Camille Chamoun : «La Vierge me-protège » - RERO DOC

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Quelque 300 employés de la SNCF ont bloqué l'une des principales avenues deMarseille. (Bélino AP)

Directions et syndicats des ser-vices publics français en grèvesont désormais à la recherche desolutions négociées pour mettrefin aux conflits, notamment àcelui des cheminots qui duredepuis 21 jours, en tenant comptede la fermeté affichée mardi parle premier ministre Jacques Chi-rac en matière de salaires etd'horaires de travail.

Les négociations se sont poursuivieshier à la RATP (transports parisiens)avec trois syndicats minoritaires — lesautres ayant quitté la salle - et ellesdevaient reprendre aujourd'hui à laSNCF sur les conditions de travail et lagrille d'avancement. En revanche,aucune date n'est fixée pour l'Electricitéde France (EDF) où une rupture desnégociations est intervenue mardi soir.

Si la politique du gouvernement est«intangible», comme l'a déclaré mardi lepremier ministre, «elle n'interdit pas lesnégociations, elle leur fixe un cadre». M.Chirac ne veut donc pas remettre encause la politique économique de songouvernement fondée sur la lutte contrel'inflation. Mais M. Chirac a laisséentendre que les conditions de travail etles grilles d'avancement, dans lesquellesles directions des services publics Vou-draient introduire la notion «mérite»,pourront faire l'objet de négociations.

Reste à savoir si les grévistes, en parti-culier les cheminots, après trois semainesde conflit, accepteront de taire leurs exi-gences sur les augmentations salariales.

En accusant le Parti communiste et laCGT (proche du PC) de vouloir politiserle conflit pour «torpiller le gouverne-ment et le déstabiliser», M. Chirac cher-che, de toute évidence, à discréditer lemouvement. En soulignant que les

revendications des grévistes sont «légiti-mes» mais non prioritaires et en rappe-lant que la grève a déjà coûté 1,5 mil-liard de francs à la SNCF, sans compterles conséquences indirectes pour l'indus-trie et le commerce, le premier ministrecherche à mettre les syndicats en posi-tion de faiblesse et à rendre impopulaireles différents mouvements.

M. Chirac fait là un véritable pari, carune radicalisation des conflits et leurextension à l'ensemble du secteur publicpourrait conduire à une crise politiqueimpliquant des élections anticipées. Tou-tefois, une telle crise n'est souhaitée nipeu* le premier ministre ni par le prési-dent socialiste François Mitterrand,comme ils l'ont déclaré.

Seule note optimiste: le ministre del'économie Edouard Balladur a indiquéhier qu'il avait «bon espoir» de voir laFrance sortir du conflit «dans les joursqui viennent». Tout en prévoyant pour1987 une année «difficile» après les«bons résultats» de 1986, le ministre aestimé que la politique salariale serait«sage plutôt que rigoureuse».

Les Français, quant à eux, s'installentdans la grève. Les bousculades pourmonter dans les trains ou les rames demétro sont entrées dans la routine.L'auto-stop est de plus en plus fréquem-ment pratiqué tandis qu'à Paris et dansplusieurs grandes villes, les habitantsont recours aux bougies pour s'éclairerdurant les coupures de courant.

Sur le terrain, la tension commence àmonter. Ainsi, dans le Gers (Sud-Ouest),des grévistes de l'EDF ont essuyé descoups de feu de provenance inconnue quin'ont blessé personne et la direction dela SNCF a dénoncé des sabotages systé-matiques de locomotives ou des coupuresde câbles téléphoniques, (ats)

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Pays concentrationnaires

Ethiopie et Vietnam, deux paystransf ormés en gigantesquescamps de concentration.

Dans le premier, on a comptéjusqu'à 8 millions de personnesréellement entre la vie et la mort,parce qu'elles manquaient denourriture alors que le gouverne-ment d'Addis Abeba exportait dela viande en Europe.

Les secours aff luent et laf amine ne diminue guère. D y aquelque temps, un délégué de laCroix-Rouge s'exclamait: «Je necomprends tout simplement pas!»

En revanche, ce qui est patent,c'est l'enrichissement que l'aideapporte à la bande du lieutenant-colonel Mengistu Haïlé Mariant.

A f i n 1985, le journaliste DavidK. Willis écrivait: «Le gouverne-ment militaire marxiste éthiopiensoutire au moins 12g millions dedollars, en devises étrangères,cette année, de la générosité dedonateurs qui envoient des mon-tagnes de grain pour nourrir lesvictimes de la f amine de ce pays.»

Et notre conf rère d'ajoutercette conf idence f ai te par un habi-tant de la patrie qui f ut celle duNégus: «Vous savez à quoi sertcet argent liquide? A acheter desf usils et des munitions pour com-battre les rebelles de l'Erytrée etdu Tigré.»

Depuis lors, il semble que lasituation a peu évolué...

Dans la nation des disciples deHo Chi-minh, c'est pareil. Un f i l msur les «boat 's people», qui vientde passer à la télévision f rançaisea f ortement ému nos voisinsd'outre-Jura et leur a rappelé que,même si l'on en parle moins quenaguère, ceux qui cherchent às'échapper du Vietnam sont tou-jours aussi nombreux.

C'est que dans la presqu 'îleindochinoise, si l'on f usille moinsqu'en Ethiopie, on y f a i t mourirtout autant, mais en douceur, len-tement et avec le sourire...

Face à de tels génocides, onnote deux attitudes f ondamenta-les en Occident

11.y a ceux qui aff irmen t: «Ilf aut continuer l'aide de toutef açon. Même si elle est détournéede ses f ins, elle contribue néan-moins à sauver des vies humai-nes. Elle peut également conduireHanoï et Addis-Abeba à se mon-trer moins cruels. Nous n'avonspas à nous substituer aux auto-rités des autres Etats.»

A l'opposé , on tonne: «Sommes-nous condamnés à rester pourtoujours des inf irmiers. N'est-cepas une solution de f acilitéd'admettre la barbarie, de la ren-f orcer par notre action? Nedevrions-nous pas redevenir desgens qui se dressent contre elle,qui osent se vouloir justiciers?...? Page 2 Willy BRANDT

Spectateursou acteurs ?

Camille Chamoun : «La Vierge me- protège »Liban : après avoir échappé à un attentat

M. Chamoun. (Bélino AP)

L'ancien président libanais Camille Chamoun, 86 ans, a échappé mardi àBeyrouth à un attentat à la voiture piégée qui a tué quatre personnes, dontses trois gardes du corps, et fait 35 blessés parmi les passants.

La voiture piégée a explosé à 9 h 30 au quartier de Mattahen, dans Bey-routh-Est. M. Chamoun a été légèrement blessé au visage et aux mains pardes éclats. Il a été immédiatement emmené à l'Hôtel Dieu où il a été soignépendant deux heures.

Selon la pohce,c est une Peugeot 504bourrée de 75 kg d'explosifs qui a exploséau moment où passait le cortège de M.Chamoun. La puissance de la déflagra-tion a été si importante qu'elle a projetéla Mercedes blindées de l'ancien prési-dent à 20 mètres de la rue. Le véhiculeest «miraculeusement retombé sur lesroues», déclarait un porte-parole de lapolice et M. Chamoun et son chauffeuront survécu.

Interrogé à sa sortie de l'hôpital , où leprésident Aminé Gemayel était venu luirendre visite, M. Chamoun a déclaré:«C'est la quatrième ou la cinquième foisque des criminels tentent de m'assassi-ner. Je crois en la Vierge Marie, dont jeporte toujours l'icône sur la poitrine.Elle me protège».

M. Chamoun est l'une des principalespersonnalités du monde politique liba-nais. Président de 1952 à 1958, c'est luiqui avait appelé les soldats américains àla fin de son mandat pour mettre fin àune révolte des musulmans. Le présidentDwight Eisenhower avait envoyé 5000«marines» qui étaient restés six mois auLiban.

L'attentat de mercredi est le qua-trième auquel réchappe l'ancien prési-dent. Le 5 mai 1968, une jeune musul-man sunnite, Nabil Akkari, lui avait tirédessus devant le QG du PNL à Bey-routh-Est. Il avait été condamné à ladétention à perpétuité mais M. Cha-moun a obtenu sa grâce en 1972, confor-mément au vœu formulé par Zelpha

dans son testament. Camille Chamoun aaussi échappé à deux attentats à la voi-ture piégée en mars 1980 et novembre1985. (ap)

Comme l'avaient laissé enten-dre mardi M. Chirac et le prési-dent Mitterrand, la France ariposté mercredi aux bombarde-ments effectués par la Libye ausud du 16e parallèle en effectuantun raid contre la base aériennelibyenne de Ouadi-Doum, au norddu Tchad.

Pour leur part, des appareilslibyens de type MIG ont attaqué,hier en fin d'après-midi, le postegouvernemental tchadien deKouba Oulanga, situé à 65 km ausud du 16e parallèle, (ap, ats, afp)

Tchad: répliqueet duplique

Une équipe d'experts italiens étu-dient actuellement un projet «urgent»visant à «redresser» la célèbre tourmédiévale de Pise qui menace de tom-ber, a révéler le quotidien italien «LaStampa».

Le centre de gravité de cet édifice de55 mètres de haut - dont l'inclinaisonne cesse d'augmenter - pourrait pro-chainement atteindre un «point criti-que», estiment des architectes et desresponsables municipaux.

Pour l'année 1986, les ordinateursmesurant les mouvements de la touront enregistré un déplacement total de1,26 millimètres, soit un millimètre deplus en moyenne que les années précé-dentes.

Pour permettre des travaux de con-solidation à la base de la tour qui pèse14.000 tonnes, certains experts suggè-rent d'en retirer le clocher dont le poidsatteint 735 tonnes.

D'autres arguent, au contraire,qu'une telle mesure va défigurer levénérable bâtiment et pourrait mêmeen accélérer l'inclinaison.

Construite à partir de 1173 parl'architecte italien Bonnano Pisano, latour de Pise a été coiffée d'un clocherpar Thommaso D'Andréa en 1370. (ap)

Nord des Alpes: le temps sera assezensoleillé avec encore quelques résidusnuageux fréquents.

Sud de Alpes: en général ensoleillé.Evolution probable: au nord, mis à

part vendredi où le temps sera partielle-ment ensoleillé, ciel souvent très nua-geux avec quelques averses de neige.

Au sud: par moment nuageux notam-ment samedi mais sans précipitationsnotables.

INDICE CHAUFFAGEVoir en page 27

Jeudi 8 janvier 19872e semaine, 8e jourFêtes à souhaiter: Lucien, Lucienne, Peggy

Jeudi VendrediLever du soleil 8 h 17 8 h 16Coucher du soleil 17 h 00 17 h 01Lever de la lune 12 h 26 12 h 46Coucher de la lune 2 h 10 3h20

Mardi MercrediLac des Brenets 751,34 m 751,16 mLac de Neuchâtel 429,21 m 429,18 m

météo

Fisc français condamnéDes Suisses sauventdes millionsSUSSB Page 6

sommaire

MoutierUn maires'en va

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région^e cahier

PELLE A NEIG E

I Av. Léopold-Robert 1163 ¦ La Chaux-de- Fonds |

L'URSS disposée à retirerses troupes d'Afghanistan

Sous les auspices de l'ONU

L'Union soviétique est disposée à retirer ses troupes d'Afghanistan dans lecadre d'un accord et d'un calendrier qui devraient être élaborés lors de négo-ciations parrainées par les Nations-Unies, a déclaré hier à Kaboul, le chef de

la diplomatie soviétique, M. Edouard Chevardnadzé.

Cette déclaration, retransmise parl'agence Tass, constitue une nette évolu-tion de la position soviétique. Jusqu'àprésent en effet, le Kremlin estimait quel'élaboration d'un calendrier de retraitd'Afghanistan était une question pure-ment soviéto-afghane.

M. Chevardnadzé et M. AnatoliDobrinine, secrétaire du parti chargé desAffaires étrangères, qui ont regagnéMoscou hier, ont par ailleurs expriméleur accord total avec l'appel à un cessez-le-feu à partir du 15 janvier lancé par lenuméro un afghan, M. Mohammed Naji-bullah, et ont demandé que d'autrespays soutiennent cette initiative en ces-sant tout aide à la résistance nationale.

«Nous pensons qu'un règlement politi-que n'est pas une perspective éloignéemais une réalité d'aujourd'hui», adéclaré M. Chevardnadzé lors d'uneinterview accordée à l'agence afghane«Bakhtar», diffusée par Tass.

Le chef de la diplomatie soviétique n'apas donné d'indications sur le tempsnécessaire à un retrait de l'Armée rouge,intervenue en Afghanistan en décembre1979.

Dans un communiqué conjoint publiépar MM. Najibullah et Chevardnadzé,les deux parties expliquent que le calen-drier de retrait pourrait être élaboré lorsde négociations indirectes entre l'Afgha-nistan et le Pakistan, organisées sous lesauspices de l'ONU.

L'Union soviétique soutient les effortsdéployés pour parvenir «à une solutionrapide à la situation autour de l'Afgha-nistan par le représentant personnel dusecrétaire général de l'ONU (Ndlr: M.Diego Cordovez) dans le cadre desquelsla question d'un calendrier de retrait desforces soviétiques sera tranchée», dit lecommuniqué.: Le retrait d'un premier contingent de8000 soldats soviétiques en octobre der-nier a constitué, à cet égard, «un premierpas dans cette direction», a souligné leministre soviétique.

M. Chevardnadzé a, par ailleurs, réaf-

firmé que la présence soviétique en Afg-hanistan ne constituait pas le principalobstacle à un règlement négocié.

«Cela dépend en premier lieu de la fin

des ingérences extérieures et des garan-ties de non-reprise» de ces ingérences, aaffirmé M. Chevardnadzé, faisant allu-sion au soutien des Américains et desPakistanais à la résistance afghane.

Enfin , le ministre soviétique aannoncé que la coopération soviéto-afg-hane allait changer de nature, devenantplus économique que militaire, (ap)

B

Balladur la bat mou, l'économief rançaise l D est même plutôt opti-miste quant à sa situation et sonévolution pour 1987. Un opti-misme mesuré, certes, mais unoptimisme dont le ministre del'Economie ne s'est pas départihier, lors du premier Conseil desministres de l'année.

Rappelant que l'action menéeen prof ondeur dans tous lesdomaines de l'économie depuisles législatives de 86 est d'uneampleur sans précédent, M Balla-dur a annoncé que la politique nechangerait pas. Priorité donc à«l'assainissement économique,budgétaire et f inancier, la libéra-lisation de l'économie et au déve-loppement de la démocratie éco-nomique».

Balladur est visiblement con-f orté dans son opinion par lesprincipaux indicateurs de 86 quisont presque tous meilleurs qu'en1985: stabilisation de l'emploisalarié, inf lation réduite de moiteet excédent substantiel de labalance des paiements, après quecelle-ci ait présenté un soldenégatif de 4 milliards de f rancsvoilà une année. Dans son«euphorie», le ministre a certaine-ment oublié que les bons résultatsde 1986 étaient pour beaucoup laconséquence d'une double chute;celle de l'or noir et du dollar. Laf acture pétrolière, comme celledes importations américaines,ayant f ortement diminué, l'inf la-tion et la. balance des paiementsen ont prof ité. Une situation quine peut en tous les cas être plusf avorable et sur laquelle Balladurne doit pas miser pour p r é s e r v e rvoire améliorer le climat écono-mique.

Autre sujet qui prê te à caution,l'intime conviction de ce ministreque beaucoup des problèmesf rançais sont liés à des f acteursextérieurs. Comme si la f o r c e dudeutsche Mark, le retour des pra-tiques protectionnistes américai-nes, la politique de restriction despays en développement étaientles uniques responsables du déf i-cit budgétaire de l'Hexagone.

Dans le climat social qui estcelui de la France actuellement,alors que la grève de la SNCFs'éternise, que le mécontente-ment, autref ois pondéré, touchede plus en plus la population,cette conf iance para î t pour lemoins incongrue. Elle n'est en f ai tque l'image de l'entente politiquequi règne dans ce pays...

Jacques HOURIET

Balladura des visions !

«Fortes résistances locales »Difficultés du PC soviétique au Kazakhstan

Le Parti communiste soviétique a du mal à imposer une nouvelle directionau Kazakhstan, a reconnu hier la «Pravda».

Dans un article très sévère envers l'ancienne direction communiste de laRépublique du Kazakhstan, à la tête de laquelle se trouvait M. DinmukhamedKunaev, limogé le mois dernier, l'organe du parti stigmatise le népotisme, lacorruption et le copinage qui régnaient, selon lui, au Kazakhstan.

«Ce type de phénomène a été sévère-ment condamné lors de réunions de com-munistes, de jeunes militants et de tra-vailleurs communistes, en liaison avec lesmanifestations nationalistes qui ont eulieu récemment à Alma-Ata», écrit la«Pravda», faisant allusion aux émeutesdes 17 et 18 décembre qui avaient suivi lelimogeage de M. Kunaev, lui-mêmekazakh, et son remplacement par unRusse, M. Gennadi Kolbin.

Sous M. Kunaev, poursuit le quoti-

dien, «la corruption, les pots-de-vin ontfleuri (...), le népotisme, le fayottage et legrenouillage ont donné naissance à unedirection autocratique. Tout ceci a étéutilisé-par- les -organisateurs -des désor-dres».

Le calme, affirme la presse officielle,est revenu à Alma-Ata mais les visites dejournalistes étrangers dans la ville sontnéanmoins toujours interdites.

M. Kunaev devrait par ailleurs êtreégalement démis de ses fonctions au seindu Politburo lors de la prochaine réu-nion plénière du Comité central duParti. Cette réunion aurait dû avoir lieuen décembre mais elle a été repoussée àjanvier, sans explication. Toutefois, ilsemble que le Politburo voulait être sûr

de tenir la situation au Kazakhstan bienen mains avant de se réunir.

Le changement de leadership que M.Mikhaïl Gorbatchev entend promouvoirau Kazakhstan notamment - mais dansd'autres républiques également — seheurte à de fortes résistances locales,reconnaît la «Pravda».

Ainsi, de nombreux responsables sontrestés à leur poste au Kazakhstan mal-gré leur incompétence et leur corruption,. -aidés par «de vieilles relations» dansl'administration de M. Kunaev.

«Beaucoup de choses sont en traind'être réalisées au Kazakhstan (...). Desgens honnêtes, braves et pleins d'énergieaccèdent à la direction (...). Mais, commele montrent les piles de courrier qui arri-vent aux bureaux de la «Pravda» auKazakhstan, la reconstruction se faitlentement et rencontre une résistancecalculée de la part de ceux qui se sontcompromis mais qui tiennent bon avecl'aide de vieilles relations.» (ap)

100.000 dollars à un botanisted'origine suisse

La fondation Wolf a attribué un prixde 100.000 dollars à un fonctionnaire dugouvernement américain d'origine suisse,M. Theodor O. Diener pour ses travauxsur la pathologie des plantes, a annoncémardi le ministre israélien de l'Educa-tion Yitzhak Navon dans un communi-qué.

Ce prix sera officiellement décerné àM. Diener, un employé du départementaméricain de l'Agriculture, le 31 mai pro-chain par le président israélien ChaimHerzog lors d'une cérémonie à la Knes-set.

M. Diener a été récompensé pour sesdécouvertes sur les maladies virales ousub-virales affectant notamment lespommes de terre, les tomates et lescitrons.

La fondation Wolf, créée en 1976 parle chimiste et diplomate d'origine alle-mande Ricardo Wolf, remet chaqueannée six prix dotés chacun de 100.000dollars dans les domaines de l'agricul-ture, la médecine, la physique, lesmathématiques et les arts.

Né à Zurich, M. Diener a travaillécomme botaniste dans trois universitéset instituts suisses, avant d'émigrer auxEtats-Unis en 1950, précise le communi-qué du ministre Yitzhak Navon. (ap)

Eminences grises, ou voie de garage?Nouvelle attribution pour la vieille garde vietnamienne

Les trois principaux dirigeantshistoriques du Vietnam qui avaientquitté l'appareil du parti lors du 6econgrès en décembre dernier, MM.Truong Chinh , Pham Van Dong et LeDuc Tho, ont été officiellement nom-més «conseillers» dotés de très lar-ges pouvoirs auprès du Bureau poli-tique et du Comité central du Particommuniste vietnamien, a annoncéhier le quotidien «Nhan Dhan».

Le Bureau politique du parti réunimardi a décidé que les trois dirigeants

auraient pour tâche «d'apporter leursavis» au Bureau politique et au comitécentral sur les «questions stratégiques»dans tous les domaines: économique,social, politique, militaire, diplomatique.Les trois hommes pourront prendre l'ini-tiative d'intervenir sur toutes les «ques-tions importantes» sans attendre qu'onsollicite leur avis.

Les nouvelles attributions des trois«chefs historiques» leurs donnent pres-que autant de pouvoir au sein du partique celui qu'ils avaient auparavant, etapportent une nouvelle limitation à lamarge de manœuvre du secrétaire géné-ral élu par le congrès, M. Nguyen VanLinh, constatent les observateurs.

(ats, afp)

Cloué comme un vampireCordoue: son père «incarnait le mal»

Un Espagnol de 33 ans, Alvaro RafaëlBustos, a tué dimanche dernier son père,un violoniste de 70 ans, à la manière deschasseurs de vampires: en lui enfonçantun pieu dans le cœur.

Alvaro Rafaël Bustos, qui a été arrêtépeu après les faits par la police de Cor-doue (Andalousie, sud de l'Espagne), aavoué avoir tué son père, Manuel BustosFernandez, car il «incarnait le mal».

Grand lecteur d'ouvrages de sorcelle-rie, magie noire et exorcisme, le meur-trier partageait un appartement avecson père en plein centre de Cordoue.Dans la nuit de dimanche à lundi, ildécida de tuer ce dernier pendant qu'ildormait en lui enfonçant un p ieu dans lecœur. Apparemment, selon la police, lep ieu avait été fabriqué avec un bout demanche à balai taillé.

Alvaro Rafaël Bustos tenta ensuite envain de briller le corps de sa victime.D'après son récit à la police, il décida decacher le cadavre dans la voiture dudéfunt et de le veiller 24 heures «de peurqu'il se réincarne», (ats, afp)

La FMO observeEnclave disputée de Taba

Un détachement de dix hommes de laForce multinationale et d'observateursau Sinaï (FMO) a pris ses quartiers hiermatin dans un minuscule poste d'obser-vation intallé sur un piton rocheux de laplage de Taba, territoire d'un kilomètrecarré en bordure de la Mer Rouge, dontla souveraineté est revendiquée à la foispar l'Egypte et par Israël.

Les hommes de la FMO ont coupé unruban symbolique et sont monta surleur point d'observation où ils ont hisséle drapeau de leur unité.

L'entrée de la FMO à Taba était pré-vue par les accords israélo-égyptiens surun règlement de ce litige territorial. Ellesurvient comme prévu, un mois après lasignature à Genève le mois dernier desinstruments de ratification de l'accordsur la procédure d'arbitrage.

La présence de la FMO dans l'enclavedurant les dix-huit mois que dureront lesdébats de la commission d'arbitrage, nepréjuge en rien de la décision finale decette commission, selon cet accord.

(ats, afp)

• BEYROUTH.-L'Organisation desopprimés sur terre, qui a revendiqué enmai 1985 une série d'enlèvements deJuifs libanais, a menacé d'exécuter lestrois derniers otages juifs qu'elle affirmedétenir.

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Pays concentrationnairesSpectateursou acteurs ?

Trancher dans le débat n'estpas chose aisée. On peut remar-quer toutef ois que si la premièreattitude l'avait emporté lors de laSeconde Guerre mondiale, nous

vivrions probablement dans leReich millénaire.

Mais l'arme atomique a modif iéles données. Et le bien-être écono-mique aussi...

Comme le relevait récemment«Domaine Public»: «Dans le com-bat démocratique, il n'y a pas deplace pour l'aveuglement roman-tique. La solidarité ne doit pasabolir la réf lexion critique, f autede quoi c'est l'idée même de soli-darité qui serait menacée.»

Le tout, c'est de savoir si laréf lexion critique peut se conf inerau royaume de l'idée ou si, passéun certain seuil, elle doit tendrevers l'action.

Willy BRANDT

Corps suisse d'aideen cas de catastrophes

Plusieurs membres du Corpssuisse d'aide en cas de catastro-phe, qui opéraient à Ajumani, aunord de l'Ouganda, ont quitté sou-dainement la ville samedi aprèsce qui semble être une querelleavec un officier ougandais. AuDépartement fédéral des Affairesétrangères (DFAE), à Berne, onestime que l'incident n'est pas denature à mettre en péril le travaildu Corps dans cette région.

Le gouvernement ougandais aété informé au plus haut niveau,et a commencé sa propre enquête,a-t-il ajouté. Selon le DFAE, l'inci-dent est actuellement traité encommun avec le HCR et ne sem-ble pas devoir menacer le travaildu Corps dans cette région.

Le Corps suisse d'aide en cas decatastrophes a été engagé dans unprojet d'urgence en coopérationavec le HCR à Ajumani pourreconstituer un réseau de servicede santé, détruit par les combatsqui ont affecté la région en 1980.Huit personnes sont sur place,

(ats, afp)

Querelleen Ouganda

• NEW YORK - Les autorités amé-ricaines ont demandé aux Nations Unieset à six pays amis de faire pression surles autorités iraniennes pour que celles-ciacceptent que des diplomates suissespuissent rendre visite à deux prisonniersaméricains détenus depuis plusieursmois en Iran.

• PÉKIN. - L'agence officielle ChineNouvelle a affirmé hier que 200 soldatsvietnamiens ont été tués et qu'une com-pagnie a été «annihiliée» lors de plu-sieurs accrochages qui ont eu lieu cesderniers jours à la frontière entre laChine et le Vietnam.

• CITÉ DU VATICAN. - Au coursd'un voyage de deux semaines en Améri-que latine en avril - le huitième de sonpontificat dans cette région du monde -le pape Jean Paul II rencontrera le géné-ral Pinochet et célébrera le dimanche desRameaux en Argentine.

L'hiver en Sibérie

Le début de l'hiver est le plus froidenregistré depuis quinze ans en Sibérie,avec des températures de —60 degréscentigrades.

En lisant l'information hier dans lapresse, les Moscovites n'ont pas été sur-pris, qui avaient enfilé leurs plus épaismanteaux et coiffé leurs plus chaudestoques de fourrure: cette vague de froidavait déjà frappé aux portes de Moscou.

Mardi dans la capitale, le thermomè-tre est descendu à —31. Une bise glacées "ajoutant au froid balayait les grandesavenues glissantes, tandis qu'on necomptait pas les automobilistes, batte-ries mortes, incapables de démarrer.

Les températures les plus basses( — 60) ont été relevées en Yakoutie(nord-est de la Sibérie), (ap)

Un froid du même nom

France: la police nationale saris tête

Le départ de M. Pierre Verbrugghe de son poste de directeur général de la policenationale (DGPN) a été annoncé, comme on s'y attendait, hier en Conseil desministres.

Ce départ constitue une victoire pour le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua,qui le réclamait depuis de longs mois contre l'avis de l'Elysée. La présidence estimaitqu'U fallait assurer la continuité à la tête de la police.

S'il est un ami du ministre délégué à la Sécurité Robert Pandraud, dont il a étél'adjoint à l'Intérieur de 1979 à 1981, M. Verbrugghe n'avait pas de bons rapportsavec Charles Pasqua et était, selon le «Canard enchaîné», «loin d'approuver» sapolitique. Le différend s'était accru avec l'affaire du Carrefour du développement. Ilétait notoire que M. Verbrugghe n'acceptait pas qu'Yves Chalier - principal inculpédans l'affaire - ait reçu un «vrai-faux» passeport sorti des bureaux de la DST(Direction de la surveillance du territoire), (ap)

Matraque victorieuse de Pasqua

Léopold-Robert 57039/2341 42

Souriez:La dactylographie est devenue agrément.Csmon VP-1000. La vidéofrappe. ¦ '¦ îaSKSÏfflSfflS

-r^"" " y -1- * ,^ cit^ ^e *a machine à écrire normale:y^^ ^^5$^--__ " ^^^rr-^ C'est cela, la vidéofrappe Canon, le

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iSrfts* S"~" —--, / graphie professionnelle.

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Départ chez Pierre AubertAlors que M. Delamuraz se renforce

Difficile début d'année pour le président de la Confédération, Pierre Aubert,qui retrouve avec l'affaire du chef du Corps suisse pour l'aide en cas de catas-trophe sur les bras et perd aussi l'un de ses proches collaborateurs, PhilippeJaccard. Conseiller personnel de Pierre Aubert depuis quatre ans, chargé desproblèmes diplomatiques, Philippe Jaccard s'en va chez Jean-Pascal

Delamuraz, le nouveau patron de l'Economie.Ancien assistant de Jacques Frey-

mond à l'Institut des hautes étudesinternationales, puis diplomate à la Con-férence sur la sécurité et la Coopérationen Europe, aux côtés d'Edouard Brun-ner, Phillipe Jaccard, 35 ans, Lausan-nois, étit depuis quatre ans le conseillerdiplomatique de Pierre Aubert. Le chefdes Affaires étrangères avait remarqué lejeune diplomate lors de la Conférence deMadrid.

Philippe Jaccard se sentait très prochedes conceptions de Pierre Aubert enmatière de politique étrangère. Il con-tinue d'ailleurs de lui vouer une trèsgrande admiration, précise-t-il. La datede son départ n'est pas encore fixée.

DELAMURAZ SE RENFORCEMais il n'a pas résisté à l'appel de son

compatriote vaudois Jean-Pascal Dela-muraz, soucieux d'enrichir son état-major personnel notamment sur le plandiplomatique. On sait que l'intégrationeuropéenne, les discussions autour desaccords du Gatt exigeront toujours plusd'engagement extérieur de la part duchef de l'Economie publique. Du moinss'il veut poursuivre la politique d'ouver-ture et de lutte contre le protection-nisme mondial lancée par Kurt Furgler.

Avec le directeur de l'agriculture,Jean-Claude Piot et le conseiller person-

De notre rédacteur à Berne:Yves PETIGNAT

nel, Daniel Margot, 52 ans, qui fait lesaut du DMF à L'Economie, l'état-major de Jean-Pascal Delamuraz risquefort de ressembler à un club vaudois.Daniel Margot avait en effet été amenédu journalisme au DMF par Georges-André Chevallaz, puis il était resté avec

J.-P. Delamuraz dont il est un ami per-sonnel.

Restera-t-on entre Vaudois ou le nou-veau chef de l'Economie acceptera-t-ill'offre que lui a faite Bruno Hunziker, leprésident du parti radical, de constituerautour de lui une équipe d'experts et dechefs d'entreprises, spécialistes de l'agri-culture ou des relations économiques?On en rediscutera sans doute à la fin dumois. Mais, précise le député argovien, ilne s'agit en aucun cas de mettre le nou-veau chef de l'Economie sous la tutellede spécialistes du parti . Il s'agirait plu-tôt de mettre à profit les compétences desympathisants du parti radical.

Y. P.

Les Romands n'ont pas été oubliesPrêts aux régions de montagne

Depuis l'entrée en vigueur, en 1975,de la loi sur l'aide en matière d'inves-tissements dans les régions de mon-tagne (LIM), la Confédération a prêtéà ces régions 703 millions de francsreprésentant un volume d'investisse-ment de 4,4 milliards. Ces sommesont servi à financer 2548 projetsd'équipements collectifs. Ce sont lescantons de Berne, des Grisons et duValais qui ont le plus profité de l'aideen matière d'investissements, a indi-qué le Département fédéral de l'éco-nomie publique (DFEP).

Rien qu 'en 1986, pas moins de 373 pro-jets ont été soutenus pour un montantde 100 millions de francs qui a permisdes investissements atteignant 626,5 mil-lions.

L'aide aux régions de montagne aatteint l'an passé pratiquement le mêmevolume qu'en 1985 où 339 projetsavaient été soutenus représentant 101millions de prêts et 616,6 millionsd'i n vestissements.

Les 21,5 millions que vient d'octroyerle DFEP au titre de la dernière tranchedes prêts pour 1986 a permis de financerpar le biais d'un volume d'investisse-ments de 116 millions de francs 84 pro-jets d'infrastructure dans 31 régions demontagne des cantons de Berne,Lucerne, Uri, Schwyz, Glaris, Fribourg,Appenzell Rhodes extérieures, Saint-Gall , Grisons, Tessin, Vaud, Valais etNeuchâtel.

La LIM de 1975 a pour but de soute-nir par des prêts de longue durée sansintérêt ou à taux d'intérêts réduits desprojets d'infrastructure et d'équipementdans des régions périphériques défavori-sées. Ainsi , ces prêts ont permis jusqu 'iciaux promoteurs des projets approuvésd'économiser quelque 370 millions defrancs, précise le DFEP.

L'aide en matière d'investissementss'élève en moyenne à 276.000 francs parprojet. Pas moins de 53 régions répartiesdans 20 cantons possèdent à ce jour unprogramme de développement approuvépar la Confédération et le canton.

Les projets ayant trai t à l'approvision-nement en eau et en énergie et à l'épura-tion des eaux (728) arrivent en tête desprojets soutenus jusqu'ici. Ils sont suivispar des projets ayant trait aux trans-ports (504) et aux sports et aux loisirs(389).

En ce qui concerne le montant del'aide accordée, le domaine de l'approvi-

sionnement en eau et en énergie et del'épuration des eaux prend , avec 150 mil-lions de francs, la première place. Sui-vent les sports et les loisirs (122 mil-lions), la formation (111 millions) et'lasanté (99 millions), (ats)

Pas moins de 8,713 millions de francssur les 21,522 que vient d'octroyer leDFEP au titre de la dernière tranche desprêts UM po\iï' 1986 sont allés & la

" Suisse romande. ]|è$,cfëdits d'investisse-ments se répartissent comme suit:

Régions Nombre Coût total Montant du créditde projets (francs) (francs)

Jura-Bienne 2 4.794.800 815.000Glâne-Veveyse 5 5.559.769 1.241.000Nord vaudois 7 20.691.053 4.605.000Vallée de Joux 1 160.000 31.000Sierre 1 5.200.000 1.000.000Sion 1 120.000 30.000Martigny 1 754.841 188.000Centre Jura 2 1.667.500 382.000Val-de-Travers 2 1.716.000 421.000

Total 8.713.000

L'éruption d'un vieux volcan qui vient de se réveillerPas de catastrophe au corps suisse

Le 30 décembre, mesure extraordinaire, Eduard Blaser, chef du Corps suissed'intervention en cas de catastrophe est suspendu de ses fonctions pour«erreurs de direction et dépassements de compétences». Il est provisoirementremplacé par l'ambassadeur Fritz Staehelin, le chef de l'aide suisse au déve-loppement. Depuis des mois, Blaser adresse à peine la parole à Staehelin.Fâché. Alors que Berne est en train de choisir l'enquêteur qui fera la lumièresur l'«affaire Blaser», il faut raconter l'histoire du volcan qui vient de se

réveiller.

De 1963 à 1967, après le séisme deYougoslavie et la catastrophe de Matt-mark, plusieurs députés (Arnold, Scnu-"-mann, Blatti et bien sûr, Kurt Furgler)proposent la création d'un corps suissede secours. Après avoir parlé de «Cas-ques bleus» ou autres, on nomme en 1972le premier délégué du Conseil fédéral auxmissions de secours à l'étranger: c'est lefameux Arthur Bill, ancien chef du vil-lage Pestalozzi , homme d'une grandehabileté politique, rompu au dialogue,un génie de publicité qui forge en untournemain l'image du corps suisse et enpassant, la sienne.

LA NAISSANCE DU VOLCANEn septembre 1974, le Corps envoie

une centaine de volontaires au Tchad eten Ethiopie, deux de ces pays du Saheldévastés par la sécheresse. Très vite, lesstructures helvétiquement militaires duCorps de secours s'effondrent. Cette pre-mière expérience (coût: 6 millions) estsurtout sauvée par l'initiative person-nelle des volontaires les plus habitués autiers monde, les plus professionnels.

Plus tard, le Corps suisse retient lanécessité d'engager des «pro» et garde duSahel une crainte justifiée des interven-tions massives. Si sa «chaîne de' sauve-tage» (dégagement des victimes et soins,chiens, machines, etc.) intervient tou-jours aux premières heures des catastro-phes, le Coips suisse s'engage de plus en

plus en deuxième ligne, pour des travauxde reconstruction. C'est la naissance duvolcan.

Pas de doute, les projets d'aide àmoyen terme du Corps suisse entrent dèslors en compétition directe avec ceux del'aide suisse au développement. Et lespilules que le très habile Bill arrivait àfaire passer avec brio restent aujourd'huidans la gorge de son successeur sus-pendu , l'ingénieur bernois Blaser.

CONSEIL FÉDÉRAL ARBITREGénéreux, la décision rapide, Blaser

est un homme d'initiative qui gère sesaffaires «comme dans le privé»; il a hor-reur des règlements. Il trouve en face delui l'ambassadeur Fritz Staehelin, lepatron de la coopération au développe-ment (DDA) et de l'aide humanitaire(dont relève le Corps suisse), un hommepondéré, un diplomate précis et méticu-leux. Entre les deux hommes, la situa-tion se dégrade à un tel point que, le 27août 1986, le Conseil fédéral lui-mêmeédicté pour les départager une très rigo-lote ordonnance. Pour qu'elle soit accep-table aux deux hommes, il a fallu lapeaufiner durant un an et demi. Ce textesemble fait uniquement pour que lesdeux hommes se parlent: «La DDA estcompétente pour l'aide humanitaire nonopérationnelle. Le délégué a le droit dese prononcer. Le délégué est compétent

pour l'aide humanitaire opérationnelle.La DDA a le droit de se prononcer».

LES REPROCHESEn réalité, l'été dernier, Eduard Bla-

ser était déjà dans le collimateur deBerne, surtout celui de la commission degestion du Conseil des Etats. Que luireprochait-on ? Voici, pour l'essentiel:• La première étincelle jaillit lorsque

Blaser lance un programme d'aide auxenfants sous-alimentés de Mauritanie.La DDA estime que c'est là un projet àlong terme qui mérite mieux qu'une aideurgente parachutée depuis la Suisse. EtBlaser qui n'a pas jugé bon de demanderl'accord de Staehelin ! Le même malaisese reproduit lorsque le Corps suisse lanceune campagne de vaccination en Guinéeéquatoriale ou construit au Ghana uncentre nutritionnel.• En 1985, un tremblement de terre

au Mexique. En 1986, une catastropheau Salvador. Dans les deux cas, Beme sedemande s'il est bien utile d'envoyer leCorps suisse dans une zone si lointaine etsi proche des Etats-Unis. Dans les deuxcas, Blaser remporte en Suisse un succèspopulaire jugé agaçant.• Avant de partir pour le Mexique,

Blaser fait la promesse orale de ne passigner d'accord de reconstruction sans eninformer Berne. Sur le terrain, il engagepourtant le Corps dans la reconstructiond'un hôpital. De mémoire de diplomate,Pierre Aubert n'aurait jamais pris decolère aussi rouge.• Et des petits problèmes de person-

nel ont joué un moindre rôle, commecette dame, fort capable mais étrangèreau Corps suisse, qui est propulsée chefd'état-major chaque fois qu'une situa-tion de crise se présente. Passons sur cesdétails !

• Et Blaser licencie Hans Scheidegger,recruteur du Corps suisse, qui nel'entend pas de cette oreille et sort uncontre-rapport musclé contre son chef.Un journal bernois s'en saisit. Blaserrépond publiquement et entraîne sa sus-pension provisoire afin que «l'enquêtepuisse se dérouler dans un climatserein».

DES CERTITUDESY a-t-il un coupable ? L'enquête le

dira. Elle dira aussi si Pierre Aubert n'apas frappé trop fort. Seules certitudes: ily a d'énormes différences de caractèreset de styles de commandement. Il y al'habitude prise par le Corps suissed'intervenir trop souvent aprèsl'urgence, dans des projets qui nécessi-tent une longue patience. Cette dévia-tion éclabousse aujourd'hui la belle idéedu Corps suisse. (BRRI)

Roger de Diesbach

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Jl!tl:pi;fl: j ;:-FAITS* .OrVERS'A Cheseaux-sur-Lausanne

Après avoir brisé une vitre, un ou des inconnus ont bouté le feu àdes papiers dans la salle des ordinateurs de l'école de Cheseaux, prèsde Lausanne, dans la nuit de mardi à mercredi. Les six ordinateurs ontété détruits et la fumée a fait de sérieux dégâts, estimés à plus de100.000 francs. Deux classes n'ont pas pu suivre les cours hier.

Ce sinistre d'origine criminelle fait suite à plusieurs autres enregis-trés depuis un mois dans la région lausannoise.

C'est à l'aide d'une bouteille d'un produit inflammable dont on aretrouvé les débris que les incendiaires ont bouté le feu à des papiersd'archives se trouvant dans une armoire de la salle. Pour sortir, ils ontforcé la porte principale de l'établissement. Rien n'a été volé. Ce n'estqu'à 6 h 45, hier matin, que le concierge a découvert le sinistre et alertéles pompiers.

ZOUG: MÉDECIN CONDAMNÉLe Tribunal correctionnel de Zoug

a condamné un médecin de 50 ans àtrois ans de réclusion et 50.000 francsd'amende pour factures abusives. Lemédecin a été reconnu coupabled'escroquerie par métier et de fauxrépétés dans les titres. Selon le juge-ment, le montant de l'escroquerieatteint 220.000 francs^XgJ jnédecin a]fait appel. ".? -. - .¦¦¦•¦

GENÈVE: SUSPECT*rr 'INCARCÉRÉ

Le juge d'instruction Jean-Pierre Trembley a délivré hier unmandat d'amener pour meurtrecontre le Fribourgeois de 32 anschez qui la police genevoise adécouvert un cadavre mardi àl'aube. Après avoir été gardé àvue pendant 24 heures, le suspecta été incarcéré à la prison deChamp-Dollon, a indiqué la policecantonale genevoise.

SCHWYTZ : HOLD-UP MANQUÉUn homme armé, affublé d'une

perruque et d'une fausse barbe, atenté hier matin de perpétrer unhold-up au bureau de poste deGoldau, dans le canton de Sch-wytz.

Il a été arrêté alors qu'il quittaitle bâtiment, et son butin, de plusde 160.000 francs, a été récupéré.

ZURICH : IL ÉTRANGLESON AMIE

Un jeune homme de 28 ans, aide-jardinier, a étranglé son amie de 59ans mardi soir à Zurich au coursd'une dispute.

Le crime a eu lieu au domicile de lafemme.

Le meurtrier s'est ensuite sponta-nément livré à la police.

Il a été placé en détention , a indi-qué hier la police municipale zuri-choise, (ats, ap)

Incendie criminel à l'école

Direction des PTT

Le conseiller d'Etat René Felber, chef du Département des finances,a définitivement renoncé à briguer un poste à la Direction générale desPTT. Il l'a confirmé hier encore au président du Conseil d'administra-tion des PTT, Robert Kohler. M. Felber. en renonçant à succéder àGuido Nobel, préfère se consacrer essentiellement au Gouvernementneuchâtelois.

Malgré les déclarations de M. Felber, qui entendait renoncer à cettefonction, il restait tout de même un certain doute sur ses intentionsdéfinitives. Notamment aux yeux des dirigeants socialistes chargés defaire des propositions avant la fin du mois.

On sait que le Conseil d'administration des PTT ne se satisfait pasde la seule candidature du syndicaliste vaudois Michel Béguelin. Lessocialistes sont donc à la recherche d'un second Romand susceptible deremplacer Guido Nobel cet automne. Jusqu'à présent, ils ne l'ont pasencore trouvé, après les renonciations d'Yvette Jaggi, Félicien Morel etRené Felber. Y P.

René Felber renonce définitivement

• La police bâloise rencontreactuellement de gros problèmes derecrutement, a annoncé le commandantMarkus Mohler au cours d'une séanced'information. Selon lui , la baisse de lanatalité n'est pas seule en cause: lessalaires des gardiens de l'ordre de la citérhénane ne sont guère attirants.

Une séance interne du Départe-ment fédéral des Affaires étran-gères, présidée par le conseillerPierre Aubert, a été consacréemercredi au cas de M. EduardBlaser, délégué du Corps suissepour l'aide en cas de catastrophessuspendu de ses fonctions à la finde l'année dernière et contrelequel une enquête disciplinaire aété ouverte. La séance devantreprendre ce matin, aucune infor-mation n'a été donnée hier par leDFAE. (ats)

Séance internedu DFAE

Berne : en marge de l'affaire Wyser

Les autorités judiciaires bernoises ontreçu l'autorisation du Départementfédéral de justice et police (DFJP)d'ouvrir une enquête pénale contre deuxemployés de l'Office central de la défense(OCF),- pouvait-on lire hier dans diversjournaux alémaniques. Selon RolandHauenstein, porte-parole du ministèrepublic de la Confédération, une plaintepour atteinte à l'honneur avait été dépo-sée contre eux par l'ancien directeur del'OCF A. Wyser.

M. Wyser s'estimait atteint par unelettre du porte-parole de l'OCF, TheodorSchwarz, parue dans le courrier des lec-teurs de l'hebdomadaire la «Weltwo-

che». M. Schwarz accusait M. Wyserd'avoir pris des «mesures arbitraires con-tre ses collaborateurs». Dans un premierinterrogatoire, M. Schwarz avait déclaréavoir écrit cette lettre sur l'ordre dudirecteur intérimaire de l'OCF, JeanDuebi.

L'autorisation d'ouvrir une enquêteétait nécessaire, parce que les déclara-tions des deux personnes accusées sonten rapport avec leurs fonctions. Selon lesindications de M. Hauenstein, les con-ditions pour accorder une telle autorisa-tion sont remplies, le délit d'atteinte àl'honneur n'étant pas exclu, et ne s'agis-sant pas d'un cas bénin, (ats)

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Les Centres d'entraînement aux méthodes d'éducationactive (CEMEA) organisent en février deux

stages de formation— animation de centres de vacances, Arzier (Jura

vaudois), du 15 au 22 février 1987;— animation de séjours d'hiver, ski de fond, Mouthe

(Jura français), du 21 au 26 février 1987.

Condition d'admission: 1 7 ans dans l'année en cours.

i Renseignements et inscriptions:Association suisse des CEMEAcase postale 8951211 Genève 3p 022/27 33 35

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(déplacements en plus)Renseignements complémentaires ouproblèmes de transport jusqu'à la Gare,Téléphoner à Pro Senectute,<p 23 20 20Un groupe d'hommes rapides se réjoui-rait de s'agrandir IEn toute saison ffICTJffVWfêVl votre source d'informations

Invitation cordiale auxconférences bibliquesLa Maison du Peuple, rue de la Serre 68, 2300 LaChaux-de-Fonds.

L'Evangile est annoncé en toute simplicité les soirs sui-vants:vendredi 9 janvier 1 987 à 20 heures,jeudi 15 janvier 1987 à 20 heures,vendredi 23 janvier 1 987 à 20 heures,vendredi 30 janvier 1 987 à 20 heures.

Venez passer une heure avec nousLes messages sont basés uniquement sur l'enseigne-ment de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Les évangélistes: P. Zûrcher et H. Gisin.

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sera fermé

du 8 au 28 janvier

Des Suisses sauvent des millionsLe fisc français condamné par un tribunal de Grasse

Le 27 novembre, le Tribunal de grande instance de la ville française deGrasse a condamné le fisc français et donné raison à la société suisse TheAnglo Swiss Land and Building Company Ltd (ASLBC), dont le siège est àZurich. Première conséquence: 1*ASLBC ne paiera pas sur les bâtimentsqu'elle possède en France les 3% d'impôt que lui réclame le fisc français.Deuxième conséquence: si ce jugement de Grasse n'est pas cassé, tous lespropriétaires suisses en France seront dispensés de cette taxe de 3%. Ils

économiseront ainsi des fortunes.

L'ASLBC possède à Cannes desimmeubles valant 2,5 millions de FF. En1983, elle refuse de payer la taxe de 3%que le fisc français lui réclame sur cesimmeubles. Elle rappelle que l'article 26de la convention fiscale franco-suisse de1966 garantit l'égalité de traitemententre ressortissants suisses et français.Or, la France n'exige pas cette mêmetaxe de 3% des sociétés françaises.Comme le fisc français revient à lacharge, le 31 juillet 1984, aussi sec,l'ASLBC attaque en justice le directeurdes Services fiscaux des Alpes maritimes.

GÉNÉREUX JUGEMENTLe Tribunal de Grasse reconnaît tout

d'abord que les traités internationauxsignés par la France ont une force supé-rieure aux lois internes françaises. Le tri-bunal constate ensuite que cette taxe de3% n'est pas appliquée à tous de la mêmefaçon. Les sociétés de certains pays quiont conclu avec la France des traités delutte contre la fraude et l'évasion fiscalesont dispensées de cet impôt. Or, laSuisse a toujours refusé de signer un teltraité avec son grand voisin afin de pré-server le secret bancaire helvétique.

Le Tribunal constate enfin quel'ASLBC ne peut être soumise en raisonde sa nationalité suisse à payer pour unimmeuble une taxe à laquelle ne seraitpas soumise une société française.

Le jugement: l'ASLBC ne paiera pasla taxe en raison de l'égalité de traite-ment contenue dans la convention fiscalefranco-suisse. Sa demande n'étant pasfondée, le fisc français est débouté etcondamné aux dépens.

DES HEUREUXSeuls les Suisses qui possèdent en

France des usines ou autres entreprisesd'exploitation ne sont pas obligés depayer la taxe de 3%. Des centaines depropriétaires suisses se frottent donc lesmains. A Genève, la Fiduciaire Cofes SA:«Pour une tour de 30 étages à Paris, unde nos clients aurait dû payer 6 millionsde FF par an.» La fiduciaire genevoiselutte depuis longtemps contre cette taxe.Comme d'autres conseillers fiscaux, ilrecommande à ses clients de ne paspayer un impôt qu'il juge injuste. Amu-sant: la Cofes qui défend de nombreuxpropriétaires suisses appartient à Eurex,société des experts comptables français.

Depuis que le jugement de Grasse estconnu, différents milieux, dont l'Associa-tion suisse pour la défense des investis-seurs (ASDI), à Genève et à Bâle, repro-chent aux autorités fédérales et au fischelvétique d'avoir moins bien défendules intérêts des propriétaires suisses enFrance que la justice française. Leurcolère est d'autant plus grande que l'ave-

nant à la convention fiscale franco-suisse, négocié par Berne en 1985, auraitautorisé le fisc français à prélever cettetaxe de 3%. Une chance donc que cetaccord ait échoué. Une chance quin'empêche pas ces mêmes milieuxd'accuser les négociateurs suisses «detrahison de la souveraineté fiscale helvé-tique». (BRRI)

Roger de Diesbach

Chrétienne-Sociale: un million d'assurésPlus d'un million d'habitants de notre

pays sont désormais assurés contre lamaladie, auprès de la Caisse-maladie etaccidents Chrétienne-sociale , suisse, quiconfirme ainsi son 2e rang au palmarèsdes caisses-maladies suisses. •f*>iwiu it'à

La Chrétienne-Sociale est en effet ladeuxième caisse-maladie suisse à dépas-ser le cap du million de membres. Toutesles autres institutions similaires sontloin de ce nombre.

Divers ralliements et fusions de peti-tes caisses régionales, dont l'existenceautonome est rendue de plus en plus pré-caire par l'évolution du secteur des assu-

rances 'sociales, ont accéléré récemmentl'augmentation régulière d'effectifs de la¦ Chrétienne-Sociale et viennent ainsi de

la rendre «millionnaire» en adhérents.C'est un renforcement bienvenu en

rè'gàrd de l'accroissement constant descoûts de la santé, et qui profitera doncen premier lieu à l'ensemble des assurésde la caisse.

Mais c'est aussi un événement signifi-catif à l'échelon national. La Chrétienne-'Sociale entend bien le marquer comme ille mérite dans le courant de cette année1987 qui ouvre pour elle de nouvelles etimportantes perspectives, (comm)

HORS BOURSE

A BRoche b/jce 125500.—125000.—Roche 1/10 12575.— 12475.—SMH p.(ASU AG) 116.— 120.—SMH n.(ASUAG) 470.— 465.—Crossairp. 1720.— 1690.—Kuoni 32900.— 34000.—SGS 8950.— 8900.—

ACTIONS SUISSES

Cr. Fonc. Neuch. n. 850.— 850.—Cr. Fonc. Neuch. p. 850.— 850.—B.Centr. Coop. 1110.— 1110.—Swissair p. 1245.— 1260.—Swissair n. 1050.— 1070.—Bank Leu p. 4100.— 4060.—UBS p. 6120.— 6110.—UBSn. 1190.— 1150.—UBS b.p. 236.— 235.—SBS p. 572.— 571.—SBSn. 449.— 448.—SBS b.p. 490.— 488.—OS. p. 3835.— 3840.—CS. n. 705.— 702.—BPS 2705.— 2700.—BPS b.p. 264.— 264.—Adia Int. 9050.— 9075.—Elektrowatt 3775.— 3760 —Forbo p. 3660.— 3650.—Galenica b.p. 790.— 800.—Holder p. 4700.— 4650.—Jac Suchard 9125.— 9025.—Landis B 1880.— 1850.—Motor Col. 2000.— 1990.—Moeven p. 7000.— 7000.—Bûhrle p. 1400.— 1390.—Bûhrle n. 310.— 310.—Bûhrle b.p. 455.— 460.—Schindler p. 3875.— 3700.—Sibra p. 620.— 625.—Sibran. 410.— 410.—La Neuchâteloise 950.— 950.—Rueckv p. 19500.— 19400.—Rueckv n. 7900.— 7825.—

W'thur p. 7500.— 7375.—Wthurn. 3725.— 3690.—Zurich p. 8825.— 8800.—Zurich n. 3825.— 3800.—BBCI-A- 1905.— 1875.—Ciba-gy p. 3570.— 3450.—Ciba-gy n. 1760.— 1720.—Ciba-gy b.p. 2570.— 2570.—Jelmoli 4130.— 4075.—Nestlé p. 9950.— 9875.—Nestlé n. 4940.— 4880.—Nestlé b.p. 1805.— 1815.—Sandoz p. 11150.— 10950.—Sandoz n. 4260.— 4200.—Sandoz b.p. 1750.— 1745.—Alusuisse p. 505.— 505.—Cortaillod n. 2600.— 2620.—Sulzer n. 2925.— 2900.—

ACTIONS ÉTRANGÈRES

A BAbbott Labor 79.25 78.25Aetna LF cas 96.25 96.25Alcan alu 48.25 48.—Amax 20.— 20.50Am Cyanamid 129.50 131.—ATT 41.50 41.25Amoco corp 111.50 110.—ATL Richf 99.75 99.75Baker Intl. C 19.75 19.75Baxter 33.— 33.75Boeing 87.— 82.—Unisys 138.50 138.50Caterpillar 67.50 67.50Citicorp 89.25 89.75Coca Cola 63.75 63.50Control Data 45.25 44.50Du Pont 143.— 144.—Eastm Kodak 115.50 114.50Exxon 119.50 118.50Gen. elec 147.— 145.50Gen. Motors 112.— 111.—Gulf West 107.— 106.—Halliburton 41.50 41.75Homestake 41.25 41.25Honeywell 99.— 97.50

Inco ltd 20.— 19.—IBM 200.— 199.50Litton 123.— 122.—MMM 194.— 193.50Mobil corp 67.— 65.50NCR 75.75 76.25Pepsico Inc 43.75 44.—Pfizer 103.— 105.—Phil Morris 122.50 122.—Phillips pet 19.50 19.—Proct Gamb 129.50 127.—Rockwell 77.50 77.50Schlumberger 53.75 53.50Sears Roeb 68.— 71.—Smithkline 157.— 156.—Squibb corp 190.— 188.—Sun co inc 92.25 92.25Texaco 60.— 60.—Warner Lamb. 99.— 97.75Wooiworth 65.50 67.—Xerox 100.50 101.—Zenith 36.50 37.75Ang lo-uni 24.50 24.25Amgold 122.— 121.50De Beers p. 12.50 12.75Cons. Goldf I 18.— 17.—Aegon NV 67.— 66.50Akzo 119.50 118.50Algem Bank ABN 391.— 390.—Amro Bank 67.75 66.75Phillips 33.50 33.25Robeco 70.50 71.50Rolinco 63.— 62.50Royal Dutch 156.50 157.50Unilever NV 393.— 392.—BasfAG 233.—. 231.—Bayer AG 271.— 268.50BMW . 482.— 478.—Commerzbank 266.— 261.—Daimler Benz 1035.— 1030.—Degussa 398.— 397.—Deutsche Bank 694.— 686.—Dresdner BK 344.— 339.—Hoechst 227.50 226.—Mannesmann 144.50 142.50Mercedes 880.— 862.—Schering 572.— 574.—

BILLETS (CHANGE)

Cours de la veille Achat Vente1$US 1.58 1.661 $ canadien ' 1.14 1.241 £ sterling 2.28 2.53100 fr. français 24.50 26.50100 lires '. 0.1135 0.1285100 DM 83.— 85.—100 «. hollandais 73.25 75.25100 fr. belges 3.85 4.15lOO pesetas l" 1.13 1.38100 schilling autr. 11.80 12.10100 escudos 0.95 1.25

DEVISES

1 $ US 1.6075 1.63751$ canadien 1.1675 1.19751£ sterling 2.36 . 2.41100 fr. français 24.90 25.60100 lires 0.1190 0.1215100 DM 83.75 84.55100 yens 1.0190 1.0310100 fl. hollandais 74.15 74.95100 fr. belges 3.98 4.08lOO pesetas 1.21 1.25100 schilling autr. 11.90 12.02100 escudos 1.09 1.13

MÉTAUX PRÉCIEUX

Or$Once 397.50 400.50Lingot 20.700.— 20.950.—Vreneli 140.— 150.—Napoléon 128.— 137.—Souverain USS 150.— 158.—

Argent$ Once 5.25 5.45Lingot 274.— 284.—

PlatineKilo Pr 24.994.— 25.218.—

CONVENTION OR

08.07.87Plage or 21.100.-Achat 20.740.-Base argent 330.-

Siemens 627.— 620.—Thvssen AG 105.— 102.50VW 357.— 354.—Fujitsu ltd 10.50 10.50Honda Motor 13.50 13.75Nec corp 20.50 20.50Sanyo eletr. 3.95 3.85Sharp corp 10.50 10.75Sony 34.75 34.—Norsk Hydn. 32.— 31.50Aquitaine 80.— 79.—

NEW YORK

A B

Aetna LF& CAS 59% 59%Alcan 29% 30%Alumincoa 36% 36%Amax 12% 12%Asarco 15% 15lAAtt 25% 25%Amoco 68W 6914Atl Richfld 61% 63 'ABaker Intl 12% 12%Boeing Co 50% 50%Unisys Corp. 86% 86%CanPacif 13% 14.-Caterpillar 41 lA 41%Citicorp 5514 55%Coca Cola 38% 39.-Dow chem. 62% 63%Du Pont 88% 89%Eastm. Kodak 70% 71%Exxon 73% 73%Fluorcorp 11% 12%Gen. dynamics 72% 12 kGen. elec. 89% 91.-Gen.Motois 68% 69%Halliburton 26!- 26%Homestake 25% 25%Honeywell 60% 60%Inco ltd 12.- 12%IBM" 123.- 123%ITT 55% 56%

Litton 75% 77%MMM 119% 120%Mobil corp 40% 40%NCR 47% 49%Pac gas 25% /25%Pepsico 27.- '27%Pfizer inc 64% 65%Ph. Morris 75% 76%Phillips pet 11% 11%Proct. & Gamb. 78% 79%Rockwell int 48% 48%Sears Roeb 43% 43%Smithkline 96% 95%Squibb corp 116% 116%Sun corp 57% 57%Texaco inc 37% 37%Union Carb. 23% 24%US Gypsum 40% 40%USX Corp. 22% 22%UTD TechnoI 47% 48%Wamer Lamb. « 60% 60%Wooiworth 41% 41%Xerox 62.- 63.-Zenith 23% 24%Amerada Hess 24% 24%Avon Prod 28% 27%Chevron corp 46% 47%Motorola inc 37.- 37%Polaroid 69% 71%Raytheon 69% 69%Dôme Mines 7% 8%Hewlett-pak 43% 44%Texas instr. 119% 120.-Unocalcorp 27% 28%Westingh el 59% 61%

(L.F. Rothschild, Unterberg,Towbin, Genève)

TOKYO

A BAjinomoto 1950.— 1930.—Canon 1020.— 1000.—Daiwa House 1830.— 1800.—Eisai 2260— 2210.—

Fuji Bank 2200.— 2190.—Fuji photo 3640.— 3580.—Fujisawa pha 1620.— 1600.—Fujitsu 1050.— 1020.—Hitachi 1090.— 1080.—Honda Motor 1350.— 1370.—Kanegafuchi 570.— 630.—Kansai el PW 3810.— 3730.—Komatsu 495.— 489.—Makita elct. 1430.— 1390.—Marui 2840.— 2840.—Matsush el I 2050.— 2020.—Matsush elW 1670.— 1680.—Mitsub. ch. Ma 277.— 278.—Mitsub. el 423.— 425.—Mitsub. Heavy 438.— 435.—Mitsui co 530.— 542.—Nippon Oil 1330.— 1290.—Nissan Motr 567.— 570.—Nomurasec 3100.— 3100.—Olympus opt 1090.— 1070.—Rico 975.— 965.—Sankyo 1690.— 1670.—Sanvo élect. 393.— 388.—Shiseido 2030.— 2000.—Sony 3430.— 3370.—Takeda chem. 2580.— 2540.—Tokvo Marine 1890.— 1890.—Toshiba 621.— 627 —Toyota Motor 2090.— 2050.—Yamanouchi 4050.— 4030.—

CANADA

A BBell Can 37.125 37.625Cominco 13.125 13.25Gulf cda Ltd 15.50 15.75Imp. Oil A 50.625 51.—Noranda min 20.25 20.375Nthn Telecom 44.50 44.875Royal Bk cda 32.375 32.75Seagram co 86.50 87.—Shell cda a 26.125 26.75Texaco cda I 32.75 32.875TRS Pipe 16.875 16.875

Achat lOO DM Devise Achat lOO FF Devise Achat 1 $ US Devise LINGOT D'OR INVEST DIAMANT83.75 I I 24.90 I | 1.6075 | l 20.700 - 20.950 I | Décembre 1986: 192

(A = cours du 6.1.87 ) Les cours de clôture des bourses suisses sont |ND DQW J0NES ,NDUS.: Précédent: 1974.83 - Nouveau: 1993.90(B = cours du 7.1.87) communiqués par le groupement local des banques ". "'-'"" JU"M '"" r0" "wp^n. «- i«#uvoou »^- «

JMmm .

Le ministre françai s de l'Economie

Le ministre français de l'Econo-mie, des Finances et de la Privatisa-tion, M. Edouard Balladur, a réaf-firmé hier sur RTL qu'il «n'y aurapas de dévaluation du franc» maisles conflits sociaux «n'ont pasarrangé les choses».

Pour M. Balladur, «ce n'est pas lefranc fraifçais qui va mal, c'est lé Markqui va très bien et "qui "est y tSBjei d'unespéculation ;à la hausse. Cela se traduit :dans le" Système" monétaire européen(SME) par des tensions sur toutes lesautres monnaies».

C'est, a estimé le ministre, ce qui adécidé les autorités monétaires françai-ses à «laisser le jeu du marché se faire etle franc français rejoindre le plancher»:«Position d'attente qui nous permettrad'espérer que les autorités monétairesallemandes prendront les décisions qui

s'imposent». Interrogé sur la crise socialeactuelle, M. Balladur a déclaré que les«conflits auront des conséquences sur leredressement économique»: «Le cheminque nous avons parcouru depuis prèsd'un an, nous l'avons un peu refait enarrière et il faudra le recommencer avecd'autant plus de courage et d'obstina-tion».

- A propos des revendications des gré-vistes de la fonction publique, M. Balla-dur a estimé: «Nous ne pouvons pasnous permettre un dérapage salarial»mais a-t-il dit, «la politique économiqueque nous poursuivons n'interdit pas lesnégociations, elle leur fixe un cadre»,celui de la lutte contre l'inflation qui est«la condition prioritaire pour permettreà nos entreprises de produire plus etdonc de créer des emplois».

(ap)

«Pas de dévaluation»

En 1986 dans notre pays

Le nombre de fusions d'entreprises a enregistré un record en 1986 avec plusde 200 cas recensés, dont l'événement constitué par le rapprochement deHasler et Autophon en décembre dernier. Un tiers des fusions se sont produi-tes dans l'industrie des machines, les banques, les sociétés financières etl'électronique, relève l'hebdomadaire économique Schweizerische Handels-zeitung (SHZ). En comparaison, 1985 avait enregistré 194 fusions, selon une

étude de la Société de Banque Suisse (SBS).

Selon le «calendrier» de la SHZ, lesentreprises qui ont annoncé le plus dereprises sont Sulzer Frères, le groupeAdia, Helvétia Assurances, les groupespharmaceutiques Sandoz et Ciba-Geigy,Holderbank, Inspectorate, Jacobs-Suchard, Schindler et Autophon.

Contrairement à ces dernières années,où l'on avait constaté un équilibre entreles rachats de sociétés étrangères par desentreprises suisses et l'inverse, 1986 a vula balance pencher en faveur des sociétéssuisses: 40 pour cent des cas, en effet,concernaient un rachat à l'étranger de lapart d'une entreprise helvétique, relèvela SHZ, tandis que 17 pour cent desfusions seulement ont été le fait d'étran-gers sur une société suisse.

Dans son étude sur les fusions enSuisse de 1973 à 1985, la SBS relève quela tendance est à l'augmentation. Si, de1973 à 1979, on a enregistré en moyennepar an 69 rachats de sociétés ou prises departicipation, le rythme s'est notable-ment accéléré de 1980 à 1985 atteignantla moyenne de 184 cas par an. Parmi lesplus importantes, sur la base du chiffred'affaires, relevons la fusion d'Interfoodet de Jacobs-Suchard en 1982 et la

reprise de Jelmoli par UTC Internatio-nal en 1977.

Nestlé et Sandoz ont racheté desentreprises à fort chiffre d'affaires, prin-cipalement à l'étranger. Le rachat deCarnation Inc. par la multinationaleveveysanne en 1984 constitue sans con-teste la plus importante.

Parmi les grandes entreprises domici-liées en Suisse et rachetées par des fir-mes étrangères, la SBS cite notammentle Trade Development Bank, reprise en1983 par American Express Co, ainsi quela Banque du Gothard, dont la banquejaponaise Sumitomo a acquis le contrôleen 1984.

Près de trois quarts des fusions effec-tuées entre 1973 et 1985 étaient desfusions «horizontales», c'est-à-dire entredes sociétés dont la production se situeau même niveau. Quelque 16 pour centconcernaient des fusions de conglomé-rats, reflétant les efforts de diversifica-tion à l'étranger des groupes suisses. Lereste, 11 pour cent, consistait en desfusions verticales, à savoir des rachatsd'entreprises fournisseurs. Celles-ci onteu lieu principalement dans la branchehorlogère et le commerce, (ats)

Record de fusions d'entreprises

• Les douze coopératives régiona-les Migros ont réalisé en 1986 un chif-fre d'affaires de détail en hausse de4% à 9,403 milliards de francs. Lacroissance du chiffre d'affaires de détailavait été de 4,5% en 1985 et de 5% en1984.

• Les présidents de la CGE etd'ITT, MM. Pierre Suard et RandAraskog, ont procédé à Bruxelles aubaptême officiel d'un nouveau géantmondial des télécommunications, lasociété holding Alcatel NV, de droitnéerlandais, mais dont le siège est situédans la capitale belge.

• Le gouvernement de Bonn nevoit aucune nécessité de réévaluer lemark ni de procéder à un réaligne-ment des parités du Système moné-taire européen, a affirmé le ministreouest-allemand de l'économie MartinBangemann dans une conférence depresse à Bonn.

• Nestlé SA, Vevey, a annoncé lerachat par le biais de sa filiale améri-caine Alcon Laboratories Inc., à FortWorth (Texas), de la ligne de pro-duits ophtalmiques fabriqués parSharpoint L.P., à Reading (Pennsyl-vanie),- ainsi que de l'unité de produc-tion de cette dernière à Sinking Spring(Pennsylvanie). 200 employés de Shar-point rejoindront le jperspnnel d'AlconLaboratories. ;. ?|jî«l '

• L'Union suisse dès lithographes(USL) estime toujours possible, laconclusion d'un nouveau contrat col-lectif avec l'Association suisse desarts graphiques (ASAG). Dans unelettre ouverte, le syndicat invite l'asso-ciation patronale à reprendre les négo-ciations d'ici le 16 janvier. Depuis sep-tembre 1986, aucune convention ne lieles deux organisations.

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L'Amicaledes Contemporains

1943souhaite à tous ses membreset a leurs familles une bonne

et heureuse année.

Apéritif au cafédu Grand Pont vendredi 9 janvier

1987 dès 18 h 30

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L'Amicale descontemporains 1933souhaite à tous ses membres àleurs familles et amis, une bonneet heureuse année.

Apéritif au Bâlois. ce soir àZO heures.

Objectifs et signification«Der blaue Reiter» au Kunstmuseum de Berne

Wassily Kandinsky, 1912, huile sur toile 100 x 130 cm

«Der blaue Reiter»! le . nom d'ungroupe d'artistes qui, au début du XXesiècle, marqua profondément l'évolutionde l'art en Europe. Un groupe illustre,fondé par Kandinsky et Franz Marc,pour échapper aux luttes mesquines dela vie artistique à Munich. Un nom quidemeure encore pour le public un peumystérieux, qui fut le plus vaste effortpour montrer l'unité de l'art, la parentéde recherches de toutes les civilisations,les plus primitives comme les plus évo-luées.

Ce mouvement * exprimait aussi lanécessité de nourrir toute création d'uncontenu moral, spirituel, selon une for-mule de Kandinsky qu'il a donnée pourtitre à son ouvrage «Du spirituel dansl'art». Les objectifs du groupe furentcités dans un manifeste proclamant quel'artiste ne devait pas se contenter desimpressions qui lui venaient de la naturemais devait parallèlement poursuivre sesrecherches formelles, seules capables detraduire son monde intérieur.

Le titre «Der blaue Reiter» été trouvépar les artistes eux-mêmes qui le brandi-rent comme un drapeau. Il garde à nosyeux la vertu d'évoquer une conquête, un

élan vers l'avenir. «Der blaue Reiter»¦réagissait certes contre l'académismemais s'opposait aussi aux Fauves etmême aux premiers cubistes, ou plutôt,cherchait à les dépasser. Le groupe insis-tait sur la légitime «multiplicité des ins-pirations», se voulait carrefour ouvert àdiverses tendances, plus que chapelleautour d'un programme précis. Les donsde Kandinsky n'étouffaient nullement laspontanéité* de ses recherches qui four-nissaient aux amis du peintre, un pointd'appui indispensable.

Quelques dates,quelques noms

Le 18 décembre 1911, Kandinsky etFranz Marc, étroitement unis, invitentleurs amis à la galerie Thannhauser, à lapremière exposition du «Blaue Reiter»,qu'ils viennent de fonder. Parallèlementils préparent l'édition d'un almanach dumême nom qui exprimera leurs idées surl'art et réunira des contributions exté-rieures, identiques d'esprit. L'almanachparut en mai 1912, il contient des arti-cles sur l'art contemporain, la musique,le théâtre. L'exposition fit date, elle ras-semblait des œuvres de David et Vladi-mir Bourliouk, Albert Bloch, Campen-

donk, Macke, Kahler, Gabnele Munter,Niestlé, Arnold Schônberg qui à l'époques'essayait à la peinture, outre celles deKandinsky et Franz Marc.

Le 12 février 1912, une deuxièmeexposition ne comprenant que des aqua-relles, dessins, gravures, se déroula àMunich à la galerie Hans Goltz, avec desenvois de Klee, Kubin, Kokoschka, Jaw-lensky, Arp, Braque, Picasso, Delaunay,Larionov, Gontcharova, Malevitch, enplus des premiers participants. On avaitajouté des images populaires russes, cequi marque le souci de rechercher desréférences dans le passé, reproduit despeintures sous verre de Bavière, despeintures votives.

L'année suivante «Der blaue Reiter»participait au premier salon d'automneallemand, organisé à Berlin. Ce fut sadernière manifestation en tant quegroupe, la mort de Franz Marc etd'August Macke, sur le champ debataille, le dispersa.

tourne-disques

Quatuor M clos.DG 415342-2 (3 CD). Numérique.Qualité technique: bonne.Après les quatuors de jeunesse, op.

18 et ceux de la dernière période intro-duite par l'op. 127, la récente parutiondes six œuvres dites de la secondemanière vient mettre un terme à lamagnifique intégrale du Melos Quar-tett. Comptant depuis peu vingt ansd'activité, cet ensemble allemandinclut chaque saison Beethoven dansses programmes. Toujours à la recher-che de la plus grande homogénéité, il aatteint un niveau artistique qui lesitue parmi les tout premiers.

En composant les trois quatuors del'op. 59, Beethoven cultive à nouveaule genre après une interruption dequelques années. Cette fois, les mou-vements se font fréquemment plusamples tandis que les instruments lut-tent sur un pied d'égalité. Si l'on netrouve "plus à ces pages le caractèrerévolutionnaire qu'y virent les con-temporains du compositeur, ondemeure toujours saisi par leur audaceet leur densité. Rappelons que lesdeux premiers numéros de l'op. 59 uti-lisent des thèmes russes alors que letroisième contient un superbe andantecon moto et une fugue d'une puissanceet d'une virtuosité véritablementextraordinaires. Un motif en pizzi-catto dans son mouvement initial avalu à l'op. 74 le surnom de Les har-pes. Sans appellation particulière,l'op. 95 frappe par sa concision et sur-tout sa rudesse. L'inverse, en quelquesorte du complément bienvenu qu'estle quatuor en fa majeur d'après lasonate op. 14 No 1.

Beethoven :QuatuorsOP. 59, 74, 95.

Poésie d'aujourd'hui: Y a-t-il nécessité?Fondatrice d'une maison d'éditions, Eliane Vernay s'adonne elle-même à la

poésie et a donc d'emblée privilégié cette forme littéraire. A ce jour, elle aédité plus de 70 titres dont nous évoquons les dernières parutions.

Mais l'éditrice et l'auteur s'interrogent: «Est-ce un langage qui parle vrai-ment aux gens?». Les poètes, s'ils ne sont pas tous ces drôles de types chantéspar Ferré, n'ont-ils pas une tendance mazochiste à s'enfermer en eux-mêmes.«C'est plus facile de se dissimuler dans la poésie, poursuit Eliane Vernay, etje me demande parfois s'il faut aujourd'hui , défendre encore cette forme delittérature».

Comme pour compliquer les interroga-tions, la dernière «fournée» poétique désEditions Eliane Vernay est diverse d'ins-piration et d'intention, doublée d'unintérêt certain; on y retrouve l'introspec-tion en soi mais pour aller mieux auxautres et panachée d'une lucidité nondissimulée derrière les mots; on y décou-vre également une réécriture des tragé-dies quotidiennes, et un besoin de dire ledéracinement de l'exilé.

Le poète a-t-il donc jeté sa cape desouffrance incomprise? Il a du moinsgardé ses outils de façonnage et, quelleque soit son inspiration, et sa manière, ildemeure l'orfèvre des mots, celui qui lescisèle pour modeler une autre perceptionde la réalité. Pour cela peut-être le per-sonnage est encore nécessaire. Le lecteurdoit alors chausser les lunettes adéqua-tes et affiner lui aussi son regard. Pren-dre le temps.

Traverser le désertPour joindre les «racines de l'aube»,

Eliane Vernay veut traverser le désert,et rejoindre l'autre versant, même si

«lointaines et multiples les cendresont dispersé les voixà l'entrée du désert»C'est captant les images - un oiseau,

les saisons au matin, le regard de l'autre- que se rejoignent les racines du com-mencement; c'est stigmatisant l'absence,la douleur d'une brûlure, le silence enabîme, que peu à peu nait la clarté à soi,la tendresse d'une communion à l'autre.

Une autre réalitéExilé volontaire, Luiz-Manuel a quitté

son Portugal pour la Suisse, et a choisi

d'écrire en français. Pas un vrai déraci-nement donc, et en une suite de poèmesà double voix, «La poussière et les fleu-ves», il est à la fois sur la rive et dans lesflots.

«... Nous participerons des fleuves etde la poussière nous deviendrons la boueoù va peut-être éclore la fleur mythiquede la vérité...»

Une sorte de longue quête à la sourcedes choses «redevenir obscurité' ousource» et au détour d'une page, unpoème en portugais «le lieu secret oùcoulent des fleuves fatidiques». Et Luis-Manuel se reprend; trop tard. La ten-dresse pointe, le fleuve «s'humanise»,douloureusement parfois, l'images'estompe: à nu le poète... Petits poèmesen prose, ces textes sensibilisent à uneautre réalité.

Chassant le motPhilippe Thélin vogue sur d'autres

vagues, de poésie classique. «Suiveur demots», dit-il lui-même, «en chambre pra-tiquant l'usure lyrique», ou envoie àl'ami «des versets versatiles». Tout luiest prétexte à jouer des mots, à lesassembler en musique: l'agenda, le scribeaccroupi, voire un manifeste (pour sau-ver le blanc et le mot) ou un puzzle -,dissertation sur les... mots.

Il y a aussi le couple, l'amour, la mort;dans une trame poétique délicate, tein-tée d'humour sous-jacent.

La poésie en réponsePosant un regard sur le présent et son

actualité, Huguette Junod saisit les faitsen feuilletant l'Hebdo de l'année 85 etreçoit le choc d'un cortège hallucinant,

sorti de l'anesthésie quotidienne. «Com-ment exprimer sa révolte devant cemonde qui ne tourne pas rond? J'aiessayé la poésie. Dérisoire, direz-vous?Mais croyant encore en la force du verbe,la poétesse l'oppose à l'absurdité dumonde, consciente de mettre David con-tre Goliath; c'est toutefois sa réponse,opposant les événements marquants, enpage paire, à un poème, en page impaire.Et si le choc nait - parfois encore - de lacruauté des faits bruts, la plaie s'élargit,saigne à la transposition poétique. C'estune démarche intéressante, portée au-delà d'un exercice de style; une manièrepour la poésie de s'investir à fond dans lemonde d'aujourd'hui avec «1985 Uneautre réponse» de Huguette Junod.

En conclusion, quatre facettes quiconfirment que la poésie est toujoursœuvre de découverte. (ib)

• Editions Eliane Vernay. «Aux racinesde l'aube» de Eliane Vernay. «Lapoussière et les fleuves» de Luiz-Manuel. «Citerne de songes» de Phi-lipe Thélin. «1985 Une autre réponse»de Huguette Junod.

livre

Philippe Schweizer publie son deu-xième roman «Rien ne sert de mourir»*.A première vue, c'est un polar (sanspolicier, d'ailleurs). C'est un peu trom-peur, parce qu 'on tient ce genre pourmineur, et qu 'il ne l'est pas; surtout pasici. Une part importante de la littéra-ture des Etats-Unis est faite de polarset l'on prend conscience de leur qualité(enfin) . Il vaut mieux dire que le romande Schweizer a une trame policière etqu 'il est un excellent livre.

Le mécanisme est compliqué, commeune serrure (image de l'auteur), maisfonctionne. Les retournements de situa-tion sont nombreux et ne sentent pasl'artifice. On découvre le métier d'unauteur qui ne cache pas les modèlesdont il s'inspire, Japrisot, Boileau-Nar-cejac. C'est astucieusement mené; lemanipulateur, celui qui, en réunissantcertaines personnes, compte les inciter àcommettre certains actes, expose quel-ques éléments de son plan par le biaisde notes intégrées au récit. Mais samanipulation dérape, supplanté qu 'ilest dans le vice par plus fort que lui. 11en résulte un cadavre, mais pas celui quiest prévu.

Les clins d'œil sont nombreux, maispas pesants. Schweizer est cultivé, paspédant. On retrouvera le thème dudédoublement de personne vu dans Legrand blond... de Japrisot. Mais aussides saluts à la BD, le génie des alpages,ou Le crabe aux pinces d'or, d'Hergé(«... qui lui fonce dans la cuisse. Commeles Dupondt dans le palmier»).

La réussite tient à trois élémentsprincipaux. L'auteur crée, à travers sonhistoire, une ambiance très particulière,qui rend bien compte, sans descriptionaccadémique, de la manière de vivre dela société actuelle. Ensuite, contraire-ment à une regrettable mode dans la lit-térature actuelle,'il orée un roman et nese borne pas à se contempler, avec plusou moins de bonheur, le «moi», le «sur-moi» et le nombril.

Et il y a le style. La syntaxe est irré-prochable, mais les mots ceux de l'épo-que. Pas le jargon insupportable enusage dans certains milieux («çam'interpelle», «incontournable»), ni dufrançais que ceux qui ne savent pasl'anglais tiennent pour distingué. Lesmots sont courants, ceux des gens detrente ans, variés, choisis . avec soin.Tout cela est réuni dans des phrasescourtes, qui claquent, mais sont ordon-nées avec soin: la lecture peut être sui-vie. Pas (ou peu) de banalité dans lesimages, mais des formules fortes, origi-nales: «Une flasque pouf fiasse, trimbal-lant une belle culotte de cheval gainéejaffa... »; c'est la joyeuse ambianced'une plage méditerranéenne en juilletrendue en quelques mots.

Philippe Schweizer est un écrivain. Iln'y en a pas tant que cela; moins entout cas que d'autres de livres; il suffitde voir qui récolte les prix d'automne (àquelques exceptions près). On attendratoujours avec impatience ses prochainstextes. D.H.

P.S. Philippe Schweizer est avocat etassistant à la Faculté de droit de Neu-châtel. Il a reçu le Prix Walter Hugpour une thèse de doctorat traitantd'une question très compliquée de pro-cédure civile.'Éditions Pierre-Marcel Favre 194pages.

Philippe Schweizerpublie un nouveau livre

Numéro 9-10 de la série, il traite de«mon nom». Tout se passe dans le palin-drome, dans l'épopée multiplement écla-tée de l'identité, dans l'interrogation:comment vit-on depuis la naissance, avecun nom. «Porter» un nom, comme unecroix ?

Dix-neuf personnes répondent, cha-cune avec son propre bagage culturel,auteurs, juriste, peintre, bon nombred'éléments entrent en jeu. L'idée "étaitoriginale. Nous y reviendrons. D'ores etdéjà la revue peut être obtenue dans leslibrairies ou commandée par écrit (casepostale 172,2300 La Chaux-de-Fonds).

(DdC)

Le |vwa| nouveau est arrivé !

On retrouve dans 1 exposition duKunstmuseum de Berne beaucoup desœuvres qui ont figuré aux deux premiè-res manifestations du «Blaue Reiter» etnotamment de nombreuses toiles deKandinsky. Elle se déroule avec unaccompagnement musical emprunté àSchônberg, (présent aussi par quelquespeintures), compositeur qui participa, demême que Mahler, Webern et Berg au«Blaue Reiter».

L'exposition du Kunstmuseum se pré-sente comme contenant plusieurs autresexpositions, toutes d'un égal intérêt, quivalent justemnet paît» qu'elles font par-tie d'un ensemble voulu, articulé, expli-qué par la pensée et l'œuvre de Kan-dinsky lui-même. On y voit un Greco

««L'annonciation», quelques Monet,Cézanne, Gauguin, Matisse, Henri Rous-seau, autant de peintres auxquels Kan-dinsky fait référence.

Un catalogue considérable compor-tant des commentaires détaillés resterale témoignage de cette vaste expositionbernoise.

D. de C.

• Kunstmuseum, Berne, jusqu'au 15février

Der blaue Reiter à Berne

à l'agenda

La carrière de Jean Mouillure pré-sente maintes facettes. En 1973 le célè-bre violoniste réalisa pour FranceMusique une série de vingt émissionssur Jacques Thibaud. L'année sui-vante, U tourna un film sur la «Sonatede VinteuiU de Proust. Prix de l'Acadé-mie du disque français en 1975 avecMozart, en 1981 avec Schumann, en1983 Haydn et Schubert. Diapason d'orpour le «Poème de Chausson» directionArmin Jordan en 1983.

De plus Jean M ou il 1ère fonda le qua-tuor à cordes «Via nova», fut envoyé enmission en Chine.'-prof esseur au Con-servatoire de Pékin. Outre sa carrièrede soliste qu'il mène dans le mondeentier, il enseigne au Conservatoire deParis.

Il jouera vendredi 9 janvier à 20 h 15,au Temple du Locle, accompagné deClaudius Schauffler, claveciniste, qui seproduira aussi en soliste.

Au programme, sonate en ré majeurop. 9 No 3 de Jean-M. Leclair. Rele-vons l'intérêt des variations sur lethème d'une danse espagnole «La folio»traitée par Ph.-E. Bach et Corelli, pourclavecin.

Jean-S. Bach marquera la secondepartie de la soirée, par la part ita BWV1006 pour violon solo, par la sonateBWV 1019 pour les deux instruments.

(DdC)

Au Temple du LocleJean Mouiller e, violonistepour le deuxième concertde l 'abonnement ACL

New London Consort, dir. PhilipPickett.

L'Oiseau-Lyre 414 633-2. CD.Numérique.' Qualité technique: bonne.Compositeur et théoricien de pre-

mier plan, Michael Praetorius (1571-1621) est l'une des grandes figures lesplus oubliées du passé. Et quand, parintermittence, son nom resurgit, il estencore associé, sauf exception, à sontalent d'arrangeur! Ne nous plaignonspas cependant de voir paraître unesélection des Danses de Terpsichorepour la plupart desquelles Praetoriusa seulement transformé des mélodiesremises à lui par le maître de danse duduc de Brunswick, en morceaux à qua-tre ou cinq parties (on n'oubliera pastoutefois que certaines pièces sontdues au violoniste français Caroubel).

Ainsi que nous en avertit le chef del'excellent New London Consort: «Leprésent enregistrement tire parti de lagrande variété des instruments quiétaient disponibles en Allemagne àl'époque de Praetorius». Il en estrésulté cette fête musicale, colorée etrevigorante.

Praetorius: Dansesde Terpsichore

Bernd Weikl, baryton. WolfgangSawallisch, piano.

Orfeo S 074831 A. Numérique.Textes traduits.

Qualité technique: bonne.Le temps, qui fait un choix inexora-

ble, oublie trop souvent ceux quiouvrirent une voie au lieu d'occuperune place! Johann Rudolf Zumsteg(1760-1802) en est une illustration.Quasi inconnu à notre époque, il fut lecréateur de la ballade, ce genre atta-chant qui devait faire son chemin avecquelques-uns des plus grands romanti-ques. S'emparant de deux poèmesrimes d'August Burger: L'enlèvementet La fille du pasteur de Taubenheim,Zumsteg les mit en musique avec untalent qui ne mérite aucunementl'oubli. C'est bien ce qu'ont pensé B.Weikl et W. Sawallisch, remarquablesen la circonstance (mais est-ce unesurprise?). Grâce à eux, un musiciende la transition nous livre sa précieusecontribution. J.-C. B.

Zumsteg: Deux ballades

Il y a quelque chose de changé.

Us sont venus trois, il y a quelquetemps au Centre paroissial d'Ouchy(CPO), présenter leur conditiond'auteur-compositeur interprète et...producteur par nécessité. En France,en Belgique et en Suisse, ils connais-sent approximativement la mêmesituation, les mêmes difficultés àexercer leur métier de créateur.Anne Sylvestre, Michel Buhler etClaude Semai n'étaient pas là enrécital, mais pour d'une conférence-débat placée sous l'égide de Diffu-sion Alternative. C'est Bernard Hen-nebert, de cette association, quimenait le jeu.

Il faut savoir, en préambule, qu'il ya quelques années encore, les mai-sons de disques utilisaient une partiedes revenus engendrés par leursvedettes à la production de disquesd'inconnus qui seraient leurs têtesd'affiches de demain... ou ne parvien-draient pas à franchir la rampe. Maischaque producteur se constituait un¦cheptel» qui assurait à la marqued'être toujours présente sur le mar-ché. On conservait même des artistesBOUS contrat, qu'on se réservait dediffuser au hasard d'une mode oud'une circonstance.

Aujourd'hui, quelque chose achangé au royaume du show-busi-ness. Les maisons de disques nefinancent que les produits rentables.La seule chance pour un débutant ouun artiste confirmé mais non «ren-table» est de produire lui-même sesdisques, avec tous les risques quecela comporte.

[ enquêté JC'est Claude Semai qui expliquait

ce processus:- Pour prendre une image pédagogi-

que, imaginez une fusée. Le premierétage est de produire la bande. Cela veutdire payer les studios, l'arrangeur,l'orchestrateur, les musiciens. Avec cela,vous' avez votre chanson sur une bande.C'est la partie la plus coûteuse parceque, pour être compétitif, il faut le son leplus merveilleux, les musiciens les plustalentueux et les arrangements les plusperformants. Ça coûte très très cher etc'est ce que l'on appelle le secteur de laproduction. Le deuxième étage de lafusée est ce qu'on appelle la fabrication.De cette bande on va graver une matriceet presser les galettes de vinyle. Il faudrad'autre part réaliser la pochette du dis-que.

Le troisième étage, votre disque étantfabriqué à 1000, 10.000 ou 20.000 exem-plaires que vous avez dans votre cave,est le secteur de la distribution. U va fal-loir en effet que le public puisse achetervotre produit. Il faudra faire le tour des

Claude Semai, entouré de Michel Buhler, à gauche, et Anne Sylvestre lors de leurexposé au CPO.

Diff usion Alternative est uneassociation de consommateurs dontl 'organe off iciel est le périodique«Soup 'sons».

Les buts de cette association sontde permettre au consommateur deculture, au sens le plus large duterme, de devenir moyen de p r e s s i o nauprès des programmateurs et autresdiff useurs de produits artistiques,af in que l'avis du consommateur deces produits soit enf in pris en con-sidération.

Actuellement, on impose au con-sommateur ce qu'il doit voir ouentendre en matière de culture et nonce qu 'il aimerait voir ou entendre.

Par le biais de «Soup'sons», Diff u-sion Alternative donne la p a r o l e àdes artistes, dénonce certaines prati-ques en matière de culture, diff usel 'avis du public-consommateur, etc.

• Diffusion Alternative, Maison desmusiques, 9, rue P.-E.-Janson,1050 Bruxelles (Belgique)

disquaires, des distributeurs officiels, desgrands magasins, etc.

Le quatrième étage de la fusée est lesecteur de la promotion. Si votre disqueest chez tous les disquaires et que per-sonne ne-Ie sait, il est certain qu'il ne sevendra pas. Pour que le public sache quevotre disque est extraordinaire et qu'ilest absolument indispensable de l'avoirdans sa discothèque, il faut utiliser desmoyens de plus en plus massifs, donc deplus en plus coûteux. Un clip, par exem-ple, coûte en général plus cher que laproduction du disque lui-même. Et sou-

vent les firmes de disques paient pourqu'un titre passe sur certaines ondes.

Lorsque vous êtes auto-producteur,vous pouvez par exemple prendre encharge le premier étage. Vous irez alors,avec votre bande, trouver une maisonqui vous fera peut-être un contrat defabrication-distribution. Une autre pos-sibilité est de prendre en charge les deuxpremières phases et de trouver, avec leproduit fini, un distributeur qui voussignera un contrat de distribution. Maistout cela est bien sûr théorique! Et toutaussi aléatoire !

A signaler encore que dans un payspetit comme la Belgique ou la Suisse, ilest possible à un artiste de faire le tourdes disquaires, des producteurs de radio,des journalistes, etc. Mais imaginez letravail à l'échelle de la France!

Pour assurer la promotion" d'un dis-que, on peut aussi signer un contrat avecun éditeur, qui se chargera de faire diffu-ser votre produit. En échange, il vousprendra la moitié de vos droits d'auteurpour les passages radio et TV. Celareprésente une part très importante durevenu de l'artiste.

Dans de prochaines pages«Temps libre», nous examineronsle cas particulier d'Anne Sylvestre,devenue productrice indépendanteaprès avoir travaillé avec une mai-son de disques multinationale, puisune autre de dimension nationale,et aussi la situation de quelquesauteurs- compositeurs- interprètesromands, au travers notamment dechiffres concernant le coût de leursproductions.

• ' René Déran(photo dn)

Au royaume du show-business

Michel Leeb et «Le Tombeur»A Lausanne avec L'Impartial

Michel Leeb a fait un tabac au Théâ-tre de la Porte Saint-Martin dans lapièce de Robert Lamoureux «Le Tom-beur». Une comédie follement drôle etalerte dont l'esprit a fait crouler de riredes milliers de spectateurs.

[ agenda j

Avec toute la troupe, Michel Leeb seraà Thônex le 6 février et au Théâtre deBeaulieu les 7 et 8 à 20 h 30. L'Impar-tial a réservé pour ses lecteurs unnombre limité de places pour lesamedi 1 février. Un voyage en caravec lunch sera organisé à cette

occasion. Ne tardez pas à vous inscrire, à nos bureaux. (dn)

«Sanctuary»

Pas trop paisible et méditatif cesanctuaire là. Le jour où le recueille-ment se fera selon la recette du saxo-phoniste Ernie Watts, les temples etautres bâtisses religieuses refuserontdu inonde.

Funk-jazz tout feu tout flamme,entrecoupé d'égards romantiques quine sombrent pas dans la débilité.

Après avoir acquis une réputationenviable en qualité de musicien de stu-dio, pour avoir accompagné une quan-tité infernale d'instrumentistes etvocalistes de renom, Watts éclaire detoutes ses lumières son propre person-nage.

L'illumination est intense, colorée.Par instant, elle se meurt dans ledégradé, se perd'dans une impressiontamisée.

Nostalgie, rêve. Sans égarer un souf-fle de sa grâce, de son majestueux effet.

A ses côtés, on retrouve la bande du«GRP», Lee Ritenour, Don Grusin,Larry Williams, Carlos Vega et Abra-ham Laboriel. Ce qui laisse supposerqu'au premier clin d'œil, le contenu nepeut s'annoncer avarié.

Quand certaines références vous fontla révérence, il est difficile d'y résister.(QWEST 925513-1 /Distr. Musikver-trieb).

Ernie Watts

Deuxième 33 t. de Marc-Y vain

Et toc ! Le deuxième album deMarc-Y vain va sortir prochainement.Le chanteur neuchâtelois n'aime pasles redites: il a concocté des textesqui donnent un espace à des grandsmoments d'ambiances musicales.Cette nouvelle étoffe dans l'arrange-ment construit un décor très particu-lier autour de sa voix. Marc-Yvains'égratigne aux idées reçues, à l'air dutemps, aux entraves de la liberté. Decette irritation émanent une sagacitéet une exaspération toutes personnel-les.

[ disque JIl y a un style et un phrasé de la

férocité: l'auteur-compositeur-inter-prète n'oublie jamais l'élégance pourlancer son cri. Diable, ses lettres de lachanson, ne les a-t-il pas acquises enécoutant les maîtres du genre (incon-testés mais oubliés des radios ?) Untrente-trois tours qui reflète un beauboulot d'équipe. Avec ses musiciensd'abord, Renaud Sterchi et MarioBonni qui a aussi enregistré le disque,

et si tout va bien avec ARC, l'associa-tion romande de la chanson qui voueson énergie à promouvoir et diffuserla chanson de qualité.• «Mélancolie du désir» peut

s'obtenir au moyen d'une sous-cription à envoyer à Marc Yvain,Beaux-Arts 17, (f i 038/25 20 37.Marc Yvain donnera un concertdébut février au Centre' culturelneuchâtelois. C. Ry

«Mélancolie du désir»

Orgie d'images et de dindes pen-dant ces fê tes, avec de multiples pro-positions des chaînes qui souhai-taient toutes aguicher les spectateursavec des f i lms généralement trèsintéressants. Les magnétos ont doncronronné à plein tube pour enregis-trer et faire provision pour l'après.

Mais il y a aussi des nouveautés envidéo qu'il ne faut pas manquer.

[ vidéo J

Metropolisde Fritz Lang

Ce grand classique des annéestrente a été remis au goût du jouravec un accompagnement musical deMoroder qui a non seulement «roc-kenrollisé» la bande son, mais qui aégalement colorié les images 'de cechef •d'oeuvre du cinéma muet avecl'éblouissante Brigitte Heim etl'inquiétant Alfred Abel.

Fritz Lang et quelques cinéphilesse sont certainement retournés dansleurs tombes, mais si cela permet deconvaincre des jeunes de la supréma- .tie de l'image sur le son, bravo !(87 min. Distr. Video Plus Genève).

Hello Dollyde Gène KeUy (USA. 1969)

Cette comédie musicale reçut à sasortie 4 Academy Award et les inter-

prètes, Barbra Steisand et WalterMatthau, n'y sont pas pour rien.Rappelons que Dolly est unemarieuse professionnelle. EUe secharge de trouver un parti à unrichissime négociant en grain. Maisaprès de nombreuses péripéties, ils'avère que le but exact de Dolly esttout simplement de se faire épouserelle-même.

Ce qui f i t les grandes heures de !Broadway est devenu au cinéma unesorte de classique d'un style de comé-die musicale américaine que l'on voitet revoit avec plaisir.(140 min. CBS/Fox Distr. AllianceVideo SA. Genève).

Le débutantde Daniel Janneau(France 1986)

C'est l'histoire de F, Veber (pasl'auteur des Compères) mais un élec-tricien dans la Touraine passionnéde théâtre. Il quitte sans peine sacompagne Jocelyne, p ro f de gym,pour s'engager dans la compagnieM. Balicourt, puis monte à Parispour étudier le théâtre. Une gentillecomédie, sans trop de surprise, baséesur un scénario assez plat, tout- celane donne évidemment pas un grandf i l m, mais permet de passer unmoment agréable en compagnie deDominique Lavanant, Francis Per-rin et J.-C. Brialy.(90 min. Video Plus SA. Genève).

J.-P. Brossard

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Après les fêtes

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Jr variétés - interviews

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«Emotional»Un chanteur régulier, fidèle à la

ligne qu'il s'est tracée. Chaque sortied'album contient un fond propre. On ydécouvre des détails aussi nouveauxque particuliers.

Une base rock agrémentée funky,qu'il fait plier en quatre pour charmer.

Après le retentissant hit «DerKomissar», qui le fit connaître bien au- .delà des pays germaniques, Falco nes'est pas contenté d'effeuiller sa cou-ronne de lauriers.

Bien au contraire. Plus fournie quejamais, cette couronne là n'est pasexposée à une éventuelle pousse d'épi-nes.

S'exprimant à la fois dans la languede Goethe et de Skakespeare, Falco n'apas opté pour la facilité sur le planinternational.

Sa force réside dans la richesse, musi-cale qui enrobe ses textes. Personnalitévibrante, au verbe parfois cru et acre,Falco a su conjuguer tous ces éléments.(Teldec 6.26380/Distr. Musikvertrieb).

Falco

«Hold on»

Six disco-funkaters et une groovepour dérégler les pulsations. Soundpour boites branchées.

Une première face disco-funk-rap,consacrée aux vrilles dorsales et autresmouvements gymniques.

Une seconde pressée «slow motion»,pour assurer une f i n de soirée en stéréo,ou s'essuyer sur le chemisier de votrepartenaire. C'est selon.

Impact musical qui ravage les semel-les. A danser pieds nus pour les écono-mes.

L'album se situe plus au niveaud'une suite, que d'une révolution dansle disco. Pas une bombe musicale quidéfigure avec fracas la concurrence,mais un grain corsé qui donne du goût.Qui met en appétit.

JVois titres à signaler, «RhythmMethod», «Shackles» et «Things welike». (Manhatten ST-53037/Importa-tion directe/ Distr. Emi).

Claudio

R.J.V

Pichler et Hiltebrand au départChampionnats du monde de bob à deux à Saint-Moritz

Ralph Pichler a signé les deux meilleurs temps hier à St-Moritz.(Photo archives Widler)

Les représentants helvétiques auxchampionnats du monde de bob àdeux, qui se tiendront ce week-end àSaint-Moritz, seront Ralph Pichler -

• Celest Poltera et Hans Hiltebrand -André Kiser. Ils se sont imposés lors .de l'ultime éliminatoire interne faceà Gustav Weder - Urs Schdb, battus

pour 26 centièmes seulement. Unrésultat néanmoins très brillant pourl'ancien freineur de Pichler, qui n'enest qu'à sa seconde saison commepilote." ' ¦ --• • " ¦

'"¦ ' ""f* •' ;*¦-"•- • s ' •Aji terme de la . première manche

d'entraînement d'hier, les trois bobs hel-vétiques occupaient la tête du classe-

ment des 43 équipages inscrits, dans unefourchette de 6 centièmes de seconde(l'08"89 pour Pichler, l'08"90 pour Hil-tebrand, l'08"95 pour Weder).

Lors de la seconde descente, Wederperdait toutes ses chances dès les 400premiers mètres à la suite de plusieurstouchettes (l'09"20). Derrière lui,Pichler descendait en toute décontrac-tion (l'08"86) et rejoifnait Hiltebrand,parti le premier (l'08"99), au rang desqualifiés.

Ailleurs, on a également procédé auxsélections d'usage,- qui ont déterminé lesélus suivants: Hoppe et Richter pour laRDA, Fischer et Schebitz pour la RFA,Paulweber et Appelt pour l'Autriche,Kipurs et Ekmanis pour l'URSS, Ghe-dina et Wolf pour l'Italie.

RESULTATSlre manche: 1. Pichler - Poltera

(Sui) l'08"89; 2. Hiltebrand - Kiser(Sui) à 0"01; 3. Weber - Schôb (Sui) à0"06; 4. Kipurs - Aleksandrov (URSS) à0"26; 5. Richter - Musiol (RDA) à 0"54;6. Fischer - Langen (RFA) à 0"59; 7.Hoppe - Schauerhammer (RDA) à 0"60;8. Schebietz - Hieber (RFA) à 0"76; 9.Poikans - Bersups (URSS) à 0"87; 10.Ekmanis - Richter (URSS) à 1"19.

2e manche: 1. Pichler l'08"86; 2.Kipurs et Hoppe à 0"11; 4. Hiltebrandà 0"13; 5. Weber à 0"34; 6. Fischer à0"78; 7. Ekmanis à 0"87; 8. Ranger -Querner (RDA) à 0"89; 9. Richter à0"92; 10. Kienast - Mark (Aut) à 0"96.

(si)

JLe ras-Ie-boi de CocoletTRIBUNE LIBRE ET DROIT DE RÉPONSE

Après l'article paru dans «L'Impar-tial» du mercredi 7 janvier 1987 concer-nant le FC La Chaux-de-Fonds, j e mevois dans l'obligation de vous écrire cequisuit: ,

H est malheureux %Wrèvenif' sfy r unpassé glorieux d'un grand club dont j'aifait partie au bonheur des sportifschaux-de-fonniers et dont l'image s'estternie. Je remarque une chose et per-sonne ne me contredira qu'à l'époque lebrillant FC La. Chaux-de-Fonds s'entraî-nait régulièrement en période hivernaledans la neige. Inutile de vous dire quedès le second tour ce grand FC LaChaux-de-Fonds était l'équipe la mieuxpréparée grâce à la neige.

Donc vous permettez mon étonnementà l'égard de l'entraîneur actuel qui, enn'ayant pas les moyens connaissant lasituation précaire et financière du FCLa Chaux-de-Fonds, prévoit de faire uncamp coûteux dans une station de ski denotre pays (Zermatt). Choix d'autant

p lus bizarre qu'il n'y a aucune différencede climat entre nos beaux sites du Juraet Zermatt.

En m'adressant à vous, j 'espère quecertaines personnes qui s'occupent dé-mon cher club remettent les pieds surterre pour que le FC La Chaux-de-Fondsredevienne, et j e l'espère beaucoup, danspeu de temps le club qu'il a été.

Cocolet MorandRue du Collège 14La Chaux-de-Fonds

Notre rubrique TRIBUNE LIBRE estouverte (sans frais) à tous les lecteursqui désirent exprimer leur opinion oufaire connaître des faits d'intérêtpublic.

Les lettres, brèves et conformesaux usages seront signées etmentionneront l'adresse complète del'auteur.

Coupe des Coupes masculines. Pou-les quarts de finale, 3e tour aller.

Poule A: Villeurbanne - NHKGOstrava 106-64; CSKA Moscou - JoventudBadalona 104-89. Classement: 1. CSKAMoscou 3-6; 2. Joventud Badalona 3-4; 3.Villeurbanne 3-2; 4. Ostrava 3-0.

Poule B: EFES Istanbul - CibonaZagreb 70-86; Scavolini Pesaro - RacingMalines 127-87. Classement: 1. CibonaZagreb 3-6; 2. Racing Malines, EFESIstanbul et Scavolini Pesaro 3-2.

Coupe Korac. Poules quarts definale, 3e tour aller.

Poule A: CSP Limoges - ArexonsCantu 98-83; Spartak Leningrad - SibenkaSibenik 79-69. Classement: 1. Limoges3-6; 2. Arekons Cantu 3-4; 3. SpartakLeningrad 3-2; 4. Sibenik 3-0.

Poule B: Antibes - Jugoplastika Split101-81; Barcelone - Varese 83-71. Classe-ment: 1. Barcelone 3-6; 2. JugoplastikaSplit, Antibes et Varese 3-2.

(si)

Coupes européennes de basketball

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Les organisateurs du slalom géantmasculin de Coupe du monde deDavos, qui n'a pu avoir lieu mardi,ont renoncé définitivement à leurépreuve. Ils ne la mettront donc passur pied le 20 janvier, ainsi qu'il enavait été question. Les responsablesgrisons n'entendent pas courir le ris-que d'un nouveau déficit aussiimportant que celui déjà enregistré(100.000 francs).

Une solution de rechange a toute-fois été trouvée, puisque la coursedavosienne aura finalement lieu àAdelboden, le 20 janvier, unesemaine après le traditionnel géantde la station bernoise, (si)

Suite des informationssportives ^ 13

Le géant de Davosà Adelboden

Trente-cinq présélectionnésMondiaux de Crans-Montana

Ainsi que le prévoient les règlements,la Fédération suisse de ski a transmis àla FIS une première liste de présélection-nés pour les mondiaux de Crans-Mon-tana (25 janvier - 8 février). Elle com-prend 35 noms, soit un de moins que lemaximum autorisé, qui correspond aucontingent pouvant participer auxchampionnats du monde - 24 - plus50%. Ce cadre élargi, où figurent desskieurs sont rarement alignés en Coupedu monde, n'a toutefois que peu de signi-fication.

Les sélections définitives seront déter-minées après les dernières courses de

Coupe du monde de janvier, à Kitzbiihel(messieurs) et Bischofswiesen (RFA).

Voici le cadre provisoire de la FSSpour les championnats du monde.

Messieurs: Karl Alpiger, ThomasBurgler, Joël Gaspoz, Martin Hangl,Frnz Heinzer, Daniel Mahrer, PeterMuller, Gustav Oehrli, Pirmin Zurbrig-gen, Conradin Cathomen, Jean-DanielDelèze, Max Julen, Bruno Kernen, Sil-vano Meli, Hans Pieren, Marc Chabloz,Bernhard Fahner, Luc Genolet, XavierGigandet, Martin Knôri.

Dames: Ariane Ehrat, Michela Figini,Brigitte Gadient, Zoé Haas, Erika Hess,Brigitte Oertli, Corinne Schmidhauser,Vreni Schneider, Maria Walliser, RégulaBetschart, Chantai Bournissen, BéatriceGafner, Monika Hess, Christine vonGriinigen, Heidi Zeller, Heidi Zurbrig-gen. (si)

Coupe du monde de ski alpin

Une fois encore, les caprices de lamétéo perturbent le Cirque blanc:descendeurs et descendeuses ont dûrenoncer hier mercredi aux premiersentraînements prévus respective-ment à Garmisch-Partenkirchen etMellau. La neige étant tombée toutela nuit sans discontinuer, les pistesn'avaient pas pu être préparées.

Dans la station bavaroise, on amesuré une couche de 30 cm de neigefraîche, qui atteignait même 70 cmdans la localité autrichienne situéedans la forêt de Bregenz ! Une des-cente et un slalom doivent s'y dérou-ler ce week-end, deux épreuves qui

seront couplées pour le seul combinéféminin de la saison. Celui qui devaitavoir pour support les épreuvesd'Arosa, qui n'ont pu avoir lieu dansla station grisonne, a en effet étépurement et simplement supprimé.

A noter qu'au terme de la courseféminine de samedi, il sera procédé,lors de la séance des chefs d'équipe,au tirage au sort des entraîneurs quiauront la charge de tracer les par-cours des épreuves des champion-nats du monde de Crans-Montana.Cette désignation, qui n'est pas sansimportance, sera effectuée de lamain innocente de la chanteuse ita-lienne Gianna Nannini. (si)

Encore les caprices de la météo

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Petit feuilleton de «L'IMPARTIAL» 111

Aime Forgeois

Roman• _ -y ' x . y .Droits réservés: Ed. Albin Michel et Sciaky Presse, Paris

De ses couches Celestina n'avait, quant àelle, que le souvenir flou d'une douleur éteintepar le temps. Quand une des négresses de laplantation rapportait dans ses bras son enfantné ail champ, personne ici ne s'alarmait, nipour la mère ni pour le négrillon. ;

En ce milieu d'après-midi, Celestina étaitd'ailleurs de si excellente humeur qu'ellen'aurait point/consenti à la laisser gâter. Ellevenait juste de sortir de son bain où elle avaitfait enrager cette sotte de Rose, et pris plaisirà lui chauffer la peau à coups de peigne etd'éventail. Son pauv' trognon en sanglotssavait pourtant bien qu'elle avait besoind'être un peu asticotée pour chatouiller lespieds de sa bonne reine! Et Celestina com-

: r^-mençait tout juste à bécoter son mamour deRose quand Fatchowo l'avait appelée auprèsd'Anne. ;Ti £y&?f^Quatre heures s'étaient écoulées depuis, etsoudain, en fouillant dans sa mémoire, Celés- ;tina se rappela la confidence, fort cn.$;d't_nede ses voisines européennes. Celle-ci s'étaitépouvantée de la force brutale exercée.par.lanature dans son corps gravide de femme etl'avait mise au fait de retards, parfois fatals,pour la mère. Ce souvenir ébranla Celestina.L'inquiétude la saisit et s'accrut graduelle-ment. -' yy * ' r::' -

Anne haletait bruyamment. Mais la doû-jleur ne lui arrachait pas un cri. jj

Il était maintenant huit heures du soir, et,:Celestina se prit à regretter de h'àvoir pas faitchercher une sage-femme à là yîilë des Cayes.Il était vraiment tard pour envdyer mainte-nant quelqu'un. Ah Diable, si ^iï'inoins cetteenragée d'Anglaise avait prévenu de la gravitéde son état, au lieu de n'en faire qu'à sa tête!Mais non, cette idiote s'imaginait encorequ'elle pouvait tenir la dragée haute à sonmonde.

Chaque contraction retroussait sa lèvre pâleet charnue sur les narines pincées, couvertes

d'une sueur grasse. Ses mains brûlantes agrip-paient la toile défraîchie du drap." J-Tournant le dos au lit, Fatchowo n'étaitd'aucun secours. La négresse fermait les brassur elle-même, courbée en avant comme si,depuis son déjeuner, un os de pied de cochonlui était resté en travers de la gorge.

Dans la touffeur de la chambre, l'attente' ëtfeignait les trois femmes. Dix heures sonnè-

rent à l'horloge de stuc du salon. Agacée par lebourdonnement de quelques maringouins ren-

\ très par les interstices des contrevents rabat-J -tqs sur la chambre, Celestina tendit son mou-, cïiioir à la négresse :

. tfàChasse-moi ça. •r .'J^ppur

la première fois Anne gémit et laissa

échapper un cri sourd. Fatchowo tourna sesyeux sombres sur sa maîtresse. Elle se prit latlfpe,-entre les mains. Elle allait pleurer oucrier. Celestina ramassa ses jupes et se préci-pità'pur elle :-Sale guenon! Tais-toi !La gifle claqua sur la joue de Fatchowo.- Fichez le cpmp! cria Anne, le visage

enfoui dans le matelas profond.Celestina avait déjà tiré Fatchowo dans le

couloir obscur. Le bruit de la porte surprit)

Rose qui s'écarta penaude dans l'ombre. Maisni Celestina ni la négresse ne se souciaient dela curieuse.

Quand elle comprit ce que lui commandaitCelestina, Fatchowo, bouleversée, soupira etacquiesça. La mulâtresse disait qu'il y avaitune vieille femme à la. case des nègres. Sonnom était Quimbé et elle s'occupait desenfants des esclaves. Seule cette négresse pou-vait faire quelque chose. Fatchowo irait lachercher. Elle reviendrait au plus vite avecmaman Quimbé.

Mais en quittant le perron de la maison, elledut plonger dans la nuit. Un nuage étendu etfouetté s'effilochait sur le quartier de luneblafard, posé sur le morne. Le souffle du ventanimait le feuillage des arbustes et des haies.Sous ses pieds, les tiges sèches de canne tom-bées des chariots craquaient. Le gravier cris-sait et le sable s'enfonçait à chaque pas. Enbas de la route, sur sa gauche, elle distingual'ombre du quartier nègre. A mesure que sesyeux s'habituaient à l'obscurité, une appré-hension froide l'envahissait. Soudain elle sen-tit un souffle tiède sur son bras, juste au-des-sus du coude. Quelque chose l'avait frôlée.Que lui voulait-on? Elle crut mourir.

(à suivre)

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François Kolly Renato Dallenbach

Le Français Hubert Auriol (Cagiva), excellent navigateur et le Finlandais AriVatanen (205 Turbo 16), bien malheureux depuis le départ, ont remporté laspéciale Tagahouhaout - Arlit (650 km), disputée dans le cadre de la 6e étape

du rallye Paris - Dakar, Tamanrasset - Arlit.

Au volant de sa Peugeot 205, Ari Vatanen a pris sa revanche. (Bélino AP)

Au classement général, si Cyril Neveu(Honda), un moment égaré, a conservé lapremière place avec 6'15" d'avance surl'Italien Alessandro De Pétri (Cagiva) et25' minutes sur Auriol, chez les pilotesautos, l'équipage kenyan Mehta-Doughty (205 Turbo 16) a perdu lasienne pour 2'05" au profit de PatrickZaniroli et de Dominique Lemoyne(Range Rover), Vatanen s'intercalant endeuxième position à l'18".

Beaucoup de concurrents se sont éga-rés dans cette première étape de grand

désert, la première en territoire nigérien,préfigurant les trois journées à venirdans le Tenere. Mehta, notamment, s'estlonguement perdu, s'est retrouvé à courtd'essence et a dû eh prendre à une sta-tion service, mais d'une qualité qui aaltéré le rendement de sa 205. De plus, ila été victime de deux crevaisons.

LA JOURNÉE DES COPILOTESAvec ce premier grand test de naviga-

tion, la course des voitures était trèsattendue. Et ce fut la journée d'hommes

souvent méconnus: les copilotes. Cer-tains ont connu mercredi leur jour degloire. Au contrôle de passage d'ïnAzzaoua, poste-frontière, on voyait arri-ver le Japonais Shinuzola (Mitsubishi)guidé par Fenouil, un ancien du Dakar,qui avait d'ailleurs effectué la premièrereconnaissance à moto pour ThierrySabine.

En deuxième position, flanqué de Ber-nard Giroux, journaliste navigateur etancien vainqueur avec René Metge. PuisZaniroli (Range) autre ancien vainqueur,puis le Belge Jacky Ickx (Lada) et Chris-tian Tarin, un pilote d'hélicoptère quitraça la route de son compatriote commeon établit un plan de vol, avec de grandscaps successifs. A l'arrivée, ils étaientencore tous là.

Vatanen avait fait parler la puissancede sa 205 Turbo 16 et affichait enfin ungrand sourire: J'ai revu l'idée que jeme faisais du «Dakar». Avant cela,cela ne me plaisait pas beaucoup.L'étonnant Japonais Shinuzoka, sur uneMitsubishi Pajero du team Citizen, poin-tait en deuxième position à près de 6minutes et Zaniroli à plus de 17 minutes.

Ce dernier devait attendre encore unpetit quart d'heure pour être sûr deprendre la tête au classement général carMehta tardait à arriver au volant del'autre 205.

LES RÉSULTATSMotos. - 6e étape, spéciale Taga-

houhaout - Arlit (650 km): 1. HubertAuriol (F), Cagiva, 5 h 44'32"; 2. Fin-danno (Ita), BMW, à 16*10"; 3. De Pétri(Ita), Cagiva, à 19'26"; 4. Gualdi (Ita),Cagiva, à 20'07"; 5. Bacou (F), Yamaha,à 30'20"; 6. Poli (F), Ecureuil, à 36'24";7. Neveu (F), Honda, à 37'17"; 8. Rahier(Bel), BMW, à 42'41"; 9. Mas (Esp),Yamaha, à 43'30"; 10. Boano (Ita),Honda, à 48'15".

Classement général: 1. Cyril Neveu19 h 03'40"; 2. De Pétri, à 6'15"; 3.Auriol, à 25'22"; 4. Rahier, à 27'14"; 5.Bacou, à 40*52"; 6. Balestrieri (Ita),Honda, à 41*55"; 7. Lalay (F), Honda, à56'40"; 8. Terruzzd (Ita), Honda, à 1 h01'21"; 9. Rinaldi (Ita), Suzuki, à 1 h03'32"; 10. Mas, à 1 h 03'59".

Autos. - 1. Vatanen-Giroux (Fin-205T 16) 1 h 43'30" de pénalités; 2. Shinu-zola-Fenouil (Jap-Mitsubishi) à 5'41"; 3.Zaniroli-Lopes (F-Range) à 17'26"; 4.Icky-Tarin (Be-Lada) à 27*08"; 5.Canado-Pisson (F-Land) à 59'59"; 6.Mehta-Doughty (Ken-205 T 16) à 1 h11*48"; 7. De Rooy-Geusemans (Hol-Daf) à 1 h 16*43"; 8. Deladrière-Benoit(Be-Range) à 1 h 23*09"; 9. Canellas-Ferran (Esp-Range) à 1 h 38*25"; 10.Guarato-Benoit (F-Mitsubishi) à 1 h45*47".

Classement général: 1. Zaniroli-Lopes 7 h 21*50"; 2. Vatanen-Giroux, à1*18"; 3. Mehta-Doughty, à 21*05"; 4.Shinuzoka-Fenouil, à 10'58"; 5. Ickx-Tarin, à 45'33"; 6. Canellas-Ferran, à 1 h50*27"; 7. Lartigue-Roy (F-Lada) à 1 h58*57"; 8. De Rooy-Geusemans, à 2 h27*13"; 9. Deladrière-Benoit, à 2 h58*18"; 10. Canado-Pison, à 3 h 19*55". .

(si)

Bernard Lamielle et Eliane Gertsch victorieuxChampionnat neuchâtelois des courses hors stade

Vingt-sept courses, réparties en quatrecatégories, toutes disputées dans le can-ton, dont quatre dans le Haut ; 107 fem-mes, plus de 600 hommes, se sont affron-tés dans des courses aussi diverses queChaumont - Chasserai (31 km, 1000mètres de dénivellation), le Tour du Pod,ou les huit étapes du Tour du canton.

Un système de points tenant comptede la difficulté de la course ajoutés auxpoints de bonifications selon la catégoried'âge, a permis d'assister à une lutteintense entre Serge Furrer (CEP Cortail-lod) longtemps en tête, et BernardLamielle (La Chaux-de-Fonds).

Ce dernier, bien que vétéran, s'imposaen fin de saison, retrouvant une premièreplace qui avait été la sienne lors des pre-mières courses.

A noter le bon comportement d'en-semble des coureurs du Haut: P. A. Per-rin cinquième, Vaûthier (CADL) sixiè-me, P. Gautschi neuvième, Streiff trei-zième, T. Perregaux dix-neuvième (tousdu CC La Chaux-de-Fonds).

Chez les dames, pas de problèmes pourE. Gertsch (Saint-Sulpice) dominant lesautres femmes. Là aussi, les membresféminins du CGC se sont bien compor-tés: cinquième C. Lamielle, septième F.Fleury, quinzième C. Pieren, vingtièmeA. Tschanz.

A noter le très bel état d'esprit de

tous, ainsi que la très bonne organisationde toutes les courses.

Messieurs, classement final: 1. Ber-nard Lamielle (CC La Chaux-de-Fonds)594 points; 2. Serge Furrer (CEP Cor-taillod) 573; 3. Jean-Biaise Montandon(CEP Cortaillod) 466; 4. Pierre-AlainPipoz (Fontainemelon) 456; 5. Pierre-Alain Perrin (CADL Le Locle) 444; 6.Patrick Vaûthier (CADL Le Locle) 427 ;7. Jean-Luc Virgilio (Villiers) 415; 8.Claude-Alain Soguel (Fontainemelon)407; 9. Paul Gautschi (CC La Chaux-de-Fonds) 374; 10. Willy Bettex (Marin)372); 11. Marcel Neuenschwander (LesHauts-Geneveys) 323; 12. Denis Fornal-laz (Cressier) 316; 13. Philippe Streiff(La Chaux-de-Fonds) 315; 14. FrancisBandi (CADL Le Locle) 312; 15. Ber-nard Huguenin (Le Locle) 291 ; 16. Pas-cal Gauthier (Peseux) 287 ; 17. PatrickJeanrenaud (Colombier) 282; 18. RogerButty (CEP Cortaillod) 276; 19. ThierryPerregaux (CC La Chaux-de-Fonds) 268;20. Claude Billod (CEP Cortaillod) 252 ;21. André Billieux (Neuchâtel) 243; 22.Philippe Walti (Fontainemelon) 241 ; 23.Claudy Rosat (Les Taillières) 234 ; 24.Heinz Baggentos (Saint-Biaise) 230; 25.Christian Fatton (Coffrane) 230; 26.Daniel Holzer (La Chaux-de-Fonds) 219;27. José Gomez (Marin) 215; 28. RolandGioria (Saint-Aubin) 208; 29. Denis

Moser (Neuchâtel) 203; 30. Jean-MarieFillisdorf (La Chaux-de-Fonds) 201.

Dames, classement final: 1. ElianeGertsch (Saint-Sulpice) 685 points; 2.Carmen Rutz (Fleurier) 527 ; 3. Elisa-beth Vitaliani (Comaux) 517; 4. NicoleDufossé (Le Landeron) 442; 5. ColetteLamielle (CC La Chaux-de-Fonds) 434;6. Joëlle Frochaux (Neuchâtel) 417; 7.Francine Fleury (La Chaux-de-Fonds)386; 8. Jeanne-Marie Pipoz (Couvet)385 ; 9. Fabienne Wattenhofer (Neuchâ-tel) 360; 10. Daniela Monnet (Neuchâ-tel) 337 ; 11. Dora Jakob (Serrières) 303;12. Christine Gammeter (Noiraigue)250; 13. Betsy Domon (Peseux) 199; 14.Ariette Burgat (Cornaux) 195; 15. Chan-tai Pieren (CC La Chaux-de-Fonds) 194;16. Catherine Bringolf (La Chaux- de-Fonds) 187; 17. Jocelyne Reymond (LeLocle) 183; 18. Françoise Thuler (Cor-naux) 162; 19. Magali Berbier (Neuchâ-tel) 161; 20. Anita Tschanz (La Chaux-de-Fonds) 152; 21. Nicole Binggeli(Môtiers) 137; 22. Josefa Favre (Les Bre-nets) 131 ; 23. Louise Cochard (Neuchâ-tel) 119; 24. Fabienne Gauthier (Neu-châtel) 103; 25. Christelle Moser (Neu-châtel) 101 ; 26. Martine Chervillat (LaChaux-de-Fonds) 99; 27. Karine Dufossé(CEP Cortaillod) 98; 28. Mary- ClaudeFallet (Neuchâtel) 98; 29. FranziscaCuche (Le Pâquier) 98; 30. JacquelineAuclair (Peseux) 90.

Victoire pour SaignelégierRelais francs-montagnards aux Bois

Organisés par le dynamique Ski-ClubLes Bois, les Relais francs-montagnardsse sont déroulés samedi aux Bois, avecdes conditions d'enneigement favorableset des pistes très bien préparées par leshommes du président Pierre Donzé.

Sur un magnifique tracé, c'est finale-ment Saignelégier I qui l'emporte, de-vant Les Breuleux I et Saignelégier II.

Le prochain grand rendez-vous pour leSki-Club Les Bois sera le 17 janvier ,puisque le club local organisera son tra-ditionnel Trophée des Franches-Monta-gnes. Un rendez-vous à ne pas manquer.RÉSULTATS (jmb)

1. Saignelégier I 70*41" (Denis Chevil-lât 18*53, Georges Froidevaux 17*52,Marco Voutat 17*32, Marco Frésard16*24); 2. Les Breuleux I 75*58" (AdrienAubry 18*52, Vincent Parisot 18*52, Sé-bastien Baume 20*18, André Boillat

17'56); 3. Saignelégier II 76'27" (OUvierTièche 19'40, Christophe Frésard 18'54,PhiUppe Schwob 17'36, Gabriel Vallat20*17) ; 4. Les Bois I ; 5. Saignelégier III ;6. Les Breuleux III ; 7. Le Breuleux II ; 8.Les Bois II; 9. Le Noirmont I; 10 Sai-gnelégier VI. -18 équipes classées.

Vers un grand spectacleMotocross à Palexpo Genève

A Palexpo Genève, Daniel Perroudet Didier Genecand ont engagé unpari audacieux. Les deux promoteursgenevois organisent, aujourd'hui etdemain soir 8 et 9 janvier, le premierSupercross jamais mis sur pied dansnotre pays.

Avec un budget de 650.000 francs,Daniel Perroud et Didier Genecandn'ont pas fait le détail. Les meilleursspécialistes américains seront de lapartie sur un circuit en terre tracépar le plus grand spécialiste mondial,l'Américain John Savistski. Aménagépour la circonstance, le Palexpo dis-posera d'une capacité d'accueil deplus de 12.000 places.

Calqué sur le modèle de celui deParis-Bercy, dont le succès populaireest énorme, le Supercross de Genèvese déroulera en deux soirées rigoureu-sement identiques, selon le mêmeprogramme. Le vainqueur de l'unedes deux finales de ce Supercross tou-chera une prime de 6500 francs.

Ce «prize monney» sera le gaged'une véritable lutte. Ce Supercrossn'aura rien à voir avec une quelcon-que exhibition, où les pilotes débar-quent à Genève avec l'unique inten-tion de toucher leurs primes dedépart.

Les horaires des 8 et 9 janviersont les suivants: 19 h 30: présen-tation des pilotes; 20 h 00: série I (6minutes plus 2 tours); 20 h 15: sérieII (6 minutes plus 2 tours); 20 h 30:série III (6 minutes plus 2 tours); 20h 45: série IV (6 minutes plus 2tours); 21 h 05: premier repêchage (5minutes plus 2 tours); 21 h 20: deu-xième repêchage (5 minutes plus 2tours); 21 h 45: première demi-finale(8 minutes plus 2 tours); 22 h 00:deuxième demi-finale (8 minutes plus2 tours); 22 h 25: super repêchage (5minutes plus 2 tours); 22 h 40: matchFrance - Suisse (5 tours); 23 h 05:présentation des finalistes; 23 h 10:grande finale (12 minutes plus 2tours), (si )

Marathon des cimes franco-suisse

Les concurrents devraient être nombreux dimanche à La Côte-aux-Fées(Photo archives Schneider)

Cette fois, çà y est! L'hiveraprès quelques balbutiementssans doute dus aux fêtes s'estdéfinitivement installé sur lescrêtes jurassiennes. S'il fait la joiedes carrossiers, il fait égalementle bonheur des amateurs de lon-gues randonnées parmi les sapinset les pâturages enneigés du Jura.

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d'une région

Consciente de l'engouementsuscité par cette activité, laSociété des pistes de ski de fondde La Côte-aux-Fées organisepour la sixième année consécu-tive le Marathon des cimesfranco-suisse. Cette course, dis-putée dimanche dès 9 h 30 avecdépart au collège de La Côte-aux-Fées, empruntera un itinéraire àmême de satisfaire tous les mor-dus et moins «pitchons» de la dis-cipline.

A l'exception d'une forte côteen début de parcours, les concur-rents se verront proposer un par-cours vallonné à souhait et quipassera dans les villages de LaCôte-aux-Fées, L'Auberson et labourgade des Fourgs, en Francevoisine.

DU NOUVEAUSans doute échaudé par ses

expériences précédentes (con-ditions douteuses), le comité decourse a innové cette année enréduisant la plus grande boucle àtrente kilomètres et en offrantaux adeptes de l'effort violent unedistance de dix kilomètres.

Le départ se disputera en ligneet chacun pourra décider, selon saforme et son humeur, d'emprun-ter l'une ou l'autre des bouclesprévues. Une innovation quidevrait permettre d'élargir la par-ticipation à cette épreuve désor-mais entrée dans la traditionjurassienne. Dans le même esprit,la boucle se disputera en styleclassique. Lorsqu'on sait que descoureurs comme Daniel Sandoz,aujourd'hui membre du cadrenational, et Claudy Rosat, ontpaufiné leur forme au travers decette course, nul doute qued'autres tiendront à se mesurerface à eux-mêmes et au «chrono».

Il est possible de s'inscrire partéléphone au (038) 65.13.20 ou plussimplement rejoindre les hauts duVal-de-Travers et de poser sacandidature dimanche de 7 h à 9 hau collège de La Côte-aux-Fées.Comme quoi l'élasticité et l'inno-vation ne sont pas de vains motspour la Société des pistes de skide fond du lieu. Avis aux ama-teurs. A. Su.

Sous le signe de l'innovation

Semaine gruérienne de fond

La traditionnelle Semaine gruériennede ski de fond avec des épreuves organi-sées à Albeuve, Riaz et Im Fang a béné-ficié d'une participation de grande qua-lité, ce qui n'a pas empêché plusieursskieurs jurassiens de s'y mettre en évi-dence.

A Albeuve, en style classique,Marianne Huguenin (La Brévine) atriomphé avec une minute d'avance surla junior, Nicole Zbinden de Bienne.Chez les messieurs, E. Buchs s'estimposé devant Serge Luthi et SteveMaillardet, puis, 13e Marco Frésard(Saignelégier), 20e Niklaus Zbinden(Bienne), 28e Marco Voutat (Saignelé-gier), 41e Pierre Donzé (Les Bois).

A Im Fang, c'est une épreuve en noc-turne qui s'est courue en style libre, sur7,5 km. Marianne Huguenin a terminédeuxième derrière l'Oberlandaise Gysin.

Chez les messieurs, on a enregistré la

victoire de Batista Bovisi devant DanielSandoz, André Rey et Jacques Niquille,puis, 28e Georges Froidevaux (Saignelé-gier), 31e Marco Voutat (Saignelégier),35e Pierre Donzé (Les Bois), 37e BeatNussbaumer (Bienne), 43 et 44e DenisChevillât et Marco Frésard (Saignelé-gier), 55e OUvier Tièche (Saignelégier).

Organisée aux Monts de Riaz,. l'épreuve de relais 3 x 10 km a vu la vic-toire des gardes-frontières du Ve arron-dissement, avec Beat Nussbaumer, SteveMaillardet et Emmanuel Buchs, devantSAS Berne, Charmey I, puis, 9e Saigne-légier avec Georges Froidevaux, MarcoFrésard (lie temps de la journée), MarcoVoutat, lie Les Cernets-Verrières(Claude Rey, Patrick Christinat, DenisEtter), 18e La Brévine (Thierry et Vin-cent Huguenin, M. Bachmann), 19e Sai-gnelégier II (Denis Chevillât, OUvierTièche, Christophe Frésard). (y)

Jurassiens en évidence

Coupé de SuisseBienne éliminé

Coupe de Suisse féminine, 8e definale en retard: BTV Lucerne (LNA) -VBC Bienne (LNA) 3-0 (15-4 15-9 15-8).

L'ordre définitif des quarts de finale:LUC - CS Gatt, Fribourg - VBC Sch-wanden, Montana Lucerne - VBC Berne,KZU Bulach - BTV Lucerne. (si)

|VJ Volleyball

Le HC La Chaux-de-Fonds entreprend aujourd'hui un difficile déplacementIl se rend en effet à Dubendorf pour le compte de la 22e journée dechampionnat. Cette rencontre qui aurait normalement dû se dérouler samedidernier et qui avait été renvoyée en raison des championnats du mondejuniors, revêt une grande importance pour Jan Soukup et ses joueurs. Onpeut presque parler d'un match à quatre points. En cas de victoire en effet,les joueurs neuchâtelois ne se trouveraient plus qu'à une longueur de leuradversaire de ce soir. Ils s'éloigneraient aussi de la zone dangereuse. On voitmal en effet Grindelwald créer la suprise à Herisau. Quant à Ajoie, il devrait

être en mesure de s'imposer à Bâle. .

Les Chaux-de-Fonniers ont incontes-tablement les moyens de réaliser unetrès bonne performance dans la banUeuezurichoise surtout après la magnifiquevictoire obtenue mardi aux dépens desRhénans.

Lors du premier tour, les Chaux-de-Fonniers s'étaient inclinés sur le score de7 à 3. Mais longtemps ils avaient donnél'impression de pouvoir l'emporter. Aumatch retour, ils avaient pris une cin-glante revanche en s'imposant par 7 à 2.Ils avaient notamment inscrit six butslors de la première période. C'est dire

que ce soir la confrontation s'annoncetrès ouverte.

Si les Chaux-de-Fonniers continuent àjouer discipliné, à faire preuve d'unegrande rage de vaincre, ils peuvent fortbien ramener un, voire deux points de cedéplacement.

A Dubendorf , Jan Soukup pourracompter sur tout son contingent. EricBourquin, malade mardi contre Bâle (ilsouffrait d'une angine), fera sa rentrée. Ila d'ailleurs repris l'entraînement hiermatin. En principe, il retrouvera saplace en première ligne aux côtés deMike McParland et de Laurent Steh-

lin précisait hier soir le mentor tchécos-lovaque. Et de poursuivre: Je veux eneffet renforcer la troisième ligneavec Philippe Mouche. L'équipe nedevrait pas subir d'autres change-ments par rapport au dernier match.Et de parler de la victoire contre Bâle.Nous avons remporté deux pointstrès importants. Nous redoutionsparticulièrement cette rencontre.Bâle jusqu'à présent nous avait posébeaucoup de problèmes. Mes joueursn'avaient pas oublié les deux défaites

Eric Bourquin fera sa rentrée ce soir à Dubendorf. (Photo archives Schneider).

concédées jusqu'ici. Ils se sont mon-trés très nerveux. Mais ils n'ontjamais perdu leurs nerfs. C'est unpoint extrêmement positif. Pour lesspectateurs, ce ne fut pas un grandmatch. J'en conviens. Mais ce quicompte avant tout actuellement, c'estd'engranger le maximum de points.

Michel DERUNS

Au programmeLNAKloten - Berne 20.00Bienne - Lugano 20.00Fribourg - Olten 20.00LNBDubendorf - La Chx-de-Fds 20.00Herisau - Grindelwald 20.00Zoug - Zurich 20.00Bâle - Ajoie 20.00DEUXIÈME LIGUELe Locle - Tramelan 20.00

Le point en première ligueGROUPE 1: Shaffhouse - Saint-Mo-

ritz 3-5, Urdorf - Uzwil 3-8, Arosa - IU-nau Effretikon 6-0, Mittelrheintal -Bulach 4-3, Winterthour - Weinfelden5-3, Wil - Kûsnacht 2-2.

Classement: 1. Bulach 14 matches et20 points (86-33); 2. Mittelrheintal 15-20(70-55); 3. Arosa 15-19 (79-49); 4. Wil15-19 (75-47); 5. Uzwil 14-18 (71-48); 6.Urdorf 14-17 (51-51); 7. Kûsnacht 15-14(59-73); 8. Illnau Effretikon 15-13 (37-54); 9. Winterthour 14-11 (49-63); 10.Weinfelden 15-10 (60-83); 11. Saint-Mo-ritz 13-8 (39-71); 12. Schaffhouse 15-5(36-85).

GROUPE 2: Zunzgen Sissach - Adel-boden 12-4, Wiki Munsingen - Marzili

Lânggasse 7-1, Faido - Berthoud 5-5,Thoune Steffisburg - Worb 12-4, Aarau -Langenthal 4-3. - Konolfingen - Lyss sejouera ce soir jeudi.

Classement: 1. Aarau 15-24 (100-46);2. Thoune Steffisburg 14-22 (93-36); 3.Lyss 14-22 (67-39); 4. Langenthal 14-21(91-55); 5. Wiki Munsingen 15-19 (100-58); 6. Zunzgen Sissach 15-18 (103-65);7. Berthoud 15-18 (65-61); 8. Worb 15-10(66-109); 9. Adelboden 15-9 (72-101); 10.Faido 15-5 (52-101); 11. Marzili Lâng-gasse 14-4 (32-93); 12. Konolfingen 13-2(40-117).

GROUPE 3: Lausanne - ForwardMorges 10-1, Saint-Imier - Yverdon 6-7,Sion - Fleurier 5-7, Monthey - Neuchâtel3-5, Viège - Genève Servette 4-1, Cham-péry - Martigny 1-9.

Classement: 1. Martigny 15-27 (137-32); 2. Lausanne 14-24 (116-33); 3. Viège15-21 (97-47); 4. Genève Servette 14-19(106-50); 5. Monthey 15-18 (91-54); 6.Yverdon 15-18 (77-63); 7. Neuchâtel 15-15 (80-72) ; 8. Champéry 15-14 (69-94);9. Fleurier 15-10 (68-80) ; 10. ForwardMorges 15-10 (48-81); 11. Saint-Imier15-2 (53-163) ; 12. Sion 15-0 (23-176). (si)

boîte àconfidences

sGriffon. ..neur

Il n'y a pas que sur les terrainsque le FC La Chaux-de-Fonds semêle les «pinceaux». Un problèmeexiste également au sein de l'admi-nistration du club. A dire vrai leréel mal des pensionnaires de LaCharrière se trouve avant tout et,depuis passablement de temps, ducôté des dirigeants. On ne le répé-tera jamais assez.

Une nouvelle et «énaurme»preuve vient d'en être donnée parune des dernières éminences gri-ses du comité plus que restreint duFC La Chaux-de-Fonds. Secrétaireperpétuel de la société et journa-liste sportif occasionnel , M. PaulGriffond, puisque c'est de lui qu'ils'agit, a annoncé à l'agence Spor-tinformation à Genève et dans lescolonnes de la Feuille d'Avis deNeuchâtel ainsi que du Journal duJura du mercredi 7 janvier letransfert d'Hansruedi Baur de LaChaux-de-Fonds à Martigny.

Or il n'en est rien. Contacté, lesecrétariat de la Ligue Nationale àBerne, par l'intermédiaire de MlleMarianne Brugger, nous a con-firmé la qualification de l'ex-Ber-nois pour le second tour au sein duFC La Chaux-de-Fonds. Celui-cis'est d'ailleurs entraîné avec sescoéquipiers depuis la reprisemardi soir. Bernard Challandes etle Martigny-Sports ont, eux aussi,démenti la nouvelle dans l'après-midi de mercredi par ,1e biais del'agence sportive suisse.

Il est vrai que le toujours vertsecrétaire du FC Là Chaux-de-Fonds (il se trouve dans sa septan-tième année) n'en est pas à sa pre-mière... griffonnerie. L'année pas-sée, Paul Griffond avait annoncéavec plusieurs jours d'avance etsans que cela soit signé le renou-vellement du contrat de RaoulNoguès. En 1987, l'ancien coiffeur-journaliste (voir l'annuaire télé-phonique) a changé sa plumed'épaule révélant avec un jour deretard le départ de Raoul Noguèspour Etoile Carouge, en mêmetemps que le faux-départ d'Hans-ruedi Baur.

Laurent GUYOT

Promotion en LNB

Réuni sous la présidence deRené Pugin, le. département«championnat» de la ligue suissede hockey sur glace a déterminéla formule des finales de promo-tion de première ligue. On saitdésormais que les deux premiersde chacun des trois groupes delre ligue se retrouveront dansune poule unique, pour disputerun mini-championnat en matchsaller et retour, entre le 21 févrieret le 14 mars. Les deux premiersseront promus en LNB.

Les conséquences d'un éventuelretrait d'un finaliste ont égale-ment été envisagées. Si uneéquipe qualifiée pour la poulefinale renonce à y prendre part,elle sera remplacée par le 3e deson groupe, voire, si celui-cirefuse à son tour, par le 4e. Si cedernier renonce également, legroupe en question ne sera alorsreprésenté que par une seuleéquipe en poule finale. Les éven-tuels forfaits devront être com-muniqués par écrit au chef dudépartement «championnat» auplus tard le 14 janvier.

Aucun match ne devra être ren-voyé. Dans ce but, tous les partici-pants aux finales devront, avantle début de celles-ci, s'être assu-rés de pouvoir jouer leurs matchsà domicile dans une patinoire fer-mée, afin de ne pas être tributai-res du mauvais temps, (si)

Formulé adoptée

it-È Football

L'hebdomadaire parisien «FranceFootball» a publié son traditionnel clas-sement européen des équipes nationales.Quart de finaliste au «Mundial», l'Espa-gne remporte néanmoins la palme pour1986.

Voici ce classement 1986: 1. Espagne;2. Angleterre; 3. RFA; 4. France; 5. Ita-lie et URSS; 7. Belgique et Danemark;9. Suède; 10. Tchécoslovaquie; 11. Bul-garie; 12. Roumanie; 13. Autriche etHollande; 15. Suisse, Norvège et You-goslavie; 18. Pays de Galles et Ecosse;20. Eire et Grèce; 22. Pologne et Portu-gal; 24. RDA, Hongrie et Islande; 27.Irlande du Nord et Finlande; 29. Tur-quie; 30. Chypre; 31 Malte, Luxembourget Albanie, (si)

La Suisseau quinzième rang

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Les minis A du HC La Chaux-de-Fonds à Prague

Après cinq années de «vaches mai-gres», les Minis A du Hockey-Club LaChaux-de-Fonds ont rapporté unemédaille de Tchécoslovaquie, avec unebrillante troisième place au XVIIIeMémorial Martina Frice à Prague.

Participant pour la septième fois à cetournoi international réunissant dixéquipes, la formation menée par RobertPaquette était pour l'occasion renforcéepar une ligne de joueurs fleurisans etajoulots. Ces cinq sélectionnés romandsde la classe 1973 ont grandement parti-cipé à l'obtention de cette médaille debronze, en marquant quinze buts.

Menarit aux points et au goal-averageaux deux-tiers du tournoi, l'équipe auxcouleurs du HCC était donnée favoritepar les journaux de la capitale tchécoslo-vaque ; la confrontation directe avec leurhôte, Sparta Prague, devait toutefoisleur fermer le chemin de la finale.

Avec quatre victoires sur cinq rencon-tres, le club chaux-de-fonnier a réalisédes matches de 3 fois 10 minutes, trèsdisputés et riches en rebondissements.Sur l'ensemble du tournoi qui se dérou-lait sur trois jours, les jeunes ont fait

Les minis A du HC La Çhaux-de-Fonds.

preuve d engagement physique etd'envie de vaincre, permettant de com-penser la virtuosité de certains de leursadversaires.

Très collectifs et sachant déjà, malgréleur jeune âge, pratiquer un jeu bienstructuré, alliant rapidité de patinage àun excellent maniement de cannes, leshockeyeurs tchécoslovaques ont montréun spectacle très intéressant à suivrepour les spectateurs présents, dont unetrentaine de parents.

RÉSULTATS DES RENCONTRESGroupe A: La Chaux-de-Fonds -

Kladno 5-4; Vitkovice - Landshut 1-0;Kladno - Sparta 4-2 ; La Chaux-de-Fonds - Vitkovice 4-3; Landshut -Sparta 2-3; Vitkovice - Kladno 4-2 ;Kladno - Landshut 7-0; Landshut - LaChaux-de-Fonds 2-5; Sparta - LaChaux-de-Fonds 4-2; Vitkovice -Sparta 0-1.

Groupe B: Kosice - Slavia Prague1-1; Pardubice - Pilzen 3-0; Jihlava -Kosice 6-2; Slavia Prague - Pardubice2-3; Pilzen - Jihlava 4-4 ; Jihlava - Par-dubice 1-3; Pilzen - Slavia Prague 1-2;

Kosice - Pardubice 0-2 ; Jihlava - SlaviaPrague 3-0; Pilzen - Kosice 0-1.

CLASSEMENT FINALDU PREMIER TOURGroupe A

J G N P Buts Pt1. Sparta Prague 4 3 0 1 10- 8 62. Chaux-Fds 4 3 0 1 16-13 63. Vitkovice 4 2 0 2 8-7 44. Kladno 4 2 0 2 17- 11 45. Landshut 4 0 0 4 4-16 0Groupe B

J G N P Buts Pt1. Pardubice 4 4 0 0 11- 3 82. Jihlava 4 2 1 1 14- 9 53. Slavia Prague 4 1 1 2 4 -8 34. Kosice 4 1 1 2 4 - 9 35. Pilzen 4 0 1 3 5-10 1

RÉSULTATS DES FINALESlre - 2e place: Sparta Prague - Pardu-

bice 5-1 ; 3e - 4e: La Chaux-de-Fonds -Jihlava 5-2; 5e - 6e: Vitkovice - SlaviaPrague 2-0; 7e - 8e: Kladno - Kosice 6-2;9e - 10e: Landshut - Pilzen 0-3.

CLASSEMENT FINAL1. Sparta Prague; 2. Pardubice; 3. La

Chaux-de-Fonds ; 4. Dukla Jihlava; 5.Vitkovice; 6. Slavia Prague; 7. Kladno;8. Kosice; 9. Pilzen ; 10. Landshut(RFA).

Récompenses individuelles: Prix dumeilleur buteur, Prix du meiUeur atta-quant: Jérôme j eannin (1973) CP Fleu-rier.

Formation de l'équipe: Yan Aubert(CP Fleurier), J.-PhiUppe Banale, JuUenBoillat, Stéphane Chiussi (HC Ajoie),Loïc Degen, Christophe Dupré, LaurentFeuz, Nicolas Girardbille, Jérôme Jean-nin (CP Fleurier), Paul Jôrg, OUvierKrebs, Joël Leuba, Fabio Marthe, SteveMatthey, Cédric Perinetti, Grégoire Per-renoud, Janis Reichenbach, J.-PierreRyser (CP Fleurier), Vincent Theurillat,Gaétan Voisard (HC Ajoie). - Coach:Claude Marthe. - Entraîneur: RobertPaquette. (sp)

Une place sur le podium

Disputée pour la première fois en1986, la Super-Coupe, qui oppose lechampion suisse au vainqueur de laCoupe de Suisse, se déroulera à nou-veau au terme de la saison 86-87.

Une date a été prévue, soit le mer-credi 24 juin, avec une solution derechange le vendredi 31 juillet. Il nefaut pas exclure, en effet, l'éventualitéd'une participation du vainqueur de laCoupe aux play-offs Ligue nationaleAB.

Le lieu où se jouera cette deuxièmeédition de la Super-Coupe n'a pasencore été fixé, (si)

Dates prévues ,pour la Super-Coupede football

Champion d'Europe en 1979 etchampion olympique à Moscou en1980, Jûrg Rôthlisberger s'est retiré deson poste d'entraîneur de NipponZurich, qu'il occupait depuis cinq ans,et ce pour des motifs professionnels.

Depuis le 1er janvier, sa successionest assurée par Robert Siegrist (30ans), (si)

Jurg Rôthlisbergerse retire

Le Suédois Joakim Nystrôm, 7ejoueur mondial, a été contraint àdéclarer forfait pour l'Open d'Aus-tralie, qui commence lundi pro-chain à Melbourne, en raison d'uneblessure au genou, (si)

Un forfaitde Nystrôm

La commune de Moutier n'a plusde maire ni d'autorités «légales».Rémy Berdat, reconduit dans ses

fonctions par le Conseil exécutif , aannoncé hier sa démission pourdimanche prochain et a renvoyé

L'arrivée de Jean-Rémy Chalverat à la mairie de Moutier, hier soir, pour y présiderune séance du Conseil municipal élu le 30 novembre. (Bélino AP)

«sine die» la séance de l'ancien Con-seil municipal. Par contre, le nou-veau Conseil convoqué par le maireélu le 30 novembre dernier, Jean-Rémy Chalverat, a siégé commeprévu mercredi soir. H a déclaréavoir «pris toutes dispositions pour 'administrer la commune», et rendule gouvernement cantonal «respon-sable des conséquences de la situa-tion qu'il a provoquée».

La situation est donc totalementbloquée à Moutier: l'anciem Conseilmunicipal ne pourra siéger, ne pou-vant obtenir le quorum après la dou-ble démission de Rémy Berdat etd'un membre anti-séparatiste, et ladécision des quatre membres auto-nomistes de ne pas y siéger. De soncôté, le nouveau Conseil est dansl'incapacité légale de prendre desdécisions, l'effet suspensif prononcépar le préfet Fritz Hauri n'ayant tou-jours pas été levé, (ats)

• LIRE LE «REGARD» CI-CONTREET EN PAGE 25 quidam

taElle a tout juste 12 ans, Valérie

Guttly, écolière de Crémines et mem-bre assidue de la Société de cavaleriede Moutier et environs. Mais déjà unetrentaine de plaquettes d'écurieornent sa chambre et l'hôtel de laCroix-Blanche propriété de sesparents Philippe et Madeleine Guttly.Valérie, c'est déjà la 3e génération dela famille qui adore les chevaux. Songrand-père Maurice puis son père Phi-lippe furent aussi d'excellents cava-liers.

Valérie Guttly a pris ses premièresleçons d'équitation à l'âge de sept ans.Elle est l'élève du numéro 1 jurassienPhilippe Guerdat et il y a deux ansdéjà qu'elle remportait son premierconcours à Wolfwïl. Si elle a remportébien des succès en Suisse allemande,dans la région elle fut abonnée à la 2eplace, lors de concours en manège desRouges-Champs en 1985 et 1986 etrécemment au concours de Noël àDelémont.

(Texte et photo kr)

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Le canton de Neuchâtel remonte lapente. Lentement mais sûrement. La«démorragie» avait été stoppée en 1986.Une année plus tard, le bilan démogra-phique se traduit par une augmentationde 955 habitants ( + 0,61%). Pour la pre-mière fois depuis plus de quinze ans, lacourbe est à la hausse dans les six dis-tricts du canton. Si le district de Boudrybat tous les records, les augmentationsde population dans les villes du Locle etde La Chaux-de-Fonds constituent àl'évidence la bonne surprise d'un recen-sement que l'on guette chaque annéeavec anxiété dans un canton qui voyaits'éroder depuis 1973 ses forces vives.

Certes, on est encore loin des 170.000habitants d'alors, effectif pour lequelnombre de services et équipementspublics sont dimensionnés. Cette amélio-ration de la démographie neuchâteloiseest due pour, l'essentiel au bilan migra-toire positif, un acquis de la promotionéconomique.

La démographie constitue en effet unindicateur de la santé économique d'unerégion, tout comme l'indice de l'emploi

qui en 1986 progresse également. L'effortentrepris pour redresser la situation nedoit pas être relâché car il faudra sansdoute encore de longues années pouraméliorer une structure de la populationparticulièrement âgée dans les Monta-gnes neuchâteloises. p. Ve

• LIRE EN PAGES 17,19 ET 22

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RTN 2001 en stéréodans le Haut du canton

Jeudi 8 janvier, l'actuel émetteur duMont Cornu qui diffuse les program-mes de la Radio cantonale neuchâte-loise «RTN 2001» sera remplacé. LesPTT installeront une nouvelleantenne qui permettra aux auditeursdu Haut du canton, branchés sur FM97,5 de recevoir les programmes de«RTN 2001» en stéréo. Les travaux deremplacement occasionneront toute-fois une coupure des émissions, lematin, entre 8 h et 11 h. Un brefinconvénient pour une écoute encoremeilleure, (comm)

bonnenouvelle

LE LOCLE. - La «rentrée» duConseil général

PAGE 19CORRECTIONNEL DE

NEUCHÂTEL. - Le fauxpas d'une dame bien

PAGE 22

sommaire

Ecoles jurassiennesBientôt lesdroits de

l'homme ?• LIRE EN PAGE 23

démissionne• LIRE EN PAGE 25

Audience mouvementée hieraprès-midi du Tribunal civil duVal-de-Travers, une dame à quil'on réclamait une petite somme amanifesté son mécontentement ensecouant vigoureusement une clo-che qu'on attache généralement aucou des veaux. Max Kubler, jugesuppléant, homme de théâtre, aévité de se draper dans la dignitéde sa fonction pour lancer, à fortevoix.- Je vois que Madame a pris son

porte-parole...Pas sûr que la prévenue ait com-

pris l'allusion, passablement per-fide... (jjc)

• LIRE AUSSI EN PAGE 22

Non loin du Cerneux-Péquignot

Alors qu'il faisait route dans une tem-pête de neige, mardi vers 18 h 30, le con-ducteur d'un poids lourd, R. S., trans-portant de lourdes pièces de bois usinéesa perdu le contrôle de son convoi aumoment de croiser une voiture. Mordantla banquette enneigée sur une cinquan-taine de mètres il a fini par se renverseren contrebas du talus.

Cet accident spectaculaire - nonexempt d'émotion pour le chauffeur -mais qui n'a blessé personne, s'est pro-duit sur la route menant du Cerneux-Péquignot au Locle, au lieu-dit le Bas-des-Etages!

Pour récupérer le chargement de boiset tirer le camion de sa mauvaise postureil a fallu faire appel à une auto-grue. Elleétait à pied d'œuvre hier matin et le sec-teur de la route du Cerneux-Péquignotau carrefour de La Soldanelle fut ferméeà la circulation durant quelques heures.

(jcp)

• LIRE EN PAGE 19Situation... renversante! Davantage de frayeurs que de mal en définitive. ,

(Photo Impar-Perrin)

Un camion prend la route des champs...

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aA Moutier, de jour en jour la

situation devient plus embrouil-lée. Les nœuds sont de plus enplus serrés. On se demande bienqui pourra les déf aire et com-ment Suff it d'appliquer la loi,diront certains. C'est mal con-naître les mille et une interpré-tation juridiques qui peuventêtre f aites d'un seul et mêmetexte. Et si justement c'était laloi qui péchait ?

Quand on voit comment troiscitoyens peuvent provoquerl'avalanche, on est bien con-traint de se dire que les mesurespour éviter l'avalanche ne sontpas prises de manière assezsérieuse. Ce constat, on doit lef aire aussi bien à Moutier, desdeux cotés, qu'à Berne même. Eneff et , si la loi, dans n'importequelle autre région, peut sem-bler rigide, appliquée à Moutier,elle ne ressemble qu'à un vieuxchewing-gum trop mâchouillé.Pour pouvoir régler rapidementle problème de Moutier avec uneloi, il f audrait alors une loi def e r, prévoyant les moindresdétails. Et cette loi il f audraitencore que chacun la connaissesur le bout du doigt

Actuellement, toute décisionprise légalement peut être con-testée. Tant et si bien que leroman-f euilleton de Moutierpeut continuer à alimenter leschroniques durant des moisencore, voir un ou deux ans.

Et dans l'impasse politique oùMoutier se trouve aujourd'hui, leConseil exécutif , avec son appelau discernement et à la bonnevolonté, f ait sourire. Car, au seinde la population, l'heure n'estplus aux paroles de consolationni aux promesses vagues. Onpeut s'attendre à des réactionsvirulentes des deux côtés, quel-les que soient les décisions pri-ses. Et les juristes auront bien àf aire pour déf endre , chacun deleur côté, leur propre interpréta-tion de la loi.

A Moutier, Noël est passédepuis longtemps, les cadeauxne peuvent plus être qu'empoi-sonnés. En annonçant son inten-tion de venir s'expliquer surplace, la délégation du Conseilexécutif risque bien de f aire, unef ois de plus, preuve de mala-dresse. Le Conseil exécutif ,apparemment, ne sait lui-mêmeplus comment se tirer de cebourbier où sa propre loi semblel'enf oncer toujours plus.

Cécile DIEZI

Les faillesde la loi

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La ville gagne 70 habitantsLa courbe démographique se relève gentiment en 1986

Les estimations publiées mardi se confirment. La villea gagné 70 habitants durant l'année 86. Arrêtée à 36.212personnes fin décembre 1985, la population passe à 36.282au 31 décembre 1986. L'hémorragie démographique quisaigne la ville depuis 16 ans - excepté en 1981 - estenrayée. La courbe remonte gentiment. L'année dernièredéjà, les pertes réelles étaient tombées à 61 âmes alorsqu'elles se comptaient habituellement avec 3, voire 4 chif-fres.

«Population en hausse, augmentation importante dunombre d'emplois, reprise de la construction: en ce débutde 1987, La Chaux-de-Fonds arbore un bulletin de santéen nette amélioration. On est encore assez loin desannées de prospérité connues jusqu'en 1970. Mais les sta-tistiques confirment un changement très perceptibledans la 3e ville de Suisse romande», communique le Con-seil communal. La Chaux-de-Fonds se maintient de quel-

Dans les 26.282 habitants ne sont, parcontre, pas comptés les saisonniers et lesfrontaliers, non domiciliés dans la com-mune. Les premiers sont au nombre de460, soit 102 de plus qu'en 1985 et 145 deplus qu'en 1984. Même augmentationchez les saisonniers, qui sont 654. La pro-gression est de 93 par rapport à 1985 etde 184 par rapport à 1984. Des chiffresqui reflètent la reprise du travail.

Le bilan migratoire laisse un soldepositif de 158 personnes (1743 arrivéescontre 1585 départs). Après des bilansnégatifs en 1983 ( - 404) et 1984 ( -133),la Courbe s'était inversée en 1985 (+45).L'évolution se confirme en 1986: lesdéparts sont moins nombreux, les arri-vées augmentent. «Cela démontre quel'augmentation du nombre des postes detravail exerce une attraction importante ,pour la région», commente le Conseilcommunal.

Toujours déficitaire, le bilan naturelse présente légèrement mieux. Les nais-sances passent de 341 en 1985 à 352, lesdécès de 447 à 440. De -115 en 1984,-106 en 1985, le solde négatif passé à—88. Retranchés des 158 personnesgagnées dans le flux migratoire, ces 88habitants perdus par l'état civil donnentle gain global de 70.

Comme chaque année, la ville accuseune perte sensible en juin, à la veille desvacances ( — 51). Mars est également trèsdéficitaire ( — 57). Le trou de décembrene s'est, par contre, pas reproduit. C'estle meilleur mois ( + 27) après avril ( + 53).

Provenances et destinations concer-

ques têtes au-dessus de Fribourg, 4e ville romande, quicomptait fin novembre 33.885 habitants, sans déductiondes quelque 600 saisonniers.

Le malade est-il guéri? Le chancelier J.-M. Monschreste prudent: «Il ne faut pas céder au triomphalisme.Actuellement, le nombre de chômeurs tend à augmenterun peu. Si la conjoncture se maintient, on peut être opti-miste, mais le patient aurait intérêt à se fortifier».

Pour le district, l'augmentation de la population sechiffre à 47 unités. Réduite par les pertes subies à LaSagne et aux Planchettes.

Le tableau (ci-dessous) indique une forte augmenta-tion du nombre d'étrangers résidents, Neuchâtelois etConfédérés s'inscrivant à la baisse. Un signe de repriseéconomique, le gros du contingent étranger étant consti-tué de main-d'œuvre qualifiée, voire très qualifiée, aubénéfice d'un permis de l'Etat ou de la Confédération.

LA CHAUX-DE-FONDS Tôt 1985 Neuch. Coniéd. Etrang. Tôt 1986 Augm. Dimin.

La Chaux-de-Fonds 36212 10244 18702 7336 36282 Tu" ~

Les Planchettes 232 97 114 17 228 4La Sagne 914 528 349 18 895 19TOTAL 1986 10869 19165 7371 37405

~ 70 23

~

TOTAL 1985 37358 10913 19261 7184 Différence -44 -96 +189 +47

nent le Jura neuchâtelois, le Littoral, laSuisse romande, trois bassins avec les-quels le solde est déficitaire, et le cantondu Jura avec lequel le solde est nette-ment positif ( + 89).

Par professions, les pertes touchent lesprofessions commerciales ( — 57), l'horlo-gerie ( — 19) et la restauration - servicemaison ( — 16). Le bâtiment (+43) et lepersonnel soignant (+26) font les meil-leurs gains, sans compter les sans profes-sion (+148).

Le flux migratoire est positif jusqu'àl'âge de 40 ans, après quoi il devientnégatif, excepté dans la catégorie des 71à 80 ans. Les allées et venues sont lesplus fréquentes entre 21 et 30 ans avec744 arrivées pour 663 départs.

Comme l'année précédente, la popula-tion étrangère voit une augmentation dela communauté espagnole ( + 19) et unediminution des Italiens (—28) et desFrançais (-20). Les Portugais gagnent123 représentants et passent à 732. LesYougoslaves sont 101 et les ressortis-sants d'autres pays 916.

DU SEXE A LA CONFESSION!Les 36.282 Chaux-de-Fonniers se

répartissent de la manière suivante:Etat civil. - Célibataires: 38%,

mariés: 48%, veufs: 8%, divorcés: 6%.Sexe. - Femmes: 52,8%, hommes:

47,2%.Confessions. - Protestants: 48,3%,

catholiques romains 44%, catholiqueschrétiens: 0,6%, Israélites: 0,6%, divers:1,9%, sans: 4,6%.

Origines. - Neuchâtelois: 28,2%, Con-fédérés: 51,6%, Etrangers: 20,2%.

P. F.

Statistiques de l'état civil pour 1986

Le début d'année livre sa traditionnelle statistique d'état civil pourl'exercice écoulé. Les courbes se redressent dans le bon sens: forte aug-mentation du taux de fréquentation des berceaux avec 45 naissances deplus qu'en 1985, baisse sensible des décès. Le mariage retrouve la cote.Retour aux valeurs établies oblige! Un intérêt plus terre-à-fisc pourrait

accentuer le mouvement cette année.

Les chiffres ont valeur indicativesur le comportement de la popula-tion. Ils ne doivent pas être plaqués àla réalité chaux-de-fonnière, l'étatcivil enregistrant les naissances,mariages et décès intervenus sur leterritoire des communes de LaChaux-de-Fonds et des Planchettes,quel que soit le domicile des person-nes concernées.

A 4 BÉBÉS PRÈS!Le regain de natalité va de pair

avec l'engouement retrouvé pour cesnoces qu'on dit justes.

Les naissances s'élèvent à 531, soità 4 bébés près du record de 1983(535). La baisse enregistrée depuis -1984: 508; 1985: 486 - est subitementenrayée.

Deux morts-nés sont malheureuse-ment à retrancher de ce total réjouis-sant.

Les amateurs de détails saurontencore que les enfants nés de parentsétrangers sont au nombre de 89, lesjumeaux de 4 paires et les bébés con-çus hors mariage de 30, soit en dimi-nution sensible depuis 1984.

MARIAGE: LES FILLESPLUS PROMPTES

Les sautes d'humeur pour lemariage donnent les chiffres sui-vants. 1982: 215; 1983, 191; 1984:239; 1985: 183. En 1986, ils remon-tent la pente avec 221 couples unispar Monsieur le maire. La répartitionpar âge indique que les femmes semarient plus tôt, les premières à 17ans, contre 19 ans pour le premierépoux. Les messieurs se marient plusvolontiers après 61 ans que les fem-mes (4 hommes pour une femme). Al'âge de 21 ans, 60 filles portent déjàla bague au doigt contre 15 hommesseulement!DÉCÈS EN BAISSE

Si, en 1985, mariages et naissancesétaient à la baisse, les courbes 86 sontinversées. Les décès sont seuls à dimi-nuer pour retomber sur la valeur de1982. 412 en 82, ils étaient 467 en 83,432 en 84, 432 encore en 85 et 412 ànouveau l'année dernière. 108 fem-mes meurent après 80 ans contre seu-lement 59 hommes, signe que l'espé-rance de vie s'accorde au féminin.

P. F.

On se bouscule devant le maire... et dans les berceaux!

Le Conseil communal commente leschiffres du recensement. Voici desextraits de son communiqué:

Ce résultat est extrêmement encoura-geant et sanctionne de manière concrèteet positive les e f for ts importants réalisésdepuis plusieurs années. De plus, il metfin à une période de 16 années consécuti-ves (& l'exception de 1981) de diminutionde la population. Rappelons qu'à fin1970, la ville totalisait 42.701 habitants.

Cette situation favorable découle dumouvement migratoire.

Ces résultats favorables sont à mettreen rapport avec l'augmentation du nom-bre des postes de travail offerts à LaChaux-de-Fonds, qui ont passé de 19.807à f in 1985 à 20265 à f i n 1986, soit uneamélioration de 458. Il f a u t noter qu'en1985, l'augmentation avait déjà été de429 postes. Mentionnons que le nombred'emplois maximal avait été atteint en1970, avec 23.588.

Cette situation favorable a égalementeu des répercussions dans divers do/nai-nes, et notamment dans celui de la cons-truction. En effet , 177 permis de cons-truire ont été accordés à La Chaux-de-Fonds en 1986 contre 140 en 1985. Parmiceux-ci, on dénombre 32 maisons fami-liales contre 3 en 1985.

Par ailleurs, les façades de 86 immeu-bles ont été refaites contre 71 en 1985 et62 en 1984. La rénovation de la ville etles couleurs qui l'émaillent sont à l'évi-dence les signes d'un dynamismeretrouvé.

L'ensemble de ces données reflète uncertain optimisme et le Conseil com-munal s'en réjouit, tout en demeurantprudent dans l'appréciation de la situa-tion. Il demeure convaincu que lesefforts entrepris par chacun, population,économie privée et pouvoirs publics,devront être poursuivis, voire accentués,afin que la reprise constatée soit consoli-dée dans les années à venir, (comm)

Nette amélioration sur le marché du travail

Tribunal de police

Lors de l'audience du) 10 décembre, letribunal de police' ftvWt à juger D. L,directeur d'Une entreprise de transportet sept de ..ses chauffeurs , prévenus parl'inspection cantonale du travail,d'infractions à l'OTR, ordonnance sur ladurée du travail et du repos des conduc-teurs professionnels de véhicules auto-mobiles.

Le jugement fut rendu fin décembre.Retenant qu'il n'y eut pas intentionfrauduleuse, le tribunal condamne D. I. à1500 francs d'amende et 80 francs defrais, radiation deux ans. Quant auxchauffeurs ils paieront tous dix francs defrais et des amendes s'élevant à 160francs pour A. B., 60 francs pour C. C,180 pour G. G, 295 pour O. G., 160 pourG. B., 180 pour D. H. et 300 pour M. K.

(Imp)

Ils roulent pour vous...

NaissancesCujean Biaise, fils de André Pierre et de

Marianne, née Flukiger. - Previtali Laure,fille de Marcello et de Anne-Lise Yvette,née Ernst. - Romer Jennifer, fille de Chris-tian Charles Pierre et de Rosemay JeanneMarthe, née Pieren. - Margueron Tony, filsde Claude Joseph et de Dominique RoseMarie, née Fleuti.

ÉTAT CIVIL

Bal de l'Epiphanie

Ils ont dansé, dansé, tous les partici-pants au bal de l'Epiphanie organisémardi après-midi à l'Ancien Stand parPro Senectute.

La virtuosité de Gilbert Schwab àl'accordéon les a fait virevolter commedes jeunesses, et les lumignons sur lestables rappelaient la douceur d'un tempsde fê te point encore terminé.

En ce jour des Rois, le gâteau tradi-tionnel fut dégusté; avec un peu d'émo-tion et crac! la fève a craqué sous ladent.

Un couple royal fut élu: Mme Margue-rite Huguenin, de La Chaux-de-Fonds,et M. René Jobin, de Renan (notre photoImpar-Gerber) ont coiffé les couronnes,habillés aussi d'une élégance royale, parles soins de l'animatrice, Mme DanièleGuillaume- Gentil

(ib)

Suite des informationschaux-de-fonnières "- IS

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Du nouveau au Restaurant CTMNPUBLIREPORTAGE

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Pharmacie rénovée

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Petit Nouvel-Andu Jazz-Club

Le Jazz-Club La Chaux-de-Fondsinvite les jazzlovers à sa tradition-nelle soirée du Petit Nouvel-An.Samedi 10 janvier dès 21 h, auxEndroits, il sera tout aussi bien pos-sible de danser que d'écouter du bonjazz... Deux formations traditionnel-les - connues chez nous - animerontcette «Nuit»: Le Swing Hill Jazz-band de Morat et les New OrléansAil Stars de Roland Hug, le leader ettrompettiste de notre ville. Rappe-

lons que la route du Grillon est miseen sens unique depuis le restaurantdes Endroits et qu'à cette occasion iln'est pas possible de monter depuis leterrain d'aviation! (roq)

Ski de fond dès 55 ansPro Senectute organise des cours

de ski de fond, tous niveaux. On peuts'inscrire dès 55 ans, sans limite supé-rieure. Début des cours vendredi 9janvier. Rendez-vous Place de laGare, à 13 h 30. (Imp)

Le défi de JeanneLa Compagnie de la Marelle, comé-

diens ambulants, spécialistes duthéâtre à l'église, présentent Le défide Jeanne. Vendredi 9 janvier, 20 b15, au Temple de l'Abeille. (Imp)

Bonne année... et merci !A l'enseigne de «Bonne année... et merci», nous publions la suite de

la liste des personnes qui accompagnent leurs bons voeux d'une obolede 10 francs ou plus. Le produit de cette générosité sera distribué à sixinstitutions sociales de la région. Les dons sont reçus aux bureaux de«L'Impartial» de La Chaux-de-Fonds et du Locle ou au compte dechèque postal 23-325, L'Impartial, La Chaux-de-Fonds.

Mme Elisabeth Froidevaux, Les Brenets. Famille Bàrtschi, Sorbiers 23, LaChaux-de-Fonds. Mme Nelly Wàlti, rue Chevrolet 22, La Chaux-de-Fonds.Famille Marcel Dubois, Grandes-Crosettes 19, La Chaux-de-Fonds. M. etMme Umberto Rizzetto, Charrière 89, La Chaux-de-Fonds. Famille WilliamParel, La Joux-Perret, La Chaux-de-Fonds. M. et Mme Jean Singele, Fritz-Courvoisier 36a, La Chaux-de-Fonds. M. et Mme René Rohrbach, Hêtres 8, LaChaux-de-Fonds. Famille Maurice Oppliger, Le Bas-Monsieur, La Cibourg.Mme André Oppliger, Industrie 12, La Chaux-de-Fonds. Famille WilliamAmstutz, Les Bulles, La Chaux-de-Fonds. Jacqueline et Roland Graber, Chas-serai 93, La Chaux-de-Fonds. M. Numa Amstutz, Rue A.-M. Piaget 1, LaChaux-de-Fonds. Famille Marcel Heger, La Chaux-du-Milieu. Mme et M.John Robert, La Roçheta, Le Cachot. Mme et M. Claudy Schwab, Les Ponts-de-Martel. Famille Léon Beuret, Le Crêt-du-Locle. M. Christian Gerber, Abra-ham-Robert 32a, La Chaux-de-Fonds. Mme Yvonne Thommen, Abraham-Robert 32a, La Chaux-de-Fonds. Mme Marthe Rohrbach, Valavron 5, LaChaux-de-Fonds. Famile Edouard Rohrbach, Valanvron 5, La Chaux-de-Fonds. Famille Willy Lehmann, Les Foulets 15, La Chaux-de-Fonds. MmeCécile Tissot, Les Bulles 22, La Chaux-de-Fonds. Famille Jean-Jacques Perre-noud, Les Bulles 22, La Chaux-de-Fonds. Famille Philippe Moser, La Cibourg.Oscar Ischer, Agassiz 9, La Chaux-de-Fonds. Mme et M. Marcelin Bahler,Grande-Rue 72, Les Ponts-de-Martel. Famille Georges-André Bahler, Petit-Martel. Famille Maurice Geissbuhler, Les Planchettes. Madame Ida Jacot, LesPlanchettes.

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Peu avant 15 heures, hier, M. G. C, dela ville, roulait rue de la Serre en direc-tion est quand, à l'intersection de la ruede l'Ouest, il ne put immobiliser sonvéhicule au «stop», entrant ainsi en colli-sion avec le véhicule conduit par M. R.G., de Neuchâtel. Dégâts.

Un automobiliste de Saint-Imier, M.O. G., roulait hier vers 17 h 35 rue desCrêtets. A l'intersection de la rue de laRuche, ne pouvant . respecter Je. «stop»," -une collision se produisit avec la voiturepilotée par M. P. A., domicilié en ville.

Stop brûlé deux fois

SOCIÉTÉS LOCALES

Chœur mixte des paroisses réformées.- Ma 13 janvier, 19 h 45, à l'aula del'ancien Gymnase, étude de la Créationet des œuvres pour le prochain concertdes Rameaux. Sa 17 janvier, rendez-vousaux Geneveys-sur-Coffrane pour l'étudede la Création. Répétition dès 14 h 15.Pour les non motorisés, départs du pres-bytère à 13 h 30.

Club alpin suisse. - Chalets Mont-d'Aminet Pradières ouverts. Sa 10 janvier, dès13 h, cours de barryvox, aux Pradières.

Club du berger allemand. - Tous les sadès 14 h, entraînement au Restaurant duCerisier. Renseignements, £J 26 49 32 ou41 26 70.

Club cynologique La Chaux-de-Fonds& Environs. - Entraînements sa 10 jan-vier au Crêt-du-Locle (Aciera) 14 h. Ren-seignements: (0 28 47 59.

Club de rock Zou. — Rock'n roll acrobati-que. Entraînements tous les lu , àl'Ancien-Stand. — Juniors (7-15 ans) etdébutants, de 19 h à 20 h 30, ainsi que leme de 17 h 30 à 19 h. Avancés, compéti-tion et acrobatique, le lu de 20 h à 22 h.Renseignements: £5 039/28 26 72, et038/24 63 86.

Contemporaines 1935. - Ce soir je, apéri-tif de l'An nouveau au Churchill Pub,Jardinière 43, dès 20 h. Possibilité de serestaurer.

Contemporains 1914. - Apéritif de l'Ami-cale, di 11 janvier dès 11 h, à la Pinteneuchâteloise.

Contemporains 1917. - Me 14 janvier, dès11 h, au Café Bâlois, apéritif de la nou-velle année, puis repas facultatif.

Contemporains 1923. - Apéritif di 11, dès10 h 30, au Café Bâlois.

Contemporains 1933. - Ce soir je, apéritifde l'An nouveau dès 20 h, au Café Bâlois.

Contemporains 1934. - Apéritif ve 9 jan-vier, Café du Grand-Pont , av. L.-Robert118, dès l8h 30.

Contemporains 1938. - Ve 9 janvier, dès18 h, apéritif au Victoria Pub.

Contemporains 1944. - Ce soir je, apéritifde Nouvel-An au C.afé Cortina à 20 h.

La Jurassienne, section F.M.U. — Cour-ses: sa 10 janvier, ski de fond, région LePrévoux - Le Gardot, org.: J. Cattin - A.Spori. Les 17 - 18, ski de, fond dans leJura vaudois avec le Club Rambert, org.locaux: B. Schmid - A. Girard. Gymnas-tique: jun. et sen., le me de 18 à 20 h,Centre Numa-Droz. Vét., le lu de 18 à 19h 30, collège des Gentianes.

SEC. - Société d'éducation cynologique.- Fermeture du chalet jusqu'au 31 jan-vier. Reprise des entraînements me 4fv?rier à 19 h, au chalet. Assemblée géné-rale, 24 janvier à 19 h, à la Brasserie deLa Petite-Poste, chez Gilles, salle du 1erétage. Prochaine CT le 30 janvier. Ren-seignements: 0 26 49 18.

Union chorale. - Ce soir, 20 h, comité,Petite Poste, mardi 13, Centre Numa-Droz, 20 h, répétition.

Course de ski de fonddimanche 11 janvier

Le traditionnel tour du Mont-Jaques en est à sa 13e édition. Ilaura lieu dimanche 11 janvier,dès 10 heures, départ au coUègedes Foulets. Le parcours con-duira les coureurs sur les hau-teurs du Crêt-du-Locle, sur unedistance de 15 ou 30 kilomètrespour les plus courageux. Uneinnovation cette année: si letemps le permet, parallèlementau traçage pour le pas classique,une trace sera disponible pourles adeptes du siitonen.

PATRONAGE SÉÈÉ ,II»IIïM_W_™ Sr^*

d'une région

! L'Union sportive PTT, quiorganise la course, précise quecette année en cas de mauvaisesconditions atmosphériques, lamanifestation sera annulée etnon reportée, comme il fut possi-ble l'an dernier. Le 181 rensei-gnera dimanche dès 6 heures, encas de temps ou d'enneigementincertains.

Dès 8 heures, au collège desFoulets, on remettra les dossardset on prendra les inscriptions. 9 h45, appel des coureurs sur laligne de départ. 10 heures: départen ligne. Un prix souvenir seraremis avec une liste de résultats,à tous les inscrits. D'autre part,pour les 15 km, un challenge seraremis aux deux premiers de lacatégorie hommes et un chal-lenge à la première de la catégo-rie dames. Pour les 30 km, unchallenge aux premiers de lacatégorie hommes et dames. Leschallenges doivent être gagnéstrois fois en cinq ans pour êtredéfinitivement acquis par levainqueur. (Imp)

13e Tourdu Mont-Jaques

Vous-mêmes ou votre enfant avez été vic-time d'une agression ou d'un abus sexuelspar un inconnu, une connaissance, unparent, dans le quartier, le village, sur uneplace de jeux, sur le chemin de l'école, chezvous, au domicile de l'abuseur, etc. Il s'agitd'un épisode unique ou d'une situation quia duré un certain temps. Cela pose des pro-blèmes ou suscite des questions, pour votreenfant, pour vous-même.

De nombreux parents et enfants ont étéconfrontés à cette situation. L'expérienceacquise à leur contact et auprès des spécia-listes de la question peut être d'un grandsecours. En particulier pour vous aider ouaider votre enfant à se libérer des crainteset des sentiments liés à ces événements,mais aussi, pour prévenir l'abus sexuelet/ou ses conséquences.

Le service d'aide Les Oeillets est là pourvous écouter, vous renseigner, vous orien-ter, vous assister, quels que soient votreâge, celui de votre enfant, la situationvécue.• Abus sexuels des enfants et des jeunes,

service d'aide, Serre 12, 1er étage, LaChaux-de-Fonds, avec ou sans rendez-vous:lundi de 9 h à 11 h; jeudi de 14 h à 20 h;(p 039/28 79 88, à ces mênïes jours et heu-res.

Association Les Oeillets

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La population augmente au LoclePour la première fois depuis 1968

La nouvelle année locloise s'ouvre sur une heureuse nouvelle: la popu-lation de la Mère-Commune des Montagnes neuchâteloises , après 19 ansde régression, a progressé. De 27 unités. Certes ce n'est pas le Pérou, maisle résultat est bien meilleur en comparaison des années noires comme1970 avec la perte de 351 habitants ou 1971 et 1972 avec des chutes de plusde 280 personnes.

Le gain de cette année que nous annoncions dans nos colonnes(L'Impartial du 6 janvier) infléchit donc la trop longue courbe de dépopu-lation entamée depuis 1968. En effet, depuis cette année-là (15.062 habi-tants) Le Locle avait perdu jusqu'au 31 décembre 1985: 4010 personnes. Or,après avoir compté 11.052 habitants à fin 1985 Le Locle est peuplé à fin1986 de 11.079 habitants.

LELOCLE Tôt 1985 Neuch. Conf éd. Etrang. Tôt 1986 Augm. Dimin.

Le Locle 11052 4097 4741 2241 11079 27Les Brenets 1102 436 572 103 1111 9Le Cerneux-Péquignot 298 182 106 11 299 1La Brévine 652 413 238 6 657 5

! La Chaux-du- Milieux 388 234 177 -3 414 26Les Ponts-de-Martel 1213 739 410 49 1198 15Brot-Plamboz 254 198 50 1 249 5

TOTAL 1986 ^^ 6299 6294 2414

15007 68 20

TOTAL 1985 14959 6310 6258 2391 15^

92

Différence -11 +36 +23 48

On se doutait que 1986 - sur le plandémographique - serait l'année de lareprise. Toutefois il ne faut que modeste-ment sabler le Champagne. Car l'aug-mentation de 27 unités ne signifie pasencore - loin s'en faut - que Le Locleverra sa population régulièrement aug-menter ces prochaines années.

Il n'empêche qu'on ne peut que seréjouir de cette modeste progression qui,ajoutée à celle de l'ensemble des localitésdu district ( + 21) fait passer la popula-tion totale à 15.007 âmes (14.959 un anauparavant).

MOUVEMENT MIGRATOIREPOSITIF

Plusieurs facteurs ont permis de con-crétiser cette progression inédite depuis

1968. Le mouvement démographiquenaturel (nombre de naissances en com-paraison de celui de décès) a été moinsdéficitaires que ces dernières années. Lespremières étant d'ailleurs nettementsupérieures que l'an dernier et compara-bles à 1980.

Mais un élément a surtout entraîné cerésultat favorable. Le mouvementmigratoire est positif. Davantage de per-sonnes, 673, ont choisi de venir habiterau Locle, alors que 604 l'ont quitté. C'estbien moindre que les 1005 départs parexemple en 1981.

Relevons à propos du mouvementdémographique naturel qu'il fut positifjusqu'en 1976, avant que la tendance nes'inverse. Quant au mouvement migra-

toire (départs arrivées de gens) il étaitdéficitaire depuis 1968 aussi.

Un autre élément est aussi porteur derenouveau: le nombre des ménages. Il esten augmentation puisqu'il se situait à4994 à fin 1985 et s'élève maintenant à5047.

UN DES MAUX EST GUÉRIIndiscutablement cette augmentation

de la population qui n'est autre que larésultante d'un mouvement démographi-que supérieur au déficit du mouvementnaturel est à mettre sur le compte de ladiversification économique.

Depuis longtemps Le Locle souffraitde deux maux endémiques. D'une partles départs étaient supérieurs aux arri-vées, de l'autre les décès étaient plusnombreux que les naissances. C'est tou-jours vrai dans le deuxième cas mais cene l'est plus dans le premier. Il a fallu cecoup de pouce pour inverser - du moinsdurablement espérons-le! — cettefâcheuse tendance (voir dramatiqueselon les années) à la dépopulation.

Rien n'est encore véritablement dit àmoyen terme. Les chiffres donnés par laPolice des habitants sont révélateurs àce sujet. Près d'un quart de la popula-tion locloise (22,8%) est âgée de plus de62 ans. Il n'en reste pas moins que cetteannée le district du Locle ne fera pasmauvaise figure en regard des autres cir-conscriptions du canton. jpp

«Rentrée » pour le Conseil généralSéance de relevée le 12 j anvier prochain

Peu de temps de répit pour le Conseil général du Locle qui après sa longueet «fameuse» séance du budget 1987 du 12 décembre dernier se réunira exac-tement un mois après — soit le 12 janvier - pour une séance de relevée.

A l'ordre du jour (déjà copieux) sont inscrits quatre rapports du Conseilcommunal, quatre interpellations , deux projets d'arrêté et trois motions.

Nous avions déjà développé certains de ces points sans pourtant naïve-ment croire qu'ils seraient traités dans la dernière séance de 1986. Nous nereviendrons que succintement sur ceux-ci. . -

Le Conseil communal («L'Impartial»du 12 décembre) souhaite modifier letarif de la taxe de base et de la consom-mation d'eau. Rappelons en résumé quela nouvelle tarification propose de porterle prix de l'eau à un franc 20 (au lieu de60 centimes actuellement) y comprisdans les deux cas les 10 centimes parmètres cubes d'eau perçus pour l'épura-tion des eaux.

Quant à la nouvelle taxe annuelle debase (acctuellement de un pour mille dela valeur d'assurance de l'immeuble) elleserait dorénavant fixée à deux pour millede cette valeur, n'étant de toute manièrepas inférieure à 12 francs. Par cette nou-velle manière de faire l'exécutif entendfavoriser des économies d'eau puisqueselon la consommation de ce liquide par-ticulièrement précieux au Locle la factu-ration pourra subir des fluctuations quioscilleront dans des proportions nonnégligeables. Il n'empêche que ce projetpromet de belles bagarres avec la gaucheet tout particulièrement avec les popis-tes qui s'y sont d'ores et déjà déclarésopposés.

PROJET ÉLECTRIQUEDans un second rapport appuyant une

demande de crédit de 90.000 francs leConseil communal présente un projetd'alimentation électrique en moyennetension pour le quartier du Voisinage etdes Crêtets. «Ce travail en attente

depuis dix ans permettrait d'assainirl'alimentation électrique de ces lieux»explique l'exécutif. Il s'agit en fait égale-ment de favoriser la construction detrois maisons familiales dans le quartierde la Claire. Un projet en attente qui nepourra se concrétiser que si cette nou-velle alimentation se réalise.

Ce crédit de 90.000 francs comprendaussi l'installation d'une station trans-formatrice. Par rapport à une étude pré-cédente ce coût est inférieur à celuiprévu qui était alors de 120.000 francs.

En hiver le service de la voirie est for-tement mis à contribution. Les véhiculesprennent des rides en raison des effortsque les hommes leur demandent. Il fautpar conséquent les remplacer au fil desans. Le Conseil communal qui avait déjàpréalablement averti le législatifdemande un crédit de 297.600 francspour l'achat de deux véhicules IvecoMagirus en remplacement de deuxengins (les deux derniers ancêtres duparc à véhicules des TP, puisqu'il s'agitdes tracteurs Latil de 1955 et 1961).

Les deux nouvelles acquisitions de 160cv, 4 x 4 seront équipés d'un pont alumi-nium et leur charge utile sera de 4,3 ton-nes. Ils coûtent 122.000 francs chacun àquoi il faut ajouter le prix de l'étrave de26.800 francs, d'où le montant total de297.600 francs pour les deux engins.

RECEVABLENouvelle étape supplémentaire dans le

processus démocratique de l'initiativesocialiste en faveur des «Jardinsd'enfants de quatre ans». Pour que lescitoyens puissent se prononcer sur sonsort d'ici quelques mois le législatif estappelé à déclarer recevable cette initia-tive qui a recueilli 2356 signatures alorsqu'il en fallait 1286 pour que le 15% ducorps électoral soit atteint.

D'ici la votation populaire le Conseilgénéral aura encore à se prononcer sur lerapport que l'exécutif lui adressera à cesujet. Et si l'exécutif venait à l'approu-

ver les citoyens n'auraient alors pas à serendre aux urnes.

Lors de sa dernière séance du 12décembre consacrée au budget 1987 ladiscussion s'était déjà engagée à proposd'une éventuelle réduction d'impôt pourles personnes physiques mariées. La gau-che qui s'était fait le défenseur de ce pro-jet récemment débattu sur le plan canto-nal au Grand Conseil n'avait pas étésatisfaite de la réponse donnée par leconseiller communal Rolf Graber.

Rappelons que celui-ci avait succinte-ment répondu que la commune n'avaitpas à entrer en matière avant 1988 selonles dispositions communales.

«Rien de cela» ont répondu les élus dela gauche. Et de déposer (socialistes etpopistes) un projet d'arrêté demandantque toute personne physique mariéebénéficie d'une réduction d'impôt forfai-taire de 200 francs aussi bien pour 1986que 1987. (jcp)

Premier bébé à la maternité du Locle

// a fallu attendre six jours pour qu'enfin le premier bébé naisse à la maternitédu Locle: une petite f i l l e, Lamiel Breguet. (Photo Impar-Favre)

6 janvier 1987, 15 h 08; pour la pre-mière fois depuis le début de l'année,les locaux de la maternité de la Mère-Commune ont raisonné aux sons descris de la petite Lamiel.

Ses parents, Martine et RolandBreguet, ainsi que son grand frèreAurélien, âgé de sept ans, sont ravis.«C'est la plus belle ! », nous a lancé samaman avec un sourire jusqu'auxlèvres. v

En effet, Lamiel est déjà pourvued'une importante chevelure noire et aune mine resplendissante. A sa nais-sance, elle pesait 3 kilos 700 et mesu-rait 49 centimètres. Son père est élec-tricien et toute la famille vit en Algé-rie dans la région d'Oran. Tous sontrevenus au pays il y a six semainesenviron pour l'accouchement. Selonl'expression consacrée, la mère etl'enfant se portent à merveille, (paf)

Une petite fille qui s'est fait attendre

LES BRENETS

En remplacement de M. AlojzCierny, le Conseil communal desBrenets, dans une récente séance, aproclamé élue conseillère généraleMme Jeannine-Marie Jeanneret,suppléante de la liste libérale-ppn.

(dn)

Nouvelle conseillèregénérale

La Chancellerie communale com-munique que les prochaines séancesdu Conseil général ont été fixéespour l'année 1987. Elles auront enprincipe lieu les vendredi 6 février,vendredi 13 mars, vendredi 3 avril,vendredi 8 mai (comptes 1986), ven-dredi 12 juin, jeudi 2 juillet (éventuel-lement), vendredi 4 septembre, ven-dredi 2 octobre, vendredi 6 novembreet vendredi 11 décembre (budget1988).

Toutes les séances sont prévues à19 h 45 à l'Hôtel de Ville. Rappelonsqu'elles sont publiques, (p)

Prochaines séancesdu législatif

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Lieux automobilistes domiciliés auLocle sont entrés en collision hier, vers14 h 15. Il s'agit de M. V. G., roulant ruede la Concorde et de Mme N. F., arri-vant de la rue de la Combe-Sandoz.Dégâts.

Dégâts au carrefour

M CÉLINE et ZOÉ

ont la joie d'annoncerla naissance de leur petite sœur

FRANCINE-LÉAle 6 janvier 1987

Clinique Beau-SiteBerne

Martine et JôrgRINDLISBACHER-SAUTAUX

Aux Etages près du Cerneux-Péquignot

Pour tirer le lourd convoi chargéde bois qui s'était renversé au lieu-dit «Les Etages» non loin du Cer-neux- Péquignot, la gendarmerie afermé la route dès 8 h mercredimatin jusqu'aux environs de midi.

C'était là la conséquence d'un acci-dent causé par un camion qui, mardisoir aux environs de 18 h 30, circulaiten direction du Locle et qui a - bieninvolontairement - quitté la routealors que le tempête de neige sévis-sait de plus belle.

Le chauffeur du convoi, R. S. a peut-être été surpris par une voiture qu'ildevait croiser à cet endroit. Il ne roulaitpas vite. Pour l'éviter il a serré sur ladroite de la chaussée. Les roues ont alorsmordu sur la banquette enneigée stu* unecinquantaine de mètres avant de se ren-verser sur le flanc en contre-bas du talus.

Manœuvre délicate lors de la remise sur route du p o i d s lourd grâce à une auto-grue.(Photo Impar-Perrin)

Ce 28 tonnes, quatre essieux a passé lanuit dans cette fâcheuse position. Le len-demain - mercredi matin — une auto-grue s'est chargée de ramener à meilleurport aussi bien le chargement de boisqu'il transportait que le lourd véhiculelui-même.

Lors de cette opération la route a étéfermée au trafic sur le secteur du Cer-neux-Péquignot au carrefour de la Solda-nelle.

APPEL AUX TÉMOINSContrairement à ce qu'annonçait une

radio locale personne n'a été blessé lorsde cet accident. Il n'empêche que pouren déterminer les causes la gendarmerielance un appel aux témoins. Celle duLocle (tél. 039 31.54.54) souhaite quel'automobiliste croisant le poids lourd sefasse connaître, tout comme les autres etéventuels témoins de cet accident, (jcp)

Un camion de bois prend la neige

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Ça remonte en Bas... et en Haut !Population neuchâteloise

Neuf cent cinquante-cinq habitants de plus dans le canton de Neuchâtel à la fin de Tannée dernière:pour la deuxième fois depuis douze ans, la «démorragie» est stoppée. Mieux, l'augmentation de lapopulation est la plus forte jamais enregistrée au cours des 15 dernières années ! Si l'an passé, lecanton enregistrait déjà une augmentation de population (+ 156), l'augmentation touche cette foiset c'est heureux tous les districts. On est certes encore loin des 170.000 habitants des années sep-tante, effectif pour lequel nombre de services et équipements publics sont dimensionnés. Mais la

courbe remonte à une cadence rassurante.

Population résidante du canton depuis 1848

Bien évidemment, ce n'est pas unesurprise, le district de Boudry pour-suit sur la lancée qu'il a toujoursmaintenue, même pendant lesannées les plus noires de la récessiondémographique et économique.L'augmentation est très forte puis-qu'elle représente plus du double decelle enregistrée en 1985.

Neuchâtel progresse à nouveauavec un tassement dû en grande par-tie à la ville qui perd des habitants.Le Val-de-Ruz est fidèle à lui-même:il continue une lente progression.Elle pourrait sans doute être plusforte mais le manque de logements etles 'restrictions à la constructionjouent sans aucun doute un rôle dis-suasif.

Bonne surprise: le Val-de-Traversconfirme la remontée amorcée l'an

Récapitulation Total 1985 Neuch. Conf éd. Etrangers Total 1986 Angm. Dimin.Neuchâtel 48397 14200 23839 10494 48533 136

~~

Boudry 31764 * * * 32419 655Val-de-Travers 11499 4743 4990 1787 11520 21Val-de-Ruz 11501 4698 , 5635 1216 11549 48Le Locle 14959 6299 6294 2414 15007 48La Chaux-de-Fonds 37358 10869 19165 7371 37405 47TOTAL 1986 * * * 156433 955 '

TOTAL 1985 155478 52125 75531 27822 706_ Différence * 156

* Manquent encore les résultats détaillés de la commune de Rochefort.

dernier. Il se retrouve enrichi d'unevingtaine de citoyens, après unequinzaine d'années de saignéecruelle.

Mais incontestablement, la trèsbonne surprise vient des Montagnes.L'augmentation de la population enville de La Chaux-de-Fonds met fin àune période de 16 années consécuti-ves (à l'exception de 1981) de «démor-ragie».

Le Locle et son district qui enregis-trait chaque année les plus fortesdiminutions de population remontela pente également.

Si ces résultats sont très encoura-geants, il faut néanmoins rester pru-dent. La population du canton deNeuchâtel demeure âgée. Mais on nesaurait manquer de souligner que leredressement est bel et bien amorcé,

grâce à l'amélioration surtout dubilan migratoire. Le canton récoltestatistiquement les premiers fruitsdes efforts de la promotion économi-que.

P.Ve

Elle voulait épater son amiAu Tribunal correctionnel de Neuchâtel

Surprenant, cet accident dans la vie d'une dame bien, la cinquantaine. Alorsqu'elle gagnait environ 5000 francs par mois, elle a détourné quelque 12.000francs dans l'entreprise où elle travaillait. Pour vivre au-dessus de sesmoyens»., et épater son ami. Le tribunal n'a pas pu lever le voile qui cache ces

mystérieuses dépenses inconsidérées.

Mme E. P., dame de bonne présenta-tion, la cinquantaine, comparaissait hieraprès-midi devant le Tribunal correc-tionnel de Neuchâtel. Pendant plusd'une année, elle a détourné quelque12.000 francs. Elle a fait de fausses écri-tures dans les comptes, réalisant ainsil'infraction de faux dans les titres, etprofité de la confiance qu'on lui témoi-gnait pour prélever de l'argent qu'elledépensait «inconsidérément». Comment,on ne le sait pas. Il semble qu'elle aittoujours vécu au-dessus de ses moyens.

Elle parle de disques... son ami lui afait découvrir de nombreuses choses.«J'ai agi bêtement. C'est un homme hon-nête, il ne m'a rien demandé. Il n'yaurait pas eu besoin de ça...». Mais pour-tant, pour se donner de la valeur - c'estle cas de le dire - aux yeux de son ami, ladame lui offrait de temps à autre le sou-per: «Toujours dans des restaurantsmodestes, il n'aime pas le luxe». Elle luia aussi payé 4000 francs d'honoraires dedentiste...

Le procureur, après avoir relevé qu 'ilétait rare de voir des dames comparaître,à cet âge encore et avec un casier judi-ciaire vierge, a conclu à 6 mois d'empri-sonnement avec sursis. L'argent a étéremboursé à l'entreprise, grâce à la géné-rosité d'une parente. Le procureur aaussi relevé que Mme P. a payé sa fauteen perdant son emploi.

Mme E. P. n'était pas accompagnéed'un avocat et elle a simplement dit poursa défense qu'elle regrettait ce qu'elleavait fait. Le tribunal a suivi les réquisi-tions du ministère public, condamnant laprévenue pour abus de confiance et fauxdans les titres. La peine est de six moisd'emprisonnement, avec sursis pendantdeux ans, la condamnée devra payer lesfrais de la cause qui s'élèvent à 540francs.

DE L'OR EN DÉCHETGrave infraction à la loi sur les stupé-

fiants pour A. W. qui a acquis près de100 g d'héroïne et 7 de cocaïne, reven-dant au détail 38 g d'héroïne et 4 decocaïne, consommant le reste. Le jeunehomme a aussi soustrait une centaine degrammes de déchets d'or à l'entreprisequi l'employait.

J. L. M. comparaissait aussi devant leTribunal correctionnel, prévenu de recel,pour avoir aidé A. W. à revendre cesdéchets.

Les infractions, admises, ont été rete-nues. A. W. n'avait jamais été con-damné. Il est en traitement et les pro-nostics sur son avenir semblent positifs,malgré quelques rechutes. Par contre, J.L. M. a déjà été condamné à de nom-breuses reprises, il a déjà purgé plusieurspeines, cause d'aggravation.

A. W. a été condamné à 16 moisd'emprisonnement, avec sursis mais sur

une longue durée d'épreuve: 4 ans. Enoutre, le sursis est subordonné à unpatronage et à la poursuite du traite-ment entrepris. Les frais à sa charges'élèvent à 1300 francs.

Etant donné les antécédents, il n'étaitpas possible pour J. L. M. de bénéficierdu sursis, mais les 3 mois d'emprisonne-ment qui lui ont été infligés pourrontêtre purgés par journées séparées. Ildevra payer 600 francs de frais.

A.O.• Le Tribunal correctionnel de Neu-

châtel était présidé par M. Jacques-André Guy. Les jurés étaient MmeMadeleine Bubloz et M. Jean-BernardMuriset. Mme May Steininger, substitut,fonctionnait comme greffier. M. ThierryBéguin, procureur général, représentaitle ministère public.

cela vase passer

Théâtre à SavagnierLa troupe du Théâtre de la

Marelle, de Lausanne, présentera sonspectacle intitulé: «Le défi deJeanne», mis en scène par Jean Chol-let, samedi 10 janvier, à 20 h 15, auTemple de Savagnier. (Imp)

Concert à Saint-MartinDans le cadre des Concerts de

Saint-Martin, l'ensemble MusicaCisalpina donnera un concert baro-que dimanche 11 janvier, à 17 heu-res, au Temple de Saint-Martin.Au programme, des œuvres de Haen-del, Fasch, Zelenka, Dornel et Bach ,interprétées par K. Arfken, hautboisbaroque, A. Gangler, hautbois baro-que, D. Agnell , bason baroque et C-A. Piguet, clavecin. (Imp)

Tribunal de police du Val-de-Travers

L'été dernier, des truites flottaient ventre en l'air dans le canal quilonge l'Areuse, à proximité de la piscine du Val-de-Travers, au gibet deBoveresse. De la soude caustique s'écoulant dans une canalisation leuravait fait tourner l'œil. Président de la piscine et chef technique desinstallations se sont retrouvés hier après-midi devant le Tribunal de

police que présidait le suppléant Max Kubler.

A côté du local abritant les instal-lations de chlorage, des produits chi-miques des classes de toxicité 3 et 2sont entreposés. On y trouvait, le 6août dernier, 14 fûts d'eau de javel etde soude caustique liquide, ainsi quequatre sacs renfermant de la soudecaustique en paillettes.

L'un des sacs était ouvert quandun orage a éclaté. Par ruissellement,une petite partie du produit s'estécoulée dans une grille qui mène toutdroit au canal de drainage longeantla rivière. Tant le président de la pis-cine, J.-J. B., que le chef des installa-tions, F. M., ont reconnu les faits, ettout le monde est d'accord: ces pro-duits doivent être mis dans un localapproprié. Le président a d'ailleurspris contact avec le laboratoire can-tonal pour régler ce problème.D'après une lettre de ce service, iln'existe pas de dispositions légalespour régler l'entreposage de ces pro-duits. Ça va venir.

PROTÉGER LES EAUXJean Carlo Pedroli, inspecteur de

la chasse et de la pêche, qui représen-tait l'Etat, a constaté que, depuis unedizaine d'années, la piscine avait pro-voqué quatre pollutions du canal dedrainage:

— La dernière fois, seule une trèspetite quantité de paillettes de soude

caustique ont fini à la rivière. Si lesquatre sacs s'étaient déversés, lepépin aurait été autrement plusgrave. Je ne voudrais pas revenir surl'affaire de Bâle, mais il faut rendreattentif la piscine à la protection deseaux.

Le procureur demandait 200 francsd'amende contre chacun des préve-nus à qui l'on reproche diversesinfractions - loi sur le commerce destoxiques, loi sur la protection deseaux contre la pollution , règlementsur les piscines, loi fédérale sur lapêche...

Tant J.-J. B. que F. M. ontdemandé leur libération. Le dom-mage (196,80 francs) a été payé etc'est la seconde fois seulement en 27ans d'exploitation que la piscine estvéritablement responsable d'unpépin.

J.-C. Pedroli a maintenu les réqui-sitions du procureur général. Enconstatant que «le canal d'évacua-tion des eaux de la piscine n'est pasconforme».

Des travaux seront entrepris pourrégler le problème du stockage desproduits chimiques (qui servent adésinfecter l'eau et à garantir son aci-dité), a rétorqué le chef technique F.M.

Max Kubler rendra son jugementprochainement.

JJC

Truites à la soude caustique

LES GENEVEYS-SUR-COFFRANE

La société de gymnastique des Gene-veys-sur-Coffrane ne chômera pas en1987. Elle participera à toutes les fêtesrégionales ainsi qu'à la fête romande àBulle à fin juin. En outre, elle a été char-gée d'organiser deux fêtes cantonales soitcelles des jeunes gymnastes les 13 et 14juin et l'autre des pupillettes, les 20 et 21juin.

Un comité d'organisation pour lesdeux fêtes vient d'être formé et s'est toutde suite mis à la tâche. Il s'agit de M.André Brauen, président: M. Jean-Pierre Jequier, vice-président; Mme Isa-belle Moy, secrétaire; M. Michel Bedoy,caissier ainsi que du président de lasociété M. Albert Challandes.

Une fois encore, le nouveau centresportif aidera beaucoup les organisateursde ces deux fêtes cantonales, (ha)

Un programme chargépour les gymnastesen 1987

Ces dames de la Sociétéde gymnastiquede Fontainemelon...

...qui, durant l'année 1986, ontobtenu une distinction pour s'êtreclassées en athlétisme parmi les troismeilleures de notre canton.

Il s'agit de Catherine Beltramequi, au javelot fut classée 2e avec unjet de 32 mètres. Au poids 3 kg:Marie-Pierre Bolle s'est classée pre -mière avec un jet de 9,52 mètres alorsque Hache! Leuba de la SFG Fontai-nemelon mais domiciliée à Dombres-son est 2e avec un jet de 8£9 mètres.La championne cantonale de tria-thlon est Marie-Pierre Bolle, SFGFontainemelon. (ha)

bravo à

Le conducteur de la voiture qui circu-lait hier peu après 16 heures sur la routede Pierre-à-Bot à Valangin et qui aheurté une glissière de sécurité peuavant le lieu-dit La Cerniat, sur la gau-che de la chaussée par rapport à son sensde marche, ainsi que les témoins, sontpriés de prendre contact avec la gendar-merie de Cernier, tél. 038 53.21.33.

Recherche d'un conducteur

COFFRANE

La population de Coffrane est stable.Au 31 décembre 1986, on comptait 520liabjtants , dont 211 Neuchâtelois, 236Confédérés et 63 étrangers, soit 5 habi-tants de plus qu'en 1985. (pve)

Population : la stabilité

Recensement du district de Neuchâtel

NEUCHÂTEL Tôt 1985 Neuch. Conféd. Etrang. Tôt 1986 Augm. Dimin.Neuchâtel 31961 9640 14895 7240 31775 ", 186Hauterive 2443 654 1359 429 2442 1Saint-Biaise 2924 948 1444 530 2922 ' 2Marin-Epagnier 3342 836 1631 961 3428 86Thielle-Wavre 387 131 187 62 380 7Cornaux 1337 376 870 196 1442 105Cressier 1677 362 750 577 1689 12Enges 191 63 123 2 188 3Le Landeron . 3539 928 2262 475 3665 126Lignières 596 262 318 22 602 6TOTAL 1986 14200 23849 10494 48397 335 199TOTAL 1985 48397 Différence 136

Alors que l'année passée (enfin) Neu-châtel-Ville avait gagné plus d'une cen-taine d'habitants, elle en perd à fin 1986186... En 1984, elle en avait perdu 200.Phénomène guère surprenant. Lié à lapolitique du logement - et au coût desloyers au chef-lieu - vraisemblablement.A un exode vers la campagne, ou aumoins la périphérie. Pour donner durelief à cette hypothèse, les augmenta-tions réalisées dans presque tout le Lit-toral: jusqu'aux communes «éloignées»,comme Le Landeron, Marin, Cornaux,qui gagnent toutes une centaine d'habi-tants (respectivement 126, 105 et 86). Ona déjà analysé les résultats du district deBoudry . A Boudry, la population au 31décembre 1986 était de 4478 et non 4467comme annoncé par erreur. Mais on peutrappeler les 118 habitants supplémentai-

res de Bevaix, 109 de Cortaillod, 81 deColombier, et la soixantaine gagnée parBôle ou Gorgier...

Le résultat du recensement dans ledistrict de Neuchâtel est globalementmoins positif que pour celui de Boudry.Mais ceci est dû simplement au déficitdu chef-lieu: en effet, les communes quiperdent des habitants sont Hauterive(-1), Saint-Biaise (-2), Enges (-3) etThielle-Wavre (-7), les cinq autres com-munes en gagnent. Le résultat total esttout de même un gain, de 136 habitants,pour ce district. Pour celui de Boudry, ilétait de 655 habitants...

A. O.

Suite des informationsneuchâteloises | 27

Gens des villes deviennent gens des champs

Dessine moi un droit de l'hommeL'école instrument de paix, bientôt une réalité pour le Jura

Le canton du Jura a intégré dans sa constitution le principe des droits del'homme. L'«Ecole instrument de paix» (EIP) va plus loin, elle aimeraitintégrer la connaissance et l'esprit des droits de l'homme dans la vie quo-tidienne à commencer par l'école. Des enseignants sont sensibilisés àcette réalité, le canton se dit ouvert à son application. Pour quand des

réalisations concrètes?

«Désarmer l'esprit pour désarmer la main» tel est l'objectif de l 'école instrumentdepaix.

Qui d'entre nous est capable de réciterles différents articles de la charte desdroits de l'homme? Peu, vous en con-viendrez. Un homme, Jacques Mùhletha-ler, fondateur en 1967 de l'Associationmondiale pour l'école, instrument depaix a décidé de vulgariser la charte etd'en faire pénétrer la connaissance partous les créneaux de l'enseignement àcommencer par l'école publique. Ce serachose faite à Genève dans quelquesannées.

Le projet dé réforme scolaire jurassienoffre Un espace intitulé «Vivre ensem-ble» dans lequel l'enseignement desdroits de l'homme pourrait prendreplace au gré des préoccupations desenseignants. Actuellement déjà, le pro-

gramme d'instruction civique du degrésupérieur intègre ces notions mais demanière non structurée.

Est-ce suffisant pour insuffler dans lavie quotidienne des éléments aussiimportants que le respect mutuel, latolérance et le sens des responsabilités?

UN ENSEIGNANTENTHOUSIASTE

Jean-Marie Miserez, enseignant à Sai-" gnelégier a suivi dernièrement la qua-trième session de formation de l'EIP,destinée aux pédagogues. Il en est revenuenthousiaste et convaincu que l'école aun rôle à jouer au service de l'humanité.

Les droits de l'homme et de l'enfantpeuvent s'intégrer dans l'enseignement

de l'histoire autant que dans celui de lagéographie ou de la littérature. L'organi-sation de la vie de la classe peut êtreempreinte de l'esprit de la charte etoffrir un champ d'application de sesnotions les plus essentielles. Pour cefaire , l'enseignant franc-montagnardpense qu'il serait important que lesfuturs maîtres reçoivent une sensibilisa-tion à la charte au cours de leur forma-tion à l'Institut pédagogique.

Ensuite, des cours de formation per-manente pourraient être organisés pourles enseignants intéressés. La charte desdroits de l'homme peut être comparée àune toile d'araignée qui tisse ses fils dansle monde du travail, de la famille, dudroit à une alimentation suffisante, à laliberté d'expression, bref à la dignité del'homme.

Avant Jean-Marie Miserez, une autreenseignante jurassienne a reçu une for-mation de base de l'EIP, peut-être un«noyau» qui pourrait être à la source del'éducation à la paix dans les écolesjurassiennes.

. GyBi• Toute documentation sur la charte

des droits de l'homme et ses instrumentspédagogiques peuvent être obtenus ausecrétariat de l 'EIP, 5, rue du Simplon,1207 Genève.

Musique, psychologie ,architecture , statistiques

Bourses Burrus décernées

Mercredi en fin d'après-midi, aucours d'une cérémonie tenue à l'aulaCuenin à Porrentruy, l'entrepriseBurrus, tabacs et cigarettes de Bon-court, a décerné quatre bourses quirécompensent 5 des 41 candidats quiavaient sollicité un appui de la mai-son boncourtoise en 1986.

Les lauréats sont Mlle Brigitte Hen-nard, de Lausanne, psychologue, quieffectuera un stage à Milan en vue d'étu-dier la question des familles maltraitan-tes et à problèmes multiples; M. AndréFrôhlicher, d'Aarau, qui poursuivra sesétudes aux Etats-Unis en vue d'acquérirl'expérience et les relations profession-nelles nécessaires pour devenir chefd'orchestre professionnel et travaillercomme compositeur d'oeuvres musicales;M. Paul Wolf, architecte, de Zurich, quientend terminer une étude sur les pro-

blèmes architecturaux posés par la cons-truction de locaux adaptés pour lesenfants handicapés mentaux.

Enfin, seuls lauréats jurassiens, MM.Jean-Paul Bovée, de Moutier et Pierre-Alain Gentil, de Delémont, collabora-teurs de l'ADIJ, reçoivent une bourse de15.000 francs en vue de la mise sur piedd'un projet de calcul mensuel d'un indiceconjoncturel.

Cet indice sera mis au point sur labase de questionnaires mensuels envoyésaux entreprises et aux services, dans unecentaine de cas. Il se fonde sur les modè-les pratiques dans d'autres cantons.L'octroi de la bourse permettra la miseau point du fonctionnement de récoltedes données nécessaires, dans le cantondu Jura et dans le Jura bernois. Et ladéfinition des systèmes de dépouille-ment, de commentaire, de graphisme,d'information des résultats de l'indice.

L'octroi de la bourse Burrus devraitfaciliter les démarches des deux cher-cheurs auprès des entreprises, en vued'obtenir leur collaboration sans laquellela réalisation de ce projet n'est pas possi-ble.

Il est prévu que cet indice puisse êtrepublié régulièrement dès le début de l'anprochain, (vg)

à Taise pour bien dormir

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SAIGNELÉGIER (décembre 1986)Naissances

Schûpbach Laurent, fils de Stéphane etde Viviane née Gigon, de Saignelégier etMirchel à Saignelégier, Les Cerlatez. -Donzé Kelly Marianne, fille de Jean-Pierreet de Marianne née Schott, des Breuleux àLe Noirmont. - Theurillat Valérie Estelle,fille.de Dominique et de Nathalie née Nis-sille, de et à Les Breuleux. - Paratte Amé-lie , fille d'André et de Colette née Paratte,de Muriaux à Saignelégier.Mariage

Gerhardt Hans. Conrad, 1959, et DorisSchônenberger, 1962, domicilié à Turgi(AG). " -'"' «a*!»»» : - i ^-"

Décès «Froidevaux Gilbert, 1906, Le Noirmont.

ÉTAT CIVIL

Auto-Moto-Clubfraiic-montagnard

C'est «u café «National» à Muriauxque l'Auto-Moto-Club des Franches-Montagnes a tenu son assembléeannuelle présidée pour la dernière foispar M. Daniel Biston. Après lecture duprocès-verbal et acceptation des comp-tes, son président félicite et remercietous les membres pour leur participationaux sorties du club qui se sont dérouléessans incident.

Sept nouveaux membres ont été admisdans le club qui en compte à présentcent. Quant au championnat interne, il aété remporté par Mme Elvès Houlmannet M. Marcel Mercier.

Le comité du club pour 87 se composecomme suit: président, M. DominiqueCuenat; vice-président, M. Marcel Mer-cier; secrétaire, Mlle M.-Louise Jolis-saint; caissier, M. Christian Roschi;membres adjoints, M. Roland Baumann,M. P-Alain Mercier et pour la commis-sion sportive: président, M. J.-LouisKlinger; membres adjoints, MM. AlainGigon, J.-Pierre Cuenot, Kurt Leuenber-ger, Christian Queloz. Tous les membresdémissionnaires ont été remerciés pourleurs bons et locaux services, (comm)

Cent membres pour 1987

Après le hold-upde la gare de Bassecourt

Mardi, vers 23 h 15, une agression àmain armée a été perpétrée par deuxinconnus sur la personnes du chef degare de Bassecourt, peu après le pas-sage du dernier train (voir notre édi-tion d'hier).

La personne, de sexe masculin, quiest descendue de ce train et qui, pourregagner son domicile, a emprunté larue de la Gare en direction de Cour-faivre, passant ainsi à proximité del'arrière du magasin Chaussurama,est priée de prendre contact avec lagendarmerie de Bassecourt, (f i (066)56 71 26 ou la police de sûreté deDelémont, f i (066) 21 53 53.

Appelaux témoins

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(5 nuits ORLANDO et 2 MIAMI) ...JAMAIS ! !jjj Du 14 au 22 FÉVRIER 87 16 JOURS: El§§1 Du 21 FÉV au 01 MARS 87 (7 nuits ORLANDO et 7 MIAMI) |||iïj Du 28 FÉV au 08 MARS 87 DU 04 au 19 AVRIL

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Répondeur automatiquebulletin d'enneigement et état des pistes \

0 039/31 85 35

, p/^U 30e Braderie et Fête de la Montre

^ Faites vos chars!A l'occasion de la 30e édition de la Braderie et Fête de la Montre de La Chaux-de-Fonds, qui se déroulera les 4, 5 et 6 septembre 1987, le Comité d'organisationde la manifestation a tenu à associer la population, les architectes, dessinateurs etartistes chaux-de-fonniers, en mettant au concours la création des 12 chars quiparticiperont au grand corso fleuri du dimanche après-midi.Notre ville célébrant également le centième anniversaire de l'arrivée des eaux, enprovenance du Val-de-Travers, dans notre cité, nous avons'réuni ces deux événe- ' 'ments dans le titre et thème de cette prochaine Braderie:

«HeH'eau, la trentième!»Ce double anniversaire: trente ans d'histoire de la Braderie et le centième de l'arri-vée des eaux à La Chaux-de-Fonds, devrait inspirer toutes les personnes désireusesde participer au grand concours ainsi ouvert, les participants étant invités à pré-senter un ou plusieurs projets en tenant compte des éléments suivants:

• Le projet de l'artiste sera concrétisé par un dessin, plan ou autre schéma surfeuille au format A3 (297 X 420 mm) ou une maquette à l'échelle.

• Grandeur nature, les chars ont les dimensions suivantes à respecter:

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de longueui *—^»

• Un ou des emplacements doivent être prévus sur les chars pour faire place àl'animation (orchestre, danseurs.etc).

• Tenir compte également que les matériaux suivants entrent dans la confectiondes chars: bois, métal, sagex, tissus, plastique et... fleurs.

Règlement et prixLa Commission du cortège sera seule juge des projets présentés et allouera lasommme de Fr. 300.— au créateur de chaque projet retenu. L'exécution des charsétant réalisée par des spécialistes en la matière.A l'issue du cortège du dimanche 6 septembre, un "jury décernera un grand prixde Fr. 1000.— au créateur du plus beau char, alors que le public sera invité à seprononcer, au moyen d'un coupon de vote imprimé dans chaque programme, en

. inscrivant le numéro dé leur char favori ainsi que leur nom et adresse, et en glis-sant ce coupon-réponse dans des urnes spécialement disposées à cet effet le longdu parcours.Le créateur du char plébiscité sera récompensé et les bulletins portant le numérodu vainqueur seront tirés au sort afin de désigner les 3 personnes qui recevrontun prix offert par le Comité d'organisation. Tous les résultats paraîtront dans«L'Impartial» du samedi 12 septembre 1987.

• Les projets, dessins et maquettes, sont à remettre à l'Office du tourisme, rueNeuve 11, La Chaux-de-Fonds, jusqu'au vendredi 30 janvier, dernier délai. Cesdessins et maquettes resteront propriété de la Braderie et Fête de la Montre.L'Office du tourisme reste à votre disposition pour tout renseignement complé-mentaire.

Braderie et Fête de la Montre:le Comité d'organisation.

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Le Conseil municipal autonomiste de Moutier s'est réuni

Comme il l'avait annoncé, le Conseil municipal élu le 30 novembre dernier àMoutier, mais suspendu dans ses fonctions par le Conseil exécutif bernois, asiégé pour la première fois hier soir. L'ancien Conseil municipal, dont ladurée du mandat avait été prolongée, ne s'est pas réuni, sur décision du maireRemy Berdat, qui vient de démissionner. Dans un communiqué, le Conseilmunicipal issu des urnes - mais pas légal - annonce qu'il a pris toutes

dispositions pour administrer la commune.

C'est dans l'après-midi que le Conseilmunicipal dont le mandat a été prolongéa été averti qu'aucune séance n'auraitlieu hier à 17 h 30. Par cette décision,l'ancien maire, Rémy Berdat, qui avaitannoncé sa démission le même jour, avraisemblablement évité un rendez-vousbidon. En effet, en admettant que lesquatre anciens conseillers municipauxautonomistes soefrit venus au rendez-vous, ils auraient tout bonnement étémajoritaires puisque le conseiller socia-liste André Jaquet est démissionnaire.Au cas où le premier des viennent-ensuite aurait pu le remplacer, ce quisemble être le cas, les quatre autonomis-tes avaient alors la possibilité de ne passiéger. La réunion risquait donc de tour-ner au vinaigre pour l'ancien Conseilmunicipal. Aujourd'hui , avec en plus ladémission de Rémy Berdat, ce conseilsemble de moins en moins apte à prolon-ger son mandat comme le lui a demandéle Conseil exécutif. *

UN PROBLÈMEDE SUCCESSION

Que l'adj oint-maire remplace le maire,semble dire Berne. «Mais il n'y a plusd'adjoint-maire», rétorque le chanceliermunicipaL L'adjoint-maire est en effetdésigné pour un an et par le Conseilmunicipal. Or, l'ancien conseil n'a plus lequorum.

Côté nouveau conseil, les choses sesont en revanche passées comme onl'attendait. Quelque deux cents person-nes étaient venues devant l'Hôtel deVille pour encourager leur exécutif. Unebanderole avait été accrochée, avec cesmots: «Bon Deberdat, voici Chalverat».A relever-tout de même que seuls lesautonomistes avaient répondu à l'appel,deux antiséparatistes s'étant excusés etun troisième n'étant tout simplementpas venu. Après avoir posé pour unebonne vingtaine de photographes, lesconseillers présents se sont réunis durantplus d'une heure.

«LEVER L'EFFET SUSPENSIFDANS L'INTÉRÊT PUBLIC»• Après avoir délibéré, les cinq conseil-lers autonomistes ainsi que le maire et lechancelier ont accueilli la foule de jour-nalistes qui attendait derrière la porte.Un communiqué a été remis à la pressedans lequel il est dit qu'«en dépit du dik-tat bernois, la preuve est faite que lesanciennes autorités dont le mandat a étéprolongé contre la volonté populaire, nesont plus en mesure d'administrer lacité». On peut lire aussi que si Berneimposait à Moutier une administrationextraordinaire, cette dernière serait reje-tée. Enfin, le Conseil municipal auto-nomiste appelle le gouvernement bernoiset le préfet à respecter les décisions dusouverain et à lever immédiatementl'effet suspensif qui empêche une admi-nistration normale de la cité.

Le conseil s'est déclaré surpris de ladéclaration faite à la Radio romande parRené Baertschi et annonçant la venued'une délégation mercredi prochain àMoutier afin d'expliquer à la populationle pourquoi de la situation actuelle.«Nous sommes prêts à accueillir le gou-vernement, mais nous n'allons pas l'invi-ter», a fait remarquer le nouveau maire.De toute manière, les autorités qui sedisent légitimes sont d'avis que Bernen'est plus maître de la situation.N'importe quel citoyen, en effet, pourrarecourir contre les décisions qui serontprises.

En attendant, le nouveau conseilentend bien procéder lors de sa pro-chaine séance, soit mercredi, à la réparti-tion des départements, en présence ounon des conseillers antiséparatistes.Faute de pouvoir prendre des décisionslégales.il prendra des décisions provisoi-res. Mais, selon le chancelier, le retard decertains dossiers pourrait coûter cher àla commune.

Jean-Rémy Chalverat a encore préciséque menacé de prison ou d'amende ounon, la prochaine séance aurait lieu ànouveau. C. D.

« Toutes dispositions sont prisespour administrer la commune »

Le gouvernement lance un appelPlainte contre les élections municipales

A propos de la plainte déposée contre les élections municipales de Moutier, leConseil exécutif du canton de Berne vient de lancer un appel audiscernement et à la bonne volonté de toutes les personnes concernées pourqu'une décision puisse être prise aussi vite que possible. Il a décidé pour sapart, en dehors de la procédure en cours, d'engager la discussion avec les

autorités de la ville de "Moutier.Lors de sa séance de mercredi, le Con-

seil exécutif s'est penché attentivementsur cette affaire et il regrette qu'il n'aitpas été possible jusqu 'ici de trancher laplainte en matière électorale. Il constatetoutefois à ce sujet qu'après le dépôt dela plainte en matière électorale le 9décembre 1986, le préfet de Moutier aimmédiatement demandé, par ordon-nance sur les preuves du 10 décembre,que les bulletins électoraux soientrecomptés. Cette opération a toutefois

été juridiquement contestée le 17 décem-bre, pour éviter que la procédure ne soitbloquée par ces prises à partie. La direc-tion des affaires communales a retiré àcette prise à partie son effet suspensif.

Par la suite, une requête a été déposéele 18 décembre, récusant le préfet deMoutier pour sa partialité dans l'affaire.La décision concernant la demande derécusation sera prise ces prochains jours.

Du fait des recours en suspens, les

autorités nouvellement élues le 30novembre 1986 n'ont pas pu prendreleurs fonctions le 1er janvier dernier.Elles ne pourront exercer leurs activitésqu'après que la décision sur la plaintesoit entrée en force de chose jugée. Envertu de la réglementation explicite con-tenue dans l'ordonnance bernoise sur lescommunes et conformément à la prati-que courante, la durée de fonction desanciennes autorités a été prolongée jus-qu'à ce moment, m ¦=» •-• • • - .ai &>

Enfin, le Conseil exécutif donne sonassurance que les autorités cantonalesferont tout ce qui est en leur pouvoirpour apporter une conclusion rapide etcorrecte à la procédure, dans le respectdes règles de la démocratie et de l'Etatde droit, (oid)

Le Conseil exécutif demande un rapportDons aux partis politiques

Le Conseil exécutif du canton de Berne a décidé aujourd'hui , lors de sa séance, deconfier à une personnalié extérieure la réalisation d'un rapport sur les sommes verséespar les deux banques de l'Etat et par les Forces Motrices Bernoises (FMB) aux partispolitiques. Ces derniers, qui étaient alors les trois partis représentés au gouvernement- Union démocratique du centre (udc), parti socialiste (ps) et parti radical-démocrati-que (prd) - ont reçu une aide financière de ces institutions pour la dernière fois lorsdes élections au Conseil national en 1983.

Selon l'avis du Conseil exécutif , il est de l'intérêt du canton que les responsabilitéspersonnelles dans cette affaire soient immédiatement révélées, si elles ne sont pasdéjà connues. Le Conseil exécutif désire prendre pleine connaissance du dossier avantde prendre d'éventuelles mesures. L'auteur du rapport sera choisi dans le courant dejanvier , (oid)

On cherche directeur ou directriceHôpital du district de Courtelary

A la suite de sa nomination au poste de commandant pour l'arrondissementBienne - Seeland, M. Jean-Robert Bouvier, de Sonceboz, directeur de l'Hôpi-tal du district de Courtelary à Saint-Imier, vient de donner sa démission. Sonsuccesseur devrait entrer en fonction en mai 1987, mais on espère dénicher la

perle rare ce mois encore.

En 1973, lorsque M. Jean-Robert Bou-vier est entré comme directeur à l'Hôpi-tal du district de Courtelary à Saint-Imier, il avait déjà un important bagagederrière lui. Natif de Bienne, il a d'abordsuivi l'école obligatoire à Sonceboz etCorgémont avant d'obtenir le diplômede l'Ecole supérieure de commerce deSaint-Imier. A l'âge adulte, il a entreprisdes études dans une fiduciaire de Berneavant d'entrer au Département militairefédéral. Il devait ensuite travailler troisans comme chef comptable et commeremplaçant de l'administrateur à l'Hôpi-tal Wildermeth à Bienne, puis près dequatre ans comme administrateur àl'Hôpital de Belp.

Sur le plan politique, M. Jean-RobertBouvier n'a pas été inactif non plus puis-qu'il a siégé comme conseiller municipalradical à Sonceboz avant d'occuper, troisans durant, la. fonction de maire de cettecommune. A 47 ans, Jean-Robert Bou-vier, en place depuis environ 14 ans àl'Hôpital de Saint-Imier, a voulu chan-ger de direction une nouvelle fois; «Cen'est pas à 50 ans qu'on change de tra-vail», explique-t-il. «Alors, soit je medécidais à travailler encore vingt ans àSaint-Imier, soit je changeais.»

A LA RECHERCHED'UN SUCCESSEUR

Face à cette décision très regrettée àl'hôpital, il s'agit maintenant de trouverrapidement un successeur à M. Bouvier.Hier matin, la première annonce étaitpubliée dans la feuille officielle du Jurabernois. L'annonce parle d'un directeur,mais selon le titulaire actuel, une direc-trice ferait aussi très bien l'affaire.

Ce dont l'hôpital a besoin, c'est cepen-dant d'une forte personnalité, qui soitcapable de diriger un établissementcomptant près de 200 collaborateurs.«Ce n'est pas une tâche facile», confirmeM. Bouvier. «Je me suis souvent

demandé si mon bureau n'aurait pas plu-tôt dû être celui des réclamations»,explique-t-il en riant.

En fait, la fonction de directeur àl'hôpital imérien réunit les tâches admi-nistratives et financières, cela également

pour les services extra-hospitaliers ratta-chés à l'hôpital. A l'heure où des grandsprojets sont en route pour l'hôpital, letravail ne risque pas dé manquer.

A l'hôpital, on espère trouver ce moisencore celle ou celui qui aura le formatde succéder à M. Bouvier. «Je pense queles candidatures seront nombreuses, ladifficulté résidera dans le choix de lameilleure», souligne encore l'actuel direc-teur.

CD.

Une première à TramelanDémonstration de sauvetage

L'on apprend d'une source bieninformée que l'on pourra assister àune grande première à Tramelanavec la démonstration de la Gardeaérienne suisse de sauvetage(REGA) dans le cadre d'une journéed'information et d'entraînement.

Cette journée verra la participation detous les patrouilleurs des installations detéléskis non seulement de la région maisdes cantons voisins. La base de Lausannede la Garde aérienne suisse de sauvetagesera présente avec une équipe et un héli-coptère. Cette journée permettra auxparticipants et à la population de mieuxconnaître cette organisation. L'onpourra suivre également une démonstra-tion destinée à instruire au comporte-ment des hommes lors d'interventionspossibles de l'hélicoptère.

Cet exercice-démonstration s'inscriradans le cadre du 25e anniversaire de laSociété du téléski SA et est organisé parles patrouilleurs de Tramelan sous la res-ponsabilité de M. André Chopard, chefde patrouille. L'on aura bien sûr l'occa-sion de revenir sur cette importantemanifestation programmée pour mi-jan-vier prochain. Nul doute que cette jour-née d'information et d'entraînement serasuivie avec une attention toute particu-lière par les personnes concernées, maisaussi par les nombreux usagers des télés-kis qui pourraient ainsi savoir commentse comporter lors d'une interventiontelle que celle qui sera démontrée.

Notons également que les installations

de Tramelan sont équipées d'unemanière à réduire les risques et que trèspeu d'accidents se produisent dans cettestation. Deux places sont même réser-vées à l'atterrissage de l'hélicoptère, cequi démontre une nouvelle fois que lesresponsables de ces installations mettentbien en pratiquera devise «prévenir vautmieux que guérir...» (vu)

Rémy Berdat quitte la partieDémission du maire antiséparatiste de Moutier

Après avoir été maire de Moutier depuis 1977, RémyBerdat, socialiste, s'était vu devancer, le 30 novembredernier, par Jean-Rémy Chalverat. Son mandat avaittoutefois été prolongé, comme celui de l'ensemble del'ancien exécutif , pour les raisons que l'on connaît. Hieraprès-midi, cependant, une copie de la lettre de démis-sion de M. Rémy Berdat à la chancellerie était envoyéeaux rédactions. Le maire antiséparatiste, face à lasituation qui règne actuellement à Moutier, et pour desraisons de santé, souhaite que sa démission soit effec-tive le 11 janvier déjà.

Dans sa lettre de démission, M. Rémy Berdat rapellequ'à la suite des élections municipales du 30 novembredernier, son mandat devait prendre fin le 31 décembre.Mais le 17 décembre, le Conseil exécutif décidait de pro-longer la période de fonction des actuels membres duConseil municipal. «Dans le sens du devoir civique, j'aicommencé à exercer cette nouvelle mission, alorsmême qu'elle m'est particulièrement pénible, comptetenu du contexte politique local», écrit M. Berdat. Etd'ajouter: «Il faut bien reconnaître que la situation est,pour le moins, compliquée.» Après avoir tenté d'accom-plir cette nouveUe mission, le maire antiséparatiste ditavoir constaté qu'il ne pourrait le faire que dans desconditions médiocres. Sa santé, de plus, n'était pas desmeilleures. Hier, à la suite d'un contrôle médical, il adonc décidé de se retirer, afin de ne plus avoir à affron-ter les situations conflictuelles actuelles.

«Cette fonction a été absorbante. Je l'ai exercée auplus près de ma conscience, dans le sens du bien public,j'ai aimé servir notre petite communauté», relève-t-ilencore. C. D.

Rémy Berdat :. «On ne saurait m'imposer longtempspareille situation.» (Bélino AP)

Expulsion dedemandeurs d'asile

Le Conseil exécutif du canton deBerne a demandé ce mercredi à M.Peter Arbenz, délégué aux réfugiés,d'examiner s'il est possible d'attri-buer un lieu de séjour obligatoire ouun placement libre à 40 Tamoulsmenacés d'expulsion. Le gouverne-ment bernois motive sa demande eninvoquant l'insécurité qui continue àrégner au Sri Lanka et en rappelantl'appel récemment lancé parAmnesty International. Il se réfèreégalement à deux lettres intervenanten ce sens que lui ont envoyées leprofesseur Ulrich Luz, doyen de laFaculté de théologie évangélique del'Université de Berne, ainsi qu'uneassociation oecuménique de Berne, la«Œkumenische basisbewegung fuerFluchtlinge». (oid)

Le canton demandeun réexamen

A Corgémont

Lors du repas de fin d'année qui réu-nissait les membres de la gymnastiquedes aînées, six personnes ont été fêtéespour dix ans d'activité. Ce sont MmesLily Egger, Yvonne Evard, JoséphineGfeller, Gertrude Schûr, MargueriteVoisin et Rose Zwahlen. Dix ans déjàégalement au poste de monitrice pourMme Suzy Weber.

Pour raison d'âge ou de santé, quel-ques personnes se sont vu contraintes derenoncer à leur participation dans legroupe, qui compte actuellement 22membres.

Pendant l'exercice écoulé, l'activité, dela gymnastique des aînées s'est étenduesur 38 leçons et 4 exercices à la piscine.

Avec un chiffre moyen de 14 présen-ces, laparticipation témoigne de l'intérêtdes aînées pour leur société.

L'excursion annuelle s'est dérouléedans les magnifiques paysages de laGruyère.

La soirée de clôture de l'exercice s'estterminée dans la bonne humeur par desjeux.

Dans la nouvelle année, l'activitéreprend le 12 janvier à l'heure habi-tuelle, (gl)

Les mnees maintiennent leur f o r me

Amabilité sécurité

VIE POLITIQUE

Le psjb communique:Le Parti socialiste du Jura bernois (psjb)rappelle à ses membres et à ses sectionsle congrès extraordinaire convoqué pourle lundi 12 janvier 1987, dès 19 h 30, àl'Hôtel de la Couronne, à Sonceboz. Cecongrès extraordinaire devra se pronon-cer sur l'opportunité du lancement par lepsjb d'une liste régionale pour les élec-tions au Conseil national de l'automneprochain et, le cas échéant, désigner lescandidates et les candidats qui figure-ront sur cette liste. Les décisions à pren-dre sont très importantes pour l'avenirdu psjb. Il est donc indispensable quetous les délégués soient présents. Lesmembres du psjb qui ne sont pas délé-gués peuvent assister au congrès avecvoix consultative. Us sont naturellementles bienvenus, (comm)

Congrès extraordinairedu PSJB

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Très touchés par l'hommage rendu à notre cher papa et grand-papa

MONSIEUR FLORIAN REISTnous exprimons notre profonde reconnaissance à toutes les personnesqui ont pris part à notre douloureuse épreuve.Sentir la présence de tant d'amis, recevoir tant d'émouvants messa-ges et de fleurs, savoir que de nombreux dons ont été adressés à laFondation Pierre Kramer, nous ont aidés pendant ces jours de pénibleséparation.

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LE LOCLE ET LA CHAUX-DE-FONDS, janvier 1987.

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ainsi que les familles parentes et alliées ont la douleur de faire part dudécès de

Monsieur

Edgar THIÉBAUDleur très cher époux, papa, frère, beau-frère, oncle, parrain, neveu,cousin, parent et ami, enlevé subitement à leur tendre affection, danssa 67e année.

LE LOCLE, le 5 janvier 1987.

Le culte et l'incinération ont eu lieu mercredi 7 janvier, dansl'intimité de la famille.

Domicile de la famille: rue du Midi 6,2400 Le Locle.

Les personnes désirant honorer la mémoire du défunt, peuventpenser aux Perce-Neige, cep 23-5418-4.

IL NE SERA PAS ENVOYÉ DE LETTRE DE FAIRE-PART, LEPRÉSENT AVIS EN TENANT LIEU.

LA DIRECTIONET LES EMPLOYÉS DE LA MAISON

BENZINA S.A.ont le pénible devoir de faire part du décès de

Monsieur

Edgar THIÉBAUDfidèle collaborateur depuis plus de 25 ansdont nous garderons le meilleur souvenir.

MONSIEUR GEORGES LEUENBERGER,remercie sincèrement tous les amis qui l'ont entouré durant ces joursde pénible séparation.

LA SAGNE, janvier 1987.

LE CONSEIL, LE COMITÉ GÉNÉRAL D'ADMINISTRATIONET LA DIRECTION DU

DÉPARTEMENT SOCIAL ROMANDont le pénible devoir de faire part du décès de

Monsieur

Robert CANDmembre d'honneur.

Nous lui sommes infiniment reconnaissant de tout ce qu'il a apportéau DSR pendant plus d'un demi-siècle et garderons de Monsieur Cand

le meilleur des souvenirs.

Les obsèques ont eu lieu le mardi 6 janvier.

LA DIRECTIONDE LA CLINIQUE DES FORGES

LE PERSONNELDE LA CLINIQUE DES FORGES

ont le regret de faire partdu décès de

Madame

Michelle SEITZIls garderont un profond et reconnaissant souvenir

de ses efforts et son dévouementpour l'essor de la clinique.

EN SOUVENIR

AndréPIPOZ

1982-8 janvier - 1987Cinq ans déjà que tu nous as quit-tés mais il n'y a pas d'oubli pourcelui que l'on aime.

Ton épouseTes enfantsTes parentsTa sœur et ton frère

I

Pompes funèbres Arnold Wâlti IEpargne 20 Tél. (039) 28.22.64 IJour et nuit - Cercueils - Transports I

Formalités - Prix modérés I

I

Réception des avis |mortuaires: 1

jusqu'à 122 heures I

INDICECHAUFFAGETempératures hebdomadaires moyennes

(degrés-heures hebdomadaires: DH)

Relevé du 29 décembre au 5 janvier

Rens.: Service cantonal de l'énergie59 038/22 35 55

La Chaux-de-Fonds- 3 °C 3073 DH(rens.: CRIEE, £. 039/21 11 15)

Le Locle+ 0,9 °C 2868 DH(rens.: SI, (fi 039/31 63 63)

Littoral neuchâtelois+ 4,5 °C 2263 DH(rens.: SI. (0 038/21 1111)

Val-de-Ruz+ 2,4 °C 2616DH

Val-de-Travers+ 2,1 °C 2669 DH

LA DIRECTION ET LE PERSONNELDE LA MAISON FRÉSARD S.A.

ont le pénible devoir de faire part du décès de

Madame

Antonita CODELLOépouse de Monsieur Giuliano Codello notre associé et co-directeur

dont nous conserverons un souvenir inoubliable.Le magasin sera fermé le jeudi 8 janvier toute la journée.

LES CONTEMPORAINS 1920DU DISTRICT DU LOCLE

ont le pénible devoirde faire part du décès de

Monsieur

EdgarTHIÉBAUD

dont ils garderontun excellent souvenir.

LA SOCIETÀDANTE ALIGHIERIdi La Chaux-de-Fonds

Partecipa con profondocordoglio al dolore dei familiari

per la scomparsadélia cara e gentile socia

AntonitaCODELLO

(g^ïïnrtDïfl m IMSJMML

Paul-Emile Dubois, dit Minelle, estmort mardi à l'Hôpital de Fleurier. C'estun sportif et un artiste qui disparaît.

Originaire de Buttes, horloger, ils'était établi à Fleurier en 1948. Excel-lent footballeur, on le surnomma rapide-ment «Minelle», par comparaison avecMinelli, l'arrière de l'équipe nationaled'après-guerre.

Avec le FC Fleurier, il participa auxfinales pour l'ascension en première ligueen 1946. Les Vallonniers qui avaientbattu Stade Lausanne et Montheyéchouèrent contre Nyon.

Dubois-Minelle passait son tempslibre entre Le Creux-du-Van et Le Chas-seron. Il ramenait des croquis de sesvirées dans les pâturages. Le soir, dans

sa cuisine, il dessinait paysages et ani-maux.

Minelle se sentait proche de Lermiteet du peintre animalier Robert Hainard.Sa dernière exposition, cet automne àFleurier, avait attiré un nombreuxpublic.

Autodidacte, véritable amateur,Dubois-Minelle avait trouvé son proprestyle et ses dessins à la mine de plomb sereconnaissent entre tous. Il rappellerontson souvenir.

Dubois-Minelle était le père de GuyDubois, qui évolua avec le HC LaChaux-de-Fonds pendant la glorieuseépoque. Guy est encore aujourd'hui leseul hockeyeur à avoir été sélectionné150 fois pour des matchs internationaux

avec l'équipe suisse. Son petit frère, Gil-les, a entamé une carrière prometteuseavec le HC Bienne. Autant dire que ledécès de Dubois-Minelle attriste autantles milieux artistiques que sportifs duVal-de-Travers. (jjc)

Fleurier : décès de Dubois-Minelle

©sM*^S ?S V&J ^ rartir, Littoral et Val-de- Ruz FM 90.4,O* A. T»V^ raaio vjdéo g, 103 ^ Bag^A^u» 91-7i(y* *^neuchâteloise) c0._ i_ (.| îoo.r,

6.00 Bulletin RTN-2001 12.00 Midi-infos RTN-20016.04 Biscottes et café 12.15 Journal neuchâte-

noir lois RTN-20016.30 Titres du journal + 12.30 Infos SSR

Météo 12.45 Parade des jeux6.45 Journal neuchâte- 13.30 Déjeuner show

lois RTN-2001 14.30 2000 et un après-7.00 Infos nat. internat. midi

SSR 17.00 Bulletin SSR7.30 Bulletin RTN-2001 17.02 Mémento cinéma8.00 Bulletin SSR 17.05 Hit-parade Top 508.30 Sélection TV 18.00 Titres du journal8.45 Naissances 18.02 Hit-parade Top 508.50 Changement d'air 18.30 Magazine cinéma9.00 Le panier de la 18.50 Pyjama vole !

ménagère 19.00 Journal neuchâte-9.15 Archibald raconte... lois RTN-2001

10.00 Matinal Tardif 19.12 Régional news &10.15 Questions de la Events

semaine 19.18 Magazine cinéma10.30 Invité du jour 20.00 Hockey sur glace:10.50 Conseils consomma- Dubendorf - La

teurs Chaux-de-Fonds11.15 Jeux ou recettes 23.30 Influence11.30 Déjeuner show 24.00 Surprise nocturne

^N # La Première

Informations toutes les heures.9.05 Petit déjeuner. 10.05 His-toires à frémir debout. 10.30 5 sur5. 12.30 Midi première. 13.15 In-teractif. 14.30 Melody en studio.16.05 Version originale. 16.30 Ly-rique à la une. 17.05 Premièreédition avec J.-F. Panet. 17.35Les gens d'ici. 19.05 L'espadrillevernie. 20.05 Label suisse. 20.30Pupitre et canapé. 22.40 Relax.0.05 Couleur 3.

Ï __IÎ1 France musique

7.10 Demain la veille. 9.07L'oreille en colimaçon. 9.22 Lematin des musiciens. 12.05 Letemps du jazz. 12.30 Concert duQuatuor Arcana. 13.30 Rosace.14.02 Repères contemporains.15.00 Thèmes et variations. 19.12Les muses en dialogue. 20.04 Jazzd'aujourd'hui. 20.30 Concert :œuvres de Haydn , R. Strauss ,Schubert , Bartok. 23.00 Les soi-rées de France musique.

X5S I<^_y> Espace 2

9.05 Atout matin. 9.30 Petit dé-jeuner. 10.00 Les mémoires de lamusique. 11.30 Entrée public.12.05 Musimag. 13.35 A suivre.14.05 Suisse musique. 16.00 Sil-houette. 16.30 Cadences 16/30.17.30 Magazine 87. 18.32 JazzZ.19.30 Per i lavoratori italiani.20.05 Opéra non-stop : La fille durégiment. 22.00 Un ouvrage ina-chevé : Ne m'oublie pas. 22.40Démarge. 0.05 Notturno.

/y g yréquenec Jura

6.00 Info RSR 1. 6.10 Info JU.6.30 L'info en bref. 7.00 Journal.7.30 L'info en bref. 7.45 Revue depresse. 8.00 Journal. 9.00 L'infoen bref. 9.05 D'une heure à l'au-tre . 11.00 Info en bref. 11.05L'apéro. 12.15 Info JU. 12.30RSR 1. 17.00 Atmosphères. 18.00Info RSR T 18.30 Info JU. 18.45Le 1/4 d'accordéon. 19.00 Enfan-taisies. 20.00 Match. 21.30 A bâ-tons rompus. 22.30 Info RSR 1.

JFK 1< V y Suisse alémanique

9.00 Palette. 11.30 Le club desenfants. 12.00 Rendez-vous. 13.15Revue de presse. 14.00 Mosaï-que. 15.00 Gedankenstrich. 15.20Nostalgie en musique. 16.30 Leclub des enfants. 17.00 Welle eins.19.15 Sport-télégramme. 20.00Z.B.! 21.15 Programme musi-cal d'A. Harder. 22.00 La viesexuelle du couple suisse. 22.30Programme musical. 24.00 Clubde nuit.

slgMyjs» Radio Jura bernois

9.00 Musi que aux 4 vents. 10.00Animation , jeux et musique.12.15 Le coup de fil du Journal duJura, Activités villageoises. 12.30RSR 1, Midi première. 12.45 Labonn ' occase. 13.15 RSR 1. 14.00Musi que aux 4 vents. 16.30 Debulles en fête. 17.00 Mot de passe.18.00 RSR 1, le journal et journaldes sports. 18.30 Silence , ontourne ! 19.00 Le sport au rendez-vous. 19.30 Les frustrés du micro.

Les programmes radio de jeudi wwmMmSociété éditrice et imprimeur:Imprimerie CourvoisierJournal L'Impartial SA,La Chaux-de-Fonds.Rédaction et administration:L'Impartial, rue Neuve 14,2300 La Chaux de-Fonds.Tél. (039) 21 11 35 - Télex 95-2114.Tirage contrôlé (REMP) 31.516.

Rédaction :Rédacteur en chef: Gil Baillod.Secrétaire générel: Roland Graf.

Rédacteurs RP:Jean-Pierre Aubry, Régionale. - Gladys Bigler,Jura. - Pierre-Henri Bonvin. Sports. - WillyBrandt. Monde. - Pascal Brandt. Régionale. -Jean-Jacques Charrère, Val-de-Travers. - MichelDéruns, Sports. • Raymond Déruns, Agriculture,Magazine et TV. - Cécile Dlezl, Jura bernois. •Patrick Fischer, La Chaux-de-Fonds. - LaurentGuyot, Sports. - Jacques Houriet, Régionale. -Georges Kurth, Sports. - Christiane Ory, LaChaux-de-Fonds - Anouk Ortlieb, Littoral. - Jean-Claude Perrin, Le Locle. - Yves Pétignat, Suisse.- Mario Sessa , Val-de-Ruz. - Pierre Veya, Cantonde Neuchâtel .

Stagiaires:Catherine Roussy, Pierre-Alain Favre.

Publicité:La Chaux-do-Fonds . Le Locle: bureau deL'IMPARTIALSuisse: PUBLICITAS

BÔLEM. Claudy Ravier, 1902.Mme Flora Ravier, 1908.

COLOMBIERM. Paul Poirier, 1913.

HAUTERIVEMme Mand a Magna, 1919.

SAINT-BLAISEMme Lucie Kirchhofer, 1894.

FLEURIERM. Paul-Emile Dubois, 65 ans.

Décès

__¦ AVIS MORTUAIRES ¦___

Le retour du mariageD A PROPOS

Le mariage civil, c'était •* c'estencore — une cérémonie pas trèsimportante où l'officier d 'état-civil lit des textes qui décrètentque monsieur est le chef etmadame la servante, ou à peuprès !. Cela va chamger. On nousle dit à plusieurs reprises dansl 'émission de Liardet et Glatz(TSR/mardi 6 janvi er), «à partirdu premier janvier» - manquel'année. 1987 ou 1988 ?

On passe assez vite sur cetaspect des choses, car il y al'autre mariage, «à l 'église» et«en blanc». Là, tout change:c'était hier théoriquement unacte de foi et l'affirmation de lavirginité de la dame par la blan-cheur. Aujourd 'hui, le blanc restesymbole de pureté certes. Maisqui n'a très souvent plus rien devirginale. Et la foi n'a pas forcé-ment disparu, si elle a changé deforme en prenant des «guille-mets». Un peu désabusé, maislucide, un curé accepte des'adapter à ses «clients», demoduler la cérémonie par sestextes et ses interventions. Pour-quoi pas ?

Des couples surtout jeunes etparfois un peu moins jeunesexpliquent leur émotion lors dela cérémonie, même après quatre

ans de concubinage et un bébé desept mois sur les bras de blancrecouverts. Il est chou tout pleince couple où chacun prétend quec'est l 'autre qui l 'a remarqué enpremier. Et l'on continue de pen-ser qu'il est important que lesenfants portent le nom du père.

Mais voici un peu de fraîcheurnon-conformiste, presque démo-dée: un couple de concubins,trois enfants , qui gardent leurstatut, non pour des raisonsd'avantages fiscaux, mais pourprotester à leur manière contrel 'inégalité dans le mariage légalet religieux entre la femme etl 'homme. Vais-je aller jusqu'aubravo ?J'y vais ! *

Chacun ou presque s'accordepour reconnaître que le mariageest en hausse après sa baisse desannées 70 à 77/ 78. Pourquoi ?Laréponse, somme toute, manque -l 'incertitude du temps présent nesuffit pas. Mais les divorces res-tent, eux, bien stables. Alors ?Faut-il regretter l'absence pres-que totale d'informations numé-riques ? On peut, en fait on ledoit. Car les affirmations dequelques-uns ne sont pas despreuves de l 'évolution des menta-lités dans notre société.

Freddy Landry

Des pirates modernes un peu loufoquesD A VOIR

C est 1 histoire de pirates un peu lou-foques que nous raconte AndrewMcLaglen avec son film «Les loups dehaute mer».

L'action débute en mer de Nord surun cargo norvégien le «Esther» qui apour mission de ravitailler deux impor-tantes plates-formes de forage pétro-lier «off shore»:«Ruth» et «Jennifer».Sur ce bateau se sont embarqués sixprétendus journalistes qui sont en faitdes pirates. Très vite, les six hommesse rendent maîtres de l'équipage ducargo. Deux d'entre eux vont poser desbombes à retardement télécomman-dées sur chacune des plates- formes.

Maintenant, Kramer, le chef desmalfaiteurs, pose ses conditions. Ilexige dans les 24 heures une rançoncolossale. Si la somme n'est pas verséeà temps il fera exploser «Ruth» etensuite, ce sera le tour de «Jennifer» etde ses 697 habitants. »

Dès qu'elle est prévenue, Mme lePremier ministre de Grande-Bretagneréunit un véritable conseil de guerre au10 Downing Street. Le garde dessceaux et le premier lord de l'amirautésuggèrent de faire appel à une sorte debrigade antigang surentraînée et spé-cialisée dans les actions maritimes quecommande un étrange personnage,nommé Ffolkes, dans une île d'Ecosse.

Le conseil décide en outre de réuniren toute hâte la rançon exigée par lespirates, d'accepter de payer mais desaisir la première occasion pour mon-ter à l'abordage du cargo et pour neu-traliser les malfaiteurs.

Le premier lord de l'amirauté partdonc pour l'Ecosse afin d'expliquer àFfolkes quelle sera sa mission. Drôle depersonnage en vérité que ce Ffolkes: cemisogyne entouré de chats ne supportepas l'odeur du tabac mais se verse enrevanche de larges rasades de whiskydès les premières heures de la matinée.En outre, il fait de la broderie pours'épargner les frais de la conversation !

Accompagné du premier lord del'amirauté et du garde des sceaux, cetétrange personnage se rend avec sonéquipe sur la plate-forme «Jennifer».De là, il compte mettre au point unplan pour arraisonner le cargo.

A bord de ce dernier, l'équipage nor-végien a essayé de neutraliser les pira-tes en les empoisonnant mais ceux-ciont déjoué le plan. Tous les marinsdonc sont passés par les armes àl'exception de la cuisinière qui a réussià se cacher.

Kramer, le chef des pirates ad'autres chats à fouetter et il renoncemomentanément à la rechercher, carl'heure d'expiration du délai est pro-che.

Ffolkes, de son côté, simule l'explo-sion de «Ruth» pour éviter que Kra-mer fasse exploser la plate-forme pourde bon. Secrètement, il va réussir àmonter à bord du cargo où il serasauvé in extremis par la cuisinière res-capée. Dès lors, avec les renforts deshommes-grenouilles, de leurs harponset de leurs couteaux, l'attaque s'engageet elle vaudra à Ffolkes victorieux leshonneurs du gouvernement de sa gra-cieuse majesté.

Dans ce rôle, le très BritanniqueRoger Moore (comédien fétiche deMcLaglen dans plusieurs autres films)fait une composition pleine de drôlerie.Mais l'Américain Anthony Perkins estassez savoureux aussi en chef d__s pira-tes... (A2, 20 h 35 - ap)

^S& Suisse romande

11.55 Demandez le programme12.00 Un naturaliste en Russie

Cormorans, corneilles etpoissons-chats.

12.30 Un journalisteun peu trop voyant

12.45 Téléjournal13.00 La préférée13.25 A la poursuite de l'étoile

Filmd'E. Olmi(1983).15.45 Petites annonces15.50 Chansons à aimer

Jean-Claude Annoux.16.15 L'amour des pierres

Katharina von Arx.16.40 Le grand raid

Le Cap-Terre de Feu.17.40 Les Babibouchettes et

les merveilleuses histoiresde Janosch

17.55 Téléjournal18.00 Le don de Tim

Série de fiction.Tim est un adolescentcomme les autres, doncunique. Il déborde d'éner-gie et d'imagination...

18.35 Journal romand18.55 Symphonie

La preuve de la culpabilitéde Marcel étant établie, unpiège lui est tendu.

19.30 Téléjournal20.05 Temps présent

Les gaietés de l'internat.21.10 Dynasty

Le cri.Sa bataille judiciaire avecson frère Ben a fortemententamé la crédibilité deBlake.

22.00 Téléjournal

A22 M5

ShoahFilm en 4 parties de ClaudeLanzmann.Première partie.Dans une enquête policière,pour reprendre cet exemple,ou dans certaines pièces dethéâtre, c'est au moment de laconfrontation finale qu'éclatela vérité. C'est à cette confron-tation qu'on va assister pen-dant les huit heures du film.Photo : une scène du film, (tsr)

0.45 Dernières nouvellesBulletin du télétexte.

3L France I

9.00 Antiope9.30 La Une chez vous

10.00 Flash10.02 Puisque vous êtes

chez vous12.00 Flash12.02 Tournez... manège

Midi trente13.00 Journal13.50 La croisière s'amuse

Tel est pris qui croyaitprendre.

14.40 IsauraAlmeida organise un dînerpour faire connaître Malvi-na à son fils.

15.15 Quarté à Vincennes15 J0 Ravi de vous voir16.00 Flash16.02 Alfred Hitchcock présente16 J0 Ravi de vous voir17.00 La chance aux chansons17.25 La vie des Botes17.50 Huit, ça suffit !

Les bonnes manières.18.20 Minijournal18.40 La roue de la fortune19.05 Santa Barbara

Capwell et Gina projettentde faire un voyage en-semble.

19.40 Cocoricocoboy20.00 Journal

A 20 h 35

ColumboJeu d'identité.Avec Peter Falk.Nelson Brenner, un publiciste,à la fois agent secret et hommed'affaires, charge son ex-asso-cié de récupérer un microfilmchez un agent étranger.Photo : Peter Falk. (tfl)

22.10 InfovisionVeillée d'armes au Nicara-gua - La mafia des hor-mones - ANPE : Kafka oumaman.

23.25 Paris-Dakar2330 Journal23.50 C'est à lire

gm gË France 2

6.45 Télématin9.00 Antiope vidéo

10.20 Les rendez-vousd'Antenne 2

10.25 Moi... je11.30 La télévision

des téléspectateurs11.55 Météo12.00 Midi informations12.04 L'académie des 912 J0 Flash info12.33 L'académie des 913.00 Journal .13.45 L'amour en héritage

Mil neuf cent vingt-neuf.Julien et Maggy se sontséparés.

14.45 Aujourd'hui la vie15.40 Lili petit à petit

Les Mercier s'aperçoiventqu'il manque de l'argentdans la caisse de l'épicerie.

16.05 Cest encore mieuxl'après-midi

17 J5 Récré A218.05 Ma sorcière bien-aimée

10e épisode.18 J0 Cest la vie18.50 Des chiffres et des lettres19.15 Actualités régionales

de FR319.40 Le nouveau théâtre

de Bouvard20.00 Journal20.30 D'accord, pas d'accord

A20 H 35

Les loupsde haute merFilm d'A. McLaglen (1980),avec Roger Moore, AnthonyPerkins, Michael Parks, etc.Vers 1980, en mer du Nord.Piraterie en haute mer: unbateau norvégien est victimed'un chantage dramatique.Durée : 100 minutes.Photo : Michael Parks et An-thony Perkins. (a2)

22.15 Jeudi magazineSpécial SIDA.

23.30 Journal

\jP France 3

12.00 Tribune libre12.15 Télévision régionale13.15 La clef des nombres

et des tarots13.20 La vie à plein temps14.00 Thalassa14J0 L'enracinement

Henri Vincenot.15.00 Télévision régionale16.00 Architecture

et géographie sacrées• Osiris ou le dieu de la ré-

surrection.17.00 Demain l'amour

Patrick et Eva ont une dis-cussion animée concernantleur avenir respectif.

17.20 Lucky Luke17.30 Banduk18.00 Inspecteur Gadget18 J0 Flipper le dauphin

L'enfant de la ville.19.00 Le 19-20 de l'information19.55 Les Entrechats20.04 Jeux de 20 heures

A 20 h 30Guet-apensFilm de Sam Peckinpah(1972), avec Steve McQueen,Ali McGraw, Ben Johnson,etc.Dans les années septante , auTexas. Un détenu accepte ,contre sa liberté, de participerà un hold-up.Durée : 120 minutes.Photo : Steve McQueen. (fr3)

22J5 Journal23.00 Montagne23.30 Prélude à la nuit

Sonate pour p iano en lamajeur N° 50, de J. Haydn,interprétée par C. Zerah.

Demain à la TVR12.00 Un naturaliste en Russie13.00 La préférée13.25 Famé14.15 A la rencontre

de six cinéastes romands17.15 The Quartet

<^>y Suisse alémanique

14.00 Les reprises16.10 Téléjournal16.15 Rendez-vous17.00 La maison des jeux17.30 Pause17.45 Gutenacht-Geschichte17.55 Téléjournal18.00 Flipper le dauphin18.30 Karussell19.00 Actualités régionales19.30 Téléjournal - Sport20.05 Das Boot

Téléfilm de W. Petersen.21.05 Giganten mit Musikgehôr21.50 Téléjournal22.05 Politique des médias23.05 Die Johnny Thompson

Singers

((j P Allemagne I

16.00 L'esclave Isaura16.25 Fundstûcke16.45 Kônig Rolio16.50 Endstastion Goldener Fluss17.15 Unternehmen Arche Noah17.45 Téléjournal

. 17.55 Programmes régionaux20.00 Téléjournal20.15 Histoires policières21.15 L'Allemagne

devant le choix22.30 Le fait du jour23.00 Tatort0.30 Téléjournal

^ 6 Allemagne 2

15.40 En forme16.00 Informations16.05 Le monde de la danse16.35 L'animation des grandes

villes d'Extrême-Orient17.00 Informations régionales17.15 L'illustré-télé17.45 Die Fâlle des Harry Fox19.00 Informations19.30 Le grand prix21.00 Herz-Rezept '8721.45 Journal du soir22.15 Avec le vent et l'eau

par-dessus les frontières23.00 See-Leben, téléfilm.

| »J Allemagne 3

18.00 Avec la souris18.25 Dingsda19.00 Journal du soir19.30 Pulverdampf

und heisse LiederFilm de R.D. Webb.

21.00 Actualités21.15 Politique à Stuttgart21.45 Sous la loupe22.30 Show Peter Kraus

^ Suisse italienne

9.00 Télévision scolaire10.00 Reprise16.00 Téléjournal16.05 Revoyons-les ensemble

TTT17.45 TSI jeunesse18.45 Téléjournal19.00 Le quotidien20.00 Téléjournal20.30 Mac Arthur

il générale ribelle, film.22.30 Téléjournal22.40 Mélodies immortelles23.30 Téléjournal

RAI T9.35 Le awenture

di Sherlock HolmesTéléfilm.

10.30 Azienda Italia10.50 Intorno a noi11.30 II dottor Simon Locke12.00 TG 1-Flash12.05 Pronto... chi gioca?14.15 Sansone e Isidore15.00 Cronache italiane15.30 Schede-Arte16.00 Principe dei sette mari

Film de W. Beck .16.55 Oggi al Parlamento17.00 Principe dei sette mari

(2e partie).17.40 Tuttilibri

Magazine littérai re.18.10 Favole europee18.30 Parola mia19.40 Almanacco del giorno dopo19.50 Che tempo fa20.00 Telegiornale20.30 Prossimamente... non stop22.15 Telegiornale22.25 Non necessariamente23.25 Ombre dal passato

Téléfilm.

av 1C H A N N E '

7.30 The DJ Kat show9.15 The Eurochart top 50

13.10 Skyways, série14.00 City lights14.25 Roving report15.00 Sky trax17.00 The DJ Kat show18.00 I dream of Jeannie

Série comique.18.30 Hazel , série19.00 Hogan's heroes

Série comique.19.30 Green hornet20.00 My favorite martian20.30 A country practice21.20 AH American wrestling22.15 1987 Paris to Dakar

rally22.30 Ford ski report23.30 Italian football

j eudi ^m^mum®®

Un sujet sur les internats ? Drôled'idée, mais pourquoi pas ? Suivons doncMarcel Schupbach et Pierre Biner danscette descente aux réfectoires, histoire devoir si, à l'heure de l'informatique, descycles d'orientation et de Madonna, cer-taines bonnes vieilles traditions demeu-rent vivaces. Dès les premières images,on se sent rassuré: ici et là, quelques con-cessions ont fait leur percée, mais sur le

fond, l'idéologie propre aux internatsreste la même: on y entre pour «bosser»,apprendre la discipline de groupe. Etpeut-être aussi pour se préserver descontradictions d'une société dont lesvaleurs ancestrales branlent un peu aumanche. Que ce soit aux Côtes-Le Noir-mont ou au Sacré-Cœur d'Estavayer, lacaméra ne décèlera aucune fausse note.

(TSR, 20 h 05, - sp)

Temps présent les gaietés de l'internat