Aux Etats Au National - RERO DOC

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Aux Etats Au National On se souviendra longtemps de cette extraordinaire joute électorale qui aura amené aux urnes le 79, 5°/o du corps électoral pour le ConseU national et le 62°/o pour le Conseil des Etats. Il ne fait pas l' ombre d' un doute que cette augmentation de plus de 7°/o par rapport à 1963 est essentiellement causée par le large éventail des can- didats (32 au National , 2 aux Etats). Nous pensons aussi que le «battage» fait à la radio, à la télévision et de façon beaucoup plus intensive dans les jounaux locaux, a contribué à cet ac- croissement du nombre des votants. Nos calculs de pourcentage ne sont d' ailleurs nps plus définitifs que tous le* <jB___¥es que nous allons donner aujourd'hui. Nos lecteurs se souviennent de cer- tains renversements de situation après Les deux conseillers aux Etats et les sept conseillers nationaux M. Marius Lampert, CCS , 32.4S6 voi.r Me Rodolphe Tissières CCS. 15.04S .oix. M. Hermann Bodenmann, 31.387 vota: Af. Feli.r Carruzzo AI. Armand Bochatay CCS , 14.571 voix. CCS , 14.303 voix. Plébiscite de MM. Lampert et Bodenmann Triomphe incroyable de M. Dellberg Ecrasement des socialistes (( officiels » Echec malheureux de M. René Jacquod Massacre scandaleux des colistiers de M. Wyer Nette défaite de l'Alliance des Indé pendants les contrôles faits durant les 3 ou 4 jours suivant les élections. Pour le moment, nous avons nous baser sur les suffrages totaux de partis pour établir le nombre d'électeurs. Ceci concerne bien entendu le Conseil na- tional et non pas les Etats nous avons le nombre exact de bulletins valables, à savoir 33 960. Nous avons situé le nombre des citoyens habiles à voter à 55 000 parce qu'il était pour la votation fédérale du 2 juillet , de 54 370. CONSEIL DES ETATS Nous souhaitions voif MM. Marius Lampert ' e. : ;!tei i ni__nn Bodenmann plé- biscités par l' ensemble des citoyens du Valais. C' est pratiquement chose faite, mal- gré une différence de l' ordre de 10 000 électeurs d' avec le scrutin pour le Conseil national. Il y a eu, en effet, 34 000 citoyens qui sont allés voter pour ces deux per- sonnalités, alors même que, ici, il n' y avait aucune lutte, MM. Lampert et Bodenmann étant seuls candidats du seul parti majoritaire. Ce qui est encore plus remarquable, c' est la proximité rare des deux élus. La différence n' est que de 1099 voix en faveur de M. Lampert , mais de 1.060 voix dans le Valais romand, le district du domicile de M. Bodenmann, Brigue, ayant donné davantage de voix à M. Lampert qu M.- Bodenmann . de même que le district de Rarogne occi- dental. C' est un phénomène assez surpre- nant pour le Haut-Valais. Mais nous verrons que cela n' est rien à côté de l'épouvantable carnage qui s' est no- t amment produit dans le parti chrétien- social de la partie alémanique du canton. M. MARIUS LAMPERT, qui a fait 4082 voix de plus qu' en 1963, s' est déclaré, à la Radio , enchanté surtout du résultat de son collègue M. Boden- mann. M. HERMANN BODENMANN, qui a fait , lui, 3.854 voix de plus que M. Guntern en 1963, nous a communi- qué , de Lax, on le fêtait hier soir, sa grande joie. C' est vraiment avec émotion qu'il nous pria de transmet- tre sa reconnaissance à ses concitoyens de langue française. « N'est-ce pas une preuve qu'il n' y a pas tant de bar- rières entre le Haut et le Bas », nous a-t-il dit en précisant qu'il était per- suadé, grâce à ce plébiscite, pouvoir faire du très bon travail avec M. Lam- pert à la Chambre Haute, en faveur de l' ensemble du canton. M. Charles Dellb erg soc-pop., 13.799 voia: CONSEIL NATIONAL Reconnaissons d' abord que nos pro- nostics (qui n'étaient basés que sur des hypothèses comme nous l' avons dit samedi) se révèlent aujourd'hui faux, en tous les cas sur trois points. POUR DELLBERG, L'INCROYABLE S'EST PRODUIT Le plus important concerne l'élec- tion, absolument inattendue, de M. Charles Dellberg, qui ne se contente pas de drainer 35.446 suffrages avec sa liste No 8 (socialiste populaire) mais qui obtient le plus grand succès de toute sa carrière politique , avec 13.799 suffrages individuels. Il est vrai que les 5.064 listes que représente l' ensemble des suffrages de partis complémentaires comprenaient, pour la plupart, le cumul automa- tique. Cela lui a donc rapporté près de 10.000 voix. II ressort donc qu'il a, de surcroît , ramassé environ 4.000 voix dans les autres partis. Je ne crois pas que l' on puisse par- ler d' un glissement à gauche des Va- laisans. En effet , comme on le verra plus loin, les partis conservateur et radical , sont en progression normale à part la fraction conservatrice du Haut, qui continue à rétrograder et qui vient, d' ailleurs, de se faire rat- traper et dépasser par la fraction chrétienne-sociale. Le triomphe de M. Dellberg dont l' ampleur était vrai- ment impossible à pronostiquer correspond surtout à un élan de sym- pathie à l'égard de ce lutteur acharné, qui s'était vu exclu, de façon éhontée, par des éléments du parti qu'il a fondé et pour lequel il s' est battu sans cesse. Il y a aussi le travail vraiment con- sidérable effectué par les jeunesses so- cialistes et par le candidat « officiel », M. Michel Rouvinez, qui s' est carré- ment sacrifié au profit du vieux leader. Il faut ajouter, enfin, la façon dont M. Dellberg a fait sa campagne électo- rale personnelle. Il l' a menée avec l'é- nergie d' un homme de 40 ans et avec une confiance peu commune en lui et en ses amis. L'EFFONDREMENT SOCIALISTE Ici aussi, nous nous sommes trompé dans nos prévisions. On parlait , géné- ralement, d' une perte de 9 000 à 10 000 suffrages devant aller à M. Dellberg. En réalité, le parti socialiste, dit of- ficiel , a perdu 16 000 suffrages en chif- fres ronds. Il paye donc très chèrement le limo- geage, puis l' exclusion scandaleuse , de M. Dellberg. Si l' on veut bien considérer que, cette année, le quotient provisoire est de l' ordre de 38 250, l' effondrement du parti socialiste n' en est que plus évi- dent. M. Hans Wyer Me Aloys Copt - Haut , 10.374 voix. rad. 9439 voix. Les électeurs de ce parti ont voulu faire savoir qui ils considéraient comme responsable principal de l' affront in- supportable que l' on faisait au « vieux lion ». En effet , c' est automatiquement le président du parti socialiste qui est devenu le bouc émissaire en cette affai- re même s'il n'était pas seul en cau- se puisqu'il sort bon dernier avec 3149 voix, contre 4057 à M. Alfred Rey, premier de cette liste, comme prévu. Il faut toutefois ne pas se faire trop d'illusions. Le parti socialiste valaisan, après une restructuration de ses organes dirigeants, retrouvera ses électeurs, sur- tout si ce sont les jeûnes que nous con- naissons qui prennent les choses en mains. < La « réalité folklorique » de Charles Dellberg vient d' atteindre son éclatante apogée. C' est un fait pratiquement uni- que dans les annales de la politique électorale suisse, si l' on songe à l'âge plus que canonique (82 ans) de ce leader. Nous lui avons posé la question afin de savoir dans quel groupe il allait sié- ger à Berne. II a répondu, sans hési- tation : « Pourquoi tu poses cette ques- tion inutile ? Moi je ne me suis jamais considéré comme exclu du parti socia- liste, alors je siégerai avec les socialis- tes. S'ils ne me veulent plus, je verrai... » Il prolongea cette réplique d' un certain sourire qui en dit long sur l' attitude fu- ture du groupe socialiste aux Cham- bres... L'ECHEC TRES NET DE L'ALLIANCE DES INDEPENDANTS Nous donnions entre 1000 et 1500 lis- tes à ce parti qui entrait en lice pour la première fois en Valais. Cela pouvait donc faire une moyenne de, 1200. Il en a obtenu péniblement la moitié, c' est- à-dire 600 listes environ, avec 4261 suf- frages. Le sondage est donc tout à fait né- gatif. L' avenir de l'Alliance est com- promis en Valais. Nous relevions, sa- medi, qu'il n' y aurait pas de lutte entre les candidats de ce nouveau parti . Cela se confirme par les chiffres. L' ordre d' arrivée est le suivant : 759 pour M. Franc, 688 pour M. Pignat , 672 pour M. Guntern et 634 pour M. Rithner. (Voir la suite en page 151 M. Innocent Lehner , cons. - Haut 8.492 voix

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Aux EtatsAu National

On se souviendra longtemps de cetteextraordinaire joute électorale quiaura amené aux urnes le 79,5°/o ducorps électoral pour le ConseU nationalet le 62°/o pour le Conseil des Etats.Il ne fait pas l'ombre d'un doute quecette augmentation de plus de 7°/o parrapport à 1963 est essentiellementcausée par le large éventail des can-didats (32 au National, 2 aux Etats).

Nous pensons aussi que le «battage»fait à la radio, à la télévision et defaçon beaucoup plus intensive dans lesjounaux locaux, a contribué à cet ac-croissement du nombre des votants.

Nos calculs de pourcentage ne sontd'ailleurs nps plus définitifs que tousle* <jB___¥es que nous allons donneraujourd'hui.

Nos lecteurs se souviennent de cer-tains renversements de situation après

Les deux conseillers aux Etatset les sept conseillers nationaux

M. Marius Lampert, CCS, 32.4S6 voi.r

Me Rodolphe TissièresCCS. 15.04S .oix.

M. Hermann Bodenmann, 31.387 vota:

Af. Feli.r Carruzzo AI. Armand BochatayCCS , 14.571 voix. CCS, 14.303 voix.

Plébiscite de MM. Lampert et BodenmannTriomphe incroyable de M. DellbergEcrasement des socialistes ((officiels»Echec malheureux de M. René JacquodMassacre scandaleux des colistiers de M. WyerNette défaite de l'Alliance des Indépendants

les contrôles faits durant les 3 ou 4jours suivant les élections.

Pour le moment, nous avons dû nousbaser sur les suffrages totaux de partispour établir le nombre d'électeurs. Ceciconcerne bien entendu le Conseil na-tional et non pas les Etats où nousavons le nombre exact de bulletinsvalables, à savoir 33 960. Nous avonssitué le nombre des citoyens habilesà voter à 55 000 parce qu'il était pourla votation fédérale du 2 juillet, de54 370.

CONSEIL DES ETATSNous souhaitions voif MM. Marius

Lampert 'e.:;!teiini__nn Bodenmann plé-biscités par l'ensemble des citoyens duValais.

C'est pratiquement chose faite, mal-

gré une différence de l'ordre de 10 000électeurs d'avec le scrutin pour leConseil national.

Il y a eu, en effet, 34 000 citoyensqui sont allés voter pour ces deux per-sonnalités, alors même que, ici, il n'yavait aucune lutte, MM. Lampert etBodenmann étant seuls candidats duseul parti majoritaire.

Ce qui est encore plus remarquable,c'est la proximité rare des deux élus.La différence n'est que de 1099 voixen faveur de M. Lampert, mais de1.060 voix dans le Valais romand, ledistrict du domicile de M. Bodenmann,Brigue, ayant donné davantage de voixà M. Lampert qu'à M.- Bodenmann. demême que le district de Rarogne occi-dental.

C'est un phénomène assez surpre-nant pour le Haut-Valais. Mais nousverrons que cela n'est rien à côté del'épouvantable carnage qui s'est no-tamment produit dans le parti chrétien-social de la partie alémanique ducanton.

M. MARIUS LAMPERT, qui a fait4082 voix de plus qu'en 1963, s'estdéclaré, à la Radio, enchanté surtoutdu résultat de son collègue M. Boden-mann.

M. HERMANN BODENMANN, quia fait, lui, 3.854 voix de plus que M.Guntern en 1963, nous a communi-qué, de Lax, où on le fêtait hier soir,sa grande joie. C'est vraiment avecémotion qu'il nous pria de transmet-tre sa reconnaissance à ses concitoyensde langue française. « N'est-ce pas unepreuve qu'il n'y a pas tant de bar-rières entre le Haut et le Bas », nousa-t-il dit en précisant qu'il était per-suadé, grâce à ce plébiscite, pouvoirfaire du très bon travail avec M. Lam-pert à la Chambre Haute, en faveurde l'ensemble du canton.

M. Charles Dellb ergsoc-pop., 13.799 voia:

CONSEIL NATIONALReconnaissons d'abord que nos pro-

nostics (qui n'étaient basés que surdes hypothèses comme nous l'avonsdit samedi) se révèlent aujourd'huifaux, en tous les cas sur trois points.

POUR DELLBERG,L'INCROYABLE S'EST PRODUITLe plus important concerne l'élec-

tion, absolument inattendue, de M.

Charles Dellberg, qui ne se contentepas de drainer 35.446 suffrages avecsa liste No 8 (socialiste populaire) maisqui obtient le plus grand succès detoute sa carrière politique, avec 13.799suffrages individuels.

Il est vrai que les 5.064 listes quereprésente l'ensemble des suffrages departis complémentaires comprenaient,pour la plupart, le cumul automa-tique. Cela lui a donc rapporté prèsde 10.000 voix. II ressort donc qu'il a,de surcroît, ramassé environ 4.000 voixdans les autres partis.

Je ne crois pas que l'on puisse par-ler d'un glissement à gauche des Va-laisans. En effet, comme on le verraplus loin, les partis conservateur etradical, sont en progression normaleà part la fraction conservatrice duHaut, qui continue à rétrograder etqui vient, d'ailleurs, de se faire rat-traper et dépasser par la fractionchrétienne-sociale. Le triomphe de M.Dellberg — dont l'ampleur était vrai-ment impossible à pronostiquer —correspond surtout à un élan de sym-pathie à l'égard de ce lutteur acharné,qui s'était vu exclu, de façon éhontée,par des éléments du parti qu'il a fondéet pour lequel il s'est battu sans cesse.

Il y a aussi le travail vraiment con-sidérable effectué par les jeunesses so-cialistes et par le candidat « officiel »,M. Michel Rouvinez, qui s'est carré-ment sacrifié au profit du vieuxleader.

Il faut ajouter, enfin, la façon dontM. Dellberg a fait sa campagne électo-rale personnelle. Il l'a menée avec l'é-nergie d'un homme de 40 ans et avecune confiance peu commune en lui eten ses amis.

L'EFFONDREMENT SOCIALISTEIci aussi, nous nous sommes trompé

dans nos prévisions. On parlait, géné-ralement, d'une perte de 9 000 à 10 000suffrages devant aller à M. Dellberg.

En réalité, le parti socialiste, dit of-ficiel, a perdu 16 000 suffrages en chif-fres ronds.

Il paye donc très chèrement le limo-geage, puis l'exclusion scandaleuse , deM. Dellberg.

Si l'on veut bien considérer que, cetteannée, le quotient provisoire est del'ordre de 38 250, l'effondrement duparti socialiste n'en est que plus évi-dent.

M. Hans Wyer Me Aloys Copt- Haut , 10.374 voix. rad. 9439 voix.

Les électeurs de ce parti ont voulufaire savoir qui ils considéraient commeresponsable principal de l'affront in-supportable que l'on faisait au « vieuxlion ». En effet, c'est automatiquementle président du parti socialiste qui estdevenu le bouc émissaire en cette affai-re — même s'il n'était pas seul en cau-se — puisqu'il sort bon dernier avec3149 voix, contre 4057 à M. Alfred Rey,premier de cette liste, comme prévu.

Il faut toutefois ne pas se faire tropd'illusions. Le parti socialiste valaisan,après une restructuration de ses organesdirigeants, retrouvera ses électeurs, sur-tout si ce sont les jeûnes que nous con-naissons qui prennent les choses enmains. <

La « réalité folklorique » de CharlesDellberg vient d'atteindre son éclatanteapogée. C'est un fait pratiquement uni-que dans les annales de la politiqueélectorale suisse, si l'on songe à l'âgeplus que canonique (82 ans) de ce leader.

Nous lui avons posé la question afinde savoir dans quel groupe il allait sié-ger à Berne. II a répondu, sans hési-tation : « Pourquoi tu poses cette ques-tion inutile ? Moi je ne me suis jamaisconsidéré comme exclu du parti socia-liste, alors je siégerai avec les socialis-tes. S'ils ne me veulent plus, je verrai... »Il prolongea cette réplique d'un certainsourire qui en dit long sur l'attitude fu-ture du groupe socialiste aux Cham-bres...L'ECHEC TRES NET DE L'ALLIANCE

DES INDEPENDANTS•

Nous donnions entre 1000 et 1500 lis-tes à ce parti qui entrait en lice pour lapremière fois en Valais. Cela pouvaitdonc faire une moyenne de, 1200. Il ena obtenu péniblement la moitié, c'est-à-dire 600 listes environ, avec 4261 suf-frages.

Le sondage est donc tout à fait né-gatif. L'avenir de l'Alliance est com-promis en Valais. Nous relevions, sa-medi, qu'il n'y aurait pas de lutte entreles candidats de ce nouveau parti. Celase confirme par les chiffres. L'ordred'arrivée est le suivant : 759 pour M.Franc, 688 pour M. Pignat, 672 pour M.Guntern et 634 pour M. Rithner.

(Voir la suite en page 151

M. Innocent Lehner,cons. - Haut 8.492 voix

ELECTIONS FEDERALES : sensible avance de 1Indénendants et de l'extrême-gauche — Fléchissement

Alliance des

(( bourgeois »Les élections fédérales — les quatorzièmes selon le système de la

proportionnelle — ont pris fin dimanche. Il s'agissait de renouveler les 200membres du Conseil national pour la 38e législature (1967-1971). Dans15 cantons, 27 sièges au Conseil des Etats étaient en outre à pourvoir.

Les élections étaient tacites dans les cantons de Schwytz, Glaris etAppenzell Rh.-Ext. restaient donc 193 sièges à attribuer. Déduction faitedes cantons à système majoritaire (Uri, Obwald, Nidwald et AppenzellRh.-lnt), il y avait en fait des élections proportionnelles dans dix-huit cantons.1 252 candidats, présentés sur 112 listes, briguaient les 189 mandats.

CONSEIL DES ETATSS O L E U R E

PAS DE CHANGEMENTH n'y a pas de changement dans la

députation du canton de .Soleure auConseil des Etats, qui reste formé d'unradical et d'un socialiste. La majoritéabsolue étant de 23 487, sont élus : MM.Werner Vogt, socialiste sortant, par38 876 voix, et Ulrich Luder, rédacteuren chef à Soleure, radical nouveau, par36 726 voix. M. Luder succède à M.Karl Obrecht, radical, qui ne se pré-sentait plus. Participation aux urnes :80 Vo.

V A U DM. GUISAN PLEBISCITE

Les résultats définitifs des électionsau Conseil des Etats, pour le cantonde Vaud, sont les suivants :M. Louis Guisan, libéral, ancien 52 408M. Jean-Pierre Pradervand,

radical, nouveau 48 948Mme Isabelle de Dardel, soc. 28 062Mme Antoinette Stauffer, popiste 15 764

La délégation vaudoise au Conseil desEtats demeurera donc composée d'unradical, M. J.-P. Pradervand, et d'unlibéral, M. Louis Guisan. La majoritéabsolue était de 44 494 voix, et la parti-cipation au scrutin a atteint 32,6 %>.

B A L E - C A M P A G N ELES SOCIALISTES

PERDENT UN SIEGEÀ Bâle-Campagne, le conseiller aux

Etats Emil Muller (soc.) ne se repré-sentait pas. C'est un radical qui em-porte le siège, Werner Jauslin, qui aobtenu 13 947 voix contre 13 524 à sonconcurrent socialiste, Léo Lej eune. Lamajorité absolue était de 13 898 voix.Participation : 60 Vo.

S C H A F F H O U S EPLUS DE 80 Vo

A Schaffhouse, pour le Conseil desEtats, les deux titulaires sont réélus :K.- Baechtold (rad.), avec 8 206 voix, etKonrad Graf (PAB), avec 6 799 voix.Le candidat socialiste, M. Samuel Win-zeler, a obtenu 5 321 voix, soit un peuplus de la majorité absolue de 5 233voix. La participation a dépassé 80 °/o(le vote est obligatoire à Schaffhouse).

U R ILES DEUX CONSERVATEURS

REELUSiLes deux conseillers aux Etats d'Uri

sont réélus : Ludwig Danioth et EmilWipfli, tous deux CCS. M. Danioth aobtenu 3 356 voix, M. Wlpfll 3 573.

B A L E - V I L L EBALLOTAGE :

M. DIETSCHI RENONCEUn deuxième tour de scrutin sera

nécessaire pour désigner le député deBâle-Ville aux Etats. Aucun des troiscandidats n'a obtenu la majorité abso-lue de 29 444 voix. M. Dietschi (rad.-ancien) en a réuni 14 818, M. Burck-hardt (lib.) 21211 et M. Wenk (soc.)21 240. La participation a atteint 39 Vo.Le scrutin de ballottage aura lieu le11 novembre.

M. Dietschi a fait savoir qu'il refu-sait de se présenter au second scru-tin.

BILAN A MINUITA minuit on connaissait les résultats de 20 cantons ayant 99 des 200

sièges du Conseil national. La répartition était la suivante :— RADICAUX, 27 (perte d'un siège en Argovie et à Neuchâtel; gain d'unsiège à Schwyz, soit en définitive perte d'un siège en tout). Un députésortant n'est pas réélu, M. A. Borella (Tessin).— SOCIALISTES, 23. M. Charles Strebel (Fribourg) n'est pas réélu.— CONSERVATEURS CHRETIENS-SOCIAUX, 32 (perte de 2 sièges : unà Schwyz, laissé de plein gré aux radicaux; un à Genève en faveur des in-dépendants). Deux députés ne sont pas réélus, MM. Jacquod (Valais) etStebler (Soleure).— ALLIANCE DES INDEPENDANTS, 4 (2 gains, en Argovie et à Genève).— PARTI DU TRAVAIL, -3 (un gain à Neuchâtel).— P.A.B., 5 (sans changement).— LIBERAUX, 3 (sans changement).— DEMOCRATES, 2 (sans changement).— PARTI EVANGELIQUE. 0 (sans changement).— AUX ETATS, les socialistes perdent un siège au profit d'un radical(Bâle-Campagne) et le PAB cède sa place aux Indépendants à Zurich.

Relative stabilité socialiste

S A N T - G A L LREELUS

Les deux députés de Saint-Gall auxEtats sont réélus : M. Willi Rohner(rad.) avec 49 151 voix, M. Paul Hof-man (CCS) avec 49 133 voix. La parti-cipation a atteint 56 "le. C'était la pre-mière fois que les conseillers aux Etatsde Saint-Gall étaient élus par le peu-ple et non par le Grand Conseil. Leurmandat est maintenant de quatre anset non d'une année seulement.

A R G O V I EPLUS DE 12 000 VOIX EPARSES

En Argovie, les deux conseillers auxEtats actuels sont réélus : M. ErnstBachmann (rad) avec 35 371 voix, M. Ro-bert Reimann (ces) avec 30 869 voix. Onremarque le grand nombre de voixéparses : 12 474. Participation : 74 Vo (levote est obligatoire dans ce canton).

T H U R G O V I EPAS DE SURPRISE \

En Thurgovie, les deux conseillers auxEtats sortants ont été réélus : M. Hein-rich Herzog (agrarien) avec 20 535 voixet M. Hanz Munz (rad) avec 17 607 voix.La majorité absolue était de 12 317 voix.

S C H W Y T ZLE DISSD3ENT N'EST PAS ELU

Il y avait dans le canton de Schwytz,pour le Conseil des Etats, trois candi-dats : deux conservateurs chrétiens-so-ciaux « orthodoxes » et un dissident Cedernier, M. Alois Kessler, n'a pas obte-nu la malorité absolue de 7582 voix. Lesélus sont M. Heinrich Oechslin, ancien,11737 voix, et Josef Ulrich, nouveau,8432 voix. Né en 1916, landammann, do-micilié à Kuessnacht, M. Ulrich suc-cède à M. Dominik auf der Maur, dé-missionnaire.

Z U R I C HUN INDEPENDANT ELU

Majorjté absolue 65 079. Sont élus :M. Fritz Honegger, radical, 85 079 voix,et M. Albin Heimann, Ind., 78 578 voix.M. Rudof Meier, pab, qui a obtenu76 669 voix, est éliminé.

Agé de 60 ans, agriculteur, M. Meiersiège depuis 1947 au Conseil d'Etat ducanton de Zurich, où il dirige le Dépar-tement des finances. Il a siégé au Con-seU national de 1943 à 1951, et avait étéélu au Conseil des Etats en 1960.

A P P E N Z E L L RH. - E X TPARTICIPATION : 50Vi

Dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, le conseiller aux Etats HansNaenny (rad) garde son siège. Il a ob-tenu 5108 voix. La participation a at-teint 50 Vo (1963 : 60).

L U C E R N ESTATU QUO

Les deux députés de Lucerne au Con-seil des Etats sont réélus. M. Leu (ces)obtient 48 397 voix, M. Clavadetscher(rad) 48 713. La majorité absolue étaitde 26 450 voix.

CONSEIL NATIONALU R I

SCRUTIN MAJORITAIREScrutin majoritaire à Uri où le

député actuel, M. Alfred Weber (rad)a été réélu par 4010 voix. Le nombredes voix éparses a atteint 203. Laparticipation s'est élevée à 55,38 pourcent.

N I D W A L DUN NOUVEAU

CONSEILLER NATIONALUn nouveau conseiller national est

élu dans le canton de Nidwald : AugustAlbrecht, 1907, ingénieur (CCS), enremplacement de Josef Odermatt (CCS)Il a obtenu 3505 voix, tandis que lecandidat radical German Murer enobtenait 1460. Majorité absolue : 2517voix. Participation 78 pour cent.

A P P E N Z E L L RH. - I N TREELU

Le titulaire actuel, Raymond Broger(CCS) est réélu avec 1017 voix sur1057. Participation : 29 pour cent.

Les élections tacitesDans trois cantons, il y avait élec-

tion tacite, le nombre des candidatsétant égal à celui des sièges. Sont doncélus :Schwytz : (3 sièges) Joseph Diethelm(soc) et Karl Bachmann (ces), tousdeux sortants, et Joachim Weber (rad)nouveau. Agriculteur à Schwytz, M.Weber est président de l'Union suissedes paysans. Son siège lui a été offertde plein gjé par les conservateurs.Glaris : lé|i deux titulaires actuels sontréélus :, MM. Jacques Glarner (rad)et David Baumgartner (soc). • n.';Appenzeir/'Çre-' Ext, : les deux titu-laires sont ïééliïs ':'" MM. Jakob Lange-nauçr (rad) et Erwin Schwendiger(soc).

N E U C H A T E LUN POPISTE ELU

Les résultats définitifs du canton deNeuchâtel, pour le Conseil national, sontles suivants :

Avec une participation de 56 Vo, lecorps électoral a élu deux socialistes,un radical, un libéral et un popiste. Ils'agit de MM. André Sandoz, socialis-te, maire de La Chaux-de-Fonds (8898voix), René Felber, socialiste (8708), Gas-ton Clottu, libéral (6945), Adrien Favre-Bulle, radical (6294 voix) et Jean-PierreDubois, popiste apparenté (5368 voix).

O B W A L DPARTICIPATION : 26 •/•

Le canton d'Obwald n'a droit qu'àun siège. Le titulaire actuel, M. HansGasser (ces) est réélu par 1534 voix.Voix éparses 34. Participation : 26pour cent (42 pour cent en 1963).

T H U R G O V I ERECUL AGRARIEN

ET SOCIALISTEPas de changement en Thurgovie,

dont les six représentants au Conseilnational seront, comme précédemment,deux agrariens, deux socialistes, un ra-dical et un membre du parti catholiquepopulaire conservateur.

Répartition des voix : agrariens 45 538(1963 : 46 688) ; socialistes : 51 528 (1963 :52 962) ; radicaux : 40 597 (1963 : 37 403) ;catholiques populaires : 29 437 (1963 :29 941).

Z U R I C HTRES PROVISOIRE

Les résultats pour les district de Bue-lach et Pfaefflkon dans le canton deZurich sont maintenant connus.

Partout, l'Alliance des indépendantsobtient le double, sinon le triple desvoix qu'elle avait obtenue en 1963. Ain-si dans le district de Buelach, elle ob-tient 93 414 suffrages, contre 42 106 en1963, et dans celui de Pfaeffikon 35 692suffrages, contre 14 913 en 1963.

Les démocrates, le parti des paysans,artisans et bourgeois et les socialistesenregistrent tous des pertes. Ces deuxderniers partis risquent de perdre unmandat.

Les deux autres grands partis — ra-dical et chrétien-social — semblent pou-voir compenser leurs pertes par lesgains.

Les deux grands vainqueurs du joursont incontestablement l'Alliance desindépendants et le parti du travail.

B A L E - C A M P A G N ELA FIN DU « MOUVEMENT »

CANTON DE BALE

La députation de Bâle-Campagne auConseil national (5 sièges) reste for-mée de deux socialistes, un radical ,un paysan-artisan-bourgeois et unconservateur chrétien-social.

Les élus sont MM. Ernest Fwubacher ,radical nouveau (successeur de M.Fritz Maurer), avec 8134 voix, PaulWagner , socialiste sort.ant, avec 10 869voix, Fritz Waldner , socialiste sortant ,avec 10 478 voix, Walter Degen, pay-san sortant, avec 6509 voix, et JosefTschopp, conservateur chrétien-socialsortant, avec 6236 voix.

REPARTITION DES SUFFRAGES

Socialistes 47 840 (43 292)Radicaux 32 888 (29 709)Paysans, artisans etbourgeois 21 080 (19 246)Chrétiens-sociaux 19 947 (18 318)Alliance des indépend. 15 600 ( )Mouvement cantonalde Bâle 7 270 0-4 809)

Participation aux urnes : 60,8 pourcent (59,4 en 1963).

S A I N T - G A L LSTATU QUO

Pas de changement dans la députationsaint-galloise au Conseil national. Ellecomprendra, comme par le passé, 6 con-servateurs chrétiens-sociaux, 4 radi-caux, 2 socialistes et 1 indépendant, soitau total 13 sièges.

Z O U GELUS r UN CONSERVATEUR,

UN RADICAL

Pas de changement dans la réparti-tion des sièges : un conservateur et unradical. M. Alois Hurlimann, ces, ancien,obtient 8579 voix, M. Andréas Brunner,radical, obtient 4376 voix. Ce derniersuccède à M. Manfred Stadlin. Sur laliste du parti conservateur, M. Hurli-mann était seul candidat. La liste radi-cale comprenait en revanche un deu-xième nom, celui de M. Paul Stadlin.La participation a atteint 58 Vo. Il y aquatre ans, l'élection avait été tacite.

FR B O U R GM. STREBEL PAS REELU , Team 67 » 41.383 ( )

Les résultats » officiels sont les sui- Ev^1?f"q

<!ues"p0"

,7377 / M nrwivants : Sont élus : MM. Louis Barras, . ,ptula'res 27 3T7 ( 7S Om)

ces, 17 175 voix, Max Aebischer, ces, u?, ?es . 1IK. . ,7 ,„- / ,» «,711.

I B . * . ,mtv ir^or,, Ti^rrrr- , /,,.„ 1 s Rii électeurs libres 27.350 ( 26.870)16 751 voix, Franz Hayoz, ces, 16 673 m.-***i**-**, j i«nA.s.u t BB7 I .voix, Pierre Glasson, 10 020 voix, Gé- S^ î^™?! « rul.r

r,Jrard Glasson, 8771 voix, Jean Riesen, , *"*&££? aUX UrnCS : 8° ^^ CCntsocialiste, 6659 voix. (82'5 en 1963) -

Les suffrages de partis sont les sui- Le cant0n d'Argovie connaît le votavants : socialistes 36 000, pai 18 344, ra- obligatoiredicaux 51 821, ces et indépendants chré-tiens-sociaux 96 834. La participation au scrutin a été de 69,3 %.

S C H A F F H O U S EPARTICIPATION : 85 •/•

Pas de changement dans la députationde Schaffhouse au Conseil des Etats,qui reste formée d'un socialiste (M. Wal-ther Bringolf) et d'un radical (M. H.Wanner).

Le parti socialiste a recueilli 12 626listes, le parti radical (soutenu par leparti pab) 12 106, et l'Alliance des in-dépendants 5327. La participation auscrutin : 85 Vo (87 en 1963).

L U C E R N EAVANCE CONSERVATRICE

ET INDEPENDANTELa répartition des mandats demeure

inchangée dans le canton de Lucerne,bien que l'Alliance des Indépendants aitpresque doublé ses voix, au détrimentsurtout des libéraux et des chrétiens-sociaux.

La répartition des mandats est la sui-vante :

Conservateurs 4 sièges.Radicaux 3 sièges.Socialistes 1 siège.Chrétiens-sociaux 1 siège.

(inchangé).Les partis obtiennent le nombre de

voix suivant :Conservateurs 221.928 (214.797)Radicaux _ 188.693 (196.834)Socialistes 51.064 ( 49.397)Chrétiens-sociaux 49.394 ( 54.642)Allianc* des indép. 47.580 ( 27.504)

T E S S I NRECUL SOCIALISTE

3 libéraux-radicaux, 3 conservateurset 1 socialiste; telle est la répartitionpar partis des 7 sièges au Conseil na-tional qui reviennent au canton du Tes-sin, répartition qui est la même quedans la dernière législature. On notatoutefois une diminution sensible desvoix socialistes qui est explicable parla présence dans la compétition du par-ti du travail qui , il y a quatre ans,n'avait pas présenté de lis^e.

Voici la répartition des suffrages parparti :

Parti libéral radical :15.842 (1963 :14.926)

Parti conservateur démocratique13.833 13.211

Parti socialiste 5923 6.653Parti du travail 1.251 0Parti agraire et

classe moyenne 959 1.141'

Chez les radicaux , les conseillers na-tionaux sortants, MM. Breno Galli etFranco Masoni, sont réélus avec res-pectivement 15.270 voix et 14.757 voix,tandis qu'à la place de M. Achille Bo-rella , qui a obtenu 14.128 suffrages, en-tre au Conseil national le président duparti libéra l radical tessinois, M. LiberoOlgiati , avec 14.613 suffrages.

Pour les conservateurs, tous les sor-tants sont réélus : M. Enrico Franzonlavec 16.629 voix, M. Gianella avec15.488 voix et M. Arrigo Caroni avec14.420 suffrages, tandis que les socia-listes seront représentés par M. DidierWyler, ancien, qui a obtenu 7.738 suf-frages.

La participation aux urnes a été de66,63 pour cent (en 1963 : 68,3 pour cent).

A R G O V I ERECUL DES TROIS PARTIS

GOUVERNEMENTAUXL'alliance des indépendants a enlevé

un siège au parti radical dans le can-ton d'Argovie, dont les 13 sièges auConseil national se répartissent ainsi :

4 socialistes (inchangé), 3 conserva-teurs chrétiens-sociaux (inchangé), 2 ra-dicaux (moins un), 2 paysans, artisanset bourgeois (inchangé), 2 indépendants(plus un).

Répartition des listes :en 1963

Parti socialiste 290.697 (321.485)Conservateur

chrétien-social 208.247 (230.558)Radicaux 158.625 (196.643)Paysans, artisans

et bourgeois 150.840 (144.729)Alliance

des indépendants 120.330 ( 55.163)

G E N E V EREPARTITION PARTIELLE

A 18 heures 20, la répartition provi-soire des sièges du canton de Genèveau Conseil national était la suivante,pour 10 sièges :

Parti du travail 2 sièges (2);Parti radical 2 sièges (2);Parti socialiste 2 sièges (2) ;Parti libéral 2 sièges (2);Parti ind. chrétien-social 1 siège (2);Parti indépendant 1 siège (0).

On note une relative stabilité dan »la répartition des sièges. Toutefois,le parti du travail enregistre une sen-sible avance en ce qui concerne lessuffrages exprimés, mais ne parvientpas à décrocher un 3e siège.

On remarquera l'entrée au Conseilnational d'un indépendant genevois.Présentant pour la première fois descandidats, ce parti enregistre doncun succès, au détriment des libéraux(perte de suffrages, mais nombre desièges égal) et des indépendants chré-tiens-sociaux, qui perdent un siège-Les radicaux couchent sur leurs posi-tions, comme les socialistes.

La participation au scrutin, pourle Conseil national , est de 49, 47 pourcent , et pour le Conseil des Etats de35,73 pour cent (la participation desfemmes, pour le Conseil des Etats,n 'atteint que 24,80 pour cent) (23). Il y adu reste ballottage pour le Conseil delEtats.

MICHELINE CLOOS

i

La châtaigneraie— 52 —

— L'amour est un grand magicien.— Quand on croit encore en lui.— Et tu n'y crois plus ?— Non.— Voyons, mon petit ! Tu as une chance de bonheur, ne la

laisse pas échapper par orgueil . Pour l'amour du ciel, ne suis£as l'exemple de ta sœur. Encore avait-elle une excuse. Toi, tu

'en as aucune.— Il est des blessures invisibles, plus profondes que celles

Qui se voient.— Le pardon est pourtant une chose bien douce quand le

tepentir est sincère. Et je t'assure qu'il l'est.— Il est trop tard, Monsieur Darsac.— Cest alors que ton amour pour Indiana n'était pas très

tort pour sombrer au premier orage.La main de Thierry se crispa sur la rampe. Ses lèvres eurent

Une crispation douloureuse.— Ce n'est pas mon amour qui a sombré cette nuit, c'est

ma confiance. Jamais plus je ne pourrai croire en sa sincérité.Toujours, cette nuit sera entre elle et moi. Je n'ai pas cessé del'aimer, mais je la méprise aussi pour ses mensonges.

— Indiana est une enfant, un oiseau léger qui n'a pas vu leinal qu'elle pouvait te faire. Elle t'aimait. Tout devait donc luiparaître simple. Elle avait ton amour et sauvait la Châtaigneraie.Laurence seule est coupable dans tout ceci. Pour sauver sondomaine, elle aurait vendu son âme.

— Je sais. Mais Indiana ne devait pas accepter de se prêter1 cette comédie. J'aurais pardonné à Laurence, mais je ne puispardonner à Indiana. Il y a tromperie de sa part au départ. Cela,je ne l'oublierai pas. Ma mère a trop souffert d'une semblabletromperie. J'ai eu son ^ exemple sous les yeux. Je ne veux quema vie soit empoisonnée par le doute.

at. .. — Thierry !...• ¦ •— Inutile d'insister, Monsieur Darsac ! coupa froidement le

feune homme. Je ne veux pas lu revoir. ' .¦'Gilbert Monnier suivit des yeux la haute silouhette de Claude

Darsac qui s'estompait dans l'allée. Lorsqu'elle eut disparu défi-nitivement de sa vue, il se tourna vers son ami. Thierry n'avaitpas bougé de sa place. Il se tenait toujours en haut de l'escalier,immobile comme une statue. Ses bras pendaient le long de soncorps, mais il crispait les poings pour dissimuler le tremblementde ses mains.

Gilbert le regarda un moment puis, reprenant à son comptela phrase de Claude Darsac, demanda :

— Es-tu bien certain de ne pas le regretter plus tard ?Le jeune homme tressaillit légèrement puis, lentement, secoua

la tête.— Je ne sais pas, soupira-t-il en passant ses doigts sur son

front. Peut-être.— Il est encore temps. Ne veux-tu vraiment pas la revoir ?

Une explication entre vous deux serait peut-être la meilleuredes choses. Mieux que quiconque, elle trouverait les mots quiapaiseraient tes doutes.

— Elles les trouverait certainement, mais seraient-ils sin-cères ?

Thierry avait rejoint son ami. Gilbert posa ses deux mains¦ur ses épaules.

— Je voudrais tant que tu sois heureux ! J'aurais dû metaire, te cacher ce jeu. Maintenant , tu ne souffrirais pas.

— Tu n'as rien à te reprocher, Gilbert. Tu as agi comme jel'aurais fait. Le Destin l'a voulu ainsi . Nous n'y pouvons rien.Est-ce un bien ? Est-ce un mal ? Qui peut le dire ?

Thierry s'avança sur la terrasse. Un long moment, il demeurasilencieux, les yeux perdus sur le parc.

— Je suis trop meurtri pour pardonner, murmura-t-il enfind'une voix lasse. Et surtout , j'ai peur. Peur de ne pas parvenirà chasser le doute en moi , peur de ne pouvoir la quitter si je larevois, peur de faire de notre vie l'enfer qui a gâché celle demes parents. Partons, Gilbert , partons sans attendre !

Une heure plus tard , une voiture quitait la Genêtière, empor-tant vers la capitale Thierry Chanzelles et son ami Gilbert.

CHAPITRE PREMIER

Les chants des hommes se mêlaient aux chants des guitares.Des milliers de lueurs, plus merveilleuses les unes que les autres,accompagnaient le départ du grand bateau blanc qui s'éloignaitlentement du rivage des îles enchantées.

Selon la charmante coutume de ce pays, les passagers lan-çaient leurs colliers fleuris dans les flots bleus, aux transparencesde pierre précieuse. Les uns s'en retournaient vers le lagon calmetandis que les autres s'allaient perdre au large.

Ses courts cheveux auburns voletant autour de son visagedoré, la jeune et belle passagère se tourna vers l'un de ses com-pagnons dont le regard violet fixé sur le rivage cherchait lasilhouette gracile de la jeune Tahitienne qui lui avait offert lesguirlandes de fleurs multicolores qu'il portait encore au cou.

Mais déjà les indigènes en paréos multicolores ne faisaientplus qu'une seule tache qui se perdait peu à peu dans une brumebleutée, légère et vaporeuse comme un voile de mousseline. Quel-ques barques à balanciers accompagnaient encore le bateau.

— Vous rêvez encore, Thierry, reprocha la passagère avec unaccent américain très prononcé. Voyons, my dear, qu'attendez-vous pour jeter vos colliers ? N'avez-vous pas envie de savoir sivous reviendrez goûter le charme de la Polynésie ?

Lentement. Thierry Chanzelles retira ses deux colliers, l'unblanc, l'autre écarlate. Il détacha une fleur à chacun d'eux avantde les lancer par-dessus bord dans les flots où ils tourbillonnè-rent un instant avant de glisser vers la côte.

— Nous reviendrons donc l'un et l'autre, remarqua en sou-riant la belle voyageuse qui ajouta doucement : Peut-être revien-drons-nous ensemble.

Cétait une question qu'elle posait d'une voix tendre, maisson taciturne compagnon n'y répondit pas. Il regardait toujoursvers la côte qui n 'était plus qu'une mince ligne sombre sur lebleu de l'océan. Toutes les pirogues avaient disparu.

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La dixième journée du championnat suisse aura été ne, n'a pas encore trouvé le chemin de-la victoire; toutefois,marquée par trois grandes fêtes de tirs soit à la Pontaise, au les Bernois ont donné une réplique honorable au deuxiè-Parc des Sports sédunois et sur le stade de la Schutzenwiese, me classé puisque seul un but fut marqué par les Argo-H Winterthour- Des scores, le plus élevé revient au Lausan- viens. A quand le premier succès des hommes de la ville

« ne-Sports qui a écrasé les Young Fellows par 7 à 0 et du mê- fédérale ?me l'on p a sauvé l'honneur des Romands. En effet , cette Voici un coup d'oeil rapide des faits marquants de cesj ournée aura été , «, noire » pour les équipes romandes. La importantes rencontres : Î' »S. -- ..i~ -->viC^aux:dê-JFonds a dû s'avouer vaincu devant Lugano. Ser- 4 LA CHAUX-DE-FONDS - LUGANO,, iL-2 (1*2) — Dans*«& sur Je stade du ïlardturm, après avoir tenu plus d'une Ia première minute, Moscatelli inscrïvif :! premier but,.heureyta» Grasshoppers en echec, a du laisser les deux aolrs que Luttrop signait le second filet dés Tessinois. Lepoints en terre zurichoise. Quant a Sion, cette cuisante de- jeune clerc signa le but chaux-de-fonnier à la 41e minutefaite fera date parm i les rangs des supporters sédunois. de la première période. La seconde mi-temps n'apporta au-Autant d'efforts , de dépenses physiques dans la première pé- cun changement.riode, sans pouvoir concrétiser une nette supériorité , puis tout m rni<3<:nnTPi;v« SPHVPTTI? 9 1 /I I\ - nnn *¦„*,„sombra, ie FC Sion étant devenu une proie bien facile pour •« » ™™ R| ^Jf Ygï?' JJ

(Lne7ois *uah£"tles gars de Mantula qui firent pratiquement cavalier seul au 2SïïLi.hSîSkto P* .f«;. f..ÏÏ J• , , . »• __ Tt _ ._-„_* sans Schindelholz, Pottier et Makay. Les buts furent mar-cours de a seconde partie de cette rencontre. é „ . { 2 ) F h ( penalty à la 5e) et RueggLa. situation au classement après cette deuxième jour- Jl. . v V " v v^ ¦ * - "' "• "UC6IS

née, volt'itles Grasshoppers augmenter leur capital-points * '* ¦ .avec 5 d'avance sur le second classé, Lugano. Les grands • LAUSANNE - YOUNG FELLOWS, 7-0 (3-0) — Résul-perdants de la journée sont : le Servette qui recule de trois tat-fleuve à la Pontaise où YF ne prouva à aucun momentrangs alors que Bienne gagne quatre places; Sion devient «a P'ace en LNA. Lausanne eut donc la tache facilitée. Lesdouzième, devant Young Fellows et Granges fermant la buts furent marqués par Kerkhoffs (20e), Armbruster (26e),marche de LNA. Durr (41e>> Kerkhoffs (55e), Hertig (57e), Durr (62e), Blu-

Dans la ligue inférieure on enregistre un regroupement mer (75e).en tête où St-Gall a dû partager l'enjeu dans le derby de • YOUNG BOYS - LUCERNE, 1-1 (1-0) — Les visiteursla « broderie » avec Bruhl. Un seul point le sépare main- jouaient sans Bertschy, YB sans Wutrich . Les buts furenttenant de Wettingen (vainqueur à Berne) et Winterthour signés Muller (38e) et Richter (59e).qui infligea une sévère défaite à Baden. UGS a obtenu sa La semaine prochaine, des rencontres à l'affiche serontdeuxième victoire aux dépens de Thoune, alors que Xamax fort passionnantes. Nous pensons d'abord à Zurich-Lau-a dû s'avouer vaincu par Chiasso. La lanterne rouge, Ber- sanne, Servette-Sion et Bâle-Young Boys.

Football àLa Roumanie tenue en échec

La Roumanie, adversaire de la Suissedans le championnat d'Europe des na-ttons (elle est d'ores et déj à éliminée)a été tenue en échec (0-0) par la Polo-gne au terme d'un match amical jouéà Cracovie devant 40 000 spectateurs.

L'Allemagne de l'Estvictorieuse

A Leipzig, devant 60 000 spectateurs ,l'Allemagne de l'Est a battu la Hon-grie par 1-0 (mi-temps 0-0) en matchcomptant pour le championnat d'Europedes nations. La Hongrie était d"ores etdéjà qualifiée pour les quarts de finaleavant cette rencontre et sa défaite n 'asomme toute pas d'importance, si cen'est qu 'elle a finalement permis àl'Allemagne de l'Est de terminer à ladeuxième place du groupe 5. Le clas-sement final est d'ailleurs le suivant :1. Hongrie, 9 p. (qualifiée) ; 2. Allema-gne de l'Est . 7 p. ; 3. Hollande , 5 p. ; 4.Danemark, 3 p.

• En battant la Finlande par 3-1 (mi-temps 1-1), à Paris, les amateurs fran-çais se sont qualifiés pour le deuxiè-me tour du tournoi préolympique : aucours duquel ils affronteront le vain-queur de la confrontation entre l'Au-triche et la Suisse (les Suisses ont ga-gné le match aller et le match retouraura lieu dimanche prochain à Vien-ne). A l'aller, à Helsinki., la Franceavait été tenue en échec (1-1).

• FRANCEIl n'y avait pas de championnat enpremière division.

l'étrangerLa France qualifiéeFRANCE-BELGIQUE 1-1

A Nantes, au stade Marcel-Saupin,devant 18 000 spectateurs parmi les-quels le colonel Crespin .directeur desSports français, représentant le minis-tre de la Jeunesse et des Sports, enmatch comptant pour le championnatd'Europe des nations, la France et laBelgique ne sont pas parvenus à sedépartager. La rencontre s'est terminéesur le score nul de 1-1 (mi-temps 1-0en faveur de la Belgique). A l'issue decette partie et avant les deux derniersmatches — Belgique-Luxembourg le 22novembre et France-Luxembourg le 17décembre — le classement du groupe 7s'établit comme il suit :

1. France, 5 matches - 7 points (buts11-5) ; 2. Pologne, 6-7 (13-9) ; 3. Belgi -que. 5-5 (11-9) ; 4. Luxembourg. 4-1(0-12).

0 A Waregem. la Belgique B et laFrance B ont fait match nul 1-1 (sco-re acquis à la mi-temps). But de Stock-man à la 24e minute çt égalisationfrançaise à la 32e sur autogoal deBohez.

• ESPAGNE

Première division (6e journée) : Bar-celone-Bétis 2-1; Cordoue-Las Palmas2-1; Elche-Sabadel l 1-1; Real Madrid-Atletico Madrid 0-0; Malaga-AtleticoBilbao 2-2; Pontevedra-Valence 1-0;Seville-Espanol Barcelone 3-0. Classe-ment : 1. Atlet ico Madrid 10 p. 2. RealMadrid 9. 3. Barcelone 8. 4. Las Palmaset Sabadell 7,

PREMIERE LIGUERESULTATS

Cantonal—Rarogne 4—1CS. Chênois—US. Campagnes 3—0Monthey—Le Locle 4—1Versoix—Vevey • 1—0Yverdon—Etoile-Carouge 0—0— LA SEMAINE PROCHAINE

Mercredi ;Martigny—RarogneDimanche :

Le Locle—Stade-LausanneVersoix—YverdonVevey—US. Campahnes

CLASSEMENT.1 G N P p.-c. Pts

1. Carouge 8 6 2 0 25—7 142. Monthey 7 6 1 0 21—11 133. Yverdon 7 5 1 1 17—6 114. Cantonal 8 5 0 3 15—13 105. Versoix 8 4 1 3 11—10 96. Campagnes 8 3 1 4 14—18 77. Le Locle 6 2 2 2 12—14 68. Vevey 6 2 1 3 10—11 59. Chênois 6 2 1 3 8—11 5

10. Stade-Laus. 7 1 3 3 9—16 511. Martigny 7 1 1 5 10-J9 312. Fontainemelon 7 0 3 4 5—15 313. Rarogne 6 0 1 5 7—18 1

Sport-totoLa colonne exacte est la suivante :x l 2 1 1 2 x x l x x l l

RESULTATS CLASSEMENTBellinzone—Bâle .„ <M> ., , , .. ....J. ,G N P p.-c. PtsBienne-Granges 3—0 1. Grasshoppers' 10 9 0 1 25—9 18La Chaux-de-Fonds—Lugano 1—2 2. Lugano " 10 6 1 3 17—14 13Grasshoppers—Servette 2—1 3. Bâle 10 5 2 3 20—13 12Lausanne—Young-Fellows 7—0 4. Zurich 10 5 2 3 21—dl 12Sion—Zurich 0—6 S. Lausanne 10 5 1 4 26—17 11Young-Boys—Lucerne 1—1 6. Young-Boys 10 4 3 3 15—16. 11¦ . „ „ 7. Lucerne 10 3 4 3 23—22 10— LA SEMAINE PROCHAINE 8. Bienne 10 4 2 4 17—18 10Baie—Young-Boys 9. Bellinzone 10 4 2 4 11—12 10Granges—Bellinzone 10. Servette 10 4 1 5 16—15 9Lugano—Bienne u. Chx-de-Fds 10 3 3 4 15—16 9Servette—Sion 12. Sion 10 4 2 4 9—15 8Young-Fellows—La Chx-de-Fds 13. Young-Fell. 10 1 2 7 7—26 4Zurich—Lausanne 14. Granges 10 1 1 8 8—26 3-

RESULTATS CLASSEMENTBruhl—St-Gall 1—1 J G N P p.-c. PtsChiaso—Xamax 1—0 1. St-Gall 10 6 4 0 29—11 16Moutier—Aarau 1—1 2. Wettingen 10 6 3 1 22—13 15Soleure—Fribourg 3—3 3. Winterthour 10 6 2 2 32—13 14U.G.S.—Thoune 2—1 4. Aarau 10 4 5 1 17—6 13Winterthour—Baden 6—0 5. Fribourg 10 3 6 1 16—12 12

6. Xamax 10 4 2 4 19 13 10- LA SEMAINE PROCHAINE 7. Bruhl 10 3 4 3 17-16 10Aarau-Winterthour 8. Thoune 10 3 3 4 14-d5 9Baden—U.G.S. 9. Soleure 10 .2 4 4 13—18 8Berne—Soleure 10. Moutier 10 3 2 5 20—27 8F^bourg-Bruhl n. Chiasso 10 3 2 5 11-19 85£2 f *****^?° 12. U.G.S. 10

2 4 4 10 25 8Thoune—Wettingen 13. Baden 10 3 1 6 15-33 7Xamax—Moutier 14. Berne 10 0 2 8 11—25 2

Football : avant le match Suisse-Chypre

22 JOUEURS RETENUSComme prévu par le règlement, le comité technique de l'ASF a établi la listedes 22 joueurs retenus pour le match de championnat d'Europe des nations Suisse-Chypre, du 8 novembre à Lugano. Cette liste comprend les joueurs suivants •Jacques Barlie (Servette), Marcel Kunz (Bâle), Mario Prosperi (Lugano)Roland Citherlet (Grasshoppers), Adriano Coduri (Lugano), Richard Durr (Lau-sanne), Hansruedi Fuhrer (Grasshoppers), Paul Marti (Youn g Boys) Bruno Mi-chaud (Bàle) , Karl Odermatt (Bâle), Georges Perroud (Sion), Markua(Baie), Kurt Ruegg (Grasshoppers), Flavio Signorelli (Lugano) Ely Tacchella(Lausanne), Bruno Bernasconi (Grasshoppers), Rolf Blaettler (Grasshoppers)Vincenzo Brenna (Lugano), Fritz Kunzli (Zurich), Raffaele Nembrini (Bellinzonne),Kene Quentin (Sion), Georges Vuilleumier (Lausanne).

Vétérans :record des Grasshoppers

En faisant match nul 1-1 (mi-temps1-0) au Hardturm , à Zurich , devant leFC Wil-(SG), les Grasshoppers ont dé-fendu victorieusement pour la 31e foisla Coupe de Suisse des vétérans. Le clubzurichois a ainsi battu le record établientre 1957 et 1961 par l'International deGenève, qui avait disputé 30 rencon-tres avant de perdre le trophée. Le FCLucerne (1934-1938) et les Young Boys(1948-1952) ont, pour leur part, défenduvictorieusement à 24 reprisses la coupe.

NOUVELLISTE DU RHONE - Page f

NOS PHOTO : à gauche , Mon-they s'est imposé face au Lo-cle. Voici une phase de cematch où la défense locloiserenvoie sur un corner. A droi-te, Sion a enregistré une sé-vère défaite face à Zurich. Ici ,Biaggi intervient devant le bu-teur, Kunzli , qui marqua cinqdes six buts.

a eu de la chanceLe pilote écossais Jim Clark est sor-

ti indemne d'un accident spectaculai-re alors qu 'il s'entraînait sur une FordFairlane pour la course des 500 milespour voitures de série qui doit avoirlieu dimanche sur le circuit de Rockin-gham, en Caroline du nord. La roueavant droite de son véhicule s'est dé-tachée dans un virage lui faisant faireune série de tête à queue avant qu'iln'aille se jeter dans le mur de protec*tion.

LUNDI; : S^ k:» K^ ^ ^yY

¦ Lugano s'imposeà La Chaux-de-Fonds

¦ Bellinzone tient en échecles Bâlois

Q Cartons de Lausanne,Zurich et Winterthour

Jim Clark

Page 6 - NOUVELLISTE DU RHONE

Une des seules chances de but pour Sion, en seconde mi-temps. Grob interVient sur un tir tendu de Gasser.

NOS INTERVIEWS-MINUTEM. OSOJNAK :

Q. — « Vous avez joué le dos au soleil en première mi-temps alors quejustement le soleil a considérablement gêné Biaggi durant la seconde mi-temps. Pourquoi ? »

R. — « C'est le vent, assez fort, qui a dicté ce choix. En première mi-temps, nous' avions donc le soleil et le vent pour nous. C'étaient là deuxatouts que nous ne pouvions laisser à l'adversaire ».

Q. — « Germanier boitait déjà à la mi-temps. Pourquoi ne l'avez-vouspas fait sortir alors ? »

R. — « Germanier a été consulté et le médecin lui a fait une piqûre.Laisser Germanier sur le banc alors que je pouvais considérer qu'il nousrendrait encore des services en seconde mi-temps, me causait un grave pro-blème. J'ai misé sur lui et il a repris son poste. Une distorsion en secondemi-temps, qui aurait été sans conséquence pour un joueur non blessé, l'adéfinitivement mis hors-circuit ».M. MANTULA

« Nous allons jouer en Angleterre en match de coupe. Nos joueur sn'auront que peu dé repos. Je pense que l'absence de Germanier est lacause dé la défaite de Sion. Je connais suffisamment l'équipe pour jugeren toute certitude. La première mi-temps a été excellente et nos joueursont eu du mérite de pouvoir conserver le score vierge. C'est durant cespremières 45 minutes que nous avons eu peur de perdre. Sion joue bienfet nous avons . assisté à un match excellent de la part des deux équipes... sice n'est ce score qui est trop élevé. Mais je suis bien content pour mesjoueurs. Ils jouent mieux maintenant et le travail ainsi que la fatigue sontrépartis sur les 11 éléments. « Ça » joue plus vite et la balle court. Noussommes sur la bonne voie. Heureusement, car en début de saison !...»« Kôbi » KUHN :

« Je ne m'attendais pas à ce que nous puissions gagner aussi nettement.Le gardien sédunois a reçu des buts à cause du soleil, mais le départ deGermanier a fait pencher la balance en notre faveur. C'était un cadeauinappréciable pour nous. Je pense également que nous avons gagné le matchen première mi-temps, là où nous avons pu conserver le match nul. Le ventétait fort et le soleil contre nous. Ce sont ces 45 minutes qui ont été à labase de notre succès. Je regrette néanmoins un score si sévère pour Sion.Il ne le méritait pas mais ce sont des accidents qui arrivent ».PAUVRE PRESIDENT VOUILLAMOZ

« De vous voir seul, abattu, presque la larme à l'oeil, nous a véritable-ment attristé. A l'instar des spectateurs qui ont quitté leur place après le3e but déjà, qui se targuent de s'appeler « supporters », vous avez été aban-donné par tout votre comité.

» Dans cette petite chambre de réception, là où, quand la victoire souritau FC Sion, on ne trouve plus une place pour s'asseoir, voire même se tenirdebout, tant il y a de monde, vous étiez seul.

» Seul à « digérer » cette grave défaite, abandonné de tous ceux quivous « tapent » sur l'épaule quand tout va bien.

» Au nom de ceux qui vous ont abandonné, qui se sont mêlés à l'ano-nymat de la foule encore sous le coup de « l'accident », pardon. Ils vousdoivent bien cela ».

Football à l'étranger# FOOTBALL — La Coupe des Alpessera à nouveau organisée en 1968 etelle réunira, du début de juin aumilieu de juillet, douze équipes. Telleest la décision prise par les représen-tants des ligues nationales italienne ,suisse (Lucien Schmidlin , Paul Ruoff ,Annibale Rolandi et Albin Kuemin)et allemande. Quatre équipes de cha-cun des pays en lice seront de la partie.Les clubs intéressés devront s'annon-cer avant la fin du mois de février1968.

# ANGLETERREPremière division (14e journée) : Arse-nal-Fulham 5-3; Chelsea-West HamUnited 1-3; Coventry City-Sunderland2-2; Liverpool-Sheffield Wednesday1-0; Manchester City-Leeds United 1-0;Newçastle United-Everton 1-0; Nottin-gham Forest-Manchester United 3-1;Sheffield United-Wolverhampton Wan-derers 1-1; Southampton-Burnïey 2-2;Stoke City-Tottenham Hotspurs 2-1;West Bromwieh Albion-Leicester City0-0. Classement : 1. Liverpool 14-20.2. Manchester United 13-18. 3. Shef-field Wednesday 14-18. 4. ManchesterCity 14-17. 5. Arsenal 14-17.

Face aux nouveaux poulains de Law Mantula

Le nombreux public qui s'était don-né rendez-vous au Parc des Sports at-tendait un grand match. Ses espoirsn'ont pas été déçus, mais la rencontren'a vraiment duré que 51 minutes. C'est-à-dire 45 minutes de stérile domination

• ALLEMAGNEBundesfliga (lie journée) : BorussiaNeunkirchen-Eintracht Francfort 2-2;Alemania Aix-la-Chapelle - VFBStuttgart 3-2; Borussia Dortmund -Eintracht Brunswick 0-1; SV Ham-bourg-FC Cologne 3-1; FC Nuremberg-FC Kaiserslautern 4-1; Bayern Munich-Munich 1860 2-2; Hanovre 96-Schalke04, 2-1; MSV Duisbourg-Werder Brème1-1; SC Karlsruhe-Borussia Moen-chengladbach 3-2. Classement : 1. FCNurembreg 19 p. 2. Bayern Munich14 p. 3. Borussia Dortmund 13 p. 4.Eintracht Brunswick 13 p. 5. BorussiaMoenchengladbach 12 p.

• ECOSSEFinale de la coupe de la ligue auHampden Park de Glasgow : Celtic9 ITALIEPremière division (6e journée ) : Bolo-gna-Fiorentina 0-1; Brescia-Sampdoria1-2; Mantova-Cagliari 0-1; AC Milan-Juventus 0-0; Napoli-Lanerossi 1-1 ;AS Roma-Atalanta 1-1; Torino-Spal1-0; Varese-Internazionale 1-0; Classe-ment: 1. AS Roma et Torino 9 p. 3.AC Milan et Fiorentina 8 p. 5. BolognaJuventus et Napoli 7 p.

sédunoise et 6 minutes d'insolente réus-site zuricoise. Le reste ne fut que duremplissage et un dur calvaire pour leFC Sion, réduit à dix hommes et com-plètement désorganisé. Nos joueurs du-rent se contenter de voir évoluer lespoulains de leur ex-entraîneur qui fai-saient les- paons avec une désinvolturefrisant l'indécence. Et les buts de s'a-j outer aux buts, pour atteindre finale-ment un score qui constitue la plus gra-ve humiliation des locaux sur leur ter-rain depuis qu'ils opèrent en série su-périeure.

Comment en est-on arrivé là ? Lescirconstances ont été si spéciales qu'ilfaut analyser séparément les deux tran-ches du match.

Sion, avec l'aide du soleil et du vent,domina assez nettement jusqu'au repos.Zurich était cependant sur ses gardes etses joueurs se replièrent assez profon-dément devant Neumann qui opéraiten couverture. Kuhn s'attacha aux bas-ques de Quentin pendant que les autresse dédoublaient avec adresse pour éri-ger un rempart semé d'embûches. Mal-gré l'efficacité du système, nos repré-sentants parvinrent maintes fois à affo -ler la défense et à se créer des occa-sions assez favorables. Hélas ! ni Brut-tin (7e), ni Quentin (19e), ni Walker(3e), ne parvinrent à trouver l'ouver-ture. Zurich chancela, certes, mais nerata jamais une chance de contre-atta-quer. La rencontre était donc d'un ex-cellent niveau et le public s'enflamma

SION-ZURICH 0-6 (0-0)

Parc des Sjorts de Sion, terrain enbon état, temps très frais, avec ventd'ouest.

Arbitre : M. Scheurer, de Bettlach.ZURICH : Grob ; Mùnch, Leimgru-

ber, Kyburz, Neumann ; Trivellin(Stierli P.), Martinelli ; Meyer, Kunz-li, Kuhn, Winiger.

SION : Biaggi ; Jungo, Germanier,Walker, Sixt ; Perroud, Gasser; Brut-tin, Blasevic, Quentin, Elsig.

Corners : 3 à 3 (2 à 2).

LES BUTS ]49e Kunzli reçoit une balle .de Stierli

qui a profité d'une hésitation dela. défense sédunoise pour partiren filèçhe sur ja droite et marqueimparabîemçnt. .. ,.

51e Kûnzïï à ^hpuvéàu envoie " unelongue ,baïle sèche à l'adresse„7deBiaggi^ Çelui-çi, '-.trompé par iésoleil 'côdehant, la touche, maiselle.'fïle sous la latte. Ci 0 à 2...

53e Stierli fait uri 1-2 avec Martinellirhonté à l'attaque et le tir de cedernier, à 22 mètres, fait mou-che, Biaggi inervenant trop tardpour s'emparer du cuir.

68e Coup de réparation pour fautesédunoise. La balle arrive surMeyer qui tire sur le montantdroit, à la portée de Biaggi , et laballe revient au centre du ter-rain où Kunzli une nouvelle foisla reprend pour signer le hallalisédunois.

74e Nouveau tir de Kùnzûi qui re-prend une balle qui a rebondi surle dos de Perroud et signe trans-versalement de droite à gauche le5e but pour son équipe.

Ble Kunzli attaque, alors que sonéquipe temporise et amuse litté-ralement les Sédunois complète-ment désemparés. Perroud part àla poursuite du Zuricois, voitWalker en bonne position pourintervenir... et arrête de courir.Kunzli en profite pour tireravant que Walker ne puisse in-tervenir et marqué le 6e but àras du montant droit.

NOTES •:'¦_ ¦

Pour avoir manqué à sa tâche laplus élémentaire, l'arbitre M. Scheu-rer n'a pas sifflé uri penalty contreZurich à la 26e minute de la premièremi-temps. Leimgruber en effet arri-ve en trombe devant son gardien,touche la balle qui file dans les butset, DU BRAS DROIT, la met en cor-ner en la prolongeant du pied. Lafaute était indiscutable et a eu delourdes répercussions sur la suite dece match. En effet, Sion aurait alorsmené par 1 but à. 0.

SION RESERVES - ZURICHRESERVES, 3-1 (1-1)

Match de réserves particulièrementintéressant s'il en est, durant lequelles Sédunois ont pris l'avantage d'unefaçon décisive en seconde mi-temps.

Sion réserves: Grand ; Biaggi, Heu-mann, Toffol , Delaloye ; Piccot, Mail-lard , Savary; Aymon, Gifardin, Four-nier.

Buts : 31e Rutti (0-1) puis Toffolsur penalty égalise à la 33e minute.Seconde mi-temps : deux buts de Gi-rardin.

Girardin est un joueur en prêt deAile (Jura) qui actuellement travailleà Sion. Très solide sur j ambes, ex-cellent technicien et tireur au but,il a apporté une victoire bienvenue àson équipe.

TOMBOLA : Nos gagnants : 312 -655 - 1137.

à plusieurs reprises. Sa réaction se fitmême violente vers la demi-heure,après que l'arbitre eut ignoré une fau-te de main de Leimgruber presque sursa ligne de but. Le résultat vierge à lapause récompensait bien maigrementla bonne prestation des Sédunois.

Lorsque les joueurs revinrent sur leterrain, on pensait que les Valaisansavaient laissé passer leur chance etqu'ils allaient souffrir face au soleil, auvent et... à Kunzli. Les événements netardèrent pas à se précipiter et six mi-nutes plus tard le tableau d'affichageportait déjà 0-3. Un terrible passageà vide de la défense avait fait bascu-ler un match que les avants n'avaientpas su gagner avant le repos. On putadmirer pendant cette période la forcede frappe des Zuricois et leur capa-cité à saisir la moindre chance. Dèslors, il n'y eut plus de match, les hom-mes de Mantula tombant dans la dé-monstration pendant que nos joueurs,littéralement groggy, acceptaient tris-tement leur sort.

Sion a droit à des circonstances at-ténuantes. Au premier chef, il faut ci-ter la blessure de Germanier qui estla clef de voûte de notre défense. Jus-qu'à son éviction, il parvint à neu-traliser complètement le redoutableKunzli, tâche qui n'est pas à la portéedu premier venu. La suite en a d'ail-leurs apporté la confirmation. Perroudprit sa place en arrière mais la dé-fense perdit toute assurance. Il fautcependant souligner que Germanier futdéjà blessé en première mi-temps etqu'Osojnak prit un risque fatal en re-nonçant à pourvoir à son remplace-ment pendant le temps réglementaire,

D'autre part, les Zuricois ont béné-ficié d'une réussite assez exceptionnel-le qui aurait désarmé n'importe quelleéquipe. Nos défenseurs ont favorisé cesréalisations par des bévues répétées,Toutefois, il serait de mauvais goût deleur faire supporter tous les péchés d'Is-raël. Nous leur pardonnons moins vo-lontiers le fait de ne pas avoir évoluéavec plus de conviction pour empêcherle score de prendre une ampleur humi-liante.

Zurich est une bien belle équipe, com-plète dans tous les compartiments. Sesatouts essentiels résident dans la rapi-dité des infiltrations en profondeur et lesens du but de Kunzli. Gros travailleur,

"-'"¦ . $¦: ¦':¦ . . \ ' .f T.'UDSUi -n.OTO.V .- .. ...¦ -...¦ • - .¦ - ,-¦(! ¦

LE FILM DU MATCH2e Un essai de Kunzli oblige déjà Biaggi à un arrêt difficile.6e Perroud fait une excellente descente, passe la défense et, malgré l'interven-

tion peu orthodoxe de Trivelin, parvient à obliger Grob à un arrêt trèsdifficile.

9e Trois tirs de Quentin, chaque fois contrésla balle aboutir sur Bruttin qui tire un

17e Une hésitation de la défense sédunoisesalement mais la balle passe à côté des

24e Excellente descente de Kunzli qui oblige Biaggi à un très difficile arrêt à rasdu sol.

26e Un centre transversal de la gauche, de la part de Quentin, et le capitainezurichois trébuche sur cette balle, l'envoie en direction des buts. Leimgruber,avec un parfait sang-froid, le sort du bras droit pour le prolonger en corneravec le pied. L'arbitre, hélas, n'a rien vu (ou rien voulu voir) et frustre leFC Sion d'un penalty classique I

31e Martinelli charge à fond Blasevic et se fait lui-même mal en ayant voulucontrer sèchement le Sédunois très placide et dont la sportivité actuelle estparfaite. Martinelli est soigné sur le terrain et l'arbitre prolonge le jeude deux minutes.

37e Excellent travail de Perroud, à nouveau, qui, d'un 1-2 avec Bruttin, parvientà portée de tir mais envoie la balle un peu au-dessus de la transversale.

42e Bruttin a une balle de but au bout du pied mais, hélas, glisse sur le terrainet la balle est récupérée par la défense qui parvient à dégager.

44e Faul est commis sur Blasevic et le coup réparateur parvient sur la tête deWalker qui envoie sur Elsig. La balle passe un peu trop haut et Elsig ne par-vient hélas qu'à l'envoyer à côté des buts dans lesquels Grob est très mal

L'HALALI SEDUNOIS EN SECONDE MI-TEMPSEn six minutes Sion a encaisse trois

buts. Germanier boite de plus en plusfortement. Le premier but le voit déjàqui ne peut intervenir sur Kunzli et ce-lui-ci ouvre le score. Peu de tempsaprès, Germanier ne peut de nouveaupas intervenir sur ce même jou eur qui,libéré, tire à 22 mètres environ. Biaggiest trompé par le soleil, touche la balle,mais celle-ci file sous la latte. Ci 2 à 0pour Zurich.

Germanier quitte son poste et passeen ligne d'attaque et Perroud se replieen défense. Germanier n'est que de peud'utilité ; finalement, à la 15e minute,il quitte le terrain.

La coupe change de lieuMONTHEY VETERANS -

MARTIGNY VETERANS 1 à 5 (0-3)

Samedi après-midi, à Monthey, de-vant 150 spectateurs, Martigny est par-venu à rav_r la coupe à Monthey quila détenait depuis quelques années.Pour la circonstance, le vainqueur ali-gnait Contât dans les buts, Vogel en dé-fense, Rausis au centre du terrain etJohnson à l'attaque, qui furent lespoints forts des Octoduriens. Les au-tres ne déméritèrent pas mais accusè-rent, en seconde mi-temps, une sérieu-se baisse de régime dont profita Mon-they pour s'assurer une nette domina-tion territoriale. Mais dominer ne suf-fit pas ; il faut marquer. Monthey, qui

Hce dernier marqua cinq buts à lui seulet de toutes les manières. Sa quatrièmeréussite, tir de 25 mètres dans la lucar-ne, fut un modèle de force et de préci-sion. Sa prestation ne doit cependantpas faire oublier celle de Kuhn qui mar-qua intelligemment Quentin, se libérantà bon escient des consignes pour fairevaloir sa finesse et son sens du jeu.Avec eux, Winiger, Neumann, Stierli etGrob méritent également la citation.Mantula dispose vraiment d'un Instru-ment de combat bien au point et soussa compétente direction nous ne doutonspas que Zurich parvienne à refaire sonretard sur les rivaux du Hardtum.

Pour Sion, il ne reste qu'à oublier ra-pidement cette contre-performance et àse racheter à la première occasion.

Fram.

Bulletin de santéde Germanier

Le diagnostic du médecin du club,le Dr Morand , est le suivant :

« Distorsion grave de la chevillegauche, sans lésion osseuse, radio-graphies à l'appui. »

Germanier devra donc être au re-pos durant environ trois semaines. Ilne manquait plus que cela au mo-ment où le FC Sion a le plus besoinde lui !

Carnet rose au FC SionNous apprenons que Jean-Pierre

Jungo est l'heureux père d'une peti-te Nathalie. Maman et bébé se por-tent bien. Nos félicitations.

Le match sous la loupe :Sion-Zurich

Ce soir lundi paraîtra, comme cha-que semaine à la TV romande, l'é-mission : « Le match sous la loupe ».C'est le match Sion-Zurich qui seradébattu à cette occasion. Qu'on se ledise !...

par un défenseur , verront finalementpeu au-dessus de la transversale,permet à Meyer de tirer transver-buts.

Entre-temps, soit a la 6e minute Kunz-li a fait une passe sur Martinelli qui,nonobstant la sortie de Biaggi, inscrit leNo 3.

A la 21e minute, puis à la 27e, Kunzliaugmente encore l'écart. Nous en som-mes à 5 à 0. Ce n'est pas fini.

Sion est complètement désorganisé etla défense, les demis et les attaquantsjouent comme des somnambules. Per-roud baisse les bras, laisse la tâche àWalker et Kunzl i, une nouvelle fois, sco-re. C'est la « demi-douzaine » de butscontre Sion.

But

bénéficiait du précieux apport de l'en-traîneur de l'équipe fanion Stopjaspal,ne sut pas profiter des circonstances; ilgâcha tout par son jeu trop compliqué.Martigny forgea son succès en pre-mière mi-temps. Grand neutralisa Sto-jaspal et Perréard put lancer ses ai-liers et Johnson qui réalisa 3 buts dontun remarquable. Les demis lâchèrentpied, après le repos et les avants, trèsmal servis, n 'inquiétèrent plus Bosi,le ballon revenant sans cesse dans lecamp octodurien. Le gardien monthey-san, nerveux, se battit avec un specta-teur et l'arbitre l'envoya aux vestiai-res. Grand, monté à l'attaque et Mo-rand, bien lancé en profondeur, furerâles auteurs des derniers buts.

PremièreRarogne a

L'expérience des anciens a prévalu

Votct le penalty transforme par Richard

MONTHEY - LE LOCLE 4 - 1 (2-1)

MARQUEURS : 12e Richard sur pe-nalty ; 13e Dirac ; 35e Turin; 61e Turin;80e Camatta.

MONTHEY : Reymond ; Daven , Vernaz ,Martin , Bosco; Fracheboud, Camatta;de Bueren, Dirac, Anker, Turin.

LE LOCLE : Coinçon; Veya, Huguenin,Hotz, Dubois, Morandi; Bula, Jaeger;Corti, Richard, Bosset.

NOTES : Parc des Sports de Monthey,temps ensoleillé après la «pluie de lamatinée; 1300 spectateurs. Arbitre :M. Burioll (Lausanne). Changementsavant la pause : Spichyger à la placed'Huguenin; Donnet (de Bueren) Nervi(Daven). Au Locle manque le gardienEtienne; à Monthey, Piccot (ER) n'apu se déplacer. Partie correcte de partet d'autre, menée à vive allure. Publiclargement satisfait, belle qualité dejeu. 5 tirs sur les montants: 2 pourLe Locle dont un sur coup de tête(5e); 3 pour Monthey dont un tir terri-ble de Fracheboud (14e). Corners : 11-4(5-3).

Cette fois, l'équipe montheysannenous a-comblé. Ce fut un match spec-taculaire joué à un rythme élevé, sansaucune brutalité mais avec un enga-gement physique remarquable. Le Lo-cle, il est vrai , fut un digne adver-saire ; une équipe qui fait du beaujeu et contre laquelle on peut aussifaire du beau jeu ! Il fallait soulignercela car ce n'est pas souvent le cas !Un grand bravo donc aux deux ad-versaires qui ont fai t vibrer le publiclui procurant ainsi un vif plaisir etune promesse certaine d'y revenir 1

CAMATTA EXCELLENT

Dans notre présentation nous sou-haitions un jeu plus direct de la partde Camatta afin d'accélérer le rythmede jeu , sa technique lui permettantde contrôler le ballon de manière im-peccable mais encore fallait-il le don-ner immédiatement . Hier Camattaapparut transformé; plus sobre que

ligue : Monthey théoriquement leadersubi une nouvelle défaite à Neuchâtel

d'habitude, il joua de manière intelli-gente et contribua largement au succèsde son équipe. Qu'il continue danscette voie, il s'épargnera bien descoups tout en enregistrant de grandessatisfactions comme celle que procurale 4e but sur une ouverture modèled'Anker.

LE ROLE DE MARTIN

Au sein de la défense montheysanneMartin tint un rôle prépondérant. Soncalme et son sang-froid firent mer-veille et la défense après un débutpénible s'affirma progressivement. Da-ven eut de la peine, au début, à tenirle fameux tandem Richard-Bosset.point fort des Loclois. Même Vernazvenu à la rescousse dut recourir auxmoyens défendus pour arrêter les deuxhommes. L'une de ces fautes «provoquaun penalty que Richard transforma.Mais l'égalisation fut rapide grâce àun tir formidable de Dirac qui pénétradans l'angle extrême des buts. Dès cetinstant, l'équipe montheysanne s'affir-ma progressivement. Le Locle, pour-tant , contesta la victoire jusqu'aumilieu de la seconde mi-temps.*. Audébut de celle-ci Monthey exerça uneforte pression traduite par une sériede corners. A force d'attaquer, de lan-cer ses ailiers ou le jeune Dirac parle centre, Monthey finit par fatiguerles défenseurs neuchâtelois. Au termed'un exploit personnel, Turin, quiavait déjà marqué le 2e but grâce à untravail préparatoire extraordinaired'Anker, mystifia la défense pourglisser le ballon sous le ventre deCoinçon. Ce 3e but sapa les forcesmorales des Loclois, galvanisant lesmontheysannes, les portant toutes àl'attaque avec une détermination quenous n'avions pas encore vues cettesaison. Par instant, les visiteurs furentétouffés: les Montheysans étaient par-tout et continuaient d'imposer unrythme époustouflant. Quelle résis-tance ! Un sujet d'admiration et aussiun éloge pour l'entraîneur Sojaspalqui a bien préparé ses hommes.

E.U.

Dans nos ligues inférieuresDEUXIEME LIGUE

Fully—St-Léonard 3—1Sierre—US. Port-Valais 1-3Vernayaz—Grône 3—4Salquenen—Saillon 0—1St-Maurice—Saxon 2—1

TROISIEME LIGUEChalais—Viège 3—SBrigue—Conthey 3—2Châteauneuf—NatersLens—Chippis jj JLalden—Grimisuat 5—*Savièse—Steg *—2

Troistorrents—Martigny II 4—4Vouvry—Ardon 2 0Riddes—Vétroz 4—¦Muraz—Vionnaz 2 *Orsières—St-Gingolph 2—2

JUNIORS A - INTERREGIONAUXBéroche—Lausanne 4—7Sion—Salquenen 2 JConcordia-Lane—Martigny 3—2Xamax—La Chaux-de-Fondr 1—1Etoile-Carouge—Servette 2—2

QUATRIEME LIGUESalquenen II—Rarogne H 0—3Agarn—Lalden II 8 ™Brigue II—Steg II *~¦St-Nicolas—Tourtemagne 1—«Viège II—Varen 2—*

Montana—Chippis II 2—*Vétroz II—Sierre II J—•Avent—Salquenen III 11—•Chalais H—St-Léonard II 2—3Grimisuat II—Lens H *—¦

ES. Nendaz H—Nax 2—0Grône H—Ayent II 5—1Vex—Savièse n 3—3Bramois—Evolène 0—3

Isérables—Chamoson 1—3Ardon II—Leytron 1—3Erde—Saxon IH 5—0Evolène II—Conthey II 2—3ES. Nendaz—Veysonnaz 4—0

Orsières II—Evionnaz 1—3Fully II—Vollèges 0—2Leytron n—SaUlon II 7—1Martigny IH—Riddes II 2—2Saxon II—Bagnes 1—1

Massongex—Vionnaz I !i—1Monthey HI—Troistorrents II 8—3Collombey H—St-Maurice U 3—3Port-Valais II—St-Gingolph II 5—0

JUNIORS A - 1er DEGRENaters—Fully 4—1Rarogne—Grône 3—4Saxon—Conthey 2—6Sion n—Sierre 3—1

JUNIORS A - 2ème DEGRE vevroz—ruuy o—zTourtemagne—Brigue 2—5 £-?n"~Saa_m,,,_,_, 1—5Chippls-Agarn 0-4 Chateanneuf-Riddes 1-1Lalden-Viège 2-3 Conthey-Leytron 8-1Steg—Varen 2—1 Mura*—Martigny m 3—1c. _,! «.<_ ,.. „ Monthey—Martigny II 3—«Savièse—ES Nendaz 4—0 Vernayaz—Monthey H 7—1Grimisuat-Châteanneuf 1-0 us. Port-Valais-Martigny 3-€St-Léonard—Erde 6—2Lens—Ayent 3—0 VETERANS

Sion—Chippis T—3Riddes—Vouvry a—3

US. Port-Valais—Vollèges IS—fl COUPE DES VETERANS DEL'AVFATroistorrents—Martigny n 11—4 Monthey—Martigny 1—S

Rarogne en difficulté !CANTONAL-RAROGNE, 4-1 (1-0)

Buts : Planas 25e, Rumo 50e, Zingaro76e et 86e, K. Salzgeber 84e.

.. ..rogne : Anderegg ; Eyer, K. Salz-geber ; V. Bregy, Holz, A. Salzgeber ;P. Troger , K. Bregy, Cina, M. Troger,A Troger.

Entraîneur : P. Troger.Arbitre : M. Bucheli, de Lucerne.Notes : Terrain de la Maladière, en

bon état. 500 spectateurs. L'arbitre aver-tit Hotz et K. Bregy pour jeu dur.

Rarogne joue-il tous les dimanchescomme hier à Neuchâtel ? Dans l'affir-mative, on comprend aisément sa posi-tion peu enviable au classement. Lesvisiteurs ont surtout valu par leur forcephysique. Peu de technique et surtoutaucune cohésion. Cette dernière lacuneest grave de la part de joueurs évoluantpourtant ensemble depuis fort long-temps. Face à ces adversaires particu-lièrement décidés, Cantonal a choisi laseule manière valable pour s'imposer :faire courir la balle de manière à fa-tiguer son adversaire. Cette façon deprocéder a porté ses fruits en secondemi-temps lorsque les visiteurs, épuisés,accusèrent le coup. Dès ce moment, lesNeuchâtelois purent prendre aisémentla direction des opérations et s'imposerlogiquement.

A 1 exception d Anderegg, aucun hom-me n'est ressorti du lot chez les visi-teurs. Tout au plus se distinguèrent-ilspar leur jeu trop viril. Chez les Neuchâ-telois, on remarqua les défenseurs Bal-laman, Trentini (la nouvelle acquisitionde Cantonal) et Déforel ; et en attaque

Les matches de deuxième ligueLa surprise

FULLY-SAINT-LEONARD 3-1 (1-0)

On s'attendait à une victoire des vi-siteurs qui occupaient une position en-viée au classement. Mais Fully, malloti, Voulait absolument améliorer la si-tuation ; il débuta en force et après unquart d'heure de jeu, Roduit L. sur pas-se de Pellaud, ouvrit le; score.

Fully continua- sa "pression ., mais .lesavants gâchérent/lme. série d'occasions.Ainsi, deux fois.J ûJ^devant le gardien,Sauthier et Roduit rhauquèrent la ci-ble ! Après la pause, vers,, la 15e mi-nute, Arlettaz reprit de volée un cor-ner et signa le numéro deux. À la suited'une mésentente entre le gardien etCotture, Saint-Léonard put réduire lescore à 2-1 et dès lors, les visiteurs de-vinrent supérieurs.

Désorienté; Fully dut se défendre etl'on craignait le pire. Mais un exploitpersonnel de Sauthier allait le sauver :oe joueur dribbla tous les défenseurs,mais se fit taucher au moment de ti-rer.

L'arbitre dicta justement un penaltyque Cotture transforma : 3-1. La fin dematch d«evint houleuse : un joueur s'enprit au linesmann et reçut un coup ; ildut être évacué sur une civière.

Saint-Léonard joua rapidement maistrouva un Fully transformé qui forgeason succès en première mi-temps, aucours de laquelle il se créa de nom-breuses occasions de but.

JUNIORS B - REGIONAUXViège—Rarogne 0—0Sierre—Steg 1—1Salquenen—Grône 3—1Brigue—Sion III 2—1Conthey—Naters 1—3

Vex—Saillon 6—1Chamoson—Vétroz 7—0Isérables—Sion II 0—10Leytron—Savièse 7—0Fully—Vionnaz 3—0Monthey II—Evionnaz 3—4Collombey—St-Maurice 0—4Martigny—St-Gingolph 13—1Martigny n—Orsières 3—3

JUNIORS CViège II—Sierre n 2—2Naters—Viège 1—3Sierre—Salquenen 9—0Sion H—Chippis 7—1Sion HI—Grimisuat 10—2Lens—Sion 0—0Chalais—Savièse (for.) 3—0Vétroz—Fully 0—2Ardon—Saxon 1—3Châteauneuf—Riddes 1—1Conthey—Leytron 8—1Muraz—Martigny HJ 3—1Monthey—Martigny n 3—0Vernayaz—Monthey n 7—1US. Port-Valais—Martigny 3—6

V ETERANSSion—Chippis 7—3

Rumo et Zingaro. Par contre, les hom-mes du milieu du terrain pourraientsemble-t-il, se mettre plus en valeur ensoignant leur jeu de distribution.

Intérim

Football : assemblée ordinaire de la première ligue

Le tour final du championnatL'assemblée générale ordinaire de la

première ligue s'est tenue au Kursaalde Berne en présence des délégués detrente-six des trente-sept clubs mem-bres. Les débats étaient dirigés par leprésident M. Franco Tosetti (Locarno).Ce dernier, qui avait assuré la prési-dence par intérim en tant que vice-président, a été élu président. Il a étéremplacé au poste de vice-président parM. Georges Magistris (Zurich). Les au-tres membres du comité ont été recon-duits dans leurs fonctions.

Le point principal de l'ordre du jourde cette réunion était l'établissementdu tour final du championnat. Le tourfinal se déroulera en deux phases avecla participation des deux premiers dechaque groupe :

O Tour éliminatoire. — Le championde chaque groupe affronte en mat-ches aller et retour le second de l'undes deux autres groupes (par tirage ausort). Un classement est alors établi etles équipes les plus mal classées sontéliminées.

O Tour final. — Les quatre équipes

Une fin houleuseSAINT-MAURICE-SAXON 2-1 (1-0)Devant 200 spectateurs, Saint-Mauri-

ce fit une bonne première mi-temps,faisant courir le ballon et œuvrant parses ailiers Ruiz et Seppey. Ce dernieradressa de nombreux centres maisVouillamoz, terne hier, ne fut jamaisà la réception.

Les Agaunois se créèrent de réellesoccasions de but -mais il manquait lefinisseur. Totor Barman de son côté,se faisait prendre de vitesse par Patinà chaque tentative de débordement. Ilfallut un coup franc astucieusementtiré par Sarrasin pour voir le gardienadverse battu malgré un plongeon spec-taculaire.

A la reprise, Saint-Maurice obtint ledeuxième but par Barman après neufminutes de jeu. Il semblait aller au-devant d'un succès facile mais relâchason action et Saxon en profita pourmarquer par Rossini. Dès cet instant etjusqu'à la fin le match devint péniblepour les Agaunois obligés de se défen-dre face à une équipe adverse déchai-née.

_ Mais les supporters de Saxon ne s'entienrent pas seulement aux encourage-ments : ils pénétrèrent sur le terrainet des incidents se produisirent qui obli-gèrent l'arbitre à prolonger le match.

Fin de partie houleuse avec des ac-crochages sans arrêts et des avertisse-ments distribués par l'arbitre... un peuau hasard ! Dans la confusion totale setermine un match qui ne valut que parsa première mi-temps.

Un excèsde confiance...

VERNAYAZ-GRONE 3-4 (0-2)BUTS : 5e : H. Micheloud ; 9e : H.

Micheloud ; 47e : Rossier ; 62e :Mayor ; 75e : Terrettaz ; 76e : Ros-sier ; 88e : Terrettaz.Vernayaz eut le tort de sous-estimer

son adversaire et se laissa surprendrepar la rapidité des attaques ; mal pla-cée, sa défense commit , deux erreursqui donnèrent un avantage appréciableaux visiteurs. Ceux-ci , dès lors, s'éver-tuèrent à le conserver en détruisant lejeu des Bas-Valaisans.

On sait que Vernayaz n'aime pas unadversaire de cette trempe et peineratoujours contre lui. En fait, durant ladeuxième mi-temps, l'équipe locale s'a-véra nettement supérieure mais ne putorganiser son jeu comme elle l'enten-dait.

Fort de son avance, Grône se défen-dit avec becs et ongles. A 2-3 pour-tant, une décision contestée de l'arbi-tre (annulation du but de Décaillet quiaurait égalisé à trois partout) fut letournant du match.

Vernayaz baissa les bras après un4e but que son gardien aurait dûretenir. Les efforts de Terrettaz furentenfin récompensés mais ce ne fut passuffisant pour arra cher l'égalisation.

Grâce à son forcing durant le pre-mier quart d'heure, Grône obtint unevictoire précieuse qui va lui donner unnouveau moral pour les prochaines ren-contres. Pour avoir péché par excès deconfiance, Vernayaz a perdu une belleoccasion de coller au groupe de tête...

NOUVELLISTE DU RHONE - Page V

i " 3

sont reparties par tirage au sort e»deux groupes de deux. Chaque équipejo ue un match (aller et retour) et lesdeux vainqueurs sont promus en liguenationale « B ».

Les autres points de l'ordre du jourconcernaient uniquement des questionsinternes et ils ont été rapidement li-quidés.

Pour la prochaine période, le comitéde première ligue sera le suivant :

Président : Franco Tosetti (Locarno).— Vice-président : Georges Magistris(Zurich - Red Star). — Secrétaire :Francis Sauvin (Morges). — Caissier :Max Bircher (Olten). — Membres : Ro-ger Gillard (Delémont), Henri Pélissier(Martigny) et Alfred Ruefli (Schaff-house).

Nous sommes dans l'obligation derenvoyer certains comptes rendus demanifestations à la suite des résul-tats des élections aux Chambres fé-dérales.

Port-Valaisnettement supérieur

SIERRE - PORT-VALAIS 1-3 (0-2)

Stade de Condémines. 200 spectateurs.ARBITRE : M. Aebi, de Lausanne, avec

une tendance marquée pour le sifflet.BUTS : 9e : autogoal de Rouvinet ; 26e :

Derivaz ; 52e : Zurwerra ; 78e : Fayez.SIERRE ¦:- Klingélé ; Giletti, Rouvinet ;

Besse (Berclaz) , Buhagar, Zumoffen ;Berthod R. (Pillet) , Oggier, Fauth,Zurwerra, Pugin.

PORT-VALAIS : Barman ; Bussien R.,Schurmann J. ; Kunzle, Grept, Roch ;Derivaz, Schurmann A., Besse, FavezJ.-M., Favez R.Le FC Sierre qui donnait l'impres-

sion d'en vouloir terriblement en cedébut de championnat s'est fait remet-tre à sa place par une équipe de Port-Valais qui a surpris agréablement. Dèsle début du match, les visiteurs pren-nent la direction des opérations et pro-fiteront d'un malheureux autogoal deRouvinet pour prendre l'avantage.

Le score acquis à la mi-temps refléi-tait exactement le déroulement dumatch et ce n'est pas le but de Zur-werra qui a donné au FC Sierre uneassurance valable pour remonter le scc-re. Port-Valais se montra plus solide enattaque et parviendra à remporter unevictoire entièrement méritée.

C'est grâce à une meilleure techni-que et à une organisation plus stricteque les visiteurs dépassèrent le leader.Tout aurait pu changer pour les Sier-rois si Oggier ne se serait payé le luxede rater lamentablement un penalty àcinq minutes de la fin de la rencontre.

Il ne serait pas faux d'affirmer quele FC Sierre a été mis à sa vraie placeet que les problèmes restent nombreuxpour le dévoué entraîneur Ojanovic.

Cette très mauvaise prestation est àoublier le plus rapidement possible etil faudra remédier à certaines défail-lances afin d'éviter d'autres désillusionsen cours de championnat d'autant plusque le prochain adversaire des Sier-rois sera Saint-Léonard à l'extérieur.

A. c.

Un arbitrageM **mmi **m * *m M1UC.ll.CDU

SALQUENEN-SAILLON 0-1 (0-1)Les gars des bords de la Raspille

comptaient bien sur cette partie pouraugmenter leurs bagage points. Malheu-reusement ,ils durent bientôt déschan-ter, tant ils furent désavantagés par unarbitrage quelque peu fanitaisiste.

C'est ainsi que les visiteurs en pro-fitèrent pour prendre l'avantage aucours du premier quart d'heure et pourle conserver en se défendant énergi-quement. Ce qui était d'ailleurs la meil-leure tactique à adopter en face d'ad-versaires supérieurs, mais malchanceux.

Il n'y a d'autre part pas grande cho-se à ajouter au sujet de cette partied'un niveau moyen dont on s'empres-sera d'oublier tout comme il est à sou-n'ait plus besoin d'être accompagnéhaiter qu'à l'avenir le directeur de jeupour rejoindre les vestiaires.

LUNDI• •

f m m m M

Si La Chx-de-Fds a mérité la victoireVIEGE - LA CHAUX-DE-FONDS

1-4 (1-2 0-1 0-1)VIEGE : Bassani, G. Furrer, R. Fur-rer ; O. Truffer, Zurbriggen , Ludi, Bi-ner, G. Truffer ; In Albon, Salzmann,H. Truffer ; Nellen, Zenhâusern, A.Truffer (Entra 'neur : Nikta).LA CHAUX-DE-FONDS : Rigolet, Re-naud, Hugler Hugenin ; Squaldo, Rei-nhard, Turler ; Curchod , Poussaz, Che-vallay, Dubois ; Diethelm, Stammbach,Jeannin. (Entraîneur : Pelletier).NOpIES : Patinoire de Viège, envahiepar instants par une fumée désagréa-ble provenant d'une fabrique voisine ;fort fœhn ; glace molle ; 4500 specta-teurs ; arbitre : MM. Wuillemin deNeuchâtel et Gerber de Munsingen.Buts ler tiers : Zurbriggen (3e) Turler(5e) Huguenin (9e) 2e tiers : Dubois (8e)3e tiers : Turler (9e) . Pénalités : G. Fur-rer ,Ludi, Curchod , Biner et Zurbrig-gen, chacun deux minutes.

LE TIERS DES OCCASIONSMANQUEES

S'il fallait juger ce match sur la phy-sionomie du ler tiers, nous n 'hésite-rons pas pour affirmer que les Vié-geois ont fait jeu égal avec leurs va-leureux adversaires. Mieux même puis-qu 'àvec un peu plus de chance et unemeilleure concentration, ils auraientmérité de mener à la marque. Pen-dant cette première période, on vit —en tenant compte des conditions ac-tuelles — une bonne équipe locale ausein de laquelle, les jeunes élémentsfirent bonne figure aux côtés des an-ciens. C'est d'ailleurs un de ces der-niers — Zurbriggen — qui réussitdès , les premières minutes, àtromper la vigilance de Rigolet. Enmarquant "le premier but de la saisonsur la patinoire du lieu. Ce succès mé-rité encourage encore les Hauts-Va-laisans et successivement Ludi, Biner,Salzmann et H. Truffer se trouvèrent

L'EXPERIENCEA PREVALU

YOUNG SPRINTERS - SION 5-21-1 1-0 3-1)

BUTS : Premier tiers : Schmid (Ire),Debons (16e); deuxième tiers : Hostet-ler (12e); troisième tiers : Messerli (2e),Schroeter (7e), Wittwer (lie), Dreyer(18e).YOUNG SPRINTERS : Nagel; Martini ,Paroz; Wittwer, Henrioud; Santschi,Messerli, Schmid; Hostettler, Dreyer,Vuillemier. Entraîneur : Kwong.SION: Heldner; Zermatten, Germanier;Moix , Arrigoni; Debons, Dayer, Don-dainaz; Micheloud II, Micheloud I,Titzé; Schroeter, Deslarzes, Albrecht.Entraîneur : Rey.NOTES : Patinoire de Monruz, tempsparfait, excellente glace, 1200 specta-teurs. Young Sprinters est privé desservices de Paroz blessé.

C'est la première confrontation dela saison; la lutte qui a opposé Neu-châtelois et Valaisans en avait toutesles caractéristiques, en particulier lavitesse, le rythme lent et désordonné.

La confrontation s'est déroulée surun tempo mineur à l'exception dutroisième tiers-temps. Les routiniers,les plus âgés aussi, ont pu faire preuvede leur expérience. C'est pourquoi la

Hockey sur glace : réunion de la commission Jtechnique de la LSHG |

LE P R O B L E M E !de l'équipe nationale j

A la suite d'une réunion tenue à Lucerne, la commission technique de àla Ligue suisse de hockey sur glace a publié le communiqué suivant : t

« Après avoir reçu du comité central toutes les compétences néces- tsaires, la commission technique a été d'avis, à l'unanimité, qu'une fédération tde l'importance de la Ligue suisse de hockey sur glace devait avoir le cou- jlrage, même après les échecs subis sur le plan international, de former une ènouvelle équipe nationale. t

La sélection sera faite sans tenir compte de l'âge des joueurs et d'éven- ttuels différends qui auraient pu, dans le passé, opposer certains joueurs à jlla Ligue suisse. Il sera si possible fait appel à des lignes de clubs. t

Lorsqu'elle sera en possession des rapports qu'elle a demandés sur les imatches de la deuxième journée du championnat, la commission technique iprendra immédiatement contact avec les clubs et les joueurs. L'équipe fsuisse j ouera les 11 et 12 novembre, à Bucarest a, ê

Championnat suisse de hockey sur glaceKloten. Servette et La Chx-de-Fds mènent le balLNB : SIERRE sauve

Cette deuxième j ournée du championnat en LNA a ete marquée par la confir-mation des valeurs des équipes de Kloten, tenant du titre, Servette et La Chaux-de-Fonds. Deux points les séparent déj à des autres formations où nous voyonsles jeunes Davosiens occuper la quatrième place. Les deux équipes zurichoises ,Grasshoppers et Zurich, n'ont pas, pour l'instant, trouvé la cohésion; il ne fait

Viège n a pas déméritéen bonne position pour concrétiser lasupériorité locale du moment et spo-radiquement contestée par les visi-teurs. Mais voilà, ce ne fut qu'un feude paille qui ne fait que confirmer ledoute que nous émettions quant à lavaleur actuelle de l'équipe viègeoise.

LE MANQUE D'ENTRAINEMENTSE FAIT SENTIR

En effet, manquant visiblement d'en-traînement les gars de l'entraîneur Nik-ta baissèrent subitement le rythme en-diablé du début. Us eurent beau se dé-fendre avec leur énergie légendaire, laclasse des visiteurs — bien mieux pré-parés — ne tarda pas à parler avec uneéloquence qui en dit long sur les ca-pacités des joueurs de Pelletier. Turlerse signala bientôt par ses dangereusesattaques et ses terribles tirs dont il fal-lut toute l'expérience de Bassani pourles maîtriser et qui firent de lui lemeilleur homme sur la glace alors queStammbach et Diethelm ne paraissentpas encore au mieux de leur forme.Mais, il n'en demeure pas moins que labelle équipe neuchâteloise a bien méri-té la victoire. D'autant plus que dansle derniers tiers, les locaux durent sepasser des services de H. Truffer seressentant d'une blessure à la hancheenregistrée à Langnau.

LA SITUATION N'EST PASALARMANTE

Malgré cette défaite, les Viégeoisn'ont absolument pas j de quoi s'alar-mer. Il a été dit et redit à leur sujetque cette année sera pour eux une an-née de transition, et que leur objectif

DES ANCIENSpremière ligne neuchâteloise a cer-tainement été de loin celle qui a cons-truit le meilleur jeu. Le travail dugardien valaisan a été grandementfacilité par de nombreux tirs, maistous immanquablement dirigés sur luipar les avants locaux. En fait , YoungSprinters a surpris en bien et satisfaitses partisans. Durant deux tiers-temps,la lente science et la technique sûremais appliquée de la première garni-ture, la bonne volonté désordonnée dela deuxième des Young Sprinters, ontobligé les Valaisans à se défendre, àjouer la contre-attaque, mais non sansporter le danger réel vers la cagelocale. Gagnant par un petit but d'é-cart à la fin du deuxième tiers-temps,on s'attendait à ce que la troisièmepériode soit départagée par la con-dition physique. On assista à une vi-goureuse révolte des Valaisans, audébut de la troisième reprise, aprèsque le roublard Messerli eut parusceller le sort des visiteurs. Mais cesursaut fut muselé par une mêmeardeur chez les jeune Neuchâtelois etchez les anciens qui réussiront finale-ment à assurer aux Neuchâtelois unevictoire méritée.

Le prochain match des Sédunois sedéroulera ». % sur la patinoire duVieux-Stand. La formation de l'en-traîneur Rey sera opposée à celle duLausanne HC.

se limite à conserver leur place en li-gue nationale. Il ne fait pas de doutequ'au cours de leurs prochaines ren-contres, ils trouveront l'occasion de re-médier aux nombreuses lacunes consta-tées samedi soir : Bassani deviendraplus sûr dans ses interventions, les ar-rières seront plus attentifs et les avantssauront mieux utiliser les occasions demarquer qui leur seront offertes. Cen 'est qu 'alors que la machine viègeoi-se marchera à plein rendement. Pen-dant ce temps, il faudra faire preuvede patience et de ... compréhension.

LES OBERLANDAIS N'ONT PAS FAIT LE POIDS...SIERRE - THOUNE 6-1 (2-0 1-1 3-0)

NOTES : Patinoire de Graben, 2500spectateurs.ARBITRES : MM. Hauri de Genève etGossenbacher de Corgémont. Du côtésierrois Jacky Zufferey manque à l'ap-pel.SIERRE : Rollier; Locher J.-Cl., G.Mathieu; Henzen , Oggier; Faust , Imhof ,Théier ; Locher K., Mathieu N., Wan-ner; Chavaz, BÔngi , Rollier Ph.THOUNE : Jaggi; Baumgartner, Muller;Kunzi; Burger; Herren , Artn, ^Frutiger ;Kretzei;,-; Stauffer,,;! r.Berger; ¦• Zenger,Steuri, Schmidt. BUTS. -.. 1er..tiens;'. W'imhof , 14e Wan-Xl ^ Vir-':. .y •¦-- ,k.îi -rr-itxi:; iio .il-" : ¦.2e .¦.tis.rs : 10e,tofei%<44^ Herren.-

¦ï.svsrte s' iJ'iinai. r'. i

Un sérieux fléchissement au 2e tiersFRIBOURG - MARTIGNY

6-4 (1-0, 4-1, 1-3)FRIBOURG : Boschung ; Kaeser, Hub-scher ; Waeber, Progrin ; Lehmann, Je-ckelmann ; Grbssrieder, Schaller, Etien-ne ; Noth, Purro, Gauch ; Birbaum.MARTIGNY : Jacquérioz : Grand, Schu-ler ; Piota , Darioly ; Diethelm, Imbo-den , Nater , Luy, Moulin, Puippe ; R.Pillet, P.-A. Pillet, Baumann, Moret.BUTS : ler tiers : Purro (13e) 2e tiersSchaller (2e) Baumann (3e) Waeber(6e) Purro (7e) Schaller (19e). 3e tiers:Waeber (5e), Moulin (7e), Baumann(8e), Piota (17e).NOTES : arbitrage de MM. Dubach(Berthoud), Grundinger (Courrendlin) ;1500 spectateurs. Temps relativementdoux , bonne glace au début , plus ten-dre sur la fin.

Curieux, ce fléchissement du deu-xième tiers, il a coûté la victoire auxValaisans qui eurent le tort, peut-êtrede se montrer trop prudent en début dematch. Inquiet, Fribourg était vulnéra-ble durant les 10 premières minutes.Or, au lieu d"attaquer franchementpour surprendre son adversaire, Marti-gny en retard dans sa préparation etpeu confiant ,semble-t-il .préféra at-tendre. Les Fribourgeois s'améliorèrentalors au fil des minutes et dès le deu-xième tiers décidèrent de frapper ungrand coup : ils se ruèrent à l'attaquejetant toutes les forces dans la lutte.Désarçonnés par cette vague d'assautque rien ne laissait présager. Marti-

1 honneur des Valaisanscependant pas de doute que ces formations ne resteront pas au bas de l'échelle.La suite des opérations nous le dira et , déj à, samedi prochain , l'affiche nousoffrira des rencontres fort intéressantes. Les résultats enregistrés démontrentque les jeunes Davosiens n'ont fait qu'une bouchée des Zurichois. C'est d'ailleurslc score le plus élevé.

Voici d'ailleurs quelques faits marquants de ces deux rencontres :

• GENEVE - SERVETTE-LANGNAU, 6-2 (2-0, 3-0, 1-2)Devant 6.500 spectateurs, les Genevois sont facilement venus à bout d'un

adversaire qu'ils ont dominé dans tous les compartiments. Ce n 'est que lorsquele score était déjà de 6-0 que les Bernois purent marquer leurs deux buts. Sansl'excellente partie fournie par le gardien Horak, Langnau aurait sans doute subiune défaite plus sévère encore.

Marqueurs : Naef (12e, 1-0); Sprecher (16e. 2-0) ; Giroud (33e, 3-0); Spreeher(35e, 4-0); Naef (36e, 5-0); Chappot (42e , 6-0) ; Fritz Lehmann (52e, 6-1); WalterWittwer (59e, 6-2). Arbitre : Aubort-Ehrensperger (Lausanne - Kloten).

-k DAVOS - CP ZURICH, 10-6 (4-1. 1-2, 5-3)Cette rencontre, jouée devant 3.200 spectateurs, fut passionnante à suivre,

même si elle ne fut pas d'un niveau très élevé. Comme d'habitude, les Davo-siens étaient partis en force et, après quinze minutes de jeu , ils menaient par4-0. Les Zurichois ne se découragèrent pas. A la fin du deuxième tiers, ils étaientrevenus à 5-3. Ils encaissèrent deux nouveaux buts mais en marquèrent , euxaussi, ce qui leur permit de réduire l'écart à une seule longueur (7-6). Les troisdernières minutes de la rencontre leur furent cependant fatales.

Marqueurs : Eggersforfer (1ère, 1-0) ; René Christoffel (2e, 2-0) ; Flury (4e,3-0) ; Schmid (15e, 4-0); Parolici (17e, 4-1); Pappa (23e, 5-1); Parolini (27e, 5-2);Muehlebach (30e, 5-3); Eggersdorfer (41e, 6-3); Kradolfeg (49e, 7-3); Meier (49e ,7-4) ; Loher (55e, 7-5); Hofer (55e, 7-6); Henderson (57e, 8-6); Pappa (58e, 9-6);Kestenholz (59e, 10-6). Arbitres : Braun , Spring (St- Gall - Berg).ir En LNB, c'était la première journée. Les équipes valaisannes, mis à partSierre qui a obtenu un succès sur Thoune , ont dû laisser les deux points auxformations locales. Nous aurons d'ailleurs l'occasion d'en reparler au cours dela semaine puisque le programme prévoit des rencontres mercredi ler novembre.

3e tiers : 6' Wanner , 13e Chavaz, 18eMathieu.

Thoune qui faisait figure d'équiperedoutable n'a en définitive pas faitle poids face à une équipe sierroisepourtant affaiblie par l'absence deJacky Zufferey. Il fallut pourtant delongues minutes au HC Sierre pourprendre la mesure d'un adversaire quise défendait tant bien que mal. Aprèsle premier but d'Imhof qui libéra enquelque sorte les attaquants sierrois,Thoune baissa sa prestation , ce quifacilita ' la tâche des hommes de Séné-chal. La cause était presque entendueà la 10e minute du 2e tiers lorsqueImhof porta la différence à trois unités.Loin de se décourager, les visiteursinscrivirent un but qui faillit relancer

gny encaissa 3 buts dont 2 en 2 minu-tes. Dès lors, il n 'était plus question devaincre : il fallait refaire le terrainperdu, ce qui est toujours plus diffici-le quand l'adversaire se serre les cou-des.

REACTION TROP TARDIVELa réaction de Martigny vint, en ef-

fet , mais elle fut trop tardive. Les Va-laisans attendirent d'être menés par6 buts à 1 pour attaquer, à leur tour ,en appuyant leurs actions. On ne re-monte pas un tel score même s'il resteprès de 20 minutes de jeu. Et pour-tant ,les Octoduriens faillirent réus-sir, ce qui promve bien qu 'ils avaientdes réserves et qu 'en commençant auler tiers, déjà , ils auraient pu renver-ser les rôles et obliger les Fribour-geois à faire, en fin de match, le mê-me travail qu 'eux! Le calcul des Va-laisans n 'était pas faux et pouvait don-ner un bon résultat sans le sérieux flé-chissement du début du deuxième tiersqui a tout compromis. Ce passage à vi-de fait réfléchir car il s'est produit sou-vent , au cours de la dernière saison,durant la même période de jeu ! Faità relever également: la 1ère ligne n'apas trouvé . son efficacité : les 4 butsont été marqués par Moulin (2e ligne)Baumann 2 (2e ligne) et l'arrière Pio-ta. En coupe de Martigny, cette 3e li-gne s'était déjà distinguée. Puisse-t-ellecontinuer, la première devant logique-ment revenir au premier plan dansun délai rapproché. Mardi soir, 31 oc-tobre, contre -, Sierre 7.

l'intérêt du match. Mais au début del'ultime reprise, Wanner en grandeforme scellait le sort des visiteurs.Contre une équipe oberlandaise quel'on disait redoutable, Sierre n'a pasforcé outre mesure et doit sa victoireen une meilleure technique générale.Malgré l' absence de Zufferey, les li-gnes offensives ont fait des chosesvalables et de bonne qualité. Il va sansdire qu'avec une meilleure préparation,le HC Sierre deviendra redoutable.L'on a retrouvé en quelques occasionsdes attaques de grand style et ronde-ment menées. En poussant la prépa-ration «physique à fond, Sénéchal arri-vera très certainement à forger uninstrument- redoutable. Et le «prochainderby de mard i à Martigny ne man-quera pas de piquant. Quant à Thounec'est une équipe sans grands moyenstechniques, mais qui arrivera à se fairerespecter par son courage et sa volonté.

A. C.Notre photo : Le premier but sierroismarqué par Imhof caché sur notrephoto. Théier et Faust semblent satis-faits de ce but alors que Kunzi etses camarades ne peuvent que se ren-dre compte de cette capitulation;

RESULTATSKloten - Grasshoppers (vendr.) 7-3Davos - Zurich 10-6Genève-Servette - Langnau 6-2Viège - La Chaux-de-Fonds 1-4 :

LIGUE BFribourg - Martigny 6-4Sierre - Thoune 6-1Young Sprinters - Sion 5-2Lausanne - Moutier 5-2

GROUPE ESTBerne - Ambri, 2-5 (0-1, 2-1, 0-3)Kusnacht - Lucerne, 5-3 (2-0, 3-2,

0-1)Saint-Moritz - Langenthal, 7-1 (0-0,

4-0, 3-1)Lugano - Coire, 3-5 (0-2, 1-2, 2-1)

CLASSEMENTDE LIGUE A

1 Kloten 2 2 0 0 17- 6 42 Servette 2 2 0 0 12- 5 43 La Ch.-de-F. 2 2 0 0 9- 3 44 Davos 2 10 1 12-11 25 Viège 2 0 11 12-11 16 Langnau 2 0 11 6-10 17 Grasshoppers 2 0 0 2 5-12 08 Zurich 2 0 0 2 9-12 0

Hockey :Coupe Spengler

L ordre des rencontres de la pro-chaine Coupe Spengler a été établi dala façon suivante :

Mardi 26 décembre : 16 heures 1Kingston Aces (Canada)-équipe soviéti-que de club ; 20 h 45 : Dukla Jilhava-équipe nationale de Finlande.

Mercredi 27 décembre : 16 heures 1Finlande-Kingston ; 20 h 45 : DuklaJilhava-équipe russe.

Jeudi 28 décembre : 16 heures : Fin-lande-équipe russe ; 20 h 45 : DuklaJilhava-Kingston.

Samedi 30 décembre : 16 heures :finale pour la troisième place ; 20 h 45 jfinale pour la première place.

L'équipe russe sera désignée ultérie».rement par la fédération soviétiqu».

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Les performances d'ensemble de 1967 ont dopasse les espérances

Mexico sera prêt pour le mois d'octobre 1968Mexico sera prêt , en octobre 1968 , pour recevoir les inauguration en mai —, on put notamment apprécier la

milliers de concurrents des prochains Jeux olympiques piste et les installations d'athlétisme en partant du staded'été et les performances qui y seront enregistrées, notam- universitaire (80.000 places) qui ne reçurent que des com-ment dans les épreuves chornométrées à e f for t prolongé , mentaires élogieux de la part des participants. Le vélo-ne seront pas aussi modestes qu'on pouvait le craindre en drome, comme la piscine, ne sera inauguré qu'au débutraison de l'altitude de la capitale mexicaine (2.240 m). de l'année prochaine mais les travaux, déjà avancés, sont*. „ „--.„„_ . „„„ „,„„ _, éloquents quant à sa voleur. .,LE RIDEAU EST TOMBE

., . LE PROBLEME D'ACCLIMATATIONLe rideau est tombe, dimanche, sur l'ultime répéti-tion, la dernière d'une série de trois qui permirent aux Psychologiquement , cette troisième répétition, à laquelleathlètes, entraîneurs, médecins et diététiciens d'étudier les prirent part plus de 3.000 athlètes de 57 pays, aura surtoutef fe t s de l'altitude sur l'organisme humain afin de déceler servi à enlever à l'altitude son caractère d'épouvantail car,les formes d'adaptation adéquate à la pression atmosphé- s'il existe un problème d'acclimatation certain, il ne revêtrique et aux conditions générales de vie à Mexico. , pas les dangers dont on f i t cas après la nomination de. Mexico comme ville olympique 1968. L'oxygène y est plus

D UTILES EXPERIENCES rare e( donc, la respiration plus dif f ici le , la douleurLes délégations étrangères ne furent pas les seules à Z^Su^lente m&L'th^ts X^Tstlontirer profit de ces expériences car le comité d'organisation, f

plus. lente 'c.e °

D»9

e™ ^^J1 °*e J^Jf? ™*J e%™oui connut des difficultés au début mit combler «en lai les enseignements tires depuis trois ans : effectuer desran<* TLwlntTa Mr ^mblitrUcmiu dl la p re- stages d'entraînement plus ou moins longs à la même alti-mière fouZée L piïTcuïiT * P

f de ' sel?n VinMvidu. Sans parler des nombreux records' * • du monde améliorés en cyclisme sur piste en raison de

DES INSTALLATIONS DE QUALITE la- moindre résistance de l'air — et l'on est conscient quela seule , manière de battre ces records désormais sera

Sur le plan des installations, Mexico offrira un complexe d' effectuer les tentatives à Mexico — les performances,de haute qualité et, si l'on ne peut encore juger ce que sera dans l'ensemble, en athlétisme et en natation, dépas-le stade nautique, dont le bassin devrait être rapide — sèrent les espérances.

Cyclisme : 50000 spectateurs ont vécu l'épreuve «A travers Lausanne»

Une victoire au sprintdevant Merckx, Jimenez et Gimondi

La preuve en a été donnée hier : unplateau de choix attire le grand pu-blic. Plus de 50 000 spectateurs dans lesrues lausannoises pour encourager etapplaudir les Poulidor, Gimondi, Mer-ckx,' Janssen, Balmamion, Hobac,Schleck et autres. Cette édition 1967de «A travers Lausanne» a , tenu plusque les promesses entrevues depuisdeux mois. Ce fut éclatant. Plein depanache. Si dans notre édition de sa-medi, nous n'avancions pas de nompour désigner un favori, en revanche,Raymond Poulidor revenait dans tou-tes les conversations. Hier, sur, les 5km 150 séparant Ouchy de Sauvabelin :il a « démontré que ce genre d'épreuveétait son apanage. «Il faut préparer uneépreuve de ce genre non seulementphysiquement, mais moralement. A 500mètres de l'arrivée quand j'ai vu dé-crocher Jimenez, j'ai immédiatementsauté dans san roue pour finalementm'imposer. Ce parcours, s'il est court,demande toutefois un edSort constantet violent pendant une brève période.J'espère que l'année prochaine je pour-rais, offrir une revanche à mes adver-saires d'auj ourd"hui.»

LA MALCHANCE D'HAGMANN

Parani le lot des professionnels leseul Suisse qui pouvait valablement in-quiéter les étrangers : le coureur deTigra. En tête de la «bagarre» dès ledébut de l'épreuve, Hagmann condui-sait la course de pair avec Poulidor.Malheureusement un ennui de chaî-ne au bas du Petit-Chêne le contrai-gnait à renoncer à tout espoir. De soncoté, le Genevois Francis Blanc tentaitle tout pour le tout à la place de lagare. Il s'échappait. ImmédiatementPoulidor et Merckx lui donnaient lachasse. Tant et si bien que dan cettepremière difficulté un groupe de septhommes se formait en tête : Poulidor"Wolfshohl , Jimenez, Merckx , Jans-sen, Gimondi et Blanc. Le peloton, sousl'impulsion d'Anquetil allait rapide-ment se reformer par la suite. Les é-trangers bloquaient pratiquement lacourse pour finalement se disputer lavictoire finale, dans les 50 derniersmètres, où Poulidor réglait Merckx,Jimenez, Gimondi et Pingeon.

UN JUNIOR D'AVENIR

Si cette épreuve du cinquantenairede la pédale lausannoise attirait sur-tout par la présence de l'élite mondialeles juniors, amateurs et élite amateursse disputaient également le droit d'ins-crire leur nom sur le livre d'or dans lacatégorie respective. Un fait réjouissantà noter : le junior Thalmann — unréel espoir — parvenait au terme deson parcours en 27" de mieux que lepremier des amateurs, le Genevois Lo-renzi. Nous ne nous étendrons pas sur

Mexico : le rideau est tombé sur les Semaines préolympiques

TROIS NOUVEAUX NOMS DE LA NATATIONLE RECORD D'EUROPE DU 200 M. BATTU

Le Mexicain Guillermo Echevarria,un étudiant en publicité commercialede 19 ans, et l'Allemand de l'EstRoland Matthes, un lycéen de 16 ansd'Erfurt, ont été les grandes figures

C'est le Français Raymond Poulidor qui a remporté la victoire. Le voici dansla montée du Petit-Chêne, suivi de Jimenez.ces deux catégories pour rapidementanalyser la course de nos élites.

LA MALCHANCE DE VAUCHER

L'Yverdonnois —il partira aujour-d'hui au tour du Mexique — espéraitobtenir un bon rang. Malheureusementpour lui il chuta lors du départ et sevit irrémédiablement distancer. Poursauver l'honneur des romands, il nerestait plus qu'un deuxième coureur dunord pour s'imposer. Après avoir me-né d'un bout à l'autre de la courseavec le Lucernois Kurmann, Henri Ré-gamey fut lâché dans les derniers mè-tres par ce dernier.

A REEDITERDevant l'incontestable succès popu-

laire de ce «A travers Lausanne 1967»,il n'est pas un coureur, un spectateur,un dirigeant ou un journaliste qui nesouhaite une nouvelle édition dans uneannée. Certes les moyens financierssont importants pour une épreuve dece genre : mais nous sommes certainsque les actifs dirigeants lausannoistrouveront les appuis nécessaires pourrenouveler leur course.

Voici les résultats :PROFESSIONNELS : 1. Raymond Pou-lidor (FR) 13'08"4 2. Eddy Merckx(BE) 3. Julio Jimenez (ESP) 4. FeliceGimondi (TT) 5. Roger Pingeon (FR)6. Jan Janssen (HO) tous même temps

des épreuves de natation des compé-titions préolympiques de Mexico quise sont terminées samedi par un recordd'Europe : 2' 11" 1 par Roland Matthesau 200 m dos.

de Poulidor

7. Jacques Anquetil (FR) 13*11" 8. Fran-co Balmamion (IT) 9. Rolf Maurer (S)même temps. 10. Louis Pfenninger (S)13'3" 11. Rolf Wolfshohl (ALL) 13'41"12. René Binggeli (S) même temps 13.Barry Hoban (GB) 13'47"7 14. FrancisBlanc (S) 13'49" 15. Peter Abt (S) 13'54".AMATEURS D'ELITE : 1. Xaver Kur-mann (Emmenbrucke) 13' 25" 2. Hen-ry Régamey (Yverdon) 13'33". 3. Bru-no Elliker (Urdorf) 14'04" 4. Gilles Lo-catelli (Cluses) 14'05" 5. André Hen-rioud (Yverdon) 14'12"7. 6. Max Weber(Tagelswangen) 14'22" 7. Célestin An-gelucci (Berne) 14'24". 8. Rudi Reich-muth (Einsiedeln) " 14'31 9. Jean-LouisMichaud (Annemasse >même temps 10.Louis Uacpe (Douvaine) 14'36".AMATEURS : 1. Vincenzo Lorenzi (Ge-nève) 14'10"7 2. Roland Decosterd (Ai-gle) 14'71"5. 3. Toni Hofer (Sumiswald)1416" 4. Alfred Weisshaupt (Zurich)14' 17" 5. Heidi Inaebnit (Kerzers) 14'19" 6. Joseph Uri (Schaffhouse) 14'30".JUNIORS : 1. Robert Thalmann (Menz-nau) 14'43" 2. Alois Diethelm (Sieb-nen) 14'02" 3. Bruno Hufschmidt (Brugg)14'07" 4. Hans Wutrich (Rubigen) 14'10" 5. André Cadoux (Douvaine) 14'14" 6. Rolf Schaller (Genève) 14'16"7. Urs Rittegi (Bonningen )14'20" 8.Roland Theurillat (Lausanne) 14'21" 9.Jean-Paul Corminboeuf (Boillon) 14'36"10. RîK>hy Moulin (Monthey) 14'37".

UN CONCURRENT DE VALEUREchevarria, qui s'était déjà signalé

vendred i en remportant le 400 m nagelibre en 4' 17" 1 aux dépens de l'undes meilleurs Européens, le SoviétiqueSemen Belitz-Geiman, a confirmé sa-medi qu'il serait l'an prochain auxJeux Olympiques un concurrent, sé-rieux sur longues distances en gagnantle 1500 m en 17' 05" 8. Une fois encorele Mexicain a dominé Belitz-Geiman etun Américain, Andrew Strenk — deuxnageurs à moins de 17 minutes — pouraméliorer, en altitude, son record na-tional établi à Winnipeg (17' 07) enjuillet dernier. Il a terminé avec plusd'une longueur d'avance sur ses ri-veaux, démontrant que depuis deuxmois, sous la direction d'un entraîneuraméricain (Ronald Jackson) il avaitfait d'énormes progrès.

Le longiligne Roland Matthes, austyle parfait , qui avait battu deux foisla minute sur 100 m dos la veille,a amélioré d'un dixième son proprerecord d'Europe du 200 m dos (2* 11" 1)sans avoir à lutter pour la premièreplace. L'altitude n'a pas semblé avoirde grands effets sur Matthes, l'une desgrandes révélations de l'année qui,comme la Hollandaise Ada Kok, vic-torieuse de deux épreuves en papillonféminin, pense que les records dumonde, dans sa spécialité, seront ap-prochés aux jeux.TROIS GRANDS NOMS

Avec Echeverria, Matthes et AdaKok, les grands noms de ces compéti-tions de répétition, furent ceux desAméricains don Schollander, qui agagné le 100 et le 200 m libre en 54"et 1' 59" sans la moindre préparation,afin d'avoir une idée de ce qu'ildevra faire pour sauvegarder saréputation en octobre 1968, CariRobbie, vainqueur des deux cour-ses en papillon (58" 9 au 100 m et 2'10" 9 au 200 m) et, chez les dames,de la petite prodige américaine DebbieMeyer (trois médailles d'or en nagelibre), de la Soviétique Galina Prozu-menchikova (100 m et 200 m brasse)et de l'Américaine Claudia Kolb (200et 400 m quatre nages).

38 MEDAH.LES AUX USALes Etats-Unis, grâce surtout à Don

Schollander, Cari Robbie et à leursondines, ont remporté un total de 38médailles (15 d'or, 11 d'argent et 12de bronze) dont six appartiennent àClaudia Kolb, la nageuse la plus com-plète du monde: 4 d'or (2 individuelleset 2 en relais), 1 d'argent et 1 de bron-ze. L'URSS vient loin derrière endeuxième position (5-11-3).

Les performances enregistrées dansl'ensemble peuvent laisser espérer queles temps aux Jeux Olympiques de1968 ne seront pas aussi ridicules qu'onl'envisageait en dépit de la différenceatmosphérique qui, indiscutablement,agit beaucoup plus défavorablementsur les nageurs que sur n'importe quelsautres athlètes.RESULTATS DES DERNIERESFINALES

200 m brasse : 1. Vladimir Kosinsky(URSS) 2' 32" 8. 2. Igor Morchukov(URSS) 2' 34". 3.. Egon Henninger(Ail-E) 2' 35" 9.

200 m dos : 1. Roland Matthes (Al-E)2' 11" 1 (record d'Europe). 2. Ray Ri-vero (EU) 2' 17" 2. 3. Kishio Tanaka

PROTESTATION YOUGOSLAVEla délégation rend la médaille d'argent

remportée au waterpoloLa délégation yougoslave aux compétitions préolympiques de Mexico

a décidé de rendre la médaille d'argent qui lui avait été attribuée à l'issuedu tournoi de waterpolo. Les Yougoslaves entendent manifester leur mé-contentement, de cette façon , pour le classement final donné à cette épreuvepar le comité d'organisation. On sait que la médaille d'or a été décernéeà l'URSS et la seconde place seulement aux Yougoslaves alors que ceux-ciétaient ex-aequo avec les Soviétiques, ayant, de plus, une différence debuts supérieure en leur faveur. D'autre part, les Yougoslaves estiment quela Hongrie a disputé de façon antisportive son dernier match contre l'URSSafin d'éviter une défaite de ces derniers qui aurait donné la victoire àla Yougoslavie.

Le jury d'appel du tournoi de waterpolo s'est réuni spécialement pourexaminer des protestations yougoslaves et il a décidé de les rejeter toutesles deux. .

Le champion national Sidlera battu son record suisse

Le double champion suisse (5 000 et10 000 m) Alfons Sidler (Lucerne) a ef-fectué à Lugano une tentative contre larecord suisse de l'heure. Profitant desconditions idéales pour un tel essai,Alfons Sidler a couvert sur la piste dustade Cornaredo 19 km 079,21. Il a ainsiamélioré de 270 mètres le record établile 29 octobre 1955 à Genève par leSaint-Gallois Hans Fischknecht, quiavait parcouru 18 km 809,35.

Le Lucernois a pris le départ en com-pagnie de Pelli et de Budliger. Après5 km, couverts en 15'36"2, Budliger se

(Jap) 2' 19" 7.1500 m libre : 1. Guillermo Eche-

verria (Mex) 17' 05" 08 (record national)2. Semen Belitz-Geiman (URSS) 17'55" 7. 3. Andrew Strenk (EU) 18' 10".

4 x 200 m libre : 1. Etats-Unis 8' 23" 32. Mexique 8' 28" 4. 3. Japon 8' 44" 8.

DAMES

100 m brasse : 1. Galina Prozuven-chikova (URSS) 1' 17" 2. 2. Anna Gre-bennikova (URSS) 1' 17" 9. 3. KiyosNatagawa (Jap) 1' 19" 6.

200 m libre : 1. Debbie Meyer (EU)2' 14" 2. 2. Jane Barkman (EU) 2' 15" 7.3. Linda Gustavson (EU) 2' 18" 5.

400 m quatre nages : 1. Claudia Kolb(EU) 4' 22" 9. 2. Sabine Steinbach(Al-E) 5' 32" 8. 3. Lynn Vidali (EU)5' 35" 7.

4 x 100 m libre : 1. Etats-Unis 4' 17" 22. Hongrie 4" 26" 6. 3. Mexique 4' 31" 9

BOXE — Finales :

Poids papier (moins de 50 kg) : JunjlWatanabe (Jap) bat Alberto Morales(Mex) aux points. Mouche : RicardoDelgado (Mex) bat Constantin Ciuca(Rou) aux points. Coq : Fermin Espi-noza (Cuba) bat Muraipino (It) auxpoints. Plume : Antonio Roldan (Mex)bat Ivan Mikhailov (Bul) aux points.Légers : Jorge Luevano (Mex) batEnzo Petriglia (It) aux points. Surlé-gers : Valeri Frolov (URSS) bat JamesWellington (EU) aux points. Welters:Manfred Wolke (Al-E) bat VladimirMusalinov (URSS) aux points. Sur-welters : Roland Garbey (Cuba) batWitold Starchurski (Pol) aux points.Moyens : Mario Casati (It) bat JoaquinDelis (Cuba) aux points. Mi-lourds:Dan Posdnak (URSS) bat Fatai Aynla(Nigeria) aux points. Lourds : VictorBarranikov (URSS) bat Kiril Pandov(Bul) aux points.

LUTTE GRECO-ROMAINE

52 kg : 1. Bosco Marinko (You). 57kg : 1. Baciio Ion (Rou). 63 kg : 1. MartiLaakso (Fin). 78 kg : 1. Gennidry Sa-punov (URSS). 78 kg : 1. Victor Egu-mov (URSS). 87 kg : 1. Alexandre Jur-kevich (URSS). 97 kg : 1. Ferenc Kiss(Hon). Plus de 97 kg : 1. Kochnev(URSS). "";CANOË - KAYAK — Finales : .''

Kayak I (100 m) : 1. Alexandre Sha-parenko (URSS) 4' 00" 6.

Kayak 11(1000 m): 1. URSS (Shapa-renko-Stetsenko) 3' 38" 3.

Canadien 1: 1. Detief Lewe (Al-O)4' 29" 17.

Canadien II : 1. Hongrie (Wichmann-Petrokovics) 4' 11" 06.

Kayak 4 : 1. URSS 3' 20" 76.

DAMESKayak I : 1. Ludmila Pinavea (URSS)

2' 08" 74. (500 m).Kayak 2 . 1. URSS (Pinaeva-Sere-

dina) 1' 59" 82.HOCKEY SUR TERRE

Japon-Mexique A 5-0. Classementfinal : 1. Japon 2. Mexique A 3. Mexi-que B.VOLLEYBALL FEMININ

Japon-Panama 3-0. Mexique-Cuba3-0. Classement final : 1. Japon 12 p.2. Mexique 10. 3: Cuba 8. 4. Panama 6.

laissa lâcher. U devait finalement aban-donner à la 56e minute.

Sidler fut crédité de 31*15" au pas-sage aux 10 m.

• TENNIS. — A l'Empire Pool deWembley, en finale du double du tour-noi pour professionnels de Londres, lesAustraliens Rod Laver, Fred Stolle ontbattu la paire Earl Buchholz - LewiiHoad (Eu-aus) en trois sets, 7-5, 6-3,6-4.

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CONSEIL NATI ONAL: RESULTAT S DES 168 COMMU NES

COLLONGESBLITZINGENBIRGISCHMASEULRICHENBIELAUSSERBINNMEXMOLLENSGRIMENTZFINHAUTEVIONNAZTRIENTFIESCHSAXONGRIMISUATBRIGERBADSTEINHAUSGESCHINENBETTENEMBDEISTENSAILLONCHAMPERYRIED-MOREL <MUHLEBACHOÈEREMSAGARNMARTIGNY-COMBECHARRATICOGNEGOPPISBERGUNTEREMSTASCHCHANDOLINHOHTENNCOLLOMBEYBELLWALDBOVERNIERMIEGEDORENAZVARENRIDDESSALVANNAXPORT-VALAISVEYSONNAZVERNAMIEGEVEXIîO KG-SAINT-PIERREVEYRASMONTANABITSCHMUNDSELKINGENSAINT-NICOLASSTEG ;.BINNBALTSCHIEDEREISCHOLLZWISCHBERGENBISTERERGISCHBRATSCHLAXMARTISBERGUNTERBACHRï -BRIGS/ S ALMAGELLS' 1-DENRIEDGI SNGIOLSKl 'PELGF -TCHUI ERGESTELNRI INGENSA..S-FEEZENEGGENGLISTORBELLALDENFIESCHERTALSALINSAYERFILETLES AGETTESMORELRANDOGNEORSIERESVISSOIEVEROSSAZBRIGUEEVOLENERANDAEYHOLZRAROGNEWILERZERMATTGRONEST-MARTINCH.rrisBLATTENMUNSTERGUTTETINDENBRAMOISFEFDENST-LEONARDOBERWALDVERNAYAZALBINENGRACHENSEMBRANCHERLENSMASSONGEXAROONOBERGELSTELNRECKINGENERNFNISERABLESTOURTEMAGNESAAS-GRUNDAYENTVAL-D'H-XIEZEG^^RBFRGVPTT?O?:VOLLEGESST-.TEANLOECHE-LES-BAINSST-GINGOLPHARBAZ

Suffrages des partis

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8 7 94 —71 14 254 2220 — 272 3499 15 431 137194 8 564 2283 — 96 11121 7 — 1133 37 703 1384289 42 763 210

1 1

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47 51660 6029 172

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169 867 75

153 13661 6520 113— 2316 11317 219

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47 58 46 48 2 3 2 2 72 64 90 63 1308 9 16 9 2 2 2 2 44 46 42 77 39

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14 20 10 5 3 3 3 152 239 173 150 14119 16 16 2 4 1 1 200 195 217 176 3195 3 15 — — — — 28 28 24 48 26— — — 2 2 2 2 — — — — —9 8 25 4 3 2 4 75 63 138 67 5646 48 49 2 2 2 2 79 66 52 54 57

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50 — — —— 408 325 4394 30 29 2621 — — —

— 6 6 7— 13 6 212 6 3 512 — — —14 — — —74 2 2 2— 4 2 134 — — . —11 17 8 1021 — — —— 1 1 9 10— 105 92 94— 1 2 2

— 64 49 59— 4 • 4 4— 5 4 43 6 6 6i s

¦'¦ ; — —

1 7 6 6— 2 . 2 2— 11 8 8— 117 68 6530 — '"" — —65 • — r — ~= —12 — •* — * _360 — ~ — —111 — "

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27 — — —15 — — —20 1 1 1113 2 2 283 — — —107 — — —42 — — —9 _ _ _

2 1 3 565 3 2 69— _ _ 2— — 1 15_ _ 2312 8 7 20010 8 4 553 2 2 57

22333 2 1 2 295— 3 2 — 1 7 2133 — — _ 416 - _ _ 16

158 2 2 2 417 — — _ o

— — — 6530 26 26 128— — — 156

i» — _ _ 212 - _ _ 23 2 2 4 6424 — _ _ _1 17 17 18 66« - - - 3— 1 2 2 1822 - - - 1408 — — _ 42— 18 12 16 312 239 .82 164 2556 3 2 3 59— 40 39 38 7430 — — _ 245 2 2 2 1239 — _ _ g— 6 8 U 7075 1 _ _ . g122 - _ _ «1 2 2 2 360— 55 44 44 3138 2 2 2 221 52 42 38 66— 18 16 20 323 7 5 6 42«7 - - _ 13— 6 6 2 41— 6 S 6 M

CONSEIL DES ETATS:RESULTATS DES 163 COMMUNES

C O N C H E S S I E R R E |COMMUNES Bo- COMMUNES Bo-

Bull. Lampert den- Bull. Lampert den-val. mann val. mann

Ausserbinn 9 9 9 Ayer 99 97 91Bellwald 67 67 67 Chalais 354 267 234Biel 21 21 21 Chandolin 17 17 17Binn 40 40 40 Chermignon 321 306 287Blitzingen 39 38 39 Chippis 168 165 147Ernen 107 57 60 Granges 189 187 184Fiesch 102 102 102 Grimentz 54 53 53Fieschertal 49 46 45 Grône 204 196 190Geschinen 30 29 29 icogne 52 52 50Gluringen 40 38 40 Lens 356 345 333Lax 50 50 50 «Miège 94 93 90Muhlebach 18 18 18 Mollens 58 58 56Munster 126 125 121 Montana 214 210 182Niederwald 40 37 38 Randogne 188 186 ' 171Obergesteln 64 59 60 Saint-Jean 52 51 50Oberwald 82 77 79 Saint-Léonard 212 211 200Reckingen 94 89 91 Saint-Luc 30 30 29Ritzingen 25 25 23 Sierre 1344 1321 1251Selkingen 27 27 26 Venthône 72 72 68Steinhaus 8 8 8 Vevras 65 63 63Ulrichen 89 75 84 Vissoie 95 95 90

r . n iRAROGNE OCCIDENTAL

COMMUNESBettenBisterBitschFiletGoppisbergGreichGrengiolsMartisbergMorelRied-Morel

B R I G U E

COMMUNESBirgischBrigueBrigerbadEggerbergGlisMundNatersRied-BrigSimplonTermenZwischbergen

V I E G E

COMMUNES ;¦BaltschiederEistenEmbdEyholzGrachenLaldenRandaSaas-AlmagellSaas-BalenSaas-FeeSaas-GrundSaint-NicolasStaldenStaldenriedTiischTôrbelViègeVispertermincnZeneggenZermatt

RAROGNE ORIENTAL

COMMUNESAusserbergBlattenBiirchenEischollFerdenHohtennKippelNiedergestelnRarogneStegUnterbachWiler

LOECHE COMMUNESAgarnAlbinenBratschErgischErschmattFeschelGampelGuttetIndenLoècheLoèche-les-BalnsObérerasSalquenenTourtemagneUnteremsVaren

n cn c n a

COMMUNESAgettesAyentEvolèneHérémenceMaseNaxSaint-MartinVernamiègeVs*

100 91 9713 13 1373 71 7320 20 2024 22 2418 18 1892 91 9118 18 18114 107 10560 57 59

37 37 37862 775 76038 34 3069 69 68

553 499 396135 132 133968 882 923193 190 17792 90 46

107 104 10558 51 53

99 84 9380 74 7887 72 87

107 94 95147 133 143131 123 12890 82 8998 92 92

115 115 115178 172 163174 169 169363 350 355242 235 216118 117 11895 91 94

116 109 113946 889 893260 244 22957 54 50

357 316 331

166 160 146104 101 104125 125 123155 151 134104 103 10349 48 48

115 107 11174 71 72

275 267 268204 187 20388 84 78

123 122 121

137 128 13379 76 ' 78

100 89 10059 56 5770 66 7030 28 28

246 231 24458 56 5713 13 13

413 390 399170 160 16240 39 39

301 272 270180 174 18036 36 36

119 119 119

32 32 30500 493 480235 234 228317 306 28956 55 4690 90 79

247 245 23854 54 48

112 110 109

S I O N

COMMUNESArbaz 136Bramois 193Grimisuat 198Salins 89Savièse 715Sion 2818Veysonnaz 96

UU N i n t T

COMMUNESArdonChamosonContheyNendazVétroz

M A K I I UN T

COMMUNESBovernierCharratFullyIsérablesLeytronMartigny-CroixMartigny-VilleRiddesSaillonSaxonTrient

C N I H C M U I . I

COMMUNESBagnesBourg-St-PierreLiddesOrsièresSembrancherVollèges

oniNi-MAumuc

COMMUNESCollongesDorénazEvionnazFinhautMassongexMexSaint-MauriceSalvanVernayazVérossaz

m u n ¦ n c T

COMMUNESChampéryCollombey-MurazMontheyPort-ValaisSaint-GingolphTroistorrentsVal d'IlliezVionnazVouvry

ValaisRésultats par

CONCHES 1127RAROGNE OR. 532BRIGUE 3112VIEGE 3860RAROGNE OCC. 1581LOECHE 2051SIERRE 4238HERENS 1643SION 4245CONTHEY 2496MARTIGNY 3207ENTREMONT 1799SATNT-MAURiCE 1448MONTHEY 2592MILITAIRES 29

110 107191 177188 18688 80

703 6822727 2467

94 88

316 273403 405759 728631 659303 268

109 101135 133467 509176 159352 336135 128

1053 974265 243106 115248 25529 21

834 81539 38

110 107468 458113 113212 207

46 4165 65

112 10464 65

127 12116 16

495 478182 179214 19877 74

142 137304 298901 822143 13193 87409 383203 192146 136189 176

district1037 1050508 5182863 2728.3615 36511526 15111933 19854065 38361619 15474101 37872412 23333075 29741776 17381398 13412530 236228 26

32486 313»

ccOl'ô!

3OOC

19

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1 1

1

335211152412

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32

82

1

2962

249108161492624

852

541

155810

12121287165471354919180

10331810153

922159

139

213689

1435

16106

123

11363

1 21155

59233

1368

-"¦.?

CONSEU NATIONAL: RESULTAT S DES 168 COMMUNES

VENTHONE 116FESCHEL 11ST-LUC 76BURCHEN _AUSSERBERG —NIEDERWALD —SIMPLON-V. —CHALAIS 301STALDEN 140LIDDES 8LEUK-STADT 81VOUVRY 110HEREMENCE 178VIEGE 43GAMPEL 1GLURINGEN _ERSCHMATT 20VISPERTERMINEN 1GRANGES 515MONTHEY 781CHAMOSON 96MARTIGNY 1058TROISTORRENTS 145CONTHEY 156LEYTRON 20SAAS BALEN 14NATERS 125SALGESCH 17VIONNAZ 90SAINT-MAURICE 702NENDAZ 1017SION 2925SALVAN 173CHERMIGNON 483FULLY 125SAVIESE 1213TERMEN 7MILITAIRES 2BAGNES 358SIERRE 1442

49 22 9 1281 1101 3516 651 1698 6 — «8 1350 32 9 19 29

190 57 155 4830 1655 4— 8 49 818 822 37 — — 49 231 —— — 1 176 215 —7 14 — 1333 545 —42 499 231 10 15 114393 3121 5827 61 27 278 2031 1256 25 27 369

420 4274 4972 1301 58 14558 2362 592 27 39 2958 2813 1745 125 13 113122 1594 1621 31 8 1252 23 — 460 280 —70 17 16 2792 3790 722 51 30 820 1099 —14 917 222 — 8 —92 2237 874 30 43 2847 2917 2034 156 5 125693 9544 4216 1617 661 46928 921 526 — — 1479 857 416 15 2 66332 2979 1990 42 11 62229 2662 673 193 21 391

23175191722372917954492185729792662

104

7 41416683

22 51 30 82014 917 222 —92 2237 874 3047 2917 2034 156693 9544 4216 161728 921 526 —79 857 416 1532 2979 1990 4229 2662 673 193_ 2925 104 21 5477 4284 1065 14373 . 4591 3314 391

Vendanges dans les vignes les plus(Un reportage Hugo Besse)

On m'avait prévenu : « Vous verrez.A Visperterminen, ce sont les fem-mes qui portent la brante. »

Et alors ? Les Saviésans ne culti-vent-ils pas le ' même usage ? On estdonc quitte de chaque côté de la Ras-pille !

Et puis ce n'est pas tout à fait vrai.Les femmes, à quelques exceptionsprès, ne portent pas la brante à Vis-perterminen. Là-haut comme partoutailleurs, elles vendangent, déballent lepique-nique et mouchent les gosses.Le Haut-Valais est devenu un coin deterre moderne et éclairé même si lasurvivance de certaines traditionsbrouille les esprits chagrins.

: Visperterminen, petite communehaut-valaisanne, plantée au flanc dela vallée à quelques kilomètres deViège, possède les vignes les plus hau-tes d'Europe. A 1200 m. d'altitude, lavendange dans ce vignoble semblableà une immense coulée de la vignedesséchée, se pratique comme auxtemps les plus reculés. Tradition ounécessité ? On ne saurait faire la dif-férence.

Pour les paysans du village, la vignen'est qu'un maigre accessoire. Ds lacultivent au piochard. Foin des ma-chines ; c'est ça leur luxe. Le vin qu'ilstirent des tablards gros comme desmouchoirs de poche ne réjouit cepen-dant que les initiés : le païen est ré-servé à l'usage exclusif de la familleet de l'hôte de passage.

Vous ne le trouverez donc pas aubistrot du coin. Par contre, si le cœurvous en dit, allez à Visperterminen ?les portes de la cave s'ouvriront tou-

Cest bien 1 homme qui porte la brante sur l'insolite fond de sapins et d'arbre.

Suffrages des partis

6 7 8

16 105 2777 2798 —

121

X N<*. e

a 2 ce12 13 19

662657

4028118377574

13609322

v"62959

116 333 2

506 355507 673121 17261 53611 .31

848 73523 1

21 90014 —12 724 429

10998

435

661

21121

43460

4531

tes grandes et, devant le guilion pro- - -^ gai^ iT fsiBw ^metteur, on vous contera l'histoire oula légende du païen.

Au cours de leurs pérégrinations à Bp|fg3||yj —. - ¦-travers le Valais d'alors, les Romainsont laissé un peu partout de vieilles .[ 'pierres. A Visperterminen, le souvenir 'V .de leur passage est cependant plus ' , '- 'f '-ff ' __réconfortant. Ils ont planté la vigne !

. ' ' .. j < V-v- T:

«. •¦ ~it 1. *f"Et c'est grâce à ces fervents disciples ,.y . 'y %r',X ". s , . *y -t . jf ^J_Y3gjËL

de Bacchus que l'on vendange aujour- i 'i&r_îil-¦ '• ".'Y' . i-^ÛV / -" V'.SsSdt * • _ ™ _ _ • • _ *^l»j . .»r- «'J"t*. .. V .r .WfSfiE H v jg

fcrir -7 * J-*fS-*****l***hui encore le païen avec un attirail ¦'*& '*- -*

¦ '- lSp^chargé de poésie et de pittoresque YtS ¦''¦iY.Y tijÈqui n'a guère changé depuis ces temps j? .lointains : la brrnle, le panier d'osier *Y£Êmou le « tslieumotcheu ». Seule conces- -'• WjBJWJB?f&EPsion à la civilisation industrielle : jJaÉïHpei |&B_ëpSBl3quelques seaux de plastique et le y^f™ _s_S__ïmotoculteur pour amener la vendange fiSW P' ' ^ ^ |KpB^ Hdans le pressoir d'époque... îl ji- j 'i ^l^ l^Travailler les vignes les plus hau- ^ l g^ f -BSgM l^BBtes d'Europe sans moyens mécaniques \ ^ ^W3HSkîa S^ ^^ ^n'est pas une sinécure. Et comme pour |ji_,_^ Sw lft^ ^^ 'a?S iàse venger des libertés que les hommes ., wTO^wW-Sffljjp'ont pris avec elle , la nature a favorisé -" ; ' ÈS^ S ^ ^ ^ Sla prolifération du phylloxéra dans ce i_j-CyJyy'?

^W! JÏ.-?T '"

I 1"'9vignoble qui semblait pourtant protégé . . K S^ ^pJgw

ji ïi^ Edes dieux. Le minuscule puceron a f t ^^ *\vMiki M^ \^^

.** .déjà découragé bien des braves, là- : ^ | 0 i< ÉK ^haut, et de nombreux tablards ne sont BK >£~*Ç*T-'.~"

** *i_8 jsfr ILÎSJIplus qu'un souvenir ébouriffé des Ro- gfcvy y W <V3s K*^Wmains. Sr*sfc;3S__yy.. ^mW^.-J^En revanche la plupart des paysans

de Visuerterminen préféreraient mili-ter dans les rangs de la Croix-Bleueplutôt que d'abandonner leurs vignes.Ils s'accrochent à- leurs ceps histori-ques brûlés par le soleil avec autantd'acharnement que le phylloxéra.

Pour la joie de boire um veitzte depaïen rude comme le terroir mais sanslequel l'existence serait fade, la caveprivée de poésie et l'hospitaUté dé-pourvue de ses vertus les plus agréa-bles.

38 1 1 557 8 8 2522 — — —2 — — _

34 — — —843 30 29 8213 1 2 6282 1 1 1

964 13 11 19186 17 20 15673 21 23 37395 10 10 2156 1 — —

106 3 3 316 — — 1

386 15 43 177741 111 159 110218 21 20 14

1498 128 208 126209 32 31 20546 25 27 2585 3 2 242 1 1 8

i l s !£ u b. u•- g s oCH -•. O DÛ

1 45 43 401 — — —

1 17 17 14 18 14 4 3 2 3 311 666 619 682 556 1029 127 134 144 278 14549 561 569 409 1475 442

3 129 154 902 — — _1 126 110 1006 4 10 —3 95 98 1641 216 226 19924 11 5 11— 1 — 3

5 80 82 60112 359 351 8822 331 531 31455 600 654 64614 301 285 6388 438 456 3673 232 293 1961 14 2 77 6 2 33 6 13 24 105 102 240

27702764121255111258314343

13 3136 527

*88 16454 12812 1336 5554 468

3145501884106119559511

510415131722196447431

hautes d'Europe

Les escaliers du « païen »

La vigneronne du « p aïen M

1 _**z >0>*-> w» .£

"O I-

67 34

27 19

892715551651194119626409

199 102

102 1768 —86 90178 20921 33 1

5 1128 64283 291245 271499 990174 192391 393169 359

•» S S — —!2 E 3 T*L T?*—¦ ka fl, Efc »—o o .2 o oGO GO U O O

2 5 4 2 8

108 88 69 126

62 52 40 971 — 3 3

381 211 166 2293 4 3 1317 15 24 38— — 43 6

26 33 24 341572 412 399 469509 467 546 1124509 467 546 1124199 44 44 50175 174 531 172175 174 531 172

— 2 3 61 3 6 559 24 26 28146 165 142 156265 491 248 319494 748 634 68371 68 70 10429 147 32 37288 254 231 49080 135 114 121

4 3 2 3

OO

|-Ctcû!5m

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13

118121

176

87

191

DU CAN TON DU VALA IS

VENTHONE —FESCHEL _ST-LUC _BURCHEN _AUSSERBERG —NIEDERWALD —SIMPLON-V. —CHALAIS 78STALDEN _LIDDES 62LEUK-STADT — 191VOUVRY 202 —HEREMENCE 2 —VIEGE 12 519GAMPEL _ 123GLURINGEN _ 5ERSCHMATT _ 26VISPERTERMINEN — 188GRANGES 21 1MONTHEY 387 4CHAMOSON 184 —*MARTIGNY 564 15TROISTORRENTS 42 —CONTHEY 212 5LEYTRON 180 1SAAS BALEN — 75NATERS 3 320SALGESCH 2 93VIONNAZ 26 —SAINT-MAURICE 110 3NENDAZ 261 2SION 661 142SALVAN 65 —CHERMIGNON 32 1FULLY 260 2SAVIESE 80 2TERMEN — 44MILITAIRES 2 9BAGNES 131 —SIERRE 319 57

Passionnantes(Suite de la première page)

GUERE DE SURPRISE* POUR LE MOUVEMENTSOCIAL INDEPENDANT

l _U.f. ,j4..... '-Le parti de M. Perraudin a obtenu,

V approximativement, 1.400 listes, c'est-à-dire légèrement plus que prévu. Lestrois candidats bénéficiant du cumulofficiel arrivent dans l'ordre suivant :MM. Perraudin, 3.375, Perrier, 2.723 etBerthousoz , 2.563.

LE PARTI RADICALFIDELE A LUI-MEME

Nous pronostiquions 55.000 suffragespour ce parti bourgeois. Il en fait56.419. SI cela correspond aux prévi-sions, on voit, par contre, Me AloysCopt vaincre finalement avec une avan-ce de plus de 1.000 voix sur le deuxiè-me, qui est M. Boissard (8.387) alorsque M. Cleusix (7.255) n'est que qua-trième, surpassé encore par M. Gard,qui a obtenu 7.422 voix. M. Vogt estle dernier avec 6.772 voix, puisque M.Bornet, avant-dernier, a 7.122 voix,

Me Copt fait 499 voix de plus que MFrancis Germanier en 1963. Les autres,par contre, se rapprochent des résultatsd'il y a 4 ans.

Notons enfin que l'augmentation dessuffrages de ce parti est de 3.722.

STABILITE DU PARTICONSERVATEUR CHRETIEN-SOCIAL

DU VALAIS ROMAND

Si l'on en croit les résultats provi-soires de cette nuit, M. René Jacquod,conseiller national et président du par-ti CCS cantonal, n'est pas réélu avec ses14.140 voix, alors que 163 voix seule-ment le séparent de M. Bochatay quien a obtenu 14.303.

Cet échec inattendu, qui nous peinepersonnellement, va être ressenti davan-tage par l'ensemble du parti majori-taire que par son président.

M. Jacquod, contrairement à d'autresprésidents de parti, s'est comporté demanière scrupuleusement honnêtevis-à-vis de ses colistiers.

En analysant les résultats communepar commune, on est pourtant obligé deconstater que M. Jacquod n'a été « mas-sacré » nulle part. On s'aperçoit quec'est le jeu normal du cumul pour lescandidats régionaux qui a joué. Il estévident que ce cumul n'a pas pu fonc-tionner de la même manière dans leValais central et surtout dans le granddistrict de Sion qui présentait deux can-didats à la fois.

H faut signaler les circulaires deSierre et de Monthey appelant le cu-mul sur les candidats respectifs de cesdeux districts. Souhaitons que de telsfaits ne se reproduisent plus.

Ceci dit, on peut saluer avec satis-faction l'élection de MM. Rodolphe Tis-sières (15.048 voix). Félix Carruzzo(14.571 voix) et Armand Bochatay(14.303 voix).PARTI CONSERVATEUR POPULAIRE

DU HAUT

Ce parti avait obtenu 2.028 suffragesde plus en 1963 par rapport à 1959.

Les résultats provisoires de cette nuitfont apparaître, par contre, une pertede 4.660 suffrages par rapport à 1963.

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E ¦

£ £ S € S— 2 > M i -i eo

2 — — — 3 215 28 33 16 7 63 —

_ — — 151 69 153 68 96 4123 64 155 63 106 11738 9 1 14 26 3610 3 11 20 48 1503 — 8 — 1 171 117 221 110 93 1061 — 22 — 1 —

224 281 195 170 235 169

y o 9221 496 1590 427 310 19832 145 204 118 225 6634 4 — 6 50 3623 45 38 25 60 14135 168 365 166 97 802 2 4 1 10 —7 3 32 8 13 214 1 3 1 2 —57 5 27 7 13 710 4 13 — 10 323 3 32 2 4 18 2 20 — 1 —20 45 159 50 54 27288 241 320 892 459 104399 189 178 86 162 120— — — — 1 111 3 4 3 — 285 4 62 1 2 3633 139 394 91 196 132

3 3 5 2 1 — 114 — 26 — — — 1]173 — 18 — 4 3 440 33 56 61 80 83 566 8 10 5 12 13 72 ¦ 12 3 1 71 41 115 48 147 74 139

élections fédérales en ValaisIl serait fâcheux que cette régressionse confirme par les résultats définitifs.

Il n'y a pas eu de surprise dans cettefraction quant à l'élection de M. Inno-cent Lehner avec 8.492 voix. Il estsuivi de MM Biderbost 6.786, Summer-matter 6.756 et Hugentobler 5.878.¦ ' ¦

-.'

.

PARTIPOPULAIRE-CHRETIEN SOCIAL

DU HAUT

certainement engendrer ce massacre ré-voltant des colistiers.

Y aura-t-il plainte ? Y aura-t-il con-testation ?

Nous le saurons très prochainement,Nous sommes obligé d'affirmer avec

force que M. Wyer aurait beaucoupmieux fait de s'inspirer, en temps queprésident de la fraction chrétienne-so-ciale, des obligations impératives desa charge.

Nous pensons avec tristesse aux rè-glements de compte qui vont se pro-duire inévitablement.

H y a toutefois une seule chose posi-tive dans les résultats- de ce parti.

La liste No 5 aurait obtenu 45.022suffrages, c'est-à-dire 16.668 de plusqu'en 1963. Si cela est dû à l'âpretê dela lutte, c'est aussi une conséquence dutravail considérable fait par les amis

Dans cette fraction, il s'est passédes choses que l'on peut considérercomme scandaleuses, même si cettefranchise doit nous attirer les fou-dres de l'élu et président de Viège, MHans Wyer.

En effet, le résultat détaillé des com-munes fait ressortir, principalementdans le district de Viège, des différen-ces tellement énormes qu'on ne peutplus prétexter le cumul normal ou l'ap-port de quelques suffrages de la frac-tion conservatrice opposée.

Nous annoncions, d'ailleurs, samedimatin, la distribution de nombreuseslistes où le nom de M. Albert Imsandétait systématiquement tracé.

Cette inadmissible manœuvre géné-ralisée se trouve confirmée par le scru-tin d'hier.

Nous reviendrons sur cette triste af-faire.

Contentons-nous, pour aujourd'hui, desouligner qu'entre les 10.374 voix obte-nues par l'élu Wyer et les 5.180 du der-nier de liste, M. Mengis, il y a... seule-ment 5.194 voix de différence, c'est-à-dire encore 14 de moins que la moitié.

Nous ignorons les réactions que va

Pourquoi cette bagarreDes journaux envisagent la possibi-

lité d'un compromis sur la questiond'un projet de loi électorale des « ré-gions », actuellement à l'examen dela Chambre des députés, objet depuisune semaine d'une manœuvre d'obs-truction du parti libéral, des monar-chistes et des néo-fascistes (1).

L'actuelle législature touche à safin. Il est à prévoir que la persistancede l'obstruction — à la Chambre , puis,en un second temps, au Sénat — em-pêchera le Parlement de voter d'au-tres projets de lois, plus importants etplus urgents. Il s'ensuit que le bilanavec lequel les partis de la coalitiongouvernementale actuelle se présente-ront devant les électeurs pourrait êtreplus modeste qu'ils ne l'espéraient. Cedéficit pourrait avoir des suites fâ-cheuses sur le plan électoral.

ON NE MET PAS LA CHARRUEDEVANT LES BŒUFS

Un des points essentiels de la di-vergence entre la coalition gouverne-mentale et l'opposition , dans les dé-bats actuels de la Chambre, résidedans l'article 22 du projet de loi, quifixe à l'année 1969 les élections desmembres des parlements régionaux.Or. en bonne logique, cette électionprésuppose l'existence des structures

_S_ S N¦a s .E 2S S f 3 „ ï?c E 2 ° S «>£ = S S •**: -aS? S \p ~ te =-3 _D 45 fcj o CJz t/» o. ta o. a

4 2 31 30 29 926 4 — — — 12

— 1 7 2 2 2151 66 — — — 7

101 96 — 1 — 219 21 — — — —65 63 — — — 106 20 11 2 2 291

101 222 2 2 2 8— — 13 12 13 26238 146 9 7 11 306— — 2 2 3 581 1 8 8 7 254

194 454 2 1 — 173188 58 3 — — 2323 17 — — •— —51 20 — — — 3154 148 — — — 65 — 46 30 28 1403 9 9 8 7 27922 3 126 94 96 1047 13 51 17 33 4263 14 10 5 3 703 2 311 398 278 2376 1 48 26 39 4632 73 — • — — 14353 361 2 2 2 154325 173 — — — 68— 3 — y ~ — 171 15 8 8 8 236— — 42 32 42 27582 97 198 106 115 1668— — 4 4 4 601 — 262 180 168 19311 — 222 120 233 3344 4 138 132 92 59356 55 — — 327 6 4 --: 3 15

— — 207 115 124 40239 79 113 72 74 2130

de M. Imsand qui ont ramené de nom-breux suffrages . à ce parti chrétien-social.

Si ces chiffres devaient se confirmer,la fraction chrétienne-sociale auraitdonc la majorité dans le Haut-Valaispour la première fols.

- +>- .. .Le total des suffrages du parti conser-

vateur-chrétien social du Valais étantde 89.364 + 45.022 + 42.557, c'est-à-di-re de 176.943, l'augmentation par rap-port à 1963 est de 13.244, soit 1.900 listesde plus en chiffres ronds.

Cela dépasse les prévisions générale-ment faites par les dirigeants de ceparti.

H faut maintenant attendre les ré-sultats DEFINITIFS... — NR —

régionales et leur financement. Unjournal libéral propose donc la sup-pression de cette pierre d'achoppe-ment qu'est l'article 22, qui fixe à 1969les premières élections régionales.Qu'on vote d'abord un projet de loisur le financement des « régions », qu'onprécise leur tâche ; cela fait, on pour-ra procéder en connaissance de cau-se à l'élection des membres des par-lements régionaux. On ne met pas lacharrue devant les bœufs.

Ce serait là un compromis honora-ble,, estime le journal libéral, car, enfin de compte, il est plus méritoire dese ranger à la raison que d'insisterobstinément sur les régions.

LE FOND DU PROBLEME :LA LUTTE POUR LE POUVOIR

Même s'il mettait fin à l'obstruction-nisme actuel, ce compromis n'élimine-rait pas le problème de fond. Au-tant les libéraux ont toujours été etdemeurent encore des adversaires fa-rouches de l'institution des régions,autant le parti socialiste et le particommuniste la défendent aujourd'hui,après l'avoir farouchement combattueil y a une vingtaine d'années.

Pourquoi ce revirracent ? Socialisteset communistes esr^Phent alors con-

Le président de la Confédération a voté à Sion

Le président de la Confédération , M. Roger Bonvin, accompagné de son fils,a été un des premiers à accomplir, dimanche matin, son devoir électoral.

•-• Kfedîoddphe--Tissières"; surpris par - notre ' objectif^alors .qu'il ne savait patencore qui était le grand Vainqueur des j outes électorales.

M. Charles Dellberg, le « héros du jour », f ê té par ses enfants (photo VP)

autour desquérir le pouvoir par le moyen d'unfront populaire. L'existence de ré-gions relativement autonomes, auxmains de partis non-marxistes, eût étéun obstacle à la main-mise totale dela gauche — maîtresse du pouvoir àRome — sur la totalité de la péninsu-le. Devant l'impossibilité de conqué-rir la majorité au Parlement natio-nal, socialistes et communistes ontchangé d'avis sur la question des ré-gions. Ils ont vu dans l'institution desrégions un moyen d'étendre et de con-solider leurs forces politiques en Om-brie, en Toscane et en Emilie, où lespartis de gauche prédominent. '

Les démocrates-chrétiens, eux, ontplusieurs fois changé de position, augré des vicissitudes politiques. Fidèlesau principe de . subsidiari té, favorableà la décentralisation, ils ont demandéet obtenu l'insertion des « régions »dans la charte de la jeune république.Tant que les socialistes furent à l'op-position, les démocrates-chrétiens com-battirent l'institution pratique des ad-ministrations régionales à statut ordi-naire, par crainte de voir tomber l'Om-brie, la Toscane et l'Emilie aux mainsdes socialo-communistes. Les socialis-tes ayant abandonné l'opposition pourentrer dans la coalition gouvernemen-tale, les démocrates-chrélens crurentdevoir renoncer à leur opposition aux

((régions» ?régions pour complaire à -leurs nou-veaux alliés. L'institution des régionsà statut ordinaire était une des condi-tions essentielles mises par les socia-listes à leur participation au gouver-nement. .

Hitoire des variations..., pourrait-ondire, en reprenant la moitié du titred'un ouvrage de Bossuet, — pour mar-quer l'évolution des démocrates-chrétiens dans la question des autono-mies régionales.

Georges Huber.

(1) L'Italie se compose de 18 régionsou groupes de provinces, comme l'Al-lemagne se compose de Lânder , le Ca-nada de provinces et la Suisse de can-tons. Cinq régions : Val d'Aoste, Sar-daigne, Sicile, Trentin-Haùt-Adige etFrioul, qui présentent des conditionséconomiques et culturelles • particuliè-res, ont un statut régional spécial, do-té d'une large autonomie administra-tive. Quant aux treize autres régions(Piémont, Ligurie, Lombardie; etc.), el-les n 'ont droit qu 'à un statut ordinai-re. C'est sur l'institution de ces treizeautonomies régionales, prescrites parla Constitution (1947) que portent lesdébats actuels à la Chambra des dé-putés.

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Grâce à Terre des Hommesils ont trouvé une famille

Des vies seront sauvéesp ar le don du sang...

MONTHEY — A Vouvry mercredi, àVionnaz jeudi et à Monlhey vendredidel-nier, la Croix-Rouge suisse avait faitappel aux donneurs de sang pour con-tribuer au renouvellement de son stockde: cette -x matière » qui lui permet devenir en aide à de nombreux maladeset.surtrout aux accidentés de la routequi sont toujours plus nombreux.

La population a répondu généreuse-ment à cet appel, mais encore insutn-samment, au vu des énormes besoinsde nos hôpitaux. A Monthey. le recordde participation de l'an dernier a étésérieusement battu, quand bien mêmesont nombreux les donneurs qui sont adisposition toute l'année puisqu 'un ser-vice ad hoc a été mis sur pied per-mettant d'appeler à toute heure du jour

MONTHEY — Dimanche après midi , ve-nant de Saigon via Bangkok , Rome, Zu-rich et Genève, sont arrivés en Valais23 petits Vietnamiens cardiopathes , brû-lés ou paralytiques. Après une quaran-taine dans les hôpitaux de Monthey,Martigny et Sion , ils seront dirigés surles hôpitaux spécialisés où ils trouve-ront la guérison.

Mais six d'entre eux , âgés de 6 moisà deux ans et demi , orphelins de pèreet de mère, seront placés à vie dans desfamilles de Suisse romande qui se sontengagées à les adopter , condition sinequa non posée par le gouvernementvietnamien.

L'arrivée de ces convois est toujoursémouvante. Personne ne reste insensi-ble à cette misère et même les plus dursessuyent furtivement une larme.

Mais qu'est-ce que le sauvetage dequelques gosses en face de la masse quiattend. Pourtant Terre des Hommes nese décourage pas et continue son actioncar un seul serait sauvé que ce seraitdéjà une belle action.

Terre des Hommes - Valais , cep 19-8045, Monthey, reçoit toujours avec joiela plus petite participation financièrede nos lecteurs.

CgNOTRE PHOTO : Ce bébé vietnamien ,orphelin de père et de mère, a trouvéune famille. Ses parents adoptifs ontassisté à son débarquement de l'avion àGenève-Cointrin et l'ont convoyé jus-qu 'à l'hôpital de Sion où il passera sa« quarantaine » avant de leur être re-mis.

et de la nuit un ou des donneurs, à l'hô-pital de Monthey.

A l'infirmerie de la caserne commu-nale, le personnel de la Croix-Rougesuisse, assisté des membres de la sectionde Monthey des samaritains, avait bienfait les choses, le tout étant supervisépar MM. V. de Kalbermatten. présidentde la section de la Croix-Rouge du dis-trict. F. Zanotti.

Quant au service du ravitaillement ila magnifiquement fonctionné, permet-tant à chaque donneur de se restaureret de reprendre des forces, plus néces-saires chez les uns que chez les autres.

CgNOTRE PHOTO : Après les donneurs dela ville de Monthey, ce fut au tour dessamaritains et samaritaines.

Flatteuse nomination pour un cheminot valaisanSAINT-MAURICE. — C'est avec unplaisir non dissimulé que nous appre-nons que M. Charles Rey, conseiller

Une inauguration réussie

lette, ainsi que le restaurant L'Escalequi l'accompagne.

M. Maurice Luisier, le propriétaire,avait à l'occasion de son inaugurationconvié une soixantaine de personnes àune raclette parmi'lesquelles des mem-bres des autorités ;. : MM. Camille Mi-chaud et Ami Oreiller, députés, LouisDeslarzes, Marc Carron , Willy Ferrez,conseillers, Maurice Gard , juge et sous-préfet d'Entremont , Marc Besson, chef

Beau succès de la vente paroissiale

MARTIGNY. — L«a paroisse catholiqueromaine de Martigny a besoin de l'aideet de la générosité de chacun pour trou-ver les fonds nécessaires à la construc-tion des nouvelles églises. . Celle deCharrat est terminée, celle du Bourgen construction et on parle d'ériger unlieu de culte à Martigny-Croix pour labasse-Combe.

Le capital exigé est loin d'être ac-quis , on s'en rend compte. C'est pour-quoi , samedi et dimanche, de nombreuxfidèles se pressaient dans l'anciennehalle de gymnastique et la tente adja-cente pour participer à la vente parois-siale.

Afin de mettre une note musicale etfolklorique sur cette manifestation, di-vers groupements avaient spontanémentoffert leur concours : L'Echo du Cato-gne de Bovernier, La Farateuse deCharrat . l'orchestre Astérix de Marti-gny, Les cinq Schmidt's, La Combé-rintze.

Gros succès en fait , que l'on doit àtoutes les bonnes volontés sans les-quelles rien de semblable ne serait pos-sible.

communal à Saint-Maurice et fonction-naire aux CFF, vient d'être l'objet d'uneflatteuse nomination de la part de sonadministration au service de laquelleil se trouve depuis bientôt trente ans.

En effet , ce fidèle serviteur du railfaisant partie de la grande famille desagents des trains, remplacera — dès !e1er janvier prochain — M. FrançoisChablais chef de train principal à Lau-sanne qui va bientôt jouir d'une re-traite bien méritée.

Un Valaisan chasse un autre en som-me, puisque si le futur pensionné est ori-ginaire du Bouveret , le nouveau « ca-pitaine » du personnel roulant est Cher-mignonnais. C'est en effet à Chermignonque M. Rey usa ses premières culottessur les bancs d'école avant d'obtenir undiplôme d'instituteur à l'Ecole normalede Sion, de faire un stage en Angle-terre et par la suite embrasser la car-rière ferroviaire.

du Service électrique de la communede Bagnes, Maurice Vaudan , présidentdu Conseil général, Jules Vaudan, re-présentant de la Banque cantonale, Lu-cien Bruchez, avocat à Verbier.

L'amphitryon remercia- les maîtresd'état pour leur excellente collabora-tion , puis, M. Willy Ferrez, major detable eut des paroles aimables pourchacun. Au dessert, le représentant deCaltex, M. Dellenbach , accompagné detrois collaborateurs, remit une corbeil-le de fleurs à Mm'e Luisier, la maîtres-se de céans. Notre photo.

NOTRE PHOTO : une vente de cha-rité se place toujours, à Martigny, sousle signe de l'œcuménisme. Nous voyonsici le pasteur Franz Delhove en conver-sation avec le chanoine Gabriel Pont,recteur du Bourg, MM. Fernand Ger-manier et Alain Conforti.

fc|||pcasino montreuxNous avisons notre aimable clientèle que notre établissement

sera dorénavant fermé le lundi-

Dès le début dans sa fonction de con-trôleur, il se signala à l'attention de sessupérieurs par sa vive intelligence etses excellentes qualités de pédagogue.Rien d'étonnant si depuis dix ans bien-tôt, on lui confia l'instruction du per-sonnel et une place au sein de la com-mission d'examens.

Cette nouvelle montée sur l'échelle dela hiérarchie ferroviaire n'est doncqu'une suite logique des qualités exem-plaires que l'on trouve chez notre amiCharly. Aussi, profitons-nous de l'oc-casion pour le féliciter chaleureusementet pour lui souhaiter de nombreux suc-cès dans sa nouvelle fonction.

Nous disons à son prédécesseur :« Bonne retraite M. Chablais, les che-minots de la ligne du Simplon vous re-mercient pour la grande compréhensiondont vous avez toujours fait preuve àleur égard. »

—Ludo—

L'exercice d'automnedes sapeurs-pompiers

MARTIGNY. — Le corps des sapeurs-pompiers de Martigny comprend deuxcompagnies : celle de la ville comman-dée par le capitaine instructeur RobertPellouchoud ; celle du Bourg, sous lesordres du capitaine Rémy Saudan .

Vendredi soir, on les avait réunies àMartigny-Bourg à l'occasion du tradi-tionnel exercice d'automne. Un exerci-ce qui pour une fois n'avait rien detactique puisqu 'il s'agissait d'un coursde détail destiné à mettre les quelque150 officiers, sous-officiers, et sapeursprésents face aux nouveaux engins ac-quis par la municipalité afin de lutterplus efficacement contre le feu.

L'échelle mécanique en métal légerdont la maniabilité et la stabilité sontremarquables, le tank à mousse qui adéjà fait ses preuves en permettantdes interventions foudroyantes , le ca-mion des premiers secours, ont parti-culièrement intéressé les participants.On n 'avait pas oublié non plus la moto-pompe et les chariots-dévidoirs. Désclasses formées d'éléments de la villeet du Bourg mélangés pour faire plusample connaissance, passèrent d'un en-gin à l'autre et chacun remporta dacet exercice d'un genre nouveau , outreun bagage technique supplémentaire,un excellent souvenir.

De nombreux curieux ont suivi lesopérations, parmi lesquels on a reconnule président Edouard Morand , les con-seillers Marcel Filliez, chef du servicede défense contre l'incendie, et Geor-ges Roduit.

A noter que le soir précédent , le coursde cadres s'est déroulé à La Bâtiaz ,dans l'immeuble même où un incendies'était déclaré l'avant-veille. Il s'agis-sait là d'une critique de détail de l'in-tervention des groupes de premiers se-cours.

Fascination du skiMARTIGNY. — Rappelons que c'estdemain mardi et après-demain mercre-di 31 octobre et ler novembre, à 20 h 30(matinée le deuxième jour à 14 h 30pour les enfants dès 7 ans), que Ciné-doc présentera en séances hors pro-gramme, un film exceptionnel qui en-chantera tous les fervents des sportsd'hiver : « Fascination du ski ».

Cette bande a. été tournée par legrand champion et cinéaste Willy Bo-gner avec la collaboration de Bud Wer-ner, Barb i Henneberger, Toni Seiler,Jean-Claude Killy, Guy Périllat, Lud-wig Leitner, Wolfgang Bartels, ThérèseObrecht , Léo Lacroix , etc.

Rappelons que c'est au cours du tour-nage de ce film que Bud Werner etBarbi Henneberger trouvèrent une morttragique sous une avalanche.

En première partie du programme :un film français couronné dans tous lesfestivals, « Glamador », un fascinantdocumentaire sur les chevaux de • Ca-margue.

Ces films passent pour la premièrefois à Martigny où ils sont présentésen cinémascope et en couleurs.

Réductions habituelles pour les mem-bres de Cinédoc.

Dernier concours de pétanque

MARTIGNY — Hier, les pétanqueursmartignerains se retrouvaient pour ladernière fois (officiellement) cette sai-son sur le terrain du collège commu-nal, afin d'y disputer leur concours in-terne en tête à tête. Malgré le froid ,bon nombre d'entre eux s'étaient dé-placés pour la circonstance.

Ce concours a donné les résultats sui-vants :

Challenge « Les Touristes » : 1. Nico-las Lauritano ; 2. Emile Taramarcaz ;3. Alexandre Darbellay, dit Casserole ; 4.Bruno Bencivenga ; 5. Luigi Boretti ;6, Jean Delaloye ; 7. Jean Closuit (père) ;8. Jean-Charles Closuit (fils) ; 9. Chab-bey Louis ; 10. Magistrini Georges ; 11.Gjovanni Merola ; 12. Célestin Masa,etc.

Voici des résultats plus détaillés pourl'obtention du challenge.

Quarts de finale : Alexandre Darbel-lay bat Jaan-Charles Closuit (junior)par 15 à 8 ; Emile Taramarcaz bat Lui-gi Boretti par 15 à 12 ; Bruno Benci-venga bat Jean Closuit (père) par 15 à11 ; Nicolas Lauritano bat Jean Dela-loye par 15 à 11.

Demi-finale : Emile Taramarcaz batBruno Bencivenga par 15 à 6 ; NicolasLauritano bat Alexandre Darbellay par15 à 7.

Finale : Nicolas Lauritano bat EmileTaïamarcaj ; par 18 à 14.

.Quant à la «complémentaire», elle adôfrné les résultats suivants :

Demi-finale : Louis Chabbey bat LéonGâchter par 13 à 9 ; Georges Magis-trini bat André Favre par 13 à 12.

Finale : Louis Chabbey, président duClub de pétanque de Martigny, bat sonsecrétaire Georges Magistrini par 13à 6.

Ainsi se termine une saison bien rem-plie/ pleine de promesses pour la pro-chaine.

Dès le mois de novembre, nos ama-teurs de la boule ferrée regagnerontleur local situé au sous-sol du bâtimentde la Grenette, au Bourg... en atten-dant le printemps.NOTRE PHOTO montre quatre mem-bres parmi les plus méritants toujourssur la brèche lors de l'organisation deconcours qui obtinrent tous le succès

UNE NOUVEILE DEPANN EUS E

La fréquence des accidents met les carrossiers sur les dents. Leurs nombreuses interventions se doivent d'être rapidescar, de la célérité du débarras des épaves encombrant la chaussée dépend la sécurité des autres usagers de la route.

Les frères MICHAUD , dont l'atelier se trouve sur la rectiligne , à un kilomètre eninron du village de Riddes, l'ontcompris. Forts de leur expérience en la matière, ils viennent de transformer et de renforcer un Dodge militaire en le dotantd'un palan assez robuste pour permettre le levage de charges atteignant 3 tonnes et de l'outillage nécessaire aux inter-ventions les plus diverses.

Jour et nuit donc , îes frères Michaud et leur équipe , que nous voyons sur notre photo, sont a la disposition des m*f ortunés automobilistes victimes d'un accident. Il su/fit pour cela de téléphoner au 027 8.72.07 ou 8.77.04.

Ce service techn ique est doublé par celui de l'ambulance Marc Chappot , à Martigny, qui répond au numéro de té-léphone 026 2.24.13 ou 2.26.8$.

que l'on connaît. De gauche à droite :Joseph Genoud, vice-président, ClaudeRoduit, caissier, Louis Chabbey, prési-dent, et Georges Magistrini, secrétaire.Devant eux, le magnifique challengemis en compétition hier et offert parMme Moret, ancienne tenancière de leurstamm.

BRILLANTE SOIREEde la Société de tir

MARTIGNY — Samedi soir, les mem-bres de la Société de tir de Martignyse réunissaient à l'hôtel Parking pourleur traditionnelle soirée de fin d'an-née. Une centaine dé sociétaires, la plu-part accompagnés de leur épouse, avaitrépondu à l'appel du comité. L'ambian-ce, chaude, d'une telle rencontre a ré-gné tout au long de la soirée et labonne humeur ne faisait point défaut.Les organisateurs de cette manifesta-tion avaient innové et les convives pu-rent se délecter, des yeux d'abord, à lavue du plantureux et varié buffet froidpréparé à leur intention.par le. restaura-teur. D'entrée, tous les invités étaient:mis dans le bain. En effet , avant mê-me la dégustation de notre premierverre d'apéro, l'ami Richard avait déj àfait un sort à notre cravate ! Agrémen-tée par un orchestre, cette rencontre de-vait encore être animée par de multi-ples jeux, des lotos, des devinettes —même électorales —.

Chacun s'amusait et complimentaitson voisin sur son magnifique... nœudpapillon. L'ambiance ne cessait de mon-ter et les dames se "prêtaient de bonnegrâce aux sollicitations de leurs che-valiers servants, si bien que le carréde danse ne désemplit point.

M. Pierre Crettex, malgré ses obliga-tions, est venu apporter aux membresde la Société de tir le salut de la mu-nicipalité. Il dit le plaisir de se retrou-ver dans une atmosphère si sympathique.

1 mort et 9 blessés sur la route a

Les vœux . et les souhaits de bienve-nue étaient adressés aux participants :par le président de la société, M. Chap-paz. Saluant les tireurs, le président dela société fit remarquer combien laprésence des épouses mettait une notegale dans la sallç. Elles trouvent en-core ici une juste récompense de leur «patience et de leur isolement, tandisque leurs maris se; livrent à la pratiquedu sport du tir. y . , /j '

Il est également une coutume bien,établie de dËdÛBm). ' tpùs'fl les lauriersglanés durant; ' Vaî&$*j écoulée lors dece souper, AfiAf JoA^ïjxrlr "entendre rim-jjpréssiohnant"'pSlmalés dé certains ti-"reufs. De îdrts'bëîiéS'distJnctions et desmaîtrises,'obtenues daift lfeur stand ouen dehors, étaièht remisés à leursheureux bénéficiaires. Ainsi ont été ré-compensés : à 300 m, les Chapuis, Bur-ger et Charles I?êlèz, roi du tir. A 50m : ce sont les nopis de Tissières, Mé-trailler, Woltz, qui furent cités. Le petitcalibre, lui, eut son heure de gloireavec Maurice Maret, Albert ; Pointet,Marcel Stragiotti, Charly Granges, Ma-rius Masotti, Pierre Blanc. Des channes,des coupes, des gobelets, des challenges,des plateaux, dés cuillères viendront en-richir la collection de trophées de cestireurs.

Soirée propre à resserrer les liensd'amitié entre lès membres de cettesociété, divertissante, gaie, elle fut laréussie clôture de la saison et la meil-leure invitation pour la suivante.

la BalmazLA BALMAZ. — Samedi soir, entre LaBiflmaz et Evionnaz, un grave accidentde la circulation s'est produit dans lescirconstances que voici.

Un chauffeur de Bex, M. CharlesGsponer, circulait au volant de sa voi-ture en direction de Martigny. Amor-çant un dépassement, la voiture qui leprécédait effectua une manœuvre iden-tique et déboîta, ce qui obligea M. Gspo-ner à donner un brusque coup de vo-lant à gauche pour éviter l'accrochage.Au même instant arrivait en sens in-verse un véhicule automobile conduitpar M. Franco Palumbo. La collisionfut inévitable.

Les deux conducteurs, ainsi que leshuit occupants des deux voitures ontété blessés et conduits soit à Saint-Amé, soit à l'hôpital de Martigny.

M. Gsponer souffre d'une fracture dunez ; Mmes Rolande et Madeleine Pou-saz, de Bex, ont des contusions et des

plaies, tandis que M. Pousaz se plaintd'une blessure à l'épaule et M. CharlesKeim, d'Ollon, de contusions. M. FrancoPalumbo a un bras arraché et il afallu faire appel à un chalumeau pourle dégager. Les autres occupants de cet-te voiture souffrent de blessures diver-ses. Il s'agit de Mmes Graziella, Lau-relte. Vincenzina Biosi et de M. UrbainBiosi.

Les voitures sont dans un piteuxétat.

Nous apprenons que M. Franco Pa-lumbo, né en 1943, employé d'hôtel, àMontreux , est décédé dans la nuit , àl'hôpital de Martigny où il avait ététransporté.

La Fondation du Conservatoirecantonal a siégé .

La table du comité avec MM. Théo Montangero, Georges Haenni, J.-ChHaenni et Mme Eigenheer-Pahu d.

SION — Hier après-midi, la Fondationdu Conservatoire cantonal de musiquea siégé sous la présidence de M. ThéoMontangero, en présence de la plupartdes membres de la Fondation et desprofesseurs.

La lecture du procès-verbal de ladernière assemblée générale que lutMme Eigenheer-Pahud ne souleva au-cune objection.

M. Montangero se borna à formulerdes remerciements et des vœux pourla marche du conservatoire. Le directeurde la Fondation, M. Georges Haenni, fitpart d'un projet bienvenu concernantl'agrandissement de la salle de danse.Il souligna le succès obtenu par lescours de Jean Micault. Pour bénéficierde l'enseignement de cet éminent pro-fesseur, dit-il, on est venu de partout,d'Afrique, de France et du Valais, aus-si.... Le Festival Varga n'a pas manquéà sa tradition non plus.

M. Haenni communique que la Radio-Romande procédera à l'enregistrementd'une série d'œuvres interprétées parles élèves du Conservatoire. Cet enre-gistrement s'inscrit dans le cadre del'émission « Pour les enfants ». Cettetrès intéressante initiative ne manquerapas de susciter l'intérêt des auditeurs.Notons que le premier enregistrementaura lieu le 22 novembre prochain.

Ensuite, M. Haenni aborda différentsproblèmes touchant la spécialisation desmusiciens et l'étude de la pédagogie,problèmes urgents qui devraient pou-voir être bientôt résolus. Diverses pro-positions sont exprimées.

M. Haenni regrette la démission deMlle de Meuron , professeur de violon-celle et celle de M. Oscar Lagger, quedes obligations professionnelles retien-nent ailleurs d'une manière impérative.

Au chapitre des chiffres, relevons queip hnrtqp t df» l' an nrochain s'élève entre

Démission du recteurDU COLLEGE DE ST-MAURICE

SAINT-MAURICE — Nous apprenions, samedi, par des milieux estudiantinsdu collège de l'Abbaye, que le chanoine Isaac Dayer, recteur dudit collège,avait donné sa démission pour des raisons de santé et de surcroit de travail.Le chanoine Dayer était en fonction depuis une vingtaine d'années.

Selon certains renseignements qui ont filtré à travers les murs ducollège, il paraîtrait que le successeur du chanoine Dayer aurait été choisien la personne du chanoine Martin. C'est tout ce que nons avons réussi àsavoir pour l'instant.

COMMUNIQUEDE LA POLICE CANTONALE

Le 28-10-1967, vers 19 h 20, un acci-dent mortel de la circulation s'est pro-duit sur la route cantonale , à la hau-teur de la station d'essence Shell, à LaBalmaz-Evionnaz. Pour les besoins del'enquête, nous invitons le conducteurd'une voiture de couleur claire, vrai-semblablement une Renault-4L, qui cir-culait en direction de Martigny et qui aeffectué le dépassement d'une voitureaméricaine, de bien vouloir se faireconnaître au poste de gendarmerie deSaint-Maurice, tél. 025 3.62.21 ou 0272.56.56. Il en est de même pour toutautre témoin de l'accident.

60.000 et 65.000 frs. Le bénéfice enre-gistré au cours de l'exercice passé estde Fr. 1.236,05. La contribution de l'Etatest assez importante.

A l'issue de cette séance, on a fixéles dates des auditions et du congé. -Lesauditions auront donc lieu les 13 dé-cembre, ler, 14, 21 et 28 février et 9mars. Le conservatoire sera fermé du23 décembre au 8 janvier. Le premiersemestre dure jusqu'au 4 février, le se-cond du 11 février au 24 juin. Il y au-ra un congé de Pâques entre le JeudiSaint et le lundi de Quasimodo. ,

Lors de cette réunion, M. Arlettaz aapporté le salut du Conseil d'Etat, le-quel s'estime très satisfait du labeureffectué par le Conservatoire. Deux nou-veaux membres ont été élus au sein decette Fondation. Il s'agit de Mlle LucetteZufferey, professeur de piano, et de M.Chappuis, professeur de violoncelle.

Dans les divers, des points d'ordre in-terne furent débattus. Cette 25e assem-blée générale de la Fondation du Con-servatoire laisse augurer un bel avenir.Elle fut suivie d'un repas à l'hôtel duMidi.

- èl -

Carnet roseSION. — Notre aimable confrère HugoBesse vient d'être l'heureux père d'unepetite Anne-Dominique.

Nous félicitons très vivement Mme etM. Besse et formulons nos vœux pourleur fille.

— Le gendarme Pierre-Antoine Bon-vin, du poste de gendarmerie d'Ardon,est l'heureux père d'une petite fillenommée Dalila.

Tous nos vœux.

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34 NOUVELLES INFIRMIERESSION — Samedi après-midi, l'Ecolevalaisanne des infirmières était enliesse. Pour 34 élèves, le jour « J »était arrivé. Elles allaient prêter ser-ment, recevoir l'insigne et le diplômed'infirmère. Pour la circonstance, pro-fesseurs, parents et amis avaient tenuà témoigner leur sympathie aux nou-velles infirmières. Aussi, c'est unesalle comble qui entendit et applaudittour à tour le Docteur Pellissier, pré-sident de la Commission techniquede l'Ecole valaisanne d'infirmières; leconseiller d'Etat Bender; la directrice,révérende sceur Marie-Zénon; MlleLucette Zufferey, pianiste, et les élè-ves aussi.

Pour commencer, Mlle Lucette Zuf-ferey interpréta un morceau de Schu-mann , « Impression de Nuit ».

Il appartint au Docteur Pellissierd'accueillir les invités, de féliciter etde remercier élèves et professeurs.

M. Bender fit une brève rétrospec-tive de l'EVI, créée il y a 23 ans etdont la première directrice fut sceurAngeline Rodel. A ses débuts, l'orga-nisation de l'Ecole était particulière.On ne disposait pas non plus de lo-caux appropriés. Ainsi, les élèves sui-vent les cours donnés simultanémenten langue française et allemande. Lesmédecins de la ville et du sanatoriumvalaisan sont appelés à l'enseignement.Les élèves logent et prennent leursrepas au couvent des soeurs de Valère.Et elles travaillent à l'hôpital le ma-tin et le soir.

Heureusement, peu à peu, la situa-tion s'améliore. En 1946, l'EVI obtientune reconnaissance provisoire de laCroix-Rouge suisse. Un an plus tard ,elle s'installe au Vidomat. Sœur Marie-Zénon en devient directrice à partirde 1947. Dès lors, l'Ecole adopte lesdirectives de la Croix-Rouge, à savoir:— L'étude théorique et pratique est

équitablement répartie sur 3 ans;— L'Ecole est suivie par des experts

fédéraux ;— Les examens sont faits à Sion sousleurs contrôles.

Les progrès réalisés par l'Ecole mé-ritent bientôt la reconnaissance défi-nitive de la Croix-Rouge. Les années1953 et 1954 voient l'érection d'unenouvelle bâtisse à Gravelone dans lesvignes du chapitre de Sion. Cette cons-truction se réalise grâce à l'appui del'Etat , du Service cantonal de la santé,des autorités communales et bourgeoi-sialës de Sion.

En 1965, l'Ecole est inaugurée etreçoit la bénédiction de Mgr Adam.D'autres améliorations se succèdent.

M. Bender souligna l'importance deplus en plus grande que joue la santédans notre société. Un exemple :— La statistique «prouve qu'au cours

de ces 15 dernières années, iesValaisans fréquentent les hôpitauxtrois fois plus qu'auparavant.

Remarque qui prouve, si besoin enétait, l'urgente nécessité d'accroîtrel'élite des infirmières.

En guise de conclusion, M. Benderlit un texte de l'auteur André Maurois,empreint d'une sagesse remarquable.11 le livre à la méditation des jeunesinfirmières..

Sœur Marie-Zénon s'exprime entermes émouvants. Les infirmièresprêtent serment, reçoivent l'insignedes mains de leur directrice. Quelqueschants, encore, et une « Ballade deBrahms ». Une collation est offerte auxinvités.

13L'annoncereflet vivant du marché

C'est bienmeilleur

avec un verrede vin

34 nouvelles infirmières ont été

Pour ces 34 infirmières, l'heure estvenue de mettre en pratique tout l'en-seignement reçu.— Aujourd'hui disent-elles, notre vo-lée se joint comme un nouvel anneau,à la longue chaîne des infirmières,nos aînées. Nous allons maintenantvers les activités de notre choix.Elles citent :— Infirmière au chevet des maladesen médecine, en chirurgie; infirmièreà la salle d'opération, aide du chirur-

Une belle réalisation de la Bourgeoisiede Sion : LES MAISONS LOCATIVESSION — L administration bourgeoisialede Sion, dont on reconnaît la prudencedans les initiatives, reste très attachéeaux biens bourgeoisiaux et soucieusedu bien-être de ses administrés. A tempsvoulu, elle s'est intéressée aux biensimmobiliers. C'est qu'en effet les « por-tions » bourgeoisiales en jardins pota-gers étaient disputées et perdaient peuà peu de valeur de rendement pour lesménages. Sans oublier que le cycle dedistribution de ces lots faisait naîtredes disputes...

Mais le Conseil prend une décisionde grande importance. L'assemblée desbourgeois l'approuve. Une partie desterrains situés entre la voie CFF et leRhône est . consacrée à la constructionde bâtiments locatifs. Cette décisionétait motivée par le désintéressementaccentué de l'usufruit ; des « portions- .»,dictée par la pénurie de 'logements! 'ehville de Sion.

Une réalisation de pleine -réussite-:Elle répond aux besoins dé l'économiebourgeoisiale et poursuit un but social.Le bâtiment No . :l:de la série, achevédans les meilleures conditions il y "a15 mois, peut afficher « complet » de-puis un an. Sa conception-ne visait cer-tes pas à l'audace, mais à une disposi-tion de plan propre à offrir un çpn-fort. Un mode de construction durableavait d'ailleurs été calculé aux prix éco-nomiquement établis.' ,:

Cyclomotoriste blesséGRIMISUAT _ M. Jean-Elie Fornage,né en 1948, domicilié à Sion, descendait,dimanche, au volant d'une , voiture,' deBotyre en direction de Grimisuat . Peuavant ce village, dans un virage , sonvéhicule fut déporté a gauche et ren-versa M. Louis Rey, né en 1908, d'Ayent,qui était assis sur son cyclomoteur, àl'arrêt, en dehors de la route. M., Rey,souffrant de blessures sans gravité a étéhospitalisé à Sion.

•• •• " '- , ,- ¦¦ r: Y a

Mauvaise chuteSION — M. Guillaume Meunier, nà eh1907, a fait une chuté sur la foUtei -Caîi-tonale, à Platta. Il a été hospitalisé. _Qttf-frant d'une commotion , et de diversesblessures. '• ¦> V i > > ', I. ': ¦* T ' .

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A toutes, nous ne pouvons que ré-péter les vœ'Ux de sœur Marie-Zénon.— Mettez au service des malades, non

Son Excellence Mgr Adam procède a la bénédiction de la Maison cie la Bour-geoisie:- AySes côtés] le révérend curé Oggier. Au second p lan , M. d'Allèves , préfe t ,Mme Jacques de- Riedmatten, M. Bernard de Torrenté , président de la Bourgeoisieet M. Norpert Roten, chancelier d'Etat.

La cérémonie d'inauguration : L'ins- sen ta en premier ses hommages de res-titution a fait ses premiers pas, les fa- pect. En un style concis, le magistratmilles qui en bénéficient se déclarententièrement satisfaites. Ainsi, la céré-monie de la bénédiction religieuse avait-elle un sens ; plus élargi et plus intimeaussi, puisque- les familles y partici-paient. ¦¦ '::. y- ;- ; y ;- .¦'-

_£'- • :Il y avait le préfet de. Sion, Me d'Al-lèves, M. Imesch, -président de la Muni-cipalité ,;. Me BèrnaSd dé Torrenté, pré-sidents de la, Bourgeoisie ; Me Edouardt-ôrétanr'. softs chancelier ; Mme Jac-ques de Riedmatten, président de laBourgeoisie- ; plusieurs conseillers mu-nicipaux et .bourgeoisiaux ; le révérendcuré OggierjS du Sacré-Cœur ; M. Nor-bert Roter£ chancelier d'Etat ; M. Jo-seph .Iten/:architecte de la ville ; M.jHBnri; Moutjj on, ;amdouble titre de con-seiller •boiïrëeoisiâl' et de chef du ser-vice des parcs et jardins ; les entrepre-jnèurs:«t .értisans. '

• t)evahfr"-le bâtiment pavoisé^ le prési-dent de: Torrenté s!adressa aux officielset 'aux invités réunis sur la pelouse au-tour dé- S. E. Mgr Adam auquel il pré-

Une élève recevant l'insigne des mains de la directrice , révérende soeurMarie-Zénoh.

seulement vos connaissances technio.i'.es, mais aussi votre cœur !

— èl —

LISTE DES NOUVELLESINFIRMIERES DE L'EVI

Mlles : Antille Jeanne, Sierre; AymonAnne-Louise, Sion; Borer Marie-Jeanne, Clarens; Bourriez Françoise,Versoix; sœur Clivaz Marie-Charles,Sainte-Ursule, Sion; Cotter Ginette,Ayent; Cotter Joséphine, Ayent; Cret-

exposa le régime de la bourgeoisie deSion concernant les droits des bourgeoisà l'usufruit des biens et les tâches del'administration. Il insista sur le côtésocial de l'instituion des bâtiments àloyer modéré.

— L'initiative, dit-il, en revient à sonprédécesseur feu Me Jacques de Ried-matten, dont le souvenir reste vivant.

Cette construction a bénéficié du sa-voir et de l'habileté des architectes etdes ingénieurs, ainsi que des surveil-lants , des entrepreneurs, des maîtresd'Etat , des fournisseurs et des ouvriers.

Les responsables de l'étude et de laréalisation sont M. André Perraudin , ar-chitecte diplômé EPF ; M. Paul Lorenz,architecte diplômé EPUL ; MM. de Kal-bermatten, Burri , ingénieur EPF. Enleur nom, M. Perraudin , invité par leprésident , remit symboliquement lesclefs en remerciant le Conseil pour laconfiance qu 'il leur a accordée. Il ditaussi que ce fut pour eux un honneurde collaborer à cette œuvre pour la-quelle les architectes ont cherché la so-lution la meilleure, assurant un confortsans luxe dans une construction auxprix très étudiés et créée pour durer.

La bénédiction religieuse : Le prési-dent de Torrenté ayant prié Son Excel-lence de daigner bénir l'ouvrage, Mon-seigneur, en vêtement liturgique, pro-céda à la cérémonie. Monseigneur sedéclara très heureux de la réalisationde cette institution et félicita les bour-geois et le Conseil ainsi que son distin-gué président.

Autour des tables bien garnies, lesinvités levèrent le verre à la santé desfamilles locataires, à la gloire de labourgeoisie de Sion et de son président.

Relevons que la commission de cons-truction était composée des conseillersPaul Gasser, Robert Pfefferle, JeanBessero auxquels vont aussi nos félici-tationa.

taz Ange-Marie, Ayer; sœur d'AgrumaGabrielle, Sierre; Davellose Michèle,Belgique; Decrey Antoinette , Lausan-ne; sœur Formaz Gratienne, Valère,Sion; sœur FouilSot Danielle-Marie,Fribourg ; Froidevaux Alice, le Noir-mont; Gay Françoise, Les Marécottes;Grandjean Gertrude , Villaz - Saint -Pierre; Gremaud Gisèle, Morlon; sœurHeinzmann Marie-Bosco , Valère, Sion;Ineichen Elisabeth, Lucerne; KonigCécile, Sales; Lairle Andrée, France;Pastore Anne-Dominique, Villeneuve;Perler Madeleine, Fribourg; Pittet Ma-rie-Antoinette, Echallens; Pochon Gil-berte, Châtillon; Quiquerez Marie-Claire, Fontaine; Raboud Anne-Loyse,Monthey ; Rey Hélène, Corin; ReyMarthe, Montana; Roch Marie-José,Monthey, de Roten Madeleine , Sion;Sautebin Francine, Mervelier; TorrentThérèse, Grône.

Les cours de chirurgie leur ont étédonnés par les docteurs Morand et Ducet les cours de médecine par les doc-teurs d'Allèves, J.-J. Pitteloud, Dufouret Spahr.

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SIERRE — L'occasion ne nous est pas lignant le mérite combien sympathique Anniviarde - , « les Pontis », l'autopor- \ A 111 _S___i 1T M I m .souvent donnée d'assister à une expo- de ces . deux artistes valaisans. Noussition comportant des œuvres d'artistes avons remarqué la présence de MM.amateurs. C'est la raison pour laquelle Maurice Salzmann, président de Sierre,le vernissage de samedi à l'hôtel de et Sartoretti , sous-préfet du district,ville a été une révélation pour les meil- Roger Theytaz a surpris par sa liber-leurs connaisseurs. té de travail et son expression du ter-

II s'agissait de l'exposition de deux roir. Dans la recherche du soi-même,Anniviards résidant à Sierre : MM. Ro- Roger Theytaz nous présente des por-ger Theytaz et Jules Abbé. Le préfet traits , des paysages, le tout dans un styledu district Me Aloys Theytaz se fit un simple mais attachant. Nous avons re-plaisir d'ouvrir cette exposition en sou- marqué plus spécialement l'a « Jeune

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trait de l'auteur ainsi qu'un magnifiquepaysage de Zinal. C'est vraiment du S0^^gS^i*tarW f iaiW*^*W*W^**ibeau travail d'amateur qui a frappé plus WST ^gj sft TT ; JiTj[?jTH mm «3d'un visiteur samedi après midi. Roger ^^: H-___-_l_-li---»tRB""URÉ*Éai__________lTheytaz doit persévérer et arrivera cer- Du lund i 30 octobre au mercredi lertainement à s'améliorer davantage. novembre, troisième film studio

Jules Abbé s'est lancé dans la sculp- David et Lis ature volontaire et non industrielle, com- . y. V J,me le déclarait si bien Fred Fay. Tous Si le mot chef-d'œuvre a encore unles sujets présentés sont riches en ex- sens, c'est bien pour « David et Lisa »pressions individuelles. Ils reflètent la qu 'il faut l'employer.vie anniviarde et la campagne. Grâce (Dernière Heure),à sa simplicité, Jules Abbé a montré Parlé français - 16 ans révolusla valeur d'un artiste d'occasion. Ses « Wn___________P^_H__3__n^_____-_S_WIœuvres sont également de première va- ûg ' ¦-*r^;fcîtJ lffflH tfT8|" '

~ ~ Jleuryet peuvent entrer en concurrence W4** -**H*****-%_____**a *m(-*-Mt*m^i--*9avec certaines productions en chaîne Lundi 30 octobre et mardi 31 octobrequi se font en la matière. Prolongation du grand succès

L'exposition restera ouverte jusqu 'au ,, .J • «««tinio12 novembre et mérite d'être vue ! U0 médecin COdSIdie

A. C. Parlé français - 18 ans révolus

Une belle marque de solidarité

VEYRAS . — A»1 centre du village de sont faites pour passer à la réfectionVeyras se ^ouve une charmante petite.~:_d%>4Unté£ietjf. C'est là un bel exem-chapelle qui avait passablement souffert pié de "solidarité qui méritait d'être re-ces dernières • années et qui méritait levé. Précisons que cette chapelle estqu'on lui apporte certaines réfections dédiée à saint François d'Assise etindispensables; Pour ce faire, plusieurs qu'elle date de 1676. Notre photo : uneartisans du village ont pris à leur char- vue de la petite . chapelle de Veyras.ge la rénovation complète des façadesextérieures. . Actuellement, des études A. C.

co) CINEMAi ^. SBfljBfflWH ig^

Mardi 31 octobre et mercredi ler no-vembre :

Les éperons noirsUn Far-West où le revolver est rod

Parlé français - Scope couleurs— 16 ans révolus —

Ce soir lund i - 16 ans révolusFilm d'art et d'essai :

L'homme oupousse-pousse

Un film japonais de H. Inagaki.Mardi et mercredi - 16 ans révolusUn spectacle merveilleux, inoublia-ble :

Fascination du ski

Jusqu a mercredi ler - 16 ans révolusUn « western » mouvementé !

MURIETAavec

Jeffrey Hunter et Arthur Kennedy

Aujourd'hui : Relâche. Samedi, dimanche : Moll Flanders.

Aujourd'hui : Relâche. Mardi et mer-credi , 16 ans révolus. Un « western »,avec Rod Cameron : Le glas du hors-la-loi.

Aujourd'hui : Relâche. Mardi et mer-cred i, 18 ans révolus. La vie d'un-agentsecret : X 1-7 Top secret.

Rod Cameron, dans un hoiiveau western 100 % action ! "\

Mon coH fait la loiScope-couleurs - 16 ans révolus

Aujourd'hui : Relâche

UNE MAISON DES JEUNES : POURQUOI ? COMMENT ?SIERRE. — Vingtième siècle, ère dela technique , ère du robot et du cer-veau électronique , ère de l'exaspérationdu conflit des générations , ère des«provos^ , «hooligans» ou beatnik, pé-riod e difficile que traverse une jeu -nesse en folie , cherchant des bases so-lides, une espérance.

Cette jeunesse attend tout des adul-tes .elle mord dans la vie à pleine dentsgoulûment, sans distinction et se formeainsi à la somme de ses expériences.

En face de cette masse, à la fois vio-lente et malléable, des adultes, devenusquelquefois copains, une génération depères qui interrogent et qui cherchentun équilibre entre ce qui pour eux futhier et ce qui pour leurs enfants serademain.POURQUOI ?

Le sport n est pas tout , nos jeunesdoivent pouvoir occuper leur loisird'une façon à la fois saine et intelli-gente. Ils doivent se retrouver entreeux créer la bande, retrouver cet ata-visme d'antan qui fut la tribu. Unebande, comme la langu e d'Esope, peut-être la meilleure ou la pire des cho-ses. D'elle, et pour autant qu 'elle soitbien dirigée ,peut ressortir un esprit ,un enthousiasme, un idéal de culture ,d'entraide et de fraternité.

Le support matériel de tout cela.Une maison des jeune s, un ou des lo-caux où s'échangent les idées, un lieuoù la jeunesse se retrouve, se recréedans l'ambiance particulière du disque,du ping-pong, de la guitare mais aus-si de la bibliothèque où les auteurspréférés ne sont pas forcément les pè-res du roman poliicer.

Notre jeunesse est riche, riche d'ou-verture au présent, elle est difficileparce que dotée d'un sens critique

L'art de passer une bonne retraite

GRONE — Nous avons rencontré àGrône une figure bien sympathique :un architecte en herbe aux prises avecla construction d'un village valaisan mi-niature. Il s'agit de M. Angelin dePreux, ancien buraliste postal , retra itédes PTT, Autour de lui, une dizaine depetits « chantiers - .

— Il faut bien employer son temps,dit-il , J' aime bricoler , alors j'ai cons-truit des « racards », Les gosses aimenttellement ces petites maisons. Chaquepetit racard est construit comme le faitun charpentier. Les poutres sont croi-sées selon les méthodes traditionnelles.La toiture recouverte de minusculestavillons donne un aspect authentique

Augmentation des places de parc

SIERRE — Nous avons déjà annoncé dans une précédente édition , la créationd'une magnif ique place de parc au jardin public. Les travaux sont actuellementtermines et ce ne sont pas les automobilistes qui s'en plaindront. L'ensemble afière allure ct a éfé construit en fonction d'une augmentation croissante du traficinterne. Et c'est certainement là le départ d'une étape importante dans l'aména-gement général de la ville.

A. C.

aigu, sans expérience, elle est absolueet ne tolère que l'absolu. Alors, la mai-son des jeunes ,par son mixage, lescontacts qu'elle permet, offre un ter-rain d'expérience. Elle doit être un mi-lieu sain , mené par des personnalitéscapables et, en temps qu 'oeuvre émi-nemment sociale, doit recevoir l'appuides parents, de l'autorité, de la com-munauté tout entière.ACTIVE, MAIS PEUT-ETREMECONNUE ?

Cette maison des jeunes existe, sonactivité se déploie dans le calme et lasérénité, mais peut-être est-elle un peuméconnue ? Les problèmes qu 'on yaborde sont peut-être ardus, qu'en est-il ? que se passe-t-il ?COMMENT ?

L'activité d'une maison des jeunesdoit être variée. Son mot d'ordre : UNI-TE DE L'IDEE : trouver aux jeunesdes loisirs sains, agréables, divertis-sants, intéressants.DIVERSITE DE L'ACTON : choisir toutce qui peut attirer, ce qui passionne.

Afin de satisfaire un tel idéal, lesmoyens à utliser sont nombreux maisils requièrent des meneurs enthousias-tes et .aussi quelques possibilités finan-cières. A ce titre, il est intéressant denoter que les ressources nécessaires sonttrouvées par les jeunes qui pratiquentavec assez de bonheur ce que l'on peutappeler l'auto-financement.UN JOURNAL

A la base de cette activité, ce quiest l'âme du mouvement : synthèse,un journal mensuel .écrit, rédigé etédité par les jeunes. Dans Ces colonnes

des vieux « mayens ». A l'aide d'untampon, il a imprégné de broux denoix ces racards et les expose au soleilpour que chaque construction prennela couleur du temps..

— Si j'arrive, me dit M. de Preux, jevais construire une crèche de Noë]avec le village valaisan.

C'est un agréable passe-temps em-preint d'un goût artistique certain. Ilexiste à Mélide, au Tessin, une « Suisseminiature », on pourrait créer le « Va-lais miniature »... C'est Un programmeet M. de Preux a encore bien le tempsd'y penser. Notre photo : quelques ra-cards miniatures.

— ach —

l'humour côtoie le sérieux ,1a chroniquevoisine avec l'enquête. Ici, les fillesont aussi la parole.elles expriment leursopinions, abordent des problèmes, en-visagent des solutions.

Au hasard du journal nous trouvons,le mot du boss, le mémento, des cri-tiques, quelquefois et même souvent du-res, envers les derniers disques sortis.Il y a aussi des critiques de jazz , l'é-tude d'un compositeur classique, îecoin du poète, une vulgarisation scien-tifique, etc.

Synthèse, un journal fait par desjeunes et, en le lisant une chose frappe,en dehors de l'humour estudiantinquelquefois aigre-doux, les problèmessont abordés avec sérieux et conviction.

LE CINE-CLUBL'intérêt porté au cinéma est énor-

me. Le cinéma, la télévision s'incrus-tent dans la vie de chacun. Mais nosjeunes savent-ils ju ger, comprennent-ils ou sont-ils spectateurs passifs d'u-ne œuvre quelconque qui passe et quel'on oublie ?

Le Ciné-Club répond à ce besoin deformation et d'éducation. Animé parM. Maillard , il passe des films connuspour leur valeur humaine ou cinéma-tographique, mais surtout il les ana-lyse, les dissèque, en souligne le bonet élimine ou montre le mauvais. Nosjeunes, ou plutôt ceux qui de plusen plus assitent à la discussion, se for-ment un jugement, se créent une opi-nion et, dans ce domaine, apprennentà voir, au-dessus des genres ou desmodes, ce qui est valeur d'un docu-ment humain, présence d'une techniqueou quelquefois, mais trop peu souvent,affirmation d'une oeuvre d'art.

LA BIBILOTHEQUEAutre domaine où la jeunesse doit

être formée, la lecture. Combien d'a-dolescents lisent, combien surtout li-sent avec discernement des œuvresvalables ? Il est évident que quelque-fois un bon policier peut détendre,mais cela ne doit pas être une habi-tude et il ne faut point parler ici desbandes dessinées souvent à la foishorreur et paresse de l'esprit.

Là, les quelque 800 volumes de labibliothèque de la Maison des jeunesattendent d'être lus< appréciés, discu-tés ou critiqués. Si .463 voyages for-ment la jeunesse; la lecture peut ou-vrir leur personnalité à dès problèmesde plus en plus divers.

Pour animer cette bibliothèque leComité ne manque pas d'idées, échan-ges de vue, forums. De l'étudiant, du« matheux » à l'apprenti , chacun peutémettre une opinion, et du mélange

Un jubilé chez les tireurs de «l'Avenir»à Vionnaz

La Société de tir, l'Avenir de Vion-naz, par les soins de son président,M. Ignace Fracheboud, mettait un pointfinal à la saison 1967 en procédant àla remise dès prix du tir de clôtureainsi qu'à l'attribution des challengesinternes.

Pour les deux premiers challenges,les tireurs étaient divisés en deux ca-tégories. Les résultats des huit princi-paux tirs de l'année déterminaient lesVainqueurs et pour le troisième, latotalité des points du tir militaire etdu tir en campagne.

bans le tir de finale figurait éga-lement une cible sanglier. Ce nouveaugenre de visuel connut un plein suc-cès, Léon Fracheboud s'adjuge le titreavec 52 points sur 60.

UN JUBILAIRE MERITANT

La suite de cette soirée fût consa-crée à M. Ignace Fracheboud pourses 25 ans de présidence à la tête dela société. Officiellement, mais prati-quement, il s'occupe du tir ainsi quedes jeunes tireurs depuis 1926. Celafait effectivement 40 ans d'activité.Nous souhaitons que les autorités su-périeures, spécialement celles du tirhors service, considèrent avec bien-veillance un tel acte de patriotisme etde dévouement et récompense ce ser-viteur à sa juste valeur.

CK BRIN D'HISTOIRE

M. Freddy Launaz, vice-président,concilia l'historique de la société de1906 à ce jour avec l'activité du pré-sident pendant ce quart de siècle. Avecconcision , il sut dire à ces auditeurstout le dynamisme dont il faisait

des caractères et des souches socialespar le livre, une amitié et une estimeréciproque peuvent naître.

Il faut que les parents guident leursenfants, les orientent vers cette Mai-son des jeunes, suscitent en eux legoût du bon et du beau.

DES SALLES DE LOISIRSUn Ciné-Club, un journal , une bi-

bliothèque, tout cela forme un cadre,mais ce n'est pas suffisant. Les jeunesaiment à se retrouver entre eux, ilsaiment jouer. Pour l'apprenti ou l'é-tudiant , c'est l'ambiance des copainsqu'il faut retrouver dans les salles dejeux. Du football de table au billard,sur la table de ping-pong, chacun mon-tre son adresse; l'agressivité ou letrop plein d'une jeunesse ardente peu-vent ici trouver un exUtoire naturel,alors qu'ailleurs ces manifestationspeuvent dégénérer.

Tout cela se fait dans une ambian-ce chaude et amicale, les interjectionsfusent et, quelquefois, couvrent lebruit d'une musique de fonds lançantdes rythmes de danse ou des accordsdissonnants à la marche syncopée d'unmorceau de jazz.

ïci comme ailleurs, peut-être parceque le jeune se sent à l'aise, il estsouriant, cordial et il oublie certaine-ment son examen du lendemain ou leséchéances de fin de trimestre.

ET LE RESTEEt puis il y a encore le Jazz-Club,

les cours d'échecs, le cabaret des jeu-nes, les cours de langue, de danse, desforums, toute une foule d'activités inté-ressantes qui, au fonds, justifient ladevise « Unité de l'idée et diversité del'action », mais prouvent aussi que lesjeunes peuvent et savent s'organiser,prendre leurs responsabilités, croire etcréer.

CE QUI MANQUEA ce tableau sommaire, ce bilan fa-

vorable, il faut ajouter ce qui man-que. Hélas, l'enthousiasme est aussigrand que les moyens sont faibles.Un laboratoire-photo est envisagé,mais, faute de fonds, cet outil mer-veilleux, ce passe-temps à la fois ty-rannique et passionnant qu'est le tra-vail du développement et de l'agran-dissement de la- photo, n'a pu êtremonté. Il faut attendre, cela viendra.

Et puis, ce qui manque le plus, ànotre avis, c'est un animateur profes-sionnel, un responsable et, surtout, uneâme. Mais ceci n'est qu'un voeu, uneespérance, un espoir dont la matéria-lisation rendrait de grands, d'inestima-bles services à notre jeune sse.

preuve et avec quelle conception ilanimait là société. Se faisant l'inter-prète de tous, il adressa félicitationset remerciements au jubilaire et lui fitremettre par les Soins d'une déléga-tion de jeunes tireurs un cadeau ac-compagné d'ut, bouquet de fleura.

LES SOUCIS DE LA SOCIETECe geste, quoique inattendu de sa

part, ne lui empêcha point de dire sajoie et d'exprimer les Soucis qui l'ha-bitent quant au développement du tir.Si la société se trouve actuellementdans une impasse, a-t-il dit, ce n'estnullement le manque d'éléments, maisbien l'impossibilité de pratiquer unentraînement rationnel et soutenu dufait de l'extension du village à proxi-mité des installations de tir. Une idéea été lancée, nous avons la convictionqu'elle fera son chemin et que nosautorités lui accorderont toute leurattention.

LE PROBLEME FINANCIER

Le problème financier freine égale-ment l'activité de la société. Nous res-tons optimiste, a-t-il conclut, et es-pérons que le loto du dimanche 29octobre, nous apportera suffisammentd'eau au moulin afin de permettre àl'Avenir dé continuer à honorer lescouleurs de notre chère commune.

m. V.Voici le palmarès :

1ère catégorie

Fracheboud Léon, 674,4 ; Launaz Fred-dy, 672,8 ; Meinimann Franz, 670,1 ;Fracheboud Ignace, 648,9 ; VannayNestor, 638,1 ; Cornut Marcel, 634,4 ;Bressoud Jean-Pierre, 623,9 ; BressoudMichel, 623,5.

2e catégorie

Winiger Hermann, 621,5 ; FracheboudArmand, 613,8 ; Veuthey Meinrad ,599,1 ; Vannay Jérôme, 578 ; LaunazRémy, 545,5.

Challeng* militaireLaunaz Freddy, 194 ; Vannay Nestor,188 ; Meinimann Franz, 187 ; Frache-boud Ignace, 187 ; Fracheboud Léon,185 ; Launaz Rémy, 178 ; FracheboudArmand. 178.

EN GUISE DE CONCLUSION

La Maison des jeunes de Sierre es-saye de remplir son rôle. Elle le faitavec cœur et courage. Il est évidentque tout n'est pas parfait , des lacu-nes existent et il faut les combler.

Cependant .elle a cru, elle a osé,elle attend maintenant de tous, desjeunes d'abord, des parents ensuite,de la communauté sociale enfin , uneaide, des conseils et une bienveillanteattention.

Notre jeunesse est encore et heu-reusement saine et loin de la propa-gande ou de la démagogie, il faut lagarder telle qu'elle, lui donner le sensde ses responsabilités, le sens de sagrandeur et de ses devoirs.

— JO —

Septuagénairetué sur le coupLA SOUSTE. — Samedi soir, unevoiture bâloise circulant sur la rou-te cantonale entre Agarn et La Sous-te, a happé un piéton qui cheminaitdans la même direction, par suited'un brusque écart sur la chaussée.

Ce dernier, M. Peter Pfammatter,d'EischolI, âgé de 71 ans, a été tuésur le coup.

Monsieur et Madame Isaac MARCLAYet leurs enfants, à Troistorrents ;

Mesdemoiselles Marguerite et Madelei-ne PIUZ, à Hermance ;

Monsieur Milo MUZ, à New Orléans ;Monsieur Hippdlyte DUBOSSON, à

Troistorrents ; \Mademoiselle Clémence "DUBOSSON, à

Monthey ; v yMadame veuve Adrien DUBOSSON, à

Monthey ;ainsi que les familles parentes, alliéeset amies, ont le chagrin de faire partdu décès de

MadameAnaïs PIUZnée DUBOSSON

leur chère maman, belle-maman, grand-maman, sœur, belle-sœur, tante et cou-sine, enlevée à Jeur tendre affection le25 octobre 1967, munie des sacrementsde l'Eglise.

La messe de sépulture sera célébréelundi 30 novembre 1967, à 10 h 80, àl'église d'Hermance.

Domicile mortuaire : H e r m a n c e(Bourg-Dessus).

Monsieur et Madame Joseph WIRZ etleurs enfants, à Altishofen ;

Monsieur et Madame Antoine WIRZ etleurs enfants, à Wauwil ;

Madame et Monsieur Joseph RAST-WlRZ et leurs enfants, à Lucerne,Sursee, Schenkon et Fully ;

Madame Veuve Jacob WIRZ et ses en-fants, à Wauwil ;

Les enfants et petits-enfants de feuRégina GROB ;

Les enfants et petits-enfants de feuJoseph RAST-WIRZ, à Ètzêlwil ;

Les enfants de feu Bernard BLUM, àPfaffnau ;

Les eniants et petits-enfant» de feuAlfred FILLIEZ, à Bagnes et Ge-nève ;

Les enfants et petits-enfants de feuLouis PASCHE-FILLIEZ, à Lausan-ne, Genève e. Nice ;

Les enfants et petits-enfants de feuPierre BESSE-FILLIEZ, à Bagnes,Fully, Martigny et Genève ;

Les enfants et petitê-enfants de Cy-rille PESLARZES-FITJ..IEZ, à Ba-gnes et Neuchâtel ;

ainsi que les familles parentes et al-liées, ont la douleur de faire part dudécès de

MadameRosa FILLIEZ-WIRZ

leur très chère sœur, belle-sœur, tanteet cousine, décédée le 28 octobre danssa 86e année, munie des sacrements del'Eglise.

L'ensevelissement aura lieu k Fully,le mardi 31 octobre, à 10 heures.

Cet avis tient lieu de lettre de fairepart.

Pas d'inquiétudepour le pape

CITE DU VATICAN. — La nouvellepoussée de fièvre du pape ne susci-te pas d'inquiétude, déclare un com-muniqué publié dimanche soir, quiajoute que le Saint-Père, « fût-ceà un rythme forcément réduit », con-tinue son travail.

Le communiqué souligne qu'en ef-fet un important document sur le dé-veloppement des jeunes nations afri-caines sera publié mardi prochain,comme on l'a annoncé samedi.

DRAME DE LA MERTOULON — En croyant heurter unebouée, des navigateurs de plaisanceitaliens en excursion près des côtesfrançaises de la Méditerranée ont peut-être fracassé un youyou à bord duquelse trouvaient deux Français, dont unefemme qui a été tuée.

C'est du moins l'une des hypothèsesprovoquées par la découverte du eorpsde Mme Danièle Guyot, âgée de 30

ILS JOUAIENT AUX CHIMISTESUN MORT

PARIS — Deux jeunes garçons de onze ans avaient voulu jouer aux chi-mistes avec le contenu de bouteilles qu'ils avaient découvertes dans la cavede la maison des parents de l'un d'eux, dans les environs de Paris. L'undes enfants est mort.

Ds avaient versé le contenu de ces bouteiUes dans un récipient qu'ilsavaient mis à réchauffer; il s'agissait de produits volatiles et ils ont explosé.Gravement brûlés, les deux enfants avaient été immédiatement secourus ettransportés dans un hôpital parisien. L'un d'eux y est mort, dimanche, dessuites de ses brûlures.

L EuropeEENNES (Bretagne) — « L'Europe,comprenant la Grande Brëtà|né, séfad'inspiration centriste et ses institu-tions seront démocratiques » a notam-ment déclaré M. Pierre Abelin, secré-taire général du centre démocrate, aucours d'une réunion tenue dimanche àRennes.

« C'est la politique nationaliste decertains pays européens qui a causé ànotre continent d'irréparables domma-ges.

« Par ailleurs, le moment est passéoù les communistes pouvaient préten-

Un dangereux individu arrêteLUCERNE. — La police" de Lucerneest parvenue à arrêter un dangereuxindividu, spécialiste du cambriolage etde l'évasion. Lors de son arrestation,l'individu opposa une vive résistance aupolicier, avec lequel il en vint auxmains.

L'individu, Robert Zurmuéhle parvintfinalement à être maîtrisé grâce à l'aidede civils. Ce dangereux personnage se-rait l'auteur d'une centaine de cana-briolages.

Les accidents mortelsLUGANO — M Georges Carrisson, 56ans, ingénieur à Bodio, rentrait envoiture samedi, quand il sortit de laroute près de Personico et finit sacourse contre un poteau. Retrouvéquelques heures plus tard, il est mort

Un chirurgienopère sur place

MARSEILLE. — Un chirurgien a étéappelé d'urgence hier après-midi surl'autoroute de l'est près de Marseillepour amputer d'un pied une institu-trice de 60 ans qui avait été griève-ment atteinte au cours d'un acci-dent. La voiture que conduisait MmeElise Martin s'est écrasée contre lepilier d'un pont et M. Martin quiétait assis près de la conductrice aété éjecté du véhicule et tué sur lecoup.

Il a fallu faire appel aux marins-pompiers marseillais pour dégagerMme Martin avant l'opération surplace. La blessée a été ensuite trans-portée dans un état grave à l'hôpitalde la Conception.

L Exposition universelle de Montréala fermé ses portesMONTREAL. — Le gouverneur général du Canada, M. Roland Michener, adéclaré officiellement close dimanche à 12 h 15 (heure locale) l'Expositionuniverselle de Montréal qui a accueilli plus de 50 millions de visiteurs ensix mois.

Quelque 5 000 invités et une foule évaluée à plus de 10 000 personnesont assisté à la cérémonie de clôture qui s'est déroulée sous un ciel couvert

«uns et habitant la ville de Toulon,dans l'épave du youyou, trouvé di-manche matin fortement endommagésur les rochers d'un petit port varois,le Brusc.

Mme Guyot avait quitté le Bruscsamedi soir à bord de la petite embar-cation avec son mari Elie, 22 ans, pourl'île des Embiez où le couple comptaitretrouver des amis.' Le youyou, n'est

«centriste». ' .>:*

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dre imposer leur domination'sur l*Eu-roipé de l'Ouest, leur opposition nesaurait compromettre la constructioneuropéenne » a poursuivi l'orateur, quia conclu :

« Il appartient à tous les démocratesd'affirmer avec force leur conceptionde l'Europe unie et de poursuivrel'œuvre révolutionnaire entreprise dansl'immédiate après-guerre, par les dé-mocrates chrétiens, les socialistes etles libéraux de progrès ».

La clôture du SynodeCITE DU VATICAN — Le premiersynode épiscopal de l'histoire s'estclos à Saint-Pierre, en l'absence duPape, souffrant d'une attaque de fiè-vre, par la canonisation d'un religieuxfrançais, le frère Benilde, des écoleschrétiennes, né le 14 juin 1805 à Thu-ret et mort le 13 août 1862 à-Sanges,

à l'hôpital de Faido. M. Carrisson re-venait d'une séance du conseil d'ad-ministration de l'entreprise « Officinedel Gottardo », qui l'avait nommé di-recteur.

CAMPIONE DTTALIA — Une jeuneSuissesse alémanique de 23 ans, MlleRuth Hélèiie Studer qui travaillaitdans un restaurant de Emelano, aperdu la vie samedi dans un accidentde la route à la sortie de Campioned'Italia. La voiture dans laquelle elleavait pris place, et qui était conduitepar un ressortissant espagnol, s'estécrasée contre un mur.

ALTDORF — La petite Angela Zanini,âgée de 6 ans, a été happée par uneautomobile lucernoise samedi après-midi à Altdorf et si grièvement blesséequ'elle est morte dimanche matin àl'hôpital cantonal.

• GLISSEMENT DE TERRAIN ENNORVEGE : DEUX MORTS

OSLO. — Deux personnes ont été tuéeset deux autres sont portées disparuesà la suite d'un glissement de terrainqui s'est produit dimanche dans la villede Troegstad (à 80 km au sud-estd'Oslo) où neuf maisons ont été- 'dé-truites.

pas arrivé à destination et la décou-verte dimanche matin de son épave etdu coprs de la victime donne à sup-poser qu'il a été heurté dans l'obscu-rité par un autre bateau au cours dela traversée. Ce bateau pourrait êtrecelui de touristes italiens qui, se trou-vant actuellement aux Embiez, ontdéclaré avoir heurté une bouée samedisoir.

Les recherches pour découvrir éven-tuellement le corps de M. Elie Guyotn'ont encore donné, aucun résultat,d'autre part le permis d'inhumer MmeGuyot . a été refusé car celle-ci estmorte non des suites d'une immersionmais de blessures provoquées vrai-semblablement par la collision.

Le président de l'Uruguay veutMONTEVIDEO — Le gênerai OscarGestido a décidé d'abandonner momen-tanément la présidence de la Républi-que pour aller se battre en duel contreson ancien ministre des finances, M.Amilcar Vasconcellos, annonce officiel-lement le secrétariat de la présidence.

Il devra cepëfidant pour cela avoirl'autorisation d'un tribunal d'honneurchargé de décida, si le duel est justifié,auquel cas il déléguera ses pouvoirsprovisoirement *âu vice-président de laRépublique» M .Jorgè Pacheco Arecp.

Le présid pt Géstldo, ainsi que -leministre .des Affafr^s étrangères M,.Hec-tor Luisi,.fj t'éniy&yé hier leurs témoinsà M. .5/ascortcéll.6s. ' , ¦• ' '";

La provocation en duel a été causéepar des propos' violents que l'ancienministre des Finances, actuellement sé-nateur, avait tenus à l'égard de MM.Gestido et Luisi. Faisant allusion à undiscours prononcé par le président qua-tre jours auparavant, M. Vasconcellosavait déclaré vendredi : « Gestido a pro-

après une vie -toute consacrée à l'édu-cation de la jeunesse.

C'est le cardinal Jean Villot, pré-fet de la congrégatiion du concile,président délégué du synode, qui aconcélébré la messe à la place duSaint-Père, avec les cardinaux «prési-dents délégués du synode, WilliamConway, archevêque d'Armagh, enIrlande, et Péricle Felici, président dela commission pour la réforme du droitcanon, et NN. SS. Raymond MarieTchidimbo, archevêque de Konakry(Guinée) et Jean Dozolme (évêque duPUY, région natale du nouveau saintet Ladislay Rubin, secrétaire perma-nent du synode.

Mgr Giovanni Benelli, substitut dela secrétairerie d'Etat a lu, à l'évan-gile, l'homélie que devait prononcerPaul VI en l'honneur du frère Benilde,tandis que le discours de clôture dusynode a été lu, à la place du Saint-Père, par Mgr Amleto Tondini, se-crétaire des brefs aux princes.

Une «république anarchiste anti-autoritaire»COPENHAGUE — Une « République libre » o été pro- de s'enfuir.clamée, dimanche matin, par une douzaine d'étudiants da- Quant aux policiers, peu désireux, selon leur proprenois qui ont occupé V * Ile aux oiseaux », d'une centaine expression, de « prendre un bain froid », ils se contententde mètres carrés de superficie , et située dans un lac ,en de surveiller de temps à autre l'île * rebelle » à partirplein Copenhague. de la terre ferme. Aucune action d'envergure n'est envi-Les étudiants ont envoyé à l'ONU un télégramme pr o- sagée.clamant l'indépendance de V « Ile aux oiseaux » et de- Cependant, des tracts ont été distribués, hier après-mandant qu'elle soit admise aux Nations-Unies. midi, à Copenhague, annonçant qu'un référendum a étéToutefois, l'avenir de la jeune * république » semble organisé sur l'île et que la * populatio n » s'est prononcéequelque peu compromis. D'abord ses créateurs ont dis- à 99$ pour cent en faveur de la pr oclamation de la « Ré-paru, ou tout au moins sont invisibles à partir des rives publique libre des oiseaux » dont le régime sera * anar-du lac. On pense qu'ils se cachent dans un petit bosquet chiste, anti-autoritaire », c'est-à-dire, soulignent les tracts,qui recouvre toute l'île. Selon la police, ils ne seraient que l'île sera la seule vraie démocratie au monde,que sept (plus un canot pneumatique) et auraient déjà Enfin, plusieurs tracts invitant les autres îles danoisesenregistré une défection : l'un des leurs se serait jeté à à imiter l'île aux oiseaux et '_^e proclamer à leur tourl'eau et aurait regagné à la nage les rives du lac avant « Républiques libres » ont éTv-Jistribués.

que perçaient de rares et faiblesrayons de soleil et par une tempé-rature froide.

Après une ovation adressée par lafoule au cinquante millionnième visi-teur de l'exposition (Mme A. Racine,venue avec sa famille), invité d'hon-neur, la cérémonie a commencé avecl'arrivée du gouverneur général Miche-ner, accueilli par le « Salut Royal »(quelques mesures du « God Save theQueen » et de l'hymne « O Canada »)et par une salve de vingt et un coupsde canon.

M. Roland Michener a procédé à laremise des médailles d'or aux commis-saires généraux des pavillons natio-naux, puis le Premier ministre du Ca-nada, M. Lester Pearson, a remis unesérie de médailles d'argent à des pavil-lons parmi lesquels figuraient notam-ment ceux des villes de Paris et deVienne, et celui de l'industrie horlogèresuisse.

Ouvrant la série des discours, M.Pierre Dupuy, commissaire général del'exposition, a rappelé l'esprit de frater-nité qui a animé cette manifestation,M. Jean Drapeau, maire de Montréal,a exprimé le regret que sa ville, aprèsavoir appris pendant cent quatre-vingt-quatre jours à connaître le monde, dutapprendre à s'en séparer « en un seuljour ». Le président du Bureau descommissaires généraux, M Goris, com-missaire général du pavillon belge, aensuite suggéré que, dans l'avenir, lesexpositions universelles, au lieu d'être

nonce le discours de la déloyauté, ré-digé par un scribe » (allusion à M.Luisi).

Le discours du président Gestido com-portait des critiques de l'orientationéconomique suivie par l'ancien mi-nistre.

Le duel d'honneur n'est pas prévudans là législation uruguayenne ni régipar aucune réglementation. Il est basé

Julieu DùvMer est mortPAltlS — Le cinéaste Julien Duvivieia trouvé la mort, dimanche soir, dansun accident de voiture à Paris. Sa voi-ture est entrée en collision avec uneautre automobile dans laquelle se trou-vait M. Maurice Schumann, ministred'Etat chargé de la recherche scienti-fique. Celui-ci est indemne.

Julien Duvivier, l'un des plus grandscinéastes français, réalisateur d'unecinquantaine de films muets (« Poil decarotte ») et parlants : Maria Chapde-laine - La Bandera - Pépé le Moko -Carnet de bal - Sous le ciel de Paris -Le petit monde de Don Camillo - L'af-faire Maurizius - Marianne de ma jeu-

Le canton d'Uri octroieune aide au chemin de fer

Furka-OberalpALTDORF. — Le peuple du cantond'Uri a approuvé par 3 239 oui contre1549 non, une aide du canton au che-min de fer Furka-Oberalp pour l'amé-lioration technique et le maintien del'entreprise durant les années 1971 à1975.

Cette aide consiste en une contribu-tion cantonale unique de 900 000 francset d'une contribution annuelle de 45 000francs.

La participation électorale était de56,55 %, et tous les partis s'étaient pro-noncés en faveur de cette mesure.

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temporaires, soient conçues pour sub-sister.

Le premier ministre du Québec, M.Daniel Johnson, a de son côté déclaré :« L'exposition aura d'abord prouvé àceux qui nous entourent que, bien loinde vouloir nous isoler, nous saisissonsavec empressement toute occasion quinous est offerte de nous ouvrir aux au-tres, de dialoguer et de coopérer avecles autres. Et, par son immense succès,elle nous aura aussi prouvé à nous-mêmes que nous sommes capables d'ac-complir de très grandes choses. »

M. Lester Pearson, premier ministredu Canada, parlant alternativement enanglais et français, a ensuite soulignéque l'exposition < s'est révélée unegrande réalisation canadienne » etqu' « elle a été aussi une source d'inspi-ration durable pour l'humanité, en oemonde qui n'appartient pas à une na-tion particulière mais à tous les peu-ples ».

Enfin, le gouverneur général RolandMichener a souligné le « renouveau defierté » que les Canadiens peuvent ti-rer du succès d'Expo 67.

50 306 648 VISITEURS50 306 648 visiteurs ont été enregistré*

à l'Exposition universelle de Montréalentre le 27 avril, date de son ouverture,et le 29 octobre à 14 heures, momentde sa fermeture, annonce-t-on officiel-lement.

Dans la seule matinée de dimanche221 554 visiteurs ont pénétré dans l'en*ceinte d'Expo 67.

se battre en duelsur des traditions constituées essentiel-lement par les précédents nationaux etinternationaux.

Le dernier duel politique importantsurvenu en Uruguay s'est déroulé en1957 entre l'ancien président Luis BatlleBerres et le général Juan Pedro Ribas,actuellement directeur de l'administra-tion dés ports. Les deux adversairesavaient été blessés mais sans gravité.

nesse - Pot-Bouille - La femme et lepantin - Marie-Octobre - Le Diable etles dix commandement. Il était Agade 71 ans. > ¦'

Une jeune vendeuseassaillie

à coups de couteauEMMENBRUECKE. — Vendredi soir,une jeune vendeuse de 19 ans, a étéabordée alors qu'elle rentrait chez elleà Emmenbriicke, sur un chemin nonéclairé, par un homme qui l'invita & lesuivre.

La jeune fille constata que l'inconnutenait un objet dans la main droite.Aussi ne donna-t-elle pas suite & soninvitation et le frappa au visage avecson sac et prit la fuite. Néanmoins,l'homme put la rattraper et lui assénaun coup de couteau dans l'omoplategauche.

La victime poussa des cris, sur quoil'individu lui donna encore deux coupsde couteau, l'un sous le poumon gau-che et l'autre dans la région de l'ab-domen. La jeune fille s'afaissa et criadésespéremment encore au secours.

Un paysan l'entendit et accourut surles lieux, cependant l'agresseur avaitdéjà pris la fuite. La jeune vendeusea été transportée à l'hôpital, avec degraves blessures qui ne mettent pas savie en danger.