UN DC-6 GREC DÉTOURNÉ SUR LE CAIRE ... - RERO DOC

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U arrive au tribunalen rouleau compresseur

TROWBMDGE (Angleterre) (AP) . — Lecouturier modéliste Gordon Perkins quis'était présenté devant un tribunal de sim-ple police dans un costume rie haute fan-taisie— veste orange et pantalon ayant unejamibe noire et l'autre orange — avait étéprié hier matin par les magistrats.... d'allerse rhabiller de manière plus orthodoxe.

Perkins est bien reparti et revenu, maisil était habillé de la même manière voyanteet il était à bord d'un rouleau-compresseur.En outre il était en retard d'une heure.

« Pourquoi êtes-vous en retard ? » se sontenquis les magistrats .

« Parce que je ne pouvai s pas mettre enmarche le rouleau-compresseur », a répliquéle couturier. Après quoi il a récusé les ma-gistrats.

Il a alors été traduit devant d'autres ma-gistrats qui l'ont aussitôt condamné à60 francs d'amende pour* défaut de policed'assurance automobile » !

POUR UNEANNÉE

On n a pas perdu de temps outre-Doubs. A pein e passé le cap de lanouvelle année , les Français se sontdonné une miss, en l' occurrenceMlle Suzanne Angly, 17 ans et demi ,Miss Alsace de l'an passé. Elle estassistante dentaire à Mulhouse etmesure 1 m 72. Autres mensura-tions : 90 , 63 et 92 centimètres.

(Téléphoto AP)

Vanille ou fraise ?

(Téléphoto AP)

Ces énormes stalactites sont de glace, mais hélas, pas par-fumées . Elles se sont formées près de Bergame, en Ita-lie , et les emp loy és de la voirie se sont empressés de lescasser. Mieux vaut prévenir, ont dit les automobilistes...

LE POUVOIR DES BANDITSLe vol d'un avion en plein ciel par des gansters armés devient si banal à

force de se multiplier qu'il nous émeut à peine davantage que le vol d'une bicy-clette. Encore la disparition de cette dernière pose-t-elle souvent plus de prob'è-mes à son humble propriétaire que la défaillance momentanée d'un quadrimoteurne semble causer de difficult és aux compagnies d'aviation :• les sociétés d' assu-rance sont là pour payer la casse...

Ce qui est étonnant, c'est la facilité avec laquelle on peut s'emparer d'unaéronef avec son équipage et cent passagers. Il suffit d'un revolver et d'un peude détermination pour faire changer le cap à un commandant de bord, qui pour-tant passe son temps à déjouer les mille et un périls du ciel et qui ne manque nide courage, ni de sang-froid.

N'est-il pas surprenant que l'on ait réussi à assurer la sécurité presque totaledes avions sans nombre qui sillonnent le ciel jour et nuit, par tous les temps, etqu'un petit bandit puisse d'un geste réduire à néant les savants calculs de cen-taines de techniciens et faire manquer son but à un avion ?

L'avion supersonique « Concorde » va bientôt prendre son vol à 2400 km àl'heure. A son bord, un merveilleux appareil, l'Omégascope, réalisé par un fabri-cant suisse, permettra à ses pilotes, moyennant une carte géographique se dérou-lant automatiquement, de connaître à tous moments leur position exacte par rap-port à la terre. On imagine aisément les recherches et les travaux qu'il a fallumener à bonne fin pour assurer la sécurité d'un avion de cette envergure.

Quand on pense qu'il ne sera pas plus difficile de le faire changer de roulearbitrairement que de dérouter le tramway de Boudry, on se demande s'il y avraiment de quoi être si fier des miracles de la technique et de la science.

R. A.

Importantt r a n s f er tà Cantonal

Luc Wenger à Cantonal ! Lebruit courai t à Neuchâtel du re-tour , au sein de l'équipe de laMaladière , de celui qui en 1962-1963 fit partie de l'équipe qui ac-céda en ligue A. Entraîneur deFontainemelon dès la saison 1963-1964, il revient aujourd'hui à sespremières amours. Un sérieuxrenfort pour l'équipe de Miluti-novic.

Le «Concorde» russe a v o éMOSCOU (AFP- UPI). — L'avion supersonique sovié-

tique « Tupolev Ut » (semblable au « Concorde » f r a n -co-britanni que à l'étude depuis p lusieurs années , a volémardi pour la première f o i s dans le ciel des environs deMoscou.

Les essais au sol avaient élé f a i t s il y a p lusieursmois déjà, indique-t-on de même source.

L' essai en vol , qui était prévu pour le 27 décembredernier , n'avait pu avoir lieu à cette date en ra ison desmauvaises conditions atmosp hériques.

Le « TU-lbi » est donc le premier avion de trans-port supersonique à avoir entrepris un essai en vol. L' ap-

pareil a été conçu sous la direction d'André Tupolev , 80ans, le célèbre constructeur soviéti que , et de son f i l s ,Alexis Tupolev , docteur es sciences techni ques , qui a par-ticipé au vol d'hier .

L'appareil , qui devra être mis en service en 1970.pourra transporter 120 passagers à une vitesse de 2500km-h à une altitude de 20,000 mètres.

Le p ilote d' essai, Edouard Yelgan, s'est montré trèsenthousiaste ap rès ce premier vol.

« Le nouvel appareil est beaucoup plus faci le à p ilo-ter que les avions subsoniques. »

Faut-il maintenirles réserves de crise ?

LES IDÉES ET LES FAITS

D

ANS ion dernier Bulletin d'infor-mation, le délégué du Conseilfédéra l aux questions conjonctu-

relle» a publié une intéressante étudesur la lutte contre les crises économi-ques. Il s'est penché, à cette occasion,sur les réserves de crise qui ont étésouvent , ces dernières années, l'objetde discussions. Ces réserves peuvent,au moment où elles seraient utiliséosdans le but qui leur est assigné, béné-ficier de rétrocession! fiscales.

Sans aucun doute, elles présententdes avantages. Néanmoins, d'après leprofesseur Allemann, délégué du Con-seil fédéral, les effets qu'on peut enattendre sont très limités. Certes , ellescontribuent à endiguer les liquiditésabondantes de certaines entreprises.Elles sont, en revanche, de moins enmoins efficaces dam la phase de sur-expansion caractérisée par un resser-rement des liquidités.

En effet, si elles ont atteint un demi-milliard de francs en dix ans, ellessont restées stationnaires depuis 1962et n'ont donc plus rempli la fonctiond'éponger le pouvoir d'achat , parceque l'éventualité d'une dépression pa-raît assez peu probable aux entrepri-ses. Les milieux économiques et scien-tifiques doutent même qu'un éventueldéblocage des réserves, accompagnéde bonifications fiscales, suffirait àdonner une impulsion sérieuse aux in-vestissements en période de crise, alorsque les perspectives d'écoulement de;marchandises sont jugées défavorable-ment.

On se demande donc s'il faut renon-cer à ces réserves. Le délégué n'attendpourtant pas grand-chose d'une con-ception nouvelle en la matière, vul'impuissance de cet instrument à côtéd'autres moyens préconisés pour luttercontre les crises. On pourrait pourtantlui substituer un système d'allégementsfiscaux ou de primes pour stimuler lesinvestissements en période de dépres-sion économique, sans exiger au préa-lable la constitution de réserves. Beau-coup d'industriels partagent l'avis qu'iln'est pas indiqué, dans les circonstan-ces actuelles, d'abroger le système envigueur. De leur côté, les pouvoirs pu-blics paraissent peu enclins à bonifieren bloc les impôts perçus sur les ré-serves. Dans bien des cas, les chargesfinancières qui en découleraient pourl'Etat seraient trop lourdes. Enfin, unetelle mesure irait à (' encontre de l'ef-fort visant à éviter une nouvelle vaguede capitaux sur le marché. Il sembleplutôt que les fonds constitués diminue-ront progressivement sans bonifica-tions fiscales. Là ou cela ne se pro-duira pas, ces fonds resteront bloqués,puisque rien, fort heureusement, nepermet de s'attendre à une période decrise justifiant leur emploi aux finsprévues.

Il convient donc, conclut le déléguédu Conseil fédéral aux questions con-joncturelles , de maintenir l'institutiontelle qu'elle est. On pourrait cependantassouplir la règle du jeu et rendre lesréserves plus attrayantes en assimilantà une crise ses signes avant-coureurs,par exemp le une récession dans telleou telle branche ou dans l'économie engénéral.

On pourrait en particulier envisagerd'accorder l'autorisation de puiser dansles réserves non seulement en cas defléchissements conjoncturels, mais en-core pour faire face à des difficultésd'origine structurelle.

Dès lors, les réserves de crise de-viendraient non plus seulement un ins-trument strictement conjoncturel, maisun moyen d'action structurel au ser-vice d'une véritable politique de lacroissance.

de.

IL VENAIT DE DECOLLER D'HERAKLION POUR ATHENES

ATHÈNES (AP) . — Un DC-6 de la compagnie Olympic-Airways, propriété de M. AnstotcOnassis, qni avait 102 personnes à bord a été dé tourné, hier snr le Caire alors qu'il se rendaitde Candie (île de Crète) à Athènes, par un passager grec adversaire de la junte militaire.

L'incident devait être rapidement règleet dans la soirée on apprenait qu'un« Boeing 707 » de la même compagnieavait ramené les 97 passagers à Athènes.Les cinq membres de l'équipage devaient sui-vre après le plein d'essence, et la réparationdo pare-brise du cockpit.

Le bruit avait couru, tout d'abord, àl'aéroport d'Athènes que l'appareil avait étédétourné par deux Arabes, mais le gou-vernement grec, par la suite, publia unedéclaration précisant que le « pirate del'air » était un mineur crétois, nomméGeorge Pbilamorides, 29 ans, habitant àBabrakobon.

L'homme avait fait irruption dans le

cockpit, et sous la menace d un revolver,obligé le pilote, le capitaine Métro Kinalo,36 ans, né à Alexandrie (Egypte) à mettrele cap sur le Caire.

Celui-ci ayant alerté par radio l'aéroportd'Athènes, l'agresseur tira un coup defeu et la balle passa au-dessus de la têtedu pilote.

L'appareil qui était parti de Candie à9 h, heure suisse, a atterri au Caire à11 h 40. L'agresseur a été arrêté par lapolice égyptienne qui a ouvert immédia-tement une enquête, tandis que les passa-gers de l'équipage étaient pris en charge parla direction de l'aéroport et restaurés dansla gare aérienne.

part étaient des touristes venant de visiterdes ruines datant de l'époque minoenne,aux environs de Candie, alias Heraklion.

C'est le second incident semblable sur-venu à un appareil des « Olympic-Airways »en l'espace de deux mois. Le 12 novem-bre dernier deux Italiens avaient contraint lepilote d'un «Boeing 707 » de cette com-pagnie à revenir se poser à Orly peu aprèsson départ à destination d'Athènes, en guisede protestation contre la junte militaire aupouvoir en Grèce. Ils sont encore détenusen France en instance de jugement.

Le 23 juin , un « Boeing 707 » de lacompagnie israélienne « El AI » avait étédétourné sur Alger au départ de Romepar trois Arabes armés. Il a été, depuis,restitué à Israël.

ACTE POLITIQUE 7Pbilamorides a déclaré aux enquêteurs

égyptiens qu'il avait détourné le DC-6 pours'enfuir de Grèce où il était pourchasséet persécuté.

II aurait purgé nne peine d'un an deprison en raison de son opposition au ré-gime.

A Athènes, le procureur général l'a incul-pé de tentative de meurtre sur la personnedu pilote, délit commis dans l'espace aé-rien de la Grèce.

Selon des informations officieuses, lors-que la tour de contrôle de l'aéroport d'Athè-nes fut alertée par le pilote, deux chasseursdécollèrent pour tenter de lui porter se-cours, mais ils devaient finalement renon-cer à intervenir pour des raisons de sé-curité.

Le pilote avait également alerté l'aéroportdu Caire et demandé la permission de seposer, ce qui lui fut accordé, mais la visi-bilité était mauvaise et l'atterrisssage eutlieu au radar.

Une demi-heure après l'arrivée du DC-6au Caire, M. Hassan Ahmed Kainel, ambas-sadeur d'Egypte était reçu par M. Panayio-tis Pipinellis, ministre des affaires étran -gères grec, et peu après, M. IoannisGeorgakis, directeur général des « OlympicAirways », partait pour le Caire à bordd'un « Boeing 707 » pour ramener les pas-sagers.

SIX SUISSES A BORDA leur retour à Athènes, les passagers

ont été isoles dans une salle d'attente del'aéroport en attendant d'être interrogés parles autorités. On compte parmi eux vingtétrangers, dont six Suisses, sept Américains,deux Britanniques et dix Italiens. La plu-

UN DC-6 GREC DÉTOURNÉSUR LE CAIRE PAR UNADVERSAIRE DU RÉGIME

Six «Mirage» israéliens ontattaqué un barrage en Jordanie

Oeil pour oeil, dent pour dent au Proche-Orient

BEYROUTH (AP). — Les incidents se multiplient au Proche-Orient , tandis que les grandes puissancespoursuivent leurs contacts pour tenter d'empêcher un dangereux engrenage. Les débats du Conseil desécurité des Nations unies ont notamment pris fin sur une résolution condamnant Israël. Le Conseil desécurité a d'autre part estimé que le Liban était en droit de recevoir des « réparations appropriées »pour la destruction des treize avions de ligne libanais. Cependant aucune sanction n'a été prise contreIsraël.

Pendant ce temps, sur le terrain, les choses s'enveniment :Des avions israéliens sont intervenus hier contre des positions de commandos palestiniens en terri-

toire jordanien. Amman affirme que six « Mirage » israéliens ont attaqué au napalm et à la roquette unbarrage à Ziglab , dans le nord de la vallée du Jour dain.

Amman accuse également les Israéliens d'avoir ou-vert le feu à l'aide de tanks contre des plantations,provoquant des dégâts.

Avion abattu ?Par ailleurs, le journal « Addustour » a rapporté

hier que, d'après un porte-parole d'EI Fatha, l'organi-sation de commandos arabes revendique la destruc-tion d'un chasseur à réaction israélien.

Selon le porte-parole, deux < Mystère » israéliensont tenté de survoler mercredi une base de guérillaà basse altitude .

« Nos pièces de D.C.A. sont entrées en action, aajouté le porte-parole , et l'un des avions a été tou-ché. On l'a vu tomber vers l'ouest , dans la directionde Wadi Araba , en laissant derrière lui un sillagede fumée. »

« Il n'y a pas eu de rappel de réservistes plus Im-portant que celui qui a lieu habituellement à pa-reille époque chaque année, aux fins d'entraînement »,a déclaré de son côté un porte-parole de l'arméeisraélienne, à des questions des journalistes.

Répondant à d'autres questions, le porte-parole adéclaré : « Aucun avion israélien n'a été abattu , con-trairement à ce qui a été annoncé de source arabe ».

Sur le canal de Suez, un porte-parole militaireIsraélien a accusé les forces égyptiennes d'avoir ou-vert le feu au sud du lac de Timsah. Les Israéliensont riposté et l'échange a duré une demi-heure. Il n'yaurait pas de pertes. Les Israéliensc ont d'autre partannoncé avoir intercepté mercredi soir au sud du lacde Tibériade un groupe tle saboteurs qui a été refouléen Jordanie. (Lire la suite en dernière page)

CINQ MORTS ALA BERNINA(Lire en 19me page]

Roumanie, trésors d'artL'exposition du

Musée d'ethnographiede Neuchâtel

(Page 10)

L'ACTUALITÉ! RÉGIONALE : pa-ges 2, 3, 6 et 7

LA PAGE DE MADAME : page 8

LES SPORTS : pages 13 et 14

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«La Villanelle » de Montagnyprépare une nouvelle saison

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Un groupe folklorique dont les succès ne se comptent plus.(Avipress - Périsset)

(c) Dirigé par M. Francis Chappuis, pro-fesseur à l'Ecole secondaire de la Broyé,le groupe folklorique « La Villanelle » deMontagny-Cousset vient de procéder à denouveaux enregistrements pour la radioromande. L'ensemble groyard a interprétédes œuvres de Boller, Kaelin et Bovet.L'orchestre de « La Villanelle » a d'autrepart joué deux danses et a prêté son con-cours à l'enregistrement du « Colporteur »,sur une mélodie slave. Actuellement, chan-teurs et musiciens préparent trois concerts

qui seront donnés en mars à Gousset età Payerne. L'œuvre à l'étude s'intitule « LeTroisième jour > de Pierre Kaelin et EmileGardaz. La partie scénique sera exécutéepar des jeunes gens de Payerne tandis que« La Villanelle » et le choeur mixte payer-nois fusionneront pour l'interprétation du« Troisième jour » . C'est Emile Gardaz lui-même qui supervisera ce speotacle-concertdont le succès remporté à Echallens futre tentissant.

TRAGIQUE FIN DE SYLVESTREà la < Cour des Miracles» de Besançon

De notre correspondant :Alors que l'heure était aux vœux ,

dans la nuit de Sylvestre, on s'expli-quait à coups de fusils clans une an-nexe banlieusarde de la Cour des Mira-cles de cette ville. Une fille tristementconnue, Marie-Louise Bourdenncnt , 57ans, dite « la gitane » fêtait un peutrop bruyamment la fin de l'année avecson ami M. Georges Mougin , 57 anségalement. Un voisin qui n'appréciaitpas cette bacchanale, M. Claude Johan-net , s'arma d'un fusil et tira six coupsde feu dans la fenêtre de Mougin. La« gitane » fut atteinte et transportée àl'hôpital où elle décédait hier. Maisavant de mourir, elle déclarait que cen'était pas les coups de feu dn voisinqui l'avaient mortellement blessée, maisceux tirés par une rivale. De fait, les

enquêteurs ont trouve une arme sur unede ses amies. Pour compliquer encoreles choses, un autre personnage de cemonde Interlope est venu spontanéments'accuser d'être l'auteur de ce crime.Et c'est parce qu 'ils ont trop de coupa-bles que les policiers bisontins pour-suivent l'enquête...

Af amaAf SX ^René et Josianne

CHARMILLOT - BEYKIiKR ont lajoie d'annoncer la naissance de leurfils

Cédric - André31 décembre 1968

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NAISSANCES. — 26 décembre. Marco-•-" long», Stefania , fille de Maurizio, régleur à

Peseux, et de Silvana, née Rosseto. 28. Tri-quet , Jean, fils de Christian-Jean-Marie-Gus-taveJoseph , ingénieur à Neuchâtel, et deMarie-Claude, née Limbor ; Bôhringer, Bar-bara-Anne, fille d'Eduard, commerçant àBevaix, et de Câcilia, née Escher ; lngold,Olivier, fils de Robert-Charles, fonctionnairepostal à Neuchâtel , et d'Annemarie, néeRohr ; Roman, Angelo-Roberto, d'Enrico,maçon à Peseux, et de Giuseppina, néeIulianiello. 29. Pain , Dominique-Lydia-An-toinette, fille de Daniel-André-Gustave, mili-taire de carrière à Laon (France) et deDanielle-Simone, née Jeannerat

MARIAGES CÉLÉBRÉS. — 30 décembre. Meyer, Jean-Pierre-Charles, aide-mon-teur à Fontainemelon, et Redard-Jacot, Aline-Mathilde-Antoinette, à Neuchâtel. 31. Cayal-lanti, Lino, portier , et Clottu , Francine, 'lesdeux à Neuchâtel.

DÉCÈS. — 29 décembre. Faoro néeNardon , Christine , née en 1948, ménagèreau Locle, épouse de Francesco.

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(c) Le froid intense de ces derniers jour»a complètement gelé le port de Chevroux,d'autant plus que le niveau dn lac de Neu-châtel est assez bas en ce moment. Cetévénement a fait le bonheur et la Joie desenfants du village et de la région qui , pen-dant les fêtes de l'An , ont transformé leport en nne magnifique patinoire naturelle, isur laquelle ils ont eu la possibilité des'ébattre sans aucune frais .

Le port de Chevrouxsous la glace

Le pasteur et Madame Henri Pingeon, à Saint-Aubin, et leursenfants ;

le docteur et Madame René-A. Pingeon et leurs enfants, àMendham près New-York ;

Madame Suzanne Grin-Pingeon et sa fille, à Lausanne ;Madame Blanche Lenaerts, à Neuchâtel,ainsi que les familles patentes et alliées,ont la douleur de faire part du décès de

Mademoiselle Marguerite PINGEONqui , dans sa 86me année, a été rappelée à Dieu le 2 janvier 1969,après une longue maladie supportée avec courage et résignation.

Elle s'est dévouée.I Cor. : 16-16.

Eternel I la source de la vie es*en toi.

Ps. 36-10.

La cérémonie religieuse aura lieu au temple de Saint-Aubin, ledimanche 5 janvier à 13 h 30, où le corps sera déposé.

Domicile mortuaire : hôpital de la Béroche, à Saint-Aubin.

Cet avis tient lien de lettre de faire part

W Si vous avez un avis urgentm> à nous transmettre...

S Nous rappelons que les avis urgents (avisK|r de naissances, avis tardifs, avis mortuaires)H doivent être adressés comme suit :

W FEUILLE D'AVIS DE NEUCHÂTEL

IAVIS URGENTII JK à l'exclusion d'autres mentions telles que

noms de personnes, direction, imprimerie, etc.

|| La

publication d'annonces dont l'adresse n'est pas conformeà l'indication ci-dessus pourrait subir des reta rds dont

E& nous ne saurions être rendus responsables.

|jL Feuille d'avis de Neuchâtel

Repose en paix.Madame Edouard Iseli-L'Eplattenier, à

la Prise s/Montmollin ;Madame et Monsieur Eric Magnin-Iseli

et leurs enfants Jocelyn e, Eric et Jean-Paul , à Coffrane ;

Monsieur et Madame Jean Iseli-Jacot etleur fils Roland , à la Prise s/Montmollin ;

Madame et Monsieur Eric GretiUat-Iseli,à Coffrane ;

Madame veuve Fritz Iseli-Amstutz, auxMonts s/ le Locle, ses enfants, petits-enfantset arrière-petits-enfants ;

Monsieur Henri Imhoff , aux Planchettes,ses enfants et petits-enfants ;

les familles L'Eplattenier, Bariswil, pa-rentes, alliées et amies,

ont le chagrin de faire part du décès de

Monsieur Edouard ISELIleur cher époux , père, beau-père, grand-père, beau-frère , oncle, cousin, parent etami, que Dieu a rappelé à Lui, à l'âgede 72 ans, après quelques jours de mala-die.

La Prise s/Montmollin , le 2 janvier 1969.Plus de luttes, plus de travaux,

la grande tâche est terminée, voicile soir, de la journée, le jour del'éternel repos.

L'ensevelissement aura lieu à Coffrane,lundi 6 j anvier 1969.

Culte au temple, à 14 heures.Domicile mortuaire : hôpital des Ca-

dolles.Cet avis fient lieu de lettre de faire part

Repose en paix.Monsieur William Décosterd ;Monsieur et Madame Ugo Storni-Décos-

terd et leurs enfants Vincent ei Claude, àInteregg (ZH) ;

Monsieur et Madame Jean Maurer-Benoit ,à Chézard , leurs enfan ts et petits-enfants,au Locle et à Fontainemelon ;

Monsieur et Madame Albert Dubois-Benoit et Jean-Daniel, à Sei itères ;

Monsieur et Madame Albert Décosterd-Cevey, à Fribourg, leurs enfants et petits-enfants, à Paris ;

Monsieur et Madame Olivier Sachot-Décosterd et leurs enfants , à Rolle ;

Monsieur et Madame Marius Bovagne-Décosterd, leur fille et petite-fille, à Ge-nève ;

Madame Fritz Galland-Décosterd et sesenfants , à Boudry ;

Monsieur et Madame Roger Narbel-Décosterd et leurs filles, à Crissier (VD) ;

les enfants et petits-enfants de feu Léon,Adrien et Alfred Décosterd,les familles parentes et alliées,

ont la grande i douleur de faire part dudécès de

Madame

William DÉCOSTERDnée Alice BENOIT

leur très chère épouse, maman, grand-maman , sœur, belle-sœur, tante, grand-tante, parente et amie, enlevée à leur ten-dre affection, dans sa 57me année.

Serrières, le 2 janvier 1969.(Pain-Blanc 9)

Et la paix de Dieu , qui surpassetoute intelligence, gardera vos cœurset vos pensées en Jésus-Christ.

Philippiens 4 :7.La cérémonie religieuse sera célébrée

au temple de Serrières, samedi 4 janvier ,à 10 heures.

Domicile mortuaire : hôpital des Ca-dolles.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

Monsieur Ernest Ratzé, à Neuchâtel ;Monsieur et Madame Gilbert Ratzé-

Hugener, et leurs enfants Evelyne, Ernestet Denise, à Neuchâtel ;

Madame et Monsieur Emile Gobbo-Ratzé, et leurs enfants Michel, Jeanine etCatherine, .à Neuchâtel ; i

Monsieur et Madame André Ratzé-Au-bert, et leurs enfants Nicole, Olivier etMarie-Claire, à Chaumont,

ainsi que les familles parentes , alliées etamies,

ont le profond chagrin d'annoncer ledécès de

Madame Ernest RATZÊnée Marthe GALLAND

leur très chère et regrettée épouse, maman,belle-maman, grand-maman, sœur, belle-sœur, tante, parente et amie, que Dieu areprise à Lui, dans sa 70me année.

Neuchâtel , le 2 janvier 1969.(Petits-Chênes 6)

Je lève mes yeux vers les monta-gnes, d'où me viendra le secours.

Le secours me vient de l'Eternel,qui a fait les cieux et la terre.

Ps. 121 : 1-2.La cérémonie funèbre aura lieu samedi

4 janvier, à 9 h 15, à la chapelle del'Ermitage.

Domicile mortuaire : hôpital de» Ca-dolles.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

Car c'est par la grâce que vousêtes sauvés, par le moyen de la foi.

Eph. 2:8.Mademoiselle Violette Steiner, à Paris ;Monsieur et Madame Yves Thiébaud-

Steiner et leurs enfants Rose-Marie à La-vigny, Françoise et Jean-Yves, à Bol»;

les familles Cochand, Steiner, Rosselet,Rother, Gauchet, parentes et alliées,

ont la douleur de faire part du décès de

Madame César STEINERnée Palmyre COCHAND

leur bien chère maman, grand-maman,sœur, belle-sœur, tante, parente et amie,que Dieu a reprise à Lui, dans sa 81meannée.

Bôle, le 31 décembre 1968.(Rue du Lao 11)

Humiliez-vous donc sous la puis-sante main de Dieu, afin qu'il vousélève au temps convenable ; et dé-chargez-vous sur lui de tous vossoucis car lui-même prend soin devous.

I Pierre 5:6-7.

La cérémonie religieuse sera célébrée autemple de Bôle, vendredi 3 janvier, à14 heures.Selon le désir de la défunte, on est priéde ne pas envoyer de fleurs, mais de penser

à la Mission populaire de Paris(c.c.p. 12 - 5835)

Cet avis tient lieu de lettre de faire part

Madame Edouard Frey-Lemrich ;Monsieur et Madame Eugène Sottas-

Frey et leurs enfants,ainsi que les familles parentes et alliées,ont la douleur de faire part du décès de

Monsieur Edouard FREYleur cher époux, papa, grand-papa , beau-frère, oncle, cousin , parent et ami, queDieu a rappelé à Lui, dans sa 71me an-née, après une longue maladie.

Neuchâtel , le 1er janvier 1969.(Monruz 30)

Apprends-nous, ô Dieu, à te lais-ser agir.

Accorde-nous de discerner tesplans et d'y entrer par notre obéis-sance.

La cérémonie religieuse sera célébrée,dans l'intimité, à la chapelle de l'hôpitaldes Cadolles, vendredi 3 janvier, à 14 h.

Domicile mortuaire : chapell« de l'hôpi-tal des Cadolles.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

IN MEMORIA M

Ferdinand MAIREartiste peintre3 janvier 1963

Confections floralesen toute circonstance

R. VERDON et famillehorticulteur-fleuriste

Hall de la gare B NeuchâtelTél. (038) 5 84 00

IMPRIMERIE CENTRALEet de la

PEOTLLE D'AVIS DE NEUCHATELS.A.

m* Satat-Mnurtce 4 - NeuchAtelDirection générale : Mare WolfrathRédacteur en chef : Jean Hostettlc r

Maintenant Seigneur, tu laissesaller ton serviteur en paix , selonta parole ; car les yeux ont vu tonsalut.

Luc 2:29.Madame Numa Challandes et ses en-

fants :Monsieur et Madame René Challandes-

Biletter, à Neuchâtel ;Monsieur et Madame Marcel Challan-

des-Nicollet et leur fils Dimitri ;Monsieur Bernard Challandes ;

Monsieur et Madame Auguste Challan-des-Tissot et leurs enfants , à Fontaines :

Monsieur Jean Challandes , à Fontaines ;les enfants de feu Ernest Schneebergcr :les enfants et petits-enfants de feu Jean

Maffli ;Monsieur et Madame Charles Schub pach .

à la Chaux-de-Fonds , et leurs enfants ,ainsi que les familles parentes et alliées.ont la douleur de faire part du décès de

Monsieur

Numa CHALLANDESleur cher et regretté époux, papa , grand-papa , frère , beau-frère , oncle, cousin , pa-rent et ami que Dieu a rappelé à Lui ,dans sa 6Sme année , après une longuemaladie supportée avec courage.

Cernier, le 2 janvier 1969.(Guillaume-Farel 3)

La cérémonie religieuse aura lieu autemple, samedi 4 janv ier, à 10 h 30.

Domicile mortuaire : hôpital Landeyeux.

O l e chef du départe-

ment des T r a v a u xpublics et ses collabo-rateurs ont le chagrinde faire part du décès

Monsieur

Adrien HUGUENINcantonnier aux Verrières

Ils garderont le meilleur souvenir dece fidèle serviteur de l'Eta t h qui il aconsacré plus de 40 années d'activité.

Pour- les obsèques, prière de se référerà l'avis de la famille.

Le comité de la section neuchâteloise duTouring-CIub suisse a le pénible devoird'annoncer le décès de

Monsieur Edmond ROULETmembre d'honneur

Il gardera de lui un souvenir reconnais-sant

Pour les obsèques, prière de se référerà l'avis de la famille.

Monsieur et Madame Walther Roggen-Roulet et leurs enfants Dominique, Yveset Ariane, à Mûnsingen ;

Mademoiselle Ariette Roulet, à Colom-bier ;

Mademoiselle Maud Roulet , à Neuchâ-tel ;

Monsieur et Madame Max Roulet , leursenfants, petits-enfants et arrière-petits-en-fants ;

Monsieur et Madame Paul Baillod-Rou-let ;

Madame veuve Marcel Roulet, ses en-fants et petits-enfants ;

Madame Han s Luthi-Feller, ses enfantset petits-enfants,

ainsi que les familles Jeanneret, Haeny,Feller, parentes et alliées,

ont le grand chagrin de faire part dudécès de

-Monsieur Edmond ROULETleur très cher papa, beau-père, grand-père ,frère, oncle, grand-oncle, parent et ami,enlevé à leur affection, dans sa 79me an-née, après une longue maladie.

Neuchâtel , le 2 janvier 1969.(Beaux-Arts 14)

Que ton repos soit doux commeton cœur fut bon.

La cérémonie religieuse sera célébrée autemple des Valangines, samedi 4 janvier,à 11 heures.

Domicile mortuaire : hôpital psychiatriquecantonal de Ferreux.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

La direction et le personnel de l'Impri-merie centrale et de la « Feuille d'avis deNeuchâtel » S. A.

ont la ' douleur de faire part du décès deMadame

William DÉCOSTERDnée Alice BENOIT

épouse de leur collaborateur et ami MonsieurWilliam Décosterd.

Pour les obsèques, prière de se référerà l'avis de la famille.¦i ¦ mi IIBII il irmnmn—imy ¦¦ "" i"»1'"1

Observatoire de Neuchâtel. — 31 décem-bre 1968. Température : Moyenne : —5,2 ;min. : —9,0 ; max. : —2,2. Baromètre :Moyenne : 725,0. Vent dominant : Direc-tion : nord-est, faible ; est, faible de 10 h à15 h. Etat du ciel : clair à légèrement nua-geux , couvert le soir.

1er janvier 1969. Température : Moyenne :—2,3 ; min. : —4,6 ; max. : —0,2. Baromè-tre : Moyenne : 729,4. Vent dominant : Di-rection : est-nord-est, faible ; dès 20 h ,nord-est, calme. Etat du ciel : clair à légè-rement nuageux, couvert, le soir flocons deneige.

2 janvier 1969. Température : Moyenne :—1,4 ; min. : —3,3 ; max. : —0,1. Baromè-tre : Moyenne : 727,8. Eau tombée : 1,2 mm.Vent dominant : Direction : nord-nord-est ;force : calme à faible. Etat du ciel r cou-vert , neige de 13 h 15 à 18 heures.

Niveau du lac du 31 déc, à 6 h 30: 429.09Niveau du lac du 1er janv., à 5 h : 429.08Niveau du lac du 2 j anv., à 5 h : 429.08

Observations météorologiques

Prévisions du temps. — Nord des Alpes,Valais, nord et centre des Grisons : _ Quel-ques brèves éclaircies pourront se dévelop-per dans l'ouest du pays et en Valais, mais,le plus souvent , le ciel restera très nuageuxà couvert. Des précipitations se produirontencore. Elles seront plus importantes dansle centre et l'est du pays que dans les au-tres régions et, sur le Plateau , la neige tour-nera par endroits en pluie. La températureatteindra —5 à zéro degrés en fin de nuit ,elle sera supérieure à zéro degré l'après-midi. En montagne , les vents seront modé-rés du secteur nord et hausse de la tempé-rature.

Monsieur et Madame Edgar Rieser-Masson, à Pontarlier ;

Monsieur et Madame Alfred Schenk-Rieser, leurs enfants et petite-fille, à Saint-lmier et à la Chaux-de-Fonds,

ainsi que les familles parentes et alliées,ont la douleur de faire part du décès de

Monsieur Armand RIESERleur cher père^ beau-père, grand-père,arrière-grand-père, oncle, paren t et ami,survenu le 1er janvier 1969, dans sa 90meannée. —¦ - :— —

Jo vous soutiendrai jusqu'à votreblanche vieillesse.

Es. 46 :4.L'ensevelissement aura lieu au cimetière

de Saint-Biaise, vendredi 3 janvier.Culte au temple da Saint-Blaiso, à 14 h.Domicile mortuaire : hôpital da Perreux.

Cet avis tient lien de lettre de faire part

Nouveauté - Chemiserie - Ganterie

_ v M__L ____________________\

[__ _____f_____\Sous les Arcades

FERMÉ AUJOURD'HUIpour cause d'inventaire

Samedi 4 janvier au restaurant

CHOUCROUTE à l'AlsacienneCOUSCOUS marocain

SALAVAUX

(c) M. Jean-Pierre Garraux, âgé de 38 ans, ,agriculteur, domicilié à Salavaux, circulantà cyclomoteur, a fait une chuto sur tachaussée. On l'a transporté en ambulanceà l'hôpital de Payerne. M. Garraux souffre {d'une commotion et de contusions diverses. |

Chute à cyclomoteur

Pêcheurs ? Non ! Ils « enfantent »les truites de l'Areuse à Boudry...

(Avi press - Reber)

r j~l ROIS p êcheurs, bottés jusqu 'aux genoux , affrontant les tourbillons deI l'Areuse, là où ils sont assez for t s , juste en aval du pont routier... Et

J. pourtant c'est là le secteur « Pêche interdite ». Ils sont armés , non pasd' une ligne , mais d' une épuisette et d' un curieux treillis au bout d' un longmanche. Du bout de celui-ci part un cable , relié à la berge , ou p lus exactementà un moteur électrogène installé dans un camion. Ces curieux personnages sem-blent s'a f f a i r e r impunément dans la réserve naturelle de l'Areuse . Même M.Maridor , le garde-pêche , assiste, impassible à toute cette scène t Oe quoi s'ag it-ildonc ? ' ' . ,

I l s 'ag it tout s imp lement de la chasse aux tru i tes . Mais encore s agit-il dediscerner. Seules les truites femel le ont prise s. On les jet te ensuite dans unebaille à lait. Elles ne seront libérées qu 'à la p isciculture de Boudry.

« En e f f e t , a exp liqué M. Marcel Kunzlé , p êcheur réputé de la Basse-Areuse ,la f ra ie chez les truites se passe en g énéra l en automne. Ma is comme chez leshumains , certaines sont p lus retardées que les autres. Dans le désir de sauvercette fraie-là aussi , nous tentons de prendre les femel les en esp érant qu'ellesprésentent encore des œu f s . En leur pressant les f lancs les œ u f s sont libères ,mis dans des cloches , où les œu f s incubent ju squ'à ce que les alevins se libè-rent par leurs propres moyens et retournent en rivière. »

PEU DE CHANCESD' une manière g énérale , il y a en rivière une seule femel le pour huit ou

neuf truites mâles. Si en plus de cela , les p lus pet i tes doivent être relâchées ,et qu 'une pet i te partie seulement de ces f emel les n 'a pas encore f r a y é , on ima-g ine aisément les chances relativement peu élevées qu 'ont les p écheurs de trou-ver leur « trésor ».

I ^es deux principales réserves dans lesquelles les f eme l l e s ont été recher-chées se trouvent l' une à Champ- dii-Moulin , l' autre entre le pont routier deBoudry et celui qui traverse l 'Areuse pour se rendre à la p isciculture , à lasortie de In ville. L 'épuise l le sert ù recueillir les truites. Auparavant toute fo is ,l' autre pêcheur promène sous les p ierres el les f o n d s sombres de la rivière letreil l is . Un courant électri que le parcourt , transmet ses ondes à l' eau . Les trui-tes sont att irées , viennent se j e t e r contre le treillis et reçoivent une secoussequi les assomme mais n 'est pus mortelle. Elle permet simp lement de les saisirp lus fac i lement .

La p lus belle prise a été fa i t e sous le deuxième pont , où une truite de dix-neuf livres a été prise. Comme ces monstres sont trop voraces , on les prendpour les o f f r i r à un hôpital de la rég ion.

Des retraites au tribunal etdans f administration cantonale

Parvenus à la limite d'âge, MM. JeanBéguelin , juge cantonal , Marcel Jossy, gref-fier du tribunal , a Boudry, Robert Clerc,secrétaire à l'Office des poursuites et desfaillites , à Neuchâtel , Mlles Marguerite Wu-thrich , hydrobiologiste au Laboratoire can-tonal , service du contrôle des denrées ali-mentaires, Odette Robert , deuxième secré-taire au département de l'Industrie , MM.Albert Haller , premier secrétaire à la Pré-fecture des Montagnes, à la Chaux-de-FondsFonds, René Rawyler. préposé à l'Officedes poursuites et des faillites , à la Ch aux-de-Fonds , Willy Blum , inspecteur-brigadierà la police de sûreté, à la Chaux-de-Fonds, Jules Berset , sergent de gendarme-rie , à Cernier, Maurice Vuitel , gendarme,à Neuchâtel , René Barret , cantonnier-chef ,à Colombier et Henri Guyot, cantonnier ,au Prévoux , quittent leurs fonctions à lafin de l'année.

Le Conseil d'Etat leur a exprimé sesremerciements et ses vœux et leur a remisun souvenir au cours de réunions présidéespar les chefs de dépar tements respectifs.

Par ailleurs, MM. Etienne Perret , conser-

vateur du reg istre foncier , à Boudry, Pier-re Béguin , conservateur-adjoint du registrefoncier , à La Chaux-de-Fonds , Willy Schenk ,inspecteur-brigadier à la police de sûreté ,à la Chaux-de-Fonds , Marcel Gasser. ca-poral de gendarmerie , à Neuchâtel et ¦ Au-guste Broillet . appointé de gendarmerie ,aux Brenets , ont été fêtés pou r 25 ansde service.

La section des Samaritaines deNeuchâtel: soixante ans déjà...

C'est dans la plus somptueuse desdemeures privées de Neuchâtel , bâtiepar l'architecte Erasme Ritter, entre1765-1771 , pour Pierre - AlexandreDuPeyrou , que s'est déroulée la com-mémoration du fidme anniversaire dela section des dames samaritaines deNeuchâtel , sous la présidence de MmeTardiii-Dossaiigcs , présidente depuisp lus de 9 ans.

Plus de 50 membres étaient présents ,dont un membre fondateur , Mme Wer-ner Huttenlocher . En arrivant, les sa-maritaines furent décorées, d'un petitbouquet de fleurs en fustanelle, parMme Schakler qui , chaque année, s'in-génie à confectionner de belles bouton-nières . Que dire de la décoration dela table : des fleurs , des pralines em-ballées de papier rouge et blanc ? Toutcela donne un air de fête et de joie.Pui s un repas fut servi dans le grandsalon , qui sort de l'ordinaire par labeauté de son fragile parquet de mar-queterie, par ses boiseries Louis XVI ,sculptées et dorées, éclairées par l'éclatde ses lustres.

Un homimage fut rendu aux membresdécédés : Mme Elise Schneider, prési-dente durant plus de 20 ans, et MlleN'eipp, membre fondateur , qui s'esttoute dévouée pour l'œuvre samari-taine.

A l'ordre du jour était prévue la no-mination d'un membre d'honneur de lasociété et c'est Mme Berthe Rytz-Spuhler, qui fut nommée. En effe t, du-rant plus de 35 ans, Mme Rytz a fonc-tionné en qualité de caissière de lasociété, avec une conscience et un dé-vouement sans pareil. Son grand plai-sir a toujours été d'aider et de ser-vir au t ru i avec bienveillance. Elle aété applaudie et fleurie, limes Tardin-Dessauges , Huttenlocher , Ribaux (en-trée dans la société en 1911), Billmid(entrée en 1915), ont également été fê-tées. En outre, la soirée a été agrémen-tées par M. Maring, un prestidigitateur.Puis les vœux les meilleurs ont été

adressés à chacun. Quant à la prochaineassemblée , elle a été fixée au 31 jan-vier 1969.

t ANDRE BOREL, ingénieur agronomeOn a rendu les derniers honneurs mer-

credi à Aarau , à M. André Borel , ingé-nieur-agronome , décédé dans sa 81me an-née. Neuchàtelois, né à la Chaux-de-Fonds,M. Borel avait d'abord suivi les écolesagriculture de Cernier et de la Rûti, puisperfectionné ses connaissances pratiques no-

tamment lors d'un séjour en Bohème. Ilobtint ensuite le diplôme d'ingénieur-agro-nome de l'Ecole polytechnique fédérale, de-vint à son tour maître à l'école de Cer-nier et passa ensuite quelques années auCanada. De retour en Suisse en 1920, ilfut engagé par l'Union suisse des paysansà Broug et se spécialisa lors dans lesproblèmes de successions et de droit defermage.

Dès 1926 il assuma les touchons de se-

crétaire général de l'Organisation interna-tionale de l'agriculture pour devenir en1929 directeur-adjoi nt de l'union suisse. Auxcôtés du Dr Laur , il participa à de nom-breuses négociations internationales. Auteurde plusieurs publications faisant autorité enmatière de droit et de techniques agricoles ,il s'attacha en outre à défendre au seinde l 'Union suisse les intérêts de la paysan-nerie romande dont il fut souvent le porte-parole.

André Borel était animé d'un esprit ci-vique ouvert et avisé et il paya souvent desa personne lors de grandes luttes politiques.Bienveillant , cultivé, curieux de tout , il lais-se le souvenir d'un citoyen dévoué et d'ungrand serviteur de l'agriculture.

1969: les pieds dansl'eau ou au sec ?

Depuis les temps les plus an-ciens, il existe une coutume qui ,quoique s'étant un peu perdue, estencore en vigueur dans certainesfami l le s de Franche-Comté . N'ayantpas, comme de nos jours , la possi-bil i té de connaître les prévisions dutemps par la radio , nos ancêtresemployaient la « méthode de l'oi-gnon ». Ils procédaient ainsi : pen-dant la nuit de Noël , avant de par-tir pour l'office de minuit, ils cou-paient en deux un oignon , prenaientdouze coffe s qui , placées dans unplat , étaient étiquetées , portant cha-cune le nom de Vun des douze moisde l'année. Dans chaque coffe ondéposait une pincée de sel. Au re-tour rie la messe rie m i n u i t , les cof-fes où le sel , en fondant , avaitlaissé de l'eau , annonçaient un moishumide et là où rien ne s'était pas-sé le mois était sec.

Une famille des Fourgs, près deMorteau , a conservé cette coutume.Ses prévisions pour 1969 : janvier ,février et mars, temps humide.Avril , mai , ju in et juil let , sec. Août ,moui l lé . Septembre , octobre et no-vembre , sec. Décembre, mouillé.

Si l'oignon u dit juste, il ferabon les plus beaux mois de l'an-née. De quoi réjouir les touristes,termine un de nos confrères de Be-sançon.

1139 Mort de Berthold de Neuchâtel , évêque deBâle de 1123 à 1131, f i l s de Mangold etfrère de Rodolphe 1er de Neuchâtel.

1209 Berthold de Neuchâtel , f i l s d'Ulrich 11, estélu prévôt de Neuchâtel (deviendra évê quede Lausanne en 1212).

1249 Neuchâtel est pris et brûlé par les trou-pes de l'èvêque de Bâle.

1309 Vaumarcus devient propriété des Neuchâtel.

1339 Le comte Louis de Neuchâtel (qui éleva lecénotaphe de la Collé g iale) obtient parhéritage la seigneurie de Champvent , prèsd'Yverdon. (- Feuille d'avis » , 5.6.53.)

1339 Isabelle de Neuchâtel , f i l le du comte Louis ,épouse Rodolphe IV de Nidau.

1369 Renouvellement du traité de combourgeoi-sie entre Soleure et Louis de Neuchâtel ,comte souverain.

1369 (10 septembre.) Mort de Jean-le-Be l ( f i l s ducomte Louis de Neuchâtel) , souche des Neu-châtel-Vaumarcus , Neuchâtel-Travers et Neu-châtel-Gorg ier.

1399 Mort de Jean , abbé de Saint-Jean , f i l s illé-gitime du comte Louis de Neuchâtel , souve-rain du pays des chevrons.

1409 Neuchâtel est alors appelé « Neufchastel ».1419 Les Neuchàtelois contribuent généreusement

pour la rançon de Jean , f i ls du comteConrad , souverain de Neuchâtel , qui estprisonnier.

1439 Construction de la tour neuve (ou tourcarrée du donjon) à l'ouest de la forteressede Neuchâtel (actuels remparts-terrasse dela Collé giale).

1499 Les Neuchàtelois sont aux côtés des Suissesà la bataille de Dornach.

1529 Jehanne de Hochberg, f i l le de Phili ppe etépouse de Louis 1er d'Orléans , reprend pos-session de son comté de Neuchâtel , occup édepuis 1512 par les Confédérés.

1529 Guillaume Farel arrive à Neuchâtel et des-cend chez un certain J. Wilder.

1549 Mort de Charlotte d'Orléans , f i l l e deJehanne de Hochberg, comtesse de Neu-châtel.

1569 Ouverture d' un cimetière sur l' emp lacementactuel du collège des Terreaux, à Neuchâ-tel, en remplacement de celui sis au droit(sud) de la Collégiale. (- Feuille d'avis »,18.9.48.)

1569 Début de la construction de la maison desHalles , p lace du Marché , à Neuchâtel.

1579 Installation de la cloche de la Tour deDiesse,

1579 (8 octobre.) Inondation du Seyon qui sub-merge une partie de la ville de Neuchâtel

et emporte l' ancien hôtel de ville , sis à che-val sur cette rivière.

1609 Erection de la maison Marval , Croix-du-Marché , à Neuchâtel.

1619 (14 janvier.) Henri II de Longueville , princede Neuchâtel , quitte le comté et retourneen France. («Feu i l l e d' avis », 9.8.52.)

1649 On décap ite , dans la cour du château deNeuchâtel , Madeleine Horg, née Fornachon ,femme du chancelier d'Etat Jean Horg,accusée de sorcellerie. (« Feuille d' avis »,9.8.52.;

1679 Daniel JeanRichard répare la montre d' anmaquignon de passage en notre pays.

1679 Mort de la duchesse de Longueville , deuxiè-me femme d'Henri II de Longueville. etrégente comme tutrice de son f i l s Jean-Ls-Ch., abbé d'Orléans , comte de Neuchâtel ,devenu dément.

1699 Le prince de Conti , héritier de l' abbé d'Or-léans , arrive à Neuchâtel.

1699 (24 avril.) Si gnature de l'acte d' union etd'association entre tous les corps et com-munautés de la Souveraineté de Ncufchâte let Valang in.

170!) (19 janvier. ) Naissance à Neuchâtel deDavid de Pnrg, bienfaiteur de la cité.

1709 Le roi de Prusse fa i t graver un sceau pourle Conseil d'Etal.

1709 (18 juin. ) Renouvellement de l'acte d' unionides communes neuchâteloises du 24 avril1699.

1819 (21 au 27 jui l le t . ) Visite du prince royal dePrusse h la Princi pauté de Neuchâtel.

1839 (3 janvier. ) Ouverture de la Bibliothèque dela Ville de Neuchâtel , dans le bâtiment dugymnase (actuellement collège latin).

18-'t9 Puits de l'Ecluse (pavillon octogonal audroit de l'actuel No 44,) , dit « FontaineSaint-Guillaume ».

1859 Ph. Suchard aide Henri Dunant à soignerles blessés â Sol fér ino.

1859 Inauguration de la ligne de chemin de f e rde la rive nord-ouest du lac de Neuchâtel.

1859 La commune de Cressier rachète le châteauconstruit de 1610 à 1616 par J. Vallier , filsde Pierre Vallier , gouverneur de Neuchâte l.

1869 Construction de la f lèche sud et de la tournord de la Collé g iale de Neuchâtel.

1909 L'Académie de Neuchâtel est transforméeen Université.

1919 Mort de Cécile Jeanjaquet qui a fondé l'hô-pital des enfants qui porte son nom.

1929 Annexion à la commune de Neuchâtel duvillage de la Coudre , dans la banlieue est.

L'histoire du pays de Neuchâteldans les années «9»

TOURDE

VILLE

Les ailesse frottent...

• MERCREDI vers midi , une voi-ture fribourgeoise conduite par M.G. G., demeurant à Domdidier, des-cendait la route de Chaumont. AChaumont-Pury, cette voiture croisaun véhicule montant, portant pla-ques allemandes et conduit par M.G.-A. M. Les ailes des deux véhicu-les se frottèrent. Dégâts matériels etconstats par la police cantonale.Les gendarmes étant sur les lieux,ils flairèrent l'haleine d'un desdeux conducteurs qui, après l'épreuvedu breathalyser, a subi une prisede sang à l'hôpital des Cadolles.

Mauvais souvenirdes Bugnenets

• M. JACQUES BELLENOT, deNeuchâtel , a dû être transportémercredi après-midi â l'hôpital desCadolles par l'ambulance de la policelocale : il s'était fracturé la jambegauche en skiant aux Bugnenets.

Perte de maîtriseà Champ-Bougin

# MERCREDI toujours , mais à21 h 15, une voiture conduite parM. B. J., demeurant à Neuchâtel ,circulait sur le quai de Champ-Bou-gin. Le conducteur perdit soudainla maîtrise de son véhicule qui« sauta » le trottoir nord et heurtaun mur sur la droite de la chaus-sée. Sous le choc, la voiture futrenvoyée sur la route où elle s'im-mobilisa une centaine de mètresplus loin , à moitié sur la chaussée,à moitié sur le trottoir. L'atti-tude de M. B. J. semblant lou-che, les gendarmes soumirent leconducteur à l'épreuve du breatha-lyser : 1,8 %n. La traditionnelle prisede sang suivit peu après à l'hôpitaldes Cadolles.

Pas de blessé mais des dégâts ma-tériels au véhicule qui a dû être re-morqué dans un garage.

Promotions aubataillon de

sapeurs-pompiers# LUNDI soir, lors de la cérémonie

des promotions du bataillon de sapeurs-pompiers de Neuchâtel , le plt. ClaudeMonnier sera promu au grade de capi-taine — cdt cp. CFF ; les Us. HervéBerger, René Dietrich et Claude Schwabseront élevés au grade de premier-lieu-tenant. Le sergent Eric Nussbaumer se-ra promu au grade de lieutenant et lesapeur Charles Calame au grade de ca-poral.

Fumées...• MARDI après-midi , les premierssecours ont dû intervenir rue deGrise-Pierre où des sacs se trou-vant dans une voiture commençaient

Le chef du département cantonal de po-lice a nommé , à partir du 1er janvier :

l' appointé Gérald Frasse , né en 1928.actuellement à Neuchâtel. en quali té decaporal, remplaçant du chef de la brigadede la circulation ;

l' appointé Paul Rattaly, né en 1921, ac-tuellement à Cernier , en qualité do capo-ral , remplaçant le chef de détachement au-dit lieu.

Nominations dansla police cantonale

(sp) Dimanche, la traditionnelle fête deNoël de l 'hôpital de Ferreux a été célé-brée à la grande salle du pavillon Bord.Elle rassemblait le personnel ainsi que denombreux malades. Parmi les invités onnotait la présence de M. Rémy Schlâppy,conseiller d'Etal, de M. Philippe Mayor ,président du comité de gestion et du doc-teur de Montmollin , directeur. Présidée parle pasteur Franz Delhove, qui a été ins-tallé comme aumônier protestant de l'hôpi-tal de Ferreux depuis deux mois, la fêtea débuté par un message religieux de l' abbéBernard Grivel , curé de Boudry. Il estréjouissant de constater qu 'après près devingt-cinq ans d' efforts et de vaines ten-tatives , pour la première fois un représen-tant de l'Eglise catholique prenait officiel-lemen t la parole au cours d'une manifes-tation publique à Ferreux.

Après quelques chants et récitations , em-preints de fraîcheur et présentés par les en-fants de l'école du dimanche , on assista àla présentation d' un Nos ' « intercontinen-tal », spectacle audio-visuel, présenté parun groupe de malades , et qui fut exécutéavec beaucoup 'de conviction et non dé- 'pourvu de sens artistique. Puis ce fut le

clou de la fête, avec un mystère de Noël ,interprété par les élèves de Mone Perrenoud ,qui firent revivre le sens profond de cerécit de la Nativité , si souvent édulcoré.Enfin , le public entendit plusieurs chœursd'un groupe d'élèves infirmiers et- infirmiè-res de Ferreux. Ils chantèrent Noël en sefaisant accompagner de guitares et. d'unebatterie.

Durant deux tours d'horloge , l'intérêt dupublic fut soutenu , non seulement à causedes divers messages dansés et chantés ,mais aussi à cause de la nouveauté de cer-taines de ces productions , qui avec un lan-gage nouveau et des moyens de l'époque,redisent la ferveur de tous les fidèles detous les temps, et de tous les pays.

BOUDRYPrenez note

(c) Sur demande du chœur mixte « Aurore •,il a été décidé d'un commun accord avecles éclaireurs « groupe Areuse » , que lesdates des deux soirées, comme elles avaientété fixées lors de l'assemblée des sociétéslocales, seraient permutées. Le chœur mixteaura don c sa soirée le 25 janvier et leséclaireurs le 15 février.

Le Conseiller d'Etat Rémy Schlâppysous l'arbre de Noël de Ferreux

De notre correspondant :La dernière séance du Conseil général

de l'année a eu lieu vendredi soir sous luprésidence de M. Philippe Aubert. Aprèsavoir présenté le nouveau secrétaire-caissier .M. René Imarc . auxeonsei 11ers généraux ,le syndic, M. Jean-Pierre Della-Casa . com-nicnia le budget 1969 en mettant en évi-dence d' une part les nouvelles et très lour-des charges découlant de l'application dela réforme scolaire (transport des élèves ,écolage , etc.) et d'autre part , l'amenuisement.cowitant et inquiétan t des ressources del 'exploitation des forêts , ce qui rend fata-lement de p lus en plus précaire l'équilibred'un budget d'une petite commune commela nôtre . L'exploitation de la gravière quiprendra fin en automne 1969 a miraculeu-sement pu permettre de boucler le budgetpar un boni brut présumé de 542 fr. 45.

Mais que se passera-t-il après ? On entenddéjà le rire sardonique du percepteu r entrain d'astiquer sa règle à calcul pour re-voir et améliorer ses sinistres tabelles ! !Après l'adoption diu budget sans oppo-sition , M. Paul Maumary, présente un rap-port adéquat sur les plan s d'alignement etd' aménagement de la commune soumisaujourd'hui à l'approbation des conseillerset fruits d'un travail de très longue haleinede la commission spéciale composée duConseil communal , d'un architecte urba-niste et de MM. Gérard Bauer , promo-teur des plans et Jean-Jacques Thorensqui en présida toutes les séances dès 1962.La collaboration bénévole autant qu 'effica-ce de ces deux personnalités, souligna lerapporteur , a beaucoup facilité la réalisa-tion des plans qui , après un débat assezlong fu rent acceptés à la très courte ma-joirté de 5 voix .contre 4 ! Ouf... Aprèsavoir formé les vœux traditionnels pour l'annouveau , le président leva la séance à22 "heures.

A Etages, les forêts nerapportent plus rien-

Un sceau spécial sera émisprochainement à Saint-Biaise

PHILATÉLISTES, PRENEZ NOTE !

De notre correspondant :En ce mois de janvier , deux expositions

vont être organisées dans la grande salledu collège. La première , sous l'égide desparoisse réformée et catholi que et de laSociété biblique suisse, aura pour objetla diffusion de la Bible et tout ce quiconcerne le travail se rapportant à l'activitéde la société. Ce sera l'occasion d'entendredes conférences de l'abbé Taillens , de Lau-sanne , et du pasteur Fueter . secrétaire ro-mand de la Sof-iété biblique suisse.

La seconde exposition , qui s'ouvrira s'in-sérera dans le cadre des manifestations or-ganisées à l'occasion des festivités du 3février. Elle sera présentée par la Sociétéphilatélique ¦ La Colombe .. que présideM. Georges Moser , et sera accompagnée .

D'un an à l'autre(c) Dans cette paroisse où ne souffle pasencore très frot le vent des idées nouvel-les, on tient ;\ marquer par des cultes decirconstance le passage d'un an à l'autre .Le culte du soir de Sylvestre est organisédepuis bientôt un siècle sous les auspicesdu chœur d'hommes « L'Avenir » . Les deuxpasteurs s'y font entendre évoquant l'anqui s'en va et celui qui vient. De beauxchœurs encadrent leurs allocution s et lacollecte va à l'œuvre du dispensaire. Aumatin de l'an , si l'auditoire était réduit ,un bon groupe de fidèles a entendu laprédication du pasteur Ecklin.

dès le 3 février , d'une oblitération spéciale.Un sceau sera mis à la disposition du bu-reau de poste. Dessiné par M. Pierre Froi-devaux . il représentera le village , vu desBourgnillards. Une grappe de raisin , entredeux feuilles de vigne , rappellera égalementque la culture de la vigne reste en honneursur notre territoire. Ce sera une jolie fa-çon de marquer le 20me anniversaire de• La Colombe » et le 15me de la commis-sion du 3 février !

(c) Le référendum lancé contre l'intro-duction d'un nouvel article dans lt rè-glement de commune et concernant lesheures de fermeture d'un bar-dancingayant abouti , le Conseil communal afixé la date de votation aux 1er et 2février 1969. Cette date coïncide avecune votation cantonale.

Auvernier : votationcommunale en février

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répond ensuite aux appels jusqu'à 2 heures.

Délai de réceptionde la publicité :

AnnoncesLes annonces reçues l'avant-veille à 17 heures peuvent paraître le sur-lendemain. Pour le numéro du lundi, les grandes annonces doivent parvenir1 à notre bureau le vendredi avant 9 heures et les petites annonces, levendredi également avant 11 heures. Pour le mardi, le lundi Jusqu'à 8 h 15.

Avis de naissance et avis mortuairesLes avis de naissance et les avis mortuaires sont reçus à notre bureauJusqu'à 18 heures ; dès ce moment et Jusqu 'à 23 heures, ils peuvent êtreglissés dans la boîte aux lettres du Journal située à la rue Saint-Maurice 4, j

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Réclames et avis tardifsLes réclames doivent nous parvenir Jusqu'à 15 heures. Passé ce délai et

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Routes enneigées très dangereuses:25,000 fr. de dégâts en 2 heures(c) Hier en fin d'après-midi , les routes fu-rent rendues très glissantes alors qu'unebaisse très sensible de la température in-tervenait. La brigade de la circulation dutintervenir à plusieurs reprises.

A 17 h 15, un taxi de Fribourg circu-lait de Bulle en direction de la capitale,lorsque dans la descente d'In Riau, il semit en travers de la route à la suite d'undérapage. Successivement, deux voitures vin-rent se jeter contre le flanc du taxi : plusde 5000 francs de dégâts.

A 17 h 35, un automobiliste de Fribourgcircnlait de la Roche en direction de Fri-bourg. A Marly-Ie-Grand, peu avant lemarché Gaillard, il dut freiner, fut dépor-té à gauche et entra en collision avec unautre automobiliste de Fribourg. 4000 francs

de dégâts.A 18 h 10, près de la laiterie centrale ,

puis à 18 h 40, à la route Neuve, deuxcollisions se sont produites , qui ont causédes dégâts matériels.

A 19 h 30, une conductrice au volant d'unevoiture portant plaques allemandes circu-lait de Fribourg en direction de Bulle. AIn route de In Glane , dans le virage situéaprès le passage sur voie, elle perdit lamaîtrise de la machine qui se mit à zig-zaguer et entra en collision frontale avecune voiture fribourgeoise qui arrivait deBulle. Un passager de ce véhicule fut bles-sé, sans gravité. En revanche, les dégâtssont importants , puisque les voitures sontpratiquement démolies : facture environ12,000 francs.

TRAIN: 1 MORTAUTO

Terrible accident à Yaulruz

(c) Un tragique accident s'est produitle 1er janvier vers 14 h 30, au passageù niveau des Ponts, à Vaulruz. M. Ber-nard Schmutz, âgé de 44 ans, conseillerd'assurances à Fribourg, circulait auvolant de sa voiture de Vaulruz en di-rection de Châtel-Saint-Denis. Son père ,M. Emile Schmutz, âgé de 80 ans, do-micilié également à Fribourg, se trou-vait à ses côtés. Au passage à niveaudes Ponts, vraisemblablement éblouipar le soleil , le conducteur n'aperçutpas les barrières baissées, les enfonçaet traversa la voie au moment où sur-venait un train G.M.F. venant de Châ-tel .

La voiture fut happée de plein fouetpar l'automotrice et projetée contre lahalte. Les deux occupants du véhiculefurent transportés à l'hôpital de Rinzoù M. Scgmutz, père, devait succomberfre de blessures superficielles, notam-peu après son admission. Son fils souf-ment au visage. Le véhicule, d'une va-leur de 10,000 francs, est démoli, tan-dis que l'automotrice et la guérite ontsubi des dégâts matériels peu impor-tants.

Souteneurs et proxénètes arrêtés(c) Ces derniers temps, la police desûreté de Fribourg a débarrassé la villede plusieurs souteneurs et proxénètes.Ces Individus, parmi lesquels se trou-vait un couple, qui exploitaient le gaindéshonnête de prostituées ont été arrê-tés. Ils auront à répondre de leursactes devant le tribunnl criminel de laSarine. Ce genre de délit est puni en

principe de la réclusion pour cinq ansau plus ou de l'emprisonnement poursix mois au moins.

Ce n'est pas moins de six arrestationsqui ont été opérées, lors d'une rafleaux Grands-Places et à la place Geor-ges-Python. Certains des individus sontdomiciliés ailleurs qu 'à Fribourg.

Nominations et décisions du Conseil d'EtatDe notre correspondant :Lo Conseil d'Etat a nommé récemment

M. René Grandjean, actuellement greffierdu tribunal d'arrondissement de la Veveyse,à Châtel-Saint-Denis, adjoint du chef deservice du département de la santé publi-que, M. Joseph Zimmermann, à Fribourg,2me substitut ad hoc du procureur géné-ral. M. Gonzague Dutoit, à Fribourg, cehfde l'Office cantonal de statistiques, MlleAnnc-Roesli Gasser, à Fribourg, institutriceà l'école libre publique de Fribourg.

H accorde une patente d'avocat à MM.André Dousse et Jacques Esseiva, tousdeux de Fribourg.

DÉMISSIONil prend acte, avec remerciements pour

les bons services rendus, de la démissionde M. Louis Maillard, inspecteur scolaire,à Bulle.

M. Maillard, qui fut instituteur à Bulledès 1918, puis maître secondaire depuis1925, succéda à l'inspecteur Hyacinthe Cur-rat , le 30 avril 1931. Depuis cette date,il fut l'inspecteur très apprécié des écolesprimaires de la Gruyère. Récemment, ilavait accepté de remplir ses fonctions pen-dant une période encore. Seule une attein teà sa santé l'oblige à prendre une retraiteméritée, que nous souhaitons heureuse etféconde.

DIVERSLe Conseil autorise la commune de Bar-

berèche à financer des travaux. Celle deBossonnens, Crésuz et Léchelles à procéderà des opérations immobilières. Celles deSalvenach, Ménières, Vesin et Vully-le-Hau t,ainsi que la paroisse de Bellegarde à per-cevoir des impôts.

Il ordonne la publication de la demandede référendum à propos de la loi dai 22novembre 1968 relative aux jours fériés.Il fixe la procédure à la cueillette des6000 signatures à l'appui de cette demanderéférendum , le délai de 90 jours court dumercredi 15 janvier au lundi 14 avril 1969.

Il approuve le tarif hospitalier de l'hô-pital des Bourgeois, à Fribourg et del'hôpital du distric t de la Gruyère, à Riaz ,ainsi que la dénomination de 38 rues etroutes sur le territoire de la commune deChiètres.

Il prend connaissance d'une lettre de laSociété des amis de l'université concernantles récents événements de l'université.

Il prend connaissance d'un rapport etdes mesures prises au sujet de l'avalanchequi est descendue à ZUT Eich, sur la routecantonale Charmey-Bellegairde.

Il approuve le plan comportant la créa-tion d'un réserve naturelle lo long de laHaute-Sarine, en Haute-Gruyère, avec saréglementation.

U décide la suppression do l'Ecole ména-gère de Marsens. Les communes de ce cer-cle scolaire sont rattachées à d'autres cir-conscriptions.

Il promulgue la plupart des lois adoptéespar le Grand conseil lors de sa session denovembre 1968.

Il modifie l'arrêté d'exécution du codeforestier en ce sens que les ventes debois par les collectivités de droit publicdoiven t faire l'objet d'une seule publicationdans la feuille officielle.

Suite mortelled'accident

COURT -

(c) Mlle L-aura Marchand, âgée de 84 ans,qui récemment avait fait une chute dansson appartement et s'était cassé le coldu fémur , est décédée à l'hôpital de Mou-tier des suites de cet accident

Un motocyclistecontre un câble

(c) Un motocycliste de Granges-Paccot ,M. Bertrand Pythoud , âgé de 27 ans,circulait de son domicile en directionde Fribourg lorsqu'il se jeta contre uncâble de dépannage reliant denx voi-tures. Blessé sur tout le corps, M.Pythoud a été transporté à l'hôpitalcantonal.

Transférés à Bâle(c) Deux des quatre ouvriers de Ciba-Photochimie à Fribourg, qui avaient étébrilles lundi soir alors qu'ils net-toyaient un local de l'entreprise, ontété transportés dans un hôpital spécia-lisé de Bâle . L'état de leurs collèguesn'inspire toutefois pas d'inquiétude.

Chez les inspecteurs du bétail(c) Dans les 283 communes du cantonde Fribourg, on trouve 322 inspecteursdu bétail. 41 d'entre eux, atteints parla limite d'âge, ont été reçus à Fri-bourg par M. Georges Ducottesrd , direc-teur de l'agriculture et par le vétéri-naire cantonal M. Ernest Rohrbasser ,qui les ont complimentés et remerciés.

Douze mois de vie locloise (suiteDe notre correspondant :Nous avons publié un premier vole t

de la rétrospective au Loôle dans notreédition du 31 décembre. Nous nousétions arrêtés au 26 août, voici la suite.

28 AOUTPremière séance de la nouvelle com-

mission plénière du Technicum. En rem-placement de M. Arnold Racine, M.André Simon-Vermot est nommé pré-sident.

31 AOUTGrand omnium cycliste en nocturne

avec la participation des meilleurs ama-teurs suisses. Cette course, disputée sur

DES PERSONNALITÉS NOUVEL-LES. — Le pasteur Eric Perre-noud et M. André Simon-Vermot.

(Avipress - R. Cy)

le circuit rue des Envers - Andrié -Bournot - llenry-Grandjean, donne l'oc-casion aux Services industriels d'amélio-rer l'éclairage de ce coin de la ville.

6 SEPTEMBRELevure des nouveaux garages des

tra vaux publics. Les services communauxdisposent enfin de locaux rationnels etmodernes.

7 SEPTEMBREExercice général du bataillon des sa-

peurs-pompiers. La population a pu serendre compte de l'efficacité des eng insutilisés.

9 SEPTEMBREDébut des cours 1968 de la Protection

civile au centre communal d 'instructiondu Col-des-Roches. M. Jean et Mm eEdméa Cosandey forment le premiercouple de la P.C. du Locle.

21 SEPTEMBREInauguration des nouveaux courts de

tennis du Locle. L 'équipement sportifde la ville est ainsi complété.

22 SEPTEMBRE familia le. C'est notamment elle qui aRésurrection de la Féria locloise. Grâ- construit le bâtiment de la S.B.S. et

ce à ÏADL, la population de la Mère- hôtel de ville.Commune des Montagnes a pu assister 19 OCTOBREà une course de caisses à savon, voir £a société mycologique « Le Bolet »défiler des vieilles voitures et admirer des célèbre son vingtième anniversaire.mannequins pleins de charmes. j e, OCTOBRE

27 SEPTEMBRE Décès de M. Sébastien Chapuis àCentenaire de H 'Ecole d'horlogerie du l'âge de 55 ans. Ancien champion suisse

Locle . Cette institution, dont l'existence de motocyclette , speaker des concours

est menacée, a toujours joué un rôlede premier plan dans la vie de la cité.

3 OCTOBREFondé le 30 octobre 1958 sous l'impul-

sion de M M . Henri Jaquet et André Tin-gue ly. le Club des Loisirs fête ses 10ans d'activité. Des centaines de personn esâgées profitent régulièrement de ses ser-vices.

8 OCTOBREImportant événement au Casino-Théâ-

tre : « première » du f i lm d'André Paratteconsacré à l 'Ecole d'électrotechnique duLocle. « des hommes pour demain » eslconçu de manière à mettre en évidencele côté humain de cette profession.

8 OCTOBREOuverture de la 9me VEL. Cette ex-

position, qui groupe cette année 32visiteurs dans les salles de gymnastiquedes Jeanneret. Le résultat est concluant :beaucoup de place, température agréableet ambiance sympathique.

I l OCTOBREL'entreprise Maspoli (bâtiment et tra-

vaux publics) fê te 100 ans de tradition

de saut de la Combe-Gira rd, commer-çant et gérant de la galerie « Centrexpo » ,c'était un authentique Loclois.

26 OCTOBREInauguration de la galerie de rétention

du Col-des-Roches (6000 mètres cubesde capacité). Une importante étape estainsi réalisée dans le cadre de la luttecontre la pollution des eaux.

28 OCTOBREImportante séance du Conseil général

qui alloue notamment une subventionde 20,000 francs au Ski-Club ' du Locle,somme qui sera utilisée pour l'agrandis-sement du tremplin de la Combe-Girard.

30 OCTOBREM. Paul Zurcher, ancien commandan t

de la police locale, est nommé à la têtede la Protection civile du Locle. Sonprédécesseur, M. William Huguenin.prend congé de ses hommes après 48 ansau service de la collectivité.

9 NOVEMBREA l'occasion de l'exposition rétrospec-

tive Olsommer, le conseiller fédéral Ro-ger Bonvin est reçu au château desMonts par le Conseil communal.

9 NOVEMBRELa « Chorale mixte » du Locle (chœur

Faller) fête ses 50 ans d'existence à lasalle des Musées.

23 NOVEMBRELe * Vélo-Club Edelweiss » célèbre son

premier demi-siècle . C'est l'occasion pourles participants à la soirée de rappelerde beaux souvenirs.

30 NOVEMBREInauguration du nouvel immeuble de

l'Année du Salut situé à l'emp lacementde l'ancien temple allemand. Le com-missaire Charles Péan prof i te de sa visiteau Locle pour résumer le rôle de l'orga-nisation qu'il dirige en Suisse et en Au-triche : servir le prochain.

I l DÉCEMBRELes professeurs de l 'Ecole seconda ire

publient une lettre ouverte dans laquelleils réclament des locaux et dénoncentl'inertie des autorités au sujet de laconstruction du nouveau collège secon-daire.

Rémy COSANDEY

25 ans aux T. P.(c) M. André Gauthier, chau ffeur aux ga-rages des travaux publics, vient de fêterses 25 années de service à la Commune duLocle. Lors de sa dernière séance, le Con-seil communal lui a exprimé ses remercie-ments et ses félicitations.

M. Marcel Jomini est décédé hier subi-tement à Payerne où il était charcutier.Très connu dans la région , M. Jomini avaitété conseiller communal puis membre de lamunicipalité. Il avait également présidé laseteoin des pêcheurs en rivière. Il avait65 ans.

VENTE-EXPOSITION LOCLOISE. — Un planeur dans la halle desJeanneret...

GROSSE FUITE D'EAURUE DES BILLODES

40 POMPIERS MOBILISÉS LE JOUR DE SYLVESTRE

Mardi aux environs de 11 h, uneconduite d'eau de 150 mm a sauté lelong de la rue des Billode.s. Sous lecommandement du capitaine Paul Bra-sey, les premiers secours sont immédia-tement intervenus et l'eau a été coupéedans tout le quartier.

Toutefois, en raison de l'ampleur del'inondation, un groupe de renfort a dûêtre demandé. Par chance où par mal-chance (selon l'optique de chacun), laplupart des officiers et sous-officiersdu bataillon des sapeurs-pompiersétaient justement réunis au même mo-ment à l'occasion de leur traditionnelapéritif de fin d'année. Dix hommeset quelques officiers se rendirent .aus-sitôt sur place et l'évacuation de l'eaurépandue au fond des caves se poursui-vit sous la direction du major FritzDubois.

Dans les sons-sols de la fabriqueDoxa et des Immeubles rue de France36-38-40-42, il T avait plus d'un demi

mètre d'eau, laquelle fut vidée aumoyeu de moto-pompes et d'appareils¦i giffa r ». Aux environs de 15 h , unedizaine d'hommes relayèrent les P.S. clle premier groupe de renfort. En tout,c'est plusieurs dizaines de milliers delitres d'eau qui ont été évacués.

En fin d'après-midi, tout était rentrédans l'ordre et les services industrielspouvaient creuser une fouille afin decolmater la fuite et rétablir la fourni-ture de l'eau dans le quartier des Bil-lodes. Ainsi, grâce à la promptitude detous les services communaux intéresséspersonne n'a manqué d'eau en cette soi-rée de Sylvestre.

Durant la journée, les conseillerscommunaux Frédéric Blaser et HenriEisenring, ainsi que M. Louis Mante l ,ingénieur communal, se sont rendus surplace, Les deux derniers ont suivi at-tentivement les travaux.

R. Cy.

Les accidentsde ski

(c) Durant ces fêtes de fin d'année nom-breux furent les skieurs victimes de chu-tes plus ou moins graves.

A Sylvestre, le jeune Freddy Hirter ,14 ans, domicilié à la route de Soleure 75,s'est fracturé une jambe en skiant aux Prés-d'Orvin, le 1er janvier , Freddy Char, 12ans, s'est cassé aussi une jambe ; à 17 h 30c'était au tour de Mlle Christiane Bellago ,route de Buren 13, et un peu plus tardcelui de M. Ulrich Hirter , route de So-reure 75. Tous ont été hospitalisés à Bienne.

Jeudi 2 janvier , les chutes de neige ontprovoqué passablement d'accidents de ski ;à 13 h 20. M. Roland Andréola , né en1947, habitant à la route de Reuchenette 129,s'est cassé une jambe à skiant au Prés-d'Orvin. A 14 h 20, à la patinoire deBienne , Andréas Bolliger , né en 1952, do-micilié à Evilard , a fait une chute ; souf-frant d'une commotion cérébrale , il a étéconduit à l'hôpital Wilderme th ; à 14 h 30,l'ambulance se rend à Nods où M. Jac-ques-Ruedi Deszer , habitant à Jenz , s'esifracturé une jambe en skiant. Il a été hos-pitalisé à la clinique des Tilleuls. A 15 h 30,à la rue Scholl à Mâche, une fillette pra-tiquant les sports de la luge s'est jetéecontre un arbre ; souffrant d'une commo-tion cérébrale et des dents enfoncées , Bar-bara Frommelt , née en 1962, domicilié àla rue Scholl 3, a été hospitalisée. A16 h '0, nouvel accident de ski à Nodset on conduisit à l'hôpital de Granges,M. Félix Krommer , né en 1956, domiciliéà Granges, avec une jambe cassée.

Porteur de journauxblessé

(c) On a conduit à l'hôpital cantonal ,à Fribourg, M. Johann Simon, âgé deGl ans, porteur de journaux, qui s'estfracturé le crâne en glissant sur letrottoir.

Vers la fermeture d'uneusine à la Chaux-de-Fonds

La fabrique Jeanneret de la Chaux-de-Fonds, qui occupe une vingtaine d'ouvriersest sur le point de fermer ses portes. Des

Fillette renversée(c) La petite Josianne Prestinari s'estbrusquement élancée sur la chausséehier à 14 h 45 à la croisée des rues dela Serre et du Docteur-Coullery . Aumême moment, un taxi conduit par M.H. F., de la Chaux-de-Fonds, arrivaitet ne put s'arrêter à temps. La fillettea été projetée à terre . Souffrant decontusions à la jambe gauche, elle aété conduite à l'hôpital.

LA SAGNEPerte de maîtrise :

un blessé(c) Mercredi à 18 h 45, un automo-biliste chaux-de-fonnier, M. André Hu-guenin , roulait sur la route la Chaux-dc-Fonds-les Ponts-de-Martel . Arrivé àla hauteur de l'immeuble Miéville 129(entre Sagne-Eglise et Sagne-Crêt), ilperdit soudain la maîtrise de son véhi-cule en nettoyant son parc-brise avecune main. De ce fait , il heurta deuxvoitures en stationnement , lesquellesappartenaient à MM. J. B., dn Locle etC. J., de la Chaux-de-Fonds. Souffrantde trois côtes brisées et d'un bras cas-sé, M. Huguenin a été transporté àl'hôpital de la Chaux-de-Fonds. Impor-tants dégâts matériels.

difficultés d'ordre financier avaient déjàété signalées au cours de l'été dernier etla situation ne s'est pas améliorée depuisen dépit des efforts tentés pour la reres-ser. Les salaires des ouvriers ont en effetété payés en cette fin d'année par les syn-dicats et ta commune.

On n'est pas surpris de cette nouvelledans les milieux horlogers car la concur-rence étrangère se fait sentir en particu-lier dans le domaine de la fabrication despierres (l'Italie est une concurrente de plusen plus importante) des cadrans et desboîtes (où la concurrence de Hong-kongse fait de plus en plus sentir).

Etat civil de la Chaux-de-FondsNAISSANCES. — Furlan, Carole, fille

de Danilo-Sergio, boulanger, et de Ma-ria , née Locatelli . Gosteli , Stéphane-Olivier, fi ls de Jean-Jacques-André,électronicien , et de Claudine, née Fa-vre. Cavalieri , Marcello-Giovanni , filsde David , maçon, et de Anna-Maria , néeD'Uhaldo.

MARIAGES CIVILS. — Gruber, Mel-chior, cuisinier , et Calame, Annie-Jac-quelinc-Louise. Chessa, Gavino, ouvrierde fabrique, et Magaz, Margarita.

DÉCÈS. — Senn, née Lavalette, Jean-ne-Anna, ménagère, née le 12 décembre1897, épouse de Senn , Gaston-Robert ,domicilié Bois-Noir 1. Brandt , néeGhristen, Nellie-Henriette , ménagère,née le 26 juin 1901, veuve de Brandi ,Julien-Alcide , domiciliée Charrière 2.Jncnt-di t -Mnntnndon , Edmée-Madi-leine,sans profession , née le 2 novembre 1923,célibataire , domiciliée Sophie-Mairet 4.Aellen , Louis-Albert acheveur, r»ê le¦1 août 1881, veuf d'Estelle , née Pella-ton , domiciliée Numa-Droz 133. Ktrnen ,Paul-Herimnnn, a griculteur, né te 4 juil -let 1893, veuf de Lina , née Aug&burgcr.domicilié Saint-Mollondln fi . Gerber,Paul-Arthur, agriculteur, né 1» î avril1880, veuf de Marie-Bertha née Stauf-fer, domicilié Grnndcs-Croseltes 9.

• AU IOCLECINÉMAS. — Lux, 20 h 30 : Le Pacha.Casino, 17 h : Kwaheri ; 20 h 30 : A tout

casser.Pharmacie d'office. — Breguet.Permanence médicale et dentaire. — Lo

No 17 renseignera.

Le forestier du 17me triage, M. PeterKiiscr à Cormondes, atteint par la limited'âge, a pris le 1er octobre une retraitebien méritée après 34 ans d'activité dansson triage.

A l'occasion de son remplacement, leConesil d'Etat a procédé à une réorganisa-tion des deux triages 17 et 18 du 5mearrondissement (district du Lac) et il anommé comme forestier du 17me triageM. Daniel Zinder, de Burg à Praz (Vully),qui fonctionne également comme forestierdomanial du Chablais. Ce nouveau triage17 comprend , outre la forêt et la pépiniè-re du Chablais , toutes les communes delangue française du district du Lac.

Quant au triage 18, il comprend toutesles communes de langue allemande , y com-pris le Galm et à sa tête se trouve commepar le passé le forestier de triage M. Wer-ner Maeder , à Ricd.

Echange de vœux(c) Fidèles à la tradition, les autoritéscantonales, communales et ecclésiasti-ques de Fribourg ont consacré une par-tie du premier jour de l'an aux échan-ges de vœux. Conduits par M. EmileZehnder, vice-président , les membresdu Conseil d'Etat se sont rendus chezM, Paul Genoud , président du gouver-nement, puis chez Mgr Charrière etMgr Mamie. Dans le courant de l'a/près-midi, ce fut au tour de l'évêque dudiocèse d'aller présenter ses vœux àMM. Paul Genou d et Lucien Nussbau-mer, député et syndic de Fribourg.

Changements dansle personnel forestier

du 5me arrondissement

(c) Le pasteur Bruno Burki , de Saint-An-toine (Singine) est appelé à occuper la chai-re de théologie pratique de la faculté dethéologie protestante de Yaounde (Came-roun), soutenue par la faculté autonomede théologie protestante de Genève. Lepasteur Burki ralliera son poste l'automneprochain.

Un pasteur fribourgeoisprofesseur au Cameroun

CHARMEY

(c) Mme Jeanne Muller , âgée de 67ans , retraitée Nestl é, domiciliée àCharmey, a fait une vilaine chute mer-credi matin sur l'escalier de l'église.Souffrant d'une forte comimotion, ellea été transportée à son domicile, puisà l'hôpital de Riaz.

GRUYÈREViolent choc au Pâquier

(c) Hier, vers 12 h 10, un automobiliste dela Tour-de-Trême circulait de cette localitéen direction de la gare du Pâquier. A lacroisée du Calvaire, il entra en collisionavec un automobiliste bullois qui circulaitdu Pâquier en direction de son domicile.Les deux véhicules sont hors d'usage. Dé-gâts : 7000 francs.

Elle se blesse en sortant de l'église

(c) En reconnaissan ce de leur longue ac-tivité au service d,u chant sacré, MM.Jules Gisler, directeur de la société dechant de Sales, Pierre Menoud, bour-sier communal, Joseph Pasquier, sacris-tain- et Max Descloux, instituteur, ontreçu la médaille papale « Bene Merenti » .

Distinctions papales à Sales(Gruvèrel

TAVANNES

(c) Le jour de la Saint-Sylvestre, MmeMarguerite Voutat a célébré le nonantièmeanniversaire de sa naissance. Née à Recon-vilier, elle y passa toute sa jeunesse etc'est lors de son mariage en 1910 qu'ellevint habiter Tavannes. Mme Voutat jouitd'une excellente santé lui permettant devaquer aiux soins de son ménage.

Une refaite bien méritée(c) La direction de Tavannes Machines Co.a pris congé avec la fin de l'année de M.William Devaud, directeur, qui se retireaprès plus de 40 ans de fidèles et loyauxservices.

DEVELIERPerte de maîtrise

(c) Mercredi matin, à 7 heures, un jeuneautomobiliste de Develier a perdu la maî-trise de sa voiture entre Develier et De-lémont. Il est sorti de la route et a briséun poteau électrique. Les dégâts s'élèventà 3000 francs ; il n 'y a pas eu de blessé.

Nonagénaire

PORRENTRUYAccidents en série

(c )La neige qui est tombé ces jours apermis la pratique du ski , mais elle a étéaussi la cause de plusieurs accidents , no-tamment à Bressaucourt où la jeune Ber-nadette Voisard , 10 ans, a eu la jambegauche brisée et à Charmoille où PhilippeFulry, âgé de 8 ans, s'est cassé la jam -be droite.

GLOVELIER

(c) Le soir de Sylvestre, à 20 heures , unautomobiliste bâlois , dont l'attention avaitété détournée par une voiture qui sortaitd'un parc , a renversé un piéton qui che-minait sur le bord de la route. Projetécontre le capot de la voiture , ce dernier ,M. Joseph Renaud , de Glovelier, âgé de62 ans, a eu le fémur gauche fracturé au-dessus du genou. M. Renaud est infirme.Il a subi en 1926 une amputation de lapartie inférieure de la jambe qui a été frac-turée dans l'accident de mardi. Il est hos-pitalisé à Delémont.

Piéton renversé

DELÉMONT

(c) Hier, au début de l'après-midi, un san-glier a été repéré près du château de Do-mont, à quelque trois kilomètres de Delé-mont. Une traque fut organisée, à laquelleparticipèrent une quinzaine de chasseurs.L'animal fut blessé une première fois, maisil se dirigea vers la ville et y pénétra. IIavait déjà traversé les quartiers extérieurslorsqu 'il put être abattu à la rue Saint-Marcel.

Obélix, où es-tu ?

BIENNE

(c) Hier, à 15 h 30, une automobile s'estjetée contre un arbre à la route de Boujean.Dégâts matériels : 2000 francs. A 15 h 15,deux autos sont entrées en collision au che-min Beuden . Seulement des dégâts maté-riels : 3000 francs.

Deux voitures entrenten collision

(c) Mercredi , à 16 heures, collision entredeux automobiles à la rue Dufour. Seule-ment des dégâts matériels.

Collision

(c) Les Biennois ont bien passé d'une an-née à l'autre. A la Saint-Sylvestre il ré-gn ai t en ville une animation très particu-lière. Le temps était sec et frais et versminuit , une petite neige s'est mise à tom-ber.

Partout en ville, dans les établissementspublics , il y avait foule. Le traditionnelconcert de minuit a été donné sur la pla-ce du Bourg par la fanfare de Boujean.

Durant toute la nuit on a dansé, ons'est amusé et le 1er janvier entre 7 et 8heures , certains restaurants de la place dela Gare étaient encore pleins à craquer.

Les fêtes de l'an sont mortes, viventcelles de 1969-1970. Pour de nombreuxBiennois c'est encore congé jusqu 'à lundimais pour d'autres il va falloir reprendreaujourd'hui même le labeur quotidien.

D'une année à l'autre

LES DOUZE DERNIERS MOIS? UNEANNÉE VIVANTE AU VAL-DE-TRAVERS

SI LES OMBRES ET LES LUMIÈRES SE SONT SUCCEDE. . .

De notre correspondant :9 Mil neu f cent soixante-huit a vécu.

Et même bien vécu. Car cette année-là res-tera sans doute dans les annales de lapetite histoire régionale et cantonale.

Elle aura eu l'avan tage de faire travaillerles esprits, de concrétiser des relations ma-jeures, d'avoir secoué un immobilisme danslequel on s'était parfois trop complu jadis.

On ne peut , en jetant un coup d'œil enarrière, qu 'être frappé par divers aspectsissus des élections communales de mai.D'abord l'indifférence d\me grande partiede la jeunesse touchant aux affaires publi-ques.

Les problèmes communautaires sont tropsouvent relégués à l'arrièrc-plan par lesgénérations montantes. On ne veut pass'engager , on élude le dialogue et l'onchoisit la voie d'une contestation passive,mais stérile.

C'est pourquoi les mêmes sont toujourssur la brèche, car sauf aux Verrières pardésistement, à Saint-Sulpice en raison duchangement de majorité, aux Bayards enraison d'un décès, tous les présidents decommune sortant de charge ont été réélus,non pas pour la gloriole mais surtout pardévouement.

Les plus importantes mutations dans unexécutif ont été celles de Fleurier, où dé-part de la localité, âge, renonciation , ontprovoqué le remplacement de trois édiles.

Après le scrutin, les partis traditionnelslont sortis sans avoir subi de grosses per-tes ou enregistré de gains importants. Lacarence, de plus en plus admise, du sys-tème de la représentation proportionnellele veut ainsi.

Seul le gouvernement syndicaliste deSaint-Sulpice a disparu de l'échiquier maisil s'était sabordé avant le verdict populaire .

Les « intérêts butterans » ont été rempla-cés, un temps éphémère par « l'Ententebulterane ».

La législature a eu quelque peine àdémarrer. Les petites querelles villageoisesn'ont pas manqué d'être à l'origine de cedépart attardé. Aujourd'hui tout ceci estdéjà relégué dans les archives aux oublis.Car si gouverner c'est prévoir , cela n 'im-plique pas nécessairement de se souvenir...

OMBRESLes ombres au tableau ont été en juil-

let, la fermeture d'une fabrique de balan-ciers à Travers et quelques semaines plustard , celle , beaucoup plus grave , de lafabrique de pâte de bois , à Saint-Sulpice.

Cette entreprise centenaire n'a pas purésister aux coups de boutoir, de la con-currence étrangère. Elle a ébranlé matériel-lement et surtout psychologiquement le villa-ge sis au pied de la Corbière où l'avenirn'apparaît pas sous des aspects des plusréjouissants.

Dans les autres secteurs industriels leplein emploi s'est maintenu et la phobied'une éventuelle crise ne paraît plus fairede ravages.

Par ailleurs , si le printemps et l'été ontété détestables, le feu a fait des ravages...L'hôtel Central , de Couvet , a été partielle-ment détruit, mais il est reconstruit plusbeau qu 'avant. L'anéantissement de la fer-me du Grand-Clos à Travers a donné

1 image pénible de la grande peine despaysans en de telles circonstances au seuilde la mauvaise saison , comme du reste ladestruction d'une ferme au hameau desRosières.

Enfin , il y eut l'incendie du Casino deFleurier , témoin d'un long passé de gloireet de divertissement. A cela ajoutons latragédie survenue à la mine d'asphalte dela Presta , et les accidents mortels sur lesroutes , sujets déjà évoqués dans une pré-cédente chronique.

LUMIÈRES...De plus en plus , les onze communes ont

pris conscience de leur interdépendance. El-les sont toutes solidaires les unes des au-tres pour réaliser d'importants travaux d'uti-lité publique , faire mieux valoir leurs droits,aborder des problèmes de premier plan.

L'adage « Aide-toi , le ciel t 'aidera » n'ajamais trouvé confirmation plus adéquate.Par exemple pour la construction du collè-ge régional de Fleurier, le plus grand et leplus utile bâtiment inauguré depuis de lon-gues années.

L'abattoir intercommunal de Môtiers,prêt à être mis en service ce printempsen est un autre exemple , comme la cons-titution d'un syndicat régional pour l'épura-tion des eaux usées.

Du plan villageois , on passe au stadedu district dès le moment où l'ensemblede la communauté en devient bénéficiaire.

Certes, chaque localité conserve sa per-sonnalité , son cachet , ses projets d' avenir ,ses us et coutumes. Néanmoins les tempsmodernes, le brassage des populations , ten-dent de plus en plus à supprimer un es-prit de clocher étroit , fort préjudiciable ,jadis , au Val-de-Travers.

Ce regroupement des forces vives, cepas vers l' unité , sont des facteurs positifs.L'Etat de Neuchâtel a eu à subir le mal-heur de la Clusette. En revanche , il a ter-miné entre Fleurier - Boveresse - Couvet ,la route cantonale No 10. Elle prendra savéritable signification de « Pénétr ante »quant aux deux extrémités du val, ellesera dégagée des obstacles lui barrant en-core le grand passage.. Du point de vue ferroviaire , le RVT apoursuivi sa modernisation avec la par-ticipation financière de la Confédération ,du canton et de l'ensemble des communes.

Si d'aucuns estiment les sacrifices lourds ,ce chemin de fer est pourtant l'épine dorsaleen acier de la vie industrielle et économi-que de la vallée , car ne transporte-t-il pasquelque 2000 personnes par jour ? Aucunautre moyen de transports ne parviendraità le remplacer.

Signalons l'inauguration officieuse — avantd'être officielle en mai — du musée Rous-seau, à Môtiers. Les amis de l'écrivains'en réjouissent même si le « citoyen deGenève » a souvent semé la zizanie partoutoù il passait.

Heureusement nous n'en sommes plusà l'époque où l'« Emile » et le c Contratsocial » mettaient le feu aux poudres. L'èrescientifique s'en charge avec une impla-cable cruauté.

Aussi est-il bon de conserver le souve-nir d'un penseur croyant à ia bonté deshommes , même si cela paraît , maintesfois, nure chimère... G. D.

Les compositions directes Neuchâtel-Buties et retour seront maintenues

D'un de nos correspondants :Le nombre des trains de voyageurs sur

le réseau du RVT sera, d'après le projetd'horaire actuellement à l'enquête,, le mê-me que présentement. Cependant des mar-ches accélérées ont été prévues le samediet le dimanche pour le train qui part deFleurier à 18 h 33 et qui sera retardé à18 h 39. Le dimanche, le train de 11 h 10à Fleurier partira à 11 h 24. Le train de22 h 33 à Fleurier qui arrivait à 23 h 10le dimanche à Neuchâtel, circulera tous lesjours comme le train de 22 h 50 à Traversqui arrive à 23 h 04 à Fleurier. A 21 h 46au départ de Fleurier, les voyageurs pour

ront monter dans le direct Berne-Neuchâ-tel-PariS, à Travers, tandis que le directdu matin qui sera retardé, arrivera à Tra-vers à 8 h 59 la correspondance relevéepar le RVT permettant d'être à Fleurierà 9 h 13 au lieu de 8 h 39.

En raison des expériences concluantesfaites depuis plusieurs mois, les composi-tions directes Neuchâtel - Fleurier - Butteset retour seront intégralement maintenues.La mise en service de ces compositions aété heureuse : elles permettent d'éviter unchangement de train à Travers, la lignedu « Franco-Suisse » dans le trafic régionalétant surtout alimentée par le RVT et sesvoyageurs.

Le premier né(sp) Le premier enfant né à la maternitéde Couvet est Patrick-Laurent Currit , dontles parents habitent aux Verrières : il a vule jour hier matin à 5 h 10.

Sympathique agape(c) Les employés communaux ont par-ticipé lundi soir à un apéritif offertpar le Conseil communal à la salle despectacles. C'était la première foisqu 'une rencontre de ce genre avait lieu.Au nom du Conseil communal, le pré-sident Emery adressa ses vœux lesmeilleurs et la gratitude de l'autoritéaux membres du personnel communal.

Les foires en 1969(c) Le Conseil communal a fixé lesdates des foires pour 1969 aux vendre-dis 30 mai et 31 octobre.

Patinoire ouverte(•o) ..La patinoire naturelle de Couveta'" été1* ouverte lé' 1er janviëf '.' Hier ma1"tin, les membres du hockey-club Cou-vet ont posé les balustrades pour quela pratique du ski soit possible. Desmatches auront prochainement lieu.

Etat civil de décembre— Naissances : Landry Christophe-Albert

fils de Louis-Albert et de Karin, née Die-fcnthâler (naissance à Fleurier).

.— Décès : Hurst née Amstutz, Alice-Ju-liette, née le 17 juin 1888, veuve de Lud-wig Friedrich (décès à la Neuveville-BE) ;Guye Aurèle-Alfred, né le 1er janvier 1922,époux de Louisette-Hélène, née Vaucher (dé-cès à Fleurier) ; Huguenin-Benjamin Ar-thur-Adrien , née le 29 août 1905 , époux deEdmée-C4;ile, née Piaget.

— Publications de mariage : 3.

CINÉMAS. — Colisée (Couvet), 14 h 30:La Grande Vadrouille ; 17 h : Trois gais ,deux filles et un trésor ; 20 h 30 : Texasnous voilà I

Mignon (Travers) , 20 h 30 : Trois gars,deux fi lles et un trésor.

Pharmacie de service. — Perrin (Fleurier) .Permanences médicale et dentaire . — Votre

médecin habituel.LE COUP PART, UNE BALLELUI TRAVERSE LA POITRINE

L'arme était dirigée contre la jeune fill e de Nyon

Une jeune fille de 20 ans, domiciliée àNyon et dont l'identité n'a pas été révélée,ses parents se trouvant à l'étranger etn'ayant encore pu être atteints, a été vic-time d'un accident stupide et navrant , hier,jeudi , dans le courant de l'après-midi.

Un jeune homme qui se trouvait avecelle manipulait un pistolet, chargé (le sa-vait-il ou non, la chose n'a pas été pré-cisée), quand soudain, un coup partit for-tuitement et atteignit la jeune fille à lapoitrine, la traversant de part en part, etatteignant, craignait-on, la moelle épinière.La balle passa non loin du cceur, heureu-sement sans le toucher.

La malheureuse fut aussitôt transportéeà l'hôpital de Nyon puis transférée à I'hô-

SAINTE-CROIXDescente aux flambeaux

(c) Pour la deuxième année consécutive,l'Association des intérêts d'Yverdon avai torganisé une sympathique descente auxflambeaux le soir de Sylvestre à laquelleune cinquantaine de skieuses et skieurs par-ticipèrent partant du sommet du Chasseron,à l'altitude de 1487 mètres jusqu'au stan dde Sainte-Croix , ceci entre 20 h et 20 h 30.De très nombreux Saints-Crix , ont pu ad-mirer le long serpentin de skieurs ce quin 'était pas le moindre attrait en ce soirde Sylvestre. Cette petite manifestation fol-klorique a été très goûtée du public, puisun chant entonné par toute la jeunesse quis'était réunie sur la place du Pont ter-mina ce petit périple, chacun s'en fut dansson foyer fêter la soirée du 31 décembreen criant « bonne année ».

pltal cantonal, à Lausanne. Son état estgrave et, si ses jours ne paraissent pas, àpremière vue, en danger, on craint trèssérieusement une paralysie des membres in-férieurs.

La victime n'a pas perdu connaissance.

YVERDON

Arrestations(ç) La police de sûreté et la gendarmerieont arrêté un citoyen fribourgeois habitantOrbe qui avait commis de nombreu x vols,principalement à son lieu de travail. Il aété incarcéré dans les prisons d'Yverdon.

Un ressortissant suisse alleman d recher -ché par le juge informateur d'Yverdon pourun délit , a été arrêté la semaine dernièreà Bellinzone. Il a été immédiatement trans-féré à Yverdon pour y être entendu.

L'AUBERSONLe ski va bien

(c) Cette localité quelque peu en retrait desgrands centres fait l'impossible pour atti-rer les jeunes et les moins jeune s ; en ef-fet , depuis l'an passé, un téléski marcheà la satisfaction de chacun. Cette année ,du 29 décembre au 2 janvier , ce n 'est pasmoins de 7000 remontées qui y ont étédénombrées, au plus grand plaisir desskieurs et des responsables du téléski Eneffet , on a remarqué que de nombreux res-sortissants français étaient venus dans cet-te région pendant les fêtes de fin d'année.

Leau, sous toutes ses tormes...

glT/ii » i =_H :Trr r-, k'#i1 » J =Q ; 11YAUNE ANNEE AU VAL-DE-RUZ

D'un de nos correspondants :Quand on feuillette à rebours les pages

du calendrier de l'année qui vient des'écouler on s'aperçoit que ce Val-de-Ruz aconnu toute une série d'événements impor-tants... ou folkloriques !

Piscine. — La plus belle réalisation futla construction de la piscine du Bois-d'En-gollon , qui fut inaugurée le 29 juin en pré-sence du président du Conseil d'Etat , M.Carlos Grosjean , des représentants des au-torités communales de tout le vallon , dessociétés sportives et de quelques classes. M.Jacques Liengme, président de l'Associationde la piscine rappela les grandes étapes decette heureuse réali sation : 1963 créationd'une commission d'étude ; septembre 1965création d' une association formée des re-présent ants des communes , des industries ,des sociétés sportives et de particuliers ; dé-but 1967 acceptation par les membres del'association du pian financier devisé à1,070,000 fr. ; début des travaux à la finde l'été de la même année ; achèvementdes travaux comme prévu fin juin 1968.

La piscine connut d'emblée un trèsgrand succès malgré le temps instable etl'insolation insuffisante. Signalons que cetautomne ont été plantés les arbres et arbus-tes prévus autour des bassins.

Epuration des eaux. — Cette importanteaffaire avec la fin de l'année a trouvé sasolution une entente étant intervenue entrele syndicat et le propriétaire du terrain surlequel sera construite la station. Les tra-vaux commenceront au printemps prochain.Rappelons que c'est en automne 1963 quefut créée une association pour l'épurationdes eaux usées du haut Val-de-Ruz compre-nant les communes des Hauts-Geneveys,Fontainemelon , Chézard-Saint-Martin , Vil-liers, Savagnier et Dombresson. Les cana-

lisations principales ont été posées pen-dant la période qui s'est échelonnée d'octo-bre 1966 à octobre 1967.Recherche d'eau potable. — C'est à lafin de j uin 1968 qu 'a débuté à proximité

des Près-Royers et du Torrent le foraged'un puits devant atteindre les nappesaquifères profondes. Ces travaux comman-dés par les communes de Cernier, Fontai-nemelon et les Hauts-Geneveys ont été con-fiés au centre d'hyd rologie de Bulle. A lafin de juil let un deuxième forage fut ou-vert près de la station de pompage deDombresson. D'emblée, les recherches fu-rent couronnées de succès dans l'un etl'autre puits. De l'eau il y en a en quanti-té. A la fin de l'année la cote de 200 ma été dépassée et plus on descend , plus ily a d'eau. On ne pourra se prononcer entoute connaissance de cause que lorsque leniveau du lac aura été atteint.

Collège multilatéral. — Le Conseil inter-communal du centre scolaire du Val-de-Ruzle 24 ocotobre dernier acceptant à l'unani-mité trois arrêté concernant l'achat du ter-rain, une demande d'emprunt pour payerle terrain et poursuivre les travaux d'étu-des et une demande d'emprunt de8,800,000 fr. pour la construction et l'amé-nagement du centre. Les communes intéres-sées devaient à leur tour se prononcer surces troi s arrêtés. Tandis que les deux pre-miers arrêtes étaient acceptés sans opposi-tion , celui concernant l'emprunt de8,800,000 fr. n 'était pas pris en consédéra-tion par les Conseils généraux de Dombres-son, Fontaines et Fontainemelon qui, avantde se prononcer définitivement ont souhai-té en savoir davantage ; une commune n'apas encore pris de décision : celle des Hauts-Geneveys tandi s que Chézard , Cernier , lePâquier, Villiers et Boudevilliers acceptaientles trois arrêtés. Souhaitons que malgré

ces contre-temps , les travaux pourront com-mencer au printemps prochain.

De tout un peu. — Au début juillet 1968une véritable trombe d' eau s'est abattue surla région du Bec-à-1'Oiseau causant d'im-portants dommages aux chemins. Le 29juillet , un match de hornuss , sport typique-ment suisse alémanique , s'est déroulé àDombresson en présence du conseiller na-tional Rudolf Etter , lui-même joueur pas-sionné ; les frelons , pendant toute la jour-née de ce dimanche mémorable ont par-

couru le cielà plus de 200 km à l'heure.A la fin de j uillet également, les travauxde correction de la route, aux Bugnenets ,ont été interrompus , par suite d'un affaiSTsèment de terrain important. Ils n 'ont pasencore repris.

Après un été frais et humide, l'automnefut magnifique. C'est au milieu d'octobreque fut achevée la reconstruction du ruraldu centre pédagogique de Dombresson qui,le 14 février de l'année dernière, s'étaiteffondré sous le poids de la neige.

ÇJHROK1QHE OU WL^PE rRAVERS« <9 n m e n ma M £ e n II ff l I I D D I B D R II U A L . nE - T R A l f E R S

(e) Le passage d'une année à l'autres'est fait, d'une manière générale, as-sez calmement au Val-de-Travers. Aminuit, le soir de la Saint-Sylvestre,les cloches ont sonné mais on ne segroupe plus, comme jadis, sur la placeErincipale du village pour se souhaiter

i bonne année et s'embrasser. Les ca-fés et restaurants ont été moyenne-ment fréquentés et il manqua souventde l'ambiance. Pourtant on n'avait pasgrand choix dans les divertissementsau vallon. D fallait se contenter debals et d'un cinéma à Couvet, salle quirépétait un programme de Travers.

Le centre espagnol a organisé àFleurier sa « fiesta » et sa non moinstraditionnelle distribution de c uvas » .H avait même prévu un service gratuitde taxi pour rentrer à domicile lescompatriotes résidant dans les villa-ges proches. . „

Le Jour de l'an, des services religieux ^ont eu ' célébrés dans les églises pro-'testantes et catholiques. Le 31 décem-bre et le 1er janvier ont été des jour-nées magnifiquement ensoleillées. Lesskieurs ont pu s'en donner à cœur joiedans la neige poudreuse. Mardi, lethermomètre marquait — 16 degrés etmercredi — 12 degrés. Hier la tempé-rature s'était sensiblement radoucie.

Première culturellede 1969 !

(sp) Alors que 1968 s'est achevée — cul-turellement parlant — par un concert devaleur (chœur mixte de Couvet et orga-niste Mitterhofer), l'année 1969 s'ouvriradans le même domaine par la projectionau ciné-club d'un film comique italien :« Gendarmes et Voleurs », de Monicelli etSténo, notamment interprété par le célè-bre Toto dont les facéties prolongeront ,mercredi prochain , la gaieté des fêtes duNouvel-an.

D'une annéeà l'autre

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^Ê* SYNDICAT INTERCOMMUNALIjljjj l DE L'ABATTOIR DU VAL-DE-TRAVERSllffjp MOTIERS

Mise au concoursLe poste à temps partiel

d'employé de l'abattoir intercommunalest mis au concours.

Les conditions de travail et le cahier des charges sontà la disposition des intéressés au bureau communal deMôtiers.

L'entrée en fonction est prévue pour le 15 février 1969.Prière d'adresser les offres, avec la mention « Postula-

tion abattoir », à l'administration communale de Môtiers ,jusqu 'au 9 janvier 1969 , à 18 heures.

Le comité.

wts

L'annoncereflet vivantdu marchédans votrejournal

II

Collision aux Hauts-Geneveys :quatre blessés dont le pasteur

de FontainemelonDe notre correspondant :Mercredi, & 15 h 45, M. Henri Bauer ,

pasteur à Fontainemelon, circulait auvolant de son automobile de Fontaineme-lon en direction des Hauts-Geneveys.Peu avant le passage à niveau , il futébloui par le soleil couchant et ne vitpas une voiture conduite par M. Jac-ques Béguin, domicilié à Colombier, quiarrivait en sens inverse. Bien que cedernier ait serré à droite le plus possi-ble, sa voiture fut violemment heurtéepar celle de M. Bauer. Les deux con-ducteurs et les passagers de l'automo-bile Bauer ont été blessés ; ils ont étésoignés par un médecin du Val-de-Ruz.M .Béguin souffre de contusions à la

cage thoracique et aux deux genoux. M.Bauer a été également blessé à la cagethoracique et au front. Ses deux filssouffrent de plaies au front. Les deuxvéhicules sont sérieusement endomma-gés et ont dû être remorqués.

CINÉMA. — Etoile (Cernier), 20 h 15 :L'Homme ne se rend pas. (16 ans.)

Pharmacies de service. — Marti , Cernier ;Piergiovanni, Fontaines.

Permanences médicale et dentaire. — Votremédecin habituel.

FASTESAPÊRITIF fe ANISÉ

VÊTEMENTS DE DAIM ET CUIRPULLOVERS - JUPES

JUTZETIET* SA.Hôpital 3 — Neuchâtel

Il a souffert en silence.Repose en paix.

Madame Adrien Huguenin, aux Verriè-res ;

Monsieur et Madame John Huguenin-Bucher et leur fille Françoise, à la Cou-dre (NE) ;

Monsieur et Madame Gilbert Huguenin-Barfuss et leur fils Patrice, à Chézard,

ainsi que les familles parentes et alliées,ont la douleur de faire part du décès de

Monsieur

Adrien HUGUENINleur cher époux, papa, grand-papa, frère,beau-frère, oncle, enlevé à leur tendreaffection le 30 décembre, après une lon-gue maladie supportée avec courage etrésignation , dans sa 64me année.

Les Verrières, le 30 décembre 1968.Je sentirai l'inévitable loi que dans

les cieux, ta douce voix m'appellesur le rocher trop élevé pour moi.

L'enterrement aura lieu le 3 janvier 1969.Culte au temple des Verrières à 14 h.Culte pour la famille à 13 h 15, Grand-

Bourgeau.Prière de ne pas faire de visite

Cet avis tient lieu de lettre de faire part

Dieu est amourMadame veuve Auguste Currit, ses

enfants , petits-enfants et arrière-petits-enfants , à Yverdon , Penthéréaz et Lau-sanne ;

Monsieu r et Madame Georges Currit,à Tra vers, leurs enfants et petits-en-fants, à Brot-Planihoz et Boveresse ;

Madame veuve Marguerite Pellaton-Currit , ses enfants et petits-enfants, àCouvet, les Petits-Ponts, Neuchâtel etCressier ;

Monsieur et Madame Albert Currit, àSanbraz s/Aubonne, leurs enfants et pe-tits-enfants, à Billens et le Locle ;

Monsieur et Madame Alfred Currit ,leurs enfants au Mont-Segand s/Traverset Coffrane ;

Madame et Monsieur Gilbert Spahr-Currit, à Cernier et leurs enfants à Ge-nève ;

Monsieur et Madame Jean Currit, auxBayard s, leurs enfants et petits-enfants,à Fleurier, Couvet et Bôle ;

Monsieur et Madam e Henri Currit, auChanet s/Colombier ;

Madame et Monsieur Edouard Perre-noud-Cunrit et leurs fils à la Chaux-de-Fonds ;

Madame Julie Blanc-Treutliardt, sesenfants et petits-enfants , en France ;

Madame Emilia Treuthardt, à Dom-bresson, ses . enfants, petits-enfants etarrière-petits-enfants ,

ainsi que les familles Lambercier, Pel-laton , Treuthardt, Currit, Robert, pa-rentes et alliées,

ont le chagrin de faire part du décèsde

Madameveuve Henri CURRIT

née Léa TREUTHARDTleur chère maman, belle-maman, grand-maman, arrière-grand-maman, anrière--arrière-grand-maman , sœur, tante, cou-sine, parente et amie que Dieu a re-prise à Lui dans sa 95me année aprèsde grandes souffrances.

Couvet , le 31 décembre 1968.Qu'il est beau de laisser en quit-

tant cette terre l'empreinte de sespas sur la route du bien, d'y fairebriller le rayon de lumière qui doitservir à. tous de guide et de sou-tien. Sa vie fut d'amour pour lessiens, de charité pour son pro-chain, d'un labeur inlassable.

Aimons-la toujours, aimons-la. .- . eiiçpis, Stjn départ, BtoBWfe tous I99,,siens dans l'affliction, mais son

souvenir vivra à jamais dans leurcceur.

L'incinération a eu lieu à la Chaux-de-Fonds le jeudi 2 jan vier 1969.

La Société Fraternelle de Prévoyance,section des Bayards a le pénible devoirde faire part du décès de

MonsieurAdrien HUGUENIN

ancien président de la section desBayards.

L'ensevelissement aura lieu aux Ver-rières, vendredi 3 janvier 1969, à 14 h.

Efrenrces de choixpour le Musée régional(sp) Si Noël a été marqué au Musée ré-gional de Fleurier par une inondation heu-reusement sans conséquences trop gravespour les collections, la veille de la Saint-Sylvestre a été, en revanche, un jour faste.Grâce à l'amabilité d'un pharmacien-histo-rien de la Chaux-de-Fonds, le Musée a puacquérir à des conditions extrêmementsavantageuses une quarantiane de docu-ments des XVHIe et XIXe siècles relatifsà l'histoire neuchâteloise : passe ports , pro-calmations , diplômes de fidélité , certificatsde nomination , avis aux gouvernants etaux gouvernés , médaille commémorative ,portraits, etc. On trouve sur ces ancienspapiers les signatures de De Pfuel , DeChambrier , Bille, Favarger, Pettavel , Bévil-le, Sandoz-Rollin , S.M. Frédéric-GuillaumeIII et des membres du gouvernement pro-visoire de 1848.

Vraiment, le vieux Musée statique etpoussiéreux de naguère est en train de re-prendre vie et son dynamisme actuel lais-se bien augurer de son avenir en matièrede logement , car sans locaux adéquats, lesplus belles pièces ne méritent pas d'êtreexposées au grand public.

(c) Qu'adviendra-t-il du terrain maintenantvague où se dressait le Casino, son ciné-ma, son restaurant, son dancing et sachambre neuchâteloise ? C'est la questionque l'on se pose à Fleurier, car le « trou »au début de l'avenue de la Gare fait plu-tôt mauvaise figure. De cinéma, c'est clair:il n'y en aura plus. Le propriétaire a re-noncé à sa concession le 31 décembre. Etpour le surplus ? M. Aimé Burdet ne pren-dra aucune décision avant le printemps caril veut d'abord liquider une question deservitude avec un commerce voisin portantsur une... cuisine d'environ 10 mètres car-rés ! Des tractations à ce sujet durent de-puis cinq mois. Comme le dit M. Burdetqui aurai t été disposé à abandonner undroit de surplomb en contre partie. « C în'est pas toujours dans les petites cuisinesqu 'on mijote les meilleurs plats ».

Fleurier : le « trou »du Casino

(sp) Afin de faciliter le déblaiement de laneige pendant les mois d'hiver , le Conseilcommunal invite les propriétaires de véhi-cules à moteur à ne pas les laisser sta-tionner en bordure des rues du village du-rant la nuit. Il recommande aux automobi-listes de parquer leurs engins à la placede Longereuse, le long du Buttes à l' estdu collège primaire et le long du Fleurieren face du temple protestant. Hors de cestrois zones , le service de la voirie n'est pasresponsable de dégâts que les chasse-neigepourraient causer aux voitures lors de l'en-lèvement de la neige.

Année enterrée...(c) Pour marquer la fin de l'année, le Con-seil communal a invité les employés et ou-vriers communaux à une aimable et j oyeu-se collation servie à l'hôtel de la Poste.Quelques jours auparavant , les agents despolices cantonale et communale de Fleurieravaient soupe dans le même établissement.

Parcs recommandespendant l'hiver

(sp) Comme les deux précédents, le troi-sième camp de ski réservé aux élèves ducollège régional de Fleurier (école secon-daire et gymnase pédagogique) aura lieucette année à Grindelwald. Il se dérouleradu lundi 3 au samedi 8 mars, et les parti-cipants seront à nouveau logés dans lesbaraquements mis à disposition par le dé-partement militaire fédéral.

Rappelons que l'école primaire organi-se, elle aussi , un camp de sport qui se tien-dra à la Lenk du 8 au 15 février.

3me camp de skidu collège régional

Entendons-nous. Auriez-vous exception-nellement mangé plus que de coutume ?Ce repas vous pèse. Vous n 'en gardezcomme souvenir que des renvois , desballonnements ou des brûlures.Connaissez-vous les pastilles Rennie ?Les ingrédients actifs de Rennie neu-tralisent rapidement l'excès d'aaidité del'estomac , cause de votre tourment. De-mandez à votre pharmacien ce qu 'il enpense. En plus de leur effet indiscuta-ble , les pastilles Rennie ont un super-goût de menthe.

Traînez-vousvotre estomac

comme un boulet ?

POUR VOUS MADAME

Que ferait uno ménagère sans eau ?

Nos arrière-petits-enfa nts pourront-ilsutiliser autant d'eau que nous ?

Les robinets ménagersdéverseront-ilsdes jus de fruits ?

Le jus de fruits remplacera-t-il un

jour l'eau dans les robinets ? Nousne posons pas cette question au ha-

sard : plusieurs raisons nous incitent àdévelopper ce sujet d'importance vitale.Les besoins en eau ne cessent de croître ,ils doublent tous les quinze ans et laconcentration des consommateurs aggra-ve encore la situation .Pour vivre et se laver, un homme utilisequarante litres d'eau par jour, soit quin-ze tonnes par année. En Europe occiden-tale, on emploie 500 tonnes d'eau paran et par habitant, contre 1300 tonnesaux Etats-Unis. Le robinet, devenu sym-bole de confort, provoque des excès deconsommation. Imaginez-vous ou rappe-lez-vous le temps où il fallait aller jus-qu'au puits pour remplir une cruche ouun seau !Les ressources peuvent-elles suivre cetteévolution ? Certes, mais aux soucis dequantité, il faut ajouter ceux de qualité.A force de rendre service, l'eau se dé-grade et crée ainsi des risques d'atteinteà la santé publique. Combien de person-nes se soucient par exemple, des moussesblanches qui flottent sur nos lacs et quiproviennent des dernières vaisselles ? Desmenaces pèsent donc sur l'avenir de cetélément indispensable qui, tout au longde l'histoire, a marqué chaque civilisa-tion.

L eaumine de richesses

Le 70 % de notre corps n'est que del'eau. Certains légumes en contiennentjusqu'à 90 % (les épinards, les asperges,les endives, les concombres et les sala-des).Quant à notre organisme, il réclame jour-nellement deux litres et demi de liquide.L'eau est un dissolvant puissant, un ré-servoir d'oxygène, d'oxyde carbonique, desels minéraux, de soufre, de phosphoreou d'azote. De plus, son pouvoir d'auto-épuration lui donne un atout supplémen-taire. Ces données correspondent naturel-lement à une eau en pleine vitalité, cellequi jaillit dans les torrents ou les riviè-res. Malheureusement, notre monde in-dustriel , en voulant créer de nouvellesrichesses, a tué celle-là.Pour être consommée, l'eau a dû quitterson milieu naturel. Sous le règne dessultans, Constantinople possédait déjà

quatre grandes citernes publiques, dontl'une avait 244 mètres sur 85 m de pro-fondeur. C'est dire que l'alimentation eneau potable des agglomérations humai-nes est un problème angoissant.Suivant d'où elles proviennent, les eauxexigent un traitement : l'ébullition stéri-lise, mais ne se prête pas à des grandesquantités. Il faut donc avoir recours àd'autres procédés. Les Américains sontdes pionniers en la matière, ils furentparm i les premiers à ajouter un peu deflorure et de sodium pour lutter contreles caries dentaires. Ils luttent aussi con-tre les goûts des eaux naturelles. Leseaux du lac Michigan, par exemple, sontd'abord ozonisées avant filtration pourdétruire les matières organiques qui s'ytrouvent ; ensuite on les traite au sulfated'alumine ou à la chaux, puis au chloreet au charbon activé.Remarquons que toutes les aggloméra-tions humaines se sont installées près desources d'eau. Avec la croissance descités, la population a dû, avec le temps,se contenter d'eau moins pure qu'aucommencement. Il a fallu aussi trouverde nouvelles sources. Ainsi, on prévoitqu'en l'an 2000, donc dans une trentai-ne d'années, la ville de Paris consomme-ra quatre fois le débit de la Seine enété et sept fois celui de la Loire àOrléans.

Le recyclageL'ampleur de cette situation inquiète .Aux Etats-Unis, on dénombre quatrecents ingénieurs sanitaires qui se préoc-cupent du « recyclage ». On épure l'eaupolluée pour qu'elle puisse être réutili-sée, même comme eau potable. Toute-fois ce procédé impressionne et troubleà la fois. Voici le cas de Bedford enAngleterre : l'eau de la rivière polluéeest floculée au sulfate d'alumine et adou-cie à la chaux dans le même bassin àlit de boue, puis acidifiée à l'acide sul-furique et filtrée sur filtre rapide. Elleest ensuite javellisée et stockée dans unréservoir. A la sortie de celui-ci l'eau estdéchlorée à l'anhydride sulfureux avantde passer dans le réservoir de distribu-tion. Cette description laisse songeur,coupe la soif... comme le fait que dansla Ruhr l'eau qui sort du robinet a déjàeu quatre utilisations préalables.

L'eau n'a pas partoutle même goût !

Dans certaines régions, l'eau qui couledu robitiet prend des goûts déplaisantsqui incitent à rechercher des solutions deremplacement, comme l'eau en bouteilleou les jus pasteurisés. Les spécialistes re-connaissent que ce goût est évidemmentdû à des traces de produits chimiquesprovenant de déversements industriels.Doit-on craindre une influence sur lasanté ?A cela, nous répondons que l'absorptionde traces de produits chimiques non no-cifs peut paraître sans danger. Toutefoison n'est pas absolument certain d'uneinnocuité durant de nombreuses années.Que faire là contre ? traiter l'eau, c'estla solution que l'on adopte quand lesnappes souterraines ou les sources quialimentent une agglomération sont épui-sées. On a alors recours à des eaux desurface plus vulnérables qui exigent unmeilleur traitement.

Sera-t-elle toujoursà la portée de toutes

les bourses ?Ces facteurs font à tel point augmenterle prix de l'eau, que suivant où, l'onpeut se demander si, d'ici quelques an-nées, ce produit ne sera pas plus coû-teux que certaines boissons naturelles.Evidemment, les gros frais ne provien-nent pas du pompage, mais de la dis-tribution et surtout de l'évacuation deseaux à traiter.Se pose aussi la question de l'eau domes-tique que les citadins consomment enbeaucoup plus grande quantité que l'eaupotable et qui ne doit pas présenter lesmêmes garanties de pureté et de stérilité.Le système de ia double conduite a étéexpérimenté, mais les risques d'accidentse sont révélés trop grands. Dommage !Malgré ces soucis, il est possible d'affi r-mer que nous ne manquerons pas d'eauavant l'an 2100. En revanche, il faudrapeut-être aller la chercher plus loin , latransporter, par exemple, par chalandssur les canaux ou par d'autres moyens.Dans cette perspective, une image descience-fiction, empruntée à une étuded'Ivan Chéret, permettra encore mieuxde saisir l'essence du phénomène de laconsommation humaine : Supposons qu'un

progrès technologique mette à notre dis-position un appareil pas trop coûteux niencombrant qui permette de régénérerparfaitement les eaux ménagères usées.A la sortie de chaque logement on ins-tallerait un de ces appareils. Il suffiraitalors d'amener à l'appartement le plusélevé d'un immeuble la quantité d'eau né-cessaire à un seul ménage. L'eau, unefois utilisée par celui-ci est régénérée.Puis elle s'écoule chez le voisin du des-sous qui peut l'utiliser à son tour et ain-si de suite. Et pourquoi restreindre l'ap-plication de ce principe à un immeuble ?On peut de la même façon, renvoyerl'eau du bas du premier immeuble jus-qu'en haut du suivant. Ainsi, de procheen proche, tous les ménages seraient des-servis par un seul courant d'eau dont ledébit correspondrait pour toute la villeà la quantité nécessaire à un seul mé-nage !

Sauvez les eaux !Avant d'en arriver à cette vision utopi-que, il faut poursuivre avec vigilance ladéfense d^ nos eaux, imposer des con-traintes pour que nos sources, nos riviè-res et nos lacs puissent continuer à nousalimenter en eau potable. Ainsi , les dé-tergents, les insecticides, les nouveauxproduits fabriqués ne devraient pas pou-voir être mis en vente tant que l'on n'estpas assuré de leur réintroduction sansdommage dans le cycle naturel.

D.F.

La mode et le monde colorés de l'enfant

A GAUCHE : La fillette aime s'habiller « comme maman ». Ici, toutes deuxont revêtu un confortable gilet de laine, accompagné d'un pantalon pour

la mère, d'une courte jupe pour l'enfant. (Keystone)

A DROITE : Merveilleusement habillée pour les journées froides et plu-vieuses : un ensemble imperméable pantalon, veste et chapeau. (AGIP)

L

ES mamans, qui avaient souvent re-vendiqué, ces dernières années, ledroit de s'habiller en petites filles ,

sont revenues à une mode adulte , plusélégante. Quant aux petites, elles retrou-vent les vêtements de leur âge et n'ontplus à redouter la concurrence de leursaînées. Les robes, les ensembles, les man-teaux à capuchon, les coordonnés, sus-pendus aux petits cintres réservés à lamode enfantine, sont vraiment conçuspour elles. Et s'ils s'ornent parfois dedentelles, de frou - frous, de fleuretteshippies ou de clochettes à la fermetureà glissière, c'est une concession faite auromantisme bien connu des grand-mères.Pour les mamans réalistes, à l'espritpratique, la facilité d'entretien est pri-mordiale. On n'a plus rien contre lescols, les manchettes et autres détailsblancs, puisqu'ils peuvent maintenant selaver avec la robe dont ils font partie.

Or , de nos jours , tout ce qui touche àl'habillement des petits doit être lavableen machine.

Le programme « Le monde coloré del'enfant » vise à rompre la monotonie del'habillement traditionnel et à introduiredes associations de couleurs gaies, per-mettant d'assortir tous les vêtementsd'enfants de la tête aux pieds. C'est ain-si qu 'on trouve déjà des coordonnés com-prenant plus de dix éléments assortisdistincts, tels que jupes, jupes-culottes,pullovers, collants, chaussettes, socquet-tes, etc. ; ceux-ci peuvent être interchan-gés à volonté, étant donné que les petitsmaltraitent davantage leur garde-robe queles grands.Et d'ailleurs les enfants aiment les cou-leurs. La nouvelle gamme des tissus lesséduira, car ils y trouveront toutes lesteintes de l'arc-en-ciel et bien davantage ;en effet, la palette comprend aussi lestons vieux rose, coquille d'œuf , beige,turquoise, vert menthe, orange, brun,bleu marine. Ces nuances jouent surtoutun rôle de contraste (bordures, rayures,etc.), caractéristique de la mode actuelle.Pour les petites filles, on aura l'embarrasdu choix entre les robes aux couleursvives ou pastel , ornées de garnituresgracieuses, de passements contrastés, decollerettes blanches, de boutons dorés oude cravattes décoratives.

Pour les journées fraîches, on choisirade préférence, pour les garçonnets commepour les fillettes, des ensembles aussi pra-tiques que charmants , permettant d'as-sortir par exemple pullovers , bonnets ,gants , écharpes, etc.

Grand choixpour les « grandes »

Pour les grandes filles qui décident déjàelles-mêmes de leur garde-robe, toutesles nouveautés et tous les gags de lamode adulte se retrouvent , adaptés à leurâge, évidemment. On y associe volontiersle tricot et le shift ; on y joue avec lescouleurs et les rayu res larges ; la tailley est souvent basse, soulignée par uneceinture lâche, à boucle décorative ; lescols roulés sport , les fe rmetures à glis-sière sur le côté, les ceintures, les acces-soires de cuir, tout est emprunté à lahaute couture. Celles qui ne voudrontpas renoncer aux chaussettes avec unejupe ou une robe courte pourront lesporter cet hiver sur des collants assortisou contrastés. Autre originalité de lanouvelle mode : des socquettes boucléeset des chaussettes à larges revers, por-tées avec un gros pullover de même cou-leur. (Avis aux grand-mères qui aimenttricoter !)

... comme pourles tout-petits

Mais n 'oublions pas les tout-petits.Ils n 'auront plus, désormais, à se con-tenter du blanc, du rose pâle et dubleu traditionnels. A eux les robetteset les barbotteuses aux couleurs gaies !De plus, les pyjamas et les grenouillèrescoton se révèlent très pratiques et pré-sentent l'avantage de grandir , au moinsun certain temps, avec bébé.Même les moelleuses couvertu res et lespetits animaux à jouer, lavables euxaussi, se parent des nouvelles couleurs.Ils ne sauraient d'ailleurs manquer dansle monde coloré de l'enfant !

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L' ÉLÉG AN C E AU BUREAUQuel que soit le poste auquel les

femmes peuvent accéder, du faitde leur qualification professionnel-

le, elles ont, dans leur vie de travail, denombreux contacts humains qui peuventêtre seulement d'ordre interne (avec leurssupérieurs hiérarchiques et leurs collè-gues) mais aussi avec le public qui estsouvent le client.C'est dire que si elles doivent d'aborddonner satisfaction dans leur travail , illeur faut aussi entretenir de bons rap-ports avec leur entourage et savoirs'adapter au milieu dans lequel elles évo-

luent. Cette adaptation est d'abord mora-le : se plier aux habitudes de la maison,aux méthodes de travail des responsablesdu service, à la vie en commun avec lescollègues.Mais il est aussi un point qui a son im-portance et auquel certaines femmes neportent pas toute l'attention qui convient ,c'est celui de la tenue vestimentaire. Ellecompte beaucoup, lors des premiers con-tacts avec le futur employeur, car l'as-pect extérieur de la candidate qu'il re-çoit plaide plus ou moins en sa faveur ;elle n'est pas à négliger davantage lors-qu 'ayant obtenu un poste, on a une si-tuation assurée.

Comment s'habiller ?Votre tenue de travail doit être sobre ,ce qui ne l'empêche pas d'être à la mode,mais vous éviterez toute exagération dansles formes, toute agressivité dans les cou-leurs.Préférez des tissus de bonne qualité et

des types de vêtements qui ne se défor-ment pas trop vite. Il faut donc éviterles robes qui moulent et les jupes tropétroites. Les jupes seront de préférencedoublées.Ne mettez pas au bureau pour les userdes vêtements démodés, défraîchis ou quiont été choisis pour d'autres circonstan-ces.Prévoyez plusieurs jeux de vêtementspour le bureau . C'est plus agréable, maisaussi plus raisonnable car des vêtementsque l'on ne met pas tous les jours ontle temps de reprendre leur forme sur uncintre. Cela permet aussi de les faire net-toyer dès qu 'il le faut, ce qui est unegarantie de durée.N'oubliez pas que les bas et chaussuresdoivent être impeccables et classiques,pour s'harmoniser avec l'ensemble de latenue.En rentrant à la maison et avant d'en-treprendre les tâches ménagères, vouschangerez de vêtements.

Lorsque de nombreux employés travail-lent dans un même bureau, leurs tenuesdisparates risquent de donner une im-pression de désordre, ce qui amène cer-tains employeurs à exiger du personnelféminin le port d'une blouse dont la cou-leur est imposée.

Si aucune forme particulière n'est exigéepour cette blouse, on la choisira en te-nant compte de son type : pas de cein-ture qui marque la taille ni de formetrop montante pour une femme un peuforte qui préférera une forme droite oulégèrement évasée et un décolleté enpointe.Lorsqu'il ne s'agit pas d'une blouse troisquarts, elle devra être légèrement pluslongue que la robe qu'elle recouvre pourque celle-ci n'apparaisse pas. La silhouet-te sera ainsi plus nette.Les blouses doivent toujours être impec-cables et comme on les salit beaucoupau bureau, il faut en avoir plusieurs.

De la pomme de terre des Incas à la pomme de terre en boîtesSi

la plupart des commerces d'ali-mentation vendent aujourd'hui despommes de terre en boîtes, sachez

que ceci constitue une étape marquantedans l'histoire de l'industrie suisse desconserves ainsi que de la transformationdes pommes de terre.Historiens et archéologues ont pu suivreles traces de la pomme de terre (sola-num tuberosum) jusqu'en l'an 200. A cet-te époque, les pommes de terre étaientcultivées dans les régions montagneuses

du Pérou. On savait déjà comment lesconserver : en les exposant à la tempé-rature glaciale de la nuit et en les sé-chant au soleil le jour suivant.Pendant de nombreux siècles, les pom-mes de terre constituèrent l'essentiel dela nourriture des Incas. Au temps desconquistadores , les pommes de terre serépandirent rapidement dans tout le sudet le centre de l'Amérique, jusque dansles parties méridionales des Etats-Unisactuels.

Utilisée commefourrage !Les navi gateurs espagnols et anglais eu-rent tôt fait de reconnaître la haute va-leur de la pomme de terre et s'en fai-saient remettre par les Indiens pour ap-provisionner leurs navires. D'anciens do-cuments nous révèlent qu'un hôpital deSéville acheta des pommes de terre en1573 déjà. Dans la péninsule Ibérique,la pomme de terre était encore un luxeen 1584. D'Espagne, la pomme de terre

gagna l'Italie et d'autres régions d'Euro-pe. La chronique a retenu qu'en Italie,on utilisait la pomme de terre commefourrage en 1588. L'Europe connut en1786 une farine de pommes de terred'une conservation paraît-il illimitée. De-puis plus de cent ans, la farine de pom-mes de terre est fabriquée industrielle-ment en Europe et aux Etats-Unis.Toutefois, à l'exception de la farine, latransformation industrielle de la pommede terre ne s'implanta réellement qu'aprèsla Deuxième Guerre mondiale. Ainsi, lapurée à l'état sec ne fut introduite auxEtats-Unis qu'en 1948 et environ dix ansplus tard en Europe.

... avant d'être miseen boîteAutour de 1920, on entreprit aux Etats-Unis de mettre les pommes de terre enboîtes. Ce mode de conservation apparuten Europe dans les années trente. Pen-dans la Deuxième Guerre mondiale, de

grandes quantités de pommes de terre fu-rent également mises en boîtes pour lesbesoins de l'armée. A vrai dire, la qua-lité était bien loin d'atteindre le niveauactuel. Après la guerre, le conditionne-ment des pommes de terre en boîtes, dumoins en ce qui concerne l'Europe, s'im-mobilisa dans une profonde somnolence.La responsabilité en incombe à la quali-té médiocre et surtout aux circonstancesrégnant alors. Car à cette époque, la de-mande en produits alimentaires à prépa-ration rapide et facile était encore mini-me.Or, ces dernières années, ces produitsrencontrent une faveur accrue. De nom-breuses ménagères ont un emploi exté-rieur à temps complet ou à la demi-jour-née. D'une façon générale on veut pou-voir consacrer davantage de temps à safamille . La ménagère qui passe toute sajournée à la cuisine appartient incontes-tablement au passé. Nous en avons lapreuve dans les ventes sans cesse crois-santes de produits prêts à l'emploi.

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grand-mères : frottez lemétal en tournant avecune vieille pomme deterre, même un peu ter-reuse. La saleté s'en irasur la pomme de terreet l'étain redeviendrapropre et mat. Polissezavec un chiffon.

La casserole dans laquel-le le lait a tourné a gar-dé un goût d' amertume .Remplissez-la d'eau etjetez-y une poignée depelures de pommes deterre. Faites bouillir pen-dant quelques minutes,l'aigreu r aura disparu.

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claire et essuyez immé-diatement avec un tor-chon de £2.

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DANS L'OMBRE DE CYNTHIAFeuilleton de la - Feuille d'avis de Neuchâtel »

par 31IIEMvV EASTWOOD

adap té de l'anglais par Paul FERAULT

Habillée et non simplement vêtue, coiffée avec art ,maquillée avec soin, Mrs Pollard ne rappelait plus cetteMiss Johnson sans grâce ni beauté, chez qui pourtantson mari avait soupçonné les qualités qui , dans un ter-rain mieux approprié, avaient bientôt eclos. A présent ,elle intéressait les hommes ! Reg Philips avait sollicitél'honneur de lui apprendre à jouer au golf et pour ellePlarry Ainger s'était découvert des talents de moniteurd'auto-école ! Ruth ne désirait pas particulièrementjouer ou conduire, mais il lui fallait bien tenir son rang.

« Je suis donc capable, comme les autres, de susciterde l'intérêt ! Du désir ! » se répétait-elle, stupéfiée parcette découverte.

Mais, hélas ! pas chez son mari. Fidèle aux conven-tions imposées lors des fiançailles, il n'en fit pas vrai-ment son épouse. Ruth accepta loyalement ce comporte-ment, convaincue que l'amour qu'il avait éprouvé pourCynthia ne permettait pas à Michael de la remplacer.Mais , parfois , elle se posait une question à laquelleelle n 'osait pas répondre : Parviendrait-elle, à la longueà se satisfaire d'un arrangement qui , d'abord , lui avaitparu présenter de grands avantages. « Et si, moi , jetombais amoureuse ? » se demanda-t-elle plus d'unefois.

Puisque sa nouvelle situation exigeait qu'elle fût bienÉDITIONS JULES TAILLANDIER

habillée et que les problèmes financiers avaient cesséde jouer un rôle dans sa vie. Ruth prit très vite l'ha-bitude de se rendre fréquemment à Londres, pour cou-rir les magasins. Elle y trouvait un plaisir tout nou-veau , un peu grisée par la certitude qne, désormais, ellen 'avait p lus besoin de compter , de réfléchir , de renon-cer à satisfaire une envie , comme c'était le cas lors-quelle ne pouvait puiser que dans sa modeste boursed'employée. Elle s'y rendait généralement le vendrediet y passait la journée. Cela lui permettait de déjeuneravec son mari et de revenir à Ravensvourne avec lui.

Mais, ce vendredi-là, il se produisit une chose invrai-semblable : en arrivant à Londres, Ruth constata avecstupéfaction qu'elle avait oublié de prendre son ché-quier 1

Ce n 'était pas grave, certes. Humiliant , seulement !Elle se rendit au bureau de Mathison et Pollard , pourdemander de l'argent à Michael.

Le joli visage d'Alice Yardley s'éclaira de plaisiren voyant arriver son ancienne collègue. Elle lui lançagaiement :

— Vous aurez tout juste le temps d'attraper Mr Pol-lard avant qu'il parte déjeuner avec Mr Browning. Jesais qu'il ne vous attendait pas, aujourd'hui, mais jesais aussi qu'il sera heureux de vous voir.

— Je crains que le but de ma visite ne soit pure-ment intéressé, avoua Ruth. Figurez-vous que j' ai ou-blié d'emporter mon carnet de chèques !

— C'est une chose qui ne pourrait pas m'arriver , àmoi ! répondit Alice en riant. Mais, de vous, celam'étonne. C'est sans doute parce que vous êtes amou-reuse ! L'amour fait perdre la tète , c'est bien connu !

— Dépêchez-vous de prévenir mon mari, et ne ditespas de choses stupides ! ordonna sévèrement Ruth. Elleglissa un regard rapide vers la porte capitonnée. Dieumerci , elle était bien close. Mr Pollard n'avait puentendre la réflexion d'Alice, cette jeune personne trop

romanesque ; il ne pouvait pas davantage apercevoirla rougeur qui avait envahi le visage de son épouse.Amoureuse ! Amoureuse au point que cela se voit 1Elle ?

« Je ne suis pas amoureuse, se répéta-t-elle, mécon-tente et humiliée. Il n'a jamais été question que je lesois, ni que je le devienne. Je suis heureuse, certes.Heureuse et reconnaissante. Mais pas éprise de Mi-chael ! »

Mais Alice, qu'une longue collaboration avec la secré-taire autorisait à prendre certaines libertés de langageavec la femme de son patron , protesta :

— C'est dire une chose stupide, que d'affirmerqu'une jeune mariée est amoureuse de son mari ? Pen-dant sa lune de miel ! Je pense, moi que c'est tout àfait naturel. D'ailleurs, ça crève les yeux !

Ruth ne répondit rien. Alice haussa les épaules et sedirigea vers le bureau du patron , pour annoncer la vi-site imprévue.

— Quelle heureuse surprise, Ruth ! A quoi en suis-jeredevable ? Je ne supposais pas que vous seriez venueà Londres, par ce mauvais temps !

—• Je sais que nous ne pourrons pas déjeuner en-semble et je ne suis venue ici que pour vous demanderde l'aide : j' ai oublié mon chéquier !

— Mais c'est un événement presque incroyable, machère ! Je n'aurais jamais imaginé que vous puissiezoublier quel que chose ! Cela ne vous arrivait pas, quandvous étiez ma secrétaire ! Entrez donc. Nous allons re-médier bien vite à ce grand malheur !

—- « Comment en un plomb vil d'or pur s'est-il chan-gé » cita Ruth en riant. Vous le constatez, la fortunegâte les meilleurs employés 1 J'espère que vous meregrettez !

r— Comment pouvez-vous supposer cela ? Je suisheureux que vous soyez sortie de ce bureau poussié-

reux et sombre et ne soyez plus astreinte à un travailfastidieux. Un travail que, je le reconnais volontiers,vous accomplissiez le mieux du monde. Vous n'allez pasme dire que, vous, vous regrettez la ville enfumée et cebureau poussiéreux !

— Oh non ! dit-elle d'un ton profondément convain-cu : vous m'avez donné tellement mieux... un magnifi-que domaine !

— Vous aimez Ravensbourne, n'est-ce pas ?— Oui ! de tout mon cœur. Je m'y sens si heureuse !— Heureuse ? murmura Michael, d'un ton un peu

sceptique. Alors que vous êtes en butte aux avanies dedeux filles qui vous détestent, et que vous devez vivreen compagnie d'un mari déjà vieux et, je le crains,ennuyeux !

Comme un éclair, une pensée traversa l'esprit deRuth. « Si j' avais le courage de regarder sincèrement aufond de mon cœur, n'y trouverais-je pas, sans avoirbesoin de chercher longtemps, une réponse qui ajoute-rait encore à mon bonheur ? Il me suffirait d' oser dire:Un mari qui n'est ni vieux , ni ennuyeux , et que j' aimesincèrement ! »

Car, enfin, cela devait être vrai, puisque Alice lelisait si aisément sur son visage !

Mais elle se retint de laisser monter à ses lèvres lesmots qui naissaient dans son cœur. Elle se sentait tenuede respecter les clauses du contrat conclu avec Mr Pol-lard qui , d'emblée, avait exclu de leur union ce qui au-rait pu ressembler à de l'amour. Elle savait pourquoiMichael ne pouvait pas lui donner la place encoreoccup ée par le souvenir de Cynthia. Si elle lui avouaitqu 'elle était devenue amoureuse de lui , elle le placeraitdans une situation fausse et fort désagréable. Elle nepouvait se montrer déloyale...

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AU MUSEE D'ETHNOGRAPHIE DE NEUCHATELA

l'entrée de l'exposition , du Musée d'ethnogra-phie , à Neuchâtel , deux bas-reliefs antiques rap-pellent que la Roumanie fut province romaine

et que les Roumains d'aujourd 'hui se considèrentcomme latins au même titre que nous.Une carte murale présente ce pays, îlot roman perdudans le monde slave , et met en évidence trois desfacteurs géographiques qui ont conditionné son dé-veloppement historico-culturel :• L'arc des Carpathes, montagnes qui servirent fré-quemment de forteresse — donc de lieu de rencon-tre — en périodes d'insécurité. Il est significatif queles premières agglomérations stables y aient prisnaissance.• Le Danube, frontière et grande artère, qui a con-tribué par voie d'échanges multiples à resserrer lesattaches de la Roumanie au monde euro péen.• La mer Noire, qui offre à la Roumanie descommunications faciles vers l'Orient et la Méditer-ranée.Les plus anciennes manifestations artistiques rou-maines reportent le visiteur cinq mille ans en arrière ,au Néolithique moyen. Des poteries à spirales etd'élégantes figurines stylisées annoncent déjà certainesconstantes artistiques : large utilisation du géomé-trisme, prédominance des tons noirs, blancs et rouges.Quant au surprenant Penseur et à sa compagne, l'onserait tenté de les attribuer à quelque grand nomde la sculpture moderne plutôt qu 'à un artiste in-connu des années 3000 avant notre ère ! Les archéo-logues s'accordent d'ailleurs à reconnaître que lenéolithique roumain a laissé les pièces les plus bellesde ce stade, en Europe .

Sous le signe de l 'AntiquitéAu gré des vitrines suivantes apparaissent des té-moignages laissés par les plus anciens habitants con-nus de Roumanie : les Scythes et les Daces. Lesomptueux heaume en or massif d'un prince scythefait entrevoir des influences iraniennes. De 1res bellespièces en or et en argent rappellent que les Dacesexcellaient dans le travail des métaux précieux.Rameau nordique des Thraces. les Daces sont bienconnus par l'abondante imagerie en bas-relief de lacolonnes Trajane de Rome qui retrace les péripétiesde la conquête de leur vaste royaume par les arméesde l'empereur Trajan. Une conquête difficile : de101 à 106, les Romains durent livre r plusieurs ba-tailles acharnées pour venir à bout de la résistancef!p^ TîîiccsBien que la Dacie n'ait été province romaine que175 ans, l'esprit latin y exerça une forte influence.Les Roumains doivent la langue qu 'ils parlent en-core aujourd'hui, leur nom et une part de la phy-sionomie particulière de leur culture , aux Latins.

La richesse d'un princ e barbareUn trésor de l'époque barbare occupe à lui seultoute une vitrine. Il fut retrouvé par hasard àPietroassa, petit village du sud-est de la Roumanie ,au début du siècle dernier. Il aurait appartenu auroi wisigoth Athanaric, qui dut , semble-t-il , l'enfouirprécipitamment en lieu sûr. Comprenant douze p iè-ces, totalisant près de 19 kilos d'or à 20 carats, letrésor de Pietroassa est l'un des plus importantsretrouvés jusqu'ici. Les œuvres maîtresses en sontdeux superbes coupes polygonales — dont l'une auxélégantes anses en forme de léopard élancé — au-trefois serties d'une multitude de pierres précieuseset semi-précieuses. De forme et de tradition romaines,elles reflètent un art d'origine iranienne et rappellentla fameuse coupe de Chosroès. Un plat très finementtravaillé représente la Terre — Mère, entourée deseize divinités du Walhalla germanique. Des fibulesen forme d'oiseaux sont caractéristiques d'un artgothique influencé par le nord de la mer Noire .

Une synthèse insoliteL'exposition continue avec tme collection de manus-crits, souvent richement enluminés ou rehaussés desuperbe couverture en argent doré repoussé, d'unefacture remarquable. Ecrits en langue médio-bulgare,ils évoquent un tournant historico-culturel impor-tant : au Xe siècle, l'Eglise roumaine adopta le riteorthodoxe, sous l'influence des Bulgares. Ces derniersavaient déferlé sur les rég ions danubiennes pour s'yfixer à partir du Vile siècle.Par suite de sa conversion à l'orthodoxie . l'Egliseroumaine cessa d'utiliser le latin comme langue of-ficielle, au profit du médio-bulgare. Les œuvres lit-téraires et les textes officiels furent longtemps rédi-gés en cette langue. Ainsi, déjà marquée par unfond dace et latin, la culture roumaine a pris ledépart dans un cadre gréco-slave se rattachant àByzance. Il en est résulté ce dualisme original et par-ticulier qui a fini par consommer la fusion de deuxinfluences, qui ailleurs s'excluent.

Les icônes « s'écrivent » et« se lisent »Dans la section des manuscrits , les visiteurs peu-vent admirer de fort belles icônes roumaines desXVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Contrairement àune idée couramment répandue , l'icône ne constituepas une illustration des saintes Ecritures ou unsimple élément décoratif. Si pour l' esthète ou le

Coupe polygonale en or, faisant partie du trésor de Pietroassa. IVme siècle. Musée national des Anti-quités, Bucarest. (Photo Avipress - Baillod)

trésors d'artUn regroupement exceptionnel de chefs -d œuvres

Présentation de la Vierge au temple. Icône sur bois de l'église de Saliste,Maramures, fin du XVIIIme siècle . Collection de l'Archevêché orthodoxe de

Sibiu. (Photo W. Hugentobler)

collectionneur, l'aspect artisti que se révèle prépon-dérant , pour l'Eglise orthodoxe, seule compte lavaleur liturg ique de l'icône, objet sacré et culturel ,dans lequel repose la Grâce divine. La compréhen-sion du sens profond de l'icône transcende les ap-préciations d'ordre esthétique ; elle se ? lit > dansl'image, que l'artiste ne « peint » pas, mais « écrit »,si l'on respecte la traduction littérale. Les Pères del'Eglise ont étroitement codifié l'art sacré, dans le-quel tout est symbole. Comme l'Ecriture sainte estune image, l'image peinte est une parole, reflétant lemonde céleste : elle montre de façon directe et sug-gestive ce qui est exprimé dans la liturgie. La portéespirituelle de l'œuvre est primordiale : elle doitavant tout rapprocher les fidèles qui la contemplentde l'idéal suprême assigné par le Créateur. Desbroderies liturgiques, véritables « icônes sur soie »,reprennent les thèmes de la peinture religieuse. L'onpeut y admirer le jeu raffiné des fils d'or et d'ar-gent avec la lumière, obtenu par une grande variétéde points. Les pièces d'argenterie, laïques ou reli-gieuses, sont l'œuvre d'artisans de Transylvanie. Ellesreprésentaient à la fois le trésor des monastères etcelui des princi pautés.L'iconostase, grande et haute paroi de bois séparantla nef du sanctuaire mérite une mention spéciale.Comme toute autre partie des édifices relig ieux , elleest pleine de symboles, dont l'ensemble résume leplan du Salut divin.

Un vaste panorama de la viequotidienne au Moyen âgeCe qui impressionne sans doute le plus le visiteur etréclame une analyse détaillée de qui veut en retirerla quintessence, c'est la grandiose fresque murale.Il s'agit de la copie minutieuse, par des artistes-peintres roumains, de la fresque du Jugement der-nier qui recouvre toute la façade occidentale exté-rieure de l'église de Voronetz , dans le nord de laMoldavie , et remonte au milieu du XVIe siècle.Parmi les centaines de personnages divers qui yévoluent, tous fidèlement représentés, il est intéres-sant de relever la physionomie des pécheu rs. L'ar-tiste leur a prêté l'aspect d'Arabes, de Tartares,d'Arméniens et surtout de Turcs, reconnaissables àleur turban . Il s'est plu à donner libre cours à sesressentiments envers les ennemis de la Roumanied'abord : les émissaires des sultans ottomans quioppressaient le pays et leur a conféré des expres-sions brutales et féroces. Par ailleurs , un humourpopulaire et très inventif se reflète dans la repré -sentation des démons, chargés de rouleaux où sontconsignés les mauvaises actions du défunt passanten jugement. Certains d'entre eux se sont même ju-chés sur l'un des plateaux de la balance de la jus-tice pour le faire pencher vers l'enfer. Dans la scènede la résurrection, l'on peut remarquer des bêtesféroces qui rendent les morceaux de corps humainsquelles ont dévorés. Cette fresque du Jugementdernier est la plus vaste représentation connue dece thème dans tout l'art byzantin. Pour la foule del'époque, ces images étaient certainement bien plusédifiantes que les sermons prêches par les prêtres enmédio-bulgare, langue inconnue du peuple.Au-delà de l'idée d'éducation religieuse, de l'inten-tion de semer la crainte du péché et d'entretenir lasoummission des masses aux grands féodaux, il yavait une pensée politique manifeste de mobilisationdu peuple contre le péril turc qui , depuis leXlVe siècle, menaçait de plus en plus les princi-pautés roumaines.

Le f olklore, archives roumainesProlongement de l'histoire, les arts et traditionspopulaires évoquent et reflètent bien des influences.Les objets liés à la vie pastorale sont les plus re-présentatifs. Ils rappellent une grande continuité dansle genre de vie, depuis l'époqu e dace déjà. D'aprèsles illustrations de la colonne Trajane de Rome, l'onles costumes, par exemple : les vêtements des Dacesressemblaient étrangement à ceux que portaient en-peut retrouver des éléments très semblables danscore les paysans des Carpathes, au début de notresiècle. Actuellement, l'on retrouve les traditionnellesvestes en peau de mouton , les chemises aux man-ches bouffantes, resserrées à la taille par une cein-ture , les sandales de cuir. Certaines pièces folklori-ques ont presque une valeur d'idéogramme, tellesces quenouilles en bois gravé de motifs géométriquesoffertes aux jeunes filles par les jeunes gens, ellessont l'équivalent d'une déclaration d'amour et l'ac-ceptation de ce présent implique des sentiments ré-ciproques.Les icônes sur verre constituent l'un des aspectsles plus attachants des arts et traditions populaires.Des peintres-paysans y ont fixé des éléments em-pruntés au cadre de la vie quotidienne , ce qui leurconfère une note humaine et touchante.La place manque pour pouvoir commenter pluslonguement les éléments de ce vaste ensemble. Mais ,sachant que chaque pièce ne prend tou t son senset toute sa valeur qu 'avec une observation attentive ,le visiteur saura certainement fa i re bien des décou-vertes à travers l'exposition et y trouver son plaisir.

ROUMANIE

QUEL QUES OBSERVATIONS

Portrait du prince Alexandre Lapusneanu. Détaild'une broderie liturgique offerte par ce princeau monastère de Slatina en 156T. Musée d'a-tde la République socialiste de Roumanie, Bucarest.

(Photo Irina Ghidali , Roumanie)

•y- y ANS ces pays danubiens ouverts à toutes lesI I aires du vent, on peut s'attendre à voir se

J_-/ mêler ou se superposer toutes les civilisations,tous les courants ethniques et par conséquent artis-tiques — le mot « artistique » étant pris ici dans unsens très large : les documents qu 'on a rassemblésrelèvent de niveaux spirituels très di f férents , quivont de ce que les arch éologues appellen t « l'indus-trie » (métal , céramique, etc.) à l'expression religieuseou à la tradition populaire.

L'intérêt d'une exposition comme celle-ci résidedonc dans la variété des formes et dans la manièredont ces form es ont été soit adoptées, soit éventuel-lement adaptées.

La question se pose déjà , sans qu'on y puisserépondre , à l 'époque néolith ique, avec ces « figures »dont, que je sache notre pays par exemple ne pos-sède pas l'équivalent , si riche qu'il soit pourtant enstations lacustres : la grande figuri ne masculine àdécor excisé et ces deux statuettes que, par réfé-rence à Rodin, le catalogue nomme *le Penseur etsa parèdre ». Par référence à Rodin, mais la styli-sation ferait penser p lutôt à Moore ou à Lauretis.

Au f u r et à mesure des siècles, les influences etles emprun ts se succèdent et se multiplien t : lesThraces, les Scythes, les Iraniens, les Grecs, les Ro-mains, les Barbares , tous laissent leur trace dansles provinces danubiennes — une trace qui n'estpas interprétée , mais qui témoigne simplement derelations commerciales, de passages, éventuellementd'occupation partielle.

Le christianisme des Daces relevait, paraît-il, deRome, au début. Mais les témoins de cette obédiencene f i gurent pas ici, pas plus que les souvenirs ar-chitecturaux d' ' importation » romane, cistercienne,gothique , lombarde, vén itienne ou même originairedes Fouilles et du Basilicate. Il faudrait d'ailleursdistinguer les provinces roumaines, diversement

atteintes par des influences qui leur viennent desquatre points cardinaux.

Ce qu 'on constate surtout dans cette exposition ,c'est la présence de Byzance et la survivance deByzance , même sous la domination autrichienne oului que. Pourtant , à en juger d'après les quelquesbelles photographies exposées, l'architecture byzan-tine est rarement pure, et on ht voit se combineravec des éléments romans ou gothiques po ur pro-duire des e f fe ts très curieux ; d'autre part, ces mé-langes hétérogènes sont tardifs , puisqu'ils apparaissenten Moldavie , par exemple, au XlVe siècle.

D' autres reproductions , photographiques ou non,attesten t, datant de la f in de ce qui est chez nousle Moyen âge, un art intéressant et original : lesgrandes fresques dont on peignait l'extérieur deséglises.

Mais ce qui nous renseigne le mieux et le plusprécisément, ce sont les manuscrits enluminés etsurtout les icônes. On y retrouve à l'évidence le stylebyzantin, ou plutôt les styles byzantins, soit dansles types hiératiques dé la Pantanassa Reine deTout, de la Théotokos Mère de Dieu, par exemple,soit dans l'accent narratif plus populaire de cer-taines scènes bibliques, soit aussi dans le décor etla mise en page d'ép isodes qu'on retrouve à peuprès identiques de Mistra au Danube. On doit cesicônes, dit un spécialiste, « au XlVe, au XVe et audébut du XVIe siècle, à des maîtres étrangers, àleurs élèves roumains ou à des maîtres roumains *.Ce sont ces derniers sans doute qui vont imprimeraux icônes postérieures un caractère « populaire » dep lus en plus prononcé jusqu'à ce qu'on en arrive,avec les dernières, à « l'art naïf », plus vivant quel'art traditionnel.

Daniel VOUGA

La « grande figurine de Vadastra ».Vase anthropomorphe modelé à la main.

Néolithique moyen, Vadastra. Musée national desAntiquités, Bucarest.

(Photo Avipress - Baillod)

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Les sujets de contentement ont été rares dans les sportsd'équipes où le hockey sur terre sauve l'honneur national

La fin de l'année ouvre la porte des bilans et incite à la réflexion

Dans les sports d'équipes, les sujets decontentement auront été rares. En football,l'année s'est aussi mal terminée qu'elleavait commencé. Les défaites subies enIsraël et à Chypre avaient été suivies devictoires sur l'Autriche et sur la Grèce.Mais, l'échec de Bucarest contre la Rou-manie (0-2) a fait à nouveau pencher labalance dans le mauvais sens. La quali fica-tion pour le tour final de la coupe du mon-de 1970 à Mexico reste toutefois encorepossible grâce aux Grecs qui, en battantles Portugais à Athènes, ont remis les qua-tre équipes du groupe éliminatoire de laSuisse (Portugal, Roumanie, Grèce et Suis-

se) à égalité. Le bilan est encore moins bril-lant" dans les compétitions européennes in-terclubs ou les cinq représentants suissesont été éliminés dès le premier tour.

Les handballeurs ont, pour leur part, per-du leurs huit matches internationaux del'année. Ils n'ont plus gagné depuis le 26février 1966. En basket-hall et en volley-ball, les adversaires choisis ne furent pas

parmi les meilleurs d'Europe. Les défaitesn'en ont pas moins été plus nombreuses queles victoires. En hockey sur glace où laSuisse, reléguée dans le groupe C du tour-noi mondial , n'a pu participer au tournoiolympique de Grenoble, tous les espoirs sesont reportés sur le H.C. La Chaux-de-Fonds, premier club helvétique à avoiratteint les demi-finales de la coupe d'Europe.

La seule satisfaction de l'année a finale-ment été causée par les hockeyeurs sur ter-re qui, en sept matches internationaux, n'ontperdu qu'une seule fois (contre l'Italie) etqui ont fait sensation contre l'Espagne no-tamment.

PETITE ANNÉE. — L'équipe suisse de hockey n'a pas participé autournoi olympique de Grenoble. Et pour cause...

(Keystone)

Ombres et lumièresSTAGNATION

Le doublé réalisé par Louis Pfenningeret Robert Hagmann dans le Tou r de Suisse— le premier depuis 1960 — laissait bienaugurer de l'avenir. Il n 'en fut malheureu-sement rien. Seuls, Willy Spuhler et KarlBrand réussirent à terminer le Tour deFrance au sein de l'équipe mixte Suisse-Luxembourg. Lors du championnat du mon-

HENRI CHAMMARTIN. - Moins bienqu'à Tokio. (Archives)

de. aucun coureur à croix blanche ne par-vint à terminer la cou rse.

Chez les spécialistes du cyclocross, PeterFrischknecht (médaille d'argent chez lesamateurs) et Hermann Gretener (médaillede bronze chez les professionnels) confir-mèrent sur le plan international les qualitésqu'ils affichèrent régulièrement dans lesépreuves nationales. Enfin, le pistard FritzPfenninger a poursuivi avec succès sa car-rière.

Le travail en profondeur commencé parl'entraîneur national Oscar Plattner a trou-vé • un premier résultat d'ensemble encoura-geant. La palme revient au poursuiteurlucernois Xaver Kusmann, qui s'adjugeaune médaille de bronze à Mexico et uned'argent à Montevideo. En Amérique duSud, l'équipe des 100 km sur route réalisaégalement une excellente performance enprenant la deuxième place derrière le qua-tuor des frères Pettersson. Lors de l'épreuvede demi-fond, courue à Rome dans le ca-dre des championnats du monde des pro-fessionnels, le Zuricois Beny Berger avaitenlevé une médaille de bronze.

XAVER KURMAN. - Il a sauvél'honneur helvétique.

(Interpresse)

En progrèsAprès des succès contre les

Norvégiens et les Tchécoslova-ques et une déf aite (attendue)devant les Soviétiques, les pou-lains de Jack Guenthard ont pas-sé leur premier examen sérieuxà Mexico. Ils prirent la neuviè-me p lace dans la compétition paréquipes, résultat décevant pourcertains, log ique pour l'entraî-neur national. Certes, par rap-port à Tokyo , une nette amélio-ration a été enregistrée mais pourJack Guenthard ce neuvièmerang ne constitue qu'un premierpas. En app liquant les méthodesd'entrainement imposées par leurmentor, les jeunes gymnastes de-vraient encore accomplir d'énor-ms progrès.

PETER ROHNER. — Le renouveautous l'égide de Gunthard.

(A.S.L.)

Un nouveaupas général

En boxe, le professionnel bernoisFritz Cherve t , après des succès con-vaincants , a franchi de nouveaux pasvers le titre européen des poids mou-che. L'année 1969 verra sans doute sadeuxième tentative vers ce but. Quantà l'équipe nationale, elle devrait pren-dre un nouveau départ après plusieursdéfections. Le résultat nul obtenu faceaux Finlandais laisse prévoir des satis-fac tions futures.

FRITZ CHERVET. - Un pas vers letitre européen ? (A.S.L.)

Moverraz brillantSATISFACTIONS

A l'âge de 66 ans, le barreur genevoisLouis Noverraz a sans doute mis fin à sacarrière internationale avec sa médaille d'ar-gent gagnée à Acapulco. Le barreur du« Toucan », le 5 m 50 sacré champion d'Eu-rope à Neuchâtel, a ainsi complété on pal-marès comportant déjà près de 1800 vic-toires. En plus de Noverraz, quatre autreséquipages helvétiques ont obtenu des mé-dailles lors de championnats mondiaux oueuropéens.

Invaincu depuis le lendemain des Jeuxolympiques de Tokyo, le double-scull for-mé de Melchior Buergin et de Martin Stu-dach a connu une fin tragique sur le bas-sin de Mexico. Alors que les deux Zuricoisétaient considérés comme des vainqueursprobables de la régate olympique, l'accidentde Studach mit fin à leurs espoirs ainsiqu'à leur association. En quatre ans, lesdeux rameurs des bords de la Limmatavaient collectionné les succès et enlevé untitre mondial et deux européens. La troisiè-me place du quatre avec barreur forméaprès plusieurs tentatives et modificationssauva l'honneur de l'aviron helvétique. Fina-

lement, cet équipage était formé de JakobGrob, Peter Bolliger, Hugo Waser et deDenis Oswald.

Recul en dressageEn dressage, la tradition a été

respectée : la Suisse a obtenu unemédaille à Mexico. Marianne Goss-weiler, Gustav Fischer et HenriChammartin n'ont cependant pasréussi à faire aussi bien qu'an Ja-pon et ils ont dû se contenter d'unedistinction de bronze. En jumping,le sixième rang de la Suisse dansle Grand prix des nations ne ref lè tepas exactement la valeur expriméeau cours de la saison en Europe.

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I vous présentent leurs meilleurs vœux pour 1969 1;'- " \ ' _ _\

OPTIMISME

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Pour terminer sur une note optimiste, il convient de parler du tennis oùla coupe du roi dé Suède a permis d'enregistser une? tisès; agréable surprise. L'équi-pe suisse, avec Dimitri Sturdiza, Mathias Werren et Thedy Stalder, a en effetréussi à se qualifier pour les quarts de finale de l'épreuve où elle ne s'est inclinéeque par 3-2 devant la Hollande, emmenée par l'étonnant Tom Okker.

Une agréable surprise

SatisfactionsLe tournoi olympique de lutte gréco-ro-

maine a permis à Peter Jutzeler de confir-mer qu'il était toujours le meilleur atouthelvétique sur le plan international. Sasixième place constitue un excellent résul-tat. Dans deux autres disciplines olympiquesen revanche, la déception a été complète.H s'agit du patinage de vitesse, où le vété-ran Franz Krienbuhl (38 ans) avait pourtantfait naître certains espoirs avant Grenoble,et du patinage artistique, où les résultatssont restés d'une rare modestie.

^SSHfiS

Cinq victoiresMême les tireurs ont été obligés de se

soumettre à une intense préparation avantMexico. C'est ainsi que leur préparations'est étendue sur près de 58 jours. Cinqrencontres internationales victorieuses elune remportée par l'adversaire ont permisl'établissement de 23 meilleures performan-ces nationales à l'arme de guerre et au pis-tolet. A Mexico, Kurt Mueller décrocha lamédaille de bronze à l'arme libre.

Joseph Haas (ski nordique) - Le quatre barré olympique (aviron)Arnold Wehrle (journaliste) - Herbert Leupin (graphiste) à l'honneur

JOSEPH HAAS. — Sa médaillede Grenoble lui a valu le méri-

te individuel(Kestone)

Les distinctions pour mérites sportifs ont été attribuées par les journalistes suisses

L Association suisse des journalistes sportifs a procédé, pour la dix-neuvième fois, à l'attribution de ses quatre distinctions annuelles pourmérites sportifs, soit trois médailles d'or et un challenge par équipes. Troiscent nonante-six journalistes sportifs de toutes les régions de la Suisse —ce qui constitue un chiffre record — ont participé au vote. Le mérite sportifindividuel est revenu au skieur nordique Joseph Haas et celui par équipes,doté du challenge de la Ville de Lausanne, au quatre barré olympique. Legraphiste bâlois Herbert Leupin a reçu la récompense pour « travaux artis-tiques en rapport avec le sport », alors que M. Arnold Wehrle senior a étérécompensé pour son activité en faveur du mouvement sportif.

Les mérites individuel et par équipesont été attribués par vote. La liste soumi-se aux membres de l'association suisse desjournalistes sportifs comprenait une sériede noms pour les mérites individuel etpar équipes mais les votants avaient lapossibilité de désigner des candidats deleur choix. A noter que conformément aurèglement, les trois précédents lauréats (Urs

von Wartburg, Meta Antenen et WernerDuttweiler) n'étaient pas rééligibles. Lesdeux autres distinctions ont été décernéespar des commissions nommées spéciale-ment à cet effet.

PAS FORCÉMENTIl faut relever que, contrairement à ce

qui se fait généralement à l'étranger , les

journalistes helvétiques ne récompensent pasforcément le « meilleur sportif de l'année »mais surtout le <c sportif le plus méritant ».ils attachent donc autant d'importance àla valeur morale et à l'esprit sportif descandidats qu 'à l' exploit , si brillant soit-il.

Les classements pour 1968 :Mérite individuel : 1. Joseph Haas (ski

nordique) 2457 p. ; 2. Aloïs Kaelin (skinordique) 2421 p. ; 3. Xaver Kurmann (cy-clisme 2018 p. ; 4. Willy Favre (ski alpin)1410 p. ; 5. Joseph Siffert (automobilisme)1316 p. ; 6. Fernande Schmid-Bochatay (skialpin) 1273 p. ; 7. Louis Noverraz (yachting)1234 p. ; 8. Edi Hubacher (athlétisme) 1055p. ; 9. Dumeng Giovanoli (ski alpin) 828p. ; 10. Kurt Muller (tir) 747 p.

Mérite par équipes : 1. Quatre barréolympique (Oswald , Waser , Bolliger , Grob ,Frœhlich) 1083 p. ; 2. équipe olympique deski relais 4 fois 10 km (Hischier , Haas,Koch , A. Kaelin) 1017 p. ; 3. équipe na-tionale de ski alpin 866 p. ; 4. équipe na-

tionale cycliste des 100 km sur route 834p. ; 5. équipage olympique en 5 m 50(Noverraz-Stern-Dunand) 821 p. ; • 6. équipenationale de gymnastique 771 p.

Mérite pour activité en faveur du sport :Arnold Wehrle sen. (Zurich), j ournalistesportif.

Distinction pour travaux artistiques enrapport avec le sport : Herbert Leupin(Bâle), graphiste.

La cérémonie de remise des trois mé-dailles d'or et du challenge par équipes dela ville de Lausanne aura lieu le 25 jan-vier prochain à Lausanne.

¦UN NEZJCRATELOiS PARMI LES LAURÉATS. — Denis Oswald(deuxième depuis la gauche) reçoit le mérite par équipe (Photopress)

: :::- ^ „: Le championnat entre dans sa seconde phase en ligue A

ILe rôle de La Chaux-de-FondsLa coupe Spengler ne nous a rien ap-

pris de nouveau. Elle n'a que confirménotre impression d'avant Noël selon la-quelle les Suisses auraient à rencontrer desadversaires plus forts que ne l'avaient étéles Américains des Vernets. Or, en hockeysur glace, il arrive qu'il y ait des « acci-dents », mais, en règle générale, le plusfort gagne parce que le plus fort est gé-néralement celui qui patine le mieux — etle patinage est la qualité primordiale. Lameilleure volonté du monde ne peut rienface à un adversaire possédant à fondl'art du patinage. Elle n'a que le pouvoirde produire momentanément l'illusion d'uneforce supérieure aux autres. Et soudain, çacraque de partout...

En football, c'est différent : tout le mon-de sait courir. Nous rencontrons même,en première ligue, des garçons qui sontaussi rapides que des joueurs de liguenationale. C'est pourquoi les surprises sontplus fréquentes en football qu'en hockeysur glace.

LA LEÇONLa dernière place de l'équipe nationale

suisse à la coupe Spengler n'étonne doncpas. Elle correspond bien à la valeur denotre hockey. C'est d'autant plus grave.Mais si les responsables de ce sport — àcommencer par les dirigeants des clubs(même les plus petits) — tirent profit dela leçon, les péripéties davosiennes n'au-ront pas été inutiles. Toutefois, seule unerefonte totale de la structure de la liguenous parait capable de replacer le hockeysuisse sur la bonne « orbite ».

Venons-en, maintenant, au championnatde ligue A dont les tours finals débutentdemain. Les équipes ne repartent pas à éga-lité et ce n'est que justice puisqu'un titrene doit pas se jouer sur quelques rencontresseulement mais sur l'ensemble de la compé-tition.

LE ROLE DE LA CHAUX-DE-FONDSLe rôle de La Chaux-de-Fonds présente

d'emblée de sérieuses difficultés. Le cham-pion, en effet, doit se rendre à Langnau,c'est-à-dire là où il a subi son unique dé-faite du tour qualificatif. Il nous étonne-rait, pourtant, que l'histoire se répète carles hommes de Pelletier, qui iront ensuite

affronter Kloten sur sol zuricois, ont ledevoir de gagner. Avec l'entraîneur cana-dien, on sait ce que cela veut dire... Nousconsidérons, d'ailleurs, La Chaux-de-Fondscomme plus forte que l'équipe suisse ; peut-être est-ce simplement parce qu'elle jouedans un but bien précis. Ou parce qu'ellepossède... Stambach,

Le choc prévu aux Vernets est pleinde promesses. Genève Servette, lors dnchampionnat préliminaire, a cordialementrendu à Kloten la rossée que celui-ci luiavait fait subir quelques heures auparavanten pays zuricois. Le caprice étant le traitdominant des deux formations, l'explicationde demain ouvre la porte à toutes lessuppositions. L'équipe de Laurendeau, quiaura l'avantage d'évoluer dans sa halle,bénéficie du doute, si l'on nous permetl'expression.

POULE DE RELÊGATIONDans le tour de relégation , la lutte pro-

met d'être tout aussi sévère que dans lapoule comptant pour le titre. La premièreconfrontation verra Davos accueillir Zurichdont la volonté ne paraît pas être le pointfort. Or, Parolini et ses coéquipiers par-tent justement dans la position la moinssouhaitable. Aux Grisons, les Zuricois n'au-ront guère la possibilité de glaner leurpremier point, à moins qu'ils soient capa-bles d'un sursaut aussi extraordinaire quefut celui de Viège dans la seconde partiedu tour qualificatif. Si tel n'est pas le cas,nous ne connaîtrons certes pas encore lerelégué, mais Davos aura probablement sau-

' vé sa place.F. Pahud

Denis Oswald - sélectionné dedernière heure - à l'honneur

= Depuis deux ans, quatre rameurs habitant Riehen (2), Zurich et Arbon =S s'étaient fixé comme but les Jeux olympiques de Mexico. Avec beaucoup —= de volonté, ils arrivèren t à leurs fins et décrochèrent leur qualification == pour le Mexique. Deux mois avant la date fixée pour le départ, une modi- == fication fut apportée dans la composition de l'équipage. Le jeune Neuchâ- _S telois Denis Oswald prit la place de Walter Weiersmueller comme chef de =H nage. Sur le bassin de Xochimilco, le quartette arracha la médaille de bron- =g ze aux Italiens pour seulement cinquante centièmes de seconde. sg DENIS QiSWALD (Neuchâtel). — Né le 9 mai 1947 le sociétaire de la 1== SN Neuchâtel est étudiant en droit. Il faisait partie du huit sacré cham- =H pion suisse cette année. — HUGO WASER (Stansstad). — Né le 9 août 1936 g= le juriste de Stansstad a été neuf fois champion suisse dans différentes ca- _\= tégories. Il a participé à huit championnats de la FISA et aux Jeux olym- =_ \ piques de 1960 et 1964. — PETER BOLLIGER (Bâle). — Né le 18 mai 1937, g= Peter Bolliger est contremaître. Plusieurs foi s champion suisse, il compte _= plus de 60 victoires à son palmarès. Il fut notamment 7me aux Jeux olym- _~ piques de Tokio, 3me aux championnats d'Europe 1965 et finaliste aux =1 championnats d'Europe 1967. — JOGGI GROB (Bâle). — Employé techui- s= que, Joggl Grob est né le 28 mars 1939. Il compte également plusieurs titres == de champion suisse et fut finaliste lors des championnats d'Europe de 1967. =1 — Barreur : GOTTLIEB FRŒLICH (Zollikon). — A 20 ans, il est né le 13 === août 1948, Frœhlich est barreur en raison de son poids : 52 kg. Il est typo- _H graphe. =iiii i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i M

Gnctnii PpliptiPF " f1 p f fini JSi le championnat n'a pas avancé pendant

les fêtes du Nouve-An, en revanche, laligue suisse de hockey sur glace a fait ,à nouveau, parler d'elle... comme par lepassé !' Certes, Tépizootie de fièvre aphteu -se n'a pas contribué au bon déroulement duchampionnat. En cela, la ligue ne peutêtre tenue pour responsable. Mais, voyonsce qui s'est passé en l'espace de troisjours. C'est incroyable...

PELLETIER : C'EST FINITout d'abord — alors qu'on pensait enfin

avoir trouvé une commission technique sai-ne et forte — c'est Gaston Pelletier quis'en va. Pour raisons professionnelles , il re-

nonce à ses fonctions de conseiller techni-que de la L.S.H.Gi Tant pis pour l'équipesuisse , pensent les uns ; tant mieux pourLa . Chaux-de-Fonds, . pensent les autres ! Etcômtne Pelletier "a flop dé' travail pour làpréparation de son équipe (de champion-nat)... C'est l'équipe suisse (à majoritéchaux-de-fonnière) qui gagnera. On y met-tra un c coach » qui parle tout juste l'alle-mand et pas du tout le français. Le tourest joué II fallait y penser... Voilà les men-tors d'outre Sarine rassurés. Côté comissiontechnique toujours , on attend le rapportpromis sur le comportement de certainsjoueurs à la Coupe Spengler (serait-ce lesmêmes qu 'après Suisse - Etats-Uni s deGenève ?).

Et maintenant le calendrier ! Zurich etSierre devant encore se rencontrer ( lerésultat ayant une incidence sur la positiondes Valaisans dans le classement du tourfinal pour le tire puisqu 'ils sont à égalitéavec Langnau) la ligue décide (ou le res-ponsable) d' annuler le match et de classerSierre quatrième. Langnau proteste et faitrecours (avec raison) contre cette décision.On fixe alors Zurich - Sierre au 2 janvier.Zurich refu se, ses j oueurs ne pouvant êtreatteints en temps utile. On reprend con-tact et on tomge d'accord pour la datedu 4 janvier. Mais on n 'en reste pas là.

8à minutes de conférence téléphoniqueentre les représentants des clubs et laligue aboutissent à un nouveau changement :Zurich - Sierre est annulé et Langnau ac-cepte (bravo) d'être classé cinquième. Ain-si, le claendrier du tou r final — établiinitialement — est maintenu , sauf en cequi concerne la rencontre Langnau - LaChaux de-Fonds qui se jouera le 5, et nonle 4 janvier.

RÉPUTATIONEt oui ! A défaut de faire parler de lui

par sa qualité, le hockey suisse continue dese tailler une réputation qui n'est pas prêtede reconduire les spectateurs sur les pati-noires. Et ceux qui espèrent que la Suisseva retrouver sa place dans le groupe B

en Yougoslavie commencent à en douter.l'^Jw's les comprenons... au train, où, vont' les choses !

m „ P.-H. BONVIN

• Berchtesgaden (hommes) : affrontement à trois• Oberstaufen (dames) : on attend les Américains

ËSl La saison européenne s'ouvre auj ourd'hui en Bavière

Après le « Critérium de la première nei-ge » et le grand prix des Contamines, le« Cique blanc • prendra cette semaine enBavière le départ de la saison européen-ne avec la participation de l'élite mondialedu ski alpin. Epreuves masculines et fémi-nines courues sous forme de slaloms géantset spéciaux se dérouleront simultanémentà Berchtesgaden (hommes) et à Oberstaufen(dames), quelque 200 kilomètres plus àl'ouest. Toutes compteront pou r la coupedu monde.

A Berch tesgaden, on peut compter surun affrontement entre Français , Autrichienset Américains. Les Suisses peuvent éven-tuellement causer des surprises s'ils fontpreuve de leur mordant habituel en débutde saison. Les Français aligneront HenriDuvillard (vainqueur de la descente de lacoupe Henri Oreiller), Bernard Orcel (se-cond de cotte descente comme du géantde Val d'Isère), le vétéran Guy Périllat,régulier dans toutes les disciplines, ainsique les spécialistes du slalom spécial Jean-Noël Augert et Alain Penz.

Les Autrichiens compteront sur KarlSchranz, autre vétéran , qui a brillammentenlevé le géant de Val d'Isère, GerhardNenning, ainsi que sur les slalomeu rs (re-doutables) Reinhard Tritscher et AlfredM'att , à nouveau mis en valeur par lesrécents championnats du Tyrol.

Les Suisses Edmund Bruggmann et Du-meng Giovanoli seron t les chefs de filed'une formation homogène et qui pour-rait bien s'assurer un succès d'ensembledans le slalom géant. Les Américains dis-poseront en Bill Kidd et Rick Chaffeede deux éléments sûrs qui ont dominé le« spécial » récemment à Aspen. Mais, onattend avec curiosité le comportement dujeune Hank Kashiwa , d'origine japonaise,qui s'est imposé dans le slalom géant d'As-pen, après s'être fait remarquer lors dumatch France - Etats-Unis. Les ItaliensClaudio de Tassis et Pierlorenzo Clataud,

le Norvégien Otto Tschudi et le SuédoisRime Linstrœim peuvent être cités parmiles « outsiders > .

PROGRÈS DES AMÉRICAINESA Oberstaufen , les Européennes retrou-

veront les Américaines qui ont certainementfait des progrès et risquent de se montrerencore plus dangereuses que l'an dernier.Les départs des grandes vedettes que fu-rent la Canadienne Nancy Greene (elles'imposa deux fois à Oberstaufen) et laFrançaise Marielle Goitschel, rend ront lalutte plus ouverte. Les Françaises, avecAnnie Famose, Isabelle Mir , Florence Steu-rer, Ingrid Lafforgue et Françoise Macchiauront une partie difficile devant les jeunesAutrichiennes. Ces dernières disposent eneffet de Wiltrud Drexel, gagnante du sla-lom ainsi que du combiné du € Critériumde la première neige •, de Gertaud Gabl(slalom spécial) et Olga Pall (géant) quiont prouvé leur forme en dominan t leschampionnats du Tyrol il y a dix j ours,et de Brigitte Seiwald , Ingeborg Jochumet Berni Rauter qui ne sont pas non plusà négliger , de même que . les AméricainesJudy et Cathy Nagel , Kiki Cutter et Erika

Skmger qui ont maintenant atteint la classeinternationale. L'Allemande Burgi Faerbin -ger, comme les Suissesses Fernande Schmid-Bochatay et Annercesli Zryd paraissen t éga-lement capables de s'intercaler dans lespremières places.

Wenger (entraîneur de Fontainemelon) renonceà ses fonctions et signe un contrat de joueur

WkkU_m—;>^\_mm UNE ARRIVÉE À CANTONAL

C'est définitif : Luc "Wenger, l'entraîneurde Fontainemelon renonce à ses fonctionsau sein de l'équipe du Val-dc-Ruz pour desraisons professionnelles. Il n'abandonne paspour autant le football et poursuivra sacarrière sous les ordres de Milutinovic ausein du F.C. cantonal. C'est la nouvelle quenous avons apprise hier soir. Luc Wenger— il est professeur — est transféré définiti-vement au club de la Maladière.

Cet excellent joueur du milieu du terrainsera d'un renfort précieux pour Cantonal.Issu des juniors du club du président Cha-

patte , il a porté le maillot cantonalicndès 1950 et jusqu 'en 1961. Cette année-là ,il se tourna vers la Chaux-de-Fonds ouSommcrlat l'appelait. Durant sa saison sousle maillot des « Meuqucux », il joua une di-zaine de rencontres seulement en raisond'une blessure qui l'immobilisa. Puis, auterme de l'exercice 1962-1963, il reprendle chemin de la Maladière. Une année plustard , en 1963, il se retrouve en ligue Aavec Cantonal. C'est alors qu 'il renonceà la ligue nationale pour aller jouer àFontainemelon. Pendant cinq saisons (qua-

tre et demain pour être précis) il ferabénéficier de ses connaissances le club duVal-dc-Ruz. Aujourd'hui , à l'âge de 31ans — il est né le 24 octobre 1938 — ilrevient à ses premières amours.

Gageons que ce transfert donnera à Can-tonal un atout supplémentaire au centre dela pelouse. Avec Kiener, il devrait formerun duo de poids et de soutien pour lesRumo, Christcn, Siméoni et autres.

P.-H. BONVIN

9 Coupe des villes de foires, troisièmetour : Real Saragosse - Newcastle United,3-2 (2-2). Le match retour n'est pas encorefixé.

9 Lausanne Sport et le F.-C. Sion ontconclu un accord : Gilbert Fuchs (26 ans)est prêté au club valaisan pour le secondtour de la saison 1968-1969.

La sélection nationale italienne a battuin extremis l'équipe nationale du Mexiquepar 3-2 (mi-temps 0-1) au cours d'une ren-contre amicale qui a été suivie par prèsde 90,000 spectateurs au stade Aztèque deMexico. C'est la première fois depuis 1956que les Mexicain sont battus chez ezx. Lesdeux formations se rencontreront une nou-velle fois dimanche égaledent au stadeAztèque.

Tournée des Quatre tremplins»Le Norvégien Wirkola souverain

Le Norvégien Bjoern Wirkola (25 ans)a confirmé sa grande classe et a prouvéqu'il n 'avait , d'une saison à l'autre , rienperdu ed ses qualités en s'imposant auconcours de saut de Garmisch-Partenkir-chen par lequel se poursuit la tournée aus-tro-allemande, dite des « Quatre templins» .

Dimanche passé, Wirkola avait égale-ment enlevé l'épreuve d'Oberstdorf si bienque le Norvégien — marchand d'articles desports à Trondheim —• se classe premierau classement général à l'issue des deuxpremières épreuves. Il prend ainsi une sé-rieuse option pour sa troisième victoire con-sécutive dans la tournée des c Quatre trem-plins » .

La confrontation de Garmisch ne se bor-na pas à un duel entre Norvégiens etTchécoslovaques. Les Soviétiques, avec lejeune Seglanov et le champion olympiqueBelussov, ont joué un rôle important , toutcomme l'Allemand de l'Est Horst Queck quil'aurait peut-être emporté s'il ne s'étaitpas désuni à la réception de son saut à96 m 50.

Ce sont Frantisck Rydval (Tch) et HeinzSchmidt (Al-E) qui ont finalement battuofficiellement le record du tremplin avecun bond de 94 m 50. Environ 8000 specta-teurs ont suivi ce concours. Le Suisse UrsSchœni leur réserva quelque émotion parune chute spectaculaire. Il bascula tête enavant, se rétablit légèrement pour heurterviolemment la neige avec l'épaule. Trans-porté à l'hôpital , le Bernois souffre d'unefracture de la clavicule.

Le champion suisse Josef Zehnder fut

plus heureux. Meilleur qu 'à Oberstdorf , il apris une honorable 16me place, terminantdans le premier tiers des concurrents, avecdes sauts de 90 et 87 mètres.

Classement : 1. Bjoern Wirkola (Nor)241 .2 (94 - 92.5) ; 2. Seglanov (URSS)235 ,4 (91,5 - 93) ; 3. Belussov (URSS)233 ,6 (92 ,5 - 90) ; 4. Rydval (Tch) 233 ,3(94,5 - 91) ; 5. Schmidt (Al-E) 232,3 (9194,5) ; 6. Hubac (Tch) 228,4 (90,5-89) ;7. Divila (Tch) 226 (92 - 89) ; 8. Napal-kov (URSS) 222,1 (90,5 - 87) ; 9. Queck(Al-E) 221,8 (96,5 tombé 94) ; 10. Grini(Nor) 221 ,2 (89 - 87,5) — puis : 16. JosefZehnder (S) 217,4 (90 - 87) ; 37. RichardPfiffner (S) 195 (84 - 82) ; 48. HansSchmid (S) 176,5 (83 - 75,5).

Classement après deux épreuves : 1. Wir-kola (Nor) 459,9 ; 2. Schmidt (Al-E) 442,4:3. Beloussov (URSS) 433,3; 4. Raska (Tch)430.3 ; 5. Matous (Tch) 420.7 ; 6. Hubac(Tch) 427,3 : 7. Divila (Tch) 426,4 ; 8.Rydval (Tch) 425,9; 9. Hœhnl (Tch(423.4 : 10. Manfred Queck (Al-E) 420,4 ;puis : 24. Josef Zehnder (S) 383,6.9 Déj à vainqueur de deux manches ,Heribert Schmid (Olten) a également rem-porté la quatrième et dernière manche dela tournée de saut de l'Oberland Bernois.Grâce à ce succès , acquis sur le tremplinde Gslaad , Heribert Schmid a enlevé lapremière place du classement final. Cet ul-time concours a été marqué par de nom-breuses chutes dont celle du junior Ernstvon Grucnigen , qui a ainsi perdu toutesses chances de terminer second de latournée.

^S5HÛS

Coupe d'Europe

Les dirigeants du HC La Chaux-de-Fonds et de PAC Klagenfurt sont par-venus à uu accord au sujet des datesdes matches devant opposer les deuxclubs dans le cadre du troisième tourde la coupe d'Europe des clubs cham-pions.

Le match aller aura lieu le 15 jan-vier à La Chaux-de-Fonds et le matchretour le 28 janvier à Klagenfurt. A lasuite du forfait de ZKL Brn o pour lesdemi-finales, le vainqueur de cette con-frontation sera directement qualifiépour la finale. A ce stade de la compé-tition , le gagnant de la rencontre LaChaux-de-Fonds - Klagenfurt affronte-ra celui de la deuxième demi-finale quiopposera le ZSKA Moscou au vain-queur de ID Brynaes Gaevle - DynamoBerlin-Est.

Klagenfurtle 15 janvier

à la Chaux-de-Fonds

BERCHTESGADENVENDREDI 3 JANVIER, à partir

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dre inverse de celles des hommesà 'Berchtesgaden : VENDREDI leslalom géant (au Huendle) et SA-MEDI le slalom spécial sur unepente dominant le centre de la lo-calité.

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PREMIERS MATCHESLangnau - La Chaux-de-FondsGenève Servette - Kloten

Tourcontre la relégation

CLASSEMENT1. Davo 2 points2. Viège 1 point3. Zurich 0 point

PREMIER MATCHDavos - Zurich

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MADISON (Etats-Unis) (AP). — MmeElwood Bodeman a été trouvée mortechez elle, les veines des poignets ou-verts, tandis que cinq de ses six en-fants — quatre filles et un fils, âgés

de 5 à 11 ans — étaient étranglés dansleurs lits.

Selon la police, une lame de rasoira été trouvée dans l'écharpe que MmeBodeman portait autour du cou.

II semble que la mère se soit suicidéeaprès avoir étranglé ses enfants , maisune autopsie sera pratiquée pour dé-terminer si elle n'a pas été aussiétranglée.

Une innovation : les distributeursde billets de banque

Au printemps 1968, qua tre grandesbanques suisses ont installé chacuneun « Bancomat » dans les villes deZurich, de Bâle, de Berne, de Ge-nève, de Lausanne et de Sain t-Gall.Dans le cadre d'une action commune,elks donnaient ainsi la possibilité àleur clientèle de faire des prélève-ments d'un à cinq billets de centfrancs à toute heure du jour et dela nuit. Ainsi qu'il ressort d'un entre-tien que nous avons eu avec M. A.Weilenmann , directeur du Créditsuisse, on peut considérer aujourd 'huidéjà cette opéra tion comme un grandsuccès.

UNE CHAINE GROUPANT26 INSTITUTS BANCAIRES

A ce jour, pas moins de 26 ban-ques, déjà, soit 5 grandes banques,4 banques cantonales et 17 banqueslocales et privées, se sont associées,avec toutes leurs agences, à cette en-treprise commune. D'ici à la f in de1968, les clients de ces instituts au-ront à leur disposition 19 distribu-teurs répartis dans les principalesvilles de la Suisse alémanique, de laSuisse romande et de la Suisse ita-lienne. Pour le moment, tous les ap-pareils sont installés dans les banquesmêmes participant à l'opération ; ilest toutefois prévu d'en placer égale-ment dans des expositions et dansdes centres d'achat. De plus, en vuede l'introduction du système de ver-sement des salaires en compte cou-rant, on étudie actuellement la possi-bilité d'établir de tels automates dansles entreprises employant un person-nel nombreux.

Le but f inal de cette action est lacréation d'une chaîne de distributionautomatique de billets de banqueunique , groupant les cinq grandesbanques et les principales banquescantonales, locales et privées. Il s'agitd'établir en commun un réseau déten-dant à toutes les localités de quel-

que importance et aux sta tions detourisme de la Suisse.

PRÉLÈVEMENTS LÉGÈREMENTSUPÉRIEURS A 300 FRANCS

Neuf mois à peine après l'installa-tion des premiers appareils, plusieursmilliers de personnes déjà détiennentune carte Bancomat. D'après M. Wei-lenmann , il s'agit surtout de clientsprivés, une minorité seulement descartes étant établies au nom de per-sonnalités faisant partie de la direc-tion de grandes entreprises. La moyen-ne des prélèvements effectués à tousles automates — dont certains enre-gistrent jusqu'à 100 prélèv ements pen-dant île week-end — se monte à unpeu plus de 300 francs. En sorte quele choix de 1 à 5 billets de centfrancs of fer t par les appareils, sem-ble répondre pleinement aux besoinseffecti fs .

L'avantage majeur de cette chaîneréside dans la possibilité qu'elle of-fre de pouvoir retirer de l'argent au-près de n'importe quel distributeur,qu'il s'agisse ou non de celui appar-tenant à la banque même du client.Quant au secret bancaire, son main-tien est assuré grâce à un systèmespécial de codification. A insi, les don-nées sont enregistrées de deux ma-nières différen tes et ne peuvent êtredéchiffrées que par la banque auprèsde laquelle est ouvert le compte del'utilisateur. Même lors de panne decourant, toute erreur d'enregistrementest écartée ; dans ce cas en effet ,l'automate ne retient que le mon-tant prélevé avant l'interruption.

Sur la base des expériences faitesà ce jour, il est permis d'espérer quece nouveau service des banques suis-ses à leur clientè le se développeraencore à l'avenir, tant en ce qui con-cerne le nombre des participants àcette chaîne qu'en ce qui concerne lenombre des distributeurs.

H. G.

VENDREDI 3 JANVIER 1969L'ensemble de cette journée sera très calme et consacré surtout à la détente.Naissances : Les enfants de ce jour seront changeants, capricieux mais ils auront de trèsbonnes idées.BÉLIER (21/3-19/4)Santé : Le sport que vous pratiquez esttrop violent. Amour : Recherchez des dis-tractions communes. Affaires : L'avenir vousappartient , courage.

TAUREAU (20/4-20/5)Santé : Votre appéti t reviendra très vite.Amour : Préférez la franchise qui est payan-te. Affaires : Veillez à toujours tenir vosengagements.

GÉMEAUX (21/5-21/6)Santé : Un effort trop violent a provoquévotre douleur musculaire. Amour : Votrecharme est grand mais ne suffit pas. Affai-res J Refusez de faire un travail qui vousdéplaît.

CANCER (22/6-22/7)Santé i Prenez le temps de bien mastiquervos aliments. Amour : Vos caprices sont las-sants pour vos proches. Affaires : Vous de-vez vous organiser davantage.

LION (23/7-23/8)Santé : Ne faites pas d'effort , ménagez vo-tre cœur. Amour : Rapprochement de l'êtreaimé que vous souhaitiez. Affaires : Mettezles choses au point rapidement.

VIERGE (24/8-23/9)Santé : Prenez des bains de pieds pour vosorteils. Amour : Cette journée va se dérou-ler sous un ciel bleu. Affaires : La réussiteest pour ce jour.

BALANCE (24/9-23/10)Santé : Accordez des soins attentifs à votrepeau. Amour : Vos amis solliciteront votreaide. Affaires : Les initiatives personnellesseront peu favorisées.

SCORPION (24/10-22/11)Santé : Vous devez récupérer en dormantlonguement. Amour : Profitez des joies fa-miliales. Affaires : Ne sortez pas de votrecadre habituel.

SAGITTAIRE (23/11-21/12)Santé : Voyez votre médecin pour vos in-somnies. Amour : Faites preuve de patienceet de tact. Affaires : Demandez une aideà vos amis.

CAPRICORNE (22/12-19/1)Santé : Vous ne vous nourrissez pas suffi-samment. Amour : Votre impulsivité vousattire des inimitiés. Affaires : Le domainedes affaires ne sera pas favorisé.

VERSEAU (20/1-18/2)Santé : Evitez les travaux manuels qui vousépuisent. Amour : Vos paroles blessent lespersonnes susceptibles. Affaires : Ne sous-estimez pas vos adversaires.

POISSONS (19/2-20/3)Santé : Couchez-vous plus tôt , vous vous lè-verez mieux. Amour : Ne vous souciez pasde ce que pensent les gens. Affaires : Neparticipez pas aux petites querelles.

Problème No 683

HORIZONTALEMENT1. Le printemps a les siennes. 2. Con-

tiennent les ovules. — Adverbe. 3. Façonde parler. — Pronom. — Comprimé dansun tube. 4. Insensible à la flamme. 5. Sym-bole. — Qui n'est pas tiré d'une fable. —Mis en mouvement. 6. Sables mouvants.¦— Riches de souvenirs. 7. Architecte es-pagnol. — On peut compter sur lui. 8. Peu-vent vivre plusieurs siècles. — Leurs ailesse déploient dans la campagne. 9. Pièceen un acte. 10. Charrue sans avant-train. —Cavité tapissée d'une membrane.

VERTICALEMENT1. Petit verre. — Possessif. 2. Elle fut

chassée pour avoir péché. — Coaliser. 3.Sacrifice des veuves de l'Inde. — Passa aucrible. 4. Pour une multiple exclusive. —Poterie très dure. — Symbole. 5. Arles ena de belles. — Coule en Suisse. 6. Dansun titre de Chateaubriand. — Son portn 'est pas toujours libre. 7. Sur la carted'un docteur. — Enthousiasme. 8. Article.— Presqu 'île du Var. 9. Discours obscur.— Lettre grecque. 10. Membranes.

Solution da No 682

Le plus beau paquebot dumonde n'est pas au point

Premier voyage du {Queen Elisabeth H» aaaulé

LONDRES (AP). — Le président de lacompagnie maritime « Cunard », sir BasilSmallpeice , a fait savoir hier qu 'il refu-sait d'accepter pour le moment la livrai-son du paquebot « Queen Elizabeth » etque le premier voyage du bâtiment prévupour le 17 janvier avait été annulé.

Il a précisé qu 'il avait pris cette déci-sion en raison du mauvais fonctionne-ment des moteurs et de diverses malfa-çons à l'intérieur du navire qui devaitentrer en service le 17 janvier.

En aucune circonstance la compagnieCunard est disposée à organiser un voya-ge commercial avec le Queen Elizabeth,tant qu'elle ne sera pas sûre que le bâti-ment est conforme à ses exigences.

< Il est possible que cela entraîne un

certain retard mais lorsque le bâtimentsera prêt , ce sera le plus beau du mon-de. »

Le paquebot de 65.000 tonneaux dontla construction est revenue à 360 millionsde francs a quitté hier les Canaries pourSoutliampton , à une vitesse réduite enraison de ses deux turbines défaillantes.

Le navire devait être livré à la com-pagnie Cunard le 1er janv ier mais selonsir Basil , les réparations prendront aumoins trois semaines.

Des incidents s'étaient déjà produitspendant l'essai à grande vitesse du navi-re. Une fuite d'huile avait été signaléequi avait entraîné l'annulation d'une croi-sière pour Noël.

18.00 Eurovision BerchtesgadenCourses internationales de ski, slalommessieurs.

18.30 Bulletin de nouvelles.1835 Avant-première sportive.18.45 L'actualité au féminin.19.00 Trois petits tours et puis s en vont19.05 L'Homme du Picardie

Feuilleton.19.40 Téléjournal.20.00 Carrefour.20.25 Spectacle d'un soir

La Comtesse de Tende, d'après Mmede La Fayette.

22.10 Eurovision LisbonneConcert symphonique.

22.45 Téléjournal.

10.00 Compétition internationale de ski.12.00 Ski.1230 Midi-magazine.13.00 Télé-midi.15.50 Balalaïka

Film.17.30 Compétition internationale de ski.18.20 Flash-actualités, contact.18.30 Teuf teuf

Jeu.18.45 La mer, l'air, et l'espace.19.15 Kiri le clown.19.20 Actualités régionales.19.40 L'Homme de Picardie

Feuille ton.20.00 Télé-soir.20.30 La Toile d'araignée

Théâtre.22.40 Concert.23.10 Télé-nuit.

19.40 Télé-soir.19.55 Télésports.20.00 Les jardins de l'impression.20.30 Civilisations.22J)0 Le Cabinet du docteur Caligari

Film.

17 h , Il saltamartino. 18.44, fin de jour-née. 18.55, téléjournal , l'antenne. 19.25, LeMouchoir enchanté. 20 h , téléjournal. 20.20,La Dame en noir , pièce. 21.50, téléjournal.22 h , l'actualité suisse. 22.30, ski à Berchtes-gaden.

Ski (Suisse, 18 h ) : Le début d'une sai-son et une retransmi ssion en différé.Spectacle d'un soir (Suisse, 20 h 45) :La Comtesse de Tende d'après Mme deLa Fayette .

J.-Cl. L.

16.40, téléjournal. 16.45, Des nerfs d'acier.17.10, au musée Karl May de Bamberg.17.20, Surtsey ou la naissance d'une île.18 h, téléjournal. 18.05, programmes régio-naux. 20 h, téléjournal , météo. 20.15, lespetites villes d'Allemagne. 21 h, nouvellesde Bonn. 21.15, L'Enlèvement, série. 22.05.téléjournal, météo. 22.20, course contre letemps. 23.45, téléjournal.

Sottens et télédiffusion6.10, bonjour à tous. 6.15, informations.

7.14, horloge parlante. 7.15, miroir-pre-mière. 8 h et 9 h, informations. 9.05, onapprend toujours quelque chose. 10 h elIl h, informations. 11.05, spécial-neige.11.50, bulletin d'enneigement. 12 h, infor-mations. 12.05, au carillon de midi. 12.15,mémento sportif. 12.35, quatre à quatre12.45, informations , ce matin dans le monde.12.55, Astérix et Cléopâtre. 13.05, musicolor.14 h, informations. 14.05, pour les enfantssages. 14.45, moments musicaux. 15 h, in-formations. 15.05, concert chez soi.

16 h , informations. 16,05 , le rendez-vousde seize heures ; Mémoires de Sarah Bern-hardt. 17 h, informations. 17.05, jeunesse-club. 18 h, informations. 18.05, le microdans la vie. 18.45, sports. 19 h, le miroirdu monde. 19.30, la situation internationale.19.35, bonsoir les enfants. 19.40, gros plans.20 h, magazine 69. 21 h, concert par l'Or-chestre de chambre de Lausanne , directionArpad Gerecz, soliste : Michel Bâcher,pianiste. 22.30, informations. 22.35, les che-mins de la vie. 23 h, au club du rythme.23.25, miroir-dernière. 23.30, hymne natio-nal.

Second programme12 h , midi-musique. 14 h, Musik am

Nachmittag. 17 h, musica di fine pomerig-gio. 18 h , jeunesse-club. 19 h, per i lavora-tori italiani in Svizzera. 19.30, musique lé-gère. 20 h , vingt-quatre heures de la vie dumonde. 20.15, perspectives. 21.15, actualitésuniversitaires. 21.45, variétés-magazine. 22.30,jazz à la papa. 23 h, hymne national.

Beromunster et télédiffusion6.15, 7 h, 8 h, 10 h, 11 h, 12.30, 15 h,

16 h, 23.25, informations. 6.10, bonjourchampêtre. 6.20, musique populaire. 6.50,méditation. 7.10, auto-radio , programme ré-créatif. 8.30, sérénade pour orchestre à cor-des , Dvorak. 9 h, le pays et les gens. 10.05,musique de chambre. 11.05, Schweiz-Suisse-Svizzera. 12.40, rendez-vous de midi. 14 h.les classes moyennes et la jeunesse, exposé.14.35, mosaïque sonore. 15.05, conseil dumédecin. 15.15, disques poux les malades.

16.05, La Locomotive, comédie deA. Roussin. 17.40, pour les enfants. 18 h ,in formations, météo, actua lités. 18.15, radio-jeunesse. 18.55, bonne nuit les petits. 19 h,sports, communiqués. 19.15, informations,actualités, revue mondiale. 20 h, Les Tatooset l'orchestre Thomas. 20.30, trois humoristesukrainiens. 21.25, petit intermède musical.21.35, chansons de marins. 22.15, informa-tions, commentaires, revue de presse. 22.30,entrons dans la danse.

1 QUELQUES ASPECTS DE NOTREI " SITUATION ÉCONOMIQUE

M¦ : : : ^ - y- \ : -<:-<:-<:-:-<<:-<<:-:- :-:-<:-y^<

Le rapport de la Commission de re-cherches économiques donne, pour letroisième trimestre de l'année qui vientde s'achever, quelques chiffres intéres-sants.

On constate en premier lieu que, surle plan intérieur, l'expansion des affai-res a été modérée d'une année à l'au-tre. La poussée des prix qui était en-core très vive en 1967 s'est considérable-ment atténuée. Le chiffre d'affaire ducommerce de détail n'a dépassé que de3 % au cours du trimestre en questioncelui de la même période de 1967, con-tre une augmentation de 4,8 % une an-née auparavant. Par groupes d'activités,on relève les chiffres suivants : denréesalimentaires, boissons et tabacs, 2,2 %contre S % en 1967, habillement etproduits textiles 2,4 % contre 4,4 %, Au-tres groupes : 4,9 % inchangé.

Pour le tourisme, on note une légèrecontraction , le nombre des unités ayantfléchi de 230,000 ou de 1,8 %, cetteréduction étant imputable au recul deshôtes étrangers, 2,6 %. Le mauvais temps,les restrictions britanniques , les événe-ments de mai-juin en France sont appa-remment les principaux responsables decette moins-value, sans oublier dans cedomaine aussi la concurrence étrangèretoujours plus active et qui, si l'on encroit les spécialistes en la matière, semanifeste beaucoup plus en été qu'enhiver.

Au chapitre des transports et com-munications, on constate la stabilité dutrafic voyageurs des CFF avec 55,9 mil-lions de personnes, après la baisse sen-sible enregistrée de 1966 à 1967, de5,7 %. Les automobiles postales ont vé-hiculé 93 millions de personnes soit33 % de plus qu'un an auparavant. Plusforte et plus significative est l'augmen-tation du nombre des passagers d'avion ,11% contre 6,7% de 1966 à 1967, cetrafic étant avant tout international.

Le trafic marchandises est aussi enlégère augmentation de 1,3 % avec 10,43millions de tonnes pour les seuls CFF.

En ce qui concerne les envois postaux,on constate que le relèvement des tarifspostaux a provoqué avant tout une forteréduction des envois sans adresse,—15,3 %. Ceux-ci qui ne sont pas sou-

mis à la régale des postes sont de plusen plus assurés par des organisationsprivées. Le produit des lettres simpleset recommandées a peu varié, mais celuides journaux et revues a augmenté de6,6 %.

La progression do produit des télé-communications est toujours forte pour

les conversations téléphoniques , 5,6 % et ples liaisons par télex , 16,4 %. Les télé- ngrammes poursuivent leur déclin avec D

— 4,1 % pour un total de 1,4 million Dde francs bien inférieur à celui des télex , S6,2 millions. J-J

En résumé et y compris l'agriculture Ljet la construction , le marché intérieur a Sfait preuve de stabilité sans plus, aussi j=jbien en ce qui concerne les quantités Qque les prix. Il en va de même pour Ql'emploi de la main-d'œuvre. L'indice ?des ouvriers occupés dans les entreprises Uest descendu de 0,4 % par rapport au jzjtroisième trimestre de 1967 et celui des Souvriers du bâtiment de 2,5 %. Mais ples perspectives d'activité pour les trois Qprochains mois sont jugées favorables nsurtout par les grandes et moyennes en- Utreprises. H

En contraste frappant avec ces fai- Sblés variations, les chiffres de notre com- Qmerce extérieur présentent au contraire Qune très forte progression d'une année Qà l'autre : 19,6 % contre 3,5 % pour n1966-1967 aux exportations et 11,8 % Upour 2,6 % aux importations. De ce fait nle solde passif de notre commerce exté- Qrieur a diminué de 184.5 millions de Sfrancs ou de 23,3 % à la fin du troi- j={sième trimestre pour se fixer à 610 Qmillions. Ajoutons encore pour rétablir nune phrase mutilée de notre dernier ar- 0ticle que cette évolution s'étant pour- Hsuivie, en novembre, fait qui ne s'était Bpas produit depuis dix ans, nos exporta- Qlions ont dépassé nos importations de 040 millions. n

L'augmentation des importations porté j3surtout sur les biens d'équipement , 31 %, ples matières premières et les produits ?semi-fabriques ne progressent que de n9,1 % les biens de consommation de Cl7,5 % et les produits énergétiques Sde 6,1%. g

Aux exportations l'augmentation est Qassez semblable dans les trois catégories nde référence : matières premières et pro- ?duits semi-fabriqués, 20,3 %, biens d'équi- ?pement, 19,5 % et biens de consomma- Qtion 18,8 %. H

Cette phase nouvelle qui exprime un Qrenforcement marqué de notre poten- ntiel économique vis-à-vis de l'extérieur net une nette stabilisation du marché in- Qteneur avec pour corollaire une rédnc- ^tion des poussées inflationnistes se main- J=jtiendra-t-clle en 1969 ? On est en droit Qde l'espérer sans oublier que nous ue psommes pas niaitrcs des péripéties qui npeuvent à tout moment se produire sur dles marchés extérieurs. D

Philippe VOISIER gn

INCROYABLE MAIS VRA I !Les détectives des cheveux

protègent la santé des enfantsDes chercheurs médicaux américains ont

étudié les cheveux de 120 enfants , à l' aided'un spectomètre, afin de savoir si éven-tuellement ces cheveux ne contenaient pasdes concentrations de métaux toxiques . Ilsont ainsi découvert que de nombreux échan-tillons de cheveux d'enfants présentaient desconcentrations élevées de plomb- Ces tra-

vaux permettent désormais de décelerd'avance, avant même que commence sousune forme grave l'empoisonnement par leplomb, les dangers qui menacent l'enfantexaminé. Cette détection précoce de l'intoxi-cation par le plomb facilite l'applicationopportune des soins décidés par le méde-cin ; soins qui comportent essentiellementl'administration de calcium , par piqûres in-traveineuses.

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NEUCHÂTELEXPOSITIONS. — Musée d'ethnographie :

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tons flingueurs. 16 ans.Studio : 20 h 30, Fau t pas prendre les en-

fants du Bon Dieu... 16 ans.Bio : 15 h , Laurel et Hardy. 17 h 30, Pochi

dollar! per Django. 20 h 45, Les Gau-loises bleues. 16 ans.

Apollo : 15 h et 20 h 30 : Ces messieursde la famille. 16 ans.

Palace : 14 h 45, 17 h 30 et 20 h 30,Astérix et Cléopâtre. 7 ans.

Arcades : 20 h 30, Le gendarme se marie.12 ans.

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et 20 h 30 : Les Cracks. 17 h 30 :Navajo Joe.

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contre Scotland Yard.Pharmacie de service. — Frochaux.

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ACTIONSSwissair nom. . . . « 725.—Union Bques Suisses . 6375.—Société Bque Suisse . 3330.—Crédit Suisse 3950—Bque Pop. Suisse . . 2655.—Bailly 1480—Electro Watt 1815—Indelec 1370.—Motor Colombus . . . 1275.—Italo-Sulsee 211.—Réassurances Zurich . 2060.—Winterthour Accld. . 1040.—Zurich Assurances . . 5600.—Alu. Suisse nom. . . . 3340.—Brown Boverl 2710.—Saurer 1500.—Fischer 1300.—Lonsa 1755.—Nestlé porteur . . . . 3720.—Nestlé nom 2175—Sulzer 4375—Ourslna 7500.— ,Âlcan-Alumlnlum . . 114 '/« g|American Tel & Tel 233 V. SCanadlan Pacific . . . 306.— HChesapeake & Ohlo . 310.— d EDu Pont de Nemours 706.—Eastman Kodak . . . 325.—Ford Motor 230—General Electric . . . 404.—General Motors . . . 343.—IBM 1377—International Nickel . 160.—Kennecott 211.—Montgomery Ward . . 227.—Std OU New-Jersey . 344—Union Carbide . . . . 198 '/.U. States Steel . . . . 183—Machines Bull . . . . 76 V.Italo-Argentlna . . . . 33 '/•Philips 19* v»Royal Dutch Cy . . . 217 V.Sodec 238 V. vA. E. G 273.—Farbenfabr. Bayer AG 219.—Farbw. Hoechst AG 283.—Mannesmann 157 */•Siemens 320.—

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Banque National» . 550.— d 550.— dCrédlt Fonc. Neuchât. 775.— d 775.— dLa Neuchâteloise as. g. 1650.— o 1650.— oAppareillage Gardy . 235.— 225.— dCftbl. élect. Cortaillod 8600— 8600—Cftbl. et tréf. Cossonay 2875.—d 2900.— dChaux et clm. Suis. r. 525.— d 525.—Ed. Dubled Se Cie S.A. 1700.— d 1700.— dCiment Portland . . . 4100.— d 4100,— dSuchard Hol. SA. «A» 1450.— 1475.— dSuchard Hol. SA. <B» 9700.— d 9900.— oTramways Neuchâtel 400.— o 400.— oSté navigation lacs .Ntel-Morat , priv. . . 65.— d 65.— d

ObligationsEtat Neuch. 2H 1932 98.— o 98.— oEtat de Ntel 4% 1965 98.— d 98.— dEtat Neuch. 3% 1959 97.50 d 97.50 dCom. Neuch. 3% 1947 99.25 d 99.25Com. Neuch . 3% 1951 93.50 d 93.50 dChx-de-Fds 6 % 1966 98.50 97.— dLe Locle 3% 1947 99.50 d 99.50 dCh&telot 3% 1951 98.75 d 98.75 dElec. Neuch. 3% 1961 95.— d 95.— dTram. Neuch. 3% 1946 93.— d 93.— dPaillard SA. 3% 1960 93.50 d 93.50 dTabacs N.-Ser4% 1962 92.75 d 92.75 dRaf. Cressier SA. 1966 101.50 d 101.50 d

Cours des billets de banque31 décembre 1968

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Marché libre de l'orPièces suisses 52.— 55.—Pièces françaises . . . 53.— 56.—

anciennes 48.— 51.—Pièces anglaises

Elisabeth 45.— 48—Pièces américaines . . 250.— 265.—Lingots 5725.— 5850—

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M. Ludwig von Moos : les actesdes hommes doivent reposersur la justice et la concorde

Message du président de la Confédération

...Pensons à cela lorsque nous parlonspar exemple de la pénétration étrangère !

(C.P.S.) Le président de la Confédérationpour 1969, M. Ludwig von Moos, a adres-sé les vœux traditionnels de Nouvel-Anau peuple suisse.

« Lorsque nous parviennent des nouvel-les qui parlent de guerre , d'injustice etd'actes de violence, a-t-il déclaré, commeil y en a eu de nouveau l'an passé dansce monde si vaste et pourtant si prochede nous, nous nous sentons accablés parun sentiment d'impuissance et nous com-prenons bien l'émotion et l'indignation quis'emparent de notre peuple. Chaque foisque nous le pouvons, nous ne devons pashésiter à intervenir pour aider à prévenirl'injustice , à la supprimer et à la combat-tre de tout notre pouvoir.

Que pouvons-nous faire pour sortir decette impuissance 7 Faut-il nous contenterde simples protestations verbales 7 Notreforce réside, en face des événements quise déroulent au-delà de nos frontières, dansl'exemple que nous donnons d'un Etat at-taché au droit et à l'ordre , qui ouvre saporte et son cœur chaque fois qu'il peutprêter son aide. Le Conseil fédéral est dis-ponible chaque fois qu'il peut contribuerà chercher et à trouver des solutions paci-fiques. Il y a un an, dans un appel venantde milieux ecclésiastiques, on a suggéré defaire du 1er janvier le jour de la paix.Cette suggestion a été répétée cette annéepar le pape Paul VI. Nous Tapprouvonsparce que nous sommes conscients de lavaleur inappréciable de la paix dans lajustice et que nous souhaitons de tout cœurcette paix à tous les peuples >.

c Mais, a poursuivi M. von Moos, il se-rait contradictoire de nous élever contrel'injustice et la violence dans le mondeentier et, en même temps, de nous laisseraller, pour résoudre nos difficultés, à aban-donner la voie et les exigences du droitet à violer les règles constitutionnelles. Sinos institutions sont insuffisantes pour l'ave-nir , la démocratie permet de les modifieret d'en faire des instruments plus efficaces ».

L'ÉTRANGER A DROITA DES ÉGARDS

« Le droit et la législation n 'ont pasleur but en eux-mêmes ; ils n'existent passimplement pour la forme ou dans l'in-térêt de l'Etat ; en définitive, ils doiventservir à accroître la dignité humaine, àsatisfaire les aspirations légitimes de la per-sonne, de la famille et des autres commu-nautés humaines et à contribuer à leurprospérité. Mais les institutions juridiqueset les actes des hommes doivent reposersur la justice et la concorde. Pensons àcela, lorsque nous parlpns par exemplede la pénétration étrangère. L'étranger adroit aussi à des égards et à un traitementhumain , lui qui fait bénéficier de son sa-voir et de son travail notre économie etnotre équipement collectif. Celui qui sertle mieux le bien commun dans sa sphèreprivée comme dans les affaires publiques,c'est celui qui ne fait pas passer en pre-mier lieu ses propres intérêts ou ceux deson groupement , mais qui est prêt à ai-der son prochain. »

A LA BERNINA, UNE AUTOTOMBE DANS UN TORRENT:CINQ ÉTUDIANTS TUÉS

Tragédie dans la nuit de Nouvel-An

SAINT-MORITZ (UPI). — Un accidentd'automobile a fait cinq morts — tousjeunes gens — dans la nuit du Nouvel-An,à lalîcrnina. La voiture qui les transpor-tait se dirigeait, vers deux heures, en di-rection de l'hospice, lorsque le conducteurmanqua, dans nn virage h droite, le pontde la Flatz, traversa le viaduc du cheminde fer parallèle au pont routier et futprécipitée dans le torrent. Le toit du vé-hicule fut complètement broyé. Un autreautomobiliste aperçut les phares encoreallumés de l'auto et donna l'alerte.

Hélas, trois des occupants avaient ététués sur le coup. Les deux autres ont suc-combé peu après leur admission à l'hôpi-tal de Samedan. Les victimes sont troisétudiants zuricois, MM. Félix Perrin, deWinterthour, Max Honegger, de Zurich etMlle Ruth Eicher, âgée de 22 ans, de Zu-rich, ainsi qu'un étudiant tchécoslovaqueet une monitrice de sport suédoise, origi-naire d'Upsal, de 21 ans chacun. La po-lice n'a pas encore communiqué l'identitédes deux derniers, vu que les ambassadeset les consulats des deux pays respectifsn'ont pas encore pu être informés.

C'est après avoir fêté la Saint-Sylvestreà Saint-Moritz, que les jeunes cens rega-

gnaient, en compagnie d'une deuxième voi-ture ayant à bord des camarades, l'hospi-ce de la Bernina, où ils passaient leursvacances. La première auto avait rebrous-sé chemin, après que ses occupants eurentconstaté que la seconde ne les suivait plus.Ils arrivèrent sur les lieux du drame alorsque l'autre automobiliste avait déjà repérél'épave au fond du torrent

Appel de l'U.N.E.S,BERNE (ATS). — L'Union nationale des

étudiants de Suisse a lancé l'appel suivant :« Nous nous efforçons de faire en sorte

que le vote populaire à propos de la loisur les écoles polytechniques fédérales(EPF) soit l'une des questions importan-tes de la politique intérieure suisse en 1969.

Nous demandons à toutes les personna-lités concernées par les problèmes de la for-mation des jeunes de prendre part à ladiscussion générale et publique sur cetteloi, d'y apporter tous les arguments inté-ressants, de faire connaître toutes les opi-nions, afin que le débat ne soit pas do-miné par de simples directives de voteémanan t de groupements divers ou de par-tis.

La question soulevée par le référendumest loin de concerner uniquement les Eco-les polytechniques de Zurich et Lausanne,mais touche indirectement toutes les Uni-versités de Suisse. C'est pourquoi noussouhaitons poser comme un tout le pro-blême de la. formation dans notre payset d'abord celui de l'Université, de samission, de son organisation et de l'accèsaux études supérieures.

Nous prions instamment tous les inté-resses, et d'abord les professeurs, assis-tants , étu diants, journ alistes, hommes po-litiques, publici taires, de nous faire partde leur intérêt pour le grand débat quenous tentons d'organiser , et de nous adres-ser leurs questions ou leurs suggestions ausujet de la campagne référendaire : UNESKornhausplatz 7, 3000 Berne > '

Dangereuse opération desauvetage déclenchéesans le vouloir par

des skieursLUCERNE (UPI). _ En s'exerçantau morse d'un refuge situé au pied de1 Oberalp huit jeunes skieurs lucernoisont déclenche, involontairement, unedangereuse opération de sauvetage etgrande fut leur surprise, au matin dupremier de l'an, de voir entrer dans lerefuge cinq policiers qui avaient rem-place une première colonne de secou-ristes qui , dans la nuit de la Saint-byivestre, avait dû faire demi tour. Al'aube du Nouvel-An, une deuxième co-lonne de secours se mit en route et at-teignit le refuge d'Alpnach , tout aufond de la vallée de l'Eigental. Le ..»skieurs se confondirent en excuses au-près de leurs < sauveteurs » qui la trou»vèrent assez saumâtre... Les signaux

lumineux de morse avaient fait croi-re aux habitants du bas de la valléeque quelq'un se trouvait en perditionet les avaient fait alerter la police.

Collision dansla vallée du Rhin

un mortAU (Saint-Gall) (ATS). — Une col-

lision entre deux automobiles s'estproduite mercredi soir entre Au etWidnau , dans la vallée du Rhin saint-galloise. Une voiture, qui n'était paséquipée de pneus à neige, a dérapé surla route enneigée et a percuté une au-tre voiture qui arrivait en sens in-verse. La collision frontale a été trèsviolente, et un passager du premiervéhicule est mort peu après son trans-port à l'hôpital. II s'agit d'nn citoyenturc de 31 ans, M. Aksu Hueseyin Se-vindik. Il habitait Arbon. Le conduc-teur de la voiture mal équipée a étégrièvement blessé, ainsi qu'une passa-gère de l'autre voiture. Le conducteurde celle-ci n'a subi eue de légères bles-«II rps.

LES PRODUCTEURS DE LAITpréparent le contingentement

...Mais espèrent qu'il ne sera pas appliqueBERNE (ATS). — L'assemblée des dé-

légués de l'Union centrale des producteurssuisses de lait, qui s'est réunie à Bernedans les derniers jours de 1968, a approu-vé un règlement d'application du contin-gentement de la production de lait, ainsique diverses mesures accessoires. Maisl'assemblée a exprimé le ferme espoir quel'évolution de la production pennettra derenoncer à es système, ressenti commeinéquitable.

La production de lait étant actuellementen recul, la situation devrait Se normali-ser sans qu'intervienne le plan prévu parles autorités fédérales. M. O. Hess, prési-dent de l'Union, a toutefois lancé un ap-pel à tous les agriculteurs pour que la dis-cipline ne se relâche pas.

Rappelons que le contingentement avaitété-décidé, en principe, le 24 octobre parle Conseil fédéral Mais son application aété différée en vue d'accorder aux produc-teurs un dernier délai pour adapter le vo-lume de la production à la capacité d'ab-sorbtion du marché. L'Union centrale avaittoutefois reçu le mandat impératif de pré-parer un règlement d'application, ce qu 'el-le vient de faire.

Notons encore que l'assemblée des dé-

légués a réclamé une nouvelle fois l'aboli-tion complète des « restitutions > sur lefromage importé. Elle a d'autre part sou-haité que le montant de la « retenue > soitrapidement réduit, afin d'améliorer le re-venu de l'agriculture.

Le meurtrierde sa tante

repris à Genève(c) Ainsi donc Roger Venetz aura préférépasser la Saint-Sylvestre dans les bars deGenève plutôt que derrière les murs de sesprisons valaisannes. Roger Venetz est cemeurtrier qui avait tué sa tante, en l'étran-glant après avoir abusé d'elle et volé sonavoir. Ii avait été condamné à douze ansde prison. La veille des fêtes, il avait prisle large alors qu'il bénéficiait d'un régimede semi-liberté.

On apprend qu'il a été ¦ repêché » dansun café de Genève. Il a été reconduit sousbonne escorte à Crêtelongue où se trouventles établissements pénitentiaires valaisans.

(c) Un jeune auto-stoppeur de Lau-sanne, Selin Eray, 17 ans, a voulu lut-ter contre le firoid en absorbant... undemi-litre de rhum, avant de monterdans un véhicule complaisant. En coursde route il fut pris de syncope. AGex (en Ain), la police s'occupa de lui ,pratiqua le bouche à bouche et le mas-sage cardiaque pendant 3 heures avantde le ranimer.

Le jeune homme fut sauvé d'extrêmejustesse et hospitalisé d'urgence à Ge-nève dans un état à demi comateux.

Un Lausannois quirevient de loin

L'église catholiquedétruite pur le feu

A CORSIER

L'église de Corsier-sur-Vevey, inauguréeet consacrée le 22 décembre, a été dé-truite par un incendie, mercredi, vers 14 h50. Le f en s'est déclare à la suite de l'em-brasement de la crèche de Noël, quiétait illuminée avec des bougies. Il se pro-pagea à la paroi 'toute proche et aux deuxétages du bâtiment, construit en béton avecdes applications de bois à l'intérieur. Tou-te la partie boisée a brûlé et le béton estfendu à plusieurs endroits. D faudra toutrefaire. Le montant des dégâts n'est pasencore estimé mais il est très élevé.

Les pompiers du village et le C.S.I. deVevey sont intervenus. Sophia Loren : conférence

de presse samediGENÈVE (ATS) . — L'actrice italien-

ne Sop hia Loren-Ponti, qui vient dedonner naissance à un garçon à lamaternité de Genève , tiendra une con-férence de presse samedi à IU h 15 àcette même maternité. C'est le gynéco-logue de Mme Ponti, le professeur Hu-bert de Watteville, qui a annoncé cet-te décision jeudi, en précisant que de»photos pourront être prises.

Pari tenu !(c) Depuis l'ouverture du tunneldu Grand-Saint-Bernard les Haut-Valaisans qui ont toujours craintque cette ouverture vers l'Italie por-te préjudice aux intérêts touristi-ques de la rég ion de Brigue f o n tl'impossible paur maintenir ouvertle col du Simplon malgré les atta-ques de l'hiver.

A l'occasion des fê tes de f i n d'an-née les hommes du « Pro Sempio-ne » avaient f a it un étrange pari ,celui d' ouvrir le col pour te pre-mier jour de l'an. Leurs amis duBas-Valais n'y croyaient guèreétant donné que p lus d' un mètrede neige était tombé dans la ré-gion. Le pari a été tenu. Le pre-mier jour de l'an le col à près de2000 mètres f u t ouvert au trafic etles automobilistes en route pourl'Italie au. vice versa pouvaientl' emprunter sans di f f icul té .

Augmentation des charges fiscalesgrevant les boissons distilléesBERNE (ATS). — La Régie fédé-

rale des alcools communique :« Le Conseil fédéral a augmenté, avec

effet au 1er j anvier 1969, les droitsde monopole perçus lors de l'importa-tion des eaux-de-vie, des apéritifs, desliqueurs qui passent ainsi de 930 à 1400francs par quintal brut. Le droit de mo-nopole augmenté grevant le whisky, legin , la vodka , le rhum, les autres eaux-de-vie de céréales, de pommes de terreet de sucre, ainsi que les eaux-de-viede vin (y compris le cognac et l'arma-gnac) est fixé à 2000 francs par quintalbrut. Le droit de monopole spécial gre-vant quelques eaux-de-vie, liqueurs etbitters importés en bouteilles subit uneaugmentation correspondante. Ce droitpasse, par litre d'alcool à 100 %, de 22à 31 francs pour le whisky, de 17 à

25 fr. 50 pour le gin et l'aquavit et de12 à 18 francs pour les liqueurs et lesbitters en question. En même temps,les prix de vente de la Régie des al-cools sont augmentés de 1540 à 2250francs par 100 kilos pour l'alcool debouche titrant 94 % du poids, et de1091 à 1460 francs pour l'eau-de-viede fruits à pépins titrant 65 % du poids.En outre , le droit grevant l'eau-de-viede fruits à pépins indigène est augmen-té de 8 fr. 50 à 13 francs par litred'alcool à 100 %.

L'augmentation des charges fiscales gre-vant les eaux-de-vie et les spiritueux esten moyenne de 50 %. Elle est devenueinévitable à la suite de l'accroissementdes importations et de la consommation,notamment depuis la chute des prixsur le marché des eaux-de-vie. »

^ Commencez l'année par une é00**~ BONNE AFFAIRE

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Avis de tirDes tirs avec munitions de combat auront lieu dans la région de Bevaix,comme suit :

Dates Heures ArmesPlace de tir pour fusils d'assaut et lance-mines, région Bevaix.

Mercredi 15.1.69 0830 - 1130 lance-minesLundi 20.1.69 0830 - 1130 ,„ .. ,.,„„„„„ .

1400-1630 fusil d assautMardi 21.1.69 0800-1130 tmO d'assaut

1400 - 1630 rusii d assaut

Vendredi 24.1.69 0830 - 1130 lance-minesCarrière du Suif (800 m NW Bevaix)

Lundi 20.1.69 0830 -1100 grenades de ^^

Zones dangereusesa) Pour les tirs au fusil d'assaut : la Tuilerie exclue - ligne au sud de la

crête la Tuilerie - le Biolet - l'Abbaye exclue, route de la Tuilerie - lesVernes exclues, la zone de vignes devant la position de tir (la ligne ausud de la crête mentionnée est indiquée, pendant les tirs, sur le terrain,par des drapeaux).

b) Pour les tirs au lance-mines : la Tuilerie exclue - Bout-du-Grain - leDésert - l'Abbaye exclue - les Vernes exclues - à Comblémines - à Banens,ainsi que 400 m de profondeur de lac sur toute la rive considérée.

c) Pour les tirs avec grenades : le Suif , pt 526 - lisière de forêt jusque dansla région du domaine de Cerf - Pré-Bond - zone NW Prise Steiner. L'ac-cès à la zone dangereuse est surveillé, partiellement, par des sentinelles.Par ailleurs, des barrières et des écriteaux marquent l 'interdiction d'ac-cès du secteur faisant partie de la zone dangereuse.

Indication pour l'aviation :Limite verticale des projectiles : 1500 m s/m. Zone des positions Im : 553 750/198 250. Zone des buts : 553 900/197 750.MISE EN GARDE :— En raison du danger qu'ils présentent,. 11 est interdit de toucher ou de ramas-

ser des projectiles non éclatés ou des parties de projectiles (fusées, ogives,culots, etc.) pouvant encore contenir des matières explosives. Ces projectiles ouparties de projectiles peuvent exploser même après plusieurs années. La pour-suite pénale selon l'article 225 ou d'autres dispositions du Code pénal suisse,demeure réservée.

— Celui qui trouve un projectile ou une partie de projectile pouvant encore con-tenir des matières explosives est tenu d'en marquer l'emplacement et de lesignaler à la troupe, au poste de destruction ou au poste de police le plusproche.

Poste de destruction des ratés : école infanterie Colombier.Le cdt ESO inf 2.Colombier, le 3.1.69.

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Les Eglises suisseset l'affaire du trafic

d'armesLe conseil de la Fédération des Eglises

protestantes de la Suisse, la conférence desévêques de l'Eglise catholique romaine enSuisse et l'évêque de l'Eglise catholiquechrétienne de la Suisse ont signé une dé-claration commune sur le trafic d'armesdisant notamment :

Les membres de nos Eglises ont ^

étéprofondément consternés d'apprendre qu'uneentreprise suisse a livré des armes à desbelligérants. Nous tenons à exprimer nosremerciements au Conseil fédéral et auxChambres ainsi qu'à notre peuple pourl'attitude très nette qu 'ils ont prise en-vers cette grossière atteinte à nos lois.

Si les représentants des Eglises s'adres-sent à leur tour aujourd'hui à l'opinionpublique c'est parce que l'été dernier, sou-tenus par de larges couches de notre po-pulation, ils ont entrepris des démarchesauprès des Eglises de Grande-Bretagne.Ils ont prié ces dernières de faire toutleur possible pour que cessent les livrai-sons d'armes britanniques au Nigeria.

Or, au moment où nous intervenions enGrande-Bretagne, des armes suisses étaientlivrées au Nigeria ; comment ne pas enressentir une profonde tristesse ? Nous de-mandons instamment au peuple suisse d'ap-puyer le Conseil fédéral et les autoritéscompétentes dans leurs efforts pour quetoute la lumière soit faite sur Cette péni-ble affaire.

Verbier : un chaletdétruit par le feu

JBim|MVA LA' si

(c) Emoi hier matin au cœur de la stationde Verbier. Le feu se déclara en effetdans un magnifique chalet situé à proxi-mité de l'hôtel du Mont-Fort, chalet ap-partenant à M. Paul Troillct, menuisier àBagnes. Le bâtiment comprenait deux ap-partements d'une quinzaine de lits. H étaitloué durant la saison.

Le feu éclata dans une mansarde où unouvrier était occupé à dégeler une conduited'eau à l'aide d'un chalumeau. La flammemordit l'une des parois et gagna toute labâtisse. Le toit s'écroula bientôt Des flam-mes de cinq à six mètres dominaient lastation.

Les pompiers, sous les ordres d'un ins-tructeur de Fully de passage à Verbier,puis sous le commandement du sportif MiloFellay, champion bien connu, réussirent àprotéger les bâtiments voisins, aidés en ce-la par la neige qui sépare les diverses cons-tructions.

Le chalet Troillet est inhabitable. D y apour près de 100,000 francs de dégâts.

(c) Vu la situation sanitaire favorable dansle canton de Vaud , les mesures généralesde lutte contre la fièvre aphteuse sont le-vées dès aujourd'hui. •

Les zones d'infection et de protection dé-crétées dans la cçmmune de Château-d'Œxsont par conséquent supprimées. Les foires,marchés, concours, expositions et mises dsbétail sont à nouveau autorisés dans les dis-tricts d'Aigle et du Pays-d'Enhaut.

Fièvre aphteuse:mesures levées

GENÈVE (AP) — Les stationssuisses de sports d'hiver ont annon-cé que pour la seule journée duNouvel-An, il y a eu au moins 50jambes cassées sur les p istes parceque bon nombre de réveitlonneursse sont lancés de bon matin sur lespentes !

Rien que pour les Al pes valaisan-nes on compte 25 membres cassés.Au seul hôp ital de Brigue on a vuarriver sept civières en cinq minu-tes.

1er janvier surles pistes :

50 jambes casséesau moins...

(c) Dans la soirée de mercredi, nn tra-gique accident s'est produit sur laroute cantonale Sion-Martigny. Uneauto conduite par M. Charly Cormin-bœuf , domicilié à Genève, roulait àvive allure de Riddes à Saxon. Sou-dain dans la nuit, à la hauteur de labifurcation pour Econe, la machinehappa au passage un cycliste de larégion, R. René Monnet , célibataire ,figé de 62 ans. M. Monnet rentrait chezlui à Saxon. Il a été projeté à plu-sieurs mètres et écrasé par la voituregenevoise. Il perdit la vie dans l'acci-dent.

Sa dépouille a été conduite à la mor-gue de l'hôpital de Martigny.

L'accident s'est produit peu après20 heures.

Cycliste tuepar une voiture

(c) Un jeune skieur parisien, M. Roger Pl-chon, 25 ans, de Neuilly, a été surpris parle froid (18 degrés sous zéro) alors qu'il en-treprenait une tournée à skis dans la régionde Saas où il était en vacances. Sa tristeaventure s'est terminée à l'hôpital. M. Pi-chon souffre de gelures aux deux mains.

Un jeune skieursurpris par le froid

—VAUD

Suites mortelles(c) Mardi soir, à l'hôpital d'Aigle, estdécédé M. Louis Roux, 83 ans, domici-lié à Aigle, qui avait été renversé parun automobiliste ,1e même jour, à Ai-gle, alors qu'il s'était engagé imprudem-ment sur la chaussée.

La disparuede Hollywood

retrouvée morte

Son père réside en Suisse

HOLLYWOOD (AP). — Maria Elisa-beth Habe, 17 ans, fille de l'écrivain HansHabe, qui réside à Zurich, et de l'actriceEloise Hardt, qui avait disparu et quel'on croit avoir été enlevée devant chezelle, dans la nuit de dimanche à lundi,a été retrouvée morte, dans un ravin brous-sailleux, à six kilomètres de la maison desa mère.

« Elle a été assassinée » a déclaré unpolicier.

Prévenu chez lui à Zurich, M. Hans Habeest immédiatement parti pour la Californie.Ancien journaliste — il a notamment étérédacteur en chef de « der Morgen », lequotidien viennois, et accrédité auprès dela Société des Nations de 1936 à 1939, H.Habe est l'auteur d'une vingtaine de ro-mans. Pendant la dernière guerre, il a com-battu dans les forces françaises et améri-caines.

Mlle Marina Habe était bien connue àAscona. En effet , toutes les années ellepassait deux ou trois mois de vacancesdans la localité tessinoise où son père ré-side également.

Les Russes appuient l'initiativefrançaise d'un sommet à quatre

POUR METTRE FIN AU CONFLIT DU PROCHE-ORIENT

La prénégociation en vue d' un sommetà quatre sur le règlement des problèmesdu Proche-Orient est engagée à l'initiativedu général De Gaulle.

Les premières réactions positives à l'idée

lancée , répétée et confirmée tant de foispar le ministre français des affaires étran-gères Michel Debré ont encouragé le chefde l'Etat à prendre personnellement enmain la procédure de négociations préala-bles à un tel sommet. A sa demande, l'am-bassadeur d'URSS à Paris M. Valérian Zo-rine, s'est rendu hier à l'Elysée et a euavec le président de la République françaiseune très longue conversation qui a portésur le problème du Proche-Orient. M. Zo-rine a révélé que le gouvernement del'URSS avait récemment fait parvenir augénéral De Gaulle un message approuvanten principe le projet d'un sommet des qua-tre « grands » qui se donnerait pour tâchede proposer une solution garantie par lesquatre grandes puissances propre à assurerla paix dans le Proche-Orient.

Dans une interview à Radio-Luxembourg,l'ambassadeu r soviétique avait , le matin , sa-lué l'initiative française et déclaré notam-ment : « Je crois qu 'il existe une base so-lide pour que nos deux pays entreprennentdes actions communes dans l'intérêt de lasolution pacifique du problème du Proche-Orient dans le cadre d'un effort des quatregrandes puissances, membres permanents duConseil, de sécurité. »

Lorsqu'un accord , qui semble pratique-ment acquis dès aujourd'hui , existera entreParis et Moscou sur les modalités d'unsommet à quatre , le général De Gaulle en-

tamera , peut-être des aujourd nui , des con-versations avec les représentants diplomati-ques à Paris des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. L'URSS a déjà pris contact avecLondres.

On estime ici que la procédure d' une en-tente préalable entre les gouvernements fran-çais et soviétique ne devrait pas nuire àun accord ultérieur avec ceux de Londreset de Washington.

Lettre morteLe projet franco-soviétique consiste actuel-

lement à proposer aux deux autres grandsune réunion commune pour mettre en ap-plication la résolution votée par le Conseilde sécurité le 22 novembre 1967 et restéelettre morte.

Dans son, message de la Saint-Sylvestrele général De Gaulle avait rappelé la doc-trine française qui coïncide avec la réso-lution de novembre 1967 en ce qui con-cerne la solution au Proche-Orient.

Retour au statu quo par le retrait desforces d'occupation , établissement de « fron-tières justes » bénéficieraient de la garantieinternationale afin d'assurer la sécurité dechaque Etat , rétablissement de la liberté de

navigation , pour tous sans exclusive , à Suezcomme dans le golfe d'Akaba ; enfin , re-cherche d' une solution humaine au problè-me des réfug iés palestiniens.

Quand ?Que l'idée française d' une négociation à

quatre et d'une solution concertée pour ré-lahl i r la paix au Proche-Orient soit déjàpartagée par l'Union soviétique et prenneà la faveur des conversations diplomatiquesentamées à l'initiative du général De Gaulleune certaine consistance ne signifie pas ce-pendant que le sommet se réunira prochai-nement. Selon les milieux diplomatiquesparisiens , certaines réticences se seraient faitjour à Londres et il semble que Washingtonne pourra pas prendre une décision avantl' entrée effective en fonction du nouveauprésident Nixon le 20 janvier prochain.

Peut-être l'ouverture de ces prénégocia-tions crééra-t-elle un choc psychologiquedans les pays du Proche-Orient susceptiblede détendre l' atmosphère à moins que cer-tains n'en prennent prétexte pour créer desfaits accomplis. C'est le risque d'une né-uodation forcément lente.

Jean DANÈS

EMMENAGE AU PIOCHE-ORIENTLa multiplication des incidents confirme

que les commandos palestiniens veulent in-tensifier leur activité con tre Israël pourrépondre au raid israélien sur l'aéroport deBeyrouth.

Au Caire , l'organisation t El Fatah » , qui

célébrait son cinquième anniversaire a évo-qué par la voix de sa radio « l'intensifi-cation de ses opérations » . Elle affirme avoirattaqué cinq fois des objectifs israéliens du30 décembre au 1er janvier. « La révolu-tion palestinienne est désormais le fecteurdominant au Proche-Orient » , a dit la ra-dio. Les commandos « on sapé la sécuritéd'Israël , privé Israël de la stabilité , com-promis son économie et réduit l'immigra-tion » . Rejetant à nouveau un règlementpolitique « El Fatah » réclame « le déman-tèlement complet de l'Etat sioniste en Pa-le tsine » .

Le président irakien, chefd'EI Fatha

« Israël et le colonialisme ne compre-nant qu 'un seul langage, celui des balles ,l'Irak est tout entier avec ses ressourcesaux côtés des commandos palestiniens » , adéclaré le général Ahmed Hassan Acbakr ,dans un discours radiodiflbsé.

Le président de la République irakiennes'est déclaré « le chef d'« El Fatha »,dont , il a fait l'éloge, et a invité tous lesarabes à « une action révolutionnaire con-tre le ' sionisme et le colonialisme ».

A Beyrouth , le président du Conseil li-banais , M. Abdullah Yafi a déclaré hierau cours d'une conférence de presse quele Liban n'avait pas sollicité d'aide mili-taire de l'étranger, mais qu'il pourrait ac-cepter une aide arabe en cas de nouvelleattaque israélienne. M. Yafi a indiqué quel' armée libanaise renforçait les frontières ettout le système défensif du pays.

Le commandement supérieur de l'arméea été chargé par décision du gouvernementdu maintien de l'ordre dans tou te l'étendue 'du pays.

La police, la gendarmerie et l'ensembledes forces de sécurité sont placés sous lehaut commandement de d'armée.

Le gouvernement libanais a interdit toutemanifestation. Des tracts ont été, en effet ,distribués , invitant la population à un granddéfilé pour exiger du gouvernement un sou-tien aux commandos palestiniens.

M. Yafi a de nouveau nié que les com-mandos palestiniens aient lancé des atta-ques à partir du territoire libanais , maisil a réaffirmé le soutien du gouvernementlibanais à la cause palestinienne.

Activité diplomatique intenseSur le plan diplomatique , on retenait hier

l'entretien de l'ambassadeur soviétique àLondres , M. Mikhail Smirnovsky, avec leministre britannique des affaires étrangèresM. Michael Stewart, à la demande des So-viétiques . Dans les milieux officiels londo-niens , on se re fusait à commenter cet en-tretien. On sait simplement qu 'il a portéexclusivement sur le Proche-Orient. On peuttoutefois penser que l'ambassadeur soviéti-que a voulu connaître le sentiment de Lon-dres sur l'éventualité d' une action des qua-tre « grands » pour amener une Solution .On sait qu 'une telle procédure a été pré-conisée à Paris par M. Michel Debré , mi-nistre français des affaires étrangères, etappuyée par l'ambassadeur d'URSS enFrance. M. Valérian Zorine. A Washingtonet à Londres , cependant , on serait assezréservé à l'égard de cette proposition. Onvoudrait plutôt laisser toutes ses chances àla mission de M. Gunnar Harring, l'envoyésépcial de M. Thant.

Quant à Nasser , aux termes d'un télé-gramme qu 'il a adressé au roi Hussein deJordanie , et qui a été publié hier , il sou-tient l'appel du monarque jordanien en fa-veur d'une réunion « au sommet » du mon-de arabe . Le roi Hussein avait proposé,après l'attaque israélienne sur l'aéroport deBeyrouth , une réunion « au sommet » desdirigeants des Etats arabes.

«Mon cœur est rempli d'espoir»a dit De Gaulle aux Fra nçais

Une année difficile, tumultueuse , tendue,malgré ses propres vœux et prévisions , uneannée marquée par l'insurrection universi-taire , la plus grande grève générale del'histoire , une crise monétaire inattendueet des difficultés économiques, n'a pas

privé le général De Gaulle de sa sérénitéet de son optimisme pour souhaiter , en1300 mots, la bonne année aux Français.

Alors qu'on attendait partout , en raisondes circonstances de 1968 , un message inha-bituel , plus long, expliquant et commentantle passé, un plaidoyer peut-être, De Gaulles'est tenu dans les limites habituelles dansle ton, la forme et le volume de ces mes-sages de Nouvel-An qu 'il adresse par laradio et la télévision en sa qualité deprésident de la République depuis 1958.

Certes, De Gaulle a eu des soucis pourle sort de la France, le vertige du prin-temps, l'attrait morbide de l'abîme, la spé-culation odieuse de la finance, de la po-litique et de la presse lors de la crise mo-nétaire, mais aujourd 'hui son cœur est rem-pli d'espoir. Après un passage à vide lanation s'est ressaiusie à l' appel du chef del'Etat, les élections ont prouvé que le bonsens avait repris ses -droits.

Il ne reste plus qu 'à « porter en terreles diables qui nous ont tourmentés » • l'anpassé, à leurs complices et partisans latristesse et la déception et aux Françaisles meilleures raisons d'être confiants eneux-mêmes. Mon cceur est rempli d'espoir »a-t-il dit encore I

Mais un mauvais coup a été por té etil ne pourra être réparé dans la pagailleet la facilité . Conclusion : il faut l'ordre,l' austérité , la discipline et surtout que lesFrançais surmontent < leur malaise moral » ,faute de quoi les fanatiques de la destruc-tion , les doctrinaires de la négation, lesspécialistes de la démagogie auraient beaujeu d'exploiter l'amertume pour provoquerl' agitation .

A l'origine du trouble moral il y a unesorte de mal du siècle qui donne aux hom-mes l'impression d'être saisis dans un en-grenage économique et social qui fait d'euxdes instruments. La participation remédie-ra à ce mal des âmes.

Pour la politique extérieure, la Francedoit laisser à d'autres le tour de la lunemais elle n 'en a pas moins à assumer sonrôle dans le monde. Sans renier les ami-tiés traditionnelles, la France doit restersolide et indépendan te pour pouvoir agirefficacement à la solution des problèmesaigus de l'univers : paix négociée au Viet-nam, solution internationale du drame duMoyen-Orient , entrée de la Chine aux Na-tions unies, libre conduite de sa proprevie pour le peuple français du Canada,droit de disposer de lui-même au vaillantBiafra , etc.

Enfin , mercredi et hier, De Gaulle, ren-tré de Colombey pour enregistrer ce mes-sage, a reçu les vœux du corps diplomati-que, des grands corps de l'Etat et de lapresse et aujourd'hui, il présidera le pre-mier Conseil des ministres de la nouvelleannée.

J. Danès

Paris : initiative américainepour la reprise des discussions

PARIS (ATS-AFP). — Après nne inter-ruption de deux semaines , les Américainsont repris hier l'initiative pour présenter ,à Paris , aux Nord-vietnamiens de nouvel-les propositions , mises au point entre Sia-gon et Washington , et qui pourraient per-;mettre, espèrent-ils . l' ouverture prochai-ne de la conférence de Paris sur le Viet-nam.

M. Cyrus Vance , chef adjoint de la dé-légation américaine , a invité hier le chefde la délégation nord-vietnamienne. M. HaVan-Iau, à venir le retrouver à 17 heuresau lieu habituel de leurs rencontres dansla banlieue parisienne. De source améri-caine, on confirme que les propositions ,portant notamment sur la forme de la ta-ble de conférence et d'autres points de pro-cédure, ont été transmises , après avoir étépréparées en liaison entre les gouverne-ments américain et sud-vietnamien. Deuxrencontres dans les derniers jours de dé-cemrbe entre l'ambassadeur des Etats-Unisà Saigon , M. Elsworth Bunker , et le pré-sident Nguyen Van-thieu avaient été con-sacrées à la préparation de ces proposi-tions.

Il s'agit là de la première rencontre en-tre représentants des « deux côtés s depuisle 19 décembre dernier. M. Vance et M. HaVan-lau s'étaient alors séparés sans avoirpu se mettre d'accord sur la forme de latable de conférence , les Américains propo-sant une table ronde séparée par deux pe-tites tables rectangulaires pour les sténo-graphes et les magnétophones, tandis queles Nord-Vietnamiens demandaient une ta-ble ronde sans séparation , autour de la-quelle les quatre délégations auraient occu-pé les places de leur choix.

LIBERESPar ailleurs, le Front national de libéra-

tion a libéré les trois prisonniers de guerreaméricains. Cinq représentants du comman -dement américain étaient venus rencontrerles représentants du FLN en un point si-tué à 80 kilomètres au nord de Saigon ,sur la rivière Vam Co Dong.

Cette remise des prisonniers a eu lieusur une aire d'atterrissage improvisée. L'hé-licoptère de la délégation américaine a pré-cédé de quelques minutes l'hélicoptère dela presse, limitée a un journaliste et troisphotographes. Sur un terrain d'une centai-ne de mètres d'herbe humide , l'emblèmerouge et bleu frappé d'une étoile d'or duVietcong en haut du mât.

Les trois prisonniers américainssont libérés...

(Telephoto A i> ) Prague: le nouvea u gouvernements'engage à poursuivre les réformes

PRAGUE (AP). — Le nouveau gouver-nement tchécoslovaque a prêté serment hieret s'est engagé à poursuivre les réformesbloqués par l'intervention soviétique dumois d'août.

Citant le président Svoboda qui a prisla parole au cours de la cérémonie , Radio-Prague a déclaré que le chef de l'Etat ad'abord remercié le gouvernement sortantpour son travail au cours d'un « mandatrelativement court et difficile ». Le prési-dent a souligné le travail accompli au prin-temps, et salué « le courage dont le gou-vernement a fai t montre durant les jour-nées d'août ». Le président a également misl'accent sur « l' urgence des problèmes éco-nomiques et politiques ».

Dans sa réponse , M. Oldrich Cernik. quireste à la tête du nouveau gouvernement .

a déclaré que « tous les membres du gou-vernement sont résolus à faire passer dansles actes les principes défini s dans le pro-gramme d'action et dans la résoluti on vo-tée en novembre par le comité central duparti communiste ».

M. Alexandre Dubcek . premier secrétaire,et Josef Smrkovsky, présiden t de l'Assem-blée nationale , assistaient à la cérémonie.

Le nouveau gouvernement régional slova-que a été nommé. Il est présidé par M.Sadovsky, membre du presidium du partitchécoslovaque.

La nomination du nouveau gouvernementtchèque doit être annoncée plus tard selonles milieux autorisés , il sera présidé par M.Stanislav Razl . ancien ministre de l'indus-trie chimique.

Aucune décision n 'a encore été prise en

ce qui concerne le maintien à la présiden-ce de M. Josef Smrkovsky dans la prochai-ne Assemblée nation ale.

La presse tchèque a publié hier des let-tres d'étudiants slovaques exprimant leurappui à M. Smrkovsky qui est considérécomme le chef de file de la tendance li-bérale (précisons que M. Smrkovsky esttchèque).

L'une d'elles déclarait : « Nous pensonsque le départ de M. Smrkovsky affaibliraitla position de M. Alexandre Dubcek et c'estce qui cause notre anxiété ».

Des étudiants tchèques sont d'autre partentrés en contact avec leurs camarades slo-vaques pour adresser des pétitions commu-nes en faveur du maintien de M.Smrkovsky.

SEPT MINISTÈRESLe nouveau gouvernement fédéral ne

compte plus que sept ministères d'Etat L'an-cien gouvernement en comportait 23. Unebonne partie des ministères a été décen-tralisée au niveau des Républiques tchèqueet slovaque.

Affaires étrangères : Jan Marko ; défen-se : Martin Dzur ; intérieur : Jan Pelnar ;planification : Frantisek Vlassak ; finances :Bohumil Sucharda : commerce extérieur :Jan Labacek et travail : Michal Stancel.

C'est donc M. Jan Marko , un Slovaque ,ingénieur de profession , qui assumera leportefeuille des affaires étrangères.

Trois vice-présidents du Conseil étaientégalement à remplacer : MM. Ota Sik , pèrede la réforme économique, qui se trouveactuellement en Suisse, Gustave Husak,premier secrétaire du parti communisteslovaque, qui , au moment de son électionà ce poste , abandonna ses fonctions au ni-veau du gouvernement fédéral , et LubomirStrougal, le nouveau chef du " bureau tchè-que du parti , embryon du futur parti com-muniste tchèque.

Ils seront remplacés par MM. SamuelFaltan , un Slovaque et Vaclav Vales, an-cien ministre du commerce extérieur. MM.Peter Colotka et Frantisek Hamouz conser-vent leur poste de vice-président du Conseil.

Glasgow: une ramped'escalier cède21 blessés

GLASGOW (AP). — Une rampe d'es-calier ayant cédé, 21 spectateurs sont tom-bés et ont dû être hospitalisés hier à lafin du match de football Glasgow-Celticau stade Ihrox.

La foule des spectateurs évacuait le sta-de lorsque la rampe métallique d'un esca-lier conduisant aux tribunes a cédé brus-quement. Neuf ambulances sont arrivées surplace pour emmener les blessés.

LONDRES : UN REMEDE CONTRELES RHUMATISMES ARTICULAIRES ?

LONDRES (A P) . — Les savants bri-tanniques pensent être au poin t d'avoirrouvé un remède contre les rhumatismesarticulaires, maladie qui af fecte un million et demi de personnes en Grande-Bretagne.

Les médecins de l'Institut Kennedy derhumatolog ie à Londres — organismequi a été créé il y a deux ans grâceà un versement de six millions de francs,de l'écrivain Terence Kennedy — croien tavoir découvert la cause de la malladieet ils ont constaté que des injections devitamines donnent des résultats apprécia-bles dans le traitement.

« Les résultats de nos dernières recher-ches sont très intéressants, a déc laré leDr loseph Cit oyen, chef de la sectionde biologie cellulaire de l'institut. Nouspouvons dire que nous approchons . d' unremède mais nous ne pouvons dire quandil sera trouvé. De nombreux essais etexpériences doivent encore avoir lieu. »

Les savants britanniques pensent que

cet te maladie qui affecte principalementles femmes est provoquée par une ins-tabilité des enzymes.

Deux vitamines ont donné des résul-tats intéressants dans la lutte contre lesrhumatismes articulaires : les « C » et les« K » .

MONTRÉAL : UNE MÈREET SIX ENFANTS

MEURENTDANS LE FEU

MONTRÉAL (AP). — Au cou» d'unIncendie dans un immeuble en bois detrois étages, une mère de famille, MmeThérèse Bcaudouin, 36 ans, a trouvé lamort en même temps que cinq de ses huitenfants et une nièce, à Montréal.

M. Beaudmiin et son fils aine ont puquitter le bâtiment et souffren t de blessu-res et brûlures légères.

Deux familles qui occupaient le premieret le troisième étages ont pu s'échapperdu brasier, mais comptent plusieurs blessés.

ACTE DE DÉMENCEAUX ÉTATS-UNIS :

5 TUÉS, 8 BLESSÉSWESTERNV1LLE (Etat de New-York).

(AP). — Cerné par la police, un boucher,Ralph MaClachan, 35 ans, s'est suicidésix heures après le meurtre de quatre per-sonnes, dont trois de sa famille.

L'homme qui, après la fusillade , s'étaitemparé d'une jeep, était réfugié dans undépôt de tracteurs, à Rcmsen, petite loca-lité située à une quinzaine de kilomètresà l'est de Westernville, où eut lieu la tuerie.

Parmi les victimes figurent Pcx-fenime deMaClachan — les époux étaient séparésdepuis deux semaines et, d'après les voi-sins, MaClachan ressassait depuis ses pro-blèmes conjugaux — sa belle-sœur, sa nièce(une fillette de 12 ans) et un jeun e gar-çon de 12 ans.

Huit personnes ont également été bles-sées au cours do la fusillade. Cinq sontdans un état sérieux.

L'empereur du Japon échappeà un attentat

TOKIO (ATS-REUTER). — L'empereurdu Japon Hirohito a échappé hier de jus-tesse à un attentat , alors que la familleimpériale saluait la foule du balcon du Pa-lais , à l'occasion de la Nou velle année.Un homme lança d'une distance d'environ20 mètres , à l'aide d'une fronde , une bouleen fer dans la direction de l'empereur maissans l'atteindre . Aucun membre de la fa-mille impériale n 'a été touché. Le coupa-ble fut maîtrisé et livré à la police. Ils'agit d'un certain Okusai , âgé de 48 ans.On trouva sur lui d'autres boules enfer.

Le Nouvel-An romam1 tué et 200 blessésROME (ATS-AFP). — Un mort et deux

cents blessés: tel est le bilan des explosionsde pétards et feux d'artifice qui ont marquétraditionnellement , à Rome , l' avènement dela nouvelle année. L'accident le plus gravea été causé par l'exp losion , durant la nuitde la Saint-Sylvestre , d'une grande quantitéde pétards de gros calibres dans un quar-tier de la banlieue de Rome : elle a faitun mort et six blessés. Le quartier a étéplongé dans l'obscurité à cause de la rup-ture des fils électriques. Par ailleurs, lespompiers ont dû intervenir à de nombreu-ses reprises pour éteindre des débuts d'in-cendie.

De la dynamitedans les boîtes

aux lettres

Explosion en Hongrie8 tués, 27 blessés

OTTAWA (AP). — Un artificier mili-taire a retiré hier de trois boîte s aux let-tres ce qui a semblé être des bombes à ladynamite.

Ces objets insolites avaien t été signaléspar une entreprise chargée de relever lecourrier pou r l'administration des postes.L'un des objets se trouvait dans une boîteaux lettres située devant la c CanadianBank note Co », qui imprime les billets debanque. Les autres étaient dans deux boîtesplacées dans des quartiers résidentiels.

La veille du 1er janvier , une bombe àla dynamite avait explosé à l'intérieur del'immeuble du gouvernement , dans le cen-tre d'Ottawa, brisant des vitres , provoquantune fissure de 1 m 20 dans le trottoir , etbrisant des lignes électriques. Des déflagra-tions similaires , qui ont eu heu à Montréal,ont été attribuées à des séparatistes.

BLDAPEST ( A P ) . — H u i t Hongroisont été tués et '27 autres blessés hierpur l'explosion de deux citernes d'aci-de carbonique dans une usine de Rep-celak dans l'ouest de la Hongrie , a an-noncé l'agence M.T.I. Dix des blesséssont grièvements atteints.

L'explosion a provoqué des dégâtsmatériels considérables.

LA HAVANE (ATS-REUTER). —Le premier ministre cubain , M. FidelCastro , a annoncé hier que le sucreallait être rationné à Cuba , l'un desplus gros producteurs mondiaux , à par-tir d'aujourd'hui.

H a révélé cette mesure au coursd'une vaste manifestation groupant unmillion de personnes sur la place dela Révolution, à La Havane, en préci-sant que la ration serait de 2,7 kilospar personne et par mois dans la ca-pitale , et un peu plus dans le restedu pays.

Affirmant que cette mesure devaitassurer un grand bénéfice économiqueau pays , Fidel Castro a alors demandéà la foule si elle l'approuvait : une cla-meur d'approbation s'élevant de la pla-ce, le premier ministre a annoncé lamise en application de ce rationnementpour le lendemain.

Le sucre représente 80 % des ex-portations cubaines.

Le sucre estrationné à Cuba

M. Blaiberg: un grand gâteaupour fêter sa nouvelle année

LE CAP (A frique du Su d) (A P).— Un gâteau en forme de cœur avecune unique bougie et l 'inscription, ensucre glacé, « A Phil de Christ » trô-nait hier à la place d 'honneur chezle Dr Philip Blaiberg, au Cap.

C'était un cadeau du Dr ChristianBernard, pour le premier anniversairede la gre f f e cardiaque qu'il pratiqua ,le 2 janvier 1968, sur le dentiste enretraite , à l'hôpital Groote-Schuur .

Le Dr Blaiberg, qui est le doyendes gre f fés du cœur, a entamé ladeuxième année de sa vie nouvelleen allant nager et prendre un bainde soleil sur une plage du Cap, avecsa femme Eileen et sa fille J ill, 21ans.

« Je suis un homme heureux , a-t-ildit à un journaliste. Je me sens dansune forme parfaite et je suis profon-dément reconnaissant d'avoir pu vivreune année supplémentaire. On oublievite toute cette inquiétude , toute cettegêne, tout est oublié maintenant. »

Dans la soirée, le Dr Blaiberg de-vait recevoir des amis à dîner dansun restaurant local. Le Dr Barnarddevait être l 'invité d'honneur de cedîner , mais il n'a pu être là. Il estactuellement en vacances à Knysna ,station balnéaire située à 500 kmenviron au nord-est du Cap.

Toute la journée , de nombre ux

messages de félicitations sont arrivésau domicile du Dr Blaiberg et, dès6 heures du matin, le téléphone acommencé de sonner.

Le premier correspondan t s'est ex-cusé d'appeler si tôt, mais le DrBlaiberg lui a dit de ne pas s'in-quiéter. « J 'étais debout à 5 heuresaprès avoir travaillé jusqu 'à 3 heuresdu matin sur article de journal » .

// a confié , hier, au père Boulo-gne , le « gre f fé du cœur » fra nçaisavec lequel, il s'est entretenu par té-léphone , qu'il avait bu son premierverre de vin depuis l'opération.

Cependant , cet anniversaire est tris-te pour une femme. Mme CliveHaupt , la femme du métis ui suc-comba à une hémorragie cérébraleet sur qui fu t prélevé le cœur g r e f f éau Dr Blaiberg.

Depuis le 2 janvier, Mme Haupta reçu à p lusieurs reprises le DrBlaiberg. Il lui verse une allocationmensuelle et lui a encore rendu visiteavant Noël, pour 'lui apporter uncadeau.

Mercredi, les Blaiberg l'ont accom-pagnée au carnaval du Cap. En re-tour, elle a invité le Dr Blaiberg àassister à une réunio n de prières quiaura lieu dimanche au domicile deses parents, en souvenir de son mari .

DES AMOURS RO CAMBOLESQUES ETDE QUOI S'ARRACHER LES CHEVEUX

M U N I C H (A TS-AFP). — Un ro-man d' amour rocambolesque digned 'inspirer un scénariste — (les prota-gonistes en sont une chanteuse de cou-leur , un millionnaire américain et unpauvre étudiant allemand) — défraieactuellement la chronique municoise.

Ann Helstone, 20 ans, ancienne« cover Girl • originaire de Parama-ribo (Surinam - Guyan e hollandaise)devenue chanteuse vedette de « Che-veux » , (Hoirs), une opérette hippieijiii connaît un grand succès en A lle-magne , a disparu depuis mercredi etla police a été alertée. Selon des mem-bres de la troupe, Ann , qui s'est fian-cée ie 10 décembre à un jeune étu-

dian t allemand originaire de Colo-gne , a pris la fu i te pour échapper àun millionnaire américain , la pour-suivant de ses assiduités comme deses menaces.

Celui-ci aurait proposé trois mil-lions de dollars à l'étudiant pourl'amener à renoncer à sa fiancée etaurait chargé deux détectives privé sde retrouver la jeune femme pour...l' emmener à Hong-kong.

Le jeune A llemand o, entre-temps ,prévenu les producteurs du spectacl equ 'Ann se cachait dans un endroitsûr et qu 'il n'entendait pas révélerson refuge.

HUIT TERRORISTESBRETONS ARRÊTÉS

(AP). — Huit autonomistes (membres duFront de libération breton qui avaient, de-puis le 15 juillet 1967, participé à des at-tentats par explosifs dans la région de Nan-tes, en Basse-Bretagne, ont été arrêtés parla police française. Des explosifs ont été sai-sis et des aveux concernant plusieurs plasti-cages recueillis.

Dans la nuit du 28 au 29 novembre ,deux attentats étaient commis à Nantes ,l'un contre un bâtiment de l'administrationfinances, l'autre à la Tràsorerie générale.

Une < DS » rouge avait été remarquée,près du lieu de l'explosion. « C'est notreseule piste », déclara l'un des inspecteurschargés de l'affaire. La piste s'avéra bonne.La voiture, recherchée en vain depuis deuxmois, était retrouvée samedi soir dans unecou r de la rue Menoti .

Son propriétaire , M. Jean-Jacques Senard ,était arrêté. L'homme, qui est âgé de 26 ans ,est employé au Centre hospitalo-universi-taire de Nantes. Après lui , sept autres per-sonnes fu rent conduites au siège de la P.J.On ignore pour l'instant le cheminementdes investigations policières et la part prisepar chacun des huit hommes dans les agis-sements du F.L.B. Il pèse en effet surcette affaire un véritable black-out.

Sans nouvelles d'unavion mexicain

MEXICO (ATS-AFP). — Un avion mexi-cain ayant 26 personnes à bord — 22 pas-sagers, et 4 membres d'équipage — a dis-paru mardi alors qu'il volait entre la villede Reynosa, à la frontière des Etats-Uniset le port de Tampico, sur le golfedu Mexique.

Plusieurs avions et hélicoptères ont vai-nement survolé une vaste région pour es-sayer de le localiser , mais en raison dumauvais temps les recherches ont dû êtrein terrompues.

L'hypothèse, un moment envisagée, quel'avion ait été détourné sur Cuba est tota-lement écartée maintenant