PASSANT - RERO DOC

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Plusieurs centaines de mortsEléments déchainés à travers le monde

Plusieurs centaines de personnesont trouvé la mort durant le week-end , dans diverses catastrophes natu-relles ; ainsi , selon un premier bilan ,80 personnes au moins ont périnoyées par suite des inondations pro-voquées par la mousson dans la ré-gion de Malda , au Bengale occiden-tal, et dans l'Etat d'Hamachal Pra-desh , dans le nord de l'Inde. Au Ben-gale, on enregistre ju squ'ici un mil-lion de sinistrés. Dans l'Etat du Bi-har , ce sont deux millions de per-sonnes qui ont souffert des inonda-tions.

En Turquie, 17 personnes sontmortes durant les pluies diluviennesqui sont tombées en fin de semaineen Anatolie orientale. Ces régionsavaient déjà été affectées par lestremblements de terre de mai der-nier.

Dans l'extrême-sud du Chili , uneéruption volcanique et de violentestempêtes ont fait une centaine devictimes, dans la région de petitesîles très difficiles d'accès.

Enfin en Europe, deux personnesont péri en République fédérale d'Al-lemagne, et une trentaine d'autresont été blessées, à la suite dé vio-lents ouragans. En Grande-Bretagne,des pluies torrentielles sont tombéessamedi sur le nord et l'ouest du pays,

provoquant des inondations. Un jeu-ne homme a été tué, et deux autresblessés, par la foudre, (ats)

Un journal londonien propose une formuleingénieuse pour résoudre le conflit de l'Ulster

Tandis que les leaders politiques s'interrogent

A Londres, le « Sunday Times » a exposé hier une formule pour résoudre leconflit d'Ulster, qui consisterait à créer une enclave ou résideraient unique-ment des protestants et resterait liée à la Grande-Bretagne. Sa superficie,selon le journal dominical, serait d'environ les deux tiers de celle des six

comtés de la province.

Une fois ses frontières établies, undélai d'un certain nombre d'annéesserait fixé, pendant lequel tout mem-bre d'une des communautés catholi-que et protestante qui se trouveraitdu mauvais côté de la ligne seraitlibre d'aller vivre parmi ses coreli-gionnaires et recevrait pour cela11une indemnité

Calme relatifPar ailleurs, les commandos de

l'IRA ne se sont livrés qu 'à des ac-tions isolées, hier à Belfast , et dansles autres points chauds d'Ulster,tandis que les leaders politiques s'in-terrogent sur les prochaines mesuresà prendre pour résoudre la crise et,pour commencer, apaiser les esprits.

Le bilan des incidents qui se sontproduits pendant le week-end s'éta-blissait dans la soirée à un mort — le26e depuis lundi 9 août — un soldatbritannique tué samedi à Belfast, parun coup de feu parti de la foule, età neuf blessés, au cours d'attentatsau cocktail Molotov.

Samedi soir, des heurts ont eu lieuentre soldats et jeunes manifestants,à l'issue d'un meeting au cours du-quel le député Bernadette Devlin,porte-drapeau des militants catholi-

ques, avait notamment proclamé que« le moment est venu de passer auxactes » ; mais tout compte fait , cesdeux journées ont été relativementcalmes, en comparaison de la flam-bée de violence du début de lasemaine.

Plus de 12.500 soldatsbritanniques

Il n'en reste pas moins que lestroupes britanniques qui, avec l'arri-vée de renforts atteignent un effectifde 12.500 hommes, ont encore dupain sur la planche pour maintenirl'ordre, car l'IRA, si elle a modifié'sa tactique, renonçant pour un tempsaux batailles à découvert , n 'a pascaché son intention de poursuivre lalutte et de les harceler avec des em-buscades et des attentats à la bombe.

Pressions sur DublinA Londres, il semble que les diri-

geants considèrent que l'accalmie ac-tuelle est de bon augure et démontreque l'action de police de l'arméecommence à porter ses fruits.

Le gouvernement de Sa Majestéferait pression sur le gouvernementde l'Eire pour qu 'il prenne des mesu-res énergiques contre les chefs de

l'IRA, qui agissent ouvertement àDublin , et menacent de porter laguérilla dans les villes de Grande-Bretagne.

Mais un recours éventuel à desmesures d'internement à leur encon-tre, menace formulée par M. Lynch,premier ministre, en décembre der-nier, est pratiquement exclu pourdeux raisons: la réaction violente quesa mise en vigueur a provoquée enUlster, et sa condamnation, samedi,par le cardinal William Conway,primat d'Irlande.

Mauvais traitementsD'autre part, M. Aonghusa, un

membre important du Parti travail-liste irlandais, a déclaré que les in-tellectuels arrêtés en vertu de la me-sure d'internement administratif ,étaient particulièrement mal traités,et il a cité le cas d'un maître de con-férences, M. O'Hagan, affilié à labranche marxiste de l'IRA, qui au-rait été traîné dans la rue, attachéà un camion.

SUITE EN DERNIÈRE PAGE

Pacifique : la France fait exploserune nouvelle bombe thermonucléaire

La France a fait exploser, samedi après midi, dans son polygone d'essai deMururoa, dans le Pacifique, une bombe thermonucléaire d'un calibre del'ordre d'une mégatonne, soit l'équivalent de l'énergie libérée par l'explo-sion d'un million de tonnes d'explosif courant. Il s'agit de la seconde explo-sion nucléaire qui a lieu en une semaine et de la cinquième de cette année.

Plusieurs dirigeants français, mili-taires et civils, s'étaient rendus àTahiti pour assister à l'explosion.Celle-ci se serait produite à une alti-tude de 500 à 600 mètres. Relevonsà ce propos que, pour réduire le dan-ger de retombées radioactives lorsd'une explosion nucléaire, on faitexploser l'engin à une certaine dis-tance du sol ou de l'eau, distanceque l'on désigne en terminologie mi-litaire par « hauteur de sécurité » .

Le seul pays avec la ChineLa France est, avec la Chine popu-

laire, le seul pays qui poursuit sesessais nucléaires dans l'atmosphère.Ces deux Etats n'ont pas signé leTraité de Moscou d'interdiction desexpériences nucléaires dans l'atmos-phère. La France a fait exploser jus-qu 'ici au total 44 engins nucléaires,le premier essai ayant eu lieu en

1960 au Sahara. Depuis l'évacuationdes forces françaises d'Algérie, en1962, l'emplacement des expériencesa été transféré dans le Pacifique-Sud.

Deux autres expériences doiventavoir lieu en septembre prochain.Cette série d'essais a suscité des pro-testations de la Nouvelle-Zélande, duJapon, et de plusieurs pays latino-américains, (ats)

La conversion du dollar en or suspendueNixon annonce un programme en trois points pour relancer l'économie américaine

Le président Nixon a paru sur lesécrans de télévision, ce matin à2 heures (heure suisse) pour annon-cer un programme en trois pointsdestiné à relancer l'économie afinde parvenir à « la prospérité sansla guerre ».

Il a déclaré qu 'il a l'intention decréer de nouveaux emplois, de ju-guler l'inflation et de protéger ledollar sur les marchés monétairesinternationaux.

M. Nixon a énuméré diverses me-sures d'encouragement à l'économieet aux contribuables afin « d'avancerénergiquement vers un objectif quenotre pays n'a pas atteint depuis1956 : le plein emploi en temps depaix ».

Reconnaissant que l'économie seral'une des principales questions évo-quée au cours de la campagne pré-sidentielle, il a promis de jugulerl'inflation.

Il a annoncé qu 'il demandera aussiune réduction de 10 pour cent de l'ai-de à l'étranger.

Blocage des prix« J'ordonne aujourd'hui le blocage

des prix et des salaires- pour nonantejours », a dit le président.

Il a précisé que ce blocage esttemporaire et a demandé la coopéra-tion de , tous les Américains pour en-diguer l'inflation.

Protéger le dollar« Nous devons protéger le dollar

américain contre les spéculateursaméricains qui mènent contre luiune guerre totale », a-t-il ajouté. Acet effet , le eprésident a annoncéqu 'il avait suspendu la conversiondu dollar en or.

Le président Nixon a encore an-noncé qu'il avait donné ordre ausecrétaire à la Trésorerie, M. JohnConnally, de prendre cette mesureparce qu 'il est convaincu que l'éco-nomie américaine est forte.

« Nous insisterons pour l'établis-sement d'un nouveau système mo-nétaire international », a-t-il dit.

« Je suis résolu à ce que le dollaraméricain ne soit plus jamais unotage aux mains des spéculateursmonétaires internationaux ». (ap)

Appel au fair playCette déclaration solennelle, le pré-

sident l'a faite après un week-end deconsultations avec ses plus prochesconseillers économiques.

Il a déclaré qu'il ne regrettait pasles milliards de dollars dépensés parles Etats-Unis pour l'aide à l'étrangerdepuis la fin de la seconde guerremondiale, mais il a ajouté que lesnations qui ont retrouvé leur équili-bre doivent maintenant faire preuvede fair play en matière de commerceinternational.

« Il n'est plus nécessaire que lesEtats-Unis affrontent la concurrenceinternationale avec une main liéedans le dos », a-t-il dit.

Il a déclaré qu'il invite le mondeà dévaluer le dollar.

Il a annoncé en même temps qu'ilimposait une surtaxe de 10 pour centsur toutes les importations, (ap)

Le président Nixon va demanderau Congrès de voter les mesures sui-vantes :

G Réduction fiscale de 10 pourcent par an destinée à favoriser lesinvestissements.# Suppression de la taxe sur l'a-

chat des automobiles qui était de 7pour cent du prix affiché par lesconstructeurs.9 Avancement au 1er janvier 1972

des déductions fiscales pour les par-ticuliers qui ne devaient entrer, eneffet , qu'au 1er janvier 1973. (afp)

Mère à dix ansEn Argentine

A l'Hôpital municipal de Pilar,ville située à 40 km. au nord-estde Buenos-Aires, une f i l le t te dedix ans a donné naissance samedià un bébé de 2 kg. 900.

Le Dr Pezzoni , chef du serviced' obstétrique à l'hôpital , a dû e f -fectuer une césarienne.

On a déclaré par la suite que lamère et l' enfant étaient dans unétat satisfaisant.

Le Dr Pezzoni a souligné que lamère, originaire de la provinceméridionale de Misiones, avait euun développement physique trèsprécoce , ce qui n'est pas rare dansles régions trop icales.

Aucune information n'a étédonnée sur l'identité du père , (ap)

/PASSANTDécidément la bagarre de la RN 5 —

autrement dit le raccordement de Neu-châtel-ville à l'autoroute du Littoral —n'est pas près de finir...

Les deux tracés, en tous cas, laisse-ront des traces dans les annales dela Cité !

Le Conseil communal et le Conseild'Etat sont , comme on sait , pour lepassage au centre, aveo des variantes.

Les opposants, eux, préconisent laroute au bord du lac.

Enfin la majorité silencieuse se tait,comme il se doit, et se contente d'en-registrer les affirmations et protesta-tions contradictoires.

Quant à savoir ce qu'elle pense, bienmalin qui pourrait le dire. Probable-ment y voit-elle à la fois du pour etdu contre, ce qui ne l'engage guèreà se prononcer. Et attend-elle que taConfédération ' prenne la décision quide toute façon s'imposera un jour. Amoins que...

Je dis bien à. moins que... une troi-sième solution, que j'entrevois, ne sur-gisse et mette finalement tout le monded'accord.

En effet.Cette troisième solution, si j 'en crois

un 'correspondant , serait très simple.C'est de déclarer Neuchâtel , ville si-nistrée, et d'attendre qu'on la rebâtissepour trouver enfin le tracé qui rallie-rait tous les suffrages. Après tout ,pourquoi pas ? Durant la période d'at-tente l'autoroute s'arrêterait aux portes;de la ville et reprendrait de l'autrecôté. Les autos, au lieu de filer aucent à l'heure à travers ou sur lafrange d'une cité, qui mérite d'êtreadmirée et visitée à l'instar de biend'autres, rouleraient leur petit 30 ou40 à l'heure, offrant au conducteur unrelai à la fois calmant et reposant. Etensuite, vogue la galère ! On rebouffe -rait les kilomètres...

Voilà qui mettrait dans le parcoursun peu d'originalité et on parlerait deNeuchâtel comme de Rothenburg, oùl'on entre en franchissant trois portesanciennes et deux ponts-Ievis, et oùrien n'a changé depuis le 14e siècle...

Peut-être vers l'an 2400 aurait-ontrouvé une solution.

Au surplus comme Neuchâtel est déj àun immense parking où on ne peutplus parquer, ça ne changerait pasgrand-chose.

Voilà la suggestion formulée.Etant donné qu'en l'occurrence j e n'ai

pas voix au chapitre et que je tiens àne me brouiller avec personne, je laisseà la fameuse majorité silencieuse lesoin de choisir.

Je lui offre simplement, sur un plat,une véritable solution d'avenir...

Le père Piquerez

Fête des SaisonsTavannes

Une large place a été faite auxjeunes. Ci-dessus une des partici-pantes (équipe gagnante) au con-cours interscolaire du samedi. Hier,10 000 spectateurs ont assisté au

Corso fleuri. Lire en page 19.

Grand Prix automobile d'Autriche

Lire le récit de cette réelle performance en page 11 (bélino AP).

Jo Siffert, brillant vainqueur

La musique pop peut-elle vivre dans nos régions?C'est une question pertinente. En effet , un grand nombre detentatives ont déjà été faites par des jeunes pour jouerensemble, sous forme d'orchestres, et pour survivre auxdifficultés de toutes sortes, qui les assaillaient dès le début.On peut reconstituer la genèse d'un orchestre pop facilement,dans le Jura. Tout d'abord, quelques jeunes se rencontrentet découvrent qu'ils ont une envie commune de jouer, enorchestre, la musique de leur goût. Quelquefois ils ont déjàles instruments, ainsi que de petits amplificateurs. Alors, ilsse retrouvent, essaient de jouer certains morceaux, et éta-blissent la musique de base du groupe. Souvent , un ou plu-sieurs des musiciens du groupe a (ou ont) déjà joué dansd'autres formations. Sur ces tempéraments de provenancesdiverses, de nouvelles tendances et de nouvelles idées seforment en même temps qu'une musique plus ou moins ori-ginale, avec des musiciens plus ou moins doués. Mais dansce domaine aussi, une certaine sélection naturelle s'opère.Les moins doués se font exclure de leur groupe, ou alors,c'est l'ensemble complet qui est sacrifié, soit à cause del'indifférence totale d'un public déçu, ou alors sous le coupde dissensions internes. Enfin, certains musiciens tiennentaujourd'hui toujours la rampe, ils se produisent dans la ré-gion, et Ils forment les restes de beaucoup d'illusions, per-dues au cours de ces dernières années.Que se passe-t-il ? Pourquoi tous ces jeunes gens connais-sent-ils autant de déboires ? On peut avancer comme causeprincipale du rejet d'un si grand nombre de musiciens, quetrop de jeunes, sans se préoccuper de leurs dons, croient êtrede nouvelles idoles. Jouer dans un orchestre pop est aujour-

d'hui le chic du chic, le triomphe de la mode sur la per-sonnalité. Du moins c'est ainsi que beaucoup le subissent.Malheureusement, les dons et les possibilités de répéter et dejouer, ne vont pas toujours de pair avec les châteaux enEspagne. Et la sélection se fait. Certains abandonnent, d'au-tres croupissent dans la médiocrité. Enfin, un petit nombreconnaît un certain succès. Mais même pour ceux-là, la réus-site est très relative.L'équipement d'un groupe qui prétend jouer en public, esttrès coûteux. L'addition se monte vite à vingt-cinq ou trentemille francs, quand ce n'est pas plus. Il est évident que detelles sommes sont longues à rembourser, quand elles ontdéjà été trouvées. Ensuite, il y a l'attitude de la « majoritésilencieuse », qui est souvent fort opposée à ce genre de mu-sique. Les locaux se font rares, les plaintes délogeant sanscesse les musiciens aux abois. Et il faut aussi noter unecertaine indifférence du public, souvent justifiée d'ailleurs.Mais certains bons orchestres font alors les frais de ce quepresque plus personne ne fait de différence entre la qualitéet le bruit. Mais peut-être, est-il déjà trop tard, la jeunessejurassienne et neuchâteloise en a déjà fini avec la musiquepop. Peut-être a-t-elle déjà définitivement opté pour lesidoles toutes faites qu'on lui fabrique à Paris, et qu'on re-trouve dans tous les juke-boxes.En fin de compte il est intéressant de voir de plus près cequ'il en est auprès des quelques groupes pop méritant encorece nom, qui se produisent actuellement dans notre région.

P. R.

«Country Lane»

« Country Lane » (photo Amey)

Le groupe était formé jusqu 'à pré-sent de cinq musiciens : Olivier Maire(orgue et vocal), Raymond Amey (gui-tare solo et vocal), Frédy von Kaenel(guitare solo), Ricardo Grana (guitarebasse), Franz Sandoz (batterie).Mais il y a du nouveau. Ces musicienscherchent maintenant à enrichir leursgammes de tonalités par l'introductionde cuivres : Jacques Robert (trompette),Pierre Quilleret (saxophone). Maisqu'on ne s'y trompe pas ! Les cuivresdans un orchestre pop font tout desuite penser au « Chicago Transit Au-thority ». Or ce n'est pas du tout versce genre d'harmonisation que tendentles efforts de « Country Lane ». L'em-ploi de la trompette et du saxophoneva donner à leur nouvelle compositionune richesse et une puissance musi-cale beaucoup plus soutenue que nepeuvent le faire les guitares et l'orgue.D'autre part , dans ce nouveau stylequi se forme peu à, peu, on remar-quera les chœurs, c'est-à-dire l'utilisa-tion de la voix humaine, non commearticulation linguistique, mais commeregistre de sonorité quasi instrumental.Cette manière de chanter n'est pastrès fréquente dans la musique pop.Elle s'étend cependant de plus en plussous l'influence de Pink Floyd.Evidemment « Country Lane » n'aban-donnera pas pour autant toutes lesgammes de procédés rythmiques ettechniques qui sont en usage dans la

musique pop (distorsion , oua-oua , cais-se de résonance, etc.).L'alternance de ces procédés tradition-nels avec des passages où dominentl'orgue, les chœurs et les cuivres, in-sufflera à leur musique des apaise-ments momentanés presque mystiques,d'une sensibilité émouvante et très har-monieuse.« Country Lane » a évoqué les diffi-cultés qui se présentent à lui et plusgénéralement à la majorité des groupespop dans notre région. Il semble qu 'ilexiste une réticence assez marquée dela part des propriétaires de salles en-vers cette musique qui n'est pas accep-tée comme une forme d'art à partentière, mais assimilée à je ne saisquoi de décadent . Bref , elle n'est toléréeque par le profit qu 'elle rapporte.« Country Lane » cherche maintenantà échapper aux contingences de ladanse, c'est-à-dire qu'au lieu d'exécu-ter des morceaux connus d'un rythmeégal et bien scandés, ils composentactuellement des morceaux de leur cruoù la diversité du son et du rythmedécouragera peut-être les amateurs dedanse et de flirt , mais attirera les ama-teurs de musique moins convention-nelle.Relevons d'autre part que « CountryLane » aura l'occasion d'enregistrer un33 tours. Cette performance constitr ,rasans aucun doute une stimulation "'esprometteuse. J.-M. J!

«Open Road»

« Open Road » (photo ab)

« Open Road » est un orchestre nou-vellement créé, dont les membresjouent ensemble depuis environ dixmois. Tout a débuté avec un piano, uneguitare, une batterie et beaucoup debonne volonté.

Le groupe comprend actuellement : A.Froidevaux , guitare solo, Y. Hasler, or-ganiste, J.-F. Donzé, batteur , et Cl.-A.Kleiner, guitare basse. Chacun de cesmusiciens a vécu des expériences di-verses, et c'est en fonction de cesdifférents vécus musicaux que s'éla-bore la musique d'« Open Road ». Legroupe ne comprend en effet pas d'ins-truments secondaires, chacun apportantun message particulier à . travers lesdifférents solos et chorus. De plus, cer-taines influences transpirent, sansqu'on puisse pour autant dégager unesource commune. « Open Road » s'ins-pire le plus souvent de groupes telsque Frank Zappa, « Oft Machine » ouencore « Sadness of Krishna », libéré del'influence « Pink Floyd », cependant.Le tout donne donc bel et bien l'« OpenRoad ». En effet, ces influences se com-plètent ou s'entre-mêlent, mais finale-ment la base de la musique d'« OpenRoad » réside dans les différents ca-nevas, . composés par le groupe lui-même, et dans les improvisations per-sonnelles qui en sortent.

Jusqu'à présent, « Open Road » s'esttoujours efforcé de jouer de la musi-que pour initiés, et non de la musiquede danse. Cependant, cette volonté biendéterminée ne va pas sans créer pourle groupe nombre de soucis. Le publicn'est que peu attiré par ce genre demusique, dans nos régions, à en croiredu moins les difficultés financièresd'« Open Road ». Les gens aiment àdanser, mais beaucoup moins à s'in-téresser à une musique de recherche,inédite et originale. C'est pourquoi« Open Road » se voit dans l'obligationde jouer certaines œuvres que le pu-blic à l'habitude d'entendre. Pourtant ,bien que jouant des morceaux trèsconnus, tel que « A Day in the Life » ,« Like a Rolling Stone » , « Paranoïd »,ou certaines œuvres de « Chicago Tran-sit Autority », « Open Road » cherchetoujours à jouer des interprétations quisortent des sentiers battus.Les contingences (matériel insuffisantou pas encore payé, difficultés d'obtenirdes salles, et un public assurant lesrentrées d'argent à long terme) em-pêchent pour l'instant « Open Road »de se consacrer totalement à la musi-que de ses rêves. L'orchestre, parexemple, aimerait jouer de la musiquepop tout en y intégrant des parolesfrançaises. Ainsi, par un mélange har-monieux des beautés de notre langageet des sonorités particulières de la mu-sique pop, « Open Road » pourrait jouerlà sur un registre vraiment inédit. Mal-heureusement, le public est par troptributaire d'une mode. Et il est dou-teux que de te}s, essais assurent augroupe sa subsistance^:.,C'est donc partagé entre les projetsd'avenir et les problèmes financiers del'instant présent, qu'« Open Road »cherche sa voie. Malgré tout, la tenta-tive de ce groupe mérite qu'on s'yattarde quelque peu. Car, c'est une desrares entreprises de ce genre dans larégion, et la musique de recherche vau-drait tout de même un soutien plussérieux de la part des publics neu-châtelois et jurassiens. C'est, en défi-nitive, de tels efforts qui sauvent lamusique de la facilité, et de l'engoue-ment, sans parler tout bonnement dela médiocrité, qui règne si souventdans la musique pop.

20 commandements pour la protectionde votre environnementTraduction d'un tract distribué dans une ville des USA

1. Veillez au bon réglage de votrevoiture.

2. Lorsque vous achetez une nou-velle voiture, assurez-vous qu'el-le est munie d'un dispositif an- 'tipollution.

3. Chaque fois que vous le pouvez,transportez un collègue dans vo-tre voiture. Il laissera ainsi lasienne au garage.

4. Ne laissez jamais tourner votremoteur à l'arrêt.

5. Circulez à bicyclette ou mar-chez à pied si vous le pouvez(plus de 50 pour cent de la pol-lution atmosphérique provientdes gaz d'échappement des au-tomobiles).

6. Employez moins d'engrais , d'her-bicides et de pesticides.

7. Achetez votre lait en bouteilles(à l'exclusion des emballages encarton ou en plastique) .

8. Quand vous commandez de labière ou de la limonade, exigezdes bouteilles consignées.

9. Evitez d'utiliser des torchons oudes serviettes en papier : em-ployez une éponge et des tor-chons en coton.

10. De même, n'employez que desserviettes de table en toile.

11. Utilisez moins d'appareils élec-triques et moins de gadgets com-portant un moteur.

12. Pour faire la vaisselle, utilisezdes cristaux de soude et uneéponge métallique, plutôt que desdétergents.

13. Si vous employez des détergents ,achetez ceux qui ont une faible

teneur en phosphate (40 pourcent du phosphate qui polluel'eau provient des détergents).

14. Réemployez chaque fois que vousle pourrez sacs et boîtes d'em-ballage.

15. Ne faites pas brûler les feuillesmortes.

16. N'achetez pas de shampooings ,de lotions ou autres produits debeauté dans des bouteilles enplastique.

17. Ne fumez pas : la pollution im-putable au tabac a été chiffréeà 500.000 tonnes par an.

18. N'employez pas de gobelets nid'assiettes en papier.

19. Quand vous vous baignez, nemettez pas de lotion ou crèmesolaire : vous contribuez à pol-luer la mer.

20. Ecrivez à votre député en ré-clamant des mesures pour pro-téger l'environnement. N'hésitezpas à dire votre façon de penser.L'avenir -de votre cadre de vieet de votre vie tout court nedépend pas de ce que fait levoisin. IL DÉPEND DE VOUS !VEILLEZ A CE QUE CE PA-PIER NE SE TRANSFORME

PAS EN DÉCHET.(Inf. Unesco.)

DIT-IL

«Pacific Sound»« Pacifio Sound » (photo Jecquier}

Roger Page , organiste et bassiste (labasse est dans une colonne de 200Watts incorporée à l'orgue), MarcelTreuthard , guitare solo, et grand ad-mirateur de Deep Purple, Mino DonDiogo , batteur (il a joué trois ans dansun orchestre en Italie), Cristian Meyer ,harmoniciste, en d'autres termes : « Pa-cific Sound ». L'orchestre joue égale-ment avec un chanteur, nouvellementvenu de Fribourg.Comme tous les groupes pop, « PacificSound » connaît certains ennuis. Lesmusiciens ont de la peine à trouver unlocal pour répéter. Ils doivent se con-tenter d'un matériel de fortune , quidemande à être remplacé. Et surtout ,le génie créatif des musiciens se trouvecompromis par les exigences d'un pu-blic qui veut avant tout une musiquetraditionnelle , sur laquelle il peut dan-ser. Quant à la manière de jouer de« Pacif ic Sound », elle s'apparente prin-cipalement à deux tendances. Tout d'a-bord , l' empreinte de l'organiste, quicompose énormément pour le groupe ,fait sentir ses tonalités dans la mélan-colie, du genre « Procol Harum ». Leguitariste, de son côté , axe sa musiquedans un genre tout dif férent , qui rap-pelle très nettement « Deep Purple ».Bien sûr, au-delà de ces influencesun peu schématiques, on serait tentéde dire que le group e ne s'inspire quede lui-même. En ef fe t , l'apport pri-mordial de l'orgue, avec son jeu debasse lourde , la finesse et la facilitéd'invention du soliste, ainsi que la con-tribution perso?ineîîe de chacun des au-tres musiciens, font que « PacificSound » a un cachet bien à lui, enconstante évolution, et sans arrêt enquête de lui-même.. Mais surtout, Pacific Sound a fait

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une expérience qui mérite d'être sou-lignée. Ils ont en ef f e t , dès leurs dé-buts, sorti un disque en 45 tours. Essaiavant tout, la qualité de cette produc-tion est cependant d'un assez bon ni-veau, bien qu'on sente encore une trèsforte influence de « Procol Harum » .Débuts hésitants, certes, mais débutsconstructifs. Car, « Pacific Sound » nes'en est pas tenu là. Ils sont retournésau studio d' enregistrement , et dans ungenre tout dif férent , interprétant deuxœuvres de leur composition, ils ont sor-ti leur deuxième « 45 tours » . Mais cettefois-ci , la qualité est infiniment su-périeure, et on sent tout de même unecertaine aisance dans « Thick Fog », et« Ballad to Jimmy » . La tentative surle plan musical est méritoire et duplus haut intérêt , car le . fai t est plutôtrare dans la région. Malheureusement ,le point de vue artistique, une nou-velle fois , n'est pas le seul en cause.Le résultat financier de l'opération mé-rite le qualific atif de « catastrophique ».A tel point que « Pacific Sound » est ac-tuellement en très mauvaise posture.Et la situation se présente maintenantainsi : ou l'orchestre parvient à sur-monter ses problèmes financiers , etaussi du même ' coup, son décourage-ment, et alors, d'autres enregistrementssont à espérer, ou bien, le groupe seconfin e dans la musique de bal , et fai trecette dans la facilité , en attendant lalassitude du public, ou celle des musi-ciens du groupe.Il reste néanmoins à espérer que l'e f -fort pourra être poursuivi. Car le ni-veau artistique de « Pacific Sound » estsuffisamment intéressant pour qu'ilpuisse attirer à lui nombre de gens deSuisse romande et même d' au-delà.

R.

The Midsummer Marriage, opéra entrois actes.Mark, un jeune homme : A. Remedios,ténor. Jenifer, sa fiancée : J. Carlyle,soprano. King Fisher, père de Jenifer,homme d'affaires : R. Herincx, bary-ton. Bella, sa secrétaire : E. Harwood,soprano. Jack , ami de Bella, un ou-vrier : S. Burrows, ténor. Sosostris, unevoyante : H. Watts, contralto. Les An-ciens, prêtre et prêtresse du Temple :S. Dean, basse et E. Bainbridge, mez-zo-soprano. Chœurs et Orchestre deCovent Garden, dir. Colin Davis.PHILIPS 6703027 stéréo. Coffret detrois disques.Intérêt : le premier enregistrement in-tégral.Interprétation : le compositeur lui-mê-me en est enchanté.Qualité sonore : bonne.Si au cours des siècles, la Manche aépargné à la Grande-Bretagne plusd'une invasion militaire, elle l'a égale-ment tenue, face à l'Europe continen-tale, dans un isolement qui a laissé destraces jusque dans les arts. A part quel-ques grands témoins de l'époque élisa-béthaine, Purcell au dix-septième siè-cle et Britten à l'époque contemporai-ne, la musique anglaise ne semble-t-elle pas avoir connu une existance pu-rement insulaire ? Ainsi, n'est-il pasincroyable que Tippett , considéré pard'aucuns comme le plus grand compo-siteur anglais vivant soit tout justeconnu d'une fraction des mélomanes,tant le disque et la radio l'ont ignoréjusqu'ici. La parution chez Philips dupremier enregistrement intégral duMidsummer Marriage me semble doncêtre un événement musical d'importan-ce. Ce « joyeux opéra-comique wagné-rien » comme le désigne J. Michon (lamusique anglaise, collection U2) ne serésume pas volontiers, l'étrangeté et lafantaisie du Livret — dû également àTippett — nous entraînant dans lesaventures les plus imprévues. Conten-tons-nous de relever que l'histoire met-tant aux prises les personnages men-tionnés ci-dessus se déroule dans uneclairière, le premier acte étant réservéau matin, le second à l'après-midi, letroisième au soir et à la nuit. Ecritedans un style serré, la musique, spon-tanée et réellement très originale, dé-note à tous les nivaux une remarquablemaîtrise. On n'y « entre » pas instanta-nément comme dans celle, plus accro-cheuse, de Benjamin Britten, mais onn'en est pas moins rapidement séduitpar l'unité et le charme de l'invention.Ajoutons que The Midsummer Marria-ge — composé au lendemain de la se-conde guerre mondiale — a été enre-gistré l'an dernier, à l'époque des re-présentations à Covent Garden et dansla même distribution. J.-C. B.

Ecouté_ _-• m m mm., ' . ,Michael Tippett(né en 1905)

Succès populaire aux -EplaturesUn week-end des ailes fou, fou, fou...

Ils sont petits, certes, mais leurs performances n'ont souvent rien à envieraux vrais appareils dont ils sont d'excellentes reproductions. Ce sont cesmodèles réduits d'avions qui ont, deux journées durant, emballé quelquescinq mille personnes venues aux Eplatures participer à la grande fête desailes organisée de main de maître par l'Aéro-Club de La Chaux-de-Fonds.

Fête des ailes en réduction doncpuisqu'il s'agissait surtout de présenterun véritable festival où l'on a pu jugerdes possibilités énormes de l'aéromo-délisme dont le caractère sportif estapparu sous son plus beau jour.

Pas comme le temps puisque l'on est

vraiment « passé au travers des gout-tes ». Il s'en est fallu de peu. Mais leciel, bien que menaçant a bien voululaisser la manifestation se déroulercomme on pouvait l'espérer.

Sur ce week-end des Ailes, les orga-nisateurs — et plus spécialement l'é-

quipe de la section d'aéromodélisme etde vol à , voile de l'aéro-club — fon-daient beaucoup d'espoirs. Ils n'ont pasété déçus. Disons même que l'audiencea été au-delà de ce qu'on pouvait at-tendre. Voilà qui récompensait juste-ment leurs efforts , car la mise sur piedd'une réunion de cette ampleur a de-mandé à certains un travail écrasant.Quelques-uns des responsables n 'ontpratiquement même pas eu la possibi-lité de prendre une nuit de repos, tantla kermesse et le bal ont connu l'af-fluence.

Un réalisme saisissant.

Pour le show final : avoir l'œil sur chaque appareil.

Dans le hangar principal , entière-ment vidé pour la circonstance, lesdanseurs s'en sont donné à coeur joie.Et n 'ont pas omis de faire honneur à lacantine. Ni aux jeux dont l'un a suscitéune vive curiosité. Il s'agissait d'en-dosser un harnais de parachutiste et delutter, corolle déployée, contre le souf-fle dégagé par une hélice animée parun moteur électrique. Dans la soirée,il y eut bien certaines paires de jambesincapables de gagner le moindre cen-timètre, parachute dans le dos, contrele courant d'air. ' ¦

Mais tout cela n 'était que joies an-nexes comme on dit. Car tout l'intérêtde ce rendez-vous résidait dans lesévolutions proposées par les modélis-tes. Us étaient venus, à l'invitation del'aéroclub, de toute la Suisse et aussi

té des camarades de club de M. WillyGloor, président des Simprop, elle sortvraiment de l'ordinaire. On a pu ainsiassister à un spectacle remarquable.

Vols circulaires, vols libres (planeursou avions), combats simulés, évolutiond'hélicoptère miniature, le tout cons-tituant un show aérien passionnant.Réglé au centimètre. En somme des asdu mini-manche à balai et de la télé-commande. Encore que celle-ci puisseparfois réserver une surprise.

Ce fut le cas, seul incident de cesjournées , pour un modéliste 'françaisqui dirigeait son appareil en utilisantune longueur d'onde réservée aux ra-dio-taxis. Résultat : une interférences'est produite et le modèle s'est écrasésur une tombe de cimetière avec sonchargement de cinq kg. ' de confettis

Plus dur au sol qu'en l' air. (Photos Impar-Bernard).

de France. Les sections de Vallorbe, ceNeuchâtel, étaient abondamment' repré-sentées aux côtés des Chaux-de-Fon-niers. Le Groupement neuchâtelois desmodèles réduits a d'ailleurs fait uneexhibition dans l'après-midi du samediau grand plaisir d'une foule déjà nom-breuse.

Mais ' le clou, incontestablement, cefut la production de l'équipe semi-pro-fessionnelle suisse-alémanique Simpropquj a fait une éblouissante démonstra-tion de son savoir. D'abord par la quali-té des modèles présentés. Des repro-ductions à l'échelle de tous types d'ap-pareils, y compris de Mirage dont l'hé-lice (on a renoncé au réacteur) logéeà l'arrière du fuselage, n'est plus ap-parente lorsqu 'elle tourne, ce qui donneun réalisme saisissant.

La finition de ces modèles était entout point parfaite. Quant à la virtuosi-

qu'il devait larguer sur la foule.Indépendamment de la maniabilité

de ces petits avions, on a pu égalementremarquer leur rapidité. Dotés généra-lement de moteurs de 10 ou 11 cm3,ils peuvent atteindre des vitesses ex-traordinaires. L'un d'eux évoluait àquelques 270 km.h. alors que le recorddu monde dans la discipline est détenupar un Allemand avec 352 km.h.

Pour terminer , ajoutons que les volsde plaisance organisés pour le publicont remporté un tel succès que cinqappareils ont été nécessaires pour pou-voir suivre autant que possible le ryth-me croissant des demandes. Un beauweek-end en faveur de l'aéronautiquesous toutes ses formes. (Imp.)

¦

Voir autres informationschaux-de-fonnières en page 5

Un jeune architecte chaux-de-fonnier lauréat à Paris

Fragment du complexe

Nul n'est prophète en son pays. Cedicton bien connu pourrait se confir-mer une nouvelle fois avec le prixd'architecture qu'un jeune Chaux-de-Fonnier, Jacques Macquat, vient deremporter à Paris, pour un travail col-lectif auquel se sont associés trois au-tres jeunes Suisses : R. Comazzi, deFribourg, F. Rérat, de Bienne, et B.Attinger, de Sion.

Le projet a été établi dans le cadred'un concours du Ministère français del'éducation nationale pour la construc-tion d'un collège secondaire à Nouméa,en Nouvelle-Calédonie. Après l'élimi-nation de plusieurs travaux, deux pro-jets restent en lice. L'un est français ,l'autre suisse. Celui précisément desjeunes architectes romands qui s'étaientrencontrés à l'Institut d'urbanisme del'Université de Paris et à l'Ecole natio-nale supérieure des beaux-arts et d'ar-chitecture de la capitale française.

BRILLANTES ÉTUDESJacques Macquat , fils de M. Pierre

Macquat , professeur au Technicum de

La Chaux-de-Fonds, a fait ses classeset sa formation professionnelle dansnotre ville. Ancien élève de l'Ecoletechnique supérieure de Fribourg, ilobtint le diplôme de l'Ecole d'archi-tecture. Il poursuit ensuite ses étudesà Paris, où il se voit décerner le diplô-me d'architecte de l'Ecole nationale su-périeure des beaux-arts , à l'unité péda-gogique dirigée par MM. P. Maymont,H. Lefebvre, S. du Château, N. Schôf- 1fer et R. Schweizer. Il obtient égale-ment le diplôme d'urbaniste à l'Institutde l'Université de Paris-Dauphine. En-fin , il réussit une licence d'urbanismeà l'Université de Vincennes.

La mobilité, la flexibilité , les espaces,les formes, les fonctions furent les dé-nominateurs communs du projet desquatre jeunes architectes suisses. Afind'obtenir le plus grand nombre possiblede combinaisons, ils prirent comme élé-ment de base le triangle. Ils enten-daient par là enlever à l'école et àl'université son caractère traditionnelde monument. Cette conception les aamenés à concevoir un tout formé destabiles triangulaires qui s'adaptent à

Le « module » de base

tous les contextes environnants. A l'in-térieur, le projet est modifiable et ex-tensible, ce qui fait que l'évolution estpermanente et sans contrainte. D'autrepart , il est entièrement vitré et permetun éclairage orientable, ainsi que lacréation de jardins intérieurs couverts,semi-couverts ou encore découverts.

« Les élèves, dit Jacques Macquat ,ne sont pas à l'aise dans des locauxqui apparaissent comme des caserneset ils subissent la répression de cesespaces. Ce n'est pas seulement enFrance que l'on retrouve ce phénomène,mais également en Suisse. Aujourd'hui ,les méthodes pédagogiques de l'ensei-gnement et les structures sociales con-naissent une évolutfôh. Il est donc dom-mage que les étudiants continuent parl'intermédiaire des architectes et desenseignants à évoluer dans des locauxinadaptés à la pédagogie nouvelle ».

Jacques Macquat

Grâce à un travail collectif , ces quatrejeunes viennent donc d' « éclater » dansle monde de l'architecture. Il faut sou-haiter que le projet primé soit réalisépar eux. « Mais, poursuit Jacques Mac-quat , il y a maintenant un autre pro-blème pour notre présence à Nouméa,un problème financier. »

R. DERUNS.

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1970 fut une assez bonne annéeRapport du service électrique

Le rapport du service électrique dé-montre que l'exercice 1970 fut assezbon dans l'ensemble. Durant ce laps detemps, les S.I. purent renforcer les ré-seaux urbains et rurals, améliorer l'é-clairage public et surtout bénéficier durendement normal de l'usine de la Ran-çonnière, laquelle produisit plus de 2millions de kWh.

Les S.I. sont très attentifs à la quali-té du réseau électrique. Celui-ci estamélioré d'année en année et c'est untravail considérable. Il faut travaillersur trois plan. D'abord il faut renforcerle réseau urbain existant en changeantles câbles de certains quartiers. Cetteopération est délicate et surtout coû-teuse. Le mètre de câble rendu poséest d'un prix très élevé.

Ensuite il faut se préoccuper desbouts de ligne. Il faut améliorer et dé-velopper le réseau rural. Les fermiersdes environs ou les propriétaires de ré-sidences secondaires sont souvent vic-times de baisses de tension qui les em-pêchent de jouir parfaitement du con-fort électrique. Ainsi les S.I. doiventplanter des poteaux et installer destransformateurs aux quatre coins duterritoire pour assurer une alimentationnormale. Cette opération « campagne »prendra plusieurs années. Enfin restel'extension. L'implantation de nouveauximmeubles oblige les S.I. à investir, àposer de nouveaux câbles ou à reconsi-dérer l'alimentation d'un quartier toutentier. D'ici vingt ans, la consommationva doubler, les S.I. sont à même de sui-vre cette évolution.

STATISTIQUES

Sur le plan strict de la productiond'énergie et de la consommation, on en-registre les développements suivants :la production totale — y comprix laRançonnière — dépasse 38 millions dekWh contre 25 millions en 1961 et 18millions en 1951. Ainsi donc, en vingtans, la production a plus que doublé.

Quant à l'énergie livrée, elle voit lesprogressions suivantes :

13.336.000 kWh utilisés par les indus-tries contre 13.830.000 kWh par les mé-nages, soit à peu près l'équivalence. En1961, on comptait environ 9 millions dekWh pour l'industrie et le commercecontre 13 millions pour l'usage domes-tique. Ainsi l'énergie utilisée par lesparticuliers n'a pas subi une progres-sion semblable à celle des usines. Pourle reste, il faut souligner que l'ensembledes services communaux (Communeplus S.I.) consomment pour leurs be-soins propres (pompages, chauffage àdistance, éclairage public, piscine-pati-noire, etc) plus de 4 millions de kWh.

FINANCESLes tarifs appliqués sont en vigueur

depuis presque trente ans, à l'exceptiondu tarif dit AM que le Conseil générala voté il y a deux ans. Ce dernier tarifreprésente davantage une rationalisa-tion qu'un gain visible pour les S.I. Iln 'a pas eu d'influence appréciable surles résultats financiers du service. De-puis à peu près vingt ans, le prixmoyen de l'énergie vendue se situe en-tre 10 et 11 centimes.

En 1970, les S.I. ont.encaissé 3.887.000fr . pour 38 millions de kWh produits.Le boni réalisé a atteint 481.000 fr, maisil faut mentionner que les amortisse-ments ont été diminués de 80.000 fr.par rapport à 1969.

CONCLUSIONS1970 fut une assez bonne année pour

le service électrique. C'est grâce àl'augmentation constante de la consom-mation que les prix appliqués ont puêtre maintenus. Il ne faut pourtant pasperdre de vue que les prix pratiquéspar les fournisseurs d'énergie (ENSA enparticulier) ont subi, eux, des haussesimportantes et que si celles-ci conti-nuaient, il faudrait revoir la tarifica-tion. Il faut également songer à acheterun nouveau moteur JJiesel pour dispo-ser d'un groupe de secours suffisantpour une ville comme la nôtre.

Les S.I. restent attentifs à ces pro-blèmes et souhaitent ne pas être con-traints à revaloriser leurs tarifs. S.L.

On en parleau Locle

Un clair matin de la semainedernière, alors qu'un ciel radieuxétait source de bonne humeur géné-rale, plusieurs automobilistes suisseset frontaliers se sont fait « piquer -,le long de la route du Col, pourn'avoir pas respecté la limitation devitesse prescrite. Inutile de vousdire que l'humeur n'est pas restéelongtemps à la plaisanterie. Diable,débourser 20 ou 30 francs d'amende,avant même d'avoir commencé letravail, il y a de quoi vous mettreles nerfs en pelote ! Eh ! bien, queces victimes du radar matinal soienttranquillisées : il n'y a pas d'heurepour les braves. Les contrôles onttoujours lieu à l' endroit et au mo-ment où on ne les attend pas. C'estune question de métier et les bou-gres en connaissent un bout sur laquestion. Il y a quelque temps , unvendredi soir, d'autres automobi-listes ont subi un sort semblablesur la route de la Vue-des-Alpes.Le soussigné était du nombre, entrès bonne compagnie d'ailleurs. Lesuniformes et le radar n'étaient pasles mêmes, mais les amendes étaientidentiques. Voyez-vous, se faire « pi-quer » après le travail, au termed'une semaine de labeur, n'a pasplus de charme que d'y passer debon matin. Et le sourire des gen-darmes ou des agents de servicene change rien à l'affaire. C'estcomme à la belote, toute faute sepaie !

Ce qu'il faut , compagnons d'in-fortune, c'est penser à la chose par-tout et toujours, cesser de croireque les compteurs de vitesse mar-quent plus que le compte, bref êtretoujours sûr ' d'être dans son droitet de pouvoir dire zut au radar. Etautre chose aussi, que je n'ose pasdire ici ! Car ce fameux radar, vousme direz si j' ai tort ou raison, n'estjamais là quand les véritableschauffards sont à l'œuvre. Et c'estbien, dommage, ma foi, car la justi-ce n'y trouve pas son compte. Main-tenant que c'est payé , on peut bienle dire, au nom de l'Amicale destondus soumis, dévoués et respec-tueux !

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MEMENTO Il , 1 1 » LIM.UuJ

Le LocleLUNDI 16 AOUT

La Chaux-du-Milieu: Ferme du Grand-Cachot-de-Vent : 15 à 21 h., ex-position de céramiques.

Piscine du Communal : ouverte.Pharmacie d' o f f i ce : jusqu'à 21 heures.

Coopérative, ensuite le tél. No nrenseignera.

Permanence médicale : en l'absence dumédecin traitant, tél. No 17 ouservice d'urgence de l'hôpital, tél.(039) 31 52 52.

Permanence dentaire : tél. No 17 ren-seignera.

Derech Holmes, l'un des Canadiensqui jouera avec le HC La Chaux-de-Fonds lors des rencontres internatio-nales, est arrivé hier, avec sa femmeet ses deux enfants. Holmes a d' autrepart été engagé en qualité d'entraîneurphysique pour l'équipe nationale, en ,

vue des Jeux olympiques de Sapporoet des championnats du monde dePrague. Holmes fera équipe avec Gas-ton Pelletier qui, lui, assurera la di-

rection technique.

(Photo Impar-Bernard)

Un nouveau Canadien pour le HC La Chaux-de-Fonds

175 accidents ; 92 blessés ; 2 tués ; 170dégâts matériels de plus de 200 francs ;308 conducteurs en cause ; 177 person-nes dénoncées.

être modifiée ou abandonnée lors dujugement.

FAUTES43 violations de priorité ; 28 vitesse ;

27 distances insuffisantes ; 9 ivresse ;11 dépassements téméraires ; 6 change-ments de direction ; 10 circulations àgauche ; 8 marches arrière ; 8 inatten-tions ; zéro inobservation de passagepour piétons ; 3 imprudences des pié-tons ; 10 imprudences des enfants ; 3signalisation pas respectée ; zéro circu-lation sans permis de conduire ; 2 en-tretiens défectueux ; un pneus lisses ; 2mauvais stationnement ; 5 entraves àla circulation ; 5 sommeil, surmenage,malaises ; un conditions atmosphéri-ques ; zéro cavaliers, animaux domes-tiques, gibier ; 2 ivresses sans accident.

Dans un certain nombre de cas, laqualification pénale des causes peut

Accidents de la circulation survenusdans le canton au cours du mois de juillet

j COMMUNI QUÉS jConférences.

Nous vous rappelons la série de sixconférences que donnera Wim Malgoà la salle de la Stadtmission, Envers 37,du 16 au 21 août.

Wim Malgo qui n'est pas un inconnudans la région, dirige une importantesociété missionnaire dont le rayonne-ment se fait tant par ses émissions àla radio que par la présence de mis-sionnaires dans les pays d'outre mer,au Brésil, en Bolivie.Boutique du 3e âge.

Rue du Temple-Allemand 23, à LaChaux-de-Fonds, réouverture aujour-d'hui à 14 heures.

JEUDI 12 AOUTNaissances

Andrey Jérôme, fils de Jean-Marioet de Eliane-Yvonne, née Perrenoud.- • Froidevaux Cyril-Thierry, fils deWilliam-Jacques, carrossier et de Mo-nique-Hélène, née Brenzikofer. — Ny-degger Sylvain, fils de Philippe-Henri,journaliste et de Francine-Charlotte,née Zùrcher.

Promesses de mariageDogana Francesco, jardinier et Colo-

nese Maria-Rosaria. — Vermot-Petit-Outhenin Jean-Pierre, gendarme etFlùckiger Heidi-Madeleine. — RosseletJacques-Michel, employé de banque etSloll Monika. — Monbaron Francis-Walther, employé de commerce et Zie-gler Silvia-Karolina.

MariageHehlen Claude-Mario-Christian et

Lambert Véronique-Aimée.

VENDREDI 13 AOUTMariages

Barrelet Jean-Marc et ThalmannFrancine-Marianne. — Debrot Pierre-André-Alcindor et Schiipbach Françoi-se-Marlyse. — Silvano Giorgio-Luigi etCencioni Milena. — Mérique Jean-Ma-rie-Charles-Adrien et Mathys Nicole-Renée. — Droz-dit-Busset Jean-Fran-çois et Vuilleumier Josette. — AmerioAlain-Gabriel-Joseph et Dévaud Jani-ne-Madeleine. — Frésard Denis-Brice-Robert et Eicher Brigitte-Anita. —Christen Pierre et Lanz Ursula.

DécèsStraubhaar Fritz, m/boulanger, né le

20 juin 1898, époux de Josefina , néeNick. — Mojon Hélène-Caroline, ména-gère, née le 17 novembre 1889. — Ja-cot-Descombes, née Barbezat, Marie-Louise, ménagère, née le 15 octobre1891, veuve de Jacot-Descombes Jules-Henri.

Etat civil Présence d'espritSamedi à 20 h. 50, la voiture de M.

M. R., de La Chaux-de-Fonds, quiquittait son lieu de stationnement aucarrefour Carel-Bourgogne. a subite-ment pris feu à la suite d'une fuite àla pompe à essence. Un passant ayantéteint ce début d'incendie au moyend'une couverture, les sapeurs-pompiersn'ont pas eu à intervenir.

Route coupéeSamedi à 13 h. 50, M. F. P. circulait

sur la route du Brel, direction Haute-rive. Arrivé à la hauteur du carrefourBrel-route de la Gare, il eut sa routecoupée par un fourgon neuchâteloispiloté par M. R. P., domicilié à LaSagne. Une collision s'ensuivit. MmeFête Françoise, épouse du conducteurde la voiture, a été transportée à l'hô-pital des Cadolles souffrant de douleursau genou droit et à la poitrine.

NEUCHÂTEL

Après un accident

M. Henri Imhof, âgé de 76 ans,est décédé à l'Hôpital de La Chaux-de-Fonds, des suites d'un accidentsurvenu samedi après-midi à l'in-tersection Grenier-boulevard de laLiberté. Reparti prématurément dustop, M. Imhof est entré en colli-sion avec M. J. F., de la ville.

Nous reviendrons demain sur lacarrière de M. Imhof. Ce dernierétait un créateur et industriel dontles produits sont très estimés sur lemarché mondial.

C'est lui qui avait fondé l'indus-trie de pendulettes, aujourd'hui di-rigée par son fils, et qui a pris ledéveloppement que l'on sait.

A sa famille, nous présentons nossincères condoléances.

Décèsde M. Henri Imhof

ADaniel et Mary-Claire

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Genève, le 12 août 1971

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ANNEle 15 août 1971

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me plaît ; 18 h. 40, John and Mary.Palace : 20 h. 30, Le paria.Rex : 20 h. 45, Le f i lm préventif qui

situe l'inadmissible.Sttudio : 20 h. 30, La Belle au Bois

dormant.

| M E M E N T O I

I^St^EUCHÀfELOÏS^^'J

Samedi à 7. h. 45, M. O. M., domiciliéau Locle, circulait sur la rue des Fiot-tets, au Locle, direction est - ouest.Ensuite de vitesse inadaptée, il a perdula maîtrise de son véhicule lequel aprèsavoir dérapé sur une quarantaine demètres, traversa la chaussée de droiteà gauche et entra en collision avec lavoiture conduite par M. A. J., du Locle,lequel circulait correctement en sensinverse. Dégâts matériels assez impor-tants.

Perte de maîtrise

Un culte exceptionnelRencontre interparoissiale franco-suisse

Le pasteur Bovet était heureux d'ac-cueillir, au nom de la Paroisse réfor-mée, une quarantaine d'anciens parois-siens de Ganges (Hérault) , lieu où il aexercé son ministère pendant quelquesannées. En outre, vingt-cinq éclaireursdu Midi de la France séjournant pen-dant le mois d'août à Sommartel, as-sistaient à la cérémonie.

En début de culte, le pasteur JacquesBpvet salue le pasteur Aimeras et lemaire de Ganges, ainsi que tous leursaccompagnants, et dit la joie du Loclede les recevoir et de leur montrer lesbeautés du Jura, puisque le repas demidi avait lieu à Sommartel. Puis,après les lectures bibliques relatant,dans l'Ancien Testament, la traverséedu désert par le peuple d'Israël, cevoyage « où Dieu les a portés commeun homme porte son fils », c'est l'expli-cation du verset 1er du chapitre 14 del'Evangile de Jean, dans la version mo-derne : « Ne soyez pas inquiets ». « Sichaque culte a son importance, celuid'aujourd'hui prend un caractère unpeu particulier. Aujourd'hui, c'est dansla communion que nous sommes assem-blés avec des frères venus de France.Dire à des gens qui traversent des dif-ficultés : « Ne soyez pas inquiets »semble une gageure. Ganges connaîtune période de récession industrielle,le chômage, les jeunes s'en vont, lepays se dépeuple... alors que chez nousnous vivons encore dans une périoded'abondance. Où va-t-on ? Dans tousles domaines humains et religieux ; Oùva-t-on, devant ce qui avance ou cequi recule ? Où va-t-on devant la mort?Quelque part ou nulle part ? Pourtantle réconfort est là : « Ne soyez pas siinquiets ». L'inquiétude du chrétienn'est pas face au monde, mais face auChrist. Le sommeil du croyant est in-quiétant dans un monde qui a besoinde veilleurs, de sentinelles. Concernantla contestation, il faut croire en Dieuface à un monde qui le rejette. Puisc'est une allusion au dernier livre del'académicien André Chamson : «LaTour de Constance », où de faibles fem-mes ont contesté pendant de nombreu-ses années le régime établi.

Cette forte méditation sut, certes,trouver le chemin des cœurs. Un même

esprit régnait dans l'auditoire heureuxd'avoir accueilli ces amis venus du Mi-di « avec leur langage si sympathique,comme l'a dit M. Bovet , contrastantavec notre langue jurassienne un peulourde ». (je)

¦MHBSE1 Feuille dAvfs desMontaones lililll 11EBB —

Samedi à 21 h. 30, le jeune B. J., duLocle, descendait le chemin de la Com-be-Robert au guidon de son cyclomo-teur. A la hauteur de l'immeuble no 4il fut dépassé par la voiture conduitepar M. M. V., de La Chaux-de-Fonds,qui freina brusquement devant le cy-clomotoriste, pour une cause indéter-minée. Ce dernier ne put éviter l'arriè-re de la voiture et chuta lourdementsur la chaussée. Souffrant de contu-sions il a pu regagner son domicileaprès avoir reçu les premiers soins.L'automobiliste a pris la fuite mais apu être identifié dimanche matin.

Il prend la fuite

MEMENTO |

La Chaux-de-FondsLUNDI 16 AOUT

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Musée d'horlogeri e : 10 à 12, 14 à 17 h.Vivarium de la Bonne-Fontain e : ou-

vert de 9 h. à 12 h. et de 13 h. 30à 19 h. 30.

ADC : Informations touristiques, tél.(039) 23 36 10, avenue Léopold-Ro-bert 84.

Service d'aide familiale : Tél. 23 88 38(en cas de non-réponse 23 20 16)

Le programme des cinémas f igure enpage 20.

Pharmacie d'o f f i ce : ju squ'à 21 heures,Coop, Av. Léopold-Robert 108.Ensuite, cas urgents, tél. No 11.

Service d'urgence médicale et dentaire :Tél. No 22 10 17 renseignera. (N' ap-pelez qu'en cas d'absence du mé-decin de famille).

Police secours : Tél. No 17.Feu : Tél. No 18.

Les derniers honneurs ont été rendussamedi, en l'église de Cressier, au Cha-noine Etienne Rosse', décédé dans sa82e année à l'hôpital de la Providence,ainsi que nous l'avons relaté.

L'oraison funèbre devait être pro-noncée par Mgr Mamie, en présencede Mgr Bullet, évêque auxiliaire, etd'une foule particulièrement imposante.Le chanoine Rossel avait en effet exer-cé un ministère d'une grande richesse.Né à Cressier en 1890, il fut ordonnéprêtre à Fribourg en 1914, ville où ildevait enseigner au Collège Saint-Mi-chel (dont il fut le préfet) j usqu'en1949. Il devenait ensuite curé de LaChaux-de-Fonds jusqu 'en 1961, avantde se retirer à Cortaillod. (Imp.)

Les funéraillesdu chanoine E. Rossel

Sous ce titre, une grande exposi- .tion vous est présentée au 3e étagedu Printemps.

Elle est placée sous le patronagede l'Union suisse pour la protec-tion des civils et organisée avecl'appui des Offices fédéral , can- •tonal et communal de la protec-tion civile.

Cette première importante actiond'information présente l'organisa-tion locale, l'autoprotection et lesservices suivants :

# Alarme et transmissions

# Sapeurs-pomp iers de guerre

® Pionniers

9 Sécurité

# Sanitaire : : ||f£<9 Antiatomique et chimique

9 Aide aux sans abris

# Subsistance

# Transports

Des collaborateurs de la protec-tion civile sont à disposition desvisiteurs pour les renseignements.

L'exposition, au 3e étage et dansl'une de nos vitrines, a lieu du 16août à 14 h. au 28 août à 17 h.

Vous y verrez un important ma-tériel d'intervention, des engins,des panneaux illustrés et des plans.

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par les instructeurs de la protectioncivile de La Chaux-âe-Fonds.

les mardi 17, jeudi 19,mardi 24 et jeudi 26 août

à 16 h. 15.

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(durée 20 minutes environ)

à la salle de conférences 5e étage

du lundi au vendredi, à 17 h.samedi, à 10 h. 15 et 15 h. 45.

La protection civilenous concerne tous

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Des cambrioleurs opèrent à ColombierIls endorment leurs victimes

(Notre enquête.) — Les victimes de trois cambriolages, samedi matin au campingde Colombier, avaient peine à y croire, mais ils ont bien dû se rendre à l'évidence:afin de fouiller leurs affaires en paix , et pour faire main basse sur de l'argentfrançais, des cambrioleurs, dans la nuit de vendredi à samedi, n'ont , pas hésité àutiliser un gaz ou un liquide soporifique. Bien que l'on ne possède aucune preuve,les doutes sont minces. Comment les voleurs auraient-ils pu opérer dans troistentes sans réveiller personne, fouillant les valises, les sacs et les portefeuilles, sileurs victimes n'avaient pas dormi d'xin sommeil anormalement profond ? Pour-quoi surtout ces mêmes victimes auraient-elles toutes eu ce qu'elles ont qualifiéde « gueule de bois » alors qu'elles affirment s'être couchées tôt, sans avoir exagé-

rément sacrifié à Bacchus ?De plus, quelques-unes d'entre elles

se sont réveillées tard , beaucoup plustard que d'habitude.

La seule qui se soit réveillée tôt— une jeune Française de Touraine —avait émergé de ses rêves vers quatre

L'une de ces deux jeunes f i l les a vu le cambrioleur et l' a probablement fa i tfu ir avant qu'il ne commette d' autres méfaits. L' autre n'a rien vu, rien en-tendu : « Mais j' avais mal à la tête en me levant , moi qui n'ai jamai s de

migraines », précise-t-elle ! (Photo Berthoud.)

ou cinq heures le matin , et avait aperçuune silhouette accroupie près de satente. L'individu, homme ou femme,a déguerpi sans bruit , mais il avaitdéjà fouillé les lieux, retourné unevalise, exploré un portefeuille et em-porté quelques billets et une gourmetteen or.

Au fond de cette tente, des tracesd'un liquide noir qui n'y étaient pas laveille. Une famille de Châteaudun a dûécourter des vacances à peine commen-cées : elle s'est fait voler plus d'unmillier de francs suisses. Dans les deuxautres tentes, les cambrioleurs anes-thésistes n'ont emporté que de l'argentfrançais, délaissant la monnaie suisse,les appareils de photo, les radios, lesvêtements et la police de sûreté estconvaincue que les voleurs ont quittéla Suisse. A tout hasard , elle a demandédes détails à la police vaudoise : descampeurs avaient été victimes de cam-brioleurs opérant selon la même tech-nique dans le nord vaudois, il y aquelques années, (imp)

Des dizaines de milliers de francs de dégâtsAprès l'incendie de Wavre

L'ineendie qui a ravagé vendredi soir l'écurie de M. Carbonnier , vétérinaire àWavre, a fait pour plusieurs dizaines de milliers de francs de dégâts. Trois chevauxdemi-sang ont péri dans les flammes, et samedi, les décombres fumaient encore.

(Photo Impar-Charlet)

Six communes en sont encore aux études préliminairesEpuration des eaux dans le Val-de-Ruz

La station d'épuration du Syndicatintercommunal du Haut - Val-de-Ruzentrera en fonction dans l'arrière au-tomne et traitera dès lors, sous réservede l'aménagement des canaux - égoutsdans chaque localité, le 60 pour centenviron des eaux usées du district (voirnotre édition du 12 août) . Les sept au-tres communes du Val-de-Ruz, quant àelles, paraissent moins pressées, à l'ex-ception d'une ou deux. Et il semblebien que les mésaventures de la cu-vette flottante de La Rincieure jouentun rôle dans, le manque d'enthousias-me que l'on décèle parfois.

Fontaines fait pour sa part figured'exception puisque le Conseil générala voté au début de l'été un crédit deconstruction pour une station qui ser-vira aussi à l'Hôpital de Landeyeux ,situé sur la commune de Boudevilliers.Le terrain est choisi et les égouts sontrévisés suivant un plan rigoureux.Boudevilliers suit de près, puisque lacommune a depuis peu l'autorisationd'acquérir le terrain qui lui sera né-cessaire, au sud du village, et que leplan des égouts est établi.

Coffrane et Les. Geneveys-sur-Cof-frane se sont associés pour construireune station dont l'emplacement reste à

déterminer, puisqu'il dépend des col-lecteurs principaux dont le plan seraétudié durant ce mois d'août. Des cré-dits d'études ont été votés et l'on peutadmettre . que l'affaire est en bonnevoie dans la localité la plus importantede l'ouest du Val-de-Ruz. Autre asso-ciation plus à l'ouest encore, entreMontmollin et Rochefort. Le hameaude Montézillon épurera ses eaux dansla même station que Montmollin , desdevis ayant été demandés récemmentpour l'établissement d'un réseaud'égouts moderne.

Deux communes essentiellementagricoles, Engollon et Fenin - Vilars -Saules, ont pris du retard. A La Côtiè-re, les autorités redoutent de s'atta-quer à des problèmes qui deviennenturgents mais dont elles pressententqu 'ils pourraient entraîner une situa-tion financière difficile. L'eau potable,si le rythme de construction se main-tient, pourrait commencer à se fairerare. Il faudrait revoir tout le pland'aménagement, créer pratiquement unréseau d'égouts complet, et se mettreenfin à envisager une station d'épura-tion. Ce n'est donc pas pour demain ,même si des questions ont été posées àce sujet lOrs des dernières séances duConseil général. Une solution écono-

mique pourrait consister à s'entendreavec Engollon, qui n'y verrait a prioripas d'objections, et de choisir un em-placement situé au bord du Seyon, àmi-distance des deux localités.

AVOIR LE TEMPSEngollon, quant à elle, estime avoir

le temps : il reste dix ans pour se met-tre en ordre avec la loi, affirme-t-on.Là aussi, tout devra être créé ou pres-que : il y a bien quelques canaux pourles trop-pleins des fontaines et un oudeux éviers, qui se déversent dans leSeyon, mais la plupart des eaux uséespassent encore dans les fosses à lisierdont plusieurs sont aujourd'hui troppetites par rapport à la dimension desexploitations agricoles.

Reste enfin Valangin, où les difficul-tés sont d'ordre particulier : les plansde la station sont pratiquement ache-vés, son emplacement choisi, mais tou-te avance, et notamment l'établisse-ment du plan des canaux - égouts, estbloquée par l'Etat avec qui la communeest en litige. La route d'evitement im-posera en effet à Valangin , selon toutevraisemblance, d'installer sa stationbeaucoup plus en aval que prévu , lelong du Seyon, dans un secteur où ilfaudra creuser le rocher. Les frais ren-chériront d'autant, comme ceux de laroute d'accès, sans compter le passagedu Seyon, à la hauteur du pont de pier-re, au pied du château, ¦ menacé d'êtreruineux. La commune s'y serait priseplus tôt , arguera-t-on , que les installa-tions auraient été là et que l'Etat auraitobligatoirement dû en tenir compte. Leraisonnement ne fera pas l'affaire deValangin, qui constate que le problèmeest purement financier. Aussi espère-t-elle que le canton admettra de payerune partie au moins des supplémentsde frais qu'entraînera la présence dela route d'evitement. (vr)

Pollution à Fenin: la routine s'installemais on ouvrira les égouts aujourd'hui

Trois sondages ont été opérés dans cette rue. Ils permettent aujourd'huid' a f f i rmer que le mazout arrive là dans le collecteur principal , mais d' où ?

(Photo Berthoud.)

Depuis vendredi que de l'eau mêléed'hydrocarbure est pompée au bord duSeyon par les hommes du Centre desecours du Val-de-Ruz et par les hom-mes de la police locale de Neuchâtel ,la routine a commencé à s'installer :des amis viennent faire un bout decausette aux sapeurs , ils ont établi destours de garde et agrémentent leursveilles de musique diffusée par unposte de radio installé à côté de lamotopompe.

Mais plus haut , à Fénin même, onoublie vite le train-train du pompage.Samedi , le laboratoire cantonal a véri-fié le cheminement des eaux usées endéversant du colorant dans les égouts ,puis on a tenté de nettoyer le canalsouillé en y injectant 20 mètres cubesd'eau pure. En vain. Le tracé des con-duits est trop compliqué pour qu'onpuisse le suivre en surface et il a bien

fallu se résoudre, hier, à opérer. Dessondages ont permis de déterminer unsecteur limite d'où provient probable-ment le mazout qui continue de couleret aujourd'hui lundi , des ouvriers ou-vriront la route en différents pointsafin de repérer l'origine de la fuite par-approximations successives.

Des voix se sont élevées à La Côtièrepour se demander s'il valait la peinede continuer de pomper : la pollutionest si faible, dit-on , que l'opérationn'est plus rentable. On doit songer aus-si à l'addition , qui sera salée et que lacommune de Fenin-Vilars-Saules, selonla loi cantonale , devra acquitter : lesfrais d'intervention sont à la charge dela commune où se produit le sinistre ,quitte à ce qu 'elle sollicite ensuite sesassurances ou qu 'elle se retourne con-tre le responsable, qu 'il soit assuré ounon. (vr)

Noiraigue : nouveau buraliste postal

A gauche, M. von Kaenel , nouvel administrateur postal , à droite M. Barbier.

Depuis ce matin , M. Arno Von Kae-nel occupe le poste d'administrateurpostal de l'office de Noiraigue. Il prendla succession de M. Marcel Barbier,qui quitte les PTT après 45 années deservice. Depuis le 1er avril 1956, M.

Barbier occupait ce poste à la grandesatisfaction des clients. A gauche surnotre photo Impar-Bernard , M. ArnoVon Kaenel et à droite M. MarcelBarbier devant le bureau postal duPied de la Clusette. (int)

Un bateau se retourne

Le bateau sur lequel se trouvait M. Meuvely. (Photo Impar-Charlet)

Samedi à 22 h. 15, M. Marcel Meuvely, domicilié à Fribourg, effectuaitla traversée du lac, de Chevroux en direction de Neuchâtel au volant d'uncanot à moteur ayant à son bord plusieurs personnes. Le détenteur remitles commandes du bateau à un camarade qui n'avait pas de permis et, à lasuite d'une fausse manœuvre, le canot a viré et projeté M. Meuvely hors del'embarcation. Immédiatement des recherches furent entreprises par lesautres passagers du canot, mais en vain. L'alerte fut ensuite donnée à Neu-châtel où le bateau de la navigation se rendit sur place avec des proj ecteurs.Il fut malheureusement impossible de retrouver M. Meuvely.

L'un des passagers disparaît

PAYS -NEUCHÂTELOIS •_ PAYS NEUCHÂTELOIS e PAYS NEUCHÂTELOIS |

Motocycliste renverséHier à 11 h. 30, M. J. J., domicilié à

Auvernier, circulait de cette localitéen direction de Peseux. Arrivé à lahauteur de la route principale Auver-nier - Peseux , il n'accorda pas la prio-rité à la motocyclette conduite par M.André Kohrbasser , 1951, domicilié àOrbe. Blessé, le motocycliste a étéhospitalisé aux Cadolles à Neuchâtel.Dégâts matériels. .

AUVERNIER

Coupe du Val-de-RuzOrganisée par le Football-Club Les

Geneveys-sur-Coffrane, la Coupe duVal-de-Ruz a obtenu un très grandsuccès. Ces deux journées sportivesont été suivies par un nombreux public.Nous reviendrons sur cette manifesta-tion, (rv)

GENEVEYS-S.-COFFRANE

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FEUILLETON DE « L'IMPARTIAL » 43

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— Thérèse, vous souvenez-vous de la pre-mière fois où nous avons déjeuné ensembleà la crémerie de Banksville ?

— Oui, dit-elle, je m'en souviens. Je n'aioublié aucun des endroits où nous avons été.Pourquoi ?

— Je tenais votre main. Et vous vous êteslevée en disant que vous vouliez partir. J'ai-merais la prendre maintenant. Vous sauverez-vous ?

— Non.Leurs deux mains se joignirent sur le siège,

s'étreignant.— Aimiez-vous Julia ?— Vous m'avez dit ce jour-là, lorsque je

vous ai avoué que j'étais seul, que je nel'aimais pas. Non, je ne l'ai jamais aimée.Elle me plaisait. C'est une femme très sédui-

sante. Aujourd'hui, je voudrais être gentil avecelle, et non pas cruel.

— Pendant combien de temps avez-vous vécuensemble ? Deux ans ? Et elle ne signifiaitrien pour vous ? Que c'est bizarre, et tristeaussi.Vivre avec quelqu'un, sans jamais l'ai-mer.

— Qu'en savez-vous ? N'aimiez-vous pas vo-tre mari quand vous l'avez épousé ?

— Pourquoi en parlez-vous au passé ? J'aimemon mari.

Elle s'efforça de libérer sa main, mais ilétait robuste et la retint. Leurs mains serréesdevinrent visibles. Il posa son autre main surelles et lui caressa le poignet, comme il l'avaitdéjà fait.

— Je vous en prie, ne faites pas cela, pro-testa-t-elle. Vous êtes en train d'essayer deme séduire. Ne me faites pas éprouver cegenre de sensations.

— Mais je les éprouve aussi. Chaque foisque je vous regarde, j' ai envie de vous em-brasser en me demandant ce qu'il en résul-tera. Juste de vous embrasser, comme début.Je vais demander la note, et nous irons à lacampagne en voiture.

Elle sortit du restaurant tête baissée, sansvoir personne. Véra Kaplan les suivit de yeux.

Il prit le Saw Mill River Parkway poursortir de la ville.

— Où allons-nous, Karl ?— Je ne sais pas. Vers un endroit tranquille

où nous pourrons nous arrêter. J'ai pris cetteroute-là parce que c'était la sortie la plusrapide. Si j' avais eu le choix, je vous auraisemmenée chez moi. Mais je sais que, momen-tanément, vous ne le voulez pas.

— Je ne l'accepterai jamais. Je ne veux pasque cela arrive entre nous. Arrêtez-vous aussi-tôt que vous le pourrez. Il faut que nous enparlions.

Ils continuèrent à rouler. La circulation di-minuait. Ils se trouvèrent sur une route decampagne, bordée d'arbres, où il était possiblede s'arrêter. Il se rangea sur l'accotement àproximité- du village de Chappagua, et coupale moteur. L'endroit , au nom indien, était joli.La grande ville semblait très loin.

— Ne me touchez pas, implora-t-elle. Lais-sez-moi m'expliquer.

— Commençons par fumer une cigarette.Il en alluma deux dans sa bouche et lui

tendit l'une.— Je ne ferai rien contre votre volonté, ma

chérie. Je vous écoute.— Vous m'avez parlé de la gratitude que

vous devez à Julia, dit-elle, tirant sur sa ciga-rette qu'elle tenait d'une main tremblante.Que devrais-je dire de Robert ? Il m'a tiréedu néant , malade, sans mémoire, sans argent,sans famille, sans amis. Il m'a épousée, Karl.Ma vie a commencé avec lui. Je n'ai pas depassé, je n'ai rien, je n'existe pas. J'ai dit queje l'aimais, et c'est vrai. Je ne peux pas le

tromper aujourd'hui, au bout de quinze ans.Je ne veux pas le faire et m'apercevoir ensuiteque je vous ai trompé aussi.

— Comment pourriez-vous me tromper ?— En étant incapable de vous aimer le

moment venu. Je n'ai jamais rien ressenti aveclui, jamais. Pourtant, il a été d'une patienceet d'une bonté infinies. Mais je ne peux pasl'aimer. Mon Dieu , que c'est affreux de devoirvous avouer cela à vous. Je suis une femmefrigide, bonne à rien.

Elle se mit à pleurer.— Et vous avez peur que cela nous sé-

pare ?Il avait posé la question très doucement et,

lui enlevant la cigarette des doigts, la jeta.Vingt ans plus tôt , il lui avait donné sonmouchoir alors qu 'elle pleurait. Il refit le mêmegeste, mais essuya les larmes lui-même.

— Vous êtes un homme très tendre, n'est-ce pas ? chuchota-t-elle. Vous avez toujoursété si bon avec moi.

— Je vous aime. Je vous ai toujours aimée.— Moi aussi.Elle lui permit de la prendre dans ses bras

et s'appuya contre son épaule, yeux clos. Ellese sentait épuisée, mais en même temps li-bérée.

— J'éprouve tout ce que je devrais éprouverqaund je suis avec vous. Mais surtout de l'a-mour. Me croyez-vous ?

(A suivre)

Le rendez-vous

Le Fribourgeois Sif f erf geigne nettementUne fois n'est pas coutume, Stewart abandonne dans le Grand Prixd'Autriche

Le Suisse Jo Siffert a remporté au volant de sa BRW le Grand Prix d'Au-triche de formule 1, huitième épreuve du championnat du monde desconducteurs, qui s'est disputée à Zeltweg en présence de 130 000 specta-teurs. Le Fribourgeois (35 ans) s'est imposé avec quatre secondes d'avancesur le Brésilien Emerson Fittipaldi (Lotus-Ford), en bouclant les 54 tours del'anneau d'Autriche (5 km. 911 = soit 319 km. 200) en 1 h. 30'23"9, à lamoyenne de 212 km. 820.

Siffert en tête dès le débutDans une forme éblouissante, Jo Sif-

fert a mené la course de bout en bout.Ses adversaires les plus dangereux, lesTyrrell - Ford pilotées par Jackic Ste-wart et François Cevert, ne sont pasparvenues à terminer l'épreuve. Ste-wart, en effet, a perdu une roue au35e tour, et il a été contraint à l'aban-

don. Malgré cela, l'Ecossais s'est défi-nitivement assuré le titre de championdu monde, Jacky Ickx et Ronnie Pet-tersson — ses suivants immédiats —

Sur ce bélino AP, Jo S i f f e r t est en tête devant Stewart, mais l Ecossais seracontraint à l'abandon. Il se consolera aisément de cette contre-performance,

car il est sacré champion du monde, à l'issue de ce Grand Prix.

n'étant pas parvenus à inscrire lespoints nécessaires.

Troisième succès suisse. Jo Siffert a signé à Zeltweg la troi-sième victoire d'un pilote helvétiquedans un Grand Prix de formule 1comptant pour le championnat du mon-de depuis la création de cette compéti-tion, en 1950. Le Fribourgeois avait eneffet déjà triomphé en 1968 au GrandPrix d'Angleterre à Brands Hatch, alorsqu'il pilotait une Lotus - Ford du teamWalker. Quant à Clay Regazzoni , ilavait signé un succès retentissant l'andernier, sur la piste de Monza, lors duGrand Prix d'Italie. A Zeltweg, le Tes-sinois fut toutefois beaucoup moinsheureux puisqu'il connut des ennuis demoteur à sa Ferrari dès le neuvièmetour. D'autre part , pour la premièrefois depuis le Grand Prix 'du Mexique

en 1968, Siffert avait entamé la courseen première ligne, à la corde, cïest-à-diré avec le meilleur temps des essais.

Devant Stewart !Sur les 5 km. 911 du circuit autri-

chien, par un temps très chaud, Siffertprit immédiatement la tête dans le pre-mier tour. Au premier passage, il pré-cédait Stewart, Regazzoni, Cevert, Ickxet Schenken. Après l'abandon de Re-gazzoni au 9e tour , ce fut au tour deGanley, Hulme et Surtees, de renoncer.

Apres 15 tours, ravantage de Siffertsur Jacky Stewart se montait à quatresecondes. Très régulier, Siffert creusaitencore l'écart, qui se chiffrait à huitsecondes sur le Français Cevert, quiavait pris la deuxième place, au 29epassage. Peu avant la mi-course, Ickxrenonçait avec sa Ferrari. A six toursde l'arrivée, Siffert possédait une ré-serve de 25 secondes sur le BrésilienFittipaldi, qui était bien revenu etavait profité des premiers ennuis deCevert.

Cinquièmedu classement mondial

Sans problème, le Suisse menait saBRM vers la victoire, signant ainsi sondeuxième succès dans un Grand Prixde formule 1, et inscrivant du mêmecoup 9 points au classement du cham-pionnat du monder GrSço ¦ à cette vic-toire, Siffert occupe maintenant la cin-quième place à ce classement mondial,qui voit la victoire de Stewart (51 pts),qui précède Ickx (19 pts), Peterson(17 pts), et Fittipaldi (16 pts).

Résultats1. Jo Siffert (Suisse) sur BRM, 54

tours soit 319 km. 200 en 1 h. 30'23"9(moyenne de 212 km. 820) ; 2. EmersonFittipaldi (Brésil) sur Lotus - Ford, en1 h. 30'28"03 ; 3. Tim Schenken (Aus-tralie) sur Brabham , en 1 h. 30'43"68 ;4. Reine Wisell (Suède) sur Lotus-Ford,en 1 h. 30'55"78 ; 5. Graham Hill (GB)sur Brabham en 1 h. 31'12"34 ; 6. HenriPescarolo (France) sur March - Ford, en1 h. 31'48"42 ; 7. Rolf Stommelen (Alle-magne) sur Surtees - Ford en 1 h. 32'01"33 ; 8. Ronnie Peterson (Suède) surMarch - Ford, à un tour ; 9. Kack Oli-ver (GB) sur McLaren, à un tour ; 10.Peter Gethin (GB) sur BRM, à deuxtours ; 11. Helmut Marko (Autriche)sur BRM, à deux tours ; 12. Nanni Galli(Italie) sur March - Alfa Romeo, à troistours ; 13. Mike Buttler (GB) surMarch - Ford, à dix tours (pas classé).— Tour le plus rapide : Jo Siffert , enl'38"47 (nouveau record : 216 km. 280).

Classement du championnat du .mon-de après huit épreuves : 1. Stewart51 points (champion du monde 1971) ;2. Ickx, 19 points ; 3. Peterson , 17 pts ;4. Fittipaldi , 16 points ; 5. Sif f er t , 13 p . ;6. Andretti , Cevert, et Regazzoni , 12 p.

Robert Thalmann remporteLe Grand Prix cycliste Piguet, à Lausanne

Disputé dans la campagne vaudoise,avec départ et arrivée à Lausanne, le9e Grand Prix Cyril Piguet s'est ter-miné par la victoire de l'amateur d'éliteRobert Thalmann. A la -faveur de ladernière côte, ce dernier est en effetsorti du groupe de tête pour s'imposeren solitaire au terme des 117 kilomè-tres du parcours.

Couru selon la formule handicap, ceGrand Prix Piguet a été marqué par ladomination des deux amateurs d'élite :Robert Thalmann et Markus Berger,son dauphin à l'arrivée. Partis avec unhandicap de 4 minutes sur les amateursd'élite, les dix professionnels au départ

ne purent jamais revenir. Erich Spahn,le meilleur d'entre eux, termina fina-lement à 3'23" du vainqueur.

Résultats1. Robert Thalmann (Pfaffnau) 3 h.

05'52" (premier élite) ; 2. Markus Ber-ger (Zurich) à 6" ; 3. Urs Berger (Zu-rich) à 12" (premier junior) ; 4. RobertReusser (Brugg) à 19" ; 4. Philippe Mer-cet (Lausanne) à 26" (premier ama-teur) ; 6. Fausto Stitz (Horw) à 46" ;7. Bruno Gloor (Zurich) ; 8. RenéLeuenberger (Bâle) ; 9. René . Ravasi(Yverdon) ; 10. Toni Stocker (Seftigen),tous même temps.

Deux places de troisième pour les LocloisLes championnats jeunesse de natation à Carouge

Si ces championnats, magnifique-ment organisés à Carouge, se sont sol-dés par un triomphe des nageurs ge-nevois et veveysans, on soulignera labelle performance réalisée par les Lo-clois Laurent Schmid et Brigitte Py-thon , tous deux classés troisième dansleur spécialité. Résultats :

400 m. libre : 1. Alain Charmey (Ge-nève) 4'30"4 ; 2. Jean-Philippe Genetti(Vevey) 4'30"5 ; 3. Pascal Baudin (Ge-nève) 4'51"2. — 200 m. brasse: 1. Jean-Pierre Dubey (Genève) 2'47"3 ; 2. Do-minique Wohlwend (Genève) 2'54"2 ;3. Yves Jaccard (Genève) 2'54"5. —200 m. papillon : 1. Henri de Raemy(Genève) 2'30"2 ; 2. Christian Ebener(Sion) 2'38"9 ; 3. José Quintas (Genève)2'43"1. — 200 m. dos : 1. PhilippeHenri (Genève) 2'28"7 ; 2. Jean-PierreMonod (Genève) 2'42"4 ; 3. LaurentSchmid (Le Locle) 2'47"2. — 200 m.libre : 1. Alain Charmey (Genève)2'09"1 ; 2. Jean-Philippe Genetti (Ve-vey) 2'12"5 ; 3. Victor Wilcox (Genève)2'14"5. — 400 m. 4 nages : 1. AlainBaudin (Genève) 5'13"5 ; 2. ChristianEbener (Sion) 5'40"1 ; 3. Jeremy Carter(Genève) 5'45". — 4 X 100 m. 4 nages :1. Genève-Natation 3 (Wilcox , Jean-Pierre Dubey, Quintas, Henri) 4'34"1 ;2. Genève-Natation 2 (J.-P. Monod, J.Jaccard , A. Charmey, P. Baudin) 4'35";3. Genève-Natation 1 (A. Baudin, D.Wohlwend, H. de Raemy, J.-C. Mer-moud) 4'37". — 50 m. libre : 1. PanoCaperonis (Vevey) 26"3 ; 2. PhilippeHenri (Genève) 26"8 ; 3. Camille Hen-ry (Genève) 27"3. — 100 m. papillon :1. Henri de Raemy (Genève) ,1'05"2 ;2. Christian Ebener (Sion) l'08"2 ; 3.Jean-Philippe Genetti (Vevey) l'12". —100 m. brasse : 1. Jean-Pierre Dubey(Genève) l'13"4 ; 2. Yves Jaccard (Ge-nève) l'18"3 ; 3. Dominique Wohlwend(Genève) l'21"8. — 100 m. dos : 1.Alain Baudin (Genève) l'08" ; 2. Jean-Pierre Monod (Genève) l'10"2; 3. Jean-Philippe Genetti (Vevey) 115". — 100m. libre : 1. Pano Caperonis (Vevey)56"4 ; 2. Philippe Henri (Genève)57"6 ; 3. Victor Wilcox (Genève) l'00"0.— 200 m. 4 nages : 1. Alain Baudin(Genève) 2'25"4 ; 2. Jean-Pierre Dubey(Genève) 2'29" ; 3. Jean-Pierre Monod(Genève) 2'35"4. — 5 X 50 m. libre :1. Genève-Natation 1 (P. Henri, D.Wohlwend, A. Baudin, J.-P. Dubey, A.Charmey) 2'12"9 ; 2. Vevey-Natation(P Caperonis, L. Ballif , A. Caperonis,J.-P. Genetti , G. Favez) 2'17"2 ; 3.Genève-Natation 2 (V. Wilcox, C.Baumgartner, P. Baudin, Y. Jaccard ,H. de Raemy) 2'20"3.

DAMES400 m. libre : 1. Christiane Flamand

(Genève) 5'04". — 2. Myriam Chamoux(Genève) 5'10"8. — 3. Dominique Gis-clon (Vevey) 5'16"2. — 200 m. brasse :1. Marie-J. Mettraux (Vevey) 3'09"6. —2. Miriam Warzecha (Vevey) 3'15"8. —3. Linda Adriaansen (Genève) 3'21"1. —200 m. papillon : 1. Julie Carter (Genè-ve) 2'48"2. — 2. Farinaz Fassa (Vevey)2'57"5. _ 3. Nicole Jenni (Genève)3'01"5. — 200 m. dos : 1. Miriam War-zecha (Vevey) 2'50"4. — 2. AnnemarieLaederer (Genève) 2'54"7. — 3. AstridBezençon (Genève) 2'59"8. — 200 m.libre : 1. Christiane Flamand (Genève)2'24"5. — 2. Dominique Gisclon (Vevey)2'31"5. — 3. Monica Letona (Genève)2'37"5. — 400 m. 4 nages : 1. JulieCarter (Genève) 5'57"1. — 2. MyriamChamoux (Genève) 6'02"6. — 3. Bri-gitte Python (Le Locle) 7'10"6. — 4 x100 m. 4 nages : 1. . Vevey-Natation1 (M. Warzecha , M. Mettraux , F. Fas-sa, J. Fendt) 5'11"1. — 2. Genève-Na-tation 1 (A. Laederer, V. Zehfus, N.Jenni, M. Letona) 5'21"6. — 3. Genève-Natation 2 (A. Bezençon - L. Adriaan-sen, C. Flamand, M. Chamoux) 5'27"9.—500 m. libre : 1. Christiane Flamand(Genève) 29"8. — 2. Dominique Gisclon(Vevey) 30"6. — 3. Myriam Chamoux(Genève) 30"9. — 100 m. papillon : 1.Julie Carter (Genève) l'15"2. — 2.Farinaz Fassa (Vevey) l'15"4. — 3.Nicole Jenni (Genève) l'16"5. — 100 m.brasse : 1. Marie-J. Mettraux (Vevey)l'27"5. — 2. Miriam Warzecha (Vevey)l'31"l. — 3. Viviane Zehfus (Genève)l'31"l. — 100 m. dos : 1. Miriam War-zecha (Vevey) l'17"5. — 2. AnnemarieLaederer (Genève) l'18"9. — 3. Chris-tine Olivary (Genève) l'23"l. — 100 m.libre : 1. Christiane Flamand (Genève)l'03"6. — 2. Myriam Chamoux (Genè-ve) l'06"6. — 3. Dominique Gisclon(Vevey) l'07"9. — 200 m. 4 nages :

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Victoire genevoiseà Colombier

Cyclisme

Le Genevois Alain Haldimann aremporté le critérium de Colombier,qui s'est disputé sur un circuit de1 kilomètre à couvrir 80 fois. Hal-dimann s'est imposé au sprint. Clas-sement :

Amateurs d'élite : 1. Alain Haldi-mann (Genève) les 80 kms en2 h. 15'00" (moyenne 38 km. 400).2. Robert Probst (Colombier) m.t.3. Henri Regamey (Yverdon) m.t.4. Gilbert Bischoff (Lausanne) m.t.5. Werner Frankhauser (Le Locle)à un tour. 6. Alfons Kornmayer(Le Locle) à un tour. 7. Claude Joli-don (La Chaux-de-Fonds) à un tour.8. Jean-Paul Crotti (Lausanne) àun tour. 9. Roger Montavon (Basse-court) à un tour. 10. René Ravasi(Yverdon) à un tour.

Le temps favorise le concours hippique du Quartier

Un nombreux public a suivi les différentes épreuves (Photo Impar).

C'est très souvent que le concourshappique organisé par la Société decavalerie du district du Locle est co-pieusement arrosé. Il l'était à laCombe-Girard , sur les Monts et l'andernier au Quartier. Pourtant cetteannée, malgré un ciel menaçant, tou-tes les épreuves se sont dérouléesdans d' excellentes conditions. Il fautdire que le terrain se prête admira-blement à la pratique du sport éques-tre et que la dimension même du ter-rain est elle aussi meilleure. Nousnous réjouissons de vivre un con-cours hippique à cet endroit , lorsquetoutes les installations — d'ailleursen construction — seront achevées.C'est pour l' an prochain.

Le concours de cette année a connule succès puisque le public s'est ren-du nombreux au Quartier et puisquele temps a été indulgent. L'organisa-tion de la Société de cavalerie méri-te les plus v i f s éloges et seul un acci-dent sans gravité est venu ternir lé-gèrement la fê te . M. Gaby Buchss'est fracturé la clavicule samedi,mais dimanche U était présent aubas du parcours.

Tous les amateurs de sport hippi-

que se retrouveront dimanche pro-chain aux Crêtets pour vivre un au-tre week-end à l'heure du cheval.

RésultatsPrix d'ouverture (Libre), barème A.

— Santiago, Scheidegger Béat, LesLes Bois ; 2. Bruno, Sandoz Claudy,Les Convers ; 3. Lancia, Girard J.-Cl.,La Brévine.

Prix du Paddock des Monts-Perreux,(RI), barème A au chrono. — 1. Shei-la, Véronique Thommen, La Chaux-de-Fonds ; 2. Bricole II, Schôpfer Ed-dy, La Chaux-du-Milieu ; 3. FlorentIII, Florence Beuret, Corcelles.

Prix du Col-des-Roches (RI), barè-me A au chrono. — 1. Ciboulette, J.-F. Johner, La Chaux-de-Fds ; 2. Dyn-gus, M. Hermann, Peseux ; 3. Tel-star IV, Finger Raymond, La Chaux-de-Fonds.

Prix Luxor (RH), barème B. — 1.Naïf , Voisard Romain, Les Pommerats;2. Sibelle, Daniel Oppliger, La Chaux-de-Fonds ; 3. Lancia, Voisard Romain,Les Pommerats.

Prix des Dragons (DI-TJij , barème Aau chrono. — 1. Zogria, Perrin Jean-Pierre, Boudevilliers ; 2. Valmiki, Da-niel Buhlmann, Renan ; 3. Veendelin,Kaenel Michel , Mont-Travers.'

Prix de Sommartel (DU), barème A

au chrono. — 1. Ombrya , Frossard J.-C, Les Pommerats ; 2. Oktavius, Kuh-nen Henri, Bellelay ; 3. Valanza, An-dré Robert , La Rocheta.

Prix des Montagnes neuchâteloises(L), barème A au chrono. — 1. Sa-mantha II, Pat Barton , La Chaux-de-Fonds ; 2. Please Lady, Brand Moni-que, Saint-Imier ; 3. Gimerack, Raoul-Henri Erard , La Chaux-de-Fonds.

Prix des Montres Zodiak (RH), ba-rème uni. chrono. — 1. Bricole II,Schbpfer Eddy, La Chaux-du-Milieu ;2. Kalfach , Bertschi ' M., Colombier ;3. Comeback, Rosset Georges, Fro-chaux.

Prix de la Ville du Locle (DI-TJI),barème A au chrono. — 1. Gunhilde,App. Niklès Jean, St-Imier ; 2. Ollia-tos, Drag. Matthey Chs, Le Locle ; 3.Wendelin , Drag. Kaenel Michel , Mont-de-Travers.

Prix de la Soviété de cavalerie duLocle (DU), barème unique. — 1. Ok-tavius, Brig. Kuhnen Henri, Bellelay ;2. Rochelle, Renaud Schwaar. Areuse ;3. Valanza , Drag. André Robert, LaRocheta.Prix de La Chaux-du-Milieu (L), ba-rème A au chrono. — 1. Gimerak , Pat.Barton , La Chaux-de-Fonds ; 2. Sa-mantha II , Pat . Barton , La Chaux-de-Fonds ; 3. Plaessen-Lady, Brand Mo-nique, Saint-Imier. (SL)

Cavaliers, montures et organisateurs associés dans le succès

Médaille de bronze aux SuissesChampionnats hippiques juniors, à Hickstead

Pour la troisième année consécutive,l'équipe suisse a remporté une médailleaux championnats d'Europe juniors.Après sa victoire en 1969, sa deuxièmeplace en 1970 à Saint-Moritz, la j euneformation helvétique, composée deCharles Grandjean, Danny Panchoud,Thomas et Markus Fuchs, a obtenu lamédaille de bronze à Hickstead, en seclassant troisième du Prix des Nations.A l'issue du premier parcours, toutsemblait encore permis pour les jeunescavaliers helvétiques. Ils étaient en têtede l'épreuve, sans aucun point de péna-lité. Dans le deuxième parcours, l'an-cien champion d'Europe Markus Fuchsétait le seul de son équipe à réussirzéro faute. Cela n'était pas suffisantpour obtenir la victoire qui souriait dejustesse à l'équipe irlandaise, après unelutte au barrage avec les concurrentsallemands.

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Au cours de cette journée, une autrereprésentante helvétique s'est mise enévidence. L» jeune Gerda F'rei, sur"

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« Starlight », a remporté une épreuvede saut qui groupait des concurrentsnon-engagés dans le Prix des Nations.

RÉSULTATSPrix des Nations : 1. Irlande (C. Cur-

tis avec « Feltrin », 0, 0, 0 au barrage ;N. Dawsen avec « Claire Cottage » 4,4, 0 au barrage ; K. Barry avec «Costo»14, 8, 0 au barrage ; P. Darragh avec« Woodpecker », 0, 0) 8 points (4 plus 4).2. Allemagne de l'Ouest, 8 points. 3.Suisse (Ch. Grandjean avec « Gran-dios », 0, 4 ; D. Panchoud avec « Czar-dsa », O, 12 ; T. Fuchs avec « Lady Se-sen », 0, 8 ; M. Fuchs avec « Famose »,abandon , à) 12 .points ; 4. Belgique 19,25points ; 5. Hollande 22 points ; 6. Fran-ce 23 points ; 7. Grande-Bretagne, 23,25points ; 8. URSS, 28 points ; 9. Italie,39 points ; 10. Danemark 49,50 points.

Saut de consolation : 1. Gerda Frei(Suisse) avec « Starlight », 0 f., en 55"3 ;2. Angele Lallemand (Lj*x) avec « Kon-go» , 3 f. en 80"7 ;" 3. Fabio Coccia (It)

avec « MatridqMQJ f. en 51"8.

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Résultatsdu week-endVoici les résultats enregistres au

cours de la première journée duchampionnat :

Ligue nationale ABâle - Granges 0-0Bienne - La Chaux-de-Fonds 2-2Grasshoppers - Lucerne 3-0Lausanne - Winterthour 3-2Lugano - Zurich 1-3Saint-Gall - Servette 2-2Sion - Young Boys 0-1

Ligue nationale BChênois - Bruhl 2-2Chiasso - Vevey 1-1Etoile Carouge - Mendrisiostar 2-2Gambarogno - Bellinzone 1-5Monthey - Wettingen 1-3Neuchâtel-Xamax - Fribourg 0-3Aarau - Martigny 2-0

RéservesGroupe A. — Bâle - Granges 2-2;

Bienne - La Chaux-de-Fonds- 2-0 ;Grasshoppers - Lucerne 2-1 ; Lau-sanne _ Winterthour 4-1 ; Lugano -Zurich 3-1 ; Saint-Gall - Servette3-2 ; Sion - Young Boys 1-1.

Groupe B. — Chiasso - Vevey1-0 ; Etoile Carouge - Mendrisiostar4-2 ; Monthey - Wettingen 1-0 ;Neuchâtel Xamax - Fribourg 2-4 ;Aarau - Martigny 5-5.

L'entraîneur du FC Zurich, Ko-nietzka, un homme satisfait , (asl)

Coupe de SuisseFontainemelon bat Le Parc 3-0.

A La Chaux-de-Fonds, Saint-Imiera battu Floria par 2-0.

Prochains matchsLIGUE NATIONALE A. — La

Chaux-de-Fonds - Lausanne ; Gran-ges _ Lugano ; Lucerne - Bienne ;Servette - Bâle, Winterthour - St-Gall ; Young Boys - Grasshoppers ;Zurich . Sion.

LIGUE NATIONALE B. — Bel-linzone - Monthey ; Bruhl - EtoileCarouge ; Chênois - Neuchâtel Xa-max ; Martigny - Gambarogno ;Mendrisiostar - Aarau ; Vevey - Fri-bourg ; Wettingen - Chiasso.

A l'étrangerEN ALLEMAGNE

Championnat de la Bundesliga(1ère journée). — VFB Stuttgart -Hertha Berlin 3-0 ; SV Hambourg -Eintracht Francfort 5-1 ; BayernMunich - Fortuna Dusseldorf 3-1 ;Hannovre 96 - Schalke 04 1-5 ; FCKaiserslautern - Borussia Monchen-gladbach 1-0 ; VFL Bochum - Ein-tracht Brunswick 1-0 ; FC Cologne-Werder Brème 0-0 ; MSV Duis-bourg - Borussia Dortmund 2-1 ;Arminia Bielefeld - Rotweiss Ober-hausen 0-1.

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X X I 1 2 X 2 X X X 2 2 2Somme totale attribuée aux ga-

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Le coup d'envoi du championnat suisse de football a été donné samedi

Favori de la ligne nationale Â, Zurich réussit son entréetandis que Neuchâtel-Xamax la manque en ligue B

Bâle, soutenu par 14.000 spectateurs, échoue face à GrangesAprès la pause d'été qui aura ete des

plus courtes pour les participants auxchampionnats de cette époque, le cham-pionnat suisse de football a repris sesdroits samedi, en ligue nationale A etB. C'est au Suédois de Lausanne Grahnqu'il est revenu l'honneur de marquerle premier but de la saison. C'est eneffet à la 7e minute du match contreWinterthour que Grahn a battu le por-tier adverse ! Que dire de cette premiè-re journée, si ce n'est que déjà unesurprise a été enregistrée : le nul con-cédé par Bâle, face à Granges, en ligueA. Zurich par contre a justifié d'em-blée ses prétentions en battant Luganoen terre tessinoise !

Granges, qui effectuait le déplace-ment à Bâle, a prouvé une fois de plusque l'équipe qui « monte » continuesouvent sur sa lancée. Tenir en échecles Rhénans sur leur terrain (ils étaientsoutenus par 14.000 spectateurs, recordde cette première journée), n'est pasun mince exploit. Si la défense bâloisen'a rien à se reprocher, aucun butn'ayant été marqué, par contre lesattaquants n'ont guère convaincu. Cer-tes ils se sont heurtés â une défenserenforcée, mais ceci n'explique pas tout.Les Zurichois qui se rendaient à Luga-no ont confirmé leurs résultats desmatchs d'entraînement en battant lesTessinois. Lugano a fait un momentillusion, quand Luttrop a ramené lamarque à 2 à 1, mais un troisième butsigné Jeandupeux a scellé le sort de cematrh.

Lausanne s'est impose devant unWinterthour volontaire en diable. C'estgrâce à Grahn que les Vaudois ontpris immédiatement l'avantage à lamarque (deux buts en douze minutespour l'ex-Grasshoppers !). Winterthoura magnifiquement réagi, mais n'a ja-mais été en mesure d'obtenir l'égalisa-tion. Il n'en demeure pas moins quecette année encore, les « Lions » serontà même de jouer les trouble-fête. Gras-shoppers, tenant du titre, a signé unsuccès qui va lui donner confiance pour

la suite du championnat. Certes Lucer-ne n'est pas un foudre de guerre, maisla victoire des Zurichois est nette,3-0. Autre prétendant au titre, YoungBoys, malgré la présence de ses bom-bardiers Brenninger et Peters, n'a si-gné qu'un petit but à Sion. Fait curieuxc'est le troisième larron, Muller, qui ena été l'auteur. Bien que dominés, lesValaisans ont prouvé que le déplace-ment en terre valaisanne n'est pas unesimple formalité.

Quant aux Servettiens et aux Chaux-de-Fonniers, ils ont tous deux arrachéun match nul à l'extérieur. (On liraci-dessous le récit du derby horloger,à Bienne). Les Genevois qui avaientaffaire au néo-promu Saint-Gall, dansla cité de la broderie, ont tout d'abordpris l'avantage par Doerfel qui, blessé,

- Grahn (à droite)^ fait"un très bon début à Lausanne (deux buts) avant d'êtreblessé. Il est ici aux prises avec Zigerlig de Winterthour (asl).

quittait le terrain a la 30e minute. Lesjoueurs saint-gallois, nullement intimi-dés dans leur nouvelle catégorie de jeu,ont obtenu l'égalisation avant la mi-temps. Servette devait encore parvenirà obtenir l'avantage sur un tir deDesbiolles (avantage que l'on croyaitdécisif) mais une nouvelle fois les« Brodeurs » rétablissaient l'équilibre'.

Ainsi si l'on examine attentivementles résultats de cette première journée,on doit donner une mention excellenteà Zurich, Grasshoppers, Lausanne etYoung Boys ; une mention bien à Gran-ges, La Chaux-de-Fonds et Servette.Toutefois, il semble que les forces sontassez équilibrées, les défaites de Sionet de Winterthour n'ayant été concé-dées que par un but d'écart ! Le cham-pionnat est bien parti et il nous promet

certainement de belles et rudes batail-les dans le haut comme dans le bas diclassement.

Fribourg débuteen fanfare en

ligue nationale BOn faisait de Neuchâtel-Xamax une

« terreur » avant le début du champion-nat... Une nouvelle fois, les joueurs duBas du canton ont totalement manquéleur entrée ! Perdre contre Fribourg neconstitue, en soit, pas une très grandesurprise, mais l'ampleur du score dé-montre que les « Pingouins » sont biendécidés à regagner rapidement la caté-gorie supérieure. Voici les Neuchâte-Iois avertis. Cette remarque est égale-ment valable pour le second club re-légué, Bellinzone qui a très nettementbattu le néo-promu Gambarogno (5-1).Dans un derby et sur terrain adversec'est une performance qui en dit longsur les ambitions des joueurs du chef-lieu.

Déjà, un autre club fait figure d'out-sider, il s'agit de Wettingen qui atriomphé à Monthey par 3-1. Là encoreil s'agit d'un réel exploit ! Aarau quijouait sur son terrain a signé un succèsattendu face à Martigny. Personne eneffet n'aurait songé à un succès desValaisans en terre argovienne. Quantaux trois autres clubs romands, ils ontété tenus en échec! Vevey s'est pour-tant bien défendu à Chiasso et il faudracertainement compter avec cette for-mation des bords du Léman pour lasuite du championnat. Légères décep-tions à Genève où Etoile Carouge etChênois ont été contraints au matchnul face (respectivement) à Mendri-siostar et Bruhl. A noter que c'est legardien Léo Eichmann qui a été le hé-ros de la rencontre qui opposait Bruhlà Chênois !

Certes quelques formations semblentdéjà favorites dans cette catégorie dejeu, mais il est vraisemblable que nousallons, malgré tout, vers un champion-nat très disputé.

Pic.

PREMIER BUT AU LAUSANNOIS GRAHN

Bienne - La Chaux-de-Fonds, 2 à 2Malgré l'absence du Neuchâtelois Richard

BIENNE : Biaggi ; Bai II, Thomann, Leu, Boillat ; Quattropani, Rodekurth ;Pfisîer, Heuischi, Renfer I, Rebmann. - LA CHAUX-DE-FONDS : Forestier ;Merillat, Aganian, Schribertschriig, Veya ; Portner, Chiandussi ; Meury,Risi , Jaquet, Serment. - Buts : Ire mi-temps, 39e Rebmann ; 2e mi-temps,7e Serment, 16e Heutschi (penalty), 19e Risi. - Arbitre t M. P. Kamber, Zu-rich, terrain de la Gurzelen en parfait état, temps beau et chaud, specta-teurs : 5000. - Notes : Richard purge un dimanche de suspension, séquelledé la saison passée) et Friche souffre d'un écrasement du nez. Chez lesBiennois, Wenger, blessé contre Hapoel, Tel-Aviv, n'est pas encore remis ;Zapico est malade. En seconde mi-temps, Rebmann cède sa place à Bai I.

Déj à des lacunesDeux mois plus tôt, les mêmes ad-

versaires s'affrontaient sur ce mêmestade : Bienne y jouait son apparte-nance à la Ligue nationale A, LaChaux-de-Fonds simplement uneplace honorable. Samedi soir, cha-cun poursuivait le même objectif :réussir son « entrée » dans la nou-velle saison. Cé*but a-t-il été atteint?Tentons d' abord de résumer les pha-ses importantes. On entama la pre-

mière mi-temps sur un rythme dematch amical, de pré paration. Lapremière alerte quelque peu sérieusese situa vers la f i n du premier quartd'heure où Risi arriva seul devantBiaggi , lequel s'imposa brillamment.Rebmann, transfuge des Young-Boys,s'illustra bientôt en expédiant un tirviolent sur la latte. Puis un coup detête de Heutschi f u t dévié par l'ailiergauche Serment placé à quel quesmètres de son gardien. Cela s u ff i t àdire à quel point les Biennois domi-

naient depuis quelques instants. Cet-te supériorité biennoise allait bientôtêtre concrétisée par un but de Reb-mann, sur passe de Heutschi. En pre-mière mi-temps, ce f u t tout. La 2eallait être un peu plus animée, etc'est tant mieux. Mais c'est aussi du-rant cette 2e période de jeu que seconfirmèrent les grandes lacunes —déjà latentes — de ces deux forma-tions.

Des coups de théâtreD'abord , l'ancien Biennois Serment

allait égaliser avec une facilité dé-concertante à la suite d'une mauvai-se passe de Rodekuth. Il devait réé-diter son exploit 2 minutes p lus tard ,mais le but f u t justement annulépour hors-jeu. Les coups de théâtrene cessèrent pas là. Apr ès un quartd'heure, l' arbitre M. Kamber imputaà Aganaian une faute de main dansles seize mètres et, logique avec lui-même, dicta un penalty aussitôt con-testé par les joueurs neuchâtelois.Honnêtement, nous n'avons pas vu —du haut de la tribune — le défenseurchaux-de-fonnier toucher le ballonde la main, mais bien le dévier de lapoitrine, M. Kamber, en tout état decause, ne revint pas sur sa décision,et les Biennois, par Heutschi, nemanquèrent pas cette occasion ines-pérée. Sur ce, Risi, obtint l'égalisa-tion, mais après avoir commis unefaute à l' encontre de Biaggi, si bienque le but f u t annulé... et la sensibi-lité nerveuse des joueurs exacerbée.

Les déf enseurspeu à l'aise

Puis les actions se succédèrent, sanspanache, tout de même juste assezper f ides pour mettre aux abois desdéfenses peu à leur aise (c'est lemoins que l' on puisse dire !) Deuxminutes avant la f i n , les Chaux-de-Fonniers manquèrent obtenir unpoint supplémentaire de leur dépla-cement à la Gurzelen. Une premièrefo i s par Risi, parti, seul, quand Tho-mann n'eut d' autre ressource quecelle de retenir son adversaire par lamanche. Et enfin par Serment, dontle tir f r a p p a la base du montant. Et

De gauche à droite, Thomann, Aga-nian, Merillat et le gardien chaux-de-

fonnier Forestier (asl).

voilà ce que furent les péripéties decette confrontation. Prétendre queles deux formations vues samedi soirà Bienne sont loin d'être au point esttellement évident qu'il est inutile des'étendre sur ce sujet. Relevons tou-tefois que les gardiens ont joué con-formément à ce que l'on attendaitd'eux. En revanche, les lignes dé fen-sives ont été les points faibl es.

' Circonstancesatténuantes

Dans ce domaine, il est vrai, les 2équipes ont quelques circonstancesatténuantes : l' absence de Richard àLa Chaux-de-Fonds, celles de Wen-ger et de Zapico à Bienne. Les com-partiments d'attaque, eux aussi, ontperdu chacun une personn alité qu'onne remplace pas du jour au lende-main (Jeandupeux , Peters), mais el-les ne devraient pas constituer leprincipal souci des entraîneurs. Celadit, l'on conçoit aisément la d i f f i cu l -té de former une équipe bien soudée ;il n'y a en e f f e t pas moins d'une de-mi-douzaine de nouveaux joueursdans chacune des formations de sa-medi par rapport à la rencontre d'ily a deux mois.

On le voit, Bienne et La Chaux-de-Fonds ont, à ce moment, bien des d if -f icul tés de même ordre. Ji pégé

I

Voir autres informationssportives en page 15

Le boxeur bernois J.-P. Friedli s'est marié

Le poids welter bernois Jean-Pierre Friedli s'est marié, samedi à Hautes-Roches, un petit village du Jura bernois. Le poulain de Charly Buhler apris pour épouse Christine Holzer au cours d'une cérémonie originale, tenueen plein air. Ses camarades de salle Max Hebeisen et Fritz Chervet assis-taient à l' o f f i c e religieux, célébré dans une prairie. 150 personn es, pour lap lupart des amis et supporters, étaient présents pour les félicitations d' usage.

Ci-dessus, Charly Buhler en compagnie du couple Friedli (ASL)

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Neuchâtel-Xamax - Fribourg 0 - 3L'équipe neuchâteloise prise de panique

NEUCHATEL-XAMAX : Jaccottet ; Kroemer, Sandoz, Paulsson (p. Mantoan),Monnier ; Durr, Ripamonti ; Bonny, Rub, Brunnenmeier (Blusch), Kerkhofs. -FRIBOURG : Dafflo ; Siffert, Jungo, Meier, Cremona ; Birbaum, Cotting(Wey) ; Jost, Holenstein, Andersen, Kwicinsky (Hagenlocher). - Arbitre : M.Scheurer, Bettlach, 5400 spectateurs. - Buts : 77e Andersen, 86e Hagenlo-

cher, 38e Holenstein.

Une surprise ?Cette défaite d'entrée de champion-

nat constitue un peu une surprise. Etpourtant , il faut admettre que si Fri-bourg a su conserver le rythme de laligue A, les Xamaxiens ne sont pas en-core au point avec leur équipe. Deplus, l'absence d'Amez-Droz et celle deClaude ont naturellement causé undéséquilibre dans l'attaque neuchâte-loise. Les joueurs locaux avaient pour-tant bien commencé la partie, en mena-çant plusieurs fois Dafflon durant lespremières minutes. Brunnenmeier etDurr firent plus que colmater les brè-ches. Mais ils se heurtèrent alors à unmanque de coopération des ailiers quise laissèrent attirer sur le centre oùDurr et le jeune Ripamonti réalisaientdes exploits très spectaculaires... quepersonne ne parvenait à conclure.

Une fois passé l'orage du début , lesFribourgeois se réveillèrent très sérieu-sement. Ils se mirent alors à bombar-der de loin une défense neuchâteloisequi se trouva très souvent aux prisesavec des grands problèmes, notammentlorsque Jost et Andersen se mirent àcollaborer avec Kwicinsky.

L'erreur BrunnenmeierC'est vers la quinzième minute de la

reprise que les Neuchâtelois commen-cèrent de perdre pied. Brunnenmeier,qui pouvait marquer... comme il l'a faitsouvent en fin de match, fut remplacépar son compatriote Blusch. Renforcerla défense pouvait se concevoir, certes,Mais c'était renoncer pratiquement àmarquer un but. Et au lieu de parvenirà conserver le résultat nul, les Xa-maxiens reçurent coup sur coup troisbuts. R. J.

Rub, Meier et Rippamonti luttent pour la possession du ballon.(Photo Schneider.) ¦

Le Locle - Stade-Nyonnais 3 à 3Des enseignements à tirer pour Georgy et Favre

LE LOCLE : Eymann (Coinçon) ; A. Dubois, Bischof (Humair), Huguenin,Veya ; Kiener, Porret (Bula) ; J.-B. Dubois (Vermot), Dupraz, Simeoni (Hent-zi), Bosset. - NYON : Bron ; Piller, Schapp (Denereaz), Fontana, Lapain ;Degaunezzi, D'Amico; Bosset, Carbuccio, Georgy, Chardonnens. - Arbitre:M. Racine, Neuchâtel. - Buts : 13' Bosset, 32' Carbuccio, 65' D'Amico, 77'

Dupraz, 78' Georgy, 87' Dupraz.

Le Loclois Borel (maillot rayé) tire de la tête sous les yeux du GenevoisGeorgy (Photos Schneider.)

La victoire à la portéedes Loclois

Les Loclois ne sont pas parvenus àbattre Stade Nyonnais. Et pourtant , ilsen avaient la possibilité. On ne saurapeut-être jamais si Georgy marqua letroisième but de la main ou de la cuis-se. En plus le penalty qui permit àNyon d'égaliser (1-1) aurait pu êtreévité. Ici la défense locloise fut trèsmaladroite en dégageant une balle surGeorgy qui tira au but. Eymann futbattu et Veya ne put faire autre choseque de retenir la balle de la main surla ligne de but. Sur ce penalty très jus -tement accordé, Eymann sauva unepremière fois sur le shoot de Georgymais fut abandonné par la défense quiresta sans réaction alors que la balleétait remise en jeu. Sans beaucoup dedifficulté, Carbuccio égalisa à 1 à 1.Néanmoins, ce résultat nul , équitable ilfaut aussi le dire, aura permis à Fran-cis Favre de tirer des conclusions.

Nombreuses chancesgâchées

Le Locle fut bien parti dans cematch, non seulement avec le but de

Bosset qui fut remarquable, mais aus-si parce qu'il prit les affaires en mains.Ce fut d'ailleurs une première mi-temps jouée sous le signe de l'offensive.Mis à part les deux buts, ne vit-on pas

encore quatre tirs sur la transversale ?Deux de Georgy (décidément l'anima-teur de Nyon), deux autres de J.-P. Du-bois et de Dupraz. Pour une rencontreamicale, on fut finalement bien serviquarante-cinq minutes durant. Aprèsla pause, il y eut un relâchement desdeux côtés. Cependant ce fut plus la-borieux pour les Loclois qui n'arrivè-rent pas à retrouver leur entente. Pardeux fois Nyon prit l'avantage, maispar deux fois aussi et grâce à Duprazqui se montra très opportuniste en finde match, Le Locle égalisa.

Entraîneurs satisfaitsEn vérité, ce résultat nul doit conten-

ter à la fois Georgy et Favre, les deuxentraîneurs. Les deux équipes ont eude bons mais aussi de mauvais mo-ments. Les défenses ont montré à cer-taines occasions quelques signes de fai-blesse. Quant aux attaquants, les meil-leurs instants ont appartenu aux Lo-clois. Malheureusement, il faut encoredéplorer que trop souvent les actionssont mal suivies ou mal soutenues. Ilest vrai, il faisait très chaud hieraprès-midi. Et la chaleur peut être aus-si une excuse ! Nous avons vu cepen-dant deux bonnes équipes de premièreligue qu'on reverra avec plaisir enchampionnat. Georgy reste No 1 deNyon, alors que Kiener pour les Lo-clois, nous plait par son jeu de distri-bution. D'autre part , une bonne men-tion est à adresser à Eymann, à Du-praz , à Bosset et à Huguenin que l'onretrouve à l'aise en défense.

Le Locle disputera samedi prochain ,un dernier match amical contre Soleu-re. Après, ce sera le championnat.

R. D.

Hoppler et le FC Delémont font les fraisdu divorce FC Porrentruy-Jucker

Il y a une quinzaine de jours, nousannoncions le divorce survenu entrele FC Porrentruy et son entraî-neur Hermann Jucker. Le clubbruntrutain confia alors l'entraîne-ment à son joueur Isquierdo, maisse souvenait qu'il y a 4 atis il avaitprêté Hoppler au SR Delémont. Or,nous apprenons maintenant que lesdiscussions concernant le renouvel-lement du prêt d'Hoppler à Delé-mont n'ont pas abouti. D'après lesdirigeants delémontains, le FC Por-rentruy ne tiendrait pas les promes-ses faites il y a quatre ans à sonjoueur Hoppler.

D'autre pa'rt , les Delémontainsjugent nettement exagéré les pré-tentions financières de Porrentruy.De ce fait , aucun accord n'est inter-

venu. Cette situation regrettable en-tre deux clubs voisins condamneHoppler à diriger ses joueurs depuisla touche. Pour l'instant il n'est plusqualifié avec les SR Delémont. Oncomprend que le FC Porrentruybrusquement privé d'entraîneur,cherche à récupérer Hoppler qui esttoujours sa propriété et qui a faitdu si bon travail à Delémont , ma'isa-t-il choisi la bonne voie ? (y)

Plein succès du Tournoi de tennis des Bosses

Les deux équipes qui ont disputé la finale : Carcani-Haecker et Sauerer-Steininger.

sateurs se plaisent à voir croissant, aus-si bien en importance qu'en qualitéde compétition.

Samedi, par un temps très chaudet lourd, se déroulèrent les matchséliminatoires. Dimanche matin de bon-ne heure, les organisateurs durent avoirquelques soucis en entendant l'oragegronder, et en voyant une pluie dilu-vienne tomber. Fort heureusement ellecessa à temps pour que les courts soientsuffisamment secs pour que s'y dérou-lent les principales rencontres avec, endébut d'après-midi, la grande finale.

Toutes les rencontres comptaienttrois manches, sauf la finale qui encomptait cinq. Cette dernière rencon-tre entre quatre joueurs jeunes etpleins de fougue, fut un spectacle dequalité élevée, et d'un rythme fort ra-pide. On aurait aimé que les specta-teurs soient plus nombreux pour ap-plaudir « certains coups fumants D,mais ceux qui suivirent ces rencon-tres manifestèrent leur plaisir à, avoirvu du si beau tennis. C'est un encoura-gement pour les membres du Club detennis du Locle qui, naturellement,

Le Tournoi de tennis des Bosses, au-quel participaient cette année 32 équi-pes, a connu un succès que les organi-

pensent déjà au prochain Tournoi desBosses.

PALMARÈSQuarts de finales :

Cattin - Golaz contre Mayor - Du-bois 1-6, 6-3, 6-3 ; Sauerer - Steiningercontre Baudin - Sitter 5-7, 6-7, 6-3 ;Carcani - Haecker contre Antoniolli -Engel 6-4, 6-3 ; ; Capt - Thévenoz con-tre Tomke - Godaz 4-6, 7-5, 6-3.Demi-finales :

Saurer - Steininger contre Cattin -Golaz 8-6, 6-4 ; Carcani - Haecker con-tre Capt - Thévenoz.Finales :

Pour les 3e et 4e places : Capt -Thévenoz contre Cattin - Golaz 6-4 ;6-3.

Pour les 1ère et 2e place : Sauerer -Steininger contre Carcani - Haecker6-3, 6-4, 5-7, 6-3.

¦

Voir autres informationssportives en page 17

Xavier Perrot encore souverainCourse nationale en circuit , en 'Allemagne

Le Zurichois Xavier Perrot a réaliséle meilleur temps de la -course natio-nale en circuit, qui s'est disputée àNiederstetten (Ail. O.). Le Zurichois, auvolant de sa March de formule 2, adéclassé tous ses rivaux , bouclant lecircuit en l'08"6 (moyenne de 139 km.850), et inscrivant ainsi un nouveaurecord. Xavier Perrot a remporté àcette occasion sa quatrième victoire dela saison en championnat suisse.

TOURISME DE SERIE: 700-850 cmc,1. Werner Syfrig (Arbon) sur Fiat 850,20 tours en 36'04"8 (moyenne de 88 km.500). — 850-1000 cmc, 1. Erich Heubi(Oensingen) sur Austin - Cooper en 34'19"9 (93 km. 050). — 1000-1150 cmc,1. Manfred Eggenberger (Zurich) surOpel - Kadett , en 33'54"5 (93 km. 300).— 1150-1300 cmc, 1. Hans Engesser(Bâle) sur Austin - Cooper , en 33'05"3(96 km. 600). — 1300-1600 cmc, 1. UrsKnecht (Unterkulm) sur Ford-Cortina-Lotus, en 32'14"8 (99 km. 200). — 1600-2000 cmc, 1. Max Heidegger (Triesen)sur BMW, en 30'42"6 (104 km. 100),vainqueur de la catégorie) . — Plus de2000 cmc, 1. Hermann Helbling (Rap-perswil) sur Ford - Mustang, en 31'23"6(101 km. 900).

TOURISME SPECIAL : 850 - 1000cmc, 1. Charly Kieser (Alpnach) surFiat - Abarth , en 30'22"9 (105 km. 260).— 1000-1300 cmc, 1. Joerg Sigrist (Es-chenbach) sur NSU, en 29'28"2 ( 108 km.500). — 1300-1600 cmc, 1. Moritz Gerny(Trimbach) sur BMW, en 29'19"4(109 km. 000). — 1600-2000 cmc, 1. Rudi

Eggenberger (Sevelen) sur BMW, en28'17"4 (113 km. 100), vainqueur de lacatégorie. — Plus de 2000 cmc, i. Wal-ter Brun (Escholzmatt) sur BMW, en29'24"9 (108 km. 700).

SUCCÈS JURASSIENGRAND TOURISME DE SERIE :

jusqu 'à 2000 cmc, 1. Philippe Erard(Saignelégier) sur Renault - Alpine, 19tours en 29'17" . — 2000-2500 cmc, 1.Florian Vetsch (Chambésy) sur Porsche911, 20 tours en 29'14"8 (109 km. 300).— Plus de 2500 cmc, 1. Guido Werme-linger (Lucerne) sur Chevrolet-Corvet-te, en 29'12"1 (109 km. 500, vainqueurde la catégorie).

GRAND TOURISME SPECIAL : jus -qu'à 2000 cmc, 1. Ernst Seiler (Ro-manshorn) sur Porsche 914, en 29'40"2(107 km. 700, vainqueur de la caté-gorie).

SPORT : jusqu'à 1300 cmc, 1. Ben-jamin Studer (Grindelwald) sur - Sau-ber-C-I, 19 tours en 27'09"9. — 1300-2000 cmc, 1. Peter Mattli (Wassen) surPorsche 907, en 26'29"0 (120 km. 760,vainqueur de la catégorie) .

COURSE : formule 5, 1. Fritz Basler(Zurich) sur Austro V, en 27'40"1 (115km. 500). — Jusqu'à 1300 cmc, 1. Ro-land Salomon (Frauenkappelen) surBrabham, en 23'58"0 (en 19 tours). —Plus de 1300 cmc , 1. Xavier Perrot(Zurich) sur March formule 2, en 23'17"1 (137 km. 000, vainqueur de lacatégori e, et meilleur temps de la jour-née) .

Troisième tour préparatoire : Lan-genthal—Aurore 1-4, Reconvilier—LesGenevez 5-1, Boncourt—Boujean 341-2, Tramelan—Grùnstern 8-3, Bévi-lard—Sparta 2-1.

La Coupe de Suissedans le Jura

21 - 22 août 1971Samedi : essais

Dimanche : courses dès 10 h.

KPBSWSF S^ 811

28e

COURSEINTER-

NATIONALEDE COTE LESRANGIERS

Avec la participation deGERARD LARROUSSE

SILVIO MOSERXAVIER PERROT

Les skieurs suissesà l'entraînement

Les 50 skieurs et skieuses, retenuspat* la Fédération suisse , et qui par-ticipent à Ses cours à Zermatt, onttrouvé d'excellentes conditions deneige sur le plateau Rosa. Malheu-reusement deux accidents sont àdéplorer dont ont été victimes deuxconcurrents valaisans. H s'agit deDominique Bovier (Martigny) qui,comme l'année dernière, s'est casséle tibia et le péroné, et d'Eric Fleu-try (Les Maréçottes), championd'Europe junior, qui s'est fracturéla cheville.

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Meta Antenen perd de l'orpour trois petits centimètres

En direct avec les Suisses

— De notre correspondant à Helsinki , André RICHARD —Voilà : On y est. Est-ce que vous

avez pleuré à cause de Meta Ante-nen ? Ce que c'est que la subjectivitétout de même. Si, au départ deSuisse, on avait dit que Meta An-tenen gagnerait la médaille d'argentau saut en longueur, tout le mondeaurait été satisfait. Parce qu'elle aété reléguée à la deuxième place,chacun a ressenti une déception im-mense samedi.

Bien sûr, il y a les circonstances.Lorsqu'on est en tête de classementdepuis plus d'une heure et demie,on se familiarise avec la possibilitéd'une victoire et on finit par y croi-re. C'est plus difficile de lâcher unechose que l'on désire si on l'a euefermement en main, longtemps, quesi on n'a fait que l'effleurer.

Cependant, il faut savoir que cer-taines adversaires de Meta Antenen— qui auraient pu gagner — étaientdiminuées par le pentathlon auquelelles venaient de participer : HeideRosendahl , la détentrice du recorddu monde (6,84). Marguerite Herbst,meilleure performance de la saison6,81. Ingride Mickler elle-même cou-rut les séries du 4 fois 100 pendantle déroulement du concours de saut :entre la quatrième et la cinquièmemanche. Au lieu d'être atterré nevaut-il pas mieux être enchanté quel'athlétisme suisse possède une fillede la classe de Meta Antenen : cin-quième sur 100 m. haies, elle seclasse deuxième du concours de sauten longueur : elle bat deux foisle record national qui était fixé à6,64. Elle réussit 6,73 et 6,66 dansune série qui est, à coup sûr, la

meilleure jamais réalisée au monde :6,73 - 6,62 - 6,45 - 6,55 - 6,66 - 6,62.Ingride Mickler qui l'a vaincue audernier essai : 6,42 - 0 - 6,64 - 0 -6,63 (j uste après le relais) - 6,76,avec un cent favorable de 1,8 m.sec.Lors des 6,73 de Meta le vent n'avaitqu'une intensité de 0,1 m.sec. Ellen'a pas eu de chance. Elle en aurapeut-être à Munich et ce sera mieux.

Pour la sélection suisse, les cham-pionnats d'Europe d'athlétisme sesont terminés en queue de poisson.Feldtnann qui, vendredi soir, avaitréalisé un des plus beaux recordsnationaux sur 3000 m. obstacles adû abandonner après 1800 mètres,parce qu'il souffrait d'un genou. Ilétait sérieusement blessé et s'iln'avait été animé d'un désir extraor-dinaire de se mesurer aux meilleursEuropéens de la spécialité, il n'au-rait pas pris part à cette course.Dans son entourage, on était scepti-que quant à ses chances de réussite.Mais il a eu la sagesse d'arrêterquand il a senti que ce n'était pasla peine d'insister.

Les trois coureurs de marathonne se sont pas surpassés. Spenglera terminé à 13 minutes du vain-queur : sa performance chronométri-que est relativement proche de cedont on l'estimait capable. Mais,tel qu'il est entrepris de nos j ourspar les athlètes d'élite, le marathonest au-dessus des possibilités de noscoureurs. A Athènes, il n'y en avaitpas un. A Helsinki, ils étaient trois.Pourtant , de 69 à 71, rien n'a changédans ce domaine. Ce sont toujoursles mêmes qu'on retrouve.

Absence helvétique au cours de l'ultime journéeLa Suisse a été virtuellement absente

de cette dernière journée. Elle n'avaitaucune équipe engagée dans les coursesde relais ; son seul représentant sur lacendrée du stade était le recordmandu 3000 mètres steeple, Toni Feldmann.Après sa course prometteuse en série,Feldmann n 'a pu défendre régulière-ment sa chance en finale , en raison desa blessure au genou. Il n 'a pas eu lapossibilité de se mêler au duel qui op-posait le Français Jean-Paul Villainaux Soviétiques. Athlète au tempéra-ment généreux , mais au caractère fan-tasque, Villain est capable du pire etdu meilleur. Cette fois , il sut juguler safougue et il ne s'est pas lancé dans uneopération - suicide. Son attaque dansle dernier tour n'en fut que plus effi-cace.

Médaille d'or à la FranceAvec la médaille d'or de Villain , la

France se consolait de ses déconvenuesen relais. L'équipe du 4 fois 100 mètres ,qui fut longtemps l'orgueil de l'athlé-tisme « tricolore » , n'a pas conservé sontitre. Certes, le directeur fédéral RenéBobin n 'avait pu présenter sa meil-leur formation mais les sportifs d'ou-tre-Jura espéraient au moins une mé-daille. Or l'équipe, qui termina secon-de, fut disqualifiée. La victoire est- re-venue à des Tchécoslovaques surpre-nants. A l'instar de Borzov , Jean-Clau-de Nallet , autre médaille d'or , n'a pasbrillé en relais. Au 4 fois 400 mètres ,sa mauvaise dernière ligne droite coû-ta certainement une médaille à la Fran-ce. Là encore , les « Tricolores » per-daient un titre conquis à Athènes. Lessuccesseurs sont les Allemands del'Ouest. Dès les deux premiers re-layeurs , l'équipe d'outre-Rhin laissa'entrevoir son succès final. Le rugby-man italo - africain du Sud Fiasconaranima cette finale par son retour tu-

Le surprenant vainqueur du mara-thon, le Belge Karel Lismont.

(bélinos AP)

multueux dans l'ultime ligne droite oùil vint cueillir une médaille de bronzepour l'Italie.

Arese, l'Italiensouverain sur 1500 m.

Les « Tifosi » ont connu une autregrande joie en cette journée de clôture.L'ascétique barbu Franco Arese a do-miné tous ses adversaires dans le 1500mètres. L'absence du recordman euro-péen Jean Wadoux , qui avait préférédisputer le 5000 mètres, facilita sa tâ-che. Supérieur au train , Arese devaitéviter une course lente qui aurait , favo-risé les meilleurs finisseurs du lot.L'Italien a eu le mérite d'imposer uneallure sévère au premier tour puis derelancer la course lorsque la cadencefaiblit. Enfin , dans l'ultime ligne droi-te, il répondit magistralement à l'atta-que du Polonais Szordykovski.

Toujoursles Allemands de l'Est

L'Allemagne de l'Est est décidémentle grand triomphateur de ce rendez-vous de Helsinki. Dimanche encore, lesreprésentants de la République démo-cratique ont enlevé ; quatre médaillesd'or. Des tribunes,- 'l'Italien Ottoz , de-venu journaliste, a applaudi à la vic-

l'Est (6e à Athènes) était mieux qu'unoutsider.

Chute d'un record mondialComme le triple saut , les épreuves

de relais exigent une préparation tech-nique minutieuse. Les succès de laDDR témoignent du travail accompli àl'Institut des sports à Leipzig, où l'ath-létisme devient une science exacte.Personne n'a donc été surpris par lavictoire de l'Allemagne de l'Est en fi-nale du. 4 fois 400 mètres féminin. Déjàdans l'épreuve individuelle, la domina-tion de la République démocratiqueavait été complète. Dans le relais, lamédaille d'or s'est accompagnée d'unnouveau record du monde en 3'29"3.L'ancien record était détenu conjointe-ment par la Grande-Bretagne et laFrance en 3'30"8 depuis la finaled'Athènes. Nicole Duclos , qui avaitcontribué à l'établissement de ce re-cord , a abandonné de façon abruptedans le deuxième relais. Championned'Europe à Athènes, Nicole Duclos auradonc connu à Helsinki la même infor-tune que sa grande rivale nationaleColette Besson.

L'Allemagne de l'Ouest , spécialementavec sa délégation féminine, n 'a paseu toujours beaucoup de réussite à ceschampionnats. Il suffit d'évoquer l'éli-mination brutale au 800 mètres de larecordwoman du monde, la blonde Htl-de Falck. Au 4 fois 100 mètres, les re-présentantes d'outre-Rhin ont livré unecourse enthousiasmante, que couronna

Bilan helvétique , une seule médaille, celle d' argent remportée par MetaAntenen au saut en longueur. Ci-dessus, la remise des récompenses, avec degauche à droite Heide Rosendahl (3e), Ingrid Mickler-Becker ( Ire) et Meta

Antenen (2e) (bélino AP).

toire de l'Allemand Siebeck qui s'ad-juge un titre que le hurdler du Vald'Aoste détenait en 1969. La finale 1971du 110 mètres haies a été d'un niveaumoyen. Siebeck et ses rivaux ont signédes temps médiocres — même en te-nant compte de la pluie — et à Munich1972 , la finale olympique sera tout àl'avantage des Américains.

Surprise au triple sautEn revanche, le nouveau recordman

du monde du triple saut, le Cubain Pe-dro Perez se méfiera du métier desspécialistes européens. L'ex-record-man du monde, le Soviétique Saneiev,a été battu à Helsinki par l'Allemandde l'Est Joerg Drehmel. Vainqueur dumatch Europe - Amérique de 1969, pre-mier devant Saneiev à la finale de laCoupe d'Europe 1970, l'Allemand de

le dernier parcours de Ingrid Mickler-Becker, qui la veille — de quelquescentimètres — avait ravi une médailled'or à Meta Antenen.

A la Tchécoslovaquiele dernier titre

Alors que les marathoniens péné-traient dans l'enceinte du stade, leTchécoslovaque Ludvik Danek, l'un desmeilleurs discoboles du monde depuisdes années, goûtait à 34 ans la consé-cration suprême. Le recordman d'Eu-rope, le Suédois, vaincu par ses nerfs,était largement battu , tout comme letenant du titre, l'Allemand de l'EstHartmut Loesch. Et c'était bien ainsi.Ces championnats ont pris fin sur deuxsuccès de nations modestes, Belgiqueet Tchécoslovaquie ; la lutte reste donctoujours ouverte.

Les Allemands de l'Est grands triomphateurs: 32 médaillesAprès la démonstration d'ensemble des Allemandes de l'Est, au sérieuximpressionnant, la dernière journée des championnats d'Europe a prisfin sur une note réconfortante pour ceux qu'irrite la trop forte dominationgermano-soviétique. En effet, c'est le représentant d'une petite nation, leBelge Karel Lismont, qui a remporté l'épreuve historique du marathon.Ce succès constitua d'ailleurs la grosse surprise de ce dimanche pluvieux.Dans l'humidité finnoise, le jeune Lismont retrouvait un climat qui lui estfamilier dans son Limbourg natal. Honnête spécialiste de la piste, Lismonta eu l'audace de s'essayer dans cette épreuve d'endurance. Seizième du10 000 m. gagné par Vaatainen, le Belge a trouvé les ressources néces-aires pour dominer les coureurs chevronnés que sont l'Anglais Hill ou

le Belge Rcelants, son illustre compatriote. Le succès de Lismont fait naî-tre quelques regrets dans le camp helvétique. Révélé à lui-même par sonexploit dans le 10000 m., l'Argovien Werner Doessegger n'aurait-il paslui aussi brillé dans ce marathon ? Il se propose d'ailleurs de disputer cetteépreuve l'an prochain à Munich. Les trois marathoniens suisses engagés àHelsinki se sont battus obscurément bien loin des premiers. Après la dé-confiture des marcheurs, la pâle tenue des coureurs de fond remet encause le mode de sélection. Au lieu d'imposer des minima chronométriques,les responsables devraient plutôt se baser uniquement sur les confronta-tions internationales directes.

Fin en apothéose des championnats d'Europe d'athlétisme à Helsinki

Le record mondial du 4 x 400 m. féminin battuLe Belge Lismont surprenant vainqueur du marathon

nouvel héros finlandais a

conquis, samedi, sa deuxième

médaille d'orPour la seconde fois depuis l'ou-

verture des championnats d'Europe,l'austère hymne finlandais a retentidans le Stade olympique d'Helsinki.Pour la seconde fois, c'était enl'honneur d'un garçon blond, au crâ-ne légèrement dégarni , du nom deJuha Vaatainen. En cette avant der-nière journée , il est devenu l'un deshommes les plus célèbres de la Fin-lande en gagnant le 5000 mètres en13'32"6. Après avoir remporté le10.000 mètres le premier jour, il estle troisième athlète à réaliser cedoublé dans les championnatsd'Europe, après Zatopeck et Krysz-kowiak. Pour ce faire, il a démarréà 400 mètres d'une course relative-ment lente, pour devancer le favorinuméro un , le Français Jean Wa-doux , beaucoup trop timoré pourexploiter sa supériorité au train, etle grand maigre et toujours redou-table Allemand de l'Ouest HaraldNorpoth. Avec le sprinter soviéti-que Borzov, Vaatainen est le secondconcurrent masculin à ramener deuxtitres de champion d'Europe duStade olympique d'Helsinki.

Réveil des Allemandsde l'Ouest

Vendredi avait été la journée desAllemands de l'Est. Samedi a étécelle des Allemands de l'Ouest, donton commençait à désespérer, car ilsn 'avaient jusqu 'alors gagné aucunemédaille d'or. Ils en ont remportétrois dans l'avant-dernière journée,avec Uwe Beyer (26 ans), vainqueurdu marteau , Heide Rosendahl, qui atriomphé en pentathlon, et IngridMickler - Becker, victorieuse au sauten longueur. Pour compléter cepalmarès, la rousse et vigoureuseRosendahl , très occupée à courir,sauter et monter sur le podium, aramené du saut en longueur unemédaille de bronze, la seconde doncpour son pays, avec celle de Nor-poth.

L'or échappe de justesseà Meta Antenen

Mais, dans Une moindre mesure,cette avant-dernière journée a éga-lement été bénéfique pour la Suisse.Meta Antenen a en effet remportéla première — et probablement laseule — médaille pour la Suisse, enprenant la deuxième place du sauten longueur. Menant du premier au58e saut le concours, la jeune Suis-sesse fit même longtemps figure degagnante. La première à s'élancersur le sautoir , Meta Antenen frap-pait en effet un grand coup d'entréeet retombait à 6 m. 73, soit un nou-veau record de Suisse. Et il fallutattendre le dernier essai d'IngridMickler pour voir l'or de Meta An-tenen se transformer en argent. Unrésultat remarquable tout de même.Quant à Kathrin Lardi, sa quinziè-me place au pentathlon figure as-sez bien sa valeur actuelle.

De grandes et belles luttesJusqu'à son dernier jet au mar-

teau, le futur professeur d'éducationphysique de Mayence, Uwe Beyer,recordman du monde depuis le 8juillet 1971, était mené par l'Alle-mand de l'Est Reinhard Theimer,qui avait réussi 71 m. 80 au deuxiè-me essai. Mais Beyer, après une lon-gue concentration, réussit 72 m. 36 àson dernier essai, apportant ainsison premier titre à l'Allemagne del'Ouest. A la troisième place, ontrouve avec 71 m. 40, le tenant dutitre, le Soviétique Anatoli Bon-dartchouk. C'est encore dans la der-nière épreuve du pentathlon, le 200mètres, que Heide Rosendahl est de-venue championne d'Europe. Pourremporter son titre, il lui fallaitbattre l'Allemande de l'Est Burg-linder Pollack de un dixième deseconde. En tête dès le départ, Ro-sendahl a finalement devancé sarivale de 3 dixièmes de seconde.Les deux autres titres de la jour -née ont été l'apanage des Soviéti-ques. Si le succès de Soldatenko au50 kilomètres marche a constituéune surprise, le favori et Allemandde l'Est Hoehne ayant dû se con-tenter de la médaille d'argent, lavictoire de Chapka en hauteur n'afait que confirmer tout le bien quel'on pensait du jeune athlète russe,un des rares adeptes du « Fosbury-flop » au-delà de l'Oural. Avec unsaut réussi au premier essai à 2 m.20, Chapka prenait ainsi la succes-sion d'un décevant Gavrilov, relé-gué au dixième rang avec 2 m. 11.

Juha Vaatainen

¦ Voir autres informationssportives en page 19

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Plein succès pour la Fête des Saisons, à TavannesBrillant corso fleuri et des jeux appréciés à leur juste valeurAppel entendu ! Dans leur programme les organisateurs adressaient lesvceux suivants aux futurs visiteurs : « Nous serions heureux si, cette année,chacun était avec nous. Pourquoi ? parce que la Fête des Saisons de Ta-vannes va célébrer son 15e anniversaire. » Et l'appel a été entendu et c'estsur un brillant succès que s'est déroulé le corso fleuri, les jeux scolaires dusamedi ayant été le haut moment des jeunes gens de la vallée. Les specta-teurs ? sans doute près de 20 000 pour les trois journées... C'est dire la re-

nommée de cette sympathique manifestation de Tavannes.

groupes ayant noms « La vie de bo-hème, « Banda Ticinese », « Années fol-les », etc. Groupes acclamés à justetitre. Présence appréciée, celle des vieuxtacots, dont les « moulins » se sont mon-trés à la hauteur de leur tâche. Mais iln'y a point de cortège sans musique ;cette année elles étaient de représenta-tion diverse : Fanfare canadienne 1erbataillon royal (stationné en Allema-

Deux des chars de ce cortège f l e u r i (photos Schneider).

Deux grands meneurs de jeuLa journée de samedi a été une révé-

lation pour tous ceux qui suivent lesémissions TV de « Jeux sans frontiè-re ». En effet , les organisateurs de laFête des Saisons avaient fait appel àdeux spécialistes afin qu'ils mettent surpied une compétition interscolaire. MM.Georges Kleinmann et Genaro Olivierise sont surpassés. Non seulement ilsont dirigé parfaitement les joutes del'après-midi, mais encore — ceci n'étaitpas prévu dans leur programme — étéà la base de l'ambiance extraordinairequi a présidé à la soirée à la Hallecantine en compagnie de l'orchestre

bavarois. Les jeux scolaires qui com-prenaient entre autres des épreuvesde caisse à savon, portage de seauxd'eau à trottinette, bataille de polochonsur une poutre placée sur une piscine(en plastique en attendant la réalisationde celle de Tavannes), etc. Le classe-ment de ces joutes : 1. Ecole de com-merce de Tavannes. 2. Ecole secondairede Malleray. 3. Ecole primaire de Ta-vannes. 4. Ecole primaire de Tramelan.5. Ecole secondaire de Tramelan. 6.Ecole primaire de Bévilard. 7. Ecoleprimaire de Malleray et 8. Ecole se-condaire de Reconvilier. Une parade dela fanfare canadienne, hôte d'honneurdes Fêtes de Tavannes, a mis fin à cetteseconde journée.

Corso f leuri :« Grande parade »

C'est devant près de 10.000 specta-teurs que s'est déroulé le Corso fleuride dimanche, les visiteurs présents lematin ayant eu l'occasion de suivre un

Me Georges Droz, président d'hon-neur de la f ê t e et surprenant ! di-

recteur de l' orchestre bavarois.

mini-corso des moins de 15 ans. Corsoqui fut d'une belle qualité par la re-cherche dont ont fait preuve les diffé-rents groupes. L'après-midi, les orga-nisateurs présentaient « Grande para-de », thème choisi cette année pour lecortège officiel. Thème qui permit àchacun de faire étalage de son savoir.Preuve en soit les magnifiques charsfleuris présentés. Il serait injuste d'enciter un plutôt que l'autre car tousétaient remarquablement exécutés. Unefois ' encore, c'est une coutume à Ta-vannes, une large place avait été faiteà la jeunesse dans cette ronde fleurie.Entre chaque char on trouvait des

Une très belle réalisation

Fanfare canadienne et groupes d enfants

gne), Union instrumentale de Trame-lan et ses charmantes majorettes . Mu-sique de la ville de Granges, Fanfarede Malleray, et La Persévérante deLa Chaux-de-Fonds. Toutes ces fanfa-res se sont admirablement comportéeset elles ont donné le ton à ce Corsofleuri 1971.

Magnifique succès dû au travail desorganisateurs, mais aussi à celui detoute la contrée, constructeurs de chars,initiateurs des différents groupes etsociétés locales, sans oublier les autori-tés qui par leur appui , permettent lemaintien de cette manifestation juras-

sienne. La Fête des Saisons a vécu...elle laissera à ceux qui y ont participéle souvenir d'une heureuse réussite.

A. W.

PORRENTRUYLoque des abeilles

A la suite de l'apparition de la loqueaméricaine dans un rucher, le territoirede la commune a été placé sous sé-questre. En revanche, celui qui frappaitla commune de Vendlincourt a été levé.

(fx)

Derniers restait ats des finalesFin des championnats d'Europe d'athlétisme à Helsinki

Longueur féminine : 1. Ingrid Mick-ler-Becker (All.-O) 6 m. 76. 2. MetaAntenen (S) 6 m. 73 (record suisse, an-cien Antenen 6 m. 64). 3. Heide Resen-dahl (All.-O) 6 m. 66. 4. Sherwood (GB)6 m. 62 (meilleur 2e essai). 5. Szewin-ska (Pol) 6 m. 62. 6. Viscopoleanu (Rou)6 m. 39. 7. Herzog (All.-O) 6 m. 38. 8.Barratt (GB) 6 m. 31. 9. Herbst (All.-E)6 m. 29. 10. Yorgova (Bul) 6 m. 07. 11.Franzotti (You) 6 m. 05. 12. Larsson(Su) 6 m. 01.

Pentathlon féminin : 1. Heide Rosen-dahl ' (All.-O) •5299 points (13"5 -13 m. 70 - 1 m. 68" - 6 m. 69 - 23"8).2. Burglinde Pollak (All.-E) 5275. 3.Margrit Herbst (All.-E) 5179. 4. KarenMack (All.-O) 5052. 5. Valentina Ticho-mirowa (URSS) 4986. 6. Odette Ducas(Fr) 4926. 7. Tatiana Kondrachowa(URSS) 4887. 8. Margrit Papp (Hon)4833. — Puis : 15. Kathrin Lardi (S)4693 (14"7 - 11 m. 73 - 1 m. 72 -5 m. 79 - 25"4).

Messieurs, saut en hauteur : 1. Kes-tutis Chapka (URSS) 2 m. 20. 2. CsabaDosa (Rou) 2 m. 20. 3. Rustam Achme-tov (URSS) 2 m. 20. 4. Istvan Major(Hon) 2 m. 17. 5. Asko Pesonen (Fin)et Stefany Junge (All.-E) 2 m. 14. 7.Wojciech Golebiowski (Pol) 2 m. 14. 8.Endre Kelemen (Hon) 2 m. 11.

50 km. marche : 1. B. Soldatenko(URSS) 4 h. 02'22 (record des cham-pionnats). 2. C. ' Hoehne (All.-E) 4 h.04'45. 3. P. Selzer (All.-E) 4 h. 06*11. 4.O. Barch (URSS) 4 h. 09*14. 5. W. Skot-nicki (All.-E) 4 h. 10'22. 6. B. Nerme-rich (All.-O)-4 h. 11*44. 7. I. Della-Rossa(URSS) 4 h. 12*08. 8. A. Pamich (It)4 h. 14'36. — Puis : 20. Manfred Aeber-hard (S) 4 h. 35'45. 21. Alfred Badel(S) 4 h. 43'12.

5000 mètres : 1. J. Vaatainen (Fin)13'32"6 (record de Finlande et deschampionnats). 2. Jean Wadoux (Fr)13'33"6. 3. H. Norpoth (All.-O) 13'33"8.4. D. Korica (You) 13*35" . 5. J. AlvarezSalgado (Esp) 13'35"8. 6. E. Puttemans(Be) 13'36"6. 7. L. Viren (Fin) 13'38"6.8. B. Malinowski (Pol) 13'39"4.

Marteau : 1. U. Beyer (All.-O)72 m. 36. 2. Theimer R. (All.-E) 71 m. 80.3. A. Bondartchuk (URSS) 71 m. 40.4. R. Klim (URSS) 70 m. 64. 5. W.Schmidt (All.-O) 70 m. 54. 6. S. Eck-schmidt (Hon) 69 m. 74. 7. J. Sachse

(All.-E) 69 m. 74. 8. Lubiejewski (Pol)67 m. 50.

Triple saut: 1. Joerg Drehmel (All.-E)17 m. 16. 2. Victor Saneiev (URSS)17 m. 10. 3. Carol Corbu (Rou) 16 m. 87.4. Micahel Sauer (All.-O) 16 m. 56. 5.Vaclav Fiser (Tch) 16 m. 39. 6. Heinz-gunter Schenk (All.-E) 16 m. 38. 7.Gennadi Bessonov (URSS) 16 m. 26.8. Gennadi Savlevitch (URSS) 16 m. 24.

4 X 100 m. masculin : 1. Tchécoslova-quie (Ladislaw Kriz , Juraj Dmec, JirlKynos, Ludvik Bohman) 39"3. 2. Polo-gne (Gramse, Cuch, Nowosz, Dudziak)39"7. 3. Italie (Guerimi, Mennea, Abetti ,Preatoni)- 39"8. 4. Grande-Bretagne39"8. 5. URSS 40". La France et l'Alle-magne de l'Est ont été disqualifiées,l'Allemagne de l'Ouest a abandonné.

4 X 400 m. féminin : 1. Allemagne del'Est (Rita Kuehne, Ingelore Lohse,Helga Seidler, Monika Zehrt) 3'29"3(record du monde). 2. Allemagne del'Ouest (Ruckes, Frese, Falck, Boed-ding) 3'33". 3. URSS (Nikanorova, Pop-kova, Kolesnikova, Tchistiakova) 3'34"1.4. Grande-Bretagne 3'34"5. 5. Pologne3'35"3. 6. Suède 3'37"1. 7. Finlande3'37"2. La France a abandonné.

1500 m. féminin : 1. Karin Burneleit(All.-E) 4'09"6 (record du monde). 2.Gunhild Hoffmeister (All.-E) 4'10"3. 3.Ellen Tittel (All.-O) 4'10"4. 4. Rita Rid-ley (GB) 4'12"7. 5. Régine Kleinau(All.-E) 4'13"7. 6. Loudmilla Bragina(URSS) 4'13"9. 7. Jaro Lava Jehhkova(Tch) 4'14"8. 8. Joan Allison (GB)4'14"8.

Finale du 110 m. haies : 1. FrankSiebeck (All.-E) 14". 2. Alan Pascoe(GB) 14" 1. 3. Lubomir Nadenicek (Tch)14"3. 4. Miroslaw Wodzynski (Pol) 14"4.5. Anatoli Mochiachvili (URSS) 14"4.6. Sergio Liani (It) 14"4. 7. Marek Joz-wik (Pol) 14"5. 8. Lech Wodzynski(Pol) 14"8.

Finale du 4 X 100 m. féminin : 1. Al-lemagne de l'Ouest (Elfgard Schitten-helm, Inge Helten - Andernach, Anne-gret Irrgang, Ingrid Mickler) 43"3 (re-cord d'Europe). 2. Allemagne de l'Est(Balzer , Stecher, Vogt, Strophal) 43"6.3. URSS (Charkova , Bucharina, Niki-forova , Besfamilnaia) 44"8. 4. Hongrie44"8. 5. Pologne' 44"8. 6. Grande-Bre-tagne 44"9. 7. France 45"5. 8. Suède46"1.

Finale du 3000 mètres steeple : 1.Jean-Paul Villain (Fr) 8'25"2. 2. DusanMoravcik (Tch) 8'26"2. 3. Pavel Sisoiev(URSS) 8'26"4. 4. Romuald Bite (URSS)8'27". 5. Mikko Ala-Leppilampi (Fin)8'31". 6. Georgi Tichow (Bul) 8'32"2.7. Kazimierz Maranda (Pol) 8'33"2. 8.Josef Rebacz (Pol) 8'35"2.

Disque : 1. Ludvik Danek (Tch)63 m. 90. 2. Lothar Milde (All.-E)61 m. 62. 3. Geza Fejer (Hon) 61 m. 54.4. Dirk Wippermann (All.-O) 61 m. 36.5. Manfred Losch (All.-E) 60 m. 86. 6.Pentti Kahmâ (Fin) 60 m. 64. 7. FerencTegla (Hon) 59 m. 24. 8. Jorma Rinne(Fin) 59 m. 22.

1500 mètres : 1. Francesco Arese (It)3'38"4. 2. Henrik Szordykowski (Pol)3'38"7. 3. Brendon Foster (GB) 3'39"2.4. John Kirkbride (GB) 3'39"5. 5. JackyBoxberger (Fr) 3'39"6. 6. Jean-PierreDufresne (Fr) 3'40"7. 7. Paul-HeinzWellmann (All.-O) 3'40"8. 8. HeikoScharn (Ho) 3'40"9.

Marathon : 1. Karel Lismont (Be)2 h. 13'09". 2. Trevor Wright (GB)2 h. 13'59"6. 3. Ron Hill (GB) 2 h.14'34"8. 4. Colin Kirkham (GB) 2 h.16'22". 5. Gaston Roelants (Be) 2 h.17'48"8. 6. Pentti Rummakko (Fin)

2 h. 17'58"8. 7. Lutz Philipp (All.-O)2 h. 18'08"6. 8. Agustin Fernandez (Esp)2 h. 18'26"6. — Puis : 32. Jean-PierreSpengler (S) 2 h. 26'12"8. 38. HelmuthKunisch (S) 2 h. 30'42"3'. 40. JosefGwerder (S) 1 h. 33'06"5. 41 classés.

i X 400 m. masculin : 1. Allemagnede l'Ouest (Horst Schloeske, ThomasJordan, Martin Jellinghaus, HermannKoehler) 3'02"9. 2. Pologne (Korycki,Balachowski, Badenski, Werner) 3'03"6.3. Italie (Cellerino, Puosi, Bello, Fias-conaro) 3'04"6. 4. URSS 3'04"8. 5.Grande-Bretagne 3'04"9. 6. France3'05". 7. Suède 3'08"2. ''8. ^ 'Norvège3'08"8.

Répartitiondes médailles

Voici la répartition des médailles àl'issue des championnats d'Europe (dansl'ordre or, argent et bronze) :Allemagne de l'Est 12 13 7URSS 9 3 8Allemagne de l'Ouest , 5 7 5France 2 2 0Tchécoslovaquie 2 1 1Finlande 2 0 0Grande-Bretagne 1 4 5Pologne 1 2 6Italie 1 1 2Belgique 1 0 0Yougoslavie 1 0 0Autriche 1 0 0Roumanie 0 2 1Suède 0 2 0Hongrie 0 1 1Suisse 0 1 0Grèce 0 0 1

Officialifés...Au cours du banquet of f ic ie l et

après que les invités eurent été reçus,à la halle cantine aux sons de l'or-chestre bavarois (dirigé parfois pardes chefs d' occasion !), M M . OttoBurkhalter, président du comité deréception ; Armand Gobât , maire deTavannes ; Georges Droz, présidentd'honneur de la Fête ; Jules Schlap-bach (junior), président de cette ma-nifestation , ainsi que le vice-consulde l'ambassade du Canada , Ville-neuve, prirent tour à tour la parole.Chacun se plut à fé l ic i ter les initia-teurs de ces journées et à former desvœux de plein succès. Parmi tous lesdiscours, nous avons retenu quel-ques passages de celui de Me Geor-ges Droz, président d'honneur qui ,année après année, nous réserve un« morceau de choix ». Voici quelquesextraits de son exposé (pastiche à ¦la manière de Scarron, poète burles-que, 1610 — lettre à Sarasin) :

Présidentvigilantcommandantdiligentpatiemmentvaillammenttu conduisréjouisles flonflonsdes saisons.

.. puis plus loin :Et aussic'est permisde chouettesbicounettesmajorettesblondinetteset brunettes,en jaquettescolleretteset casquettesd'opérettes !

.. etc., etc., pour terminer ainsi :Pénétronsen chansonsdans la rondevagabondedes Saisons !

Chaux-de-Fonmereblessée

Samedi, vers 14 heures, Mlle LiseJoliat, laborantine à La Chaux-de-Fonds, qui descendait la route de lavallée pour regagner le domicile deses parents, à Delémont, a perdu lamaîtrise de sa voiture, entre Sceut etGlovclicr. Le véhicule est sorti de laroute et ne s'est immobilisé que dansla forêt , en contrebas. La conductrice,qui souffrait de fractures et blessures,a été tout d'abord hospitalisée à Sai-gnelégier, puis, en raison de leur gra- .vite, à La Chaux-de-Fonds. (fx)

GLOVELIER

KA VIËTURASSIENNË" LA VIE 'WMSSlENNE" " « ""XX ' VÏÉ IURâESÏËHNÈI

Le dé f i l é de clôture débute tandisqu'apparaît sur le tableau d' a f f i -chage le lieu du prochain rendez-

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Points de vues

Les cent livresClaude Santelli et Françoise Ver-

ny ont choisi cent livres qu'ils ai-ment, de partout, et dont ils pen-sent qu'ils forment une bibliothè-que de base pour qui voudrait dé-couvrir le monde, former sa sensi-bilité par la lecture. Il est clair queleur émission — que toute émissionlittéraire — n'est réussie que si letéléspectateur la quitte avec l'envieet le désir de lire ou relire le texteoù l'auteur présenté par l'image etle son.

Or, rares sont ceux qui ont trou-vé le ton qu'il fallait pour donnercette envie de lire, pour faire com-prendre que la lecture peut fairepartie des loisirs de tous — on saitqu'en France par exemple, dessondages le démontrent, une .per-sonne sur deux ne touche jamaisun livre. Ce que l'école n'est pasarrivé à faire — éveiller le goûtde la lecture — la télévision y par-viendrait-elle ? Oui, avec des genscomme Santelli et Françoise Verny,oui encore avec Henri Guillemin,mais les autres ? Une condition doitêtre remplie : pour parvenir à pro-voquer ce geste (chercher un livreoublié dans une bibliothèque, allerl'acheter dans un temple de la cul-ture nommé librairie), il faut passersur bien des inhibitions. Il faut quel'élan soit fort. Pour que cet élannaisse, l'émission doit « accrocher »le téléspectateur. Le visage d'HenriGuillemin, sa passion de l'exposé yparviennent.

Santelli et Verny choisissent uneautre solution, plus visuelle, aussirisquée, en laissant de côté la for-me tuante d'initiation aux livres, 'l'entretien avec l'auteur, générale-ment complaisant et le témoignageverbal de lecteurs sur le livre etl'auteur. Ils créent un spectacle.

La Reine des NeigesLes auteurs partent presque tou-

jours de nos propres souvenirs,c'est-à-dire de la manière dont lelivre a été introduit par la glacialeculture scolaire. Hans-Christian An-dersen est donc le film d'un pauvrecordonnier parvenu à s'élever dansl'échelle sociale par son talent etson art. Mais que de malheurs pour

1 lui, devait dire Françoise Mallet-Joris : aimé "de tout le monde saufdes femmes qu'il aimait, auteur depièces de théâtre auxquelles ilcroyait qui ne valaient pas grand-chose et considéré comme impor-tant pour ce qu'il jugeait être despetits riens, ses contes, mal com-pris aujourd'hui encore, considéréscomme écrivain de contes pour en-fants alors que ses récits s'adres-sent aussi aux adultes sensibles etvrais ont conservé au meilleurd'eux-mêmes un esprit d'émerveil-lement que l'on attribue à l'enfan-ce.

Les choix à faire dans « AnnaKarénine » ont-ils laissé la mêmeimpression de plénitude que l'évo-cation du court conte d'une quin-zaine de pages intitulé « La reinedes neiges » et qui fut le centrede l'avant-dernier « Cent livres » re-pris par la TV romande (17 juillet) ?

Kay, prisonnier dans le palais dela reine des neiges, esprit stérili-sant, cherche à composer le motlibérateur — éternité — il n'y par-vient pas. Seul l'amour fort et puis-sant, merveilleux de Gerda le libé-rera. Quelle juste hardiesse dansla scène qui évoque cette prison :Kay en costume d'aujourd'hui estaux prises avec des ordinateurs quisont ceux de n'importe quelle gran-de entreprise gérée technocratique-ment. Est-ce trahir Andersen quede l'interpréter de la sorte 7 C'esten tous cas en proposer une lec-ture vivante.

Mais il ne suffit pas de telle in-terprétation hardie pour créer unspectacle qui donne envie profondede lecture. Verny et Santelli osentd'autres, choses encore : faire liredes dialogues de dos-, dits par deuxenfants de dix et onze ans, trans-former en cours de lecture les « li-seurs » en personnages, adultes quireprésentent des enfants, qui jouentainsi un fragment du texte. Lesdescriptions d'Andersen sont inter-prétées par des documents iconogra-phiques ou des images de la na-ture, eau, neige, chiens qui hurlent,feu qui éclate de sa chaleur rassu-rante. Cette lecture variée du conteest entrecoupée d'interventions, deSantelli et Françoise Mallet-Joris*qui font le point, relancent au bonmoment notre sensibilité, par uneinterprétation audacieuse, provo-quant ainsi une excitation de l'es-prit conduit à la réflexion puis auvrai dialogue, avec l'œuvre, dans lalecture.

Freddy LANDRY

Sélection dm iasncSiTVR

20.25 - 21.40 Tous les Pays dumonde : aujourd'hui,L'Alaska.

Des explorateurs, il y en a detoutes sortes, et des plus originaux.Mais des explorateurs n'hésitant pasà partir à l'autre bout du mondeavec une femme et trois enfants,cela paraît incroyable. Et pourtant ,c'est le cas de Jean-Claude Berrierqui, en 1970, partit pour l'Alaskaavec toute sa famille. Jean-ClaudeBerrier , né à Paris en 1927, a der-rière lui une carrière riche desvents et des soleils de toutes leslatitudes : 20 ans de voyage et d'ex-ploration, le Congo, le Cambodge, leMexique et les Etats-Unis... et deuxraids au Grand Nord , en 1950 eten 1970. Jean-Claude Berrier vientaujourd'hui présenter son film surl'Alaska dans le cadre de « Tous lespays du monde ». Un film, un long'voyage chez les derniers Esquimauxchasseurs de morses dans des îlestotalement coupées du monde. Unelongue randonnée entre l'Arctiqueet la Sibérie, parmi les rennes, lesphoques, les lions de mer, les bœufsmusqués et parfois, une baleine...

21.40 - 22.35 Jean-Roch Coignetd'après « Les Cahiers duCapitaine Coignet ».3e épisode.

Tous les Pays du monde : aujourd'hui , l'Alaska

TVF I21.20 - 22.55 « La Sorcière », film

d'André Michel, avec Ma-rina Vladi, Maurice Ro-net, Nicole Courcel.

Plus que de l'intrigue, l'attache-ment ressenti à l'égard de ce film,provient de l'atmosphère qui s'endégage. Toute la beauté des paysa-ges nordiques s'y révèle dans lesrayons de soleil traversant les fu-

taies et les forêts, dans les raisde la Lune éclairant les lacs, lesmarais au bord desquels retentissentles cris des oiseaux et les plaintesdes animaux nocturnes. C'est danscette atmosphère à la fois mysté-rieuse et simple que vit une jeunesauvageonne aux yeux glauques,aux longs cheveux de lin, à la robedéchirée par les ronces. Elle se bai-gne nue au clair de lune, elle tra-verse, en chantant, les marais cou-verts de roseaux.

TVF II

20.30 - 21.30 La Brigade desMaléfices : « Voir Vénuset mourir », avec Philip-pe Clay, Annie Duperey,Gérard Lartigau.

Le commissaire Muselier a retrou-vé la piste d'Adonis Kergeyan, unredoutable escroc qu'il poursuit envain depuis des années. Adonis aouvert une agence de .voyages d'untype très particulier... l'agence «Va-cances sidérales». Profitant de l'im-mense mouvement d'intérêt créé au-tour du lancement du vaisseau spa-tial « Aphrodite » en direction deVénus, Adonis vend à des clientsparticulièrement crédules des «croi-sières sidérales».

21.30 - 22.30 Music-hall à Pro-vins.

SOTTENS12.05 Aujourd'hui. Un an déjà... 12.29Signal horaire. 12.30 Miroir-midi. 12.45Le carnet de route. 13.00 Variétés-ma-gazine. 14.00 Informations. 14.05 Réali-tés. 15.00 Informations. 15.05 Concertchez soi. 16.00 Informations. 16.05 Lerendez-vous de 16 heures. Feuil-leton. Raz de Marée (6). 17.00 Infor-mations. 17.05 Tous les jeunes. Bonjourles enfants. 18.00 Le journal du soir.Informations. 18.05 Médecine et santé.18.30 Le micro dans la vie. 19.00 Lemiroir du monde. 19.30 Magazine 71.20.00 Plages privées. 20.30 Enigmes etaventures : Docteur Marcia, une piècede Robert Schmid. 21.25 Quand ça ba-lance ! 22.10 Etre écrivain en Suisse.22.30 Informations. 22.40 Club de nuit.23.25 Miroir-dernière. 23.30 Hymnenational.

2e programme16.00 Kammermusik. 17.00 Musica difine pomeriggio. 18.00 Tous les jeunes.18.55 Bonsoir les enfants. 19.00 Emis-sion d'ensemble. Per i lavoratori ita-liani in Svizzera. 19.30 Musique légère.20.00 Informations. Cette semaine enpays genevois. 20.15 Jeunes artistes.

20.30 Compositeurs favoris. 21.40 LeChœur de la Radio suisse romande.22.00 Communauté radiophonique desprogrammes de langue française ; Lamusique canadienne (2). 22.30 Le havrefugitif. 23.00 Hymne national.

BEROMUNSTERInformations-flash à 12.30, 15.00, 16.00,23.25. — 12.40 Rendez-vous de midi.Informations et musique. 14.00 Magazi-ne féminin. 14.30 Orchestre récréatifde Beromunster. 15.05 Airs de cithare.15.30 Musique populaire. 16.05 Euse-lius Bitterli und das Alibi , pièce endialecte. 17.00 Musique des Antilles.17.30 Pour les enfants. 18.00 Informa-tions. Actualités. 18.15 Radio-jeunesse.19.00 Sports. Communiqués. 19.15 In-formations. Actualités. 20.00 Concertsur demande. 20.45 Succès anciens etnouveaux. 22.15 Informations. Com-mentaires. Revue de presse. 22.30 Séré-nade pour Aline. 23.30-1.00 Nocturnemusical.

MONTE-CENERIInformations-flash à 14.00, 16.00, 18.00,22.00. — 12.30 Informations. Actualités.Revue de presse. 13.05 Intermède. 13.10

SUISSE ROMANDE18.30 Téléjournal18.38 (c) La boîte à surprises en vacances

Fanfreluche raconte : La Belle au Bois dormant.(2e diffusion.)

*19.05 Les patois19.40 Téléjournal20.05 (c) Carrefour20.25 (c) Tous les pays du monde

Aujourd'hui : L'Alaska. (2e diffusion.)

21.40 (c) Jean-Roch Coignet3e épisode.

22.35 Téléjournal

SUISSEALÉMANIQUE

17.40 Télévision scolaireAnalyse de tableauxde N.-M. Deutsch etS. Dali. Avant - pre-mière pour le corpsenseignant.

18.45 (c) Fin de journée18.55 Téléjournal19.00 L'antenne19.25 (c) Gelernt ist Gelernt20.00 Téléjournal20.20 Le Douze Septembre

Télépièce de V. Tilse-ley, avec E. Kohlund,M. Winter, M. Koch,S. Glaser, etc.

21.55 Téléjournal

22.05 (c) Voyage à TunisReconstitution d'unvoyage de 1914, despeintres August Ma-cke, Paul Klee etLouis Moillet.

SUISSEITALIENNE

18.40 Mini-monde

19.15 Téléjournal

19.20 Un diplôme, etpourquoi ?Revue mensuelle d'in-formation sur les pro-fessions universitaires:langues modernes.

19.50 Objectif sports20.20 Téléjournal20.40 (c) Toghi

Dessin animé.21.05 (c) Le Grand

ChaparallFilm américain.

21.55 Encyclopédie TVMagazine culturel dulundi : Les techni-ques artistiques.

22.25 Festival de jazz deLugano 1964

22.55 Téléjournal ,

FRANCE I12.30 Le Service des Affaires classées

3. La Poudre aux Yeux.13.00 Télémidi13.45 Je voudrais savoir

La cuti-réaction et le BCG.

14.30 Le Roi des ResquilleursFilm de Jean Denaivre. Avec : Rellys - Jean Tissier,Gabriello, Raymond Cordy, Suzanne Dehelly, Jo-sette Dayde.

18.25 Dernière heure18.30 Pour les enfants

Flipper le Dauphin. Les Poucetofs.19.00 Actualités régionales19.25 Rien que la vérité19.45 Télésoir20.15 Du tac au tac20.30 Arguments

4. Les enfants des divorces (première partie).21.20 La Sorcière

Film d'André Michel. Avec : Marina Vlady, Mau-rice Ronet, Nicole Courcel.

22.55 Télénuit

FRANCE II19.00 (c) Actualités régionales19.20 (c) Colorix

Sourissimo.

19.30 (c) 24 heures sur la II20.30 (c) La Brigade des Maléfices

2. Voir Vénus et mourir. Avec : Philippe Clay,Annie Duperey, Gérard Lartigau, Jean-Louis Le-goff.

21.30 (c) Music-hall à ProvinsL'Orchestre Jean Musy - Les Frères Ennemis. Gil-bert Montagne.

22.30 (c) Pierres vivantes4. De chants et de pierres.

23.00 (c) 24 heures dernière

ALLEMAGNE I16.15 (c) Téléjournal16.20 (c) Pour les enfants

Dessin animé rou-main.

17.10 (c) Charles Aznavouret ses chansons

17.55 (c) Téléjournal18.00 Programmes

régionaux20.00 (e) Téléjournal20.15 (c) Reportages

d'actualité21.00 (c) Divertissement

californienAvec Lynn Anderson,H. Bruhl, Bread, N.Diamond, C. Hundley,J. Mathis et les Fa-bulous Magicians.

21.45 <(c) Téieaébat -22.30 (c) Téléjournal22.50 (c) O Alienlsta

Film brésilien.0.10 (c) Téléjournal

ALLEMAGNE II17.30 (c) Informations17.35 (c) Mini-show18.05 (c) Plaque tournante

Reportages.18.40 Elle et lui sur la

sellette19.10 (c) Lucky Linda19.45 (c) Informations20.15 (c) L'homme sans

ombreLe peintre Ernst-Lud-wig Kirchner.

21.00 HainesFilm de Joseph Losey.

22.15 (c) Informations22.30 (c) Ciné-forum

Le cinéma africain.

Spécial Festival de Locarno. 13.25 Or-chestre Radiosa. 14.05 Radio 2-4. 16.05Littérature contemporaine. 16.30 Lesgrands interprètes. 17.00 Radio-jeunes-se. 18.05 Rendez-vous musical du lun-di. 18.30 Solistes. 18.45 Chronique dela Suisse italienne. 19.00 Flûte desAndes. 19.15 Informations. Actualités.19.45 Mélodies et chansons. 20.00 Lasemaine sportive. 20.30 La Fable d'Or-phée, opéra. 21.10 Juke-box interna-tional. 22.05 Un plus un égale un.22.35 Jazz. 23.00 Informations. Actuali-tés. 23.25-24.00 Nocturne musical.

MARDI

SOTTENS6.00 Bonjour à tous ! Informations. 6.32De villes en villages. 6.35, 8.10 La rou-te, ce matin. 6.35, 7.25 Roulez sur l'or !6.59 Horloge parlante. 7.00 Miroir-pre-mière. 7.30 Mon pays c'est l'été ! 8.00Informations. Revue de presse. 9.00 In-formations. 9.05 Heureux de faire vo-tre connaissance. 10.00 Informations.10.05 Cent mille notes de musique.11.00 Informations. News service. 11.05Spécial-vacances. 12.00 Le journal demidi. Informations.

2e programme10.00 Oeuvres de musiciens italiens duXVIIIe siècle. 10.15 La semaine desquatre jeudis ; a) Le conte du mardi ;b) La piste du détective ; c) Feuille-ton : Bool et Astaroth (7). 10.45 Oeu-vres de musiciens italiens du XVIIIesiècle. 11.00 Les chemins de la connais-sance. 11.30 Initiation musicale. 12.00à 18.00 Programme musical interrégio-nal. 12.00 Midi-musique.

BEROMUNSTERInformations-flash à 6.15, 7.00, 8.00,10.00, 11.00. — 6.10 Réveil en musi-que. 7.10 Auto-radio. 8.30 Marches. 9.00Le pays et les gens. 10.05 Musique fol-klorique. 10.55 Le consommateur ques-tionne. 11.05 Orchestre symphoniquede Détroit. 11.30 Ensemble Zytturm deZoug. 12.00 Magazine agricole.

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ILA ROCHE-SUR-COUVET

Le soir étant venu, Jésus dit :Passons sur l'autre rive.

Marc 4, v. 35.

Monsieur Jean Thiébaud et sa fille, à Couvet et Lausanne ;Madame et Monsieur André Dubied-Borel et famille, à Viganello,

Corgémont et Martigny,

ainsi que les familles parentes et alliées ont le chagrin de faire part dudécès de

Monsieur

Arthur BOREL-ROSATleur cher oncle, grand-oncle, arrière-grand-oncle et parent, que Dieu arepris à Lui, dans sa 89e année, après une longue maladie supportéeavec courage.

LA ROCHE-SUR-COUVET, le 15 août 1971.

L'ensevelissement aura lieu à Couvet, le mardi 17 août.Prière pour la famille à 13 h. 15 à l'hôpital.Culte au temple à 13 h. 30.Domicile mortuaire : Hôpital du Val-de-Travers, à Couvet.Prière de ne pas envoyer de fleurs mais de penser plutôt à l'Hôpital

du Val-de-Travers, à Couvet, CCP 20 - 238.

Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

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LE CLUB DES AMISBOULISTES DU JET-D'EAU

Le Col-des-Roches

a le chagrin de faire part dudécès de

Monsieur

Alexis RICHOZCaissier et membre actif

Pour les obsèques, prière de seréférer à l'avis de la famille.

Le comité

Incendie criminel à Vauffelin300.000 francs de dégâts

Un incendie s'est déclaré samedi à1 h. du matin dans une ancienne fermesituée à la sortie de Vauffelin, en di-rection de Romont. Des pompiers dela localité et de Plagne eurent à lutterjusqu'à 3 h. 30 pour maîtriser le sinis-tre.

L'immeuble comprenait une grange,une écurie et trois appartements. Dansla grange il n'y avait qu'un peu devieux foin. C'est là que le feu a pris.Une partie de l'écurie qui n'abritaitplus de bétail était transformée engarage.

La ferme appartenait en commun àMM. Paul et Edgar Huguelet, ainsiqu'à leur soeur Marguerite. Tous trois,

ainsi que la famille de M. Erwin Weier-mann avec trois enfants, l'habitaient.Les sinistrés furent recueillis chez desvoisins. Les dégâts s'élèvent à près de300.000 francs.

L'enquête faite par la police de sûre-té de Saint-Imier et la police cantonalede Reuchenette a permis d'établir qu'ils'agit d'un incendie criminel. L'auteura été identifié et arrêté.

Au cours de leur intervention, troispompiers ont été blessés, l'un à uneépaule, le second à un bras et le troi-sième à une main. Ils durent recouriraux soins d'un médecin.

(photo F) (ac)

Ferveur mariale à l'occasion de Y AssomptionLa célébration de la Fête de l'As-

somption a revêtu cette année une fer-veur exceptionnelle dans le Jura, enraison du pèlerinage d'Ajoie à Notre-Dame de Lorette, et de l'inaugurationde la chapelle restaurée du Vorbourg.

Le pèlerinage à Lorette, petite cha-pelle située à la limite de Porrentruy,a rassemblé de fortes délégations detrente paroisses. Une très longue pro-cession a traversé toute la ville pour serendre de l'église Saint-Pierre au sanc-tuaire de Lorette. L'homélie a été pro-noncée par l'abbé Elie Schaller, vicaireà Porrentruy.

Mgr Antoine Haenggi, évêque dudiocèse, avait tenu à présider lui-mêmela cérémonie marquant l'inaugurationde la chapelle du Vorbourg, dont lestravaux de restauration furent conduitspar l'architecte Alban Gerster, de Lau-fon. Parmi les nombreux membres duclergé qui entouraient le prélat se trou-vaient notamment Mgr Candolfi , vi-caire général , et l'abbé Monnin , doyende Delémont et chapelain du Vorbourg.Uqe foule nombreuse avait tenu à s'as-socier à cet acte solennel qui marquaitl'heureuse rénovation du sanctuaire ju-rassien le plus couru et le plus vénéré.

(fx)

p m m mm m +m mt+mmmmmimtmrmmm+immm*-***

COMMUNI Q UÉS

XXIIe Marché-Exposition de bétail bo-vin, à Saignelégier.Le XXIIe Marché-Exposition de bé-

tail bovin, organisé par la Fédérationdes syndicats bovins du Haut-Jura, setiendra à la Halle-cantine de Saigne-légier le jeudi 19 août prochain.

Il ne comprendra que du bétail de larace tachetée rouge, estivé sur nos pâ-turages et exempt de tuberculose et debang. Environ 300 têtes de bétail dechoix y seront exposées : taureaux, va-ches et génisses. Une occasion de voiret d'acheter du beau bétail de rente.

| GENÈVE ,

I Je lève mes yeux vers lesrj montagnes, d'où me vien-j dra le secours. Le secours

me yienf , : àe yÈtepiel quia fait les deux et laterre.

Psaume 121.

Madame Samuel Pellaton, àGenève ;

Monsieur et Madame FrançoisRobert - Tissot et leurs en-fants , à Genève ;

Monsieur et Madame GilbertZurn et leur fils, à Genè-ve ;

Monsieur et Madame WillyPellaton, à Dijon ;

Madame Vve Charles Pellaton,ses enfants et petits-enfants,à Paris ;

Madame Vve Edouard Pella-ton , à Genève, ses enfants etpetits-enfants ;

Monsieur Bertrand Béguelin, àBienne, ses enfants et petits-enfants ;

¦ Les enfants et petits-enfantsde feu Bernard Pellaton ;

Madame Marguerite Jacot , àBienne, ses enfants et petits-enfants ;

ainsi que les familles paren-tes, alliées et amies, ont leprofond chagrin de faire partdu décès de

Monsieur

Samuel PELLATONleur très cher époux, père,beau-père, grand-père, frère,beau-frère, oncle, grand-oncle,parent et ami, enlevé à leurtendre affection le samedi 14août 1971, dans sa 68e année,après une cruelle maladie.

Le culte aura lieu au templede Saint-Jean, à Genève, lemercredi 18 août, à 14 h. 45.

Le défunt repose à la cham-bre mortuaire du cimetière dePlainpalais, rue des Rois, à Ge-nève.

Domicile : 5, rue d'Erme-nonville, 1203 Genève.

Cet avis tient lieu de lettrede faire-part.

Projets de courses scolairesCes prochaines semaines, si le temps

reste au beau, s'effectueront enfin lescourses scolaires, qui, pour la plupartcomportent d'importants trajets à pied.

Les enfants de 1ère année iront à LaChaux-de-Fonds, Creux des Biches ;ceux de 2e, marcheront de Mont-Soleilaux Breuleux ; les élèves de 3e parcou-reront la montagne de Douanne ; lesclasses de 4e et 5e s'en iront aux Fran-ches-Montagnes et dans la vallée duDoubs. Les classes de 6e et 7e ferontune promenade, de Delémont à Roches,,par Courrendlin et le col de Soulce.Enfin, ceux de 8e et 9e s'en iront àLa Lenk d'où ils monteront au Hahnen-moos. (ad)

Nominationà l'Ecole primaire

Le Conseil scolaire, formé du Con-seil municipal et de la Commissiond'école réunis, a nommé à la tête de la4e année primaire, M. Pierre-AndréMarti , de Tramelan, avec entrée enfonction le 1er octobre prochain. M.Marti avait enseigné dans son villagependant une année, puis avait séjournéen Côte-d'Ivoire à titre de la coopéra-tion, (ad)

TAVANNES

C'est sur la qualité de la volonté etnon sur l'espace de temps que se me-surent les bonnes et les mauvaises ac-tions. SAINT AUGUSTIN.

PESEUX1 Que ton règne vienne.

- Matt. 6 : 10.

• Les parents et amis de

. - v i ggg^,—— Monsieur -^^~ - -"r '- '^-^

Louis GRANDJEANretraité PTT

ont le chagrin de faire part de son décès survenu le 13 août 1971, danssa 82e année.

PESEUX, le 13 août 1971.Ne crains point,crois seulement.

Luc. VIII, 50.

L'incinération a lieu à Neuchâtel, lundi 16 août 1971.Culte à la chapelle du crématoire, à 14 heures.Le corps repose au pavillon du cimetière de Beauregard.Domicile de la famille : Monsieur Louis Grandjean, 1881 Le Chêne-

sur-Bex.Prière de ne pas envoyer de fleurs, mais de penser à Terre des

Hommes, CCP 20 - 1346.

Cet avis tient lieu de lettre de faire-part.

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NEUCHÂTEL

J'élève mes yeux vers lesmontagnes d'où me vien-dra le secours. Mon se-cours vient de l'Eternelqui a fa i t les deux etla terre.

Psaume 121, v. 1.

Madame Adrienne Monnier -Brand, ses enfants et petits-enfants ;

Madame Bluette Gœtschmann-Brand , ses enfants, petits-enfants et arrière - petite-fille ;

Monsieur Fernand Brand-Mon-nier, ses enfants et petits-enfants,

ainsi que les familles parenteset alliées, ont la douleur defaire part du décès de

Madame

Berthe BRANDnée DU» .

leur bien-aimée maman, grand-maman, arrière-grand-maman,arrière-arrière - grand-maman,sœur, belle-sœur, tante, paren-te et amie, que Dieu a rap-pelée à Lui, dans sa 97e an-née, après une longue et pé-nible maladie.

2000 NEUCHATEL, (rue E.-Argand 11), le 14 août 1971.

Tu f u s une bonne ma-man, que ton repos soitdoux comme ton cœurfu t bon.

L'incinération a lieu lundi16 août.

Culte à la chapelle du cré-matoire, à 16 heures.

Domicile mortuaire :Pavillon du cimetièrede Beauregard.

Cet avis tient lieu de lettrede faire-part.

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BIENNEPour

Samedi, le comité pour le lancementd'une initiative fédérale réclamant ladécriminalisation de l'avortement, a te-nu un banc à la place Centrale pour yrecueillir des signatures. Les auteursde cette initiative, qui sont satisfaitsdu résultat obtenu à' Bienne, demandentque l'article 65bis de la Constitutionfédérale soit complété par : « Il nepourra être prononcé de condamnationpour interruption de la grossesse ».

la décriminalisationde l'avortement

Motocycliste blesséUne collision assez violente est sur-

venue, samedi, peu avant midi, entreune voiture et une moto, au carrefourde la rue du Temple et du chemin desBains. Le motocycliste, M. Louis Cons-cience, de Delémont, a été hospitalisésouffrant d'assez graves blessures etcontusions, notamment de fracturesd'un bras et du nez. (fx)

DELÉMONT

Footballeur blesséHier après-midi, sur la place des

sports de Lamboing, un footballeurbiennois, M. Mario Rapini, s'est fracturéune jambe. Il a été hospitalisé à Beau-mont.

LAMBOING

Cyclomotoristecontre un car

Hier à 17 h. 20, le jeune cyclomotoris-te Kurt Steffen, âgé de 14 ans, domici-lié à Bienne à la route d'Orpond, des-cendait la route des Prés-d'Orvin. Ilmanqua un virage et alla se jeter con-tre un car montant. Souffrant d'unefracture ouverte à une jambe et decontusions sur toute la partie gauchedu corps, il fut transporté à l'hôpitalde Beaumont. (ac)

LES PRÉS-D'ORVIN

LA VIE JURASSIENNE • LA VIE JURASSIENNE 1

La doyenne entredans sa 100e année

Aujourd'hui, Mme Fanny Guenin-Brugger, doyenne de la localité, fêterases 99 ans. Mme Guenin entrera ainsidans sa centième année et, à la vénéra-ble aïeule qui jouit encore d'une santérelativement bonne, nous présentonsnos félicitations et nos vœux cordiaux.

(h\\

TRAMELAN

MONT-TRAMELAN

M. Jean-Pierre Vuilleumier, vendeur,né en 1934, de Tramelan, circulait envoiture, hier vers dix heures, des Reus-silles en direction des Breuleux. Lors-qu'il arriva au sommet du dos-d'ânequi se trouve à la hauteur de la postede Mônt-Tramclan , il aperçut une voi-ture locloise qui débouchait d'un che-min, sur sa gauche. Le chauffeur decelle-ci, en voyant survenir le véhiculede M. Vuilleumier se rabattit sur lagauche et l'autre auto put l'éviter. Maisun coup de frein l'envoya se jeter con-tre un arbre. M. Vuilleumier a étéaussitôt transporté à l'hôpital de Saint-Imier, souffrant d'une fracture du crâ-ne. Son cas étant jugé sérieux, il futensuite conduit à Berne. Quant à lavoiture, qui valait 7000 fr., elle estcomplètement démolie.

(fx - photo pf)

Voiture contre un arbre

-t.»»* Choc violentSamedi à 21 h. 30, un automobiliste

biennois descendait la route de Reuche-nette en roulant à gauche de la ligne desécurité. Entre les tunnels de Rondchâ-tel et de l'usine électrique, sa machinealla heurter la voiture de M. SamuelCarnal, charpentier à Lamboing. Lechoc fut si violent que les dégâts s'élè-vent à 11.000 francs. Par une chanceextraordinaire, des sept occupants desdeux machines aucun ne fut blessé.L'automobiliste fautif s'est vu retirer lepermis de conduire, (ac)

Carnet de deuilTavannes. .— Alors qu'il venait de

reprendre son travail à Tavannes Ma-chines Co, M. Robert Chevalley, 55 ans,s'est soudainement affaissé, frappéd'une attaque.

Originaire du canton de Vaud, M.Chevalley avait fait un apprentissagede mécanicien sur auto au garage Mor-dasini. En 1937, il entrait à TavannesMachines où l'on appréciait beaucoupson excellent travail. Sa mort subiteet inattendue plonge sa famille dans lechagrin que l'on devine. Nos condoléan-ces, (ad)

Tavannes. — C'est après une péniblemaladie que M. Robert Schwab, négo-ciant retraité, est décédé dans sa 80eannée.

Originaire de Siselen, M. Schwabétait arrivé à Tavannes en 1917. Epouxen premières noces de Mme Hofmann,il perdit sa compagne et créa un nou-veau foyer en 1928. Il y a une quinzai-ne d'années, il remit son commerce àson fils.

Le défunt, commerçant avisé et ac-tif , bien secondé par son épouse, avaitsu mener à bien ses affaires qui avaientpris un grand développement.

Il fut un membre fidèle du parti pay-san, artisan et bourgeois, et membre deplusieurs associations professionnelles.Nos condoléances, (ad)

RONDCHATEL

Veillez et priez, car vous ne savezni le jour ni l'heure à laquelle le Filsde l'homme viendra.

Marc 13. v. 37.

Repose en paix, cher époux et papa.

Madame Henri Imhof-Augsburger :

Madame et Monsieur Joao Morais-Imhof , leurs enfants et petits-enfants, au Portugal et en Suisse ;

Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de feuFrédéric Imhof ;

Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de feuHenri Augsburger ;

ainsi que les familles parentes et alliées, ont la profonde douleur defaire part du décès de

Monsieur

Henri IMHOFleur cher et regretté époux, papa, beau-père, grand-papa, arrière-grand-papa, frère, beau-frère, oncle, cousin, parent et ami, enlevé à leur tendreaffection, samedi, à la suite d'un terrible accident, dans sa 76e année.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 14 août 1971.

L'incinération aura lieu mardi 17 août.

Culte au crématoire, à 11 heures.

Le corps repose au pavillon du cimetière.

Domicile de la famille : Bellevue 32.

Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

Demeure tranquille te confianten l'Eternel et attends-toi à Lui.

Psaume 37, v. 7.

Repose en paix chère maman etgrand-maman.

Madame et Monsieur Georges Kupferschmid-Amey et leurs enfants :Bernard, Claude et Janine Kupferschmid, à Court ;

Monsieur et Madame Jean Amey-Masserey et leurs enfants :Jean-Pierre et Eric Amey ;

Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de feuUlysse Droz ;

Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de feuMarcel Amey,

ainsi que les familles parentes et alliées, ont le chagrin de faire part dudécès de

tMpi .;" . 3 &8 il ¦ d .. jniiifA MsdStTIS' ' J '—'''*'-"- ,ju»ujrnuii s JI

Marthe AMEYI

née DROZleur chère et regrettée maman, belle-maman, grand-maman, sœur, belle-sœur, tante, cousine, parente et amie, que Dieu a reprise à Lui, diman-che dans sa 81e année, après une longue et pénible maladie, supportéevaillamment.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 15 août 1971.Sophie-Mairet 6.

L'incinération aura lieu mardi 17 août.Culte au crématoire, à 14 heures.Le corps repose au pavillon du cimetière.Domicile de la famille : rue du Nord 165.Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

Profondément touchés par la sympathie qui leur a été témoignée en cesjours d'épreuve,

MADAME CAMILLE BRANDT,MONSIEUR ET MADAME ROBERT GREUTER,MONSIEUR ET MADAME PIERRE BRANDT,MADEMOISELLE ALICE BRANDT

expriment à toutes les personnes qui les ont entourés, leur très vivereconnaissance.

Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds et Genève, août 1971.

B—H g—IM Oi ^ MI BBI

La famille deMADAME LOUISE JUILLERAT

remercié sincèrement toutes les personnes qui ont pris part à son deuil.Les présences, les messages ou les envois de fleurs ont été pour elle unprécieux réconfort et la preuve de toute l'estime portée à sa chère dis-parue.

iffliiiimmiiiniwi'ii iiiiWiiiiiiiMWWwtwt^BaaBBMgi i BBaiifiiiiii n iiiiii—iiii

NEUCHATEL

La famille deMONSIEUR ANDRÉ AUDÉTAT

profondément touchée par les très nombreuses marques de sympathie etd'affection qui lui ont été témoignées lors de son grand deuil, vousremercie très sincèrement de votre présence, de vos dons, de vos envoisde fleurs, de vos messages de condoléances et vous prie de trouver icil'expression de sa vive reconnaissance.Neuchâtel, août 1971.

Dieu est amour.

Madame Marguerite Calame, ses enfants et petits-enfants,à Neuchâtel et Langnau (ZH) ;

Madame et Monsieur Marcel Reuche-Calame et leurs enfants ;

Monsieur et Madame Alfred Calame ;Madame William Calame et familles ;

Madame Jules Calame, à Neuchâtel ;

Madame Jean Calame et famille, à Lausanne ;

Madame Henri Calame et famille, à Lausanne ;

ainsi que ses amis et connaissances, ont le chagrin de faire part dudécès, survenu après une courte maladie, de

Mademoiselle

Berthe CALAMEleur chère et regrettée tante, grand-tante, arrière-grand-tante et amie,que Dieu a rappelée à Lui, samedi soir, dans sa 86e année.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 14 août 1971.

L'incinération aura lieu mardi 17 août.

Culte au crématoire, à 10 heures.

Le corps repose au pavillon du cimetière.

Domicile mortuaire : rue du Progrès 135.

Prière de ne bas faire de visite.

Il ne sera pas envoyé de lettre de faire-part, le présent avis entenant lieu.

LE LOCLE .'" 11|": I

îRepose en paix cher époux et papa.

Madame Martha Richoz-Hubscher et son fils Michel ;Monsieur et Madame Meinrad Richoz-Déchenaux, à Lausanne et leurs

enfants ;Monsieur Léopold Richoz , à Mossel ;Madame Jeanne Richoz, au Locle, et ses enfants ;Monsieur et Madame Aloïs Richoz-Roh, à Mossel, et leurs enfants ;Monsieur Marcel Richoz, à Mossel ;Monsieur et Madame Fidèle Richoz-Cargnin, à Bienne, et leurs enfants ;Monsieur Rudolf Hûbscher, à Lucerne ;ainsi que les familles parentes, alliées et amies, ont la douleur de fairepart du décès de

Monsieur

Alexis RICHOZleur trè3 cher et bien-aimé époux, papa, frère, beau-frère, parrain ,oncle, cousin, parent et ami, que Dieu a repris à Lui, dans sa 45e année,après une longue maladie supportée courageusement, muni des Saints

• Sacrements de l'Eglise.

LE LOCLE, le 14 août 1971.

R. I. P.

L'inhumation aura lieu mardi 17 août, à 15 h. 15.Un office de Requiem sera célébré en l'Eglise paroissiale, à 14 heures.Le corps repose à la chapelle de l'Hôpital du Locle.Domicile de la famille : Tertre 15, Le Locle.

Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

LE LOCLE

C'est avec beaucoup d'émotion que nous avons reçu de nombreux mes-sages de sympathie lors du décès de

MONSIEUR EDGAR HUGUENINLes présences, les messages ou les envois de fleurs nous ont été d'unprécieux réconfort.En présence de tant d'affection et de sympathie qui nous ont profondé-ment touchés, nous exprimons à toutes les personnes qui nous ont en-tourés, notre reconnaissance et nos très sincères remerciements.

Madame Edgar Huguenin-GuignardMonsieur Daniel Huguenin.

Le Locle, août 1971.

LES PONTS-DE-MARTEL

Le cœur d'une maman,c'est un trésor que Dieune donne qu'une fois.

Les familles de

Madame

Friedrich RAMSEIERnée Lina JOSS

ont la profonde douleur d'an-noncer le décès de leur chèremaman, grand-maman, sœur,belle-sœur, tante, cousine, pa-rente et alliée, que Dieu areprise à Lui, samedi 14 août1971, après une longue mala-die supportée avec courage,dans sa 64e année.

LES PONTS-DE-MARTEL,le 14 août 1971.

L'ensevelissement aura lieumardi 17 août, à 13 heures, aucimetière des Ponts-de-Martel .

Culte pour la famille à 12h. 30, au domicile mortuaire :

Combe 3, Les Ponts-de-Martel.

Cet avis tient lieu de lettrede faire-part.

A YverdonSerge Gobet , 10 ans, de Lausanne,

en séjour à la colonie de vacancesPro-Juventure, s'est noyé samediaprès-midi alors qu'il se baignaitavec ses camarades à la plaged'Yverdon. Son corps a été repêchépar 160 cm. de fond par les gendar-mes de la brigade du lac stationnée àYverdon.

Dans l'Aart Jean-Jacques Schorsch, et son frè-re Robert, âgés de 14 et 8 ans, deMorsbach, en Brance, se sont noyésdans l'Aar samedi à Altreu alorsqu'ils se baignaient. Les deux jeunesgens ont été entraînés par le courant.

Leur troisième frère qui tenta deles aider fut sauvé par un jeune pê-cheur.

Non loin de ZurichLes deux malheureux enfants pas-

saient des vacances en Suisse avecleurs parents. Leurs corps n'ont pasété retrouvés.

Deux sœurs de nationalité italien-ne, âgées de 10 et 14 ans, venant deBrescia, se sont noyées samedi après-midi au Zurichhorn, non loin de Zu-rich, (ats)

Dans la ReussSamedi, non loin d'Amsteg (Ur)

une ressortissante ouest-allemandeâgée de 42 ans, s'est noyée dans laReuss en prenant un bain de pieds.Elle a glissé sur le bord de la rivièreet a disparu dans les flots, (ats)

Week-end fatalpour plusieurs

baigneurs

Un Allemand, M. Weschta, 37 ans,habitant Mayence, et ses deux en-fants Michael et Monika, âgés de 9 et8 ans, ont trouvé la mort jeudi aupied de la paroi nord du Titlis. Lestrois excursionnistes qui étaient in-suffisamment équipés ont glissé etsont tombés dans une crevasse. Lesrecherches se sont révélées si, diffici-les que les corps n'ont été retrouvéset redescendus que dimanche matinà Engelberg. (ats)

Le Titlis faittrois victimes

Les Fêtes de Genève ont 25 anset c'est le triomphe de leur jeunesse.Cette édition 1971 en fut l'éclatantedémonstration, d'autant plus — etc'est fort rare — que le soleil leur àapporté son concours sans restric-tion. Avant-hier et hier, pour voirles corsos fleuris, innombrable étaitla foule enthousiaste. La Chaux-de-Fonds était d'ailleurs présente etd'une manière qui ne passa pas ina-perçue. En effet , au chapitre « Car-naval », on assista au passage du char

fleuri « Bal masqué » réalisé par JaFête de la montre et Braderie denotre ville et par Claude Botteron ,de Neuchâtel. La foule reconnut cechar comme étant un des plus beaux.D'autre part , la Musique militaire deNeuchâtel, avec deux musiciennesdans ses rangs, ouvrait le chapitre« Les trois coups ». Genève a été sen-sible à ces marques d'amitié.

Hier soir, il y eut un dernier défilédu corso avec, cette fois-ci, les chars

illuminés. Mais il faut encore direque samedi soir, pratiquement enprésence de toute la ville, on avaittiré le plus beau des feux d'artificeque Genève ait connu pour ses fêtesde la mi-août. Il faut préciser quetrois maisons, française, italienne etsuisse, étaient en compétition et quecette rivalité ne fut pas sans effetsur l'éblouissante nuit qui fut offerteà la foule.

M. G.

Les Fêtes de Genève ont fêté triomphalement leurs noces d'argent

L'Albanie forme une société sans classePays le plus sévèrement austère de l'Europe

— par Kennelh AMES —

II*En ce qui concerne le travail, il est certain que les Albanais ont beaucoupà apprendre : l'impression qui se dégage à n'importe quelle heure du jour,est une impression d'oisiveté écrasante. Les cafés sont bourrés de consom-mateurs qui peuvent faire durer une mini-tasse de café turc toute une ma-tinée. Aux coins des rues, des groupes bavardent pendant des heures, pro-

bablement en attendant que leurs femmes aient fini de travailler.

Le personnel des usines de textileest composé de femmes à 90 pourcent. Dans les champs, les femmes etles hommes âgés sont la majorité.L'un des grands mystères de l'Alba-nie est sa survie en tant qu 'entitééconomique. Etant donné l'absenceapparente d'effort et d'intérêt del'Albanais moyen pour la politiqueou le progrès.

Un médecin essaie d'expliquer ain-si le point de vue albanais : « Nousestimons avoir bien réussi pendantces dix dernières années, et pouvoircontinuer de la même façon. Vousne devez pas exagérer l'importancede la participation et de l'aide chi-noises, elles n'ont pas été décisives,mais nous estimons que nous sommesvéritablement indépendants — pascomme la Pologne ou l'Allemagnede l'Est — et que nous sommes capa-bles de construire autant d'industriesque nous voulons. Nous sommes aussifacilement satisfaits et ne deman-dons pas beaucoup à la vie ».

Zone interditeL'une des quelques zones interdites

aux étrangers est celle qui s'étentautour de la base navale de Vlora.Ancienne base de sous-marins sovié-tiques, qui commande l'accès del'Adriatique. Les sous-marins sovié-tiques sont partis, et il est peu proba-ble que des unités chinoises y soientstationnées — quoique des techni-ciens chinois puissent être en traind'agrandir la base et d'entretenir sesinstallations.

Du côté des jeunesLes jeunes, garçons et filles, tra-

vaillent de 4 à 6 semaines pendantles vacances dans des camps, surdes chantiers routiers ou ferroviai-res, aux côtés d'ouvriers réguliers,et de bureaucrates extirpés du con-fort de leurs bureaux.

La plus grande partie du réseauferroviaire de l'Albanie, très limité,a été entièrement construite depuisla deuxième guerre mondiale pardes brigades de jeunes.

Un officiel albanais explique cetteméthode : « Nous pourrions proba-blement construire des routes et desvoies ferrées plus rapidement et plusefficacement avec des machines,mais il faudrait les importer — et detoute façon nous formons ces briga-des de jeunes pour des raisons idéo-logiques et politiques, pour donnerà chacun une identification avec letravail manuel » .

C'est certainement une expérien-ce intéressante de société sans classe,et dans ce domaine, les Albanais ontprobablement mieux réussi que tousles autres pays communistes euro-péens, (c)

* Voir « L'Impartial » du 14 août.

Naissance d un nouvel Etat: BahreînDepuis hier après midi, le monde compte un nouvel Etat libre et indépen-dant : le Bahrein. Ce nouveau pays, constitué par un chapelet de 11 îles,plates et basses, d'une superficie de quelque 530 kilomètres carrés, estsitué au milieu du golfe Persique à peu près à égale distance des côtes deses deux puissants voisins, l'Iran et l'Arabie séoudite. Il était jusqu'ici sous

protectorat britannique.

Comme pour les autres Emirats dugolfe, la richesse lui est apportée parle pétrole. Les redevances, pour uneproduction voisine de 4 millions de

tonnes par an , assurent aux 216.000habitants du nouvel Etat , un revenuannuel de plus de 200 millions defrancs.

Dans la déclaration d'indépendan-ce lue par le cheikh Issa, émir deBahrein, on relève notamment quela création de ce nouveau pays est laconséquence de l'échec des négocia-tions pour constituer une fédéra-tion des neuf Emirats du golfe Persi-que.

Hier, le cheikh et Sir Jeoffrey Ar-thur, représentant britannique au-près des Etats du golfe Persique, ontprocédé à un, échange de lettres por-tant abrogation ç\u Traité de 1898 quiliait militairement et politiquementle Bahrein à sa puissance tutélaire, laGrande-Bretagne. Aussitôt après, ilsont procédé à la, signature d'un nou-veau traité d'amitié. : , .

Par ailleurs, le Bahrein a immé-diatement présenté sa demande d'ad-mission au sein de la Ligue arabe etaux Nations Unies. Le Conseil desécurité devrait se réunir aujourd'huià ce sujet.

Alors que Koweit a accueilli favo-rablement la proclamation d'indé-pendance du nouvel Etat , il n'en estpas de même du Yémen du Sud qui aqualifié, samedi soir, cette décisionde « complot réactionnaire et impé-rialiste préparé avec la Grande-Bre-tagne et les Etats-Unis » . (ats)

En première mondiale, Montpellier tentel'expérience «taxis sans chauffeurs»

Aujourd'hui , lundi 16 août sera lejour « J » de l' expérience « taxis sanschauffeurs » tentée en première mon-diale à Montpellier en vue de ré-soudre le problème de la circulationautomobile dans les agglomérationsurbaines.

Cette expérience tend à mettre à ladisposition des usagers 35 taxis sanschauffeurs que les adhérents dePROCOTIP (Promotion coopérativedes transports individuels publics),promotrice de l' organisation, peuventutiliser pour t leurs courses en villegrâce à une clef de contact person-nelle et à un jeton délivrés par la so-ciété qui leur donne une possibilitéde parcours de 18 km.

Leur utilisation terminée, ils peu-vent garer le véhicule (une Simca1000 à bandes bleues) à l'un des 19emplacements répartis en diverspoints de la ville et indiqués par desbandes bleues ainsi que le panonceau« PROCOTIP » . Si toutefois le par-cours de 18 km. n'est pas totalementef fec tué , l'utilisateur peut récupérerla partie du jeton qui n'a pas étéconsommée par la course et l'utiliserà nouveau pour lé restant du par-cours.

La coopérative groupe actuelle-ment 250 adhérents qui ont eu à ver-ser une caution globale de 420 f f quipeut être toutefois répartie en diversversements. Le premier, de 240 f f ,donne droit à la clef individuelle destaxis sans chauffeurs.

Au Brésil

Un parlementaire brésilien , M.Horta , a demandé l'ouverture d'uneenquête à la suite d'assertions selonlesquelles un Américain de 26 ans,M. Stuart Jones, aurait été torturé àmort dans une prison de Rio de Ja-neiro.

Stuart Jones est le fils de la modé-liste de réputation mondiale ZuzuAngel, qui dessina les robes de ve-dettes telles que Joan Crawford etKim Novak.

Selon les autorités militaires etpolicières brésiliennes, Stuart Jonesest toujours en liberté bien qu 'il aitété soupçonné de se livrer à des acti-vités subversives, (ap)

UN AMÉRICAINAURAIT ÉTÉ

TORTURÉ À MORT

Ambassadeur d'URSSà Malte

L'ambassadeur d'URSS à Londres,M. Smirnovsky, s'est rendu à La Va-lette. Son brusque départ pour Maltea suscité, dans la capitale britanni-que, des spéculations. Sa présenceà La Valette coïncide en effet , avecles derniers échanges de vues portantsur l'offre britannique d'une contri-bution financière pour la locationdes bases maltaises, (ats, afp)

Augmentation du budget militaire des USALe Pentagone demandera au Con-

grès d'approuver un budget militairede 80 milliards de dollars pour l'an-née fiscale 1972-73, a déclaré M. Mel-vin Laird, secrétaire à la défense.

Ceci serait en augmentation dequatre milliards par rapport au bud-get demandé en janvier pour l'année1971-72, débutant le 1er juillet , maisdes modifications apportées par leCongrès ont déj à porté le budgetmilitaire de l'exercice courant à 78milliards de dollars.

M. Laird a déclaré à des journali s-tes qu'il est vital de maintenir lapuissance militaire des Etats-Unis àl'heure où se déroulent des négocia-tions entre l'Est et l'Ouest, malgréles pressions qui se font jour dans leCongrès et dans l'administration enfaveur d'une réduction.

La raison principale de l'accrois-sement du budget , a dit M. Laird estl'inflation, et non pas un grossisse-ment des effectifs, ou du matériel,

(ats, reuter)

Pour résoudre le conflit de l'UIsfer

Durant la manifestation d'Irlandais a Londres, la police emporteun participant trop excité.

SUITE DE LA 1ère PAGE"M. Aonghusa a donné d'autres

exemples :« A deux occasions, au moins, des

soldats ont uriné sur des prisonniersétendus ligotés sur le plancher decamions.

» Dans un camp de l'armée, tousles prisonniers ont été roués de coupspar des soldats en présence de cen-taines de leurs camarades qui lesacclamaient.

» Des chiens policiers sont lancéscontre eux. Ils sont brutalisés systé-matiquement et contraints de courirpieds nus sur des débris de verre,par leurs bourreaux qui les abreu-vent d'injures ».

Le gouvernement a déclaré quetous les abus de cette nature ferontl'objet d'une enquête objective.

Collaboration œcuméniqueUne étroite coopération entre cinq

prêtres catholiques et un pasteur del'armée britannique a permis, hiersoir, de libérer un policier qui étaitretenu prisonnier par une foule fu-

rieuse, dans un immeuble de Lon-donderry.

Le policier Daniel Barr était venuvoir son père dans le secteur catholi-que de Creggan Estâtes — où de vio-lents incidents s'étaient déroulés lasemaine dernière. Il se préparait en-suite à rentrer chez lui lorsqu 'il futaperçu par la foule. Il dut se réfugierdans un immeuble voisin.

Manifestation à LondresAux cris de « Victoire de l'IRA »,

plusieurs milliers de manifestantsont défilé hier dans les rues de Lon-dres.

La manifestation, à laquelle parti-cipaient des représentants des mou-vements les plus divers, a failli dégé-nérer au moment où le défilé passaità Whitehall. Quelques accrochagesont opposé les marcheurs à l'impor-tant service d'ordre déployé dans lequartier des ministères. Quelquespersonnes ont été appréhendées.

Selon la police, la manifestationn'a pas groupé plus de 3000 person-nes, (ats, afp, ap)

UN ÉVÉNEMENT PAR JOUR

Clydebank, une lugubre banlieuede Glasgow. Rendue plus triste en-core du fait que les chômeurs for-ment les 15 pour cent de la popula-tion , alors que, ailleurs au Royaume-Uni, ils n'en atteignent pas tout àfait les 3,3 pour cent.

Cependant , fidèle à sa politiquede revivification de l'économie bri-tahnique, le premier ministre Heathdécide de faire de nouvelles coupessombres dans les rangs des travail-leurs. Selon le principe « pas d'aidepour les canards boiteux », on fer-mera de nouveaux chantiers na-vals — la principale industrie de larégion —. En mars prochain , 6000travailleurs perdront leurs places.Plus de 10.000 autres sont menacés...

En colère et désespérés , les ou-vriers de Clydebank , à l'inspirationde deux communistes, occupent leschantiers et créent ce que certainsont désigné comme le premier Sovietd'Ecosse...

Pendant ce temps, sur son yachtde course « Nuage matinal » M.Heath s'égaye à essayer de rempor-ter le trophée d'une compétitionsportive qui dure plusieurs jours.Son équipe mène devant les repré-sentants de quatorze nations. Saprésence est indispensable, pense-t-11.

Il faudrait tenir un débat d'ur-gence aux Communes sur la situa-tion à Clydebank. Sur les sorts desouvriers, sur leurs familles, M.Heath préfère se divertir.

Mais à Clydebank , on n'a pas l'es-prit à s'amuser. Dans ce coin d'Ecos-se, où le communisme n'a touj oursété qu'une infime minorité, c'esttoute la population qui appuie le« Soviet ». Syndicats , autorités loca-les, Université, Eglise, tous sont unispour revendiquer le « droit au tra-vail ».

Mercredi , si le temps est beau, cesont 100.000 hommes, femmes et en-fants qui marcheront à travers lesrues de Clydebank et de Glasgowpour protester contre l'action dugouvernement.

Assurément, M. Heath n'a pastort de vouloir moderniser les in-dustries de son pays. Poursuivre lapolitique de renflouement d'indus-tries de plus en plus déficitaires,comme l'a fait M. Wilson, n'est pasune alternative. Mais les travail-leurs n'ont-ils pas droit à quelqueségards ? N'ont-ils pas droit à uneoccupation assurée ?

Après la manifestation de mer-credi , on en viendra probablement,comme le remarquait hier « TheObserver » à une affreuse et pro-bablement illégale confrontation.

Puisse M. Heath ne pas regretterde n'avoir pas accroché à son« Nuage matinal » une larme sur lesort des travailleurs écossais.

Willy BRANDT

Accroche au nuage !En Argovie

Un accident de la circulation s'estproduit tôt hier matin sur la routeconduisant à Turgi (AG). Une voitureavec six personnes à bord a quitté laroute pour s'écraser contre un arbre.On devait retirer du véhicule troiscadavres, dont celui du chauffeur,un jeune homme de 19 ans. La voitu-re venait de Brugg lorsque dans unvirage, elle a quitté la route. Les vic-times venaient toutes de Turgi. Ils'agit de MM. Guido Oeschger, 19ans, Bernard Killer, 17 ans et PeterBachmann, 20 ans. Les trois autresoccupants sont grièvement atteints.

| (ats)

Tragédie de la route:trois morts, trois blessés

Au cours d'un entretien radiopho-nique d'une heure pendant lequeldifférents problèmes du Départe-ment militaire fédéral ont été abor-dés, le président de la Confédération,M. Gnaegi, s'est prononcé en faveurde la création d'un pool de l'arme-ment des trois pays neutres (Suède,Autriche, Suisse). Il a préconisél'achat d'armes en commun ou laréalisation d'un projet de défenseaxé sur les chars sans toutefois pré-ciser davantage sa pensée. Le chefdu Département militaire a regrettéqu'une telle coopération n'ait pas étépossible jusqu'ici : les conditions sontparfois différentes, dans les troisEtats, c'est là que réside la difficulté.

Pour un pool del'armement des neutres

Amman. —Alors que s'atténue latension à la frontière jordano-syrien-ne après trois jours de combats spo-radiques, l'attention se porte sur lestentatives de médiation de l'Egypteet de l'Arabie séoudite à la suite dela dernière en date des crises surgiesentre les organisations palestinienneset l'armée du souverain hachémite.

Tel-Aviv. — Le chef du parti com-muniste jordanien du secteur est deJérusalem, M. El Achab, a été libéréhier, par les autorités israéliennes etest parti pour Chypre et l'Union so-viétique, où il doit subir un traite-ment ophtalmologique.

Aberden. — La princesse Anne,fille de la reine Elizabeth, a célébré,hier , son 21e anniversaire, en famille.

Johannesburg. — La police sud-africaine enquête actuellement surune affaire de viols en série, dans la-quelle seraient impliqués 200 hom-mes.

Tripoli. — Les ex-collaborateursdu roi Idriss de Libye, dont le princehéritier Hassan El Rida , actuellementincarcérés, comparaîtront le 21 aoûtà Tripoli devant un « tribunal popu-laire ».

La Nouvelle-Delhi. — Les mem-bres du Cabinet indien et les minis-tres d'Etat ont pris une mesure d'éco-nomie en acceptant d'amputer leurtraitement de dix pour cent.

Le . Caire. — Cent vingt-huit per-sonnes sont maintenant détenues à lasuite de la tentative de complot con-tre le président Sadate.

bref - En bref - En

Aujourd'hui --Vous lirez en page :

2 Page magazine.: 3 Succès populaire aux Epla-

tures.5 La Chaux-de-Fonds : décès

de M. Henri Imhof , indus-triel.

7 Un bateau se retourne sur lelac : un mort.

11 Jo Siffert remporte le GrandPrix d'Autriche.

13 Reprise du championnat suis-se de football.

15 Tournoi de tennis des Bos-ses.

17 Fin des championnats d'Eu-rope d'athlétisme.

19 La Fête des saisons à Ta-vannes.

21 Programmes radio - TV.22 Incendie criminel à Vaufelin.23 Succès des Fêtes de Genève.

Prévisions météorologi quesPour toute la Suisse : beau et

chaud.