PASSANT - RERO DOC

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Rencontre impromptue au sommetLa première journée du président Nixon à Pékin

La rencontre Nixon - Mao Tsé-toung, dès les premières heures de l'arrivéeà Pékin, hier, de la délégation américaine, place les conversations sino-américaines immédiatement au plus haut niveau. Inattendue aussi rapide-ment, elle donne une dimension nouvelle, plus ample encore, aux

conversations qui vont se dérouler pendant une semaine.

Cette première rencontre « ausommet » , décidée au dernier mo-ment et restée strictement secrète,jusqu'à la dernière minute, s'est dé-roulée à la résidence du présidentMao. Malgré son importance, les seu-les indications fournies précisent quel'entretien a duré une heure et a étéqualifié de « franc et sérieux » aussibien par le porte-parole de la Mai-son-Blanche que par l'agence « Chinenouvelle » qui l'a immédiatement an-noncé. MM. Chou En-lai, du côtéchinois, et Henry Kissinger, du côtéaméricain, y assistaient.

Rencontre avec Chou En-LaiAvec un décalage de près de trois

heures, sur l'horaire initialementprévu, en raison de cet entretienMao-Nixon, le président des Etats-Unis était ensuite reçu par le pre-mier ministre Chou En-lai au Palaisde l'assemblée populaire. Il était ac-compagné, cette fois, de M. Rogers,secrétaire d'Etat et de ses principauxcollaborateurs.

Le chef de la Maison-Blanche, sou-riant , a franchi rapidement les de-grés conduisant à l'entrée où il a étéreçu par le premier ministre chinois,accompagné notamment du maréchalYeh Chien-ying, vice-président duBureau militaire du Comité central.Ce premier entretien n'a consistéqu'en une prise de contact au coursde laquelle les grands problèmesn'ont pas été évoqués.

A la baguettePour compléter cette journée char-

gée, M. Chou En-lai a offert dans lasoirée un banquet en l'honneur deses hôtes américains dans la grandesalle du Palais de l'assemblée natio-nale populaire, en présence de quel-que 300 invités. Le président Nixon,comme son épouse, se sont servis,apparemment sans difficultés, desbaguettes traditionnelles chinoises.Tout le repas, ainsi que les allocu-tions qui y furent prononcées , ont

été transmis en direct par la Télévi-sion américaine, ce qui est un faitsans précédent dans l'histoire de laChine populaire.

Portes ouvertes pourdes contacts amicaux

Dans le toast qu 'il a prononcé à lafin de ce banquet, M. Chou En-laia exprimé l'espoir que « des relationsnormales d'Etat à Etat puissent s'éta-

blir sur la base des cinq principesde la coexistence pacifique et malgréles grandes divergences idéologiquesqui continuent à opposer les deuxpays ». Le premier ministre a insistésur la volonté des deux pays d'amé-liorer leurs relations. « Grâce à desefforts communs, les portes sont fi-nalement ouvertes pour des contactsamicaux. Le jour viendra où le dé-sir commun des deux peuples seraréalisé », a encore dit M. Chou En-lai , parlant en chinois et dont l'allo-cution était immédiatement traduiteen anglais.

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Nixon - Mao : une poignée de main historique, (bélino AP)Lire aussi en page 13

Alunissage en douceurFin du voyage de la sonde soviétique

La sonde soviétique Luna-20 aréussi à se poser en douceur sur laLune à 20 h. 19 (heure de Paris) et

a déjà retransmis ses premiers cli-chés photographiques.

Lancé le 14 février, Luna-20 s'étaitmis en orbite autour de la Lunevendredi dernier.

Le directeur de l'Observatoire deBochum, M. Kaminski, a soulignéque l'orbite circulaire de l'engins'inscrivait dans le cadre « du prin-cipe soviétique de l'atterrissage avecune faible énergie » .

L'engin s'est posé dans l'hémis-phère sud de la Lune et les transmis-sions de signaux photographiquescaptés par l'observatoire indiquentde façon « presque certaine » que lasonde transporte un chariot Luno-khod. destiné à l'exploration du sollunaire, (ap)

/PASSANTOn parle souvent, non sans , ironie,

des « tuj 'aux percés » des journalistes...Méconnaissons , non sans vraisem-

blance, qu'ils sont assez vite « percésà jour »...

En revanche, on n'en saurait direautant de l'erreur qu'avaient commisedes installateurs à l'hôpital de Zwei-simmen, en intervertissant les tuyauxd'oxygène et de gaz hilarant. En effet ,durant quelques mois ,de février àaoût 1971, ce sont plus de deux centsmalades qui de ce fait ont risqué lamort, alors que quatre personnes ontété réellement victimes et sont décodées,à la suite de la confusion créée par desouvriers qui s'étaient trompés de con-duit.

Le fait est que, selon une dépêched'agence, l'oxygène et le gaz hilarantsont mélangés pour l'anesthésie, aussil'erreur en ce cas ne devait-elle pasavoir de conséquences fatales. Maislorsque, à la suite d'interventions chi-rurgicales, il était nécessaire de donnerde l'oxygène pur, du fait de l'interven-tion , c'était le gaz hilarant qui arrivait,et la mort survenait en quelques mi-nutes.

C'est bel et bien ce qui est arrivé.Heureusement, les autopsies faites

ont révélé l'erreur. Et depuis, à l'hôpi-tal de Zvveisimmen, on ne meurt plus...d'hilarité.

Car, ou je ne m'y connais pas, le gazhilarant doit provoquer l'hilarité. Sinonil y perdrait son nom.

Bien sûr, une histoire pareille nefait même pas sourire.

Si je vous l'ai contée, c'est d'unepart pour constater que nul n'est la-mais absolument sûr de ses tuyaux, et(l'autre part , que vous pouvez comptersur les miens. Us ne vous feront jamaismourir de rire...

Le père Piquerez

Trêve de courte durée en UlsferAlors qu 'une nouvelle initiative

britannique paraît imminente, la vio-lence continue toujours à agiter l'Ir-lande du Nord. Une série d'attentatset de fusillades, les plus graves de-puis le « dimanche sanglant » deLondonderry, ont été signalés hierdans l'ensemble de l'Ulster.

Deux bombes ont explosé lundimatin clans une rue animée du centrecle Belfast , blessant deux personnes.

Quatre hommes, appartenant vrai-semblablement à l'IRA ont péri dans

l'explosion de leur propre voituresur une route proche de Belfast. Ladéflagration a, sans doute, été provo-quée par l'explosion prématuréed'une bombe transportée à bord duvéhicule. Des revolvers ont été re-trouvés dans les débris.

A Londonderry, les troubles quiavaient commencé dans la journéede dimanche se sont poursuivis tarddans la nuit. Des militants de l'IRAont tiré 61 coups de feu sur les forcesbritanniques, obligeant celles-ci àriposter.

Quatre membres de l'IRA ont péri , victimes de leurs propres armes. Notrebélino AP montre les restes de leur véhicule.

Uarmée garde-chiourme etinstrument d'oppression ?_ ..La Suisse est une démocratie-

témoin.C'est sans doute une des rai-

sons pour laquelle la contestationn'y a pas encore pris la violenced'un torrent ou d' un cyclone.

Mais il fau t se garder de prévi-sions trop optimistes.

En e f f e t , il n'est pas exagéré deprétendre que la lettre communeadressée au Département militairefédéral par 32 prêtres et pasteurs(et approuvée par 43 de leurs col-lègues qui ne s'y associent pascomplètement) revêt une formequi l' apparente plus à la politiqueou au gauchisme qu'à l'Evangile,et dont le fond ne saurait laisserpersonne indi f férent . En e f f e t .Non seulement les auteurs refu-sent collectivement une participa-tion à toute forme de défensenationale (cours de répétition, tirsobligatoires , taxes militaires),mais ils justi f ient leur positionen portant contre l' armée desaccusations qui ne peuvent man-quer de susciter certaines réac-tions.

Ef fect ivement la lettre des 32a f f i rme que l' armée « ne sert pra-tiquement plus que les intérêtsdes puissances économiques etfinancières » et quand elle inter-vient à l'intérieur du pays « c'estcontre le peuple en particulier lesouvriers, les paysans , les jeunes » .Les objectewrs de conscience sontvictimes « de l' arbitrair e des tri-bunaux militaires » . Quant à laConfédération elle consacre le 26pour cent de ses dépenses à lachose militaire. Enfin , conclusion

générale , mais aussi vague quecertains reproches formulés : «Lesobject i f s actuels de la défensenationale compromettent un déve-loppement plus juste de notrepeuple et de tous les peuples dontnous sommes solidaires » .

Comme l' a fai t observer pitto-resquement un confrère , si pareilsreproches étaient formulés enURSS à l'égard des responsablesdu gouvernement et de l' armée,il est probable qu'ils finiraientleurs jours soit en Sibérie , soitdans l' ombre plus ou moinsaccueillante d' un asile psychia-trique.

Heureusement la Suisse appar-tient à cette catégorie de nationsqui tolèrent toutes les opinions ,même lorsque ces dernières éton-nent ou surprennent lorsqu 'ellesémanent de milieux cultivés etdont la mission serait précisé-ment de s'exprimer de manièrenuancée ou conciliante. En touscas nombre de commentateurs ontété surpris de constater que sinotre pays est au bord du g o u f f r ec 'est à cause de l'armée ; que ladé fense nationale telle qu'elle estconçue est aussi nocive et coû-teuse qu 'inutile ; et que si l' onveut sauver l'humanité il faut lasupprimer immédiatement...

On savait déjà que même avecla réforme Oswald il y avait en-core quelque chose à faire. Mais onne se croyait pas si malades.

Paul BOURQUIN

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Saignelégier

Un faible pour les curesLire en page 9

De notre correspondant aux USA :Louis WIZNITZER

Le fait que Mao Tsé-toung ait re-çu M. Nixon dans sa résidence per-'sonnelle trois heures seulement- aprèsl'arrivée du président américain àPékin démontre, que si les Chinoissont moins sensibles que les Améri-cains à l'aspect son-et-lumière de lavisite de M. Nixon, ils n'en prennentpas moins au sérieux sa raison d'êtreprofonde et les conséquences quipourraient en découler. La discrétionla plus totale est maintenue sur lesdiscussions que M. Nixon a eues jus-qu'ici avec Mao Tsé-toung et Chou-En-lai. De bonne source, on apprend

toutefois que, à la surprise des Amé-ricains le problème coréen figuraitau sommet des préoccupations chi-noises et que le problème vietnamiena été abordé « longuement et fran-chement » lors du fcuscours prononcépar M. Chou En-lai à l'occasion dubanquet qui fut offert à M. et MmeNixon — et que les observateurs lesplus chevronnés ont jugé optimiste.

On peut en déduire que les rela-tions entre les deux pays seront nor-malisées, sinon institutionnalisées àl'issue du voyage de M. Nixon.

En attendant d'en savoir plus longsur les résultats concrets d'un voyageque M. Nixon définit lui-mêmecï'« alunissage diplomatique », lesAméricains ont senti un frisson à lavue des drapeaux américain et chi-nois hissés côte à côte dans le grandhall des peuples et lorsqu'ils entendi-rent jouer l'hymne américain pourla première fois depuis 22 ans enterre chinoise. Et v sans doute, du cô-té chinois dut-on éprouver quelque

satisfaction lorsque M. Nixon serraavec empressement et insistance lesmains de M. Chou En-lai que PosterDulles, en 1954, lorsque M. Nixonétait vice-président des Etats-Unis,avait refusé de serrer... Si les sino-logues auscultés jour et nuit à la té-lévision comme autant d'augures,sont partagés sur l'utilité du voyagede M. Nixon (les uns soutiennent queM. Nixon tire une traite sur l'avenir,et joue les apprentis sorciers tandisque les autres voient dans ce périplela percée psychologique indispensa-ble à la mise en pratique d'une révi-sion déchirante de la politique chi-noise de l'Amérique) ils s'accordentpour exprimer leur inquiétude à pro-pos du nouvel engouement desAméricains pour la Chine.

Manque de réalismeIls rappellent que la politique chi-

noise des USA s'est toujours carac-térisée par son manque de réalisme.

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I I • - I ' .PI I ¦ ¦ _*¦'• I leles relations entre les EU et la Chine bientôt normalisées

Le chef du Parti communiste polonais aux Chinois

Dans un violent réquisitoire contre la politique des dirigeants de Pékin , lechef du Parti communiste polonais, M. Gierek, a demandé hier au peuplechinois de rejeter la politique du président Mao Tsé-toung et de rétablir « lesprincipes socialistes » dans le pays. « Notre position à l'égard de la Chine estclaire. Elle résulte des principes du marxisme - léninisme », a-t-il dit au coursd'une réunion de masses. C'est la plus virulente attaque lancée jusqu 'icicontre Pékin par la Pologne, qui est le plus ferme soutien de la politique

soviétique. Il apparaît significatif que cette attaque intervienne le jourmême de l'arrivée du président Nixon à Pékin, (ap)

«Rejetez la politique de Mao!»

Véronique Mullerambassadrice de la chanson suisse à EdimbourgLorsque l'autre jour on a prononcé

le nom de Véronique Muller qui, avecsa chanson « C'est la chanson de monamour » dont elle a composé la musi-que pour être notre représentante auprochain Grand Prix Eurovision, beau-coup de gens se sort dit « Qui est-ce » ?

Véronique, qui a la tête sur les épau-les, qui est une fille bien équilibrée,est tout à fait consciente de ce problè-me car ce n'est pas avec un seul dis-que « L'oubli » et c II pleut », avec enplus quelques galas par-ci par-là qu'onse fait un nom dans la jungle du spec-tacle.

Entre deux répétitions , entre deuxenregistrements, entre deux rendez-vous, Véronique, grande fille aux beauxcheveux châtains, simplement et dis-crètement vêtue d'un pantalon et d'unpullover, a bien voulu nous accueillirdans le bureau-salon de son impré-sario genevois.

— Quelle fut donc votre premièreréaction, lorsque vous avez appris, ily a quelques jours que vous étiezl'heureuse candidate suisse pour lagrande manifestation qui se dérouleraen Angleterre le mois prochain ?

— De la surprise, bien sûr, pourcommencer car on a peine à y croire...puis l'effet de surprise un peu passé,ça devient un stimulant , mais il y aaussi un trac fou qui vous envahit etlorsqu'on se rend compte de la lourdetâche qui vous attend, le stimulantdoit alors vous donner une grandeconfiance...

— Sur le plan professionnel y a-t-ildéjà eu des réactions ?

— Oui, bien sûr, je vais faire pro-chainement l'émission « Cadet - Rous-selle » de Guy Lux en France, une au-tre à Monte Carlo, l'Angleterre m'a faitun clin d'oeil et vous savez que j e figu-re au programme du prochain « Same-di - Variétés » de la Télévision roman-de...

— Toujours avec la chanson candi-date à l'Eurovision ?

— Oui

On sait que Véronique a eu la chan-ce de trouver une parolière célèbre enCatherine Desage, dont « AcropolisAdieu » et la musique du film « LoveStory » sont de son crû.

— Comment la petite fille de Mo-rat (c'est une des rares choses que jesache sur Véronique n 'ayant pas lu ceque la presse a déjà dit sur elle) est-elle venue à la musique ?

— J'avais neuf ans et allant à l'école— comme tout le monde — j e passaisdevant une maison d'où m'arrivaientrégulièrement les sons d'une guitare...

— Et alors ?— Un beau j our, j'allai trouver ce

j eune interprète — un garçon de 15ans — à qui j'ai demandé de me donnerdes leçons... je lui donnais alors deuxfrancs par leçon. Vous parlez d'unefortune pour moi à l'époque...

— Ce fut donc la guitare au départalors que peut-être vous auriez pujouer du piano ou du violon ?

— Mais tenez j 'avais tâté de l'accor-déon auparavant , mais j e trouvais l'ins-trument un peu grand pour moi.

Cette révélation fait rire l'imprésa-rio de Véronique qui vient d'apprendrequelque chose sur son poulain.

— Y a-t-il eu une chanson ou uninterprète qui vous plaisait particuliè-rement ?

— Oui, c'était le temps de «L'eau vi-ve » de Guy Béart, et de « Le petit che-val », de Georges Brassens. Je chan-tais ça à longueur de journée.

— L'idée et l'envie de composervous sont venues comment ?

— Un j our, l'ambiance, l'atmosphèredes lieux m'ont inspirée et c'est ainsique j 'ai écrit ma première chanson.

Il faut ajouter que cetta chanson esttoujours restée sans paroles.

— Avez-vous une méthode de tra-vail ?

— Non, parfois paroles ct musiqueviennent de pair... mais comme j'écrissurtout des musiques ce sont les paro-

Véronique Muller

liers qui doivent s'adapter à ce qui aété fait. Je pense qu 'ainsi le cadrage estmeilleur... Du reste j e discute longue-ment avec les paroliers... car il fauttrouver une ambiance, un climat , carpour mon compte je ne fais pas dechansons dites « ù message ».

— Mais après les vacances outre-Manche ?

— J'ai fait du secrétariat pour vivre ,ct un beau jour, par des amis, J'ai ren-contré mon imprésario qui à son tourm'a présentée dans la maison de dis-ques où je suis maintenant... et co futce premier disque.

— Et maintenant ?— Je viens donc d'enregistrer un

nouveau simple qui comprend évidem-ment la chanson « C'est la chanson domon amour »... ct une autre.

Il y a même un troisième disque quiest prêt à sortir.

— A propos, j'ai aussi écrit avec Pé-tilla Clark les paroles anglaises de lachanson de l'Eurovision...

— Est-ce une simple traduction ?— Pas du tout , c'est autre chose. Ca

s'intitule « Little Story of Yesterday »...j 'avais écrit les refrains, j'ai demandéà Petula si ça l'intéressait de me faireles couplets et voilà. C'est formidablecar Petula est un être adorable.

— On a écrit que votre père avaitcréé le jardin de la grande vedettedans sa propriété en banlieue de Ge-nève...

— C'est tout à fait exact, mais j en'ai pas profité de ça puisqu'à l'époquePetula ignorait mon existence... Cen'est que beaucoup plus tard que J'aifait sa connaissance. Je lui ai soumisbeaucoup de chansons et elle n'a pasaccepté tout de suite...

Elle a pris un de mes titres « Fermeles yeux ct pense à moi » pour son der-nier 33 tours.

— Après ça c'est difficile de vousdemander quels sont vos chanteurs pré-férés ?

— C'est Cat Stcvcns. c'est aussi Pe-tula Clark — mais ça l'était avant queje la connaisse — et j e précise encorela Petula Clark en anglais , comme jol'ai vue en Amérique ou en Angleterre ,pour moi ça n 'a aucun rapport avec laPetula française.

— Etes-vous gourmande ou gour-met ?

Gros éclats de rires...— Ouf (trente secondes de réflexion)

tous les deux. Je mangerais du saumonfumé toute la journée, par contre jon'aime pas le caviar... quant à la pâtis-serie depuis mon enfance à Morat,j 'adore ça.

J'ai entendu la chanson qui serabientôt sur toutes les lèvres, et puisj'ai pris congé de cette fort sympathi-que et gracieuse personne qui a nomVéronique Muller... à qui je préfère nerien souhaiter.

C. G.

La musique entre 1920 et 1926Au Conservatoire, 303e Heure de Musique

La musique moderne ? Pensez donc,ça se regarde avec suspicion : on nesait jamais ce que l'on va entendre ! Jene peux pas me référer à des critèresde consécration puisqu'il n'y a pas derecul dans le temps... et puis, avouonsque c'est plus facile de faire crédit àl'art du passé plutôt- qu'à celui del'avenir. Dimanche après-midi au Con-servatoire : Milhaud, de Falla, Stra-winsky ? Allons-y voir — en foule — ..jamais les murs de la Préfecture n'a-vaient vibré sous autant d'acclama-tions.

Quel artiste — et quel musicien ,surtout — n'a pas été fasciné par lemythe d'Orphée ? Connue d'Euripideet de Platon, de Virgile, d'Horace etd'Ovide, la figure d'Orphée n'était plusà l'époque de Dante qu'une allégoriede l'éloquence ; c'est la Renaissanceitalienne qui retrouvera le sens pro-fond du mythe, grâce à l'œuvre gé-niale du poète Angiolo Poliziano. Lechef-d'œuvre de Monteverdi (1607) sui-vra de très près les grandes lignes dudrame de Poliziano. Ensuite le mythed'Orphée va devenir un sujet d'opéras ,le plus connu étant celui de Gluck(1762). La période dite néo-classique denotre siècle ne pouvait manquer des'emparer du mythe : après L'Orfeidede Malipiero (1920), on aura un Orpheusde Krenek (1926) dont la lyre est dodé-caphonique , et LES MALHEURS D'OR-PHÉE de Darius Milhaud (1924) quise passe dans une atmosphère rustiquede Haute-Provence. Orphée (PhilippeHuttenlocher) est ici un paysan deCamargue, un rebouteur de village éta-bli « dans cette plaine admirable dontles horizons bleutés esquissent des mi-rages », Eurydice (Wally Staempfli) estune de ces bohémiennes qui évoluaientaux Saintes-Mariés de la Mer pendantle pèlerinage et qui appartenaient àune race ardente, emportée et mysté-rieuse, Les Furies (Gladys Luthy, Jean-

ne Robert-Tissot et Lise de Montmollin)ses trois sœurs, le Chœur antique desmétiers (Jaume Baro, René Ducommunet Pierre Gagnebin) et enfin les Ani-maux (Gladys I^uthy, Lise de Montmol-lin, , Jaume Baro et Pierre Gagnebin)soignes- 'pà_*Orphée. Là" musique ' ' déDarius Milhaud s'adapte à merveilleau texte du poète provençal ArmandLunel : d'une extrême concision ellefait fi de tout développement. Uneprécision dans le lyrisme parfaitementrespectée par les interprètes vocaux etinstrumentaux dirigés par Robert Fal-ler. Dans son Concerto pour Clavecin ,jamais Manuel de Falla n'a mieuxpénétré l'ascétisme à la fois sensuel etreligieux de sa terre natale , ni mieuxutilisé la sonorité pleine du clavecin.La solennité quasi mystique, l'âpretédes dissonances furent mises en reliefpar Paulette Zanlongui avec une pas-sion peu commune ; dans cet élan , l'ar-tiste était soutenue, il est vrai , parFrancis Zanlonghi , violon , Andrée Cour-voisier, violoncelle, Jeanne Marthaler ,flûte , Françoise Faller , hautbois et An-nette Balissat , clarinette.

Ce concert s'achevait par l'interpré-tation de la Suite de ballet « Pulci-nella » d'Igor Strawinsky. On ne redirajamais assez le charm e et l'importancede cette partition magistrale où, seservant presque note à note de motifsempruntés â Pergolèse, Strawinskyjouait à se parodier lui-même. Ce quidemeure remarquable, c'est la façondont Strawinsky assimila cet italianis-me mélodique pour se mettre en étatd'indépendance et traiter les thèmesde Pergolèse comme la matière con-crète d'une œuvre personnelle. Uneinterprétation donnée par l'Orchestredu Conservatoire toujours dirigé parRobert Faller qui suscita l'enthousias-me de l'auditoire puisque le Menuet etle Finale furent bissés.

E. de C.

Face au Grand Palais, un troupeaude vaches en staff broutent le tendreasphalte parisien, ces bovidés du sculp-teur Samuel Buri, servent d'enseigneà l'exposition « 31 artistes suisses con-temporains » qui a été inaugurée jeudiaux Galeries nationales du Grand Pa-lais par M. Pierre Dupont , ambassa-deur de Suisse en France , et par M.Willy Spuhler , président de la Fonda-tion Pro Helvetia.

Cette manifestation, la plus impor-tante consacrée depuis 15 ans à l'artsuisse actuel, réunit un ensemble depeintures, de sculptures et d'objets desprincipaux artistes helvétiques qui tra-vaillent soit dans leur pays, soit enFrance, comme Jean Tinguely parexemple.

Seul Jean Baier , dans une série decompositions peintes sur émail , évoquel'influence de Max Bill et la partimportante jouée par la Suisse dans

la naissance de l'abstraction géométri-que. En revanche l'art pop et la nou-velle figuration occupent une placeimportante dans l'exposition , ainsi quela sculpture. C'est surtout la diversitéqui l'emporte au point que Félix Bau-raann, conservateur du Kunsthaus cieZurich , qui a préparé l'exposition , s'in-terroge dans la préface du cataloguasur la réalité de l'art suisse.

Certes , les artistes qui exposentviennent de toutes les régions de laSuisse mais, demande-t-il, la nationali-té est-elle un critère suffisant pourrassembler des artistes ?

La vocation artistique de la Suisseréside sans doute dans une ouvertured'esprit qui permet aux influencesles plus diverses de se manifester.Pays de liberté , pays sans frontièresculturelles , la Suisse est bien expriméedans cette exposition , non seulementpar le troupeau de vaches de Buri ou

la cuisinière recouverte de chocolat deDiter Rot , qui évoquent deux des pro-duits alimentaires attachés à l'imagegastronomique de la Suisse, mais aussipar les mécaniques de Tinguely et deBernhardt Luginbuhl, dignes d'un peu-ple d'horlogers et d'un pays célèbrepour ses coffres-forts bien remplis.Mais c'est surtout l'absence de tragi-que, d'engagement , la primauté de lanotion de jeu que l'on retrouve dansla plupart des œuvres exposées quiconstitue le trait commun à ces jeunesartistes. Seul Gérard Vulliamy, né en1909, représente une génération anté-rieure, cela se voit à sa peinture quiest restée abstraitement lyrique, alorsque la plupart des exposants ont dé-passé ce stade , tel Alfred Hofkunst ,récent lauréat de la Biennale de S.ioPaulo, artiste objectif et précis, ouGianfredo Camesi, qui compose de sé-duisants objets de bois. L'expositioncomporte 206 œuvres, (ats, afp)

L'art suisse contemporain à Paris

LA JEUNE MODE À SAINT-GALL

Les élèves des écoles de mode de 10 pays d'Europe ont participé , àSaint-Gall , à la lie rencontre de la jeune mode. Parmi les membres dujury figuraient les couturiers André Courrèges et Michel Goma (Patou) deParis.

Les élèves de l'école de mode de Barcelone ont remporté ces joutesqui étaient retransmises en Eurovision.

Voici les trois modèles primés « Discothèque , Mariage et Grand Gala ».(photo asl)

vtfe V*

Il y a quelque temps, la petite sirène de Copenhague avait été pour-vue d'un masque à gaz, par les défenseurs de la nature voulant attirerl'attention du public sur les dangers de la pollution.

A Zurich , sur la Burkliplatz ,- l'aigle qui tient compagnie à l'effigie deGanymède , ce prince troyen que Zeus, ayant pris la forme d'un aigle, enlevapour en faire l'échanson des dieux, a aussi été récemment protégé de lapollution par un masque à gaz. Quant à Ganymède, qu 'il se débrouille, (dd)

PAS DE MASQUE POUR GANYMÈDE

L'année bissextile, c'est une annéecomposée de 366 jours au lieu de365. Le Grand Larousse encyclo-pédique explique la raison de cejour supplémentaire :

« Chez les Romains, l'année étaitde 365 jours ; or, la Terre mettantà peu près 365 jours et quart àfaire sa révolution annuelle autourdu soleil, les six heures restantesavaient amené, au temps de JulesCésar, une différence très sensibleentre les dates vulgaires et les ré-volutions célestes.

Pour régler cette différence, Ju-les César appela à Rome Sosigène,célèbre astronome d'Alexandrie, quifit décider que l'année communeserait trois fois de suite de 365 jours,et la quatrième de 366. Ce jourintercalaire était ajouté au mois defévrier, qui, tous les quatre ans,devait avoir 29 jours au lieu de28. Dans le calendrier ainsi cons-titué, et appelé « calendrier julien »,

le jour intercalaire introduit venaitredoubler le sixième jour avant lescalendes de mars, soit le 22 février :il portait alors le nom de bis sextusdies ante calendas Martii. L'annéeétait en ce cas dite annus bissextilis,dont on a fait année bissextile.

La réforme grégorienne du calen-drier est venue apporter de sensi-bles modifications au claendrier ju-lien. Toute l'année dont l'expressionnumérale est divisible par 4, comme1960, 1964, 1968, 1972, etc., est bis-sextile. Toutefois , les années sécu-laires ne sont pas bissextiles, saufcelles dont le millésime est divisiblepar 400, comme 1600, 2000, 2400, etc.

1972, ANNÉE BISSEXTILE

Information à sens uniqueLa probité intellectuelle est l'une de

ces qualités, fort rare, au nom de quoides hommes politiques ont sacrifié jus-qu'à leur vie.

Cette qualité fait curieusement dé-faut à Monsieur J.-P. B., libéral , qui,dans la dernière édition de l'hebdoma-daire du Parti libéral neuchâtelois «LaSuisse Libérale » dénonce « L'Impar-tial » qui a refusé de publier, en tri-bune libre, un communiqué émanantde la section chaux-de-fonnière du par-ti libéral.

Sous le titre « Information à sensunique » J.-P. B. écrit :

Cher lecteur de « La Suisse Libé-rale »,

Vous avez peut-être eu connaissanced'un article que notre confrère « L'Im-partial » a jugé utile de publier à l'oc-casion de mutations décidées par lesfabriques de Spiraux Réunies, dans lecadre de leur gestion.

Après l'indignation de M. Gil Bail-lod, qui paraît avoir une « dent » con-tre l'ASUAG, après un article en « tri-bune libre » publié par le parti socialis-te, qui s'est emparé d'un incident , pourdéclarer, à la veille des élections com-munales, « qu'il n'y a plus de problèmeséconomiques en régime socialiste », leparti libéral a désiré émettre son opi-nion.

Nous publions ci-dessous cette opi-nion libérale que « L'Impartial » A RE-FUSE DE PUBLIER en « tribune li-bre ».

Nous laissons le soin à nos lecteursde juger si cette opinion n'avait pasplace dans « L'Impartial ». De plus,nous leur demandons de dire à leursamis et connaissances que l'opinion deM. Gil Baillod et celle du parti socia-liste, si honorables qu'elles soient , nesont pas les seules qui sont émises dansnotre population des Montagr.es neu-châteloises.

J. P. B.J'ignore qui se cache derrière les

initiales J.-P. B., mais lorsque l'on sepermet des fantaisies sur le plan desscrupules par omission volontaire, jecomprends que l'on n'ait pas le couragede signer sa prose.

En effet, J.-P. B. s'est bien gardé deciter la lettre que j'ai adressée à M.J.-P. Chollet, président des libérauxchaux-de-fonniers...

Monsieur le Président,Suite à notre téléphone du 10 courant

et ainsi que vous me l'avez demandé ,j e vous renvoie votre communiqué.

Je vous confirme qu'il n'est pas pu-bliable sous la forme que vous lui don-nez en ce sens qu'il constitue une at-taque contre un autre parti et que nousn'entendons pas être le support d'unepolémique.

Je vous confirme également que noscolonnes «ous sont ouvertes pour ypublier votre avis sur tel ou tel autreproblème de la vie locale, pour autantque vous vous attachiez à traiter del'événement pour lui-même et non pasvotre avis sur la réaction d'autre» par-tis.

Je suis certain que vous comprenez ladi f f icu l té de notre choix en l'espèce ;elle est uniquement dictée par le soucide ne pas envenimer publiquement lesrapports entre partis.

Veuillez croire, Monsieur le Prési-dent , ...

_. Gil Baillod

Cette explication au refus de publier,les lecteurs de « La Suisse Libérale »l'auraient-ils connue qu'ils pouvaienttout de même abonder dans le sens deJ.-P. B., mais en connaissance de cause.

De même ils ignorent que J.-P. B. lesabuse lorsqu'il sous-entend) par unecitation entre guillemets, que le partisocialiste a déclaré « qu'il n'y a plusde problèmes économiques en régimesocialiste ».

Or rien de tel n'a été écrit dans lecommuniqué socialiste que nous avonspublié.

Quant à savoir si j'ai une « dent »contre l'ASUAG, comme J -P. B: tentede l'insinuer, cela ne mérite guère at-tention. L'ASUAG est un des colosseséconomiques suisses que l'on n'a pasà aimer ou à ne pas aimer mais donton doit parler parce qu'il règne surl'avenir de milliers de travailleurs.

Mais peut-être J.-P. B. n'aime-t-ilpas que l'on parle de ceux qui détien-nent le pouvoir économique.

Pourquoi ?Gil BAILLOD

Eric Bonnet, ancien champion de ski nautiquese distingue dans le domaine professionnelEric Bonnet, l'ancien champion de ski nautique bien connu, ne s'estpas contenté de s'illustrer dans le domaine du sport. Sur le planprofessionnel également, il a tenu à compléter au maximum ses con-naissances avant d'assumer un rôle important dans l'entreprise fami-liale de bijouterie. Il est rentré dernièrement des Etats-Unis où, aprèsun stage d'un an, il a obtenu le diplôme d'expert-gemmologiste,délivré par l'institut spécialisé dans les pierres précieuses le plusconnu au monde, le « Gemological Institut of America » (GIA). Quali-fication rare puisqu 'on Suisse une dizaine de personnes au maximum

possèdent un tel diplôme.

Eric Bonnet dans son bureau : une solide formation pour s'a f f i rmer dansle marché suisse de la joaillerie.' (photo Impar - Bernard)

Les pierres précieuses ont de touttemps fasciné les hommes qui leur ontprêté des origines et des pouvoirs sur-naturels. Tous les diamants célèbresont par exemple une histoire ponctuéede meurtres, voire de guerres déclen-chées à seule fin de se les approprier.

Une légende hindoue fait surgir lesdiamants des éclairs, parce que leshommes les trouvaient souvent dans lesol délavé par l'orage. Une autre lé-gende fait de la perle une goutte derosée tombée dans la mer, et trans-formée par elle. Chaque civilisation aédifié des mythes sertis de pierres pré-cieuses.

Aujourd'hui encore on prête auxpierres précieuses certains pouvoirs.On les associe en tout cas aux carac-tères spécifiques des saisons. Pourmarquer les anniversaires d'une pierreéclatante de lumière, on choisit souventcette dernière en fonction d'une clas-sification donnant à chaque mois sapierre particulière. D'une façon plusgénérale, le diamant est la pierre del'hiver, l'émeraude celle du printemps.

DE L' INTÉRIEURLa taille des pierres précieuses obéit

à des lois optiques précises. La tailleclassique des diamants, parfaite, estcelle de 58 facettes. Une scintillationplus grande peut être obtenue par destailles comportant plus de 150 facettes,mais au détriment de la luminosité dela pierre. Si les Hollandais se distin-guent depuis longtemps dans la tailledes pierres précieuses, Israël est entrain de s'assurer une solide réputa-tion dans ce domaine.

Bien sûr , le gemmologiste est sen-sible à la beauté des pierres précieuses.Mais il a le privilège de pouvoir lescontempler de l'intérieur, grâce auxinstruments de son laboratoire. Lespectroscope permet d'étudier les phé-nomènes de diffraction des rayons Xpar exemple, ou de grossir certains dé-fauts plusieurs centaines de fois.

DIAMANTS SYNTHÉTIQUESDans le domaine des pierres syn-

thétiques, l'attention des spécialistesest attirée par les expériences concer-nant le diamant , expériences dont lespremiers résultats ont été obtenus en1955. Mais ce n 'est que très récem-ment que ' des diamants synthétiquesd'un format appréciable (un carat, soit

un cinquième de gramme), ont pu êtreobtenus dans les laboratoires de la« Général Electric », aux USA. Cetteperformance qui consiste à cristalliserartificiellement du carbone pur est en-core entourée de secrets, mais on saitdéjà que des températures de 5500degrés et des pressions de 158.255 kg.au cm2 ont été nécessaires à cette fan-tastique création artificielle de dia-mants qui, pour l'instant, coûtent en-

core plus du double que les diamantsnaturels de grandeur équivalente.

Seuls des instruments compliquéspermettent au gemmologiste de décelerl'origine artificielle de ces récentescréations de la science, dont la commer-cialisation semble toutefois n'être paspour demain.

Avant d'effectuer son stage à New-York, Eric Bonnet avait déjà décrochéle diplôme de joaillier à l'Ecole desarts appliqués de Genève, et suivi lescours d'une école d'esthétique indus-trielle, en Allemagne. Agé maintenantde 25 ans, il est donc solidement pré-paré à jouer un , rôle important parmiles joailliers suisses. En dehors desexpertises qu 'il va être appelé à faire ,il compte bien participer aux travauxd'informations que la Société suisse degemmologie diffuse par le canal derevues spécialisées.

Le diplôme qu 'il vient d'obtenir auxUSA pouvait lui offrir d'alléchants dé-bouchés dans ce pays qui cherche àtout prix à réhausser 1. niveau de con-naissances de ses joailliers concernantles 90 minéraux qui sont classés dansla catégorie des gemmes, et plus par-ticulièrement concernant les 20 qui sontconsidérés comme importants du pointde vue de la bijouterie.

Si Eric Bonnet est revenu dans saville natale après avoir acquis une so-lide formation , ce n 'est pas seulementparce que les portes de l'entreprisefamiliale lui étaient ouvertes. 'C'estaussi parce qu 'il apprécie au plus hautpoint les qualités du Jura. Après avoirvécu durant un an dans cette énormeville qu'est New-York, dans laquelleil est impossible d'être seul à l'airlibre, c'est avec une espèce de soupirde soulagement qu'il a regagné sa pe-tite ville « qui a choisi de vivre à lacampagne ».

M. Sch.

COMMUNIQUÉS' «»« J

(Cette rubrique n'engage pasla rédaction du journal.)

Fruits d'Israël.La vente annuelle des oranges et

pamplemousses en faveur de l'Ecolesuisse d'agriculture « Nachlat Jehouda ».en Israël , se déroulera à l'entrée dusupermarché des magasins « Au Prin-temps », du 21 au 26 février.

¦

Voir autres informationschaux-de-fonnières en page 5

24 h- en vil le

Attention, voleur malin !Dans la nuit de dimanche à lundi,

des voitures dont les propriétairesn'avaient pas pris la précaution defermer les portes à clé, ont étéfouillées, vraisemblablement par unseul malfaiteur dans le quartier del'Est. Au matin, un désordre peupersonnel régnait dans les vide-po-ches de ces voitures. Les permis deconduire avaient été retirés de leurétui , de même que des disques dezone bleue, le voleur sachant quecertains conducteurs y laissent par-fois de l'argent, afin de ne pas êtrepris au dépourvu. Une bourse con-tenant de l'argent, et qui se trou-vait au fond d'un vide-poche, a na-turellement disparu d'une voiture.Rien d'autre n'a été dérobé, maisla puce a été mise à l'oreille desconducteurs par les quelques indi-ces cités plus hauts. Prudence donc.Mieux vaut prévenir que guérir.Fermez à clé les portes de votrevéhicule !

Un exemplepour Grenoble

Depuis qu'elle a accueilli les Jeuxolympiques d'hiver, Grenoble affir-me son caractère de station , mêmesi les pistes qu'elle peut offrir sontsituées à quelques bons kilomètresde la préfecture de l'Isère. Sansvouloir rivaliser d'altitude avec LaChaux-de-Fonds, elle joue mainte-nant franchement le rôle d'une ca-pitale alpestre. Si bien que les pro-blèmes du déblaiement de la neigeet du stationnement en hiver préoc-cupent sérieusement ses édiles.Ceux-ci viennent d'ailleuis de pren-dre contact avec les autorités chaux-de-fonnières pour s'enquérir desméthodes en vigueur dans les Mon-tagnes neuchâteloises. Le systèmede parquage par degré selon lesconditions atmosphériques retienttoute leur attention. Un rapport leursera envoyé afin de leur permettrede juger chez eux de la formule.

Et le « stop » !Hier après-midi, à 13 h. 40, au

volant de sa voiture, M. A. G., deReconvilier, n 'a pas respecté le si-gnal « stop » au carrefour rue duMidi rue de la Tranchée. Il est ainsientré en collision avec l'auto condui-te par M. R. L., de la ville , quicirculait rue du Midi. Pas de blessé,mais des dégâts matériels.

Dans ce tournoi, certains gardiens se contentent d'un rôle de figuration , au con-traire de celui-ci qui s 'élance courageusement pour retenir un puck.

Dans le cadre du tournoi cantonal in-terscolaire de hockey sur glace (qui adébuté mercredi dernier ct qui se pour-suit actuellement avec les finales dudistrict de La Chaux-de-Fonds, jeudiprochain à 16 h. 40 et 17 h. 15 et ven-dredi , à 12 h. 15), l'une des équipes du

Gymnase, les Saint-Louis Blues , s'estfait battre 15 à 0 par celle du Techni-cum de La Chaux-de-Fonds. Peu aprèscette douche froide, l'un d'eux s'excla-ma : « Le « Tech » aurait pu se passerde gardien. Nous n'avons pas réussi àfaire un seul tir au but ! »

Tournoi cantonal interscolaire de hockey sur glace

A Monsieur et Madame

Francis JOSEPH-LOEWERet leur petite Sandra ,ont la joie d'annoncer

la naissance de

Carolinele 20 février 1972.

Maternité Paix 27La Chaux-dc-Fonds

LUNDI 21 FÉVRIER 1972Naissances

Chollet Christian, fils de Jean-Clau-de, gérant et de Susanna , née Fehr. —Lorimier Olivier, fils de Louis Auguste,boucher et de Marlyse, née Gretillat.

Promesses de mariageBagutti Gérard Pierre, médecin-chi-

rurgien et Alberti Mari a Angela. —Borel Bernard Michel, micromécanicienet Thiévent Francine Agnès — BlaserPeter, employé de commerce et De-muynck Rosa-Maria. — FroidevauxRaymond Emile, ingénieur ETS et We-ber Georgette Laurence. — DamianiCamillo, musicien et' Flisch Eliane.

MariageStràhl Abel Philippe Paul, gendarme

et Spichiger Lotti .Décès

Boillat Victor Paul Joseph, représen-tant, né le 30 janvier 1899, époux deMarthe Augustine, née Cochand. — Mi-noli, née Antenen Martha , ménagère,née le 9 septembre 1890, épouse deMinoli Pierre, serrurier. — HellmannErnest-Edouard, ouvrier né le 18 mai1901, époux de Jeanne Emma, néeAmiot.

Etat civilLa Chaux-de-Fonds

Aula SSEC : 20 h. 15, La Vieille Castil-le, par R. Porret.

Club des loisirs : 14 h. 30, après-mididé. jeux. Maison du Peuple.

Musée des Beaux-Arts : 10 à 12, 14 à17 h.

Galerie Club 44 : 18 h. à 20 h. 30,exposition peintres de la galerie.

Musée d'histoire naturelle : 14 h. à16 h. 30.

Vivarium de la Bonne-Fontaine : 9 h.à 12 h., 13 h. 30 à 19 h. 30.

Cabaret 55 : Attractions internationales.Bar 72 : Dancing-attractions.Le programme des cinémas figure en

page 20.ADC : Informations touristiques, tél.

(039) 23 36 10, av. Léopold-Robert84.

Service d'aide familiale : Tél. 23 88 38(en cas de non-réponse 23 20 16).

Pharmacie d'office : jusqu 'à 21 heures,Bernard, Léopold-Robert 21.Ensuite, cas urgents, tél. No 11.

Service d'urgence médicale et dentaire :Tél. No 22 10 17 renseignera. (N'ap-pelez qu 'en cas d'absence du mé-decin de famille.)

Police secours : Tél. No 17.Feu : Tél. No 18.

t_«KSS-K-3-KWM__-_«i«NaKC»_^^

| . MEMENTOfi fïS»X»-O_OT»-W0i_«<N»_W^^

Amis de la nature :la relève en pisteLa section de La Chaux-de-Fonds ,

pour assurer sa relève de coureurs mé-daillés, a organisé son traditionnel con-cours des minimes et cadets. 33 par-tants, tous classés , aux deux manchesde deux slaloms géants adaptés auxâges des concurrents, de 5 à 15 ans.

RÉSULTATSCatégorie M I N I : 1. ëx-aequo , Isabel-

le Jacot et Lionel Vuilleumier l'03"5; 2.J .-Philippe Jubin l'19"3 ; 3. ThierryVuilleumier l'32"7 ; 4. Philippe Cuanil-lon ; 5. Martine Devenoges ; 6. VincentHauri ; 7. J .-Claude Schneider ; 8.François Cuanillon ; 9. Arianne An-dreazza ; 10. Marc Brûlhart.

Catégorie PETITS : 1. Michel Aellen47"5 ; 2. Pascal Vuilleumier 54"4 ; 3.Catherine Maillard l'08"l ; 4. Anne-Claude Jacot ; 5. Christian Wegmuller ;6. Alain Cuanillon ; 7. Pascal Schnei-der ; 8. Pascal Muhlebach ; 9. OlivierAndreazza.

Catégorie MOYENS , f i l les : 1. Anne-lise Muhlebach 2'46"8 ; 2. CatherineHegelbach ; 3. Francine Hegelbach ; 4.Sylvie Bauer.

Catégorie MOYENS , garçons: 1. Biai-se Grezet l'59"7 ; 2. Ch. Neuenschwan-dev 2'03"3 ; 3. Didier Tissot 2'11"2 ; 4.Dominique Schneider.

Catégorie GRANDS : 1. Roland Rohrl'30" ; 2. François Tissot l'44"9; 3. Mar-tial Aellen 2'01"4 ; 4. Yolande Rohr ;5. Thierry Tissot.

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Le 11 mai 1970, dans la salle du Con-seil général, une assemblée constitu-tive, présidée par M. René Felber,président de la ville, faisait entrer dansles réalités le Conseil loclois pour le3e âge et en nommait le comité qui seraprésidé par M. Henri Jaquet. Cetteséance historique avait été préparéed'abord par une circulaire du 27 jan-vier 1970 par laquelle le comité de pa-tronage du Club des loisirs invitaittoutes les organisations s'intéressantau problème du 3e âge à se rencontrerle 23 février pour discuter d'un rapportpréliminaire destiné à coordonner etcompléter les efforts entrepris isolé-ment. Cette assemblée désigna unecommission de travail qui présenta sespropositions à l'assemblée constitutive.

Depuis la séance constitutive le Con-seil loclois pour le 3e âge a fait de la

bonne besogne, le comité siégeant unefois par mois environ soit 6 fois en1970 et 7 fois en 1971.

Pour faire connaître les buts ques'était préposés le Conseil loclois, unbulletin d'information auquel on donnale titre « L'Heure paisible », avec ensous-titre, Bulletin des aînés, parut unefois en 1970, et trois fois en 1971, éditéà 6000 exemplaires et distribué danstous les ménages. Diverses raisons ontfait choisir cette formule de diffusion :d'abord le coût de l'envoi individuel,avec l'établissement d'un fichier, adres-sage et taxes postales. Mais le fait d'as-surer la distribution de « L'Heure pai-sible » dans tous les ménages permetune meilleure information aux aînés etaux futurs aînés et ainsi une meilleurecoopération de toute la population etde tous les groupements.

L'attention qu 'éveilla la première« Heure paisible » s'est maintenue. Lapetite brochure est lue attentivement,les seuls sujets traités étant ceux quipréoccupent le plus les personnesâgées. On peut citer l'assurance - mala-die, la rédaction d'un testament. Deplus, dans le cadre des activités pro-posées par le Conseil loclois, le petitjournal fait office de mémento, préci-sant les heures des diverses activités,gymnastique, vacances, leçons de circu-lation.

TOUR D'HORIZONAprès l'information par le truche-

ment du Bulletin des aînés, le Conseilloclois pour le troisième âge a tenu àassurer une permanence, et chaquelundi après-midi, Mlle P. Droz, secré-taire pour les Montagnes neuchâteloi-ses de la Fondation pour la vieillesse,est à la disposition de tous ceux qui ontdes problèmes à résoudre, et elle lesconseille et les aide dans ces tâchessouvent difficiles.

Différentes oeuvres déjà instituées eten pleine activité ont continué dans lecadre du Conseil loclois, telles le Servi-ce d'aide familiale, l'Oeuvre de la soeurvisitante, La Résidence, Mireval, l'hô-pital , et celui qui fut le promoteur del'action, le Club des loisirs.

Mais aux côtés de ces activités quiont trouvé dans l'association un appui,d'autres actions ont vu le jour. A lasuite des invitations parues dans leBulletin des aînés, on peut estimer à250 environ le nombre des déclarationsd'impôts remplies pour des personnesâgées. Un effort particulier a été faitpour informer toutes les personnesâgées des avantages de la nouvelle loisur l'assurance - maladie. Pour les pre-miers mois de 1972, avant que ne soitclose la période pendant laquelle l'en-'trée aux caisses - maladies est possi-ble pour les personnes âgées, une in-tensification de l'information sera faitedans le cadre du Conseil loclois.

La Fondation pour la vieillesse a

mis à la disposition du Conseil deuxmonitrices, spécialement formées et quidonnent aux personnes âgées des coursde gymnastique, activité qui a d'embléerencontré un écho très favorable, sibien qu'on y compte une centaines depersonnes et qu 'il fallut créer deuxgroupes à La Résidence.

L'organisation des vacances a égale-ment retenu l'attention du comité etl'an passé, ont été mises sur pied desvacances pour personnes âgées, offrantle maximum de sécurité, avec des in-firmières et des animateurs. On doittoutefois relever que peu de Loclois yparticipèrent, mais que l'on en espèredavantage à l'avenir.

D'autres activités seront encore insé-rées dans le programme du Conseil lo-clois du troisième âge ; mais il conve-nait , dans le premier exercice, d'allerau plus pressé, ce qui fut fait et bienfait.

Hier soir à la Salle des musées, M.Henri Jaquet présidait la première as-semblée générale du Conseil locloispour le troisième âge ; et après avoirfait le tour d'horizon des activités réa-lisées et de celles qui sont en projet, ildonna la parole au caissier qui putégalement donner un tableau favora-ble des finances, puisque le petit capi-tal amassé à fin 1971 permettra d'éten-dre les activités et de surmonter lesdifficultés qui pourraient intervenir. Ilconvient de souligner à juste titre quece capital de 5263 fr. 70 a été constituéuniquement par les subventions du co-mité de couture du Club des loisirs« La Diligente », qui a fait don d'unepartie du produit de ses ventes de1969, 1970 et 1971. Le président adressases sentiments de gratitude pour lapart importante que ces dames ont prisau lancement du Conseil. Et il adressaégalement ses remerciements à la com-mune du Locle et à la Fondation pourla vieillesse, qui le soutiennent de leurappui. M. C.

Première assemblée générale du Conseil loclois pour le 3e âgeM. P. Graber, conseiller fédéral, parlera au LocleDans le cadre de la prochaine Quinzaine culturelle italienne

M. Pierre Graber (ASL)

Une Quinzaine culturelle italienne sedéroulera au Locle et à La Chaux-de-Fonds du 11 au 23 mars prochain. Dansle cadre des manifestations qui jalon-neront ces deux semaines, M. PierreGraber, conseiller fédéral a répondu fa-vorablement à la demande qui lui avaitété adressée : il traitera de «L'intégra-tion européenne vue de Berne ». Etantdonné le rôle de chef de file de M.Graber dans les pourparlers et dansl'évolution de l'intégration sa conféren-ce sera de très grande valeur.

La première visite du conseiller fé-déral Graber au Locle, eut lieu Tan

passé lorsque, accompagné de MmeGraber, il visita les expositions duChâteau des Monts au cours de l'An-née Jaquet-Droz. Pour sa seconde visi-te au Locle — et c'est un honneur au-quel les Loclois sont sensibles — M.Graber a souhaité lui-même faire saconférence sur l'intégration européen-ne, et la date en est fixée au lundi20 mars.

Au nombre des manifestations pré-vues dans le programme de la Quin-zaine, on peut relever la grande soiréeamicale qui se déroulera à la salle Dixi ,le samedi 25, soirée de rencontre entreNeuchâtelois des Montagnes et les hô-tes étrangers, Italiens et Espagnols.Cette soirée sera honorée de la présencede M. Zagarl qui fut jusqu'à ces der-niers jours ministre italien du commer-ce et également de celle de l'ambassa-deur d'Italie à Berne, M. Di Gropello.

De plus amples détails sur les diffé-rentes manifestations de la Quinzainesuivront. _^

Sur la pointe— des pieds—

Le cinéma, qu'on le projette surgrand écran ou sur les étranges lu-carnes de la TV, est un divertisse-ment qui doit amuser, réjouir oufaire penser agréablement. Le télé-spectateur devrait passer des heuresbleues devant l'écran et s'être enri-chi ou diverti Et c'est souvent loind'être le cas. Hélas ! Personne nesemble avoir trouvé de bonne solu-tion à ce problème !

Nous vivons la société de consom-mation et allègrement nous consom-mons les images à un rythme élevé.C'est au spectateur de trier et dedigérer. Si nous savions dans quelesprit certains f i lms sont conçus,nous serions profondément désolés.Il y a des producteurs qui mettenten scène une « salade » quelconqueet qui, pour la faire passer, l'assai-sonnent de nus ou de cadavres. Il yen a d'autres qui exploitent un fi lon.Et ça donne des feuilletons roman-tico-sentimentaux qui obligent lesmères de famille à coincer le repasdu soir entre les informations régio-nales et les vingt minutes d'émotionà épisodes qu'on peut d'ailleurs re-vivre sur les deux chaînes françaisessi un empêchement majeur est venutroubler la quiétude d'un soir.

Ne croyez pas que je sois amer enlançant ces quelques phrases. Sim-plement, et quant à moi, je préfère lajoie simple de déguster un bon Bour-gogne bien chambré à celle plus« intellectuelle » de voir un « zigue »sur un écran s'envoyer un '« GèVrey-Chambertin » dans des verres-bal-lon !

S. L.

Bonnes performances d'ensemble du Locle-KatationAu Critérium national des jeunes, à Berne

Six cents jeunes nageurs et nageu-ses se rencontraient samedi et diman-che à Berne pour disputer au Hallen-bad le Critérium national des jeunes.Au nombre de cette puissante cohorte,28 nageurs loclois y tentaient leurchance, non pas dans le but d'accéderaux premières places, car les 10 à 15premières places ¦• reviennent générale-ment aux clubs de Berne, Vevey, Lu-cerne ou Zurich, mais pour avoir endébut d'année des éléments de compa-raison sur la progression ou la régres-sion des nageurs, par rapport aux na-geurs suisses qui disposent durant toutl'hiver de bassins couverts. Ce n'estpas tant le rang qui compte mais laperformance et à ce titre les entraî-neurs du Locle-Natation ont tout lieud'être satisfaits.

Il est intéressant également de situerl'équipe des nageurs comparativementà la saison passée en tenant comptede la valeur et du talent des élémentsqui la composent. Berne constituaitdonc un test ou un tremplin qui redon-ne le goût de la compétition après cinqmois d'interruption, d'où peuvent êtretirés des enseignements utiles à la pré-paration de la saison à venir.

De très bonnes performances ont étéréalisées à Berne par Daniel Jeanja-

quet, 10e 200 crawl 2'33"5 ; 10e 200 4nages 2'56"6 ; lie 100 dpn. l'19" ; (sur37) 14e 100 crawl l'08"5.

Jacques Matthey 8e 100 brasse l'30"3;13e 100 dpn. l'33"8 ; et 14e au 200 4nages ; 14e au 100 crawl sur 48.

'Laurent Schmid 7e sur 200 dos 3'01" ;12e sur 100 dos l'21"5 ; 13e 200 4 nages

3'02".Raymond Schmid 9e 200 dos 3'12" ;

13e 200 crawl 2'42"5 (sur 30).Chez les plus jeunes, bonne presta-

tion de Mauro Zanetti , 12e 100 brassel'37" (sur 44) ; 15e 100 crawl l'19"7(sur 56).

Parmi les autres nageurs classés plusloin à noter un bon résultat de BrigittePython 200 crawl 3'03"5, Laurence Tiè-che 200 4 nages en 3'29"8, M.-ChristineEisenring 100 dauphin l'49"7.

La meilleure performance fut le 4fois 100 4 nages messieurs LLN 7e en5'27"3, nouveau record loclois.

A l'issue de cette rencontre ,M. EricSchmid a fait le point : le bilan du Lo-cle-Natation est satisfaisant mais ildevra être confirmé au mois de marslors des Championnats romands etsuisses, et il y a encore beaucoup detravail si Le Locle - Natation veutgarder le contact.

Soirée gymnique à CernierL ; PAY S NEUCHATELOIS

(photo Schneider)

La soi7-ée annuelle des Sociétés degymnastique de Cernier a connu same-di soir son succès habituel. La salle

de gymnastique était pleine lorsque leprésident , M. Roger Gremaud , souhaitala bienvenue à l'assistance.

La première partie du programmeétait réservée aux exercices gymni-ques. Les démonstrations faites par lesdi f férentes sections dans leur travailaux engins, école de corps, etc. lais-sèrent une bonne impression au publicqui put ainsi se rendre compte du tra-vail accompli.

En seconde partie, les sociétés pré-sentèrent une fantaisie intitulée « Méli-Mélo ». Ce spectacle, composé desketchs et de ballets, a recueilli de v i f sapplaudissements de la part des spec-tateurs.

La danse a mis un point f inal à cettesoirée parfaitement réussie, (mo)

Temple de Saint-JeanLe Collège des Anciens de la parois-

se Saint-Jean nous a fait tenir le com-muniqué suivant dans lequel il exprimeson point de vue suite à la publication ,dans nos colonnes, le 22 janv. dernier,d'un article consacré aux difficultésrencontrées dans la réalisation du tem-ple Saint-Jean, article dans lequel nousfaisions état d'une opinion divisée :

Il est inexact que le U mple devaitêtre terminé déjà en automne 1970 etque le retard actuel ainsi que l'aug-mentation du coût de la constructionsoit dû à la carence des architectes,du comité de construction ou des sur-veillants du chantier ou de l'entrepri-se de construction.

Une telle aff irmation est pour lemoins sous-entendue dans l'article pu-blié. Or elle ne correspond pas à lavérité.

S'agissant d'un procédé de construc-tion en gunitage, les architectes et lesentrepreneurs ont fa i t des réserves dèsle début des travaux. Le procédé debéton giclé par gunitage au lieu dubéton armé c o f f r é conventionnel estune expérience dif f ic i le pour l'entre-preneur et pose toutes sortes de pro-blèmes aux constructeurs. La lenteurdans l'exécution des travaux est dueen grande partie à ces dif f icul tés .

La technique de gunitage est connuedepuis bien des années mais jusqu'icielle a été peu utilisée dans la construc-tion des bâtiments.

La construction du temple de Saint-Jean est donc une expérience nouvelle,avec les risques et les aléas de celuiqui fa i t œuvre de pionnier.

H est exact que la f lèche du templen'est pas conforme au projet accepté.

Cette erreur sera corrigée, de tellesorte que la f lèche sera aussi procheque possible de la maquette de travail.Les frais de cette correction ne serontpas mis à la charge de la paroisse.

Toutefois , il importe de relever queles dimensions de la partie verticaledu campanile ont été calculées parl'ingénieur sur la base des instructionsdu fournisseur de cloches, de sorte quedes marges de sécurité ayant été prisespour les vibrations des cloches, le cam-panile est plus épais et moins élégantque sur la maquette.

D' autre part , selon des prescriptionsfédérales strictes, les abris et la dallequi les recouvrent ainsi que les surfacesrenforcées ne peuvent être exécutéesqu'en béton armé c of f r é conventionnel ,sans aucun crépissage. Le sous-sol exé-cuté en béton armé conventionnel a étéconstruit dans les délais , en respectantles devis.

Le Collège des Anciens fai t confianceà ses architectes et aux entreprises desmaîtres d'état qui sont chargés de corri-ger les erreurs commises et de terminerla construction du temple de Saint-Jean en respectant l' esprit et la concep-tion qui ont présidé à sa création et celasur la base de la maquette de travail.

Chacun a pris ses responsabilitésafin que cette œuvre, manifestationd' art et de fo i soit une réussite. Biensûr que l'art moderne suscite des cri-tiques et qu'un certain nombre de per-sonnes désapprouvent l'architecture dece temple, mais cela ne nous empêchepas d'avoir fo i dans notre entreprisejusqu'à son achèvement.

Le Collège des Anciens de laParoisse de Saint-Jean

M E M E N T O

Le LoclePharmacie d'office : Breguet, jusqu 'à

21 h., ensuite tél. No 17 rensei-gnera.

Permanence médicale : en l'absence dumédecin traitant, tél. No 17 ouservice d'urgence de l'hôpital, tél.(039) 31 52 52.

Permanence dentaire : tél. No 17 ren-seignera.

LAMPALa Fondation pour la vieillesse ne peutpas assurer aujourd'hui la permanenceAU LOCLE 3961

1

Marlboro.

¦TffT'W Feuille d'Avis desMontagnes MmBBBI

Promesses de mariageSchâr Fritz, agent de police, et La-

plaza Sara. — Poffet Pierre Ernest,étudiant, et Dominé Viviane MariaLouise.

MariageBernasconi Alessandro Battista, re-

traité, et Brunner Henriette Emilie.Décès

Dubois née Pulver Posa, née le 20décembre 1901, ménagère, veuve deDubois Edgar. — Schindelholz Frédé-ric Albert, né le 20 avril 1897, retraité,époux de Zéline Elise Olivia, née Ael-len.

Etat civilVENDREDI 18 FÉVRIER

§*$ IiâMwl_ili__i__iP-fiy-cuoc\ ^ H_______*^__B^' >0 *' ' r 'r ' rnMr £ffé- Ktâri' * . >.V _Bffi_!BMy f

Pure laine peignée, pour pun9§^*. AWrou vêtements d'enfant, en D,ancr ^ ^ ^ g^ ^rose, bleu ciel, bleu roi, beige, ^ ^@ lÊkmm.jaune ou brun. La pelote de 50 g: ^gi m*

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au printemps innovation 1B M LE LOÇLE

|_f ASSURANCE-VIEILLESSE et SURVIVANTS (AVS)COTISATIONSOnt l'obligation de payer des cotisations : b) aux hommes ayant 65 ans révolus, dont— toutes les personnes salariées (par Tinter- l'épouse n'a pas 60 ans ;

médiaire de l'employeur) ; ., .— toutes les personnes exerçant une activité renTe complémentaire :

indépendante, même à titre accessoire (di- a) aux hommes au bénéfice de la rente derectement auprès d'une caisse de compen- vieillesse simple, dont l'épouse est âgéesation) ; de 45 ans au moins et de 60 ans au plus ;

— toutes les autres personnes, dès la 21e année b) aux bénéficiaires de la rente de vieillesse(directement auprès de la Caisse cantonale simple ou pour couple, pour leurs enfantsde compensation), si elles n'exercent pas jusqu 'à 18 ans (éventuellement jusqu'àd'activité lucrative au cours d'une année 25 ans s'ils sont en apprentissage ou auxcivile complète, tels les étudiants, malades, études) ;invalides, pensionnés, retraités prématurés, , ,rentiers, etc. (femmes mariées et veuves — ren 'e ae veuve :sans activité lucrative exceptées). a"x femmes âgées de moins de 62 ans, sous

L'obligation de cotiser cesse : certaines conditions ;— à 62 ans révolus pour les femmes ; ¦, ¦ ¦.— à 65 ans révolus pour les hommes. rente d orphelin :

aux orphelins de père ou de mère, jusqu'à_ _ _ _ _ .._.._.. mm l'âge de 18 ans ou 25 ans en cas d'études ouP R ESTAT IONS d'apprentissage ;Les différentes prestations AVS sont les sui- _ a|| ocation d'impotence :

aux bénéficiaires d'une rente de vieillesse— rente pour couple : qui présentent une impotence grave depuis

aux hommes mariés ayant 65 ans révolus 360 jours au moins.et dont l'épouse a atteint 60 ans ; n . __ • • ¦•Renseignements et inscriptionsrente Simple : La Caisse cantonale de compensation, Trésor 9,a) aux femmes ayant 62 ans révolus, céliba- à Neuchâtel , ses agences dans chaque com-

taires, veuves, divorcées, mariées dont mune, de même que toutes les Caisses de com-l'époux n'a pas 65 ans et n'est pas au pensation AVS sont à disposition des intéres-bénéfice d'une rente AI ; ses.

ASSURANCE-INVALIDITÉ (Al)PRESTATIONS

Les principales prestations de l'assurance-inva- — mesures de réadaptation d'ordre médical etlidité sont les suivantes : professionnels ;

, — octroi de moyens auxiliaires ;Pour les mineurs — octroi de rentes et d'allocation pour lmpo-atteints d'une invalidité physique ou mentale : tence.— traitement de certaines infirmités congéni- Les personnes OU bénéfice de la rente AVS— subsides pour la formation scolaire spéciale; n'ont Pas droit aux Prestations de l'Ai.— frais supplémentaires pour la formation

professionnelle initiale ; RancoinnAmAntc— octroi de moyens auxiliaires ; ncilOCiy .Idl.d.lS— octroi de rentes pour les mineurs de 18 à &r jnSCriDtiOtlS20 ans ; ^— contributions aux frais de soins pour mi- — Secrétariat de la Commission cantonale AI,

neurs impotents. Trésor 9, à Neuchâtel ;— Caisses de compensation AVS ;

Pour les majeurs — Agences AVS dans chaque commune ;atteints d'une invalidité physique ou mentale ; — Organisations d'aide aux invalides.

PRESTATIONS ET AIDE COMPLÉMENTAIRES AVS ET AlEn application des lois cantonales du 15 décem- à l'exception de l'allocation pour impotent etbre 1970 entrées en vigueur le 1er janvier 1971 de toute assistance publique. Les frais sensi-et de l'arrêté du Conseil d'Etat du 8 février blement élevés et dûment établis de médecin,1972 valable dès le 1er janvier 1972, ont droit • de pharmacie, d'hospitalisation, de soins à

' aux prestations dans la mesure où ils en rem- domicile et de moyens auxiliaires peuvent êtreplissent les conditions , les bénéficiaires de remboursés, pour autant qu 'ils no soient pasrentes AVS et AI dont le revenu annuel iï'at- couverts par une assurance-maladie.teint pas :— 5280 francs pour une personne seule ; R©_ lSGÎt _ HC-TIGrïtS— 8400 francs pour un couple ; ** .— 2700 francs pour un orphelin. QX inSCriptlO tlSEn plus des rentes AVS et AI font notamment La Caisse cantonale de compensation , Trésorpartie du revenu pris en compte un montant 9, à Neuchâtel et ses agences AVS dans chaqueréduit des gains et rentes de toute nature, mais commune sont à disposition des intéressés.

ASSURANCE-MALADIE DES PERSONNES ÂGÉES (LAMPA)L'assurance est ouverte à toutes les personnes — les personnes non bénéficiaires d'une pres-— nées avant le 1er janvier 1912 ; tation ou d'une aide complémentaire AVS/— ayant pris domicile dans le canton avant le AI dont les ressources dépassent les normes

1er juillet 1970 ; des personnes à revenu modeste.— qui ne peuvent être affiliées à une caisse- T , candidats à l'assurance, sans ex-maladie reconnue pour la couverture des ¦*»•»» ™ WIMIIWH « I U U.IUMVC, """ "'

frais médicaux et pharmaceutiques. ception, doivent remplir une formule d ad-Ont l'obligation de s'assurer : mission jusqu'au 31 mars 1972 dernier— les personnes qui bénéficient ou peuvent délai.bénéficier d'une prestation ou d'une aide

complémentaire AVS/AI ; Renseignements auprès de la Fédération neu-— les personnes économiquement faibles ; châteloise de réassurance pour l'assurance-— les personnes à revenu modeste. maladie des personnes âgées , Parc 113,Peuvent s'assurer facultativement : 2000 Neuchâtâel.

; ; INSTRUCTION PUBLIQUE

Université de Neuchâtel

Faculté de droit et des scienceséconomiques

MISE AU CONCOURS

Un poste de

professeur ordinaire descience politique

(éventuellement professeur-assistant)à l'Université est mis au concours.Entrée en fonction : 15 octobre 1972.Charge : chaire globale complète.Traitement légal.Obligations légales.M. Maurice Erard, directeur de l'Institutde sociologie et de science politique(Pierre-à-Mazel 54, 2000 Neuchâtel, tél.038/25 59 90) fournira les renseignementscomplémentaires désirés.Les candidatures doivent être présentéesavec curriculum vitae, travaux et réfé-rences, au Département de l'instructionpublique du canton de Neuchâtel, Châ-teau, 2001 Neuchâtel, jusqu'au 31 mars1972.

MACHINES A TRICOTERMACHINES-OUTILScherchedans le cadre de la recherche et de laconstruction de ses machines

dessinateurs (trices)en électroniquespécialisés (ées) dans le dessin des cir-cuits Imprimés.Si vous désirez— participer à l'élaboration de techni-

ques de pointeSi vous aimez— le travail de collaboration au sein

d'un groupe dynamique,faites vos offres de services àEDOUARD DUBIED & CIE S.A.Service du personnelUsine de Couvet2108 COUVET/NE. Tél. (038) 63 21 21En dehors des heures de bureau :tél. (038) 41 19 09.

USINE DE COUVET1

L'imprudence d'un piéton lui coûte la vieTribunal de police

Le Tribunal de police du Val-de-Travers a tenu hier son audience heb-domadaire, sous la présidence de M.Philippe Favarger, assisté de M.Adrien Simon-Vermot, substitut-gref-fier.

A fin mars dernier, à Couvet, un ac-cident mortel de la circulation s'est pro-duit au carrefour du Cercle républi-cain , sur la Pénétrante. Un automo-biliste, M. P., circulait à bord de savoiture, rue Edouard-Dubied en di-rection de Fleurier. Arrivé au début ducarrefour du Cercle républicain, ilaperçut soudain un piéton qui descen-dait du trottoir devant un immeublede la rue du Grand-Clos pour traverserde droite à gauche en oblique la chaus-sée et se rendre à la Grand-Rue.

Le piéton , L. R., en apercevant lavoiture, eut un temps d'arrêt et reculamême de deux ou trois pas puis, préci-pitamment, il continua sa marche pourfranchir le refuge central. L'automobi-liste qui, un instant, pensa que L. R.lui cédait le passage, fut surpris de sonattitude et freina brusquement tout entirant sur la gauche dans le but d'évi-ter le piéton. Malgré cette manoeuvre,il heurta violemment L. R. avec l'aileavant droite de sa voiture. R. fut sou-levé et enfonça de la tête le pare-brisede la voiture puis fut projeté versl'avant sur une quinzaine de mètres.L'automobile s'arrêta à dix mètres dupoint de choc.

L. R. fut relevé dans un piteux étatet conduit à l'Hôpital de Couvet où ildevait décéder quelques jours plus tarddes suites de ses blessures.

Le conducteur de la voiture, P. M.,a été renvoyé,devant le;:tribunal pourhomicide par négligence, par contra-vention à la LCH. Les débats du journ'ont pas permis de -mettre en causela culpabilité de P. R. qui circulait à50 km. à l'heure et qui a été trompépar la manœuvre du piéton et a faitl'impossible pour éviter l'accident.

Un témoin de l'accident, lui aussiautomobiliste, a déclaré que l'accidentétait inévitable. Le mandataire deP. M. plaida l'acquittement de sonclient. Le tribunal a admis en l'espècel'imprudence du piéton et a libéréP. M., mettant les frais à la charge del'Etat.

INFRACTION DOUANIÈREEn mars 1971, Mlle D. V., a importé

de France une automobile immatriculée

en France également et acquitté lesdroits d'entrée. Elle dit avoir revendures. La machine n'a pu être immatri-culée en Suisse, le service des automo-biles ne la trouvant pas réglementaire.Mlle V. réexporta la voiture en Francetout en obtenant le remboursement desdoirts d'entrée. Elle dit avoir revendula voiture à un tiers en France, où ellefut à nouveau immatriculée.

Peu de temps après, elle l'importa ànouveau en Suisse, sans la déclarer auposte de douane. Les services de douaneont appris que ledit véhicule circulaità nouveau en Suisse avec plaques fran-çaises. Mlle D. V. pensait qu'elle pou-vait circuler à bord de cette voituremême avec des plaques françaises,d'autant plus qu'elle se rendrait défi-nitivement en France prochainement.

La douane a cependant eu la preuveque la voiture était toujours la pro-priété de Mlle D. V. et qu'habitant laSuisse elle ne pouvait circuler aveccette automobile sans plaques suisseset sans la dédouaner.

Une amende administrative de 944 fr.60 plus 87 fr. 50 de frais lui a été no-tifiée, amende à laquelle elle a fait op-position en demandant d'être jugée parle président du tribunal.

Le mandataire de la prévenue a plai-dé pour la libération ou une réductiond'amende en raison de diverses circons-tances. Le tribunal a condamné MlleD. V. à une amende de 700 francs plus202 fr. 55 de frais.

Deux autres infractions à la LCR etivresse au volant ont fait l'objet dedébats. Les jugements dans ces deuxcas seront rendus à huitaine, (ab)

Plus de socialistes au législatifdes Geneveys-sur-Coffrane ?

En 1964, le Conseil général des Gene-vcys-sur-Coffrane comptait cinq socia-listes. Us étaient sept en 1968. N'y enaura-t-il plus en 1972 ? La question estaujourd'hui posée, à quelques mois àpeine des élections communales et saréponse ne dépend pas du nombre debulletins bleus déposés dans les urnesde la commune. Le parti semble avoirdes difficultés croissantes à trouver mê-me des sympathisants notoires pour seporter en liste. Les socialistes, aux Ge-

neveys-sur-Coffrane, en serait arrivésà renoncer à présenter une liste, en maiprochain, s'ils ne trouvent pas des for-ces nouvelles et si les anciens sont ànouveau seuls à payer de leur personne.

Pour sortir de l'impasse, et avant deprendre une décision définitive, le partia décidé de convoquer une séance d'in-formation qui se tiendra cette semaineencore. Au programme, un dialogue en-tre citoyens, mais pas d'exposé ni deconférence, (imp)

Les autorités de Neuchâtelhonorent cinq champions

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MEMENTOfa»W_MWM_MWlliWMBg«_-gWIESIBgMiwW--tlWi-_É

An cours d'une sympathique céré-monie, le Conseil communal de la villereprésenté par M. Jean-Claude Duva-nel, président, et M. Rémy ' Allemanndirecteur des Travaux publics, de l'Ins-truction publique et des sports a renduhommage aux sportifs de Neuchâtelayant obtenu un titre sur le plan na-tional ou international.

Saluant le président des sociétés lo-cales, M. Emer Bourquin, M. Jean-Claude Duvanel a remercié au nomde toute la population les cinq cham-pions qui reçurent des mains de M.Allemann un souvenir. Il s'agit de MlleAstride Beck, championne suisse degolf senior dame, qui a obtenu sontitre en août de l'année dernière. MlleBeck se prépare actuellement pour leschampionnats du monde qui auront lieuen Argentine, M. Giovanni Caraccio,champion suisse de boxe catégorie poidscoq, de M. Jean-Pierre Egger, cham-pion suisse du lancé du poids. Il avaitdéjà remporté ce titre il y a quelquesannées dans le cadre des championnatssuisses universitaires, de M. Beat Hanni

NeuchâtelMusée d'archéologie, Palais DuPeyrou :

10 h. à 12 h., 14 h. à 17 h., archéo-logies et routes nationales.

Musée d'ethnographie : Les Touaregs,de 10 h. à 12 h., 14 h. à 18 h.

Pharmacie d'office : jusqu 'à 23 h.,Montandon , rue des Epancheurs.Ensuite, tél. (038) 25 10 17.

CinémasApollo : 15 h., 20 h. 30, Le gang Ander-

sen.Arcades: 20 h. 30, Little Big Man.Bio: 15 h., 18 h. 40, 20 h. 45, Miracle

à l'italienne.Palace: 20 h. 30, Les bidasses en folie.Rex: 20 h. 45, Je fais ce que tu veux.Studio: 20 h. 30, La femme du prêtre.

champion suisse junior de lutte librequi vient de gagner le titre de cham-pion romand 1972 à Domdidier et deM. Denis Oswald champion suisse d'a-viron en skif. Rappelons que M. Os-wald avait gagné une médaille de bron-ze aux Jeux olympiques de Mexico en1968 dans la catégorie quatre avec bar-reur.

Dans son allocution, M. Allemann arelevé que les pouvoirs publics étaientdirectement concernés par ces perfor-mances puisque chargés de promouvoirle sport dans tous les domaines. Il aensuite félicité les dirigeants et res-ponsables de club qui inlassablementessaient d'assurer la relève de ceschampions en encourageant les jeunes.

(Imp.)

Assises paroissiales à TraversComme la plupart des paroisses ré-

formées évangéliques, celle de Tra-vers a tenu au château, dimanche soir,son assemblée ordinaire. Le Collègedes anciens a rendu compte de sa ges-tion par des rapports financiers sur lefonds de sachets, le fonds de paroisseet les fonds spéciaux. La marche finan-cière de la paroisse est excellente. Sur

proposition des vérificateurs de comp-tes, ceux-ci ont été approuvés à l'una-nimité de tous les présents.

Le rapport moral sur la marche del'Eglise a fourni l'occasion au pasteurde retracer les grands moments et lesheures sombres de l'année 1971, ce quilui a valu au nom de l'assemblée, d'unfidèle, M. Henri Strahm, des remercie-ments sentis.

Puis, l'assemblée s'est entretenue dufoyer de jeunesse acquis il y a cinqans, dans lequel l'Union cadette a déjàétabli un local et que le Collège desanciens maintenant reprend en mainspour aménager les autres locaux. Neufde ces locaux sont d'ailleurs loués, de-puis 5 ans et le petit capital va per-mettre de partir dans des réparationsimportantes. Ce sera sans doute encorepour cette année.

En fin de soirée, l'assemblée s'estentretenue une fois encore du rapportdu Conseil synodal rédigé par le pas-teur Francis Berthoud et intitulé« Comment évangéliser aujourd'hui ».Cette assemblée, bien revêtue, a étévivante et laisse l'impression d'une pa-roisse en bonne marche, (rt)

Journée de l'EgliseLa Journée de l'Eglise a réuni un

nombre réjouissant de participants auservice divin, présidé par le pasteurRoger Durupthy. Deux anciens, MM.Armand Monnet et Walther Thomi col-laborèrent à la liturgie, tandis que MM.Ernest Râtz et Jules-F. Joly introdui-saient avec franchise et simplicité l'au-tocritique à laquelle le Conseil synodalavait convié les paroisses. Les causesqui affaiblissent le témoignage de l'E-glise sont nombreuses et diverses maisne doivent pas compromettre la volontéde reconquête, affaire non seulementdu pasteur et des anciens mais de tousles fidèles. Dans une prédication vi-brante, le pasteur Durupthy appelachacun à la vigilance. La Sainte-Cènemit le sceau à ce culte impressionnant.

L'après-midi, la jeunesse bénéficiade la projection d'un film et d'unecollation.

Le soir, dans une atmosphère sym-pathique se déroula l'assemblée de pa-roisse sous la présidence du pasteurDurupthy. Présentés par M. WaltherThomi, les comptes, où s'affirme la vo-lonté de la paroisse de remplir ses de-voirs à l'intérieur et à l'extérieur, sontadoptés avec remerciements au cais-sier.

En un rapport concis, le conducteurspirituel retrace la vie de la paroisseavec ses difficultés et ses espoirs. Laprojection d'un film remarquable del'institut Moody sur les « Merveilles dela Création » ajoute à l'intérêt de cettesoirée qui s'achève autour d'une tassede thé. (jy)

NOIRAIGUE

Membres et animateurs de mouve-ments de jeunes liés à l'Eglise catho-lique du canton, quatre-vingts environ,de 15 à 20-22 ans, se sont réunis samediet dimanche dans les locaux de l'Insti-tut Sully-Lambelet. Us viennent de tousles milieux mais les étudiants y sontassez nombreux.

Leur but ? Discuter, ¦ confronter desexpériences, s'approcher de solutions enréférence aux enseignements du chris-tianisme. Parmi eux, trois prêtres et descouples qui s'occupent de préparationau mariage, expériences et réflexionspersonnelles sont apportées dans lesdiscussions par petits groupes et per-mettent de faire des synthèses pourl'ensemble des participants.

Thème de la rencontre : famille, ma-riage et amour. Une étude dirigée parl'abbé Joseph Fleury (qui vient de sedéclarer solidaire des 32 prêtres oppo-sés à l'armée), de Fribourg mais quis'occupe de mouvements de jeunessedans le canton, servit de base aux dis-cussions. Sur 400 questionnaires en-voyés, 100 réponses, la moitié prove-nant d'étudiants : diverses conclusions

peuvent en être tirées. Dans l'ensemble,les jeunes sont en majorité satisfaits deleur ambiance familiale, s'estiment enmajorité bien informés dans le domainede l'éducation sexuelle, trouvent qu'ilssont bien préparés à prendre des res-ponsabilités. La discussion de samedi,sur les problèmes sexuels, fut difficile.Les groupes étaient peut-être trop nom-breux, et les participants à la rencontrene semblèrent pas partager l'avis desjeunes qui répondirent à l'enquête surce point précis.

De l'avis de certains responsables degroupes locaux avec lesquels nousavons discuté très ouvertement, cetterencontre fut -.une réussite : lès''locauxassez, nombreux ..et,, vastes .- ..permettentune bonne dispersion des débats, la fré-quence de ces rencontres (au moinstrois par année) conduit à une meilleureconnaissance réciproque qui facilite ledébut des discussions, même si les par-ticipants changent en partie d'une foisà l'autre.

Un sujet d'étonnement : les idées duprofesseur Pfurtner ne sont pas appa-rues dans les discussions du week-end...

(f .v)

Jeunesse catholique neuchâteloise aux Verrières

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ou plus exactement une tasse de tisane aux '' X^S^trSSZ'*%'¦¦ Wm

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Nouveau président pour les libéraux neuchâteloisLes délégués cantonaux du parti li-

béral ont tenu séance hier soir à Neu-châtel, sous la présidence de M. EddyMartenet, conseiller communal à Neu-châtel. Consacrée aux votations fédé-rales et cantonales, ainsi qu'aux pro-chaines élections communales, l'as-semblée a pourtant été marquée avanttout par la démission officielle du pré-sident cantonal du parti, M. Martenetprécisément, que l'on pressentait de-puis quelques temps, mais dont Tan-nonce n'a été décidée en fait que quel-ques heures plus tôt.

M. Martenet sera remplacé à latête des libéraux par M. Rémy Scheu-rer, d'Hauterive, où il est conseillergénéral, historien et professeur àl'Université. Le démissionnaire et sonsuccesseur ont été remerciés par M.François Jeanneret, conseiller d'Etat,et vivement applaudis par l'assemblée.

Ce changement de présidence, sem-ble-t-il , vient prendre place dans untrain de mesures prises par le parti

libéral en vue des prochaines électionscommunales — auxquelles M. Martenetse représentera à Neuchâtel commecandidat au Conseil communal. Les li-béraux ont en effet des vues à longterme et visant les élections cantonalesde 1973 et, pour l'immédiat, ont décidéun rajeunissement important pour l'é-chéance de mai. Un groupe de jeunesmené par le député Marty, de Ché-zard , s'est constitué dans cette optiqueet paraît avoir adopté des positionstrès fermes au point que M. BiaiseClerc, qui était second vice-présidentcantonal, a remis son mandat à dispo-sition. Il sera lui aussi, remplacé parun « jeune ».

Les délégués, auparavant, ont prisposition sur les prochaines votations.Us recommandent le rejet de l'initiati-ve Denner, relative aux problèmes dulogement, et approuvent les contre-projets du Conseil fédéral. Us recom-mandent aussi aux électeurs d'approu-ver les deux objets qui seront soumis

aux électeurs et électrices neuchâte-lois dans la même foulée : l'arrêt con-cernant la construction et l'équipementd'un nouveau bâtiment destiné à l'Ecolede mécanique et d'électricité de Cou-vet, ainsi que l'arrêté relatif à l'Ecolede laborantines médicales de l'HôpitalPourtalès, à Neuchâtel.

Us ont approuvé enfin le principed'une prise de position très ferme quantà la déclaration publique de 36 pasteurset prêtres opposés au principe d'unedéfense nationale, (ab)

f PAYS NEUCHATËL L PAYS ' NEUCHÂTELOIS

L DANS LE DISTRICT DU VAL-DE-TRAVERS ;

Les membres du Syndicat intercom-munal de l'ACES se réuniront le moisprochain au Mail en assemblée géné-rale sous la présidence de M. PhilippeAubert.

Les dépenses de construction pourl'exercice 1971 s'élèvent à 1.701.890 fr.soit 479.752 fr. pour la deuxième pyra-mide (budgétée 670.000 fr.) et 1.222.137francs pour la troisième pyramide. Leatravaux de construction dé ' cette'.'der-nière ont commencé plus tard . que >prévu. Le total des frais s'y rappor-tant n'a donc pas pu être effectué com-plètement.

Quant aux comptes d'exploitation, ilest à souligner que les frais générauxont largement dépassé les prévisions.Le prix de la location par élèves semonte à 1063 francs. (Imp.)

ACES : prochaineassemblée générale

Auto voléeDans la nuit de dimanche à lundi ,

une auto de marque Opel Caravan aété volée à Bevaix. Elle était en sta-tionnement, sans plaque, et appartientà un installateur-sanitaire.

BEVAIX

n. I ff • I • • I I I • ^ esf Pour<.uo' 'e 5 mars 1972

Denner: la fiduciaire des consommateurs, des locataires,des petits artisans et des paysans. __*_*-¦ D™». Oui(réduction des loyers) _F _r M

Les partis et les syndicats: la main dans la main avec M A Mle gros capital et les spéculateurs. :V: ' .,, '; "; : „. N U NL'initiative Denner pour une réduction des loyers et le contre- propre à corriger un développement jusqu'ici aberrant et Défendez-vous énergiquement par une propagande de

• . j M . i / . r. i. i i ii , i i » , p. i i i ¦ L . i . . bouche à oreille contre la valse a millions de laprojet ae I Assemblée fédérale en vue de I encouragement de désastreux. Dans le cadre de leur politique des petits copains, réaction du gros capital ! Envoyez cette annonce avecla construction de logements placeront, le 5 mars, le peuple les gens d'affaires ont réussi à plus que tripler leurs avoirs, un petit mot amical à vos parents et connaissances hsuisse devant un choix de très grande portée. La politique au prix des plus lourds sacrifices imposés à la collectivité, dans ,oute la Suisse, surtout à la campagne I

économique de la Suisse d'après-guerre nous a valu le pillage pendant que les épargnants ef rentiers ont été escroqués de Les dons volontaires seront les bienvenus pour d'autresdes locataires, des épargnants et des rentiers, l'invasion et la moitié de leurs économies environ. Le contreprojet de annonces dans la lutte contre la politique de faveursla surpopulation étrangère, et une très lourde menace sur l'Assemblée fédérale s'en tient en principe à la politique du Palais ,fédéral (enrichissement des gens d'affaires et ;i„«.-,. „-„-.. ..:*_! l_ _ .. _ ¦ D • _ _ _ o- • . . . ,. . . .,. T. .. ,, , ., . des spéculateurs aux dépens des locataires , des épar- knotre espace vital par la pollution. Pourquoi tout ça ? Sim- économique suivie |usqu ici dans I intérêt d une petite mino- gnan£ des rentiers et des paysans) . Compte de chè-plement parce qu'il a été possible au monde des affaires, rite. Mais le peuple suisse ne se laisse pas faire plus long- ques postaux : 80-2270 Action Nationale contre ledans les coulisses du Palais fédéral, de pratiquer l'expansion temps. Contrairement aux affirmations déformantes de ses surpeuplement étranger, Zurich.sans scrupule, sans avoir à se soucier de tous les effets secon- adversaires, l'initiative Denner a vu loin en prévoyant des (S v pj mentionner au dos . « pour le 5 mars »). Merci.daires nuisibles que nous avons énumérés. L'initiative Denner circonstances exceptionnelles (récessions, changements de jcorrige cette grave injustice en faisant payer pour la pre- parité) en sorte que le plein emploi de la population suisse Action nationale contre le surpeuplementmière fois directement aux responsables une partie de ces ne sera en aucun cas menacé. étrangerfrais d'infrastructure. Cette saine conception des choses est Case postale 515 8021 Zurich

ffy: _/J tf .l I j | M i \ *BT* LHI 'X'-fr.i 1 y.Na.*C*] il . 1 * ] LH B '1*1 HJ J_.*--R] __. *__ *]_ I srf^^J 'iMËlil Ëfî_ -l<!M mmmft ¦_BBB_._r;TC__;r____f ¦ _LV i _y îV4^* " ' T"*™ ____R_______ 4H_______ I '*?**£V"ft * V- 'c^ ¦ •_M_\iÇ* <T?9_r£V^ nL * _ B-K^—H ____9l!__R

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Une opposition mise en veilleuseGrand Conseil bernois : régime pour délinquants mineurs

Le Grand Conseil bernois a entamé hier sa troisième et dernière semaine desession. Tout l'après-midi a été consacré à la discussion d'entrée en matièrede la loi sur le régime app licable aux mineurs délinquants et à l'examendes premiers articles. Ce projet n'est que la suite logique de la décisionprise d'instituer des tribunaux de mineurs comme organes ordinaires dupouvoir répressif et d'exécution. Après le complément apporté à la loi surl'organisation judiciaire, il y a lieu maintenant d'établir les dispositionslégales fixant les compétences, les voies de recours ainsi que les principes

de procédure convenant à cette matière du droit.

L'augmentation constante des délitscommis par les jeunes n 'ayant pas at-teint leur majorité exigeait la mise enplace d'instances nouvelles, les avocatsdes mineurs se trouvant actuellementsurchargés. •

Le régime prévu comprend des au-torités et une procédure judiciaires pro-pres, qui s'inspirent du Droit pénalsuisse des mineurs (lequel a été réviséen mars 1971).

Le rapporteur a tenu à préciser , dansson introduction, que le régime envi-sagé, quoi qu 'en disent certains ad-versaires, est conforme à la Conventiondes droits de l'homme et qu'il corres-pond aux directives de la Société suissedu droit des mineurs. Il marque no-tamment une amélioration de la posi-tion juridique des mineurs par rapportaux dispositions en vigueur.

Ce projet , on le sait , avait provoquéde l'opposition qui s'est manifestée ¦—¦fait exceptionnel — avant même qu'ilne soit soumis au Grand Conseil enpremière lecture, par le lancementd'une pétition qui a recueilli quelque5000 signatures. Les raisons de cetteopposition ont été exposées hier à latribune par le député Theiler (indépen-dant) , sociologue de Berne, seul mem-bre de la Commission parlementaireà ne pas s'être rallié au texte soumisau Parlement. Ce jeune parlementairea commencé par rappeler les circons-tances exceptionnelles qui ont marquél'étude du projet de loi.

En effet , les membres de la Commis-sion n'ont eu que dix jours pour pren-dre connaissance du texte qu'une Com-mission extra-parlementaire forméepresque uniquement de juristes avaitélaboré. M. Theiler reproche à ces ex-perts de n'avoir tenu compte que del'intérêt de ceux qui doivent appliquerla loi , c'est-à-dire d'eux-mêmes essen-tiellement. Il estime que la concentra-tion des pouvoirs dans' les mains desprésidents de Tribunaux des mineursest inadmissible et que la loi conserveun caractère trop répressif.

M. Theiler , qui semble s'être renducompte que l'opposition qu 'il pouvaitfaire au Grand Conseil serait vaine, nes'est pas opposé à l'entrée en matièremais a annoncé qu'il ferait, lors del'examen par article, des contre-propo-sitions devant mieux assurer, selon lui ,la défense des mineurs.

Tous les porte-parole de? groupes , enrelevant que le projet de loi répondaitaux buts poursuivis et ne pouvait êtreaccusé d'être dirigé contre la jeunes-se, se sont prononcés pour la discussion,ce qui a été admis tacitement, (fx)

Dans une communication remise hiersoir à la presse, le comité central del'Union des patriotes jurassiens (anti-séparatistes), qui a siégé sous la pré-sidence de M. Marc Houmard , à Ta-vannes, déclare qu'il « a pris connais-sance avec satisfaction du vote duGiand Conseil du canton de Berne surles dispositions transitoires du décretd'application de la loi scolaire (annéescourtes pour l'ancien canton , annéelongue pour le Jura et Bienne-Roman-de).

« De ce fait , poursuit la communi-cation , la partie française du cantonpourra se joindre -sans heurt à l'Ecoleromande. Cette décision du '-Grand Con**-seil démontre que, quand le Jura estuni , il obtient satisfaction même si lesintérêts des deux parties du canton sontcontradictoires. Il appartiendra pro-chainement au peuple de faire preuvede la même maturité civique et d'ac-cepter la loi.

» D'autre part , le comité central del'Union des patriotes jurassiens s'estému des critiques et des attaques di-rigées contre la Commission confédé-rée de bons offices pour le Jura. Or, ledeuxième rapport de cette commissionconstitue , selon la communication del'UPJ, une analyse objective et impar-tiale des faits. La majorité des Juras-siens ne veut pas la séparation, elle seconsidère même comme bernoise depuis600 ans et tient à le demeurer. Quant àla lettre que le parti démocrate-chré-tien francophone du Jura a adressée auConseil fédéral , elle ne reflète que lepoint de vue de ce parti , d'ailleurslargement minoritaire dans le sud duJura.

» Enfin , le comité central de l'Uniondes patriotes jurassiens a approuvé la

proposition de la section, de Tramelande fixer la date du congrès du vingtiè-me anniversaire au 10 septembre 1972.»

(ats)

Les antiséparatistes émus des critiquescontre la Commission Petitpierre

Bienne se convertit au gaz naturelJournée historique, hier, pour l'histoi-

re du gaz -biennois. En effet , aprèsquatre ans de travaux harrassants, laconversion au gaz naturel a eu lieulundi matin. A cette occasion une con-férence de presse s'est tenue dans undes quartiers qui les premiers serontdesservis par le nouveau gaz.

M. Raoul Kohler, MM. Renz , direc-teur, et Schlunegger, chef des construc-tions, donnèrent tous les renseigne-

ments sur les travaux entrepris aucours de ces dernières années et sur lesinstructions qui seront communiquées

ces jours prochains aux abonnés. Ac-tuellement, on débite 60.000 m3 de gazpar jour à 10.300 abonnés utilisant16.000 appareils divers.

La conversion se fera par quartier.On a divisé la ville en 11 secteursdans lesquels seront installés des tor-ches qui brûleront l'ancien gaz encoredans les conduites avant l'arrivée dunouveau carburant. Ces transforma-tions ont nécessité la construction de54 vannes de séparation ainsi que laconstruction de 5 nouvelles stations derégulation de quartier.

Comme Je gaz., naturel . .ne . sera li-vrable qu'à partir du 2 octobre, dansl'intervalle l'alimentation sera assuréepar du gaz riche.

Il a été arrêté à NeuchâtelLa cure de Saignelégier a été le

théâtre dans la nuit de samedi àdimanche d' une rocambolesque his-toire de cambriolage. Il était 23 h. 25 ,lorsque le curé et son vicaire ontété réveillés par d'énergiques coupsde sonnette. Deux hommes les at-tendaient derrière la porte.

—- Monsieur le curé, on vient devous cambrioler. Le voleur s'est en-fui par une fenêtre. J'ai voulu l'ar-rêter mais il m 'a donné un coup docouteau !

En e f f e t , l'individu saignaitabondamment à une main. Entre-temps, la police alertée par un coupde téléphone de l'Hôtel du Cer f ,où l'homme s'était tout d' abord ren-du, arrivait sur les lieux. Elle en-registrait son témoignage puis lelaissait quitter les lieux.

Pendant ce temps, les habitants dela cure découvraient les traces ducambriolage. Le voleur était entréen brisant une fenêtre de la buande-rie, se blessant profondément à lamain et laissant des taches de sangdans toute la maison. Il s 'était en-suite rendu directement dans le bu-reau du vicaire pour fouiller le se-crétaire où, en novembre dernier,

. un millier de francs avaient été dé-robés. Ce premier vol , sans e f f r a c -tion, n'a pas encore été expliqué.

N' ayant rien découvert , le cam-brioleur a ensuite pénétré dans lachambre où dormait l'abbé Nicoulin.Des taches de sang ont été trouvéesau pied de son lit. Ses recherches

n'ayant pas donné de résultat , ils 'est enfui en sautant par la fenêtrede la cuisine.

En fa i t , l'enquête allait le révélerpar la suite, le cambrioleur et sasoit-disant victime n'étaient qu'uneseule et même personne. Celui-cia même poussé l'audace jusqu 'à re-venir à la cure dimanche après-mi-di pour demander si l' auteur du mé-fa i t avait été identifié. Il s 'est éga-lement rendu à deux reprises à lacure du Noirmont, la première fo i ssans avoir pris la peine de sonner.Il semble qu'il ait également tentéde cambrioler la villa isolée de MmeLovloz , à Saignelégier et l'apparte-ment de M. Vallat , au Noirmont.

Son signalement ayant été d i ff u sépar radio-police, le cambrioleur aété arrêté dimanche soir dans un.hôpital de Neuchâtel , où il avait,été faire soigner sa main. Il s 'étaitrendu dans le chef-lieu en auto-stop.Il s'agi t d'un ressortissant du sudde la France , âgé de 27 ans , qui sedit ingénieur en bois et forê t s dansla région de Toulouse. I l est bienconnu de la just ice française. L 'indi-vidu a été êçroné dans les prisons dedistrict. Il a reconnu être l'auteurdu cambriolage de samedi mais ilconteste pour l'instant être pourquelque chose dans celui de novem-bre dernier.

Il reconnaît toutefois avoir passédans la région à l'époque de ce pre-mier vol mais pour y rencontrerune amie... (y)

Saignelégier : le cambrioleur avaitun faible pour les presbytères

ï A VIF ff! R A C h' » ("À V »"SïFNNF « ~ T "Â" V ïF 'ÏTTR A'S'm FMNFJL_ 1%. V l _u J U IVil iiiH - J 1 ! LN i: * *_ " a if i/ l i lii\ l\ Ij ' JU i ï. ' i _J CM. J < 1 *. L \. Ju

Augmentationde la quotité

L'assemblée communale d'hier soira réuni 151 citoyens et citoyennes, sur1425 inscrits, sous la présidence de M.Emile Farine. Le budget 1972, qui bou-cle avec un déficit de 4150 francs, aété accepté.

Afin d'éviter un excédent de chargesde plus de 50.000 francs, le Conseil mu-nicipal proposait une augmentation dela quotité d'impôt de 2,1 à 2,2. Cettehausse a été acceptée par 61 oui contre43 non. Les autres taxes demeurentinchangées. L'aSsembléo a égalementratifié le principe de l'indexation de lacontribution communale au finance-ment du nouveau Centre hospitalier deMoutier. (fx)

COURRENDLIN

Décèsd'une personnalité

M. Xavier Marchand, personnalitébien connue dans la région, est décédédimanche dans sa 91e année. Anciendéputé au Grand Conseil, M. Marchanda fortement marque le Clos-du-Doubsdurant plusieurs générations. Il futnotamment maire de Saint-Ursanne, di-recteur de l'Office des vieillardsd'Ajoie, président de paroisse, chef dosection et fondateur de la caisse Raif-feisen lorale. (r)

SAINT-URSANNE

Oeuvre musicaleen préparation

Le Chœur mixte de la paroisse ré-formée désire préparer une œuvre mu-sicale importante : un oratorio deSchûtz. Il faudra du renfort et lesmembres de la société vont se vouer àen chercher. Le comité de la sociétéreste présidé par M. Germain Blan-chard , le directeur étant M. Bégu elin.

(cg)

- ¦ - -_ ... .. -«_: '-: ¦.-

MALLERAY-BÉVILARDY.

L'autorité communale tient à rappe-ler à la population que les chiens doi-vent être gardés de manière à ne pasimportuner le voisinage. Les animaux,dans la mesure du possible , ne doiventpas souiller les routes et places publi-ques. Tout ceci conformément à l'arti-cle 41 du règlement de police locale.

Les locaux de boucheri e ont été con-trôlés au début de février. Les inspec-teurs ont trouvé des locaux parfaite-ment propres et en ordre, (cg)

Histoire de chiens

Ce soir à la Radio

La page jurassienne du Journal ro-mand , ce soir, de 18 à 18 h. 30, sur lesecond programme de la Radio suisseromande, présentera une interview deM. Michel Girardin, président de laCommission d'étude de la Société pé-dagogique jurassienne pour la réformedes structures scolaires , qui vient depublier un rapport retentissant intitulé« Changer l'école ».

Au cours de cette émission, on en-tendra également des déclarations deM. Francis Erard , directeur de l 'Of f icejurassien du tourisme, à propos de lapénurie de personnel dans l'hôtelleriejurassienne ainsi que M. Charles Frun f ,inspecteur forestier et président ' del'Association des propriétaires de forê t sd'Ajoie et du Clos-du-Doubs, au sujetde l' exploitation et du marché du bois.

Page jurassienne

Le comité directeur du Parti démo-crate-chrétien du Jura a pris positionsur les votations cantonales du 5 marsprochain. Il recommande de rejeter leréférendum législatif facultatif et l'ar-rêté populaire concernant l'émissiond'emprunts.

En revanche, le PDC du Jura a prisposition en faveur de la loi portantmodification du code de procédure civi-le du canton de Berne et en faveurcle celle sur l'organisation judiciaire.

(ats)

PDC jurassien :Non au référendumlégislatif facultatif

Durant la dernière période de chasse,les 811 détenteurs de patentes juras-siens ont abattu 970 chevreuils et 1416lièvres, contre 911 et 1453 en 1970. Plusde la moitié des chevreuils ont été ti-res dans l'ancien canton, puisqu'il en aété dénombré 563 contre 407 dans leJura. En revanche, la presque totalitédes lièvres sont tombés dans le Jura(1234). (fx)

Que de civets !

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Hier, vers 17 heures, un cyclomolo-riste et un trolleybus sont entrés encollision à la route de Boujean. Lejeune cyclomotoriste, Denis Vuilleu-mier, né en 1958, a été blessé auxjambes ce qui a nécessité son trans-port à l'Hôpital Wildermeth.

Cyclomotoriste blessé

Hier, trois jeunes gens se sont casséune jambe en skiant aux Prés-d'Orvin.Il s'agit de Thomas Ernst , 17 ans, deNidau, Esther Linder, 14 ans, de Bien-ne, et Suzanne Breunner, 1961, deKappelen. Tous trois ont été hospita-lisés, (fx)

¦

Voir autres informationsjurassiennes en page 23

Toujours des jambescassées

Hier soir, le Bal des Apaches a misf i n aux festi v ités du carnaval biennois.Comme le veut la coutume , cette soi-rée a été particulièrement animée jus -qu'au peti t jour , ( fx )

Fin du Carnavalbiennois

Chantres récompensésLa chorale Sainte-Cécile a tenu son

assemblée générale sous la présidencede M. William Berberat qui a présentéun rapport d'activité très complet, M.Maurice Jeker, directeur, s'est plusspécialement attaché à démontrer lamission d'un chœur d'Eglise. Le comité,qui se compose de MM. et Mlles Wil-liam Berberat , président ; abbé AntoineCuenat, curé, président d'honneur ;Sigismond Affolter, vice-président etsous-directeur ; Maurice Jeker, direc-teur ; Regina Humair, Geneviève Veyaet Clément Jeker, a été réélu. Des ré-compenses ont été remises au cours dela soirée qui suivit à André Maillardet Geneviève Veya (15 ans d'activité),Fernand Saucy (28), Fritz Leuenoergcr(29), Michel Rebetez (32), William Ber-berat (34), Léon Affolter (34), Jules Af-folter (59), Georges Rebetez (64) et PaulBrahier, ancien organiste (66). (fx)

LAJOUX

Une nominationDans sa dernière séance, la commis-

sion d'école a nommé Mme Odile Mon-nat-Cattin comme membre de la com-mission des dames en remplacement deMme Marie-Thérèse Taillard , démis-sionnaire, (y)

Carnet de deuilLES POMMERATS. — C'est avec

stupéfaction que l'on a appris dimanchele décès de M. Georges Voisard , âgéde 72 ans. Le matin , le défunt avaitencore assisté à la messe. A son retourchez lui, il venait de s'installer dansson fauteuil lorsqu'il a été emporté parune crise cardiaque.

M. Voisard avait passé toute son exis-tence aux Pommerats, son village natal,où il a exploité un atelier de terminage.Pour des raisons de santé, il avait remisson affaire et pris sa retraite en 1969.Citoyen dévoué, le défunt avait siégédurant plusieurs périodes au Conseilcommunal. Depuis de nombreuses an-nées, il était membre de la commis-sion scolaire et remplissait encore aveccompétence les fonctions de secrétaire.

Excellent musicien, M. Voisard futun membre apprécié de la fanfare du-rant 51 ans, ce qui lui valut d'être ac-clamé membre d'honneur de la sociétélorsque sa santé déficiente le contrai-gnit à la quitter. Il avait siégé long-temps au sein du comité et avait mê-me occupé les fonctions de secrétaire.

M. Voisard laisse le souvenir d'unexcellent père de famille d'un citoyenpaisible et dévoué qui ne comptait quedes amis, (y)

LES POMMERATS

Interventions de députés de Saint-ImierM. Henri Sommer (soc), Saint-Imier,

a déposé un postulat par lequel il de-mande que le Grand Conseil s 'occupepi us tôt que jusqu 'à présent, des d i f -férents décrets de la direction des f i -nances concernant les salaires du per-sonnel de l'Etat. La tâche des commu-nes, ces décrets ayant une influencedirecte sur leurs finances , s'en trou-verait facilitée.

M. Arnold Haenggel i (pdc) . Saint-Imier , a déposé deux questions écrites.

Par la première, il voudrait savoir siles commandes d'imprimés et de maté-riel sont réparties de façon équitableentre l'ancien canton et le Jura et quelssont les fournisseurs jurassiens. Dansla seconde, il s 'enquiert de la possibi-lité, afin de décharger l'autorité detaxation et les communes d' un sur-croît de travail en f i n d' année, de pro-céder à l' expédition des noti f icationsde modification de la taxation f i sca leà la f i n de chaque mois, de mai à no-vembre.

« Une motion du Dr Gehler, appuyéepar -120 membres du Grand Conseil ,demande que le projet bernois de «sta-tut» pour le Jura soit présenté au plustard en septembre 1972. Or, tout lemonde sait que les proposit ions dugouvernement devaient être publiéesen automne 1971, ou au plus tard enfévr ier 1972.' -Cette motion hypocrite,pour laquelle l'urgence (!) est deman-dée, vise donc à berner l'opinion pu-blique. En vérité, il est impossible derésoudre la question jurassienne dansle cadre du canton de Berne. L'avenirle prouvera.

» La façon dont M. Gehler a motivésa démarche est un nouvel acte de pro-vocation à l'égard des Jurassiens. Ilparle de « pression politique constantequi s'exerce sur la liberté d' opinion »,de « menace de recourir à la force » ,de « l ' insuffisance » des moyens de ré-pression, et de l'état d' « accablement »dans lequel se trouve la majeure partiede la population ! De ce fa i t , ajoute-t-il , la paix confessionnelle , l'économie ,le progrès social et la culture, sontmenacés.

» Le Rassemblement j urassien décla-re :

— Le problème du Jura a rebondien 1947 par suite d'un acte de discri-mination linguistique commis au détri -ment du conseiller d'Etat GeorgesMoeckli.

— Ajouté à 135 ans d'oppression ,d'injustice, d'exploitation et d'occupa-tions militaires, ce coup de force aconduit aux événements d' aujourd'hui.

— Lorsqu'il y eut des persécutionsreligieuses, elles furent le fa i t des au-torités bernoises, qui cherchèrent à bri-ser la personnalité jurassienne par le« Kulturkampf ».

— Le développement de l'économie,la culture et le progrès social n'ontjamais été menacés, dans le Jura , quepar la politique rétrograde ou assimi-latrice de l'ancien canton.

— Seuls ceux qui ont des comptesà rendre peuvent se sentir « accablés ».Les Jurassiens montrent leur détermi-nation, mais aussi la joie que la libertéporte en elle. »

Communiqué du RJ

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Nouvelle formation de base pour les commerçants# Apprentissage de deux ou trois ans# Ecole professionnelle supérieureLes employés cle commerce se mettent à la page, eux aussi. La récenteenquête prospective du professeur Kneschaurek (SG) ayant démontré leslacunes nombreuses notamment dans le personnel du secteur des services,l'Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail a mis enchantier de nouveaux programmes-cadres pour l'enseignement des branchescommerciales. La Société suisse des employés de commerce peut revendiquerle mérite d'avoir donné le branle, il .y a trois ans déjà, imitée par la con-férence des Offices cantonaux, à la formation professionnelle en Suisseromande et au Tessin. Aujourd'hui, les plans sont prêts (les milieux profes-sionnels consultés) et n'attendent que la signature de M. Brugger pour setraduire en ordonnance, permettant aux apprentis commerciaux de débou-cher en trois ans soit sur le diplôme de commerçant qualifié soit de secrétaire

qualifié, ou en deux ans sur celui d'employé de commerce.

Possibilités nouvellesL'ordonnance à venir sanctionne-

ra du sceau officiel des nouveautésremarquables prévues dans la for-mation des carrières commerciales.Pour les mieux doués, une spéciali-sation de l'apprentissage en calcula-tion et comptabilité peut aboutir autitre de commerçant qualifié à pré-pondérance linguistique. Pour les uns

et les autres, la possibilité de dé-boucher pendant l'apprentissage, surune Ecole commerciale supérieure,s'offre aux apprentis et apprentiesintéressés. Par là , certains pourrontaccéder à la maturité, à la continua-tion d'études en Faculté, ou à lapréparation de l'examen fédéral decomptable. Pour les moins doués se-ra prévu , dès l'automne 1972 ou leprintemps 1973, un apprentissage dedeux ans, débouchant sur le diplômed'employé de commerce.

Enseignement obligatoireaccru

Les plans de l'OFIAMT sont trèsprécis quant à l'accroissement del'enseignement obligatoire par lescours commerciaux en trois ans, l'é-largissement des cours facultatifs etl'amélioration de la formation systé-matique et pratique dans les entre-prises.

Sur un groupe de trois branchesà option dont une est obligatoire,l'informatique, dont l'importancen'est plus à souligner, a en outre étéintroduite.

A l'Ecole professionnelle supérieu-re, l'accent sera mis sur les mathé-matiques, l'histoire moderne, l'étude(complémentaire) des langues et dessciences économiques, la gymnas-tique et les sports. Une gamme dedisciplines particulières, groupéessous le générique de « Culture etenvironnement » sera pour les élèves.

une introduction à des notions com-bien utiles.

Pour atteindre ce but, le nombredes heures de cours a été sensible-ment augmenté au détriment de cel-les du travail pratique dans l'entre-prise. En moyenne, l'apprenti devraconsacrer trois demi-journées par se-maine à ces cours.

Il est intéressant de noter par ail-leurs, que ces possibilités nouvellessont ouvertes largement aussi auxjeunes étrangers, pour autant queleur formation scolaire en Suisse lesmette à même de suivre apprentis-sage et cours commerciaux.

Hugues FAESI

M. Pierre Graber est arrivé à Londres

Le conseiller fédéral Pierre Gra-ber , chef du Département politique,est arrivé hier après-midi à Londrespour une visite officielle de deuxjours.

Il a été accueilli à l'aéroport parM. Royle, sous-secrétaire d'Etat auForeign Office.

Durant sa visite — la premièrefaite en Grande-Bretagne par un chefde la diplomatie suisse — M. Gra-ber aura des entretiens avec son col-lègue britannique, Sir Alec Douglas-Home et le ministre chargé des af-faires européennes, M. Rippon. Il se-

ra en outre l'hôte à déjeuner , mer-credi, du premier ministre M. Heath.

A Whitehall , on indique que lesconversations porteront , dans le ca-dre des relations entre la Suisse etla Communauté européenne élargie,sur les rapports entre l'Europe et lesEtats-Unis, sur les relations entrel'est et l'ouest et sur les questionsconcernant le tiers monde.

D'autre part , des échanges de vuesséparés, sur les questions européen-nes, auront lieu entre de hauts fonc-tionnaires de la suite de M. Graberet les spécialistes du Foreign Office.

(ats, afp)

Echanges sur les questions européennes

Rapport mitigé de l'organe responsableAprès de graves accusations contre l'hospice d'Utzigen

L'année dernière, de graves ac-cusations ont été lancées dans lapresse contre l'hospice pour vieil-lards et indigents d'Utzigen (BE).On affirmait principalement queles pensionnaires étaient mal trai-tés et mal nourris, en indiquanttoute une série de faits précis gla-nés principalement auprès de cinqanciens employés de l'hospice.

La direction des œuvres socialesdu canton de Berne a remis hier auxdéputés les résultats d'une enquête

et une prise de position dans laquelleelle constate que « les critiques donta fait l'objet l'administration del'hospice et de la direction des œu-vres sociales dans la presse sont enpartie justifiées , en partie injusti-fiées et fortement exagérées » . Touten regrettant ces « attaques polémi-ques » , elle annonce les mesures pri-ses ou à prendre pour améliorer lasituation dans cet hospice et priel'opinion publique de faire preuvede compréhension pour « les diffi-

cultés qui sont liées à ce genre d'ins-titution » .

Un certain senspsychologique

L'auteur du rapport , M. Hari, pré-sident du Tribunal de Frutigen, aprèsavoir souligné que ces « protesta-tions » avaient causé beaucoup detort à l'hospice, remarque qu'il man-quait au couple chargé de l'adminis-tration — qui avait déjà démissionnépour d'autres raisons au moment oùéclata l'affaire — « un certain senspsychologique » et que « l'atmosphè-re à l'hospice était tendue » .

On admet également que les re-pas « pourraient être meilleurs » ' etque l'on ne s'est « parfois pas occupéassez individuellement des pension-naires », ce qui « s'explique en partiepar le manque de personnel et enpartie par le manque de compréhen-sion dont a fait preuve le couple desadministrateurs ».

Le rapport prend ensuite positionsui> les différentes attaques particu-lières et précises que ces dernièresétaient principalement fondées surles dépositions de cinq anciens em-ployés qui ont tous eu des différendsavec l'administrateur. Cependant,trois étaient membres de la Fédéra-tion suisse dû pëi_sO-inel des servicespublic_f«t les rapports de l'adminis-*trateur avec ce syndicat « n'étaientpas bons ».'(ats)

M. Schwarzenbacha perdu confiance« Comme j' avais accordé publique-

ment il y a quelque temps (après lavotation populaire sur l'empriseétrangère en Suisse), pour une pé-riode déterminée, ma confiance à M.Brugger et au Conseil fédéral, demême je me vois aujourd'hui con-traint de la retirer en ce qui concernela question de l'emprise étrangère,et cela au Conseil fédéral dans sonensemble, avec tout le respect dû auxmembres du gouvernement. » Telssont les propos que tient M. JamesSchwarzenbach dans l'organe dumouvement républicain. « La politi-que menée par le directeur deTOFIAMT, M. Gruedel , en matièrede saisonniers, l'arrogance avec la-quelle celui-là méconnaît les besoinsde l'artisanat et de l'hôtellerie, ontdépassé toutes les limites » . Le « nonbrutal » opposé aux. organisations 'hôtelières, écrit lé' conseiller natio-nal , « est d'autant plus incompréhen-sible que le Conseil fédéral , etl'OFIAMT, n'ont pas jugé bon d'in-viter les représentants de l'hôtelle-rie à une discussion » . (ats)

Toxicomanie : l'opium tient la têteLa hausse spectaculaire de l' abus

de drogues constitue maintenant unecrise mondiale. L'expansion de leurusage a été si rapide qu'il est vir-tuellement devenu une épidémie. Laconsommation de drogue est liée auxconditions de vie, aux situations so-ciales tragiques, ce qui est notam-ment prouvé par le cas du Vietnam

du Sud , où la guerre a provoqué« une véritable éruption » et « untaux alarmant de toxicomanie dansles forces armées ».

Cependant, malgré l'expansion ex-trêmement rapide de la consomma-tion du cannabis (haschisch, marijua-na), « la suprématie de l' opium ainsique de la morphine et de l 'héroïne(ses dérivés) est toujours incontes-tée » dans le trafic illicite de la dro-gue.

Ces considérations générales sonttirées du rapport de l'orgçtne inter-national de: 'contrôle des stupéfiantsde l'QNU surdon activité en .1971 ,qui a été rendu public hier à Genè-ve, (ats)

Zurichois en prisonPlus de trois pour mille

Le Tribunal cantonal de Zurich acondamné hier le propriétaire d'uneentreprise de transports du canton àune peine de quatre mois de prisonet à une amende de 500 francs pouravoir circulé en état d'ébriété au vo-lant d'un camion. L'analyse de sangavait révélé 3,1 pour mille, (ats)

En quelques lignes...BIÈRE (VD). — Dimanche a été

inhumée à Berolle, au pied duJura vaudois, Mme Alice Besson-Martinet , l'une des doyennes de laSuisse romande, décédée dans sa102e année. •

PRILLY. — L'application de laréforme de l'école, la formationcontinue du corps enseignant et ledéveloppement de l'enseignementsecondaire supérieur ont été à l'or-dre du jour de la séance d'hier duGrand Conseil vaudois.

LÉMAN. — M. R. Monod , doc-teur es sciences, ancien chef ad-joint du Laboratoire cantonal vau-dois, a été chargé de la responsabi-lité du secrétariat scientifique ettechnique de la Commission inter-nationale pour la protection deseaux du Léman contre la pollution.

ZURICH. — Les jeunes Suisses-ses et Suisses âgés de 18 ans révo-lus ne se verront pas encore oc-troyer les droits de suffrage et d'é-ligibilité dans le canton de Zurich.

GENÈVE. — Depuis hier, unerue du centre de Genève porte lenom d'Emilie-Gourd, grande pion-nière du féminisme suisse.

LAUSANNE. — L'Action catho-lique ouvrière de Suisse romande aappris avec consternation l'arresta-tion, à Rio de Janeiro, de J. Ar-noldo, Brésilien, responsable de lacoordination du Mouvement ou-vrier d'action catholique d'Améri-que latine (MOAC).

LUGANO. — Le comité de la So-ciété de radiodiffusion suisse italien-ne a nommé M. Cherubino Darani ,avocat , directeur régional de la Radiesuisse italienne, pour succéder à M.Stelio Molo, nouveau directeur cen-tral de la SSR.

MORGES. — Le Fonds mondialpour la nature (WWF) et l'Unioninternationale pour la conservationde la nature et de ses ressources, àMorges, annoncent que les Etats-Unis ont décidé d'étendre leur pro-tection légale à huit nouvelles espè-ces de félins sauvages.

BRIGUE. — La situation s'estnettement améliorée dans la jour-née d'hier dans les villages valai-sans bloqués par les avalanches.Seul , le secteur du Simplon et leslocalités situées de part et d'autredu col, notamment Simplon-Villa-ge, sont encore isolés.

Arrestations en sérieAu Tessin

La police tessinoise a annoncéqu'elle avait procédé à une séried'arrestations. En premier lieu, ellesignale celle d'un Tessinois qui s'estrendu coupable, à Chiasso, da diffé-rents vols de marchandises et derupture de sceaux au préjudice desCFF.

D'autre part , quatre étrangers ontété surpris alors qu'ils franchissaientla rivière Tresa en passant du vinet du whisky de l'Italie en Suisse.L'un des quatre contrebandiers a étéarrêté parce qu'il était récidiviste,alors que ses trois complices ont étérelâchés après paiement d'une forteamende.

Enfin , on a signalé, il y a quelquesjours , un vol de fourrures qui a per-mis aux auteurs du méfait d'empor-ter de la marchandise pour une som-me de 50.000 francs, (ats)

Avalanche à la Gemmi

Alors qu'elle escaladait hier leTatlishorn, dans la région de laGemmi, une famille de trois per-sonnes a été prise dans une ava-lanche. Tandis que l'homme réus-sissait à se sauver, sa femme etsa fille furent découvertes sansvie par les chiens d'avalanches.

(ats)

Deux morts

L'armée garde-chiourme etinstrument d'oppression ?...

SUITE DE LA 1ère PAGEA la vérité on peut for t bien

être de l'avis que le budget mili-taire d'un pays comme le nôtreest élevé , et que dans les circons-tances actuelles il pourrait êtreréduit , mais non supprimé. Enrevanche, lorsqu'on veut parlerde « course épuisante aux arme-ments » il est, comme l'a dit trèsjustement « peu honnête de parlerde « budget national » p our en-suite en tirer des conclusions ten-dancieuses. Il aurait été plus justede dire que la Suisse dépense le2,56 de son produit national brut(par rapport au 8,6 des USA, au8,5 de l'URSS , au 4 de la Suède ,au 3,3 de la Norvège , etc.) Enfin ,où est la course aux armementspuisque le budget militaire a re-présenté le 26 pour cent en 1970 ,le 25 pour cent en 1971 et le 23,5(et non le 26) pour l' année encours ? »

Quant à la façon de prêter àl' armée le rôle de garde-chiourme ,d'instrument d'oppression politi-que et sociale , destiné à rétablirl' ordre «contre le peuple entier, enpa ,rticulier les ouvriers, les pay -sans, les jeunes » c'est oublier dedire que si à deux reprises, enplus d'un demi-siècle , l'armée aeu la tâche ingrate d'intervenir ,c'est à la demande des autoritéslégitimes, élues démocratique-ment , en vertu de la Constitution ,et dans des circonstances qu'il estsuperflu de rappeler. Mais celan'en souligne que mieux où cer-taines critiques puisent leurssources et à quel point une propa-gande politique peut parfois l' em-porter sur la juste considérationdu droit des citoyens ct du respectde la personne.

Il est équitable de reconnaître

que si l' on n'avait pas tant tardéà instituer et à faire adopter leservice civil que l'on attend etdont le projet va venir devantles Chambres, la manifestation ac-tuelle ne se serait pas produite.

En revanche, où la contestationdépasse les bornes c'est quand ellecondamne de façon absolue lodéfense nationale, qui a fai t sespreuves en protégeant à plusieursreprises le pays et en restant legarant de sa neutralité. C'estaussi lorsqu'elle franchit les limi-tes normales de la contestationpour atteindre le niveau de losubversion, en violant les lois éta-blies et en dressant l 'Eglise contrel'Etat et les bases constitution-nelles qui le régissent. C'est enportant condamnation des institu-tions alors que les moyens démo-cratiques demeurent pour modi-f ier ou transformer ce qu'onappelle «l ' ordre établi » et ' quipeut toujours être loyalement dis-cuté. .

Comme on l'a dit très juste-ment « la Suisse est née d'unesuccession de pactes dé fens i f s :supprimer ces liens équivaut àsupprimer la Suisse. Si c'est celaque désirent les « trente-deux », ilfaut qu'ils posent clairement leproblème à ce niveau » .

En prêchant la désobéissancecivile alors qu'il existe une pro-cédure légale pour modifier laConstitution les trente-deux ontnon seulement rompu avec unconformisme qu'ils jugent désuet ,mais avec la démocratie qui mé-rite d'être mieux comprise etsurtout mieux défendue.

On ne peut que le regretterpour eux et pour l'idéal qu 'ilsprétendent servir.

Paul BOURQUIN

-L'IMPARTI Aï.FEUILLE D'AVIS DES MONTAGNES

Direction générale: Willy GcsslerRédacteur en chef responsable: Gil BaillodRédaction-Administr. : La Chaux-de-FondsRuo Neuve H . Tél. 039/211135 . Télex 35 251lo iocto • Font 8 • Téléphone 039/311444

Les directeurs militaires et la lettre des trente-deux

Réunie en séance ordinaire à Lau-sanne sous la présidence de M. Clau-de Bonnard. conseiller d'Etat vau-dois, la conférence romande des di-recteurs militaires, groupant leschefs des Départements militairesdes cantons de Berne, Fribourg,Vaud , Valais, Neuchâtel et Genève,a condamné la lettre adressée au Dé-partement militaire fédéral , intitulée« Refus à l'armée », et signée par 32ecclésiastiques avec lesquels 43 pas-teurs et prêtres se sont déclarés soli-daires.

Dans un communiqué publié hier ,

« elle s'étonne notamment que desecclésiastiques, formés à la réflexionet dont la vocation devrait être en-tièrement d'honnêteté, puissent jus-tifier un refus de servir par des af-firmations tendancieuses et mêmedes contre-vérités. Elle dénie toutevaleur chrétienne à la déclarationde ces ecclésiastiques et n'y voitqu 'un vulgaire pamphlet politique ».

(ats)

«Un vulgaire pamphlet politique »

Un membre de la: maison de l'ex-reine Marie-José d'Italie a annoncéhier que c'est en fait l'ancienne sou-veraine, et non sa fille, la princesseMaria Pia , qui était à bord de l'a-vion qui s'est posé en catastrophedimanche sur le lac Silvaplana cou-vert de glace, dans l'est de la Suisse.

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Après , l'atterrissageforcé dans-lés Grisons

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KLOTEN. — Le Conseil d'Etat zu-richois maintient sa décision d'aug-menter, de 40 pour cent, les taxesd'hôpital dans le canton de Zurich.

essentiels favorisent la croissance, le développe- ¦ ||g|f^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ l^ffl

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Une poignée de main historique. A gauche , la main de M. Nixon , à droite , celle de M. Chou En-lai.

— par S. KARNOW —

Le président Richard Nixon espè-re persuader les dirigeants chinoisd'accepter la mise en place de cequ 'il appelle une « ceinture de com-munications permanentes » entre lesEtats-Unis et la Chine.

Ronald Ziegler , le porte-parole dela Maison-Blanche, a déclaré aux

' journalistes qui accompagnent leprésident Nixon pendant son voyage,

-'.en Chine, que. le fait qu 'il aille â«Pékin pour «--rmtier un processus de

communications » avec les Chinois

signifie naturellement qu 'il cfésirevoir ces communications se pour-suivre.

Ziegler a cependant souligné queKissinger n'avait conclu aucun ac-cord sur ce point , ni sur d'autressujets lors de ses voyages à Pékinen juillet et en octobre.

D'autres sources de l'administra-tion ont suggéré que cette « ceinturecle communications » permanenteentre Pékin et Washington pourraitprendre là ' forme d'équipes de., di-plomates ' 'dirigées par- des- « shadowambassad'ors » , des ambassadeurs

Au pied de l'avion « Spirit of 76 », qui a amené la délégation américaine, M. ChouEn-lai , premier ministre chinois et M. Nixon posent pour les photo graphes. A la

droite de M. Chou En-lai , Mme Nixon.

M. Nixon, à gauche , et M. Chou En-lai , à droite, marchent à la rencontre l'un del'autre, main tendue.

' sans titre. Ces délégations pour-raient se réunir alternativement àPékin et Washington, ou à NewYork.

Une autre possibilité envisagéedans l'entourage du président Nixonest la création d'une « section desintérêts américains » dans une am-bassade occidentale déjà ouverte àPékin. Les Etats-Unis disposentdéjà de missions semblables danstrois pays— la Libye, l'Algérie etTEgypte._-- avec lesquels ils n'en- ,tretiennent pas , âe"' relations diplori :..matiques. , '

C'est, d'après Ziegler, ce à quoile président Nixon aurait fait allu-sion lorsqu'il a évoqué à plusieursreprises l'établissement de relationsavec la Chine, « mais pas au sensconventionnel ».

D'après certaines suggestions, leprésident Nixon pourrait même pro-poser la création de missions com-merciales permanentes, comme il enexiste déjà entré le Japon et laChine.

Soulignant une fois de plus , quel'ordre du jour ne serait « pas rigi-de », Ziegler a indiqué que les deuxpays avaient convenu que toutes lesquestions pouvaient être évoquéesau cours de leurs discussions bila-térales.

Nixon ayant souligné son désird'aller à Pékin en quête de « paix »,il est probable que ses discussionsavec Mao et Chou En-lai porterontsur des sujets tels que le Vietnam,la Corée, le Japon, et la querellesino-soviétique.

On croit savoir que pendant queNixon s'entretiendra avec Mao Tse-toung et Chou En-lai , le secrétaired'Etat William Rogers rencontrerale ministre chinois des Affairesétrangères, Chi Peng-fei, anciencommissaire politique de l'ArméeRouge, qui est devenu un spécia-liste des Affaires étrangères en 1950,puis vice-ministre des Affairesétrangères. Il a récemment succédéà Chen-yi, le ministre des Affairesétrangères, qui est mort en janvierd'un cancer.

Marshall Green , secrétaire d'Etat-adjoint pour les questions de l'Ex-trême-Orient , pourrait égalementavoir des discussions séparées avecChang Wen-chin, directeur du dé-partement des Affaires de l'Europede l'Ouest et des Etats-Unis au mi-nistère des Affaires étrangères dePékin.

Ziegler a précisé que le commu-niqué final qui sera publié à lafin cle ces entretiens « découlera »de ces discussions, et n'a donc pasencore été rédigé.

Ziegler a également révélé queNixon avait recommandé à un cer-tain nombre de leaders des deuxpartis , qu 'il a rencontrés avant sondépart , de ne pas juger le résultatde son voyage sur les « nouvellesd'actualité » sur son « périple » . Cevoyage devrait être jugé , d'après lui ,« d'après ce qui se passera clans lesannées qui le suivront ». (c)

Peu avant l'arrivée du président Nixon , le drapeau américain est hissé face à unportrait de Mao à l'aéroport de Pékin.

MM. Chou En-lai et Nixon passent en revue la garde d'honneur sur l'aérodrome dePékin.

Premier entretien entre MM. Chou En-lai , à droite , et Nixon, à gauche. A l'extrêmegauche, M. William Rogers , secrétaire d'Etat américain. (Bélinos AP)

Bonne humeur lors de la rencontre des interprètes chinois avec les collaborateursde M. Nixon. A gauche ; M. Kissinger ; à droite, M. W. Rogers.

La fondation pour la protection des consommateursse prononce pour le < service compris >

Dans un communiqué, la Fédéra-tion pour la protection des consom-mateurs (FPC) déplore la décisiondo la chaîne de restaurants « Moe-wenpick » de renoncer au systèmedu « service compris », décision quia déclenché une vive polémique.Quel doit être en fin de compte leprix payé par le client dans les ca-fés et restaurants ?

La « FPC » invite les consomma-teurs à contribuer par leur compor-tement à imposer le système « toutcompris ». Partout où les cartes etmenus ne donnent pas d'indicationclaire , le client doit faire comme sile service était compris. S'il ne l'estpas, il doit inviter le personnel ser-vant à ajouter lui-même le servicesur la note.

DIGNITÉ...

La « FPC » rappelle que « l'intro-duction du système du « servicecompris » est conforme aux exigen-ces de la dignité. Le personnel nedépend' plus du bon vouloir duclient. Toutes les organisations pro-fessionnelles d'employeurs et desalariés de la branche des hôtels,cafés et restaurants se sont pronon-ces pour le système «tout compris»(Société suisse des hôteliers, Fédé-ration suisse des cafetiers, restau-rateurs et hôteliers, Association desrestaurants sans alcool, Associationde gérants de buffets de gare, UnionHelvetia).

La fondation rappelle en outreque la Commission fédérale pourl'étude des problèmes de la con-sommation a précisé, dans son rap-

port au Conseil fédéral, que toutclient ou acheteur a le droit de con-naître le prix net de la marchan-dise ou du service qu 'il achète.L'application d'un système de calculuniforme dans tout le pays est denature à répondre à cette exigence,d'ailleurs d'autant plus légitime ques'accentue la mobilité des consom-mateurs.

RÉMUNÉRATION ÉQUITABLE

La fondation pour la protectiondes consommateurs rappelle auxtenanciers de cafés et restaurantsque la grande majorité des clientsdonne la préférence à la formule« service compris ». Lors d'une en-quête faite il y a trois ans, 73 pourcent des personnes interrogées s'é-taient prononcées pour ce système— les femmes, les jeunes et les per-sonnes aisées dans une proportionplus forte que les hommes, les per-sonnes âgées et celles de conditionmodeste.

La « FPC » souligne enfin que lepersonnel des hôtels, cafés et res-taurants a droit à une rémunérationéquitable, mais qui doit être com-prise dans le prix exigé. Il est, eneffet , « inadmissible » qu 'il continueà dépendre du plus ou moins degénérosité de la clientèle, (co/pt)

± BULLETIN DE BOURSEJ7t Cours communiqués par : SOCIÉTÉ DE BANQUE SUISSE

A = Cours du 18 février B = Cours du 21 février

NEUCHATEL A B ZURICH A B ZURICH A BCr Fonc Neu. 750l 730 d Sulzer nom. 3300 3300La Neuchâtel. 17°° ° ]™° ° Crédit Suisse 3930 3990 Sulzer b. part. 460 462Cortaillod 4800 4500 d 22g0 Qursina port.Dubied 1700 d 1-00 BaUy j 2!)n cl 1290 d Oursina nom. -

Electrowatt 2840 2860LAUSANNE Holderbk port. 426 427

Holderbk nom. 381 381 d zTTRi rHBque Cant. Vd. 1 lo 1115 Interfood «A» 1180 d 1180 d /,L)K1C"

Cdit Fonc. Vd. 87» 875 d Interfood «B» 6250 6290 (Actions étrangères)Cossonay 2200 2175 jUVena hold. 2035 2050Chaux & Çim. 620 d 610 d Motor Colomb. 1485 1490 Anglo-Amer. 28Vi 28Innovation 403 40_5 Italo-Suisse 280 282 Machines Bull 67V2 67 -VLa Suisse 2950 2950 d Réassurances 2195 2195 Cia Argent. El. 65 65

Winterth. port. 1360 1365 De Bears 26 26 '/GENÈVE Winterth. nom. 930 930 Imp. Chemical 28 28 c

_ Zurich accid. 5325 5325 Ofsit 66 66Grand Passage — 5<u Aar-Tessin 840 d 865 Pechiney 109 109Naville 860 «yu Brown Bov. «A» 1220 1245 Philips 50'/4 51Physique port. — 465 Saurer 1600 d 1630 Royal Dutch 146'/. 150 '/Fin. Pansbas — 171 Fischer port. 1250 1255 Akzo 88V2 91Montedison — 4-»» Fischer nom. 250 250 Unilever 159 162Olivetti pnv. — 10

n10 Jelmoli 1140 1150 West. Rand 67 65 V

Zyma — ôim Hero 4070 4085 A.E.G. 202 202Landis & Gyr 1620 1625 Bad. Anilin I85V2 186Lonza 2130 2150 Farb. Bayer ni 171

ZURICH Globus port. 3275 d 3375 Farb. Hoechst 20072 202 VNestlé port. 3150 3195 Mannesmann 195 196

(Actions suisses) Nestlé nom. 2150 2175 Siemens 287 292 ','Swissair port. 710 718 Alusuisse port. 2100 2130 Thyssen-Hùtte 89'/s 91 '/Swissair nom. 580 595 Alusuisse nom. 990 1010 V.W. 186 187

BALE A B(Actions suisses)Roche jee 185500 —Roche 1/10 18550 —S.B.S. 3860 3995Ciba-Geigy p. 2775 2840Ciba-Geigy n. 1575 1590Ciba-Geigy b. p. 2640 2680Girard-Perreg. 750 d —Portland 3309 —Sandoz 4199 4225Von Roll 1310 o 1315

BALE(Actions étrangères)Alcan Ti! 1 /. 79 ',' .A.T.T. 168 171Burroughs 638 637Canad. Pac. 56'/;. 56 »AChi-ysler 128'/_e 130 Va ¦Contr. Data 216 218Dow Chemical 326 321Du Pont 615 621

4 Eastman Kodak 410 403Ford 281 280 '-'s

1 Gen. Electric 234 234 Va1 Gen. Motors 302 306

Goodyear 124'/_ 122I.B.M. 1409 1413Intern. Nickel i23'/ _ 126 '/'_

2 Intern. Paper 132 d 131Int. Tel. & Tel. 238ex 235 '/tKennecott 10IV2 101 '._

2 Litton 94'/. 95 '/_ .Marcor 115 112Mobil Oil 203V2 201Nat. Cash Reg. 120 121 '.s

! Nat. Distillers 65 64 '/sPenn Central 20 19 Vs

¦2 Stand. Oil N.J. 296 295.. Union Carbide 174 174 '/i

U.S. Steel 125V* 122 Vi

Billets de banque étrangersDollars USA 3.30 3.90Livres sterling 9.80 10.15Marks allem. 118.75 122.25Francs français 73.50 77.50Francs belges 8.60 8.95Lires italiennes — .64 — .67'/sFlorins holland. 118.75 122.25Schillings autr. 16.30 16.75Pesetas 5.70 6.10Ces cours s'entendent pourde petits montants fixés parla convention locale.NEW YORKInd. Dow Joncs a, gIndustries 922 ,04 917,51Transports 255,09 254,73Services publics 11 1,87 112,25Vol. (milliers) 22.330 16.590

Prix de l'orLingot (kg. fin) 5960.- 6055.-Vrcneli 50.50 54.25Napoléon 46 50 50.50Souverain 53, 56.75Double Eagle 267.50 287.50

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V7Y"~ Dem- °ffre\# \I Communiqué ...,„.X—/ par la BCN VALCA 97.- -

\/ IFCA 1270.— 1290.—

FONDS DE PLACEMENT Dem. Offre Dem. OffreCANADA IMMOB. 890.— 910.— SWISSVALOR 252.— 255.—CANASEC 878.— 888.— UNIV. BOND SEL. 110.75 112.25ENERGIE VALOR 108 — 109.— USSEC 1050.— 1070.—SWISSIMM. 1961 1110.— 1120.— UNIV. FUND. 130.— 131.10

17 fév. 18 fév.

INDICE Industrie 413,3 412 ,1,_.,_ . ._ ._, .._ _ Finance et assurances 292 ,0 291,3D U U K b l b K INDICE GÉNÉRAL 368,0 367,1

Les dépenses publicitaires en Suissese sont élevées à environ 2 milliardsde francs en 1971, .ce qui représenteune augmentation de 8 à 10 "la parrapport à l'année précédente.

Çelon des estimations, 39 "la de cesdépenses sont revenues aux annonces'dans la presse, 28 "la à la publicité danslés .vitrines et les magasins, 15 "la à lapublicité directe, 7 "la aux expositions ,6 "la aux affiches, 4 "lo à la publicitétélévisée et 1 %> seulement à la réclamedans les cinémas. Les sociétés et agen-ces de publicité ont enregistré des ré-sultats satisfaisants en 1971 et la partdes agences étrangères au marchésuisse a encore augmenté, (eps)

Deux milliards de publicitéen 1971

Selon un communiqué de la directiongénérale des douanes , le commerce ex-térieur de la Suisse s'est sensiblementdéveloppé en janvier 1972 , au regardde la période correspondante de 1971.Les entrées (+ 14,0 pour cent) ontaugmenté plus fortement que les sorties(+ 11,0 pour cent). En janvier 1971, lestaux de croissance avaient été de 4,8pour cent et de 10,6 pour cent.

Les importations se sont accrues de291 ,8 millions de francs pour se fixerà 2379,6 millions, tandis que les expor-tations ont progressé de 182,1 millionspour se chiffrer à 1831,8 millions. Ainsi ,le solde passif de la balance commer-ciale s'est alourdi de 109,7 millions defrancs ou d'un quart et se monte à547 ,8 millions. En l'OBpace d'un an , lotaux de couverture des importations plu-ies exportations est descendu de 79,0 à77 ,0 pour cent, (ats)

Le commerce extérieurde la Suisse en janvier

Quelles sont les préoccupations des Suisses ?Résultats d'un sondage d'opinion :

Une enquête, * Quelles sont les pré-occupations des Suisses ? », a été ef-fectuée pour le compte du CréditSuisse par l'Institut de sondage d'opi-nion publique zurichois, Jospublic, surl'ordre de priorité que la populationsuisse attribue aux grands problèmesde l'heure. Son objectif , outre la ques-tion du degré d'urgence des problèmes,était également de sonder l'opinionde la population au sujet de diversesmesures susceptibles de faciliter la so-lution des grands problèmes auxquelsnotre pays doit aujourd'hui faire face.

ENVIRONNEMENT ET VIEILLESSEPlus des trois quarts des Suissesses

et des Suisses estiment que la protec-tion de l'environnement et la pré-voyance vieillesse sont les problèmesprioritaires de notre pays. En tête, ontrouve cependant la protection de l'en-vironnement. Environ 80 "la de tous lesSuisses, et même 85 % en Suisse alle-mande, la classe parmi les cinq pro-blèmes capitaux de l'heure.

Comme l'indiquent les résultats, lamajorité n'est pas prête à donner àl'Etat, par la voie d'une augmentationdes Impôts, les moyens nécessairespour une solution accélérée du pro-blème.

Par contre, les gens semblent vo-lontiers disposés à appuyer des me-sures concrètes visant à protéger l'en-vironnement. La création de zones dedétente a été qualifiée de très urgentepar presque 28 "la des personnes in-terrogées et d'urgente par 38 %.

LE LOGEMENTLe problème du logement est classé

au troisième rang et a été nommé par65 "la des personnes interrogées. Pource qui est de la Suisse romande, où ila recueilli presque 70 "la des voix (Suis-se alémanique 64 "la) figure même endeuxième place.

Les Suisses s'inquiètent visiblementdu problème de la drogue, cité par

62,4 "la des personnes interrogées, vientau quatrième rang des problèmes ca-pitaux de l'heure. Les femmes sur-tout (69,7 %>), mais aussi la Suisse ro-mande en général (65,7 °/o), lui attri-buent une importance supérieure àla moyenne, tandis que les hommess'en préoccupent moins (54,9 °/o).

L'ENSEIGNEMENTL'organisation de l'enseignement est

considérée comme le cinquième pro-blème prioritaire du pays : 48,2 %> despersonnes interrogées, 49,4 "la en Suis-se alémanique, 44,3 "la en Suisse ro-mande, 43,5 "la des hommes et 52,8 "lades femmes l'ont inscrit dans la listedes cinq problèmes essentiels de l'heu-re. On demande avant tout la coordi-nation scolaire et non pas de nou-velles méthodes d'enseignement ou lacréation de nouvelles universités. Plusde 90 %> de la population qualifie la

coordination scolaire de très importan-te ou d'importante.

Le problème de la main-d'œuvreétrangère continue à beaucoup préoc-cuper la population. Il est vrai qu'avec48,0 %> il ne vient qu'au sixième rangdans cette enquête. Néanmoins, seuleune fraction le sépare du problèmede l'enseignement (48,2 °/o) figurant aucinquième rang et son classementsemble par conséquent plutôt fortuit.En Suisse romande en tout cas (53,3 %>)et chez les hommes (46,3 °/o), il vientau cinquième rang. Autant ce pro-blème est considéré comme essentiel,autant la solution adoptée aujour-d'hui semble satisfaire la majorité.

Avec 40 "la seulement, la lutte contrel'inflation apparaît à la septième placedes grands problèmes de l'heure. Oncommence apparemment à s'habituerau renchérissement et à se résigner àce phénomène, (ats)

(Ensemble des titres cotés aux boursesde Bâle, Genève, Lausanne et Zurich)

2.2 9,2

Confédération 4,30 4,29Cantons 4,70 4 ,69Communes 4,80 4,78Transports 5,24 5,17Banques 4,82 4,78Stés financières 5,52 5,51Forces motrices 4,77 4,72Industries 5,41 5,43

Rendement général 4,80 4,77

Communiqué par la Société de BanqueSuisse

Rendement moyen brutà l'échéance des emprunts

de débiteurs suisses

mi ' ''U

9 La compagnie maritime danoise« Est asiatique danoise » a annoncéqu'elle représentera en Chine de gran-des sociétés américaines comme DuPont, General Motors, Mcdonnel etDouglas.

Cette opération permettra aux so-ciétés américaines de se préparer pourle jour où le commerce reprendra en-tre les deux nations, étrangères l'uneà l'autre sur le plan commercial de-puis 22 ans.• 450.000 bouteilles de vin blanc

vaudois ont reçu en 1971 le label dequalité « Terravin ». 100.000 capsuleset 350.000 étiquettes ont en effet étéattribuées par les soins de l'Office auxvignerons et propriétaires - encaveursdu canton de Vaud pour les vins dontla qualité correspond aux exigences« Terravin ».

# Les comptes de l'administrationde la ville de Zurich, comprenant les

comptes ordinaire et extraordinaire,se soldent, pour 1971, par un déficitde 95,3 millions de francs. Le budgetprévoyait un déficit de 44,4 millions.• Le service de presse de la con-

vention romande du logement rapporteque, selon un pointage opéré pour lesmois de novembre et décembre 1971,le nombre des baux paritaires concluss'élève à 1032 à Genève, 1002 à Lau-sanne et 31 dans le canton de Neu-châtel. La diffusion des formules pa-ritaires de bail à loyer est jugée satis-faisante.• Le chiffre des dépenses des fa-

milles dans les six pays du Marchécommun a plus que triplé entre 1959et 1971, affirme un rapport de la com-munauté.

L'augmentation réelle de la consom-mation a été de 72 "la par personnecompte tenu de l'inflation et de l'aug-mentation de la population.

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FEUILLETON DE « L'IMPARTIAL » 34

par A. et Ant. STEUDLER

Le départ de Karvel pour Salins met un ter-me à la liesse de la Forge, qui redevient uneruche où tout le monde bourdonne.

Chaque jour qui passe renforce l'entented'Auguste et d'Othenette. Celle-ci se réjouitdes recherches historiques de son fiancé. Unsoir, il arrive avec le gros cahier où il consi-gne tout ce qui concerne la Brévine et le luilit. « Le berceau de notre villag e » ...

Dès 1345 « en la Brévena » était un lieu-dit. Les premiers bergers venus du Val-de-Travers, des Baillods , des Berthouds, esti-vaient alors, seulement. Ils avaient établi une« halle aux grains » qui a laissé son nom auplateau du Bois de l'Halle.

Au domaine de l'Horloge, trois dalles usées,de longueur inégale, 1 m. 50 ou 1 m. 20 ou1 m., de 30 à 40 cm. d'épaisseur et de lar-

geur, forment un double escalier (échalier) etservent de passoirs. dans les murs de pierressèches. Ce sont les deux seuls passoirs de cegenre dans toute la vallée ; ils datent sûrementde la fin du Moyen-âge. Il y en a, paraît-il , depareils en Bretagne.

L'antique maison de l'Horloge, qui sert deloge actuellement , et qui a été refaite en 1767 ,porte au-dessus des magnifiques fenêtres, unedate gothique : 1500. Sa ramée vénérable estd'une grande beauté.

Au contour des Baillod , sont assises deuxfermes pittoresques. La loge actuelle, à maingauche, conserve encore la noble porte charre-tière cintrée avec, en retrait , 1672.

La grande salle de là ferme possède un trèsbeau plafond à poutrelles et une alcôve suré-levée et festonnée.

D'une main habile, Auguste a fait l'esquissede ces vieilles maisons, qui gard ent encoredans les murs le souvenir des anciens défri-cheurs...

Othenette observe : « Rien n'est plus émou-vant que de marcher dans les pas des Aïeux.J'irai avec toi là-haut, quand la neige sera par-tie. Tiens, mon arni, pour te « repicoler », unverre de rouge, des noix et du pain frais de lamatinée !

Puis, en ouvrant le guichet , elle ajoute :« BIT, le brouillard bleu , pas besoin de mettrele nez dehors pour savoir qu'il fait froid ! Unenuit de fer se prépare...

En effet , le lendemain , un 13 janvier , lethermomètre est descendu jusqu 'à moins 25° .Auguste explique « qu 'à peu près unique enSuisse, la vallée de la Brévine forme unecuvette, où les possibilités d'écoulement de l'airsont nulles, surtout s'il ne vente pas. La nuit ,l' air stagnant s'alourdit et s'amasse de plusen plus au fond de la vallée. De jour , ils'échauffe un peu et s'écoule par dessus le som-met des collines, mais superficiellement. Laperte de chaleur par rayonnement, par suitede la longueur des nuits hivernales, étantplus grande que réchauffement diurne, le re-froidissement du « lac d'air » augmente jus-qu 'aux limites inhabituelles (que nous con-naissons depuis des siècles, dans nos monta-gnes). »

— Napoléon a déclaré en Italie, dit Othe-nette, que son ennemi numéro 1 était le froid !Ali l'a écrit dans une lettre à Louise. C'estjuste aussi pour les Bréviniers mais cela aexercé leurs talents et leur courage'. Si leursmaisons sont de bois, les murs ont une épais-seur spéciale. Les fenêtres doubles, les tam-bours des portes, les hauts fourneaux de ca-telles qui chauffent deux pièces à la foissont inconnus chez les « Macaronis » .

— N'as-tu pas honte , Othenette, de t'expri-mer ainsi ?, rétorque Auguste.

— Mais c'est une simple taquinerie, à causede l'amour des Italiens pour les pâtes. J'ai un

oncle de Crêmenague et c'est mon préféré.C'est un chanteur, il m'a appris :

« Il neige sur les pins, chaque brancheest fleurie,Je voudrais faire un bouquet pour mabien-aimée.Qu 'importe si la neige est bientôt fon-due ;Pourvu que mon amour l'ait vue ! »

— Ah , tu sais bien détourner la conversa-tion, ma chérie, cela nous promet de fameusesbatailles verbales pour l'avenir, dit le régent ,en embrassant sa mie. Te souviens-tu pour-tant que , samedi soir , la société de couturedonnera une soirée à « la Couronne » ? Fais-toi belle. Il y a deux artistes épatantes, lesdemoiselles de magasin, Angéline Dumont etMarguerite Emery. Elles joueront « La Farcedu Cuvier » puis celle de « L'Avocat Pathelin » .

Ce fut en effet un grand succès. La finessede ces dames donna un relief saisissant à lamoindre réplique. Elles furent accompagnéespar des chanteuses alertes, qui mirent touteleur âme dans un poignant « Rang des va-ches » , qui arracha des larmes aux plus récalci-trants. Ce n'est pas pour rien qu 'il était inter-dit en France depuis des années, car les sol-dats suisses, en service sous les rois de France ,désertaient après l'avoir entendu, incapablesde résister à cette évocation du pays.

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«L'IMPARTIAL» est lu partout et par tous

SWISSAIDet un certainDr CARLING

Enfin une aide médicalemoderne sur le lac Tchad

Nous l'avons dit dans un précédentarticle : les lacustres du Tchad sonttous des survivants, réchappes de lamalaria, de la bilharziose, des acci-dents de chasse et de pêche, des in-fections et des maladies qui peuventles accabler.

Cette situation, cette vie fatale-ment dangereuse ont commencé àchanger il y a quelques années quandune petite mission indépendante, laMission Unie du Soudan (SUM) acommencé de porter secours aux in-sulaires et aux riverains du vastelac. Trois stations hospitalières ont

Tchad après les mille péripéties d'unvoyage difficile.

A BORD D'« AL BARKA »

Vers la fin de novembre, j' ai as-sisté à la présentation au ministrede la Santé publique du Tchad, leDr Jacques Baroum, de cette embar-cation à deux moteurs suédois, dontle nom ne signifie pas barque, maisen arabe tchadien « La Bénédiction »(en arabe classique, « Baraka »). Me-surant 50 pieds de long, capabled'embarquer 5 tonnes de marchandi-ses et une dizaine de passagers,1' « Al Barka » est un bijou techni-que. Sous un volume réduit et pour

Le Dr David Carling, lors de la présentation du bateau « Al Barka » aux auto-rités tchadiennes, écoute attentivement les remarques du Dr Stutzer, président

de SWISSAID et rédacteur en chef d'un quotidien zurichois.

été construites avec l'apport finan-cier de Swissaid dans la grande îlede Haïkoulou , ainsi qu 'à Magi et àTataverom, ce dernier poste se trou-vant sur terre ferme, à la limite del'invraisemblable lacis de sablesémergés et de dunes faisant déjàpartie du Sahara qu 'on trouve aunord-est du lac.

Une quatrième station sera cons-truite cette année dans l'île de Bogo-morom, située plus près de la fron-tière nigériane. Ce dernier pion stra-tégique est fort important , puisquele chirurgien au service de la missionest le Dr Carling, un Anglais d'en-viron 40 ans, qui organise ses tour-nées à partir du Nigeria. C'est pourfaire profiter de son savoir les Bou-doumas et les Kanembous de la par-tie tchadienne du lac que Swissaida offert à la mission de participerpour 24.000 fr. à l'équipement d'unesalle d'opérations chirurgicales àbord d'un bateau neuf commandéen Ecosse et qui a rejoint le lac

Les chefs traditionnels des clans de l'île de Haïkoulou (18 kilomètres sur 6, avec 4 villages), sont venus à cheval et entenue d' apparat assister à la dédicace de l'hôpital « donné aux habitants de l'île et de la rég ion » par SWISSAID.

un prix modeste, il résout à peuprès tous les problèmes posés à untransatlantique et permet d'affron-ter quelques difficultés particulièresdu Tchad. Son tirant d'eau n 'est quede 18 pouces. Son fond plat lui per-met de ne s'enfoncer que d'un poucepour chaque tonne de charge. Ensaison sèche, ces qualités sont essen-tielles : le bateau touche très souventles hauts-fonds. Les deux hélicespeuvent être facilement arrêtées etrenversées de manière à ne pas cou-per les filets des pêcheurs ; on lesnettoie en outre facilement , danscette position , des algues ou papyrusqui s'y prennent souvent.

UN ÉQUIPAGEANGLO-TCHADIEN

Durant toute la première nuit ,1' « Al Barka » tourna devant Fort-Lamy, attendant le signal des pharesd'une voiture qui devait amener ànotre bord , par la rive camerounaise

Un fibrome monstrueux est sorti du maigre abdomen d'une jeune femme boudouma où il était comprimé depuis desdes années de souffrances. C'est un jour historique sur le lac Tchad : la première opération ef fec tuée par

le Dr Carling à bord du bateau construit en Ecosse, (photos Jean Buhler)

du Chari , le constructeur du bateau,l'Ecossais Andrew Cumming, de l'îlede Bute. Après un ou deux échoua-ges sur des bancs de sable et d'her-bes aquatiques, on put enfin mettrele canot pneumatique à l'eau et allercueillir le voyageur. L'équipe se re-trouvait au complet avec le Dr Car-ling et sa femme, le mécanicien aus-tralien Neville Vingy et sa femme(infirmière diplômée, comme MmeCarling, et sage-femme de surcroît),le prédicateur australien Keith Blackle cuisinier Boudouma Abba Ali, leDr Stutzer, rédacteur en chef du« Tages-Anzeiger » de Zurich, H.Fischer, secrétaire général cle Swis-said.

T,p Dr P.nrl.ncr natif rin Pnmhpr-land, est. médecin missionnaire enAfrique depuis 14 ans, d'abord auSoudan, puis au Nigeria et au Tchad.C'est en 1958 qu 'il s'est établi àMaidougouri, la ville nigériane laplus proche des rives incertaines dulac Tchad. Il s'y occupa d'abordd'une léproserie, puis décida en 1960d'inspecter à bord d'une Landroverles rives du lac. Le degré d'abandonmédical des populations lui donnal'idée d'acheter un premier bateau.Ce fut « Al Béchir » (La Bonne Nou-velle) qui permit au praticien cle serendre à des rendez-vous fixés parradio et auxquels accouraient , aprèsdeux à trois jours de voyage par pi-rogue les patients cle race boudoumaou kanembou.

L'idée d'implanter dans les dis-tricts du lac des dispensaires fixesnaquit très vite. Le Dr Carling formades infirmiers, dressa les plans d'unpetit hôpital à Haïkoulou et reçut deSwissaid et de la Coopération tech-nique suisse de quoi édifier les dis-pensaires de Magi et de Tataverom.

DES PATIENTS QUI ONTDE LA PATIENCE

C'est souligner la différence essen-tielle entre le tiers monde et les paysriches de dire qu 'ici on résout desproblèmes de luxe en utilisant des

moyens de luxe et que, la-bas, ontraite de problèmes de pénurie :.*ecdes moyens de pénurie. Dans le do-maine médical et hospitalier, les con-trastes sont aveuglants.

A Haïkoulou, la première opéra-tion réalisée à bord du bateau « AlBarka » vit monter à bord une fem-me boudouma d'environ 30 ans, quise déplaçait avec peine et paraissaitsouffrir beaucoup. Elle n'avait pasde température. L'opération dura 4heures d'horloge. A la première in-jection d'anesthésie locale, il falluten ajouter d'autres. Par le hublot, jevis le Dr Carling couper au bistourile fil du collier d'amulettes de lapatiente, après lui avoir demandési elle était d'accord. Puis opérer. Jene - crois 1 pas mentir en prétendant

nuit passée sous les étoiles alors quenous ne sortions plus du labyrinthedes chenaux et des bras du lac, aprèsavoir embarqué dans une île incon-nue deux guides insouciants et peubavards, nous étions à Magi, saluéspar l'infirmier Paul et toute la popu-lation accourue. Une chaleur vigou-reuse, l'atmosphère saharienne, deslignées de patients voilés à la toua-reg attendent à l'ombre d'uneclaie de roseau. Tout petit , le dispen-saire sous son toit de tôle mais admi-rablement bien tenu, avec sa phar-macie méticuleusement ordonnée,son minuscule laboratoire, sa salled'urgence, son hall où des mèressurtout viennent avec leurs enfants.C'est là que nous vîmes débarquer'd'un 'âne, après1 deux "jours de' souf-

'

Au dispensaire de Magi , des sauveteurs bénévoles transportent le rescapé d' unerencontre nocturne avec un hippopotame. Le compagnon du blessé a été tué parla bête furieuse. Les Boudoumas n'attaquent jamais l'hippopotame . Malgré lese f for t s de l'infirmier , l'homme mourra le lendemain de la gangrène sans avoir

j amais p erdu connaissance.

que le fibrome qu 'il retira de la ca-vité abdominale avait la grosseurd'un ballon de rugby et, qu 'avec sesadhérences purulentes, il était plusvaste que le bassin de la pauvre fem-me.

Le lendemain à l'aube, mon pre-mier mouvement fut d'aller voircomment se portait la patiente quiavait été évacuée sur une civière dubateau au petit hôpital. On entraitdans la chambre comme dans unmoulin. Des femmes aux cheveuxtressés et enduits de beurre pépiaientet gazouillaient près du lit. L'infir-mier de service balayait gaiement.Croyez-le si vous voulez, cette fem-me qui avait été récurée jusqu 'à lacolonne vertébrale, qui avait perduutérus et matrice dans l'aventure,tenait d'une main un bout de pagnepour s'abriter des rayons du soleiloblique issus d'une fenêtre malen-contreuse et , de l'autre main, ellechassait faiblement les mouches deses yeux.

A MAGI ET TATAVEROM

Apres un jour et demi de naviga-tion hasardeuse, la rencontre denombreux hippopotames roses, une

frances cahotiques, l'homme blessépar un hippo et qui allait mourir lelendemain de la gangrène.

A Tataverom, tout près de la fron-tière du Niger, nous avions déjà unpied dans le Sahara et les maladesde la bilharziose qui s'abritaient sousles huttes de roseaux, autour du dis-pensaire, étaient des rescapés de lamort, comme tous ces gens du lac.

Il faudrait pouvoir, d'un coup debaguette magique, transporter surplace ces éternels détracteurs de l'ai-de au tiers monde, leur montrer lessouffrances injustes et inutiles qu 'onpeut soulager avec un peu d'argentet de bonne volonté, leur faire tou-cher du doigt ces plaies, ces ulcères,ces délabrements, leur demander si,oui ou non, ils estiment cette misèrelégitime...

Mais c'est bien connu. Ceux quiaccusent le tiers monde d'engloutirbêtement l'argent que nous gagnonssi péniblement, n'ont jamais étudiéun projet d'assistance branché direc-tement sur les bénéficiaires et sur-tout ils n'ont jamais donné un tristesou pour améliorer la conditiond'autrui. Pire, s'ils l'ont donné, ils leregrettent.

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Une mesure pour rien en ItalieUn arbitre international , M. Lo Bello,

68.000 spectateurs malgré le mauvaistemps, les deux leaders du champion-nat : tout était réuni à Turin pour lematch vedette de la 19e Journée duChampionnat d'Italie entre la Juven-tus et l'AC Milan. Et malgré le résultatnul (1-1), la rencontre a tenu bien despromesses. Emmenés par un Rivera entrès grande forme , les Milanais ontpris l'avantage grâce à un but de Bi-gon, peu avant le repos. Ils eurent letort toutefois de se contenter en se-conde mi-temps de miser sur le contre.Et Salvadore (78e minute) concrétisafort logiquement une longue périodede domination des Turinois. Mais cesecond résultat nul consécutif permetà la Juventus de conserver deux lon-gueurs d'avance sur son adversaire dedimanche.

Première défaitede Cagliari chez lui

Sur son terrain, Cagliari n'a en e f f e tpas réussi à profiter de la situation.Il a dû s'incliner devant l'AC Torino.

L'entraîneur Giagnoni a réussi sa ma-nœuvre. En fixant sur l'internationalRiva le rugueux défenseur Zecchini,Giagnoni a privé l'équipe sarde de sonmeilleur atout. Et il fallut un penaltytransformé par Riva précisément pourrépondre en partie aux deux buts réus-sis par les Turinois Bui et Pulici. Mal-gré les encouragements de 35.000 spec-tateurs, Cagliari subit sa première dé-fai te à domicile de la saison. Grâceà cette victoire, l'AC Torino rejoint à latroisième place du classement son ad-versaire malheureux, tout comme laFiorentina qui a disposé logiquementdes Bergamasques de l'Atalanta (2-0).Le Brésilien Clerici se mit en évidenceà cette occasion en inscrivant les deuxbuts de son équipe , le premier surpenalty.

Riva n'a pas livré son match habi-tuel, et il n 'a marqué que sur

penalty.

Nouveau faux-pasde l'Inter

L'Internazionale a commis un nou-veau faux-pas. Devant son public , ellea dû en e f f e t partager l' enjeu avec VASRoma. Le jeune Romain La Rosa fu t levéritable bourreau des Milanais. Pardeux fois , il rétablit le score nul pourson équip e, répondant ainsi à des butsde Jair et de Mazzola. Napoli pour sapart a conservé le contact avec la têteen réussissant un sec 3-0 aux dépérisde Varèse qui se trouve ainsi d'ores etdéj à relégué. Oronzo Pugliese , le nou-vel entraîneur de Bologne, a réussi sonentrée. A Vicence, il a mené son équipeau succès, le premier obtenu cette sai -son à l'extérieur. C'est à huit minutesde la f in que le capitaine bolonais Bùl-garelli marqua le but de la victoire,scellant le score à 3-2 en faveur de sonéquipe. Malgré la pluie qui a perturbéde nombreuses parties tant au nordqu'au sud de la péninsule , cette journéea d' ailleurs été marquée par les nom-breuses réussites des attaquants. Cene sont en e f f e t pas moins de 21 butsqui ont été inscrits pour l'ensemble deshuit matchs.

Classement1. Juventus 19 matchs et 28 points ;

2. Milan 19 - 26 ; 3. Cagliari 19 - 25 ;4. Fiorentina 19 - 25 ; 5. Torino 19 -25 ; 6. Internazionale 19 - 24 ; 7. Roma19 - 23 ; 8. Napoli 19 - 22 ; 9. Sampdo-ria 19 - 18; 10. Bol ogna 19 - 16; 11.Atalanta 19 - 15 ; 12. Catanzaro 19 - 14 ;13. Vicenza 19 - 13 ; 14. Verona 19 - 13 ;15. Mantova 19 - 11 ; 16. Varèse 18 - 6.

I.-F. A.

Bonne tenue des coureursde l'Olympic à Héricourt

Toni Vogt, Olympic.Quelques spécialistes du cross de

l'Olympic ont participé à une compé-tition à Héricourt , où ils ont réussi uneperformance d'ensemble très satisfai-sante. En effet , le jeune Vidal s'estune nouvelle fois signalé par ses pro-grès en terminant à la septième placed'une course qui comportait plusieursdes meilleurs spécialistes de Franche-Comté. Le Chaux-de-Fonnier a prouvéqu 'il avait parfaitement assimilé lepassage de la catégorie juniors en éliteet, comme pour lui le cross ne consti-tue qu'un moyen, il faudra s'attendreà d'excellents chronos de Vidal sur pis-te durant l'été.

Vogt gagne en cadets BFaisant preuve d'une belle autorité ,

le jeune Toni Vogt, espoir de l'Olym-

pic, a dominé la course des cadets Ben sachant parfaitement répartir soneffort. Bernard Fleury terminait à lacinquième place de la course des cadetsA, où la concurrence était particulière-ment relevée. Le Sochalien Labrudeenlevait la victoire chez les juniors ,alors que l'Olympien Perret occupaitle neuvième rang sur un parcours sé-lectif où il afficha , lui aussi, des pro-grès. C'est aussi une bonne performan-ce que la quatrième place de Jacot qui]confirmait chez les benjamins la bonneprestation d'ensemble des Chaux-de-Fonniers.

Jr.

Trois éliminés de marque en Coupe de FranceLes années se suivent mais ne se

ressemblent pas en Coupe de France.Après Lyon, finaliste 1971, tombé en32e de finale, Saint-Etienne, Nîmes, etRennes, le tenant du trophée, ont mor-du la poussière au tour suivant.

Les Bretons ont déçu .au cours, de ce.dimanche de Çoup_y*Âu stade de Co-lombes, ils se sont fait dominer le plusnormalement du monde par des Nan-tais subjugués, auxquels ils n'ont paspu répondre. L'attaque rennaise n'a

jamais paru en mesure de marquercontrairement à celle de Nantes quiconcrétisa ses occasions par Maas (23e)et Blanchet (44e).

Deux autres événements majeurs ontété enregistrés. A Aies, Saint-Etienne,qui court .toujours après une formequi a largement fait sa réputation , a étévictime de l'exploit d'un club de divi-sion nationale (2e), Avignon. Les hom-mes de Louis Hon se sont montrés par-ticulièrement déterminés et leur jeucollectif a déboussolé la formation d'Al-bert Batteux. Keita contrôlé étroite-ment par Travetto de même que Beret-ta par Galateau , Saint-Etienne a mêmefait pâle figure durant la premièremi-temps avant de se reprendre aprèsla pause. Il était déjà trop tard , Tripp,à la 43e minute, avait inscrit un butqui allait se révéler celui de la victoire.

La Coupe convientà l'équipe de Snella

Quant à l'OGC Nice, il a prouvé, enéliminant le second du championnat ,Nîmes, que son classement ne prouvaiten aucun cas sa valeur. Jean Snella doitêtre content. L'ex-entraîneur servettienconfirme une nouvelle fois que la coupelui convient. L'année dernière , il avaitremporté celle de Suisse avec le Clubdes Charmilles. Cette fois il est bienparti pour rééditer son succès de l'andernier avec son nouveau club. Cettevictoire met fin en tous cas à une sériede déboires en championnat.

A signaler également la très difficilevictoire de Marseille sur Brest, unesolide équipe d'amateurs. Lucien Leduca eu très peur sur son banc d'entraî-neur. Il l'a reconnu lui-même à l'issuede la rencontre, au cours de laquelleles Marseillais furent longtemps bous-culés par leurs adversaires. Alors queDelorme avait répliqué à la 74e minuteà un but de Bonnel (60e), Skoblar estarrivé... à cinq minutes de la fin.

Enfin si Rouen n'a pas connu deproblèmes pour éliminer Angoulême,lanterne rouge du Championnat de 1èredivision par 5-0, il n'en a pas été demême pour Ajaccio. Les Corses de pre-mière division ont dû avoir recoursaux prolongations pour finalementtriompher de Saint-Louis (3e division)par 4-0.

Billard

En l'absence du championEn l'absence du tenant du titre, Rob-

by Guyot (Neuchâtel) le Tessinois Al-fonso Paganetti a remporté, à Ascona,le Championnat suisse à la partie li-bre. Il s'est imposé devant Urs VanVoornfeld grâce à sa meilleure moyen-ne générale. Classement final :

1. Alfonso Paganetti (Ascona) 8 p.(moyenne 22 ,63). 2. Urs Van Voornfeld(Zurich) 8 p. (20 ,86). 3. Armand Buch-walder (Genève) 6 (17,88). 4. NicolaChryssolouris (Genève) 4 (14,60). 5. Al-do Cotti (Ascona) 4 (9,63). 6. TheophilUgo (Genève) 0 p.

Entraînement demain après-midi

Organisation Ski-Club La Chaux-de-Fonds,patronage « L'Impartial-FAM»

Dès 13 h. 30 distribution des dossardsau pied du tremplin, 14 h. début duconcours. 2e MANCHE : samedi 26 fé-vrier 1972 : dès 13 h. 30 distribution desdossards au pied du tremplin, 14 h.début du concours. Vers 16 h. procla-mation des résultats, distribution desprix et des challenges au chalet « ChezCappel ».

CatégoriesJusqu'à 11 ans (1961 y compris) ; 12

à 14 ans (1958 - 1959 - 1960) ; 15 à 18ans (1954 - 1955 - 1956 - 1957); 19 ct20 ans (1952 - 1953).

InscriptionsDEUXIÈME MANCHE

Sur carte postale en mentionnantNOM , PRENOM, ANNEE DE NAIS-SANCE, ADRESSE EXACTE à adres-ser à l'Office du tourisme, case posta-le, 2301 La Chaux-de-Fonds jusqu'aumercredi 23 février, pour ceux qui neparticiperaient qu'à la deuxième man-che.

PARTICIPATION : Ouverte à tousles jeunes jusqu'à l'année 1952, mem-bres d'un club ou non, en possessiond'une licence FSS ou non. Règlementet prix : lors de chaque manche il se-ra établi pour chaque manche. Seulsles participants au classement des deuxmanches recevront un prix. Deux chal-lenges sont mis en compétition.

Le Ski-Club La Chaux-de-Fonds dé-cline toute responsabilité envers lesconcurrents et les tiers en cas d'acci-dent. Le No 169 (indicatif 039) rensei-gnera en cas de temps incertain le sa-medi dès 9 heures.

RENSEIGNEMENTS : Office du tou-risme, av. Léopold-Robert 84, tel 03923.36.10 ou Fernand Berger, Ruche 42,tél. (039) 23.70.88.

EntraînementDemain après-midi, les futurs con-

currents pourront « polir » leur forme.En effet , un entraîneur sera à dispo-sition des sauteurs, à Cappel, dès 14 h.

Sauf Jeunesse, à Cappel

Le judo aux ACO des Ecoles secondaires chaux-de-fonnières

Les quinze lauréats et leur moniteur, M. Dubois, premier dan

Au début de l'année scolaire 1971-72 les Ecoles secondaires de La Chaux-de-Fonds ont inscrit le judo commediscipline sportive aux ACO. Cette pre-mière tentative fut un succès car cen'est pas moins de 74 élèves (garçonset filles) qui choisirent cette branche.Aujourd'hui, une quarantaine d'entreeux pratiquent encore régulièrementce sport, dans la salle d'entraînementdu Judo-Club local sous la directionde professeurs chaux-de-fonniers, tousceintures noires. Les plus assidus ontvu leurs efforts récompensés car ilsavaient vendredi la possibilité de se

présenter au premier examen techni-que de judo , celui qui donne le droit ,en cas de réussite, de porter la cein-ture jaune.

C'est ainsi que 15 élèves se sontvus décerner leur premier grade judo ,pour la première fois dans le cadredes Activités complémentaires à op-tion. Les Ecoles secondaires et le Judo-Club s'associent pour féliciter ces jeu-nes de leurs brillants débuts dans cesport et souhaitent qu'ils vont conti-nuer à progresser et que d'autres gra-dations viendront encore encourager cesfuturs judokas.

Quinze élèves obtiennent leur 1er grade

57 gagnants a 13 points, Fr. 1442,601182 gagnants à 12 points, Fr. 69 ,609834 gagnants à 11 points , Fr. 8,35

Le quatrième rang n'est pas payé, legain étant inférieur à 2 francs.

Loterie à numéros4 gagnants avec 5 numéros plus lenuméro complémentaire , Fr. 107.265,52

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Les gains du Sport Toto

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V I M D E V A L

Lassitudeen fin de journée ?

A l'heure où le football va reprendre ses droits, nous avons décidé de donnersatisfaction à de nombreux lecteurs en publiant chaque semaine un aperçu dela situation en Allemagne, en Italie et en France. Vous trouverez désormaischaque mardi quelques commentaires et les classements du championnat

de ces pays dans notre rubrique sportive.

Un beau cartonUn but de Braun marqué à la der-

nière minute de son match contre Co-logne a permis à Schalke 04 de con-server la première place du Champion-nat d'Allemagne avec deux longueursd'avance sur Bayerne Munich, qui apour sa part réussi un « carton » auxdépens de Rotweiss Oberhausen (7-0avec quatre buts de Gerd Muller) .L'événement marquant du week-endpour le football allemand ne s'est ce-pendant pas produit sur l'un des stadesde la « Bundesliga » mais bien à Franc-fort , où le Tribunal sportif de la Fédé-ration allemande, au terme d'une réu-nion qui a duré plus de dix heures, adécidé de retirer sa licence au Clubd'Arminia Bielefeld et de le reléguerdans la première division amateur (cequi correspond à la troisième division).

40.000 markspour un match nul

Arminia Bielefeld est impliqué dansl'affaire de corruption qui trouble lefootball allemand depuis des mois etqui a déjà entraîné la radiation à viede dix professionnels. Arminia Biele-feld est accusé d'avoir « acheté » aumoins quatre matchs de championnatpour échapper à la relégation. Sa pre-mière tentative remonte au 17 avril1971 contre Schalke (victoire d'Armi-nia par 1-0). Des sommes plus ou moinsimportantes furent ensuite promises etversées à des joueurs de Hertha Berlinet du VFB Stuttgart (ces deux équipesfurent également battues par 1-0). Lesdirigeants du club tentèrent ensuited'influencer l'issue de la rencontre Ein-tracht Brunswick - Kotweiss Oberhau-

sen (ce dernier club étant lui aussi uncandidat à la relégation). La manipu-lation ne devait cependant réussir qu 'àmoitié : au lieu de la victoire escomptéed'Eintracht, il fallut se contenter d'unmatch nul. A 40.000 marks, ce partagedes points était vraiment bien paye-

Le seul échec véritable fut enregis-tré contre Duisbourg, qui battit Armi-nia par 4-1 alors que tout avait été faitpour arriver à un résultat inverse.

Classement1. Schalke 04 21 matchs et 34 points ;

2. Bayern Munich 21 - 32 ; 3. Bor.Moenchengladbach 21 - 30 ; 4. FC Co-logne 19 - 23 ; 5. Eintracht Francfort20 - 23 ; 6. Hertha Berlin 21 - 23 ; 7.SV Hambourg 21 - 22 ; 8. Kaiserslau-tern 20 - 21 ; 9. VFB Stuttgart 20 - 21 ;10. VFL Bochum 21 - 21 ; 11. WerderBrème 20 - 20 ; 12. MSV Duisbourg21 - 19 ; 13. E. Brunswick 21 - 19 ;14. Fort. Dusseldorf 21 - 16 ; 15. Bor.Dortmund 20 - 12 ; 16. Hanovre 21 - 12 ;17. RW Oberhausen 20 - 11 ; 18. Armi-nia Bielefeld 21 - 11.

Vers le chaos en Allemagne

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Point de vueLES BAGUETTESDU PRESIDENT

Combien de millions de téléspec-tateurs auront vu hier la poignéede mains qu'ont échangée MM. Ni-xon et Chou En-lai 7 On l'a assezdit : l'événement est historique. Nousne reviendrons pas sur la portéepolitique de cette rencontre, d'au-tres l'ont déjà fait ; parlons de l'é-vénement technique.

C'est la première fois que la Chi-ne est reliée directement par sa-tellite aux Etats-Unis et à l'Europe.Les images, avant de nous parvenir,ont dû franchir 160.000 kilomètres.Pour que le miracle devienne possi-ble, il aura fallu la présence dedeux satellites, l'un au-dessus duPacifique, l'autre au-dessus del'Atlantique. Il aura fallu encore queles Américains construisent une sta-tion mobile de télévision près dePékin , station qui sera d'ailleursdémontée après le voyage du prési-dent Nixon.

Ces données techniques connues,on peut maintenant raisonnablementse poser la question : est-ce que lecontenu du message télévisé est àla hauteur de l'exploit ? Car qu'a-vons-nous vu en définitive ? Unavion qui atterrissait, des gens quien descendaient, des échanges depoignées de mains, un cortège devoitures à travers des paysages dé-serts, la place de la Paix-Céleste,des cyclistes, une grande salle defête, encore des poignées de mains,des poses pour les photographes of-ficiels, un banquet ; plus souventencore, un simple carton avec cesmots laconiques : bientôt de nou-veau des images en provenance dela Chine. Finalement, le seul sus-pense du film aura été : des four-chettes ont-elles été posées sur latable, le couple présidentiel man-gera-t-il avec des baguettes ?

U y a bien divorce entre le con-tenu réel du message et les images.Le fait important de la journée n'apas été diffusé. Nous n'avons rienvu de la rencontre du président Maoet de Richard Nixon.

L'essentiel reste caché, même à latélévision. Et c'est peut-être là laleçon de l'événement. Le téléspec-tateur doit s'habituer à chercher dessymboles derrière les images. Il nepeut se contenter de la banalité duspectacle, mais il doit le voir avectout son poids de significations ca-chées. Et alors, une simple poignéede mains se charge d'intensité dra- _imatique, le drapeau américain flot-tant sur le même mât que le dra-peau chinois devient une ironie dela politique ; le président Nixonmangeant avec des baguettes repré-sente à lui seul le réajustement dela politique américaine dans le Sud-Est asiatique. Chercher des sym-boles. La leçon est valable pourtoutes les émissions télévisées.

Marguerite DESFAYES

Sélection de mardi

TVB

20.20 - 21.20 Aspects d'une per-sonnalité. François Simon.

Raymond Barrât , réalisateur, pré-sente ce soir son ami François Si-mon, qu'il connaît depuis de longuesannées. Produite par Jacques Sen-ger, avec Jean-François Nicodcomme journaliste, cette émissionpermettra de mieux connaître Fran-çois Simon , acteur de talent , hommesensible et timide. Fils de MichelSimon , il n 'a pas (encore) la renom-mée de son père, mais son passé decomédien, qui sera longuement évo-qué ce soir par la projection deséquences de certaines émissions etde certains films, lui permet d'envi-sager l'avenir avec optimisme. On leverra aussi dans la vie de tous lesjours , dans un village valaisan , parexemple, où il retrouve ses amis lesmontagnards et où il jou e de l'accor-déon, tout comme, et peut-êtremieux , que M. Giscard d'Estaing.

Bref , en présentant François Si-mon acteur et François Simon hom-me, les réalisateurs et les collabo-rateurs de cette prometteuse émis-sion sauront certainement retenir defaçon sympathique l'attention destéléspectateurs qui ce soir choisirontde regarder la Télévision romande.

TVF I

20.30 - 22.20 A armes égales.Cette émission opposera M. Joseph

Fontanet, ministre du travail, del'emploi, et de la population, à M.

A la TV romande, à 18 h. 05, Vivre en ce pays : Montréal.Une production de la Société Radio-Canada, (photo TV suisse)

Edmond Maire, secrétaire général dela CFDT, sur le thème « Les condi-tions de travail » .

22.20 - 22.45 Festival Mai de Ver-sailles 1968.

Avec la participation du « BalletIsraélien Bathseva > et du « NewYork- Chamber Soloists ».

Au programme : Fragment d'unballet sur une musique de Vivaldiau Théâtre Montensier.

Couperin : L'Allemande du Pre-mier Concert Royal par le « New-York Chamber Soloists » .

Rameau : « Diane et Actéon »,chanté en français par le « New-York Chamber Soloists ».

TVF II

21.40 - 22.30 Les Envahisseurs.« Contre-attaque ».

Scénario : Laurence Heath.Réalisation : Robert Douglas.Vincent et son petit groupe ou-

vrent les hostilités contre les enva-hisseurs venus de l'espace.

Le rayon utilisé par les envahis-seurs pour diriger leurs soucoupesvolantes dans l'atmosphère terrestre,a été étudié et analysé. Des planssont maintenant établis dans le butde brouiller les signaux des enva-hisseurs afin d'occasionner la chutedes soucoupes volantes.

Mais les envahisseurs vont réagir.Us s'arrangeront pour contrecarrerces beaux projets... Us attaqueront.

Résultat : David Vincent est ac-rusé dp meurtre !

« Le Thêûtre-d'' entre-deux-guerres »: Soledad

Pièce en deux actes de B. Zimmcr

Ce soir, à 20 h. 30

Premier programme

Etude de caractères, peinture desmœurs de l'époque, petite histoire, il ya un peu de tout cela dans la pièce deBernard Zimmer: Soledad. Les lieux oùse déroule l'action imaginée par cetauteur sont bien réels: Algérie, Sébasto-pol, Mexique. Napoléon III, l'impéra-trice Eugénie, les maréchaux Pélissieret Bazaine, ont été les témoins parfoisauthentiques, souvent romanesques,toujours amusants de son action.

Derrière les masques de ces person-nages, sous les uniformes chamarrés lesdécolletés vaporeux, battent des cœursqui , lorsqu'on y songe, sont assez pro-ches des nôtres. Mais le trait de Ber-nard Zimmer est vif , son dessin sanscomplaisance; le daguerréotype qu 'ilpropose demeure sans indulgence, maisil n'est pas sans tendresse ni poésie.

En fait , en bref , c'est « toute uneépoque » qu 'il offre de revivre aveclui. (sp)

INFORMATIONS RADIO

SOTTENSInformations à : 14.00, 15.00, 16.00,17.00, 18.00, 19.00, 22.30. — 12.29 Signalhoraire. 12.30 Miroir-midi. 12.50 Mardiles gars. 13.05 Le carnet de route. 14.05Réalités. 15.05 Concert chez soi. 16.05Le rendez-vous de 16 heures. Feuille-ton : Tom Jones (37). 16.50 Bonjour lesenfants. 17.05 Fallait le faire. 17.30Bonjour-bonsoir. 18.30 Le journal dusoir. Le micro dans la vie. 19.00 Le mi-roir du monde. 19.30 Magazine 72. 20.00Le passe-partout. 20.30 Soledad, pièce.22.40 Club de nuit. 23.30 Anthologie dujazz. 23.55 Miroir-dernière. 24.00 Hym-ne national.

2e programme14.00 Musik am Nachmittag. 17.00 Mu-sica di fine pomeriggio. 18.00 Le jour -nal romand. 18.30 Rhythm'n pop. 19.00Emission d'ensemble. Per i lavoratoriitaliani in Svizzera. 19.30 Musique pourla Suisse. 20.00 Informations. 20.05 Oncause, on cause... 20.06 Le magazinede la musique. 20.30 Les sentiers de la

poésie. 21.00 Les nouveautés de l'enre-gistrement. 22.00 Nocturne. 23.00 Hym-ne national.

BEROMUNSTERInformations-flash à : 12.30, 15.00, 16.00.23.25. — 12.40 Rendez-vous de midi :Informations et musique. 14.00 Faut-ilfaire l'éducation des consommateurs àl'école ? 14.30 Musique récréative. 15.05Portrait du ténor Nicolaï Gedda. 16.05Lecture : Rosenthal et les Singes. 16.30Musique et divertissement pour les per-sonnes âgées. 17.30 Pour les jeunes.18.00 Informations. Actualités. 18.15Radio-jeunesse. 18.55 Bonne nuit lespetits. 19.00 Sports. Communiqués. 19.15Informations. Actualités. 20.00 Hit-pa-rade. 20.30 Les sauterelles. 22.15 Infor-mations. Commentaires. 22.25 Jazz eu-ropéen. 23.30-1.00 Pop 72.

MONTE-CENERIInformations-flash à : 14.00, 16.00, 18.00,22.00. — 12.15 Revue de presse. 12.30Informations. Actualités. 13.00 Inter-

2e programme10.00 Panorama quotidien de la musi-que en Suisse romande. 10.15 Radio-scolaire. A vous la chanson ! 10.45 Ame-rican short stories in spécial English.11.00 Voix universitaires suisses. 11.20Rencontre à la Maison de l'Unesco.11.30 Initiation musicale. 12.00 Midi-musique.

BEROMUNSTERInformations-flash à : 6.15, 7.00 , 8.00,10.00, 11.00. — 6.10 Musique. 6.20 Mé-lodies populaires. 6.50 Méditation. 7.10Auto-radio. 8.30 Musique d'opéra et deballet. 9.00 Entracte: 10.05 Musiquesymphonique. 10.20 Radioscolaire. 10.50Musique symphonique. 11.05 Musiqueet bonne humeur. 12.00 Mélodies.

MONTE-CENERIInformations-flash à : 6.15, 7.00 , 8.00,10.00. — 6.00 Disques. Concert matinal.7.10 Sports. Arts et lettres. Musiquevariée. 8.45 Radioscolaire. 9.00 Radio-matin. 12.00 Musique variée.

mede. 13.10 Feuilleton. 13.25 Contrastes72. 14.05 Radio 2-4. 16.05 A tu et à toi.17.00 Radio-jeunesse. 18.05 Les toutderniers diques. 18.30 Chronique de laSuisse italienne. 19.00 Hammond-Con-certo. 19.15 Informations. Actualités.Sports. 19.45 Mélodies et chansons.20.00 Tribune d'actualité. 20.45 Chœursmontagnards. 21.00 Vive l'Olympe, sé-rie. 21.30 Danse. 22.05 Notre terre. 22.35Galerie du jazz. 23.00 Informations. Ac-tualités. 23.25-24.00 Nocturne musical.

MERCREDI

SOTTENSInformations à : 7.00, 8.00, 9.00, 10.00,11.00, 12.00. — 6.00 Bonjo ur à tous !Mirdir-premièrc. 6.35, 8.10 La route, cematin. 6.59 Horloge parlante. 7.00 Lejournal du matin. 7.50 Le ski, aujour-d'hui. 8.05 Revue de presse. 8.15 Centmille notes de musique. 9.05 A votreservice. 10.05 La ménagère apprivoisée.11.05 Crescendo. 12.00 Le journal demidi, avec, On cause, on cause... A motscouverts.

SUISSE ROMANDE18.00 Télé journal18.05 (c) Vivre en ce pays

Nouvelle-Ecosse (1).

18.30 (c) Vos loisirs18.50 (c) Babar

Pour les petits.

19.00 (c) Courrier romand19.10 (c) Le Service des Affaires classées

4. Le Coffre aux Souvenirs.19.40 Télé journal20.00 (c) Carrefour20.20 Aspects d'une personnalité: François

Simon ' - » T «- **-+>$21.20 (c) Les Monroe

' 6. Le Démon de la Forêt.22.10 (c) Gujarat aux Indes22.40 Télé journal - (c) Portrait en 7 images

SUISSEALÉMANIQUE

9.10 (c) Télévision scolaire17.00 La maison des jouets

Programme pour lespetits.

17.30 (c) Télévision scolaireLes ports de Gênes,Marseille et Rotter-dam.

18.15 Télévision éducative18.45 (c) Fin de journée18.50 Téléjournal19.00 L'antenne19.25 (c) Le Siècle des

ChirurgiensSérie.

20.00 Téléjournal20.20 (c) La Patrouille

Avalanche21.15 Magazine sport 7222.00 Téléjournal22.10 (c) Des Blondes dans

le Champ de TirDe la série TransitHambourg.

SUISSEITALIENNE

10.00 Télévision scolaireHistoire contemporai-ne (1945-1970).

11.00 Télévision scolaire18.15 Pour les enfants

Le réveil, magazinepour les petits - (c) LaCittà dei Cappelli, sé-rie - (c) ProfesseurBalthazar , série.

19.05 Téléjournal19.15 Rencontres

Mario Luzi et LucianoErba, interviewés parS. Agosti.

19.50 (c) L'œilMagazine artistique deG. Mascioni.

20.20 Téléjournal20.40 Magazine de la Suisse

italienne21.00 II Buio oltre la Siepe

Film.23.05 Téléjournal

ALLEMAGNE I16.15 (c) Téléjournal16.20 Pour les enfants

Un chat au musée.16.40 Prestissimo. 17.10(c) Mon Amie Flicka.

17.55 (c) Téléjournal18.00 (c) Programmes

régionaux20.00 (c) Téléjournal20.15 (c) Place aux animaux

Série du professeur B.Grzimek.

21.00 (c) SpurenFilm de Dan Cohen,avec E. Cohen, J. Blu-menkranz, C. Amm, M.Degen, I.-A. Moar, M.Cook, R.- Schalk, B.London.

22.05 (c) Téléjournal22.25 (c) La vie de Tu Chi-

hwa23.10 (c) Téléjournal

ALLEMAGNE II17.30 (c) Informations17.35 (c) Mosaïque

Pour l'ancienne géné-ration.

18.05 (c) Plaque tournanteReportages - Inter-views - Musique.

18.40 (c) Une dame quichanteVariétés avec ErniSingerl, M. Greger etM. Strecker.

19.10 (c) Max la MenaceSérie avec Don Adamset B. Feldon.

19.45 (c) Informations20.15 (c) Direction 2000

La survie de la famil-le, par C. Jelaffke.

21.00 (c) Le GrandChaparral

21.50 (c) Moscou et retourou La difficulté de res-ter neutre.

22.35 (c) Informations22.50 Telle est la Vie

FRANCE I12.30 Télémidi 7213.46 Je voudrais savoir

A la maison, que peut-il m'arriver ? Les intoxica-tions.

14.05 Télévision scolaire16.00 RTS Promotion18.00 Télévision scolaire18.30 Dernière heure18.35 Vivre au présent18.55 Bonne nuit les petits19.00 Actualités régionales19.25 Réponse à tout

19*45 Télésoir ' ¦*¦*•*20.15 Le 16 à Kerbriant (2)20.30 A armes égales

Ce soir : Les conditions de travail en France.22.20 Festival Mai de Versailles 1968

Ballet israélien Bathseva et New York ChamberSoloists.

22.45 Télénuit

FRANCE II13.30 RTS Promotion14.30 (c) Aujourd'hui, Madame15.10 La Mort d'un Cycliste

Un film de J. A. Bardem (version originale).18.00 Cours du Conservatoire national des

arts et métiersElectronique fondamentale.

19.00 Actualités régionales19.20 (c) Colorix19.30 (c) Des chiffres et des lettres

Le compte est bon. - Le mots le plus long.20.00 (c) 24 heures sur la II20.30 (c) Cadet Rousselle21.40 (c) Les Envahisseurs

13. et fin : Contre-Attaque.22.30 (c) Match sur la II23.30 (c) 24 heures dernière

Voici les résultats de l'enquête No 7.1. Jeepster (T. Rex) ; 2. Sacramento

(Middle of the Road) ; 3. Soley Soley(Middle of the Road) ; 4. Une rose pourSandra (Jimmy Frey) ; 5. Maggie May(Rod Stewart/Richard Anthony) ; 6.Acropolis adieu (Mireille Mathieu) ; 7.Shaft (Isaac Hayes) ; 8. Da ga da li da(Black Swan) ; 9. Ballade pour un adieu(Alain Morisod) ; 10. L'avventura (Sto-ne-Charden) ; 11. Moi qui ne rêve, Pier-re Tisserand (nouv.) ; 12. L'allumeuse devrais berbères (Les Chariots) ; 13. Let itrock (Rolling Stones) ; 14. BackDog (LedZeppelin) ; 15. Take my Hand (KennyRodgers) ; 16. Ce n'est rien (JulienClerc) ; 17. La vie la vie (Michel Del-pech ; 18. Yes a Pichou, Les Karricks(nouveau) ; 19. Pour la fin du monde(Gérard Palaprat) ; 20. Borriquito (Pe-ret).

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Çjy Municipalité de Saint-imierVOTATIONS FÉDÉRALE, CANTONALE

ET COMMUNALE des 3, 4 et 5 mars 1972.

Les électrices et électeurs de la circonscription poli-tique de Saint-Imier sont convoqués pour les ven-dredi 3, samedi 4 et dimanche 5 mars 1972 afin dese prononcer sur les objets suivants :VOTATION FÉDÉRALE1. Arrêté fédéral sur la construction de logements2. Arrêté fédéral de la protection des locatairesVOTATION CANTONALE1. Constitution du canton de Berne ; référendum

législatif facultatif (Modification de l'art. 6 chif-fre 2 et complément par l'art. 6 quater) .

2. Arrêté populaire concernant l'émission d'em-prunts.

3. Loi portant modification du code de procédurecivile du canton de Berne du 7 juillet 1918 et dela loi du 31 janvier 1909 sur l'organisation judi-ciaire.

VOTATION COMMUNALE1. Budget 1972, quotité d'impôt et taxes.Les opérations de vote se feront à l'urne, au rez-de-chaussée de l'ancien collège secondaire, rue Agassiz,le vendredi 3 mars 1972 de 18.00 h. à 20.00., le samedi4 mars 1972 de 18.00 h. à 22.00 h. ct le dimanche 5mars 1972 de 10.00 h. à 14.00 h.Un bureau de vote sera également ouvert à la gareCFF, le samedi 4 mars 1972, de 11.00 h. à 14.00 h.Les bureaux de La Chaux-d'Abel et des Pontinsfonctionneront le dimanche 5 mars 1972 de 10.00 h.à 14.00 h.Les militaires qui entrent au service avant le 3 mars1972 peuvent voter au Secrétariat municipal , pendantles heures de bureau , en présentant leur carte d'élec-teur et leur ordre de marche.Bureau du villagePrésident : M. Schneeberger Jacques.Bureau de La Chaux-d'AbelPrésident : M. Hirschi Ernest.Burean des PontinsPrésident : M. Casser MauriceLe registre des votants sera déposé au Secrétariatmunicipal, à la disposition des électrices et desélecteurs qui voudraient le consulter, jusqu 'au 2 mars1972. Les ayants-droit au vote qui , jusqu 'à cette date,ne seraient pas en possession de leur carte d'électriceou d'électeur peuvent la réclamer au Secrétariat mu-nicipal, personnellement ou par écrit, jusqu'au 2mars 1972 à 18.15 h.

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SAINT-IMIER, le 18 février 1972.

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Pour assurer la sécurité du trafic routierEn 1971, les autorités ont pris de

nouveau un grand nombre de mesurespour assurer la sécurité du trafic surles routes du canton de Berne. Dansla récapitulation qui suit, les chiffres serapportant à l'année 1970 figurent entreparenthèses.

Deux cent septante-quatre (151) per-mis provisoires ont été refusés pour desraisons d'inaptitude caractérielle, psy-chique ou physique. 2361 (2251) permisde conduire ou d'élèves conducteursont été retirés à des personnes qui re-présentaient un danger pour la circula-tion ou qui n'avaient pas les qualitésnécessaires pour conduire un véhicule.La durée du retrait a été la suivante :Jusqu'à trois mois dans 1408 (1365) cas ;3 à 6 mois dans 243 (244) cas ; 6 à 12mois dans 139 (96) cas ; 1 à 5 ans dans11 (10) cas et pour une durée indéter-minée dans 560 (536) cas.

Cent septante (165) retraits de permisconcernent des élèves conducteurs qui

ont enfreint les prescriptions en né-gligeant de se faire accompagner.

Par ailleurs, 3837 (3377) conducteursont reçu un avertissement.

Parmi les motocyclistes et les cyclis-tes, 664 (550) ont reçu une interdictionde circuler, 436 (479) un avertissement.Un examen de conduite a été ordonnédans 103 (100) cas. Pour les conduc-teurs de véhicules agricoles et de ma-chines on enregistre 18 (11) interdic-tions de circuler et 26 (47) avertisse-ments.

De plus, 1319 (1090) conducteurs ontsubi un examen médical et psychologi-que. Un examen psychotechnique a étéprescrit dans 128 (100) cas, tandis qu'unnouvel examen de conduite a été re-quis dans 115 (129) cas.

Enfin , dans 157 (222) cas, le permisde conduire ou d'élèves conducteursn'a été accordé que sous réserve debonne conduite, (comm.)

Assemblée générale du Choeur d'hommes de MoutierEn fin d'après-midi samedi, s'est te-

nu l'assemblée générale du Chœurd'hommes, sous la présidence de M.Jean Barras. Après un chant d'entréeet l'acceptation du procès-verbal de ladernière assemblée, on entendit le rap-port présidentiel , duquel il est ressortique le chœur d'hommes a connu ungrand succès lors de ses productionsà Crémines, au festival de district età l'occasion du concert annuel. Le pré-sident dit encore son plaisir d'accueil-lir 10 nouveaux membres lors de l'as-semblée, record qui n'a jamais été at-teint auparavant. Le directeur, M. Ma-rio Girod dit également sa satisfactionde diriger le chœur d'hommes et de-mande tout de même une plus grandeassiduité aux répétitions. L'année 1972sera marquée par le festival de Love-resse et surtout la Quinzaine culturelle.

NOMINATIONSDans les élections, le comité a été

réélu, à l'exception de deux membresdémissionnaires, MM. Auguste Schalleret William Billieux qui seront rem-placés par MM. Pierre Cuttat et AndréBandelier. Le directeur, le sous-direc-teur et le banneret ont également étéréélus et il y a eu quelques modifica-tions au sein des diverses commissionset délégations.

Un membre d'honneur a encore éténommé en la personne de M. Bernar-din Chapuis.

Relevons que le comité du Chœurd'hommes aura maintenant la lourdetâche d'organiser et de préparer leprogramme du centenaire qui aura lieuen 1974.

Après l'assemblée un excellent sou-per a été servi à l'Hôtel Suisse, au coursduquel les membres méritants ont étérécompensés et plus particulièrementle vice-directeur, M. Robert Chodat quia reçu une channe dédicacée, pour ses40 ans d'activité. La soirée s'est ter-minée par la danse, dans une ambianceagréable et pleine de bonne humeur.

(kz)

Cartes de visite - Imprimerie Courvoisier SA

Ean&lï&]H-M--HM--K-_-_--U«

Le Sergent s. Villeret, den 20. Februar 1972.

Der Herr ist mein Hirtemir wird nichts mangeln.

Ps 23.

Tiefbcwegt leilen .wir Ihnen mit, dass meine liebe Gattin , unsere liebetreubesorgte Mutter , Grossmutter. Schwiegermulter, Schwester, Schwà-gcrin und Tante

Lsseli Kâser-Loosliheute Mittag nach langem Leiden , jedoch unerwartet rasch im Alter von05 Jahren von uns gegangen ist.

i Ihr Lcben war Liebe uncl Arbeit.Wir bitten der lieben Verstorbenen ein treues Andenkcn zu bewahren.

In tiefer Trauer :Walter Kâser-Loosli , Le Sergent s. Villeret ;Samuel und Ruth Kaser-Bigler und Kinder, Golaten ;Hansueli und Hanni Kaser-Nussbaum und Kinder, Kôniz ;Kathi und Philippe Monnicr-Kaser und Kind , Saint-Imier ;Julia Soom-Loosli und Kinder , Langenthal,und Anverwandte.

Das Leigengebet, findet Donnerstag, den 24. Februar in der Toten-halle Rue Dr-Schwab 20 in Saint-Imier um 12.30 Uhr statt ; Wo dieliebe Verstorbene aufgebahrt ist.

Die Beerdigung um 13 Uhr im Friedhof in Villeret.

Die Urne wird vor der Totenhalle aufgestellt.

I**:—WMml^>^»M''M^^llgT_«_ri-i ____-l_W_l___ -_ff_l__rf_--l__'™'»yfffl n' -_——____»r»^iiii—«———¦—¦

LE LOCLEJ'ai combattu le bon combat,J'ai achevé ma course,J'ai gardé la foi.

II Timothée IV, v. 7.

Monsieur et Madame Pierre Hirschy, à Erlach ;Monsieur et Madame Hermann Hirschy :

Monsieur et Madame Lucien Hirschy, à Peseux, et leurs enfants. Anouk et Olivier,

Madame et Monsieur Kurt Brunner, à Neuchâtel, et leurs enfants,Marina, Laurent et Christophe ;

Madame Hélène Hirschy, à La Chaux-de-Fonds :Monsieur et Madame Roger Hirschy et leurs enfants, Mademoiselle

Anne-Marie Hirschy, Messieurs Frédy et Bernard Hirschy,Monsieur et Madame Jean-Pierre Hirschy et leurs enfants, Mesde-

moiselles Josianne et Dominique Hirschy ;Madame Rosa Michoud ;Les descendants de feu Elie Michoud ;Les descendants de feu Christian Hirschy,ainsi que les familles Michoud, Hirschy, Pellaton, Buriquet, parentes etalliées, ont le profond chagrin de faire part du décès de

j.<a_Hna»stÉ-S«i si » *|i8Mi»«.S- si«8«s>Madame

Isaak HIRSCHYnée Elise Michoud.

leur chère maman, belle-maman, grand-maman, arrière-grand-maman,belle-sœur, tante, cousine, parente et amie, que Dieu a reprise à Lui,lundi, dans sa 90e année, après une longue maladie, supportée vaillam-ment.

LE LOCLE, le 21 février 1972.

L'Incinération aura lieu jeudi 24 février, à La Chaux-de-Fonds.

Culte au crématoire, à 10 heures.

Le corps repose au pavillon du cimetière de La Chaux-de-Fonds.

Domicile de la famille : Monsieur et Madame Hermann Hirschy,47, rue du Progrès.

Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

ima^^mmmMmaa^mm ^^^m ^mmKa^mmmmmmim ^m ^m ^mmmmi ^^mmmm&miBMWÊHr nwmtmËimÊËmmi ^^mmmnÊÊMmf aB ^^^m

T¦Monsieur et Madame Camille

Posse-Artifoni et leur filsPierre,

Madame Marie Posse, ses en-fants et petits-enfants,

Madame Madeleine Artifoni,ses enfants et petits-enfants,

ainsi que les familles parenteset alliées, ont le grand chagrinde faire part du décès de leurtrès cher petit

MARCque Dieu a repris à Lui subite-ment , dimanche, à l'âge de 23mois.

LA CHAUX-DE-FONDS,le. 20 février 1972.

L'inhumation et le culte au-ront lieu mardi 22 février, à9 h. 30.

Le corps repose au Pavillondu cimetière.

La messe des anges aura lieuen l'Eglise du Sacré-Cœur,mardi 22 février, à 8 h. 30.

Domicile de la famille :39, rue de la Ronde.

I L e présent avis tient lieu de

lettre de faire-part.

En cas tîe décès : R. Gunter!NUMA-DROZ 6Téléphone Jour et nuit 039/22 44 71

PRIX MODÈRESRepose en paix cher époux ,ton épreuve est terminée.

Madame Alice Thiébaud-Faure:Madame et Monsieur Jean

Brossard-Faure, à Chailly;Madame Alice Riem et famille,

à Neuchâtel ;Monsieur et Madame Vital

Thiébaud, à Villars,ainsi que les familles Thié-baud, à Genève, parentes etalliées, ont le profond chagrinde faire part du décès de

Monsieur

Albert THIÉBAUDleur très cher époux, beau-père, frère, beau-frère, oncle,cousin, parent et ami, que Dieua repris à Lui, lundi, à l'âge de79 ans, après une longuemaladie.

.LA CHAUX-DE-FONDS,

le 21 février 1972.

L'incinération aura. lieii v.jeudi 24 février." '

Culte au crématoire, à 11 h.

Le corps repose au pavillondu cimetière.

Domicile de la famille : 105,rue Jardinière.

Le présent avis tient lieu delettre de faire-part.

Jésus dit : Je vous laissela paix , je vous donnema paix.

Jean 14, 27.

Monsieur et Madame PaulBoss-Sanchi, leur enfant etpetits-enfants, à Alassio(Italie) ;

Monsieur et Madame RenéBoss-Lab et leurs enfants ;

Monsieur et Madame MarcelBoss-Humair et leurs enfants;

Monsieur et Madame NumaNaine et famille ;

Monsieur ct Madame WillyVuilleumier ;

Madame ct Monsieur MauriceChâtelain ,

ainsi que les familles parenteset alliées , ont le grand chagrin •de faire part du décès de

Monsieur

Lucien BOSSleur bien cher ct regretté papa ,grand-papa , arrière-grand-pa-pa, oncle, cousin, parent et ami ,que Dieu a repris à Lui , danssa 83 e année, après quelquesjours de maladie.

LA CHAUX-DE-FONDS, le21 février 1972.

L'incinération aura lieu mer-credi 23 février.

Culte au crématoire, à 10 h.

Le corps repose au pavillondu cimetière.

Domicile de la famille : M.ct Mme René Boss-Lab, Croix-Fcdcralc 19.

Le présent avis tient lieu delettre de faire-part.

Accident de skiLe petit Fabien Borruat , âgé de 8

ans, s'est fracturé une jambe en skiantsur les pentes de Montvoie. Après avoirreçu les soins nécessaires à l'hôpitalde Porrentruy, il a pu regagner le do-micile de ses parents, (r)

PORRENTRUY

Semaine de 5 joursAprès Tavannes, Sorvilier a décidé

d'introduire à titre définitif la semainede 5 jours à l'école primaire. Enfin , laCommission d'école présidée par M.Francis Romy, a fixé définitivementles vacances, (cg)

Feu de paill e ?Fin 1971, le budget communal était

refusé . A la suite de ce re fus inattendu ,deux citoyens, dans un communiqué ,annonçaient la création d'un groupe-ment politique d' opposition. I l y a quel-ques jours, le budget communal , in-changé, était accepté sans opposition,10 citoyens s'étan t abstenus. Le 5 marsprochain, les citoyens, à l'occasion desvotations cantonale et fédérale , élirontun conseiller municipal en remplace-ment de M. Jean Ficher et un membrede la Commission d'école pour rempla-cer M. J . -P. Bouchât. Les listes de can-didats doivent être présentées jusqu 'au25 février. Y aura-t-il lutte ? L' opposi-tion marquée f i n 1971 n'était-elle qu'unaccès de mauvaise humeur passager ?

(cg)

SORVILIER

Quarante et une dames et deux mes-sieurs, venant de tout le Jura partici-pent actuellement au cours de forma-tion pour monitrices et moniteurs de laLigue suisse pour la gymnastique despersonnes âgées qui se déroule au foyerà Moutier, un après-midi par semaine.Jeudi 17 février les futurs monitriceset moniteurs ont suivi les évolutionsd'un groupe de gymnastique du 3e âgede Moutier afin de connaître le rythmequ'ils auront à donner plus tard à leurspropres groupes. Lors des 3 premièresleçons, les participants ont suivi desconférences tout d'abord de M. Perro-chon, de Bercher-VD, qui est l'initia-teur de la gymnastique du 3e âge, puisdu docteur Bernhardt de Porrentruyqui a parlé du vieillissement physiquede la personne et enfin du docteur Châ-telain, psychiatre et psychologue qui afait un intéressant exposé sur le vieil-lissement psychique de la personneâgée.

Il est réjouissant de constater que surle plan jurassien, après ce deuxièmecours de formation, on pourra compter83 monitrices et 2 moniteurs. D'autrepart , les cours de gymnastique serontorganisés dans 26 ou 27 localités ju-rassiennes, dès la fin de ce cours ,alors qu'après le premier cours il n'yavait que 18 localités intéressées, (kr)

Gymnastique' dit *&*.&$' "Cours de formation

pour monitriceset moniteurs

Le Conseil municipalaccepte les comptes 1971

Les comptes de l'exercice 1971 ontété examinés par le Conseil et acceptésà l'unanimité. Us ont été transmis à laCommission de vérification pour con-trôle.

Il sera rappelé aux propriétairesd'établissements publics que les en-fants en âge de scolarité ne doiventêtre acceptés dans les auberges, bars,etc. que s'ils sont accompagnés d'adul-tes. Les autorités de police ont étépriées d'effectuer des contrôles sévè-res. Selon rapport de la Fédérationlaitière du canton , pour le 2e semestre1971, il ressort que pour Tavannes, 21fournisseurs de lait sont classés en1ère classe et un seul en 2e classe.D'après le rapport de l'inspecteur desviandes, il a été abattu 24 taureaux,35 bœufs, 19 vaches, 21 génisses, 195veaux, 63 moutons et 945 porcs, en1971 dans les abattoirs communaux.

(ad)

Assemblée de la Sociétéd'ornithologie

Da?is son rapport annuel , le prési-dent, M. Raymond Eggenschi oiler , re-leva que la société s 'était classée aucinquième rang à l' exposition juras-sienne, ce qui démontre l'excellent tra-vail fourni par ses membres.

Il a été décidé d'organiser une expo-sition régionale à Tavannes, en novem-bre 1972.

Le comité a ensuite été réélu pourune nouvelle période et cinq nouveauxmembres f i d è l e s reçoivent la tradition-nelle cuillère pour n'avoir manqué au-cune assemblée, (ad)

TAVANNES

Vers la fermeturede l'école

-L. assen_D-.ee communale exiraoriu-naire convoquée en fin de semaine s'estprononcée, à l'unanimité, pour que lesélèves de la classe unique fréquententdorénavant l'école primaire de Saint-Ursanne. Il s'agit en fait d'étendre auxdix élèves de Montmelon l'avantage quiétait déjà consenti pour onze autresélèves de la commune, dispersés dansdes fermes plus proches de Saint-Ur-sanne que de l'Ecole communale, et quisuivaient déjà l'école au chef-lieu duClos-du-Doubs. (fx)

Succès d'une expositionLa galerie d'art que le tenancier du

restaurant du Cerf avait pris l'initia-tive d'ouvrir récemment connaît ungrand succès puisque, malgré la saisonqui défavorise les déplacements, plusde 400 personnes l'ont déjà visitée. Ilest vrai que la présence de Gérard Bre-gnard ne manque jamais d'intérêt. Cet-te exposition fermera ses portes à lafin de février. Le prochain exposantsera Sylvère Rebetez, de Fornet, quisera présent à Montmelon dès le 13mars, (fx)

MONTMELON

Lors de la séance qu'elle a tenuesamedi à Moutier, sous la présidencede l'ancien conseiller national H. Gei-ser, la Fédération jurassienne du PABa pris position contre l'initiative Den-ner et pour les projets d'articles cons-titutionnels fédéraux. Elle s'est égale-ment prononcée en faveur des troisprojets cantonaux qui seront soumisaux électeurs bernois les 4 et 5 marsprochains. Elle approuve donc la mo-dification de la constitution cantonaleen vue de l'introduction du référendumlégislatif facultatif , l'arrêté populaireconcernant l'émission d'emprunts et lamodification de la loi sur la procédurecivile et l'organisation des autorités ju-diciaires.

En fin de séance, la Fédération ju-rassienne du PAB a unanimement votéla résolution suivante : « Les déléguésdu PAB jurassien désapprouvent ladéclaration collective d'ecclésiastiquesromands sur l'objection de conscienceet appuient totalement la prise de posi-tion de notre chef du Département mi-litaire fédéral , M. Rudolf Gnaegi , con-seiller fédéral ».

La Fédération jurassienne du PAB a,en outre, procédé au renouvellementcle son comité et a élu à sa tête ledocteur Paul Gehler, conseiller natio-nal, de Bassecourt. La vice-présidencesera assumée par MM. Willy Hourietet César Voisin, députés, (ats)

Prise de position des PÂB jurassiens

DELÉMONT

A la suite d'une enquête menée parla police cantonale, un ressortissant dela ville a été arrêté, le prévenu étantaccusé d'attentat à la pudeur d'une fil-lette. En dépit de cette première arres-tation , les agents de la sûreté conti-nuent leurs investigations dans cettegrave affaire de mœurs, car il s'avére-rait probable que la jeune mineure aitdû subir encore les agissements im-moraux d'autres personnes, (rs).

Grave affairede moeurs ?

1,., ¦¦*¦ ¦ „ ,'¦- . • ' ___ _____ __?_____ ,_. ._,...,:....... ...„__-_^..^.J~___^™.„_~'_¦_________ ________ ..:._•_._ _ .___*___^ ' ' ..J„..___..„_____._._i'._^^ ,Tr_L.....__i____.: .

Cyclone meurtriersur Madagascar

Le passage du cyclone « Eugénie »sur Madagascar, la semaine dernièrea provoqué la mort de 39 personnestandis que 66 autres sont portéesdisparues, a annoncé hier le Conseilnational de secours au sinistrés. Ceschiffres sont encore provisoires.

Les pertes en vies humaines ontété surtout enregistrées sur la côteouest , dans la région de Maintiranoet Morafenobe. Les renseignementssont parvenus avec retard à Tanana-rive, en raison des difficultés decommunications créées par le pas-sage du cyclone, (ats , afp)

Avalanches par dizaines en ItaliePlusieurs dizaines d'avalanches ont été signalées hier dans les Alpes italien-nes, où la neige tombe sans arrêt depuis trois jours, en particulier dans lavallée d'Aoste et le Piémont. Onze personnes au moins ont été ensevelies,mais dix ont pu être dégagées. Une femme a été portée disparue et l'on

craint qu'elle n'ait péri.

Une centaine de villages de mon-tagne sont toujours isolés et des cen-taines de touristes et de skieurs sontbloqués dans les stations.

Sept maisons du village de Valdar-mella , près de Coni , ont été balayéespar une avalanche. Une sexagénai-re a été emportée par la masse deneige et les recherches pour la re-trouver sont demeurées vaines.

Du fait du danger d'avalanches,les chasse-neige ne peuvent être uti-lisés et de nombreux cols (Stelvio,¦Gardena , Sella , Pordoi , Rombo) sontfermés dans les Dolomites.

InondationsDans les plaines, les fortes pluies

ont provoqué des inondations et desglissements de terrain. Le Pô a dé-bordé et envahi des cultures prèsd'Alessandria et à Montaldo Dora ,les 800 habitants de la localité ontdû erre évacués : un la cartificieldominant l'agglomération menaçaitcle déborder.

Deux morts en FranceDeux enseignants grenoblois, MlleM.-Th. Christophe, 30 ans, professeur

au lycée Champollion à Grenoble, etM. G. Guichardon, 30 ans, institu-teur à Saint-Martin-d'Hères (Isère)ont péri sous une avalanche, à Saint-Véran (Hautes-Alpes).

Moins 45 degrésprès de New York

Le mauvais temps n'épargne pasnon plus les Etats-Unis, particulière-ment le nord-est du pays où de vio-lentes tempêtes de neige ont fait 15

morts dans l'Etat de New York eten Pennsylvanie. L'état d'urgence aété décrété dans ce dernier Etat.

Des millions de dollars de dégâtsont été enregistrés dans le Maine. Lethermomètre est descendu à moins45 degrés centigrades dans la régiond'Albany, non loin de New York, (ap)

Jeune Suissesse ensevelieUne jeune Suisse alémanique, Mlle

Gremlich, 20 ans, a été emportée,hier en fin d'après-midi, par uneavalanche au-dessus de Saas-Fee.Les secours furent rapidement orga-nisés mais la malheureuse fut dé-couverte sans vie sous un mètre deneige, (ats)

Londres: holà aux revendicationsLe gouvernement britannique a de-

mandé hier aux syndicats de ne pass'attendre à des augmentations desalaires aussi substantielles que cel-les accordées aux mineurs.

M. Carr , ministre de l'emploi, aannoncé que les conservateurs enten-dent poursuivre la lutte contre l'in-flation et maintiendront fermementles rênes. « Il est essentiel, a-t-il dit ,que le pays dans son ensemble, et enparticulier tous ceux qui sont concer-nés par des négociations salariales,acceptent que le niveau de l'accordavec les mines de charbon est dû àdes raisons qui sont exceptionnelleset .qui ne s'appliquent pas à l'indus-trie en général » .

Plusieurs catégories de travailleurs— les cheminots, les infirmières, lesenseignants, les employés des trans-ports et les ouvriers du bâtiment —ont réclamé des augmentations desalaires.

D'autre part , des coupures de cou-rant se sont de nouveau produites

en Grande-Bretagne et , selon lesmeilleures estimations, elles ne pren-dront pas fin avant Pâques, (ap)

Les banques aussisavent spéculer

Une vingtaine au moins de ban-ques centrales — et parmi elles quel-ques-unes appartenant au groupe desDix — se sont jointes en 1971 auxspéculateurs sur le dollar, ajoutantainsi à la pression sur la devise amé-ricaine, ont annoncé au cours d'uneconférence de presse des dirigeantsde l'Union de banques suisses.

Ces banques centrales, ont-ils pré-cisé, ont ouvert des comptes de dé-pôts pour plus de quatre milliards(Je francs suisses, bien que les Suissesaient cessé de verser les intérêts surces comptes pour bloquer la spécu-lation sur les devises, (ap)

Passage autoriséJordanie-Israël

Un groupe de 40 conférenciers etétudiants de l'Université « BrighamYoung » de Sait Lake City ont fran-chi le Jourdain hier pour se rendrede Jordanie en Israël. C'est la pre-mière fois depuis 1947 qu'un groupede touristes peut se rendre directe-ment de Jordanie en territoire israé-lien.

Le mois dernier, les Jordaniensavaient autorisé un groupe de dix-neuf Américains à effectuer le trajetinverse, (ats, afp)

Les relations entre les EU et la Chine bientôt normaliséesSUITE DE LA 1ère PAGE

Depuis plus d'un siècle elle n'a cesséd'osciller entre un amour qu'elle eule tort de croire partagé et une hainesans proportion avec l'objet qui laprovoquait. La chine parut tour àtour aux Américains comme peupléede sages, d'êtres simples et purs,comme dans les romans de PearlBuck que les missionnaires auraienttôt fait de sauver, c'est-à-dire d'amé-ricaniser. Tantôt comme un payspeuplé d'êtres sauvages, cruels etperfides. C'est pour sauver une Chineédulcorée que Roosevelt s'engageaen 1941 sur une voie qui mena àPearl Harbour.

Une image déforméeC'est pour brimer et endiguer une

Chine inventée à partir d'un bestiai-re démoniaque que l'Amérique s'em-bourba au Vietnam. Et c'est peut-être une image encore déformée dela Chine qui incite le gouvernementaméricain à fonder sa politiqueétrangère sur de nouveaux équili-bres. Pendant vingt ans, Washing-ton a prêté aux dirigeants chinoisde noirs desseins sur la foi de réac-tions purement émotives. Il tendaujourd'hui à s'exagérer la portée de

l'indéniable concordance d'intérêtsqui a permis le dégel entre les deuxpays et à chercher dans les retrou-vailles sino-américaines une panacéeuniverselle. En réalité, l'Amériquen'a jamais cessé d'être fascinée parla Chine qu'elle n'a jamais comprise.La psychanalyse de l'« amour » queles Américains portèrent si long-temps au peuple chinois permettraitde trouver dans la Psyché américai-ne des pépites peu reluisantes.

Deux faces du racismeAu cœur de l'intérêt porté par

l'Amérique à la Chine, on trouve lesdeux faces du racisme. L'une, « béné-vole », découlant du sentiment de su-périorité morale, mais « généreuse »et vouée au salut matériel et spiri-tuel des « bons » Chinois. L'autre ,méprisante et brutale, déclenchantles sanglants pogroms des colonieschinoises de Los Angeles, de SanFrancisco , de Portland, brandissantl'épouvantai! du péril jaune, évo-quant le spectre des gardes rouges,et de l'expansionnisme chinois. Enfait , nous dit John Fairbanks, « roi »des sinologues américains, la Chinefut l'immense scène sur laquellel'Amérique incarna la vision al-

truiste et paternelle qu'elle avaitd'elle-même.

Un confrère écrivait l'autre jourque la sinologie américaine était lamieux dotée et la « meilleure » dumonde. Force nous est de nous ins-crire en faux contre cette affirma-tion. En dépit de ses vastes ressour-ces, elle reste livresque au possibleet abstraite. Dans ses jugements, ellese trompe trois fois sur quatre surles véritables mobiles, sur les vraiesaspirations d'un peuple qu 'elle croitpouvoir saisir à force de chiffres etde « data ». Les « computers » lui li-vrent de la Chine une image aussidéformée que celle qu 'ils lui donnè-rent longtemps du Vietnam. La Chi-ne qu 'ils s'inventent, une nouvellefois , risquera de les décevoir. Voilàpour ce que James Reston appelleles « considérations philosophiques » .Dans l'immédiat, le sommet chinoissera-t-il autre chose qu'un marche-pied vers le sommet soviétique ?Chou En-lai aidera-t-il Nixon à sedépêtrer des ornières indochinoises ?La première visite d'un présidentaméricain en Chine inaugure-t-ellevraiment l'ère tripolaire ou quinta-polaire ? Voilà ce que nous ne sau-rons qu'à la fin de la semaine.

Louis WIZNITZER

BE SSEpSZ ffL'avion de

M. Joseph Kennedydétourné

Un Boeing 747 de la Lufthansa , àbord duquel se trouvait M. JosephKennedy, fils du sénateur RobertKennedy, a été détourn é, hier matin ,peu après avoir décollé de La Nou-velle-Delhi pour Athènes, a déclaréune personnalité de la compagnie.

(ap)

Au Portugal

Une Portugaise de 41 ans a don-né naissance à son 21e enfant en24 ans .

Mme Andrina Dos Anjos Ama-ral, de Sao Romao, dans le norddu Portugal , est également grand-mère. Sur ses 21 enfants , 17 ontsurvécu, dont trois sont mariés etont déj à cinq enfants1, (ats, afp)

Mère 21 foisen 24 ans

UN ÉVÉNEMENT PAR JOUR

Pleurs de givre pour accueillir leprésident Nixon à Pékin !

Adieu les guirlandes multicoloresd' i l .mol ...ii ! Froid a été le climat ,froide a été la réception. Mao nes'est pas précipité du haut do sonOlympe pour courir à l'aéroport. Ila tenu à montrer que rien n'étaitencore réglé entre les USA et laChine. Mais pour témoigner de sabonne volonté, il a reçu tout demême M. Nixon plus tôt qu'on nes'y attendait. Et même si le Dieuvivant du Céleste empire n'a pasdaigné faire enlever tous les écri-teaux qui vilipendaient , dans sabonne capitale , le capitalisme amé-ricain , il a permis au drapeau étoilede flotter , pour la première foisdepuis bien longtemps, dans le cieldu charmant pays bleu.

Quant aux simples pékins, aussibien à la campagne que dans lesvilles, il semble qu 'on n 'ait pas tenuà beaucoup les informer. On paraitestimer , en effet , dans les milieuxdirigeants chinois que, si elle estimportante , la rencontre des deuxprésidents n'est pas encore histori-que. Tout au plus marque-t-elle unpossible point de départ. Mais lessystèmes de pensée qui régissentles sociétés chinoise et américaine.sont trop opposés pour qu'on puisses'attendre à des miracles. D'autrepart , en ce moment, nul ne sauraitjurer de la pérennité des régimesmaoïstes ou « nixingérien ».

Curieusement , d'ailleurs , le sep-ticisme chinois rej oint celui de plu-sieurs grands commentateurs d'ou-tre-Atlantiquc. C'est notammentStewart Alsop qui remarquait il y apeu : « Ce qui importe, c'est que laChine est bien sur le chemin dedevenir une véritable grande puis-sance thermonucléaire. C'est pour-quoi il est sensé que le présidentNixon essaye d'établir un contactavec Pékin... (Mais) la Républiquepopulaire chinoise est une dictaturebrutale , cachée sous une couverturede théocratie, représentée par leprésident Mao. Elle opère scion unsystème totalement étranger et toutà fait hostile au nôtre. SI nous nenous faisons pas d'illusions au sujetde cette réalité, le voyage du pré-sident Nixon à Pékin peut finir parse révéler un exercice au sommetmodérément utile. »

Malgré tout le bruit qu 'on a faitdans l'entourage de M. Nixon , ilparaît bien que Stewart Alsop aitraison. Mais, après tout , peu enchaut peut-être à l'hôte de la Mai-son-Blanche et à son conseiller in-time, M. Kissinger. En choeur, ilspourront touj ours chanter comme leDon Quichotte ct Sancho Pança deBrel : « Mais qu 'importe l'Histoirepourvu qu 'on ait la gloire ! »

Willy BRANDT

QU'IMPORTEL'HISTOIRE !

Le temps sera en majeure partieensoleillé.

Niveau du lac de NeuchâtelHier à 6 h. 30 : 428 ,65.

Prévisions météorologiques

SUITE DE LA 1ère PAGEAprès avoir rappelé que « le peu-

ple chinois et le peuple américainavaient toujours eu des sentimentsd'amitié l'un pour l'autre » M. ChouEn-lai terminait en soulignant quela rencontre actuelle « était un évé-nement sans précédent dans l'histoiredes Etats-Unis et de la Chine » .

« Ce que nous faisons peut changerle monde » devait déclarer à son tour

le président Nixon dans son allocu-tion, plus brève que celle du premierministre.

« Si nos deux peuples sont enne-mis, l'avenir du monde est très som-bre. Si nous pouvons trouver un ter-rain d'entente, les chances de la paixmondiale sont grandes » a dit leprésident. M. Nixon a alors cité unepensée de Mao Tsé-toung qu'il a com-mentée en disant : « Le jour est ve-

nu pour nos deux peuples d'atteindreà la grandeur pour construire unmonde nouveau et meilleur » .

M. Nixon a enfin insisté sur le faitqu'il n'y avait aucune raison pourque la Chine et les Etats-Unis soientennemis. « Aucun de nous ne vise leterritoire de l'autre, aucun de nousne cherche à dominer l'autre , aucunde nous ne cherche à régner sur lemonde », a-t-il souligné, (ats, afp)

Près de Strasbourg

Dans la nuit de dimanche a lundi ,à proximité de Strasbourg, une jeuneAlsacienne, Mlle Christine Gussn , 21ans, de Saverne (Bas-Rhin) a été tuéede neuf coups de couteau par un au-to-stoppeur qu 'elle venait de prendreà son bord. Le meurtrier Yves Spa-bonchini , 22 ans, né à Paris, menui-sier à Hoenheim , a été arrêté peuaprès au cours d'un contrôle routier ,près de Metz. Le vol semble êtrele motif du crime, (ap)

Tuée par un auto-stoppeur

Dans la nuit de dimanche à lundiun incendie a entièrement détruit ledépôt d'alimentation « Lugavivego »(3000 m.2) dans la zone industriellede Dole (Jura). Les pompiers de boleet les centres de secours de quatrevilles voisines n'ont pu sauver l'en-trepôt qui contenait plus de troismillions de ff de marchandises, troiscamions et plusieurs machines élec-troni ques.

Le montant des dégâts dépasseralargement les cinq millions de ff. Les43 ouvriers qui travaillaient dansl'entreprise sont maintenant en chô-mage.

Cet incendie a vraisemblablementune origine criminelle, (ap)

Incendie à Dole

La cardinal Eugène Tisserant ,doyen du Sacré Collège, s'est éteinthier à l'âge de 87 ans.

Le pape Paul VI a été aussitôt in-formé de son décès et il s'est retirédans sa chapelle privée pour prierpour le repos de son âme.

Le prélat , qui était bibliothécaireet archiviste émérite de la SainteEglise romaine, était souffrant depuisplusieurs mois et son état s'étaitaggravé au cours de ces derniersjours. Il avait reçu dans le courantde la journée l'extrême onction etle cardinal Jean Villot , secrétaired'Etat du Vatican, lui avait renduvisite, (ap)

Doyen du Sacré Collègele cardinal Tisserants'est éteint hier soir

vous lirez en page :2 Page magazine.3 Tournoi cantonal interscolai-

re de hockey à La Chaux-de-Fonds.

5 Un conseiller fédéral parleraau Locle.

7 Neuchâtel : cérémonie enl'honneur de 5 sportifs.

9 Au Grand Conseil bernois.11 Avalanches meurtrières en

Suisse.13 Nixon en Chine.14 Bourse.17 Swissaid et un certain Dr

Carling.19 Le football à nos frontières.21 Programmes radio , TV.23 Grave affaire de mœurs à

Delémont ?

Aujourd'hui...

Paris. — La chanteuse fantaisistepopulaire Marie Dubas est décédéehier à son domicile parisien à l'âgede 78 ans.

Rome. — les groupes d'action d'ex-trême-droite Mussolini ont endom-magé à la bombe la résidence d'unmagistrat enquêtant sur les violencesfascistes. Dans les faubourgs de Ro-me des groupes de jeunes gauchistesont attaqué au cocktail Molotov huitpermanences du parti néo-fascisteMSI.

Oviedo. — Une vingtaine de mi-neurs sont bloqués depuis hier matindans un puits de charbon des Astu-ries à la suite de l'effondrement d'uncrassier dont les décombres emportéspar des eaux de pluie ont obstrué lepuits et les galeries afférentes.

Ouagadougou. — Le général San-goule Laminaza, président de la Ré-

Tripoli. — Le commandant AbdelSalam Djalloud , ministre de l'écono-mie et de l'industrie et No 2 du ré-gime libyen a quitté lundi Tripolipour Moscou via Le Caire.

Ankara. — Le procès de 227 ex-trémistes de gauche' s'est ouvert hierdevant une Cour martiale à Ankara.

Beyrouth. — Une déclaration so-viétique dirigée par M. Mazourov ,vice-président du Conseil , est arrivéehier à Damas tandis que le bruitcourt dans les milieux diplomatiquesque l'URSS se prépare à signer destraités d'amitié et de coopération de15 ans avec la Syrie et l'Irak.

Helsinki. — Les sociaux-démocra-tes vont former un gouvernementminoritaire, présidé par M. Paasio ,à la suite de l'échec des négociationspour mettre sur pied une coalitionmajoritaire.

publique de Haute-Volta, est arrivé,hier, au Caire, pour une visite offi-cielle.

Moscou. — Le maréchal Gretchko,ministre soviétique de la défense, aquitté Le Caire lundi après une vi-site officielle de quatre jours enEgypte.

Karuizawa (Japon). — Depuis sa-medi , cinq jeunes Japonais extrémis-tes de gauche, barricadés dans unchalet cle montagne avec la proprié-taire comme otage, tiennent tête àplus d'un millier de policiers qui lesassiègent.

New York. — L'Union soviétiquea offert d'installer une usine d'arme-ment moderne en Egypte en échangede facilités portuaires permanenteset du limogeage de deux personnali-tés politiques importantes, écrit lemagazine.

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