Le roi idriss a quitté la Turquie pour la Grèce

et a dépêché l'un de ses émissaires à Londres

M. Omar El .Shelhi, envoyé du roidéchu à Londres, (bélino AP)

Deux jours après le renversementdu roi Idriss en Libye et la procla-mation d'une République arabe li-byenne à caractère socialiste, on nedisposait toujours pas de lumièressur la personnalité des militairesqui ont pris le pouvoir.

Le développement le plus impor-tant était mardi la reconnaissancedu nouveau régime par l'Egypte,l'Irak, la Syrie et le Soudan, le Ye-men du Sud, la RDA, tandis que lespays du Magreb observaient uneprudente expectative.

La radio libyenne a annoncé hierle ralliement du ministre de l'inté-rieur au nouveau régime, tandis quele roi Idriss quittait la Turquie, oùil suivait un traitement médical, pour

la station thermale grecque de Vo-los. Le secrétaire privé du roi a an-noncé que ce dernier a envoyé unmessage aux militaires auteurs ducoup d'Etat pour leur demander deréintégrer leurs casernes. Mais levieux monarque déchu ne se faitpeut-être pas d'illusions, et, seloncertaines rumeurs il demanderaitl'asile politique en Grèce. Il a dé-pêché un émissaire à Londres, quia rencontré hier le ministre britan-nique des Affaires étrangères, M.Stewart. (ap)

9 LIRE EGALEMENT ENDERNIÈRE PAGE. Le roi Idriss descendant de bateau avec sa suite, à Istanbul, (bélino AP)

Le retrait de 100.000 soldats américains du Vietnampourrait sortir les pourparlers de Paris de l'impasse

S'entretenant avec les journalistesau cours d'une réception donnée àl'occasion du 25e anniversaire del'indépendance du Vietnam, M. XuanThuy, chef de la délégation nord-vietnamienne à la conférence deTaris, a déclaré, hier soir, que songouvernement « examinerait la si-tuation et en tiendrait compte » sile président Nixon annonçait le re-trait à bref délai de 100.000 soldatsaméricains du Sud-Vietnam.

C'est la première fois que la délé-gation nord-vietnamienne se mon-tre intéressée par autre chose quele retrait total et sans condition destroupes américaines du Sud-Viet-nam. Au cours de la séance du 18août, elle avait dénoncé la décisiondu président Nixon de retirer 25.000hommes comme un moyen de ga-gner du temps pour « consolider l'ar-mée et l'administration fantoche ».

(ap)

M. Xuan Thuy, chef de la délégationnord-vietnamienne à Paris, et MmeNguyen Binh, ministres des Affaires

étrangères du FNL. (bélino AP)

FLAMBEE DE VIOLENCE AUX ETATS-UNIS

Les désordres , au matin, dans une rue de Hart ford , (bélino AP)

Pour la deuxième nuit consécutive,des scènes d'émeutes ponctuées decoups de feu ont éclaté lundi soirdans un faubourg noir de Fort Lau-derdale.

Les pompiers ont dû éteindre unedouzaine d'incendies, mais leur ac-tion a été ralentie par les tireursembusqués qui les prenaient pourcibles.

Dans le quartier noir de Hart-ford, dans le Connecticut, de nom-breux magasins ont été pillés et despoliciera pris pour cibles par desémeutiers armés de fusils.

C'est ainsi qu'un policier a étéatteint d'une balle dans le flanc etque la voiture d'un autre a reçu plu-sieurs projectiles. Une douzaine depersonnes au total ont été blesséesdont 3 policiers et 2 pompiers. Lenombre des arrestations dépasse 86.

Enfin, une violente bataille a op-posé à Parkesburg, en Pennsylva-nie, ville ordinairement tranquille,un groupe de Blancs à des Noirs.

De nombreux coups de feu ont ététirés et un Noir, M. Harry Dickin-son, 30 ans, a été tué tandis que 8autres Noirs étaient blessés par bal-le, (ap)

LES CHINOIS DEMENAGENT LEURSINSTALLATIONS NUCLÉAIRES

La Chine déménage ses installations nucléaires militaires de \''y la région frontalière avec l'URSS, et les militaires chinois et cadresy du parti en parlent ouvertement, rapportent des voyageurs chinois. JMilitaires et cadres déclareraient que ces mesures sont prises

^^ « pour empêcher les Russes soit de s'emparer des usines nucléaires, d"y, soit de les faire sauter avec des bombes et des fusées nucléaires ». ^\ (ap) i'y '.¦4.VNXXXNN^NXW.N>C\V>VANXXNNV\NSXVC>N^

Trancher dans le vif!Pour protéger sa plantation de

sapins un propriétaire du Jura n'apas hésité à utiliser un procédé di-gne de la guerre du Vietnam.

Il a dissimulé dans l'herbe desblocs de ciment sur lesquels étaientfixées des lames d'acier hautes de5 à 6 centimètres, très affûtées etpeintes en vert, de quoi se traverserle pied avec la chaussure en passantdessus.

C'est une vache, blessée, qui in-quiéta les cultivateurs des environs,lesquels se rendirent sur place, maisle pneu d'un tracteur fut égalementcoupé et l'on découvrit ainsi cespièges redoutables, (ap)

Souveraineté cantonale et autonomie communale sauvegardées ?u

L'introduction de deux nouveauxarticles constitutionnels (22ter et22quater) sur le droit foncier met-tra-t-elle en péril la souverainetédes cantons et l'autonomie descommunes dans le domaine de l'a-ménagement du territoire ?

Le Conseil fédéral avait propos éaux Chambres le texte suivant :« La Confédération peut établir,pur la voie de la législation, desrègles générales sur l'aménage-ment du territoire et l'utilisationdu sol, en particulier sur la créa-tion de plans de zones par lescantons. >

Un tel texte constitutionnel au-rait certainement renforcé lespouvoirs de l'Etat central en ma-tière d'aménagement du territoi-re ; son application aurait finale-ment lésé les cantons et les com-munes qui ont déj à élaboré desprincipe s constitutionnels dans cedomaine important ; c'est notam-ment, le cas du canton de Neuchâ-tel . On peut rendre hommage,

nous Pavons déjà écrit,') à lamajorité des Chambres fédéralesqui n'a pas oublié l'insuccès de-vant le peuple de VimMative éta-tique socialiste sur le droit foncier .Aussi, les débats furent-ils orien-tés par des principes fédéralistesintéressants.

Le texte, vot é par le Parlement,fu t f in alement celui-ci : « La Con-fédération édicté, pa r la voie légis-lative, des principes app licablesaux plans d'aménagement que lescantons seront app elés à établiren vue d'assurer une utilisationjudicieuse du sol et une occupationrationnelle du territoire. >

On le constate : ce texte délimitestrictement les compétences del'Etat central et les cantons con-servent leur souveraineté et lescommunes leur autonomie.

En e f f e t , les principes qui se-raient ainsi indus dans la Consti-tution fédérale permettraien t auConseil fédéral d'intervenir auprèsdes cantons qui ont délaissé le pro-blème de l'aménagement du terri-

toire, mais ne l'autoriserait pas às'immiscer dans les affaires descommunes, à définir leur rôle encette matière. Le canton resteraitsouverain et la Confédérationn'aurait qu'une mission de coor-dination dans les cantons où cetaménagement est déjà mené, c'estle cas de N euchâtel, et d'inter-vention là où cet aménagementest insuffisant.

Une commission , présidée par M .Claude Bonnard, conseiller d'Etatlibéral vaudois, a eu, à ce sujet,des propos très intéressants : « Sil'aménagement du territoire étaitcentralisé entre tes mains de laConfédération, le poids de la Suisseallemande qui pèse déjà lourd dansla marche générale des a f fa i resdu pays, risquerait de devenir ex-cessif. En e f f e t, par la force deschoses — et nous le disons sansfaire -une critique — la directiongénérale des opérations serait in-fluencée de façon définitive parla Suisse allemande. p. Ch.

Pin en page 2.

WWASSÂNTOn ne paiera pas de péages pour la

traversée des tunnels alpins...C'est du moins la Commission Redli

qui l'affirme. Encore que le Conseilfédéral ni les Chambres n'aient pasdit leur dernier mot. f

Personnellement je pense que si l'onavait procédé comme au Grand Saint-Bernard et au Mont-Blanc, où chacunpaie son compte, nous aurions déjàquatre ou cinq tunnels alpins. D'autrepart je ne vois pas pourquoi les poidslourds étrangers et les cars français,belges, italiens ou allemands se prive-raient du plaisir de traverser notrepays d'une frontière à l'autre sanspayer un liard.

Cela accroîtra certainement la joiedélirante qu'éprouvent déjà les auto-mobilistes suisses à circuler sur desroutes encombrées, ou à suivre des heu-res durant les camions qui se traînentle long des rampes du Gothard. Lorsquela circulation sera complètement para-lysée on élèvera une statue à M. Redliet on paiera les poids lourds pour allerenjoliver les routes nationales à péagesde l'étranger.

Moi je n'y vois pas d'Inconvénient.An surplus le système de la vignette

offrait une solution toute trouvée pourdonner satisfaction aux Schwytzois, Tes-sinois et Uranais, qui n'auraient paspayé un sou.

Mais du moment que le contribuablehelvétique est né et a été créé pourfaire des cadeaux, il serait navrant dele priver du plaisir qui consiste àaccroître la concurrence que la routefait au rail et à cultiver les déficits.

Au moins comme ça nous continue-rons à payer des impôts plus lourds etde la benzine plus chère.

Vive la gratuité des péages !Y en a point comme nous...

Le père Piquerez.

10.000e visiteurau Comptoir

du Val-de-Travers• Lire en page 9

Un évadé de Bochuzrepris à Zurich

La police cantonale de Zurich afait une bonne prise, le mois passé,en mettant la main sur un escrocinternational de nationalité alle-mande, qui s'était échappé du pé-nitencier de Bochuz, en mai dernier ,où il purgeait une peine de 30 moisde réclusion.

Après son évasion qui eut lieupendant le travail aux champs, lemalfaiteur avait réussi à se rendreen Amérique après avoir volé del'argent à Hambourg, où il a, no-tamment, délesté un marin de seschèques de voyage pour un montantde 2250 francs suisses. Des bons decrédit qu'il avait également dérobéslui permirent de faire des dupesdans les pays où il séjourna. Il avaitégalement loué quatre automobilesqu 'il n'a jamais rendues. Il a étéarrêté au moment où il cherchaità vendre des bijoux, à Zurich, (ats)

Vu et lu...Mieux vaut prévenir

et... guérir

La Chaux-de-Fonds, le 2 septem-bre

Pas mal de contribuables chaux-de-fonniers ont estimé que leur hô-pital moderne, un des plus beauxde Suisse, les avait d'abord guéride voir grand et parfait en touspoints. Car la perfection coûte, mê-me si elle apparaît profitable, heu-reuse et nécessaire. Si quelques re-grets leur restent encore, lorsqu'ilsaccomplissent leur devoir f iscal, ilsse consoleront toutefois en lisant cequ'un quotidien alémanique écrivaitrécemment sous le titre : « Le scan-dale de l'hôpital d'Aarau durera en-core 15 ans».

*Le cas de l'hôpital d'Aarau mé-rite qu'on s'y attarde, car U s'agitd'un cas probablement unique dansnotre pays. Les bâtiments de l'hô-pital sont délabrés, les murs sontpartiellement fendus et le crépitombe des murs. Dans la cliniqueinfantile les petits malades doiventrester couchés dans une lumièrepartie \Merement mauvaise et insuf-fisante. Les grands dortoirs, danslesquels près de 18 malades atten-dent leur guérison, ressemblent da-vantage à des camps qu'à une cham-bre d'hôpital. »

A ces lignes, le correspondant deSuisse centrale de la m Tribune deGenève > ajoute :

«Ce qu'il y a d'étonnant est queles autorités du canton ne semblentp a s pressées de mettre un point f i -nal à tant de désordre.

Bien que des milliers de maladespassent chaque année des semaineset même des mois sous le toit de cetétablissement, on devra attendre en-core une quinzaine d'années avantqu'un nouvel hôpital soit construit.

Une somme de 2,27 millions def r a n c s a été mise à disposition de ladirection de l'hôpital pour ef fectuerles travaux les p lus urgents. Etpourtant ce montant ne suf f ira pas,car avec la somme en question onne pourra même pas réparer lesplus gros dommages. Le directeur del'hôpital s'est réoemment déclaré so-lidaire de ses malades qui s'inquiè-tent du «dolce farnient e > des au-torités. >

On comprend mieux ainsi le titreplacé en tête de ces lignes.

Car, si les Argoviems doivent at-tendre encore 15 ans pour obtenirdes soins normaux dans un établis-sement lui aussi normal, c'est queleurs finances sont encore plus ma-lades que leur hôpital...

Résumé de nouvelles— Il y a 30 ans, le 2 septembre

1939, l'armée suisse mobilisait. Prèsde 450.000 hommes avec 42.000 che-vaux et 12.000 véhicules à moteurralliaient leurs lieux de mobilisa-tion. Le lendemain à midi le dispo-sitif était en place. La premièrevictoire, la victoire contre la mon-tre était gagnée. Mais il allait fal-loir en gagner encore bien d'autres.

— Le Conseil de la Fédération desEglises protestantes vient de pren-dre position touchant le droit fon-cier et l'aménagement du territoire.Il estime que la planification n'estpas un totalitarisme et émet dix thè-ses parmi lesquelles l'une insiste surles mesures fiscales destinées à com-battre l'accaparement du sol et laspéculation.

— La récolte 1969 des abricots va-laisans est pratiquement terminée.Elle s'est élevée à 10 millions de ki-los. Le record de 1963 (12 millionsde kilos) n'a pas été atteint.

— La Société suisse des employéss'est prononcée hier en faveur del'adoption des articles constitution-nels relatifs au droit foncier.

— La ville de Villmergen et lecanton d'Argovie viennent d'hériterde 3 millions de francs. Une aubainequ'on ne refuse pas.

P. B.

Revision de l'ordonnance sur rélevage du bétailLe Département fédéral de l'éco-

nomie publique soumet aux cantonset aux groupements intéressés, enles priant de donner leur avis jus-qu'à fin novembre, deux projets denouvelle ordonnance sur l'élevagedu bétail. Ces proj ets, dit un com-muniqué du département, tiennentcompte des tendances de l'évolutiondans l'élevage moderne. Ils diffèrentnotamment en ce sens que l'un,d'une conception plutôt libérale, ins-titue un herd-book fondé sur le droitprivé, investit les grouipemieints d'unecompétence plus large et permet decréer plusieurs organes responsablespar race. L'autre, en revanche, pro-roge le système actuel d'un herd-book officiel et d'un organe respon-sable par race. Les résultats de la

consultation détermineront le dé-partement dans le choix de l'uneou de l'autre solution.

Les travaux de révision ont étéentrepris en vertu d'un mandat con-fié par le Conseil fédéral en au-tomne 1966. A l'époque, on deman-dait en particulier que soit libéréede toute entrave l'importation d'a-nimaux de races bovines qui per-mettraient d'améliorer rapidementla productivité de nos troupeaux.Dans l'intervalle, le Conseil fédé-ral a déféré en partie à ce voeuen supprimant la limite des zonesd'expansion des races quant à l'ap-plication des mesures d'encourage-ment et au régime du permis pourl'insémination artificielle, (ats)

Bernes les locataires manifesterontpour une législation sur les congés

Dans une résolution votée samedidernier, le comité central de l'Unionsuisse des locataires demande auxChambres fédérales d'élaborer sanstarder un projet de loi visant à pro-téger les locataires des congés quipeuvent obliger ceux-ci à quitterl'appartement qu'ils occupent.

Il est temps, estime l'Union suissedes locataires, qu'une protection ef-ficace, sans limitation de durée, ap-plicable sur l'ensemble du territoiresuisse, soit assurée aux locatairespar une législation fédérale.

Aussi, le comité fait savoir qu' « auvu des oppositions qui se font jour

contre une telle législation, et auvu des inquiétudes suscitées par lepeu d'empressement manifesté parle parlement dans la question de laprotection des locataires, considé-rant enfin qu 'il est urgent de cons-truire des logements pour les pe-tits et les moyens salariés et d'in-tensifier la lutte contre l'exploita-tion de l'actuelle situation de pé-nurie de logements, l'Union suissedes locataires appuie la manifesta-tion qui doit avoir lieu le 20 septem-bre à Berne en faveur de l'élabora-tion d'une protection efficace contreles congés et d'une promotion de laconstruction de logements en Suis-se ». (ats)

Mardi matin, un accident mortels'est produit sur la route Lausanne-Vallorbe près dé Pompaples. Un au-tomobiliste français, M. Charles-Louis Peugeot, 68 ans, domicilié àSeloncourt-sur-les-Roches ( départe-ment du Doubs) , qui roulait à viveallure en direction de Lausanne, aperdu la maîtrise de son véhiculeà l'entrée d'un virage et a fini sacourse contre un mur. Ejecté de lavoiture, M. Peugeot fut victime demultiples fractures et, transportéà l'hôpital de St-Loup, il devait ydécéder peu après, (ats)

Un Français se tueen voiture dans

le canton de Vaud

A la faveur d'un contrôle d'hôtel,la police a arrêté, à MerMsohaj chendans le canton de Schwyz, un étu-diant indonésien de 19 ans qui étaitrecherché par les polices genevoiseet zurichoise pour trafic de haschichet de LSD. L'inculpé avait fourni àdes mineurs de la « came » pour desparties d'un genre particulier, à Zu-rich, (ats)

ARRESTATIOND'UN TRAFIQUANT

DE DROGUE

Tchécoslovaques en Suisse

L'ambassade de la République so-cialiste tchécoslovaque à Berne com-munique que tous les ressortissantstchécoslovaques qui bénéficient del'amnistie promulguée par le pré-sident de la République le 27 mai1969 ont la possibilité de rentrer enTchécoslovaquie, dans le cadre decette amnistie, d'ici au 15 septembre1969 ou de régulariser leur séjouren Suisse conformément à la légis-lation tchécoslovaque. Passé le dé-lai du 15 septembre, ils perdront lesavantages que leur vaut l'amnis-tie (ats)

MESURE D'AMNISTIE

«Et cette influence s'exerceraitdans un domaine qui touche pres-que tous les secteurs de la vie pu-blique. C'est alors que nous verrionssurgir des problèmes de minorités. »

Rappelons cette proposition f a i t epar M. Bonnard, lors des premièresdiscussions du problème de l'amé-nagement du territoire devant l'o-pinion publique : reconnaissant à laConfédération un rôle d'animateur,le conseiller d'Etat vaudois souhai -tait la nomination de délégués à lacollaboration intercantonale, délé-gués non permanents désignés par

le Conseil des Etats, dont le rôleconstituerait, de cas en cas, à sti-muler l'Etat central et à chercherla solution des problèmes cantonauxen commun. Ces délégués « élabore-raient un projet de concordat qu'ilspourraient soumettre au Conseil desEtats. Cette Chambre approuveraitou rejetterait le texte qui serait en-core soumis à la procédure d'appro-bation propre à chacun des cantonsconcernés. >

La réponse à la question « Souve-raineté cantonale et autonomiecommunale sauvegardées ? >, nousparait donc affirmative. Il reste auxélecteurs et aux cantons à se pro-noncer le 14 septembre .

P. Ch.

') Voir L'Impartial d'hier.

Souveraineté cantonale etautonomie communale

sauvegardées ?

Cours du 1er septembre (Ire colonne) c

NEUCHATEL ZURICH

Créd.Ponc.Nch. 720 d 720 d (Actions suisses)La Neuch Ass 1580 d 1580 d

S5&&MSL ¦§S 4K*5W U> «mChaux, Ciments BfO d ,540d U.B. S. 4770

ï i ïÏ Ï Îf ï0* 420 0 ^

Crédtt Suisse 3390luchardÎBÎ M» S 7400 d Bque Nationale 540oui-uura en» Bque populace 2050

Bally 1300BALE Bque Com. Bâle 460 d

Conti Linoléum 750Clm. Portland 3850 d 3800 Electrowatt 1700Hoff .-Roche b. J. 161500 162500 Holderbk port. 420Laurens Holding 2050 d 2050 d Holderbk nom. 395 d

Indelec 1500GENÈVE Motor Columb. 1330

Metallwerte 1010Grand Passage 375 390 ï^Sî??» H

228Charmilles 1220 1210 Helyetia Incend. —Physique port. 970 980 Nationale ASS. 4600 dPhysique nom. 670 655 ^assurances 2270Sécheron port. 485 485 Winterth,Ace. 1000Sécheron nom. 385 d 390 Zurich Ass. 6025Am.Eur. Secur. 147 148 Aar-Tessin 795Bque Paris P-B 183 184 grown Bov. «A» 2105Astra 2.25 2.25 ^aurer 1460 dMontecatlnl 6.85 6.85 Cjba port. 11725

HOES - BOURSE ^cKonSl ™à dJuvena Holding 2470 2460 ^gyport. 10800NavilleSA 975 975 £

e*™- ™°,._.,„_ Hero Conserves 4550LAUSANNE Landis & Gyr 1560

Lonza 2425Créd. F. Vaudois noo 1100 Globus port, 3200 dCie Vd. Electr. 560 d (560) Nestlé port. 3330Sté Rde Electr. (325) 335 Nestlé nom, 2095Suchard cA» 1310 d 1300 d Sandoz 8975Suchard <B» 7300 d 7300 d Aluminium port. 3240At. Méc. Vevey 605 605 d Aluminium nom. 1500Câbl. Cossonay 2740 2740 d Suchard cB» 7500Innovation 335 315 d Sulzer nom, 3700 dZyma S. A. 5100 5000 d Oursina 2980

:ours du 2 septembre (2e colonne)ZURICH(Actions étrangères)

838 Aluminium Ltd. 115% 115%738 Amer. Tel., Tel. 226 226%

2650 Canadian Pacif. 289% 2914780 Chrysler Corp. 169 168%3330 Cons Nat. Gas. 117 117%3400 Dow Chemical 304 305

530 d E. I. Du Pont 545 5452045 Eastman Kodak 333 3321280 Ford Motor 202 Va 203%460 Gen. Electric 363 363750 General Foods 332 d 332 d

1710 General Motors 314 312415 Gen. Tel. & Elec. 147 146%395 d Goodyear 114% 114

1520 I.B. M. 1491 14891330 Internat. Nickel 149% 150%930 Internat. Paper 171 171224 Int. Tel.&TeL 232 232_ Kennecott 163% 163%

4550 d Litton Industr. 209 206%2280 Montgomery 233% 2351005 Nat. Distillers 77% 776000 Pac. Gas. Elec. 149% 150 o

780 d Penn. Cent. Cy 185 1842iio Stand OU N.J. 314 3141440 Union Carbide 190% 19111800 U. S.Steel 165 164%9850 Woolworth 161 160 d1290 Anglo American 34 33%

237 d Cia It.-Arg. EL 33 % 3310750 Machines Bull 79% 79%6750 Ofsit 62% 62%880 Royal Dutch 202 203

4425 N. V.Philips 75% 75%1560 d Unilever N. V. 128 130%2350 West Rand Inv. 61%d 623200 A.E. G. 254 2523290 Badische Anllln 260% 2592070 Degussa 501 5°58300 Demag 192 1?43190 Farben Bayer 218% 2191500 Farbw. Hoechst 287% 2877450 Mannesmann 172% 172%3725 Siemens AG 296 295%2390 Thyssen-HUtte 213 213

INDICE 2 sept. l sept. 29 aoûtor\\ inoirn Industrie 385.6 387.3 385.5S Hr ' l Finance et assurances 249.3 249.6 247.8DE LA SBS INDICE GÉNÉRAL 334.9 336.0 334.2

NEW YORK NEW YORKAbbott Laborat 70% 70»/» General Motors 72% 72»/.Addressograph 70'/» 7UV» General Tel. 33% 33V»Air Réduction 19% 19% Gen. Tire, Rob. 18% 18»/»Allied Chemical 26'/» ^6% Gillette Co. 497a 49»/»Alum.of Amer. 72 7a Goodrich Co. 35*/» 357»Amerada Petr. 49 47% Goodyear 26% 26'/»Amer.Cyanam. 30'/. 30% Gulf OU Corp. 36»/» 37Amer. Elec. Pow. 30'/» 31% Heinz 34% 34V»American Expr. 67b 66%. Hewl.-Packard 91% 90%Am.Hom. Prod. 61 87% Homest. Mining 25»/» 24%Amer. Hosp. Sup 39'/» bl Honeywell Inc. — 135%Americ. Smelt. . 29% 39 Howard Johnson 21'/» 21%Amer. Tel. Tel. 52»/» 30% I.B.M. 345 343%Amer. Tobacco 34% 52% Intern. Flav. 54 52%Ampex Corp. 42% 34% Intern. Harvest. 28V» 28%Anaconda Co. 29 42 Internat. Nickel 34% 35%Armour Co. 47% 28% Internat. Paper 39'/» 40%Armstrong Cork. 37% 47% Internat. Tel. 54V» 53%Atchison Topek, — 39% Johns-ManvUle 35% 35%Automatic Ret. 106% 106 Jon.&LaughL 23% 23V»Avon Products 165 164 Kaiser Alumln. 32 31%Beckman lnst. 53% 53% Kennec. Copp. 37% 37 ViBell & Howell 60V» 61 Kerr Mc Gee OU 83% 83Bethlehem St. 30% 29% Lilly (EU) 73%b —Boeing 37»/» 37% Litton Industr. 48% 47V»Bristol-Myers 61% 63v» Lockheed Aircr. 25 24'/»Burrough's Corp 152% 148% Lorillard — —Campbell Soup. 30V» 30 Louisiana Land 57% 58»/»Canadian Pacif. 68»/» 68% Magma Copper — —Carrier Corp. 37»/» 37»/» Magnavox 47°/» 48Carter Wallace 27 27»/» McDonnel-Doug 27 26V»Caterpillar 46V» 46% Me Graw HiU 28 27%Celanese Corp. 69V» 69% Merk&Co. 96 95V»Cerro Corp. 25V» 26V» Minnesota Min. 108 107%Cha. Manhat. B. 52 52% Mobil Oil 60»/» 60%Chrysler Corp. 38Vs 39V» Monsanto Co. 42'/» 47CIT Financial 38V» 38% Marcor 54»/» 54V»Cities Service 56V» 56V» Motorola Inc. 133% 133%Coca-Cola 73 72% National Bise. 50V» 50»/»Colgate-Palmol. 46 46V» National Cash. 136'/» 137Columbia Broad 44% 44 National Dairy 17»/» 17%Commonw.Ed. 42% 42% National DistilL 31% 31»/»Consol. Edison 28% 28% National Lead 29'/» 28V»Continental Can 68% 68 North Am. Rock 25V» —Continental OU 32V» 32»/» Olin Mathleson — 35%Control Data 151% 149»/» Pac. Gas & El. 35 —Corn Products 34% 34% Pan. Am. W. Air. 16% 16V»Corning Glass 269 268% Parke Davis 32% 32Créole PetroL 32% 31»/» Penn Cent. Cy 42»/, 43»/»Deere 37'/» 31V» Pfizer & Co. 87 87»/»Dow Chemical 70»/» 70% PhelpsDodge 42 41%Du Pont 125'/» 125% PhiUp Morris 26»/. 27Eastman Kodak 76% 77V» PhlUips PetroL 35 35»/»Fairch. Caméra 60'/» 61 Polaroid Corp. 129% 128Fédérât. Dpt. St. 37 36% Proct. & Gamble 95 97%Florida Power 67 66V» Rad. Corp. Am. 37% 37V»Ford Motors 47% 47 RepubUc Steel 37% 37%Freeport Sulph. 26»/» 25% Revlon lnc. 91% 917/»Gen. Dynamics 25'/» 26»/» Reynolds Met. 32% 32Gen. Electric. 83% 83V» Reynolds Tobac. 38»/» 38V»General Foods 71% 76% Rlch.-MerreU 51% 50»/»

NEW YORK NEW YORKRohm-HaasCo. 87 86% Ind, Dow Jones

SSr 93% 94% ^ustries ™™ 83™8sSc m 39 38"! Chemins de fer 201.18 201.10lears?R^b

Duck 68V, 67% ^SSS "«JJ "«MShell OU Co. 55% 56% V,°i;J,milliers) 8850 8560

Sinclair Oil — — Moody s — —ISith KL Fr. 39% 39% Stand & Poor» 105.01 105.30South Pac. 34V» 34% Spartans lnd. 22% 23 Billets de banque étrangersSperry Rand 44% 44%

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g*W J* Jf LÏes^Œ" 3te SRrSS m% % S""-- mÂl 10lf 5Trans World Air 28 28% £f£f n7i.„ „,*- if i s ? IK 'H*Union Carbide 44»/» 43% Schillings autr. 16.55 16.85Union OU Cal. 53 54»/. . Les cours des bUlets s'en-Union Pacif. 46V, 4 6 , tendent pour les petits mon-S ÎS , 1«. 5L «&

tants fixés par la conventionUnited Aircraft 47»/» 48% înoaip

United Airlines 30% 29% ' U. S.Gypsum 74 74% „_, ., „U. S. Steel 38 38% Pr» de l'orUpjohn Co. 43% 44 Lingot (kg. fin) 5640.—5695 .-Sar5er" S

mb- lo% S'1 Vreneli 56 -- 59^25Westing-Elec. 59 59 Napoleon 56._ 60._Weyerhaeuser 38% 38V» SouVerain 45.- 53.-Woolworth 37% 37V, Double Eagle 275.- 300.-XeroxCorp. 95 V» 95% 6

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34 ans consacrés à « ses » horlogesLE PENDULIER COMMUNAL PREND SA RETRAITÉ

D ans l'appartement de M. Eimann.le paîtrait de Monique Saint-Hélierfrappe le regard du visiteur. Legrand écrivain était la soeur du bon

pendulier. (photo Impartial)

Voilà plus de 34 ans que le sym-pathique pendulier communal, M,Georges Eimann, donne le [meilleurde son temps aux horloges de la vil-le. Trente-quatre ans, c'est long,mais pas autant que les ascensionsrégulières des clochers des templeset des collèges qu'il a sous sa garde.Les déplacements aux Eplatures ouaux quatre coins dis la ville, lesprouesses d'équilibre sur des peti-tes échelles rudimentaires, l'escala-de de plusieurs centaines de mar-ches, commernoalenit à fatiguer lefidèle pendulier ¦chaux-'de-fonriier. A80 ans, quoi de plus normal ! Etpourtant, M. Eimann a rempli satâche j usqu'au bout, sans ménagerni ses forces ni son temps. Dès lasemaine prochaine, toutefois, il lais-

sera sa place à un successeur, M.Eric Leuba.

A mi-tempsC'est en pleine crise que M. Geor -

ges Eimann avait brigué le poste dep?mduller . Il avait été choisi parmiquelque 80 candidats. Très peu ré-munéré au début de son engage-ment , il ne le fut guère davantagepar la suite, son travail étant con-sidéré comme une activité à mi-temps. Mais pour M. Eimann, leporte-monnaie passe en second plan.Rien , en effet , ne paut remplacerl'amour qu 'il porte à « ses » pendu-les. H les chérit « malheureusementbeaucoup trop », avoue-t-ii avec unesimplicité et une sincérité émou-vantes. « Elles aiment qu 'on vienn eleur dire un petit bonjour tout°sles semaines, sinon elles font de laneurasthénie et finissent par tombermalades ».

Une simple mouche...Quatre fois par mois, en effet , M.

Eimann rend visite à ses « proté-gées ». Cette tournée hebdomadai-re , Cependant, ne suffit pas tou-j ours. Certaines pendules s'obstinentà ne pas vouloir marcher alors qued'autres se mettent parfois, en plei-ne nuit, à sonner sans relâche. Qu'ilpleuve, vente ou neige, le pendulierpart alors soigner ses malades etrechercher la cause de leur infir-mité. La tâche n'est pas toujoursaisée et il faut souvent une solidedose de patience et de connaissan-ces horlogères pour dénicher la pe-tite mouche capable de tout bloquer,d'un seul coup.

7 jours sur 7De nuit comme de jour , du lundi

au dimanche, combien de fois M.Eimann n'a-t-il pas dû précipitam-ment enfiler son manteau, inter-rompre ses heures de sommeil

ou de loisir, et traverser la villed'un bout à l'autre ou même pren-dre le train en direction des Eplatu-res. Ses vacances ? M. Eimann ébaitobligé de les prendre dans la régionafin de pouvoir rentrer chaque se-maine dans la Métropole horlogèrepour accomplir sa traditionnelletournée.

Aujourd'hui, donc, M. Eimannprend une retraits plus que méritée.Les 58 pendules dont il avait la char-ge le regretteront certainement.Mais lui non plus ne les oublierajamais...

A.-L. C.

Décès deM. Charles Denni

Une personnalité fort connue de LaChaux-de-Fonds vient de s'éteindre àl'âge de 86 ans, Charles Denni, ancienpréposé aux poursuites et faillites de laville.

Après avoir accompli avec compéten-ce et fidélité une carrière de fonction-naire au Greffe du Tribuna l puis àl'Office des poursuites et faillites qu'ildirigea pendan t plusieurs années, Char-les Denni fut appelé par la BanquePopulaire Suisse à St-Imier au postechef du contentieux et fondé de pou-voirs, où il rendit des services d'autantplus efficaces que ses fonctions anté-rieures l'y avaient remarquablementpréparé. Il géra ainsi pour compte dela banque une cinquantaine d'immeu-bles. U fut ensuite un précieux col-laborateur occasionnel de la même ban-que lorsqu'elle vint fixer un établisse-ment à La Chaux-de-Fonds. Il y laissedes souvenirs vivants.

Charles Denni était un vieux Chaux-de-Fonnier fort attaché au passé de laville qu 'il aimait. Il fut aussi pendantplus 50 ans, un membre fidèle duClub alpin suisse, à St-Imier et ici. Sonabord cordial, sa bonne humeur, et cequi n'est pas le moindre, sa qualité dechef de famille exemplaire faisaient delui une personnalité aimée de tous.A ceux qu'il laisse dans le deuil et à sesnombreux amis va toute notre sym-pathie. A. B.

MMWMBMaaMMMNOMQSMMieOMGGaw&eOMeMatA

LE DERNIER QUART D'HEUREFête de la Montre, Braderie, La Chaux-de-Fonds

Le Grrrand comité directeur a fourbises dernières armes lors de la veillée dumême nom, lundi soir. Général en chef ,le président Schwarz a inspecté ses trou-pes et les a lancées, munies d'instruc-tions fermes et drues, sur le terrain. Lemot d'ordre est simple :

Avisez, improvisez, mais faites ! L'âgeest aboli : il n'y aura plus, pendant 2jours , que des jeunes, des plus jeuneset des encore plus jeunes.

Ce qui est dit est dit !SPECTACLE PARTOUT

On sait que le samedi soir , outre laGrande Nocturne où Josiane Ray fê-tera ses récents succès d'enregistre-ment, où la Reine de la Montre monte-ra sur son trône d'un jour , les Colom-bariens de Colmar se produiront , avecleurs compères et commères Ceux deLa Tchaux , au Théâtre , tandis que leTPR virevoltera parmi la Fontaine mo-numentale (où l'après-midi, Radio -Variétés - Hôpital aura diffusé sonémission spéciale renouvelée le diman-che après-midi , à destination des ma-lades) . Si — mais non, ça n'est pas pos-sible , on le sait que le temps sera super -be et intraitablement beau — toutefois ,because... et puis zut ! l'on devait s'enaller sous toit , nos comédiens sauteurset jongleurs se rabattraient en bon ordr eau Théâtre , dès 22 heures. Qu'on se ledise.

HOMMAGEA UN BON CAMARADE

Hélas, à la veille même de la fête ,l'un des plus anciens parmi nous, le

Le président Schwarz a inspecté unedernière fois ses « troupes ».

(photo Schneider)

sympathique, le tranquille mais sûiHenri Calame, s'en est allé pour tou-jours. Il était le populaire Rinet Ca-lame, un des piliers de la Braderie d'a-bord , de la Fête de la Montre ensuite.Dès qu 'il avait accepté quelque chose— et il en prenait sous son bonnet —on pouvait être sûr que c'était fait , etbien fait. Distributeur des confetti , or-ganisateur de la vente, il avait tout cechapitre en mains, l'on peut vous direque ce n'était pas chose facile. De bonconseil , infatigable , il a fait tout cetravail avec une discrétion exemplaire,par amour de la cité, par goût de labelle ouvrage. Ses amis, et tous ceuxqui l'ont connu , s'inclinent avec d'au-tant plus de chagrin que les festivitéssont littéralement ouvertes sur la per-sonne et l'œuvre d'Henri Calame etadressent l'expression de leur vive etamicale sympathie à sa famille.

DÉCOREZ, PAVOISEZ,ILLUMINEZ !

Tel est en effet le désir des « tâche-rons » de la Fête : que l'on imite nosbons maîtres des Services Industrielsqui ont transformé la Place du Marchéen palais des Mille et Une Nuits : pro-priétaires, commerçants, locataires, pa-voisez, pavoisez : il en restera toujoursquelque chose !

Le bradeur 11

COMMUNI Q UÉS |

A. V. I. V. O.Le Comité a le plaisir d'offrir à tous

les membres de l'A. V. I. V. O. de la villeun avantage important : des billets pourle cortège de la Braderie ont été aima-blement mis à notre disposition par leComité de la Fête de la Montre au prixexceptionnel de 1 fr. (places assisesFr. 4) .

Les billets pourront être obtenus con-tre présentation de la carte de mem-bres 1969, mercredi 3 et jeudi 4 sep-tembre, de 14 h. à 18 h., au Cercle del'Union . Serre 64.

Le Comité de l'A.V. I. V. O.

M. et Mme Gaston et Hélène Tré-molat - Lâchât vont fêter samedileurs noces d' or entourés de leursenfants et petits-enfants. Abonnés àL'Impartial depuis bientôt 50 ans, lesépoux habitent depuis 42 ans à Bâle.M. Trémolat , pensionné , a exercépendant 42 ans des fonctions dansl'administration des douanes suisses.Nous adressons nos voeux à ces fi-dèles lecteurs.

Noces d'or

MARDI 2 SEPTEMBREPromesses de mariage

Blum Pierre Charles Alain , employéde commerce , et Adames Josefina d€Jésus. — Gatti Augusto , monteur enchauffages centraux, et Oppliger MarieClaire.

DécèsKlink , née Kunzler , Emma Frieda , mé-

nagère, née le 10 octobre 1881, veuve deKlink Ernst Eugen. — Portmann , née

Henchoz, Zina Antoinette , ménagère , néele 5 février 1896, veuve de PortmannErnest Hermann. — Gygi Walther Her-mann , boîtier , né le 26 septembre 1893,époux de Claudette Séverine, née Benz.— Blum Gaston Kaufman , industriel ,né le 13 octobre 1888, célibataire. DuboisTell Ariste, remonteur , né le 30 avril1883. — Garnache, née Riat , JeanneMathilde, née le 24 septembre 1886, veu-ve de Paul François. — Sahli GeorgesAimé, né le 30 juin 1906, époux de LaureRenée, née Mutti.

Etat civil

La Chaux-de-FondsMERCREDI 3 SEPTEMBRE

Galerie ADC (L.-Rébèrt < 84) : Exposi-tion « Tendances de la jeune pho-tographie française ».

Musée d'horlogerie : 10 à 12 h., 14 à 17 h.Musée d'histoire naturelle : 14 h. à

16 h. 30.Musée des Beaux-Arts : 10 h. à 12 h.,

14 à 17 h., ouvrages écrits et gravéspar Le Corbusier.

Cabaret 55, Night Club : 21 h. à 2 h.,spectacle.

Galerie du Manoir : 19 h. à 22 h.,émaux.

Le Cachot , Ferme du Grand-Cachot-de-Vent : 15 h. - 22 h., exposition Gé-rard Bregnard , peintre et sculpteur.

Le programme des cinémas figure enpage 20.

Pharmacie d' ollire : iusqu 'à 22 heures.Guye, Léopold-Robert 13 bis.Knsuite , cas urgents , tel. au No 11.

Service d'urgence médicale et dentaire :Tél. No 210 17 renseignera. (N' ap-pelez qu'en cas d'absence du méde-cin de famille.)

Feu : Tél. No 18.Police secours : Tél. No 17.Sté prot. animaux : tél. 3.45.92.

M E M E N T O<«#eeoew.«»occ«o_oxw«?N^^

Décès d'un industrielM. Henri Jeanneret est décédé !

lundi. Le défunt, qui était né lie10 juillet 1904, habitait à la ruede Tête-de-Ran 15. Marié, il avaitune fille. Le 1er juillet 1950, il >fondait Relhor SA, fabrique derelais horaires et échappemenitsindustriels à la rue du Locle.Cette société anonyme, dont 11 \était l'administrateur - délégué 'occupe une soixantaine de per- !sonnes et sa renommée est inter-nationale. Nous présentons à sa ifamille nos sincères condoléan-ces.

! A maintes reprises, nous avons\ déjà eu l'occasion de souligner< avec quelle rapidité sont menés\ les travaux sur le chantier du>t futur Grand-Pont . Ces deux pho-', tos illustrent encore mieux cette

progression. En haut : plus de lamoitié du pont est déjà achevée .En bas : l'une des gigantesquespoutrelles amenées par convoisspéciaux de Marin .

(photos Schneider)

Les lumières de la ville

! Alors que l'on s'af fa ire dans\ tout e la ville af in de donner aux

rues un aspect féerique en vue de', la Braderie, la place du Marché ,

elle, est en train de recevoir son

installation électrique . Des mil-liers d'ampoules pour une fêtede la Bière, voilà qui laisse bienlugurer de ce fameux samedisoir, (photo Impartial)

i 1

Le futur Grand-Ponti ...• i

. __ **

_>*

mmmWESMmmM Feuille dAvis desMontagnes ___¦_______ ¦r I M T M A Mercredi et jeudi à 20 h. 30 Un film de HOWARD HAWKS, des garçons et des filles... les haines et les passions à 300 à l'heure I

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Ouverte tous les jours de 14 à 18 heuresLe dimanche de 10 à 22 heures

Les mercredi et dimanche de 20 à 22 heuresChaque mercredi soir visite commentée

Avec l'autorisation de la Préfecture, le

Service d'aide familialedu Vallon de Saint-lmierannonce qu 'il organise dès le 1er septembre une

LOTERIEpar des billets à Pr. 1.—. Cette vente est organiséeafin de pouvoir mettre une deuxième voiture à dis-position des aides familiales qui parcourent tout leVallon de Saint-lmier, de Renan à Péry-Reuchenette.Merci à la population du Vallon de bien vouloir nousaider dans notre tâche en réservant bon accueil àtoutes les personnes dévouées qui vendent ces billets.(Voir communiqué.)

Le comitéLes aides-familiales

Un abonnement à <L'Iimpartial>vous assure un service d'information constant

COURSE DE CAISSESÀ SAVON

LE LOCLENous remercions tous les collaborateurs, les Servicespublics, les habitants du quartier et le public engénéral qui ont permis le parfait déroulement de lamanifestation.

Les numéros gagnants de la loterie-programme sont :

993 - 422 - 667Les lots sont à retirer à la Papeterie Grandjean , ruedu Temple 3, Le Locle.

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Avis à la populationDès septembre 1969, les S. I. procéderont au contrôle systématiquede tous les appareils branchés sur le réseau du gaz.

Cette opération est envisagée pour des raisons de sécurité et dans! —* ¦ le but de prévenir les accidents.

ic ï-vraiTTout dispositif d'alimentation douteux fera l'objet d'un rapportet sera remplacé.

Ce contrôle sera effectué par le releveur de compteurs habituelà qui nous vous prions de réserver bon accueil.

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Contrôle systématique de tous les appareils branches sur le reseau du gazDès le mois de septembre 1969,

les Services industriels envisagentde -contrôler tous les appareils bran-chés sur le réseau du gaz. H s'agit làd'aine mesure de sécurité qui est pri-sa dans le but de prévenir lesaccidents. Cette campagne de dé-pistage des mauvais raccordementss'étalera sur environ six mois et cesont les releveurs de compteurs,préalablement instruits, qui exami-neront les appareils à gaz.

Mais pourquoi oe conibrôte alorsqu'on entend dire partout que lenouveau gaz, fabriqué par Igesa, estdétoxifié ? Et bien, il y a quelquesannées, le gaz Issu de la houillecontenait un pourcentage élevéd'oxyde de carbone oe qui le rendaitfortement toxique. La phase mor-telle par asphyxie, à la suite d'unefuite de gaz, était atteinte bien

avant qu'un quelconque danger d ex-plosion n'existe. Aujourd'hui cettephase mortelle a été entièrementsupprimée et ne se retrouve quelorsque les conditions d'explosion dugaz sont réunies, c'est-à-dire lorsque8 à 10 pour cent de gaz emplissentun local fermé. Ainsi, un four decuisinière, débitant 0,7 m3-h. de gaznon enflammé, devra débiter pen-dant 10 heures pour qu'un local de70 m3 parfaitement étanche pré-sente un danger d'-asphyxie mor-telle ou d'explosion. Inutile de direque pour une personne présentedans le laçai en question, tous lessignes avertisseurs tels qu'odeur degaz, maux de iêtfâ auront vite faitde lui faire comprendre que quelquechose d'anormal se passe. Les acci-dents sont très rares, heureusement,et il est facile de prendre d'élémen-taireis précautions.

Tout d'abord, il est excessif devouloir utiliser un appareil pendantplusieurs décennies sans révision nicontrôle. H arrive un moment où ledegré d'usure est tel que le rende-ment est fortement abaissé et quela consommation augmente «pourdes prunes>. Ensuite, le raccorde-ment d'un appareil au réseau dugaz doit respecter certaines règles.Le simple tuyau en caoutchoucn'offre pas toutes les garanties desécurité, il peut, à la rigueur, «dé-panner» quelqu'un qui change dedomicile, le temps d'un week-end.Certains raccordements réalisés pardes bricoleurs sont également endehors des prescriptions. Il existedepuis plusieurs années sur le mar-ché des appareils avec conduitsflexibles, armés et plastifiés qui per-mettent un «branchement» sûr etpratique et c'est seulement l'hommede métier qui est qualifié pour rac-corder une cuisinière ou un réchaud,par exemple, sur le réseau du gaz.

Le contrôle que vont effectuer lesreleveurs de compteurs des S. I.n'a rien d'une inquisition. Ces em-ployés s'efforceront de conseiller etd'informer, en cette [manière, lesabonnés qu'ils ont l'habitude de vi-siter chaque trimestre. Le gaz, éner-gie en plein essor, mérite qu'on le¦distribue correctement.

S. L.

!. ;• CHRONIQUE HORLOGERE • j

L'industrie suisse s'y intéresseUne chaîne automatique, capable

d'assembler 2000 mouvements demontre par jour, vient d'être miseau point par un constructeur fran-çais, et a déjà été vendue à deuxexemplaires à l'industrie horlogèresuisse, annonce de Paris, l'agenceFrance-Presse.

Cet équipement réalisé par la so-ciété Sormel de Besançon, permetde franchir un nouveau pas dansl'automatisation et le contrôle de lafabrication des montres. La lignetransfert « super Sormel » ne néces-site plus en effet que quelques in-terventions manuelles : 11 person-nes là où il en fallait 38 il y a unedizaine d'années. La chaîne effec-tue automatiquement le contrôle desopérations de montage, grâce à unemémoire électronique qui vérifie, àchaque stade, les mouvements demontre, écartant ceux qui sont dé-fectueux.

Au bout de cette chaîne, qui a laforme d'un U de 8 mètres de longet sur 4 mètres de large, les mouve-ments sortent entièrement montés,vérifiés et réglés. Il ne reste plusqu 'à « habiller » le cadran d'aiguilleset à mettre le tout dans un boîtier.

De plus, alors que les systèmesantérieurs étaient très rigides d'em-ploi, la ligne transfert Sormel estpolyvalente.

Elle peut admettre des calibresvariés démontés et même assemblerd'autres mécanismes, sous ensem-bles, ou composants électroniques. Lacadence de 2000 mouvements parj our n'est d'ailleurs pas un plafond.Avec certains compléments, une ca-dence de 3000 mouvements-jour peutêtre atteinte.

La Société Sormel qui fournit de-puis 10 ans l'industrie horlogèresuisse, premier producteur mondialavec environ 70 millions de montrespar an, estime pouvoir placer unetrentaine de machines de ce typedans le monde au prix unitaire de600.000 francs. Outre la Suisse, l'Al-lemagne et le Japon pourraient s'é-quiper prochainement avec ce ma-tériel qui sera exposé à la prochainefoire spécialisée de Berne, du 9 au12 septembre. Il faudra cependantattendre la fin de l'année prochainepour qu'une machine de ce typefonctionne en France, à l'usine Ye-ma International de Besançon, grou-pe dont dépend Sormel.

( afp, ats)

Mais tous les problèmesne sont pas résolus

par l'équipement mécanique(Rd. ATS) : L'information ci-des-

sus démontre l'accroissement cons-tant et massif dans l'industrie hor-logère d'une mécanisation de plusen plus poussée. L'usinage des piè-ces constitutives de la montre a dé-jà évolué dans ce sens ces dernièresannées d'une manière particulière-ment spectaculaire.

Dans le domaine du montage on aégalement enregistré un développe-ment sensible dans la mécanisationde plusieurs opérations et dans larationalisation des postes de travailindividuels. Les opérations de con-trôle empruntent elles aussi , à destechniques modernes relevant le plussouvent de l'électronique. Il s'agiten effet de tout mettre en œuvrepour promouvoir la qualité du pro-duit et rester compétitif.

Il reste cependant évident quel'équipement mécanique ne résoutpas à lui seul tous les problèmes etqu'il y a lieu notamment de porterun soin particulier à l'homogénéitédu parc de machines et à «l'adap-tabilité » réciproque de la main-d'œuvre et des moyens mécaniquesde montage et les appareils de con-trôle. Certaines entreprises auxEtats-Unis et au Japon ont payétrès cher pour n'avoir pas su réalisercette « adéquation ».

Telle est là raison pour laquellel'industrie horlogère suisse organise,pour la cinquième fois cette année,à Berne, du 9 au 12 septmbre 1969,son exposition des moyens de re-montage utilisés dans l'horlogerie,permettant ainsi à la fois aux fa-bricants d'horlogerie de se procurerles outils les plus récents et d'étu-dier ce large échantillonnage desmoyens les plus rationnels pour ar-river à cette «àdaptabilité ». (ats)

Le nouveau règlementdes Concours

chronométriques àl'Observatoire cantonal

de NeuchâtelDu rapport annuel de l'Observa-

toire contonal de Neuchâtel relatifà l'année 1968, nous extrayons cequi suit :

Les caractéristiques principales dunouveau règlement pour les Con-cours chronométriques sont les sui-vantes :

Au point de vue de l'organisation,on distingue deux classes : produc-tion et prototypes. Dans la classeproduction ne sont admises que desmontres dont le calibre représenteau moins 5 pour cent de la produc-tion totale du déposant ; l'exploita-tion publicitaire des résultats estadmise sans restriction. En revanche,en classe prototypes, où la clause de5 pour cent ne s'applique pas, la pu-blicité doit se confiner à l'intérieurde l'industrie horlogère.

Au point de vue technique, l'in-novation majeure est l'introductiond'épreuves dynamiques : mesure del'effet résiduel après contraintessous forme de température élevée(65 pour cent ) , chocs (100 g) etchamp magnétique (60 Oe) , ainsique de l'effet temporaire de faiblesaccélérations linéaires (3 g) et an-gulaires. La difficulté technique ma-jeure a été celle de définir la nature,l'intensité et la fréquence des con-traintes qu 'est censé rencontrer unchronomètre au poignet d'un utili-sateur moyen ; nos épreuves ont fi-nalement été choisies de sorte à re-produire les contraintes que nousestimons qu 'un chronomètre subiten moyenne au cours de 2 ou 3 ansd'utilisation. Si le choix des épreu-ves est donc partiellement arbitrai-re , les résultats montrent qu 'ellessont en tous cas sélectives, car lesnombres de classement des 26 lots,de 16 montres chacun , s'étalent en-tre 6,9 et 61,5 et il faut souligner quetoutes les montres déposées étaientde qualité «chronomètres de B. O.».

Le programme pour 1969 prévoit ,après une deuxième tranche d'é-preuves d'essai sans publication no-minative, le déroulement du pre-mier concours officiel suivant lanonvp llp formule.

Des montres à la chaîne

Comœoïa a mis en chantier deux piècesen trois actes

La rentrée des vacances marqueimmédiatement la reprise des répé-titions pour les acteurs de la trouped'amateurs loclois. Juste avant legrand départ des «.horlogères», lesdeux directeurs ont choisi les piècesqu'ils présenteront au public du Juraentre le début de décembre et la f i nde mars. Ils opèrent ce choix enfonction des comédiens et comédien-nes qu'ils ont à disposition et dugenre de publia qui suit fidèlementla troupe. Quand les deux piècesprincipales sonii mieux que « dégros-sies -», il arrive 'QJue Comcedia mon-te également un spectacle en unacte comme il l'avait fait l'an pas-

se par exemple, avec « Les Boulin-grin » de Courtéline. Le travail desrépétitions mobilise les acteurs pen-dant trois mois et demi en raisonde deux soirées par semaine etquand la pièce a passé la rampepour la premièr e fois, les acteursmaintiennent et travaillent leur in-terprétation en répétant encore unefois par semaine.

Cette année, le groupe dirig é parM. Ren é Geyer jouera «Je veux voirMioussov», une comédie de Valen-tin Kataiev adaptée par M. G. Sau-vageon . Cette comédie a déjà rem*porté de nombreux succès grâce sur-tou t à l'excellente interprétationqu'en avait faite la compagnie Ja c-ques Fabbri .

L'autre groupe mis en scène parM. Pierre Brossin montera une piècequ'il n'est presque plus besoin deprésenter tant elle est célèbre ettant elle a fait les beaux jours desthéâtres parisiens. Il s'agit de« Lorsque l'enfant paraît » d'AndréRoussin.

Comœdia a résolument choisi lavoie de la bonne humeur et ce n'estpas son public qui lui est tradition-nellement attaché oui s'en p laindra.

Avant que le plein travail ne re-prenne tout à fai t , la société a vécusamedi dernier son 2e rallye suividu souper annuel. Ce grand jeu or-ganisé par l'équipe F. Rota, M. C.Rota et M. J . Lecoultre a conduitles participants à travers le Jura.Ce fu t l'occasion d'essayer des con-cours amusants et de résoudre dedif f ici les énigmes. La victoire estrevenue à l'équipe L. Grandjean,M. Peçon et S. Lecoultre qui a coif -f é de justesse les équipes M. Calame-M . Calame et J. P. Pipoz - E. Pipoz-C. P. Pfister. L'an prochain, cesera au tour de l'équipe U. Brandt-C. Brandt de mettre sur pied unetelle épreuve.

s. T

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I MEMENT O JBMM_MMMMnMM_ai»«»«BM«n»«_ap_M__J

Le LocleMERCREDI 3 SEPTEMBRE

Centrexpo : 15 h. à 21 h., exposition« Tendances de la jeune photogra-phie française ».

Cinéma Lux : 20 h. 30, Ligne rouge 7000.Le Cachot, Ferme du Grand-Cachot-de-

Vent : 15 h. - 22 h., Exposition Gé-rard Bregnard , peintre et sculpteur.

Pharmacie d'of f ice : Moderne,jusqu 'à 21 h., ensuite le tél. No 17renseignera.

Permanence médicale et dentaire : Tél.No 17 renseignera . (N' appelez qu'encas d'urgence et en l'absence dumédecin de f amille.)

: COMM UNIQU ÉS ji

Ecole de Musique du Locle.L'Ecole de Musique du Locle va re-

prendre son activité. Les cours et le-çons commencent : pour les anciensélèves dès lundi 8 septembre , pour lesnouveaux à partir du 15 septembre.Renseignements et inscriptions àl'Ecole de Musique du Locle, mercredi 3septembre de 14 h. 30 à 18 h. 30, ouau Secrétariat du Conservatoire de LaChaux-de-Fonds , dès le 3 septembre.Téléphone (039) 3.43.13.

Sur la pointe— des pieds —

Il y a très longtemps que Giu-seppe est venu du Val Imagna, dansla province de Bergame, pour tra-vailler en Suisse. Je ne sais pluscombien d'années mais, sur sonpasseport, à l'époque , c'était encoreinscrit : royaume d'Italie. Ça doitfaire à peu près vingt ans. Ils'était bien juré d'économiser lemaximum pour construire une pe-tite maison dans son village na-tal et surtout il pensait qu 'à cin-quante-cinq ans, il pourrait rega-gner définitivement le sol italien.

A son arrivée, il a choisi un ap-partement sans confort et a con-tinué résolument à cuire sur lefeu de bois une polenta quotidien-ne et à réchauffer une minestra deplus en plus épaisse. Son épousel'a suivi sans broncher et a réussides « quinzaines » complètes dansun atelier de la ville. Et puis , unpetit Giovanni est né. Tant bienque mal, il a passé ses premièresannées, tantôt à la crèche , tantôtchez une voisine car il ne fallaitpas que la mère perde son salaire .Giovanni a prononcé ses premiersmots en italien mais, l'accent n'yétait pas. Au fur et à mesure desa croissance, l'enfant « attrapait »i/77. inr.nrn.hlp . accent loclois. Il n'u-tuisait la langue de Dante quedans ses colères et ses attendris-sements. A l'école le jeune Gio-vanni ne s 'est jamais mis en ve-dette et n'a jamais été en retard.Dans le gros tas quoi...

Un jour. Madame Giuseppe eneut marre de vivre la plupart dutemps dans un deux pièces avecW.C. extérieurs . La famille chan-gea de domicile. Le nouveau logisn'était pas extraordinaire mais c'é-tait décent . Aux «horlogères » età Noël , on repartait gaiement dansla province natale. Giuseppe re-trouvait les amis qui avaient par-tagé sa dure enfance et voyait sematérialiser son rêve d'une petitemaison dans son village. MadameGiuseppe retrouvait les incommo-dités de la demeure familiale etGiovanni s 'ennuyait .

Giovanni a vingt ans. Il est accli-maté , il possède un métier et adorel'Italie.... pour les vacances. Ma -dame Giuseppe s'est fai t installerune machine à laver , une armoirefrigori f ique , le chau f fage par four-neau à mazout et la télévision.Giuseppe qui voit sa maison ita-lienne lourdement « hypothéquée »s 'est acheté une auto. C'est véri-dique et il faudrait le signale r àMonsieur Schwarzcnbach.

S. L .

SEMAINE DU 3 AU 9 SEPTEMBRE

Association sténographique Aimé Paris.— Chaque mercredi , 19 h. 15, entraî-nement, salle No 9, Collège secon-daire.

Contemporains 1895. — Rendez-vousmardi, 14 h., devant l'Hôtel de Ville.

Contemporaines 1900. — Lundi, 20 h.,Cercle de l'Union, séance mensuelle.

Contemporaines 1905. — Mardi, 20 h.,Buffet de la Gare, assemblée.

Contemporaines 1914. — Mercredi 3.20 h., Cercle Républicain , assembléemensuelle. Inscriptions pour le sou-per fondue du 5 sept, à Sommartel.Renseignement pour la course surpri-se du 27 sept .

Contemporaines 1918. — Assemblée,mercredi 10, Restaurant de la Place,20 h. 15.

Contemporaines 1921. — Assemblée gé-nérale, Restaurant de la Place, ven-dredi.

Echo de l'Union. — Lundi, 20 h., Mai-son de paroisse, répétition.

Fanfare de la Croix-Bleue. — Vendredi,répétition générale.

Harmonie Licderkranz. — MannerchorHarmonie Liederkranz ladet aile Sàn-ger ein zur Gesangprobe am Dienstag20.15 Uhr im Lokal Cercle Républi-cain , 2ter Stock Postgebâude.

La Montagnarde (section UCJG). —Jeudi, local , préparation d'une courseau Chasseron.

Le Locle Natation. — Entraînementd'été. Tous les soirs, 18 h. 30, à lapiscine.

Le Locle-Sports , club haltérophile. —Halle de sports des Jeanneret , 1erétage : juniors : lundi , mercredi etvendred i, de 19 h. â 21 h. Elite et vé-térans ; mardi et jeudi , de 18 h. â 21h. 30 ; dimanche de 10 à 12 h.

Société fédérale de gymnastique. —14 h., au chalet. Dimanche 9 h., à laHalle des Jeanneret : lundi, 18 h.,pupillettes I ; 19 h., puplllettes II ;20 h., féminine. Mardi , 20 h., actif.Halle de Beau-Site, mercredi . 19 h.,pupilles. Mercredi , 20 h., hommes.Vendred i, 20 h., actifs.

Société philatèlique. — 2e lundi dumois. 20 h.. Hôtel des Trois-Rols.

Philatélia. — Lundi, entretiens etéchanges.

Union instrumentale. — Jeudi , 20 h.15, répétition générale au local. Pré-sence indispensable.

Vélo-Club Edelweiss. — Vendredi. 20 h.15, local, Restaurant Terminus, as-semblée générale, présence par de-voir.

Dernier délai pour les inscriptions :lundi, à 17 heures.

| Sociétés locales fv /v vf V\VX>.\XVC«\VNX cccwVwvv»xxvocv4

Jouer le jeu, I aventurela plus sérieuse du monde!

Le Grand Prix des caisses a savonest terminé, vive le Grand Prix ! Selonqu 'ils étaient concurrents ou organisa-teurs, tous les participants au GrandPrix gardent de la manifestation l'im-pression d'avoir vécu quelque chose desérieux !

Pour les gosses demeure au premierplan le fait d'avoir participé à une vraiecompétition , assez importante pour jus-tifier le sérieux qu'ils y ont apporté. Lesadultes organisateurs et qui assumaientla grosse tâche, maintenant que le sen-timent de leur responsabilité engagéeest apaisé, racontent leurs impressionsface aux petits hommes. Et s'ils parlentavec le sourire de ce qu'ils ont vu etentendu, ils sont cependant impression-nés et admiratifs.

A l'arrivée , les coureurs, noyant lemur de paille qui venait à leur rencon-tre, avaient presque tous l'air craintif ,un peu figé et éberlué. Et , sortis de leurvoiture, pour rien au monde n'auraientaidé à la sortir de la paille. Les grandscoureurs ont des aides pour cela. Undes petits, dont le bolide avait, ô luxe,une porte , attendit imperturbable quel'on vienne l'ouvrir avant d'en descen-dre. Dans cette impassibilité, une mi-gnonne fillette, vêtue d'une combinai-son bleu marine faisait exception , bras-sant la paille comme si elle souhaitaitrétablir la belle ordonnance des bottesde paille. En réalité , elle cherchait « sonsac do lest » !

TECHNIQUE AVANT TOUTQuand on veut construire son boude,

il faut , en pltis de l'imagination créa-trice et d'un peu de sens technique,beaucoup de candeur. Celle du cons-tructeur en herbe qui demandait à unmenuisier des restes de bois. « d'un de-

mi-metre de large , un mètre de long etaussi un peu épais », ou de cet autrequi désirait acheter neuf mètres decâble avec 30 centimes dans sa poche.Il dut y avoir bien des factures ré-duites dans les jours qui précédèrent leGrand Prix !

Au départ , ils discutent le coup enspécialistes : « Là, tu as perdu une se-conde ; tu aurais dû ouvrir davantageton virage ! » Ou encore, après avoirfoncé clans une barrière : « J'ai eu desennuis techniques ». Pendant les essais,on entendit soudain un grand bruit sui-vi d'une annonce au haut-parleur : unconcurrent avait perdu une roue et s'entirait sans mal. Mais ce qu'on ne ditpas, c'est qu'aussitôt surgit l'équipe dessupporters , toute de rouge vêtue et quidisait : « T'en fais pas, on a du fil defer et un marteau » et le coureur putparticiper aux deux manches de lacourse.

La conduite ne semble leur poseraucun problème , mais visiblement ilsessayaient leurs véhicules en indiquantles points faibles lors des manoeuvresa main.

Et quand vint l'heure de la distri-bution des prix , les vainqueurs furentpoussés en triomphe pour le tour d'hon-neur et reçurent une couronne de lau-rier qu'ils passèrent autour du cou. Onaimerait bien savoir s'ils ont dormiavec leur collier de gloire ?

/Mercredi 3 septembre 1969 L ' I M P A R T I A L rage #

¦_D___31i___H Feuille d'Avis desMontapes ___¦__________¦

22 août, construction de trois garages,Jolimont 1, M. Hunziker, Anet.

Actes de probitéVendredi après-midi une dame

perdait son sac à main qui contenaitune forte somme d'argent , un passe-port et quelques objets. Elle récupé-ra son bien au poste de police où unepersonne des Jeanneret , Mme F. G.l'avait déposé sitôt après l'avoir trou-vé.

Quelques jours plus tôt , un habi-tant du Raya , M. R. R. déposait auposte un billet de 100 francs trouvédevant son domicile. La propriétairedu billet perdu fut , on le conçoitaisément, fort aise de le reprendreau poste de police.

A côté des actes cle vandalismeque l'on a constaté à la Combe-Girard , où un banc cle rondins aété aémoli et les fleurs massacréesau lieu-dit La Jacques, il est ré-confortant cle rencontrer encore laorobitë active.

Sanctionspour constructions

',:¦ ' 'W m\ Éi _t_(mWI mmmmW&ËsmW >ffl B___ I JH ** ¦- ¦:¦--. . — ". - - " f Sj®T ~*F « - » ,» i- y f •î&Jv ¦."> -- - _r MÊ ^pH_BBiSs__B___{î________ i_i»^

' 'IWHIMI lilfi : -» * v> ./ .'"" i_j|^E ^- ^P_-^_-^F ^%<: ' ^ T à Nendaz / Vs pp\;-jB>_" SE* ' - - ' HhM_K_HH_nM_—an_l_H_HBB—_MH____MHK_)_ii '"'-"" ¦qrFr'f-FfflBHH-- ' * - •* I -^ glSJïiiJ^ "«

Gaston DouillotCABINET DENTAIRE

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DE RETOUR

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-_____s_s_rPour lutter contrela TBCsans hésiter la dépisterRadiophotographie au LOCLEdu 8 au 19 septembre 1969.

JOURNEE FRB80UROEOBSE A DERNIER

Une journée de saine détente.

Quelle merveilleuse journée que cellequ'ont vécu, dimanche, tous les Fribour-geois établis dans le canton de Neu-châtel ! Le soleil était au rendez-vouspouir le premier pique-nique intersocié-tés à Cernier par l'Amicale des Fri-bourgeois du Val-de-Buz.

Près de 400 personnes, y compris lesmembres du comité de l'Association Jo-seph Bovet qui , par la même occasion,avaient tenu une séance spéciale lematin dans ce charmant village neu-châtelois, ont pris le repas de midi surl'herbebte à l'orée de la forêt. Un menuexcellent du pays d'origine avait étépréparé par un cuisinier de talent, le-quel mérite un coup de chapeau. Quantà la manifestation proprement dite, el-le était animée par Norbert Brodard,ce chanteur à la voix de ténor.

Les divertissements ont réjoui tous lesparticipants, les grands comme les pe-tits.

C'est dire le succès qu'a obtenu cette

manifestation, puisqu 'il y avait mêmedes Fribourgeois venus de la terre d'o-rigine et une délégation de Nyon en ar-mailli. Après avoir chanté le « VieuxChalet » qui a retenti dans tout le Val-lon sous la direction de Gérard Bigo-let du Locle, chacun s'est préparé à latombée de la nuit pour regagner sonfoyer. Les organisateurs de cette jour-née très réussie, c'est-à-dire les mem-bres de l'Amicale des Fribourgeois duVal-de-Buz, ont reçu les félicitationsqu'ils méritaient.

Piscine d 'EngollonTempérature de l'eau : 21.

¦

Voir autres informationsneuchâteloises en page 11

HIER, LA 10.000e ENTREEAu Comptoir du Val-de-Travers

La vogue du comptoir s'affirme et unprogramme varié attire chaque soir denombreux visiteurs. Hier, tes responsa-bles de CIBBO avaient invité les sous-cripteurs qui répondirent en nombre. Leprésident, M. Daniel Scheiling, dit lajeunesse de l'entreprise, qui est un actede foi dans le développement touristiquedu Vallon. M. Claude Montandon féli-cita ceux qui ont su voir grand et envi-sager une solution globale. Me AndréSutter noua la gerbe de la partie ora-toire et lança un vibrant appel en faveurde sa réalisation. Une collation fut of-ferte aux participants où l'on notait, endehors du Vallon, la présence de MM.Albert Porret , président du Conseil d'ad-ministiration de la Banque cantonale, etBoger Beuchat, directeur de l'Officeneuchâtelois du tourisme. Les souscrip-tions recueillies au comptoir atteignaient15.300 francs lundi soir.

A 20 heures, le comptoir accueillait lesautorités et la population de Saint-Sul-pice, La fanfare l'Union , sous la direc-tion de M. F. Guder, exécuta un brillantprogramme. Le président de commune,M. Bric Schlub, répondit aux voeux ai-mables de MM. Claude Montandon, pré-sident du comptoir, et Emile Wenger ,porte-parole de la commune de Fleurier.

Au cours de cette manifestation, M. C.Montandon annonça que le comptoirvenait d'enregistrer la 10.000e entrée ;Mme Antoinette Polla, de Buttes, qui futchaleureusement fêtée et comblée de ca-deaux. Tour à tour, elle reçut l'accoladede MM. Jean Baudoux, secrétaire del'Office du tourisme de la province deNamur, de Claude Evelyne et YvesCourt, de la TV romande, ainsi que dudiligent président Claude Montandon.

Demain soir, le comptoir recevra LaCôte-aux-Fées. (jy )

Dombresson : visite du domaine communalLe Conseil général, invité par le Con-

seil communal, vient de participer à uneintéressante visite du domaine com-munal et des derniers grands travauxeffectués sur le territoire de la com-mune. Les participanits ont tout d'a-bord été salués par M. Claude Vaucher,président de commune, organisateur decette visite qui a commencé « Sous-le-Mont » par les réservoirs d'eau, le pom-page et la station de chloration instal-lée l'année dernière. La grande sourcedonne actuellement 500 à 600 litres àla minute et alimente les 2 réservoirsde 600.000 1. chacun. La station de pom-page des « Prés-Boyers », qui ne fonc-tionne pas en ce moment vu que lessources donnent suffisamment, a en-suite reçu -la visite des participants.

Ceux-ci se sont rendus après dans laforêt du Sapet, la plus belle des fo-rêts de Dombresson qui s'étendent surprès de 300 hectares. La commune setrouve. „<_ ., ce fait parmi les 10 plusgrands propriétaires du canton.

C'est à M. Louis Bolie, inspecteurdes forêts du TVe arrondissement, qu'il"appartint de faire le point sur la si-tuation actuelle dans les exploitationset l'écoulement des différents . assorti-ments. Un exposé très intéressant con-cernant plus particulièrement les fo-rêts de Dombresson fut également fait.C'est ainsi que l'on apprit que ces fo-rêts sont divisées en 33 parties, ex-ploitées selon un plan bien établi etrevu tous les 10 ans. Actuellement lapossibilité d'exploitation annuelle est fi-xée à 2000 sylves sur les 90.000 recen-sées dernièrement.

La visite se poursuivit aux Planches,au chalet construit en 1884, et qui futdurant, plusieurs années une fromage-rie. Là pâture compte 300.000 mètrescarrés et peut recevoir 60 pièces de bé-tail.

Les participants prirent ensuite ladirection de Chasserai, non sans s'ê-tre arrêtés au « Savage», entre le Cô-ty et les Vieux-Prés, où il est procédéactuellement à une correction du tra-cé de cette route communale. La mé-tairie de Freinisberg fut inspectée avecsoin, et M. Germain Scheurer, conseil-ler communal, donna quelques indica-tions concernant cet important domai-ne de 762.000 mètres carrés. L'on ap-prit par exemple que la commune ache-ta la pâture en 1804 pour le prix de,28.000 livres tournoi. Les dernières ré-fections datent de 1949 (écurie) et decette année pour ce qui est de la che-minée et du toit. lia pâture reçoit 90.,

v pièces de. bétail qui y restent en moyen-ne 105 jours par an.

... Chacun ayant été mis en appétit, c'estavec plaisir que le repas fut pris encommun à l'hôtel de Chasserai. L'a-près-midi fut consacrée à la visite dunouyeau chemin parfaitement goudron-né, menant à la ferme Alfred Ducom-mun à la Joux-du-Plâne, ainsi qu'àune rapide inspection des travaux ef-fectués pour détourner les eaux de Per-tuis dans le gouffre bien connu.

Enchantés par ces visites instructi-ves, les conseillers généraux remerciè-rent l'exécutif communal par l'intermé-diaire de M. Claude Haenni, présidentdu Conseil général. (C. M.)

Près de deux mille personnes à la Marche populaire des Gorges de l'AreuseSamedi et dimanche a eu lieu la mar-

che populaire du Hockey-Club Noiraigue,marche dite des Gorges de l'Areuse. Pourla première édition, il s'agit d'une réus-site complète. L'organisation a été ex-cellente et chacun a eu beaucoup deplaisir tout au long du périple d'un peuplus de quinze kilomètres. Les prix sui-vants ont été remis : au groupe le plusnombreux, soit la SFG Noiraigue, sec-tion pupilles du moniteur M. Michel Ca-lame qui a reçu une magnifique channe ;au millième participant , le jeune Phi-lippe Liévremont , de Couvet , de 12 ans ;au plus âgé, M. Charles-Henri-LouisHenriod, de Bochefort ; à la plus jeuneparticipante, Isabelle Pianaro, de Noi-raigue ; et à la famille la plus nombreu-se, soit la famille de M. Charles-HenriSandoz, de Couvet. A la réussite de cettemarche, associons le nom de M. Charles-Henri Sandoz , président de là Marchedu Creux-du-Van, qui était le conseilleraverti et écouté des dirigeants duHockey-Club Noiraigue.

UNE BONNE ORGANISATIONL'organisation d'une telle manifesta-

tion qui se déroulait pour la premièrefois à Noiraigue, posait bien entendu desproblèmes qui ont été résolus grâce auconcours de plus de 40 personnes. Lesagents de police MM. Marcel Viel deNoiraigue, et Paul Bisse de Couvet, dé-nombrèrent pour les deux jours plus de700 voitures. En plus d'une cantine àTreymont, le hockey-club offrait à cha-que participant au Creux-Dessous dubouillon et du Léco. Félicitons le prési-dent du Hockey-Club Noiraigue, M. B.Muller , qui était le responsable des can-tines, et son secrétaire M. Jean-HuguesSchulé, responsable de la partie admi-nistrative. Avec le Hockey-Club Noirai-gue, société jeune, près de 2000 personnesont pu parcourir une des plus belles ré-glons de notre Jura ; cette heureuse ini-tiative méritait bien d'être signalée etprouve qu'à Noiraigue les jeunes sontprésents et tiennent à leur village ainsi

M. Marcel Perrinjaquet , remet la channe au moniteur de la SFG Noiraigue,M. Michel Calame.

qu'au Val-de-Travers... En plus de lamédaille chaque participant a reçu unephotographie du Saut-de-Brot avec unecarte des Gorges de l'Areuse, offertes parla Société des sentiers des Gorges del'Areuse, que préside M. Yann Bichter.Beievons également que le balisage duparcours était très bon et que tous lesparticipants que nous avons entendusse sont déclarés enchantés du parcoursqui leur a été donné de faire. Es se sontplu à louer la parfaite organisation decette manifestation que le comité duhockey-club a décidé de reprendre les29 et 30 août 1970 avec un parcours lé-gèrement modifié. La section des sama-ritains de Travers n'a pas eu à interve-nir. M. Ernest Batz, chef de gare et pré-

sident du comité d'honneur du Hockey-Club Noiraigue a fait la marche ; bravo,M. le président et à l'année prochaine.

(ns)

Le comité de la société féminine degymnastique présidé par Mme EricBastardoz, s'est réuni récemment àl'Hôtel Central.

L'ordre du jour comprenait les pointssuivants : assemblée générale du 12septembre, match au loto, soirée annuel-le, sortie annuelle, remplacement de lamonitrice des dames et petites pupil-lettes.

Les différents points de l'assembléegénérale furent traités alors que lecomité fixait la sortie annuelle au 10ootobre, le match au loto au début denovembre (date à ratifier par le co-mité de l'Union des sociétés locales).En outre, la société féminine partici-pera à la soirée annuelle de la S.F.G.le 29 novembre. Mme Nely Hamei, mo-nitrice des dames et petites pupiliettesdepuis 6 ans, a envoyé sa lettre de dé-mission. Le comité fera les propositionssuivantes à l'assemblée générale qui de-vra les ratifier : Monitrice des dames :Mlle Claudine Tribolet, sous-monitri-ce des dames et responsable des bal-lets et préliminaires pour les soirées etmanifestations : MMe Mante-FrançoiseBlondeau,- monitrice des grandes pupil-iettes : Mme Carole Chaînez (sans chan-gement), sous-maniïf>rice dtes grandes pu-piliettes : 'Mlle ''Sylvie Pérrin, monitri-ce des petites pupiliettes;: Mlle Anne-Marie Bumley, sous-monitrice des pe-tites pupiliettes : MMe Claire-Lise Bou-quet.

L'activité de la société féminine arepris lundi 1er septembre. Après leschangements intervenus pour l'utilis-tioo de la halle de gymnastique, les pe-tites pupiliettes se retrouveront 1e lundisoir de 18 à 19 heures, les grandes pu-piliettes le mercredi de 19 à 20 heures.et tes dames le mercredi de 20 à 22 heu-res.

Pour terminer, la présidente annonçaque 16 gymnastes de Couvet participentcomme majorettes, au 15e comptoir duVal-de-Travers, sous la direction de Ma-dame Carole Chanez. (bz)

Démission dela monitrice de la SFGF

de Couvet

Construction d'une hallede gym

La commune fleurisanne a donné lefeu vert à la construction d'une hallede gymnastique sur la place de Longe-reuse. Cette dernière sera construite aunord du Collège régional. Les travauxont déjà débuté et une pelle mécaniquea creusé et déblayé des tonnes de terre,afin de permettre l'aménagement d'unabri antiaérien au sous-sol du bâtiment.Cette initiative sera d'autant plus ap-préciée du fait que la société de gym-nastique de Fleurier a pris récemmentun nouvel élan parmi la jeunesse , (rq)

FLEURIER

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PAYS NEUCHÂTELOIS

Val-de-TraversMERCREDI 3 SEPTEMBRE

Fleurier — Comptoir du Val-de-Tra -vers : Ouverture des stands de 18 h.à 22 h., Soirée Côte-aux-Fées.

Permanence médicale et dentaire : lemédecin habituel.

Le Salondes Trois dimanches

Dans une disaine de jours s'ouvrira àCressier, sous le patronage de la Com-pagnie des vignolants et de l'Associationpour le développement du village, letraditionnel Salon des Trois dimanchesqui présentera cette année les œuvresd'Alex Billeter , bien connu des Neuchâ-telois pour son talent plein de piquant ,d'humour et de finesse. A n'en pasdouter , ce dix-huitième Salon attireracomme les précédents une foule de vi-siteurs et remportera au même titre queles expositions Grounauer en 1967 etCoste l'année suivante, un plein succès.

(U)

CRESSIER

Au Tribunal de police du Val-de-Ruz

Le Tribunal de police du Val-de-Buza siégé hier matin à l'Hôtel de Ville deCernier, sous la présidence de M. PierrePaessler, suppléant, assisté de M. MarcMonnier, greffier-substitut.

A. Del G. prenait son repas de mididans une baraque de chantier en com-pagnie de camarades de travail. Un deceux-ci , C. M., ayant reçu un torchon depapier dans sa gamelle, fit quelques re-marques à l'adresse de l'auteur de cettefarce sans toutefois savoir de qui 11 s'a-gissait. Convaincu que ces remarques luiétaient destinées, A. Del G. empoignaC. M. ©t le poussa hors de la baraque.Ce geste brutal fit tomber ce dernier quise blessa à l'épaule et dû avoir recoursaux soins d'un médecin. Seul le plai-gnant se présente à l'audience ; il con-firme sa plainte. A. Del G. est condamnépar défaut à 100 francs d'amende et 20francs de frais.

• * •Le 22 juin E. C. montait la route de

La Vue-des-Alpes au volant de son au-tomobile. Dans le tournant à gauche,peu au-dessous des Hauits-Geneveys, ilheurta, ou fut heurté, par la voitureconduite par A. B. qui le dépassait.

Il n'y eut pas de blessé mais des dé-gâts aux deux véhicules. Les deux pré-venus se rejettent mutuellement la res-ponsabilité de cet accrochage. Dans l'im-possibilité d'établir lequel des deux au-tomobilistes est le fautif , le tribunal lesacquitte tous les deux, faute de preuves.

« • •Le 11 juin K. S., chauffeur de taxi,

circulait de Vatangin en direction deBoudevilliers au volant d'un véhicule deson employeur. A l'entrée de cette der-

nière localité, il obliqua à gauche pourse diriger sur Coffrane sans s'être misau préalable en ordre de présélection.Ce faisant, il coupa la route à l'auto-mobile conduite par W. G. qui arrivaiten sens inverse en tenant régulièrementsa droite. Malgré un brusque freinage,W. G. ne parvint pas à éviter la colli-sion. K. S., qui a fait opposition au man-dat de répression du procureur général,conteste toute faute. Il a déposé plaintecontre W. G. qu'il considère comme seulresponsable de l'accident pour avoir cir-culé à une vitesse trop élevée et ne pasavoir été en mesure de l'éviter. K. S.admet cependant que le choc s'est biendonné sur la troisième piste, soit celleréservée à l'automobiliste W. G. Le tri-bunal ne retient pas les explications peuconvaincantes de K. S. et condamnecelui-ci à 70 francs d'amende et 25francs de frais. W. G., qui n'a commisaucune faute, est acquitté.

• • m

B. B. est co-propriétaire d'une entre-prise de transports. Le 29 juillet, il effec-tuait des transports dans la région desBugnenets avec un camion lourd surlequel il avait posé sons autorisation lesplaques de sa voiture. Il a expliqué à lapolice que les plaques du camion enquestion avaient été fixées sur un autrevéhicule qu'un chauffeur de l'entrepriseutilisait ce jour-ià. U a agit ainsi pourpouvoir travailler avec un camion deplus. Le prévenu reconnaît les faits. Iltrouve cepeaidanit les réquisitions du pro-cureur général trop élevées (8 joursd'emprisonnement et 2500 francs d'a-mende) et demande à pouvoir adminis-trer des preuves. La cause est renvoyée.

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Près de 2000 tireurs au 34e tir historique des Rangiers

1939 tireurs ont participé dimancheau 34e Tir historique des Rangiers pourcommémorer le souvenu- des mobilisa-tions de 1914-18 et 1939-45. Au coursde la manifestation officielle , en pré-sence de nombreux invités dont le con-seiller d'Etat Schneider , le major AndréSalomoni de Moutier a prononcé l'allo-cution de circonstance.

LES RÉSULTATS (300 m.) — Socié-tés invités : 1. Bienne Sof. romands,104 pts ; 2. Gerolfingen, 103 ; 3. Villa-

repos, 103 ; 4. Domdidier , 102 ; 5. Fran-ches-Montagnes, PC et pistolets 100 ; 6.Lignières. 98 ; 7. Gardes-frontières Lau-sanne, 97, etc.

Sociétés fédérées : 1. Delémont-Ville,100 ; 2. Sorvilier , 98 ; 3. Boncourt 97 ;4. La Neuveville , 96 ; 5. Tramelan-Cam-pagne, 94 ; 6. Soyhières, 93 ; 7. Basse-court , 92 ; 8. Courfaivre, 92 ; 9. Rog-genbourg, 92.

(50 m.) — Sociétés fédérées : 1. Grel-lingue . 54 ; 2. Delémont-Ville, 52 ; 3.PC et pistolet, Franches-Montagnes,51 ; 4. Porrentruy, 47 ; 5. Malleray-Bé-vilard. 47 ; 6. Châtillon , 45 ; 7. Gardes-frontières d'Ajoie , 43, etc.

Sociétés invitées : 1. Bienne, 54 ; 2.Sof. romands, Biemie, 54 ; 3. Domdi-dier, 53 ; 4. Bienne, 50 : 5. Sof., LaChaux-de-Fonds, 50 ; 6. Madretsch, 49 ;7. Cerneux-Péquignot, 49 ; 8. Ve arron-dissement des douanes. 48 ; 9. Sof., LaChaux-de-Fonds, 48, etc.

(texte et photo y)

: COMMUNI Q UÉS: !Service d'aide familiale.Pourquoi un service d'aide familiale ?

Parce que la profession d'aide familialeétant une profession sociale, à la dis-position de qui en a besoin, ne peuts'exercer d'une façon isolée ; une orga-nisation est indispensable.

Ainsi s'est créé, il y a 13 ans, leService d'aide familiale du Vallon deSaint-lmier qui, au début ne desservaitque les localités de Renan à Soncebozet auxquelles sont venues s'ajouter LaHeutte et Péry-Reuchenette. Cela faitdonc 11 villages à desservir sans oublierles familles de la montagne.

Actuellement, une voiture est à ladisposition des Aides familiales. Se ren-dant compte combien elle est utile , lecomité du Service d'aide familiale adécidé de faire l'acquisition d'unedeuxième voiture.

Mais voilà , pour acheter une voiture ,il faut de l'argent, pour trouver cetargen t, le comité a pris la décisiond'organiser une loterie. Pourquoi uneloterie ? Parce que des matchs au lotoil s'en fait suffisamment par toutes lessociétés et les thé-ventes nous les ré-servons aux paroisses ; ainsi aucun em-piétement n'est fait aux habitudes.

Dès le 1er septembre et jusqu 'au 31octobre , les membres du comité, lesdames collectrices, les éclaireuses offri-ront des billets de loterie à la populationdu Vallon. Le Service d'aide familialeremercie d'avance le public de bienvouloir réserver bon accueil à toutesces personnes dévouées. Merci !

Le comité du Service d'aidefamiliale.

Les aides familiales.

¦

Voir autres informationsjurassiennes en page 22

Le cap des 200est dépassé

Nous apprenons que le comité del'AVIVO, section de Saint-lmier, auxdestinées de laquelle préside le pasteurDolder , a pris connaissance avec plaisirdu nombre définitif des inscriptions pourla course à Schwarzenbourg, de demainaprès-midi, 3 septembre. Les inscrip-tions dépassent maintenant le cap des200, et oscillent entre 205 et 210. Voilàun beau résultat. Cette nombreuse par-ticipation fait bien augurer la journéequi s'annonce gaie et joyeuse. Les par-ticipants se retrouveront ce matin à12 h. 30 précises à la gare CFF, lesbénéficiaires de l'abonnement CFFdemi-tarif porteurs de ceux-ci. Bonnejournée à tous ! (ni)

CARNET DE DEUILCORGÉMONT. — Lors d'une céré-

monie funèbre au cimetière de Corgé-mont, les parents et amis ont renduun dernier hommage à M. LaurentKoechli décédé dans sa 62e année, aprèsquelques jours de maladie. A la sortiedes classes, le défunt avait acquis uneformation commerciale qu 'il perfection-na dans divers stages à l'étranger , no-tamment en Espagne, à Séville ainsiqu'en Grande-Bretagne.

En 1942, M. Laurent Koechli avaitépousé Mlle Antoinette Ruefli qui a tou-jours été pour lui une épouse aimableet attentionnée.

Grand sportif , le défunt avait pratiquédurant de nombreuses années le foot-ball , sport auquel il est toujours restégrandement attaché. Lors de nombreu-ses manifestations ou fêtes organiséesdans la localité il a fréquemment fonc-tionné en qualité de secrétaire d'orga-nisation , poste dans lequel il renditdes services appréciés pour la commu-nauté.

Il fut également un membre trèsactif du Choeur d'hommes Espérance.Occupé dès les premières années de safondation à l'Emaillerie S. A. 11 s'ydistingua par ses capacités qui lui va-lurent d'être appelé au poste de fondéde pouvoirs. Il donna le meilleur delui-même à son entreprise.

A son épouse et à sa famille , nousprésentons nos sincères condoléances.

(gl)

SAINT-IMIER

Les libéraux-radicaux indépendants prenne nt positionMÉDIATION FÉDÉRALE POUR LE JURA

Dans un communiqué rendu publicmardi soir, le parti libéral-radical indé-pendant du Jura déclare que :

« — E appuie la députation jurassien-ne et demande que les électeurs du can-ton . de Berne puissent se prononcer surun éventuel statut d'autonomie partielledu Jura avant tout recours à un plébis-cite d'autodétermination,

— il soutient le point de vue de lacommission Petitpierre et déclare qu'au-cune solution de la 'question jurassiennene pourra être trouvée tant que Bernen'aura pas accepté la médiation fédérale ,

— il approuve par conséquent la mo-

tion du député Roger Jardin et la posi-tion prise sur ce point par le comité dela «troisième force»,

— il reproche au comité du parti libé-ral-radical jurassien orthodoxe d'avoir«voulu torpiller la troisième force nais-sante en approuvant aveuglément le plandu gouvernement bernois avant même laséance de la députation jurassienne».

Rappelons que le Grand Conseil ber-nois devra discuter très prochainementde la motion du député Roger Jardin, li-béral-radical orthodoxe de Delémont, se-crétaire général adjoint du Rassemble-ment jurassien , (ats )

Les Jeux olympiques d hiver 1976 au centredes discussions du Grand Conseil bernoisLa majeure partie des débats de hier matin, au Grand Conseil bernois , a étéconsacrée à l'arrêté populaire octroyant un crédit de 20 millions de francs en tantque participation cantonale aux dépenses nécessitées par l'organisation des Jeuxolympiques d'hiver 1976 â Interlaken. Dans un long exposé , le président de la com-mission spéciale du législatif , M . Peter Berger (radical , Bienne), a relevé combienserait bénéfique pour l'Oberland bernois — région vivant presque exclusivement dutourisme — l'organisation de tels jeux , cette manifestation suscitant un intérêtmondial. Il s'est également penché sur le côté financier d'une telle réalisation dontle coût est évalué à 62,1 millions de francs, sans les frais des installations des PTT(télex, téléphone et télévision notamment) qui eux sont devises provisoirement

à 98,7 millions de francs.

Les recettes, elles, sont estimées à 17,1millions, dont dix millions seraient pro-duits par les indemnités pour retrans-missions télévisées. Par conséquent , ledéficit s'élèverait à 45 millions, dont25 seraient à la charge du canton et descommunes.

Quant aux frais des PTT, ils seraientsupportés à raison de 63,9 millions parles PTT eux-mêmes. Le total restant ,soit 34,8 millions, devrait , selon la com-mission, être également à la charge desPTT ou éventuellement de la Confédé-ration. Saint-Moritz, Zurich, Sion etInterlaken sont d'avis que le surplus desfrais occasionnés par les télécommuni-cations ne doivent pas être supportés parla ville organisatrice.

Investissement à long termeLes nombreux orateurs qui se sont

succédé, ont tous relevé qu'une telle or-ganisation correspondait aux proposi-tions du rapport Stocker et Risch sur ledéveloppement touristique du canton. Ilsse sont tous accordés à déclarer qu 'il s'a-gissait là d'un investissement à longterme, investissement qui serait néces-saire même sans l'organisation des jeux.M. André Cattin (CCS, Saignelégier) ,après avoir affirmé le soutien de sonpropre groupe à un tel projet , s'est poséla question de savoir comment il seraitpossible d'intéresser d'autres régions quel'Oberland dans le cas où Interlaken se-rait désigné pour l'organisation des Jeux.Il s'est en outre félicité du soutien de

chacun au projet de la commission et aémis le voeu qu 'il en serait de mêmelorsqu 'il s'agirait de soutenir d'autresrégions dans leurs dépenses pour l'amé-nagement touristique.

Le Jura égalementAprès le long débat — une heure en-

viron — le directeur de l'économie pu-blique, M. Tschumi, qui est égalementprésident du Comité d'organisation pré-liminaire , a déclaré que l'organisationdes Jeux serait impossible non seule-ment à Interlaken , mais aussi à Sion,Zurich et Saint-Moritz , dans le cas oùles PTT ou la Confédération ne s'enga-geaient pas à supporter la totalité desfrais d'installation des moyens de com-munication.

En réponse à M. Cattin , M. Tschumi adonné l'assurance que le Jura bénéfi-ciera également indirectement de l'or-ganisation des Jeux, et que des moyensfinanciers seraient destinés à soutenirl'organisation touristique dans le cantonentier.

Au vote final , le Grand Conseil a ac-cepté le projet de subvention par 149voix sans opposition.

Aujourd'hui débutera le débat sur l'af-faire jurassienne.

André MICHEL

Chaindon au lendemain de la foire

Au lendemain de la foire , les premières statistiques indiquaient que lamanifestation de cette année figurera parmi les plus importantes de l'après-guerre. En ef f e t , outre le fai t que quelque 700 têtes de gros bétail furentprésentées , la foire connut un grand succès populaire : les premières estima-tions parlent de 20.000 à 25.000 visiteurs, les grands parcs des alentours du

village ayant reçu quelque 3000 véhicules, ( h f , photo cg)

2 9\ Camion contre train \\ 120.000 francs ff de dégâts

Hier, à 13 h. 15, à un passage à |

^ niveau à

la jonction des rues ^

Aebi-Gumigel et de

Morat, une ^

violente collision entre un ca-

^<J mion et un convoi du BTA a ^ fait pour 120.000 francs de dé- £ gâts. Le

conducteur du poids |

lourd n'a toutefois été que légè- ^

^ rement blessé, (ac) ^\ îCV-__ -___0 -V_____ wvwww-vvwwv4*

BIENNE

A Bienne, les Tchèques sont au nom-bre de 85, y compris une vingtained'enfants. A leur arrivée, les jeunesgens ont trouvé un logis provisoire àl'école du Beatenberg puis, peu à peu,des chambres privées. Les personnes ma-riées séjournèrent tout d'abord dansdes hôtels, mais heureusement après untemps relativement mort, purent s'éta-blir dans des appartements.

Ces réfugiés appartiennent à toutessortes de professions. Presque tous ontfait un apprentissage et constituent unpersonnel qualifié. Il y a surtout desintellectuels. Ils ont tous trouvé unemploi bien rétribué, qui leur permetde payer un loyer hélas élevé. En géné-ral, ils sont contents de leur situation,et se sont déjà fort bien adaptés àla vie et à la mentalité biennoises.

Une difficulté s'est présentée dans leclassement des trois médecins. L'un atrouvé finalement un emploi provisoireà l'hôpital de district et une femme-médecin au home de vieillards du Ried-du-Haut. Mais tous deux sont repartis.Une femme-médecin a aussi été engagéeen qualité d'infirmière à l'Ecole fédéralede sports de Macolin, où son mari atrouvé également un emploi (ac)

Les Tchèques à Bienne

Trois voituresse télescopent

A la suite d'une inattention, trois voi-tures sont entrées en collision , hieraprès-midi vers 15 heures, à la croiséedes routes de Develier et Courtételle , àl'entrée de Delémont. La première auto-mobile ayant freiné, deux véhicules quila suivaient sont venus la télescoper parl'arrière. Il n'y a fort heureusement paseu de victime, mais les dégâts sont éva-lués à plus de 5000 francs. La police aprocédé au constat d'usage, (vo)

DELÉMONT

Coûteux momentd'inattention

Revenant de la Poire de Chaindon, unmarchand de bétail à La Sagne, qui cir-culait en voiture entre Reconvilier etTavannes, eut un moment d'inattentionen regardant un troupeau de bovins enpâture, et tamponna une voiture quiavait dû s'arrêter derrière des chevaux.Dégâts matériels : 2000 francs, (ad)

Assemblée générale ,'du FC. -— L'as-semblée générale présidée par M. Char-les-Ed. Haenni , a pris connaissance desdifférents rapports qui tous relèvent l'ex-cellent esprit qui règne au sein du club.

Les comptes, parfaitement tenus, etprésentés par M. P. Hugi , bouclent trèsfavorablement.

Dans son rapport , l'entraîneur , M.Zbinden , dit toute sa satisfaction et sesespérances pour l'avenir , alors que M.Boillat , responsable des juniors , relevade nombreuses difficultés et le grandtravail à accomplir avec les jeunes.

Le comité, enrichi de deux nouveauxmembres, a été constitué comme suit :président , Charles-Ed. Haenni; vice-pré-sident , W. Pritschy ; caissier , F. Hugi ;secrétaires, J.-P. Aellen et J.-P. Voillet ;membres, M. Boillat , M. Petrovic, O.Chappuis, J. Piquerez, G. Vuilleumier etF. Voutat.

Enfin , la création d'une équipe devétérans fut annoncée, (ad)

TAVANNES

Dans sa séance du 27 août 1969, leConseil d'Etat a nommé Jean-PierreWidmer, originaire de Sumiswald, ac-tuellement commis, aux fonctions desecrétaire-adjoint au Service techniquedu département de l'Agricuilture.

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Musée d'Ethnographie : 10 h. à 12 h.,14 h. à 18 h., exposition c Japon ,théâtre millénaire vivant.»

Musée des Beaux-Arts : 10 h. à 12 h.,14 h. à 17 h., peintres neuchâtelois.

Pharmacie d' o f f i ce : pj, squ'à 23 heures,Nagel , av. du Premier-Mars.Ensuite , cas urgents, tél. No 17.

CINÉMASApollo : 15 h., 20 h. 30, Pas de roses pour

OSS 117.Arcades : 15 h., 20 h. 30, Le cirque.Bio : 15 h., 20 h. 45, Sophie de 6 à 9

ans ; 18 h. 40, Davey des grandschemins.

Palace : 15 h., 20 h. 30, Cartes sur table.Rex : 15 h., 20 h. 45 , L'érotisme dans le

monde.Studio : 15 h., 20 h. 30, Ta femme cette

inconnue.

Au guidon de son cyclomoteur,M. Roger Farine, domicilié àSaint-Biaise, circulait hier vers10 h. 30 à la route des Gouttes-d'Or en direction de la ville. Ala hauteur de l'immeuble 90, aumoment où semble-t-il une voi-ture l'a un peu serré en le dé-passant, il a perdu la maîtrise desa machine qui, après avoir heur-té le trottoir nord, a zigzagué surla chaussée. Le cyclomotoriste aalors fait une chute. Il est bles-sé au côté gauche du visage.

Il fait une chute

PAY S NEUCHATELO J S

C'est selon le protocole rigoureux ré-servé aux hôtes illustres qu 'ont été re-çus hier après-midi au Musée d'ethno-graphie de Neuchâtel Leurs Altesses Im-périales le prince et la princesse Taka-matsu, frère de l'empereur du Japon, etSon Altesse Impériale le prince Mikasa,leur neveu. Une suite importante accom-pagnait ces visiteurs de marque, eton remarquait notamment la présencede Leurs Excellences MM. Kubota , chefde la suite du prince, Nishiyama, am-bassadeur du Japon en Suisse, Stadel-hofer, ambassadeur de Suisse à Tokyo,ainsi que celle du professeur Iijima,directeur du Musée du Théâtre à To-kyo.

Après les paroles de bienvenue qu 'aprononcées dans le grand hall le con-seiller communal Paul-Eddy Martenet ,qui a remis aux visiteurs quelques ca-deaux offerts par la ville de Neuchâtel,Leurs Altesses Impériales ont parcouru ,sous la direction du conservateur, M.Jean Gabus, et du R. P. Immoos, pro-fesseur à l'Université Sophia à Tokyo,l'exposition « Japon : théâtre millénai-re vivant » présentée par le musée de-puis le mois de juin . Les hôtes japo-nais ont paru très intéressés par les re-marquables collections exposées et sesont arrêtés à maintes reprises pourdétailler divers objets ou écouter les ex-plications de leurs mentors.

L'escale neuchâteloise des membresde la famille impériale nipponne s'ins-crit dans le cadre d'une tournée qu'ef-fectue actuellement en Suisse Son Al-tesse Impériale le prince Takamatsu quia inauguré hier l'exposition du Kunzt-haus et se rendra prochainement à Lau-sanne : le frère de l'empereur du Japons'occupe en effet principalement de pro-blèmes d'ordre culturel . Il est notam-ment président d'honneur de l'Associa-tion internationale pour le rayonne-ment de la culture japonaise (KokusaiBunka Shinkokai), qui a assumé la pré-paration de l'exposition « Japon : théâ-tre millénaire vivant » au Japon.

Ph. L.

Des visiteurs de marque au Muséed'ethnographie de Neuchâtel

r EMff î rNNi -"X 7I11P IML ____ __ v. __ JL * *-* ' V< *v  ¦ lJ LJ * -si ±3 __. M- -¦ ¦MA* . ..¦„.* *s» „ _______________ ¦*¦* '..¦M. _*____—!_.__ __! *~> _____ ____ ____! ___S_f_____ J

Un départ qui seraregretté chez

les buralistes postauxLa presse a annoncé le très prochain

départ de M. Robert Coste, buralistepostal à Auvernier.

C'est avec beaucoup de regrets quele Comité a enregistré ce départ quiprive les buralistes d'un excellent pré-sident sachant défendre les intérêts deses collègues.

Il savait diriger les débats des as-semblées d'une façon remarquable. Onse souviendra longtemps de celle d'Hau-terive où furent fêtés les 60 ans de lasociété.

C'est d'autre part un honneur pourles buralistes postaux de la section deNeuchâtel de savoir que M. Robert Cos-te se rend à Berne où il reprendra deM. Edouard Bezençon le poste de se-crétaire romand de la Fédération desassociations des fonctionnaires des PTTet des douanes et de celui de rédacteurdu journal PTT et D.

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La santé du président Costa s amélioreLes bulletins de santé continuent

à signaler une amélioration dansl'état du président, qui est âgé de 67ans.

Le Dr Abrahad Akerman, neuro-logue, a annoncé hier que le prési-dent se remettait « rapidement » auPalais présidentiel de Rio.

Le président Costa.

Un bulletin de santé publié di-manche dernier précisait que le pré-sident souffrait d'une « crise circu-latoire avec manifestation neuro-logique ». Lundi soir , un bulletin desanté déclarait que le présidentj ouissait d'une lucidité « totale ».

L'installation d'un triumviratmilitaire au pouvoir

n'a pas ému les BrésiliensLes Brésiliens vaquaient mardi à

leurs occupations, apparemment in-différents à la substitution d'untriumvirat militaire à leur présidentArthur Costa e Silva, qui a été frap-pé d'une apoplexie.

L'armée demeurait en alerte, maison ne signalait aucun incident. Lesétablissements financiers, ferméslundi sur l'ordre du gouvernement,ont rouvert mardi.

La junte formée des ministres del'armée de terre, de la marine et del'armée de l'air a passé outre à laConstitution et assume les pouvoirsprésidentiels, court-circuitant le vi-ce-président M. Peiro Aleixo, qui au-rait dû , selon la Constitution, rem-placer le président défaillant. Maispersonne ne se serait attendu à ceque les militaires le laissent diriger lepays.

Bien que la junte ait fait savoirque la situation nouvelle était pro-visoire, et qu 'elle cesserait dès quele président serait à nouveau en me-sure d'assumer ses fonctions, on dou-te fort que ce dernier reprenne sonactivité avant l'expiration de sonmandat, en 1971. On s'attend plutôtqu 'un homme fort émerge de la jun-te.

Le triumvirat est compose du gé-néral Aurelio Lyra Tavares, 63 ans,de l'armée de terre, de l'amiral Au-guste Rademaker, 74 ans, et du ma-réchal de l'air Marcio de Souza eMello, 63 ans.

Le vice-président Aleixo travaillaità des réformes constitutionnellesdestinées à rétablir un semblant dedémocratie au Brésil. Le présidentCosta e Silva, qui avait renvoyé leCongrès en décembre et qui gouver-nait par décret, devait publier cettesemaine la nouvelle loi. On s'attendmaintenant que la j unte ajourneraindéfiniment cette législation.

Un groupe révolutionnairebrésilien

s'empare d'un trésorDans une interview attribuée à

l'ex-capitaine Carlos Lamarca, lemouvement révolutionnaire brésilienrevendique «la plus importante ex-propriation financière révolution-naire de toute l'Amérique latine ».

Selon ce document, dont l'authen-ticité parait vraisemblable aux ob-servateurs, le groupe révolutionnai-re « Var-Palmares » aurait réussià s'emparer d'un trésor de 2 mil-lions 500.000 dollars amassé par l'an-cien gouverneur de Sao Paulo, A.de Barros.

« Après une longue enquête nousavons appris où se trouvait la fa-meuse « petite caisse » de l'ex-gou-verneur enrichi par la corruptionpendant des années, déclare Lamar-ca. L'argent était aux mains de sasecrétaire qui n'a pu porter plaintepour vol car il lui aurait fallu alorsexpliquer l'origine illégale de cesdollars entrés en fraude dans le pays.Cet argent, volé au peuple, revien-dra au peuple et sera utilisé pourfaire avancer le processus révolu-tionnaire ».

L'ex-capitaine, qui a quitté sonunité en janvier dernier, déclared'autre part qu'en partant de la ca-serne avec plusieurs autres militai-res, il a emporté 63 fusils et mitrail-lettes et des munitions, l'arrestationde quatre de ses camarades l'ayantempêché de prendre les 400 armesprévues, (ap)

Ceci sera peut-être un jour votre peau

Des laboratoires américains ont mis au point après de longues années derecherches, à San Antonio, Texas, une peau entièrement synthétique, quipourra servir dans les opérations des grands brûlés et les gre f fes . Ici , untechnicien nous démontre les qualités d'élasticité de cette étonnante

pea u, (photo Dalmas)

BELLE JEUNESSE!

A Lewisville (Texas) s'est réuni un festival pop où se sont rassemblés 200.000jeunes « fans ». Voici un des spectacles o f fer t s lors du dernier jour . Et les

distractions devaient encore durer toute la nuit... (bélino AP)

Dernier bilan de l'incendie de BruxellesLe dernier bilan de l'incendie du meublé de Bruxelles survenu dans la

nuit de dimanche à lundi était mardi matin de 9 morts retrouvés dans lesdécombres, 7 disparus et 6 blessés atteints de brûlures non alarmantes.

Vingt-deux personnes se trouvaient dans le meublé au moment del'incendie mais il est possible que certains des disparus soient des locatairesqui ont pu s'enfuir avant que les issues ne soient bloquées par le feu et quine se sont pas encore fait connaître à la police.

La plupart des occupants de l'immeuble étaient des travailleurs maro-cains, (ap)

9 morts, 7 disparus et 6 blessés

Une jeune femme étrangléeau Bois de Boulogne

A l'aide de son collant et de sonslip retrouvés serrés autour de soncou , une jeune femme a été étran-glée près du parc de Bagatelle , au

i

Bois de Boulogne à Paris. Son corpsa été retrouvé à 7 h. 15.

Des jardiniers de ce parc se ren-dant à leur travail ont découvert lecorps de la jeune femme, qui n'étaitrevêtue que d'une jupe grise, dansune petite allée menant de la routede Sèvres à Neuilly et les enquêteursn'excluent pas à priori l'hypothèseque le crime ait été commis ailleurset le corps transporté par des auto-mobilistes.

Jolie , presque pas maquillée , lajeune femme dont le sac a disparu ,porte une large alliance en métalblanc et ne semble pas appartenirau monde des filles galantes quifréquentent habituellement cet en-droit du bois.

Un chien policier amené sur pla-ce n'a pu fournir aucune piste. Lesenquêteurs de la brigade criminelleattendent les résultats de l'autopsiedu corps qui a été transporté à l'Ins-titut médico-légal (ap)

Après le détournement du Boeing de Damash\ M «*>«« m 8 •-$» «***». s*»*, J<__. w»w»>* i

L'Association internationale des transports aériensprend des mesures « exceptionnellement énergiques »

L'Association internationale destransports aériens a annoncé mardipar la bouche de son secrétaire gé-néral M. Knut Hammarskjoeldqu'elle a pris des mesures « excep-tionnellement énergiques » à la suitedu détournement du Boeing de laTWA sur Damas.

M. Hammarskjoeld , qui a été encontact avec le gouvernement sy-rien, n 'a pas donné de détails surces mesures, mais il a déclaré aucours d'une conférence de presse :

« Le devoir du gouvernement sy-rien est de libérer immédiatementles passagers encore détenus ».

M. Hammarskjoeld a désapprou-vé la menace de grève de la Fédé-ration internationale des associa-tions de pilotes de ligne. « Ce n'estpas le bon moyen de traiter le pro-blème », a-t-il dit. « Ce n'est pas lemoyen de poser la base durabled'une situation stable pour l'ave-nir ».

90 cas déjà !Même Fidel Castro

en est las...M. Hammarskjoeld a rappelé qu 'il

y avait eu 90 cas d'intervention il-légale clans les airs depuis le débutde 1968, dont plus de la moitié cetteannée. Il a condamné « la prolifé-ration récente de détournementsforcés et d'attaques armées contredes avions au sol », mais a ajoutéqu 'ils sont à 90 pour cent l'oeuvrede déséquilibrés. Quant aux détour-nements à caractère politique, peunombreux, il a reconnu qu'on nepouvait pas faire grand chose.

« Les problèmes de détournementset d'attaques armées ne seront ré-solus que si leurs auteurs s'exposentà la certitude d'un châtiment sé-vère... » a-t-il ajouté.

M. Hammarskjoeld, qui s'est renduà Cuba cette année, a révélé que lerégime de M. Fidel Castro commen-ce à être las des arrivées quasi ré-gulières à la Havane d'avions dé-tournés. « Nombre des auteurs dedétournements qui arrivent à La Ha-vane sont plutôt déçus », a-t-il pour-suivi. « Tous sont arrêtés avant d'ê-tre traduits devant un tribunal... »et restent en prison « parfois quel-

ques jours , parfois pour une éterni-té... ».

Le Congrès jui f américaindemande à la TWA

de réclamer un boycottageinternational

des aéroports syriensLe Congrès juif américain a de-

mandé à la compagnie Trans WorldAirlines de tout mettre en oeuvrepour assurer l'application d'un boy-cottage international des aéroportssyriens tant que les autorités deDamas n'auront pas remis en li-berté les deux voyageurs israéliensqu'elles détiennent.

-< La TWA a la responsabilité dechaque passager qui a payé son pas-sage et elle doit veiller à ce qu 'ilparvienne à destination », déclareun télégramme adressé au présidentde la compagnie, M. Charles Til-linghast.

« Dans le -cas d'un acte dis pirate-rie comme celui qui s'est produit lasemaine dernière, la TWA n'a d'au-tre choix que d'insister pour quel'Association internationale desdes transports aériens, dont elle estmembre, prenne des mesures im-médiates pour interrompre touteliaison aérienne avec la Syrie jus-qu'à ce que les passagers détenussoient libérés et acheminés vers leurdestination ». (ap)

Une jeune femme se suicide par le feuparce qu'elle avait rendu son mari aveugle

A Albany (Géorgie) une jeu-ne femme de 33 ans, mère detrois enfants , s'est suicidée lun-di à la manière des bonzes, par-ce qu 'elle avait rendu son mariaveugle.

Mme Elease Richardson avaitlancé de l'huile bouillante auvisage de son mari la semainedernière au cours d'une querel-

le. Hier, elle devait apprendreque son époux ne retrouveraitj amais l'usage de ses yeux.

Prise de remords , elle a arroséson lit d'essence, s'y est allongéeet a craqué une allumette. Lors-qu'on a pu éteindre les flam-mes, elle avait cessé de vivre.

(ap)

|tf__ _S_Û_nwn_H 24931 DEUMOÎT I[_ -- 7-.89-M..I-T 53191n-i_ME J

De la farce a la vengeanceUn très curieux « corbeau » sévit

depuis quelques jours à Périgueux.Délaissant les lettres anonymes tropbanales, notre homme, qui n'habitepas Périgueux, s'adresse par télé-phone à des commerçants de cetteville et fait envoyer des grosses boî -tes de chocolat ou de confiserie, ouencore des douzaines de roses, à desdames, des demoiselles et même àdes messieurs contre qui il a unecertaine rancune.

Pour les premières, il fait adres-ser son envoi de la part d'un méde-cin ou d'une personnalité en vue.Pour les seconds c'est touj ours évi-demment de la part d'une dame oud'une demoiselle.

Ce qui ne manque pas de provo-quer de petites frictions dans lesménages.

Ces agissements ont provoqué uncertain malaise chez les commer-çants qui sont lassés de faire deslivraisons à perte, ainsi que chezles personnes obj ets de ces vengean-ces sucrées et parfumées. Mais ne

pouvant agir contre cet insaisissablecorbeau , la police n'a pu que publierune mise en garde à l'intention descommerçants, (ap)

Trente-deux mitrailleuses lourdeset dix affûts volés la semaine der-nière dans un dépôt d'une unitéaméricaine, stationnée à Neureutprès de Carlsruhe, ont été retrouvéspar une patrouille de la police alle-mande dans un camion militaireaméricain abandonné dans un che-min forestier aux environs de Carls-ruhe.

Les autorités militaires américai-nes ont procédé à l'arrestation d'unsoldat américain de couleur. Il estsoupçonné d'avoir enlevé le camionet son chargement d'une valeur de132.000 marks.

La police allemande pense que lapatrouille est intervenue juste aumoment où les armes devaient êtredéchargées et emmenées par destrafiquants, ( ats)

Vol d armes dansun dépôt américain

en Allemagne

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Le football en terre jurassienne4e LIGUE

Buren - Aegerten 0-4 ; Etoile Bien-ne - Aarberg 4-1 ; Grunstern -. Ruti 2-2 ; Longeau - Poste Bienne 1-2 ; Lon-geau b - Diessbach 4-2 ; Poste Bien-ne b - Aurore 2-3 ; La Rondinella - Az-zurri b 0-13 ; Aarberg b - Aegerten b 1-3 ; Ruti b - Radelfingen 5-4 ; Dau-cher - Perles 2-2 ; Ceneri - Orpond 0-4 ; Hermrigen - Lyss 3-2 ; Anet - Bou-jean 34 4-1 ; Port - Madretsch 4-3 ;Taeuffelen - Lyss b 0-2 : Lambolng -Dotzigen 6-4 ; Mâche Douanne 2-0 ;La Rondinella b - Sonceboz 0-1 ;Supérga - Orpond b 8-0 ; Orvin -Evilard-Macolin 4-4 ; Grunstern b -Aurore b 2-2 ; Courtelary - Tra-melan 4-2 ; ASA Les Breuleux -Corgémont 0-0 ; Les Genevez - Tavan-nes 0-9 ; Saignelégier - Montfaucon 7-1 ; Le Noirmont - Ambrosiana 1-1 ;Bévilard - Moutier 2-4 ; Olympia - USIMoutier 2-1 ; Lajoux - Tavannes b 2-5 ;Les Breuleux - Saignelégier 2-1 ; Re-convilier - Perreffite 5-3 ; Vicques -Courréndlin 1-2 ; Couroux - Rebeuve-lier 5-2 ; Courtételle - Mc-velier .3-2 ;Courroux b - Bourrignon i-3 ; Soyhiè-res - Corban 9-1 •; Courtételle _? « Delé-mont b 2-4 ; Montsevelier . Develier 3-

1 ; Movlier b - Mervelier b 0-1 ; Bure -Bassecourt 8-0 ; Bonfol - Saint-Ursan-ne 10-1 ; Grandfontaine - Pontenais 2-5 ; Cornol - Glovelier 10-0 ; Porren-truy - Courgenay 0-0 ; Chevenez - Aile0-10 ; Courlemaîche - Bonfol b 1-3 ;Boncourt - Bure b 6-2 ; Grandfontai-ne b - Courtedoux 0-4.

JUNIORS ABienne - Madretsch 1-1 ; Buren -

Mâche 1-2 ; Aegerten - Nidau 1-5 ; Vic-ques - Courréndlin 2-2 ; Montsevelier -Bévilard 1-6 ; Sonceboz - Tramelan 0-4 ; Glovelier - Pontenais 7-1 ; Courge-nay - Courfaivre 3-0 ; Aile - Boncourt5-2.

JUNIORS BAurore b - Reuchenette 16-0 ; Aeger-

ten - Perles 8-1 ; Corgémont - Ma-dretsch 2-4 ; Longeau - Perles b 16-0 ;Madretsch b - Nidau 2-3 ; Mâche b -La Neuveville 2-0 ; Bienne - Schupfen19-0 ; Dotzigen - Aurore 1-3 ; Gruns-tern - Aarberg 1-4 ; Munchenbuch-see - Ruti 1-3 ; Aarberg b - Anet2.-1 ;*) Bienne b - ; -Lambolng 2-2 ;Port - Taeuffelen 6-1 ; Lyss - Longeaub 8-0 ; Tramelan - Bévilard 0-0 ; Cour-telary - Court 1-4 ; Tavannes - Lajoux2-1 ; Saignelégier - Reconvilier 0-6 ;Moutier b - Porrentruy b 0-5 ; Courge-nay - Delémont 2-3 ; Bonfol - Courte-telle 2-2 ; Develier - Les Genevez 8-3 ;Montfaucon - Courréndlin 2-6 ; Merve-lier - Glovelier 9-0 ; Aile - Boncourt 1-6 ; Cornol - Courtemaîche 5-2 ; Cheve-nez - Courtedoux 6-1 ; Pontenais - Lu-gnez 3-0.

JUNIORS CBienne - Aegerten 19-0 ; Mâche - Au-

rore 4-0 ; Mâche b - La Neuvevlle 0-15 ;Longeau - Madretsch 0-17 ; Nidau -Tavannes 3-0 ; Bienne b - Port 9-0 ;Bienne c - Lyss b 0-11 ; Anet - Lyss 3-1 ; Bévilard - Boncourt 6-1 ; Court -Delémont 1-3 ; Moutier b - Porrentruy0-8.

VÉTÉRANSDevelier - Delémont 1-5 ; Porren-

truy - Chevenez 5-0 ; Aurore - Court9-0 ; Reconvilier - Tramelan 4-1.

Victoire algérienneà Monthey

Vingt-quatre heures avant d'affron-ter l'équipe de ligue nationale A du PCSion, la sélection algérienne actuelle-ment en stage en Valais, a battu le FCMonthey par 7-2 (mi-temps 3-1).

L'entraîneur de l'équipe nationaled'Algérie, le Tunisien Zouba, a essayé17 joueurs. La rencontre fut sans his-toire. Affaiblie par l'absence de quatretitulaires, l'équipe helvétique de pre-mière ligue ne put que limiter les dé-gâts.

Kurmann justifie sa réputationRevanche des championnats du monde cycliste

Placée sous le signe de la revanche des championnats du monde amateurs, laréunion internationale sur piste de Zurich-Oerlikon a connu un réel succèspopulaire. Pour la première fois depuis des années, plus de 6000 personnes

étaient présentes au vélodrome en plein air de la banlieue zurichoise.

La majorité du public était venu afind'applaudir le champion du monde depoursuite, le Lucernois Xaver Kurmann.Celui-ci a Justifié sa réputation. Dansle premier match poursuite qui l'oppo-sait au1 champion olympique Daniel Re-

billard — répétition de la demi-finale deBrno — le Suisse prit un départ trèsrapide. A mi-course, le Lyonnais refitle terrain perdu mais ne put résister aufinish de Kurmann qui s'imposa en4'59"7. Contre Bernard Darmet, Kur-mann éprouva plus de résistance. Lesdeux hommes terminèrent sur la mêmeligne (5'00"5). Entre le champion dumonde et le vice-champion, la lutte futpassionnante. Tour à tour, les deuxhommes prirent l'avantage. Us produi-sirent en même temps leur effort ter-minal. Ce sprint ne put les départager.

Dans l'épreuve de demi-fond, les troisfinalistes suisses de Brno prirent leurrevanche sur les Hollandais. Le cham-pion du monde Boom perdit deux toursde façon stupide (son casque mal ajustél'obligea à s'arrêter). La victoire revientfinalement au Suisse Hansruedi Span-nagel qui résista magnifiquement à unedernière attaque du Belge de Vlaeminckqui finit à 30 mètres.

Le Suisse Spuhlerdans Bordeaux-Paris

Il est encore impossible de connaîtrela liste définitive des concurrents du68e Bordeaux-Paris qui sera disputé di-manche. Sont engagés actuellement, lesFrançais Jourden, Leblanc, Catiau etPérin , les Belges Godefroot , Bodart etVan Coningsloo, les Allemands WolfshonAet Boelke , les Hollandais Janssen etHiddinga, le Tchécoslovaque Daler etle Suisse Willy Spuhler.

Activité réjouissante des gymnastes suissesLe comité central de la Société fédérale de gymnastique, s'est réuni dernière-

ment à Zoug afin de mettre au point le programme international d'automne.Au cours de cette séance, 11 a également pris quelques décisions importantespour l'avenir de la gymnastique en se préoccupant des Centres fédéraux pour la

jeunesse;

Programme internationalLes rencontres suivantes ont été con-

clues : le 29 novembre, en Roumanie,Roumanie - Suisse juniors, la forma-tion helvétique sera placée sous la di-rection de MM. Anton Muller, chef dedélégation et Marcel Adatte, chef d'é-quipe. Le 29 novembre à Schaffhouse, leséquipes jeunesse d'Allemagne et de Suis-se seront aux prises, le chef de l'équipehelvétique étant Marcel Adatte. Le mê-me jour , mais à Bâle, la Suisse sera op-posée à la Finlande, sous la directionde Jack Gunthard. Enfin, les 6 et 7décembre, la Suisse rencontrera la Fran-ce, à Annonay (Ardèche) , le chef dedélégation étant M. Werner Muller etle chef d'équipe Jack Gunthard.

Autres décisions0 Problème des Centres fédéraux de

jeunesse : Ce problème urgent de laformation de la relève sera l'objet uni-que et exclusif de la prochaine Confé-rence des présidents et chefs techniquescantonaux à St-Gall, le 15 novembre1969. (En ouverture de la finale duchampionnat suisse individuel). Idéefondamentale du projet qui sera pré-senté : porter de 12 à 30 le nombre descentres destinés aux tout jeunes espoirs.(Environ 15 gymnastes par Centre).9 Journées fédérales des artistiques :

Suite au nouveau cycle admis par laSFG, la prochaine manifestation aura

lieu en 1971 déjà. Postulation pourl'Assemblée des délégués de 1970.

• Jubilé de l'AFGA i Les manifesta-tions officielles auront lieu à Zurichles 14 et 15 mars 1970. Programme pro-visoire prévu : assemblée des déléguésà 10 heures le samedi matin, séancecommémorative au Rathaus de Zurichle samedi après-midi, banquet et soiréeofficielle à Oerlikon le samedi soir. Unécu en or commémoratif sera frappéet la plaquette officielle sera rédigée parle membre honoraire Ernst Schranerde Zoug. (Avec « condensés » en fran-çais et en italien).

Pic.

Heinz Schneiterrevient...

Le département technique de l'ASFa fai t appel à l'ancien internationalHeinz Schneiter pour occuper le pos-te de chef technique de la sélectiondes espoirs. Un programme à longueéchéance a été prévu pour cette sé-lection. Pour l'automne, les matchssuivants sont prévus : contre uneéquipe de club les 24 septembre, 8 et29 octobre; match représentatif en-tre la Sarre et la Suisse le 15 octobreà Sarrebruck, et France - Suisse le

2 novembre.

MAX WEILERN'EST PLUS

L _____ i__T__a_o_i_ suisseMax Wedtor est décédé à Zurich,à l'âge de 69 ans. Venu du SCVeltheim, 11 avait fait unie bril-lante oaarière aux Gi___ppe_tout d'abord comme ailier puisen défense, aux côtés ûs Severi-no ___ __.. H avait été retenuà 37 reprises dans l'équipe__a____e.

DEUXIEME MATCH D'ATHLETISMEYacks de Fontainemelon et Caballeros _e Boudevilliers

Sur le terrain de Puits-Godet à Neu-châtel, les équipes des groupementsEPGS des Yacks de Fontainemelon etdes Caballeros .de Boudevilliers ont dis-puté un match d'athlétisme. Au pro-gramme, les épreuves de l'examen EPGSsoit course 80 mètres, lancer de grenade,saut en longueur , jet du boulet et grim-per cle perche, et en plus, une épreuved'endurance de 2000 mètres ne comptantpas dans le classement final par équipes.Les 21 athlètes disputaient toutes lesépreuves.

Les résultats enregistrés sont d'unemoyenne raisonnable, sans plus. En ef-fet , aucun athlète ne devait dépasser les90 points, alors que l'an dernier, sixd'entre-eux dépassaient ce total qui cor-respond au double des exigences fédéra-les. Par contre, le plus mauvais résultatenregistré cette année est de 48 pointscontr e 36 l'an dernier. Donc nette amé-lioration du niveau inférieur.

La course du 2000 mètres fut très dis-putée, et les temps enregistrés, si l'ontient compte du terrain , sont excellents.En effet , Léo Cuche, des Caballeros, pas-sait la ligne d'arrivée avec 5 secondes

d'avance sur Pierre-Alain Schenk, desCaballeros également, en 6'40"2

Le résultat final par équipes est trèsserré : les Yacks de Fontainemelon rem-portèrent une magnifique victoire avecune moyenne de 70,9 contre 70,3 auxCaballeros de Boudevilliers.

A signaler les bonnes installationspour de telles épreuves à Puits-Godet etl'ambiance extraordinaire qui anime cesconcours. Nulle doute que la formule despetits championnats pour l'examenEPGS est à retenir pour les petites so-ciétés qui comptent peu de jeunes dansleurs rangs.

ClassementsRésultats individuels : 1. Monnier B.,

Les Yacks 88 points ; 2a. Gaberel J.-P.,Les Yacks 87 ; 2b. Luginbuhl A., Les Ca-balleros 87 ; 2c. Maridor R., Les Caballe-ros 87 ; 5. Kàgi R., Lfcj Yacks 82.

2000 m. : 1. Cuche L., 6'40"2 ; 2. SchenkP.-A., 6'45" ; 3. Halaba M., 6'55" ; 4. Ma-ridor R., tous Les Caballeros 7'05" ; 5.Monnier B., Les Yacks 716".

Equipes : 1. Les Yacks 70,9 points ; 2.Les Caballeros 70,3.

Chaux-de-Fonnier et jurassiens vainqueursà la course de côte Recourt - Roche-d'Or

J.-J. Paolini de La Chaux-de-Fonds , a signé une nette victoire.

La course de côte Rocourt - Roche-d'Or, manifestation organisée par l'ACSBâle et comptant pour le championnatdes sections de Bâle, Soleure, Les Ran-giers, voyait aux prises plus de 180 con-currents.

Cette course eut la participation descoureurs chaux-de-fonniers et jurassiensqui ne pouvaient pas participer à lacourse de côte OUon - Villars, cette ma-nifestation n'étant pas réservée aux voi-tures de tourisme.

C'est en tourisme de série qu'ils curentle plus grand nombre de victoires. Toutd'abord dans la classe jusqu'à 1000 eme,qui battait le record d'inscriptions, le

Chaux-de-Fonnier J.-J. Paolini, surBMC Cooper, enleva brillamment la pre-mière place ; toujours dans la même ca-tégorie, J.-C. Bering, qui ne disposaittoujours pas de sa voiture personnelle,prenait , sur la voiture d'un client, unetrès belle troisième place.

Philippe Erard , de Saignelégier, avecsa Renault Gordini , réussit l'exploit debattre toutes les cylindrées supérieureset de réaliser ainsi non seulement lemeilleur temps de sa classe mais aussile meilleur temps tourisme de série.

Le meilleur temps de la journée a étél'apanage d'un autre membre de l'Ecu-rie des Ordons, Jacques Joliat, de Por-rentruy, sur sa Cooper de formule libre.

ASHE A ÉLIMINÉ SANTANALe tournois de tennis de Forest Hill

En se qualifiant pour les quarts de finale du tournoi de Forest Hill auxdépens de l'Espagnol Manuel Santana, par une chaleur lourde et humide,le Noir américain Arthur Ashe a fait pousser un soupir de soulagementaux dirigeants américains. Le Virginien, décochant des services en coupde fouet et des retours percutants, l'a emporté sans problème (7-5, 6-1, 6-8,6-4) et ainsi prouvé qu'il avait retrouvé tous ses moyens à trois semaines

du « challenge round » de la Coupe Davis.

En vue de la Coupe DavisSi le succès du flegmatique Ashe a sa-

tisfait le capitaine non joueur américainDonald Dell, la contre-performance endouble du tandem Stan Smith et BobLutz, l'équipe de Coupe Davis, n'a faitqu'accroître ses inquiétudes. Smith, quiaprès sa défaite face à Nastase samedin'arrive pas à se reprendre, et Lutz ontété éliminés par les professionnels EarlBuchholz (Etats-Unis) et Ray Moore(Afrique du Sud) 6-4, 7-5, 6-2. Smith,par moments lymphatique, a accumuléles erreurs. Il était particulièrement vul-nérable sur son service alors que leursadversaires, plus homogènes et jouantavec plus de détermination, ne commi-rent que quelques rares fautes.

Autres résultatsSimple messieurs, huitième de finale :

Arthur Ashe (EU) bat Manuel Santana(Esp) 7-5, 6-1, 6-8, 6-4.

Double messieurs, troisième tour : KenRosewall et Fred Stolle (Aus) battentWilliam Bowrey et Owen Davidson(Aus) 6-1, 10-12, 6-3, 6-4. Charles Pase-rell et Dennis Ralston (EU) battentCliff Drysdale et Roger Taylor (Afriquedu Sud et GB) 7-5, 7-5, 6-3. Roy Emer-son et Rod Laver (Aus) battent Jan Ko-des et Jan Kukal (Tch) 6-4, 6-4, 8-6.

Double dames, deuxième tour : Rose-mary Casais et Billie Jean-King (EU)battent C. Stepephanie et Pam Rich-mound (EU) 6-1, 6-1.

Double mixte, deuxième tour : DarlèneHard et John Alexander (EU et Aus)battent Anna Cavadini et Eduardo Zu-leta (Argentine et Equateur) 6-2, 6-3.

1/ ordre des quarts de f inaleAshe, tenant du titre, affrontera en

quart de finale l'Australien Ken Rose-wall. De son côté, l'Australien Rod La-ver sera opposé à son compatriote RoyEmerson dans des parties qui aurontlieu aujourd'hui.

Moto-cross

Daniel Wermeille(La Chaux-de-Fonds)

avec l'équipe suisseen Grande-Bretagne

Le Chaux-de-Fonnier, qui a livreune belle saison, a été sélectionnépour le Trophée des Nations, qui sedéroulera à Leicester. Cette compé-tition réunit les cinq meilleurs pilo-tes de catégorie internationale dechaque pays, 80 coureurs étant audépart. Daniel Wermeille quittera LaChaux-de-Fonds aujourd'hui, maisil sera bien entendu de retour pourle motocross du lundi du Jeûne, or-ganisé par le club du Locle, dans larégion Valangin-Coffrane.

(photo Schneider)

L'ÉQUIPE SUISSE SE REND EN POLOGNEDébut officiel de la saison de hockey sur glace

L'équipe nationale quittera la Suissece matin, par avion, sous la direction deGaston Pelletier. Elle se rend en Polo-gne où elle participera, du 4 au 7 sep-tembre, au Tournoi des nations, au coursduquel elle aura l'occasion de rencon-trer les équipes nationales de Pologne etde Roumanie, la Pologne B, la sélectionnationale de Pologne et AutomobileSverdlowsk. Les matchs se joueront . àKatowice et à Sosnowiec. La délégationsuisse sera de retour le 8 septembre.

Excellente préparationLa sélection aura ainsi bénéficié d'une

excellente mise en train avant les ren-contres difficiles qui l'attendent contrele Canada le 9 septembre à Genève et lelendemain à La Chaux-de-Fonds (cedeuxième match marquera l'inaugura-tion de la nouvelle patinoire couverte dela Métropole horlogère). Ces deux par-ties contre le Canada seront d'autantplus intéressantes que les Canadiensjoueront , pour la première fois en Suisse,avec les joueurs professionnels autorisés.

Trois absentsPour ce déplacement, l'entraîneur G.

Pelletier ne pourra pas disposer de Ro-ger Chapot et Joris (Genève Servette)ainsi que de Reinhard (La Chaux-de-Fonds) . Ces trois joueurs ont dû décli-ner la sélection pour des raisons pro-fessionnelles, mais ils seront à la dispo-sition de Pelletier pour les deux matchscontre le Canada. Les joueurs suivantssont du déplacement en Pologne (engras, les non-Chaux-de-Fonniers) :

L'entraîneur Gaston Pelletier arepris ses hommes en mains.

Gardiens, Gérald Rigolet et DanielClerc. — Défenseurs, Werner Kunzi, Re-né Huguenin, Marcel Sgualdo, GastonFurrer et Peter Aeschlimann. — Avants,André et René Berra, Michel Turler ;Guy Dubois, Michel Berger, Daniel Pil-ler ; Claude Henry, Bernard Giroud,Jacques Pousaz et Uli Luthi.

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LE VENTDE LA PRAIRIE

Grand feuilleton de « L'Impartial » 15

Georgette PAUL

COPYRIGHT BY COSMOPRESS, GENÈVE

Stupide d'étonnement, il fixait la toiletteaudacieuse que portait Gwendoline... et qu 'ilas souvenait avoir vue à Audrey Pollyana ! Ilse trompait sûrement. Comment Gwendolineaurait-elle réussi à s'approprier un vêtementqui ne lui appartenait pas ? Les deux modèlesdevaient se ressembler, être de la même forme,de la même couleur. C'était là l'unique expli-cation possible !

Comme inconsciente de l'émoi qu'elle avaitprovoqué, Gwendoline reprit :

— L'endroit que vous avez choisi pour notrerendez-vous est plein d'une nostalgique poésie.Et en plus il nous est offert un clair de lunemirifique.

Même sa voix avait changé. Elle s'était faiteun peu rauque avec, par instants, des accentsmétalliques qui rappelaient étrangement ceuxd'Audrey Pollyana !

— Mais qu 'avez-vous ? Pourquoi ne dites-vous rien, James ? N'êtes-vous pas heureuxde ce tête-à-tête... notre premier vrai tète-à-tête depuis notre mariage !

D'un mouvement alangui, elle leva les braspour soupeser son chignon. Ce geste fascinant,envoûtant, une autre l'avait esquissé... cetteautre qui n'était pas venue ce soir.

— Notre voiture nous attend plus loin, surla route. Pourquoi n'irions-nous pas souperdans une auberge... en amoureux ?

Elle était près de lui. H sentait son parfum...un parfum que jamais encore elle n'avait

employé, mais que James connaissait. Cetarôme de fleurs mélangées, tenace et légeren même temps, se dégageait de la chevelured'Audrey Pollyana.

— Que pensez-vous de mon offre , James ?¦ H continuait à la fixer d'un air empreint de

stupeur. Alors, tout bas, elle dit :— Me serais-je trompée ? N'était-ce donc

pas moi que vous espériaz, moi que vousattendiez ?

Vainement il essaya de comprendre, demettre de l'ordre dans ce chaos en lui.

— James...Entre ses mains, elle emprisonna le visage

de l'homme :— James...Ce prénom, elle avait i _r de le recouler.

Elle ne put retenir un cri, lorsqu'il l'empoignapar les épaules.

— Qui t'a dit que tu me trouverais- ici oesoir ? Qui t'a indiqué l'heure ?

Elle ne répondit pas. En une lente caresse,elle effleura les tempes de James.

— A qui as-tu pris cette robe, ce parfum ?U la tutoyait comme on tutoie la femme

que l'on aime. Il la regardait comme on regar-de la femme que l'on désire.

. — Qu'as-tu fait pour chamger ainsi ?H la souleva de terre. Elle pesait contre sa

poitrine, lourdement, merveilleusement I

CHAPITRE XVI

Sam Wenn avait confectionné un couple demarionnettes aux visages, aux silhouettes fan-tasmagoriques. H s'était évertué à donner àses personnages des expressions inquiétantes,des mouvements diaboliquement rythmés. Lesvêtements noirs qu'ils arboraient, leurs perru-ques brillantes comme de la laque, le voile dela f émane - surtout lies f aisaient ressembler àdes êtres surgis d'une prooess-on en deuil.

Seul dans la maisonnette exiguë, composéed'une pièce, qu'il occupait en bordure desbaraquements, il admirait son œuvre que laclarté floue de deux chandelles rendait plusimpressionnante encore. Quand il pouvaitainsi s'isoler dans le monde où la réalitécessait d'exister, il était pleinernent heureux.Timide, n'osant se révolter contre l'oppression,l'injustice, l'égoïsme de ses semblables, il avaitl'illusion de devenir un monarque tout-puis-sant dès qu'il se réfugiait dans un universde féerie qu'il forgeait lui-même. Là, il régnaiten maître. H ordonnait, il imposait ses volontésaux poupées de -cire que ses doigts de magiciensavaient 'animer.

Tout à sa contemplation, il n _vait pasentendu un bruit de pas au-dehors et ilsursauta quand les chocs (rapides ébranlèrentla cloison. Après une brève hésitation, essayantde deviner qui pouvait bien se présenter chezlui à une heure aussi tardive, il tourna laclef dans la serrure. La porte, en s'ouvrant,émit un goncemient de scie.

— Miss Montgomery !Hébété, se demandant s'il ne rêvait pas, il

demeurait à la même place, bras ballants,sans trouver un mot à dire.

— Et alors ? Tu ne m'invites pas à entrer ?Gauchement, il s'effaça devant elle. E re-

marqua qu'elle s'appuyait sur une uniquecanne. Mais il ne parvenait pas à croire quec'était Clarissa Montgomery qui se tenaitdevant lui... Ne l'avait-! pas vue toujoursclouée dans son fauteuil d'infirme ?

— Je m'attendais à ce que tu sois étonné,mais pas au point de perdre l'usage de laparole !

Elle pénétra dans la pièce aux meublespauvres.

— Ferme donc cette porte et tâche de teressaisir !

— Que se passe-t-il, miss Montgomery ? Sivous vous sentiez souffrante, n'auriez-vous pasdû m'appeler ?

— Je ne suis pas souffrante, Sam, et ilfallait que je te parle. C'est urgent !

Du même geste gauche, il referma la portetandis que son étrange visiteuse s'installaitsur une chaise en bois grossier.

— Je vais te charger d'une mission.Pour oatte sortie, elle avait recouvert ses

épaules d'une palatine en fourrure sombre.Un manchon protégeait ses mains noueuses.Une mantille en dentelle de laine dissimulaitses cheveux, faisant paraître sa figure plusosseuse encore.

— Connais-tu une ville qui s'appelle Thomp-son, à l'ouest de Morgana ?

—¦ J'y ai fait une halte, jadis.Les yeux de Clarissa inspectèrent le décor.— Dès demain, tu auras l'occasion de re-

tourner là-bas.En vain, il tentait de comprendre.— H faudra que tu ¦ te mettes en route le

matin de bonne heure.Elle ne le consultait pas. Elle savait qu'il

exécuterait ses ordres :— Dans une rue de Thompson, faoe à un

hôpital nouvellement construit , habite unhomme. J'ai noté son adresse, son nom. J'aiégalement inscrit sur une feuille les questionsque je veux que tu lui poses.

— Si lui t'interroge sur les causes de tacuriosité, invente n'importe quelle histoire.

D'une voix plus précise, brève, elle poursui-vit :

— Mais, miss Montgomery, comment puis-jem'introduire chez un étranger sans une raisonvalable ? Il refusera sûrement...

— E ne refusera pas si tu te montresadroit.

—¦ Je crains...Elle l'empêcha de continuer :— A quoi bon cette inutile comédie puisque

tu devines qui est cet homme ?Elle détourna la tête, miais il surprit la

grimace de douleur qui crispait ses lèvres :sa jambe devait la faire souffrir , cruellement.Par quel effort prodigieux de volonté avait-elleréussi à quitter son fauteuil, à monter dans savoiture, à effectuer un long trajet sur uneroute aux pavés inégaux ? Jamais Sam n'au-

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rait supposé une telle énergie dans un corpsaussi frêle et que la maladie avait brisé.

Elle se leva. Sa main, brusquement, surgitde son manchon.

— Voici une enveloppe. Lis attentivementmes instructions et viens mue rendre camiptedu résultat de ta démarche.

Elle le regarda :—• Je n'accepterai pas de dérobade, Sam.

Je t'avertis !Dehors, la soutenant par le bras, il l'aida

à franchir la distance qui les séparai t de laroute.

— Tu peux irne laisser maintenant, mondomestique va s'occuper de moi.

Elle tira les rideaux du coupé. Malgré lui,Sam se sentit frissonner.

CHAPITRE XVII

Quand l'aube éclaira les paysages environ-nant la montagne, des silhouettes s'agitaientdéjà dans la vaste excavation creusée par lanature. Cette espèce de cuve aux pentes dou-ces, à la surface tantôt lisse, tantôt s'ententen dunes menues, était un réservoir d'or.Guidée par un instinct mystérieux, AudreyPollyana avait deviné des richesses dans lecoin le plus sauvage de la région. Et cematin-là, devançant la chaleur, hommes etbêtes besognaient sous un ciel d'une limpiditéimpitoyable.

— Sydney, quelle heure est-il donc ?Le visage de Clark Renny était ruisselant

de sueur. Sa chemise déboutonnée laissaitapparaître son torse bronzé par le soleil. Lafatigue marquait ses traits.

— Bientôt midi, Mr. Renny.De son mouchoir, C_a__ essuya sa figure,

son cou.— Une pause dans vingt minutes I

Sydney, dont le corps déchargé contrastaitavec celui de Clark, s'était protégé contre lacanicule en nouant un foula/rd autour de satête à la manière des corsaires. Avec sa pommed'Adam proéminente, sa figure taillée enpointe marquée d'unie balafre sur lia jouegauche, il était laid. Cette laideur, pourtant,ascétique, tourmentée, n'inspirait ni pitié nirépulsion. H y avait quelque chose d'illuminédans _ regard de Sydney, quelque chosed'étrangement attirant. Glark inspecta les en-virons. Les mulets, grotesques avec ces deuxvolumineux paniers en osier se balançant surleurs flancs, semblaient mener une ronde quine s'achèverait jamais. Echine courbée, commefascinés par le sol qu'ils . foulaient, ils décri-vaient le même cercle inlassablement. Vus dela montagne, ils avaient l'air de marionnettesen peluche brune animées par des mainsmalhabiles. Le crissemient de la terre sableuse,qui remplissait aux trois quarts les - tamisactionnés par des nègres, résonnaient avecune continuité exaspérante, tel un leitmotivde cauchemar. Les coups de pioches dans les'amas de pierres, suivis d'ébouliements, ren-daient plus après encore les accents de cettesymphonie barbare. De temps en temps, unemélopée se faisait entendre. Car même unelassitude inhumaine ne pouvait empêcher lesNoirs de chanter. Que voulaient-ils exprimerpar cette complainte ? La détresse du galérien ,la nostalgie de l'esclave ou l'espoir timideencore d'un monde nouveau ?

— Sans ces maudits rochers, qui allongentleur parcours, les mulets n'auraient pas àpeiner de la sorte.

Burt, l'inséparable de Sydney, s'était appro-ché de Clark.

— Ne croyez-vous pas qu'en les démolissant,nous gagnerions plus tard des instants pré-cieux ?

Clark inspecta l'énorme bloc qui se dressaitcomme une forteresse au milieu d'une plainedénudée.

—. J'en discuterai avec Biadford. Il est évi-dent que les bêtes s'épuisent à cause de cet

obstacle qui les contraint à un effort supplé-mentaire.

H promena ses doigts sur une paroi quisemblait de granit.

— Je me demande si des canons réussi-raient à ébranler une masse pareille.

Fronçant les sourcils d'un air soucieux ilajouta :

— Si la chaleur persiste, nous risquons deseinnuis plus graves encore.

Son regard se fixa sur le groupe d'hommesà sa droite. Coiffés de chapeaux de paille àlarges bords frangés, ils se penchaient surdes seaux où miroitaient une eau j aunâtre.Par saccades, ils y trempaient des sacs coususdans un tissu aussi fin qu'un voile et quel'on aurait dit pleins d'argile. La régularité,la précision de leurs mouvements était hallu-cinante. A une faible distance de cette rangéed'automates, des Noirs ranimaient un brasieravec des soufflets. Oe bruit, guttural, imitaitcelui du vent dans une forêt. Près d'un arbre,tête renversée en arrière, veines du cou ten-dues, Gary l'ami de Sydney buvait au goulotd'une bouteille. Mais rien ne pouvait apaiserla soif lorsqu'il y avait dans la bouche ungoût d'amertume, lorsque la salive manquait.

Renny ferma les yeux. Les sans disparates,incohérents, qui montaient de toutes partsheurtaient son tympan. Pourquoi songea-t-ilà un chef d'orchestre démoniaque, dirigeantdes musiciens atteints de folie ? Les crissementsdes tamis, les heurts des pioches, la ronderythmée des mulets, la mélopée jaillissan t parà-coups, formaient comme des grappes denotes qui s'éparpillaient au hasard, avec unfracas métallique.

Dans un coin, vision inattendue, un chiensomnolait.

— Sydney, donne le signal de la pause !H prit sa cravache qu 'il avait abandonnée

dans l'herbe.— Je vais aller chez Bradford. Tu me

remplaceras pendant que je serai absent.Après cette phrase prononcée d'un ton las,

il s'éloigna à pas rapides . Attaché à un arbre,

Tigre émit un hennissement j oyeux en levoyant apparaître. Côte à côte, ils s'engagèrentdans le sentier. Pendant d'interminables mi-nutes, ils avancèrent au cœur d'un paysagedésertique. Mais Renny savait que, partoutoù il irait, une image le suivrait, tenace,implacable : l'image d'Audrey Pollyana !

En vain, il avait lutté contre lui-même,tentant de chasser les souvenirs qui le tour-m'enibaient. Son obsession se refusait à lequitter et il devait s'avouer que, pour lapremière fois de sa vie, il aimait d'un amourplus fort que sa volonté. Lui qui s'était tou-jours dérobé, haïssait la routine et les chaînes,rêvait à présent des liens que rien ne pourraitbriser !

Des filles, des femmes, il en avait connu,les faisant souffrir consciemment ou incoms-ciemm'ent. Auoune de ces passantes ne lemarqua, ne bouleversa sa vie. Après chacunede ses aventures il se retrouvait seul et ilsavourait cette solitude connue une victoireremportée.

Audrey Pollyana fut la première à éveillerson intérêt, à retenir son attention. L'idéene lui venait pas d'attribuer le choc quis'était produit dans son âme, dans sa chair,à l'extraordinaire concours de circonstancesqui avait provoqué leur rencontre. Oe mêmeémoi il l'aurait éprouvé en la croisant dansla rue ou en l'apercevant dans une voitureavec des amis. Ce qui l'avait intrigué, c'étaitce mystère en elle, cette multiplicité de per-sonnages qu'elle incarnait. Car elle échappaità tout classement, à toute emprise. Au début,comme Rosie Lee, il s'était figuré qui! auraità faire à une créature facile à dominer. Etpuis, cela avait été la stupeur devant le revi-reiment d'Audrey, devant la manifestation deson désir de commandement. Méthodiquement,elle avançait vers le but qu 'elle s'était fixé,sans se préoccuper de ceux qu'il lui fallaitéoarter de son chemin. Que cherchait-elle,quelles étaient ses epnsées secrètes ?

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— Ah ! s'était-elle exclamée dans un accèsde fureur contenue qui rendait ses yeux ful-gurants, je vois bien la situation maintenant...Quelle folle j' ai été de croire qu'ils étaienttous après moi, pour moi-même ! Victor arompu ses fiançaMes avec Myrltille, Lewiss'est fait soudain tendre et Félix.... Félix au-rait probablement régularisé avec Alice Grants'il n'avait pas eu ce sac d'or que je traînaisaprès moi !.... Tout ce qu 'il a pu me raconterpour m'avoir ! Voilà, je vous ai tout appris !A présent, nous n'en parlerons plus. Je ne leveux plus ; je ne veux plus entendre pronon-cer le nom de ces gens-là !

— Félix est votre mari, ma petite fille !_ — Eh bien ! Rien ne nous empêche de nous

séparer dès qu 'il le désirera. H a eu ce qu 'ilvoulait, n'esit-ce pas ?

— Je suis persuadée que ce n'est pas ceque vous pensez ! H tient réellement à vous !

— A moi ou à l'argent ? Non, Marcia, celane sent à rien.... Mes ye .ix se sont enfin ou-verts et je ne vais pas les refermer ! N'était-cepas risible de ni'imaginer que j 'étais une femmeirrésistible, dont tous les hommes tombaientamoureux ? Je ne retournerai jamais là-bas !Jamais, de ma propre initiative, je ne reverrail'un d'entre eux, surtout pas Félix. Il peut fairece qui lui plaît. Avec lui, c'est fini ! Avec tousles hommes !...

Cependant aujourd'hui , au bout de six moispendant lesquels elle n'avait pas une seule foisprononcé le nom de Félix, elle s'apprêtait àreparti t là-bas.... Pourquoi ?

— Vous allez revoir Félix ? interrogea Mar-cia.

— Oui. Ne m'en demandez pas plus, Marcia !Vous avez été un ange de me supporter avecmon mauvais caractère et, pendant tout cetemps, avec mes silences. J'ai essayé de voirce qu 'il me fallait faire et je ne sais pas en-core... Cela va dépendre de Félix. Je lui airenvoyé toutes ses lettres sans les ouvrir. Jene voulais pas connaître ce qu 'il avait à medire. J'avais le cœur tellement brisé, ou bien ,peut-être, était-ce ma fierté qui était en miet-tes et pas du tout mon cœur ! Puis, j'ai tâchéde ramasser les morceaux, je les ai rajustés

tant bien que mal pour repartir dans la vie...Voilà pourquoi j e dois le revoir !

Elle eut un frisson, révélateur pour Marciadu grand effort qu'elle s'imposait pour menercet entretien calmement.

Ni un mot ni un geste n'avaient indiquéqu'elle aimât encore Félix. Son regard étaitresté fixe, sa voix ferme. Marcia soupira :

— Cela ne va pas être aisé pour vous ?— Certes. Très dur même...Elle avait prononcé ces mots avec netteté

et ce fut tout. Comme Eve était loin de laj eune fille qui adorait tant la vie, de cellequ 'elle avait été autrefois ! Marcia ne pou-vait se résoudre à poser la question qu 'elleavait au bord des lèvres. Que ferait Eve quandelle se trouverait face à face avec l'hommequ'elle avait aimé et épousé ? Celui que, depuis,elle avait appris à détester ?

Eve croyait avoir endurci son cœur et l'avoircuirassé contre toute émotion, mais la vue dela vieille maison grise la secoua fortement.Le domaine avait cette tristesse des lieuxqui ne semblent pas habités.

La grille qu'Eve avait toujours vue ouverteétait à présent fermée devant la visiteuse quin'avait pas prévenu de son retour. Elle songeacomme à une étrangère à celle qui, six moisplus tôt, l'avait franchie, en s'en aillant, aveu-glée de rage et de dépit. Etait-ce bien elle ?

H y eut un gargouillis de chaînes, des grin-

cements de clefs dans les serrures et enfinEve se présenta devant la gardienne.

— Oh ! s'exclama Mme Hodd. Oh !... Made-moiselle Eve ! Au nom du ciel, vous voici re-venue !

Etendant les bras, elle étreignit Eve, tandisque des larmes coulaient sur ses joues sem-blables à des pommes d'api.

Puis, avec un mouvement de recul, elle diten pleurant, souriant et bredouillant :

— Excusez-moi, mademoiselle.... Madame...Mais je suis contente de vous revoir....

— Ne vous excusez pas, madame Hodd. Vousm'avez accueillie si gentiment.... Je me de-mandais si vous étiez toujours ici ou si j'allaisdevoir parlementer avec des inconnus.

— Entrez, ma chère... Madame.H y avait un peu d'inquiétude chez la brave

femme. Eve s'était tout de suite rendu comptequ'on savait qu'elle était « Madame >. On luiavait donné ce titre auquel elle était peu ha-bituée. Sauf pendant le voyage de noces etdurant leurs discrets week-ends, elle ne s'étaitjamais fait appeler ainsi.

Elle tendit la main à Hodd en train de ba-tailler aveo sa veste pour essayer de cacherqu 'il était en manches de chemise et sans col.

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17.30 Vacances-jeunesseLes secrets du désert.

18.00 Téléjournal18.05 Aventures pour les jeunes

Les Cadets de la forêt.18.30 Bonsoir

En direct du Val-de-Travers àFleurier.

19.00 Trois petits tourset puis s'en vont

19.05 Sylvie des Trois OrmesFeuilleton.

19.40 Carrefour20.00 Téléjournal20.20 Do it yourself

A l'intention de vos enfants, Silvapropose... Le coup de la panne.Amusons-nous en compagnie deFrancine.

21.05 Jeux sans frontières22.20 L'Amérique au clair de

lune22.40 Téléjournal

12.30 Agence IntérimPrimitifs.

13.00 Télé-midi13.20 Alice, où es-tu ?

Feuilleton.13.35 Cours de la Bourse13.40 France-vacances18.25 Dernière heure18.30 Lire et comprendre

L'Eglise face au monde après levoyage du Pape en Afrique.

19.00 Eté magazine19.15 Actualités régionales19.40 Eté magazine20.00 Télé-soir20.30 Allegro21.30 Atelier 7022.05 Championnat d'Europe de

boxe poids mouche23.05 Télé-nuit

18.55 (c) ColorixVéronique.

19.15 Actualités régionales19.35 (c) Télé-soir couleurs19.55 (c) Télé-sports20.00 (c) Les animaux du mondp

Le parc zoologique de Mulhouse.20.30 (c) Marie Walewska

Les dossiers de l'écran.Film de Clarence Brown.

22.25 (c) Débat

17.00 L'heure enfantine. La maison desjouets. 18.45 Fin de journée. 18.50 Télé-journ al. 19.00 L'antenne. 19.25 (c) Katy20.00 Téléjournal. 20.20 Magazine poli-tique, culturel et scientifique. 21.05 Jeuxsans frontières. 22.20 Téléjournal.

16.35 Téléjournal. 16.40 (c) En piroguejusqu 'à la mer. 17.10 Le podium. 17.55Téléjournal. 20.00 Téléjournal. Météo.20.15 Les partis et les élections. 20.20A l'image de Perry Mason. 21.05 Jeuxsans frontières 69. 22.20 L'Allemagneavant les élections. 23.05 TéléjournalCommentaires. Météo.

17.30 Informations. Météo. 17.35 Mo-saïque. 18.05 (c) Plaque tournante. 18.40Mon amie Flicka. 19.10 Yancy Derringer.19.45 Informations. ActuaUtés. Météo.20.15 Les partis et les élections. 20.20Magazine de la 2e Chaîne. 21.05 (c)Oedipe-Roi , tragédie de Sophocle. 22.20Informations. Météo. 22.30 Tribune lit-téraire.

L'Amérique au Clair de LuneL'extraordinaire performance des

trois astronautes a peut-être pro-duit ces dernières semaines un phé-nomène de masquage quant à uneautre réalité des Etats-Unis d'Amé-rique. C'est précisément quelques-uns de ces aspects que Frank Jotte-rand évoque pour nous ce soir aprèsson troisième séjour aux Etats-Unis.

Que représente pour un intellec-tuel européen la découverte de cepays qui commence bien sûr à NewYork , ville à laquelle Frank Jotte-rand a consacré un livre publié ily a une année ?

Pour le rédacteur en chef de «LaGazette littéraire», les Etats-Unis secaractérisent par un climat d'an-goisse omniprésent qui va en sedéveloppant. Angoisse en face dela puissance, de l'excès de puissance,de la violence, de l'excès de violence.Que ce soit au théâtre, à l'université,dans la littérature, des individusessayent de répondre , d'une manièresouvent excessive, aux autres excès :ceux de l'argent, de la puissance etde l'efficacité ; ainsi le développe-ment de petites communautés, les«hippies» et leurs adeptes prochesou lointains, la révolte des étudiants,la structuration de la résistance desNoirs ou le phénomène, à New Yorksurtout, du théâtre nu , du «retourau corps».

Frank Jotterand a suivi très at-tentivement ce théâtre de provoca-tion qui s'est développé dans laprise de conscience d'une idée sim-ple mais brutale : l'obscénité cen'est pas la sexualité, c'est la guerreet la violence. L'acte d'amour entreun homme et une femme est moinsobscène qu 'un bombardier.

Quelles sont les limites cle ce théâ-tre politico-esthético-nudiste ; oùcommence l'authenticité des créa-teurs, où finit la vulgarité mercan-tile, quel est le sens de ce genrede spectacles dans le pays le pluspuissant du monde ? Ce pays quiest sans doute le poste de pilotagedu vaisseau terre et qui , malgré sesexcès, demeure animé d'un dyna-misme extraordinaire et où subsisteune liberté d'expression sans douteinégalée en Europe.

(TV romande)

Le parc zoologiquede Mulhouse

Le Parc zoologique de Mulhousequi vient de fêter son centenaire estun des plus anciens de France. Fon-dé en 1368 par la Société Indus-treille de Mulhouse, il a été reprisen 1893 par la Municipalité qui legère depuis lors. Situé dans un trèsgrand parc aux essences rares, iloffre un cadre de choix aux visi-teurs... et aux nombreux animauxqui y sont réunis et qui s'y repro-duisent fort bien, puisque le pour-centage des naissances au zoo deMulhouse est impressionnant.

Son directeur, le Docteiur Gut-knecht, etn tire une fierté légitimecar il y voit la justification du rôledes parcs zoologiques pour la con-servation des espèces menacées.

(France II)

Ce n'est pas dans les dunes duSahara ni dans les rochers du Ne-guev ou dans un défilé de l'Arizonaque l'équipe jeun esse emmène au-jourd'hui les jeunes téléspectateursmais au Sud de l'Amérique latine,au Chili plus précisément, dans undésert situé sur un plateau de la Cor-dilière des Andes à plus de 3000 mè-tres d'altitude. Ce paysage semblesi peu terrestre qu 'il a été surnom-mé «La Vallée de la Lune ».

Comment peut-on subsister dansce désert où l'air est si raréfié, oùl'eau est si rare du fait que les mi-nerais l'ont empoisonnée ; qui peutsurvivre dans une région aussi hos-tile à la vie humaine ?

Ce reportage de la « National Edu-oational Télévision » , commentée enfrançais par le spécialiste bien con-nu de l'Amérique latine. Jean-Christian Spahni, révélera aux jeu-nes téléspectareurs tous les secretsde ce désert.

(TV romande)

Vacances-JeunesseLes secrets du désert

HORIZONTALEMENT. — 1. Interdit.Bien connus de ceux qui se mettent laceinture. Lettre grecque. 2. Etonnées.Comme une ville qui a été bombardée.Une lettre qui vient de Grèce. 3 Cela sefait avec du tabac. Préposition. Exagé-ration. 4. On a pu constater que le dé-gustateur lui réserve toujours sa grima-ce d'horreur. Est mis à la broche. Sous-traire. D.'un auxiliaire. 5. On préfèrece qu'il y a autour dé lui. Rendras com-te. Invite à recommencer. 6. Fait de-venir. Adverbe. Mal en point. 7. C'est àelle que l'on doit le fil conducteur. Pen-sera à des choses vagues. Conjonction.8. Se fait surtout avec du gibier. Desdieux de la mythologie védique. Note.

VERTICALEMENT. — 1. Enlevas soncharme à un sujet. 2. Fatiguera. 3. Celane vient pas sans mal. Grandes ondesd'Afrique. 4. D'un auxiliaire. Il vintavant les autres. 5. C'est l'empereurcruel ayant bien mérité la réprobationde la postérité. Conjonction. 6. Préposi-tion. Avec elles on est sûr d'avoir desaffaires sur le dos. 7. Grand pays. Pré-

fixe. 8. Fera une soustraction. 9. Desdéficientes mentales. 10. Canot automo-bile très rapide. Se met avant la signa-ture. 11. Ne le devient pas qui veut.Cela oblige à faire non des pieds, maisdes mains. 12. Venue au jour. Prénomféminin. 13. Est masculin ou féminin.Epuisés. 14. Une république exotique. 15.Tenir la première place dans une as-semblée. 16. Une île appartenant à laGrèce. Port marchand? '

SOLUTION DU PRÔ_Î-_M_PRÉCÉDENT

HORIZONTALEMENT. — 1. Atre ;lampe ; sort. 2. Avait ; abois ; aveu : 3.La ; dispute ; amène. 4. Armerais ; gai ;si. 5. Rio ; Ain ; tenta ; au. 6. Maints ;gros ; -mots. 7. Ente ; iléon ; fêtée. 8.Etes ; talus ; arase.

VERTICALEMENT. — 1. Alarmée. 2.Avariant. 3. Ta ; moite. 4. Ride ; nés. 5.Etirât. 6. Saisit. 7. Lapin ; la. 8. Abus ;gel. 9. Mot ; trou. 10. Piégeons. 11. Es ;ans. 12. Ait ; fa. 13. Sam ; amer. 14.Oves ; ôta. 15. Reniâtes. 16. Tue ; usée.

CR

MOTSISES

En Eurovision de Blackpool

La piscine de Blackpool.

C'est dans la ville de Blackpool(Lancashire) , située sur la mer d'Ir-lande, que se déroulera la finale del'édition 1969 de « Jeux sans Fron-tières ». Station balnéaire bien con-nue , Blackpool est également un im-portant centre industriel : construc-tions aéronautiques, châssis d'auto-mobiles, industries alimentaires. El-le compte environ 160.000 habitants.

L'an dernier, la finale de « Jeux

sans Frontières » s'était déroulée àBruxelles et avait été remportée parla ville allemande de Osterholz.

La finale d'aujourd'hui verra s'af-fronter les villes suivantes :

Adria (Italie) , Strewsbury (Gran-de-Bretagne) , Bruges, (Belgique) ,Martigny (Suisse) , Wolfsburg, (Alle-magne) .

(TV romande)

Jeux sans Frontières

MERCREDI

SOTTENS : 12.05 Aujourd'hui. 12.25Quatre à quatre. 12.29 Sig. hor. 12.30Miroir-midi. Inf. 12.25 La Reine Margot,feuilleton. 13.00 Musicolor. 14.00 Infor-mations. 14.05 Réalités. 14.30 La terreest ronde. 15.00 Informations. 15.05 Con-cert chez soi. 16.00 Informations. 16.05Le rendez-vous de 16 heures. 17.00 In-formations. 17.05 Tous les jeunes ! 17.55Roulez sur l'or ! 18.00 Informations. 18.05Le micro dans la vie. 18.45 Sports. 18.55Roulez sur l'or ! 19.00 Le miroir dûmonde. 19.30 Photo-souvenir. 20.00 Ma-gazine 69. 20.20 Ce soir nous écouterons.20.30 Les concerts de Genève, avecl'Orchestre de la Suisse romande. 22.30Informations. 22.35 La semaine littérai-re. 23.00 Harmonies du soir. 23.25 Miroir-dernière. 23.30 Hymne national.

2e programme : 12.00 Midi-musique.14.00 Musik am Nachmittag. 17.00 Mu-sica di fine pomeriggio. 18.00 Tous lesjeunes ! 19.00 Emission d'ensemble. 20.00Informations. 20.15 Disques. 20.30 Lessentiers de la poésie. 21.00 Au pays dublues et du gospel. 21.30 L'art de lanouvelle. 22.30 Optique de la chanson.23.00 Hymne national.

BEROMUNSTER : Informations-flashà 12.30, 15.00, 16.00, 23.25. — 12.40 Ren-dez-vous de midi : informations et mu-sique. 14.00 Magazine féminin. 14.30Radioscolaire. 15.05 Echos de la Fêtefédérale des musiques de cadets 1968.15.30 Chant, musique champêtre etaccordéon. 16.05 Pour les jeunes. 17.30Pour les enfants. 18.00 Informations.Actualités. 18.15 Radio-jeunesse. 19.00Sports. Communiqués. 19.15 Informa-tions. Actualités. 20.00 Pages de Joh.Strauss. 20.15 Voici la chasse. 21.30 Cou-tumes, langue et chansons de chasse.22.00 La radio populaire. 22.15 Infor-mations. Commentaires. Revue de pres-

se. 22.30 Musique variée. 23.30-1.00 D'unjour à l'autre, divertissement musical.

MONTE-CENERI : Informations-f lashà 14.00, 16.00, 18.00, 22.00. — 12.30 Infor-mations. Actualités. Revue de presse.13.00 Intermède. 13.05 Feuilleton. 13.10Dix siècles de musique suisse. 14.10Radio 2-4. 16.05 Les «hourras» de lachanson. 17.00 Radio-jeunesse. 18.05Assieds-toi et écoute ! 18.45 Chroniquede la Suisse italienne. 19.00 Tangos.19.15 Informations. Actualités. 19.45 Mé-lodies et chansons. 20.'00 hes grands :cycles : Frankenstein et Cie. 21.00 Or-chestre Radiosa. 21.30 Horizons tessi-nois. 22.05 Ronde des livres. 22.30 Or-chestres variés. 22.45 Musique variée.23.00 Informations. Actualités. 23.20 Pré-lude à la nuit. 23.30-24.00 Reflets suisses.

JEUDI

Sottens : 6.00 Bonjour à tous ! 6.00Informations. 6.59 Horloge parlante.7.00 Miroir-première. 7.30 Le bonjourde Colette Jean. 8.00 Informations. 8.30Revue de presse. 9.00 Informations. 9.05Le bonheur à domicile. 10.00 Informa-tions. 11.00 Informations. 11.05 Monpays, c'est l'été. 12.00 Informations.

BEROMUNSTER : Informations-flashà 6.15, 7.00, 8.00, 10.00, 11.00. — 6.10Bonjour. 6.20 Réveil en musique. 7.10Auto-radio, programme récréatif. 8.30Musique variée. 9.00 Nouvelles du mondeanglo-saxon. 10.05 Pages de Berlioz. 10.20Radioscolaire. 10.50 Musique variée. 11.05Musique récréative. 12.00 Quartette H.G. Bunz et Septette P. Neven.

MONTE-CENERI: Informations-flashà 5.30, 6.30, 7.15, 8.00, 10.00. — 5.30Concert matinal. 6.43 Petit billard enmusique. 7.00 Musique variée. 8.45 Musi-que variée. 9.00 Radio-matin. 12.00 Mu-sique variée.

Le feuilleton illustrédes enfants

Petzi, Rikiet Pingo

par Wilhelm HANSEN

^^ Cosmopress

Mercredi 3 septembre 1969

Père mon désir est que là où je suis,ceux que tu m'as donnés y soientaussi avec moi.

Jean XVII, v. 24.Dieu est amour.

I Jean IV, v. 8.

Madame Charles Denni-Saenger :Monsieur et Madame Hansjôrg Gribi-Denni, leurs enfants Jean-

Michel et François, à Langenthal ;Monsieur et Madame Hans Graber-Saenger, à Lucerne ;Les enfants et petits-enfants de feu Charles Saenger,ainsi que les familles parentes et alliées, ont le chagrin de faire partdu décès de ?'•

Monsieur

Charles DENNIleur cher et regretté époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère,oncle, cousin, parent et ami, enlevé à leur tendre affection, mardi, danssa 87e année.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 2 septembre 1969.L'incinération aura lieu jeudi 4 septembre.Culte au crématoire à 11 heures.Le corps repose au pavillon du cimetière.Domicile mortuaire :

171, RUE NUMA-DROZ.

Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

LE PERSONNEL DE RELHOR SA <

a le pénible devoir de faire part du décès de

Monsieur

Henri JEANNERETson cher et estimé patron.

Il gardera de lui un excellent et vivant souvenir.

mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm

Les Ponts-de-MartelRepose en paix.

Quand fatiguée tu verras le soir venirSache que la nuit n'est point éternelle.

Monsieur Henri Maire-Junod, aux Ponts-de-Martel ;Monsieur et Madame André Maire-Vuillemin et leurs enfants, à Genève ;Monsieur et Madame Maurice Maire-Ricca et leurs enfants, aux Ponts-de-

Martel et à La Chaux-de-Fonds ;Madame Renée Maire, à Genève ;ainsi que les familles Maire, Huguenin, Junod, parentes et alliées, ontle très grand chagrin de faire part du décès de

Madame

Henri MAIREnée Alice-Elvina JUNOD

leur bien-aimée épouse, maman, belle-maman, grand-maman, arrière-grand-maman, sœur, belle-sœur, tante, cousine, parente et amie, que Dieua reprise subitement à Lui, dans sa 71e année.

LES PONTS-DE-MARTEL, le 1er septembre 1969.L'incinération a lieu le mercredi 3 septembre 1969, à 11 heures, au

crématoire de La Chaux-de-Fonds.Domicile mortuaire :

Grand-Rue 35, Les Ponts-de-Martel.Le corps repose au pavillon du cimetière de La Chaux-de-Fonds.

Cet avis tient lieu de lettre de faire-part.

Prière de ne pas envoyer de fleurs, mais de penser à la Ligue contrele cancer.

tRepose en paix.

Madame et Monsieur Francis Bouquet-Boss, leurs enfants Pierre-Alainet Patrick ;

Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de feu Charles Boss-Dubois ; t

Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de feu Henri Tarby-Bouriot,

ainsi que les familles parentes et alliées, ont la profonde douleur de fairepart du décès de

Monsieur

John BOSSleur cher et regretté père, beau-père, grand-père, frère, beau-frère, oncle,cousin, parrain, parent et ami, que Dieu a repris à Lui, mardi, dans sa79e année, après une courte maladie.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 2 septembre 1969.L'incinération aura lieu jeudi 4 septembre» . ,„,,„_Culte au crématoire, à 14 heures.Le corps repose au pavillon du cimetière.Domicile mortuaire :

42, RUE DES GENTIANES.Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

L ' I M P A R T I A L

Le Locle

LA SOCIETE DE TIRAU PISTOLET DU LOCLE

a le pénible devoir d'annoncerle décès de

Monsieur

Willy DllMONTmembre actif

Pour les obsèques, prière de seréférer à l'avis de la famille.

L'AMICALEDES CONTEMPORAINS

DE 1904

a le pénible devoir d'annoncerà ses membres le décès de

Monsieur

Henri JEANNERETet gardera de son grand ami un I jlumineux souvenir. ]

Pour les obsèques se référer !à l'avis de la famille. j i

Le comité

Le Locle

LA PEDALE LOCLOISE

a le pénible devoir de faire partdu décès de son cher membreactif

j Monsieur

Willy DUMONTPour les obsèques, prière de se

référer à l'avis de la famille.

Neuchâtel

LE COMITÉ DE LA SECTION NEUCHATELOISE

DE L'UNION PROFESSIONNELLE SUISSE DE L'AUTOMOBILE

a le regret d'informer ses membres du décès de leur collègue et ami

Monsieur

Willy DUMONTsurvenu accidentellement le 1er septembre 1969 à Porrentruy.

NEUCHATEL, le 2 septembre 1969.

LA SOCIÉTÉ DE CAVALERIEDU LOCLE

a le regret de faire part dudécès de

Monsieur

Willy DUMONTmembre dévoué de la Société

Pour l'incinération, prière deconsulter l'avis de la famille.

Le SKI-CLUB LE LOCLE

a le pénible devoir d'informerses membres du décès tragiquede leur a_i

Monsieur

Willy DUMONTmembre de la Société

Le Locle

L'ASSOCIATION DU

COMMERCE INDEPENDANT

DE DÉTAIL

a le pénible devoir d'annoncerà ses membres le décès de

Monsieur

Willy DUMONTmembre actif

Elle gardera de cet ami un sou-venir ému.

Pour les obsèques, prière de seréférer à l'avis de la famille.

¦

#

SECTIONLA CHAUX-DE-FONDS

a le douloureuxdevoir de faire

membres du décès de

MonsieurCharles DENNI

Entré au CAS le 7 mal 1915.Ce vétéran qui a toujours été

très fidèle pour le Club laisserale meilleur des souvenirs.

LES MEMBRESDE L'AMICALE

DES CONTEMPORAINSDE 1899

sont informés du décès de

Monsieur

Henri CALAMEUs gardent le meilleur sou-

venir de cet ami dévoué.Le comité

_______________

MANQUE D'EAU À PORRENTRUY

L'espèce de répit procuré par le pom-page accru fait à Fontenais (voir L'Im-partial du 30 août) aura simplementpermis aux édiles bruntrutains de pas-ser une fin de semaine relativementcalme. L'anxiété a repris tous ses droitsdès lundi matin. La pression de l'eauau robinet était quasi nulle dans leshauts-quartiers, et la rentrée des clas-ses, hier, a provoqué une nouvelle baissetelle que le responsable envisage dedoter les établissements scolaires de ca-mions-citernes, afin de permettre unapprovisionnement normal et ne pertur-bant pas l'alimentation en eau des di-vers autres immeubles de la ville. M.Jean-Paul Kunzi, chef du service deseaux, revenu de l'étranger, s'est missans délai à l'étude des solutions defortune envisagées, de même qu'il aexaminé les moyens de trouver remèdeà plus longue échéance. Il est trop tôt,bien sûr, pour que ces travaux abou-tissent à un résultat concret. D'autrepart, sur le terrain de l'accident survenuà Charmoille, on ne signale rien de par-ticulier. Aucune odeur, aucun indice del'événement. Aucune trace non plusdans le cours d'eau voisin, pas plusd'ailleurs que dans la source des Nods,lors de la dernière analyse effectuée,hier après-midi. Les vannes demeurentcependant fermées, car les risques de

pollution des conduites sont entiers. Lapatience, mais aussi l'économie, sontdonc de rigueur actuellement, (vo)

Le mazout détectéà Charmoille

Les travaux de forage entrepris afinde détecter le mazout déversé acciden-tellement non loin des sources qui ali-mentent Porrentruy en eau, ont permisde localiser la masse de 15.000 litres demazout qui se trouve actuellement àenviron 300 mètres des sources, dont lesvannes demeurent fermées. Vu le résul-tat de ces forages, des masses impor-tantes de terre sont extraites et trans-portées dans une fosse adéquate, auxenvirons de Bonfol, alors que tout lemazout qui peut l'être est pompé. Lestravaux qui ont duré hier toute la jour-née, ont eu lieu sous la direction de M.Henri Nappez, chef des travaux publics.D'autres sondages seront encore effec-tués ces jours, afin de tenter de cernerle mieux possible la masse de mazout.Toutefois, les vannes de la source desNods ne seront pas réouvertes avantplusieurs semaines, même si aucune pol-lution n'est détectée dans l'eau de cettesource, (vo)

SITUATION TOUJOURS ALARMANTE

L'assemblée générale de la Fédérationcanitonale bernoise de la pêche a décidélors de sa réunion de février passé demettre sur pied cet automne une cam-pagne tendant à la sauvegarde des eauxet des forêts, qui devra s'étendre surtout le territoire cantonal. Le but decette action est de débarrasser en unseul jour les rives des lacs et des coursd'eau ainsi que des forêts du pays ber-nois de tous les dépôts illégaux d'or-dures et de déblais et cela en collabo-ration avec toutes les organisations ami-cales et intéressées à la pureté des eauxet à la propreté des bois. Sur l'invita-tion de la Fédération cantonale bernoi-se de la pêche, société organisatrice, lesorganisations suivantes se joindront àelle : l'Association cantonale bernoisedes chasseurs à permis ; la Fédérationde la protection de la nature du can-ton de Berne ; les autorités cantona-les de l'instruction préparatoire ; lesorganes cantonaux du service forestier ;l'Union suisse des syndicats autonomes,section de Berne.

La direction cantonale de l'instruc-tion publique prévoit d'accorder auxécoles une journée de congé (samedi),afin que les écoliers puissent y prendreune part active. La direction cantonaledes transports de l'énergie et de l'écono-mie hydraulique soutiendra les organisa-teurs sur le plan technique. Ce grandnettoyage aura lieu le samedi S no-vembre 1969. Les écoliers seront mis àcontribution dans les forêts et les adul-tes travaillerarut le long des cours d'eau.

La campagne « Sauvegarde des eauxet des forêts » veut également se pré-valoir d'un but éducatif. La jeunesseconviée à cette collaboration activepermettra aux citoyens de demain dese rendre compte où peuvent menerla négligence et l'indifférence et quel-

le importance revient aux exigences dela protection des eaux et de m nature.En même temps la génération des adul-tes pourra constater le déploiement deforces qu'il faut pour éliminer les dom-mages faits à la nature, (ac)

Sauvegarde des eaux et des forêts

Eau potable et constructionsLes membres du Conseil municipal

se sont rendus aux sources du Bez etde la Bottière afin de se rendre comptede l'avancement des travaux destinésà améliorer la captatlon de l'eau pota-ble. Le maire, M. Arthur Renfer a faitsur place un rapport sur le déroulementdes travaux.

Les autorités ont également examinésur place des questions de location etde vente de terrain. Elles ont décidécle faire activer les travaux de lotisse-ment du pâturage des Planchers, régiondans laquelle pourra se poursuivre ledéveloppement du village, étant donnéque dans peu de temRS la totalité desparcelles du quartier de Côtel aurontété vendues.

Les travaux de réfection de la Hallede gymnastique ont également fait l'ob-jet d'une visite du Conseil municipal.Le résultat des transformations est ex-cellent et les locaux avec leurs ins-tallations seront maintenant à mêmede donner satisfaction tant aux écolespour la gymnastique que pour les so-ciétés sportives ou autres qui organise-ront des manifestations dans ces locaux.L'aménagement extérieur est en courset complétera ainsi les améliorationsapportées à l'intérieur du bâtiment, (gl)

CORGÉMONT

L'AÉRO-CLUB DE SUISSESection des Montagnes neuchâteloises

a le pénible devoir d'informer ses membres du décès de

MONSIEUR

Willy DUMONT_•-¦ membre actif , pilote et ami de la section

survenu à la suite d'un tragique accident.

Ses amis garderont de lui un impérissable souvenir.

Rendez-vous jeudi 4 septembre 1969 au temple français du Locle, à 8 h. 45,et au crématoire de La Chaux-de-Fonds, à 9 h. 45.

Le comité

: ,

Le Locle

L'Esprit de Dieu vient en aide à notre faiblesse.Romains 8, v. 26.

Madame Willy Dumont-Fltickiger et ses enfants Catherine, Pierre-Alain et Gilles ;Monsieur René Dumont, ses enfants et petits-enfants :

Madame et Monsieur Gérard Varvat-Dumont et leur fils, à Pully.Monsieur et Madame Claude Dumont-Henchoz et leur fils, à Aubonne,Madame et Monsieur Henri Perrenoud-Dumont et leurs enfants , à Bienne ;

Monsieur et Madame Fritz Flùcklger-Perrenoud, leurs enfants et petits-enfants :Monsieur Luc Fluckiger, à Zurich,Madame et Monsieur Jean-Pierre Vuille-Fliickiger , à Lausanne ;

Monsieur Dominique Ayer,ainsi que les familles parentes et alliées, ont le grand chagrin de faire part du décès de

Monsieur

Willy DUMONTleur bien-aimé époux, papa , fils, frère , beau-fils, beau-frère , oncle, neveu , cousin , parent et ami, que Dieu arepris à Lui, à l'âge de 37 ans, lors d'un tragique accident d'avion.

LE LOCLE, le 1er septembre 1969.L'incinération aura lieu Jeudi 4 septembre, à 10 heures, au crématoire de La Chaux-de-Fonds.Culte à 8 h. 45, au Temple français du Locle.Le corps repose à la chapelle de l'hôpital du Locle.Prière de ne pas faire de visite.Domicile de la famille : rue de France 80.Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

mmmm ^m^mmmMÊmim^m^m^m^m^mMËÊmBmMmMÊmMmmmmm ^mMBÊmMmMÊmmmsmmmmBmMtttB&ti

Le Conseil d'Administration deRELHOR S.A., à La Chaux-de-Fonds

a le pénible devoir d'annoncer le décès de

MONSIEUR

Henri JEANNERETPrésident du Conseil d'Administration et Fondateur de la Société

Le défunt a consacr é le meilleur de son activité au développement de l' entreprise.Nous garderons à notre administrateur et ami un souvenir ému et reconnaissant.

Pour les obsèques, prière de se référer à l'avis de la famille.

La Chaux-de-Fonds, le 2 septembre 1969.

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Faire-part deuil - Imprimerie Courvoisier SA

BmnmmMmmMÊÊmmmmmmMÊËmmmmmmmmmmmmmMÊÊÊmmmmmmMmmmmmmmMmmmmM

Dieu est amour.

Madame Jeanne Jeanneret-Vermot :Madame et Monsieur Pierre Abarbanell-Jeanneret, à Genève ;

Monsieur et Madame Abram-Louis Jeanneret, leurs enfants et petits-enfants, à Bienne et au Canada ;Madame et Monsieur Louis Huguenin-Jeanneret, leurs enfants et petits-enfants, à Lausanne, au Locle et à

Bôle ;Madame et Monsieur Noël Weber-Vermot, leurs enfants et petits-enfants, à Genève ;Monsieur et Madame Paul Vermot, leurs enfants et petits-enfants, à La Chaux-de-Fonds, à Estavayer et

Neuchâtel ;Madame veuve Georges Vermot, en Angleterre ;Madame Blanche Kubler ;ainsi que les familles Jeanneret , Matthey, Theurillat , Froidevaux , parentes et alliées, ont le très grand chagrinde faire part du décès de

MONSIEUR.: ¦ . . : .. > OVQb . ) - : 'h. ' ai -E ¦ ¦¦ ¦> ¦ • <ï _ _

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' .. d-_.ï àS__ if- _ ]__)_. __ - •' - , _ . , ., _,, ,_J„_ J , . , r , ,,• „,,, „_.„' ,

Henri JEANNERET•%l Ij* :

Industriel

leur cher et regretté époux , père, beau-père, frère, beau -frère, oncle, cousin, parent et ami, enlevé à leur tendreaffection , lundi soir, dans sa 66e année, après une courte maladie, supportée avec un courage exemplaire.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 1er septembre 1969.L'incinération aura lieu Jeudi 4 septembre.Culte au crématoire, à 9 heures.Le corps repose au pavillon du cimetière.Domicile mortuaire : 15, RUE TÊTE-DE-RAN.Prière de ne pas faire de visite.

Il ne sera pas envoyé de lettre de faire-part, le présent avis en tenant lieu.

Le Locle

La V. E. L. (Vente Exposition Locloise)

a le pénible devoir de faire part du décès de

MONSIEUR

Willy DUMONTPrésident

Elle gardera de cet ami le meilleur souvenir.* ~ *

Pour les obsèques, prière de se référer à l'avis de la famille.

Le Locle

LE LOCLE - NATATIONa le profond chagrin de faire part du décès de

MONSIEUR

Willy DUMONTmembre fondateur et membre dévoué du comité

Nous garderons de lui un brillant souvenir.

LES OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS ET SOLDATS DU BAT. MAT. 2ont le pénible devoir de faire part du décès du

premier-lieutenant

Willy DUMONTof. rep. cp. mob. mat. II-2

survenu à la suite d'un tragique accident.Pour les obsèques, prière de se référer à l'avis de la famille.

_

Le Locle

Le Garage du Rallyesera fermé jeudi 4 septembre

pour cause de deuilmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm mmmmmmmmmmM

Le magasin

CALAME SPORTSrue Neuve 3

sera fermé, mercredi 3 septembretoute la journée pour cause de deuil

f mmmmmmmmmmmmmmmmmmmm———i

La famille de

MONSIEUR EMILE PERRET

profondément touchée par l'affection et la sympathie qui lui ont ététémoignées pendant ces jours douloureux, exprime à toutes les personnesqui l'ont entourée ses sentiments de reconnaissance émue.Les présences, les messages ou les envois de fleurs lui ont été unprécieux réconfort.

Les compagnies pétrolières occidentales continuerontà exploiter les énormes gisements du désert de LibyeLe pouvoir en Libye se chargera des affaires du pays et n'envisage pas,pour le moment, la formation d'un nouveau gouvernement, indique l'agencedu Moyen-Orient qui précise d'autre part que l'identité des membres dece Conseil ne sera pas rendue publique dans l'immédiat à l'exception decelle du président, le colonel Abu Shweirib. Les auteurs du coup d'Etaten Libye sont des « officiers libres unionistes ». Ce mouvement a été crééen 1959 et il a commencé, à partir de cette date à recruter des officiers desforces aériennes et navales libyennes. Le projet du coup d'Etat a étéenvisagé par les membres du Conseil du commandement de la révolution,alors que ceux-ci étaient encore étudiants, c'est précisément pour renverserla monarchie que ces étudiants se sont présentés aux académies militaires

après avoir terminé leurs études secondaires.

Respect des traitésLe nouveau régime s'est hâté de

rassurer les compagnies pétrolièresoccidentales qui exploitent les im-portants gisements du désert.»sc«iiS>_w*«o \\\\\\\\\\\\\\\vg 4| Qui est le colonel f___ . _ Shweirib ? f© ?^ L'agence Maghreb arabe près- %4 se a donné des précisions sur le 44. colonel Saaduddine Abu Shwei- 4/$ rib, qui est considéré comme le $$ chef de la junte militaire qui a $t pris le pouvoir en Libye. C'est $4 un jeune officier , né à Tripoli $4, en 1935. Il a suivi ses études mi- fyfy litaires à l'Académie militaire $$ du Caire, en RAU , entre 1953 et $| 1956. Il est l'un des officiers qui 4.4, étaient mis à la retraite antici- 4.4. pée en 1967 en raison du mou- %% vement qu'il allait déclencher $| contre le régime en été, soit 4.4. après la guerre des Six jours. $t («-V) '4

La compagnie aiméirioain© Occi-dental Petroleum Corp. signalait quele chargement du pétrole libyen surles pétrdiiers se poursuivait norma-lement. Le Conseil révolutionnaire ainformé les Occidentaux que le nou-veau régime entendait respectertous les traités et accords du pays.

Inquiétudes britanniquesA Londres, un porte-parole officiel

a déclaré que le gouvernement bri-tannique étudiait, en consultationavec les gouvernements amis, laquestion d'une recoamaissance éven-tuelle de la nouvelle République li-byenne. Mais le coup d'Etat susciteen privé à Londres de graves inquié-tudes quant à l'avenir des bases etdes importants intérêts britanniquesdans le pays. Le putsch pourrait ac-célérer le départ des garnisons bri-tanniques de Libye, qui devaient êtrenormalement retirées au cours desdeux prochaines années.

A Damas, des étudiants libyensont envahi l'ambassade de leur payset ont décroché les portraits du roiIdriss, réclamant que le nouveau ré-gime « joue un rôle plus actif dans la

lutte arabe contre Israël, et la liqui-dation des bases militaires améri-caines et britanniques, et des inté-rêts économiques de ces pays enLibye >.

Menaces sur le Maghreb ?Bien que le gouvernement améri-

cain demeure dams l'expectative ausujet des événements de Libye, cer-tains de ses membres s'inquiètent enprivé des conséquences du coup d'E-tat militaire qui a renversé le roiIdriss et instauré un régime républi-cain de gauche et craignent qu'il neprovoque une réaction en chaîne qui

s'étende, notamment, à la Tunisie etau Maroc.

Pour les Etats-Unis, ce change-ment politique revêt une particulièreimportance, car ils ont environ 10.000ressortissants en Libye, dont 4300militaires à la base aérienne géantede Wheelus, et des fonctionnaires etleurs familles ainsi que des techni-ciens du pétrole.

Le fait que le gouvernement degauche irakien ait été le premier àreconnaître la junte militaire libyen-ne est considéré comme significatifà Washington.

(ap, afp)

Le coup d'Etat de Libye pourrait sonnerle glas des dernières monarchies arabes

Après ceux d'Egypte, d'Iran et duYémen, le roi Idriss el Senoussi deLibye est le quatrième monarquearabe renversé au cours des 17 an-nées passées, par un coup d'E tat mi-litaire suivi de l'instauration d'unerépublique.

Il ne reste plus que quatre souve-rains régnant dans le monde arabed'aujourd'hui : Hussein de Jordanie,Fayçal d'Arabie séoudite, Sabah duKoweït, et Hassan II du Maroc, plusune poignée d'émirs, de cheiks et deprinces.

Le roi Idriss était vénéré par l'im-mense majorité de ses 1.600 .000 su-jets pour la lutte qu'il avait menéepour l'indépendance à la tête de lasecte des Senoussi. Mais sa succes-sion suscitait des inquiétudes en rai-son du caractère falot du prince hé-ritier Hassan el Reda.

Les officiers socialistes qui ontprocédé au coup d'Etat, égalementsous l'égide d'un obscur colonel, ontproclamé dans les heures qui ontsuivi la république, et le prince Redas'est bientôt incliné.

En 194.3, lorsque prit f in le mandatfrançais, le Liban et la Syrie choisi-rent le régime républicain. La Tuni-sie et l'Algérie firent de même en1961, et la République du Sud-Yémenf u t p roclamée en l967.

Plusieurs de ces pays ont, depuis,connu des coups d'Etat générale-ment fomentés par des chefs mili-taires.

Dans ce mouvement apparemmentinexorable vers la gauche du mondearabe, y a-t-il place encore pour unmonarque ?

Le roi Hussein de Jordanie en pa-raît convaincu : « On dit que letemps de la monarchie est passédans le Moyen-Orient, a-t-il déclarédans une interview il y a quelquesannées. Je ne suis pas de cet avis.La monarchie assure la continuité ».

(ap )

Le président Ho Chi-minhgravement malade

Un communiqué diffusé à Parispar la délégation du Nord-Vietnamdéclare que le président Ho Chi-minh est malade depuis plusieurssemaines.

Le communiqué a été publié à Ha-noi, à 4 heures locales, par le co-mité central du parti ouvrier viet-namien, le comité permanent del'Assemblée nationale et le Conseil

des ministres. Il déclare : « Depuisquelques semaines, le président HoChi-minh n'est pas en bonne santé.Notre parti et notre Etat consacrenttous leurs efforts et toutes les pos-sibilités pour le soigner. Un groupede professeurs et de médecins veil-lent sur lui jour et nuit. » (ap)

En se rendant à Belgrade, M. Gromyko ferapeut-être les yeux doux aux Yougoslaves

Le ministre soviétique des Affairesétrangères, M. Amdrei Gromyko, estarrivé hier à Belgrade, où il a aus-sitôt commencé ses entretiens avecson homologue, M. Mirko Tepavae.

H conférera également avec le pré-sidenit du Conseil, M. Mitja Ribicic,avant de se rendre à Brioni où ilaura une entrevue avec le présidentTito.

C'est sa première visite en Yougo-slavie depuis 1962, date à laquelle acommencé la normalisation des rap-ports entre les deux pays.

Il a exprimé l'espoir, à son arrivée,que sa visite renforcera Paui-tié etla coopération entre l'URSS et laYougoslavie.

Au moment même de son arrivée,le gouvernement faisait interdire ladistribution du bi-mensuel « Knji-zevne Novine », qui avait publié unarticle de son rédacteur en chef , at-taquant l'URSS pour son interven-tion en Tchécoslovaquie.

Le journal avait publié une grandephoto d'officiers et de soldats sovié-tiques à Prague et conseillé à seslecteurs de la conserver « parce qu'ilest possible que vous voyez ces mê-mes visages dans votre pays, mais

sans uniformes et en civil, commed'innocents touristes >.

« Ne les croyez pas, disait le jour-nal. Soyez prudents, méfiants et aubesoin, rusés ». (ap) :.• : ;:. . - ...

t ¦:¦:•: .>:;-;¦:¦ ¦•--•. ¦_¦ ¦¦--... ¦.- «¦_ . v. ¦.¦_-.;.;, ¦. -:-;¦:__ -:-:¦:-: .r. v:-; .¦:¦:¦:¦:¦;¦:-.".¦:¦ ¦:-:-:¦-:-:¦:¦:¦:..•:¦:¦:¦:¦: :-;¦:¦:¦:¦:¦_

Au moment de mettre sous presse,nous apprenons que le pyromane quia déjà commis plus d'une dizained'incendies à Neuchâtel et dans lesvillages environnants, a bouté unefois encore le feu à une cave, cettenuit, à Colombier.

A 0 h. 30, les premiers secours ontdû se rendre avec le fourgon et letonne-pompe au No 4 de la rue desCoteaux, dont les caves étaient enflammes. Us devaient constater dèsleur arrivée que le foyer avait étéallumé volontairement et qu'il étaitl'œuvre de l'auteur des récents si-nistres, dont les derniers remontentà deux jours à peine. Le scénarioutilisé était en effet le même et lefoyer situé au même endroit queprécédemment.

L'intervention rapide des pom-piers a permis de circonscrire le si-nistre sans trop de difficultés : maisune fois encore l'épaisse fumée quise dégageait des matériaux calcinésa nécessité l'utilisation des masquesà circuit fermé. Ph. L.

Le pyromane frappeà ColombierLES MILLIARDS DE T APRES-VIETNAM

Le président Nixon annonce des réformes intérieures

Le président Richard Nixon s'estengagé lundi à élaborer une «stra-tégie efficace pour la sauvegarde dela paix dans le monde» qui permet-tra au gouvernement américain dese consacrer, au cours de la prochai-ne décennie, à la solution des problè-mes intérieurs qui déchirent actuel-lement les Etats-Unis.

M. Nixon a fait cette promesse aucours d'un banquet de la conférencenationale des gouverneurs des cin-quante Etats de l'union.

C'est pour rassurer ses auditeursinquiets des sommes consacrées aubudget militaire alors que leurs Etatsréclament tous des fonds fédéraux

pour résoudre le problème du chô-mage des sous-privilégiés, des ghet-tos noirs, la crise du logement etcelle du développement urbain, que leprésident Nixon a tenu à soulignerles points suivants de son prochainprogramme :

— «Maintenir les forces défensivesdes Etats-Unis à un niveau suffisam-ment élevé pour sauvegarder la paixtout en ne tolérant plus le gaspillagede fonds qui seront mieux utilisés àpromouvoir d'autres programmes dedéveloppement pour la population.Aussi faudra-t-il limiter nos enga-gements à l'étranger et ne mainte-nir que ceux qui peuvent être menés

à bien, avec prudence, et de façonréaliste.

Cela ne veut pas dire, par contre,a ajouté M. Nixon, que nous allonsabandonner notre «leadership» ounos alliés. Il nous faudra , au contrai-re, forger une nouvelle structure pourassurer la stabilité mondiale danslaquelle les fardeaux et les profitsseront équitablement répartis.

Passant ensuite au Vietnam, M.Nixon a ajouté :

«Les rêves de milliards de dollarsdisponibles pour des réformes socia-les dès que la guerre au Vietnamaura pris fin ne sont, en réalité, quedes rêves. Il est certain qu 'il y aurade nouveaux fonds mais les deman-des de crédits déjà en cours pour cessommes sont très importantes. Il nefaut pas se leurrer en croyant que«les dividendes de la paix» résou-dront automatiquement nos problè-mes nationaux sans qu'il soit néces-saire pour autant d'établir des prio-rités indispensables», (afp)

La Cour suprême du Massachu-setts, tenant compte «des gravesquestions constitutionnelles » soule-vées par les avocats du sénateurEdward Kennedy, a décidé hier d'a-journer l'instruction publique sur lescauses du décès de Mary-Jo Kopech-ne, la j eune secrétaire qui trouva lamort dans la voiture du sénateur.

Les avocats du sénateur Kennedyont fait valoir deivant le juge Rear-don que leur client « était devenu lecentre d'attraction » de l'énorme pu-blicité qui entoure cette affaire. Usont également protesté contre le faitque le juge du Tribunal d'Edgartownleur ait refusé le droit de contre-interroger les témoins au cours del'instruction publique, et ce, ont-ilssouligné, en violation des droits deleur client.

AFFAIRE TED KENNEDYAjournement de

l'instruction publique

L'esprit de rébellion demeurero_s- __s-' : _sW^

0;i peut se demander, en tout étatde cause, si le discours prononcélundi par M. Wilson à l'ouverture ducent et unième congrès des Trade-Unions à Portsmouth — discoursdont la fermeté n'a pas manquéd'être remarquée — portera en dé f i -nitive les fruits que l'orateur enattend.

En e f f e t , originellement, l'objet dupremier ministre était , expliquait-on, de « faire la paix » avec les syn-dicats, sinon peut-être même de les« amadouer », après le cuisant échecessuyé par le gouvernement dansl'a f fa ire du projet antigrèves. Lanécessité pour M. Wilson de se ré-concilier avec les Trade-unions pa-raissait évidente : que peut en e f f e tle parti travailliste sans eux, qui luifournissent à la fois e f f e c t i f s etfonds électoraux ? Or, justement, lesélections approchent tout douce-ment...

Si bien que le ton du discours dupremier ministre — contenant no-tamment cette claire mise en garde :« Quelles que soient les pressions quipourraient s'exercer, nous ne laisse-

rons pas être mis en péril les résul-tats obtenus » —. a, de toute éviden-ce, eu l'e f f e t d'une douche froide surles mille délégués réunis à Ports-mouth.

Un certain progrèsQuels résultats en l'oeewrence ? Un

certain progrès de la balance despaiements, surtout, dont, après desannées de déficit quasi perpétuel , ons'attend qu'elle montre, vers la f inde ce mois, un surplus « raisonna-ble ». En d'autres termes, HaroldWilson a dit aux syndicats : « Je netolère pas qu 'on fasse chavirer le ba-teau alors qu'il commence à flotter .»

Mais depuis l'échec de la réformesyndicale et de la limitation envi-sagée du droit de grève, de quelsmoyens dispose encore le gouverne-ment pour imposer sa volonté ? Il setrouve précisément que les deux plusimportants syndicats, numérique-ment, à savoir la Fédération des em-ployés des transports et la Fédéra-tion des industries mécaniques, tousdeux dirigés par d'intransigeantshommes de gauche, sont aussi les

plus remuants. Or, que demandent-ils ? La suspension de toute mesurede contrôle des revenus, l'égalité desalaire à travail égal — ladite éga-lité devant surtout profit er aux fem-mes. Mme Barbara Castle, ministrede l'emploi et de la productivité,présente au congrès de Portsmouth ,devra déployer toute son habiletépour donner satisfaction à ces de-mandes sans pour autant risquer decompromettre le fragile équilibreéconomique auquel semble enfinp arvenir l'Angleterre.

En raison des énormes' dettes in-ternationales contractées par leRoyaume - Uni, il est évident que,pour le premier ministre, la balancedes comptes passe avant toute autrepréoccupation. Seulement, pour queles comptes s'équilibrent, il faut lacollaboration des Trade-unions. Or,enhardis si l'on peut dire par leurvictoire dans l'a f fa ire de la loi anti-grèves, les syndicats ne sont pasprêts , sans contrepartie substantiel-le, à fair e taire leur « esprit rebelle ».

Pierre FELLOWS

DEMANDE D'EVICTIOND'ALEXANDRE DUBCEK

Radio Prague a diffuse, hier soir,la première demande formulée publi-quement par un membre du Comitécentral du PC tchécoslovaque pourque1 M. Alexandre Dubcek soit chas-sé de la direction du parti.

Elle émane de M. Vilem Novy, l'undes membres les plus pro-soviéti-ques du Comité central, qui, dansun discours prononcé à Ceske Bu-dejovic, en Bohême méridionale, aattaqué non seulement M. Dubcek,mais également d'autres dirigeantsqu'il n'a pas désignés, mais compre-nant, vraisemblablement M. OldrichCernik, chef du gouvernement.

M. Novy a déclaré qu'il ne com-prenait pas qu'«après ce qui s'étaitpassé, Alexandre Dubcek conserve unposte dirigeant, ni que d'autres secachent derrière lui et tentent derejeter sur lui toutes les responsabi-lités en se présentant eux-mêmescomme des purs», (ap)

Les partis d'opposition portugaisont annoncé hier qu'ils présente-raient des candidats aux électionslégislatives du 26 octobre contre ceuxde l'Union nationale, seul parti légaldu pays.

Des listes de candidats seront pré-sentées par l'opposition, qui com-prend des socialistes, des catholiquesprogressistes, des républicains et descommunistes (ces derniers étantdans la clandestinité) , dans 18 cir-conscriptions de la Métropole, (ap

L'opposition portugaiseprésentera des candidatsaux élections d'octobre

Prévisions météorologiquesLe temps sera en partie ensoleillé

avec des passages nuageux, parfoisabondants, surtout dans l'ouest.

) i1 Vous lirez en page :

J 2 Prochaine protestation des| locataires à Berne.| 5 A la veille de la Braderiei chaux-de-fonnière.i

> 7 Chronique horlogère.

\ 9 Au Tribunal de police dui Val-de-Ruz.i 11 Au Grand Conseil bernois.» 13 Le président brésilien va <| mieux.| 14 ' Activité réjouissante des ![ gymnastes suisses.

J 21 Radio, TV.| 22 Ajoie : mazout détecté à !1 Charmoille.ii

i

! Aujourd'hui... !