La nervosité de Jean-Francois...Jean-Frangois est un jeune de dix-

sept ans. Je l'ai rencontre pour lapremière fois lorsqu 'il s'est présentecomme pensionnaire dans un collègesecondaire à l'àge de dix ans. Sa fi-gure était pale ses yeux et sa tèteétaient ordinairement baisses lors-qu 'il s'adressait à une grande per-sonne. Au début de son séjour sa fi-gure était toute osseuse. On auraitcru que les os cherchaient à percerle menton et les joues sous l'effet d'u-ne tension interne.

Au fond des orbites de beaux yeuxaffectueux semblaient en vous regar-dant chercher amitié et compréhen-sion. Lorsque l'on s'approchait de luiil fuyait, inventant à l'instant un jeuqui cachait sa timidité et masquait sasauvagerie. S'il était contraint de res-ter assis pour un travail de classe,ses mains, sa tète, son corps bou-geaient perpétuellement. Parfois sonaspect devenait terne, son visage pluspale, figé, il suivait alors un rèveintérieur d'où il sortait comme affolélorsque le maitre l'interrogeait ou lereprenait. Dans les allées et venues,sa démarche était hésitante, tel un a-nimal affolé qui a perdu sa route. Oncomprerlait qu'il avait peur des re-gards, il craignait qu'on l'interroge.

Lorsque Jean Frangois etait pris apart par quelqu'un qui l'aimait et quitentait de l'épanouir , le contentementle rendait plus gauche encore. Sesyeux papillotaient , il souriait par àcoups, redevenant l'instant d'après sé-rieux comme s'il pensait que c'étaitimpossible que quelqu'un parie aveclui sans heurts. Les jeux de sa phy-sionomie exprimaient une crainte in-térieure: «Sans doute on va se fà-cher avec moi ! Attention ! soyons surnos gardes!». Perpétuellement tendu,Sur la défensive, ou affolé, parfois ilse libérait avec ses camarades dansune colere violente. Tout pale il de-¦rtnait aggressif , dur, bondissant par-te sur un gargon pour le trapper.On voyait ensuite sur ses joues deslarmes qui coulaient, son teint deve-nait blaffard , toute sa personne sem-blait anéahtie.

Huit jours après la rentree JeanFrangois paraissait plus détendu. Desemaine en semaine sa figure se rem-plissait , devenait ronde. Les os n'ap-paraissaient qu'aux rares instants oùil se fàchait. Il prenait des couleurs ,devenait en méme temps moins sau-vage. Au bout de deux mois lorsqu'ilparlait à un éducateur de la maison ,il souriait, regardait en face, la joie ,l'épanouissement, l'abandon confiantse lisaient dans ses traits. Et cepen-dant chaque dimanche soir lorsqu'ilrentrait , on aurait cru qu'il avaitpris une potion qui l'anéantissait. Onle retrouvait nerveux, tendu , pale,agite. Toyte une journée était néces-saire pour qu 'il retrouvé la sérénité.La nuit qui suivait son passage à lamaison , il avait des cauchemars.

Que se passait-il donc a la mai-son ? Le pére, officier, était absentLa maman, extremement nerveusen'avait jamais accepté que son marichoisisse ce métier qui l'éloignaitd'elle. Lorsque Jean-Frangois n'étaitpas docile ou faisait quelque incar-tade, elle semblait dérangée dans satranquillité , elle réagissait nerveuse-ment, par cris, par colere, pour finirsouvent par une gifle. Son attitudesemblait éveiller en Jean-Frangois lemème comportement. Aussitòt , il étaitsur la défensive, répondant à samère sur le mème ton. Si sa colereà elle montait , la physionomie del'enfant se figeait , tendue, commeprète au combat. S'il ne frappait pas ,lui, c'est qu 'il avait peur de l'aspecttrépidant de la maman qui était horsd'elle. L'attitude violente de l'unefaisait monter la révolte de l'autre.

Pourtant , à l'àge de six ans, Jean-Frangois était un enfant d'une gen-tillesse, d'une douceur qui séduisaittout le monde. Longtemps chez sagrand-mère, celle-ci avait su, dansune fermeté calme et aimante, déve-lopper toute la richesse de ce petitaffecti f sans pourtant l'amollir. Lamaman , au contraire, pensait qu'elledevait avoir le dernier mot, elle nese rendait pas compte qu'un enfantnerveux se croit et se sent fort s'ilréussit à mettre l'adulte hors de lui.- lui semble que c'est lui , le plusPetit , le maitre puisqu'il peut , à saguise, produire ce retentissement quisoulève la colere. Ce sentiment vatos loin. L'enfant non seulementPrend l'habitude de se mettre encolere et de s'énerver pour peu de•iose mais, sous l'empire de cette«altation qu'il aime, cherche parfoisdans des démonstrations purementnerveuses des effets spectaculaires.

L

A Page de quatorze ans, Jean-Fran-gois fut pris de maux de ventre ter-rible. Il se roulait à terre, incapablede faire la moindre chose durantune ou deux semaines. Les crises seterminaient par un épuisement quil'obligeait à rester couche. Jean-Frangois fut mis entre les mains denombreux docteurs. Aucun docteur neput trouver une anomalie quelconquedans les tissus. Un psychiatre et plu-sieurs psychologues constatèrent quece mal était d'origine purement ner-veuse. Il était une construction dupsychisme de l'enfant. La douleurexistait vraiment mais elle était pro-duite par une tension des nerfs etpar un besoin de susciter quelqueretentissement profond chez la mère.Bien souvent , les enfants entre lesmains d'une mère trop nerveuse pre-sentent à des degrés divers des ano-malies. Elles ne sont pas aussi spec-taculaires que celle de Jean-Frangoismais elles sont la resultante de lanervosité de la mère. On voit desenfants qui ont des dégoùts très vifspour certaines nourritures, des be-soins outranciers de certaines déten-tes. Ils sont violents souvent, taqui-nant méchamment pour susciter lacolere. Ils aiment prendre des atti-tudes extrèmes qui soulèvent la ré-volte de la famille, la colere, lesdrames familiaux. Certains iront jus-qu'au voi , sans presque pouvoir s'endéfendre. Ou bien ils trouvent dansdes livres de grandes aventures où sepassent des événements terribles, unesatisfaction à ce besoin de pouvoirvibrer. Jean-Frangois disait un jour ,après la lecture des « Sondeurs d'a-bìmes » de Maurice Champagne :« Oh ! c'est fou ce que je me sensvivre lorsque les serpents descen-dent dans la cale et qu 'ils vont sejet er sur les gens ! » Je pensais àpart moi que la vue de ces bètes quiatf.aquaient était confusément en luil'image de la nervosité qui l'avaitplus jeune excité et mis hors de lui.Il aimait cette outrance qui était de-venue chez lui comme une secondenature ».

La maman vint s'enquérir de l'at-titude qu'il fallait désormais adopteravec Jean-Frangois pour atténuer lanervosité de l'enfant. A l'àge de quin-ze ans, il est bien difficile de fairedisparaitre toutes ces réactions quisont devenues naturelles. Envers lesplus jeunes, le seul remède est uncomportement calme, froid au mo-ment des faiblesses de l'enfant. Il nefaut pas qu 'il sente que ses maniè-res nous mettent hors de nous. Lecalme revenu , c'est alors qu'il fautle raisonner et lui faire choisir lui-mème une sanction proposée pourqu 'il juge de la gravite de son atti-tude. Les plus grands ont besoin desentir en nous la mème attitude, maisil faut encore tenter de changer lesréflexes qui ont été conditionnes parnotre énervement. C'est surtout leróle du pére. L'adolescent a besoinde se lancer dans une besogne, des'engager dans un mouvement qui vaprendre toute sa vitalité : sport ,scoutisme, réunion de jeunes avecbut précis. En rentrant à la maison,sa sensibilité doit ètre prise en char-ge. Que ses parents soient tout à luimais surtout son pére. S'il raconteun événement, ne nous laissons pastroubler par ses outrances faites pournous faire sursauter mais qu'il dé-couvre en nous des éducateurs quis'intéressent à ses centres d'intérètqui vibrent avec lui pour ce qui vale détendre, le former et l'intéresser.C'est pour ce genre de tempéramentque le pére et la mère doivent spé-

cialement rester jeunes. Jean-Fran-gois aime actuellement sortir, allerau cinema. Sa joie toute particulièreest de danser et de participer à desréunions. Sans doute, sa nervositél'a rendu un peu superficiel, maistout ce qui vit , tout ce qui est beau ,neuf , jeune, le séduit. Il ne peuttrouver d'interlocuteur valable quedans les personnes qui aiment com-me lui, sentent comme lui sans pour-tant partager ses exaltations. Il atoujours besoin de voir en face delui des personnalités fortes qui l'im-pressionnent par leur calme, leurmaitrise et l'objectivité de leurs ju-gements.

L'histoire de Jean-Frangois se re-trouvé à des degrés divers dans bonnombre de nos enfants. Elle peutnous faire comprendre que le calmeet la maìtrise de nous sont les con-ditions essentielles pour une éduca-tion de valeur. Tout drame fait com-prendre à l'enfant que nous sommesfaibles. Il sent confusément une in-justice. Il devine en lui une forcequi peut faire mal. Il est pousse àla révolte ou bien se replie sur lui.

Louis Périn

Propos de l'éducateur

Quand ce cauchemar prendra-t-il fin?

En raison des nouveaux combats qui font rage au Laos entre communisteset neutralistes , des centaines de personnes , prises de peur , cherchent leursalut dans la fui te. Ce groupe d' enfants devra marcher penda nt 120 kilo-

mètres avant de trouver une sécurité toute relative.

L'avers et le revers de la haute conjonctureLa haute conjoncture, jusque dans son

excès qui est la surexpansion, ne peutpas ètre jugée de manière absolue etconsidérée comme entièrement bonne ouentièrement mauvaise. Chacun de sesaspects comporte des ombres et des lu-mières, des avantages et des inconvé-nients. Ce?* ainsi,. .par exemple, que sil'on étudie plus spéitìalement le problèmepose par l'afflux de la main-d'oeuvreétrangère , on constate qu'il a un averset un revers, un bon et un mauvais coté.Actuellement, c'est certain, l'excès mémede cet afflux exige que l'on marque lepas et que l'on modère le recrutementdes travailleurs étrangers. Mais mémeavant d'avoir atteint à ces extremités,le nombre élevé des étrangers admis àtravailler chez nous n'a pas été entiè-rement bénéfique. Leur présence sur noschantiers, dans nos fermes et dans nosusines a incontestablement été un apportpour notre economie. Mais il a aussi étépour elle une faiblesse.

Prenons-en un exemple précis. Sansles travailleurs étrangers, nombre d'usi-nes auraient été dans l'incapacité d'utili-ser leur outillage dans une mesure op-timum. Il en serait résulté des délaisaccrus de livraisons et une augmentationrelative des frais généraux, ce qui au-rait diminué d'autant la capacité de con-currence de notre economie sur les mar-chés étrangers. D'autre part , le fait qu'ila été possible d'engager un très grandnombre d'étrangers a certainement favo-risé l'expansion de l'economie suisse, enrendant possible un supplément de pro-duction qui a permis de faire face à unedemande en Constant accroissement aussibien sur le marche intérieur que sur lesmarchés extérieurs. La croissance des ef-fectifs a exigé la création de nouvellesplaces de travail , donc des investisse-ments relativement importants. Mais l'a-vantage résultant de la production sup-plémentaire ainsi obtenue a justifié detelles mises de fond , puisqu 'elles ontpermis d'accroìtre les profits des entre-prises, de réduire les frais fixes par unitede production et de répondre à une de-

mande très importante , ce qui est notam-ment cap ital pour l'industrie d'exporta-

tion. De prime abord , il semble donc quel'economie a retiré des avantages évi-dents de l'afflux des travailleurs étran-gers.

Pourtant cette médaille a son revers.Le recours à un plus grand nombre d'ou-vriers a permis aux entreprises d'éviteren une certaine mesure les dépenses considérables et les pertes de temps impor-tantes liées à l'introduction de méthodesde production mécanisées et automatiséesgràce auxquelles il devient possible demaintenir sa production ou mème del' accroìtre , avec moins de monde. Or,cette automatisation a un caractère enquelque sorte inéluctable dans tous lesdomaines et à des degrés divers. Il fau-dra y venir. On y vient de plus en plus,depuis que le recrutement de travailleursétrangers s'est révélé plus malaise ouque la qualité des éléments qui veulenlencore venir travailler en Suisse eslmoins bonne qu 'auparavant. Le grandnombre de travailleurs étrangers a peut-ètre éloigné dans le temps cette préoc-cupation pour de nombreuses entreprisesIl a été un oreiller de paresse, une solution de faciiité. Une solution d'economieaussi , puisque les investissements néces-saires pour créer de nouveaux postes detravail sont certainement moins élevés

que ceux exigés par l'automatisation desméthodes de production.

Cette réaction a pu se justifier par-faitement à brève et moyenne échéance.A plus long terme, il est certain que lesentreprises qui auront su soit donner lapréférence aux investissements d'auto-matisation , soit en réaliser une partieparallèlement à l'accroissement du nom-bre des places de travail , seront tòt outard dans une position plus avantageuseque les autres. Il n'est mème pas excluque, demain ou après-demain , l'on enVienne à regretter l'importance des in-vestissements que l'on pourrait appelerde surexpansion. Mais il n'est pas moinsvraisemblable que ce serait aujourd'huiune erreur que de vouloir , sous prétextede lutter contre l'inflation, restreindretous les investissements, sans discrimi-nation. Car si tels d'entre eux contri-buent à entretenir la poussée inflation-niste, les investissements de productivitésont au contraire un moyen d'éviter cer-tains inconvénients graves de la surex-pansion. Il faudra donc faire les distinc-tions nécessaires et se garder de mesuresmassives en ce domaine, tant il est vraiqu 'en tout problème, il faut considérerl' avers et le revers.

H.B

Journée de la Suisse primitive à l'Expo

Mercredi , c'était à l'Expo la journée des trois cantons de la Suisse primitive,Uri, Schwyz et Unterwald. Elle a été marquée par un impressionnant cortège.comprenant en particulier le Pacte federai , sous la devise « Liberté, Uniteet Paix ». Notre photo montre, à gauche, la Convention de la Confédération

et, à droite, le drap eau d'Uri.

H O N O L U L U

P E T I T E P L A N È T ELes grandes calomniées : les belles-

mères.Rétab '.issons la justice en un sec-

teur où il esl de mauvais ton deplaisanter.

D' abord , une belle-mère est tou-jours un peu faliguée de la présence.de son mari.

A son àge . on la comprend.Dès lors . ne voyez-vous pas qu 'elle

couve d' un regard tendre ce jeunehomme qui a besoin de son appuipour obtenir sa fille ?

Tout sucre, tout miei, ce coeur d' unelemme ' légèrement marque par l 'é-preuve et qui aimerait bien que laYvette trouvé un soulier à sa poiniureavant la Rosalie de la voisine.

Et quelle expérience ! Les belles-mères savent ce qui va et ce qui neva pas , ce qui se fait et ce qui ne sefait pas . ce qui s'achèle et ce qui sedonne. Des diclionnaìres vivants.

— Moi , à votre place...Elles se mettent si bien à la place

des jeunes couples qu 'il n 'y a plus qu 'àles laisser faire.

Et quand les enfants paraissent ,elles sont si heureuses de recommen-cer à vivre qu 'on peul partir en va-cances en toute tranqui 'lité : elles sepriveraient plutòt de pain qua d' unepoussette.

Cela tient du miracle.Et des éducatrices , ma foi , cornine

on n'en fait plus. Pensez : elles ontl'habitude. Eìles ont fait leurs preu-

ves. La preuve : vous avez bien épou-se leur fille.

Des trésors , je vous dis. Si ellesn'existaient pas , il faudrait les inven-ter.

Ainsi de Florence , la belle-mèrepuis la femme de Lee Wi-'.lis.

C'est une histoire à dormir couche ,le dimanche, jusqu 'à midi.

Lee Willis est un ouvrier métallur-giste de la région d'Honolulu. Pas dejeux de mots, s.v.p.

Il a épouse Olive, une charmanteieune femme , pleine d'entrain, un peudistraite, sur les bords.

Sous -\e méme toit , dans le mèmeappartement , vit la belle-mère, uneveuve encore charmante. Mieux : unecuisinière hors ligne : Florence.

Chaque fois qu'Olive s'approchedes casseroles, on frale la catastro-phe. Tandis que Florence réussit tousles petits plats qu'on 'lui laissé mijo-ter.

Eh bien ! il fallait s'y attendre.Un soir, Lee, se cassant une dent

sur un suppose bifteck , a fait unescène à Olive. Et lui a montre la por-te.

Quelque temps plus tard , il a épou-se Florence , 'la belle-mère. Ce qui fait ,soit dit entre parenthèses , que sa pre-mière femme est devenue sa belle-fille .

Et tout va tres bien, maintenantchez Lee.

Sirius.

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Le tireur valaisan pourra choisir :insigne-couronne ou carte-couronne...

C'était le 3 mars 1963, dans lasalle communale de Collombey, queM. A. Luisier, chef cantonal duchamp. de gr., proposa d'introduire,au sein de la Société cantonale destireurs valaisans , le système des car-tes-couronnes. Cette proposition fu tacceptée avec enthousiasme et le co-mité cantonal charge d'établir le rè-glement et la planche des prix. Lerèglement et les prix furent pré-sentés à l'assemblée generale desdélégués de Viège, le ler mars decette année, qui les adopta avec en-thousiasme à l'unanimité.

Qu 'est-ce que la carte couronne ?Où peut-on l'obtenir ? A quoi sert-elle ?

Voici les réponses en deux mots.Beaucoup de tireurs chevronnés —et ils sont nombreux en Valais —ne savent plus où réduire les insi-gnes-couronnes glànés lors des fètesde tir du groupe 3 et du groupe 4.Les panoplies sont pleines, on hésiteet on retarde la confection d'autrespanoplies , et on entasse les insignes-couronnes dans les tiroirs, si ce n'estdans des cartons à chaussures ! Lesinsignes-couronnes de maitrise, gac'est autre chose. De celles-là , on enprend soin, et pour cause ! Les insi-gnes-couronnes de maitrise de nos22 cantons représentent la conséera-tion d'un maitre-tireur, et il ne se-rait question de les remplacer. Non,il s'agit simplement de ne plu s con-tinuer à mettre des insignes-couron-nes dans le carton à chaussures, dontlo valeur risque de diminuer aucarré des minutes qui passent ! Lesorganisateurs des fé tes de tir desgr. 3 et 4 recevront directement duresponsable cantonal en la matière,M. J. -Cl. Jonneret , Martigny-Ville ,un certain nombre de cartes-couron-nes. dont ils devront établir le dé-

Liste des primes en nature des cartes couronnes

Bahut avec portes sculptées, 9Òx42x .54 cmSnvices de table « Salzbourg » liO.— 34

6 cuillers, fr . 50.— (10 cartes) ; 6 fourchettes, fr.50.— (10 cartes) ; 6 couteaux , frs 70.— (14 cartes).

Montre plaquée or, avec calendrier , homme au dome,automatique , bracelet 110.— 22

Applique en fer forge, 2 lampes avec abat-jour 100.— 20Tissage d'Evolène. 1 grande nappe de table avec 12

serviettes , brode main , ourlets à jour 90.— 18Four à radette complet , électrique 60.— 12Couverture pour voiture, tissage d'Evolène 50.— 10Serviebte à documents, cuir véritable, fil nylon 30.— 6Sécateur en metal léger, poignées enrobées plastic 25.— 5

compte après la fe te de tir. Le tireurqui a droit à l'insigne-couronne peutalors choisir et commencer à collec-tionner les cartes-couronnes dont lavaleur est de Fr. 5.—. On peut voirsur la magnifique planche de prix— prix tous valaisans — combien ilfaudra présenter de cartes-couronnesà M. Jonneret pour obtenir le prixconvoité. Le tireur — et avec luisa famille — pourra alors se réjouird'un prix tangible , durable et devaleur , et remettre le contenu du car-ton à chaussures en jouets à sesenfants ! La perspective de rece-voir un jour une montre en cadeaude la part de son mari ira-t-elle jus-qu'à encourager l'époux (ou le fian-cé) à se rendre plus souvent austand ? Les réactions féminines sontsouvent si imprévisibles !

Le Comité cantonal établira encoredes contrats avec les autres sociétéscantonales de Suisse afin de per-mettre aussi l'échange des cartes-couronnes d'autres cantons avec lesnòtres.

Chaque président de société de tirvalaisanne a regu un règlement etune illustration de la magnifiqueplanche des prix que nous publionsci-après , pour les porter directe-ment à la connaissance de chaquetireur.

Et maintenant , en avant pour lob-tention de ce beau bahut avec sesportes sculptées à \a main ! Ce Co-mité cantonal souhaite bonne chan-ce à chacun !

des organisateurs de fetes de tir pourdes manifestations des groupes 2, 3, 4et récompenses aux tireurs lors dechallenge ou classement interne dessociétés de tir. Les cartes-couronnespeuvent ètre demandées par le tireuren lieu et place de l'insigne-couronne(distinction) ou distribuées par les di-rigeants des sociétés de tir lors de re-mise de prix ou gratifications. Cescartes peuvent ètre échangées contredes primes en nature à l'organe res-ponsable SCTV.

RÈGLEMENT POUR LA REMISEDE LA CARTE-COURONNE

DE LA SCTV

1) La SCTV met des cartes-couron-nes à la disposition des sections ou

Nbrede cartes

Prix approx. néces.

520.— "" 104 '170.— 34

2) La valeur des cartes-couronnes estde Fr. 5.—. Elles sont nominatives etintransmissibles. Il est interdit de grou-per des cartes-couronnes de plusieurstireu rs pour en retirer des primes ennature. Elles sont toutes numérotées.

3) Les cartes-couronnes sont cédéesaux organisateurs de fètes ou comitésde sociétés de tir au prix de Fr. 5.—.La valeur des primes en nature ainsique la liste de celles-ci figurent auverso des cartes-couronnes. Le comitéde la SCTV peut en tout temps mo-difier la liste des primes, la valeur decelles-ci et le montant de la carte-couronne si une raison majeure l'e-xige.

4) Les cartes-couronnes sont à com-mander par écrit au responsable mem-bre du comité de la SCTV. Elles se-ront adressées sous pli recommandeaux demandants. Le décompte devraparvenir au responsable de la SCTV10 jours après le tir ou la manifesta-tion. Toutes cartes-couronnes non ren-dues (mème perdues) sont a payer aucompte de chèques postaux de la SCTVIle 577, avec la mention : Adminis-tration des cartes-couronnes. Toutesles cartes-couronnes non utilisées sontà retoumer au responsable dans les10 jours après la clóture de la mani-festation. Les cartes-couronnes dété-riorées ou mal écrites, retournées auresponsable, seront facturées au prixde 50 centimes la pièce.

.5) Les primes en nature peuventètre retirées en tdut temps auprès duresponsable, par une demande écritede la part du tireur. Les cartes utili-sées seront détruites par le responsa-ble de la SCTV.

6) Les cartes perdues ne sont pasremplacées. Un échange ultérieur d'in-signes-couronnes contre des cartes-couronnes est exclu.

7) En cas de demande écrite au res-ponsable des cartes-couronnes. celui-ci peut rembourser aux héritiers d'untireur decèdè ou à un tireur parti pourl'étranger le montant total des cartes-couronnes retournées (Fr. 5.— la piè-ce).

8) En cas de suppression des cartes-couronnes, celles présentées à 15échan-ge dans les 3 ans seront honorées. Pas-se ce délai , elles seront prescrites. Lacontre-valeur des cartes non échan-gées demeure acquise à la caisse can-tonale qui en dispose librement.

9) Des accoi-ds seront établis avecd'autres associations ou sociétés can-tonales de tireurs délivrant égalementdes cartes-couronnes. pour quel celles-ci puissent étre réunies aux nótres, envue d'obtenir des primes en nature del'une ou l'autre association. Les cartesseron reprises à leur valeur d'échange.

Sté cant. des tireurs valaisans :

Le président : H. GaspozLe secrétaire : N. WickyLe responsable : J.-Cl. Jonneret

Francis Liardon champion du monde à BexFrancis Liardon , champion du monde

de voi de virtuosité . presenterà une in-comparabl e démonstration de haute vol-tige aérienne à Bex, lors du meetingd'aviation qui aura lieu les 13 et 14 juinprochains.

Voilà l' excellente nouvelle qui vientde parvenir au dynamique Comité del'Aéro-Club de la Plaine du Rhóne. Etquel privilège pour notre population dapouvo ir assister aux évolutions savantesde notre grand « as » national.

Monsieur Francis Liardon , ingénieurde formation , a consacré sa vie entière» l'aviation civile et militaire. Sa carrièreaéronautique a débuté en 1934 par Fèco-le de pilote militaire. A l'àge de 24 ans,il devient moniteur à Lausanne puis , en1946. est nommé inspecteur de l'aviationcivile à l'Office federa i de l'air à Berne.Dès lors. Francis Liardon accumule lesheures de voi (il en compte actuelle-ment 5000 et plus de 16 000 atterrissages *"va iriompher dans la plupart des con-cours int ernationaux. Il se hisse au n i-vMu dos plus grands as de la voltige...1« Dorct . Nicole. Notteg hem. Bianco '.to,Puis en 1959 c'es la conséeration. A

Coventry, il obtient une eclatante vic-toire devant les grands « cracks » quesont Biancotto, Charolais, d'Orgaix , Pa-vvolka, Verette... et est sacre championdu monde de haute voltige aérienne.

Dans le domaine militaire , on retrouvéle Cap. Liardon à la tète d'une escadrillede 1940 à 47. Major , il est commandanld'une escadre jusqu 'en 1952. Aujour-d'hui chef de la défense aérienne du ter-ritoire avec le grade de Lieutenant-Co-lonel, il est pratiquement le comman-dant de notre chasse.

Francis Liardon est un pilote complet.Instructeur de voi à moteur, de voi àvoile, d'hélicoptère , il est charge égale-ment de faire passer les examens de voisans visibilité. Tous Ies nouveaux avionsprésentés en Suisse, du petit « Piper »au vertigineux « Jet », Francis Liardonles a pilotes.

Avec Francis Liardon au programme,nul doute que la Féte de l'Air de Bex ,seule manifestation aérienne organiséedans le cadre de l'Exposition nationale ,aura un succès sans précédent dans lesannales de l'aviation sportive de la plai-ne du Rhòne.

Ctapionnats d'été div. mont. 10 à SierrePlus de 170 patrouilles...

Cesi donc durant le prochain week-(n f les samedis et dimanche 6 et 7 juin ,jp'auront lieu dans la région de Sierre'* championnats d'été de la division de"""¦stagne 10.

Organisée pour la première fois en^alais par cette unite d'armée, cette^mpét ition verrà quel que 130 patrouillesI0*nandes se disputer les places d'hon-n«ur et le droit de représenter leur uni tel"-"" championnats d'armée. en aoùt. a«usanne.

^> le nombre des concurrents , lescourses débuteront dimanche à 5 h. 45

déjà , les arrivées devant s'échelonnerentre 8 h. 30 et 11 h. 30.

Après le repas de midi , le bataillondes patrouilleurs. que commandera lecapitaine René Salamin, defilerà à tra-vers la ville en musique pour se rendreaux cultes religieux à 12 h. 45. puis àl' emplacement de la proclamation desrésultats. dès 14 h.

Sierre s'apprète donc à vivre une foisde plus une manifes tation militaire d'au-tant plus sympathique qu 'elle réunirales meilleurs sportifs de la division.

Les tirs en campagne de VétrozLe tir en campagne pour les commu-

nes d'Isérables, Riddes, Leytron , Chamo-son , Ardon , Conthey et Vétroz a eu lieuau stand de Vétroz le samedi 30 et ledimanche 31 mai.

170 tireurs ont pris part à cette com-pétition. Organisé par la société de tir« Les Armes Réunies », ce tir s'est dérou-lé dans de très bonnes conditions , legrand nombre de cibles mises à la dis-position des tireurs ayant permis un dé-roulement rapide du programme. Le Col.Meylain a inspeeté ces tirs et s'est décla-ré satisfait de l'organisation.

Voici le palmarès :85 : Cottagnoud Jean Vétroz ; 82 : Ger-

manier Charles Vétroz. Juilland AlbanoChamoson : 81 : Germanier Paul Vétroz ,Coppey Michel Vétroz , Mabboux JosephVétroz. Bertholet Jean-Paul Chamoson ;80 : Moren Michel Vét roz, Vodoz Jac-ques Conthey. Delaloye Serge Ardon :79 : Michellod Jules , Carrupt MartialChamoson ; 78 : Biollaz Jean , MonnetPierre Chamoson. Coppey Max, ZambazMarc Vétroz. Udry Lucien Conthey ; 77 :Collombin Jules, Penon Guy Vétroz,

Tellenbach Jean Ardon , Bérard FrédyArdon , Juilland Gaby Chamoson , Dessi-moz Roger Conthey, Michellod RaymondLeytron, Monnet Nicolas , Monnet Jean-Pierre Isérables, Roduit Hubert Leytron,Riva J.-Rob. Isérables, Gay-des-CombesFrancois Vétroz ; 76 : Buthet Robert , Cot-ter Ernest Vétroz, Delaloye Ignace, Re-bord Alain , Valette Jacques Ardon, Mon-net Abel Isérables : 75 : Fontannaz Al-bert , Delaloye Firmin Vétroz, DelaloyeJean , Nicollier Charly Ardon , Gex Clau-de Isérables, Michellod Ami Chamoson ,Monnet J.-Bapt., Favre Roland Isérables,Juilland Mich , Besse Lue Chamoson.

Moyenne des sections :Cat. 1 : Vétroz 44 participants (35

oblig.) : 73.029, 17 distinctions.Cat. 2 : Isérables 22 part. (13 oblig.)

76,923, 10 dist. ; Chamoson 23 part. (13oblig.) : "5,615, 11 dist. ; Ardon 36 part.(21 oblig.) : 74,380. 13 dist. ; Leytron15 part. (10 oblig.) : 68,200. 2 dist. ; Rid-des 22 part. (13 oblig.) : 67,615, 2 dist.

Cat. 3 : Conthey « Le Taillis » 10 part.(8 oblig.) : 64,125, 1 dist.

St-Maurice: concours de sections en campagne102 tireurs à 300 m. et 52 à 50 m. ont

exécuté le programme du concours desections en campagne au stand de Vérol-'Iiez. A 300 m., la moyenne de la sectionest de 73,598. Il a été délivré 29 distinc-tions, 18 mentions fédérales et 14 men-tions cantonales.Ont obtenu la distinction :

85 pts : Ducret Pierre ; 83 pts : Mey-tain Francois ; 82 pts : Barman Paul,Ducret André, Troillet Paul ; 80 pts :Amacker Edmond, Bochatay Armand ,Rey-Bellet Georges. Saillen Francis ;79 pts : Amacker Francois, Deferr Ghis-lain, Hebeisen Charles, Muller Gaston,Schaller Johann ; 78 pts : BaumgartnerJoseph, Billieux Gerard , Crittin Michel ,Delétroz Bernard. Meuwly Etienne ;76 pts : Andenmatten Hervé, Clerc Leo,Rouge Bernard , Zay Gerald ; 75 pts :Granges Gilbert. Jordan Raymond, Tor-rent Jean-Michel ; 74 pts : Bohler Phi-lippe, Chabloz Edouard , Gross Alphonse.Ont obtenu la mention federale :

73 pts : Crittin Georges, Darioly Ro-bert, Dirac Frangois, Lugon Raymond,Pignat Bernard ; 72 pts : Crittin Alex,Dubois Ernest, Jordan Edmond , PralongRobert, Schnorhk Henri ; 71 pts : BarmanRaymond, Coppex Jean-Marie , DuboisJules, Morend Raphael , Rappaz André ;

70 pts : Dubois Jean-Claude, FranceyGabriel , Rey-Bellet Bernard.Ont obtenu la mention cantonale :

69 pts : Gollut Even. Jordan René,Meyer Jean, Terrettaz Bernard ; 68 pts :Berguerand Raymond , Deladoey Geor-ges, Mottiez Jacques , Mottiez Michel ,Richard Firmin, Wuilloud René ; 67 pts :Fournier Louis, Levet Michel , MoulinLaurent , Pralong Gabriel.

A 50 m., la moyenne de la section estde 89,666. Il a été délivré 9 distinctions ,8 mentions fédérales , et 6 mentions can-tonales.Ont obtenu la distinction :

96 pts : Ducret André ; 95 pts : MullerGaston ; 94 pts : Meuwly Etienne ; 93 ptsBach Bernard , Fournier Louis ; 92 pts :Coppex Jean-Marie, Pignat Bernard ;91 pts : Gross Alphonse , Seppey Cyrille.Ont obtenu la mention federale :

89 pts : Dirac Francois , Pralong Ro-bert ; 88 pts : Barman Paul , Jordan Ed-mond ; 86 pts : Billieux Gerard , DucretPierre ; 85 pts : Rappaz André ; 84 pts :Deferr Ghislain.Ont obtenu la mention cantonale :

83 pts : Meytain Francois ; 82 pts : Pra-plan Francis. Rappaz Paul, WuilloudLouis : 81 pts : Baumgartner Joseph, Gol-lut Even.

Résultats du tir en campagne de MartignySur la place de tir de Martigny, 221 ti-

reurs à 300 mètres et 51 tireurs à 50 mè-tres ont exécuté le programme militairedu tir en campagne.

Voici le palmarès de cette compéti-tion :300 mètres :

En classe d'importanee B, degré deperformance 2. Société de tir Martigny ;128 tireurs, moyenne de la section :71,851.

En classe d'importanee D, degré deperformance 2. Fully Union ; 18 tireurs,moyenne de la section : 70,901. CharratAmis Tireurs ; 22 tireurs, moyenne de lasection : 70,076. Martigny-Combe le Pro-grès ; 28 tireurs, moyenne de la section :68,312.

En classe d'importanee D, degré deperformance 3. Saxon la Patrie ; 13 ti-reurs, moyenne de la section : 70,625.Saillon le Muveran ; 12 tireurs, moyennede la section : 67,000.50 mètres :

Catégorie 2 : Société de tir Martigny ;51 tireurs, moyenne de. la section : 90,780.

Meilleurs résultats individuels à 300mètres :

81 pts : Burger R. Martigny ; 79 pts :Meunier G., Pointet A. tous de Marti-gny ; 78 pts : Favre P., Moulin J.-Cl.,Moret L., Udriot E. tous de Martigny ;Carron F., Roduit G. Fully ; 77pts : May

M„ Stragiotti M. Martigny ; Cretton F.Charrat ; Saudan Y. Mart.-Combe ; 76 ptsDelavy H., Formaz F., Gillioz P., Sarra-sin M. de Martigny ; 75 pts : Enderly U.,Ruscio M., Monnet M., Keller H. de Mar-tigny ; Davoly F. Fully, Grognuz N. Mar-tigny-Combe ; Eggs B. et Mottier G. deSaxon ; 74 pts : Bittel A., Darioli R.,Gagliardi L., Grandchamp P., Gay-Bal-maz A., Hubler E., Keappeli P., Metrail-ler M., Nicollera t L., Petoud S., SubiliaO. tous de Martigny ; Roduit M. Fully ;Grognuz E. Mart. -Combe ; Cheseaux D.Saillon.

Suivent : 11 tireurs avec 73 pts ; 9 avec72 pts ; 13 avec 71 pts ; 10 avec 70 pts ;14 avec 69 pts ; 9 avec 68 pts ; 14 avec67 pts.

Meilleurs résultats individuels à 50mètres :

98 pts : Woltz R. Martigny ; 97 pts :Favre P. Martigny ; 94 pts : Burger R.,Sarrasin M„ Sauthier M. Martigny ; 93 ptsGay R. Charrat ; Masotti M., Udriot E.,Tissières F. tous de Martigny ;S2 pts .-Delavy H., Metrailler M„ Meunier G.Martigny ; 91 pts : Chappaz CI. Martigny;89 pts : Bruchez F. Saxon ; 88 pts : Chap-pot M., Gillioz P., Granges Ch., RausisF. Martigny ; 87 pts : Krieger R. ; 85 pts :Favre A. Martigny ; 83 pts : Joris A. Sa-xon ; 82 pts : Moret L. Martigny ; 81 pts :Davoli F. Fully.

Tir en campagne - Place de Collombey-MurazLe Tir en campagne pour les sec-

tions de Monthey, Verossaz, Trois-torrents, Val d'Illiez, Champéry etCollombey-Muraz se sont déroulés àse dernier stand le samedi et di-manche 30 et 31 mai avec une par-ticipation de 214 tireurs à 300 m. et71 tireurs à 50 m.

•Le palmarès est le suivant :

300 m.84, Turin Victor ; 82, Défago Ed-

gar, Hauswirth André, Perrin Au-rèle; 81. Ecceur Norbert, Richard Ro-ger, Dufaux Louis, Luond Luciano;80. Coppex Fernand, Jordan Alexis,Es-Borrat Edmond, Favre Georges,79. Morisod Bertin, Raboud André,Hauswirth Daniel, Défago Alphonse,Coutaz Raphael.

78. Marclay Adrien, Graf Jean ,Hauswirth Jean, Boissard Michel,77. Waser Benjamin, Parvez Josy,Witschi Hansrudi; 76. Donnet-Mon-net Henri, Barman Gilbert , MorisodGilbert , Fracheboud Gaston, Launaz

Charly, Siffert Henri, Ramseyer E-mile, Défago Jean-Luc, Donnet-Des-cartes Robert , Udriot Marius, BellonThéodore, Morf Willy, Heizer Jo-seph, 75. Clerc Roland, Bellon An-dré, Bochatay Georges, Staehli Fré-déric, Formaz Antoine, Planche Mi-chel, Sarbach André, Donnet Lucius,Gex-Rabry Robert, Rappaz Daniei,Daves Ephrème, Bierri Pierre, Don-net-Monnet Joseph.

74. Pillonel Arthur, Bussien Ber-nard , Pani Carlo, Chervaz Roland,Carraux Antoine, Barman William,Bourban Louis, Berthoud Edmond,Cornut Othmar, Perrin Zénon, Cré-pin Maurice, Défago Marc, Avan-thay Bernard , Udressy Joseph, Va-nay Georges, Chervaz Robert.

Résultats de Sections :Degré de performance : I Monthey

76'890, 63 participants; II. Val d'Il-liez 75' 111, 31 participants; II Col-lombey Mur. 72' 482, 49 participants ;III Verossaz 75'111, 23 participants;III Troistorrents 73' 000, 35 partici-pants; III Champéry 70' 307, 13 par-ticipants.

50 mètres.

102 Fracheboud Leon, 100 FavreGeorges, 99. Marclay Adrien, 98. Cop-pey Fernand , 97. Morisod Bertin , Bar-latay Georges; 94. Crépin Gabriel,Launaz Charly; 93. Formaz Antoine,92. Cornut Othmar , Decrue Jean,Hauswirth Daniel , Grenlich Hans, 91.Ecceur Norbert , Fracheboud Ignace;90. Wolfer Franz, Hauswirth André.

Résultats des sections :Catégorie I Monthey 92' 718, 37 par-

ticipants; III Collombey-Mur. 85' 166,12 participants; III Val d'Illiez 84' 16613 participants; III Troistorrents 81'835, 9 participants.

En ce mème stand aura lieu sa-medi et dimanche 6 et 7 juin prochainle tir challenge avec 3 challenges à300 m. et 1 à 50 m. avec les cibles«Barmaz - Bellevue - ChapelleGroupe» et Roi du Tir. Les organisa-teurs espèrent saluer un grand nom-bre d'amis au stand de Collombey-Muraz.

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A Haj raaawtattew generale pour la Sutow: Rffli nlin Laflzbouni

Treve avant la grande étape des AlpesPas de grands changements au general

Nouvelle journée de trève anmurs de la 19me étape Alexandrie-Coni, remportée au sprint par leHollandais Cees Lute , vainqueur dusprint qui l'opposa à ses onze com-pagnons d'échappée parm i Iesqnelsfigarait l'Italien Ronchini , qui a ga-gné une place au classement generaltu détriment de Poggiali.

A quelques heures de la grandeétape des Alpes, les coureurs n'ontpas force outre mesure leurs talents.franchissant au train toutes les bos-SPS de ce parcours accidente à tra-vers le Piémont. L'unique émotionflit enregistrée au 56me kilomètrelorsque Jacques Anquetil , qui roulaitcn queue du peloton, fut déséquili-bré par plusieurs coureurs qui lebeurtèrent en franchissant un pas-sage étroit. Le maillot rose repartitaussitò t sans autre inconvénient.

La course sombra de nouveau dansla monotonie jusqu'à Acqui (km. 78)où I'AHemand Willy Altig et l'Ita-lien Formoni passèrent allègrementdétachés, rejoints peu après par plu-sieurs autres concnrrents. Le pelo-ton annula cette tentative puis re-vint sur Mele, Talamona, Casati, con-tròles par Rostollan, qui, à leurtour, avaient pris le commandement.

Finalement à Alba (km. 138), Fabbriet Novak, bentót rejoints par Colme-narejo, lancèrent l'échappée decisi-ve, en effet , Miele, Neri, U. Colom-bo, Lute, Zimmermann, Magnani etBattistini revinrent les premiers surles leaders, imités peu après par A.Clombo et Ronchini.

Les douze hommes, passant avec1' 25" d'avance sur le gros de latroupe à 10 kilomètres de Coni, nefurent plus rejoints et au sprint,,Lutte, équipier du maillot rose, l'em-porta nettement devant Ronchini etBattistini, signant la cinquième vic-toire étrangère dans ce 47e «giro». LeSuisse Rolf Maurer réglait le pelo-ton l' 42" plus tard.

Voici le classement officiel de la19e étape Alexandrie-Coni (205 km.):

1. Cees Lute (Ho) 5 h. 42' 25"(moyenne 35 km. 903); 2. Ronchini(It.); 3. Battistini (It) ; 4. Neri (It);5 A. Colombo (It.); 6. Fabbri (It.);7. Novak (Fr) ; 8. Miele (It.); 9. Mu-gnani (It.); 10. U. Colombo (It.) mè-me temps; 11. Zimmermann Fr.) 5h. 42' 28; 12. Colmenarejo (Esp.) 5 h.42' 49; 13. Maurer (S) 5 h. 44' 07"; 14.Babini( It.); 15. Bitossi (It.), puis: 90Moresi (S) 5 h. 55' 05". L'Italien Pel-lizzoni a abandonné.

Classement general :1. Anquetil. 97 h. 28 28 ; 2. Fontona,

à 33" ; 3. Zilioli, à 1 22 ; 4. de Rosso,à 1 31 ; 5. Mugnaini, à 2 08 ; 6. Ador-ni, à 2 22 ; 7. Balmamion, à 3 03 ; 8.Motto, à 3 40 ; 9. Carlesi, à 3 51 ; 10Maurer, à 4 50 ; puis : 82. Moresi (S),99 h. 32 3(5.

Avant le match de barrageFC Bologne - Internazionale

II est tres probable que la « fina-lissima » qni mettra aux prises, di-manche, l'Internazionale au FC Bolo-gne au stade olympique de Rome sedisputerà à guichets fermes. Près de20 000 billets ont déjà été vendus àMilan et autant à Bologne pour cematch de barrage, qui doit permettrela désignation dn club champion d'I-talie 1963-64.

Les joueurrs du FC Bologne, qui setrouvent depuis le début de la semai-ne à Fregene sous les ordrres de l'en-traineur Fulvio Bernardini , ont ététris affeotés par la mort du présidentdi Club, M. Dall'ara. Ils ont poursuivinéanmoins leur préparation avec la.\\w grande assiduite. Un seul doutesobstate au suj et de la formation de-finitive de l'equipe : la participationou non de i'international Ezio Pascut-II. SI ce dernier est indisponible, le FCBologne alignera Ics joueurs suivants:

Negri ; Furlanls, Janich, Pavinato ;Tumbnrus , Fogli ; Perani , Bulgarelli,Nielson , Haller et Renna.

Quant à l'Internazionale, il a dis-pute un match d'entrainement à Milancontre Palerme. Denx joueurs ne sontpas encore en parfaite condition : l'Es-pagnol Luisito Suarez et le BrésilienJair. Suarez, qui n'a pas dispute di-manche dernier l'ultime rencontre dechampionnat face à Atalanta, sonffred'une assez forte douleur à la cuissedroite. Helenlo Herrera espère pou-voir faire appel aux service de l'Es-pagnol , doni l'absenoe serait un sé-rieux handicap pour l'equipe milanai-le. Les possibilites de Jair de partici-per à cette « finale » semblent en re-Tanche fort minimes. Le mulàtre bré-

silien se plaint d'une distorsion de lacheville gauche. Malgré un traitementénergique, Jair n'est Pas en mesurede courir. II sera très probablementremplacé par Petroni tandis que I'Al-lemand Horst Szymaniak jouera , encas de forfait de Suarez, comme inté-rieur.

% Le président du FC Bologne, M.Renato Dall'ara, est mort subitementà Milan. Il a été frappé d'un malaisealors qu 'il participait à une réunionau siège de la ligue nationale italienne.

BASKETBALL

Grece bat Suisse, 89-82 (38-33)De l'avis unanime, l'equipe suisse

a dispute hier soir, à Genève, dans lecadre du tournoi préolympique, socimeilleur match depuis une dizained'années. Devant une formation deGrece à la valeur reconnue sur Je pianeuropéen, les joueur s à croix biancheauraient peut-ètre pu remporter sil'arbitrage n 'avait pa s été aussi sevère.En effet , les deux paires d'arrières quedisposait l'entraineur Cottier furentdécimées trop rapidement. Le trio of-fensif , compensé des deux petits ai-liers Baillif et Filliettaz et du pivotLiebich , fut étourdissant de brio. Lie-bich , qui marqua 24 points , fut mèmela meilleure individualité d'un matchqui aurait mérite de se dérouler de-vant un public plus nombreux.Finlande bat Hongrie 80-58Bulgarie bat Grande-Bretagne 82-62Espagne bat Hollande 85-80Israel bat Allemagne 65-56France bat Belgique 78-73

voici comment il se conduit pour saPUt : pendant Ies deux premières semai-**. il était grognon et maussade ; jeappose qu 'il se desolai! du départ de sawn-aimée Annabella. Il était particu-"«fement agressif à mon égard ; rien de"que j e faisais n'avait l'heur de lui plaì-*'¦ j'é tais froide. dure et insensée ; mon**# triste et pale *ui faisait horreur ;

^ voix lui donnait des frissons ;

il se

«mandait comment il supporterai! ma'""ipagnle tout au long de l'hiver ; je le**-* mourir à petit feu. Lorsque je luiPWposaì à nouveau de nous séparer, i!"JM*. Il ne voulait pas que toutes les** langues du voisinage se metteni* wtnle ; personne ne pourrait direV* était une telle brute que sa femme•* pouvait plus vivre sous le mème toii¦** hi- non. il faudrait bien qu 'il me"PPOrte

Vous voulez dire que ie dois vous

supporter . dis-je. Je remplis auprès devous les fonctions de gouvernante et demajoidome, consciencieusement et avecsuccès ; vous ne pouvez vous passer demoi, car vous n 'avez pas les moyens depayer tous les services que je vous rends.Mais si vous me rendez la vie intolérable.je cesserai de m 'occuper de tout à votreplace.

Je pensais que cette menace le calme-rait pour quel que temps, si toutefoisquelque chose pouvait changer son ca-ractère.

Je crois qu 'il était décu de voir queses méchancetés ne me blessaient pasplus profondément . car chaque fois qu 'ildisait quelque chose de bien calculé pourme blesser. il m'observait longuement eigrognait devant mon indifférence, en par-lant de ¦ mon cceur de pierre » et de ma« brutale insensibili té » . Peut-ètre auraii-il eu pitie de moi si j 'avais amèrementpleure la perte de son affection ; peut-

étre se serait-il rapproché momentané-ment de moi pour meubler sa solitudeet se désoler de l'absence de sa chère An-nabella jusqu 'à ce qu'il puisse la retrou-ver... ou la remplacer. Gràce au Ciel, jen 'ai pas cette faibresse I Le sentimentstupide et aveugle qui m'attachait jadisà lui , malgré toùs ses tristes défauts , estbien mort ; écrasé et réduit à néant pourtoujours.

Au début (sans doute pour obéir auxrecommandations de sa douce maitresse),il s'abstint de chercher quelque réconfortdans la boisson, mais ces vertueux effortsse relàchèrent bien vite. Lorsqu 'il est sousl'influence excitante du vin , il se conduitparfois en véritable brute et je ne luicache pas mon mépris et mon dégoùt ;mais une période de dépression suit cha-cun de ces abus, il regrette alors toutesses erreurs et me rend responsable de sessouffrances ; il sait que ces libations fonidu tort a sa sante, mais il jure que e estmon attitude peu féminine et peu natu-relle qui le conduit où il est ; il jure qu 'ilen mourra et que ce sera de ma faute...Parfois , je ne puis m'empècher de me dé-fendre et de me plaindre amèrement demon coté. Je ne puis supporter patiem-ment une telle injustice. N'ai-j e pas tentélongtemps et par tous les moyens de ledébarrasser de son vice ? Ne suis-je pastoujours prète à le faire si j' avais encorela moindre influencé sur lui 7 Mais puis-je le flatter et le caresser alors qu 'il meméprise ? Est-ce par ma faute que j' aiperdu toute possibilité d'agir ? Devrais-jechercher à me réconcilier , alors que je ledéteste et qu 'il me méprise 7 Alors que jesais qu'il continue à ecrire à Lady Low-borough ? Jamais. au grand jamais ! Ilpeut boire jusqu 'à en mourir . ce ne serapas de ma faute !

Je fais pourtant encore un effort pour

le sauver : je lui laissé entendre que laboisson obscurcit son regard, rend sonvisage rouge et tuméfié ; qu'il a tendanceà devenir idiot lorsqu'il abuse et que siAnnabella le voyait aussi souvent quemoi dans cet état, elle perdrait vite sesillusions et lui retirerait ses faveurs...Ce genre de reprochés ne m'apporte quedes injures nouvelles et je pense parfoisque je les mérite, car je déteste user detels procédés, mais ce sont les seuls quipénètrent encore dans son esprit abrutipar l'alcool et qui le font arréter pourquelque temps ses libations.

Je jouis pour le moment de quelquesjours de délivrance : il est parti en com-pagnie de Hargrave pour chasser et nesera pas rentré avant demain soir. Com-me je réagissais différemment à ces ab-sences, il y a quelque temps !

Mr. Hargrave est toujours au Grove.Arthur se joint souvent à lui pour quel-que expédition sportive ; il nous rendsouvent visite et Arthur le rejoint parfois ,en voiture. Je ne pense pas que l'amitiéde ces soi-disant amis soit chaleureuse,mais de telles rencontres l'aident à passerla journée et me délivrent de sa présencepour plusieurs heures. C'est en tout casmeilleur pour sa sante que de se laisseraller à son goùt pour les boissons fortes.La présence de Mr. Hargrave dans le voi-sinage a pourtant un inconvénient : j'é-vite de me rendre au Grove. afin de nepas le rencontrer trop souvent et je meprive ainsi de la compagnie de MillicentCes derniers temps, il se conduit pourtantavec la plus parfaite courtoisie et j' aipresque oublié ses anciennes fautes. Jesuppose qu 'il essaye de « gagner monestime » S'il i-ontinue de se conduireaussi parfai tement . il pourrait réussir...mais à quoi bon ? Dès l'instant où il de-

viendra à nouveau plus exigeant, il per-dra à nouveau ma confiance.

10 février. — Comme il est dur devoir ses meilleures intentions incompri-ses I Je me sentais toute disposée à rede-venir plus douce avec mon malheureuxépoux ; j'avais pitie de son état incon-fortable et désespéré, rien ne l'aidait àpasser cette crise : ni les distractions in-tellectuelles. ni le sentiment d'avoir unebonne conscience devant Dieu ; je com-men?ais à penser qu 'il était temps que jetasse taire mon orgueil et que je tente derendre son foyer plus agréable afin de leramener sur le chemin de la vertu. Jen'avais nullement l'intention de lui fairede grandes déclarations qui ne pouvaientètre sincères, ni d'afficher le moindreremords ; je voulais simplement adoucirma froideur habituelle et transformerma politesse rigide en gentillesse chaquefois que l'occasion se présenterait. Je nem'étais pas contentée de penser ainsi ,j' avais agi en conséquence... et quel ré-sultat avais-je obtenu 7 Pas la moindreétincelle de gentillesse de sa part... pas lemoindre signe de repentir , mais une mau-vaise humeur que rien ne pouvait calmer.des exigences tyranniques, un regardsournois de vanite satisfaite lorsqu 'il re-marquait un peu de gentillesse de moncoté, un sourire qui me forfait à repren-dre mon ancienne froideur , et, ce matinmème, il m 'a découragée pour toujours.Je pense que maintenant plus rien nepourra m'attrendrir. Il lisait son courri er.et tout particulièrement une lettre, enmontrant des signes évidents de plaisir :il me la lanca à travers la table avec cetordre :

— Lis et que cela te soit une lecon !

(A suivre)

la dame<mn. br.mS (fU UtahCÌ-P

de Wilcij ell

Rik van Looy et Rudy Altigabandonnent au Dauphine Libere

Tournoi des minimes du F. C. Sion 1964

L'Espagnol Francisco Gabica aremportè la grande étap e de monta-gne du Critèrium du « DauphineLibere », Chambèry - Briangon, àl'issue de laquelle Valentin Urionaa conserve son maillot de leader.Ainsi cette journée aux trois cols,Croix de Fer, Télégraphe et Galibier,n'a pas modifié le classement. C'estavant tout au f i l des dif f icultés àune course par élimination qui a étéenregistrée. Van Looy, arguant unecrevaison, abandonna à Grenoble encompagnie de Derboven. Altig fu trapidement làchè et se retira luiaussi. Le Belge Monti, jamais à l'aise,concèda rapidement du terrain. RolfWolfshohl paya ses ef for ts de laveille et Lebaube fléchit dans leGalibier.

L'échappée principale a eu lieu àLanecy (km. 46). C'est Alorza et VanConingsloo qui en ont été les au-teurs. Plusieurs groupes sont venusse joindre aux deux hommes et unpeloton de 19 unités amorca Za Croixde Fer avec 3' 30". d'avance sur legros de la troupe. Dans la montée,Perez-Frances, à l'arrière, langait uneattaque en compagnie de Pauwels.Ils étaient suivis par une vingtained'hommes dont Bahamontes, Manza-neque, Uriona, Poulidor, Junkermann,Lebaube et Binggeli. La sélectionétait faite. Au sommet de la Croixde Fer (2 067 iti:), ~ Esteban Martindevangait dans-f àtoàre Mas, Galera,Deh Hartog, Etcheperria, Gabica, Mo-mène, Velez, Elorza. A 3' 38", ve-nait Milesi , qui avait été làchè et,à 3' 50", le peloton emmené par Pe-rez-Frances. A Saint-Jean-de-Mau-rienne, au pied du Télégraphe, legroupe de téte perdait régulièrementplusieurs éléments. Au sommet, Ga-lera précédait Martin, Gabica et DenHartog. A 2' 25", venait Bahamonteset, à 3', le groupe Poulidor.

Le Galibier ne devait en rien mo-difier les positions sinon permettred'enregistrer la défaillance de Wolf-shohl , celle de Monty et le làchageen tète de Martin sur crevaison peuaprès le sommet, où il devangaitGabica, Den Hartog, Velez, Elorza.Le groupe de tète devait se scinderà la suite de chutes ou de crevaisonsmais également sous l'impulsion duHollandais Den Hartog, lequel fina-lement ne trouva plus dans son sil-lage que Gabica. Mais Gabica, surla ligne, devanga sans coup ferir leHollandais, dont le comportement

dans les grands cols aura constitue Puis : 32. Binggeli (S), 8 h. 08' 36" ;une des grandes satisfactions de la 61. Ruegg (S), 8 h. 30' 50".journée.

Voici le classement de la 8me étape,Chambéry-Briangon (245 km), du Cri-tèrium du « Dauphine Libere ».

1. Gabica (Esp), 7 h. 54 59 ; 2. DenHartog, m. t. ; 3. Elorza (Esp), 7 h.56 13 ; 4. Velez (Esp), 7 h. 56 16 ; 5.Foucher (Fr), 7 h. 56 22 ; 6. Poulidor(Fr) , 7 h. 56 25 ; 7. Anglade (Fr) ; 8.Bahamontes (Esp) ; 9. Pauwels (Be);10. Manzaneque (Esp).

Classement general :1. Uriona (Esp), 40 h. 38 34 ; 2. Pou-

lidor (Fr), 40 h. 40 32 ; 3. Martin (Esp),40 h. 42 06 ; 4. Gabica (Esp), 40 h. 4237 ; 5. Bahamontes, 40 h. 43 12 ; 6.Manzaneque ; 7. Velez ; 8. Perez-Fran-ces ; 9. Foucher ; 10. Wolfshohl ; 11.Lebaube ; 12. Pauwels ; 13. Junker-mann ; 14. Mattio ; 15. Groussard. 3. Schlek (Lux), à 5 46

Organisation ; FC Sion sous le pa-tronage de la Feuille d'Avis du Va-lais.

Horaire des matches s 13 h. 30 -14 h. 30 - 15 h. 30. Ancien statìd àSion.

Arbitrage : Arbitres officiels ASF.Finance d'inscription : Fr. 2.— p.

joueur.Durée ddfc matches ; =2 ;.x 2fr mi-

nutes.Classés d'àge admises : 1952 et au

dessus. Éventuellement 1950 et 1951pour les joueurs qui ne font pas par-tie des juniors du FC Sion.

IVombre d'equipe : 4 équipes.Programme des matches :Samedi 6 juin 1964 :13 h. 30 No 1 contre No 2.14 h. 30 No 3 contre No 4.15 h. 30 No 1 contre No 3.Samedi 13 juin 1964 :13 h. 30 No 2 contre No 4.14 h. 30 No 1 contre No 4.15 h. 30 No 2 contre No 3.Samedi 20 juin 1964 :14 h. 3me équipe classée contre

4me.15 h. final ,lère équipe classée contre 2me.Règlement de jeu du tournoiIl sera attribué :

2 points par match gagné.1 point par match nul.0 point par match perdu.

Ont abandonné : Karmany (Esp),Baruttia (Esp), Enthoven (Be) , VanConingsloo (Be), Derboven (Be), VanLooy (Be) et R. Altig (Al).

Puis : 31. Binggeli (S), 41 h. 07'24" ; 53. Ruegg (S), 41 h. 41' 26".

TOUR D'AUTRICHE

Voici le classement de la 6me étape,Zell-am-See - Spittal-sur-Drave (150km. avec l'ascension du Grossglockner,2.571 m.), du Tour d'Autriche :

1. Frisch (Aut), 4 h. 44 36 ; 2. Schutz(Lux), 4 h. 45 06.

Classement general : 1. Schutz (Lux)23 h. 00 11 ; 2. Frisch (Aut). à 2 24 ;

Après les matches du 13 juin , unclassement eux points sera établi.En cas d'égalité le nombre de butsmarqués durant les 2 premièresjournées sera déterminant. En casde nouvelle égalité chaque équipetirerà 5 pénaltis et celle qui en mar-quera le plus grand nombre seraqualifiée. En cas de nouvelle égalitéle tirage au sort sera déterminant.

Le responsable :Michel Andenmatten, Sion

Argentine - Brésil 3-0A Sao Paulo, dans le cadre du tour-

noi des Nations, qui réunit l'Argenti-ne, le Brésil, le Portugal et l'Angle-terre, l'equipe nationale brésilienne aconcèdè une sueprenante et nette dé-faite devant les Argentins, s'inclinantpar 3-0 après avoir été menée 1-0 àla mi-temps.

ARGENTINE : Carrizo ; Delgado,Vietez ; Simeone, Rattin, Varacka ;Onega, Rendo, Propitti, Rojas, Mes-siano (Telch).

BRÉSIL : Gilmar ; Carlos, Alberto,Brito, Rildo, Dias ; Joel, Gerson ;Julinho, Vava, Pélé et Rinaldo.

Classement provisoire du tournoi ;1. Argentine, 2 matches, 4 pts ; 2. Bré-sil, 2-0 ; 3. Portugal, 1-0 ; 4. Angle-terre, 1-0.

Les championnats du mondede patinage art. 1966 à Davos

La Fédération internationale de pa- àtinage a attribué les prochains cham- 2pionnats d'Europe et du monde de laFacon suivante :

ti1965. — Patinage de vitesse, cham- A

pionnats d'Europe : 30 et 31 janvier dà Goeteborg. — Championnats du mon- sde : 13 et 14 février à Oslo (messieurs) (iet 6 et 7 février à Tiaeksaemaeki-Fin- plande (dames). — Patinage artistique, Ichampionnats d'Europe : 11-15 février p

a Moscou. — Championnats du monde:2-6 mars à Colorado Springs.

1966. — Patinage de vitesse, cham-pionnats d'Europe : 22-23 janvier àAmsterdam. — Championnats du mon-de : 19-20 février à Goeteborg (mes-sieurs) et 6-7 février à Trontheim(dames). — Patinage artistique, cham-pionnats du monde : 22-27 février àDavos. — Championnats d'Europe :pas encore attribués.

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Vendredi 5 juin

SOTTENS6.15 Bonjour à tous ; 7.15 Informa-

tions ; 7.20 Propos du matin ; 8.00 Lebulletin routier ; 8.25 Miroir-premiè-re ; 8.30 Écrivains célèbres du XVIIIeliècle ; 9.15 Emission radioscolaire ;9,45 Les nouveautés du disque ; 10.1510.45 Les nouveautés du disque ;Reprise de l'émission radioscolaire :11.00 Emission d'ensemble ; 12.00 Lerendez-vous de Vidy ; 12.45 Informa-tions ; 12.55 Michel Strogoff ; 13.05La ronde des menus plaisirs ; 13.35Solistes romands ; 13.55 Miroir-flash;14.00 Scènes pittoresques ; 14.15 Re-prise de l'émission radioscolaire; 14.45Les grandes heures de la musique dechambre ; 15.15 Oeuvres de Brahms ,16.00 Miroir-flash ; 16.05 Le rendez-vous des isolés ; 16.25 L'Eventail ;17.30 Miroir-flash ; 17.35 Danses sym-phoniques ; 18.05 Aspects du jazz ;18.30 Le micro dans la vie ; 18.55 LaSuisse au micro ; 19.15 Informations ;19.25 Le miroir du monde ; 19.50 En-fantines ; 20.00 Le Rivage d'Eden ;20.30 « Special 20 » ; 21.00 Sisyphe etla Ménagère ; 21.35 Echos du 2e Festi-val international de clavecin ; 22.05Poètes de l'étranger ; 22.30 Informa-tions ; 22.35 Le rendez-vous de Vidy ;22.40 Actualités du jazz ; 23.15 Fin.

Second programme19.00 Emission d'ensemble ; 20.00 Ex-po 64 ; 20.15 Michel Strogoff ; 20.25L'autre moitié ; 20.45 Musique auxChamps-Elysées ; 22.00 Micro-maga-j ine du soir ; 22.30 Musique contem-poraine ; 23.15 Fin.

BEROMUNSTER6.15 Informations ; 6.20 Par monts et

par vaux ; 6.50 Propos sur votre che-min ; 7.00 Informations ; 7.05 Musiquelégère ; 7.30 Emission pour les auto-mobilistes ; 8.30 Arrét. 11.00 Emissiond'ensemble ; 12.00 Conseils pour lesvoyageurs ; 12.20 Nos compliments ;12.30 Informations ; 12.40 QuartetteHugo Strasser ; 13.00 Aujourd'hui àl'Expo ; 13.10 Le Radio-Orchestre ;14.00 Emission féminine ; 14.30 Mu-j lque de chambre du XlXe siècle ;16.20 Adam et Ève ; 16.00 Informa-tions ; 16.05 Conseil du médecin; 16.15Disques demandes pour les malades ;17.00 Concertos ; 17.30 Pour les en-fants ; 18.05 Duo Cosy Corner ; 18.20Les. yeux tioirs; 18.40 Actualités; 19.00ciupnique móridiale ; '. 19.30 informa-timi *: 20.00 La Belle Hélène ; 20.25tós errantes ; 21.00 Emission polirles auditeurs de langue romanchè ;22.15 Informations ; 22.20 Aujourd'huià l'Expo ; 22.30 Entrons dans la dan-se; 23.15 Fin.

TELEVISION10.30 Expo : cortège officiel ; 12.00

Fin. 15.00 Tour cycliste d'Italie ; 17.00

Eurovision : Stockholm ; 18.00 Tourcycliste d'Italie ; 18.30 Fin. 19.30 LaVéritable Histoire d'O'Henry ; 20.00Téléjournal ; 20.15 Carrefour ; 20.30Le Musée imaginaire ; 21.00 Le Dos-sier perdu ; 21.25 Jour « J » ; 22.45Soir-information ; 23.05 Téléjournalet Carrefour ; 23.35 Fin.

SIERRE

Club Athlétique Sierre. — Entraine-ment le lundi soir à 19 h., à Sierreterrain de football. Le jeudi soir . dé-part à 19 h. gare de Sierre. Entrai-nement à Viège. Entraineur : MaxAllmendiger.

Pharmacie de service : de Chasto-nay - Tel 5 14 33.

Médecin de service : s'adresser àl'hòpital Tél 5 06 21.

SION

Paroisse du Sacré-CceurVendredi 5 juin

Fète dn Sacré-Cceur de JesusNotre fète paroissiale. Messes à

6 h . 30, 7 h., 8 h ., 18 h. 15 et à 20 h.Office pontificai. Sermon de MgrAdam.

Schola des Petits Chanteurs. — Im-portant pour le 7 juin. Nous chantonsla messe dimanche à 9 h. 30. A 11 h.nous pacticipons entre autre à lajourné e des malades à la caserne. Acet effet , la répétition de vendredisera raccourcie mais nous répétonssamedi soir à 18 h. 15.

Présence indispensable pour les 4 re-gistres.

Le Comité.

C.S.F.A. (Section Sion). — Diimanche14 juin , sortie section valaisanne. Ren-seignements et inscriptiq-qa3.au 2 30 62.

Jeunes tireurs. ¦,—-.t Vendredi 5 juimà 20 heures précises, au Foyer pourtous, théorie sur le fusil d'assaut.

Tirs obligatoires. — Samedi prochain6 juin . de 13 h. 30 à 18 h., la Cible deSion organisé une séance de tir mi-litaire, réservée uniquement à sesmembres.

Nous prions donc ces derniers departiciper à cette ultime séance. Pourles non-membres, une séance aura lieule samedi 22 aoùt, dernière séance.

La Cible de Sion

Pharmacie de service : Fasmeyer , —Tél 2 16 59

Médecin de service (seulement enl'absence de votre médecin traitant)Gay-Crosier.

MARTIGNY

Pharmacie de service : Closuit —Tél. (026) 6 11 37.

Médecin de service. — En cas d'ur-gence et en l' absence de votre méde-cin traitant . veuille7 vous adresser sl'hòpital de Martigny Tél. 6 16 05

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S I E R R E7 Juin 1964

Fète cantonaledes Pupilles et Pupillettes

1.500 participantsCortège avec Concours.

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Commune de Martiqny-Bourq

AVISLa vaccination antivanolique obli-

gatoire aura lieu le mercredi 10 juin1964 de 14 h. à 16 h., à la grande sallecommunale.

L'Administration.

LA B O U R S E

unronìque ì inanciereLes prix du pétrole en Suisse

Centrale thermiquede Vouvry

JOURNÉE DU 4 JXJIN 1964 :

PLACES SUISSES — Marche unpeu meilleur, actif.

Nous avons assistè aujourd'hui ,après les excès de ces dernièresséances, à une correction technique.L'ambiance fu t assez nerveuse et ilne nous semble pas encore que lareprise umorcée se continuerà cesprochains jours.

Le secteur de l'Industrie fu t mieuxdispose que celui des banques etassurances qui termine dans l'en-semble un peu en-dessous des coursd'hier. Dans l'avant-bourse, Raf f ine-ries du Rhòne a encore fléchit de

BOURSES SUISSES3.6 4.6

ste de Bques Suisse 2240 2250Aar & TesslD 1370 1365Alumlniurr Chippis 5375 5390Bally 1700 1745Bque Comm de Baie 455 of 420Bque Pop Suisse 1350 1360Brown Boveri 2090 2130cSblerles Cossonay 4250 4250Ciba S.A. 6025 6175Conti-Linoleum H20 1105Crédit Suisse 2580 2590Elektro Watt 1195 1980G. Fischer, porteur 1500 1520Geigy. nomlnat 17100 17500Hero 6250 6200Holderbank, porteur 504 510indelec 1025 1040tnnovatlon 625 640Interhandel 3775 3780Italo-Sulsse 382 381Jelmoll 1375 1375Landis St Gyr 2100 1925Lonza 2330 2330Metallwerke 1509 1600Motor Colombus 1590 1575Nestlé. porteur 3140 3145do nomlnat 1915 1925Oerllkon 779 775Réassurances 2215 2220Romande Electr. g40 640Sandoz 5050 5150Saurer 1690 1745suchard 8ooO 8000sulzer 3350 3300Union Bques Suisses 3150 3095Wlnterthur-Assur gQ5 800Zurich Assur 500o 5000A T T 531 589Dupont de Nemours 1102 1101Internickel 348 344PMllps 181 1/2 180Royal Dutch 186 184 1/2O- s Steel 238 238

Les cours des bourses suisses et étrangères, dea changes et des billets,nous sont obltgéamment: communiqués pa r la Société de Banque Suisse, 'à Sion. Les cours de la bourse de New York nous sont commumjgués

. par Bache and Co Genève. - - •' . ! - . -.,*.. r«r- * -r!*tM_lmhr£°r-7l . 1 ;M _m&. 7 :J^ ' :/rm^^Ém

D'une enquète faite auprès des prin-cipaux importateurs de pétrole, à savoir :Shell, Esso, British Petroleum, Migrol ,ainsi qu 'auprès de quelques entreprisesde moyenne importance, il résulte que lesprix de vente des produits en Suisse dé-pendent de plusieurs facteurs, énumérésci-dessous :

La pression à laquelle sont soumis ac-tuellement les prix de l'huile de chauf-fage a compliqué la situation , tout enrenforcant la concurrence. La produc-tion en Europe a dépassé les besoinscourants. Les stocks en Suisse, notam-ment, n'ont pas été épuisés et ne doiventde ce fait ètre renouvelés qu'en partie.Il ne saurait donc ètre question de prixde dumping. Du reste, les Raffineries duRhóne ont elles-mèmes pese sur les prixpour s'introduire dans le marche.

Il est évident que les sociétés tradi-tionnelles ont étè obligées de défendreleur position. Il est difficile de dire oùva finir cette lutte de prix. Mais une in-tervention du Palais federai aurait éven-tuellement pour conséquence une fixationdes prix et par là , probablement , un ren-chérissement des produits pétroliers audétriment de la clientèle.

Il est vrai que les prix du mazout ontbaisse dans le monde entier, notammenten Allemagne occidentale, ceci du faitd'une surabondance d'offres. La pressionsur les prix en Suisse est plus sensibleque dans les autres pays parce qu 'ils'agit d'un petit marche. En règie gene-rale d'ailleurs, les prix en Suisse ont ététoujours inférieurs à ceux pratiques dansla plupart des pays voisins, des marchés

10 points à 228 '. Les obligrattons ré-cemment émises sont à peine Soute-nues : 4 112 °/o Valais 64 100 H4 -lo,4 112 -lo Badische Anilin 64, 102 "lo ,5 1>2 °/o Japon 64, 104 -h, A ,V2 ~bCentrale thermique de Vouvry 64,96 114 °/o.

Au compartiment étranger , Philipset Royal Dutch abandonnent chacun1 112 point. Les argentines , les alle-mandes et les américaines sont a f fa i -blies.

PLACES ÉTRANGÈRES — PA-RIS : bien disposée , la plupart dessecteurs inscrivent des cours enhausse. MILAN : bien soutenue.

BOURSE DE N E W Y O R K3.6 4.6

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plus grands permettant de mieux dé-fendre les prix.

La baisse des prix de l'huile de chauf-fage a pratiquement commence en sep-tembre 1963 pour s'àccroitre vers le prin-temps 1964. D'autre part , les réservqirsne sont pas encore vides , ce qui pròvoqtìedes crises d'écoulement, où Tori ' vèndsimplement au meilleur prix pour se ;débarrasser de l'ancienne marchandise :avant que les. nouveaux arrivages ' vien-nent dépasser les possibilites de stockage.

La production d'huile de chauffage-estdevenue trop' importante pour le marche !mondial , et non seulement pour l'Euro-pe. Dans cette situation , les acheteursattendent les prix lès plus bas possibles,l'offre étant encore beaucoup trop gran-de. . '*¦'¦ " •*¦' '

Quant aux raisons de cette baisse, eil"èssont multiples : a) l'hiver 1963-1964 a étéplus doux que la normale. Il a donc fal-lu procéder plus vite à la mise' èri pra-tique du prix d'été pour vider les citernesdes stocks restants. Toutefois comme iln'y a pas de consommation de chauffa-ge durant l'été , cette baisse saisonnièren'empéchera sans doute pas que lesprix durant l'hiver 1964-1965 soient en-core influences par la mévente enregis-trée en 1963-1964 ; b) on constate unerationalisation plus grande dans lesmoyens de production à l'étranger. L'au-tomation des raffineries modernes (Stras-bourg par exemple qui ravitaille en par-tie la Suisse), le transport par pipe-linequi permet d'avoir des raffineries plusprès des lieux de consommation ," Sontdes éléments qui jouent un ròle dans la

FRANCFORT : bonne reprise techni-que des valeurs qui ont été les plusaf fectées au début de la semaine :Deutsche Erdoel (+ 6 H2), Gutehoff-nung Huette (+ 7). Par contre, onconstata un nouvel effritement deMettallgeseelschaft (— 10) et de NSU(~-^ 4). BRUXELLES : bien soutenue.AMSTERDAM : lo nouvelle de lahausse du taux d' escompte de laBBanque centrale néerlandaise n'aeu aucun e f f e t particulier sur laséance qui est restée sans relief, cequi donne en definitive une tendanceà peine soutenue. NEW YORK :faible.

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baisse du prix de revient, donc des prixà la vente ; e) une forte augmentation àla consommation depuis quelques années,en mazout (notamment en raison del'accroissement en Suisse des maisonsfamiliales) a permis aussi une baisse deprix dans ce secteur de vente. C'est dureste dans ce groupe que souvent labaisse a été la plus sensible.

On ne prévoit donc pas de change-ments immédiats dans la situation, desorte qu 'une stabilisation en ce qui con-cerne en premier lieu l'huile de chauf-fage demeure problématique.

De source qualifiée, nous apprenonsque la Centrale Thermique de Vouvry,qui serait alimentée en mazout lourdpar les Raffineries du Rhòne, ne seraitpas terminée en automne 1965.

En effet , cette centrale, d'un coùt glo-bal de 200 millions de francs, compren-dra deux groupes de turbo-générateursde 150 000 kW chacun. Or, en automne1965, un seul de ces groupes entreraiten fonctionnement , ce qui assurerait àcette date une production et partant uneconsommation de mazout , de 50 % envi-ron.

L'achèvement total de la CentraleThermique de Vouvry est envisage pourle début de 1967 seulement.

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Jour, date, heure :Mardi 9.6.64 0700-1600Mercredi 10.6.64 0700-1600Jeudi 11.6.64 0700-1600Lundi 15.6.64 0700-1600Mercredi 17.6.64 0700-1600Vendredi 19.6.64 0700-1600

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Parrai les pèlerinages les mieux con-nus des Valaisans, on peut citer, dansl'ordre : Lourdes et Saint-Jean d'Aulp.

Mais il en est qui vont à Puy-en-Velay et fort peu, semble-t-il, à Pa-ray-le-Monial.

Et c'est précisément à Paray-le-Mo-nial que le hasard qui m'avait conduitune fois en Puy-en-Velay m'a fai t al-ler l'autre jour.

Sur les routes de France, on a prisl'habitude de circuler sur celles quipprtent le nom de « nationales ». Or-fiutes- belles qu'elles soient, ces rou-+H*aontofatrt encombrées, . , ^.,

Je leur préfère les routes secondai-res, ou, si vous préférez , le chemindes écoliers. Celui qui vous conduitd travers la campagne. Et, il est bienjuste de dire qu'en comparaison desgrands espaces que le Bon Dieu corn-ala les Amériques, la surface qu'iliévolut à la France apparait commeun mouchoir de poche. Mais c'est unmouchoir de prestidigitateur , à con-dition, bien sur, de l'ouvrir sur lesprovinces qui la composent cetteFrarice si diverse où chaque bourg ason chàteau, son église , ses monu-ments. Des bourgs qui ont une àme,plantes le long des rivieres, au piedde monts d'oliviers, en plein dans leschamps, au cceur des vignes , au borddes lacs, à l'ombre des hètres ou despalmier s.

Paray-le-Monial se situe en Bourgo-gne.

Sainte Marguerite-Marie Alacoquedans sa cellule (reconstitution).

Que l'on Vienne de Charolles ou deDigoin, entrons dans le Val d'Or, pourdécouvrir Paray-le-Monial , une villede guère plus de dix mille habitants,assise aux bords de la Bourbince.

Deux mots d'histoire sont indispen-sables si l'on veut comprendre mieuxpourquoi nous sommes dans un lieude pèlerinages suivìs et réconfortants.

Déjà au Xe siècle , Paray dépendaitdu diocèse d'Autun.

En 973, saint Mayeul , IVème abbéde Cluny, y fonde le prieuré bénédic-tinr L'église, consacrée en 976, par lesévè'crues de Chalon et de Macon, recuten 977 les reliques de saint Grat, évè-que de Chalon.

Mais , en 1347 et en 1438, Paray futravagé par la peste , et les guerres dereligion l'ensanglantèrent , les Alle-mands y laissèrent des traces en 1576et la grande Revolution y f i t beaucoupde mal. Le monastère des Bénédictinsfu t vendu comme bien national et ce-lui des Visitandines devint propriétéprivée.

La Basilique actuelle f u t endomma-gée plusieurs fois. Mais elle fu t res-taurée et devint église paroissiale. En1875 , Pie IX l'eleva au rang de Basi-lique mineure et la plaga sous le vo-cable du Cceur de Jesus.

Paray-le-Monial est en quelque sor-te un lieu de prédilection. Le 4 sep-tembre 1626 , sept religieuses, venantdu monastère de la Visitation de Bel-lecour , arrivaient pour y fonder le 26emonastère de l'Ordre. Elles f urent vi-sitées , cette mème année, par sainte lations f inalesJeanne de Chantal.

Sa vie fu t celle d'une sainte. Elle giNous reviendrons à ce monastère mourut dans sa cellule le 17 octohre ! i MBÌI ^ ^ il™Ìi^ M^ ^ *"" Mi™»

après avoir vu le dòme du Sacre- 1690 Vue generale de Paray-le-Monial . La grande basilique est au premier pianCceur, Za tour du chàteau abbatial , la On voit d'autres eglises, chapelles et couvents.chapelle du Bienheureux Claude de la L'Eglise, en canonisant sainte Mar- .

cliaristique, la tour Saint-Nicolas,l'hotel de ville, le monument « Le Re-tour » erige à la mémoire des soldatsmorts pour la France , la chapelle del'Hótel-Dieu.

Il faut voir aussi la maison du Cé-nacle, celle des Saints-Anges , le mo-nastère des Clarisses, celui du Car-mel, des Dominicaines, etc.

Paray-le-Monial est, en definitiv e,un lieu saint assez extraordinaire.

A Verosvres, autre paroisse du dio-cèse d'Autun, naissait le 22 juillet1647, une fi l let te du nom de Margue-rite Alacoque. Le jour de sa confir-mation elle devait ajouter à son pré-nom celui de Marie.

Elle etait la cadette d une famillede six enfants. Son pére mourut alorsqu'elle avait h-uit ans et demi. Elle Sut

mise en pension à Charolles, chez les |Urbanistes, où elle f i t sa première \communion.

Primesautière, vive, joyeuse , intelli-gente, elle aimait rire et s'amuser, \mais déjà elle ressentait le vide desamusements et éprouvait le besoin de Ise surpasser selon les vues de Dieu. \

La maladie ne devait point l'épar-gner, pas plus que les épreuves de- ',coulant de la méchanceté qu'on ma-nifestati envers sa mère et à son égard. ì

s

Une soeur et un frère suivirent le Ipére dans la tombe.

Mme Alacoque songeait à bien ma-rier cette fi l le mais celle-ci, qui geri-rà plus tard : « Je commengais à voirle monde et à me parer pour lui plai-re, cherchant à me divertir le plusque je pouvais », passait par une criseaiguè qui ne dura pas d'ailleurs.

Après avoir vaincu quelques d i f f i -cultés et refusé les prétendants qu'onlui présentait, elle trouva en la per-sonne d'un religieux Franciscain leconseiller qui comprit et confirma savocation.

Le 20 mai 1671, elle se presenta à laporte du monastère de la Visitation àParay-le-Monial et s'écria, en entrant :

« C'est ici que Dieu me veut ».

Son histoire de religieuse est émail-lée de faits qui ne manquent pas d'ori-ginalité.

A plusieurs reprises, durant les an-nées 1672 et 1673, le Coeur de Jesuss'était plus ou moins clairement ma-nifeste à elle, mais c'est le 27 décem-bre 1673, le jour de la fè te de saintJean, qu'elle eut sa première révéla-tion.

Elle en connut d'autres, toutes si-gnifica tives, avant les grandes révé-

«Miserebtissimus Redemptor» — a misle sceau de son autorité suprème surtout ce que la Disciple du Cceur deJesus a regu et transmis fidèlementpar ses écrits qui sont nombreux etpieusement conservés , comme la cel-lule l'est et que l'on peut visiter.

•»»

Paray-le-Monial est donc avant toutun lieu de pèlerina ge. Mais il m'estpermis de suggérer aù touriste, quierre parfois à travers la région , sansbut déterminé , d'y aller. De s'arréteret de voir dans la paix de ces sanc-tuaires silencieux les trésors du passé. De revivre pendant quelques heu-res la vie de sainte Marguerite-MarieAlacoque. Car ces lieux sont charge:du parfum des siècles défunts maisaussi de celui de la gioire étemelle,qui vous étreint, vous enveloppe etvous émeut.

F.-Gérard Gessler

La Bourbince coule pres de la Basilique, dans la vallée du « Val d'Or »,aujourd'hui appelée « Orval ».

Le musée de la Sainte à Paray-le-Monial que l'on visite lors de chaque pèleri-nage. On y voit la cellule, les instruments de mortification, les lettres et autres

objets ayant appartenu à Ste Marguerite-Marie.

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Chambres fédérales © Chambres fédérales • Chambres fédérales • Chambres fédérales • Che

La journée au Conseil nationalLe Conseil national reprend jeudi

mat in l'examen de la gestion de 1963.Au département de justic e et police ,la commission critique l'organisationet le fonctionnement défectueux desservices de la protecticn civile . Lorapporteur M. Akeret (pab. Zurich)demande des explications et si ellesne sont pas satisfaisantes il proposerade ne pas approuver le chapitre del'office de la protection civile. M.Baechtold (ind. Berne) abonde dans leméme sens.

M. von Moos, chef du département ,répond d'una manière qui donne sa-tisfaction a la commission de gestico ,laquelle sera informée des résultats del'enquéte administrative ordonnée pal-le département.

L'AFFAIRE NAUTILUSSUR LE TAPISOn repaiie ensuite, indirectement ,

de l'affaire « Nautilus », à laquelle fu-rent mèlés, on s'en souvient . l'anciendéputé au Conseil des Etats BixioBossi , l'actuel directeur de la BanqueNationale Suisse Ikle et d'autres fonc-tionnaires fédéraux. A l'epoque , M.Ikle était directeur de l'administra-tion des finances. Il y eut des procèsqui ne donnèrent pas satisfaction audéputé tessinois et ce dernier a adres-se au Parlement une pétition concer-nant la suite à donnei- à sa plaintecontre le Dr Ikle.

M. Schmid (soc. AG), rapporté aunom de la commission de gestion. Il

critique vivement le comportement duministère public de la Confédérationqui n 'a pas tenu compte du désir for-mel manifeste en 1959 par le Conseilnational qu'une enquète approfondiesoit faite sur toute catte affaire. Enconclusion , la commission de gestionpropose : a) de prendre connaissancede la pétition de M. Bixio Bossi , maisde ne pas y donner suite ; b) d'inviterle Conseil federai à ouvrir une ins-tructicn pénale contre MM. Ikle etconsorts pour délits de fonction dansl'affaire « Nautilus ».

M. von Moos, président de la Con-fédération , est d'avis qua le Conseilfedera i ne peut pas, pour moment toutau moins, ordonner l'instruction de-mandée par la commission de gestion ,attendu que deux recours de M. Bossiau tribunal federai cnt été rejetés parce dernier , mais que les considérantsde cet arrèt ne son t pas encore con-nus. Le chef du département de jus-tice et police ne s'oppose cependantpas à la proposition da la commission ,laquelle est adoptée tacitement. Lagestion du département de justice etpolice est ainsi approuvée.

On passe au département politique,où diverses questions sont posées auchef du département.

M. Wahlen , conseiller federai , pre-cise qu 'à la suite des mesures da na-tionalisation des bien étrangers parla Tunisie notre pays s'efforcera deconclure un accord d'indemnisation

satisfaisant. Ce problème ne doit ce-pendant pas entraver la collaborationtechnique de la Suisse en Tunisie.Après quelques renseignements com-plémentaires sur le róle de la Suisseau Conseil de l'Europe à Strasbourg,la gestion du département politiqueest également approuvée.

Séance levée.

Le ròle des troupes sanitaires

Camhriolaqe

Issue mortelle

BROUGG (ATS) — Le Départementmilitaire federai a invite mercrediun certain nombre de journalistes àvoir au travail une école de recruessanitaires dans la région argoviennede Doettingen. A cette occasion, lesgens de la presso ont pu se faireune idée complète de la missionqu'a à accomplir le soldat sanitairedans les circonstances d'aujourd'hui.Le médecin en chef de l'armée, lecolonel divisionnaire Reinhold Kae-ser a relevé que le soldat sanitairea un róle important , voire détermi-nant, à jouer dans la guerre modernesur le moral de la troupe. Lors d'uneagression militaire, les troupes desante doivent pouvoir accomplir leuractivité avec tous les moyens, avantmème qu'un seul ennemi ait pénétrédans le pays. C'est pourquoi ellesdoivent étre dotées de tout le maté-riel nécessaire et savoir l'utiliser leplus judicieusement possible.

Le lieutenant-colonel Stocker, com-mandant de l'école. a exposé ensuiteles grandes lignes du programme d'u-ne école de recrues sanitaires.

Puis les journalistes ont pu assis-ter à un exercice qui s'est déroulédans une forèt voisine. Ils ont puconstater comment, en vingt-quatreheures, il est possible de soigner de200 à 500 blessés ou malades.

En ce qui concerne l' armementd'une troupe de sante , il sied de re-lever la Convention de Genève leprévoit , mais qu 'il ne doit servirqu'à la défense de la troupe et des

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Parmi les multiples tàches des trou-Pes sanitaires , la chirurgie joue unróle important. comme nous le mon-trent des soldats de l 'école de re-

crue 39.

Transporte sur un brancard , le b

blessés. Alors qu'à l'étranger lestroupes de sante sont armées, enSuisse, jusqu'à présent, un nombreinsuffisant de mousquetons leur étaitdistribuì. Dorénavant , une grandepartie des hommes de ces troupes

BALE (Ats). — Des cambrioleursont vide les caisses des grands maga-sins « Rheinbruecke », à Bàie. Ils n 'ontemporté que 1100 francs , mais ontcause d'important s dégàts.

BALE (Ats). — Mme Ida RychenKegele, 45 ans. qui avait fait une chute à scooter mardi à Bàie , a succombé à ses blessures.

esse arrivé au poste de reception.

seront dotés de mitraillette pour leurpermettre de se défendre contre uneattaque de francs-tireurs ou de trou-pes irrégulières semblables. Cepen-dant , il sera tenu compte que, dansles troupes de sante, il y a des hom-mes qui font du service en refusantde porter des armes.

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Au Conseil des EtatsBERNE (Ats). — Le Conseil des

Etat n'a tenu jeudi matin qu 'une brè-ve séance, au cours de laquelle il aadopté par 35 voix sans opposition ,après rapport de M. Machmann (rad.Argovie), l'arrèté federai concernantl'application de la taxe d'exemptiondu service militaire aux hommes enàge de servir dans le landsturm et àl'unanimité, après rapport de M. Auf-dermaur (CCS-Schwyz), le budget dela règie federale des alcools pour 1964-1965, qui prévoit un excédent de re-cattes de 65 300 000 francs. Le rappor-teur a demande de nouveaux subsidesen faveur de l'utilisation des pommesde terre. M. Bonvin , conseiller fede-rai, a répondu que le problème serasoumis à une expertise et il a ajoutéque si les bénéfices de la règie sonten augmentation , c'est surtout en rai-son de la forte damande d'alcool in-dustrie!.

En faveur de l'hótellerieLAUSANNE (ATS) — La Coopera-

tive suisse de cautionnement pourl'hótellerie saisonnière a tenu jeu disa 7me assemblée generale au centrehòtelier de l'Expo, sous la présidencede M. A. Wegelin , directeur generalde la Banque populaire suisse, àBerne. La gestion et les comptes de1963 ont été approuvés.

Dans son rapport présidentiel, M.Wegelin a relevé que la cooperativeavait été fondée il y a huit ans pourrendre à l'hótellerie son autonomiefinanciere (par le cautionnement deprèts et de crédits pour la rénova-tion immobilière et technique). Envue de la suppression, en 1960, desmesures de protection juridique dela Confédération en faveur de l'in-dustrie hòtelière, gràce à ses cau-tionnements s'élevant à 17 millionsde francs, la cooperative a pu , enpartie avec l'aide de la Société fidu-ciaire suisse pour l'hótellerie, mettreen mouvement des capitaux pour unesomme totale de 92 millions de

francs. Elle vient de recevoir la 200edemande de cautionnement. Une par-tie importante des besoins de l'hó-tellerie saisonnière a enfin pu ètrecouverte, mais le financement seheurte maintenant à des difficultésà cause des mesures contre la sur-chauffe.

L'hótellerie ne veut pas d'établis-sements construits par l'Etat. Elledésire poursuivre librement son acti-vité, plutòt que de créer une admi-nistration speciale de l'Etat. Il estpréférable que la Confédération cou-vre une partie des pertes éventuellesd'une société de cautionnement. Ilressort du rapport de gestion que laconstruction de nouveaux hòtels estnécessaire dans certaines de nos ré-gions touristiques, mais il y a sou-vent une disproportion entre les ca-pitaux investis et la valeur de ren-dement, qui est inférieure aux fondsplaces. Il reste donc désirable demoderniser les hòtels saisonniers enfacilitant le financement.

Trop d'étudiants à l'Université de Lausanne

Le prochainchampionnat

du mondede la coiffure

LAUSANNE (Ats). — Des chiffressignificatifs ont été donnés dernière-ment sur le nombre grandissant d'é-tudiants à l'Université, qui , en 15 ans ,a passe de mille à 1.750, augmenta-tion due d'une part à l'augmentationde la population , d'autre part à l'af-flux des étrangers, dans une propor-tion inquiétante, puisque ces derniersreprésentent le 48 pour cent de l'ef-fectif total. Ce sont les Universitésde Lausanne et de Genève qui accu-sent la plus forte proportion d'étran-gers. Ca phénomène s'est déjà produitavant la guerre de 1914, mais alorsces étudiants étaient des Européens.Aujourd'hui . ce sont des Orientaux.Lausanne compte 457 étudiants del'Islam. Cette disproportion ne laissépas d'étre inquiétante. Elle pose nonseulement des problèmes de logements ,de locaux , de laboratoires, elle exerceune influencé morale sur l'ensembledes étudiants, qui préoccupe grande-ment les autorités universitaires. Dansson exposé à la société académiquevaudoise, M. H. Zwahlen . recteur del'Université, a présente des considé-rations fort intéressantes et préconisequelques solutions.

AnniversaireGENÈVE (ATS) — M. Vladimir

Grossman, journaliste et écrivain àGenève, fè te ces jours-ci son 80meanniversaire et le 60me anniversairede son activité littéraire. A cetteoccasion, le Cercle de culture juivede Genève a donne une reception.Le Dr Vladimir Halperin , directeurde l'Union mondiale ORT , dont M.Grossman est un des plus ancienscollaborateurs, a prononcé une allo-cution.

Le droit à l'ExpoL'événement marquant de la jour-

née a été la remise solennelle, en find'après-midi, au chàteau de Vidy del'ouvrage èdite par la Société suissedes juristes à l'occasion de l'Exposi-tion nationale.

M. Paul Ruckstuhl, directeur desfinances et des exposants, au nom del'Exposition nationale, a souhaité labienvenue aux délégués de la Sociétédes juristes suisses.

Puis, M. André Panchaud, juge fe-derai , donna l'ouvrage à l'Expositionnationale, en l'accompagnant d'unebrève et substantielle allocution.

Ce volume, qui a pour titre : « Re-gards sur le droi t suisse, aujourd'huiet demain », est l'oeuvre de quinzeéminents juristes, juges fédéraux , pro-fesseurs des universités et des hautesécoles du pays. Dans sa péroraison,M. A. Panchaud. juge federai , a dit '« Qu'on ne se méprenne point. Person-ne ne trouvera dans ce livre une solu-tion d'ensemble des problèmes juri-diques multiples et délicats qui se po-sent à notre generation et se poserontà celle de nos fils.

« Ce qu'on y trouvera plutòt , c'estune méthode. Les auteurs . travaillantchacun dans son domaine et explo-rant un sujet pa>rticulier , ont délaissécertaines voies traditionnelles . Et ilsse sont places résolument devant l'a-venir, l'avenir de notre pays. l'ave-nir du droit pour ce pays. Dressantune sorte de bilan du droit présent, ilsl'ont considéré, non comme un abou-tissement, mais comme un point dedépart. Et en mème temps ils ont misen relief ce qui , dans le droit , pardelà le contingent , le souple et le *mou-vant , reste nécessaire, ferme et per-manent, ces principes généraux dudroit qui sont, comme le disait le dra-maturge grec, d'hier, d'aujourd'hui etde demain.

« Ce qui fait qu'outre l'intérèt dusujet pour lui-mème, la démonstrationd'une telle méthode sous la piume denos quinze auteurs est. peut-étre laplus STibstantiell e contribution que lesjuri stes suisses pouvaient apporter àl'Exposition. Puisse la méthode ainsiesquissée dans cet ouvrage faciliterà notre generation et à celle qui nou?"suivra les démarches propres à fairerégner le droit et , par lui , la justicedans le monde nouveau ».

Comment diminuer le nombre desétudiants ? Instituer un « numerusclausus » par faculté ? Ce serait unemesure arbitraire et peu conforme auxintérèts de la vie universitaire. Il vau-drait mieux renforcer les exigencespour l'admission , operar une meilleuresélection au moyen d'examens d'ad-mission , du moins pour certains res-sortissants.

La démocratisation des études n 'estpas nécessairement un avantage , a es-timé le prof. Zwahlen , elle procède decet engouement pour les titres uni-versitaires qui se fait au détrimentde professions intermédiaires. ellesaussi nécessaires au pays. La démo-cratisation réservé de graves déboires ,et déj à les directeurs des collèges se-condaires déplorent que trop de pa-rents n 'écoutent pas les conseils desmaitres. Trop d'éièves se fourvoientdans les sections gymnasiales et vontau-devant d'échecs. L'essentiel est deformer des esprits , des cscactères ,sans concession à la faciiité et sanstoucher au niveau des études.

A l'occasion d'une conférence depresse réunie mercredi après-midià Berne, l'Association suisse desmaitres coif feurs a donne quelquesdétails concernant le prochainchampionnat mondial de la coif-fure , qui se dispute tous lesdeux ans et aura lieu cette annéedu 11 au 15 octobre à Bàie. Desparticipants du monde entier, d'A-mérique et mème, pour la premièrefois , du Japon et d'Australie, sesont inscrits. La jeunesse profes-sionnelle a été invite à suivre cesconcours et 3 500 apprentis et ap-prenties se trouveront ainsi réunisà Bàie pour admirer les créationsdes meilleurs parmi leurs ainés.Une exposition d'appareils et us-tensiles en usage dans les salons decoiffure accompagnerà cette ma-nifestation qui prendra f in par uneFète aux mille chandelles , soiréede gala dont le bénéfice sera laisséau Village Pestalozzi , à Trogen.

Les tarifs en usage chez les mai-tres coiffeurs ont fai t l'objet cesderniers temps d'une sèrie de haus-ses successives. M. F. Leibundgut ,gérant de l'Association, a profité decette réunion pour donner un aper-gu détaillé des méthodes de calcu-lation des prix de revient dans laprofession. Selon les calculs établispar la fiduciaire de l'Association,les frais d' exploitation ont augmen-te, du ler mai 1962 au 31 décem-bre 1963, en moyenne pondérée de21,98 %> pour la positio n « loyer » ,de 10% pour la posi tion «matériel»;dans la position «salaires» l'aug-mentation moyenne est de 15,47%pour les coif feurs messieurs, de17,99% pour les coiffeurs dames, de18,99% pour les coiffeuses et de22,96%o pour les aides-coiffeurs. Onobtient le coùt d'une heure de tra-vail en divisarli les frais d'exploi-tation par les heures de travailproductif . Le résultat donne unprix de revient de 7 f r . 80 l'heuredans la branche messieurs et de10 f r . 20 dans la branche dames. Enmoyenne , l'augmentation est de 10-12%, dans la branche messieurs etde 12-15%, dans les branches da-mes.

On se rend compte que les prixde certains travaux sont arrivésà leur maximum et ne supportentplus aucune hausse. Si les chif fresd'af fa ires doivent ètre augmentés,pour f aire face à la hausse desfrais , il faudra alors trouver denouvelles sources de revenus. Cel-les-ci pourront étre obtenues pa run service supplémentaire et sur-tout par une augmentation desventes.

saisonnièreDes pourparlers sont en cours sul-

le pian federai pour trouver unesolution , par exemple sous la formed'un nouvel organisme de caution-nement, mais le degré de coopéra-tion de l'Etat reste controverse. Lacooperative propose une combinaisonentre un nouveau fonds de caution-nement et une garantie federale. Lenouvel organisme devrait pouvoirdisposer d'un capital initial de 15millions de francs, dont 9 millionsapportés par la Confédération. Celle-ci a déjà investi 50 millions de francsdans l'hótellerie.

L'assemblée a pris fin par un ex-posé de M. Hans Schellenberg, deWinterthour , président de la com-mission de la Société suisse des ho-teliers pour la législation sur le tra-vail , qui a parie de la formationprofessionnelle dans l'hótellerie suisseet a évoqué notamment le travailefficace de l'Ecole hòtelière de Lau-sanne

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Victimedu somnambulismeGENÈVE (Ats). — La petite Kathy

Fuller, 5 ans, demeurant à l'avenueKrieg, a été victime d'un accès «,somnabullsme. Vers 3 h. 15, l'enfantqui dormait au 7ème r ta cr de cet im.meublé, se leva , enj amba l'appui dela fenètre et bascula dans le vide,d'une hauteur de 20 mètres, retore.bant dans une cours sur la terre: bat.tue. Gravement blessée, la fillette eddécédée quelque* heures plus tard ìl'hòpital cantonal.

Ecraséesur un passage

à piétonsGENÈVE (Afe). — Mme Josephine

Shaw , 55 ans. domiciliée à Sydney, enAustralie , qui s'était lancée mercredlaprès-midi sur un passane de séco-r i fó de la rue de Lausanne , toutefohsans observer les signaux lumineux elqui avait été fau chee par un autobw,n'a pas sur vécu à ses blessures : elleest décédée jeu di *'* l'hòpital cantonal

Accident de la routeMOEHLIN (Ats). — Jeudi matin , peu

après 6 h. 30, une fillette de 13 anise rendait à bicyclette à l'école àMoehlin (AG). Dans un carrefour , ellefut happée par une voiture , dans la-quelle se trouvait précisément sòrfrère, qui rentrait de son travail denuit. Le conducteur , essayant d'évitetla jeune cycliste. se lanca contre uncandelabre. L'écolière et les deux oc-cupants de la voiture ont été trans-portés grievement blessés à l'hòpitalde district de Rheinfelden.

Art suisse en ItalieFLORENCE (Ansa). — Jeudi matin,

au Palais Strozzi de Florence, a étéinaugurée la 15me exposition nationa-le « Premio del Fiorino » qui comprenddes oeuvres de peinture et de sculptu.re d'arti stes d'Italie et de Suisse.

Le consul de Suisse à Florence *pris la parole à la cérémonie d'inaugu-ration qui s'est déroulée en présencedu maire , M. La Pira.

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A Martigny, 2000 ans d'art valaisan

Les Mayens de Riddesse développent

1964 resterà pour Martigny l'année de l'ouverture du Tunnel du GrandSt-Bernard. Cette réalisation capitale dans l'histoire des voies de communi-cation entre le Nord et le Sud de l'Europe, survenant à quelques années prèsde vingt siècles après la création de la première route par l'empereur Claude(47 ap. J.-C), revèt une signification particulière, et l'on comprend que Martignylit, pour en celebrar l'achèvcment, choisi d'organiser une grande expositiond'art valaisan embrassant ces deux mille ans d'histoire.

Plus de 800 pièces , de l'epoque ro-maine à l'epoque romantique , ont étéréunies , provenant des édifices civilsou religieux , de maisons privées ou decollections officielles , mais essentiel-lement liées à la Prévóté du St-Ber-nard , la collection ainsi rassemblée.comprenant antiquités romaines , or-fèvrerie. mobilier , statuaire . peintureet objets divers , sera exposée du 13juin au 4 octobre dans le vieux bati-ment du Manoir rénové , dans des sal-les du nouveau collège et à l'Hotel deville.

L'EXPOSITION COMPREND :Antiquités romaines :

grands bronzes d'Octodure , collectionde poteries , objets de fouilles trouvésdans la région de Martigny.

Orfèvrerie :près de 70 pièces en provenance duTrésor du Grand St-Bernard et du Tré-sor des paroisses du Grand St-Ber-nard. .

Mobilier :belle collection de statues romaines etgothiques, le fameux Calvaire de Sa-xon (12me siècle), dont les pièces ontété dlspersées, reconstitué pour la cir-constance.

Peintures :les ceuvres du peintre Felix Corthey ,incien soldat au service de l'Espagne,l'ancien triptyque de Bourg-St-Pierre,prète par le Musée national à Zurich,divers autres tableaux et un grand en-j emble des oeuvres de Charles-Frédé-ric Brun , dit « Le Déserteur », morten 1871.

Percement du tunnel :planj et maquettes du tunnel , histori-

que de l'ouvrage depuis de Rivaz au18me siècle.

L'exposition sera répartie en diffé-rents secteurs : salles romaines ; tré-sor du Grand St-Bernard ; trésor desparoisses du Grand St-Bernard ; sal-le romane ; salle gothique ; reconsti-tution au Manoir de salles du 17me et18me siècles ; salle de Rivaz ; salleNapoléon ; salle romantique ; salledu Déserteur ; tunnel routier.

ORGANISATIONLe Comité organisateur est prèside

par M. Edouard Morand , président dela Municipalité de Martigny ; vice-président: Dr Charles Bessero; secré-taire : Mme Albano Simonetta.

Président de la commission artisti-que : M. Albert de Wolff , conservateurdes Musées cantonaux du Valais ; ca-talogue, M. André Donnet , archivistecantonal.

Adresse du secrétariat de l'exposi-tion : Mme A. Simonetta , quartier duBourg, Martigny. Tél. (026) 6 16 90.Absent : 6 11 16.

Parmi les révélations réservées parcette manifestation , les trésors du GdSt-Bernard et des paroisses du GrandSt-Bernard seront pour la premièrefois montres au public.

En conclusion de ce prestigieux en-semble, une présentation de plancheset maquettes de la construction dutunnel apporterà le témoignage desréalisations contemporaines.

C'est donc par une grandiose évoca-tion à la fois artistique et historiqueque Martigny affirmera cet. été sa vo-cation de carrefour des grandes voies

MAYENS DE RIDDES (Ma). — De-puis quelques années déjà , les Mayensde Riddes connaissent un dévelop-pement des plus réjouissants. De nom-breux téléskis les relient aux Savo-leyres et partant à Verbier. Une belleroute , en bonne voie de construction,permettra bientót d'y accèder rapide-rnent en voiture. En attendanti , les cha-lets, de toutes parts, poussent commedes fleurs.

La brillante realisation.de M. Mar-cel Vouillamoz, gérant de la Coope-rative d'Isérables, - s'inscrit tout natu-rellement dans ce mouvement generalde développement.

Edifié dans un cadre idyllique , d'oùla vue est magnifique , ce nouvel hotelest une réussite tant par son archi-tecture extérieure et intérieure quepar son équipement moderne et es-sentiellament pratique .

Si pour le moment, et cela depuisPàques déjà , seuls le café et la restau-ration fonctionnent , termine, il dispo-serà de vingt chambres et de cinquantecouchettes. Il bénéficie , en outre, d'unepetite piscine , d'une ferrasse agréa-blement ombragée de conifères etd'une importante place de pare.

Une oeuvre, vraiment , qui devaitètre signalée.

Départdes effèuilleuses

Wrables (Ma) — Dimanche 7 j uinpartiront les premières effèuilleusesd'tórables pour le canton de Vaud.

C'est comme une petite émigration quiM renouvelle chaque année à pareilleepoque et cela peut-étre déjà pour lasolxantième fois. Nos grand-mères, nosmères, puis nos soeurs, maintenant, vontaux effeuilles à Epesses, à Rivaz , à Cul-ly, a Lutry...

Bien sur et comme toujours , nous leur«whaitons du soleil !

L'inalpe à BovineLA FORCLAZ (MC). — De Ravoi-

re, des Rappes, de tous les hameauxde la Combe, les bètes nerveuses,l'oell fougueux , se dirigent vers lamontagne basse, tout près du col dela Forclaz.

Dès 16 h. 30, devant un public trèsnombreux , ces joutes folkloriques sedéroulant près de la route, les lut-teuses sortent en rangs serrés desétables et se dirigent en mugissantvers un vaste plateau dégarni dePierres où se fera le choix de lareine.

A vrai dire, la majorité de ces no-nantes bètes ne se soucient que debrouter paisiblement, fuyant toutemenace.

Mais une vingtaine de reines, bienwchonnées par leur propriétaire , cher-chant le combat , les yeux injectésde sang, le mufle baveux; s'accro-chent en de magnifiques luttes quifont la joi e des spectateurs. Auxdernières luttes , les reines de Geor-ges Dorsaz , se promenaient en fau-"•'es indomptées à travers le terrain,aucune lutteuse n'osant encore fai-re obstacle à leur puissance.

Festival du cinemaMARTIGNY (PG) — A la suite du

Magnifique succès remportè l'annéedernière , la direction du Ciné-Exploi-tation à Martign y a décide d'orga-niser à nouveau son festival d'été decinema.

A cette occasion. des films d'uneexceptionnelle valeur seront. présen-te au public du 13 juillet au 16 aoùt1964.

Us « Neuf de Coeur » à BovernierBOVERNIER (PG) — Le sympa-

thique et non moins connu ensembledes « Neuf de cceur » se produirasamedi prochain à Bovernier auours d'une grande soirée de variété0t8anisée à l'occasion du cinquante-naire de l'Echo du Catogne qui inau-gurerà ses costumes à cette occasion.

Une belle soirée en perspective...avet de tels chanteurs.

Le bceuf d trois cornes d 'Octoduredu lime siècle , qui se trouvé au

musée de Valére.3. - A-n&xx

Concours du triangle de l'Amitié

MARTIGNY (PG) — L'année sco-laire touche bientót à sa fin , et laremise des récompenses des concoursscolaires du Triangle de l'Amitiés'effectuera à Martigny, cette année,le samedi 13 juin.

Cette importante manifestation au-ra lieu à l'hotel de ville avec laparticipation des cadets de l'Harmo-nie de Martigny qui conduira lesjeunes d'Aoste, de Chamonix et deMartigny en un défilé sur les lieuxde la manifestation.

Péche ouverteEVIONNAZ (FAV). — La péche dans

le lac de Salante est ouverte à par-tir du samedi 20 juin. Les permis sontdélivrés à l'auberge.

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Saint-Maurice ef le districi.—¦ Mif„v ¦ " _ ii ,,„-,¦* , ¦ • „, , ¦ foteyXiY i ' - ,

Fillette grievement blessée par une grenadeST-MAURICE (Pe). — Un tragique

accident s'est produit hier vers les 18heures à St-Maurice. Des jeune s gensparticipaient en effet aux exercicesde l'EPGS et procédalent au lance-ment de grenades sur l'emplacementdu Groupe scolaire , assistés de deuxmoniteurs.

A un certain moment, le chef d'ar-rondissement , M. Delaloye , fit scinderIcs jeunes gens cn deux groupes afind'accélérer l'exereice, suivi par deuxfillettes qui se trouvaient à proximité.Lors d'un dernier jet de grenade, lapièce métallique mal lancée vint at-teindre en plein front l'une des fillet-tes, enfant de M. Alexis Henny, méca-nicien CFF, de Si-Maurice, qui s'é-croula sans connaissance, perdant sonsang en abondance.

La malheureuse petite , àgee de 6ans, fut aussitòt conduite à la clini-que St-Amé d'où, vu la gravite ducas, il fut nécessaire de la transpor-ter d'urgence à l'hòpital cantonal deLausanne. L'on ne peut encore se pro-

Geste apprécié

ST-MAURICE (FAV). — Hier , lafanfare de la brigade fort. 10 a eu lagénéreuse idée de venir donner uneaubade sous les fenètres de la clini-que St-Amé à St-Maurice.

Qu'elle soit vivement félicitée pourson geste qui a mis une note d'allé-gresse dans le cceur de tous les ma-lades.

noncer sur son cas mais son état estjugé comme très grave.

t René VouillozFINHAUT (MC). — Avec la rapi-

dité, qui seule est la caraetéristiquedes tristes nouvelles, la mort de Re-né Vouilloz se répandit dans Fin-haut. Après 52 ans de vie terrestre,il rendit sa belle àme au Créateurqu 'il a servi avec une foi très pro-fonde. Mine depuis plus d'une an-née par un mal , devant lequel tou-te la science medicale est encoreimpuissante, il s'éteignit après dedures souffrances , entouré de l'af-fection de sa famille , à l'hòpital deMartigny.

Instituteur , il dévoua sa vie du-rant à la jeunesse de la commune etchacun lui doit , avec reconnaissance.le meilleur de lui-mème. Servir leprochain , dans un idéal de parfaitdésintéressement, tel apparait main-tenant à nos yeux, sa vie si exem-plaire. Toutes les sociétés et mou-vements locaux gardent profondé-ment son empreinte: conseil de pa-roisse, société de chant dont il restapendant plusieurs lustres le dévouédirecteur , conseil communal , caissede crédits-mutuels. société de tir ;tous écoutaient ses conseils avisés.

Sa disparition laissé dans notrepetite commune de montagne ungrand vide que le temps n'est pasprès de combler. A son épouse, à sesfilles. à sa mère dans la peine vontnos plus profondes condoléances. de blanc vètue aux couleurs du can

Les décisions du Conseil d'Etat vaSafsanAu cours de ses dernières seanees,

le Conseil d'Etat a pris les décisionssuivantes :

APPROBATIONS— il a approuvé le proje t de chemin

forestier de Lichtbiel, sur le territoi-re de la commune de Stalden ;

— il a approuvé le projet de che-min forestier des Troillets . sur 'e ter-ritoire de la commune de Monthey ;

— il a approuvé le projet de che-min forestier de Bleiken II. sur le ter-ritoire de la commune de Simplon-Village ;

— il a approuvé le projet de che-min forestier d'Erschmat.t-Brentschen-Engersch , sur le territoire des com-munes d'Erschrnatt et de Bratsch ;

— il a approuvé le projet d'aména-gement et de reboisement de Nol-lye II, troisième étape , sur le terri-toire de la commune de Munster ;

— il a approuvé le principe d'unrèglement de consommation et de dis-tribution d'eau potable . sur le terri-toire de la commune de Mollens ;

— il a approuvé le règlement de po-lice de la commune de Bellwald ;

— il a approuvé les statuts du con-sortage de la construction du cheminagricol e des Favouets . sur le territoi-re de la commune de Nendaz ;

— il a approuvé Ies règlemen ts defabrique que la Brasserie valaisanne,à Sion, de Métafa SA, à Sierre, de lacarrosserie Germano , à Martigny. dela scierie et caisserie Troillet et Pitte-loud à Salins. d'Alesia à Martigny, desProduits en ciment SA, à Finges, dugarage de l'Ouest à Sion ;

— il a approuvé le règlement defourniture d'energie électrique de lacommune de Bagnes ;

— il a approuvé les statuts du syn-dicat de reconstruction de Produit ;

— i] approuvé le projet de transfor-mation et de rénovation du batimentde l'école de Vex ;

— il a approuvé le pian d'aligne-ment de la zone industrielle du Ver-dan , sur le territoire de la communede Martigny ;

— il a approuvé le projet de trans-formation et d'agrandissement de l'é-cole ménagère de Vollèges ;

— il a approuvé le programme deconstruction et les plans généraux ducentre scolaire de St-Guérin , à Sion :

— il a approuvé le pian des che-mins du village d'Evolène.

SUBVENTIONS CANTONALES— il a mis au bénéfice d'une sub-

vention cantonale les travaux d'élar-gissement de la route Ayer-Zinal, enamont de Pralon g ;

— il a mis au bénéfice d'une sub-vention cantonale l'établissement d'unpian d'extension de la commune. deGlis ;

— il a mis au bénéfice d'une sub-vention cantonale les travaux d'élar-eissement de la route Sembrancher-Fionnay, section Le Chàble-Le Mar-tinet ;

— il a mis au bénéfice d'une sub-vention cantonale les travaux d'ad-duction d'eau potable de St-Germain-Rarogne ;

AUTORISATIONS— il a autorisé Mme Juliane Du-

bois-Gabioud, à Granges. à exercer entant que pedicure sur le territoire ducanton ;

— il a autorisé le Dr Joseph Ebe-ner . de Wyler , à pratiquer en tant quemédecin-assistant sur le territoire ducanton ;

— il a autorisé le département deJustice et Police du canton à adhérerau nom du Conseil d'Etat à l'officeintercantonal de documenta tion des-tine à lutter contre les imprimés nui-sibles à la jeunesse ;

DEMISSIONS— il a accepté la démission présen-

tée par Mlle Marie-Claire Metrailler ,comme secrétaire au service des rou-tes nati •"¦ma les ;

— il a accepté la démission présen-tée par Mlle Greti Mathier . de Salque-nen , en tant que secrétaire-dame à lahibliothèque cantonale ;

NOMINATIONS— il a nommé à titre définitif M.

Joseph de Riedmatten , secrétaire-comptable au service cantonal de laviticulture ;

— il a nommé provisoirement M.Charles Emery, métreur et vérifica-teur à la section des logements du ser-vice administratif du département desTravaux publics ;

—il a nommé provisoirement M.Gerard Bétrisey econome au péniten-cier de Crételongue ;

— il a nommé à titre définitif M.Henri Fournier, à Sarclentze-Nendaz,commis de première classe au servicecantonal des contributions ;

— il a nommé M. Eugène Brunner,à Eischoll, adjoint de langue alleman-de au département de l'instruction pu-blique ;

— il a nommé M. Peter Bumann ,de Bitsch, maitre à l'école profession-nelle de Viège ;

— il a promu au grade de capitaine.avec date du brevet au 31 mai 1964,MM. Jean-Blaise Pfefferlé, à Sion etGeorges Schnydrig, à Berne ;

ADJUDICATIONS— il a adjuge les travaux de trans-

formation du refuge No 5 sur la routedu Simplon ;

— il adjuge les travaux de terras-sement et de magonnerie pour la cons-truction d'un magasin de matériel depansements, à La Crettaz-sur-Sion ;

— il a accepté le projet d'adductiond'eau potable de la commune de Vey-sonnaz ;

—il a adjuge la superstructure dulot 7 de la route du Grand St-Ber-nard ;..— dk a adjuge,;.Ies travaux de cor-rection de la route touristique Sion-Les Haudères, section carrefour dupont du Rhòne, ainsi que les travauxd'améliòration de cette méme routeau Sauterot ;

PROLONGATION DE SCOLARITE— il a prolongé la durée de la sco-

lante des classés de Lalden de 35 à37 semaines et de 37 à 39 semaines dèsl'année 1964-65.

Un concert sympathique

Malheureuxcoup de mine

« Sympathique » peut paraìtre unqualificatif bizarre dans la relationd'un concert. C'est pourtant le pre-mier qui nous vient à l'esprit avantmème d'en exprimer l'essence propre.

Il nous faut d'ailleurs avouer au-jourd'hui une certaine réservé éprou-vée à l'égard de cette audition de160 cuivres dans une salle de concert ,ceci d'autant plus que l'opinion pu-blique estimait généralement quesemblable concert aurait pu se don-nei- en plein air , se mettant ainsi àla portée de familles entières ! Ajou-tons, à l'intention des organisateurs,que peut-ètre l'un n'empèche pasl'autre ! Notre réservé d'ailleurs tom-ba assez vite. L'ambiance, la disci-pline militaire, sa présentation rigideet impeccable en imposent et il fautreconnaitre que ce genre de musiquea quelque chose de solennel à la-quelle très vite le public se laisséprendre. De plus , le programme sa-vamment dose a fait , d' entrée, uneimpression très agréable. '

Les fanfares se produisant tour àtour permirent d'abord d'apprécierles Fribourgeois du régiment 86 avec« La Marche du Printemps » de Jo-seph Bovey, le neveu de l' abbé étantdans les rangs, puis une « Entréesolennelle » de Georges Haenni et laMarche des Régiments arrangée parun sergent trompette.

Ce furent ensuite les Valaisans,ceux du Régiment 68, dans un ryth-me différent , un peu plus accéléré,tandis que leur interprétation de l'aircélèbre du film « Le Jour le pluslong » leur valut un beau succès.

Après la Landwehr, Ies troupesd'Elite des Rgt. 1 et 2, dans lesrangs desquels Valaisans et Vaudoisfont , parait-il , fort bon ménage !Avec ces jeunes, on sort des cheminsbattus, des morceaux traditionnels ;après la Marche du Cons. Féd. Bon-vin , on assiste à des interprétationsqui sentent l'influence d'outre-Atlan-tique et qui donnent l' occasion àquatre trombonistes de nous offrirune belle démonstration.

C'est ensuite le tour de la Chan-son de Fribourg — partie très at-tendue de ce concert — de noir et

ton, de bleu et de blanc à celles dela ville.

Présente avec l'humour pittoresquede l'admirable Abbé Kaelin, cet en-semble vocal nous fait assister à unconcert epatant. C'est fin , c'est pro-pre, c'est au point , c'est enlevé avecune maitrise que seul un chceur en-trarne et rompu à toutes les embù-ches peut présenter avec une telleapparente faciiité. L'abbé Kaelin etses chanteurs, dans un programmequi va de Lassus à Emile Gardaz enpassant par Poulenc et le Negro Spi-ritual, ont remportè à Saint-Mauriceun très beau succès.

Après ce poème musical , le rideaus'ouvre une troisième fois sur l'im-posante formation de la fanfare dela Brigade de forteresse.

Admirablement alignés : 160 cui-vres et tambours dans la « Marchede Marignan », « De tout cceur »d'Henri Guido, et la Parade de PierreHaenni , notre « Pigeon » sédunois.qui connut un succès retentissant etdont un bis fut reclame avec vi-gueur.

Avec encore une démonstration de16 tambours. la Marche des Merce-naires et, enfin , « Le Cantique suis-se », se terminait ce concert sym-pathique.

En conclusion , une exceliente soi-rée d'où les nombreux invités. sol-dats et auditeurs sortirent d'humeurréjouie.

Eliette.

CHÀTELARD (FAV). — Des travauxde minage sont entrepris actuellementsur la route du Chàtelard. Hier. en find'après-midi, alors qu 'une voitureneuchàteloise arrivait à hauteur duchantier . elle fut soudain prise parun jet de pierres consécutif à un coupde mine.

On imagine sans peine la frayeurdu conducteur qui , fort heureusement,n 'a pas été blessé mais qui en est quit-te pour conduire son véhicule dansune carrosserie, celui-ci ayant subid'importants dégàts matériels.

Vendredi 5 juinLES DIMANCHESDE VILLE D'AVRAY

avec Hardy Kruger. NicoleCourcel et la petite PatriciaGozziUn suje t bouleversant qui dé-passé le cadre habituel duspectacle.Parie francais 16 ans rév

Vendredi 5 juinSOLIMAN LE MAGNIFIQUE

avec Edmund Purdon, GeorgiaMoli.Un film à spectacle grandiose.une mise en scène du tonnerre,de l'action , du suspense...Cinemascope couleursParie francais - 16 ans révolus

Vendredi 5 juin

LES 3 EPEES DE ZORROtoujours de l'entrain , du pana-che, des chevauchées 1 ! !EastmancolorParie fran-jai s - 16 ans révolus

Jusqu'à dim. 7 _ 18 ans rév.Un film choc sur nos « GrandsPatrons » de demain

LES INTERNES

Un film osé, passionnant.

Jusqu'à dim. 7 - 1 6 ans rév.Un « western » de Raoul Walsh

UNE CORDE POUR TE PENDRE

avec Kirk Douglas et VirginiaMayo

Samedi - Dimanche - 20 h. 45Dès 16 ansLa conduite héroi'que du re-gretté Président Kennedy du-rant la dernière guerre :

PATROUILLEUR 109L'odyssée extraordinaire etcourageuse de son commandodans l'Enfer du Pacifique.Dimanche à 16 h. 30.- Versionitalienne.

Vendredi 5 _ dimanche 7 juin.20 h. 30 - 16 ans révolus

LTNCONNU DU NORD-EXPRESSIndiscutablement mon meilleurfilm (Alfred Hitchcock)

Jusqu'à diman. 7 - 1 6 ans rév.Grande reprise

MICHEL STROGOFF

avec Curd Jurgens et Gene-viève Page

Jusqu'à dim. 7 - 1 6 ans rév.Le triomphe du film d'action

LES LANCIERS NOIRSATTAQUENT

avec Mei Ferrer et YvonneFurneaux.

Dès ce soir à dimanche inclusà 20 h. 30 - Dimanche mati-née à 14 h. 30Un nouveau grand couple ducinema : Curd Jurgens, beau ,vaillant , générèux. irrésistible;Capucine, belle, mystérieuse,envoùtante... dans

LE TRIOMPHEDE MICHEL STROGOFF

De nouvelles et spectaculairesaventures inspirées de JulesVerne font de ce film tout encouleurs et en panache unvrai divertissement.Dès 16 ans rév.

Aterme d'eaudu barragede Cleuson

La population de la Communede Nendaz est avisée que, du-rant la période du 8 au 13 juin,l'armée fera des essais du dis-positif d'alarme d'eau du bar-rage de Cleuson. Les sirènesseront mises en action.

E.O.S. ChandolineP 8723 S

De nouvelles possibilites offertes à la jeunesseSION (FAV). — Hier après-midi, à

la salle de la bibliothèque de l'Ecoleprofessionnelle, M. Eugène Bertrand ,pharmacien et professeur de cours, deSt-Maurice, donnait une conférenced'orientation destinée à instruire lesparents sur les intéressantes possibi-lites qu 'offrent aux jeune s gens lesnouvelles professions de la branchepharmaceutique, en ce qui concerneles aides en pharmacie tout particu-lièrement.

Jusqu 'ici l'apprentissage de cetteprofession , suscitée par la penurie depharmaciens et l'importance croissan-te de la branche, se faisait un peu aupetit bonheur et ces jeune s gens ceu-vfaient dans une branche pourtantdelicate, sans avoir regu une forma-tion professionnelle.

La Société valaisanne de pharmacieet le Centre professionnel de Sion,préoccupés de cet état de chose, sesont donc vus dans l'obligation de for-mer de tels apprentis, lesquels sui-vent désormais les cours généraux devendeurs et le cours de technologiedéfinie par le règlement du 30 décem-bre 1961.; Deux solutions se présen-taient à la société valaisanne : ou biendonner des connaissances superficiel-les à ces jeunes gens (et c'était là l'a-vis de plusieurs cantons), pour les em-pècher de prendre trop de responsa-bilités, ou bien leur donner des con-naissances très approfondies pour évi-ter justement ces excès de zèle par laconnaissance des vraies limites descompétences entre pharmaciens-assis-tants, stagiaires, et... aides en pharma-cie.

Ladite société a donc opté pour laseconde solution qui s'avere de loin laplus satisfaisante, surtout en un mo-ment où l'on assiste à un tournant dela pharmacie, à savoir : la lutte contrel'abus des médicaments.

COMMENT DEVIENT-ONAIDE EN PHARMACD3 ?

Il faut avoir atteint en principe l'à-ge de 16 ans révolus. Dès le début ,l'apprenti (e) sera initié méthodique-

Nos jeunes aides en pharmaci e, sous la competente direction de M. EugèneBertrand , de St-Maurice , président des pharmaciens valaisans, ont démontréleurs connaissances, en analysant clairement l'utilisation d'une foule de

médicaments, quelque peu mystérieux pour le profane.

ment à sa profession selon le program. a) Branches obligatoires :me d'apprentissage qui prévoit pen- 1. Connaissance de la profession,dant toute cette durée l'audition des connaissance des marchandises, tra-cours professionnels. La durée de cet vaux d'aide pharmaco-technique ;apprentissage est de trois ans. 2. Technique de la vente ;

T „ „- ™ - ..„ „„„ " „ i „„!., •,.„ J 3. Arithmétique et comptabilité ;La premiere annee, le salaire del'apprenti est de 75 frs, tandis que ladeuxième il -buchera 150 frs et ladernière annés 340 francs. Au bout detrois ans, l'aide en pharmacie pourraatteindre un traitement de 1 000 francset plus suivant ses capacités.

EXAMENSDE FIN D'APPRENTISSAGE

L'examen final porte sur les bran-ches suivantes :

4. Langue maternelle (correspondan-ce) ;

5. Une langue étrangère ;6. Instruction civique et economie

publique ;7. Dactylographie.b) Branches facultatives :1. Deuxième ou troisième langue

étrangère ;2. Cosmétique ;3. Décoration de vitrines.

Une coutume qui disparati :plus de grenadiers dans nos processions

SION (FAV). — Chacun de nous aadmiré les rutil-ants grenadiers quiaccompagnaient les processions de Fè-te-Dieu et de l'Octave de la Fète-Dieu,notamment à St-Martin, à Savièse, àFerden, à Kippel et à- Visperterminen.Or, nous= apprenons que le comman-dant de la garde suisse au Vaticanvient d'adresser une lettre a- la com-mune de Visperterminen pour l'infor-mer que le port de l'uniforme des gar-des suisses est interdit à tous ceux

qui n'ont pas fait du service commetel.

Nous croyons savoir que cette me-sure a été prise à la suite d'une dé-nonciation d'un ancien commandantdes grenadiers de Visperterminen quiaurait été écarté.

Nous déplorons vivement cette dé-cision , car les grenadiers faisaient par-tie de notre folklore depuis toujours.

Happée par une auto

trise du camion qui devaia le talus Peuvent entrer en apprentissage I I „ „,. ì. *»**..* ,„',sur plusieurs mètres. sans subir cet examen, les jeunes un P0STe a repOUrVOirImmédiatement ' relevé et soigné, M. gens qui sont en possession du cer- SION (FAV). — Le poste de gref-

Stamero dut ètre evacuò sur l'hòpital tificat de fin d'études de l'enseigne- fier du tribunal II Sion-Sierre est àde Sion par hélicoptère. n souffre de ment secondaire du ler degré ou repourvoir. Les titulaires du brevetnombreuses contusions mais son état d'un titre reconnu équivalent. d'avocat peuvent faire des offres au-n'est pas alarmant. Le Serwice cantonal près du président du tribunal canto-

Le véhicule a subi de gros dégàts. de la formation professionnel. nal.

Recital de danse des élèves de Mme de StokalperSION (FAV). — Un recital de danse

des élèves de Mme de Stockalper au-ra lieu à Sion, théàtre de Valére, lesamedi 6 juin à 20 h. 30 et à St-Mau-rice, le 13 juin , à la mème heure.

Au programme, entre autres : Lesballets « Blanche-Neige et les septnains » et les « Rèveries en bleu ». Lepremier sur une musique de Delibes,le second avec le concerto No 1 deTchaikovsky.

Il y aura bientót six ans que l'écolede ballet de Stockalper s'est ouverteù Sion.

Mme de Stockaklper suit avec inté-rèt et affection de développement deses élèves qui sont àgés depuis troisans et demi aux adultes.

Elle voudrai t faire réaliser aux pa-rents combien les exercices de la dan-se classique aident le corps à se for-tifier et à tous les muscles de se dé-velopper harmonieusement. L'enfantpasse tant d'heures accroupi devantson pupitre d'école, qu 'une détente enforme d'exercices physiques devraitformer une partie de "éducation consi-dérée aussi nécessaire par les parentspour leurs enfants que les cour5 demusique. de langues, etc.

Mme de Stockalper a fait sa forma-tion dans l'Ecole russe avec troisgrands artistes.

Dessinateurs en batimentet dessinateurs du genie civil

EXAMEN D'ADMISSIONLes jeunes gens àgés de 16 ans qui

désirent commencer un apprentis-sage dans l'une de ces professionsdoivent se présenter à l'examen quiaura lieu le 25 juin 1964, à 8 heures,au Centre professionnel de Sion.

Ils se muniront du matériel néces-saire pour ecrire et dessiner.

SION (FAV). — Hier à 18 h. 45, MmeLouise Moix, née en 1896, habitantPrajean , traversait la route cantonaleau fond de Piatta, entre la route deMolignon et le garage Heidiger, quandelle fut renversée par une auto con-duite par M. Oswald Clavien, de Miè-ge.

Mme Moix a été conduite d'urgenceà l'hòpital de Sion par l'ambulanceSierro.

Elle souffre d'une j ambe brisée etde contusions sur tout le corps.

Il deva le un talusAROLLA (FAV). — Hier matin, un

ouvrier italien, Luigi Starnerò, travail-lait dans une; galerie de l'entrepriseLosinger à Ferpècle, quand, en l'ab-sence du chauffeur, il voulut ramenerà l'extérieur le véhicule qu'il chargeait.Mal lui en prit, car il perdit la mai-

Concert de l'Harmoniece soir vendredi

a enseiqné à Sion

SION (FAV). — Nous rappelons quele concert de l'Harmonie imunicipalede Sion, placée sous la direction duprofesseur Maurice Veillet , aura lieuce soir vendredi à 20 h. 30.

Nous espérons que les Sédunoisviendront nombreux applaudir nosmusiciens.

Le nouveau recteurde l'Université de Genève

SION. — Le Sénat de l'Universitéde Genève vient de designer le rec-teur pour les deux prochaines années.C'est le prof . Claude Terrier, anciendoyen de la Faculté des sciences éco-nomiques et sociales, qui a été choisi.Le prof. Terrier est Genevois ; il estné à Genève en 1893 et enseigna toutd'abord à Sion, à l'Ecole supérieurede commerce. C'est en 1928 qu 'il futnommé professeur d'economie com-merciale à l'Université de Genève.Pendant dix ans, de 1953 à 1963, il futdoyen de la Faculté où il enseignait.Pour la première fois , le prof. Terrierne sera pas assistè d'un vice-recteur;dès la fin de son rectorat , le recteursera élu pour trois ans au lieu dedeux et aura à ses còtés deux pro-recteurs. Le recteur alors en fonctionpourra voir son mandat immédiate-ment renouvelé pour une nouvelle pé-riode de trois ans.

Marchés de bétail de boucherieSION (FAV). — Les marchés de bé-

tail de boucherie suivants auront lieula semaine prochaine à divers endroitsdu canton :

A Martigny-Ville, lundi 8, à 6 h. 45avec 25 bètes ; à Sion, le lundi 8 à9 h. 30 avec 60 bètes et à Brigue éga-lement le lundi 8 juin , mais à 13 heu-res avec 30 bètes.

GRAIN DE SEI

Eux... et nous...— L'autre jour , je me suis amu-

sé à observer les gargons sortantde l'école primaire en attendantles miens.

— Eh bien ! Ménandre , vous a-vez certainement assistè à des scè-nes aussi diverses qu 'inattendues.

— Exactement !... Comme vousle dites si bien , j'ai un un spec-tacle varie, parfois comique , vau-devillesque , frisant par tns/ants laComédie, le burlesque et... la tra-gèdie. En un mot comme en cent ,c'était du théàtre.

— Théàtre naturel , sans prép a-ration , spontané dont les enfan tsseuls peuvent nous montrer cequ 'il a de pur quand il n'a pasété revu et corrige par des a-dultes.

— Des scènes prises sur le rif ,quoi .'... d' où le cirque n'était pascarchi, guère p lus que les j euxantiques et les cavalcades moder-nes. Il fal lai t les voir ces gaminssortant du batiment scolaire dl'heure de la f in de la classe. Ilsdégringolaient les escaliers plusqu 'ils ne les descendaient. Et sepoussaien t en criant , se battaientà qui mieux mieux, se faisaien tdes croches pied , donnaient descoups de la pointe du soul ier surun carton vide...

— Moi , j' ai tout de mème étéquelque peu choqué par le lan-gage de quelques gargons , les-quels usaient de mots grossi erspour ne pas dire orduriers.

— Ils étaient trois ou quatrequi en faisaie nt de mème le jo uroù j' y étais. Et qui en disaientpis que pe nare. Une Reverendesceur passa. Elle rougit. On pou -vait la comprendre, car les pro -pos des gosses valaient ceux quel'on entend dans un corps de gar-de. Ca bardait ! Puis les volées sedispersèrent les unes lentement,les autres rapidement. Les cal-mes, les pacifiques , eux auaientdisparu tout de suite. Seuls, aucoin de la rue, deux gamins seroulaient à terre et se donnaientdes coups si violemment qu'il fal-lut les séparer. Ils liquidaient unequerelle à propos d'une dénon-ciation faite en classe. Je son-geais au temps de ma jeunesseet je me disais qu'en f i n de comp-te rien n'a changé sous le soleil.

m Isandre.

LES VACANCES DU CAFETIER...OU LE MANQUE DE PERSONNEL

SION. — Aux fins de résoudre leplus avantageusement possible les pro-blèmes posés par les vacances duesau personne'., plusieurs cafetiers de laplace de Sion ont décide d'un communaccord de fermer leur établissementà tour de róle faisan t ainsi d'une Pier-re deux coups puisqu 'une telle initia-tive leur permettra simultanément deprendre des vacances bien méritées,sans que des tracas concurrentiels neviennent les assombrir.

Cette bonne entente entre cafetiersd'un mème quartier est à saluer.

A titre d'orientation , voici la listede ces établissements et les dates defermeture respectives :Café de l'Union jusqu 'au 1.7.64Restaur. Supersaxo 31.5 au 15.6.64Café de3 Chàteaux 7.G au 22.6.64Vieux Valais 21.6 au 6.7.64Café Industriel 25.6 au 10.7.64Café du Grand-Pont 27.6 au 7.7.64Café Messerli 6.7 au 19.7.64Pinte Contheysanne 19.7 au 31.7.64

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^ Sion et la

régionDerniers renseignements

sur la journée des malades, dimanche à Sion1. . Tous les malades inscrits ont

^u une lettre personnelle avec toutes;e indications nécessaires. Ceux qui¦e l'auraient pas regue sont priés derenir chercher l'insigne de malades(qui leur donne doit à un diner gra-nit et à une place assise) à leur arri-vée sur place chez M. le cure Oggierj u podium.

2. - Les malades et accompagnantsjj cheront de communier à la Messej e 15 h. Des confesseurs se trouverontnir place la matinée .

3. - Tous :es malades apporterontivec eux : assiette, cuillère . couteau ,tasse et gobelets — « D'une mèmevoix » et le Manuel de Lourdes —Coussins et couvertures si c'est néces-lalre.

4. - La manifestation aura lieu parn'importe quel temps. En cas de pluiedie se déroulera dans les hangars dela Caserne.

5. - Tous les prètres sont invités àvenir après midi à 14 h. avec surplistt étole pour donner ensemble avecJlgr l'Evéque la Bénédiction aux ma-lades. La formule leur sera donnéeiur place.

6. - Toute la population est invitée

a venir entourer nos malades et à leurtémoigner respect pour les membressouffrants du Christ.

7. - Les responsables des maladesrecevront sur place les ordres et lesindications les concernant.

8. - Lej automobilistes qui transpor-tent les malades sent priés de se trou-ver sur place au plus tard à 9 h. 50.

9. - Tous les brancardiers intéressésse trouveront sur place à 9 h. précises.

10. - Cette journé e est un pèlerinage.Le centre en sera la dévotion à Notre-Dame. Tous les malades inscrits sontpriés de réciter le Chapelet aux in-tentions du pèlerinage le VENDREDI5 juin Fète du Sacré-Cceur.

N. B. — Les malades et infirmes quine se sont pas inscrits et qui vou-draient en dernière minute participerà la Journée peuvent encore étre ac-oeptés. Prière de téléphoner à M. lecure du Sacré-Cceur, Sion, tél. (027)2 35 85. Il y a encore des places dis-ponibles.

Attention : Une erreur s'est glisséedans les circulaires aux malades. Ils'agit bien de la date du 7 juin. doncdimanche prochain , et non du 19.

Assr^tion valaisanne des insN'afeursélectriciens s'est réunie à Sion

SION — Cette corporation a tenusan assemblée generale samedi , àl'hotel du Cerf , à Sion, sous la pré-sidence de M. Louis Baud , de Sion,qui a réuni plus de 30 participants.

L'ordre du jour comportait dessujets très importants et les débatsont démontré combien les installa-teurs électriciens sont clairvoyants etouverts à tous les problèmes quis'imposent à l'artisan moderne etprogressiste.

Dans son rapport d'activité, le pré-sident cantonal a rappelé les prin-cipaux objets qui ont occupé le co-mité au cours de l'exereice : réorga-nisation du comité cantonal , rela-tions avec l'Inspectorat federai desinstallations à courant fort , forma-tion professionnelle, unification deschargés sociales, etc.

Le secrétaire-gérant de l'associa-ta, M. Taiona , donna connaissancedes mouvements et résultats finan-clersde l'exereice 1963.

Apres avoir admis une nouvelleentreprise dans l'association, les pré-sents se penchèrent encore sur plu-sieurs problèmes relatifs à la pro-fession. Une décision importante aété prise concernant la rémunéra-tion des apprentis.

Dans les divers, M. Esselier rensei-gne l'assemblée sur les cours de per-fectionnement qui seront organisésen automne pour les monteurs élec-triciens.

Les membres se retrouveront àl'assemblée generale de l'USIE quise tiendra les 26, 27 et 28 juin , àZermatt.

Cette merveilleuse journée de tra-vail et de fraternisation se terminapar une modeste agape.

Piece valaisannedans un secteur

de l'ExpoSION (FAV). — Nous apprenons que

fais le secteur consacré aux jeunes'Eduquer et Créer ». une jeune trouped'éièves de Monthey presenterà unepièce en un acte de Gilberte Favre,me jeune Sédunoise. La pièce est in-Utulée : «La MSdge du Val d'Hérens» .

Convention entre l'AVEet les FCBB

SION (FAV). — L'Association va-lulsanne des entrepreneurs et la Fédé-ration chrétienne des ouvriers du boisH du batiment ont passe une conven-tion pour ce qui concerne la réglemen-tation des ouvriers pour les chantiersd'aménagements hydro-électriques.

Divers postes ont été traités : lerayon d'application , les salaires, la du-& du travail . l'indemnité de trans-fert , l'indemnité de voyage, l'indem--l- de régularité, etc.

L'heure du convoiapproche

Au début juillet , des petits Pari-*M, àgés de 7 à 10 ans, viendrontWsser des vacances en Suisse, si*• familles valaisannes veulent bien¦j* accueillir. Feu et Joie se permet"intervenir une nouvelle fois et deappeler qu 'il reste encore des en-¦""ts à héberger.

Alors , un petit coup de téléphone111 (027) 2 54 67 ou 2 39 50 ou 2 35 75(t vous rendrez service à des famillesMrisiennes qui ne savent où piacer•mrs enfants pendant l'été ou qui5°nt pas les possibilites financières•* le faire.

D'autre part , Feu et Joie cherche*e famille valaisanne qui voudrait°'en héberger , pour quelques mois,*• fillette valaisanne àgée d'uneJote, quelque peu retardée et qu 'il*W pas possible de laisser dans safamille.

0n peut s'adresser aux numéros de^phones cités plus haut.

Audition d'orgueet de chant sacre

SION — C'est le dimanche 7 juin ,à 17 heures, qu'aura lieu, dans lachapelle du Conservatoire, rue de laDixence, et sur l'orgue du Conser-vatoire, l'audition des élèves desclassés d'orgue de Mlle Breganti,Mme Fay, de M. Beguelin et desclassés de chant grégorien de M.Miche] Veuthey et des classés dechant de M. Gafner.

Contrairement aux autres audi-tions de l'aula , cette audition a lieuà 17 heures. Entrée libre.

Durée approximative : 1 h. 15.Les deux dernières auditions au-

ront lieu à l'aula , le samedi 13 juin(audition d'orchestre : concerto à 3pianos, et élèves des classés supé-rieures).

Les «13 Étoiles se distingueròDestine à la propagande touristi-

que, les « 13 Étoiles » remplissentleur ròle d'une fagon intelligente ,appropriée à l'offre et à la demandedes touristes, d'une part , et de nospossibilites de .séjour , d'autre part.Ils suivent les événements caraeté-ristiques de la vie valaisanne, rela-tent les traditions encore valables et ,par la piume de chroniqueurs quali-fiés, donnent en relief ce qui estpropre à intéresser l'étranger.

De ces images du pays, les « 13Étoiles » ont réussi une innovationen reproduisant en pleine page desdessins au crayon d'anciens quartiersde Sion et de ses maisons frappéesd'un cachet particulier. La plupart deces édifices ou sites urbains situésdans le quartier de l'ancienne citéont disparu ou ont été fortementdéfigurés : la maison Ischier à larue « des Vaches », celle dite « àColombage », celle de J.-B.-Graven-Calpini , celle de Saint-Georges , deSartoretti, à la rue du Rhóne (dé-molies).

A ces feuilles où le crayon a trou-vé le grain qui le met en valeur etun papier au ton de chaleur tempé-rée, s'ajoutent les vues prises enbanlieue : une maison paysanne àChamplan, la chapelle des Bois àOrmona , et l'elegante chapelle Ste-Anne de Molignon.

En multipliant par une reproduc-tion fidèle et techniquement réussie,M. André Donnet , conservateur desarchives cantonales. a rendu un hom-rnage suscité par un délicat senti-ment d'estime et de reconnaissanceà leur auteur , l'architecte OthmarCuriger dont il trace une biographie

pleine de traits caraetéristiques etde précieuses appréciations.

M. Donnet a eu la main heureuse.

... Et si nous allions à la

P I S C I N ED E M A R T I G N Y

Restauration midi et soir.' P 563 S

De futurs officiers dans la localitéBRIGUE (My) — Depuis quelques

jours , la cité du Simplon et ses en-virons sont animés par la présenced'une centaine d'aspirants officiersqui poursuivent leur formation mili-taire sous les ordres du colonel bri-gadier Pedrazzini. C'est ainsi queceux qui forment cette école d'offi-ciers effectuent de nombreux dépla-cements au col du Simplon et dansla vallée de Saas où ils rencontre-ront des terrains propres pour leursexercices divers. Nous avons d'autrepart constate à plusieurs reprises quecette troupe, aui loge dans différentshòtels de l'endroit. possedè un moralexcellent qui n 'est pas près de dis-paraitre tant les responsables fontl'impossible pour le maintenir. C'estd'ailleurs ce que nous souhaitons àchacun et jusqu 'à la fin de ce courspoui lequel nous formulons encorenos meilleurs vceux.

Journée protestanteMONTANA (Jh) — Comme nous

l'avions déjà relaté dans notre édi-tion d'hier, les protestants valaisansse réuni ront dimanche prochain 7juin à Montana-Village pour leurrencontre annuelle. Celle-ci se dé-roulera dans le magnifique pare del'ancienne clinique militaire avec leprogramme suivant :

10 h. 30 : culte (apporter le canti-que) Prédicateur : M. le pasteurAudéoud, président du Comité desecours de Genève.

11 h. 15 : Sainte Cène en commun.12 h. : pique-nique tire du sac (une

buvette servirà des boissons chaudeset froides).

13 h. 30 : partie familière, jeux ,concours.

16 h. : acte final.Toutes les personnes qui dispose-

raient d'une ou plusieurs places dansleur voiture ou qui ont besoin d'unmoyen de locomotion, sont priées des'inserire auprès de leur pasteur.

Des flèches oranges seront placeesdans le village pour signaler l'endroitdu rassemblemént,,m * v J 7

\ FÌn deM«Ìe,scbIaJre 2-JltìSIERRE (PG) — La fin de l'année

scolaire des écoles de la communede Sierre a été fixée au 20 juinpour les classés primaires et écolesménagères (Beaulieu) et au 25 juinpour les écoles secondaires premierdegré.

La reprise de l'année scolaire 1964-1965 a été fixée au 3 septembre pourles écoles secondaires et au ler pourles autres.

Association valaisanne des EclaireursBRIGUE (jh) — Dans notre édi-

tion d'hier, nous avions brièvementrelaté le rallye de l'Association va-laisanne des eclaireurs qui se pro-durrà cette année, pour la premièrefois, dans le Haut-Valais. Ce fait neveut naturellement pas dire que lescoutisme soit moins répandu danscette partie lfnguistique du canton.Il existe en effet depuis quelques dé-cennies déjà deux unités solides dansles villes de Brigue et de Viège,ainsi qu'une unite protestante. Cesdernières années encore, le Haut-Va-lais a vu une nouvelle extension duscoutisme avec la fondation promet-teuse des groupes de Salquenen,Gampel et Sierre (troupe allemande).

Ces scouts haut-valaisans et toutparticulièrement le groupe St-Sébas-tien de Brigue se feront donc un

Monthey et le lac

Une nouvelle vedettede sauvetage

BOUVERET (PG) — La section desauvetage du Bouveret recevra di-manche une vedette de sauvetage quiremplacera ainsi « Le Colonel-Hu-bert », un canot à dix rameurs quia trente ans de service.

A cette occasion , plusieurs person-nalités parleront. Il s'agit du con-seiller federai M. Roger Bonvin , etde MM. Oscar Schnyder , conseillerd'Etat , Herren, président centrai dessections de sauvetage du lac Léman.

Nos félicitations aux membres dela section du Bouveret pour leurmagnifique activité.

plaisir tout particulier d'accueillirchez eux leurs amis du Valais ro-mand. Aussi travaillent-ils depuisdes mois déjà à la réussite de cerallye qui ne manquera certes pasde faire date dans les annales- duscoutisme valaisan.

Voici donc le programme détailléde ces deux journées qui a été pré-pare avec soin par le comité d'or-ganisation , prèside par le jeune avo-cat brigand Bernard Schnyder.

Samedi 6 juin 1964 (eclaireurs etroutiers) :

17 h. 10 : arrivée du train specialà Brigue. Départ pour l'emplacementdu camp. Montage du camp.

18 h. 30 : souper.19 h. 30 : ouverture du camp.20 h. 30 : cortège aux flambeaux.21 h. 30 : feu de camp dans la

cour du collège. Départ des routiers.23 h. : taps.

Dimanche 7 juin 1964 (eclaireurs,routiers , louveteaux) :

6 h. 30 : messe.7 h. : déjeuner.7 h. 30 : lever des couleurs.8 h. : concours des différentes bran-

ches.8 h. 56 : arrivée des louveteaux

à Brigue.11 h. : reception des invités au

camp.12 h. : fin des concours.12 h. 30 : diner.14 h. : jeux en commun.16 h. : messe à la cour du chàteau

Stockpaler. Discours du président dela ville. Distribution des prix. . -

17 h. 45 : départ du train specialpour le Bas-Valais. .

Fète cantonale de musiqueVIEGE (Mr). — Une semaine encore

nous séparé de cette importante ma-nifestation des 13 et 14 juin prochains.Un peu dans tous Ies secteurs On ar-rivé à la fin des travaux préparatoires.Ces derniers ont été tout particulière-ment Iongs en ce qui concerne là com-mission de musique qui a dù fairedes prodiges pour « piacer » tout lemonde dans le pian de travail. Enoutre et pour faciliter quelque peu latàche des présidents un extrai t duprogramme a été adresse à chaquemusique. De ce fait ces dernières au-ront une meilleure vue d'ensemblequant à l'heure des concerts et de leurpréparation pour le cortège. Ce der-nier sera d'un faste vraiment parti-culier. Pendant deux heures, les mu-siques se suivront à intervalles régu-liers en partant de la place de la garepour traverser la localité j usqu'à laplace Martini. C'est à cet endroitqu'aura lieu la reception officielle sui-vie du service divin en commun. Puis

Vers la 2me course du circuitBRIGUE (My) — Le jour de la

Pentecòte, la direction des postes deBrigue avait organisé une coursecirculaire qui comprenait la descentede la vallée du Rhòne jusqu 'à Mar-tigny, la montée au tunnel du Grand-Saint-Bernard, la vallée d'Aoste etle Simplon. Cette promenade, effec-tuée dans un luxueux car postai, eutl'héur de plaire aux nombreuses per-sonnes qui y ont pris part. C'est laraison pour laquelle, le 14 juin pro-chain, une nouvelle course de cegenre sera organisée. Nous tenons en-core à préciser que ceux qui s'yintéressent peuvent s'adresser à ladirection de la poste de Brigue. Tan-dis qu'il nous paraìt important d'a-jouter que le circuit en entier dureenviron neuf heures.

L'ouverture des magasins'• est prolongée

BRIGUE (My) — Afin de satisfaireles vceux des nombreux touristes quihantent le bourg brigand pendant labonne. saison, l'administration com-munale vient d'autoriser l'ouverture

dès 11 heures les musiques prendrontune à une le chemin de la halle deféte pour les concerts. Ces derniersdureront jusqu'à 17 heures pour ètresuivis d'instants poignants entre tous,notamment la remise des médaillesaux vétérans cantonaux et fédéraux.

Pour ce qui est du programme dudimanche soir, il a été place sous unenote toute particulière. Dans la grandehalle de fète nous aurons la Géron-dine et son directeur M. Jean Daetwy-ler avec une parade de jazz qui estattendue avec l'impatience que l'ondevine. Également quelques orchestresde jeunes à la guitare électrique sontà raffiche. Nous aurons notamment les« Strangers » dont le nom et la renom-mée ont dépassé les frontières de l'en-droit et cela depuis quelques mois dé-jà. Enfin pendant ces deux journée svi'égeoises la bonne humeur et l'entrainseront également à l'ordre pour queceux qùe le déplacement tenteront,soient comblés sur toute la ligne.

Assemblée de printemps du CASGLETSCH (PG) — L'assemblée ge-

nerale de printemps de la sectionMonte-Rosa du CAS tiendra ses as-sises dimanche prochain 7 juin àl'hotel du Glacier du Rhóne. Ellesera présidée par M. F. Zwicky. Lamatinée de cette journée sera con-sacrée à une excursion à ski.

Seulement les samediset les dimanches

SIMPLON (PG) — Depuis le 25juin , il est impossible de circulerpar la1 route du Simplon en raisondes travaux de minage qui s'effec-tuent. La route est cependant ou-verte à la circulation les samediset dimanches de 22 h. à 6 h. 25 etde 12 h. à 13 h. 30.

Assemblée de la bourgeoisieGRIMENTZ (FAV). — L'assemblée

bourgeoisialé de la station se réuniraen assemblée extraordinaire le diman-che 7 juin à 13 heures à la salle bour-geoisialé. L'ordre du jour en sera lesuivant : .

1) Construction de toilettes à l'HotBosquet ; ' '*• ; <- '* . -. ¦ -•'*'• ¦ ¦ ...-.- j.,2) Divers. ... ., :..... ,-:....

r,des .,i gg&sins Pgpctent - Wtf la ì-Pff i7 .¦v lice.-' Cl -juLu mi.a- *».>-., -i*J. *w,- A.\. o«wi« ^

également. Tandis que les bazarsrest'eront ouverts jusqu'à * 22 heures.Décisions qui vont certainement char-ger le personnel de vente de ces dif-férents commerces mais qui, d'autrepart , permettront de toujours mieuxservir notre passagère clientèle étran-gère.

Gravement blessédans des rochers

VIEGE (FAV). — Le petit VincentLauber, àgé de 7 ans, de Toesh, a faitune terrible chute dans les rochers.. Ha été transporté à l'hòpital dans unétat grave.

Le garconnet passait ses vacancesà Toerbel.

tMadame Celine Briand-Kuonen fMadame et Monsieur Hermann

Prince-Briand et leurs enfants, à Sion;Monsieur et Madaime Pius Briamd-

Ambord et leurs enfants, à Grengiols;Madame et Monsieur Kaspar Ma-

thieu-Briand et leurs enfan'ts, à Albi-nen ;

ainsi que les familles parentes etalliées ont le grand chagrin de fairepart du décès de

MONSIEUR

Joseph BRIANDleur cher époux, pére, beau-pére,grand-pére, onde, decèdè dans sa 70eannée après une maladie courageuse-meint supportée, muni des secours denofare sainte Mère l'Eglise.

L'ensevelissement aura lieu à Albi-nen, le samedi 6 juin 1964 à 9 h. 30.

Cet avis tient lieu de lettre de faire-part.

P 8939 S

Très profondément touchée par lesnombreux témoignages de sympathie re-gus à l'occasion du grand deuil qui vientde la frapper , la famille de feu

MADAME

LaurenceANTILLE-MARfN

à Chalais remercie sincèrement toutesles personnes qui, de près ou de loin,y ont pris part , soit par leur présence ,leurs envois de fleurs , leurs dons demesses , leurs messages et leurs prières ,et les prie de trouver ici l' expression desa reconnaissance émue.

Un merci special au clergé, au Collègedes Missions, à la Société de Chant, aupersonnel de l'hòpital de Sierre , au gé-rant et employés des Coopératives deChippis ainsi qu'aux « Amis des Ver-gers » .

L ambassadeur d'Ethiopie a Stockholmatteint par trois coups de feu

STOCKHOLM (Reuter). — L'ambas-sadeur d'Ethiopie à Stockholm, M.Abate Agede, a été blessé d'un coupde feu dans une rue de la capitalesuédoise, annonce un communiqué dela police. Selon les premières infor-mations, la blessure à l'épaule seraitsans gravite.

Un chauffeur de l'ambassade, quiest soupijonné d'avoir tire sur l'am-bassadeur d'Ethiopie, a été arrèté parla police suédoise.

L'attentat contre l'ambassadeur aété perpétré, vers 10 h. 30 hier matin ,dans Ies nouveaux locaux de la chan-cellerie, où M. Agebe venait d'arri-ver. Immédiatement alertée, la poli-ce suédoise était sur les lieux quelquesminutes plus tard , tandis qu'une am-bulance transportait l'ambassadeur àl'hòpital.

M. Abate Agebe, qui est age de 41ans. a été nommé ambassadeur d'E-

thiopie en Suède en 1963. Il avait pré-cédemment été en poste à Washing-ton et à New York, aux Nations Unies.

M. Abate Agede, atteint de troisballes de revolver a été opere à Stock-holm. Son état demeure très grave etles chirurgiens de l'hòpital déclarenlne pouvoir encore se prononcer surles résultats de l'opération.

On apprend que c'est à la suite d'u-ne violente discussion, qui s'est dérou-lée en fin de matinée dans les locauxde la chancellerie d'Ethiopie, que lechauffeur de l'ambassadeur a tire surle diplomate. Le chauffeur, un citoyensuédois d'origine polonaise, àgé d'unesoixantaine d'années et au service del'ambassade depuis 1945, avait recu del'ambassadeur un ordre qu 'il refusad'exécuter. M. Abate Agede lui or-donna alors de quitter immédiatementla chancellerie ; au lieu d'obéir, lechauffeur sortit un pistolet de calibre6,35 et tira plusieurs coups de feu ,

dont trois atteignirent l'ambassadeurau bras, à l'épaule et au ventre. Deuxmembres de l'ambassade réussirent àmaitrìser le chauffeur jusqu 'à l'arri-vée de la police, tandis que l'ambassa-deur était immédiatement transportéà l'hòpital.

Les auteurs de l'attentat de Ben Bella arrètésALGER (AFP) — Radio Alger an-

nonce que les auteurs de l'attentatcommis dimanche soir devant lavilla Joly (residence du présidentBen Bella) ont été arrètés.

« Dès le lendemain de l'attentat ,déclaré la radio, la voiture était re-pérée en mème temps d'ailleurs queses occupants. La filière était rapide-ment remontée et aboutissait à l'ar-restation dans la soirée de lundi de

cinq individus et de leurs complices.cependant que l'arme qui avait serviaux tueurs était saisie.

» dans un deuxième temps. l'onéra-tion engagée par les services de sé-curité permettait avant-hier et dansla journée d'hier, de compléter leuraction par de nouvelles arrestations.Elle a permis de démonter ainsi , to-talement, la bande », conclut la ra-dio.

Un nouveau voyage du general de GaullePARIS (AFP) — Le general de

Gaulle visiterà, du 11 au 14 juin ,les départements de l'Aisne, de laSomme et de l'Oise. Ce voyage enprovince est le 21me depuis que leprésident de la République a com-mence, en février 1959, la visite des89 départements. Il est le premierdéplacement du chef de l'Etat (si l'onexcepte les cérémonies de l'inaugu-ration de la canalisation de la Mo-delle) depuis son opération le 17 avrildenaier. Le dernier voyage du gene-ral de Gaulle en province remonteau mois de septembre 1963. Il avaitalors visite le Vaucluse, la Dròme,l'Ain et le Rhòne.-

" En compagnie de M. Roger Frey,ministre de l'intérieur, et de M. Ed-gard Pisani, ministre de l'Agricul-ture (M. Michel Maurice-Bokanow-ski sera auprès du general dans laSomme et MM. Louis Joxe et AlainPeyrefitte dans l'Oise) , le présidentde la République quittera la garedu Nord le j eudi 11 juin, à 10 h. 50,

pour Soissons, où, après la receptionde l'hotel de ville, il prononcera lapremière allocution de son voyage.

Fusées pour Cuba ?Plusieurs journaux américains ont

publié cette semaine la mème infor-mation « exclusive » affirmam t quel'URSS a de nouveau installé en se-cret à Cuba des fusées de moyenneportée pouvant menacer le sud desEtats-Unis. Le département d'Etat au-rait appris de source sùre que troisnavires venant d'Europe orientale ontapporte à Cuba des fusées T-l et T-10à téte nucléaire, d'une portée de 400à 600.miles, soit la moitié de la portée

¦ Une bombe à retardement a ex-plosé dans la nuit de mercredi àjeudi dans un autobus à Damas. Se-lon un rapport de la police, unepersonne a été tuée et 12 blessées.

des fusées retirées apt-ès la crise deCuba. Les nouvelles fusées seraientdissimulées dans des cachettes que lesavions U-2 ne peuvent déceler. Lenombre des fusées n'est pas connu. Onne sait pas si elles pourraient entreren action immédiatement.

¦ La terre a tremblé hier matinà Salerne et à Potenza , respective-ment à 40 et 120 km. au sud deNaples. Les habitants , pris de pani-que, ont quitte précipitamment leurslogements et se sont enfuis dans lesjardins ou la campagne environ-nante. On ne signale cependant nivictimes ni dégàts, sauf quelqueslézardes à de vieilles maisons.

Goldwater aurait la bile d'unboeuf et le cerveau d'un paon

MOSCOU (Reuter) — Un pé-riodique soviétique a déclaréleudi que le sénateur Barry Gold-water avait « la bile d'un bceufet le cerveau d'un paon ».

Sous le titre « Carrière d'unhomme du Néanderthal », ene f f e t , la « Literatumaya Gase-ta » publié , dans son numero dejeu di, un article consacré auxélections primaires en Californie ,qui relève que l'élu a fai t deuxinventions : une sorte de shortsornés de fourmis et « Goldwater-eau de Cologne ». L'article a étéimprimé avant sa victoire, quioourrait fa ire de lui le candidatrépublicain à la présidence. Lejournaliste note que le sénateu rn'a pas achevé ses études univer-

sitaires et ajouté : « Somme tou-te, pour un commerce de bretelleset de soutien-gorge , un grade uni-versitaire est superflu... Mais , au-jourd'hui , Barry Goldwater envi-sage de poser sa candidature à laprésidence des Etats-Unis... Cequi nous amuse, dans la person-nalité de Goldwater , pourrait , encertaines circonstances , devenirune tragèdie pour son pays. Ilsemble monstrueux qu 'un payspuisse étre assez aveugle pourconfier éventuellement son des-tin aux mains de ce bravache ,avec la bile d'un bceuf et le cer-veau d'un paon. Mais on ne pritpas non plus , au début , Hitlerau sérieux et cela coùta cher àl'humanité ».

Insaisissable, l'étrangleur deParis affolé toute la police

PARIS (Afp). — C'est la plus som- insaisissable qu'il cesse de se prévabre et la plus étrange histoire crimi-nelle de ce temps que le meurtre dece jeune garcon de Paris, Lue Taron,11 ans, dont le corps a été retrouvé,il y a neuf jours, dans le bois de Ver-rières, dans la banlieue de la capita-le, et dont I'assassin est d'autant plus

lon- de son crime.Par six fois, il a écrit, soit aux jour-

naux, soit à la police — et méme auxparents — pour donner tous détailssur son forfait, et annonce sont inten-tion de tuer encore cinq fois si unerancon n'était pas payée. Rancon dontles parents du jeune Lue affirmentqu'elle ne leur fut jamai s réclamée.Toutes ces lettres sont signées « L'E-trangleur », et ce mot fournit depuisdeux jours leurs titres aux premièrespages de la plupart des journaux fran-cais.

L'homme veut faire peur, faire croi-re peut-ètre, à sa démence. Cette peuratteint la police elle-mème qui a misen garde le public contre cet hommecapable de tuer à tout moment.

La journée de mercredi et cette der-nière nuit n'ont pas encore permis devenir à bout du mystère qui entouréce crime, mais les maniaques, les désé-quilibrés, les déments en puissance,ont commence à se manifester. C'estainsi qu'une sèrie de coups de télépho-ne à la presse et à la radio ont, hier,mis la police en état d'alerte. Un hom-me qui prétendait ètre I'Etrangleurayant annonce qu 'il venait d'enlever,à St-Germain-en-Laye, dans la ban-lieue de Paris, un garpon dont il don-nait le nom. C'était faux.

Dans le meme temps, dans les lo-caux de la police, une intense activitérégnait. L'Etrangleur s'étant vanté d'a-voir assistè aux obsèques de sa vic-time, toutes les photographies et lesfilms pris pendant cette triste céré-monie tant par la police que par lesphotographes de presse ont été pré-sentées aux parents de' l'enfant. Ilsn'ont reconnu personne de suspect.

Les bandes des enregistrements té-léphoniques du prétendu Etrangleurne leur ont révélé aucune voix con-nue. Les graphologues ont examiné!es six lettres signées par I'Etrangleur.

Ils sont formels, elles sont de la mé-me main. Or, comme ie premier deces messages fournissait des détailsqui ne pouvaient ètre connus que ducriminel et des parents, il ne fait doncpas de doute que ces lettres ne sontpas l'oeuvre d'un mauvais plaisant.

De ce conseil de guerre, qui , depuisplus de 24 heures, réunit policiers etmagistrat instructeur, on peut seule-ment déduire que les enquèteurs met.tent leurs espoirs dans le témoignagedes parents. En effet , ceux-ci, M. Ta-ron et sa compagne , Mme Brulé, sontdepuis hier matin dans les locaux dela police et ne Ies ont pratiquementpas quittés. Ils ont été l'un et l'autreentendus toute la nuit. Cette auditioncontinue, sans qu'elle ait permis jus-qu 'alors de savoir qui, et dans quellescirconstances, a tue cet enfant fugueur,renferme et triste.

Les désordres de Corée

Mercredi , de graves désordres ont éclaté dans la capitale sud-coréenne,Seoul, lorsque 5 000 étudiants ont rompu les cordons de police devant leParlement et ont « conquis » 28 véhicules militaires. La police a eu recoursau gaz lacrymogène et aux matraques (notre photo) et a procède à 178arrestations. Non moins de 848 policiers ont été blessés dans la bagarre.

H Le roi Mahendra du Nepal , lareine Ratna et deux de leurs filles~>nt quitte Nice jeudi par avion pourregagner leur pays, après un séjourl'une semaine en France.

1 M. Pierre Messmer. ministre tran-jais des Armées, est arrivé, hiermatin , à 9 h. 50, à l'aérodrome mili-taire de Bonn-Cologne où il a étéaccueilli par son collègue allemand,M. Kai-Uwe von Hassel.

Deux jours dans un cercueilPour dejouer les recherches des

policiers , un evade de prison s'estcache .pendant deux jours dans uncercueil.

Au cours de son évasion , Igna-cy Gubala , 30 ans, condamné àtrois ans et demi de prison , quipurgeait sa peine à Bytom, enHaute-Silésie , s 'était fracture unejambe en sautant d'un toit. Il setraina jusqu 'à un cimetière pro-che où il penetra dans un caveau.Pour plus de sùreté , il ouvrit le

cercueil , en retira le mort et pritsa place, puis referm a le cou-vercle sur lui. Il resta deux j oursdans cette position inconfortabil eLe troisième jour , à la nuit tom-bée, il quitta sa cachette et serendit dans un hòpital où il se /iipìdtrer la jambe. Croyant les re.cherches abandonnées , il se fyconduire à son domicile par unautomobiliste. Les policiers Vy ai-tendaien t pour le reconduire damsa cellule.

En Suisse • En Suisse • En Suisse •Un haut fonctionnaire américain en Suisse

Le secrétaire au Commerce des Etats-Unis, M. Luther H. Hodges , est arrivià Berne dans un appareil du typ e C-47, en voi special de Genève. M. Hodg *est en tournée en Suisse et se rendra également à Zurich. Notre photo a étéprise lors de l'arrivée de M. Hodges à l'aérodrome de Berne-Belp et nonWM. Hodges qui est salu é par des off iciels suisses et américains. Tout à drd*\

M. Davis, ambassadeur. des Etats-Unis en Suisse.

Manifestation à TokioTOKIO (AFP) — Environ 300 étu-diants « zengakuren » (mouvement

estudiantin d'extrème-gauche) on|manifeste hier à Tokio pour protesiter contre l'interdiction par le goti.vernement sud-coréen des manifes-tations d'étudiants à Seoul.

Après avoir adopté une résoluliojcondamnant le regime du genera]Park Chung Hee, les étudiants on:tenté d'envahir les locaux de la mis-sion diplomatique sud-coréenne à To-kio, mais ils ont été dispersés par lipolice. Trois d'entre eux ont été ar-rètés.

Les étudiants se sont ensuite diri-gés vers le ministère des Affaireétrangères.

Deux enfants suissesrecueillis en FranceMACON (AFP) — La gendarmerli

de Macon (Saóne-et-Loire) a Inter-cepté mercredi deux enfants suissesàgés de 14 ans, Bernard Dafflon elBernard Clerc qui , ayant fui l'écolide Bulle, avaient l'intention de sirendre en Camargue.

Ils avaient franchi la frontiènmardi après-midi en passant à tra-vers bois, et avaient fait de l'auto-stop jusqu 'à Macon.

Ils seront rapatriés par l'intermé-diaire du consulat suisse à Lyon.

Le pourvoi formepar Argoud rejeté

PARIS (Afp) . — La cour de cassa-tion a rejeté hier le pourvoi formipar l'ex-colonel Antoine Argoud,' liades principaux dirigeants de l'OAS,condamné le 30 décembre dernier ila réclusion criminelle à perpetuilipar la Cour de sùreté de l'Etat.

Argoud , qui avait été condamné unipremière fois à la peine de mort pvcontumace pour sa participation Iputsch d'Alger en 1961, était tomi 'aux mains de la justice frangaise d'uifagon rocambolesque : enlevé le 25 fivrier 1963 à Munich , il avait été decouvert peu après ficelé dans une ci-mionnette derrière Notre-Dame.

Durant tout son procès, comme du-rant l'instruction, Argoud était de-meure obstinément muet :: il se con-sidérait en effe t comme « léga 'ementabsent » en raison des circonstancede son enlèvement.

¦ Le chah et l'impératrice d'Iraisont arrivés jeudi après-midi à Ne»York par avion pour effectuer IOvoyage prive aux Etats-Unis.