Pierre Briant & Michel Chauveau (edd.), Organisation des pouvoirs et contacts culturels dans les...

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collection dirigée par Pierre Briant, chaire d’histoire et civilisation du monde achéménide et de l’empire d’Alexandre, Collège de France persika 14 Organisation des pouvoirs et contacts culturels dans les pays de l’empire achéménide sous la direction de Pierre Briant et Michel Chauveau

Transcript of Pierre Briant & Michel Chauveau (edd.), Organisation des pouvoirs et contacts culturels dans les...

collection dirigée par Pierre Briant,

chaire d’histoire et civilisation

du monde achéménide

et de l’empire d’Alexandre,

Collège de France

pers

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14

pers

ika

14

ISBN 978-2-7018-0267-1De Boccard

Depuis l’Antiquité, l’hétérogénéité des diff érentes régions qui le composent, est considérée à juste titre

comme la caractéristique majeure de l’État impérial achéménide. L’observation vient nourrir un débat de

première importance, suscité par les modes de cohabitation et de relations, au sein d’un même ensemble

politique, de populations diverses par la langue, le système de représentations culturelles, mais également par

les croyances et les cultes, ou encore par les traditions sociales et politiques. C’est autour de ces interrogations

qu’a été conçu le Colloque de 2007. De la même façon qu’en 2004, le colloque sur la Transition (Persika 9,

2006) avait été organisé autour d’un cas régional (la Babylonie) jugé essentiel par le renouvellement auquel il

avait donné lieu dans les années récentes, on a choisi ici de braquer le projecteur de manière privilégiée sur la

vallée du Nil. Traditionnellement, l’Égypte d’époque achéménide est restée un parent pauvre de l’égyptologie.

Les choses ont changé depuis une quinzaine d’années, avec le développement des études achéménides en

général, et l’essor des études démotiques en particulier. Des corpus documentaires nouveaux ont été publiés,

qui, tous, off rent de nouvelles perspectives de recherche. La bibliographie récente rend compte de l’intérêt

des égyptologues pour la question des rapports entre les Égyptiens et « les autres ».

Le thème central a été accompagné et enrichi par des réfl exions et des études qui portent sur d’autres régions

de l’empire : la Babylonie, où la documentation est particulièrement fournie ; l’Asie Mineure, de mieux en

mieux documentée par l’épigraphie, l’iconographie et l’archéologie ; et la Perse, où, comme l’avait démontré

un précédent colloque (Persika 12), l’essor considérable et décisif des travaux sur les tablettes de Persépolis

suscite des études de plus en plus précises.

Contributions de H.S. Smith et C.J. Martin, « Demotic papyri from the Sacred Animal Necropolis

of North Saqqara » ; S. Davies, « “Eine Kuh macht Muh, viele Kühe machen Mühe.” Th e strange case of

MoA 72/1 + N » ; G. Vittmann, « Rupture and continuity. On priests and offi cials in Egypt during the

Persian period » ; M. Chauveau, « Titres et fonctions en Égypte perse d’après les sources égyptiennes » ;

M. Wasmuth, « Egyptians in Persia » ; D. Schäfer, « Th e Persians on the Satrap stela » ; C. Defernez, « Les

vases Bès à l’époque perse. Essai de classifi cation » ; F. Joannès, « Diversité ethnique et culturelle en Babylonie

récente » ; M. Jursa, « On aspects of taxation in Achaemenid Babylonia: new evidence from Borsippa » ;

W.F.M. Henkelman et M.W. Stolper, « Ethnic identity and ethnic labelling at Persepolis: the case of the

Skudrians » ; R. Rollinger et W.F.M. Henkelman, « New observations on “Greeks” in the Achaemenid

empire » ; Y. Lintz, « Perses, Anatoliens et Grecs en Asie Mineure : témoignages iconographiques et

stylistiques de l’orfèvrerie » ; M. Facella, « Darius and the Achaemenids in Commagene » ; C. Tuplin,

« Culture and power: some concluding remarks ».

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e Organisation des pouvoirset contacts culturels dans les pays de l’empire achéménide

sous la direction de

Pierre Briant et Michel Chauveau

Organisation des pouvoirset contacts culturels dans les pays de l’empire achéménide

Actes du colloque organisé au Collège de France par la « Chaire d’histoire

et civilisation du monde achéménide et de l’empire d’Alexandre » et

le « Réseau international d’études et de recherches achéménides »

(GDR 2538 CNRS), 9‑10 novembre 2007,

sous la direction de

Pierre Briant et Michel Chauveau

Éditions

de Boccard

2009

pers

ika

14

De Boccard11 rue de Médicis 75006 Paris téléphone : (33) 01 43 26 00 37 télécopie : (33) 01 43 54 85 83 [email protected] www.deboccard.com

Conception graphique : Thierry Sarfis

Réalisation : Salima Larabi, Collège de France

isbn 978-2-7018-0267-1 © De Boccard 2009

Table des matières . Persika 14

Table des figures (p. 8)

Abréviations bibliographiques et muséographiques (p. 12)

Introduction, Pierre Briant, Collège de France (Paris) et GDR 2538 (CNRS), Michel Chauveau, École Pratique des Hautes Études (Paris) et GDR 2538 (CNRS) (p. 17)

Demotic papyri from the Sacred Animal Necropolis of North Saqqara: certainly or possibly of Achaemenid date, Harry S. Smith, Emeritus Professor, University College London, Cary J. Martin, Honorary Research Associate, Institute of Archaeology, University College London (p. 23)

1 Introduction (p. 23) 2 The texts (p. 24) 3 Conclusions (p. 69) Appendices (p. 70) Bibliography (p. 74)

“Eine Kuh macht Muh, viele Kühe machen Mühe.” The strange case of MoA 72/1 + N, Sue Davies (p. 79)

1 Introduction (p. 79) 2 The nature, date and purpose of the text (p. 79) 3 The trans‑lation of the text (p. 80) 4 The original location of the stela (p. 81) The bovids named (p. 81) 6 The events recorded in lines x+13‑x+18 of the stela (p. 82) 7 The problem of Takhons and Setairebone (p. 84) 8 The reasons for the compilation and erection of the stela (p. 85) 9 The importance of the text for the history of the Mother of Apis Cult (p. 85)

Bibliography (p. 87)

Rupture and continuity. On priests and officials in Egypt during the Persian period, Günter Vittmann, Universität Würzburg (p. 89)

1 Priests in Lower Egypt (p. 89) 2 High priests of Memphis; transmission and acquisi‑tion of offices (p. 89) 3 hrj-b rj-dp (“lector priest (ritualist) and chief ”, or “ritualist and magician”) (p. 92) 4 Viziers and misleading basilophorous names (p. 94) r⁄-nsw and the Persian costume (p. 97) 6 jrj-p®t ¥¥tj-® (p. 99) 7 jmj-r¥¥ rwt “overseer of the antechamber” (p. 99) 8 sntj “the planner” (p. 100) 9 The satrap (p. 102) 10 Names without titles and tit‑les without names (p. 104) 11 Problems of reading or interpretation (p. 108) 12 Situation in Upper Egypt (particularly Thebes) (p. 109) 13 Hermopolis (p. 113) 14 Akhmim

(p. 114) 1 A mysterious divinity (p. 114) Bibliography (p. 116)

Titres et fonctions en Égypte perse d’après les sources égyptiennes, Michel Chauveau, École Pratique des Hautes Études et GDR 2538 (CNRS) (p. 123)

Introduction (p. 123) 1 Égyptiens et étrangers (p. 125) 2 Le satrape (p. 126) 3 Les fonc‑tionnaires en action (p. 127) 4 Les techniciens (p. 129) Bibliographie (p. 131)

Egyptians in Persia, Melanie Wasmuth, University of Basel (p. 133)

1 The philological evidence from Susa and Persepolis (p. 133) 1.1 The foundations char‑ters from Susa (p. 133) 1.2 The royal archives from Persepolis (p. 134) 1.3 Conclusions (p. 136)

6 Table des matières . Persika 14

2 Egyptian non‑royal artefacts in Persepolis and Susa (p. 136) 2.1 Udjat amulets (p. 137) 2.2 Head of Bes amulets (p. 138) 2.3 The stela of Horus from Susa (p. 138) 2.4 Further Egyptian non‑royal small‑finds (p. 139)

3 Synthesis (p. 139) Bibliography (p. 141)

Persian foes – Ptolemaic friends? The Persians on the Satrap stela, Donata Schäfer, Universität Trier (p. 143)

1 Introduction (p. 143) 2 The Satrap stela (p. 144) 2.1 The sacred images of the gods (p. 144)

2.2 Khababash’s antagonists (p. 146) 2.3 The foe Xerxes (p. 146) 2.4 The temple of Buto (p. 148)

3 Contemporary texts (p. 149) 4 Results (p. 149) Bibliography (p. 151)

Les vases Bès à l’époque perse (Égypte-Levant). Essai de classification, Catherine Defernez, UMR 8152 (CNRS) – Paris IV Sorbonne (p. 153)

1 Introduction (p. 153) 2 Essai de classification des vases Bès (p. 156) 2.1 Évolution typologique des vases Bès du milieu du ve siècle au tournant du ive siècle av. n.è. : de la phase VI à la phase VB de Tell el‑Herr (p. 158) 2.2 Évolution typologique des vases Bès au cours du ive siècle av. n.è. : de la phase VA à la phase IVA de Tell el‑Herr (p. 164)

3 La vocation des vases Bès en Égypte et au Levant (p. 171) 3.1 Rôle et importance de Bès à Tell el‑Herr (p. 171) 3.2 Rôle et fonction des vases Bès (p. 171) 3.3 Bès au Levant (p. 174)

4 Catalogue typologique (p. 178) 4.1 Description des fabriques (p. 178) 4.2 Description des formes (p. 179)

Annexe (p. 209) Bibliographie (p. 210)

Diversité ethnique et culturelle en Babylonie récente, Francis Joannès, Université Paris 1, UMR 7041 et GDR 2538 (CNRS) (p. 217)

1 Les articles de R. Zadok et P.‑A. Beaulieu (p. 217) 2 Des systèmes d’écriture concurrents ou complé‑mentaires ? (p. 221) 3 L’identité ethnique (p. 224) 4 Une exclusivité juridique de l’akkadien cunéi‑forme ? (p. 227) Qui lit « l’écriture du pouvoir » ? (p. 229) 6 Annexe (p. 230) Bibliographie (p. 233)

On aspects of taxation in Achaemenid Babylonia: new evidence from Borsippa, Michael Jursa, University of Vienna and GDR 2538 (CNRS), with contributions by Caroline Waerzeggers, Vrije Universiteit (Amsterdam) (p. 237)

1 Introduction (p. 237) 2 The basis of taxation (p. 240) 2.1 The gugallu of Borsippa and taxation based on rural holdings in ‘Fifty‑structures’ (hanšû) (p. 240) 2.2 Taxation based on urban real estate: the “Levy of the City Ward (bābtu)” (p. 251) 2.3 Taxation of groups based on a shared professional background (p. 252)

3 Taxes exacted by the authorities from the Borsippean elite: a catalogue (p. 254) 3.1 General taxa‑tion on agricultural income? (p. 254) 3.2 ilku (p. 255) 3.3 The bow tax (p. 255) 3.4 Ωāb šarri (p. 257)

3. urāšu (p. 258) 3.6 urāšu service in specific locations (p. 260) 3.7 “ploughmen’s corvée” (p. 262)

3.8 abbisētu (p. 262) 3.9 Food and food deliveries (p. 262) 3.10 Indirect taxes: taxes related to the

transport of commodities (p. 263)

4 Taxes in one Borsippean archive (p. 263) Conclusion (p. 265) Abbreviations (p. 267)

Bibliography (p. 268)

7Table des matières . Persika 14

Ethnic identity and ethnic labelling at Persepolis: the case of the Skudrians, Wouter F.M. Henkelman, Vrije Universiteit (Amsterdam) and GDR 2538 (CNRS) Matthew W. Stolper, The Oriental Institute (Chicago) and GDR 2538 (CNRS) (p. 271)

1 Introduction (p. 271) 2 The empire at Persepolis (p. 272) 2.1 Ethnonyms attested in the Fortification archive (p. 273) 2.2 Elamites, Medes and Persians (p. 275) 2.3 Administrative labelling

(p. 278) 2.4 The case of the Babylonians (p. 282) 2. Tribal identities (p. 284) 2.6 The eye of the beholder (p. 287)

3 Skudrians (p. 288) 3.1 Skudrians in Achaemenid Babylonia (p. 288) 3.2 Skudrians in royal inscrip‑tions and reliefs (p. 290) 3.3 Skudrians in Persepolis (p. 292) 3.4 Skudrians, Thracians and Phrygians (p. 293) Appendix 1: Ethnonyms and pseudo‑ethnonyms in Persepolis (p. 300) Appendix 2: Skudrians in the Fortification archive (p. 307) Bibliography (p. 323)

New observations on “Greeks” in the Achaemenid empire according to cuneiform texts from Babylonia and Persepolis, Robert Rollinger, University of Innsbruck and GDR 2538 (CNRS), Wouter F.M. Henkelman, Vrije Universiteit (Amsterdam) and GDR 2538 (CNRS) (p. 331)

1 Terminology (p. 331) 2 Yauna as ethnonym in the Persepolis Fortification and Persepolis Treasury texts (p. 332) 2.1 The sources (p. 333) 2.2 Evaluation of the sources (p. 335)

3 Yauna as personal name in the Persepolis Fortification and Persepolis Treasury texts (p. 340) 3.1 The sources (p. 342) 3.2 Evaluation (p. 342)

4 Greeks in Achaemenid Babylonia (p. 343) Conclusion (p. 347) Bibliography (p. 348)

Perses, Anatoliens et Grecs en Asie Mineure : témoignages iconographiques et stylistiques de l’orfèvrerie, Yannick Lintz, Musée du Louvre (Paris) et GDR 2538 (CNRS) (p. 353)

1 Sources, problèmes et méthode (p. 353) 1.1 Introduction (p. 353) 1.2 Témoignages anciens de la place de l’orfèvrerie chez les Achéménides (p. 355) 1.3 Les ensembles de références de l’orfèvrerie aché‑ménide (p. 356) 1.4 Les sources documentaires pour l’Asie Mineure (p. 358)

2 Les principaux types de bijoux présents dans le corpus (p. 360) 2.1 Remarques préliminaires (p. 360)

2.2 Les colliers et pectoraux‑pendentifs (p. 363) 2.3 Les bracelets (p. 364) 2.4 Les plaques, appliques et médaillons en or (p. 364) 2. Les bagues (p. 364) 2.6 Les boucles d’oreilles (p. 365) 2.7 Les animaux couchés (p. 366)

3 Des sources iconographiques proches de la glyptique (p. 366) 3.1 Orfèvrerie et iconographie (p. 366)

3.2 Image royale et héros perse (p. 366) 3.3 Croyances et cultes (p. 367) 3.4 Les animaux (p. 369)

4 Provenances des œuvres, matériaux de fabrication et contextes de production (p. 369) 4.1 Un point sur les connaissances (p. 369) 4.2 Les matériaux (p. 369) 4.3 Les techniques (p. 371)

Quelques remarques de conclusion (p. 371) Figures (p. 373) Bibliographie (p. 375)

Darius and the Achaemenids in Commagene, Margherita Facella, Università di Pisa (p. 379)

Introduction (p. 379) 1 The epigraphic evidence (p. 381) 2 The archeological evidence (p. 393)

Bibliography (p. 409)

Culture and power: some concluding remarks, Christopher Tuplin, University of Liverpool and GDR 2358 (CNRS) (p. 415)

Bibliography (p. 428)

8

Table des figuresDemotic papyri from the Sacred Animal Necropolis of North Saqqara :

certainly or possibly of Achaemenid dateText 2 Front p. 25

Text 2 Back p. 26

Text 3 Front p. 29

Text 3 Back p. 30

Text 4 Front p. 32

Text 4 Back p. 33

Text 5 p. 40

Text 7 p. 43

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Text 9 Front p. 47

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Text 17 Front p. 61

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Text 18 p. 65

Text 19 p. 67

Rupture and continuity. On priests and officials in Egypt during the Persian periodFig. 1 : Serapeum stela Louvre IM 4038, upper half (from photo supplied by D. Devauchelle) p. 90

Fig. 2 : Statue of Henat, Florence 1784 (author’s drawing) p. 93

Fig. 3 : Serapeum stela Berlin 3423 (original lost; © Staatliche Museen Berlin)(Psamtikmerineith in line 7) p. 95

Fig. 4 : Statue of Hori, son of “vizier” Ahmose‑men‑em‑hut‑aat (Berlin 7737) (author’s drawing) p. 96

Fig. 5 : Sarcophagus of Nes‑iset, British Museum 30 (© The Trustees of the British Museum) p. 100

Fig. 6 : Demotic papyrus Mainz 17 (author’s drawing) p. 103

Fig. 7 : Stela of Djedherbes, Saqqara (Cairo JE 98807) (author’s drawing) p. 105

Fig. 8, a-b : Aramaic‑Demotic labels from Memphis (Petrie 1910, pl. XXIV, Nos. C and F) p. 106

Fig. 9 : Impression of cylinder seal of Ankh‑sia‑ib, British Museum ANE 129596 (author’s drawing) p. 106

Fig. 10 : Impression of cylinder seal of Peteese, Brussel O 2784 (author’s drawing) p. 107

Fig. 11 : Stela of Harbes, Berlin 819 (author’s drawing) p. 112

Fig. 12 : Canopic jar of Ankhhor, Mallawi Museum (author’s drawing) p. 113

Table des figures . Persika 14

9Table des figures . Persika 14

Les vases Bès à l’époque perse (Égypte-Levant). Essai de classificationFig. 1 : TEH inv. P98/595. Secteur nord‑est, espace d’habitation PNE 4, niveau 1513 p. 179

Fig. 2a : TEH inv. P05/280. Secteur sud‑est, rue SE 82, niveau 2 p. 180

Fig. 2b : TEH inv. P05/280, © J.‑M. Yoyotte (UMR 8152 – CNRS Paris IV Sorbonne) p. 181

Fig. 3 : TEH inv. P89/281. Secteur nord‑est, occupation wallstreet, niveau 217 p. 182

Fig. 4 : TEH inv. P93/178. Secteur ouest, sondage contre le mur est du bâtiment à plate‑forme cellulaire, dépotoir, niveau 3 p. 182

Fig. 5 : TEH inv. P89/578. Secteur nord‑est, sanctuaire, pièce sud, niveau 220 p. 183

Fig. 6 : TEH inv. P08/082. Secteur est, espace 8 (dégagement des portes orientales de l’enceinte d’époque perse), coupe 2007-15, niveaux 20-21 p. 184

Fig. 7 : TEH inv. P07/028. Secteur est, espace 8 (dégagement des portes orientales de l’enceinte d’époque perse), comblement fosse p. 184

Fig. 8 : TEH inv. P06/143. Secteur est, espace 2 (dégagement des portes orientales de l’enceinte d’époque perse), niveau 121 (remblai) p. 185

Fig. 9 : TEH inv. P04/059. Secteur sud‑est, habitat, pièce SE 66, niveau 1 (remblai) p. 187

Fig. 10 : TEH inv. P07/017. Secteur sud‑est, habitat, pièce SE 101, niveau 3 (dépotoir) p. 188

Fig. 11a : TEH inv. P07/123. Secteur ouest, îlot VI, pièce O 117, remblai sous sol 1 p. 189

Fig. 11b : TEH inv. P07/123, © J.‑M. Yoyotte (UMR 8152 – CNRS Paris IV Sorbonne) p. 190

Fig. 12 : TEH inv. P07/122. Secteur ouest, îlot VI, pièce O 119, dépotoir sous sol 1 p. 190

Fig. 13 : TEH inv. P05/163. Secteur sud‑est, pièce SE 91, entre sol 3 et sol 4 (remblai) p. 191

Fig. 14 : TEH inv. P98/543 (= P98/409). Secteur nord, complexe palatial, communs, pièce N 21, sur sol 3 p. 192

Fig. 15 : TEH inv. P05/068. Secteur sud‑est, habitat, pièce SE 91, niveau 2 (dépotoir) p. 193

Fig. 16 : TEH inv. P05/052. Secteur sud‑est, habitat, pièce SE 91, niveau 1 (dépotoir) p. 194

Fig. 17 : TEH inv. P07/095. Secteur ouest, îlot VI, pièce O 128, niveau 1 (remblai) p. 195

Fig. 18 : TEH inv. P07/082. Secteur ouest, îlot V, pièce O 97 (annexe sanctuaire), sur sol 1 p. 196

Fig. 19 : TEH inv. P08/017. Secteur est, espace 15 (dégagement des portes orientales de l’enceinte d’époque perse), rue, niveau 4 p. 197

Fig. 20 : TEH inv. P89/1212. Secteur est, habitat, niveau 219 (occupation) p. 198

Fig. 21 : TEH inv. P05/205. Secteur ouest, îlot III, sous les espaces O 12 et O 19, remblai p. 198

Fig. 22 : TEH inv. P88/399. Secteur est, habitat, niveau 6 (occupation) p. 199

Fig. 23 : TEH inv. P02/002. Secteur sud‑est, habitat, pièce D, niveau 4015, © C. Defernez p. 200

Fig. 24 : TEH inv. P02/001. Secteur sud‑est, habitat, pièce D, niveau 4015 p. 201

Fig. 25 : TEH inv. P03/096. Secteur ouest, îlot III, remplissage du tannour no 1 p. 202

Fig. 26 : TEH inv. P01/425. Secteur nord, au sud du mur entre les pièces N 80 et N 81, niveau de sol p. 203

Fig. 27 : TEH inv. P00/133. Secteur nord, complexe palatial, pièce N 1, entre sol 4 et sol 5 p. 205

Fig. 28a : TEH inv. P07/073. Secteur ouest, îlot VII, pièce O 121, sol 1 p. 206

Fig. 28b : TEH inv. P07/073, © J.‑M. Yoyotte (UMR 8152 – CNRS Paris IV Sorbonne) p. 207

Fig. 29 : TEH inv. P07/120. Secteur ouest, îlot VII, pièce O 122, sol 1 p. 208

Diversité ethnique et culturelle en Babylonie récente1. Tableau des noms des lettres de l’alphabet araméen (d’après Finkel 1998, Jursa et Weszeli 2000, Zadok 2003) p. 230

2. Ostracon araméen de Nippur (Montgomery 1908) p. 231

10

3. Épigraphe brahmi (?) sur tablette d’époque achéménide (Bobrinskoy 1936) p. 231

4. Écriture inidentifiée sur tablettes d’époque hellénistique (Mac Ewan 1982) p. 232

5. Écriture sudarabique sur tablettes d’argile d’Uruk – Face et Revers – et d’Ur (Kienast 1958) p. 232

6. Écriture sudarabique sur tablette d’argile de Nippur (Biggs 1965) p. 232

On aspects of taxation in Achaemenid Babylonia : new evidence from BorsippaTable 1 : Quantifiable ilku payments p. 255

Table 2 : Quantifiable bow tax payments p. 257

Table 3 : Quantifiable payments labelled urāšu “corvée” p. 259

Table 4 : Wages paid for military service and similar duties during the reign of Darius p. 259

Table 5 : Taxes in the Rē¥‑alpi archive p. 264

Ethnic identity and ethnic labelling at Persepolis : the case of the SkudriansNN 1531 : obverse, left edge and right tip, lower edge, reverse and upper edge. Photographs Oriental Institute/Persepolis Fortification Archive Project p. 285

Perses, Anatoliens et Grecs en Asie Mineure : témoignages iconographiques et stylistiques de l’orfèvrerie Fig. 1 : Plaque ajourée avec sphinx ailé et couronné. Provenance : Saraköy. Musée des civilisations anatoliennes, Ankara. p. 373

Fig. 2 : Plaque ajourée avec héros couronné tirant à l’arc dans un char tiré par un cheval en course. Provenance inconnue. Musée archéologique d’Izmir. p. 373

Fig. 3 : Bague en or avec lion passant. Provenance : Sardes. Musée archéologique d’Istanbul. p. 373

Fig. 4 : Boucle d’oreille à tête de taureau. Provenance inconnue. Musée de Féthiyé. p. 373

Fig. 5 : Mouton couché. Provenance : Gökçeler Köyü, près d’Akhisar. Musée archéologique de Manisa. p. 374

Fig. 6 : Mouton couché. Provenance : Bayındır/Elmalı. Musée archéologique d’Antalya. p. 374

Fig. 7 : Bague avec chaton en forme de feuille et à décor floral. Provenance : Halicarnasse. Musée de Bodrum. p. 374

Fig. 8 : Bague à chaton rond avec Cybèle dans son temple. Provenance : Gordion. Musée des civilisations anatoliennes, Ankara. p. 374

Fig. 9 : Boucle d’oreille à navicelle et pendeloques. Provenance : Gediz. Musée des civilisations anatoliennes, Ankara. p. 374

Fig. 10 : Boucle d’oreille à navicelle. Provenance : Gordion, tumulus A. Musée des civilisations anatoliennes, Ankara. p. 374

Darius and the Achaemenids in CommageneFig. 1 : Commagene (Wagner, Gottkönige am Euphrat, Abb. 1) p. 380

Fig. 2 : Nemrud Dağı, East Terrace (photo K. Painter) p. 382

Fig. 3 : Nemrud Dağı, West Terrace (photo K. Painter) p. 383

Fig. 4 : Nemrud Dağı, West Terrace, detail (photo K. Painter) p. 383

Fig. 5 : Relief of Darius I, East Terrace (Nemrud Dağı, vol. 2, Fig. 334) p. 384

Fig. 6 : Inscription of Darius’ stele, West Terrace (Nemrud Dağı, vol. 2, Fig. 385) p. 384

Table des figures . Persika 14

11

Fig. 7 : Reconstruction of the paternal ancestor sequence of Antiochus I of Commagene (Nemrud Dağı) p. 386

Fig. 8 : Inscription of Orontes I’ stele, West Terrace (Nemrud Dağı, vol. 2, Fig. 407) p. 387

Fig. 9 : Commagene historical sites (Wagner, Gottkönige am Euphrat, Abb. 14) p. 395

Fig. 10 : Samsat Höyük, Level VI (Özgüç 1996, Abb. 1) p. 396

Fig. 11 : Tille Höyük, Achaemenid Palace, Level X (Blaylock 1998, Fig. 12.4) p. 397

Fig. 12 : Dülük and its surroundings (Wagner, Gottkönige am Euphrat, Abb. 122) p. 401

Fig. 13 : Dülük Baba Tepesi, North Area (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑Münster) p. 402

Fig. 14 : Achaemenid seals from Dülük Baba Tepesi (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑Münster) p. 402

Fig. 15 : Achaemenid seals from Dülük Baba Tepesi (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑Münster) p. 402

Fig. 16 : Glass seals from Dülük Baba Tepesi (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑Münster) p. 403

Fig. 17 : Head pendant representing Bes from Dülük Baba Tepesi (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑Münster) p. 404

Fig. 18 : Horus eyes from Dülük Baba Tepesi (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑Münster) p. 404

Fig. 19 : Head of Osiris from Dülük Baba Tepesi (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑ Münster) p. 405

Fig. 20 : Achaemenid cylinder seal from Dülük Baba Tepesi (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑Münster) p. 406

Fig. 21 : Bull’s head capital from Dülük Baba Tepesi (courtesy Forschungsstelle Asia Minor‑Münster) p. 407

Fig. 22 : Reconstruction of the capital setting (Schachner 2008, Taf. 17) p. 408

Table des figures . Persika 14

12 Abréviations . Persika 14

Abréviations bibliographiques et muséographiques

ÄA Ägyptologische AbhandlungenAAALiv Annals of Archaeology and AnthropologyÄAT Ägypten und Altes TestamentAchHist Achaemenid History — III: A. Kuhrt & H. Sancisi‑Weerdenburg (edd.), Method

and Theory. Proceedings of the London 1985 Achaemenid History Workshop, Leiden, 1988

— IV: H. Sancisi‑Weerdenburg & A. Kuhrt (edd.), Centre and Periphery. Proceedings of the Groningen 1986 Achaemenid History Workshop, Leiden, 1990

— VI: H. Sancisi‑Weerdenburg & A. Kuhrt (edd.), Asia Minor and Egypt: Old Cultures in a New Empire. Proceedings of the Groningen 1988 Achaemenid History Workshop, Leiden, 1991

— XIII: W. Henkelman & A. Kuhrt (edd.), A Persian Perspective. Essays in Memory of Heleen Sancisi-Weerdenburg, Leiden, 2003

AfO Archiv für OrientforschungAION Annali dell’Istituto Orientale di NapoliAJA American Journal of ArchaeologyAJSL American Journal of Semitic Languages and LiteraturesAHw Wolfram von Soden, Akkadisches Handwörterbuch. Wiesbaden

21985ffAMI Archäologische Mitteilungen aus IranANRW H. Temporini & W. Haase (edd.), Aufstieg und Niedergang der

römischen Welt, Berlin 1972‑AnSt Anatolian StudiesAO Antiquités orientales (musée du Louvre)AOAT Alter Orient und Altes TestamentAoF Altorientalische ForschungenARF Archaeological Research FacilityArOr Archiv OrientálníArsOr Ars OrientalisARTA Achaemenid Research on Texts and ArchaeologyASAÉ Annales du service des antiquités de l’ÉgypteASJ Acta SumerologicaAuOr Aula OrientalisBABesch Bulletin Antieke BeschavingBACE Bulletin of the Australian Centre for EgyptologyBAEDE Boletin de la Asociación Española de EgiptologiaBASOR Bulletin of the American Society of Oriental ResearchesBCPS Bulletin of the Center of Papyrological StudiesBdÉ Bibliothèque d’étude (IFAO)BES Bulletin of the Egyptological Seminar

13

BHAch I P. Briant, « Bulletin d’histoire achéménide », Topoi 7, Suppl. 1, 1997, p. 5-127

BHAch II P. Briant, Bulletin d’histoire achéménide II (Persika 1), Paris, 2001BIE Bulletin de l’Institut d’ÉgypteBIFAO Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientaleBiOr Bibliotheca OrientalisBM sigle des tablettes du British MuseumBRM Babylonian Records in the library of J. Pierpont MorganBSAE British School of Archaeology in EgyptBSÉG Bulletin de la Société d’Égyptologie, GenèveBSFÉ Bulletin de la Société Française d’ÉgyptologieCAD Chicago Assyrian DictionaryCAH Cambridge Ancient HistoryCahKarn Cahiers de KarnakCCE Cahiers de la céramique égyptienneCDAFI Cahiers de la Délégation archéologique française en IranCdÉ Chronique d’ÉgypteCfcc Centre français de culture et de coopération (Le Caire)CGC Catalogue général du musée du CaireCHANE Culture and History of the Ancient Near EastCHI Cambridge History of IranCHLI Corpus of Hieroglyphic Luwian Inscriptions, Untersuchungen zur

indogermanischen Sprach‑ und Kulturwissenschaft Neue Folge 8.1, by J.D. Hawkins, Berlin 2000

CNI Publications Carsten Niebuhr Institute Publications, CopenhagenCR Classical ReviewCRAI Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles‑LettresCRIPEL Cahiers de recherches de l’Institut de papyrologie et d’égyptologie

de LilleCSEG Cahiers de la Société d’Égyptologie, GenèveCT Cuneiform Texts from Babylonian tablets in the British Museum — 56: T.G. Pinches, Neo-Babylonian and Achaemenid Economic

Texts, London, 1982Dem. B.L. A.A. den Brinker, B.P. Muhs & S.P. Vleeming, A Berichtigungsliste

of Demotic Documents (StudDem VII A‑B), 2 vols., Leuven–Paris–Dudley, 2005

Dem. Nb. E. Lüddeckens et al. (edd.), Demotisches Namenbuch, 3 vols., Wiesbaden, Ludwig Reichert, 1980‑2000

DFIFAO Documents de fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale

DHA Dialogues d’Histoire AncienneDMOA Documenta et Monumenta Orientis AntiquiEA Epigraphica AnatolicaEEF Egypt Exploration FundEES Egypt Exploration Society

Abréviations . Persika 14

14

EncIr Encyclopaedia IranicaEPRO Études préliminaires aux religions orientalesEVO Egitto e Vicino OrienteEW East and WestFGrHist Felix Jacoby, Die Fragmente der griechischen Historiker. Dritter Teil

A bzw. a (Kommentar), Leiden, 1954FIFAO Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientaleFLP Frederick Lewis Collection of the Free Library of Philadelphia

(siehe Dillard 1975)Fort. unpublished Persepolis Fortification tablet in the National

Museum of Iran transliterated by G.G. Cameron and collated by R.T. Hallock, C.E. Jones and M.W. Stolper

HdO Handbuch der OrientalistikGM Göttinger MiszellenGMTR Guides to the Mesopotamian Textual RecordGOF Göttinger OrientforschungenGottkönige am Euphrat J. Wagner (ed.), Gottkönige am Euphrat. Neue Ausgrabungen und

Forschungen in Kommagene (Sonderbände der Antiken Welt), Mainz am Rhein 2000

IBAES Internet‑Beiträge zur Ägyptologie und SudanarchäologieIEJ Israel Exploration JournalIFAO Institut français d’archéologie orientaleImago Aegypti Internationales Magazin für ägyptologische und koptologische

Kunstforschung, Bildtheorie und KulturwissenschaftIrAnt Iranica AntiquaIstanb. Forsch. Istanbuler ForschungenJA Journal AsiatiqueJAOS Journal of the American Oriental SocietyJCS Journal of Cuneiform StudiesJdI Jachbuch des Deutschen Archäologischen InstitutsJEA Journal of Egyptian ArchaeologyJHS Journal of Hellenic StudiesJJP Journal of Juristic PapyrologyJNES Journal of Near Eastern StudiesJSSEA Journal of the Society for the Study of Egyptian AntiquitiesJRA Journal of Roman ArchaeologyJRS Journal of Roman StudiesKST Kazı Sonuçları Toplantısı (Ankara)LdÄ Lexikon der ÄgyptologieLevant Levant. Journ. of the Brit. School of Archaeol. in Jerusalem and the

Brit. Inst. at Amman for Archaeol. and Hist. (London)LGPN P.M. Fraser et al., A Lexicon of Greek Personal NamesLingAeg Lingua AegyptiaMÄS Münchner Ägyptologische StudienMÇKK Müze Çalışmaları ve Kurtarma Kazıları Sempozyumu

Abréviations . Persika 14

1

MDAI (D) Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts, Abteilung Damaskus

MDAI (I) Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts, Abteilung Istanbul

MDP Mémoires de la Délégation française en PerseMéditerranées Revue de l’association Méditerranées, ParisMemnonia Bulletin édité par l’Association pour la Sauvegarde du Ramesseum,

Paris–Le CaireMittSAG Der Antike Sudan. Mitteilungen der Sudanarchäologischen

Gesellschaft zu Berlin e.V.MKK Müze Kurtarma Kazıları Semineri (Ankara 1991‑2000)MPER Mitteilungen aus der Papyrussammlung der Österreichischen

NationalbibliothekMRE Monographies Reine ÉlisabethMSS Münchener Studien zur SprachwissenschaftNABU Nouvelles Assyriologiques Brèves et UtilitairesNCBT sigle des tablettes de la Newell Collection of Babylonian Tablets

(Yale)Nemrud Dağı D.H. Sanders (ed.), Nemrud Dağı. The Hierothesion of Antiochus I

of Commagene, 2 vols., Winona Lake 1996NINO Nederlands Instituut voor het Nabije OostenN.M.I. Musée national d’IranNN Persepolis Fortification tablet quoted from unpublished translitera‑

tions by R.T. HallockOBO Orbis Biblicus et OrientalisOECT Oxford Editions of Cuneiform TextsOGIS Wilhelm Dittenberger, Orientis Graeci Inscriptiones Selectae, 2 vols.,

Berlin, 1903-1905OIP Oriental Institute PublicationsOIS Oriental Institute SeminarsOLA Orientalia Lovaniensia AnalectaPap. Vind. Papyrologica VindobonensiaPF Persepolis Fortification tablet published in Hallock 1969PFa Persepolis Fortification tablet published in Hallock 1978PIHANS Publications de l’Institut historique‑archéologique néerlandais de

StamboulPT Persepolis Treasury Tablet published in Cameron 1948PTS Princeton Theological Seminary (Tafelsignatur)Qedem Qedem. Monographs of the Inst. of Archaeol. Hebrew Univ. of

JerusalemRA Revue archéologiqueRAss Revue d’assyriologie et d’archéologie orientaleRdÉ Revue d’égyptologieRE G. Wissowa (ed.), Paulys Real-Encyclopädie der classischen

Altertumswissenschaft, Stuttgart–München, 1893

Abréviations . Persika 14

16

ReArm Revue des études arméniennesREG Revue des études grecquesRGTC Répertoire géographique des textes cunéiformesRHA Revue hittite et asianiqueRlA Reallexikon der Assyriologie und Vorderasiatischen ArchäologieRSA Rivista storica dell’AntichitàRSFen Rivista di studi feniciRT Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égypti‑

ennes et assyriennesSAAS State Archives of Assyria StudiesSAK Studien zur altägyptischen KulturSAOC Studies in Ancient Oriental CivilizationSBL Society of Biblical LiteratureSourcesOr Sources orientalesStIr Studia IranicaStudAeg Studia AegyptiacaStudDem Studia DemoticaTAD Türk Arkeoloji DergisiTAVO Tübinger Atlas des Vorderen OrientsTCL Textes cunéiformes, musée du Louvre — 12: Georges Contenau, Contrats néo-babyloniens. I, De Téglath-

phalasar III à Nabonide, Paris, 1927TCS Texts from Cuneiform SourcesTEBR F. Joannès, Textes économiques de la Babylonie récente, Paris, 1982.Trans TranseuphratèneTTK Türk Tarih KongressiUF Ugarit‑ForschungenUMM University Museum Monograph , PhiladelphiaUPMB University of Pennsylvania Museum BulletinUrk. II Kurt Sethe, Hieroglyphische Urkunden der griechisch-römischen Zeit,

Leipzig 1904VS Vorderasiatische SchriftdenkmälerWZKM Wiener Zeitschrift für die Kunde des MorgenlandesYBC sigle des tablettes de la Yale Babylonian CollectionYOS Yale Oriental Series, Babylonian Texts — 6: Raymond Philip Dougherty, Records from Erech: Time of

Nabonidus (555-538 BC), New Haven–London–Oxford 1920 — 17: David B. Weisberg, Texts from the time of Nebuchadnezzar,

New Haven–London 1980ZA Zeitschrift für AssyriologieZÄS Zeitschrift für Ägyptische Sprache und AltertumskundeZDMG Zeitschrift der deutschen morgenländischen GesellschaftZPE Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik

Abréviations . Persika 14

17

Introduction

Pierre Briant, Collège de France (Paris) et GDR 238 (CNRS) Michel Chauveau, École Pratique des Hautes Études (Paris) et GDR 238 (CNRS)

Le volume ici introduit rassemble des communications qui ont été présentées lors du Colloque organisé les 9 et 10 novembre 2007 par la Chaire d’histoire et civilisation du monde achémé‑nide et de l’empire d’Alexandre du Collège de France, et par le GDR 2538 du CNRS (Réseau international d’études et de recherches achéménides). Pour des raisons à la fois personnelles et éditoriales, certains textes qui avaient été proposés oralement n’ont pas été inclus dans le volume, d’autres ont été sensiblement modifiés, y compris par l’élargissement du thème de départ.

Pas plus que les précédents colloques, celui‑ci n’avait vocation à l’exhaustivité. De la même façon qu’en 2004, le colloque sur la Transition (Persika 9, 2006) avait été organisé autour d’un cas régional (la Babylonie) jugé essentiel par le renouvellement auquel il avait donné lieu dans les années récentes, de la même façon, en 2007, on a choisi de braquer le projecteur de manière privilégiée sur l’Égypte.

Traditionnellement, l’Égypte d’époque achéménide est restée un parent pauvre de l’égyptologie. Les choses ont changé depuis une quinzaine d’années, avec le développement des études achéménides en général, et l’essor des études démotiques en particulier. L’un d’en‑tre nous est d’ailleurs en charge de la publication des archives sur ostraca d’Ayn Manawîr, sur lesquels il a fait le point dans plusieurs colloques précédents 1. Par ailleurs, des documents épigraphiques, papyrologiques et archéologiques nouveaux ont été publiés, qui tous offrent de nouvelles perspectives de recherche, et la bibliographie récente rend compte de l’intérêt des égyptologues pour la question des rapports entre les Égyptiens et « les autres » 2.

En 2007 comme en 2003 et en 2004, le thème central a été accompagné et enrichi par des réflexions et des études qui portaient sur d’autres régions de l’empire, où la documentation est particulièrement fournie et significative. C’est évidemment le cas de la Babylonie et de ses milliers de tablettes publiées ou en voie de l’être, qui ont permis aux spécialistes (de plus en plus nombreux et actifs) d’impulser un développement sans précédent des analyses et syn‑thèses sur la Babylonie achéménide. C’est le cas aussi de l’Asie Mineure, bien représentée en raison de la richesse de l’iconographie anatolo‑achéménide, mais aussi en raison de l’intérêt spécifique représenté par un cas micro‑régional (la Commagène) sur la longue durée des rap‑ports interculturels. Magnifiquement illustré par le Colloque 2006 (Persika 12, 2008), l’essor considérable et décisif des travaux sur les tablettes de Persépolis est à nouveau représenté ici par plusieurs communications, qui utilisent en tout ou partie cette riche documentation, y compris à propos de l’Égypte et des Égyptiens.

Tous ces spécialistes ont apporté leur contribution au thème proposé, au sein duquel l’on a tenu à expliciter un lien entre organisation(s) politique(s) et contacts culturels. En effet,

1 Persika 2 (2001), p. 17‑142 ; Persika 9 (2006), p. 375‑404 (co‑auteur, Chr. Thiers) ; Persika 12 (2008), p. 517‑523.

2 Voir en particulier G. Vittmann, Ägypten und die Fremden im ersten vorchrislichen Jahrtausend, Mainz am Rhein, 2003.

18 Organisation des pouvoirs et contacts culturels dans les pays de l’empire achéménide

la documentation existante offre à l’historien/ne un accès privilégié aux couches sociales qui écrivent ou qui sont le sujet de l’écriture, qu’il s’agisse des représentants des grandes familles perso‑iraniennes, ou des élites des pays soumis, — les unes et les autres étant assez fréquem‑ment agrégées au sein d’alliances matrimoniales, comme le suggère si bien la fameuse stèle de Saqqarah. Le Colloque voulait à la fois rendre compte de la richesse des études récentes sur ce thème 3, suggérer de nouvelles pistes de recherches, et être le lieu de publication de documents pertinents mais encore inédits ou insuffisamment connus. Nous sommes donc particulièrement heureux qu’à l’issue du Colloque, Cary Martin ait rejoint Harry Smith pour nous offrir une édition‑traduction d’un lot de papyrus démotiques provenant de la nécropole de Saqqarah, qui apporte des éléments nouveaux essentiels sur le rôle de Memphis et sur la mixité ethnique qui y règne dans les bureaux de l’administration.

L’importance des questions en débat n’est plus à démontrer. Le problème central et récurrent que pose l’existence d’un empire, quel qu’il soit (perse, romain, chinois, inca, russe ou colonial) concerne toujours la cohabitation, au sein d’un même ensemble politique, de populations diverses par la langue, la religion et les mœurs, le système de représentations culturelles, les traditions sociales et politiques, etc. Le problème se complique par la multi‑plicité des modes de rapports entre ces populations, suivant leurs statuts respectifs au sein de l’empire (dominants‑dominés, autochtones‑déplacés, majoritaires‑minoritaires), leurs univers culturels plus ou moins attractifs, leurs différents systèmes d’organisation économique… Une telle cohabitation forcée, génératrice de tensions mais aussi d’échanges et d’influences fruc‑tueuses pour chacune des parties, conditionne les structures mêmes du pouvoir et suscite des réponses empiriques adaptées à ces situations complexes, afin de permettre la pérennisation du système impérial, ou d’aboutir éventuellement à sa destruction. Deux adaptations réciproques, agissant mutuellement l’une sur l’autre, doivent être observées : celle du pouvoir « occupant » aux réalités du pays annexé, et celle des « occupés » face à cette situation nouvelle.

Pour rester en Égypte, l’on observera, en premier lieu, que l’annexion à l’empire aché‑ménide a inauguré une situation pratiquement inédite depuis les débuts mêmes de l’État égyptien, près de 25 siècles auparavant. Même si des dynasties d’origine étrangère s’étaient par le passé emparé du pouvoir — et cela fut presque constamment le cas depuis l’avènement de la XXIIe dynastie, au xe siècle avant notre ère — aucune d’entre elles n’avait dirigé le pays depuis un centre éloigné de l’Égypte, et toutes s’étaient jusque‑là parfaitement fondues dans le moule pharaonique. Les ethnies dont elles étaient issues s’étaient d’ailleurs égyptianisées bien avant leur avènement. La singularité que représente pour l’Égypte la période de la domi‑nation perse est donc une source féconde de questions touchant à la nature même de l’État pharaonique, et concernant l’adaptation de son idéologie, de ses structures et de son fonc‑tionnement à sa dépendance directe d’un pouvoir étranger. Cependant, si le défi que cette domination perse a représenté pour l’Égypte nous apparaît évident, il faut aussi reconnaître qu’à l’exception notable et fameuse de l’autobiographie d’Oudjahorresné, la quasi‑totalité de la documentation égyptienne datée de cette époque n’en semble guère affectée : Pétéisé continue imperturbablement la narration de ses déboires, sans noter le bouleversement dont il fut le contemporain autrement que par la mention des nouveaux souverains dans les formules de datation. De même des artistes égyptiens décorent‑t‑ils le grand temple d’Hibis au nom

3 Voir récemment A. Kuhrt, The Persian Empire. A corpus of sources from the Achaemenid Period, II, London‑New York, 2007,

p. 826‑872.

19P. Briant – M. Chauveau . Introduction

et à l’effigie de Darius, comme s’il s’était agi d’un pharaon autochtone. Il faut pratiquement attendre la disparition de l’empire achéménide pour que des textes égyptiens semblent pren‑dre enfin conscience de cette formidable rupture historique, et de ses conséquences. C’est pro‑bablement le paradoxe de cette décevante et placide continuité, qui explique le manque relatif d’intérêt pour cette période dans l’historiographie égyptologique, au moins jusqu’à une date récente. Cependant, en creusant sous cette surface désespérément lisse, l’étude minutieuse de la documentation, non seulement textuelle, mais aussi iconographique et archéologique, que les découvertes sur le terrain enrichissent d’ailleurs au fil des ans, doit permettre de dégager ces adaptations, ces évolutions induites par l’occupation perse de l’Égypte. En même temps, la confrontation de ces données avec les cas de figure similaires observés dans d’autres parties de l’empire, pour d’autres populations soumises à la même domination, doit permettre de mieux les décrire et de mieux les comprendre.

Les réflexions sur ce thème sont aussi anciennes que les premières publications et réflexions sur l’histoire et la structure des grands empires territoriaux, tout particulièrement tout au long du xviiie siècle. Il ne sera peut‑être pas inutile de rappeler ici que la première étude sur la diversité linguistique dans l’empire achéménide a été publiée par le grand histo‑rien allemand Arnold Heeren dans les Actes de l’Académie de Göttingen en 1799 4 ! Beaucoup de penseurs (e.g. Montesquieu) ont jugé que les grands empires, tels l’empire achéménide et l’empire séleucide, étaient ingérables ; l’une des raisons avancées en était précisément la double contradiction née de l’espace et de la diversité, qui, selon eux, interdisaient toute unité, et donc aussi la permanence ou du moins la durabilité. Chez Montesquieu l’empire d’Alexandre est la seule exception à la règle, car le conquérant macédonien aurait précisément su résoudre les tensions nées de ce que nous appelons l’interculturalité .

Même si elle n’a jamais vraiment disparu, de cette vision très politique et philosophique de la diversité, on est passé, au cours des xixe et xxe siècles, à une analyse historienne, fondée sur une documentation écrite et figurée toujours plus riche. La publication en nombre crois‑sant de documents issus des pays de l’empire a permis de sortir de la monoculture classique. Cette remarque n’a rien de péjoratif pour les sources gréco‑romaines, elles fournissent une masse d’informations sur les noms propres par exemple (d’où l’importance des travaux menés en particulier par Rüdiger Schmitt 6). Très utile dès lors qu’elle a été analysée avec rigueur et prudence, elle le devient plus encore lorsqu’elle n’est qu’un élément d’un vaste dossier multi‑lingue sur les Perses et les non‑Perses dans l’empire. Le livre récent de Jan Tavernier 7 montre une des voies de recherches, permise par le rassemblement des sources traitées à l’aide d’une philologie exercée. À cette énorme documentation écrite, il convient de joindre une docu‑mentation iconographique, dont l’ampleur et la diversité ne peuvent que réjouir, qu’il s’agisse de Persépolis, de Babylonie, de l’Asie Mineure ou encore de l’Égypte.

Cette documentation iconographique doit être évidemment intégrée dans les dis‑cussions, dès lors que l’on s’interroge sur les rapports entre Perses et non‑Perses, et sur les

4 Commentatio de Linguarum asiaticarum in antiquo Persarum imperio varietate et cognatione, Bd. XIII (1799), p. 23‑52.

Cf. P. Briant, « Montesquieu, Mably et Alexandre le Grand : aux sources de l’histoire hellénistique », Revue Montesquieu 8

(2005‑2006), p. 151‑185.

6 E.g. Iranische Anthroponyme in der erhaltenen Resten von Ktesias’ Werk, Wien, 2006.

7 Iranica in the Achaemenid period (ca. 550-330 B.C.). Lexicon of Old Iranian proper names and loanwords attested in non-Iranian

Texts (OLA 158), Peeters, 2007.

20 Organisation des pouvoirs et contacts culturels dans les pays de l’empire achéménide

processus d’acculturation. Mais l’on sait qu’il s’agit d’une documentation extrêmement déli‑cate, qui ne permet pas, immédiatement, d’émettre des conclusions extrêmement fermes sur la place et le rôle des Perses et des élites locales dans l’organisation de l’empire et de ses différentes provinces 8. En analysant des thèmes iconographiques qui se répondent de pays en pays, et entre le cœur perse de l’empire et les différentes satrapies, il convient d’échapper à la simpli‑fication née, par exemple, de l’utilisation abusive du terme « propagande », là où on devrait raisonner en termes de « contacts interculturels » (cf. AchHist XIII [2003] : 44‑47).

L’anthroponymie peut être également source de confusions. C’est la raison pour laquelle aussi, dans le bref texte de présentation qui figurait sur le dépliant du Colloque, la question suivante était posée à propos du concept d’ethnicité : « Qu’est‑ce qu’un Perse » ? Il est essentiel que les spécialistes des différentes provinces de l’empire sachent avec certitude que, grâce aux tablettes de Persépolis, nous savons désormais de mieux en mieux qui étaient les « Perses ». Dans le même temps, les études suggèrent une observation, qui n’est paradoxale qu’en apparence : l’emploi de l’ethnonyme « Perse » n’est certainement pas aussi simple que ce que l’on pensait avant la publication de la documentation persépolitaine !

Sans doute pouvons‑nous poser des questions analogues pour bien d’autres ethnies et populations de l’empire. Y eut‑il des rapprochements, voire des fusions, entre les Perses et les non‑Perses, qui seraient aisément détectables dans les sources à notre disposition ? Ou bien, comme on l’a très fréquemment avancé, les « nationalismes » l’ont‑ils emporté, car l’opposition aux Perses était tellement puissante, profonde et structurelle, qu’elle a suscité une suite quasi ininterrompue de révoltes qui, dès le règne de Xerxès, auraient annoncé la chute du « colosse aux pieds d’argile » ? Il convient aussi de ne pas oublier une autre réalité, c’est que la question n’est pas réductible à « Perses et non‑Perses ». Le cas de l’Égypte elle‑même mais aussi ceux de l’Asie Mineure, de la Babylonie et de la Perse, montrent qu’il y a de très nombreuses communautés culturelles différentes dans chaque pays de l’empire (y compris par voie de transferts collectifs) : il est donc tout aussi fascinant de s’interroger sur les rap‑ports entre Cariens et Égyptiens en Égypte, ou sur la présence de communautés cariennes en Babylonie 9.

Bien des réponses différentes ont été données à toutes ces interrogations, et le sont encore aujourd’hui. On voudrait simplement rappeler ici un passage d’un review-article publié en russe par Rostovtzeff en 1913 :

« Alexandre et ses successeurs n’ont pas commencé l’œuvre de fusion, mais la poursuivirent telle qu’elle avait été préparée aux ve et ive siècles, sous forme de l’unification menée à bien par la grande monarchie perse pour les éléments ioniens et orientaux, sémitiques, thraces et bien d’autres encore… Il n’est pas correct de parler de la grande idée créatrice d’Alexandre, …la fusion de l’Orient et de l’hellénisme, en oubliant qu’Alexandre, dans de nombreuses régions de son empire, trouva une telle fusion déjà à l’œuvre… »

8 Sur les incertitudes et discussions relatives aux inscriptions du tombeau de Pétosiris, voir Chauveau –

Thiers, in La Transition (Persika 9, 2006), p. 377‑378; 388‑389 ; les représentations figurées du

tombeau viennent d’être publiées par N. Cherpion – J.‑P. Corteggiani – J.‑Fr. Gout, Le tombeau

de Pétosiris à Touna el-Gebel. Relevé photographique, IFAO, Le Caire, 2007.

9 Voir récemment C. Waerzeggers, « The Carians of Borsippa », Iraq 68 (2006), p. 1‑22.

21P. Briant – M. Chauveau . Introduction

On peut être d’accord ou en désaccord avec cette vision des continuités achéménido‑hellénistiques. En revanche, on ne peut que partager la méthode et l’objectif, qu’il rappelait en conclusion de ce passage : « En conséquence, la première tâche qui s’impose à ceux qui veulent mener des recherches sur l’histoire de l’hellénisme doit être celle d’étudier les diffé‑rentes régions de l’Orient à l’époque de la domination perse » 10.

La publication du Colloque 2007 donne aussi l’occasion de faire un bilan. Créé par le CNRS en janvier 2002, le Groupe de Recherches consacré aux études achéménides (GDR 2538) arrive à la fin prévue de ses activités (deux fois 4 ans). Comme le nom voulait l’indiquer et comme l’illustrent clairement sa composition et ses réalisations, cette équipe avait pour objectif premier de créer un réseau d’études et de recherches achéménides, et, à cette fin, de réunir des collègues venant de très nombreux pays, et représentant de nombreux champs de recherches. Cette interconnection a été organisée aussi à travers un outil, l’inter‑net, qui a pris un réel essor dans nos disciplines dans les dernières années du siècle précédent, et qui s’est particulièrement développé à partir de l’an 2000. La création, à peu d’intervalle, d’une chaire spécialisée au Collège de France et d’une équipe de recherches internationale a constitué un apport décisif, pour le lancement de deux sites‑web (Achemenet et Musée achéménide virtuel), qui vont à nouveau entrer en phase de profonde transformation, une nouvelle fois grâce à l’aide du Collège de France et du CNRS.

Ce sont ces deux entités qui ont conjointement organisé les colloques internationaux dédiés aux études achéménides, dont celui‑ci sera le dernier d’une série inaugurée en 2003 avec L’archéologie de l’empire, suivi de La transition (en 2004), des Archives de Persépolis (en 2006), enfin des Contacts interculturels (en 2007). La série avait en fait été ouverte avant la création du GDR, avec le colloque sur Irrigation et drainage (mars 2000), et celui qui avait été consacré à « Histoire achéménide et bases de données sur Internet » (décembre 2000). Dans le même temps, la création d’une collection dédiée, Persika, a permis de publier régu‑lièrement les Actes de ces colloques (Persika 2, 6, 9, 12, 14), mais aussi d’autres monographies sur les mondes perse et achéménide.

Ces colloques n’auraient pu être organisés ni la collection Persika poursuivre sa riche activité (y compris dans les années à venir) sans la collaboration de tous les instants du per‑sonnel mis par le Collège de France à la disposition permanente de la Chaire. Nous adressons nos plus vifs remerciements à Salima Larabi, qui a su magnifiquement veiller sur l’organisation du Colloque et sur la réalisation de cet ouvrage.

Pierre BriantMichel Chauveau

10 Voir P. Briant, « Michael Rostovtzeff et le passage du monde achéménide au monde hellénistique », Studi Ellenestici XX

(2008), p. 137‑154.

ISBN 978-2-7018-0267-1De Boccard

Depuis l’Antiquité, l’hétérogénéité des diff érentes régions qui le composent, est considérée à juste titre

comme la caractéristique majeure de l’État impérial achéménide. L’observation vient nourrir un débat de

première importance, suscité par les modes de cohabitation et de relations, au sein d’un même ensemble

politique, de populations diverses par la langue, le système de représentations culturelles, mais également par

les croyances et les cultes, ou encore par les traditions sociales et politiques. C’est autour de ces interrogations

qu’a été conçu le Colloque de 2007. De la même façon qu’en 2004, le colloque sur la Transition (Persika 9,

2006) avait été organisé autour d’un cas régional (la Babylonie) jugé essentiel par le renouvellement auquel il

avait donné lieu dans les années récentes, on a choisi ici de braquer le projecteur de manière privilégiée sur la

vallée du Nil. Traditionnellement, l’Égypte d’époque achéménide est restée un parent pauvre de l’égyptologie.

Les choses ont changé depuis une quinzaine d’années, avec le développement des études achéménides en

général, et l’essor des études démotiques en particulier. Des corpus documentaires nouveaux ont été publiés,

qui, tous, off rent de nouvelles perspectives de recherche. La bibliographie récente rend compte de l’intérêt

des égyptologues pour la question des rapports entre les Égyptiens et « les autres ».

Le thème central a été accompagné et enrichi par des réfl exions et des études qui portent sur d’autres régions

de l’empire : la Babylonie, où la documentation est particulièrement fournie ; l’Asie Mineure, de mieux en

mieux documentée par l’épigraphie, l’iconographie et l’archéologie ; et la Perse, où, comme l’avait démontré

un précédent colloque (Persika 12), l’essor considérable et décisif des travaux sur les tablettes de Persépolis

suscite des études de plus en plus précises.

Contributions de H.S. Smith et C.J. Martin, « Demotic papyri from the Sacred Animal Necropolis

of North Saqqara » ; S. Davies, « “Eine Kuh macht Muh, viele Kühe machen Mühe.” Th e strange case of

MoA 72/1 + N » ; G. Vittmann, « Rupture and continuity. On priests and offi cials in Egypt during the

Persian period » ; M. Chauveau, « Titres et fonctions en Égypte perse d’après les sources égyptiennes » ;

M. Wasmuth, « Egyptians in Persia » ; D. Schäfer, « Th e Persians on the Satrap stela » ; C. Defernez, « Les

vases Bès à l’époque perse. Essai de classifi cation » ; F. Joannès, « Diversité ethnique et culturelle en Babylonie

récente » ; M. Jursa, « On aspects of taxation in Achaemenid Babylonia: new evidence from Borsippa » ;

W.F.M. Henkelman et M.W. Stolper, « Ethnic identity and ethnic labelling at Persepolis: the case of the

Skudrians » ; R. Rollinger et W.F.M. Henkelman, « New observations on “Greeks” in the Achaemenid

empire » ; Y. Lintz, « Perses, Anatoliens et Grecs en Asie Mineure : témoignages iconographiques et

stylistiques de l’orfèvrerie » ; M. Facella, « Darius and the Achaemenids in Commagene » ; C. Tuplin,

« Culture and power: some concluding remarks ».