Nouvelle vague de terrorisme en Palestine - BAnQ

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**&• Ouu4* Ml on» mkttoa MaMMitM M w^•ut avec aocillté aaocpter d* la Qrande-Breta- gn* ou des Ktatt-Unta ou de qui que cm Mit d'autre, l'attitude qu'il lui faut prendre envera le inonde Le premier devoir de loyalisme d'uu Canadien n'est pas envers le Commonweaitn 'orl- * .unique dee nations, male envers le Canada et son roi. et ceux qui contestent ceci rendent, à mon avis Un mauvais service au Commonwealth."

■ha la b sovereign nation and cannot take ber attitude toéhe world docilely from Britain or from the United States or from anybody else. A Canadian’s first loyalty U not to the British Commonwealth of Nations but to Canada and to Canada's king and those who deny this ere doing, to my mind, a great disservice to the Commonwealth."(X-X-J71

Lord Tveedsmuir Directeur : Georqee PELtETDEB

DEVOIR Montréal, vendredi 3 janvier 1947 JTolume xxxvTh

BEDACTIOK ET ADMINISTRATION J «30 EST. NOTBtDAME. MONTREAL 1

, .LEPHONI j *BEIoir 3361SOUS. DIMANCHES Et FETES

Administratioa : BE. 3361Rédaction : BE. 3366Gérant : 6E. 3363

Nouvelle vague de terrorisme en PalestineFerrier Chartier

t Nom avons la douleur de poser au seuil de cette année, » Javelle une pierre tombale.

Ferrier Chartier est décédé dans la nuit du 31 décent- j bre au 1er janvier. Il avait à peine trente-six ans.

Depuis pbtjsieurs années déjà, notre jeune camarade | souffrait de tuberculose. Pendant assez longtemps, il ne i soupçonna point la présence en lui du terrible ennemi, j Il souffrait d’inconvénients que spn optimisme natutel., que son magnifique courage lui faisaient estimer mineurs, I qui ne l’empêchaient point au reste de s'acquitter de sa! besogne courante. Mais un jour, à l’occasion d’une grippe \ ' i l’ennuyait fort, il se confia à un médecin qui lui j révéla son état réel déjà très grave.

Plein de vigueur morale, Chartier ne se laissa point ' Hre, il entreprit aussitôt la reconquête de sa santé.

< -pitalisé au sanatorium de Sherbrooke, il y fit des pro­grès qui surprirent heureusement les médecins, lesquels,

^ paraît-il, n’osaient point espérer une aussi bienfaisante (|, réaction. Voici plusieurs mois déjà, il semblait, aux veux

’rs profanes du moins, en pleine voie de rétablissement. | ..it nous voir au bureau, il accepta même de faire à

vto .-aux-Noix devant un groupe de la Jeunesse Etudiante <^l| holique une importante conférence sur l’humour. Il

i prit sa collaboration au journal.Nous n’escomptions pas son prompt retour à la besogne

quotidienne. Nous entendions bien lui laisser tout k temy de parfaire sa convalescence, de se remettre pleine­ment en forme. Mais il avait, avec l’un de nos camarades, dressé tout un plan de collaboration qu’il pourrait exécu­ter chez lui. à loisir, dans l’atmosphère de la famille et qui le garderait en intime contact avec ses confrères eï son public.

Voici quelques semaines, il nous apprit qu’il allait sc soumettre à une opération où il voyait le couronnement de son traitement et la garantie d’une vie future normale. Il partait confiant, sans la moindre apparence d’inquié­tude, comme quelqu’un qui va s’acquitter d’une suprême formalité. Ses dernières chroniques, si gaies, si spirituelles, si apparemment exemptes de tout pénible souci, ont été écrites de sa chambre d’hôpital. Elles témoignent du ma­gnifique moral qui était le sien.

De cette chambre, hélas! Chartier ne devait pas sortir vivant.

* * *

La nouvelle, à mesure qu’elle se répandait au bureau, suscitait, en même temps que la plus douloureuse sur­prise, les plus vifs regrets. Car notre jeune camarade n’était pas seulement un homme de grand talent, fort cul­tivé, il était avant tout un très agréable compagnon, plein d’esprit, d’une grande bienveillance' et qui avait su con­quérir autour de lui toutes les sympathies. Aussi sa dispa­rition est-elle pour nous tous un veritable deuil de fa­mille.

Mais il faut noter que nous ne perdons point qu’un camarade aimé, que l’homme qui vient de disparaître si brusquement et si jeune était une valeur el une espérance nationale, Ceux qui ont suivi ses trop rares chroniques ont pu deviner l’ampleur de sa culture et de ses dons na­turels. Mais il y avait plus: Ferrier Chartier était un mu­sicien de carrière, et non seulement un remarquable exé­cutant, mais un uvant en sa matière. Il avait tenu les orgues de l’église des Dominicains, dans son pays natal de Saint-Hyacinthe.

Qui l’aurait finalement^mporté chez lui de l’artiste ou de l’écrivain? Ni l’un ni l’autre probablement. Ses deux carrières se seraient harmonieusement déroulées et, sans jamais abandonner ses orgues, Chartier eût vrai­semblablement été dans la presse, comme notre regretté Frédéric Pelletier jadis, l’interprète de ses confrères musi­ciens et, à l’occasion, leur champion. Il fût devenu pour le grand public un agréable professeur qui eût ouvert aux profanes les arcanes de l’art sacté.

Hélas! de tous ces rêves que reste-t-il?* * *

Chartier laisse des parents auxquels nous demandons respectueusement la permission d’associer au leur notre deuil confraternel.

Un mot échappé à ce grand garçon de trente-cinq ans, lors de sa sortie du sanatorium, dont il avait gardé un affectueux et reconnaissant souvenir, pouvait laisser devi­ner l’atmosphère de tendresse où il vécut: Et, disait-il avec un sourire, en énumérant les joies qui allaient désormais être les siennes, je ''ait pouvoir goûter encore à la cuisine maternelle..,

Devant la douleur de ces parents, nous nous inclinons d’un coeur ému. Nous savons que nous ne pouvons rien faire qui puisse davantage les toucher que de solliciter pour le repos de l’ân e de celui qu’ils ont perdu les prières de nos lecteurs et de ses amis.3-1-47 Omer HEROUX

f ’"■'■liolifé presque le surlendemain. Aujourd’hui ce sont les grandes

Lendemain de fêtes Qui vont ,rai'aUler et<jniTout

se doit, res, de

conférencier d'importnnee au début des élans oralot- paqer un tribu! d'hommu

ges respectueux à la SI.IEMCE, au PROGRES, avant de nous expose/ comment t homme inoaerne est heu­reux. comparé à ses malheureux ancêtres. Voire!

Ce matin, après Içs réceptions hâtives, et deux jours passés en tramivaiis ou dans les trains, à ex­pédier en vitesse les visites néces­saires, chacun s'est levé, qui à .) heures, qui « 6 hé’ures, u déjeune en grande hâter puis a repris le tram pour alter travailler. .4 peine quelques souhaits brefs échangés, et déjà la routine recommence pont durer insqiiâ tannée prochaine. C’est ce qu'op appelle "tes fêtes"!

On bâcle 1rs affaires à la hâte avec une nerveuse impatience, avec le se iiment qu’on a dû oublie/ quelque cltose de très important, et qu’en tant d’heures il va falloir fat-1 re ceci, putt cela, car ht tante ou lu j yruiUfrméee. ou le. grand-oncle se­ront sûrement fâchés, si.... Il faut

■ déployer une incroyable célérité pour "fêter’’ convenablement et ri­tuellement le Jour de l’un.

hiom aièux q mettaient plus de loisir. Car les fêtes duraient de Noét jusqu’au lendemain du jour des Rois, el elles s'accompagnaient de longues et nombreuses visites, par­mi les tables gargantuesques. Tou­tes les pièces de la maison élaier/l

''réquisitionnées pour g loger tes pa­rents pendant des jours. Après les

hoirées bfatlantes venaient les ma­tinées de longue flânerie, où Ton /levisait ri défricher les parentés lointaines, ou à évoquer les souve­nirs. du à imaginer les taquineries. Il y avail, sans doute moins de con- | fort, les maisons n’étaient pas rem-. plies de brimborions reluisants et \ patentés, mais on y prenait le temps de vivre, dt se connaître les uns |

Hfe* aûlres. La vie actuelle qui dis­simule une sorte d’esclavage semi- forcé, est tellement bousculée, que les membres des familles n’ont mé-

_ me plus le temps de se fréquenter, 'et que les parents sont presque des

J inconnus les uns envers les autres. j A peine onl-ils pu s'entrevoir quel- jj ques minutes dans Vannée que déjà ;l gts sont dispersés pour des mots,

I dans la même ville. On se reçoit parce qu'il faut respecter les con-

j ’venanres, et non plus à cause des I liens étroits qui liaient jadis les fa-1 ( 'Encore faut-il être justes! Car le ! }, PROGRES qui condamne les gran­

des personnes à un assujettisse­ment de tous le* jours, a été dont pour tes enfants au temps des fêtes. Son seulement il leur a fabrique des jouets innombrables et mer­veilleux, au point que les grandes personnes s'en amusent plus que les destinataires, mais il a ouvert pour êux if s portes dès éfolfs fl des collèges, et les libère pendant une longue quinzaine. Pendant ce

•temps ils peuvent jouer, s'amuser, courir la campagne et la ville. An lieu qu’au temps jadis, 1 ecole re­prenait avec une implacable n-

mi/aueur dès le lendemain des tours * de fête. Les collégiens ne sortaient « oa au jour de Tan, et pour rentrer

3-1-47MIC

Blocs-notesMille paires de gants

L'agence Canadian Press vient d'obtenir, en commencement d’an­née, de la Corporation des biens de guerre —- cette War Assets Cor­poration, selon son nom anglais, qui parait bien être plutôt une War Liabilities Corporation — une in- formation qui a son importance et qu elle transmet en dépêche d’Otta­wa à ses abonnés de la presse du pays.

La dépêche se lit ainsi;Ottawa, 2 janvier (C.P.) — M.

.). H. Berry, président de la Cor­poration des biens de guerre, an­nonce aujourd’hui que la Corpo­ration a institué une enquête à propos d’un rapport à l’effet que des gants en cuir des stocks mili­taires avaient été délibérément mptilés.

Le bureau de M. Berry a ou­vert cette enquête après avoir entendu dire que 1000 paires de gants des surplus militaires, cha­que gant avec une entaille sur les dessus, étaient en vente dans un magasin de seconde main à Ot­tawa.

“Nous ne sommes pas encore au fond de l’affaire”, a déclaré le chef de la Corporation, niais en laissant entendre qu’une in­formation définie pourrait être disponible demain.

M. Berry a dit qu’il tient pour possible que les gants provien­nent d’un vieux stock qui avait été mutilé conformément aux rè­glements militaires, il y a plu­sieurs mois et qui vient tout jus­te d'être mis sur le marché.

"Selon cette ancienne pratique, on avait mutilé des vêtements mi­litaires mis au rancart parce que tenus pour inutilisables. Il y a en­viron un an et demi, War Assets et les autorités du service avaient convenu de mettre fin à ce régi­me.

"Notre politique est définitive­ment contre toute pratique de ce genre”, a dit M. Berry.Personne ne blâmera les admi­

nistrateurs de la Corporation des biens de guerre d’avoir mis radica­lement fin à celle pratique stupide de la mutilation des stocks militai­res. L'ordre de cessation semble pourtant être survenu bien tard,

srès qu’on eut permis ou laissé s'accomplir, pendant des mois et des années, d’effarants gaspillages, lit cela précisément à une époque où la rareté des marchandises sc faisait intensément vsentir à tous les compartiments de l’industrie et du commerce.

La révocation des règlements stu­pides qui rendaient obligatoire la destruction ou la mutilation des stocks militaires dateraient d’un an et demi. On vient cependant d’en avoir tout juste la nouvelle.

Comment se fait-il?Et comment se fait-il au surplus

que ça soit à propos d’un stock relativement infime de mille paires de gants que l’annonce nous en vienne?

Il y a déjà pas mal de semaines et de mois que l’on a dénoncé le scandale des chaussures jetées au dépotoir de la Pointe Saint-Charles, le scandale aussi des centaines de mille chemises déchirées dans un dépôt de l’aviation, quelque part dans l’est de Montréal, et vendues ensuite comme vieux chiffons, le scandale encore d’autres marchan­dises détrujtcs ou mutilées à ce mémo dépôt, des scandales nom* breux et du même genre sur plu sieurs autre:*, points du pays, notant ment au camp de Debert, en Nou vellc-Ecosse.

Le président de la Corporation des biens de guerre fait grand état d’une enquête entreprise à propos de mille paires de gants militaires retracées chez un regrattier d’Otta­wa.

A quand l’enquête sur les autres gaspillages, qui paraissent avoir été de bien plus d’envergure?

Les perspectives de paix à l’aurore de 1947quence la Loi de l’immigration; dès 1948, il faudra 100,000 Anglais par année au Canada. Par con­tre, les sujets des pays ennemis n’y seront pas admis tant que les traités de paix n’auront pas été signés.

"Aucune illusion à se faire sur la signification de Amendement projeté: il s’agit de gqitfler le con­tingent de langue anglaise du pays menacé par le développement natu­rel de l’élément français. D’autre part, on ne veut prendre aucun ris­que de voir des Hongtx#s, des Rou­mains, des Italiens ot> des Finlan­dais se transformer en Canadiens français par assimilation. On leur ferme donc la porte. Car l’argu­ment des traités de paix est ridicu­le. Va-t-on nous faire croire que la signature de ces documents aura pour conséquence de régler ipso facto le problème des réfugiés et des exilés d’Europe centrale? Si le Canada veut correspondre au désir du Pape et accorder l’hospitalité aux Européens mal nantis, qu’il ac­cueille d’abord les plus déshérités, les plus délaissés et non pas les An­glais, qui ont besoin de toute leur main-d’oeuvre pour reconstruire leur pays atteint par les bombes. Et qu’il le fasse des maintenant et non pas dans un an!”

Le journal français de Québec et le journal anglais de Montréal ne sont certes pag, sur la question de l’immigration, près de s’enten­dre. Cela se comprend sans peine, la question de l’immigration en étant une des plus controversables et des plus controversées.

Emile BENOIST3-1-47

Attentai contre M. Moutet en Indochine — Hostilités à Sumatra — Les épreuves de l'héroïque Finlande — Une opinion sur les Nations Unies

a(je carnetdu (ftinckeux

Deux journaux, deux opinions

Des dépêches en provenance d'Ottawa ont laissé entendre que le gouvernement invitera le Parlement fédéral, au cours de la sossion qu’il doit inaugurer à la fin de ce mois- ci, à modifier la loi et les règle­ments de l’immigration de façon à faciliter dans une assez large mesu­re l'entrée au pays d’éléments qui nous viendraient de l’Europe. On laisse même entendre que le plus grand nombre des immigrants, en­viron une centaine de mille par année, seraient des gens des Iles Britanniques.

Un journal montréalais de langue anglaise, le Herald, se réjouit de la chose, tandis qu’un journal français de Québtc. VAclion Catholique, la trouve inadmissible.

Ecrit le Herald: "Au moment où se constate la coïncidence du be­soin du Canada pour une immigra­tion en vue d’augmenter sa popula­tion et le besoin de l’Europe pour une émigration qui lui permette de placer ses milliers de victimes de la guerre, il apparaît de plus en plus désirable d’attirer ici des im­migrants britanniques. L’on estime qu’avec un tant soit peu d'encou­ragement une centaine de mille au moins d’immigrants britanniques pourront venir au Canada au cours de l’année prochaine. Nous connais­sons la qualité d'un tel matériel de citoyenneté et il conviendrait de cultiver intensément cette source de population avant de nous tour­ner vers d’autres sources avec les­quelles nous ne sommes pas aussi familiers. Le temps est manifeste­ment venu d'abaisser sur toute la ligne les barrières à l’immigration, mais une politique de préférence britannique rigidement contrôlée par des règlements de sélection pa­raît dans l'ordre".

C’est un son de cloche. La cloche de l’Action Catholique en fait en­tendre nn autre de tout à fait diffé­rent: “Le gouvernement canadien céder» donc à la pression des im­périalistes et modifiera en consé-

Industriels, négociants, finan­ciers, tous tendent vers Ottawa, des mains suppliantes pour qu’il allège le fisc. Pourtant le Canada a con­tract une dette qu’il faudra ac­quitter, et payer avett *î#es taxes. Chaque année $550.000,000 sont af­fectés au paiement des seuls inté­rêts, sans diminuer la dette globale d’un sou. Et cette dette elle est due aux Canadiens, en sorte que le fé­déral ne peut la liquider sans rui­ner ses propres gens.

* A *Or cette dette, il faut l'amoindrir

pendant les années de "prospéri­té”, pendant qu’il y a de l’emploi et des revenus, au lieu d’attendre les années de dépression.

* * wMais pendant l’orgie des dépen­

ses, les mêmes gens qui se lamen­tent aujourd’hui, poussaient à la dépense, dénonçaient lé gouverne­ment parce qu’il ne gaspillait pas assez. Chacun coulait les contrats de guerre, les prébendes, etc., le tout enveloppé dans fes plis de l’U­nion Jack. 11 faut payer aujour­d’hui.

wwwIl parait, à entendre un chef po­

litique, que nous vivons sous la dictature dans la province de Qué­bec. Personne du Québec n’en croit un mot, bien entendu, car ce sont les phrases auxquelles la rhétori­que électorale nous a habitués. Mais c’esl avec ces balivernes qu'on fait la réputation de la province à l’é­tranger. Est-ce que c’est tellement nécessaire pour s’emparer de l’as­siette au beurre?

* it KA l'aurore du nouvel an. nos chefs

politiques nous promettent bon­heur, paix, santé, prospérité. Mais personne ne songe à faire des voeux pour le "cochon de payant”. Il continuera à payer des taxes de plus en plus lourdes, à faire vivre une couple de centaines de mille fonctionnaires qui assurent théori­quement le bonheur du peuple. Et ainsi, d'impôt en impôt il se ren­dra à l’article de la mort, et à la nouvelle guerre.

Grincheux3-1-47

Choses d’hier et d’ciwourd’hui

Au début de la nouvelle année, c’est la révolte d’Indochine qui occupe le premier plan de l’actualité internationale. Le ministre français des Colonies, M. Moutet, qui vient de se rendre à Honoï ou cours de son enquête dans le pays, a failli tomber sous les coups de francs-tireurs. Le ministre et les personnages offi­ciels qui l’accompagnaient arrivaient à un hôpital lors­que des coups de feu sont partis d’une maison anna­mite voisine; aucun des Français du groupe n’a été atteint.

Le président de la République du Viêt-Nam, M. Ho Chi Minh, dont la retraite n’est pas connue, aurait offert hier soir de participer à des négociations de paix avec M. Moutet, mois on ne sait pas encore si le mi- , mstre acceptera. Ce dernier a dit toutefois ovonf de j quitter Saigon: "J’aurai remporté une grande victoire,! si je retourne à Paris avec une solution pacifique". I Cependant des personnages officiels français à Paris ont souligné le fait que les instructions de M. Moutet sont de faire rapport de son enquête au gouvernement, et qu’il n’a pas le pouvoir de négocier un règlement avec les autonomistes.

Un fonctionnaire a même précisé que les négocia- rions sont impossibles dans les "conditions octuelles", c'est-à-dire pendant que des francs-tireurs assaillent les représentants de la France; il a laissé entëndre qu il en sera ainsi jusqu'à ce que le coombat cesse, et jus­qu'à ce que les Français soient assurés de l'eu tori té des délégués viet-nomiens qu'ils rencontreront. Il a ajouté que nul ne soit quels ministres entourent M. Ho, car quelques chefs viet-namiens sous la direction d'un ancien ministre des Affaires étrangères, auraient établi un régime "dissident" au delà de la frontière chinoise, tandis que le ministre de l'Economie nationale, M. Nguyen Manh-Ha, se serait placé sous la protection des autorités militaires françaises à Hanoï.

Un communiqué français dit que la garnison de Nam-dinh continue de repousser des attaques appuyées par l'artillerie; mais ailleurs dans le nord du pays, les dernières nouvelles ne signalent que des opérations de patrouille.

Palestine

La plus noble question du inonde est celle-ci: “Quel bien puis-je faire ici?”

FRANKLIN

Adoucissement depolitique douanière

Les barrières tarifaires viennent de s’ouvrir plus grandes pour les importations et les export fions ca­nadiennes, surtout de poisson et de tissus.

Les maisons canadiennes pour­ront en effet expédier des quanti­tés illimitées de poisson à tous les pays, sauf les pays ennemis, et l’on n’aura plus besoin de permis do­rénavant pour l’importation d’un grand nombre de produits textiles lie coton. Les restrictions antérieu­res, imposées à cause de la guerre, ont pris fin le 1er janvier 1947.

On a également supprimé des res­trictions sur l’importation du caout­chouc brut, des jus de pamplemous­se, de la noix rie muscade et de la fleur de muscade.

Le mouvement juif clandestin a de nouveau per­pétré plusieurs attentats hier soir contre les postes militaires anglais; un officier britannique a été tué et une douzaine de personnes ont été blessées. Cette opération attribuée à la collaboration de l'Irgoun Zvai Leumi et de la bande Stern, et qui s'est déroulée si­multanément à une douzaine d'endroits dans Jérusa- em, Tel-Aviv, l iberias, Hereda et Kiryat-Hain, a été

l'une des plus considérables jusqu'ici; les terroristes ont utilisé des mines, des grenades, des armes auto­matiques et des lance-flammes de fabrication clan­destine.

Ces désordres suivent une période de tranquillité relative qui durait depuis un mois. Ils suivent de quel­ques jours la condamnation énergique prononcée par le Congrès mondial sioniste contre l'usage de la vio­lence en Palestine, et de quelques heures une décla­ration faite à Londres par M. David Ben-Gurion, pré­sident de l'exécutif de l'Agence juive, qui a exprimé son assurance qu'un Etat juif sera créé en Palestine.

L'officier anglais qui a perdu la vie se trouvait dons un camion d'artillerie qui a sauté à Kurdani, près de Kiryat-Haim, probablement après avoir touché une mine. 3 autres officiers ont été blessés en même temps. A Tel-Aviy, les terroristes ont lancé une grêle de balles tt de grenades sur le quartier général anglais; ils étaient installés sur les toits d'un pâté de maisons voi-

I sines; un combat s'est ensuite déroulé dons la rue, et! i'on rapporte que les maisons d'où sont parties les pre­

miers coups de feu sont en flammes.i C'est à Tiberias que les terroristes ont utilisé pour

la première fois des lance-flammes fabriqués à domi­cile, dons une attaque contre un terrain de stationne­ment d'automobiles; ils ont été repoussés; dans un quartier juif de l'ouest de Jérusalem, le centre militaire a étémltaqué et une bagarre assez vive s'est déroulée dons le centre de lo ville. A Hedero, les assaillants ont tenté sons succès de faire sauter la caserne de pom­piers de l'armée. Une voiture de radio-police a sauté sur une mine à Sarona.

A Jérusalem on croit aujourd'hui que les autorités anglaises prendront des mesures rigoureuses pour mettre fin à ces attentats, et recourront peut-être à lo loi martiale. D'autre part, l'Irgoun Zvai Leumi a distribué des feuillets annonçant de nouvelles attaques diurnes et nocturnes contre des objectifs militaires anglais. Cette guérilla peut finir par compromettre l'rémédiablement les chances déjà incertaines des Juifs de réaliser leur rêve sioniste; d'autant plus qu'en dépit des dénonciations officielles des chefs juifs, le succès de ces coups répétés ne peut s'expliquer que par une complicité tacite de la population.

FinlandeCe qui se passe en Indochine et en Palestine n'est

| malheureusement pas l'exception dans le monde qui devait être régénéré par la victoire alliée. Plus d'un an après la fin de la Grande Guerre II, plus d'un an et demi après la reddition de l'Allemagne, les vainqueurs n'ont pratiquement rien fait pour établir la paix. Les décisions prises sur des points secondaires ne sont que des ajournements. Les cinq traités de paix qui seront signés le mois prochain ne règlent aucun des points litigieux qui opposent les grandes puissances; ils n'au­ront pour effet que d'imposer des réparations kurdes à des pays déjà épuisés; pour le reste ils vont susciter de nouvelles sources de friction, comme l'Etat inter­national de Trieste.

Le cas de la Finlande illustre bien l'ampleur des réparations. Ce petit pays qui avait si vaillamment

payé ses dettes de la Grande Guerre I, et qui est main­tenant dans la zone soviétique, est déjà en déficit sur les paiements de 1946, que Moscou lui a imposés avant même la signature du traité. Sur le versement annuel de $35,500,000 fixe pour 1946, le déficit est de $5,000,* 000. C'est un indice de l'épuisement où lo double guerre finlandaise a laissé le pays. Les créanciers occi dentaux accorderaient au moins du délai, et peut-être une diminution des paiements, mais les Soviets ont une autre conception économique. Ils ont décidé d'imposer une amende de $200,000 par mois en marchandises tant que le déficit n'auro pas été comblé.

Lo chef de la commission industrielle des répara­tions à Helsinki a déclaré aujourd'hui que ce déficit ne pourra être rattrapé qu'er septembre prochain, de sorte que la Finlande devra payer à la Russie, en plus des $35,500,000 de 1947, et du déficit de 1946, une somme additionnelle d'au moins $1,600,000 d'amende. Ce déficit est d'ailleurs relatif. Le pays produit sur­tout de la pulpe et du bois, mais dans ses réparations il a à livrer un tiers du total en produits métallurgi­ques; et c'est là que le déficit s'est produit, les indus­tries n'ayant pas pu livrer les câbles d'acier, les dyna­mos tt les navires stipulés par l'armistice russo-fin­landais de 1944.

les industriels attribuent ces retards à trois cau­ses: le manque de devises étrangères pour acheter les matières premières essentielles, les retards des indus­triels de l'Angleterre et des Etats-Unis et d'ailleurs, à livrer l'outilloge et le matériel nécessaires pour l'accé­lération de lo production; et les dures amendes impo­sées par les Soviets. Les Finlandais se plaignent de ces sanctions pour des retards causés non par leur foute mais par le défaut de leurs fournisseurs.

Ainsi un navire marchand de 2,000 tonnes était terminé sauf qu'il manquait un petit ii.strument de na­vigation commandé aux Etats-Unis. Les Soviets n'ont pas voulu accepter livraison du navire sans l'instrument, et ont imposé l'amende sur toute la valeur du navire. Ces dures conditions sont conformes à l'armistice. C'est un cas de plus où i! faut blâmer non l'héroïque petit pays qui était écrasé, mais l'Angleterre et les Etats- Unis qui, au nom de la politique d'apaisement, ont laissé IUR.S.S. imposer ses conditions draconiennes à la Finlande.

Vers lo poix?Les traités les plus importants ne sont pas encore

ébauchés, et déjà il apparaît que les points de vue ''if grands vainqueurs sont diamétralement posés q»4ihï aux frontières nouvelles de l'Allemagr à son régime économique, aux modalités de l'occupation et du con­trôle, et au chapitre des réparations notamment pour ce qui a trait aux prélèvements soviétiques

A part les difficultés inhérentes aux traités de poix, c'est-à-dire au règlement du sort des vaincus, des problèmes graves ont surgi partout depuis la reddition du Japon, et aucun n'a reçu de solution tant soit peu stable. Une guerre civile de grande envergure sévit en Chine; une guérilla de caractère international se dé­roule dans le nord de la Grèce; l'Iran se débat dans des rivalités intestines où s'affrontent les empire, russe et anglais; l'Inde est aux prises avec une réforme cons­titutionnelle qui se déroule sous le signe de l'émeute.

La situation reste critique en Indonésie, où la ré­volte autonomiste a éclaté dès après la reddition du Japon. L'armée hollandaise rapporte aujourd'hui de Batavia, que des engagements sérieux se sont produits à Médon, dans l'île de Sumatra, et qu'à d'autres en­droits dans cette île les désordres augmentent, en dépit d'un appel lancé hier soir par le president Soekarno, de lo République indonésienne, qui a demandé à la po­pulation de collaborer à une solution pacifique.

C'est la rivalité croissante des grands vainqueurs qui favorise et encourage tous ces désordres, comme elle rend plus difficile la préparation des traités de paix. Il semblerait, à en juger par les discours opti­mistes prononcés à New-York, lors de l'Assemblée gé­nérale des Nations Unies que la nouvelle société inter­nationale marque au moins un progrès réel vers la paix. Mais n'est-ce pas une illusion?

Voici l'opinion qu'exprimait récemment le R. P. Stephen-J. Meany, S.J., de l'Université Fordhom, dans une allocution; L'O.N.U. "doit être condamnée au­jourd'hui comme lo plus grande organisation antica­tholique dons le monde. Elle a refusé d'admettre comme membres l'Espagne catholique, le Portugal catholique, l'Irlande catholique, parce qu'ils n'étaient pas diploma­tiquement acceptables à l'anticatholique Russie. Elle a refusé une place, dans le comité éducationnel dei Nations Unies, aux représentants de l'Eglise catholi­que dont les institutions éducationnelles couvrent le globe. Elle est restée distraitement assise pendant qu'un archevêque catholique subissait un procès «t était condamné comme un vulgaire criminel, exemple flagrant de la persécution de l'Eglise dans l'Europe dominée par le communisme. Les pays catholiques sont eu bien en train de se faire détruire par la Russie, ou bien ignorés par les Natiuns Unies".

C'est un jugement qui peut paraître sévère, mais il est rigoureusement exact. Ifs sont nombreux les peu­ples catholiques qui gémissent sous la persécution so­viétique, à commencer par la Pologne; non seulement les Nations Unies laissent foire, mais elles laissent les persécuteurs polonais prendre l'initiative de la cam­pagne contre Franco. Ce mépris des principes énoncés dans sa charte montre bien que l'O.N.U. n'est qu une ecticature de société internationale, et qu'elle devra subir de profondes modifications pour pouvoir jouer le rôle qui lui incombe.

il n'est pas exagéré de conclure de ce rapide tour d'horizon qu'en ce début de 1947, la paix est encore toute à faire. Et le monde n'a pas l'air d'être dans la bonne voie pour la réaliser. — Paul SAURIOL

LE DEVOIR, MOS Vf NDf JANVIER 1947

La vie liturgique

Fève du très Saint Nom de Jésus

La fMe du Tràs Saint Nom de Jésus remonte au 16e siècle. Le pape Innocent XIII l'étendit à l’Lÿlisc universelle en 1721. L’In- troit contient ce beau texte des Phi- lippiens: “Qu’au nom de Jésus tout «enoii fléchisse dans les cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur” (2, 10-11), Le nom île Jésus fut donné à l’enfant sur l'indication de l’ange: “...vous en­fanterez un fils et vous lui donnerez le nom de Jésus” (Le. 1, 111). Ce nom était commun en Israël, mais, devenu le nom du fils de Notre- Dame, il a un tout autre sens: il est le nom du Fils de Dieu. De là, son excellence.Etymologiquement, le nom de Jé­sus veut dire: Dieu sauveur.

ORAISON"O Dieu, qui avez établi votre

Fils unique Sauveur du genre hu­main, et avez ordonné qu’on l’ap­pelât Jésus; daignez nous accorder, à nous qui vénérons son saint Nom sur la terre, de jouir de sa vue dans les cieux. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur.”

(Jn. 5, 11-12). C’est dans la vie du Sauveur que le Père nous engendre pur l’adoption. Le Sauveur est la vie; il est notre vit. Qui ne sauve pas la vie ne sauve rien. Le Sauveur sauve notre vie en nous redonnant celle que nous avions perdue. 11 est l’unique sauveur parce outil est l’unique Fils, il n’y a qu’un Fils: “Tu es mon Fils” (Ps. 2, 7). Et le salut est dans le Fils.

"Et avez ordonné qu’un l’appelât Jésus”.

“Personne ne peut dire: “Jésus est le Seigneur, “si ce n’est par l’Es- prit-Saint” (1. Cor. 12. 3). La con­fession de foi au Christ “ce n'est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux” (Mt. 10, 17). L’Apôtre veut que toute noire activité soit dans le rayonnement du nom de Jésus: "Quoi que ce soit que vous fassiez, eu parole ou en oeuvre, fai­tes tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père” (Col. 3, 17).

Jésus est doux souvenir,Donnant les vraies joies du coeur. Mais nias nue le miel, et plus que

tout,

son nom du livre de ia vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges” (Apoc. 3, 5). Ce sont donc les vainqueurs. “Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; et j'é­crirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui des­cend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau” (Apoc. 3, 12), Mais qui donc est vainqueur? “Qui est relui qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?” (I. Jn. 5 5). Il n’y u qu’un vainqueur, c’est le Christ. Ses victoires sont les no­ires; nos victoires sont les siennes. “Le lion de la tribu de Juda. le reje­ton de David, a vaincu, de manière à pouvoir ouvrir le livre et scs sept sceaux” (Apoc. 5, 5). Sans la vie toire de Nutre-Seigneur, le oie nous était à jamais fermé ains qu’un livre que des sceaux empê­chent d’ouvrir. Mais ce n’est pas pour rien que Notre-Seigneur a vou

prendre sur lui nos misères:Véritablement, c'étaient nos rnutu

dies qu'il portait El nos douteurs dont il s'était

chargé. (Is. 53,4)En échange de nos misères, il

nous donne sa grâce: “C’est de sa plénitude que nous avons tous re­çu, et grâce sur grâce” (Jn. 1, 16). Admirable échange, heureux troc que, bien entendu, nous allons ha­bilement exploiter.

Doit» Raoul HAMEL, O.S.B.Douce est sa présence

(Hymne des lères Vêpres).

“O Dieu, qui avez établi votre Fils unique Sauveur du genre hu­main.” Notre-Seigneur, c’est le San veur, c’est notre Sauveur, (’.’est comme sauveur que les anges l’an­noncent aux bergers: "Il vous est lié aujourd’hui dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Sei­gneur" (Le. 2, 11). Après l’avoir entendu, les Samaritains déclarent hardimenl: “il est vraiment le Sau­veur du monde" (Jn. 1, 42). Saint Jean fait celte confession: “Et nous, nous avons contemplé et nous at­testons que le Père nous a envoyé le Fils comme Sauveur du monde” (I Jn. 4, 14), — "Ce Jésus est la pierre rejetée par vous de l’édifice, et qui est devenue la pierre an­gulaire. Et le salut n’est en aucun autre; car il n’y a pas sous le ciel

Dans les amours de la terre, le nom, te petit nom, c’est l’évocation de là personne aimée et quelque chose de plus. 11 est des noms qui sont clairs et nets comme une flam­me; ils en est d’autre# qui sont lourds et odorants comme une ger­be de fleurs choisies. Le nom de Jésus est douceur. 11 est lumière dit saint Bernard. 11 est aliment aussj. “Si vous m’écrivez, votre leltre m’est insipide, si je n’y lis le nom de Jésus; à vos discussions et en­tretiens, je ne p’ nds aucun goût, si je n’y entends pas le nom de Jésus.

Jésus est miel pour la bouche, mélodie pour l’oreille, jubilation jour le coeur. Mais il Mst aussi re­mède. Quelqu’un de nous est-il tris­te? Que le nom de Jésus vienne eu son coeur et de là monte à ses lèvres; et voici qu’au lever de la

M. Mauricè Valiquetteen deuil de son fils

J8K»NS

M. Maurice Valiquette, 15 ans, fils du sergent-détective Maurice Vali- quette, de la Sûreté de la province, est décédé à l’aube hier, au domi­cile de ses parents, 7370, rue Chris­tophe-Colomb. Il était malade de­puis longtemps.

La dépouille mortelle est présen­tement exposée aux salons mor­tuaires de la maison J.-S. Vallée, Limitée, 6862, rue St-Hubert. Les funérailles auront lieu demain ma­tin. Le cortège funèbre partira à 7 h. 30. Il y aura ralliement à la de­meure des parents du défunt, à 7 h. 15,

Lord beovermirrntredu frurt *

la Prodintrol de

opriétaire de journaux britanniques et onden jn de guerre, se repose au milieux des oiseaux v-York.

Bér if.ieÜ£ Dionne

un autre nom qui ait été ‘lonné | lumière de ce nom, tout nuage s’en-aux hommes, par lequel nous de-|fUjti ]a sérénité revient. Tel autre vions être sauvés” (Act. 4, 11-12), tombé dans le crime? Bien_________ ___ crime?Notre Sauveur nous sauve du pè-j pius> Cn est-il déjà, à courir en dé­dié. “Car si le sang des boucs et i sespéré au lacet de la mort? Ne va- des taureaux, .si la cendre d’une t-il pas, à l’invocation de ce nom

* . _ . ' . .. .. .. a. : 1 «-a my i A *4 * *vache, dont on asperge ceux qui sont souillés, sanctifient de manière à procurer la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui- même sans tache à Dieu, purifiera- t-il notre conscience des oeuvres mortes, pour servir le Dieu vivant? Et c’est pour cela qu’il est média­teur d’une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour le pardon des transgressions com­mises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent

de vie, respirer aussitôt la vie? (Sermon 15 sur le Cantique). Mais le nom ne dit rien, si la personne ne dit rien, puisqu’il n’en est que l’expression. O Jésus, si vous étiez pour nous le compagnon de route que vous devriez être, ce serait bien autre chose quand nous parlerions de vous! Nos mots froids auraient passé i la flamme. Venez donc fai­re fondre ce bloc de glace que nous avens à la place du coeur et nous donner “les vraies joies du coeur”. Celles que nous avons ne sont sûre

l’héritage éternel qui leur a été Hetpromis” (Héb. 9, 13-15). Le Sei

gneur est l’Agneau de Dièu qui ôte le oéché du monde (Jn. 1, 29), Le “Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une oblation et un sacrifice d’agréa­ble odeur” Ephés. 5, 2). C’est avec raison nue l’Apôtre nous dit: "Vous avez été rachetés à grand prix” (1 Cor, 6, 20).

Notre Sauveur nous rend la vie divine: “Dieu a envoyé son Fils unique dans Itamonde, pour que par lui nous recemns la vie” (I Jn. 4, 9). •— “Alors que nous étions morts par nos offenses, Dieu nous a ren­dus vivants avec le Christ” (Ephés, 2, 5). - “Par lui nous sommes pas­sés de la mort à la vie" (1. Jn. 3, 14). “Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie: qui n’a pas le Fils de Dieu, n’a pas la vie"

Avis de décès

ment pas vraies, puisqu’elles pas-, sent comme Tombre, ne

Association des plâtriersCe soir, IT 8 h. 15, à l’édifice des

Syndicats, 1231 est, nie Oemonti- gny, aura lieu l’assemblée régulière des Plâtriers et Finisseurs en ci­ment.

OlMgrapoiNeuDioicrét.Papiqu’à

it»

Décès d'un consul

LAURENDEAt A Montrai, le 3 janvier 1947. à l'ége de 87 ans, es! décédé. J.-dcorges Ealireudeau, C.R., époux de Berthe Seers. Les funérailles auront lieu mardi le 7 courant. Le convoi funèbre partira du no I18.i, rue Sl-Malhicu, à 8 h. 30, pour se rendre à la cathédrale, où le service sera célébré à 9 lires. Et de là au cimetière de Bonuhar- nois, Québec, lieu de sepulture. Pa­rents e( amis sont priés d’y assister •sans autre invitation. Ralliement a 8 h. 45, coin Stanley el*I)orchester.

VAN HOUTTE A Montréal, le 29 décembre 1940, à l'âge de (i!) ans, esl décédée Marie-Louise Deherri- pon, épouse de feu A.-!.. Van Iloul- te, demeurant à 111,890 rue Pélo- quin. Les funérailles onl eu lieu jeudi, en l’église Sl-Nlcolas d’A- hqnt.sic.

___ _____ Tombre, ne laissantqu’un affreux goût d’amertume à la bouche.

“Daignez nous accorder à nous qui vénérons son saint Nom sur la terre, de jouir de sa vue dans les cieux. Par Te même Jésus-Christ no­tre Seigneur.”

Nous nous insurgeons ici, avec indignation, contre tous les mal­heureux qui prennent votre saint Nom en vain. Ces malheureux sont sans doute plus hôtes que méchants, mais ici, la bèlise est méchante. Comment comprendre que le blas­phème souille des lèvres qui reçoi­vent le Corps du Christ? Ca ne se comprend pas, car c’est incompvé- h l’.sible. Ca n’a aucun sens. Au nom de Jésus, tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers. A cause de ce nom, le Seigneur par­donne les péchés. Seigneur, qu’ad­mirable est votre nom sur la terre! Que les autres se confient dans la bon be atomique, nous, nous nous confions dans le nom du Seigneur. Nous demandons avec la Postcom- munion de la messe que nos noms soient écrits dans tes cieux au-des­sous du glorieux Nom de Jésus, ti- Ire à l'éternelle prédestination.

Aux disciples qui revenaient avec joie d'une mission dans laquelle les démons eux-mêmes leur avaient élé soumis, Notre-Seigneur disait: “Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais ré­jouissez-vous de ce que vos noms sorti écrits dans les cieux” (Le. 10, 20). Avoir son nom écrit dans un journal, sur le soc d'un monument, voire sur le granit d’une épitaphe, ce n’est pas grand-chose. Dans le ciel atmosphérique non plus, mais dans le coeur de Dieu, voilà! Qui sont ceux dont les noms seront écrits dans le livre de vie: “Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vê­tements blancs; je n'effacerai point

Senor Emilio Dubois, consul gé­néral du Guatémala, est décédé mardi à l’Hôtel-Dieu après plu­sieurs semaines de maladie. Il était âgé de 56 ans.

Senor Dubois avait fait ses études dans son pays et en Europe. _ Il avait abandonné le journalisme pour occuper diverses fonctions importantes que lui avait confiées son goux’ernemertt et sa venue à Montreal avait marqué la première nomination d’un consul général de ce pays dans notre ville.

Les affaires du consulat seront temporairement dirigées par M. Er- uest-L. Crespo et par le Dr L.-P. Hébert.

Les funérailles ont eu lieu ce ma­tin en l’église St-Louis de France et l’inhumation se fera au Guatema­la.

) on Exc. |délégué '

•t le Terre- ■ jumelles

le la se- îT'! ointeté le

^portant ainsi ani,..c une bénédiction

spéciale du pape. Le texte de cette impressionnante lettre a été lue aux jumelles par leur papa, lors du dî­ner de famille du jour de l’an. Les enfants ont écouté, avec un respect filial, la lecture de cette lettre dont voici le texte:

Cité du Vatican, le 4 déc. 1946.Secrétairerie do Sa Sainteté,Chers enfants.Notre Saint-Père, le Pape Pie

XII, m’a confié la tâche très agréa­ble de transmettre à chacune d’en­tre vous l'expression de vive grati­tude pour le don filial de $300 que vous avez eu la bonne pensée de lui faire parvenir, par l’aimable entre­mise du délégué apostolique, pour son oeuvre de secours aux petits en­fants affamés d’Europe.

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ques transmises à 11 h. 30 cet a- vant-midi par le bureau météorolo­gique de Dorval:

Ré ‘ “égions de Montréal, Québec et des Cantons de TEst: Nuageux cet après-midi, beau ce soir. Beau de­main, puis nuageux. Beaucoup plus froid ce soir et demain. Vents du nord. Minimum ce soir et maximum demain à Montreal: 8 et 2 sous zéro; à Ottawa: 14 et 28 sous zéro; à Qué­bec; 18 et 8 sous zéro; à Sherbroo­ke: 10 et 4 sous zéro.

* * *Régions du St-Maurice, des Lau-

rentides, du Lac St-Jean et de Baie Comeau: Beau jusqu’à samedi soir. Beaucoup plus froid ce sior et de­main. Minimum ce soir et maximum demain dans St-Maurice: 25 et 6 sous zéro; dans les Laurentides: 18 et 4 sous zéro; à Chicoutimi: 30 et 12 sous zéro; à Rivière-du-Loup: 15 et 10 sous zéro.

Le long de la routepar SYLVAIN

.d« moeurs

par les mains du Saint-Père poul­ies petits enfants nécessiteux et

La Sainte Famille

es petits enfants nécessiteux affamés des pays déchirés par la guerre, a grandement réjoui le coeur du Père commun, et il prend plaisir à voir, dans cet acte de cha­rité, une manifestation évidente de vos senlime'h(s vraiment chrétiens et catholiques.

Confiant que vous ne cesserez de croître en sagesSé et en âge et en grâce, le Saint-Père, dans sa profon­de affection paternelle pour ses chères filles Yvonne, Cécile, Marie, Annette et Emilie, leur accorde de tout coeur, ainsi qu’à leur père ef à leur mère et à toute la famille Dionne, sa bénédiction apostolique toute spéciale.

En vous assurant de ma considé­ration et de mes respects, avec tous

Homer Lindsay CURRIE, l’un des ingénieurs du réseau national qui ont participé à la construction de la gare centrale, à Montréal est décédé à sa demeure, 55 Corn­wall Road. Ville de Mont-Royal, à l’âge de 54 ans. Il était malade depuis plusieurs semaines.

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leurs paroissiens après la messe.Au Club Renaissance, la réce|

tio ’ l’occasion de la nouvelle ai nie, est fixée au 8 janvier. > ■■ _ A

Dépouillement d'arbre Saint-Arsène

Québec, 3 (L N.C.) Conformé­ment à r- vieille et louable tradi­tion, d -• ci taines. pour ce pas dire des milliers de citoyen: ont parti­cipé aux réceptions officielles du jour de l’An, à Québec.

Au Parlement, sir Eugène Fiset, lieutenant-gouverneur de la provin­ce, était accompagné du Dr Camille Po iliot, ministre de la Chasse et des Pêcheries, qui représentait le premier ministre.

A l’archevêché, vu la maladie de S. Cm. le cardinal Villeneuve, il n’y a pas - u de réception.

M. Adélard Godbout, cb T lu p ti libéral provincial, a r-'-çu j, Club de Réforme. Au cours de s après-mi­di, le Club lui-même donnait uni réception pour ses membres et leurs femmes. MM. Louis St-Lament et Adélard Godbout étaient pré­sents.

Mgr Eug.-C. Laflamme, P,A., tmè de Notre-Dame de Québec, et tous les autres curés de la vill’ ont reçu

On annonce que le dépouillement des arbres de Noël de Tornhelinat St-Arsène aura lieu ce soi à 8 h. Les parents et amis des <n phelins sont bienvenus. La soirée est or­ganisée par TAmicale des Anciens.

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dans le Christ.(signé) J. B. MONTINI, subst.

La fête annuelle de la sainte Fal mille se célébrera le 12 janvier, deuxième dimanche du mois. C’est une fête traditionnelle au Canada, qui remonte aux premiers temps de la colonie, où elle fut instituée et ! nVè'* bons "souhaits propagée par Mgr de Laval et les : je demeure votre missionnaires jésuites. Plus que ja­mais la famille a besoin d’être pro­tégée. Si nos foyers sont moins ébranlés que d’autres, la plupart ne possèdent plus toutefois la stabilité d’autrefois. Ils sont cependant le gage de notre survivance. Quel meil leur moyen de les raffermir que de nous mettre à l'école de la sainte Famille de Nazareth, que de nous consacrer à elle et de vivre de ses exemples, de ses Içons. La célébra­tion de la fête annuelle nous y ai­dera.

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L’enlèvement des ordures ménagères, des cendres, etc., ne se fera pas le lundi S Janvier 1947. PETE DE L’EPIPHANIE.

Partout où l’enlèvement est fait ordinairement le lundi, le» Intéressés sont priés d’attendre au Jeudi suivant pour déposer leurs poubelles dans les rues ou ruelles.

LE DIRECTEUR DES TRAVAUX PUBLICS, H.-A. GIBEAU.

Bureau du directeur des travaux publics.Hôtel de ville.Montréal, le 3 Janvier 1947.

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La Canadian Press est seule autorisée à iaire emploi pour réimpression de toutes les dépêches attribuées à a Canadian Press à l’Assoclated Press ou à l’agence Reuter ainsi que de toutes 'es Informa­tions locales que le "Devoir" publie Tous droits de reproduction des dépêches parti­culières du •‘Devoir’’ sont également ré­servés.

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Faits divers

Entrepôt ravagé par l’incendie rue St'Paul

Il est tombé plus de 6 pouces de neige depuis le Jour de TAn — Plusieurs accidents mortels — Affaires de Cour

L’entrepôt de la firme Duches- neau-Trudeau, situé à l’est de la rue St-Paul, au no 95, angle de la ruelle Vaudreuil, a été détruit par les flammes, hier soir. C’était un édi­fice de trois étages. Vers six heures, hier soir, le sergent Paul Racette patrouillait à cet endroit. Il a aper­çu le feu et a sonné l’alarme. Cinq minutes plus tard, quelqu’un signa­lait un second appel. Une dizaine de casernes de pompiers ont répon­du. On a utilisé une vingtaine de jets d’eau pour éteindre le feu. De l’important magasin de jouets et de nouveautés, il ne restait plus debout que les murs. Personne n’a été bles­sé. Juand les flammes ont percé la toiture, une douzaine de pompiers ont semblé emprisonnés. Ils ont réussi cependant à s’échapper sur u.i édifice avoisinant, en abandon­nant leur échelle à la proie des ’la mm es. Une tempête de neige com­pliquait le travail.

La neigeDepuis le soir du jour de l’An, il

est tombé plus de G pouces de neige, sur la ville'de Montréal. Tous les moyens de transport ont été, retar­dés. On prévoit pour demain un temps généralement beau et beau­coup plus froid.

A la voirie municipale, on a dé­claré oue 743 hommes ont été occu­pés à l’enlèvement de la neige, hier, en plus de 208 véhicules à traction animale, 1G7 camions. 9G tracteurs, 34 charrues, 15 souffleuses et 11 niveleuses.

Garage détruit à Mont-RollandLe garage Ménard, de Mont-Rol­

land, oomté de Terrebonne, a été détruit par les flammes, le Jour de | l’An. On attribue l’incendie à une

M. Duplessis de Nouveaux citoyens retour à Québec assermentés lundi

. „ , , Il a reçu M. Onésime Gagnon, reve- La cérémonie aura lieu à l'hôtel dectincelle surgie d un chalumeau, nu VOyagC en Europe | ville — Allocution de M. Paul

Martin

M. Ferrier Chartier est décédé à 36 ansIl était journaliste au "Devoir"

dans laquelle il voyageait a donne contre un train du Réseau Natio­nal, à un passage à niveau, tout près de son domicile. Le garçon habitait Notre-Dame de Stanbrid- ge, comté de Missisquoi. On l’a im­médiatement transporté à l’hôpital Saint-Jean d’Iberville, où il a suc­combé. Son frère, Albert, âgé de 21 ans, était aussi dans l’automobile. Ce dernier est sous observation dans la même institution.

Mort dons son autoM. William Harold Bannerman,

53 ans, domicilié à 4790, Chemin de la Ctôe-des-Neiges, a été trouvé mort dans son automobile, rue Met­calfe, près du carré Dominion. M. Bannerman, décédé subitement, était le directeur-gérant de la Ca­nadian Bronze, dont l’édifice est situé rue DeLorimier,

Première victimeM. Philias Pctitclerc, GG ans, do­

micilié à 1308 est, rue Sainte-Ca­therine, a été la première victime d’un accident mortel a Montréal, en 1947. M- Petitcierc a perdu l’é­quilibre eh entrant chez lui et s’est affaissé près de la porte, au bas de l’escalier intérieur.

Chute mortelleQuébec, 3 (D.N.C.) —Yvon Blan-

chet, 9 mois, enfant de M. et Mme Alfred Blanchet, de (iiffard, s’est fracturé le crâne en tombant de sa chaise haute et est mort instanta­nément.

qu’un employé utilisait pour sou­der un réservoir métallique. Les ; Québec, 3 (D.N.C.) — M. Mau-deux hommes, qui travaillaient en , j QUpiessis, premier ministre ig jUBe en ae ]a rp,.,. SUDéce moment, en sont sortis indem- revenu à fine- ej* cnei ne la bour «npe ________ne* si y villéniateiirs Hénlnrent la la Provlnce. étalt revenu a Vjue- neure du district de Montreal, M. u • .u , j- •• jnés. MX viliegiateurs aeptorent ta b matin. Il a reçu M. Onesime o S Tvndale fera nrêter le serment Ferner Chartier, bachelier en Hyacinthe, mus la direction du de leur automobile dans ce " jynua'e. jeca preier te serment a i„ professeur Télcsphore Urbain, puis

a Montréal, au Conservatoire natio­nal de musique, sous le docteur Eu­gène Lapierre. Il fut organiste à Notre-Dame-du-Rosaire, de cette ville, de 1936 à 1941, après quoi il entra au service du Devoir, comme rédacteur.

Outre ses parents, le défunt laisse un frère et une soeur, M. le Dr Jean Chartier, médecin, de Montréal, et Mme Paul-Eugène Bégin (Jeannet­te), feme de M. Paul-Eugène Bégin, M. ès Sc., directeur des études à l’Ecole de laiterie de la province, Saint-Hyacinthe.

Les funérailles auront lieu de­main, à 10 heures du matin, à la ca­thédrale de Saint-Hqacinthe.

perte de leur automobile dans ce ’ r0cBn„n u.m lynciaie, tera prêter le serment [n^|‘uc ancieà o;Banisïe à a uafeu le deuxième deouis nuinze Gagnon, trésorier provincial, qui d allégeance a 24 nouveaux sujets musique, ancien organiste a la paours dans ce vXge.P Q fst emPre«é d.e * Pré*f"- canadiens, représentant 15 origines rsZ-Hyacin^'io^nMisÆTfe, . . . ... vovafleSdelmielaues*moise*n Europe1 rae a es dij{ér®nlei1’ lu(I!di liQu^musUallm bew/r, estVécédéExplosion dons une laiterie i P rhef du ^uve^nement a éall aU C°UrS d une, ré«DtT mardi soir, vers 11 heures 30, à

Le chef du gouvernement a ega- organisée par la ville de Montréal |.hôpital de’ Cartierville, des suitesition chirurgicales, longtemps, le défunt ■ " était âgé de 36

nente H» impnt' >1 a ete question de la dis- Au nombre des invités on compte J.-E.-Ferrier Chartier (Laura Moi- P Je* r.pnf»fno«^i» nianf m® tribution des sieges lors de la pro- (}es dignitaires ecclésiastiques, des san), de Saint-Hyacinthe, et petit-teschamps* venaft^uein^de^miit' cllaine Session. Comme le nombre représentants de la magistrature, fils de feu Ferrier Chartier, cheva-

■ “ » —- V* V- «MU - » Y'* * . ». • ̂• V— *•. * ^ Y* —* — Y* f . # 1CY..VV ► | ,

comme l’an dernier. représentants des principales asso- Séminaire de Saint-Hyacinthe, avaitIl y en a trois qui devront forcé-, dations de Montréal. , étudié le piano et 1 orgue à Saint-

I ment siéger à gauche. _ | On chantera d’abord l’hymne na-l.Ajoutons aussi que le premier mi- tional, puis les nouveaux Canadiens!

_ ? a m m s. . ■ —. « riTYp— ____ . _ .............i f _y - _. ma I

Blessée dans une explosionMme James Salmon, 41 ans, 4181

avenue Colonial, a reçu 'res aux bras et aux jî____ _____ ____ ________ r ___ _ .............. ................ .......matin. Son poêle a fait explosion, ! Couronne et une délégation de la du Bien-Être social, prononcera une; ItVAflllifC fill TAtAll Le feu ne s est pas propagé à la i police provinciale. allocution. Les nouveaux Canadiens! JlAwillBIB® mH* IrWBwlImaison. La victime a été transpor- seront invités à signer le livre d’or —-----

de ia ville, puis un vin d’honneur H* ont été abolis ce matin por la

Invasion des skieursà la montagneLe Mont-Royal a été le théâtre

des éhats de plus de 5,000 skieurs dans la journée d’hier. Une neige abondante favorisait l'exercice de ce sport. Tout ne fut tom de même pas sans embarras. Quatre person­nes ont reçu des blessures, dont deux ont été hospitalisées. M- Ro­ger Comtois, 22 ans, de 7230, rue Boyer, s’est coupé à ia mâchoire M. Georges Vince, 25 ans, de 2484, rue Coleraine, s’est blessé à la tête.Le premier a été envoyé à l’hôpi­tal Saint-Luc. le second à l’hôpital Général. Les deux autres victimes,MM. François Tremblay, 19 ans, de 13G1 est, rue Sainte-Catherine, et Richard Crevicr. 22 ans. de 5048, avenue Henri-Julien, ont été pan­sés sur les lieux par l’escouade de la police municipale.

Jambe fracturéeM. Hébert-Armand Lalonde, 1672, ,

avenue Lincoln, a fait une chute | ouete, M. Davie .avait terminé ses lors d’une excursion à Sainte-Thé- affaires à Québec et se rendait à rèse de Blainville. M. I.alonde “te hospitalisé à l’Hôtcl-Dieu de Mont­real. il souffre d’une fracture de la jambe gauche.

Trouvé geléQuébec, 3 (D.N.C.) — M. Joseph

Couture, cultivateur, âgé de 42 ans, demeurant dans le rang St-Augus- tin, à St-Lambert, comté de Lévis, a été trouvé gelé à mort dans un bois de cet endroit mardi dernier. Il était narti en raquettes diman­che après-midi pour se rendre dans la forêt chercher des outils et n’est pas revenu.

Mort d'un industrielQuébec, 3 (D.N.C.) — M. Charlie

G. Davie, président de la Geo. T. Davie & Sons, Ltd., a perdu la vie vers 1 h. 30 mercredi, alors que l’automobile qu’il conduisait est en­tré en collision avec un autobus de la Levis Tramways, près du pont de Québec.

D’après ce qui a été révélé à l’en-

u des blessu-! nistre a reçu au cours de l’avant- seront assermentés, après quoi M.Xa fAllë glff ]pC jambes, hier; midi plusieurs procureurs de la Paul Martin, ministre de la Santé et i t*v1 t AVYvlsYcisYYY ' « Y TY /X ri / 11 A Cf O ♦ 1 /Id Id J.. ! T? i — _ î _ ! _ _______ _ _ ...... ! ... J S — J _ .

tée à l’hôpital Saint-Luc.

Saut désastreuxMicheline Campion, 11 ans, et de­

meurant à 1500 rue de La Rochelle, s’est brisé les deux jambes, hier après-midi. Elle jouait avec des

James Fratini cité à son examen volontaireL’examen volontaire de James

Fratini, 27 ans, 393 rue Hurray, ac­cusé d’avoir, étant muni d’un re-vnl vpr-îoiipt. vnlp la çnmmp Hp

sera servi.

Le "Doily Mirror" réprimande

le délégué canadien

Commission des prixOttawa, 3 (C.P.) — La Commis­

sion des prix a annoncé ce matin que l'on a enlevé toutes les restric­tions sur les importations de coton et.de dérivés du coton. L’an dernier

. ces contrôles avaient particulière- Dans «on racn( affecté les importations en

89 morts violentes dons la métropole en 1946L’inspecteur Thomas

New-York, 3 (C.P.) ____ ________! éditorial d’aujourd’hui, le Daily provenance des Ëtats-Ünis, mais la

. _ . - i Mirror accuse le général McNaugh- révocation de ce malin ne produiraquête préliminaire du prévend. _ ' ton, représentant canadien à la que peu de changements immédiats,

Le seul témoin entendu ce matin I Commission atomique de l’ONU, de car l'embargo sur les importations a été M. Nick Pariko, caissier à ; “faire de l’opposition au profit du américaines a été levé le 15 octobre l’emploi du restaurant Matthews, i groupe slave”. i dernier.qui a raconté que le 27 décembre! re iournal de la chaîne Hearst Les autorités de la CommissionLeggett,

accWen * To n^rfrinne. ^ ïu '■ Quelques instants après cet atten- j r?r Ia, frd^ sans 0k%rte (t,ls,cus' Hors canadiens, pour servir les fins U We ê 3 052Pautres ont é?é hosni ’ »a‘- Fratini était appréhendé par SI0"? Le A"™ rappelle qu’adve- de la guerre. La commission rap- Ihsée*1 Pnnr la ^ ': deux détectives. On retrouva sur lui 1}an,t une- nouv.elle «“"re, le Cana- pelle aussi aux importateurs que

afin d’enrayer dans la mesure* du i __possible, les accidents de la circu- Alexandre Chevalier, c.r. îation. Il a toutefois ajouté que le public jouait la plus grande part dans ce rôle, car dit-il, les efforts, de chacun contribuent largement à réduire le taux des accidents.

m^Toif avait8 comoté G^l^acci" l’argentvoîé'et' le “reviver “quïV’é-1 da devra compter sùr les États-Unis tous" lêrprodüits''quTu_achè"teront dents nui ont fait «mnrt. .4 ! tait qu’un banal jouet. I P°ur sa défense. ; à l’étranger devront se vendre auI.i„...:.qu ont falt 52 m°rts et 2,518 Antonio Lanleri avocat de la j On présume que Uéditorial fait Canida aux prix fixés par la Com-

police municipale a demandé que! allusion à la proposition canadien- mission des prix, . l’arme et l’argent soient versés au ne du mois dernier, laquelle recom- «.n»

Vers un nouveau record de neige...!

__________.S’il continue â neiger comme aupar 1 Assemblée générale de 1 ONU. cours dea deux dernières semaines, La motion de 1 Assemblée recom- ; Montréal connaîtra probablemem

blessésL’inspecteur Leggett a ajouté que

tous les policiers de sa division) -,—— —°—---- , ,avaient reçu des ordre* trè* nréei* I dossier comme pieces a conviction, i mandait a la Commission (le rendre

j,---------- j , P . i T.'ineuinA est défendu par Me ] >sa motion pour suppression du ve­to (relativement aux punitions! pour violation des règlements sur l’énergie atomique) conforme i la phraséologie d’une motion de dé­sarmement antérieurement adoptée

Bon mois pour l'Assurance-chômoge

T a crsrv»rr»t» Hfsc f*nnfi*«Kntirinc rlAS

Brise-glace en actionOttawa, 3 (D.N.C.) — Par ordre

de M. Lionel Chevrier, ministre des Transports, te brise-glace du minis­tère N. G. C. Saurel a quitté Char­lottetown, 1. P.-E., hier, pour ac­complir un voyage humanitaire. Le brise-glace est en effet allé livrer 40 tonnes de provisions dont Na- tashquan, village de pêcheurs, et les environs aval: ' un urgent besoin pour la saison d’hiver. Le village de Naiashquan est situé sur la rive nord du Saint-Laurent, à 009 milks environ en bas de Québec, vis-à-vis

'l'extrémité est de 1 ile d'Anticosti. Seul un brise-glace peut se frayer un chemin à travers les glaces épaisses qui ont isolé le village plus tôt que d’habitude cette année et ont empêché un cal.olcur de livrer ces approvisionnements.

Le N.G.C. Saurel s’occupait de recueillir les grosses bouées à gaz et les gardiens de phare dans le voisi­nage de i’Ile du Prince-Edouard. Lorsqu’il mira terminé sa mission à Natashquan, il devra se rendre à Bord Rocks et à nie Brion, près des lies de la Madc'cine pour y prendre le personnel des phares avant de retourner à sa base d’hiver à Sydney, N.-K.

Incendie à KénogamiChicoutimi. 3 (D.N.C.) — Un in­

cendie a détruit complètement ce matin le garage Trémen, à Kénoga­mi, ainsi qu’une dizaine d'automo­biles qui s’y trouvuient. Les dom­mages se chiffrent à environ îÜO,- 0011. L’origine du feu est encore in: connue. Les pompiers de Kénogami ont réussi à sauver complètement ks bâtisses voisines.

Ecrasé ô mortChicoutimi, 3 (D.N.C.) —M. Jean

Ccorges Gagné, de la Côte de la Re­serve, à Chicoutimi, a été écrasé a mort par le train qui entrait en gare à 0 heures hier soir. M. uutfiie se trouvait sur la voie ferrec au passage du train dans la côte, près du caveau à patates de la coopéra­tive. Il a été horriblement mutilé. Il |a:sv sa femme, née Lévesque, et neuf enfants.

Le général Kurt Meyer à la bibliothèque du péniencierOttawa, 3 (C. P.). — On a révélé! ic«V"*;q(um "* nrî^’naLr^TnConseil de sécurité, au sein duquel hier que le général Kurt Meyer, qui ^ $7,519,961, soit près d un million s> p e j et q

a été condamné à Temprisonnement de Plus qu’en octobre, annonce la, aPP qu.. V..:»-------à perpétuité pour expier sa part de Gommbsion fédérale qui admims-j Avion disparu

vardien asphyxié.V. St:.ni 1rs Ricl

Lévis pour visiter son oncle, M. C.A. Davie, à l’occasion du jour de l’An. En arrivant à la courbe du chemin, située à quelque cent pieds du pont de Québec, M. Davie a perdu annaremment le contrôle de sa voi­ture, qui est allée donner de l’avant sur l’autobus qui venait en direc­tion de Québec. Les deux véhicules filaient à environ 20 milles à l’heu­re ,a-t-on déclaré à l’enquête. L’auto 11 de M. Davie aurait dérapé dans la courbe, où il y avait des ornières.

Mort dons un incendieQuébec, 3 (D.N.C.) _ M. Marc-

Aurèle Guérard. âgé de 20 ans, a oerdu la vie, le jour de l’An au soir, dans un incendie qui a ravagé la résidence de M. J.-A. Morin, me de la Salle. Ce dernier a reçu de sérieures brûlures en voulant sau­ver M. Guérard.

Policier blessé par des chevauxLe policier, Gérard Voeel, du

service de radio-police, voiture no 25, s’est, légèrement blessé dans la soirée du Jour de l’An. Deux che­vaux attelés à un traîneau ont pris le mors aux dents rue Sherbrooke, en direction de l’ouest. Les agents Voeel et Pills ont tenté de les ar­rêter. Le premier s’est tenu sur le marche-pied. Au moment de subir une balle forcée, l’une des deux bê­tes s’est soulevée et a rabattu ses pattes sur les jambes du policier.

Six mois de prisonUn récidiviste, Charles GobeiL 40

ans, 3652 boulevard Ferras, a écopé de six mois de prison hier, après avoir avoué sa culpabilité devant le juge T.-A. Fontaine, à l’accusa- tion d’avoir volé des articles de toi­lette évalués à $7.50, à l’étalage d’u­ne pharmacie.

Incendies à St-SauveurA St-Sauveur, la maison du Dr A.

Morrissette et la propriété de deux étages de M. Louis Saint-Germain, 57 ouest, rue St-Jacques, à Mont­réal, oui été la proie des flammes, le Jour de l’An. L’incendie de la de­meure du Dr Morrissette a éclaté vers 9 heures du matin, d’une cause inconnue. L’autre s'est déclaré dans la nuit et aurait été causé par une explosion dans un réservoir à

responsabilité dans l’assassinat d’un lre ce fonds.certain nombre de prisonniers de> , D l811* attribuer cette augmenta-, Washington 3 (AP)guerre canadiens, aux dernières se- bon surtout. aux versements faits ri am^icaine annonce ‘aujôüï-i de' 22.5 pouces, ce qui fait mieux marnes de la bataille du front de bar des services gouvernemçntaux. rt>hui qu'un hydravion transportant i comprendre l’importance dej’aug-

La ma-

B J»)sur la métropole. Cela porte le total pour cet hiver, à 54.7 pouces, total qui n’avait été atteint que le 15 fé­vrier l’hiver dernier.

A la même date en 1946, la pré­cipitation de neige n’avait été que

. mentation depuis le début de l'hiver‘ 1.

___ _____ , _____ ________ ___ , matin il y a 1,114 journaliersporte que ce général allemand par-! mage à certaines catégories de ma- revenu à sa base, à l’ouvrage à Montréal. Ils sont con­tage l’existence normale de cette rin«- Le ministère des Affaires des L’appareil a décollé du F.S.S.; duits par 128 contremaîtres et as- institution pénale. (anciens combattants a fourni une Pi'ne/s/antf à 5h. 45 a m. le 30 dé-l «islants-contremaîtrcs qui ont à

Kurt Meyer est un ancien corn-! somme de $921,415 pour des allô- cembre. Il devait revenir le même; leur service 338 attelages, 254 ca- mandant d’une division d’élite de: cations aux vétérans, selon certai- jour à 3h. 45 p.m. mais il avait suf- niions, 102 tracteurs et bull-dozers, l’armée hitlérienne. On dit qu’il a nés conditions, pour leurs périodes fisamment d’essence pour onze heu- , 43 charrues, 9 niveleuseS et 14 souf- fait beaucoup de progrès dans Fétu-! de service dans les forces armées, res additionnelles de voi. ! fleuscs. _(te de 1 anglais depuis son arrivée1 On leur verse ces allocations après Les derniers rapports reçus à 7h.! On nous a fait remarquer au dé- au pemtencier de Dorchester. On lui qu’ils se sont établis dans des em- 25 a.m. le 30 décembre, indiquaient ' parlement des travaux publics (jue u offert ce poste à la bibliothèque plois “assurables”. Le ministère des qu.?, appareil était à environ 250, pendant les fetes il a été assez diffi-par considération de ses talents se*' A A C fait se* nâiement* à la Com- millcs au sud du p,ne Inland. I elle de recruter des journaliers. Deaptitudes et la nature de sa senten fn^ Dcs envolées de reconnaissance! fait il n’y en avait que 639 à l’ou-ce. Sa senten i 1 effectuées antérieurement ont ré- ; vrage hier, malgré tous les efforts

Le prisonnier avait été transporté! nombre 1 1 1 véié qu,il y avait dcs mas«cs d’eau ; des contremaîtres,secrètement d’Angleterr» nu n°r»em •’ • . œo dans cette région et les autorités de; 11 y a donc lieu d espérer que leda. Revêtu de l’uniforme Hn *nMn4 oo-Pq-jo a Païe’Par contre T11,6 $2,- la marine ont exprimé l’espoir que travail de déneigement sera menécanadien, il a été escorté insm."! i» 23,i>37f* aux chômeurs assures en l’hydravion a pu amerrir en sécu- plus vigoureusement à compter d’au-barrière du Dénftenciern,i?„ • • no':embre> s01t quelque $225,000 de rite. La mauvaise température a jourd’hui.d’abord isolé â Pinfimerie nlndant ra°ms que-le ny-s précédent. ; empêché les équipes de secours et! .......... ...... ...........que Ton annonçait son arrivée cari » de ^connaissance daller à la res-

Deux 01,5 de pénitencierkTarmé1*"*1 d?UMpv»VeUe»à c1?mbattr.e ! Joseph Hance, sans domicile con- ! <\uÏÏ.SS. Pine island, avait pris «nait miefmip „ 1 cral\ »u, un récidiviste, a écopé d’une place à bord de l’appareil. Les au-

r r Aréactlon* i peine de deux ans de pénitencier ce très occupants étaient le lieutenant par touteTles^ormaUtés 1Tlatin’ deva.nt. T-'A’ Fontai- William Henry Kerns, jr, jle Bos-sion sans savoir

cousse des disparus. ' JLe capitaine Henry Howard : UnC™eUr‘

Caldwell, de Norfolk, commandant; dans Ufl jnCCIldiC

Saint-Hyacinthe, 3 (D.N.C.) —f-rmoiifi. j, i • ------- •------;-------------------------—............................ ...... —...... , Mlle Jessie Hamilton, de Saint-Paulnormalités d admis- ne, pour vol de $3,900 sous de faus- ton; le lieutenant Ralph Paul Le- d’Abbol.sford, a trouvé la mort au

nu'nri -, onn-i* .Jî. .îf!1'ltLors- ses représentations, à l’aide de chè- Blanc, de Saint-Martinville; i’ensci- cours de l'incendie qui a détruit de tout A’ahV,™) S2ü*i enUté’n ques sans valeur. 'gne Maxwell Albert Lopcz, de New- fond en comble la maison qu’elled’hostilifé qu' ’es" ét M den™ent ; André Marchitello. 5280, rue déport; et MM. Frederick Warren ; habitait, au cours de la nuit de lun

Enquête remise

Lorimier, qui a avoué sa culpabilité ! Williams, de Huntingdqn, Tenn.îjdi à mardi. Elle était âgée de 78 à l’accusation de vol d’automobile,(James Haskin Robbins, de San Die-: ans. On se perd en conjectures sur a été condamné à un an de prison.'go; William George Harry Warr, la cause de l’incendie et les clrcons:

L’enquête préliminaire des six {'”,7' j” accusés dans l’affaire d’impression : blUard* de faux billets de tramways a été' remise au 10 du courant, ce matin,(levant le juge F. T. Enright.

Les inculnés dans cette

Un autre récidiviste, Henri Bou-ide Portsmouth, et Owen Mccarty, chard, 20 ans, 25 8est, rue Ontario, de Sonoma. Californie s’en est tiré avec 6 mois de prison pour cambriolage dans une salle de

Vol de $35,000 ?# _ --- ------------- affaire

LéopoIdnSupnîePNMR^artinn AlnK-i man(îat d'arrestation a été ! un choC nerveux, dans le capote- [a fournaise ne mit pas le feu, pen- Kiiwi?,.-A Ja.1"1’ Al0IS) émis ce matin par le juge T.-A.Fon- ment d’un autobus. véhicule dant son sommeil. _ ,

tances qui ont entraîné la mort (le la victime. Celle-ci habitait avec une compagnne une maison du rang de la montagne, en direction de St-

Blessées dons_un occident VJ rSfBrantford, Ont., 3 (P.A.) -Deux : 'H'elques jours cependant, la corn-

personnes de Minneapolis, Minnc- pagne de MlleHamilton étad absen- sota, Mlles Lillian Pearson et Agnes t13an'd.*0,,? chauffait sa mai;

! Ballinger, ont reçu des blessures et J’0’) au bois et Ion se demande w

Kilbertus et Roger Arès. * | rima uc manu par! taine contre la femme de M.nme de M. Ar- ; voyageait de Toronto vers Minnea- Loyd Honey, fils du proprié-

—... *■*■» l mand Cardinal qui serait domiciliée polis, quand il a chaviré sur la rou-' *aire “e maison, a ete le pre-l ir\k/ ■ • . ,, . . ^®7, rue Chatham. J te glissante et a roulé dans unL6 Wasninqtonian subit i Le mari accuse sa femme de lui ; sé profond, à cinq milles environ , ,, ,

j avoir volé une somme d’environ de Brantford. Vingt-sejit personnes immédiatement l alarme,($35,000. Il avait tout d’abord obte-javaient pris place à bord. Les deux maison n était déjà qurn* |]’'asl®r ! nu l’émission d’une sommation con-'jeunes filles ont quitté l'hôpital ardent et il a été imjiossiblc dy pc-

un retard de 10 heures

• te glissante et a roulé dens un fos- 1„,'1,cr a apercevoir les flammes, vers_ sé profond, à cinq milles environ ? heures mardi matin. Il a donnei’environ de Brantford. Vingt-sept personnes immédiatement 1 alarme, mais la jrd obte-javaicnt pris place à bord. Les deux maison n était déjà

_ , -------- i „u , u u...«lion con-'jeunes filles ont quitté l'hôpital ardent et il a été imjRrattleboro, Vt., 3 (A.P.) - La ! tre l'inculpée, mais les agents de la après avoir reçu les traitements, i On ne savait alors si Mlle

seconde section du WnshinntoUan. •. noücc nrovinciale chargés de la1 Hamilton se trouvait ou non dansle tram qui va de Montréal A ! servir n’ont jamais obtenu de ré-j----------------------------------------------- 1. «nn ..irtné n\\asmngton, a été retenu ici nen-1 ponse à l’adresse précitée. C’est:(tant uix heures hier, à cause d'une ; pourquoi le juge Fontaine a consen- essieu brisée sous la locomotive. Le- fi ni» matin à l’Amisçinn ri’nn man*!

__ un'huile.

âgé de 72 ans(k'tm’.u'iin au no 2172. de la rue j U- e. a été trouvé asphyxié à son J

javril, nier. M. Riel él;.il préposé ia qs-rde du chantie:- dt construea.i i ■ la uoeve e e: B: e Notrc-Dn- Romain-Octave Pelletier, "A travers les livres

___ . ___ . locomotive. Le ' U Ce matin à l’émission d’un man-|* Air înr * Sa V* 8 h' a30 d’arrestation. |hier soir, apres que Tessieu eut été I ■

reparéc’ j Une tragédie ferroviairefait 5 morts et 43 blessés I

Demain: °utrf>1lles lubriq1es °irdin?ires df samed' : chronique i Londres, 3 (Reuter) - Cinq per­de Mlle Germaine Bermer, Vie musicale" de M. ! sonnes ont été tuées et 43 autres

, revue de la presse ; Lésées, dont 35 grièvement, lors- ,i___ • ... ... que le train Londrcs-Norwich a té-

; çoir Albert Angers; Conte des Rois: Les Mages à Ville-Marie, par Béran- ' aüircs et 1. n

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’un d’eux a traversé le toit de la gare. Les équipes de secours ont été handicapées par la brume et plusieurs des blessés sont demeu­rés pris sous les décombres pen­dant plus de trois heures et demi.

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MM. Cardineret Mackenzie

au Conseil privéOttawa, 3 .— Sa Majesté le roi

George VI vient d’annoncer la no­mination de MM. lan Mackenzie et J. G. Gardiner, respectivement mi­nistre des Affaires des anciens com­battants et ministre de l’Agriculture dans le cabinet King, aux fonctions de membres du Conseil privé de l’Empire. Cela leur donne le droit nu titre de “très honorable” que seuls, jusqu’ici, MM. Mackenzie King, Louis St-Laurent, J. L. Ilsley et C. D. Howe pouvaient porter au Canada.

Neuf bandits s'échappent d'une prison de New-York

New-York, 3. (A.P.) — Les 17,- 000 constables de la police munici­pale de New-York ont reçu l’ordre de "tirer pour tuer’’ aujourd’hui, alors que toute la force policière a été lancée à la poursuite de neuf évadés de la vieille prison de la rue Raymond, à Brooklyn. L’un des évadés est un meurtrier.

Cette évasion en masse qui s’est opérée dans le plus grand silence et sans aucune marque de violence, est la plus importante évasion par le nombre, enregistrée dans l’his­toire de cette ville.

M. Warden Thomas McDonnell a attribué cette évasion au nombre inadéquat de gardiens et au mau­vais état de l’immeuble. "La prison, dit-il, est vieille de plus de 100 ans. Ses barreaux sont fouillés et ses fe­nêtres pourries."

Le nouveau commissaire de cor­rection, M. Albert 0. Williams, a ainsi donné sa version de l’affaire; “Les neuf prisonniers, sans escor­te, revenaient de l’inspection médi­cale hier après-midi, entre 1 h. 15 et 1 h. 45. Ils ont eu â passer tn face de la porte qui donne sur Fort Greene Park. Cette porte était ou­verte. Quelque 15 pieds à l’arrière de la prison il y a un mur de 20 pieds de haut. Ce mur était endom­magé et en attendant les répara­tions on avait placé des poteaux de trois ou quatre pouceS d’épaisseur pour le tenir debout. Les prison­niers n’ont eu qu’à se servir da 'ces poteaux pour escalader le mur en un rien de temps et sauter dans la neige de l’autre côté.

Les évadés ont disparu sans avoir été aperçus, même s’ils ont dû pas­ser à quelque 20 pieds d’une tour de garde. Il appert que le gardien était à pelleter de la neige à ce mo­ment et il faisait dos aux évadés.”La police est d’avis que les évadés

étaient conduits par Anthony Aiel­lo, 36 ans, qui a récemment' avoué sa culpabilité à une accusation de meurtre et Alfred Mitulo, 34 ans, un ancien prisonnier du fameux pénitencier d’Ajcatraz.

Vol à main armée de $2,000 à Outremont

Un vol de $2,000 a été commis S?,a mabn> dans k municipalité d Outremont par deux hommes ar­més qui ont fait irruption dans le bureau de la SL James Coal Co., 932 rue Champagneur, alors que le fils du proprietaire, M. Paul Lafor- le, était seul dans l'établissement. Les bandits ont forcé M. Lafonc à ouvrir le coffre-fort qui contenaii la somma de $2,000. Après s’être emparés de l’argent, les deux hom­mes ont pris la fuile en traversant la cour ferroviaire du Pacifique Canadien à Outremont. Les détecti­ves Paul Séguin, Z. Goyer et Albert Bourcicr poursuivent actuellement d’actives recherches pour retracer ces deux individus.

Incendie dans un hôtel de Los-Angeles

Los Angeles, 3 (P. A.). — Un in­cendie s’est déclaré tôt ce matin dans un hôlel du centre de la ville de Los Angeles. Un inconnu a été brûlé à mort. Quartes personne ont été blessées.

La police détient un occupant de l’hôtel pour le questionner. On a trouvé un bidon de gasoline vide dans un escalier.

Le sous-chef d’incendie F. E. Winkler rapporte que plusieurs per­sonnes. retirées dans l’édifice, s’ap­prêtaient à sauter par les fenêtres, au moment où les pompiers sont ar. rivés. Vingt-cinq personnes ont uti­lisé les échelles.

Parmi ceux qui ont reçu des brû­lures, on mentionne Louis Hulsc, de 60, Ernicr Pentecost, de 40, Sam Maxley, de 53 et Gilbert Faxen, de r)3 ans. Le premier a été hosnitalsié à l’hôpital général de l’endroit et se trouve dans un état grave, le vi­sage et les mains atteintes.

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* §

LE DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI 3 JANVIER 1947 VOLUME XXXVIII - No I

mtAéti*********************************************** * .se prosternant dans le sable, ils re-

| * Le retour des Magess r > '

dirent la salutation du désert ■ j ~ Saluant aleyk! (la paix soit avec vous).! — Nous vous retournerions le! souhait, proclama (iaspar, si vous etiez des boinmes dt bonne volonté.

Et la bande (les pillards, toujours vrait le desert, vaste plaine ou le ! s<‘ railKtea pourlaisser

paix.Trois

passer la caravane de lavent de la nuit efface la trace lais' sée la veille par le pied des chu-

i , J*dis jours encore, on avançaicaravane, en longue file, dans le désert, mais chaque son- continua son voyage jusqu au cou- un puits se trouvait là pour abreu- chcr du soleil. ver les chameaux.

A la halte du soir, le chef de lacaravane fit enlever les riches ten-1 . y1 quatrième, des formes indé-! tures qui ornaient les chameaux [u^s parurent ;i l'horizon; p>)ur-

L’enchantement était terminé : comme s'il eût voulu faire compren­dre à ses adorateurs lointains que le moment était venu de retourner j meaux. dans leur pays, le divin enfant fer-1 Et la ma les yeux, le nimbe de lumière qui auréolait sa tête s’adoucit et, avec un sourire, la Vierge mere posa un doigt sur ses lèves. A ce aignal, les anges qui chantaient en­core le cantique triomphal, se tu­rent subitement; il se fit un grand silence et les trois Mages, se le­vant. quittèrent l'étable, graves etrecueillis. ,

A la porte, iis retrouvèrent lesbergers qui se racontaient de Tun à avança vers le roi (iaspar et, s’in- ] chent et s’avancent au-devant "lies l'autre, Tes merveilles accomplies.; dînant devant lui, il lui jx esenta voyageurs pour connaître leurs in- Ils arrivèrent au campement ou une tunique de toile grossière. tentions.

----------- ---- : ......A,“ 1 —Le désert s’ouvre devant nous, A la vue des Mages, ils s'inclinentdit-il; il est infesté de brigands et, profondément et tandis que l'un de pillards; s’ils aperçoivent des ; d’eux court informer ses maîtres gens magnifiquement vêtus, iis s’i- : les autfes se forment en escorté magineront <|ue la caravane trans- ^ P0'»' guider les nobles voyageurs, porte une riche cargaison et ne ; Ln approchant, les Mages recon- manqueront pas de l’attaquer. ! nurent la grande caravane qui, cha-

Melchi gnaient direntvanier. i . j • v-----. r-—-

sombres.La transformation terminée. d’une caravane nombreuse' et bien

" "rdonnec. Des cavaliers se déta-

jeurs cbameaux accroupis pêle-mêle parmi les serviteurs, se livraient à l’insouciance du repos. Intinctive­ulent, ils levèrent leurs yeux vers le ciel: l’étoile était là, plus bril­lante que jamais. Cependant, un changement s’était opéré: tandis qu’au premier jour, ses rayons des­cendaient droits sur l'étable, ils s'inclinaient maintenant vers l’O­rient. Les Mages comprirent^ sa muette gue dprêteretour. . ,

Au pas cadencé des montures, el- — La paix est venue sur le mon­te défila par les rues étroites de ! de, proclama Melchior, les anges Bethléem, Les Mages revirent le Tout chanté là-bas; Paix sur la caravansérail où Us s’étaient arrè- ! terre, aux hommes de bonne vo-

Taille mince, manches

qui se donnent de i im-

portance sont dans le sty­

le de la mode courante

L'empiècement peut être

de dentelle ou d'une cou­leur contrastante.

tés. le premier jour, en quête de renseignements; ils passèrent la sy­nagogue devant laquelle, indiffé­rents aux choses qui venaient de changer la face du monde, des rab­bins discutaient gravement; ils franchirent la porte que gardait une cohorte de soldats romains et bien­tôt ils retrouvèrent la campagne sillonnée de troupeaux.

Et voilà qu’au moment de s'en­gager sur la route qui mène à Jéru­salem, l’étoile, par ses rayons obli­ques, indiqua nettement la direc- tion du désert, invitant les Mages j à retourner par un antre chemin.

Sans doute avaient-ils promis au roi Hérode de venir lui apprendre où se trouvait ce roi fies Juifs qu’il voulait adorer à son tour; mais puisque l’étoile les guidait vers une autre route, c’est que Dieu le vou­lait ainsi. Ils suivirent 1 étoile.

Vendant les trois jours qu’ils avaient passés au pied de la crèche, ils avaient tout oublié. Perdus dans l’adoration de l’enfant divin qui leur souriait, ils avaient laissé, pour un instant, les pensées fini d’habi­tude hantaient leur esprit: le nom­bre des palmiers qui formaient leurs domaines, remplacement des puits où s’abreuvaient leurs trou­peaux, le recensement des tribus aui leur obéissaient, les limites de leurs royaumes, les querelles qui es séparaient de leurs voisins, tout avait disparu dans le 'hantement.

Et voilà que soudain, ils se res- iouvenaient de toutes ces choses; is entendaient de nouveau retentir,

» leurs oreilles, les paroles du vieil Hérode:

— Allez, informez-vous de cet en­fant, et quand vous l’aurez trouvé

lonté! Nous sommes les messagers

A l’approche des nobles visiteurs, un long tapis fut déroulé sur le sol­des serviteurs aidèrent les trois princes à descendre de leur montu­re, tandis que le chef des mar­chands, ayant revêtu une tunique

de la bonne nouvelle et c’est notre 1 ^‘> soie précieuse, s'avança au-de devoir de l'annoncer même aux pil-|vard d’eux, lards du désert. 1 — w'"1’

— Avançons sans crainte et sans subterfuges, conclut Caspar; Dieu avait-il caché aux yeux des mé­chants l’étoile qui nous a conduits?

Et les trois Mages gardèrent les insignes de leur rang. Au matin, ils flirent adieu aux dernières colKnes et le pied des chameaux foula le sable brûlant. Ils marchèrent tout le Jour.

Mais quand, le soir, i]s s’arrêtè­rent pour camper, le chef de la caravane revint vers eux. Son fro. t était soucieux.

— Le chemin que nous suivons, dit-il, est loin des grandes pistes; cependant j’ai relevé des traces nombreuses. Nous sommes «ùi\s de rencontrer des tribus pillardes qui ne respectent ni les biens des voya­geurs ni même leur vie.

— Avançons quand même puis­que l’étoile nous a indiqué ce che­min, dit ftaspar,

— Les traces que j’ai remarquées ne sont pas seulement celles des hommes, poursuivit le chef carava­nier, j’ai démêlée parmi elles, les pistes des chacals affamés et celles, plus redoutables encore, du lion solitaire.

— Qu'importe, dit Melchior, n’a- divin en- vons-noils pas adoré Celui qui com­

mande à toute la nature? Il saura fermer la gueule du lion et de l’hyè­ne. ou leur faire découvrir une au­tre proie.

Mats le chef de caravane insista. _ — Je crains que nous ne puis-

sions trouver de puits pour ahreu-........ .y;1’ ny* chameaux: cette partie dufaites-le moi savoir afin que j’aille, t'•“J’’’* 1,10 semble plus stérile que moi aussi, l’adorer. ! ‘ ■

Et ils se rendaient compte, main- , „„ *a tynlat-

4- : ' l H

*<* ammm

ne d eau vive qui jaillit dans le dé­sert? prononça Balthasar.

Et la caravane, après le repos de la nuit, repril sa marche monotone.

Mais voilà que vers la fin du troisième jour, le chef de caravane courut de nouveau vers ses maîtres,

que leur importait? A ce moment,, —Je l’avais dit, prononça-t-il, et 1s seraient loin; devant eux s’ou-1 maintenant nous voici en face des

| pillards. Ils sont là-bas qui nous guettent au passage du défilé, entre

I la double ligne de rochers qui res- i serre le chemin. Us sont cinquante

au moins! Et armés!

tenant, du regard à demi-voilé qui accompagnait ces paroles. Du fond de son palais, sans doute guettait- il leur retour; et quand il appren- flrait leur fuite, peut-être enver­rait-il, contre eux. ses armées. Mais

Faites ceci contre leCATARRHE AIGU

Saluant aleyk! dit-il, en s’incli­nant et tout en guidant ses Hôtes vers la tente principale.

— Aleykotn es-salaaml répondi­rent ensemble les trois rois.

— Nous avons cheminé par vos royaumes, continua le chef, et nous >' ayons trouvé la paix et la pros­périté. Vos peuples heureux vous bénissent. Nulle part avons-nous été mieux reçus et cheminé avec plus de sécurité. Et maintenant, nous allons vers la grande mer de l’Occi­dent. Mais ce nous est une joie de vous rencontrer et de vous offrir quelques présents qui vous remer­cieront pour la gracieuse permis-, sion de traverser vos royaumes.

— Nos peuples vivent dans la paix, répondit Balthasar; aussi longtemps que vous serez des hom­mes de paix, vous pourrez traver­ser nos royaumes sans avoir à pa­yer d’autre tribut que le péage des chemins.

— Cette gracieuse permission augmente notre gratitude et nous aimerions la traduire dans un pré­sent qui vous rappellera notre : en­contre au milieu du désert. Voici la lente où nous avons rassemblé les meilleures de nos marchandises. Vous pourrez rhoisir celle qui vous plaira et l’emporter comme gage de notre mutuelle amitié.

Vous avez acquitté le péage; nous ne nous devez rien de plus.

— Mais notre gratitude demeure et nous serons heureux de vous voir choisir un présent comme marque

! réciproque de bon vouloir.I Pour être agréables à leur hôte, les trois Mages entrèrent dans la tente. Ils y virent accumulées, les marchandises les plus rares; ils dé­filèrent le long de la riche rangée de tapis que les meilleurs ouvriers de la Perse avaient tissés.

Voici maintenant, dit le chef, en les guidant vers une autre partie de la tente, des bijoux et des armes ciselés à Bagdad.

Et les Mages défilèrent parmi les daçues aux lames d’acier, aux poi­gnées d’or enrichies de pierreries; ils virent les plats d’or et d’argent incrustés d’émaux rutilants.

-- Admirez ici les perles nue nous avons été chercher jusqu’au pays de Ceylan; nulle part en trou­verez-vous de plus limpides, avec

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Qu'on l'appelle du nom séduisant de coryza, d'influenza, ou qu'on l'appelle tout bonnement rhume, il n'en est pas moins gênant — Tous les hivers on s'y résigne •parce qu'il fait partie de ces petites calamités que l'on croit inévitables — Et pourtant, sachez qu'il est possible d'y échapper, possible aussi d'atténuer, de réduire sa durée, de minimiser ses risques de com­plications

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La caravane s arrêta. Les Mages déroulèrent leur turban et la cou­ronne d’or, incrustée de pierreries qu'ils portaient sur leur tète étin­cela iux rayons du soleil couchant.Ayant pris bravement la tête, ils s'a van '’rent seuls au-devant des pillards.

i Leur bande arrivait comme une | trombe. Parvenue à une certaine! diMancc, elle s’immobilisa soudain,!,sc développant, comme un mur de, défi.

Halte! cria le chef, maîtrisant! avec peine sa monture, un superbel cheval arabe, au poil luisant, aux: naseaux de feu.

Mais le cortège des Mages conti­nua d’avancer au-devant des agrès-' seurs. ■ i

— Halte! cria une seconde lois;le chef tiranl ,lu fourreau une da-1 solr’ rHf'lre Sainte mensuelle prtsldéc pu H Cl 11 1, ni.1111 UU fourreau une ua-; Mgr phllippe pmter. Sermon, et réstt»gin* clin celante. I Uon de l'Office du Sacré Coeur. Lea mem-

I.es Mages avançaient toujours. : bras sont, invité» très cordialement et sont Et voilà que soudain un cri d’ef-! prié8 l’»PPort«r leur manuel du S.-Coeur,

froi s’éleva de la troupe; au-dessus j retraites FERMEESdes trois couronnes, plus brillantes' . I1,Jr »ura retraites fermées au Couvent n„„ i .niais l’étoile tançait Ors rn-• Marie-Réparatrice. 102S ouest, Mont- que jamais, I etuilt lançait (HS ra Royal en Janvier: du 23 au 26 pour Jeu-yons étincelants dont le reflet dé- nés filles, préparatoire au mariage, tré­passait celui du soleil couchant. Çh** Pai >e R. P. Paul Fortin. S.j, En

Les pillards, saisis d’effroi, sail- JJïïîfL “ »« « t?°V.r mies,tèrent à bas de leurs montures et, Çnscrtptions / do. P^JJ.-M. lain, RWt.

ELLE S’EST ENRHUMEEPARCE QUE... è1— Elle n’a pas retiré scs chaus­

sures, elle ne s’est pas changée en rentrant, après avoir reçu une aver­se.

2— En sortant d’un appartement surchauffé, elle a respiré à grandes bouffées l’air froid du dehors au lieu de respirer pendant quelques instants à travers une écharpe.

3— En période de froid, elle n’a pas évité les excès alimentaires, elle n’a pas su -'eilier au bon fonc­tionnement de ses intestins.

4— Son nez coulait, elle éternuait, pourtant elle a refusé de prendre le bain de pieds sinapisé que sa mère avait préparé, avec un sachet de 100 grï de farine de moutarde plon­gé dans une bassine contenant 5 pintes d’eau tiède. 11 fallait laisser les pieds tremper jusqu'à ce qu’ils deviennent rouges.'Elle a préféré le rhume et le nez rouge.

5— Elle n’a pas voulu essayer de respirer les vapeurs qui se déga­geaient d’un mélange à parties éga­les de quelques gouttes d’ammonia­que, de teinture d’iode et d’acide phéuique. Ni même une pelure d’o- range. fraîche pressée, de manière à en faire sertir l’huile essentielle.

(i—Impatiente de sortir, elle n’a pas attendu que ses cheveux, qu'elle venait de laver, soient tout à fait secs,,

ELLE NE S’EST PAS ENRHUMEEPARCE QUE. - .1— Elle a tapissé ses chaussures

d’épaisses semelles de papier de journal, et elle s’est confectionné un gilet dans ce même papier.

2— Elle a lutté contre l’engourdis­sement causé par le froid et activé

d’une importance primordiale, el- j les sont loin d’être satisfaisantes si 1 nous tenons compte des milliers de cas qu'il faut ignorer.

Citons seulement deux exemples de l’admirable travail des colonies. A Pile St-Bernard se trouve k* Camp Le Grillon de l’Association Catholi­que de l’Aide aux Infirmes, où en­viron quatre cents garçonnets et fillettes souffrant d’une infirmité quelconque font un bref séjour, à tour de rôle, de trois semaines. Il n'est pas nécessaire d’insister sur l'impossibilité où se trouvent des

sa circulation du sang en battant de i enfants handicapés physiquementla semelle, en fouettant ses bras le long du corps, en faisant de la cul­ture physique.

3—Elle a suce des pastilles désin­fectantes; elle s’est, tous les jours, gargarisée et a fait des instillations nasales avec quelques gouttes d'hui­le goménolée.

de jouir de l’exercice dont ils ont un si grand besoin, ou tout simple­ment d'obtenir un peu d’air pur et : de soleil, si on les laisse dans leur ; entourage ordinaire dans les quar- j tiers surpeuplés et pauvres de la ville. Le Grillon leur donne cet avantage pendant une partie de la

4—Se sentant la tête lourde et 'fâison chaude.le. », ,1,.,,

verte, avec des bouillottes, et a ab- j P,B«!ipîff °U *'Xsorbe une boisson chaude avec ! t en*s garçonnets et filletle.s paimes deux ou même trois comprimés |n®naL'es du terrible fléau de la d’aspirine à 0 gr. Ô0. Parce qu’elle tuberculose peuvent, grace à 1 airen avait la possibilité, elle a pris un bain très chaud.

5—Dès les premiers symptômes, elle a mis dans un godet, un peu d’eau salée (1 cuiller à bouche de sel de cuisine pour 1 pinte d’eau bouillante) et elle a inspiré alterna­tivement par chaque narine en bou­chant l’autre, en recommençant deux à trois fois, à ‘i heure d’in­tervalle. (Remède inefficace en pleine crise.)

La Fédération

Activités FémininesCHAPELLE D» MARIE-REPARATRICELe 9 Janvier aura lieu de 8 à 9 h. du

soir, l’Heure Sainte mensuelle prisidée par

Les coloniesde vacances

Au cours de l'été dernier, environ quatre mille enfants ont bénéficié de l'air pur, du soleil et du repos à la campagne

Parmi les quelque quarante oeu­vres assistées financièrement par la Fédération des Oeuvres de Charité Canadiennes-françaises, il en est un groupe de neuf dont les activi­tés s’exercent exclusivement au cours de la saison chaude. Nous voulons parler des colonies de va­cances.

Au cours de l’été qui vient de s’écouler, environ quatre mille cinqcents enfants ont bénéficié de l’air grâce à l’existence des colonies, et pur, du soleil et du repos de la aussi avec les milliers d’autres dont campagne grâce à la générosité uu il est impossible de s’occuper à public. Les dons versés à la Fédé­ration. au cours de la campagne annuelle de cette dernière, ont ren-

sain et pur de la région du lac l’A- chigan, fortifier leurs poumons af­faiblis mais non encore atteints. Car les camps ne remplacent pas le sanatorium, mais font exclusive- ! ment une oeuvre de prévention ter­riblement importante si l’on songe aux ravages causés par la tubercu­lose parmi notre population. Mais là encore, le nombre d’enfants pro­tégés est bien petit comparé aux besoins de Montréal où une eiupi’l*; j a révélé que plus de cinq mille | enfants vivent ou ont vécu au con­tact de parents atteints de la peste blanche. Les camps de santé Bru­chési ne prennent donc soin que : d’environ un dixième des enfants

du possible à ce groupe de fillettes et de garçons quelques semaines de vacances bienfaisantes tant au i point de vue moral que physique, i susceptibles de souffrir un jour de Le chiffre que nous venons de ci-1 tuberculose, ter peut paraître imposant, mais au ! sein d’une population élevée com- j me l’est pelle de la métropole, ces quatre mille cinq cents enfants ne représentent qu’une bien faible par- j lie des jeunes qu’ils serait impor- ! tant de confier aux colonies de vacances. 'y j ■.

Gomme pour les autres oeuvres assistées par la Fédération, le bud- : get qu’il est possible de consacrer ! aux initiatives des colonies de va-i rances est forcément réduit, et seuls les cas les plus pressants peuvent ! être soulagés. I/es colonies de va­cances ne sont pas un luxe, mal» une nécessité grave. S’il était don­ne au public de se familiariser avec les besoins individuels satisfait»

Et il en est ainsi de toutes les autres colonies de vacances: Ste- Jeanne-d’Are, les Bosquets, Ville- Marie. St-Arsène. Notre-Dame, Bos­coville, et la plus importante de toutes, les Grèves. Ces colonies Jouent un rôle de grande importan­ce, niais elles ne répondent pas à tous nos besoins.

Lorsuue la Fédération des Oeu­vres de Charité Canadiennes-fran­çaises tendra de nouveau la main, dans quelques semaines, souvenez- vous de ce groupe d’oeuvres, les co­lonies de vacances, où l’enfance malheureuse trouve un refuge; sou­venez-vous des milliers d'autres en­fants qui auraient besoin de la pro­tection de ces mêmes colonies... el donnez généreusement.

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Feuilleton du "Devoir"

CANADIENNES D’HIER(Lettres iamiHèree)

Par Marie Bonenfant — (Mme Michaud-Duval)

27. (Suite )Vous ne me disiez pas, au juste,

quel jour viendrait le visiteur tant désiré, mais immédiatement j’ai commencé de l’attendre d'nne mi­nute à l’autre. J’avais pourtant com­pris qu’il se présenterait dans l'a­près-midi; c’était plus fort que moi. Je ne tenais pas en place. La son­nette me donnait sur les nerfs et Dieu sait si elle a carillonné dans le courant de la matinée. Tous les vendeurs de fruits et de légumes, les arrangeurs de parapluies, les af- filcurs de couteaux, tous les ‘‘quê- teux’’ de la ville s’étalent donné le mot. je crois, pour venir tiref le

cordon. Le doux temps les faisait tous sortir. Ce jour-là, en effet, le printemps faisait son entrée solen­nelle dans la bonne ville de Qué­bec. I.es bourgeons éclataient, les oiseaux chantaient, un recueille­ment de Fête-Dieu planait dans l'air qui sentait I eau d’érable. Dans la maison, il faisait une cha­leur insupportable, même en tenant toutes les fenêtres ouvertes. Papa avait dit en sortant. "Laissez le ca­lorifère s'éteindre; si le temps se refroidit vers le soir, il y aura tou­jours 1« ressource de faire du feu dans la grille de In salle à manger on dans celle du salon’’.

\ ers midi, j’avais réussi à repren- dre mes esprits et c’est très posé­ment qu'au dîner j’ai dit à papa que vous m’annonciez la visite d’un jeu­ne homme, rencontré chez vous à Noël, qui devait nous apporter de la tire d'érable faite par lui mais oflertc par vous... pour nous su­crer le bec, ai-je ajouté en riant. II s’est écrié:

‘Elle doit être bien bonne! il v a longtemps que je n'en ai mangé ve­nant directement tie la “cabane”... Mme Tessier nous gâte... elle est vraiment très aimable’’.

Je pensais en moi-même : elle Test encore plus que tu ne le crois, vu, pauvre papa, mais je me suis bien gardée de le dire. J’avais hâte qu’il parte afin tie reprendre le cours de mes agréables pensées.

Je parlais tout haut dans uni chambre, en passant ma robe de foulard bleu à pois blancs, en met­tant la dernière main à nia toilette. Je composais un marivaudage — demandes et réponses — des plus agréables, qui finissait par une proposition de mariage. Il était bien deux heures quand j’ai sursauté au centième coup de «onnette de 1»

journée. J’entendais Cali — poum, poum, poum — aller ouvrir en grommelant, puis monter l’escalier en s’arrêtant à chaque marche pour souffler. Elle portait avec précau­tion un paquet qu’elle déposa sut la table de chevet en disant;

“Un livreur d’épicier que j’con- nais pas me l’a mis dans les mains, puis il s’est sauvé aussi vite qu’il était venu; moi, je pense qu’il s’es! trompé de porte,”

Du premier coup d'oeil, j’avais | vu, écrit de votre main, dans un i coin du colis: “Politesse de M. Le , clerc”. Toute ma joie s’était envo- j lée. J’eus à peine la force i articu- j 1er:

“C’est de la tire que Mme Tessier ! nous envoie, mets-la dans la glaeiè-j rc.”

Cuti n'avait pas eu le letups de lourner le dos que je m’étais jetée à plat ventre sur mon lit. J'étais si déçue, si malheureuse que je ne pouvais même pas pleurer. Mon coeur battait a grands coups, puis s'arrêtait. Je prenais de grandes as­pirations pour le remettre en mar­che et je soupirais encore dèsespér rèmeot deux heures après, lorsque

l

Cali vint tout doucement m'appe­ler: ^

“Mam'zelle, mam'zelle, il y a un monsieur en bas qui voudrait vous voir. Il dit qu’il est envoyé par Mme Tessier. Je l'ai fait passer au salon”.

Celle fois, je n avais pas entendu sonner et je faillis m’évanouir de surprise. Cati bougonnait:

“J’me demande pourquoi vous êtes changée comme ça. Etes-vous malade? Y vous mangera pas! Si ça a du bon sens d'être gênée de mê­me! Pincez-vous un peu les joues...”

Il était là, debout, tremblant de timidité, je lui tendais une main glaciale qu’il touchait à peine et il s asseyait tout an bord du fauteuil que je lui indiquais, les deux ge­noux sous son chapeau. Moi, je cla­quais des dent». Je vous prie de croire que lu conversation ne fut pas, d'abord, très animée. Je ve jix de m’informer de votre santé pour la troisième fois et, pour la troisiè­me fois, il n e répondait, la voix en­rouée: “Elle va très bien, je vous re­mercie”, lorsque Cati fit son entrée un ce une brassée de bois, des co­peaux. dans un coin relevé de son

tablier, un numéro tie l'Evénement, et se mit en frais de faire du feu dans la grille en disant à part soi:

Qui est-ce qui aurait dit que le temps se couvrirait si vile, y faisait si beau soleil à matin. Une p’tite “attisée” peut pas faire de mal.

Cric! elle frottait une allumette, crac! la flamme dévorait le journal, s’élançait haute el claire, et l'auda­ce de Cat; monlalt en même temps. Elle s'adressa d’abord à moi. puis à la visite:

"Ça va vous donner des cuuleur.x; par exemple, vous mettrez pas de temps à avoir trop chaud...

Vous feriez mieux d’ôter votre pardessus, monsieur”.

Notre Jean s’en défendait, il n’é­tait pas venu pour longtemps. Je m'enhardis à mon tour, j'osai dire... avec élan:

“Je vous garde, je veux vous pré­senter à mon père; vous souperez avec nous.”

Cati insistait :“Bon! donnez-moi votre chapeau

pendant qtu vous y êtes, j’vas ac­crocher votre butin dans le passa­ge”.

Lorsqu’elle revint avec le thé, dix

minutes après, elle avait repris son attitude de domestique bien stylée. NiA*. étions assis confortablement dans nos fauteuils, le même reflet rosait nos visages et une agréable causerie était engagée qui ne devait rien à Marivaux. Il circulait dans la pièce un tout petit, tout timide bonheur qui me donnait les plus belles espérances el donnait à notre beau Jean beaucoup plus d’assu­rance.

L esl a un jeune homme en pos session de lotis ses moyens que papa serra cordialement la main, une demi-heure plus lard. J'ai vu son étonnement admiratif; il ne s’attendait pas de It trouver aussi bien de sa personne. J’étais heureu­se à étouffer. Quelle réaction après l’angoisse de l'après-midi! Papa s'étanl mis lotit de suite en frais M'amabîlilé. j'en ai profité pour aller voir à la cuisine ce qu’il y au­rait à manger. Cali, un peu nerveu­se. se montra froissée de mon ingé­rence; elle me répondit brusque­ment :

i .4 suivre) •

Encore un rationnement. — Les eùiciers de Bristol. Angleterre, ra- lionneni les pommes de terre à leurs clients, la pluie el le vent ayant nui à la rérolte.

VOLUMt XXXVIII — No I U DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI 3 JANVIER 1947

Vendredi, 3 jonvier 1947

Importantes promotions au Pacifique Canadien

la Aciyie, au conie'it et à l écran

Programmes spéciauxCBF, 8 h. p.m. L’Orcbeetre symphonique

de Toronto au concert de vendredi Jouera le prélude de l’hymne de Bach, En toi est •ontentement; l’ouverture de la Chauve- Sourlo, de S trame; Symphonette no 4, de

Morton Gould. Jarmiia Novotna, aoprano, chantera un air de Der Prelschutz, de Von Weber; Barcarolle, des Contes d’Hoffman, d/Offenbach, et Vienne, cité des rêves.

CBF, 9 h. p.m. La cérémonie qui se dé­roulera vendredi lorsque sera proclamé le droit de la citoyenneté canadienne, donne­ra lieu à un radio-reportage.

Sommaire des postes locaux

1.00 « 19 6 25 0.305.457.00

Ï.1S7.30

7.45

8.00 9.00 .11)0 0.15

0.20U.0011.15

11.3012 00

CBT-0M UIocjclM Ttmi r In trépide. Radio-Jouru*!. Chronique sportive Revus de l’actualité. Coeur i.tout.Un homme et son pé­ché.Métrooole.Troubadours du QuébecLouise Leclerc et An­dré Serval.Concert Pop. Reportage.Radio- louruaJ Chronique bibliogra­phique.Récital d'orgue.Jazz.Musique dé l'Amérl-Îue du Sud

ntermède.Nouvelle» et Un des .missions.

CBM-960 KllocvclM •i 00 CBM ce soil 1.15 Radio-Journal é.25 Sport».6.30 Sérénade.(i 43 Nouvelle» de BBC 6.55 Commentaires.7.00 Carl Trevora.7 15 ne olano et le lazz 7.30 Orchestre, g 00 Concert populaire.9.00 Reportage.

j Rhjin-1 rima:.0.15 R»«ue de l'actualité .0.30 Eventide..1 00 Musique des prairies 1.30 Théâtre anglais.

:>o Nouvelles 2.03 Fin des émissions

CKAC-730 alKiejclej6.00 Air Lane Trio 8.10 Concert miniature 6.15 Famous songs.6.20 Planologue

6.25 Quoi de nouveau?5.30 Forum des sports.6.40 La pièce du lour.6.45 Les nouvelles dé she:

nous.7.00 Au mustc-hai:.7.30 Pluie d'étoiles.7.45 Médecin de campa­

gne.8.00 Théâtre improvisé8.30 Le tourbillon de la

gaieté.8.55 Choses du temps9.00 Nazalre et Barnabé.9.30 Concerto.

10.00 Frankie Carie et son orchestre.

10.15 Nocturne.10.30 I ■ situation Interna-

llonale10.55 L'homme du Jour,

t oo Uonsoti tes spoiuls11.15 Dansons.11.30 Orchestre.12 00 Nouvelles 12.05 Orchestre.1.00 Nouvelles1.03 Fin des émluion»

CFCF-350 kilocycle»

8.00 Le crleur 6 la Nouveuos6.30 Studio.G.45 Pleasure Parade.7.00 Musique de danse.7.15 I-rank Parker Show . 30 Oncle Trcy7.45 Res Battle.8.00 Fun Parade.8.30 Alan Show9.00 Ecoutez I9.30 Western Trail.ou boxe

11 00 Nouvelles 11.15 Sport.i i 30 c.eins for thought Il 45 Orchestre

-j ■ Nouvelles 12.05 Orch. de danse.12.58 Nouvelles ei Un de,

des émissions

CHLP-1490 kilocycles6.00 Radio-Journal 8 1' Méli-mélo.6.30 Radio-annuaire 7 oo Heure laminais7.30 Radlo-Jeuneese7 4o oncle Tri,y7.55 Nouvelle-éclsli8.00 Sérénades.8 30 Jimmy Dabate.9.15 Impressions musi­

cales.9 30 it» dance urne

10.00 Musique hawaïenne. 10.15 Radio-Journal.>0 30 Heure de la danse 10.50 Le sport ce soir.

> Musique1" .05 La chambre rose. 11.30 Fin de» émission-

CJAB-800 kilocycles

8.30 Debout Montréal!

-M. N. H. Crump, vice-président et gérant général des lignes du ré­seau Est, de la compagnie de che­min de ter du Pacifique Canadien, vient d’annumcer la nomination de M. I). S. Thomson, surintendant général du district île l'Ontario, au poste de gérant général adjoint des lignes de l’Est de la même compa- gnie.

Plusieurs autres promotions im­portantes font ainsi suite à la nomi­nation de M. Thomson. M. J. R. Kimpton, de Montréal, remplira dé­sormais les fonctions de surinten­dant du district de l'Ontario, alors que M. \V. F. Tully, surintendant de la division des terminus de Mont­réal, a été promu au poste de surin­tendant général du district de Que­bec.

6006.05 6.107.007.057.307.45 7.508.00 8.19 8.15 8 30 9.009.059.30

9.4510.UU10.05 10 30 10.45

11.00 11.10 12 00

Nouvelles The Rexallltee. Ballroom.Nouvelles.Ballroom.Singing Sam So the story goes. Sports.Nouvelles.This Is our Can&ds Sklcast.Curtain Calls. Nouvelles.Concert.Names that make news.Light at eventide Nouvelles Orch Flrnl Anil. Nouvelles Moisnn I.surentlan Rendez- Vous.Nouvelles et snort» Midnight express. Nouvelles et Jin de»émissions

Le Quart d'Heure des malades

l.a prochaine émission mensuelle pour les malades aura lieu le pre­mier vendredi aujourd'hui. 3 jan­vier, à 4 h. là, sur le réseau Iran eais de Radio-Canada (C.d.K.I. Ce R. P. Albert Dontigny. S.J., donnera la causerie. On est prié de faciliter aux malades l’audition de celle émission.

Beau succès de "Madeleine et Pierre"

M. N.-R. CRUMP M. D.-S. THOMPSON

Samedi, 4 janvier 1947Programmes spéciaux

CBF, 2 h. p.m, Faust, que les artistes du Metropolitan Opera chanteront samedi, est sin des succès les plus persistante à l’opé- .ù. Créé au Théâtre lyrique de Paris, en 1859, cette oeuvre fut traduite dans plu­sieurs langues. On le chanta pour la pre- ' .1ère fois en Amérique en 1863. Distribu­tion: Renée Mazelia, Marguerite; Mme Turner, Marthe; Maxine Stellman, Siebel, Jussi Bj'erling, Faust; Ezio Pinza, Mé- phlsto; Martial Singher, Valentin; .John Baker, Wagner. M. Louis Fourestier sera au pupitre de chef d’orcheatre.

CBM, 3 h. p.m. La NBC fera entendre samedi l’Orchestre symphonique de Balti­more. Son chef d’orchestre, Reginald Ste­wart, que les Canadiens connaissent dôjà puisqu’il a dirigé plusieurs concerte & To­ronto et aussi à Radio-Canada, fera en­tendre la Symphonie en ré mineur de Cé­sar Franck; Pantomime pour orchestre, de Lukas Posa; la Fugue en do majeur de Bach, d’après l’arrangement de Weiner.

CBF, 7 h. 30 p.m. Le conférencier de Ra­dio-Canada samedi sera M. Jean-Baptiste Desrosiers, P.8.S., directeur de l'Institut Pie XI. Le conférencier parlera du sens social chez les citoyens. M, W.-F. FÜLLET

Sommaire des postes locauxCBF-W0 kilocycles

«59 Ouverture du poste î.90 L’ooéra de auat’sous * 33 Mélodies.8 00 KaUtn-jnuruai8 15 i31evati<’ii> tnatutina-

tes>H 30 Mélodie»>1.55 Radio-Journal. ii.ÜO P«»t p1 turn niusicai9 30 Le* chansons que vont

aimez9.45 Programme musical.

10.00 Lecture et musique Il 00 Programme musical P 30 Récita’ de piano Midi Programme musical 12.30 Réveil rural.

un ai-horaire1.00 Chansonnettes.1.15 Radio-journal1.25 Croix-Rouge1.30 La Revue de$ heodo-

madalres.1.45 Musique sud-améri­

caine.2.00 Faust, de Gounod. a.ÜO Heur»' du the6.00 Intermèdeu i / itacho tournai ''.'JS Sports6.30 Causerie.6.45 Hockey7.00 Concert.7.30 Heure dominical»7.45 Café Negro.8.00 Soirée de chez nous9.00 Radio-Journal9.05 Reportage de la joute

de hockey.10.30 Orchestre.11.00 Intermède.11.15 Jazz.. ; z.t Nouvelle» il 30 Orchestre.12.00 Fin des émissions

CBM-960 kllctvcles7.00 Heure du Revetl7.30 Nouvelle».7.35 Heure du réveil 7.55 Mélodies. üuu Radio- journal.8.15 Prières.8 30 Marches.9.U0 .Radio-journal,9.05 Jazz.9.30 Camp Meeting Choir.9.45 A Miss and a Mail.

10.00 Orchestre.10.30 Archie Andrews.11.00 Les maîtres du con­

cert.11.30 As time goes by.

i .M'Uvcmw. ut dBC12.15 Les sports et la Jeu­

nesse.12.30 Le Comte de Monte-

Cristo.12.59 Signal-horaire.

1.00 Radlo-jouruai.1.15 Chronique»s des églises

protestantes1.30 Programme musical.1.45 La Croix-Rouge.2.00 Jazz.2.30 Studio.3.00 Orch. symphonique.4.00 Programme musical.5.00 Nelson Olmstead.5.15 Linger awhile.5.30 Intermède de piano.5.45 Trio King Cole.6 00 Musique de» tropi­

que»s 15 kadlo-jouniéJ6.25 Spores.5.30 Sérénade.6.45 Hockey, interview.j ou Musique hawaïenne

. h •’hnmtoue sportive7.45 Revue des événements8.00 Mélodie».3 30 Lnare the Wealth. ï.OO Nouvelles.4.05 Reportage de la Joute

de hockey.0.30 Récital d’orgue.1.00 Musique des prairies.1.30 Orchestre. ,

.» Nouvelles.33 Fin des émiseton»CKAC-730 kilocycle*

nouvelles.25 Ouverture, tics.

ai Reveii omvinoiai 00 Actualités,

f 05 L’écho de» prairies.2u Pot pourri matinal 35 Lew White à l’orgue

i ’Oratoire oo Nouvelle»

? 15 Déjeuner musieal.

8.30 Ski.9.00 Actualités.9.05 Au rythme de la val­

se9 15 intermède musical9.25 Mélodie-vedette.9.30 Musique du matin

10.00 Actuuiités.10.05 Trio Herth. #10 15 Musique pour Les ; u-

nes• 0 'iü Musique militaire 10 45 Frère Jacques11.00 Actualités11.05 Club Juvénile Ëxceil 11.35 Musique.Midi Programme rural.12.10 Température et pr.4*

nostlcs12.15 Nouvelles mondiales 12.25 Le sport12.30 Musique légère.1.U0 Sport amateur.1 15 Les Amis de l’a.t.1 45 Capsu’es mélodiques2.00 Actualités2 05 Ecole de musique

d'Outremont.2.30 Opéra.3.00 Nouvelles3.05 Récital Brewer.3.30 Soils les palmiers3.45 Mélodies à l’orgue.4.00 Actualités4.05 Evénements coviaux.4.25 Musique,4.30 Swing.4.55 Actualité»5.00 Orch de Philadelphie6.00 Rythmes latin».6.15 Planologue6.25 Quoi de nouveau?6.30 Forum des sport»6 40 Pièce du Jour6 45 Nouvelle» de chef

noua7.00 Cours d'anglais.7.15 Jean Snblon.7.30 Occupons-ne us de nos

affaires.7.45 Studio.8.00 Talents Marazza.8.15 Musique.8.30 La veillée du sained.

soir8 •'*' a»i tempe9.00 Secrets du Dr Mor-

hanges.9.30 Ski.9.45 Frank Sinatra.

10.00 Les boute-en-train.10.15 Maynard Ferguson.10.30 Causerie politique.10 45 Nouvelles10.55 L’homme du lour11.00 Orch du Jour.11.15 Dansons.11.30 Orchestre.12.00 Nouvelles12.05 Orchsetre

t) Orch. McKirley 100 Nouvelles et tin de

l’émissionCKLF-35Ü kllocvcie»

7.008 008.158.303.45

9.00 10 0010.1510.3011.0011.1511.30 Midi12.1512.30 12.45

1.001.30 2.00

5.15 6.00 u urt *>■>6.457.00

7.15 7 308.008.30 9.009.30

10.00 Il 0011.15 12.00 12.05 12.55

Nouvelle» et musique Nouvelles.Dave Denny.Récital d’orgue Top of the morning

Levez-voua ei sourie* Nouvelles Song Spinners.Junior Junction Teen Age Time.Song Salesman.Piano Playhouse. Texas Jim.Tell me Doctor.Orchestre Saloion Players.Pour vivre en eau Musique.Le Chevalier a la Ro­se. de R. Strauss.Tea and crumpet» Gospel Signer Nouvelles On demande Orch. de danse.Ligue du progrès ci­vique.Commentaires Musique Vingt questions Danse.Roy Rogers Show Causes célèbres Orchestre Nouvelle»Danse.Nouvelle»Orch de daua» Nouvelles et fin de» émissions

CHLP-1490 kilocycle»8.15 Ouverture, nouvella*

sommaire.8.30 Déjeuner musical.8.55 Nouvelles.9.00 Mascarade musicale.9.30 Radio-Journal9.45 Orch. Osborne

lu uü Orchestre.10.15 Musique pour toua.10.30 - Radio-information».11.00 Ass. des aveugles.11.15 Jean Clément chante11.30 Orch. René Savard. U.45 Entre vous et mol. vlidl Heure féminine.t.10 Heure féminin».2.00 What America la

playing.2.30 Petite musicale.3.00 Poèmes symphoni­

ques.4.00 Tin pan alley goes te

town.4 30 Catalogue musical5.00 Coma comm.5.15 Thé dansant.5.28 CULP ce soir.5.50 Radio-spécial6 00 Nouvelle».6.15 Méli-mélo.6.30 Radio-annuaire.6.55 Office national du

fiim.7.00 Un peu d» tout,7.15 Au bord de la nuit. 7.25 D’un coin à l'autre du

Canada.7.30 Les trésors de la mé­

lodie.7.55 Nouvelle •éclair.8.00 Tin Pan Alley Goea

to Town.8 30 Modem Concert Hall8.55 Bulletins spéciaux.9.00 Tommy* Duchesne.9.03 Musique.9 30 Treasure Chest

10 00 orchestre.10.15 Nouvelles10.30 Heure de la danse10.50 Le sport ce soir.11.00 Musique sur demande11.30 Fin des émission».

CJAD-8G0 kilocycle»6.30 Debout Montréal !6.45 Programme au Sacré-

Cœur.7.00 Nouvelles.7.05 Heure musicale7.30 Nouvelles.7.35 Ski.7.40 Heure musicale.8.00 Nouvelles.8.10 Heure musicale.9.00 Nouvelle».9.05 Time vi aa.

10.00 Nouveilis.10.05 Ballroom11.00 Nouvelle».11.05 Ballroom.11.30 Something Old - So­

mething New12 00 Nouvellea12.15 News Qulzz.12 30 Terence O’Dell12.45 Polka Holiday

1 oo Nouvelles.1.05 Concert Pop2 00 Nouvelle»2.05 Little players of th*

Air.2.15 Musical.4.00 Nouvelles.4.05 Club 800.3.00 Nouvelles5.05 Ski.5.10 Studio party5.30 Ballroom6.00 Nouvellea.6.05 Ballroom.7.00 Nouvelle».7 05 Ballroom.7.50 Sports.7.45 Mélodie».7.50 Weekend in Snort»8.00 Nouvelle».8.10 A song * day.8.15 On the Mall.8.30 Youth for Ohriat

i Nouvell***.9.05 E) Rancho Orande.8 30 Sport.8.45 Light at eventide

10 00 Nouvelle*10.01 Curtain Calls10.30 Nouvellea Molaon

‘ " Ri "

M. J.-N. FRAINE

endez-10.45 Laurentlan Voue

Il oo Nouvelles et baseball11.00 Nouvelles.12.00 Nouvelles et fin dee

émiaelnna.

is souhaits deM. L.-O. Régnier

Le' président de la Chambre de tntnerce de la province de Qué- e. M. L.-O. Régnier, nous commu­nie ce qui suit:Au nom des quatre-vingt-cjiunie ambres de commerce affiliées à

fotre R ADIO\est-il défectueux ?

APPELEZ

AUL LANDRYest Ontario — CH. 6161

u service du public depuis 1925

l’association que j’ai l’honneur de représenter, il me fait plaisir de souhaiter qu’avec la nouvelle ère de paix, l'on procède avec la même diligence qui a été mise au service de £3 guerre à redonner au pays et à la nrovince sa vie économique nor­male. Je souhaite que nous connais­sions tous des jours prospères et heureux, que dans chaque foyer ré­gnent le bien-être, l’harmonie et une grande confiance en l’avenir de la province de Québec.

Ecoliers à l’oeuvre. — Comme il était impossible de trouver des adultes pour entretenir l’école de Yorkley, en Angleterre, les écoliers Ven «n».* el>""'»As eux-mêmes.

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M. J..R, KIMPTON

M. W. F. Koehn, surintendant de ia division des Laurentides depuis 1944, occupera le poste de surinten­dant des terminus de Montréal,alors que M. J. N. Fraine. assistant-surin­tendant de la division de Bruce, à Toronto, remplacera M. Koehn com­me surintendant de la division des Laurentides.

M. Thomson, natif de Cornwall, Ont., a fait ses débuts aux usines Angus, à Montréal, en 1910. Il fut tour à tour assistant-surintendant des divisions de Smiths-Falls, de Sudbury et de Bruce et surinten­dant des divisions de Trenton et de Brownville.

M. Kimpton, qui compte 33 an­nées de service au C.P.R., a été su­rintendant des divisions de Woods­tock et des Laurentides, gérant ad­joint du personne] à Montréal et as­sistant du vice-président des lignes

M. W. F. KOEHN

de l’Est, avant d’accéder au poste de surintendant général de Québec.

M. Tully, dont le père était un cheminot, est le nouveau surinten­dant général du district de Québec. Il fut tour à tour surintendant ad­joint de la division de Smiths-Falls et surintendant des divisions de Farnham et des terminus de Mont­réal.

M. Koehn remplissait les fonc- lions d’ingénieur de la division des Laurentides depuis 1938, quand il a élé promu au poste de surinten- dant de cette division en 1944.

Natif de Medicine-Hat, Alberta, M. Fraine n’est Agé que de 34 ans. Il a précédemment rempli les fonc­tions de surintendant adjoint des divisions de Lethbridge. North-Bay, Schreiber et Toronto. Il est diplô­mé en génie civil de ^Université du Manitoba.

Les souhaits de Me Léonard Léger

Une année de lutte pour les propriétaires

Mc Léonard Léger, N.i\, prési­dent de la Ligue des propriétaires de Montréal et vice-president de la Fédération des Ligues de proprié­taire» du Canada, a formulé les voeux suivants pour les proprié­taires:

“Les propriétaires ne regretteront certes pas l’année qui vient de dis­paraître, mais ils s’en souviendront cependant comme d’une année de combats continuels pour conserver les derniers vestiges de leurs pré­rogatives, faire valoir à qui de droit leurs justes revendications, afin de réprimer une multitude d’abus de­venus intolérables et de rétablir ainsi l’ordre et la justice.“Il ne faudrait jamais perdre de

vue:1— Qu’il serait A souhaiter que

le> droit de propriété inspiré par Dieu, désiré par l’Eglise et sanc­tionné par l’Etat demeure le droit de jouh et de disposer librement d’une chose nui nous appartient;

2— Que la nropriété, étant une des premières nécessités essentielles de la vie, devrait être l’objet de con­voitises de la part de chaque chef de famille;

3o—Que la possession d’une pro­priété dnmicilière est un facteur d’ordre et de stabilité en même temps qu’un rempart contre toutes les idées subversives-

4o—Qu’il est de l’intérêt natio­nal que tous et chacun s’efforcent d’améliorer les relations entre pro­priétaires et locataires plutôt que d’opposer malheureusement une classe à l'autre.

5o—Que les pronriétaires autant que les locataires, industriels, com­merçants et professionnels ont droit à un revenu raisonnable poul­ie placement de leur argent qui est le fruit de ' - •■. monies, de

leurs sacrifices ou de leur travail et qu’il convient de tenir compte pour eux comme pour les autres des mêmes circonstances.”

“Si tous ces principes étaient mis en pratique pour le bien géné­ral de la communauté, il n’y a au­cun doute que tous et chacun envi­sageraient une atmosphère plus agréable, une tranquillité plus ras­surante. un avenir plus serein, une bonne et heureuse année où la san­té, le bonheur et la prospérité se­raient votre partage: tels sont les voeux que je formule à l’adresse de tous mes concitoyens, sans excep­tion. à l’occasion de cette nouvelle année 1947.”

Action de $25,000renvoyée avec dépens

Celui qui traverse une rue à l’ar­rière d’un tramway et qui se fait frapper par une automobile venant en sens inverse est victime de sa propre imprudence et l’action qu’il a intentée contre te propriétaire de l’automobile doit être renvoyée.

C'est à cette conclusion qu'en est venu le juge George F. Gibson, de la Cour supérieure, en rejetant une action de $21,00(1 intentée à la com­pagnie La Laiterie hléale Lice, par M. Rosario Deslongehamps.

Ee 15 mai 1943, A 7 heures du matin, le demandeur traversait la chaussée à l’intersection des rues Frontenac et Hochelaga, derrière un tramway. II déboucha soudain A l’arrière de ce tramway et fut frappé par le camion de la défen­deresse.

Ee demandeur a tenté de prouver que l’accident était imputable à la faute, à l’emprudencc, au manque d'habileté et d’attention du chatif- leur du camion. Selon lui, l’em­ployé de la compagnie conduisait A une vitesse dangereuse, illégale et il n’a pas permis au piéton de ter-

, miner la traversée de la rue. Pour i ses dommages, ses souffrances, l'in­capacité permanente de 20 p.c. dont i) est affecté, il réclamait $25,000.

l.a Laiterie hléale, représentée par Me Armand Pace"—(•w.,«,ln

Au Indeniain des premières re­présentations du spectacle de 10e anniversaire de “Madeleine et Pier­re", au Monument National, les cri­tiques ont été unanimes pour pro­clamer le grand succès de cette réa­lisation théAtrale. Le spectacle a jusqu'ici fait salle comble et les bil­lets s’enlèvent rapidement pour les trois dernières représentations qui seront données demain, dimanche et lundi, en matinées. (A noter que le spectacle du Jour des Rois com­mencera une demi-heure plus tôt, soit à 1 h. 45 p.m.)

La musique canadienne en vedette

La musique canadienne sera en vedette au concert de la Sinfonniet- ia de Montréal, qui aura lieu samedi le 11 janvier, à la salle du Gesù. On y entendra en effet, des oeuvres de Claude Champagne, Maurice Blackburn, Hector Gratton et El­don Rathburn. Ce sera ta première fois à Montréal qu’on rendra un tel hommage à nos auteurs canadiens.

Ce concert sera présenté par l'é­quipe régionale de “l’Ordre de Bon Temps”, organisation de loisirs des jeunes, sous Je patronage de M. Wil­frid Pelletier.

La Sinfonnielta de Montréal, dont les membres font partie de l’orches­tre des Concerts Symphoniques, se­ra dirigée par un muiscien cana­dien, Francis Coleman, et les solis­tes seront trois artistes éminents de Montréal: John Newmark, pia- nisie; Hervé Baillargeon, flûtiste et Jean Belland, violoncelliste.

(Communiqué)-- -«.ît»-

La gazette artistiqueCinéma

SAINT-DENIS: Edwidge Feuillè- r# «t Jacques Berthier dans Tant nue je vivrai. Aussi Georges Guétary dans Chansons d’Amour, avec Mar­tino Carol.

CINEMA DE PARIS: Madeleine Sologne, Michel Simon et Paul Ber­nard dans Un ami viendra ce soit.,.

LOEW’S: Blue Skies, en couleurs, avec Bing Crosby, Fred Astaire et Joan Caulfield.

PALACE: Margie, en couleurs, avec Glenn Langan, Lynn Bari et Alan Young.

CAPITOL: The Big Sleep, avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall.

PRINCESS: Lucille Ball et John Hodiak dans Two Smart People. Aussi Step bg Step, avec Lawrence Tierney.

IMPERIAL: Stella Dallasl avec Barbara Stanwyck, John Boles et Anne Shirley. Aussi Down Missouri Wag.

ORPHEUM: La Boule semée d’Eloiles, avec Bing Crosby et Bar­ry Fitzgerald.

EMPRESS et OUTREMONT: Dan­ny Kaye dans The Kid from Brook­lyn, en couleurs, avec Virginia Mayo, Vera Ellen, The Goldwyn Girls et Eve Arden. Aussi The in­visible Informer, avec Linda Stir- linget William Henry.

SAVOY (Verdun) : Night and Dag en couleurs, avec Gary Grant, Alexis Smith, Monty Woolley, Gin- ny Simms, Jane Wyman, Mary Mar­tin, Carlos Ramirez. Aussi Hot Car­go, avec William Cargan, Jean Ro­gers et Philip Reed.

CHATEAU et CARTIER: Make Mine Music, en couleurs, (dessins de Walt Disney), avec Benny Good­man, Dinah Shore, Nelson Eddy, Jerry Colonna. Aussi Pat O’Brien, Claire Trevor el Herbert Marshall dans Crack Up.

AMHERST: Alan Ladd. Victor Mature ct Leo Carillo, dans “Cap­tain Caution”; aussi “The Amazing Mrs. Holiday”, avec Deanna Dur­bin, Edmond O’Brien et Barry Fitz­gerald.

PASSE-TEMPS: “La Caravane Héroïque", avec Errol Flynn et Mi­riam Hopkins. Aussi “Swing Pa­rade of 194R”. avec Gala Storm et Three Stooges.

DOMINION et MAISONNEUVE: Dorothy Lamour et John Hall dans The Hurricane. Aussi Boris Kar­loff dans Bedlam.

LAVAL: / Married an Angel, avec Jeannette MacDonald et Nelson Ed­dy. Aussi, Caesar and Cleapatra, a- vec Vivian Leigh el Claude Rains.

Horaire des spectaclesSAINT-DENIS:

•‘Chateau d'amour"11 h. 05, 2 h. 14. 5 hr. 23, 8 h. 32.

“Tant que je vivrai”12 h. 22. 3 h. 31. 6 h. 40. 9 h. 49

CINEMA DE PARIS“Un ami viendra, <e soir”

21 h.. 1 h. 26. 4 h 02, 6 h. 38. 9 h. 14.

LOF**“f11» ..^12 h. 21 2 h. 42. 5 h 03. 7 h. 24. 9 h. 45.

PALACE:“Margie”10 h. 14. 12 h. 34. 2 h. 54, 5 h. 14.

7 h. 34, 9 h. 54.CAPITOL:

'•Big Sleep”10 h.. 12 h. 21 2 h. 42. 5 h. 03.

7 h. 24, 9 h. 45.PRINCESS:

“Two Smart People"11 h. 05. 1 h. 50. 4 h. 30. 7 h. 15. 10 h.

“Step by Step”10 h., 12 h. 40, 3 h. 25 6 h. 10,8 h. 55.

OM*>!iEtîM •“La Route semée d’étoiles”

10 h. 43. 1 h. 24, 4 h. 05. 6 h. 46.9 h. 27.

IMPERIAL :“Stella Dallas”

12 h. 19, 3 h. 30. 6 h. 41, 9 h. 52. “Down Missouri Way”

11 h.. 2 h. 11. 5 h. 22. 8 h. 33. “CUBAN PETE”

11 h.. 1 h. 32, 4 h. 04. 6 d. 36. 9 h. 08.

i A l'Heure Northern Electric

l.a vedette de l’Heure Northenl Electric lundi soir, le (i janvier, ce« ra John Sturgess, jeune baryton d* Toronto, dont ce sera la premier* apparition à ee programme. Il in» terprèta Bogue Sang de Stothart «t l'immortel Begin the Beguine da Cole Porter.

Comme ((’habitude, Paul Scher» man et son orchestre présenteront un mélange d'airs populaires et d* musique classique légère.

L’Heure Northern Electric, réa« Usée par Gordon Forsyth, est irra. (liée chaque semaine sur les ré» seaux français de Radio-Canada. L’annonceur régulier à ce pro» gramme est Miviile Couture et la sé» rie de narrations canadiennes, est lue de narrations “En Avant avec la Canada”, traitant des grandes réa­lisations canadiennes, est lue pat François Bertrand.

Le programme pour l'émissio* du 6 janvier, comprendra:

1. Sélections de La Mouche à feut Friml. — I.’orchestre de concert Northern Electric-

PARK: Van Johnson et Esther leurs. Aussi Dark Corner, avec Lu­cille Bail et Mark Stevens.

5th AVENUE: Donna Reed et Tom Drake dans Faithful in mg Fashion. Aussi Boys Bunch, avec James Craig et Jackie Butch Jen­kins.

CENTURY : Rita Hayworth et Glenn Ford dans Gilda. Aussi Talk About a Lady, avec Richard Lane et Jinx Falkenburg.

EMPIRE: Courage of Lassie, en couleurs, avec Elizabeth Taylor et Frank Morgan. Aussi One More To- Morrow, avec Ann Sheridan et Den­nis Morgan.

KENT: “National Velvet", avec Mickey Rooney et Ethel Taylor; “State Fair” avec Jeanne Crain, Dana Andrews. Dick Ilaymes.

VILLERA Y : “Seventh Veil”, avec James Mason ct Ann Todd; “So Goes My Love”, avec Myrna Loy et Don Atneche.

BEAUBIEN: ’Do You Love Me?” avec Maureen O’Hara el Dick Hay- mes; “Tomorrow Is F'orever”, avec Claudette Colbert et George Brent-

VERDUN PALACE: Errol Flynn et Brenda Marshall dans “The Sea Hawk”; “Chip Off the Old Block”, avec Donald O'Connor et Peggy Ryan.

PERRON: “Traffic Crime”, avec Kano Richmond et Adele Mara; “Runaround”, Rod Cameron. Ella Raines; “Rainbow Over Texas", avec Roy Rogers.

MIDWAY: “The Sudan”, avec Marin Montez et Jon Hall; “Three On A Trail”.

, HOLLYWOOD: “Courage of Las- 1 sie”, avec Elizabeth Taylor et Fk ' Morgan, ainsi que “So Goes my Lo­ve”, a ec Myrna Loy el Don Ame' che

REX: “Devotion”, avec Ida Lu- pino, Paul Henreid et Olivia de Ha- villand; et “Three Hearts for Ju­lia”, avec Ann Sothern et Melvyn Douglas.

STELLA: "Le Mystère de Saint- Val”. avec Fernandel et Pierre Re­noir; ainsi que “Malaria”, avec Mi­reille Balin et Sessue Hayakawa.

NELSON: Jean Davis et Jack Oakie dans “She Wrote the Rook”, aussi Allan Lane el Jane Frazee dans “A Guy Could Change” et Roy Rogers dans “A Song of Arizona”.

ORLEANS: Les frères Marx, dis Drake et Lois Collier dans “A Night in Casablanca”, aussi Fred MacMurray, Anne Baxter, et le trou­badour chantant Burl Ives dans “Smoky”.

MutiquoPLATEAU: Tino Rossi, chanteur,

accompagné par un orchestre à cor­des et assisté d’artistes de choix. (6-7-8 février.)

HIS MAJESTY’S: Opera Guild présente l’opéra “Madame Butter­fly” (22 et 23 janvier).

ThéâtreMONOMENT NATIONAL: "Made­

leine et Pierre”, en matinée seule­ment (4, 5, 6).

2. The Bogue Song, Stothari, Job» Sturgess.

3. En avant avec le Canada. Nai* ration par François Bertrand.

4. Molly on the Shore, G rain gees L’orchestre de concert Norther» Electric.

5. Begin the Beguine, Porter; pat John Burgess.

6. La Marche de Tannhauser, df Wagner. L’orchestre de conceit Northern Electric.

iProgramme de la mess»

de minuit repris à Saint-Louis-de-Franc»Dimanche prochain, à la gèaadh

messe de 10 h., la chorale St-Loui* de France répétera son programmé musical de la messe de Minuit, eoué la direction de M. Charles Goulet* D.M., M. Antonio Letourneau, L.M* organiste.

Les solistes seront MM. Pat» Trottier, Maurice Bernardin, Ei*> gène Boivin et Georges Lanthier.

---------------- i

que seule l’imprudence du deman­deur a été cause de son accident. Le camion roulait à 20 milles à l’heure, à peine, et le chauffeur tout fait pour éviter de frapper le demandeur dès qu’il l'a vu.

Le juge Gihson a donné raison à la défenderesse et il a renvoyé l’ac­tion avec dépens.

Incapable de se rendre à Mont­réal, le juge a rendu son Jugeront à Québec et il a donné instruction nu protonotaire d’en transmettre copie aux parties en cause.

Deuil chez les Frèresde Saint-Gabriel

Après quelques jours de maladie le Frère Roch, né Léo Dunlessis, est décédé à Saint-Stanislas de Champlain, an pensionnat Saint- Gabriel dont il était le directeur depuis cinq ans-

Né à Saint-Camille, comté de Wolfe, en 1901. le Frère Roch Ut ses études au Sault-Saintc-Marie. U enseigna aux écoles de Saint-Jac­ques, Saint-Romuald, Saint-Tite. Sainte-Rose. Il dirigea les maisons de Sainte-Anne-des-Plaines, de St- Tite ct de Saint-Stanislas.

Un premier service a été chanté è Saint-Stanislas hier, ct un autre au Sault-au-Récollct ce matin, à Oh. au Scolastirat. Le corps a ensuite élé transporté à Saint-Bruno, au ci­metière de la Communauté.

L’éphédrine, — Los Chinois uti-1 lisent comme remède depuis 5,000 ans une plante nommée ma houang avant que nos savants découvrent qu'elle e' lient de l’éphédrine.

^CROSBYjWFITZ6E8AID

CINEMA^PARISTROIS EME SEMAINE

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CSQilY - UTME • CMinQJDEUXIEME SEMAINE

ST-DENISNOUVELLEPOLITIQUE

• • •Désormais 1» changement de pro­gramme t'opérera chaque semaine le VENDREDI, en matinée et non le samedi. Cette nouvelle politique est

en vigueur dé» aujourd'hui.

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PLE DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI B JANVIER 1947 VOLUME XXXVIII — No I

BOURSE DE TORONTOCotM do fermeture du S Janvier

Abitibi .......................... ..du pr ............ ..............

Acadia pr .................. ..Akait ..................................A P Cou _____________A Fab A ..........................Alger ..................................Algoma ..............................Alum ................................Am LardAm Yel ............................Ang Can .................. ..Apex ..................................Argus ................................Arjon ................................Armis ................................Arut ..................................Astoria ..........Atftona ..............................Aubel ...............................Aumaq ............................Bagamac ........................Bear .................................Bell ....................................Belltre ............................Bevcour ............................Bidgood .......... ..................Berwick .............. .............Bobjo ................................Boycou ........................Bralor ............................ ...Brazil ................................Brew Dist ........ .............B A OU ...........................B C Pow A ......................Brlt Dom ........................B C For ............................Buff Adi ..........................Buff Can ........................Buff R l ..........................Calder ..............................Cal Edm ..........................Callinan ...........................Cam R l ........................C Oem ............................C Pack B ........................C Bk Com ......................C Alco A

Haut as Ferra.20 20*4 20 Vj19% 19*,4 19*4

106 106 106125 124 125

12 12 1212 12 1224 24 2423 22*4 22*4

204 202 204190 185 185

15*4 15 15112 100 110

6Vj 6*48*4 8*4

30 28*4 284103 90 95

11 10*4 10%18 mi 1831 30 3136 32 3578 72 7622*4 22 22*466 65 66

187 186 136800 800 000

98 92 9619T4 19 1942 38 4115 15 1516 14 15*411% 11% 11%24 23% 2416 16 1625*4 25*4 25*429 Vj 29*4 29*417 16 174 3T4 3*4

140 133 13523 23 2334 31 3129 25 29

190 175 19012 11 11

240 240 24520 19% 2017% HU 17*4 22% 22*4 22%

v> n. .. ..................... 16% 16% 16%C Loco .......... ................ 36% 34% 35%Can Mal ............CPR ..............

Northla .................. 9199 185

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Cent Por ..... .......... 20 20 20 Ogama .................. . 135 130 132Cfcntrerna _____ 22 22 Okalta .................. . 45 44 45

...... 31 30 30 17 16% 16%•,____ 79*.<j 65 79*4 . 48 43 48.......... 425 420 420 19 18% 19

Citral .................. 12*4 12*4 18 17 13Co Will ................ 293 299 62 53 60

.......... 31 30 31 220 214 220

.......... 68 65 66 O’Sull .. ............... 60 58 58

.......... 58 56*4 56*4 141 141 141

.......... 105 104 105 13 12 12Croinor .............. .......... 149 146 149 Paymast . ........... .... 53 52 52

.......... 190 179 190 24 22 249% 9*4 120 118 120

Daragon .. .......... 23 25 Pick Cr ................ r .. 290 282 290.......... 19*4 18 18 v 29 29 29.......... 145 139 144 75 75 75........ 78 76 78 180 175 130

Div Int ................ 115 115 Purdy ...................... e - - t 20 19 20.......... 18*4 18% 120 117 117.......... 65 60 G0 95 90 95

150 157 21*4 21% 21*4.......... 145 143 145 60 57 58........ 20*4 19*4 20 47 43 47

East Amp ........... 51 51 Rochette ................ 10 10 10........ 6 6 6 42 36 41

Ea Mal .................. ........ 215 212 215 24% 24 24*4Ea SU .................... 11 11 56 52 55Ea Sull ................ 475 475 St L Corp A .......... 39 38*4 39Elder .................... ........ 108 106 108 21 19 21

84 89 54 52 52Elsol ...................... 29 33 43 41 41

........ 435 435 435 225 220 220Fed Klrk .............. ........ 435 435

7*4435 46 43 46

Fed Kirk ............ 7*4 11*4 11% 11*4Fleet ...................... ......... 4 Va 4*% 4% 28*4 28 28

........ 20 1 19*4 70 104*4 101*4 i04*430 30 48 48 4B

........ 305 297 305 70 70 70615 95 90 95

........ 6 5 5 17*4 17*4 17*458 60 19*4 19 '.9%13 13 219 215 219

Qo Hawk ............ ......... 72 72 72 275 260 274........ 50 45 50 28 28 28

35 38 240 230 240Gunnar ................ 45 43 Teck H .................... 355 330 330

........ 9 9 9 55 50 53........ 10*4 10*4 45 43 45

F %rrt R .................. 58 63 Trans Res.............. 105 100 10515 17 9% 9*4 D's

.......... 19 17*4 18*4 Un OU ................ 7 7 7104 105 Un Steel .............. 9*4 9*4 94

Heath .................... .......... 30 30 30 Un Can .................. 265 243 263Hedley .................. .......... 125 125 125 Ventures ................ 920 920 920Heva ............... ... 85 86 Vicour .................... 18 18 18HJ Sar ................... .......... 8 8 8 Villbo ...................... 18 16 18Home ...... .......... .......... 281 275 231 Walte ...................... 450 450 450

50 53 25% 25 2516 17 58 57 53

Hôwey .. ............ .......... 42 40 42 25 24 24Hu Mal ........ . 10 H Wilt Co .................. 17*4 17*4 17*4Imp OU .......... ..... .......... 12% 123.i 12% 325 310 ’ 325

13% 14 29 27 23Indian L .... .......... 23 23Tnsplr .................... ...... 80 80 80 CURB:

36*4 36 ’i 21*4 21*4 21*4Int Pete ........ ... .......... 14% 14% 14% Cons Pap .. .......... 19% 19% 19%Int Uran .............. .......... 55 55 55 Foothl ...................... 200 193 200Jnckni .. ....... .......... 99 99 99 Hayes ........ ............. 24 23 V, 24fa son .. ............ 49 49 Int Pap ---- - ... 35% 54 54Jellicoe ....... .......... 7 7 7 Total des vente» 1,529,000.

J M Con . Joliet .... Kelvin ... Ken ville .. Kerr Add . Kirk L ... Labr&d ... Laguerre . La Luz .. Lapas ka . Kelwren . Lard U ... Lingman . LIU L L Lob A ...

do B Louvlo ... Lunward . Macassa Macdonald Macleod .. Madsen ... Magnet .... Malart .... Marcus ... Marlon ... MacFie ....Martin ----Massey .... McCabe B . McKenz .. McMar .... Mid Con .. Min Corp .Model ........Mylam ----Mtl Loco .. Nat Brew .. Negus ..... New Bidla New Calu .Nib _______Noranda ...Nor ben ___Nordon .... Norgold ... Nor met ... Nor Inca .. Nor Star

3 3 385 84*4 8525% 26 2638 34 3813% 13*4 13%

135 133 135595 585 59543 43 43

435 430 43540 40 4351 49 5117 13*4 16%

121 113 113205 195 205

33*4 33*4 33*431 31 31

290 285 28838 37 37

340 325 340485 480 430200 181 199370 330 355

48 44 16218 210 21892 92 9221 20 2120 17 2010 10 101834 18*4 18%24 24 2483 80 8358 53 577*4 7*4 7*4

10 »/a 10*4 10*418 18 1832 30 3221 21 2147% 47% 47%

205 199 20510*4 10 10

145 142 14517 16*4 1750% 50% 50*482 76 8012 12 129 9 9

187 184 18728 24 285% 5% 5%

Information-agricole

La Coopérative fédérée d* Québec four­nit les commentaires suivants sur les mar­chés :

BEURRE, OEUFS, FROMAGE ET VOLAI!.IFS

VOLAILLES VlvANTU»:Poulets A rôtir:lies arrivages sont limités. La demande

?st active et les prix sont ier.nes.Poules:Les arrivages sont modérés. La deman­

de est bonne et les prix sont stables.Poulets à griller:Les arrivage» sont peu abondants. La

demande est régulière et les prix sont stables

VOLAILLES AB ATI UES’Poulets pou es. dindes, oiesLes arrivages sont régulièrement absor­

bé» et les prix sont stuionnairea OEUFSMontréal et Québec. —Les arrivages excèdent les besoins do­

mestiquesL'exportation dv surplus disponible

contribue toutefol/ à maintenir les prix BEURUE

La semaine dernière, m demande s'est continuée active et ft la suite d'une offre limitée, ce marché fut très ferme.

Lundi matin, le 30 décembre, les trans­actions entre grossistes s’effectuaient au prix de 40%c la livre.

KKOMAOELa distribution du fromage du type

CHEDDAR fabriqué le ou après le 13 oc­tobre 1946, est permise sur notre marché domestique

Les prix de vente et les prix de remise aux producteurs doivent être conformes à l'ordonnance no A-207B de l'Administrateur des produits laitiers.

A fAONTRFAL

Semaine finissant le 26 déc. 1946 inclu­sivement:

Prix nets Là o Montréal POULETS VIVANTS A ROTIR - GRIS

A — ................................................................. 26B — ................................................................. 24*4C — ................................................................. 22%

POULETS VIVANTS A ROTIR. ROU .ho «T BLANCS:A — .................... 24*4B — .......................................... 223,4C — ............................................................... 22%

POJLEtt VIVANT KL fOUTBS H\MUT LEGHORN -

A — ............................... ....................... .. 22*4B — ......... 2U4C — .................................. 20*4COULES VIVANTES - «ACE LEOrt')RNA — 19*4B — ........................................... ............... 13UC - ........................................................... 17%

JEUNES DINDES VIVANTES - A -................ 31%B -........... ............ »ttO — .. .... ■■ ....................... 26H

DINDES VIVANTES - V1-UJ mille. Vieille ternie »

A - ................ 27% B -................ 31%B - .................25% B - ................ 29%0 - ................ 24% O —................ 28%Coq» vivants............................................ 15

I.AFINS VIVANTS -4 !be et plus................................. ... 17%

Wim.BTS VIVANTS A OKH.LER . mute* <*oulftUIî>

A-1% 1b. Jusqu'à 3 Ibs ............................ 28B-1% Ib. Jusqu'à 3 Ibs ........................ 25C-1% 1b. Jusqu'à 3 Ibs .......................... 24

ABA l’I II. KNURA1SSES ".a rrSpàclal ...................................... 34%A - .................................................... 33%B - .................................... 31%

l'OUI.ETS ABATTUS. ‘if.I.EOTIONNF.SSpécial —...................................... 32%A -................................................................. 31%8 - ............ ............................... .. 29%r . ................................................................... 36%

l'OULETS A ORIT.LER ABATTUS EN- f.AlSSES AU LAIT -

A T- ...................................... .................... 35B —............................................................... 33

UOUIÆTS A CJRILLFT? ABATI US SE IKt'TIONNBS -A — ......... ..................... ............................. 34

FOULES ABATTUES —A — .. 26%B — 24%C — ........................................ 21%

lEUNOS DINDfUB A H ATI UT» -B _ ...................................................... 28%A-poulettea ......................... ..................... 32C — ............................................. .......... ... 24

BEURRE El R( IMAGE BEURRE FRAIS

A — ................ .......................•................ 41B — .................... ............ ........................... 39O — .................. ......................................... 38

OIES ABATTU US AVR.. ..A l'ETl • PS •’AIT»' -A — ... ................................... ................ 24B — .......................................................... 23C — .............................................................. 18

N B — Lea oiseau* de pesanteur moin­dre et de mauvaise qualité qui o'entrem dins aucune dae catégories Indiquées *e- ront payé* au* prl* qu'U nous ser» pos- -.Ihle d'obtenir

OEUFS NON OI.ASSE8 prl* nets, f à b. lontréa) icaleses retournêesl —

A-gros ........................... ........................ 38A-moyens ............................ .................. 36

B — .............................................................. 28%A — Poulettes ............................................ 32C — .............. ................ 24%

BEURRE FRAISSemaine finissant le 23 déc. 1948 Inclu­

sivement.N -> 1 pasteurisé .. . .......................... 39%No 2 pasteurisé .................................... 38%Na 3 pasteurisé ...................... ... . .. 37%

FROA'.AnPSemaine finissant le 24 déc. 1946 Inclu-

ivement.Fabriqué le ou apréa la 13 octobre 1946

Blanc Coloré! No 1 22 No 1 .. 22 1-181 No 2 .............. 21% No 2 . . 21 9-16, No 3 ............ 21 No 3 . .21 1-16

F A.B la fabrique.; N B — Ces prix sont nets, les frais de J vente et d'entreposefte avant été déduits

N.B. — Ces prix aont nets, les frais de : vente et d'entreposage ayant été déduits.

Roxboro contracte’ un emprunt à 3 p c.

Cette municipalité de l'Ile de Mont­réal est autorisée de vendre de gré à gré, au pair, $22,000 d'obliga­tions à 3%, séries 20 ansLa ville de Roxboro. sur Ule de

Montréal, a reçu du ministère des affaires municipales l’autorisation de vendre au pair, de «ré à «ré. une émission de $22,(KM) d’obligations. Les litres à 3% sont remboursables en sérié durant une période de 20 ans, La municipalité payera donc un loyer moyen net de 3% avec cet­te finance. C’est le premier em­prunt encore contrarié sur le mar­ché de l’argent par Roxboro. Les nouvelles obligations portent la da^ te du 2 janvier 194? et elles peu­vent être rachetées par anticipa­tion. L’emprunt est contracté pour l’exécution de travaux municipaux. L’évaluation imposable est de $277,- 133 à Roxboro, et la municipalité n’a pas d’autre dette consolidée que le présent emprunt.

Démissionde M. Paul Kellogg

Un avis reçu aujourd’hui, du bu­reau de l’Association, annonce que M. Paul Kellogg, qui fut gérant gé­néral de la Newsprints Association of Canada durant les deux derniè­res années, a donné sa démission. M. Kellogg avait accepté cette gé­rance seulement pour le temps de la guerre et la période immédiate d’a-

Nouvelles machines de ferme

Les nombreuses nouveautés dans ie domaine des machines de ferme n’ont pas encore fait leur apparition en grand nombre sur les fermes, à cause de conditions qui échappaient aux producteurs. A mesure que s’améliore la situation du matériel et de la main-d’oeuvre, les cultiva­teurs peuvent cependant espérer recevoir plus de nouvelles machi­nes, dont un grand nombre sont d’un modèle amélioré, déclare M. .1. M. Armstrong, ingénieur agricole. Ferme expérimentale centrale, Otta­wa. Une nouvelle tendance est la machine tirée par un tracteur mu­nie d’un nouveau dispositif de mise en marche comprenant des manettes hydrauliques. Un montage ingé­nieux, qui permet un changement rapide de l’équipement, a facilité la construction de machines et d’ou­tils plus élevés et plus complets pour permettre un plus large emploi du tracteur. Ce groupe comprend des charrues et des cultivateurs mé­caniques, semeuses et planteurs en ligne, pulvérisateurs, ainsi qu’une moissonneuse-lieuse tirée par un tracteur, une arracheuse de pommes de terre et de betteraves à sucre; chargeurs de fumier tirés par un tracteur, une arracheuse de pommes de terre et de betteraves à sucre; chargeurs de fumier tirés par un Iracteur, pelles et tarières mécani­ques.

Des tracteurs de ferme de la gros­seur d’une charrue, manufacturés par plusieurs maisons, devraient ré­pondre aux besoins de la petite fer­me en force motrice. Des moteurs à essence munis de pompes à injec­tion de carburant sont à l’étude. On cherche à construire des tracteurs “diesel” plus petits et plus légers, afin d’améliorer la transmission de la force motrice et d’assurer une mise en marche pour les tracteurs à roues qui fonctionneront indépen­damment de l’embrayeur principal. Cela facilitera le travail de pulvéri­sation, de fenaison et d’autres opé- ratfbns.

En ce qui concerne les machines à herser, il existe plusieurs nouvel­les herses rotatives, de nouvelles variétés de désherbeuses à lames et des modèles améliorés de disques à sens unique. Une désherbeuse ac­tionnée par un carburant liquide est maintenant sur le marché et elle sera bientôt mise à l’essai sur dif­férentes récoltes à la ferme expéri­mentale centrale.

L’équipement de pulvérisation a été amélioré; il y a des réservoirs montés sur tracteur et l’emploi de pompes rotatives qui ont été utili­sées avec succès pour la répression chimique des mauvaises herbes, et on en fait présentement l’essai con­tre les insectes et les maladies des plantes. Un modèle amélioré de poudreuse liquide est aussi sur le marché. Cette machine consiste essentiellement d’un éventail du type turbine dans lequel on intro­duit la poussière et le courant d’air sert à vaporiser un liquide qui sert de liant pour la poussière; cette ma­chine peut encore être utilisée com­me simple pulvérisateur. Les fermes expérimentales viennent d’effectuer un certain nombre d’épreuves dans l’Est et l’Ouest du Canada avec ce genre d’équipement pour détruire les mauvaises herbes et les résultats sont encourageants.

Ce sont les machines servant k la moisson qui comportent peut-être le plus grand nombre d’innovations. Les machines à foin renferment toute une variété de râteaux, de chargeurs combinés, d’empileurs et de pelles mécaniques. Les arracheu- ses de plantes d’ensilage qui cou­pent la récolte sur pied à la gros­seur d’ensilage ou ramassent le foin de l’andain pour le hacher sont sur le marché, et il existe plusieurs ty­pes de presse à foin actionnés par un seul homme et qui attachent au­tomatiquement les balles.

Les charceurs de balles, le souf­fleur d’ensilage et les déchargeurs de wagons sont des machines au­xiliaires. Un modèle de moisson­neuse de plantes d’ensilage muni d’un accessoire pour le maïs a été utilisé à la Ferme expérimentale centrale pendant les deux derniè­res saisons et s’est montré raison­nablement bien adapté pour le foin haché, l’herhe et le maïs d’en­silage. En ce qui concerne les mé­thodes de fenaison, des épreuves ont également été effertuées sur un appareil de fanage du foin dans la grange. Cet appareil est muni d’un éventail d’une capacité de 15.000 pieds cubes qui a réduit le pour­centage d’humidité du foin de 35 a 15% dans l’espace d’une semaine environ.

Dans le domaine des machines ï moissonner le grain, la largeur de la coupe a été légèrement augmen­tée sur une ou deux petites combi­nes et on a produit un nombre li- j mité de petites combines mécani­ques d’un rayon de coupe de sept pieds. Une combine tirée par un tracteur a été mise au point ainsi qu’un séchoir de grain portatif.

La mécanisation rie la produc­tion de la betterave à sucre a pro­gressé rapidement au cours des an­nées de guerre. Des plnnteuses de précision ont été fabriquées pour planter en segment ou en un seul rang et des dispositifs ont permis d’effectuer un éclaircissage méca­nique presque parfait. Des machi­nes à étêter, à arracher et à char­ger et des arracheuses de hettera- raves qui éeiment. élèvent et char gent ont été mises sur le marché. Un ne peut encore obtenir un nom­bre suffisant de ces machines et il reste encore certaines difficultés de fonctionnement à régler, mais on devrait pouvoir bientôt régler le problème du travail éreintant de­là manipulation des betteraves su; la ferme. A l’usine, le décharge­ment et lu manipulation mécani­que ont été appliqués nsec succès

Les améliorations décrites ci-dcs sus sont une preuve des progrès ac­complis dans la mécanisation des travaux de culture- L'auaptation d’un grand n timbre de ces nouvel* es machines au meilleur avantage du cultivateur sur les fermes tic différentes grandeurs et conditions nécessitera de la patience et une étude soigneuse de la part des agri-

près-guerre, — il a maintenant l’in­tention de dévouer tout son temps à sa position de président de la compagnie Stevenson and Kellogg Limited, une firme d’adininisira leurs cdhsuitants. qui continue d’a-

I gir comme agent de statistiques I pour la Newsprint Association, j comme elle l’a toujours fait durant I les dix itoruitat» «*•*!!&

%f

Cours des huilesroaibi PU curuiu c Cto» «no Co

guoto.. ian.It/n

M. E. H. NICHOLSON, C.G.A., pré­sident de “Eastern Wood Pipe & Tank Co. Ltd” et directeur de “Standard Clay Products Ltd”, qui vient d’être élu vice-président de “Certified General Accoun­tants Association of the Province of Quebec”.

culteurs. des manufacturiers et des ministères de l’Agriculture. Les Fermes expérimentales fédérales ne négligent rien pour se procurer tous les renseignements nécessai­res sur le sujet. ____

La Corporation dans le "Grand Nord"La Corporation des biens de

guerre, par son bureau de ventes régionales établi à Whitehorse, dans le Yukon, connaît la significa­tion de l’expression le “Grand Nord”, dans l’immense territoire du Nord-Ouest canadien. Jusqu’à date, les représentants de la Corpo­ration se rendent jusqu’à Atlavik, mais le personnel de la succursale de Whitehorse doit être prêt à se rendre, s’il le faut, au delà du cer­cle arctique, pour vérifier, évaluer et vendre les surplus de guerre.

Le territoire couvert par le bu­reau de Whitehorse commence à Smith River, un village situé près de la frontière du Yukon, dans le nord de la Colombie Canadienne, à l’endroit où la route de l’Alaska franchit la rivière Liard. Atlavik se trouve à une distance d’environ 625 milles à vol d’oiseau, par des­sus montagnes et rivières de fortes dimensions. Le territoire de White­horse couvre également le bassin de la rivière Mackenzie. Tout, dans cette étendue, est sur une échelle massive.

Pour nombre de Canadiens, c’est une région auréolée de romanesque, connue seulement d’une population restreinte et souvent mouvante de trappeurs de fourrure, de commer­çants, de géologues et d’explora­teurs. La guerre a apporté bien des changements dont la construction de la route de l’Alaska n’est qu’une partie.

Dans ce territoire, des aéroports furent construits, des stations mé­téorologiques établies et une quan­tité de petits bâtiments érigés Pfur l’entreposage de la nourriture et du combustible au cas d’atterrissage d’urgence.

La Corporation vend ces maga­sins dont on n’a plus besoin, ainsi que la machinerie de construction. Elle a déjà réalisé plus de $200,000 sur la vente de produits alimentai­res et de machinerie pour la cons­truction des routes. Cette machine­rie avait été rassemblée à White­horse après avoir servi pour la rou­te de l’Alaska et elle fut venduePrincipalement pour les mines du

ukon.M. R. H. Cowan, gérant de la suc­

cursale de ventes de Whitehorse, fit son apprentissage du “Nord” avant d’occuper son poste actuel, en dirigeant la vente des surplus de l’armée canadienne et du C.A.R.C. en Islande.

Les exportationsde bicyclettes anglaises

Offre OemAdmiral ............................................. 2%Alberta Pacific ............................... 9 11Anaconda .................................... 3% 4%Anglo Canadian ............................. 96 100British Dom........................................ 15 18Calmont ............................................. 24Calgray & Edmonton ................ 165Command ..................................... 14Coastal Oils ..................................... 10Commoil ....................................... 32Commonwealth ........................ .. 32Dalhousie ......................................... 30Davies ............................................. 10 12%Eastcrest ........................................... S',Foothills ........................................... 185Grease Creek ................................. 2'-, 3%Highwood Sarcee ........................... 7*4Home Oil ......................................... 260 275Lethbridge ....................................... %Madison ........................................... i%McDougall Segur ........................... 6 7McLeod Oil ....................................... 5 6Mercury OU ..................................... 4% 5%Mill City ......................................... S% 6%Model Oil ......................................... 17 20National ............................................. 11 13Okalta ................................................. 39Phillips ............................................... 2 3%Richfield ........................................... 1Roxana ............................................. 47 **>.Royal Can........................................... 4Royalite ............................................. 14Southwest ......................................... 12Spooner ............................................. 7%Sunset ..................................... 6 8Turner Valley ................................. 20United ............................................... 6 7Vulcan . ............................. ............... 17

Usines de guerre qui

Le commerce des bestiaux

serviront en temps de paixLa Corporation des biens de

guerre a annoncé hier, la vente de propriétés et d’usines de guerre qui aidera la production du temps de paix.

La vente la plus importante a été faite à Windsor, Ont., où la Corpo­ration a vendu le terrain et les bâ­tisses des Border Cities Industries à Ja Sandwich, Windsor and Am- hershurg Railway Company pour $750,600. Les Border Cities étaient des compagnies de la Couronne qui. durant la guerre, fabriquaient les mitrailleuses Browning,ainsi que les pièces de rechange et les canons de fusils.

Le terrain couvre onze acres et trois dixièmes. La Sandwich Wind­sor and Amhersburg Railway Com­pany qui exploite le réseau d’auto­bus de la région de Windsor utili­sera la propriété pour réparer, vé­rifier et garer les autobus.

Les Dominion Foundries & Steel Limited, de Hamilton, Ont., ont acheté, au prix de $100,000, un édi­fice construit sur leur propriété et qui loge des fours électriques pour l’acier. Cet édifice a été érigé en vue de la production de plaques blindées.

La Standard Machine and Tool Co. Ltd, de Windsor, Ont., acheta pour $12,613, l’établissement de la Couronne, sur son terrain.

Un édifice aux Trois-Rivières, Qué., construit par le gouverne­ment sur la propriété des Canada Iron Foundries, Ltd, compagnie dont le siège social est à Montréal, leur a été vendu $5,000i Cet éditice servait à la fabrication des moteurs de navires, de mortiers et des bom­bes aériennes.

Avis da rachat partielLes curé et marguilliers de l'Oeuvre

et Fabrique de la paroisse Saint-François-Xavier de Chicoutimi

ZmlMion <U $500.000. —. 3%% daté» du l*r lévrier 1943

(Expéditions s’élevant à 106,000, ou près de 3,500 par jour durant le mois d’août. Les exportations d’au­tomobiles se chiffrent par 6,592. I.es importations de comestibles, de breuvages et de tabac, les plus éle­vées depuis vingt-cinq ans). — Par A.-E. Bryan conseiller commercial pour ie Canada.

Londres. — Les exportations du Royaume-Uni, au chiffre de 77.4 L. S. millions durant le mois d’août, ont été de 14.4 L.S. millions infé­rieures à celles de juillet. Ceci est attribué aux congés du mois d’août. Ce chiffre représente quand même 101 n.c. de ia moyenne mensuelle de 1938. 11 se compare à une moyen­ne de 107 p.c. pour les trois mois j antérieurs et une de 120 p.c. pour juillet. !

La principale diminution est sur­venue dans la catégorie des articles | ouvrés, quoique les exportations de fer blanc, qui ont été les plus éle- | vées depuis 1941, aient constitué i une exception remarquable. Les ex­portations de marchandises en alu­minium et en laiton se sont aussi maintenues à un haut niveau. La plunart des classes de machines ont accusé une certaine diminution par rapport à juillet, mais les expédi­tions de machines textiles ont été les plus grosses depuis 1939. Les voilures automobiles exportées à 1 l’étranger ont baissé de 7,667 en | juillet à 6,592 en août, mais les bi- ! cyclettes (106,000) ont établi un ^ nouveau record. Les exportations d’appareils de radio ont quintuolé la moyenne de 1938, tandis que la coutellerie, la ouincaillerie, et les appareils de téléphone et de télé­graphe ont enregistré des chiffres records.

Les importations qui ont valu 121,018,371, ont été les plus élevées depuis plus d’un an. Les arrivages de comestibles, de breuvages et de tabac (63.959.250 L.S.) ont dépassé un record de vingt-cinq ans. Le haut niveau des importations a sé­rieusement agaravé la balance des paiements du Royaume-Uni. L’excé­dent des importations sur les ex­portations, mu avait tombé à 4,8(12,- 223 L.S en juillet, r remonté à 38,- 653,055 en août.

AVIS est par le» présente» donné que conformément aux termes et dispositions de l'acte de fiducie relatif à l'émission d’obligations ci-dessus mentionnée, tel que reçu le 14 Janvier 1943 par Me C.-E. Bol- vin notaire, sous le numéro 9572 de ses minutes, Les Curé et Marguilliers de l’Oeu­vre et Fabrique de la Paroisse de 8t-Fran- çols-Xavler de Chicoutimi (cl-aprés appe­lés la Corporation) rachèteront par anti­cipation, le 1er février 1947, au prl* de leur valeur nominale, pour Vingt Mille dol­lars ($20,000.00) des obligations faisant par­tie de l’émission cl-dessus et dont le choix * été fixé par tirage, le tout suivant détails cl-aprés :10 x $100.00 Nos ; A—38, 49, 60, 127, 130, 153,

170, 180, 198, 19914 * $500.00 Nos : B—100, 151, 193 , 231. 233,

235 . 248 . 262 , 268, 283 , 290, 341, 344, 353. 12 * $1,<X>0.00 Nos ; C—«3. 98, 158, 167, 179.

196, 211. 241, 242, 245 , 252 , 265.Les détenteurs des obligations cl-dessus

mentionnées sont donc requis de présen­ter leurs titres le 1er février 1947, à l'un ou l’autre des bureau* de la Banque Ca­nadienne Nationale, dans la Province de Québec, afin d'en obtenir le paiement aux conditions stipulées cl-dessus. Toutes les obligations ainsi présentées pour rachat devront être accompagnées du coupon d’intérêt No 9. échéant 1s 1er août 1947 et de ceux subséquents.

Après le 1er février 1947, toutes les obli­gations mentionnées cl-dessus et qui n'au­ront pas été présentées pour paiement ces­seront de porter Intérêt.

La Corporation donne également avis par la présente que le ou vers le 1er février 1947, elle déposera au Trust Général du Canada, fiduciaire de ladite émission, les fonds nécessaires pour assurer le paiement de toutes les obligations ainsi rachetées plus les intérêts dus sur Icelles Jusqu'au 1er février 1947

CHICOUTIMI, le 23 décembre 1946.Les Curé et Marsuilliers de l’Oeuvre et

Fabrique de la Paroisse St-François-Xavler de Chicoutimi.

TRUST GENERAL DU CANADA Fiduciaire

BRANDRAM-HENDERSON

LIMITED

Fabricants ds peintures depuis 1875

Jardiniers allemands. — A Tfx- nosition des nroduits des jardins notngers à Frampton, Dorsetshire, ôngleterre, ce sont des prisonniers allemands qui ont remnorté le prf- Crf» BPfet psur leur laitue.

Assemblée générale annuelle des

actionnaires

AVISAvis est par les présentes donné

que l’assemblée annuelle générale des actionnaires de Brandram-Hen- derson Limited aura lieu au bureau- chef de la compagnie, 6684, rue St- Urbaln, Montréal, vendredi, le 17e Jour de Janvier 1947, à 11 heures de l'avant-mldl, pour recevoir et étu­dier le rapport annuel et le bilan, 1( rapport général des revenus et dépenses, le rapport des surplus et le rapport du conseil d'sd- mlnlstratlon et des vérificateurs pour la période terminée le 30 sep­tembre 1948, pour y élire les direc­teurs et nommer les vérifies; uie pour l’année qui commence et pour discuter de sujets qui peuvent être présentés à rassemblée.

Par ordre du conseil d'admlnletratlon,

B. V. ATKINSON.secrétaire.

Montréal, le 17 décembre 1946.

U y avait en vente sur les deux marchés du bétail de Montréal du­rant cette semaine: 615 bêtes à cornes, 1,001 moutons et agneaux, 2,511 porcs et 766 veaux. En plus, 928 bêtes à cornes, 1,006 moutons et agneaux, 285 porcs et 60 veaux furent consignés aux maisons de salaison et 26 bêtes à cornes furent maniées dans les cours à destina­tion d’autres endroits au Canada.

Les arrivages étaient très peu nombreux et les prix demeurèrent stables à fermes. La qualité n’était que juste bonne dans toutes les ca­tégories. Les bêtes à cornes compre­naient surtout des vaches, avec un nombre restreint de bouvillons et de taures. Les porcs se vendirent 50 cents plus cher, les truies 25 cents.

Les bouvillons de qualité moyen­ne tienne à bonhe rapportaient de $12.50 à $13.50, quelques-uns $14, les communs légers aussi bas que $10. Les taures variaient de $8 à $11.50. Les bonnes vaches de bou­cherie donnaient $10 à $11, celles de qualité moyenne $9 à $9.75, les communes $7.50 à $8.75. Les ani­maux pour la mise en conserve $6 à $7.50, lap lupart $6.50 à $7.25. Les bons tauraux $10 à $10.50, les communs $7.50 à $9.50.

Les veaux de lait étaient en bon­ne demande, les meilleurs rappor­tant $16,, ceux de qualité commune à juste bonne $13 à $15.50. Les veaux de champ se vendaient len­tement de $9.50 à $11. Les sujets d’un an $8 à $9.

La majorité des agneaux se ven­dirent sur une base non-classifiée de $14.50 à $15. Les moutons $5 à $9.

Les porcs «’échangeaient à $23 pour la catégorie A, les truies $20.75 à $21 abattues.

Bourse de New-York

Bourse de Montréal

On a- enregistré quelques baisses peu importantes ce matin dans l’in­dustrie légère, au cours de la pre­mière session de la bourse de l’an­née 1947.

Canadian Car. Montreal Locomo­tive étaient à la hausse tandis que Price, International et Consolida­ted Paper, Alco ‘A’ et ‘B. Canadian Breweries et Walker baissaient lé­gèrement.

C.P.R. et Imperial Oil ont monté de quelques fractions, tandis que Noranda et le Nickel avaient un sort contraire. Les échanges d’ac­tions minières ont été peu impor­tantes ce matin.

LOI DE FAILLITEAvis aux créanciers de la première

assemblée sur cession Dans l'affaira de la faillite de :

JOSEPH BEAURIVAGE, entrepre­neur, 7770 Chateaubriand, Mont­réal. Débiteur.

AVIS est par les présente» donné que JOSEPH BEAURIVAGE de Montréal, P.Q., a fait une cession de ses biens le 21 dé­cembre 1946, et que la première assemblée des créanciers sera tenue le 8ême Jour de JANVIER. 1947, à 10 heures de l’avant- midi, au bureau du Séquestre Officiel, Chambre 31, Palais de Justice à Mont­réal.

Pour avoir le droit de voter à ladite as­semblée, U faut que les preuves des récla­mations et les procurations soient dépo­sées entre mes mains avant l'assemblée.

Les personnes qui ont des réclamations à l’encontre de ces biens doivent les faire parvenir au gardien ou au syndic, lorsqu'il sera nommé, avant que la distribution ne soit faite, à défaut de quoi le produit de l'actif sera distribué entre les ayants droit, sans égard à ces réclamations.

Daté à Montréal ce 21 décembre 1946.GARDIEN ; JOSEPH-G. DUHAMEL.

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New-York, 3 (A.P.) —Le marché a été relativement calme à l’ouver­ture de la Bourse de New-York, ce matin. C’est aujourd’hui la deuxiè­me journée de Bourse, en 1947. Plusieurs stocks ont enregistré de légers reculs à l’ouverture, mais le marché a été plus ferme à la fin de l’avant-midi.

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Toronto, 3 (C.P.) — Les actions industrielles étaient un peu plus faibles aujourd’hui, tandis que d’au­tres groupes gardaient leurs posi­tions au cours de la première ma­tinée 1947 de la bourse de Toronto.

Les mines d’or étaient à la haus­se. Madsen, Little Long Lac. Rouyn et Omega ont monté, tandis que Macdonald, Wright-Harereaves et Delnite baissaient légèrement. Les métaux de base n'ont pas changé, si ce n’est ie nickel qui a baisse d’un quart de point.

Accord avec le Pérou. — Les Etats-Unis et le Pérou ont signé une entente en vertu de laquelle les Etats-Unis vont envoyer une mission au Pérou pour y entraîner un corps d’aviateurs.

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VOLUME XXXVlll — No l U DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI i JANVIER 1947

Lo Voix du Pope

S. S. Pie XII s’adresse aux agriculteurs

C'Mt !• vendredi 15 novembre 1946 que le Pape reçut en audience lei délégués de la Coniédération nationale de> agri­culteurs italiens, qui ont tenu à Rome un Congrès. 11 leur adressa un discours, qui tut radiodiffusé.

Si le Pape est toujours heureux de re­cevoir des représentants des différentes professions, il accueille les agriculteurs avec une }oie * toute particulière : c'est que le relèvement moral d'un peuple dé­pend d'une classe sociale bien affermie et à la piété solide.

L'activité des agriculteurs se trouve pro­fondément ancrée dans la famille, qui est ches eux une communauté de production et de consommation. C'est ce caractère familial qui fait la force du paysan et lui assure son importance dans la nation.

11 faut donc tout mettre en oeuvre pour conserver les éléments essentiels de ce qu'on pourrait appeler la civilisation ru­rale: esprit de travail, simplicité de vie, respect de l'autorité, amour de la patrie et fidélité aux traditions qui, au cours des siècles, se sont montrées fécondes de bien; esprit d'entr'aide non seulement entre mem­bres d'une famille, mais de maison en maison; enfin, le sentiment religieux, sans lequel toutes ces valeurs n'auraient au­cune consistance et se résoudraient en une avidité de gain effrénée. Puissent la crainte de Dieu, la confiance en Dieu, une foi vive qui chaque jour se manifestent dans la prière commune en famille, ani­mer les travailleurs des champs; puisse l'église rester le coeur du village, le lieu sacré où, selon les traditions des pères, les habitants se réunissent chaque di manche pour élever leurs esprits au-des­sus des choses matérielles, dans la louan­ge et le service de Dieu, et obtenir la force de penser et de vivre en chrétiens tous les jours de la semaine suivante.

Le caractère éminemment familial de l'entreprise agricole confère au paysan un droit tout spécial à une rémunération équi­table. Sans doute, à ne considérer que l'enrichissement rapide ou l'approvisionne­ment de la nation en produits de la terre à bon marché, on peut être tenté de sa­crifier plus Ou moins l'entreprise agricole. Le siècle dernier et les temps présents offrent plusieurs exemples de cette politi­que qui ne sont pas encourageants.

Aux paysans, il appartient de montrer que. précisément par son caractère fami­lial, l'entreprise agricole n'exclut pas les avantages réels des autres formes d'en­treprise, et qu'elle en évite les inconvé­nients. Ils seront prudents dans le choix de leurs méthodes de travail, réfléchis, parcimonieux, ouverts au progrès; honnê­tes dans la vente de leurs produits, ils ne chercheront pas à s'enrichir au détriment du peuple, et ils feront leurs achats sur les marchés de leur propre pays.

Le Pape n'ignore pas que cet Idéal fait souvent défaut. Une grande fermeté de principes et une volonté énergique sont requises aujourd'hui pour résister à l'ap­pât diabolique du gain facile, qui spécule ignoblement sur les nécessités du pro­chain, plutôt que de gagner la vie à la sueur du front.

Ces défaillances tiennent souvent au fait que des parents emploient trop tôt leurs enfants au travail et négligent leur éducation; elles proviennent aussi du man­que d'instruction scolaire et de formation professionnelle des paysans. C'est une erreur, de penser que le cultivateur des champs n'ait pas besoin d'une sérieuse préparation pour accomplir tout au cours de^i'année son oeuvre indéfiniment va­riée de chaque saison.

Le péché a rendu pénible le travail de la terre. Il ne l'a pas introduit dans le monde. Avant le péché. Dieu avait donné à l'homme la terre, afin qu'il la cultivât. C'était là l'occupation la plus belle et la plus honorable de l'ordre naturel. Conti­nuant l'oeuvre de péché de nos premiers parents, les péchés actuels de toute l'hu­manité ont fait peser de plus en plus la malédiction sur la terre. Frappé successi­vement par tous les fléaux, les déluges, les cataclysmes telluriques, les miasmes pestilentiels, les guerres dévastatrices, le sol, en certaines parties désert, stérile, malsain, s'est refusé de donner à l'hom­me ses trésors. La terre est la grande blessée, la grande malade. Penché sur elle, tel le médecin sur le lit du patient, l'agriculteur lu! prodigue ses soins avec amour. Tout nécessaire qu'il soit, l'amour ne suffit pas. Pour connaître la nature et pour ainsi dire le tempérament de sa piè­ce de terre, si différente parfois du champ voisin, pour découvrir les germes qui la gâtent, les rongeurs qui la creusent, les vers qui dévorent les fruits, l'ivraie qui infeste les moissons, pour trouver les élé­

ments qui lui manquent, pour choisir les culture successives qui l'enrichiront dans son repos même, l'agriculteur a besoin de nombreuses connaissances.

En outre, dans bien des régions, de prudentes mesures préliminaires doivent précéder la réforme des conditions de la propriété et des rapports contractuels. L'histoire enseigne que, sans ces mesures, une réforme agraire tournerait en pure démagogie, et par conséquent en domma­ge pour le peuple. Plusieurs fois déjà, les discours inconsidérés des agitateurs ont desservi la cause des paysans.

Cette injustice est d'autant plus grande que la vie du paysan a son fondement dans la famille et qu'elle est plus proche de la nature. Elle trouve son expression dans le contraste entre la ville et la cam­pagne.

Les villes modernes, avec leur constant agrandissement, avec leur agglomération d'habitants, sont le produit typique de la prédominance du grand capital sur la vie économique et sur l'homme. Comme Pie XI l'a montré dans l'Encyclique "Quadrage­sima anno", il arrive souvent que ce ne sont plus les besoins de l'homme qui rè­glent la vie économique et l'emploi du capital, mais c'est le capital qui déter­mine la satisfaction des besoins. Ce n'est plus le travail de l'homme, ordonné au bien commun, qui attire le capital et le prend à son service, mais c'est au con­traire le capital qui dirige le travail et l'homme même comme un jouet.

Si le citadin souffre de cet état innatu­rel. l'agriculteur en souffre encore davan­tage. Le travailleur des champs représente encore l'ordre naturel voulu de Dieu ? que l'homme domine les choses matérielles par son travail, et non pas que les choses ma­térielles dominent sur l'homme.

Le capital fait miroiter l'or et une vie de plaisirs aux yeux éblouis du travail­leur des champs, pour le porter à aban­donner la terre et à perdre dans la ville les économies qu'il a laborieusement accumu­lées, et bien souvent sa santé, ses forces, sa joie, son honneur, son âme même. La terre une fois abandonnée, le capital s'em­presse d'y mettre la main et de l'exploiter impitoyablement. La téffè, 'mère nourri­cière des villes et des campagnes, ne pro­duit alors plus que pour la spéculation; le peuple souffre de la faim, et l'agricul­teur se grevant de dettes marche lente­ment à sa ruine, l'économie du pays s'épui­se pour acquérir chèrement les denrées qu'elle doit faire venir de l'étranger.

Le pervertissement de la propriété pri­vée agricole est fort dommageable à la campagne et aux paysans. Le désordre pourtant ne résulte pas de la propriété privée en tant que telle. Même dans les pays où l'Etat dirige entièrement le capital et la production, les intérêts de l'industrie et du commerce extérieur prédominent. Alors le vrai paysan souffre encore da­vantage.

L'économie d'un peuple est un fout orga­nique, où toutes les possibilités producti­ves du territoire national doivent être dé­veloppées dans une saine proportion. SI cette vérité fondamentale, toujours soute­nue par l'Eglise, avait été observée, l'op­position serait moins grande entre la ville et la campagne.

Aux autorités publiques de défendre les droits des paysans. Mais l'aide principale, les agriculteurs la trouveront dans leur union coopérative, spécialement en se gui concerne les problèmes do credit

* * *Avant de t.rmln.r ion dheoun !• top»

! fit encore une remarque iur !• problème | du travail.

Le. cultivateurs forment avte Irais la- mlllee une communauté de travaU. Mais lei agriculteurs formsnt avsc Iss autrss professions éqalemsnt une grands com­munauté de travail. Tel est l'ordre d# Dieu et de la nature; telle est la eoncsptlon ca­tholique du travail. 11 unit Iss hommes w un service commun du peuple- dans an même effort en vue de leur propro per­fectionnement, pour honorer leur Créateur et Rérempteur.

Les agriculteurs considéreront donc leur travail somme une contribution à l'ioo- nomie publique. C'est là le fondement de leur droit à u nrevenu suffisant pour leur entretien, selon leur dignité d'homme et aussi selon leurs besoins culturels. Mais c. droit implique aussi la reconnaissance, par 1m paysans, de leur solidarité avsc les autres groupes professionnels qui tra­vaillent pour les vraie besoins du peuple, et par conséquent leur adhésion au prin­cipe de la paix eoclale.

a. n.(Croix de Paris. 5-12-4))

LES NOUVELLES UNIVERSITAIRES

Nouveaux licenciés des H.E.C. et comptables agréés — Elections à la Fédération étudiante —

Les étudiants, la F.C.U.C., Pax Romana, et les questions internationales

Les nouveaux comptables agréésLa vingt-neuvième session d’exa­

mens, pour I? licence en sciences comptabl°s donnant droit d’admis­sion à l’Institut des comptables agréés de la province, a été tenue à l’Ecole des Hautes Etudes commer­ciales, en décembre.

Ces examens sont très serrés, exigent une préparation extrême­ment rérieuse et donnent une haute valeur aux titres de licencié des H.E.C. et de C.A. qu’ils confèrent.

Les candidats dont les noms sui­vent ont subi avec sutcès cet exa­men: Hervé Belzile, Guy Martin, Gérard Legendre, Charles McLaugh­lin, Hervé Forget, Paul Rozon, Mar- c;l Armand, Robert Caron, Gaston Robillard, Marcel Juteau, Marcel Girard, Paul Beaudoin, Marcel Re­naud et Maurice Hardy, tous de Montréal.

Le prix “Jean Valiquette”, offert à celui qui se classe premier, a été attribué à M. Hervé Belzile.

Le jury pour ces derniers exa­mens, était composé de M. Esdras Minville, • directeur de l’Ecole des Hautes Etudes commerciales, de MM. Lucien Favreau, Roger Char- bonneau et Gilles Murray, profes­seurs à l’Ecole des Hautes Etudes commerciales; René Dufresne, An­dré Leroux et Emile Maheu, délé­gués de l’Institut des comptables agréés de la province de Québec.

M. Maurice Sauvé, presidentdes étudiantsM. Maurice Sauvé, 'Si ans, étu­

diant en droit de l’Université de Montréal, a été élu, président de la Fédération nationale des étudiants universitaires canadiens, au cours des assises de la Fédération tenues au Hart House, à l’université de To­ronto.

Don Seldon, directeur de l’amica­le des anciens de l’universilé Mc- Mastr, a été nommé secrétaire-tré­sorier.

Le Dr N. A. Mackenzie, prési- den; de l’université de Colombie canadienne, a été invité a occuper le poste de président honoraire.

Pnrmi les vice-présidents régio­naux élus, on compte George C. Robinson, de l’université du Nou- vei-u-Brunswick et Jean-François Pelletier, de l’université Laval.Le congrès étudiant de

"Fax Romana"A propos du récent congrès in­

ternational de Pax Romana à Fri­bourg, M. Thomas Greenwood, journaliste et professeur à l’Ecole des Sciences politiques de l’Univer­sité d’Ottawa, a donné son opinion sur les congrès des jeunes en géné­rai. Se trouvant dans un état essen­tiellement passager, les étudiants ne peuvent rien faire de définitif surtout quand il s’agit de problè­

mes d’envergure internationale; c’est pourquoi ces congrès sont tou­jours menés par des diplômés. Tout d’abord Pax ztomar.a a créé officiel­lement des sections de diplômés au sein de ses fédérations affiliées, ce qui existait déjà d’ailleurs dans plusieurs pays. Ensuite, s’inspirant officieusement d’un désir de S. S. le Pape, Pax Romana souhaite que les universités catholiques se pré­occupent de créer des centres d’é­tudes internationales. M. Green­wood insiste sur l’importance et l’urgence même de ces centres. Il n’y a plus d’isolement possible, dit- il, et plus que jamais les catholiques doivent s’intéresser aux choses in­ternationales, Nous avons tout ce qu’il faut au Canada et nous pour­rions apporter une contribution considérable et de liante qualité si nous parvenions à organiser nos forces et à les orienter dans ce sens. Le conférencier souligne le fait que nos délégations canadiennes aux as­sises internationales ne sont pas toujours pourvues de conseillers techniques à la hauteur. M. Green­wood dit encore que nous devrions maintenir des relations constantes avec l’UNESCO, ce que Pax Roma­na entend faire aussi. Il parle en­suite de l'Aide aux étudiants et aux diplômés victimes de la guerre.

Le récent voyage de M. Green­wood en Europe lui a permis d’ob­server sur place la situation dans laquelle se trouvent les pays que la guerre a cruellement éprouvés. Quand des peuples souffrent de la faim, i) est difficile d’éviter qu’ils aillent au plus offrant. C’est pour­quoi le communisme en Europe ne se présente pas sous forme d’idéo­logie mais comme une arme. Après avoir brossé le tableau de la situa­tion d’après-guerre surtout en France et en Allemagne, M. Green­wood démontre comment les Rus­ses, profitant de cet état de choses, s’appliquent à présenter des pro­grammes alléchants, pleins de pro­messes concrètes sur des questions vitales; ravitaillement, sécurité, li­bertés, e4c. Et les peuples affamés ne se préoccupent pas des princi­pes, ils votent aveuglément pour le

plus offrant. Le communisme a changé de tactique, ou plutôt il est une tactique; il ne s’impose plus aux foules, il les pénètre. Mais au fond de toutes ses menées, il pos­sède des chefs avertis de l’idéologie communiste, et s’est ce qui est dan­gereux. Les Russes disposent de cinq armes, la sécurité, le pansla­visme. le communisme, la diploma­tie et le désir de reconstruction. Le communisme et le panslavisme leur sont propres, nous possédons les autres. Le panslavisme leur assure une réserve humaine de 163 mil­lions, peuples sous leur emprise, et le communisme sert leurs buts dif­féremment selon les pays et les cir­constances. Ordinairement le com­munisme se présente sous des for­mes camouflées mais toujours il poursuit une réforme sociale, une réforme radicale.

Cependant M. Greenwood sou­tient que la France ne sera jamais communiste parce qu’elle possède trop de ressorts idéologiques et fi­nanciers qui pourront ramener les choses au point quand les temps normaux seront rétablis. D’autre part, tant que cette situation chaoti­que se continuera, elle ne laissera lias d'être dangereuse. En termi­nant M. Greenwood souhaite que le Canada et l’Amérique, vers qui se tournent avec anxiété les yeux de l’Europe, fournissent sans cesse des forces idéologiques et diploma­tiques pour éviter au monde le dan­ger grave qui le menace présente­ment.Revues étudiantes

Bravo! au Quartier latin pour son numéro sur l’indépendance cana­dienne!

11 nous fait plaisir de souligner tout spécialement la réussite des élèves du séminaire de Rimouski, avec leur belle revue ‘"‘La Vie éco­lière": plusieurs articles intéres­sants, des photos remarquables, des bois fort bien ciselés, une présenta­tion générale luxueuse, intelligente, et surtout très vivante. Aiglons, du Collège de St-Jean, s’engage sur rne voie analogue: souhaitons-lul- le

même succès pour l’année nouvelle.La revue ‘'Collegia”, du collège

classique de jeunes filles Basile-Mo­reau (Ville St-Laurent), mérite aus­si des compliments pour la féminité qui s'en dégage, et i'absence totale de cet air femme sapante que per­sonne ne souhaite y voir. Il semble­rait que la devise des collaboratri­ces soit: '“E’t're savante sans le pa­raître”... et c’est très bien.

Importantes promotions au Pacifique Canadieti

M. N. R. Crump, gérant général de la compagnie du Pacifique Cana­dien, à Toronto, depuis janvier der­nier, vient d’être nommé vice-prési­dent et gérant général des lignea du réseau de l’Etst de cefte compagnie, en remplacement de M. E. D. Cotte- rell, qui prend sa retraite. M. Crump n’est âgé que de 42 ans et il compte 27 années de service au C. P. R.

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ue dfAngleterre

Quand les Britsualqnes veulent dire qu'une

chose est sûre, de tous repos. Us emploient l'ex­

pression “Safe ss the Bank of England"—solide

Un règlement se fait encore attendre .. ; après

deux ans et demi!

11 est vrai qu'une offre fut faite au bout de deux

Concours de poésiecanadienne anglaise

La ÿoctri) Society de Winnipeg, affiliée à la Poetry Society de Lon­dres (Angleterre) organise un troi­sième concours de poésie canadien­ne. L’initialive a un double but; stimuler la création littéraire cl en­courager les poêles canadiens.

L’ouveriure officielle du con­cours est fixée au 7 janvier, el l’on devra livrer tous les manuscrits le ou avant le 15 mars 1947. Le pre­mier prix se chiffrera à $40., le se­cond à $25., et le troisième et der­nier sera de $10.

Suivent les règlements du con­cours:

1— Peuvent v participer les écri­vains de tout le Canada, de profes­sion ou non.

2— On doit faire accompagner son manuscrit d’une somme de un dollar ($1.), tarif d’inscription au concours; ne pas envoyer de tim­bres.

3— On peut présenter autan) d’oeuvres qu’on le désire, pourvu qu’on fasse eccompagr.er chacune! du droit d’inscription d’un dollar.

4— On peut donne, aux poèmes j n’importe qu’elie forme (lyrique, narrative, ou encore sonnets, balla­des, odes, etc.).

5— Les manuscrits doivent être en anglais, dactylographiés d’un ; seul côté des feuilles, sur double espace.

a) Le concurrent doit envoyer, j sous enveloppe séparée ci cachetée, | son nom véritable et son adresse. A l’extérieur de cette enveloppe, il | devra inscrire son pseudonyme.

b) Le poème devra être soumis j en trois copies, chacune signée du j pseudo de l’auteur, en lettres mou­lées ou dactylographié.

c) Tout manuscrit portant ic | nom véritable de l’auteur ou une marque quelconque d’identification sera déclassé.

d) On n’acceptera pas de poè-1

mes ayant déjà été publiés.fi—il faut adresser tout manus-

cit à: Mme Louise Hercus, 363 Oak Street, Winnipeg.

8—II faut livrer tout manuscrit le ou avant le 15 mai 1947,

9 On fera un choix soigné des juges du concours, visant à l’auto­rité et à l’impartialité. La décision du jury sera définitive et sans ap­pel.

La Poetry Society, de Winnipeg.(Communiqué)

Le “Chemin des cloches”, — A Annecy, en France, se trouve un sentier qui porte le nom pittores­que de “Chemin des cloches”. La dynastie des Paecard y a installé sa célèbre fonderie.

fête des Rol5' le 6 janvier-

AURA IT RETOUR POUR LE PRIX D’UN PASSAGE SIMPLE PLUS UN TIERSCélébrer, cette innée, li {été de» ROIS evec vos perenti—le lundi 6 janvier.Billet» valide» du vendredi midi, 3 janvier,

au lundi 6 janvier à 2 heure» p.m. Au

retour, départ jusqu'à minuit

ie mardi 7 janvier 1947,Rmuignft-

tu»! auprès des tseuls.

CANADIEN PACIFIQUE NATIONAL CANADIEN

comme It Banque «f Angleterre. Cette devise est

devenue le symbole du “fair-play" britannique

tel qu’appliqué aux rapports commerciaux. La

Commission Hydro-Electrique de Québec a pubii-

qoement ignoré ce symbole... cette inspiration.

Au moment où le gouvernement travailliste de

Grande-Bretagne s« préparait à prendre pos­

session de la fameuse Banque d’Angleterre—

après s’étre entendu avec les actionnaires et leur

«voir offert, <c* priesUile, un

règlement raisonnable, le

gouvernement de la province

de Québec procédait, lui

aussi, à l’expropriation d’une

grande entreprise de service

public sans dédommager les

actionnaires . ; . sans même

rien leur promettre.

ans. 11 est vrai qu’elle fut plus tard refusée. Il

est vrai aussi que le dernier règlement proposé

est ridicule car il repose sur une évaluation

vieille de 40 ou 50 ans. De plus, il est vrai que

toutes les recettes provenant de l’exploitation

des biens saisis sont confisquées depuis deux

ans ... et il n’en est pas moins vrai que toutes

ces choses constituent une violation flagrante

du code civil à l’abri duquel nous vivons . i. et

qui est censé nous protéger.

Qu’est-ce qui empêche le

gouvernement de s’inspirer

des méthodes employées lors

de l’expropriation de la

Banque d’Angleterre . . c DÈS MAINTENANT?

Il est tard . . . mais il n’est

pas trop tard!

LES RESEAUX FERROVIAIRES IRITANNIQUES AUSSI I

On apprend que le gouvernement de Grande-Bretagne est en voie de faire une offre aux chemins de fer britanniques afin d acquérir leurs actions. Cette offre est basée sur la valeur moyenne des actions de ces compagnies aux cours du jour en vigueur pendant la première se­maine de novembre 1946. Cette proposition raisonnable est faite avant de procéder à f étatisationdes chemins de fer.

Cette annonce est publiée data l'intérêt des i0,000 actionnaires de la

MONTREAL LIGHT, HEAT AND POWER CONSOLIDATEDdont 22,000 détiennent moins de 100 actions.

8 LE DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI 3 JANVIER 1947 VOLUME XXXVIH — No 1

Le Canadien est à cinq points de la première positionPla>non(,oIl etLe Canadien Ils battent Les Québécois

est vainqueur difficilement j ont eu raison des Eperviers le Détroit des Cataractes

Chicago, 3. bien tenté de

Les Eperviers ont, l’emporter sur le Ca-

Toroiito, 3. — Les Ailes Rouges; . ,de Détroit ont subi une défaite le | Quebec, 3. — Les As de Quebec,** *-----— •~"~rr .. ,4. ,.4n (iPV it. ,|s i sous la direction tie Lex Look, ontnacüen mercredi soir en cette ville Jour de I An, aux mains utx i-tao»! ......................

dans une joute de la Ligue Natio- de loronto alorsnale et du conunencenient à la fin Hans "une_ioute I n'or ‘tu Président George Slater,de la partie les hommes de Johnnj le compte de 3 a dans une jouit | j , :oueurs .i,, i.. Vieille C i-Gottsidig ont bombardé les buts jlu | contestée et intéressante au pow ^aractes

de Shawinigau par le compte de 7 à 5 pour se rapprocher de la deu-

mains ues i.eais ioue les protèges j enregistre une belle victoire hier

int été vaincus par soir dans les séries de la Ligue Sc-

Rleu Blanc Rouge mais la défense, ,de Disk Irvin était solide et Bill Les Leafs ont donc continue leur Durnan veillait attentivement dans marche triomphale vers le cham- ses buts et la plupart des attaques! pionnat de la Ligue Nationale car des locaux échouèrent avec le c’était leur huitième victoire sur résultat que le Canadien a triomphe | leurs neuf dernières parties jouees de ses rivaux par le compte de a à et les hommes de Happy Day ont

maintenir en deuxième I maintenu leur avance sur le Cana-3 pour seposition du circuit Campbell

Billy Reay, avec deux buts et une assistance,) et Maurice Richard, avec deux buts — ses,21 et 22e de la saison — furent les joueurs d’a­vant qui menèrent les (Canadiens à cet éclatant triomphe.

Les Canadiens eurent la partie facile encore une fois durant cette joute de mercredi soir. En effet, du­rant la 1ère période, Billy Hcay, Léo Gravelle et Maurice Richard comptèrent tour à tour pour don­ner une forte avance de 3 à 0 aux joueurs de la métropole canadien­ne. Deux de ces buts du Tricolore furent comptés alors que les Hawks étaient à court d’un joueur, le colosse Johnny Mariucci étant à se rafraîchir au cachot pour deux minutes après avoir rudoyé un des joueurs du Canadien.

Red Hamill réussit ensuite à dé

(lien qui. de son côté, a Momphé des Eperviers, à Chicago.

xièine position, détenue par les Royaux de Frank Carlin, et s’éloi­gner de leurs rivaux d’hier qui sont eu quatrième place.

Dirigés à l’offensive par Herman Gnihn, qui a compté quatre points pour les As, le club local cut cons-

La victoire des Leafs fut heurcu-. tamnient l’avantage et la victoirese aux Torontois car le club de la Ville Reine a perdu les services de l’ailier gauche Harry Watson, bles­sé au genou alors qu’il est venu en collision avec McGaig. Il sera inac­tif pour un mois. 11 a tété transpor­té en dehors de la glace et ne pour­ra pas prendre part à la joute de ce soir contre les Rangers de New- York.

Le Toronto a compté le premier point de la partie au cours de la deuxième reprise, alors que Don Metz a pris une passe parfaite de Thompson pour lancer dans le filet de Lumlcy.

Le deuxième point des Leafs a été compté par le joueur de défen­se Garth Boesch. qui avait reçu une passe de Ted Kennedy à la ligne

jouer le brillant Durnan au début bleue. La rondelle passa entre les de la seconde période pour réduire deux jambières de Lumley.

Gordon Howe a compté le seul point du Détroit, moins de deux mi­nutes plus tard.

Les Leafs de Toronto, la terreur de tous les clubs de la X.H.L. de­puis le début de la saison, à cause de leurs tactiques rudes se sont plaints aujourd’hui, que le joueur de defense Doug McCaig. des Ailes Bouges de Détroit avait été leur plus grand rival en parlant de ru­desse.

J avance des champions à 3 à 1, mais cela ne porta aucunement pro­fit aux Eperviers car Reay et Ri­chard comptèrent ensuite chacun leur second but de la soirée, avant la fin de cette seconde reprise, pour assurer une avance de 5 à 1 aux Canadiens. On vit ensuite la recrue Bill Gadsby compter son premier but dans la ligue Nationa­le, trois minutes avant la fin de la période et les Canadiens menaient facilement par 5 à 2 après deux en­gagements de 20 minutes

En moins de deux semaines, Mc.____ ..... ........ . 'al8 a privé le Toronto de deux

Ees Canadiens auraient probable- j?l!f.llrs-v. Le Tl décembre dernier, eut augmenté leur pointage dans! 1 a‘ber vie Lynn souffrait d’une sé-mem augmente leur pointage

la période finale n’eût été du fait qu’ils durent jouer à deux reprises alors qu'ils étaient à court de deux joueurs. On vit alors les solides ar­rière-gardes du Tricolore afficher une fameuse tenue, et les Eperviers, bien qu’attaquant sans répit aucun, ne purent déjouer Durnan une seule autre fois.

Ea joute fut passablement rude et pas moins de 14 punitions furent décernées par l’arbitre Bill Chad­wick. Ken Reardon, pour sa part, visita le banc du pénitencier pas| moins de trois fois. Les Eperviers ne furent pas déclassés et ils firentPreuvcnt d’une offensive vraiment ._K„_ .. • y.........soutenue avec pas moins de 34 lan- u _ ?nre- George Hayes; juges desrers contre Durnan tandis que Paul bors-jeux; Eddie Mepham, Jim Pri-Bjbeault n’avait nue 23 lancers à ar-i,neau’ „jeter. Durnan fut trop solide toute- . 1 rcniiere périodefois, de même que ses joueurs de „UCV.1? P01''*;défense et aussi, d’ailleurs scs ‘'"''."."isrVlmison, Horeck, Poi- joueurs d'avant. I Stanowski.

Alignement des équipes: , -r deuxième périodeCANADIEN; Buts; Durnan; dé- n ’ M,et* ” 5’51

fenses: Lamoumix et Harmon; cen- q ~?)pTro !0’HR,H'sch..............>?-48Ire: Mosdell; avants; Chamberlain n. •r),t’ Hï-Y1', ” „......... ,5’43et Peters. Subs. Bouchard, Fillon limitions: hiukay, Mortson, Ho-bjp'ie. Richard. O’Connor. Reay,,\ I I IS X J , 1 • — Z S ma • '

parution de l’épaule après être venu en collision avec McCaig. Il sera in­actif pour un autre mois.

Alignement des équipes:DE I BOIT. — Buts: Lumley; dé­

fenses: Quaekenbush et Stewart; centre: Abel; avants; Gauthier et J. Conacher. Subs.: MvCaig, Rrune- teau, Reise, Taylor, Lundy, JL Co- nacher, Horeck, Lindsay, Doran et Howe.

TORONTO. — Buts: Broda; dé­fenses: fliomson et Mortson; cen- tre: Kennedy; avants: Meeker et hiukay. Subs.: Apns, Kzinicki, Wat-

, son. Staiîowski, N. Metz. O. Metz, Polie, Stewart, Boerch. Bodnar.

ne laissa jamais aucun doute mal­gré la belle lutte livrée par les vi­siteurs.

Le trio formé de Herman Grutin, Punch imladi et Nelson fut sûre­ment le meilleur de la soirée en participant à cinq des sept buts de leur club, tandis que la ligne composée de Roy Heximer-André Chalest-Nils Tremblay compta les deux autres buts. Herman Gruhn fut certes en évidence pour le club de la Vieille Capitale en comptant qua­tre buts, tandis que Heximer enre­gistra deux buts et Nelson obtint l’autre but. Pour les Cataractes, Campbell, un ex-Hoyal, compta deux buts. Carthy, Théberge et Ber­geron furent les seuls autres por­te-couleurs des Cataractes capables de prendre le solide Jean Marois en défaut.

Le vétéran Punch Imlach fut en­core effectif à l’offensive en fabri­quant les jeux pour trois buts.

Les Québécois prirent une avan­ce de 3 à 1 dans l’engagement ini­tial, puis ils portèrent le compte 0 à 3 à la fin du second engage­ment. Les Cataractes réussirent à compter deux buts dans la période finale contre un seulement pour les vainqueurs.

La joute fut assez rude et les arbi­tres Paquet et Corriveau furent obli­gés de décerner neuf punitions, dont

* trois à Théberge, agressif joueur de défense des Cataractes.

Composition des équipes:SHAVVINIGAN — Buts, Cheva­

lier; défenses, Bergeron, Bennett: centre, Carthy; ailiers, Gagnon, Campbell; subs, Foster, Delong- champ, Fillon, Chenier, Murray, Maloney. Théberge.

QUEBEC -— Buts, Marois; défen­ses, Renaud, Taggart; centre, Trem­blay; ailiers, Charest, Heximer; subs, Boorman. Imlach, Nelson, Boxstael, Tondreau, Gruhn.

Arbitres: Paquet et Corriveau.Première période

E

Allen. Reardon, Gravelle, Léger.CHICAGO. — Buts: Bibeault; dé-

fenses; Mares et Jackson; centre: VL Bentley; avants: I). Bentlcv, Mo- sienko. Subs.: Mariucci, Smith, bowler. Gee, Brown, Hamill, Ka- leta, Gadsby, Natrass.

Arbitres: Bill Chadwick, Horatd March, Steve M.mris.

Troisième période •Aucun point.Punitions: Meeker 2, Howe, Lind­say.

Première période1— Canadien, Reay . .2— Canadien, Gravelle3— Canadien, Richard

0.394.31

19.20Punitions: Gee, Mariucci, Rear­

don, Fowler, Mariucci.

1.1910.2910.2317.20

Deuxième période4—Chicago, Hamill............â—Canadien, Richard (i—Canadien, Reay . . . .7—Chicago, Gadsin ----- ..

Punitions: Chamberlain. Mariuc­ci. Reardon, Lamoumix, Gadsby.

Troisième périodeAucun point.Punitions: Harmon, Reardon,

Mosdell, Brown.

Québec, Gruhn (Imlach, Taggart) ........ 3.03

2— Québec, Heximer (Tremblay, Charest)

3— Shawinigan, Théberge(Carthy’) .................

4— Québec. Gruhn (Renaud, Taggart) ...

Pun.: Renaud, Charest, Chenier, Théberge (2), Bergeron, Gruhn, Murray.

Deuxième période1.38

6.45

7.02

7.15

f

Les Rangers sont battus

par le BostonBoston, 3. — Les Rangers de

New-York, peu favorisés par le ca­lendrier des joutes ont dû baisser pavillon devant les Bruins d'Ar­thur Ross avant-hier soir car, fa­tigués après leurs récentes joutes, les New-York out été vaincus par le compte de 3 à 1 en cette ville après avoii#enregistré le premier point de la partie.

Les Bruins ont compté deux points à 39 secondes il intervalle dans la deuxième période pour s’assurer la victoire, apres que cha­que club eut compté une fois dans la première. C’est le premier triom­phe des Bruins depuis le 18 décem­bre, lorsqu’ils avaient défait les Rangers par 3-2. Entre ces deux gains, les Bruins avaient s’/'ii qua­tre défaites et avaient annulé une fois sans perdre la troisième place.

Le seul point des Rangers a été compté dans la cinquième minute de jeu par Joe Bell, pendant que Fat Egan était en train de purger une punition. Bell a prit une dou­ble passe de Phil Watson et Hal Laycoe pour déjouer Frankie Briin- sek au cours d’une mêlée.

Don Gallinger a égalé les chan­ces peu avant la fin de la jiremiè- re période, prenant le retour d’un lancer de Joe Carveth pour lancer dan& un filet vide.

Les Bruins ont pris les devants à leur tour lorsque Bobby Bauer a compté sur une passe de Milt Schmidt dans la deuxième pério­de et 39 secondes plus tard, Joe Carveth a compté le dernier point sur des passes de Bill Cowley et de Woody Dumart.

Ces deux points ont démoralisé les Rangers à un tel point qu’ils n’ont réussi qu’un lancer sur Brim- sek pendant le reste de la période. Dans la troisième, les Rangers ont tenté un ralliement, mais n’ont pu organiser une attaque soutenue.

Les Rangers ont eu une excellen­te chance de regagner le terrain perdu lorsque Murray Henderson a été puni pour cinq minutes poui s’étre battu avec Bryan Hcxtall, ma:s Brimsek a été à la hauteur de la situation.

Alignement des équipes:BOSTON. — Buts: Brimsek; dé­

fenses; Crawford et Pratt; centre: Schmidt; avants; Bauer et Dumart; Subs.: Cowley, Reardon, Guidolin, Henderson, Egan, Gallinger, Car­veth, Grosso, Smith (, Shill,

RANGERS. — Buts Rayner; dé­fenses: Colville et Juzda; centre: Gardener; avants: Trudel et Rus­sell. Subs.: Laprade, Leswick, War­wick, Moe, Cooper, Laycoe, Wat­son, Read, Hextall. Bell.

Arbitres: Frank King Clancy;Sam Babcock et Herb Gallagher.'

Première période1— Rangers. Bell ............... 4.252— Boston, Gallingher .......... 71.20

Punitions: Egan, Juzda, Guidolin.Deuxième période

3— Boston, Bauer ............... 2.334— Boston, Carveth ............. 4.12

Punition: Cooper.Troisième période

Aucun point.Puntions : Henderson 2 (une ma­

jeure), Gardner, Hextall.

Emile All aisà Montréal

Ils pourront joueraux Etats-Unis

Ottawa. 3 — Ees autorités du dé- oartement du travail ont avisé Art Chapman, pilote des Bisons de Buf­falo, de la ligue Américaine, qu'el­les se préparaient à rédiger les per­mis accordant le droit à Jimmie McFadden et Les Hickey d'immi­grer aux Etats-Unis.

On sait que McFadden et Hirkcv, deux cx-norte-couleurs des Séna­teurs d'Ottawa, de la ligue Senior du Québec, s’aligneront avec les Bi­sons samedi soir, contre les Hor­nets de Pittsburgh. Les deux fug.-

; tifs ont quitté le camp des Séna- i leurs le 10 décembre pour se ren- ; dre à Buffalo, mais ils furent inca- | pahlcs de traverser en territoire ; américain, parce qu'iis ne possé- : liaient lias leur permis d’immigra- : lion. Immédiatement, les officiels de l’Ottawa Forum Company inten­tèrent une injonction contre les Bt-

j sons de Buffalo et l’éclaireur Hap- i py Emms qui avait approché Mc­Fadden et Hickey.

Après avoir réussi à conclure une ■ entente favorable avec les direc- ; leurs des Bisons de Buffalo. Tom­my Gorman, gérant général de l'Ot-

5— Shawinigan, Bergeron6— Québec, Gruhn

(Imlach, Renaud) ........ 2.4917— Québec, Nelson (Imlach) 10.58 !8— -Québec, Gruhn (Nelson) 11.22 t9— Shawinigan, Campbell

(Gagnon) ....................... 13.16 |Pun.: Théberge, Filion, Renaud.!

Troisième période10— Shawinigan, Carthy . .11— Québec, Charest

(Heximer, Tremblay)12 Shawinigan, Campbell

(Carthy) ...................Pun.: Aucune.

9.02

16.02

18.12

Tournoi 'Montreal Novice' de poids et haltères

Accompagné de Mme Allais, Emi- hiwa Forum Company, retira Fin­ie Allais est arrivé à Montréal hier jonction. Bien que les demandes de après-midi. On a terminé chez Ea ------*" J- ** ~-*J— -* •ton les préparatifs qui feront de cette visite un véritable gala pour les fervents du ski qui auront la

permis de McFadden et Hickey pour aller travailler aux Etats-Unis n’aient jias encore été reçues, les autorités canadiennes ont avise

Skieurs de Pont-Viou à Saint-Sauveur

chance de rencontrer l’as français j Lhapman par télégramme qu’elles durant la Journée aujourd’hui et ' étaient prêtes à les leur accorder, aussi samedi matin. i Le télégramme était signé par Ar-

Allais, le premier skieur à rem-1 !*ulr McNamara, sous-ministre du porter en même temps les cham- Travail, pionnats mondiaux de descente et ^ ^de slalom, d’abord en 1937, puis une : seconde fois en 1938, est l’homme! dont le nom est devenu synonyme de la technique française du ski, 'Elle est enseignée par tous les ins­tructeurs de ski en France. Allais a ! écrit deux livres sur la technique du ski, l’un paru il y a quelques an­nées. l’autre à être publié dans quelques semaines.

On rapporte de Québec que ses évolutions sur les côtes de cotte ré­gion, où les skieurs ont pu le voir à l’oeuvre, ont susciét beaucoun de commentaires el une grande admi­ration. Un skieur bien connu à Oué- l'cc raconte qu’Allais a provoqué la stupéfaction des spectateurs.

Le fait n’a rien d’étonnant si l’on considère la réputation et l'expé­rience qu’Allais apporte avec lui au l’anada. Son système ressemble l'eau coud à O méthode parallèle de 1 oosli. laquelle est enseignée sor i-'ritz Loosli à l’école rte ski du Châ­teau F'rontenae. Loosli Iraee l’origi­ne rte son système au livre d’AHais sur le sirj, J] y a cependant de légè­res différences entre les deux tech­niques. nar suite des conrt'toins "ondieles qui emn'Vhèrent l.norii Je se tenir en contact avec Allais durant plusieurs années.

(

La direction du “Centre sportif Pont-Vian, lue.,” désire rappeler à ses membres du club de ski, et au­tres skieurs qui veulent profiter des avantages du service d’autobus spécial au club, que la première excursion dans les Laurenlides au­ra lieu dimanche prochain le 5 jan­vier. La destination est Saint-Sau­veur.

La journée sera certainement in­téressante, car en plus de faire du ski à leur guise, les membres pour­ront assister aux concours organi­sés pur la Zone Laurentienne, à St- Sauveur.

On est prié de noter que le dé­part de Montréal se fera à l’angle des rues Bernard et Saint-Laurent à 8b. 15 u.m., de la salle d'attente, à 781 Jean-Talon, à 8b. 30. et d’A- huntsic à 8h. 45.

Les skieurs intéressés peuvent se rendre sur les lieux et rencontrer le président, Roger Hébert, qui se fera un jilaisir de les renseigner davantage.

Le 7 janvier prochain, à 8 heures du soir, à la Palestre nationale, aura lieu le tournoi de Montréal, Novice de poids et haltères, sous les auspices de la Province of Quebec Weightlifters Association.

Les trois levés olympiques: le développé", l’arraché, i'épaulé et jeté seront acceptés, à ce tournoi orga­nisé par M. Lionel St-Jean, instruc­teur de la Palestre.

Toute demande d’entrée devra être envoyée à Harvey Hill, secré­taire de la P.Q.W.L.A., 405, ave Galt, Verdun, téléphone YO. 5448. Ces demandes seront acceptées jus­qu’au 5 janvier, date de fermeture pour les entrées. A date nous avons reçu les entrées de Marc Auger et Gilles Delisle du club de la Pa­lestre nationale, de Jocelyn Lake, Gilbert Lévesque, Allan Gravston et René Lake du club CYR W.L.C.

Tout leveur de poids amateur n’ayant jamais gagné un tournoi di­rigé par la Province of Quebec Weightlifters Association peut par­ticiper à ce tournoi. Ceci est une belle occasion pour ceux qui n'ont jias beaucoup d’expérience et qui voudraient en acquérir afin de par­ticiper à des concours plus impor­tants au cours de l’année. C'est le premier tournoi de l’année qui de­vra se terminer par le tournoi na­tional du Canada, qui doit avoir lieu à Montréal encore cette année.

D’autres entrées sont attendues du Y.M.C.A. de Verdun et du Y.M.C.A. Central; les entrées indé­pendantes seront les benvenues. I-es concurrents devront posséder ou se procurer leur carte de membre de la P.Q.W.L.A.

Le Lachine rendra visite

au CornwallLes Rapides de l.achine tien­

dront une importante pratique ce matin en vue de leur rencontre contre les Cougars de Cornwall. Puis dimanche après-midi, ce sera au tour des Cougars d’envahir le ter- riloire de l’arcna de Lachine pour disputer la victoire aux Rapides dans une autre partie régulière de la ligue Provinciale.

Les Aigles de Verdun, pilotés par Lome While, tiendront également une pratique en vue de leur joute de dimanche prochain contre le St-François de Sherbrooke. Ce der­nier club détient actuellement la première position.

L’instructeur Lome White croit qu'Edgar Molt, brillant joueur de défense, sera en condition pour re- prendre son poste sur l’alignement des Aigles dimanche. Actuellement, White ne compte (pie sur trois jou­eurs d’arrière-garde: Noël Trem­blay, Don Tomalty et Bruce Ward.

Dimanche dernier, à Victoriavil- le, Ward a compté le point égalisa­teur contre les puissants Tigres.

Paul Eamarcné, mentor des Rapi­des de Lachine, a déclaré hier soir qu’il apporterait probablement quel­ques changements sur son aligne­ment, tout particulièrement sur ses deux dernières lignes d'attaque. La- r.iarche est fort satisfait du trio comprenant Paul-Marcel Raymond, Bobby Morin et Don Maher. Jean- Paul Leclerc sera encore dans les filets, tandis que Yvon Hamel. Mar­cel Larochelle, Charlie Phillips et Jimmy McMurray se partageront le travail à la ligne bleue.

Ernest Comte, président de la li­gue Provinciale, a déclaré qu’une importante assemblée sera tenue ce soir, en l’hôtel Queen's.

Les New-Yorkais font preuve

de courageNew-York, 3 — Ees Rangers, qui

avaient à jouer Irois parties en au­tant de jours dans les séries de la Ligue Nationale de hockey, ont li­vré un bel assaut aux Leafs de To­ronto, hier soir, dans la métropole américaine, alors qu’ils étaient op­posés aux Leafs de Connie Smythe. Les meneurs du circuit Campbell durent mettre tout à profit afin de l’emporter sur les joueurs de Frank Boucher, et encore, ce n’esl que jiar la faible marge d’un point que les Leafs l'emportèrent sur les Ran­gers, le compte étanl de 5 à 4.

Par leur victoire d'hier soir, les Torontois ont pu augmenter leur avance eu tête du circuit profes­sionnel, le Canadien étant inactif. Les I.eafs ont maintenant une avan­ce de cinq points sur le Bleu Blanc Rouge, niais ils ont joué deux par­ties de plus que l’équipe montréa­laise.

Les Rangers se sont ralliés pour prendre les devants au début de la 2e période, mais grâce à trois buts consécutifs, les Torontois prirent une avance de 4 à 2 à la fin du 2e engagement. Malgré de brillants efforts dans la période finale, les joueurs dirigés par Boucher furent incapables d’égaliser le pointage. Cette victoire éteit la 5e des Leafs aux dépens des Rangers cette sai­son.

Don Metz, Syl Apps, Ted Kenne­dy, Gave Stewart et Klukay furent les compteurs du club de la Ville- Reine, tandis que Bill Moe, Charlie Russell, Edgar Laprade et Demarco obtinrent les buts des New-Yorkais.

Alignement des équipes: TORONTO — Buts, Broda; défen­

ses, Etanowski, Boesch; centre, Apps; ailes, D. Metz, Ezinicki; .subs, Poele, Bodnar, Kenedy, N. Metz, Meeker, Stewart, Klukay, Mortson, Thomson.

RANGERS — Buts, Rayner; dé­fenses, Judza, Colville; centre, Gardner; ailes, Russell, Trudell; subs, Read, Pike, Laprade, Cooper, Hextall, DeMarco, I^eswick, Bell, Moe, Levandowski,

Arbitres: Frank (King) Clancy; lignes: Sam Babcock, Bille Scherr.

Première période1— Toronto, D. Metz

(Poile, Stewart) .............. 5.17Punitions: N.* Metz, Cooper,

Thomson, Jjeswick, D. Metz, Read.Deuxième période

2— Rangers, Moe(Russell, Gardner) .......... 8.00

3— Rangers, Russell(Gardner) ....................... 8.23

4— Toronto, Apps (N. Metz) 12.565— Toronto, Kennedy

(Klukay) ......................... 16.076— Toronto, Stewart (Poile) 18.06

Punition: Thompson.Troisième période

7— Toronto, Klukay.............. 2.308— Rangers, I,apradc

(Colville) ......................... 6.239— Rangers, DeMarco .

(Leswick) ....................... 12,29Punition: Russell.

Pete Morin . sont blessés

Les compteursde la Nationale

B. A.Richard. Canadien . 22 15.Kennedy, Toronto . . 17 12Schmidt. Boston .... 12 16Taylor, Détroit......... 9 19Bauer, Boston ............ 14 11Abel, Détroit .. ... 12 13Conucher. Détroit ... 13 ilReay, Canadien .......... 12 12Bentley, Chicago .... 10 14

Pts372928282525242424

Instructeurdes Yankees

New-York, 3 —Frankie Crosetti, fameux joueur d'nrrêt-court qui a rendu d’éminents services aux Yankees de New-York durant sa longue carrière sur le losange, vient de se voir confier un poste d’ins­tructeur avec les New-Yorkais de In ligue Américaine. F.n apprenant cette nouvelle Crosetti. un joueur il'origiiiq italienne qui apprit son baseball à San Francisco, a laissé entendre qu’il jouerait encore quel­ques parties. Avec Charlie Dressen, ex-inslructeur des Dodgers

Les Juniors à Lachine ce soir

Deux parties seront à l'affiche dans la Ligue Junior ce soir, à l’a­rcna de Lachine, et un autre pro­gramme double sera présenté au Forum, demain après-midi. Ce soir, à Lachine, le Royal en viendra aux prises avec le National dans la 1ère partie, tandis que les Rapides de Lachine seront opposés aux Wing Wheelers dans la 2e partie. Au Fo­rum, demain, le Canadien rencon­trera le Royal el les Rapides de Lachine feront face au Concordia.

Ce soir, le Royal tentera de met­tre fin à une série de trois défaites consécutives alors qu’il rencontre­ra le National. Une victoire pour

| l'équipe de Millar lui permettrait ; de monter sur un pied d’égalité avec le National en 3e place du cir­cuit Thérien. Le Royal devra beau­coup batailler pour accomplir cet exploit parce qu’il sera privé des services de Moore.

La ligne d’attaque du National formée de Bisaillon-Corriveau-Bou- gic sera à son poste, parce que le C.N.R., de la Ligue Montréal, est inactif, Ce trio tentera de conduire l'équipe de Georges Mantha à la vic­toire. On s’attend à un beau duel de gardiens de buts cuire Herbie Kerl et Gaétan Desforges.

Dans l’autre partie, le Wing Wheelers, géré par Mickey Hennes­sey, tentera de prendre sa revan­che sur les Rapides. Lors de la dernière partie entre ces deux clubs, le Lachine l’a difficilement emporté par 5 à 3. Ces deux clubs qui en sont à leur premièéb année dans la ligue junior feronlwimpos- sible pour l'emporter afin d’amelio- rer leur position dans le classe­ment. Les joueurs de Jean Armand ont affiche une tenue impression­nante depuis un mois et ils sont confiants de s'assurer de la victoire ce soir. Un gain pour le l.achine le rapprocherait à 4 points de la 1ère place; détenue par le Cana­dien. Le Wing Wheelers possédera aussi une belle chance de rejoindre le Royal en 4e place.

Demain après-midi, quatre clubs seront à l’oeuvre au Forum. Le Ca­nadien' et le Royal en viendront aux prises pour la 3e fois depuis le dé­but de la saison, tandis que les Ra­pides de Lachine tenteront d’infli- ger-unc autre défaite au Concordia.

28 parties la saison dernière. Cro- setti était l’arrêt-court régulier des Yanks en 1945. Crosetti joue avec l’équipe de la métropole américai­ne depuis 1932. Agé de 36 ans. Cro- setti se rapportera aux Yankees à (St. Petcrsburgli, le 20 février pro-

de chain, en nicnie temps que les lan-

Les Royaux de F'rank Carlin ont enregistré une éclatante victoire hier soir, au Forum, alors que les Montréalais de la Ligue Senior de Québec ont triomphé des Sénateur» d’Ottawa par le compte de 8 à 3. Par ce triomphe, les Royaux se sont i approchés de la première position puisqu’ils ne sont plus qu’à deux points de la tête du circuit Slater. _

La victoire du Royal fut fort coû­teuse, car notre club local a perdu les services de deux fameux joueurs. Jerry Plamondon et Pete Morin, qui ont été sérieusement blessés au cours des deux premières périodes et ces deux vaillants ailiers ont dû être conduits à l’hôpital. L’instruc­teur Carlin apprenait hier soir que ces deux joueurs devront être inac­tifs pour plus d’un mois, ce qui af­faiblira considérablement l’equipe qui doit partir ce soir pour les Etats-Unis où elle doit jouer à Bos­ton et à New-York dans les séries du trophée Hamilton B. Wills.

A la suite de ces accidents, Frank Carlin dut faire plusieurs change­ments sur son alignement mais les Royaux ont bataillé énergiquement et ils ont eu facilement raison de leurs rivaux.

Bob Pépin, ex-joueur du Cana­dien junior, s’est révélé le héros de la joute en comptant trois buts et en fournissant une assistance. Il a été une' menace constante pour Bill “Legs” Fraser. Pépin aurait proba- biement obtenu une couple d’autres buts si Fraser n’avait pas affiché une tenue aussi brillante. Cliff Ma­lone a obtenu deux buts et une as­sistance tandis que Jimmy Gal­braith, Tod Campeau et Jacques Locas ont été les autres compteurs. Tod Campeau, Jimmy Haggerty, Dc- nqs Casavant et Jacques Locas ont fourni deux assistances. Alec. Smart s’est le plus signalé pour les Séna­teurs avec deux buts et une assis­tance tandis que Frank Turik a ob­tenu l’autre.

Jimmy Galbraith a sans aucun doute joué sa meilleure partie de la saison sur la défensive et il a été une vraie inspiration pour ses co­équipiers. Doug. Harvey s’est aussi mis en évidence et il a su appliquer de solides coups d’épaule à ses ad­versaires. Tony Manastersky, un ju­nior, a aussi fait plusieurs appari­tions sur la glace.

Le Royal a eu l’avantage du jeu durant toute la partie et n’eût été de la belle tenue de Bill “Legs” FTa- ser dans ses filets, le résultat aurait été plus élevé. Ce cerbère s’est par­ticulièrement signalé durant la pre­mière période alors qu'il a écarté une vingtaine de lancers. Il a reçu une pauvre protection de ses joueur» de défense.Jerry McNeil a été moins occupé que Fraser mais il a quand même su se surpasser.

Les arbitres Sybbie Mundey et Ken Mullins ont décerné un total de dix-sept punitions dont dix aux vi­siteurs.

Composition des équipes;OTTAWA. — buts, Fraser; défen­

ses, Stahan et Mathers; centre, Ho­we ;ailes, Giesebrecht et Dunlap; subs.: Check, Traynor, Copp, Slo- winski, Irving, Brown, Smart, Tu­rik.

ROYAL. — buts, McNeil; défen­ses, Galbraith et Harvey; centre. Pepin; ailes, Malone et Haggarty; subs.: Campeau, Plamondon, Rlo- pelle, Curry, Locas, Casavant, Ma­nastersky, Morin.

Adbitres: Ken Mullins et Sibby Mundey.

Première période1 Royal: Malone ................. 11.142 Royal: Galbraith ............. i.253 Ottawa: Smart ................. 10.304 Royal: Locas ................... 13.45Pupn.: Copp.

Deuxième période5 Royal: Pepin ............... 17.226 Royal: Pepin .................... 17.417 Royal: Campeau .............. 19.41Pun.: Stahan, Mathers, Manaster-

sky, Locas, Casavant, Turik.Troisième période

8 Royal: Pépin ................... 3.219 Ottawa: Turik ............... 3.59

10 Royal: Malone ................. 5.3211 Ottawa: Smart ............... 17 49

Pun.: Harvey 2, Stahan, Traynor3, Turik, Locas. Campeau.

Le hockeyHIER:

Ligue Nationale Toronto 5, Rangers 4.

Ligue Américaine Hershey 5, Springfield 2.

Ligue Senior Royal 8, Ottawa 3.Québec 7. Shawinigan 5.MARDI

Ligue Nationale Détroit 5, Rangers 4.MERCREDI :

Ligue Nationale Canadien 5, Chicago Z Boston 3, Rangers 1.Toronto 2, Détroit 2

Ligue Américaine Cleveland 5, Pittsburgh 3 Hershey 7, Springfield 3 Philadelphie 3, St-Louls 8 Providence 3, New-Haven 1.CE SOIR:

Ligue Provinciale Lachine à Cornwall

Ligue Montréal Canadair à Northern Electric Cardy à Crane

Ligue Junior Royal à Nationale.Lachine à Wing Wheelers.

CLASSEMENT:

Eug. Tremblay ancien champion

est mort mercrediLe Canada vient de perdre l'un de

ses plus fameux athlètes à la suite de la mort de l'ancien champion mondial des poids légers, à la lutte libre, Eugène Tremblay, survenue mardi dernier à l'hôpital Notre-Da­me après une longue maladie. Le défunt était âgé de 68 ans.

Tremblay était malade depuis un an environ mais ce n'est que depuis trois mois qu'il était retenu à la mai­son. Ces jours derniers il dut être transporté à l'hôpital à la suite d'une attaque cardiaque et c'est entouré des siens qu'il rendit le dernier sou­pir.

Tremblay n'était pas seulement connu au Canada mais il était éga­lement estimé des amateurs de lutte aux Etats-Unis, particulièrement des sportifs de la Nouvelle Angleterre où il a rencontré et vaincu tous ues ri­vaux alors qu'il était détenteur de la ceinture de la Police Gazette, em­blème du championnat mondial, titre qu'il avait décroché à la suite de sa brillante victoire sur l'ancien monar­que des poids légers. George Both- ner, au Parc Sohmer, en 1907.

L'ancien champion avait cessé toutes activités sportives il y a quel­ques années à la demande des mem­bres de la Commission Athlétique de Montréal, mais l'été dernier encore les amateurs du sport des Rois pou­vaient rencontrer Tremblay sur la piste de Blue Bonnets où il travaillait au département du pari-mutuel.

Le défunt laisse pour pleurer sa perte, sa femme, née Marie-Anne Leduc, une fille (Claire) ef son gen­dre, M. Labelle.

A la famille éprouvée nous offrons nos sympathies.

Deux joutes dans la ligue

de MontréalDans la ligue de hockey Montréal,

ce soir, un autre programme double sera présenté sur la glace de l’Au­ditorium de Verdun. Ce program­me est sûrement l’un des plus im­portants depuis le début de la sai­son, car il apportera vraisembla­blement des changements dans le classement.

Dans la première partie, les deux meilleurs clubs de la ligue en viendront aux prises. Il s’agit du puissant club Canadair qui dispu­tera la victoire au non moins re­doutable Northern Electric. Actuel­lement, le Canadair occupe la pre­mière position, un point seulement en avant du Northern Electric. L’instructeur du Canadair, Jack Xilloren, croit que ses porte-cou­leurs continueront leur marche triomphale et il base plusieurs es­poirs sur Bert Connolly, Jerry Co­leman, les frères Young et Billy Bob, Johnny Marks et Georges Cre- vier pour réaliser ce désir.

Toutefois, Jimmie Lortie, gérant du Northern Electric, est d’avis que Gilles Dubé, Joe Kearns, Bob Fryday, Dick Munn, Roy Schurrah et autres conduiront son club au triomphe.

Dans la seconde partie, le club Cardy affrontera le Crane. Doug Keenan a apporté quelques change­ments sur ses lignes pour ce soir. Le Cardy aligne plusieurs joueurs de calibre dont Howie King, John Coulter, Wilf Hodgson, Paul Gui- mond et autres. Par contre, le Crane piloté par Art. Walker, devrait sur­prendre plus d’un amateur.

Le Crane compte dans ses filets le solide Tony Séguin. P2n plus de Séguin, le Crane aligne en Marcot­te et McGinnis, deux des meilleurs compteurs de la ligue.

Cette partie promet de fournir un duel très enlevant. Une autre foule de quelque 3,000 personnes devrait assister à ces deux joutes ce soir.

.Une Nationale J. a. pToronto ............ 30 30 6Canadiens ....... 2S 1S 7Boston .............. 28 10 10Detroit ............. 30 9 16Rangers ............ 32 8 18Chicago ............ 23 8 18

Ligne Américainesection est

N P. O fv„4 101 70 44 3 98 «O 39 8 79 79 285 74 90 236 87 11S 222 70 101 18

Hershey — N.-Haven . Providence . Springfield . Philadelphie

Brooklyn, et le gréviste Johnny ! ccurs et les receveurs.Schulte, qui n’a pas encore accepte Crosetti a joué plus cme n’impor- les conditions des Yankees, Croset- te quel mitre arrêt-court dans les ti complète le personnel des ins- séries mondiales. A huit reprises, tructeurs du club qui seca dirigé j Crosetti a permis aux Yankees de par Bucky Harris en 1947- I s’assurer le championnat de la li-

Bien qu’il n'ait figuré que dansguc Américaine.'-,

ci p33 22 734 13 1735 11 18

.. 34 12 19.34 3 27

section '"lent OOP

! Cleveland ........ 31 23 8Indianapolis , 32 15 8Pittsburgh ___ 32 16 11

i Buffalo ............. 31 15 10; St-Louls ............ 34 9 16

Ligue Senior J GOttawa ............. 19 12Royale ............... 19 11Québec .............. 18 10Shawinigan ___ 20 8

su

N P. O Pts 4 145 77 48 4 141 118 30 6 114 152 283 99 129 274 107 227 26

N P O Pt» 2 143 88 48 9 139 98 39

,5 127 109 37 e 112 88 38 9 118 134 27

Autre victoiredes St-Pats

Charlottetown, 3. — Les St. Pats d’Ottawa, les champions de la Li-

' gue Junior d’Ottawa et du District, ont enregistré leur deuxième vic-

; toire de leur tournée d’exhibitions i dans les provinces Maritimes, hier ■ soir, alors qu’ils triomphèrent des I Etoiles de Charlottetown par le ! compte de 8 à 5.

Prenant une avance de 5 à 0 dans les deux premières périodes, les joueurs de la capitale canadienne ne furent jamais en danger de per­dre leur avantage et ce n’est que dans la manche finale que les lo­caux purent avoir le dessus sur leurs adversaires niais la victoire était déjà assurée pour les visi­teurs.

Sheehan et MacGuire furent les joueurs en vedette chez les visi­teurs car ces deux équipiers enre­gistrèrent chacun trois points. Ber­geron et Free furent les autres compteurs des St. Pats.

OTTAWA — Buts, Murphy; dé­fenses, Kavanagh, Touhcy; avants, Leclair, Maguire, Free; subs. Rio- pelle, Sheehan. Gregory, Benoit, Bergeron, Tyrell.

CHARLOTTETOWN — Buts, Cudmore; défenses. Hennessey, Car­michael; avants, Carver, Dowling, Shephard; subs, Blanchard, Mahar, Brendley, Beer. Robertson, Douglas, McDonald, Dalziel.

Vftlleyfleld 22

N P O Pt« 1 67 79 251 84 58 232 75 75 22 1 78 82 17 1 77 107 11

Ligne JuniorCanadien ..Lachine ..NationalRoyal ........W. Wheelers Maple LeafsCyclones .......... 12Concordia .... 11

J. Q. 12 11 12 710121011

Ligue ProvincialeJ G. P

i Sherbrooke ,. VletorlavUle .

I Cornwall .. St-Hyact:Uhe

i Lc«mne ........I Verdun ..........

N. P Ç Pts22 15 7 0 117 82 3021 10 8 3 94 85 2323 11 U 1 115 108 2321 10 8 2 103 95 7222 10 10 2 87 84 22 j C.N.R.2J 6 18 2 76 146 14

Ligue ' ont,real[ Canadair .... i Nor. Elect. ... i Cardy Hotels

. of Ii H. Gold

Crance

J O.6 4 6 4 6 3 6 2 6 2 6 1

N. P. C. Pts0 84 28 222 54 47 163 38 28 131 47 52 113 40 47 93 39 47 81 33 39 53 41 58 5

N P C. Pta 2 46 22 10 1 36 19 »0 26 33 00 26 28 40 20 31 40 21 33 a

I

VOLUME XXXVIH — No 1 LE DEVOIR. MONTREAL. VENDREDI 3 JANVIER 1947 9

Développement du ski à Val-David

Val-David. — Contrairement aux années précédentes, Val-David joui­ra cet hiver d’une popularité con­sidérable auprès des skieurs, grâce à l’initiative et aux développe­ments apportés par le Club de ski et la Ligue Civique de ce pitto­resque village laurentien.

En effet, une nouvelle descente a été déboisée sur le Mont Césaire, juste en face du monte-pente et la piste a été tracée par Gault Gil­lespie, l’as du cross-country qui fut déjà champion du Dominion.

C’est sur cette pente qu’auront lieu, le 12 janvier, les courses de descente et de slalom de la Zone Laurentienne du ski et qui seront ouvertes aux hommes de la classe A et B et aux femmes de la classe B.

En plus d’ouvrir une nouvelle descente, on a aussi déplacé le monte-pente qui va droit jusqu’au sommet du Mont St-Aubin et qui sera exploité cette année par Gault Gillespie. Un chalet a été construit au bas du Mont Césaire où les

Voici les rapports de tempéra­ture fournis par le Service de Pro­tection des forêts du Ministère des terres et forêts du gouvernement provincial pour les régions de ski desservies par le Pacifique Cana­dien:

LAURENTIDESSommet du Mont-Tremblant: 38

pouces. Dernière chute de neige, 1 pouce le 2 janvier. Nouvelle neige sur fond durci.

Saint-Jovite: Lac Tremblant: 12 pouces et demi. Dernière chute de neige 1 pouce, 2 janvier. Neige poudreuse sur fond légèrement durci..Sainte-Agathe, St-Faastin, Ivnj:

16 pouces. Dernière chute de neige 2 pouces le 29 décembre. Neige poudreuse sur base légèrement durcie.

Sainte-Marguerite, Val Morin, Val David: 22% pouces. Dernière chu­te de neige 2 pouces, le 2 janvier. Neige poudreuse sur vieille neige.

-----SKI-----AUBERGE LAURENTIENNEST-SAUVEUR-DES-MONTS, P.Q.

Pris d«* côte» 69. 70 et 71 Chambre et penslgn

P.-E. ROBERT — HA. 9283

skieur* pourront se reposer après avoir pris leurs élans sur la côte.

Ces nombreux développements témoignent de ce qui peut être ac­compli quand tous les citoyens d’une municipalité se donnent la main pour mener à bien des tra­vaux entrepris dans le but de faire de leur petite patrie un centre po­pulaire qui puisse faire l’orgueil des citoyens de la place et la joie des touristes qui vont y pratiquer léurs sports favoris. Dans la plupart des villages du Nord, cette initia­tive a été laissée aux hôteliers, mais à Val-David, ce fut grâce aux ef­forts du club de ski et de la Ligue civique que ces développements se sont produits. En effet, la Ligue civique, dont le président est M. L. Plante en collaboration avec le club de ski a organisé des parties de cartes, des tirages, etc., dans le but de recueillir les fonds nécessai­res pour financer les développe­ments importants qui feront de Val- David un centre de ski très fré­quenté cet hiver.

Sainte-Adèle: 16% pouces. Der­nière chute de neige 1 % pouce, le 2 janvier. Neige poudreuse sur un fond de neige légèrement durcie par le vent.

St-Sauveur, Mont-Rolland, Shaw- bridge. Piedmont, Morin Heights: 15% pouces. Dernière chute 1 Va pouce, 'i pouce de neige folle sur base légèrement durcie par le vent.

Saint-Donat: 31 pouces. Dernière chute de neige 1 pouce le 2 jan­vier. Neige poudreuse sur neige durcie par le vent.

QUEBECLac Beauport: 6 pouces de neige

poudreuse sur base de 22 pouces. Conditions de ski excellentes.

Valcartier: 6 pouces de vieille neige poudreuse sur une base de 22 pouces de neige durcie par le vent. Conditions de ski excellentes.

CANTONS DE L’ESTMagog, Mont Orford: Epaisseur

totale 21.5 pouces. Dernière chute de neige 1.5 pouce le 1er janvier.

Sherbrooke, Hillcrest, North Hal- leg: 15% pouces de neige. 2% pces de neige sur neige durcie par le vent.

Mieux vaut tard que... — Arthur Purkis, de Silver End, Sussex, An­gleterre, âgé de 91 ans, a décidé de ne plus fumer. Il dit que cela nuit à sa santé.

Bénédiction des skis à Val Morin

Afin de donner satisfaction à la zone laurentienne de la Canadian Amateur Ski Association, l’inaugu­ration de la fameuse descente du sommet du mont Sauvage (du pied de la tour d’observation) qui de­vait avoir lieu le 26 janvier, a été avancée au 19 du même mois, à 1U heures de l'avant-midi.

Le même jour, à 3 heures de l’a­près-midi, un grand slalom aura lieu au mont Fitzgerald. Ces deux courses seront réservées aux pro­fessionnels et aux skieurs de la clas­se A à cause de l’extrême rapidité des descentes qui sont comparables à celles du mont Baldy et du Kan­dahar.

Le skirousel aura lieu le 26 jan­vier à 3 h. p.m., tel qu’il a déjà été 'annoncé. Les skieurs des classes B et C qui désirent participer à cette course sont priés d’envoyer leurs noms à M. E. Maupas, président du club de ski de Val Morin.

La bénédiction des skis annuelle aura lieu à l’église St-Norbert de Val Morin, le 12 janvier, aussitôt après la messe de 10 heures.

Tous les clubs de skis de la pro­vince sont priés de se faire repré­senter à cette solennité.

Offices de l'EgliseDimanche, le 5 janvier 19Al

Vigile de l’Epiphanie, Saint Nom de Jésus, Double de 2 cl. (Blanc). Messe: In nomine Jesu, avec Gl. et Cr. 2e or de la Vilige de l’Epiphanie (3e M.); aux messes basses: 3e or. de saint Télesphore, et 4e or. M.; préface de la Nativité; dernier Ev. de la Vigile. — 1res Vêpres de l’Epi­phanie, Double de 1ère cl. (Orne­ments d’or ou blancs) ; seule mém. du Saint Nom de Jésus (II Vp.).

Lundi, le 6 janvier 19i7Epiphanie de N.S., Double 1 cl.

avec Oct. privilégiée Ornements d’or ou blancs). Messe: Ecce, avec Bl. et Cr.; une seule or.; à la fin du 1er évangile ,1e prêtre célébrant, le choeur et les fidèles s’agenouil­lent lorsqu’on chante ou qu’on dit et procedentes adoraverunt eum; préface et Communicantes propres. — Aux II Vêpres nulle mémoire.

Nommé prieur à LewistonLes Trois-Rivières. 3 — Le T. R.

Père Gaudreault. Provincial des Dominicains, vient d’annoncer la nomination du Père Ange-Marie Bissonnette, supérieur à la Ban­lieue, au poste de Prieur du cou­vent dominicain de Lewiston, dans l’Etat du Maine.

Le nouveau prieur est le frère du Chanoine O. Bissonnette, curé de Beauharnois, et de M- Romuald Bissonnette, supérieur de la Soli­tude des Sulpiciens.

Les conditions du ski dans la province

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Le plan de la maison qui a

remporte le premier prix

dans la province de Québec,

lors du concours organisé

par la Société centrale d'hy­

pothèques et de logement.

C'est l'oeuvre de M. Roland

Dumais, architecte de

Montréal.

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La Sarre et ses relations avec la France

Erection d'une nouvelle frontière économique — Réforme monétaire — Les chefs de partis allemands en faveur de la réunion à la France — Allemands comme Français s'opposent à la tenue d'un plébiscite

Sarrebrück^ 3 (A.P.) — Depuis dimanche dernier, tout au long du riche territoire minier de la Sarre, les autorités militaires françaises ont apporté de sérieuses restric­tions à la libre traversée de la fron­tière; elles ont, par contre, libéré environ 10,006 prisonniers de guer­re et internés civils originaires de la Sarre.

L’érection de cette “frontière éco­nomique’’ entre la Sarre et le reste de l’Allemagne fait suite à toute une série de mesures prises par l’admi­nistration militaire française. La permission de traverser la frontière jusqu’à minuit fut supprimée pour tous les Allemands. En même temps, la France réitérait ses demandes pour l’incorporation de la Sarre au sein d’une union douanière. Le gé­néral Pierre Koenig, qui, la semai­ne dernière, posta 1,200 douaniers français tout le long de la frontière de la Sarre, a communiqué lui- même les nouvelles ordonnances. Sur toutes les routes comme aux postes-frontière du territoire de la Sarre, les douaniers français ont reçu instruction de ne permettre aux Allemands de pénétrer dans la Sarre ou d’en sortir que sur pro­duction d’un sauf-conduit spécial. Ceux qui obtiennent cette autorisa­tion ne doivent emporter avec eux qu’une somme de cent Mark. Les citoyens d’autre nationalité doivent obtenir un visa spécial, rédigé en trois langues, pour pénétrer dans la Sarre ou en sortir.

Les chefs des partis allemands déclarent que ces restrictions à la libre circulation entre la Sarre et le reste de l’Allemagne ont pour but de maintenir le chiffre de la population à son niveau actuel. De son côté, l’administration militaire française a fait connaître que 7,000 à 10,000 prisonniers de guerre, ori­ginaires de la Sarre, seraient mis en liberté et invités à retourner dans la Sarre pour travailler dans les mines de charbon qui déjà ont atteint les 70% <]e la production d’avant-guerre; de plus, fait remar­quer l’autorité française, les per­sonnes qui purgeaient des sentences mineures ont obtenu une amnistie sur toute l’étendue du territoire d’occupation française.

Autres "mesures préliminoires"

Les cercles officiels français nient que cette nouvelle frontière douanière signifie l’annexion de la Sarre. De toute façon, aussi bien les autorités françaises que les au­torités allemandes admettent les faits suivants:

1) La ration quotidienne pour les borins allemands qui travaillent dans les mines de la Sarre ont été portées à 4,000 calories. Les Fran­çais expédient un important ravi­taillement dans la Sarre. La ration ! moyenne dans le reste de la zone , d’occupation française n’est que de 1,380 calories.

2) Les journaux et la radio sont soumis à une censure préalable. I

3) Dans la Sarre, les seules èlec-1 fions communales ont eu lieu, alors que dans le reste de la zone d’oc­cupation les élections de districts ont été tenues.

Le plus puissant propagandiste de la politique française dans la Sarre est le “Mouvement pour la réunion de la Sarre à la France”, dont la direction est dans les mains de Sarrois qui, à la suite du plé­biscite de janvier 1935, ont quitté le territoire. Certains cercles nient cependant cette généralisation. D’après eux, une partie considéra­ble de ces émigrés politiques qui auraient fui le régime d’Hitler et qui, de France, seraient retournés dans la Sarre à la chute de ce ré­gime, seraient cependant des adver­saires déterminés de cette organisa­tion allemande profrançaise.

Le "M. R. S."Le “Mouvement pour le rattache­

ment de la Sarre à ta France’’ a i organisé cinq cents cours privés grâce auxquels 12.000 adultes alle­mands étudient la langue françai­se. Le mouvement affirme qu’il compte 150,000 membres. La popu­lation totale de la Sarre se monte à 863,000 âmes. Le M.R.S. publie son propre journal en langue françai­se.

Le secrétaire général de l’orga­nisation est Fritz Pfordt. Les aspi­rants à cette organisation doivent remplir un questionnaire détaillé dont les déclarations sont soigneu­sement vérifiées. L’organisation, affirme Pfordt, compte de nojn- breux chefs de partis politiques et d’unions ouvrières.

Georges Schulte, chef sarrois du parti social-démocrate et ministre de l’Intérieur au sein de la rom- mission sarroise instituée par l’au­torité militaire française, déclare que l’établissement d’un nouvel éta­lon monétaire est imminent. Le fu­tur contrôle monétaire à la nou­velle frontière douanière empêche­ra les Allemands qui n’appartien­nent pas à la population de la Sar­re, d’échanger leurs Reiehmarks pour des francs français. Il est gc

néralement admis que le franc français deviendra la nouvelle de­vise monétaire de la Sarre, bien que la possibilité de la création d’un Mark sarrois subsiste toujours.

Le parti social-démocrate, ajoute Schulte, se range à l’opinion que les professeurs allemands, dans les écoles sarroises, soient remplacés par des professeurs venus de Fran­ce, du Luxembourg, de Belgique et de Suisse pourvu que ces profes­seurs parlent français.

Tous les milieux admettent que dans tous les partis, à l’exception du parti communiste, existent de forts courants en faveur de Tan- nexiou de la Sarre à la France. Jusqu’à quel point les chefs de parti représentent l’opinion de leurs partisans, cela, d’après cer­tains, ne pourrait être clairement établi que par un plébiscite libre de toute pression et où la question du sort futur de la Sarre serait clai­rement posée. La superficie de la Sarre est de 738 milles carrés.

* * *Sarrebruck, 1er janvier — Dans

la controverse au sujet du territoi­re frontière de la Sarre, les vain­queurs français comme les vaincus allemands partagent l’opinion qu’un plébiscite comme celui de 1935 ne réglerait pas l’avenir du territoire convoité. Les fonction­naires de l’administration militaire française ainsi que la plupart des chefs politiques allemands font à cette question une réponse unifor­me. Les Français comme les Alle­mands assurent que la population sarroise “n’aurait aucune expérien­ce politique” et qu’en conséquence un plébiscité serait une solution “brutale et peu politique”.

Les Sarrois avec qui le correspon­dant de la “Presse associée” s’est entretenu, se sont tous déclarés op­posés à un nouveau plébiscite. Cela est également vrai des partisans d’une incorporation économique à la France comme des adversaires de l’annexion à la république fran­çaise. Ils répugnent au piebisciste, parce qu’ils craignent qu’en un tel temps de famine, le vote ne serait nullement l’expression d’une con­viction, mais bien plutôt la répon­se à cette question: “Qui de la Fran­ce ou de l’Allemagne peut le plus rapidement mettre fin à la fami­ne?”

Les Français désirent la posses­sion des riches gisements de chai* bon de la Sarre en vue de leur uti­lisation par les industries métallur­giques de Lorraine. Mais tout com­me les Allemands, ils déclarent que ce n’est pas un plébiscite mais la décision des “quatre grands” qui pourra décider de l’avenir de la Sarre.

Les chefs politiques allemands mettent leur espoir en une union politique avec la France qui s’effec­tuerait graduellement. Les chré- tiens-sociaux affirment grouper der­rière eux 53% des électeurs sarrois; quant aux démocrates-sociaux ils réclament pour eux 25% de la po­pulation en âge de voter.

“Une population affamée se pro­nonce pour le pays qui peut la nour­rir, déclarait un habitant de Sarre­bruck. Cela signifie que les Sarre- bruckois voteront pour la France. Si les Américains étaient ici, les Sarrois voteraient pour l’Amérique. Le fait que tous les Sarrois veulent demeurer allemands n’aurait dans

le cai présent aucun rôle à jouer.”Georges Schulte, ministre de l’In­

térieur dans la Commission de la Sarre et vice-président du parti dé­mocrate-social sarrois, déclara qu’un plébiscite serait une “mauvai­se affaire”.

“La masse de la population de la Sarre dit que Hitler avait du bon, car avec Hitler nous avions du pain blanc et nos femmes portaient des manteaux de fourrure. Aujourd’hui nous avons la démocratie et rien à nous mettre sous la dent. Nous de­vrions suivre la méthode du docteur Gocbbels, poursuit-il. Aux Sarrois, nous devrions inculquer la démo­cratie d’une façon méthodique et progressive, beaucoup plus lente­ment que ne le font les Américains qui aux Allemands donnent trop vite trop de démocratie.

Lettres ou "Devoir"Non» a» pnblloa» que IM lettre» (lente1 «a de» commun Ira tlon* ceeomp*»nee‘ d’une lettre «lente •rte admise eatnenii «ne. Le “Derotr” ne prend pas la mpnn «abtlttt de ce aol parait sou» cru# tubn qns.

L'Association des libertés civiles et les "Témoins

de Jéhovah"Le 28 décembre 1943

Monsieur le directeur.Le Devoir,

Montréal.Monsieur le directeur.

Une partie de l’opinion publique semble encore sous l’impression que l’assemblée publique, organi­sée le 12 décembre au Monument National, par l’Association des Li­bertés Civiles de Montréal, cher­chait à défendre la doctrine, ouïes méthodes de la secte connue sous le nom de Témoins de Jéhovah.

Permettez-nous. M. le directeur de réitérer brièvement dans votre journal que l’Association des liber­tés Civiles de Montréal n’a jamais pris position en faveur des Té­moins de Jéhovah, et l’assemblée du 12 décembre n’avait pas pour but de défendre leur doctrine.

Les discours prononcés à cette assemblée ont clairement indique que notre Association a seulement voulu protester contre la révoca­tion du permis de M. Roncarelli par le Procureur général de la pro­vince, ainsi que contre les récen­tes manifestations d’intolérance et d’injustice au Québec.

La résolution votée à l’unanimité par plus de 1200 Montréalais à cet­te assemblée exprime nettement cette volonté. En voici le texte:

“Les citoyens de Montréal, réu­nis en assemblée sous les auspices de l’Association des Libertés Civi­les de Montréal, professent les opi­nions politiques et religieuses les plus diverses et variées, protestent énergiquement contre la_ décision arbitraire du Premier ministre de la Province. l’Honorabie M. Mau­rice Duplessis, de révoquer le per­mis de M. Frank Roncarelli. De plus cette assemblée prie respectu eusement, mais fermement, M. Du­plessis non seulement de remettre ce permis en vigueur, mais aussi d’appliquer les lois de la Province de Québec avec tolérance et justice envers tout le monde, sans distinc­tion de race, de langue ou de reli- Si°n.” ,Veuillez agréer, monsieur le di­recteur, avec nos remerciements anticipés, l’assurance de nos senti­ments les meilleurs.

& de MESTRAL, sec..l’Association des Libertés Civiles

de Montréal.Une grande tie. — La Jamaïque

est la plus grande des îles des An­tilles britanniques.

Origine portugaise. — Le mot “commando” est d’origine portu­gaise bien qu’il «oit devenu d’un emploi commun chez les Bocrs.

A TOUS LES ABONNÉS DE L’HYDRODès la nouvelle année, notre Magasin de l'ouest, 1251, rue Ste-Catherine ouest, angle de la rue de la Montagne, sera ouvert selon l'horaire suivant :

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NARCISSE DUCHARMi, Président

La réponse de M. Etienne Gilson

au Bon Parler françaisOn peut lire, ci-dessous, la répon­

se de M. Etienne Gilson, chevalier de la Société du Bon parler fran­çais, au câble de félicitationc que lui adressait le président de cette société, M. Jules Massé, à l’occasion de l’élection du célèbre philosophe français à l’Académie française: "Londres, 23 décembre 1946.

Mon cher Président,Je ne puis vous dire combien vo­

tre câble m’a touché, mais je vous prie de croire que c’est sincèrement et profondément. J’espère que vous voudrez bien associer le Bon perler français tout entier à l’honneur qui vient de me faire l’Académie fran­çaise, car elle est la gardienne dl notre langue, mais vous en êtes aus­si les gardiens. Je sais d’ailleun que la pensée du Canada n’a pas été étrangère au succès de ma candida­ture et que je le dois, pour une bon­ne part, à mes amis canadiens. Soyez-en tous remerciés et prenez- en votre part!

J’espère vous le redire, à Mont­réal, au cours de l’automne 1947 et, en attendant, je vous prie de vou­loir bien agréer, pour vous et pour toute la Société du bon parler fran­çais, l’expression de mes senti­ments cordialement dévoués.

Etienne GILSON"

Association des briqueteunM. Laverdure, agent d’affaires de

l’Association des Briqueteurs et Ma­çons, prie tous les membres de prendre note que l’assemblée régu­lière n’aura pas lieu ce soir. Elle est remise au 17 janvier prochain, à 8 h. 15, à l’édifice des Syndicats, 1231 est, rue Demontigny.

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Montréal, vendredi LH DEVOIR 3 janvier 1947T0

Message de M. Maurice Duplessisà l'occasion du Nouvel An

£Lt premier ministre de la province souligne que

l'humanité a besoin d'une reconstruction morale et spirituelle

Voici le message prononcé à la radio par M. Maurice Duplessis, premier ministre de la province, à l’occasion de la nouvelle année:

‘“U y a moins d’une semaine l’u­nivers chrétien célébrait la grande fête de Noél. Moins de sept jours après commence une nouvelle an­née. Le voisinage quasi immédiat des deux grandes fetes comporte d’éloquentes leçons. Les enseigne­ments du Christ et sa doctrine doi­vent éclairer l’avenir comme ils ont illuminé le passé."

"La grande et véritable charte de l’humanité, nous la trouvons uans les préceptes évangéliques. 11 n’y a rien de nouveau sous la calotte des cieux et l’histoire de l’humanité est toujours un recommencement.”

“La proximité de Noël et du Jour de l’An met en lumière l’indispen- sabilité des valeurs spirituelles, des valeurs éternelles trop longtemps, trop souvent oubliées. Comme vien­nent de le proclamer les plus hau­tes autorités religieuses et civiles du monde, l’humanité a besoin, non seulement d’une reconstruction ma­térielle, mais d’abord et surtout d’u­ne reconstruction morale et spiri­tuelle.’

“Dans notre chère province de Québec-, grâce à Dieu, nous conser­vons avec infiniment de raison nos insurpassables traditions religieu­ses et nationales. Aujourd'hui, les enfants ont demandé et reçu de leur père la bénédiction du Jour de l’An. Ils ont courbé la tête sous le geste auguste venu des ancêtres et marqué par là que, sans cesse, chez nous, nous gardons le respect fon-1 damental de l’autorité constituée et des droits des parents.”

“Le Jour de l’An est la journée des symboles que nous chérissons et auxquels nous tenons c’est aussi par excellence la journée de l’é­change des bons souhaits. Comme nos aïeux l’ont toujours fait, chez eux, dans la chaleur du foyer,, à la porte de nos églises où toute la pa­roisse se rencontre au moins une fois la semaine, je veux vous sou­haiter une bonne et heureuse an­née et le paradis à la fin de vos jours.”.“Le premier ministre de la pro­

vince aimerait pouvoir personnel­lement porter ces souhaits dans chaque foyer de cultivateur, dans chaque maison de colon, dans tou­tes nos familles ouvrièies. La cho­se est impossible, mais ce merveil­leux instrument de la science qu’est la radio me permet au moins d’al­ler vous dire de vive voix, chez vous, les voeux sincères que j'a­dresse à tous et chacun de mes compatriotes, même à ceux qui ré­sident au delà de nos frontières mais qui demeurent toujours no? trères par l’esprit et par le coeur. ’

“Les sentiments fraternels et cor­diaux qui s'expriment aujourd’hui sont le reflet de la charité chrétien­ne sans laquelle la paix mondiale ou la paix sociale sont impossibles et avec laquelle s'orientent parfai­tement et se stabilisent tout pro­grès durable et toute saine prospé­rité. Somme toute, la charité n’est que l’expression individuelle de la solidarité nationale, solidarité dont nous avons besoin plus que jamais.

“Conservons intactes nos saines traditions ancestrales et religieu­ses; nous avons toutes raisons d’en être fiers. Elles ont sauvegardé no­tre vie individuelle et nationale et elles peuvent, seules, assurer notre survie. L’attachement filial à notre glorieux passé et les merveilleuses leçons qui s’en dégagent doivent inspirer notre ligne de conduite pour sauvegarder notre avenir a une époque particulièrement grave de notre histoire.”

“Soyons forts de toute la force que donnent rattachement au sol natal, l’amour de notre chère pro­vince qui est notre petite patrie à nous dans la grande patrie cana­dienne. Dans Québec, ce n'est pas la force qui fait le droit, c’est le droit qui fait la force.”

“Toujours respectueux du droit des autres, nous continuerons de l’être, comme nous sommes juste­ment jaloux de nos droits. Nous de­vons au passé et à l’avenir d’ètre fraternellement unis pour la reven­dication et lu sauvegarde intégrale des droits et prerogatives indispen­sables à notre vie présente et à no­tre existence nationale.

“Au cours de l’année qui vient de s’écouler les zélateurs d'une phi-

d’Etat toujours paralysant, toujours ruineux. Nous croyons au déve­loppement industriel et économique basé sur l’initiative privée, saine et juste, consciente de ses droits, mais aussi respectueuse de ses obliga­tions sociales et nationales.

“Que l’année 1917 soit celle des véritables réalisations, des fécon­des activités chrétiennes, sociales et nationales.

“A mes vieux et loyaux amis, les cultivateurs et les ouvriers de chez nous, à mes fidèles électeurs du comté des Trois-Rivières, j’offre de tout coeur, avec mes souhaits les meilleurs, le témoignage de mon reconnaissant et durable souvenir.

"To the English speaking friends of my home town and constituency, to our English speaking compa­triots of the province. I extend my friendly personal greetings and the hearfelt good wishes of the Prime Minister and of his colleagues in the Government of our province.

“As so eloquently expressed bv His Majesty the King, on Christ­mas’ Day.

“Our task today is to mobilize the Christmas spirit and to apply its power and healing to our daily life. The devastation and suffering everywhere, and specially in stric­ken Europe, must move the hearts of all of us, but the reconstruction so urgently needed everywhere is quite as much spiritual as material.

“To one and all .a most Prosper­ous, Healthy and Happy New Year.”

Approbation du congrès de la J.O.C. par l'épiscopatLes évêques de la province civi­

le de Québec donnent leur approba­tion et leur appui aux célébrations qui marqueront les fêles du 15e an­niversaires de la J.O.C. canadienne, nous communique aujourd’hui la Centrale Jociste. Dans une lettre adressée à l’aumônier national de la J.O.C., le H. P. Victor-Marie Ville- neuve, O.M.I.. S. E. .Mgr Albini La- fortuue, secretaire de l’Assemblée épiscopale, "approuve et le but et le thème des prochaines assises”.

Les célébrations, on le sait, comporteront une Semaine d’étude internationale à laquelle participe­ront plus de 49 pays où la J.O.C, est déjà établie et un congrès na­tional de chefs jocistes. “Votre Se­maine d’étude internationale et le congrès jociste, auxquels vous pen­sez pour la fin de juin 1947, ont reçu le placet de l’Episcopat de la

Province”, écrit le secrétaire de Assemblée épiscopale. Il croit que la J.O.C. ne peut souligner de façon

plus louable le quinzième anniver­saire de sa naissance en ce pays. Il va sans dire qu’il approuve et le but et le thème de vos prochaines assises.

“Après quinze ans, poursuit S. E. Mgr Lafortune, il n'est pas inutile de repenser une formule, même si elle a donné d’appréciables résul­tats. Un mouvement de l’importance du vôtre a tout intérêt à s’arrêter un moment afin de considérer l’es­pace parcouru et de voir ce qui res­te à faire.”

“Il n’y a pas de doute, conclut le secrétaire de l’Assemblée épiscopa­le, que votre Semaine d’étude et le Congrès qui la terminera donneront un nouvel élan à la J.O.C. qui, pour­tant. a déjà bien mérité de la classe ouvrière.” _____

Feu Mme Jean PrévostMme Jean Prévost, née Gagnon

(Gabrielle), est morte mardi matin, après une courte maladie, chez son fils, Me Claude Prévost. Outre ce­lui-ci. elle laisse: sa fille, Mme An­dré Montpetit (Madeleine); son frè­re, M. Jean Gagnon; sa soeur, MU» Sybille Gagnon; son demi-frère, M. Thibaudeau Rinfret, juge en chef de la Cour suprême du Canada; sa bru. Mme Claude Prévost (Margue­rite Pelletier); son gendre, M. An­dré Montpetit; cinq petits-enfants.

Mme Jean Prévost naquit le 27 décembre 1873, à Montréal, de feu Arthur Gagnon et Sophie Thibau­deau. Elle fi» ses études au Sacré- Coeur du Saiilt-au-Récollet. Le 19 novembre 1895 elle épousa Me Jean Prévost, fils de M. Wilfrid Prévost, conseiller législatif. Vivant ensuite à Saint-Jérôme, elle y écrivit au journal l’Avenir ilu Nord, sous le

iosophie subversive ont lancé des j pseudonyme de “Marmotte”. Député attaques répétées et virulentes con- du comté de Terrebonne, son mari tre les traditions de la province. Ils i fut ministre de la Colonisation, des s'attaquent à Québec parce qu'ils ; Mines et des Pêcheries dans le cabi-savent et sentent que Québec est le rempart de la civilisation chrétien­ne au Canada et même sur tout le continent américain. Ces gens-là font fausse route; ils ne connaissent pas la solidité héréditaire de notre bon sens, notre attachement aux vieilles mais, parce qu'éternelles, toujours jeunes formules d’ordre et de paix sociale. Les gens du Qué­bec ne sont pas des démolisseurs; nous sommes des bâtisseurs de pays et l’histoire prouve la force et la valeur de nos traditions et de nos convictions.

“Nous savons qu’il est du devoir du gouvernement de fonder toutes nos espérances, nos réalisations sur une saine politique familiale, sociale et nationale.

“La province de Québec est à l'aube du plus grand développement industriel qu’elle ait jamais connu. Nous avons confiance au progrès social, dégagé du paternalisme

Adeptes

Les CAFES, THESet CONFITURES de

J. A. DÉSY,(limitée)

Qualité supérieureMontréal

net de sir Lomcr Gouin,Le service funèbre a été chanté

à 9 heures ce matin, en l'église St- Gernialn d’Outremont.

La J.O.C. aux séances de rU.N.E.C.O.

Bruxelles. — Admise le 22 no­vembre à participer aux travaux de l'Organisation des Nations Unies — pour l’Education, la Science et la Culture, à titre d’organisation inter­nationale non gouvernementale, la J.O.C. internationale, lont le secré­tariat se trouve en la capitale de la Belgique, était représentée par deux délégués à la première confé­rence générale de l’organisme cul­turel des Nations Unies qui vient d’avoir lieu à Paris. Il s'agit de Ro­ger Cartayrade, président générai de la J.O.C. française et d’Emilie Arnould, secrétaire générale de la J.O.C.F. de Belgique.

C’est en tant que groupement in­ternational distinct que la J.O.C. a été admise à l’UNESCO. A l’heure présente elle est établie dans 48 pays répartis à travers les cinq continents et groupe près d’un mil­lion de membres. Quelques autres mouvements de jeunesse, répon­dant aux mêmes conditions, ont également été admis.

La J.O.C, a de ce fait le droit d’assister en qualité de membre- observateur, à toutes les séances et commissions d’étude et de présenter des suggestions, sur des travaux à entreprendre et autres initiatives. Ses fonctions et celles des autres groupes similaires sont destinées à se préciser au fur et à mesure que se fera plus nette l’orientation de l'UNESCO même.

Les obsèques duT.R P. Farley, C.S.V.

Elles ont eu lieu en la cathédrale deJolietteJoliette, 3 janvier — Les ob­

sèques du T. Révérend Père Paul- Emile Farley, supérieur général des Ch rcs de Saint-Viateur, décédé le 30 décembre, ont eu lieu hier en la cathédrale de Joliette.

S. E. Mgr A. Lafortune. évêque de Nicolet, a célébré la messe. Son Excellence était assistée de Mgr E. Jetté, vicaire général du diocèse de Joliette, comme prêtre assistant: du R. P. Sylvestre Sylvestre, provin­cial de Joliette, et du R. P. J- French, provincial de Chicago, comme diacres d’honneur; les dia­cres d’office étaient M. l’abbé Léo Gamache et le R. P. Raymond La­voie, C.S.V., du séminaire de Joli- ette.

Les autres servants étaient tous des Clercs de Saint-Viateur. Les cé­rémonies étaient sous la direction de M. l’abbé René Bouuadère,

On remarquait aux prie-Dieu d’honneur Mgr Eustache Dugas, P.A., Mgr A. Piette, P.D.. curé de Saint-Jacques, le R. P. P- Fafard, G.S-V., provincial de Montréal, le R. P. Lucien Dufort. C.S.V.. préfet des études au séminaire d’Amos et représentant de Son Excellence Mgr Desmarais.

Dans les stalles du Sanctuaire qui étaient remplies, on remar­quait: MM. les chanoines E. Lacha­pelle, M. Clermont, O. Bonin, W. Caille, H. Ferland. O. Archam­bault, tous du chapitre de la cathé­drale de Joliette; R- P. P.-M. Far­ley, C-S.V., supérieur du séminaire de Joliette; Donatien Ducharme, prêtre, délégué du séminaire des Trois-Rivières; Clément Morin, prê­tre, du Grand Séminaire de Mont­real; E. Beaudry, prêtre, doyen de la Faculté des Arts, représentant du séminaire de Québec et de l’u­niversité Laval; G. Chaput, P.S.S., du collège Grasset; Ernest Savi- gnac, P.S.S., Joseph Potvin, de l’Ex­ternat classique de St-Jean-Eudes; R. P. F -X. Forest, C.S.V., représen- tant du collège Bourget; M- J’abbé J.-P. Laurence, P.S.S., supérieur du séminaire de Philosophie et repré­sentant du supérieur général des Sulpiciens; MM. les curés Damien- A. Robert, S.-Esprit; J.-C. Chaussé, Sainte-Marie Salomé; E. Filiatrault, Notre-Dame de Lourdes; M. Piette. Crabtree-Mills; J. Dupont, St-Liguo- ri; C. Dumontier. A. Alarie, de Ste- Julienne; R. P. W. Senécal, C.S.V., scolaslicat, Joliette; et les supé­rieurs de toutes les maisons de la communauté.

Dans la nef on remarquait les parents du défunt; ses frères, Ar­thur Farley, pharmacien à Hull; Edouard Farley et Paul Farley de NJontréal; ses neveux: Paul Poi- tras, Guy Farley, Joseph Plante de Saint-Gabriel, Gabriel, et le Fr. A. Champagne, son cousin.

On remarquait des délégations de différentes communautés reli­gieuses : Soeurs de la Congrégation. Soeurs de Jésus-Marie. Soeurs delà Providence, Soeurs des SS. Coeurs de Jésus et de Marie, Soeurs de Ste- Croix, Soeurs de Ste-Anne. Soeurs du Précieux-Sang, Soeur* du Sacré- Coeur. Et au delà de 300 Clercs de Saint-Viateur.

La cité de Joliette était représen­tée par le maire G.-E. Laporte, M.D., et Me Camille Bonin, secré­taire. MM. Lucien Dugas, O.B.E. Antonio Barrette, député au Provin­cial; G.-E. Lapalme, député au Fé­déral; le sénateur C-E. Ferland; notaire R. Joly, assistant-protono­taire; Oscar Landry; A. Faquin, inspecteur; L. F'orest, notaire; Dr J.-M. Robillard, de Montréal, et de nombreux autres.

Le chant a été exécuté par la chorale des religieux de la Provin­ce de Joliette sous la direction du R. Frère A. Savignaç. à l’orgue le R. F. Carbonneau, CS.V., organiste de Berthier. Messe à deux voix du Fr. R.-C. Larivière. C-S-V.

L’inhumation a eu lieu immédia­tement après la cérémonie au ci­metière de la communauté.

Les condoléances du Bon Parler françaisLa Soctéti du Ron Parler fron­

çai» vient de perdra l’un des plus distingués pionniers de son mouve­ment académique en la personne du T. R, P. Paul-Emile Farley, su­périeur général des Clercs de Saint- Viateur,

Chevalier de l’Ordre “Honneur et Mérite” du Bon Parler français, depuis vingt ans, le R. P. Farley a prodigué, à maintes reprises, à no­tre oeuvre nationale, son zèle et son généreux patriotisme. Notre société lui doit l'organisation du premier “mois” du bon parler dans nos col­lèges classiques. Le compte rendu de cette fructueuse campagne, qu'il présentait à CKAC, au lendemain d'une clôture solennelle et publi­que, attestait l'intérêt et la collabo­ration enthousiaste du personnel et des élèves du Séminaire de Joliette dont il était alors le supérieur.

La carrière d’éducateur, l’oeuvrehistorique et la riche personnalité du R. P. P.-Kmile Farley consti­tuent à la fois un exemple et un té­moignage. Sa mémoire brille déjà dans les annales du Canada fran­çais et de l’Eglise, L’éminent reli­gieux, qui devait, pendant tant d’an­nées, assumer la direction de sa communauté, sut multiplier sur sa route les services les plus pré­cieux et de durables amitiés.

Que la famille de cet homme de Dieu et de ce vénéré bienfaiteur de notre mouvement daigne accepter, ainsi nue les Clercs de Saint-Via­teur, l’hommage de la pieuse grati­tude et du fervent souvenir que nous déposons sur sa tombe.

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Les souhaits du président de la St'Jean'Baptiste

Voici le* souhaits du président général de la Société St-Jean-Bap- tiste de Montréal, M. Arthur Trem­blay, â l’occasion du jour de l’an 1847:

A l’aube du premier jour de l’an, ma première pensée a été de de­mander au Créateur du ciel et de la terre sa bénédiction et .sa protec­tion pour 1947 en le remerciant de ses faveur* passées. Et mon pre­mier geste a été de bénir mes en­fants, comme tout bon Canadien français doit le faire; au même mo­ment, soyez-en certains, ce geste enveloppait la grande familie de la Société St-Jean-Baptiste de Mont­réal. Je désire que vous soyez tous heureux dans le cours de l’année, que vos ambitions légitimes soient couronnées de succès et que notre société nationale continue d’élar­gir ses cadres afin d’y compter tous les nôtres. Quelle force alors, quelle puissance au service de no­tre progrès!

Néanmoins, je me dois de vous le dire, nouveau président général, |e continuerai, dans la voie tracée par mes cinquante-six prédéces­seurs, l’oeuvre plus que centenaire de la défense et l'épanouissement des Canadiens français, de leur lan­gue, de leurs droits, de leurs tra­ditions. Avec l’appui de mes col­laborateurs, je n’entends pas dévier de ee programme et le travail ac­tuellement entrepris sera accompli chaque jour avec la volonté de Dieu,

En ce jour il convient de rappe­ler nos traditions, non pas pour perpétuer des manifestations ou des coutumes d’un autre ftge, mais afin de continuer l’esprit de ces traditions, un esprit qui nous carac­térise et que nous devons transmet­tre à nos descendants. Chaque peu­ple a ses coutumes; les nôtres font corps avec notre manière de vivre et au fur et à mesure que nous avançons dans la vie nous nous ren­dons compte qu’elles forment tout un réseau de souvenirs qui nous aide noq seulement à demeurer nous-mêmes, mais à nous intéresser à l’enrichissement de ce patrimoine nécessaire au progrès de l’Améri­que. Car tels que nous sommes, c'est-à-dire des Français renouve­lés et des croyants, l’Amérique a besoin de nous; nous lui apportons cet idéal spirituel de la vie, qui se concrétise chez nous dans des institutions aussi vivantes que la famille, dans une hospitalité et une générosité proverbiales, dans une gaieté de coeur non moins renom­mée; pensez à la fois A nos famil­les de nombreux enfants vigou­reux, à ces tablées des fêtes pour la préparation desquelles des fem­mes dépareillées ont mis en branle leur ingéniosité et leurs ressources, pensez A ces missionnaires québé­cois remplis de courage qui s’exi­lent pour porter plus loin un idéal, pensez aux vrais Canadiens qui ont

toujours le mot d’esprit et la chan­son sur le* lèvres. Si vous revoyez toutes ces scènes diverses, vous comprenez pourquoi notre façon de vivre est nécessaire en Amérique et pourquoi Paul Claudel a pu dire: “Ce n’est pas seulement la croix et l’épée que nous avons apportées au désert américain, c’est le rossi­gnol intérieur”...

Je vous souhaite donc, mes amis, non plus seulement de demeurer Canadiens français, mais de vous épanouir comme tels, en vous gar­dant d’une humilité de mauvais aloi, d’une admiration intempestive pour des qualités clinquantes des autres peuples.

H nous faut perpétuer une cul­ture, un esprit; combien d’étran­gers de toutes langues nous ont concédé cette mission. Je vous sou­haite d’y penser plus souvent en 1917. Je vous souhaite en outre de collaborer plus positivement que plusieurs n’ont fait jusqu’ici à la sociélé de 112 ans qui fi’a cessé de voir au grain, de veiller sur ce deuxième peuple français du mon­de, et qui, à côté de revendications et de réclamations nécessaires et efficaces qu'elle semblait à peu près seule garder le courage de formu­ler ,a lancé de nombreuses oeuvres positives entre autres dans le do­maine de l’éducation, afin, scion sa devise, de “rendre le peuple meilleur.”

J’ajoute à ces deux souhaits, le voeu de voir Montréal et le Québec se fortifier, les Canadiens fran­çais sc perfectionner davantage pour l’épanouissement du Canada.

Bonne et heureuse année!

EXAMEN DE LA VUE.LUNETTES - LORGNONS

J. O.GIROUX o.D.j/^ Membre diplômé Je l'A E.P.O- (fePariiT\

* Assisté d'optométnstes c/ipfômés JBureau chez '

*Otmuïs **n»i*i«e**MÔ N t'p F. A L

72e anniversairede vie religieuse

Une religieuse de l'Hôtel-Dieu, Soeur Thérèse de St-Augustin, des Hospitalières de St-Joseph, a célé­bré ses soixante et douze ans de vie religieuse et le soixante-dixiènie anniversaire de sa profession. Née Olympe Hébert, Sr Thérèse de St- Augustin est âgée de 87 ans. C’est la doyenne d'âge des religieuses de l’Hôtel-Dieu.

Au cours des fêtes qui ont mar­qué cet événement, on a présenté à la religieuse une couronne blanche confectionnée par les Carmélites. Celles-ci se sont rappelées que Soeur Thérèse était la seule sur­vivante des Hospitalières de St-Jo­seph qui, à l’arrivée des premières Carmélites au Canada, Içs accueil­lirent à l’Hôtel-Dieu avant qu elles puissent se trouver un local.

Soeur Thêfèse est la nièce de M. Casimir Hébert, de la Bibliothèque St-Sulpice.

Nouveaux dignitai­res ecclésiastiques

Mgr Maxime Tessier et le chanoine Brunet, au rang de prélat domesti­

que — Deux camériers secrets

Ottawa, 3 (D.N.C.) — Sa Sainteté le Pape Pie XII a élevé hier, quatre dignitaires ecclésiastiques d’Otta­wa, dont deux; Mgr Maxime Tes-

;\»er, L. 1 h.DDC., et M. le chanoine Paul-Edouard Brunet, L.Th., au rang de prélat domestique, M. le chanoine Hector Brosseau, de Mon­tebello, et un quatrième, M. l’abbé Adéodat Chaloux, en celui de camé- rier secret. La nouvelle a été trans­mise à l’archevêché par Son Exc. Mgr Alexandre Vachon, archevêque d'Ottawa, actuellement en voyage à Rome. Le titre de Monseigneur se rattache à chacune des trois nomi­nations.

Mgr Tessier, chanoine titulaire, camerier d’honneur de Sa Sainteté le Pape, vice-chancelier de l’arche­vêché d’Ottawa, et administrateur du diocèse pendant l'absence de S. E. Mgr Vachon, est né à St-Sébas- tien d'Iberville. Après quelques an­nées d’études à l’Académie de la Salle, il entra à l’Université d’Olta- wa, où il obtint le diplôme de ba­chelier ès arts.

En 192(5, il commença ses études thcologiques au séminaire diocé­sain, et fut ordonné prêtre le 14 juin 1930, Deux ans vicaire à la pa­roisse St-Charles d’Ottawa, puis 2. ans à la cathédrale Notre-Dame, Mgr Tessier s’embarqua pour Ro­me où il étudia la théologie et le droit canon pendant 3 ans. De re­tour en 193G; il fut nommé profes­seur en théologie morale et en droit canonique au grand séminaire diocésain, et 4 ans plus tard, an mois de niai 194U, les fonctions de secrétaire de Son Exc. le délégué apostolique lui furent confiées.

Mgr Tessier devint vice-chance­lier du diocèse d’Ottawa au mois de juillet 1941. Le 24 mai 1945, le rang de chanoine titulaire lui fut décer­né et le 1er janvier 1947, celui de prélat domestique.

Mgr Paul-Edouard Brunet, B.A.L. Th., P.D., procureur diocésain d’Ot­tawa, est né à l’Orignal (Ont.), le

! 10 février 189(5. Il a fait ses études i classiques au collège Bourget de Ri- I gaud et ses études théologiques au

Grand Séminaire de Montréal. Or­

donné prêtre le 15 février 1920, il fut d’abord nommé vicaire à Haw- kesbury. Ont., puis à Clarence- Creek et à Montebello. En 1935, il fut nommé curé à Pointe-aux-Ché- nes et, en 1920, curé de Fassett, Qué.

Il fut aumônier du snaatorium de Hull de 1939 à 1942, alors qu’il de­vint assistant-procureur diocésain d’Ottawa. C’est en 1945 qu’il fut nommé lui-même procureur diocé­sain.

Mgr Brunet s’est occupé aussi de pluseiurs oeuvres d’action catholi­que; il fut aumônier de la J.O.C. et, actuellement, il occupé le poste d’aumônier diocésain de la L.O.C. Il est aussi secrétaire-trésorier de l’assurance mutuelle des fabriques d’Ottawa.

Mgr Brunet fut nommé chanoine titulaire en mai 1945 et prélat do­mestique le 1er janvier 1947. Mgr Brunet est le frère du maire Ray- mon Brunet, de Hull.

Mgr Adéodat Chaloux. P.D., su­périeur du petit .Séminaire dlocés- sain, naquit à Boileau, Qué. Après ses études primaires, il entra au collège St-Alexandre de Limbour, Qué., où il obtint son baccalauréat ès arts. Il commença ensuite ses étu­des théologiques au Grand Séminai­re diocésain et il fut ordonné prêtre le 26 avril 1941.

Il devint alors professeur et pré­fet de discipline au Petit Séminai­re. En 1945, il était nommé supé­rieur et, le 1er janvier 1947. Sa Sainteté le Pape lui décernait le rang de caniérier secrets au diocèse d’Ottawa.

Mgr Hector Brosseau, curé de Montebello, Qué., avait été nommé chanoine lors du congrès marial à Hawkesbury, Ont., en 1942. Il fut curé à Grandivlle avant sa nomina­tion comme curé à Montebello*

Décès à Québecdu Dr Sailuste Roy

Québec, 3 (D.N.C.) — L’un des plus éminents et vénérables méde­cins québécois vient de disparaître avec la mort du Dr Sailuste Roy, surintendant de l’hôpital St-Michel Archange, qui a sticcoinbé à une brève maladie, mardi avant-midi. Il était âgé de 87 ans. H comptait 63 ans de pratique médicale dont 61 ans à l'hôpital St-Michel Arehan-i ge, qu’il dirigeait depuia 1823., <

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