**&• Ouu4* Ml on» mkttoa MaMMitM M w^•ut avec aocillté aaocpter d* la Qrande-Breta- gn* ou des Ktatt-Unta ou de qui que cm Mit d'autre, l'attitude qu'il lui faut prendre envera le inonde Le premier devoir de loyalisme d'uu Canadien n'est pas envers le Commonweaitn 'orl- * .unique dee nations, male envers le Canada et son roi. et ceux qui contestent ceci rendent, à mon avis Un mauvais service au Commonwealth."
■ha la b sovereign nation and cannot take ber attitude toéhe world docilely from Britain or from the United States or from anybody else. A Canadian’s first loyalty U not to the British Commonwealth of Nations but to Canada and to Canada's king and those who deny this ere doing, to my mind, a great disservice to the Commonwealth."(X-X-J71
Lord Tveedsmuir Directeur : Georqee PELtETDEB
DEVOIR Montréal, vendredi 3 janvier 1947 JTolume xxxvTh
BEDACTIOK ET ADMINISTRATION J «30 EST. NOTBtDAME. MONTREAL 1
, .LEPHONI j *BEIoir 3361SOUS. DIMANCHES Et FETES
Administratioa : BE. 3361Rédaction : BE. 3366Gérant : 6E. 3363
Nouvelle vague de terrorisme en PalestineFerrier Chartier
t Nom avons la douleur de poser au seuil de cette année, » Javelle une pierre tombale.
Ferrier Chartier est décédé dans la nuit du 31 décent- j bre au 1er janvier. Il avait à peine trente-six ans.
Depuis pbtjsieurs années déjà, notre jeune camarade | souffrait de tuberculose. Pendant assez longtemps, il ne i soupçonna point la présence en lui du terrible ennemi, j Il souffrait d’inconvénients que spn optimisme natutel., que son magnifique courage lui faisaient estimer mineurs, I qui ne l’empêchaient point au reste de s'acquitter de sa! besogne courante. Mais un jour, à l’occasion d’une grippe \ ' i l’ennuyait fort, il se confia à un médecin qui lui j révéla son état réel déjà très grave.
Plein de vigueur morale, Chartier ne se laissa point ' Hre, il entreprit aussitôt la reconquête de sa santé.
< -pitalisé au sanatorium de Sherbrooke, il y fit des progrès qui surprirent heureusement les médecins, lesquels,
^ paraît-il, n’osaient point espérer une aussi bienfaisante (|, réaction. Voici plusieurs mois déjà, il semblait, aux veux
’rs profanes du moins, en pleine voie de rétablissement. | ..it nous voir au bureau, il accepta même de faire à
vto .-aux-Noix devant un groupe de la Jeunesse Etudiante <^l| holique une importante conférence sur l’humour. Il
i prit sa collaboration au journal.Nous n’escomptions pas son prompt retour à la besogne
quotidienne. Nous entendions bien lui laisser tout k temy de parfaire sa convalescence, de se remettre pleinement en forme. Mais il avait, avec l’un de nos camarades, dressé tout un plan de collaboration qu’il pourrait exécuter chez lui. à loisir, dans l’atmosphère de la famille et qui le garderait en intime contact avec ses confrères eï son public.
Voici quelques semaines, il nous apprit qu’il allait sc soumettre à une opération où il voyait le couronnement de son traitement et la garantie d’une vie future normale. Il partait confiant, sans la moindre apparence d’inquiétude, comme quelqu’un qui va s’acquitter d’une suprême formalité. Ses dernières chroniques, si gaies, si spirituelles, si apparemment exemptes de tout pénible souci, ont été écrites de sa chambre d’hôpital. Elles témoignent du magnifique moral qui était le sien.
De cette chambre, hélas! Chartier ne devait pas sortir vivant.
* * *
La nouvelle, à mesure qu’elle se répandait au bureau, suscitait, en même temps que la plus douloureuse surprise, les plus vifs regrets. Car notre jeune camarade n’était pas seulement un homme de grand talent, fort cultivé, il était avant tout un très agréable compagnon, plein d’esprit, d’une grande bienveillance' et qui avait su conquérir autour de lui toutes les sympathies. Aussi sa disparition est-elle pour nous tous un veritable deuil de famille.
Mais il faut noter que nous ne perdons point qu’un camarade aimé, que l’homme qui vient de disparaître si brusquement et si jeune était une valeur el une espérance nationale, Ceux qui ont suivi ses trop rares chroniques ont pu deviner l’ampleur de sa culture et de ses dons naturels. Mais il y avait plus: Ferrier Chartier était un musicien de carrière, et non seulement un remarquable exécutant, mais un uvant en sa matière. Il avait tenu les orgues de l’église des Dominicains, dans son pays natal de Saint-Hyacinthe.
Qui l’aurait finalement^mporté chez lui de l’artiste ou de l’écrivain? Ni l’un ni l’autre probablement. Ses deux carrières se seraient harmonieusement déroulées et, sans jamais abandonner ses orgues, Chartier eût vraisemblablement été dans la presse, comme notre regretté Frédéric Pelletier jadis, l’interprète de ses confrères musiciens et, à l’occasion, leur champion. Il fût devenu pour le grand public un agréable professeur qui eût ouvert aux profanes les arcanes de l’art sacté.
Hélas! de tous ces rêves que reste-t-il?* * *
Chartier laisse des parents auxquels nous demandons respectueusement la permission d’associer au leur notre deuil confraternel.
Un mot échappé à ce grand garçon de trente-cinq ans, lors de sa sortie du sanatorium, dont il avait gardé un affectueux et reconnaissant souvenir, pouvait laisser deviner l’atmosphère de tendresse où il vécut: Et, disait-il avec un sourire, en énumérant les joies qui allaient désormais être les siennes, je ''ait pouvoir goûter encore à la cuisine maternelle..,
Devant la douleur de ces parents, nous nous inclinons d’un coeur ému. Nous savons que nous ne pouvons rien faire qui puisse davantage les toucher que de solliciter pour le repos de l’ân e de celui qu’ils ont perdu les prières de nos lecteurs et de ses amis.3-1-47 Omer HEROUX
f ’"■'■liolifé presque le surlendemain. Aujourd’hui ce sont les grandes
Lendemain de fêtes Qui vont ,rai'aUler et<jniTout
se doit, res, de
conférencier d'importnnee au début des élans oralot- paqer un tribu! d'hommu
ges respectueux à la SI.IEMCE, au PROGRES, avant de nous expose/ comment t homme inoaerne est heureux. comparé à ses malheureux ancêtres. Voire!
Ce matin, après Içs réceptions hâtives, et deux jours passés en tramivaiis ou dans les trains, à expédier en vitesse les visites nécessaires, chacun s'est levé, qui à .) heures, qui « 6 hé’ures, u déjeune en grande hâter puis a repris le tram pour alter travailler. .4 peine quelques souhaits brefs échangés, et déjà la routine recommence pont durer insqiiâ tannée prochaine. C’est ce qu'op appelle "tes fêtes"!
On bâcle 1rs affaires à la hâte avec une nerveuse impatience, avec le se iiment qu’on a dû oublie/ quelque cltose de très important, et qu’en tant d’heures il va falloir fat-1 re ceci, putt cela, car ht tante ou lu j yruiUfrméee. ou le. grand-oncle seront sûrement fâchés, si.... Il faut
■ déployer une incroyable célérité pour "fêter’’ convenablement et rituellement le Jour de l’un.
hiom aièux q mettaient plus de loisir. Car les fêtes duraient de Noét jusqu’au lendemain du jour des Rois, el elles s'accompagnaient de longues et nombreuses visites, parmi les tables gargantuesques. Toutes les pièces de la maison élaier/l
''réquisitionnées pour g loger tes parents pendant des jours. Après les
hoirées bfatlantes venaient les matinées de longue flânerie, où Ton /levisait ri défricher les parentés lointaines, ou à évoquer les souvenirs. du à imaginer les taquineries. Il y avail, sans doute moins de con- | fort, les maisons n’étaient pas rem-. plies de brimborions reluisants et \ patentés, mais on y prenait le temps de vivre, dt se connaître les uns |
Hfe* aûlres. La vie actuelle qui dissimule une sorte d’esclavage semi- forcé, est tellement bousculée, que les membres des familles n’ont mé-
_ me plus le temps de se fréquenter, 'et que les parents sont presque des
J inconnus les uns envers les autres. j A peine onl-ils pu s'entrevoir quel- jj ques minutes dans Vannée que déjà ;l gts sont dispersés pour des mots,
I dans la même ville. On se reçoit parce qu'il faut respecter les con-
j ’venanres, et non plus à cause des I liens étroits qui liaient jadis les fa-1 ( 'Encore faut-il être justes! Car le ! }, PROGRES qui condamne les gran
des personnes à un assujettissement de tous le* jours, a été dont pour tes enfants au temps des fêtes. Son seulement il leur a fabrique des jouets innombrables et merveilleux, au point que les grandes personnes s'en amusent plus que les destinataires, mais il a ouvert pour êux if s portes dès éfolfs fl des collèges, et les libère pendant une longue quinzaine. Pendant ce
•temps ils peuvent jouer, s'amuser, courir la campagne et la ville. An lieu qu’au temps jadis, 1 ecole reprenait avec une implacable n-
mi/aueur dès le lendemain des tours * de fête. Les collégiens ne sortaient « oa au jour de Tan, et pour rentrer
3-1-47MIC
Blocs-notesMille paires de gants
L'agence Canadian Press vient d'obtenir, en commencement d’année, de la Corporation des biens de guerre —- cette War Assets Corporation, selon son nom anglais, qui parait bien être plutôt une War Liabilities Corporation — une in- formation qui a son importance et qu elle transmet en dépêche d’Ottawa à ses abonnés de la presse du pays.
La dépêche se lit ainsi;Ottawa, 2 janvier (C.P.) — M.
.). H. Berry, président de la Corporation des biens de guerre, annonce aujourd’hui que la Corporation a institué une enquête à propos d’un rapport à l’effet que des gants en cuir des stocks militaires avaient été délibérément mptilés.
Le bureau de M. Berry a ouvert cette enquête après avoir entendu dire que 1000 paires de gants des surplus militaires, chaque gant avec une entaille sur les dessus, étaient en vente dans un magasin de seconde main à Ottawa.
“Nous ne sommes pas encore au fond de l’affaire”, a déclaré le chef de la Corporation, niais en laissant entendre qu’une information définie pourrait être disponible demain.
M. Berry a dit qu’il tient pour possible que les gants proviennent d’un vieux stock qui avait été mutilé conformément aux règlements militaires, il y a plusieurs mois et qui vient tout juste d'être mis sur le marché.
"Selon cette ancienne pratique, on avait mutilé des vêtements militaires mis au rancart parce que tenus pour inutilisables. Il y a environ un an et demi, War Assets et les autorités du service avaient convenu de mettre fin à ce régime.
"Notre politique est définitivement contre toute pratique de ce genre”, a dit M. Berry.Personne ne blâmera les admi
nistrateurs de la Corporation des biens de guerre d’avoir mis radicalement fin à celle pratique stupide de la mutilation des stocks militaires. L'ordre de cessation semble pourtant être survenu bien tard,
srès qu’on eut permis ou laissé s'accomplir, pendant des mois et des années, d’effarants gaspillages, lit cela précisément à une époque où la rareté des marchandises sc faisait intensément vsentir à tous les compartiments de l’industrie et du commerce.
La révocation des règlements stupides qui rendaient obligatoire la destruction ou la mutilation des stocks militaires dateraient d’un an et demi. On vient cependant d’en avoir tout juste la nouvelle.
Comment se fait-il?Et comment se fait-il au surplus
que ça soit à propos d’un stock relativement infime de mille paires de gants que l’annonce nous en vienne?
Il y a déjà pas mal de semaines et de mois que l’on a dénoncé le scandale des chaussures jetées au dépotoir de la Pointe Saint-Charles, le scandale aussi des centaines de mille chemises déchirées dans un dépôt de l’aviation, quelque part dans l’est de Montréal, et vendues ensuite comme vieux chiffons, le scandale encore d’autres marchandises détrujtcs ou mutilées à ce mémo dépôt, des scandales nom* breux et du même genre sur plu sieurs autre:*, points du pays, notant ment au camp de Debert, en Nou vellc-Ecosse.
Le président de la Corporation des biens de guerre fait grand état d’une enquête entreprise à propos de mille paires de gants militaires retracées chez un regrattier d’Ottawa.
A quand l’enquête sur les autres gaspillages, qui paraissent avoir été de bien plus d’envergure?
Les perspectives de paix à l’aurore de 1947quence la Loi de l’immigration; dès 1948, il faudra 100,000 Anglais par année au Canada. Par contre, les sujets des pays ennemis n’y seront pas admis tant que les traités de paix n’auront pas été signés.
"Aucune illusion à se faire sur la signification de Amendement projeté: il s’agit de gqitfler le contingent de langue anglaise du pays menacé par le développement naturel de l’élément français. D’autre part, on ne veut prendre aucun risque de voir des Hongtx#s, des Roumains, des Italiens ot> des Finlandais se transformer en Canadiens français par assimilation. On leur ferme donc la porte. Car l’argument des traités de paix est ridicule. Va-t-on nous faire croire que la signature de ces documents aura pour conséquence de régler ipso facto le problème des réfugiés et des exilés d’Europe centrale? Si le Canada veut correspondre au désir du Pape et accorder l’hospitalité aux Européens mal nantis, qu’il accueille d’abord les plus déshérités, les plus délaissés et non pas les Anglais, qui ont besoin de toute leur main-d’oeuvre pour reconstruire leur pays atteint par les bombes. Et qu’il le fasse des maintenant et non pas dans un an!”
Le journal français de Québec et le journal anglais de Montréal ne sont certes pag, sur la question de l’immigration, près de s’entendre. Cela se comprend sans peine, la question de l’immigration en étant une des plus controversables et des plus controversées.
Emile BENOIST3-1-47
Attentai contre M. Moutet en Indochine — Hostilités à Sumatra — Les épreuves de l'héroïque Finlande — Une opinion sur les Nations Unies
a(je carnetdu (ftinckeux
Deux journaux, deux opinions
Des dépêches en provenance d'Ottawa ont laissé entendre que le gouvernement invitera le Parlement fédéral, au cours de la sossion qu’il doit inaugurer à la fin de ce mois- ci, à modifier la loi et les règlements de l’immigration de façon à faciliter dans une assez large mesure l'entrée au pays d’éléments qui nous viendraient de l’Europe. On laisse même entendre que le plus grand nombre des immigrants, environ une centaine de mille par année, seraient des gens des Iles Britanniques.
Un journal montréalais de langue anglaise, le Herald, se réjouit de la chose, tandis qu’un journal français de Québtc. VAclion Catholique, la trouve inadmissible.
Ecrit le Herald: "Au moment où se constate la coïncidence du besoin du Canada pour une immigration en vue d’augmenter sa population et le besoin de l’Europe pour une émigration qui lui permette de placer ses milliers de victimes de la guerre, il apparaît de plus en plus désirable d’attirer ici des immigrants britanniques. L’on estime qu’avec un tant soit peu d'encouragement une centaine de mille au moins d’immigrants britanniques pourront venir au Canada au cours de l’année prochaine. Nous connaissons la qualité d'un tel matériel de citoyenneté et il conviendrait de cultiver intensément cette source de population avant de nous tourner vers d’autres sources avec lesquelles nous ne sommes pas aussi familiers. Le temps est manifestement venu d'abaisser sur toute la ligne les barrières à l’immigration, mais une politique de préférence britannique rigidement contrôlée par des règlements de sélection paraît dans l'ordre".
C’est un son de cloche. La cloche de l’Action Catholique en fait entendre nn autre de tout à fait différent: “Le gouvernement canadien céder» donc à la pression des impérialistes et modifiera en consé-
Industriels, négociants, financiers, tous tendent vers Ottawa, des mains suppliantes pour qu’il allège le fisc. Pourtant le Canada a contract une dette qu’il faudra acquitter, et payer avett *î#es taxes. Chaque année $550.000,000 sont affectés au paiement des seuls intérêts, sans diminuer la dette globale d’un sou. Et cette dette elle est due aux Canadiens, en sorte que le fédéral ne peut la liquider sans ruiner ses propres gens.
* A *Or cette dette, il faut l'amoindrir
pendant les années de "prospérité”, pendant qu’il y a de l’emploi et des revenus, au lieu d’attendre les années de dépression.
* * wMais pendant l’orgie des dépen
ses, les mêmes gens qui se lamentent aujourd’hui, poussaient à la dépense, dénonçaient lé gouvernement parce qu’il ne gaspillait pas assez. Chacun coulait les contrats de guerre, les prébendes, etc., le tout enveloppé dans fes plis de l’Union Jack. 11 faut payer aujourd’hui.
wwwIl parait, à entendre un chef po
litique, que nous vivons sous la dictature dans la province de Québec. Personne du Québec n’en croit un mot, bien entendu, car ce sont les phrases auxquelles la rhétorique électorale nous a habitués. Mais c’esl avec ces balivernes qu'on fait la réputation de la province à l’étranger. Est-ce que c’est tellement nécessaire pour s’emparer de l’assiette au beurre?
* it KA l'aurore du nouvel an. nos chefs
politiques nous promettent bonheur, paix, santé, prospérité. Mais personne ne songe à faire des voeux pour le "cochon de payant”. Il continuera à payer des taxes de plus en plus lourdes, à faire vivre une couple de centaines de mille fonctionnaires qui assurent théoriquement le bonheur du peuple. Et ainsi, d'impôt en impôt il se rendra à l’article de la mort, et à la nouvelle guerre.
Grincheux3-1-47
Choses d’hier et d’ciwourd’hui
Au début de la nouvelle année, c’est la révolte d’Indochine qui occupe le premier plan de l’actualité internationale. Le ministre français des Colonies, M. Moutet, qui vient de se rendre à Honoï ou cours de son enquête dans le pays, a failli tomber sous les coups de francs-tireurs. Le ministre et les personnages officiels qui l’accompagnaient arrivaient à un hôpital lorsque des coups de feu sont partis d’une maison annamite voisine; aucun des Français du groupe n’a été atteint.
Le président de la République du Viêt-Nam, M. Ho Chi Minh, dont la retraite n’est pas connue, aurait offert hier soir de participer à des négociations de paix avec M. Moutet, mois on ne sait pas encore si le mi- , mstre acceptera. Ce dernier a dit toutefois ovonf de j quitter Saigon: "J’aurai remporté une grande victoire,! si je retourne à Paris avec une solution pacifique". I Cependant des personnages officiels français à Paris ont souligné le fait que les instructions de M. Moutet sont de faire rapport de son enquête au gouvernement, et qu’il n’a pas le pouvoir de négocier un règlement avec les autonomistes.
Un fonctionnaire a même précisé que les négocia- rions sont impossibles dans les "conditions octuelles", c'est-à-dire pendant que des francs-tireurs assaillent les représentants de la France; il a laissé entëndre qu il en sera ainsi jusqu'à ce que le coombat cesse, et jusqu'à ce que les Français soient assurés de l'eu tori té des délégués viet-nomiens qu'ils rencontreront. Il a ajouté que nul ne soit quels ministres entourent M. Ho, car quelques chefs viet-namiens sous la direction d'un ancien ministre des Affaires étrangères, auraient établi un régime "dissident" au delà de la frontière chinoise, tandis que le ministre de l'Economie nationale, M. Nguyen Manh-Ha, se serait placé sous la protection des autorités militaires françaises à Hanoï.
Un communiqué français dit que la garnison de Nam-dinh continue de repousser des attaques appuyées par l'artillerie; mais ailleurs dans le nord du pays, les dernières nouvelles ne signalent que des opérations de patrouille.
Palestine
La plus noble question du inonde est celle-ci: “Quel bien puis-je faire ici?”
FRANKLIN
Adoucissement depolitique douanière
Les barrières tarifaires viennent de s’ouvrir plus grandes pour les importations et les export fions canadiennes, surtout de poisson et de tissus.
Les maisons canadiennes pourront en effet expédier des quantités illimitées de poisson à tous les pays, sauf les pays ennemis, et l’on n’aura plus besoin de permis dorénavant pour l’importation d’un grand nombre de produits textiles lie coton. Les restrictions antérieures, imposées à cause de la guerre, ont pris fin le 1er janvier 1947.
On a également supprimé des restrictions sur l’importation du caoutchouc brut, des jus de pamplemousse, de la noix rie muscade et de la fleur de muscade.
Le mouvement juif clandestin a de nouveau perpétré plusieurs attentats hier soir contre les postes militaires anglais; un officier britannique a été tué et une douzaine de personnes ont été blessées. Cette opération attribuée à la collaboration de l'Irgoun Zvai Leumi et de la bande Stern, et qui s'est déroulée simultanément à une douzaine d'endroits dans Jérusa- em, Tel-Aviv, l iberias, Hereda et Kiryat-Hain, a été
l'une des plus considérables jusqu'ici; les terroristes ont utilisé des mines, des grenades, des armes automatiques et des lance-flammes de fabrication clandestine.
Ces désordres suivent une période de tranquillité relative qui durait depuis un mois. Ils suivent de quelques jours la condamnation énergique prononcée par le Congrès mondial sioniste contre l'usage de la violence en Palestine, et de quelques heures une déclaration faite à Londres par M. David Ben-Gurion, président de l'exécutif de l'Agence juive, qui a exprimé son assurance qu'un Etat juif sera créé en Palestine.
L'officier anglais qui a perdu la vie se trouvait dons un camion d'artillerie qui a sauté à Kurdani, près de Kiryat-Haim, probablement après avoir touché une mine. 3 autres officiers ont été blessés en même temps. A Tel-Aviy, les terroristes ont lancé une grêle de balles tt de grenades sur le quartier général anglais; ils étaient installés sur les toits d'un pâté de maisons voi-
I sines; un combat s'est ensuite déroulé dons la rue, et! i'on rapporte que les maisons d'où sont parties les pre
miers coups de feu sont en flammes.i C'est à Tiberias que les terroristes ont utilisé pour
la première fois des lance-flammes fabriqués à domicile, dons une attaque contre un terrain de stationnement d'automobiles; ils ont été repoussés; dans un quartier juif de l'ouest de Jérusalem, le centre militaire a étémltaqué et une bagarre assez vive s'est déroulée dons le centre de lo ville. A Hedero, les assaillants ont tenté sons succès de faire sauter la caserne de pompiers de l'armée. Une voiture de radio-police a sauté sur une mine à Sarona.
A Jérusalem on croit aujourd'hui que les autorités anglaises prendront des mesures rigoureuses pour mettre fin à ces attentats, et recourront peut-être à lo loi martiale. D'autre part, l'Irgoun Zvai Leumi a distribué des feuillets annonçant de nouvelles attaques diurnes et nocturnes contre des objectifs militaires anglais. Cette guérilla peut finir par compromettre l'rémédiablement les chances déjà incertaines des Juifs de réaliser leur rêve sioniste; d'autant plus qu'en dépit des dénonciations officielles des chefs juifs, le succès de ces coups répétés ne peut s'expliquer que par une complicité tacite de la population.
FinlandeCe qui se passe en Indochine et en Palestine n'est
| malheureusement pas l'exception dans le monde qui devait être régénéré par la victoire alliée. Plus d'un an après la fin de la Grande Guerre II, plus d'un an et demi après la reddition de l'Allemagne, les vainqueurs n'ont pratiquement rien fait pour établir la paix. Les décisions prises sur des points secondaires ne sont que des ajournements. Les cinq traités de paix qui seront signés le mois prochain ne règlent aucun des points litigieux qui opposent les grandes puissances; ils n'auront pour effet que d'imposer des réparations kurdes à des pays déjà épuisés; pour le reste ils vont susciter de nouvelles sources de friction, comme l'Etat international de Trieste.
Le cas de la Finlande illustre bien l'ampleur des réparations. Ce petit pays qui avait si vaillamment
payé ses dettes de la Grande Guerre I, et qui est maintenant dans la zone soviétique, est déjà en déficit sur les paiements de 1946, que Moscou lui a imposés avant même la signature du traité. Sur le versement annuel de $35,500,000 fixe pour 1946, le déficit est de $5,000,* 000. C'est un indice de l'épuisement où lo double guerre finlandaise a laissé le pays. Les créanciers occi dentaux accorderaient au moins du délai, et peut-être une diminution des paiements, mais les Soviets ont une autre conception économique. Ils ont décidé d'imposer une amende de $200,000 par mois en marchandises tant que le déficit n'auro pas été comblé.
Lo chef de la commission industrielle des réparations à Helsinki a déclaré aujourd'hui que ce déficit ne pourra être rattrapé qu'er septembre prochain, de sorte que la Finlande devra payer à la Russie, en plus des $35,500,000 de 1947, et du déficit de 1946, une somme additionnelle d'au moins $1,600,000 d'amende. Ce déficit est d'ailleurs relatif. Le pays produit surtout de la pulpe et du bois, mais dans ses réparations il a à livrer un tiers du total en produits métallurgiques; et c'est là que le déficit s'est produit, les industries n'ayant pas pu livrer les câbles d'acier, les dynamos tt les navires stipulés par l'armistice russo-finlandais de 1944.
les industriels attribuent ces retards à trois causes: le manque de devises étrangères pour acheter les matières premières essentielles, les retards des industriels de l'Angleterre et des Etats-Unis et d'ailleurs, à livrer l'outilloge et le matériel nécessaires pour l'accélération de lo production; et les dures amendes imposées par les Soviets. Les Finlandais se plaignent de ces sanctions pour des retards causés non par leur foute mais par le défaut de leurs fournisseurs.
Ainsi un navire marchand de 2,000 tonnes était terminé sauf qu'il manquait un petit ii.strument de navigation commandé aux Etats-Unis. Les Soviets n'ont pas voulu accepter livraison du navire sans l'instrument, et ont imposé l'amende sur toute la valeur du navire. Ces dures conditions sont conformes à l'armistice. C'est un cas de plus où i! faut blâmer non l'héroïque petit pays qui était écrasé, mais l'Angleterre et les Etats- Unis qui, au nom de la politique d'apaisement, ont laissé IUR.S.S. imposer ses conditions draconiennes à la Finlande.
Vers lo poix?Les traités les plus importants ne sont pas encore
ébauchés, et déjà il apparaît que les points de vue ''if grands vainqueurs sont diamétralement posés q»4ihï aux frontières nouvelles de l'Allemagr à son régime économique, aux modalités de l'occupation et du contrôle, et au chapitre des réparations notamment pour ce qui a trait aux prélèvements soviétiques
A part les difficultés inhérentes aux traités de poix, c'est-à-dire au règlement du sort des vaincus, des problèmes graves ont surgi partout depuis la reddition du Japon, et aucun n'a reçu de solution tant soit peu stable. Une guerre civile de grande envergure sévit en Chine; une guérilla de caractère international se déroule dans le nord de la Grèce; l'Iran se débat dans des rivalités intestines où s'affrontent les empire, russe et anglais; l'Inde est aux prises avec une réforme constitutionnelle qui se déroule sous le signe de l'émeute.
La situation reste critique en Indonésie, où la révolte autonomiste a éclaté dès après la reddition du Japon. L'armée hollandaise rapporte aujourd'hui de Batavia, que des engagements sérieux se sont produits à Médon, dans l'île de Sumatra, et qu'à d'autres endroits dans cette île les désordres augmentent, en dépit d'un appel lancé hier soir par le president Soekarno, de lo République indonésienne, qui a demandé à la population de collaborer à une solution pacifique.
C'est la rivalité croissante des grands vainqueurs qui favorise et encourage tous ces désordres, comme elle rend plus difficile la préparation des traités de paix. Il semblerait, à en juger par les discours optimistes prononcés à New-York, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies que la nouvelle société internationale marque au moins un progrès réel vers la paix. Mais n'est-ce pas une illusion?
Voici l'opinion qu'exprimait récemment le R. P. Stephen-J. Meany, S.J., de l'Université Fordhom, dans une allocution; L'O.N.U. "doit être condamnée aujourd'hui comme lo plus grande organisation anticatholique dons le monde. Elle a refusé d'admettre comme membres l'Espagne catholique, le Portugal catholique, l'Irlande catholique, parce qu'ils n'étaient pas diplomatiquement acceptables à l'anticatholique Russie. Elle a refusé une place, dans le comité éducationnel dei Nations Unies, aux représentants de l'Eglise catholique dont les institutions éducationnelles couvrent le globe. Elle est restée distraitement assise pendant qu'un archevêque catholique subissait un procès «t était condamné comme un vulgaire criminel, exemple flagrant de la persécution de l'Eglise dans l'Europe dominée par le communisme. Les pays catholiques sont eu bien en train de se faire détruire par la Russie, ou bien ignorés par les Natiuns Unies".
C'est un jugement qui peut paraître sévère, mais il est rigoureusement exact. Ifs sont nombreux les peuples catholiques qui gémissent sous la persécution soviétique, à commencer par la Pologne; non seulement les Nations Unies laissent foire, mais elles laissent les persécuteurs polonais prendre l'initiative de la campagne contre Franco. Ce mépris des principes énoncés dans sa charte montre bien que l'O.N.U. n'est qu une ecticature de société internationale, et qu'elle devra subir de profondes modifications pour pouvoir jouer le rôle qui lui incombe.
il n'est pas exagéré de conclure de ce rapide tour d'horizon qu'en ce début de 1947, la paix est encore toute à faire. Et le monde n'a pas l'air d'être dans la bonne voie pour la réaliser. — Paul SAURIOL
LE DEVOIR, MOS Vf NDf JANVIER 1947
La vie liturgique
Fève du très Saint Nom de Jésus
La fMe du Tràs Saint Nom de Jésus remonte au 16e siècle. Le pape Innocent XIII l'étendit à l’Lÿlisc universelle en 1721. L’In- troit contient ce beau texte des Phi- lippiens: “Qu’au nom de Jésus tout «enoii fléchisse dans les cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur” (2, 10-11), Le nom île Jésus fut donné à l’enfant sur l'indication de l’ange: “...vous enfanterez un fils et vous lui donnerez le nom de Jésus” (Le. 1, 111). Ce nom était commun en Israël, mais, devenu le nom du fils de Notre- Dame, il a un tout autre sens: il est le nom du Fils de Dieu. De là, son excellence.Etymologiquement, le nom de Jésus veut dire: Dieu sauveur.
ORAISON"O Dieu, qui avez établi votre
Fils unique Sauveur du genre humain, et avez ordonné qu’on l’appelât Jésus; daignez nous accorder, à nous qui vénérons son saint Nom sur la terre, de jouir de sa vue dans les cieux. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur.”
(Jn. 5, 11-12). C’est dans la vie du Sauveur que le Père nous engendre pur l’adoption. Le Sauveur est la vie; il est notre vit. Qui ne sauve pas la vie ne sauve rien. Le Sauveur sauve notre vie en nous redonnant celle que nous avions perdue. 11 est l’unique sauveur parce outil est l’unique Fils, il n’y a qu’un Fils: “Tu es mon Fils” (Ps. 2, 7). Et le salut est dans le Fils.
"Et avez ordonné qu’un l’appelât Jésus”.
“Personne ne peut dire: “Jésus est le Seigneur, “si ce n’est par l’Es- prit-Saint” (1. Cor. 12. 3). La confession de foi au Christ “ce n'est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux” (Mt. 10, 17). L’Apôtre veut que toute noire activité soit dans le rayonnement du nom de Jésus: "Quoi que ce soit que vous fassiez, eu parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père” (Col. 3, 17).
Jésus est doux souvenir,Donnant les vraies joies du coeur. Mais nias nue le miel, et plus que
tout,
son nom du livre de ia vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges” (Apoc. 3, 5). Ce sont donc les vainqueurs. “Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; et j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau” (Apoc. 3, 12), Mais qui donc est vainqueur? “Qui est relui qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?” (I. Jn. 5 5). Il n’y u qu’un vainqueur, c’est le Christ. Ses victoires sont les noires; nos victoires sont les siennes. “Le lion de la tribu de Juda. le rejeton de David, a vaincu, de manière à pouvoir ouvrir le livre et scs sept sceaux” (Apoc. 5, 5). Sans la vie toire de Nutre-Seigneur, le oie nous était à jamais fermé ains qu’un livre que des sceaux empêchent d’ouvrir. Mais ce n’est pas pour rien que Notre-Seigneur a vou
prendre sur lui nos misères:Véritablement, c'étaient nos rnutu
dies qu'il portait El nos douteurs dont il s'était
chargé. (Is. 53,4)En échange de nos misères, il
nous donne sa grâce: “C’est de sa plénitude que nous avons tous reçu, et grâce sur grâce” (Jn. 1, 16). Admirable échange, heureux troc que, bien entendu, nous allons habilement exploiter.
Doit» Raoul HAMEL, O.S.B.Douce est sa présence
(Hymne des lères Vêpres).
“O Dieu, qui avez établi votre Fils unique Sauveur du genre humain.” Notre-Seigneur, c’est le San veur, c’est notre Sauveur, (’.’est comme sauveur que les anges l’annoncent aux bergers: "Il vous est lié aujourd’hui dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur" (Le. 2, 11). Après l’avoir entendu, les Samaritains déclarent hardimenl: “il est vraiment le Sauveur du monde" (Jn. 1, 42). Saint Jean fait celte confession: “Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père nous a envoyé le Fils comme Sauveur du monde” (I Jn. 4, 14), — "Ce Jésus est la pierre rejetée par vous de l’édifice, et qui est devenue la pierre angulaire. Et le salut n’est en aucun autre; car il n’y a pas sous le ciel
Dans les amours de la terre, le nom, te petit nom, c’est l’évocation de là personne aimée et quelque chose de plus. 11 est des noms qui sont clairs et nets comme une flamme; ils en est d’autre# qui sont lourds et odorants comme une gerbe de fleurs choisies. Le nom de Jésus est douceur. 11 est lumière dit saint Bernard. 11 est aliment aussj. “Si vous m’écrivez, votre leltre m’est insipide, si je n’y lis le nom de Jésus; à vos discussions et entretiens, je ne p’ nds aucun goût, si je n’y entends pas le nom de Jésus.
Jésus est miel pour la bouche, mélodie pour l’oreille, jubilation jour le coeur. Mais il Mst aussi remède. Quelqu’un de nous est-il triste? Que le nom de Jésus vienne eu son coeur et de là monte à ses lèvres; et voici qu’au lever de la
M. Mauricè Valiquetteen deuil de son fils
J8K»NS
M. Maurice Valiquette, 15 ans, fils du sergent-détective Maurice Vali- quette, de la Sûreté de la province, est décédé à l’aube hier, au domicile de ses parents, 7370, rue Christophe-Colomb. Il était malade depuis longtemps.
La dépouille mortelle est présentement exposée aux salons mortuaires de la maison J.-S. Vallée, Limitée, 6862, rue St-Hubert. Les funérailles auront lieu demain matin. Le cortège funèbre partira à 7 h. 30. Il y aura ralliement à la demeure des parents du défunt, à 7 h. 15,
Lord beovermirrntredu frurt *
la Prodintrol de
opriétaire de journaux britanniques et onden jn de guerre, se repose au milieux des oiseaux v-York.
Bér if.ieÜ£ Dionne
un autre nom qui ait été ‘lonné | lumière de ce nom, tout nuage s’en-aux hommes, par lequel nous de-|fUjti ]a sérénité revient. Tel autre vions être sauvés” (Act. 4, 11-12), tombé dans le crime? Bien_________ ___ crime?Notre Sauveur nous sauve du pè-j pius> Cn est-il déjà, à courir en dédié. “Car si le sang des boucs et i sespéré au lacet de la mort? Ne va- des taureaux, .si la cendre d’une t-il pas, à l’invocation de ce nom
* . _ . ' . .. .. .. a. : 1 «-a my i A *4 * *vache, dont on asperge ceux qui sont souillés, sanctifient de manière à procurer la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui- même sans tache à Dieu, purifiera- t-il notre conscience des oeuvres mortes, pour servir le Dieu vivant? Et c’est pour cela qu’il est médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour le pardon des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent
de vie, respirer aussitôt la vie? (Sermon 15 sur le Cantique). Mais le nom ne dit rien, si la personne ne dit rien, puisqu’il n’en est que l’expression. O Jésus, si vous étiez pour nous le compagnon de route que vous devriez être, ce serait bien autre chose quand nous parlerions de vous! Nos mots froids auraient passé i la flamme. Venez donc faire fondre ce bloc de glace que nous avens à la place du coeur et nous donner “les vraies joies du coeur”. Celles que nous avons ne sont sûre
l’héritage éternel qui leur a été Hetpromis” (Héb. 9, 13-15). Le Sei
gneur est l’Agneau de Dièu qui ôte le oéché du monde (Jn. 1, 29), Le “Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une oblation et un sacrifice d’agréable odeur” Ephés. 5, 2). C’est avec raison nue l’Apôtre nous dit: "Vous avez été rachetés à grand prix” (1 Cor, 6, 20).
Notre Sauveur nous rend la vie divine: “Dieu a envoyé son Fils unique dans Itamonde, pour que par lui nous recemns la vie” (I Jn. 4, 9). •— “Alors que nous étions morts par nos offenses, Dieu nous a rendus vivants avec le Christ” (Ephés, 2, 5). - “Par lui nous sommes passés de la mort à la vie" (1. Jn. 3, 14). “Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie: qui n’a pas le Fils de Dieu, n’a pas la vie"
Avis de décès
ment pas vraies, puisqu’elles pas-, sent comme Tombre, ne
Association des plâtriersCe soir, IT 8 h. 15, à l’édifice des
Syndicats, 1231 est, nie Oemonti- gny, aura lieu l’assemblée régulière des Plâtriers et Finisseurs en ciment.
OlMgrapoiNeuDioicrét.Papiqu’à
it»
Décès d'un consul
LAURENDEAt A Montrai, le 3 janvier 1947. à l'ége de 87 ans, es! décédé. J.-dcorges Ealireudeau, C.R., époux de Berthe Seers. Les funérailles auront lieu mardi le 7 courant. Le convoi funèbre partira du no I18.i, rue Sl-Malhicu, à 8 h. 30, pour se rendre à la cathédrale, où le service sera célébré à 9 lires. Et de là au cimetière de Bonuhar- nois, Québec, lieu de sepulture. Parents e( amis sont priés d’y assister •sans autre invitation. Ralliement a 8 h. 45, coin Stanley el*I)orchester.
VAN HOUTTE A Montréal, le 29 décembre 1940, à l'âge de (i!) ans, esl décédée Marie-Louise Deherri- pon, épouse de feu A.-!.. Van Iloul- te, demeurant à 111,890 rue Pélo- quin. Les funérailles onl eu lieu jeudi, en l’église Sl-Nlcolas d’A- hqnt.sic.
___ _____ Tombre, ne laissantqu’un affreux goût d’amertume à la bouche.
“Daignez nous accorder à nous qui vénérons son saint Nom sur la terre, de jouir de sa vue dans les cieux. Par Te même Jésus-Christ notre Seigneur.”
Nous nous insurgeons ici, avec indignation, contre tous les malheureux qui prennent votre saint Nom en vain. Ces malheureux sont sans doute plus hôtes que méchants, mais ici, la bèlise est méchante. Comment comprendre que le blasphème souille des lèvres qui reçoivent le Corps du Christ? Ca ne se comprend pas, car c’est incompvé- h l’.sible. Ca n’a aucun sens. Au nom de Jésus, tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers. A cause de ce nom, le Seigneur pardonne les péchés. Seigneur, qu’admirable est votre nom sur la terre! Que les autres se confient dans la bon be atomique, nous, nous nous confions dans le nom du Seigneur. Nous demandons avec la Postcom- munion de la messe que nos noms soient écrits dans tes cieux au-dessous du glorieux Nom de Jésus, ti- Ire à l'éternelle prédestination.
Aux disciples qui revenaient avec joie d'une mission dans laquelle les démons eux-mêmes leur avaient élé soumis, Notre-Seigneur disait: “Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sorti écrits dans les cieux” (Le. 10, 20). Avoir son nom écrit dans un journal, sur le soc d'un monument, voire sur le granit d’une épitaphe, ce n’est pas grand-chose. Dans le ciel atmosphérique non plus, mais dans le coeur de Dieu, voilà! Qui sont ceux dont les noms seront écrits dans le livre de vie: “Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vêtements blancs; je n'effacerai point
Senor Emilio Dubois, consul général du Guatémala, est décédé mardi à l’Hôtel-Dieu après plusieurs semaines de maladie. Il était âgé de 56 ans.
Senor Dubois avait fait ses études dans son pays et en Europe. _ Il avait abandonné le journalisme pour occuper diverses fonctions importantes que lui avait confiées son goux’ernemertt et sa venue à Montreal avait marqué la première nomination d’un consul général de ce pays dans notre ville.
Les affaires du consulat seront temporairement dirigées par M. Er- uest-L. Crespo et par le Dr L.-P. Hébert.
Les funérailles ont eu lieu ce matin en l’église St-Louis de France et l’inhumation se fera au Guatemala.
) on Exc. |délégué '
•t le Terre- ■ jumelles
le la se- îT'! ointeté le
^portant ainsi ani,..c une bénédiction
spéciale du pape. Le texte de cette impressionnante lettre a été lue aux jumelles par leur papa, lors du dîner de famille du jour de l’an. Les enfants ont écouté, avec un respect filial, la lecture de cette lettre dont voici le texte:
Cité du Vatican, le 4 déc. 1946.Secrétairerie do Sa Sainteté,Chers enfants.Notre Saint-Père, le Pape Pie
XII, m’a confié la tâche très agréable de transmettre à chacune d’entre vous l'expression de vive gratitude pour le don filial de $300 que vous avez eu la bonne pensée de lui faire parvenir, par l’aimable entremise du délégué apostolique, pour son oeuvre de secours aux petits enfants affamés d’Europe.
Votre acle touchant de renoncement en vous dépouillant de vos cadeaux d’anniversaire de naissance, le douzième, afin de les offrir,
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La températureVoici les prévisions atmosphéri
ques transmises à 11 h. 30 cet a- vant-midi par le bureau météorologique de Dorval:
Ré ‘ “égions de Montréal, Québec et des Cantons de TEst: Nuageux cet après-midi, beau ce soir. Beau demain, puis nuageux. Beaucoup plus froid ce soir et demain. Vents du nord. Minimum ce soir et maximum demain à Montreal: 8 et 2 sous zéro; à Ottawa: 14 et 28 sous zéro; à Québec; 18 et 8 sous zéro; à Sherbrooke: 10 et 4 sous zéro.
* * *Régions du St-Maurice, des Lau-
rentides, du Lac St-Jean et de Baie Comeau: Beau jusqu’à samedi soir. Beaucoup plus froid ce sior et demain. Minimum ce soir et maximum demain dans St-Maurice: 25 et 6 sous zéro; dans les Laurentides: 18 et 4 sous zéro; à Chicoutimi: 30 et 12 sous zéro; à Rivière-du-Loup: 15 et 10 sous zéro.
Le long de la routepar SYLVAIN
.d« moeurs
par les mains du Saint-Père poulies petits enfants nécessiteux et
La Sainte Famille
es petits enfants nécessiteux affamés des pays déchirés par la guerre, a grandement réjoui le coeur du Père commun, et il prend plaisir à voir, dans cet acte de charité, une manifestation évidente de vos senlime'h(s vraiment chrétiens et catholiques.
Confiant que vous ne cesserez de croître en sagesSé et en âge et en grâce, le Saint-Père, dans sa profonde affection paternelle pour ses chères filles Yvonne, Cécile, Marie, Annette et Emilie, leur accorde de tout coeur, ainsi qu’à leur père ef à leur mère et à toute la famille Dionne, sa bénédiction apostolique toute spéciale.
En vous assurant de ma considération et de mes respects, avec tous
Homer Lindsay CURRIE, l’un des ingénieurs du réseau national qui ont participé à la construction de la gare centrale, à Montréal est décédé à sa demeure, 55 Cornwall Road. Ville de Mont-Royal, à l’âge de 54 ans. Il était malade depuis plusieurs semaines.
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leurs paroissiens après la messe.Au Club Renaissance, la réce|
tio ’ l’occasion de la nouvelle ai nie, est fixée au 8 janvier. > ■■ _ A
Dépouillement d'arbre Saint-Arsène
Québec, 3 (L N.C.) Conformément à r- vieille et louable tradition, d -• ci taines. pour ce pas dire des milliers de citoyen: ont participé aux réceptions officielles du jour de l’An, à Québec.
Au Parlement, sir Eugène Fiset, lieutenant-gouverneur de la province, était accompagné du Dr Camille Po iliot, ministre de la Chasse et des Pêcheries, qui représentait le premier ministre.
A l’archevêché, vu la maladie de S. Cm. le cardinal Villeneuve, il n’y a pas - u de réception.
M. Adélard Godbout, cb T lu p ti libéral provincial, a r-'-çu j, Club de Réforme. Au cours de s après-midi, le Club lui-même donnait uni réception pour ses membres et leurs femmes. MM. Louis St-Lament et Adélard Godbout étaient présents.
Mgr Eug.-C. Laflamme, P,A., tmè de Notre-Dame de Québec, et tous les autres curés de la vill’ ont reçu
On annonce que le dépouillement des arbres de Noël de Tornhelinat St-Arsène aura lieu ce soi à 8 h. Les parents et amis des <n phelins sont bienvenus. La soirée est organisée par TAmicale des Anciens.
AlC'JPiiîiî UL40» firVsit èàtâtuiN* . Â'M ÏR1
dans le Christ.(signé) J. B. MONTINI, subst.
La fête annuelle de la sainte Fal mille se célébrera le 12 janvier, deuxième dimanche du mois. C’est une fête traditionnelle au Canada, qui remonte aux premiers temps de la colonie, où elle fut instituée et ! nVè'* bons "souhaits propagée par Mgr de Laval et les : je demeure votre missionnaires jésuites. Plus que jamais la famille a besoin d’être protégée. Si nos foyers sont moins ébranlés que d’autres, la plupart ne possèdent plus toutefois la stabilité d’autrefois. Ils sont cependant le gage de notre survivance. Quel meil leur moyen de les raffermir que de nous mettre à l'école de la sainte Famille de Nazareth, que de nous consacrer à elle et de vivre de ses exemples, de ses Içons. La célébration de la fête annuelle nous y aidera.
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Partout où l’enlèvement est fait ordinairement le lundi, le» Intéressés sont priés d’attendre au Jeudi suivant pour déposer leurs poubelles dans les rues ou ruelles.
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VENDREDI, 3 JANVIER 1947
Demain : BEAU — PLUS * FROID,
MAIMUM et MINIMUM t
Aujourd’hui maximum 12.Même date l’an dernier, 24.Minimum aujourd’hui, 8.Même date l’an dernier, 8.
BAROMETRE : 10 h. a.m., 30.00; 11 h. ft.m., 29.95; midi, 29.90.
Faits divers
Entrepôt ravagé par l’incendie rue St'Paul
Il est tombé plus de 6 pouces de neige depuis le Jour de TAn — Plusieurs accidents mortels — Affaires de Cour
L’entrepôt de la firme Duches- neau-Trudeau, situé à l’est de la rue St-Paul, au no 95, angle de la ruelle Vaudreuil, a été détruit par les flammes, hier soir. C’était un édifice de trois étages. Vers six heures, hier soir, le sergent Paul Racette patrouillait à cet endroit. Il a aperçu le feu et a sonné l’alarme. Cinq minutes plus tard, quelqu’un signalait un second appel. Une dizaine de casernes de pompiers ont répondu. On a utilisé une vingtaine de jets d’eau pour éteindre le feu. De l’important magasin de jouets et de nouveautés, il ne restait plus debout que les murs. Personne n’a été blessé. Juand les flammes ont percé la toiture, une douzaine de pompiers ont semblé emprisonnés. Ils ont réussi cependant à s’échapper sur u.i édifice avoisinant, en abandonnant leur échelle à la proie des ’la mm es. Une tempête de neige compliquait le travail.
La neigeDepuis le soir du jour de l’An, il
est tombé plus de G pouces de neige, sur la ville'de Montréal. Tous les moyens de transport ont été, retardés. On prévoit pour demain un temps généralement beau et beaucoup plus froid.
A la voirie municipale, on a déclaré oue 743 hommes ont été occupés à l’enlèvement de la neige, hier, en plus de 208 véhicules à traction animale, 1G7 camions. 9G tracteurs, 34 charrues, 15 souffleuses et 11 niveleuses.
Garage détruit à Mont-RollandLe garage Ménard, de Mont-Rol
land, oomté de Terrebonne, a été détruit par les flammes, le Jour de | l’An. On attribue l’incendie à une
M. Duplessis de Nouveaux citoyens retour à Québec assermentés lundi
. „ , , Il a reçu M. Onésime Gagnon, reve- La cérémonie aura lieu à l'hôtel dectincelle surgie d un chalumeau, nu VOyagC en Europe | ville — Allocution de M. Paul
Martin
M. Ferrier Chartier est décédé à 36 ansIl était journaliste au "Devoir"
dans laquelle il voyageait a donne contre un train du Réseau National, à un passage à niveau, tout près de son domicile. Le garçon habitait Notre-Dame de Stanbrid- ge, comté de Missisquoi. On l’a immédiatement transporté à l’hôpital Saint-Jean d’Iberville, où il a succombé. Son frère, Albert, âgé de 21 ans, était aussi dans l’automobile. Ce dernier est sous observation dans la même institution.
Mort dons son autoM. William Harold Bannerman,
53 ans, domicilié à 4790, Chemin de la Ctôe-des-Neiges, a été trouvé mort dans son automobile, rue Metcalfe, près du carré Dominion. M. Bannerman, décédé subitement, était le directeur-gérant de la Canadian Bronze, dont l’édifice est situé rue DeLorimier,
Première victimeM. Philias Pctitclerc, GG ans, do
micilié à 1308 est, rue Sainte-Catherine, a été la première victime d’un accident mortel a Montréal, en 1947. M- Petitcierc a perdu l’équilibre eh entrant chez lui et s’est affaissé près de la porte, au bas de l’escalier intérieur.
Chute mortelleQuébec, 3 (D.N.C.) —Yvon Blan-
chet, 9 mois, enfant de M. et Mme Alfred Blanchet, de (iiffard, s’est fracturé le crâne en tombant de sa chaise haute et est mort instantanément.
qu’un employé utilisait pour souder un réservoir métallique. Les ; Québec, 3 (D.N.C.) — M. Mau-deux hommes, qui travaillaient en , j QUpiessis, premier ministre ig jUBe en ae ]a rp,.,. SUDéce moment, en sont sortis indem- revenu à fine- ej* cnei ne la bour «npe ________ne* si y villéniateiirs Hénlnrent la la Provlnce. étalt revenu a Vjue- neure du district de Montreal, M. u • .u , j- •• jnés. MX viliegiateurs aeptorent ta b matin. Il a reçu M. Onesime o S Tvndale fera nrêter le serment Ferner Chartier, bachelier en Hyacinthe, mus la direction du de leur automobile dans ce " jynua'e. jeca preier te serment a i„ professeur Télcsphore Urbain, puis
a Montréal, au Conservatoire national de musique, sous le docteur Eugène Lapierre. Il fut organiste à Notre-Dame-du-Rosaire, de cette ville, de 1936 à 1941, après quoi il entra au service du Devoir, comme rédacteur.
Outre ses parents, le défunt laisse un frère et une soeur, M. le Dr Jean Chartier, médecin, de Montréal, et Mme Paul-Eugène Bégin (Jeannette), feme de M. Paul-Eugène Bégin, M. ès Sc., directeur des études à l’Ecole de laiterie de la province, Saint-Hyacinthe.
Les funérailles auront lieu demain, à 10 heures du matin, à la cathédrale de Saint-Hqacinthe.
perte de leur automobile dans ce ’ r0cBn„n u.m lynciaie, tera prêter le serment [n^|‘uc ancieà o;Banisïe à a uafeu le deuxième deouis nuinze Gagnon, trésorier provincial, qui d allégeance a 24 nouveaux sujets musique, ancien organiste a la paours dans ce vXge.P Q fst emPre«é d.e * Pré*f"- canadiens, représentant 15 origines rsZ-Hyacin^'io^nMisÆTfe, . . . ... vovafleSdelmielaues*moise*n Europe1 rae a es dij{ér®nlei1’ lu(I!di liQu^musUallm bew/r, estVécédéExplosion dons une laiterie i P rhef du ^uve^nement a éall aU C°UrS d une, ré«DtT mardi soir, vers 11 heures 30, à
Le chef du gouvernement a ega- organisée par la ville de Montréal |.hôpital de’ Cartierville, des suitesition chirurgicales, longtemps, le défunt ■ " était âgé de 36
nente H» impnt' >1 a ete question de la dis- Au nombre des invités on compte J.-E.-Ferrier Chartier (Laura Moi- P Je* r.pnf»fno«^i» nianf m® tribution des sieges lors de la pro- (}es dignitaires ecclésiastiques, des san), de Saint-Hyacinthe, et petit-teschamps* venaft^uein^de^miit' cllaine Session. Comme le nombre représentants de la magistrature, fils de feu Ferrier Chartier, cheva-
■ “ » —- V* V- «MU - » Y'* * . ». • ̂• V— *•. * ^ Y* —* — Y* f . # 1CY..VV ► | ,
comme l’an dernier. représentants des principales asso- Séminaire de Saint-Hyacinthe, avaitIl y en a trois qui devront forcé-, dations de Montréal. , étudié le piano et 1 orgue à Saint-
I ment siéger à gauche. _ | On chantera d’abord l’hymne na-l.Ajoutons aussi que le premier mi- tional, puis les nouveaux Canadiens!
_ ? a m m s. . ■ —. « riTYp— ____ . _ .............i f _y - _. ma I
Blessée dans une explosionMme James Salmon, 41 ans, 4181
avenue Colonial, a reçu 'res aux bras et aux jî____ _____ ____ ________ r ___ _ .............. ................ .......matin. Son poêle a fait explosion, ! Couronne et une délégation de la du Bien-Être social, prononcera une; ItVAflllifC fill TAtAll Le feu ne s est pas propagé à la i police provinciale. allocution. Les nouveaux Canadiens! JlAwillBIB® mH* IrWBwlImaison. La victime a été transpor- seront invités à signer le livre d’or —-----
de ia ville, puis un vin d’honneur H* ont été abolis ce matin por la
Invasion des skieursà la montagneLe Mont-Royal a été le théâtre
des éhats de plus de 5,000 skieurs dans la journée d’hier. Une neige abondante favorisait l'exercice de ce sport. Tout ne fut tom de même pas sans embarras. Quatre personnes ont reçu des blessures, dont deux ont été hospitalisées. M- Roger Comtois, 22 ans, de 7230, rue Boyer, s’est coupé à ia mâchoire M. Georges Vince, 25 ans, de 2484, rue Coleraine, s’est blessé à la tête.Le premier a été envoyé à l’hôpital Saint-Luc. le second à l’hôpital Général. Les deux autres victimes,MM. François Tremblay, 19 ans, de 13G1 est, rue Sainte-Catherine, et Richard Crevicr. 22 ans. de 5048, avenue Henri-Julien, ont été pansés sur les lieux par l’escouade de la police municipale.
Jambe fracturéeM. Hébert-Armand Lalonde, 1672, ,
avenue Lincoln, a fait une chute | ouete, M. Davie .avait terminé ses lors d’une excursion à Sainte-Thé- affaires à Québec et se rendait à rèse de Blainville. M. I.alonde “te hospitalisé à l’Hôtcl-Dieu de Montreal. il souffre d’une fracture de la jambe gauche.
Trouvé geléQuébec, 3 (D.N.C.) — M. Joseph
Couture, cultivateur, âgé de 42 ans, demeurant dans le rang St-Augus- tin, à St-Lambert, comté de Lévis, a été trouvé gelé à mort dans un bois de cet endroit mardi dernier. Il était narti en raquettes dimanche après-midi pour se rendre dans la forêt chercher des outils et n’est pas revenu.
Mort d'un industrielQuébec, 3 (D.N.C.) — M. Charlie
G. Davie, président de la Geo. T. Davie & Sons, Ltd., a perdu la vie vers 1 h. 30 mercredi, alors que l’automobile qu’il conduisait est entré en collision avec un autobus de la Levis Tramways, près du pont de Québec.
D’après ce qui a été révélé à l’en-
u des blessu-! nistre a reçu au cours de l’avant- seront assermentés, après quoi M.Xa fAllë glff ]pC jambes, hier; midi plusieurs procureurs de la Paul Martin, ministre de la Santé et i t*v1 t AVYvlsYcisYYY ' « Y TY /X ri / 11 A Cf O ♦ 1 /Id Id J.. ! T? i — _ î _ ! _ _______ _ _ ...... ! ... J S — J _ .
tée à l’hôpital Saint-Luc.
Saut désastreuxMicheline Campion, 11 ans, et de
meurant à 1500 rue de La Rochelle, s’est brisé les deux jambes, hier après-midi. Elle jouait avec des
James Fratini cité à son examen volontaireL’examen volontaire de James
Fratini, 27 ans, 393 rue Hurray, accusé d’avoir, étant muni d’un re-vnl vpr-îoiipt. vnlp la çnmmp Hp
sera servi.
Le "Doily Mirror" réprimande
le délégué canadien
Commission des prixOttawa, 3 (C.P.) — La Commis
sion des prix a annoncé ce matin que l'on a enlevé toutes les restrictions sur les importations de coton et.de dérivés du coton. L’an dernier
. ces contrôles avaient particulière- Dans «on racn( affecté les importations en
89 morts violentes dons la métropole en 1946L’inspecteur Thomas
New-York, 3 (C.P.) ____ ________! éditorial d’aujourd’hui, le Daily provenance des Ëtats-Ünis, mais la
. _ . - i Mirror accuse le général McNaugh- révocation de ce malin ne produiraquête préliminaire du prévend. _ ' ton, représentant canadien à la que peu de changements immédiats,
Le seul témoin entendu ce matin I Commission atomique de l’ONU, de car l'embargo sur les importations a été M. Nick Pariko, caissier à ; “faire de l’opposition au profit du américaines a été levé le 15 octobre l’emploi du restaurant Matthews, i groupe slave”. i dernier.qui a raconté que le 27 décembre! re iournal de la chaîne Hearst Les autorités de la CommissionLeggett,
accWen * To n^rfrinne. ^ ïu '■ Quelques instants après cet atten- j r?r Ia, frd^ sans 0k%rte (t,ls,cus' Hors canadiens, pour servir les fins U We ê 3 052Pautres ont é?é hosni ’ »a‘- Fratini était appréhendé par SI0"? Le A"™ rappelle qu’adve- de la guerre. La commission rap- Ihsée*1 Pnnr la ^ ': deux détectives. On retrouva sur lui 1}an,t une- nouv.elle «“"re, le Cana- pelle aussi aux importateurs que
afin d’enrayer dans la mesure* du i __possible, les accidents de la circu- Alexandre Chevalier, c.r. îation. Il a toutefois ajouté que le public jouait la plus grande part dans ce rôle, car dit-il, les efforts, de chacun contribuent largement à réduire le taux des accidents.
m^Toif avait8 comoté G^l^acci" l’argentvoîé'et' le “reviver “quïV’é-1 da devra compter sùr les États-Unis tous" lêrprodüits''quTu_achè"teront dents nui ont fait «mnrt. .4 ! tait qu’un banal jouet. I P°ur sa défense. ; à l’étranger devront se vendre auI.i„...:.qu ont falt 52 m°rts et 2,518 Antonio Lanleri avocat de la j On présume que Uéditorial fait Canida aux prix fixés par la Com-
police municipale a demandé que! allusion à la proposition canadien- mission des prix, . l’arme et l’argent soient versés au ne du mois dernier, laquelle recom- «.n»
Vers un nouveau record de neige...!
__________.S’il continue â neiger comme aupar 1 Assemblée générale de 1 ONU. cours dea deux dernières semaines, La motion de 1 Assemblée recom- ; Montréal connaîtra probablemem
blessésL’inspecteur Leggett a ajouté que
tous les policiers de sa division) -,—— —°—---- , ,avaient reçu des ordre* trè* nréei* I dossier comme pieces a conviction, i mandait a la Commission (le rendre
j,---------- j , P . i T.'ineuinA est défendu par Me ] >sa motion pour suppression du veto (relativement aux punitions! pour violation des règlements sur l’énergie atomique) conforme i la phraséologie d’une motion de désarmement antérieurement adoptée
Bon mois pour l'Assurance-chômoge
T a crsrv»rr»t» Hfsc f*nnfi*«Kntirinc rlAS
Brise-glace en actionOttawa, 3 (D.N.C.) — Par ordre
de M. Lionel Chevrier, ministre des Transports, te brise-glace du ministère N. G. C. Saurel a quitté Charlottetown, 1. P.-E., hier, pour accomplir un voyage humanitaire. Le brise-glace est en effet allé livrer 40 tonnes de provisions dont Na- tashquan, village de pêcheurs, et les environs aval: ' un urgent besoin pour la saison d’hiver. Le village de Naiashquan est situé sur la rive nord du Saint-Laurent, à 009 milks environ en bas de Québec, vis-à-vis
'l'extrémité est de 1 ile d'Anticosti. Seul un brise-glace peut se frayer un chemin à travers les glaces épaisses qui ont isolé le village plus tôt que d’habitude cette année et ont empêché un cal.olcur de livrer ces approvisionnements.
Le N.G.C. Saurel s’occupait de recueillir les grosses bouées à gaz et les gardiens de phare dans le voisinage de i’Ile du Prince-Edouard. Lorsqu’il mira terminé sa mission à Natashquan, il devra se rendre à Bord Rocks et à nie Brion, près des lies de la Madc'cine pour y prendre le personnel des phares avant de retourner à sa base d’hiver à Sydney, N.-K.
Incendie à KénogamiChicoutimi. 3 (D.N.C.) — Un in
cendie a détruit complètement ce matin le garage Trémen, à Kénogami, ainsi qu’une dizaine d'automobiles qui s’y trouvuient. Les dommages se chiffrent à environ îÜO,- 0011. L’origine du feu est encore in: connue. Les pompiers de Kénogami ont réussi à sauver complètement ks bâtisses voisines.
Ecrasé ô mortChicoutimi, 3 (D.N.C.) —M. Jean
Ccorges Gagné, de la Côte de la Reserve, à Chicoutimi, a été écrasé a mort par le train qui entrait en gare à 0 heures hier soir. M. uutfiie se trouvait sur la voie ferrec au passage du train dans la côte, près du caveau à patates de la coopérative. Il a été horriblement mutilé. Il |a:sv sa femme, née Lévesque, et neuf enfants.
Le général Kurt Meyer à la bibliothèque du péniencierOttawa, 3 (C. P.). — On a révélé! ic«V"*;q(um "* nrî^’naLr^TnConseil de sécurité, au sein duquel hier que le général Kurt Meyer, qui ^ $7,519,961, soit près d un million s> p e j et q
a été condamné à Temprisonnement de Plus qu’en octobre, annonce la, aPP qu.. V..:»-------à perpétuité pour expier sa part de Gommbsion fédérale qui admims-j Avion disparu
vardien asphyxié.V. St:.ni 1rs Ricl
Lévis pour visiter son oncle, M. C.A. Davie, à l’occasion du jour de l’An. En arrivant à la courbe du chemin, située à quelque cent pieds du pont de Québec, M. Davie a perdu annaremment le contrôle de sa voiture, qui est allée donner de l’avant sur l’autobus qui venait en direction de Québec. Les deux véhicules filaient à environ 20 milles à l’heure ,a-t-on déclaré à l’enquête. L’auto 11 de M. Davie aurait dérapé dans la courbe, où il y avait des ornières.
Mort dons un incendieQuébec, 3 (D.N.C.) _ M. Marc-
Aurèle Guérard. âgé de 20 ans, a oerdu la vie, le jour de l’An au soir, dans un incendie qui a ravagé la résidence de M. J.-A. Morin, me de la Salle. Ce dernier a reçu de sérieures brûlures en voulant sauver M. Guérard.
Policier blessé par des chevauxLe policier, Gérard Voeel, du
service de radio-police, voiture no 25, s’est, légèrement blessé dans la soirée du Jour de l’An. Deux chevaux attelés à un traîneau ont pris le mors aux dents rue Sherbrooke, en direction de l’ouest. Les agents Voeel et Pills ont tenté de les arrêter. Le premier s’est tenu sur le marche-pied. Au moment de subir une balle forcée, l’une des deux bêtes s’est soulevée et a rabattu ses pattes sur les jambes du policier.
Six mois de prisonUn récidiviste, Charles GobeiL 40
ans, 3652 boulevard Ferras, a écopé de six mois de prison hier, après avoir avoué sa culpabilité devant le juge T.-A. Fontaine, à l’accusa- tion d’avoir volé des articles de toilette évalués à $7.50, à l’étalage d’une pharmacie.
Incendies à St-SauveurA St-Sauveur, la maison du Dr A.
Morrissette et la propriété de deux étages de M. Louis Saint-Germain, 57 ouest, rue St-Jacques, à Montréal, oui été la proie des flammes, le Jour de l’An. L’incendie de la demeure du Dr Morrissette a éclaté vers 9 heures du matin, d’une cause inconnue. L’autre s'est déclaré dans la nuit et aurait été causé par une explosion dans un réservoir à
responsabilité dans l’assassinat d’un lre ce fonds.certain nombre de prisonniers de> , D l811* attribuer cette augmenta-, Washington 3 (AP)guerre canadiens, aux dernières se- bon surtout. aux versements faits ri am^icaine annonce ‘aujôüï-i de' 22.5 pouces, ce qui fait mieux marnes de la bataille du front de bar des services gouvernemçntaux. rt>hui qu'un hydravion transportant i comprendre l’importance dej’aug-
La ma-
B J»)sur la métropole. Cela porte le total pour cet hiver, à 54.7 pouces, total qui n’avait été atteint que le 15 février l’hiver dernier.
A la même date en 1946, la précipitation de neige n’avait été que
. mentation depuis le début de l'hiver‘ 1.
___ _____ , _____ ________ ___ , matin il y a 1,114 journaliersporte que ce général allemand par-! mage à certaines catégories de ma- revenu à sa base, à l’ouvrage à Montréal. Ils sont contage l’existence normale de cette rin«- Le ministère des Affaires des L’appareil a décollé du F.S.S.; duits par 128 contremaîtres et as- institution pénale. (anciens combattants a fourni une Pi'ne/s/antf à 5h. 45 a m. le 30 dé-l «islants-contremaîtrcs qui ont à
Kurt Meyer est un ancien corn-! somme de $921,415 pour des allô- cembre. Il devait revenir le même; leur service 338 attelages, 254 ca- mandant d’une division d’élite de: cations aux vétérans, selon certai- jour à 3h. 45 p.m. mais il avait suf- niions, 102 tracteurs et bull-dozers, l’armée hitlérienne. On dit qu’il a nés conditions, pour leurs périodes fisamment d’essence pour onze heu- , 43 charrues, 9 niveleuseS et 14 souf- fait beaucoup de progrès dans Fétu-! de service dans les forces armées, res additionnelles de voi. ! fleuscs. _(te de 1 anglais depuis son arrivée1 On leur verse ces allocations après Les derniers rapports reçus à 7h.! On nous a fait remarquer au dé- au pemtencier de Dorchester. On lui qu’ils se sont établis dans des em- 25 a.m. le 30 décembre, indiquaient ' parlement des travaux publics (jue u offert ce poste à la bibliothèque plois “assurables”. Le ministère des qu.?, appareil était à environ 250, pendant les fetes il a été assez diffi-par considération de ses talents se*' A A C fait se* nâiement* à la Com- millcs au sud du p,ne Inland. I elle de recruter des journaliers. Deaptitudes et la nature de sa senten fn^ Dcs envolées de reconnaissance! fait il n’y en avait que 639 à l’ou-ce. Sa senten i 1 effectuées antérieurement ont ré- ; vrage hier, malgré tous les efforts
Le prisonnier avait été transporté! nombre 1 1 1 véié qu,il y avait dcs mas«cs d’eau ; des contremaîtres,secrètement d’Angleterr» nu n°r»em •’ • . œo dans cette région et les autorités de; 11 y a donc lieu d espérer que leda. Revêtu de l’uniforme Hn *nMn4 oo-Pq-jo a Païe’Par contre T11,6 $2,- la marine ont exprimé l’espoir que travail de déneigement sera menécanadien, il a été escorté insm."! i» 23,i>37f* aux chômeurs assures en l’hydravion a pu amerrir en sécu- plus vigoureusement à compter d’au-barrière du Dénftenciern,i?„ • • no':embre> s01t quelque $225,000 de rite. La mauvaise température a jourd’hui.d’abord isolé â Pinfimerie nlndant ra°ms que-le ny-s précédent. ; empêché les équipes de secours et! .......... ...... ...........que Ton annonçait son arrivée cari » de ^connaissance daller à la res-
Deux 01,5 de pénitencierkTarmé1*"*1 d?UMpv»VeUe»à c1?mbattr.e ! Joseph Hance, sans domicile con- ! <\uÏÏ.SS. Pine island, avait pris «nait miefmip „ 1 cral\ »u, un récidiviste, a écopé d’une place à bord de l’appareil. Les au-
r r Aréactlon* i peine de deux ans de pénitencier ce très occupants étaient le lieutenant par touteTles^ormaUtés 1Tlatin’ deva.nt. T-'A’ Fontai- William Henry Kerns, jr, jle Bos-sion sans savoir
cousse des disparus. ' JLe capitaine Henry Howard : UnC™eUr‘
Caldwell, de Norfolk, commandant; dans Ufl jnCCIldiC
Saint-Hyacinthe, 3 (D.N.C.) —f-rmoiifi. j, i • ------- •------;-------------------------—............................ ...... —...... , Mlle Jessie Hamilton, de Saint-Paulnormalités d admis- ne, pour vol de $3,900 sous de faus- ton; le lieutenant Ralph Paul Le- d’Abbol.sford, a trouvé la mort au
nu'nri -, onn-i* .Jî. .îf!1'ltLors- ses représentations, à l’aide de chè- Blanc, de Saint-Martinville; i’ensci- cours de l'incendie qui a détruit de tout A’ahV,™) S2ü*i enUté’n ques sans valeur. 'gne Maxwell Albert Lopcz, de New- fond en comble la maison qu’elled’hostilifé qu' ’es" ét M den™ent ; André Marchitello. 5280, rue déport; et MM. Frederick Warren ; habitait, au cours de la nuit de lun
Enquête remise
Lorimier, qui a avoué sa culpabilité ! Williams, de Huntingdqn, Tenn.îjdi à mardi. Elle était âgée de 78 à l’accusation de vol d’automobile,(James Haskin Robbins, de San Die-: ans. On se perd en conjectures sur a été condamné à un an de prison.'go; William George Harry Warr, la cause de l’incendie et les clrcons:
L’enquête préliminaire des six {'”,7' j” accusés dans l’affaire d’impression : blUard* de faux billets de tramways a été' remise au 10 du courant, ce matin,(levant le juge F. T. Enright.
Les inculnés dans cette
Un autre récidiviste, Henri Bou-ide Portsmouth, et Owen Mccarty, chard, 20 ans, 25 8est, rue Ontario, de Sonoma. Californie s’en est tiré avec 6 mois de prison pour cambriolage dans une salle de
Vol de $35,000 ?# _ --- ------------- affaire
LéopoIdnSupnîePNMR^artinn AlnK-i man(îat d'arrestation a été ! un choC nerveux, dans le capote- [a fournaise ne mit pas le feu, pen- Kiiwi?,.-A Ja.1"1’ Al0IS) émis ce matin par le juge T.-A.Fon- ment d’un autobus. véhicule dant son sommeil. _ ,
tances qui ont entraîné la mort (le la victime. Celle-ci habitait avec une compagnne une maison du rang de la montagne, en direction de St-
Blessées dons_un occident VJ rSfBrantford, Ont., 3 (P.A.) -Deux : 'H'elques jours cependant, la corn-
personnes de Minneapolis, Minnc- pagne de MlleHamilton étad absen- sota, Mlles Lillian Pearson et Agnes t13an'd.*0,,? chauffait sa mai;
! Ballinger, ont reçu des blessures et J’0’) au bois et Ion se demande w
Kilbertus et Roger Arès. * | rima uc manu par! taine contre la femme de M.nme de M. Ar- ; voyageait de Toronto vers Minnea- Loyd Honey, fils du proprié-
—... *■*■» l mand Cardinal qui serait domiciliée polis, quand il a chaviré sur la rou-' *aire “e maison, a ete le pre-l ir\k/ ■ • . ,, . . ^®7, rue Chatham. J te glissante et a roulé dans unL6 Wasninqtonian subit i Le mari accuse sa femme de lui ; sé profond, à cinq milles environ , ,, ,
j avoir volé une somme d’environ de Brantford. Vingt-sejit personnes immédiatement l alarme,($35,000. Il avait tout d’abord obte-javaient pris place à bord. Les deux maison n était déjà qurn* |]’'asl®r ! nu l’émission d’une sommation con-'jeunes filles ont quitté l'hôpital ardent et il a été imjiossiblc dy pc-
un retard de 10 heures
• te glissante et a roulé dens un fos- 1„,'1,cr a apercevoir les flammes, vers_ sé profond, à cinq milles environ ? heures mardi matin. Il a donnei’environ de Brantford. Vingt-sept personnes immédiatement 1 alarme, mais la jrd obte-javaicnt pris place à bord. Les deux maison n était déjà
_ , -------- i „u , u u...«lion con-'jeunes filles ont quitté l'hôpital ardent et il a été imjRrattleboro, Vt., 3 (A.P.) - La ! tre l'inculpée, mais les agents de la après avoir reçu les traitements, i On ne savait alors si Mlle
seconde section du WnshinntoUan. •. noücc nrovinciale chargés de la1 Hamilton se trouvait ou non dansle tram qui va de Montréal A ! servir n’ont jamais obtenu de ré-j----------------------------------------------- 1. «nn ..irtné n\\asmngton, a été retenu ici nen-1 ponse à l’adresse précitée. C’est:(tant uix heures hier, à cause d'une ; pourquoi le juge Fontaine a consen- essieu brisée sous la locomotive. Le- fi ni» matin à l’Amisçinn ri’nn man*!
__ un'huile.
âgé de 72 ans(k'tm’.u'iin au no 2172. de la rue j U- e. a été trouvé asphyxié à son J
javril, nier. M. Riel él;.il préposé ia qs-rde du chantie:- dt construea.i i ■ la uoeve e e: B: e Notrc-Dn- Romain-Octave Pelletier, "A travers les livres
___ . ___ . locomotive. Le ' U Ce matin à l’émission d’un man-|* Air înr * Sa V* 8 h' a30 d’arrestation. |hier soir, apres que Tessieu eut été I ■
reparéc’ j Une tragédie ferroviairefait 5 morts et 43 blessés I
Demain: °utrf>1lles lubriq1es °irdin?ires df samed' : chronique i Londres, 3 (Reuter) - Cinq perde Mlle Germaine Bermer, Vie musicale" de M. ! sonnes ont été tuées et 43 autres
, revue de la presse ; Lésées, dont 35 grièvement, lors- ,i___ • ... ... que le train Londrcs-Norwich a té-
; çoir Albert Angers; Conte des Rois: Les Mages à Ville-Marie, par Béran- ' aüircs et 1. n
Mit,•1 ( i
ni quund
un jeu co ► mo'.iellc*
l'automobile
qtre Courîecu, courrier français, de Pierre de Grondpré, blocs-notes, octua-, ! litr, carnet du Grincheux, ainsi que les dernières nouvelles du pays et de| Tétronger.i PRIX : 3 SOUS - RETENEZ D'AVANCE VOTRE NUMERO.
’un d’eux a traversé le toit de la gare. Les équipes de secours ont été handicapées par la brume et plusieurs des blessés sont demeurés pris sous les décombres pendant plus de trois heures et demi.
Le Trésor des trésorsLA SAINTE MESSE
parG.nnaln-MarU DESNOYERS. O.F.M,
Dogme EucharUttque expose soul te» divert aipecti.
EUet» nombreux de l'auquite Sa crlllce tant par rapport & la Divine Maletlé que vità-vl» des fidèles.
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, la maison. Son cadavre calciné a ,cté trouvé quelques heures plus tard,: dans les décombres encore fumants.j
MM. Cardineret Mackenzie
au Conseil privéOttawa, 3 .— Sa Majesté le roi
George VI vient d’annoncer la nomination de MM. lan Mackenzie et J. G. Gardiner, respectivement ministre des Affaires des anciens combattants et ministre de l’Agriculture dans le cabinet King, aux fonctions de membres du Conseil privé de l’Empire. Cela leur donne le droit nu titre de “très honorable” que seuls, jusqu’ici, MM. Mackenzie King, Louis St-Laurent, J. L. Ilsley et C. D. Howe pouvaient porter au Canada.
Neuf bandits s'échappent d'une prison de New-York
New-York, 3. (A.P.) — Les 17,- 000 constables de la police municipale de New-York ont reçu l’ordre de "tirer pour tuer’’ aujourd’hui, alors que toute la force policière a été lancée à la poursuite de neuf évadés de la vieille prison de la rue Raymond, à Brooklyn. L’un des évadés est un meurtrier.
Cette évasion en masse qui s’est opérée dans le plus grand silence et sans aucune marque de violence, est la plus importante évasion par le nombre, enregistrée dans l’histoire de cette ville.
M. Warden Thomas McDonnell a attribué cette évasion au nombre inadéquat de gardiens et au mauvais état de l’immeuble. "La prison, dit-il, est vieille de plus de 100 ans. Ses barreaux sont fouillés et ses fenêtres pourries."
Le nouveau commissaire de correction, M. Albert 0. Williams, a ainsi donné sa version de l’affaire; “Les neuf prisonniers, sans escorte, revenaient de l’inspection médicale hier après-midi, entre 1 h. 15 et 1 h. 45. Ils ont eu â passer tn face de la porte qui donne sur Fort Greene Park. Cette porte était ouverte. Quelque 15 pieds à l’arrière de la prison il y a un mur de 20 pieds de haut. Ce mur était endommagé et en attendant les réparations on avait placé des poteaux de trois ou quatre pouceS d’épaisseur pour le tenir debout. Les prisonniers n’ont eu qu’à se servir da 'ces poteaux pour escalader le mur en un rien de temps et sauter dans la neige de l’autre côté.
Les évadés ont disparu sans avoir été aperçus, même s’ils ont dû passer à quelque 20 pieds d’une tour de garde. Il appert que le gardien était à pelleter de la neige à ce moment et il faisait dos aux évadés.”La police est d’avis que les évadés
étaient conduits par Anthony Aiello, 36 ans, qui a récemment' avoué sa culpabilité à une accusation de meurtre et Alfred Mitulo, 34 ans, un ancien prisonnier du fameux pénitencier d’Ajcatraz.
Vol à main armée de $2,000 à Outremont
Un vol de $2,000 a été commis S?,a mabn> dans k municipalité d Outremont par deux hommes armés qui ont fait irruption dans le bureau de la SL James Coal Co., 932 rue Champagneur, alors que le fils du proprietaire, M. Paul Lafor- le, était seul dans l'établissement. Les bandits ont forcé M. Lafonc à ouvrir le coffre-fort qui contenaii la somma de $2,000. Après s’être emparés de l’argent, les deux hommes ont pris la fuile en traversant la cour ferroviaire du Pacifique Canadien à Outremont. Les détectives Paul Séguin, Z. Goyer et Albert Bourcicr poursuivent actuellement d’actives recherches pour retracer ces deux individus.
Incendie dans un hôtel de Los-Angeles
Los Angeles, 3 (P. A.). — Un incendie s’est déclaré tôt ce matin dans un hôlel du centre de la ville de Los Angeles. Un inconnu a été brûlé à mort. Quartes personne ont été blessées.
La police détient un occupant de l’hôtel pour le questionner. On a trouvé un bidon de gasoline vide dans un escalier.
Le sous-chef d’incendie F. E. Winkler rapporte que plusieurs personnes. retirées dans l’édifice, s’apprêtaient à sauter par les fenêtres, au moment où les pompiers sont ar. rivés. Vingt-cinq personnes ont utilisé les échelles.
Parmi ceux qui ont reçu des brûlures, on mentionne Louis Hulsc, de 60, Ernicr Pentecost, de 40, Sam Maxley, de 53 et Gilbert Faxen, de r)3 ans. Le premier a été hosnitalsié à l’hôpital général de l’endroit et se trouve dans un état grave, le visage et les mains atteintes.
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* §
LE DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI 3 JANVIER 1947 VOLUME XXXVIII - No I
mtAéti*********************************************** * .se prosternant dans le sable, ils re-
| * Le retour des Magess r > '
dirent la salutation du désert ■ j ~ Saluant aleyk! (la paix soit avec vous).! — Nous vous retournerions le! souhait, proclama (iaspar, si vous etiez des boinmes dt bonne volonté.
Et la bande (les pillards, toujours vrait le desert, vaste plaine ou le ! s<‘ railKtea pourlaisser
paix.Trois
passer la caravane de lavent de la nuit efface la trace lais' sée la veille par le pied des chu-
i , J*dis jours encore, on avançaicaravane, en longue file, dans le désert, mais chaque son- continua son voyage jusqu au cou- un puits se trouvait là pour abreu- chcr du soleil. ver les chameaux.
A la halte du soir, le chef de lacaravane fit enlever les riches ten-1 . y1 quatrième, des formes indé-! tures qui ornaient les chameaux [u^s parurent ;i l'horizon; p>)ur-
L’enchantement était terminé : comme s'il eût voulu faire comprendre à ses adorateurs lointains que le moment était venu de retourner j meaux. dans leur pays, le divin enfant fer-1 Et la ma les yeux, le nimbe de lumière qui auréolait sa tête s’adoucit et, avec un sourire, la Vierge mere posa un doigt sur ses lèves. A ce aignal, les anges qui chantaient encore le cantique triomphal, se turent subitement; il se fit un grand silence et les trois Mages, se levant. quittèrent l'étable, graves etrecueillis. ,
A la porte, iis retrouvèrent lesbergers qui se racontaient de Tun à avança vers le roi (iaspar et, s’in- ] chent et s’avancent au-devant "lies l'autre, Tes merveilles accomplies.; dînant devant lui, il lui jx esenta voyageurs pour connaître leurs in- Ils arrivèrent au campement ou une tunique de toile grossière. tentions.
----------- ---- : ......A,“ 1 —Le désert s’ouvre devant nous, A la vue des Mages, ils s'inclinentdit-il; il est infesté de brigands et, profondément et tandis que l'un de pillards; s’ils aperçoivent des ; d’eux court informer ses maîtres gens magnifiquement vêtus, iis s’i- : les autfes se forment en escorté magineront <|ue la caravane trans- ^ P0'»' guider les nobles voyageurs, porte une riche cargaison et ne ; Ln approchant, les Mages recon- manqueront pas de l’attaquer. ! nurent la grande caravane qui, cha-
Melchi gnaient direntvanier. i . j • v-----. r-—-
sombres.La transformation terminée. d’une caravane nombreuse' et bien
" "rdonnec. Des cavaliers se déta-
jeurs cbameaux accroupis pêle-mêle parmi les serviteurs, se livraient à l’insouciance du repos. Intinctiveulent, ils levèrent leurs yeux vers le ciel: l’étoile était là, plus brillante que jamais. Cependant, un changement s’était opéré: tandis qu’au premier jour, ses rayons descendaient droits sur l'étable, ils s'inclinaient maintenant vers l’Orient. Les Mages comprirent^ sa muette gue dprêteretour. . ,
Au pas cadencé des montures, el- — La paix est venue sur le monte défila par les rues étroites de ! de, proclama Melchior, les anges Bethléem, Les Mages revirent le Tout chanté là-bas; Paix sur la caravansérail où Us s’étaient arrè- ! terre, aux hommes de bonne vo-
Taille mince, manches
qui se donnent de i im-
portance sont dans le sty
le de la mode courante
L'empiècement peut être
de dentelle ou d'une couleur contrastante.
tés. le premier jour, en quête de renseignements; ils passèrent la synagogue devant laquelle, indifférents aux choses qui venaient de changer la face du monde, des rabbins discutaient gravement; ils franchirent la porte que gardait une cohorte de soldats romains et bientôt ils retrouvèrent la campagne sillonnée de troupeaux.
Et voilà qu’au moment de s'engager sur la route qui mène à Jérusalem, l’étoile, par ses rayons obliques, indiqua nettement la direc- tion du désert, invitant les Mages j à retourner par un antre chemin.
Sans doute avaient-ils promis au roi Hérode de venir lui apprendre où se trouvait ce roi fies Juifs qu’il voulait adorer à son tour; mais puisque l’étoile les guidait vers une autre route, c’est que Dieu le voulait ainsi. Ils suivirent 1 étoile.
Vendant les trois jours qu’ils avaient passés au pied de la crèche, ils avaient tout oublié. Perdus dans l’adoration de l’enfant divin qui leur souriait, ils avaient laissé, pour un instant, les pensées fini d’habitude hantaient leur esprit: le nombre des palmiers qui formaient leurs domaines, remplacement des puits où s’abreuvaient leurs troupeaux, le recensement des tribus aui leur obéissaient, les limites de leurs royaumes, les querelles qui es séparaient de leurs voisins, tout avait disparu dans le 'hantement.
Et voilà que soudain, ils se res- iouvenaient de toutes ces choses; is entendaient de nouveau retentir,
» leurs oreilles, les paroles du vieil Hérode:
— Allez, informez-vous de cet enfant, et quand vous l’aurez trouvé
lonté! Nous sommes les messagers
A l’approche des nobles visiteurs, un long tapis fut déroulé sur le soldes serviteurs aidèrent les trois princes à descendre de leur monture, tandis que le chef des marchands, ayant revêtu une tunique
de la bonne nouvelle et c’est notre 1 ^‘> soie précieuse, s'avança au-de devoir de l'annoncer même aux pil-|vard d’eux, lards du désert. 1 — w'"1’
— Avançons sans crainte et sans subterfuges, conclut Caspar; Dieu avait-il caché aux yeux des méchants l’étoile qui nous a conduits?
Et les trois Mages gardèrent les insignes de leur rang. Au matin, ils flirent adieu aux dernières colKnes et le pied des chameaux foula le sable brûlant. Ils marchèrent tout le Jour.
Mais quand, le soir, i]s s’arrêtèrent pour camper, le chef de la caravane revint vers eux. Son fro. t était soucieux.
— Le chemin que nous suivons, dit-il, est loin des grandes pistes; cependant j’ai relevé des traces nombreuses. Nous sommes «ùi\s de rencontrer des tribus pillardes qui ne respectent ni les biens des voyageurs ni même leur vie.
— Avançons quand même puisque l’étoile nous a indiqué ce chemin, dit ftaspar,
— Les traces que j’ai remarquées ne sont pas seulement celles des hommes, poursuivit le chef caravanier, j’ai démêlée parmi elles, les pistes des chacals affamés et celles, plus redoutables encore, du lion solitaire.
— Qu'importe, dit Melchior, n’a- divin en- vons-noils pas adoré Celui qui com
mande à toute la nature? Il saura fermer la gueule du lion et de l’hyène. ou leur faire découvrir une autre proie.
Mats le chef de caravane insista. _ — Je crains que nous ne puis-
sions trouver de puits pour ahreu-........ .y;1’ ny* chameaux: cette partie dufaites-le moi savoir afin que j’aille, t'•“J’’’* 1,10 semble plus stérile que moi aussi, l’adorer. ! ‘ ■
Et ils se rendaient compte, main- , „„ *a tynlat-
4- : ' l H
*<* ammm
ne d eau vive qui jaillit dans le désert? prononça Balthasar.
Et la caravane, après le repos de la nuit, repril sa marche monotone.
Mais voilà que vers la fin du troisième jour, le chef de caravane courut de nouveau vers ses maîtres,
que leur importait? A ce moment,, —Je l’avais dit, prononça-t-il, et 1s seraient loin; devant eux s’ou-1 maintenant nous voici en face des
| pillards. Ils sont là-bas qui nous guettent au passage du défilé, entre
I la double ligne de rochers qui res- i serre le chemin. Us sont cinquante
au moins! Et armés!
tenant, du regard à demi-voilé qui accompagnait ces paroles. Du fond de son palais, sans doute guettait- il leur retour; et quand il appren- flrait leur fuite, peut-être enverrait-il, contre eux. ses armées. Mais
Faites ceci contre leCATARRHE AIGU
Saluant aleyk! dit-il, en s’inclinant et tout en guidant ses Hôtes vers la tente principale.
— Aleykotn es-salaaml répondirent ensemble les trois rois.
— Nous avons cheminé par vos royaumes, continua le chef, et nous >' ayons trouvé la paix et la prospérité. Vos peuples heureux vous bénissent. Nulle part avons-nous été mieux reçus et cheminé avec plus de sécurité. Et maintenant, nous allons vers la grande mer de l’Occident. Mais ce nous est une joie de vous rencontrer et de vous offrir quelques présents qui vous remercieront pour la gracieuse permis-, sion de traverser vos royaumes.
— Nos peuples vivent dans la paix, répondit Balthasar; aussi longtemps que vous serez des hommes de paix, vous pourrez traverser nos royaumes sans avoir à payer d’autre tribut que le péage des chemins.
— Cette gracieuse permission augmente notre gratitude et nous aimerions la traduire dans un présent qui vous rappellera notre : encontre au milieu du désert. Voici la lente où nous avons rassemblé les meilleures de nos marchandises. Vous pourrez rhoisir celle qui vous plaira et l’emporter comme gage de notre mutuelle amitié.
Vous avez acquitté le péage; nous ne nous devez rien de plus.
— Mais notre gratitude demeure et nous serons heureux de vous voir choisir un présent comme marque
! réciproque de bon vouloir.I Pour être agréables à leur hôte, les trois Mages entrèrent dans la tente. Ils y virent accumulées, les marchandises les plus rares; ils défilèrent le long de la riche rangée de tapis que les meilleurs ouvriers de la Perse avaient tissés.
Voici maintenant, dit le chef, en les guidant vers une autre partie de la tente, des bijoux et des armes ciselés à Bagdad.
Et les Mages défilèrent parmi les daçues aux lames d’acier, aux poignées d’or enrichies de pierreries; ils virent les plats d’or et d’argent incrustés d’émaux rutilants.
-- Admirez ici les perles nue nous avons été chercher jusqu’au pays de Ceylan; nulle part en trouverez-vous de plus limpides, avec
iÎMit
Soyez armée pour le combat
Qu'on l'appelle du nom séduisant de coryza, d'influenza, ou qu'on l'appelle tout bonnement rhume, il n'en est pas moins gênant — Tous les hivers on s'y résigne •parce qu'il fait partie de ces petites calamités que l'on croit inévitables — Et pourtant, sachez qu'il est possible d'y échapper, possible aussi d'atténuer, de réduire sa durée, de minimiser ses risques de complications
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(La [in demain)
OvMUCHSdejK#,1 il* soulagés por
• N’cnduw. Ipaa I* douleur des hémorroïdes simples. Demandez de l'Onguent PAZ ^ au pharmacren le plus proche. Agit de 3 façons: (1) calme la douleur et la démangeaison (2) lubrifie les parties sèches et dures—aide à prévenir les fissures douloureuses (3) tend > dbLunuer le gonflement et à enrayer iw saignement. L’onguent s'applique facilement avec la canule perforée spéciale PAZO.
La caravane s arrêta. Les Mages déroulèrent leur turban et la couronne d’or, incrustée de pierreries qu'ils portaient sur leur tète étincela iux rayons du soleil couchant.Ayant pris bravement la tête, ils s'a van '’rent seuls au-devant des pillards.
i Leur bande arrivait comme une | trombe. Parvenue à une certaine! diMancc, elle s’immobilisa soudain,!,sc développant, comme un mur de, défi.
Halte! cria le chef, maîtrisant! avec peine sa monture, un superbel cheval arabe, au poil luisant, aux: naseaux de feu.
Mais le cortège des Mages continua d’avancer au-devant des agrès-' seurs. ■ i
— Halte! cria une seconde lois;le chef tiranl ,lu fourreau une da-1 solr’ rHf'lre Sainte mensuelle prtsldéc pu H Cl 11 1, ni.1111 UU fourreau une ua-; Mgr phllippe pmter. Sermon, et réstt»gin* clin celante. I Uon de l'Office du Sacré Coeur. Lea mem-
I.es Mages avançaient toujours. : bras sont, invité» très cordialement et sont Et voilà que soudain un cri d’ef-! prié8 l’»PPort«r leur manuel du S.-Coeur,
froi s’éleva de la troupe; au-dessus j retraites FERMEESdes trois couronnes, plus brillantes' . I1,Jr »ura retraites fermées au Couvent n„„ i .niais l’étoile tançait Ors rn-• Marie-Réparatrice. 102S ouest, Mont- que jamais, I etuilt lançait (HS ra Royal en Janvier: du 23 au 26 pour Jeu-yons étincelants dont le reflet dé- nés filles, préparatoire au mariage, trépassait celui du soleil couchant. Çh** Pai >e R. P. Paul Fortin. S.j, En
Les pillards, saisis d’effroi, sail- JJïïîfL “ »« « t?°V.r mies,tèrent à bas de leurs montures et, Çnscrtptions / do. P^JJ.-M. lain, RWt.
ELLE S’EST ENRHUMEEPARCE QUE... è1— Elle n’a pas retiré scs chaus
sures, elle ne s’est pas changée en rentrant, après avoir reçu une averse.
2— En sortant d’un appartement surchauffé, elle a respiré à grandes bouffées l’air froid du dehors au lieu de respirer pendant quelques instants à travers une écharpe.
3— En période de froid, elle n’a pas évité les excès alimentaires, elle n’a pas su -'eilier au bon fonctionnement de ses intestins.
4— Son nez coulait, elle éternuait, pourtant elle a refusé de prendre le bain de pieds sinapisé que sa mère avait préparé, avec un sachet de 100 grï de farine de moutarde plongé dans une bassine contenant 5 pintes d’eau tiède. 11 fallait laisser les pieds tremper jusqu'à ce qu’ils deviennent rouges.'Elle a préféré le rhume et le nez rouge.
5— Elle n’a pas voulu essayer de respirer les vapeurs qui se dégageaient d’un mélange à parties égales de quelques gouttes d’ammoniaque, de teinture d’iode et d’acide phéuique. Ni même une pelure d’o- range. fraîche pressée, de manière à en faire sertir l’huile essentielle.
(i—Impatiente de sortir, elle n’a pas attendu que ses cheveux, qu'elle venait de laver, soient tout à fait secs,,
ELLE NE S’EST PAS ENRHUMEEPARCE QUE. - .1— Elle a tapissé ses chaussures
d’épaisses semelles de papier de journal, et elle s’est confectionné un gilet dans ce même papier.
2— Elle a lutté contre l’engourdissement causé par le froid et activé
d’une importance primordiale, el- j les sont loin d’être satisfaisantes si 1 nous tenons compte des milliers de cas qu'il faut ignorer.
Citons seulement deux exemples de l’admirable travail des colonies. A Pile St-Bernard se trouve k* Camp Le Grillon de l’Association Catholique de l’Aide aux Infirmes, où environ quatre cents garçonnets et fillettes souffrant d’une infirmité quelconque font un bref séjour, à tour de rôle, de trois semaines. Il n'est pas nécessaire d’insister sur l'impossibilité où se trouvent des
sa circulation du sang en battant de i enfants handicapés physiquementla semelle, en fouettant ses bras le long du corps, en faisant de la culture physique.
3—Elle a suce des pastilles désinfectantes; elle s’est, tous les jours, gargarisée et a fait des instillations nasales avec quelques gouttes d'huile goménolée.
de jouir de l’exercice dont ils ont un si grand besoin, ou tout simplement d'obtenir un peu d’air pur et : de soleil, si on les laisse dans leur ; entourage ordinaire dans les quar- j tiers surpeuplés et pauvres de la ville. Le Grillon leur donne cet avantage pendant une partie de la
4—Se sentant la tête lourde et 'fâison chaude.le. », ,1,.,,
verte, avec des bouillottes, et a ab- j P,B«!ipîff °U *'Xsorbe une boisson chaude avec ! t en*s garçonnets et filletle.s paimes deux ou même trois comprimés |n®naL'es du terrible fléau de la d’aspirine à 0 gr. Ô0. Parce qu’elle tuberculose peuvent, grace à 1 airen avait la possibilité, elle a pris un bain très chaud.
5—Dès les premiers symptômes, elle a mis dans un godet, un peu d’eau salée (1 cuiller à bouche de sel de cuisine pour 1 pinte d’eau bouillante) et elle a inspiré alternativement par chaque narine en bouchant l’autre, en recommençant deux à trois fois, à ‘i heure d’intervalle. (Remède inefficace en pleine crise.)
La Fédération
Activités FémininesCHAPELLE D» MARIE-REPARATRICELe 9 Janvier aura lieu de 8 à 9 h. du
soir, l’Heure Sainte mensuelle prisidée par
Les coloniesde vacances
Au cours de l'été dernier, environ quatre mille enfants ont bénéficié de l'air pur, du soleil et du repos à la campagne
Parmi les quelque quarante oeuvres assistées financièrement par la Fédération des Oeuvres de Charité Canadiennes-françaises, il en est un groupe de neuf dont les activités s’exercent exclusivement au cours de la saison chaude. Nous voulons parler des colonies de vacances.
Au cours de l’été qui vient de s’écouler, environ quatre mille cinqcents enfants ont bénéficié de l’air grâce à l’existence des colonies, et pur, du soleil et du repos de la aussi avec les milliers d’autres dont campagne grâce à la générosité uu il est impossible de s’occuper à public. Les dons versés à la Fédération. au cours de la campagne annuelle de cette dernière, ont ren-
sain et pur de la région du lac l’A- chigan, fortifier leurs poumons affaiblis mais non encore atteints. Car les camps ne remplacent pas le sanatorium, mais font exclusive- ! ment une oeuvre de prévention terriblement importante si l’on songe aux ravages causés par la tuberculose parmi notre population. Mais là encore, le nombre d’enfants protégés est bien petit comparé aux besoins de Montréal où une eiupi’l*; j a révélé que plus de cinq mille | enfants vivent ou ont vécu au contact de parents atteints de la peste blanche. Les camps de santé Bruchési ne prennent donc soin que : d’environ un dixième des enfants
du possible à ce groupe de fillettes et de garçons quelques semaines de vacances bienfaisantes tant au i point de vue moral que physique, i susceptibles de souffrir un jour de Le chiffre que nous venons de ci-1 tuberculose, ter peut paraître imposant, mais au ! sein d’une population élevée com- j me l’est pelle de la métropole, ces quatre mille cinq cents enfants ne représentent qu’une bien faible par- j lie des jeunes qu’ils serait impor- ! tant de confier aux colonies de vacances. 'y j ■.
Gomme pour les autres oeuvres assistées par la Fédération, le bud- : get qu’il est possible de consacrer ! aux initiatives des colonies de va-i rances est forcément réduit, et seuls les cas les plus pressants peuvent ! être soulagés. I/es colonies de vacances ne sont pas un luxe, mal» une nécessité grave. S’il était donne au public de se familiariser avec les besoins individuels satisfait»
Et il en est ainsi de toutes les autres colonies de vacances: Ste- Jeanne-d’Are, les Bosquets, Ville- Marie. St-Arsène. Notre-Dame, Boscoville, et la plus importante de toutes, les Grèves. Ces colonies Jouent un rôle de grande importance, niais elles ne répondent pas à tous nos besoins.
Lorsuue la Fédération des Oeuvres de Charité Canadiennes-françaises tendra de nouveau la main, dans quelques semaines, souvenez- vous de ce groupe d’oeuvres, les colonies de vacances, où l’enfance malheureuse trouve un refuge; souvenez-vous des milliers d'autres enfants qui auraient besoin de la protection de ces mêmes colonies... el donnez généreusement.
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:cupicause tics facilités trop réduites, on se rendrait vite compte que ai les colonies actuelles jouent un rôle
DlUXMOUtURIt-.,^ tout mer
ou su»
Feuilleton du "Devoir"
CANADIENNES D’HIER(Lettres iamiHèree)
Par Marie Bonenfant — (Mme Michaud-Duval)
27. (Suite )Vous ne me disiez pas, au juste,
quel jour viendrait le visiteur tant désiré, mais immédiatement j’ai commencé de l’attendre d'nne minute à l’autre. J’avais pourtant compris qu’il se présenterait dans l'après-midi; c’était plus fort que moi. Je ne tenais pas en place. La sonnette me donnait sur les nerfs et Dieu sait si elle a carillonné dans le courant de la matinée. Tous les vendeurs de fruits et de légumes, les arrangeurs de parapluies, les af- filcurs de couteaux, tous les ‘‘quê- teux’’ de la ville s’étalent donné le mot. je crois, pour venir tiref le
cordon. Le doux temps les faisait tous sortir. Ce jour-là, en effet, le printemps faisait son entrée solennelle dans la bonne ville de Québec. I.es bourgeons éclataient, les oiseaux chantaient, un recueillement de Fête-Dieu planait dans l'air qui sentait I eau d’érable. Dans la maison, il faisait une chaleur insupportable, même en tenant toutes les fenêtres ouvertes. Papa avait dit en sortant. "Laissez le calorifère s'éteindre; si le temps se refroidit vers le soir, il y aura toujours 1« ressource de faire du feu dans la grille de In salle à manger on dans celle du salon’’.
\ ers midi, j’avais réussi à repren- dre mes esprits et c’est très posément qu'au dîner j’ai dit à papa que vous m’annonciez la visite d’un jeune homme, rencontré chez vous à Noël, qui devait nous apporter de la tire d'érable faite par lui mais oflertc par vous... pour nous sucrer le bec, ai-je ajouté en riant. II s’est écrié:
‘Elle doit être bien bonne! il v a longtemps que je n'en ai mangé venant directement tie la “cabane”... Mme Tessier nous gâte... elle est vraiment très aimable’’.
Je pensais en moi-même : elle Test encore plus que tu ne le crois, vu, pauvre papa, mais je me suis bien gardée de le dire. J’avais hâte qu’il parte afin tie reprendre le cours de mes agréables pensées.
Je parlais tout haut dans uni chambre, en passant ma robe de foulard bleu à pois blancs, en mettant la dernière main à nia toilette. Je composais un marivaudage — demandes et réponses — des plus agréables, qui finissait par une proposition de mariage. Il était bien deux heures quand j’ai sursauté au centième coup de «onnette de 1»
journée. J’entendais Cali — poum, poum, poum — aller ouvrir en grommelant, puis monter l’escalier en s’arrêtant à chaque marche pour souffler. Elle portait avec précaution un paquet qu’elle déposa sut la table de chevet en disant;
“Un livreur d’épicier que j’con- nais pas me l’a mis dans les mains, puis il s’est sauvé aussi vite qu’il était venu; moi, je pense qu’il s’es! trompé de porte,”
Du premier coup d'oeil, j’avais | vu, écrit de votre main, dans un i coin du colis: “Politesse de M. Le , clerc”. Toute ma joie s’était envo- j lée. J’eus à peine la force i articu- j 1er:
“C’est de la tire que Mme Tessier ! nous envoie, mets-la dans la glaeiè-j rc.”
Cuti n'avait pas eu le letups de lourner le dos que je m’étais jetée à plat ventre sur mon lit. J'étais si déçue, si malheureuse que je ne pouvais même pas pleurer. Mon coeur battait a grands coups, puis s'arrêtait. Je prenais de grandes aspirations pour le remettre en marche et je soupirais encore dèsespér rèmeot deux heures après, lorsque
l
Cali vint tout doucement m'appeler: ^
“Mam'zelle, mam'zelle, il y a un monsieur en bas qui voudrait vous voir. Il dit qu’il est envoyé par Mme Tessier. Je l'ai fait passer au salon”.
Celle fois, je n avais pas entendu sonner et je faillis m’évanouir de surprise. Cati bougonnait:
“J’me demande pourquoi vous êtes changée comme ça. Etes-vous malade? Y vous mangera pas! Si ça a du bon sens d'être gênée de même! Pincez-vous un peu les joues...”
Il était là, debout, tremblant de timidité, je lui tendais une main glaciale qu’il touchait à peine et il s asseyait tout an bord du fauteuil que je lui indiquais, les deux genoux sous son chapeau. Moi, je claquais des dent». Je vous prie de croire que lu conversation ne fut pas, d'abord, très animée. Je ve jix de m’informer de votre santé pour la troisième fois et, pour la troisième fois, il n e répondait, la voix enrouée: “Elle va très bien, je vous remercie”, lorsque Cati fit son entrée un ce une brassée de bois, des copeaux. dans un coin relevé de son
tablier, un numéro tie l'Evénement, et se mit en frais de faire du feu dans la grille en disant à part soi:
Qui est-ce qui aurait dit que le temps se couvrirait si vile, y faisait si beau soleil à matin. Une p’tite “attisée” peut pas faire de mal.
Cric! elle frottait une allumette, crac! la flamme dévorait le journal, s’élançait haute el claire, et l'audace de Cat; monlalt en même temps. Elle s'adressa d’abord à moi. puis à la visite:
"Ça va vous donner des cuuleur.x; par exemple, vous mettrez pas de temps à avoir trop chaud...
Vous feriez mieux d’ôter votre pardessus, monsieur”.
Notre Jean s’en défendait, il n’était pas venu pour longtemps. Je m'enhardis à mon tour, j'osai dire... avec élan:
“Je vous garde, je veux vous présenter à mon père; vous souperez avec nous.”
Cati insistait :“Bon! donnez-moi votre chapeau
pendant qtu vous y êtes, j’vas accrocher votre butin dans le passage”.
Lorsqu’elle revint avec le thé, dix
minutes après, elle avait repris son attitude de domestique bien stylée. NiA*. étions assis confortablement dans nos fauteuils, le même reflet rosait nos visages et une agréable causerie était engagée qui ne devait rien à Marivaux. Il circulait dans la pièce un tout petit, tout timide bonheur qui me donnait les plus belles espérances el donnait à notre beau Jean beaucoup plus d’assurance.
L esl a un jeune homme en pos session de lotis ses moyens que papa serra cordialement la main, une demi-heure plus lard. J'ai vu son étonnement admiratif; il ne s’attendait pas de It trouver aussi bien de sa personne. J’étais heureuse à étouffer. Quelle réaction après l’angoisse de l'après-midi! Papa s'étanl mis lotit de suite en frais M'amabîlilé. j'en ai profité pour aller voir à la cuisine ce qu’il y aurait à manger. Cali, un peu nerveuse. se montra froissée de mon ingérence; elle me répondit brusquement :
i .4 suivre) •
Encore un rationnement. — Les eùiciers de Bristol. Angleterre, ra- lionneni les pommes de terre à leurs clients, la pluie el le vent ayant nui à la rérolte.
VOLUMt XXXVIII — No I U DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI 3 JANVIER 1947
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de Toronto au concert de vendredi Jouera le prélude de l’hymne de Bach, En toi est •ontentement; l’ouverture de la Chauve- Sourlo, de S trame; Symphonette no 4, de
Morton Gould. Jarmiia Novotna, aoprano, chantera un air de Der Prelschutz, de Von Weber; Barcarolle, des Contes d’Hoffman, d/Offenbach, et Vienne, cité des rêves.
CBF, 9 h. p.m. La cérémonie qui se déroulera vendredi lorsque sera proclamé le droit de la citoyenneté canadienne, donnera lieu à un radio-reportage.
Sommaire des postes locaux
1.00 « 19 6 25 0.305.457.00
Ï.1S7.30
7.45
8.00 9.00 .11)0 0.15
0.20U.0011.15
11.3012 00
CBT-0M UIocjclM Ttmi r In trépide. Radio-Jouru*!. Chronique sportive Revus de l’actualité. Coeur i.tout.Un homme et son péché.Métrooole.Troubadours du QuébecLouise Leclerc et André Serval.Concert Pop. Reportage.Radio- louruaJ Chronique bibliographique.Récital d'orgue.Jazz.Musique dé l'Amérl-Îue du Sud
ntermède.Nouvelle» et Un des .missions.
CBM-960 KllocvclM •i 00 CBM ce soil 1.15 Radio-Journal é.25 Sport».6.30 Sérénade.(i 43 Nouvelle» de BBC 6.55 Commentaires.7.00 Carl Trevora.7 15 ne olano et le lazz 7.30 Orchestre, g 00 Concert populaire.9.00 Reportage.
j Rhjin-1 rima:.0.15 R»«ue de l'actualité .0.30 Eventide..1 00 Musique des prairies 1.30 Théâtre anglais.
:>o Nouvelles 2.03 Fin des émissions
CKAC-730 alKiejclej6.00 Air Lane Trio 8.10 Concert miniature 6.15 Famous songs.6.20 Planologue
6.25 Quoi de nouveau?5.30 Forum des sports.6.40 La pièce du lour.6.45 Les nouvelles dé she:
nous.7.00 Au mustc-hai:.7.30 Pluie d'étoiles.7.45 Médecin de campa
gne.8.00 Théâtre improvisé8.30 Le tourbillon de la
gaieté.8.55 Choses du temps9.00 Nazalre et Barnabé.9.30 Concerto.
10.00 Frankie Carie et son orchestre.
10.15 Nocturne.10.30 I ■ situation Interna-
llonale10.55 L'homme du Jour,
t oo Uonsoti tes spoiuls11.15 Dansons.11.30 Orchestre.12 00 Nouvelles 12.05 Orchestre.1.00 Nouvelles1.03 Fin des émluion»
CFCF-350 kilocycle»
8.00 Le crleur 6 la Nouveuos6.30 Studio.G.45 Pleasure Parade.7.00 Musique de danse.7.15 I-rank Parker Show . 30 Oncle Trcy7.45 Res Battle.8.00 Fun Parade.8.30 Alan Show9.00 Ecoutez I9.30 Western Trail.ou boxe
11 00 Nouvelles 11.15 Sport.i i 30 c.eins for thought Il 45 Orchestre
-j ■ Nouvelles 12.05 Orch. de danse.12.58 Nouvelles ei Un de,
des émissions
CHLP-1490 kilocycles6.00 Radio-Journal 8 1' Méli-mélo.6.30 Radio-annuaire 7 oo Heure laminais7.30 Radlo-Jeuneese7 4o oncle Tri,y7.55 Nouvelle-éclsli8.00 Sérénades.8 30 Jimmy Dabate.9.15 Impressions musi
cales.9 30 it» dance urne
10.00 Musique hawaïenne. 10.15 Radio-Journal.>0 30 Heure de la danse 10.50 Le sport ce soir.
> Musique1" .05 La chambre rose. 11.30 Fin de» émission-
CJAB-800 kilocycles
8.30 Debout Montréal!
-M. N. H. Crump, vice-président et gérant général des lignes du réseau Est, de la compagnie de chemin de ter du Pacifique Canadien, vient d’annumcer la nomination de M. I). S. Thomson, surintendant général du district île l'Ontario, au poste de gérant général adjoint des lignes de l’Est de la même compa- gnie.
Plusieurs autres promotions importantes font ainsi suite à la nomination de M. Thomson. M. J. R. Kimpton, de Montréal, remplira désormais les fonctions de surintendant du district de l'Ontario, alors que M. \V. F. Tully, surintendant de la division des terminus de Montréal, a été promu au poste de surintendant général du district de Quebec.
6006.05 6.107.007.057.307.45 7.508.00 8.19 8.15 8 30 9.009.059.30
9.4510.UU10.05 10 30 10.45
11.00 11.10 12 00
Nouvelles The Rexallltee. Ballroom.Nouvelles.Ballroom.Singing Sam So the story goes. Sports.Nouvelles.This Is our Can&ds Sklcast.Curtain Calls. Nouvelles.Concert.Names that make news.Light at eventide Nouvelles Orch Flrnl Anil. Nouvelles Moisnn I.surentlan Rendez- Vous.Nouvelles et snort» Midnight express. Nouvelles et Jin de»émissions
Le Quart d'Heure des malades
l.a prochaine émission mensuelle pour les malades aura lieu le premier vendredi aujourd'hui. 3 janvier, à 4 h. là, sur le réseau Iran eais de Radio-Canada (C.d.K.I. Ce R. P. Albert Dontigny. S.J., donnera la causerie. On est prié de faciliter aux malades l’audition de celle émission.
Beau succès de "Madeleine et Pierre"
M. N.-R. CRUMP M. D.-S. THOMPSON
Samedi, 4 janvier 1947Programmes spéciaux
CBF, 2 h. p.m, Faust, que les artistes du Metropolitan Opera chanteront samedi, est sin des succès les plus persistante à l’opé- .ù. Créé au Théâtre lyrique de Paris, en 1859, cette oeuvre fut traduite dans plusieurs langues. On le chanta pour la pre- ' .1ère fois en Amérique en 1863. Distribution: Renée Mazelia, Marguerite; Mme Turner, Marthe; Maxine Stellman, Siebel, Jussi Bj'erling, Faust; Ezio Pinza, Mé- phlsto; Martial Singher, Valentin; .John Baker, Wagner. M. Louis Fourestier sera au pupitre de chef d’orcheatre.
CBM, 3 h. p.m. La NBC fera entendre samedi l’Orchestre symphonique de Baltimore. Son chef d’orchestre, Reginald Stewart, que les Canadiens connaissent dôjà puisqu’il a dirigé plusieurs concerte & Toronto et aussi à Radio-Canada, fera entendre la Symphonie en ré mineur de César Franck; Pantomime pour orchestre, de Lukas Posa; la Fugue en do majeur de Bach, d’après l’arrangement de Weiner.
CBF, 7 h. 30 p.m. Le conférencier de Radio-Canada samedi sera M. Jean-Baptiste Desrosiers, P.8.S., directeur de l'Institut Pie XI. Le conférencier parlera du sens social chez les citoyens. M, W.-F. FÜLLET
Sommaire des postes locauxCBF-W0 kilocycles
«59 Ouverture du poste î.90 L’ooéra de auat’sous * 33 Mélodies.8 00 KaUtn-jnuruai8 15 i31evati<’ii> tnatutina-
tes>H 30 Mélodie»>1.55 Radio-Journal. ii.ÜO P«»t p1 turn niusicai9 30 Le* chansons que vont
aimez9.45 Programme musical.
10.00 Lecture et musique Il 00 Programme musical P 30 Récita’ de piano Midi Programme musical 12.30 Réveil rural.
un ai-horaire1.00 Chansonnettes.1.15 Radio-journal1.25 Croix-Rouge1.30 La Revue de$ heodo-
madalres.1.45 Musique sud-améri
caine.2.00 Faust, de Gounod. a.ÜO Heur»' du the6.00 Intermèdeu i / itacho tournai ''.'JS Sports6.30 Causerie.6.45 Hockey7.00 Concert.7.30 Heure dominical»7.45 Café Negro.8.00 Soirée de chez nous9.00 Radio-Journal9.05 Reportage de la joute
de hockey.10.30 Orchestre.11.00 Intermède.11.15 Jazz.. ; z.t Nouvelle» il 30 Orchestre.12.00 Fin des émissions
CBM-960 kllctvcles7.00 Heure du Revetl7.30 Nouvelle».7.35 Heure du réveil 7.55 Mélodies. üuu Radio- journal.8.15 Prières.8 30 Marches.9.U0 .Radio-journal,9.05 Jazz.9.30 Camp Meeting Choir.9.45 A Miss and a Mail.
10.00 Orchestre.10.30 Archie Andrews.11.00 Les maîtres du con
cert.11.30 As time goes by.
i .M'Uvcmw. ut dBC12.15 Les sports et la Jeu
nesse.12.30 Le Comte de Monte-
Cristo.12.59 Signal-horaire.
1.00 Radlo-jouruai.1.15 Chronique»s des églises
protestantes1.30 Programme musical.1.45 La Croix-Rouge.2.00 Jazz.2.30 Studio.3.00 Orch. symphonique.4.00 Programme musical.5.00 Nelson Olmstead.5.15 Linger awhile.5.30 Intermède de piano.5.45 Trio King Cole.6 00 Musique de» tropi
que»s 15 kadlo-jouniéJ6.25 Spores.5.30 Sérénade.6.45 Hockey, interview.j ou Musique hawaïenne
. h •’hnmtoue sportive7.45 Revue des événements8.00 Mélodie».3 30 Lnare the Wealth. ï.OO Nouvelles.4.05 Reportage de la Joute
de hockey.0.30 Récital d’orgue.1.00 Musique des prairies.1.30 Orchestre. ,
.» Nouvelles.33 Fin des émiseton»CKAC-730 kilocycle*
nouvelles.25 Ouverture, tics.
ai Reveii omvinoiai 00 Actualités,
f 05 L’écho de» prairies.2u Pot pourri matinal 35 Lew White à l’orgue
i ’Oratoire oo Nouvelle»
? 15 Déjeuner musieal.
8.30 Ski.9.00 Actualités.9.05 Au rythme de la val
se9 15 intermède musical9.25 Mélodie-vedette.9.30 Musique du matin
10.00 Actuuiités.10.05 Trio Herth. #10 15 Musique pour Les ; u-
nes• 0 'iü Musique militaire 10 45 Frère Jacques11.00 Actualités11.05 Club Juvénile Ëxceil 11.35 Musique.Midi Programme rural.12.10 Température et pr.4*
nostlcs12.15 Nouvelles mondiales 12.25 Le sport12.30 Musique légère.1.U0 Sport amateur.1 15 Les Amis de l’a.t.1 45 Capsu’es mélodiques2.00 Actualités2 05 Ecole de musique
d'Outremont.2.30 Opéra.3.00 Nouvelles3.05 Récital Brewer.3.30 Soils les palmiers3.45 Mélodies à l’orgue.4.00 Actualités4.05 Evénements coviaux.4.25 Musique,4.30 Swing.4.55 Actualité»5.00 Orch de Philadelphie6.00 Rythmes latin».6.15 Planologue6.25 Quoi de nouveau?6.30 Forum des sport»6 40 Pièce du Jour6 45 Nouvelle» de chef
noua7.00 Cours d'anglais.7.15 Jean Snblon.7.30 Occupons-ne us de nos
affaires.7.45 Studio.8.00 Talents Marazza.8.15 Musique.8.30 La veillée du sained.
soir8 •'*' a»i tempe9.00 Secrets du Dr Mor-
hanges.9.30 Ski.9.45 Frank Sinatra.
10.00 Les boute-en-train.10.15 Maynard Ferguson.10.30 Causerie politique.10 45 Nouvelles10.55 L’homme du lour11.00 Orch du Jour.11.15 Dansons.11.30 Orchestre.12.00 Nouvelles12.05 Orchsetre
t) Orch. McKirley 100 Nouvelles et tin de
l’émissionCKLF-35Ü kllocvcie»
7.008 008.158.303.45
9.00 10 0010.1510.3011.0011.1511.30 Midi12.1512.30 12.45
1.001.30 2.00
5.15 6.00 u urt *>■>6.457.00
7.15 7 308.008.30 9.009.30
10.00 Il 0011.15 12.00 12.05 12.55
Nouvelle» et musique Nouvelles.Dave Denny.Récital d’orgue Top of the morning
Levez-voua ei sourie* Nouvelles Song Spinners.Junior Junction Teen Age Time.Song Salesman.Piano Playhouse. Texas Jim.Tell me Doctor.Orchestre Saloion Players.Pour vivre en eau Musique.Le Chevalier a la Rose. de R. Strauss.Tea and crumpet» Gospel Signer Nouvelles On demande Orch. de danse.Ligue du progrès civique.Commentaires Musique Vingt questions Danse.Roy Rogers Show Causes célèbres Orchestre Nouvelle»Danse.Nouvelle»Orch de daua» Nouvelles et fin de» émissions
CHLP-1490 kilocycle»8.15 Ouverture, nouvella*
sommaire.8.30 Déjeuner musical.8.55 Nouvelles.9.00 Mascarade musicale.9.30 Radio-Journal9.45 Orch. Osborne
lu uü Orchestre.10.15 Musique pour toua.10.30 - Radio-information».11.00 Ass. des aveugles.11.15 Jean Clément chante11.30 Orch. René Savard. U.45 Entre vous et mol. vlidl Heure féminine.t.10 Heure féminin».2.00 What America la
playing.2.30 Petite musicale.3.00 Poèmes symphoni
ques.4.00 Tin pan alley goes te
town.4 30 Catalogue musical5.00 Coma comm.5.15 Thé dansant.5.28 CULP ce soir.5.50 Radio-spécial6 00 Nouvelle».6.15 Méli-mélo.6.30 Radio-annuaire.6.55 Office national du
fiim.7.00 Un peu d» tout,7.15 Au bord de la nuit. 7.25 D’un coin à l'autre du
Canada.7.30 Les trésors de la mé
lodie.7.55 Nouvelle •éclair.8.00 Tin Pan Alley Goea
to Town.8 30 Modem Concert Hall8.55 Bulletins spéciaux.9.00 Tommy* Duchesne.9.03 Musique.9 30 Treasure Chest
10 00 orchestre.10.15 Nouvelles10.30 Heure de la danse10.50 Le sport ce soir.11.00 Musique sur demande11.30 Fin des émission».
CJAD-8G0 kilocycle»6.30 Debout Montréal !6.45 Programme au Sacré-
Cœur.7.00 Nouvelles.7.05 Heure musicale7.30 Nouvelles.7.35 Ski.7.40 Heure musicale.8.00 Nouvelles.8.10 Heure musicale.9.00 Nouvelle».9.05 Time vi aa.
10.00 Nouveilis.10.05 Ballroom11.00 Nouvelle».11.05 Ballroom.11.30 Something Old - So
mething New12 00 Nouvellea12.15 News Qulzz.12 30 Terence O’Dell12.45 Polka Holiday
1 oo Nouvelles.1.05 Concert Pop2 00 Nouvelle»2.05 Little players of th*
Air.2.15 Musical.4.00 Nouvelles.4.05 Club 800.3.00 Nouvelles5.05 Ski.5.10 Studio party5.30 Ballroom6.00 Nouvellea.6.05 Ballroom.7.00 Nouvelle».7 05 Ballroom.7.50 Sports.7.45 Mélodie».7.50 Weekend in Snort»8.00 Nouvelle».8.10 A song * day.8.15 On the Mall.8.30 Youth for Ohriat
i Nouvell***.9.05 E) Rancho Orande.8 30 Sport.8.45 Light at eventide
10 00 Nouvelle*10.01 Curtain Calls10.30 Nouvellea Molaon
‘ " Ri "
M. J.-N. FRAINE
endez-10.45 Laurentlan Voue
Il oo Nouvelles et baseball11.00 Nouvelles.12.00 Nouvelles et fin dee
émiaelnna.
is souhaits deM. L.-O. Régnier
Le' président de la Chambre de tntnerce de la province de Qué- e. M. L.-O. Régnier, nous communie ce qui suit:Au nom des quatre-vingt-cjiunie ambres de commerce affiliées à
fotre R ADIO\est-il défectueux ?
APPELEZ
AUL LANDRYest Ontario — CH. 6161
u service du public depuis 1925
l’association que j’ai l’honneur de représenter, il me fait plaisir de souhaiter qu’avec la nouvelle ère de paix, l'on procède avec la même diligence qui a été mise au service de £3 guerre à redonner au pays et à la nrovince sa vie économique normale. Je souhaite que nous connaissions tous des jours prospères et heureux, que dans chaque foyer régnent le bien-être, l’harmonie et une grande confiance en l’avenir de la province de Québec.
Ecoliers à l’oeuvre. — Comme il était impossible de trouver des adultes pour entretenir l’école de Yorkley, en Angleterre, les écoliers Ven «n».* el>""'»As eux-mêmes.
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ÜST
M. J..R, KIMPTON
M. W. F. Koehn, surintendant de ia division des Laurentides depuis 1944, occupera le poste de surintendant des terminus de Montréal,alors que M. J. N. Fraine. assistant-surintendant de la division de Bruce, à Toronto, remplacera M. Koehn comme surintendant de la division des Laurentides.
M. Thomson, natif de Cornwall, Ont., a fait ses débuts aux usines Angus, à Montréal, en 1910. Il fut tour à tour assistant-surintendant des divisions de Smiths-Falls, de Sudbury et de Bruce et surintendant des divisions de Trenton et de Brownville.
M. Kimpton, qui compte 33 années de service au C.P.R., a été surintendant des divisions de Woodstock et des Laurentides, gérant adjoint du personne] à Montréal et assistant du vice-président des lignes
M. W. F. KOEHN
de l’Est, avant d’accéder au poste de surintendant général de Québec.
M. Tully, dont le père était un cheminot, est le nouveau surintendant général du district de Québec. Il fut tour à tour surintendant adjoint de la division de Smiths-Falls et surintendant des divisions de Farnham et des terminus de Montréal.
M. Koehn remplissait les fonc- lions d’ingénieur de la division des Laurentides depuis 1938, quand il a élé promu au poste de surinten- dant de cette division en 1944.
Natif de Medicine-Hat, Alberta, M. Fraine n’est Agé que de 34 ans. Il a précédemment rempli les fonctions de surintendant adjoint des divisions de Lethbridge. North-Bay, Schreiber et Toronto. Il est diplômé en génie civil de ^Université du Manitoba.
Les souhaits de Me Léonard Léger
Une année de lutte pour les propriétaires
Mc Léonard Léger, N.i\, président de la Ligue des propriétaires de Montréal et vice-president de la Fédération des Ligues de propriétaire» du Canada, a formulé les voeux suivants pour les propriétaires:
“Les propriétaires ne regretteront certes pas l’année qui vient de disparaître, mais ils s’en souviendront cependant comme d’une année de combats continuels pour conserver les derniers vestiges de leurs prérogatives, faire valoir à qui de droit leurs justes revendications, afin de réprimer une multitude d’abus devenus intolérables et de rétablir ainsi l’ordre et la justice.“Il ne faudrait jamais perdre de
vue:1— Qu’il serait A souhaiter que
le> droit de propriété inspiré par Dieu, désiré par l’Eglise et sanctionné par l’Etat demeure le droit de jouh et de disposer librement d’une chose nui nous appartient;
2— Que la nropriété, étant une des premières nécessités essentielles de la vie, devrait être l’objet de convoitises de la part de chaque chef de famille;
3o—Que la possession d’une propriété dnmicilière est un facteur d’ordre et de stabilité en même temps qu’un rempart contre toutes les idées subversives-
4o—Qu’il est de l’intérêt national que tous et chacun s’efforcent d’améliorer les relations entre propriétaires et locataires plutôt que d’opposer malheureusement une classe à l'autre.
5o—Que les pronriétaires autant que les locataires, industriels, commerçants et professionnels ont droit à un revenu raisonnable poulie placement de leur argent qui est le fruit de ' - •■. monies, de
leurs sacrifices ou de leur travail et qu’il convient de tenir compte pour eux comme pour les autres des mêmes circonstances.”
“Si tous ces principes étaient mis en pratique pour le bien général de la communauté, il n’y a aucun doute que tous et chacun envisageraient une atmosphère plus agréable, une tranquillité plus rassurante. un avenir plus serein, une bonne et heureuse année où la santé, le bonheur et la prospérité seraient votre partage: tels sont les voeux que je formule à l’adresse de tous mes concitoyens, sans exception. à l’occasion de cette nouvelle année 1947.”
Action de $25,000renvoyée avec dépens
Celui qui traverse une rue à l’arrière d’un tramway et qui se fait frapper par une automobile venant en sens inverse est victime de sa propre imprudence et l’action qu’il a intentée contre te propriétaire de l’automobile doit être renvoyée.
C'est à cette conclusion qu'en est venu le juge George F. Gibson, de la Cour supérieure, en rejetant une action de $21,00(1 intentée à la compagnie La Laiterie hléale Lice, par M. Rosario Deslongehamps.
Ee 15 mai 1943, A 7 heures du matin, le demandeur traversait la chaussée à l’intersection des rues Frontenac et Hochelaga, derrière un tramway. II déboucha soudain A l’arrière de ce tramway et fut frappé par le camion de la défenderesse.
Ee demandeur a tenté de prouver que l’accident était imputable à la faute, à l’emprudencc, au manque d'habileté et d’attention du chatif- leur du camion. Selon lui, l’employé de la compagnie conduisait A une vitesse dangereuse, illégale et il n’a pas permis au piéton de ter-
, miner la traversée de la rue. Pour i ses dommages, ses souffrances, l'incapacité permanente de 20 p.c. dont i) est affecté, il réclamait $25,000.
l.a Laiterie hléale, représentée par Me Armand Pace"—(•w.,«,ln
Au Indeniain des premières représentations du spectacle de 10e anniversaire de “Madeleine et Pierre", au Monument National, les critiques ont été unanimes pour proclamer le grand succès de cette réalisation théAtrale. Le spectacle a jusqu'ici fait salle comble et les billets s’enlèvent rapidement pour les trois dernières représentations qui seront données demain, dimanche et lundi, en matinées. (A noter que le spectacle du Jour des Rois commencera une demi-heure plus tôt, soit à 1 h. 45 p.m.)
La musique canadienne en vedette
La musique canadienne sera en vedette au concert de la Sinfonniet- ia de Montréal, qui aura lieu samedi le 11 janvier, à la salle du Gesù. On y entendra en effet, des oeuvres de Claude Champagne, Maurice Blackburn, Hector Gratton et Eldon Rathburn. Ce sera ta première fois à Montréal qu’on rendra un tel hommage à nos auteurs canadiens.
Ce concert sera présenté par l'équipe régionale de “l’Ordre de Bon Temps”, organisation de loisirs des jeunes, sous Je patronage de M. Wilfrid Pelletier.
La Sinfonnielta de Montréal, dont les membres font partie de l’orchestre des Concerts Symphoniques, sera dirigée par un muiscien canadien, Francis Coleman, et les solistes seront trois artistes éminents de Montréal: John Newmark, pia- nisie; Hervé Baillargeon, flûtiste et Jean Belland, violoncelliste.
(Communiqué)-- -«.ît»-
La gazette artistiqueCinéma
SAINT-DENIS: Edwidge Feuillè- r# «t Jacques Berthier dans Tant nue je vivrai. Aussi Georges Guétary dans Chansons d’Amour, avec Martino Carol.
CINEMA DE PARIS: Madeleine Sologne, Michel Simon et Paul Bernard dans Un ami viendra ce soit.,.
LOEW’S: Blue Skies, en couleurs, avec Bing Crosby, Fred Astaire et Joan Caulfield.
PALACE: Margie, en couleurs, avec Glenn Langan, Lynn Bari et Alan Young.
CAPITOL: The Big Sleep, avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall.
PRINCESS: Lucille Ball et John Hodiak dans Two Smart People. Aussi Step bg Step, avec Lawrence Tierney.
IMPERIAL: Stella Dallasl avec Barbara Stanwyck, John Boles et Anne Shirley. Aussi Down Missouri Wag.
ORPHEUM: La Boule semée d’Eloiles, avec Bing Crosby et Barry Fitzgerald.
EMPRESS et OUTREMONT: Danny Kaye dans The Kid from Brooklyn, en couleurs, avec Virginia Mayo, Vera Ellen, The Goldwyn Girls et Eve Arden. Aussi The invisible Informer, avec Linda Stir- linget William Henry.
SAVOY (Verdun) : Night and Dag en couleurs, avec Gary Grant, Alexis Smith, Monty Woolley, Gin- ny Simms, Jane Wyman, Mary Martin, Carlos Ramirez. Aussi Hot Cargo, avec William Cargan, Jean Rogers et Philip Reed.
CHATEAU et CARTIER: Make Mine Music, en couleurs, (dessins de Walt Disney), avec Benny Goodman, Dinah Shore, Nelson Eddy, Jerry Colonna. Aussi Pat O’Brien, Claire Trevor el Herbert Marshall dans Crack Up.
AMHERST: Alan Ladd. Victor Mature ct Leo Carillo, dans “Captain Caution”; aussi “The Amazing Mrs. Holiday”, avec Deanna Durbin, Edmond O’Brien et Barry Fitzgerald.
PASSE-TEMPS: “La Caravane Héroïque", avec Errol Flynn et Miriam Hopkins. Aussi “Swing Parade of 194R”. avec Gala Storm et Three Stooges.
DOMINION et MAISONNEUVE: Dorothy Lamour et John Hall dans The Hurricane. Aussi Boris Karloff dans Bedlam.
LAVAL: / Married an Angel, avec Jeannette MacDonald et Nelson Eddy. Aussi, Caesar and Cleapatra, a- vec Vivian Leigh el Claude Rains.
Horaire des spectaclesSAINT-DENIS:
•‘Chateau d'amour"11 h. 05, 2 h. 14. 5 hr. 23, 8 h. 32.
“Tant que je vivrai”12 h. 22. 3 h. 31. 6 h. 40. 9 h. 49
CINEMA DE PARIS“Un ami viendra, <e soir”
21 h.. 1 h. 26. 4 h 02, 6 h. 38. 9 h. 14.
LOF**“f11» ..^12 h. 21 2 h. 42. 5 h 03. 7 h. 24. 9 h. 45.
PALACE:“Margie”10 h. 14. 12 h. 34. 2 h. 54, 5 h. 14.
7 h. 34, 9 h. 54.CAPITOL:
'•Big Sleep”10 h.. 12 h. 21 2 h. 42. 5 h. 03.
7 h. 24, 9 h. 45.PRINCESS:
“Two Smart People"11 h. 05. 1 h. 50. 4 h. 30. 7 h. 15. 10 h.
“Step by Step”10 h., 12 h. 40, 3 h. 25 6 h. 10,8 h. 55.
OM*>!iEtîM •“La Route semée d’étoiles”
10 h. 43. 1 h. 24, 4 h. 05. 6 h. 46.9 h. 27.
IMPERIAL :“Stella Dallas”
12 h. 19, 3 h. 30. 6 h. 41, 9 h. 52. “Down Missouri Way”
11 h.. 2 h. 11. 5 h. 22. 8 h. 33. “CUBAN PETE”
11 h.. 1 h. 32, 4 h. 04. 6 d. 36. 9 h. 08.
i A l'Heure Northern Electric
l.a vedette de l’Heure Northenl Electric lundi soir, le (i janvier, ce« ra John Sturgess, jeune baryton d* Toronto, dont ce sera la premier* apparition à ee programme. Il in» terprèta Bogue Sang de Stothart «t l'immortel Begin the Beguine da Cole Porter.
Comme ((’habitude, Paul Scher» man et son orchestre présenteront un mélange d'airs populaires et d* musique classique légère.
L’Heure Northern Electric, réa« Usée par Gordon Forsyth, est irra. (liée chaque semaine sur les ré» seaux français de Radio-Canada. L’annonceur régulier à ce pro» gramme est Miviile Couture et la sé» rie de narrations canadiennes, est lue de narrations “En Avant avec la Canada”, traitant des grandes réalisations canadiennes, est lue pat François Bertrand.
Le programme pour l'émissio* du 6 janvier, comprendra:
1. Sélections de La Mouche à feut Friml. — I.’orchestre de concert Northern Electric-
PARK: Van Johnson et Esther leurs. Aussi Dark Corner, avec Lucille Bail et Mark Stevens.
5th AVENUE: Donna Reed et Tom Drake dans Faithful in mg Fashion. Aussi Boys Bunch, avec James Craig et Jackie Butch Jenkins.
CENTURY : Rita Hayworth et Glenn Ford dans Gilda. Aussi Talk About a Lady, avec Richard Lane et Jinx Falkenburg.
EMPIRE: Courage of Lassie, en couleurs, avec Elizabeth Taylor et Frank Morgan. Aussi One More To- Morrow, avec Ann Sheridan et Dennis Morgan.
KENT: “National Velvet", avec Mickey Rooney et Ethel Taylor; “State Fair” avec Jeanne Crain, Dana Andrews. Dick Ilaymes.
VILLERA Y : “Seventh Veil”, avec James Mason ct Ann Todd; “So Goes My Love”, avec Myrna Loy et Don Atneche.
BEAUBIEN: ’Do You Love Me?” avec Maureen O’Hara el Dick Hay- mes; “Tomorrow Is F'orever”, avec Claudette Colbert et George Brent-
VERDUN PALACE: Errol Flynn et Brenda Marshall dans “The Sea Hawk”; “Chip Off the Old Block”, avec Donald O'Connor et Peggy Ryan.
PERRON: “Traffic Crime”, avec Kano Richmond et Adele Mara; “Runaround”, Rod Cameron. Ella Raines; “Rainbow Over Texas", avec Roy Rogers.
MIDWAY: “The Sudan”, avec Marin Montez et Jon Hall; “Three On A Trail”.
, HOLLYWOOD: “Courage of Las- 1 sie”, avec Elizabeth Taylor et Fk ' Morgan, ainsi que “So Goes my Love”, a ec Myrna Loy el Don Ame' che
REX: “Devotion”, avec Ida Lu- pino, Paul Henreid et Olivia de Ha- villand; et “Three Hearts for Julia”, avec Ann Sothern et Melvyn Douglas.
STELLA: "Le Mystère de Saint- Val”. avec Fernandel et Pierre Renoir; ainsi que “Malaria”, avec Mireille Balin et Sessue Hayakawa.
NELSON: Jean Davis et Jack Oakie dans “She Wrote the Rook”, aussi Allan Lane el Jane Frazee dans “A Guy Could Change” et Roy Rogers dans “A Song of Arizona”.
ORLEANS: Les frères Marx, dis Drake et Lois Collier dans “A Night in Casablanca”, aussi Fred MacMurray, Anne Baxter, et le troubadour chantant Burl Ives dans “Smoky”.
MutiquoPLATEAU: Tino Rossi, chanteur,
accompagné par un orchestre à cordes et assisté d’artistes de choix. (6-7-8 février.)
HIS MAJESTY’S: Opera Guild présente l’opéra “Madame Butterfly” (22 et 23 janvier).
ThéâtreMONOMENT NATIONAL: "Made
leine et Pierre”, en matinée seulement (4, 5, 6).
2. The Bogue Song, Stothari, Job» Sturgess.
3. En avant avec le Canada. Nai* ration par François Bertrand.
4. Molly on the Shore, G rain gees L’orchestre de concert Norther» Electric.
5. Begin the Beguine, Porter; pat John Burgess.
6. La Marche de Tannhauser, df Wagner. L’orchestre de conceit Northern Electric.
iProgramme de la mess»
de minuit repris à Saint-Louis-de-Franc»Dimanche prochain, à la gèaadh
messe de 10 h., la chorale St-Loui* de France répétera son programmé musical de la messe de Minuit, eoué la direction de M. Charles Goulet* D.M., M. Antonio Letourneau, L.M* organiste.
Les solistes seront MM. Pat» Trottier, Maurice Bernardin, Ei*> gène Boivin et Georges Lanthier.
---------------- i
que seule l’imprudence du demandeur a été cause de son accident. Le camion roulait à 20 milles à l’heure, à peine, et le chauffeur tout fait pour éviter de frapper le demandeur dès qu’il l'a vu.
Le juge Gihson a donné raison à la défenderesse et il a renvoyé l’action avec dépens.
Incapable de se rendre à Montréal, le juge a rendu son Jugeront à Québec et il a donné instruction nu protonotaire d’en transmettre copie aux parties en cause.
Deuil chez les Frèresde Saint-Gabriel
Après quelques jours de maladie le Frère Roch, né Léo Dunlessis, est décédé à Saint-Stanislas de Champlain, an pensionnat Saint- Gabriel dont il était le directeur depuis cinq ans-
Né à Saint-Camille, comté de Wolfe, en 1901. le Frère Roch Ut ses études au Sault-Saintc-Marie. U enseigna aux écoles de Saint-Jacques, Saint-Romuald, Saint-Tite. Sainte-Rose. Il dirigea les maisons de Sainte-Anne-des-Plaines, de St- Tite ct de Saint-Stanislas.
Un premier service a été chanté è Saint-Stanislas hier, ct un autre au Sault-au-Récollct ce matin, à Oh. au Scolastirat. Le corps a ensuite élé transporté à Saint-Bruno, au cimetière de la Communauté.
L’éphédrine, — Los Chinois uti-1 lisent comme remède depuis 5,000 ans une plante nommée ma houang avant que nos savants découvrent qu'elle e' lient de l’éphédrine.
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CINEMA^PARISTROIS EME SEMAINE
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CSQilY - UTME • CMinQJDEUXIEME SEMAINE
ST-DENISNOUVELLEPOLITIQUE
• • •Désormais 1» changement de programme t'opérera chaque semaine le VENDREDI, en matinée et non le samedi. Cette nouvelle politique est
en vigueur dé» aujourd'hui.
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PLE DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI B JANVIER 1947 VOLUME XXXVIII — No I
BOURSE DE TORONTOCotM do fermeture du S Janvier
Abitibi .......................... ..du pr ............ ..............
Acadia pr .................. ..Akait ..................................A P Cou _____________A Fab A ..........................Alger ..................................Algoma ..............................Alum ................................Am LardAm Yel ............................Ang Can .................. ..Apex ..................................Argus ................................Arjon ................................Armis ................................Arut ..................................Astoria ..........Atftona ..............................Aubel ...............................Aumaq ............................Bagamac ........................Bear .................................Bell ....................................Belltre ............................Bevcour ............................Bidgood .......... ..................Berwick .............. .............Bobjo ................................Boycou ........................Bralor ............................ ...Brazil ................................Brew Dist ........ .............B A OU ...........................B C Pow A ......................Brlt Dom ........................B C For ............................Buff Adi ..........................Buff Can ........................Buff R l ..........................Calder ..............................Cal Edm ..........................Callinan ...........................Cam R l ........................C Oem ............................C Pack B ........................C Bk Com ......................C Alco A
Haut as Ferra.20 20*4 20 Vj19% 19*,4 19*4
106 106 106125 124 125
12 12 1212 12 1224 24 2423 22*4 22*4
204 202 204190 185 185
15*4 15 15112 100 110
6Vj 6*48*4 8*4
30 28*4 284103 90 95
11 10*4 10%18 mi 1831 30 3136 32 3578 72 7622*4 22 22*466 65 66
187 186 136800 800 000
98 92 9619T4 19 1942 38 4115 15 1516 14 15*411% 11% 11%24 23% 2416 16 1625*4 25*4 25*429 Vj 29*4 29*417 16 174 3T4 3*4
140 133 13523 23 2334 31 3129 25 29
190 175 19012 11 11
240 240 24520 19% 2017% HU 17*4 22% 22*4 22%
v> n. .. ..................... 16% 16% 16%C Loco .......... ................ 36% 34% 35%Can Mal ............CPR ..............
Northla .................. 9199 185
O *2193
Cent Por ..... .......... 20 20 20 Ogama .................. . 135 130 132Cfcntrerna _____ 22 22 Okalta .................. . 45 44 45
...... 31 30 30 17 16% 16%•,____ 79*.<j 65 79*4 . 48 43 48.......... 425 420 420 19 18% 19
Citral .................. 12*4 12*4 18 17 13Co Will ................ 293 299 62 53 60
.......... 31 30 31 220 214 220
.......... 68 65 66 O’Sull .. ............... 60 58 58
.......... 58 56*4 56*4 141 141 141
.......... 105 104 105 13 12 12Croinor .............. .......... 149 146 149 Paymast . ........... .... 53 52 52
.......... 190 179 190 24 22 249% 9*4 120 118 120
Daragon .. .......... 23 25 Pick Cr ................ r .. 290 282 290.......... 19*4 18 18 v 29 29 29.......... 145 139 144 75 75 75........ 78 76 78 180 175 130
Div Int ................ 115 115 Purdy ...................... e - - t 20 19 20.......... 18*4 18% 120 117 117.......... 65 60 G0 95 90 95
150 157 21*4 21% 21*4.......... 145 143 145 60 57 58........ 20*4 19*4 20 47 43 47
East Amp ........... 51 51 Rochette ................ 10 10 10........ 6 6 6 42 36 41
Ea Mal .................. ........ 215 212 215 24% 24 24*4Ea SU .................... 11 11 56 52 55Ea Sull ................ 475 475 St L Corp A .......... 39 38*4 39Elder .................... ........ 108 106 108 21 19 21
84 89 54 52 52Elsol ...................... 29 33 43 41 41
........ 435 435 435 225 220 220Fed Klrk .............. ........ 435 435
7*4435 46 43 46
Fed Kirk ............ 7*4 11*4 11% 11*4Fleet ...................... ......... 4 Va 4*% 4% 28*4 28 28
........ 20 1 19*4 70 104*4 101*4 i04*430 30 48 48 4B
........ 305 297 305 70 70 70615 95 90 95
........ 6 5 5 17*4 17*4 17*458 60 19*4 19 '.9%13 13 219 215 219
Qo Hawk ............ ......... 72 72 72 275 260 274........ 50 45 50 28 28 28
35 38 240 230 240Gunnar ................ 45 43 Teck H .................... 355 330 330
........ 9 9 9 55 50 53........ 10*4 10*4 45 43 45
F %rrt R .................. 58 63 Trans Res.............. 105 100 10515 17 9% 9*4 D's
.......... 19 17*4 18*4 Un OU ................ 7 7 7104 105 Un Steel .............. 9*4 9*4 94
Heath .................... .......... 30 30 30 Un Can .................. 265 243 263Hedley .................. .......... 125 125 125 Ventures ................ 920 920 920Heva ............... ... 85 86 Vicour .................... 18 18 18HJ Sar ................... .......... 8 8 8 Villbo ...................... 18 16 18Home ...... .......... .......... 281 275 231 Walte ...................... 450 450 450
50 53 25% 25 2516 17 58 57 53
Hôwey .. ............ .......... 42 40 42 25 24 24Hu Mal ........ . 10 H Wilt Co .................. 17*4 17*4 17*4Imp OU .......... ..... .......... 12% 123.i 12% 325 310 ’ 325
13% 14 29 27 23Indian L .... .......... 23 23Tnsplr .................... ...... 80 80 80 CURB:
36*4 36 ’i 21*4 21*4 21*4Int Pete ........ ... .......... 14% 14% 14% Cons Pap .. .......... 19% 19% 19%Int Uran .............. .......... 55 55 55 Foothl ...................... 200 193 200Jnckni .. ....... .......... 99 99 99 Hayes ........ ............. 24 23 V, 24fa son .. ............ 49 49 Int Pap ---- - ... 35% 54 54Jellicoe ....... .......... 7 7 7 Total des vente» 1,529,000.
J M Con . Joliet .... Kelvin ... Ken ville .. Kerr Add . Kirk L ... Labr&d ... Laguerre . La Luz .. Lapas ka . Kelwren . Lard U ... Lingman . LIU L L Lob A ...
do B Louvlo ... Lunward . Macassa Macdonald Macleod .. Madsen ... Magnet .... Malart .... Marcus ... Marlon ... MacFie ....Martin ----Massey .... McCabe B . McKenz .. McMar .... Mid Con .. Min Corp .Model ........Mylam ----Mtl Loco .. Nat Brew .. Negus ..... New Bidla New Calu .Nib _______Noranda ...Nor ben ___Nordon .... Norgold ... Nor met ... Nor Inca .. Nor Star
3 3 385 84*4 8525% 26 2638 34 3813% 13*4 13%
135 133 135595 585 59543 43 43
435 430 43540 40 4351 49 5117 13*4 16%
121 113 113205 195 205
33*4 33*4 33*431 31 31
290 285 28838 37 37
340 325 340485 480 430200 181 199370 330 355
48 44 16218 210 21892 92 9221 20 2120 17 2010 10 101834 18*4 18%24 24 2483 80 8358 53 577*4 7*4 7*4
10 »/a 10*4 10*418 18 1832 30 3221 21 2147% 47% 47%
205 199 20510*4 10 10
145 142 14517 16*4 1750% 50% 50*482 76 8012 12 129 9 9
187 184 18728 24 285% 5% 5%
Information-agricole
La Coopérative fédérée d* Québec fournit les commentaires suivants sur les marchés :
BEURRE, OEUFS, FROMAGE ET VOLAI!.IFS
VOLAILLES VlvANTU»:Poulets A rôtir:lies arrivages sont limités. La demande
?st active et les prix sont ier.nes.Poules:Les arrivages sont modérés. La deman
de est bonne et les prix sont stables.Poulets à griller:Les arrivage» sont peu abondants. La
demande est régulière et les prix sont stables
VOLAILLES AB ATI UES’Poulets pou es. dindes, oiesLes arrivages sont régulièrement absor
bé» et les prix sont stuionnairea OEUFSMontréal et Québec. —Les arrivages excèdent les besoins do
mestiquesL'exportation dv surplus disponible
contribue toutefol/ à maintenir les prix BEURUE
La semaine dernière, m demande s'est continuée active et ft la suite d'une offre limitée, ce marché fut très ferme.
Lundi matin, le 30 décembre, les transactions entre grossistes s’effectuaient au prix de 40%c la livre.
KKOMAOELa distribution du fromage du type
CHEDDAR fabriqué le ou après le 13 octobre 1946, est permise sur notre marché domestique
Les prix de vente et les prix de remise aux producteurs doivent être conformes à l'ordonnance no A-207B de l'Administrateur des produits laitiers.
A fAONTRFAL
Semaine finissant le 26 déc. 1946 inclusivement:
Prix nets Là o Montréal POULETS VIVANTS A ROTIR - GRIS
A — ................................................................. 26B — ................................................................. 24*4C — ................................................................. 22%
POULETS VIVANTS A ROTIR. ROU .ho «T BLANCS:A — .................... 24*4B — .......................................... 223,4C — ............................................................... 22%
POJLEtt VIVANT KL fOUTBS H\MUT LEGHORN -
A — ............................... ....................... .. 22*4B — ......... 2U4C — .................................. 20*4COULES VIVANTES - «ACE LEOrt')RNA — 19*4B — ........................................... ............... 13UC - ........................................................... 17%
JEUNES DINDES VIVANTES - A -................ 31%B -........... ............ »ttO — .. .... ■■ ....................... 26H
DINDES VIVANTES - V1-UJ mille. Vieille ternie »
A - ................ 27% B -................ 31%B - .................25% B - ................ 29%0 - ................ 24% O —................ 28%Coq» vivants............................................ 15
I.AFINS VIVANTS -4 !be et plus................................. ... 17%
Wim.BTS VIVANTS A OKH.LER . mute* <*oulftUIî>
A-1% 1b. Jusqu'à 3 Ibs ............................ 28B-1% Ib. Jusqu'à 3 Ibs ........................ 25C-1% 1b. Jusqu'à 3 Ibs .......................... 24
ABA l’I II. KNURA1SSES ".a rrSpàclal ...................................... 34%A - .................................................... 33%B - .................................... 31%
l'OUI.ETS ABATTUS. ‘if.I.EOTIONNF.SSpécial —...................................... 32%A -................................................................. 31%8 - ............ ............................... .. 29%r . ................................................................... 36%
l'OULETS A ORIT.LER ABATTUS EN- f.AlSSES AU LAIT -
A T- ...................................... .................... 35B —............................................................... 33
UOUIÆTS A CJRILLFT? ABATI US SE IKt'TIONNBS -A — ......... ..................... ............................. 34
FOULES ABATTUES —A — .. 26%B — 24%C — ........................................ 21%
lEUNOS DINDfUB A H ATI UT» -B _ ...................................................... 28%A-poulettea ......................... ..................... 32C — ............................................. .......... ... 24
BEURRE El R( IMAGE BEURRE FRAIS
A — ................ .......................•................ 41B — .................... ............ ........................... 39O — .................. ......................................... 38
OIES ABATTU US AVR.. ..A l'ETl • PS •’AIT»' -A — ... ................................... ................ 24B — .......................................................... 23C — .............................................................. 18
N B — Lea oiseau* de pesanteur moindre et de mauvaise qualité qui o'entrem dins aucune dae catégories Indiquées *e- ront payé* au* prl* qu'U nous ser» pos- -.Ihle d'obtenir
OEUFS NON OI.ASSE8 prl* nets, f à b. lontréa) icaleses retournêesl —
A-gros ........................... ........................ 38A-moyens ............................ .................. 36
B — .............................................................. 28%A — Poulettes ............................................ 32C — .............. ................ 24%
BEURRE FRAISSemaine finissant le 23 déc. 1948 Inclu
sivement.N -> 1 pasteurisé .. . .......................... 39%No 2 pasteurisé .................................... 38%Na 3 pasteurisé ...................... ... . .. 37%
FROA'.AnPSemaine finissant le 24 déc. 1946 Inclu-
ivement.Fabriqué le ou apréa la 13 octobre 1946
Blanc Coloré! No 1 22 No 1 .. 22 1-181 No 2 .............. 21% No 2 . . 21 9-16, No 3 ............ 21 No 3 . .21 1-16
F A.B la fabrique.; N B — Ces prix sont nets, les frais de J vente et d'entreposefte avant été déduits
N.B. — Ces prix aont nets, les frais de : vente et d'entreposage ayant été déduits.
Roxboro contracte’ un emprunt à 3 p c.
Cette municipalité de l'Ile de Montréal est autorisée de vendre de gré à gré, au pair, $22,000 d'obligations à 3%, séries 20 ansLa ville de Roxboro. sur Ule de
Montréal, a reçu du ministère des affaires municipales l’autorisation de vendre au pair, de «ré à «ré. une émission de $22,(KM) d’obligations. Les litres à 3% sont remboursables en sérié durant une période de 20 ans, La municipalité payera donc un loyer moyen net de 3% avec cette finance. C’est le premier emprunt encore contrarié sur le marché de l’argent par Roxboro. Les nouvelles obligations portent la da^ te du 2 janvier 194? et elles peuvent être rachetées par anticipation. L’emprunt est contracté pour l’exécution de travaux municipaux. L’évaluation imposable est de $277,- 133 à Roxboro, et la municipalité n’a pas d’autre dette consolidée que le présent emprunt.
Démissionde M. Paul Kellogg
Un avis reçu aujourd’hui, du bureau de l’Association, annonce que M. Paul Kellogg, qui fut gérant général de la Newsprints Association of Canada durant les deux dernières années, a donné sa démission. M. Kellogg avait accepté cette gérance seulement pour le temps de la guerre et la période immédiate d’a-
Nouvelles machines de ferme
Les nombreuses nouveautés dans ie domaine des machines de ferme n’ont pas encore fait leur apparition en grand nombre sur les fermes, à cause de conditions qui échappaient aux producteurs. A mesure que s’améliore la situation du matériel et de la main-d’oeuvre, les cultivateurs peuvent cependant espérer recevoir plus de nouvelles machines, dont un grand nombre sont d’un modèle amélioré, déclare M. .1. M. Armstrong, ingénieur agricole. Ferme expérimentale centrale, Ottawa. Une nouvelle tendance est la machine tirée par un tracteur munie d’un nouveau dispositif de mise en marche comprenant des manettes hydrauliques. Un montage ingénieux, qui permet un changement rapide de l’équipement, a facilité la construction de machines et d’outils plus élevés et plus complets pour permettre un plus large emploi du tracteur. Ce groupe comprend des charrues et des cultivateurs mécaniques, semeuses et planteurs en ligne, pulvérisateurs, ainsi qu’une moissonneuse-lieuse tirée par un tracteur, une arracheuse de pommes de terre et de betteraves à sucre; chargeurs de fumier tirés par un tracteur, une arracheuse de pommes de terre et de betteraves à sucre; chargeurs de fumier tirés par un Iracteur, pelles et tarières mécaniques.
Des tracteurs de ferme de la grosseur d’une charrue, manufacturés par plusieurs maisons, devraient répondre aux besoins de la petite ferme en force motrice. Des moteurs à essence munis de pompes à injection de carburant sont à l’étude. On cherche à construire des tracteurs “diesel” plus petits et plus légers, afin d’améliorer la transmission de la force motrice et d’assurer une mise en marche pour les tracteurs à roues qui fonctionneront indépendamment de l’embrayeur principal. Cela facilitera le travail de pulvérisation, de fenaison et d’autres opé- ratfbns.
En ce qui concerne les machines à herser, il existe plusieurs nouvelles herses rotatives, de nouvelles variétés de désherbeuses à lames et des modèles améliorés de disques à sens unique. Une désherbeuse actionnée par un carburant liquide est maintenant sur le marché et elle sera bientôt mise à l’essai sur différentes récoltes à la ferme expérimentale centrale.
L’équipement de pulvérisation a été amélioré; il y a des réservoirs montés sur tracteur et l’emploi de pompes rotatives qui ont été utilisées avec succès pour la répression chimique des mauvaises herbes, et on en fait présentement l’essai contre les insectes et les maladies des plantes. Un modèle amélioré de poudreuse liquide est aussi sur le marché. Cette machine consiste essentiellement d’un éventail du type turbine dans lequel on introduit la poussière et le courant d’air sert à vaporiser un liquide qui sert de liant pour la poussière; cette machine peut encore être utilisée comme simple pulvérisateur. Les fermes expérimentales viennent d’effectuer un certain nombre d’épreuves dans l’Est et l’Ouest du Canada avec ce genre d’équipement pour détruire les mauvaises herbes et les résultats sont encourageants.
Ce sont les machines servant k la moisson qui comportent peut-être le plus grand nombre d’innovations. Les machines à foin renferment toute une variété de râteaux, de chargeurs combinés, d’empileurs et de pelles mécaniques. Les arracheu- ses de plantes d’ensilage qui coupent la récolte sur pied à la grosseur d’ensilage ou ramassent le foin de l’andain pour le hacher sont sur le marché, et il existe plusieurs types de presse à foin actionnés par un seul homme et qui attachent automatiquement les balles.
Les charceurs de balles, le souffleur d’ensilage et les déchargeurs de wagons sont des machines auxiliaires. Un modèle de moissonneuse de plantes d’ensilage muni d’un accessoire pour le maïs a été utilisé à la Ferme expérimentale centrale pendant les deux dernières saisons et s’est montré raisonnablement bien adapté pour le foin haché, l’herhe et le maïs d’ensilage. En ce qui concerne les méthodes de fenaison, des épreuves ont également été effertuées sur un appareil de fanage du foin dans la grange. Cet appareil est muni d’un éventail d’une capacité de 15.000 pieds cubes qui a réduit le pourcentage d’humidité du foin de 35 a 15% dans l’espace d’une semaine environ.
Dans le domaine des machines ï moissonner le grain, la largeur de la coupe a été légèrement augmentée sur une ou deux petites combines et on a produit un nombre li- j mité de petites combines mécaniques d’un rayon de coupe de sept pieds. Une combine tirée par un tracteur a été mise au point ainsi qu’un séchoir de grain portatif.
La mécanisation rie la production de la betterave à sucre a progressé rapidement au cours des années de guerre. Des plnnteuses de précision ont été fabriquées pour planter en segment ou en un seul rang et des dispositifs ont permis d’effectuer un éclaircissage mécanique presque parfait. Des machines à étêter, à arracher et à charger et des arracheuses de hettera- raves qui éeiment. élèvent et char gent ont été mises sur le marché. Un ne peut encore obtenir un nombre suffisant de ces machines et il reste encore certaines difficultés de fonctionnement à régler, mais on devrait pouvoir bientôt régler le problème du travail éreintant delà manipulation des betteraves su; la ferme. A l’usine, le déchargement et lu manipulation mécanique ont été appliqués nsec succès
Les améliorations décrites ci-dcs sus sont une preuve des progrès accomplis dans la mécanisation des travaux de culture- L'auaptation d’un grand n timbre de ces nouvel* es machines au meilleur avantage du cultivateur sur les fermes tic différentes grandeurs et conditions nécessitera de la patience et une étude soigneuse de la part des agri-
près-guerre, — il a maintenant l’intention de dévouer tout son temps à sa position de président de la compagnie Stevenson and Kellogg Limited, une firme d’adininisira leurs cdhsuitants. qui continue d’a-
I gir comme agent de statistiques I pour la Newsprint Association, j comme elle l’a toujours fait durant I les dix itoruitat» «*•*!!&
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Cours des huilesroaibi PU curuiu c Cto» «no Co
guoto.. ian.It/n
M. E. H. NICHOLSON, C.G.A., président de “Eastern Wood Pipe & Tank Co. Ltd” et directeur de “Standard Clay Products Ltd”, qui vient d’être élu vice-président de “Certified General Accountants Association of the Province of Quebec”.
culteurs. des manufacturiers et des ministères de l’Agriculture. Les Fermes expérimentales fédérales ne négligent rien pour se procurer tous les renseignements nécessaires sur le sujet. ____
La Corporation dans le "Grand Nord"La Corporation des biens de
guerre, par son bureau de ventes régionales établi à Whitehorse, dans le Yukon, connaît la signification de l’expression le “Grand Nord”, dans l’immense territoire du Nord-Ouest canadien. Jusqu’à date, les représentants de la Corporation se rendent jusqu’à Atlavik, mais le personnel de la succursale de Whitehorse doit être prêt à se rendre, s’il le faut, au delà du cercle arctique, pour vérifier, évaluer et vendre les surplus de guerre.
Le territoire couvert par le bureau de Whitehorse commence à Smith River, un village situé près de la frontière du Yukon, dans le nord de la Colombie Canadienne, à l’endroit où la route de l’Alaska franchit la rivière Liard. Atlavik se trouve à une distance d’environ 625 milles à vol d’oiseau, par dessus montagnes et rivières de fortes dimensions. Le territoire de Whitehorse couvre également le bassin de la rivière Mackenzie. Tout, dans cette étendue, est sur une échelle massive.
Pour nombre de Canadiens, c’est une région auréolée de romanesque, connue seulement d’une population restreinte et souvent mouvante de trappeurs de fourrure, de commerçants, de géologues et d’explorateurs. La guerre a apporté bien des changements dont la construction de la route de l’Alaska n’est qu’une partie.
Dans ce territoire, des aéroports furent construits, des stations météorologiques établies et une quantité de petits bâtiments érigés Pfur l’entreposage de la nourriture et du combustible au cas d’atterrissage d’urgence.
La Corporation vend ces magasins dont on n’a plus besoin, ainsi que la machinerie de construction. Elle a déjà réalisé plus de $200,000 sur la vente de produits alimentaires et de machinerie pour la construction des routes. Cette machinerie avait été rassemblée à Whitehorse après avoir servi pour la route de l’Alaska et elle fut venduePrincipalement pour les mines du
ukon.M. R. H. Cowan, gérant de la suc
cursale de ventes de Whitehorse, fit son apprentissage du “Nord” avant d’occuper son poste actuel, en dirigeant la vente des surplus de l’armée canadienne et du C.A.R.C. en Islande.
Les exportationsde bicyclettes anglaises
Offre OemAdmiral ............................................. 2%Alberta Pacific ............................... 9 11Anaconda .................................... 3% 4%Anglo Canadian ............................. 96 100British Dom........................................ 15 18Calmont ............................................. 24Calgray & Edmonton ................ 165Command ..................................... 14Coastal Oils ..................................... 10Commoil ....................................... 32Commonwealth ........................ .. 32Dalhousie ......................................... 30Davies ............................................. 10 12%Eastcrest ........................................... S',Foothills ........................................... 185Grease Creek ................................. 2'-, 3%Highwood Sarcee ........................... 7*4Home Oil ......................................... 260 275Lethbridge ....................................... %Madison ........................................... i%McDougall Segur ........................... 6 7McLeod Oil ....................................... 5 6Mercury OU ..................................... 4% 5%Mill City ......................................... S% 6%Model Oil ......................................... 17 20National ............................................. 11 13Okalta ................................................. 39Phillips ............................................... 2 3%Richfield ........................................... 1Roxana ............................................. 47 **>.Royal Can........................................... 4Royalite ............................................. 14Southwest ......................................... 12Spooner ............................................. 7%Sunset ..................................... 6 8Turner Valley ................................. 20United ............................................... 6 7Vulcan . ............................. ............... 17
Usines de guerre qui
Le commerce des bestiaux
serviront en temps de paixLa Corporation des biens de
guerre a annoncé hier, la vente de propriétés et d’usines de guerre qui aidera la production du temps de paix.
La vente la plus importante a été faite à Windsor, Ont., où la Corporation a vendu le terrain et les bâtisses des Border Cities Industries à Ja Sandwich, Windsor and Am- hershurg Railway Company pour $750,600. Les Border Cities étaient des compagnies de la Couronne qui. durant la guerre, fabriquaient les mitrailleuses Browning,ainsi que les pièces de rechange et les canons de fusils.
Le terrain couvre onze acres et trois dixièmes. La Sandwich Windsor and Amhersburg Railway Company qui exploite le réseau d’autobus de la région de Windsor utilisera la propriété pour réparer, vérifier et garer les autobus.
Les Dominion Foundries & Steel Limited, de Hamilton, Ont., ont acheté, au prix de $100,000, un édifice construit sur leur propriété et qui loge des fours électriques pour l’acier. Cet édifice a été érigé en vue de la production de plaques blindées.
La Standard Machine and Tool Co. Ltd, de Windsor, Ont., acheta pour $12,613, l’établissement de la Couronne, sur son terrain.
Un édifice aux Trois-Rivières, Qué., construit par le gouvernement sur la propriété des Canada Iron Foundries, Ltd, compagnie dont le siège social est à Montréal, leur a été vendu $5,000i Cet éditice servait à la fabrication des moteurs de navires, de mortiers et des bombes aériennes.
Avis da rachat partielLes curé et marguilliers de l'Oeuvre
et Fabrique de la paroisse Saint-François-Xavier de Chicoutimi
ZmlMion <U $500.000. —. 3%% daté» du l*r lévrier 1943
(Expéditions s’élevant à 106,000, ou près de 3,500 par jour durant le mois d’août. Les exportations d’automobiles se chiffrent par 6,592. I.es importations de comestibles, de breuvages et de tabac, les plus élevées depuis vingt-cinq ans). — Par A.-E. Bryan conseiller commercial pour ie Canada.
Londres. — Les exportations du Royaume-Uni, au chiffre de 77.4 L. S. millions durant le mois d’août, ont été de 14.4 L.S. millions inférieures à celles de juillet. Ceci est attribué aux congés du mois d’août. Ce chiffre représente quand même 101 n.c. de ia moyenne mensuelle de 1938. 11 se compare à une moyenne de 107 p.c. pour les trois mois j antérieurs et une de 120 p.c. pour juillet. !
La principale diminution est survenue dans la catégorie des articles | ouvrés, quoique les exportations de fer blanc, qui ont été les plus éle- | vées depuis 1941, aient constitué i une exception remarquable. Les exportations de marchandises en aluminium et en laiton se sont aussi maintenues à un haut niveau. La plunart des classes de machines ont accusé une certaine diminution par rapport à juillet, mais les expéditions de machines textiles ont été les plus grosses depuis 1939. Les voilures automobiles exportées à 1 l’étranger ont baissé de 7,667 en | juillet à 6,592 en août, mais les bi- ! cyclettes (106,000) ont établi un ^ nouveau record. Les exportations d’appareils de radio ont quintuolé la moyenne de 1938, tandis que la coutellerie, la ouincaillerie, et les appareils de téléphone et de télégraphe ont enregistré des chiffres records.
Les importations qui ont valu 121,018,371, ont été les plus élevées depuis plus d’un an. Les arrivages de comestibles, de breuvages et de tabac (63.959.250 L.S.) ont dépassé un record de vingt-cinq ans. Le haut niveau des importations a sérieusement agaravé la balance des paiements du Royaume-Uni. L’excédent des importations sur les exportations, mu avait tombé à 4,8(12,- 223 L.S en juillet, r remonté à 38,- 653,055 en août.
AVIS est par le» présente» donné que conformément aux termes et dispositions de l'acte de fiducie relatif à l'émission d’obligations ci-dessus mentionnée, tel que reçu le 14 Janvier 1943 par Me C.-E. Bol- vin notaire, sous le numéro 9572 de ses minutes, Les Curé et Marguilliers de l’Oeuvre et Fabrique de la Paroisse de 8t-Fran- çols-Xavler de Chicoutimi (cl-aprés appelés la Corporation) rachèteront par anticipation, le 1er février 1947, au prl* de leur valeur nominale, pour Vingt Mille dollars ($20,000.00) des obligations faisant partie de l’émission cl-dessus et dont le choix * été fixé par tirage, le tout suivant détails cl-aprés :10 x $100.00 Nos ; A—38, 49, 60, 127, 130, 153,
170, 180, 198, 19914 * $500.00 Nos : B—100, 151, 193 , 231. 233,
235 . 248 . 262 , 268, 283 , 290, 341, 344, 353. 12 * $1,<X>0.00 Nos ; C—«3. 98, 158, 167, 179.
196, 211. 241, 242, 245 , 252 , 265.Les détenteurs des obligations cl-dessus
mentionnées sont donc requis de présenter leurs titres le 1er février 1947, à l'un ou l’autre des bureau* de la Banque Canadienne Nationale, dans la Province de Québec, afin d'en obtenir le paiement aux conditions stipulées cl-dessus. Toutes les obligations ainsi présentées pour rachat devront être accompagnées du coupon d’intérêt No 9. échéant 1s 1er août 1947 et de ceux subséquents.
Après le 1er février 1947, toutes les obligations mentionnées cl-dessus et qui n'auront pas été présentées pour paiement cesseront de porter Intérêt.
La Corporation donne également avis par la présente que le ou vers le 1er février 1947, elle déposera au Trust Général du Canada, fiduciaire de ladite émission, les fonds nécessaires pour assurer le paiement de toutes les obligations ainsi rachetées plus les intérêts dus sur Icelles Jusqu'au 1er février 1947
CHICOUTIMI, le 23 décembre 1946.Les Curé et Marsuilliers de l’Oeuvre et
Fabrique de la Paroisse St-François-Xavler de Chicoutimi.
TRUST GENERAL DU CANADA Fiduciaire
BRANDRAM-HENDERSON
LIMITED
Fabricants ds peintures depuis 1875
Jardiniers allemands. — A Tfx- nosition des nroduits des jardins notngers à Frampton, Dorsetshire, ôngleterre, ce sont des prisonniers allemands qui ont remnorté le prf- Crf» BPfet psur leur laitue.
Assemblée générale annuelle des
actionnaires
AVISAvis est par les présentes donné
que l’assemblée annuelle générale des actionnaires de Brandram-Hen- derson Limited aura lieu au bureau- chef de la compagnie, 6684, rue St- Urbaln, Montréal, vendredi, le 17e Jour de Janvier 1947, à 11 heures de l'avant-mldl, pour recevoir et étudier le rapport annuel et le bilan, 1( rapport général des revenus et dépenses, le rapport des surplus et le rapport du conseil d'sd- mlnlstratlon et des vérificateurs pour la période terminée le 30 septembre 1948, pour y élire les directeurs et nommer les vérifies; uie pour l’année qui commence et pour discuter de sujets qui peuvent être présentés à rassemblée.
Par ordre du conseil d'admlnletratlon,
B. V. ATKINSON.secrétaire.
Montréal, le 17 décembre 1946.
U y avait en vente sur les deux marchés du bétail de Montréal durant cette semaine: 615 bêtes à cornes, 1,001 moutons et agneaux, 2,511 porcs et 766 veaux. En plus, 928 bêtes à cornes, 1,006 moutons et agneaux, 285 porcs et 60 veaux furent consignés aux maisons de salaison et 26 bêtes à cornes furent maniées dans les cours à destination d’autres endroits au Canada.
Les arrivages étaient très peu nombreux et les prix demeurèrent stables à fermes. La qualité n’était que juste bonne dans toutes les catégories. Les bêtes à cornes comprenaient surtout des vaches, avec un nombre restreint de bouvillons et de taures. Les porcs se vendirent 50 cents plus cher, les truies 25 cents.
Les bouvillons de qualité moyenne tienne à bonhe rapportaient de $12.50 à $13.50, quelques-uns $14, les communs légers aussi bas que $10. Les taures variaient de $8 à $11.50. Les bonnes vaches de boucherie donnaient $10 à $11, celles de qualité moyenne $9 à $9.75, les communes $7.50 à $8.75. Les animaux pour la mise en conserve $6 à $7.50, lap lupart $6.50 à $7.25. Les bons tauraux $10 à $10.50, les communs $7.50 à $9.50.
Les veaux de lait étaient en bonne demande, les meilleurs rapportant $16,, ceux de qualité commune à juste bonne $13 à $15.50. Les veaux de champ se vendaient lentement de $9.50 à $11. Les sujets d’un an $8 à $9.
La majorité des agneaux se vendirent sur une base non-classifiée de $14.50 à $15. Les moutons $5 à $9.
Les porcs «’échangeaient à $23 pour la catégorie A, les truies $20.75 à $21 abattues.
Bourse de New-York
Bourse de Montréal
On a- enregistré quelques baisses peu importantes ce matin dans l’industrie légère, au cours de la première session de la bourse de l’année 1947.
Canadian Car. Montreal Locomotive étaient à la hausse tandis que Price, International et Consolidated Paper, Alco ‘A’ et ‘B. Canadian Breweries et Walker baissaient légèrement.
C.P.R. et Imperial Oil ont monté de quelques fractions, tandis que Noranda et le Nickel avaient un sort contraire. Les échanges d’actions minières ont été peu importantes ce matin.
LOI DE FAILLITEAvis aux créanciers de la première
assemblée sur cession Dans l'affaira de la faillite de :
JOSEPH BEAURIVAGE, entrepreneur, 7770 Chateaubriand, Montréal. Débiteur.
AVIS est par les présente» donné que JOSEPH BEAURIVAGE de Montréal, P.Q., a fait une cession de ses biens le 21 décembre 1946, et que la première assemblée des créanciers sera tenue le 8ême Jour de JANVIER. 1947, à 10 heures de l’avant- midi, au bureau du Séquestre Officiel, Chambre 31, Palais de Justice à Montréal.
Pour avoir le droit de voter à ladite assemblée, U faut que les preuves des réclamations et les procurations soient déposées entre mes mains avant l'assemblée.
Les personnes qui ont des réclamations à l’encontre de ces biens doivent les faire parvenir au gardien ou au syndic, lorsqu'il sera nommé, avant que la distribution ne soit faite, à défaut de quoi le produit de l'actif sera distribué entre les ayants droit, sans égard à ces réclamations.
Daté à Montréal ce 21 décembre 1946.GARDIEN ; JOSEPH-G. DUHAMEL.
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New-York, 3 (A.P.) —Le marché a été relativement calme à l’ouverture de la Bourse de New-York, ce matin. C’est aujourd’hui la deuxième journée de Bourse, en 1947. Plusieurs stocks ont enregistré de légers reculs à l’ouverture, mais le marché a été plus ferme à la fin de l’avant-midi.
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Toronto, 3 (C.P.) — Les actions industrielles étaient un peu plus faibles aujourd’hui, tandis que d’autres groupes gardaient leurs positions au cours de la première matinée 1947 de la bourse de Toronto.
Les mines d’or étaient à la hausse. Madsen, Little Long Lac. Rouyn et Omega ont monté, tandis que Macdonald, Wright-Harereaves et Delnite baissaient légèrement. Les métaux de base n'ont pas changé, si ce n’est ie nickel qui a baisse d’un quart de point.
Accord avec le Pérou. — Les Etats-Unis et le Pérou ont signé une entente en vertu de laquelle les Etats-Unis vont envoyer une mission au Pérou pour y entraîner un corps d’aviateurs.
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VOLUME XXXVlll — No l U DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI i JANVIER 1947
Lo Voix du Pope
S. S. Pie XII s’adresse aux agriculteurs
C'Mt !• vendredi 15 novembre 1946 que le Pape reçut en audience lei délégués de la Coniédération nationale de> agriculteurs italiens, qui ont tenu à Rome un Congrès. 11 leur adressa un discours, qui tut radiodiffusé.
Si le Pape est toujours heureux de recevoir des représentants des différentes professions, il accueille les agriculteurs avec une }oie * toute particulière : c'est que le relèvement moral d'un peuple dépend d'une classe sociale bien affermie et à la piété solide.
L'activité des agriculteurs se trouve profondément ancrée dans la famille, qui est ches eux une communauté de production et de consommation. C'est ce caractère familial qui fait la force du paysan et lui assure son importance dans la nation.
11 faut donc tout mettre en oeuvre pour conserver les éléments essentiels de ce qu'on pourrait appeler la civilisation rurale: esprit de travail, simplicité de vie, respect de l'autorité, amour de la patrie et fidélité aux traditions qui, au cours des siècles, se sont montrées fécondes de bien; esprit d'entr'aide non seulement entre membres d'une famille, mais de maison en maison; enfin, le sentiment religieux, sans lequel toutes ces valeurs n'auraient aucune consistance et se résoudraient en une avidité de gain effrénée. Puissent la crainte de Dieu, la confiance en Dieu, une foi vive qui chaque jour se manifestent dans la prière commune en famille, animer les travailleurs des champs; puisse l'église rester le coeur du village, le lieu sacré où, selon les traditions des pères, les habitants se réunissent chaque di manche pour élever leurs esprits au-dessus des choses matérielles, dans la louange et le service de Dieu, et obtenir la force de penser et de vivre en chrétiens tous les jours de la semaine suivante.
Le caractère éminemment familial de l'entreprise agricole confère au paysan un droit tout spécial à une rémunération équitable. Sans doute, à ne considérer que l'enrichissement rapide ou l'approvisionnement de la nation en produits de la terre à bon marché, on peut être tenté de sacrifier plus Ou moins l'entreprise agricole. Le siècle dernier et les temps présents offrent plusieurs exemples de cette politique qui ne sont pas encourageants.
Aux paysans, il appartient de montrer que. précisément par son caractère familial, l'entreprise agricole n'exclut pas les avantages réels des autres formes d'entreprise, et qu'elle en évite les inconvénients. Ils seront prudents dans le choix de leurs méthodes de travail, réfléchis, parcimonieux, ouverts au progrès; honnêtes dans la vente de leurs produits, ils ne chercheront pas à s'enrichir au détriment du peuple, et ils feront leurs achats sur les marchés de leur propre pays.
Le Pape n'ignore pas que cet Idéal fait souvent défaut. Une grande fermeté de principes et une volonté énergique sont requises aujourd'hui pour résister à l'appât diabolique du gain facile, qui spécule ignoblement sur les nécessités du prochain, plutôt que de gagner la vie à la sueur du front.
Ces défaillances tiennent souvent au fait que des parents emploient trop tôt leurs enfants au travail et négligent leur éducation; elles proviennent aussi du manque d'instruction scolaire et de formation professionnelle des paysans. C'est une erreur, de penser que le cultivateur des champs n'ait pas besoin d'une sérieuse préparation pour accomplir tout au cours de^i'année son oeuvre indéfiniment variée de chaque saison.
Le péché a rendu pénible le travail de la terre. Il ne l'a pas introduit dans le monde. Avant le péché. Dieu avait donné à l'homme la terre, afin qu'il la cultivât. C'était là l'occupation la plus belle et la plus honorable de l'ordre naturel. Continuant l'oeuvre de péché de nos premiers parents, les péchés actuels de toute l'humanité ont fait peser de plus en plus la malédiction sur la terre. Frappé successivement par tous les fléaux, les déluges, les cataclysmes telluriques, les miasmes pestilentiels, les guerres dévastatrices, le sol, en certaines parties désert, stérile, malsain, s'est refusé de donner à l'homme ses trésors. La terre est la grande blessée, la grande malade. Penché sur elle, tel le médecin sur le lit du patient, l'agriculteur lu! prodigue ses soins avec amour. Tout nécessaire qu'il soit, l'amour ne suffit pas. Pour connaître la nature et pour ainsi dire le tempérament de sa pièce de terre, si différente parfois du champ voisin, pour découvrir les germes qui la gâtent, les rongeurs qui la creusent, les vers qui dévorent les fruits, l'ivraie qui infeste les moissons, pour trouver les élé
ments qui lui manquent, pour choisir les culture successives qui l'enrichiront dans son repos même, l'agriculteur a besoin de nombreuses connaissances.
En outre, dans bien des régions, de prudentes mesures préliminaires doivent précéder la réforme des conditions de la propriété et des rapports contractuels. L'histoire enseigne que, sans ces mesures, une réforme agraire tournerait en pure démagogie, et par conséquent en dommage pour le peuple. Plusieurs fois déjà, les discours inconsidérés des agitateurs ont desservi la cause des paysans.
Cette injustice est d'autant plus grande que la vie du paysan a son fondement dans la famille et qu'elle est plus proche de la nature. Elle trouve son expression dans le contraste entre la ville et la campagne.
Les villes modernes, avec leur constant agrandissement, avec leur agglomération d'habitants, sont le produit typique de la prédominance du grand capital sur la vie économique et sur l'homme. Comme Pie XI l'a montré dans l'Encyclique "Quadragesima anno", il arrive souvent que ce ne sont plus les besoins de l'homme qui règlent la vie économique et l'emploi du capital, mais c'est le capital qui détermine la satisfaction des besoins. Ce n'est plus le travail de l'homme, ordonné au bien commun, qui attire le capital et le prend à son service, mais c'est au contraire le capital qui dirige le travail et l'homme même comme un jouet.
Si le citadin souffre de cet état innaturel. l'agriculteur en souffre encore davantage. Le travailleur des champs représente encore l'ordre naturel voulu de Dieu ? que l'homme domine les choses matérielles par son travail, et non pas que les choses matérielles dominent sur l'homme.
Le capital fait miroiter l'or et une vie de plaisirs aux yeux éblouis du travailleur des champs, pour le porter à abandonner la terre et à perdre dans la ville les économies qu'il a laborieusement accumulées, et bien souvent sa santé, ses forces, sa joie, son honneur, son âme même. La terre une fois abandonnée, le capital s'empresse d'y mettre la main et de l'exploiter impitoyablement. La téffè, 'mère nourricière des villes et des campagnes, ne produit alors plus que pour la spéculation; le peuple souffre de la faim, et l'agriculteur se grevant de dettes marche lentement à sa ruine, l'économie du pays s'épuise pour acquérir chèrement les denrées qu'elle doit faire venir de l'étranger.
Le pervertissement de la propriété privée agricole est fort dommageable à la campagne et aux paysans. Le désordre pourtant ne résulte pas de la propriété privée en tant que telle. Même dans les pays où l'Etat dirige entièrement le capital et la production, les intérêts de l'industrie et du commerce extérieur prédominent. Alors le vrai paysan souffre encore davantage.
L'économie d'un peuple est un fout organique, où toutes les possibilités productives du territoire national doivent être développées dans une saine proportion. SI cette vérité fondamentale, toujours soutenue par l'Eglise, avait été observée, l'opposition serait moins grande entre la ville et la campagne.
Aux autorités publiques de défendre les droits des paysans. Mais l'aide principale, les agriculteurs la trouveront dans leur union coopérative, spécialement en se gui concerne les problèmes do credit
* * *Avant de t.rmln.r ion dheoun !• top»
! fit encore une remarque iur !• problème | du travail.
Le. cultivateurs forment avte Irais la- mlllee une communauté de travaU. Mais lei agriculteurs formsnt avsc Iss autrss professions éqalemsnt une grands communauté de travail. Tel est l'ordre d# Dieu et de la nature; telle est la eoncsptlon catholique du travail. 11 unit Iss hommes w un service commun du peuple- dans an même effort en vue de leur propro perfectionnement, pour honorer leur Créateur et Rérempteur.
Les agriculteurs considéreront donc leur travail somme une contribution à l'ioo- nomie publique. C'est là le fondement de leur droit à u nrevenu suffisant pour leur entretien, selon leur dignité d'homme et aussi selon leurs besoins culturels. Mais c. droit implique aussi la reconnaissance, par 1m paysans, de leur solidarité avsc les autres groupes professionnels qui travaillent pour les vraie besoins du peuple, et par conséquent leur adhésion au principe de la paix eoclale.
a. n.(Croix de Paris. 5-12-4))
LES NOUVELLES UNIVERSITAIRES
Nouveaux licenciés des H.E.C. et comptables agréés — Elections à la Fédération étudiante —
Les étudiants, la F.C.U.C., Pax Romana, et les questions internationales
Les nouveaux comptables agréésLa vingt-neuvième session d’exa
mens, pour I? licence en sciences comptabl°s donnant droit d’admission à l’Institut des comptables agréés de la province, a été tenue à l’Ecole des Hautes Etudes commerciales, en décembre.
Ces examens sont très serrés, exigent une préparation extrêmement rérieuse et donnent une haute valeur aux titres de licencié des H.E.C. et de C.A. qu’ils confèrent.
Les candidats dont les noms suivent ont subi avec sutcès cet examen: Hervé Belzile, Guy Martin, Gérard Legendre, Charles McLaughlin, Hervé Forget, Paul Rozon, Mar- c;l Armand, Robert Caron, Gaston Robillard, Marcel Juteau, Marcel Girard, Paul Beaudoin, Marcel Renaud et Maurice Hardy, tous de Montréal.
Le prix “Jean Valiquette”, offert à celui qui se classe premier, a été attribué à M. Hervé Belzile.
Le jury pour ces derniers examens, était composé de M. Esdras Minville, • directeur de l’Ecole des Hautes Etudes commerciales, de MM. Lucien Favreau, Roger Char- bonneau et Gilles Murray, professeurs à l’Ecole des Hautes Etudes commerciales; René Dufresne, André Leroux et Emile Maheu, délégués de l’Institut des comptables agréés de la province de Québec.
M. Maurice Sauvé, presidentdes étudiantsM. Maurice Sauvé, 'Si ans, étu
diant en droit de l’Université de Montréal, a été élu, président de la Fédération nationale des étudiants universitaires canadiens, au cours des assises de la Fédération tenues au Hart House, à l’université de Toronto.
Don Seldon, directeur de l’amicale des anciens de l’universilé Mc- Mastr, a été nommé secrétaire-trésorier.
Le Dr N. A. Mackenzie, prési- den; de l’université de Colombie canadienne, a été invité a occuper le poste de président honoraire.
Pnrmi les vice-présidents régionaux élus, on compte George C. Robinson, de l’université du Nou- vei-u-Brunswick et Jean-François Pelletier, de l’université Laval.Le congrès étudiant de
"Fax Romana"A propos du récent congrès in
ternational de Pax Romana à Fribourg, M. Thomas Greenwood, journaliste et professeur à l’Ecole des Sciences politiques de l’Université d’Ottawa, a donné son opinion sur les congrès des jeunes en générai. Se trouvant dans un état essentiellement passager, les étudiants ne peuvent rien faire de définitif surtout quand il s’agit de problè
mes d’envergure internationale; c’est pourquoi ces congrès sont toujours menés par des diplômés. Tout d’abord Pax ztomar.a a créé officiellement des sections de diplômés au sein de ses fédérations affiliées, ce qui existait déjà d’ailleurs dans plusieurs pays. Ensuite, s’inspirant officieusement d’un désir de S. S. le Pape, Pax Romana souhaite que les universités catholiques se préoccupent de créer des centres d’études internationales. M. Greenwood insiste sur l’importance et l’urgence même de ces centres. Il n’y a plus d’isolement possible, dit- il, et plus que jamais les catholiques doivent s’intéresser aux choses internationales, Nous avons tout ce qu’il faut au Canada et nous pourrions apporter une contribution considérable et de liante qualité si nous parvenions à organiser nos forces et à les orienter dans ce sens. Le conférencier souligne le fait que nos délégations canadiennes aux assises internationales ne sont pas toujours pourvues de conseillers techniques à la hauteur. M. Greenwood dit encore que nous devrions maintenir des relations constantes avec l’UNESCO, ce que Pax Romana entend faire aussi. Il parle ensuite de l'Aide aux étudiants et aux diplômés victimes de la guerre.
Le récent voyage de M. Greenwood en Europe lui a permis d’observer sur place la situation dans laquelle se trouvent les pays que la guerre a cruellement éprouvés. Quand des peuples souffrent de la faim, i) est difficile d’éviter qu’ils aillent au plus offrant. C’est pourquoi le communisme en Europe ne se présente pas sous forme d’idéologie mais comme une arme. Après avoir brossé le tableau de la situation d’après-guerre surtout en France et en Allemagne, M. Greenwood démontre comment les Russes, profitant de cet état de choses, s’appliquent à présenter des programmes alléchants, pleins de promesses concrètes sur des questions vitales; ravitaillement, sécurité, libertés, e4c. Et les peuples affamés ne se préoccupent pas des principes, ils votent aveuglément pour le
plus offrant. Le communisme a changé de tactique, ou plutôt il est une tactique; il ne s’impose plus aux foules, il les pénètre. Mais au fond de toutes ses menées, il possède des chefs avertis de l’idéologie communiste, et s’est ce qui est dangereux. Les Russes disposent de cinq armes, la sécurité, le panslavisme. le communisme, la diplomatie et le désir de reconstruction. Le communisme et le panslavisme leur sont propres, nous possédons les autres. Le panslavisme leur assure une réserve humaine de 163 millions, peuples sous leur emprise, et le communisme sert leurs buts différemment selon les pays et les circonstances. Ordinairement le communisme se présente sous des formes camouflées mais toujours il poursuit une réforme sociale, une réforme radicale.
Cependant M. Greenwood soutient que la France ne sera jamais communiste parce qu’elle possède trop de ressorts idéologiques et financiers qui pourront ramener les choses au point quand les temps normaux seront rétablis. D’autre part, tant que cette situation chaotique se continuera, elle ne laissera lias d'être dangereuse. En terminant M. Greenwood souhaite que le Canada et l’Amérique, vers qui se tournent avec anxiété les yeux de l’Europe, fournissent sans cesse des forces idéologiques et diplomatiques pour éviter au monde le danger grave qui le menace présentement.Revues étudiantes
Bravo! au Quartier latin pour son numéro sur l’indépendance canadienne!
11 nous fait plaisir de souligner tout spécialement la réussite des élèves du séminaire de Rimouski, avec leur belle revue ‘"‘La Vie écolière": plusieurs articles intéressants, des photos remarquables, des bois fort bien ciselés, une présentation générale luxueuse, intelligente, et surtout très vivante. Aiglons, du Collège de St-Jean, s’engage sur rne voie analogue: souhaitons-lul- le
même succès pour l’année nouvelle.La revue ‘'Collegia”, du collège
classique de jeunes filles Basile-Moreau (Ville St-Laurent), mérite aussi des compliments pour la féminité qui s'en dégage, et i'absence totale de cet air femme sapante que personne ne souhaite y voir. Il semblerait que la devise des collaboratrices soit: '“E’t're savante sans le paraître”... et c’est très bien.
Importantes promotions au Pacifique Canadieti
M. N. R. Crump, gérant général de la compagnie du Pacifique Canadien, à Toronto, depuis janvier dernier, vient d’être nommé vice-président et gérant général des lignea du réseau de l’Etst de cefte compagnie, en remplacement de M. E. D. Cotte- rell, qui prend sa retraite. M. Crump n’est âgé que de 42 ans et il compte 27 années de service au C. P. R.
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Quand les Britsualqnes veulent dire qu'une
chose est sûre, de tous repos. Us emploient l'ex
pression “Safe ss the Bank of England"—solide
Un règlement se fait encore attendre .. ; après
deux ans et demi!
11 est vrai qu'une offre fut faite au bout de deux
Concours de poésiecanadienne anglaise
La ÿoctri) Society de Winnipeg, affiliée à la Poetry Society de Londres (Angleterre) organise un troisième concours de poésie canadienne. L’initialive a un double but; stimuler la création littéraire cl encourager les poêles canadiens.
L’ouveriure officielle du concours est fixée au 7 janvier, el l’on devra livrer tous les manuscrits le ou avant le 15 mars 1947. Le premier prix se chiffrera à $40., le second à $25., et le troisième et dernier sera de $10.
Suivent les règlements du concours:
1— Peuvent v participer les écrivains de tout le Canada, de profession ou non.
2— On doit faire accompagner son manuscrit d’une somme de un dollar ($1.), tarif d’inscription au concours; ne pas envoyer de timbres.
3— On peut présenter autan) d’oeuvres qu’on le désire, pourvu qu’on fasse eccompagr.er chacune! du droit d’inscription d’un dollar.
4— On peut donne, aux poèmes j n’importe qu’elie forme (lyrique, narrative, ou encore sonnets, ballades, odes, etc.).
5— Les manuscrits doivent être en anglais, dactylographiés d’un ; seul côté des feuilles, sur double espace.
a) Le concurrent doit envoyer, j sous enveloppe séparée ci cachetée, | son nom véritable et son adresse. A l’extérieur de cette enveloppe, il | devra inscrire son pseudonyme.
b) Le poème devra être soumis j en trois copies, chacune signée du j pseudo de l’auteur, en lettres moulées ou dactylographié.
c) Tout manuscrit portant ic | nom véritable de l’auteur ou une marque quelconque d’identification sera déclassé.
d) On n’acceptera pas de poè-1
mes ayant déjà été publiés.fi—il faut adresser tout manus-
cit à: Mme Louise Hercus, 363 Oak Street, Winnipeg.
8—II faut livrer tout manuscrit le ou avant le 15 mai 1947,
9 On fera un choix soigné des juges du concours, visant à l’autorité et à l’impartialité. La décision du jury sera définitive et sans appel.
La Poetry Society, de Winnipeg.(Communiqué)
Le “Chemin des cloches”, — A Annecy, en France, se trouve un sentier qui porte le nom pittoresque de “Chemin des cloches”. La dynastie des Paecard y a installé sa célèbre fonderie.
fête des Rol5' le 6 janvier-
AURA IT RETOUR POUR LE PRIX D’UN PASSAGE SIMPLE PLUS UN TIERSCélébrer, cette innée, li {été de» ROIS evec vos perenti—le lundi 6 janvier.Billet» valide» du vendredi midi, 3 janvier,
au lundi 6 janvier à 2 heure» p.m. Au
retour, départ jusqu'à minuit
ie mardi 7 janvier 1947,Rmuignft-
tu»! auprès des tseuls.
CANADIEN PACIFIQUE NATIONAL CANADIEN
comme It Banque «f Angleterre. Cette devise est
devenue le symbole du “fair-play" britannique
tel qu’appliqué aux rapports commerciaux. La
Commission Hydro-Electrique de Québec a pubii-
qoement ignoré ce symbole... cette inspiration.
Au moment où le gouvernement travailliste de
Grande-Bretagne s« préparait à prendre pos
session de la fameuse Banque d’Angleterre—
après s’étre entendu avec les actionnaires et leur
«voir offert, <c* priesUile, un
règlement raisonnable, le
gouvernement de la province
de Québec procédait, lui
aussi, à l’expropriation d’une
grande entreprise de service
public sans dédommager les
actionnaires . ; . sans même
rien leur promettre.
ans. 11 est vrai qu’elle fut plus tard refusée. Il
est vrai aussi que le dernier règlement proposé
est ridicule car il repose sur une évaluation
vieille de 40 ou 50 ans. De plus, il est vrai que
toutes les recettes provenant de l’exploitation
des biens saisis sont confisquées depuis deux
ans ... et il n’en est pas moins vrai que toutes
ces choses constituent une violation flagrante
du code civil à l’abri duquel nous vivons . i. et
qui est censé nous protéger.
Qu’est-ce qui empêche le
gouvernement de s’inspirer
des méthodes employées lors
de l’expropriation de la
Banque d’Angleterre . . c DÈS MAINTENANT?
Il est tard . . . mais il n’est
pas trop tard!
LES RESEAUX FERROVIAIRES IRITANNIQUES AUSSI I
On apprend que le gouvernement de Grande-Bretagne est en voie de faire une offre aux chemins de fer britanniques afin d acquérir leurs actions. Cette offre est basée sur la valeur moyenne des actions de ces compagnies aux cours du jour en vigueur pendant la première semaine de novembre 1946. Cette proposition raisonnable est faite avant de procéder à f étatisationdes chemins de fer.
Cette annonce est publiée data l'intérêt des i0,000 actionnaires de la
MONTREAL LIGHT, HEAT AND POWER CONSOLIDATEDdont 22,000 détiennent moins de 100 actions.
8 LE DEVOIR, MONTREAL, VENDREDI 3 JANVIER 1947 VOLUME XXXVIH — No 1
Le Canadien est à cinq points de la première positionPla>non(,oIl etLe Canadien Ils battent Les Québécois
est vainqueur difficilement j ont eu raison des Eperviers le Détroit des Cataractes
Chicago, 3. bien tenté de
Les Eperviers ont, l’emporter sur le Ca-
Toroiito, 3. — Les Ailes Rouges; . ,de Détroit ont subi une défaite le | Quebec, 3. — Les As de Quebec,** *-----— •~"~rr .. ,4. ,.4n (iPV it. ,|s i sous la direction tie Lex Look, ontnacüen mercredi soir en cette ville Jour de I An, aux mains utx i-tao»! ......................
dans une joute de la Ligue Natio- de loronto alorsnale et du conunencenient à la fin Hans "une_ioute I n'or ‘tu Président George Slater,de la partie les hommes de Johnnj le compte de 3 a dans une jouit | j , :oueurs .i,, i.. Vieille C i-Gottsidig ont bombardé les buts jlu | contestée et intéressante au pow ^aractes
de Shawinigau par le compte de 7 à 5 pour se rapprocher de la deu-
mains ues i.eais ioue les protèges j enregistre une belle victoire hier
int été vaincus par soir dans les séries de la Ligue Sc-
Rleu Blanc Rouge mais la défense, ,de Disk Irvin était solide et Bill Les Leafs ont donc continue leur Durnan veillait attentivement dans marche triomphale vers le cham- ses buts et la plupart des attaques! pionnat de la Ligue Nationale car des locaux échouèrent avec le c’était leur huitième victoire sur résultat que le Canadien a triomphe | leurs neuf dernières parties jouees de ses rivaux par le compte de a à et les hommes de Happy Day ont
maintenir en deuxième I maintenu leur avance sur le Cana-3 pour seposition du circuit Campbell
Billy Reay, avec deux buts et une assistance,) et Maurice Richard, avec deux buts — ses,21 et 22e de la saison — furent les joueurs d’avant qui menèrent les (Canadiens à cet éclatant triomphe.
Les Canadiens eurent la partie facile encore une fois durant cette joute de mercredi soir. En effet, durant la 1ère période, Billy Hcay, Léo Gravelle et Maurice Richard comptèrent tour à tour pour donner une forte avance de 3 à 0 aux joueurs de la métropole canadienne. Deux de ces buts du Tricolore furent comptés alors que les Hawks étaient à court d’un joueur, le colosse Johnny Mariucci étant à se rafraîchir au cachot pour deux minutes après avoir rudoyé un des joueurs du Canadien.
Red Hamill réussit ensuite à dé
(lien qui. de son côté, a Momphé des Eperviers, à Chicago.
xièine position, détenue par les Royaux de Frank Carlin, et s’éloigner de leurs rivaux d’hier qui sont eu quatrième place.
Dirigés à l’offensive par Herman Gnihn, qui a compté quatre points pour les As, le club local cut cons-
La victoire des Leafs fut heurcu-. tamnient l’avantage et la victoirese aux Torontois car le club de la Ville Reine a perdu les services de l’ailier gauche Harry Watson, blessé au genou alors qu’il est venu en collision avec McGaig. Il sera inactif pour un mois. 11 a tété transporté en dehors de la glace et ne pourra pas prendre part à la joute de ce soir contre les Rangers de New- York.
Le Toronto a compté le premier point de la partie au cours de la deuxième reprise, alors que Don Metz a pris une passe parfaite de Thompson pour lancer dans le filet de Lumlcy.
Le deuxième point des Leafs a été compté par le joueur de défense Garth Boesch. qui avait reçu une passe de Ted Kennedy à la ligne
jouer le brillant Durnan au début bleue. La rondelle passa entre les de la seconde période pour réduire deux jambières de Lumley.
Gordon Howe a compté le seul point du Détroit, moins de deux minutes plus tard.
Les Leafs de Toronto, la terreur de tous les clubs de la X.H.L. depuis le début de la saison, à cause de leurs tactiques rudes se sont plaints aujourd’hui, que le joueur de defense Doug McCaig. des Ailes Bouges de Détroit avait été leur plus grand rival en parlant de rudesse.
J avance des champions à 3 à 1, mais cela ne porta aucunement profit aux Eperviers car Reay et Richard comptèrent ensuite chacun leur second but de la soirée, avant la fin de cette seconde reprise, pour assurer une avance de 5 à 1 aux Canadiens. On vit ensuite la recrue Bill Gadsby compter son premier but dans la ligue Nationale, trois minutes avant la fin de la période et les Canadiens menaient facilement par 5 à 2 après deux engagements de 20 minutes
En moins de deux semaines, Mc.____ ..... ........ . 'al8 a privé le Toronto de deux
Ees Canadiens auraient probable- j?l!f.llrs-v. Le Tl décembre dernier, eut augmenté leur pointage dans! 1 a‘ber vie Lynn souffrait d’une sé-mem augmente leur pointage
la période finale n’eût été du fait qu’ils durent jouer à deux reprises alors qu'ils étaient à court de deux joueurs. On vit alors les solides arrière-gardes du Tricolore afficher une fameuse tenue, et les Eperviers, bien qu’attaquant sans répit aucun, ne purent déjouer Durnan une seule autre fois.
Ea joute fut passablement rude et pas moins de 14 punitions furent décernées par l’arbitre Bill Chadwick. Ken Reardon, pour sa part, visita le banc du pénitencier pas| moins de trois fois. Les Eperviers ne furent pas déclassés et ils firentPreuvcnt d’une offensive vraiment ._K„_ .. • y.........soutenue avec pas moins de 34 lan- u _ ?nre- George Hayes; juges desrers contre Durnan tandis que Paul bors-jeux; Eddie Mepham, Jim Pri-Bjbeault n’avait nue 23 lancers à ar-i,neau’ „jeter. Durnan fut trop solide toute- . 1 rcniiere périodefois, de même que ses joueurs de „UCV.1? P01''*;défense et aussi, d’ailleurs scs ‘'"''."."isrVlmison, Horeck, Poi- joueurs d'avant. I Stanowski.
Alignement des équipes: , -r deuxième périodeCANADIEN; Buts; Durnan; dé- n ’ M,et* ” 5’51
fenses: Lamoumix et Harmon; cen- q ~?)pTro !0’HR,H'sch..............>?-48Ire: Mosdell; avants; Chamberlain n. •r),t’ Hï-Y1', ” „......... ,5’43et Peters. Subs. Bouchard, Fillon limitions: hiukay, Mortson, Ho-bjp'ie. Richard. O’Connor. Reay,,\ I I IS X J , 1 • — Z S ma • '
parution de l’épaule après être venu en collision avec McCaig. Il sera inactif pour un autre mois.
Alignement des équipes:DE I BOIT. — Buts: Lumley; dé
fenses: Quaekenbush et Stewart; centre: Abel; avants; Gauthier et J. Conacher. Subs.: MvCaig, Rrune- teau, Reise, Taylor, Lundy, JL Co- nacher, Horeck, Lindsay, Doran et Howe.
TORONTO. — Buts: Broda; défenses: fliomson et Mortson; cen- tre: Kennedy; avants: Meeker et hiukay. Subs.: Apns, Kzinicki, Wat-
, son. Staiîowski, N. Metz. O. Metz, Polie, Stewart, Boerch. Bodnar.
ne laissa jamais aucun doute malgré la belle lutte livrée par les visiteurs.
Le trio formé de Herman Grutin, Punch imladi et Nelson fut sûrement le meilleur de la soirée en participant à cinq des sept buts de leur club, tandis que la ligne composée de Roy Heximer-André Chalest-Nils Tremblay compta les deux autres buts. Herman Gruhn fut certes en évidence pour le club de la Vieille Capitale en comptant quatre buts, tandis que Heximer enregistra deux buts et Nelson obtint l’autre but. Pour les Cataractes, Campbell, un ex-Hoyal, compta deux buts. Carthy, Théberge et Bergeron furent les seuls autres porte-couleurs des Cataractes capables de prendre le solide Jean Marois en défaut.
Le vétéran Punch Imlach fut encore effectif à l’offensive en fabriquant les jeux pour trois buts.
Les Québécois prirent une avance de 3 à 1 dans l’engagement initial, puis ils portèrent le compte 0 à 3 à la fin du second engagement. Les Cataractes réussirent à compter deux buts dans la période finale contre un seulement pour les vainqueurs.
La joute fut assez rude et les arbitres Paquet et Corriveau furent obligés de décerner neuf punitions, dont
* trois à Théberge, agressif joueur de défense des Cataractes.
Composition des équipes:SHAVVINIGAN — Buts, Cheva
lier; défenses, Bergeron, Bennett: centre, Carthy; ailiers, Gagnon, Campbell; subs, Foster, Delong- champ, Fillon, Chenier, Murray, Maloney. Théberge.
QUEBEC -— Buts, Marois; défenses, Renaud, Taggart; centre, Tremblay; ailiers, Charest, Heximer; subs, Boorman. Imlach, Nelson, Boxstael, Tondreau, Gruhn.
Arbitres: Paquet et Corriveau.Première période
E
Allen. Reardon, Gravelle, Léger.CHICAGO. — Buts: Bibeault; dé-
fenses; Mares et Jackson; centre: VL Bentley; avants: I). Bentlcv, Mo- sienko. Subs.: Mariucci, Smith, bowler. Gee, Brown, Hamill, Ka- leta, Gadsby, Natrass.
Arbitres: Bill Chadwick, Horatd March, Steve M.mris.
Troisième période •Aucun point.Punitions: Meeker 2, Howe, Lindsay.
Première période1— Canadien, Reay . .2— Canadien, Gravelle3— Canadien, Richard
0.394.31
19.20Punitions: Gee, Mariucci, Rear
don, Fowler, Mariucci.
1.1910.2910.2317.20
Deuxième période4—Chicago, Hamill............â—Canadien, Richard (i—Canadien, Reay . . . .7—Chicago, Gadsin ----- ..
Punitions: Chamberlain. Mariucci. Reardon, Lamoumix, Gadsby.
Troisième périodeAucun point.Punitions: Harmon, Reardon,
Mosdell, Brown.
Québec, Gruhn (Imlach, Taggart) ........ 3.03
2— Québec, Heximer (Tremblay, Charest)
3— Shawinigan, Théberge(Carthy’) .................
4— Québec. Gruhn (Renaud, Taggart) ...
Pun.: Renaud, Charest, Chenier, Théberge (2), Bergeron, Gruhn, Murray.
Deuxième période1.38
6.45
7.02
7.15
f
Les Rangers sont battus
par le BostonBoston, 3. — Les Rangers de
New-York, peu favorisés par le calendrier des joutes ont dû baisser pavillon devant les Bruins d'Arthur Ross avant-hier soir car, fatigués après leurs récentes joutes, les New-York out été vaincus par le compte de 3 à 1 en cette ville après avoii#enregistré le premier point de la partie.
Les Bruins ont compté deux points à 39 secondes il intervalle dans la deuxième période pour s’assurer la victoire, apres que chaque club eut compté une fois dans la première. C’est le premier triomphe des Bruins depuis le 18 décembre, lorsqu’ils avaient défait les Rangers par 3-2. Entre ces deux gains, les Bruins avaient s’/'ii quatre défaites et avaient annulé une fois sans perdre la troisième place.
Le seul point des Rangers a été compté dans la cinquième minute de jeu par Joe Bell, pendant que Fat Egan était en train de purger une punition. Bell a prit une double passe de Phil Watson et Hal Laycoe pour déjouer Frankie Briin- sek au cours d’une mêlée.
Don Gallinger a égalé les chances peu avant la fin de la jiremiè- re période, prenant le retour d’un lancer de Joe Carveth pour lancer dan& un filet vide.
Les Bruins ont pris les devants à leur tour lorsque Bobby Bauer a compté sur une passe de Milt Schmidt dans la deuxième période et 39 secondes plus tard, Joe Carveth a compté le dernier point sur des passes de Bill Cowley et de Woody Dumart.
Ces deux points ont démoralisé les Rangers à un tel point qu’ils n’ont réussi qu’un lancer sur Brim- sek pendant le reste de la période. Dans la troisième, les Rangers ont tenté un ralliement, mais n’ont pu organiser une attaque soutenue.
Les Rangers ont eu une excellente chance de regagner le terrain perdu lorsque Murray Henderson a été puni pour cinq minutes poui s’étre battu avec Bryan Hcxtall, ma:s Brimsek a été à la hauteur de la situation.
Alignement des équipes:BOSTON. — Buts: Brimsek; dé
fenses; Crawford et Pratt; centre: Schmidt; avants; Bauer et Dumart; Subs.: Cowley, Reardon, Guidolin, Henderson, Egan, Gallinger, Carveth, Grosso, Smith (, Shill,
RANGERS. — Buts Rayner; défenses: Colville et Juzda; centre: Gardener; avants: Trudel et Russell. Subs.: Laprade, Leswick, Warwick, Moe, Cooper, Laycoe, Watson, Read, Hextall. Bell.
Arbitres: Frank King Clancy;Sam Babcock et Herb Gallagher.'
Première période1— Rangers. Bell ............... 4.252— Boston, Gallingher .......... 71.20
Punitions: Egan, Juzda, Guidolin.Deuxième période
3— Boston, Bauer ............... 2.334— Boston, Carveth ............. 4.12
Punition: Cooper.Troisième période
Aucun point.Puntions : Henderson 2 (une ma
jeure), Gardner, Hextall.
Emile All aisà Montréal
Ils pourront joueraux Etats-Unis
Ottawa. 3 — Ees autorités du dé- oartement du travail ont avisé Art Chapman, pilote des Bisons de Buffalo, de la ligue Américaine, qu'elles se préparaient à rédiger les permis accordant le droit à Jimmie McFadden et Les Hickey d'immigrer aux Etats-Unis.
On sait que McFadden et Hirkcv, deux cx-norte-couleurs des Sénateurs d'Ottawa, de la ligue Senior du Québec, s’aligneront avec les Bisons samedi soir, contre les Hornets de Pittsburgh. Les deux fug.-
; tifs ont quitté le camp des Séna- i leurs le 10 décembre pour se ren- ; dre à Buffalo, mais ils furent inca- | pahlcs de traverser en territoire ; américain, parce qu'iis ne possé- : liaient lias leur permis d’immigra- : lion. Immédiatement, les officiels de l’Ottawa Forum Company intentèrent une injonction contre les Bt-
j sons de Buffalo et l’éclaireur Hap- i py Emms qui avait approché McFadden et Hickey.
Après avoir réussi à conclure une ■ entente favorable avec les direc- ; leurs des Bisons de Buffalo. Tommy Gorman, gérant général de l'Ot-
5— Shawinigan, Bergeron6— Québec, Gruhn
(Imlach, Renaud) ........ 2.4917— Québec, Nelson (Imlach) 10.58 !8— -Québec, Gruhn (Nelson) 11.22 t9— Shawinigan, Campbell
(Gagnon) ....................... 13.16 |Pun.: Théberge, Filion, Renaud.!
Troisième période10— Shawinigan, Carthy . .11— Québec, Charest
(Heximer, Tremblay)12 Shawinigan, Campbell
(Carthy) ...................Pun.: Aucune.
9.02
16.02
18.12
Tournoi 'Montreal Novice' de poids et haltères
Accompagné de Mme Allais, Emi- hiwa Forum Company, retira Finie Allais est arrivé à Montréal hier jonction. Bien que les demandes de après-midi. On a terminé chez Ea ------*" J- ** ~-*J— -* •ton les préparatifs qui feront de cette visite un véritable gala pour les fervents du ski qui auront la
permis de McFadden et Hickey pour aller travailler aux Etats-Unis n’aient jias encore été reçues, les autorités canadiennes ont avise
Skieurs de Pont-Viou à Saint-Sauveur
chance de rencontrer l’as français j Lhapman par télégramme qu’elles durant la Journée aujourd’hui et ' étaient prêtes à les leur accorder, aussi samedi matin. i Le télégramme était signé par Ar-
Allais, le premier skieur à rem-1 !*ulr McNamara, sous-ministre du porter en même temps les cham- Travail, pionnats mondiaux de descente et ^ ^de slalom, d’abord en 1937, puis une : seconde fois en 1938, est l’homme! dont le nom est devenu synonyme de la technique française du ski, 'Elle est enseignée par tous les instructeurs de ski en France. Allais a ! écrit deux livres sur la technique du ski, l’un paru il y a quelques années. l’autre à être publié dans quelques semaines.
On rapporte de Québec que ses évolutions sur les côtes de cotte région, où les skieurs ont pu le voir à l’oeuvre, ont susciét beaucoun de commentaires el une grande admiration. Un skieur bien connu à Oué- l'cc raconte qu’Allais a provoqué la stupéfaction des spectateurs.
Le fait n’a rien d’étonnant si l’on considère la réputation et l'expérience qu’Allais apporte avec lui au l’anada. Son système ressemble l'eau coud à O méthode parallèle de 1 oosli. laquelle est enseignée sor i-'ritz Loosli à l’école rte ski du Château F'rontenae. Loosli Iraee l’origine rte son système au livre d’AHais sur le sirj, J] y a cependant de légères différences entre les deux techniques. nar suite des conrt'toins "ondieles qui emn'Vhèrent l.norii Je se tenir en contact avec Allais durant plusieurs années.
(
La direction du “Centre sportif Pont-Vian, lue.,” désire rappeler à ses membres du club de ski, et autres skieurs qui veulent profiter des avantages du service d’autobus spécial au club, que la première excursion dans les Laurenlides aura lieu dimanche prochain le 5 janvier. La destination est Saint-Sauveur.
La journée sera certainement intéressante, car en plus de faire du ski à leur guise, les membres pourront assister aux concours organisés pur la Zone Laurentienne, à St- Sauveur.
On est prié de noter que le départ de Montréal se fera à l’angle des rues Bernard et Saint-Laurent à 8b. 15 u.m., de la salle d'attente, à 781 Jean-Talon, à 8b. 30. et d’A- huntsic à 8h. 45.
Les skieurs intéressés peuvent se rendre sur les lieux et rencontrer le président, Roger Hébert, qui se fera un jilaisir de les renseigner davantage.
Le 7 janvier prochain, à 8 heures du soir, à la Palestre nationale, aura lieu le tournoi de Montréal, Novice de poids et haltères, sous les auspices de la Province of Quebec Weightlifters Association.
Les trois levés olympiques: le développé", l’arraché, i'épaulé et jeté seront acceptés, à ce tournoi organisé par M. Lionel St-Jean, instructeur de la Palestre.
Toute demande d’entrée devra être envoyée à Harvey Hill, secrétaire de la P.Q.W.L.A., 405, ave Galt, Verdun, téléphone YO. 5448. Ces demandes seront acceptées jusqu’au 5 janvier, date de fermeture pour les entrées. A date nous avons reçu les entrées de Marc Auger et Gilles Delisle du club de la Palestre nationale, de Jocelyn Lake, Gilbert Lévesque, Allan Gravston et René Lake du club CYR W.L.C.
Tout leveur de poids amateur n’ayant jamais gagné un tournoi dirigé par la Province of Quebec Weightlifters Association peut participer à ce tournoi. Ceci est une belle occasion pour ceux qui n'ont jias beaucoup d’expérience et qui voudraient en acquérir afin de participer à des concours plus importants au cours de l’année. C'est le premier tournoi de l’année qui devra se terminer par le tournoi national du Canada, qui doit avoir lieu à Montréal encore cette année.
D’autres entrées sont attendues du Y.M.C.A. de Verdun et du Y.M.C.A. Central; les entrées indépendantes seront les benvenues. I-es concurrents devront posséder ou se procurer leur carte de membre de la P.Q.W.L.A.
Le Lachine rendra visite
au CornwallLes Rapides de l.achine tien
dront une importante pratique ce matin en vue de leur rencontre contre les Cougars de Cornwall. Puis dimanche après-midi, ce sera au tour des Cougars d’envahir le ter- riloire de l’arcna de Lachine pour disputer la victoire aux Rapides dans une autre partie régulière de la ligue Provinciale.
Les Aigles de Verdun, pilotés par Lome While, tiendront également une pratique en vue de leur joute de dimanche prochain contre le St-François de Sherbrooke. Ce dernier club détient actuellement la première position.
L’instructeur Lome White croit qu'Edgar Molt, brillant joueur de défense, sera en condition pour re- prendre son poste sur l’alignement des Aigles dimanche. Actuellement, White ne compte (pie sur trois joueurs d’arrière-garde: Noël Tremblay, Don Tomalty et Bruce Ward.
Dimanche dernier, à Victoriavil- le, Ward a compté le point égalisateur contre les puissants Tigres.
Paul Eamarcné, mentor des Rapides de Lachine, a déclaré hier soir qu’il apporterait probablement quelques changements sur son alignement, tout particulièrement sur ses deux dernières lignes d'attaque. La- r.iarche est fort satisfait du trio comprenant Paul-Marcel Raymond, Bobby Morin et Don Maher. Jean- Paul Leclerc sera encore dans les filets, tandis que Yvon Hamel. Marcel Larochelle, Charlie Phillips et Jimmy McMurray se partageront le travail à la ligne bleue.
Ernest Comte, président de la ligue Provinciale, a déclaré qu’une importante assemblée sera tenue ce soir, en l’hôtel Queen's.
Les New-Yorkais font preuve
de courageNew-York, 3 — Ees Rangers, qui
avaient à jouer Irois parties en autant de jours dans les séries de la Ligue Nationale de hockey, ont livré un bel assaut aux Leafs de Toronto, hier soir, dans la métropole américaine, alors qu’ils étaient opposés aux Leafs de Connie Smythe. Les meneurs du circuit Campbell durent mettre tout à profit afin de l’emporter sur les joueurs de Frank Boucher, et encore, ce n’esl que jiar la faible marge d’un point que les Leafs l'emportèrent sur les Rangers, le compte étanl de 5 à 4.
Par leur victoire d'hier soir, les Torontois ont pu augmenter leur avance eu tête du circuit professionnel, le Canadien étant inactif. Les I.eafs ont maintenant une avance de cinq points sur le Bleu Blanc Rouge, niais ils ont joué deux parties de plus que l’équipe montréalaise.
Les Rangers se sont ralliés pour prendre les devants au début de la 2e période, mais grâce à trois buts consécutifs, les Torontois prirent une avance de 4 à 2 à la fin du 2e engagement. Malgré de brillants efforts dans la période finale, les joueurs dirigés par Boucher furent incapables d’égaliser le pointage. Cette victoire éteit la 5e des Leafs aux dépens des Rangers cette saison.
Don Metz, Syl Apps, Ted Kennedy, Gave Stewart et Klukay furent les compteurs du club de la Ville- Reine, tandis que Bill Moe, Charlie Russell, Edgar Laprade et Demarco obtinrent les buts des New-Yorkais.
Alignement des équipes: TORONTO — Buts, Broda; défen
ses, Etanowski, Boesch; centre, Apps; ailes, D. Metz, Ezinicki; .subs, Poele, Bodnar, Kenedy, N. Metz, Meeker, Stewart, Klukay, Mortson, Thomson.
RANGERS — Buts, Rayner; défenses, Judza, Colville; centre, Gardner; ailes, Russell, Trudell; subs, Read, Pike, Laprade, Cooper, Hextall, DeMarco, I^eswick, Bell, Moe, Levandowski,
Arbitres: Frank (King) Clancy; lignes: Sam Babcock, Bille Scherr.
Première période1— Toronto, D. Metz
(Poile, Stewart) .............. 5.17Punitions: N.* Metz, Cooper,
Thomson, Jjeswick, D. Metz, Read.Deuxième période
2— Rangers, Moe(Russell, Gardner) .......... 8.00
3— Rangers, Russell(Gardner) ....................... 8.23
4— Toronto, Apps (N. Metz) 12.565— Toronto, Kennedy
(Klukay) ......................... 16.076— Toronto, Stewart (Poile) 18.06
Punition: Thompson.Troisième période
7— Toronto, Klukay.............. 2.308— Rangers, I,apradc
(Colville) ......................... 6.239— Rangers, DeMarco .
(Leswick) ....................... 12,29Punition: Russell.
Pete Morin . sont blessés
Les compteursde la Nationale
B. A.Richard. Canadien . 22 15.Kennedy, Toronto . . 17 12Schmidt. Boston .... 12 16Taylor, Détroit......... 9 19Bauer, Boston ............ 14 11Abel, Détroit .. ... 12 13Conucher. Détroit ... 13 ilReay, Canadien .......... 12 12Bentley, Chicago .... 10 14
Pts372928282525242424
Instructeurdes Yankees
New-York, 3 —Frankie Crosetti, fameux joueur d'nrrêt-court qui a rendu d’éminents services aux Yankees de New-York durant sa longue carrière sur le losange, vient de se voir confier un poste d’instructeur avec les New-Yorkais de In ligue Américaine. F.n apprenant cette nouvelle Crosetti. un joueur il'origiiiq italienne qui apprit son baseball à San Francisco, a laissé entendre qu’il jouerait encore quelques parties. Avec Charlie Dressen, ex-inslructeur des Dodgers
Les Juniors à Lachine ce soir
Deux parties seront à l'affiche dans la Ligue Junior ce soir, à l’arcna de Lachine, et un autre programme double sera présenté au Forum, demain après-midi. Ce soir, à Lachine, le Royal en viendra aux prises avec le National dans la 1ère partie, tandis que les Rapides de Lachine seront opposés aux Wing Wheelers dans la 2e partie. Au Forum, demain, le Canadien rencontrera le Royal el les Rapides de Lachine feront face au Concordia.
Ce soir, le Royal tentera de mettre fin à une série de trois défaites consécutives alors qu’il rencontrera le National. Une victoire pour
| l'équipe de Millar lui permettrait ; de monter sur un pied d’égalité avec le National en 3e place du circuit Thérien. Le Royal devra beaucoup batailler pour accomplir cet exploit parce qu’il sera privé des services de Moore.
La ligne d’attaque du National formée de Bisaillon-Corriveau-Bou- gic sera à son poste, parce que le C.N.R., de la Ligue Montréal, est inactif, Ce trio tentera de conduire l'équipe de Georges Mantha à la victoire. On s’attend à un beau duel de gardiens de buts cuire Herbie Kerl et Gaétan Desforges.
Dans l’autre partie, le Wing Wheelers, géré par Mickey Hennessey, tentera de prendre sa revanche sur les Rapides. Lors de la dernière partie entre ces deux clubs, le Lachine l’a difficilement emporté par 5 à 3. Ces deux clubs qui en sont à leur premièéb année dans la ligue junior feronlwimpos- sible pour l'emporter afin d’amelio- rer leur position dans le classement. Les joueurs de Jean Armand ont affiche une tenue impressionnante depuis un mois et ils sont confiants de s'assurer de la victoire ce soir. Un gain pour le l.achine le rapprocherait à 4 points de la 1ère place; détenue par le Canadien. Le Wing Wheelers possédera aussi une belle chance de rejoindre le Royal en 4e place.
Demain après-midi, quatre clubs seront à l’oeuvre au Forum. Le Canadien' et le Royal en viendront aux prises pour la 3e fois depuis le début de la saison, tandis que les Rapides de Lachine tenteront d’infli- ger-unc autre défaite au Concordia.
28 parties la saison dernière. Cro- setti était l’arrêt-court régulier des Yanks en 1945. Crosetti joue avec l’équipe de la métropole américaine depuis 1932. Agé de 36 ans. Cro- setti se rapportera aux Yankees à (St. Petcrsburgli, le 20 février pro-
de chain, en nicnie temps que les lan-
Les Royaux de F'rank Carlin ont enregistré une éclatante victoire hier soir, au Forum, alors que les Montréalais de la Ligue Senior de Québec ont triomphé des Sénateur» d’Ottawa par le compte de 8 à 3. Par ce triomphe, les Royaux se sont i approchés de la première position puisqu’ils ne sont plus qu’à deux points de la tête du circuit Slater. _
La victoire du Royal fut fort coûteuse, car notre club local a perdu les services de deux fameux joueurs. Jerry Plamondon et Pete Morin, qui ont été sérieusement blessés au cours des deux premières périodes et ces deux vaillants ailiers ont dû être conduits à l’hôpital. L’instructeur Carlin apprenait hier soir que ces deux joueurs devront être inactifs pour plus d’un mois, ce qui affaiblira considérablement l’equipe qui doit partir ce soir pour les Etats-Unis où elle doit jouer à Boston et à New-York dans les séries du trophée Hamilton B. Wills.
A la suite de ces accidents, Frank Carlin dut faire plusieurs changements sur son alignement mais les Royaux ont bataillé énergiquement et ils ont eu facilement raison de leurs rivaux.
Bob Pépin, ex-joueur du Canadien junior, s’est révélé le héros de la joute en comptant trois buts et en fournissant une assistance. Il a été une' menace constante pour Bill “Legs” Fraser. Pépin aurait proba- biement obtenu une couple d’autres buts si Fraser n’avait pas affiché une tenue aussi brillante. Cliff Malone a obtenu deux buts et une assistance tandis que Jimmy Galbraith, Tod Campeau et Jacques Locas ont été les autres compteurs. Tod Campeau, Jimmy Haggerty, Dc- nqs Casavant et Jacques Locas ont fourni deux assistances. Alec. Smart s’est le plus signalé pour les Sénateurs avec deux buts et une assistance tandis que Frank Turik a obtenu l’autre.
Jimmy Galbraith a sans aucun doute joué sa meilleure partie de la saison sur la défensive et il a été une vraie inspiration pour ses coéquipiers. Doug. Harvey s’est aussi mis en évidence et il a su appliquer de solides coups d’épaule à ses adversaires. Tony Manastersky, un junior, a aussi fait plusieurs apparitions sur la glace.
Le Royal a eu l’avantage du jeu durant toute la partie et n’eût été de la belle tenue de Bill “Legs” FTa- ser dans ses filets, le résultat aurait été plus élevé. Ce cerbère s’est particulièrement signalé durant la première période alors qu'il a écarté une vingtaine de lancers. Il a reçu une pauvre protection de ses joueur» de défense.Jerry McNeil a été moins occupé que Fraser mais il a quand même su se surpasser.
Les arbitres Sybbie Mundey et Ken Mullins ont décerné un total de dix-sept punitions dont dix aux visiteurs.
Composition des équipes;OTTAWA. — buts, Fraser; défen
ses, Stahan et Mathers; centre, Howe ;ailes, Giesebrecht et Dunlap; subs.: Check, Traynor, Copp, Slo- winski, Irving, Brown, Smart, Turik.
ROYAL. — buts, McNeil; défenses, Galbraith et Harvey; centre. Pepin; ailes, Malone et Haggarty; subs.: Campeau, Plamondon, Rlo- pelle, Curry, Locas, Casavant, Manastersky, Morin.
Adbitres: Ken Mullins et Sibby Mundey.
Première période1 Royal: Malone ................. 11.142 Royal: Galbraith ............. i.253 Ottawa: Smart ................. 10.304 Royal: Locas ................... 13.45Pupn.: Copp.
Deuxième période5 Royal: Pepin ............... 17.226 Royal: Pepin .................... 17.417 Royal: Campeau .............. 19.41Pun.: Stahan, Mathers, Manaster-
sky, Locas, Casavant, Turik.Troisième période
8 Royal: Pépin ................... 3.219 Ottawa: Turik ............... 3.59
10 Royal: Malone ................. 5.3211 Ottawa: Smart ............... 17 49
Pun.: Harvey 2, Stahan, Traynor3, Turik, Locas. Campeau.
Le hockeyHIER:
Ligue Nationale Toronto 5, Rangers 4.
Ligue Américaine Hershey 5, Springfield 2.
Ligue Senior Royal 8, Ottawa 3.Québec 7. Shawinigan 5.MARDI
Ligue Nationale Détroit 5, Rangers 4.MERCREDI :
Ligue Nationale Canadien 5, Chicago Z Boston 3, Rangers 1.Toronto 2, Détroit 2
Ligue Américaine Cleveland 5, Pittsburgh 3 Hershey 7, Springfield 3 Philadelphie 3, St-Louls 8 Providence 3, New-Haven 1.CE SOIR:
Ligue Provinciale Lachine à Cornwall
Ligue Montréal Canadair à Northern Electric Cardy à Crane
Ligue Junior Royal à Nationale.Lachine à Wing Wheelers.
CLASSEMENT:
Eug. Tremblay ancien champion
est mort mercrediLe Canada vient de perdre l'un de
ses plus fameux athlètes à la suite de la mort de l'ancien champion mondial des poids légers, à la lutte libre, Eugène Tremblay, survenue mardi dernier à l'hôpital Notre-Dame après une longue maladie. Le défunt était âgé de 68 ans.
Tremblay était malade depuis un an environ mais ce n'est que depuis trois mois qu'il était retenu à la maison. Ces jours derniers il dut être transporté à l'hôpital à la suite d'une attaque cardiaque et c'est entouré des siens qu'il rendit le dernier soupir.
Tremblay n'était pas seulement connu au Canada mais il était également estimé des amateurs de lutte aux Etats-Unis, particulièrement des sportifs de la Nouvelle Angleterre où il a rencontré et vaincu tous ues rivaux alors qu'il était détenteur de la ceinture de la Police Gazette, emblème du championnat mondial, titre qu'il avait décroché à la suite de sa brillante victoire sur l'ancien monarque des poids légers. George Both- ner, au Parc Sohmer, en 1907.
L'ancien champion avait cessé toutes activités sportives il y a quelques années à la demande des membres de la Commission Athlétique de Montréal, mais l'été dernier encore les amateurs du sport des Rois pouvaient rencontrer Tremblay sur la piste de Blue Bonnets où il travaillait au département du pari-mutuel.
Le défunt laisse pour pleurer sa perte, sa femme, née Marie-Anne Leduc, une fille (Claire) ef son gendre, M. Labelle.
A la famille éprouvée nous offrons nos sympathies.
Deux joutes dans la ligue
de MontréalDans la ligue de hockey Montréal,
ce soir, un autre programme double sera présenté sur la glace de l’Auditorium de Verdun. Ce programme est sûrement l’un des plus importants depuis le début de la saison, car il apportera vraisemblablement des changements dans le classement.
Dans la première partie, les deux meilleurs clubs de la ligue en viendront aux prises. Il s’agit du puissant club Canadair qui disputera la victoire au non moins redoutable Northern Electric. Actuellement, le Canadair occupe la première position, un point seulement en avant du Northern Electric. L’instructeur du Canadair, Jack Xilloren, croit que ses porte-couleurs continueront leur marche triomphale et il base plusieurs espoirs sur Bert Connolly, Jerry Coleman, les frères Young et Billy Bob, Johnny Marks et Georges Cre- vier pour réaliser ce désir.
Toutefois, Jimmie Lortie, gérant du Northern Electric, est d’avis que Gilles Dubé, Joe Kearns, Bob Fryday, Dick Munn, Roy Schurrah et autres conduiront son club au triomphe.
Dans la seconde partie, le club Cardy affrontera le Crane. Doug Keenan a apporté quelques changements sur ses lignes pour ce soir. Le Cardy aligne plusieurs joueurs de calibre dont Howie King, John Coulter, Wilf Hodgson, Paul Gui- mond et autres. Par contre, le Crane piloté par Art. Walker, devrait surprendre plus d’un amateur.
Le Crane compte dans ses filets le solide Tony Séguin. P2n plus de Séguin, le Crane aligne en Marcotte et McGinnis, deux des meilleurs compteurs de la ligue.
Cette partie promet de fournir un duel très enlevant. Une autre foule de quelque 3,000 personnes devrait assister à ces deux joutes ce soir.
.Une Nationale J. a. pToronto ............ 30 30 6Canadiens ....... 2S 1S 7Boston .............. 28 10 10Detroit ............. 30 9 16Rangers ............ 32 8 18Chicago ............ 23 8 18
Ligne Américainesection est
N P. O fv„4 101 70 44 3 98 «O 39 8 79 79 285 74 90 236 87 11S 222 70 101 18
Hershey — N.-Haven . Providence . Springfield . Philadelphie
Brooklyn, et le gréviste Johnny ! ccurs et les receveurs.Schulte, qui n’a pas encore accepte Crosetti a joué plus cme n’impor- les conditions des Yankees, Croset- te quel mitre arrêt-court dans les ti complète le personnel des ins- séries mondiales. A huit reprises, tructeurs du club qui seca dirigé j Crosetti a permis aux Yankees de par Bucky Harris en 1947- I s’assurer le championnat de la li-
Bien qu’il n'ait figuré que dansguc Américaine.'-,
ci p33 22 734 13 1735 11 18
.. 34 12 19.34 3 27
section '"lent OOP
! Cleveland ........ 31 23 8Indianapolis , 32 15 8Pittsburgh ___ 32 16 11
i Buffalo ............. 31 15 10; St-Louls ............ 34 9 16
Ligue Senior J GOttawa ............. 19 12Royale ............... 19 11Québec .............. 18 10Shawinigan ___ 20 8
su
N P. O Pts 4 145 77 48 4 141 118 30 6 114 152 283 99 129 274 107 227 26
N P O Pt» 2 143 88 48 9 139 98 39
,5 127 109 37 e 112 88 38 9 118 134 27
Autre victoiredes St-Pats
Charlottetown, 3. — Les St. Pats d’Ottawa, les champions de la Li-
' gue Junior d’Ottawa et du District, ont enregistré leur deuxième vic-
; toire de leur tournée d’exhibitions i dans les provinces Maritimes, hier ■ soir, alors qu’ils triomphèrent des I Etoiles de Charlottetown par le ! compte de 8 à 5.
Prenant une avance de 5 à 0 dans les deux premières périodes, les joueurs de la capitale canadienne ne furent jamais en danger de perdre leur avantage et ce n’est que dans la manche finale que les locaux purent avoir le dessus sur leurs adversaires niais la victoire était déjà assurée pour les visiteurs.
Sheehan et MacGuire furent les joueurs en vedette chez les visiteurs car ces deux équipiers enregistrèrent chacun trois points. Bergeron et Free furent les autres compteurs des St. Pats.
OTTAWA — Buts, Murphy; défenses, Kavanagh, Touhcy; avants, Leclair, Maguire, Free; subs. Rio- pelle, Sheehan. Gregory, Benoit, Bergeron, Tyrell.
CHARLOTTETOWN — Buts, Cudmore; défenses. Hennessey, Carmichael; avants, Carver, Dowling, Shephard; subs, Blanchard, Mahar, Brendley, Beer. Robertson, Douglas, McDonald, Dalziel.
Vftlleyfleld 22
N P O Pt« 1 67 79 251 84 58 232 75 75 22 1 78 82 17 1 77 107 11
Ligne JuniorCanadien ..Lachine ..NationalRoyal ........W. Wheelers Maple LeafsCyclones .......... 12Concordia .... 11
J. Q. 12 11 12 710121011
Ligue ProvincialeJ G. P
i Sherbrooke ,. VletorlavUle .
I Cornwall .. St-Hyact:Uhe
i Lc«mne ........I Verdun ..........
N. P Ç Pts22 15 7 0 117 82 3021 10 8 3 94 85 2323 11 U 1 115 108 2321 10 8 2 103 95 7222 10 10 2 87 84 22 j C.N.R.2J 6 18 2 76 146 14
Ligue ' ont,real[ Canadair .... i Nor. Elect. ... i Cardy Hotels
. of Ii H. Gold
Crance
J O.6 4 6 4 6 3 6 2 6 2 6 1
N. P. C. Pts0 84 28 222 54 47 163 38 28 131 47 52 113 40 47 93 39 47 81 33 39 53 41 58 5
N P C. Pta 2 46 22 10 1 36 19 »0 26 33 00 26 28 40 20 31 40 21 33 a
I
VOLUME XXXVIH — No 1 LE DEVOIR. MONTREAL. VENDREDI 3 JANVIER 1947 9
Développement du ski à Val-David
Val-David. — Contrairement aux années précédentes, Val-David jouira cet hiver d’une popularité considérable auprès des skieurs, grâce à l’initiative et aux développements apportés par le Club de ski et la Ligue Civique de ce pittoresque village laurentien.
En effet, une nouvelle descente a été déboisée sur le Mont Césaire, juste en face du monte-pente et la piste a été tracée par Gault Gillespie, l’as du cross-country qui fut déjà champion du Dominion.
C’est sur cette pente qu’auront lieu, le 12 janvier, les courses de descente et de slalom de la Zone Laurentienne du ski et qui seront ouvertes aux hommes de la classe A et B et aux femmes de la classe B.
En plus d’ouvrir une nouvelle descente, on a aussi déplacé le monte-pente qui va droit jusqu’au sommet du Mont St-Aubin et qui sera exploité cette année par Gault Gillespie. Un chalet a été construit au bas du Mont Césaire où les
Voici les rapports de température fournis par le Service de Protection des forêts du Ministère des terres et forêts du gouvernement provincial pour les régions de ski desservies par le Pacifique Canadien:
LAURENTIDESSommet du Mont-Tremblant: 38
pouces. Dernière chute de neige, 1 pouce le 2 janvier. Nouvelle neige sur fond durci.
Saint-Jovite: Lac Tremblant: 12 pouces et demi. Dernière chute de neige 1 pouce, 2 janvier. Neige poudreuse sur fond légèrement durci..Sainte-Agathe, St-Faastin, Ivnj:
16 pouces. Dernière chute de neige 2 pouces le 29 décembre. Neige poudreuse sur base légèrement durcie.
Sainte-Marguerite, Val Morin, Val David: 22% pouces. Dernière chute de neige 2 pouces, le 2 janvier. Neige poudreuse sur vieille neige.
-----SKI-----AUBERGE LAURENTIENNEST-SAUVEUR-DES-MONTS, P.Q.
Pris d«* côte» 69. 70 et 71 Chambre et penslgn
P.-E. ROBERT — HA. 9283
skieur* pourront se reposer après avoir pris leurs élans sur la côte.
Ces nombreux développements témoignent de ce qui peut être accompli quand tous les citoyens d’une municipalité se donnent la main pour mener à bien des travaux entrepris dans le but de faire de leur petite patrie un centre populaire qui puisse faire l’orgueil des citoyens de la place et la joie des touristes qui vont y pratiquer léurs sports favoris. Dans la plupart des villages du Nord, cette initiative a été laissée aux hôteliers, mais à Val-David, ce fut grâce aux efforts du club de ski et de la Ligue civique que ces développements se sont produits. En effet, la Ligue civique, dont le président est M. L. Plante en collaboration avec le club de ski a organisé des parties de cartes, des tirages, etc., dans le but de recueillir les fonds nécessaires pour financer les développements importants qui feront de Val- David un centre de ski très fréquenté cet hiver.
Sainte-Adèle: 16% pouces. Dernière chute de neige 1 % pouce, le 2 janvier. Neige poudreuse sur un fond de neige légèrement durcie par le vent.
St-Sauveur, Mont-Rolland, Shaw- bridge. Piedmont, Morin Heights: 15% pouces. Dernière chute 1 Va pouce, 'i pouce de neige folle sur base légèrement durcie par le vent.
Saint-Donat: 31 pouces. Dernière chute de neige 1 pouce le 2 janvier. Neige poudreuse sur neige durcie par le vent.
QUEBECLac Beauport: 6 pouces de neige
poudreuse sur base de 22 pouces. Conditions de ski excellentes.
Valcartier: 6 pouces de vieille neige poudreuse sur une base de 22 pouces de neige durcie par le vent. Conditions de ski excellentes.
CANTONS DE L’ESTMagog, Mont Orford: Epaisseur
totale 21.5 pouces. Dernière chute de neige 1.5 pouce le 1er janvier.
Sherbrooke, Hillcrest, North Hal- leg: 15% pouces de neige. 2% pces de neige sur neige durcie par le vent.
Mieux vaut tard que... — Arthur Purkis, de Silver End, Sussex, Angleterre, âgé de 91 ans, a décidé de ne plus fumer. Il dit que cela nuit à sa santé.
Bénédiction des skis à Val Morin
Afin de donner satisfaction à la zone laurentienne de la Canadian Amateur Ski Association, l’inauguration de la fameuse descente du sommet du mont Sauvage (du pied de la tour d’observation) qui devait avoir lieu le 26 janvier, a été avancée au 19 du même mois, à 1U heures de l'avant-midi.
Le même jour, à 3 heures de l’après-midi, un grand slalom aura lieu au mont Fitzgerald. Ces deux courses seront réservées aux professionnels et aux skieurs de la classe A à cause de l’extrême rapidité des descentes qui sont comparables à celles du mont Baldy et du Kandahar.
Le skirousel aura lieu le 26 janvier à 3 h. p.m., tel qu’il a déjà été 'annoncé. Les skieurs des classes B et C qui désirent participer à cette course sont priés d’envoyer leurs noms à M. E. Maupas, président du club de ski de Val Morin.
La bénédiction des skis annuelle aura lieu à l’église St-Norbert de Val Morin, le 12 janvier, aussitôt après la messe de 10 heures.
Tous les clubs de skis de la province sont priés de se faire représenter à cette solennité.
Offices de l'EgliseDimanche, le 5 janvier 19Al
Vigile de l’Epiphanie, Saint Nom de Jésus, Double de 2 cl. (Blanc). Messe: In nomine Jesu, avec Gl. et Cr. 2e or de la Vilige de l’Epiphanie (3e M.); aux messes basses: 3e or. de saint Télesphore, et 4e or. M.; préface de la Nativité; dernier Ev. de la Vigile. — 1res Vêpres de l’Epiphanie, Double de 1ère cl. (Ornements d’or ou blancs) ; seule mém. du Saint Nom de Jésus (II Vp.).
Lundi, le 6 janvier 19i7Epiphanie de N.S., Double 1 cl.
avec Oct. privilégiée Ornements d’or ou blancs). Messe: Ecce, avec Bl. et Cr.; une seule or.; à la fin du 1er évangile ,1e prêtre célébrant, le choeur et les fidèles s’agenouillent lorsqu’on chante ou qu’on dit et procedentes adoraverunt eum; préface et Communicantes propres. — Aux II Vêpres nulle mémoire.
Nommé prieur à LewistonLes Trois-Rivières. 3 — Le T. R.
Père Gaudreault. Provincial des Dominicains, vient d’annoncer la nomination du Père Ange-Marie Bissonnette, supérieur à la Banlieue, au poste de Prieur du couvent dominicain de Lewiston, dans l’Etat du Maine.
Le nouveau prieur est le frère du Chanoine O. Bissonnette, curé de Beauharnois, et de M- Romuald Bissonnette, supérieur de la Solitude des Sulpiciens.
Les conditions du ski dans la province
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Le plan de la maison qui a
remporte le premier prix
dans la province de Québec,
lors du concours organisé
par la Société centrale d'hy
pothèques et de logement.
C'est l'oeuvre de M. Roland
Dumais, architecte de
Montréal.
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La Sarre et ses relations avec la France
Erection d'une nouvelle frontière économique — Réforme monétaire — Les chefs de partis allemands en faveur de la réunion à la France — Allemands comme Français s'opposent à la tenue d'un plébiscite
Sarrebrück^ 3 (A.P.) — Depuis dimanche dernier, tout au long du riche territoire minier de la Sarre, les autorités militaires françaises ont apporté de sérieuses restrictions à la libre traversée de la frontière; elles ont, par contre, libéré environ 10,006 prisonniers de guerre et internés civils originaires de la Sarre.
L’érection de cette “frontière économique’’ entre la Sarre et le reste de l’Allemagne fait suite à toute une série de mesures prises par l’administration militaire française. La permission de traverser la frontière jusqu’à minuit fut supprimée pour tous les Allemands. En même temps, la France réitérait ses demandes pour l’incorporation de la Sarre au sein d’une union douanière. Le général Pierre Koenig, qui, la semaine dernière, posta 1,200 douaniers français tout le long de la frontière de la Sarre, a communiqué lui- même les nouvelles ordonnances. Sur toutes les routes comme aux postes-frontière du territoire de la Sarre, les douaniers français ont reçu instruction de ne permettre aux Allemands de pénétrer dans la Sarre ou d’en sortir que sur production d’un sauf-conduit spécial. Ceux qui obtiennent cette autorisation ne doivent emporter avec eux qu’une somme de cent Mark. Les citoyens d’autre nationalité doivent obtenir un visa spécial, rédigé en trois langues, pour pénétrer dans la Sarre ou en sortir.
Les chefs des partis allemands déclarent que ces restrictions à la libre circulation entre la Sarre et le reste de l’Allemagne ont pour but de maintenir le chiffre de la population à son niveau actuel. De son côté, l’administration militaire française a fait connaître que 7,000 à 10,000 prisonniers de guerre, originaires de la Sarre, seraient mis en liberté et invités à retourner dans la Sarre pour travailler dans les mines de charbon qui déjà ont atteint les 70% <]e la production d’avant-guerre; de plus, fait remarquer l’autorité française, les personnes qui purgeaient des sentences mineures ont obtenu une amnistie sur toute l’étendue du territoire d’occupation française.
Autres "mesures préliminoires"
Les cercles officiels français nient que cette nouvelle frontière douanière signifie l’annexion de la Sarre. De toute façon, aussi bien les autorités françaises que les autorités allemandes admettent les faits suivants:
1) La ration quotidienne pour les borins allemands qui travaillent dans les mines de la Sarre ont été portées à 4,000 calories. Les Français expédient un important ravitaillement dans la Sarre. La ration ! moyenne dans le reste de la zone , d’occupation française n’est que de 1,380 calories.
2) Les journaux et la radio sont soumis à une censure préalable. I
3) Dans la Sarre, les seules èlec-1 fions communales ont eu lieu, alors que dans le reste de la zone d’occupation les élections de districts ont été tenues.
Le plus puissant propagandiste de la politique française dans la Sarre est le “Mouvement pour la réunion de la Sarre à la France”, dont la direction est dans les mains de Sarrois qui, à la suite du plébiscite de janvier 1935, ont quitté le territoire. Certains cercles nient cependant cette généralisation. D’après eux, une partie considérable de ces émigrés politiques qui auraient fui le régime d’Hitler et qui, de France, seraient retournés dans la Sarre à la chute de ce régime, seraient cependant des adversaires déterminés de cette organisation allemande profrançaise.
Le "M. R. S."Le “Mouvement pour le rattache
ment de la Sarre à ta France’’ a i organisé cinq cents cours privés grâce auxquels 12.000 adultes allemands étudient la langue française. Le mouvement affirme qu’il compte 150,000 membres. La population totale de la Sarre se monte à 863,000 âmes. Le M.R.S. publie son propre journal en langue française.
Le secrétaire général de l’organisation est Fritz Pfordt. Les aspirants à cette organisation doivent remplir un questionnaire détaillé dont les déclarations sont soigneusement vérifiées. L’organisation, affirme Pfordt, compte de nojn- breux chefs de partis politiques et d’unions ouvrières.
Georges Schulte, chef sarrois du parti social-démocrate et ministre de l’Intérieur au sein de la rom- mission sarroise instituée par l’autorité militaire française, déclare que l’établissement d’un nouvel étalon monétaire est imminent. Le futur contrôle monétaire à la nouvelle frontière douanière empêchera les Allemands qui n’appartiennent pas à la population de la Sarre, d’échanger leurs Reiehmarks pour des francs français. Il est gc
néralement admis que le franc français deviendra la nouvelle devise monétaire de la Sarre, bien que la possibilité de la création d’un Mark sarrois subsiste toujours.
Le parti social-démocrate, ajoute Schulte, se range à l’opinion que les professeurs allemands, dans les écoles sarroises, soient remplacés par des professeurs venus de France, du Luxembourg, de Belgique et de Suisse pourvu que ces professeurs parlent français.
Tous les milieux admettent que dans tous les partis, à l’exception du parti communiste, existent de forts courants en faveur de Tan- nexiou de la Sarre à la France. Jusqu’à quel point les chefs de parti représentent l’opinion de leurs partisans, cela, d’après certains, ne pourrait être clairement établi que par un plébiscite libre de toute pression et où la question du sort futur de la Sarre serait clairement posée. La superficie de la Sarre est de 738 milles carrés.
* * *Sarrebruck, 1er janvier — Dans
la controverse au sujet du territoire frontière de la Sarre, les vainqueurs français comme les vaincus allemands partagent l’opinion qu’un plébiscite comme celui de 1935 ne réglerait pas l’avenir du territoire convoité. Les fonctionnaires de l’administration militaire française ainsi que la plupart des chefs politiques allemands font à cette question une réponse uniforme. Les Français comme les Allemands assurent que la population sarroise “n’aurait aucune expérience politique” et qu’en conséquence un plébiscité serait une solution “brutale et peu politique”.
Les Sarrois avec qui le correspondant de la “Presse associée” s’est entretenu, se sont tous déclarés opposés à un nouveau plébiscite. Cela est également vrai des partisans d’une incorporation économique à la France comme des adversaires de l’annexion à la république française. Ils répugnent au piebisciste, parce qu’ils craignent qu’en un tel temps de famine, le vote ne serait nullement l’expression d’une conviction, mais bien plutôt la réponse à cette question: “Qui de la France ou de l’Allemagne peut le plus rapidement mettre fin à la famine?”
Les Français désirent la possession des riches gisements de chai* bon de la Sarre en vue de leur utilisation par les industries métallurgiques de Lorraine. Mais tout comme les Allemands, ils déclarent que ce n’est pas un plébiscite mais la décision des “quatre grands” qui pourra décider de l’avenir de la Sarre.
Les chefs politiques allemands mettent leur espoir en une union politique avec la France qui s’effectuerait graduellement. Les chré- tiens-sociaux affirment grouper derrière eux 53% des électeurs sarrois; quant aux démocrates-sociaux ils réclament pour eux 25% de la population en âge de voter.
“Une population affamée se prononce pour le pays qui peut la nourrir, déclarait un habitant de Sarrebruck. Cela signifie que les Sarre- bruckois voteront pour la France. Si les Américains étaient ici, les Sarrois voteraient pour l’Amérique. Le fait que tous les Sarrois veulent demeurer allemands n’aurait dans
le cai présent aucun rôle à jouer.”Georges Schulte, ministre de l’In
térieur dans la Commission de la Sarre et vice-président du parti démocrate-social sarrois, déclara qu’un plébiscite serait une “mauvaise affaire”.
“La masse de la population de la Sarre dit que Hitler avait du bon, car avec Hitler nous avions du pain blanc et nos femmes portaient des manteaux de fourrure. Aujourd’hui nous avons la démocratie et rien à nous mettre sous la dent. Nous devrions suivre la méthode du docteur Gocbbels, poursuit-il. Aux Sarrois, nous devrions inculquer la démocratie d’une façon méthodique et progressive, beaucoup plus lentement que ne le font les Américains qui aux Allemands donnent trop vite trop de démocratie.
Lettres ou "Devoir"Non» a» pnblloa» que IM lettre» (lente1 «a de» commun Ira tlon* ceeomp*»nee‘ d’une lettre «lente •rte admise eatnenii «ne. Le “Derotr” ne prend pas la mpnn «abtlttt de ce aol parait sou» cru# tubn qns.
L'Association des libertés civiles et les "Témoins
de Jéhovah"Le 28 décembre 1943
Monsieur le directeur.Le Devoir,
Montréal.Monsieur le directeur.
Une partie de l’opinion publique semble encore sous l’impression que l’assemblée publique, organisée le 12 décembre au Monument National, par l’Association des Libertés Civiles de Montréal, cherchait à défendre la doctrine, ouïes méthodes de la secte connue sous le nom de Témoins de Jéhovah.
Permettez-nous. M. le directeur de réitérer brièvement dans votre journal que l’Association des libertés Civiles de Montréal n’a jamais pris position en faveur des Témoins de Jéhovah, et l’assemblée du 12 décembre n’avait pas pour but de défendre leur doctrine.
Les discours prononcés à cette assemblée ont clairement indique que notre Association a seulement voulu protester contre la révocation du permis de M. Roncarelli par le Procureur général de la province, ainsi que contre les récentes manifestations d’intolérance et d’injustice au Québec.
La résolution votée à l’unanimité par plus de 1200 Montréalais à cette assemblée exprime nettement cette volonté. En voici le texte:
“Les citoyens de Montréal, réunis en assemblée sous les auspices de l’Association des Libertés Civiles de Montréal, professent les opinions politiques et religieuses les plus diverses et variées, protestent énergiquement contre la_ décision arbitraire du Premier ministre de la Province. l’Honorabie M. Maurice Duplessis, de révoquer le permis de M. Frank Roncarelli. De plus cette assemblée prie respectu eusement, mais fermement, M. Duplessis non seulement de remettre ce permis en vigueur, mais aussi d’appliquer les lois de la Province de Québec avec tolérance et justice envers tout le monde, sans distinction de race, de langue ou de reli- Si°n.” ,Veuillez agréer, monsieur le directeur, avec nos remerciements anticipés, l’assurance de nos sentiments les meilleurs.
& de MESTRAL, sec..l’Association des Libertés Civiles
de Montréal.Une grande tie. — La Jamaïque
est la plus grande des îles des Antilles britanniques.
Origine portugaise. — Le mot “commando” est d’origine portugaise bien qu’il «oit devenu d’un emploi commun chez les Bocrs.
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La réponse de M. Etienne Gilson
au Bon Parler françaisOn peut lire, ci-dessous, la répon
se de M. Etienne Gilson, chevalier de la Société du Bon parler français, au câble de félicitationc que lui adressait le président de cette société, M. Jules Massé, à l’occasion de l’élection du célèbre philosophe français à l’Académie française: "Londres, 23 décembre 1946.
Mon cher Président,Je ne puis vous dire combien vo
tre câble m’a touché, mais je vous prie de croire que c’est sincèrement et profondément. J’espère que vous voudrez bien associer le Bon perler français tout entier à l’honneur qui vient de me faire l’Académie française, car elle est la gardienne dl notre langue, mais vous en êtes aussi les gardiens. Je sais d’ailleun que la pensée du Canada n’a pas été étrangère au succès de ma candidature et que je le dois, pour une bonne part, à mes amis canadiens. Soyez-en tous remerciés et prenez- en votre part!
J’espère vous le redire, à Montréal, au cours de l’automne 1947 et, en attendant, je vous prie de vouloir bien agréer, pour vous et pour toute la Société du bon parler français, l’expression de mes sentiments cordialement dévoués.
Etienne GILSON"
Association des briqueteunM. Laverdure, agent d’affaires de
l’Association des Briqueteurs et Maçons, prie tous les membres de prendre note que l’assemblée régulière n’aura pas lieu ce soir. Elle est remise au 17 janvier prochain, à 8 h. 15, à l’édifice des Syndicats, 1231 est, rue Demontigny.
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Montréal, vendredi LH DEVOIR 3 janvier 1947T0
Message de M. Maurice Duplessisà l'occasion du Nouvel An
£Lt premier ministre de la province souligne que
l'humanité a besoin d'une reconstruction morale et spirituelle
Voici le message prononcé à la radio par M. Maurice Duplessis, premier ministre de la province, à l’occasion de la nouvelle année:
‘“U y a moins d’une semaine l’univers chrétien célébrait la grande fête de Noél. Moins de sept jours après commence une nouvelle année. Le voisinage quasi immédiat des deux grandes fetes comporte d’éloquentes leçons. Les enseignements du Christ et sa doctrine doivent éclairer l’avenir comme ils ont illuminé le passé."
"La grande et véritable charte de l’humanité, nous la trouvons uans les préceptes évangéliques. 11 n’y a rien de nouveau sous la calotte des cieux et l’histoire de l’humanité est toujours un recommencement.”
“La proximité de Noël et du Jour de l’An met en lumière l’indispen- sabilité des valeurs spirituelles, des valeurs éternelles trop longtemps, trop souvent oubliées. Comme viennent de le proclamer les plus hautes autorités religieuses et civiles du monde, l’humanité a besoin, non seulement d’une reconstruction matérielle, mais d’abord et surtout d’une reconstruction morale et spirituelle.’
“Dans notre chère province de Québec-, grâce à Dieu, nous conservons avec infiniment de raison nos insurpassables traditions religieuses et nationales. Aujourd'hui, les enfants ont demandé et reçu de leur père la bénédiction du Jour de l’An. Ils ont courbé la tête sous le geste auguste venu des ancêtres et marqué par là que, sans cesse, chez nous, nous gardons le respect fon-1 damental de l’autorité constituée et des droits des parents.”
“Le Jour de l’An est la journée des symboles que nous chérissons et auxquels nous tenons c’est aussi par excellence la journée de l’échange des bons souhaits. Comme nos aïeux l’ont toujours fait, chez eux, dans la chaleur du foyer,, à la porte de nos églises où toute la paroisse se rencontre au moins une fois la semaine, je veux vous souhaiter une bonne et heureuse année et le paradis à la fin de vos jours.”.“Le premier ministre de la pro
vince aimerait pouvoir personnellement porter ces souhaits dans chaque foyer de cultivateur, dans chaque maison de colon, dans toutes nos familles ouvrièies. La chose est impossible, mais ce merveilleux instrument de la science qu’est la radio me permet au moins d’aller vous dire de vive voix, chez vous, les voeux sincères que j'adresse à tous et chacun de mes compatriotes, même à ceux qui résident au delà de nos frontières mais qui demeurent toujours no? trères par l’esprit et par le coeur. ’
“Les sentiments fraternels et cordiaux qui s'expriment aujourd’hui sont le reflet de la charité chrétienne sans laquelle la paix mondiale ou la paix sociale sont impossibles et avec laquelle s'orientent parfaitement et se stabilisent tout progrès durable et toute saine prospérité. Somme toute, la charité n’est que l’expression individuelle de la solidarité nationale, solidarité dont nous avons besoin plus que jamais.
“Conservons intactes nos saines traditions ancestrales et religieuses; nous avons toutes raisons d’en être fiers. Elles ont sauvegardé notre vie individuelle et nationale et elles peuvent, seules, assurer notre survie. L’attachement filial à notre glorieux passé et les merveilleuses leçons qui s’en dégagent doivent inspirer notre ligne de conduite pour sauvegarder notre avenir a une époque particulièrement grave de notre histoire.”
“Soyons forts de toute la force que donnent rattachement au sol natal, l’amour de notre chère province qui est notre petite patrie à nous dans la grande patrie canadienne. Dans Québec, ce n'est pas la force qui fait le droit, c’est le droit qui fait la force.”
“Toujours respectueux du droit des autres, nous continuerons de l’être, comme nous sommes justement jaloux de nos droits. Nous devons au passé et à l’avenir d’ètre fraternellement unis pour la revendication et lu sauvegarde intégrale des droits et prerogatives indispensables à notre vie présente et à notre existence nationale.
“Au cours de l’année qui vient de s’écouler les zélateurs d'une phi-
d’Etat toujours paralysant, toujours ruineux. Nous croyons au développement industriel et économique basé sur l’initiative privée, saine et juste, consciente de ses droits, mais aussi respectueuse de ses obligations sociales et nationales.
“Que l’année 1917 soit celle des véritables réalisations, des fécondes activités chrétiennes, sociales et nationales.
“A mes vieux et loyaux amis, les cultivateurs et les ouvriers de chez nous, à mes fidèles électeurs du comté des Trois-Rivières, j’offre de tout coeur, avec mes souhaits les meilleurs, le témoignage de mon reconnaissant et durable souvenir.
"To the English speaking friends of my home town and constituency, to our English speaking compatriots of the province. I extend my friendly personal greetings and the hearfelt good wishes of the Prime Minister and of his colleagues in the Government of our province.
“As so eloquently expressed bv His Majesty the King, on Christmas’ Day.
“Our task today is to mobilize the Christmas spirit and to apply its power and healing to our daily life. The devastation and suffering everywhere, and specially in stricken Europe, must move the hearts of all of us, but the reconstruction so urgently needed everywhere is quite as much spiritual as material.
“To one and all .a most Prosperous, Healthy and Happy New Year.”
Approbation du congrès de la J.O.C. par l'épiscopatLes évêques de la province civi
le de Québec donnent leur approbation et leur appui aux célébrations qui marqueront les fêles du 15e anniversaires de la J.O.C. canadienne, nous communique aujourd’hui la Centrale Jociste. Dans une lettre adressée à l’aumônier national de la J.O.C., le H. P. Victor-Marie Ville- neuve, O.M.I.. S. E. .Mgr Albini La- fortuue, secretaire de l’Assemblée épiscopale, "approuve et le but et le thème des prochaines assises”.
Les célébrations, on le sait, comporteront une Semaine d’étude internationale à laquelle participeront plus de 49 pays où la J.O.C, est déjà établie et un congrès national de chefs jocistes. “Votre Semaine d’étude internationale et le congrès jociste, auxquels vous pensez pour la fin de juin 1947, ont reçu le placet de l’Episcopat de la
Province”, écrit le secrétaire de Assemblée épiscopale. Il croit que la J.O.C. ne peut souligner de façon
plus louable le quinzième anniversaire de sa naissance en ce pays. Il va sans dire qu’il approuve et le but et le thème de vos prochaines assises.
“Après quinze ans, poursuit S. E. Mgr Lafortune, il n'est pas inutile de repenser une formule, même si elle a donné d’appréciables résultats. Un mouvement de l’importance du vôtre a tout intérêt à s’arrêter un moment afin de considérer l’espace parcouru et de voir ce qui reste à faire.”
“Il n’y a pas de doute, conclut le secrétaire de l’Assemblée épiscopale, que votre Semaine d’étude et le Congrès qui la terminera donneront un nouvel élan à la J.O.C. qui, pourtant. a déjà bien mérité de la classe ouvrière.” _____
Feu Mme Jean PrévostMme Jean Prévost, née Gagnon
(Gabrielle), est morte mardi matin, après une courte maladie, chez son fils, Me Claude Prévost. Outre celui-ci. elle laisse: sa fille, Mme André Montpetit (Madeleine); son frère, M. Jean Gagnon; sa soeur, MU» Sybille Gagnon; son demi-frère, M. Thibaudeau Rinfret, juge en chef de la Cour suprême du Canada; sa bru. Mme Claude Prévost (Marguerite Pelletier); son gendre, M. André Montpetit; cinq petits-enfants.
Mme Jean Prévost naquit le 27 décembre 1873, à Montréal, de feu Arthur Gagnon et Sophie Thibaudeau. Elle fi» ses études au Sacré- Coeur du Saiilt-au-Récollet. Le 19 novembre 1895 elle épousa Me Jean Prévost, fils de M. Wilfrid Prévost, conseiller législatif. Vivant ensuite à Saint-Jérôme, elle y écrivit au journal l’Avenir ilu Nord, sous le
iosophie subversive ont lancé des j pseudonyme de “Marmotte”. Député attaques répétées et virulentes con- du comté de Terrebonne, son mari tre les traditions de la province. Ils i fut ministre de la Colonisation, des s'attaquent à Québec parce qu'ils ; Mines et des Pêcheries dans le cabi-savent et sentent que Québec est le rempart de la civilisation chrétienne au Canada et même sur tout le continent américain. Ces gens-là font fausse route; ils ne connaissent pas la solidité héréditaire de notre bon sens, notre attachement aux vieilles mais, parce qu'éternelles, toujours jeunes formules d’ordre et de paix sociale. Les gens du Québec ne sont pas des démolisseurs; nous sommes des bâtisseurs de pays et l’histoire prouve la force et la valeur de nos traditions et de nos convictions.
“Nous savons qu’il est du devoir du gouvernement de fonder toutes nos espérances, nos réalisations sur une saine politique familiale, sociale et nationale.
“La province de Québec est à l'aube du plus grand développement industriel qu’elle ait jamais connu. Nous avons confiance au progrès social, dégagé du paternalisme
Adeptes
Les CAFES, THESet CONFITURES de
J. A. DÉSY,(limitée)
Qualité supérieureMontréal
net de sir Lomcr Gouin,Le service funèbre a été chanté
à 9 heures ce matin, en l'église St- Gernialn d’Outremont.
La J.O.C. aux séances de rU.N.E.C.O.
Bruxelles. — Admise le 22 novembre à participer aux travaux de l'Organisation des Nations Unies — pour l’Education, la Science et la Culture, à titre d’organisation internationale non gouvernementale, la J.O.C. internationale, lont le secrétariat se trouve en la capitale de la Belgique, était représentée par deux délégués à la première conférence générale de l’organisme culturel des Nations Unies qui vient d’avoir lieu à Paris. Il s'agit de Roger Cartayrade, président générai de la J.O.C. française et d’Emilie Arnould, secrétaire générale de la J.O.C.F. de Belgique.
C’est en tant que groupement international distinct que la J.O.C. a été admise à l’UNESCO. A l’heure présente elle est établie dans 48 pays répartis à travers les cinq continents et groupe près d’un million de membres. Quelques autres mouvements de jeunesse, répondant aux mêmes conditions, ont également été admis.
La J.O.C, a de ce fait le droit d’assister en qualité de membre- observateur, à toutes les séances et commissions d’étude et de présenter des suggestions, sur des travaux à entreprendre et autres initiatives. Ses fonctions et celles des autres groupes similaires sont destinées à se préciser au fur et à mesure que se fera plus nette l’orientation de l'UNESCO même.
Les obsèques duT.R P. Farley, C.S.V.
Elles ont eu lieu en la cathédrale deJolietteJoliette, 3 janvier — Les ob
sèques du T. Révérend Père Paul- Emile Farley, supérieur général des Ch rcs de Saint-Viateur, décédé le 30 décembre, ont eu lieu hier en la cathédrale de Joliette.
S. E. Mgr A. Lafortune. évêque de Nicolet, a célébré la messe. Son Excellence était assistée de Mgr E. Jetté, vicaire général du diocèse de Joliette, comme prêtre assistant: du R. P. Sylvestre Sylvestre, provincial de Joliette, et du R. P. J- French, provincial de Chicago, comme diacres d’honneur; les diacres d’office étaient M. l’abbé Léo Gamache et le R. P. Raymond Lavoie, C.S.V., du séminaire de Joli- ette.
Les autres servants étaient tous des Clercs de Saint-Viateur. Les cérémonies étaient sous la direction de M. l’abbé René Bouuadère,
On remarquait aux prie-Dieu d’honneur Mgr Eustache Dugas, P.A., Mgr A. Piette, P.D.. curé de Saint-Jacques, le R. P. P- Fafard, G.S-V., provincial de Montréal, le R. P. Lucien Dufort. C.S.V.. préfet des études au séminaire d’Amos et représentant de Son Excellence Mgr Desmarais.
Dans les stalles du Sanctuaire qui étaient remplies, on remarquait: MM. les chanoines E. Lachapelle, M. Clermont, O. Bonin, W. Caille, H. Ferland. O. Archambault, tous du chapitre de la cathédrale de Joliette; R- P. P.-M. Farley, C-S.V., supérieur du séminaire de Joliette; Donatien Ducharme, prêtre, délégué du séminaire des Trois-Rivières; Clément Morin, prêtre, du Grand Séminaire de Montreal; E. Beaudry, prêtre, doyen de la Faculté des Arts, représentant du séminaire de Québec et de l’université Laval; G. Chaput, P.S.S., du collège Grasset; Ernest Savi- gnac, P.S.S., Joseph Potvin, de l’Externat classique de St-Jean-Eudes; R. P. F -X. Forest, C.S.V., représen- tant du collège Bourget; M- J’abbé J.-P. Laurence, P.S.S., supérieur du séminaire de Philosophie et représentant du supérieur général des Sulpiciens; MM. les curés Damien- A. Robert, S.-Esprit; J.-C. Chaussé, Sainte-Marie Salomé; E. Filiatrault, Notre-Dame de Lourdes; M. Piette. Crabtree-Mills; J. Dupont, St-Liguo- ri; C. Dumontier. A. Alarie, de Ste- Julienne; R. P. W. Senécal, C.S.V., scolaslicat, Joliette; et les supérieurs de toutes les maisons de la communauté.
Dans la nef on remarquait les parents du défunt; ses frères, Arthur Farley, pharmacien à Hull; Edouard Farley et Paul Farley de NJontréal; ses neveux: Paul Poi- tras, Guy Farley, Joseph Plante de Saint-Gabriel, Gabriel, et le Fr. A. Champagne, son cousin.
On remarquait des délégations de différentes communautés religieuses : Soeurs de la Congrégation. Soeurs de Jésus-Marie. Soeurs delà Providence, Soeurs des SS. Coeurs de Jésus et de Marie, Soeurs de Ste- Croix, Soeurs de Ste-Anne. Soeurs du Précieux-Sang, Soeur* du Sacré- Coeur. Et au delà de 300 Clercs de Saint-Viateur.
La cité de Joliette était représentée par le maire G.-E. Laporte, M.D., et Me Camille Bonin, secrétaire. MM. Lucien Dugas, O.B.E. Antonio Barrette, député au Provincial; G.-E. Lapalme, député au Fédéral; le sénateur C-E. Ferland; notaire R. Joly, assistant-protonotaire; Oscar Landry; A. Faquin, inspecteur; L. F'orest, notaire; Dr J.-M. Robillard, de Montréal, et de nombreux autres.
Le chant a été exécuté par la chorale des religieux de la Province de Joliette sous la direction du R. Frère A. Savignaç. à l’orgue le R. F. Carbonneau, CS.V., organiste de Berthier. Messe à deux voix du Fr. R.-C. Larivière. C-S-V.
L’inhumation a eu lieu immédiatement après la cérémonie au cimetière de la communauté.
Les condoléances du Bon Parler françaisLa Soctéti du Ron Parler fron
çai» vient de perdra l’un des plus distingués pionniers de son mouvement académique en la personne du T. R, P. Paul-Emile Farley, supérieur général des Clercs de Saint- Viateur,
Chevalier de l’Ordre “Honneur et Mérite” du Bon Parler français, depuis vingt ans, le R. P. Farley a prodigué, à maintes reprises, à notre oeuvre nationale, son zèle et son généreux patriotisme. Notre société lui doit l'organisation du premier “mois” du bon parler dans nos collèges classiques. Le compte rendu de cette fructueuse campagne, qu'il présentait à CKAC, au lendemain d'une clôture solennelle et publique, attestait l'intérêt et la collaboration enthousiaste du personnel et des élèves du Séminaire de Joliette dont il était alors le supérieur.
La carrière d’éducateur, l’oeuvrehistorique et la riche personnalité du R. P. P.-Kmile Farley constituent à la fois un exemple et un témoignage. Sa mémoire brille déjà dans les annales du Canada français et de l’Eglise, L’éminent religieux, qui devait, pendant tant d’années, assumer la direction de sa communauté, sut multiplier sur sa route les services les plus précieux et de durables amitiés.
Que la famille de cet homme de Dieu et de ce vénéré bienfaiteur de notre mouvement daigne accepter, ainsi nue les Clercs de Saint-Viateur, l’hommage de la pieuse gratitude et du fervent souvenir que nous déposons sur sa tombe.
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Les souhaits du président de la St'Jean'Baptiste
Voici le* souhaits du président général de la Société St-Jean-Bap- tiste de Montréal, M. Arthur Tremblay, â l’occasion du jour de l’an 1847:
A l’aube du premier jour de l’an, ma première pensée a été de demander au Créateur du ciel et de la terre sa bénédiction et .sa protection pour 1947 en le remerciant de ses faveur* passées. Et mon premier geste a été de bénir mes enfants, comme tout bon Canadien français doit le faire; au même moment, soyez-en certains, ce geste enveloppait la grande familie de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal. Je désire que vous soyez tous heureux dans le cours de l’année, que vos ambitions légitimes soient couronnées de succès et que notre société nationale continue d’élargir ses cadres afin d’y compter tous les nôtres. Quelle force alors, quelle puissance au service de notre progrès!
Néanmoins, je me dois de vous le dire, nouveau président général, |e continuerai, dans la voie tracée par mes cinquante-six prédécesseurs, l’oeuvre plus que centenaire de la défense et l'épanouissement des Canadiens français, de leur langue, de leurs droits, de leurs traditions. Avec l’appui de mes collaborateurs, je n’entends pas dévier de ee programme et le travail actuellement entrepris sera accompli chaque jour avec la volonté de Dieu,
En ce jour il convient de rappeler nos traditions, non pas pour perpétuer des manifestations ou des coutumes d’un autre ftge, mais afin de continuer l’esprit de ces traditions, un esprit qui nous caractérise et que nous devons transmettre à nos descendants. Chaque peuple a ses coutumes; les nôtres font corps avec notre manière de vivre et au fur et à mesure que nous avançons dans la vie nous nous rendons compte qu’elles forment tout un réseau de souvenirs qui nous aide noq seulement à demeurer nous-mêmes, mais à nous intéresser à l’enrichissement de ce patrimoine nécessaire au progrès de l’Amérique. Car tels que nous sommes, c'est-à-dire des Français renouvelés et des croyants, l’Amérique a besoin de nous; nous lui apportons cet idéal spirituel de la vie, qui se concrétise chez nous dans des institutions aussi vivantes que la famille, dans une hospitalité et une générosité proverbiales, dans une gaieté de coeur non moins renommée; pensez à la fois A nos familles de nombreux enfants vigoureux, à ces tablées des fêtes pour la préparation desquelles des femmes dépareillées ont mis en branle leur ingéniosité et leurs ressources, pensez A ces missionnaires québécois remplis de courage qui s’exilent pour porter plus loin un idéal, pensez aux vrais Canadiens qui ont
toujours le mot d’esprit et la chanson sur le* lèvres. Si vous revoyez toutes ces scènes diverses, vous comprenez pourquoi notre façon de vivre est nécessaire en Amérique et pourquoi Paul Claudel a pu dire: “Ce n’est pas seulement la croix et l’épée que nous avons apportées au désert américain, c’est le rossignol intérieur”...
Je vous souhaite donc, mes amis, non plus seulement de demeurer Canadiens français, mais de vous épanouir comme tels, en vous gardant d’une humilité de mauvais aloi, d’une admiration intempestive pour des qualités clinquantes des autres peuples.
H nous faut perpétuer une culture, un esprit; combien d’étrangers de toutes langues nous ont concédé cette mission. Je vous souhaite d’y penser plus souvent en 1917. Je vous souhaite en outre de collaborer plus positivement que plusieurs n’ont fait jusqu’ici à la sociélé de 112 ans qui fi’a cessé de voir au grain, de veiller sur ce deuxième peuple français du monde, et qui, à côté de revendications et de réclamations nécessaires et efficaces qu'elle semblait à peu près seule garder le courage de formuler ,a lancé de nombreuses oeuvres positives entre autres dans le domaine de l’éducation, afin, scion sa devise, de “rendre le peuple meilleur.”
J’ajoute à ces deux souhaits, le voeu de voir Montréal et le Québec se fortifier, les Canadiens français sc perfectionner davantage pour l’épanouissement du Canada.
Bonne et heureuse année!
EXAMEN DE LA VUE.LUNETTES - LORGNONS
J. O.GIROUX o.D.j/^ Membre diplômé Je l'A E.P.O- (fePariiT\
* Assisté d'optométnstes c/ipfômés JBureau chez '
*Otmuïs **n»i*i«e**MÔ N t'p F. A L
72e anniversairede vie religieuse
Une religieuse de l'Hôtel-Dieu, Soeur Thérèse de St-Augustin, des Hospitalières de St-Joseph, a célébré ses soixante et douze ans de vie religieuse et le soixante-dixiènie anniversaire de sa profession. Née Olympe Hébert, Sr Thérèse de St- Augustin est âgée de 87 ans. C’est la doyenne d'âge des religieuses de l’Hôtel-Dieu.
Au cours des fêtes qui ont marqué cet événement, on a présenté à la religieuse une couronne blanche confectionnée par les Carmélites. Celles-ci se sont rappelées que Soeur Thérèse était la seule survivante des Hospitalières de St-Joseph qui, à l’arrivée des premières Carmélites au Canada, Içs accueillirent à l’Hôtel-Dieu avant qu elles puissent se trouver un local.
Soeur Thêfèse est la nièce de M. Casimir Hébert, de la Bibliothèque St-Sulpice.
Nouveaux dignitaires ecclésiastiques
Mgr Maxime Tessier et le chanoine Brunet, au rang de prélat domesti
que — Deux camériers secrets
Ottawa, 3 (D.N.C.) — Sa Sainteté le Pape Pie XII a élevé hier, quatre dignitaires ecclésiastiques d’Ottawa, dont deux; Mgr Maxime Tes-
;\»er, L. 1 h.DDC., et M. le chanoine Paul-Edouard Brunet, L.Th., au rang de prélat domestique, M. le chanoine Hector Brosseau, de Montebello, et un quatrième, M. l’abbé Adéodat Chaloux, en celui de camé- rier secret. La nouvelle a été transmise à l’archevêché par Son Exc. Mgr Alexandre Vachon, archevêque d'Ottawa, actuellement en voyage à Rome. Le titre de Monseigneur se rattache à chacune des trois nominations.
Mgr Tessier, chanoine titulaire, camerier d’honneur de Sa Sainteté le Pape, vice-chancelier de l’archevêché d’Ottawa, et administrateur du diocèse pendant l'absence de S. E. Mgr Vachon, est né à St-Sébas- tien d'Iberville. Après quelques années d’études à l’Académie de la Salle, il entra à l’Université d’Olta- wa, où il obtint le diplôme de bachelier ès arts.
En 192(5, il commença ses études thcologiques au séminaire diocésain, et fut ordonné prêtre le 14 juin 1930, Deux ans vicaire à la paroisse St-Charles d’Ottawa, puis 2. ans à la cathédrale Notre-Dame, Mgr Tessier s’embarqua pour Rome où il étudia la théologie et le droit canon pendant 3 ans. De retour en 193G; il fut nommé professeur en théologie morale et en droit canonique au grand séminaire diocésain, et 4 ans plus tard, an mois de niai 194U, les fonctions de secrétaire de Son Exc. le délégué apostolique lui furent confiées.
Mgr Tessier devint vice-chancelier du diocèse d’Ottawa au mois de juillet 1941. Le 24 mai 1945, le rang de chanoine titulaire lui fut décerné et le 1er janvier 1947, celui de prélat domestique.
Mgr Paul-Edouard Brunet, B.A.L. Th., P.D., procureur diocésain d’Ottawa, est né à l’Orignal (Ont.), le
! 10 février 189(5. Il a fait ses études i classiques au collège Bourget de Ri- I gaud et ses études théologiques au
Grand Séminaire de Montréal. Or
donné prêtre le 15 février 1920, il fut d’abord nommé vicaire à Haw- kesbury. Ont., puis à Clarence- Creek et à Montebello. En 1935, il fut nommé curé à Pointe-aux-Ché- nes et, en 1920, curé de Fassett, Qué.
Il fut aumônier du snaatorium de Hull de 1939 à 1942, alors qu’il devint assistant-procureur diocésain d’Ottawa. C’est en 1945 qu’il fut nommé lui-même procureur diocésain.
Mgr Brunet s’est occupé aussi de pluseiurs oeuvres d’action catholique; il fut aumônier de la J.O.C. et, actuellement, il occupé le poste d’aumônier diocésain de la L.O.C. Il est aussi secrétaire-trésorier de l’assurance mutuelle des fabriques d’Ottawa.
Mgr Brunet fut nommé chanoine titulaire en mai 1945 et prélat domestique le 1er janvier 1947. Mgr Brunet est le frère du maire Ray- mon Brunet, de Hull.
Mgr Adéodat Chaloux. P.D., supérieur du petit .Séminaire dlocés- sain, naquit à Boileau, Qué. Après ses études primaires, il entra au collège St-Alexandre de Limbour, Qué., où il obtint son baccalauréat ès arts. Il commença ensuite ses études théologiques au Grand Séminaire diocésain et il fut ordonné prêtre le 26 avril 1941.
Il devint alors professeur et préfet de discipline au Petit Séminaire. En 1945, il était nommé supérieur et, le 1er janvier 1947. Sa Sainteté le Pape lui décernait le rang de caniérier secrets au diocèse d’Ottawa.
Mgr Hector Brosseau, curé de Montebello, Qué., avait été nommé chanoine lors du congrès marial à Hawkesbury, Ont., en 1942. Il fut curé à Grandivlle avant sa nomination comme curé à Montebello*
Décès à Québecdu Dr Sailuste Roy
Québec, 3 (D.N.C.) — L’un des plus éminents et vénérables médecins québécois vient de disparaître avec la mort du Dr Sailuste Roy, surintendant de l’hôpital St-Michel Archange, qui a sticcoinbé à une brève maladie, mardi avant-midi. Il était âgé de 87 ans. H comptait 63 ans de pratique médicale dont 61 ans à l'hôpital St-Michel Arehan-i ge, qu’il dirigeait depuia 1823., <
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