Alexandre Siranossian et Maxime Yevadian, Les Métamorphoses de Tigrane, L’épopée arménienne...

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Conclusion et perspectives

Maxime K. Yevadian

Historien, titulaire de la Chaire d’Arménologie de l’Université catholique de Lyon

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Bilan des recherches et découvertes inattendues

Le sujet de cet ouvrage se situe, à n’en pas douter, au cœur du développement culturel d’une Europe qui dominait alors le monde. Si l’on considère la place de l’Ar‑ménie dans la littérature et la musique tout au long de l’époque moderne, ces pages témoignent d’une dimension inédite de l’Arménie dans la culture européenne. En effet, il est question ici de plus de six cents œuvres : romans, tragédies, comédies, livrets lyriques, cantates, oratorios, ballets et pantomimes. Ce florilège des belles‑lettres européennes est le fruit de pas moins de cent qua‑rante auteurs, dont les œuvres ont été mises en musique pour la plupart par plus de deux cents compositeurs, essentiellement sous la forme du dramma per musica. Et quels auteurs ! Les librettistes majeurs du répertoire de l’opera seria sont représen‑tés dans ce corpus ainsi que les plus fameux compositeurs de l’Europe moderne, à savoir Tomaso Albinoni, Francesco Cavalli, Alessandro Scarlatti et Antonio Vivaldi pour les seuls Italiens, Johann Adolph Hasse ou Georg Friedrich Haendel, Reinhard Keiser pour les Allemands. Ces œuvres ont touché les élites européennes durant près de deux siècles ; les œuvres lyriques, publiées et jouées d’une capitale à l’autre, ont contribué à unifier la culture élitiste européenne autour d’un certain nombre de thèmes (dont l’histoire arménienne), tout en exaltant des valeurs à la fois roma‑nesques et galantes. Outre ce bilan impressionnant et ce constat étonnant, il nous faut mentionner quelques découvertes inattendues.

Des découvertes surprenantesIl apparaît ainsi que pour marquer la naissance du Dauphin de France, le futur Louis XIV (5 septembre 1638), François‑Annibal d’Estrées, marquis de Cœuvres, maréchal de France et ambassadeur extraordinaire auprès le Saint‑Siège, aurait commandé un opéra au compositeur Angelo Cecchini La sincerità trionfante overo l’Erculeo ardire 1, opéra représenté à Rome.Cela n’aurait sans doute aucun lien direct avec notre sujet si l’exécution de l’œuvre n’avait été précédée par la présentation d’un grand nombre de pièces en vers destinées à célébrer l’heureux événement, écrites dans des langues aussi diverses que l’arabe, le syriaque, le chaldéen, l’hébreu, le persan, le turc, l’irlandais, l’escla‑von, le copte, l’éthiopien et l’arménien, imprimées dans les caractères de chaque langue.Par ailleurs, alors que les sujets religieux étaient comme on le sait largement pro‑hibés sur les planches par l’Église catholique, nous avons eu la surprise de trouver un assez grand nombre de pièces d’art sacré auxquelles nous consacrons toute une partie du livre. Parmi elles, deux pièces d’auteurs espagnols émergent par l’origina‑lité de leur histoire : la première, consacrée au martyre de l’apôtre saint Barthélemy en Arménie (San Bartolome en Armenia, 1649) ; la seconde, à l’adoption du christia‑nisme dans ce pays (El Daniel de Ley de Gracia y Nabuco de la Armenia, 1733). Fait inouï, puisque ces pièces sont des comédies… 1 Castelli, 1638.

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Une autre surprise aura été la découverte d’une œuvre lyrique portant le titre inat‑tendu de L’Armeno (Düsseldorf, 1698), dont la partition musicale est conservée 2. L’Ar‑meno est l’un des trois livrets représentés à Düsseldorf, entre 1696 et 1700, à traiter de la « matière arménienne ». Cette ville n’ayant pas de lien connu avec les Arméniens à cette époque, nous avons cherché à comprendre pourquoi l’Arménie y était évoquée. Or, ces représentations eurent lieu alors qu’un patriote arménien, dernier représentant d’une délégation constituée en 1677 par le Catholicos arménien, Jacob IV de Djoulfa (1655‑1680) résidait dans cette ville des bords du Rhin. Cette délégation avait pour mission d’obtenir le soutien du pape et des monarchies européennes pour mener à bien la libération de l’Arménie du joug des Empires ottoman et safavide. Venu sollici‑ter à cet effet l’aide de Jean‑Guillaume de Neubourg‑Wittelsbach, prince‑électeur du Palatinat, Israël Ori s’était vu confier la charge de commissaire aux approvisionnements militaires (1695‑1699). L’œuvre la plus caractéristique est L’Armeno – déjà mentionnée – création originale, qui, au travers d’un divertissement carnavalesque, met en scène des personnages déguisés en négociants de pierres précieuses. La deuxième œuvre, Giocasta, que l’on peut mettre en rapport avec le séjour d’Israël Ori, est la reprise d’un livret de Giovanni Andrea Moniglia, créé à Venise en 1677. Le lien du patriarche Noé avec l’Arménie est également évoqué dans ce livret. Enfin une troisième pièce, La forza del giusto, comporte un personnage nommé Tigrane.

Quelques regretsMalgré ces nombreuses découvertes, nous avons quelques regrets à formuler : entre autres, celui de n’avoir pu rechercher d’éventuelles pièces de théâtre en latin 3, et l’impossibilité à laquelle nous nous sommes heurté : celle de consulter la totalité des œuvres littéraires, certaines étant restées inédites.La numérisation du répertoire lyrique n’étant pas achevée – en cours cependant dans plusieurs bibliothèques européennes –, la recherche s’est limitée aux livrets dispo‑nibles dans les bases de données, ou répertoriés dans les catalogues spécialisés.Enfin, il nous a été impossible de localiser la pièce de théâtre de l’abbé Boyer, jamais publiée : Tygrane (1661). Nous possédons peu d’informations sur cette tragédie qui fut, selon toute probabilité, la première exploitation théâtrale d’Artamène ou le Grand Cyrus. Le seul témoignage connu est une chronique contemporaine élo‑gieuse, signée d’un certain Loret :« Cependant que notre MusetteMéditait sur cette Gazette,Ceux de l’Hôtel jouèrent, hier dix‑sept,Le Tigrane du sieur Boyer,Pièce, non seulement nouvelle,Mais savante, touchante et belle ;Et (ce m’ont dit quelques Bourgeois)Jamais, pour la première fois,Pièce n’attira tant de mondeDe trois mille pas à la ronde,

2 Il existe également un opéra Der Armenier (Copenhague 1722), mis en musique par Reinhard Keiser, malheureusement resté introuvable.

3 Seules quelques‑unes ont été identifiées et il n’est pas douteux que de nombreuses autres ont été écrites pour servir d’exercice et de divertissement dans les collèges de l’Ancien Régime.

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Qu’ils en furent assemblés,Qui, tous, en sortirent comblésDe contentement et d’estime,Pour cet Ouvrage fortissime.Les Acteurs, tous Gens studieux,Représentant, à qui mieux mieux,Ce Sujet feint, ou véritable,Le firent trouver admirable.J’espérais bien, au premier jour,Aidant Dieu, la voir à mon tour,Et d’y trouver fort bonne place,Mais par une prompte disgrâceOn l’a, défendue, aujourd’hui,Dont l’Auteur a beaucoup d’ennui 4. »Un jour, d’autres chercheurs auront peut‑être la chance de découvrir, dans quelque fonds d’archives oublié, ce mystérieux manuscrit.

Livrets anonymes identifiésNotre recherche, centrée sur la découverte de la matière arménienne dans le monde lyrique, a également permis d’identifier les auteurs de certains livrets.Parmi les œuvres retrouvées, signalons un livret anonyme, Die großmütige Tomyris (Wolfenbüttel, 1749), publié sans le nom de l’auteur, mais avec celui de son com‑positeur : Johann Adolph Hasse. Cette œuvre ne figure pas au catalogue du com‑positeur. Le texte est très certainement une reprise du livret de Johann Joachim Hoë, mis en musique par le compositeur Reinhard Keiser (Die großmütige Tomyris, Hambourg 1717), dans lequel Johann Adolph Hasse avait lui‑même chanté comme ténor 5.Les livrets anonymes de Tomiri amante inimica (Brescia 1716) et L’Odio e l’Amor (Venise 1703) de Matteo Noris, se sont révélés identiques à une différence près : le personnage original de Silace, prince africain, a été changé pour celui d’un prince arménien dans le livret de Brescia. Cette comparaison a permis d’attribuer une œuvre supplémentaire à ce librettiste.

Histoires arménisées ou tigraniséesL’une des principales découvertes de nos travaux a été de constater que certaines œuvres – sans aucun lien avec notre sujet au moment de leur création – ont été par la suite « arménisées » ou enrichies d’un personnage nommé Tigrane, lié à l’Arménie ou non. Il semble que ce phénomène soit largement vénitien, et que cette « tigrani‑sation » témoigne clairement du goût d’un public qui s’était alors entiché du prince au grand cœur. Enfin, on s’aperçoit qu’une partie du patrimoine historique armé‑nien en général, avec notamment le personnage de Tigrane, a fourni à la culture italienne, et plus spécifiquement à la culture vénitienne, des éléments propres : de véritables marqueurs.

4 Lettre II, du samedi 1er janvier 1661.

5 Site Operabaroque, à l’article « Hasse ». Une autre source attribue le livret à Domenico Lalli adapté en langue allemande de Georg Caspar Schürmann.

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Un exemple de ce processus apparaît clairement dans le livret de Ginevra, prin‑cipessa di Scozia, (Guenièvre, princesse d’Écosse), écrit en 1708 par le librettiste Antonio Salvi. Ce dramma per musica avait été mis en musique en 1716, toujours à Venise, par le compositeur Carlo Francesco Pollarolo, sous le titre de L’Ariodante 6. Dans ces deux versions, l’œuvre ne présente aucun lien avec l’Arménie ni avec son histoire, et ne comporte aucun personnage arménien. Par contre, en 1721, à Pesaro, Pollarolo représente La Ginevra dans une nouvelle variante, et l’on constate que le personnage principal, Donaldo, roi d’Écosse, est remplacé par celui de Tigrane, roi d’Arménie, l’histoire étant située désormais dans la capitale de ce lointain royaume.La partie VI démontre que cet exemple d’un processus notable n’est ni isolé, ni dépourvu de signification dans la création lyrique, et que l’imprégnation armé‑nienne était, au moins dans la Venise de l’époque moderne, bien plus significative qu’on ne l’imaginait jusqu’à présent.

Nouvelle dimension de la présence arménienne des négociants de la Nouvelle DjoulfaAu cours de nos recherches, nous avons découvert de nouveaux éléments qui nous ont permis d’affiner notre connaissance de la place et du statut des Arméniens à Venise, et dans le reste de l’Europe.

Des imprimeursParmi les tout premiers livrets imprimés, nous avons trouvé à Venise un imprimeur du nom de Giovanni Battista Surian, de la dynastie arménienne des Surian, illustre famille dont il demeure un grand palais à Venise ; celui‑là même qui abrita l’am‑bassade de France où travailla Jean‑Jacques Rousseau (cf. p. 292). Pour exercer le métier d’imprimeur, il fallait obtenir à l’époque un privilège d’État. Si cet Arménien l’a obtenu, il est évident que les dirigeants de la Sérénissime l’avaient intégré, lui et sa lignée, aux élites de la cité. Giovanni Battista Surian a imprimé de nombreux livrets, dont trois opéras de Francesco Cavalli : Amore innamorato (1642) de Gio‑vanni Battista Fusconi, Il Remolo, El Remo (1645) de Guilio Strozzi et L’Egisto (1644) de Giovanni Faustini. Il est certain que des relations – dont le détail nous échappe – ont manifestement existé entre ces trois hommes : l’imprimeur Giovanni Battista Surian, le librettiste Giovanni Faustini et le compositeur Francesco Cavalli. Cela pourrait expliquer que nous trouvions chez ces deux auteurs sept opéras ayant un lien certain avec les Arméniens.

Des dédicataires et des librettistesNous avons constaté à notre grand étonnement que plusieurs livrets étaient dédiés à des personnalités issues de familles arméniennes installées dans les États italiens. Le plus bel exemple est celui de Giovanni Maria Mutti, La magia de carrateri (Venise 1682), livret dédié à « l’illustrissimo Signor Girolamo Mirman », famille de l’aristocra‑tie arménienne de Venise, originaire de Djoulfa sur l’Araxe, en Arménie (cf. p. 285).

6 L’Ariodante est une révision anonyme du livret de Ginevra principessa di Scozia, les personnages sont inchangés.

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Dans une longue dédicace, l’auteur évoque l’origine des Mirman, et même leur déportation en Perse, au début du xviie siècle.Parmi les librettistes vénitiens, on trouve le descendant d’une autre grande famille arménienne, originaire de Djoulfa, en Perse : le comte Zaccaria Scerimann (1709‑1784), homme de lettres et d’Église. Il est l’auteur de deux œuvres : Caio Mar‑zio Coriolano, drame musical créé à Venise, en 1747, avec une musique de Pietro Pulli, et Telemaco, créé en 1780 au Théâtre de la cour de Munich, avec une musique de Paolo Grua.Quel sens donner alors à cette découverte, à la lecture de l’historiographie actuelle ? On connaissait depuis plus d’un siècle la présence de négociants arméniens dans toute l’Europe ainsi que les sources sur l’intérêt porté aux Arméniens, protégés par les rois de France et leurs principaux ministres. L’un de ces documents est par exemple la lettre de Jean‑Baptiste Colbert, contrôleur général des finances, secré‑taire d’État de la Maison du Roi et secrétaire d’État de la Marine. Dans cette lettre datée du 16 octobre 1671 et adressée au Président du Parlement de Provence, il insiste sur la nécessité de protéger les négociants arméniens venus à Marseille : « C’est un grand avantage que vous trouviez que les Arméniens abandonnent Livourne et apportent leurs soyes à Marseille. Je vous prie de leur donner toute la protection que l’autorité de votre charge vous permettra et de les garantir contre les chicanes des habitants de la dite ville qui ne connaissent pas en quoi consistait leurs avantages 7. »Les travaux de ces dernières années ont révélé l’ampleur des réseaux commerciaux d’importance mondiale de ces négociants ainsi que leurs techniques commerciales 8. Leur rôle dans l’économie de l’Extrême‑Orient est esquissé ; quant à leur rôle dans l’économie des États de l’Europe moderne, il reste largement à étudier (Livourne, Venise, Marseille ou Amsterdam).Avant même que cette question ne soit complètement éclairée, l’étude sur le théâtre et l’opéra nous apporte déjà un éclairage inattendu sur la visibilité sociale, étonnam‑ment importante, de ces négociants, dans une dizaine de métropoles italiennes, Venise principalement, mais aussi dans toute l’Europe moderne. Il y a là un impact de leur présence, et un témoignage de sa réception, dont les historiens modernistes devront tirer les conséquences.Ainsi, il est possible d’observer que les Arméniens sont apparus, il y a déjà plusieurs décennies, comme des négociants d’importance, apportant les matières premières dont les Européens étaient friands (épices, pierres précieuses), et dont ils avaient parfois besoin pour le développement de leur économie (soie). Il a été ponctuel‑lement mis en avant que le rôle économique de ces négociants leur avait donné accès aux cours royales et princières, et plus largement aux élites de toute l’Europe. À présent, on constate qu’ils sont, en outre, entrés massivement dans la plupart des branches artistiques de cette époque. On voit ainsi se dessiner, par petites touches successives, une réévaluation considérable de la place des Arméniens dans le monde moderne, et il paraît légitime de se demander si cette étude ne pourrait pas finalement être le prélude à d’autres découvertes.

7 Cité dans Tékéian, 1929, p. 23.

8 Aslanian, 2011 et Baibourtian, 2004 ainsi que la bibliographie citée dans ces ouvrages.

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Un élément de comparaison avec les autres parties de l’orientalisme européenNos recherches ont mis en lumière une masse d’œuvres impressionnantes, par‑fois difficiles à appréhender durant plus d’un siècle et demi. Tout au long de huit générations, l’Arménie et les Arméniens ont été continuellement dans l’actualité, et même à la mode, dans les principaux centres de la culture européenne, à l’époque de son âge d’or, que ce soit à Venise, Rome ou Naples, à Vienne, à Berlin mais aussi Madrid, Londres et Paris.

L’essor de l’opera seriaLe vecteur de cette visibilité nouvelle pour ce vénérable peuple du Moyen‑Orient et son histoire séculaire fut donc un nouveau genre artistique, l’opera seria, qui submer‑gea littéralement l’Europe cultivée. De par sa présence, voire sa domination quasi hégémonique dans le monde lyrique, l’opéra influença d’autres types d’expression artistique comme le théâtre comique, le ballet et la tragédie classique en France. Ainsi, les premières œuvres de Molière étaient de larges adaptations de la comme‑dia dell’arte italienne, avant que le génial dramaturge français ne prenne son envol. De même, et plus encore, la codification de la tragédie française, avec sa fameuse règle des trois unités (temps, action, lieu), fut une réponse, une réaction aux livrets des opéras italiens, bien plus libres dans leur définition, et parfois difficiles à suivre.

Et les réactions qu’il suscita – l’orientalismeIl faut probablement considérer l’attitude de Wolfgang Amadeus Mozart comme une réaction à la déferlante lyrique et à l’hégémonie de l’opéra italien. Ce dernier utilisa très peu, et dans sa jeunesse exclusivement, les thèmes issus du répertoire italien, et pouvant contenir la matière arménienne. Lorsqu’il le fait, comme dans Mitridate, re di Ponto, il prend soin de les « dé‑tigraniser » (enlever tous les éléments liés au person‑nage de Tigrane et perçus alors comme typiquement vénitiens). Il y a là sans doute réaction à la présence des musiciens et des compositeurs italiens qui tenaient le haut du pavé en terre germanique et lui causèrent parfois des problèmes. De même, son utilisation du thème des turqueries, pour ainsi dire inexistant avant lui, est sans doute un autre aspect de cette réaction anti‑italienne. Il continua à utiliser la veine orientale, à laquelle le public était habitué, et à la mode à l’époque, mais en puisant à un Orient contemporain, et non pas, à l’instar des Italiens, aux sources antiques, qui faisaient la part belle à Rome et aux Romains. Le mouvement des turqueries, certes développé par un homme d’exception, s’est limité à quelques dizaines d’œuvres, très bien étu‑diées et mises en valeur depuis (alors que la présence arménienne – pourtant pré‑sente dans plus de six cent œuvres – n’est qu’en cours de découverte) 9.

La relation de compositeurs avec la communauté arménienneDès le début du xvie siècle, les Arméniens sont présents à Venise, où, en 1512, alors que l’Arménie est sans État depuis 1375, des négociants arméniens financent la pre‑mière édition en langue arménienne. L’arménien devient alors la dixième langue à 9 Cf. Meyer, 1974.

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être imprimée dans le monde. Tout au long des xvie et xviie siècles, les négociants arméniens vivent et travaillent à Venise. Une de ces lignées, les Scheriman, va même, devenir, en 1698, la créancière à perpétuité de la Sérénissime en lui prêtant quelque 880 000 ducats, au taux alors exceptionnel de 4,75 %, contre celui de 4,25 % alors universellement répandu. C’est grâce à cette forte implantation qu’en 1715, le moine arménien Mekhitar et ses onze disciples arrivent à Venise et s’installent sans réelles difficultés dans le quartier de l’Arsenal, près de l’église San Martino, avant leur installation sur l’île Saint‑Lazare en 1717. Il n’est guère douteux que les libret‑tistes et compositeurs aient alors eu des contacts avec les négociants, prêtres ou autres membres de la population arménienne de Venise. Il est toutefois difficile d’en apporter la preuve. Cependant, on ne peut manquer d’observer que l’Ospedale della Pietà, orphelinat vénitien où enseigna Vivaldi de 1704 à 1740, est situé précisément dans la rue où se trouvait la première maison de Mekhitar et de ses disciples. Il est donc impos‑sible qu’il n’y ait pas eu de contacts entre eux. Et il n’est sans doute pas anodin que Vivaldi ait participé, entre 1715 et 1738, seul ou avec d’autres compositeurs, à la mise en musique d’une dizaine d’œuvres ayant un lien avec l’Arménie ou avec des personnages historiques ou imaginaires portant le nom de Tigrane. Dans son récent ouvrage sur Vivaldi, la musicologue Sylvie Mamy rappelle, que, dans son enfance, le compositeur a vécu dans le quartier populaire et industrieux de Castello, près de l’Arsenal « où, à la population autochtone, se mêlent plusieurs milliers de Dalmates, de Grecs et d’Arméniens 10 ».Pour donner un autre exemple de ces relations, certainement plus intimes que celles que peut réellement appréhender le chercheur, il faut mentionner Jean‑Jacques Rousseau. Dans les dernières années de sa vie, l’auteur du Contrat social a en effet adopté le costume arménien, au point d’écrire dans ses Confessions : « Je ne portais d’autre habit 11. » Il est intéressant d’observer cette intimité avec ce costume, à une époque où l’habillement est révélateur de la place occupée dans la société. De plus, lors de son séjour à Venise en tant que secrétaire de l’ambassadeur de France, entre le 4 septembre 1743 et le 22 août 1744, Jean‑Jacques Rousseau a travaillé dans le palais des Surian et c’est à ce moment‑là qu’il aurait pratiqué trois expériences destinées à prouver que la musique française était inférieure à la musique italienne. Voici le récit qu’il nous fait de la dernière, fondée sur les expériences sensibles d’un Arménien :« Troisième expérience. J’ai vu à Venise un Arménien, homme d’esprit qui n’avait jamais entendu de musique, et devant lequel on exécuta dans un même concert un monologue français qui commence par ce vers :Temple sacré, séjour tranquilleEt un air de Galuppi qui commence par celui‑ci :Vot che Ian quite senza aperanzaL’un et l’autre furent chantés, médiocrement pour le français, et mal pour l’italien, par un homme accoutumé seulement à la musique française, et alors très enthou‑siaste de celle de M. Rameau. Je remarquai dans l’Arménien durant tout le chant

10 Mamy, 2011, p. 28‑29.

11 Rousseau, éd. Gagnebin ‑ Raymond, 1059, p. 1035, cf. Crowe, 2008.

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français, plus de surprise que de plaisir ; mais tout le monde observa dès les pre‑mières mesures de l’air italien, que son visage et ses yeux s’adoucissaient ; il était enchanté, il prêtait son âme aux impressions de la musique, et quoiqu’il entendît peu la langue, les simples sons lui causaient un ravissement sensible. Dès ce moment on ne put plus lui faire écouter aucun air français 12. »Ainsi, Rousseau, qui se fit tout à la fois intime de l’âme arménienne 13 et défenseur de la musique italienne dont le répertoire est ici exhumé, se révèle‑t‑il sous un jour nou‑veau. Jusqu’ici, cette alliance aurait pu paraître curieuse, or notre ouvrage témoigne qu’elle était en quelque sorte devenue naturelle au xviiie siècle.Il est probable que de prochaines recherches mettront en évidence d’autres exemples de ce type de contacts, au fur et à mesure qu’avancera notre connais‑sance des créateurs vénitiens et européens de l’époque.

L’Arménie dans l’horizon intellectuel de l’époque moderneCet ouvrage propose également un nouvel horizon pour comprendre les œuvres orientalisantes les plus connues, dont fait partie l’œuvre de Montesquieu, les Lettres persanes. Jusqu’à ce jour, on savait que ce pamphlet s’inspirait de correspondances fictives situées en Amérique ou en Afrique. Les universitaires expliquaient la trans‑position en Orient par l’influence de récits de voyages, de Chardin en particulier. Ce point n’est pas contestable, car les lecteurs de Chardin reconnaîtront dans les Lettres persanes des allusions et des réminiscences évidentes. Il faut à présent replacer ces œuvres dans la normalité du xviiie siècle, avec ses modes, ses vogues et le goût d’un public cultivé à qui s’adressait leur auteur. Après la publication du roman‑fleuve, Artamène ou le Grand Cyrus, de Madeleine et Georges Scudéry, achevé en 1655, un nouvel environnement culturel et intellectuel vit le jour – dans lequel les Arméniens et l’Arménie étaient totalement intégrés.La présence récurrente des négociants arméniens et de leurs caravanes, parcou‑rant l’Empire ottoman et le plateau arménien pour aller jusqu’en Inde, en passant par des villes peuplées par les membres de leur communauté, explique que des lettres soient parties des villes arméniennes d’Erzerum, Erevan ou Tauris. Ces cara‑vanes traversant l’Eurasie ont impressionné plus d’un contemporain. Ainsi, dans son Voyage d’Orient du Révérend Père Philippe de la Très‑Saincte‑Trinité, Julien Esprit (1603‑1671) observait ceci : « Les Arméniens courent le monde. J’en ai vu quelques‑uns ici à Marseille que j’avais vus en Perse. Ils sont dispersés en plusieurs pays et en plusieurs villes et à peine y en a‑t‑il une des principales d’Orient où il n’y ait pas plusieurs familles d’Arméniens 14. » De même, à cette époque – cela a été rappelé à plusieurs reprises – les caravanes venant de Perse étaient le plus souvent conduites par des Arméniens. Les Persans de Montesquieu n’ont de persan que le nom qui leur était attribué par l’auteur, et leur modèle est avant tout arménien. Il choisissait l’un des vecteurs d’altérité les plus authentiques que ses lecteurs, souvent issus de l’aristocratie française, pouvaient connaître. Il est d’ailleurs possible que ces derniers aient rencontré des représentants de cette nation, en chair et en os. En effet, les buffets organisés par les membres de la

12 Rousseau, éd. Pot, 1995, p. 301‑302.

13 C’est ce qu’a fait récemment Chaké Matossian, Matossian, 2014.

14 Julien, 1652, p. 300.

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cour, au cours desquels on buvait du café, la nouvelle boisson à la mode introduite en Europe, étaient régulièrement tenus par des Arméniens. Pour ne donner qu’un seul exemple, Saint‑Simon note dans ses Mémoires qu’un grand bal fut donné en 1700 par Madame de Chancelière à Paris, dans son hôtel particulier, et qu’un Arménien prési‑dait au buffet où étaient servis du thé, du chocolat et bien sûr du café 15.C’est sans doute ce même contexte qui amena Voltaire à situer, en 1745, l’une de ses œuvres à Artaxata 16, antique capitale du royaume de Grande‑Arménie, et lui fit donner, deux ans plus tard, le nom arménien de Zadig à l’un de ses héros. Ce nom signifie « Pâques » en arménien et renvoie à la période liturgique majeure de l’Église arménienne ; il est encore couramment utilisé comme prénom masculin. La corres‑pondance de Voltaire ne précise néanmoins pas dans quel contexte et pourquoi il a donné ce nom à l’un de ses plus célèbres personnages. On peut imaginer qu’il s’est inspiré d’un négociant ou d’un cafetier arménien chez qui il avait ses habitudes.Toutefois, sous la plume de ces deux philosophes des Lumières françaises, les Armé‑niens demeurent mal identifiés. À l’inverse, Emmanuel Kant se singularise en sachant être très précis sur un sujet qu’il semble avoir étudié minutieusement :« Les Arméniens, autre peuple chrétien, font preuve d’un certain sens du commerce, avec cette particularité qu’ils pratiquent le négoce au cours de longues marches qui les mènent des confins de la Chine jusqu’au cap Corse, sur la côte de la Guinée. Ce peuple parcourt ainsi presque tout le vieux continent, de part en part, sachant vivre en bonne intelligence avec tous les peuples rencontrés en chemin 17. »Comme Alexandre Siranossian le note dans son introduction, seules quelques œuvres liées à l’Arménie étaient répertoriées avant le début de ses travaux, d’auteurs parmi les plus célèbres de leur temps, dont la qualité est incontestable. Or, la masse mise en lumière par ces recherches situe désormais ces œuvres dans un contexte général et leur donne une nouvelle perspective. Tel n’est pas le moindre des mérites de cet ouvrage dont la gestation a demandé quarante mois de travail continu.

15 Yevadian, 2010, p. 92 avec d’autres faits semblables.

16 Voltaire, 1745.

17 Kant, éd. Jalabert, 1986 : « Unter einem anderen christlichen Volk, den Armeniern, herrscht ein gewißer Handelsgeist von besonderer Art, nämlich durch Fußwanderungen von Chinas Grenzen aus bis nach Kap Korso an der Guineaküste Verkehr zu treiben, … welches … beinahe die ganze Strecke des alten Kontinents durchzieht und sich friedfertige Begegnung unter allen Völkern, auf die es trifft, zu verschaffen weiß » Anthropologie d‘un point de vue pragmatique, VII, 322, p. 1131‑1132. Traduction révisée par Véronique Grosjean.

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Chronologie générale des œuvres

1590 Londres, Sir Philipp Sidney, The Countess of Pembroke’s Arcadia. 1609 Viterbo, Angelita Scaramucci, La Stratonica (S. 22660).1611 Londres, Francis Beaumont et John Fletcher, A King and no King. 1626 Turin, Giovanni Antonio Ansaldo, Zenobia regina d’Armenia. 1630 Paris, Claude Delidel, Arsaces, tragédie latine. 1632 Rome, Bartolommei Girolamo, Polietto. 1637 Paris, Nicolas Mary, dit Desfontaines, Eurimédon ou l’Illustre pirate. 1638 Rome, Ottaviano Castelli, La sincerità trionfante overo l’Erculeo ardire, musique de Angelo Cecchini, (S. 22045).1638 Venise, Benedetto Ferrari, La maga fulminata, Francesco Manelli, (S. 14667).1638 Paris, Georges de Scudéry, L’Amour tyrannique. 1642 Paris, Gillet de la Tessonnerie, Le triomphe des cinq passions. 1642 Venise, Giovanni Francesco Busenello, L’incoronazione di Poppea. Claudio Monteverdi, (S. 13054).1643 Paris, Pierre Corneille, Polyeucte. 1643 Venise, Giovanni Faustini, L’Ormindo, Francesco Cavalli, (S. 17505).1643 Venise, Benedetto Ferrari, Il prencipe giardiniero, Benedetto Ferrari, (S. 19029).1644 Paris, Pierre Corneille, Rodogune. 1644 Paris, François Tristan l’Hermite, La mort de Sénèque. 1645 Venise, Giovanni Faustini, La Doriclea, Francesco Cavalli, (S. 8361).1649 Madrid, Cristóbal de Monroy y Silva, San Bartolome en Armenia. 1650‑1653 Paris, Scudéry Madeleine et Georges de, Artamène ou le Grand Cyrus. 1651 Paris, Pierre Corneille, Nicomède. 1653 Paris, Jacques Pousset de Montauban, Zenobie reyne d’Arménie. 1653 Lyon, Molière, L’Étourdi ou les Contretemps. 1653 Paris, Paul Scarron, Dom Japhet d’Arménie. 1655 Venise, Aurelio Aureli, L’Erismena, Francesco Cavalli, (S. 9112).1655 Venise, Giovanni Francesco Busenello, La Statira, principessa di Persia, Francesco Cavalli, (S. 22609).

1655 Venise, Giacomo Castoreo, Arsinoe, Anonyme, 2894.1659 Paris, Thomas Corneille, Darius, 1659 Venise, Giacomo Castoreo, Il pazzo politico, Anonyme, (S. 18294).1659 Venise, Nicolò Minato et Giovanni Faustini, Elena, Francesco Cavalli, (S. 8711).1660 Paris, Claude Boyer, Tygrane. 1660 Venise, Giacinto Andrea Cicognini, La donna piu sagace fra l’altre. 1660 Vatican, Festini, La Zenobia, Anonyme. 1660 Venise, Domenico Gisberti, La pazzia in trono ovvero Caligola delirante, Francesco Cavalli, (S. 18244).1660 Florence, Giovanni Andrea Moniglia, La serva nobile, Domenico Anglesi, (S. 21771).1662 Vienne, Matteo Noris, La Zenobia di Radamisto, Giovanni Andrea Boretti, (S. 25349).1664 Venise, Aurelio Aureli, La Rosilena, Giovanni Battista Volpe, (S. 20177).1665 Venise, Giacinto Andrea Cicognini, L’amicitia riconosciuta, (S. 1255).1665 Modène, Giovanni Battista Boccabadati, Il Ciro in Lidia, Sisto Reni, (S. 5688).1665 Ferrare, Ippolito Bentivoglio, Zenobia e Radamisto, Giovanni Legrenzi, (S. 25350).1666 Paris, Thomas Corneille, Antiochus. 1666 Bologne, Nicolò Biancolelli, Il Nerone. 1666 Venise, Giacomo Dall’Angelo, Il Demetrio, Carlo Pallavicino, (S. 7338).1666 Venise, Giovanni Faustini, La Doriclea, Pietro Andrea Ziani. 1667 Paris, Thomas Corneille, Bérénice. 1667 Venise, Nicolò Minato, La prosperità di Elio Seiano, Antonio Sartorio, (S. 19236).1667 Venise, Nicolò Minato, La caduta di Elio Seiano, Antonio Sartorio.1668 Leopolis (Lviv), Nigoghos Torossovitch, Le martyre de sainte Hripsimé. 1668 Rome, Francesco Beverini, L’amante inimica, Anonyme, (S. 1052).1668 Venise, Ippolito Bentivoglio révisé par Nicolò Minato, Tiridate, Giovanni Legrenzi, (S. 23194).1669 Florence, Giovanni Andrea Moniglia, La Giocasta regina d’Armenia, Pietro Antonio Cesti.

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1670 Bologne, Giacinto Andrea Cicognini, La più resoluta trà le donne. 1671 Vienne, Nicolò Minato, La prosperità di Elio Seiano, Antonio Draghi, (S. 19240).1672 Venise, Domenico Gisberti, Caligula delirante, Giovanni Maria Pagliardi, (S. 4529).1672 Milan, Cesare Giudici, La Zenobia, Anonyme, (S. 25300).1672 Venise, Aurelio Aureli, Claudio Cesare, Giovanni Andrea Boretti. 1673 Milan, Carlo Maria Maggi, Amor tra l’armi overo Corbulone in Armenia, Ludovico Busca, (S. 1487).1673 Rome, Francesco Ignatio Lazzari, La Cena di Baldasare, Domenico Evangelisti, (S. 5377).1674 Bologne, Nicolò Biancolelli, La regina statista d’Inghilterra et il conte di Esex. 1674 Paris, Pierre Corneille, Suréna, général des Parthes. 1674 Bologne, Gabriel Brina, La Tomiri in Scitia, Anonyme, (S. 23339).1674 Rome, Domenico Gisberti, Il Caligola, Giovanni Maria Pagliardi, (S. 4528).1674 Bologne, Domenico Gisberti, Il Caligula delirante, Giovanni Maria Pagliardi, (S. 4531).1675 Alexandria, Don Fernando Leva, Il Nerone o sian le smanie amorose di barbaro dominante, (S. 16416).1675 Venise, Matteo Noris, Diocletiano, Carlo Pallavicino, (S. 7906).1676 Modène, Anonyme, Amor fra l’armi, Anonyme (S. 1381).1677 Venise, Giacomo Castoreo révisé par Giovanni Andrea Moniglia, La Giocasta regina d’Armenia, Carlo Grossi (S. 11948).1677 Venise, Aurelio Aureli, Helena rapita da Paride, Domenico Freschi, (S. 8716).1677 Bologne, Tommaso Stanzani, L’Arsinoe, Petronio Franceschini, (S. 2895).1677 Venise, Giovanni Matteo Giannini, Il Nicomede in Bitinia, Carlo Grossi, (S. 16442).1677 Rome, Sebastiano Lazzarini, L’ambitione ingegnosa, Anonyme. 1677 Venise, Giovanni Andrea Moniglia révisé par Giacomo Castoreo, La Giocasta regina d’Armenia, Carlo Grossi, (S. 11948).1678 Venise, Camillo Badovero, Sesto Tarquinio, Giovanni Battista Tomasi, (S. 21915).

1679 Venise, Giulio Cesare Corradi, Il Nerone, Carlo Pallavicino, (S. 16402).1679 Venise, Camillo Badovero, Il Leandro, Francesco Antonio Pistocchi, (S. 14165).1679 Paris, Polyeucte, prologue et ballet, Marc‑Antoine Charpentier. 1680 Venise, Filippo Acciajuoli révisé par Aurelio Aureli, Damira placata, Marc’Antonio Ziani, (S. 7088).1680 Venise, Antonia Fontana, L’Erginda, Anonyme, (S. 9083).1681 Bologne, Francesco Maria de Luco Sereni, L’Oronte overo le corone fra’ le catene, (S. 17531).1681 Hanovre, Aurelio Aureli, Helena rapita da Paride, Domenico Freschi et Pietro Antonio Fiocco, (S. 8718)1682 Venise, Camillo Badovero, Gl’amori fatali, Francesco Antonio Pistocchi, (S. 1820).1682 Bologne, Sebastiano Lazzarini, Gli sponsali per l’impero overo il Nerone imperante, Anonyme. 1682 Venise, Giovanni Maria Mutti, La magia de caratteri, Anonyme. 1683 Rovigo, Giovanni Maria Vidari, Il periglio sprezzato, Anonyme, (S. 18542).1683 Florence, Giovanni Andrea Moniglia, Radamisto, Anonyme. 1684 Venise, Pietro d’Averara, L’amante fortunato per forza, Giovanni Varischino, (S. 1042).1686 Venise, Carlo di Dottori, La Zenobia di Radamisto, Antonio Bertali. 1687 Venise, Adriano Morselli, Il Mauritio, Domenico Gabrielli, (S. 15271).1687 Venise, Aurelio Aureli, Elena rapita da Paride, Domenico Freschi et Francesco Navarra, (S. 8723).1688 Venise, Rinaldo Cialli, La fortuna tra le disgratie, Paolo Biego, (S. 10797).1689 Venise, Antonio Arcoleo, La Rosaura, Giacomo Antonio Perti, (S. 20152).1691 Naples, Anonyme, L’humanità nelle fiere overo il Lucullo, Alessandro Scarlatti et Giuseppe Vignola (v.1708), (S. 24241).1693 Venise, Matteo Noris, Nerone fatto Cesare, Giacomo Antonio Perti, (S. 16420).1694 Venise, Francesco Silvani, La moglie nemica, Marc’Antonio Ziani, (S. 15774).1695 Milan, Pietro Antonio Bernardoni, Irene. 1695 Milan, Pietro Francesco Manfredo Trecchi, Radamisto ovvero la fede nelle aventure, Paolo Magni, (S. 19443).

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1695 Rome, Anonyme, Scenario del Tiridate overo Il re da scena nel giuoco della fortuna, Anonyme (S. 21120).1695 Naples, Matteo Noris, Nerone fatto Cesare, Alessandro Scarlatti, (S. 16423).1696 Paris, Jean‑François Regnard et Charles Du Fresny, La foire Saint‑Germain. 1696 Düsseldorf, Giovanni Andrea Moniglia, Giocasta, Johann Hugo von Wilderer et Georg Andrea Kraft (S. 11947).1696 Venise, Lorenzo Burlini, La Mariamme, Giovanni Maria Ruggieri, (S. 14820).1697 Bologne, Pietro Antonio Bernardoni, L’Aspasia. 1697 Rome, Sigismondo Carlo Capeci, La clemenza d’Augusto, Severo de Lucca (acte I), Carlo Francesco Pollarolo (acte II), Antonio Maria Bononcini (acte III), (S. 5756).1697 Vérone, Matteo Noris, Nerone fatto Cesare, Anonyme, (S. 16425).1697 Venise, Giovanni Battista Neri, L’Erifile, Attilio Ariosti, (S. 9088).1697 Venise, Giulio Cesare Corradi, Il Tigrane Rè d’Armenia, Tomaso Albinoni, (S. 23155).1698 Florence, Giovanni Andrea Moniglia, La serva nobile, Anonyme. 1698 Venise, Antonio Marchi, Radamisto, Tomaso Albinoni, (S. 19444).1698 Palerme, Francesco Silvani, La moglie nemica, Emanuele d’Astorga, (S. 15775).1698 Düsseldorf, Giorgio Maria Rapparini, L’Armeno (Der Armenianer), Johann Hugo von Wilderer, (S. 2664).1698 Vienne, Nicolò Minato, Il delizioso ritiro di Lucullo, Antonio Draghi, (S. 7326).1698 Florence, Giovanni Andrea Moniglia, Il Radamisto. 1699 Naples, Silvio Stampiglia, La Partenope, Luigi Manza, (S. 17812).1699 Venise, Matteo Noris, Il ripudio d’Ottavia, Carlo Francesco Pollarolo, (S. 19876).1699 Milan, Nicolò Minato, La prosperità di Elio Seiano, Giovanni Martinenghi, Giacomo Antonio Perti et Francesco Antonio Vannarelli (S. 19246).1699 Venise, Aurelio Aureli, Rosane imperatrice degli Assirij, divers compositeurs, (S. 20148).1699 Venise, Vicenzo Grimani, Il Teodosio, Marc’Antonio Ziani, (S. 23039).1699 Paris, Jean‑François Regnard, Le carnaval de Venise, André Campra. 1700 Bologne, Francesco Maria de Luco Sereni, Il re per forza.

1700 Venise, Aurelio Aureli, Rosane imperatrice degli Assirij, divers compositeurs, (S. 20149).1700 Düsseldorf, Giorgio Maria Rapparini, La forza del giusto, Johann Hugo von Wilderer et Georg Andrea Kraft, (S. 10837).1700 Venise, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Carlo Francesco Pollarolo, (S. 14491).1700 Florence, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Giacomo Antonio Perti, (S. 14490)1701 Gênes, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme, (S. 14492)1701 Gênes, Matteo Noris, Nerone fatto Cesare, Anonyme, (S. 16427)1701 Mantoue, Silvio Stampiglia, La Partenope, Antonio Caldara et Giuseppe Boniventi, (S. 17815).1701 Gênes, Giacomo Maggi, Mitridate in Sebastia, Giuseppe Aldrovandini, (S. 15669).1702 Hambourg, Hinrich Hinsch, Berenice, Georg Bronner, (S. 3955).1702 Livourne, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme, (S. 14493).1702 Lucques, Anonyme, Nerone dichiarato Cesare, Anonyme, (S. 16419).1703 Venise, Lorenzo Morani, Farnace, Antonio Caldara, (S. 9729).1703 Milan, Matteo Noris et Antonio Piantanida, Agrippina, Paolo Magni, (S. 506).1705 Hambourg, Friedrich Christian Feustking, Die durch Blut und Mord erlangete Liebe oder: Nero, Georg Friedrich Haendel. 1705 Hambourg, Barthold Feind, Die römische Unruhe, oder Die edelmütige Octavia, Reinhard Keiser. 1706 Naples, Giacomo Maggi, Il Mitridate, Aldovrandini Giuseppe et Giuseppe Vignola, (S. 15650).1706 Vérone, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme, (S. 14494).1707 Bologne, Apostolo Zeno, Il trionfo de la costanza di Vologese e Berenice, Anonyme. 1707 Modène, Anonyme, Il martirio di san Polieuto martire, Anonyme, (S. 14958).1707 Florence, Antonio Salvi, Stratonica, Anonyme, (S. 22662).1707 Naples, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme, (S. 14495).1707 Gênes, Nicolò Minato, La prosperità di Elio Seiano, Tomaso Albinoni, (S. 19247).

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1707 Londres, Peter Anthony Motteux, Thomyris Queen of Scythia, musique de divers compositeurs, dont Giovanni Bononcini, John Christopher Pepusch et Alessandro Scarlatti (S. 23340).1707 Palerme, Nicolò Minato, La prosperità di Elio Seiano, Anonyme, (S. 19248).1707 Venise, Nicolò Giuvo, Il Radamisto, Nicolò Fago, (S. 19445).1708 Brunswick, Aurelio Aureli, Die vom Paris geraubte Helena, Pietro Antonio Fiocco, (S. 8725).1709 Venise, Matteo Noris, Berengario re d’Italia, Girolamo Polani, (S. 03953).1710 Venise, Domenico Lalli, L’amor tirannico, Francesco Gasparini, (S. 1469).1710 Bologne, Silvio Stampiglia, La Partenope, Luc’Antonio Predieri, (S. 17820).1710 Vienne, Pietro Antonio Bernardoni, Tigrane re d’Armenia, Antonio Maria Bononcini, (S. 23156).1711 Paris, Prosper Jolyot de Crébillon, Rhadamisthe et Zénobie. 1711 Mexico, Silvio Stampiglia, La Partenope, Manuel de Zumaya, (S. 17844).1711 Zeitz, Apostolo Zeno, Lucius Verus (Berenice), Johann Friedrich Fasch. 1711 Venise, Francesco Silvani, Il tradimento traditor di se stesso, Antonio Lotti, (S. 23385). 1711 Milan, Matteo Noris, Zenobia e Radamisto, Fortunato Chelleri. 1712 Vienne, Domenico Lalli, Zenobia, Emanuele Astorga. 1713 Naples, Domenico Lalli, Amor tiranicco, Francesco Feo, (S. 1471).1713 Rome, Domenico Lalli, L’amor tiranicco, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 1472).1713 Livourne, Silvio Stampiglia, La Partenope, Anonyme, (S. 17822).1713 Trente, Silvio Stampiglia, La Partenope, Antonio Quintavalle, (S. 17824).1713 Venise, Francesco Silvani, La verità nell’inganno, Francesco Gasparini, (S. 24678).1713 Florence, Nicolò Giuvo, Il Radamisto, Nicolò Fago, (S. 19447).1713 Ferrare, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Tomaso Albinoni, (S. 14497).1714 Modène, Orieno Perrasio, Laodice. 1714 Ancône, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Luc’Antonio Predieri, (S. 14498).

1714 Modène, Nicolò Maria Molza, Il Radamisto, Anonyme, (S. 19448).1714 Lipsia, Anonyme, Zenobia und Radamisto, Anonyme, (S. 25353).1714 Bologne, Grazio Braccioli, La costanza in cimento o sia Il Radamisto, Florian Maria Arresti, (S. 6812).1715 Londres, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Imperatore di Roma, Anonyme, (S. 14526).1715 Bologne, Silvio Stampiglia, La Partenope, Anonyme, (S. 17825).1715 Florence, Antonio Salvi, Amore e maesta, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 1612).1715 Naples, Domenico Lalli, Tigrane overo l’egual impegno d’amore e di fede, Alessandro Scarlatti, (S. 23153).1715 Venise, Matteo Noris, Nerone fatto Cesare, divers compositeurs dont Antonio Vivaldi, (S. 16429)1715 Florence, Antonio Salvi, Arsace, Giuseppe Maria Orlandini. 1716 Brescia, Matteo Noris, Nerone fatto Cesare, Anonyme, (S. 16430).1716 Venise, Domenico Lalli, L’amor di figlio non conosciuto, Tomaso Albinoni, (S. 1366).1716 Padoue, Anonyme, La fedelta’ martirizata in san Polieuto, (S. 9956).1716 Londres, Nicola Francesco Haym et Apostolo Zeno, Lucio Vero, Imperatore di Roma, Attilio Ariosti, (S. 14527).1716 Livourne, Domenico Lalli, L’amor tiranicco, Anonyme, (S. 1474).1716 Venise, Antonio Marchi, La costanza trionfante degl’amori e degl’odii, Antonio Vivaldi, (S. 6839).1716 Modène, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Antonio Maria Bononcini, (S. 14499).1716 Padoue, Anonyme, Il Radamisto, Anonyme, (S. 19449).1716 Innsbruck, Domenico Lalli, Radamisto, Francesco Feo, (S. 19450).1716 Brescia, Anonyme, Tomiri amante inimica, Anonyme, (S. 23338).1717 Livourne, Antonio Salvi, Stratonica, Anonyme, (S. 22663).1717 Hambourg, Johann Joachim Hoë, Domenico Lalli, Die großmütige Tomyris, Reinhard Keiser. 1717 Vienne, Francesco Silvani, La verità nell’inganno, Antonio Caldara, (S. 24679).1717 Naples, Francesco Antonio Tullio, Lo finto Armeneio, Antonio Orefice, (S. 10611).1718 Venise, Domenico Lalli, Farnace, Carlo Francesco Pollarolo, (S. 9730).

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1718 Dresde, Antonio Maria Lucchini et Antonio Lotti, Nana, Francese e Armena ovvero Mirena e Floro, Francesco Gasparini. 1718 Venise, Antonio Marchi, Artabano re de Parti, Antonio Vivaldi, (S. 2910).1718 Naples, Antonio Salvi, Arsace, Domenico Natale Sarro.1718 Venise, Antonio Salvi, Arsace, Michel’Angelo Gasparini, (S. 2848).1718 Brunswick, Domenico Lalli, Tiridate overo l’amor tirannico, Georg Caspar Schürmann, (S. 23194).1719 Bologne, Anonyme, Il martirio di san Polieuto martire, Annibale Pio Fabri, (S. 14959).1719 Hambourg, Antonio Marchi, Die über Hass und Liebe siegende Beständigkeit oder Tigranes König von Armenien, Francesco Bartolomeo Conti, Francesco Gasparini, Giuseppe Maria Orlandini et Antonio Vivaldi. 1719 Rome, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Francesco Gasparini, (S. 14501).1719 Recanati, Silvio Stampiglia, La Partenope, Anonyme.1720 Bologne, Domenico Lalli, Il Farasmane, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 9727).1720 Florence, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme, (S. 14502).1720 Modène, Silvio Stampiglia, La Partenope, Anonyme, (S. 17828).1720 Munich, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Pietro Torri, (S. 14503).1720 Londres, Nicola Francesco Haym, Radamisto, Georg Friedrich Haendel, (S. 19451).1720 Venise, Apostolo Zeno, Griselda, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 12528).1721 Hambourg, Nicola Francesco Haym, Zenobia, Georg Friedrich Haendel. 1721 Pesaro, Antonio Salvi, La Ginevra, Carlo Francesco Pollarolo et Agostino Tinazolli, (S. 11865).1721 Venise, Agostino Piovene, Nerone, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 16406).1721 Vienne, Apostolo Zeno, Ormisda, Antonio Caldara, (S. 17506).1721 Londres, Antonio Salvi, Arsace, Filippo Amadei, (S. 2850).1721 Rome, Anonyme, Il martirio di san Polieuto, Annibale Pio Fabri, (S. 14957).1722 Rome, Giovanni Domenico Buonmattei Pioli, La virtu trionfante dell tradimento overo l’Erodisbe.

1722 Copenhague, Friedrich Maximilian von Lersner, Der Armenier, Reinhard Keiser. 1722 Rome, Giovanni Domenico Buonmattei Pioli, La virtu trionfante del tradimento overo l’Erodisbe, Anonyme. 1722 Venise, Domenico Lalli, L’amor tirannico, Fortunato Chelleri (acte I et II Giovanni Porta) (acte III), (S. 1476).1722 Pesaro, Domenico Lalli, L’amor tiranicco, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 1475).1722 Naples, Silvio Stampiglia, La Partenope, Domenico Natale Sarro, (S. 17829).1722 Bologne, Apostolo Zeno, Ormisda, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 17507).1722 Hambourg, Antonio Salvi, Der ehrsüchtige Arsaces, Giuseppe Maria Orlandini et Filippo Amadei, (S. 2852).1723 Munich, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme, (S. 14504).1723 Rome, Apostolo Zeno, Cosroe, Antonio Pollarolo, (S. 6757).1723 Gênes, Apostolo Zeno, Ormisda, Anonyme, (S. 17508).1723 Turin, Apostolo Zeno, Artenice, Giuseppe Maria Orlandini et Giay Giovanni Antonio, (S. 3143).1723 Naples, Giovanni Biavi, Trajano, Francesco Mancini, (S. 23396).1723 Hambourg, Agostino Piovene, Nero, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 16407).1724 Rome, Francesco Silvani, La virtu trionfante dell’amore e dell’odio overo il Tigrane, Antonio Vivaldi, Nicola Romaldi et Benedetto Micheli, (S. 25025).1724 Ferrare, Domenico Lalli, L’amor tirannico o sia il Farasmane, Fortunato Chelleri, Giovanni Porta et autres compositeurs, (S. 1478).1724 Rome, Silvio Stampiglia, La Rosmira fedele, Leonardo Vinci, (S. 20203).1724 Rome, Silvio Stampiglia, La Partenope, Domenico Natale Sarro, (S. 17830).1725 Milan, Agostino Piovene, Il Nerone, Giuseppe Vignati, (S. 16408).1725 Venise, Bombarda di Bologna, Nerone detronato dal trionfo di Sergio Galba, Giovanni Battista Pescetti, (S. 16418).1725 Prague, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Tomaso Albinoni, principalement, (S. 14505).1725 Mantoue, Antonio Marchi, L’Artabano, Antonio Vivaldi, (S. 2909).1725 Pérouse, Silvio Stampiglia, La Rosmira, Anonyme, (S. 20196).

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1725 Milan, Antonio Salvi, Arsace, Francesco Brusa, (S. 2853).1726 Mantoue, Anonyme, Zenobia, Francesco Ciampi, (S. 25301).1726 Florence, Pietro Metastasio, Siroe re di Persia, Giovanni Porta, (S. 22095).1726 Gênes, Silvio Stampiglia, Partenope, Pietro Vincenzo Ciocchetti, (S. 17831).1726 Palerme, Domenico Lalli, L’amor tirannico, Anonyme, (S. 1479).1726 Milan, Francesco Silvani, La verità nell’inganno, Nicola Porpora, (S. 24680).1726 Venise, Michelangelo Boccardi et Francesco Silvani, Amore e Sdegno, Luigi Tavelli, (S. 1629).1726 Venise, Michelangelo Boccardi et Francesco Silvani, Ottone amante, Luigi Tavelli, (S. 17626)1726 Mantoue, Apostolo Zeno, Il Lucio Vero, Francesco Ciampi, (S. 14506).1726 Parme, Carlo Innocenzo Frugoni et Francesco Silvani, I fratelli riconosciuti, Capello Giovanni Maria, (S. 11024).1727 Paris, Millonneau, Polyeucte. 1727 Naples, Antonio Salvi et Carlo de Palma, Stratonica, Anonyme, (S. 22664).1727 Londres, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Imperator di Roma, Attilio Ariosti, (S. 14528).1727 Hambourg, Johann Mattheson, Nero, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 16410).1727 Salzbourg, Francesco Silvani, La verità nell’inganno, Antonio Caldara. 1727 Wroclav, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Antonio Bioni. 1727 Prague, Domenico Lalli, Radamisto, Francesco Feo. (S. 1480).1728 Hambourg, Hinrich Hinsch et Apostolo Zeno, Lucius Verus oder Die siegende Treue, Reinhard Keiser. 1728 Macerata, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Carlo Ignazio Monza, (S. 14507).1728 Florence, Antonio Marchi, Il Radamisto, Tomaso Albinoni, (S. 19452).1728 Venise, Apostolo Zeno, Griselda, Tomaso Albinoni, (S. 12537).1728 Venise, Apostolo Zeno, Ormisda, Bartolomeo Cordans, (S. 17509).1728 Munich, Domenico Lalli, Nicomede, Pietro Torri, (S. 16440).1728 Varsovie, Antonio Marchi, Artabano re de Parti, Antonio Bioni.

1728 Venise, Giovanni Palazzi, Rosilena ed Oronta, Antonio Vivaldi, (S. 20178).1728 Vienne, Apostolo Zeno, Mitridate, Antonio Caldara, (S. 15651).1728 Naples, Francesco Silvani, Attalo re di Bitinia, Johann Adolph Hasse, (S. 3436).1729 Naples, Francesco Silvani, Tigrane, Johann Adolph Hasse (S. 23126).1729 Venise, Nicolò Minato, La generosità di Tiberio, Santo Lapis (actes I‑II) Bartolomeo Cordans (acte III), (S. 11504).1729 Livourne, Apostolo Zeno, Ormisda, Anonyme, (S. 17510).1730 Londres, Silvio Stampiglia, Partenope, Georg Friedrich Haendel, (S. 17834).1730 Venise, Antonio Maria Lucchini, Selin gran signore de’ Turchi, Collectif, (S. 21471). 1730 Venise, Pietro Metastasio, Artaxerses, Johann Adolph Hasse, (S. 2963). 1730 Londres, Apostolo Zeno, Ormisda, Haendel, Vinci, Hasse, Orlandini etc., (S. 17511).1730 Venise, Apostolo Zeno, Mitridate, Giovanni Antonio Giay, (S. 15653).1730 Modène, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme, (S. 14508).1730 Rome, Pietro Metastasio, Artaserse, Leonardo Vinci, (S. 02930).1730 Rome, Filippo Vanstryp, Mitridate, Nicola Porpora, (S. 15652)1730 Parme, Carlo Innocenzo Frugoni, Scipione in Cartagine nuova, Geminiano Giacomelli, (S. 21285).1731 Bologne, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Antonio Tonelli.1731 Rome, Pietro Metastasio, Ciro riconosciuto, Francesco Araya, (S. 5691).1731 Venise, Bartolomeo Vitturi et Antonio Marchi, L’odio vinto dalla costanza, Antonio Vivaldi arrangé par Antonio Galeazzi, (S. 16875).1732 Ravenne, Antonio Salvi, Stratonica, Gaetano Maria Schiassi, (S. 22665).1732 Gênes, Apostolo Zeno, Ormisda, Anonyme, (S. 17508).1732 Livourne, Bombarda di Bologna (Cimbaloni Graziani), Il trionfo di Galba o sia il Nerone detronato, Anonyme, (S. 23988).1732 Vienne, Giovanni Claudio Pasquini, Zenobia, Georg von Reutter. 1732 Prague, Antonio Marchi et Bartolomeo Vitturi, Doriclea, Antonio Vivaldi, (S. 8362).

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1733 Barcelone, Tomas de Añorbe y Corregel, El Daniel de Ley de Gracia y Nabuco de la Armenia. 1733 Breslau, Pietro Metastasio, Artaserse, Antonio Bioni. 1733 Venise, Bartolomeo Vitturi, Tigrane, Giuseppe Antonio Paganelli, (S. 23128).1733 Bologne, Pietro Metastasio, Siroe re di Persia, Johann Adolph Hasse, (S. 22110).1733 Plaisance, Francesco Silvani, Il Tigrane, Geminiano Giacomelli, (S. 23127).1733 Vienne, Giovanni Claudio Pasquini, Ciro in Armenia, Georg von Reutter.1734 Paris, Jean‑Louis‑Ignace de La Serre, Artaxare.1734 Paris, Anonyme, Tigrane, tragédie latine. 1734 Londres, Pietro Metastasio, Artaserse, Nicola Porpora. 1734 Londres, Pietro Metastasio, Artaserse, Riccardo Broschi. 1734 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Johann Adolph Hasse révisé par Baldassare Galuppi. 1734 Pise, Pietro Metastasio, Artaserse, Giacommelli Geminiano. 1734 Rome, Silvio Stampiglia, Partenope, Domenico Natale Sarro, Giovanni Battista Costanzi, (S. 17838).1735 Venise, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Francesco Araya, (S. 14509).1736 Venise, Antonio Salvi et Giovanni Boldini, Arsace ovvero amore e maesta, Geminiano Giacomelli.1736 Madrid, Pietro Metastasio, Artaserse, Francesco Corradini. 1736 Naples, Domenico Lalli, Farnace, Leonardo Leo. 1736 Vienne, Pietro Metastasio, Ciro riconosciuto, Antonio Caldara, (S. 5962).1737 Naples, Pietro Metastasio, Ciro riconosciuto, Leonardo Leo. 1737 Londres, Silvio Stampiglia, Parthenope, Anonyme, (S. 17839).1737 Londres, Antonio Salvi, Arsace, Giovanni Battista Pescetti. 1737 Lisbonne, Pietro Metastasio, Artaserse, Gaetano Maria Schiassi. 1737 Rome, Apostolo Zeno, Vologeso, Nicola Sala. 1737 Rome, Pietro Metastasio, Ciro riconosciuto, Rinaldo da Capua, (S. 5694).1737 Brunswick, Pietro Metastasio, Artaxerses, Giuseppe Antonio Paganelli. 1737 Venise, Pietro Metastasio et Giovanni Boldini, Artaserse, Antonio Gaetano Pampani. 1737 Venise, Pietro Metastasio, Ciro riconosciuto, Baldassare Galuppi, (S. 05695).

1737 Vienne, Pietro Metastasio, Zenobia, Giovanni Bononcini, (S. 25303). 1737 Londres, Antonio Salvi, Arsace, Giovanni Battista Pescetti. 1737 Vienne, auteur anonyme, Tigrane, musique anonyme, (S. 23129). 1738 Paris, François‑Augustin de Paradis de Moncrif, Les constantes amours d’Alix et d’Alexis. 1738 Florence, Apostolo Zeno, Ormisda, Anonyme, (S. 17512).1738 Lisbonne, Pietro Metastasio, Il Siroe, (S. 22064).1738 Naples, Pietro Metastasio, Artaserse, Leonardo Leo et Leonardo Vinci, (S. 2954).1738 Saint‑Pétersbourg, Pietro Metastasio, Artaserse, Francesco Araya. 1738 Padoue, Pietro Metastasio, Artaserse, Giuseppe Ferdinando Brivio. 1738 Venise, Silvio Stampiglia, Rosmira, Antonio Vivaldi, (S. 20197).1738 Prague, Bartolomeo Vitturi, Tigrane, Santo Lapis. 1739 Graz, Silvio Stampiglia, Rosmira, Georg Friedrich Haendel, (S. 20199).1739 Lisbonne, Apostolo Zeno, Vologeso, Anonyme, (S. 25164).1739 Munich, Pietro Metastasio, Artaserse, Giovanni Battista Ferrandini, (S. 02960).1739 Rome, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Rinaldo da Capua, (S. 25196).1739 Holleschau, Apostolo Zeno, Vologeso, Ignaz Holzbauer. 1739 Venise, Domenico Lalli, Farnace, Rinaldo da Capua. 1739 Munich, Pietro Metastasio, Artaserse, Giovanni Porta. 1739 Florence, Antonio Salvi, Arsace, Antonio Vivaldi, (S. 02866).1739 Vienne, Antonio Salvi, Arsace, Anonyme. 1740 Rome, Pietro Metastasio, Siroe, Gaetano Latilla, (S. 22065).1740 Naples, Pietro Metastasio, Tiridate, Nicola Porpora. 1740 Vienne, Pietro Metastasio, Zenobia, Luc’Antonio Predieri, (S. 25306).1740 Klagenfurt, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme. 1740 Venise, Pietro Metastasio et Bartolomeo Vitturi, Zenobia, Guglielmo Sbacci, (S. 25304).1740 Klagenfurt, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Anonyme, (S. 25197).1741 Turin, Antonio Salvi, Arsace, Francesco Feo, (S. 02869).1741 Crema, Antonio Salvi, Arsace, Giovanni Battista Lampugnani.

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1741 Milan, Pietro Metastasio, Artaserse, Christoph Willibald Gluck, (S. 02971).1741 Catania, Apostolo Zeno, Il Vologeso, Rinaldo da Capua, (S. 25165).1741 Vérone, Pietro Metastasio, Artaserse, Andrea Adolfati. 1741 Vérone, Pietro Metastasio, Artaserse, Pietro Chiarini. 1741 Turin, Pietro Metastasio, Artaserse, Giuseppe Arena, (S. 02967).1741 Venise, Carlo Antonio Goldoni, révision de Francesco Silvani, Tigrane, Giuseppe Arena, (S. 23130).1741 Brescia, Pietro Metastasio, La Zenobia, Pietro Pellegrini, (S. 25308).1741 Venise, Bartolomeo Vitturi, Berenice, Baldassare Galuppi, (S. 3964).1741 Gênes, Pietro Metastasio, Zenobia, Zilioli Francesco Poncini, (S. 25309).1742 Turin, Pietro Metastasio, Zenobia, Gaetano Latilla, (S. 25310).1742 Brunswick, Pietro Metastasio et Georg Caspar Schürmann, Zenobia und Radamistus, Giovanni Verocai, (S. 25354).1742 Vérone, Apostolo Zeno, Lucio Vero, différents compositeurs, (S. 14512).1742 Venise, Francesco Silvani, Attalo, Giovanni Chintzer, (S. 03410).1742 Naples, Silvio Stampiglia, Partenope, Nicola Porpora. 1742 Gênes, Silvio Stampiglia, Partenope, différents compositeurs, (S. 17842).1742 Venise, Francesco Silvani et Carlo Antonio Goldoni, Statira, Nicola Porpora, (S. 22604).1742 Florence, Apostolo Zeno, Vologeso, re di Parti, Giuseppe Maria Orlandini, (S. 25198).1743 Vérone, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Pietro Chiarini (S. 5701). 1743 Naples, Bombarda di Bologna (Cimbaloni Graziani), Il Nerone detronato ossia il trionfo di Sergio Galba, Anonyme, (S. 16417).1743, Berlin, Pietro Metastasio, Artaserse, Carl Heinrich Graun. 1743 Rome, Bartolomeo Vitturi, Berenice, Nicola Conti, (S. 3965).1743 Hambourg, Pietro Metastasio, Artaserse, Paolo Scalabrini. 1743 Venise, Antonio Salvi, Arsace, Baldassare Galuppi. 1743 Gênes, Eubeno Buprastio, Farasmane re di Tracia, Giovanni Battista Lampugnani, (S. 9728).

1743 Vérone, Carlo Innocenzo Frugoni et Silvani, I fratelli riconosciuti, Pietro Chiarini, (S. 11024).1743 Cremone, Carlo Antonio Goldoni, Il Tigrane, Christoph Willibald Gluck, (S. 23131).1743 Livourne, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Anonyme, (S. 25199).1744 Paris, Carlo Antonio Veronese, Coraline jardinière, ou la comtesse par hazard. 1744 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Domenec Terradellas, (S. 02980).1744 Turin, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Léo Leonardo, (S. 25200).1744 Florence, Pietro Metastasio, Artaserse, Egidio Romualdo Duni. 1744 Pise, Bartolomeo Vitturi, Pompeo in Armenia, Giuseppe Scarlatti, (S. 18950).1744 Bologne, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Niccolò Jommelli, (S. 05702).1744 Vérone, Carlo Antonio Goldoni, Il Tigrane, Barba dal Daniele, (S. 23132).1745 Milan, Silvio Stampiglia, Rosmira, Pietro Pellegrini, (S. 20201).1745 Ferrare, Pietro Metastasio, Artaserse, Hasse et Vinci, (S. 02982).1745 Naples, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Antonio Palella, (S. 23133).1745 Bologne, Domenico Lalli, L’amor tiranicco, divers compositeurs, (S. 1481).1745 Naples, Apostolo Zeno, Lucio Vero, ossia Il Vologeso, Gennaro Manna, (S. 14513).1745 Venise, Bartolomeo Vitturi, Nicoraste re di Tracia, Giovanni Battista Pattoni, (S. 16446).1745 Padoue, Antonio Salvi, Arsace, Anonyme. 1745 Versailles, Voltaire, Le Temple de la Gloire, Jean‑Philippe Rameau. 1746 Paris, Carlo Antonio Veronese, Coraline fée. 1746 Brunswick, Apostolo Zeno et Georg Caspar Schürmann, Lucius Verus, Carl Heinrich Graun et Paolo Scalabrini, (S. 14514).1746 Brunswick, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Giovanni Verocai. 1746 Hambourg, Silvio Stampiglia, La Partenope, Anonyme, (S. 17842).1746 Florence, Silvio Stampiglia et Pietro Metastasio, Rosmira, Giuseppe Antonio Paganelli, (S. 20202).

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1746 Venise, Pietro Metastasio, Zenobia, Girolamo Michelli, (S. 25311).1746 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Girolamo Abos, (S. 02985).1746 Naples, Antonio Salvi, Arsace, Gennaro Manna. 1746 Vienne, Pietro Metastasio, Artaserse, Andrea Bernasconi. 1746 Pérouse, Pietro Metastasio, Adriano in Siria, Anonyme, (S. 391).1747 Vérone, Buonaventura Antonio Bravi, Irene delusa. 1747 Londres, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Imperator di Roma, Anonyme, (S. 14529).1747 Lucques, Pietro Metastasio, Artaserse, Giuseppe Scarlatti, 02987.1747 Augsburg, Apostolo Zeno, Lucius Verus, Anonyme, (S. 14516).1747 Venise, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Giovanni Battista Lampugnani, (S. 23134).1747 Munich, Francesco Silvani, La verità nell’inganno, Giovanni Chintzer (S. 24685). 1747 Palerme, Pietro Metastasio, Artaserse, Vincenzo Legrenzio Ciampi. 1747 Trente, Pietro Metastasio, Artaserse, Francesco Maggiore. 1747 Florence, Pietro Metastasio, Artaserse, David Perez. 1747 Venise, Zaccaria Sceriman, Caio Marzio Coriolano, Pietro Pulli, (S. 04485).1748 Vérone, Buonaventura Antonio Bravi, Costantino depresso. 1748 Milan, Pietro Metastasio, Zenobia, Pietro Pulli. 1748 Venise, Bartolomeo Vitturi, Berenice, Ferdinando Bertoni (récitatifs), (S. 3966).1748 Rome, Apostolo Zeno, Vologeso, Baldassare Galuppi, (S. 25166).1748 Plaisance, Pietro Metastasio, Artaserse, Giuseppe Carcani. 1748 Gênes, Pietro Metastasio, Ciro riconosciuto, Egidio Romualdo Duni. 1749 Venise, Carlo Antonio Goldoni, La famiglia dell’antiquario ossia la suocera e la nuora. 1749 Modène, Bartolomeo Vitturi, Pompeo in Armenia, différents compositeurs, (S. 18952).1749 Turin, Silvio Stampiglia, Partenope, Giuseppe Scarlatti, (S. 17843).1749 Milan, Pietro Metastasio, Artaserse, Giovanni Battista Lampugnani, (S. 03003).

1749 Madrid, Pietro Metastasio, (d’après), Artaserse, Giovanni Battista Mele. 1749 Vienne, Pietro Metastasio, Artaserse, Baldassare Galuppi. 1749 Wolfenbüttel, Domenico Lalli et Georg Caspar Schürmann, Die großmütige Tomyris, Johann Adolph Hasse. 1749 Rome, Pietro Metastasio, Artaserse, Niccolò Jommelli. 1749 Pérouse, Pietro Metastasio, Ezio, Niccolò Jommelli, (S. 9490).175. Gênes, Giuseppe Maria Salvi, Tiridate ossia il trionfo della religione in Armenia. 1750 Gênes, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Anonyme, 1750 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Antonio Gaetano Pampani. 1750 Milan, Carlo Antonio Goldoni, Il Tigrane, Giuseppe Carcani, (S. 23136). 1750 Prague, Pietro Metastasio, Zenobia, Anonyme, (S. 25312).1750 Vienne, Apostolo Zeno, Vologese, David Perez.1750 Vérone, Gianvito Manfredi, Ciro in Armenia, Daniele dal Barba, (S. 5686).1750 Macerata, Giovanni Pannelli, Il martirio di S. Eurosia virgine e martire Boema, musique de Domenico Francesco Lombardi.1751‑52 Padoue, Francesco Silvani, Attalo re di Bitinia, Baldassare Galuppi. 1751 Venise, Carlo Antonio Goldoni, I pettegolezzi delle donne. 1751 Venise, Giovanni Carlo Pagani Cesa, Idaspe. 1751 Venise, Giovanni Carlo Pagani Cesa, Trajano. 1751 Milan, Pietro Metastasio, Artaserse, Giovanni Battista Pescetti. 1751 Crémone, Carlo Antonio Goldoni, Il Tigrane, Giovanni Battista Lampugnani, (S. 23137).1751 Milan, Pietro Metastasio, Zenobia, David Perez, (S. 25313).1751 Leipzig, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Anonyme. 1751 Faenze, Bartolomeo Vitturi, Pompeo in Armenia, Giuseppe Sarti. 1751 Vérone, Pietro Metastasio, Artaserse, Daniele dal Barba. 1751 Dresde, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Johann Adolph Hasse. 1752 Venise, Giovanni Carlo Pagani Cesa, Artabano. 1752 Vérone, Buonaventura Antonio Bravi, Costantino. 1752 Gênes, Apostolo Zeno, Vologeso, Andrea Adolfati. 1752 Gênes, Apostolo Zeno, Vologeso, re de Parti, Giovanni Battista Lampugnani, (S. 25204).

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1752 Forli, Pietro Metastasio, Artaserse, Antonio Ferradini. 1752 Hambourg, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Anonyme. 1752 Brescia, Carlo Antonio Goldoni, Il Tigrane, Anonyme. 1752 Naples, Francesco Silvani, Attalo re di Bitinia, Giuseppe Conti, (S. 3438).1752 Naples, Apostolo Zeno, Lucio Vero, ossia Il Vologeso, Girolamo Abos.1752 Rome, Anonyme, Cleante, Nicolò Sabatini, (S. 5743).1753 Venise, Carlo Antonio Goldoni, La sposa persiana. 1753 Leipzig, Apostolo Zeno, Vologeso, Francesco Zoppis, (S. 25171). 1753 Barcelone, Apostolo Zeno, Il Vologeso, Giovanni Battista Lampugnani, (S. 25170).1753 Venise, Silvio Stampiglia, La Rosmira fedele, Gioacchino Cocchi, (S. 20205).1754 Prague, Anonyme, Il Tigrane, différents compositeurs, (S. 23141).1754 Florence, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Giovanni Marco Rutini, (S. 25205).1754 Milan, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Niccolò Jommelli, (S. 14517).1754 Vérone, Apostolo Zeno, Lucio Vero, David Perez, (S. 14518).1754 Copenhague, Apostolo Zeno, Vologeso, Giuseppe Sarti, (S. 25175).1754 Copenhague, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Giuseppe Sarti, (S. 0929).1754 Naples, Antonio Salvi, Arsace, Nicolò Sabatini.1754 Milan, Maria Teresa Agnesi, Ciro in Armenia, Maria Teresa Agnesi, (S. 5687).1754 Copenhague, Pietro Metastasio, Zenobia, Francesco Uttini, (S. 25314). 1755 Venise, Carlo Antonio Goldoni, Ircana in Julfa. 1755 Venise, Carlo Antonio Goldoni, Ircana in Ispahan ossia Osmano ritornato dal campo. 1755 Reggio Emilia, Pietro Metastasio, Artaserse, Gioacchino Cocchi. 1755 Venise, Pietro Metastasio, Zenobia, Anonyme. 1755 Hambourg, Apostolo Zeno, Vologesus König der Parther, Rinaldo da Capua, (S. 25176).1755 Venise, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Anonyme, (S. 23143).1755 Venise, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Anonyme. 1755 Rome, Anastasio Guidi, Pompeo magno in Armenia, Francesco Javier García Fajer, (S. 18954).1756 Versailles, Peyraud de Beaussol, Stratonice.

1756 Brunswick, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Paolo Scalabrini, (S. 14519). 1756 Milan, Pietro Metastasio, Artaserse, Quirino Gasparini. 1756 Naples, Pietro Metastasio, Zenobia, Niccolò Piccinni, (S. 25316).1757 Pavie, Pietro Metastasio, Artaserse, Giuseppe Scolari. 1757 Turin, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Ferdinando Bertoni, (S. 14520).1757 Pesaro, Apostolo Zeno, Tigrane, Ignazio Celoniati, (S. 23144).1757 Londres, Silvio Stampiglia, Rosmira fedele, Felice Giardini. 1758 Londres, Pietro Metastasio, Zenobia, Gioacchino Cocchi, (S. 25318).1758 Venise, Pietro Metastasio, Zenobia, Anonyme, (S. 25319).1759 Londres, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Gioacchino Cocchi. 1759 Londres, Apostolo Zeno, Vologeso, Niccolò Jommelli, (S. 25177).1759 Florence, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Nicola Sala, (S. 25206).1759 Padoue, Apostolo Zeno, Vologeso, Ferdinando Bertoni, (S. 25178).1759 Venise, Bartolomeo Vitturi, Berenice, Salvator Perillo, (S. 3967).1759 Naples, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Niccolò Piccinni, (S. 05716).1760 Amsterdam, Pietro Metastasio, Zenobia, Giovanni Battista Zingoni, (S. 25320).1760 Turin, Pietro Metastasio, Artaserse, Johann Christian Bach. 1760 Bologne, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, différents compositeurs, (S. 25207).1761 Naples, Pietro Metastasio, Zenobia, Nicola Sala, (S. 25321).1761 Lucques, Pietro Metastasio, Zenobia, Tommaso Traetta, (S. 25322).1761 Padoue, Pietro Metastasio, Zenobia, Giovanni Battista Pescetti, (S. 25323).1761, Varsovie, Pietro Metastasio, Zenobia, Johann Adolph Hasse, (S. 25324).1761 Turin, Vittorio Amedeo Cigna‑Santi, Tigrane, Niccolò Piccinni, (S. 23145).1761 Varsovie, Pietro Metastasio, Zenobia, Domenico Fischietti. 1762 Vérone, Apostolo Zeno, Berenice, David Perez, (S. 3968).

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1762 Palerme, Apostolo Zeno, Il Vologeso, différents compositeurs, (S. 25179).1762 Palerme, Pietro Metastasio, Zenobia, Anonyme, (S. 25325).1762 Venise, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Antonio Tozzi, (S. 23146).1762 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Gian Francesco de Majo. 1762 Londres, Pietro Metastasio, Artaserse, Thomas Arne. 1762 Rome, Pietro Metastasio, Artaserse, Niccolò Piccinni. 1764 Passau, Pietro Metastasio, La Zenobia, Johann Joseph Friebert.1764 Rome, Apostolo Zeno, Il Vologeso, Ferdinando Bertoni, (S. 25180). 1764 Prague, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Domenico Fischietti, (S. 25208).1764 Gênes, Pietro Metastasio, Artaserse, Giuseppe Colla. 1764 Naples, Apostolo Zeno, Lucio Vero, Antonio Sacchini, (S. 14521).1765 Venise, Apostolo Zeno, Vologese re de’ Parti, Giuseppe Sarti, (S. 25182).1765 Saligsburg, Apostolo Zeno, Vologeso, Anonyme, (S. 25181).1765 Parme, Anonyme, Mitridate, Giuseppe Sarti. 1765 Kassel, Pietro Metastasio, Artaserse, Fiorillo Ignazio. 1765 Ferrare, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Petrucci Brizio. 1766 Ludwigsburg, Apostolo Zeno et Mattia Verazi, Il Vologeso, Niccolò Jommelli, (S. 25183).1766 Gotha, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Johann Benda. 1766 Parme, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Giuseppe Colla, (S. 23148).1766 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Giuseppe Ponzio. 1766 Brunswick, Pietro Metastasio, Zenobia, Johann Gottfried Schwanenberger, (S. 25328).1767 Londres, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Pietro Alessandro Guglielmi, (S. 23147).1767 Prague, Pietro Metastasio, Artaserse, Antonio Boroni. 1767 Naples, Pietro Metastasio, Zenobia, Niccolò Piccinni, (S. 25329).1768 Venise, Antonio Salvi, Arsace, Carlo Franchi, (S. 2881).1768 Rome, Pietro Metastasio, Artaserse, Antonio Sacchini, (S. 03062).1768 Kassel, Pietro Metastasio, Zenobia, Anonyme, (S. 25330).

1768 Venise, Antonio Papi, Alessandro in Armenia, Giovanni Battista Borghi, (S. 697).1769 Lisbonne, Apostolo Zeno, Il Vologeso, Niccolò Jommelli, (S. 25185). 1769 Venise, Bartolomeo Vitturi, Nicoraste, Antonio Sacchini, (S. 16445). 1769 Venise, Zaccaria Sceriman, La reggia di Calipso, Ferdinando Bertoni. 1770 Venise, Apostolo Zeno, Vologeso, Giuseppe Colla, (S. 25187).1771 Florence, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Anonyme, (S. 23149).1771 Venise, Pietro Metastasio, Siroe, Giovanni Battista Borghi, (S. 22093).1772 Modène, Pietro Metastasio, Artaserse, Giovanni Paisiello, (S. 03068).1772 Londres, Pietro Metastasio, Artaserse, Mattia Vento. 1772 Naples, Pietro Metastasio, L’Olympiade, Cafaro Pasquale et Onorato Viganò, (S. 17005).1772 Naples, Pietro Metastasio, Ipermestra, Niccolò Piccinni et Onorato Viganò, (S. 13600).1772 Londres, Pietro Metastasio, Artaserse, Tommaso Giordani. 1772 Padoue, Apostolo Zeno, Vologeso, Antonio Sacchini. 1772 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Vicenzo Manfredini. 1772 Naples, Pietro Metastasio, Chor. Viganò Onorato, Lisposi perseguitati da Tigrane fiero corsaro, e difesi da Amore (du livret de Ipermestra), Niccolò Piccinni, (S. 13600).1773 Munich, Pietro Metastasio, Zenobia, Antonio Tozzi, (S. 25333). 1774 Paris, Louis d’Ussieux, Les princes d’Arménie. 1774 Bologne, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, différents compositeurs, (S. 25210).1774 Naples, Pietro Metastasio, Artaserse, Felice Alessandri. 1774 Saint‑Pétersbourg, Apostolo Zeno et Marco Coltellini, Lucio Vero, Tommaso Traetta, (S. 14524).1774 Naples, Pietro Metastasio, Artaserse, Josef Myslivecek. 1775 Versailles, Peyraud de Beaussol, Les Arsacides. 1775 Padoue, Antonio Salvi, Arsace, Michele Mortellari, (S. 02882).1775 Florence, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Giovanni Marco Rutini, (S. 25211).1775 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Giovanni Battista Borghi, (S. 03073).

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1776 Milan, Apostolo Zeno, Vologeso, Pietro Alessandro Guglielmi, (S. 25188).1776 Naples, Apostolo Zeno, Vologeso, Giovanni Marco Rutini, (S. 25189).1776 Rome, Apostolo Zeno, Il Vologeso, Giovanni Masi, (S. 25190).1776 Sienne, Apostolo Zeno, Vologeso, différents compositeurs, (S. 25191).1777 Prague, Pietro Metastasio, Zenobia, Anonyme, (S. 25334).1777 Rome, Pietro Metastasio, Artaserse, Pietro Alessandro Guglielmi. 1777 Milan, Pietro Metastasio, Artaserse, Ferdinando Bertoni, (S. 03078). 1777 Londres, Zaccaria Sceriman, Telemaco, Tommaso Traetta, (S. 22896).1778 Paris, Anonyme, Phorbas, duc d’Arménie. 1779 Padoue, Anonyme, Il martirio di San Bartolomeo, David Perez, (S. 14940).1779 Venise, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Giacomo Rust, (S. 25212).1779 Modène, Pietro Metastasio, Zenobia, Giuseppe Calegari, (S. 25335). 1780 Florence, Pietro Metastasio, Artaserse, Luigi Caruso. 1780 Naples, Anonyme, Cantata a tri voci, Giuseppe Schuster, (S. 4879).1780 Florence, Antonio Salvi, Attalo re di Bitinia, Felice Alessandri, (S. 3439).1780 Rome, Apostolo Zeno, Vologeso, Giacomo Rust, (S. 25192).1780 Munich, Zaccaria Sceriman, Telemaco, Paolo Grua, (S. 22897).1782 Gênes, Carlo Antonio Goldoni, Tigrane, Anonyme, (S. 23150).1782 Florence, Pietro Metastasio, Zenobia, Pietro Morandi, (S. 25336).1782 Trévise, Pietro Metastasio, Artaserse, Francesco Zannetti. 1782 Venise, Conte N. N., Artemisia, Giuseppe Calegari, (S. 3138). 1782 Gênes, Anonyme, Mitridate, Vincenzo Martin. 1783 Turin, Apostolo Zeno, Vologeso, Vincenzo Martin, (S. 25193).1783 Modène, Pietro Metastasio, Zenobia, Francesco Sirotti, (S. 25337).

1783 Bologne, Antonio Maria Dotti, San Poliuto martire, Vincenzo Cavedagna, (S. 20597).1783 Naples, Pietro Metastasio, Artaserse, Felice Alessandri, (S. 03090).1783 Varsovie, Pietro Metastasio, Zenobia, Anonyme, (S. 25338).1783 Venise, Antonio Salvi, Attalo re di Bitinia, Francesco Bianchi. 1783 Venise, Antonio Salvi, Attalo re di Bitinia, Giuseppe Sarti, (S. 3441).1784 Pise, Ubaldo Mari, Il Paleologo. 1784 Turin, Pietro Metastasio, Artaserse, Domenico Cimarosa. 1784 Naples, Apostolo Zeno et Pietro Pariati, Artenice, Giacommo Tritto, (S. 3145).1784 Pise, Ubaldo Mari, Il Paleologo, Anonyme. 1785 Ratisbonne, Pietro Metastasio, Artaserse, Theodor von Schacht. 1786 Milan, Apostolo Zeno, Vologeso, Sebastiano Gallet, (S. 25194).1787 Paris, Carlo Antonio Goldoni, Autobiographie, Mémoires pour servir à l’histoire de sa vie et à celle de son théâtre. 1787 Padoue, Pietro Metastasio, Artaserse, Francesco Bianchi, (S. 3099).1788 Rome, Pietro Metastasio, Artaserse, Pasquale Anfossi, (S. 3104).1788 Mantoue, Pietro Metastasio, Artaserse, Angelo Tarchi.1788 Padoue, Antonio Salvi, Attalo re di Bitinia, Ferdinando Robuschi, (S. 3442).1788 Rome, Francesco Clerico (chorégraphie), L’Armeno deluso, (S. 13930).1789 Venise, Antonio Salvi, Arsace, Pietro Alessandro Guglielmi, (S. 02884).1789 Florence, Apostolo Zeno, Vologeso re de’ Parti, Antonio Brunetti, (S. 25213).1789 Gênes, Antonio Salvi, Attalo re di Bitinia, différents compositeurs, (S. 3443).1789 Trieste, Pietro Metastasio, Artaserse, Nicola Zingarelli. 1789 Livourne, Pietro Metastasio, Artaserse, Gaetano Andreozzi. 1789 Gênes, Lefevre Domenico (chorégraphie), I principi d’Armenia ossia l’odio vinto dall’amor figliale, de l’opéra, Attalo re di Bitinia, différents compositeurs, (S. 3443).1790 Rome, Antonio Salvi, Attalo re di Bitinia, Luigi Caruso, (S. 3444).

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1792 Londres, Pietro Metastasio, Zenobia, Vicenzo Federici. 1792 Milan, Giovanni Gamerra, Adrasto re d’Egitto, Angelo Tarchi, (S. 354).1792 Milan, Francesco Clerico (chorégraphie), Il due veduvi armeni, dans Adrasto re d’Egitto, (S. 354).1793 Naples, Antonio Salvi, Attalo re di Bitinia, Gaetano Marineli, (S. 3446).1794 Naples, Lefevre Domenico (chorégraphie), I principi d’Armenia ossia l’odio vinto dall’amor figliale de l’opéra Didone Abbandonata, Giovanni Paisiello, (S. 7864).1795 Londres, Antoinette Legroing de La Maisonneuve, Zénobie reine d’Arménie. 1795 Livourne, Pietro Metastasio, Artaserse, Nicolas Isouard. 1795 Naples, Michele Rispoli, Arsinoe, Gaetano Andreozzi, (S. 2903).1795 Venise, Pietro Metastasio, Artaserse, Giuseppe Nicolini. 1796 Plaisance, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Angelo Tarchi. 1796 Venise, Apostolo Zeno, Vologeso, Ignazio Gerace, (S. 25195).1797 Londres, Pietro Metastasio, Zenobia, Francesco Bianchi. 1800 Goa, Giovanni Battista Guidi, La Zenobia, Anonyme, (S. 25339).1802 Berlin, Antonio de Filistri da Caramondani, Tigrane, Vincenzo Righini, (S. 23151).1805 Naples, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Luigi Capotorti. 1805 Venise, Giulio Artusi, I padri per ripiego, Andrea Favi. 1806 Rome, Michele Rispoli, Odonte, Vittorio Trento. 1807 Naples, Filippo Cammarano, Il trionfo di Tomiri, Gaetano Andreozzi. 1810 Florence, Pietro Metastasio, L’Artaserse, Marcos Antonio Portugal. 1811 Rome, Pietro Metastasio, Berenice regina di Armenia, Nicola Zingarelli. 1812 Milan, Apostolo Zeno, Mitridate, Nicolini Giuseppe. 1813 Londres, Pietro Metastasio, Artaserse, Henry Bishop. 1815 Macerata, Domenico Serpos (chorégraphie), Il ritorno di Radamisto.1817 Turin, Apostolo Zeno, Berenice di Armenia, Carlo Evasio Soliva. 1820 Rome, Pietro Metastasio, Il Ciro riconosciuto, Pietro Raimondi. 1821 Venise, Domenico Serpos (chorégraphie), Federico II re di Prussia, Francesco Bernardi.

1823 Milan, Luigi Romanelli, Lo finte amazzoni, Pietro Raimondi. 1825 Milan, Giovanni Schmidt, Pompeo in Siria, Francesco Sampieri. 1827 Crémone, Domenico Serpos (chorégraphie), Federico II re di Prussia ossia la satira per vendetta, Francesco Bernardi. 1831 Modène, Domenico Serpos (chorégraphie), Federico, il re di Prussia, ossia La satira per vendetta, Francesco Bernardi. 1831 Modène, Domenico Serpos (chorégraphie), Sedeslav ossia Il ritorno di Radamisto. 1835 Prusse, Apostolo Zeno, Bérénice en Arménie, John Lodge Ellerton. 1840 Paris, Eugène Scribe, Les Martyrs, Gaetano Donizetti. 1848 Naples, Salvatore Cammarano, Poliuto, Gaetano Donizetti. 1850 Berlin, Pietro Metastasio, Artaserse, Heinrich Ludwig Egmont Dorn. 1853 Paris, Joseph Mazillier (chorégraphie), Aelia et Mysis ou l’Attelane, Henri Potier. 1858 Paris, Pierre Jean‑Baptiste Dalban, Tigrane ou les fils de Mithridate. 1877 Milan, Antonio Pallerini (chorégraphie), Nerone, Costantino Dall’Argine. 1878 Paris, Jules Barbier et Michel Carré, Polyeucte, Charles Gounod. 1878 Lucques, Florence, Francesco Salvatore Romano, L’innocenza trionfante ossia le strane e maravigliose avventure del valoroso Leonildo figlio del re d’Armenia. 1904 Paris, Pierre Corneille, Polyeucte, Paul Dukas. 1904 Florence, Carlo d’Aquino (chorégraphie), Tigrane, Alfonso Palchetti. 1905 Brême, Pietro Metastasio, Zenobia, Louis Coerne. 2000 Bari, Carlo Antonio Goldoni (d’après), Tigrane, Christoph Willibald Gluck et Niccolò Piccinni.