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ARCHITECTURE ET THEORIE

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SOMMAIRE AAC019-0746

SUPERARCHITECTURE AAC019-0748BERGERET MaximeROUILLARD, Dominique, 2004 : Superarchitecture - Le futur de l'archi-tecture 1950-1970, Éditions de LA VILLETTE, PARIS.

PLAISIR AAC019-0754COQUART JordaneTSCHUMI, Bernard, 1996 : The pleasure of architecture, in Theorizing a new agenda for architecture, p532, Éditions PRINCETON ACHITECTURAL PRESS.

RECETTES AAC019-0758FOCK AH CHUEN EmiliePARENT, Claude; SARMADI, Mehrad, 2003 : Cuit et Archi-Cuit, Éditions LES ARCHITECTURES HÉRÉTIQUES.

LEGÉNÉRIQUEENFUITE AAC019-0760GRIGONE Lasma ATTALI, Jean, 2000 : Roman Operating System, in Mutations , Éditions ACTAR, p10.ATTALI, Jean, 2000 : Le générique a tous les temps, in Mutations , Éditions ACTAR, p20.

HORIZONARTIFICIEL AAC019-0766MAZILLE MatthieuDENARI, Neil, 1999 : Gyroscopic Horizons, Editions PRINCETON ARCHI-TECTURAL PRESS .

TRANSFORMATIONSVSINNOVATIONSAAC019-0770MIECAZE LaurineROCHE, François, 2004 : Te(e)n Years After, Editions LES ARCHITEC-TURES HÉRÉTIQUES .

INCOMPLETE AAC019-0774MOL StephaneHAYS, Michael, 2010 : Architecture's desire - Reading the late avant-garde, MIT Press.

PONTSHABITES AAC019-0780PALLOT CamilleHOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.

L'ESSENTIELDESCHOSES AAC019-0784PUIGSEGUR ErwanTANIZAKI, Junichiro, 1933 : Éloge de l'ombre, Éditions Publications orien-talistes de France .

MACHINESURBAINES AAC019-0786SAINT GERMAIN LouisMAYNE, Thom, 2008 : Morphosis, Théoricien et réalisateur d'archi-tecture contemporaine, Éditions Archibooks + Sautereau éditeur, 95p, conférence donnée à l'École Nationale Supérieure d’Architecture de MARSEILLE le 13 mars 2007.MIGAYROU, Frédéric, 2006 : Morphosis: Continuities of the Incomplete, PARIS, Éditions Adagp.MAYNE, Thom, 1995 : Morphosis: Connected Isolation, Academy Edi-tions, Architectural Monographs No 23.

UNSTUDIO AAC019-0792SEVRE JulieVAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline, 1998 : Move , Éditions UN Studio.

AVANT-GARDEETFORMALISME AAC019-0796PONCON ChloéTAFURI, Manfredo, 1979 : Avant-garde et formalisme, in Les avant-gardes et l'état, Éditions L'Equerre.

BIBLIOGRAPHIE AAC019-0800

OEUVRES AAC019-0801

ILLUSTRATIONS AAC019-0802

LIENSINTERNET AAC019-0803

INDEX AAC019-0803

SOMMAIRE

S t u d i o . A r t . A r c h i t e c t u r e . & . C o n s t r u c t i o n - S 5 - E N S A M - 2 0 0 9 - 2 0 1 0 - H A Y E T

Travaux pédagogiques à l'intention des étudiants, et de l'équipe de recherche AAC. Diffusion res-treinte au cadre pédagogique et de la recherche, diffusion interdite sans autorisation expresse, contact: info@traac.info .Se référer au " Bulletin officiel n° 34 du 17 septembre 2009 - Propriété intellectuelle -Protocole d'accord transitoire sur l'utilisation des livres, de la musique imprimée, des publications pério-diques et des oeuvres des arts visuels à des fins d'illustration des activités d'enseignement et de recherche . NOR : MENJ0900756X RLR : 180-1 . protocole du 15-6-2009. MEN - DAJ A1"

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ARCHITECTUREETTHÉORIE

Synthèse des travaux pédagogiques de l'ATELIER AAC, École Nationale Supérieure d'Architecture LANGUEDOC-ROUSSILLON, sous la direction de William HAYET, Daniel ANDERSCH, Michel GVISTGAARD et Pascal MEGIAS.

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SUPERARCHITECTURE

BERGERET MaximeROUILLARD, Dominique, 2004 : Superarchitecture - Le futur de l'archi-tecture 1950-1970, Éditions de LA VILLETTE, PARIS.

Alors que la fin de la deuxième guerre mondiale offre à l’architecture le pouvoir de la reconstruction et du développement, l’architecture se banalise et on voit apparaître une médiocrité esthétique et un fonction-nalisme primaire qui vont affecter la discipline et élever de nombreuses critiques et susciter des interrogations quant à l’avenir de l’architecture.

Superarchitecture, le futur de l’architecture 1950-1970 retrace ainsi l’évolution des différents courants émergeant et les alternatives qui apparaissent après la crise qui touche l’architecture. Le livre nous fait traverser les différents mouvements, styles, approches et courants de pensée durant les années 1950-1970.

Comment la consommation a t-elle poussé l’architecture à évoluer d’une certaines manière avec par exemple le travail de ALISON et PETER SMITH-SON sur la Cluster City , une nouvelle manière de sculpter la société.

Mais l’architecture va aussi se développer à travers « l’invention du monde » : la mégastructure. Un concept utopique qui finalement résout les problèmes urbains, architecturaux et structuraux qui vient évoluer au dessus de la ville. Avec des projets phares tels que Walking City ou Plug-in City du groupe britannique ARCHIGRAM, la mégastructure, modèle ar-chitectural dynamique, s’oppose aux organismes permanents et aux cri-tiques faites à cette période. On retrouve dans ces projets des éléments qui composent la ville traditionnelle mais avec un nouveau rapport par la mise en place de réseaux et relations ville/mégastructure.

L’architecture utopique de ces mégastructures va aussi être critiqué du-rant cette période par un autre courant s’opposant au principe utopique de la mégastructure en lui donnant un sens différent avec l’architecture radicale développé initialement par les membres des groupes ARCHI-ZOOM ou SUPERSTUDIO qui essaient de révéler le monde existant.

A travers cette analyse de l’architecture entre 1950 et 1970, on découvre avec cet ouvrage les grands acteurs de la recherche et du développement architectural propre à cette période ainsi que les créations, publications ou autres événements qui ont pris forme grâce aux interrogations faites quant à l’avenir de l’architecture à l’époque. Le livre se termine par une mise en relation avec les travaux d’architectes toujours en activité tels que REM KOOLHAAS ou MVRDV.

« La Superarchitecture que proclament en 1966 les architectes de Flo-rence n’imite pas Superman, elle indique que dorénavant l’existant livre toutes les données du projet, tout l’utopie dans le réel »

L’architecture de la reconstruction ne répond pas aux attentes des ar-chitectes ou autres penseurs. On recherche un nouveau sens, une nouvelle définition à l’architecture. Les notions mises en place par le CIAM (Congrès International d’Architecture Moderne) s’essoufflent avec le temps et ne correspondent plus aux besoins de l’architecture et de l’urbanisme de l’époque. Apparaît alors le TEAM 10; un groupe qui ap-profondit et développe les solutions liées à la limite du CIAM, visant à totalement repenser l’architecture et l’urbanisme à l’image des la société qui naît dans les années 50. A & P SMITHSON, ALEXIS JOSIC et SHADRACH WOODS forment ce mouvement qui s’agrandira dans le temps avec des architectes tels que GEORGES CANDILIS ou ALDO VAN EYCK. Inspirés des travaux de leurs prédécesseurs et notamment le Corbusier, le Team Ten mettra en place les prémices des effets théoriques qui inspireront les mégastructuralistes tels que ARCHIGRAM mais aussi les générations qui suivront.

La mégastructure est développé selon différentes approches : par sa re-lation et sa représentation avec l’existant (ARCHIGRAM), par sa forme F.MAKI et M.OHTAKA qui distinguent trois types de formes : la forme composé, la forme groupé et la méga forme (rassemblement de formes finalement), on encore par sa notion d’infinité.

On peut rattacher ses mouvements de pensées architecturales aux mou-vements artistiques de l’époque et plus particulièrement le POP ART qui aura enrichie et aidé la prolifération des projets mégastructuraux avec ses notions propres. Aussi bien les SMITHSON’ et la dimension produc-tiviste, la puissance iconique d’Archigram ou encore les opérations de transformation du réel de SUPERSTUDIO, l’achitecture puise dans le POP ART tout ce qui en fait sa force.

Les projets mégastructuraux des années 1950/1970 ont considérable-ment inspirés les architectes d’aujourd’hui qui recherche encore la dis-tinction entre utopie et réalité. On recherche aujourd’hui le rapport et les relations entre l’œuvre et le paysage urbain, la ville et ce qui l’entoure.

Bien que la superarchitecture privilégiait la qualité de vie et le bien être des habitants, quand est-il des réels relations avec la ville traditionnelle

et peut-il exister des superstructures vraiment réalisable ?

ROUILLARD, Dominique, 2004 : Superarchitecture - Le futur de l'architec-ture 1950-1970, Éditions de LA VILLETTE, PARIS.SMITHSON, Alison et Peter, 1957 : Cluster City, a New Shape for the Com-munity, in ARCHITECTURAL REVIEW #730, Novembre 1957.COOK, Peter, 1994 : The Living City (1963), p76, in A Guide to ARCHI-GRAM, 1961-74, LONDRES, Editions Academy Editions.BRANZI, Andrea, 2006 : No-stop city, par Archizoom associati, Éditions Hyx, ORLEANS.BRANZI, Andrea, 1992 : the complete works / Andrea Branzi, Editions THAMES AND HUDSON, LONDRES.BRAYER, Marie-Ange; SIMONOT, Béatrice, 2002 : Archilab’s future house: radical experiments in living space, Éditions THAMES AND HUDSON, LONDRES.BRAYER, Marie-Ange; SIMONOT, Béatrice, 2003 : Architectures experi-mentales 1950-2000: collection au FRAC Centre, Éditions HYX.BRANZI, Andrea; BRANZI, Nicolette, 1987 : Domestic animals: the neo-primitive style, Éditions THAMES AND HUDSON, LONDRES.BRANZI, Andrea, 1991 : Osaka follies / Architectural Association, Editions AA Publications, LONDRES.GILI GALFETTI, Gustau, 1997 : Pisos Piloto: celulas domesticas experimen-tales= Model apartments: experimental domestic cells, Éditions GUSTA-VO GILI, BARCELONE.BRANZI, Andrea, 2006 : Weak and diffuse modernity: the world of pro-jects at the beginning of the 21st century, Éditions Skira, MILAN.BERET, Chantal; BURGARD, Chrystèle, 2001 : Nouvelles de nulle part, uto-pies urbaines, 1789-2000, Musée de Valence et RMN.LANG, Peter et MENKING, William, 2003: Superstudio. Life Without Ob-jects, Éditions SKIRA, Milan.JOEDICKE, Jurgen; CANDILIS, Georges; WOODS, Shadrach; JOSIC, Alexis, 1978 : Ein Jahrzehnt Architektur und Stadtplanung = A decade of archi-tecture and urban design = Une décennie d'architecture et d'urbanisme, Éditions KARL KRAMER.BAKEMA, Jacob; NEWMAN, Oscar, 1961 : CIAM 59 in Otterlo, Editions KARL KRAMER.STRAUVEN, Francis, 1998 : Aldo van Eyck The shape of Relativity , Editions ARCHITECTURA & NATURA, AMSTERDAM.SMITHSON, Alison et Peter, 2004 : The charged void : urbanism : Alison et Peter Smithson , Éditions MONACELLI PRESS, NEW YORK.VAN EYCK, Aldo, 2008 : Writings : The child the city and the artist an essay on architecture the in-between realm. Collected articles and other writings 1947-1998 , Éditions SUN, AMSTERDAM.BOUTWELL, Alan; MITCHELL, Mike, 1969 : Continuous city for 1.000.000 human beings, in DOMUS 470, Milan.CROMPTON, Dennis; ARCHIGRAM, 1963 : Plug-In City, City Synthesis.SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, 1959 : Raumstadt, 700 x 700 x 1350 mm.SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, FRIEDMAN, Yona, 1963 : Brückenstadt über den Ärmelkanal.SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, 1966 : Stadtsystem.MATTA-CLARK, Gordon, 1975 : Conical Intersect, 27-29, rue Beaubourg, PARIS.

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BOUTWELL, Alan; MITCHELL, Mike, 1969 : Continuous city for 1.000.000 human beings, in DOMUS 470, Milan.

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CROMPTON, Dennis; ARCHIGRAM, 1963 : Plug-In City, City Synthesis.

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DOMENIG, Gunther; HUTH, Eilfried, 1965 : Überbauung Ragnitz.

SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, 1959 : Raumstadt, 700 x 700 x 1350 mm.

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SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, FRIEDMAN, Yona, 1963 : Brückenstadt über den Ärmelkanal.

MATTA-CLARK, Gordon, 1975 : Conical Intersect, 27-29, rue Beaubourg, PARIS.

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SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, 1966 : Stadtsystem.

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PLAISIR

COQUART JordaneTSCHUMI, Bernard, 1996 : The pleasure of architecture, in Theorizing a new agenda for architecture, p532, Éditions PRINCETON ACHITECTURAL PRESS.

A travers cet essai, BERNARD TSCHUMI analyse les différentes manières à travers lesquelles l’architecture nous procure du plaisir.

“Ordre ou désordre, structure ou chaos, ornement ou pureté, rationalité ou sensualité”.

C’est à travers ces oppositions que s’articule l’analyse. TSCHUMI com-mence par étudier le double plaisir de l’architecture : Celui de géomé-trie, de la syntaxe et de la sémantique : plaisirs purement intellectuelles. S’oppose a ca le plaisir sensuel de l’expérience de l’espace qui ne peut être ni décrit, ni retranscrit sur le papier. Elle doit se vivre. La deuxième partie aborde le thème des jardins, dont les structures ont toujours anti-cipés celles des villes. Ici, le plaisir vient justement de cette structuration qu’apporte l’homme à la nature. TSCHUMI poursuis son analyse en étu-diants les oppositions plaisir/nécessité puis rationalité/érotisme.

L’essai se conclue par un septième fragment : « Métaphore de la séduc-tion : Le masque ». Dont voici la conclusion « Derrière tout masque se cache une source inconsciente qui ne peut-être dissociée du plaisir de l'architecture.»

Ce texte illustre bien les visions différentes de l’architecture que peuvent avoir ses principaux antagonistes : l’architecte, et les utilisateurs …. La géométrie peut procurer du plaisir à travers les plans : par la simplicité de conception et de réalisation qu’elle amène. Néanmoins, elle reste sou-vent le plaisir exclusif de l’architecte. Il est facile de tomber dans le piège de cette simplicité qui amène à des bâtiments dépourvus de toute sen-sualité. Certains bâtiments du site sont de bons exemples. Ils semblent n’avoir était construit en ne répondant qu’aux contraintes pratiques et économiques du programme. Ici, le plaisir de l’architecture se résume à une couche de peinture.

Néanmoins, parfois, ce plaisir de la géométrie et de la pureté des formes arrive à se matérialiser aux yeux du visiteur. GIORGIO GRASSI, MICHAEL GRAVE, ALDO ROSSI, SANAA, LUIS BARRAGAN, autant d’architecte qui on su faire naître la poésie de l’espace a travers la géométrie la plus pur. Vierge de toute forme d’ornement, la sobriété de ce type d’espace amène une tranquillité totale de l’esprit qui peut alors se complaire dans le plaisir de la forme. L’architecture devient ici un support vierge ou cha-cun peut y jouer ce qu’il veut comme on le ferait dans un théâtre.

Loin de maîtriser suffisamment les formes pour arriver a cet effet, je suis parti des formes pur engendrées par mon concept, que j’ai ensuite dé-formé afin d’enrichir le vocabulaire architecturale et donc, l’expérience que l’école propose.

TSCHUMI, Bernard, 1996 : The pleasure of architecture, in Theorizing a new agenda for architecture, p532, Éditions PRINCETON ACHITECTURAL PRESS.GUILLEMET, Philippe; VAYE, Marc, 1992 : Luis Barragan architecte du si-lence 1992, Éditions ECOLE SPÉCIALE D'ARCHITECTURE ESA, PARIS.PAULY, Daniele, 2002 : Barragan : l'espace et l'ombre le mur et la couleur, Éditions BIRKHAUSER, BERLIN.ROSSI, Aldo, 1988 : Autobiographie scientifique, Éditions Parenthèses, MARSEILLE, 156 p.ROSSI, Aldo, 1990 : L'architecture de la ville, Éditions LIVRE ET COMMU-NICATION, PARIS, 295 p.GRASSI, Giorgio; MALVERTI, Xavier, 1983 : L'architecture comme métier et autres écrits, Éditions MARDAGA, 282p.GRAVES, Michael; PATTON, Phil, 2004 : Michael Graves Designs: The Art of the Everyday Object, Éditions DK MELCHER MEDIA, 128p.

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GRAVES, Michael, Bibliothèque Municipale de DENVER.

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BARRAGAN, Luis, Fontaine des amants.

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GRASSI, Giorgio, 1985 : Réhabilitation du théâtre antique romain de Sagonte, ITALIE.

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RECETTES

FOCK AH CHUEN EmiliePARENT, Claude; SARMADI, Mehrad, 2003 : Cuit et Archi-Cuit, Éditions LES ARCHITECTURES HÉRÉTIQUES.

Dans ce cours pamphlet, CLAUDE PARENT analyse avec réalisme et sar-casme l’architecte, son rôle et ses manières. En prétextant donner des recettes de cuisine, il décortique le fonctionnement et les manières de produire un projet.

Il commence d’abord par analyser le mode de vie et d’accouplement des architectes en insistant sur le fait qu’ils aiment particulièrement le désordre et le chaos et s’en remettent presque systématiquement au hasard ou à la providence dans leur fonctionnement. Il compare judi-cieusement l’architecte au cuisinier. Le rôle de l’architecte étant de faire découvrir et de proposer à « des analphabètes du goût qui préfèrent le Mac Donald, des nourritures insolites, des parfums et des saveurs étranges, dans une solitude absolue et un désespoir sans limite ». Leur seul réconfort étant la nourriture et le vin.

Avec ces recettes de cuisine à la sauce archi, il prétend pouvoir donner les clés pour construire pour un couple comme pour vingt millions de personnes. Cependant encore une fois chaque recette est prétexte à cri-tique d’une manière de faire et de construire. Par exemple dans « soupe contrefaçon », on réalise la recette à partir d’éléments empruntés à diffé-rentes architectures et mélangés entre eux en faisant bien sûr attention à faire assez mijoter pour que la supercherie ne soit pas découverte. Cette cuisine convenue est parfaite pour tout le monde. Une autre manière de faire est le « saucisson au mètre ». Cette recette consiste à mixer une pâtée et à la forcer à passer dans un tube de peau qui lui donnera forme. Apparemment cette manière de faire du projet à partir de la peau conviendrait très bien même pendant les périodes de crise immobilière et rapporterait beaucoup. CLAUDE PARENT dit aussi que l’on peut cuisi-ner avec les restes. Ainsi, des GEHRY ou des architectes autrichiens sau-ront sublimer des tôles rouillées ou de l’inox brossé usagé.

Dans toutes ces recettes, l’auteur précise qu’elles ne sont pas à la portée de tous et sont souvent réservées à un petit cercle de privilégiés. Il y a donc mille et une façon de cuisiner l’architecture et le plus important est d’essayer de rester vrai. Il précise également que depuis la nuit des temps, la cuisine sacrée et la cuisson vulgaire s’affrontent ; et qu’à force de vouloir servir des plats tout prêts ou surgelés, le client ne voit plus son intérêt et le cuisinier ne possède plus vraiment d’utilité ou de légitimité.

PARENT, Claude; SARMADI, Mehrad, 2002 : Quand les bouffons relèvent la tête, Éditions LES ARCHITECTURES HÉRÉTIQUES.PARENT, Claude; SARMADI, Mehrad, 2003 : Cuit et Archi-Cuit, Éditions LES ARCHITECTURES HÉRÉTIQUES.PARENT, Claude, 2009 : Le Déclin, Cuit et Archi Cuit, L'Architecture, un recueil de trois textes de CLAUDE PARENT, Éditions L'ŒIL D'OR.

GRAHAM, Bruce : Willis tower (appelée anciennement Sears tower), CHICAGO.

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HERZOG et DE MEURON :Le forum, BARCELONE, ESPAGNE. HADID, Zaha : Phaeno, Wolfsburg, ALLEMAGNE.

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LEGÉNÉRIQUEENFUITE

GRIGONE Lasma ATTALI, Jean, 2000 : Roman Operating System, in Mutations , Éditions ACTAR, p10.ATTALI, Jean, 2000 : Le générique a tous les temps, in Mutations , Éditions ACTAR, p20.

Pour construire une ville, il est nécessaire de déterminer la forme, l’orien-tation et emplacement de l’architecture publique et de définir un pro-gramme organisant les mouvements à intérieur des villes et entre elles (infrastructure, services publics). Dans l'Empire Romain, ces considéra-tions étaient très importantes pour garantir les communications entre les villes. Il en est de même aujourd'hui. L'auteur pose alors la question: Comment puis-je construire une ville?

Il définit une succession de règles :

1- La ville est constituée de parties standardisées, qui forment une ma-trice.

2- La ville est organisée selon une série de principes généraux qui sont determinés socialement, culturellement et politiquement.

3- La ville est la relation entre des courants de mutation constants se superposant à un modèle générique.

4- La ville aura la capacité d'être conçue selon les conditions topogra-phiques, climatiques ou culturelles locales.

Plusieurs villes autours de Montpellier ont été fondée à l'époque ro-maine - comme Nîmes, Narbonne, Béziers, alors même que Montpellier est fondée au cours du XIe siècle. Lors de la construction de ces villes romaines la fondation était toujours envisagées suivant divers aspects géographiques prédominants qui caractérisaient leur création:1) montagneuse, 2) plate, 3) seche et sans eau, 4) riche et bien irriguee, 5) fertile et abondante, 6) aride et moins fertile.

Ainsi, nous devons concevoir un nouveau quartier, une"Cité de l'Archi-tecture", certaines règles de construction d'une ville romaine peuvent être utilisée si l'on entend le propos d'ATTALI.

La ville se compose de certains "modules" - les lieux publiques, lieux pour l'école, institutions, commerces, espace ouvert pour tout les habitants de la ville. Et faut ensuite trouver la meilleur combination de ces élé-ments en considérant que cette application microurbaine est tout au-tant valable qu'à une échelle plus grande, qu'à l'échelle de la ville toute entière. En fait la ville se compose de beaucoup d'autres modules, des plus pe-tits, les quartiers, qui sont organisés comme des petites villes. Et chaque bâtiment est organisé comme des petits arrangements - des micro ins-titutions!La géométrie fractale décrit très bien cette idée.

Le texte Le générique a tous les temps nous renseigne lui sur les muta-tions de notre planète, de nos villes, de nos vies.

Depuis 1900 la population du monde a été multiplié 4 fois, l'économie 14 fois, les émanations de SO2 14 fois, les émanations de CO2 17 fois, la pêche a été multiplié de 35 fois, les forêts ont vues leurs surfaces multi-plié par un facteur de 0,8.

Sur les 33 mégapoles annoncées pour 2015, 27 seront dans situées les pays les moins développés dont 19 en Asie. Tokyo sera la seule ville riche qui continuera de figurer sur la liste des 10 plus grandes villes.

En 1900: 10% de la population de monde vivait dans les villes. En 2000: 50% de la population vit désormais dans les villes.

Urbanisation: 95% de la population mondiale vit sur 10% des terres.

JEAN ATTALI met alors en place le raisonnement de la Thèorie des 200%: c'est-à dire que chaque ville est 100% gènèrique et 100% spècifique. Elle n’assume ni ne dèpasse les contradictions du "global” et du "local”. Elle est toute la ville, en chaque lieu où elle se bâtit; parce qu’elle nait du rapport de tous les flux qui la traversent avec sa propre "armature gènè-rique”. C’est la ville à 200%, la ville en fuite.

ATTALI, Jean, 2000 : Roman Operating System, in Mutations , Éditions ACTAR, p10.ATTALI, Jean, 2000 : Le générique a tous les temps, in Mutations , Édi-tions ACTAR, p20.COLLECTIF, 2005 : Megalopoles, Éditions ARTEMIS.

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ATTALI, Jean, 2000 : Roman Operating System, in Mutations , Éditions ACTAR, p10.

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BEZIERS romaine.

Cercles fractales.

Géométries fractales.

MONTPELLIER, Carte de Cassini.

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Les réseaux mondiaux.

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COLLECTIF, 2005 : Megalopoles, Éditions ARTEMIS.

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HORIZONARTIFICIEL

MAZILLE MatthieuDENARI, Neil, 1999 : Gyroscopic Horizons, Editions PRINCETON ARCHI-TECTURAL PRESS .

Gyroscopic Horizon, ou horizon artificiel fait référence à l’indicateur d’as-siette de l’avion qui indique au pilote le bon positionnement de l’avion par rapport a l’horizontalité du sol. L’auteur et architecte NEIL DENARI met en relation cette image avec l’architecture et la culture en mettant en avant la variabilité et le mouvement constant des technologies, de la politique et de l’économie.

Dans ce flux en perpétuel mouvement il est nécessaire de trouver la bonne orientation, le bon compromis sans rester fermé au changement et à l’évolution inévitable. C’est le choix de NEIL DENARI il devient dans les années 1980 le leader d’un mouvement de moindre ampleur basée sur l’architecture technologique qu’il appelle « machine architecture ». Ses projets le montre très bien, il essaye d’utiliser au maximum les nouvelles possibilités de la technologie et de la science en générale. Mais plus que l’utilisation des innovation matérielles comme des perfor-mances structurelles, l’architecte tant vers une architecture unificatrice de toutes les informations du monde.

Dans un contexte changeant tous les jours avec des informations foi-sonnantes autour de nous « comment pourrons nous dans le futur, connaître notre position (pas seulement géographique) sur des chemins qu’un GPS ne peut nous indiquer ? ». NEIL DENARI apporte des réponses à cette question dans une architecture ressemblant à une cartographie du monde. Pour l’auteur « l’architecture est un paysage artificiel ré-pondant à des conditions changeantes déployant un programme ayant le potentiel d’élucider les restrictions de son propre univers de doute. » les bâtiments de DENARI imitent des surfaces continues qui entourent le monde à l’image d’un ruban, avec des espaces intérieurs et extérieurs interchangeables.

DENARI, Neil, 1999 : Gyroscopic Horizons, Éditions PRINCETON ARCHI-TECTURAL PRESS .DIOGO, Lopes, 1999 : Neil Denari: Projects and Machines, in PROTOTYPO No. 1, LISBON pp 29-62.http://www.nmda-inc.comDENARI, Neil, 1997 : Vertical Smoothouse, LOS ANGELES.DENARI, Neil, 2000 : Chess and Go Pavilion, AVIGNON, FRANCE.DENARI, Neil, 2005 : HL 23, NEW YORK, USA.

DENARI, Neil, 1997 : Vertical Smoothouse, LOS ANGELES.

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DENARI, Neil, 1997 : Vertical Smoothouse, LOS ANGELES.

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DENARI, Neil, 2000 : Chess and Go Pavilion, AVIGNON, FRANCE.

DENARI, Neil, 2000 : Chess and Go Pavilion, AVIGNON, FRANCE.

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DENARI, Neil, 2005 : HL 23, NEW YORK, USA.

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TRANSFORMATIONSVSINNOVATIONS

MIECAZE LaurineROCHE, François, 2004 : Te(e)n Years After, Editions LES ARCHITEC-TURES HÉRÉTIQUES .

Te(e)n Years After est un petit recueil de textes écrits par FRANÇOIS ROCHE depuis dix ans, paru dans la collection Les architectures héré-tiques dirigée par MEHRAD SARMADI qui en a profité pour rédiger le prologue.

Il y a un âge pour monter sur les barricades et un âge pour descendre de l’autre coté. L’énergie coutumière de FRANÇOIS ROCHE n’est peut être pas toujours bien canalisée, on retrouvera donc encore un texte peu amène contre JEAN NOUVEL. Mais il y a bien plus dans ce petit livre que cette anecdote de quelques lignes, il y a l’énergie d’un des meilleurs ar-chitectes français ayant “innové” depuis dix à quinze ans, et malgré de nombreux projets qui sont promis un jour ou l’autre à avoir, peut être, importance historique que les dessins des révolutionnaires russes du dé-but du XXe siècle, on devine une frustration d'un combat mené en partie dans le vide.

Ainsi, FRANÇOIS ROCHE nous propose ici un texte très irritant, vif et aigre, il émet un regard très critique sur l’architecture, une volonté de développer une expérience critique à l’intérieur de l’architecture, qui opère une mutation de ses paramètres contextuels. Nous sommes dans des scénarios de greffe, de clonage, de morphings dit-il qui donne lieu à des transformations de l’architecture mais pas à des innovations.

Il est vrai que la critique est facile et exagérée mais ce texte nous permet un retour sur l’essence même et le principe premier de l’architecture sans toutes ses fioritures, ses grandes phrases. Cependant, il ne faut pas trop la réduire à une simple nécessité culturelle, et c’est ce que je re-proche un peu au texte de FRANÇOIS ROCHE. L’architecture représente une nécessité de donner une conception de construction dans un envi-ronnement immédiat pour donner à nos enfants un environnement qui n’aille pas trop loin dans l’autodestruction.

Finalement , FRANÇOIS ROCHE nous explique que nous apprenons à en faire MOINS pour faire AVEC, l’architecture c’est a lecture des lieux et des milieux qui deviennent l’essence même de l’acte de faire de l’architec-ture, que les effets de style soient à l’écoute des équilibres territoriaux. Aujourd’hui il nous faut une architecture du temps et de l’usure, des sens et du sens à la fois humaine et territoriale que la science et les tech-nologies doivent venir enrichir.

Cette vision d’une architecture créer part notre environnement pose à un moment la notion de limite et dans quelle mesure l’architecte doit-il intervenir de manière personnelle dans un processus déjà érigé ?

Ce texte revendicateur, critique, suscite beaucoup de questionnement sur la proximité de l’architecture cependant peut être que la critique est à quelques moments un peu exagérée.

ROCHE, François, 2004 : Te(e)n Years After, Editions LES ARCHITECTURES HÉRÉTIQUES .http://www.new-territories.comROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : OLZWEG, Concours Musée d'architec-ture, ORLÉANS, FRANCE.ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : Loophole, CIESZYN, POLOGNE.

ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : OLZWEG, Concours Musée d'archi-tecture, ORLÉANS, FRANCE.

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ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : OLZWEG, Concours Musée d'archi-tecture, ORLÉANS, FRANCE.

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ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : Loophole, CIESZYN, POLOGNE.

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ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : Loophole, CIESZYN, POLOGNE.

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INCOMPLETE

MOL StephaneHAYS, Michael, 2010 : Architecture's desire - Reading the late avant-garde, MIT Press.

Dans cet ouvrage HAYS écrit pour nous présenter quel statut a l’architec-ture dans le domaine de la représentation culturelle pour cela il s’appuie sur les travaux de certains architectes tel que ALDO ROSSI, JOHN HEJDUK , il s’appuie également sur les travaux PETER EISENMAN, ainsi que BER-NARD TSCHUMI.

Cet ouvrage réunit des réflexions d’architectes mais pas seulement, en effet, l’on peut également retrouver les travaux et les pensées de psy-chiatre tel JACQUES LACAN et de philosophe comme ADORNO.

C’est cette diversité dans les intervenants que HAYS a choisi pour ar-gumenter sur l’architecture qui rend cette œuvre très intéressante… Mais cette diversité entraîne également une difficulté dans la lecture en contre partie d’avoir une grande ouverture.

Chacun des chapitres de ce livres a sa spécificité traitée par les archi-tectes ou/et théoriciens adéquates à ce passage du livre.

Dans le chapitre Spacing on a une intervention de BERNARD TSCHUMI où celui-ci décrit l’architecture comme une imagination, une conceptualisa-tion qui relève d’un désir. Cette réflexion évolue tout au long de ce cha-pitre avec l’aide d’intervenants tel que ADORNO et cela ne s'arrête pas là puisque d’autres questions sont posées au fur et à mesure de l’évolution de la réflexion dans le chapitre et dans l’ouvrage. C’est avec l’intervention de REM KOOLHAAS et de quelques autres que l’on arrive dans ce chapitre à énoncer des principes et autres techniques permettant d’expliquer ou encore de traduire certaines théories et pensées énoncées plutôt dans ce chapitre du livre.

TSCHUMI et KOOLHASS constatent cette incapacité qu’a l’architecture à produire une forme complète, finie, cette incapacité à répondre totale-ment au désir initial. Ils voient ici une ouverture à exploiter pour aller encore plus loin dans cette volonté de combler le désir grâce à une archi-tecture inversée, fragmentée, paradoxale…

Cette vision de l’architecture que nous offre ici TSCHUMI et KOOLHAAS est je pense pour ma part très intéressante car en effet, quitte à ne pas pouvoir satisfaire son désir et son imagination, autant aller paradoxale-ment dans le sens inverse de ce désir et d’une forme homogène, aboutir à une forme beaucoup plus hétérogène.

Si cette manière d’appréhender l’architecture est intéressante elle n’en reste pas moins compliquée car en effet la création de cette forme toute hétérogène ou fragmentée qu’elle est, répond également aussi à un désir qui doit lui aussi être comblé et l’on remarque peut être ici la création d’un cercle vicieux dans cette vision de l’architecture qui nous est offert…

La théorie est un outil primordial en architecture et permet d’expliquer ou de créer. Les architectes cités dans cet ouvrage l’ont bien compris et le font comprendre et ils poussent ainsi la théorie, leurs théories pour qu’elles transcendent leurs architectures.

HAYS, Michael, 2010 : Architecture's desire - Reading the late avant-garde, MIT Press. TSCHUMI, Bernard, 1990 : The pleasure of architecture, in Questions of spaces : Lectures on Architecture, AA Publications, LONDRES, p55.MARTIN, Louis, 1990 : Transpositions : On the Intellectual Origins of Ts-chumi's Architectural Theory, in Assemblage, #11, Avril 1990.TSCHUMI, Bernard, 1975 : Questions of Space : The Pyramid and the laby-rinth (or the Architectural Paradox), in Studio International, Septembre-Octobre 1975, p138.ADORNO, Theodor, 1965 : Functionalism Today, in Oppositions #17, été 1979, p37.ADORNO, Theodor, 1997 : Aesthetic Theory, University of Minnesota Press, MINNEAPOLIS.TSCHUMI, Bernard, 1976 : Architecture and Transgression, in Oppositions #7, Hiver 1976.TSCHUMI, Bernard, 1981 : The Manhattan Transcripts : Theorical Projects, Academy Editions, NEW YORK.BATAILLE, Georges, 1985 : The notion of expenditure, in Visions of Excess : Selected Writings : 1927-1939, University of Minnesota Press, MINNEA-POLIS, p118.TSCHUMI, Bernard, 1986 : La Case Vide : La Villette, 1985, Architectural Association, LONDRES.TSCHUMI, Bernard, 1987: Cinégramme Folie : Le Parc de La Villette, Prin-ceton Architectural Press, PRINCETON.HEDJUK, John, 1985 : Mask of Medusa : Works 1947-1983, Rizzoli, NEW YORK.KOOLHAAS, Rem, 1978 : Delirious New York : A retroactive Manifesto, Ox-ford University Press, NEW YORK.KOOLHAAS, Rem, 1995 : Small, Medium, Large, Extra-large, Monacelli,

ROSSI, Aldo, 1979 : La scuola di Fagnano Olona. Altre relazioni.

LACAN, Jacques : L schéma, in Ecrits.

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KIPNIS, Jeffrey, 1990 : 3 Masterpieces of Late-Twentieth-Century Design Theory.

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HEDJUK, John, 1975 : Cemetery for the Ashes of Thought, Canadian Centre for Architecture.

NEW YORK.KOOLHAAS, Rem, 2003 : The Ultimate Atlas for the 21st Century, in Wi-red, Juin 2003.KOOLHAAS, Rem, 2001 : Junkspace, in CHUNG, Chuihua Judy; INABA, Jeffrey , 2001: Harvard Design School Guide to Shopping, Taschen, CO-LOGNE.KOOLHAAS, Rem, 1999 : Spot Check : A Conversation between Rem Kool-haas and Sarah Whiting, in Assemblage #40, Décembre 1999, p46.KIPNIS, Jeffrey, 1990 : 3 Masterpieces of Late-Twentieth-Century Design Theory.ROSSI, Aldo; BRAGHIERI, Gianni, 1973 : Il gioco della morte.ROSSI, Aldo, 1979 : La scuola di Fagnano Olona. Altre relazioni.EISENMAN, Peter, 1975 : House IV transformation study, multiple axono-metrics, MoMA, NEW YORK.HEDJUK, John, 1975 : Cemetery for the Ashes of Thought, Canadian Centre for Architecture.HEDJUK, John, 1981 : Berlin Masque.TSCHUMI, Bernard, 1976 : Manhattan Transcripts.TSCHUMI, Bernard, 1985 : Parc de La Villette, PARIS.TSCHUMI, Bernard, 1982 : Parc de La Villette, PARIS.TSCHUMI, Bernard, 1975 : Advertisements for Architecture.

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EISENMAN, Peter, 1975 : House IV transformation study, multiple axono-metrics, MoMA, NEW YORK.

HEDJUK, John, 1981 : Berlin Masque. HEDJUK, John, 1981 : Berlin Masque.

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TSCHUMI, Bernard, 1975 : Advertisements for Architecture.

TSCHUMI, Bernard, 1982 : Parc de La Villette, PARIS. TSCHUMI, Bernard, 1982 : Parc de La Villette, PARIS.

TSCHUMI, Bernard, 1976 : Manhattan Transcripts.

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TSCHUMI, Bernard, 1985 : Parc de La Villette, PARIS.

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PONTSHABITES

PALLOT CamilleHOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.

Pamphlet Architecture 1 - Bridges

Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts, ceux-ci droits, ceux-là bombés, d'autres descendant ou obliquant en angles sur les premiers, et ces figures se renouvelant dans les autres circuits éclairés du canal, mais tous tellement longs et légers que les rives, chargées de dômes, s'abais-sent et s'amoindrissent. Quelques-uns de ces ponts sont encore chargés de masures. D'autres soutiennent des mâts, des signaux, de frêles pa-rapets. ARTHUR RIMBAUD, Les Ponts.

L’image que je retiens de ce poème d’ARTHUR RIMBAUD choisi par STE-VEN HOLL pour introduire son Pamphlet Architecture 1 est l’image d’un objet ou d’un bâtiment linéaire et allongé, en hauteur, abaissant ainsi les bâtiments voisins, le bâtiment pont prend alors de la prestance, il habite le paysage et se démarque positivement évitant un écrasement par le bâti du milieu urbain vide.

Pamphlet Architecture 7 - Bridges of HousesMELBOURNE PROPOSITION

7 ponts habités sont positionnés en continuité des rues existantes, pro-longeant ainsi les lignes urbaines présentes sur le site, et reliant la ville à la rivière permettant d’enjamber la barrière physique créer par les voies ferrées. Une analogie peut être faite avec notre site. En effet, d’après mon analyse, il semble évident que l’enjeu urbain dans notre cas est bien de lier deux quartiers (FIGUEROLLES et ESTANOVE) séparés par un flux routier important devenant une réelle frontière et barrière difficilement franchissable, surtout pour les piétons. De plus, il me paraît pertinent de prolonger les lignes directrices urbaines par ces ponts, ils créent un véritable lien en appuyant la continuité visuelle du bâti dans l’urbain.

Pour STEVEN HOLL, ces ponts sont des « armes urbaines ». Chaque pont habité propose des fonctions différentes et diverses : habitations, com-merces, culture… Mon projet reprend ce principe de barres horizontales spécifiées en matières de fonctions.

LES GRATTE-CIELS HORIZONTAUX.Plus récemment, STEVEN HOLL propose un projet qui me semble très intéressant et présentant des similitudes avec le dispositif que je mets en place. Il dissocie l’édifice du sol, il l’élève en hauteur, le sol devient alors un espace vert ou libre pour les flux piétons, les plots du bâtiment contiennent les dispositifs de circulation et les autres fonctions sont dans le bâtiment en lui même.

Beaucoup de projets de STEVEN HOLL partagent des ambitions urbaines: des voies pédestres idéales, la création d’espaces publics, la juxtaposi-tion et la variété de programmes urbains.Chacune de ces visions propose des espaces de vie, de travail, de loisirs et culturels avec de nouveaux secteurs piétonniers susceptibles d’agir comme des «condenseurs sociaux» pour les nouvelles communautés. Il me semble que l’enjeu de notre master plan doit être largement inspiré de cette réflexion.

HOLL, Steven, 1998 (reprint) : Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Ar-chitectural Press, 1976.HOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Archi-tecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pam-phlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.RIMBAUD, Arthur, 1886 : Les illuminations, Publication de la Vogue, PA-RIS.

HOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.

HOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.

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HOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.

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HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.

HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.

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HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.

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L'ESSENTIELDESCHOSES

PUIGSEGUR ErwanTANIZAKI, Junichiro, 1933 : Éloge de l'ombre, Éditions Publications orien-talistes de France .

L'Éloge de l’ombre de TANIZAKI JUNICHIRO est un essai sur la société japonaise qui est aux yeux de l’auteur devenue trop occidentalisée par l’ industrialisation portée par l’ère MEÏJI (XIXe-debut XXe siecle). Une éloge de l’ombre, comme pour mettre en valeur les choses du début du XXe siècle à l’heure des flux d’une mondialisation s'annonçant déjà tou-jours plus présentes.

L’ombre et la lumière comme pour révéler le désir du secret (le Nô), du silence, pour voiler le mystère (PARMIGGIANI, musée FABRE (23 Mars 2002)).

Le mystère, pour l’expérience de la présence enracinée dans le sens même de l’être atteint par et dans l’espace méditatif (LOUIS KAHN, Si-lence and Light). L’espace méditatif qui est on le sait le parfait repré-sentant de l’abstraction et de l’intemporalité, qui pourrait se représenter par les écris de ARTHUR SCHNITZLER avec « (…) le silence qui absorbe tout bruit (…) je perds pour ainsi dire la notion du moi, et je cesse d’être réellement pour m’incorporer entièrement à la nature (…) » ; mais aussi par les écrits de DIDEROT avec La lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient (1749) où l’obscurité favorise la méditation.

Cette poétique de l’ intemporalité que l’on retrouve dans l’œuvre de TA-DAO ANDO (Tadao Ando : architecte du silence de JEAN ANTOINE) qui ne veut retenir qu’un élément de la nature ; la lumière et donc l’ombre…

L’ombre qui a plusieurs sens dans la dialectique japonaise (KUNIO KUWAE, Manuel de Japonais Volume 1), ‘Kage’, c’est l’absence de lu-mière, mais aussi l’imitation, le double ; elle peut même être synonyme de clarté (‘tsugi kage’ : clarté de la lune), montrant bien là le rapport d’ évidence se trouvant entre la lumière et l’ombre. Chez KYOKA (cité dans l'oeuvre de TANIZAKI), ce sera aussi la trace, le fantôme, la réminiscence car l’ombre n’est en rien inférieure à l’objet qu’elle double. Car son imma-térialité et son inaccessibilité inspirent un désir nostalgique d’une image disparu a chaque seconde qui passe.

Or : (image x lumière) / temps = fréquence de flux vus .

Est ce là l’image de la « complexité de l’expérience quotidienne » ( THOM MAYNE, Morphosis: Connected Isolation) que l’on retrouve d’ailleurs chez WILL EISNER (NY trilogie) ?

Dans l’architecture, la thématique de l’ombre et de la lumière n’est plus à prouver. Pour ma part, je vois ce travail être quelque chose se rap-prochant de l'oeuvre d’un MICHAEL HEIZER (la trace en architecture et le land art), ou d’un GOETHE dans son Traité des couleurs (1810). Car comme TANIZAKI, j’aimerais faire revivre « cet univers d’ombre, (…) plon-ger dans l’ombre ce qui est trop visible et en dépouiller l’intérieur de tout ornement superflu » pour mettre en valeur l’essentiel des choses selon moi ; le hasard de la vie, la culture d’un regard idiosyncratique (THOM MAYNE), des phrases non prononcées, le non fini (sa trace ?) du silence.

Car si l’architecture ne doit se fixer qu’un seul objectif, c’est bien celui de clarifier ses intentions et de réaligner ses prétentions afin de reflé-ter la richesse de notre monde pluraliste. La cité moderne, dystopique (voir Les utopies positivistes), additionnera les différences plutôt que de les segmenter. Une ville est un organisme vivant, une œuvre (l’art dans la conception) en chantier, un empâtement de formes nées de vagues d’habitation successives (dynamisme / temporalité/ flux) jouant du coup avec la lumière indispensable à tout corps moléculaires devenu espace méditatif dans le sens où il résonne d’une certaine manière avec son en-vironnement.

AMIC, Sylvain; PARMIGGIANI, Claude, 2003 : Parmiggiani, ARLES, Édi-tions Actes Sud.PARMIGGIANI, Claude, 2002 : Sculpture d'ombre, Exposition Musée Fabre de MONTPELLIER, 23 mars-31 août 2002.DIDI-HUBERMAN, Georges, 2001 : Génie du non-lieu, PARIS, Éditions Mi-nuit.KAHN, Louis Isadore, 1979 : Silence and Light, in Between Silence and Light, LOBELL, John, Editions Shambhala Publications.SCHNITZLER, Arthur, 1994 : La pénombre des âmes, Éditions Stock. DIDEROT, Denis, 1749 : La lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient, LONDRES.ANTOINE, Jean, 1994 : Tadao Ando : architecte du silence, LA SEPT VIDEO, 30mn.KUWAE, Kunio, 2006 (1979) : Manuel de japonais, Volume 1, Éditions L'asiatique, Collection Connaître le Japon.KYOKA, Izumi, 1900 : Kōya hijiri , Le saint du mont Kôya, JAPON.INOUYE, Charles Shiro, 1996 : Izumi Kyoka and language, in Harvard Jour-nal of Asiatic Studies.MAYNE, Thom, 1995 : Morphosis: Connected Isolation, Academy Editions, Architectural Monographs No 23.EISNER, Will, 2008 : New York Trilogie, in Tome n°1 La ville, Editions DEL-COURT, Collection Contrebande.TAYLOR, Mark; HEIZER, Michael, 1991 : Double Negative - Sculpture in the Land, Rizzoli, NEW YORK.HEIZER, Michael, 1969 : Double Negative, Mormon/Virgin River Mesa, OVERTON, NEVADA, USA.GOETHE, Johann Wolfgang von, 1808-1810 : Traité des Couleurs, in Zur Farbenlehre.TANIZAKI, Junichiro, 1933 : Éloge de l'ombre, Éditions Publications orien-talistes de France .http://pagesperso-orange.fr/laurent.buchard/Japonisme/

PARMIGGIANI, Claude, 2002 : Sculpture d'ombre, Exposition Musée Fabre de MONTPELLIER, 23 mars-31 août 2002.

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HEIZER, Michael, 1969 : Double Negative, Mormon/Virgin River Mesa, OVERTON, NEVADA, USA.

HEIZER, Michael, 1969 : Double Negative, Mormon/Virgin River Mesa, OVERTON, NEVADA, USA.

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MACHINESURBAINES

SAINT GERMAIN LouisMAYNE, Thom, 2008 : Morphosis, Théoricien et réalisateur d'archi-tecture contemporaine, Éditions Archibooks + Sautereau éditeur, 95p, conférence donnée à l'École Nationale Supérieure d’Architecture de MARSEILLE le 13 mars 2007.MIGAYROU, Frédéric, 2006 : Morphosis: Continuities of the Incomplete, PARIS, Éditions Adagp.MAYNE, Thom, 1995 : Morphosis: Connected Isolation, Academy Edi-tions, Architectural Monographs No 23.

Morphosis, fondé en 1972 en CALIFORNIE, est un groupe d’une quaran-taine de professionnels "dévolus à la pratique de l’architecture comme entreprise collective et interdisciplinaire".

Architecte théoricien, majeur du groupe, THOM MAYNE a multiplié les expérimentations, il a fait évoluer son agence dans un souci permanent de pragmatisme et d’efficience qui l’impose comme "bâtisseur" de tout premier plan. "L’idée de l’architecture qui fait tout, toute seule, c’est ridi-cule !", l’architecture est une culture qui doit se muer avec le plus de do-maines possibles. Parler d’architecture écologique ou la comparer a un mot est pour lui réstricteur, car il intègre d’office toutes les composantes dans une démarche globale de projet.

Lors de sa conférence, THOM MAYNE aborde le sujet d’une dualité in-tellectuel : il y a le "monde des désirs et inventions" et le "vrai monde" pragmatique de la construction.

Le premier est notre "intérieur aussi bien qu’extérieur, c’est celui qui af-fecte le travail", c’est une manifestation d’un processus de pensée, "in-fluencé en totalité par notre état intellectuel, émotif et politique". Ce monde peut aussi relever de l’inconscient et, dépars sa fragilité, doit être protégé dans le but de "soutenir et contribuer a l’idiosyncrasie". "L’im-portant aujourd’hui est d’appréhender et d’utiliser la complexité de l’ex-périence quotidienne". Malgré une part fortement portée sur la théorie et l’intellect, THOM MAYNE rappel qu’il faut avant tout "être capable de solutionner le projet" constructivement afin de le faire sortir de l’agence.

Parmi les autres sujets abordés lors de la conférence, fut celui du rapport forme fonction. Pour lui "le programme ne sert pas a faire de l ‘architec-ture", il n’y a rien dans le programmes qui guide vers de l’architecture. L’important c’est le langage communiqué. Il n’y a, dans ses projets, pas de liens entre forme t fonction, la forme étant seulement une "interpré-tation de la fonction".

THOM MAYNE poursuit son discours en désacralisant une partie l’ensei-gnement architectural, en expliquant qu’il n ‘est pas nécessaire d’aligner notre réflexion sur une géométrie particulière (entendons par là ortho-normée). "Ce qui est important, c’est que la géométrie, les idées d’organisations soit au service du problème, elles n’interviennent pas en amont mais se développent a partir de ça".

A travers ses réalisations, THOM MAYNE revendique une architecture fondée sur l’essence même de la complexité. Le complexe, la segmenta-tion, les différences, l’accident, le conflit, autant d’états qui constituent notre principe de réalité et que THOM MAYNE considère comme la ri-chesse d’un monde pluraliste où "il faut additionner les différences plutôt que les segmenter".

Dans un monde actuel où domine l’objet, où tout est recherche fréné-tique du passé, THOM MAYNE oppose des réalisations plus dispersées, fragmentées et intégré de l’environnement construit au site. "Accepter la diversité, cet état dynamique, plutôt que chercher une formule de

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MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009-2014 : La tour Phare, PARIS, LA DEFENSE, FRANCE.

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remplacement dans le figé ou le stable, c’est mettre a profit l’incroyable énergie de la ville". Les solutions se matérialisent ainsi par leurs natures fracturées qui confère une qualité permanente d’ouverture et de non finitude aux pro-jets. Contre le penchant moderniste à l’unification et a la simplification, THOM MAYNE déployé des "stratégies organisationnelles susceptibles de représenter un haut degré de différenciation dans un cadre d’ordre et de continuité".

Les propositions de MORPHOSIS remettent en question le concept de limite et oscillent entre les notions traditionnelles d’intérieur/extérieur, de centre et de périphérie. Ils mènent aussi une investigation progressive dans la relation surface/volume, "tendant de maximiser les tensions in-hérentes à leurs conditions". Née de cette réflexion un questionnement et une étude de la "peau" et du "corps". Elles sont selon les projets per-çues de manière différentes, étant en tout point en opposition à des élé-ments fusionnés.

Selon les projets on perçoit une idée de peau sans corps ou de peau détachées du corps. Ceci intègre aussi, suivant les relations, la notion de gestion des ressources, traitant une certaine part énergétique du bâ-timent (pour la Tour Phare, permet un bilan énergie zéro durant 5 mois de l’années). Ils recherchent de plus par cette peau, une lecture flexible de l’espace, une lecture en évolution permanente, où la peau en tension avec le corps crée vie. Le Phare de la Défense "n’est pas symétrique, il n’a pas deux côtés semblables. Il réapparait toujours différemment".

"Lorsqu’on regarde ce bâtiment d’une certaine manière, il se transforme d’une façon d’ont on ne reconnaît pas l’origine", toute lecture trop litté-rale en est ainsi perturber.

"Miroirs de la ville contemporaine, les projets de MORPHOSIS sont des machines urbaines qui se nourrissent des flux de la cité, des échanges matériels et symboliques".

MAYNE, Thom, 2008 : Morphosis, Théoricien et réalisateur d'architecture contemporaine, Éditions Archibooks + Sautereau éditeur, 95p, confé-rence donnée à l'École Nationale Supérieure d’Architecture de MAR-SEILLE le 13 mars 2007.MIGAYROU, Frédéric, 2006 : Morphosis: Continuities of the Incomplete, PARIS, Éditions Adagp.MAYNE, Thom, 1995 : Morphosis: Connected Isolation, Academy Editions, Architectural Monographs No 23.MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009-2014 : La tour Phare, PARIS, LA DE-FENSE, FRANCE.MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK, USA.

MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK, USA.

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MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK, USA.

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MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK, USA.

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MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK, USA.

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UNSTUDIO

SEVRE JulieVAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline, 1998 : Move , Éditions UN Studio.

UNStudio est une agence néerlandaise composée de BEN VAN BERKEL et CAROLINE BOS fondée en 1998 et succédant à leur précédente agence créée 10 ans auparavant. UNStudio provient de United Networks qui renvoie à la nature collaborationniste et transdisciplinaire de l'agence qui est constituée d'individualités venant du monde entier et ayant des compétences et des pratiques techniques couvrant des domaines très différents tels que des ingénieurs, des graphistes, des stylistes, des pho-tographes ou des économistes par exemple.

MOVE rend compte du nouveau rôle de l'architecte dans un environne-ment contemporain propice à l'évolution technologique, économique et publique. La redéfinition des structures organisationnelles est le fil conducteur à travers les trois livres qui composent MOVE : Imagination, Techniques et Effets.

IMAGINATION. Les architectes sont en train de devenir les créateurs de mode de l'ave-nir, en habillant les événements à venir et en tenant un miroir devant le monde. La réinterprétation de l'imagination du public, de l'espace public et des forces publiques est de transformer les architectes en scientifiques du secteur public. Leur imagination est bercée tant par des préoccupations semi conscientes de la vision collective, telles que le gla-mour, la publicité et la célébrité, que par les spécificités de la discipline architecturale.

TECHNIQUES.L'architecture doit travailler avec les rêves banaux du monde contempo-rain, et cesser de présenter ses produits comme des objets non conta-minés, qui se disent seulement : "Architecture"... Le temps est du côté de l'architecte. L'invention de nouvelles techniques basées sur le temps développe l'imagination, explose la hiérarchie du processus de concep-tion et encourage l'apport de disciplines différentes, permettant à la technique ascendante de l'organisation matérielle (suite de processus qui apportent ce qui est bien connu et maîtrisé) d’être combinée à la technique descendante de l'organisation virtuelle (apport de matière première brute visant à être forgée).

EFFECTS.La pratique architecturale est réorganisée comme un studio virtuel, un réseau de superstars. Redéfinir les structures organisationnelles signifie que si l'information sur laquelle un bâtiment est fondée possède des pro-portions qui marchent et qui sonnent juste, elles peuvent prendre n'im-porte quelle forme : blob ou box, ça n'a plus d'importance. Les meilleurs effets que l'architecture peut maintenant produire sont la prolifération et le mouvement, les effets qui se déploient, d'anticipation, inattendus, climatiques, cinématographiques, liés au temps, non linéaires, surpre-nants, mystérieux, envoûtants et attachants.

VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline, 1998 : Move , Éditions UN Studio.VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 1998 : BURNHAM Pavillon, Chicago's Millennium Park, CHICAGO, USA.VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 2011 : Museum Of Middle Eastern Modern Art, DUBAI.VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 2007 : Théâtre Agora, LELYS-TAD, PAYS-BAS.

VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline, 1998 : Move , Éditions UN Studio.

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VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline, 1998 : Move , Éditions UN Studio.

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VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 1998 : BURNHAM Pavillon, Chicago's Millennium Park, CHICAGO, USA.

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VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 2011 : Museum Of Middle Eastern Modern Art, DUBAI.

VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 2007 : Théâtre Agora, LELYSTAD, PAYS-BAS.

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RODCHENKO, Alexander, 1923-1928 : Couvertures de LEF.

AVANT-GARDEETFORMALISME

PONCON ChloéTAFURI, Manfredo, 1979 : Avant-garde et formalisme, in Les avant-gardes et l'état, Éditions L'Equerre.

AVANT-GARDE ET FORMALISME ENTRE LA NEP ET LE PREMIER PLAN QUINQUENNAL

MANFREDO TAFURI est un architecte de formation devenu historien de l’architecture et de l’art, militant actif du parti communiste Italien il s’in-téresse particulièrement à l’URSS et aux rapports entre la politique et le domaine artistique et architectural. La période étudié dans ce livre se trouve entre deux régimes politiques différents, en effet, en 1921 l’URSS sort d’une guerre mondial, d’une révolution et surtout de nombreuses difficultés économiques. Lénine met en place la NEP (Nouvelle Politique Économique) c’est un capitalisme limité pour un temps limité car il pense que le pays n’est pas prêt économiquement pour le socialisme, les es-prits sont donc tournés vers le productivisme jusque en 1928, date du premier plan quinquennal. Lénine meurt en 1925 et la NEP s’arrête avec lui car elle est très mal vue par les marxistes qui voient cela comme une trahison du communisme. Le PLAN QUINQUENNAL est un document de planification économique sur cinq ans, l’URSS devient le théâtre de l’in-dustrialisation.

Les avant-gardes et le formalisme ont atteint leur apogée en 1917, pen-dant la révolution quand leurs théories et leurs idées se retrouvèrent en opposition avec le courant réaliste socialiste. Les avant-gardes sont por-teuses de différents mouvements, le CONSTRUCTIVISME, le FUTURISME, le FORMALISME, le SUPRÉMATISME… qui ont un point commun qui est de vouloir inventer un art qui reflétera le monde tel qu’il est. Ils ont une réflexion sur la fonctionnalité de l’art qui sera de fusionner l’art et la vie au quotidien. Ces principes passent par l’abstraction géométrique qui est la recherche de forme pure, de rythme dynamique, de géométrie, ils se préoccupent plus de la forme et de la matière que du symbole ou du réalisme. Par exemple pour MALEVITCH, peintre, inventeur du supréma-tisme l’art est un processus amenant à des sensations irrationnelles qui montrent le rapport entre l’artiste et le monde.

L'oeuvre la plus connu du constructivisme est le « Monument à la troi-sième international » de VLADIMIR TATLINE, c’est l’image de la future architecture moderne dans ses matériaux, dans sa forme, dans sa gran-deur et son ambition. TATLINE dit : « L’œuvre doit participer à la vie et à la construction du monde. » Dans le CONSTRUCTIVISME il y a à la fois une volonté de se servir de forme abstraite mais également de maté-rialisé l’Art pour la sortir des musée et donc de la rendre concrète et présente au quotidien. Les avant-gardes appliquèrent leur théorie dans tous les domaines, Art, Architecture, littérature, cinéma… Ils ont donc eu un impact et une influence très importante sur le mouvement mo-derne notamment à travers l’école de BAUHAUS où de nombreux russes enseignèrent.

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EL LISSITZKY, 1927 : couverture de Architecture à la VKHUTEMAS, MOS-COU, URSS.

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TATLINE, Vladimir, 1919 : Monument à la Troisième Internationale, PETROGRAD, URSS. Reconstitution Centre Pompidou.

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MALEVICH, Kasimir, 1921 : Suprematism Cross, 84 x 96,5 cm, Stedelijk Museum Amsterdam.

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OEUVRES

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ILLUSTRATIONS

• ATTALI, Jean, 2000 : Roman Operating System, in Mutations , Édi-tions ACTAR, p10.-###-AAC019-0761• BARRAGAN, Luis, Fontaine des amants.-###-AAC019-0756• BEZIERS romaine.-###-AAC019-0762• BOUTWELL, Alan; MITCHELL, Mike, 1969 : Continuous city for 1.000.000 human beings, in DOMUS 470, Milan.-###-AAC019-0749• Cercles fractales.-###-AAC019-0762• COLLECTIF, 2005 : Megalopoles, Éditions ARTEMIS.-###-AAC019-0765• CROMPTON, Dennis; ARCHIGRAM, 1963 : Plug-In City, City Synthesis.-###-AAC019-0750• DENARI, Neil, 1997 : Vertical Smoothouse, LOS ANGELES.-###-AAC019-0766• DENARI, Neil, 1997 : Vertical Smoothouse, LOS ANGELES.-###-AAC019-0767• DENARI, Neil, 2000 : Chess and Go Pavilion, AVIGNON, FRANCE.-###-AAC019-0768• DENARI, Neil, 2000 : Chess and Go Pavilion, AVIGNON, FRANCE.-###-AAC019-0768• DENARI, Neil, 2005 : HL 23, NEW YORK, USA.-###-AAC019-0769• DOMENIG, Gunther; HUTH, Eilfried, 1965 : Überbauung Ragnitz.-###-AAC019-0751• EISENMAN, Peter, 1975 : House IV transformation study, multiple axonometrics, MoMA, NEW YORK.-###-AAC019-0777• EL LISSITZKY, 1927 : couverture de Architecture à la VKHUTEMAS, MOSCOU, URSS.-###-AAC019-0797• Géométries fractales.-###-AAC019-0762• GRAHAM, Bruce : Willis tower (appelée anciennement Sears tower), CHICAGO.-###-AAC019-0758• GRASSI, Giorgio, 1985 : Réhabilitation du théâtre antique romain de Sagonte, ITALIE.-###-AAC019-0757• GRAVES, Michael, Bibliothèque Municipale de DENVER.-###-AAC019-0755• HADID, Zaha : Phaeno, Wolfsburg, ALLEMAGNE.-###-AAC019-0759• HEDJUK, John, 1975 : Cemetery for the Ashes of Thought, Canadian Centre for Architecture.-###-AAC019-0776• HEDJUK, John, 1981 : Berlin Masque.-###-AAC019-0777• HEDJUK, John, 1981 : Berlin Masque.-###-AAC019-0777• HEIZER, Michael, 1969 : Double Negative, Mormon/Virgin River Mesa, OVERTON, NEVADA, USA.-###-AAC019-0785• HEIZER, Michael, 1969 : Double Negative, Mormon/Virgin River Mesa, OVERTON, NEVADA, USA.-###-AAC019-0785• HERZOG et DE MEURON :Le forum, BARCELONE, ESPAGNE.-###-AAC019-0759• HOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.-###-AAC019-0780• HOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.-###-AAC019-0780• HOLL, Steven, 1977 : Pamphlet Architecture 1 - Bridges, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.-###-AAC019-0781• HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.-###-AAC019-0782• HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.-###-AAC019-0782• HOLL, Steven, 1981 : Pamphlet Architecture 7 - Bridges of Houses, in Pamphlet Architecture 1-10, Princeton Architectural Press, 1976.-###-AAC019-0783• KIPNIS, Jeffrey, 1990 : 3 Masterpieces of Late-Twentieth-Century De-sign Theory.-###-AAC019-0775• LACAN, Jacques : L schéma, in Ecrits.-###-AAC019-0774• Les réseaux mondiaux.-###-AAC019-0764• MALEVICH, Kasimir, 1921 : Suprematism Cross, 84 x 96,5 cm, Stede-lijk Museum Amsterdam.-###-AAC019-0799• MATTA-CLARK, Gordon, 1975 : Conical Intersect, 27-29, rue Beau-bourg, PARIS.-###-AAC019-0752• MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009-2014 : La tour Phare, PARIS, LA DEFENSE, FRANCE.-###-AAC019-0787• MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK, USA.-###-AAC019-0788• MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK,

USA.-###-AAC019-0789• MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK, USA.-###-AAC019-0790• MAYNE, Thom; MORPHOSIS , 2009 : COOPER Union, NEW YORK, USA.-###-AAC019-0791• MONTPELLIER, Carte de Cassini.-###-AAC019-0762• PARMIGGIANI, Claude, 2002 : Sculpture d'ombre, Exposition Musée Fabre de MONTPELLIER, 23 mars-31 août 2002.-###-AAC019-0784• ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : Loophole, CIESZYN, POLOGNE.-###-AAC019-0772• ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : Loophole, CIESZYN, POLOGNE.-###-AAC019-0773• ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : OLZWEG, Concours Musée d'ar-chitecture, ORLÉANS, FRANCE.-###-AAC019-0770• ROCHE, François; R&Sie(n), 2005 : OLZWEG, Concours Musée d'ar-chitecture, ORLÉANS, FRANCE.-###-AAC019-0771• RODCHENKO, Alexander, 1923-1928 : Couvertures de LEF.-###-AAC019-0796• ROSSI, Aldo, 1979 : La scuola di Fagnano Olona. Altre relazioni.-###-AAC019-0774• SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, 1959 : Raumstadt, 700 x 700 x 1350 mm. -###-AAC019-0751• SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, 1966 : Stadtsystem.-###-AAC019-0753• SCHULZE-FIELITZ, Eckhard, FRIEDMAN, Yona, 1963 : Brückenstadt über den Ärmelkanal.-###-AAC019-0752• TATLINE, Vladimir, 1919 : Monument à la Troisième Internationale, PETROGRAD, URSS. Reconstitution Centre Pompidou.-###-AAC019-0798• TSCHUMI, Bernard, 1975 : Advertisements for Architecture.-###-AAC019-0778• TSCHUMI, Bernard, 1976 : Manhattan Transcripts.-###-AAC019-0778• TSCHUMI, Bernard, 1982 : Parc de La Villette, PARIS.-###-AAC019-0778• TSCHUMI, Bernard, 1982 : Parc de La Villette, PARIS.-###-AAC019-0778• TSCHUMI, Bernard, 1985 : Parc de La Villette, PARIS.-###-AAC019-0779• VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline, 1998 : Move , Éditions UN Studio.-###-AAC019-0792• VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline, 1998 : Move , Éditions UN Studio.-###-AAC019-0793• VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 1998 : BURNHAM Pa-villon, Chicago's Millennium Park, CHICAGO, USA.-###-AAC019-0794• VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 2007 : Théâtre Agora, LELYSTAD, PAYS-BAS.-###-AAC019-0795• VAN BERKEL, Ben; BOS, Caroline; UNStudio, 2011 : Museum Of Middle Eastern Modern Art, DUBAI.-###-AAC019-0795

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INDEX

AADORNO, Theodor—AAC019-0774 AMIC, Sylvain—AAC019-0784 ANTOINE, Jean—AAC019-0784 ARCHIGRAM—AAC019-0748, AAC019-0750 Archizoom—AAC019-0748 ATTALI, Jean—AAC019-0760, AAC019-0761 BBAKEMA, Jacob—AAC019-0748 BARRAGAN, Luis—AAC019-0756 BATAILLE, Georges—AAC019-0774 BERET, Chantal—AAC019-0748 BERGERET, Maxime—AAC019-0748 blob—AAC019-0792 BOS, Caroline—AAC019-0792, AAC019-0793, AAC019-0794, AAC019-

0795 BOUTWELL, Alan—AAC019-0748, AAC019-0749 BRAGHIERI, Gianni—AAC019-0776 BRANZI, Andrea—AAC019-0748 BRAYER, Marie-Ange—AAC019-0748 BURGARD, Chrystèle—AAC019-0748 CCANDILIS, Georges—AAC019-0748 CHICAGO—AAC019-0792, AAC019-0794 CHUNG, Chuihua Judy—AAC019-0776 CIAM—AAC019-0748 CONSTRUCTIVISME—AAC019-0796 COOK, Peter—AAC019-0748 COQUART, Jordane—AAC019-0754 CROMPTON, Dennis—AAC019-0748, AAC019-0750 DDENARI, Neil—AAC019-0766, AAC019-0767, AAC019-0768 DIDEROT, Denis—AAC019-0784 DIDI-HUBERMAN, Georges—AAC019-0784 DIOGO, Lopes—AAC019-0766 DOMENIG, Gunther—AAC019-0751 DUBAI—AAC019-0792, AAC019-0795 EEISENMAN, Peter—AAC019-0776, AAC019-0777 EISNER, Will—AAC019-0784 EL LISSITZKY—AAC019-0796, AAC019-0797 FFOCK AH CHUEN, Emilie—AAC019-0758 FORMALISME—AAC019-0796 FRIEDMAN, Yona—AAC019-0748, AAC019-0752, AAC019-0753 FUTURISME—AAC019-0796 GGEHRY, Franck Owen—AAC019-0758 géométrie—AAC019-0754 GILI GALFETTI, Gustau—AAC019-0748 GOETHE, Johann Wolfgang von—AAC019-0784 GRAHAM, Bruce—AAC019-0758 GRASSI, Giorgio—AAC019-0754, AAC019-0757 GRAVES, Michael—AAC019-0754, AAC019-0755 GRIGONE, Lasma—AAC019-0760 GUILLEMET, Philippe—AAC019-0754 HHADID, Zaha—AAC019-0759 HAYS, Michael—AAC019-0774

LIENSINTERNET

• http://har-avantgardes.blogspot.com/-###-AAC019-0796• http://pagesperso-orange.fr/laurent.buchard/Japonisme/-###-AAC019-0784• http://www.new-territories.com-###-AAC019-0770• http://www.nmda-inc.com-###-AAC019-0766

AAC019-0802 AAC019-0803

HEDJUK, John—AAC019-0774, AAC019-0776, AAC019-0777 HEIZER, Michael—AAC019-0784, AAC019-0785 HERZOG et DE MEURON—AAC019-0759 HOLL, Steven—AAC019-0780, AAC019-0781, AAC019-0782, AAC019-

0783 HUTH, Eilfried—AAC019-0751 Iidiosyncrasie—AAC019-0786 INABA, Jeffrey—AAC019-0776 INOUYE, Charles Shiro—AAC019-0784 JJOEDICKE, Jurgen—AAC019-0748 JOSIC, Alexis—AAC019-0748 KKAHN, Louis Isadore—AAC019-0784 KIPNIS, Jeffrey—AAC019-0775, AAC019-0776 KOJIMA, Kazuhiro—AAC019-0758 KOOLHAAS, Rem—AAC019-0748, AAC019-0774, AAC019-0776 KUWAE, Kunio—AAC019-0784 KYOKA, Izumi—AAC019-0784 LLACAN, Jacques—AAC019-0774 LANG, Peter—AAC019-0748 LELYSTAD—AAC019-0792, AAC019-0795 LONDRES—AAC019-0748, AAC019-0784 lumière—AAC019-0784 MMac Donald—AAC019-0758 MAÏAKOVSKI, Vladimir—AAC019-0796 MALEVICH, Kasimir—AAC019-0796, AAC019-0799 MALVERTI, Xavier—AAC019-0754 MARTIN, Louis—AAC019-0774 MATTA-CLARK, Gordon—AAC019-0748 MAYNE, Thom—AAC019-0784, AAC019-0786, AAC019-0787, AAC019-

0788, AAC019-0789, AAC019-0790, AAC019-0791 MAZILLE, Matthieu—AAC019-0766 mégastructure—AAC019-0748 MEÏJI—AAC019-0784 MENKING, William—AAC019-0748 MIECAZE, Laurine—AAC019-0770 MIGAYROU, Frédéric—AAC019-0788 MITCHELL, Mike—AAC019-0748, AAC019-0749 MOL, Stephane—AAC019-0774 MORPHOSIS—AAC019-0787, AAC019-0788, AAC019-0789, AAC019-

0790, AAC019-0791 MOSCOU—AAC019-0796, AAC019-0797 MVRDV—AAC019-0748 NNEP—AAC019-0796 NERET, Gilles—AAC019-0796 NEWMAN, Oscar—AAC019-0748 NEW YORK—AAC019-0788, AAC019-0789, AAC019-0790, AAC019-0791 Oombre—AAC019-0784 ORLÉANS—AAC019-0770, AAC019-0771 PPALLOT, Camille—AAC019-0780 Parc de La Villette—AAC019-0776, AAC019-0779 PARENT, Claude—AAC019-0758

PARIS—AAC019-0787, AAC019-0788 PARMIGGIANI, Claude—AAC019-0784 PATTON, Phil—AAC019-0754 PAULY, Daniele—AAC019-0754 PAYS-BAS—AAC019-0792, AAC019-0795 PETROGRAD—AAC019-0796, AAC019-0798 plaisir—AAC019-0754 PONCON, Chloé—AAC019-0786, AAC019-0796 productivisme—AAC019-0796 PUIGSEGUR, Erwan—AAC019-0784 Rrevue

ARCHITECTURAL REVIEW—AAC019-0748 Assemblage—AAC019-0774, AAC019-0776 DOMUS—AAC019-0748, AAC019-0749 Harvard Journal of Asiatic Studies—AAC019-0784 Oppositions—AAC019-0774 PROTOTYPO—AAC019-0766 Studio International—AAC019-0774 Wired—AAC019-0776

RIMBAUD, Arthur—AAC019-0780 ROCHE, François—AAC019-0770, AAC019-0771, AAC019-0772, AAC019-

0773 RODCHENKO, Alexander—AAC019-0796 ROSSI, Aldo—AAC019-0754, AAC019-0774, AAC019-0776 ROUILLARD, Dominique—AAC019-0748 R&Sie(n)—AAC019-0770, AAC019-0771, AAC019-0772, AAC019-0773 SSAINT GERMAIN, Louis—AAC019-0786 SARMADI, Mehrad—AAC019-0758 SCHNITZLER, Arthur—AAC019-0784 SCHULZE-FIELITZ, Eckhard—AAC019-0748, AAC019-0752, AAC019-0753 Sears tower—AAC019-0758 sémantique—AAC019-0754 SEVRE, Julie—AAC019-0792 silence—AAC019-0784 SIMONOT, Béatrice—AAC019-0748 SMITHSON, Alison—AAC019-0748 SMITHSON, Peter—AAC019-0748 STRAUVEN, Francis—AAC019-0748 SUPERSTUDIO—AAC019-0748 SUPRÉMATISME—AAC019-0796 syntaxe—AAC019-0754 TTAFURI, Manfredo—AAC019-0796 TANIZAKI, Junichiro—AAC019-0784 TATLINE, Vladimir—AAC019-0796, AAC019-0798 TAYLOR, Mark—AAC019-0784 TEAM 10—AAC019-0748 temporalité—AAC019-0784 TSCHUMI, Bernard—AAC019-0754, AAC019-0774, AAC019-0776,

AAC019-0778, AAC019-0779 UUNStudio—AAC019-0792, AAC019-0794, AAC019-0795 URSS—AAC019-0796, AAC019-0797, AAC019-0798 VVAN BERKEL, Ben—AAC019-0792, AAC019-0793, AAC019-0794, AAC019-

0795 VAYE, Marc—AAC019-0754 W

AAC019-0804 AAC019-0805

WALTZ, Sacha—AAC019-0758 WHITING, Sarah—AAC019-0776 WOODS, Shadrach—AAC019-0748

AAC019-0804 AAC019-0805

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