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Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université L’Arbi Ben Mhidi –OEB
Faculté des sciences de la terre et de l’Architecture
Département d'architecture et d’urbanisme
OPTION : Architecture et durabilité architecturale
Mémoire de Master
Thème
Les Stratégies de l’éco-conception d’un
complexe touristique
(Cas de la ville d’Annaba)
Présenté par :
Melle_Messaoudi Hadjer.
Melle_Zerdani Rayan.
Sous la direction du
Pr- Adad Med Chérif….Professeur de l'enseignement supérieur….Université L’Arbi ben Mhidi.
De Melle_ Khelil Manel… Enseignante- Co-encadrante. …. Université L’Arbi ben Mhidi.
Année Universitaire 2016/2017
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Les Stratégies de l’éco-
conception d’un
complexe touristique
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Résumé :
L'industrie du tourisme est devenue un secteur de premier plan dans de nombreux pays
dans le monde de nos jours, mais l'Algérie n'a pas bénéficié de ce domaine en sachant
qu'elle a une variété de potentialités et une diversité de paysages représentés par ces sites
côtiers, montagneux et Sahariens. Plusieurs destinations du bassin Méditerranéen ont
vénérés le tourisme comme potentialité de survie, tout en rapprochant ce domaine à la
durabilité et au tourisme durable afin de se rétablir des erreurs des anciennes destinations
dévalorisées. Donc, les activités touristiques ont des effets négatifs considérables sur les
écosystèmes, les ressources naturelles et la biodiversité. Suite à cette situation, l’éco
conception est devenue une nécessité pour une meilleure protection de l’environnement,
elle permet de mesurer l’impact d’un produit et de proposer des solutions tout en prévenant
un possible transfert de pollution d’une étape à une autre ou d’un indicateur à un autre.
Mots clé : Tourisme, Tourisme en Algérie, Bassin Méditerranéen, Tourisme durable, éco
conception.
Abstract
The tourism industry has become a leading sector in many countries in the world today, but
Algeria has not benefited from this field knowing that it has a variety of potentialities and a
diversity of landscapes Represented by these coastal, mountainous and Saharan sites.
Several destinations in the Mediterranean basin have venerated tourism as a potential for
survival, while bringing this area closer to sustainability and sustainable tourism in order to
recuperate from the mistakes of former destitute destinations. Therefore, tourism activities
have considerable negative effects on ecosystems, natural resources and biodiversity. As a
result of this situation, eco-design has become a necessity for better protection of the
environment; it makes it possible to measure the impact of a product and to propose
solutions while preventing a possible pollution transfer from one stage to another or from
one indicator to another.
Keywords: Tourism, Tourism in Algeria, Mediterranean Basin, Sustainable Tourism, eco design.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Mom and Dad, For their sacrifice and believe in me, you’re everything to
me,,
My sister Aicha, her husband Karim, and to all my supportive beautiful
family,,,
Racim my lovely angel ,,
My pure friend Asma , you’re perfect sweetie,,
Nedoucha and Nerimen “twenty four”, my two sweet sisters, Love you both.
My Ditwo ^_^
My dear friend Aziz
Hadjer, we shared a lot this year & we did a great work,
To few special persons I knew in this university, no need to write their
names they know who they are.
Rayan
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
My mother and my father for their help , work for my success, all
the sacrifices and support coming from you.
My sisters who have never ceased to be examples of courage and
generosity.
My aunts and their children who kept asking and supporting me,
Hichem and his beautiful family. Especially his sister Samira,
My dear friend Romaissa who helped and supported me all the time.
My binomial Rayan , I appreciate working with you all this year we
had such a good time together .
Hadjer
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Remerciement
Nous voulons exprimer par ces quelques lignes de remerciements notre gratitude envers
tous ceux en qui par leur présence, leur soutien, leur disponibilité et leurs conseils, nous
avons eu courage d’accomplir ce projet.
Nous commençons par remercier notre Professeur Adad Mohamed chérif qui nous a fait
honneur d’être notre encadrant, pour toute son aide, orientation, patience et tous ses conseils.
On adresse nos sincères remerciements à mademoiselleKhelil Manel, qui nous a guider et
répondue à nos questions durant notre recherche.
Nous tenons également à remercier les membres du jury d'avoir accepté de discuter notre
modeste travail.
On remercie également tous les enseignants et les enseignantes qui ont supervisé notre formation
au cours de notre carrière de cinq ans à l’université de Larbi Ben Mhidi.
Enfin, On remercie tous nos ami(e)s qui resteront dans notre mémoire même après tout ce que nous
avons traversé, notamment : Mimuch, Djebaili Imed, Asma B, Houssem B, Ramzi, et Hamza.
Merci…
Rayan & Hadjer
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Sommaire
Dédicaces……………………………………………….………………………………...
Remerciements…………………………………………………………………………
Liste des cartes……………………………………………………………………………
Liste des figures…………………………………………………………………………..
Liste des tableaux…………………………………………………………………………................................
Introduction générale...........................................................................…...........................1
1. Problématique............................................................................................. .........................................2
2. Hypothèse..............................................................................................................................................3
3. Objectif de la recherche..................................................................................................................3
4. Démarche...............................................................................................................................................3
Chapitre 1. Approche théorique
I. Généralités sur le tourisme Introduction..................................................................................................................... ....................................4
1-1-Définition du tourisme.........................................................................................................................4
1-2- Aperçu historique du développement du tourisme dans le monde......................5 1-3- Les différentes formes du tourisme.......................................................................................7 1-4- Les activités touristiques..............................................................................................................8 1-5- Le rôle du tourisme.........................................................................................................................8 1-6- Les impacts du tourisme...............................................................................................................9 1-7- Les équipements touristiques..................................................................................................11 Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…13
Chapitre 2. Le secteur du tourisme en Algérie
2-1-Le tourisme en méditerranée................................................................................................14
2-2- Le tourisme en Algérie (réalité et perspective).............................................................18
2-3- Des dispositions législatives et réglementaires du tourisme en Algérie............22 2-4- Le tourisme dans la ville d’Annaba…………………………………………………..………………….....26 Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..27
Chapitre 3. Du tourisme conventionnel au tourisme durable
3-1- Notions sur le développement durable ............................................................................28 3-2-Intégration des enjeux du DD dans le secteur du tourisme.....................................29 3-3-Le tourisme durable.....................................................................................................................30
A. Définition..........................................................................................................................30 B. Evolution du concept.................................................................................................30 C. Les objectifs du tourisme durable........................................................................31
3-4- L’écotourisme une forme du tourisme durable .............................................................31 Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..33
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 4. Les stratégies de l’éco-conception dans un complexe
touristique
4-1- Grandes notions de l’éco-conception. 4-1-1- Définition de l’éco conception.................................................................................34
4-1-2- Caractéristiques de l’éco-conception....................................................................35
4-1-3- Les différentes méthodes d’éco-conception......................................................36 4-1-4- Les normes de l’éco-conception..............................................................................37
4-1-5- Les principes de l’éco-conception..........................................................................37
4-2- Les stratégies de l’éco conception dans les différentes phases d’un projet
4-2-1- La gestion du chantier et l’environnement..............................................40
4-2-2- L’intégration de la conception dans un milieu écologique..............45
4-2-3- Le choix des matériaux de construction....................................................48
4-2-4- La gestion écologique du cycle de l’eau...................................................51
4-2-5- Les énergies renouvelables..............................................................................51
4-2-6- L’enveloppe du bâtiment...................................................................................52
4-3- Lois, politique et dispositions………………………………………………………56 4-3-1- La démarche HQE……………………………………………………….56 4-3-2- BREEAM…………………………………………………………………59 4-3-3- LEED…………………………………………………………….……….60
4-4- Aide à l’éco-conception……………………………………….…………………….…..…...60
4-5- L’éco-conception dans les équipements touristiques……………………...…....62 Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………………………………..63
Chapitre 5. Exemples des éco-complexes touristiques
5-1- Hôtel El Mountazah Annaba……………………………………………….....64
5-2- Le complexe touristique : la corne d’or à Tipaza…………...…70
5-3- Le complexe écotouristique de la Communauté de Communes de la Baie du
Kernic……………………………………………………………………………………….....76
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 6.Analyse de la ZET « Oued Begrat » de la ville d’Annaba
Introduction.
6-1-Monographie sur la ville d’Annaba..........................................................................................80
6-2- La ZET de Begrat (Seraidi) wilaya d’Annaba ...................................................................81 6-3- Situation du terrain par rapport à la région de la wilaya d’Annaba.........................82
6-4- L’accessibilité de la zone d’intervention................................................................................83
6-5- Environnement immédiat de la zone d'intervention..........................................................85
6-7-Configuration du terrain et topographie..................................................................................88
6-8-Tableau de synthèse.............................................................................................. .............................90
Conclusion…………………………………………………………………………………………..……..91
Programme retenu …….……………………………………………………………………..……..92
Références
Annexe
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Liste des figures
Chapitre 1. Approche théorique
Figure 01 :Hôtellerie.
Figure 02 : Restauration.
Figure 03 : Travelers.
Figure 04 : Thermalisme.
Figure 05 : Transport wallpaper.
Figure 06 : BES Guide touristique.
Figure 07 : office de tourisme.
Figure 08 : les plateformes d'entrée tourisme.
Figure 09 : Village Eco Touristique-Tahanaout, MAROC.
Figure 10 : Thalasso Ouistreham en France.
Figure 11 : Centre de Thalassothérapie Sidi Fredj.
Figure 12 : GUELMA Bouchahrine Hôtel.
Figure 13 : Royal Huahine - bungalows sur pilotis.
Figure 14 :L'hôtel Luna, Rouen-France.
Chapitre 2. Le secteur du tourisme en Algérie
Figure 01 : Densité de population des régions côtières méditerranéennes.
Figure 02 : Le développement historique du tourisme dans le bassin méditerranéen.
Figure 03 : Dynamique des flux touristiques en Algérie.
Figure 04: Le pôle touristique d’excellence Nord-est.
Chapitre 3. Du tourisme conventionnel au tourisme durable
Figure 01 : Le développement durable.
Figure 02 : Costa Rica. Les aires naturelles protégées.
Figure 03 : Costa Rica : arrivés des touristes internationaux et variation annuelle 2010.
Chapitre 4. Les stratégies de l’éco conception dans un complexe touristique
Figure 01 : la nouvelle dimension de l’éco-conception.
Figure 02 : Les phases de l’Analyse du Cycle de Vie.
Figure 03 : Différence entre système traditionnelle et dans l’éco-conception.
Figure 04 : L’éco-conception comme système.
Figure 05: Thèmes et phases de traitement au cours de l'évolution des concepts énergétiques et selon les missions
d'architecte HOAI description des missions et barème d’honoraires.
Figure 06 :Orientation du bâtiment.
Figure 07 :Orientation des pièces.
Figure 08 :Intégration du site.
Figure 09 :Architecture bioclimatique.
Figure1 0 :Confort d’hiver.
Figure 11 :Confort d’été.
Figure 12 :Energie éolienne.
Figure 13:Énergie solaire.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Figure 14 :Les deux types solaires combinés.
Figure 15 :Enveloppe du bâtiment facteurs d'influence propriétés et fonctions.
Figure 16 : objectifs, concepts, et mesures, en vue de l'optimisation énergétique de l'enveloppe du bâtiment
Figure 17 :Influence sur le développement de concept de bâtiment optimisé sur le plan de l'énergie.
Chapitre 5. Exemples des éco complexes touristiques
Figure01 :Plan de masse.
Figure02 : Profil topographique.
Figure03 : Entrée de l’hôtel.
Figure04 : Terrasse de l’hôtel.
Figure05 : Vues de l’hôtel.
Figure06 : Fiche technique de l’hôtel.
Figure 01 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
Figure 02 : Situation du complexe la Corne d’or Tipaza.
Figure 03 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
Figure 04 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
Figure 05 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
Figure 06 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
Figure 07 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
Figure 08 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
Chapitre 6.Analyse de la ZET « Oued Begrat » de la ville d’Annaba
Figure 01 : Zones d’expansion touristique en Algérie Figure 02 : L’emplacement de la ville d’Annaba.
Figure 03 : Localisation de la ZET Oued Begrat.
Figure 04 : Localisation de la ZET Oued Begrat par rapport a la région d’Annaba.
Figure 05 : ZET Oued Begrat.
Figure 06 : Infrastructure de la ZET Oued Begrat.
Figure 07 : ZET Oued Begrat.
Figure 08 : Hydrologie de la ZET Oued Begrat.
Figure 09 : Résumé des potentialités de la ZET Oued Begrat.
Liste des tableaux
Tableau 01 : Programmation politique du développement du tourisme en Algérie après 1966.
Tableau 02 : Intégration de l’éco-conception dans les étapes de l’ACV.
Tableau 03 : Principes de l’éco-conception.
Tableau 04 : Les flux entrants et sortants.
Tableau 05 : Les différentes étapes constitutives des phases de vie d’une construction.
Tableau 06 : Comparatif isolation intérieure et extérieure.
Tableau07. : Matériaux de construction.
Tableau 08 : Les cibles HQE.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
STRUCTURE DU MEMOIRE
Partie 2 :
Partie
Théorique
Partie 1 :
Chapitre
Introductif
Partie 3 :
Partie
Analytique
Introduction générale.
1. Problématique 2. Hypothèse 3. Objectif de la recherche 4. Démarche
Faire identifier et
présenter la problématique et la
thématique en général.
Généralités sur
le tourisme
Du tourisme conventionnel au tourisme durable
Les stratégies de l’éco-conception d’un complexe
touristique
Analyse
des
exemples
Analyse de
la ZET oued
Begrat
Annaba
L'objectif de ce chapitre est
d’introduire brièvement les
principes fondamentaux du tourisme, en
plus d’avoir une
perspective de ce secteur en Algérie en se
basant sur des documents législatives.
L'objectif de ce
chapitre est
d'évaluer le lien
existant entre le
développement
durable et le
tourisme, et
comment le
développement
du tourisme
durable peut-il
affecter la
croissance
économique
d'une ville.
L'objectif de ce
chapitre est de
renseigner sur
l'insertion des
critères de l'éco
conception dans les
équipements
touristiques,
cherchant à
minimiser les
différents impacts
négatifs et les
réduire autant que
possible, dès la
phase de
conception jusqu'à
la réception finale
du projet.
L'analyse des exemples
permet d'identifier les
forces, les faiblesses, et
d'anticiper les menaces qui
peuvent être présentes
dans les différents
complexes touristiques.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Introduction générale
« Le tourisme désigne l’activité d'une personne qui voyage pour son agrément, visite une
région, un pays, un continent autre que le sien, pour satisfaire sa curiosité, son goût de
l'aventure et de la découverte, son désir d'enrichir son expérience et sa culture »(BAUDRY,
1892)
Le tourisme a connu, depuis la Seconde Guerre mondiale, une expansion exceptionnelle à
travers le monde, selon l’organisation mondiale du tourisme« Les arrivées de touristes
internationaux ont augmenté de 4,4 % en 2015 pour atteindre un total de 1 milliard
d’arrivées, ce chiffre est en crescendo et les arrivées de touristes internationaux
devraient croître de 4 % à l’échelle mondiale en 2016.» (UNWTO, Janvier 2016)
Le tourisme joue un rôle variable dans les économies nationales. Il représente entre 4 et 8
% du PIB (produit intérieur brut) des grands pays de l'ouest européen, 30 % en Égypte et
peut atteindre plus de 80% du revenu des îles sans industrie.(Bourse des voyages)
L’activité touristique est considérée comme un phénomène de nombreuses facettes et
dimensions; sociologique, politique, économique, et culturelle. Sa dimension culturelle a
pour but de découvrir le patrimoine culturel d'un pays, et de connaitre le mode de vie des
habitants. Aujourd’hui son aspect culturel représente l’élément de croissance le plus rapide
du tourisme international.
Avec l'augmentation de la qualité de la recherche, le tourisme exige désormais de générer
plus d'attention à l'environnement. Depuis les années 1990, les préoccupations d’appliquer
les principes du développement durable, se fait sentir dans le secteur du tourisme, depuis la
conférence de Stockholm réunie en 1972, il est universellement admis que le
développement économique n’est possible sans une gestion rationnelle de l’environnement.
La pratique du tourisme est devenue en étroite relation avec l’optique de durabilité et la
protection de la nature qui ont désormais une nécessité pour le développement touristique.
Tous ces progrès dans le domaine du tourisme, ont fait de l'Algérie l'un des pays qui
cherchent à réaliser un véritable développement touristique. Notre intérêt pour ce thème est
motivé par l’importance de ce secteur dans le développement et la création de la valeur
pour les économies nationales. L'Algérie dispose de grandes potentialités, ce qui la rend
capable de développer ce secteur et en profite énormément vue l’état d’urgence auquel elle
fait face aujourd’hui.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Problématique
Le tourisme désigne le fait de se déplacer d’un endroit vers un autre hors du lieu habituel
où nous vivons dans le but de découvrir de nouveaux lieux ou de créer des relations
sociales et culturelles. Ce secteur est devenu l’une des premières industries en plein
développement à travers le monde
À l’échelle mondiale, le tourisme se classe parmi les principaux secteurs relatifs à la
création d’emplois. L’organisation mondiale du tourisme citait dans ce sens : « Nul ne
peut ignorer, de nos jours, le rôle capital que le tourisme peut jouer en tant que
secteur moteur de développement économique et social des pays»(GOURIJA, 2007)
Comme toute industrie, le secteur du tourisme offre une variété de possibilité et d’activités,
de détente et de loisir.
Suite à la Conférence internationale de Rio, une charte de « tourisme durable » avait été
adoptée en Espagne en 1995. Dans son introduction cette charte spécifie que « le tourisme
est un phénomène de portée mondiale, qui a un caractère ambivalent, car il peut contribuer
de manière positive au développement socio- économique et culturel, mais aussi il peut
avoir un effet négatif sur l’environnement ». Beaucoup de points relatifs à la protection de
l’environnement ont été discutés en se référant du Développement Durable énoncés dans la
déclaration de Rio et l’Agenda 21. Dans cette perspective, La notion de tourisme durable
se déduit du développement durable. Il s'agit de développer durablement le tourisme, tout
en respectant l'environnement et en préservant l’identité locale.
Dans ce contexte, en vue de concrétiser le principe de l’éco-tourisme, nous avons opté par
la démarche d’éco-conception qui vise à concevoir des espaces architecturaux et urbains
qui respectent l’environnement. Sa stratégie tente à améliorer la qualité écologique des
équipements touristiques, en optimisant l’emploi des énergies et des matières premières
tout en réduisant la pollution et les nuisances.
Sur la base de ces réflexions et ces constatations, on peut poser les trois questions
suivantes :
« Quelles sont les étapes à prendre en considération pour réaliser un équipement
touristique conformément aux données de l’environnement ? »
« Quelles sont les difficultés retenues pour la mise en application de la démarche de l’éco
conception dans le cadre des équipements touristiques ? »
« Est-il possible de concevoir un éco-complexe touristique dans la ville d’Annaba ? »
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Hypothèse
«La démarche de l’éco –conception tente à produire une architecture respectueuse de
l’environnement. Elle ne se limite pas à une meilleure organisation de l’espace mais elle
s’intéresse à tous les aspects de la maitrise d’ouvrage : choix du site, les matériaux de
construction, et l’aménagement extérieur»
Objectifs de la recherche
Ce travail vise à éclairer la question de savoir comment on éco-conçoit un complexe
touristique en minimisant les impacts environnementaux, en préservant les ressources
naturelles afin d’améliorer le cadre de vie des citoyens dans toutes les dimensions et
notamment environnementales.
Démarche
Le travail sera structuré de la manière suivante :
1. L’état de l’art sur les travaux au sujet de l’écotourisme et l’éco conception.
2. Un travail de terrain est à entreprendre pour évaluer l’impact des effets négatifs
des équipements touristiques sur l’environnement.
Outils de recherche
Les cartes
Les plans
Les photos
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Chapitre 1.
Approche théorique
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 1. Approche théorique
II. Généralités sur le tourisme
Introduction
Le tourisme bénéficie du moment actuel d’un grand intérêt dans de nombreux pays du
monde. Il est connu comme l’un des vecteurs majeurs du commerce international. Le
premier chapitre de notre mémoire est dédié à connaître les différentes notions liées au
tourisme, le rôle de ce secteur et son impact sur l’environnement et sur les ressources
naturelles.
1-1- Définition du tourisme
« Le tourisme est un phénomène nouveau qui n’a vraiment émergé dans la réalité
quotidienne que depuis moins d’un demi-siècle. Mais il a connu une expansion et une
généralisation si rapide dans la société comme un élément banal et naturellement
constitutif de cette vie quotidienne » G. Cazes (1989, P7)
«Le tourisme est l’expression d’une mobilité humaine et sociale fondée sur un excédent
budgétaire susceptible d’être consacré au temps libre passé à l’extérieur de la résidence
principale, il est d’abord privilégié aux catégories fortunées de la société,puis
progressivement dans les régions en voie de développement ».(WACKERMANN, « TOURISME
», Encyclopædia Universalis)
«Le tourisme est un phénomène social, culturel et économique qui implique le
déplacement de personnes vers des pays ou des endroits situés en dehors de leur
environnement habituel à des fins personnelles ou professionnelles ou pour affaires. Il
convient d’adopter une approche intégrée en matière de développement, de gestion et de
contrôle du tourisme. Cette approche est fortement recommandée pour la formulation et
l’application des politiques touristiques nationales et locales, ainsi que des accords ou
autres mécanismes internationaux nécessaires concernant le tourisme »(Alain Laurent,
2003_OMT)
Le tourisme est donc une activité humaine consacrée à visiter de nouveaux endroits et de
créer de nouvelles relations socio culturelles. Il est considéré comme l’un des plus
importants secteurs de développement dans le monde. Il s'est largement démocratisé et
même massifié dans un laps court temps pour devenir un élément de développement social
et économique le plus rémunératrice et le plus créateur d'emplois dans le monde.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
1-2- Aperçu historique du développement du tourisme dans le monde
1-2-1-Les précurseurs de l'Antiquité
Dans cette période il n’y avait pas des organisations touristiques, l’homme cherché à
fournir son besoin nécessaire par le voyage d’un endroit vers un autre. La période a
commencée avec l'émergence de la civilisation de la Mésopotamie et les pharaons dans le
cinquième millénaire avant JC.
Dès l'antiquité grecque, des déplacements réguliers et importants s'effectuent vers quelques
sites réputés : grands sanctuaires comme Delphes1 et Eleusis
2 ; Olympie avec les jeux.
Pendant l'Antiquité romaine, la pratique des loisirs se développe, les constructions des
villas autour de Rome, et un tourisme religieux apparaissent vers le grand sanctuaire de
Grèce, d'Égypte et d'Asie Mineure.
On reste loin d'un véritable tourisme cependant on assiste à la mise en place de diverses
infrastructures d'accueil ; auberge, gîte, …. Etc.
1-2-2- Le haut Moyen-âge
Cette période a commencée par la chute de l'Empire romain jusqu'au XVe siècle, le
tourisme est effectué pour le commerce, le pèlerinage, et les voyages d’études jusqu’au 15
ème siècle les arabes ont développés les principes du tourisme et mets ses premières bases.
La fin de cette période est caractérisée par l’apparition d’apprenants qui font des voyages
pour but scientifique et d’identifier les systèmes politiques.
Les formes du tourisme et des loisirs développé pendant l'Antiquité disparaissent déclinent
avec les grandes invasions et l'insécurité qui règne sur les routes. Quelques sites suscitent
encore de grand déplacement ; Saint Jacques de Compostelle3, la Mecque.
1-2-3- Du XVe siècle au XVIIIe siècle: les prémices du tourisme
Au XVe siècle avec la renaissance et l’humanisme, on assiste au renouveau des
voyages d'agrément et de découverte.
Les jeunes aristocrates, les poètes, les philosophes visitent l'Italie qui devient le pays le
plus prisé du continent européen.
Au XVIIe siècle, les voyages se multiplient notamment avec les Anglais.
Des guides de voyages apparaissent en France.
Les 1ers voyages organisés : effectués en Italie ; une organisation des transports des
voyageurs, la prise en charge des bagages, d’hébergement et des repas.
1Delphes :est l'un des sites archéologiques les plus importants de
Grèce.http://www.routard.com/guide_voyage_lieu/3306-delphes.htm 2Eleusis :Ville de l'ancienne Attique. Http
3Saint Jacques de Compostelle :un pèlerinage catholique, né au IXe siècle, attire chaque année environ 200
000 randonneurs et pèlerins en quête d'eux-mêmes et de Dieu. http://www.pelerin.com/Pelerinages/Chemin-de-Saint-Jacques-de-Compostelle
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
1-2-4- 1800-1950 : Du tourisme élitiste au tourisme de masse
Le tourisme connaît un réel développement à partir du XIXe siècle, une filière économique
se met peu à peu en place, de nombreux aménagements apparaissent. Cependant le
tourisme demeure limité à l'aristocratie et la bourgeoisie aisée.
a) le rôle essentiel des Britanniques dans le développement du tourisme
Dans le tourisme montagnard, les Anglais se lancent dans la conquête des sommets alpins.
Chamonix4 devient la capitale de l'alpinisme, et l'hôtellerie s’y développe rapidement.
Les Anglais lancent aussi la mode des séjours hivernaux sur les littoraux, notamment sur
la Côte d'Azur. Les villes construisent des palaces luxueux.
b) Le développement du tourisme littoral en France
L’attirance pour la mer devient de plus en plus importante.
Sur le littoral français, les centres touristiques se multiplient : Etretat, Villers-sur-Mer,
Houlgate, Les Sables d’Olonne, Arcachon5…
Cela entraîne la naissance de véritables complexes touristiques : grands hôtels, casinos.
c) Le développement du tourisme littoral en France
Certains hôteliers comme Charles Ritz6constituent les premières chaînes en créant
des établissements dans les principales stations.
les publications touristiques se développent : le Guide bleu (1840) ; en 1900,
Michelin distribue gratuitement à ses clients des guides.
L'apparition des voyages organisés dont le promoteur est l’Anglais Thomas Cook
qui met sur pied les 1ers voyages dès 1841.Il propose des services de restauration et
divertissements.
Les destinations de ces voyages s’étendent : l’Europe continentale, les Etats-Unis
et, en 1872, il organise un premier tour du monde.
A la fin du XIXe s, l’agence Cook s’appuie sur un réseau de près de 1200 hôtels.
d) Les importants changements du début du XXe siècle (1900-1950)
La saison d’été prend peu à peu la place de la saison hivernale sur les littoraux dans
les années 1920.
Le tourisme balnéaire s'étend à de nouveaux espaces :
- En Europe, vers les côtes de l’Adriatique7et de la Méditerranée ;
4Chamonix :Une ville de l'est de la France au pied du Mont Blanc. Un centre majeur pour le ski et
l'alpinisme, il a accueilli les premiers Jeux olympiques d'hiver (1924).http://www.thefreedictionary.com/Chamonix 5Etretat, Villers-sur-Mer, Houlgate, Les Sables d’Olonne, Arcachon : Des communes françaises connues par
leurs excellences touristiques. 6Charles Ritz :C’est un hôtelier et spécialiste de la pêche à la mouche.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
-Sur le continent américain, les îles des Caraïbes et le Mexique ;
-En montagne, le ski se développe de plus en plus.
1-2-4- Le tourisme dans l’ère moderne.
Cette période est coïncidée avec la renaissance, de nombreux changements sont survenus
dans le domaine scientifique comme les découvertes géographiques, ce qui a augmenté le
nombre de voyages. La révolution industrielle était un changement clair dans le
développement des moyens de transport, ce qui rend le déplacement plus facile (les avions,
les voitures et les trains ont été développés). Après la deuxième guerre mondiale, la
communauté les organisations internationales ont commencé à s'intéresser au tourisme
jusqu’à l’accès aux bureaux et agences de tourisme.
1-3- Différentes formes du tourisme
Le tourisme a de nombreuses formes, nous allons citer certains d'entre eux ;
1-3-1-Le tourisme balnéaire _C'est le tourisme des vacances au bord de la mer. Il
constitue la forme de tourisme la plus répandue dans le monde. La côte, la plage, la mer et
le soleil sont des attraits indéniables pour les touristes.
1-3-2- Le tourisme bleu (littoral)Appelé aussi tourisme fluvial. C’est le tourisme ou
l’ensemble des activités sont pratiqués sur les voies d'eau.
1-3-3-Le tourisme vert (rural) Le tourisme vert correspond a une activité touristique ayant
lieu en milieu rural, mettant en avant la qualité de la vie à la campagne et les bienfaits des
produits locaux. (Dicodunet 2008)
1-3-4- Le tourisme urbain (Dit aussi tourisme en ville) _ Le tourisme urbain est un
phénomène mondial où la ville est prise dans sa globalité : son projet urbain, la qualité de
vie, ses atouts historiques en termes de patrimoine, de paysage, et aussi son écosystème
culturel. Cette forme de tourisme représente un potentiel indiscutable de croissance
économique, de valorisation culturelle et identitaire forte des villes.
1-3-5- Le tourisme de la santé_ Ce sont les voyages touristiques effectués vers les
thermes et les stations thalassothérapies.
1-3-6-Le tourisme religieux Ce sont les voyages touristiques effectués vers les mosquées
et les musées.
1-3-7-Le tourisme d’affaires Ce sont les voyages touristiques effectués vers les foires et
les salons d’expositions.
7Les côtes de l’Adriatique :La mer Adriatique est un bras de la mer Méditerranée situé entre les péninsules
italienne et balkanique.http://www.universalis.fr/encyclopedie/mer-adriatique/
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1-3-8-Le tourisme durable_ Il tient compte des impacts environnementaux, sociaux et
économiques actuels et futurs en répondant aux besoins des visiteurs.
1-3-9-Le tourisme de la découverte économiqueC’est une filière touristique récente qui
peut être défini comme la découverte par le public d’un site présentant un savoir-faire
appartenant au passé, présent, ou au futur elle se décline ;
- le tourisme scientifique (musées technique, écomusées),
- le tourisme de patrimoine industriel,
- le tourisme d’entreprise.
1-4- Les activités touristiques
L'offre touristique dans sa globalité couvre l'ensemble des activités touristiques
présentes sur le territoire national ;
1-5- Rôle du tourisme
a) Sur le plan politique
- Il entraîne une ouverture sur le monde extérieur ;
- il offre un aménagement de territoire.
b) Sur le plan économique
- C’est un facteur de développement économique puisqu’il favorise les échanges
commerciaux entre les pays ;
- le tourisme est une source importante d'acquisition de devises étrangères ;
- il augmente le revenu national,
- c’est un créateur d’emploi.
-
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
c) Sur le plan social
- Le tourisme renforce les relations entre les gens ;
- il permet d’échanger les idées ;
- il fournit à la société une occasion de repos ;
- il représente une grande importance dans la société humaine, il permet de profiter
de temps libre ;
- il réduit la pauvreté et le chômage ;
- le tourisme est un outil d'approfondir le sentiment d'appartenance et le
développement de la conscience nationale et de fierté nationale.
d) Sur le plan culturel
- L’ouverture sur le monde extérieur ;
- il favorise le contact entre les civilisations ;
- le tourisme permet de découvrir les coutumes et les traditions des autres sociétés ;
- l'acquisition d'une culture touristique.
1-6- Impacts du tourisme
Le tourisme est un secteur composé de différentes branches (transport, hébergement,
restauration, activités culturelles et sportives, etc.). Il occupe une place croissante dans les
activités de services, il a plusieurs impacts positifs et négatifs considérables sur les
économies, les sociétés, les cultures des pays et des territoires concernés.
1-6-1- Impacts positifs du tourisme
a) Impacts socio-culturels
- l’ouverture aux autres cultures ;
- l’apprentissage des nouvelles langues ;
- les manifestations artistiques et sportives;
- le développement de l’esprit de tolérance;
- la conservation et préservation des sites touristiques. (HASSANE-ABDOU/IMPACTS-DU-TOURISME 2014/2015)
b) Impacts économiques
- Amélioration du niveau de vie, des services de base (sécurité alimentaire, accès
à des soins de santé...)
- contribution de 9,2 % du PIB mondial;
- 6% des exportations mondiales;
- 29% des exportations de service;
- construction des infrastructures;
- promotion et commercialisation;
- un relèvement du niveau de vie local. (HASSANE-ABDOU/IMPACTS-DU-TOURISME 2014/2015)
c) Impacts environnementaux
- Un entretien des territoires, et un maintien d'un patrimoine.
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- Dans certains cas, le tourisme agit comme un facteur puissant de prise de conscience,
d'un environnement de qualité, car il n’y a pas de tourisme de qualité sans un espace de
qualité.
- Les touristes rendent possible le financement des programmes de restauration, et de
conservation des monuments et des sites (préservation du patrimoine naturel et bâti),
ainsi que par la rentabilité locative des terres. (Bouhezam, Guellati, Sebsi)
1-6-2- Impacts négatifs du tourisme
a) Impacts socio-culturels
- Confiscation de terre et déplacement de population pour la construction
d’infrastructures touristique et l’accès à des aires protégées ;
- un travail sous payé pour certaines catégories de la population non protégée
socialement;
- la perturbation des modes de vie locaux ;
- la priorité ou l’exclusivité donnée aux touristes dans l’accès à divers espaces ou
services et le pillage des biens culturels ;
- l’acculturation, l’alcoolisme et la toxicomanie;
- la propagation des maladies;
- la fluctuation des prix des produits locaux. (HASSANE-ABDOU/IMPACTS-DU-TOURISME 2014/2015)
a) Impacts économiques
- La répartition inégale des flux et recettes au niveau international;
- la fuite des devises et de revenus des pays émetteurs;
- le faible retour du revenu touristique dans le pays d’accueil;
- les emplois crées sont non qualifiés;
- le caractère saisonnier. (HASSANE-ABDOU/IMPACTS-DU-TOURISME 2014/2015)
b) Impacts environnementaux
- L’eau douce est consommée en abondance par les équipements
touristiques ;
- le tourisme émet les mêmes pollutions que n’importe qu’elle autre
industrie (pollution de l’air, de l’eau, bruit, déchets solides et liquides,
produits pétroliers et résidus chimiques…)
- c’est une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre puisque il est
en relation avec le transport ;
- les lieux riches en biodiversité par son attractivité sont les plus menacée
par l’urbanisation touristique. (CITOYENS DE LA TERRE, 2008)
- les pollutions;
- les impacts physiques ;
- la bataille du foncier ou le conflit d’usage de la terre;
- l’utilisation massive des plastiques ;
- l’évacuation des déchets solides. (HASSANE-ABDOU/IMPACTS-DU-TOURISME 2014/2015)
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1-7- Les équipements touristiques
a) Les villages touristiques : C’est un ensemble d’hébergements destiné à assurer des
séjours de vacances et de loisirs.
Figure 09 : Village Eco Touristique-Tahanaout, MAROC. Source :http://archgues.ma/fr/hotels.html
b) Centres thalassothérapie : Cesont des centres de traitement médical à base d’eau
de mer.
Figure 10 :Thalasso Ouistreham en France. Source : http://www.thalazur.fr/
c) Stations thermales :C’est des centres dans lesquels s’effectue un séjour pour faire un traitement médical à base d’eau de source naturelle (les thermes). Les centres thalassothérapie et les stations thermales sont des centres de cure qui font partie du tourisme de santé.
Figure 11 :Centre de Thalassothérapie Sidi Fredj. Source : http/www.google.dz/images
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d) Complexes touristiques : un hôtel qui offre à sa clientèle des activités de loisirs en
plus de l'hébergement est dit complexe hôteliers. Ces activités peuvent être de
nature sportive ou de détente. Les activités peuvent être de différents types :
- divertissements (parc de loisirs, spectacle, casino, etc.) ;
- hôtels ;
- commerces (restaurants, boutiques ou services) ;
- activités sportives ;
- activités relaxantes.
Figure 12 :GUELMA Bouchahrine Hôtel. Source :http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1728129
e) Bungalows : Ce sont des constructions simples et légères utilisées notamment pour
des séjours temporaires, en particulier à l’intérieur d’un camping ou d’un ensemble
hôtelier.
Figure 13 :Royal Huahine - bungalows sur pilotis. Source :http://www.royalhuahine.pf/hotel-bungalows.asp
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f) Hôtels : Ce sont les établissements commerciaux d’hébergement classés qui offrent
des chambres des appartements meubles en location, un service de restauration, des
services de loisir. On distingue 03 types :
III. Hôtels urbains : situés au centre des tissus urbains.
IV. Hôtels balnéaires : situés près de la mer.
V. Hôtels sahariens : situés dans les villages sahariens.
Figure 14 :L'hôtel Luna, Rouen-France. Source :http://prezi.com/atlqdm5ohmbk/lhotel-luna/
Conclusion
Le tourisme est un facteur de développement de la société, dans les domaines économiques et
sociaux-culturels. Il consiste un élément clé de la politique d’aménagement des pays, c’est une
industrie dynamique et concurrentielle qui peut avoir des effets nocifs sur l'environnement à
cause de la consommation démesurée des ressources naturelles par les usagers hôteliers.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 2.
Le secteur du tourisme en Algérie
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Chapitre 2. Le secteur du tourisme en Algérie
2-1- Le tourisme en Méditerranée
La Méditerranée est une mer intercontinentale, elle est bordée par plusieurs continents ;
l’Afrique, l’Europe et l’Asie. C’est une mer presque intérieure, seulement ouverte par les
15 Km du détroit de Gibraltar. Elle a une surface de 2,9 km² et représente 0,7 % de toutes
les mers et les océans de la planète. Elle a été le seuil de plusieurs civilisations ; qui ont été
connues et développées au tour de ses bords (arabe, byzantine, grecque, romaine et
d’autres).(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_M%C3%A9diterran%C3%A9e)
Cet espace typique, ouvert aux échanges a connu une activité touristique vivement
concentrée dans quelques sites plus que d’autres, ce qui a entraîné un degré différent de
développement touristique ; qui est très élevé surtout en Europe de l'Est, indigne au pays
du Maghreb, et malheureusement inqualifiable sur le littoral Algérien.
Le tourisme est considéré comme une source de survie dans un grand nombre de
destinations du bassin méditerranéen, le développement touristique de cette côte s’est
appuyé sur la ressource du soleil et de la plage, mais ce type de tourisme dit balnéaire est
rentré ensuite dans une phase de maturité. La demande n'est plus caractérisée seulement sur
le binôme soleil-mer. On assiste donc à une redistribution des destinations afin d’avoir la
possibilité de découvrir le tissu culturel, patrimonial et historique des différents pays. On
commence à percevoir l'aire méditerranéenne, non seulement comme destination mais
aussi comme origine. Cette ligne s'impose au niveau d’UE ‘’l'Union européenne’’8en
particulier avec la venue du Comité des régions en 1994.(Jean-Noël Ferrié)
Figure 01 :Densité de population des régions côtières méditerranéennes. Source : Etude d’aménagement et de
viabilisation des Z.E.T Algérie (Janvier 2003)
Dans cette carte, on voie que le flux touristique se concentre là où est plus importante la
densité de la population, cela fait émerger deux observations ;
8’L’Union européenne :est une association politico-économique sui generis de vingt-huit États européens qui délèguent
ou transmettent par traité l'exercice de certaines compétences à des organes communautaires.
Source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_europ%C3%A9enne
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- la première est que l'offre touristique est liée à la disponibilité de service et des
infrastructures déjà existants ;
- la deuxième est que dans les analyses des flux touristiques, beaucoup d'importance est
donnée par les déplacements internes et non seulement par ceux intercontinentaux.
La zone de bassin méditerranéen est considérée comme une zone bien développée, elle
compte environ 30 % des flux de touristes internationaux. Cependant, le taux
international du tourisme varie d'un pays à l'autre, cette différence est due, au niveau
inégal de développement des infrastructures touristiques, d’une part, et aux potentiels
naturels et humains des sites et d’accueil et de réception d’autre part.
Le bassin Méditerranéen a connu un développement touristique à travers le temps,
cette évolution est résumée dans la figure suivante :
Figure 02 :Le développement historique du tourisme dans le bassin méditerranéen. Source : ،بركاني(
3102_3102)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Figure 03 : Typologie du tourisme méditerranéen. Source : Etude d’aménagement et de viabilisation des Z.E.T Algérie
(Janvier 2003)
Dans cette carte, on observe qu’il existe différents types de tourisme sur la côte
méditerranéenne.
Le premier type est le tourisme d’Elite ; qui fréquente les localités renommées
luxueuses en utilisant des résidences et des moyens privés ;
Le tourisme de masse ; il s'agit d'une typologie touristique plus considérable pour
le nombre de personnes qu'elle implique, pour les activités économiques qu'elle
détermine et pour les connaissances ambiante qu'elle provoque ;
Le tourisme social ; il comprend les activités touristiques à bas prix, il s'agit en
général de voyage ‘’tout compris’’ qui utilise les structures réceptives,
économiques et les services de transport en autocar. (A_Bouananai, 2012)
Selon le site de la Géographie touristique en France et dans le Monde GEOTOURISME, le
tourisme méditerranéen est souligné sous cinq caractéristiques structurelles :
1) L’offre touristique en Méditerranée est aujourd’hui nettement variée et originale – la région
est réputée non seulement pour son climat et ses côtes, mais aussi pour ses traditions
culinaires, sa culture riche et ancienne, ses villes, ses villages, son patrimoine archéologique
et historique, etc. Globalement, le tourisme balnéaire joue un rôle capital dans tous les pays :
selon le Plan Bleu9, elle caractérisait 80 % de la fréquentation touristique dans les régions
côtières méditerranéennes en 2000, et devrait y rester majoritaire à l’horizon 2025.
2) La fracture Nord-Sud est très marquante. D’une part, l’Europe demeure la principale
intermédiaire de touristes internationaux pour toutes les sous-régions du bassin
méditerranéen (plus de 80%).(OMT, 2012).
9Le Plan Bleu :C’est l'un des Centres d’activités régionales du Plan d’Action pour la Méditerranée (PAM) du Programme des Nations
Unies pour l’Environnement (PNUE), mis à disposition par la France depuis 1977. Source :planbleu.org/
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
D’autre part, le Nord-Ouest du bassin capte encore une large part des arrivées internationales
: en 2005, la France, l’Espagne et l’Italie ont reçu plus de 168 millions de touristes, soit 68%
des touristes internationaux en Méditerranée, et plus de 20% du tourisme
mondial.(http://geotourweb.com/nouvelle_page_34.htm)
3) Le secteur touristique méditerranéen est largement dominé par des petites entreprises. En
Europe par exemple, plus de 99% des entreprises du secteur emploient moins de 250
personnes, ce qui signifie que l’activité est très fragmentée. Néanmoins, le rôle des grands
tours opérateurs10
est extrêmement structurant ;
- dans l’allocation des flux touristiques sur les différentes destinations,
- dans le développement de nouvelles destinations,
- dans la promotion des activités sur place, etc.
4) Le secteur touristique interagit avec plusieurs domaines tels que la pêche, l’agriculture, les
transports... etc. Que ce soit par le biais d’impacts environnementaux, ou par des
interdépendances économiques. Le tourisme est donc très lié au développement de la région
où il s’implante.
5) Enfin, il ne faut pas oublier qu’en Méditerranée, le tourisme est un secteur fragile,
particulièrement sensible aux crises (économiques, géopolitiques, écologiques, …). Les
prévisions à long terme sur les flux touristiques sont réalisées sans tenir compte de ces
possibles chocs ce qui nous pousse à réfléchir sur les dangers de cette activité.
Dans l'optique d'un ‘’développement soutenable’’ l'activité touristique dans le bassin
méditerranéen, va programmer et planifier des interventions et des structures nécessaires,
de façon à ne pas altérer l'habitat local, en respectant les ressources ambiantes et
culturelles. Cette nouvelle méthode pour voyager éthiquement et écologiquement, et de
penser individuellement et en même temps globalement, va favoriser un vrai respect des
diversités culturelles et réduira au minimum les dégâts de l'impact socioculturel et ambiant
produit par les flux touristiques. La Conférence ministérielle de l’Union Européenne sur le
Plan d’action sur l’éducation pour le développement durable en Méditerranée qu’elle
a eu lieu avec succès à Nicosie (Chypre) les 8-9 Décembre 2016 : « Le plan d’action
adopté définit la Stratégie méditerranéenne sur l'éducation pour le développement
durable, un visionnaire et un document de politique progressiste, en mouvement à
travers des activités concrètes et des orientations stratégiques. Le plan d'action est le
résultat d'un processus participatif, la négociation et le consensus final, la participation
des États membres de l'Union européenne et la région méditerranéenne, les
organisations internationales et régionales et toutes les autres parties intéressées qui ont
uni leurs forces pour faire de la région méditerranéenne en sécurité, en bonne santé,
prospère et durable. » Cette conférence a été une occasion pour partager les différentes
expériences de plusieurs pays.
Le tourisme représente des parts très importantes du PIB (produit intérieur brut) pour
les pays en voie de développement : 14,30% pour l’Égypte, 8% pour le Maroc, 7% pour la
Tunisie. Cependant, ces pays restent fragiles à travers les incertitudes de la géopolitique.
Confronté à la situation politique dans le Sahel, l'Algérie (avec 3 millions de touristes
seulement en 2011, et 4,2% du PIB) concentre ses efforts sur le tourisme d'affaires mais aussi
10Tours opérateurs :c’est un organisme chargé d'assembler plusieurs prestations de ses fournisseurs (compagnies
aériennes, hôteliers, autocaristes, restaurateurs, guides, etc.) et de les vendre à un prix tout compris, c'est-à-dire un «
forfait ». Source : http://www.documentissime.fr
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
sur le tourisme de masse de la communauté algérienne résidant à l'étranger. Elle renforce
ses capacités d’accueil pour réaliser75 000 lits supplémentaires. Le conseil de participation
de l’État consacre ainsi une enveloppe de 70 milliards de dinars, pour la réhabilitation des
hôtels. Les prévisions espèrent une capacité d’accueil proche de 120 000 lits à l’horizon
2020.(econostrum.info/La-résilience-moteur-du-tourisme-au-sud-de-la-Méditerranée)
Le commissaire européen à l'Environnement, aux Affaires maritimes et à la Pêche,
Karmenu Vella a déclaré que l’Algérie pourrait être un des participants les plus
importants de l’Union Européenne, étant donné que ce pays est le plus grand pays du
pourtour méditerranéen dont elle devrait probablement bénéficier de cette préférence, et
qu’elle prendra une part dans la lutte contre la pollution de la mer Méditerranée. Faceà ce
panorama, il est évident que l’activité touristique joue un rôle assez important sur tout le
bassin Méditerranéen et tant que l’Algérie est le plus grand pays du pourtour
méditerranéen, le premier au niveau africain et du monde arabe, Elle devrait probablement
bénéficier de cette préférence.
2-2-Le tourisme en Algérie (réalité et perspective)
L’Algérie avec 1200 kilomètres de côte sur la mer méditerranéenne estl’un des plus
grands états de l'Afrique, avec une superficie de 2 381 741de kilomètres carrés (km²), elle
a le plus beau désert au monde, qui est considéré comme un gisement touristique
extraordinaire, toujours plus valorisé attrayant. Son relief est composé de 4 ensembles : les
chaînes côtières du tel ; une suite de plateaux et de hautes plaines ; de même qu'une bande
montagneuse méridionale (prolongation du Haut-Atlas marocain);la région du Sahara avec
ses massifs montagneux.
L'Algérie a beaucoup de richesses, et de beautés naturelles, des lieux non contaminés,
des côtes non encore anthropisées, et surtout qu’elle a l'avantage d'être un pays vierge en
fait du tourisme.(A_Bouananai, 2012).
D’après Gérard Pellisson, président d’Accor 11
(Benachenhou12
, 2003, P88): « L’Algérie est
aujourd’hui une destination touristique quasiment vierge, ce qui est incontestablement
un atout si une politique de tourisme privilégiant l’environnement est mise en place. Il
n’y a aucune raison que l’Algérie, à terme ne rejoigne pas, puis dépasse ses deux voisins
»
Notre pays bénéfice d'un climat méditerranéen ; le soleil brille tout au long de l'année et les
hivers sont doux. Les atouts naturels, le patrimoine culturel et historique de l'Algérie,
autorise la pratique de nombreuses activités touristiques se rapportant à :
— des espaces diversifiés, immenses et préservés ;
— des climats contrastés avec une grande complémentarité des sites, permettent une
saison touristique de 12 mois par an ;
— des richesses naturelles et patrimoniales d'exception ;
— une bonne proximité des marchés émetteurs ;
— les meilleures infrastructures routières et aéroportuaires dans toute l'Afrique ;
— étant encore relativement peu connu au plan touristique, l'Algérie constitue une
nouvelle destination pour le tourisme international.
— toutes les formes de tourisme peuvent être exercées ; tourisme de circuit, d'affaires,
balnéaire, culturel, sportif, de pêche, de bien-être ou thermalisme etc. (INVESTIR DANS LE TOURISME EN ALGERIE _ (Décembre 11, 2014)
11Accor Hôtels : c’est le premier opérateur hôtelier en France et le sixième au niveau mondial. Le groupe français, est présent dans 95
pays. Source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Accor Hôtels
12Benachenhou :Hocine Benachenhou, est un homme de politique algérien, et acteur de l'indépendance algérienne.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
L'Algérie a connu quatre étapes différentes, chacune d'elles a laissé des vestiges ce qui a
influencé les activités de détente de chaque époque:
-L’époque Romaine Byzantine : — Les romains construisaient dans chaque ville des thermes et des établissements ou l’art
n’était pas négligé.
— Par l'arrivée des Byzantins, ces bijoux d'architecture étaient abondants et tombèrent entre
les mains de scandales, sans souci du confort.
-L'époque arabo-Turque — Les Turcs se sont installés sur le bord de mer et ont créé une civilisation essentiellement
orientée vers elle, d'autre part ils ont institué des bains publics de loisirs et ont construit les
"Hammams".
-Après l’indépendance (Après 1962):
— Au cours de la période 1962-1966, les préoccupations en matière de développement
touristique ont porté sur la préservation de ce patrimoine et la collecte
d'informations sur les différents domaines d'expansion touristique ainsi que sur la
création de l'ONAT. (A_Bouananai, 2012).
-Après la crise du pétrole à la fin des années 80 et au début des années 90 et
l'enregistrement des d'une grande dimension dans les revenus du pétrole l'État vient
d'établir une politique de développement pour le secteur du tourisme.
De ce fait une stratégie et une programmation étaient plus qu'indispensables :
Objectifs
- élaboration des textes relatifs aux zones d'expansion touristiques (compte
tenu de la nature des sites et des possibilités d'investissement)
- tourisme saharien (favorise le Tourisme de circuit)
- tourisme balnéaire (réalisation de grands ensembles)
- tourisme climatique et thermal.
Objectifs
- formation d'un personnel qualifié aux différents niveaux pour une
gestion et commercialisation rentable.
- fourniture d'emploi.
Réalisation
- la réalisation d'un hébergement sous des formes variées (village de
vacances, villas, hôtel) d'une capacité de 35000 lit pour une clientèle
étrangère.
Objectifs
- densification d'un complexe touristique pour une meilleure rentabilité
des équipements ;
- formation d'un personnel pour une présentation de service ;
- développement du secteur sur les vacations Internationales, locales,
multiples (affaires).
Plan triennal 1967 – 1969
1erPlan quadriennal 1971 – 1973
2èmePlan quadriennal
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Résultat
- cette stratégie n'a malheureusement pas permis d'aboutir aux
résultats escomptés (nombre de cadres insuffisant, faible rentabilité
des complexes malgré leurs capacités), donc il fallait une nouvelle
politique pour :
*le développement des secteurs pour les touristes nationaux et
internationaux.
*satisfaire les besoins des touristes nationaux.
Objectifs
- des nouvelles données socio-économiques ont été à l'origine de la
formation de la politique touristique de mai 1980, en effet les structures
concernées avait été chargés en 1983 ; d'appliquer un programme à moyen
terme dont le but est :
*l'élaboration d'un schéma directeur d'aménagement touristique
*délimiter et préserver les ZET
*formation professionnelle pour la création dans l'hôtellerie.
Objectifs
- décentralisation des investissements et diversifier les opérateurs
- mise en valeur des potentialités touristiques des territoires
- maîtrise des demandes diverses
- organiser, gérer, améliorer des prestations offertes au public
Tableau 01 : Programmation politique du développement du tourisme en Algérie après 1966. Source : (Amel
Hiour, 2008 / 2009)
A partir de 1990
- une décision a été prise pour encourager les investissements des opérateurs publics et privés, et la création de société
mixte et des contacts d'aménagement avec ses opérateurs.
- la procédure à la conception et la mise en œuvre de la promotion touristique en vue de la création d'une véritable image
de l'Algérie touristique.
- l'amélioration et le développement des politiques à l'échelle nationale et internationale
- l'organisation de campagne multimédia sur des thèmes spécifiques des produits des événements et manifestations
majeurs.
- de nouveaux objectifs en matière de développement touristique ont été définis qui consistent à avoir des stratégies à
court et moyen terme.
- court terme : améliorer et développer les relations avec les principaux acteurs du tourisme et assurer la
collaboration de partenaires tant en Algérie qu' à l'étranger
- moyen terme : cibler des paysages précis et donner à la promotion touristique à caractère de région plus que
nationale et entre les années 1997 et 2002 le gouvernement prévoit la promotion du Sud international.
1er plan quinquennal 1980-1984
Période de réflexion 1978 – 1979
2ème plan quinquennal 1985-1989
A partir de 1997
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La naissance du secteur touristique en Algérie a été l'objet de plusieurs obstacles à savoir : - manque de main d'œuvre spécialisée
- absence d'expérience pour gérer des équipements touristiques qui diffèrent de la gestion
des autres secteurs
- la faiblesse des moyens de communication (voies terrestres, maritimes, aérienne) absence
de publicité touristique
- mauvaise répartition des équipements entre secteur privé et secteur étatique insuffisance
des secteurs d'animation et de liaison
Mais le nouveau système que l'Algérie vient d'adopter (système capitaliste) à procéder à
une planification basée sur l'étude de l'offre et de la demande et l'ouverture des portes aux
investisseurs étrangers, puisque seules les privés sont capables d'aller très loin dans le
secteur touristique. Hamouche Belkasmi Directeur général de l’E NAT (l’Entreprise
Nationale Algérien du Tourisme) au premier forum sur la Méditerranée 26-27 novembre
2000, dit de son pays : « …Nous arrivons en dernier au tourisme, nous sommes nouveaux et peut-être nous pourrons
avoir l'avantage de reconnaître les erreurs commises des autres. Je veux penser positivement,
parce que je perçois en Algérie, une forte volonté de vouloir changer. Il est certain que le
tourisme en tant que moteur de développement économique, peut avoir son rôle de premier ordre
dans les programmes de développement de mon pays. L’Algérie, cependant, a toujours vécu sur
ses propres réserves énergétiques. La grande disponibilité du pétrole, le pouvoir public,
n’avertisse pas la nécessité de compter sur le tourisme… Maintenant le pétrole n'est plus
suffisant à assurer le besoin social de la population. Je pense donc que le tourisme peut
représenter une alternative efficace, nous sentons la volonté de croître du point de vue
touristique de nous ouvrir au monde… »http://www.djazairess.com/fr/search/Le+pl%C3%A9biscite+de+la+honte
Afin d’achever des processus de croissance du tourisme sur la côte algérienne, il est
sûrement préférable d’aboutir à une stratégie, qui encadre les déplacements des flux
touristiques existants, ce qui va assurer une présence initiale expérimentale respectivement
à un programme de croissance à long terme, et pour réaliser un tel programme, on doit
analyser le système touristique de la côte sud du méditerranéen.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
On voit que la proportion des touristes étrangers qui s’est déplacée vers le Maroc et la
Tunisie, est en croissance, ainsi qu’en Égypte, mais le type du tourisme et en dominance lié
à l'intérêt archéologique historique. Une partie du tourisme étranger qui a choisi le Maroc
et la Tunisie, pourrait choisir de découvrir les potentialités écotouristiques de la côte
algérienne. (Figure.03)
Figure 03 : Dynamique des flux touristiques en Algérie. Source :Etude d’aménagement et de viabilisation des Z.E.T Algérie
(Janvier 2003)
Actuellement, on peut dire que le tourisme vient de faire ses premiers pas dans quelques
sites, néanmoins ça ne reste pas vraiment suffisant. Le tourisme pour l’Algérie n’est plus
un choix mais plutôt une réelle opportunité, ce qui va donner naissance à une industrie
touristique aisée. « Malheureusement et contrairement aux autres pays du pourtour méditerranéen, l’Algérie n’a
pas encore accordé au secteur du tourisme un rôle important dans ses différentes politiques de
développement. La politique touristique est presque inexistante en Algérie depuis que le défunt
président Houari Boumediene a nationalisé les richesses naturelles en 1971. Les revenus de la
manne pétrolière ont toujours fait que la contribution du tourisme à l’économie algérienne
n’était pas réellement recherchée … ».(Zohra., 2011- 2012)
« L’Algérie œuvrait au développement de son tourisme à travers la mise en œuvre d’une
stratégie ambitieuse et réaliste »a indiqué Mohamed Benmeradi, ministre du Tourisme et de
l’Artisanat le vendredi 28 septembre 2012. Il a ajouté dans une allocution prononcée lors
de la rencontre organisée à Alger à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du
tourisme, organisée la même année sous le slogan « le tourisme et l’énergie durable : vecteur
du développement durable »que cette stratégie propose « la mise en place de bases susceptibles
de soutenir l’émergence d’une destination compétitive et attractive, portant le label de
l’authenticité et de l’excellence »
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Source : SDAT 2025 livre 1- Le diagnostic : audit du tourisme algérien.
D’après les chiffres de ce tableau on voie que la croissance touristique en Algérie est en
progression de 9% des arrivées en moyenne. L’Algérie vise à donner au secteur du
tourisme une dimension à la mesure de ses potentialités et de ses atouts. Il s’agit de
développer la puissance du tourisme national et de l’insérer dans les circuits commerciaux
du tourisme mondial, grâce à l’émergence de la destination Algérie comme destination
touristique de référence au plan international.
Face aux défis et enjeux de mondialisation le tourisme national a défini les grandes lignes
de la stratégie de développement durable du tourisme en Algérie à l'horizon 2013 et qui
s'articule autour des grands axes suivants : - le choix des produits touristiques à développer ;
- la détermination des objectifs à atteindre ;
- la définition du contenu du programme d'action préconisé ;
- la détermination des impacts socio-économiques attendus.(karima, 2011/2012)
2-3-Des dispositions législatives et réglementaires du tourisme en Algérie Le secteur du tourisme n’a vraiment pas fait partie de la politique algérienne, c’était après
l’indépendance que l’Algérie à commencer de réfléchir à intégrer ce secteur dedans, et cela à
travers les différents textes réglementaires, on peut citer :
2-3-1- Lois et décrets exécutifs
La loi n°83-08 du 05 février 1985 : relative à la protection de l’environnement.
La loi n° 87-03 du 07 juin 1987 : relative à la protection de l’environnement. Le Décret exécutifn°89-09 du 07 janvier 1989 : portant modalité de détermination des zones
à promouvoir. La loi n°90-29 du 01 décembre 1990 : relative à l’aménagement et l’urbanisme.
La loi n° 90-08 du 07 avril 1990 :relative à la commune et à la wilaya. Le Décret exécutifn°90-78 du 27 février 1990 : relatif aux études d’impact d’aménagement
d’urbanisme et de construction. Le Décret exécutifn°91-187 du 28 mai 1991 : fixant les procédures d’élaboration des plans
d’occupation des sols. Le Décret exécutifn°93-167 du 10 juillet 1993 : définissant la qualité requise des eaux de
baignade. Le Décret exécutif n° 2000-46 du 25/Dhou El Kaada/1420. Correspondant au 1
er mars
2000 :définissant les établissements hôteliers et fixant leur organisation, leur
fonctionnement ainsi que les modalités de leur exploitation, p.3(JOURNAL OFFICIEL DE LA
REPUBLIQUE ALGERIENNE N58, 20 septembre 2006). Dans ces articles : 1
erArticle - En application des dispositions, des articles 5 et 52 de la loi n° 99 -01 du 19
Ramadhan 1419 correspondant au 6 janvier 1999, susvisée, le présent décret a pour
objet de définir les établissements hôteliers et de fixer leur organisation, leur
fonctionnement et les modalités de leur exploitation.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Art. 2. –Il est entendu, au sens du présent décret, par établissement hôtelier, tout
établissement qui exerce une activité hôtelière. Est considérée comme activité
hôtelière, toute utilisation, à titre onéreux, d 'infrastructure destinée principalement à
l 'hébergement ainsi que la fourniture des prestations qui lui sont liées. Cette
infrastructure se compose d'établissements d 'hébergement définis par, les articles ci -
dessous, qui sont, loués à une clientèle effect uant un séjour d 'une semaine à un (1) mois
mais qui n'y élit pas domicile.
Art. 3. Les établissements hôteliers, objet du présent décret, sont :
- Les hôtels,
- Les motels,
- Les villages de vacances,
- Les résidences touristiques,
- Les auberges,
- Les pensions,
- Les chalets,
- Les terrains de camping.
Art.4.-L'hôtel est une structure d'hébergement aménagée pour le séjour et, éventuellement, pour la
restauration des clients. Les hôtels sont classés en six (6) catégories :
- 1ère catégorie; 5 étoiles,
- 2ème catégorie 4 étoiles,
- 3ème catégorie 3 étoiles,
- 4ème catégorie 2 étoiles,
- 5ème catégorie 1 étoile,
- 6ème catégorie sans étoile (non classé).
Art. 7. La résidence touristique est une infrastructure d'hébergement située en dehors des
agglomérations et dans des lieux communs par leurs aspects naturels spécifiques et présentant
un hébergement doté d'appartements meublés. Elle doit offrir à la clientèle les moyens de
distraction, de sport, d'animation et de commerce. (Fait à Alger, le 25 Dhou El Kaada 1420 correspondant au 1er
mars 2000. Ahmed BENBITOUR.)
La Loi n03-01 du 16 Dhou El Hidja 1423 correspondant au 17 février 2003 :relative au
développement durable du tourisme.(JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 11, 20 septembre 2006)
Article 1er. La présente loi a pour objet de définir les conditions de développement durable des
activités touristiques ainsi que les mesures et instruments de leur mise en œuvre.
Article. 2. - La présente loi a pour objet la création d'un environnement favorable et incitatif pour :
- la promotion de l'investissement et le développement du partenariat dans le tourisme ;
- l'insertion de la destination “Algérie” dans le marché international du tourisme par la
promotion de l'image touristique ;
- la réhabilitation des établissements hôteliers et touristiques afin d'augmenter les capacités
d'hébergement et d'accueil ;
- la diversification de l'offre touristique et le développement de nouvelles formes d'activités
touristiques ;
- la satisfaction des besoins et des aspirations des citoyens en matière de tourisme, de détente
et de loisirs ;
- la contribution à la préservation de l'environnement, l'amélioration du cadre de vie et la
valorisation du potentiel naturel, culturel et historique ;
- l'amélioration de la qualité des prestations touristiques ;
- la promotion et le développement de l'emploi dans le tourisme ;
- le développement harmonieux et équilibré des activités du tourisme ;
- la mise en valeur du patrimoine touristique national.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
2-3-2- Stratégie d’aménagement à l’horizon 2030
A. L’ANDT (Agence Nationale de Développement du Tourisme)
Crée par le Décret exécutif n°98-70 du 21 Février 1998 et jouissant de la personnalité
morale et de l’autonomie financière, L’Agence Nationale de Développement du Tourisme
(ANDT) s'identifie comme l'outil principal spécialisé dans la gestion, le développement, la
préservation, l'utilisation et l'exploitation rationnelle du foncier touristique. Elle est par
conséquent l'un des principaux acteurs chargés de la mise en œuvre de la politique
nationale de développement touristique .L’ANDT est chargée de :
- Veiller à la protection et à la préservation des Zones d'Expansion et Sites
Touristiques (ZEST);
- Promouvoir les Zones d'Expansion et Sites Touristiques (ZEST);
- Assurer l’entretien et la maintenance des installations et équipements
communs;
- Exercer le droit de préemption sur tout immeuble ou construction situés dans la
partie constructible des ZEST;
- Assister l’administration du tourisme dans la conception et l’élaboration de la
stratégie de développement touristique ;
- Faire respecter sur les ZEST la réglementation touristique, les plans
d’aménagement et règlements d’urbanisme correspondant, en vue de la
protection et du développement de ces territoires touristiques ;
- Identifier et mettre en valeur de nouvelles ZEST.
A.1. Le guichet unique : Il est créé au sein de l'agence un guichet unique regroupant les
administrations et les organismes concerné par l'investissement il a pour mission :
- s'assurer de la relation de l'administration avec les organismes concernés de l'allégement et
de la simplification des procédures et formalités consécutives des entreprises et de la
réalisation des projets.
- la politique d'aménagement en Algérie à délimiter 174 zones d'expansion touristique
réparties à travers tout le territoire national et qui donne la possibilité aux investisseurs de
réaliser leurs projets dans des zones balnéaires, sahariennes, urbaines, rurales. Dans le
cadre du plan d'action pour le développement durable en Algérie horizon 2010 une grande
opération a été initiée par l'administration du tourisme qui est le lancement d'un programme
de financement d'étude aménagement du foncier touristique et des travaux de viabilisation
de 20 zones d'expansion touristiques.
Des objectifs ont été tracés à savoir :
- l'augmentation des capacités d'hébergement touristique ;
- la réhabilitation et la mise au niveau des hôtels existants ;
- la diversification de l'offre touristique ;
- l'amélioration de l'image touristique en Algérie ;
- l'insertion de la destination « Algérie » dans les circuits commerciaux touristiques
internationaux ;
- l'augmentation du flux touristique vers l'Algérie et la diversification des recettes en
devises ;
- la création et l'augmentation de l'emploi.
-
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
B. Le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique « SDAT2025 »
Constitue le cadre stratégique de référence pour la politique touristique de l’Algérie.
À sa faveur l’État : — Il affiche sa vision du développement touristique national aux différents horizons à court
terme (2009), moyen terme (2015) et long terme (2025) dans le cadre du développement
durable afin de faire de l’Algérie un pays récepteur.
— Il définit les instruments de sa mise en œuvre et précise les conditions de sa faisabilité.
— Il Assure dans un cadre de développement durable le triple équilibre de l’équité social, de
l’efficacité économique et de la soutenabilité écologique;
— Il Valorise le potentiel naturel, culturel et historique du pays et le met au service de
l’Algérie afin de la hisser au rang de destination d’excellence dans la région euro-
méditerranéen.
Le SDAT a délimité 07 grandes zones touristiques selon les atouts propres et
spécifiques à chacune des régions du territoire du pays : Zone Nord Centre, Zone Nord Est
I, Zone Nord Est II, Zone Ouest, Zone des Hauts- Plateaux, Zone Sud, Zone Grand Sud.
Le pôle Touristique d’Excellence Nord-est : (Skikda, Guelma, Annaba, El Taraf, Souk
Ahras et Tébessa).
Il se caractérise par plus de 300 km de côte et de 874.000 ha de forêt
Il constitue le point d’appui et la locomotive pour un développement touristique de niveau
régional à dominance balnéaire et renfermant de fortes potentialités pour le développement
du tourisme de montagne.
Figure 04: Le pôle touristique d’excellence
Nord-est. Source : SDAT 2025 livre 1- Le diagnostic : audit
du tourisme algérien.
Les projets existants et en cours : le pôle touristique d'excellence nord-est connaît une
dynamique urbaine due aux différentes actions entreprises dans le cadre des programmes de
développement. En effet des équipements important en été réalisé où sont en cours :
un aéroport international Rabah Bitat Annaba ;
un port de voyageurs Annaba, et deux port de plaisance Skikda et Annaba ;
un réseau ferroviaire couvrant tout le pôle ;
la région dispose actuellement de plus de 8500 lits d'hébergement et d'une offre
prévisionnelle de 6000 lits (des hôtels notamment Annaba Skikda et Taraf).
C. Le Schéma Directeur d’Aménagement Touristique « SDAT 2030»
Constitue le cadre stratégique de référence pour la politique touristique de
l’Algérie.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
L'Etat affiche sa vision du développement touristique national aux différents horizons à
court, moyen et long terme dans le cadre du développement durable, afin de faire de
l’Algérie un pays récepteur.
Le SDAT 2030, est une composante du SNAT 2030 qui montre comment l’État
compte assurer, dans un cadre de développement durable le triple équilibre de l’équité
sociale, de l’efficacité économique et de la soutenabilité écologique à l’échelle du pays tout
entier pour les vingt ans à venir.
La nouvelle politique touristique poursuit cinq (05) objectifs majeurs :
Faire du tourisme l’un des moteurs de la croissance économique ;
Impulser par un effet d’entrainement, les autres secteurs économiques (l’agriculture, le
BTPH, industrie, artisanat, services) ;
Combiner la promotion du tourisme et l’environnement ;
Promouvoir le patrimoine historique, culturel et cultuel ;
Améliorer durablement l’image de l’Algérie.
2-4- Le tourisme dans la ville d’Annaba
La wilaya a pour chef-lieu la quatrième est trop potes Algérie : Annaba, est une wilaya
dotée d'un cadre géographique intéressant. De ce fait elle dispose d’atouts touristiques
exceptionnels. Elle dispose de mer, de planes, de montagnes, de plus elle est disposée de
nombreux vestiges de son passé millénaire ; la vieille ville, la basilique saint Augustin, les
ruines romaines d'Hippone Annaba.
Le chef-lieu Annaba est une ville carrefour à des située à l'intersection de deux axes
majeurs est-ouest est nord-sud carrefour routier mais également maritime (3ème
port
d'Algérie) et aérien (aéroport international).
2-4-1- Potentialités touristiques d’Annaba : La région d'Annaba possède un potentiel
touristique très riche qui lui procure une place de choix dans le contexte d'un tourisme
national compétitif, elle est lié à la beauté et à la diversité des paysages ainsi qu'à son
histoire ses vestiges et monuments historiques.
2-4-2- Potentialités naturelles d’Annaba :
- la baie d'Annaba avec sa corniche qui s'étale sur 6 km de la plage Saint-Cloud
jusqu'à cap de garde et son phare.
- le massif de l’edough avec son forêt de chêne liège
- la plaine d'Annaba avec le lac fezzara et ses oiseaux sauvages
- le village pittoresque de Seraidi et chetaibi ; qui a lui seul, tout un programme de
découverte et de fascination.
2-4-3- Potentialités culturelles d’Annaba :La wilaya d'Annaba est marquée par de
nombreuses valeurs culturelles du fait qu'elle soit liée à l'impact de plusieurs civilisations
et pouvoir successifs adopté par les Berbères, Phéniciens, romains, byzantins, arabes, turcs,
et français laissant leur empreinte à travers :
- le fameux musée Hippone sur les lieux des ruines romaines.
- la basilique Saint-Augustin.
- le mausolée de Sidi Brahim.
- la mosquée Boumarouane.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
- potentialités économiques.
- la wilaya passe après l'indépendance à la réalisation de complexe sidérurgique d'el
Hadjar, avec ce premier fondement de l'industrie de base le rôle de développement
s'élargit à d'autres secteurs notamment l'agroalimentaire et les industries de
transformation.
2-4-4- Le flux touristique de la wilaya d’Annaba :
Vu les potentialités touristiques naturelles qu’offre la wilaya d'Annaba, cette dernière est
devenue une destination très sollicitée. D’après les estimations de la protection civile et
plage d’Annaba, elle a connu une forte fréquentation durant l'été, celle-ci estime plus de
6.212.540 estivants. (Amel Hiour, 2008 / 2009)
Conclusion
L’Algérie constitue une destination nouvelle pour le tourisme international, la demande
intérieure en produits touristiques est relativement importante. Toutes les formes de
tourisme peuvent-ils exercer tourisme d’affaires, balnéaire, culturel, sportif, de pêche,
de santé ou thermalisme.
D'une manière générale, l'Algérie n'est pas une simple ville sans passé historique
puissant, ni simple patrimoine archéologique. Dans ce cas, il faut faire tout son possible
pour la faire sortir de son isolement touristique, pour établir de nouvelles relations, et
pourquoi pas, pour donner l'occasion de la mettre en actions de compétitivité avec les
pays voisins.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 3.
Du tourisme conventionnel au tourisme durable
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 3. Du tourisme conventionnel au tourisme durable
3-1- Notions sur le développement durable
Le développement durable est« un développement qui répond aux besoins du présent
sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs propres
besoins. Citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987)
«Le développement durable est un modèle de développement dans lequel les options
et les opportunités de développement doivent assurer la préservation de
l'environnement, des ressources naturelles et du patrimoine culturel aux générations
futures. »Loi n°03-01 du 16 Dhou El Hidja
Cette notion de développement durable repose sur ces 3 piliers : Économique : continué à produire pour satisfaire les besoins de la population ;
Social : réduire les inégalités ;
Environnemental : préserver notre milieu.
Figure 01 : Le développement durable. Source : http://www.cdcmortainais.fr/fr/developpement-local/agenda-21/120-
developpement-durable
La notion du « Développement Durable » a été utilisée au cours des deux dernières
décennies pour en savoir les exigences nécessaires afin de réduire la consommation
énergétique ainsi que celle des ressources naturelles.
C’était en 1951, l’Union Internationale pour la conservation de la nature a publiée le
premier rapport sur l’état de l’environnement dans le monde. Ce rapport a annoncé
l'importance de la réconciliation entre économie et écologie. En 1970, le club de Rome
dénonça le danger d’une forte croissance économique et démographique exponentielle du
point de vue de l'épuisement des ressources (énergie, eau, sols).
Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur
l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, dit rapport
Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois en 1987, le
développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. » En 1972, les nations unies ont tenues les trois conférences. La première à Stockholm en
1972 connue sous le nom de « la conférence de Stockholm » dans laquelle les questions
écologiques ont était posée pour la première fois dont l’objectif est de conserver les
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
ressources naturelles.La deuxième été tenue à Rio De Janeiro en 1992 connue par « le
sommet de la terre » sous l’égide des nations unies sur l’environnement et le
développement (CNUED), cette déclaration vise à assurer une meilleure gestion de la
planète et fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le
domaine de l'environnement. En Septembre 2002, et sous l’égide des nations unies, le
sommet de Johannesburg (Afrique du Sud) a été tenu, il a pris officiellement le nom
du« Sommet mondial sur le développement durable »(SMDD).Ce sommet constituait
l’occasion de faire le bilan et de compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio
dans le monde entier.
Le développement durable une façon réfléchie de concevoir le présent en prenant compte
des effets du futur sur le plan économique, environnemental et social. En architecture, le
développement durable est devenu de plus en plus la ligne à suivre pour améliorer l’état
des générations futures.
3-2- Intégration des enjeux du DD dans le secteur du tourisme
Enjeux sociaux
Réduction des inégalités ;
Accès aux besoins essentiels - Droits de l'Homme ;
Accès à l’emploi ;
Droits fondamentaux au travail - Droits de l'Homme ;
Droits de l’homme / Droits culturels, économiques, religieux et politiques.
Enjeux environnementaux Prévention et gestion des risques (naturels, technologiques, sanitaires…) ;
Préservation des ressources en eau ;
Changement climatique ;
Economies d’énergie et développement des énergies renouvelables ;
Protection de la biodiversité et des écosystèmes ;
Préservation des ressources non renouvelables, utilisation durable des ressources ;
Réduction et valorisation des déchets.
Enjeux économiques et sociétaux Démographie ;
Mobilité urbaine ;
Rapprochement du système éducatif / académique et des entreprises ;
L’articulation des temps de vie. (rse-nantesmetropole)
La progression de l’activité touristique dans le monde depuis les années 1970 a engendré
des problèmes sociaux et environnementaux, elle a conduit vers un problème de respect
des communautés locales et de l’environnement. Et comme nous savons que le
développement durable vise à une prise en compte de l’environnement à part entière et à
explorer de nouvelles voies de développement afin de préserver la planète, il est donc
inévitable d’intégrer les enjeux du développement durable dans le secteur du tourisme.
C‘était au début du XXI e siècle que les enjeux du développement durable apparent avoir
investis dans différents cadres socio-économiques, politiques et surtout environnementaux.
Ces investissements ont également touché le dans le but qu’il sera de plus en plus
respectueux à la nature et aux équilibres sociaux et économiques.
Donc la notion du "développement durable", avec ses trois piliers, économique,
environnemental et social, est donc présente aussi dans le tourisme dit « Tourisme
durable ».
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
3-3- Le tourisme durable
A. Définition
Depuis sa naissance officielle lors de la conférence Mondiale de Lanzarote en 1995, le
tourisme durable (TD) a fait l’objet de différentes formalisations principalement à travers
le Code Mondial d’Ethique du tourisme (OMT, 1999) et au niveau français par la Charte
Nationale d’Ethique du Tourisme (Secrétariat d’Etat au tourisme, 2001). Ces différents
documents énoncent les principes fondamentaux du tourisme durable et appellent à son
développement. Pour l’OMT, «Le TD doit être supportable à long terme sur le plan
écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique et social
pour les populations locales » (Charte du Tourisme Durable, OMT 1995).
Une autre définition plus précise que celle de l’OMT faite par un groupe de recherche
européen dit que :‘’ il s'agit d'un tourisme qui assure un développement économique
inscrit durablement dans le long terme, à la fois respectueux des ressources
environnementales et socioculturelles et respectueux des hommes, visiteurs, salariés du
secteur et populations d'accueil".
La notion du tourisme durable est directement déduite du développement durable le
tourisme durable « n'est pas un produit et une nouvelle façon de vendre une activité ou
un pays mais c'est un processus un mode de développement qui dépend des facteurs
globaux locaux puisqu'il veut s'adapter aux territoires et aux populations locales dans
sa mise en œuvre et dans ses retombées » qui doit permettre de répondre aux besoins des
touristes tout en préservant l'échange du futur.
B. Evolution du concept
- Dès les années 50 le début d'un tourisme alternatif militant souhaitez de raccrocher les
réalités sociopolitiques des pays d'accueil ;
- dans les années 60 le premier acte melon le tourisme et la solidarité à un tourisme intégré
au Sénégal ;
- dans les années 70 le tourisme d'immersion en Inde;
- en 1880, l’UINC Union internationale pour la conservation de la nature propose le concept
de développement durable ;
- en 1987 le rapport Brundtland –Rapport du PNUE- « un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre les possibilités pour les générations à venir de
répondre à leurs propres besoins » ;
- 1992 Sommet de la Terre à Rio première apparition du terme « Tourisme durable » au
sein de l'Agenda 21 ;
- 1995 Une charte du tourisme durable élaborée à Lanzarote îles Canaries par plusieurs
organisations internationales dont l’Unesco et l’OMT ;
- 1999 le code Mondial d'éthique du tourisme établie par l'Organisation mondiale du
tourisme ;
- 2000 la charte d'éthique du tourisme en France conçue par le ministère délégué au
tourisme ;
- 2002 la charte du tourisme équitable rédigée par quatre associations au sein de la PFCE (La
Plate-forme pour le Commerce Équitable)
- 2002 Année internationale de l'écotourisme ;
- 2004 les principes du tourisme durable ont été redéfinis par l'OMT ;
- 2004 la création de l'association des tours opérateurs thématiques origine du label ATR ;
- 2007 le lancement de la première journée mondiale pour un tourisme responsable le 2 juin ;
- 2010 la relance du comité français pour le développement durable du tourisme par le
secrétariat d'État du tourisme ;
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
- 2011 la mise en place du Global sustainable tourism Council sur la base du sustainable
tourism criteria.
C. Les objectifs du tourisme durable
Afin d'appliquer les principes du développement durable établis en 1987 (rapport
Brundtland), un nouveau concept nommé « sustainable touristic development », traduit en
français par "tourisme durable" a été né en 1995 à Lanzarote, îles Canaries, en Espagne.
"Une Charte du tourisme durable" a été adoptée par les participants de la Conférence
mondiale du Tourisme durable. Le "tourisme durable" y fut défini par 18 principes
s'appropriant les objectifs du développement durable ; on citant quelques-unes ;
1. Le développement touristique doit reposer sur des critères de durabilité ; il doit
être supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan
économique et équitable sur le plan éthique et social pour les populations locales ;
2. Le tourisme doit contribuer au développement durable, en s’intégrant dans le
milieu naturel, culturel et humain ;
3. L'activité touristique doit considérer ses effets induits sur le patrimoine culturel et
sur les éléments, les activités et la dynamique traditionnels de chaque population
locale ;
4. La contribution active du tourisme au développement durable présuppose
nécessairement la solidarité et la participation de tous les acteurs liés au secteur
du tourisme ;
5. La préservation et la protection de la richesse du patrimoine naturel et culturel par
une planification et une gestion adéquate ;
6. Appliquer des stratégies pour une meilleure qualité de la destination touristique
pour satisfaire les touristes ;
7. Les activités touristiques doivent pleinement s'intégrer dans l'économie locale et
contribuer de manière positive au développement économique local ;
8. Le développement touristique doit avoir une incidence effective sur l’amélioration
de la qualité de vie de la population.
3-4- L’écotourisme une forme du tourisme durable
Selon la définition officielle de la Société Internationale de l’Ecotourisme en 1992,
l’écotourisme est le fait de voyager et visiter des zones naturelles intactes, il contribue à la
protection de l’environnement et aux biens des populations locales. Lorsque cette forme de
tourisme est bien gérée elle va apporter des avantages économiques aux communautés
d’accueil et aux organismes qui veillent à la protection des zones naturelles
Selon The World Conservation Union (IUCN), "L'écotourisme est une visite, responsable au
plan de l'environnement, dans des milieux naturels relativement peu perturbés, avec le but
d'apprécier la nature, qui fait la promotion de la conservation, qui a un faible impact négatif et
qui permet une implication socio-économique des populations locales". L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) fait de l’écotourisme l'une des branches du
"tourisme durable" : « l’écotourisme tend à minimiser l'impact sur l'environnement pour le
préserver à long terme. Mais il est davantage centré sur la découverte des écosystèmes et
implique une participation active des populations locales et des touristes à la sauvegarde de la
biodiversité. Il se pratique dans la nature, en petits groupes, au sein de petites structures. »(OMT,
2002) Bien qu'il soit difficile de définir le l'écotourisme celui qui présente certains éléments
communs :
- la destination est généralement un milieu naturel non polluée ;
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
- ses attraits sont sa flore et sa faune et plus généralement sa biodiversité ;
- l'écotourisme se doit de soutenir l'économie locale et la spécifié la spécificité du
lieu ;
- l doit contribuer à la conservation de l'environnement, et plus généralement
promouvoir la conservation de la nature ;
- les séjours éco touristiques comportent souvent un élément pédagogique. (karima,
2011/2012)
L'écotourisme et le tourisme durable ne doivent pas être confondus, le premier est une
forme de tourisme tout comme le tourisme sportif, culturel, de loisirs…etc. Alors que le
concept de développement durable doit s'appliquer à toutes les formes de tourisme pour
qu’on puisse dire que c’est un tourisme durable. La première définition de l'écotourisme a
mis l'accent sur la proximité de la nature des touristes, mais les définitions les plus récentes
visaient à éclairer une variété de principes associés au concept de développement durable.
L'écotourisme englobe les principes du tourisme durable, en ce qui concerne les impacts de
cette activité sur la société, l'économie, et l'environnement. Il comprend les principes
particuliers suivants :
- l'écotourisme contribue activement à la protection du patrimoine naturel et
culturel ;
- l'écotourisme inclut les communautés locales et indigènes dans sa planification, son
développement, et son exploitation et contribuer à leur bien-être ;
- l'écotourisme propose aux visiteurs une interprétation du patrimoine naturel et
culturel :
- l'écotourisme se prête mieux à la pratique du voyage individuel ainsi qu'aux
voyages organisés pour de petits groupes. (karima, 2011/2012)
On peut ressortir que cette forme est centrée sur la découverte des écosystèmes et des personnes qui vivent en symbiose avec ces systèmes dans des territoires un peu difficile à l’accessibilité comme en Afrique ou en Amérique latine. Le Costa Rica est probablement l'exemple le plus célèbre de destination éco touristique. Le pays qui, avec près de 2 millions de touristes par an, est la première destination touristique d'Amérique centrale s'est lancé dans le tourisme en général et l'écotourisme en particulier à la suite de la crise de ses ressources traditionnelles (le café et la banane), au cours des années 1980.
Figure 02 : Costa Rica. Les aires naturelles protégées.
Source :http://geoconfluences.enslyon.fr/doc/typespace/tourisme/TourDoc.htm
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Le pays dans son ensemble a été divisé en onze aires de conservation, ces aires protégées représentent 26,28% de la superficie terrestre du pays, 17,19% de sa superficie maritime (totalité des eaux territoriales) et 22,74% si l'on considère ensemble les deux milieux. Le Costa Rica a vu sa fréquentation touristique s'envoler et le tourisme est devenu le premier poste économique devant l'agriculture (selon une enquête de l'Institut costaricien de tourisme, en 2006, 54% des touristes internationaux ont visité des parcs nationaux ou des aires protégées).
Figure 03 : Costa Rica : arrivés des touristes internationaux et variation annuelle 2010. Source : UNTWO Tourism
High lights 2010 Edition. Réalisation : S. Tabarly
Avec plus de 2 millions de visiteurs étrangers en 2010 (un peu plus d'1 million en 2000), le
Costa Rica affichait, en 2008, un taux de touristes étrangers par habitant très élevé, de 0,46.
Les arrivées de touristes internationaux augmentent régulièrement à un rythme annuel
souvent supérieur à 5% (Figure 03).
Conclusion
Le secteur du tourisme est confronté à une augmentation de la consommation énergétique
d’une façon accrue depuis déjà plusieurs décennies. Cette augmentation remet en cause le
modèle économique qui s'est appuyé pour son développement sur les énormes quantités
d'énergie. Alors si nous ne voulons pas nous retrouver dans une mauvaise situation nous
devrions mettre ce secteur dans la bonne perspective pour en profiter. Ce qui peut être
atteint d'attention au tourisme durable qui est avant tout un type de voyage qui s’adresse
aux personnes qui désirent participer à la préservation des lieux qu’ils vont fréquenter. En
prenant conscience des problèmes de durabilité que l’on retrouve partout dans le monde.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 4.
Les stratégies de l’éco-conception dans un
complexe touristique
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 4. Les stratégies de l’éco-conception dans un complexe touristique
Introduction
La maitrise du développement durable des ressources de la planète est devenue
indispensable pour assurer la qualité de vie de générations futures
4-1- Grandes notions de l’éco-conception
4-1-1 Définition de l’éco-conception
« L’éco-conception est un terme formé à partir des mots : « écologie» et « conception» désigne
une démarche visant à imaginer et créer des produits ou des environnements respectant les
principes du développement durable et de la protection de la planète». (Nancy rottle)
« L’écologie est une science qui étudie les relations des organismes entre eux et avec leur
environnement physique » (Nancy rottle)
« La conception désigne l’action intentionnelle d’organiser les fonctions et l’esthétique des
objets, des lieux ou des processus. Elle devient la représentation de cette action, souvent initiée
sous forme d’un plan ou un dessin». (Nancy rottle)
« L’éco-conception est l’intégration des aspects environnementaux dans la conception et le
développement de produits ».(L’ISO/TR 14062, 2002)
L’éco-conception s’articule sur la prise en compte de la biodiversité, de l’utilisation d’éco-
matériaux dans le but d’une meilleure performance énergétique.La construction écologique
utilise des matériaux écologiques, non polluants et naturels, comme le bois, le chanvre ou
le feutre. Cela permet de réduire la consommation d’énergie, de générer moins de déchets
et d’économiser l’eau et l’électricité. Grâce à des matériaux sains et à la réduction des
produits chimiques nocifs pour la santé, notre environnement sera plus durable.
Figure 01 : la nouvelle dimension de l’éco-conception, source : en ligne, guide fiches, ADEME 2001, fichier PDF)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
4-1-2 Caractéristiques de l’éco-conception
L’éco-conception se caractérise par une démarche multi-étapes, multicritères et multi-
acteurs :
A. L’éco-conception est une démarche multi-étapes : ACV (Analyse du Cycle de Vie)
Elle prend en compte les diverses étapes du cycle de vie du bâtiment (extraction des
matières premières, production, distribution, utilisation et fin de vie),
Cette méthode évalue l’impact d’un produit ou d’un matériau pendant la totalité de
son cycle de vie. (Architecture écologique, gauzin Muller)
L’ACV est introduit en France à partir du début des années 1990, fait aujourd'hui
l'objet de deux normes internationales :
La norme ISO 14 040, qui présente la démarche générale de l'ACV et ses
différentes étapes.
La norme ISO 14 044, qui se focalise sur l'étape de l'évaluation et de la
hiérarchisation des impacts environnementaux.
Le cycle de vie d'un produit est généralement segmenté en cinq phases distinctes :
1. La phase d’extraction et/ou de fabrication des matières premières
2. La phase de production du produit, avec la transformation et fabrication des
matières premières en pièces et composants du produit,
3. La phase de distribution du produit,
4. La phase d'utilisation du produit. Cette phase s'intéresse à la consommation du
produit, son entretien, sa réparation, et l'utilisation de produits annexes
(consommables),
5. La fin de vie du produit, qui correspond, soit au recyclage, soit à la manière de
gérer les déchets résultant d’un produit. Cette phase prend également en compte le
transport du produit vers le site de valorisation ou d'élimination des déchets. La
vision globale permet également d'internaliser les externalités dues à l'utilisation du
produit. (En ligne, guide éco-conception, CGPME, ADEME, fichier PDF)
Figure 02 : Les phases de l’Analyse du Cycle de Vie. Source: Rapport ENEC: Envisioning Ecodesign: Definitions, Case
Studies and Best Practices
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
A l’aide d’une ACV(analyse de cycle de vie), L’éco-conception va compter les quantités
correspondantes aux différents flux générés, lors de chacune des phases de vie, ensuite, elle
transforme ces quantités en valeurs d’impact grâce à des matrices de conversion.(Réussir une
construction en éco-conception, Christophe Gobin, en 2010)
L’intégration de l’éco-conception aux différentes étapes du cycle de vie est résumée dans
ce tableaux ;
Extraction ou production de la matière
première
-Travailler avec les fournisseurs pour
sélectionner les matières premières les plus
écologiques,
-
Fabrication -Optimiser les techniques de production :
réduction des besoins en matière première,
en énergie, en eau…,
- utilisation des machines et des techniques
non polluantes
Distribution - Rechercher les moyens de transports les
moins polluants,
Utilisation par le consommateur -Augmenter la durée de vie du produit :
- Réduire les impacts du produit ou du
service lors de son utilisation : économie
d’eau, de déchets, d’énergie…
Fin de vie du produit -Utiliser les matières recyclables,
- Favoriser la possibilité de séparer les
pièces du produit lors du tri. Tableau 01 : intégration de l’éco-conception dans les étapes de l’ACV.Source : En ligne, guide éco-conception,
CGPME, ADEME, fichier PDF)
B - L’éco-conception est une démarche multicritères :
Elle prend en compte les consommations de matière et d’énergie, les rejets dans les
milieux naturels, les effets sur le climat et la biodiversité.
C- L’éco-conception est une démarche multi-acteurs : Une démarche d’éco-conception est mise en œuvre par une entreprise ou un organisme
public, mais elle implique l’ensemble des parties prenantes 13
pour qu’elle soit réussie. Les
fournisseurs, ainsi que les recycleurs, réparateurs et récupérateurs font partie intégrante du
cycle de vie d’un bâtiment ainsi que les consommateurs, et les utilisateurs. (En ligne, guide éco-conception, CGPME, ADEME, fichier PDF)
4-1-3 Les différentes méthodes d’éco-conception
- Les démarches de type exhaustif : c’est l’évaluation globale de l’ensemble du
cycle de vie du produit et de tous ses impacts environnementaux, puis une
recherche des options de conception permettant de réduire l’ampleur des principaux
problèmes environnementaux. Enfin, il faut contrôler que les pistes d’amélioration
13
Les parties prenantes : Les parties prenantes d'un projet sont selon ISO 21500 les personnes, groupes ou
organismes intéressés qui peuvent affecter, être affectés ou se sentir affecté par un quelconque aspect du
projet. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partie_prenante
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
soient efficaces et n’aggravent pas d’autres impacts. L’analyse du cycle de vie, ou
ACV, est une démarche de type exhaustive.
- Les démarches de type sélectif : c’est la recherche d’options de conception
permettant de réduire l’ampleur d’un ou plusieurs problèmes préalablement
identifiés. Une étude d’éco-conception qui se focalise sur certains aspects
environnementaux du produit peut être pertinente même si elle ne couvre pas
l’ensemble du cycle de vie et l’ensemble des impacts environnementaux du produit. (En ligne, guide éco-conception, CGPME, ADEME, fichier PDF)
4-1-4 Les normes de l’éco-conception
La série des normes ISO14
14000 désigne l'ensemble des normes qui concernent le
management environnemental. Certaines de ces normes ISO 14000 traitent directement
l'éco-conception ;
- Norme ISO 14040:
Elle sert de cadre général à la méthode et à l’éthique.
Elle fournit des prescriptions pour l'ACV 15
en termes de transparence des méthodes
et des données utilisées.
Elle Rend obligatoire la déclaration de la procédure utilisée et de la mise à
disposition du public d’un rapport complet sur les résultats de l'étude.
Norme ISO 14041 : couvre les deux premières phases de l'ACV (objectifs, champs de
l'étude et inventaire).
- Norme ISO 14042 : décrit les lignes directrices de la phase d'évaluation de l'impact
du cycle de vie
- Norme ISO 14043 : spécifie exigences et recommandations en vue de l’analyse des
résultats de l'inventaire et de l'évaluation de l'impact du cycle de vie. (En ligne, guide éco-conception, CGPME, ADEME, fichier PDF)
4-1-5 Les principes de l’éco-conception
L’éco-conception se définit comme une démarche cherchant à minimiser pour tout objet
les différents impacts environnementaux il est à l’origine ;
Diminuer les besoins (réduire la
consommation)
-réduire les surfaces et les volumes utilisés
-réduire les prélèvements à la source
(énergie grise, quantités de matériaux,
économies d’eau)
-promouvoir la sobriété (comportements)
14
ISO :Organisation Internationale de normalisation : C’est un organisme de normalisation international composé de représentants d'organisations nationales de normalisation de 165 pays Wikipédia 15
ACV : Analyse du Cycle de Vie. Est un moyen systémique d'évaluation des impacts environnementaux globaux d'un produit, d'un service, d'une entreprise ou d'un procédé. Wikipédia
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-accroitre les rendements
-optimiser les temps d’occupation
-mobiliser un usage responsable
-réduire les flux des transports additionnels
Utiliser les ressources renouvelables -bénéficier des apports gratuits
-privilégier les sources d’énergies non
épuisables (éolien, solaire…) eau de
pluie …
Favoriser le recyclage -Réutiliser les matériaux
-récupérer les déperditions
-recycler les déchets
Préserver l’écosystème -contribuer à une amélioration de santé
publique
Tableau 02 : Principes de l’éco-conception. Source : Réussir une construction en éco-conception, Christophe Gobin, en
2010)
Dans la construction il s’agit de réfléchir sur les causes qui génèrent les impacts et de les
réduire autant que possible ;
A. L’éco-conception cherche à maitriser les flux générés par le bâti :
La construction est comme une machine thermodynamique ; c’est un système qui
mobilise des ressources et produit des rejets et pour préserver l’environnement il est
naturel de diminuer des prélèvements et celui des rejets (déchets).
L’éco-conception est basée sur l’idée d’un fonctionnement du bâti comme un
système transformant des flux entrants en flux sortants.
Le bâti peut alors se représenter sous la forme graphique suivante tenant compte
des contraintes locales et des capacités technologiques. (Réussir une construction en éco-
conception, 2010)
Figure 03 : Différence entre système
traditionnelle et dans l’éco-
conception, source : réussir une
construction en éco-conception, 2010)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Les entrants Les sortants Matières premiers Emissions dans l’air
Ressources énergétique Emissions dans l’eau
Consommation d’espace (utilisation du sol) Emissions dans le sol Tableau 03 : les flux entrants et sortants, Source :http://www.ecosociosystemes.fr/ecoconception.html
L’éco-conception a une vision dynamique de la construction puisqu’elle l’assimile
à un mécanisme en action.
Figure 04 :L’éco-conception comme système. Source : réussir une construction en éco-conception 2010)
L’objectif de la réduction des flux doit s’entendre sans modification des performances
d’usage. Par ailleurs la traduction en termes d’impact n’est pas simplement corrélé au
volume des flux elle dépend aussi de la nature des matériaux utilisé.
B. L’éco-conception envisage toutes les phases de la vie d’une opération
Les différentes étapes constitutives des phases de vie d’une construction sont :
Construction Utilisation Rénovation Démolition
-Extraction des
matières premières
-Production et
transport des
matériaux
-Procédés de
construction
-Chauffage
-Climatisation
-Consommation
d’électricité
-Consommation
d’eau
-Gestion des déchets
domestiques
-Transport des
occupants
Remplacement des
composants :
-Fenêtres
-Revêtements des
bâtiments
-Transport et
traitement des
déchets de chantier
Tableau04. :Les différentes étapes constitutives des phases de vie d’une construction. Source : Réussir
une construction en éco conception, Christophe Gobin, 2010.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
4-2- Les stratégies de l’éco conception dans les différentes phases
de la construction d’un projet
4-2-1La gestion de l’environnement
La base du concept de n’importe quel projet, commence toujours par une étude
préliminaire, donc il est préférable de définir de façon systématique les possibilités
constructives avant d'investir dans une technique coûteuse. Les principes d’un bâtiment
efficace en énergie et durable sont faites dans les phases suivantes :
Figure 05 : Thèmes et phases de traitement au cours de l'évolution des concepts énergétiques et selon les
missions d'architecte HOAI description des missions et barème d’honoraires. Source : (MANFRED HEGGER, 2011)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
A. La gestion du chantier
Il est nécessaire de convaincre les maitres d’ouvrages et les entreprises de réduire les
nuisances du chantier pour avoir un effet bénéfique sur la qualité de la mise en œuvre et de
l’architecture. Le choix d’un chantier propre et le choix de l’entreprise la mieux-disant pas
la moins-disant.
Les nuisances du chantier peuvent être :
a) Des circulations et stationnement accrus,
b) Des poussières et salissures,
c) Des pollutions visuelles et sonores.
On peut maitriser ces nuisances travers :
- L’emploi de composants préfabriqués en atelier pour limiter la durée de la mise en
œuvre,
- L’utilisation de matériels insonorisés,
- La limitation des heures de fonctionnement de la centrale à béton,
- Le montage et démontage silencieux des éléments métalliques au moyen de clés,
pour éviter les coups de masse.
B. La maitrise des pollutions :
Le rejet des produits nocifs sur le site entraine des nuisances pour le sol, la nappe
phréatique et les réseaux de collecte et d’évacuation des eaux usées. Par :
- La pose de bâches étanches enterrées sous l’air de stationnement des engins de
chantier,
- Installations de déshuileurs,
- Prétraitement des eaux de chantier dans des bassins de décantation,
- Utilisation de l’huile végétale biodégradable, pour limiter la pollution par l’huile de
coffrage.
C. La maitrise des déchets :
La gestion des déchets est directement liées au cycle de vie des composants du bâtiment,
On rencontre en moyenne sur un chantier :
- 65% de déchets inertes (terre et matériaux de terrassement, pierre, plâtre,
céramique, verre ordinaire…)
- 29% de déchets ménagers (emballage, métaux, matières plastiques…)
- 6% de déchets dangereux (essentiellement des déchets spéciaux : peinture,
hydrocarbures….)
On peut produire moins de déchets de chantier de la manière suivante :
- Le maitre d’ouvrage introduit la gestion des déchets dans le programme ;
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- Le maitre d’œuvre choisit les matériaux peu polluants et recyclables ;
- Le fabricant privilège l’emploi de matières premières renouvelables et recyclées ;
- Le fournisseur optimise le conditionnement des produits ;
- L’entreprise fait le tri sélectif des déchets comme suit :
a) Les matériaux qui peuvent être recyclés,
b) Les déchets inertes destinés au stockage,
c) Les déchets dangereux orientés vers un centre adapté.(Architecture écologique, Gauzin Muller
en 2001)
D. La maitrise de la circulation :
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 21, le Conseil général s’est engagé dans
une politique de développement des voies de circulation douce.
Une voie de circulation douce est une voie, terrestre ou fluviale, réservée à tous les modes
de déplacement non-motorisé. Elle est destinée « sur terre », aux piétons, aux cyclistes,
aux rollers, aux personnes à mobilité réduite.
Les circulations douces peuvent se pratiquer sur un large panel d’aménagements. Les
solutions choisies diffèrent selon le contexte environnant, le potentiel d’usagers
concernés et les modes de déplacements visés.
Précisons qu’aujourd’hui, les modes doux sont aussi appelés modes actifs de
déplacements. Il s’agit de modes de déplacements tels que la marche, le vélo ou le roller,
sans apport d’énergie autre qu’humaine. Le terme de « modes actifs » se développe et
permet d’appréhender de manière plus positive ce type de déplacements. De manière
générale les usagers des différents modes de circulation douce identifiés comme suit :
1) Les piétons
Trois grandes catégories de piétons sont identifiables, dont les pratiques diffèrent :
*Les promeneurs : représentent l’essentiel des piétons et ont une fréquence de pratique
élevée. Marchant souvent en famille aux abords des agglomérations ou des sites
touristiques, ils parcourent des distances assez faibles (5 km/10km maximum) et préfèrent
les aménagements « pacifiés » pour des raisons de confort ou parce qu’ils peuvent être
accompagnés de jeunes enfants et de poussettes.
*Les randonneurs :parcourent des distances beaucoup plus importantes, préfèrent
généralement les sentiers en pleine nature et sont souvent affiliés à des clubs locaux. Ils
pratiquent de façon assez fréquente, principalement le week-end et en vacances, sur des
sites variés (à l’inverse des promeneurs), impliquant des voyages d’accès en automobile ou
en transport en commun.
*Les coureurs à pied :(ou « joggers ») sont les plus nombreux aux abords des villes et
parcourent une distance de 5 à 20 km à chaque sortie à une vitesse de 10 km/h environ.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
2) Les cyclistes
Cinq grandes catégories d’usagers aux pratiques diversifiées sont identifiables :
*La pratique de loisirs : représente 80% des utilisateurs du vélo et s’effectue sur des
distances relativement courtes variant de 10 à 40 km et à des vitesses faibles (de 10 à 20
km/h). Les enfants représentent de 2 à 10% de cette catégorie d’usagers.
*Les pratiquants itinérants : La majorité de ces usagers parcourt des distances moyennes
de 45 km par jour à une vitesse moyenne de 15 km/h. Ils utilisent le vélo comme moyen de
transport pour voyager et changent d’hébergement chaque soir.
*La pratique utilitaire : est faible mais ponctuellement élevée en agglomération et à
proximité. Le vélo est utilisé comme moyen de transport avec pour motifs les
déplacements domicile-travail, domicile-école, vers les lieux d’achats ou de loisirs. Les
distances parcourues sont de l’ordre de 5 km pour une vitesse moyenne de 15 km/h. Cette
pratique utilitaire est également fortement représentée dans des secteurs littoraux par les
populations touristiques.
*La pratique sportive : ne représente que 10 à 20% des pratiques cyclables. Le sportif
utilise le vélo dans le but de réaliser des efforts tant sur route qu’en chemin. Il pratique
régulièrement en groupe, à des vitesses élevées (25/30 km/h) sur de longues distances
(70/100 km). La pratique cyclo touristique représentée par les adhérents de la FFCT
(fédération française de cyclotourisme) est plus assimilable à la pratique sportive qu’à la
pratique de loisirs du fait de vitesses et de distances nettement plus élevées.
*La pratique tout terrain : est marginale puisque 90% des VTT sont en fait utilisés sur
route, en ville ou sur chemin. La pratique tout terrain s’est fortement resserrée ces cinq
dernières années vers une pratique plus technique, plus sportive autour de centres VTT
labellisés, de clubs et de réseaux d’itinéraires balisés adaptés.
3) Les rollers
La pratique du roller augmente depuis quelques années. Dans sa dernière enquête,
l’INSEE(L'Institut national de la statistique et des études économiques) a dénombré 3
millions de pratiquants du roller dont 1,3 millions affirment pratiquer fréquemment le
roller comme mode de déplacement.
Le patineur peut adopter, selon ses besoins, un comportement se rapprochant du piéton ou
du cycliste. Cependant, lors des longs trajets, la vitesse moyenne d’un patineur en ville est
semblable à celle des cyclistes, de l’ordre de 12 km/h. Dans ce cas, malgré la législation
actuelle et l’interdiction des rollers (assimilés à des piétons) sur route, la chaussée est bien
souvent empruntée par ces usagers.
La typologie des pratiquants du roller est ainsi très proche de celle du vélo en termes d’âge,
de convivialité de pratique, de segmentation entre pratique sportive, de loisirs, voire
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
utilitaire et itinérante, même si les vitesses enregistrées et les distances parcourues sont
légèrement moins élevées.
L’offre d’espaces adaptés à cette pratique est actuellement très limitée et la réalisation de
voies vertes contribue à développer de façon considérable la pratique.
4) Les Personnes à mobilité réduite :
La notion de PRM inclut à la fois :
les personnes gênées dans leurs déplacements momentanément : personnes malades
ou accidentées, enceintes, accompagnées d’enfants, chargées…,
les personnes gênées durablement : les personnes handicapées (aveugles,
malvoyantes, dans un fauteuil roulant, sourdes, avec des déficiences intellectuelles
ou psychiques…) et les personnes âgées.
Tout comme les pratiquants du roller, les PMR n’ont que très peu d’espaces de pratiques
possibles. Ayant besoin de conditions de circulation spécifiques (pentes en travers et en
long réduites, dégagement de tout obstacle), elles sont donc demandeuses de lieux de
promenades et de pratiques sportives, que la création de voies vertes peut apporter.
Le label « Tourisme et Handicap »
Les conditions d’attribution de ce label, créé en 2001, ont été formalisées par le Ministère
du tourisme, qui a confié à l’association Tourisme et Handicap la mission d’aider
concrètement à sa mise en place. Les critères d’attribution du label évoluent régulièrement,
suivant les critères et les normes imposés par la réglementation. Le label est donc
aujourd’hui conforme aux dispositions de la Loi Handicap de 2005.
5) Les activités nautiques de plein air non motorisées
Plusieurs types de pratiques nautiques de plein air sont à distinguer, chacune gérée par une
fédération distincte. Le canoë-kayak et ses disciplines associées (rafting et nage en eau
libre) : il s’agit d’une activité qui s’exerce sur l’ensemble du réseau hydrographique et se
pratique en loisir ou en compétition.
L’aviron est une pratique sportive qui s’exerce quasi exclusivement sur les lacs, les plans
d’eau et les élargissements des rivières et des fleuves.
L’aménagement des voies de circulation douce représente un coût non négligeable pour les
collectivités locales et territoriales. Pour autant, elles génèrent des retombées directes et
indirectes sur les territoires ayant développé des politiques volontaristes en la matière.
Hormis le fait que fondamentalement se déplacer à pied, vélo, roller ou autre mode doux
est bon pour la planète en termes de rejets de CO2 et de gaz à effet de serre. Ces outils
existent pour les déplacements utilitaires quotidiens en comparant les impacts
environnementaux de différents modes pour un trajet donné, mais pas encore sur les
aspects loisirs et tourisme.(Guide technique des voies de circulation douce. oise.fr)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
4-2-2 l’intégration de la conception dans un milieu écologique
La nature du projet a un lien direct avec la localisation du terrain. Il faut donc Choisir le
meilleur endroit possible pour s’installer.
A. L’orientation
Figure 06 : Orientation du bâtiment. Source : http://www.toutsurlisolation.com
B. Les parcelles
Figure07: orientation des pièces Source : (ligne, guide de l’éco construction, ADEME, Lorraine.)
Les parcelles les mieux exposées au soleil sont celles situées dans la zone verte. Cette
orientation (sud) permet de placer une terrasse ou un jardin d’hiver. Les parcelles de la
zone Rouge sont celles ou le soleil est le plus difficile à maitriser, ils sont exposés à des
surchauffes pendant l’été, les grandes surfaces vitrées y sont déconseillées.
C. Topographie et nature des sols
La topographie et la nature des sols peuvent engendrer des travaux supplémentaires et donc
un surcout. Les terrains en pente nécessitent un terrassement de la terre, et donc une
consommation supplémentaire d’énergie
Un terrain argileux est un sujet d’inondation, donc il faut savoir la nature du terrain et
maitriser ses contraintes pour concevoir un projet intégré à son environnement.
Figure08 : intégration du site.Source: http//www.google.dz/images
Les bâtiments doivent être orientés selon l’axe
Nord-Sud pour bénéficier d’un ensoleillement
maximum afin de réduire la consommation
d’énergie.
-Les parcelles de la zone bleue sont
préférables.
-Les parcelles de la zone jaune peuvent
également profiter des apports solaires si de
grandes surfaces vitrées sont placées sur la
façade sud.
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D. Architecture bioclimatique
Figure09 : architecture bioclimatique, source : En ligne, guide d’éco-construction, ADEME 2006)
E. L’éclairage naturel La connaissance de la capacité d’éclairement du site a différentes heures et périodes de
l’année aide a organiser l’aménagement et tirer au mieux parti de l’éclairage naturel.
F. Le confort d’hiver
Figure10 : confort d’hiver: Source : En ligne, guide de l’éco construction, ADEME, Lorraine.
1. capter l’énergie solaire qui traverse des vitrages isolants dimensionnés en fonction de
l’orientation : 40 à 60% de surface vitrée sur la façade sud, 10 à 15% sur la façade nord, et
moins de 20% sur les façades est et ouest.
2. stocker le rayonnement solaire grâce à des matériaux accumulateurs à forte inertie (béton,
pierre ou terre) présents dans les planchers ou certains murs intérieurs
3. restituer par convection et par rayonnement, avec un étalement dans le temps, la chaleur
accumulée dans le matériau.
4. limiter les échanges avec l’extérieur en réduisant la surface de l’enveloppe et en renforçant
son isolation thermique et son étanchéité de l’air (utilisation des vitrages intelligents). (Architecture écologique ; Dominique gauzin)
L’architecture bioclimatique profite des apports
naturels pour assurer la régulation thermique à
l’intérieur en hiver comme en été sans avoir recours à
un système de chauffage ou de climatisation.
Pour assurer un confort d’hiver on doit
capter, stocker, distribuer et conserver les
rayons solaires.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
G. Le confort d’été
Figure11: confort d’été Source :www.google.dz/
1. il faut contrôler l’ensoleillement grâce à des brise-soleils fixe ou mobile, des
auvents, persiennes, et des façades double-peaux….etc. Ces mesures constructives
peuvent être complétées par des stores et une protection végétale..
2. dispositions des ouvertures de manière à créer par convection des courants d’air
frais.
3. utilisation des jardins d’hiver introduisent la lumière naturelle au cœur du bâtiment
et facilitent la ventilation naturelle des espaces intérieurs.
4. utilisation des puits canadien. (Architecture écologique ; Dominique gauzin)
Pour une architecture bioclimatique, on doit atteindre les objectifs suivants:
• Un Volume compact pour limiter les déperditions ;
• Un Socle massif pour l’inertie ;
• Les Ouvertures orientées au sud ;
• Les Pièces de vie orientées au sud ;
• Une Protection adéquate.
H. L’isolation Une bonne isolation thermique fait réaliser des économies d’énergies, évite la sensation de
la paroi froide, améliore l’isolation acoustique et fait gagner en confort.
Isolation par l’intérieur Isolation par l’extérieur
Schéma
Avantages
-Ne modifie pas l’aspect
extérieur de la maison.
-Prix réduit.
-Regroupe les opérations
d’isolation.
-Traite un grand nombre de
ponts thermiques.
-Protège les murs des
variations climatiques.
-Ne modifie pas la surface
Pour obtenir un confort d’été il faut se protéger des
apports solaires trop importants et minimiser les
surchauffes.
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des pièces.
Inconvénients
-Réduit la surface des pièces.
-Gènes éventuelles lors de
l’ouverture et de la fermeture
des portes et fenêtres.
-Mise en œuvre difficile si
présence de prises,
canalisations, équipements à
démonter
-Ne traite pas tous les ponts
thermiques.
-Cout supérieur.
-Modifie l’aspect extérieur.
-Technique moins employée.
Solutions techniques - Panneaux simples
d’isolants Protégés par une
cloison de doublage.
- Panneaux composites
constitues d’un parement de
plâtre et d’un isolant.
- Panneaux sandwich ou
l’isolant est place entre deux
plaques de plâtre.
Préconisés pour les murs
humides ou irréguliers.
-Enduit mince sur isolant :
collage sur le mur puis
couverture avec un enduit
spécifique armé de fibres
de verre puis d’un enduit de
finition.
-Enduit hydraulique sur
isolant en remplacement
d’un enduit mince, projeté
sous forme de mortier
-Parements sur isolant :
isolant colle sur un support
puis revêtements de
carrelages, pierres minces ou
panneaux de bardage
-Vêtures : éléments
préfabriqués comprenant
un isolant et une plaque de
parement Tableau05 : Comparatif isolation intérieure et extérieure : Source :(En ligne, Comparatif isolation intérieure et
extérieure, Guide eco-conception.pdf)
4-2-3Le choix des matériaux de construction
A. Écobilan des matériaux : Le bilan écologique d’un matériau de construction prend
en compte la quantité de matière, d’énergie, et d’eau nécessaires aux différentes
étapes de son cycle de vie (de l’extraction de la matière première jusqu’à
l’élimination des déchets).
Critères du choix
- Les matériaux doivent être sans danger pour la santé ;
- Ils doivent être renouvelables et recyclables ;
- Ils respectent l’environnement ;
- Choix des matériaux locaux.(Architecture écologique ; Dominique gauzin, 2001)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
B. l'isolation transparente
Les murs solaires ont été proposés dans les années 60 pour améliorer le bilan thermique
des bâtiments en valorisant les apports solaires par les parois opaques (Trombe et Michel,
1971). A cette époque, la couverture transparente était un simple vitrage, et ce système
s’est avéré moins efficace qu’une isolation opaque. Dans les années 80, des matériaux
isolants et translucides sont apparus (Goetzberger et al. 1984), permettant cette fois de
capter une quantité de chaleur supérieure aux déperditions. Aujourd’hui les performances
des vitrages ont progressé et un double vitrage performant (basse émissivité, lame d’argon)
permet de réaliser un mur solaire performant à moindre coût. L’intérêt de ce type de paroi
est de stocker les apports solaires, et ainsi de prendre la relève, en soirée, des apports
directs par les vitrages. (Bruno Peuportier, 6 février 2012).
C. Isolation thermique
La température intérieure constitue le premier paramètre du sentiment de confort dans un
bâtiment.
Pour maintenir, été comme hiver, une température agréable de manière économique, il est
indispensable de combiner isolation et inertie thermique des blocs de maçonnerie en béton
ou en brique. Une bonne isolation s’obtient grâce à de bons matériaux d’isolation ; c’est à
dire plus l’isolation est bonne, plus la contribution du mur de construction est réduite dans
le niveau total d’isolation.
Les épaisseurs d’isolants appliqués couramment rendent négligeable la valeur d’isolation
de la maçonnerie et c’est pourquoi on choisira de construire avec des blocs de maçonnerie.
Ses blocs à isolation repartie offrent des performances thermiques très intéressantes et un
impact environnemental réduit par rapport aux matériaux. (La résistance, l’inertie
thermique, l’isolation acoustique… etc.)
Caractéristiques Brique à alvéole
Béton cellulaire
Composition Terre cuite sans solvant,
ni fongicide et insecticide
Chaux, ciment, sable,
poudre d’aluminium.
Appellations Mono mûr, Bio mûr,
Porotherm
Siporex, Ytong,
Thermopierre
Avantages
Fabrication
Matière première
abondante : argile
Moins de matières
premières consommées
que pour le béton
traditionnel.
Pas de rejet de substance
nocive.
Déchets de production
réutilisables
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Avantages chantier
Manipulation facile car
léger.
Moins de déchets
(fixation a la colle).
Chantier peu bruyant
Moins de déchets que
béton traditionnel.
Pose facile.
Matériau léger facile à
manipulé
Avantages
H
Confort thermique.
Incombustible, ne génère
aucune émanation
toxique.
Perméable a la vapeur
(pas d’humidité et de
moisissure).
Forte résistance
mécanique. Inaltérable.
Ne contient pas
d’éléments
toxiques ou fibreux.
Inattaquable par les
insectes et les rongeurs.
Durée de vie : 100 ans.
Confort thermique.
Incombustible, ne produit
pas de
fumée ou de gaz toxique.
Perméable a la vapeur.
Ne contient pas
d’éléments
toxiques ou fibreux.
Inattaquable par les
insectes et les rongeurs.
Durée de vie : 100 ans.
Recyclable a 100%
comme remblai
Inconvénients Forte demande
énergétique à la
fabrication : chauffage a
1500°C (400°C pour le
béton).
Isolation phonique légère
pour les faibles épaisseurs
si absence d’isolation
complémentaire.
Isolation phonique légère
pour les faibles épaisseurs
si absence
d’isolation
complémentaire.
Garde l’humidité, sèche
mal
(pose d’un enduit
imperméable a
l’eau préconisée). Tableau06. :Matériaux de construction, Source : En ligne, Comparatif isolation intérieure et extérieure, Guide eco-
conception.pdf
D. Le bois
- Le bois est une ressource naturelle renouvelable ;
- il nécessite peu d’énergie pour son façonnage, sa mise en œuvre et son transport ;
- Les pollutions de l’eau, l’air et du sol liées à sa transformation sont très faible ;
- Il peut être utilisé en structure, en aménagement intérieur et pour la vêture
extérieure ;
- Les éléments de structure en bois offrent les avantages d’une construction sèche et
- favorisent la réduction des couts et des délais de chantier ;
- L’utilisation du bois réduit les bruits et poussières dans la phase de construction ;
- Les systèmes à ossature autorisent une isolation renforcée avec une épaisseur
limitées des parois ;
- les déchets peuvent être recyclés, brûlés en produisant de l’énergie. (Architecture
écologique ; Dominique gauzin, 2001)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
4-2-4 Gestion écologique du cycle de l’eau On favorise la maitrise du cycle de l’eau par :
- La réduction de la consommation grâce à des équipements économes et des comportements
responsables ;
- La récupération des eaux de pluies ;
- La récupération de l’eau tombant sur les toitures,
- Sa filtration avant l’arrivé dans la citerne avec des systèmes autonettoyants,
- La mise en place de deux étapes d’épuration ne nécessitant pas l’entretien à l’intérieur du
réservoir,
- La conservation de l’eau dans un endroit frais et sombre,
- L’emploi de pompes économes en énergie pour distribuer l’eau recyclée,
- Le marquage de tout le système de canalisation avec la mention eau non potable.
-La gestion des eaux usées :
- Le recyclage des eaux usées pour l’arrosage du jardin
- Création de biotopes ;
- La présence de l’eau permet le développement de plantes. (Architecture écologique ; Dominique gauzin, 2001)
4-2-5 Les énergies renouvelables :Pour produire de l’énergie a partir de sources
renouvelables, trois types d’énergie sont utilisés : l’éolien, l’hydraulique et le
solaire.
A. l’énergie éolienne
Elle est, le plus souvent, utilisée pour des sites isolés non raccordes au réseau électrique en
alternance avec des modules photovoltaïques.
Un permis de construire est obligatoire pour l’installation d’éoliennes de plus de 12 mètres
de hauteur.
Figure 12 : énergie éolienne, Source : En ligne,
guide d’écoconstruction, ADEME 2006)
B. L’énergie hydraulique
L’énergie hydraulique est l’énergie engendrée soit par une chute d’eau entre deux niveaux
soit par le mouvement de masses d’eau coulant le long de pentes naturelles. (En ligne, guide d’éco-construction, ADEME 2006)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
C. l’énergie solaire photovoltaïque
La production d’électricité à partir de l’énergie solaire s’effectue par l’intermédiaire de
Capteurs équipés de cellules Photovoltaïques à base de silicium.
Elle varie en fonction de l’orientation des panneaux, de l’ensoleillement, de l’heure de la
journée et de la période de L’année.
Cette production dépend de la température des modules, et donc de leur intégration au bâti.
D’autre part, les modules peuvent constituer l’absorbeur ou la couverture d’un capteur
solaire à air (ils sont semi-transparents si les cellules sont espacées), ce qui permet une
récupération supplémentaire d’énergie sous forme de chaleur. (Bruno Peuportier, 6 février 2012)
Figure 13:Énergie solaire. Source :(En ligne, guide d’éco-
construction, ADEME 2006)
Figure 14 : les deux types solaires combinés,
Source :(En ligne, guide d’éco-construction, ADEME
2006)
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4-2-6 L’enveloppe du bâtiment
Comme dans d'autres domaines, la conscience de la nécessaire utilisation durable des
ressources se renforce, le choix des matériaux de l'enveloppe influence la qualité d'énergie
consommée, pour la construction du bâtiment, mais aussi pour sa future exploitation;
comme l'énergie de fonctionnement, l’entretien, ou la maintenance. Les autres aspects liés
à la durabilité sont la protection acoustique et visuelle, la durée de vie des matériaux, et
leur recyclabilité. De nombreuses exigences sont posées à l'enveloppe du bâtiment,
considérée comme une interface entre les conditions extérieures et les besoins liés au
climat intérieur des utilisateurs. D'une manière générale on peut décrire les facteurs
d'influence sur l'enveloppe du bâtiment de la manière suivante :
Figure 15 : Enveloppe du bâtiment facteurs d'influence propriétés et fonctions. Source:(MANFRED
HEGGER, 2011)
Une multitude de matériaux, de systèmes d'enveloppe et de technologies, permettent une
conception efficace des enveloppes. Reprenant la division en 10 éléments d'une construction
économe en énergie. Les différents objectifs, concepts et mesures sont détaillés dans la figure17.
Il se décompose en cinq thèmes énergétiques ; chaleur- froid- lumière- air- courant électrique- et
fournissent ainsi un aperçu structuré, des principales solutions d'optimisation possible ;
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Figure16: objectifs, concepts, et mesures, en vue de l'optimisation énergétique de l'enveloppe du bâtiment
Source:(MANFRED HEGGER, 2011)
Les architectes et les concepteurs sont en grande partie responsables de la qualité de notre
environnement. Ils portent par conséquent une responsabilité décisive dans l'évolution
durable des économies, la prise de conscience des limites en ressources, pourrait entraîner
une redéfinition de l’architecture et de la construction de telle sorte que le secteur
économique pourra aussi apporter ça nécessaire contribution à un développement durable
et orienté vers le futur.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
C'est seulement depuis quelques générations que la construction s'est éloignée de ces
conditions, grâce à la possibilité d'utilisation des agents énergétiques fossiles. On a pu
assister par la suite à une forte consommation énergétique, les statistiques révèle la
capacité des nations développées à consommer plus d'énergie que les autres. (MANFRED
HEGGER, 2011)
Figure17: Influence sur le développement de concept de bâtiment optimisé sur le plan de l'énergie. Source
:(MANFRED HEGGER, 2011)
La mise au point d’un concept énergétique est une pierre de voute pour la conception des
bâtiments orienté vers le futur. Comme l'indique l'illustration ce procédé peut être divisé en
:
- une partie analytique (conditions cadres);
- une autre concernant le processus (développement du concept);
- une partie quantitative (évaluation)
De cette manière de recherche, la mise au point d'un tel concept constitue un travail créatif
qui ne peut être standardisée. Divisé en quatre groupes thématiques, la désignation des
conditions cadre constitue la base du développement d'un concept énergétique.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
4-3 Lois, Politique et dispositions
4-3-1- La démarche HQE
En France, comme dans la plupart des pays d’Europe, quelques pionniers réalisent depuis
les années 70 une architecture solaire ou bioclimatique et privilégient la mise en œuvre de
matériaux sains. Mais seulement depuis le sommet de la terre à Rio en 1992 que la prise de
conscience environnementale a commencé à s’étendre, se concrétisant en 1996 avec la
démarche HQE permet de réduire sensiblement la consommation d’énergie et les émissions
de CO2.Elle s’applique à tous les types du programme et à tous les secteurs du bâtiment, tant
pour les constructions neuves que pour la réhabilitation.(Dominique Architecture écologique gauzin,
2001).
Elle vise à satisfaire trois exigences complémentaires :
-la création d’un environnement intérieur sain et confortable pour les usagers ;
-la maitrise des impacts du bâtiment sur son environnement extérieur ;
-la préservation des ressources naturelles grâce à l’optimisation de leur utilisation ;
L’association HQE a formalisé la démarche au moyen d’une grille de 14 cibles regroupées
en quatre groupes d’objectifs :
-L’éco-construction ;
-L’éco-gestion ;
-La santé ;
-Le confort. (Architecture écologique ; Dominique gauzin, 2001)
Cibles Sous-cibles Exigences minimales
Eco-construction
Cible1
-Relation harmonieuse du
bâtiment avec son
environnement immédiat
-Utilisation des opportunités
offertes par le voisinage et le
site.
-Gestion des avantages et
inconvénients de la parcelle.
-Organisation de la parcelle
pour créer un cadre de vie
agréable.
-Réduction des risques de
nuisances entre le bâtiment,
son voisinage et son site.
-Traiter l’insertion du bâtiment
dans son environnement, en
réalisant une étude préalable au
projet, une étude
d’organisation de la parcelle,
une étude de traitement des
espaces extérieurs et
intermédiaires. En cas des
friches industrielles, analyser le
niveau de pollution et
dépolluer si nécessaire
-Respecter le niveau maximal
de pression acoustique de 50
dB des bruits émis par des
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
équipements ou des pratiques
extérieurs, en réalisant un
traitement acoustique
-Repérer les sources de bruits
extérieurs et créer un isolement
acoustique satisfaisant.
Cible 2
-Choix intégré des procédés et
produits de construction
-Adaptabilité et durabilité des
bâtiments.
-Choix des procédés de
construction.
-Choix des produits de
construction.
-Utiliser des procédés et des
produits économes en matière
et en énergie.
-Etudier les possibilités de
recyclage des déchets
d’adaptation et de démolition
des bâtiments.
-Tenir compte des règles
d’utilisation et de qualification
des produits de bâtiments,
notamment en choisissant des
produits sans risques pour
l’environnement.
Cible 3
-Chantiers à faible nuisances
-Gestion différenciée des
déchets de chantier
-Réduction des bruits de
chantier.
-Réduction des pollutions sur
la parcelle et dans le voisinage.
-Maitrise des autres nuisances
de chantier.
-Intégrer en amont les mesures
permettant la maitrise des
déchets de chantier et la
réduction des nuisances (bruit,
poussières...)
-Réduire la consommation
d’énergie et la pollution de
l’air par les chantiers.
-Réduire la consommation
d’eau et la pollution de l’eau et
des sols durant les chantiers.
Eco-gestion
Cible 4
-Gestion de l’énergie
-Renforcement du recours aux
énergies renouvelables
Renforcement de l’efficacité
des équipements consommant
de l’énergie
-Utilisation de générateurs à
combustion propres
-Renforcer l’efficacité
énergétique des projets
Choisir des chaudières
labellisées à faible émission de
CO2, CO,….
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
lorsqu’on a recours à ce type
d’appareil.
Cible 5
Gestion de l’eau
-Gestion de l’eau potable
Recours à des eaux non
potables (récupération des eaux
de pluie).
-Assurance de l’assainissement
des eaux usées
-Gestion des eaux pluviales sur
la parcelle.
-Rechercher des systèmes qui
limitent la consommation
d’eau potable : équipements
performants, surveillance des
réseaux pour diminuer les
fuites.
-Envisager une collecte des
eaux pluviales pour
l’alimentation des WC, le
nettoyage, l’arrosage, etc.
Cible 6
-Gestion des déchets
d’activités
-Conception de locaux à
poubelles adaptés au tri sélectif
et à la valorisation des déchets.
-Prendre en compte les
collectes sélectives locales.
-Configurer les cuisines et les
locaux techniques en prévoyant
le tri sélectif.
-Concevoir le transit entre les
lieux de stockage et de
ramassage.
-Séparer le stockage des
déchets ménagers de la
circulation des personnes.
Cible 7
Entretien et maintenance
-Optimisation des besoins de
maintenance.
-Mise en place de procédés
efficaces de gestion technique
et de maintenance.
-Maitrise des effets
environnementaux des
procédés de maintenance et des
produits d’entretien.
Confort
Cible 8
Confort hygrométrique
-Permanence des conditions de
confort hygrométrique
-Homogénéité des ambiances
hygrométriques
-Assurer le confort thermique
d’été.
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-Zonage hygrométrique.
Cible 9
Confort acoustique
-Correction acoustique.
-Isolation acoustique.
-Affaiblissement des bruits
d’impact et d’équipements.
-Zonage acoustique.
-Réduire les niveaux de
pression acoustique en
protégeant les logements
contre les bruits émis à
l’intérieur et à l’extérieur.
Cible 10
Confort visuel
-Relation visuel satisfaisante
avec l’extérieur
-Eclairage naturel optimal en
termes de confort et de
dépenses énergétiques
-Eclairage artificiel satisfaisant
en appoint de l’éclairage
naturel.
-Réaliser une étude
d’implantation et de
dimensionnement des parois
vitrées compatible avec
l’exigence énergétique
-Respecter les exigences
relatives à l’installation
électrique.
Cible 11
Confort olfactif
-Réduction des sources
d’odeurs désagréables
-Ventilation permettant
l’évacuation des odeurs
désagréables.
Santé
Cible 12
Conditions sanitaires
-Création de condition
d’hygiène satisfaisante
-Dispositions facilitant les
soins de santé
-Dispositions en faveur des
personnes à capacité physique
réduites
-Choisir judicieusement
l’emplacement et la forme des
pièces techniques et les équiper
correctement
-Faciliter l’entretien et le
nettoyage
Cible 13
Qualité de l’air
-Gestion des risques de
pollution par les produits de
construction
-Gestion des risques de
pollution par les équipements
-Gestion des risques de
-Choisir des générateurs à
combustion dotés d’un système
de sécurité normalisé
-Eviter les produits polluants
utilisés dans la construction
-Analyser le risque d’émission
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
pollution par l’entretien ou la
maintenance
-Gestion des risques de
pollution par l’air neuf
-Ventilation pour garantir la
qualité de l’air
de radon dans les régions
sensibles et adapter la
conception des bâtiments en
conséquence
-Dimensionner correctement le
renouvellement d’air et utiliser
des systèmes de ventilation
performants
Cible 14
Qualité de l’eau
-Protection du réseau de
distribution collective d’eau
potable
-Maintien de la qualité de l’eau
potable dans les bâtiments
-Amélioration éventuelle de la
qualité de l’eau potable
-Traitement éventuel des eaux
non potables utilisées
-Gestion des risques liés aux
réseaux d’eaux non potables
-Ne pas utiliser de
canalisations de plomb
(interdites par le DTU 60-1)
-Maintenir une température de
stockage de l’eau chaude à
60°C et de distribution à 50°C
pour minimiser les risques de
légionellose
Tableau 07 Les cibles HQE,Source : (Architecture écologique ; Dominique gauzin, 2001)
4-3-2- BREEAM
Le label de qualité pour les bâtiments BREEAM (building Research Establishment
Environmental Assessment Method) a été mis au point au début des années 1990,il a
depuis été décliné en plusieurs versions pour d'autres types de bâtiments (grands
magasins, supermarchés, écoles, bâtiments industriels, et bâtiments d'habitation) pour
différents continents comme l'Europe l'Amérique du nord et l'Asie.
Cet instrument donne des points d'évaluation pour des indicateurs sélectionnés; selon le
nombre de points le certificat sera qualifié suffisant bon très bon excellent les
indicateurs se répartissent en plusieurs domaines gestion santé et confort énergie
transport consommation d'eau matériaux de construction utilisation de terrain, desserte
écologique du site, ainsi que pollution de l'air et de l'eau le procédé est plutôt conçu
pour les architectes et les concepteurs. BREEAM est actuellement un des labels de
qualité pour les bâtiments les plus répondu au niveau mondial. (MANFRED HEGGER, 2011)
4-3-3- LEED
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Le US Green Building Council a d’abord introduit le label en 1995 à l'intention du marché
immobilier américain entre dans ce système d'évaluation s'est rapidement diffusé en
Europe et particulièrement en Asie, à l'instar du BREEAM plusieurs versions pour différent
types d'utilisation existent pour :
des bâtiments administratifs et de bureaux ;
les bâtiments existants ;
des projets d'aménagement intérieur d'entreprise ;
les maisons individuelles.
L’évaluation des bâtiments certifiés repose aussi sur le décompte des points attribués
parmi le catalogue de critères correspondants. Les indicateurs se divisent selon plusieurs
domaines :
aménagement paysager durable ;
système d'approvisionnement en eau domestique efficient ;
énergie et atmosphère ;
matériaux et ressources ;
espace intérieur et qualité de l'air, ainsi que innovation et processus de
conception.(MANFRED HEGGER, 2011)
4-4 Aide à l’éco-conception Les logiciels de simulation aident à optimiser la performance d'un bâtiment, en vue
d'offrir un confort maximal pour des dépenses énergétiques minimales. Des systèmes de
logiciels sont disponibles qui permettent d'assister le processus de développement global
d'un concept énergétique. Au sein d'un bâtiment, des processus thermodynamiques sont
représentés dans leurs interactions avec les conditions dynamiques de l'environnement par
des modèles virtuels. Cela permet aussi bien de quantifier la demande en énergie
spécifique des bâtiments que les conséquences énergétiques qu'entrainent des conceptions
alternatives pour le projet architectural.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Figure 18 :simulation thermique et simulation d'écoulement académie de formation. Hegger Schleif.
Source : (MANFRED HEGGER, 2011)
La multitude des logiciels disponibles propose des applications spécialisées, pour toutes les
principales thématique énergétique ; comme l’analyse de la demande en énergie, les
considérations liées au confort intérieur, les calculs d'écoulement où les prévisions de
rendement des systèmes techniques. On distingue en principe les méthodes de calcul
statique et celles qui sont dynamiques, les premières utilisent les modèles simplifiés et
servent à effectuer des calculs ponctuels de valeur extrêmes (charge frigorifique ou
thermique par exemple) ou à obtenir des cumuls annuels (demande en énergie de charges
de chauffage ou demande annuelle en énergie primaire par exemple).
Les simulation dynamiques au contraire expriment fidèlement aux conditions réelles les
flux énergétique interne des bâtiments en fonction des charges internes et externes
fluctuantes, en tenant compte par exemple de la capacité d'inertie thermique des éléments
de construction, d'un profil d'utilisateur qui change au cours de l'évaluation quotidienne et
annuelle, du rayonnement solaire. En plus de l'analyse du comportement thermique d'un
bâtiment, les conditions d'éclairage et les mouvements de l'air dans les pièces peuvent être
aussi visualiser par ces simulations dynamiques.
Le gain en information exige toutefois un nombre de données correspondant par des
valeurs forfaitaires, les simulations statiques permettent d'obtenir un aperçu rapide et une
évaluation approximative du comportement énergétique. Ce type de simulation peut alors
servir pour des cas concrets:
- analyse de l'ombre par le bâti voisin
- influence des dimensions des ouvertures sur l'utilisation de la lumière du jour
influence de la protection solaire sur la charge thermique
- influence de la puissance de refroidissement sur la température ambiante en été
- stratification de la température dans un atrium etc. (Bruno Peuportier, 6 février 2012)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
4-5- L’éco-conception dans les équipements touristiques
4-4-1 Les impacts environnementaux d’un équipement touristique tout au long
de son cycle de vie
1- A la phase de la planification
Les choix relatifs à son implantation et à sa conception : choix de terrain, des
matériaux de construction…….etc.
2- A La phase de construction
L’impact est déterminé par
- la dimension et l’emplacement de l’espace dégagé,
- le lieu où les activités de construction se déroulent,
- le choix des méthodes de construction,
- la quantité et le type de matériaux,
- l’eau et l’énergie utilisées,
- le stockage inapproprié des matériaux de construction,
- la quantité des déchets à éliminer.
3- A la phase d’exploitation
- Le problème provient de l’énergie, de l’eau, et des autres ressources qui
sont consommées pour le fonctionnement du projet touristique ;
- Des déchets solides et liquides qu’il produit
- Les travaux de rénovation réguliers et le remplacement du mobilier, des
appareils électriques et des équipements sont susceptibles
4- La fermeture
L’impact est du à L’évacuation des matériaux enlevés pour le rénover, le convertir
à d’autres usages ou le démolir.
4-4-2 Les impacts sur la biodiversité due à l'implantation, la conception et la
construction d’hôtels
- La suppression de la végétation afin de laisser place à des logements et à des voies
d’accès peut entraîner des inondations, une augmentation de l’érosion, des
glissements de terrain, une perte de fertilité du sol, une baisse de la nappe
phréatique et l’envasement des rivières, des lacs et autres plans d’eau.
- Sur le littoral, la suppression des dunes, des zones humides et autres habitats
naturels pour fournir des terrains à bâtir ou offrir une meilleure vue ou un meilleur
accès aux plages, risque de menacer les aires de nidification, de reproduction et de
nourrissage des oiseaux, poissons et mammifères.
- Lorsque des hôtels sont construits à proximité du rivage, les promoteurs incluent
souvent des structures de protection du littoral, telles que des digues, des épis,
des digues parallèles à la côte et des batardeaux.
4-5-3 Impacts des choix de matériaux et des décisions architecturales et
paysagères
- Les choix en matière de conception architecturale et d’aménagement paysager
peuvent également déterminer le niveau d’impact qu’un hôtel a sur la biodiversité.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
- La climatisation et l’éclairage d’immeubles en béton risquent de nécessiter
davantage d’énergie que des styles architecturaux plus traditionnels
- Les choix en matière de luminaire dans un hôtel, par exemple les types d’éclairage,
peuvent avoir un effet négatif sur les zones de faune et flore sauvages locales, par
exemple les aires de nidification des tortues de mer.
- L’emploi d’espèces indigènes dans les jardins et sur les terrains de l’hôtel joue
également un rôle important pour éviter l’introduction d’espèces étrangères
potentiellement envahissantes.
- Les décisions prises lors de la planification d’un complexe hôtelier, qui ont trait aux
sources d’énergie, à la gestion de l’eau, aux systèmes de traitement des eaux usées,
à l’usage de produits chimiques, à la gestion des déchets.
- Une utilisation plus efficace de l’énergie et de l’eau, l’utilisation d’aliments bio et
produits de manière durable, la réduction, le traitement et le rejet des eaux usées de
manière appropriée, la prise de décisions d’achat durable et la gestion naturelle des
jardins sont autant de mesures permettant à un hôtel de réduire son impact néfaste
sur la biodiversité.
- La relation qu’un hôtel peut entretenir avec les collectivités locales non seulement
affecte les activités durables de l’hôtel, mais également l’utilisation des ressources
environnementales par la population même.
Conclusion
Le secteur du bâtiment est une activité où le potentiel d’économie d’énergie est important.
Une implantation réfléchie, une orientation optimale, un choix pertinent des matériaux, une
isolation performante, le recours aux énergies renouvelables sont autant de solutions à
prendre en compte pour réaliser des économies d’énergie et par la même occasion
minimiser l’impact sur l’environnement d’un projet.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 5.
Analyses des exemples d’éco complexes
touristiques
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 5. Analyses des exemples d’éco complexes touristiques
5-1- Hôtel el Mountazah Seraidi
5-1-1- Description générale
El Mountazah est un hôtel touristique balnéaire existant à Annaba, intégré dans un cadre
naturel entre la mer, la montagne et le foret. L’hôtel a une capacité d’accueil de 202 lits, il
est de catégorie 4*.
L’hôtel est situé au Nord du village de Seraidi à 17 km de la ville d’Annaba à une altitude
de 800 m et de surface de 196000 m² par l’architecte Fernand Pouillon. Comme il est sur le
point culminant, il domine la baie d’Annaba jusqu'à la pointe de la voie noire. Il est
construit sur des ruines d’un hôtel à caractère colonial.
Figure01 : Plan de masse. Source : (Amel Hiour, 2008 / 2009)
Figure02 : Profil topographique. Source : (Amel Hiour, 2008 / 2009)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Le village est d’une architecture coloniale très différente de la conception de l’hôtel qui
s’inspire de l’architecture traditionnelle (surtout du Mzab).L’hôtel répond à la pente
accidentée du terrain. L’architecte a réussi à obtenir un jeu de volume très intéressant et
très riche, composé de deux niveaux où on obtient une façade en R+1 et une façade
seconde en R+3.
L’hôtel est un monobloc en forme d’arc épousant la pente pour faciliter l’intégration et
permet de casser la rigidité de l’édifice. L’hôtel a une capacité d’accueil de 202 lits :
- 29 chambres à un lit de deux places.
- 73chambres à 2 lits.
Vues panoramiques :
L’architecte a réussi à adapter judicieusement l’hôtel à la topographie accidentée du terrain
d’assiette pour obtenir des vues panoramiques magnifiques donnant sur la mer et le foret.
L’hôtel est orienté vers le nord pour pouvoir profiter au maximum des vues panoramiques
qui donnent sur la mer et le foret. Les vents dominants sont Nord-Ouest ce qui rend
quelques chambres ainsi que la terrasse mal orientées.
L’accessibilité :
L’hôtel possède un seul et unique accès à la fois mécanique et piéton qui donne sur un petit
parking d’une capacité d’accueil de 50 places réservé aux clients et aux personnels. Cet
accès est traité de manière à refléter le style architectural de l’hôtel.
Figure03 : Entrée de l’hôtel. Source : (Amel Hiour, 2008 / 2009)
5-1-2- Le principe d’organisation
1/ La convergence :
Il a repris la même conception de Ghardaïa ou les constructions convergences vers la
mosquée, cette idée se traduit dans l’hôtel par une imbrication de volumes.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
2/ L’introversion:
Une terrasse joue le rôle d’un patio reproduisant l’architecture arabo-musulmane. Il a
structuré l’hôtel par un accès de composition qui se caractérise par un escalier implanté sur
l’axe central descendant du hall d’entrée vers la piscine, cette dernière est positionnée en
pleine nature.
Figure04 : Terrasse de l’hôtel.
Source :http://www.trekearth.com/gallery/Africa/Algeria/Coast/Annaba/Seraidi/ph
oto1239680.htm
Figure05 : Vues de l’hôtel.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
5-1-3- L’étude de la façade
La façade Nord (postérieure) présente un maximum d’ouvertures afin que les utilisateurs
puissent bénéficier des vues panoramiques sur la mer et assurer un maximum d’éclairage.
La façade Sud (principale) est presque aveugle, elle donne sur le forêt et aucune chambre
n’est orientée vers le sud. (L’architecture a donné plus d’importance à la mer qu’a la foret).
On remarque deux types de fenêtres :
- Pour la façade orientée vers le nord elles sont grandes pour permettre un maximum
d’éclairage.
- Pour la façade sud elles sont petites et moins nombreuses parce que le soleil frappe
directement.
5-1-4- L’étude des espaces intérieurs
A. Le hall d’entrée
Bien éclairé, transparent il ouvre une perspective agréable sur la piscine qui se prolonge
visuellement sur la mer et le forêt.
B. La réception
Elle est retirée de la circulation et de l’entrée, perceptible et bien éclairée. Au niveau de la
réception on trouve : une bagagerie, une caisse, un salon , deux ascenseurs et des escaliers
qui mènent aux étages.
C. Salon de thé
C’est une salle caractérisée par une ambiance intérieure magnifique présentée par le
mobilier oriental tel que : tapis, poufs, décoration traditionnelle et les ouvertures
elliptiques, en plus d’un éclairage intérieur très spécial.
D. L’hébergement : L’hôtel est composé de :
— 30 chambres à grand lit.
— 72 chambres doubles.
— Une résidence : 4 chambres et un salon accessible directement à l’extérieur sans
passer par la réception.
— les 102 chambres sont composées d'une entrée
- toilettes et salle de bain équipée d'une douche et lavabo
- un dégagement obtenu par une séparation avec une demi-cloison
- l'espace de repos est équipé d'un téléphone un bureau et un petit salon avec
télévision
— les chambres sont disposées en dégradé d'un seul côté du couloir pour un maximum
de vue sur l'extérieur. Toutes les chambres disposent d'une terrasse accessible.
L'architecte à donner plus d'importance aux vues en orientant les chambres vers le
nord (vers la mer)
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
5-1-5- Système de construction
L’hôtel est constitué de voile en béton armé sauf pour quelques espace intérieur au
l'utilisation des poteaux se justifie par le désir d'avoir des espaces plus dégager
l'utilisation de la pierre et du béton pour des raisons d'esthétique.
5-1-6- Matériaux employés Les matériaux employés sont :
- le bois à l'intérieur pour la décoration et les ambiances ;
- le béton et la pierre comme des éléments porteurs et de décoration ;
- brique pleine pour le pavage ;
- Marbre.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Figure06 : Fiche technique de l’hôtel. Source :(Amel Hiour, 2008 / 2009)
Conclusion
Le projet est parfaitement intégré dans le terrain ;
l'insuffisance des parkings par rapport à la capacité de l'hôtel ;
les matériaux de construction utiliser son des matériaux ;
l'accessibilité piétonne est mélangée avec celle mécanique ;
la circulation de service est mélangée avec celle de la clientèle ce qui provoque un
encombrement à l'intérieur de l'hôtel.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
5-2- Le complexe touristique : la corne d’or à Tipaza
5-2-1- Présentation du projet
Le complexe touristique de la Corne d'or à l'entrée de Tipaza a été conçu par l'architecte
français Fernand Pouillon. Il a été ouvert en 1975.C’est l’une des structures touristiques de
la côte algéroise la plus prisée en période estivale pour de multiples raisons dont
principalement son intégration dans une forêt Littorale,
Figure 01 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza. Source : http://www.kherdja.com/detail-
guide/5481.html
Le village touristique de la Corne
d'Or est situé en bord de mer à
environ 1km à l'est de Tipaza.
Figure 02 : Situation du complexe la Corne d’or Tipaza.
5-2-2- Caractéristiques du site
— Un site naturel par son intégration dans une forêt littorale.
— Il est à proximité des d’aires marines à protéger (Chenoua, Kouali et Tipaza)
— Il est à proximité de la capitale, à près d’une heure de route
— Une zone peu urbanisée : réduction des activités humaines
— Le site est très proche du port de Tipaza et l’agriculture de la zone Avoisinante est
pour l’essentiel une agriculture biologique.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Figure 03 : Photo du complexe la Corne
d’or Tipaza.
5-2-3- Qualité environnementale
A. Gestion de l’eau
Tableau 01 : indicateurs de la gestion de l’eau. Source : web Algérie, choix et évaluation
environnementale de la structure pilote : la corne d’or.
La consommation annuelle de l’hôtel est de 61.482 m3/an d’eau. Durant la haute saison, la
consommation d’eau, Représente 40% d’eau du total annuel, Aucun programme de gestion
de L’eau n’existe dans la zone.
Il y a sporadiquement des coupures d’eau dans la zone qui sont compensées par un
réservoir de 500 m3.On doit penser à un système de récupération d’eau.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
B. Gestion de l’énergie.
Tableau 02 : indicateurs de la gestion de l’énergie. Source : web Algérie, choix et évaluation
environnementale de la structure pilote : la corne d’or
Le complexe consomme beaucoup d’énergie, on doit penser aux stratégies d’utilisation
rationnelle de l’énergie par :
-Un bon éclairage qui réduit le besoin en électricité.
-La production de l’énergie hydraulique.
C. Gestion des déchets
Tableau 03 : indicateurs de la gestion des déchets. Source : web Algérie, choix et évaluation
environnementale de la structure pilote : la corne d’or
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Les déchets du complexe provoquent des pollutions
des milieux naturels, on doit faire une stratégie de
récupération et de recyclage des déchets.
Figure 04 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
D. Les eaux usées
Tableau 04 : indicateurs de la gestion des eaux usées, Source : web Algérie, choix et évaluation
environnementale de la structure pilote : la corne d’or.
On remarque que les eaux usées sont rejetées directement dans la mer ce qu’il provoque la
pollution de l’eau et présente une menace pour les écosystèmes. un système de recyclage doit
être prendre en considération.
E. La gestion des espaces verts
Les espaces verts constituent une composante essentielle du site de la Corne d’Or. Ils
couvrent une surface importante du site, dont les aires de jeux pour enfants, les aires
de détente pour adultes mais aussi des jardins et le pourtour des parkings, et sont
répartis sur l’ensemble de la zone.
Figure 05 : Photo du complexe la Corne d’or
Tipaza.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
F. Analyse architecturale
La structure hôtelière de la Corne d’Or se singularise par son style architectural arabo
mauresque qui rappelle les Casbah typiques de la Méditerranée.
Son architecture s’inspire également des constructions du Sud de l’Algérie, en particulier
celles de la ville de Ghardaïa.
Figure 06 : Photo du complexe la
Corne d’or Tipaza.
Figure 07 : Photo du complexe la Corne d’or Tipaza.
L’utilisation de matériaux, des formes et des couleurs qui ne constituent nullement une
Agression ou "pollution" visuelle.
Figure 08 : Photo du complexe la Corne d’or
Tipaza.
Le complexe de la corne d’or constitue de :
— 200 lits répartis en 14 appartements et 76 Bungalows.
— 2 Restaurants, une salle polyvalente, une base nautique, un théâtre, Parking,
espaces verts...
Les bungalows sont de dimension relativement modeste, séparés par des espaces verts
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
On peut résumer les espaces dans le tableau suivant :
Chambres Restauration Sports et loisirs services
100 chambres avec
deux lits, une
douche, une terrasse,
qui donne la vue sur
la mer ou au jardin
du style marocain
-Pizzeria
-Salon de thé
-Crêperie
-Bars
-Anciens théâtre
-Piscine pour enfants
-Trois plages
-Solarium
-Plongée sous
marine
-Sky nautique
-Petit port sur la mer
-Infirmerie
-Taxis
-Bureau d’échanges
d’argent
Tableau 05 : Les espaces existants dans l’hôtel corne d’or Tipaza, Source : web Algérie, choix
et évaluation environnementale de la structure pilote : la corne d’or.
Conclusion
La corne d’or est un complexe touristique bien intégré dans son site naturel bien choisi, il
reflète une architecture traditionnelle bien définie (les formes, les couleurs….)
Mais le problème de gestion des ressources existante et la mal exploitation des différentes
activités a détérioré sa valeur touristique. Comme indique les commentaires des personnes
qu’ils le visite :
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
5-3- Le complexe écotouristique de la Communauté de Communes de la Baie du
Kernic
5-3-1- Présentation du projet
Le projet de complexe éco-touristique de la Communauté de Communes de la Baie du
Kernic comprend :
- une salle de conférences
- un complexe hôtelier
Il s’inscrit dans le cadre du Schéma Départemental du Tourisme du Finistère dont les
quatre axes prioritaires sont :
· développer le tourisme toutes saisons.
· valoriser les atouts et l’identité du Finistère.
· renforcer la compétitivité et les services à la clientèle.
· affirmer le rôle moteur du tourisme dans le département.
La cohabitation d’un complexe hôtelier et d’un espace conférences créera une
complémentarité entre la haute saison touristique, assez brève en Finistère Nord, et le
tourisme d’affaires, permettant ainsi de travailler sur un tourisme des quatre saisons.
De par sa situation en bordure d’une baie unique et préservée, le projet de complexe éco-
touristique sera construit dans le souci d’un respect environnemental et recherchera une
labellisation Haute Qualité Environnementale sur la base des critères suivants :
Ø cibles d’éco-construction :
- choix intégré des procédés et des produits de construction (matériaux peu ou non
polluants)
- gestion différenciée des déchets de chantier
Ø cibles d’éco-gestion :
- gestion de l’énergie (par le recours à un chauffage par énergie renouvelable)
- gestion des déchets d’activités (par la collecte différenciée de ces déchets)
Ø cibles de confort :
- confort acoustique (par une isolation adaptée)
- confort visuel (par un éclairage naturel optimal)
Ø cibles santé :
- conditions sanitaires (en facilitant l’évacuation des déchets d’activités)
La labellisation Haute Qualité Environnementale du projet de complexe éco-touristique
représente une carte de visite qui se veut incitative et éducative et s’inscrit dans le souci de
développement durable de la Communauté de Communes de la Baie du Kernic. En effet,
ce projet est à rapprocher d’actions existantes :
· mise en place de points de tri dans les campings accompagnés de plaquettes
trilingues d’information.
· distribution de plaquettes d’information sur la fragilité du site dunaire.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
5-3-2- Objectifs du projet
Le 1er objectif du projet de complexe éco-touristique est de créer, sur la Communauté de
Communes de la Baie du Kernic, une offre liée au tourisme d’affaires associant temps
de formation professionnelle et programmes de découvertes et d’animation. Les
propositions « pré et post congrès » pourront s’articuler autour des activités suivantes :
découverte patrimoniale : visites libres ou commentées du patrimoine local
découverte nautique : pratique ou initiation au char à voile, à la voile, au kayak de
mer
activités ludiques : organisation de soirées à thèmes au Casino
activités éco-découvertes :
Expositions et conférences sur la gestion des déchets et la labellisation Haute
Qualité Environnementale ;
Accès permanent au site Internet de la Communauté de Communes comportant
notamment un jeu en ligne sur le tri des déchets ;
Possibilités de visites commentées de la Maison des Dunes, des offres de
découverte de la flore et de la faune, du milieu marin, de l’estran et de ses
richesses.
Le 2ème
objectif du projet de complexe éco-touristique est de créer une offre destinée au
tourisme estival et à la population locale :
parfois uniques en France, et une faune variée d’oiseaux marins et d’oiseaux
expositions sur la gestion du site dunaire, la flore dunaire (le site abrite des
orchidées migrateurs).
animations Power Point en accès libre et accès au site Internet de la Communauté
de Communes avec un jeu en ligne qui peut permettre, en outre, d’allier une
formation à l’accès Internet.
conférences réalisées par un garde du littoral.
animations de découverte de l’estran.
expositions ponctuelles sur des sujets à caractère environnemental (énergies
renouvelables, gestion des déchets, qualité de l’eau et de l’air, etc…)
exposition permanente sur la gestion des déchets
organisation de temps de formation ou d’information sur le tri et la valorisation
des déchets par un animateur de la Communauté de Communes (3 animations
Power Point ont été créées à cet effet)
visites commentées du centre de tri
organisation de jeux et de concours (entre groupes d’enfants en vacances ou entre
classes durant l’année scolaire) sur la gestion des déchets et la prévention du
milieu dunaire.
5-3-3- Descriptif technique du projet
La salle de conférences
Construction d’un complexe de 390 m2 comprenant :
· une grande salle de 140 m2 pouvant accueillir 120 personnes
· 4 salles modulables d’une capacité de 30 personnes chacune
· passages et communs : 90 m2
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
· mobilier et matériel d’animation : vidéos conférences, informatique,
projection et vidéo projection, sono, …
La labellisation Haute Qualité Environnementale est requise pour ce bâtiment.
Le complexe hôtelier
Construction d’un complexe hôtelier de 50 chambres (avec TV satellite, téléphone), d’un
niveau de classement « 3 étoiles » et dont les équipements complémentaires sont :
· 1 parking.
· 1 bar.
· 1 salon d’accueil.
· 1 réception.
· 1 restaurant 80 couverts.
· 1 piscine couverte intégrée à la structure.
· 1 liaison directe avec le centre de congrès.
· 1 équipement WIFI.
La labellisation Haute Qualité Environnementale est également requise pour ce bâtiment.
Une liaison est prévue entre l’hôtel et le centre de conférences.
5-3-4- Résultat attendu
Renforcer l’emploi sur le territoire
- Le développement touristique imaginé sur la zone d’attractivité touristique de la
Baie du Kernic assurera Le maintien des 64 emplois du Casino, des 8 emplois à la
Maison des Dunes et au Centre Nautique.
- La création d’un poste spécifique et de 2 postes de chargés de l’accueil et de
l’entretien du centre de conférences de 15 postes, au minimum, à temps plein pour
l’hôtel de 5 emplois, au minimum, pour le centre de remise en forme.
L’impact économique d’une telle structure est à mesurer plus globalement, puisqu’elle va
engendrer des retombées plus diffuses, mais importantes, sur le commerce, les
transporteurs, les loisirs. Ces retombées indirectes sur l’emploi sont difficiles à apprécier
quantitativement. On peut, néanmoins, estimer que la mise en place d’un tel équipement va
générer, compte tenu des cibles de clientèles visées, des besoins de formation et de
professionnalisation des acteurs touristiques du territoire.
Participer à l’attractivité du territoire
Les entreprises touristiques contribuent indéniablement à l’attractivité d’un territoire.
L’installation d’une ou plusieurs entreprises touristiques assure et démultiplie la
valorisation et l’attractivité de ce territoire. En contrepartie, les investisseurs recherchent
les sites d’implantation qui leur offrent les meilleures chances pour leur développement et
leur fonctionnement futurs.
La qualité des services collectifs ou privés déjà en place sont donc autant d’atouts que
privilégient les candidats à l’installation : c’est le sens de la démarche du maître d’ouvrage
qui crée une attractivité supplémentaire en implantant, à sa propre charge, les services
(centre de conférences) qui renforceront la compétitivité du secteur face, notamment, à la
concurrence sud bretonne dans le domaine du tourisme et des loisirs.
Enfin, Il convient de rapprocher la création de ce complexe du projet d’agrandissement et
de rénovation du port.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Chapitre 6. Analyse de la ZET « Oued Begrat » de la ville d’Annaba
Introduction
Notre étude sur les Z.E.T se dirigera à englober les objectifs préposés par le ministère du
Tourisme de et de l'Artisanat à travers ses organes actifs:
- l'Agence Nationale du Développement Touristique (ANDT)
- L’Etablissement Nationale des Etudes Touristiques (ENET)
La politique d'aménagement en Algérie à délimiter des zones d'expansion touristique
répartis à travers tout le territoire national et qui donne la possibilité aux investisseurs de
réaliser leurs projets dans des zones balnéaires, sahariennes, urbaines, rurales, ou
climatiques.
L'ensemble de ses régions disposent de 174 zones d'expansion touristiques classées par le
Décret n 88-232 du 5 novembre 1988, d’une superficie totale de 47,073 hectares, ces
zones sont réparties sur le territoire national de la manière suivante:
140 ZET implantées sur 14 wilayas intérieures et représentant une superficie de 34
852,86 ha.
13 ZET localisées dans les wilayas intérieures et les hautes plaines et recouvrant 3 480,6
ha.
20 ZET situées au niveau de 8 wilayas du Sud et du Grand-Sud d'une superficie de 9
501,09 ha.
Source :http://www.algeriesite.com/Algerie/Actualite/algerie/nieuws.php?id=291
Source :http://www.uni.dz/events/article.php?id=1601 Figure 01 : Zones d’expansion touristique en Algérie
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
6-1- Monographie sur la ville d’Annaba
Le cadre géographique la région qui fait l'objet de la présente étude Annaba se trouve en
Algérie nord-est orientale à quelques 650 kilomètres d'Alger elle et limité
géographiquement
- Au nord par la mer Méditerranée sur une distance de 80 km
- au sud par la wilaya de Guelma.
- À l’est par la wilaya d’el Taref
- à l'ouest par la wilaya de Skikda.
Elle s'étend sur une superficie de 1412 kilomètres soit 0,06 % de la superficie du territoire
national. Le territoire de la wilaya d’Annaba constitué essentiellement de montagnes, de
collines et de plaines. Les montagnes représentent une grande part du territoire de la wilaya
soit une superficie de 736 km², en distingue en particulier le massif de l’Edough dont le
Point culminant se situe au mont bouzizi avec 1100m d'altitude.
Figure 02 : L’emplacement de la ville d’Annaba. Source :
https://www.google.dz/maps/search/annaba+/@36.2669997,6.5725278,13z?hl=fr
La wilaya d’Annaba est dotée de 03 zones d'expansion touristique.
- La corniche de Annaba : 375 ha
- La baie ouest (Chetaibi) : 328 ha
- Oued Begrat (Seraidi) : 1375 ha
A. Climatologie
A l'instar des autres régions côtières de l’Algérie, la wilaya de Annaba présente dans son
ensemble des traits caractéristiques méditerranéens chevauchant sur les étapes
bioclimatiques: Subhumide et humide. La wilaya est fortement arrosée, la pluviométrie
varie de 650 mm/an à 1000 mm/an.
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
B. Les températures
Les moyennes annuelles varient de 13 °C. À Seraidi à 19 °C. Environ sur le littoral la côte
est caractérisée par des températures agréables supérieures à 19 °C. Pour le mois d’Octobre
nous avons donc un climat favorable 6 mois de l'année en montagne les été sont plus frais
les températures sont inférieur à 4 °C. Et à 5 °C.
C. Les vents
La direction préférentielle des vents est nord-ouest, pendant toute l'année sur le littoral
mais leur fréquence et leur force diminue en été, période pendant laquelle sont présents
également des vents très acceptable du nord-est le sirocco se manifeste essentiellement en
juillet et août selon une fréquence plutôt normal.
D. Les potentialités
- Par sa position sur le littoral, la Wilaya d’Annaba bénéficie d'atouts physico- naturels du
domaine Méditerranéen lui permettant une diversité dans son potentiel écologique: plaines
alluviales - montagnes forêts, lacs et patrimoine côtier et dunaire :
- La wilaya d’Annaba, bénéfice d'un écosystème très favorable par sa richesse et sa diversité
bioclimatique. Avec un littoral encore vierge parsemé de belles petites plages ceinturées
d'anses rocheuses; (Sidi Akacha à Chetaibi, Cap de garde à Annaba, et la grande plage de
djenane El Bey à Seraidi qui cohabitent harmonieusement avec des espaces forestiers
(massif de l'Edough), et une étendue lacustre (Le lac Fetzara) lieu de passage d'oiseaux
migrateurs (les anatidés).
- La juxtaposition de la mer et de la montagne constitue pour la Wilaya de ANNABA un
cadre touristique exceptionnel, il peut s'y développer un tourisme balnéaire de haute
importance.
- Sur le plan naturel, la wilaya de Annaba à des opportunités immenses qui favorisent le
développement de créneau: un front de mer constitué de 07 plages sur une distance de 12
kms située dans un isochrone de 10 minutes pouvant recevoir toutes les activités aquatiques
et subi- aquatiques de loisirs et de sports.
6-2- La ZET de Begrat (Seraidi) wilaya d’Annaba
La ZET de Begrat a une importance particulière pour la wilaya de Annaba la côte ouest de
la ZET par rapport au cap de garde connu sous le nom de la corniche répare du périmètre
urbain de la ville de Annaba la ZET est donc candidate hospitalisé le flux touristique de la
ville de Annaba et le flux de touristes qui arrive à Annaba équipé d'un gros porc dedans
l'Algérie ou d'autres Etats. L’extension du territoire de la ZET est de 1375 ha, avec une
capacité de la plage de baigneurs /jour, son bassin d'usagers couvrirait au-delà de la
demande locale du tourisme, aussi une demande internationale. On peut penser donc à
Begrat comme pôle touristique intégré dans le circuit maritime côtier (il pourrait s'y
réaliser un port de plaisance).
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Sa vocation n'est pas seulement de tourisme balnéaire journalier, ou pour brefs séjours, il
peut être un tourisme de longue durée (deuxième maison pour les habitants de Annaba, de
Skikda et pour les habitants des villes internes). Il peut devenir un centre côtier de grand
intérêt: son profil morphologique, très accidenté à tel point de rentrer presque impénétrable
la côte.Il exalte son aspect séduisant et panoramique : La particulière beauté de Seraidi ( un
autre centre urbain qui est distant 11 km) renforce son naturel attrait; la forêt d’Edough et
le lac Fetzara contribuent à un potentiel.
6-3- Situation du terrain par rapport à la région de la wilaya d’Annaba
Figure 03 : Localisation de la ZET Oued Begrat. Source : Etude d'aménagement de la ZET de la ville
d'Annaba (Actualisation des données janvier 2003) ADNT (Agence de développement touristique)
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Figure 04 : Localisation de la ZET Oued Begrat par rapport a la région d’Annaba. Source : Etude
d'aménagement de la ZET de la ville d'Annaba (Actualisation des données janvier 2003) ADNT (Agence de
développement touristique)
Figure 05 : ZET Oued Begrat. Source : Etude d'aménagement de la ZET de la ville d'Annaba (Actualisation
des données janvier 2003) ADNT (Agence de développement touristique)
L'analyse géographique de la zone d'intervention présente un manteau écologique très riche
un massif dans les espèces végétales sont rares à préserver font de la ZET un pôle
d'attraction naturel et favorise le tourisme d'aventure.
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6-4- L’accessibilité de la zone d’intervention
Figure 06 :Infrastructure de la ZET Oued Begrat. Source :Etude d'aménagement de la ZET de la ville d'Annaba
(Actualisation des données janvier 2003) ADNT (Agence de développement touristique)
Le rail se développe d'une manière harmonieuse à travers le territoire de la Wilaya. Le
réseau ferré est un des plus ramifié de la région et du pays, il est de 5,4/100 KM 2.
A l'échelle de la région - 3,0 KM/100 KM2. A l'échelle nationale - 3,4 KM/100 KM2.Les
itinéraires permettent une meilleure pénétration vers les différentes parties de la région et le
pays, correspondent, aux couloirs d'urbanisation et d'industrialisation de la Wilaya.
- ANNABA - EL-HADJAR - limite de la Wilaya.
- ANNABA - BERRAHAL limite Wilaya de SKIKDA.
- EL-HADJAR - SIDI-AMAR - OUED ZIED (vers BERRAHAL).
En matière de réseau ferroviaire la wilaya de Annaba dispose de :
* Une (1) gare principale de voyageurs en ville.
* Une (1) gare principale de transport de marchandises (3eme classe) en ville.
*Une gare de transport (5 ème classe) à El -Hadjar usine.
*Une gare de transport (4 ème classe) à El -Hadjar (Est)
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*De 4 gares (6ème classe) à Annaba - Oued Riad -Berrahal et Sidi Amar
Figure 07 : ZET Oued Begrat. Source : Etude d'aménagement de la ZET de la ville d'Annaba (Actualisation
des données janvier 2003) ADNT (Agence de développement touristiq
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
6-5- Environnement immédiat de la zone d'intervention
L'endroit pour sa particulière beauté et tranquillité, est un objet de visite de touristes et
visiteurs temporaires, qui sont nombreux durant la matinée et beaucoup moins pendant la
soirée, pour motif de sécurité et manque d'éclairage routier. Le plan de développement de
la mairie de la ville d’Annaba prévoir pour l'insertion d'un parc récréatif dans l'extrême est
situé à l'est de la ZET qui est limité avec l'existant parc naturel adossé au périmètre ouest
de la ville d’Annaba.
Photo 1 Photo 2
Photo 3
Photo 2
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Après avoir dépassé de quelques kilomètres cap de garde, on aperçoit la sous-jacente plage
d’ouedBegrat, avec son sable blanc et la dégradante colline qui encadrent la baie du côté,
et une deuxième route provenant de
Seraidi qui permet de rejoindre la même
plage.
Le cours d'eau provenant des
dominantes collines de forme en
étang proche de la place, qui
empêche la jonction de deux routes
accès à la ZET. Quelques structures
réceptives préfabriquées à proximité
de la plage.
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Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
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6-6- Configuration du terrain et topographie
Figure 08 :Hydrologie de la ZET Oued Begrat. Source : Etude d'aménagement de la ZET de la ville
d'Annaba. ADNT (Agence de développement touristique) + Traitement personnel
La ZET de Oued Begrat, bénéfice d’une variété de sources hydraulique ; La mer
méditerranéenne, Oued Begrat, et une rivière. Qui peut être considéré comme un atout de
diversité des ressources naturelles.
Figure 09 :Description de l’aire aménageable de la ZET Source : Etude d'aménagement de la ZET de la ville
d'Annaba (Actualisation des données janvier 2003) ADNT (Agence de développement touristique) +
Traitement personnel
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Figure 10 :Résumé des potentialités de la ZET Oued Begrat. Source :Etude d'aménagement de la ZET de la ville d'Annaba.
ADNT (Agence de développement touristique) + Traitement personnel
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6-7- Tableau de synthèse
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Conclusion
L'objet de notre recherche était d'analyser les stratégies de l’éco conception en
général puis spécifiquement dans les équipements touristiques, vue l’importance du secteur
des différentes formes du tourisme nos jours (tourisme durable, écotourisme.. etc.) .
L’écotourisme est aujourd’hui une opportunité à plusieurs titres. C’est un moyen de
valoriser économiquement son biodiversité, générant ainsi des revenus complémentaires à
la lutte contre la pauvreté, il implique les populations locales dans une gestion pertinente et
durable des ressources et tend à réduire l'impact sur l'environnement. Les enjeux de ce type
de tourisme sont responsables par ce qu'ils peuvent apporter au développement du pays.
Cependant, son succès est étroitement lié à d'autres éléments indispensables à son
fonctionnement :
améliorer les infrastructures de communication (routes, aéroports,
télécommunications, Internet, etc.),
l'accès à l'île (transport aérien et maritime plus développé et moins coûteux),
créer une stratégie et une identité touristique nationale,
soutenir les initiatives locales ou mieux structurer et organiser le secteur
écotouristique (création de labels, mise en place d'une charte qualité,
professionnalisation, etc.).
Les impacts sur l’environnement accèdent, à une échelle mondiale, de sérieuses menaces
sur nos sociétés:
- menaces sur la santé des populations,
- sur leur accès aux besoins,
- sur les économies et sur la stabilité géopolitique du monde.
Notre mode de développement, et plus particulièrement la société consommatrice sur
laquelle repose ce mode, est directement considéré comme la cause suprême des
dommages endurés par l’environnement. L'éco-conception, se caractérise par une vision
globale, entant qu’approche multicritères qui implique de prendre en compte tous les
impacts environnementaux les plus pertinents (eau, air, sol, bruit, déchets, matières
premières, énergie,…), et entant qu’approche multi-étapes qui repose sur l'ensemble du
cycle de vie du produit (extraction des matières premières, production, distribution,
utilisation, fin de vie). La combinaison de ces deux approches (multicritères, multi-étapes)
a pour objectif de freiner les impacts environnementaux (changement climatique,
pollutions de l'eau de l'air et des sols, et des sols, multiplication de déchets, bruit, …) sans
les passer d'une étape du cycle à une autre et sans créer d’autres impacts, particulièrement
sans transfert de pollution.
D’ailleurs, engager un processus d’éco-conception, processus et démarche volontaire,
c’est permettre de porter une nouvelle attention. C’est donc se donner une nouvelle
occasion d’explorer d’autres voies d’amélioration originales, notamment à travers le
processus d’innovation dans le respect de l’environnement.
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Programme retenu
Hôtel 4 étoiles
1. Hall d’accueil :
- Salon d'attente
- réception
- bagagerie
- salle de coffre
- vestiaire
- sanitaire
2. Boutiques:
- produit artisanal
- produit cosmétique et parfumerie
- article et journaux
- agence de voyage
- cybercafé
- cabine téléphonique
3. Consommation:
- Restaurant
- cafétéria
- salon de thé
- restaurant avec terrasse
4. Cuisine :
- cuisson
- préparation plat froid
- préparation plat chaud
- préparation viande-légumes
- plonge
- Dépôt journalier
- chambre froide
- Lingerie
- réfectoire
- Dépôt général
- local-poubelle
- vestiaire
- sanitaire
5. Loisirs :
- Salle de jeux
- Salle d'Internet
- Salle de sport
6. Exploitation :
- piscine de rééducation
- piscine de natation
- sauna
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- douche
- vestiaire
- salle de gymnase
- salle d'aérobic
- salle de musculation
- coiffeur femme
- coiffeur homme
- box de massage
- box de laser
7. Hébergement :
- salon
- chambre simple
- chambre double
- suite
8. Administration :
- accueil
- secrétariat
- bureau de directeur
- salle de réunion
- bureau comptable
- archive
- sanitaire
9. Service technique :
- bureau de responsable
- Dépôt chaufferie
- buanderie
- bâche a eaux
- atelier de maintenance
- chaudière
- sanitaire
10. Bungalows
- Séjour
- Chambres
- Salle à manger
- Cuisine
- SDB
- WC
11. Villas
- Garage
- Cuisine
- Salon
- Chambres
- SDB
- WC
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- Jardin
12. Piscines
13. Théâtre en plein air
14. Centre thalassothérapie
15. Terrain de tennis
16. Terrain de basket-ball
Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
Bibliographie
Les livres - Christophe Gobin, (2010). Réussir une construction en éco conception. Presse des
Mines.256 pages
- Dominique Gauzin(2001). L’architecture écologique. Le Moniteur. 250 pages.
- MANFRED HEGGER, T. S. (2011). Construction et énérgie ARCHITECTURE ET
DEVELOPPEMENT DURABLE. Atlas de la construction. PPUR. 280 pages.
- Nancy rottle, K. y (2014). Eco-conception. Pyramyd . 175 pages.
- Jaqueline lieutaud (2001). Une mer entre trois continents LA MèDITéRANée. Ellipses
Marketing. 272pages.
Thèses
- karima, c. (2011/2012). Essai d'exploitation de l'écotourisme dans la commune de Chtaibi.
annaba.
- Zohra., M. H. (2011- 2012). COMMENT PROMOUVOIR LE TOURISME EN ALGERIE?
Tlemcen.
.ام البواقي.استدامه السياحه الساحليه في الجزائر حاله مدينه جيجل وضواحيها .(2014_2013) .ا .ح ,بركاني -
- Amel Hiour, R. Z. (2008 / 2009). Village touristique . Constantine : Univérsité Mentouri
Constantine.
Lois et décret
- La loi n°83-08 du 05 février 1985.
- La loi n° 87-03 du 07 juin 1987.
- Le Décret exécutifn°89-09 du 07 janvier 1989.
- La loi n°90-29 du 01 décembre 1990.
- La loi n° 90-08 du 07 avril 1990. - Le Décret exécutifn°90-78 du 27 février 1990.
- Le Décret exécutifn°91-187 du 28 mai 1991.
- Le Décret exécutif n° 2000-46 du 25/Dhou El Kaada/1420. Correspondant au 1er
mars
2000 : p.3 (JOURNAL OFFICIEL DE LA
- La Loi n03-01 du 16 Dhou El Hidja 1423 correspondant au 17 février
2003.journalofficiel N°11, 20 septembre 2006
Site web
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http://www.memoireonline.com/11/07/669/m_tourisme-developpement-durable-cas-du-
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Les Stratégies de l’éco-conception d’un complexe touristique (cas de la ville d’Annaba) 2016/2017
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internationaux-en-2015-12-milliard-en-hausse
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1monde/introduction
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dyalgerie-lavenir-de-lhotellerie-e-commerce/
- http://www.andi.dz/index.php/fr/secteur-du-tourisme
- http://www.lematindz.net/news/21213-le-tourisme-en-algerie-pourquoi-ca-bloque.html
- http://geotourweb.com/nouvelle_page_124.htm
- http://www.routard.com/guide_dossier/id_dp/32/num_page/2.htm
- https://www.cairn.info/fondements-d-economie-du-tourisme--9782804153304-page-73.htm
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maroc1.html
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- http://www.uia-architectes.org/fr/participer/organes-de-travail/312#.WIuSyVXhDIU