V4 distribution final

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a. L’évolution des technologies et des techniques de fabrication et de production. L’apparition et la place importante qu’occupe le numérique a des répercussion sur l’ensemble de la filière des produits culturels. Quels sont les mutations technologiques et techniques ? et comment recomposent-elles le paysage? i. Une mutation des technologies exponentielles. En quinze ans, la diffusion et l’utilisation des TIC ( les technologies de l’information et de la communication) se sont intensifiées et démocratisées. Même si ces technologies et leurs emplois dépendent toujours du niveau d’éducation, des revenus et de l’âge des usagers, ils offrent un mode d’accès plus large aux biens et aux services culturels. 1. Secteur de la musique. Vinyle--> MP3 (Pourquoi cette apparition, par quel besoin ? opportunité de chacun et limite.) le vinyle Depuis 1877 avec la création du “paléophone” la technologie mise au service des enregistrements musicaux ne cesse d’évoluer. Les inventeurs et chercheurs s’attachent à rechercher la facilité de reproduction et la qualité de la restitution du son. Entre 1942 et 1944, les premiers vinyles sont commercialisés en Amérique, le facteur le plus important a été l'utilisation de matières synthétiques thermoplastiques dérivées du pétrole pour la fabrication. Le vinyle est un support d’enregistrement sonore en forme de disque phonographique dont chacune des faces est parcourue par un microsillon en spirale. Le disque vinyle est une source analogique , c’est-à-dire que l'information est stockée de manière directe sur le support. Le procédé a permis de réduire considérablement le bruit de fond et d'augmenter la gamme des fréquences. Le disque vinyle se lit à l'aide d'une Platine vinyle sur laquelle est monté un diamant qui parcourt le microsillon par contact direct. Le frottement de l'aiguille de la tête de lecture sur le disque provoque une légère usure de celle-ci. C’est dans les années 50 que le microsillon va s’imposer. La période la plus faste du vinyle s’étend de 1958 à

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a. L’évolution des technologies et des techniques de fabrication et de production.

L’apparition et la place importante qu’occupe le numérique ades répercussion sur l’ensemble de la filière des produitsculturels. Quels sont les mutations technologiques ettechniques ? et comment recomposent-elles le paysage?

i. Une mutation des technologies exponentielles.

En quinze ans, la diffusion et l’utilisation des TIC ( lestechnologies de l’information et de la communication)  se sontintensifiées et démocratisées. Même si ces technologies etleurs emplois dépendent toujours du niveau d’éducation, desrevenus et de l’âge des usagers, ils offrent un mode d’accèsplus large aux biens et aux services culturels.

1. Secteur de la musique.Vinyle--> MP3 (Pourquoi cette apparition,  par quel besoin ? opportunité de chacun et limite.)le vinyleDepuis 1877 avec la création du “paléophone” la technologiemise au service des enregistrements musicaux ne cessed’évoluer. Les inventeurs et chercheurs s’attachent àrechercher la facilité de reproduction et la qualité de larestitution du son. Entre 1942 et 1944, les premiers vinylessont commercialisés en Amérique, le facteur le plus important aété l'utilisation de matières synthétiques thermoplastiquesdérivées du pétrole pour la fabrication. Le vinyle est unsupport d’enregistrement sonore en forme de disquephonographique dont chacune des faces est parcourue par unmicrosillon en spirale. Le disque vinyle est une sourceanalogique, c’est-à-dire que l'information est stockée demanière directe sur le support. Le procédé a permis de réduireconsidérablement le bruit de fond et d'augmenter la gamme desfréquences.  Le disque vinyle se lit à l'aide d'une Platinevinyle sur laquelle est monté un diamant qui parcourt lemicrosillon par contact direct. Le frottement de l'aiguille dela tête de lecture sur le disque provoque une légère usure decelle-ci. C’est dans les années 50 que le microsillon vas’imposer. La période la plus faste du vinyle s’étend de 1958 à

1970. En 1978, la crise pétrolière entraîne une baisse de laqualité des vinyles.  La chaîne de fabrication d’un vinyle est longue, et minutieusehttp://www.youtube.com/watch?v=lfoghp7AtNw . La première étapede fabrication consiste à graver une matrice, disqued’aluminium entièrement recouvert de vinyle. La fabrication del’âme se termine sur une vérification humaine et aucuneimperfection n’est tolérée, ce qui explique le taux de rejetélevé, environ 50%. Un nombre important de gestes est effectuéà la main et ne peut être automatisé. Une fois parfaitementprotégées, les matrices sont expédiées dans les studios. Là, uningénieur fait les essais et les ajustements et la gravure peutcommencer. Un burin à pointe de saphir, monté sur un styletchauffant grave un sillon hélicoïdal, ses ondulations nedoivent jamais se toucher. Le disque original ainsi obtenu peutêtre lu ou être utilisé pour faire une matrice de pressage. Lesdisques destinés à être lus sont faits sur des galettes plusrésistantes à l'usure. On parle de disques à enregistrementdirect. Pour les autres, sont rincés à l’eau savonneuse,vaporisé de chlorures staneux puis de solution d’argent,nouveau rinçage. en quelques secondes on obtient un disqued’argent au sillon intact. vient ensuite un trempage dans lenickel pendant lequel le courant électrique plaque le nickelsur l’argent. le nickel se dépose dans les spires du sillon. lacouche métallique obtenue servira à presser les disquesvinyles. microscope et poinçon de centrage optique, ébarbeuse,fraise pour tailler le bord, préparation des étiquettes,trémie, extrudeuse pour la préparation du vinyle, et enfinétape critique du pressage qui applique 100 tonnes de pression,le disque obtenu après avoir été ébarbé est enfin terminé. Ilfaut compter 28 secondes pour presser un vinyle. On considérait qu'on pouvait en produire environ 10 000 maisque seuls les1 000 premiers étaient de la meilleure qualité.hier le tirage moyen était donc de 1000, aujourd’hui noussommes passés à 500 et peut-être demain la norme sera-t-elle de300. Un disque vinyle coûte en moyenne 80 centimes d’euros àproduire et pour être rentable il doit se vendre au moins entre800 et 1000 exemplairesIl est possible de faire presser des propres disques à l’unitéavec la même qualité que les versions « industrielles ». Lesmachines de gravure à l’unité (Vestax VRX-2000 par exemple)sontsouvent utilisées par les DJ.

A partir de 1983, les grandes firmes feront tout pour accélérerla disparition du vinyle au profit du compact disc ( CD) que certains qualifieront de révolutionnaire, bien que les premierscontinuent à exister après 1991 mais de façon marginale. A partir de 2005, il refait surface dans les pays étrangers (Angleterre, Italie, USA...) Nielsen révèle dans ses études qu'en 2000 il s'était écoulé 1,5 millions d'albums aux Etats-Unis. En 2008, on était déjà à 1,9 million pour atteindre les 2,5 millions d'exemplaires écoulés en 2009. Un record pour le disque microsillon.. La France  elle, refuse cette orientation et ne presse plus que pour quelques artistes.

le compact discAu début des années 70 la K7 audio libère le monde de lamusique de la platine vinyle. Le son est désormais d’unencombrement limité, il peut s'écouter partout et se copier.Cependant les inconvénients sont vite agaçants, le rembobinage,le changement de sens pour accéder à un titre, la fragilité dela bande qui perd vite en qualité. les deux géants Phillips etSonny unissent leur efforts pour créer en exploitant lesavancées technologiques du moment du laser le compact discnumérique. C’est en 1980 qu’il sort des laboratoires et unepreimère production industrielle a lieu en 1982. Sa formidablepopularisation est due à son faible encombrement, sa relativerésistance, sa facilité d’utilisation et surtout l’accent missur la qualité optimale et impérissable du son qu’il permet.

unité de fabrication de cd . Lignes automatisées

1. Unité Centrale2. Unité de réfrigération3. Flip4. Sputtering

5. UV coating6. UV curing7. Unité de contrôle8. Sortie

un CD peut être comparé à un sandwich. il est composé de: - une couche de polycarbonate (≃ 1mm.) qui lui donne rigiditéet flexibilité et laisse passer un maximum de lumière.- un anneau “stack ring”, sur-épaisseur qui permet l’empilementsans risque de rayures sur la surface utile.

- une ou plusieurs couche de stockage des données numériques audébut en or puis en aluminium. Elles forment une spirale quipart du centre vers le bord et alternent “land”s ou “plateaux”(segments fortement réfléchissants) et “pits” ou “creux”(segments moins réfléchissant) au laser. Cette spirale de 0,5µm de large et de 5,7 km de long va porter l'ensemble desdonnées numériques. Les couches et les méthodes de fabricationvarient en fonction des types de support.- une couche de protection en laque recouvre les couches dedonnées des agressions chimiques de l’air.- une fine couche imprimée pour l’esthétique du produit fini etles messages écrits à faire passer.

Les cadences des machines de production s’élèvent à 1 CD toutesles 4 secondes, la capacité par jour est de 20 000 CD. Dans le cas du pressage de CD ou DVD, il faut financer unGlassMaster, la Matrice, la mise en œuvre industrielle. Ils'agit d'un coût fixe important. Lorsque ces éléments sont enplace, le pressage d'un disque et sa personnalisation sont trèsrapides (2,4 secondes / CD) et les coûts sont réduits, … Bref,le coût fixe sera amorti par la quantité à produire etdeviendra ainsi négligeable pour les séries importantes.Dans le cas de la gravure de CD ou DVD, les disques à graversont utilisables immédiatement sans avoir à supporter de coûtfixe. Par contre, les consommables (CD-R, DVD-R, encres, …)sont plus chers et le temps de production par disque plus long(1 à 7 minutes / CD ou DVD) donc un temps machine et humainplus important et donc plus coûteux. Le pressage d’un CD coûteen moyenne de 0,50€ à 0,70€

En 2008, la mort du cd est annoncée. Le cd single disparaît peuà peu des étalages du peu de disquaires qui restent implantés.Le marché musical est complètement effondré, seuls quelqueshypermarchés et supermarchés vendent quelques copies de cd maisles ventes dépassent guère les mille exemplaires..Grâce auxplatines vinyls USB, c'est le retour du bon son, et uneexplosion des ventes de disques vinyls à l'étranger !!...

Le MP3, (Mpeg-1 Audio Layer 3) format de fichier son compressépar suppression de données, est adopté en 2006. L’intérêt de ceformat est de pouvoir atteindre un taux de compression

important sur le fichier son sans que la différence entre leson original d’un Compact Disc et celui qu’on a compressé enMP3 soit audible.  Les fichiers ainsi obtenus ont une taillevraiment raisonnable, moins de 1 Mo pour une minute de son dequalité cd et  chaque internaute peut télécharger et stockersur son ordinateur, disque dur ou baladeur MP3, une quantitéimportante d’œuvres musicales.  Il n’est plus indispensable deposséder un support physique pour s’approprier de la musique,cependant le code numérique correspondant à celle-ci doit toutde même figurer sur un périphérique de stockage, la musique nepeut donc être pas considérée comme totalement dématérialisée.Il semble que la perte de qualité du son soit dû à unedéformation volontaire de la part du fabricant et nonstrictement au type de support ou de lecteur utilisé. Nousécoutons de plus en plus notre musique dans des endroitsbruyants: en voiture, dans le métro, dans la rue ou lacafétéria, etc. Il nous est donc nécessaire de monter le son denotre lecteur pour entendre les sons les plus bas. La décisiondes fabricants nous permet donc de ménager nos pauvresoreilles,

Alors qu’une bonne platine CD se chiffre aux alentours de 500 euros, le vinyle est beaucoup plus gourmand tout en offrant unequalité supérieure. Ainsi, ces 500 euros sont la somme qu’il faut investir pour la seule cellule de lecture de la platine, explique Christophe-Emmanuel Lucy, amateur averti. A cela, il faut ajouter une platine de bonne facture entre 500 et 1000 euros. Pour achever son installation, un préampli à 250 euros est nécessaire, ajoute notre aficionado des disques microsillons. Inutile de préciser qu’une telle installation n’est pas à la portée de tous.

Côté support, même si l’on observe une baisse du prix du vinyle, en trois ans le prix moyen est passé de 50/60 € à 22 €,il reste néanmoins plus cher  qu’une édition CD. Pour le vérifier, nous avons comparé les prix de deux albums sur Amazonet iTunes. L’opus Back to Black d’Amy Winehouse est ainsi disponible à 22,95 € en vinyle contre 6,99 euros en CD et 9,99 € en dématérialisé sur iTunes. Il en va de même pour l’OracularSpectacular du groupe MGMT. Vendu un peu moins de 20 € en

vinyle, il ne dépasse pas les 7 € en CD et 8 € en MP3. Pour desdisques anciens chinés chez un disquaire, les prix peuvent s’envoler à plus de 100 euros A l'origine, il devait disparaître et rejoindre le 78 tours au musée. Mais le vinyle en a décidé autrement. Traversant les décennies sur les platines des DJ, il revient en force aujourd’hui chez les particuliers. La faute à un CD trop industriel, pas assez résistant et un MP3 non palpable. Avec le vinyle, on troque la pochette en plastique contre une autre cartonnées plus large, plus personnelle.

2. Secteur du filmCassette vidéoEn 1934, BASF présente pour des applications audio la bande magnétique composée d’un suppport polyester recouvert par un enduit magnétique, A la fin des années 60 les premières bandes au dioxyde de chrome donnèrent naissance à la bande vidéo Il existe différents types de bandes les meilleures étant les bandes à métal évaporé qui ont autorisé le développement de formats de haute qualité.les cassettes vidéo sont des supports d’enregistrement analogique d’images et de sons associés sur une bande magnétique. Seule une dizaine de fabricants fournissent chacun ses oxydes à des assembleurs, pour la plupart installés dans leSud-Est asiatique, principalement en Chine . Trois ou quatre niveaux de qualité de bande seulement sont mis en oeuvre  : double couchage d'enduction d'oxyde et couchage sur la dorsale de la bande destiné à lui donner une meilleure tenue en qualitésupérieure. Le tout est bobiné dans des boîtages et des mécanismes normalisés selon la directive "V0" de JVC, qui fait office de standard. Les différences les plus notables interviennent dans la qualité des matériaux utilisés, pour la partie mécanique au niveau des axes, qui peuvent être en plastique ou en métal, de la cassette, ou encore de son boîtageavec différents grammages des plastiques.La bande utilisée pour les cassettes destinées aux duplicateursest souvent de moins bonne qualité que celle utilisée dans la fabrication des cassettes vierges. Ce qui explique les tarifs pratiqués pour les offres promotionnelles sur les cassettes préenregistrées.  

Le prix de fabrication d'une cassette VHS de qualité correcte est particulièrement bas. Environ 0,20 euros pour le mécanisme,0,15 euros pour le boîtage, moins de 1 centime la minute de bande, trois fois rien pour le conditionnement, mettant la cassette vidéo de 120 minutes (standard) à moins de 1 dollar USsur le marché mondial. le prix de la cassette vidéo 120 minutestourne aux alentours de 50 cents pour le bas de gamme, 1 dollarpour le milieu de gamme et 2 dollars pour le haut de gamme.:-> DVD->il existe deux façons de fabriquer un DVD :La duplication et lepressage  L'une est plus adaptée aux petites séries et rapide;l'autre convient aux quantités plus importantes et moins chère.la duplication est assimilée au gravage du support DVD’RFabrication par pressage :Le pré mastering : par ordinateur contrôle de la qualité dusupport, vérificatin des formats.le mastering: gravure des données sur une plaque de verre,recouverte d’une couche de nickel pour obtenir le«glassmaster». Pour les DVD, deux glassmasters sontnécessaires. Le temps moyen de fabrication d’un glassmaster estaujourd’hui de 1 heure.La galvanoplastie, le glassmaster est dupliqué par électrolysepour obtenir la matrice qui servira de «moule» pour lepressage.La galvanoplastie dure entre 1  heure 30 et 2 heures.le pressage, la matrice est placée dans le moule d’une presseet subit une pression de 60 tonnes qui transforme en quelquessecondes le polycarbonate, fondu à 360°C, en un disque optique.Celui-ci contient toutes les informations qui permettront salecture.Dans le cas d’un DVD, deux disques sont fabriqués et collés parune fine couche de résine polymère et protégés par une couchede vernis.Il existe 3 formats de DVD : le DVD 5, DVD 9, DVD 10. qui sedifférentie par leur capacité de stockage et le nombre decouches qui les composent :- DVD-5 : 135 minutes de vidéo, simple face simple couche- DVD-9 : 245 minutes de vidéo, simple face, double couche- DVD-10 : 270 minutes de vidéo, double face, simple couchela sérigraphie pour imprimer la décoration le conditionnement

HD DVDLancé par NEC et Toshiba, le HD DVD High Density Digital Versatile Disc (disque numérique polyvalent de haute densité.) est physiquement prochedu DVD actuel (épaisseur de 0,6 mm pour le substrat et lacouche de protection), mise à part l'utilisation d'un laserbleu.Il offre une capacité de 15 Go par face et par couche pour lesmédias en lecture seule, et de 20 Go pour les disquesréinscriptibles. En proposant une structure physique proche decelle du DVD, NEC et Toshiba visent une transition en douceurd'une technologie vers l'autre entre 2005 et 2010.

cependant dès 2008 leNew York Times écrivait, « le HD DVD, le format chéri de Toshiba et troisStudios hollywoodiens, est mort vendredi après une courte maladie. Il est établi quela cause du décès a été la décision de Wal-Mart de référencer uniquement les disqueset lecteurs haute définition au format Blu-ray ». doublé d’une erreur destratégie de communication pour le HD DVD le message était: lechoix des films n’est pas un problème. Nous allons inonder lemarché de platines à bas prix alors que pour le  Blu-ray avaitchoisi la stratégie inverse : le contenu avant tout. Sony aestimé qu’une boîte reste une boîte, et que la meilleure cartede visite du BD était la haute définition - et donc lapossibilité de voir ou revoir les films dans des conditionsincomparables.- Blu ray

En 1987, l'usine de pressage de support numérique Sony DADC estimplantée en Autriche à proximité de la ville de Salzburg. Sonrôle est la fabrication des médias nécessaires à troisindustries : la musique, le jeu et la vidéo. La musique estsymbolisée par la fabrication de CD et DVD musicaux. La vidéoest représentée par le pressage des disques DVD et depuisl'année 2006, des disques Blu-ray. Les jeux vidéo de laPlayStation 3 bénéficient maintenant aussi de ce format (enplus des DVD pour PC et PS2).Tout comme le DVD ou le CD, le disque Blu-ray mesure 12 cm dediamètre. Il est lu par un faisceau laser bleu de 450 nm delongueur d'onde capable de récupérer les informations gravéesde façon extrêmement petite sur le support.

un DVD classique permet de stocker environ 5 Go, contre près de25 Go pour un Blu-ray simple couche. Les Blu-Ray ont la capacitéd'avoir plus de 2 couches, à 25Go la couche, des disquesdisposant de 2, 4, 6 ou même 8 couches de données peuventcontenir près de 200 Go de données, soit 40 DVD. En 2008Pionner présentait un blu ray  a empilé 20 couches de stockagede 25 Go chacune. montant à 500Go la capacité de stockage deson prototype.

Pour commercialiser un disque au format Blu-ray, un éditeur dejeux vidéo ou de films doit dans un premier temps, réaliser un« master » logiciel. Cela lui coûte entre 15 et 20 000 € enfonction du contenu à insérer (film, langues, sous-titres,bonus, etc.).Le master logiciel créé, il est transféré par des lignes trèshaut débit et sécurisées au centre de fabrication et stocké

numériquement sur des serveurs.

Les disques Blu-ray sont réalisés au sein d'une « salle blanche». La pression de l'air y est volontairement basse pour limiterla volatilité des impuretés. Le port d’une combinaison et d’unmasque y est fortement conseillé. Bien que ces précautionssemblent n'être mises en place que pour souligner que letravail sur des produits high-tech exige une qualitéirréprochable.

en 2008 un responsable de Wild Side Vidéo déclare que laprdocution d’un blu ray est vraiment très cher. Par rapport àun DVD, c'est 5 à 6 fois plus cher. Et c'est 35 % plus cherqu'un HD-DVD. Camille Lopato de Chrysalis Films affirme en 2010que le coût de fabrication d’un Blu-Ray est bien plus importantque celui d’un DVD. L’authoring (la fabrication du blu-ray :les menus, les musiques, les bonus) est beaucoup plus lourd àgérer, les fichiers sont en HD. Mais aussi du point de vue dela fabrication. Un Blu-Ray coute au moins le double d’un DVD.-> VOD. la VOD (Vidéo On Demand) est un système qui permet levisionnage de programme via internet, fournisseurs d’accès oule câble, par téléchargement ou streaming. Cette locationtemporaire d’une durée de 48 heures dans la plupart des cas està faible coût. Une fois le délais écoulé, le fichier estinutilisable ceci pour préserver les droits d’auteur etl’oeuvre. le streaming, permet en suivant un lien de regarder la vidéo enmême temps qu’elle se télécharge. Le téléchargement temporairese fait via un lien sur le disque dur du pc, sa durée variesuivant la qualité de la connexion et de la durée du film. Ilpeut être conservé aussi longtemps qu’on le désire mais aprèsla première ouverture du fichier, le client dispose de 48heures pour visionner le film autant qu’on le désire. 48 h.passées le fichier devient inutilisable et peut être supprimé.Et enfin le téléchargement définitif ( fichier . wmv) quifonctionne comme le téléchargment temporaire, à ceci près qu’onpeut le garder indéfiniment et le visionner aussi souvent qu’onle veut, mais sur un seul ordinateur. Les frais fixes sont limités aux frais de structure, aux coûts d’exploitation et d’amortissement du développement de la plate-forme. L’éditeur de la plateforme VO doit impacter ses coûts d’encodage, ses frais de mise en ligne, ses coûts de maintenance de sa plateforme, ses frais de promotion sur une marge brute de 0,20 €. La VoD est une activité dont le ticket d’entrée est relativement faible, mais pour laquelle il faut réunir des ressources et compétences diversifiées, avec de fortes composantes technologiques.

3. Secteur des livres

Livres-> Pour l’UNESCO, le livre est une « Publication non périodique imprimée comptant au moins 49 pages, pages de couverture non comprise, éditée et offerte aupublic. »Le livre est un objet technique, c’est à dire utile à l’homme.Il sert à  prolonger les capacités humaines de communicationdans  l'espace et le temps.  Les techniques de fabricationutilisées visent à en fixer définitivement le contenu. Sa formeinduit une organisation linéaire (pagination, chapitres, etc)C’est également un objet culturel de l’histoire occidentaleLes livres varient de forme,  selon le genre, la structurationintellectuelle, les destinataires, selon le mode de fabricationet les formats, selon les usages. On peut définir les troisfonctions suivantes: : support de l'écriture, diffusion etconservation de textes de nature variée, transportabilité .Onpeut également classer les livres selon leur contenu en deuxgrandes catégories : les livres à lecture séquentielle (romans,essais, livres d’art, bandes dessinées...)et ceux destinés à unusage de référence (encyclopédies …).Le format "Poche" existe depuis le 17° siècle, notamment pourles ouvrages interdits qui se doivent d'être discrets: ouvragesprotestants en France, livres libertins, etc.  Le livre depoche apparaît en France le 9 février 1953, commercialisé parHachette à l'initiative d'Henri Filipacchi du livre de poche,grâce à l’arrivée de nouvelles générations de presses rotativesà faibles coûts de production. Au début anecdotique, quelquesdizaines de titres avec son coût relativement peu élevé, ilpermet une véritable démocratisation du livre.les grandes étapes de la fabrication d’un livre:

la production de la pâte à papier et du papier se fait à partirde copeaux de bois ou de papier usagé (journaux, prospectus, livres...). Elle est le plus souvent blanchie avant d'être transformée en une feuille de papier qui va être enroulée sur une immense bobine. La fabrication d'un livre nécessite l'utilisation d'encres et de solvants, de colle pour la reliure.la pré-presse et l’impressionAvant l'impression : mise en page et numérisation du texte etdes images. Réalisation de plaques pour l'impression. Lors decelle-ci, de l'encre est déposée sur des plaques qui vontimprimer la feuille de papier. Elles seront ensuite nettoyéespuis recyclées.Le façonnage consiste à assembler les feuilles imprimées et à les plier pour obtenir des cahiers qui seront ensuite collés, cousus ou agrafés puis reliés à la couverture du livre.Sur un livre vendu 10 euros, l’imprimeur percevra 1,50 € correspondant à la pré-presse - qui peut aussi être réalisé parle service de fabrication de l’éditeur - à l’ achat du papier et l’impression.E book Pourquoi cette apparition,  par quel besoin ? Opportunité de chacun et limite.)

Dans les années 1990, le codage numérique, inventionprobablement du même ordre que l'écriture dans le domaine del‘édition, provoque une rupture. L'hypertexte améliore l'accèsdirect à l'information, comme l'a fait le codex en son temps.Enfin, les systèmes de télécommunications tel Internet fontbaisser les coûts de production et de diffusion, commel'imprimerie à la fin du Moyen Âge. L’édition numérique estgénéralement une édition dérivée « en second » dans lesquelsles frais éditoriaux et pré-presse sont supportés pourl’instant par les éditions papier.Si le fichier numérique de l’édition papier n’est pasdisponible ou qu’il se révèle inexploitable, il faudra procéderà une nouvelle saisie ou à une récupération du texte en lescannant (OCR : reconnaissance optique des caractères) à partird’une version papier. recomposition, enrichissementtypographique, fichier XML à l’arrivée adaptable à tous lesformats futurs, lecture/corrections, Frais de structurationd’un format ePub de sortie avec intégration des métadonnées

indispensables à la vente du livre (couverture, titre, auteur,ISBN, biographie et bibliographie de l’auteur, etc.)tableau de comparaison de coût