UNIVERSITE LIBANAISE

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UNIVERSITE LIBANAISE ECOLE DOCTORALE DE DROITS ET DES SCIENCES POLITIQUES, ADMINISTRATIVES, ECONOMIQUES ET DE TOURISME PROJET DE THESE LE TOURISME RELIGIEUX AU LIBAN : STRATEGIE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE LILY MOUKARZEL 2013-

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UNIVERSITE LIBANAISE

ECOLE DOCTORALE DE DROITS ET DES SCIENCES POLITIQUES, ADMINISTRATIVES, ECONOMIQUES ET DE TOURISME

PROJET DE THESE

LE TOURISME RELIGIEUX AU LIBAN : STRATEGIE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE

LILY MOUKARZEL

2013-

POUR UNE STRATEGIE DU TOURISME RELIGIEUX AU LIBAN…

Le tourisme religieux occupe une surface considérableau sein du mouvement touristique mondial ; ilpréoccupe, de surcroît, les sociétés et lesgouvernements en défrayant régulièrement la chronique.Ce genre de tourisme est d’ailleurs très vivant danstoutes les religions. Son développement phénoménal estdû à ses dimensions de plus en plus élaborées et,surtout, à la nouveauté de ses tendances qui conduisentles sociétés et les touristes vers une nouvelleapproche du sacré et vers un « marché spirituel »distinct de par ses teneurs et ses nouvelles« catégories » de consommateurs.

Il s’agit, initialement, des adeptes qui, en « pèlerinsmodernes », cherchent à ajouter à leur conceptreligieux classique un savoir contemporain, comme ils’agit des touristes venant de toutes croyances etattirés par la curiosité de connaître et la volonté dedécouverte. C’est ainsi que les types d’approche dutourisme religieux appréhendent les trois formes :

a-Spirituelle tout d’abord, dans ses bases originelles,et à partir du profil du visiteur qui cherche, en

pèlerin, à se rapprocher de son Dieu par undéplacement, un effort, un changement d’environnement,de mode de vie et un séjour voulu dans un lieu sacré ;il est fort évident que la religion fait partiefondamentale de l’identité, et que l’attraction versl’Au-delà ne cesse de former un centre de gravité dansla vie des hommes, qui cherchent à s’évader de lapesanteur du matérialisme, de plus en plus introduitdans notre quotidien, la quête de l’absolu, dans unlieu sacré, en forme la réponse convenable aux besoinsdes individus.

b- Sociale ensuite, permettant au visiteur d’enrichirson sens du social par la découverte d’une nouvellesociété, les contacts, les communications et ledialogue entrepris avec des croyants ou les adeptes decette religion ; le confort, l’accueil personnalisé,les rencontres, les activités en groupe et les visitesorganisées contribuent essentiellement àl’enrichissement de la dimension sociale du tourismereligieux. Il est fort évident que ce secteur n’estplus réservé aux fervents pratiquants mais à toutepersonne attirée par des conceptions ou expériencesnouvelles et qui cherche avec les autres le nouveau oul’aventure

c- Culturelle enfin, où le visiteur est en fait unepersonne passionnée de la culture des religions dumonde, de leur histoire, de leurs manifestations, de

leurs liturgies et de leurs influences sur la vie etsur les civilisations des peuples. «  La religion n’estpas seulement croyance, elle est aussi patrimoineculturel … »1 écrit Miguel.

Force est d’indiquer, dans ce contexte, que le tourismereligieux offre l’occasion de veiller à la sauvegardede son patrimoine, de promouvoir les valeursculturelles et humaines et de contribuer audéveloppement économique et culturel des localités2 parles échanges, les visites, et les relationsinterculturelles et interreligieuses, facteursindispensables pour un développement universel ethumain ; c’est aussi un instrument de paix et dudialogue entre les civilisations3.

La réalité du tourisme religieux permet de juger que lecultuel et le culturel peuvent se combinerharmonieusement en vue de répondre à un soif dedévelopper et rechercher tout ce qui est beau et degénérer par le fait même une nouvelle écoletouristique.

Ce croisement entre le tourisme et la religiosité, leloisir et la dévotion, la société et l’individu,l’économie et la culture est à la base de l’extension1 - Miguel Segui Llinas, « La religion signe identitaire face au tourisme », Cahier Espaces, 96-Décembre 2007,p 30  2 - LOZATO-GIOTART J-P., BALFET M., « Management du Tourisme », Pearson Education, 20073 - Robert Lanoquar, « Le tourisme religieux, acteur d’un dialogue pour la paix », Cahier Espaces, 96- Décembre 2007,p 18

de ce genre du tourisme ainsi que des effets multipleset variés qui en découlent.

Il est vrai que l’emploi du terme « tourismereligieux » dans la communication de commercialisationdéplait à ceux qui ne tolèrent pas la liaison entrel’activité commerciale du tourisme et la pratiquereligieuse ou entre le sacré et le profane, mais iln’en est pas moins que ce tourisme particulier estdevenu un marché à fort potentiel économique quibénéficie à l’ensemble des régions et qu’il estconvenable d’en promouvoir les acteurs dont les projetssont générateurs du développement multidimensionnel.

La croissance de ce marché qui brasse 300 millionsvoyageurs dans le monde et pèse 18 milliards dedollars4  va dans une double direction : verticale,exprimée par le cumul des appartenances et traditionsreligieuses à travers l’histoire ainsi que par lesaspects et tendances divers de la nouvelle religiosité,et horizontale, couvrant ainsi toutes les régions etles religions du monde contemporain.

Dans cette même lignée, ce tourisme trouve au Liban sonchamp privilégié; c’est dans ce pays, aux potentialitéstouristiques incontournables, que le tourisme religieuxbat son plein : le pays est situé à la croisée de troiscontinents et jouit d’un patrimoine historique et4 - selon les chiffres de World Religious Travel Association (WRTA) de 2008, cités dans « le tourisme religieux, les disciples se font nombreux »- http:// www.veilletourisme.ca/2008

archéologique riche légué par les nombreusescivilisations qui s’y sont succédées : Phéniciens,Assyriens, Babyloniens, Byzantins, Mamelouks, Ottomanset Français.

Le Liban est une Terre Sainte : son nom est cité 96fois dans la sainte Bible ; en sus, le Christ a longéson littoral accompagné de ses disciples et de laVierge Marie ; faisant suite favorable aux exigences desa mère, le Seigneur a transformé miraculeusement l’eauen vin lors des noces de Cana- village situé au sudlibanais dont les jarres toujours existantes en sonttémoins, et pas loin se situe le Mont de Haramoun, lieude la Transfiguration où Jésus Christ se montra revêtude gloire à trois de ses disciples.

Le Liban est encore une terre de sainteté : lamultitude des lieux de culte chrétiens et islamiquesrévèlent la saillance de la religiosité et la profondeplace qu’occupe La Religion dans le vécu et lespratiques du peuple ; il arrive souvent que musulmanset chrétiens se rendent aux mêmes pèlerinages votifs etadoptent une démarche presque similaire5.

Le Liban, avec ses dix-huit communautésconfessionnelles, est un pays « message »6, commepréconisait sa Sainteté le Pape Jean-Paul II durant la

5 - Nour Farra-Haddad,  « Les pèlerinages votifs au Liban : chemins de rencontres des communautés religieuses »……6 -Jean-Paul II(SS), « Une Espérance Nouvelle pour le Liban - Exhortation Apostolique Post-Synodale », Vatican-Rome, 1997

signature de l’exhortation apostolique au Liban en1997 ; mettant en relief le rôle primordial du paysdans le dialogue des civilisations et des religions ;un message de paix et de communication interreligieuseservant d’exemple au monde entier face aux « chocs descivilisations »7

En effet, le fait religieux de par son inscription auplus profond de l’être et de par sa tension àl’universalité, est à la fois source de problèmes etsource d’opportunités dans la société libanaise8 : lacoexistence de ces confessions sur cette mêmesuperficie peut susciter soit des chocs si ellesagissent comme des « totalités fermées »9, soit desopportunités réelles d’ouverture et de dialogueenracinant ainsi des Valeurs communes et une identiténationale unifiée.

L’histoire du tourisme religieux au Liban s’accompagneavec celle de ce pays qui a été depuis son existence lerefuge des minorités10 et des chercheurs de Liberté.Toutes les civilisations et plus tard les communautésconfessionnelles ont fasciné l’image mosaïque de cet« asile ». Cette diversité enrichit l’histoire, la

7 -Samuel Hamington…////////8 -Aida Boudjikian,Abdo Kahi, Joseph Khoury, “Orientations culturelles et Valeurs religieuses au Liban », CEROC, Liban,19919 - ibid 10 - Harb ElKhoury(Antoine), « Les Maronites Histoires et Constantes », Editions AlSyndiyana SARL, Beyrouth, 1995

culture et l’espace du pays entier par la multitude desrites et des pratiques religieuses.

Ces pratiques sont diverses et multiples et semanifestent par des rituels de gestes, de symboles etde prières sur des lieux de culte déterminés que leslibanais fréquentent soit quotidiennement et à desmoments précis de la journée ou hebdomadairement, soitoccasionnellement selon une programmation propre àchaque rite11 ; quoi qu’il en soit, le pèlerinagecaractérisé par ses trois composantes : « l’existenced’un lieu sacré ; une démarche spéciale pour s’yrendre, ce qui suppose distance à franchir et route àparcourir ; enfin un certain nombre d’actes religieux,individuels ou collectifs, à accomplir avant, pendant,à l’arrivée et au retour de cette marche »12 constituela forme spirituelle du tourisme religieux au Liban.

Ainsi, La pratique religieuse et la richesse dupatrimoine, le respect des valeurs, l’espritd’ouverture et d’hospitalité , les multiplesdestinations chrétiennes et musulmanes, tous militentpour faire du Liban un point d’attraction non seulementpour ceux qui cherchent à visiter des hauts lieuxspirituels mais à ceux qui sont avides d’exploiter unpatrimoine culturel et spirituel s’appuyant sur lesacré dans tous ses aspects, et sur ses objets d’art

11 - « Orientations Culturelles et Valeurs religieuses au Liban » opcit12 - Chellini J, Branthomme H, « Histoire des pèlerinages non chrétiens », Hachette, Paris, 1987

« fruit d’une harmonieuse synthèse entre la foi et legénie d’un peuple 13».

Actuellement, le tourisme religieux au Liban compte enpremier lieu sur le tourisme interne (les locaux et ladiaspora) en forme de pèlerinage, visites, « Ziyara »,rassemblements et manifestations…. et en second, sur letourisme de passage par le biais des tours organisés auMoyen Orient (Turquie, Syrie, Iran..) quand lasituation de ces pays le permet- alors que le tourismede séjour, qui peut générer plus des ressourcesfinancières et augmenter le développement socio-économique du pays, est quasi inexistant pour desraisons multiples dont les deux principales consistenten l’absence de stabilité dans la région et d’unestratégie touristique nationale élaborée par tous lesacteurs concernés.

A ce défaut s’ajoute une question plus aigue, relativeà la gérance des lieux et sites religieux qui incombeaux Wakfs, propriétaires des institutions des biensreligieux; ce fait met en question le rôle etl’efficacité du pouvoir public face à un secteur siproductif, si délicat et ayant besoin d’un

13 -Le Conseil Pontifical pour la Culture est un organisme de la Curie romainecrée en mai 1982 par le pape Jean Paul II dans la lignée du Concile du VaticanII (1962-1965) qui a mis en relief l’importance cruciale de la culture pour ledéveloppement intégral de l’Homme ; il maintient des contacts et une collaboration mutuelle avec la Commission Pontificale pour les biens culturelsde l’Eglise ainsi qu’avec la Pastorale du Tourisme.

accompagnement intensif de la part des servicesgouvernementaux.

Le tourisme religieux au Liban, indique uneprogression considérable : la fréquentation régulièrede certains hauts lieux de culte franchissant le seuilde cinq millions de visiteurs14par an, tel le cas deAnnaya, met en question cette croissance phénoménale :

Qu’est ce qui fait que le tourisme qui, en général,est un secteur fragile, vulnérable, susceptible auxfluctuations de l’offre et de la demande, tributairede la stabilité et de la sécurité du pays, ne cesse deconnaitre un afflux remarquable des visiteurs aux hautslieux de culte en dépit de la montée et des menacesdes mouvements intégristes et fanatiques dans larégion ?

Etant données toutes ses spécificités, qu’est ce quiempêche le Liban de promouvoir son identité touristiquereligieuse et de mieux se positionner par rapport à sesconcurrents de la région ?

Ce tourisme religieux peut-il cohabiter avec les autresformes du tourisme au Liban, satisfaisant ainsi lesintérêts et les exigences de différents types detouristes et surtout les ressortissants arabes àmajorité musulmane?

14 - Entretien avec le P.Louis Mattar, économe du couvent Saint Maroun-Aannaya, sanctuaire du Saint Charbel

Quelle contribution le tourisme religieux pourraitapporter pour développer le dialogue interreligieux etinterculturel ? Sera-t-il un vecteur de développementsocio-économique du pays ?

Quelles relations existent entre les parties prenantesde ce secteur? Comment leurs intérêts peuvent seconcilier pour le développement socio-économique dupays ?

LES HYPOTHESES

Ces interrogations imposent l’intensification desrecherches autour du tourisme religieux au Liban enfixant les constats suivants :

1-La société libanaise continue à fournir des« fervents et des pratiquants » donc des pèlerinshonorant leur Dieu. 1-a Rôle de la famille « porteuse et protectricedes Valeurs »15spirituelles.1-b Efficacité des moyens d’information et decommunication religieux ainsi que des réseauxsociaux

15 - Pape encyclique……………..pour les familles

1-c Multiplicité des occasions et desrassemblements religieux

2-Le cultuel et le culturel peuvent cohabiter pour undéveloppement touristique « unique » en son genre2-a Valorisation touristique du patrimoinereligieux spirituel et archéologique2-b Intensification des activités culturelles(festivals, congrès, expositions, concerts,théâtres, films et autres…)2-c Activation du tourisme écologique, rural, devillégiature et autres…

3-La spécialisation des tours opérateurs ainsi quedes guides touristiques constitue le levier de cesecteur3-a Stimulation des jeunes à choisir le tourismecomme domaine de spécialisation universitaire outechnique.3-b Formation approfondie des guides touristiquesnotamment au niveau du tourisme religieux.3-c Accroissement du nombre des instituts,établissements et universités du tourisme.

4-Une concertation des efforts de toutes les partiesconcernées fixe les piliers solides du secteur envue de servir de vecteur du développement socio-économi-culturel du pays.

4-a Rôle de l’Etat dans l’élaboration et laplanification d’une stratégie touristique globalepromettant le tourisme religieux comme Valeur etCulture patrimoniale.4-b Collaboration des institutions religieusesentre elles et avec les autres instances. 4-c Efficacité du rôle de l’industrie de voyage(Inclusion des sites religieux dans les itinérairestouristiques à travers des promotions, des offresattrayants….)

Limite du Terrain d’étude

Figure 1

Le Liban est riche par ses sites religieux ; tout leterritoire libanais en témoigne…. Notre recherche va selimiter à étudier trois hauts lieux de culte situésdans trois régions et pour trois confessionsreligieuses différentes :

- il s’agit de Aannaya village sis dans le caza deByblos, où se trouve le sanctuaire de saint Charbelqui, depuis sa canonisation en 1977, a réalisé 29000miracles enregistrés et documentés dans les registresdu couvent, ce sanctuaire est fréquenté par environ5000000 de visiteurs de toutes confessions etspécialement des chrétiens, chiffre impressionnant quisuscite une analyse multidimensionnelle,

-il s’agit aussi de Maqam As-Sayyida Khawla (fille deAl-Hussein selon des sources orales), qui est morte àBaalbek à l’âge de cinq ans suite à une maladie alorsqu’elle était prise en otage avec les membres de safamille ; elle fut enterrée dans la ville près d’uncyprès. Le sanctuaire et le mausolée sont situés prèsde l’acropole de Baalbek à l’entrée sud-ouest de laville16 et reçoivent un nombre assez considérable devisiteurs tout au long de l’année, dont la majoritésont des chiites,

-il s’agit de même d’un autre Maqam dans la région deNiha, au Chouf libanais et à une altitude de 1400m, oùse situe le grand et célèbre sanctuaire du prophète16 - Ministère du tourisme au Liban,“Les lieux de Culte Au Liban”, 2006

Ayoub (Job), le prophète symbole de patience et dedévouement dans son obéissance à Dieu. Ce sanctuaireédifié sur une cime de la montagne de Niha, domine levillage ainsi que d’autres villages avoisinants etaccueille des pèlerins de différentes régions etessentiellement les druzes. Une cérémonie religieuse, àlaquelle participe des représentants du gouvernement,est célébrée tous les ans dans la cour de la mosquéeadjointe à cet édifice17

…….

Méthodologie du travail

Le sujet de cette thèse impose les méthodes du travailet de recherche; la méthode systémique qui consiste àétudier l’objet –sujet de notre recherche comme  « unsystème »fera alors l’affaire et c’est ainsi qu’unerecherche fondamentale empirique inductive à caractèred’exploration pourra nous fournir les informations etles données susceptibles de puiser, de s’enfoncer, etd’élargir le champ et le spectre de cette étude. En vuede bien cerner le sujet dans ses dimensions sociales,culturelles et économiques, une étude comparative seraconduite sur les trois terrains déjà cités. Ce quiouvre grand la porte à l’interaction et à la parenté decertains concepts et des facteurs de l’environnementexterne et interne du pays, en l’occurrence du tourismereligieux au Liban- . Pour se faire, un  « scanning »17 - Ibid

de l’environnement, une investigation sur les nouvellestendances du tourisme religieux nécessitent desobservations profondes ainsi que la consultation desrapports élaborés par certaines organisations destatistiques.

Des enquêtes et des entrevues avec les différentsacteurs semblent indispensables: des entretiens avecles responsables de Wakfs, les responsables publics- leministre du tourisme, les responsables chargés duprojet de tourisme religieux-, les institutionnels, lestours opérateurs, les guides touristiques, lesresponsables du secteur financier et économique, lestouristes, les pèlerins, les citoyens et autres ….

Le traitement des enquêtes et des entrevues seraconcrétisé en tableaux, schémas, modèle et graphes parl’utilisation du logiciel SPSS ou autres.

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II- Documents, Congrès et Rapports

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NOPPEN et MORINET, «  Le Tourisme Religieux Et Le Patrimoine », Rapport à L’Université De Québec A Montréal

PLAN PROVISOIRE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : THEORIES ET OBSERVATIONS

- LES OPPORTUNITES FAVORISANT LE TOURISME RELIGIEUX AU LIBAN

- LES MENACES INHIBANT OU ENTRAVANT LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR

- LES FORCES : QU’EST-CE QUI FAIT DU PAYS UNE DESTINATION ATTRACTIVE

- LES FAIBLESSES : CE QUI EMPECHENT LE PAYS A GAGNER LA COURSE DANS LE DOMAINE

- LA MISSION, LA VISION ET L’IDENTITE TOURISTIQUE DU PAYS

- LES OBJECTIFS A LONG TERME - ROLES ET INTERETS DES PARTIES PRENANTES- INVENTAIRE DES FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES,

MENACES.

DEUXIEME PARTIE : TRAITEMENT DES DONNEES- ELABORATION D’UNE STRATEGIE

- DIFFERENTS SCENARIOS- ALTERNATIVES

- CHOIX DE STRATEGIES- FORMULATION METHODE D’IMPLEMENTATION –MISE EN

ŒUVRE – COOPERATION - MOBILISATION