Pétrequin P., Cassen S., Chevillot C., Cornen G., Denaire A., Duteil Y., Pailler Y., Prodéo F.,...

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Signes de richesse Musée national de Préhistoire – Les Eyzies-de-Tayac 27 juin-15 novembre 2015 Musée des Confluences, Lyon 1 er décembre 2015-17 avril 2016 Illustrations de couverture En haut : Fig. 77 (cat. 41), page 68 Collier de 17 grosses perles en variscite de la grotte du Salpêtre, à Pompignan (Gard). Montpellier, ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Languedoc-Roussillon, collection Serge Cours. En bas, de gauche à droite : Fig. 37 (cat. 21), page 42 Anneau-disque de Breuilpont (Eure). Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale. Fig. 57 (cat. 29), page 56 Hache polie en néphrite brune trouvée dans l’arrondissement de Limoux (Aude). Carcassonne, musée des Beaux-Arts. Fig. 53 (cat. 26), page 53 Hache polie de type carnacéen en jade de Pezens (Aude). Narbonne, Musée archéologique. © Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2015 254-256, rue de Bercy 75012 Paris ISBN: 978-2-7118-6296-2 Inégalités au Néolithique

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Signes de richesse

Musée national de Préhistoire – Les Eyzies-de-Tayac27 juin-15 novembre 2015

Musée des Confluences, Lyon1er décembre 2015-17 avril 2016

Illustrations de couverture

En haut :Fig. 77 (cat. 41), page 68Collier de 17 grosses perles en variscite de la grotte du Salpêtre, à Pompignan (Gard). Montpellier, ministère de la Culture et de la Communication,DRAC Languedoc-Roussillon, collection Serge Cours.

En bas, de gauche à droite :Fig. 37 (cat. 21), page 42Anneau-disque de Breuilpont (Eure). Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale.Fig. 57 (cat. 29), page 56Hache polie en néphrite brune trouvée dans l’arrondissement de Limoux (Aude).Carcassonne, musée des Beaux-Arts.Fig. 53 (cat. 26), page 53Hache polie de type carnacéen en jade de Pezens (Aude). Narbonne, Musée archéologique.

© Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2015254-256, rue de Bercy 75012 ParisISBN: 978-2-7118-6296-2

Inégalitésau Néolithique

En 1865, Alexis Damour définissait le minéraljadéite à partir de haches polies découvertesdans le Morbihan et l’attribuait à la famille desjades. D’abord convaincu que ces jades néo-lithiques venaient d’Extrême-Orient, Damour

a ensuite révisé sa position : dès 1881, il pointait une origineprobable dans les Alpes italiennes, sur les versants du montViso au sud-ouest de Turin.Cette hypothèse – qui s’avérera prémonitoire – n’a pourtantpas été suivie. Pendant près d’un siècle, le berceau deshaches en jade s’est déplacé – selon les auteurs – de laBretagne à la Suisse, puis le long de l’arc des Alpes ita-liennes, sans qu’une hypothèse plutôt qu’une autre puisseêtre démontrée. D’ailleurs, aujourd’hui encore, certains géo-logues restent persuadés que les gîtes de jadéitites (desroches composées essentiellement du minéral jadéite) sontnombreux en Europe et que différentes sources ont étéexploitées, ce qui rendrait compte de la vaste répartition deshaches en jade entre Atlantique et mer Noire (fig. 38).

Depuis 1995, dans le cadre du projet JADE,toutes les sources européennes de jades ausens large (regroupant des jadéitites, desomphacitites, des éclogites à grain fin etmême certaines amphibolites) ont été explo-rées et échantillonnées. La comparaisonentre ces échantillons et les haches poliesnéolithiques, en particulier par analyse spec-troradiométrique (fig. 39), complétée desanalyses minéralogiques plus classiques, apermis de démontrer que les jades utilisésau Néolithique proviennent tous des Alpes

internes, principalement du massif du mont Viso – commele supposait Damour – et à un moindre degré du massif duBeigua au nord de Gênes.Les contreforts du mont Viso, le point culminant des Alpesdu Sud, constituaient donc l’épicentre d’un des réseaux decirculation les plus impressionnants du Néolithique, entre5300 et 3000 av. J.-C. (fig. 38) : il touche l’Écosse à1 600 kilomètres à vol d’oiseau, la Bretagne à 1 000 kilo-mètres, la péninsule Ibérique à 1 400 kilomètres, l’Italie duSud et Malte à 1 200 kilomètres, les côtes orientales de lamer Noire à 1 700 kilomètres et même le nord-ouest de laTurquie à 1 800 kilomètres. À ce titre, la circulation desjades alpins représente un phénomène majeur du Néoli-thique européen, avec une Europe occidentale du jade quivenait s’opposer, à la même époque, à une Europe centraleet balkanique de l’or et du cuivre (Pétrequin et al. 2012a).

POURQUOI LES JADES ALPINS?

Pour rendre compte de l’attraction que les jades ont exercésur les populations néolithiques pendant près de deux mil-

43 LES GRANDES HACHES POLIES EN JADES ALPINS

entre 5300 et 4500 av. J.-C. Les plus anciennes manifesta-tions sont d’origine méridionale (Provence et Italie du Nord)avec des anneaux en calcaire, en serpentinite et en jadéitite,qui atteignent le Bassin parisien et l’Alsace dès la fin duVIe millénaire. Mais, lorsqu’en Italie l’utilisation des anneauxdéclinait vers 5000 av. J.-C., d’autres productions ont pris lerelais en France : les anneaux irréguliers en Alsace, lesanneaux alpins en Savoie, les anneaux en amphibolite dansle bas Limousin. C’est alors que les franges métamor-phiques du Bassin parisien auraient été intensément exploi-tées pour fournir les milliers de bracelets en schiste –caractéristiques du groupe de Villeneuve-Saint-Germain – etalimenter un stock considérable de monnaie pour leséchanges marchands et les compensations sociales.Or, si l’on en croit les exemples ethnographiques actuels,une «monnaie primitive » est nécessairement fondée surdes croyances religieuses et des mythes d’origine (Godelier1996, Pétrequin et Pétrequin 2006). Dans notre cas, laremarquable similitude entre les petits anneaux en serpen-tinite d’Italie du Nord et les anneaux-idoles en néphrite desBalkans permettrait de plaider en faveur de cette hypothèse.De même, les anneaux irréguliers alsaciens auraient été, àl’origine, des imitations de bracelets en spondyle, un grandcoquillage de la mer Égée qui a circulé sur près de2 000 kilomètres, jusqu’au Bassin parisien, ce qui repré-sente l’un des plus longs transferts identifiés pour le Néoli-thique ; il est douteux qu’une simple utilisation commeanneau de bras puisse, à elle seule, rendre compte de lavaleur des spondyles dont la couleur rouge évoque le sang.

Quant aux anneaux en jadéitite, en serpentinite ou enamphibolite, certains ont été déposés (le terme de «consa-crés » ou «offerts » serait plus juste) hors des villages et dessépultures. Nous touchons là au domaine des rituels, tandisque la représentation d’anneaux sur les stèles du Ve millé-naire suggère que ces objets rares ont été intégrés à un sys-tème de signes religieux et mythologiques.Finalement, lorsque les anneaux-disques en roches exo-tiques ont été associés à une sépulture, c’est bien de dis-tinction sociale qu’il s’agissait, dans un systèmehiérarchique inégalitaire où les échanges, les dons et lescompensations impliquaient des objets-signes – desgrandes haches et des anneaux de « jade» – manipulés parles élites.Tous les fondements d’une «monnaie primitive » semblentdonc en action au début du Ve millénaire, jusqu’à ce que laproduction massive d’anneaux en schiste conduise à sadévaluation rapide vers la fin du Villeneuve-Saint-Germain,tandis que les anneaux exotiques ont encore été utilisésjusqu’au milieu du Ve millénaire.

Note : les spécialistes pourront s’étonner que tous lesanneaux dits «en jade» ou en amphibolite n’aient pas étéfigurés sur nos cartes de répartition. Constatant le nombreélevé d’erreurs de détermination dans les publications, nousn’avons tenu compte que des anneaux dont la matière pre-mière a été déterminée récemment, avec une argumenta-tion scientifique fondée.

42SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 36 (cat. 20) Anneau disque en amphibolite de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers (Vienne). D. 19 ; ép. 1 cm. Saint-Germain-en-Laye, muséed’Archéologie nationale, Inv. 86 889.

Fig. 37 (cat. 21) Anneau-disque de Breuilpont (Eure). D. 13,5 ; ép. 1 cm.Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale, Inv. 75.531.

Les grandes haches polies en jades alpins

Pierre Pétrequin, Anne-Marie Pétrequin, Serge Cassen, Michel Errera, Estelle Gauthier,

Frédéric Prodéo et Jean Vaquer

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lénaires et demi, les arguments n’ont pas manqué, toutaussi divers que les différentes matières premières réuniessous le nom de jades. Ainsi a été mis en avant l’aspectesthétique de ces roches précieuses, souvent d’un beauvert, translucide, lumineux et qui accroche la lumière(fig. 40, à droite). Les caractéristiques visuelles des jades setrouvent d’ailleurs amplifiées par le grain de la roche, quipermet d’obtenir un magnifique poli, parfois poussé jusqu’àun effet miroir.En termes de résistance au choc et à la flexion, l’extrêmeténacité des jades est également un argument de poids. Eneffet, une hache polie en jade peut être utilisée longtempspour l’abattage et le travail du bois, sans raffûtage du fil dutranchant. Mais la ténacité remarquable de ces rochesimplique aussi un très long investissement en temps de tra-vail pour tailler, boucharder et polir une lame de hache, ceque l’on comprend bien quand on sait que le rendementmoyen du polissage manuel d’un jade est seulement de l’or-dre de 2 à 3 grammes par heure.On a enfin insisté sur la rareté des jadéitites dans la nature,avec seulement une vingtaine de gîtes connus à l’échellede la planète (Tsujimori et Harlow 2012). De plus, dans lecas du mont Viso, la valeur des jades se trouvait accrue par

des conditions d’accès difficiles, en contexte montagnard(fig. 40, à gauche).Il n’y a donc pas de critère unique qui permettrait d’expli-quer la sélection des jades – comme d’ailleurs dans d’au-tres civilisations en Mésoamérique ou en Chine –, mais unfaisceau de caractères particuliers identifiables par taille etpar polissage, qui conduisait à considérer ces matièrescomme uniques, brillantes et inaltérables, à l’instar de l’or,de l’argent et des premiers cuivres.

LA PRODUCTION DES HACHES EN JADES ALPINSMettre en forme de petites lames polies pour équiper her-minettes et haches de travail n’offre guère de difficulté tech-nique, en partant d’éclats tirés de petits blocs éclatés aupercuteur de pierre. Cependant, à côté de cette productionmassive, figurent de grandes haches polies pouvant dépas-ser 40 centimètres de longueur pendant le Ve millénaire,comme celle du Mané er Hroëk à Locmariaquer (Morbi-han). La tâche s’avérait alors beaucoup plus difficultueuseet complexe.Il fallait d’abord organiser des expéditions estivales pouratteindre les gîtes du mont Viso, entre 1 750 et 2 400 mètresd’altitude ; exploiter de gros blocs résistants à tout débitage

45 LES GRANDES HACHES POLIES EN JADES ALPINS

44SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 38 Répartition des com-munes avec au moins une grandehache en jade alpin. À l’ouest, lesdeux étoiles figurent les sourcesprincipales de jade, au mont Visoet dans le massif du Beigua ; lapetite étoile à l’est, sur l’île deSyros (Cyclades), correspond àune source mineure de jadéitite,peu exploitée et n’alimentant pasles transferts à longue distance.Hache provenant de Sens (Yonne).Paris, Institut de paléontologiehumaine. Documentation JADE2(décembre 2014). Cartographied’après Frédéric Prodéo.

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Fig. 39 Détermination de l’origine d’une hache du dépôt d’Abbeville (Somme) par analyse spectroradiométrique. Les meilleures comparaisonsindiquent deux échantillons provenant du mont Viso, vallon Bulè (en haut à droite), correspondant à une jadéitite légèrement rétromorphosée(échantillon du même site, en lame mince, en bas à droite). Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale. Diagramme Michel Errera.

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Fig. 40 Deux fac-similés de haches en jade, replacés à côté du mont Viso et du vallon Bulè. Fac-similés Mauro Cinquetti.

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47 LES GRANDES HACHES POLIES EN JADES ALPINS

par percussion ; et enfin séjourner sur place pendant plu-sieurs jours, en occupant des abris-sous-roche inconforta-bles (fig. 41, à gauche), le temps de mettre en formequelques dizaines d’ébauches prêtes à être bouchardées(fig. 41, à droite).Pour détacher de grands éclats et de longues lames, l’utili-sation du choc thermique a été privilégiée dès la fin duVIe millénaire. De petits feux étaient entretenus sur le côtédes blocs, jusqu’à faire éclater la roche dans l’axe de fis-sures ou de plans de clivage (fig. 42). Cette technique exi-geait un bon savoir-faire, surtout pour sélectionner lesmeilleures roches, celles qui n’avaient pas subi le poids desglaciers ; elle permettait d’obtenir des supports à taillerlongs parfois d’une cinquantaine de centimètres ; elle étaitcependant très dispendieuse en matière première, avec unemasse considérable de déchets impropres à la taille et aubouchardage.Les gros blocs de jade se raréfiant, une autre technique aété développée à partir du milieu du Ve millénaire : celle dusciage. Les blocs irréductibles par choc thermique ont alorsété débités par rainurage à la plaquette de bois et au sablede quartz concassé, comme le montre l’ébauche de Lugrin

(Haute-Savoie) [fig. 43]. Cette technique, devenue bientôtune spécificité des exploitants venus du versant français desAlpes, était certes fastidieuse ; elle présentait cependantl’avantage de pouvoir obtenir de très longues barres dejade, tout en réduisant au minimum le volume des chutesinexploitables. En adoptant une technique plus simple, maischronophage, le rendement en termes d’économie de lamatière première s’en trouvait donc amélioré, tandis que leniveau de savoir-faire des producteurs spécialisés, capablesde produire de grandes ébauches taillées, diminuait pro-gressivement.Enfin dès le milieu du IVe millénaire, tandis que les grandeshaches en jade perdaient leur valeur, les producteurs ont ànouveau adapté leur technique à la nouvelle donne sociale :la fabrication rapide de petites haches de travail, dont lafonction n’était plus qu’utilitaire.En fait, ces modifications techniques répondaient à une évo-lution de l’imaginaire des sociétés néolithiques, où, pendantplus de deux millénaires, les lames polies en jade surdimen-sionnées ont été considérées comme des objets-signes par-ticulièrement valorisés.

46SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 41 Vue du vallon Bulè supérieur à Oncino, avec les abris du Cercle des Blocs. Les deux ébauches proviennent d’Alba (Piémont, Italie). Rome,musée national de Préhistoire et d’Ethnographie Luigi Pigorini. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin.

Fig. 42 Exploitation expérimentale d’un bloc de jadéitite par choc thermique à Dacant, à Oncino, au pied du mont Viso. Expérimentation : DanielButhod-Ruffier et Pierre Pétrequin.

Fig. 43 (cat. 22) L’ébauche de Lugrin (Haute-Savoie), un bloc de jadéitite en cours de sciage. L. 20,5 ; l. 10,5 ; ép. 8,5 cm. Annecy, musées de l’agglo -mération d’Annecy, Inv. 14715.1. En bas à gauche, sciage expérimental d’un bloc de serpentinite à la plaquette de bois et au sable siliceux. DAOAnne-Marie et Pierre Pétrequin.

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L’ÉVOLUTION DES GRANDES HACHES POLIES EN JADE

Ébauches comprises, l’inventaire des grandes haches enjade, de longueur comprise entre 13,5 et 46 centimètres,dépasse à peine 2 000 exemplaires pour toute l’Europe occi-dentale. C’est à la fois beaucoup en valeur absolue et trèspeu si l’on se réfère à la durée de production, c’est-à-direplus de deux millénaires. Il est ainsi improbable que tous leshommes aient pu avoir accès à ces objets extraordinaires.L’évolution chronologique de la forme des haches et de leurrépartition géographique permet de suivre la mise en place,le développement et l’effondrement d’un système devaleurs sociales qui, parti d’Italie du Nord à la fin du VIe mil-lénaire, a gagné l’essentiel de l’Europe occidentale pendantla deuxième moitié du Ve et le début du IVe millénaire.Les haches les plus anciennes, fusiformes étroites, appar-tiennent au type Bégude (fig. 44, à droite). Elles sont appa-rues en Italie du Nord vers 5300 av. J.-C., tandis qu’enFrance, les importations sont plus tardives, entre 5000 et4600 av. J.-C., parallèlement à l’utilisation des anneaux-disques en jade ou en serpentinite. Leur répartition (fig. 44,à gauche) souligne les régions les plus touchées par lesinfluences italiennes et méditerranéennes. Les haches detype Bégude illustrent le grand savoir-faire de tailleurs spé-cialisés dans l’exploitation des jades de couleur sombre,des éclogites fines en majorité.

Un peu avant le milieu du Ve millénaire, le type Bégude dis-paraît, tandis que se développe le type Durrington épais, deforme amygdaloïde plus ou moins allongée (fig. 45, en basà droite). Les savoir-faire impliqués dans cette nouvelle pro-duction sont plus simples et à la portée de tous aprèsquelques mois d’apprentissage, car l’essentiel du temps detravail est en fait consacré au polissage. Les haches de typeDurrington ont d’abord gagné le Bassin parisien et la Bre-tagne, puis l’Allemagne avec l’expansion du Michelsberg,enfin la Grande-Bretagne lors de sa première colonisationpar les agriculteurs venus du Continent (fig. 45, à gauche).Le type Altenstadt (et ses contemporains : Greenlaw et Che-noise), triangulaire à tranchant faiblement convexe (fig. 45,en haut à droite), appartient à la même famille que Durring-ton : il s’agirait en fait d’une sélection, dans le Bassin pari-sien, de haches de type Durrington en jadéitite claire,repolies pour en modifier la forme et donner un autre senssocial à ces objets-signes. Le rôle des cultures néolithiquesdu Bassin parisien – en particulier Cerny et Michelsbergancien – aurait été primordial dans cette nouvelle interpré-tation de la forme des haches.Dans l’Ouest de la France, la rareté du type Altenstadt doitêtre soulignée (fig. 45). Il s’avère que cette région – et surtoutle golfe du Morbihan – a attiré les haches de type Altenstadt,en particulier celles en jadéitite fine de couleur claire, qui ont

49 LES GRANDES HACHES POLIES EN JADES ALPINS

48SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 44 Répartition des communes avec au moins une grande hache de type Bégude. Le mont Viso est indiqué par une grande étoile, la petiteétoile étant placée sur le massif du Beigua. Hache de Salignac-sur-Charente, musée de Jonzac. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin. Cartographied’après Frédéric Prodéo.

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Fig. 45 (cat. 23) Répartition des communes avec au moins une grande hache de type Altenstadt-Greenlaw-Chenoise (ronds jaunes) ou de typeDurrington épais (ronds verts). À gauche, hache de type Altenstadt trouvée à Diegem. À droite, hache de type Durrington trouvée au Verdon(Gironde) [cat. 23]. Bruxelles, musées royaux d’Art et d’Histoire et Bordeaux, musée d’Aquitaine, Inv. 6.1291.1. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin.Cartographie d’après Frédéric Prodéo.

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Fig. 46 Répartition des communes avec au moins une grande hache de type carnacéen. Hache du dépôt de Bernon à Arzon (Morbihan), Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin. Cartographie d’après Frédéric Prodéo.

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à nouveau été repolies pour en faire des objets-signes inimi-tables : les haches carnacéennes (fig. 46, à droite). Les typescarnacéens, triangulaires étroits à tranchant élargi, d’unebelle régularité et d’un polissage poussé, imitaient les plusanciennes haches en cuivre d’Europe du Sud-Est qui com-mençaient alors à circuler en petit nombre. Certaines de ceshaches repolies ont été à nouveau injectées dans les trans-ferts en direction de la France continentale, soulignant la pro-fonde influence du Néolithique de la région de Carnac, avecl’expansion de l’architecture de stèles et de la mythologie duMorbihan jusqu’à 1 200 kilomètres à vol d’oiseau.Le type Pauilhac (fig. 47, à droite) est également une imita-tion de haches en cuivre à tranchant étalé, probablementcelles qui ont été importées en Italie du Nord depuis les Bal-kans, dans les derniers siècles du Ve millénaire. Sa réparti-tion, restreinte à la moitié méridionale de la France et aunord-est de l’Espagne, pourrait coïncider avec les réseauxd’influence du Chasséen (fig. 47, à gauche).Pendant la même période, les haches de type Puy (fig. 48et 52), longues barres à section quadrangulaire en jadéititeou en éclogite, illustrent l’apogée de la production parsciage. Elles couvrent en grand nombre la France et l’Alle-

magne, tandis qu’elles sont rares en Italie du Nord mainte-nant touchée par la métallurgie du cuivre. Cependant, cetteproduction massive précède de peu l’effondrement du sys-tème des haches de jade pensées comme signes sociaux.Concurrencées par les haches en cuivre en Italie centrale,dans le Midi de la France et en Espagne, la valeur imagi-naire des haches en jades décline progressivement pen-dant la deuxième moitié du IVe millénaire. Le type Puy cèdela place à une ultime imitation de hache en cuivre, le typeVihiers, de forme trapézoïdale à talon arrondi (fig. 49, en basà droite), tandis que s’essoufflent les transferts à longue dis-tance (fig. 49, à gauche). Quant aux toutes dernières impor-tations, celles des haches de type Remedello (fig. 49, enhaut à droite) – pour lesquelles sont utilisés tous les typesde jades quelle qu’en soit la qualité –, elles ne touchaientplus que les bassins du Rhône et de la Saône, à 300 kilo-mètres des sources de matière première.Avec le IVe millénaire finissant, l’interprétation idéelle desgrandes haches surdimensionnées a vécu, cédant la placeà d’autres objets-signes, comme les poignards en cuivre ouen silex qui accompagnaient l’élaboration d’autres formesd’organisation sociale.

51 LES GRANDES HACHES POLIES EN JADES ALPINS

50SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 47 Répartition des communes avec au moins une grande hache de type Pauilhac. Hache trouvée à Calvignac (Lot), collection particulièreBernard Kellett. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin. Cartographie d’après Frédéric Prodéo.

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Fig. 49 Répartition des communes avec au moins une grande hache de type Remedello (ronds noirs) ou de type Vihiers (ronds blancs). En haut,hache de Fontaine-le-Puits (Savoie), de type Remedello. En bas, hache de Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), de type Vihiers. Chambéry, Muséesavoisien et collection Emmanuel Weber. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin. Cartographie d’après Frédéric Prodéo.

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Fig. 48 (cat. 24) Répartition des communes avec au moins une grande hache de type Puy. Cat. 24, hache polie trouvée à Périgueux (Dordogne). L. 31,3 ; l. 9 cm. Périgueux, musée d’Art et d’Archéologie du Périgord, Inv. Pr. A 2597. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin. Carto -graphie d’après Frédéric Prodéo.

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53 LES GRANDES HACHES POLIES EN JADES ALPINS

OBJETS-SIGNES DE JADE ET RITUELS RELIGIEUXLongtemps, les préhistoriens se sont désintéressés deslongues haches en jade parce que la plupart ont été décou-vertes par hasard, hors contexte archéologique qui auraitpermis de les dater et d’en comprendre le sens. En d’autrestermes, ces haches parfois démesurément longues – ce quin’implique pas qu’elles n’aient pas aussi été utilisées pourdes fonctions techniques – étaient le plus souvent excluesdes villages et des activités quotidiennes, de même que dessépultures et du monde des morts. Sans autre forme deprocès, les haches en jade ont donc été regroupées dansla catégorie des objets de prestige, de parade et de céré-monie, dont le fonctionnement restait assez vague et encontradiction avec l’hypothèse de sociétés néolithiques fai-blement inégalitaires.

52SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 51 Les haches carnacéennes figurent en bonneplace parmi les signes gravés sur les stèles. En haut,détail de la dalle no 21 de Gavrinis (Morbihan). En bas,une hache de type Tumiac perforé du tumulus Saint-Michel à Carnac. Vannes, musée d’Histoire et d’Archéo-logie.

Fig. 50 En haut, le dépôt d’Auxon (Aube). En bas, le dépôt de SanDamiano d’Asti (Piémont, Italie). Troyes, musée des Beaux-Arts etd’Archéo logie ; Turin, Musée et Surintendance archéologique du Pié-mont.

Fig. 52 (cat. 25) Hache polie de type Puy, trouvée à Bègles(Gironde). L. 15,1 ; l. 6,4 ; ép. 2,8 cm. Bordeaux, muséed’Aquitaine, Inv. 60.728.1.

Fig. 53 (cat. 26) Hache polie de type carnacéen, trouvéeà Pezens (Aude). L. 22 ; l. 6,3 ; ép. 2,5 cm. Narbonne,Musée archéologique, Inv. 853.50.1 et N.P4650. DAOAnne-Marie et Pierre Pétrequin.

Fig. 54 (cat. 27) Grande lame de hache polie en jadéititede type Pauilhac provenant du site des Sept Saints, àErdeven (Morbihan). L. 28,9 ; ép. 2,56 cm. Carnac, muséede Préhistoire, Inv. R 82 88 51 (ZLR 1436).

Fig. 55 (cat. 28) Grande lame de hache polie carna-céenne en jadéitite, de type Saint-Michel provenant deSarzeau (Morbihan). L. 30 ; ép. 3 cm. Carnac, collectiondu musée de Préhistoire, Inv. R 82 88 50 (ZLR 430).

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La néphrite ou « jade néphrite » est une roche àstructure très fine et de couleur variableblanche, brune, verte qui fait partie desamphibolites calciques. Une fois polie, elledevient luisante et translucide. Sa densité est

élevée (2,96 à 3,07) et sa dureté moyenne (5-6 sur l’échellede Mosh). Elle est d’une grande ténacité en raison de sastructure fibreuse. Son nom dérivé du latin lapis nephreticustient à son usage ancien sous forme de talisman censé pro-téger des coliques néphrétiques.Elle se rencontre dans les zones à faible métamorphisme,ou à métamorphisme de contact des dolomies et des cal-caires, ou en faciès d’altération hydrothermale de rochesultrabasiques. Elle est connue dans quelques massifs euro-péens où les variétés compactes, qui seules méritent le nomde « jade néphrite», ont été utilisées au Néolithique pour réa-liser des outils polis (fig. 57). C’est le cas des régions situéesprès des affleurements du Valais et des Grisons, au nord-ouest des Alpes. Bien qu’elle ait été reconnue dès 1866 parle grand minéralogiste Alexis Damour dans les collections

de haches polies du muséum de Toulouse(fig. 58), sa présence dans le Néolithiquepyrénéen est restée longtemps ignorée despremiers préhistoriens qui l’ont confondueavec l’ophite, roche verte d’origine magma-tique fréquente dans le Trias supérieur decette chaîne.La reconnaissance de l’importance desamphibolites calciques dans les séries d’ou-tils polis néolithiques de la partie orientale

des Pyrénées est due aux travaux pétro graphiques deMonique Ricq-de Bouard (1996). C’est cependant uneméthode indirecte, celle des proportions d’amphibolite cal-cique dans les collections d’outils de territoires définis quia permis de situer aux confins de l’Aude et de l’Ariège leurzone de concentration maximale (fig. 59). La mêmeméthode a permis de cerner leur diffusion en direction dela Méditerranée selon un gradient qui va de 90 % en Ariège,à 30 % vers le littoral languedocien et à moins de 10 % auxabords du Rhône. Les prospections récentes dans leszones favorables à la formation de ces minéraux ont permisde déceler quelques indices d’exploitation dans le massifde Quérigut en Ariège (Servelle et al. 2012).Il est dès lors apparu que la compréhension du systèmeglobal de production et de diffusion des outillages polis ennéphrite pyrénéenne ne pouvait pas se cantonner à la zonelanguedocienne, mais devait être envisagée dans un cadreplus vaste incluant non seulement la zone source probablede la haute Ariège, mais aussi tout le versant sud des Pyré-nées. Les enquêtes réalisées dans le cadre du «programmeJADE » en Catalogne ont révélé en effet que cette région a

55 LA NÉPHRITE PYRÉNÉENNE

Il en va tout autrement aujourd’hui. On considère que ceslames polies hors du commun, à la fois par leur matière pre-mière précieuse exotique et leurs dimensions inusuelles,étaient des signes sociaux rares, inspirés de l’outil emblé-matique du Néolithique pour ouvrir la forêt et manipulés parles élites dans un contexte de fortes inégalités sociales.Exclues des échanges marchands, les haches en jadeauraient circulé à longue distance à la faveur de dons sanscontrepartie matérielle, en particulier pour établir des liensd’alliance entre différents centres de pouvoir.Comme le suggèrent les exemples ethnographiques deNouvelle-Guinée, le principe de ces dons repose nécessai-rement sur un système de valeurs religieuses des objets-signes. Aussi ne doit-on pas s’étonner de trouver lesgrandes haches regroupées dans des dépôts enterrés(fig. 50) ou plantées verticalement dans le sol dans despoints remarquables du paysage, comme au Petit Rohu, àSaint-Pierre-de-Quiberon (Cassen et al. 2010) : des marais,des abris-sous-roche, de gros rochers, des stèles et desmenhirs, réputés comme points de communication entre lemonde terrestre et d’autres mondes, souterrains ceux-là,peuplés de Puissances surnaturelles. Il s’agirait alors de véri-tables actes de consécration religieuse, les haches étantoffertes aux Puissances qui gouvernent le monde, de lamême manière qu’elles étaient données aux élites dumoment.Cette hypothèse est largement confortée par la représenta-tion fréquente des haches en jade parmi les signes de lamythologie carnacéenne (fig. 51), autour du golfe du Mor-bihan bien sûr, mais aussi en plein cœur du Bassin parisienet en Bourgogne orientale.

Vers le milieu du Ve millénaire, le golfe du Morbihan a d’ail-leurs attiré un nombre remarquable d’objets-signes exo-tiques : les haches et les anneaux en jades alpins, bien sûr,mais aussi des perles en variscite de la péninsule Ibérique,probablement accompagnées de lames polies en fibroliteopalescente. Les tumulus géants carnacéens, dont les pluscélèbres sont ceux du Mané er Hroëk à Locmariaquer, deSaint-Michel à Carnac (fig. 56) et de Tumiac à Arzon (Cas-sen et al. 2011), auraient alors été construits pour abriter lessépultures de rois-prêtres, inhumés ou incinérés avec lesobjets-signes de leur pouvoir religieux, témoins incontesta-bles de domination et d’alliances à longue distance.

54SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 56 Dans les tumulus géants carnacéens ont été regroupés des objets exotiques témoignant de transferts à très longue distance. En bas,tumulus Saint-Michel à Carnac (Morbihan). En haut à droite, une hache et un anneau-disque en jadéitite alpine et des perles en variscite de lapéninsule Ibérique. Vannes, musée d’Histoire et d’Archéologie. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin.

La néphrite pyrénéenne

Jean Vaquer et Pierre Pétrequin

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57 LA NÉPHRITE PYRÉNÉENNE

été, elle aussi, une importante zone réceptrice de hachespolies en néphrite si l’on en juge par les mobiliers des nécro-poles catalanes de «sepulcros de fosa » (Vaquer et al. 2012).Tandis que les trouvailles archéologiques indiquent une trèslongue durée d’utilisation de la néphrite pyrénéenne depuisle Cardial à Leucate-Corrège (5300 av. J.-C.) jusqu’au Néo-lithique final à la grotte des Chambres d’Alaric à Moux, Aude(2500 av. J.-C.), les fouilles de plusieurs grottes pyrénéennesont donné des informations sur son exploitation et lesmodalités de la production d’outils polis.Dans l’abri du Roc de Dourgne à Fontanès-de-Sault (Aude),des activités de débitage d’éclats de néphrite à partir degalets sont attestées dès le Mésolithique, et plus encoredans les niveaux d’occupation du Néolithique ancien etmoyen (5400-3800 av. J.-C.). Les quelques outils polis quiles accompagnent ne sont que de petits éclats à biseau poli(Ricq -de Bouard 1996).La grotte de Las Morts de Benaix (Ariège) a livré des piècesen néphrite polies dans des niveaux attribuables au groupe

56SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

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Fig. 57 (cat. 29) Trois haches polies en néphrite brune trouvées dans l’arrondissement deLimoux (Aude). L. 16; l. 6,3 ; ép. 1,8 cm, L. 6,5 ; l. 4,15; ép. 0,5 cm et L. 8,5 ; l. 3,6 ; ép. 1,8 cm.Carcassonne, musée des Beaux-Arts, Inv. 2015.6.1 et 2, 2015.7.1.

Fig. 59 Carte de la proportion des haches en néphrite dans les séries d’outillages polis des sites nord-pyrénéens. Les époques sont indiquéespar des couleurs ; en rouge : Néolithique ancien, soit - 5500 à - 4700 ; en vert : Néolithique moyen 1, soit - 4700 à - 4100 ; en violet : Néolithiquemoyen 2, soit - 4100 à - 3500 (carte conçue et réalisée par Jean Vaquer).Fig. 58 (cat. 30) Petite hache en néphrite de Carcassonne (Aude) de

l’ancienne collection Damour, premier minéralogiste à avoir déterminéchimiquement les roches utilisées pour les haches polies. En 1866, ilfut surpris de déterminer cette hache en néphrite (ou jade oriental), carles gîtes connus étaient tous en Asie ou en Océanie ; émit des doutessur la pièce qui aurait pu selon lui être apportée par un voyageur. L. 8,5 ; l. 6,1 ; ép. 2,4 cm. Toulouse, muséum d’Histoire naturelle,Inv. MHNT PRE 2009.0.217.1.

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59 LA NÉPHRITE PYRÉNÉENNE

de Montbolo (4700-4200 av. J.-C.). Il s’agit de petites lamespartiellement ou totalement polies ainsi que de grandeslames d’herminette ou de hache avec traces de sciage. Iln’y a pas vraiment d’ébauches ou de ratés de fabrication,mais quelques fragments de préformes sciées réutiliséesen percuteurs suggèrent que les occupants étaient en rela-tion avec un atelier (Durand 1968).Le plus important atelier de fabrication d’outils polis ennéphrite est sans contexte la grotte de Bédeilhac (Ariège).Dans cette immense cavité, les fouilles réalisées depuis lemilieu du XIXe siècle par Félix Garrigou, puis par le comman-dant Octobon et enfin par Louis-René Nougier et Romain

Robert ont livré de nombreuses pièces taillées ou poliesdans une roche brune ou verte feuilletée qualifiée alorsd’ophite et censée avoir été utilisée, à défaut de silex, pourdes outillages sommaires ou expédients dans le cadred’une culture néolithique enclavée et arriérée.La révision récente des collections préhistoriques de Bédeil-hac conservées dans les musées régionaux a abouti à uneinterprétation toute autre. Ces industries sont en réalité ennéphrite comme l’a prouvé une centaine d’analyses spec-troradiométriques faites par Michel Errera. La roche abon-dante est attestée à l’état de blocs et d’éclats qui ont dû êtreextraits dans un filon proche de la grotte. L’industrie se com-pose d’ébauches et de préformes d’outils polis fabriquésen séries selon des chaînes opératoires normalisées et des-tinés à l’exportation vers les régions méditerranéennes,jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres.Trois sortes d’outils polis étaient fabriquées à Bédeilhac.Des petites pièces inférieures à 7 centimètres de long, quipeuvent être des ciseaux, des hachettes ou de petites her-minettes, étaient réalisées sur des éclats de forme quel-conque dans lesquels l’artisan dégageait un double biseaupoli. Si cette étape était réussie, le reste de la lame étaitabrasé sur un polissoir jusqu’à obtenir une petite lame entiè-rement polie. Pour les pièces de longueur moyenne, entre7 et 13 centimètres de long, les supports étaient des éclatsplus gros, taillés souvent sur enclume en préformes trian-gulaires ou trapézoïdales, puis abrasés sur les faces et lescôtés pour les régulariser. S’il n’y avait pas d’échec de taillemotivant le rejet de la pièce, le tranchant était biseauté endernier et le polissage pouvait s’étendre à toute la lame.Pour les grandes pièces polies de plus de 13 centimètresde long, c’est le sciage qui était mis en œuvre. Plusieursblocs présentent des traces de rainures parallèles opposéesde 2 à 3 centimètres de profondeur, permettant de guiderla cassure du pont qui les séparait. Ce mode de débitagepar va-et-vient d’une plaquette de grès ou de bois, entraî-nant du sable abrasif, permettait d’affaiblir le bloc et decontraindre ensuite sa fracture par percussion (fig. 61). Cespréformes de grandes haches ou de ciseaux à bords droitspouvaient atteindre 30 centimètres de long. Quelquesexemplaires présentant les stigmates caractéristiques de cesciage ont été trouvés dans les Corbières (fig. 63) et mêmedans la région de Reus près de Tarragone en Catalogne.Ces pièces révèlent que l’atelier de Bédeilhac était intégréaux grands réseaux de diffusion de haches socialementvalorisées du Néolithique languedocien et catalan. Ce quin’est guère étonnant si l’on prend en compte l’apparte-nance culturelle des occupants de la grotte qui présentedes traits typiques du groupe de Montbolo, culture ayantrayonné sur les deux versants des Pyrénées au milieu duVe millénaire avant notre ère.

58SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 60 (cat. 31) Grande préforme en néphrite en cours de polissageprovenant de Haute-Ariège. L. 24,9 ; l. 8,9 ; ép. 5 cm (collection Noulet).Toulouse, muséum d’Histoire naturelle, Inv. MHNT PRE 2010.0.111.1.

Fig. 62 (cat. 33) Hache polie avec une veine denéphrite pure de la grotte de Bédeilhac (Ariège),couloir B. L. 6 cm. Foix, musée départementalde l’Ariège, Inv. 989 1 1763.

Fig. 61 (cat. 32) Bloc de néphrite à traces de sciage provenantde la grotte de Bédeilhac (Ariège), qui représente une préformede grande lame destinée à être polie. L. 27 cm. Foix, muséedépartemental de l’Ariège, ancienne collection Octobon,Inv. 2007 2 1 133.

Fig. 63 (cat. 34) Grands ciseaux en néphrite brune présentant des traces de sciage trouvés l’un dans les Corbières (collection Rouzeau) et l’autredans l’arrondissement de Limoux (legs Bonnel). L. 31 ; l. 5,5 ; ép. 4 cm et L. 27,5 ; l. 4,5 ; ép. 4,5 cm. Narbonne, musée archéologique, Inv N.P4651et 867.1.10, Inv. N.P888.1.7 et 888.2.37.

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cadrage et la première mise en forme des nucléus en bordd’exploitation, enfin le débitage de lames de hache sur desaires spécifiques.La spécialisation technique a ainsi permis aux producteursde fournir de nombreuses ébauches destinées auxéchanges. D’ailleurs, le succès qu’a connu la production dePlancher-les-Mines découle directement de la longueur deslames-ébauches, bien supérieure à la moyenne des autresproductions régionales, comme celles tirées des morainesalpines du nord des Alpes dans la région du lac deConstance à la même époque.La production d’ébauches a constitué une véritable spécia-lisation régionale dans la trouée de Belfort, comme au Mont-Vaudois, à Héricourt (Haute-Saône) [fig. 66]. Dans cetterégion, la concentration des villages est remarquable : on ycompte ainsi deux fois plus d’habitats de hauteur que surl’ensemble du Jura français. La richesse que représentaientles pélites-quartz a donc provoqué un véritable phénomène

d’attraction des communautés néolithiques. On nuancerapourtant cette notion de « richesse » qui ne se retranscritguère dans les sépultures des spécialistes de la taille, iden-tifiés par la présence d’une ou deux ébauches, tandis quemanquent les importations exotiques ; la richesse pouvaittout aussi bien se limiter à une forme de valorisation sociale– sans contrepartie matérielle tangible – d’individus réputéspour leur savoir-faire.Au plus fort de la production – entre 4200 et 3700 av. J.-C. –les lames-ébauches ont été massivement diffusées jusqu’à120 kilomètres de distance (fig. 67), surtout en direction dela Suisse et de la Bourgogne. Cependant, des haches iso-lées ont été identifiées jusqu’à 370 kilomètres, dans diversgroupes culturels où elles représentaient des valeurs exo-tiques évidentes (Pétrequin et al. 2013). Dans ces casextrêmes, ce n’était plus la fonction technique qui était lemoteur des échanges, mais le besoin de différenciationsociale : travailler avec un outil d’origine lointaine permettait

61 LES HACHES POLIES EN PÉLITE-QUARTZ DE PLANCHER-LES-MINES (HAUTE-SAÔNE)

Dès la fin du VIe millénaire, les cultivateurs detradition danubienne ont exploré lesVosges et identifié des roches utilisablespour confectionner des lames polies desti-nées à équiper les herminettes et les

haches d’abattage. L’exploitation de ces matières premièreslocales compensait la difficulté à s’approvisionner enbonnes lames d’origine lointaine, comme, par exemple,celles en amphibolite qui ont circulé depuis les monts de laJizera (République tchèque) jusqu’aux confins occidentauxde la culture rubanée, aux Pays-Bas, à 750 kilomètres à vold’oiseau.Parmi ces productions régionales, celles de Plancher-les-Mines (Haute-Saône) et de Saint-Amarin (Haut-Rhin) sontles plus remarquables, parce qu’elles ont connu un déve-loppement sans précédent pendant la deuxième moitié duVe et la première moitié du IVe millénaire (Pétrequin et Jeu-nesse 1995).

La roche exploitée à Plancher-les-Mines estune pélite-quartz, roche sédimentaire noireconstituée de lits millimétriques de quartz,avec un peu de mica et de graphite cimen-tés par de la silice. La forme des lamespolies a d’ailleurs été influencée par la litho-logie de la roche : au moins à partir de4200 av. J.-C., leurs sections transversalessont en majorité quadrangulaires (fig. 64),correspondant à une technique spécifique.En effet, le litage de la roche a imposé undébitage dans le plan longitudinal (fig. 65,en haut), le seul où l’onde de choc se diffuserégulièrement. Les blocs de pélite ont étégérés comme des nucléus à lames, d’abord

cadrés pour être mis à la bonne largeur, avant de préparerla courbure de la carène du nucléus, pour que l’onde dechoc puisse se développer sur toute la longueur du bloc ;enfin le plan de frappe a été préparé par facettage et bou-chardage, avant de débiter une lame de hache au percuteuren bois de cerf. En débitage expérimental (fig. 65, en bas),9 lames ont ainsi été produites en 70 minutes, à partir d’unbloc initial de 5,6 kilogrammes. Mais les néolithiques fai-saient beaucoup mieux : les lames de 20 à 25 centimètresde longueur ne sont pas rares et la plus longue connue, de27 centimètres, est celle du dépôt de Bennwihr (Haut-Rhin)[Pétrequin et al. 2012] (fig. 68, à droite).Cette technique de taille exigeait un niveau de savoir-fairequi n’était pas à la portée de tous, comme le montre l’ana-lyse spatiale des déchets de taille à Saint-Amarin. Les blocsextraits étaient transportés en direction des aires de taille,en passant par trois stades de difficulté technique crois-sante : le test au percuteur dur sur le front de carrière, le

60SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Les haches polies en pélite-quartz de Plancher-les-Mines

(Haute-Saône)Pierre Pétrequin, Ute Seidel et François Valotteau

Fig. 64 (cat. 35) Grande hache polie en pélite-quartz et céramique Roes-sen II, trouvées dans la grotte de Cravanche (Territoire-de-Belfort). Lalame polie était fixée dans la mortaise d’un manche monoxyle à tête encrosse, encore identifiable par la patine claire au centre de la lame.L. 21,5 ; l. 5 ; ép. 3,2 cm. Belfort, musée d’Histoire, Inv. T 343. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin.

Fig. 65 Structure des pélite-quartz et technique de débitage des lames-ébauches. Dessin Pierre Pétrequin. Expérimentation Jacques Pelegrin.

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prennent alors des proportions considérables et se succè-dent de bas en haut le long du versant. Cette phase majeurede l’extraction s’essouffle progressivement à partir de3700 av. J.-C., tandis que diminuent les exportations vers laSuisse, déjà touchée par la métallurgie du cuivre. Après3500 av. J.-C., l’exploitation de Plancher-les-Mines n’a plusguère qu’un intérêt régional. Finalement, vers 2400-2200 av. J.-C., la technique du débitage de lames surnucléus n’est plus pratiquée : faute de spécialistes de lataille, seuls les déchets accumulés antérieurement font l’ob-

jet de ramassages sélectifs pour de petites lames polies,tandis que l’utilisation des haches en cuivre se généralisaità toute l’Europe occidentale.Le rythme et l’intensité de la production des lames poliesen pélite-quartz vosgienne pourraient donc avoir été condi-tionnés par la valeur sociale des outillages de cultivateursen ambiance forestière, tout autant que par l’indiscutablecroissance démographique de la fin du IVe millénaire, oùtoutes les surfaces cultivables avaient déjà été touchées parles défrichements.

63 LES HACHES POLIES EN PÉLITE-QUARTZ DE PLANCHER-LES-MINES (HAUTE-SAÔNE)

d’afficher ses aptitudes aux contacts à longue distance.À Plancher-les-Mines, dans une zone de moyenne mon-tagne boisée située à une journée de marche des habitatspermanents, l’extraction de la pélite-quartz a laissé destraces durables. Sur 200 mètres de dénivellation se succè-dent les anciens fronts de carrière et les talus de rejets de

taille (fig. 68, à gauche). Le volume des déblais correspon-dant à plus d’un millénaire d’extraction a été évalué à100 000 mètres cubesau minimum. Certaines carrières pré-sentent encore des fronts d’exploitation de 30 à 40 mètresde longueur, 8 à 10 mètres de hauteur et des volumes exca-vés de 300 à 500 mètres cubes, impliquant un travail col-lectif pendant la belle saison. Et c’est par dizaines de milliersque les nucléus épuisés et les lames brisées ont été rejetésen contrebas des carrières. Quant aux plus belles ébaucheset lames polies, elles ont été retrouvées dans des dépôtsenterrés situés à deux jours de marche, comme celui deBennwihr (Haut-Rhin), qui regroupait 17 ébauches ethaches polies d’origines vosgienne et alpine.Le relevé topographique des carrières (fig. 69) donne unebonne idée de l’évolution chronologique et de l’organisationsociale de la production. Pendant la première moitié duVe millénaire, l’exploitation semble se limiter à des enton-noirs de faible volume, dispersés sur le versant ; il pourraits’agir d’une phase exploratoire, tandis que différentes tech-niques de taille étaient conjointement testées. Cependant,à partir des environs de 4200 av. J.-C., la technique dunucléus et du débitage longitudinal de lames fait son appa-rition, pour une production à haut rendement : les carrières

62SIGNES DE RICHESSEINÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE

Fig. 66 (cat. 36) Une ébauche et une hache polie en pélite-quartz,posées sur un grand polissoir en grès vosgien. Enceinte du Mont-Vaudois à Héricourt (Haute-Saône). L. 21,3 ; l. 7,5 ; ép. 5,5 cm et L. 11,9 ;l. 7,5 ; ép. 5,5 cm. Belfort, musée d’Histoire, Inv. T 511 et T 529.

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Fig. 67 Répartition des haches à section quadrangulaire, tirées des carrières de pélite-quartz à Plancher-les-Mines (Haute-Saône). Cartographied’après Frédéric Prodéo.

4600-4200 av. J.-C.

4200-3700 av. J.-C.

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750 m

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Fig. 68 À Plancher-les-Mines, les talus de déchets de taille se succèdent le long du versant, en contrebas des fronts d’exploitation. À droite,ébauche et grandes lames polies du dépôt de Bennwihr (Haut-Rhin). Kaysersberg, Musée historique. DAO Anne-Marie et Pierre Pétrequin.

Fig. 69 Plan des carrières néoli-thiques de Plancher-les-Mines (àgauche) et succession chronolo-gique des exploitations (à droite).

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Pétrequin et al. 2014Pierre Pétrequin, Michel Errera, René Gilles et FrançoisePrud’Homme, « Un anneau-disque néolithique à Carsan(Gard) : origine et répartition des anneaux en jades alpins »,Ardèche archéologie, no 31, p. 1-12.

Pétrequin et Jeunesse 1995Pierre Pétrequin et Christian Jeunesse (éd.), La Hache depierre. Carrières vosgiennes et échanges de lames polies pen-dant le Néolithique (5400-2100 av. J.-C.), Paris, Errance, 1995,131 p.

Pétrequin et Pétrequin 1990Anne-Marie Pétrequin et Pierre Pétrequin, « Flèches de chasse,flèches de guerre. Le cas des Danis d’Irian Jaya (Indonésie) »,Bulletin de la Société préhistorique française, t. LXXXVII, Paris,p. 484-511.

Pétrequin et Pétrequin 2006Anne-Marie Pétrequin et Pierre Pétrequin, avec la collaborationd’Olivier Weller, Objets de pouvoir en Nouvelle-Guinée. Étudeethnoarchéologique d’un système de signes sociaux. Cata-logue de la donation Anne-Marie et Pierre Pétrequin, muséed’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Paris, RMNet CTHS, 2006.

Renault 2006Stéphane Renault, « La production des grandes lames au Néo-lithique final en Provence : matériaux exploités, multiplicité desproductions, aspects technologiques et chrono-culturels », inJean Vaquer et François Briois (dir.), La Fin de l’âge de pierreen Europe du Sud : matériaux et productions lithiques tailléesremarquables dans le Néolithique et le Chalcolithique du Sudde l’Europe, Actes de la table ronde de l’EHESS (Carcassonne,5-6 septembre 2003), Toulouse, Éditions des Archives d’éco-logie préhistorique, EHESS, 2006, p. 139-164.

Ricq -de Bouard 1996Monique Ricq -de Bouard, Pétrographie et sociétés néoli-thiques en France méditerranéenne. L’outillage en pierre polie,coll. « Monographie du CRA », no 16, Paris, CNRS, 247 p.

Roque-Rossel et al. 2011Josep Roque-Rosell, Loïc Torchy, Christian Roucau, VanessaLéa, Philippe Colomban, Martine Regert, Didier Binder,Jacques Pelegrin et Philippe Sciau, Influence of Heat Treat-ment on the Physical Transformations of Flint Used by NeolithicSocieties in the Western Mediterranea, Materials ResearchSociety Proceedings in Art & Archaeology (Online), 1319 (Bos-ton, 29 novembre 2010).http://dx.doi.org/10.1557/opl.2011.926

Roscian et al. 1992Suzanne Roscian, Françoise Claustre et Jacques-Élie Dietrich,« Les parures du Midi méditerranéen du Néolithique ancien àl’âge du bronze : origine et circulation des matières premières»,Gallia Préhistoire, t. XXXIV, 1992, p. 209-257.

Roussot-Larroque 2008Julia Roussot-Larroque, « La “sépulture de chef” de Pauilhac(Gers) », Préhistoire du Sud-Ouest, no 16, fasc. 1, 2008, p. 91-142.

Roussot-Larroque 2013Julia Roussot-Larroque, « Bergerac et Pressigny », Bulletin desAmis du musée de Préhistoire du Grand-Pressigny, no 64, 2013,p. 25-51.

Roux et al. 2013Valentine Roux, Benoît Mille et Jacques Pelegrin, « Innovationscéramiques, métallurgiques et lithiques au Chalcolithique :mutations sociales, mutations techniques», in Jacques Jaubert,Nathalie Fourment et Pascal Depaepe (dir.), Transitions, rup-tures et continuités en préhistoire, Actes du XXVIIe Congrès pré-historique de France (Bordeaux - Les Eyzies, 31 mai –5 juin 2010), Paris, Société préhistorique française, 2013, p. 61-73.

Rovira et Ambert 2002Salvador Rovira et Paul Ambert, « Les céramiques à réduire leminerai de cuivre : une technique métallurgique utilisée en Ibé-rie, son extension en France méridionale », Bulletin de laSociété préhistorique française, t. IC, no 1, p. 105-126.

124SIGNES EXTÉRIEURS DE RICHESSEÉCHANGES AU NÉOLITHIQUE

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Sommaire

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IntroductionJean-Jacques Cleyet-Merle

Le Néolithique ou l’invention des richessesAntoine Chancerel

Premières importations néolithiques : les parures en coquilleSandrine Bonnardin

L’obsidienne, exploitation et diffusion en Méditerranée occidentaleJean VaquerEncadré : La caractérisation des obsidiennesBernard Gratuze

Masses, sphéroïdes et haches de pierre à perforation transversalePierre Pétrequin et Jean Vaquer

Bracelets en schiste et anneaux-disques en jadéitite, en serpentinite ou en amphibolitePierre Pétrequin, Serge Cassen, Christian Chevillot, Guy Cornen, Anthony Denaire, Yvon Duteil,Yvan Pailler, Frédéric Prodéo et Alain Villes

Les grandes haches polies en jades alpinsPierre Pétrequin, Anne-Marie Pétrequin, Serge Cassen, Michel Errera, Estelle Gauthier, Frédéric Prodéo et Jean Vaquer

La néphrite pyrénéenneJean Vaquer et Pierre Pétrequin

Les haches polies en pélite-quartz de Plancher-les-Mines (Haute-Saône)Pierre Pétrequin, Ute Seidel et François Valotteau

La variscite ibériqueSerge Cassen et Jean VaquerEncadré : Caractérisation de la variscite et discrimination des sourcesGuirec Querré

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Les objets de parure en stéatite et en jayet dans le Sud de la FranceLa stéatite en Méditerranée nord-occidentaleJean Vaquer et Gérard SauzadeLe lignite et le jayet dans le Midi de la FranceHélène Vergély

Les haches en silex du BergeracoisFrédéric Prodéo, Jean-Philippe Delage, Pierrick Fouéré et Pablo Marticorena

Fabrication et diffusion de lames en silex provençaux au NéolithiqueJean Vaquer et Stéphane Renault

Le phénomène pressignienJacques Pelegrin, Nicole Mallet, Ewen Ihuel, Laure-Anne Millet-Richard et Christian Verjux

La première métallurgie françaisePaul Ambert, Claude Requirand et Marie LarocheEncadré : L’apport des analyses géochimiques et isotopiques des minerais et objets métalliquesPaul Ambert

Les pointes de flèches remarquablesClément Nicolas et Jean Vaquer

ConclusionAntoine Chancerel, Jacques Pelegrin, Pierre Pétrequin et Jean Vaquer

Bibliographie

Crédits photographiques

Paul AmbertDirecteur de recherche 1 émérite au CNRSUMR 5608 Traces - CRPPM, université de Toulouse - Le Mirail

Sandrine BonnardinMaître de conférencesUniversité Nice Sophia-Antipolis, UMR7264 – CEPAM, pôle universitaire Saint-Jean-d’Angély24, avenue des Diables-Bleus, 06357 Nice cedex 4

Serge CassenDirecteur de recherche au CNRSLaboratoire de recherches archéologiquesUMR 6566, université de Nantes, BP 81227, 44312 Nantes cedex

Antoine ChancerelConservateur en chef du patrimoineMusée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac (Dordogne)

Christian ChevillotDocteur en préhistoireChemin de Saint-Saturnin, Chancelade

Jean-Jacques Cleyet-MerleConservateur général du patrimoine, directeur du muséenational de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac (Dordogne)

Guy CornenMaître de conférences honoraireUniversité de Nantes, laboratoire de Planétologie etGéodynamique de Nantes UMR-CNRS 6112, faculté dessciences et techniques2, rue de la Houssinière, BP 92208, 44322 Nantes cedex 3

Jean-Philippe Delage16, rue de la Gerbe-d’Or, 31140 Saint-Loup-Cammas

Anthony DenaireResponsable du département Pré- et Protohistoire / AnteaUMR 7044, université de StrasbourgAntea-Archéologie, 2, rue de l’Industrie, 68440 Habsheim

Yvon DuteilL’Épalourdie, 24350 Bussac

Michel ErreraAttaché principal honoraireMusée royal de l’Afrique centrale (Belgique) et Cité de la Préhistoire, Orgnac-L’AvenLes Mattes, F-07150 Orgnac-L’Aven

Estelle GauthierMaître de conférencesUMR CNRS 6249, Chrono-environnement, université de Franche-Comté30-32, rue Mégevand, 25030 Besançon cedex

Bernard GratuzeDirecteur de rechercheIramat – UMR 5060, centre Ernest-Babelon, université d’Orléans

Ewen IhuelDocteur en préhistoireService de l’Archéologie de la Dordogne, Périgueux, et UMR 7055 Préhistoire et Technologie, Nanterre

Marie LarocheResponsable d’opération à PaléotimeUMR 5608 Traces - CRPPM, université de Toulouse - Le Mirail

Nicole MalletDocteur en préhistoireCentre d’études et de documentation pressigniennes, Le Grand-Pressigny

Pablo MarticorenaDocteur en préhistoireUniversité populaire du Pays basque, Saint-Étienne-de Baïgorry, et UMR 5608 Traces, université de Toulouse - Jean-Jaurès

Laure-Anne Millet-RichardDocteur en préhistoireMusée départemental de Préhistoire du Grand-Pressigny et UMR 7324 CITERES laboratoire Archéologie et Territoires,université François-Rabelais, CNRS

Clément NicolasDocteur en préhistoireUMR 8215 Trajectoires, université de Paris I, Panthéon-Sorbonne

Yvan PaillerArchéologue néolithicien, Inrap Grand OuestUMR 8215 Trajectoires (MAE, Nanterre) & chercheur associéUMR 6554 LETG - Brest Géomer, Institut universitaire européende la merRue Dumont-d’Urville, Technopôle Brest Iroise, 29280 Plouzane

Jacques PelegrinDirecteur de recherches au CNRSUMR 7055 Préhistoire et Technologie, Nanterre

Anne-Marie PétrequinIngénieur de recherche au CNRSMSHE C.N. Ledoux, université de Franche-Comté et CNRS69, Grande-Rue, 70100 Gray, Haute-Saône

Pierre PétrequinDirecteur de recherche émérite au CNRSMSHE C.N. Ledoux, université de Franche-Comté et CNRS69, Grande-Rue, 70100 Gray, Haute-Saône

Frédéric ProdéoInrap Grand Sud-OuestPôle mixte de recherche archéologique «Le Château», 24260 Campagne

Guirec QuerréIngénieur de recherche CNRSCReAAH, UMR 6566, université de Rennes I

Stéphane RenaultIngénieur d’étudesLampea UMR 7269, université d’Aix-Marseille, MMSH

Claude RequirandTechnicien C.S.Laboratoire de Paléontologie, université Montpellier II (retraité)

Gérard SauzadeConservateur honoraire du patrimoineService régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côted’Azur, Lampea UMR 7269, université d’Aix-Marseille, MMSH

Ute SeidelDocteur en préhistoireLandesamt für Denkmalpflege im Regierungspräsidium StuttgartAbt. 8, Ref. 84.2, Dienstsitz Günterstalstr. 67, D 79100 Freiburg-im-Breisgau

François ValotteauArchéologueService d’Archéologie préhistoriqueCentre national de recherche archéologique241, rue de Luxembourg, L-8077 Bertrange

Jean VaquerDirecteur de recherches au CNRSUMR 5608 Traces, EHESS, université de Toulouse - Jean-Jaurès

Hélène VergélyChargée d’études et d’opérationsInrap Méditerrannée, UMR 5608 Traces, université de Toulouse -Jean-Jaurès

Christian VerjuxConservateur en chef du patrimoineDirection régionale des affaires culturelles du Centre, service régional d’Archéologie, Orléans

Alain VillesConservateur en chef du patrimoineMusée d’Archéologie nationale, domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Auteurs du catalogue

Que les prêteurs qui ont eu à cœur de participer à cetteexposition par des prêts généreux trouvent ici l’expression de notre gratitude.

Association des Amis du musée de Préhistoire du Grand-Pressigny

Jean-Michel Blain

ainsi que ceux qui ont préféré conserver l’anonymat.

Nous souhaitons adresser nos remerciements à l’ensemble des institutions, personnels scientifiques et prêteurs.

France

Aix-en-Provence, direction régionale des Affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Annecy, musées de l’agglomération d’Annecy

Arles, musée départemental Arles antique

Belfort, musées de Belfort

Bordeaux, musée d’Aquitaine

Cabrerets, Centre de Préhistoire de Pech Merle

Cahors, musée de Cahors Henri-Martin

Carcassonne, musée des Beaux-Arts

Carnac, musée de Préhistoire

Clermont-Ferrand, musée Bargoin

Cruzy, musée de Cruzy

Ensisheim, musée de la Régence

Épernay, musée d’Archéologie et du Vin de Champagne

Foix, musée départemental de l’Ariège

Les Eyzies-de-Tayac, musée national de Préhistoire

Meaux, musée Bossuet

Millau, musée de Millau et des Grands Causses

Montbéliard, musée de Montbéliard

Montpellier, direction régionale des Affaires culturelles du Languedoc-Roussillon

Narbonne, musée archéologique de Narbonne

Orgnac-L’Aven, Cité de la Préhistoire d’Orgnac-L’Aven

Pamiers, collège Jean-XXIII

Périgueux, musée d’Art et d’Archéologie du Périgord

Rennes, direction régionale des Affaires culturelles de Bretagne, Service régional de l’Archéologie

Sens, CEREP, musées de Sens

Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale

Tautavel, musée de Préhistoire

Toulouse, direction régionale des Affaires culturelles Midi-Pyrénées

Toulouse, musée Saint-Raymond

Toulouse, muséum d’Histoire naturelle

Nous exprimons notre reconnaissance au comité scientifique,aux auteurs des articles et contributions du catalogue, ainsi qu’à tous ceux et celles qui ont contribué à l’organisation et à la présentation de l’exposition.

Cette exposition est organisée par le musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac et la Réunion des musées nationaux – Grand Palais.

Commissariat de l’exposition

Antoine ChancerelConservateur en chef du patrimoine,musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac

Jean VaquerDirecteur de recherches au CNRS, UMR 5608 Traces, Toulouse

Jean-Jacques Cleyet-MerleDirecteur du musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac

Comité scientifique

Antoine ChancerelConservateur en chef du patrimoine,musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac

Jacques PelegrinDirecteur de recherches au CNRS, UMR 7055 Préhistoire et technologie,Nanterre

Pierre PétrequinDirecteur de recherches émérite au CNRSMSHE C.N. Ledoux, Besançon

Jean VaquerDirecteur de recherches au CNRS, UMR 5608 Traces, Toulouse

Musée national de Préhistoire

Jean-Jacques Cleyet-MerleConservateur général du patrimoineDirecteur

Marie-Cécile Ruault-MarmandeChargée des relations avec la presse

Scénographie

Alain DalisScénographe

Réunion des musées nationaux –Grand Palais

Jean-Paul CluzelPrésident

Valérie Vesque-JeancardDirectrice générale déléguée

Laurent SaloméConservateur en chefDirecteur scientifique

Marion MangonChef département des expositions

Catherine ChagneauChef de projet

Pascale SillardDirectrice de la communication, des relations publiques et du mécénat

Cécile VignotChef du service promotion et partenariats média

Florence Le MoingChef du service presse

Sous le haut patronage de

Madame Fleur PellerinMinistre de la Culture et de la Communication

Vincent BerjotDirecteur général des patrimoines

Marie-Christine LabourdetteDirectrice, chargée des musées de France

Remerciements

Réunion des musées nationaux – Grand Palais

Directeur des éditionsAlban de Nervaux

Directrice adjointe des éditionsMarie-Dominique de Teneuille

Chef du département du livreClotilde La Batide-Alanore

Responsable d’éditionAnne-Sophie Grouhel - Le Tellec

RelecteurAurélie Joiris - Blanchard

IconographeÉlise Vanhaecke

Directrice artistiqueCaroline Chambeau

GraphisteFrédéric Célestin

Responsable de fabricationPhilippe Gournay

Les textes ont été composés en Didot et en NimbusLes illustrations ont été gravées par APS-Chromostyle, Tours, FranceCet ouvrage a été achevé d’imprimer en juin 2015 sur les presses de l’imprimerie Graphius, Gand, Belgique

Dépôt légal : juin 2015ISBN: 978-2-7118-6296-2

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