TMS reveals a direct influence of spinal projections from human SMAp on precise force production
PAYSAGES ET SOLS DE LA ZONE D’ETUDE DU PROJET SMAP. COMMUNE RURALE D’OULED DLIM, MARRAKECH...
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PROGRAMME D’ACTIONS PRIORITAIRES A COURT ET MOYEN TERME POUR L’ENVIRONNEMENT (SMAP)
Projet :“PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA
PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE”
Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
PROJET COORDONNE PAR PROF. GIUSEPPE ENNE
S-O N-E
M6 (545)
M5 (515)
M4 (505)
M7 (560)
M8 (550)
M9 (520)
M4 Epilepti-calcic LUVISOL (Epiarenic)
M5 Calcic LUVISOL (Sodic)
M6 Epileptic CAMBISOL (Calcaric)
M7 Haplic LEPTOSOL (Calcaric)
M8 Lithic LEPTOSOL (Sodic, Eutric)
M9 Haplic LEPTOSOL (Sodic, Eutric)
7,8,9: patûrage degradé,
en érosion
4,5,6: plantation recente Atriplex
et patûrage mis en defen
Substrat
sub-affleurant
S-O N-ES-O N-E
M6 (545)
M5 (515)
M4 (505)
M7 (560)
M8 (550)
M9 (520)
M6 (545)
M5 (515)
M4 (505)
M7 (560)
M8 (550)
M9 (520)
M4 Epilepti-calcic LUVISOL (Epiarenic)
M5 Calcic LUVISOL (Sodic)
M6 Epileptic CAMBISOL (Calcaric)
M7 Haplic LEPTOSOL (Calcaric)
M8 Lithic LEPTOSOL (Sodic, Eutric)
M9 Haplic LEPTOSOL (Sodic, Eutric)
7,8,9: patûrage degradé,
en érosion
4,5,6: plantation recente Atriplex
et patûrage mis en defen
Substrat
sub-affleurant
7,8,9: patûrage degradé,
en érosion
4,5,6: plantation recente Atriplex
et patûrage mis en defen
Substrat
sub-affleurant
PAYSAGES ET SOLS DE LA ZONE D’ETUDE DU PROJET SMAP
COMMUNE RURALE D’OULED DLIM, MARRAKECH (MAROC)
CLAUDIO ZUCCA ET FRANCO PREVITALI
1
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PROGRAMME D’ACTIONS PRIORITAIRES 3
A COURT ET MOYEN TERME POUR L’ENVIRONNEMENT (SMAP) 4
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6
7
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PAYSAGES ET SOLS DE LA ZONE D’ETUDE DU PROJET SMAP 10
COMMUNE RURALE D’OULED DLIM, MARRAKECH (MAROC) 11
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13
Études réalisés dans le cadre des missions techniques organisées par le projet
Etude géopédologique zone d’étude Ouled Dlim: rapport final
Membres de l’équipe scientifique:
Franco Previtali, coordinateur scientifique
Salvatore Madrau, Claudio Zucca, Selim Kapur, Erhan Acka, Davide Bellavite, Veronica Colombo
Analyses chimiques et physiques réalisées dans les laboratoires de l’Université de Sassari et du DISAT-Milano-Bicocca, sous la supervision de Mario Deroma et Davide Cantelli
Traduction et révision de parties du texte, Oumelkeir Belkheiri, Valeria Petrucci
Juin 2007
Le contenu de la présente publication relève de la seule resopnsabilité de NRD et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant de l’avis de l a commission Européenne.
2007 - Centro Interdipartimentale di Ateneo – NRD
Nucleo Ricerca Desertificazione
Università degli Studi di Sassari
V.le Italia, 57
I-07100 Sassari (ITALY)
Tel: + 39 079 21.11.016
Fax: + 39 079 21.79.01
E-mail: [email protected]
Ce projet est financé par l’Union Européenne dans le cadre du Programme d’Actions Prioritaires à Court et Moyen Terme pour l’Environnement. Contract n. ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE”
Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5 Titre du Document : Rapport sur les activités effectuées dans les régions du Maroc et de la Tunisie
En adoptant une approche multidisciplinaire, le Projet a réalisé une série d’études
techniques complémentaires aux activités directes sur le terrain et qui ont pour but le renforcement des capacités et des connaissances locales concernant les techniques de restauration et de gestion des parcours dégradés.
Ci-dessous les 7 études réalisées:
1- Potentialités d’utilisation stratégique des plantes des genres Atriplex et Opuntia dans la lutte contre la désertification.
2- Intégration de l’approche participative dans le projet SMAP.
3- Evaluation pastorale des plantations réalisées dans les zones du projet SMAP.
4- Utilisation des SIG et télédétection pour le suivi-evaluation dans la zone du projet en Tunisie.
5- Apport de la géomantique et de la télédétection aux études de reproductibilité du projet
SMAP.
6- Sols et paysages de la zone d’étude du projet SMAP dans la commune rurale d’Ouled
Dlim, Marrakech \ Maroc.
7- Formes, paysages et sols de la zone d’études du projet SMAP à Feriana, Kasserine, Tunisie.
Coordination des équipes scientiphiques et definition des lignes directrices, par
Bellavite Davide, Zucca Claudio
EDITEURS:
Bellavite Davide, Zucca Claudio, Belkheiri Oumelkheir, Saidi Helmi
A citer comme suit:
Zucca C., Previtali F., 2007. Sols et Paysages de la zone d’étude du projet SMAP dans la Commune Rurale d’Ouled Dlim, Marrakech (Maroc). In Bellavite D., Zucca C., Belkheiri
O., Saidi H. [Eds]. Etudes techniques et scientifiques à l’appui de l’implémentation du projet démonstratif SMAP de Lutte Contre la Désertification. NRD, Université des Etudes de Sassari, Italie.
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TABLE DE MATIERE
RAPPORT EXÉCUTIF .......................................................................................................1
1. Aspects géologiques et géomorphologiques .............................................................3
2. Aspects géopédologiques ...........................................................................................15
3. Les unités de paysage et le sols ................................................................................17
4. Hypothèses pour une reconstruction paléo-environnementale.............................79
5. Les potentialités des sols de la zone d’étude. Implications pour les plantations
d’Atriplex n. ........................................................................................................................84
5.1. Caractéristiques et potentialités des sols par rapport aux plantations ....................... 84
5.2. Aptitudes spécifiques des sols par rapport aux plantations d’Atriplex n. ................. 91
5.2.1. Facteurs techniques............................................................................................ 92
5.2.2. Facteurs liés à la gestion/entretien des plantations ............................................ 98
Annexe I: données de base, occupation des sols, paysages ................................. 103
Annexe II: observations à niveau micromorphologique, effectuées pour certains
sols représentatifs .......................................................................................................... 123
Annexe III: resultats des recherches geopedologiques realisees dans les parcelles
d’atriplex (articles en publication) ................................................................................ 134
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RAPPORT EXÉCUTIF
Ce travail représente le rapport final concernant l’activité d’étude géopédologique réalisée
dans la zone d’intervention du projet au Maroc et, en particulier, dans les territoires de collines et de montagnes de la Commune Rurale de Ouled Dlim.
La nature de cette étude a été, en premier lieu, de reconnaissance, car jusqu’à maintenant
l’information concernant les typologies des sols de la zone d’étude et leur distribution est très limitée. Sa finalité est celle de contribuer, avec les autres études mises en place par le
projet, à mettre en évidence les raisons géopédologiques du succès généralisé qui peut être observé pour les plantations d’Atriplex nummularia effectuées avant et pendant le projet, de formuler des considérations qui puissent expliquer les situations caractérisées par plus
d’hétérogénéité des résultats, et de donner des indications pratiques concernant les critères à adopter pour le choix des sites pour des interventions futures.
D’un côté, l’approche adoptée avait pour but de couvrir toute la zone avec un nombre limité d’observations pour obtenir une idée générale de la distribution dans la zone des principaux types de sol; de l’autre coté on a cherché à intensifier les observations à
l’intérieur ou près des périmètres intéressés par les plantations, avec des approfondissements ponctuels d’une grande valeur qualitative.
En ce qui concerne le premier point, en considérant l’extension de la zone de travail (plus de 500 km²), la complexité géomorphologique, le manque d’informations précédentes et, surtout, les ressources disponibles limitées, on a choisi d’adopter une approche caractérisée
par une faible densité de relevés, focalisée surtout sur les zones destinées au développement pastoral et fortement intégrée par données de télédétection.
L’activité a été concentrée dans deux courtes missions de terrain, effectuées respectivement en janvier 2005 et en mai 2007 et auxquelles des experts internationaux venant d’Italie, Maroc et Turquie ont pris part. Les observations géoréférenciées ainsi
obtenues ont été au nombre de 40 environ, dont quelques-unes individualisées selon l’approche à "catena", ou toposéquence pour souligner les rapports spatiaux entre sols et
paysages. Parmi les observations il y a 25 profils avec une description morphologique et des analyses chimiques et physiques réalisées par des laboratoires italiens associés au partenaire coordinateur du projet. L’activité a été intégrée avec celle concomitante,
pendant la mission de l’an 2005, d’un autre groupe de travail chargé d’identifier et cartographier la couverture du sol et les unités de paysage selon des critères
physiographiques. Les informations recueillies et discutées concurremment sur le terrain par les deux groupes de travail ont été utilisées, ensuite, pour interpréter et classifier les images satellitaires expressément acquises.
En ce qui concerne le deuxième aspect traité, on a fait quelques approfondissements scientifiques de détail dans chaque mission principale et dans une troisième courte mission
expressément programmée et effectuée en janvier 2007. Pendant la mission de l’an 2005, on a recueilli un certain nombre d’échantillons de sol non perturbé sur lesquels on a effectué des observations micro-morphologiques. En plus, dans un certain nombre de
parcelles localisées dans les plantations d’Atriplex on a effectué des échantillonnages en triple pour considérer les relations sol-plante. Cette activité, qui, en plus, a fourni du
matériel pour une mémoire de fin d’études/thèse de l’Université de Milano-Bicocca, a
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contribué à la mise au point des approches expérimentales qu’on a suivies ensuite dans la
mission du mois de Janvier 2007, dans laquelle nombreuses parcelles ont été analysées systématiquement en générant ainsi des retombées significatives de caractère applicatif et
scientifique.
D’ultérieures observations spécifiques, réalisées pendant la dernière mission au mois de Mai 2007, ont finalement contribué à produire des hypothèses relatives à l’évolution paléo-
environnementale de certains secteurs de la zone d’étude qui aurait des conséquences significatives concernant les caractéristiques des sols actuels et leur potentiel agropastoral.
Dans ce rapport, les premiers chapitres donnent des informations générales et descriptives, obtenues de la pauvre bibliographie disponible et des observations directes, sur la géologie et la morphologie de la zone d’étude, tandis que les autres chapitres présentent les résultats
obtenus en mettant en relation toutes les observations pédologiques faites avec les unités de la carte d’Unité de Paysage réalisée au meme temps par le projet.
On a attaché les fiches descriptives concernant les observations de terrain considérées plus représentatives; le rapport sur les observations microbiologiques effectuées; le texte complet d’une publication internationale récente concernant les analyses de détail réalisées
suite à la mission du mois de Janvier 2007.
Finalement on signale que les connaissances et les matériels acquis pendant cette activité
on été valorisés au cours de programmes de formation organisés par le projet pour les staff techniques des Partenaires marocains et tunisiens.
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1. ASPECTS GÉOLOGIQUES ET GÉOMORPHOLOGIQUES
Du point de vue géologique, la zone d’étude peut être divisée en trois régions:
- Au sud, la plaine de l’Haouz, sur laquelle est bâtie la ville de Marrakech et où, dans
la partie septentrionale, l’ Oued Tensift la sépare des reliefs des “Jebilet”.
- Au centre, le secteur central du massif paléozoïque du Jebilet, la plus ancienne formation montagneuse du Maroc.
- Au nord, la plaine de la Bahira.
Selon la Carte Géologique à l’échelle 1:200000 (Huvelin, 1970), les deux plaines (en
considerant les seuls secteurs qui sont compris dans la zone d’étude, donc la partie plus méridionale de la Bahira et les proximités immédiates du fleuve Tensift au sud du massif collinaire) sont constituées par des sédiments du Plio-Villafranchien et du Pléistocène
ancien (conglomérats ou cailloutis et limons, encroûtés) et en partie mineure par des sédiments du Pléistocène indifférencié (conglomérats ou cailloutis et limons). On observe
une prévalence des premiers au Sud du massif et des seconds au Nord. Le long du fleuve il existe aussi des témoins isolés de terrasses couvertes par une croûte calcaire, reconnues comme affleurements du Pléistocène ancien ou moyen, de la “moyenne terrasse”,
encroûtée.
Cette étude se concentre sur la zone du Jebilet central et centre-occidental, qui occupe la
presque totalité de la zone d’intervention. Le massif des Jebilet se réfère au cycle orogénique hercynien. Cependant les systèmes actuels de failles sont aussi le résultat de l’action du plissement alpin suivant, responsable de la formation des voisins Haut Atlas et
Moyen Atlas, actif aussi sur les Jebilet, où il a aussi donné lieu à des phénomènes de soulèvement. L’observation des affleurements et des structures géologiques est facilitée
par une absence presque totale de végétation pendant toute l’année.
Le massif hercynien des Jebilet est formé par des roches paléozoïques, affectées de plis et localement recoupées de roches magmatiques acides et basiques. Les Jebilet sont
subdivisées en trois parties (El Harti et al., 2004):
• les Jebilet occidentales, formées par des schistes, calcaires et conglomérats d’âge variant
du Cambrien au Carbonifère ;
• les Jebilet centrales, formées par une série schisteuse rapportée au Viséen supérieur, connue sous le nom de schistes de Sarhlef; le massif est déformé et métamorphosé et
comporte un cortège magmatique varié acido-basique ;
• les Jebilet orientales, formées par une série flyschoïde d’âge Viséen supérieur.
La zone d’étude couvre le secteur plus occidental des Jebilet centrales (en bleu en figure 1) et la partie plus orientale des Jebilet occidentales (en gris et marron dans la même figure).
L’observation de la Carte Géologique (figure 1) montre que la partie collinaire de la
commune rurale de Ouled Dlim, est comprise dans deux unités géologiques principales, respectivement à l’Ouest et à l’Est d’un important système de failles qui court un peu à Est
du Jebel Bou Gader en direction Nord-Sud. Elles sont constituées :
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- à l’Ouest, par une formation attribuée dubitativement au Carbonifère supérieur, caractérisée par des schistes à bancs d’arkoses, des schistes à lits carbonatés (“schistes troués”).
- à l’Est par des affleurements du Carbonifère supérieur et inférieur (Viséen et Namurien), représentés par des Schistes du Sarhlef, avec des coulées et filons de roches éruptives acides et basiques hercyniennes.
En correspondance du système central de failles il affleure une formation, d’extension mineure, de l’Ordovicien supérieur (“Boutonnières de la région de Bou Gader”). D’autres affleurements secondaires, très limités, sont constitués par des conglomérats, des roches arénacées et des argiles violacées du Westphalien-Permien.
Du point de vue lithologique, les cartes géologiques disponibles ne donnent pas beaucoup
d’informations. Elles signalent la présence d’un faciès à micaschistes en correspondance du système central de failles, qui dérivent du métamorphisme régional hercynien, et des
affleurements de pegmatites dans le secteur sud oriental. Les Jebilet centrales comportent des corps magmatiques, sous forme de filons et d’intrusions disposés selon des alignements de direction NNE et ENE. En particulier on distingue une activité magmatique
dite pré-orogénique, qui se compose d’un cortège magmatique à dominance de roches basiques (gabbros et dolérites) associées à des termes acides (trondhjemites).
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Figure 1. Carte Géologique et Gîtologique des Jebilet au 1:200000. Royaume du Maroc. Sous-Secrétariat d’État au Commerce, à l’Industrie, aux mines et à la Marine Marchande. Direction des Mines et de la Géologie. Division de la Géologie, Service d’études des Gîtes Minéraux. Huvelin (1970).
Bahira
Jebilet
Haouz
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La nature tholéitique abyssale de ces matériaux et le type de déformation qu’ils
enregistrent concordent avec une mise en place contemporaine de l’ouverture du bassin paléozoïque des Jebilet centrales (El Harti et al., 2004). Les schistes du Sarhlef sont
considérés phyllades par Izawa e Ohsawa (2005) 1. Sous l’effet de la déformation hercynienne, l’ensemble des schistes des Jebilet centrales et des roches associées a subi un plissement très serré, accompagné d’une schistosité de flux subméridienne. De plus, le
Massif des Jebilet centrales est affecté par un champ de failles de direction majeure NE–SW à E–W. Le métamorphisme syntectonique rend difficile l’étude lithostratigraphique et
a effacé en grande partie les structures originelles (El Harti et al., 2004).
Des études récentes effectuées par des traitements d’image satellitaire (El Harti et al., 2004) ont souligné la présence d’un graben kilométrique qui se matérialise sur le terrain
par un niveau repère de calcaire gréseux saillant, découpé par des failles subéquatoriales au niveau des talwegs (figure 2). L’épaisseur du calcaire gréseux est de 120m dans la partie
centrale du graben et de 50m vers les bordures, et fait partie du flanc normal d’un pli subméridien qui structure la région.
1 “The geology of Visean, upper Carboniferous, in the central Jubilet area and Guemassa district, is
composed of pelite rocks, acid volcanic rocks, basic volcanic rocks, rhythmic alternation, phyllite of the
Sarhlef Formation, and carbonate rocks and pelite rocks of the Tequsim Formation that is the upper of the
Sarhlef Formation. Sedimentary rocks consist of shale, slate and schist and include much sericite, chlorite
etc. by microscopic observation and X-ray diffraction. They are highly affected by regional metamorphism
and alteration of ore mineralization.”
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Figure 2. Spatiocarte qui montre la structure en graben des Jebilet centrales. 1: schiste du Viséen supérieur, 2: calcaire gréseux du Viséen supérieur, 3: corps magmatique basique pré-orogénique, 4: corps magmatique acide pré-orogénique, 5: corps magmatique composite pré-orogénique, 6: faille de Mesret. El Harti et al., 2004.
Sur la base des observations de terrain, même si elles n’ont pas été systématiques, mais plutôt occasionnelles et localisées, les roches métamorphiques schisteuses semblent être la
typologie lithologique dominante dans les deux formations principales. Dans le secteur occidental on observe surtout les phyllades quartzifères, tandis que dans le secteur oriental les schistes argileux et les schistes chloritiques sont plus représentés.
Partout on trouve fréquemment des filons de quartzite, concordant avec les plans de schistosité et ont une extension relativement réduite. On a observé aussi, avec une
incidence plus limitée, des grès, grès quartzeux feldspathiques, siltites, métasiltites calcaires, calcschistes et calcaires recristallisés, sur la localisation desquelles on reviendra au cours de la caractérisation des unités de paysage.
Du point de vue morphologique, Beaudet et Ruellan (1967), décrivent la zone de la façon suivante: «la chaîne des Jbilet ferme au N le Haouz de Marrakech. Les plis hercyniens SW-
NE, faits de terrains sédimentaires et métamorphiques, ont subi postérieurement un
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bombement W-E. Aussi, la chaîne est-elle discontinue: les roches dures se dressent en
corniches méridiennes séparées de larges cols et de surfaces partielles inscrits dans les terrains tendres par plusieurs cycles d’érosion tertiaires et quaternaires. Au SE et au S du
môle primaire central, se tiennent les plaines intérieures. Le Haouz de Marrakech est une dépression modérément subsidente entre le Haut Atlas au S et les Jbilet au N. Les dépôts tertiaires (Oligo-Miocène et Pliocène) résultant de la démolition du Haut Atlas s’y sont
accumulés, déformés par des ondulations qui laissent affleurer localement le socle primaire. Au Quaternaire, des cônes de déjection caillouteux, mis en place à partir des
foums atlasiques (débouchés de vallées) ont repoussé vers le N le cours du Tensift.»
Les processus géomorphologiques exogènes, qui ont agi avec une particulière intensité à cause de la forte érosivité du climat, ont modelé les formes de ce territoire en engendrant
des collines aux formes plutôt douces (figure 3), exceptée la chaîne montagneuse du Jebel Bou Gader qui s’étend en direction NE-SO et divise la zone d’étude presque en deux
parties. Les morphologies plus douces sont associées surtout aux affleurements de schistes argileux en relation à leur majeure dégradabilité par rapport aux phyllades quartzifères.
Figure 3. Morphologie douce du relief, typique dans la zone d’étude. Photo A.Grignaschi, 01/2005.
Au-delà des différences lithologiques, on observe partout l’action des forces d’érosion éolienne et, surtout, hydrique qui ont modelé les formes selon les mécanismes typiques
agissants dans les régions arides. Les formes plus typiques du relief qu’on observe sont les glacis, soit d’érosion, soit d’accumulation. Les glacis d’accumulation sont représentés surtout au nord de la zone et montrent typiquement une partie sommitale plus raide, parfois localisée autour d’un affleurement rocheux (butte-témoin), racheté en bas avec une surface faiblement inclinée sur lesquelles ont agis des processus d’érosion diffuse: le glacis ou
pédiment (figure 4 et 5). Ces glacis sont normalement exploités pour la production agricole et parfois ils se présentent sillonnés par des ravins (gully), même profonds.
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Figure 4. Pédiment (glacis) au pied d’un affleurement de grés quartzeux près du périmètre pastoral Sidi Haddi (1). Photo A.Grignaschi, 01/2005.
Figure 5. Pédiment (glacis) au pied d’un affleurement de grés quartzeux près du périmètre pastoral Sidi Haddi (2). Photo C. Zucca, 01/2007.
Une large partie du secteur méridional de la zone d’étude est caractérisée, au contraire, par une vaste surface d’érosion qui, avec une pente plutôt douce et régulière, même si
densément incisée par un réseau hydrographique orienté selon la direction NS, s’étend de la chaîne du Jebel Bou Gader jusqu’à l’Oued Tensift (figure 6). Le substrat y est presque toujours sub-affleurant (figure 7).
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Figure 6. Vaste glacis d’érosion près du périmètre pastoral Abda Skarna. Photo C. Zucca, 01/2007.
Figure 7. Schiste subaffleurant à la surface du glacis d’érosion. Photo C. Zucca, 01/2005.
Les hautes parties des versants des reliefs principaux sont généralement raides et
dépouillées. Des talus détritiques limités peuvent être observées dans les parties basses des versants seulement dans les zones où les dynamiques érosives sont moins actives, et en
particulier dans les vastes vallées qui s’ouvrent à l’Ouest du Jebel Bou Gader (figure 8). La douceur des formes devient localement plus escarpée à cause de facteurs divers. Les schistes affleurent souvent avec une disposition sous-verticale, surtout dans le secteur
méridional de la zone, en donnant lieu, dans les zones plus érodées, à des surfaces rocheuses et très raboteuses (figure 9, 10, 11). Dans le même secteur on observe aussi
fréquemment un massif d’encroûtement carbonaté qui arrive en profondeur parmi les plans de schistosité. (figure 12).
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Figure 8. Glacis d’accumulation couvrant la partie basse du versant d’un relief situé à coté d’une des vastes vallées qui s’ouvrent à l’Ouest du Jebel Bou Gader. Photo C. Zucca, 05/2007.
Figure 9. Plans de schistosité évidents le long des versantes collinaires. Photo A.Grignaschi, 01/2005.
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Figure 10. Reliefs en érosion avec aspérité de la surface accentuée par la disposition subverticale des schistes. Photo S. Madrau, 01/2005.
Figure 11. Schistes argileux affleurants avec disposition subverticale dans des zones à érosion intensive. Photo C. Zucca, 01/2005.
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Figure 12. Schistes chloritiques affleurants, avec disposition sub-verticale et encroûtés par carbonate secondaire. Photo C. Zucca et V. Colombo, 05/2007.
Les différences d’érodibilité de la roche se manifestent aussi en correspondance des filons de quartzite lesquels, étant très résistants, donnent lieu à des petits reliefs caractéristiques,
isolés et blancs, car ils ne sont pas couverts de sol à cause de l’altérabilité réduite (figure 13). A partir de ces filons de quartzite et des lits de quartz présents dans les schistes, se forment les cailloux qu’on observe souvent à la surface du sol dans cette région.
Figure 13. Relief isolé généré par un filon de quartzite (le sommet en avant-plan). Photo A.Grignaschi, 01/2005
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Un autre élément qui se détache fortement dans le paysage est donné par les affleurements
de roches volcaniques, qui intéressent le secteur sud-est de la zone d’étude et qui forment des reliefs isolés ayant une coloration typique brune (figure 14 et 15). En plus, les corps
filoniens basiques peuvent donner lieu à des amas de gros blocs arrondis par la corrosion éolienne et le thermoclastisme (figure 16).
Figure 14. Le profil brun caractéristique du Menaa el Kahla, isolé dans le paysage dans le fond du Jebel Bou Gader. Photo C. Zucca, 02/2004.
Figure 15. Le relief de Menaa el Kahla, d’un point d’observation plus rapproché. Photo C. Zucca, 02/2004.
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Figure 16. Affleurement d’un filon doléritique en gros blocs arrondis. Photo S. Madrau, 01/2005
2. ASPECTS GÉOPÉDOLOGIQUES
Dans la zone d’études, peu d’observations de nature géopedologique ont été faites jusqu’à maintenant, à cause de son pauvre intérêt agronomique. Les connaissances pédologiques disponibles au Maroc (Badraoui et Stitou, 2001; Badraoui, 2006) sont fragmentaires et
concernent surtout des zones à potentiel de développement agricole.
La Carte des sols du Maroc à l’échelle 1:2.000.000 MADRPM (1996) a un niveau de détail
très limité par rapport aux finalités de notre travail. Les informations de synthèse indiquées dans l’Atlas de l’Agriculture (Berkat et Tazi, 2004) signalent seulement que “les lithosols dominent” dans toute la région du Jebilet. Ce fait n’a pas été par ailleurs confirmé par la
présente étude, car les sols avec un degré de développement majeur résultent en effet plus fréquents que les lithosols.
L’ancienne carte à l’échelle 1:1.500.000 (Cavallar, 1950) ramène tout le massif à une seule
grande unité cartographique qui comprend d’autres zones aussi. Telle unité est décrite comme constituée par des “sols châtains rouges claires squelettiques en association avec
des sols primitifs incomplètement développés et érodés, et avec des espaces rocheux (Djebilet) sur des roches Paléozoïques et éruptives”.
Billaux et Bryssine (1967) parlent seulement occasionnellement des sols du Jebilet, pour
mettre en évidence la présence dans la zone de témoins de «sols rouges méditerranéens sur schiste non calcaire»2, fait qui a été en effet observé au cours de la présent e étude. Ils
2 «Il existe également de nombreux restes de sol rouge sur schiste dans des massifs montagneux au climat
actuel surtout aride, entièrement déboisés et fortement érodés: chaîne des Jbilet, massif des Rehamna, où la
pluviosité est de 250-400 mm» (page 83).
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soulignent encore la maigre présence de “sols calcomagnésimorphes”3, chose qui ne
correspond pas à ce qui a été observé dans la zone d’étude. Finalement les auteurs su-cités indiquent en général la présence de “régosols”4.
Quelques relevés plus détaillés (Moreau, 1973a et 1973b) sont disponibles pour la seule plaine du Haouz et pour les deux rives du Tensift (jusqu'à un/deux kilomètres au Nord du fleuve), en comprenant, donc, la bande plus méridionale de la zone d’étude. La
cartographie au 100.000 montre de l’Ouest à l’Est, la prévalence de différentes associations de sols (figure 17) qui semblent être en relation avec le degré d’érosion et altération du
substrat schisteux et avec la présence ou non d’épandages alluviaux fins et/ou croûte calcaire:
--à l’Ouest, il y a une prévalence de sols peu évolués ou très érodés, développés
directement sur schiste ou sur schiste altéré: dans ce cas on observerait des traces de rubéfactions résiduelles;
--dans le secteur central les lithosols sont associés à sols isohumiques bruns sub-tropicaux en présence de schiste altéré à remaniement superficiel;
--dans la partie orientale, caractérisée par la présence d’épandages alluviaux fins et/ou
croûte calcaire, il y a une alternance de sols halomorphes ou une association de sols peu évolués sur croûte et de sols isohumiques bruns sub-tropicaux (en présence d’encroûtement
grano-nodulaire à remaniement superficiel).
En outre, les auteurs signalent:
--sols isohumiques, siérozems et sols bruns sub-tropicaux, respectivement en
correspondance des alluvions fins des affluents de droite du Tensift et de quelques affleurements de volcanites (ici en association avec d’autres sols peu évolués); cette
information est potentiellement intéressante et complémentaire pour cette étude car ces surfaces, d’extension très limitée dans la zone d’étude, n’ont pas fait l’objet d’observationes directes. Il faut pourtant observer que le caractère isohumique semble être
seulement résiduel et a été observé dans peu de sols dans la zone d’étude: dans toutes les observations les sols sont marqués par les caractères halomorphes et carbonatiques.
3 «En fait, on trouve des sols calcomagnésimorphes, au Maroc, pratiquement partout où il y a des roches
calcaires en place, c’est-à-dire dans la plus grande partie du pays. Les seules régions du Maroc où il n’y ait
pas de calcaires sur de vastes surfaces sont: le Plateau Central, une partie de la Meseta côtière, une partie du
Rif (schistes), le Haut Atlas occidental (roches cristallines acides et schistes), une partie de 1’Anti-Atlas
(roches cristallines acides, roches volcaniques, schistes, quartzite), les Rehamna et les Jbilet (schistes) » Page
85.
4 «Les régosols couvrent rarement des surfaces continues importantes, sauf dans le Rif. On les trouve
associés à des sols peu évolués d’érosion et aux sols évolués climaciques, sur les principaux types de roches
suivants: (.........) dans les massifs des Rehamna et des Jbilet» (page 97).
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Figure 17. Détail de la Carte des sols et de la légende de Moreau (1973b), découpés pour représenter seulement les zones d’intérêt du projet (droite hydrographique du Tensift).
3. LES UNITES DE PAYSAGE ET LE SOLS
Les unités de paysage auxquelles on se réfère dans cette étude sont celles définies dans la Carte réalisée en précédence dans le cadre du même projet, à l’aide d’images satellitaires Landsat. La légende de cette Carte a été développée pour une zone bien plus vaste que la
zone objet de l’étude, elle contient donc des généralisations assez poussées. Elle a été de ce fait légèrement modifiée, au cours de l’étude géopédologique, sur la base des données
d’occupation des sols, géologie et observations de terrain, relatifs aux seuls polygones inclus dans la zone d’étude. Le tableau 2 décrit synthétiquement chaque unité. Les notes ajoutées contiennent des informations considérées intéressantes par rapports aux buts de ce
travail. Parmi les sources utilisées, la “Carte de l’Occupation du Sol” (réalisé par Marini et al., 2007, parallèlement à la “Carte des Unités de Paysage”) et la Carte de vocation et d’aménagement que la DPA de Marrakech a fait réaliser en 2000.
Le tableau indique aussi les types de sols qu’on a observés dans les unités de paysage et les observations et les profils qui les représentent. Cela a été fait avec le seul objectif de
contribuer à la description des paysages avec des références pédologiques basées sur un nombre limité d’observations et sans avoir la prétention de produire une véritable carte des
sols, ce qui serait bien au delà des objectifs de l’étude. Les «sols-types» sont donc proposés à titre indicatif, étant donné que les efforts déployés n’ont pas permis d’évaluer l’hétérogénéité des unités cartographiques.
Le tableau 1 résume des information de base (codes et coordonnées) pour les 39 observations pédologiques géoréferencièes. Quelques points de relevé (voir tableau) ont
été situés directement sur la Carte topographique à l’échelle 1:50000 à cause d’une indisponibilité temporaire du GPS. La figure 18 montre l’emplacement des observations par rapport aux unités de paysage. Ces dernières ont été légèrement modifiées par rapport
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aux originelles, à l’aide d’images satellitaires à haute résolution Ikonos. Les analyses de
laboratoire effectuées sont énumérées comme suit:
- pH (H2O, KCl, Es5) - CaCO3, g/kg - Sable grossier (2-0.1mm), %
- Sable fin (0.1-0.05mm), % - Sable total, %
- Limon grossier (0.05-0.02mm), % - Limon fin (0.02-0.002mm), % - Limon total, %
- Argile (<0.002mm), % - C.O. et M.O, % (W&B)
- CEC, cmol/kg - CEC (argiles), cmol/kg - Na, K, Ca, Mg, échangeables, cmol/kg
- TSB, % - CE, dS/m (mS/cm)
- Na K Ca Mg, extract saturé, cmol/kg - ESP, % - SAR, extrait saturé
- SO4, Cl, NO3, sur extrait 1/5, cmol/kg - AWC, calculée avec CE, mm
Tableau 1. Type d’observation pédologique: A = profil décrit et classifié sur le terrain; B = profil décrit et échantillonné, analyses chimiques et physiques, classification effectuée sur la base des résultats des analyses.
Code type Long Lat altitude position
M1 B 564600 3515980 380 gps
M2 A 567565 3512869 360 gps
M3 A 567591 3512786 370 gps
M4 B 574996 3530389 505 gps
M5 B 574984 3530354 515 gps
M6 B 574952 3530324 545 gps
M7 B 574885 3530224 560 gps
M8 B 574870 3530214 550 gps
M9 B 574810 3530093 520 gps
M10 B 563403 3536501 495 gps
M11 B 563456 3536462 495 gps
M12 B 563551 3536642 495 gps
5 Extrait de pâte saturée
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M13 B 563271 3536400 500 gps
M14 B 563138 3536432 505 gps
M15 B 563042 3536151 535 gps
M16 B 563033 3536090 545 gps
M17 B 563093 3536207 535 gps
M18 B 566827 3533441 565 gps
M19 B 565180 3531084 525 gps
M20 B 565195 3531078 525 gps
M21 B 565243 3531049 529 gps
M22 B 566788 3526017 570 gps
M23 B 566791 3525978 565 gps
M24 B 566833 3525897 550 gps
M25 B 566898 3525679 580 gps
M26 B 559938 3512252 320 gps
M27 B 567681 3512726 360 gps
M28 A 562893 3517548 415 gps
M29 A 566603 3518948 434 gps
M30 A 567305 3523785 560 gps
M31 A 562166 3520862 473 gps
M32 A 562230 3521540 475 carte
M33 A 558620 3523370 415 carte
M34 A 559040 3524440 425 carte
M35 A 560170 3525210 440 carte
M36 A 562700 3527440 480 carte
M37 A 561910 3533790 520 carte
M38 A 568647 3518333 410 gps
M39 A 572749 3514274 363 gps
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Figure 18. Unités de paysage et observations pédologiques. Surface totale de la zone d’étude: 56948ha.
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Tableau 2. Unités de Paysage et observation pédologiques. Surface totale de la zone d’étude: 56948ha.
Code Surface
%
Description Notes Observations pédologiques
(en gras les observations
choisies comme représentatives)
a1
2,5 Alluvions récentes. Lit des cours d'eau. Pente faible.
Parcellaires.
a2
0,7 Alluvions en terrasse. Pente faible.
Lit des cours d'eau secondaires.
Cultures mixtes.
b1
4,7 Substrat constitué par dépôts
carbonatés. Graben avec incision fluviale à pattern sub-parallèle.
Pente faible.
Cultures céréalières et oliveraies prédominantes.
Les unités a1, a2, b1 n’ont pas été objet d’observations particulières parce que il s’agit en général de surfaces agricoles non destinées à stratégies de développement pastoral.
Elles sont aussi très peu étendues à l’intérieur de la zone d’intervention du projet, avec l’exception de b1, laquelle pourtant, d’après la Carte de l’occupation du sol, est entièrement dévouée aux cultures annuelles associées aux cultures permanentes.
Les trois unités ont été assez bien décrites par Moreau (1973a et 1973b).
Selon la Carte géologique, a1 et a2 incluent principalement alluvions du Pléistocène récent – Holocène et du Plio-Villafranchien et Pleistocène
ancien, dans la zone du Oued Tensift et du Oued El Hallouf. L’unité b1 couvre surtout des affleurements du Plio-Villafranchien et Pleistocène ancien, mais aussi le Paléozoïque, dans le secteur oriental de la zone
d’étude.
b2
4,6 Substrat constitué par dépôts carbonatés. Plaine d’origine
structurelle (Graben).
Pente faible.
Pour l’unité b2, les considérations faites ci-dessus restent valides.
Tout de même on a fait des observations en poursuivant une catena qui coupe premièrement l’unité g2.
Selon la Carte géologique, b2 couvre surtout les affleurements du Plio-
M12
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Cultures céréalières prédominantes. Villafranchien et Pléistocène ancien et du Pléistocène indifférencié qui
bordent la limite nord de la zone d’étude.
c1
8,0 Substrat schisteux.
Pente faible.
Surfaces ondulées faiblement incisées.
Cultures céréalières prédominantes (surtout hors zone projet) avec espaces
ouverts pâturés et espaces à végétation clairsemée.
L’unité c1 couvre une partie importante de la Commune de Sidi Chiker, mais intéresse aussi, avec une surface non négligeable, le secteur SO de
la zone d’étude et une zone restreinte au marge centre oriental. Dans cette dernière coté, comme dans l’autre polygone qui occupe l’extrémité SO de la zone, peut-être à cause de la proximité des exploitations
agricoles et d’une pente un peu plus douce, toute les surfaces ont été mises en culture. Un profil a été ouvert plus à l’est, dans une zone où le
développement des plantations pastorales est très dynamique.
L’unité reste pourtant sous échantillonnée, en particulier en tenant compte le l’hétérogénéité montrée par les différents affleurements à
l’examen des images satellitaires.
Selon la Carte géologique, c1 couvre également des affleurements très hétérogènes.
M28
c2
0,0 Substrat schisteux avec affleurements de quartzites. Pente faible. Paysage
caractérisé par de longues crêtes alignées NNE-SSO interrompues par des structures tectoniques E-O qui
dominent le cours des fleuves.
Utilisation mixte du sol, en général cultivé.
L’unité c2 n’est pas présente dans la zone d’étude (elle a été décrite plus à l’ouest, dans les Communes de Ras El Ain et de Sidi Chiker).
c3 2,2 Substrat schisteux. Relief de collines à formations alignées. Larges zones avec
L’Unité c3 occupe une surface limitée dans la zone du projet (dans le secteur NO) et des surfaces plus importantes dans les Communes
M37
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des affleurements rocheux.
Pente faible.
Utilisation du sol avec prédominance
de céréaliculture et de zones naturelles ou agro-forestières.
voisines, à l’ouest. Le profil décrit est inclus dans le seul polygone
présent.
Selon la Carte géologique, c3 couvre presque exclusivement la formation des schistes du Carbonifère supérieur.
c4
3,3 Substrat schisteux et volcanique (diques). Reliefs isolés.
Pente faible à moyenne.
Végétation presque inexistante.
L’unité c4 couvre une extension très limitée. D’après la Carte géologique, et selon les observations de terrain, elle est quasi totalement occupée par des affleurements de volcanites en diques et leurs colluvions (couvrant les schistes sous-jacentes) qui constituent les
reliefs isolés mentionnés par la légende. En considérant la morphologie complexe et l’absence de vocation pastorale de l’unité, on n’y a pas fait d’observations spécifiques.
Certaines associations de sols qu’on peut observer dans cette unité sont décrites par Moreau (1973a et 1973b).
c5 9,9 Substrat schisteux.
Pente forte. Morphologies rugueuses, reliefs sur formations paléozoïques
pliées sujettes à d'importants phénomènes de déplacements tectoniques.
Végétation presque inexistante.
L’unité c5, avec la g6, inclut les zones à morphologie plus âpre et
recoupée de la zone du projet. La végétation y est presque inexistante (roche nue dominante d’après la Carte de l’occupation du sol) et les sols en général très peu développés. La Carte de vocation et d’aménagement considère ce domaine comme zones à destiner uniquement à la réhabilitation et conservation des sols.
Selon la Carte géologique, c5 couvre d’une façon transversale de substrats Paléozoïques différents, mais intéresse surtout la formation des schistes du Carbonifère supérieur, où les morphologies complexes
décrites par l’unité sont plus fréquentes.
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g1
4,9 Dépôts sur les versants et couvertures
alluviales.
Surfaces sub-plates à accumulation ou
avec de faibles incisions.
Utilisation du sol avec prédominance de céréaliculture et de larges espaces
ouverts.
L’unité est présente dans la partie ouest de la zone d’étude et occupe
une succession de petites surfaces qui bordent le Oued El Hallouf. Un polygone a été aussi délimité dans le secteur de NE. Ceux-ci se
détachent, par rapport à l’unité g2 qui souvent les inclut, par les formes plus douces, la présence de zones d’épandages alluvial plus prononcées et la manque de couverture végétal liée peut être au surpâturage.
Selon la Carte géologique, g1 caractérise des substrats Paléozoïques différents, mais intéresse surtout la formation des schistes du
Carbonifère supérieur.
M33
g2
23,4 Nombreux glacis sur substrat colluvial ou schisteux.
Pentes à gradient d'inclinaison.
Surfaces à inclinaison moyenne avec incisions considérables et phénomènes
d'érosion accélérée, parfois versants en recule.
Couverture végétale à buissons
clairsemés et localement à cultures céréalières.
L’Unité g2 couvre une grande surface; du point de vue géopédologique et morphologique, présente une hétérogénéité importante. Le niveau de détail adopté ne permet pas de reconnaître des sous unités, mais
plusieurs profils et catena on été décrits dans des secteurs différents.
Au sud (1 et 29), où il y a une prévalence de la forme de glacis
d’érosion sur substrat schisteux. Au nord (catena 10, 11, 13, 14, 15, 17, 16) et au centre-ouest (34, 35, 36), on observe des couvertures colluviales plus importantes et des sols plus évolués (parfois en
érosion).
Dans le secteur central des reliefs à pente accentuée (catena 22, 23, 24)
s’alternent à surfaces à pente très faible et couverture colluviale importante (profil 25).
Selon la Carte géologique, g2 couvre des affleurements très hétérogènes.
M1;
M29;
Catena M10, M11, M13,
M14, M15, M16, M17;
M34; M35; M36;
Catena M22, M23, M24;
M25
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25
g3
13,7 Substrat schisteux avec couverture
colluviale ou alluviale.
Pentes faibles. Surfaces faiblement
inclinées incisées linéairement par des cours d'eau de moyenne importance à drainage sub-parallèle.
Couverture végétale à buissons clairsemés et localement à cultures
céréalières.
L’unité g3 occupe deux grandes surfaces dans la partie sud de la zone
d’étude, qui constituent les parties inférieures et moins inclinées du vaste glacis descendant du massif jusqu’au Oued. Au moins deux sous-
paysages peuvent y être reconnus, le premier à l’est, avec des vastes surfaces à pente très faible, destiné principalement à la céréaliculture (profil 39), le deuxième à l’ouest, en situation de terrasse alluvial parfois
couverte par croûte calcaire, avec pente variable et érosion hydrique localement active, souvent surpâturée et dénuée, parfois objet de
plantation pastorale (profil 26).
Selon la Carte géologique, g3 couvre des affleurements très hétérogènes et, dans le cas du polygone situé plus à l’ouest, complexe (contact entre
les deux formations principales du Paléozoïque). L’unité inclut aussi des couvertures alluviales anciennes et récentes, en affleurements isolés.
M26;
M39
g4
5,9 Substrat schisteux. Surfaces sub-
horizontales avec reliefs collinaires. Incisions fluviales sous forme de méandres à ébauche structurale.
Pentes faibles.
Prédominance de céréaliculture avec
présence de cultures permanents et espaces ouverts.
L’unité g4 est représentée par deux polygones principaux, au centre
nord de la zone d’étude. L’aspect de l’unité apparaît relativement homogène sur le terrain, caractérisé par morphologie ondulée à hauts et bas structuraux. L’unité a été décrit avec un profil isolé (18) et une
catena (19, 20, 21).
Selon la Carte géologique, g4 inclue presque exclusivement la formation des schistes du Carbonifère supérieur.
M18;
Catena M19, M20, M21;
g5
2,4 Substrat schisteux avec couverture colluviale. Vaste vallée orthoclinaire.
Pentes faibles ou moyennes.
Couverture végétale clairsemée,
L’unité g5 est représentée par un polygone principal, qui occupe la vallée mentionnée en légende, au centre-ouest de la zone d’étude. Deux
profils ont été décrits (31 et 32), qui caractérisent des situations de bas de versant, faiblement incisés. Au contraire on a pas dévoué des
observations particulières aux couvertures alluviales plus ou moins
M31, M32;
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26
espaces ouverts, ou cultures
céréalières.
récentes qui bordent le oued principal et qui ont supposément une
meilleure vocation céréalière.
Selon la Carte géologique, g5 couvre presque seulement la formation des schistes du Carbonifère supérieur, avec des couvertures alluviales anciennes en affleurements isolés.
g6
8,8 Substrat de la série paléozoïque en bancs conformes aux principales
directions tectoniques. Morphologie collinaire allongée en banquettes mises
en évidence par une érosion sélective.
Pentes de moyennes à hautes.
Couverture végétale presque absente.
L’unité g6 inclue les situations à morphologie plus complexe observables en correspondance des affleurements géologiques cités ci-
dessous. Une catena (profils 4, 5, 6, 7, 8, 9) a été analysée dans la partie nord du polygone principal, où les pentes sont en peu moins prononcées
et plusieurs interventions de plantation pastorales ont été récemment réalisées.
Un profil (M30) a été décrit dans la zone de transition entre c5 et g6
(localité Kat Laazara, correspondant au système de failles qui forme le contact - boutonnière - entre le deux principaux domaines géologiques),
où des formes plus douces existent et des sols qui montrent les signes d’un ancien développement. Ces sols ont fait récemment l’objet d’une campagne extensive de plantations pastorales. Un niveau de détail plus
élevé aurait peut être permit d’y reconnaître une sous-unité. A présent le profil M30 ne peut pas être considéré suffisamment représentatif de
l’unité.
Selon la Carte géologique, g6 inclue presque seulement la formation des schistes du Sarhlef (Viséen – Namurien), en particulier de la zone de
contact où la présence d’un faciès à micaschistes est signalée. Fréquente est la présence de corps effusifs.
Catena M4, M5, M6, M7, M8, M9,
(M30)
g7 4,7 Substrat colluvial/alluvial. L’unité g7 est représentée par un polygone principal au centre sud de la
zone d’étude. Deux sous-unités sont en effet distinguables. Au nord,
M2, M3, M27,
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27
Vastes cônes alluviaux d’ordres
différents. Pente faible.
Grands cônes de déjection de différents
âges
Couverture végétale très clairsemée, présence de céréaliculture.
avec présence des colluvions (profil 38) et au sud, glacis d’érosion avec
chloritoschistes subaffleurants (profil 2, 3, 27).
Selon la Carte géologique, g7 couvre presque seulement la formation des schistes du Sarhlef (Viséen – Namurien), avec des couvertures alluviales anciennes en affleurements isolés. Un grand affleurement de chloritoschistes noirs, presque dénués existe dans la partie sud de
l’unité.
M38
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28
Avec détail topographique (échelle originaire, 1:50000); fenêtre Landsat (composition 432, image 3 février 2000); photo station et profil.
Unité B2 - Profil M12 (photos C. Zucca et S. Madrau, 01/2005)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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29
Description
Marrak 12
Date de prélèvement 11-01-2005
Commune Ouled Dlim
Localité Périmètre pastoral di Sidi Haddi
Coordonnées UTM WGS 84 29R 563551 3536642
Altitude 495 m s.n.m
Exposition NE (40° N)
Pente < 2%
Substrat lithologique Grès du Silurien
Occupation du sol et Végétation
Emblave (orge) avec un degré de couverture du sol presque nul.
Steppe clairsemée.
Géomorphologie Surface faiblement inclinée de deux glacis d’accumulation de diverses époques, entrelacées et superposées.
Erosion Hydrique prévalente et éolienne, de type diffus et canalisé et d’intensité de faible à modérée.
Observations L’horizon de surface est labouré. Le tapis de graviers et de galets est normalement présent mais il a été partiellement désagrégé par le travail mécanique de l’horizon de surface. Absence d’affleurements rocheux. Le profil a été ouvert le long de la rive d’un sillon d’érosion hydrique.
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30
Ap 0-15 cm
Limite inférieure: abrupte et régulière. Humidité: de sec à humide. Couleur de la matrice: 7,5YR 4/4. Eléments organiques: absents. Squelette: 10-15 % en volume, de forme arrondie et de dimensions moyennes et petites. Revêtements: absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse de moyennes dimensions et nette. Consistance: non fragile à l’état sec. Porosité: pores nombreux, de très fins à moyens. Effervescence au HCl: forte. Drainage: bon. Racines: peu nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique: très faible
(Annélides).
C 15-25 cm
Limite inférieure: abrupte et régulière. Humidité: de humide à sec. Couleur de la matrice: 7,5YR 4/6. Eléments organiques: absents. Squelette: 80 - 90 % en volume, de forme arrondie et de dimensions moyennes et petites. Revêtements: absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse, à particules éparses et fines, peu nette. Consistance: non fragile à l’état sec. Porosité: pores nombreux, de fins à moyens. Effervescence au HCl: forte. Drainage: bon. Racines: absentes. Activité biologique: absente.
2Btb 25-50 cm
Humidité: de humide à sec. Couleur de la matrice:7,5YR 4/4. Eléments organiques : absents. Squelette: 15% en volume, de forme arrondie et de dimensions petites. Revêtements argileux de couleur plus brune que celle dans la matrice du sol. assez nombreux sur les agrégats et dans les pores. Structure: polyédrique anguleuse, très nette, avec agrégats de dimensions de moyennes à grossières. Consistance: non fragile à l’état sec. Porosité: pores très peu nombreux et très fins. Effervescence: forte. Drainage: bon. Racines: absentes. Activité biologique : absente.
Classification (WRB 2006)
Haplic Regosol (Calcaric, Sodic, Thapto-Luvic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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31
Unité C1 - Profil M28 (photos C. Zucca et V. Colombo, 05/2007)
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32
Description
Marrak 28
Date de l’observation: 13-05-07
Commune Rurale: Ouled Dlim.
Localité: Dr. Laaroussi
Coord. UTM WGS 84: 29R 562893 3517548
Altitude: 415 m s.n.m.
Exposition: Sud
Pente: 4-5%
Lithologie: Schistes chloritiques à filons de quartz.
Occupation du sol et végétation Céréaliculture aléatoire ou pâturages herbacés naturels.
Végétation absente.
Notes sur le paysage: Unité c1. Surface faiblement ondulée et incisée.
Erosion: Hydrique de type diffus, d’intensité faible.
Observations sur la surface du sol: Couverture caillouteuse 85%; fourmilières observables à la surface.
Description expéditive du profil
A 0-18 cm Structure très faible.
Bt 18-25cm Horizon illuvial faiblement développé; présence de calcicutans (illuviation carbonatique)
C/R Plus de 25cm Schistes chloritiques
Classification expéditive WRB 2006
Salic LEPTOSOL (Calcaric, Aridic, Skeletic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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33
Unité C3 - Profil M37 (photos C. Zucca et V. Colombo, 05/2007)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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34
Description
Marrak 37
Date de l’observation: 14-05-07
Commune Rurale: Ouled Dlim.
Localité: Dr. S. Mannsour
Coord. UTM WGS 84: Estimées sur carte topographique 29R 561910 3533790
Altitude: Estimée sur carte topographique 520 m s.n.m.
Exposition: 270°
Pente: 25%
Lithologie: Colluvions.
Occupation du sol et végétation Céréaliculture aléatoire. Végétation herbacée clairsemée constituée par de résidus de céréales.
Notes sur le paysage: Unité c3. Collines doucement ondulées et très faiblement incisées, cultivées.
Erosion: Hydrique en nappe, d’intensité faible.
Observations sur la surface du sol: Couverture caillouteuse 30-40%; schistes chloritiques.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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35
Description expéditive du profil
Ap1 0-4cm Structure non développée ou dégradée; squelette très abondant; limoneux; nombreuses racines fines; bonne activité biologique; couleur 5YR 3/4.
Ap2 4-15cm Structure polyédrique sub-anguleuse peu nette, sous-structure subanguleuse fine; squelette très abondant; limoneux; nombreuses racines fines; bonne activité biologique; couleur 5YR 3/4.
Bw
15-34cm et plus Structure prismatique nette; limoneux; nombreuses racines fines; bonne activité biologique; couleur 5YR 3/4. Effervescence nulle.
Classification expéditive WRB 2006
Haplic CAMBISOL (Chromic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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36
UnitéG1 - Profil M33 (photos C. Zucca et V. Colombo, 05/2007)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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37
Description
Marrak 33
Date de l’observation: 14-05-07
Commune Rurale: Ouled Dlim.
Localité: Dr. el Ababsa
Coord. UTM WGS 84: Estimées sur carte topographique 29R 558620 3523370
Altitude: Estimée sur carte topographique 415 m s.n.m.
Exposition: 270°
Pente: 4-5%
Lithologie: Substrat colluvial/alluvial
Occupation du sol et végétation Céréaliculture aléatoire ou pâturages herbacés naturels (parcours très dégradés à Peganum harmala (arbuste), clairsemée). Le profil étudié a été ouvert sous ce dernier type de couverture végétale.
Notes sur le paysage: Unité g1. Vaste surface colluviale/alluviale de forme conique pas très prononcée; très faiblement ondulée et
incisée.
Erosion: Hydrique en rigoles et en nappe, d’intensité de faible à modérée. Relief faiblement incisé en terrasses coniques
pas très prononcées; affleurements de calcrête dans les incisions.
Observations sur la surface du sol: Couverture caillouteuse 60% ou plus; abondants fragments petits et moyens de schiste, calcrête et quartzite.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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38
Description expéditive du profil
A 0-2cm Structure peu développée; squelette abondant; racines peu nombreuses, moyennes.
Bw 2-14cm Structure polyédrique sub-anguleuse, sous-structure particulaire peu nette; limoneux; racines peu nombreuse, fines.
2BC 14-18 et plus Apparemment développé par un processus pédogenique précèdent (changement de couleur et présence
d’illuviation); squelette abondant; couleur sèche 5YR 4/6.
Effervescence (HCl) forte partout dans le profil. Classification expéditive WRB 2006
Colluvic REGOSOL (Calcaric)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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39
Unité G2 - Profil M1 (photos S. Madrau, 01/2005)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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40
Description
Marrak 1
Date de prélèvement 9-01-05
Commune Ouled Dlim
Localité Pépinière d’Atriplex, périmètre pastoral de Abda Skarna
Coordonnées UTM WGS 84 29R564600 - 3515980
Altitude 380 m s.n.m
Exposition ESE (110° N)
Pente 6-10%
Substrat lithologique Phyllades avec filons quartzitiques du Cambrien/Ordovicien.
Occupation du sol Végétation
Parcours arborescents. Parcours naturels avec reboisement d’Atriplex nummularia âgés de 10 ans.
Géomorphologie Collines modelées par érosion hydrique diffuse et développées sur roche métamorphique
Erosion D’origine hydrique et éolienne, de type diffus et d’intensité de faible à modérée.
Observations Graviers et galets de schiste et, surtout, de quartzite recouvrent les 60-70% de la surface; diamètre moyen est de 5
cm environ. Des blocs de diamètre supérieur à 15 cm ont une abondance inférieure au 0,1%, avec présence d’affleurements rocheux schisteux. Présence de carbonate de calcium secondaire autour des noyaux de concentrations de roches schisteuses. Bon drainage superficiel.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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41
Ak 0-9 cm
Limite inférieure : abrupte et régulière. Humidité: sec. Couleur de la matrice 7,5YR 4/4. Eléments organiques : absents. Squelette: 30% en volume, de forme aplatie ou faiblement arrondie et de petites dimensions. Revêtements: absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse de moyennes dimensions, de peu nette à nette. Texture: Limono- sableuse Ls (FS). Consistance : de fragile à non fragile. Concrétions: absentes. Porosité: pores très peu nombreux et très fins. Effervescence au HCl: forte. Tâches: absentes. Drainage: bon. Racines : peu
nombreuses, fines et moyennes, obliques et verticales. Traces d’activité biologique : peu nombreuses.
Btk 9-30 cm
Limite inférieure: abrupte et réguliè re. Humidité: de sec à humide. Couleur de la matrice: 7,5YR 5/6. Traces d’activité biologique: absentes. Squelette: 30-40% en volume, de forme aplatie ou faiblement arrondie et de petites dimensions. Revêtements: absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse de moyennes dimensions, de peu nette à nette. Texture: limono-argilo-sableuse Las (FSA). Consistance: friable. Concrétions: de carbonates d’une dimension maximale de 3 cm
2, de consistance non fragile, avec limite nette et une abondance du 15% du
volume. Porosité: pores nombreux et fins. Effervescence au HCl: forte. Tâches: absentes. Drainage: bon. Racines : peu nombreuses, fines et
moyennes, obliques et verticales. Traces d’activité biologique : très peu nombreuses.
R 30-40 cm
Schistes de l’Ordovicien
Classification (WRB 2006)
Calcic Epileptic LUVISOL (Sodic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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42
Unité G2 - Profil M35 et M36 (photos C. Zucca et V. Colombo, 05/2007)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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43
Unité G2 - Profil M35
Unité G2 - Profil M36
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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44
Description M35 et M36
Marrak 35
Date de l’observation: 14-05-07
Commune Rurale: Ouled Dlim.
Localité: Dr. el Hajra
Coord. UTM WGS 84: Estimées sur carte topographique 29R 560170 3525210
Altitude: Estimée sur carte topographique 440 m s.n.m.
Exposition: Nord-Ouest
Pente: 4-8%
Lithologie: Colluvion. .
Occupation du sol et végétation Céréaliculture aléatoire ou pâturages herbacés naturels. Végétation herbacée très clairsemée. Présence de Ziziphus lotus (rare).
Notes sur le paysage: Unité g2. Vaste surface colluviale à pente de faible à moyenne, assez homogène, faiblement ondulée et modérément incisée.
Erosion: Hydrique en rigoles et en nappe, d’intensité modérée.
Observations sur la surface du sol: Couverture caillouteuse (60%) de schistes, grès, siltites; blocs fréquents (10 à 20cm). Charge faible sur les
surfaces cultivées. Le profil a été ouvert sur une surface non labourée récemment.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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45
Ap 0-17cm Structure polyédrique anguleuse/sub-anguleuse moyenne, sous-structure subanguleuse fine; argilo-limoneux; effervescence forte; racines de peu nombreuse à nombreuses, fines et moyennes; couleur sèche 7.5 YR 4/6.
Btk 17-31cm Horizon calcique faiblement développé; structure polyédrique anguleuse nette, grossière; argilo-limoneux; effervescence forte; abondantes argilanes; couleur sèche 7.5 YR 4/6 ; limite ondulée.
2Btk 31-50/60cm Structure polyédrique anguleuse nette, grossière; argilo-limoneux; effervescence forte; couleur sèche 7.5 YR 4/4 ; très abondant squelette de schistes; limite ondulée.
3CB Plus de 50/60 Couleur sèche de la roche 5Y 6/3, du sol sec 7.5 YR 4/4. Classification expéditive WRB 2006
Cutanic Calcic LUVISOL
Marrak 36
Date de l’observation: 14-05-07
Commune Rurale: Ouled Dlim.
Localité: Dr. Haiane
Coord. UTM WGS 84: Estimées sur carte topographique 29R 562700 3527440
Altitude: Estimée sur carte topographique 480 m s.n.m.
Exposition: 190°
Pente: 5%
Lithologie: Substrat colluvial.
Occupation du sol et végétation Pâturages herbacés naturels. Végétation herbacée absente.
Notes sur le paysage: Unité g2. Surface à pente faible, faiblement ondulée et modérément incisée.
Erosion: Hydrique en nappe et en rigoles, d’intensité modérée; petits ravins localisés.
Observations sur la surface du sol: Couverture caillouteuse 50%.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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46
Description expéditive du profil
A 0-4cm Structure lamellaire; peu de racines très fines; effervescence forte. .
Bk1 4-18cm Structure polyédrique sub-anguleuse peu nette, sous-structure subanguleuse fine; limoneux; effervescence forte; activité biologique moyenne; peu de racines très fines; couleur 7.5 YR 5/4.
Bk2 18-25cm Structure polyédrique sub-anguleuse peu nette, sous-structure subanguleuse fine; argilo-limoneux; effervescence
forte ; nombreuses racines très fines; couleur 7.5 YR 5/4.
Bk3 25-35cm Structure polyédrique sub-anguleuse nette, sous-structure subanguleuse fine; limoneux; effervescence forte; nombreuses racines très fines; couleur 7.5 YR 5/4.
Classification expéditive
WRB 2006 Haplic CALCISOL
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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47
Unité G2 - Profil M10 et M15 (Catena M10-M17). Pour le détail topographique et la fenêtre Landsat, voire Unité B2.
(photos C. Zucca et S. Madrau, 01/2005)
Substrat
sub-affleurant Pâturage
naturel Plantation
Atriplex (2000)
Piste
Céréaliculture
M16 Haplic LEPTOSOL (Calcaric, Sodic, Aridic)
M15 Epileptic LUVISOL (Sodic, Hypereutric, Paraepiclayic)
M17 Epileptic LUVISOL (Sodic, Hypereutric)
M14 Petrocalcic SOLONETZ (Clayic)
M13 Hyposalic Lithic LEPTOSOL (Sodic, Eutric)
M10 Calcic SOLONCHAK (Sodic, Chloridic)
M11 Haplic SOLONCHAK (Sodic, Chloridic, Aridic)
M16
M15-17
M14 M13
M10 M11 M12
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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48
Matériel parental: Grès quartzeux du Paléozoïque (au sommet); pédiment et alluvions sur grès quartzeux et schistes du Paléozoïque (pente et bas
de versant).
Note: le profil 13 a été ouvert dans l’escarpement d’une petite incision et est donc érodé. Echelle verticale et horizontale diverses et exagérées.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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49
Unité G2 - Profil M10
Unité G2 - Profil M15
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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50
Description M10 et M15
Marrak 10
Date de prélèvement 11-01-2005
Commune Ouled Dlim
Localité périmetre pastoral de Sidi Haddi
Coordonnées utm WGS 84 29R 563403-3536501
Altitude 495 m s.n.m .
Exposition E (105o N)
Pente 2-6%
Substrat lithologique Grès quartzeux
Occupation du sol et Végétation
Parcours naturel arborescents d’Atriplex nummularia agée de 4 ans.
Géomorphologie Glacis de dépôts avec une morphologie ondulée
Erosion Eolienne et surtout hydrique, de type diffus et de faible intensité
Observations Présence d’un tapis de graviers qui couvre environ 80% de la surface. Des blocs de diamètre supérieur à 15 cm sont présents en pourcentage inférieur au 0,1. Affleurements rocheux localisés et espacés d’environ 10 m, avec diffusion limitée (1% environ). Le site est sujet à une présence diffuse de déblais pour l’extraction d’argile. Ces déblais occupent en moyenne une surface de 5 mètres carré. Bon drainage superficiel.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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A 0-25 cm Limite inférieure : claire et régulière. Humidité: humide. Couleur de la matrice: 7,5YR 5,5/?. Eléments organiques: absents. Squelette: 25% en volume, de forme légèrement arrondie et de faibles dimensions, constituée de graviers et galets de silex revêtus d’une mince couche de carbonate de calcium secondaire. Agrégations: polyédriques subangulaires, de dimensions de moyenne à grossière très nette. Consistance: friable. Porosité: pores peu nombreux et petits. Effervescence avec HCl: forte.
Drainage: bon. Racines: nombreuses, obliques et verticales, de petites dimensions. Activité biologique: faible.
Bk1 25-50 cm Limite inférieure : graduée et régulière. Humidité: humide. Couleur de la matrice: 10YR 5/6. Eléments organiques: absents. Squelette: 25-50 % en volume, de forme légèrement arrondie et de faibles dimensions constituées de graviers et galets de silex revêtus d’une mince couche de carbonate de calcium secondaire. Agrégations: polyédriques subangulaires, de dimensions de moyenne à fine et peu nettes. Consistance: résistante. Concrétions: 30-40% en volume de carbonates de 5-10 mm
3, de consistance dure et avec un contour
net. Porosité: pores peu nombreux et petits. Effervescence avec HCl: violente. Drainage: lent. Racines: de peu nombreuses à absentes, de petites dimensions. Activité biologique: Absente
Bk2 50-75 cm Humidité: humide. Couleur de la matrice: 10YR6/6. Squelette: 60-80 % en volume, de forme légèrement arrondie et de faibles dimensions, constitué de graviers et galets de silex revêtus d’une mince couche de calcium carbonate secondaire. Agrégats polyédriques subangulaires, de faibles dimensions. Consistance: de résistant. à très résistant. Concrétions : 40-60% en volume de carbonates de calcium de dimensions de 20-25 mm
3, de consistance dure et avec un contour net. Cimentation:
par calcium carbonate, très peu nette. Porosité: pores peu nombreux de très faibles dimensions. Effervescence avec HCl: violente. Drainage: lent. Racines: absentes. Activité biologique: absente
Classification (WRB 2006) Hypercalcic Aridic CALCISOL
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Marrak 15
Date de prélèvement 13-01-05
Commune Ouled Dlim
Localité périmetre pastoral de Sidi Haddi
Coordonnées utm WGS 84 29R 563042- 3536151
Altitude 535 m. s.n.m
Exposition N (20o nord))
Pente 6-12%
Substrat lithologique Grès du Paléozoique .
Occupation du sol et Végétation
Parcours arborescent d’Atriplex nummularia agé de 4 ans.
Géomorphologie Collinaire, modelée par ravinement hydrique concentré (gully erosion).
Erosion Principalement d’origine hydrique diffuse et d’intensité modérée
Observations Présence d’un tapis de graviers qui couvre environ 60% de la surface. Des blocs de diamètre supérieur à 15 cm ont une fréquence d’environ 0.1 %. Affleurements rocheux isolés, espacés d’environ 20 m et avec fréquence de 1%. Bon drainage superficiel
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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A 0-8 cm Limite inférieure: abrupte et régulière. Humidité: sec. Couleur de la matrice : 7,5 YR 4/4. Eléments organiques: absents. Squelette: 20% en volume, de forme plate ou légèrement arrondie de faibles dimensions. Revêtements : Absents avec des agrégats polyédriques subangulaires, de dimension moyenne. Consistance: résistant à l’état humide, peu dur à l’état sec. Concrétions: absentes. Porosité: pores nombreux et petits. Effervescence avec HCl: absente dans la terre fine. Drainage:
bon. Racines: nombreuses, obliques ou verticales, de petites dimensions. Activité biologique: faible.
Bw: 8-35 cm Limite inférieure : abrupte et régulière. Humidité: sec. Couleur de la matrice: 7,5 YR 4/4. Squelette: 25-30 % en volume, de forme plate à légèrement arrondie et de faibles dimensions. Revêtements: Absents. Structure: polyédrique subangulaire de nette à très nette et de dimensions grossières. Consistance: de résistant à très résistant à l’état humide, dur à l’état sec. Concrétions : de carbonates d’environ 2.5 mmc, dures, avec contour net et en quantité du 5-10 % en volume. Porosité: pores nombreux et petits. Effervescence
avec HCl: absente dans la terre fine (présente sur les concrétions de carbonates) . Drainage: bon. Racines: nombreuses, obliques ou verticales, de petites dimensions. Activité biologique : faible
R 35-40 cm Grès quartzeux
Classification (WRB 2006) Epileptic Calcaric CAMBISOL
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Unité G3 - Profil M266 (photos C. Zucca et S. Madrau, 01/2005)
6 Carte topographique digitale non disponible pour la station M26.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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55
Description
Marrak 26
Date de prélèvement 17-01-05
Commune Ouled Dlim
Localité Skhirat
Coordonnées UTM WGS 84 29R 559938- 3512252
Altitude 320 m s.n.m.
Exposition ESE (120o N)
Pente 6-12%
Substrat lithologique Argiles schisteuses du Paléozoïque Glacis et calcrête (croûte calcaire) sur argiles schisteuses du Paléozoïque
Occupation du sol et Végétation Parcours arborescent d’Atriplex nummularia âgé de 3 ans. Dans les alentours steppe clairsemée à xérophytes et halophytes
Géomorphologie Vieille terrasse alluviale
Erosion Eolienne et hydrique diffuse d’intens ité modérée
Observations Présence d’un tapis de graviers qui couvre environ 80% de la surface, avec nombreux galets arrondis et aplatis. Blocs avec diamètre supérieur à 15 cm en quantité inférieure au 0,01%. Absence d’affleurements rocheux.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Ap 0-5 cm Limite inférieure : abrupte et régulière. Humidité: sec. Couleur de la matrice: 7,5YR 4/4. Eléments organiques : absents. Squelette: 15-20% en volume, de forme aplatie ou faiblement arrondie et de dimensions petites. Revêtements: absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse, peu nette, avec agrégats de dimensions de fines à grossières. Consistance: peu fragile à l’état sec. Concrétions: absentes. Porosité: pores nombreux et très fins. Effervescence au
HCl: forte. Taches: absentes. Drainage : bon. Racines : de peu nombreuses à nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique: faible.
2Bt 5-30 cm Limite inférieure: abrupte et régulière. Humidité: sec. Couleur de la matrice: 7,5YR 4/4. Eléments organiques: absents. Squelette: 25-30% en volume, de forme aplatie ou faiblement arrondie et de dimensions petites. Revêtements: moyens, d’argile et oxydes et hydroxydes de Fe et Mn, localisés sur les agrégats et dans les pores, de couleur plus rouge de la matrice. Structure: polyédrique sub-anguleuse à polyédrique anguleuse, très nette, avec agrégats de
dimensions grossières. Consistance: peu fragile à l’état sec. Concrétions: Fe et Mn, de consistance moelleuse, contours diffus et fréquence inférieure à 1% en volume. Porosité: pores peu nombreux et très fins. Effervescence au HCl: forte. Drainage: bon. Racines: peu nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique: faible. Présence de
quelques très petits nodules de Fe-Mn.
C 30-40 cm Argilo-schistes
Classification (WRB 2006) Haplic SOLONCHAK (Sodic, Chloridic, Aridic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Unité G3 - Profil M39 (photos C. Zucca et V. Colombo, 05/2007)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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58
Description
Marrak 39
Date de l’observation: 15-05-07
Commune Rurale: Ouled Dlim.
Localité: Dr. Salah
Coord. UTM WGS 84: 29R 572749 3514274
Altitude: 363 m s.n.m.
Exposition: 180°
Pente: <1%
Lithologie: Substrat alluvial/colluvial.
Occupation du sol et végétation Céréaliculture aléatoire.
Notes sur le paysage: Unité g3. Surface à pente très faible et régulière (possible terrasse alluviale), située à quelque centaines de mètres du Oued Mesret et de ses alluvions récents.
Erosion: Hydrique en nappe, d’intensité très faible.
Observations sur la surface du sol: Couverture caillouteuse 40%; calcrête.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Description expéditive du profil
Ap 0-8cm Structure polyédrique sub-anguleuse nette, sous-structure particulaire; limoneux; effervescence forte.
Bk 8-15cm Structure polyédrique sub-anguleuse peu nette, sous-structure particulaire; limoneux; couleur sèche 7.5YR 4/4; effervescence forte.
2Ckm 15-34cm Calcrête. Effervescence forte.
Profil très peu profond, limité par horizon pétrocalcique (calcrête) peu compact et discontinu.
Classification expéditive WRB 2006
Petric CALCISOL (Siltic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Unité G4 - Profil M18 (photos C. Zucca et S. Madrau, 01/2005)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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61
Description
Marrak 18
Date de prélèvement 14-01-05
Commune
Localité Siddi Gadi Haja
Coordonnées UTM WGS 84 29R566827-3533441
Altitude 565 m s.n.m.
Exposition SSE (195° N)
Pente 2%
Substrat lithologique Metasiltites carbonatés du Paléozoïque
Occupation du sol et Végétation
Parcours naturels et emblave (orge) Steppe.
Géomorphologie Bas de versant collinaire.
Erosion Eolienne et hydrique diffuse d’intensité modérée
Observations Blocs de dimensions supérieures à 15 cm avec abondance < 0,1%. Affleurements de roches (aux bords de la crête de la
colline): 2%.. Note: profil sur la crête entre deux affleurements de métasiltites. Bon drainage superficiel.
Ap 0-10 cm Humidité: Sec. Limite inférieure : abrupte et régulière. Couleur de la matrice: 10YR 5/3. Matériel organique: absent. Squelette: 20-25% en volume, de forme aplatie et de dimensions petites. Revêtement: absent. Structure: polyédrique sub-anguleuse, peu nette, avec agrégats de moyennes dimensions. Consistance: fragile à l’état sec. Concrétion: absentes. Porosité: pores nombreux, très fins à moyens. Effervescence: forte. Drainage: bon. Racines : peu nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique : très faible.
C 10-40 cm et plus
Limite inférieure inconnue. Humidité: Sec. Couleur de la matrice: 10YR 6,5/1. Matériaux organiques: absents. Squelette: 40-50%
en volume, de forme aplatie et de dimensions petites. Revêtements: absents. Consistance: fragile à l’état sec. Concrétions: absentes. Effervescence: forte.
Classification (WRB 2006)
Haplic LEPTOSOL (Calcaric, Sodic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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62
Unité G4 - Profil M20
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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63
Description
Marrak 20
Date de prélèvement 14-01-05
Commune
Localité Dbidbat
Coordonnées UTM WGS 84 29R565195-3531078
Altitude 525 m s.n.m.
Exposition NO (320° N)
Pente 6-12%
Substrat lithologique Metasiltites carbonatés du Paléozoïque.
Occupation du sol et Végétation Parcours naturels en rotation à emblave. steppe clairsemée
Géomorphologie Relief de colline modelé par érosion hydrique lamina ire (sheet erosion) et d'érosion éolienne avec du thermoclastisme superficiel
Erosion Intensité modérée
Observations Couverture de graviers et cailloux pour environ 60-70%. Présence de blocs de dimensions supérieures à 15 cm ont une abondance égale à 1-2% environ. Les affleurements rocheux ne sont pas présents. Bon drainage superficiel.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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A 0-7 cm Limite inférieure : abrupte et régulière. Humidité: Sec. Couleur de la matrice: 10YR 6/3. Matériaux organiques: absent. Squelette: 20% en volume, de forme aplatie et faiblement arrondie et de dimensions petites. Revêtement: absent. Structure: polyédrique sub-anguleuse, peu nette, avec agrégats de dimensions fines. Consistance: friable à l’état sec. Concrétions: absentes. Porosité: pores nombreux, de fins à très fins. Effervescence: forte. Drainage: bon. Racines : de peu nombreuses à nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique: faible.
Bw 7-20 cm Limite inférieure : abrupte, de régulière à irrégulière. Humidité: sec. Couleur de la matrice: 10YR 6/3. Matériel organique: absent. Squelette: 25% en volume, de forme aplatie et faiblement arrondie et de dimensions petites. Revêtement: absent. Structure: polyédrique
sub-anguleuse, de peu nette à très nette, avec agrégats de dimensions moyennes. Consistance: fragile à l’état sec. Concrétions: absentes. Porosité: pores nombreux et fins. Effervescence: forte. Drainage: bon. Racines : de peu nombreuses à nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique: faible.
R 20-30cm et plus.
Métasiltites carbonatées
Classification (WRB 2006)
Cambic LEPTOSOL (Calcaric, Hyposodic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Unité G5 - Profil M31 (photos C. Zucca et V. Colombo, 05/2007)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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66
Description
Marrak 31
Date de l’observation: 14-05-07
Commune Rurale: Ouled Dlim.
Localité: Dr. Dries
Coord. UTM WGS 84: 29R 562166 3520862
Altitude: 473 m s.n.m.
Exposition: 220°
Pente: 2-4%
Lithologie: Substrat colluvial, constitué avec abondants fragments petits et moyens de calcrête et petits et grossiers de schiste.
Occupation du sol et végétation Céréaliculture aléatoire ou pâturages herbacés naturels.
Végétation presque absente.
Notes sur le paysage: Unité g5. Surface faiblement ondulée, érodée, incisée et calcifiée; surface-témoin de terrasse fluviale ou de bassin lacustre du Pléistocène, soulevé par la tectonique, en bordure d’une vaste vallée.
Erosion: Hydrique en nappe et en rigoles; d’intensité de faible à modérée.
Observations sur la surface du sol: Couverture caillouteuse 40%.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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67
Description expéditive du profil
A 0-5cm
Limoneux; effervescence forte; couleur sèche 7.5 Y/R 5/3, humide 7.5 Y/R 3/4.
Bw 5-14cm Structure polyédrique sub-anguleuse, sous-structure particulaire peu nette; racines très peu nombreuses et fines; limoneux; squelette abondante de gravier, constitué par fragments de calcrête et schiste altéré; effervescence forte ; couleur sèche 7.5 Y/R 5/4, humide 7.5 Y/R 3/4; racines fines peu nombreuses.
C 14-20cm Colluvion ; peu de racines fines.
Classification expéditive WRB 2006
Cambic LEPTOSOL (Calcaric)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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68
Unité G6 - Profil M5 et M8 (Catena M4-M9; photos S. Madrau, 01/2005)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Représentation Catena M4-M9
Echelle verticale et horizontale diverses et exagérées.
S-O N-E
M6 (545)
M5 (515)
M4 (505)
M7 (560)
M8 (550)
M9 (520)
M4 Epileptic Calcic LUVISOL (Epiarenic)
M5 Calcic LUVISOL (Sodic)
M6 Epileptic CAMBISOL (Calcaric)
M7 Haplic LEPTOSOL (Calcaric)
M8 Lithic LEPTOSOL (Sodic, Eutric)
M9 Haplic LEPTOSOL (Sodic, Eutric)
7,8,9: patûrage degradé, en érosion
4,5,6: plantation recente Atriplex et patûrage mis en défens
Substrat
sub-affleurant
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Unité G6 - Profil M5
Unité G6 - Profil M8
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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71
Description Profil M5 et M8
Marrak 5
Date de prélèvement 10-01-2005
Commune -
Localité Azri Barrage
Coordonnées UTM WGS 84 29R 574984 3530354
Altitude 515 m s.n.m.
Exposition NE (45° N)
Pente >50% environ
Substrat lithologique Argilo-schistes du Paléozoïque
Occupation du sol et Végétation Parcours arborescents à Atriplex et Eucalyptus sur les terrasses et les versants. steppe.
Géomorphologie Versant collinaire modelé par modérée érosion hydrique (ruissellement) et
Erosion Hydrique de type diffus d’intensité modérée
Observations Tapis de graviers et galets couvrant environ 40-50% de la surface, avec des gros blocs dus aux perturbations anthropiques. Rugosité: 1%. Des blocs de diamètre supérieur à 15 cm ont une abondance du 15-20%.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Ap 0-5cm Limite inférieure : abrupte et régulière. Humidité: humide. Couleur de la matrice: 7,5YR ¾. Matériaux organiques: absents. Squelette: 20-25% en volume, de forme aplatie et anguleuse et de dimensions petites et moyennes Revêtements: absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse, peu nette, avec agrégats de dimensions fines. Consistance: friable à l’état humide. Concrétions: absentes. Porosité: pores nombreux et fins. Effervescence: forte. Drainage: bon. Racines : nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique: faible.
Btk 5-20/25 cm
Limite inférieure : abrupte et régulière. Humidité: humide. Couleur de la matrice: 7,5YR 3,5/4. Matériel organique: absents. Squelette: 30-35% en volume, de forme aplatie et anguleuse et de dimensions petites et moyennes. Revêtement: Absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse, peu nette, avec agrégats de moyennes dimensions. Consistance: friable à l’état humide. Concrétions: 5% en volume de carbonate de calcium, moelleuses, avec contours diffus. Présence aussi de pseudomycélium sur les éléments du squelette. Porosité: pores peu nombreux et fins. Effervescence: forte. Drainage: bon. Racines : de très peu nombreuses à nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique: très faible.
Ck 20/25-40 cm
Squelette: 80-90% en volume, de forme aplatie et anguleuse et de dimensions petites et moyennes. Concrétions: 5% en volume di carbonate di calcium, moelleuses, avec contours diffus. Présence aussi de pseudomycélium sur les éléments du squelette.
Classification (WRB 2006)
Calcic LUVISOL (Sodic)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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73
Marrak 8
Date de prélèvement 10-01-2005
Commune
Localité Azri
Coordonnées UTM WGS 84 29R 574870-3530214
Altitude 550 m s.n.m.
Exposition SO (230° N)
Pente 30-50%
Substrat lithologique Grès (Paléozoïque)
Occupation du sol et Végétation Parcours naturels Steppe clairsemée
Géomorphologie
Erosion Eolienne et principalement hydrique, de type diffus et intensité modérée
Observations Tapis de graviers et cailloux couvrant 60-70% de la surface. Affleurements de roches: 15%. Blocs de diamètre
supérieur à 15 cm avec une abondance du 20%. Drainage bon. Note: le profil a été réalisé en marge d’un champ labouré.
A 0-10 cm Limite inférieure: abrupte et régulière. Humidité: de humide à sec. Couleur de la matrice: 7,5YR 3/3. Matériaux organiques: absents. Squelette: 25% en volume, de forme aplatie et anguleuse et de dimensions petites et moyennes. Revêtements: absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse, peu nette, avec agrégats de dimensions de fines à moyennes. Consistance: friable à l’état humide. Porosité: pores nombreux et fins. Effervescence: nulle. Drainage: bon. Racines : peu nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique: faible.
R plus de 10 cm
Alternance de grès et argilo-schistes
Classification (WRB 2006)
Lithic LEPTOSOL (Sodic, Eutric)
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
Titre du Document : Rapport sur les activités effectuées dans les régions du Maroc et de la Tunisie
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Unité G7 - Profil M277 (photos C. Zucca et S. Madrau, 01/2005)
7 Carte topographique digitale non disponible pour la station M27.
Projet: SMAP “PLAN DÉMONSTRATIF SUR LES STRATÉGIES POUR COMBATTRE LA DÉSERTIFICATION DES ZONES ARIDES AVEC LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS RURALES DU NORD DE L'AFRIQUE” Contrat : ME-8/B7-4100/2001/0132/SMAP-5
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Description
Marrak 27
Date de prélèvement 17-01-05
Commune Ouled Dlim
Localité Derka Kedadra
Coordonnées UTM WGS 84 29R 5676681- 3512726
Altitude 360 m. s.n.m.
Exposition E (100o N)
Pente 6-10%
Substrat lithologique Argiloschistes du Silurien avec des veines présentant un port irrégulier de calcite de 3-5 cm d’épaisseur.
Occupation du sol et Végétation Parcours arborescent d’Atriplex nummularia âgé de plus de 4 ans. Steppe clairsemée
Géomorphologie Collinaire modelée par érosion hydrique diffuse. La présence de dépôts alluviaux témoigne de la nature d’une vieille terrasse fluviale.
Erosion Eolienne et hydrique diffuse d’intensité modérée
Observations Présence d’un tapis de graviers qui couvre environ 80% de la surface. Blocs de diamètre supérieur à 15 cm sont présents en pourcentage inférieur au 0,1. Affleurements rocheux d’argilo- schistes avec une fréquence d’environ 5% et espacés d’environ 5 m.
A 0-8 cm Limite inférieure : abrupte et régulière. Humidité: sec. Couleur de la matrice: 7,5YR 5,5/3. Eléments organiques: absents. Squelette: 30% en volume, de forme aplatie ou faiblement arrondie et de dimensions petites. Revêtements:
absents. Structure: polyédrique sub-anguleuse, de peu nette à très nette, avec agrégats de dimensions fines et moyennes. Consistance: non fragile. Concrétions : absentes. Porosité: pores nombreux et fins. Effervescence au HCl: forte. Drainage : bon. Racines : de peu nombreuses à nombreuses, fines, obliques et verticales. Activité biologique : faible.
R 8-10 cm Argilo-schistes.
Classification (WRB 2006) Lithic LEPTOSOL (Eutric, Aridic)
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Unité G7 - Profil M38 (photos C. Zucca et V. Colombo, 05/2007)
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Description
Marrak 38
Date de l’observation: 15-05-07
Commune Rurale: Ouled Dlim.
Localité: Dr. Lahsene b. Laabid
Coord. UTM WGS 84: 29R 568647 3518333
Altitude: 410 m s.n.m.
Exposition: 80°
Pente: 2-5%
Lithologie: Colluvions.
Occupation du sol et végétation Céréaliculture aléatoire. Végétation herbacée presque absente, présence d’arbustes clairsemés (Peganum harmala, rare, et Ziziphus lotus).
Notes sur le paysage: Unité g7. Vaste surface colluvial à pente faible et régulière; faiblement ondulée et incisée. Schistes chloritiques avec disposition sub-verticale, affleurants dans un rayon de 100m de la station.
Erosion: Hydrique en nappe, d’intensité faible.
Observations sur la surface du sol: Couverture caillouteuse 40% de schistes chloritiques et calcrêtes.
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Description expéditive du profil
Ap 0-10cm Structure particulaire; nombreuses racines fine et très fines; limoneux; squelette (20%) de gravier, anguleux, à
fragments de calcrêtes; couleur sèche 7.5 YR 5/3. Effervéscence HCl forte. Bw 10-16cm Structure polyédrique sub-anguleuse peu nette, sous-structure particulaire; squelette 10 à 20%, à fragments de
calcrete alterée; limono-argileux; nombreuse racines fines et très fines; couleur sèche 7.5 YR 5/3, humide 7.5YR 3.5/4. Effervéscence HCl forte.
Ckm 16-31cm limoneux; couleur 7.5YR 7/3 (sèche). Calcrête. Effervéscence HCl forte Classification expéditive WRB 2006
Petric CALCISOL
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4. HYPOTHESES POUR UNE RECONSTRUCTION PALEO-ENVIRONNEMENTALE
Un certain nombre d’évidences remarquées sur le terrain ont stimulé la formulation d’hypothèses de nature paléo-environnementale, avec le but de supporter l’interprétation
de la distribution spatiale des caractères pédogénétiques des sols dans la zone d’étude, en particulier:
- La présence, commune à presque tous les sols observés, de carbonates de calcium
(CaC03) secondaires (pédogénique) et souvent d’autres sels solubles, dans un contexte où la plupart des lithologies sont acides et silicates et ne peuvent pas
expliquer la quantité de calcaire observée. - La présence fréquente de paléosurfaces encroûtées et de témoins ou fragments de
calcrêtes, parfois très anciennes et pour lesquelles on a pu reconnaître plusieurs
cycles génétiques et origines différentes, et sûrement soit pédogénique que lacustre et/où éolienne.
- La fréquente présence d’encroûtements profonds dans les fractures et entre les plans de schistosité des roches métamorphiques (figure 23), en particulier les schistes argileux affleurant dans le secteur méridionale de la zone.
Dans les sols le carbonate a été observé en plusieurs formes, ce qui témoigne une dynamique très active des carbonates pédogéniques:
- dans la masse de la terre fine (effervescence au test de terrain de l’HCl et analyse de laboratoire);
- en forme de pellicule couvrant fragments de squelette; - en forme de nodules et concrétions dans certains profils; - en forme de filaments du type pseudomicéliums. - comme véritable croûte, dans le profil (horizons pétrocalcique) ou bien en
fragments, à la surface, parfois avec une couverture continue; dans ces cas la croûte a été reconnue comme «calcrête».
En effet les seules profiles qui n’ont pas montré d’effervescence importante sont les M30, M34, M37. Les échantillons analysés au laboratoire dont le contenu de CaCO3 est
relativement faible appartiennent aux profils M4, M5, M8, M9, M17, M25 (mais M4 et M5 ont des horizons calciques ou bien des niveaux riches en concrétions). En général, une teneur relativement réduite en carbonates est observable dans deux situations: les sols
développés sur les surfaces lessivés des versants, dans le secteur plus élevés du relief (M25 et M30) et dans les situations plus érodées de certains versants à la limite nord de la zone
d’étude (M8 et M9; M17 et M15).
Concernant les sels solubles, on a observé des valeurs moyennes élevées dans toute la zone mais une abondance moins généralisée que celles des carbonates. Des accumulations
importantes sont pourtant présentes dans touts les secteurs, avec une tendance à augmenter dans les profils en bas des versants.
On a donc considéré que, au moins localement, les carbonates puissent avoir eu les origines suivantes:
- conditions paléo-environnementales (vraisemblablement avant l’Holocène) qui
auraient favoris la formation, en correspondance du Oued Tensift, donc dans le secteur méridional de la zone d’étude, d’une vaste lac qui aurait laissé des accumulations des
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carbonates importantes dans les sédiments de fond et sur les versant submergés. Après
l’émersion, l’érosion éolienne aurait partiellement dispersé ces sédiments. - L’apport éolien saharien, qui aurait déposé des matériaux riches en carbonates et en
sels; cet apport, vraisemblablement encore actif (les vents plus intenses sont sud-orientaux), aurait été plus intense dans les phases climatiques plus arides. La présence du paléolac serait témoignée par deux évidences:
- Une calcrête lacustre très massive (figure 19 a et b) observée au sud du Oued, au centre d’une vaste plaine où les opérations d’épierrement on mené des grand blocs
à la surface. - Restes de lamellibranches lacustres (figure 20) reconnus dans une des lames minces
réalisée dans le cadre de l’étude micro-morphologique des sols.
Figure 19. Figure X. a) ancienne calcrête lacustre massive, en blocs isolés par les opérations d’épierrement; 4,5km à sud de l’Oued Tensift, 346m s.n.m (presque 30m au dessus du niveau actuel du oued). b) détail.
Figure 20. Restes de lamellibranches lacustres en lame mince; profil M1, près de la pépinière du projet, 5km à nord de l’Oued Tensift, 380m s.n.m (presque 64m au dessus du niveau actuel du oued).
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On a aussi observé que la vaste vallée identifiée comme unité de paysage g5, qui s’éloigne
de l’Oued en direction nord, montre des encroûtements calcaires sur les terrasses et colluvions en bas des versants (figure 21), jusqu’à 400 m. s.n.m. et plus.
Figure 21. Calcrêtes témoin sur les terrasses et colluvions en bas des versants d’une vallée latérale.
La reconstruction qui suit a été donc formulée (figure 22):
1. Conditions environnementales anciennes caractérisées par la présence de la paléosurface lacustre (vallée du Tensift).
2. Soulèvement tectonique des reliefs et desséchement du lac, avec formation des calcrêtes lacustres dans le secteur sud de la zone d’étude (évolution des sédiments de fond déposés dans la plaine et sur les versants submergés).
3. Phase climatique aride avec apport éolien (local et saharien) de sels. 4. Phase climatique humide avec mobilisation massive des sels et
remplissage/imprégnation profonde des fractures et des plans de schistosité des
roches (figure 23). 5. Phase climatique à saisons contrastées, plus humide que l’actuelle, avec formation
d’horizons calciques et pétrocalciques (des témoins de ces derniers sont encore en place, mais plus souvent ils ont été emportés par l’érosion).
Certainement l’analyse proposée dépasse les finalités de l’étude développée dans le cadre du projet. Il faut pourtant souligner que, étant donné l’importance de la distribution spatiale
de la salinité de sols par rapport aux chances de succès des plantations d’Atriplex n., une meilleure compréhension de l’origine et de la dynamique des sels serait un support important pour définir les zones potentielles de vocation, surtout si on considère
l’hypothèse d’étendre les zones d’intervention. Ça est particulièrement vrai pour cette zone-là où les sources locales de carbonates et de sels son assez rares et donc la distribution actuelle peut être justifiée seulement sur la base de phénomènes anciens.
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Figure 22. Reconstruction schématique de l’évolution paléoenvironnementale du secteur méridional de la zone d’étude (Oued Tensift, versant sud du Jebilet).
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Figure 23. Remplissage et imprégnation profonde des fractures et des plans de schistosité des roches
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5. LES POTENTIALITES DES SOLS DE LA ZONE D’ETUDE. IMPLICATIONS POUR LES PLANTATIONS D’ATRIPLEX N.
5.1. Caractéristiques et potentialités des sols par rapport aux plantations
Comme on a montré dans les chapitres précédents, les sols de la zone d’étude appartiennent, selon le WRB (2006), aux groupes qui suivent: LEPTOSOLS, SOLONCHAKS, SOLONETZ, CALCISOLS, LUVISOLS, CAMBISOLS, REGOSOLS.
Pour chaque groupe mentionné, on cite ci-dessous quelques informations générales données par le WRB, suivies par une brève description des caractères et de la distribution
observée dans la zone du projet.
LEPTOSOLS
Les Leptosols sont des sols très peu profonds sur affleurement rocheux continu et/ou des sols qui sont extrêmement caillouteux et/ou pierreux. Ils peuvent être localisés
principalement à une altitude élevée ou moyenne et avec une topographie fortement accidentée.
Les Leptosols peuvent être une ressource potentielle pour le pâturage durant la saison
pluvieuse ou bien pour les utilisations forestières. L'érosion est la plus grande menace aux terres caracterisées par les Leptosols. Une ou quelques bonnes cultures pourraient être
cultivées au niveau des pentes mais le risque d'érosion serait sévère. Les pentes escarpées avec bas-fond et sols pierreux peuvent être transformées en terre cultivable à travers l’étagement en terrasses, l’épierrement à la main et l’usage des pierres pour la construction
des terrasses. Le drainage interne excessif et la faible profondeur de la plupart des Leptosols peuvent en exacerber la sécheresse même dans un environnement relativement
humide.
Dans la zone d’étude, les Leptosols sont les sols les plus fréquents. Il sont représentés par les profils M7, M8, M9, M13, M16, M18, M19, M20, M21, M22, M27 et par les
observations expéditives M28, M31, M32. 36% des observations environ. Ils sont présents dans presque toutes les unités de paysage (c1, g2, g4, g5, g6, g7), et en effet ils sont
souvent plus liés à la position morphologique qu’aux autres aspects du paysage. Certains ont été choisis comme sols-type pour des unités: pour la c1 (M28), la g4 (M18 et M20, mais aussi les autres deux sols étudiés dans l’unité, M19 et M21 sont des Leptosols), la g5
(M31 et M32), la g6 (M8, dans ce cas en association avec des Luvisols) et la g7 (M27, en association avec des Calcisols).
Presque tous les Leptosols étudiés ont un profil AR, avec une épaisseur de l’horizon de surface toujours inférieure à 20 cm. Les autres ont des profils ApC (M18, mais avec A de 10 cm) ou plus complexes mais jamais plus profonds que 25 cm (M20, ABwR; M28,
ABtC/R; M31 et M32, ABwC).
Les sols avec un profil AR par exemple, occupent typiquement des positions très exposées,
au sommet des reliefs, ou bien les pentes en érosion accélérée, dans n’importe quelle unité. Par exemple M7, M16 et M22 constituent respectivement les termes sommitales des toposéquences 10-17, 4-9 et 22-24. La même position géomorphologique est occupée par
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M18, tandis que M8, M9, M13 occupent des positions de pente modérée ou élevée, en
érosion accentuée.
Dans d’autres cas, où les processus érosifs sont moins intenses, l’épaisseur limitée est aussi
le résultat d’un substrat particulièrement compact. Par exemple la toposéquence 19-21 (unité g4), sur affleurement de métasiltites, où le seul M20 a développé un horizon Bw et une valeur agronomique limitée, ou le profil M27, sur schistes chloritiques affleurants avec
disposition sub-verticale.
Les cas qui restent à discuter (M28, M31 et M32) sont résultés un peu différents, à la seule
analyse morphologique de terrain. Ils conservent un mince horizon B, mais faiblement développé (en particulier le Bt de M28) et une structure vraiment peu nette. Donc on peut les considérer comme le résultat de l’érosion et de la dégradation de sols plus évolués.
En conclusion, le potentiel de ces sols, qui constituent la plupart des sols de la zone du projet, est en général très faible. En particulier les Leptosols en position sommitale et de
pente, doivent être destinés exclusivement à la conservation.
Dans les cas où les sols ont développé, au moins localement, une fertilité limitée (unité g4), ou bien où les sols encore conservent un peu de la fertilité passée (unité c1, g5), des
pratiques culturales très conservatives seraient possibles. Des plantations pastorales telles que l’Atriplex n. pourraient y être réalisées avec des chances de succès. En effet il faut
observer que ces chances sont accrues par la présence presque ubiquitaire, même dans les sols les plus dégradés, de contenus considérables en sels solubles et carbonates. Sur onze Leptosols échantillonnés et analysés au laboratoire, sept ont reçu le suffixe Calcaric et dix
le suffixe Sodic (ou Hyposodic / Parasodic). Le taux de saturation en bases est toujours 100%.
Un cas tout à fait particulier est constitué par le profil M27, dans le périmètre Derka Kedadra, pour lequel on se refere à la discussion relative aux Calcisols.
SOLONCHAKS
Les Solonchaks sont des sols qui ont une concentration élevée en sels solubles à quelques
périodes de l’année. Ils sont en grande partie restreints aux zones arides et semi-arides et aux régions côtières quelque soit le climat, particulièrement dans les régions où la remontée des eaux souterraines atteint le solum, recouvertes de xérophytes et/ou de
halophytes. On les rencontre aussi dans les régions où l'irrigation – d’autre part très efficace - est mal gérée. Ils sont fortement affectés par les sels. L’accumulation excessive
de sels dans le sol affecte la croissance des plantes et les sols ont une faible valeur agricole. Généralement ils sont utilisés pour le pâturage extensif de moutons, chèvres, chameaux, bétails, ou alors abandonnés.
Dans la zone du projet les Solonchaks sont représentés par 3 profils échantillonnés et analysés (profils M10, M11, M26). Le 10 et le 11 occupent la même position
géomorphologique, à la base de la «catena 10-17» décrite en précédence, une toposéquence où les sols montrent un degré d’évolution assez poussé et sont considérablement enrichis en carbonates et en sels de haut en bas. Ils peuvent vraisemblablement être considérés
typiques des bas de pentes des secteurs septentrionaux de l’unité g2, caractérisés par la prévalence de glacis d’accumulation et processus de transport latéral des composés
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solubles, actuels ou passés. Ils sont souvent associés aux Luvisols. Localement, mais avec
une considérable variabilité spatiale, des situations pareilles peuvent être observées aussi dans le secteur sud de l’unité g2. En effet deux échantillonnages (« minipit »)
supplémentaires effectués en proximité du profil M1 (profil M1c) ont donné des résultats correspondants respectivement à un Solonchak et à un Solonetz.
Le profil M26, dans l’unité g3, est situé en situation de pente faible, pas loin du sommet,
sur une terrasse alluviale caractérisée par une couverture assez abondante de fragments de croûte calcaire, très fréquents aussi dans le profil, dont l’origine n’est pas nécessairement
pédogenique. Le profil est aussi enrichi en sels soluble s ( en particulier Cl- et Na échangeables), tandis que M1c est enrichi en Cl-, Na et K échangeables. Les carbonates et les sels paraissent donc hérités. Les trois ont reçu les suffixes Sodic et Chloridic.
Le M10 ou le M26 (et le 1c) soutiennent des plantations d’Atriplex n. en très bon état de développement. Dans la catena 10-17, les sites correspondants aux Solonchaks semblent en
effet les plus favorables aux plantes.
En synthèse, les Solonchaks observés sont:
M1c: Hypersalic SOLONCHAK (Sodic, Chloridic)
M10: Calcic SOLONCHAK (Sodic, Chloridic)
M11: Haplic SOLONCHAK (Sodic, Chloridic, Aridic)
M26: Haplic SOLONCHAK (Sodic, Chloridic, Aridic)
SOLONETZ
Les Solonetz sont des sols avec un horizon sub-superficiel argileux dense et solidement structuré, et qui a une proportion élevée de Na et/ou Mg adsorbés. Les Solonetz qui
contiennent la soude libre (Na2CO3) sont fortement alcalins (pH >8.5). Les Solonetz sont normalement associés aux terres plates dans un climat caractérisé par un été chaud et sec, ou avec d’anciens dépôts côtiers qui contiennent une proportion élevée d'ions Na+.
L’aptitude du Solonetz vierge aux usages agricoles est dictée presque entièrement par l’épaisseur et les propriétés de l’horizon A de surface. La plupart des Solonetz a seulement
un horizon A peu profond, ou bien ils ont perdu entièrement l'horizon de surface. Les stratégies traditionnelles d’amélioration commencent avec la plantation de cultures Na-résistantes, afin d’augmenter graduellement la perméabilité du sol. Une fois qu’un système
fonctionnel de pore est mis en place, les ions Na+ sont lessivés du sol avec de l’eau de bonne qualité (riche en Ca). La majorité des terres avec Solonetz n'ont jamais été assainies
et sont utilisées pour le pâturage extensif ou bien ont été abandonnées.
Dans la zone d’étude, trois des profils décrits et soumis aux analyses chimiques ont montré les caractères des Solonetz: les profils M14, M24, M25. En plus, comme on a déjà souligné
dans le paragraphe relatif aux Solonchaks, un sondage supplémentaire effectué en proximité du profil M1 (profil M1b) a donné des résultats correspondants aux caractères
d’un Solonetz.
M14 constitue un élément central de la catena 10-17. Il s’agit d’un paléo-profil très développé avec des valeurs élevées de ESP (14 à 19) en Btk et Btkm, sur une épaisseur de
presque 40 cm. Ces horizons sont aussi très argileux (41-42%) et, de Btkm en bas, très
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enrichis en carbonates. La position du profil par rapport au versant et aux autres profils
suggère que M14 puisse être un témoin, bien conservé, d’une condition pédologique passée. Tous les termes de la catena ont le suffixe Sodic. M24 et M25 sont voisins, mais
assez différents. Le 24 montre à la surface des valeurs élevées de ESP et extrêmement hautes de salinité. Il constitue l’élément inférieur de la catena 22 (Leptosol), 23 (Calcisol), 24 (Solonetz) et il est donc possible que la teneur en sodium soit liée à un transport latéral.
M25 est très argileux et rouge: l’horizon profond BCt est au même temps le plus argileux (48%) et le plus sodique (ESP = 16). A la différence des autres Solonetz de la zone, ce
profil est décarbonaté. Concernant M1, il faut souligner que même si les trois sondages rapprochés ont donné des résultats différents du point de vue taxonomique, les trois montrent des valeurs en ESP très élevées.
En synthèse, les Solonetz observés sont:
M1b: Calcic Hyposalic SOLONETZ
M14: Petrocalcic SOLONETZ (Clayic)
M24: Calcic Parasalic SOLONETZ
M25: Hyposalic SOLONETZ (Aridic)
CALCISOLS
Les Calcisols sont des sols avec une accumulation considérable de carbonate secondaire, qui se produit à moins de 100 centimètre de la surface. Souvent les Calcisols se présentent en association avec des Solonchaks (qui sont des Calcisols affectés par le sel) et/ou avec
d’autres sols ayant une accumulation secondaire de carbonate. De vastes régions du monde des dits «Calcisols naturels» sont situées sous une végétation arbustive et herbacée et sont
utilisées pour le pâturage extensif. Des cultures tolérantes à la sécheresse, telles que le tournesol, pourraient y être cultivées sans irrigation, de préférence après une ou quelques années de jachère. Parfois, l'agriculture arable y est restreinte à cause de la pierrosité du sol
de surface et/ou par un horizon petrocalcique peu profond. Les Calcisols typiques ont un horizon de surface brun pâle.
Dans la zone d’étude, les Calcisols ont été recensés en 4 sites: le profil M23, sur pente modérée et les observations expéditives M36, M38, M39, sur des surfaces colluviales/alluviales à pente de faible à très faible. Il ne montrent pas d’horizon argic re-
carbonaté et, à l’exception de M36, présentent un horizon pétrocalcique. M23 possède aussi le caractère de Parasodic et en effet il constitue le terme intermédiaire de la «catena
22-24» dont le terme en bas de pente (M24) a été classifié comme Solonetz. On peut ajouter que des Calcisols avec un horizon typique pétrocalcique ont été observés en correspondance au deuxième groupe de parcelles expérimentales (Annexe 3). Là, au centre
du secteur méridional de l’unité g7 (pas loin de M27, périmètre pastoral Derka Kedadra), caractérisé par des affleurements de schistes chloritiques très érodés en collinettes
arrondies, des surfaces témoins très encroûtées existent sur les parties plus élevées à pente très faible. Il s’agit peut-être du témoin d’une vaste paléo-surface encroûtée qui couvrait le glacis d’érosion et qui a laissé une grande quantité de fragments de calcrête à la surface et
dans les sols peu profonds de ce dernier. Il parait évident que le degré de développement des plantations de ce périmètre, par ailleurs relativement bon et homogène, voit son
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maximum en correspondance de cette surface à Calcisols et on peut supposer que les
fragments superficiels de calcrête qui caractérisent l’unité jouent un rôle positif vis à vis de la réussite de la plantation.
En synthèse, les Calcisols observés sont:
M23: Epipetric CALCISOL (Parasodic)
M36: Haplic CALCISOL
M38: Petric CALCISOL
M39: Petric CALCISOL (Siltic)
LUVISOLS
Les Luvisols sont des sols qui ont une plus grande proportion d’argile dans les horizons
profonds que dans les horizons de surface, en raison des processus de pédogenèse (particulièrement la migration d’argile) menant à la formation d’un horizon dit « argic ».
Les Luvisols sont caractérisés par des argiles à forte activité dans tout l'horizon argic et une saturation en bases élevée à certaines profondeurs.
La plupart des Luvisols sont des sols fertiles et convenables pour une grande gamme
d'utilisations agricoles. Les Luvisols avec un contenu élevé de limon sont prédisposés à la détérioration de la structure s’ils sont labourés quand ils sont humides ou par des machines
lourdes. Les Luvisols sur pentes escarpées exigent des interventions de contrôle de l'érosion.
Dans les régions méditerranéennes les Luvisols (souvent avec caractère chromic, calcic ou
vertic) sont communs au niveau des dépôts colluviaux générés par la dégradation phusique du calcaire.
Dans la zone du projet les Luvisols sont parmi les sols les plus représentés (profils M1, M4, M5, M15, M17 et observations expéditives M29, M34, M35; en plus, des sondages supplémentaires échantillonnés en proximité du profil M26 ont été classifiés comme
Luvisols), ce qui témoigne la fréquence de sols à degré de développement élevé. En particulier, les Luvisols constituent les termes plus évolués (M4 et M5) de la «catena 4-9»,
dans l’unité g6 et les termes non érodés (M15 et M17), de pente, de la «catena 10-17», unité g2. Dans la même unité g2, qui comme on a souligné est assez hétérogène, on les trouve sur des surfaces de glacis d’érosion (M1 et M29), sur la roche schisteuse et avec des
traces de processus pédogeniques polycycliques très anciens (voire chapitres précédents) ou colluviales/alluviales (M34 et M35) relativement stables. On peut ajouter que les
travaux sur les parcelles expérimentales mentionnés en Annexe 3, on mis en évidence la fréquente présence de Luvisols dans un vaste rayon dans les alentours de M1 et de la catena 10-17, parfois bien plus développés que les profils type échantillonnés.
Dans les cas du profil M1 (Calcic Epileptic Luvisol (Sodic) ) on observe aussi un considérable contenu en carbonates et sels solubles (plus abondants pour les minipit
supplémentaires M1b et M1c déjà mentionnés, classifiés comme Solonetz et Solonchak) et une alcalinité poussée. La présence combinée d’horizon argic et de re-carbonatation semble favoriser les plantations du périmètre Abda-Skarna.
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L’observation 29, plus au nord que M1, semble confirmer la re-carbonatation du Luvisol,
au moins du point de vue morphologique et pour la forte effervescence constatée au test de l’HCl. De même pour M35 (les deux profils sont en effet des Calcic Luvisols, le 35 étant
aussi Chromic). M15 et M17, sur pente faible à modérée, et surtout M4 et M5, sur pente élevée, ne montrent pas ces caractères et sont en effet relativement pauvres en carbonates. Il montrent pourtant une teneur en Na et Mg qui lui fait attribuer le suffixe Sodic (à
l’exception de M4).
CAMBISOLS
Les Cambisols sont des sols qui montrent la formation, au moins débutante, d’un horizon d’altération en profondeur. La transformation du matériel parentale est évidente et
confirmée à partir de la formation de la structure et principalement la coloration brunâtre, le pourcentage croissant en argile, et/ou l’élimination du carbonate. Ils sont caractérisés par
une dégradation légère ou modérée du matériel parental et par l’absence de grandes quantités d’argile illuviale, de matière organique et de composés d’Al et/ou Fe. Les Cambisols forment généralement une bonne terre agricole et sont utilisés intensivement.
Les Cambisols au niveau des terrains ondulés et accidentés (principalement colluviaux) sont plantés avec une variété de cultures annuelles et pérennes ou sont utilisés en tant que
terrain de pâturage, mais il faut faire attention au risque d’'érosion.
Trois solums ont été classifiés comme Cambisols: le profil M6 et les observations expéditives M30 et M37. En effet M6 est un «presque Calcisol» (pour être Calcisol selon
le WRB-2006, son horizon Bwk devrait avoir un contenu en carbonate de 15%, à l’instar de 14,4% et 2cm en plus d’épaisseur). Concernant les autres, il faut souligner que, en
suivant le WRB (2006), on a groupé avec les Cambisols les sols qui ont un horizon dit « Cambic » (ce qui est relativement commun) mais qui ne montraient pas des caractères diagnostiques aptes à les associer aux autres groupes qui incluent les sols plus développés.
Etant donné que plusieurs critères diagnostiques ne peuvent pas être évalués sur le terrain mais nécessitent des analyses de laboratoire, parfois, les sols classifiés expéditivement
comme Cambisols, et après les analyses, ont reçu une nouvelle appellation. Le même discours pourrait donc en principe être valide pour M30 et M37. Ceux-ci ne montrent pourtant pas d’illuviation d’argile ni d’effervescence et se détachent donc des autres sols.
Les propriétés de structure, texture, épaisseurs, en font des très bons sols pour des cultures fourragères non irriguées.
REGOSOLS
Les Régosols forment un groupe taxonomique residuel qui englobe tous les sols qui ne
pourraient être classés dans aucun des autres Groupes. En pratique, les Regosols sont des sols minéraux très faiblement développés dans des matérie ls non consolidées, qui n’ont pas
d’horizon de surface riche en matière organique, qui ne sont pas très peu profonds ou très riches en graviers (Leptosols), sablonneux (Arenosols) ou avec des matériaux fluviaux (Fluvisols). Les Régosols sont abondants dans les terres en érosion, en particulier dans les
régions arides et semi-arides et dans les terrains montagneux. Le développement du profil est négligeable comme conséquence du jeune âge et/ou de la formation lente du sol, par
exemple à cause de l'aridité. Dans les régions désertiques ils ont une importance agricole
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minimale. La petite réserve en eau que ces sols peuvent avoir a pour conséquence le
recours fréquent à l’eau d'irrigation. Beaucoup de Régosols sont utilisés pour le pâturage extensif.
Deux Régosols ont été observés dans la zone d’étude, le M12 (Haplic Regosol (Calcaric, Sodic, Thapto-Luvic) ), sol-type de l’unité b2 et terme inférieur de la «catena 10-17» et le M33 (Colluvic REGOSOL (Calcaric, Thapto-Cambic), sol-type de l’unité g1.
Concernant M12, il s’agit en effet d’un profil polycyclique, où un paléo-horizon argilique (2Btb, entre 25 et 50cm de la surface) a été couvert par un colluvium récent, dont les
premiers 15 cm (horizon Ap) sont peu évolués et très remaniés par les labours. M12 est un sol «jeune»seulement en apparence, en effet, la structure assez développée et nette de Ap, son contenu en argile, mais aussi la salinité et la teneur en carbonates (en l’absence d’une
source récente connue pour ces derniers), analysés en considérant l’intensité de l’érosion en nappe et en petites ravines qui caractérise la zone suggèrent de considérer l’horizon
superficiel comme ce qui reste de l’érosion d’un sol ancien plus développé et profond.
Pour M33 on peut faire, dans une certaine mesure, des considérations correspondantes, sauf qu’il n’est pas labouré, mais utilisé comme parcours et qu’il montre un état de
dégradation et d’érosion déjà plus prononcé. L’horizon A a déjà été presque totalement érodé.
La fertilité agronomique relative de ces sols, est soutenue, non seulement par les minces horizons de surface Ap, mais aussi par les paléo-horizons ensevelis, avec la réserve hydrique garantie par leur texture plus fine. Les considérations faites à propos des
processus érosifs suggèrent des pratiques culturales plus conservatoires.
Si on considère les valeurs observées pour certains paramètres pédologiques qui ont une
grande importance agronomique, telles que le carbone organique (CO), la capacité d’échange cationique (CEC), le pH, la salinité (CE, conductivité électrique), bien que raisonner sur des valeurs moyennes ne peut que donner des idées très générales, on observe
ce qui suit.
Les échantillons analysés (à peut près 60) montrent que les sols sont pour la plupart francs,
assez riches en carbonates (8%) et en sels (CE 5,7), sub-alcalins (pH 8,4), assez sodiques (ESP 10,32; SAR 1,75). Les sols sont en général minces (24cm), surtout les horizons de surface A (10cm; trois seulement dépassent les 15cm). Ils conservent pourtant des valeurs
non négligeables en CEC (12,32) et en CO (0,72; 0,87 pour les épipedons) et donc une certaine fertilité potentielle, si on considère 0,6 pour le CO et 10 pour la CEC comme
valeurs seuil de référence. Il s’agit en général de sols évolués, dont les propriétés pédogéniques sont le résultat de processus longs et complexes, mais qui ont subi une dégradation poussée causée par l’érosion et le surpâturage. L’aridité édaphique, accentuée
par l’épaisseur réduite et le haut contenu en pierres, à peine contrastée par une texture assez favorable ainsi que la salinité, en font un contexte biophysique de choix pour des
plantations d’arbustes tels que l’Atriplex n.
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5.2. Aptitude spécifiques des sols par rapport aux plantations d’Atriplex n.
Les observations effectuées sur le terrain, aussi bien dans le cadre des missions de
reconnaissance qui ont touché la totalité de la zone d’étude que celles- là faites à l’occasion du travail expérimental effectué dans plusieurs petites parcelles (Annexe 3), ont permis aux membres du groupe de travail d’évaluer le développement des nombreuses plantations
d’Atriplex n. réalisées par la DPA de Marrakech dans le cadre de différents projets, à partir du 1995. Ces observations, relatives aux périmètres pastoraux plantés dans des conditions
pédologiques et géomorphologiques assez variables, nous amènent à proposer une synthèse schématique des facteurs qui conditionnent le succès des plantations d’Atriplex n. dans la zone d’étude, en considérant aussi bien les aspects techniques que les questions liées à la
gestion.
Il faut souligner que l’évaluation proposée ci-dessous est le fruit d’un travail en plein
champ et que dans ces conditions, plusieurs facteurs de gestion influencent et conditionnent d’une façon significative la réussite des plantations. Il est donc très difficile de faire des comparaisons «ex-post».
Parmi les facteurs qui rendent difficile un véritable control expérimental dans la zone d’étude (même si l’action de suivi de l’Administration concernée devrait en effet réduire la
variabilité) on peut compter:
- qualité et hétérogénéité génétique de la sémence utilisée; - qualité de la production en pépinière (matériel, arrosage, développement des racines
et état des plantes au moment de la mise à terre.....) - qualité de la préparation du sol (sillonnage peu profond ou à profondeur
discontinue, manque de sillonnage, densité non régulière, impluviums petits ou mal exécutés........)
- mise à terre (optimale, tardive, bien ou mal exécutée.............)
- pâturage précoce, pendant la période de mise en défens..... - surpâturage après la mise en défens....., etc.
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5.2.1. Facteurs techniques
Classe d’aptitude spécifique
Bonne
Moyenne
Pauvre
Non Apte
Qualités des sols et du site
Potentiel de mécanisation
pente (%) 0-10 10-20 20-35 35-50
roche compacte affleurante
(%) 0-1 1-4 4-10 >10
Enracinement potentiel cm >30 15-30 15-5 <5
Texture* Classes
USDA
Limon, Limon
silteux, Limon
silto-argileux
Limon
argileux,
Argile silteuse,
Limon sablo-
argileux, Limon sableux
Argile**, argile
sableuse**,
Erosion (hydrique ou éolienne)
Observation
directe du
terrain
Absente ou
Faible modérée intense _
* Les seules classes observées sur le terrain ont étés considérées.
** En cas de sols érodés et compactés.
Potentiel de mécanisation
Pente. En suivant les courbes de niveau, si la morphologie n’est pas accidentée, on peut
sillonner le sol en conditions de pente considérable, avec des bons résultats (photo 1). Le succès de plantation dépend de la qualité du sol (et de la gestion), qui dans le cas pris en
photo est favorable (ref. Profil M30). Le seuil est alors constitué par les limites mécaniques du tracteur et par le risque de capotage.
Il faut quand même considérer que l’augmentation de la pente demande une majeure
puissance des tracteurs et augmente les frais pour le carburant.
L’exposition par rapport au vent et à l’ensoleillement peut avoir une influence sur le
développement des plantes, mais sur le terrain, on n’a pas constaté des effets importants et systématiques.
Roche affleurante. Le vrai facteur limitant est souvent constitué par les affleurements
rocheux, qui empêchent le tracteur d’avancer avec le ripper, ou l’obligent à faire des détours qui rendent le travail plus difficile et coûteux. Mais cela dépend de la continuité et
de l’aspérité des affleurements et aussi de la nature et pénétrabilité de la roche (qui est aussi en relation avec le degré d’altération; exemple: photos 2, 3, 4).
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Photo 1. Labours de plantation récents effectués sur pentes considérables, en suivant d’une manière plus ou moins régulière les courbes de niveau. Photo – Zucca et Colombo, mai07.
Photo 2, 3, 4. Périmètre pastoral Derka Kedadra. Photo 2 et 3 (Zucca, jan07): plantation en cours avec sol très mince, sur schistes argileux sub-affleurants très altérés. Photo 4 (Zucca, jan05): plantation réalisée dans la saison 2000/2001, dans les mêmes conditions
géopédologiques, avec résultats surprenants.
Enracinement potentiel
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L’épaisseur du sol, et donc le volume disponible au développement des racines, est un
facteur clé pour les plantations d’Atriplex n., étant étroitement en relation avec la disponibilité hydrique. Si le sol est profond, les racines explorent le volume disponible
(photo 5) ce qui confère vigueur et résistance à la plante: partout où ces conditions se vérifient, le succès de la plantation est facilité.
Dans la plus part des cas, dans la zone d’étude et en général dans les parcours dégradés
destinés aux plantations fourragères, le sol est mince et érodé. Dans la zone d’étude on a observé (photos 6, 7, 8) que même si les racines restent à la surface à cause de la présence
de roche compacte dans les 20cm, les plantes montrent en général un degré de développement satisfaisant. Les racines explorent alors, latéralement, les premiers 20/30cm de sol (ou les fractures de la roche), dont les qualités physiques et chimiques deviennent
importantes pour expliquer les différents degrés de succès observés dans la zone du projet. Seulement des valeurs de puissance très basses (< 5-8cm) constituent une véritable limite
au développement.
Photo 5. Plante développée à côté de l’escarpement d’un oued, dans le Périmètre pastoral
Abda Skarna. Plantation réalisée au 1995/1996. Photo - Zucca, fev04.
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Photo 6: plante (à faible développement) déracinée dans le Périmètre pastoral Abda Skarna, à côté du profil M1. Plantation réalisée au 1995/1996. Photo - Zucca, jan05.
Photo 7: plante (à développement moyen) enracinée dans le Périmètre pastoral Chehibat à
côté du profil M26. Plantation réalisée dans la saison 2000/2001. Photo - Zucca, jan05.
Photo 8: plante (à développement moyen) enracinée dans le Périmètre pastoral Derka
Kedadra à côté du profil M27. Plantation réalisée dans la saison 2000/2001. Photo - Zucca, jan05.
Texture
L’influence de la texture et en particulier du contenu en argile sur le développement des
plantations d’Atriplex n. en milieu aride est connue naturellement comporte un effet sur le régime hydrique du sol. Dans la zone d’étude le rôle de l’argile n’est pas évident, et le travail expérimental effectué sur de nombreuses parcelles (Annexe 3) ne montre pas de
corrélation statistique entre l’argile et le degré de développement des plantes. Cela est probablement dû au fait que le contenu en argile des sols examinés est, en général, assez
important (22% en moyenne) et qu’il est relativement homogène, donc, ce sont les autres variables qui ont un effe t plus remarquable. Mais on doit ajouter que les résultats les moins positifs pour les plantes ont été observés en correspondance de Luvisols sur pente faible,
très riches en argile mais très érodés et compactés, avec une porosité réduite et un ruissellement modéré. Donc, dans certaines conditions, l’argile peut constituer une limite.
Concernant les autres variables granulométriques et leur rapport avec le développement des plantes, on a constaté une corrélation positive pour le limon fin (0.02-0.002mm) et négative pour le sable total.
Salinité
La conductivité électrique (CE), utilisée comme paramètre indicatif de la salinité des sols, est faiblement corrélée aux carbonates (Annexe 3) mais elle manifeste une corrélation forte avec le degré de développement des plantes seulement dans le site où ses valeurs couvrent
un rang très large, de 0 à 30 dS/m, tandis que dans les autres sites, son influence est moins claire. Il n’est donc pas possible, à l’état actuel, définir aux finalités d’évaluation, des
valeurs seuil d’attitude à la plantation.
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Carbonates
D’un point de vue territorial, et d’après les observations de terrain, la présence de carbonates dans la zone d’étude (par exemple, fragments de calcrête, ou d’horizon pétrocalcique fracturé) est positivement corrélée au succès des plantations d’Atriplex.
L’analyse statistique (Annexe 3) confirme cette constatation : en effet le degré de développement des plantes est corrélé à la teneur en carbonates dans tous les sites étudiés.
Le contenu en carbonates semble devenir indifférent au dessus d’à peu près 10%, mais, à l’état actuel il n’est pas possible de définir des valeurs seuil dans le but d’evaluation de l’aptitude à la plantation
Erosion (hydrique ou éolienne)
Dans la zone d’étude on a observé un effet direct (négatif) de l’intensité des phénomènes d’érosion hydrique sur le succès des plantations (en relation aussi avec l’épaisseur du sol et donc l’enracinement potentiel). Cela a été constaté surtout en correspondance des surfaces
géomorphologiques des glacis d’érosion, où le sol est très mince, (et aussi en relation avec les conditions de pente), mais est en effet observable principalement dans les premières
plantations (années ’95-96’) réalisées sans sillonnage (photos 9, 10).
Il faut observer qu’ une des finalités principales des plantations est justement de réduire l’érosion, et que le sillonnage selon les courbes de niveau contribue d’une façon importante
a contrôler le phénomène dans l’immédiat , avant le développement de la couverture végétale. Dans des situations caractérisées par une érosion remontante active intense sur
certaines surfaces de glacis (exemple, unité g2, photo 11, 12), on a observé que même si les plantes les plus proches aux ravines ont plus de difficulté à se développer, l’effet général de la plantation sur le phénomène érosif est très positif. Donc, à l’exception des
secteurs à érosion plus intense, où les chances de succès seraient trop limitées, on devrait intervenir sur les zones en érosion et, éventuellement, tolérer un degré de développement
localement faible ou discontinu.
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Photo 9, 10. Résultats hétérogènes de la plantation dans le Périmètre pastoral Abda Skarna,
en relation avec les conditions locales de pente et érosion. Plantation réalisée au 1995/1996. Photo - Zucca, fev04.
Photo 11, 12. Résultats très encourageants de la plantation dans le Périmètre pastoral Sidi Haddi,vis à vis de l’érosion en ravines. Plantation réalisée dans la saison 1999/2000. Photo
- Zucca, jan05.
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5.2.2. Facteurs liés à la gestion/entretien des plantations
Dans le cadre du schéma d’évaluation de l’aptitude proposé, les aspects qui suivent doivent être considérés, à côté des facteurs techniques:
Facteurs liés à la gestion:
Conditions de durabilité à bref et moyen terme (10-20 ans):
-Exploitation
L’exploitation fourragère des plantations doit être planifiée et contrôlée afin d’éviter le surpâturage et assurer une gestion rationnelle. Des calendriers de pâturage et des règles de conduite doivent être concordées et acceptées par les
bénéficiaires. Le gardiennage des périmètres est essentiel.
-Entretien
La nécessité de coupes de rajeunissement, à effectuer tous les 5-8 ans dans le cas des plantations d’Atriplex n., est bien connue (photos 13 et 14). L’opération demande un investissement de la part de la communauté locale, et en particulier la
disponibilité de la main d’œuvre et de matériel, mais aussi de l’encadrement et du suivi qui doivent être assurés par l’administration concernée.
-Systèmes communautaires de «réponse et résilience» aux sécheresses
Des mécanismes adéquats de contrôle et réponse au niveau des communautés locales doivent être mis en place, sous la supervision de structures techniques
compétentes, pour éviter des phénomènes de pâturage incontrôlé en cas de sécheresse (par exemple le pâturage précoce avant la fin de la mise en défens;
photos 15 et 16) et pour mettre en place des actions de mitigation.
Photo 13, 14. Périmètre pastoral Abda Skarna. Plantation réalisée au 1995/1996. Nécessité de coupes de rajeunissement signalée par M. A. Alkama (Photo - Zucca, fev04) et M. M.
Mortaji. (Photo - Zucca, jan07), de la DPA de Marrakech.
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Photo 15, 16. Plantations précocement pâturées pendant la sécheresse de l’hiver 2006-
2007. Photo : plantation âgée de 2 ans, située pas loin du relief de Menaa el Kahla (visible dans la photo). Photo : Plantation âgée de 1 an dans le Périmètre pastoral Sidi Haddi.
Photos - Zucca, jan07.
Disponibilité en eau
Presque 20 litres d’eau par plante sont nécessaires pendant la phase de mise à terre et pendant la «deuxième irrigation», au début de l’été. Il faut donc pouvoir couvrir ce besoin
avec des coûts et dans des délais compatibles. Ceci est en relation avec la disponibilité de l’eau dans la zone d’intervention (distance points d’eau, coût de l’eau, débit des puits... etc.), mais aussi avec la disponibilité des réservoirs, citernes, tracteurs, etc.
Photo 17. Périmètre pastoral Derka Kedadra. Irrigation en cours, suite à la mise à terre. Photo - Zucca, jan07.
Disponibilité de main d’oeuvre locale
Les différentes phases de la plantation demandent une certaine disponibilité de main d’œuvre que, dans les moments de pic d’activité, peut être difficile à trouver, surtout dans des zones marginales à fort taux de migration, telles que la zone d’étude. De même que
pour le point précédent et dans les situations moins favorisées du point de vue logistique, des projet de petite envergure sont à préférer.
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Photo 18, 19, 20. Transport, mise à terre, irrigation des plantes. Photos - Zucca, jan03 et jan07.
Autres facteurs: Valeurs écologiques et durabilité a long terme
Il est souhaitable de concentrer les plantations dans les zones dégradées, à vocation pastorale et éviter les zones où il est possible observer des témoins de flore spontanée, avec une valeur écologique à préserver. Il faudrait planifier la substitution à long terme des
plantations avec des espèces autochtones, après avoir obtenus les résultats espérés concernant la lutte contre la désertification et de la qualité de la vie des populations
concernées.
Le tableau ci-dessous complète le tableau précédent en tenant compte des critères liés à la
gestion.
Classe d’aptitude spécifique
Apte
Non apte
Aspects liés à la gestion
Possibilité de mettre en place un gardiennage effectif
Oui Non
Engagements formels Beneficiaires-Administration, sur plusieurs années après la conclusion du projet, pour:
Respect de la mise en défens et support en cas d’émergence alimentaire
Oui Non
Support afin d’assurer la faisabilité techno-économique des cycles de coupe
de rajeunissement Oui Non
Assistance technique et encadrement, suivi
Oui Non
Disponibilité en eau
L’eau est disponible à une distance limitée du site de plantation et à un coût réduit.
Les deux conditions
soulignées à gauche ne s’avèrent pas.
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ANNEXE I: DONNEES DE BASE, OCCUPATION DES SOLS, PAYSAGES
VERONICA COLOMBO ET CLAUDIO ZUCCA
Sur la base des contributions de:
ALBERTO MARINI, MARIA TERESA MELIS , LUCA NAITZA, MOHAMED YESSEF,
NADIA BELLAL, ANNA GRIGNASCHI
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1. POSITION GEOGRAPHIQUE ET DONNEES DE BASE
La zone d’intervention des études correspond à l’espace pastoral de la commune rurale d’Ouled Dlim (figure 19).
Figure 24. zone d’intervention des études
Les communes rurales d’Ouled Dlim et de M’Nabha constituent avec celles Ouahat Sidi
Brahim, Ouled Hassoune, Alouidane et Harbil, le Cercle Bour de la Préfecture de Sidi Youssef Ben Ali dans la wilaya de Marrakech. Au départ du projet, seule Ouled Dlim était
concernée. Depuis 2005, il y a eu une extension de la zone en y intégrant la commune rurale de M’Nabha.
Les deux communes rurales sont situées dans l’espace aride de la région de Tensift, à 44
km au nord-ouest de Marrakech.
Sur le plan administratif, la Commune Rurale d’Ouled Dlim (Cercle Bour de la Préfecture
de Sidi Youssef Ben Ali, Wilaya de Marrakech) est située dans l’espace aride de la région de Tensift à 30 Km au Nord Ouest de Marrakech sur la route principale N°9 liant Marrakech à El Jadida. Elle couvre une superficie de 52 400 ha où l’espace non cultivé
occupe 21 400 ha dont 15 000 ha de parcours et 6 400 ha de terres incultes.
Cette zone correspond à celle ayant été proposée en Mai 1998 par la Direction Provinciale
de l’Agriculture de Marrakech comme Projet de Mise en Valeur en Bour (PMVB). Ce type
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de projet entre dans le cadre de la loi 33/94 relative aux périmètres de mise en valeur en
bour (voir bulletin officiel N° 4312 du 22 Moharrem 1416, 21/06/95).
Dans la zone du projet, deux grandes parties peuvent être distinguées :
Un terrain plat caractérisant la zone Nord Ouest de la Commune Rurale d’Ouled Dlim couvre une superficie de 15 000 ha.
Une zone de petites montagnes (Jbilete) dont les pentes peuvent atteindre jusqu’à 30 %.
2. LE CLIMAT
En général, la région se caractérise par un climat aride où les précipitations sont faibles et présentent une irrégularité inter et intra-annuelle très prononcée. La température est élevée
au printemps et en été, modérée en hiver, mais une grande amplitude thermique journalière engendre une basse de l’humidité atmosphérique, qui outre à diminuer fortement les
valeurs mensuelles moyennes, est responsable des gelées occasionnelles durant les nuits des mois d’hiver.
2.1. Température
Les données sur la température se réfèrent à la station de Marrakech et sont mesurées
durant une période de temps de 20 ans allant de 1978 à 1997. Sur la base des données à disposition la température moyenne annelle est égale à 19,9°C, les températures minimums et maximums moyennes sont respectivement 12°C et 26.2°C, les minimums et maximums
absolus sont respectivement égaux à 3°C 48°C.
Les mois de Juillet et Août sont les plus chauds, avec une température maximale moyenne
d’environ 37°C, tandis que Décembre et Janvier sont les mois les plus froids, avec des valeurs minimums moyennes autour de 6°C.
Les données montrent l’importance du gradient thermique qui caractérise cette région, avec
un climat à caractère continental et loin de l’influence adoucissante de l’Océan Atlantique.
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J F M A M J Jt A S O N D
Température (°C)
Mois
température moyenne maximale
température moyenne minimale
J F M A M J Jt A S O N DJ F M A M J Jt A S O N D
Température (°C)
Mois
température moyenne maximale
température moyenne minimale
Température (°C)
Mois
température moyenne maximale
température moyenne minimale
Figure 25. Diagramme des températures maximales et minimales mensuelles à Marrakech (Source:DPA de Marrakech)
2.2. Pluviométrie
Les données pluviométriques sont relatives à la station d’Ouled Dlim et se référent aussi à une période de 20 ans, du 1978 à 1997.
On observe que la précipitation moyenne annuelle est de 212mm, légèrement inférieure par rapport à celle enregistrée à Marrakech durant la même période, qui est égale à 221 mm. Les précipitations sont distribuées sur environ une vingtaine de jours.
La variabilité interannuelle est soulignée par les deux points extrêmes de cette moyenne: en 1980 on a enregistré une valeur de 97,5mm seulement, alors qu’en 1995 les
précipitations ont atteint la valeur maximale de 365,5mm.
L’analyse de la courbe de précipitation montre un maximum pluvieux à la fin de l’automne et pendant l’hiver et un deuxième maximum printanier qui suit un minimum relatif à la fin
de l’hiver.
La période sèche se place entre Avril et Octobre avec Août comme mois le plus sec, durant
lequel on remarque l’absence totale des précipitations.
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J F M A M J Jt A S O N D
Mois
mm d’eau
évaporation
précipitation
J F M A M J Jt A S O N D
Mois
mm d’eau
évaporation
précipitation
évaporation
précipitation
Figure 26. Diagramme représentant les courbes des précipitations et d’évapotranspiration potentielles (Source : DPA)
2.3. Evapotranspiration
Les données dont on dispose font référence à la station de Marrakech. L’évapotranspiration moyenne passe d’un minimum de 50mm au mois de Décembre à un maximum de 258mm au mois de Juillet et enregistre un total annuel de 1712mm. Le déficit hydrique n’est pas
compensé par aucune période de recharge et il est maximum durant la période allant du mois de Mai à Octobre.
Le bilan hydrique a été calculé selon Thornthwaite sur la base des données
susmentionnées, en utilisant le logiciel PEDOCLI 1.3 (Perchich, 1997).
Le climat de la commune d’Ouled Dlim est classifié comme suit :
Indice de Thornthwaite : -45 ; classification climatique de Thornthwaite : E B4’ s2 b’4 où:
E1 = index d’humidité totale (MI) = de -110 à – 66. Classification climatique: aride;
B4' = efficacité efficience thermique: PET = de 1440 à 997 mm/an.
Classification climatique: fortement tempéré;
s2 = indice d’humidité: plus que 33,3 = fort déficit en été
b'4 = efficacité de concentration thermique d’été(%) = de 48 à 51,9
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2.4. Les vents
Les vents dominants sont de secteur Ouest à Nord Ouest. Mais les agriculteurs redoutent plus les vents chauds et secs provenant de l’Est et du Sud Ouest. A partir du mois de mai
jusqu’en septembre les coups de chergui (sirocco) sont fréquents et provoquent des augmentations importantes de la température. Il y a en moyenne 39 jours de chergui chaque année.
3. LES RESSOURCES EN EAU
En plus de la faiblesse des eaux souterraines, la zone du projet ne présente pas de ressources en eau superficielle. L’eau souterraine varie dans l’espace et dépend de l’importance du réseau des failles car le terrain est schisteux et imperméable. Les points
d’eau qui existent (puits équipés en motopompe) ont un débit ne dépassant pas 1l/s.
La zone des Bahira est la plus à même de présenter des potentialités en terme d’irrigation.
En effet, sa nappe phréatique très profonde est assez riche en ressources hydriques.
L’irrégularité intra et inter annuelle très marquée de la pluviométrie a des implications importantes sur les cultures et les parcours, particulièrement lorsque ces derniers sont
dominés par une végétation à base d’espèces annuelles. Ainsi, les précipitations annuelles varient de 97,5 mm à 365 mm. La saison sèche est celle comprise entre les mois de mars et
novembre.
Il n’y a pas à proprement parler de ressources en eaux superficielles dans la zone du projet et les eaux souterraines sont relativement faibles. Néanmoins, le territoire de la Bahira
(nord d’Ouled Dlim) est réputé important pour sa nappe profonde importante.
Figure 27.
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4. VEGETATION, RESSOURCES PASTORALES ET OCCUPATION DES SOLS
L’espace pastoral se caractérise par la dominance d’espèces annuelles accompagnées d’espèces rudérales de faible valeur écologique et économique. En effet, l’impact négatif
de l’aridité du climat accentué par la pression importante du surpâturage favorise les espèces annuelles au détriment des espèces pérennes d’intérêt pastoral. La dégradation des parcours est accentuée par l’apparition d’espèces indésirables telles Peganum harmala et d’espèces toxiques pour les animaux comme Ferula communis. Les espèces ligneuses sont peu représentées à l’exception de quelques pieds de Ziziphus lotus et des arbres plus rares d’Acacia gummifera.
5. LE SYSTEME DE PRODUCTION
Le statut juridique des terres est à prédominance Guich8: 97,7% des cas. Le Melk
(propriété privée), le Domaine Privé de l’Etat et le collectif sont quasi- inexistants.
Ce sont les zones planes et les petits glacis de piémonts des élévations Jbilate qui sont exploités en agriculture.
Le système de production de la zone du projet est agro-pastoral. Les céréales représentent
88,94% des cultures à faible rendement. Les parcours s’étendent sur une superficie de plus de 20000 ha avec un cheptel estimé à 92179 ovins, 10027 caprins et 4800 bovins.
Les exploitations sont dans plus de 51% des cas de petite taille (moins de 5 ha).
Tableau 3.
Les parcours de la zone du projet ont trois modes de gestion. Ce sont en général des sites Mahroums collectifs qui sont des parcours utilisés par les éleveurs de plusieurs douars sur
un même pied d’égalité. D’autre part, chaque douar possède un parcours réservé aux seuls éleveurs de ce douar qu’on appelle Mahroum douar. Il existe aussi plus rarement le
Mahroum individuel qui consiste en l’extension des terrains de cultures dont jouit le propriétaire concerné.
8 Le droit éminent des terres Guich revient à l’Etat (domaine de l’Etat) tandis que le droit de jouissance est aux Guicheurs dont les ancêtres étaient d’anciens guerriers ou recrues dans le Guich (armée). Ce droit leur a été accordé en récompense des services rendus au pouvoir central.
Surfaces Nombre
Moins de 5 ha 5210
De 5 à 10 ha 3107
De 10 à 20 ha 1327
Plus de 20 ha 555
Ensemble 10199
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Au cours des discussions avec les éleveurs, il a été souligné par eux qu’en matière de
gestion des troupeaux (ovins) l’engraissement n’est pas vu comme une action intéressant les éleveurs. C’est la gestion des parcours qui est la préoccupation majeure. Il n’y a pas
non plus de sélection de races des moutons par manque de compétence des éleveurs.
6. LA POPULATION
Le recensement général de la population et de l’habitat de 1994 a estimé la population de la Commune Rurale d’Ouled Dlim à 15 909 habitants, soit une densité de 30.36 habitants par
Km². Les foyers sont au nombre de 2191 répartis sur 80 douars.
Le recensement général d’agriculture de 1997 actualise le nombre d’exploitants le fixant à
2313. Sur les 2313 exploitants, 1973 sont sur place, 46 réside au milieu rural et 290 en milieu urbain. La Commune Rurale d’Ouled Dlim comprend 4 familles émigrantes à l’étranger.
La répartition des exploitants sur 4 classes d’âges se présente comme suit : 29.8 % des exploitants sont âgés entre 30 et 40 ans, 24.5 % ont entre 40 et 50 ans, 20.8 % entre 50 et
60 ans et 24.9 % ont plus de 60 ans.
Le niveau d’enseignement des exploitants est caractérisé par l’analphabétisme de plus de 90 %, avec 7 % d’exploitants avec le niveau coranique seulement.
De plus, il est à noter que les habitants de cette commune sont en majorité originaires des provinces du Sud. Cette population menait une vie d’éleveurs pratiquant la transhumance
pendant une certaine période de l’année en recherche de pâturages pour satisfaire les besoins de leur bétail. Au fil des années, les parcours qui jadis faisaient partie des terrains de transhumance se sont raréfiés puisqu’ils étaient envahis par les cultures principalement
la céréaliculture ou bien ils étaient dégradés à cause de la pression trop forte du cheptel. Les éleveurs de la région se sont vus imposés la sédentarisation, ils ont commencé à
produire une partie des besoins de leur cheptel (paille, orge..) sur les terres mises en cultures. Le reste de l’année, les éleveurs essayent de tirer le maximum du parcours ; ce qui a engendré une pression et partant une dégradation assez importante causée par la taille du
cheptel continuellement en croissance.
La population d’après le RGPH 2004 de la zone du projet est de 26491 habitants,
comprenant 11 755 habitants à M’Nabha et 14736 habitants à Ouled Dlim, comprenant près de 3800 foyers de 7 personnes en moyenne.
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-2000 -1500 -1000 -500 0 500 1000 1500 2000
0-4 ans
10-14 ans
20-24 ans
30-34 ans
40-44 ans
50-54 ans
60-64 ans
70-74 ans
Pyramide des âges des CR de M'Nabha et Ouled Dlim
Hommes Femmes
Figure 28.
Il s’agit dans la zone du projet d’une population jeune, en effet, les moins de 20 ans
représentent 45% du total et le 20- 34 ans, population active par excellence le quart de la population totale.
Comme en Tunisie, les ménages sont surtout de type élargi, comprenant les ascendants et descendants des chefs de ménages et sont régis selon un système patriarcal.
L’analphabétisme de la population est important avec des taux de 71% à Ouled Dlim et
64,3% à M’Nabha. L’analphabétisme féminin est prépondérant. Il est estimé à 72,8% des femmes à M’Nabha et 80,3% à Ouled Dlim. Il touche 90% des personnes de plus de 35
ans, tous sexes confondus.
On observe un âge relativement tardif au premier mariage qui est en moyenne de 29,4 ans pour les hommes et 25,6 ans pour les femmes. Plus de la moitié des hommes et des
femmes (56%) sont mariée dans la zone du projet.
Sur le plan du travail, le taux d’occupation est de 36,7% à Ouled Dlim et 39,1% à
M’Nabha. La prédominance est pour le sexe masculin (seules 10 à 17% de personnes occupées sont des femmes). Le chômage est relativement important et les jeunes sont les plus touchés.
Les personnes occupées sont surtout des petits exploitants.
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Employeur Indépendant Salarié Aide familiale Apprenti
Ouled Dlim
M'Nabha0,6
35,425 38,1
1
0,6 41,2
17,3
40,8 0,2
Population active selon la situation dans la profession en %.
Figure 29.
C’est l’habitat de type rural qui est le plus souvent rencontré dans plus de 90% des cas, propriétés familiales souvent (plus de 50%) avec un accès à l’eau difficile à partir de puits et un manque d’électrification des logements, avec pour réseau d’assainissement des fosses
septiques ou puits perdus (84%).
Figure 30.
Sur le plan des infrastructures, les CR sont dotées d’un centre de santé à Kettara, d’un souk à Tlet, d’un centre de collecte de lait et de quatre unités d’énergie renouvelable dans la zone. Des structures représentant le secteur de l’agriculture existent comme un centre des
travaux (CT) à Ouled Dlim qui est un organe décentralisé de la DPA qui assure l’animation
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et la démonstration des projets localement, l’agence des aménagements ruraux et une
inspection vétérinaire.
Plus de 80 pistes desservent la zone au sortir de la route principale n°9. Les habitants
considèrent néanmoins que les actions de désenclavement de leurs douars entreprises sont insuffisantes. Les routes mériteraient d’être agrandies et multipliées pour permettre déjà le transport vers les marchés de vente de bétail (ils louent souvent un tracteur pour s’y rendre
avec leurs moutons). Ils expriment aussi un besoin en renforcement de l’électrification.
Les éleveurs n’ont en général aucune autre activité en dehors de l’élevage et se plaignent
d’un manque de ressources financières. En outre, il n’y a aucun programme permettant réellement l’accès au crédit.
La contribution des femmes aux revenus des ménages est relativement faible, puisque
limitée en général au trava il domestique non rémunéré (rôle reproductif). En dehors de ce cadre, les femmes apportent une contribution appréciable, dans le cadre d’un travail
productif non rémunéré, dans l’exploitation familiale à travers la pratique de l’agriculture vivrière ( jardins potagers) et des soins aux animaux en particulier.
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7. LA COUVERTURE DES SOLS ET LES PAYSAGES
Les cartes d’occupation du sol et des unités de paysage ont étés réalisées sur la base de données satellitaires intégrées avec données cartographiques et de terrain. Le travail a été
fait par le laboratoire Telegis de l’Université de Cagliari en collaboration avec le NRD et les experts tunisiens et marocains du projet, mais aussi avec le support logistique essentiel des partenaires du projet.
Les données de base utilisées dans le cadre de l’activité sont:
Pour le Maroc:
- topographie: Gendour, Jbel Gader e Jbel Sarhlef; à l’échelle 1:50.000; - géologie: “Carte géologique et géolithologique des Jebilet”, à l’échelle 1:200.000; - données SRTM avec une résolution de 90 m;
Les données télédétectées suivantes ont été choisies pour étudier les deux zones d’intérêt. L’USGS dispose d’une banque de données d’images Landsat dans laquelle on a
sélectionné les scènes du printemps de l’an 2000 où on peut trouver une couverture nuageuse minime. L’image qu’on a choisie pour le Maroc est la suivante:
- image Landsat ETM+ (202/38) du 3 février 2000;
Ces données ont permis la création d’une base de connaissance territoriale et spectrale et la réalisation d’une cartographie de la couverture du sol et des unités de paysage.
7.1. Pre-Elaboration Des Images Et Releves Pour La Creation Des Cles D’interpretation
Dans cette phase on a crée la base de données pour tracer des unités du paysage basées sur les caractères morphologiques et sur la couverture du sol. Ces classes constituent un
système d'information utile pour bien comprendre les phénomènes d’érosion liés aux procès géomorphologiques qui modèlent actuellement le territoire. On a choisi ces classes sur la base d’une méthodologie d’intégration des données d’interprétation d’images du
satellite avec des données d'élévation de terrain. On a réalisé l’élaboration des données satellitaires en fonction de la couverture du sol et de la lithologie.
Une mission a été effectuée pendant le mois de janvier 2005.
Les campagnes ont été effectuées en collaboration avec les techniciens locaux et les experts NRD, avec lesquels on a choisi les itinéraires. Les techniciens ont suivi et ont
appris la méthodologie de création des clés de la lecture des images télédétectées pour extraire l'information d'intérêt.
La méthodologie d'interprétation adoptée est celle du programme CORINE Land Cover : après une photointerprétation des images, on a attribué chaque classe de couverture du sol selon une légende hiérarchique.
Le processus de création des unités de couverture du sol, basé sur la photointerprétation des images pour un nombre réduit des classes, est réalisé avec le support de données
externes comme les photographies aériennes et la cartographie thématique. L'interprétation passe par la création des clés d'interprétation.
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L'unité cartographique la plus petite a les caractéristiques suivantes :
- elle doit correspondre aux zones où la couverture est homogène selon la classe de la légende;
- elle doit couvrir une part significative du territoire selon l’échelle du projet;
- on doit la distinguer des autres unités;
- elle va devenir un point de référence pour la base des données.
La création des clés d’interprétation, ou plutôt la codification spectrale des classes de la légende, représente le moment le plus compliqué et le plus important ; on doit créer un
système pour associer les unités de la couverture du sol aux informations spectrales avec les combinaisons de bandes appropriées. On peut avoir une méthode uniforme d’interprétation si la subjectivité du résultat est liée aux connaissances du territoire du
photo interprète.
On a choisi des combinaisons 432 et 731 des bandes du Landsat ETM, avec les
élaborations suivantes:
première étape, préparation des données
- Choix des données télédétectées (correspondance entre la période d’acquisition et la période de recherche sur le terrain)
- Opérations de pré élaboration (avec une nébulosité <10% on n’a pas appliqué des corrections atmosphériques)
- Géoréférencement
- Composition de bandes (ETM 432 pour l’interprétation de la couverture du sol)
- Application des techniques d’amélioration d’image (linear stretching, decorrelation stretching)
- Impression pour la campagne de terrain avec les coordonnées
deuxième étape, création des clefs d’interprétation
- Calcul d'itinéraires pour la campagne de terrain selon les images - Description de la réalité (photographies) - Description de l’unité sur l’image - Définition des classes de la légende
On a fait le relevé de 49 points à l’intérieur et aussi à l’extérieur de la zone d’étude pour mieux définir les classes de couverture du sol.
Pour chaque point on a enregistré les informations suivantes :
- Coordonnées GPS - Description du substrat lithologique - Couverture - Photographie orientée de la classe de couverture
Ces informations constituent le tableau interne des attributs associé aux points dans le SIG (figure 31)
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Figure 31. Tableau interne des attributs associés aux points dans le SIG
7.2. Interpretation Et Realisation D’une Nouvelle Cartographie
7.2.1. Occupation du sol
L'interprétation des unités de couverture du sol a été effectuée par photointerprétation des combinaisons de bandes, selon la structure de la légende de couverture du sol CORINE,
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III niveau. Les légendes rapportées par la suite sont relatives aux deux régions du Maroc et
de la Tunisie.
Figure 32. Interprétation pour la classification de l’occupation du sol
Tableau 4. Légende de l’occupation du sol au Maroc
Code Level
3
Label
Level1 Label Level2 Label Level3
111 Tissu urbain continu
112 Zones urbanisées
Tissu urbain discontinu
131 Extraction de matériaux
133
Territoires artificialisés
Mines, décharges et chantiers Chantiers
211 Terres arables hors périmètres d'irrigation
212
Terres arables
Périmètres irrigués en permanence
222 Vergers et petits fruits
223 Cultures permanentes
Oliveraies
241
Territoires agricoles
Zones agricoles hétérogènes Cultures annuelles associées aux
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cultures permanentes
242 Systèmes culturaux et parcellaires complexes
243 Territoires principalement occupés par l'agriculture, avec présence de végétation naturelle importante
244
Territoires agro-forestiers
321 Pelouses et pâturages naturels
322
Milieux à végétation arbustive et/ou herbacée Landes et broussailles
332 Roches nues
333
Forêts et milieux semi-naturels Espaces ouverts, sans ou
avec peu de végétation Végétation clairsemée
511 Surfaces en eau Eaux continentales Cours et voies d'eau
Pour faire ressortir les unités morphologiques et pour appuyer les travaux de l’équipe geo-
pédologique on a interprété les données spectrales sous le profil lithologique et avec l’aide d’un modèle numérique tenant compte de l’élévation (figure 33). On a effectué une synthèse des observations sur la figure 34.
Etape a : MNT (modèle numérique de terrain)
- Acquisition du MNT SRTM
- Contrôle des données et corrections
- Contrôle du géoréférencement
Etape b : élaboration des données spectrales
- Composition de bandes 731
- De-corrélation stretching
- Interprétation des unités lithologiques selon les informations spectrales
- Définition de la légende
Etape c : création des classes d’unité de paysage
- Interprétation morphologique sur la modélisation tridimensionnelle avec TM 432 e 731 décorrelée (fig 33 et 34).
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Figure 33. Image Landsat 432 visualisée 3D, avec SRTM, Maroc
Figure 34. Image Landsat 731 sur laquelle un stretching de de-corrélation a été appliqué pour souligner les couches lithologiques spectrales. L'image visualisée en 3D permet de délimiter les unités morphologiques du secteur du Maroc
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Légende des Unités de Paysage (Maroc)
Class Lithologie Pente Morphologie Végétation
A1
Alluvions récentes Pente faible Présence de cours d'eau.
Parcellaires
A2
Alluvions en terrasse et sédiments faiblement concentrés
Pente faible Lit du cours d'eau et bandes d'érosion des rives
Cultures mixtes et larges espaces sans végétation
B1
Dépôts carbonatés Pente faible Graben avec incision fluviale à pattern sub-parallèle
Cultures céréalières prédominantes
B2
Dépôts carbonatés Pente faible Graben Cultures céréalières prédominantes
C1
Substrat schisteux Pente faible Surfaces ondulées faiblement incisées
Cultures céréalières prédominantes avec espaces pour le pâturage
C2
Substrat schisteux avec affleurements de quartzites
Pente faible Paysage caractérisé par de longues crêtes alignées NNE-SSW interrompues par des structures tectoniques E-W qui dominent le cours des fleuves
Usage mixte du sol, en général cultivé
C3
Substrat schisteux et sol pierreux et peu profond
Pente faible Relief de collines à formations alignées
Usage du sol avec prédominance de céréaliculture et présence de plantations d'Atriplex dans les zones de collines, larges zones avec des affleurements rocheux
C4
Substrat schisteux Pente faible à moyenne
Reliefs isolés Végétation presque inexistante
C5
Substrat schisteux Pente forte Morphologies rugueuses des reliefs sur formations paléozoïques pliées sujettes à d’importants phénomènes de déplacements tectoniques
Végétation presque inexistante
G1 Dépôts sur les versants et
Pente forte Surfaces sub-plates à accumulation ou
Usage du sol avec prédominance de
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couvertures alluvionnaires
avec de faibles incisions
céréaliculture et de larges espaces ouverts
G2
Glacis sur substrat colluvial
Pentes à gradient d'inclinaison
Surfaces inclinées en moyenne avec incisions considérables et phénomènes d'érosion rapide
Couverture végétale à buissons clairsemés et localement à cultures céréalières
G3
Substrat schisteux avec couverture caillouteuse
Pentes faibles
Surfaces faiblement inclinées incisées linéairement par des cours d'eau de moyenne importance à drainage sub-parallèle
Couverture végétale à buissons clairsemés et localement à cultures céréalières
G4
Couverture végétale clairsemée ou culture sur les pentes
Pentes faibles
Surfaces sub-horizontales avec reliefs collinaires. Incisions fluviales sous forme de méandres à ébauche structurale
Surfaces sub-horizontales avec reliefs collinaires. Incisions fluviales sous forme de méandres à ébauche structurale
G5
Couverture végétale presque absente
Pentes faibles
Vaste vallée composée en prévalence par des strates (Vallée orthoclinaire)
Couverture végétale clairsemée ou culture sur les pentes
G6
Couverture végétale très clairsemée
Pentes de moyennes à fortes
Morphologie collinaire allongée en banquettes mises en évidence par une érosion sélective
Couverture végétale presque absente
G7
Substrat de colluvions/alluvions
Pente faible Vastes dépôts de formes coniques
Couverture végétale très clairsemée
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Figure 35. Carte de l’Occupation du sol (Maroc)
Figure 36. Carte des Unités de Paysage (Maroc)
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ANNEXE II: OBSERVATIONS A NIVEAU MICROMORPHOLOGIQUE, EFFECTUEES POUR CERTAINS SOLS REPRESENTATIFS
Micromorphological properties of the atriplex soils
Erhan Akça1, Musa Serdem1, Burçak Kapur2, Deniz Saltik1 and Selim Kapur1, 1Departments of Archaeometry and Soil Science, University of Çukurova, 01330, Adana, Turkey.
2Department of Agricultural Engineering, University of Çukurova, 01330, Adana, Turkey.
Introduction
The study of soil macro and microstruce primarily concerns the fabric (i.e., the geometric relation “pattern” of entities of the soil, namely of aggregates and pores) developing in the course of soil formation. Although macro structure is a primary feature observable in the field
and in the soil thin sections by the naked eye, its finer versions (the microstructural units – aggregates) are the outcomes of the end products of the processes enabling the soil to obtain
its ultimate character, which in turn by shape, size and pore content.
Here, we suggest determining the changes in soil macro-microstructure at a field experiment established in Marrakech, Morocco. The site experiment primarily considered for the
mitigation of wind erosion and the sequestration of “C” in the soils of the selected area formed on quartz/quartz schistic materials (parent rocks), under the cover of atriplex
vegetation.
This part of the project research study was undertaken by the University of Çukurova, research team of micromorphology of the Departments of Soil Science and Archaeometry
under the leadership of the project coordination of the University of Milan and the NRD, of the University of Sassari.
Materials and methods
The undisturbed soil samples of preferably B horizons of the experimental plots of Atriplex,
seeking to avoid the disturbance caused by cultivation, were collected and impregnated using a crystic polyester resin by the acetone exchange method developed by FitzPatrick (1993).
The impregnated blocks were ground to about 2mm thickness and polished. The polished and optical flat block surfaces were scanned for ERDAS processing to obtain unclassified false colour images to determine the distribution of intraggregate/intrapedal porosity (%), and the
macro-microstructural units (aggregates) along with othe r pedological features. Selected parts of the images (aggregates) were processed omitting inter-aggregate (Kapur et al. 1997)
porosity/cracks-planar voids, in order to develop a so-called standard/consistent and comparative approach over the physical properties of the aggregates and also of intra-aggregate porosity- the essence of water retention and mitigation of erosion.
We have attempted to develop a mode of description and used terms according to the Bullock et al. (1985) and FitzPatrick (1993) approaches/methodology in terms of used for explaining
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soil forming processes and especially soil macro-microstructure. The size, shape and type of
structure/aggregates and pores are similarly dealt by both authors with minor variations in the scaling (grouping of structural properties, features) of the soil features. Thus, we occasionally
used the suitable terminology to meet the phenomena of the soils studied or both e.g., accordant by FitzPatrick (1993); accommodated by Bullock et al. (1985).
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MARRAK 12 (..... horizon)
Structure/pores/faunal activity/rock fragments:
Porosity (13%) with pore sizes of 0.5-2mm (Figure 1; Table 1); the coarse irregular and subangular blocky aggregates in this horizon have integrated to medium and coarse and further to subangular /angular granulated medium to fine structural units (Figure 2). This
horizon reflects the effect of a probable root action causing the breakdown of the larger structural units.
Polished Block Selected Area Image Processed
Figure 1. The polished block and image processed area of Marrak 12 Profile.
Figure 2. Subangular/angular structural units.
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Table 1. Distribution of soil features of the Marrak 12 (*Macro pores).
M12
classes area %
1* 3,3597 5
2* 5,8068 8
3 4,7484 7
4 3,3858 5
5 4,4487 6
6 4,2975 6
7 5,0274 7
8 6,1713 7
9 5,7456 7
10 4,815 7
11 5,6592 7
12 4,3659 6
13 5,8104 8
14 6,4107 9
15 2,6748 4
Total 72,7272 99
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MARRAK 1 (..... horizon)
Structure/pores/faunal activity/rock fragments.
A massive/coherent to incomplete weakly accordant macro-microstructure surrounded by sinuous-bifurcating pores (app. 2% of the total of the selected thin section area/the aggregate intra-porosity), as in Figure 3 and Table 2, vaguely integrating to oval and subrounded
coherent domains/aggregates some of which may be of faunal origin (ancient earthworm pellets most probably developed at Pre-Holocene conditions; Figure 4). Planar voids
developing between very coarse aggregates (greater than 50µm). Frequent medium to fine irregular to subrounded quartzite and chlorite-schistic rock fragments.
Polished Block Selected Area Image Processed
Figure 3. The polished block and image processed area of Marrak 1 Profile.
Figure 4. Shell fragments
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MARRAK 1 - in between Atriplex roots (..... horizon)
Structure/pores/faunal activity.
Common, accordant/accommodated, complete and irregular, blocky aggregates (1 to 5cm) with frequent compound unaccommodated packing voids in between aggregates (Figure 5). The intra-porosity is about 12% with macro/coarse pores (2-5mm) located in and around fine
(5-10cm) and medium (10-20mm) to coarse (20-50mm) aggregates (Table 2). The dissolution/precipitation of the secondary silica together with the common occurrence of the
manganese dioxide and clay coatings around/in the rock fragments and/or peds partly impregnating the soil matrix (Figure 2) are most probably responsible of a higher aggregate resistance and ultimately indicate the occurrence of long and warm/dry periods alternated by
the consistently long and humid.
Rock fragments:
Frequent distribution of coarse (higher than 50mm) subangular to irregular rock fragments (dominantly quartzite and schists) with depositional secondary silica and manganese features
in cracks.
Polished Block Selected Area Image Processed
Figure 5. The polished block and image processed area of Marak 1 D Profile.
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Table 2. Distribution of soil features of the M1 and M1 – in between roots (*Macro pores)
M1 M1roots
Classes area % area %
1* 5,4153 4 4,2264 5
2 8,5077 6 6,4008 7
3 10,4454 7 6,4836 7
4 10,9161 8 4,9545 6
5 7,3305 5 5,9121 7
6 12,0132 8 5,6583 6
7 10,944 8 6,7194 8
8 11,5785 7 5,4495 6
9 12,4893 9 7,2477 8
10 10,2645 7 5,2164 6
11 9,1539 6 5,8941 7
12 9,7875 7 6,0345 7
13 11,0295 7 5,7465 7
14 9,4473 7 8,856 9
15 4,7718 3 3,0987 4
Total 144,0945 99 87,8985 100
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MARRAK 26 (..... horizon)
Structure/pores/faunal activity/rock fragments :
Porosity (6%) (Figure 6; Table 3) with macro-coarse pores (1-3mm) and with development of bifurcating pores around rock fragments integrating to incomplete structure of moderate and fine subangular blocky granular units at the surface of the horizon (Figure 7), most probably
reflecting the effect of root action. Frequent coarse to medium quartzite with schists and limestone fragments with rare shell fragments of lacustrine molluscs. Coarse fragments of
probable residual soil material with rare to frequent quartzite fragments with secondary calcite infills and broken and partly incorporated secondary silica (opal??) fragments with repeated silica precipitation.
Polished Block Selected Area Image Processed Area
Figure 6. The polished block and image processed area of Marak 26 A Site.
Figure 7. Incomplete moderate and fine subangular blocky granular units
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MARRAK 26 second sample9 (..... horizon)
Structure/pores/faunal activity/rock fragments.
The total porosity of the sample is 4% with macro-coarse pores (2-9mm) (Table 3). Structure similar to M26 A site (Figure 8) (a key horizon in the area with evident soil forming processes) but with medium to fine rock and residual soil material fragments reflecting the
age and the long standing weathering processes that have occurred in the soil indicated by manganese dioxide, secondary silica and the paleo-clay coatings (illuviation) of the residual
soil materials (Figure 9). These soil materials are most probably very old calcified Pre-Holocene calcretes (similar to other Mediterranean calcretes, but vary by it’s secondary silica formation and may indicate prevalence of a drier climate in this part of the Mediterranean
Basin than the east).
Polished Block Selected Area Image Processed
Figure 8. The polished block and image processed area of Marak 26 C.
9 The second sample is located within about 3 meters from the first and is presented here because it includes
some features which allow a more complete interpretation of the site.
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Figure 9. Secondary silica and paleo clay coatings around quartzite
Table 3. Distribution of soil features of the Marak 26 (*Macro pores)
M26-1 M26-2
classes area % area %
1* 10,4364 6 1,3491 4
2 17,8191 10 2,5952 7
3 15,1335 8 2,6183 7
4 12,1068 7 2,7581 7
5 9,2502 5 2,4028 6
6 12,2958 7 2,7722 7
7 10,5534 6 2,5502 7
8 8,721 5 3,1816 8
9 13,5171 7 2,617 7
10 7,758 4 2,6416 7
11 14,0436 8 2,3429 6
12 10,0188 5 1,9598 5
13 14,931 8 3,2928 9
14 17,6877 10 3,3137 9
15 8,0622 4 1,0422 3
Total 182,3346 100 37,4375 99
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References
Bullock, P., Federoff, N., Jongerius, A., Stoops, G., Tursina, T. and Babel, U. 1985. Handbook for Soil Thin Section Description. Waine Research Publications, Albrighton,
United Kingdom.
FitzPatrick, E.A. 1993. Soil microscopy and micromorphology. John Wiley & Sons, New York.
Kapur, S., Karaman, C., E.Akça., Aydin, M., Dinç, U., FitzPatrick, E.A., Pagliai, M., Kalmar, D. and Mermut, A.R., 1997. Similarities and Differences Spheroidal Microstructure in
Vertisol from Turkey and Israel. CATENA, Vol: 28 No:3-4: 297-311. Netherlands.