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CIRCUITS & COURTS CIRCUITS DE

l’ISLAM FRANÇAIS

Nelles classes moyennes, enjeu pour la France ?

Sénat, oct 2012

Introduction

A. Histoire : Haroun, al Rachid (VIIIe), Sylvestre II (Xe) Fréderic II (, Soliman le magnifique (XIVe)

B. Visibilité sur médiatisée & espace publique C. Entre chut Mur de berlin 1989 et world trade center chnagt de

paradigme D. Thomas et Znaniecki « The polish Peasant” à Chicago : regulation

/ deregulation E. Mettre dos à dos : citoyens Musulmans et la République F. Comprendre les circuits et les courts circuits liés à cet islam de

France Histoire

• Charlemagne / Haroun al Rashid (VIIIème)

- Abdul Abbas, l’éléphant blanc qui vint de Bagdad à Aix la Chapelle

- Clepsydre (Louvre)

- « Mon ami »

• Gerbert d’Aurillac (Xème) alias Sylvestre II né entre 945 et 950 en Auvergne –

mort le 12 mai 1003 à Rome

- Fin connaisseur de la philosophie et mathématicien

- Polyglotte et arabophonie

- Traducteur de Platon, Aristote

- Devient pape en 999 sous le no de Sylvestre II

- Introducteur de la numérotation décimale et des chiffres arabes

• Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250), roi du Saint empire Romain

Germanique

- Fils de Henri VI et de Constance de Hauteville

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- Eduque en Italie par un percepteur musulman

- Polyglotte et arabophonie

- Ami du sultan Malik Al kael de Jerusalem (Kingdom Of heaven)

• Soliman le magnifique (1494 – 1566) / François 1er (XVIème)

- Grand Sultan ottoman à l’Empire

- Roxelane son concubine orthodoxe devenue sa reine et mère de Sélim II

- Traité des capitations avec F 1er

Les 2 guerres mondiales et la participation à l’effort de guerre des Spahis,

Goumiers d’Afrique et Afrique du Nord

Arrivée massive due à la colonisation, l’immigration économique et les

regroupements familiaux

B-Visibilité sur médiatisée & espace publique CEntre chut Mur de berlin 1989 et world trade center chnagt de paradigme D- Thomas et Znaniecki « The polish Peasant” à Chicago : regulation / deregulation E- Mettre dos à dos : citoyens Musulmans et la République F Comprendre les circuits et les courts circuits liés à cet islam de France

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Avant propos & contexte :

- Crise de la représentation et de la légitimité - Glocalisation - Secularisation / Individuation - La fragmentation de l’identité nationale sous les coups de butoir

de la mondialisation et de l’européanisation à marche forcée déstabilise l’identité française républicaine centralisée

Mon texte basé sur : 1. Etude de l’association de prédication Foi et pratique (10 ans) 2. Islam industriel chez Peugeot Poissy 3. Islam des classes moyennes (Grandes entreprises entreprise du

CAC 40) 4. Pratiques sociales sur les réseau sociax

1/ Quels Islam ?

A. Islam institiutionnel

B. Islam des exclus

C. Islam des classes moyennes emergentes

Islam Instritutionnel (cf. Oméro)

Islam des exclus ou Islam de la France d’en bas :

La France contemporaine a découvert, abasourdie, sur tous ses médias une jeunesse sans voix, sans mémoire, ni parole qui brûle injustement avec une « violence autodestructrice et sans objet » nous dit François Dubet les biens de consommations d’autrui par le feu sacrificiel comme

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jadis l’inquisition le faisait de ses hérétiques indésirables. Dans son ouvrage sur la société de consommation, Baudrillard nous dit sans détour que « la consommation est devenue la morale de notre monde » et Touraine conclue que l’individu se défini aujourd’hui par « je consomme donc je suis ». Le consommer « Hallal » en voie de culturisation et de sécularisation est donc, sans détour une nouvelle manière d’être au monde parmi les autres, et de se dire et se faire citoyen. 2 millions de Français ont adopté ce mode de vie tout ou en partie et l’hexagone compte la plus forte minorité musulmane d’Europe (environ 7%) à ce jour rappelons le. Alors se pose à la France un dilemme simple

Islam des classes moyennes

La classe moyenne européenne musulmane émergente

- Fort pouvoir d’achat forts

- Liens distendus avec les pays d’origine (sous continent indien, Turquie, Maghreb,

Afrique).

- Affranchis politiquement et intellectuellement faisant la synthèse d’une double culture

européenne et musulmane.

Voici le profil de cette classe moyenne musulmane émergeante :

- croyants,

- urbains, cultivés,

- inscrits dans des parcours professionnels ascendant ou réussis du secteur public

(médecins, enseignants, fonction publique),

- du domaine privé (entrepreneurs, salariés d’entreprises, professions libérales) ou

du monde intellectuel (chercheurs, écrivains, artistes).

- Fers de lance d’un « islamic business » où le gain, qui n’est plus un tabou,

converge avec des valeurs musulmanes.

- Islamic business basé sur la restauration strictement halal (fidèle aux préceptes

de l’islam),

- le textile (marques de street wear islamic : Marques Saouli en Belgique ou da’wa

wear)

- Réseaux sociaux (speed datin, speed weeding et networking)

- la téléphonie islamisante est en plein essor : boussole, heures des la prière…

- Finance i s l a m i q u e (banques, courtage, consulting) et contribuent avec des

sociétés de gestion de patrimoine, ou des banques à fournir des services fidèles

aux critères islamiques : prêt sans intérêt, refus de l’usure citons HSBC, la

banque Islamic de Londres ou la Faisal Private banque à Genève. Ce marché du

Halal (nourriture, littérature, arts, finance) augmente chaque année en Europe. Il est

estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros annuels.

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L’usage immodéré des nouvelles technologies (NTIC, radio, presse) leur élabore de nouveaux

carrefours d’une communauté virtuelle : la « néo-oumma » selon l’expression de Farhad

Khosrokhavar. Des sites Internet (, Saphirnews, Salaam News, La Plume de l’est,

www.oumma.com ou www.islamonline.com, www.islamweb.com), des revues nationales

comme Qnews de

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2/ Liberté, égalité, fraternité ou en est ton ?

République et ses courts circuits

Le Karcher, l’auvergnat de l’UMP, les musulmans du PS ou des autres partis, la vraie fausse attaque du RER D, les excuses du Jounal Le Monde … les courts circuits sont légions « Liberté, égalité fraternité » est devenue une formule virtuelle, vide de sens pour le peuple des banlieues qui crie au racisme institutionnel (école, police, justice). Cette formule censée souder la communauté nationale des citoyens est en faillite. Pour comprendre en partie l’embrasement des banlieues, il faut dire que le républicanisme d’Etat devenu largement abstrait et mythologique construit chaque jour de l’exclusion crée au nom de la non exclusion de ses idéaux universalistes. La ségrégation ethnique et spatiale, la surdélinquance, le déficit d’installations sanitaires éducatives, administratives ou de loisirs, le chômage qui touchent prioritairement des français sur certaines zones et d’un certain profil sont autant de fléaux qui ne justifient absolument pas les violences contres les biens collectifs ou des particuliers mais permettent de saisir la réalité du vécu, notamment à Clichy sous bois des habitants du quartier de, la Glacière, à deux pas de Montfermeil. C’est le quart monde aux portes de Paris.

L’école, première instance de socialisation, est devenue source de discriminations institutionnalisée par une carte scolaire inique qui pénalise les familles les plus pauvres, notamment par la loi de sectorisation des collèges qui indexe le lieu de scolarité des jeunes avec leur quartier d’habitation. Un rapport de Marco Oberti remis au Ministère de l’Education Nationale définit précisément cette ségrégation urbaine et scolaire dans l’Ouest parisien pour tracer les contours de cette « école publique de la périphérie » selon l’expression d’Agnès

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van Zanten. De l’échec scolaire à l’échec professionnel, il n’y a qu’un pas vite franchi. Stigmatisé par des quartiers pauvres que

les médias n’ont cessé de vilipender par le risque islamiste en arrière fond de violence fondamentaliste attribué à des musulmans radicaux qui existent bel et bien par ailleurs. C’est le règne de la peur ; et les postulants au marché de l’emploi issus de ces quartiers disqualifiés comme les nomment si bien Castel sont répertoriés de manière caricaturale par l’opinion publique comme « sauvageons » « ou agents dormants » islamistes potentiels. Le monde de l’emploi est devenu ainsi le premier pourvoyeur de discrimination, après l’école, à leur encontre : le taux de chômage des étrangers non européens est trois fois plus élevé que chez les français (29,3% contre 9,8%) ; le taux de chômage chez les jeunes français de 22 à 29 ans et de parents algériens est de 42% contre 11% pour des jeunes français de parents français. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Conclusion

1/ Champ economique Comme le disait Aristote, « il est parfaitement injuste de traiter également des êtres inégaux » ; aussi, la piste de la « discrimination positive » (ou action positive, ou politique inclusive) se fraye peu à peu un chemin dans les consciences avec l’un de ses meilleurs défenseurs Yasid Sabeg auteur d’un ouvrage sur ce sujet. La boite de Pandore est ouverte :

- politique des quotas existe déjà bel et bien dans les entreprises et pour les bailleurs de logements,

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- politique inclusive au bénéfice des femmes dans le code du travail et la loi de parité dans les partis politiques, le quota de 6% d’employés handicapés imposé aux entreprises

- Minorités culturelles ? Emergence de l’entreprenariat en France ou avec pays muslism de la parts de Yummies les a trasfomer en globe trotter pour répondre à la marginalité ou discri, un ascensceur social s’est mis en palce (derouilleurs) et continue pour suppler . Pris en charge 2/ Champ politique : sortir du débat politique français que je résume par le syndrome du grand méchant loup : « contre le méchant loup » mais pas en faveur des « 3 petit cochons non »

Selon Emmanuel Todd , Selon lui, le débat sur l’immigration et

islam se résume à celui entre ségrégationnistes qui militent

pour l’enclavement spatial des nouveaux citoyens et les

assimilationnistes qui militent pour l’absorption de ces

derniers arrivés dans le creuset français, « derniers convives » étrangers et leurs enfants à la table de la République comme le dit joliment Ahmed Boubeker.

dans son ouvrage intitulé « le destin des immigrés », l’idéologie du droit à la différence dans une société française universaliste est irrévocablement vouée à l’échec. Evoquant ce « différentialiste bienveillant mais nocif », il reconnaît cependant que le monde des élites (hauts fonctionnaires, politiques, journalistes, universitaires) « n’arrive pas à accoucher d’une doctrine claire de l’assimilation et où le mot intégration, vide de sens » continue de se voir utiliser à tort et à travers.

Général : Gilles Lipovetsky évoque l’indifférence et le narcissisme comme cristallisation de notre époque tournée sur l’ego et ayant perdu la croyance en ses mythes structurants. Son analyse est très intéressante pour circonscrire et lire cette flambée de violence. Les émeutes de ces quartiers en déshérence ne sont pas une terra incongnita mais la France d’en bas qui se rebelle de manière violente contre une succession d’injustices et de représentations

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stigmatisantes dont elle fait l’objet depuis au moins deux décennies. Dans les nouveaux radicalismes (religieux, sexistes, régionalistes...) ou la violence juvénile, l’auteur y voit d’ailleurs l’affirmation de l’individualisme exacerbé et autonomisé des organisations classiques de socialisation (familles, religions, syndicats, partis politiques...). C’est l’âge de « l’hédonisme communicationnel » (« on a brûlé, on a eu TF1, on existe ») qui favorise l’hyper-réalisme et l’amnésie du présent. La volonté d’être entendu, reconnu et protégé par les dirigeants

politiques distant et hautains vis-à-vis des gens de peu est la base du nouveau leitmotiv contemporain de revendication d’une jeunesse dont le porte drapeau et l’ennui et le désespoir. Le quant à soi guettent aussi les classes moyennes Yummies qui pourraient aussi se retrancher, en bons français, sur le « chacun chez soi » :

- petite famille, - petite voiture, - petite vie -

3/ champ social La France est dorénavant prise entre deux feux qu’elle a elle-même allumé :

- celui de l’option xénophobe qui gagne du terrain en surfant sur la peur de l’Autre qui n’est que l’expression du vide de ces valeurs partagées en crise.

- La seconde option est celle de l’anxiété sécuritaire post moderne qui hante les dirigeants politiques nationaux ou internationaux de notre monde dorénavant multipolaire à la recherche d’un ennemi commun qui était, il n’y pas si longtemps le juif honni.

- Le rétablissement d’une relation de confiance entre la République avec l’ensemble des citoyens est une urgence collective. Notre pays a la parfaite légitimité d’assurer l’ordre public et sa propre sécurité mais il doit en même temps réagir

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rapidement à ces appels irrationnels, revendicatifs qui sont un message politique de ceux qui désespèrent de leur adhésion à la Nation ou de son attractivité fuyant vers les paradis du Golfe.

- L’enjeu est de taille ds le contexte de concurrence et de crise économique que nous traversons. Sortir de la politique du courts circuits pour faire enfin que le courant passe . Reconnaitre enfin l’islamité de la France et le Francité de nos concitoyens musulmans est ce trop demandé ? Je vous remercie