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Des archéologues suisses explorent la cité grecque d’ÉrÉtrie cité sous terre

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Des archéologues suisses explorent la cité grecque d’ÉrÉtrie

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Sous l’asphalte des rues et les sols des maisons subsistent les

vestiges d’une ville antique : Erétrie, sur l’île d’Eubée. Depuis

bientôt cinquante ans, des archéologues suisses explorent le

site pour tirer de l’oubli son histoire plurimillénaire. D’une idole

préhistorique en marbre à un flacon de verre romain, plus de

400 œuvres emblématiques évoquent la vie quotidienne des

Erétriens, leurs institutions et leurs croyances.

Plongée dans le passé d’une cité qui fit la grandeur de la Grèce

antique.

cité

sou

s te

rre

ISBN 978-2-88474-403-4

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cité sous terreDes archéologues suisses explorent la cité grecque d’Erétrie

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L ’exposition et le catalogue bénéficient du soutien de :

Novartis

Fondation Stavros S. Niarchos

Fondation de Famille Sandoz

Université de Lausanne

Université de Bâle

Freiwillige Akademische Gesellschaft, Basel

Loterie Bâle-Campagne

Banque des Règlements Internationaux, Bâle

Fondation Leenaards

Crédit Suisse, Lausanne

Hippocrate Stiftung, Basel

Ceramica-Stiftung, Basel

Partenaire média :

L’Hebdo

Cet ouvrage accompagne l’exposition cité sous terre. Des archéologues suisses explorent la cité grecque d’Erétrie présentée à Bâle, à l’Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig, du 22 septembre 2010 au 30 janvier 2011.

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cité sous terreDes archéologues suisses explorent la cité grecque d’Erétrie Une exposition réalisée par l’Ecole suissed’archéologie en Grèce en collaboration avec l’Antikenmuseum Baselund Sammlung Ludwig.

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Edition

Sous la direction de Chantal Martin Pruvot, Karl Reber, Thierry Theurillat

Edition française Chantal Martin Pruvot, Thierry Theurillat, Pierre Ducrey, Carolina Riva

Edition allemande Ella van der Meijden, Karl Reber

Edition grecque Nikolaos Kaltsas, Sylvian Fachard, Athanasia Psalti, Mimika Giannopoulou

Traduction française Guy Ackermann, Béatrice Blandin, Pierre Ducrey, Marcia Haldemann, Catherine Leuzinger-Picand, Thierry Theurillat, Lucile Tissot-Jordan

Traduction allemande Ivo Zanoni, Karl Reber

Traduction grecqueChristina Avronidaki, Eleni Dimitrakopoulou, Tatiana Theodoropoulou, Polyxeni Bougia, Valentina di Napoli, Sylvian Fachard, Athanasia Psalti

Photographies Andreas Skiadaressis, Andreas F. Voegelin

Conception graphique et mise en page Wladimir Dudan

PhotolithographieKarim Sauterel

Illustrations Thierry Theurillat, Benoît Dubosson

Impression Verlag Schwabe AG Basel

Image de couvertureLa Tombe macédonienne d’Amarynthos, près d’Erétrie (seconde moitié du IIIe siècle av. J.-C.). Cliché Andreas F. Voegelin.

Aucune partie de ce document ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit, modifiée, photocopiée ou diffusée à l'aide de systèmes électroniques sans autorisation écrite de l'éditeur.

Printed in Switzerland

© 2010 Infolio éditons, CH – Gollion, www.infolio.ch pour la version françaiseISBN 978-2-88474-403-4© 2010 Verlag Schwabe AG Basel, www.schwabe.ch pour la version allemandeISBN 978-3-7965-2670-1

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Exposition

Ecole suisse d’archéologie en Grèce (ESAG) Directeur : Karl ReberAncien directeur : Pierre DucreyCommissaire de l’exposition : Chantal Martin Pruvot Secrétaires scientifiques : Thierry Theurillat (Lausanne) ; Sylvian Fachard (Athènes)Collaboration scientifique : Benoît Dubosson, Carolina Riva (Lausanne) ; Xenia Charalambidou, Manuel Arjona Perez (Erétrie)Administration, secrétariat : André Görtz, Mireille Rinsoz (Lausanne) ; Valentina di Napoli (Athènes)Conservation, restauration : Theodoros Mavridis Clichés : Andreas Skiadaressis, Alain HerzogPersonnel technique : Roberto Favaretto, Daniel Rod

11e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques d’Eubée à ChalcisDirectrice : Amalia KarapaschalidouAncienne responsable du site d’Erétrie : Athanasia Psalti Restauration des objets : Photeini Popoli, Lucia KatevaSupervision au Musée archéologique d’Erétrie : Stavroula Parissi, Eleni Tachritzoglou

Muséographie, scénographie : Anex und Roth, Visuelle Gestaltung, BâleEclairage : matí AG, AdliswilMultimedia : PZ Multimedia ; Radiantechnologies, Tassos BellaMenuiserie : Bauhaus Muttenz, MuttenzAquarelles : Bernard ReymondMaquettes : Hugo LienhardReconstitution de la Tombe aux Erotes : André Glauser, Ueli Pfister Horizontart, Katharina Glauser-Jordi Punch&Judy,Caroline HuguenotTransport des objets : Möbel-Transport AG, Münchenstein-Basel / Orphee Beinoglou, International Forwarders S.A., AthènesAssurance : AON (Suisse) AG, Zurich

Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig (AMB)Directeur : Peter BlomeVice-directeur : Andrea BignascaConservatrice : Ella van der Meijden Assistantes : Anna Laschinger, Marianne SchweizerCommunication et medias : Vera ReinhardMuséographie, technique, EDV et Internet : Markus Zimmer, Marc JakobParcours et activités pédagogiques : Laurent Gorgerat, Ruedi Jaberg, Claudia ManserConservation et mise en place des objets : Kurt Bosshard, Susanne Dürr, Olivier BergerAdministration et secrétariat : Wolfgang Giese, Patricia Gaspoz, Brigitte Nicosia, Marianne Schweizer, Jrène ZimmerClichés : Andreas F. VoegelinService technique, sécurité : Viktor Hürbin, Urs KaufmannAccueil, boutique, visites guidées, « events » : Ilona Hellstern

Musée archéologique national à AthènesDirecteur : Nikolaos KaltsasCollaboratrices/collaborateurs : Anna Alexandropoulou, Christina Avronidaki, Polyxeni Bougia, Mimika Giannopoulou, Giorgios Kavvadias, Evangelos Vivliodetis

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Comité d’honneur

M. Didier Burkhalter, conseiller fédéral, chef du Département de l’intérieur et ministre de la culture du Gouvernement suisseM. Pavlos Geroulanos, ministre de la culture et du tourisme du Gouvernement grecM. Pascal Couchepin, ancien conseiller fédéral, président de la Fondation de l’Ecole suisse d’archéologie en GrèceM. Guy Morin, président du Gouvernement du Canton de Bâle-VilleM. Christoph Eymann, chef du Département de l’instruction publique du Canton de Bâle-VilleM. Pascal Broulis, président du Conseil d’Etat du Canton de VaudMme Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture du Canton de VaudM. Ulrich Vischer, président du Conseil universitaire de l’Université de BâleM. le professeur Antonio Loprieno, recteur de l’Université de BâleM. le professeur Dominique Arlettaz, recteur de l’Université de LausanneMme Lina Mendoni, secrétaire générale du Ministère de la culture et du tourisme du Gouvernement grecMme Maria Andreadaki-Vlazaki, chef de la Direction des Antiquités et des Biens culturels, Ministère grec de la culture et du tourisme, AthènesMme Susanna Choulia, directrice des Musées, Expositions et programmes pédagogiques, AthènesMme Amalia Karapaschalidou, directrice de la 11e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, ChalcisMme Rozina Kolonia, ancienne directrice de la 11e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, ChalcisS. E. Paul Koller, ambassadeur de Suisse en GrèceS. E. John Mourikis, ambassadeur de Grèce en Suisse

Comité d’organisation

Karl Reber, directeur de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, professeur d’archéologie classique, Université de LausannePeter Blome, directeur de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung LudwigNikolaos Kaltsas, directeur du Musée archéologique national, AthènesAthanasia Psalti, ancienne responsable du site d’Erétrie, directrice de la 10e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, Delphes

Comité scientifique

Andrea Bignasca, vice-directeur de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung LudwigPeter Blome, directeur de l’ Antikenmuseum Basel und Sammlung LudwigPierre Ducrey, ancien directeur de l’Ecole suisse d’archéologie en GrèceSylvian Fachard, secrétaire scientifique de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, AthènesMimika Giannopoulou, Musée archéologique national, AthènesMartin Guggisberg, professeur d’archéologie classique, Université de BâleNikolaos Kaltsas, directeur du Musée archéologique national, AthènesAmalia Karapaschalidou, directrice de la 11e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, ChalcisChantal Martin Pruvot, commissaire de l’exposition, Ecole suisse d’archéologie en GrèceElla van der Meijden, conservatrice de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung LudwigAthanasia Psalti, ancienne responsable du site d’Erétrie, directrice de la 10e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, DelphesKarl Reber, directeur de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, professeur d’archéologie classique, Université de LausanneThierry Theurillat, secrétaire scientifique de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, Lausanne

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Commissariat général

Chantal Martin Pruvot, commissaire de l’exposition, Ecole suisse d’archéologie en GrèceKarl Reber, directeur de l’Ecole suisse d’archéologie en GrèceThierry Theurillat, secrétaire scientifique de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, Lausanne

Commissariat de l’exposition à BâleAndrea Bignasca, vice-directeur de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung LudwigElla van der Meijden, conservatrice de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig

Commissariat de l’exposition à AthènesNikolaos Kaltsas, directeur du Musée archéologique national, AthènesSylvian Fachard, secrétaire scientifique de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, AthènesAthanasia Psalti, ancienne responsable du site d’Erétrie, directrice de la 10e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, DelphesMimika Giannopoulou, Musée archéologique national, Athènes

Prêteurs

La majorité des objets exposés ont été généreusement prêtés par les musées de Grèce :Erétrie, Musée archéologiqueAthènes, Musée archéologique nationalAthènes, Musée Benaki, Département des collections préhistoriques, grecques et romainesOlympie, Musée archéologiqueSamos, Musée archéologique

ainsi que par :Angleterre Londres, British Museum, Département Grèce et Rome

FranceParis, Musée du Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romainesParis, Bibliothèque nationale de France, Département des Monnaies, Médailles et Antiques

ItalieRome, Musei Capitolini

SuisseBâle, Öffentliche Kunstsammlung Basel, Kunstmuseum, Kupferstichkabinett Bâle, Skulpturhalle BaselBâle, UniversitätsbibliothekBerne, Bibliothèque Am Guisanplatz, Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports Berne, Musée historiqueJegenstorf, Schloss JegenstorfNeuchâtel, Musée d’art et d’histoire

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Liste des auteurs

A. A. Anna Alexandropoulou, Musée archéologique national, Athènes.E. A. Evangelia Apostolou, Musée archéologique national, Musée

numismatique, Athènes.C. A. Christina Avronidaki, Musée archéologique national, Athènes.L. E. B. Lorenz E. Baumer, professeur d’archéologie classique, Départe-

ment des sciences de l’Antiquité, Université de Genève.A. B. Andrea Bignasca, vice-directeur de l’Antikenmuseum Basel und

Sammlung Ludwig.B. B. Béatrice Blandin, Ecole suisse d’archéologie en Grèce et Univer-

sité de Lausanne.P. B. Polyxeni Bougia, Musée archéologique national, Athènes.M. B. Monica Brunner, secrétaire scientifique de la Fondation Hardt,

Vandœuvres.A. C. Athina Chatzidimitriou, 2e Ephorie des Antiquités préhistoriques

et classiques, Athènes.B. D. P. Brigitte Demierre Prikhodkine, Ecole suisse d’archéologie en

Grèce et Université de Lausanne.B. D. Benoît Dubosson, Ecole suisse d’archéologie en Grèce et Univer-

sité de Lausanne.P. D. Pierre Ducrey, professeur honoraire, Université de Lausanne,

ancien directeur de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce.S. F. Sylvian Fachard, secrétaire scientifique de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, Athènes.A. G. Anastasia Gadolou, Musée archéologique national, Athènes.D. G. Dominique Gerin, conservatrice en chef, cabinet des médailles,

Bibliothèque nationale de France, Paris.E. G. Eugenia Gerousi, directrice de la 23e Ephorie des Antiquités byzantines, Chalcis.K. G. Kristine Gex, Ecole suisse d’archéologie en Grèce et Université de

Genève.M. G. Mathias Glaus, architecte EPFL, Ecole suisse d’archéologie en

Grèce et Université de Lausanne.S. G. Solange Gürtler, Ecole suisse d’archéologie en Grèce et Université

de Bâle.I. H. R. Isabelle Hasselin Rous, Département des Antiquités grecques,

étrusques et romaines du Musée du Louvre, Paris.K. H. Konrad Hitzl, professeur d’archéologie classique, Institut d’archéologie, Université Ernst-Moritz-Arndt, Greifswald.S. H. Sandrine Huber, professeur associé en Histoire de l’art et archéo-

logie grecques, Halma–Ipel (UMR 8164), Université Charles-de-Gaulle Lille 3.

C. H. Caroline Huguenot, Institut d’archéologie classique, Université libre de Berlin.

N. K. Nikolaos Kaltsas, directeur du Musée archéologique national, Athènes.

P. K. Paulina Karanastasi, professeur associé en archéologie classique, Département d’histoire et d’archéologie, Université de Crète.

Z. K. Zoé Karanikou, Musée archéologique national, Athènes.A. K. Amalia Karapaschalidou, directrice de la 11e Ephorie des Antiquités

préhistoriques et classiques, Chalcis.S. K. Stelios Katakis, lecteur en archéologie classique, Université

d’Athènes.G. K. Giorgos Kavvadias, Musée archéologique national, Athènes.A. K. P. Anne Kenzelmann Pfyffer, Ecole suisse d’archéologie en Grèce et

Université de Lausanne.D. K. Denis Knoepfler, professeur au Collège de France, Paris.

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I. S. L. Irene S. Lemos, professeur d’archéologie classique, centre S. Ioannou d’études classiques et byzantines, Merton College, Oxford.

V. M. Vasiliki Machaira, Centre de recherche sur les Antiquités grecques, Académie d’Athènes.

E. M. Elena Mango, privat-docent, Collection archéologique de l’Uni-versité de Zurich.

C. M. P. Chantal Martin Pruvot, Ecole suisse d’archéologie en Grèce et Université de Lausanne.

E. M. Z. Ella van der Meijden Zanoni, conservatrice de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig.

S. M. C. Sylvie Müller Celka, chargée de recherche au CNRS, Archéorient (UMR 5133), Maison de l’Orient et de la Méditerranée-Jean Pouilloux, Lyon.

J. O. Jack Ogden, directeur de l’Association de gemmologie de Grande-Bretagne, Londres.

M. P. Marek Palaczyk, Collection archéologique de l’Université de Zurich.N. P. Nomiki Palaiokrassa, Musée archéologique national, Athènes.I. P. Irene Papageorgiou, conservatrice du Département des col-

lections préhistoriques, grecques et romaines, Musée Benaki, Athènes.

E. P. Edgar Peltenburg, professeur d’histoire, d’études classiques et d’archéologie, Université d’Edimbourg.

V. C. P. Vasileios C. Petrakos, secrétaire général de la Société archéologique d’Athènes.

J. P. Jacke Phillips, Ecole des études orientales et africaines, Londres.R. P. Roza Proskynitopoulou, directrice de la collection des Bronzes,

Musée archéologique national, Athènes.A. P. Athanasia Psalti, ancienne responsable du site d’Erétrie, directrice

de la 10e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, Delphes.

K. R. Karl Reber, professeur d’archéologie classique, Université de Lausanne, directeur de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce.

A. T. R. Andres T. Reyes, Département des études classiques, Groton School.

C. R. Carolina Riva, Ecole suisse d’archéologie en Grèce et Université de Lausanne.

M. S. B. Marguerite Spoerri Butcher, membre associé, Département des études classiques et d’histoire ancienne, Université de Warwick.

E. S. K. Elisabeth Stasinopoulou-Kakarounga, directrice de la collection des vases, Musée archéologique national, Athènes.

P. T. Petros Themelis, professeur émérite d’archéologie classique, Université de Crète et directeur des fouilles de l’ancienne Messène.

T. T. Thierry Theurillat, secrétaire scientifique de l’Ecole suisse d’archéo-logie en Grèce et Université de Lausanne.

E. T. Evi Touloupa, ancienne éphore des Antiquités, Athènes.C. T. Christos Tsouli, Musée archéologique national, Athènes.S. V. Samuel Verdan, Ecole suisse d’archéologie en Grèce et Université

de Lausanne.M. V. S. Maria Viglaki-Sophianou, directrice du Département de l’enregis-

trement, des archives et des publications scientifiques, 17e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, Athènes.

E. Vi. Evangelos Vivliodetis, Musée archéologique national, Athènes.E. V. Elena Vlachogianni, Musée archéologique national, Athènes.

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Le port d’Erétrie.

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Le port d’Erétrie.

’est grâce à un accord conclu dernièrement entre la Suisse et la Grèce que cette exposition, destinée à refléter les travaux des archéologues helvétiques à Erétrie, a pu voir le jour.

En automne 2009, le Ministère grec de la culture et du tourisme proposa aux responsables de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce de présenter d’abord l’expo-sition au Musée archéologique national d’Athènes. Très sensible à cet honneur, l’Ecole suisse accepta avec joie cette invitation. Cette première exposition eut lieu d’avril à août 2010.

Le choix de Bâle, et plus précisément celui de l’Antikenmuseum und Sammlung Ludwig, pour présenter cette exposition en Suisse, est particulièrement heureux. C’est en effet à Bâle, sous l’impulsion de Karl Schefold, qui était alors professeur d’archéologie classique à l’Université, que prit forme le projet de fouilles suisses en Grèce. Les premiers coups de pioche des archéologues suisses à Erétrie eurent lieu en avril 1964, voici 46 ans.

L ’histoire, la littérature et l’archéologie de la Grèce ancienne continuent à susci-ter des vocations en Suisse. L ’intérêt renouvelé qu’elles provoquent est entretenu par des découvertes qui ne cessent d’élargir le champ de nos connaissances. A ce phénomène vient s’ajouter ce que l’on peut appeler le « néo-philhellénisme », caractérisé par la profonde affection qu’éprouvent les Suisses, jeunes et moins jeunes, pour la Grèce et les Grecs d’aujourd’hui.

Dès l’origine, le Fonds national suisse de la recherche scientifique apporta un soutien déterminant à la réalisation des travaux archéologiques suisses à Erétrie. Durant dix-huit ans (1964–1982), il fut le soutien financier unique de l’entreprise. Depuis 1983, la Fondation de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, autorité de tutelle de l’Ecole, a pris le relais, pour une partie au moins du budget et surtout pour les frais d’infrastructure. Par son intermédiaire, de nombreux mécènes, fondations, entreprises et donateurs individuels sont intervenus financièrement en appui aux travaux et aux recherches, notamment par l’octroi de bourses et mandats aux jeunes doctorants. Depuis 2006, l’Ecole suisse peut compter sur un financement alloué directement à sa Fondation par la Confédération suisse.

C’est une joie pour moi de remercier la Grèce et les Grecs de leur hospitalité, le Ministère grec de la culture et du tourisme, le Service archéologique et tous leurs collaborateurs de leur soutien. Mes remerciements s’adressent également aux autorités et aux habitants d’Erétrie, qui accueillent avec bienveillance ces hôtes suisses penchés sur leur passé et ses vestiges depuis si longtemps.

Didier Burkhalter, conseiller fédéral, ministre de la culture du Gouvernement suisse

Préfaces

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’exposition « cité sous terre » est l’heureux résultat de la collaboration de quatre organismes pour la promotion, l’illustration et la mise en valeur de notre héritage culturel. Ces quatre organismes sont l’Ecole suisse d’archéo-

logie en Grèce, le Musée archéologique national d’Athènes, l’Antikenmuseum und Sammlung Ludwig de Bâle, enfin la 11e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques d’Eubée. L ’exposition a pour but de présenter l’histoire d’Erétrie et d’il-lustrer le rôle qu’elle a joué dans la Grèce des cités, sur terre et sur mer, ainsi que divers aspects de la vie quotidienne de ses habitants.

Les 469 objets antiques qui sont réunis proviennent de cinq musées grecs, des Musées Capitolins de Rome, de musées français et anglais. Ils donnent une image très complète de l’habitat dans la région et de l’activité de la ville et de ses habitants à travers les siècles. L ’époque géométrique (VIIIe siècle av. J.-C.) marque l’un des grands moments de l’histoire de la cité. Cette dernière participe à l’entreprise de colonisation et à l’essor du commerce maritime, ainsi qu’à la diffusion de l’alphabet. Simultané-ment, l’exposition attire l’attention sur la vie quotidienne des habitants, leurs cultes et leurs temples, leurs tombes et les offrandes qui honorent leurs morts.

L ’exposition s’appuie sur des maquettes et restitutions de constructions ancien-nes, et sur un matériel audiovisuel original qui aident le visiteur à découvrir l’ancienne Erétrie. Erétrie est mentionnée dans le Catalogue des Vaisseaux homérique ; elle a participé à la Guerre de Troie, fondé des colonies en Chalcidique, en Trace, à Corfou, en Grande Grèce et en Sicile ; elle a été l’une des protagonistes de la Guerre lélantine, le premier grand conflit opposant des cités grecques ; elle a participé au soulèvement des cités d’Ionie contre les Perses, ce qui a entraîné sa destruction voici exactement 2500 ans, en 490 av. J.-C. Elle s’est remise de ce malheur pour reprendre sa place en Eubée et dans le monde égéen jusqu’à son passage sous la domination macé-donienne après la bataille de Chéronée (338 av. J.-C.). Elle connaîtra encore deux destructions par les Romains, en 198 et en 86 av. J.-C.

Un grand nombre de chercheurs et savants suisses et grecs ont participé à la réalisation de cet imposant volume, présentation d’une Erétrie maritime, aujourd’hui solidement amarrée à la terre eubéenne. Il s’agit d’ailleurs davantage d’une mono-graphie que d’un catalogue à proprement parler. J’aimerais exprimer ici très chaleureusement et de tout cœur, au nom de l’Etat grec, ma reconnaissance aux auteurs, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont participé à l’organisation et à la présentation de cette exposition.

Il est bien connu que le Ministère de la culture et du tourisme encourage toute forme de collaboration avec les moyens dont il peut disposer en ces temps difficiles. C’est la raison pour laquelle je suis heureux que cette réalisation, fruit de la coopération de quatre organisations, avec pour but la création et la transmission de nos connaissan-ces historiques, soit appelée à poursuivre sa carrière après Athènes à Bâle, en Suisse, à l’Antikenmuseum und Sammlung Ludwig. Au-delà de sa valeur scientifique et de son rayonnement, elle propose un modèle digne d’être suivi. En cela aussi, elle représente un gain pour la civilisation, pour notre héritage culturel européen.

Pavlos Geroulanos,ministre de la culture et du tourisme du Gouvernement grec

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n 1962, le Conseil archéologique, autorité supérieure de l’archéologie grec-que, donnait son feu vert au lancement de fouilles gréco-suisses sur le site d’Erétrie, en Eubée. Près d’un demi-siècle après que les archéologues suis-

ses eurent donné leur premier coup de pioche (avril 1964), les fouilles d’Erétrie sont présentées à Athènes, au Musée archéologique national, et à Bâle, à l’Antikenmu-seum und Sammlung Ludwig. Le chemin parcouru durant ces quarante-huit années est impressionnant et infiniment réjouissant.

L ’exposition « cité sous terre. Des archéologues suisses explorent la cité grecque d’Erétrie » apporte un témoignage concret de la présence et des activités suisses en Eubée. Le site d’Erétrie bénéficie depuis 1964 d’une exploration systématique, dont les résultats sont nombreux et tangibles. L ’extension du musée local, la construction d’un pavillon pour la mise en valeur des pavements de la Maison aux mosaïques, la publication des travaux (20 volumes parus en 2010 dans la collection « Eretria, Fouilles et recherches » et plusieurs en préparation avancée, deux guides, d’innom-brables articles), la présente exposition enfin sont autant de témoignages du labeur accompli durant ce demi-siècle par des archéologues suisses, en collaboration ou en concertation avec leurs collègues grecs de l’Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques d’Eubée.

L ’Ecole suisse a aujourd’hui sa place dans le groupe des 17 Ecoles et Instituts de recherche archéologiques actifs en Grèce et reconnus par le Gouvernement grec. On ignore le plus souvent que des missions archéologiques suisses sont actives depuis des décennies dans de nombreux pays du monde. L ’Ecole suisse reste la seule mis-sion archéologique helvétique permanente hors des frontières nationales. Le cas particulier d’Erétrie, cité ancienne abandonnée puis recréée sur place à partir de l’indépendance grecque, avec son plan de 1834 et son habitat néoclassique, offre un sujet de réflexions et d’études supplémentaire et original, si ce n’est unique.

L ’exposition et la monographie qui l’accompagne, œuvres collectives de plusieurs équipes de chercheurs et de savants, en Grèce, en Suisse et dans d’autres pays, permettent de dresser un état de nos connaissances et de se tourner vers l’avenir. De nouvelles questions émergent, de nombreux vestiges restent à dégager, des pans entiers de l’histoire de l’antique cité sont encore enfouis sous la ville moderne : la quête du passé d’Erétrie se poursuivra durant des décennies encore. L ’un des points d’interrogation les plus lancinants reste posé par le Sanctuaire d’Artémis Amarysia, le dernier grand sanctuaire grec non encore découvert, dont on espère voir l’explo-ration reprendre en cette seconde décennie du XXIe siècle.

Les efforts déployés par nos équipes pour réaliser cette exposition, en Grèce et en Suisse, sont une manière concrète de remercier les autorités et le peuple grecs de leur bienveillance et les sponsors de la Fondation de leur générosité. Il est important enfin qu’un public plus vaste puisse prendre connaissance de ce que notre Ecole, avec d’autres, fait pour que nos racines grecques soient mieux connues.

Pascal Couchepin, ancien conseiller fédéral, président de la Fondation de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce

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près avoir été présentée au Musée archéologique national d’Athènes sous le titre « Erétrie. Regards sur une cité antique » du 26 avril au 24 août 2010, l’exposition « cité sous terre. Des archéologues suisses explorent la cité

grecque d’Erétrie » est l’hôte de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig de Bâle du 21 septembre 2010 au 30 janvier 2011. Elle réunit une riche variété d’objets qui dessinent le parcours historique d’Erétrie.

Les fouilles du Service archéologique grec, plus particulièrement de la 11e Epho-rie des Antiquités préhistoriques et classiques d’Eubée, portent sur l’ensemble du site, alors que celles de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce se limitent à certains secteurs définis. Leurs efforts combinés révèlent une ville prospère entourée d’une enceinte, à l’urbanisme développé. Erétrie était dotée d’institutions politiques évo-luées et sa vie religieuse était vivace, comme en témoignent ses sanctuaires, temples, constructions publiques et maisons privées. Les Erétriens se consacraient notam-ment à des activités marchandes, dominées par l’illustre classe des aeinautes (les armateurs d’aujourd’hui) et par les hommes qui cultivaient la noire terre nourricière, d’où l’épithète d’arotria, « qui préside aux labours », dont la ville était qualifiée.

Avec l’autre grande cité d’Eubée, Chalcis, aujourd’hui métropole de l’île, Erétrie contrôlait le golfe Euboïque. Elles prirent la tête du mouvement de colonisation du monde hellénisé, avec d’autres cités et îles grecques. Ainsi, le géographe Strabon rapporte que « les Erétriens étendaient leur domination sur les gens d’Andros, de Ténos, de Kéa et d’autres îles » (Strabon, Géographie, 10, 1, 10).

Si la supériorité maritime (thalassocratie) d’Erétrie ne dure qu’un petit nombre d’années (entre 505 et 490 av. J.-C. environ), elle est toutefois incontestable. En atteste une loi érétrienne gravée sur pierre en boustrophedon (de gauche à droite, puis de droite à gauche), le plus ancien témoignage des activités maritimes des Eré-triens et des activités maritimes en général (IG, XII 9, 1273–1274).

Le conflit avec Chalcis pour la souveraineté sur la très fertile plaine lélantine fut inévitable. Les continuels affrontements guerriers qui s’en suivirent, et qui oppo-sèrent deux coalitions de cités et d’îles, alignées sur un camp ou sur l’autre, se conclurent par la victoire de Chalcis et l’affaiblissement d’Erétrie, dont l’emplace-ment originel est situé par une partie des chercheurs à Lefkandi. Certains estiment au contraire que la victoire revint aux Erétriens.

La cité survécut aux dommages que lui infligèrent les Perses et qui entraînèrent la destruction de temples, d’édifices publics et privés ainsi que la réduction en esclavage des habitants. Mais la ville connut bientôt une prospérité renouvelée, jusqu’aux nouvelles destructions que lui infligèrent les Romains en 198 av. J.-C. et qui portèrent notamment sur le Théâtre. Ce monument fut cependant restauré et remis en fonction par la suite.

En dépit de nombreuses vicissitudes, Erétrie vécut une destinée brillante, dont témoignent aujourd’hui encore les vestiges de ses monuments et les innombrables objets livrés par les fouilles.

Amalia Anesti Karapaschalidou, directrice de la 11e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques, Chalcis

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epuis près de cinquante années, des archéologues suisses dégagent petit à petit des secteurs de l’ancienne cité d’Erétrie. C’est pour présenter à un public élargi les résultats de leurs fouilles et de leurs recherches que la

présente exposition a été conçue. Datant de la très longue période qui s’étend des derniers millénaires avant l’ère chrétienne à l’époque impériale romaine, on découvre une foule de vestiges : des maisons d’habitation, des fortifications, un théâtre, un marché, des portiques à colonnades, des gymnases, des tombes, en bref, Erétrie en tant que cité des vivants et des morts. L ’exposition s’efforce de présenter ces types architecturaux au moyen de restitutions audiovisuelles et de maquettes. Mais, avant tout, près de 500 trouvailles originales, qui vont de la petite épingle du vêtement quotidien aux statues monumentales d’un temple, proposent au visiteur un reflet de l’art et de l’artisanat d’une cité grecque typique.

Les fouilles suisses d’Erétrie doivent leur existence à l’initiative de Karl Schefold, alors professeur ordinaire d’archéologie classique à l’Université de Bâle, ce qui suf-firait pour justifier l’organisation de cette exposition à l’Antikenmuseum de Bâle. Rappelons en outre que Karl Schfold joua un rôle important dans la création de ce musée. Nous nous réjouissons que l’exposition ait pris place dans le programme de la célébration du 550e anniversaire de la fondation de l’Université de Bâle.

Le siège de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce (ESAG) se trouve depuis 1982 au sein de l’Université de Lausanne. Pierre Ducrey en fut le directeur durant de longues années (1982–2006), avant de prendre la présidence du Conseil de la Fon-dation de l’ESAG (2007–2009), alors que Karl Reber devenait directeur de l’Ecole. Depuis 2010, la Fondation de l’ESAG est présidée par l’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin.

Une collaboration harmonieuse s’est instaurée entre Lausannois et Bâlois. Notre gratitude va à Chantal Martin Pruvot, commissaire de l’exposition, ainsi qu’à Thierry Theurillat et Sylvian Fachard, secrétaires scientifiques de l’ESAG. Du côté bâlois, ce sont les conservateurs Ella van der Meijden et Andrea Bignasca qui se sont chargés de l’essentiel des tâches. Laurent Gorgerat assure la coordination des activités muséo-pédagogiques, Vera Reinhard le marketing, Markus Zimmer une part de la conception graphique, avec la collaboration de Marc Jakob. La présentation muséographique repose entre les mains de Jacqueline Anex et Magnus Roth, tandis qu’Andreas Voegelin conduisit en 2009 une campagne photographique à Erétrie même.

Cette exposition n’aurait pu voir le jour sans le soutien de nombreux mécènes. Nous exprimons notre reconnaissance à notre sponsor principal NOVARTIS, à la Fondation Stavros S. Niarchos, à la Société Académique de Bâle, à la Fondation de Famille Sandoz, à la Loterie du canton de Bâle Campagne, ainsi qu'à la Ceramica-Stiftung. Nous témoignons également notre gratitude aux Universités de Lausanne et Bâle pour leur soutien intellectuel et financier.

Peter Blome, directeur de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig

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Invitation au voyage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Carte de l’Eubée et plans d’Erétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Les Suisses et la Grèce Le philhellénisme en Suisse, Karl Reber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31La Société archéologique d’Athènes et ses recherches à Erétrie, Vasileios C. Petrakos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37L’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, Karl Reber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41Le financement de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, Pierre Ducrey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Une cité au cœur du monde méditerranéenAvant la cité, Sylvie Müller Celka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51Un four de potier, Sylvie Müller Celka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Lefkandi, Irene S. Lemos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 La naissance de la cité, Samuel Verdan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Les colonies érétriennes en Grèce du Nord, Sylvian Fachard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69La céramique géométrique, Anne Kenzelmann Pfyffer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72La cité dans l’histoire, Denis Knoepfler, texte adapté par Pierre Ducrey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 752010 : 2500e anniversaire de la prise d’Erétrie par les Perses en 490 av. J.-C., Pierre Ducrey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78Le taureau des Erétriens à Olympie, Pierre Ducrey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81La statue d’un jeune Erétrien, Petros Themelis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83Les derniers siècles de la cité, Eugenia Gerousi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84Notices 1-62 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86

La cité des vivantsL’espace privéLes maisons érétriennes, Karl Reber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107L’ éclairage, Solange Gürtler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111La Maison aux mosaïques : visite guidée, Pierre Ducrey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113Les amphores panathénaïques, Kristine Gex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119Autour du repas, Kristine Gex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121La vie d’Aristokrateia : le quotidien des femmes à Erétrie, Ella van der Meijden Zanoni . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127Une pharmacie domestique, Karl Reber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133Les divinités protectrices de la maison, Carolina Riva . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135Aphrodite et Eros, Petros Themelis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

Sommaire

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L’espace publicLes institutions politiques et la vie publique : l’agora, Denis Knoepfler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140Echanges commerciaux : les stoas, Thierry Theurillat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143Monnaies et monnayage à Erétrie, Monica Brunner, Marguerite Spoerri Butcher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145Poids et mesures, Konrad Hitzl. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150Les amphores, Marek Palaczyk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152Un esprit sain dans un corps sain : le gymnase et les bains, Elena Mango . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155La vie de Polycharès, fils de Polyktis, Sylvian Fachard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161Notices 63-199 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164

La cité des dieuxLe Sanctuaire d’Apollon Daphnéphoros, Samuel Verdan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195Reconstruire le Temple d’Apollon d’époque géométrique, Samuel Verdan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201Le Temple archaïque d’Apollon, Mathias Glaus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203Le fronton du Temple d’Apollon, Evi Touloupa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207L’ Aire sacrificielle Nord, Sandrine Huber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211Le Sanctuaire d’Athéna, Sandrine Huber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215Deux sanctuaires sur les flancs de l’acropole : les Thesmophoreia, Lorenz E. Baumer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219Les divinités égyptiennes à Erétrie : l’Iseion, Andrea Bignasca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223La mosaïque de l’Iseion, Athanasia Psalti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225Deux grandes fêtes érétriennes, les Artémisia et les Dionysia, Denis Knoepfler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227La Tholos d’Erétrie, Athanasia Psalti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235Le Sébasteion, temple du culte impérial, Benoît Dubosson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236Notices 200-258 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238

La cité des mortsLes rites et le mobilier funéraires du IXe au VIIe siècle av. J.-C., Béatrice Blandin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255La céramique orientalisante, Sandrine Huber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257Une remarquable pyra d’époque géométrique, Athanasia Psalti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259Les sépultures de l’Hérôon, Béatrice Blandin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263Les rites et le mobilier funéraires du VIe au IIe siècle av. J.-C., Kristine Gex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267D’Erétrie au Musée du Louvre : sur les traces d’une tombe de fillette, Isabelle Hasselin Rous, Caroline Huguenot . . . . . . . . 273La Tombe macédonienne aux Erotes, Caroline Huguenot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279Les rites et le mobilier funéraires du Ier siècle av. au VIe siècle apr. J.-C., Benoît Dubosson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287Deux tombes d’époque impériale, Athanasia Psalti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289La stèle funéraire de Megistoklès, Paulina Karanastasi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291Notices 259-367 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292

Crédits photographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317

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Applique de terre cuite représentant la tête de la Gorgone Méduse. Erétrie, Maison aux mosaïques, 350–325 av. J.-C. [63]

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a traversée ne dure qu’une vingtaine de minutes, à peine le temps de décou-vrir sur fond de chaîne montagneuse

les alignements de maisons, serrées autour d’un port bien abrité. Nous accostons sur l’île d’Eubée, à Erétrie. La petite agglomération res-semble à tant d’autres localités du littoral grec, envahies par les touristes l’été et comme assou-pies le reste de l’année. Au milieu de ce décor de carte postale se dresse une éminence escar-pée, épargnée par les constructions modernes, où l’on distingue encore les restes d’anciennes murailles. Cette acropole est comme la face émergée d’un passé enfoui. Car sous l’asphalte des rues et les sols des maisons subsistent les vestiges d’une cité antique. Depuis plus d’un siècle, des générations d’archéologues et d’historiens ont retourné la terre, scruté les trouvailles et déchiffré des inscriptions pour sortir de l’oubli l’histoire plurimillénaire de cette ville, reconstituer la trame de ses rues, l’agen-cement de ses bâtiments, pour tout dire, lui redonner vie. Cette quête obstinée n’a de sens que si elle dépasse le cercle très restreint des spécialistes pour toucher le grand public. La présente exposition et la monographie qui l’ac-compagne s’inscrivent dans cette démarche : le temps d’une visite, voyager à travers les siè-cles, parcourir la Méditerranée, suivre le destin exceptionnel d’une cité grecque, mais aussi découvrir la vie quotidienne de ses habitants, à la fois si proche et étrangère à la nôtre.

Même si quelques-uns des chefs-d’œuvre mis au jour à Erétrie sont ici réunis, l’objectif n’est pas de présenter une exposition d’objets d’art. Ce sont les liens qui ont existé entre ces objets aujourd’hui « archéologiques » et les hommes, les femmes qui les ont façon-nés et utilisés jadis qui sont essentiels. La conception de cette exposition repose sur ces relations fondamentales : la disposition des objets, ordinaires ou exceptionnels, respecte les contextes de trouvaille ou, à défaut, une cohérence de temps et de lieu, tandis que la muséographie se veut résolument vivante. Ainsi, un chantier de fouilles accueille les visi-teurs, qui découvrent en parcourant les rues et les maisons reconstituées du village moderne l’« histoire » d’Erétrie, cité au cœur du monde méditérranéen, qui très tôt a jeté des ponts entre l’Orient et l’Occident. D’une idole cycla-dique en marbre datée de 2500 av. J.-C. à une humble cruche en céramique retrouvée dans une tombe du VIe siècle apr. J.-C., près de 3000 ans sont illustrés à travers des œuvres emblématiques.

Le déroulement de l’exposition met en lumière trois facettes de la cité érétrienne, présentées dans l’espace architectural qui est le leur.

La cité des vivants est évoquée aussi bien par les luxueuses demeures de l’aristocratie érétrienne (parmi les mieux connues du monde grec) que par les édifices publics, agora, stoas, théâtre, palestre, gymnase, qui sont autant

Invitation au voyage Chantal Martin Pruvot, Karl Reber, Thierry Theurillat

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19Invitation au voyage |

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20 | cité sous terre

d’espaces dédiés à la parole politique ou artis-tique, aux échanges et aux rencontres de tous ordres.

La cité des dieux expose le panthéon des divinités honorées à Erétrie, au premier rang desquelles figurent Apollon et sa sœur Artémis, dont les cultes remontent aux origines de la cité, sans oublier Athéna, Déméter, Koré, Dionysos ou encore les dieux égyptiens, qui tous avaient leur place dans la dévotion érétrienne.

La cité des morts évoque le rapport qu’entre-tenaient les Erétriens avec l’au-delà, à travers la présentation des nécropoles, des tombes et des offrandes funéraires. Mieux que tout autre vestige peut-être, ces sépultures préservent le reflet des richesses de la civilisation grecque, mais aussi la singularité et la fragilité des exis-tences passées.

RemerciementsFouille et exposition entretiennent des liens très étroits dans ce projet, et l’intense travail d’équipe qu’impliquent l’une et l’autre n’est pas le moin-dre de leurs points communs. De la découverte d’un objet dans le terrain à sa mise en valeur dans les vitrines d’un musée se presse une multitude d’acteurs aux horizons et aux talents aussi variés que complémentaires. Cette expo-sition n’aurait pu voir le jour sans eux, ouvriers, stagiaires, restaurateurs, gardiennes de musée, chercheurs, conservateurs, muséographes, autorités municipale et archéologique… La liste est longue et fait de toute exposition une vérita-ble aventure humaine.

C’est avec joie que nous témoignons notre reconnaissance aux responsables des quatre grandes institutions qui ont permis la réalisa-tion de ce projet et nous ont fait confiance : au sein du Ministère de la culture et du tourisme du Gouvernement grec, Maria A. Vlazaki, directrice générale adjointe des Antiquités préhistoriques et classiques, ainsi que Susana Choulia et Cha-rikleia Lanara, du département des Musées, des expositions et des programmes éducatifs ; Niko-laos Kaltsas, directeur du Musée archéologique national à Athènes, qui non seulement a auto-risé le prêt d’objets prestigieux, mais qui nous a également fait l’honneur d’abriter l’exposition

dans les murs du Musée archéologique natio-nal d’avril à août 2010 et d’adapter en grec la monographie (N. Kaltsas et alii, Ερέτρια. Ματιές σε μια αρχαία πόλη) ; Amalia Karapaschali-dou, directrice de la 11e Ephorie des Antiquités préhistoriques et classiques d’Eubée ainsi qu’Athanasia Psalti, anciennement responsable du site d’Erétrie, aujourd’hui responsable de la 10e Ephorie des Antiquités de Delphes, qui ont œuvré avec la plus grande énergie à la mise en valeur du patrimoine archéologique érétrien dans un esprit de collaboration et d’échange ; Peter Blome, directeur de l’Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig, qui a mis à disposition ses infrastructures et le profes-sionnalisme de ses collaborateurs, au premier rang desquels Andrea Bignasca, vice-directeur, et Ella van der Meijden, conservatrice, chargés de l’essentiel des tâches muséales.

Au sein de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce, nos remerciements vont particulière-ment à Sylvian Fachard, secrétaire scientifique, qui a assuré la coordination du projet en Grèce ; à Carolina Riva, dont la mission fut de réunir la majeure partie des notices descriptives des objets et d’éditer la monographie française ; à Benoît Dubosson, chargé des illustrations ; à Valentina di Napoli et André Goertz qui ont géré le secrétariat.

Notre gratitude va aussi à l’équipe des tra-ductrices et traducteurs, dont les compétences ont permis de créer un projet en français, en allemand et en grec.

L’ exposition et la monographie qui l’accompa-gne doivent beaucoup aux talents artistiques des photographes Andreas F. Voegelin et Andreas Skiadaressis, qui mieux que des mots ont su mettre les plus belles des images sur les ves-tiges et les objets d’Erétrie ; des maquettistes Hugo Lienhard et André Glauser, qui ont redonné vie à quelques-uns des monuments de la cité ; des muséographes Jacqueline Anex et Magnus Roth et du graphiste Wladimir Dudan, qui leur ont donné forme.

Nous ne saurions conclure sans témoigner notre reconnaissance aux auteurs des arti-cles qui composent la monographie, qui ont su rendre accessible avec autant de passion que de rigueur, leurs recherches au grand public.

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La Porte de l’Ouest, l’entrée principale dans la ville d’Erétrie.

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Recherche, publication, exposition, aucune de ces entreprises ne saurait être menée à bien sans la bienveillance et le soutien indéfecti-ble d’institutions et de mécènes, au premier rang desquels la Fondation de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce et ses présidents suc-cessifs, François Jeanneret, Pierre Ducrey, Pascal Couchepin, ancien conseiller fédéral et actuel président, ainsi que l’Université de Lausanne, siège de l’Ecole suisse. La Fonda-tion elle-même bénéficie du soutien généreux de nombreux mécènes, au nombre desquels

Hellmut Baumann (1915–2009), la Fondation Stavros S. Niarchos, la Fondation de Famille Sandoz et, depuis peu, la Confédération suisse occupent une place centrale. Enfin, le Fonds national suisse de la recherche scientifique, qui est à la source des fouilles suisses d’Eré-trie, n’a cessé d’accompagner les recherches de l’Ecole suisse d’archéologie en Grèce depuis leur origine. De nombreux sponsors ont éga-lement soutenu l’exposition avec générosité. Qu’ils trouvent dans cet ouvrage le témoignage de gratitude qui leur est dû.

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