Catalogue Raisonné - Forgotten Books

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Transcript of Catalogue Raisonné - Forgotten Books

DE’

s GRAVENHAAGSCHE BOEK EN HANDELSDRÜKKERI] ,

CP DEVAN T

GIUNTA D’

ALBAN I , FRÈRES.

P R É F A C E .

C’

était en 1 874 que M . VICTOR DE STUE RS publ ia son

excellen t travai l N ot ice historique et descrip t ive des tableauxdu Musée royal de la Haye”

. Ce l ivre étan t épuisé depuisb ien des ann ées , on n

a pub l ié dès lors que des l istes som

maires du con tenu du musée.

Les auteurs du présen t catalogue , tout en adop tan t la

méthode de la qui est devenue celle des meilleurscatalogues publ iés en Allemagne ,

on t eu so in de comparer denouveau toutes les descrip t ions avec les tab leaux eux -mêmeset de décrire les n ouvelles acquisit ions de la même man ière.

Par con tre ils on t préféré l ’ordre alphabét ique pur et simp le‘

a la classificat ion des pein tres en différen tes écolesLes b iographies des art istes aussi son t en t ièremen t refaites

,

grâce aux amp les travaux et aux recherchesassidusde tous ceux,

qui se son t occupés dans les dern iers temps de l’histo ire del ’art hollandais. Les fac - similes des monogrammes des pein tres ,des écussons d

armoiries et des autres inscript ion s portées sur

les tab leaux on t été dessin és de nouveau par lamain hab i le deM . A. BOLAN D ,

at taché au cab inet des estampes à Amsterdam

, sous le con trôle con t inu des auteurs.

Cet te collect ion emprun tan t surtout sa valeur aux chefsd

oeuvre de l’art hollandais, les b iographies des art istes n éer

landais on t été trait ées plus amp lemen t que celles des pein tresétrangers qui , sauf quelques rares except ions , ne son t représen tés que par des oeuvres d

un mérite secondaire.

En numérotant les tab leaux,les auteurs son t retourn és aux

numéros invariables de l ’inven taire du musée , dressé en 1 875.

Les numéros du dern ier catalogue sommaire (en lan guean glaise)son t ajout és en tre parenthèses.

Le catalogue actuel est l ’oeuvre de M. BRE D IUS quan t aux

b iographies des art istes et de M . HOF STE DE DE GRO OT pourles aut res indicat ions.

Pour la not ice historique les auteurs on t consulté avec fruitles annotat ions manuscrites rédigées par leurs prédécesseursMM. DE JON GE et TE L DE RS , et conservées aux archivesdu Musée.

Les auteurs son t redevab les aM . E . W . MOE S à Amsterdampour p lusieurs donn ées importan tes , à M . A. H . W . DE Boca

a la Haye pour la traduct ion en fran çais d’

un grand n ombrede descrip t ions de tab leaux et à M . EM I LE MI CHE L à Parispour la révision des épreuves. C

est pour eux un agréab ledevo ir d’

eXprimer atous leur plus vive reconnaissance.

NOTICE HI STORI QUE .

A. Collection r.

L’histo ire du Cab inet royal de pein tures mon tre qu’ il a

traversé b ien de vic issitudes avan t que l’

ann ée 1 8 16 le plaçâtdans les condit ions d

une inst itut ion pub lique admin istrée parle gouvernemen t du nouveau royaume des Pays-Bas.

Les premières origines remon ten t aux temps guerriersdusecondStadhouder, MauricePrinced

Orange, qui commandaprobab lemen tdès 16 1 1 à A. v. Ravesteyn la série de portraits d’

officiers,qui se trouven t encore aumusée. Son successeur , Frédéric Hen ri ,vivait déjà à une époque plus favorab le au développemen tde l ’art et il fit ainsi que son épouse,

Amal ia van Solms ,travai ller un grand n ombre d’

art istes de talen t pour les galeries,qu

’ ils avaien t installés dans leurs palais , leurs châteaux et leursmaisons de plaisance. Les l ivres d’

ordonnan ces et les inven

taires de la Vieille Cour , du Palais du Bo is , des maisons àRijswgk et à Honselaersdg k nous donnen t une image asseznet te et précise des richesses d’

art don t s’

était en touré ce coupleprin cier : Rembrandt , Rubens, van Dijck , Dan . Seghers , Gonzales Coques j aques j ordaens ne son t que quelques—unsdes nomsles plus illustres qui y son t représen t és. Malheureusemen t presquerien de ce que Frédéric Henri , son épouse et ses deux suc

cesseurs, Guillaume II et Guillaume Il l avaien t réun i ne s’

est

Voyez le Kunstkrony k de 1 861 et le N eder landse/w Spectator de

VI I I

conservé dans notre co l lect ion . L’héritage art ist ique d’

Amalia

van Solms échut à ses quatres filles mariées à des prin ces deBrandebourg

, d’

Anhalt, de Simmern et de la branche frisonne

des N assau. Il se trouve main tenan t pour la p lus grandepart ie dans les palais et les musées de Berlin

, de Dessau et de

Weimar-Eisenach. Le pet it - fils de Frédéric Henri , le Stadhouderroi Guillaume 111 , fut le dern ier issu de sa branche et après samort ses tab leaux furen t vendus en part ie, 1 le roi de Prusse

hérita d’

une autre port ion avec les palais où ils se trouvaien tà la Haye (la Vieille Cour et lePalaisduBo is) , à Honselaersdijket à Rijswijk . Lui et son successeur firen t vendre ou transporter àBerlin les p lus préc ieux tab leaux et revendiren t vers 1 755 les palaisavec le surplus, qui se composait surtout d

oeuvresd’

une valeurhistorique plutôt qu

art ist ique ,la maison d

Orange Nassau.

2

Cependan t les princes de labranche frisonne avaien t commencéaussi à collect ionner. Plusieurs tab leaux du Musée porten t sur

le revers le cachet de Johan W illem Friso l’hérit ier de Guillaume III, n oyé en basâge auMoerdijk ( 1 7 1 Son filsGui llaume IV

( 1 7 1 1 Stadhouder de quelques provinces depuis 1 729 ,

augmen ta la co llect ion par l’

achat du fameux Taureau de PaulPot ter et de p lusieurs autres tab leaux ; mais ce fut surtout son

fils Guillaume V qui par ses acquisit ions importan tes fonda larenommée de n otre galerie. Aux ven tes Lormier , da Costa,de N eufville , de la Court ,

Yver , Braamkamp etc . il augmen tagrandemen t la valeur de son cab inet , qui dev in t dès lors unedes curiosités de la résidence. En 1 768 le Prince réussi t àacquérir sous—main la collect ion de feuM. Govert van Slingeland,receveur- général de Hollande , qui avai t été un collect ionneur dugoût le p lus exquis , comme le prouven t les chefs—d’

oeuvre de

Voyez Hoet p . 149 : Catalogus van schilderg en van het Loo

gekoomen , verkogt den 26 Julij 1 7 1 3 in Amsterdam; 68 numéros qui

touchèren t fLes in ventaires des maisons prin cières à la Haye et ses env irons et

au Loo daten t de 1694— 1 763. I ls son t conservés aux arch ives de l’Etat

à Berlin et aux archives de la maison d’

Oran ge à la Haye. I lsdon nen t un

grand nombre de détails précieux sur les tab leaux des musées de laHaye,d

Amsterdam et de Berl in .

son cab inet , qui formen t en core aujourd’hui les perlesduMusée.

Dans son testamen t van Slingelandavait st ipulé que sacollect ion ,qui comptait 40 tab leaux devait être vendue aux enchères. Déj àles catalogues étaien t imprimés et dist ribués partout , déjà lejour de la ven te était fi x é au 1 8 Mai 1 768 et les amateurs

s’

apprêtaiem à y assister , lorsque les hérit iers cédèrent aux

sollic itat ions réit érées du Stadhouder en lui laissan t la col

lect ion en t ière pour la somme de c inquan te mi lle fiorins.

Outre ces achats le cab inet s’

accrut par des t ransports detab leaux et de min iatures du palais de Leeuwarden et de la

maison Oran ienstein en Frise et par quelques dons et legs dela veuve Stein -Schellinger, du bourgemestre van Git ters, du

Baron van Soelch etc .

Le cab inet du Stadhouder , don t le pein treAllemandT . P. C .

Haag était le directeur , était installé dans une longue galerieat tenan t à la maison des Pages et située auBuiteuhof à laHaye.

Cet te galerie, qui existe en core ,

s’

étendaudessusde la longueporte- cochère qui conduit aux bureaux des impô ts et des ac

cises à côt é de la porte , dite Gevangenpoort .

1 Les co l lec t ions de _MM. D . et H . van Slin geland ne furen t pas

achetées par le Prin ce. Voyez pour p lus de détails sur ce sujet lesarticlespubl iées dans Oud Holland T. X p . 2 19 et p . 2 29 .

2 De la col lect ion du Prin ce Guillaume V il existe un catalogue imprimé dans le liv re de Terwesten , qui cependan t ne décrit qu’

une partiedes tableaux ( 1 0 1 n os ) . Deux catalogues manuscrits son t conservés aux

archives de Musée1 . Inven taris van de schilderg eu van de Galeru en Cab inet van Zune

Doorluchtige Hoogheid den Heere Prin ce Erfstadhouder etc. etc. etc . Uit de

Aauteekeuin geu van den overleden Heer D irecteur T. P . C. Haag (T1 8 1 2 )door F. ten Dal l. fol. 54 et 2 pages, décrivan t 2 0 0 tableaux , don t sept avaien té té envoyés en Mai 1 788 au Loo , un dessin et une gravure en couleurs.

2 . Catalogus van de Schoone verzamelin g Schilderijen die zig in den

Haag bevonden in de Gallerij van den voormaligen Stad—houder Willemden vijfden Prius van Oran ge ete. etc. en die in Frankrijk getransporteerdzij n voor en door de Frausche Natie als gereekeud zijnde te behooren

onder de geconquesteerde goederen van dieu Prius in Mey 1 795 , 3

pages , décr ivan t 19 1 tableaux ( le n ° 4 par Berchem fut omis) sous 192110 8 , un dessin et un e gravure en couleurs.

Le prin ce GuillaumeV ayan t quitt é la Hollande le 1 8 j anvier1 795 à l ’approche des troupes fran çaises , le gouvernemen tproviso ire mit par décrets du 5 et du 25 Mars 1 795 ses b ienssous séquestre. Mais le gouvernemen t fran çais qui avait com

mencé dès le début de la révolut ion à sort ir d es palais royauxet des églises de son propre pays l eurs trésors art ist iques ,

qui avait p illé déj à sous ce rapport les provin ces méridionaleset qui allait dépoui ller dans les ann ées suivan tes tous les

é tats soumis à ses armes de ce qu’ ils con tenaien t de p lus

préc ieux en mat ière d’

art,

ce gouvernemen t avait aussi faitaccompagner les armées

, qui apportèren t la l iberté et l’indépendance aux hollandais

, de commissaires pour les arts et les

sc iences, qui , , pour se conformer à leurs instruct ions part iculières” 1 disposèren t b ien tôt après leur arrivée des collect ionsdu Stadhouder. Le 7 Juin 1 795 le cab inet de tableaux fut

transporté à Paris et le 24 Juin 1 795 les locaux qui y avaien tservi puren t être loués à l ’ imprimeur Plaat .

Peu de temps après cette perte douloureuse, ou commençaà comprendre l ’ importan ce d’

une collect ion d’

art et dès 1 798 la

républ ique Batave essaya de former un nouveaumuséeauPalaisdu Bo is. Cet te collect ion consistait pour la plus grande part ieen pein tures historiques et portraits

, qui provenaien t en part iedes maisons princ ières à la Haye et ailleurs.

2 Des achatsimportan ts fai ts de 1 80 0 — 1 80 8 en augmen t èren t considérab lemen t la valeur.

Cet te collect ion qui en 1 80 0 comp tait 2 0 1 tab leaux et quel

ques curiosit és fut transportée en 1 80 5 dans les ancienslocaux du Cab inet Guillaume V . Déj à en Août 1 80 8 le roi

Louis Napoléon en fit envoyer 67 p ièces à Amsterdam pour

Lettre du commissaire A1cquier aux Représen tan ts de la NationBatave ; Resolut iën der Staten -Generaal 1 1 Maart 1 795 ,

T. 1 . p. 30 5.

Aux Archives de l’Etat à la Haye une série de p lan ches’ esr con

servée, dessinées en 1 80 0 par J. Waldorp, qui étai t alors inspecteur dela col lect ion . Ces p lan ches don nen t des vues au trai t de chaque paroidans les chambres occupées par les tableaux avec les n oms des pein treset une Courte désignation des sujets, inscri te dans chaque cadre.

former une part ie du nouveau musée royal érigé en Avril 1 80 8 .

E lles furen t suivies au mo is de Décembre 1 80 8 de 152 autres

tab leaux ,catalogués sous 98 numéros.

1

La seconde époque pendan t laquel le laHaye restasans galeriede tableaux dura de 1 80 8 à 1 8 15. Après le rétabl issemen t del’ indépendance nat ionale le Baron Lampsins ,

directeur de lab ibl iothèque à la Haye proposa le 28 N ovembre 1 8 1 4 auPrin cesouverain de const ituer à ses frais part iculiers une collect ionde tab leaux et de curiosit és don t quelques objets d’

arts,

ras

semb lés dans la b ib liothèque formeraien t le premier fonds. Par

sa résolut ion du 2 2 Janvier 1 8 15 le roi refusa d’ad0pter cet te

idée et ordonna que les objets d’

art se trouvan t dans lab ib l iothèque cout iuueraien t à en former une simpleannexe et que tousles frais seraien t à la charge du min istère de l’ in t érieur.

Mais après la batai lle deWaterloo les alliés en trèren t dansParis

(3 Juillet 1 815) résolus à reprendre les trésors d’

art don t

l ’ennemi les avait dépouillés pendan t les vingt dern ièresan nées.

Les allemands commencèren t à décrocher des paro is duLouvrece qui leur avait appartenu. Le 15 Jui llet 1 815 le généraln éerlandais Page] reçut aussi de nouveau l

ordrede son souverainde veiller à la rest itut ion des objets d’

art et de scien ce,en

levés tan t des anciennes provin ces que de laci—devan t Belgique.

Une commission ,composée du colonel de Man et de MM .

Odevacre et Apostool , complétée plus tard par le Prof. Brugmans et M. St iers d’

Aertzelaer,fut chargéed’

effectuer cet ordre.

Il est vrai que le roi Louis XVIII s’

y opposa vivemen t et queles autorités françaises , le duc de Tal leyrand et M . Denon ,

le directeur du Louvre, ne prêt èren t pas le mo indre secours.

Mais grâce à l ’ in terven t ion du duc de Wellington ,le géné

ralissime des forces an glaises , on réussi t enfin (le 19 Sep

tembre 1 8 1 5) à entrer au Louvre et a faire tran3porter

Nous ignorons le sor t des pein tures qui furen t laissées à la Haye.

Probablemen t elles furen t transportées d’

un gren ier à l’autre et ce son t

elles qui furen t t irées vers 1 875 peu à peu des dépôts du Mauritshuis etincorporées autan t que possible à u0 tre collection .

les souven irs et trophées de l mjustice et de la rap1ue” 1

par

des soldats au quart ier du prin ce Frédéric . L’

opérat ion étaittermin ée le 2 2 Sep tembre

,mais i l s’

en fallait beaucoup que tousles tab leaux ayan t fait part ie du Cab inet deGuillaume ûren t

retrouvés.

Les tab leaux suivan ts ne se trouven t p lus auMusée ; ils son tpour la p lupart restés en Fran ce

ANTON ISSEN , H. J . Vuedu Rhin 1 779. P . 1’ 6" 1

BASSAN , Paysage étoffé de figures et de bétail , T. 2’

4’

o"

. (TERW . p .

BERCHEM , N . Paysage d’

I talie étofi‘

é de beaucoup de figures et de

bestiaux. P . 1’

X 2'

(TERW. p .

BORCH , J. TER. Un maître enseignan t le dessein , 1634 (Musée del’

Etat , Amsterdam) .BRUEGHEL , J. de Velours. Paysage de forme ronde (TERW . p. 693 ;Louvre, n °

BRUEGHEL , P . d’En fer. Ten tat ion de St . An toine. P. 1

’2

'

à".

BRUSSEL , P. J. v . Fruits et Fleurs 1 78 1 . P. 2 ' 1’1 1

"

CORT , H. DE. Le château de Diereu , 1 779 ,Panneau en magahon i ,

2'

7"

2'

1 0"

COYPEL , A. L’

ofi‘

rande de la fi lle de Jeph ta, GA8P. DU CHANGE se.

T. 4’ 8" 6 (TERW . p .

D IJCK , ANT . v . Madone avec l’en fan t Jésus , T. 2’I" I ’

(TERW. p .

D IJCK , AN T . v . Portraits des prin cesde Bohème, MAURICE et ROBERTen armure. Offert en 1 747 au prin ce GUILLAUME IV par le bourgmestre W. van Gi tters. T. 2

’0"

2 (TERW . p .

D IJCK , AN T . v . Esquisse des portraits de CHARLES II , de la princesse d

’ORANGE et du roi JACQUES , en fan ts. (Louvre ,

n °

D IJCK , ANT . v . (C0pie d’

après) ACHILLE reconnu par ULYSSE .

T. 2 3'

D IJCK , ANT . v . (C0pie d’après) RENAUD et ARM1DE , (Louvre

n °

D 1TRICY ,C . W. E . L

adorat iou des Mages, T. 2’

4"

1’ 8

FERR1,C IRO ( ou BART0 LET) Le massacre des in n ocen ts , T. 4

X 7 (TERW . p .

HAAG ,T. P. C . Marché aux chevaux. Panneau en magahon i , 2

’1"

2’

Allocut ion du baron von Gagern aux soldats avan t ledécrochemen tdes tab leaux .

X I I I

HAAG , T. P. C. Man ège à la campagne; deux p iqueursacheval prèsd

une grande écurie. P. 1’7" 2 ’

HAAG , T. P. C. Lion at taquan t un cheval. P . I ’ 9" 2’

HAERTER , COpie d’

après le portrait d’homme par A. VAN D IJCK ,

6 x posé dans la galerie. 1 777 . Emai l en oval 2

HEEM , J. D . DE . Le portrai t de GUILLAUME III enfan t , en touré

de fleurs et d’

attributs. Offert au monarque par le pein tre JOHANVAN DER MEER d

’Utrecht (HOUBRAREN , I Ac…ellemeut au

musée de Lyon .

HEYDE , J. v . D . Vue du château au Bois près de la Haye, T. marouflée I ’ I ’HOECK , v . D. et J. BRUEGHEL . CÉRÈS et p lusieurs autres figuresdans un paysage. P. 3

’ 8" X 2’

HOECKGEEST , G. In térieur d’un palais, P. 2

’3

'

HONTHORS'

I‘

, G. Une dame qui joue du luth . T. 3’

2'53

HON THORST , G. Le pendan t du n ° précéden t. T. 2’

X 2’

(Louvre , n °

HONTHORST , C . Une société faisan t de la musique , T. 4'5" 6’ 5

"

(Louvre, n ° 2 16

JANSON , JAG. Vue de Leude en tre le Hoogewoerds et leKoepoort,

é tofi‘

ée de bétail. Panneau en magahon i 2'1"

2 '

JORDAENS , JAG. D IANE et ACTÊON d’

aprèsRubens, T. 5'

l à"

JORDAENS , JAG. Les Amazones fuyan t à travers une r iv ière dans laman ière de RUBENS , T. 3

’4’

LANGEN HOFF , HOMÈRE et la Muse ERATO , 1 78 1 , T. 3'2"

2’

LIEVENS , JAN . MARS , VÉNUS et un Amour , T. 3’ I

"2

L IS , JAN ( probablemen t LISSE , D IRK v . D .) Vue du châ teau et de

la v i l le de Nassau, richemen t étofi‘

ée de figures et d'

an imaux , T. 2'3"

X 3’

MIERIS , W. v . Une marchande de volai lles. (Louvre , 110 Le

pendan t figure au Musée.

MIGNON , A. Fleurs et fruits. (Louvre , 11 0 Le pendan t est au

Musée sous le n ° 1 1 0

MIJTEN S , JAN . Le Mariage de l’

Electeur de Brandebourg avec

LOU ISE HENRIETTE d’

oran ge—Nassau. P. 1'

2’

(TERW .

p. 70 3 ; Musée de Rennes) .MOOR

,C. DE. Portraits d’

un marchand, de sa femme et de ses troisenfan ts, en même tempsuneal légorieducommerce. T. I ’ I I” 2

(Louvre , n °

NEEFFS , P . In térieur d’

église. C. 1 0"

1’

(TERW . p . 70 4 ;

Louvre , n ° 349

OMMEGAN CK, B. P. Paysageavec figures et bétai l, 1781 (Louvre, n °Os , J. v . Fleurs , 1 77 1 . Pan neau en magahon i. 2

'

1’

4 I . Os , J. v . Fruits , 1 77 1 . Louvre , n °

4 2 . OS , J. v . Fleurs , 1 780 . Pan neau en magahon i , 2’ 8" 2

4 3. OS , J. v . Frui ts. Pan neau en magahon i , 2’ 8" 2

44 et 45. OS , J. v . Marines. T. 2'

3'

2’1 0

"

46. PALMA VECCHIO , Sain te famille, vue à mi- corpsdans un paysage.

T. 2’

3’

4 7 . POELEN BURG , C. Les an ges an non çan t aux bergers la naissan ce du

Messie. (TERW . p . 7 0 5 ; Louvre , n °

4 8. POT ,H . Por trait de Charles I . (Louvre , n °

49. POUSSIN , N . Man ière de. Une n ymphe endormie avec un satyre et

des amours. T. 2 (TERW . p.

50 . RUBENS , P. P. Paysage. (TERW . p . 70 8 ; Louvre , n °

5 1 . RUBENS , P. P . Esquisse , ALEXANDR E le Grand coupan t le noeud

Gordien . P. 1’ 8

' I ’

52 et 53 . RUYSCH , R. Fleurs 1 74 7 . (Musée de Li lle , 11 0 $ 4 73 et

54 . DEL SARTO , Andrea. L’

offrande d’ABRAHAM , répé t it ion du tableau

de la galerie de Dresden (TERW . p . 7 1 3 , 7 14 ; Musée de Lyon ) .

55. SCHWE ICRHARDT , H . W. Paysage d’

été , soleil couchan t . T. 3’

2’

56. SCHWE ICKHARDT ,H . W. Paysage d’h iver. ( Louvre , n °

57 . VELDE , A. v . D . Vue près de Middag ten . T. mar. 2’1"

2'

58. VÉRON ÈSE , PAUL , le Christ et la femme adultère. I ’ 1 0"

3’

(TERW . p .

60 . VÉRON ÈSE , P. Madone avec l’en fan t Jesus dans un paysage. P. 7

61 . VÉRON ÈSE ,P. ou Chevalier LIBERI . L’

amour maternel , T . 2’I l

"

3’ (TERW . p .

62 . VERSTEEGH M . In térieur , 1 779 1

63 . VERSTEEGH ,M . Con cert , 1 784 I

’1 0

”I’

64 . WE ITSCH ,F . Paysage mon tagneux al lemand avec best iaux, 1 792 . T.

3’ 8” 4

65. WE ITSCH ,F. Paysage avec des cerfs. T. 3

' 80 4’1 0”

66. WOUWERMAN , PH . Une bataille (TE RW . p . 7 19 ; Louvre , n °

67 . INCONNU. Choc de cavalerie, très médiocre T.

68. P ICART , B. dessin au lav is d’aprèsA. v . D . WERFF ,

-ledépart d’AGAR.

1 ' 4” 1 '

Les objets d’

art repris en 1 8 1 5 furen t emballés à la hâte et

dirigés vers les Pays—bas dans des caisses en tassées surde grands

chariots qui par leurs dimensions ne puren t souven t , franchir

les portes des vi l les fort ifiées et furen t ob ligésde faire de longs

détours. Les caisses con tenan t l ’anc ienne collect ion de Gui l

La galerie, qui en 1 81 7 comp tait 1 33 numéros, fut augmen téesous le règne du roi Guillaume I d’

abord par l’

adjonct ion de

nombreux tab leaux de l ’école con temporaineN éerlandaise. Cet te

col lect ion de tab leaux modernes qui comptai t en 1 82 2 3 1 p ièces,en 1 82 7 1 1 7 et en 1 82 8 1 43 tab leaux ,

fut transport ée en 1 838

à la maison de campagne het Paviljoeu près de Haarlem , d’

elle fut en levée en 1 884 pour ê t re placée au nouveau Musée

de l’

Etat à Amsterdam,où elle se t rouve encore aujourd’hui .

Le roi Guillaume 1 enrichi t aussi de temps en temps leMusée

par l’

acquisit ion de tab leaux anciens… l l acheta en Septembre1 82 1 la collect ion du cheval ier de Rainer

, qui comp tait 90tab leaux et 2 2 dessins. Il n

y en a que 30 qui figuren t en core

au Musée , les autres pein tures ayan t ét é ret irées de la galerieet vendues avec les dessins à Amsterdam en 1 82 8.

A raison de la qual i t é médiocre des tab leaux retenus, i l està supposer que ceux qu

on a vendus n’

étaien t pas beaucoup superieurs et que les grands noms que portaien t la plupart d

en tre

eux n’

étaien t qu’

usurpés.

En 1 825 on céda au musée d’

Amsterdamun tab leaudeRubensreprésen tan t Cimon et Féra, et un portrait de Jacob van der

Borcht par A. van Dijck ; on reçut en échange un MassacredesIn nocen ts , par Cornel is Cornelisz ,

2 2,et despaysages par

S. v . d Does ,n°

3 1 , L . Bakhuysen,n

°

7 , J. L ingelbach ,n°

87 ,

A. Punacker , n°

1 32 et J. van Ruisdael , n°$ 1 53 et 154 .

De temps en temps des acquisit ions isolées venaien t enrichirle Musée. Les p lus importan tes de ces acquisiti ons furen t celles

de la Vue de Delft par Johannes Vermeer en 1 82 2 et cel le dela Leçon d

Anatomie par Rembrandt , achet ée par le roi Gui llunme l en 1 82 8 pour la somme de f En 1 829 ou

acheta dix‘

dessins de Troost , qui figuraien t dan s la collect ionNeufville Bran t et c inq autres à laven te-Bennet , ensemb le pourf 30 1 0 .

En 1 83 1 eut l ieu l’acquisit ion de 32 tab leaux forman t la

collect ion—Reghellin i. En 1 82 7 le gouvernemen t avait avan céà Mr. Mart ial Reghellin i demeuran t à Bruxelles une somme

La Not ice de 1 874 don ne leur n omen clature p . 1x— x r.

XVI I

de f pour laquelle celui - ci avait don n é en gageune collect ion de 4 1 tab leaux . Par arrêt é royal du 2 4 Jui llet 1 827

cet arrangemen t avait ét é approuvé ; 35 pein tures avaien t é t étransport ées au musée ; les autres étaien t rest ées aBrux elles et

à Gand. Le débi teur étan t inso lvab le, un n ouvel arrêté royaldu 1 2 Janvier 1 83 1 approuva un con trat par lequel le gouvernemen t devenait propriétaire des tab leaux à l ’except ion de 3

pein tures et des toi les rest ées en Belgique tandis qu’

on laissaità Mr. Reghellin i les f à laquelle somme on en ajoutaune de f 50 0 . Le musée se t rouva ainsi pour f en pos

sess10 u de 32 tableaux ,pour la plupart des cop ies ou des

pein tures usées et fat iguées, qui certes ne valaien t pas lamoit iéde ce prix .

Depuis cet te époque et pendan t une période de 4 3 an s le

Musée reçut , i l est vrai , quelques don s ou legs , mais les achatsfuren t abso lumen t nuls.Ce temps d’

arrêt déplorable s’

expl ique par l’ insuffisan ceabsolue

du crédit al loué pour l ’en tret ien du Musée , crédi t qui s’

é levaitvers 1 870 à la somme de f 8 1 4 , pour l

en t ret ien du Musée et

la restaurat ion et l ’acquisit ion de tab leaux,

et qui fut rédui

à f 8oo,depuis que lemot acquisit ion ne figurai t plus aubudget !

En 1 874 et 1 875 les min istres Geertsema et Heemskerkpriren t différen tes mesures pour amé l iorer l ’état regret table où

se trouvaien t n on seulemen t le Musée,mais t ous les in t érêts

art ist iques du pays. Une Commission des Monumen ts et des

Beaux - arts fut inst ituée , un e sect ion des Beaux - arts installéeau Min ist ère de l

In t érieur. Le budget du musée s’

accro issait

peu- à -

peu, plusieurs tableaux de mérite furen t achet és aux

ven tes van der W i ll igen ,N éville Goldsmid

,Lippman n von

L issingen , du Bus de Gisign ies etc . et un n ombre considérablede tab leaux surtout des portrai ts de valeur historique furen tt irés des magasins où ils avaien t été en tassés depuis l ’ instal lat ionde laco llect ion au Mauritshuis. Pour trouver de la place pources augmen tat ions, le transfert dans un autre bât imen t duCab inet des curiosit és , qui en combrait le rez - de- chaussée duMauritshuis , fut résolu et Opéré en 1 875. Depuis lors toutes

les salles,au n ombre de six au rez-de- chaussée et de huit au

XVI I I

premier étage son t dest in ées à l ’ex posit ion des tab leaux et des

quelques morceaux de sculpture que lemusée possède,de sorte

qu’

en bas son t installés les primit ifs, les écoles flamande et

allemande et la plupart des portraits histor1ques tandis qu’en

haut le v151teur trouve réun is les chefs- d’

oeuvre de l’

écolenat ionale ,

les italiens et les espagnols. Les gouaches de Cotuelis Troost son t exposées depuis lon gtemps dans un cab in età part .

Dans les dern ières années toutes les salles on t ét é garn ies denouvelles tap isseries et d

un parquet . Les prin cipales acquisit ionsfuren t deux portrai ts par Frans Hals

,une t êted’

é tude par

Rembrandt , des paysages par Simon de Vlieger et Jan van

Goyen et un port rai t par Hans Meml in g .

B . Âdmz‘

n ir l ratz‘

on .

L ’

admin istrat ion du Musée fut confiée lors de sa format ionle 1 Juillet 1 8 16 à un directeur Jhr. J . Steeugracht van

Oost -Kapelle et à un sous-directeur Mr. J . W . Pienemau, qui

fut remp lacé en 1 82 1 par Mr. J . Teissier.

En 1 82 3 et 1 82 4 on y ajouta comme inspecteur Mr. J . Hei

deberg , qui fut remp lacé en 1 82 7 et 1 82 8 par Mr. N . J .W . C .

Heideloff .

De 1 829 à 1 836 i l n’

y eut qu’

un direcœur Mr. Steeugradht

et un sous- directeur Mr. N . J . W . C . Heideloff , qui fut remp lacé en 1 837 par un banquier Mr. P. J . Landry .

En 1 84 1 Mr. J . Z. Mazel , secrétaire- gén éral au Min istèredes affaires étran gères

,succéda à M. Steeugracht jusqu

’à lafin de 1 874 .

Le 8 Jan vier 1 875 Jhr. Mr. J . K . J . de Jonge , archivisteadjo in t du royaume et sécrétaire de la première Chambre desEtats- gén éraux fut nommé son successeur , tandis que Mr. S.

van den Berg,pein tre-art iste , occupa en été 1 875 la p lace de

sous-directeur , rest ée vacan te depuis la mort de M . Landry en

1 866 .

M . de Jonge étan t mort prématurémen t en 1 880,fut remp lacé

par le sous-directeur qui resta en charge jusqu’

en Avri l 1 889 ,

époque de sa retraite et de la n ominat ion du directeur actuel ,

le Dr. A. Bredius ( 1 Juillet 1 889) ci-devan t directeur—adjo in tdu Musée N éerlandais d

art et d’histo ire à Amsterdam. En 1 880

Mr. C . Telders ,dr. en dro it et chef de bureau au M in istère

de l’ int érieur ob t in t les fon ct ions de sous-direc teur, qui furen trempl ies après sa mort en Juin 1 89 1 par le t itulaire- actuel leDr. C. Hofstede de Groot , ci-devan t employé au Cab inet royaldes estampes à Dresde.

C. Catalogues.

Les catalogues suivan ts on t é té publ iés1 . N orice des tab leaux de la Galerie Royale , parue en 1 8 1 7 ,

con tenan t 1 33 n OS et ne donnan t que les noms plus au mo insmal orthographiés des pein tres et une indicat ion plus que sommaire de leurs oeuvres.

2 . N orit ic der schilderijen van het Kon inklijk Kabinet te

s Gravenhage 1 822 ,

sGravenhage bij A. H . Bakhuij zen ,Boek

verkooper van Z. M .

Ce catalogue con t ien t pour la première fo is les pein tures dela collect ion -de Rainer , acquises en 1 82 1 . Les tableaux an c ien sson t catalogués sous les n

os 1 — 1 76 , les tableaux modernessous les n

os 1 77— 2 0 7 et les tab leaux ital iens

, qui seuls son t

séparés de ceux des autres écoles et qui proviennen t pour laplupart de la co l lect ion -de Rainer sous les n

os 2 0 8— 30 5. En

outre i l y avait alors 9 morceaux de sculpture.

Une édit ion fran çaise parut en 1 82 3 et con t in t un supplé

men t de 6 tab leaux an cien s ( 1 76 T— 1 76Hfi fi“

) et de 1 3 ta

bleaux de différen tes écoles dans lat ro isième part ie (30 6De ces tab leaux ceux qui furen t vendus en 1 82 8 (voyez plus

haut) et trois autres 1ne figuren t plus au Musée.

3 . La N o t ice de 1 82 7 , publiée en hollandais et en françaisaprès l ’en lèvemen t d

une part ie de la collect ion -de Rainer est

divisée en deux part ies : 1 les tab leaux anc iens et modernes

des éco les n éerlandaises (2 80 n OS

282 tableaux) ; 2°

ceux desécoles étrangères.

Portraits de Guillaume IV par Fourn ier, de la prin cesse FrédériqueSoph ie-Wilhelmine par Haag et du roi de Suède.

Une seconde édit ion de cet te N ot ice con t ien t un supplémen tde 26 tab leaux modernes et d

un tableau an c ien, (364 n

°8en

tout) . Une tro isième édit ion ajoute 38 tab leaux an c iens et

modernes sous 24 nos une quatrième édit ion 35 tab leaux mo

dernes.

4 . Après le départ des tab leaux modernes (à l’

ex cept ion .du

Cup idon de Bari) pour le Pavil lon de Haarlem la listedes tab leaux anciens fut con stammen t ré imprimée sous lemêmet i tre sans autres changemen ts qu

une transposit ion des numérosun peu plus conforme à l ’ordre alphabét ique et l’addit ion des

dates de naissan ce et de décès des pein t res , dates le p lussouven t inexactes.

En 1 844 la l iste comptai t 2 86 numéros de tab leaux et 1 5de sculptures , parmi lesquelles se trouvaient un buste de lat ragédienne Wat t ier Ziezen is par Gabriel et une Vénus par

Godecharles, qui ne se vo ien t p lus au Musée actuellemen t .

En 1 873 le n ombre des tab leaux fut 299 (sous 2 74 n°5 don t

deux n’

étaien t pas exposés , et celui des sculptures 1 3 . Six

tab leaux figuraien t au Musée sans être men t ionn és sur la l iste.

5. N ot ice historique et descript ive des tab leaux et des sculptures ex posés dans le Musée royal de la Haye , publ iée le 1 5

Août 1 874 par les so ins de M . Jhr. Mr. V . E . L . de Stuers

la Haye chez Mart inus‘

N ijhoff.

Ce l ivre fut la première pub l icat ion scien t ifique ,digne de la

co llect ion préc ieuse qu’

elledécrit . Il con t ien t un aperçuhistoriqueet les descript ions de 3 1 8 pein tures et de 15 sculptures, qui

composaien t alors la collect ion ,d

après les éco les auxquelleselles appart iennen t . Les descrip t ions son t accompagn ées des

facsimilés des signatures, qui se t rouven t sur les oeuvres d’

art,

et de n 0 tes sur leur orig ine ,sur leur style

,et sur les. repro

duct ions qui en on t ét é faites. Les b iographies des art istesdon t les oeuvres se trouven t dans la collect ion précèden t lesdescript ions.

Par suite de la réorgamsauou du Musée et des achats faits

par le gouvernemen t , un supplémen t , comprenan t 88 tab leauxparut en Août6 . Le l ivret in t i tulé Bekn 0 pte beschrijving van de kunst

voorwerpen , ten toougesteld in het Kon ink1uk Kabinet van

Schilderijen te’

sGravenhage”fut un extrait de la N ot ice de

1 874 . Il parut à diverses reprises en hollandais : 1 e édi t ion le

1 Juillet 1 875”

2e le 1 Avril 1 876 , 3e le 1 Sept . 1 876 , 4e le

15 Août 1 877 , 56 ,en 1 879 , 66 ,

le 1 Juillet 1 88 1 , 76 ,en

1 883 , 86 en 1 888 ; et en fran çais : 1 6 édit ion ,le 1 Août 1 879,

2e,en 1 880

, 3e ,en 1 882 , 4e ,

le 1 Sep t . 1 883 , 5e , en 1 885,

66 en 1 888. Ces résumés donnen t les nomsdes art istesavec lesdates de leur naissan ce et de leurmort , et les t itresdes tab leaux .

7 . Ces listes sommaires n’

étan t plus au couran t de l’

état

actuel , M. le Dr. A. Bredius publia en 1 89 1 chez Mart inusN ijhoff à la Haye un Beknopte catalogus der Schilderijen en

Beeldhouwvverken in het Kon inklijk Kabinet van schilderijen

(Mauritshuis) te’

sGravenhage ,et une édit ion française : Ç a

talogue sommaire des Tab leaux et Sculptures du Musée royalde tableaux (Mauritshuis) à la Haye ,

lesquels furen t suivis en

1 893 par un

Catalogue of the p ictures and sculpture in theRoyal PictureGallery (Mauritshuis) at The Hague

, par MM . A. Bredius et

C . Hofsœde de Groot .Ces trois catalogues con t iennen t par ordre alphabét ique les

t itres des tableaux,des indicat ions sur leurs mesures, leurs

signatures, et leur provenance, puisde courtes b iographies despein tres , le tout précédé d’

une in troduct ion résuman t l ’histo irede la galerie. Le nombre des tab leaux s

est accru jusqu’à ca 440

à 450 . Une tren taine de tab leaux relégués au dépô t ne son t

pas décrits. Le n ombre des sculptures s’

élève à 1 8.

8. En 1 879 le D irecteur Mr. J . K . J . de Jonge pub lia en core

un Pet it guide du visiteur auMauritshuis à laHaye, laHaye,Henry J . Stemberg , qui donne des indicat ions sur les tableauxsuivan t l ’ordre dans lesquels ils étaien t p lacésdans lesdifféren tessalles du bât imen t .Outre les catalogues, not ices et l istes

, men t ionn és ci-dessus,i l ex iste plusieurs recueils , con tenan t des reproduct ionsd’

aprèsun certain nombre de tab leaux .

Le D irecteur Steeugracht pub lia en tre 1 826 et 1 830 le recueilDe voornaamste schilderijen van het Kon inklijk Kabinet te

s Gravenhage, in omtrek gegraveerd met derzelver beschruving .

sGravenhage ter AlgemeeneLandsdrukkerij 1 826—30 . con

tenan t cen t gravures au t rait d’

après les dessins de l’inSpecteurHeidelofi

, accompagn ées d’

une 110 t ice expl icat ive.

Une de ces gravures est la reproduct ion d’

un Marché parP. J . N oël , main tenan t au Musée de l

Etat à Amsterdam. Ce

tableau est aussi compris dans le secondrecuei l : Het Kon ink1ijkMuseum van

sGravenhage Op steen gebracht,opgedragen aan

H . M . de Kon ingin der N ederlanden . Musée Royal de laHaye , Lithographié , dédié à S. M . la Reine des Pays-Bas.

Chez Desguerrois et Cie L ithographes à Amsterdam 1 828— 1 833

gr. in- fol io

, qui con t ien t 60 l ithog raphies, pub liées par M .

Desguèrrois.

En 1 875 et en 1 885 la maison de ph0 tographie Ad. Braun

à Dornach et à Paris publia des séries de photographiesd’

aprèsles tab leaux du Musée. De même la maison FransHanfstaenglà Mun ich en 1 887 et MM . Vinkenbos et Dewald à p lusieursreprises, e. a. en 1 892

—93 .

En 1 890 parut encore un ouvrage de grand luxe, in t ituléDie Meisterwerke der Kon iglichen Gemä ldegalerie im Haag ,

Photogravure- prach twerk mit erläuterndemText vouA. Bredius.

München , Franz Hanfstaengl Kunstverlag AG. gr. in con

tenan t 50 hél iogravures.

Bâtimen t du Marée.

1

Le Mauritshuis , occupé par le Musée,t ire son n om de

son fondateur , le comte (plus tard prin ce) Jean Maurice deNassau,

arrière- neveu du Tac iturne , qui acheta en 1633 le

terrain des Députés des Etats de Hollande et y fit construire

L’histo ire détaillée du Mauritshuis est écrite par Mr. D . Veegens,Het Mauritshuis en het huis van Huygens, dans les Mededeeliugen van

de Vereen i gin g ter beoefeuin g der geschieden is van’

sGravenhage 1 864 ;n ouvel le édition dans : Historische Studien door Mr. D . Veegen s,

’sGra

veuhage, W. P. van Stockum Zoon , T. 11, p . 1 0 8— 1 37 .

XXI V

f 360 0 . On y logeait temporairemen t les ambassadeurs des

puissances étrangères. Les plén ipoœn t iaires hollandais , qui Slg‘—3

nèren t la paix de Rijsw ijk ,y hab itèren t , ainsi que le duc de

Marlborough .

Vers la N oel de 1 70 4 , le so ir du jour où le duc de Marlborough était part i pour l’Angleterre , un in cendie , allumé parl’

imprudence d’

un de sesdomest iques , réduisit l’hôtel en cendres.

La grande masse de bo is que le bât imen t con tenait , offrait unal imen t énorme aux flammes , et comme le Vivier était glacé

par la gelée des jours précéden ts , le manque d’

eau empêchade porter des secours efficaces. Les murs seuls rest èren t debout .Les Etats de Hollande accordèren t en Octobre

,1 706 aux

hérit iers de Gerrit Maas et d’

Elisabeth Lasson la permissiond

organ iser une loterie de la valeur d’

un mi ll ion de florins àl ’effet de reconstruire et de meub ler le Mauritshuis. Après biendes difficultés financ ières

,le bât imen t fut terminé en 1 7 1 8 ,

avec

beaucoup moins de luxe que précédemmen t .

LesE tats louèren t de nouveau l ’hô tel des act ionnaires ,mais

comme i l n ’

arrivait p lus que très raremen t qu’

on eût à y logerdes ambassadeurs, on y installa laH aute Cour Militaire ; et en1 772 laCommission chargéed’

amél iorer lat raduct ion des psaumesde Dathenus y t in t ses séances. Le cercle l it téraireKunrtliefdespoer l g een J l

j t s’

y réun it égalemen t . Après 1 795 les comitéspour la répart it ion des impô ts extraordinaires y euren t leur siègeet b ien tôt après on étab l it dans le palais une prison pour les

prisonn iers d’

é tat tandis qu’

on loua les caves à des marchandsde vin .

Enfin en 1 80 7 l’hô tel reçut une dest inat ion plus honorab le ;

on y installa la Biblothèque N at ionale. L orsque celle- ci fut

t ransport ée au Voorhout,l’

Etat se rendit , le 1 3 Mai 1 82 0 en

ven te pub l ique, acquéreur du Mauritshuis pour la somme de

f Peu de temps avan t une offre sous-main de f

avait été refusée par les propriétaires. Un arrêté royal du 1 0

Jui llet 1 820 décida qu’

on y placerai t le Musée de pein ture et

la Co llect ion de curiosi tés. L’

an n ée suivan te on procédaà diverst ravaux d

’installat ion , qui coutèren t à peu près f A

cet te occasion la coupole qui s’

éleva au-dessus de la grande

XXV

Salle au cô t é du Vivier fut remplacée par un plafond plat . En

1 877 et 1 878 enfin les façades du bât imen t qui avaien t ét écouvertesd

un affreux badigeon furen t remises à neuf.

E . Âdmlrrion du public .

Dès 1 82 1 le pub lic fut admis à visiter les tab leaux le Mer

credi et le Samedi de 1 0 à 1 heure , pourvu qu’

on fût , ,b ien

vêtu et qu’

on n’

eût pas d’

enfan ts avec soi. Les étrangersétaien t admis aux mêmes heures pendan t toute la semaine sur

la présen tat ion de leurs passe- ports. La même permission étaitaccordée aux pourvu qu

’ ils fussen t mun is d’

un

b illet d’

en t rée dé l ivré par le sous-directeur.

En 1 82 3 après que pendan t quelques mo is le Musée eût

été fermé tous les jours saue Vendredi , l’

en trée en fut ouverte

journellemen t de 1 à 3 heures , except é le Samedi , leD iman cheet lès jours de fête ; i l fallait se mun ir le mat in de 9 à 1 0

heures d’

un billet d’

en trée, qu’

on obtenait au local même.

A part ir de 1 835 on ex igea l ’ inscript ion du nom et des

domic i les fix e et temporaire des visiteurs dans un registre , que

tenait le con c ierge ; cette inscript ion rendait le signataire res

pon sable des dégats que lui-même ou le groupe qu’ il accompagnait

aurait pu commet tre dans l ’ in t érieur du Musée, où du reste

l’

on ne pén étrait qu’

en exhiban t un b i llet numérot é .

En même temps i l fut déc idé que les portes duMusée seraien touvertes de 9 à 3 heures tous les jours , excep t é le Samedi

,

le D imanche et les jours de fête.

Plus tard les étrangers furen t admis le D iman che et lesjoursde fête jusqu

’à 2 heures, tandis que le Samedi le Musée étaitvisible jusqu

’à 1 heure.

Pendan t de longues ann ées le Musée était ouvert tous les

jours de 9 à 3 heures , et le Samedi de 9 à 1 heure.

En ét é on pouvait le visiter aussi les D imanches et les joursde fête de 1 2

a 2 heures , pourvu qu’

on se fût mun i d’

un b illet ,qu

on obtenait gratuitemen t au local du Musée le Samedi de 9heures à midi

,ou le D imanche de 1 0 à 1 1 heures.

Dès 1 879 le Musée était ouvert en été ( 1 Avri l— 3 1 Octobre)

XXVI

de 1 0 à 4 heures et pendan t l ’hiver ( 1 N ovembre—3 1 Mars)de 1 0 à 3 heures.

En 1 894 l’heure de clô ture fut retardée au mo is de Marsjusqua 4 heures et aux mo is de Juin ,

Juillet et Août jusqu’à

5 heures. Les D imanches et jours de fête le Musée s’

ouvre à1 2 % heures. Les jours de fête son t le Vendredi Sain t

,le jour

de l’

Ascension,le second jour de Paques et de Pen tecôte, les

deux jours de N oel. Le jour de l’an lemusée est fermé pendan ttOute la journée.

AVIS AU LECTEUR.

En faisan t usage de ce catalogue dans leMusée il faut chercherle nom du pein t re qui se t rouve sur le cadredan s l

ordrealphabétique. S

il y a plus d’

une oeuvre du même art iste,i l faut

comparer en core les numéros : les chiffres rouges du cadre cor

responden t avec ceux qui se trouven t en premier l ieu dans lecatalogue

,tandis que les chiffres no irs son t ajout és en tre paren

thèses. Ceux - ci disparaîtron t des cadres aussitô t que les édit ion sdes catalogues sommaires seron t épuisées.

Les mesures indiquen t en mètres les dimen sions réel les destableaux , non celles des cadres.

Les termes à droi te et à gauche son t emp loyés par rapportau spec tateur.

On est prié de consul ter le Supplemen t et la l istedesÂda’

i tiom

et Cor rectiom qui se t rouven t à la fin du volume.

AE L ST. W i l lem [Gui l l ielmo] van Aelst .

Ecole hollandaise. Pein tre de natures-mortes et de fleurs. N é à Delft en1 626 , mort , probablemen t à Amsterdam . en 1683 ou peu de temps après.Elève de son on cle Evert van Ae15t à Delft et de O tto Marseus van

Schrieck à Floren ce. De 1 645— 1656 il vécut en France et en I tal ie

(sur tout à Floren ce où i l travai lla pour le Grand Duc .) B ien rô t après i l sefix a à Amsterdam. Oh a pré tendu qu

’ il mourut en 1679. Mais un tableauau Musée de Han novre

,avec upe signature parfai temen t authen tique

porte la date 1 683 . Rachel Ruysch fut son é lève; peut- ê tre aussi Mariavan Oosterwij ck . Les natures-mortes de Willem van Aelst figuren t , parl’élégan ce de l

’arraugemen t , la finesse de l ’ex écution , qui pourtan t n

’a

bon t ir aucunemen t ala peti tesse ,parmi les mei lleurs ouvrages de ce gen re

de l ’école hollandaise.

Fleurs.

Toile. H . L.

Sur une tab let te en marbre rouge vein é de b lan c est placéun vase en argen t c iselé dans le style Lutma

,con tenan t des

oeillets , des roses, des l i las , des boules de neige

, des calendules, des .pavo ts , des Oei l lets d’

Inde et des tulipes ; plusieurspap i l lons et une l ibel lule. vol t igen t alen tour. A dro ite à cô té

4

avons trouvé le n om du pein tre pour la dern ière fo is dans un documen tdu 7 Mars 1 656. Ses tab leaux se rencon tren t surtout dans les pet i tsMuséesde l

Allemagne; rien qu’

à Gotha ou en trouve quatre.

399 Coquilles.

Cuivre fix é sur bois. H . L .

Sep t coquilles sur une tab le,au-dessus un moucheron vo lan t .

Acheté à la ven te-N EV ILLE D. GOLDSMI D ,Paris, 4 Mai 1 876. Cat.

n ° 4 . frcs. 4 1 .

AVE D . Jacques An d r é Jo seph Av ed .

Ecole fran çaise. Pein tre d’histoire et surtout de portrai ts. N é à Douai

le 1 2 Janv ier 1 7 0 2 , mort aParis le 4 Mars 1 766. Il fut d’

abord l’élèved

Alex is Simon Belle. Vers 1 72 1 il se fix a à Paris où i l dev in t membrede l

Académie de pein ture en 1 734 . I l eut une assez grande ren ommée ,

de sorte que le Stadhouder , Gui l laume IV Prin ce d’

Oran ge , le fi t ven ir à

la Haye et lui commanda p lusieurs portrai ts. D ’

après lesdates portées sur cesportrai ts ce séjour eut l ieu en 1 75 1

— 1 752 . Le 2 0 Février 1 753 seulemen tla Con frérie des Pein tres à la Haye l’admit parmi ses membres. La même

an n ée i l retourna à Paris.

461 Portrait du Prince Guillaume IV,

Stadhouder héréditaire des Provinces-Un ies.

N é en 1 7 1 1 fils du Stadhouder de la Frise Jan Willem Friso et de

Marie Louise Prin cesse de Hesse: il fut proclamé Stadhouder héréditairede toutes les Prov in ces-Un ies en 1 747 et mourut le 2 2 Octobre 1 75 1

Le 5 Mars 1 734 i l s’

étai t marié avec An ne de Brunswick Lunebourg ,

Prin cesse d’

Angleterre ( 1 70 9

To ile. H . L . Gr. Nat .

Le tableau représen te le Prin ce jusqu’

aux genoux ; tourné àgauche et tout à fait couvert d

une cuirasse.

Sur l ’épaule gauche passe jusqu’à la han che le cordon b leu

Backhuysen 6

sieurs tableaux et grand nombre de dessins de Backer. Un documen tde 1650 n omme parmi ses é lèves Dav id van Stapelen ,

Dav id Eversdij ck , Johan nes Lyster et Wigget t Domans. D ’

autres élèves furen t Jan deBaen , et son fils Adriaen Backer Ses beaux dessins‘

a la p ierre noire et b lan che furen t toujours fort recherchés.

543 P5rtrait d ’homme.

Panneau en chêne. H . L . Gr. Nat.

Buste. Jeune homme aux cheveux longs et épais, avec une

pet ite moustache et une mouche.

Sur l ’épaule gauche i l a un man teau de velours rouge quicouvre la plus grande part ie du costume jaune et d

une lourdechaîne d’

or.

Il presse la main dron e con tre sa po i trine.

Acheté à la ven te-H0 LLEN DER à Bruxel les le 1 0 Avr. 1 888 ,pour

f 95 (Cat n ° comme é tan t de Ferd. Bol et at tribué ensuite à JACOBLO IS. C’

est une oeuv re carac téristique de la deuxième périodede BACKER ,dan s laquel le il avait abandonn é le style de REMBRANDT. Des études

si gn ées tout à fait semblables se trouven t aux musées de Dresde (Cat .n °8 1 583

— 87 ) et de Brunswick (Cat . n °8 1 39 , 1 4 0 , at tribués à tort àson fi ls ADRIAEN BACk ER) .

BACKHUYS EN. L udo l f Bac khuysen , (Bak h uy sen ,

Bakhuusen) .

Ecole hol landaise. Pein tre-graveur de marines, de quelques tableauxhistoriques , et de portrai ts; call i graphe hab ile.

N é à Emden le 1 8 Décembre 1 63 1 , mor t à Amsterdam le 1 7 N ovembre

1 70 8. Elève d’

Allart van Everdin gen et de Hendrick Dubbels. Vers 1650

i l s’

établ it à Amsterdam ,pour y exercer le commerce; mais b ien tô t i l

découvri t son talen t pour le dessin et la pein ture. I l demeura toujours àAmsterdam où i l eut p lusieurs élèves, e. a. Jan Claesz Rietschoof M ichielMaddersteg et Pieter COOpse. Son pet i t fi ls Ludolf Backhuysen é tait unpein tre de chevaux et de combats , mais

"

peu hab i le ( 1 7 1 7

7 Backhuysen

6 Débarquement de Guillaume Ill , Roi d’Angleterre, dans l

’otania-Polder, peut-être le 16 Mars 1692.

Toi le. H. L. Fig.

Au cen tre le Roi , en costume d’

apparat , couvert d’

un grandman teau

,s

avance en caracolan t sur un cheval blanc . A sa

gauche se t ien t le duc d’

Albemarle assis sur un cheval brun ;ils son t suivis d’

une escorte de hallebardiers suisses en un iformerouge et bleu, et d

un cortège de gen t ilhommes.

A dro ite deux magistrats v iennen t saluer le Roi , derrièreeux l

on voit le yacht royal .A gauche des matelots , qui déchargen t des vaisseaux .

Au fond la Meuse avec plusieurs navires et lavilledeBrielle.

Signé sur un tonneau a gauche

Entrée d’un port hollandais.

Toile. H. L.

Au premier plan à dro ite l ’en trée d’

un port , protégée parune jetée;—une barque sort du chenal

,tandis qu

une autre plus

Cette date nous paraît peu v raisembable, parceque les arbres audelàde la Meuse son t couverts de verdure.

Pendan t du Nr. 7 .

Ce tableau paraît dans l’ inven taire duChâteau du Loo en 1 763 sous le n

°4 0

et a passé ensuite dans le Cab inetGUILLAUME V.

Gravé par J. BEMME dans le RecueilSTEENGRACHT ( n °

Décrit par SM ITH, Cat. Rais. VI, p . 443,

n° 1 2 8.

Backhuysen 8

à gauche s’

y engage en carguan t ses vo iles. Près de cel le- ci

une chaloupe chargée de neuf personnes ,don t tro is voya

gen ts,porte un pavillon jaune aux armes de

" Ho l lande.

Au second plan derrière la jet ée est moui llé un grand bât imen t de guerre

,don t la poupe est orn ée des armes d

Amster

dam; la cô te se pro longe au lo in à dro ite. Au loin tain tro isautres navires. Ciel . orageux .

Signé sur la chaloupe à gauche

Daté sur une plan che à droi te

Pendan t du n °. 6.

Ce tableau passa du Cabinet-VAN DER POT à Rot terdam, vendu le 6

Juin 1 80 8 , Cat . n °. 3bz

'

s , au Musée Royal d’

Amsterdam; a la sui te d’

un

échan ge i l fut p lacé au Musée de la Haye en 1 82 5.

Gravé par J . BEMME dans le Recuei l -STE EN GRACHT n °. 63 ; li tl10 graphié

par J. W. Vos, dans le Recuei l-DESGUERRO I S , et en sens t on traire par

A. C. NUN N IN K dans le Kunstkrouij k de 1 873 tome XIV.

Décrit par SM ITH , Cat. Rais. VI , p . 444 , n °. 1 30 .

8 Vue du chantier de la Compagnie.

des Indes

Orientales à Amsterdam.

To i le. H . L . Fig. 0 0 4.

Au cen tre du premier plan un navire en construct ion ; agauche et à dro i te d’

autres navires en réparat ion ; un yach t de

9 Baen

la Compagn ie ,portan t le pavi llon nat ional , salue avec ses

canons ; plusieurs grandes chaloupes l ’en touren t . Au fond un

large édifice en briques ; c’

est le magasin mari t ime , que la

Compagn ie fit construire en 1660 sur l ’ i le d’

Oostenburg à Amsterdam. Le tout est an imé par de nombreuses figurines.

Les pavi llons porten t les in it iales de laCompagn ie en trelacéesV . O . C. (Vereeuigde Oost indische Compagn ie) .

Signé sur une an cre à droite

A gauche la date fl((fl,ÿ Ÿ)

Ce tab leau, qui a probab lemen t é té pein t pour la Compagn iedes Indes ,se trouvai t au M in istère des Colon ies, lorsqu

un arrê té royal du 24 Déc.

1 84 2 le fit p lacer au Musée.

B AE N . Jo han n es de B aen .

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur de por trai ts. N é le 2 0 Février 1633

à Haarlem, mort dan s la première semaine de Mars 1 70 2 a la Haye.

Elève de son on cle Pieman s aEmden et de Jacob Backer à Amsterdam( 1646 Après avoir vécuq uelque temps à Amsterdam i l s

établ i tvers 1660 à La Haye. Il séjourna pendan t une an n ée en An gleterre où i l fitles portrai ts de Charles II , de laReine et de p lusieurs person nesde laCour .

L’

Electeur de Brandebourg et le Prin ce Jean Maurice de Nassau é taien tses proœc teurs. Le premier tâcha en vain de lui faire qui tter la Hollandeen le n omman t pein tre de sa Cour. (2 3 JuinSon fils Jacob et son neveu Jan van Sweel furen t ses é lèves. Ses por

traits , estimés de son temps, é taien t bien payés. A présen t n ous 1econ

naissons tr0p dans son oeuvre la décaden ce de la grande école hol landaisedu XVIIe siècle.

Ou conserve de lui quelques tableaux de peu de mérite au muséede sa ville natale.

Baen 1 0

4 Portrait de Jean-Maurice, comte (plus tard

Prince) de Nassau.

(N é le 1 7 Juin 160 4 , fils de Jean II de Nassau-Siegen , gouverneur duBrési l de 1637 à 1 644 , p lus tard gouverneur de Clêves au nomde l’Elec

teur de Brandebourg , décédé à Clêves le 2 0 Décembre 1679. C’est lui

qui a fait construire le bâtimen t où est établi le Musée) .

Toi le. H . L . Fig. Gr. Nat .

Il est représen té téte nue, debout , de face , vu jusqu

auxgenoux . Il porte une cuirasse et un man teau brun à largesman ches

,un ruban b leu clair

,passé en sauto ir , unedécorat ion

pendan t au cou et une plaque sur la po itrine. La main gauchegan tée

_est placée sur

'

la hanche; la droite, qui s’

appuie sur

le p iédestal d’

une colonne,t ien t un pap ier plié sur lequel est

écrit

% æt é%

uôzee aaaaÆaaæ.

Au fond à gauche un rideau et un casque, à dro ite laperspect ive d’

un château,au bout d’

un parc avec une fon tainemonumen tale et une colonnade.

Gravé par CHRIST. HAGENS dans L. v . D . BOSCH ,Tooneel des Oor

log s , T. 11 , Amsterdam 1675.

Une v iei lle cop ie de ce tableau qui doit avoir été pein t après 1 664 ,

l’an n ée dan s laquelle le Comte fut créé Prince, se trouve à Rossie-Prioryen Ecosse (Oud Holland x 1 , p . une rép l ique est au Musée deBrunswick (RIEGEL , B eitre

ig e I I , p .

Voir sur les relat ions de l’artiste ave: le Prin ce ,

'

Houbraken II , p . 3 1 3 .

Acquis sous le règne de Guillaume 1.

1 1 Balen

C o pie d ’apr è s Jo han n es de Baen .

454 (10a) . Allégorie sur Corneille de Witt et lavicto ire de Chatham.

Toi le H . L. Tê te

Cornelis de Witt , vu de face ,est assis, le bâton d

amiral

à la mam dro ite ,avec une cuirasse et couvert d

un man teau;i l s’

appuie sur un canon devan t deux colon nes orn éesdedraperies couleur orange. A gauche on vo it laPai x avec deux Amourset une corne d

abondance; deux autres Amours main t iennen tune couronnede lauriersau-dessusdesat ête. Adro itelaRenomméevêtue de draperies blanches et jaunes et mun ie d’

une branchede chêne et de deux trompet tes, plane au-dessus du paysage

qui représen te la destruct ion de la fl0 t te anglaise à Chatham.

Don de M . W. Hooc à Noordwg kerhout en 1 876.

Ce tableau est une c0pie de la grande composi tion deJAN DE BAEN don tparle HOUBRAKEN dans sa v ie de cet artiste (G. S. II , p . 30 3 ) et qui setrouvai t jusqu’

en 1672 à l’hô tel de v il le de Dordrech t. Le même auteur

cite p lusieurs esquisses pour ce tab leau, don t une a serv i de modèle àAERT SCHOUMAN pour le dessin d

une gravure de S . FOKKE dans l’histoire

des Pays-Bas par WAGENAAR (T. XIII) . Cet te gravure correspond exactemen t avec n 0 tre tableau.

Une répét i t ion est conservée au Musée Néerlandais d’histoire et d’

art àAmsterdam, une composi tion parei lle par CORNEL IS BUSSCHOP (datée de1 668) au Musée de l’E tat à Amsterdam.

B AL E N . H en d r ic k van B alen , le Vieux .

Ecole flamande. Pein tre de sujets historiques et b ibliques. N é en 1 575

à Anvers où i l mourut le 1 7 Juillet 1 632 . E lève de Adam van N oor t .

En 1 593 on l’

admit dans la Gilde de St . Luc à Anvers , don t i l fut leDoyen en 160 8. Il vécut toujours à Anvers où il eut de n ombreux élèves ,e. a. An thony van Dij ck et Fran s Sn ijders. Trois de ses filsJan , Kasper etHendrick , furen t pein tres et sa fille se maria avec le pein tre Theodoorvan Thulden .

Balen 1 2

Ses tableaux son t d’une médiocre valeur artistique et d’

un dessin souven t

mon . On con naît quelques portraits de sa main et il dessina les composit ions pour les vitraux d e plusieurs églises d’Anvers.

233 (Il) . L’ofirande à Cybèle.

Pan neau en chêne. H . L . H . de la fig . de CybeleTê te des n ymphes agenoui llées

Le cen tre du tab leau est occupé par un médai llon ovale, danslequel les quatre Saisons son t représen tées faisan t une offrande

à CY BEL E .

La déesse est assise à gauche devan t un pav illon rouge ; elleest une à l’excep t ion des jambes , que couvre un man teaub leu.

Devan t elle est agenouillé l’E té,sous les traits d

une jeunefemme nue, drapée de rouge et couronn ée d

épis; el le présen teà la déesse une corbeille de fruits. En arrière une n ymphe

, qui

représen te le Prin temps,lui remet une couron ne de fleurs. A

gauche l’Hiver sous les traits d’

un vieillard portan t un man teaubrun et un bonnet garn i de fourrures

,s

avance en offran t des

feuil les sur une assiette. Au fond,à droi te

,un homme

nu

drapé de jaune, qui représen te l

Automne, porte des raisins et

des fruits dans une corbeille quedesAmours rempl issen t . TreizeAmours sur le sol et dans les airs complèten t la composi t ion ;l

un d’

eux porte une faux , un autre t ien t une balance ,deux

soulèven t les draperies du pavillon , d’

autres enfin ramassen t desfruits et des fleurs.

Le médaillon est retenu par des cordons que t iennen t desAmours et don t l

un est at taché à un arbre à droitedu tab leau.

Une épaisse guirlande de fruits et de légumes , fixée par un desbouts à cet arbre, en toure le médaillon et va se perdreauhautdu tableau à gauche dans une nuée lumineuse, où l

on vo i 1 1esdieux de l’Olympe rassemb lés.

Les angles in férieurs du tab leau son t occupés par deuxn ymphes agenouillées

, qu1 ajouten t à la guirlande des fruits

que des Amours leur apporten t . E lles on t toutes deux le torse

nu; celle de gauche, qui se mon tre de tro is quarts, est drapée

Bartol ommeo 1 4

B ARTO L O MME O . Fra B ar t o l ommeo d el la Po r ta,

(B ar t o l ommeo Pag ho lo ou di Pao l o del Fat

t o r i n o) .

Ecole i talien ne (Toscane) . Pein tre d’histoire et de portrai ts. Né à Floren ceen 14 75 , mor t dans cette vi lle le 3 1 Oc tobre 1 51 7 . E lève de CosimoRosselli , se développan t sous l ’é tude de Léonard et de Raffaello Sanzio .

Il vécut à Floren ce. Pendan t quelque temps il travailla de con cert avec

Mariotto Albertinelli. Ses chefs-d’

oeuvre son t conservés en core aujourd’

hui à Floren ce et à Lucques.

306 Sainte famille.

To i le marouflée de forme c irculaire. D iamètre Fig.

Dans l ’ in térieur d’

une cabane et vers la dro ite du tab leau laSte Vierge, vue de trois quarts à gauche ,

est agenouillée les

mains join tes devan t l’enfan t JESU S , couché à terre sur une

draperie b leue. L’

enfan t tout nu bén it de la main dron e lepet it St . JEAN agenouillé ‘

a gauche. Derrière celui- ci S‘. JO SE PHassis forme pendan t à la figure de la Ste Vierge.

La Vierge est vêtue d’

une robe rouge et couverte de lat ête aux p ieds d’

un man teau b leu à doublure verte; deux pet itsrubans très minces lui passen t sur le fron t ; S

’. JOSE PH porte

une robe grise et un man teau rouge, qui tombe par-dessus

l ’épaule et le bras gauche et couvre les jambes.

Par une porte en tr’

ouverte on aperço it au fond un paysageavec quelques hab itat ions, les arches d

un pon t et des arbres.

A terre gît un pet it o iseau mort .

D’

origine in connue.

Acquis avan t 1 827 , peut-ê tre de la collec tion -DUBOURG (Paris

B ASS E N. Bar t h o l omeus van Bassan.

Ecole hol landaise. Pein tre dmtérieurs et architecte. Né probablemen tvers 1590 dans les Prov in ces méridionales, en terré à La Haye le 2 8

1 5 Bassen

Novembre 1652 . Il se forma d’

après ses prédécesseurs, e. a. les Steenwyck ,

se fit inscrire en 16 1 3 membre de la Gilde de St. Luc deDelft , en 1622 de

celle de La Haye. Le 28 Janvier 1624 i l se fiançadans cette v i lle et en 1 627i l y était Doyen de la Gilde. Comme arch itecte i l dirigea en 1647 une

restauration de l’hôtel de v ille de La Haye. Son portrait a été pein t parCornelis Janssens van Ceuleu dans le tableau où les magistratsdeLaHayedélibèren t sur cette restauration . Son fils épousa lafilledupein tre Cornelisvan Poelenburgh. Gerard Houckgeest fut p robablemen t son é lève.

Avan t 1 630 Esaias van de Velde a orné grand n ombre de ses in térieursde spirituelles figurines. Le tableau de van Bassen au Musée de Berl inCat. n ° 695 , daté 1 624 , con t ien t des figures de FransFran cken le jeune.

Selon Walpole, Anecdotes of Pain t ing in Eng land, van Bassen a séjournéquelque temps en An gleterre où il a pein t Charles I et la reine ainsi quele roi et la reine de Bohème. (Collec tion de Hamp ton Court Palace) .

9 Intérieur d’une église catholique.

Toile. H . L. Fig.

Cette vue d’

une église construite dans le goû t de laRenaissance est prise de la grande nef.

A dro ite et à gauche on vo it des chapelles lat érales; dansla première à gauche le tombeau d’

un évêque; dans lapremièreà dro i te un prê tre l isan t la messe à un autel , don t le tab leaureprésen te la Résurrect ion . Plusieurs autres tab leaux son t sus

pendus aux murs et p lacés sur les autels.

Au fond on aperçoit une travée adeux étages , le premierd

ordre ion ique, le second d’

ordre corin thien ; les arcades de

celui- ci retomben t sur des colonnes isolées.

Plusieurs figures an imen t ce tab leau. Celles du premier planson t dues au p inceau d’

ESAIAS VAN DE VE LDE .

Signé à droite

Beeldemak er 16

Ce tablau a passé en 1 776 de la collec tion duchâteaud’Oraujestein dans

le Cab inet-GUILLAUME V.

B EELDEMAKER. Ad r iaen Co r nel isz. Beeldemakèr.

Ecole hollandaise. Pein tre de portraits , de chasses et de chiens. I l naquit àRo tterdam vers 1 625 ( i l se remarie en 1665 à Leyde et se nomme lacemomen t, ,Veuf natif de Rotterdam”

) mort ( à LaHaye?) après 1 7 0 1 . En 1 650 il futinscri t sur

'

les registres de la Gilde de St Luc à Leyde; i l qui tta cet te

v il le après 1 651 , et n ous y retrouvons ses con tribut ions an n uelles de1 665

— 1 675. Cependan t en 1 654 i l y peig11 1t le‘

porriait du pro fesseurFran ciscus van Schooœ

'

n

Jr. et un documen t da‘

2 Févr. 1655 n ous

apprend qu’ i l reloua à ce momen t la“ maison qu

’ i l hab i tai t ” au Rapenburch . N ous n e trouvons pas men t ionn ée sa récep t ion dans lacon frériedespein tres de La Haye, mais en Févr. 1 676 i l y louaunemaison et en 1677 ,

en Décembre, on lui don na les dro its de c itoyen de cet te v ille et on le

nomma arquebusier sous le drapeau b lan c. Depuis ce temps i l a demeuréà La Haye; nous trouvons regulièremen t des documen ts qui l

’affi rmen t .

En N ov . 1 70 0 son fils , Adriaen Beeldemaker le jeune, loua une maisonà la Haye; le père , n on e pein tre , don ne caut ion . N ous ignorons si cet

Adriaen le jeune a fait de la pein ture , mais son frère Cornel is Beeldemaker , artiste-pein tre vécut en core en 1 7 3 1 aLa Haye. Le 2 8 Janv ier1 7 0 1 n ous avons ren con tré pour la dern ière fois la signature d’

Adriaen .

Ses portraits, que l’on trouve au Musée de Leyde son t assez faibles ; ses

tableaux‘

de chasse et ses paysages où les chiens jouen t un rôle importan t ,son t fort in égaux . I l se surpassa dans son grand tab leauduRij ks-Museum,

sign é et daté 1 653 . (Cat . N °

10 Chasse au renard.

Toile. H . L .

Huit chiens de chasse poursuiven t six renards‘

a travers un

paysage mon tagneux. l lsl

s’

avan cen t vers une pet ite cascade

dans la part ie gauche du tab leau. Au cen tre un g rand chienblan c a saisi un renard par le bec . Un autre ren

’ard

a déjà e é té

mordu à mort .

A dro ite au lo in tain à l’horizon des mon tagnes b leuâtres.

Tiré de l’an c ien dépô t en 1 875.

La c0pie par H . v . d. MI} , conservée à l’un iversi té de Leyde, est

A. C . Beeldemaker 1654 ,

H . van dr Mij .

1 7 Beast

B E E ST. S y b ran t van Beast.

Ecole hollandaise. Pein tre de gen re, et surtout de marchés d’

an imauxet de légumes. Né selon Sysmus en 161 0 à la Haye , en terré le 27 Janv ier 1674 à Amsterdam, où i l é tait fi x é en ou avan t 1 670 . Probablemen té lève du pein tre et pensionaris (consei ller) Mre Pieter van Veen à laHaye. Dans une déclarat ion que n otre pein tre fit en 1 662 i l racon te qu’ i la demeuré pendan t sa jeunesse lon gtemps avec l’Avocat Mre Pieter van

Veen comme commis Klerek et après la mort de celui-ci (1 629) avec sonfrère , _

Monsieur Symon van Veen .

”En 164 0 van Beest dev in t membre

de la Gilde de S°. Luc à la Haye , en 1656 i l fut un des pei n tres quifondèren t la N ouvelle Con frérie des pein tres. En 1 64 3 i l peign i t , ,

le

départ de Hen riet te, Reine d’An gleterre de la p lage de Schéven iugue.

Ce tableau est conservé ac tuellemen t au Musée communal de la Haye.

(Cat. n °. Un autre tab leau, le départ de Charles II de Schéven iugue,lui fut payé 1 0 0 0 florins.

541 Marché aux cochons.

Pan neau en chên e H . L. Fig.

Une vaste place d’

une forme irrégulière et rempl ie de gensqui son t en train de vendre et d

acheter des cochons. Le groupeprinc ipal au premier plan adro ite se composededeux paysannes(don t l

une porte une jupe d’

un rouge clair) , d’

un enfan t et de

quatre ou c inq hommes. Plus à gauche on vo it un monsieur ,accompagné de deux dames en n o ir , qui est sur le po in t decon c lure un marché avec un paysan . Puis on aperço i t encore

plus ou mo ins dist inctemen t ving t - c inq autres personnes. Au

cen tre du tableau devan t une grandemaison deux arbres effeuillês.

Sign é sur une p ierre en bas adroite du milieu

Acheté à la ven te BOS de Hzirlingen , Amsterdam le 2 1 Fevr. 1 888 pourfl . 465. (Cat. n °.

Ph0 tographié dans le catalogue de cet te ven te.

Oud Hol land 1x , p . 147 .

18

B E G A. C o r n el is Pietersz. B ega.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de gen re. Bap tisé le 1 5 Novembre

1 62 0 à Haarlem où i l mourut de la peste le 2 7 Aoû t 1664 . Il é tait '

pet it-fils

du pein tre Cornelis Cornelisz van Haar lem et l’

élèved’

Adriaen van Osrade.

I l voyagea en 1 653 avec Vin cen t Laurensz van der Vinue à Fran cfort ,Heidelberg etc. D

Yverdun i l retourna en Hollande. En 1654 i l se fit ih

scrire membre de'

la Gi lde de St Luc à Haarlem. Quelques—uns de ses

tab leaux représen ten t des scènes ital ien nes, qui n ous fon t penser que non eart iste a con nu l

’I talie et les I tal iens, tellemen t ils semblen t pris sur le

v if. Ses bons tableaux son t d’

une bel le composi tion , b ien dessin és , d’

un

coloris fin et transparen t et d’

un clair obscur bien sen t i. Un de ses chefsd

oeuvre se trouve chez le Chev . V. de Stuers a la Haye , un autre chezle Comte Strogan off à Rome.

400 Une auberge.

Toi le. H. L . Fig.

Dans une demeure champêtre une femme, vêtued’

un casaquinb lanc

, d’

une robe brun—fon cé , d’

un tab l ier vio let - foncé e t d’

un

corsage rouge,

est assise,tournée à gauche, près d

un tonneau

sur lequel se trouven t un réchaud de chaurferet te avec du feu,

une p ipe et du tabac dans un pap ier blanc . Deux hommes luifon t la cour ; le premier vêtu d

un paletot bleuavec desman chesjaunes et d

un pan talon vert est assis sur un tabouret à gauche

de la femme et lui offre un verre de vin ; l’

autre porte un gi letn o ir à manches brunes et un pan talon jaune-brun . Il s

’ incl inedevan t cet te femme la main droite ouverte. A gauche au fond

on voit deux autres personnes près d’

une fen être, à demicachées derrière une c lo ison . A . gauche au premier p lan un chatdorman t ; derrière la femme un placard ouvert dans lequel onvo it des boissons et des denrées.

Daté sur le bord inférieur0

du p lacard J f æAcheté la ven te NEV ILLE D . GOLDSMID , Paris, le 4 Mai 1 876. Cat.

110 8. 72 0 frcs.

Collect ion USELL I NO d’

Amsterdam.

Le groupe prin cipal est gravé à l’eau-forte par le pein tre sous le

t itre : La jeune cabaretière caressée”

.

19 Degayu

B EGEYN. Ab raham Jan sz. Beg eyn.

Ec ole hol landaise. Pein tre- graveur de paysages , d’

é tudes de p lan tes ,

d’ insectes et de bétai l . Il naquit à Ley de en 1 637 ou 1 638 , et mourut àBerlin le 1 1 Juin 1 697 . Le 24 Avri l 1655 i l fut inscri t sur les registresde la Gi lde de St Luc à Leyde, où i l payasacon trîbution an nuelle jusqu’

en

1 667 . Comme il y a une lacun e dans les registres de 1 668— 1 672 , n ous

ign orons où Begeyn vécut alors. Le 1 4 Mai 1 672 i l esr men tion n é àAmsterdam et vers la fin de 1 681 à laHaye , où i l fut admis le 1 8 Décembre1 683 dans la con frérie des pein tres. En 1 688 Begeyn fut mandé à Berl incomme pein tre de la Cour. Il y pei gn i t des tab leaux de grandes dimansions pour l

Elec teur de Brandebourg. Quelques-unes de ses oeuw es

démon tren t à un cer tai n degré l ’influen ce de Berchem sur Begeyn . B’

autte

part ses tableaux avec d’

épais feuillages et des insectes rélèven t peut—ê tre

l’influen ce de Marsens. I ls son t très finemen t achevés , et , comme tout

ce qu’il a fai t , d’

un excellen t dessin .

391 (18) Carrière.

To ile. H. L. Fig .

A dro ite des rochers rouge- brun avec desarbres ; unedouzained

ouvriers son t en train de tai l ler des p ierresdans les rocs et de lescharger sur un chariot , auprès duquel se trouven t tro is chevaux .

Un deux ième chariot a gauche ausecondplan desmon tagnes.

Sign é en bas à gauche

cin

J 6 6 °

Acheté à la VCDt€—LIPPMANN DE LISS INGEN Pari s, le 1 6

Cat. n ° 4 pour frcs. 330 .

Gravé à l’eau-forte par A. L. KOSTER.

B E H AM. Bar t h o l omeus B eham.

Ecole Al lemande. Pein tre-

graveur d’histoire et de portraits. N é à Nurem

berg en 150 2 , mort en Italie vers 1 54 0 On prétend qu’il aéré l’é lève

B eham 20

d’

A1brecht Durer. Albrech t IV , Duc de Bav ière, l’envoya à Bologne et à

Rome. D’

un second voyage en I tal ie i l ne revi n t pas.

269 Portrait d’Elisabeth d’Autriche, enfant .

Cette Prin cesse, n ée en 1 525 , était fi l lede l’Archiduc FERD INAND , frèrepuîn é de CHARLES-QU INT , qui fut Roi de Bohême et de Hon grie et , àpartir de 1 558 , Empereur d’Allemagne. Samère étai t ANNE , fi lle de LAD ISLASVI , Roi de Hon grie et de Bohême.

E lle épousa en 1 543 SIGISMOND -AUGUSTE , Roi de Pologne , et mourut

en 1 545.

Pan neau en sap in . H . L . Tê te

Elle est représen tée à m1- corps, de tro is quarts adroite les

mains jo in tes sur la cein ture et portan t une robe jaune à fleurstracées en rouge; man ches bouffan tes, colleret te b lanche ; unbijou est suspendu au cou. E lle a sur lat êteune résille (cr épine)en fi l d’

or.

En haut est écritELISABET. FERD INANDI . HVNGARIE . ET. BOHEMIE. REGIS.

Fl I.IA. ANNO. 1 530 . ETATIS. SVE. 4 .

Le tableau por te au coin gauche en bas un ancien n ° dmveutaire 37 .

Pendan t des deux n °s suivan ts.

Acquis par le Roi GUILLAUME I avec la colla t ion DE RAINER en 1 82 1 .

Cat. 11 0 26.

Le cata10 gue de cette collect ion attribuait ce por trait , ainsi que lesdeuxsuivan ts, à l ’école de LIONARDO DA VINCI. Plus tard ( jusqu

’en 1 874 ) ou

les at tribua à ALBRECHT DüRER ou à son école.

Sur le revers de ce panneau et des deux tableaux suivan ts se trouve

un cachet avec un b lason ovale; parti au de au l ion de

seuestré de gueules; au 2 ° de à c inq écussons posésen crorx , chargéschacun de ala bordure chargée de basans.

271 Portrait de Max imilien d’Autriche, enfant .

Ce prince, n é en 1 527 , fi ls de l’Archiduc FERD INAND Il , fut élu Roi

des Romains en 1 562 et devin t Empereur en 1 564 sous le n om daMAx 1

MIL IEN II . I l mourut à Rat isbon ne le 1 2 c bre 1 576. I l épousa sa

cousine MAR I E d’AUTRICHE , fi lle de CHARLES-QU INT , don t i l eut quinzeenfan ts.

Bellavois 2 2

en terré dans sa v il le natale le 19 Sep tembre 1676. En 164 3 i l s’

y mariaavec la fi lle du pein tre Uy thoeck. Pendan t quelque temps

,en tout cas

en 167 1 , i l demeura à Gouda; vers 1673 aHambourg . N ous ne connaissonspas son maître; peut-ê tre fut—il l’élève de Simon de Vlieger ( à qui l

’on

a attribué quelques-uns de ses tab leaux ) ou de Jul ius Porcellis, qui

demeura avec lui en 1644 à Rotterdam. Ses tableaux assez rares se trou

ven t aux Musées d’Amsterdam, de R ot terdam, de Madrid, de Hambourg ,de Brunswick et de l

’Académie St Pétersbourg ; et dans les collec

t ions Weber à Hambourg , Bredius à Amsterdam et N iesewand ( faussemen t signé Ruisdael) a Mulheim s/Rh. Ses mei lleurs tableaux on t des

eaux limp ides et de beaux ciels finemen t ndagés; les vaisseaux et leursvoi lesson t quelques fois trop accen tués et trop lourdemen t pein ts.

535 Vue d’un fleuve.

Toi le. H . L. Fig .

Au premier plan à dro ite une barque marchande pleine demonde voguan t vers le cô t é dro it . A gauche au second planun vaisseau de guerre,

le pav illon de Ho llande hissé ; un canot

mon té de dix hommes tâchede s’

approcher duvaisseaude guerre.

Au fond un bateau à voiles; au lo in tain une ville , probab lemen tGorcum.

Sign é la semel le de la barque adroi te

2 3 Berchem

Prov ien t du Tribunal de la Haye, d’

où le tableau fut transporté auMusée comme un S. DE VLI ECER en 1 886.

B EB CHEM. Claas (Nic o laes) Pietersz. B er c hem

(aussi B erg hem et Bern g hem) .

Ecole Hollandaise. Pein tre- graveur de paysages et d’

an imaux . Bapt isé àHaarlem le 1 Octobre 1620 , mort à Amsterdam le 1 8 Février 1683 . SelonHoubraken . i l fut élève de son père, le pein tre de natures-mor tes PieterClaesz , de Jan van Goyen , Claas Moeyaert , Pieter de Grabber , Jan Wils( son beau-père) et Jan Bap t ist Ween ix. Il est fort probab le qu’ i l v isital’

I talie. En 1 64 2 i l est inscrit sur les registres de la Gilde de St Luc àHarlem. Il demeura ensuite à Amsterdam. On c ite parmi ses n ombreuxé lèves Jan van der Meer le Jeune,

Hendrick Mommers, Karel DuJardinM ich iel Carré , Justus van Huysum, Willem Romeyn , Jac. van Hughten

burgh , Jacobus Ochtervelt et Pieter de Hoogh . Ses n ombreuses eauxfortes et ses dessins, pour la p lupart au bistre et à la sép ia, son t fort

recherchés. Berchem a pein t des figures dan s les tableaux de Jac. van

Ruisdael , son ami , de A. van Everdin gen , de WillemSchellincx et autres.

Pastorale.

Toi le. H . L . Fig. Gr. Nat .

Sur le versan t d’

une coll ine, sous l

ombrage d’

un chêne , une

jeune femme est assise à mo it ié nue ï un man teaubleu laissan tles p ieds découverts est jeté sur ses jambes; de lamain gaucheelle veut empêcher une chèvre de réveiller son en fan t

, qui dort

tout nu, la t ête appuyée sur ses genoux . Au mi l ieudutab leauun faune debout vu de profil perdu et presque en t ièremen t un ,la t ét é couronn ée de pampres

,portedans ses brasun seaurempl i

de lait .Immédiatemen t derrière la femme une vache rousse couchée ;

Cette figure , légèremen t modifiée, se retrouve dans un tableau deBERCHEM , qui fait partie de la galerie de Lady Wal lace à ManchesterHouse,‘ Londres, exposée en 1 872

—73 au Musée de Betlmal-Green . (H.

L .

Berchem 2 4

p lus à gauche un âne debout et une breb is. A dro ite fondd

arbres et de rochers,à gauche au lo in un paysage acc iden t é

avec une chaumière et du bétai l .

Signé adroi te en bas

(à de la grandeur réelle.)

Ven te GEVERS Rotterdam 1 827 f 60 0 . (60 0 0 selon SM ITH .)

Gravé par F. L . HUIJGEN S , dans le Recuei l-STEEN GRACHT n ° 59.

L i thograph ié par C. C . A. LAST , dans le. Kunstkron ijk de 1 847 .

Décrit par SM ITH , Cat. Rais. V. p . 78 , n° 24 3 .

12 Chasse au sanglier.

Toile. H . L . Fig.

Au cen tre du tab leau se trouve un groupe de chasseurs

avec une meute; une dame portan t une robe décolletée grisperle, un jupon jaune et un grand feutre orné de plumeset tenan t une lance à la main

,est assise sur une haquen ée

b lanche avec une schabraque b leue ; près d’

elle se t ien t deboutun chasseur vêtu de rouge, et mun i d’

un cor et d’

une lan ce;un autre chasseur

,vêtu d

un pourpo in t en cuir jaune et assissur un cheval qui se cabre

,mon tre du do ig t un sanglier, qu

on

vo it fuir devan t les chiens à droite en arrière.

De deux chasseurs placés à droite du groupe ,près d’

un che

vreuil mort , l’

un charge son fusil,l’autre t ire un coup de fusil

con t re le'

sanglier, à. la ren con tre duquel sedirige augrandgalopun caval ier sur un cheval b lan c armé d

une lance et un p iétonarmé aussi d’

une lance, qu’

on vo it au premier plan à dro ite.

A gauche un homme et un pet it garçon gardan t les chiens

25 Berchem

et un peu en arrière, au p ied d’

un rocher , des serviteurs avecun âne, sur lequel est chargé un sanglier.

Derrière le groupe cen tral un chasseur augrandga10p sonnan t

du cor.

Au troisième plan à dro ite ,deux groupes de chasseurs at ta

quan t deux sangliers arrêtés à l ’en trée d’

un bois.

Au fond un paysage mon tagneux très étendu.

Signé en bas à la gauche du mi lieu

W C

Ven te-M. VAN HOEKEN et T. HARTSOEKER , laHaye 1 Mai 174 2 . f 4 0 5.

(HOET II . p .

Col lection -LORM IER (HOET II , p .

Collect ion -VAN SLINGELANDT (d’

après le catalogue de HAAG) .Cab inet—GUILLAUME V. (TERWESTEN p .

Gravé dans le Musée-NAPOLEON , par DUPLESSIS—BERTAUX , (eau- for te

termin ée par N IQUET , d’

après GIROD) ,L it110 grapbié par H . VAN HOVE , dans le Recuei l-DESGUERROIS.Décrit par SM ITH , Cat. Rais. V , p. 89 , n ° 279 .

13 Un gué italien .

Toi le. Il . L . Fig .

Sous les arcades ruin ées d’

une construct ion romaine , qui

forme le fond du tableau, des troupeaux traversen t un gué .

Le groupe prin cipal,placé dans l ’eau

,est composé d’

un

taureau gris vu de profil , d’

un cheval portan t une jeune femmeen r obe b leue et en man teau jaune, d

une chèvre b lan che et

d’

un paysan .

A dro ite un garçon tenan t un pan ier de carottes joue avec

un chien . Derrière lui un pâtre couché.A gauche à l ’avan t - plan un chien brun ; aufonddeux paysan s

s eloignen t avec tro is mulets chargés de breb is ; et p lus lo inencore un berger gravit la côte avec un troupeau de boeufs etde moutons.

Berchem 26

Sign é en bas à droite

WC

Ven te—W IERMAN , Amsterdam 1 8 Août 1 762 , f 825. TERWESTEN

P 2540Ven te-N EUFVILLE , Amsterdam 19 Juin 1 765. f 2 1 0 5. (TERWESTEN

p .

Cabinet-GU ILLAUME V. (TERWESTEN p .

Gravé par P. LAURENT , d’

après un dessin de MARCHAIS , dans leMuséefran çais; par F. L. HUIJGEN S , dans le Recueil-STEEN CRACHT n ° 2 2 .

L it110 graphié par C. C. A. LAST , dans le Recueil-DESCUERRO IS.

Photograph ié par HAN FSTAENGL .

Décrit par SM ITH , Cat. Rais. V , p . 89 , n ° 2 80 .

14 Attaque d’un convo i dans un défilé

de montagnes.

Toi le. H. L. Fig.

Une voiture attelée de deux chevaux et contenan t p lusieursvoyageurs est arrêtée dans un é tro it défilé , bordé à droite parde grands rochers surplomban t laroute, agaucheparun profondrav in . Cet te vo iture et une deux ième , qui se trouve tout ‘

afait

à gauche dans la gorge,son t attaquées par quelques cavaliers

et par de n ombreux soldats en part ie embusqués dans les au

fractuosités des rochers. Au premier plan et dans le ravin lescavaliers, qui composen t l

escorte du convoi , se défenden t avecénergie, pendan t qu

une voiture de bagages ten te de s’

échapper

par la dro ite.

A l ’avan t - p lan de nombreux cadavres quelquesunsdépouillés.

Sign é à dro i te:

Acheté ala ven te de la Douairière VAN LEIJDEN au Château de War

mond en 1 816. f 7 1 0 0 .

2 7 Berrettin i

Gravé par A. L . ZEELANDER , dans le Recuei l-STEEN GRACHT n ° 82.

Photographié par HAN FSTAENGL.

Décrit par SM ITH , Cat. Rais. V ,p . 58 , n ° 172 .

B EBRETTI N I. Piet r o B er ret t i n i , dit Piet r o di

C o r t o n a.

Ecole i tal ien ne ( romaine) . Pein tred’

histolre. N é à Cortonale 1 Novembre1 596 , mort à Rome le 16 Mai 1669. Elève d’

Andrea Comodi et de Poccet ti à Floren ce. I l vécut à Floren ce et surtout à Rome où il peign i tpour

,les Papes , qui le comb lèren t d’

honneurs. On le comp te parmi lesartistes les p lus renommés de l ’école romaine duXVII° siècle, c

est à dire

de la décadence.

309 La Sainte famille.

Toile. H . L. Tê te

La Ste. Vierge , assise de tro is quarts à gauche, t ien t l’

enfan t

JESUS sur ses genoux ; elle porte une robe rose et un man teau

bleu, qui couvre ses jambes. De la main gauche elle prenddes langes et de la droite elle sout ien t l’en fan t couché tout nu

sur le ven tre. JESUS étend en sourian t les bras vers un chardonneret , que S“

. AN N E,agenouillée à gauche ,

soul ève parles ai les. La Sain te est vêtue d’

une robe b leuâtre et enveloppéedans un man teau jaune ; elle t ien t un l ivre dans lamain dro ite.

En arrière S’. JO SE PH

, debout et drapé de jaune, con templeen sourian t cette scène et écarte une tenture verte , qui forme

le fond à dro ite.

Au cen tre du fond une muraille grise; à gauche le c iel .Un berceau occupe l ’avan t - plan à dro ite.

Ce tab leau faisait partie de la Collect ion de Madame DU BOURG ou DEBURCK à Paris, don t le Roi GU ILLAUME I se rendit acquéreur en 1 82 3 .

Gravé par LANGE dans le Recueil-SEEENGRACHT n ° 92 , avec l’at tri

bution à CARLO MARATTI .Les catalogues du Musée ( jusqu

’à la N 0 tice de 1874 ) reléguaien t cetableau parmi les maîtres incon nus.

Beyeren 2 8

BEYEREN. Ab rah am Hendr ic ksz van Beyeren.

Ecole hollandaise. Pein tre de fleurs, de poissons, de natures-mortes et

de marines. N é en 1620 ou 162 1 à la Haye, mort après 1674 , probablemen t à Alkmaar. Nous ne con naissons pas son maitre; peut-ê tre fut- ilPieter de Put ter , qui se maria avec une soeur de sa seconde femme , ou

quelque pein tre de natures-mortes à Leyda, p . e. Jacques de Claeuw. En

1638 van Beyeren demeura à Leyde; mais déjà en 1639 i l se maria à laHaye. En 1 640 i l se fi t inscrire membre de la Gilde de St Luc de cette

v i l le. En 1656 on le trouve parmi ceux qui y fondèren t la nouvelleConfrérie des pein tres. Malheureusemen t van Beyeren , depuis peu un maî tretrès-recherché , ne fut pas beaucoup considéré pendan t sa v ie. Il eut degrandes difficul tés à la Haye. Ses créan ciers le poursuivan t de jour en

jour , i l vécut dans la misère et le 1 5 Octobre 1657 i l se fi x a à Delft .I l y demeurait en core en 1 661 , mais quelques années p lus tard i l retournaà la Haye. En Septembre 1672 n ous le trouvons demeuran t à Amsterdam et en 1 674 i l se fi x a aAlkmaar où i l fut inscri t sur les registresde la Gilde de St Luc. Depuis ce temps n ous perdons sa trace.

Ses natures-mortes son t pein tes d’

une man ière large , magistrale; i lpossède un coloris in tense et harmon ieux ; ses rares marines son t aussiv igoureusemen t pein tes et d

un grand effet . Tout ce qu’ il nous a laissé

révèle le talen t d’

un artiste consommé. Avec Jan Davidsz. de Heem et

Wi llem Kalf il est le chef des pein tres de natures-mortes de l’école hollandaise.

401 Poissons.

To ile. H. L .

Deux merlans dans un pan ier,des tranches d’

un cab i llaud,un crabe

, des moules sur une tab le de p ierre, don t le p iedest orné d

une têted’

ange sculpt ée. Un tonneauderrière le pan ier.

Signé vers le mi lieu du cô té de la tab le :

B loemaert 30

Fran cken . Après un court séjour à Amsterdam ( 1592) i l se fi x aaUtrecht

( 1 595) pour y rester jusqu’à sa mort. On trouve son n om depuis 16 1 1

sur les registres des Gildes d’

artistes à U trech t . En 1 61 8 i l étai t doyende la Gilde des pein tres. Nombre de ses é lèves son t ment ion n és dans lesregistres de la Gi lde, mais aucun d’

eux ne n ous est connupar ses oeuvres ,

excepté ses fils Hendrick , pein tre et poè te ,Cornel is et Fréderick ,

graveursde mérite, et Adriaen , paysag iste. Cependan t on ci te en core parmi sesé lèves Cornelis van Poelenburgh Jacob Gerritsz Cuyp et les frèresGerardetWillem Hon thorst. Bloemaert fut un dessinateur excel len t ; mais ses tab leauxson t d

un man iérisme désagréab le et son coloris est souven t criard et peu

harmon ieux . I l est un des ital ian isan ts les p lus remarquab les de son

époque; il a laissé un grand n ombre de gravures.

16 Hippomène recevant le prix de la course.

Toile. H . L. Fig.

Au cen tre Hippomène, un genou en terre, reçoit la palmede la victo ire des mains d’

Atalan te,assise à droite; i l porteun

corselet en cuir jaune ; Atalan te a une robe décolletée b leueà crevés, sur la t ête une couronne de lauriers; de la maingauche elle t ien t un flambeau allumé .

Derrière elle et sous un dais fi x é à un arbre se t rouven t

p lusieurs hommes, don t le premier porte une robe rouge.

A gauche au second p lan , un personnage, drapé dans unman teau rouge et tenan t un bâton de commandemen t à lamain , dirige la fête.

Au fond Hippomène et Atalan te se disputan t le prix de lacourse devan t une foule nombreuse.

Signé en bas à gauche

3 1 B loemaert

Ce tableau, en tré au musée à une date in connue , se trouvait comme

p ièce de chemin ée dans l’

an tichambre des Prin ces d’

Orange au Loo .

( Inven taire de 1 763 n °

17 L’assemblée des dieux aux noces de Fêlée.

To ile. H . L . Fig .

La table couverte d’

une nappe blan che et chargée de frui ts ,

est dressée sous des arbres et protégée par un velum en so ierouge que soulève un amour , tandis qu

un autre amOur, volt i

gean t dans les airs , sème des roses sur les convives.

Ceux—ci son t assis sur la mousse; en deçà de latable à gauche,

Mars ou Vulcain, vu de tro is—quarts à dro ite ,

drapé dans unman teau écarlate, le torse nu; au cen tre Vénus se mon tran t de

dos,tournée vers la gauche dans une pose qui indique sa

préoccupat ion ; elle est assise toute nue sur unedraperiejaune,

brodée de roses b lan ches; de la main gauche elle t ien t un luth,

et de la dro ite elle s’

appuie sur le sol ; à cô té d’

elle Cup idon,

à ses p ieds des roses. A droite Cérès, couronnée d’

êpis et

vêtue de vert , se tourne vers le spectateur en mon tran t Vénusdu doigt , comme pour prédire son triomphe prochain .

Au delà de la table,au cen tre

,Jup i ter , le torse nu, tenan t

une coupe de la main gauche, fai t un geste d’

étonnemen t à la

vue de la pomme d’

or , que jet te la D iscorde couchée sur une

nuée. A dro ite de Jup iter , Junon ,en robe verte,

reço it unmessage de Mercure; puis Apollon couronn é de lauriers; à lagauche du maître des dieux , Minerve et uneautredéesse tenan t

un vase; au fond une n ymphe apportan t des frui ts.

A l’avan t - plan à gauche, un vase en or c iselé et une couperenversée.

Signé en bas à gauche

32

Acheté pour le Cab inet-GUILLAUME V , à une ven te ala Haye en 1 77 1 .

VAN MANDER dit en 160 4 que BLOEMAERT a pein t deux fois ce sbjet ,et qu

un de ces tableaux était dest in é au Comte DE LIPPE ; n orre tableaude 1 638 est don c un tro isième exemp laire.

Gravé par E. LINGÉE dans les Annales du Musée; et par A. L . ZEELANDE R dans le Recueil-STEEN GRACHT n ° 76.

B O E L ,

BOEYERMANS ,

WWZ COQUES.

B O I S. Gui l lam Du B o is.

Ecole hollandaise. Pein tre paysagiste. Tout ce que nous savons de cet

artiste remarquab le n ous est commun iqué par Van der Willigen (LesAr t istes de Har lem p . N ous ignorons la date de sa naissan ce. En

1646 on l’inscrit sur les registres de la Gi lde de St Luc à Harlem, où i l

fut en terré le 7 Juillet 1680 . Son frère EduardDuBois , égalemen t pein tre ,fit en 1 652

— 1653 un voyage avec lui , Vin cen t Laurensz van der Vinue

et d’

autres pein tres en Allemagne ( Cologne, Darmstadt , Heidelberg , Mannheim Bâle, laSuisse Yverdun ) . GuillaumeDuBoisapein t des paysagesdansle style des premiers ouvrages de Jacob van Ruisdael qui en tra à peuprès en même temps que lui dans la Gilde de St Luc. On ren con treassezraremen t les tableaux de Du Bois, et les dates qu

’ ils porten t son t de 164 3

jusqu’à 1660 , ce qui n ous fait croire qu

’i l a abandonn é la pein ture vers

ce temps. I l est un des p lus in téressan ts con temporains du grandRuisdael ,à qui l

on a souven t attribué ses oeuvres. Un de ses tab leaux les p lusimportan ts (de 1 64 8) est at tribué à Aelbert Cuyp au Musée-Suermondtà Aix -la-Chapel le (Cat. n °

554 Paysage.

Pan neau en chêne. H . L. Fig .

Sur toute la largeur du premier p lan une rivière et sur le

second plan un paysage avec des col lines. Sur le chemin lelong du bord se dirigen t de dro ite à gauche un berger avec songarçon

,son chien et un troupeau de breb is, puis trois caval iers

33

et deux chiens. On aperço it parmi les arbres une dizaine demaisons et la flêche d’

un clocher.

Dans un pet it bateau à gauche deux pêcheurs qui t iren t leursfilets de l ’eau. Au fond à gauche un second bateau.

Sign é sur le bateau:

OJ BO I S .

’ 6‘5 Ï

La date est lue 1652 ou 1 657 .

Acheté en 1 890 à M. SE DELME YER a Paris pour fl .-1 70 0 .

Dans la collec tion WERNER DAHL a Dusseldorf se trouve la même

composition du maître , avec de légères modificat ions datée de 1 652 .

BOL. F erdi n an d Bo l.

Ecole hol landaise. Pein tre—graveur d’histoire et de portraits de l’école

de Rembrandt . Bap tisé a Dordrech t au mois'

de Juin 1 616 , en terré àAmsterdam le 24 Juillet 1 680 . En core

'

jeune , en tout cas avan t 1 64 0 , i ldéménagea à Amsterdam où i l fut l ’é lève de Rembrandt . En 1 652 seulemen t il dev in t ci toyen de la v ille d’Amsterdam. Ses portraits furen t trèsestimés; i l fi t en 1 654 un grand tableau pour l ’an c ien Hô tel de Villed

’Amsterdam , qui ex iste en core sur p lace , et p lusieurs corporat ion s l’inv itèren t à peindre leurs régen ts. Même les gardes civ iques de Gouda lefiren t ven ir pour faire les portraits de leurs chefs. Au commen cemen t de

sa carrière i l s’

assimila étonnammen t a la man ière de peindre de son

illustre maître. Ses chefs-d’

oeuvre son t les régen ts de l’hôp ital des lépreuxd

’Amsterdam (Hôtel de Ville d’

Amsterdam) , et les portraits d’

une dame

qui se pare et de son mari (Collect ion du Comte Northbrook à Londres) ,

tous deux datés de 1 649. Plus tard (après 1 650 ) son coloris dev in t p lusfade et son clair obscur

moins pron on cé.

19 Portrait d’Engel de Ruyter.

Il était fils de l’

Amiral MICHIE L ADRIAEN SZ DE RUIJTER et de CORNEL IEENGELS , sa seconde femme, et i l naquit le 2 Mai fut nommé ViceAmiral le 1 9 Oc t. 1 678 , et mourut le 27 Février 1 683 ; en lui s

é teign it

la descendan ce mâle du cé lèbre Amiral .

Toile. H . L. Gr. Nat .

Il est représent é debout, vu presque jusqu

aux genoux,le

3

34

corps t ourn é vers la gauche,la t ête presque de face ; la main

gauche s’

appuie sur la hanche ,la dro ite sur une canne.

Il porte une longue perruque brune,un pourpoin t

*

jaunebrodé

, un vê temen t de dessus no ir doub lé de blan c,une cravate

en den telles, et un baudrier en drap d’

argen t .

Au fond une balustrade et une draperie rouge ,laissan t

apercevoir à dro ite quatre navires de guerre et deux pet itesbarques; un des navires porte les armes de Leyde sur lapoupe.

A gauche un g lobe.

La pet ite marine du fond eSt pein tepar WILLEM VAN DE VELDE Ié Jeune.

Le cadre est orné d’

attributs guerriers et des armes qui furen t donn ées

a M . AZN . DE RUIJTER en 1 660 , par le roi de B enamat e et con firmées

a. son fils en 1678 , avec le t itre de Baron , par CHARLES II d’

Espagne.

E l les son t écartelées: au 1 r de gueules à la cro ix d’

argen t ; ‘

au 2 ° d’

azurà un caval ier , armé de toutes p ièces , galopan t , tenant le sabre haut ,d

argen t ; au 3° d

azur à un vaisseau d’

argen t sur une mer —eu naturel ;

au 4° de gueules à un canon affuré d’

or , accompagné en po in te de tro isboulets du même, 2 et 1 .

Signé à droite sur la balustrade

L ithographié par J . H . WE ISSENBRUCH dans l’ouvrage deMr. DE JONGBHet N eder landsck Zeewez en .

Photograph ié par BRAUN et par HAN FSTAEN GL .

Hé liogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Ce tab leau, ou b ien le portrait de M. A. DE RUIJTER , a é té acheté en1 8 17 de M. Coclers pour H. 60 0 0 .

530 Portrait de Maarten van luchen .

Maarten van Juchen prê ta le 2 0 Sep tembre 1634 son sermen t comme

cap i taine du régimen t du Baron de Gendt dan s le service desE tats-Gênéraux ; de 164 2 jusqu

en 1672 i l é tai t commandan t de la for teressedeWesel ,où sa femme , n ée de Regn iere fut ensevel ie la ,

1 1 Avril 1 67 2 ; le même

jour une résolut ion des Etats—Généraux fut prise à la Haye, con tenan t

35

sa révocation de son poste à Wesel . Probab lemen t i l est mort la mêmean n ée, car i l ne lui fut plus payé de t raitemen t n i de pension “

en 1 673 .

Toile ovale. H . L. Gr. Nat .

Il est représen té en buste vu de face avec de longs cheveuxb lancs et une mince moustache b lanche et vêtu d’

un cuirasseavec un simple co l let blan c .

Acheté en 1 885 du marchand de tableaux J . MON CHEN à la Haye pourH. 1 60 0 .

Une anc ienne c0pie de ce tab leau se trouve dans la possession de Mr.

J. A. GROTHE à U trech t , un descendan t de VAN JUCHEN .

Copie d’après F erdi n an d Bo l.

18 Portrait de Michiel Adriaensz. de Ruyter.

N é à Flessingue en 160 6 , i l s’

éleva de l’emploi de mate10 t à ladign itéde L ieutenan t-Amiral-Général des Prov in ces-Un ies; i l mourut en 1 676 à

Syracuse à la suite d’une blessure reçue sur les côtes de la Sic ile.

Toile. H . L . Gr. Nat.

L’

amiral est debout , vu de face et à mi- corps , en armure

complète,la téte nue; autour de son bras gauche est noué un

grand n oeud orange; de la main dro ite il t ien t le bâton decommandemen t ; de la main gauche i l prend le casque que lui

apporte un jeune page placé derrière“

lui. Dans le lomta1n

à gauche un navire t iran t des coups de canon, don t la fumée

forme le fond du tableau. Il porte l ’ordre de St . Michel .

Dan s le cadre son t sculp tées les armes de DE RUYTER et des attributsde guerre.

Ce tab leau, ou b ien le ‘portrai t de ENGEL DE RUYTER , a é té acheté en1 8 1 7 de M . COOLERS pour fl . 60 0 0 .

L ithograph ié par EL tN K STERK dans le Recuei l DESGUERROI S.

Phot0 graphié par BRAUN et par HAN FSTAEN GL .

Ce tableau a é té regardé comme un original de BOL , jusque dans lecatalogue de 1 89 1 .

Des ori ginaux ex isten t au Musée de l’E tat à Amsterdam (Cat. 1 89 1

n ° 1 35 et n ° 1 44 , un tro isième exemp laire dans . le Musée pour l’Histoireet l

’Art Néerlandais) , dans le Westfriesch Museum à Hoorn (Car. de 1 89 1

n ° au min istère de marin é à la Haye , dans les collect ion s de LordN ORTHBROOK et de Lady \VALLACE H ËI—LOÙCÏYCS et ailleurs en core.

B orch 36

Une copie de la tê te de norre tableau est conservée au Musée-SUPRMONDT à Aix la Chapel le (Cat . 1 883 n °

Voyez les addition s et correcti on s.

B O RC H . G erar d ter B o r c h .

Ecole hol landaise. Pein tre de portrai ts et de tab leaux de gen re ( in térieurs) . N é à Zwol le en 16 1 7 , mor t à Deven ter le 8 Décembre 168 1 .

E lève de son père Gerard ter Boreh le Vieux et vers 1 632 —1635 de

Pieter Molij n à Haarlem. C ’

est pendan t son séjour dans cette v i l le queFrans Hals et ses oeuvres euren t une grande influen ce sur le déve10ppe

men t de son talen t . En 1 635 ter Borch se rendit en An gleterre, probablemen t pour peu de temps. Ensui te il voyagea en I talie (vers 164 1 et

retourna à Amsterdam, où i l peign i t les por traits de quelques personnages connus. En 1 646 i l alla à Munster en Westphalia pour y resrer

trois ans et en 164 8 i l y pe1gmt son fameux tableau de la paix de Munster , main tenan t à Londres , où il réun i t d’

une man ière admirable une

soi x an taine de portraits. De Munster i l fi t un voyage en Espagne, où i lpeign i t p lusieurs portrai ts du roi (d

’après Houbraken ) et fut comb lé

d’

hon neurs Cependan t ce séjour fut de cour te durée , et en passan tpar la Fran ce ,

il ren tra en Hol lande pour ne p lus la qui t ter. De 1650

1 654 i l demeurait aZwolle , ensui te à Deven ter , où ses cpn citoyens len ommèren t délégué des bourgeois Gemeeusman Parmi ses n ombreuxé lèves n ous c itons Caspar Netscher , R. Koets et H . ten Oever. Peut-ê treaussi P ieter van An taedt . Ter Borch fut admiré et recherché pendan t sa

v ie et sa renommée a toujours grandi. Ses tableaux compten t en effet

parmi—les p lus dist in gués qu’

ait produi ts l’école hol landaiseduXVII° siècle.

176*

La dépêche.

Panneau en chêne. H. L . Fig

Dans une chambre un o ffic ier,tourn é verS la gauche , est

assis sur une chaise; i l porte un pourpo in t grisâtre ,une cuirasse

et des boues mo lles à larges revers rouges ; des boucles b londess

échappen t d’

un chapeau à larges bords. A sagaucheune jeuneet belle femme en corsage jaune et en robe de sat in rougedéco lletée , un l inge b lanc autour de la t ête ,

est agenoui llée

par terre; de sa main elle sout ien t sa t ê te en appuyan t le coudesur les genoux du guerrier ; celui - ci l’enlace amoureusemen t de

37 B orch

son bras gauche, tandis que de la main droite,il t ien t ùne

dépêche, que vien t de lui remet tre un trompette, debout en

face de lui ; l’

estafette porte un un iforme b leu et argen t avecde grandes bortes en cuir jaune ; il t ien t son chapeau gris orn é

de plumes b lanches à la main et sa trompet te ornéed’

un fan ionbleu claire.

A dro ite au fond, un lit à ten tures vertes ; sur le baldaquinson t jet és une épée et un

'

man teau. Au mur un fusi l, une

gibecière et une poire à poudre. Devan t le lit à dro i te, unetable recouverte d

un tap is , où son t posés un flacon , un gobelet et une arquebuse. A gauche une porte ouverte.

Sol dallé .

Ven te-PETRONELLA DE LA COURT , Amsterdam, 1 70 7 , f 92 (HOET,I , p .

Col lec t ion -G. VAN SLINGELANDT (HOET , II , p .

Cab inet-GUILLAUME V (TERWESTEN , p.

Gravé dans le Musée Fran çais par Pf°. AUDOUIN d’

après—un dessin de

G IANNI ; dan s le Musée NAPOLEON par LEROUGE , ( eau—forte termin éepar VI LLEREY d

après un dessin de G IROD ; dans le Muséé de Pein tureet de Sculp ture par REVEIL (Tab. de G . par ZEELANDER dansle Recuei l STEENGRACHT , n ° 1 7 .

Lithographié par C. C. A. LAST dans le Recueil DESGUERRO IS.Gravé sur bo is dans CH . BLANC , Histo ire des pein tres et dansDOHME ,

Kunst and Kù‘

nst ler .

Photographié par BRAUN et par HAN FSTAE NGL .

Hél iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

N on décrit par SM ITH .

177 Portrait du peintre.

To ile marouflée. H . L . Fig.

Le maît re,debout , tourné de t ro is quarts à dro ite ,

est

coiffé d’

une large perruque blonde et en tièremen t vêtu de no ir ;

B ordon e 38

pet it col et rabat en den telle,man teau tomban t jusqu

aux"

genoux , culotte courte ,

"

has gris foncé , souliersavec rubans noirs.

Fond gris.

Acquis par le roi GU ILLAUME I .L ithographié par F.

- '

B . WAANDERS dans le Kunstkrong k de 1 847 et

par J . J . MESKER dans celui de 1 875.

Gravé sur bois d’

après le dessin de M . DEVILLE dans EM. MICH EL .

Les Artistes Célèbres, GERARD TERBURG , p. 59.

Photograph ié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Décrit par SM ITH , Cat. Rais, IV p . 1 30 ,n ° 37 et par MOES , Icon .

Bat . 110 874 . 2 .

La tê te seule gravée par J . HOUBRAKEN pour le l ivre de ARN . HOU

BRAREN : De groote Schouburgh der NederlandscheSchilders, T. 111 , Pl . B .

Cop iée sur bois dans DOHME , Kunst und Künst ler .

B O RD O N E. Par is B o r d o n e.

Ecole ital ienne (de Ven ise) . Pein tre d’histoire , de gen re et de portraits.

Né vers 1 50 0 à Tré”Vise, mort à Ven ise le 19 Janv ier 1 570 . E lève duTit ien à Ven ise. I l y vécut pendan t presque toute sa v ie , mais en 1 558

1 559 i l fut appelé à la cour de Fran çois I I qui l’anoblit . I l était unéminen t coloriste comme le prouve son superbe \ tab leau au musée de

Ven ise : le pêcheur ofl‘

ran t l’an neau de S”Marc au D0 ge”

.

310 Le Christ bén issant.

Toile. H . L. c .64 l Gr. Nat .

Le Christ est vu ami- corps de face ,la t ête un peu incl in ée

vers la gauche; de la mam gauche i l t ien t le livrede laSagesse ,

couvert d’

une rel iure verte ; de la dro ite i l bén it le monde.

Robe rouge ,man teau b leu. La figure se détache sur le fond

gris d’

une n iche.

Sign é à droi te sur le mur

PARI9 B DCo l lect ion REGHELL IN I , Cat . n ° 3 .

Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 83 1 .

39 B osschaert

eosscuaenr , voyez WI LLEBORTS.

B O TH . Jan B o t h.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur paysagiste. N é vers 16 10 à Utrech t ,

mort dans cet te v ille le 9 Août 1652 . Fils du pein tre sur verre D irckBoth , élève d’

Abraham B loemaert en 1 624 , avec son frèreAndries. Bien tô taprès i l v isita la F ran ce et l

I talie où il fut sédui t par les paysages deClaude Lorrain qu Il imita. Il fut de retour à U trech t en 1640 et en 1 649

on l’

élut chef de la Gilde des pein tres de cet te Vil le. Ses si tes italien s ,richemen t orn és de très jol ies figures, Où ne manquen t jamais les muletsarran gés a l’ital ien ne , son t imb ibés du solei l méridional et souven t d

une

grande poésie , qui n ous fai t oubl ier qu’i ls son t quelquefois un peu tr0p

composés”. C’

est à tort que d’

après Sandrart on a at tribué les figuresà Andries et les paysages seulemen t 21 Jan ; on con naît des tableaux et

des eaux-fortes d’Andries qui se rapprochen t beaucoup p lus de Brouweret de Pieter Quast que des figures des paysages de son frère. Aussi destab leaux de Jan , datés après la mort de son frère , son t ornés ex acremen t

des mêmes figures que ses ouvrages an térieurs. Guillaume de Heuseh aéréson élève , N . Piemon t son imitateur .

20 Paysage italien .

Toi le. H . L. Fig.

A dro ite la vue s’

étend sur un fleuve et sur une large valléequi se déroule au lo in , et a laquel le le soleil couchan t donneune tein te dorée. Au premier plan plusieurs arbres très élancés.

A gauche un chemin mon tan t le long d’

une mon tagne bo isée;sur le chemin on voit s

arrêter un voyageur vêtu d’

un man teaurouge ; puis ses deux domest iques, qui descenden t laroute avecun cheval et une mule.

Signé à gauche du mil ieu en bas

40

Ven te Bare VAN LEIJDEN VAN WESTBARENDRECHT néeTHOMS , à Warmond le 3 1 Jui llet 1 8 16 , f 56 1 0 .

Gravé par J . BEMME , dans le Recueil STEENGRACHT n ° 46.

L ithograph ié par C. C . A. LAS'I dan s le Recuei l DESGUERRO IS et par

A. C. NUN N I N K dans le Kunstkn ounk de 1 874 .

Phothographié par BRAUN et par HAN FSTAENGl

Hé liogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Décri t par ,SMITH , Cat . Rais, VI p . 2 0 7 , n °

98.

21 Paysage italian .

Cuivre at taché sur bo is. H . L . Fig.

Un chemin bordé adro i te de rochers et agauchede collinesbo isées et descendan t dans une large vallée pour about ir aulo in a un pon t fort ifié ; au fond des mon tagnes bleuâtresAu prem1er p lan à gauche un bouquet d

arbres; sur la route

une mule conduite par un paysan et portan t une paysanne ,

allan t à la rencon tre de trois mules chargées qui avancen t sousla conduite d’

une paysan .

Sign é sur une p ierreaucen tre

Collec t ion VAN DER POT , vendue le 6 Juin 1 80 8 à Rot terdam, Cat .

n ° 19 . f 4 0 1 0 . Acheté par COCLERS.Col lec tion MUI LMAN , vendue le 1 2 Avr. 1 8 1 3 à Amsterdam, Cat.

n ° 2 1 . f 4 2 0 0 .

Col lect ion LA PERIÈRE à Paris, vendu en 1 8 1 7 . frcs.

Acquis du marchand COOLERS en 1 8 17 pour f 60 0 0 .

Gravé par F. L . HUIJGEN S dans le Recueil STE ENGRACHT n ° 66.

Li thograph ié en sens inverse par A. C. NUNN IN K dans le Kunstkrong k

de 1 873 .

Décrit par SM ITH , Cat. Rats , VI p . 1 84 n ° 36 et p . 188 n ° 5 1 .

Un croquis à la san guine attribué à ANDR IES BOTH représen tan t le groupedes figures qui occupen t la route , a été venduavec lacol lec tion dedessinsdu Dr. VAN DER ‘

vVI LLIGE N ala Haye en Juin 1 874 .

B raken burgh 4 2

bout et une épée. En tre lui et le hallebardier,un garçon vêtu

de rouge et un grand chien .

A dro ite du tab leau on vo it rangées sur le sol une grandeaiguière en cuivre, des marmi tes

, des cruches; puis une mallerecouverte de velours rouge et mun ie d’

ornemen ts dorés; enfinune aiguière en argen t ciselé , un grand plat en argen t

,er deux

chandel iers en cuivre. Ces objets son t gardés par un homme

qui est accoudé con tre la malle et qui étend la main dro itevers le groupe cen tral , t out en regardan t le spectateur. Son

torse et ses bras son t nus sous une chemise b lanche et un

man teau b leu.

En arrière est assis dans l ’ombre un homme au torse nu ,

jouan t avec(un singe , qui t ien t un fruit en tre les pat tes.

Au fond une rivière, qui traverse le tableau et se perd vers

la gauche,où l

on aperço it une v i lle et un pour d’

arches. A

dro ite un berger conduisan t un troupeau demoutons,et au-delà

des arbres ét des mon tagnes.

Col lec tion REGHELL I N I , n ° 4 du catalogue.

Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 83 1 .

BRAKENBURGH. Ric har d Braken bur g h.

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur de gen re et de portraits. Bap tisé aHaarlem le 2 2 Mai 1650 , mort dans cette v il le le 2 8 Décembre 1 70 2 .

E lève d’

Adriaen van Osrade, de Hendrick Mommets et probablemen t ausside Jan Steen don t il sub it toujours fortemen t l’influence. Il suiv i t ledern iern on seulemen t dans les sujets qu

’i l trai ta,mais aussi dans les types de

ses figures. I l travaillai t à Haarlem où i l se fi t inscrire sur les regimes

de la Gilde de St Luc à l’âge de 19 ans, c’

est à dire en 1669. I l estprobable qu I l fi t un séjour à Leeuwarden en Frise ( quo i qu

’ i l n ’

y soi tpas mort comme nous assure Houbraken ) , où i l peign i t e. a. le portrait duStadhouder Hendrik Casimir et où le pein tre frison H. de Valek fut son

imitateur , sinon son é lève.

544 Portrait d ’une jeune fille.

Toile. H . L . Tête

On vo it la jeune fille jusqu’

aux genoux , elle est représen t ée

-l3

s’

avançan t de face. Elle a les cheveux b londs mais aux deuxrampes on vo it des b andeaux d’

une couleur plus fon cée. E lleest vêtue d’

une robe décolletée de so ie bleue à manches courtes

qu’

elle t ien t de la main gauche ,autour de la cein ture et le

long du dessus de la robe elle a une écharpe rouge. Un vo ilejaune , at taché sur l ’épaule dro ite florte derrière el le. Dans lesoreilles

,autour du cou et sur le sein elle porte des b ijoux et

des perles. Le bras dro i t est levé à la hauteur de l ’épaule.

Au fond un paysage avec une statue de marbre à g auche et

un vase de marbre à dro ite.

Acheté la ven te-HOLLENDER à Bruxelles, le 1 0 Avri l 1 888 pourf 1 0 0 . Cat . n ° 1 0 .

B RAY . Salomo n de B ray .

Ecole hollandaise. Pein tre d’histoire et de portraits et architec te. Né àAmsterdam en 1 597 , mort à Haarlem de la peste le 1 1 Mai 1 664 . I ldemeura dès sa jeunesse à Haarlem; en 1 6 15 i l y appar tenait déjà à lamil ice. Il a pein t pour la prin cesse Amalia de 80 11115 et dessin é pour lagravure sur bois; on possède aussi de lui un volume de poésies. Commearchi tecte i l a été occupé souven t pour la v i lle de Haarlem. En 1661 i lpublia un livre sur l ’arch itec ture relat if à l’agrandissemen t de Haarlem.

On trouve de ses tableaux au Palais dans le Bois près de la Haye , au

Musée de Dresde, à l’Amalienstift à Dessau et dans des collec tions privéesen Suède, aEmden , à St Pé tersbourg et à Londres. Ses fi ls Jan et Jacobde Bray é taien t pein tres et probablemen t ses élèves. Un troisième fils

D irk fut un graveur sur bois très estimé .

4 4

437 Tableau commémoratif en honneur du

Stadhouder Frédéric Henri.

To i le. H. L. Tê te

Grisaille. Deux pet its amours t 1ennen t une feui llede parcheminou de papier déroulée sur laquelle on lit

Fr. Henr. Nassavivs

Avriacvs

Nasc . Delf. IV. Cal. Febr.

CIDIDXXCIV.

Tro is autres amours t iennen t une guirlande au-dessus de la

feui l le.

Signé adroite

Ce tab leau, t iré en 1 875 du magasin du musée provien t du Palaisdan sle Bois, où i l ornait la chemin ée. Cel le-ci é tan t supprimée en 1 80 5 et

45 Bredael

remplacée par la porte qui forme au jour d’

hui l’en trée prin cipale de lasal le d’honneur , le tab leau a été placé d’

abord immédiatemen t au-dessous

de la représen tation de la naissan ce de FRÉDÊR IC HENRI par CESAR VAN

EVERDINGEN et au dessus du bas reliefde lacorn ichede l’en trée prin cipale.

(Voyez : JAN VAN D IJK , Beschrij ving der Schilderijen in de Oran jezaal 1 767 ,p . 8 et : I tin éraire de la sal le d’

Oran ge par H. CAAN , p . 4 et

B REDAEL , vwa c ooues

BREENB ERCH. Bar t h o l omeus B reen berch (Breenb o r c h)

Ecole hol landaise. Pein tre—graveur de paysages et d’

histoire. Né en 1 599à Deven ter , mor t à Amsterdam avan t 1659. I l fut l’é lève de PaulusBr il à Rome où i l vécu pendan t 7 ans en y sub issan t l ’ influen ced’

Adam

E lsheimer . Depuis 1633 il demeura à Amsterdam. Il y esr men t ion n édéjà en 1 61 9 ,

mais de 1620— 1627 i l est de retour à Rome. Dan sune let treécrite d’

Anvers le 1 3 Mars 1 059 on parlede laveuvede Bartholomeo Breenberch , qui avai t fait vendre un tableau pour payer en part ie une dette.

Ses tab leaux des premiers temps son t pein ts dans le style de Poelenburg ;plus tard sa man ière devin t p lus large mais p lus man iéré ; ce son t alorssurtout des tableaux historiques qu’ i l composai t , gén éralemen t remp l is defigures académiques.

134 Mercure, planant sur la ville d’Athènes ,

devient amoureux de Hersé .

Pan n eau en chêne. H . L . Tê te

MERCURE , après avoir qui t té les campagnes de laMessén ie,prit son vol

au milieu des airs et s’

arrê ta sur la v i l le d’

Athènes. Ce jour lades fi llesAthén ien nes portaien t sur leurs tê tes les présen ts qu’

elles allaien t offrirà MINERVE. MERCURE , se mit à vol tiger autour d

elles pour les voir p luslon gtemps La charman te HERSÉ efl

açait par sa beauté cel le de toutes

ses Le fils de JUPITER , ébloui par l’éclat de cet te princesse, demeure suspendu au mi lieu des airs . et se sen t embraséd

un feu qui le dévore . (OV IDE , Métamorph. l ivreAu premier p lan à gauche, HE RSÉ ,

en tun iquejaune, et deuxde ses compagnes se préparen t à faire une offrande; l

uned’

ellesporte des fleurs dans sa robe b leue relevée ,

l ’autre, vê tue de

B rekelenkam 46

rouge ,t ien t un flambeau; à gauche un jeune garçon assis vu

de dos , en costume sacerdotal blanc , t ien t une casset te et des

flambeaux . Derrière ce groupe un taureau no ir et un sacrifi

cateur à peu près nu. Au lo in dans la vallée au delà d’

une

cascade, un caval ier , suivi de p lusieurs prêtres

, gravir une

mon tagne couronn ée de ruines don t les mo t ifs son t emprun t ésau temple de VE STA aT ivol i . ”

A dro ite dans les nues,ME R

CURE , p lanan t arr-dessus d’

une plaine é tendue bornée par une

chaîne de mon tagnes.

Fausse signature, quo ique an c ien ne en bas au cen tre sur une p ierre

Ce tableau qui était at tribué à B . BRE EN BERCH au palaisdeLeeuwardenet dans le Cabinet-GU ILLAUME V a é té donn é à POELEN BURG dans laNorice de 1 874 . I l ne peut cependan t ex ister de doute, qu’il ne soit unedes oeuvres les p lus charactéristiques de BREEN BERCH .

BREKELENKAM. Qui r i n g h Ger r i tsz. Brekelen kam.

Eco le hol landaise. Pein tre de gerirc . N é à Zwammerdam vers 162 0 ,

mort à Leyde en 1668. Déjà avan t l’érecdon de la Gilde de St . Luc àLeyde ( 164 8) cet art iste vécut dan s cette v i l le, qu’ i l ne quit tapasjusqu’

à

sa mort. N ous i gnorons qui fut son maître. Il a sub i l’ in fluencedeDon .

Ses oeuvres son t différen tes; quelques—unes son t de vrais chefs-d’

oeuvre

dignes d’

un Mersu et d’

un Pieter de Hoogh .; tels son t cel les que l’onvo i t au Mauritshuis, au Musée d

Amsterdam ( col lect ion—van der Hoop)et dans la galerie-Six ; d’

autres son t pein tes d’

une man ière très lâchée et

dans une gamme tr0p brune.

562 (44a) . La Saignée.

Pan neau en chêne. H . L . Fig.

Dans une p ièce meub lée t rès simplemen t une viei lle femmeest en t rain d

appl iquer des ven touses sur le bras d’

une jeunedame. Devan t elle son t les ingrédien ts n écessaires : une chandelle brûlan te sur une chaufferette et un pot de pierre .avec

47

les ven touses. E lle est assise sur une chaise , tournéeagauche,et porte une jupe n o ire

,un tablier bleu, des manches rouges,

un fichu et un bonnet blan cs ; de la main gauche elle a saisila main de la pat ien te qui est en face d

el le et qui porte une

robe verte, un tabl ier b lan c, un man teau rouge garn i d’

hermine

et un fichu blanc ; sur ses genoux elle a jeté un vêtemen t no ir.

Tandis que la vieil le femme fait de la main dro ite l ’opérat ionsur le bras dro it de la dame

,celle- ci t ien t la cuvet te dest inée

à recueil lir le sang .

Sauf les deux chaises la p ièce ne con t ien t qu’

une tab le ,sur

laquelle i l y a un tap is et un pan ier de con combres, une cageen cuivre pendan t du plafond et ren ferman t un perroquet ;une carte pend au mur.

Signé sur la chaufl‘

erette

Don n é at itre de prê t en 1 892 par M. le Dr. A. BRED IUS.

E x posé au cercle Pulchri Studio a la Haye en 1 890 , Cat . 110 1 8.

Le pein tre a traité le même sujet dans un tableau du musée de Bamberg. (FR 1MMEL ,

Kleine Galer iesludien , p .

B RI L ,voyez ROTTENHAMMER.

B RO N Z I N I , voyez ALLORl.

B RUEGH-

EL. l an B rueg hel le V ieux , dit de

Vel o urs

Ecole flamande. Pein tre—graveur de paysages, d’an imaux , de tab leaux

de genre, d’histoire , de fleurs, aussi de quelques , ,

diableries avec

des pet ites figurines, erron émen t attribuées à son frère Pieter Brueghelle Jeune, Né à Brux el les en 1 568 , mort à An vers le 1 3 Jan vier 1 62 5.

Fils du pein tre Pieter Brueghel'

le Vieux. E lève de Peter Goetkin t àAnvers (f Il voyagea en I talie ( en 1 593

—à Rome) où i l devin t le

B rueghel 4 8

pein tre du Cardinal Frédérique Borromée, pour lequel il atravaillé jusqu’àsa mort. Vers la fin de Mai 1 596 i l retourna à Anvers où i l fut reçu en

1 597 fran c-maître de la Con frérie de St . Luc. Il en était doyen en 160 2 ;

en même temps i l é tait membrede laChambredeRhétorique laViolet te.

En 1609 on le n omma doyen'

de la soc ié té des Roman istes. Il vécuttoujours à Anvers, mais é tan t devenu pein tre de la cour de l’archiducAlbert et de l’infan te Isabelle , i l séjourna assez souven t à Brux elles, où i lfi t en tre autres des é tudes d

après les an imaux rares de la ménageriearchiducale. Parmi ses élèves n ous citons ses fi ls Jan Brueghel le Jeune,Ambrosius Brueghel , Dan iel Seghers et Lucas de Wael . Les pein tresJeroom van Kessel

, Jan Bap t . Borrekens et Dav id Ten iers le Jeuneétaien t ses beaux -fils

, Abraham Goyvaerts sin on son é lève , son imi tateut .

I l fi t des fonds de paysage ou des guirlandes de fleurs dan s lestab leaux de Rubens, de H . van Balen ,

de Rot tenhammer , de FransFran cken I I , de Joos de Monrper et introduisit ses charman tes figurinesdan s les tableaux de P . Bri1 et de P . Neefl

s. Les tableaux de Jan Brueghel le Jeune son t souven t con fondus avec ceux de son père.

236 Le paradis terrestre.

Cuivre. H . L .

Au cen tre du tab leau sur le bord d’

un ruisseau, qui occupela gauche ,

se trouven t un lion vu de face et une l ionne, qui

se mon tre de dos. A dro ite un paon ,une paonne et un couple

de t igres qui se caressen t ; les t ê tes d’

un taureau et d’

une vachese vo ien t à l

ex trémité du tab leau; en arrière un loup et un

couple de cerfs.

Dans le ruisseau des canards et des échassiers,et au-dessus

d’

eux sur un arbre dépoui l lé,un singe

,un hibou et divers

o iseaux mult icolores.

Le second plan est formé par unepelouse , qui s etenddevan t

un groupe d’

arbres élevés. ADAM et EVE son t placés au p iedd

un de ces arbres, vers la dro ite. A gauche deux éléphan ts.

Ce tableau est en tré au Musée après 1 8 17 .

283 Le repos en Egypte.

Cuivre. H . L . Fig .

Dans une forêt aup1edd’

un vieux chêne vers ladro ite, laSain teFami lle se repose. La Ste Vierge, portan t une robe rouge, un

Sign é adroi te en bas

l BRV EGHLL ma

Cab inet-GUILLAUME V. Inven taire de 1 763 n ° 20 , TERWES'I

EN p . 693 .

Le catalogue du Musée at tribuait jusqu’à la Norice de 1 874 cet te pein

ture à KOTTENHAMMER et aBRUEGHEL d’Enfer .

JAN BRUEGHEL a collaboré aux tableaux de H. v . BALEN (n °. 233( 1 1 ) et de P. P. RUBENS n °8. 253 ( 30 0 ) et 2 34

B U RI. F r ied r i c h Bur i.

Né à Hanau en 1 763 . Son premier maître fut son père , qui étai torfèvre et professeur à l’Académie de dessin de Hanau. Il entra ensuite à

l ’atel ier de TISCHBEIN. En 1 780 i l se rendit à Düsseldorf et en 1 782 àRome. Après avoir parcouru l’I talie ,

i l s’

étab l it d’

abord à Dresden , puisà Berl in . I l s

occupait surtout de la pein ture d’histoire et du portrait;

la Reine de Prusse lui commanda p lusieurs tableaux.

272 Cupidon triomphant .

Toi le. H . L. Gr. Nat.

GUP 1DON , sous la fprme d’

un jeune homme, vu de face et

en t ièremen t nu, est debout devan t un trône doré , don t lesappuis son t soutenus par deux sphinx et que garn issen t d

amples

rideaux pourpres. Il t ien t un sceptre de la main dro ite et de

la gauche i l lève son arc et une de ses flèches. Ses ailes son t

de couleur rouge et or.

A sa gauche se t ient l a1gle de JUPITE R ,

tenan t la foudre

dans ses serres,et dans son bec le bout d’

une draperie b leue,qui passe derrière CUPIDON pour retomber par dessus son brasdro it .

Ce tableau a é té offert au Musée par la Reine FRÉDÉRICQUE -LOUISE

51

WILHELM INE , n ée Prin i:esse de Prusse ,femme du Roi GUILLAUME I .

BüR1 avait é té son maître de pein tn re.

CAL IARI. At t r ibué à C ar l o Cal iar i.

Ecole ital ienne (de Ven ise) . Pein tre d’

histoire. N é en 1 572‘

a Ven iseoù i l mourut déj à en 1 596. Fils et élève du fameux Paolo Cagliari (PaoloVeronese) qu

’ i l imitai t sans l’atteindre et de Giacomo Bassano.

311 L’adoration des mages.

To ile. H . L. Fig.

La S“. Vierge est assise à droite sousune to iture en chaume,

établ ie sur un chap iteau ion ique et au p ied d’

une colonnecannelée

, qui fon t part ie d’

un bât imen t en ruine. LaS“. Vierge,

vue de trois quarts à gauche et_pen chée en avan t , est vêtue

d’

une robe rouge et d’

un man teau b leu; l’

en fan t JESUS , qu’

el let ien t t out nu sur ses genoux ,

lève la main pour bénit . Derrièrece groupe on vo it St . JO SE PH et l ’âne.

Devan t la S”. V I E RGE et vers le cen tre du tab leau est age

nouillé un des mages à barbe b lan che ,man teau jaune- avec col

rouge de velours ; son turban est devan t lui sur le sol. Il vien tde remettre à la S“

. Vierge une casset te en or , et i l prendrespectueusemen t le p ied de l’enfan t JESUS pour le baiser.En tre ces deux figures et en arrière l’on vo it le secondroi—mage,

un n ègre drapé dans un man teau rouge et portan t une casset te.

Tout—à- fait au cen tre le troisième roi est debout , tenan t

égalemen t une casset te de la mam gauche et caressan t de la

dro ite un grand chien ; i l porte un bonnet de velours rougesous une couronne d

or, et une robe b leueavec un col d

hermine.

Cet te figure se détache sur une belle porte t riomphale ruinée ,

flanquée de p ilastres corin thiens et orn éede Renommées dans

les tympans.

Dans l ’angle gauche un page vêtu de jaune t ien t un cheval

Cambiaso 52

piaflan t . Au fond un n ègre et tro is serviteurs orien taux, gar

dan t des chameaux .

Collect ion -DE RAINER , n ° 38 du catalogue.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

Photographié par HAN FSTAENGL .

CAMB IAS O.

“ AH H M é à L uca Camb iaso .

Ecole ital ienne. Pein tre d’histoire. N é à Moneglia près de Gênes le 1 8

Octobre 1 527 , mort à Madrid vers 1 585. E lève de son père Giovan n iCamb iaso. A Rome i l é tudia les grands‘

maîtres. Il retourna à Gênes, pourse rendre ensuite à Madrid où i l travai l la ( e. a. à l’Escurial) pour Phil ippe I I .

313 La Sainte Vierge et l’enfant Jésus.

Pan neau en peup lier. H . L. Gr. Nat.

La Ste. Vierge, vue à mi—jambe et de face est assise et t ien t

l ’enfant JESUS nu,debout sur la corn iche du p iédestal d’

une

colonne placée à droite du tab leau. L’

enfan t embrasse sa mèreen en touran t son cou de ses bras. La S”. Vierge porte unerobe rouge et un vo i le b lanc ; un man teau b leu est jeté sur

ses genoux .

Collect ion—DE RAINER , n ° 4 3 du catalogue.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

314 La naissance de la Sainte Vierge.

To ile. H . L. Gr. Nat.

Une jeune femme , assise sur une chaise et se mon tran t de

profil à gauche ,présen te la Ste. Vierge , qui vien t de naître ,

a

une jeune femme agen ouillée en face d’

elle ; cel le- ci plongesa main dans un bassin en cuivre , qui occupe le cen tre du

tab leau. E lle son t toutes deux vêtues de robes verdâtres àmanches b lanches. Au cen tre en arrière on vo it une femme en

53 Cappelle

robe jaunâtre, qui se penche vers l ’enfan t , et une pet ite fille

qui t ien t une aiguiète.

A dro ite dans l ’angle, un page (P) debout et de profil , portan t

un pourpoin t et un haut -de—chausses gris et des bas b lancs ;et une jeune femme hab i llée de rouge , qui se penche vers

l ’enfan t .

A gauche un homme (P) et une dame (P) , vusde trois quarts

à dro ite,son t assis dans des fauteuils.

Au second plan la part ie supérieure du tab leau est occupéeà droite par un lit où se t rouve AN N E avec deux femmesà coré d’

elle et une tro isième vêtued’

un costume à pelerine no ireau chevet . A gauche deux servan tes qui fon t chauffer des langes.

Les person nages, marqués de la lettre P son t des portrai ts. Le cataloguede la Collect ion DE RAINER dit que '

ce son t ceux des membres de la

famille impériale de Gênes” ,pour lesquels ce tableau aurait été pein t.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 avec laCol lec tion -DE RAINER ,n° 44 du catalogue.

CAPPE L L E . l an van de Cappel le.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de marines et de paysages d’hiver.

N é en 1624 ou 1 625 à Amsterdam où il fut en terré le 22 Décembre 1679

Quoique son confrère Gerbrand van den Eeckhout ait dit dansune poésie,dédiée à n otre pein tre , qu

’ il avait appris l’art sans avoir eu de maître ,il

est très probable que Simon de Vlieger et ses oeuvres euren t une grandeinfluen ce sur lui , car on trouva chez lui après son décès des cen tainesde tab leaux , d

é tudes et de dessins de de Vlieger. Il ex erça le mé tierde tein turier , fut riche et eut assez de loisirs pour peindre ses superbesmarines, don t les calmes” formen t les chefs—d’

oeuvre. I l demeuratoujours à Amsterdam. Rembrandt et Eeckhout on t pein t son portrait,.Ses plus belles marines se trouven t en An gleterre et à Berl in (Muséeroyal et Collection—Carstanjen ) . Ses paysages d

’h iver se trouven t e. a. dans

les collections Crews aLondres, Cook aRichmond, Goldschmidt à Pariset Tliieme à Leipsic.

567 (49a) . Village au bord d’un canal , paysage d

’hiver.

To ile. H. L . Fig.

Quatre personnages sur la glace et trois sur laterre. Parmi ces

Carlevarîs 54

dern iers i l y a un caval ier qui s’

approche d’

un pet it pon t ; aumilieu de la to ile quelques arbres élevés, puis une rangée demaisons derrière lesquelles i l y a un clocher.

Sign é en bas au milieu

C A P‘

P E L LE c . ; 6 f 3

Acquis de M . Colnaghi à Londres en 1 893 pour f 1 24 0 .

Selon une inscription sur le revers , ce tab leau a é té vendu le 2 0 Oct.

1 838 en An gleterre comme une oeuvre d’

ISAACR OSTADE et il appartenait

auparavan t à SIR ÏOSHUA REYNOLDS et W ILL IAM HARDMAN.

CARLEVARIS. At t r ibué à L uca Car levar is.

Ecole ital ienne. Pein tre- graveur de'

paysages et d’

architecture. Né àUdine en 1665 , mort à Ven ise en 1 7 34 . En 1 7 0 5 i l publia une série de1 0 0 plan ches à l ’eau—forte, représen tan t des vues ven itiennes.

307 Ruines d’un palais romain .

Toile. H. L . Fig .

Au premier plan un port ique ruiné , don t les voûtes son t

port ées par des colonnes accoup lées de style composite. Sous

cet te voûte l’on vo it à dro ite une fon taine ,don t le bassin est

surmon t é d’

une statue; à gauche un vasemonumen tal . A travers

l ’arcade on découvre à gauche un bât imen t à colonnes toscanes ,don t l

en tablemen t est couronné par une balusuade; au cen tre

et à dro ite les restes d’

un bât imen t c irculaire ,construit dans

le même style et orn é de statues.

Une femme en hab it rouge, portan t une corbeille , vue de

dos et quelques autres an imen t ces ruines.

55. Cereso

Fausse signature sur une p ierreen bas à droite

Ce tableau, qui forme le pendan t du n ° suivan t , a été acquis par leRoi GUILLAUME I , probablemen t du gén éral ROTTIERS. Les cataloguesdu Musée at tribuaien t ces deux toiles à un maî tre in connu. La Noticede 1 874 les donnait à BELLO '

I‘

TO , dit CANALE'

I‘TO , qui n

’en est pas

l’auteur. Cependan t i l n ’est guère sûr , que ce soit CARLEVARIS.

308 Ruines d’un palais romain .

Toile. H . L. Fig.

Au bord d’

un étang des colonnes cannelées de style toscan

son t accouplées pour porter les voûtes d’

un port ique en ruines.

A l ’avan t—plan adroite on vo it les restes d’

une colonnaded

ordre composite,et à gauche un tombeau monumental .

Au fond on dist ingue à travers une arcade ,l ’angle d’

une

colonnade, une pet ite pyramide et une pet ite construct ion àarcades.

Au premier plan à droite deux pêcheurs , plus en arrière tro isautres figurines.

Pendan t du n° précéden t.Même provenance.

CERES O (Zereç o ) . Mat eo Cereso le Jeun e.

Ecole espagnole. Pein tre d’histoire et de portraits. Né à Burgos en

1635, mort à Madrid en 1675. Elève de son père Mateo Cereso le Vieux

BE LLOTT I

DIT

CANALETI

VÉNI T I E N

PE I NTRE

R0 lAL

Cereso 56

et de Juan Carreno de M iranda à Madrid. L’

étude des oeuvres deMuril loet de van Dyck agrandemen t con tribué au développemen t de son talen t.I l demeura à Madrid, mais séjourna pendan t quelque temps à Burgos ,Val ladol id et Valen c ia. Ses tableaux son t très in égaux de valeur ; celui decette galerie est une de ses meilleures productions.

300 Madeleine péniten te.

To ile H . L . Gr. Nat.

La pécheresse est représen tée à mi- corps,de profil à droite ,

penchée devan t un cruc ifix sur lequel elle at tache des regardssuppl ian ts ; devan t elle un l ivre ouvert , un crâne , un rosaire etdes rac ines. De elles boucles b londes retomben t sur ses épaules.

Elle est drapée dans un man teau b leud’

ac ier. De lama… gaucheelle ret ien t une chemise b lanche, qui laisse le sein et le

.bras

drou découverts; la main droi te fait un geste de suppl icat ion .

Au fond un c iel nuageux et à gauche des rochers , qui on tété pein ts d’

abord à dro i te. On en voit encore des repent irs ,ainsi que ceux d’

un cruc ifix p lus penché qu’

actuellemen t .

Sign é adroi te au-dessus du crâne :

57 Champaig n e

Acquis en 1 82 3 par le Roi GUILLAUME I deMadeMADELE INE DUBOURGà Paris.Gravé par LANGE dans le Recuei l STEENGRACHT , n ° 96.

Lithographié en sens con traire par J. J. MESKER dans le Kunstkronqkde 1 872 , tome XIII .Pli Otographié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par VI N KEN BOS

DEWALD.

C H AMPAI G N E . Ph i l ippe de C hampaig n e.

Ecole flamande et fran çaise. Pein tre d’

histo ire et de portraits. N é àBruxelles en 160 2 , mort à Paris le 1 2 Aoû t 167 4 . En 1 62 1 il v isitaParis ,où il étudia sous l

Allemand, après avoir travai llé chez Bouillon , M ichelBordeaux et Jacques Fouquieres. Avec le Poussin i l fut emp loyé parN icolas Duchesne , premier pein tre de la Reine , à des travaux au palaisdu Luxembourg. Après la mort de Duchesne i l dev in t son successeur. On

le considéracomme le premier pein trede portrai tsaParis pendan t sav ie. I l futprofesseur et recteur à l’Académiede pein ture et i l é tait lié étroitemen t avecles religieux de Port-royal , pour lesquels i l peign i t ses meil leurs tab leaux .

La p lupart de ses portrai ts son t reproduits par les meilleurs graveurs deson temps : Edelin ck , Nan teui l , Morin ,

Massar t , PlateMon tagne et autres.Son neveu Jan Bap tiste de Champaigne fut son meilleur é lève.

237 Portrait de Jacobus Govaerts.

I l fut n ommé le 9 Sep t . 1661 Maî tre des Cérémon ies et Notator du

Chap i tre d’Anvers.

To ile. H . L . Gr. Nat .

Le jeune prêtre, vêtu d’

un surpl is,est debout , vu de face

jusqu’

aux genoux ; i l porte les cheveux longs, des moustacheset une barb iche très-

peu fourn ies.

De la main dro ite i l t ien t un bâton pastmal , surmon té d’

une

statuette de la Ste Vierge en argen t .

La main gauche ramen ée sur la poitrine,t ien t un gan t et un

bonnet

A gauche ,sur une table se trouve un livre et sur lat ranche

l ’ inscrip t ion : °M : EPISCOP.

Oieeio

A gauche sur une colonne on lit

Acheté le 5 Août 1 82 3 par le roi GUILLAUME I du Général ROTTIERSpour f 1 50 0 .

Photographié par BRAUN et par HAN FS'

I‘

AENGL .

C I C C I O,voyez S O L I ME N A.

C IGNANI. Car l o Ci g nan i.

Ecole i tal ienne (de Bologne) . Pein tre d’histoire. N é à Bologna le 1 5

Mai 1 628 , mort à Forh le 6 Sep tembre 1 7 19 . Elève de Francesco Alban i.Il devin t ”

le premier Prin cipe dell’ Academia Clemen t ina” fondée en

1 709 à Bologne , où i l vécut presque toute sa v ie après avoir étudié lesgrands mai tres italiens du XVI et XVIIe siècle. I l appart ien t à l’écoleéclect ique de Bologna.

316 La tentation d’Adam et d’Eve.

Toi le. H . L. Gr. Nat.

ADAM, vu de face , et EVE ,

tourn ée de profil à droite ,son t

assis sur . une é lévat ion de terrain ; de son bras gauche EVEen toure les épaules d’

ADAM,tandisque de la main dro ite elle

lui offre le frui t défendu, qu’ i l est sur le po in t d’

accepter.

A gauche le serpen t,roulé autour d

un tron c d’

arbre , t ient

59 Claesz

dans sa gueule une seconde'

pomme. A droi te du coup le, une’

pan thère couchée lèche la t ête d’

un agneau.

Au fond,des arbres et des collines

Ce tableau a été pein t en 1 70 2 pour le cardinal SAN CESAREO , quiremit à l’art iste 50 0 ducats doub les ( 50 0 0 fran cs) .

Ven te du Roi de Pologne, Amsterdam, 2 2 Mai 1 765 , f 1 0 0 0 (sous la

dénominat ion de F. TREVISANO , TERWESTEN p . 420 , n °

Cabinet-GUILLAUME V (TERWESTEN p .

Gravé dans les An nales du Musée Fran çais (VI , 3 1 ) par C. NOR

MAND ; dans le Musée NAPOLEON de FILHOL par BOV I NET ( eau-forte

de DEVILL IERS d’

après ODVAR) ; —dans le Musée Fran çais de DUCHE8NEpar PIERRON d

’après DUBO IS ; dans le Muséede Pein ture et deSculp ture

( IV , 275) par REVEIL ; dans le Recueil STEENGRACHT ( n ° 9 1 ) par

J . BEMME.Photographié par BRAUN.

CLAESZ. Piet er Claesz.

Ecole hollandaise. Pein tre de natures-mor tes. N é à Burgstein furt vers

1 590 , séjournan t à Haarlem déjà avan t 1 61 7 , en terré dans cette v ille le1 Janv ier 1661 . Père et premier maître de Claes Pietersz. Berchem. On

ne connaît pas son maî tre. Heda é tai t p lus jeune que Pieter Claesz , maisFloris van Dij ck peut l’avo ir enseign é. I l travai lla toujours à Haarlem.

Houbraken n ous cite déja les natures-mortes de Pieter Claesz. E lles son t

souven t d’un grand p i ttoresque , et d

un ton fin grisâtre qui fait penseral ’école de Hals. Autrefo is ses tableaux furen t at tribués à Willem Heda,Clara Peeters, Christoffel Pierson ou C. Portenburg . Les tableaux dudern ier temps de Pieter Claesz son t p lus lâchés et peu art istiques. Parmises chefs-d’

oeuvre nous c iterons deux Van iz‘as chez Mr. le Chev . de

Stuers à Paris et Mr. Waller à Baarn , et une nature-morte au musée de

Haarlem. Quelquefois le pein tre Roelof Koets a ajouté des raisins et dufeuil lage aux tableaux de Pieter Claesz.

403 Nature-morte.

Panneau en chêne. H. L .

Sur une table de p ierre on voit une cruche de terre, don t

le bouchon est at taché à l ’anse par une corde, un verrede b ière ,

un réchaud de chaufferet te avec des charbons arden ts , une bot te

d’

allumet tes,un pet it pain ; sur le devan t un

plat avec un

Codde 60

hareng coupé , un couteau, une p ipe sur une'

tabat ièœ ouverteun o ignon

,le tout sur une t ab le de cuisine.

Si gné sur le bord de la tab le à la gauche dumi lieu

Collect ion -VAN HASSELT d’Arnhem.

Acquis à la Ven te-N ÉVILLE D . GOLDSMID , Paris, le 4 Mai 1 876 pour155 frcs. ( n ° 45 du catalogue) .

C O D D E . Piet er C o d de.

Ecole hollandaise. Pein tre de gen re ( corps-de-gardes, musicos) , de

portrai ts et de quelques scènes bibliques et mythologiques. N é en 1 599ou 1 60 0 à Amsterdam , où i l fut en terré le 1 2 Oc tobre 1 678. On croitqu I l vécut toujours à Amsterdam; mais i l subi t l’ influen ce de FransHalset fin it en 1637 son ;ableau d

arquebusiers à Amsterdam que ce dern ieravait laissé inachevé. Les tableaux de Codde au musée appartiennen tà la première et mei l leure époque de son talen t. Wil lem Duyster a été

son élève.

445 Les joueurs de trio-trac.

Panneau octogone en chêne. H . L. Fig.

L’

artiste a pein t ce tableau originairemen t sur un panneau ovale de

en hauteur et en largeur. C’est lui-même qui a agrandi la

composit ion jusqu’à ses dimensions actuelles.

A une tab le couverte d’

un tap is vert d’

olive deux militairesjouen t au t rie—trac . Celui qui est assis à dro ite s

appuie sur

son bras gauche et i l est vê tu d’

un man teau gris-brun ; ilest sur le po in t de jouer. Son partenaire porte une cuirasseavec un hab it de dessous jaune, des manches orange à crevés

Collier 62

A gauche du coup le dansan t on voir ên‘

eore c inq autres

dames et deux messieurs qui causen t . Un .de'

ces dern iers est

masqué . Au premier plan , à gauche, de la vaisselle dans unecuvette et à côté . Con tre laparo i du fond i l y a un lit avecdes rideaux b leus. A dro ite une fen étre; une ten ture de cuirdoré 'à hauteur d’homme.

Sign é sur un des cah iers de musique à dro ite

Acheté à Paris le 1 8 Mars 1 876 à la ven te-SCHARFF , pour 2 0 0 0 frcs.

(n ° 3 du catalogue) .Ph0 10 graphié par HAN FSTAENGL .

Uu tableau tout - à-fai t sembable se trouve dans la collec t ion -SPENCER àAl thorp , gravé comme une oeuvre de POELEN BURG dans le l ivre AedesAl tkorpz

anae, 1 822 par J. MITAN. Quan t ité de détails de n otre tab leaus’

y retrouven t.

C O L L I E R. E d uar d C o l l i er (C o l y er) .

Ecole hol landaise. Pein tre de gen re et surtout de natures-mortes, rare

men t de portrai ts. N é à Breda et mort probablemen t à Leyde ou à Haarlem avan t 1 70 2 . Dates connues sur ses tableaux de 1662 jusqu

’à 1694 .

I l est c ité sur une liste de pein tres de Haarlem, mais i l vécut surtoutà Leyde, où i l est men t ionn é en tre 1670 et 1 686.

402 Nature-morte.

Panneau en chêne. H . L .

Un in - fol io ouvert , sous lequel i l y a des feuillesdétachées;sur la feui lle supérieure un dessin au crayon rouge et no ire;deux flûtes, une mandol ine, un sab l ier

,un globe

, des livres

63 Cooghen

et des rouleaux de pap ier ; le tout sur une table avec un tap isrouge sale. Dans le fond sombre on a pein t de nos jours unp ilastre.

Marqué à droi te d’

un monogramme diflicile à lire

E t sur le dessin au crayon rouge

Collect ions-VAN DER HAGEN et MUYSER ala Haye.

Acheté à la ven te-NEVILLE D . GOLDSMI D , le 4 Mai 1 876 à Paris pour3 1 50 francs comme une oeuvre de Gerard Dou ( n ° 30 du catalogue) .Quo ique ce tableau ait la plus grande ressemb lan ce avec les oeuvres

authen tiques de COLL IER (p. e. avec un Van itas, signée et datée de 1684

chez Messrs. F. Muller Cie à Amsterdam) , i l faut n orei que le monogramme J. V. M . sur le dessin pourrait bien ê tre une marque d’

artiste,parcequ

’elle se trouve aussi sur un tableau analogueauchâteaudeFredens

borg en Danemark.

Sur norre tableau on peut admettre , que COLL IER aurait Qopié un dessind

’un maître J. V. M. ; mais aFredensborg la marque se trouve sur un

sablier dans le coin gauche en haut.

COOGHEN. L een d er t van der Coog hen.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur d’

hisroire. Né en 161 1 à Haarlem Où

i l fut en terré le 2 2 Févr ier 1 68 1 . Malgré l ’âge avan cé at tein t par cet

Coques 64

artiste, ses tableaux son t extrêmemen t rare‘

s, Van der C0 0 ghen n’

ex erçan t

l’ar t que comme, amareur. I l fut élève de Jacob Jordaens à Anvers; maisi l vécut toujours à Haarlem, Où i l en tra en 1652 dan s la gilde de St LuC .

Ses dessins au crayon son t très recherchés.

81 L’incrédulité de St. Thomas.

TOile H. L . Gr. Nat.

A dro ite Se t ien t leChrist, vu jusqu

aux genoux , le torse nu,

le reste du corps couvert d’

une chemise b lanche,lamain dro ite

levée, la main gauche baissée ; derrière ltti à dro ite un jeunedisciple couvert d’

un man teau rouge. Il regarde St Thomas qui ,

vêtu d’

un costume foncé jauneet d’

un vert grisâtre, _

tourné àdro ite et vu de profil met l’ index de la main gauche dans lab lessure du Christ . Derrière St . Thomas on voir tro is disc iplesp lus âg és don t le premier est vêtu d’

un man teau d’

un rougesale. Fond sombre.

Signé

Acheté en 1 876 aM . Geo. A. Burn de Londres pour 20 0 L . Sr.

C O Q U E S. G o n z ales C o ques (G o n z al o Co c kx ) .

Ecole flamande. Pein tre de portraits et de tab leaux de gen re. I l naqui tà Anvers en 1 61 8 et mourut dans cet te v ille le 1 8 Avri l 1684 . En

1 626— 2 7 i l en tra dans l ’atelier de Pieter Brueghel le. Jeune ,en sui te i l

fut l’élève de Dav idRyckaert I I , qui fut p lus tardson beau-père. En 164 1

seulemen t il fut reçu membre de la gilde de St Luc aAnvers. En 1664 on

le n omma doyen de cette gilde. I l travailla“ pour les Prin ces d’

Orange ,

le roi Charles I d’An gleterr‘

e, d’Elecreur de Brandebo urg , l

Archiduc

Leopold, Don Juan d’

Autriche, le Comte de Mon terey et d’

.aurres Cor

nel is van den Bosch et Leonard Fran çois Verdussen furen t ses élèves. On

65 Coques

le surnomma le petit van Dyck à cause de l élégan ce’

et la perfect ionde ses portraits.

Au château de Honselaersdg ck ,main tenan t disparu, se trouvaien t au

siècle dern ier une sériededix composit ionsde l ’histoired’Amour et Psyché ,

avec des figures de grandeur naturel le. E lle avait é té commandée au

pein tre par le Stadhouder Frédéric Hen ri

238 Intérieur d’une galerie de tableaux .

Toile. H. L . Fig.

D ivers artistes de l’école d’Anvers se son t con certés pour peindre cette

vue in térieure d’une galerie de tab leaux , où l

on voit réun is des Spé

cimenS du gen re dans lequel chacun d’

eux excellait . Presque tous on t

sign é leurs oeuvres, qui son t disposées symétriquemen t dans une vaste

salle, bâtie dans le style de la Renaissan ce et richemen t orn ée de

sculptures.

Le fond du tab leau est occupé par un grand mur , divisé en

compart iments par quatre colonnes en marbre rouge, portan tun en tab lemen t

,au dessus duquel règne une balustrade. Au

cen tre, une porte c in trée s

ouvre sur un corridor , conduisan t àune salle ornée d

une haute chemin ée.

Quelques personnages an imen t la grande salle; une dame en

robe jaune et en man teau b leu est assise derrière une tab lecouverted

un drap rouge; agauche, à côté d’

elle, se t ien t deboutun homme

, qui passe pour êtreCoc x lui-même, portan t une robejaune et un man teau bleu doub lé d’

hermine,don t deux pages

soulèven t la queue. Il a lamain posée sur un buste qui est placésur la tab le avec des réduct ions de statues an t iques (l

Ariane

couchée ,le Gladiateur combat tan t) , quelques bustes, un pet it

portrait , une g ravure, une’

mon tre et une casset te. A‘

gauchesur le sol un globe terrestre.

Les figures et les accessoires son t de COQUES,l’arch itecture aé té pein te

par WILHELM SCHUBERT VON EHRENBERG,n é en Al lemagne vers 1 637

mort à Anvers vers 1676. Il fut admis dans la gilde de St Luc en 1 663 .

Les tab leaux ornan t la galer1e son t

Pour plus de dé tails voyez v . d. Branden , An tw. Schildersch. p . 968.

Coques 66

Sur le rol à gauche

DUIJTS. (Jo han n es de)

Ce pein tre de sujets h istoriques, religieux et my thologiques, naqui t àAnvers le 28 Janv ier 1 629 et mourut dans la même v i l le en 1 676. E lèvede Frans Den ijs en 164 2 .

238— 1 . Scène mytho logique.

H. L. Fig .

Un homme chauve abarbe courte , vêtu de bleu,tenan t un

bâton à la main et caché derrière un arbre, vers la gauche du

tab leau,ép ie trois n ymphes endorm1es sous le feuillage. Elles

son t couchées toutes nues sur leurs vêtemen ts de couleur jaune,

b leue et rouge.

P E E TE RS Ua® .

N é à Anvers le 24 Avri l 1624 , mort en tre 1676 et 1 680 . Fils de Corn elis et de Catherine van Eelen . I l étudia dans l’atel ier de ses frèresGi l lis et Bonaven ture , et fut reçu fran c-maî tre de St—LUC en 164 5. I l apein t des combats sur mer , des vues de rivières et des v i lles d’

Orien t et

de Barbarie.

Marine.

H . L.

Un détroit aux vagues agitées,

resserré en tre des rochersé levés , qui occupen t le premier plan à dro ite ,

et des falaiseset des mon tagnes

, qui formen t le fond‘

a gauche. Au cen tre un

nav ire ,s

engagean t dans le détro it . Sur le premier plan adro itedeux hommes.

Marqué

Coques 68

La date 1 70 6 , indique que la pein ture de VÉNUS et ADON IS a été

aj outée après coup au tab leau, qui porte ail leurs la date de 167 1 .

Con tre la muraille du fond,agauche de la première colonne

238— 5. Fragment d’une marine.

—6. Frament d ’une bataille de C&V8 ICJ‘IC romaine.9

H. L .

H E C K E (Jo h an van den) ?

N é en 1620 à Quaremonde dans les env irons d’Audénaerde , mort le 2 2

Août 1 684 à Anvers. Pein tre de gen re , de fleurs et fruits, d’

an imaux et depaysages. En 1637 i l fut reçu comme é lève chez Abraham Hack à An verset en 164 2 comme franc-maître de la gilde de St. Luc . I l v isita l’I talie.

238— 7 . Fragment de paysage.

Fragment de paysage.

Sur le ple'

a’erlal de la première colonne à gauche

B REDAEL (Piet er van) .

Né à Anvers en Juil let 1629 , mort en 1 7 19. E lève de David RuckaertIII en 1 64 0 . Il v isita l’Espagne en tre 1644 et 1648 et fut admis dans “

la

gilde de St. Luc en 165 1 . I l fut chef d’une n ombreuse famille de pein tres.

Paysage.

H . L. Fig.

Le paysage est an imé par un berger et par une bergère

occupée à traire une chèvre. A l ’avant plan adro ite un chien ,

au fond a gauche une tour ronde fort ifiée.

Marqué

69 Coques

En tre la première et la seconde colonne

IJKENS (Pet er) .

Baptisté à Anvers le 30 Janvier 1648 , mort à Anvers peu après Juil let1695. I l é tai t fils et élève de Jan IJkens, pein tre-sculpteur ; en 1673 il

fut admis comme fran c-maître dan s la con frérie de St . Luc.

238— 10. Le centurion -

se jetant aux piedsdu Christ .

H . L. Fig. Légèremen t c in tré .

A dro ite le Christ , debout en robe rouge et man teau bleu :derrière lui deux apôtres

,St Pierre en robe b leue et man teau

jaune; St . Jean en robe brune et man teau rouge. Au cen tre le

cen turion en armure ,le genou gauche en terre, le bâton de

commandemen t dans la main dro ite. Un page t ien t la queuede son manteau gris doublé d

hermine; un autre porte son

casque. Derrière lui les guerriersde sa suite. Au fond, très- loinla S’ Vierge

,une femme et un enfan t . La scène se passe dans

la cour d’

un grand palais,bât i dans le style de la Renaissance.

QUELL INUS (E rasmus) le jeune.

N é à An vers le 1 9 Novembre 160 7 , mort le 7 Novembre 1678. Il étai tfils du sculpteur Erasme Quellin le vieux . Il avait abandon né les bel leslettres afin de se l ivrer à la pein ture chez P. P. Rubens. En 1 630 il futreçu fran c-maître de la gilde de St. Luc à Anvers. Il a pein t des sujetshistoriques, des portraits et des paysages et i l a gravé à l’eau-forte. I l a

collaboré avec les pein tres de fleurs D . Seghers et J. Ph. v . Thielen ( sonbeau-frère) .

— l 'l . La Terre (allégorie) .

H. L . La tête Cartouche arrondi aux extrémités.

La Terre sous les traits d’

une jeune femme, est couchée toutenue con tre une l ionne; elle porte une couronne murale sur la

D ’après le catalogue de la ven te J . de Wit et l

’inven taireduCabinet

Gui llaume V. La pein ture n’

est pas sign ée.

Coques 7 0

t ête et une draperie“

b leue; de la main gauche elle caresse un

l ion et de la dro ite elle t ien t une corne d’

abondance.

Des deux cô tés de ce cartouche est pein te une frise, orn ée

de bas- rel iefs représen tan t des arabesques avec des Cen taures

en levan t des N ymphes.

GOUBAU (An t o i n e) .

Bapt isé à An vers le 27 Mai 1616 mort à Anvers le 1 1 Mars 1 698.

Il en tra en 1629 à l’atelier de Jean de Farius et fut reçu fran c-maî treen 1636. Il peignait des tableaux de genre, des marchés , des scènes bibliques etc. Il v isita l ’I talie et fut e. a. le maî tre de N icolas de Largillièreet de J . F. van B loemen .

238— 12. Paysage italien .

H. L. Fig.

Un paysan,jouan t de la guitare,

est assis sur un âne, qui

se désalt ère à une fon taine située près d’

un aqueduc en ruines.A cô té se vo ien t une femme et un berger avec son chien ,

une chèvre et deux breb is.

Sign é

H, C 0 CÿaäB I S E T (C arel Emman uel) .

Né à Mal ines le 26 Décembre 1633 ; mort aBréda après 169 1 . I l étaitl ’é lève de son père Joris Biset et travai lla pendan t quelque temps à Pariset à Bruxel les. Revenu à An vers, i l fut reçu fran c-maître en 1661 . Son

fi ls Jean -Bapt iste a pein t égalemen t.

— 13 . Asoalaphe métamorphosé en hibou.

H . L . Fig .

PRO SE RP I N E por an t un e couronne et complè tement nue ,

Coques 72

1 650 . Jusqu’

en 1 668 i l demeura à Anvers; après i l s’

é tab l i t à Paris où iltravaillait aux Gobelins.

238— 16. Chasse au sanglier.

H . L .

Une meute de six chiens poursuit un sanglier, qui se mon tre

de profi l à gauche.

Un port de mer

par un château- tort ;des chameaux .

K E S S E L (Jo han van) ?

18. Divers papillons et autres insectes.

H . L.

Sur le pléa’erlal de la seconde colonne

Marine.

H . L .

Au cen tre un navire , lan cé par la tempête con tre des rochers.

du deryas de la por te

B OE IJERMANS (Theodoo r) .

N é à Anvers le 1 0 N ovembre 1 620 , mort dans la même vil lepeuaprèsl e

24 Janv ier 1 678. Il é tudia les tab leaux de van D ij ck ; mais on ignorequi fut son maî tre. I l ne fut reçu fran c-maître dans la corporation de St.Luc que le 1 7 Mai 1 654 .

Paysage.

H . L..

levan t in ; au fond des falaises couronn ées

aupremier plan des marchands déchargean t

7 3 Coques

238— 20. Le jugement de Pâris.

H . L . Fig.

Les t ro is déesses debout et toutes nues occupen t le cen tre

et la gauche du tableau. Au mi l ieu VEN U S de face ,tenan t

une draperie blanche,et accompagn ée de CUPIDON ; agauche

M I N E RVE vue de profil et soulevan t une draperie rouge; àcô té ses armes son t déposés à terre : à dro ite JUN ON de profi lperdu

, déroulan t une écharpe violet te et accompagn ée de son

paon . A droite du groupe PâRI S est assis , à demi vêtu de

jaune; près de lui se voit MERCURE ,hab i llé de rouge.

Le catalogue de la ven te JACQUES DE WITT at tribue cette pein tureà JACOB JORDAENS.

Sur le piédestal de la l rolrlême colonne

H E C K E (Jo han van ou van den) .

Paysage.

H . L . Fig.

Un t roupeau composé de boeufs et de breb is, avec un bergeret une bergère passan t un gué .

Sign é

J .V . HECKE

En tre la troisième et la quatrième colonne

COS S IERS Ua® .

Bap tisé à Anvers le 1 5 Juillet 1 60 0 , mort dans la même vi lle le 4Juillet 167 1 . Fils d’An ton i Cossiers, pein tre à la dé trempe. Il fut é lèvede son père et de Cornelis de Vos et fut admis en 162 8 dans la Corporat ion de St . Luc.

Triomphe de Bacchus.

H. L. Fig. Légèremen t c in tré.

Plusieurs Satyres porten t Bacchus sur leurs épaules; i l estprécédé d’

un pan tèœ ,de tro is Ménades et d

un satyr dansan tà peu près nus.

Coques 74

Ce tab leau, pein t par l’

art iste dans l’ann ée même de sa mort et alorsqu

’i l avai t 70 ans, est à peine achevé et dénote une main tremb lan te et

mal assurée.

BOE ll ERMAN S (Theodoo r) .

238— 28 . L’eau (allégorie) .

H. L. La tê te.

Un D ieu fluvial , couché . Au fond un fleuve au delà duquelune v ille.

Marqué

Pendan t du n ° 2 38 I I .

Les quatre saisons.

H . L. L’homme

A dro ite une jeune femme assise, représen tan t le Prin temps;elle est vê tue d’

une tun ique b lanche , qui laisse les seins et les

bras à découvert , et qui est serrée autour de la taille par uneécharpe b leue; elle t ien t un bouquet sur les genoux ; un pet itamour la couron ne de fleurs. A cô t é d’

elle l’E té sous les traitsd

une femme assise drapée de rouge,le torse nu et tenan t une

corne d’

abondance. Devan t elles l’Automne sous la figure d’

un

homme debout, drapé de jaune ,

le torse et les jambes nus ,

tenan t une corbei lle rempl ie de frui ts. Au fond l’

Hiver : une

pet ite figure assise se chauffan t à un réchaud.

Ûey Û/”l î?anafi

76

Paysage.

H . L.

En trée de fôret à droite une saule creuse.

smemuc x x (Pet er) .N é le 30 Août 1635 à An vers, i l fi t le voyage d’

I talie en 1660 et étai tde retour en 1666. I l mourut en Août 1 7 1 1 à An vers.

Foire de village.

H. L .

Foule de paysans rassemblés devan t un théâtrede funambules.

Sign ée spiRimc x x

Sur le piédestal de la quatrième'

colonne

H E C K E (Jo h an van ou van den) .

Le bain .

H. L. Fig.Deux hommes nus sorten t de l’eau; deux autres se baigneur;

au fond deux chevaux s’

abreuvan t .

SignéV HECKE

À droite de la quatr ième colon ne

32. Fragment d’un paysage.

Vue sur des ruines.

Dany le corr idor au-derrar de la por te

BOEIJERMANS (Theodoor) .

Léda.

H . L. La tê te

LÉ DA toute nue, vue de t ro is quarts à dro ite, est assise

Coques

une draperie violette, que recouvre'

un drap b lan c . Elle caresse

1e cygne ,en s

appuyan t sur ,le coude dro it et en relevan t la

jambe droite.

Dan r la mlle du fond au-derrur de la cheminée

238— 34 . Néro recueillie par les Néréides.

H. L .

Un groupe de huit N éréides accompagn ées d’

amours et

dauphins recueillen t HER 0 ; toutes ces figures son t nues.

A dro i te au fond HÉR O se précip itan t dans la mer.

À gauche de la chemin ée

corneD’APRÈS LEmum.

85. Portrait de Charles V en armure.

(Buste)Cop ie du tab leau au Musée du Prado à Madrid,

représen

tan t l’

Empereur ala bataille de Müli lberg .

— 36. Portraits d’un prince et d’une princesse.

(A mi- corps) .

H . L .

Celle- ci t ien t une sphère et un compas,le prin ce est vêtu

d’

hermine et orn é d’

une chaîne, probab lemen t celleduToison d’

or.

come onenÈs VELAZQUEZ .

37 . Portrait de Philippe IV. roi d’E3pagne,

Orné du To ison d’

or et hab il lé en no ir con tre

une draperie rouge.

Corneourm‘

ss ANT. VAN ouex .

Portraits de deux jeunes gens.

Corn elisz 78

 droite de la cheminée

238— 39 . Portrait de Phlilppe I I,roi d

’Espagne.

Buste en hab i t n oir con tre un fond sombre.

H . L .

Portrait d’

un prince.

(A mi- corps.)

Portrait d’un cardinal ,

Hab illé tout en rouge.

—42. Portrait d’un homme en armure, coiffé

de longs cheveux .

Ce tableau a été acquis pour le Prin ce d’

Oran ge ala Ven te-;JACOMODE WIT , Anvers le 1 5 Mai 1 74 1 , f 30 0 , Car. n ° 4 0 . (Hoet II p .

Châ teau du Loo. In v. de 1763 , n ° 60 .

Cabinet—GU ILLAUME V.

Ce tableau a é té pein t par COQUES et ses con frères pour l’avocat VANBAVEGOM , comme récompense des serv ices qu’ i l avai t rendus à la Confrérie de St . Luc dans son procès con tre le Sermen t de l’Arbalère

COQUES a souven t ex écuté des cabinets de tableaux en col laborat ion avecd

autres art istes , témoin une pein ture exposée à Brux el les en 1 873 sous

le n ° 1 59 et appartenan t alors à Mme laComtesseAMÉDÉE DE BEAUFORT ,

n ée Comtesse DE ROOSE DE BAISY.

Phorographié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Décrit par SM ITH , Cat . Rais, IX p . 582 , n ° 1 .

CORNELISZ. Co r n el is Co rn el isz. van H aar lem.

Ecole hollandaise. Pein tre d’histoire et de portraits. Né à Haarlem en

1 562 , mort dans cet te v ille le 1 1 Novembre 1638. E lève de Pieter

Voyez un article de M . ALFRED MICHIELS dans la Gazet te desBeaux-Ar ts de 1 869 et VAN DEN BRANDEN , An twerpscheSchildersch. p. 972 .

Corn elisz 80

Au tro isième p lan sur le seuil de l ’arc de t riomphe, n

'

ubourreauest debout , tenan t à bras tendu un

enfan t par le p ied, un

autre renverse une femme,tandis qu

à droi te on voir plusieurscaval iers présidan t au massacre. A travers la porte on aperço i tau loin un bâ timen t ‘

a coupole ; au devan t duquel une foulede personnes son t rassemb lées; parmi celles- ci des prê tresSigné adro i te en bas

E t daté sur une p ierre vers le gauche

Les bourguemestres de Haarlem payèren t en 1 59 1 pour ce tableau, ( ou

pour le tableau du même Suj et pein t en 1 590 et conservé au Musée del’

E tat à Amsterdam) , ai nsi que pour la représen tat ion du Mirac le deHaarlem ( conservée au Musée de cet te v i lle) , une somme de six cen t

livres. Notre tableau qui prov ien t d’

un échan ge avec Amsterdam en 1 825et qui fut taxé à cet te occasion H. 80 0 ,

a lon gtemps orn é le Prinsen hof

8 1 Corn elisz

à Haarlem. Voyez p . e. V. MANDER , édit ion de 1 60 4 p. 293 et Z. C . v .

UFFEN BACH ,Merkwurdig e Reisen III p . 530 . On y avait ajouté lesdeux

volets de l’autel de la Gilde des Drap iers dans l’Eglise de Sr. Bavon aHaarleu ,

pein ts par MAERTEN JACOBSZ VAN HEEMSRERR qui se trouven t

dans la galerie sous les n°8 5 1 et 52 . Le tout se trouvai t au châ teau duLoo en 1 763 comme n ° 14 5 de l’ inven taire.

Gravé par A. L. ZEELANDER dans le Recuei l-STEENGRACHT n ° 89 .

23 Le mariage de Pelée et de Thétis.

Toi le H . L . Gr. Nat.

Au mil ieu d’

un paysage mon tueux les convives au nombrede 2 3 son t assis à une longue tab le placée aumi lieusesarbres ,et son t servis par 1 2 personnes. Au-dessus de leurs t êtes est

renduun baldaquin rouge, jonché des fleurs quejet ten t desamoursau nombre de douze. Jup iter assis en t ête de la tab le à dro itet ien t a la main la pomme dest inée à la plus belle déesse et

Eris qui v ien t de jeter cet te pomme s’

envole à gauche. Près dela table à gauche une femme joue du violon ; aumil ieuuneautrefemme accompagn ée de l’Amour s

avance vers le premier planoccupé par différen ts groupes de personnes presque toutes nues.

A dro ite du cen tre est assis un couple vu de face; l’homme

t ien t une coupe dans la main gauche et en lace du bras gaucheles épaules de sa compagne. A côté d

eux et devan t eux six

jeunes femmes accompagn ées de Mercure chan ten t et fon t de

la musique. Une sept ième, tout afait à dro ite et vue de face ,

é tend sa main vers la coupe qu’

un homme debout est en t rainde rempl ir. Derrière ce groupe on vo it les t êtes d’

un coupleamoureux et d

une n égresse, vê tue d

un mann teau vert dans

lequel est t issu le mot HPAEE IZ‘

.

Sur la part ie gauche_du premier plan Vulcain vudedosat t ire

surtout l ’at ten t ion . Il bo it dans une‘

cruche de t erre rouge ,

son marteau se trouve derrière lui. A gauche on vo i t un satyre

qui caresse une femme renversée sur le dos. Derrière lui‘

se

trouven t encore deux couples et un peu plus au fond un

quatrième couple. Des fruits, des instrumen ts de musique, descoupes et des livres son t dispersés sur l ’avan t - plan . A dro ite

,

au fond, on vo it au delà d’

une rivière des brebis‘

qui paissen t .

Sur le sommet d’

une colline est représen té le jugemen t dePât is.

6

Corn elisz 82

Cè‘

tableau, j tiré du dépô t en 1 875 , prov ien t probab lemen t d’

un des

palais des Stadhouders et auparavan t'

duPrinsénhof ä Haarlem (V. MANDER ,édit . de 160 4 fol. pour lequel i l a été pein t en 1 593 .

Au i ye siècle i l était si cé lèbre à cause de la correct ion de son dessinque certain amateur aurait offert 60 0 florins pour le p ied de VULCAIN .

(JAN Vos, Poésies, édit . de 1662 , p .

CORNELISZ. Jac ob'

Cor n el is z. van Oostsan en ,

se nommant aussi Jac o bus Ams tel odamen s is.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur d’h istoire er‘

de por traits. N é vers 1 480à Oostsanen , mort après 1 533 à Amsterdam, où il peignait déjà vers 1 51 0 .

Il fut un graveur sur bois hab i le loué par van Mander. Pendan t que Lucasvan Leyden travaillai t à Leyde, Jacob Cornelisz. van Oostsanen forma

une éco le à Amsterdam, don t sortiren t e. a. son fils D irck Jacobsz . ,

qui fut un excel len t por trai t iste, et le fameux Jan van Score]. Ses tableauxOn t

_é té décrits par le Dr. L . Scheibler dans le Jahrbuch der K. Prena

sischen Kunstcammlung en II I , p . 19— 26. Le Cab inet d’

estampes d’

Am

sterdampossède le p lus bel oeuvre gravé de cet artiste remarquable.

Salomé , fille d’Hérodiade.

Panneau en chêne H . L. Tê te.

Derrière une balustrade , don t on ne vo it que la rampe ,et

sous unearcade,Salomé

,la fille d’

Hérodiade , vue à mi—corpset de face, est debout portan t des deux mains la t ête de St .

Jean -Bapt iste "

sur un p lat en étain , qu’

elle appuie con tre sa

po itrine. L a t ête du Sain t est représen té en raccourci du cô tédu cou. Salomé porte sur ses cheveux b londs- roux et relevésune co iffe en velours rouge, bordée de galon d

or et garn iesur le sommet de la t ête d’

un bourrelet composé de bandes dediverses couleurs, recouvertes d

une crépine en or et semées

de p ierres précieuses; sur la co iffe son t fixés des camées enca

drés d’

or. Lar obe rouge décolletée carrémen t,laisse vo ir une

chemise finemen t brodée et de larges man ches b lanches tecou

vran t les manches vertes et collan tes d’

une robe de dessous ;

cein ture verte.

A t ravers l ’arcade, bât ie dans le style de laRenaissance, on

83 Corn elisz

aperço it un paysage : une rivière b ordée d’

arbres; à dro ite deuxfermes couvertes de chaume , sans autres fen êtres que de trèspet ites ouvertures placées à une grande hauteur au dessus du

sol ; l’

une de ces maisons est flanquée d’

une grosse tour ronde.

Sign é sur une banderolle p lacée au dessus du paysage

Ce tab leau a été diminué à la partie supérieure.

En 1 775 i l a passé du château d’

Oranjestein dans le Cab inet-GUILLAUMEV. Il a é té successivemen t attribué à l’école de RAPHAEL ( TIMOTHEODELLE VITE à A. DURER , à Q

. METSYS , à LUCAS VAN LEIDEN et àWALTER VAN ASSEN !NAGLER (Monog rammisten IV p . 9) c iteune tê tede St. Jean -Bapt iste

,

sur un p lat d’argen t” avec le même monogramme et la même date ,

signalée en 1 835 chez un amateur à WeilburgGravé par J . J. LANGE dans le Recuei l-STEENGRACHT , n ° 1 ; et

en sens con traire sans le mon ogramme par C. NORMAND dans les Annalesdu Musée de LANDON , Tome XV.

P110 10 graphié par BRAUN et par HANFSTAE NGL .

Héliogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Attribué à Jacob Cornelisz van Oostsanen.

433 Tryptique.

Compartimen t du milieu: Salomon ag enouil lé devan t les idoles.

Vo let de gauche Visite de la Rein e de Saba.

Volet de droite L’

appar it ion de Jéhovah et Salomon .

Panneau en chêne, chan tourné en haut ; H. 1 .0 75 , 1argeur ducompart imen tdu mil ieu largeur des volets Fig.

Compar timen t du milieu. Au mi l ieu d’

un édifice styleRenaissanc e richemen t orn é de colon nes et de sculptures, Salomon es

agenoui llé devan t une statued’

idole fémin ine en m étal qui t ien tde la main dro iteun sceptre et de lamain gaucheUn bassin avec du

Corn elisz

feu; elle est posée sur un p iédestal orn é d’

amours sculptés en

marbre. Le roi eSt en grand apparat , vêtu d’

un hab it debrocartavec de longues manches b leues , d

’un man teau rouge doub lé

d’

hermine, d

un large collet de fourrure , d’

une écharpe jauneet d

un bonnet t issu d’

or ; son bonnet carré et son sceptreson t devan t lui sur les marches du p iédestal . A sa droite se

t ien t unede ses femmespaiënnes vêtued’

un costume jaune décolleté avec de longues man ches pendan tes jaune- foncé et une co iffure saillan t des deux côt és en forme de cornes. Sa to i let teains

que celle du roi est richemen t garn ie d’

or et de p ierreries.

Derrière le couple royal,à dro ite sur le tab leau,

son t tro ishommes en costumes mult icolores qui causen t vivemen t , ainsi

qu’

un groupe de dix personnes p lus au fond. Parmi eux on

dist ingue deux soldats armés de lances. A gauche on vo it delo in six viei llards probab lemen t des prêtres. Derrière eux les

palais de Jérusalem.

Volet de gauche. Salomon, Vu de face ,

assis sur son trônedans le même costume que sur le compart imen t du mi lieu,

reço it l ’hommage de la reine de Saba qui agenouillée lui offreune coupe d

or. Son costume et sa co iffure son t,richemen t

t issus d’

or. Derrière elle s’

approchen t trois femmes de sa suiteportan t aussi de la vaisselle d’

or. A la dro ite duroi se trouven tun v ieillard et un jeune homme , devan t son trône est couchéun

'

pet it chien qui dort . L’

architecture est du même style quecelle du compart imen t du mil ieu. Par les ouvertures on vo it àgauche un paysage mon tagneux avec une caravanede chameauxet à dro ite des édifices.

Volet de droi te. Salomon agenouillé en grand apparat dans

un paysage mon tagneux ,son bonnet carré et son sceptre â côté

de lui et un chien blancç

devan t lui , lève les yeux et regardel ’apparit ion ”

de Jéhovah qui se mon tre au mi lieu des nuages ,dans une lueur jaune, avec une barbe et -des cheveux longset couvert à mo it ié d

un man teau rouge. Salomon est aecom

pagné de deux hommes don t l ’aîn é est en cuirasse,la t éte

couverte d’

un casque surmon t é d’

un panache en éven tai l dep lumes rouges et blanches. Derrière eux est une troupede soldatsavec des chevaux et des chameaux .

86

Les armes son t portées par des anges volants, l’

un en costume

b leu- vert , l’

autre en costume jaune brun . Fond rouge ,en bas

une balustrade grise.

Légué par Jhr. Mr . J. de W1TTE VAN GITTERS aLa Haye en 1 876 àl’

E tat.

Placé dans le musée en 1 877 .

Ce tableau at tribué jusque main tenan t dans les catalogues à JACOB CORN EL ISZ VAN OOSTSAN EN est d

une autre main . I l a é té probab lemen t pein tdans les prov in ces méridionales par un artiste du style de HERRI BLES( voyez Scheibler p .

Phorographié par VINKEN BOS DEWALD .

CORTONA, vwa B ERRETTINL

C O S I MO,voyez P I E RO .

C RO I X . Piet er F reder i k de la C r o i x .

Ecole hollandaise. Pein tre de portrai ts. N é en Fran ce en 1 709 , mor t àla Haye au commen cemen t de Décembre 1 782 . Ce pein tre étai t sourd

muet et se forma sans maî tre en cop ian t les tableaux de bons artistes. I leut l’honneur de faire les por trai ts du Prin ce-Stadhouder Guillaume V et

de sa soeur Carol ine. En 1 755 i l fut inscr it sur les registres de la con

frérie des pein tres de la Haye. J. Houbraken , R. Vin keles, P . Tanjé e. a.

on t gravé ses portraits, qui son t exécutés au pastel.

539 (64a) . Portrait du vice-amiral J. A. Zoutman.

(N é le 1 0 Mai 1 7 14 près de Gouda, mort le 7 Mai 1793 ala Haye;i l commen ça sa carrière navale chez l ’Admirauté d’

Amsterdam à l’âge de1 3 ans et se gagna surtout des lauriers comme con tre-amiral et comman

deur de la florre hollandaise dans la batail leduDoggersbank le 8 Août 1 78 1con tre les An glais.)

Pastel sur pap ier. H . L . Hauteur de la tê te:

L’

amiral est représen té jusqu’

aux genoux debout devan tune balustrade. Il est vêtu de son un iforme de vice- amiral se

87 Cuylen borch

composan t , d’

un hab it b leu, d’

un gilet et d’

un pan talon rougesrichemen t galonn és d’

or , et i l porte suspendu à une chaîne lemédai llon d’

or reçu après la bataille de Doggersbank . La maindro ite est appuyée sur la hanche, la main gauche est passéedans le gilet . Son chapeau est derrière l i l i à gauche au p iedd

une colonne. Au lo in tain à dro ite tro is vaisseaux de guerredon t le

‘ premier a arboré la flamme et le pavillon nat ionaux .

Signé en haut à droi te

( e n"

/ ŸÆ/Donn é par M . le Jhr. Mr. V. DE STUERS 1 887 .

Relégué parmi les in connus jusqu’

en 1 893.

Un autre portrait de ZOUTMAN par DE LA CRO IX se trouve à l’Ecolemaritime (Kweekschool voor zeevaart) à Amsterdam.

CUYLENBORCH. Ab raham van Cuy len bo r c h.

Ecole hollandaise. Pein tre de paysages, surtout de grottes , ornées de

figurines dans le gen re de Poelen burgh . N é’

a. U trech t dans le commen ce

men t du 1 7& siècle , en terré

dans cet te v ille le 2 2 N ovembre 1658

Probablemen t élève à U trecht de Poelenburgh , qu’i l imita si bien que-

ses

tableaux son t souven t confondus avec ceux de son célèbre modèle.

Depuis 1639 i l fut membre de ' la gilde de St . Luc à Utrech t . Oeuvresdatées dès 1640 (Schleissheim) . Charles de Hooch , Pieter van Hattich et

Rombout van Troyen on t imité ses grottes.

24 D iane et ses compagnes.

Panneau en chêne. H . L. Fig.

Dans une grot te très élevée D iane toute nue, vue de dos,escalade un b loc de rocher en part ie couvert d

une draperi e

88

rouge et près duquel son t é tendues sur leurs vêtemen ts jauneset bleus deux de ses compagnes égalemen t n

ues.

A gauche au second plan une n ymphe nue, poursuiv ie parun chien ; plus lo in , dans un bassin c irculaire avec fon taine centrale ornée d

une statue,

on aperçoit quatre n ymphes nues

jouan t dans l ’eau; au fond paysage mon tagneux .

Signé en bas

60 -Cé

Ce tableau a été attribué auparavan t à C. POELEN BURGH et i l est en tré

dans le musée après 1 8 1 7 .

C UY P. Aelber t C uy p.

Ecole hol landaise. Pein tre de gen re , de paysages, d’

an imaux , de por

traits et de natures-mortes. I l naqui t en Octobre 1620 aDordrecht où i lfut en terré le 7 Novembre 169 1 . E lève de son père Jacob Gerritsz Cuyp .

I l vécut toujours dans sa v ille natale où i l occupait une position extrêmemen t honorable et aisée. I l esr probable pourtan t qu’i l a voyagé ,mais nous

n e savons rien de précis à ce sujet . Des maîtres comme van Goyen ,

Salomon van Ruysdael et d’

autres on t eu certainemen t de l mfluen ce sur

lui comme paysagiste. Ses premiers paysages, dans un tOii grisâtre,rappellen t ceux de van Goyen . Son travai l n ’

est pas très égal , mais ses

mei l leures product ions, qui se trouven t pour la p lupart en An gleterreson t des merveilles d’

art , surtout ses paysagesensoleillés, et ses vues de

Dordrech t . Malheureusemen t le tab leau de cette galerie ne peut pas donnerune impression suflisan te de son grand talen t .Cuyp n ’

apas eu d’

élèves don t n ous sachions les noms, mais B . V. Kalraet

à Dordrech t , Cornel is Saftleven , Lieve Verschuier et Ludolph de Jon ghà Rotterdam on t sub i son influen ce. Cen t ans après samort les frèresAbr. et Jac. v . Strij l’on t imité assez fidèlemen t.

Deelen 902

Si gn é à gauche en bas

Ce tab leau a é té acheté en 1 82 0 aM . O . REPE LÀER VAN DR IEL àDordrech t pour f 1 1 0 0 .

Gravé par ZEELANDER dans le Recuei l STEEN GRACHT n °. 50 .

L ithograph ié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERROIS.Pho tograph ié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Non décrit par’

SMITH .

La tradit ion rapporte, que le personnage représen té par CUIJP est le

fermier de la p êche du saumon . D’après la gén éalogie publ iée dans la

N orice de 1 874 il peut ê tre PIETER DE ROOVERE ( 1 60 2 son frèreJOHAN DE R.

,Conseiller de la v ille en 1635 , ou FRANÇO IS DE R ,

le fils

de ce dern ier ( 1632

D E E L E N . D i r c k van D eelen ou D elen .

Ecole hollandaise. Pein tre d’

architecœre. N é à\

Heusden en 160 5 , mort

à Arnemuyden près de M iddelburg le 16 Mai 167 1 . Imitateur sinon é lèvedes Steenwij ck . Depuis 1 639 i l fut membre de la g ilde de St Luc àM iddelburg . Déja en 1626 à Arnemuyden , où i l é tai t receveur dedouaneset l icen ces, membre du magistrat et du consistoire. I l fut aussi bourguemestre d

’Arnemuy den . Vers la fin de sa v ie , en 1 669 , van Deelen a

v isi té An vers. Parmi les art istes de son temps qui on t pein t des égliseset des bâtimen ts somp tueux , à l’ex rérieur et à l ’in térieur , il fut un des

meilleurs. L’Opiii iOii que grand n ombre d

artistes tels que D irck Hals,An t . Palamedes, P . Codde , Jac. A. Duck e. a. auraien t pein t les figuresdansses tableaux , est erron ée. Sauf très peu d

ex cept ions c’

est van Deelenlui-même qui les peigna1t .

26 La salle du Binnenhof à La Haye

pendant la grande assemblée des États-Généraux en 1651.

Panneau en chêne. H . L . La p laque mob ile en cuivre.

H. L. Les fig . et

En 1 650 après la mor t du Stadhouder GU ILLAUME II , qui avait v igoureusemen t défendu les in térê ts de l’Un ion des Prov in ces-Un ies con tre les

Dittmars 92

clo ison , qui forme une an t ichambre précédan t la-salledesEtats;cet te cloison se compose d’

une colonnad‘

e‘

encadrani des tap isseries qui représen ten t des sujets emprun tés à lamythologie. Dansl’

an t ichambre deux magistrats son t accostés par un individu

qui leur remet un pap ier. A gauche deux messieurs en hab itsrouge et b leu, puis des garçons er des chiens

,en tout onze

figures.

Les figures on t é té attribuées auparavan t à ANTONY PALAMEDESZ .

Sur un pap ier collé au dos du tableau se trouve écrit en hol landais, ,Assemblée des É tats-Gén éraux tenue en l

’an 165 1 dans la grande salle

du Bin nen hof peu après la mort de GUILLAUME I l , assemb lée qui futouverte et fermée par le Consei ller-Pen sion naire JACOB CATS et où furen t

prises des résolut ions regardan t l’Un ion , la religion et l état mil itaire.

Les six person nes qu’on vo it en levan t la p laque son t MM. RU1j L ,

DUIJST VAN VOORHOUT , DEWA 1 L , STELL INGWERF , KE IJSER et DE WITT( père des frères DE W ITT) . Ces six messieurs, étan t venus en 1650 àl ’assemblée des É tats à la Haye, furen t en levéssur l’ordrede GUILLAUME IIet mis en prison à Loevesteyn , mais p lus tard on leur rendit la l ibertésous condi tion de rester en dehors de toute fon ction . NB. Voyez

,,la

Neerlande un ie par MARTINET page 30 7Acquis pour le Musée en Décembre 1 8 19 pour

‘f 1 0 0 de M .

TE JSSIER.

Ven te de D IEDRICK BARON VAN LEYDEN le 1 3 Mai 1 81 1 aAmsterdam.

Un tableaureprésen tan t lamêmesal leaété vendualaven te-GEORGE BRUYNle 16 Mars 1 724 à Amsterdam f 1 50 . Le catalogue (Hoet l 30 0 ) nedonne

n i nom de pein tre n i dimensions ; i l est don c impossible de dire S’

il s’agi t

de n otre tab leau.

L ithograph ié en couleurs d’

après le dessin de J . J. MESKER par S.

LAN KHOUT C°.Photograph ié par BRAUN et par HAN FSTAE NGL (avec la p laque relevée

et abaissée) .Cop ié sur bois dans le Journal Ueber Land und Meer de 1 889 , T. 61 .

DITTMARS. Hender ic h Dittmars.

Eco le allemande. Pein tre de por traits et d’histo ire. On ne connaît pas

la date de sa naissan ce; i l mourut avan t 1 678 , car dans cette ann ée sa

femme est men tion n ée comme veuve. I l travai llait à Hambourg vers 1658 ,

I l est impossible de recon naître des portraits parmi les figures pein tessur la p laque.

93

ensuite à la cour de Danemarck. Il a probablemen t v isité la Hol lande ,

peut-ê tre aussi l’I talie. On trouve de ses oeuvres à Hambourg et en

Danemarck . G. Appelman , A. Haelweg , W. van de Laegh ,C. Romstedt

et Job . Sehweiten on t gravé d’

après lui.

228 (67a) . Portrait d’homme.

Panneau en n oix , ovale. H . L. Tê te

Buste vu de tro is quarts à droite,la t ête un peu rejetée

en arrière. Le personnage représen t é est co iffé d’

une perruqueb londe et vêtu d’

un habit en soie no ire et d’

un grand col ra

batru orn é de den telles, auquel i l porte la main gauche.

Signé à droite

tfmart ec :

Ce tableau est en tré au Musée après 1 8 1 7 .

Une inscrip tion sur le revers du panneau at tribue ce tableau à JAN DEBAEN et c

est sous ce n om qu’ i l a é té catalogué jusqu

en 1 874 . La N ot icede cet te an n ée l

a relégué parmi les inconnus.

D O E S. S imo n van der D o es.

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur de paysages et d’an imaux , raremen t

de portraits. N é à Amsterdam en 1653 , mort à Anvers ou à Parisen 1 7 1 7 . Elève de son père Jacob van der Does qu’ i l imita; i l a pein taussi dans l’atel ier de Karel DuJardin , de Caspar Netscher et de Gerardde Lairesse. I l a vécu lon gtemps à la Haye où i l fut admis dan s la con

frérie des pein tres le 26 Mars 1683 ; i l demeurait en core dans cet te v il leen 1698. Plus tard i l séjourna une ann ée à Bruxel les et quelque tempsà Anvers. Houbraken dit que van der Does a v isité aussi l’An gleterredans sa jeunesse. Van Cool a été son é lève.

L’ inscrip t ion du revers l’appelle Jan de Wir, mais atort croyonsnous.

94

31 68 La ber ère.9

Toile. H . L . Tê te

Une jeune bergère, vêtue d’

un caraco rouge- brique et portan tun pan ier au bras , conduit devan t elle un bél ier et deux breb isavec leurs agneaux . En arrière à gauche un berger , assis au

p ied d’

un grand arbre qui s’élève au milieu du tab leau,

jouede la muset te ; à côt é de lui un chien couché et deux chèvresqui brouten t .Au fond à gauche un paysage acc iden t é coupé par une rivière ,

sur laquelle on aperço it une barque mon tée par deux hommes.

A dro ite un vase sur un p iédestal .Signé

M a c c x 1

Ce tableauprov ien t d’

un échan geavec leMusée d’Amsterdam, fait en 1 825.

Gravé par J . BEMME dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 8 1 .

Li thograph ié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DE SGUERROIS.

BOU. G er r i t (G erar d) Dou.

Ecole ho l landaise. Pein tre de gen re , d’ in térieurs et de portraits. N é le

7 Avri1 1 6 1 3 à Leyde, Où i l fut en terré le 9 Février 1 675. Elève de son

père Douwe Jansz , pein tre de v i traux , de BartholomeusDolendo , graveur,de Pieter Couwenhorn et surtout de Rembrandt , dans l’atelier du queli l en tra le 14 Février 1 62 8 , pour y rester trois ans. Naturel lemen t Dous’ in téressa avec d

autres art istes à l ’é tabl issemen t d’une gilde de St. Luc à

Leyde vers 1644 , fondat ion qui eut lieu en 164 8. 11 fut un des premiersmembres de cette gilde Où i l resta jusqu

’à sa mort. Il vécut toujours àLeyde et y fonda une grande école. Les registres de la gilde ne

c iten t que Bartholomeus Mathon , Mathijs Naiven et Gerri t Maesfl

comme

ses élèves; mais n ous savons que Frans van Mieris le Vieux , Abrahamde Pape, Gabriel Metsu, Adriaen de Vo is, Adria

—eu van Gaesbeeck

Godfried Schalken , Pieter van Slin gelandt , son neveuDomin icus van T0 ]

et Johan nes van Staveren ( ces deux dern iers l’on t souven t c0pié) c l

bien d’

autres en core on t profité des ses leçons. B on a pein t ses in térieursaussi-bien queses portraits d’

un fin i presque in croyable, sans quepourtan tl’ impression gén érale en souffrir trop , et en observan t un c lair—obscur

fin , é t tidié chez son maîtreRembrandt , un coloris harmon ieux et un

dessin impeccable. Les grandes compositions ne lui réussiren t guère. Ses

meil leurs tableaux ne con t ien nen t qu’

une seule , ou deux ou trois figurines.De tout temps les oeuvres de Gerard Dou on t é té hautemen t est imées et

payées par les amateurs. Le grand tableau du , ,Mauritsbuis” est peut - ê tre

son chef-d’

oeuvre.

32 La jeune mère.

Panneau en chêne , c intré. H . L. Fig .

Dans une grande chambre une jeune femme (de tro is-

quarts

à droite) en robe verte ,avec un tab lier bleu et une pèlerine

blanche est assise,les p ieds sur une chaufferet te ; el le l ève la

téte et regarde le spec tateur ; sur ses genoux un coussin et un

vêtemen t vert ,'

qu’

elle est occupée à découper avec de grandsciseaux ; à ses pieds son pan ier a,ouvrage et unede sespan toufles.

Devan t elle une pet ite fille portan t une robe rougeâtre, et

un grand col rabat tu,est agenouil lée auprès d’

un berceau en

osier ; elle soulève la couverture et regarde en sourian t 1111 pet i tenfan t qui y ,

est couché .

A gauche une fen ê tre ouverte laissan t vo ir un canal et unerangée de maisons; et au . dessous un coffre ,

sur lequel son tplacés un broc en étain renversé et un pan ier en cuivre con

tenan t un lièvre écor'

ché ; à l’

avan t - plan un’

fauteuil.

A dro ite, au premier plan on aperçoi t sousun l ièvre suspendu

à un crochet , une table- sculp tée,sur laquelle son t déposés un

poulet , une cuvette , un grand chou et un flambeau en cuivre ;puis à l ’avan t - plan et sur le sol

.un pan ier dest in é à ren fermer

des poules; enfin des carot tes, un balai , un pot en terre , un

seau avec un poisson , et une lan terne renversée.

Au second plan la cage de l ’escal ier jo ignan t lafen être et

se déroulan t en sp irale autour d’

une colonne en p ierre, ornée

d’

amours sculptés en bas- rel ief,et con tre laquelle son t accrochés

un man teau, une épée et une cage d’

o iseau. Le vide formépar l

escal ier est rempl i par une armo ire gothique chargée d’

un

g lobe et de plusieurs l ivres.

La part ie cin trée du tableau mon tre à l’étage supérieur unbalcon avec . balustrade en bo is

, d’

où penden t une draperierouge et un pet it lustre en cuivre.

96

Au fond à travers une porte voûtée on voir deux femmesdans une p ièce éclairée par une fen être og ivale à meneau; l

une

d’

elles, qui semb le vieille , est o ccupée à dévider un écheveaude fi l ; l

autre suspend une marmi te sur l’

âtre.

Un vitrai l de la fen être représente lesarmesde lafamille VANADR I CHEM

, qui son t écartelées : au I er et au46 d

azur à lacouleuvre d

or ondoyan te en pal , la queue terminée en dard,

nouée en sauto ir ; au 2e et au 36 d’

or au l ion de gueules arméet lampassé d

azur , surmon té d’

un lambel du même et chargésur l ’épaule d

un écusson d’

argen t,surchargé d

une roue de

sable.

Au dessous la signatureCe tableau porte deux an ciens numéros d’inven taire dans

les coins in férieurs; dans celui de gauche 15 ou 75 ; dans

celui de droi te 50 1 et sur le revers le cachet en cire rougedes Princes d’

oran ge.

Ven te-JAN VAN BEUN INGEN , Amsterdam le 1 3 Mai 1 7 16 ,f. 1 3 1 0 . (HOET p . 20 3 , n °

Acquis par le Prin ce d’Orange et placé au Loo ( lnv . de

1 763 , n ° transporté dans cet te an n ée au Cabinet duStadhouder GUILLAUME V ( In ven taire de 1763 , n ° I ; TERWESTEN p .

Gravé par REVE 1L. VI . (Tab . de gen re 3 1 ) sous le nom

de la jeune mère”

. Par CHATAIGN ER , sous le n om de

,,la jeune ménagère (eau-forte termin ée par DAMBRUN ,

d’après un dessin de FRIBOURG dans leMuséeNAPOLEON) .

Par A. L. ZEELANDER dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 1 4 .

L ithograph ié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DES—iGUERROI S.

Photograph ié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par

VIN KEN BOS DEWALD .

Héliogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Décri t par SM ITH , Cat. Rais I , p . 30 , n ° 90 .

33 Jeune femme tenant une lampe à la main .

Pan neau en chêne. H . L. Tête

Une jeune femme,apparemmen t une servan te , vue de face ,

est accoudée sur le rebord d’

une fen ére tcin trée; de la main

Droôchsloot 98

tab leau,et bordée des deü x cô tés demaisons et d’

arbresdevantlesquels de n ombreux groupes de paysans son t at tab lés.

A l ’avan t - p lan à gauche, un pet it garçon et une femme

en traînen t . un paysan ; une autre femme essaie de relever unhomme pris de bo isson .

Au fond à dro ite le clocher du vi llage ,pavo isé d’

un drapeaurouge.

Signé à gauche

Pendan t du numéro suivan t . .

Collect ion D . VAN DER KELLEN , Amsterdam.

Acquis en 1 873 .

Photographié par HAN FS'

I‘

AENGL.

35 Village hollandais.

Panneau en chêne. H . L. Fig.

A gauche se trouve un vil lage ,bât i au bord d’

une route

qui longe un large canal occupan t le cen tre du tab leau; adro itedes bouquets d

arbres et des maisons.

Devan t les maisons,sur la route ,

plusieurs groupesde paysansson t at tab lés. A l ’avan t - p lan à gauche ,

deux mendian ts demanden t l

aumône à une paysanne qui , accompagnée d’

un garçonet d

un chien , fait un geste de refus.

Sur le canal une pet ite barque mon t ée par un homme et une

femme, au deux ième p lan un bac passan t un caval ier avec son

cheval et d’

autres personnes. Au loin tain deux autres barques.

Signé agauche

Ë .Œ.

99

«Pendan t ’

dtf numéro_précédefl t. Même

' provenance.

Phorographié par HAN FSTAEN GL .

D UB O IS , voyez B O I S.

D UCK ,voyez DUYS TER.

D UJARD I N , voyez JARD I N .

DUCQ. Jo han Le Ducq.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de paysages et d’

an imaux. N é en

1629 ou 1630 ala.

Haye où i l mourut dans la seconde moitié de 1676 àla suite de blessures , reçues pendan t la guerre. I l fut peut-ê tre l’élève deKarel du Jardin qu

’ il imitait si habi lemen t , qu’

on lui attribue en core

main tenan t quelques tab leaux de le B ucq. Le 3 Décembre 1660 i l fut inscri tsur les registres de la con frérie des pein tres à la Haye. Vers 1 67 1 i len tra au serv ice des E tats-Gén éraux comme enseigne , et depuis lors i labandonna la pein ture. Ses tableaux , très rares, se trouven t e. a. chez leComteLiechtenstein à VienneM . M . Lampe à Leipsick et MollerusaArnhemaux Musées de Bâle, de Cassel et de Stockholm ( sous le n om d

’Adriaen

van de Velde) . I ls représen ten t des paysages orn és de figures avec des

breb is. I l a pein t aussi des chiens dans les tableaux d’

autres art istes. Ses

eaux -fortes, représen tan t des chiens son t t rès recherchées. Les oeuvres de

Jacob A. Duck , pein tres de corps-de-garde et de sociétés galan tes son t

en core au jourd’

hui confondues avec celles de Jan le B ucq.

74 La fileuse.

Pan neau en chêne. H. L. Fig.

Dans un paysage ét in celan t de lumière,au cen tre

,unebergère

ital ien ne, vêtue d‘

une robe bleue à man ches grises , est debout ;elle t ien t un fuseau dans les mains et regarde son chien qui

jappe gaîmen t . A sa droite un taureau blan c se frot te le cou

con tre un tronc d’

arbre; près de là un âne accroup i sur l’herbe et

deux agneaux couchés. Ce groupe est enveloppé par l’

ombreque projet ten t deux arbres et une haie

, placés à l’

angle gauche ;la bergère seule et le dos du taureau son t en pleine lumière.

Au fond une large vallée ,dans laquelle on aperço it un berger

avec des moutons. A l ’horizon des mon tagnes élevées.

Dughet 1 0 0

Ven te-J. P. WIERMAN , Amsterdam le 1 8 Aoû t 1 762 n °. 1 8 ducataloguef. 325 (TERWESTEN p .

Cabinet-GUILLAUME V. (TERWESTEN p .

Gravé dans le Musée fran çais par R. DAUDET , d’

après un dessin de

SWEBACH ; dans le Musée NAPOLEON ( n°. 334 ) par CHATAICNER (eauforte termin ée par N IQUET , d

’après un dessin de GREGORIUS ; par

LANCE dans le Recuei l STE EN GRACHT . n °. 2 .

L ithograph ié par C. C. A. LAST dans le Kunstkronnk de*

1 847 et en

sens in verse par A. C. NUN N I N K dans celui de 1 873 .

Photographié par BRAUN , et par HAN FSTAENGL.

Toutes ces reproduct ions porten t l’an cien ne at tribut ion à K. DU JARD IN .

Ce tableau at tribué auparavan t à K . DU JARD IN est don né à LE DUCQ

depuis le Catalogue sommaire de 1 89 1 par sui te d’

une comparaison avec

une toi le qui appart ien t à M . LAMPE à Leipsick (Exposition de 1 889 ,

n °. M. HOFSTEDE DE GROOT cependan t le considère toujours comme uneoeuvredeK. DU JARDIN et se fonde sur saressemblan ceavec les tableaux signésdes collect ions STEENGRACHT à la Haye ( gravé dans lagalerieCHO ISEUL)et ADR IAN HOPE aLondres ( reprodui t dans le catalogue de la ven te du

30 Juin 1

DUGHET. G aspar d Dug het , dit G aspar d Po ussi n ,ou le Guaspre.

Ecole i tal ien ne. Pein tre-graveur paysagiste. Né en 161 3 de paren ts fran çaisà Rome , où i l mourut le 25 Mai 1675. N icolas Poussin , son beau- frère,dev in t aussi son maître. A peine âgé de 2 0 ans i l s’

é tait établi commemaître. I l voyagea beaucoup en I talie,

'

mais Rome resta son domic ile.

Peut-ê tre les oeuvresde ClaudeLorrain on t-elles con tribué à son développemen t. I l a pein t des fresques al

’hui le et à la détrempe dans p lusieurs

palais de Rome.

320 Paysage.

Toi le. H . L . Fig .

La vue est prise d’

un chemin longean t la naissanced’

un val

lon, qui va rejoindre une large val lée dans le fond du tab leau.

Sur le chemin est assise une femme à demi drapéedebleu, vers

laquelle s’

avan ce un homme drapé de jaune. Adro iteune ruinesur l ’arête d’

un con trefort de la montagne; à gauche de grandsch ênes. All -dela de la vallée p lusieurs coll ines s

élevan t en

g radins et about issan t à une haute mon tag ne.

Busart 1 0 2

B U SART. C o r n el is Busar t .

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de tableaux de gen re. N é le 2 4 Avril1 660 à Haarlem Où il mourut le I '

” Oc tobre 1 70 4 . I l fut élève et très hab i leimitateur d

Adriaen van Ostade. Il héri ta de son maître grand n ombre

d’

études et de tableaux esquissés qu’i l fin ir et qui se trouv èren t dans la

ven te du cabinet de tableaux de B usart en 1 70 8. Le 1 0 Jan v ier 1679i l en tra dans la gilde de St . Luc. à Haarlem, en 1692 i l en était commissaire. Il ne faut pas confondre cet artisteavec Christaen Dusart , pein rred

’histo ire et de portraits, ami de Rembrandt , qui travai llait vers 1 660

1675 à Amsterdam.

440 Fête de paysans.

Panneau en chêne. L . H. Gr. des tê tes

Dans la salle d’

une auberge de village son t rassemb lées 2 °

personnes. A gauche sur le premier p lan une grosse paysanneen costume fon cé

,avec un mouchoir b lan c autour de la t ête,

est assise sur un chaise trian gulaire. L ’

air qu’

elle chan te est inscritsur un pap ier et elle est accompagn éepar un joueur de violon quise t ien t derrière elle. Devan t elle un paysan vêtu d’

une sou

queuille brune et d’

un pan talon fon cé et assis sur un ban c,le

coude gauche appuyé sur un broc,exprime sajoie en bat tan t la

mesurede lamain dro itedans laquelle i l t ien t un verre. En core p lusà gauche dans un co in un paysan est appuyé con tre lamuraillele dos tourn é vers le spectateur ; un autre monte sur une

échelle. A dro ite de ce groupe une pet ite fille , vue de dos ,

assise par terre joue de la mandol ine; elle est vêtued’

unejuperouge

, d’

un corsage brun , d’

un casaquin jaune et d’

un tab l ierb lan c ; devan t elle marche un pet it garçon qui s

est co iffé duchapeau d

un des consommateurs; un chien regarde cet te

scène. Sur le second plan,deux hommes attab lés jouen t

aux cartes; à la même tab le est assis un troisième paysan qui

chan te en levant son verre de b ière; derrière la chaised’

un des

joueurs son t deux spectateurs don t l’un fume une p ipe. A leurdro ite un homme ivre qui chan te est assis à une pet i te tab leet plus lo in une femme vue de dos. Plusau fondde lachambre,autour du feu, on vo it une socié té de six personnes fuman t etbuvan t . Près de la fen être con tre lamuraille à gaucheun coupleamoureux .

1 0 3 Duyster

Signé à gauche près de la femme assise

arÏ Î @aSfl rf .

Acheté en Juin 1 877 à Parispar 1 1n termédiairedeM. GAUCHEZ , fl . 30 0 0 .

Photographié par HAN FSTAENGL .

DUYSTER. W i l lem Co r nel isz Duyster.

Eco le hollandaise. Pein tre d’in térieurs ( corps-de-garde, musicos) et de

portraits. N é en 1 599 ou 160 0 3 1 Amsterdam où i l fut en terré le 3 1

Janv ier 1635. Probablemen t l’é lève de son ami et con citoyen Pieter Codde;beau-frère du pein tre Simon Kick qui traita des sujets parei ls. Il vécut àAmsterdam. Ses tableaux , assez rares, son t depuis quelque temps trèsrechérchés. I l est bon dessinateur , aime les bel les couleurs et son ex é

cution est très fine surtout dans les soies et le sat in . Philips Angel louaitdéjà en 164 1 l’hab ileté avec laquelle Duysrer peignait le sat in et le drap(LOFder Schilderkon

st p. I l a étudié aussi le clair-obscur , ainsi quele mon tren t quelques-uns de ses ouvrages. Willem Delff a gravé d’

aprèsDuyster le portrait de Joseph Del Medico Cretensis. On l

a confondu

avec Lodewyk de Deyster , pein tre d’histoire de Bruges, et ses oeuvres

on t aussi été at tribuées à Duck , Codde et Palamedes. Ses meilleurs ou

vrages se trouven t dans les musées de Londres Douai , St . Pétersbourg et Dresden ; d’

autres à Amsterdam Dub l in , K0penhague,Stockholm, Mun ich , Osnabrück , Hambourg et Schwerin .

408 L’officier.

Panneau en chêne. H . L . Fig.Un offic ier debout dans une grange, vu de profil , agauche ,

la t ête tourn ée vers le spectateur ; il est co iffé d’

un chapeau àlarge bords avec des plumes vertes et i l porte une camisoledepeau chamoisée jaune avec une longue écharpe verte, desmanches avec des crevés de sat in blanc , un hausse- col de fer , un

pan talon gris avec une houppe rose au genou, desbas blancs etdes escarp ins. Au fond à gauche tro is soldats qui jouen t auxdés sur un tambour. Adro iteaufondlaramped’

un escal ier,puis

une cheminée, à gauche une fen être ,au fond un gren ier à foin .

Acheté ala ven te NEVILLE D . GOLDSMID , le 4 Mai 1 876 à Paris frcs.51 0 , le n °. 1 0 1 du catalogue.

Collection -Mlle B. G. ROELOFS d’

Amsterdam.

DlJ011 1 0 4

Acheté comme l’oeuvre de ANT. PALAMEDES.Attribué par le Dr. W. BODE (Studien p . 1 39) à JACOB DUCK.

Rest itué aDUYSTER sur l’av is de M. DOWDESWELL de Londrespar suitede comparaisons exactes et réitérées avec ,des tableaux sign és.Phorogmphié par HAN FS

'

I‘

AEN GL .

Un tab leau de forme ovale, tout à fai t sembable , a été l ithographiécomme l’oeuvre de

. ,GERARD _TER BORCH et avec une fausse signature

de lui par A. C. NUN N IN K dans le Kunstkron y k de 1 875.

DI JCK. An thon ie van Dij c k.

Ecole flamande. Pein tre- graveur de portraits, et de sujets b ibl iques et

h istoriques. N é à Anvers le 2 2 Mars 1 599 , mort à Londres le 9 Décembre1 64 1 : E lève de Hendrick van Balen (de 1 6 1 0 — 1 2 ) et depuis 161 8membrede la gilde de St . Luc à Anvers. Depuis ce temps et peut-ê tremêmeauparavan t i l travai l la chez Rubens, qui eut une très grande influen cesur ledéveloppemen t de son talen t . I l resta à Anvers jusqu’

en 1623 , alla en Ital ieoù i l peign it à Ven ise, à Gênes et à Rome, retourna ensuite probab lemen t eu 1627 , à AnVers pour se rendre finalemen t en An gleterre (en 1632 )Où il

'

resta jusqu’à sa mort. En i l avai t déjà fait un court séjour

à Londres. En i l v isita Brux el les , en Paris. l l asejournéaussi eu.Hollande où i l a pein t le Stadhouder Frédéric Hen ri , son épouseet son fils, puis Const . Huygens ( Janv.

,

1 632 ) et p lusieurs artistes, don tles portraits figuren t dans l’ Iconographie. Charles I créa van Dyck che

val ier le 5 Jui l let 1 632 , le n omma pein tre_de sa cour et le combla de

ses faveurs. On c i te parmi ses é lèves Jan de Reyn , Dav id Beck , JamesGandy , W il liam Dobson , Peter Bom, Jan Bap tist Ja5pers, et d

autres.

Peter Lely , Cornel is Janssens van Ceulen et Adriaen Hanneman l’on timité. Les portraits de van Dyck on t été toujours comp tés parmi lesp lus parfaites productions de ce genre. On apprécie surtout les ouvragesde

,son premier temps ( 161 8— 162 3) où i l mon tre le p lus l’influence de

Rubens, sans ren ier l’élégan ce de sa propre man ière,et de son époque

italien ne ( 1623— 1 828) pendan t laquel le son coloris s’

imprégna des tona

l ités p lus sombres de l’école de Caravaggio. Parmi ses dern iers portraitsi l y en a qui porten t la trace d

une n égl igence causée par une product ion trop abondan te et qui son t d

un coloris p lus fade.

239 Portrait de Sir Sheffield .

To i le. H. L. Gr. Nat .

Il est représen té à mi-corps, de tro is quarts à gauche, lat ête découverte et un peu in cl in ée, le bras dro it (invisible)pendan t le long du corps; la main gauche, couverte d

un gan t

1 0 5

à manchette ornée de broderies, est avan cée à la hauteur dela cein ture.

Il porte moustache et barbiche ,col pl issé rabat tu vêtemen t

no ir et man teau noir jet é sur l ’épaule gauche.

A gauche une colonne avec une t ête de l ion sculpt ée tenan tle blason des SHE FF I E LD , qui est d

argen t au _chevron de

gueules, accosté de tro is gerbes du même ; c imier : une licorne.

Sign é sur lep iédestal de lacolon ne

Ce tab leau qui est le pendan t du numéro suivan t a passé de la Col leetion -G. VAN SLI N CELAN DT (HOET II p . 4 0 4 ) dans le Cab inet-GUILLAUMEV (TERWESTEN p .

Gravé dans le Musée fran çais par ULM ER d’

après un dessin deGIANN I ;et dans le Recueil STEENGRACHT , n °. 24 , par A. L. ZEELANDER.

Photographié par BRAUN , par HANESTAEN CL et parVI N KEN BOS & DEWALD .

Héliogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Le catalogue du Cabinet-GU ILLAUME V disai t que les armes pein tesdans le fond de ce tableau indiquaien t qu’ i l représen tai t un SHEFF IELD ,duc de BUCKINGHAM . Tous les catalogues postérieurs jusqu’

à laNot icede1 874 on t omis le n om de SHEFFIELD , et répété que c

é tait le portrait d’un

BUCKINGHAM . L’erreur était cependan t man ifeste, car le duché de BUG

K INGHAM n’

a été donn é par la reine ANNE ’

a JOHN SHEFFIELD qu’

en 1 70 3.

1 06

Le portrait représen te un SHEFF IELD n é en 1 590 et probablemen t un des

n ombreux fi ls d’EDMUN D , 3

e Baron SHEFFIELD , qui fut Gouverneur de

Briel le et qui fut n ommé Earl de MULGRAVE en 1626. Celui-ci mourut en

1646 âgé de 80 ans, après avoir é té marié deux fo is : à URSULA , fiIIe

de Sir ROBERT T IRWHIT OF KET ILBY , don t i l eut quinze en fan ts; àMAR IANA , fille de Sir WILL IAM URWIJN , don t il eut cinq en fan ts

240 Portrait d’Anna Wake, épouse de Sir Sheffield.

To ile. H . L . Gr . Nat.

E lle est debout à mi- corps, tourn ée de tro is quarts vers la

dron e ,le bras dro i t pendan t , la main gauche tenan t un éven tai l

en plumes. Robe de so ie no ire avec manches â crevés, retenuesavec des rubans b leus ; manchet tes et grand col relevé en den

telles. Coll ier et bracelets de perles ; cein ture d’

or ; une grosseperle dans les cheveux .

A gauche une colon ne avec une t ête de l ion tenan t le b lasondes WAKE

, qui est d’

or à deux fasces de gueules,accompa

guées de trois tourteaux du même,ran gés en chef; audessous

un noeud, dit n oeud de WAKE .

Si gn é le p iédestal

Voyez BURRE , Ext inct Peerage s/v. SHEFFIELD.

Dl 1 0 8

Buste ovale, de face ,tourné un peu à gauche,

couvert d’

une

cuirasse en ac ier richemen t garn ie d’

or sur laquelle un co lletplat en den telles.

Autour du cou pend l’ordre de la To ison d’

or at taché à uncordon en so ie rouge , décoré de fils d

or et d’

anneaux en or.

T iré du dépô t du musée en 1 883.

Prov ien t probablemen t d’un des châteaux des Prin ces d’

oran ge.

Ce portrai t est une cop ie d’

après ANTONY VAN D IJCK. L’original est

gravé dans l’Iconographie (WIB IRAL , n°. Le comte a é té pein t deuxfois en grandeur naturelle jusqu

aux p ieds par VAN DUCK , une fois seuldans le tableau de la collect ion -LIECHTENSTE IN aVien ne, une fois en touréde toute sa fami lle dans le tab leau du château de Panshan ger en An gleterre (WAAGEN ,

Traes. of Art , 111 p .

D IJ K . Ph i l ip van D|j k.

Ecole hol landaise. Pein tre de portrai ts et de genre. N é à Amsterdam le

1 0 Janv ier 1 680 , mort à la Haye le 3 Février 1 753 . Elève d’Arnold

Boomen à Amsterdam, où i l travailla lon gtemps, probab lemen t jusqu’

en

1 7 0 8. Dans cette ann ée i l se fi t inscrire membre de la gilde de St. Luc àM iddelbourg. I l do i t y avoir séjourné lon gtemps; en 1 746 on men t ionnedans les registres que n orre art iste é tait en retard pour sa rétributionan nuelle depuis sep t ans. I l exerçai t aussi le mét ier de marchand detableaux . Sa collection fut vendue après sa mort à la Haye le 2 3 Juin1 753 , celle de sa veuve le 26 N ovembre 1 763 . (Terwesten p . 68 et

Van D ijk vendit p lusieurs co l lect ions de tab leaux au Landgrave Gui llaume VIII de Hesse qui le nomma pein tre de sa cour. I l visi ta Cassel( 1 72 5 et 1 736) Où i l peign i t la fami lle de l

Electeur et de n ombreuxportrai ts. I l peign it aussi p lusieurs fois le P rin ce d

Oran ge Guil laumeIV et sa famil le ,

et tous les personnages dist in gués voulaien t se fairepeindre par lui.Laman ière léchée, très fin ie étan t à la mode , van Dij k imita de son

mieux le célèbre Adriaen van der Werff , en quoi i l réussi t assez bien ;mais son coloris est moins v igoureux et ses tableaux on t une fadeur qui

les rend aujourd’hui peu in téressan ts.

Un Philippus van Dij k men t ionn é en 1 7 19 comme é lève de l’académie

a la Haye , serait - i l n orre pein tre qui recommen çait alors ses

é tudes d’

après le nu?

10 9

27 Jud ith.

Panneau en chêne. H . L. Tê te Fig. 21 mi-cOrps.

Judith debout , vue de trois-

quarts à gauche, la main dro iteappuyée sur un glaive, la gauche tenan t la t ête d’

Holopherne,

est vêtue d’

une tun ique jaune et d’

une chemise, qui laisse lesein gauche et les bras à découvert ; un man teau violer rayéde bleu est

_retenu sur ses épaules par ,une cein ture bleue passée

en sautoir. A gauche une V iei lle femme en capuchonn ée dansun man teau bleu s

avance de profi l , en ouvran t un sac . Au

fond une draperie en so ie violet te et dans l’

angle dro it lefourreau de l ’épée.

Signé agauche

Ce tableau a passé dupalaisdeLeeuwarden dans le Cabinet-GUILLAUME V.

Gravé par C. NORMAND dans les An nales du Musée, VIII ; et par H.

GUTTEMBERC d’

après S. LE ROY dans le Musée NAPOLEON.

28 Joueuse de luth .

Panneau en chêne. H . L . Tê te

Une jeune femme, vue de face et à mi- corps, joue du

luth ,le coude gauche appuyé sur une tab lette en marbre.

E lle porte dans ses cheveux blonds relevésune plumed’

autrucheet un vo ile blanc retomban t derrière la t ête. Sa robe b leuet rès décolletée laisse vo ir une chemise b lanche ; l

avan t—brasdécouvert se détache sur un man teau rouge.

Derrière elle une co lonne et un rideau rouge.

Au fond adro ite un paysage, éclairé par le solei l couchan t .

Sign é ’

a gauche

I IO

Col lect ion—G. VAN SL IN CELAN DT (HOET II p .

Cabinet—GU ILLAUME V (TERWESTEN p .

Gravé par MASSARD père d’

après BOURDON dans le Musée NAPOLEONde FI LHOL , qui attribue le tableau à A. VAN DIJCR , tout en expriman tson é ton nemen t .

Gravé par J . F. LANCE dans le Recueil STEENGRACHT n °. 3 .

29 Jeune dame à sa to ilette.

Panneau en chêne. H. L. Tête

Dans un cab inet de to ilet te richemen t tap issé en cuir deCordoue, une jeune femme ,

debout devan t son miro ir et vuedeprofi l à gauche, est occupée à nouer les boucles b londes de sachevelureavec des rubans roses ; elle est vêtue d’

un peigno ir desat in b leu clair et d’

une jupe à l ignes rouges ; derrière el le on voitune chaise rouge et sur la tab le recouverte d

un tap is en velours

se trouven t , outre le miro ir 3. cadre doré , p lusieurs objets detoi let te en argen t

,ainsi qu

un collier de perles; dans l’

anglegauche un v iolon celle. Au fond à gauche une suivan te

, qui

offre à sa maîtresse une aiguière sur un plat en argen t ;adro iteune porte ouverte , donnan t sur un corridor.

Sign é au dessus de la porte, à droite

Ce tableau a passé du palais de Leeuwarden dans le Cabinet-GUILLAUME V.

Gravé par J . BEMME dans le Recueil STEENGRACHT n °. 4 0 .

30 Le teneur de livres.

To ile. H . L . Tê te

Un vieillard vu à mi-jambe, de profil adro ite ,est assis sur

une chaise verte ,accoudé à un pup itre ; i l a la barbe et les

cheveux gris , est coiffé d’

une toque rouge bordée de fourrureset porte une robe de chambre en sat in violet à revers orange.

Sur le pup itre un sab lier et un pap ier avec le mot on tvan

gen (reçu) ; et sur une planche des livres rel iés en parchemin .

Everdin gen 1 1 2

39 Diogène cherchant un homme.

To ile marouflée. H . Fig.

Sur laplace du marché à Haarlem,

*Dmc Èm«z un vieillardà barbe blan che, s

éclaire d’

une lan terne, qu

’i l t ien t de lamaindroite

,et écarte de la main gauche la foule qui l

en toure. Il

est vêtu d’

une large blouse grise . serrée autour de la taille, etd

un pan talon gris,noué aux jarrets ; i l porte un capuchon sur

la t ê te et des souliers aux p ieds.

Le philosophe, qui occupe le cen tre du tab leau, sembles

élo igner avec indignat ion d’

un *jeune homme placé vers la

gauche et que l’

on vo i t de profi l perdu,la t ê te tourn ée vers

le spectateur. Il porte un costume et un man teau bruns et

un chapeau à larges bords; près de lui un beau chien brunet b lanc .

A la gauche de DI OGÈN E quatre personnes formen t la haiesur son passage : d’

abordun jeune homme qui sedécouvre lat êteet va se soumettre au jugemen t du philosophe; celui - ci neman

quera pas de crit iquer l’

élégan ce raffin ée de son costume noir ,de son man teau écarlate et de ses bot tes atriples revers. A

côt é de lui un autre *jeune homme tout aussi élégan t , drapédans un man teau n o ir brodé d

or,

et portan t des canons,

des bot tes à triples revers et un - chapeau à p lumes. Enfintout—à - fait à droite

,une*dame d

une tren taine d’

années, vêtue

d’

une robe no ire à demi—manches rouges et d’

une cornet te

b lanche,et tenan t un oei llet ala main . Près d’

elle son *mari,

homme assez gros,t ête une

,en costume no ir avec fraise.

Devan t les époux leursdeux en fants, un*garçon et une*pet ite

fille, se

,

fon t part de l’éton nemen t que provoque en eux lavue

de D I OGEN E . A l ’avan t - plan un gamin, vu de dos et portant

des livres sous le bras , semb le le 1iarguer.

Derrière toutes ces figures, on dist ingue, dans la foule desperson nes qui ont déj à été passées en revue par lephilos0phe,

1 Les person nes marquées d’un *son t des, portraits de la famille Steyn

appartenan t à diverses gén érat ions et cop iés en partie d’

après des

originaux an térieurs à 1652 . Pour p lus de détails voyez laNoticede 1 874 .

1 I 3 Fog olin o

les portraits de deux *hommes et de t ro is "’ femmes ; l’

une de

celles- ci porte un *enfan t dans les bras ; une autre t ien t unepet ite fille devan t elle.

Tout - à- fait à gauche un grand chien , auquel un *pet it garçonpauvremen t vê tu donne du pain ; en arrière un jeune hommeavec une brouet te rempliede navets et dans le lo in tain D I OGEN Edans son tonneau,

prian t AL E x AN DRE - L E—GRAN D de s’

é lo ignerde son solei l .

Sur une porte triomphale A 0près de l’église, on voit unblason portan t une croix etlemonogrammede l’artiste

Légué par la Douairière STEYN , n ée SCHELL IN CER au Prin ce d’

oran geGUILLAUME V, qui accep ta le legs le 2 3 Sep t . 1 773 .

Gravé par C . C . FUCHS dans le Recuei l STEE NGRACHT n °. 98.

F ATTO R I N O , voyez BARTO L OMME O.

F E TI , voyez ITALIAANSCHE S C H O O L,n° 398.

F L O RI S , voyez VRIENDT.

FOGOLI NO. Mar c el l o Fo g o l i n o (Mar cel lus Vicent i n us) .

Ecole italien ne. Pein tre et graveur d’histoire. N é à St . Vi to en Frioul.

Il se développa sous l’ influen ce de Giovann i Speranza ’

a Vicenza, ensuitesous celle de Pordenone. Vers 1 520

— 1 54 0 à Vicenza, (en 1 52 3 et 1 533temporairemen t à Pordenone et vers 1 536 aTren te) . Les ouvrages de ce

pein tre son t assez rares.

Fog olin o 1 1 4

347 LaSainteVierge et l’enfant Jésus entourésdeSaints.

To ile. H . L . Fig.

Sous une voûte portée par des p ilastres d’

ordre composite ,

la est assise sur un p iédestal de marbre b lanc et

rouge, les p ieds reposan t sur un drap d’

or. E lle porte unerobe rouge et un man teau b leu clair , doub lé de blanc ; de lamain gauche elle t ien t un livre oùvert et de la dro ite l ’en fan tJESU S , vêtu d

une pet ite b louse verte ,serrée par une cein ture

b lanche ; l’

enfan t bén it de la main dro ite et porteune rosedans

la gauche.

De chaque côté du p iédestal i l y a un groupe de tro is sain ts

qui se t iennen t debout .

A l ’ext rémi té gauche du tableauSainte CATHE R IN E ,

les cheveux b londs dénoués ; robejaune à manches b leues, man teau rouge, soul iers gris; de lamain dro ite elle t ien t un fragmen t de la roue qui servit à son

martyre; de la main gauche elle porte une branche de palmier ;Sain t FRAN ÇO I S d

Assise en froc et marqué des stygmates;

3°( Sain t JE AN -BAPT I STE ,

vêtu d’

une peau de bête et tenan t

une cro ix avec une banderolle marquéedesmotsECCE AGNUSDEI.

A dro ite du trône et près de la ViergeSain t JE AN l

Evangéliste , en robe Verre et man teauécar

late ,portan t l

Evangile don t i l est l ’auteur et don t on peutl ire les premières phrases : I n princz

pio jusqu’à mirrar a deo.

Sain t AN TO I N E de Padoue en froc gris, tenan t un lis dela main dro ite et un livre rel ié en b leu de la gauche.

Sain teMADE LE IN E ; chevelure brune flot tan te, robe pourpreet man teau brun soul iers roses, elle en tr

ouvre une boîteà parfums.

Aux deux extrémités du dossier du fauteui l sur lequel laSte. Vierge est assise

,son t fixés des bouquets de pommes et de

po ires, dans un desquels becquette un o iseau.

Un chardonneret

1 Le man teau a é té en t ièremen t couvert de dorures don t i l resteencore quelques traces.

Fran cken

est perché sur un des angles de la corniche. Une branche de

pommier est at tachée à la t ige qui suspend une lampe en verre

au dessus de la Madonne. Derrière le fauteui l une draperierouge est fixée à une perche qui repose sur les corn iches. Sur

le socle du p iédestal un verre con tenan t des roses,des b leuets

et un épi de blé .

Signé sur le p iédestal

Prov ien t de l’église St . ANTO INE aCampo Sain t Pierre près de Padoue(selon le catalogue-RECHELL I N I ) .Collec tion RECHELL IN I , cat . n °. 2 , attribué à G IOV. BELL IN I.Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 83 1 .

Photograph ié par HAN FSTAENGL .

Les catalogues du Musée at tribuaien t ce tableau aGIOVANNI BELL IN I'

jusqu’à la Norice de 1 874 don t l’auteur a déchiffré d’

abord le mor Vincen

tinus de l’ inscrip t ion et qui a recon nu ensuite la ressemblance avec le

tableau signé de Berlin ( cat. n °. 47 ) . Voyez Obreens Archief,T. V I I. p . 63 .

FRANCKEN. F ran s Fran c ken l e Jeun e (I l) .

Ecole flamande. Pein tre de sujets bibliques et historiques. N é le 2 Mai

1 58 1 à Anvers où i l mourut le 6 Mai 1 64 2 . Fils et élève de Frans

Fran cken 1 16

Francken le Vieux ( I) . Admis en 160 5 dans la gilde de St . Luc à Anvers ,i l en fut doyen en 161 4

— 16 15. Pendan t la v ie de son père, qui mourut

en 1 616 , i l si gnai t : den j ong en ( le jeune) Frans Franck ou Fran cken .

Ensuite i l signa simp lemen t avec son n om; et quand son neveu, FransFran cken I l ], commen ça à peindre, il chan gea en core sa signature en

écrivan t : den ouden ( le vieux) Frans Franck. Lon gtemps les différen tessignatures on t causé une grande con fusion quan t à l’at tribution des tableauxde ces ar tistes don t le travai l se ressemble beaucoup . Son neveu, FransFran cken III , a été probab lemen t son é lève; de 1 6 17

— 16 19 Dan iel Hagensé tait son discip le. Souven t Francken a pein t des médai llons pour lespein tres de fleurs de son temps , et des figurines dans les in térieursd

églises des pein tres Neeffs , van Bassen , et d’

autres. Les tab leaux desFran cken , sn rtout de Frans Fran cken I I son t excessivemen t nombreux.

244 U n bal à la cour d’Albert et d’Isabelle.

Panneau en chêne. H . L. Fig.

Lafête eut l ieu (selon le catalogue de la ven te AL BEMARLE )en 16 1 1 à Bruxelles dans une grande salle dallée , ornée dans

le goût de la fin du XVIe siècle. A gauche sur une estrade et

sous un dais garn i d’

étoffe rouge,l’

Archiduc AL BERT (P) et

son épouse ISABE L L E CLAIRE EUGEN IE (P) son t assis sur

des tabourets. L’

archiduc qui se mon tre de trois quarts àdro ite ,

est placé à la droite de sa femme , don t i l serre lamain ;i l porte un chapeau no ir , une fraise épaisse , un pourpo in t et

ttn haut -de- chausses bruns , des chausses olives, et un oet it

man teau noir. ISABE L LE porte un diadême de perles et de

corai l dans sa chevelure b londe; grande fraise en den telles;robe de sat in b lan c brodé d

or,man teau de velours vert .

Derrière ces personnages un page se t ien t debout .Devan t eux ,

au centre,PH I L I PPE GU I L LAUME de Nassau,

prin ce d’

Orange, debout et de face,danse un pas de menuet

avec son épouse ELEON ORE DE BOURBON ,princessedeCON DE

(P) . Elle est vêtue d’

une robe verdâtre brodée d’

or, qu

ellerelève pour mon trer une jupe rouge; elle porte un grand col

en den telles , relevé en éven tail , et t ien t un moucho ir brodé àla main . Le prince porte un justaucorps rouge sous un pourpo in t brun , des chausses violettes et un col en den telles à

Fran cken 1 1 8

Signé en bas à gauche

Ven te de la comtesse d’

ALBEMARLE , a Haye, le 26 Octobre 1 744 .

f 2 30 , n ° 1 4 du catalogue , attribué à DAV ID BECK et J . B . FRAN CKEN ,

(HOET II p .

Château du Loo ( Inv. de 1 763 , n °

Cab inet-GUILLAUME V.

Attribué par M . C. VOSMAER à SEBASTIAEN VRAc

Photograph ié par BRAUN , par HAN FSTAEN CL et parVIN KE NBOS DEWALD .

FRANCKEN , F ran s Fran cken v o y ez Neeffs et

Vlaamsc he sc h o o l,é c o le flaman d e.

FRANS CHE S C H O O L , é c o le fran çaise,sec o n de

mo i t i é du sei z i ème s iè c le.

432 Portraitsdes trois frèresdeChâtillon-Co ligny.

Toile. H. L . Gr. Nat .

Odet de Colign y , cardinal de Chât illon , eveque et comte de Beauvais.( 1 522

Ga5par II de Col igny , Seigneur de Châ tillon sur Lo in g etc . , amiral deFran ce. ( 1 526

Fran çois de Col igny , Seigneur d’

Andelor, colonel- gén éral de l’ infan terie.

( 1 52 1— 1 599)

Tous debout , pein ts en p ied; lè cardinal à gauche,tourn é

vers la dro ite du spectateur , t ien t lamain dro i te sur la ha’

n cheet un rouleau de pap ier dan s la main gauche, i l est en togen o ire et a un bonnet carré rouge sur la t ête. L

amiral est au

Dans le Journal des Beaux-Arts de M. SIRET , 1 863 , page 2 3.

1 19 Fran sche sch o ol

milieu,la main dro ite sur la po it rine et tenan t des deux doigts

une chaîne en or ; i l est vêtu d’

un pourpoin t et d’

un haut -dechausses en so ie blan che, d

un tricor et de souliers blan cs,d

un

hab it de dessus brodé et d’

un bonnet carré no irs. Le colonelgénéral est à dro ite tourné vers la gauche du spectateur , lamain gauche sur la garde de son épée , dans la main dro ite ses

gan ts; ainsi que l’amiral il porte un vêtemen t de dessous deso ie blan che avec un man telet no ir à manches sur les épaules ;ils se trouven t tous tro is sur un tap is de Smyrne frangé .

Tiré du dépô t en 1 875.

Ce tableau est men tion n é dan s un inven taire de la Viei lle Cour à laHaye ( le palais royal ac tuel) de 1 7 0 7 .

Il se trouvait alors dans le quartier du conseiller secret van Cameke.

Sur l’inven taire de la Cour du Stadhouder de 1 763 i l est catalogisecommen ° 1 59.

Gravé en 1 579 avec quelques variat ions par MARC. DUVAL (ROBDUMESNIL V, p . 60 , n ° 5; FIRM 1N D IDOT I p . 2 0 3 , n ° 553) C0pié par

N IC . VISSCHER avec inscrip tion allemande. Copié en gravure sur bois dansBORD IER et CHARTON , Histoire de Fran ce II p. 65.

Phorographié par BRAUN .

FRANS CHE S C H OOL . é c o le fran çaise, oommenc emen t du di x hui t ième s i è c le.

294 Portrait d’un prince inconnu.

Toi le. H. L. Gr. Nat .

Le prince est vu de face et jusqu’

au-dessus des genoux . Il

porte une cuirasse orn ée de garn iture précieuse , une perruquepoudrée et un man teau b leu doublé de fourrures qui lui pendsur l ’épaule dro ite. Samain gauche , qui est seule visible ,

s’

appuiesur le casque aux plumes orange

,placé sur une é lévat ion du

terrain . A un large ruban orange pend la décorat ion reproduiteci-dessous et qui se compose d

un cor de post i llon bleu àembouchure et corde rouges en champ d’

or oval , en touré d’

orne

men ts mon tran t quatre fo is un W.

Le fond représen te un paysage. Effet du soir.

Geeraerts 1 2 0

Tiré du dépô t en 1 875.

L’ inven taire du musée iden t ifie ce tab leau avec le portrait d’

un prin cede NASSAU-SIEGEN

, men t ionn é dans l’ inven taire de la Cour des Stadbonders en 1 763 sous le n

°. 54 , qui avait à peu près les mêmes dimen

sions X et qui était at tribué à HYACINTHE RICAUD . Si le

person nage représen té est réel lemen t un prin ce de NASSAU-SIEGEN , ce

pourrait ê tre1 ) EMMANUEL IGNATIUS , né le 6 Janv ier 1688 , gén éral-feldmaréchal

dans les armées impériales et espagnoles, mort le 1 1 Août 1 735.

2 ) W ILLEM HYACINTH , n é le 1 8 Février 1666 ,mort le 1 8 Février 1 74 3 .

Ce qui fait penser qu’ i l s’agi t de celui-ci , c’

est qu’ i l étai t pré ténden t

pour la dign ité de prin ce d’

Oran ge après la mort de GUILLAUME I I I ,roi d

An gleterre et que sa décorat ion représen te les armes de cet te principauté et que son ruban et ses plunes en mon tren t les couleurs.Photograph ié par VIN KEN BOS DEWALD .

GEERAERTS. Mar t i n us Jo seph us Geeraerts.

Ecole flamande. Pein tre d’histo ire et de portraits; surtout de grisai llesdans le gen re de Jacob de Wit . Bap tisé le 7 Avri l 1 70 7 à Anvers Où i lmourut le 16 Février 1 79 1 . E lève d’

Abraham Godyn à An vers. En 173 1

Geldorp 1 2 2

E lle a la jambe gauche relevée; de la main droite elle semb leappeler JUDA , qu

elle at t ire vers elle de la main gauche.

JUDA , qui occupe la gauche du tab leau, est vu à mi- corpset de profi l perdu, se penchan t vers THAMAR ; i l porte ungrand turban , une casaque violette , des manches brunes à broderies d

or,un baudrier et une canne à pomme d’

or

A dro i te un rouleau de pap ier avec la signature

Don de M . le comte H . VAN LIMBURG ST IRUM en Juin 1 874 .

Ce tableau prov ien t probablemen t de la col la tion de la DouairièreVAN LEIJDEN VAN WESTBARE NDRECHT au château de WARMOND .

Le pein tre a traité le même sujet dans un tab leau appartenan t à l’Académie impériale de Vien ne (N °

. 8 1 7 du car.)

GELDORP. Geldo rp Go rtz ius , di t Geldo rp.

Ecole flamande. Pein tre d’histoire et surtout de portraits. Né à Louvainen 1 553 , mort à Cologne en 1 616 ou 1 61 8. Elève de Frans Fran cken Iet de Frans Fourbus I à Anvers, où i l travai llai t depuis 1570 . Depuis1 579 à Cologne, dans la suite du Duc de Terra Nova. Ses portrai ts,qui se dist in guen t par un ton b leuâtre des co l leret tes et des man chettes,son t excellen ts; i l était pour ainsi dire

,,le Mierevelt de Cologne” où

l’on trouve en core de n ombreux portraits de lui.

318 Une Sainte en ex tase.

Panneau en chêne. H. L. Gr. Nat .

Buste, vu de trois quarts à gauche. La Sain te , don t la t ê teest en tourée d

une auréole, porteun corsage rouge à fleurs no ires

un fichu b lan c at taché avec une agrafe de perles et un man

teau violet . Elle a la main dro ite sur sa po itrine et dirige ses

regards vers le c iel,d

où descenden t des rayons de lumière.

Collect ion -RECHELL IN I ( cat . n ° 1 5) comme l’oeuvre de CARLO DOLCIet comme pendan t d’

un Salvator Mundi , relégué à présen t au dépô t.Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 83 1 .

1 2 3 Giordan o

Un tableau tout-à-fait semblable esr conservé au musée d’

Innspruck

( N°535 du car. attribué e. l’école de Ferrare) .

Photograph ié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

G I O RD AN O . L uca G i o r d an o , dit : Fa pres t o .

Ecolle italienne. Pein tre d’

hisroire. Né en 1632 à Nap les, où il mourutle 1 2 Janv ier 1 70 5. Elève de Ribera à Naples , i l é tudia ensui te à Romedans l ’atelier de Pietro da Cortona. Il v ivait à Rome, ‘

a Floren ce, 3Naples et

,de 1692

— 1 70 0 , à Madrid. Giordano était d’

une féconditéin croyable. Il peignait avec une grande v itesse , qui lui valut le nom de

Fa presto. Il possédai t une grande fac ili té de composition ; ses immensesplafonds et grandes fresques le prouven t. Mais son dessin est souven t

très lâché , et ses figures manquen t de carac tère.

334 Prométhée.

Toile. H. L. Gr. Nat .

Il est nu, vu de face et à mi- corps. Les bras son t relevésau dessus desa t ête

,et les mains , fixées l

une près de l’autredans des menot tes

,son t crispées de douleur. La t ête cein te

d’

un bandeau blanc,

et dirigée vers le vautour , qui occupel’ang le in férieure à dro ite

,a une expression effrayan tededéses

poir. Une draperie rouge ,retenue par un ruban bleu

,en toure

les reins.

Au fond un rocher, d

où s’

échappen t quelques flammes.

Pendan t du n ° suivan t .Collect ion—RECHELL I N I , n ° 3 1 du catalogue , at tribué à SALVATOR ROSA

et men t ion n é comme provenan t de la collec tion des ducs de Man toue.

Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 83 1 .

Les catalogues du Musée jusqu’à la Norice de 1 874 don naien t ce tab leau,

ainsi que le n ° suivan t à SALVATOR ROSA. Dès lors jusqu’

au catalogue de1 89 1 ils on t é té considérés comme pein ts par un in con nu.

Lithographié en sens con traire par J . J. MESKER dans le Kunstkron g kde 1 874 .

335 (96) Sisyphe.

Toile. H . L. Gr. Nat .

SI SY PHE est vu a mi - corps , tourn é de t ro is quarts vers la

gauche ,courbé sous le po ids d

une grosse p ierre grise qu’ i l

main t ien t de la main gauche sur ses épaules, tandis qu

’ il porte

Glauber 1 24

la dro ite à sa t ê te. Celle- ci est couverte d’

une draperie écarlateretomban t sur le dos ; les hanches son t en tourées de draperiesb lanches et b leues.

Un rocher et quelques flammes formen t le fond.

Pendan t du n ° précéden t .Même provenan ce, n ° 32 de la col lect ion .

L i thographié en sens con traire par J. J. MESRER dans le Kunstkronqk

de 1 874 .

G L AUB E R. Jo han n es G lauber, sur n ommé Polydore.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de paysages académiques. Né à Utrech ten 1 646, mort à Schoonhoven en 17 26. I l fut é lève de N icolaes Berchem,

probablemen t à Amsterdam, où i l se mit ensuite à c0pier des tableauxitaliens chez le pein tre-marchand Gerard Ulenborch . En 167 1 i l se rendità Lyon , où i l demeura deux ans dans l’atelier du pein tre Adriaen van der

Cabel ; ensuite i l voyagea en I tal ie ,

se fixan t surtout à Rome où i l futadmis dans la bande académiqué avec le surnom de Polidoor C’

est

surtout en I tal ie qu’i l pri t le goût pour les paysages de Gaspard Poussin ,

très en vogue alors. En 1679 i l retourna auNord, et demeuraà Hambourgjusqu

’en 1685. En fin i l rev in t en Hol lande pour y rester défin itivemen t .

I l demeura d’

abord à Amsterdam chez Gerard de Lairesse , plus tard à laHaye travai lla après pour le Prince Guillaume I II d’

Orange au

châteaude Soestdijk et dansd’

autres résiden ces; i l dessinaaussi pour des fabriques de tapisseries. Il ornalaSal lede laCon frériedes Pein tresalaHaye avecun grand paysageaudessusde laCheminée. Son frèreJan Go ttlieb et sasoeur

D iana Glauber é taien t des pein tres comme lui. A. Meyerin gh , Ger. de

Lairesse et D irk Maas oi1 t orn é ses tableaux avec des figures et des chasses.

41 Le départ d’Adonis pour la chasse.

Toile. H . L . Fig .

Vénus, assise au p ied de deux arbres qui occupen t le cen t re

du tab leau, regarde tristemen t Adon is partan t pour la chasse.

Cup idon drapé de b leu, qui se t ien t prèsdeVénus, t ro is chiensplacés près d

Adon is et un autre couché à gauche complè ten tle groupe. La déesse porte sous un man teau rouge une tun iqueblan che, qui laisse la jambe droite et le torse nus. Adon is, vê tud

une tunique grise et d’un man teau brun ,

t ien t un cor de

chasse et un javelot .Au second p lan une rivière et au-delâ à gauche des mon

Goltzius 1 26

Tiré du dépô t en 1 876.

Ce tableau appartien t à la série des portraits - d’

officiers par J . A. VAN

RAVESTE IJN et prov ien t probab lemen t corn ne elle du ch âteau de Honselaersdijk.

GOLTZIUS. H en dr ic k Go ltz ius.

Ecole hol landaise. Pein tre- graveur d’histo ire et de portrai ts. N é à

Mulbracht près de Ven lo en Février 1 558 , mort à Haarlem le 29 Décembre1 6 16. E lève de D irck Volckertsz Coornhert a Haarlem, probablemen td

abord de son père Jan Goltz , pein tre sur verre. I l demeurai t à Haarlemdepuis 1 576. En Octobre 1 590 il part i t pour l

Allemagne et l’

I talie ,pour

retourner à Haarlem le 3 Aoû t 159 1 . Ce fut un desplushabilesdessinateurset graveursde tous les temps et il n ous a laissé un oeuvre de p lus de 30 0p lan ches don t p lusieurs son t de v rais chefs-d’

oeuvre. Agé d’

env ironquaran te ans (vers i l commen ça à peindre. Ses tab leaux n ous

rappel len t la funeste influence du voyage qu’i l fi t en I tal ie. Ce son t

presque toujours de grandes figures humaines, athlét iques, dont laear

nat ion trop rouge est désagréab le Ce n’

esr p lus là de l’art qui puisse n ousin téresser , quo iqu’ i l paraisse qu

on l’ait grandemen t admiré de son temps.Jacob Marham, Jaques de Gheyn et Pieter de Jode on t é té ses é lèves.

44 Mercure.

Toi le. H. L. M. Fig. p lus que Gr. Nat.

Le dieu, vu de face , est assis tout nu sur une draperie

rouge. Il tourne à dro ite, sat ête coifféede son casqueailé , dans

la mai n gauche i l t ien t une palet te avec des couleurs, dans lamain droite son caducée. Sur le premier p lan à gauche se trouveun coq . Devan t lui à ses p ieds on vo it un l ivre , une imageet une équerre. Derrière lui à gauche se trouve un malin espritt iran t la langue; à dro ite des ruines.

Signé à droi te en bas

1 2 7 Goltzius

Acheté avec les deux n°8. suivan ts en 1 875 à M. Gauchez de Parispour f 2 20 0 .

Ces trois tableaux prov iennen t de la maison seigneuriale d’

Oosrhuizen

près de Hoorn . Vers 1670 ils appartenaien t à un M . W I EO à Hoorn qui

les avai t achetés pour 270 0 florins àM. C0 LDERMAN Ruwaert”de Purten .

Voyez E . W. MOI—: S dans Oud-Hol land T. VI I , p . 1 53 .

43 Hercule et Caecus.

Toile. H. L . Fig . p lus que Gr. Nat.Hercule tout nu

,la massue sur l’épaule gauche et la peau

de lion sur le dos,se t ien t sur le premier plan ,

lesjambes écarrées et le bras dro it sur la han che dans une at t itude provocatrice. A dro ite derrière lui gît , vu dan s le lo in tain , Caecus

tué par lui ; à gauche et à dro i te on voir t ro is boeufsduD ieudu solei l.Le fond représen te un paysage mon tagneux , à dro i te une

perspect ive.

Signé à gauche à la hauteurdes épaules

Même provenan ce que le n ° . précéden t.

42 Minerve.

To ile H . L. Fig. p lus que. Gr. Nat .

La déesse toute nue,la t ête couverte d

un masque, un peu

Gossaert 1 2 8

tournée à gauche ,mais la t ê te tourn ée vers le spectateur est

assise sur un banc . Son coude gauche s’

appuie sur son bouclierorn é de la t ête de Méduse et sa main dro ite t ien t la lance.

A gauche un peu derrière elle on vo i t le hibou et puis leroi Midas aux oreilles d’âne. La déesse est assise sur un tap isblan c ,

étendu sur le ban c et pendan t jusqu’à terre , ases p ieds

se t rouven t des l ivres, tout ce qu’ i l faut pour écrire et un

instrumen t de musique a mo i t ié v isible.

Le fond représen te les ruines d’

un amphi théâtre.

Même provenan ce que les deux précéden ts.

ooar zws, vo y ez cu oon r.

G O S SAE RT. At t r i bué à Jan G o s saer t , dit Jan

van Mabuse.

Eco le flamande. Pein tre d’histoire, et de portraits. N é vers 1 470 à

Maubeuge . mort à Anvers en 1 54 1 . I l se forma à Anvers (depuis 1 50 3)sous l’ influen ce de Quin ten Massys et de GerardDaVid. Vers 1 50 8 jusqu’

en

1 5 14 i l demeura en I talie où Raffael et Lionardo exercèren t malheureusemen tune très- forte influen ce sur sa pein ture. Cependan t i l a produit encore

de vrais chefs d’oeuvre , comme le grand tableau de la cathédrale de

Prague (main tenan t au musée) . Philippe de Bourgogne, eveque d’Utrechr,

qui le mena en I talie, a é té lon gtemps son Mécène. Mabuse a fait delui p lusieurs portraits. Apres son retour de l

I talie i l a pein t pour lui àUtrecht et puis pour Maximil ien de Bourgogne à M iddelbourg. Ses portraits son t souven t très remarquables, tandisque ses sujets religieux et

mythologiques pein ts après son séjour en I talie son t souven t trèsman iérés.

348 L’enfant-Jésus et St. Jean-Baptiste.

Panneau en chêne. H . L. Fig. de S. Jean

Les deux enfan ts son t assis sur le sol,nus et de face. Le

pet it JEsus placé a gauche, att ire vers lui 8 . JEAN ; celui - ci sepenche en avan t , en mon tran t sa t ête de profi l et donne res

pectueusemen t un baiser à l’

enfan t divin .

Goyen 1 30

fut doyen en 1 622 . Il a en p lusieurs é lèves , mais nous ne connaisson spas leurs ouvrages. Les musées de Bordeaux , de M i lan de Helsin gfors, deBrunswick , de Got tin gen , et d

Augsbourg con t ien nen t ses assez rares

ouvrages. Les n ombreux tableaux qu’ i l laissa inachevés , furen t fin is

par les pein tres Kasper Adriaenssens, N icolaes Aertsens, An t0 0 n Bellieur ,Kasper van der Lanen , Peter Meulevel t et Jan Viers, tandisque les

pein tres Ambrosius Fran cken et Frans Fran cken I I , Hans Jordaens et

Jacob Spaein gaer t les orn èren t de figurines.

45 Forêt de chênes.

Panneau en chêne. H . L . Fig.

Un chemin se b ifurquan_t et conduisan t d’

une part vers une

ville, qu’

on aperçoit au fond à gauche; et mon tan t d’

autre partà dro ite à travers une épaisse forêt de chênes , où l

on découvre

des lap ins et p lus à droi te un cerf. Un chêneabat tuau premierp lan à gauche couvre un pet i t ruisseau de ses branches tordues.

Plus en arrière on dist ingue en tre les rameaux les jambes d’

un

pendu.

Sur la route un marchand de volaille,un groupede bohémiennes en hab its mult icolores

,composé de quatre femmes et deux

en fan ts; l’

une d’

elles dit la bonne aven ture à un chasseur ; pluslo in deux autres chasseurs et un berger suivan t un t roupeaudemoutons.

Au fond une rivière coulan t dans une large val lée et se

perdan t à l ’horizon .

Signé en bas au mil ieu

t r é - 1 2,

Ce tableau a passé en 1 775 du ch âteau d’

Oranjestein dans le CabinetGUILLAUME V.

G O Y E N . Jan Josephsz van G o y en .

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur de paysages et de marines. N é àLeyde le 1 3 Janvier 1596 , mort à la Haye en Avri l 1656. E lève de

1 3 1 Goyen

Coen raet van Schilperoort et d’

Isaack van Swanenburgh à Leyde, de

Willem Gerritsz a Hoorn et d’

Esaias van de Velde. Vers 16 15 i l fi t unvoyage en Fran ce, , probab lemen t en compagn ie de son maî tre van Schil

peroort. D’un second voyage dans la Belgique actuelle et jusqu

’aux pro

v in ces sep ten trionales de la Fran ce n ous trouvons les croquis dans son

carnet d’

études au Cabinet des Estampes de Dresden . Les vues qu’ i l a

faires d’

un grand nombre de v i lles prouven t en outre qu’ i l a parcouru

les Pays-bas à diverses reprises. N ous le ren con trons à Leyde en

1 619 , 162 7 , 1628 ( quand il taxa les tableaux de son con frère AernoutE lsev ier) , en 1 63 1 , 1 632 et même en core de passage en 1 638. Cependan t il s

étai t fi x é vers 1 634 à la Haye , et i l fi t alors part de la

milice de cet te vi lle. En 1 638 i l y é tait commissaire de la gildede St . LucEn 165 1 le magistrat lui commanda le grand tab leaureprésen tan t cet te v ille,conservé au musée communal , qui lui fut payé de 650 florins. Outrela pein ture i l s

’occupa de spéculat ion de maisons, de tab leaux et de

tulipes! Malheureusemen t i l s’

appauvrit au lieu de s’

en richir et sa veuve

dut vendre le 27 Sep tembre 1656 le reste de ses tableaux et d’

autres

objets sous bénéfi ce d’inven taire. Sa man ière sp irituel le de peindre fut

suiv ie par de n ombreux paysagistes , e. a. par Pieter Molij n , F. de Hulst ,Salomon van Ruysdael (dans son premier temps) , J. Schoeff , J . Coelen bier ,Wouter Kn ij ff, F. Kn ibbergen les van Groos et d

autres. Albert Cuyp et Herman Saftleven eux -mêmes se son t d’

abord insp irésde van Goyen N otreartistea eu plusieursman ièresdist in ctes. Lapremière , jusque vers 1630 , brun âtre,avec des figures richemen t coloriées , qui , avec des nores rougesv iolen tesfon t penser aux figurines d’

Esaias van de Velde et de Droochsloor. En

suite n ous voyons ses paysages mo ins richemen t é toffés avec de beauxciels, souven t très c lairs , d’

une tonali té brune- grisâtre , ou trèsverte. Cetteman ière durede 1 630 à 164 0 ; le ton redev ien t ensuite p lus fon cé p lus brunvers 1650 1 656 i l at tein t son apogée. Les sujets son t en core pluspittoresques, l ’exécut ion est large magistrale. Il pein t presque sans couleurs tout est

fait avec des bruns et des n oirs, et cependan t que de rav issan tes marines,que de charman ts paysages nous possédons de lui de cettedern ière époque !On l

’a pourtan t peu est imé pendan t sa v ie

,et i l é tai t heureux quandon

lui payai t ses tab leaux une v in g taine de florins. Van Goyen a faitaussi de n ombreux dessins à la p ierre noire. Le pein tre Jan Steeu, qui

épousa une de ses fi lles , a é té son élève; une autre fi lle épousale pein trede natures-mortes Jaques de Claeuw.

551 Vue de Dordrecht prisede Papendrecht .

Panneau en chêne. H. L . Fig.

Sur le premier plan à gauche,au bord, une hab itat ion cham

pêtre et la maison du passen t devan t laquel le se t rouven t des

Hackaert 132

paysans à p ied et à cheval et des chariots. Près du bord on

voit quatre can 0 1s. Tout à fait à droite un c inquième can ot

dans lequel se trouven t des pêcheurs. Au°

fond à dro ite on

vo it le profil de Dordrecht . Des vaisseaux sous vo i le sur la

rivière. Temps orageux , c iel couvert de nuages :

Signé à dro ite sur le can 0 t

V 0 0 7 6‘

n

Acheté de CH . SEDELMEYER à Paris 1 889 pour frcs. 70 0 0 .

Ven te-CH . SEDE LMEYER ,le 2 0 Décembre 1 872 à Vien ne , n ° 1 0 5.

Acheté par J . LIPPMANN VON LISSINGEN 4 0 0 0 florins.

Ven te-LIPPMANN ,le 16 Mars 1 876 à Paris, n ° 1 8.

Racheté par SEDELMEYER 70 2 0 frcs.Collect ion -SECRETAN.

Racheté par SEDELMEYER avan t la ven te-SECRETAN ( JuinGravé à l’eau-forte par LACUI LLERM IE dans le catalogue de la ven te

SEDELMEYER , par G. GREux et par W. UNGER.

GIJS ELS , voyez C O QUE S.

H AARL E M,voyez CORNELISZ.

HACKAERT. Jan Hac kaert.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur paysagiste. N é à Amsterdamen 1629 ,

mort dans cette v ille en 1699 Vers 1653— 1 658 i l fit un lon g voyage

en Suisse et en Ital ie. Déja vers ce temps il_jouissait d

une certainerenommée et après son retour i l demeura à Amsterdam où i l fut l’ami d’

Adriaen van de Velde, qui orna p lusieurs de ses tableaux de ses charman tes figurines. Plus tard L in gelbach a étoffé ses paysages. I l pei gn i tsurtout des paysages italiens; quelques uns de ses tableaux où i l a suiv ifidèlemen t la nature , son t excel len ts; d

’autres, où i l imite Borh de trop

près, son t un peu trop composés. Probablemen t i l a cessé de peindrelon gtemps avan t sa mort.

Hagen 1 34

jaune ,s

avan ce vers deux de ses compagnes nues égalemen t,

qui von t se baigner dans une mare située plus bas en arrièreet dans laquelle on aperço it quatre aut res baigneuses.

A gauche , au second plan , de hautes ruines rougeâtres, quiprojet ten t leur ombre sur une prairie forman t l ’at t iere- plan dutab leau,

et dans laquelle se vo ien t des bergers et des vaches.

Au lo in à dro ite des ruines et des coll ines b leuâtres.

Ven te-S. VAN HULS , la Haye, le 3 Sep t. 1 737 ,f 4 2 . (HOET , I , p .

4 82 n ° 4 7 )Ven te-P. DE KLOk Amsterdam le 2 2 Avri l 1744 , f (HOET , II ,

p . 1 38 n °

Cabinet-GU ILLAUME V (TERW . p .

Gravé dans le Musée NAPOLEON ( n° 1 1 0 ) par CHATAIGN ER (eau-for te

termin ée par BOVI N ET d’après GREGOR IUS) .

Ce tab leau a é té attribué à POELEN BURC dans toutes les collect ionsment ion n ées ci-dessus et jusque dans les dern iers temps. Ce n

’est que pendan t

l ’été de 1 893 que le Dr. TH . V. FRIMME L deVienneadécouvert le véritab leauteur qui se trah i t surtout par un dessin moins achevé que son maître.

H AG E N . Jo r is van der H ag en (Ver h agen) .

Ecole hollandaise. Paysagiste. N é vers en terré à la Haye le2 3 Mai 1669. Men t ionn é déja vers 1640 a la Haye où i l demeura jusqu’àsa mort. Pourtan t i l paraî t qu

’i l a v isi té Amsterdam vers 1 650 et vers

1 657 , où Berchem a collaboré quelques fois avec lui. D’

après ses tableauxet ses n ombreux dessins il doit avoir v isité la Gueldre et les bords du

Rh in (Rhenen , Arn hem, N imègue, Cleves) . En 1649—53 i l était com

missaire de la gi lde de St. Luc à la Haye. En 1660 Jan Jansz Smidté tait son élève. En 1656 i l fut un des fondateurs de la nouvelle con frériedes pein tres ala Haye. Ses paysages ensoleillés, finemen t pein ts sans ê tre

léchés on t souven t de grands méri tes. D irck Wij n track à étoffé quelquestab leaux de Verhagen avec des canards et des oies. Son filsD irck van der

Hagen fut égalemen t paysagiste.

46 Vue aux environs d’Arnhem.

Toi le. H. L . Fig .

Sur une route, qui t raverse horizon talemen t le tab leau,se

dirigen t de gauche à droite des chasseurs accompagn és d’

une

meute nombreuse.

I 35 Hagen

A gauche une maison avec un enclos palissadé et une bourgade perdue dans les arbres ; à dro ite sur le versan t d

une

col l ine, des champs de blé, qu

on est occupé à moissonner.

Derrière la maison les eaux du Rhin et au fond la crête de lacoll ine du Westerbouwing se découpan t sur le c iel .Un berger , son chien et son troupeauoccupen t le premier plan

à dro ite.

Sur les pal issades on a vu les traces d’

une signature effacée.

Daté sur la maisondu cen tre

Ce tableau a orné le château de Honsholreq ( inven taire de 1 758 ,

dan s la v ieille sal le aman ger de la Prin cesse MARIE , n ° 14 ou puisle Cabinet-GUILLAUME V.

Il forme le pendan t du n °. suivan t .Le musée possède une aquarel le d

'

après ce tableau, faire en 1 776 par

A. SCHOUMAN et provenan t de lacollection -PLOOS VAN AMSTEL (C3 1. p . 1 2 3

n °. L’inscrip t ion de la main dePLOOS pré tendque c’

est une vuedeMid

dag ten près de D ieren et que le tableau est de la main D’

ADRIAEN VAN

DE VELDE .

47 (107) La porte du Rhin à Arnhem.

To ile. H . L . Fig.

A gauche les remparts de la ville plan t és d’

arbres avec une

porte vue de profil ; devan t la porte sur ttn large fossé , qui

occupe tout l ’avan t -plan , d’

abord un pon t - levis, puis un pon t

136

à deux arches maçonn ées en briques; ensuite une route, qui

traverse le tab leau d’

un bout à l ’autre et court parallèlemen tà la rivière forman t le second p lan . Au cen tre une rangée demaisons le long d’

un chemin conduisan t vers un embarcadère,

où l’

on voir quelques bateaux amarrés près d’

une grue. Au

fond la p laine très- étendue et t rès—bo isée de la Betuwe.

Sur la route un riche carosse s’

avançan t paisib lemen t de gaucheà dro ite ,

traîn é par deux chevaux bruns.

Les figures son t attribuées à ADRIAEN VAN DE VELDE .

Ce tab leau a orn é le château de Honsholredijk ( inv . de 1 758 , v iei l lesalle à man ger , n ° 1 3 , 16 ou puis le Cabinet-GUILLAUME V.

Pendan t du n °. précéden t .On trouve des représen tations de la même site au musée de Berl in

( n ° 9 16) et au Louvre ( n °

H AL S. F ran s H als (le V ieux ) .

Ecole hol landaise. Pein tre de portraits et de genre. N é de paren tsharlemois qui s

é taien t refugiés dans cet te v ille a cause de la guerreà Anvers vers 1 580

— 81 mais probab lemen t déjà à Haarlem vers oumême

avan t 1 60 0 , où i l resta pendan t toute sa v ie et où i l fut en terré le 7

Sep tembre 1 666. E lève de Karel van Mander à Haarlem. En 16 1 1 Hals yfi t bap tiser un en fan t ; en 1 61 7 et 161 8 n ous le ren con trons parmi lesmembres honoraires de la Soc ié té de Rhétorique ,,

de Wijn gaardranken”

et en 1 644 i l était chef de la gilde de St . Luc. Il mourut pauvre , de sorte

que le magistrat dur le secourir pendan t lesdern ièresann éesde sav ie. Son

frère D irck é tait '

pein tœ comme lui , et ses fi ls Frans, Johannes, Reyn ier ,Harmen , Claes et Willem on t man ié égalemen t le p in ceau. Frans Hals ,qu

’on comp te de n os jours justemen t parmi les p lus grands pein tres de

portraits de tous les temps , a créé une grande école, qui tâcha de lesuivre dan s sa v irtuosité à rendre le caractère de ses modèles, dans laman ière large et sp irituel le de son p in ceau , dans sa prédilec tion pour ce

10 11 fin , grisâ tre que n ous retrouvons aussi dans les portraits de Verspron ck , de Bray et de Soutman , qui sub iren t grandemen t son influence.

Parmi ses é lèves très n ombreux n ous c iterons en core Adr. Brouwer , Adr.

van Ostade , et Phil . Wouwerman , probab lemen t aussi Jan Miense Molenaet , Judith Leyster et Pieter Codde , qui collabora avec lui aun tableaude corporat ion , à présen t au Rijksmuseum d

’Amsterdam. Le pein tre denatures-mortes P . Roestraten était son beau-fils.

F r a n s H a l s l e V i e u x .

1 37

459 Portrait de Jacob Pietersz. 0lycan .

Ne à Haarlem le 9 Juillet 1 596 marié le 1 4 Juillet 1624 à ZwolleavecAlet ta Hanemans et en terré à Haarlem le 4 Décembre 1638.

Toile. H . L. Gr. Nat

Il est représen t é de face, un peu adro ite, vu jusqu’

auxgenoux . Lamain dro ite pendan t le long du corps t ien t un cha

peau n oir , la main gauche repose sur la han che. Il a les che

veux coupés courts, les moustaches retroussées et un commen

cemen t de favoris; il porte un costume no ir à fleurs avec desman ches rayées de no ir et de brun , un col let blanc pl issé et

des manchet tes garn ies de den tel les. Sur l’épaule gauche pendun man teau noir.A dro ite en haut on lit son âge : ÆTAT SVÆ 29 1625

et dans l’autre co in on vo it ses armes (ajoutées p lus tard)

1 38

Ven te anon yme à Amsterdam, 1 6 Mai 1 877 , car. n ° 9 et 1 0 , fl .

Acheté avec le 11 0 suivan t en 1 880 par le gouvernemen t de la fami l leVAN SYPESTE I N pour f.Placé dan s le musée en Janv ier 1 88 1 .

Photographié par BRAUN, par HAN FSTAEN GL et par VI N KEN BOS DEWALD .

Hé l iogravure dans BRED IUS Meisterwerke.

Voyez sur ce por trait et le suivan t M. VICTOR DE STUERS dans leN eder

landse/ze Kunstbode de 1 88 1 p . 4 4—46.

HALS a pein t ce même personnage dans son Repasdesarquebusiersde St.George , de l ’an n ée 1 627 , au musée de Haarlem ( n°. 82 du car.) En outre

i l a pein t p lusieurs autres membres de la famil le OLYCAN

I , 2 . P IETER JACOBSZ OLYCAN et MARIA VOOGD CLAESDI‘. paren tsdeJACOB. Ces por trai ts ( bustes de gr. nat.) se trouven t actuel lemen t( été de 1 894 ) chez lemarchandde tab leaux DONALDSON aLondres.

3 . MAR IA VOOGD CLAESDI‘. ( jusqu’

aux genoux , gr. nat.) au Rijksmuseum d

Amsterdam ( n ° 447 du car.)

4 , 5 . Sa soeur CORNEL IA VOOGD CLAESDR. et son mari Mr. N ICOLAES

VAN DER MEER dan s la collect ion FABR ICIUS aumuséedeHaarlem (n “

. 90 et 89 du car.)

6. CLAES PI ETERSZ OLYCAN ,frère de JACOB PZN . 0 . comme lieu

tenan t dans le grand tableau de 1 639 au musée de Haarlem ( n° .

84 du cat .)

460 Portrait de Aletta Hanemans.

N ée en 1 60 6 à Zwol le, mariée le 1 4 Juillet 1624 avec J . P. Olycan

et le 29 Janv ier 164 1 avec N icolaes van Loo , décédée le9 Février 1653 .

Toi le. H . L. Gr. Nat.

E lle est représen t ée j usqu’

aux genoux et vue de face, un

peu de gauche. La main gauche pendan te t ien t les gan tsbrodés, le bras droit est posé sur le vertugadin . E lle porte unbonnet b lan c à po in tes de den telles , une robe noire don t le

corsage a un en tre-deux brodé d’

or et don t la jupe a un en tre

deux violet et une lourde chaîne d’

or comme cein ture. Aux deuxmains des bagues et des bracelets d’

or.

A gauche à la hauteur de sa bouche on lit son âge : [ETATSVÆ 19 AN °

. 1625 ; un peu plus haut à dro ite on vo it“

ses

armes (ajout ées p lus tard)

Han n eman 1 4 0

et depuis ce temps jusqu’en 1667 son n om se trouve souven t comme

doyen ou commissaire sur les registres de cet te con frérie: Parmi ses élèveson trouve Jan Westerbaen le Jeune, L ij bè t glien , van Colster , Reyn ierde la Haye, Jeremias van der Eyde , Marcus van der L inde et p lusieursautres. Han neman é tait un pein tre recherché à la Haye ; i l a pein t pourla prin cesse Marie d’

oran ge , pour les E tats de Hol lande et pour lesmagistrats de la Haye. Par Son second mariage il dév in t le beau-fils deJan van

Ravesteyn .

241 Portraits de Constantin Huygens et deses cinqenfants.

Toile. H . L. Gr. Nat .

Ces six portraits- bustes son t pein tsdans desmédaillons ovales,en tourés d

en cadremen ts à cuirs dans le goût du XVIIe siècleet orn és de quat re amours tenan t des guirlandes de fruits. Le

tout est renfermé dans un grand en cadremen t ovale, don t les

extrémités son t perdues , la to ile ayan t ét é coupée. Les en ca

dremen ts et les amours son t pein ts en grisaille ,et i l est probab le

que ce tab leau a été dest in é à orner une cheminée.

Il est représen té de face en man teau et hab i t noirs , col b lan c

rabat tu; la main gauche relevée sur la pomme et passée dans

le ruban d’

un médai llon qu’i l porte au cou. Cheveux no irs ,

moustache et barb iche.

A. M édaz‘

llon cen tral .

H . L.

CON STAN T IJN HUIJGE N S , Seigneurde Zuy1ichem.

Né à la Haye, le 4 Sep tembre 1 596 ,

mort le 28 Mars 1 687 , secré taire de FRÉDÉR IC HENR I , pr in ce d’

Oran ge créé Che

valier en 1 622 par JACQUES I . Veufdepuisle 1 0 Mai 1 637 de SUSANNE VAN BAERLE ,

qu’ il avai t épousée en Avri l 1 627 .

Han n eman 1 42

F . M édaillon rapériear cen tral .

H . L .

SU SAN N A HUIJGE N S.

N ée à la Haye le 1 3 Mars 1637 , morte en la même v ille le 24 Aoû t1 72 5 ; épousa en 1 660 son cousin germain PHILI PS DOUBLET.

Cet te filet te de tro is ans, don t un sourire an ime les traits

,

t ien t une pomme des deux mains ; elle porte une robe b lan cheorn ée de* rubans rouges et un pet i t bonnet , d

où s’

échappen tquelques boucles b londes.

G . Car touche.

E C C E

Avec l’ inscrip tion : H E R E D I T A SD O M I N I

et la date

Acquis en Mars 1 82 2 de Mademoisel le PAUW n ée HOEUFFT pour f 60 0 '

Gravé al’eau-forte par CH . COURTRY dans JULES GUIFFREY , ANTO INEVAN Dvc x , sa v ie et son oeuvre qui décri t le tab leaup . 2 1 3 et 2 89 , n °. 622 .

Gravé par P . H . L . VAN DER MEULEN d’

après ledessin deN . HE IDE LOFF

dans P. H.

PEÈRL IÇAMP , Const . Hag en z‘

z‘

de vitapropr ia sermonum in ter

l iberos L [ I .

Gravé sur bois par TAM ISIER d’après un dessin de BOCOUR'

I‘

(MagasinPit toresque XX1X ,

L i thograph ié par F. F. WAANDERS dans le Kunstkrong k de 1 847 .

Photographié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par VIN KE NBOS

DEWALD .

Hél iogravure dans BREDIUS , Mez‘

sterwerke et dans les Oeuvres de CHR.

HUYGENS I , 1 888.

I llustré par des poésies latines de BARLAEUS et de HUYGENS lui-même.Ce tableau a é té” considéré et catalogué jusqu

en 1 882 commeune oeuvre

1 43 Han n eman

d’

AN T . VAN DIJCK. Il n’

est cependan t pas douteux qu’

ADRIAEN HAN

NEMAN en est le véritable pein tre.

L’

esquisse originale pour ce tab leau est conservée à l’

Insritut-STAEDEL a

Francfort s/Main . Elle v est at tribuée aussi à VAN DIJCK . Ce dessin n ous

mon tre HUYGENS avec sa femme SUSANNE VAN BAERLE au milieu et

i l n ’a que quatre médai llons au lieu de c in q don t trois avec des en fan ts.

Probablemen t il fut don c fai t avan t la mort de SUSANNE VAN BAERLEen Avr il 163 7 et avan t la naissan cedesdeux en fan ts cadets en 1 633 et 1 637 .

HUIJGEN S étan t devenu veuf différa l ’exécution du tab leau pendan tquelques an n ées et y fi t p lacer l ’inscrip t ion : Ecce hereditas domin i : voic il’héri tage du Sei gneur.

588. Portrait de Cornelis van Aerssen.

Seigneur de Sommelsdg ck , n é en 160 2 , mort en 1662 . Ami in t ime duStadhouder Guillaume I I et colonel de la cavalerie qui marcha en Jui llet1 650 con tre la v i lle d’Amsterdam.

To i le. H . L. Gr. Nat.

Il est représen té debout jusqu’

au-dessus des genoux ; il porteune cuirasse et une calot te sur ses cheveux pendan ts en longuesboucles. La main gauche s

appuie sur la garde de son épée,la

main dro i te, tenan t le bâton de commandemen t , sur un pié

destal.

Le fond représen te un paysage sombre.

A gauche en haut un écu, en touré de lachaînede l’ordre de St. M ichel avec l’ insigne, mon tran tles armes de van Aerssen

, qui son t aux 1 et

au 4 d’

or à une fasce de sable et un sautoir échiqueté de sable et d

argen t , brochan t sur la fasce;au 2 et 3 d

or à trois merlet tes de sable.

Au dessous des armes l ’inscript ion

Corn : van Aerssen Heere van

Sommelsdijck van de ordre der

Ridderschap van Ho llanda° overleden 1662 .

Heem 144

Sign é agauche’

sur le p iédestal

of“

} Î JJ

ÔD

omar/maVendu à la Haye, le 1 4 Décembre 1 874 .

Prê té au musée dès 1 889.

E x posé depuis 1 893 .

Men t ionn é par MOES , Iconogr. Bat . , N°. 66.

H E C K E N,voyez C O QUE S.

H E E M. C o r n el is de H eem.

Ecole hollandaise-flamande. Pein tre de natures-morteset de fleurs. Bap tiséaLeyden le 8 Avri l 163 1 , en terré à Anvers le 1 7 Mai 1 695. Elève deson père Jan Davidsz de Heem, qu

’i l imita. En i l fut inscritsur les registres de la gilde de St . Luc à An vers où i l habitapresque touteSa v ie. Vers 1 676 i l v isi ta la Haye pour un court séjour. Quelques fo isses tab leaux égalen t presque ceux de son père; mais gén éralemen t ils .

son t in férieurs, p lus secs, d’

une composit ion moins équil ibrée et d’un

coloris moins harmon ieux.

50 Fruits.

Toi le. H . L.

Dans un encadremen t c in tré,sur une corn iche en p ierre ,

des

fruits de toutes sortes son t disposés; au premier p lan des

pêches, des raisins b lan cs et à dro i te sur un plat d’

étain un

c i tron , don t l ’écorce à demi pelée se déroule en une longueSp irale ,

et deux oran ges. Sur une tab let te p lus élevéedes raisinsb leuâtres, des mefles , des glands de chêne et des châtaignes.

Ça et l‘

a des ép is d’

orge ,des mûres et des insectes.

Fond sombre.

145 Heein

Sign é agauche sur la p ierre

D’origine in connue.

Deux compositions exécutées dans‘

le même style se trouven t au châteaude Nordkirchen en Westphal ie.

H E EM. l an Davidsz de H eem.

Ecole hollandaise. Pein tre de natures-mor tes. N é à U trech t en 1 60 6 ,

mort à Anvers en tre le 1 4 Octobre 1683 et le 26 Avril 1 684 . Elève de

son père Dav id de Heem le Vieux . I l reçut probab lemen t son éducationartistique ,à Utrech t. De 1 628 à 1632 i l demeura à Leyde , où i l peignaitdans le style de Pieter Po t ter , qu

’il con nut alors. Ses premiers tableauxconnus, datés de 1 628 , son t des Van itas dans une tonal ité brune—grisâtre,presque monochromes. D

autres rappellen t les sujetset laman ière de peindrede Heda et de Pieter Claesz. Dès 1 636 nous trouvons de Heem à An versoù i l sub i t l’ influen ce de Dan iel Seghers. De 1636 à 1667 il vécut àAn vers; en 1667 il retourna dan s sa v il le natale , qu

’i l qui tta en 1672

pour se rendre de n ouveau-à Anvers.

Les natures-mortes de Jan Dav idsz deHeemcomp ten t parmi lesmeilleuresque les art istes du XVIIe siècle on t p roduitesdans ce genre. Quelques-unesde ses belles composit ion s son t des chefs-d’

oeuvre d’

é légan ce, d’

un colorisprofond et harmon ieux , d

un'

fin i précieux‘

er d’une rare grandeur d’

a5peœ.

Ses fils Cornelis et Dav id on t pein t comme lui et en outre i l a formé den ombreux é lèves tels que Maria van Oosœrwij ck , JacobusMarrel las, Abr.

Schoock et . peut—êt1e _M. Simons à Utrech t , Alex ande1Coosemans, Thomas de Klerck

, Lenaert Rougghe, M ichiel Verstij len ,

E lias van den B10eck et Andreas Benedett i à An vers. D’

autres comme

Jacques de Claeuw , Piete1 de Rin g , Job . Hannot et H. Loedin g à Leyde ,

Theodore Aenvan ck , les vah Son, les Van Kessel et les

'

Gillemans àAn vers l ’on t imité de près.J. D . de Heem a collaboré avec Jan Lievens, N ic. v . Veerendael

,et

David Ten iers.

48 Fruits.

Toile. H. L .

Sur une tab le couverte pour la plus grande part ie d’

un drapI O

Heem 146

vert des fruits son t rassemb lés. Un grand plat en vermeil portedes pêches, des cerises

,des nèfles et plusieurs grappesde raisin ;

une pêche coupée en deux est posée sur uneassiette en argen t ;à dro ite son t placés un melon et une grenade coupés.

A gauche des coquillages , des n o ix,unemon tre à ruban b leu

et un coffret garn i de drap b leu,sur lequel se t rouven t un

grand verre rempli à demi de vin b lanc ,un citron coupé et une

grappe de raisins b lancs. Une flûte‘

est appuyée con t re le coffret .

Un second verre avec du vin rouge est placé derrière le coffret .Signé sur le fond à gauche en haut

Cab inet-Gmmmmn V (TERWESTEN p .

Phomgraphié par HAN FSTAENGL .

49 (113) Guirlande de fleurs et de fruits.

Toile. H. L .

Des oei llets, des marguerites des fleursd’

oranger,des p ivo ines

et des ép is de blé son t en trelacés avec des grappes de raisinsb lancs et b leus , des . pêches, des abricots, des mûres , desglands

, des co ings et des châtaignes; la guirlande, qui sert àorner le c intre d’

une n iche , est en tourée de faveurs b leues et

suspendue par les deux extrémit és à des c lous. Ça et là despap illons

, des chen i lles , des fourm13 , des perce- oreilles et

d’

autres insectes.

Signé au milieu en haut sur un cartell ino

-©é «rm.

Heemskerek 148

b él ier et une breb is. Dans l air c inq anges avec un en censo ir,

des couronnes et des fleurs et autan t de t êtes de chérub ins.

A dron e deux bergers descenden t un sen t ier en tre des ruines.

B . Volet gauche

A dro ite du cen tre est assise la Ste Vierge dans le costume

t radit ionnel . E lle s’ incl ine avec l ’enfan t Jésusdevan t le ro iMaure

qui , agen ouillé , lui présen te une vaisselle d’

or ; à dro ite surl ’avan t - plan s

agenouille le second roi en man teau rouge,garn i

d’

hermine ; à gauche se t ien t le troisième roi égalemen t vêtuderouge. Sur le premier plan on vo it quatre enfan ts de la suiteavec une couronne et c . Derrière ce groupe ,

-une vingtaine deperson nes et derrière elles des chameaux , des chevaux et des

éléphan ts avec leurs conducteurs Tout en haut.

on aperçoit l’

étoile.

L ’

architecture se compose de ruines. Le personnage aux che

veux et à la barbe no irs à dro ite,un peu en arrière du tro i

sieme roi et à la gauche d’

un n ègre,représen te le portrait du

pein tre.

I l . Côt és extérieurs.

A gauche la Vierge en hab it b lan c est agenouil lée devan tson prie-D ieu sur lequel on vo it une b ib le ouverte mon tran t

un passage lat in d’

Esaïe.

E lle se tourne vers l ’ange qui s’

approchan t de'

droite , porteun hab it rouge et un tab lier jaune; i l a un

b ijou précieuxavec un bas- rel ief sur la po itrine, une couronne dans les che

veux , nu rameau de palmier à la main gauche et , lamamdro itelevée ,

il annon ce à laVierge qu’

elle concevraun fils. Lacolombedescendduc iel ouvert . A gauche se trouveun lit à rideaux rouges.

L ’

architecture de stylé—renaissan ce n ous fait voir un paysagemon tagneux avec des rochers escarpés et de nombreux édifices.

A dro ite on vo it une femme et à gauche un homme avec un

âne qui s’

éloignen t tous deux .

Ces volets pein ts en 1 546 et payés 1 50 florins appartenaien t jadis à l’auteldes drap iers dans le transep t dun ordde l’églisede ST . BAVON aHaarlem.

—La

p ièce demi l ieuétait probablemen t sculp tée. Plus tard c .a. (1. déjà avan t 160 4 ,on a remplacé le milieu par le Massacre des in nocen ts par CORNEL IS VAN

Heeniskerok 148

bélier et une breb is. Dans l’air c inq anges avec un encenson ,

des couronnes et des fleurs et autan t de t êtes de chérub in s.

A dro ite deux bergers descenden t un sen t ier en tre des ruines.

B . Volet gauche

A dro ite du cen tre est assise la Ste'

Vierge dans le costumet radit ionnel . E lle s

’ incl ine avec l ’enfan t Jésusdevan t le roiMaurequi , agen ouillé , lui présen te une vaisselle d

or ; à dro ite surl ’avan t—p lan s

agenouille le second roi en man teau rouge garn id

hermine; à gauche se t ien t le t ro isième roi égalemen t vêtuderouge. Sur le premier plan on vo it quatre enfan ts de la suiteavec une couron ne et c . Derrière ce groupe ,

-une ving taine depersonnes et derrière elles des chameaux , des chevaux et des

éléphan ts avec leurs conducteurs Tout en haut on aperço it l ’éto i le.

L ’

architecture se compose de ruines. Le personnage aux che

veux et à la barbe no irs à dro ite, un peu en arrière du tro isieme roi et à la gauche d’

un n ègre,représen te le portrait du

pein tre.

Il . Cô tés ext érieurs.

A gauche la Vierge en hab it b lan c est agenouillée devan tson prie-D ieu sur lequel on vo i t une b ib le ouverte mon tran t

un passage lat in d’

Esaïe.

E lle se tourne vers l ’ange qui s’

approchan t de'

droite porteun hab it rouge et un tab lier jaune; i l a un

“ b ijou précieuxavec un bas- rel ief sur la po itrine, une couronne dans les che

veux , un rameau de palmier à la main gauche et , lama… dro itelevée ,

il annon ce à laVierge qu’

elle concevraun fils. Lacolombedescendduc iel ouvert . A gauche se trouveun lit à rideaux rouges.

L ’

architecture de style—renaissan ce nous fai t vo ir un paysagemon tagneux avec des rochers escarpés et de nombreux édifices.

A dro ite on voit une femme et à gauche un homme avec un

âne qui s’

éloignen t tous deux .

Ces volets pein ts en 1 546 et payés 1 50 florins appartenaien t jadis à l’auteldes drap iers dans le transep t dun ordde l’églisede ST . BAVON aHaarlem.

—La

p iècedemi l ieuétait probablemen t sculp tée. Plus tard c . à . d. déjà avan t 160 4 ,on a remplacé le mi lieu par le Massacre des innocen ts par CORNEL IS VAN

149 Helst

HAARLEM ,conservé égalemen t au musée. Cet artiste a pein t aussi les

an gles supérieurs des volets. C’

est dans cet état que VAN MANDER a vu

l’autel au Prinsenhof à Haarlem, ( édi tion de 160 4 fol . 2 46a et 293a) .JACOB RAUWAERT , l’élève de HEEMSKERCK a pein t en part ie la robe

de l’an ge GABRIEL.Voyez sur ce tab leau aussi VAN DER WILL IGEN , les artistesdeHaarlem

p . 167 et 168.

Tiré du dépôt en 1 875.

Prov ien t du château du Loo ( In v. de 1 763 , chambre à coucher deLord PORTLAND , n °.

HELST. Bar t h o l omeus van der—Helst.

Ecole hollandaise. Pein tre de portraits, et quelquefois de tab leaux h istoriques. Né à Haarlem en 161 3 , en terré à Amsterdam le 16 Décembre 1670 .

Probablemen t é lève du portrai t iste N icolaes E liasz. à Amsterdam où ilv ivait dès sa jeunesse. Pendan t quelque temps l ’influence de Rembrandtet de son clair—obscur est v isible dans l’oeuvre de van der Helst . Le

20 Octobre 1653 i l fut un des fondateurs de la gilde des pein tresd

’Amsrerdam. N ous devons à son pinceau quelques—un s des p lus bril lan tstableaux de corporat ion dits : Schut ter et Regen ten -stukken , et p lusieursportraits qui comp ten t parmi les oeuvres les plusdistin guées que l’école hollandaiseait produites dans ce gen re. Moins gén ial queRembrandt, i l sut pourtan t exc i ter une sin cère admirat ion par l’élégan ce et la vérité de ses por

trai ts. Son fils Lodewij clt van der Helst fut son é lève et son imitateur.Malgré les non breux tableaux , souven t de t rès grandes dimensions

, que

van der Helst nous a laissés, i l mourut dans l’indigence.

Ses chefs—d’

oeuvre son t conservés aux musées d’

Amsterdam et de St

Pétersbourg.

54 Portrait de Paulus Potter.

(Nov. 1625—Janv. 1654

Toile. H. L. Gr. Nat.

Le maître est représen té à mi—corps assis devan t son che

valet sur une chaise à dossier de bois ; le corps vu de profilperdu et la t ête de tro is-

quarts à dro ite; sa main gauche, ap

l’our les détails b iographiques voyez au nom de POTTER. Ce tab leaufut pein t probab lemen t après sa mort.

Cette toi le a été raccourcœ.

Helst 150

puyé e sur le genou,t ien t une palet te

,un appuie-main et des

p inceaux ; le reversde lamain dro ite s’

appuie sur lahan che; sur lechevalet une toile b lanche. De longs cheveux bouclés d'

un

rouge jaunâtre retomben t des deux cô tés sur le cou; unemincemoustache b londe lui couvre la lèvre.

Il est vêtu d’

une casaque en velours no ir ; des manchesb lanches bouffan tes séparen t lesmains du velours. Son col b lanctout un i , est at taChé par deux longs pordons à glands, quipenden t .

Le fond est d’

un gris neutre.

Si gné en haut agauche

Ven te—L . L. VAN RE ENEN ( qui é tait un descendan t de la veuve du

pein tre) , à la Haye , le 7 Juin 1 820 , n °. 3 du car. f 4 30 . Acquis parl’E tat f 4 0 0 .

Gravé par F. L . HUIJGEN S dans le Recuei l STEENGRACHT n °. 38.

L ithographié par J . C. D’ARNAUD GERKEN S dans leKunstkronqk de 1 847 .

Photographié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Héliogravure dans BRED1US , Meisterwerke.

La tê te gravée par JACOBUS HOUBRARE N dans le livredeA. HOUBRAKEN ,

T. I I p l. F. et dans celui de VVE IJERMAN T. II p . 2 0 2 ; cop iée dans les

ouvrages de DESCAMPS , BLANC en DOHME .

568 (ll5a) . Portrait d ’homme.

Panneau en chêne. H . L. Gr. Nat.

Buste sans mains, avec une chevelure à longues boucles et

une pet ite moustache brunes. Le personnage est vêtude veloursno ir avec un collet rabat tu garn i de den telle. Sur le fondformé àdroite d

un pan de mur et à gauche d’

un paysage éclairé parle solei l couchan t

Helst 1 52

HELST. Lodewuc k van der Helst.

Ecole hol landaise. Pein tre de portraits. N é probablemen t en 1 645 àAmsterdam; un autre en fan t bap t isé Lodewij ck le 2 Février 1 64 2 mourut

jeune; mort dan s la même vi lle probablemen t après 1680 . Elèvede son pèreBartholomeus van der He15t , don t i l adop ta la man ière de peindre. Ses

oeuvres son t peu n ombreuses.

545 Portrait d’une jeune femme.

Toi le. H . L . Gr. Nat.

Buste. Elle est vêtue d’

une tun ique de so ie bleue sous la

quelle on aperço it un hab it de dessous b lan c. La mam dro iterepose sur le sein gauche nu. De la main gauche elle fait ungeste démonstrat if. Dans ses cheveux bruns elle porte un collierde perles.

Fond: un c iel illumin é par le soleil couchan t .

M . HOFSTEDE DE GROOT considère ce tableau comme une oeuvre de

BARTH . VAN DER HELST , le dessin des portraits authen t iques du fi ls

aux musées d’

Amsterdam et d’

Utrecht é tan t selon lui beaucoup mo inssûrque celui de cette to i le.

Acheté a la Ven te—HOLLENDER à Bruxelles le 1 0 Avril 1 888 pourfl ( 11 0 4 2 du cat .)

HEUS CH. W i l lem (G ui l l iam) de Heuseh.

Ecole hol landaise. Pein tre-graveur de paysages. N é vers 1 62 5 à U trech toù i l fut en terré le 9 Mars 1 692 .

1 I l v isi ta, jeune encore, l’

I talie ,

après avo ir é té l’é lève de Jan Borh , qu’ i l imita souven t avec une telle

hab ileté que l’on con fond quelquefo is les tab leaux de ces deux artistes. I ltravail lait à Utrech t où i l fut doyen de la gilde des pein tres en 1649

"

et en

1663 ; en tre 1 655 et 1669 i l en fut p lusieurs fois commissaire. Adriaen van

de Velde , N ic. Berchem et Corn . Poelenburg on t pein t des figures dansquelques—uns de ses tab leaux. Il paraît que not re ar tiste,malgré son talen tréel , est mort pauvre; son en terremen t eut l ieu grat is.Son neveu Jacob a été son élève et l

’a imité si b ien que ses con tem

porains le nommaien t Afdruk Comme i l si gnai t ses tableaux aussi G.

c . à . d. Giacomo , de Heuseh i l n’

est pas toujours fac ile de dist in guerleurs oeuvres.

Commun icat ion bienvei l lan te de Mr. S. Mul ler a . , Arch ivisted

Utrecht.

1 53 Heuseh

Paysage italien .

Cuivre. H. L.

A droite des rochers ,au p ied desquels est t racée une route

bordée d’

arbres élevés, et cotoyan t un torren t , al imen t é par

une cascade, qu’

on aperço it au second plan à gauche; sur laroute deux moutons, un mulet broutan t et p lus loin deuxpêcheurs. Fond de mon tagnes.

Signé dans le co in droit en bas

Sur lereversde

lap laque se trouve un n °. d

in

ven taire 1 68 et

une seconde Signature

Ven te-Comte DE FRAULA , Brux elles le 2 1 Juillet 17 38. f 37 , pour ce

tableau et le n °. suivan t (HOET I , p . 532 , n°8

. 1 62 et 163 ducatal0 gue) .

Ven te de la Baron ne VAN LEIJDEN auchâteaudeWarmond,le 27 Juillet

1 8 16. f 385 , n °3. 1 5 et 1 6 du catalogue.

Gravé par A. L . ZEELANDER dans le Recueil STEEN GRACHT n °. 84 .

56 Paysage italien .

Cuivre H . L. Frg.

Un chemin longean t une rivière dans une con trée mon taguense ; sur la route et sur la hauteur à gauche des paysans et

des bestiaux . A gauche des hauteurs bo isées; horizon étendu.

Sign é en bas agauche dumilieu:

Œ-{eu 5‘

c

154

Signé égalemen t sur le revers de la p laque

Pourvu d’

un an cien n°. d’ inven taire 174 .

Pendan t du n °. précéden t .Même provenance.

H E Y D E . Jan van der H ey d e.

Ecole hollandaise. Pein tre de vues d’ in térieurs de v i l les, de paysages

et de natures-mortes. N é à Gorcum (Gorinchem) en 1637 , mort à Amsterdam le 28 Sep tembre 1 7 12 . E lève à Gorcum d

’un pein tre sur verre

in connu. Peut—ê tre les tab leaux de van der U lft on t-ils exercés une

certaine influen ce sur lui. Jeune en core , i l se rendi t à Amsterdam où i lvécut jusqu

’à sa mort .

I l voyagea cependan t ; i l a v isité Cologne et d’

autres v il les de la prov in ce Rhénane, la Belgique et l

An gleterre. Outre la pein ture i l s’

occupa

de l ’éclairage des rues d’

Amsrerdam par des réverbères et inven tade nouvelles pompes à feu. Cette dern ière inven t ion fut décri te par lui dans unouvrage i llustré , pub l ié en 1690 avec l ’aide de son fils Jan , qui étaitpein tre comme lui. Adriaen van de Velde a pein t des figures dans ses

meil leurs tableaux don t on trouve quelques des p lus beaux Spécimens auRijksmuseum d

Amsterdam. Van der Heyden qui en mouran t en 1 7 1 2

fut le dern ier des grands maî tres de l’époque glorieuse du XVII° siècleeut de nombreux imi tateurs pendan t le siècle suivan t . J. ten Compe , J.de Beyer, P. van L iender et J. F . Valois on t suivi sa man ière.

531 Nature-morte.

Panneau en chêne. H. L.

Sur une tab le adessus de marbre brun , couverte d’

un tap isde Smyrne relevé en part ie, se trouve une b ib le in—fol io

H illigaert 1 56

Sign é en bas à gauche

Ce tab leau a passé en 1 775 du château d’

Oranje5tein dans le Cab inetGUILLAUME V.

Gravé par L EPACELET dans les Annales du Musée de LANDON ; —dan sle Musée NAPOLEON ( n ° 4 0 1 ) par J. J . DE LA PORTE (eau—forte termin éepar HULCK d

après un dessin deVASSEROT) ; par HE ATON dans leRecuei lSTE EN GRACHT n

°. 78. L ithographié par H . VAN HOVE dans le Recueil

DESGUERROIS.

Photograph ié par BRAUN et par HAN F8TAENGL .

Hél iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke et dans Jahrbaeh 7 1 des

Düsseldorf er Geschichtsverez‘

n .

Décrit par SM ITH , Cat. Rais. V. p . 373 , N°5.

On a cru vo ir lon gtemps dans ce tableauune représen tation de l ’EglisedesJésuites à An vers. C’

est M. WERNER DAHL de Dusseldorf qui aretrouvél’endroit représen té (Voyez Jakrbneh ,

HI LL IGAERÏ . Paulus van Hi l l igaer t le V ieux .

Ecole hol landaise. Pein tre d’histoire et surtout de batai lles; quelque

fois de portraits. Né à Amsterdam en 1 595 ou 1 596 , et mort dans cet te

v i lle en tre Janv ier et Juil let 164 0 .

Il v écut toujours à Amsterdam. Ses tableaux son t rares. On en trouve

aux Musées d’

Amsterdam et d’Utrecht . Ses fils Fran chois et Paulus

on t pein t aussi . Celui- ci fut le beau—fils du pein tre de marines Simon deVlieger. On ne connaît pas leurs oeuvres et n ous avons l ieu de croireque tous les tab leaux , signés Paulus van Hilligaert , que nous connaissons son t le travai l du père.

546 Les Princes d’Orange avec leur suite

devant le Binnenhof”.

Toile. H . L . Fig .

Un cort ège de caval iers parmi lesquels on reconnaît lesPrinces

Le père de n 0 tre pein tre se n ommait aussi Fran çois van Hilligaert.

C’

e5t a tort qu’

on a cru jusqu’ ic i qu’ i l é tai t égalemen t pein tre. Il exerçait

le métier de coockermaecker”.

157 H olbein

GU I L LAUME I,MAURI CE et FREDER I C HE N R I , le Comte

GU I L LAUME LOU I S D E NASSAU ,le ro i et la reinedeBohême,

s’

avan ce de dro ite à gauche au cô t é occiden tal du vivier. A

dro ite on vo it le Binnenhof”, agauche le au

mil ieu sur le fond le Doelen ”Le cortège se composede seize

seigneurs et de deux dames mon t és sur des chevaux de différen tes couleurs. Puis sur le second plan sept pages à p ied et

n ombre de spectateurs et de promeneurs adro ite et a gauche.

Dans l ’é tang deux cygnes et t ro is chevaux que deux p iqueurson t men és au gué .

La représen tation de ce tableau pein t vers 1 625—30 est h istoriquemen t

impossible, puisque le prin ce GUILLAUME I , par exemple , é tait mort àcet te époque depuis 4 0 an s déjà : i l mourut en effet l’an n ée même de lanaissan ce de FREDERIC HENRI . Pourtan t ce sujet a é té alors un sujet

préféré ; et beaucoup d’art istes l’on t traité . C’

est pourquo i on le retrouve

p lus ou moins modifié en p lusieurs endroits: auRijksmuseum Amsterdam,

au St . Nicolaesgast huis et a la collec tion—DUMBAR à la Haye, etc . etc.

Don de M . le Comte VAN DER STRATEN PONTHOZ , an cien min istre deS. M. le Roi des Belges ala Haye en 1 888.

H O L B E I N . H an s H o l be i n le Jeun e.

Ecole al lemande. Pein tre- graveur d’histoire et de por traits. N é à Augs

bourg en 1 497 , mort de la peste à Londres en tre le 7 Ocœbre et le 29

Novembre 1 54 3 . E lève de son père , Hans Holbein le Vieux à Augsbourg.

Vers 1 5 1 5 i l demeurait déjà à Bâle où i l étudia les maîtresde cette v i lle ,

N icolaes Manuel , Urs Graf et d’

autres. En 1 516 i l y peign i t déjà deschefs-d’

oeuvre , comme les portraits du Bourgmestre Jacob Meyer et

son épouse et i l y décora p lusieurs maisons de bel les composit ionsmy thologiques ou allégoriques. Il resta à Bâle jusqu’

en 1 526, année où i l fi tun voyage en An gleterre. On l ’y combla de commandes , et i l y com

men ça cette série superbe de portraits de personnages de dist in c t ion , qui

forme un des plus grands trésors artist iques du monde: De 1 528 r532 il

é tait de retour à Bâle pour y fin ir des décorations murales de l’Hôtel deVille , malheureusemen t disparues main tenan t ; mais don t on Conserve les

esquisses originales. Il a dessiné aussi plusieurs séries d’illustrat ions Sp irituelles pour des ‘livres, e. a. la fameuseDansemacabre, et de grac ieuxmodèles pour l’orfèvrerie. En 1 532 i l retourna en An gleterre, où il en traau

H olbein 1 58

serv ice de Hen ri VI II en 1 536. En 1 538 H olbein v isita Bâle pour ladern ière fois. Il retourna en An gleterre pour y mourir b ien tô t après. Undes plus grands gén ies de tous les temps, Holbein a at tein t dans ses

portraits, avec des moyens qui paraissen t très simp les, une ex pressiondu caramère , qu

aucun artiste n’

a surpassée.

276 Portrait de Robert Cheseman.

Panneau en chêne. H . L. Tê te

Il est représen t é presque à mi- corps, de face, la t êteun peutournée vers la gauche. Sur son po ing gauche gan té i l t ien t unfaucon gris en capuchonn é avec un grelot à sa serre gaucheet i l le caresse de la main dro ite.

Il est imberbe et porte une longue chevelure grisonnan te ,

couverte d’

une toque n on e. Il est vêtu d’

un man teau no irdoub lé de fourrures

, qui laisse passer les manches rouges d’

un

vêtemen t de dessous. Grande bague en or à l’index et un

min ce anneau au pet it do igt .Fond b leu sombre avec l ’ inscript ion

'

ROBERTVS CHESEMAN ETAT I S SVE - XLVHI

AN NO . UM M - D - XXXI II

Ce tableau figure au n°. 8 (Robert Cheesman , a falconer v_

vith a havvk

by Holben ) sur une liste "des objets d

art revendiqués après la mortde GUILLAUME III par la reine ANNE d’

An gleterre, comme ayan t appartenu aux collecüons royales de ce pays.L’ inscrip t ion originale, qui avai t été grossièremen t repein te fut décou

verte eu 1 89 1 par M . A. HAUSER de Berl in .

Le revers du panneau est marqué des lettres W. E. P. L. C. et porte lecachet de JOHAN -WILLEM FRISO , prin ce d’

Oran ge-Nassau(mort en

Collect ions royales d’An gleterre.

Collection -GUILLAUME III.Collect ion -JOHAN WILLE M FRISO.Château du Loo ,

inven taire de 1 763 , n °. 9.

Cab inet-GU ILLAUME V.

Photograph ié en 1 87 1 par VERMEER pour l’

Es ition des oeuvres de

HOLBE IN aDresden ; photographié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Décrit par WOLTMANN , Holbein und seine Zeit , sous n °. 1 59 , T. 11 ,

p . 1 27 , T. I , p . 370 .

P. 159 .

H . H o l b e i n .

159 H olbein

277 Portrait d’homme.

Panneau en chêne. H. L. .0 19. Tê te

Buste : la t ête de face, le corps un peutourné vers lagauche.

Le person nage a les cheveux courts; les moustaches et la

barbe pleine se terminan t en po in te son t de couleur rousse. Il

porte un vêtemen t de velours n oir bordé de so ie, et orn é aux

épaules de crevés rouges. Sur le poignet gauche, qui est gan t é ,se t ien t un faucon no ir et blan c ,

mun i d’

un grelo t à sa serre

droite. ,La main droite nue et relevée t ien t le capuchon .

Une bague et le grelot sont recouverts d’

une couche d’

or.

Fond neutre avec l’ inscript ion à la hauteur de la t ête °

3 1 5”

{AMNO ETATIS SVÆ.

‘ X x v ll l

Dans le coin gauche en bas se lit un an cien numéro d’ inven taire u 28.

Sur un papier col lé sur le revers du pan neau est écrit

The manner of HOLBEIN.

Réclamé en 1 70 2 par la reine An ne d’

An gleterre. Voyez l’ann 0 tationdu n °. précéden t . C

’était n ° 2 1 de la l iste,: A mans head with a lràwk by

HOLBEN.

Collections royales d’An gleterre.

Col lect ion—GUILLAUME III .Château du Loo , inven taire de 1763 , n °. 1 20 .

Cab inet-GU ILLAUME V. (TERWESTEN p . 696, portrait deTHOMASMORUS.Gravé par L. SCHWE ICKHARDT dans le Recueil STEENGRACHT ,

N °. 1 8.

L ithographié en sens con traire par J. J . MESKER dans le Kunstkron ijkde 1 873 .

Ph0 tographié en 1 87 1 par VERMEER pour l’E xmsition de Dresden .

Photographié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Ce portrait ne saurait ê tre celui de THOMAS MORUS. Le Recuei lSTEENGRACHT a déjà observé que MORUS avai t été décap i té en 1 535 ;cependan t les catalogues du Musée on t conservé jusqu

’en 1 874 l

an

c ienne désignat ion .

Ho lbein 160

Hé l iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Décri t par WOLTMANN , sous n°. 160 , T. II , p . 1 2 8 ,

T. I , p . 4 74 .

ATTRIBUÉ à HOLBEIN .

275 Portrait d’une jeune femme.

Pan neau en chêne. H. L . Tê te

E lle est assise et vue à mi—corps de tro is quarts à gauche ,

presque de face; el le a les mains croisées modestemen t sur le

giron . Sa chevelure est cachée sous une co iffe blanche , que

recouvre une vo i let te jaun âtre (couvre—chef) , bordéed’

un pet i truban no ir ; l

’extrémi té de cette vo i let te, qui forme VISièt é sur

le fron t , passe sous le men ton ,fait le tour de lat ête et retombe

par dessus le bras dro it . Une robe no ire, doub lée de fourrures

et ouverte en po in te sur la po itrine,est lacée sur l’estomac

au moyen d’

un cordon rouge ; elle laisse vo irune chemise b lanchefih

emen t brodée èt plissée. Cein ture de cu11 no ir avec agrafesen argen t . Tab lier b lanc . Fond vert—b leuâtre

uur.

Col lect ion—CHARLES I l, roi d’Angleterre, a1nsr que l mdiquen t les lettres

CR , surm‘

on tées d’

une couronne fermée , brûlées dans le revers du pan

neau. At tribué alors à LIONARD_O DA VINCI .Ven te-JOAN DE VRIES , Amsterdam le 1 3 Octobre 1 738 , n °. 3 ,

du cata

logue f 690 . (At tribué aHOLBE IN ; HOET I , p .

Col lec tion -G. VAN SL IN GELAN DT (HOET II , p .—Attribué aumême

art iste.

Cabinet—GU ILLAUME V . (TERWESTEN , p . 7 1 5 ; at tribué de nouveau

LIONARDO) .

Gravé par F. L . HUYGENS dans le Recuei l STEENGRACHT , n °. 19.

Photographié en 1 87 1 par VERMEER pour l’Emosition de Dresden .

Phot0grapln é par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par'

VI N KE N BOS

DEWALD .

Hél iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Décri t par WOLTMANN sous n °. 16 1 comme probab lemen t d’HOLBE IN .

T. I I , :p. 1 2 8 . T. I , p . 293 .

Ce tableau est considéré par les uns comme une oeuvre ori ginaled

HOLBE IN , par les autres commeune c0pied’

après lui et par d’

autres en core

comme dû au p inceau d’

un maî tre con temporain d’

HOLBE IN .

16 1 Holbein

corneD’

APRÈS HOLBEIN .

278 Portrait deJaneSeymour reined’Angleterre.

E lle é tait fil le de Sir JOHN SEYMOUR et naquit en 1 5 1 3 .

' E lle épousa le 2 0 Mai 1 536 le roi d’An gleterre HENRI VIII , don t

elle fut la troisième femme. Le 24 Octobre de l ’an née suivan te ellemourut en couches.

Panneau en chêne. H. L. Tê te

E lle est debout , les mains join tes sur la cein ture , vue àmi- corps, de tro is quarts à gauche.

Sa chevelure est en t ièremen t cachée sous un bandeau en or ,

traversé par de pet ites raies noires; la t ête est couverte d’

un

bonnet blanc empesé , bordé de trois rangéesde perles et forman ttriangle sur le sommet de la t ête. Par dessus le bonnet est

disposé un drap d’

or très épais, en cadran t le visage et se rat ta

chan t à une faille no ire , qui passe derrière la t ête et retombederrière l’épaule dro ite.

Une robe de velours rouge co l lan te , bordéede broderiesd’

or

et découpée carrémen t sur la po itrine ,dessine les formes du

corps ; des man ches très amples son t

relevées de façon à montrer des manchet tes b lanches et une doublure, don t l

étoffe est

garn ie de fils d’

or cro isés.

Le bord de la chemi se, qui est décolletée carrémen t comme

la robe, est orn é de broderies et d’

un rang de grosses perles.

Une rangée de grosses perles fait le tour de la taille ; undoub le collier de perles autour du cou,

ret ien t un médaillon

orné de p ierres précieuses; les let tres : vb5 en or et en émai l

formen t une broche à laquelle t ro is po ires son t suspenduesDeux bagues avec des p ierres précieuses ornen t les do igts.

Fond neutre.

En divers endro its le pein tre a appl iqué une couche d’

or.

Ce tableau a été transporté probablemen t de l’An gleterre en Hol landepar GUILLAUME III et il aappartenuensui te à JOHAN WILLEM FRISO ,

princed

Oran ge-Nassau, comme le prouve son cachet sur le revers.

Château du Loo , inven taire de 1 763 , n ° 1 25.

Cabinet-GUILLAUME V (TERWESTEN p .

Hollandsehe sch o ol 162

Photograph ié par VERMEER en 1 87 1 pour l’E xmsit ion de Dresden .

Phoœgraphié par HAN FSTAENGL .

Men t ion n é par WOLTMANN , T. I I p . 1 28.

Ce tab leau est une excellen te c0pie , sortie peut—ê tre de l’atel ier deHOLBEIN lui—même.

L’original est conservé dans la Galerie impériale à Vienn e ( n ° 1 573 du

catalogue de La reine y est représen tée à trois quarts de grandeurnaturel le et jusqu

’aux han ches.

Une répé ti tion se trouve aWoburn Abbey en An gleterre et à DalkeithPalace en Ecosse.

KAREL VAN MANDER c ite un portrait semblable, qu’

il avu‘

aAmsterdam

dans le Warmoesstraat et W . HOLLAR en a gravé un , qui se trouvait

dans la cé lèbre collec t ion du Comte ARUNDEL .Une étude au crayon pour le tableau de Vienne , de la main de HOL

BE 1N , se trouve dans la Bibl iothèque Royale de Windsor Castle.

HOLLANDS CHE .S CHOOL. E c o le h o l lan daise de

lafin du XV I ° si è c le.

4 (127a) Portrait d’un inconnu.

Panneau en chêne. H. L . Gr. Nat.

L’

inconnu est représen t é presque jusqu’

au milieu du corps,vu de dos et tourn é de tro is quarts à gauche et le vmage

vers le Spectateur. Sa tê te est couverte d’

un c hapeau no ir , ilporte une fraise godronn ée et un pourpo in t no ir ; dans la

°

main

dro ite i l t ien t une pomme et mon tre en même tempsune Inscript ion sur un

cartouche à lamurai lle portan t : Wer t in dit ]aer tot

Delft door sc/toten ,Tiaelck n eel meme/zen heeft aerdr oten ,

AN 1584

Act . 33 (en cet te an n ée i l fut tué à Delft , ce qui a afll igé

beaucoup de personnes

Cet te inscrip t ion se rapporte san s doute au meurtre de Guillaumele Taci turne. Seulemen t ‘

celui-ci é tan t n é en 1 533 avait c inquan te et un

ans en 1 584 .

Hollan dsche“

scho ol 164

1 589 avec Anne, fille de Frédéric II de Danemarck , roi d’

An gleterre

depuis 160 3 , mort le 2 7 Mars 1 62 5.

Toile. H . L. GI“. Nat .

Le ro i est vu de face. Il porte un pourpo in t brun - jaune, un

col relevé en éven tai l et le ruban bleu de l ’ordre de la Jarret ière. Au-dessus de sa t ête l ’ inscript ion :

16 14 . JACQUE S ROY DE LA GRAN DE BRE TAI GN E .

Ce tableau qui prov ien t probab lemen t de la galerie des portrai ts auchâteau de Honselaersdijk , fut t iré du magasin en 1 875. L’

an c ienne toi leportait une marque d

un restaurateur an glais de tab leaux : JOHN HUYSH ,

et le châssis le monogramme brûlé : H W en trelacés et surmon tés d’

une

couronne c inq fleurons , le tout dan s un ovale.

On a émis l’idée que ce tableau pourrait ê tre une an c ien ne c0pie

d’

après PAULUS VAN SOMER ou VAN SOMEREN , pein tre d’An vers n é en

1 576 , qui hab i ta Amsterdam en 160 4 avec son frère BERNARD et séjournaen An gleterre de 1 60 6 jusqu

’à sa mort au commen cemen t de Janv ier1 62 1 .

H O L L AN D S C H E S C H O O L . E c o le h o l lan d aisev ers 1620— 25.

457 (130a) . Portrait d’un officier.

Toi le. H . L . Gr.‘

Nat.

L’

offic ier est représen té jusqu’

aux genoux et tourn é adroite.

Il porte une cuirasse avec une fraise godronn ée , une écharpejaune—clair , un haut -de- chausses gris, brodé de lis d

or, v isib lesous les cuissards de la cuirasse. A dro ite

,une table

avec un tap is vert sur laquelle on vo it le casque à panachevert et le gan t de fer dro it . L’

offic ier a les cheveux longs,bruns et bouclés

,la barbe et la moustache no ires ; i l est en

train de charger son p istolet d’

arçon .

Ce tab leau appartien t à la série de portraits d’

officiers par J. A. V .

RAVESTEYN , mais i l n ’est pas pein t par cet art iste. On l

a t iré du dépô ten 1 880 . I l «prov ien t probab lemen t du château de HonSelaersdijk.

Photograph ié par HAN F8TAENGL.

165 H ollandsche scho ol

H O L L AN D S C H E S C H O O L . E c o le h o l lan daisev ers 1620— 25 .

476 (131a) . Le Stadhouder Maurice, Prince

d’Orange avec sa suite sur la plage de la Ho llande.

Toi le. H . L . Fig.

Au mi l ieu du premier plan est le Prin ce d’

Orange vêtu d’

un

hab it brodé d’

étoffe brune et verte d’

un man teau à passemen teried

or qui pend sur l ’épaule gauche , de grandes bot tes à revers

et d’

un chapeau no ir à larges bords rabat tus, à panache vert

et un tour de pierres précieuses. Il porte l’Ordrede laJarret ièreet étend sa main dro ite vers deux pêcheurs, qui , tout à faità gauche

, dans une at t itude soumise, offren t du poisson au

prince A sa gauche un peu en arrière se trouve le princeFrédéric Hen ri dans un costume pareil à celui de son frère. A

dro i te derrière les prin ces se trouven t neuf personnes de leursuite ,

parmi lesquelles un page , qu’

on vo it de profil , t ien t uncheval gris blanchâtre

,solidemen t bât i , sellé et avec une crin ière

épaisse. Derrière ce cheval on aperço it les t êtes de troisautreschevaux .

Devan t le premier pêcheur agenoui llé on vo it par terre quel

ques po issons de mer et un grand n ombre de coquilles. Sur le

fond au bord de l ’eau c inq autres hommes.

Acheté en 1 884 de M . le Baron C . DE SNOY à Bruxelles pour f.Le sujet représen té sur ce tableau a é té traité par ADRIAEN VAN

N I EULANDT ( n é à Anvers en 1 587 , mort à Amsterdam en 1658) dans

une pein ture qui se trouvai t en 164o aAmsterdam. L’ in ven taire le n ommeeen groo t stuck , synde Prins Maurits aen het strandt met de v isschers.

Il eSt possible qu 11 s’

agisse ici de n o tre tableau.

H O L L AN D S C H E S C H O O L . E c o le h o l landaisevers 1 6 3 0 .

496 (132a) . Portrait de Cornelis Haga.

N é le 2 8 Janv ier 1 578 a Schiedam, en voyé des Prov in ces un ies à

H ollandsche sch o ol 166

Stockholm en 161 0 , à Constan t in op le en 1 6 1 1 — 1639 , p résiden t duHautConsei l de la Hollande et de la Zeelande de 1 64 5

— 1654 , mort le 1 2

Août 1654 ala Haye.

Panneau en chêne. H . 0 62 . L . O vale. Gr. Nat .

Buste vu de face. La barbe et les cheveux son t blondclair. Il est vêtu d’

un hab it rouge garpi de fourrures et i l porteautour du con un rabat b lanc ,

large et garn i de den telles.

Présen té au Musée en 1 873 par M° Veuve A. J . S. DI BB ITS , n ée

KAAS au n om de son fils défun t le Dr. J . E . DIBB ITS.

De la main de ce dern ier se trouve une inscrip t ion sur le revers du

pan neau, portan t que celui- ci a é té acheté par son père M . L . D IBBITS à M . J. SCHE LTEMA historien et an t iquaire , vers 1 82 3

—30 .

H O L L AN D S C H E S C H O O L . E c o le h o l lan daisev ers 165 0 .

570 (132b) . Paysage au bord d’un canal.

Pan neau en chêne. H . L . Fig.

A dro ite, au prem1er p lan une ferme sousdesarbres , à gauche,

au second p lan des maisons autour d’

une église parmi desbouquets d

arbres.

Des pêcheurs dans un canot .

Prê té en 1 893 par le Dr. A.

BREDIUS. Ce tab leau a été vendu aumoisd

Octobre 1 892 à Bon n comme une oeuvre de CORNEL IS VROOM ; auparavan t i l a passé pour un HOBBEMA.

Photograph ié dans le catalogue de la ven te.

M . HOFSTEDE DE GROOT croît recon naître lamêmemain dansun tableauD

ANTHONV VAN BORSSEM (sign é AVB.) dans la Kunsthal le de Ham

bourg . Ce tableau provenan t de la col lection -WESSELHOEFT est décrit parDi

"

. G. LE ITHäUSER , Die Gemä ldesammlnng Hadtwalcker -Wesselhoeft ,

p. 29.

HOllandsche sch o ol 168

depuis 1677 avec Marie , fil le de Jacques II d’

An gleterre , veuf depuis1695 : mort le 8 Mars 1 70 2 .

Pan neau en chêne. H. L . Gr. Nat .

L’

enfan t a les cheveux longs et fon cés et porte une cuirasseorn ée du cordon bleu de l’ordre de la Jarret ière. La maingauche couverte d

un gan telet est levée et repose sur un bâtonde maréchal . Autour du cou une cravate de den telle blanche.

Sur le fond à gauche un rideau rouge. Cadre ovale pein t .

Signé sur le fond à droi te ,à la hauteur de la cravate

Tiré du dépô t en 1 884 ou 1 885. Sur l’inven taire de la Cour du Stadhouder au Buitenhof, dressé en 1 763 , on trouve sous le n °. 1 79 : un por

trait du roi GUILLAUME III jeune, pein t médiocremen t h . 2’4 è , ce

qui correspond assez b ien avec n 0 tre tab leau, qui est peut—ê tre une au

c ien ne c0pie d’

après W ILLEM HONTHORST , frère cadet de GERARD , n é

en 1 60 4 à Utrech t où i l mourut en 1666. E lève de AER. BLOEMAERT et

de son frère aîné.

H O L L AN D S C H E S C H O O L . E c o le h o l lan d aise

v ers 16 8 0.

231 (136a) . Portrait de Guillaume—lll , Stadhouderet Roi d’Angleterre.

Toi le. H. L . Gr. Nat .

Le roi est représen té en p ied, de face , vers ladroite et deboutdans un paysage. Dans la main dro ite i l t ien t le bâton de commandan t

,la main gauche repose sur son casque placé sur un

b loc de roche. Il a les cheveux longs et no irs,une cravate

169 H ollandsche sch o ol

a rabats en den telle ,et i l est vêtu d’

une cuirasse richemen tornée d

or. Au-dessous de la cuirasse i l porte une corted’

armes

et un haut de chausses brunes . avec des bortes no ires. Derrièrelui à gauche une p ièce d’

art illerie, quelques fleurs, des rocherset un pi lastre. Dans le lo in tain une bataille autour d’

un châteausitué sur un rocher. Effet de soleil couchan t .Tiré du dépô t en 1 875 et provenan t vraisemb lab lemen t de la Cour des

Stadhouders au Buitenhof (main tenan t le M in istère desaffaires étran gères) .On y trouvait en 1763 dans la chambre rouge un portrai t de GU ILLAUMEI II par un pein tre in connu ayan t ex actemen t les mêmes dimensions:sur (N °

. 55 de l’ inven taire) . On a n ommé comme pein tre de ce

tab leau J. H. BRANDON et TH . VAN DER SCHUER. Main tenan t quelquescri tiques d’

art an glais l’at tribuen t à WILLEM W ISSING , pein trede portrai tshol landais, n é à Amsterdam en 1656 , mort

a Burleigh en 1687 , élèvede W. DOUD1JNS , travaillan t à la Haye et à la cour de JACQUES I Id

An gleterre. Dans la col lec tion du Lord COWPER au château de Panshan ger près de Hertford en An gleterre se trouve exactemen t le mêmeportrai t , vu jusqu

aux genoux et at tribué aussi à WISSING.

H O L L AN D S C H E S CH O O L . E c o le ho l lan daise dela fin du XVI IIe s iè c le.

561 Portrait du Stadhouder Guillaume V.

Né le 8 Mars 1 748 ala Haye , fils deGui llaume IV et d’

Anne ,prin cesse

royale d’

An gleterre. Stadhouder- héréditaire des Provin ces Un ies depuis1 766 ; marié le 4 Oct. 1 767 avec Frederika Soph ia Wilhelmina,

princessede Prusse

,chassé au commencemen t de 1 795 au momen t de l ’approche

des armées fran çaises, mort le 9 Avri l 1 80 6 à Brunswick.

Pastel sur papier. H . L . Ovale. Gr. Nat.

Buste'

de face sur un fond bleu- gris; sansmains , les cheveuxpoudrés, en un iforme bleu à retroussis rouges et tresses d

or

décoloré , décoré de l’

étoile de l ’ordre de la Jarret ière.

Tiré du dépô t après 1 875.

540 Portrait de Adriana Johanna van Heusden,épouse

duVice-amiral J. A. Zoutman.

N ée le 27 Avri l 1 74 1 à Geertruidenberg ; el le épousa le 26 Sep tembre

H ollan dsche sch o ol 1 70

1 768 le Vice-Amiral J . A. Zoutman ( voyez son portrait pein t par'

P. F .

de la Croix) et mourut en Sep tembre 1 80 0 à Breda.

Pastel sur pap ier. L . Tê te sans la coiffure

Buste vu de face. La dame est vêtue d’

une robe rayée derouge et de b lan c , décolletée avec corsage bleu,

elle porteautour du cou un fichu; sa haute cofifure est poudrée et sur

mon t ée d’

un pet i t bonnet b lan c . Dan s l ’oreille gauche qui estseule visib le,

elle porte un b ijou.

Ce’

tableau porte à dro ite une signature indéchifl‘

rable

Don de M . le Chev. Mr. V. DE STUERS en 1887 .

H O L LAN D SC H E O F VLAAMSCHE S C H O O L . E c o leh o l lan d aise ou flaman de du mi l ieu du XVIIe

s iè c le.

318 Sainte Madeleine.

Pan neau en chêne. H . L . Gr. Nat.

Buste tourn é vers la gauche. E lle lève au c iel des yeuxsupp lian ts; ses mains cro isées ramènen t sur son sein et sur ses

épaules nues les bouc les de sa longue chevelure dénouée er lesp l is d’

une chemise t ransparen te à frangesd’

or. Perles aux oreilleset au bras .dro it Un man teau bleu sur le bras gauche. Auréoleautour de la t ête.

'

Ce tableau est en tré au Musée après 1 8 17 .

Sur le revers se trouven t les restes de deux cachets en cire rouge et

un n °. d

’ inven taire 55.

Gravé par LANCE dans le Recuei l STEENGRACHT n °. 93 , avec l’

at tri

burion CARLO DOLCI.

Hon decoeter 1 72

superbes tableaux . Il a travai llé aussi pour le Stadhouder-roi GuillaumeI II au château du Loo . Il surpasse tous les art istesde ce gen rede pein turepar l’excellence de son dessin , par un co loris harmon ieux , et par son

grand talen t de composit ion ; c’

est pour cela qu’

on l’

a surnommé le

Raphael des o iseaux.

Parmi ses imitateurs on compte Adriaen et J . van O len , Jacomo Vic

tors , Abr. Busschop et , au siècle dern ier , Aert Schouman .

59 Le corbeau dépouillé des plumes

dont il s’était paré .

Toile. H . L . Gr. Nat.

Le corbeau est at taqué avec vigueur et renversé par un coq

superbe. Une foule d’

oiseaux assisten t au combat et rep tennen t les p lumes , don t le corbeau s

était paré . On remarque àgauche une oie

,un canard, un geai et un héron rouge ; à droite

une bécasse , un vanneau et une perdrix . Au fond sur une

espèce de tombeau sculp té un héron,un paon et une cai lle.

Sur un arbre et dans l ’air une mésange, un chardon neret ,

un p igeon , deux hirondelles et un h1b0 u. A gauche fondd’

arbres ,à dro ite lo in tain acc iden té .

Sign é sur le cô té du tombeau, au dessus du coq

b é cr'

Château du Loo. (Probab lemen t le dessus-de- chemin ée dans l’appartemen t de Lord PORTLAND ; in v. de 1 763 , n °

Cab inet-GUILLAUME V.

Une répét it ion de ce tableau (H . L . fut vendue à laVell t€-DRABBE , Leyde 1 74 3 , f. 165. (HOET II , p .

1 73 Hondecoetef

Une autre se trouve à Bridgewater House à Londres , Catal. n ° 195 , et

el le a été gravée dans la Srafl‘

ord Gallery.Pho tographié par BRAUN et par HAN ESTAEN CL .

60 La ménagerie du prince Guillaume IIIau château du Loo.

Toi le. H. L.

Sur lapen ted’

une co lline, que baigne un filet d’

eau,on aperço it

dissémin és une grande quan t i té de quadrupèdes d’

Asie. Au

cen tre une vache brahmine (zébu) se= mon tre en t ièremen t deprofil à gauche ; sa robe est rousse, tachetée de b lan c ; devan telle est couché un taureau zébu; deux aut res à robes b lan chesse t iennen t un peu en arrière; puis agaucheun bubaledebout ,vu de profil

,et une an t i lope tachet ée ,

enfin à dro i tedugroupe,un bél ier b lanc de Valachie.

A l ’avan t - plan à gauche, au p ied d’

un chêne ,un bélier

d’

Islande à quatre cornes;

°

au cen tre des canards et des canetons

dans une mare; à dro ite un mouflon et un élé phan t d’

Asie , qui

se mon tre de profil,et don t on ne voit que l

avan t - train .

En arrière à dro ite, un troupeau de gazelles et d’

an t i10pes

broutan t sur le sommet de la colline, qui se détache sur un

rideau d’

arbres; à gauche un horizon étendu avec une tour

d’

église en tourée d’

arbres.

Signé en bas à droite

11 u ne

Ce tab leau, qui a probablemen t é té pein t pour GUILLAUME III , aservcomme p ièce de cheminée dans le Cabin et privé de ce prin ce au châteaudu Loo ( inven taire de 1 763 , n ° 3 1 ) et a passé ensui te dans le Cab inetGUILLAUME V.

Gravé par J. BEMME , dans le Recueil-STEENGRAcHT n ° 4 7 .

Photographié par HAN FSTAENGL.

Hon decOeter 1 74

61 Dies et canards.

To ile: H . L . Gr. Nat.

Au cen tre deux o ies b lan ches, l’

une assise,l ’autre debout .

A gauche un canard barbot tan t et huit canetons.

Au second plan deux autres canards et un p igeon gris,

s’

échappan t d’

un bouquet d’

arbres p lacé à dro ite.

Un vi llage se reflétan t dans—l ’eau forme l ’horizon à gauche.

Effet de so ir.

Sign é sur une p lan che

on 650 6 en

Ce tableau, qui forme le pendan t du n° suivan t , a passé en 1 775 du

chateau d’

Oranjestein“

dans le Cab inet-GU ILLAUME V.

62 Poules et canards.

To ile. H . L. Gr. Nat .

Un carl in,orn é d

un coll ier rouge à grelots ,abo ie avec fureur

con tre des poules et des canards , qu’ i l met en fui te

Un magn ifique coq mult ico lore , p lacé au cen tre du tab leau,

détale avec sa compagne, qui tout en fuyan t se retourne en

co lère; dans un ruisseau au premier p lan, une cane b lan che

huppée s’

apprête à défendre ses canetons ; un autre volat ilede la même espèce ,

t ête et gorge rouges, ailes grises et blanches ,

se hâte de regagner une mare. A gauche au premier plan un

autre o iseau aquat ique se t ien t debout . Dans l ’air un p igeon ,

qui s’

envole vers la gauche et un canard, qui prend la fuitedu cô t é opposé .

A gauche fond d’

arbres et de°

rochers ; à dro ite un lac bordéde collines.

Hon thorst 1 76

63 Portrait du Stadhouder Guillaume I I deNassau, Prince d

’Orange.

I l naqui t le 27 Mai 1 626 et i l é tait filsduStadhouder FREDER IC-HENR IDE NASSAU , Prin ce d’

Oran ge, et d’

AMÉL I E DE SOLMS-BRAUNFELS. En 164 8

i l fut n ommé Stadhouder et Cap itaine—Général . I l mourut le 6 Novembre1 650 . Huit jours après sa mort , sa femme MARIE d’An gleterre, fi l le deCHARLES accoucha d’

un fils, qui fut GUILLAUME I II .

To i le. H . L . Gr. Nat .

Il est représen té jusqu’à mi- jambe

, debout , de trois—quartsà gauche. Il a de longs cheveux bruns et une pet i temoustache,

et porte un col rabat tu sur une armure n oire à clousdorés,avec

le ruban b leu de l’

Ordre de la Jarret ière passé en sauto ir. Il

t ien t la main gauche sur sa han che et de la main dro ite i lappuie le bâton de commandemen t sur une tab le

, qui se trouve

devan t lui et sur laquelle est posé un casque avec p lumesorange. Derrière lui ’

une balustrade recouverte d’

une tapisser1e,

Au fond le c iel .Ce tableau prov ient probablemen t d

un des palais des Stadhouders.Des répét it ions. p lus oumoins exac tes se trouven t e. a. auMuséede l’E tat à

Amsterdam, au Palais dans le Bois près de la Haye ,à la Sal le de la

Première Chambre des E tats—Généraux a la Haye et à l’Hô tel de Villede Delft .Photographié par BRAUN et par HAN ESTAENGL.

64 Portraits de Guillaume Ill enfantet de Marie de Nassau, fille de Frédéric-Henri.

Toi le. H. L. Gr. Nat.

Marie, Prin cesse d’

oran ge—Nassau, fi lle de- Frédéric Henri et d’Améliede

Solms Braunfels; n ée le 5 Sep t . 1642 ala Haye, morte le 1 7 Mars 1688 àKreutznach , mariée le 1 3 Sep t. 1666 a Clèves avec le Comte Palatin -LouisHen ri Maurice, dern ier Duc de Simmern .

La jeune princesse toute vêtue de b leu est assise à dro it esur un banc rust ique. Elle a les cheveux bouclés parsemés depet i ts noeuds orange et un coll ier de perles autour de son cou

nu. De la main dro ite elle accepte de son neveu quelquesfleurs qu

elle join t à une couronne qu’

el le t ien t à lamain gauche.

Voyez les dates de sa v ie p . 167 .

1 77 Hon thorst

Le pet it prince porte une longue robe rouge garn ie d’

or ,

un bonnet b lan c et un tab lier b lan c ,rempl i de fleurs; il s

ap

proche vers la gauche et regarde le spectateur. Des fleurs sur

la terre.

Au fond à droite des arbres , agauche une perspect ive.

Sign é à gauche en bas sur la p ierre

Tiré du dépôt en 1 875 et ramen é à la orme carrée primi t ive.

Ce tableau a orn é la chemin ée du cabinet de famille au palais dans leBois. JAN VAN D IJK l ’a décri t en 1 767 dans les termes suivan ts ( p. 55)

In het schoorsteenstuk is Willem III verbeeld als een kind van iets

meer dan twee jaar Oud in de lan ge kleederen , hebbende b loemen inzij n neteldoekze schortek1eedt , dezelve aan zij ne tan teAlbertinaAgnes,3e doch ter van Frederik Hendrik , aanbiedende

,die een b loemen

kransje vlegt , zit tende in een 1andschap.

65 Portrait d’une jeune fille toute nue.

Toile. H. L. Gr. Nat .

L’

enfan t probab lemen t unedes fillesde Frédéric Henri , encoretoutejeune, est assise complètemen t unepar terre surunedraperiejaune qui est at tachée légèremen t autour dumilieude son corps.

Elle a saisi de la main dro ite la branche d’

un figuier don t on

vo it le t ronc épais derrière elle et elle tâche de saisir le fruitavec la main gauche.

Ic i l’auteur se trompe; la prin cesse représen tée esr la quatrième fillede Frédéric Hen ri , nommée Marie, née en 1 64 2 et mariée p lus tard au

comte palat in de Simmern . Albertina Agn ès, n ée en 1627 avait 26 ans

en 1 653 . L’inven taire de 1 70 7 a évité cette erreur en men t ionnan t sous len ° 8 : S. M. Con in g William joug sij nde met de princesse van Simmeren ”

1 2

Hon thorst 1 78

Sur le premier plan 0 11 vo it un melou,

*

ane grappe de raisinsb leus, une po ire,

deux pommes, tro is prunes et tro is cerises.

Tiré du dépô t en 1 875.

Prov ien t probablemen t du château de Honsholredg k.

L’ inven taire de 1 758 men t ion ne dans la chambre n °

34 au-dessus de la

porte: un enfan t jouan t avec des frui ts, artistemen t pein t d’

après nature

par G. HONTHORST. Déjà en 1 70 7 ce tableau se trouvait dans le mêmecab inet , situé au par terre.

Photograph ié par HAN FSTAENGL .

428 Portraits de I’Electeur FrédéricWilhelm l de Brandebourg et de sa femme

Louise Henriette de Nassau.

FREDERIC W ILHELM , E lec teur de Brandebourg , n é le 6 Février 1620 mortle 29 Avri l 1 688 à Potsdam; fils de GEORGE WILHELM et d

EL ISABETH

CHARLOTTE , E lec trice Palat ine , marié le 7 Décembre 1 646 à laHayeavecLOUISA HENRIETTA DE NASSAU , n ée à la Haye le 27 Novembre 1 627 ,

morte à Berl in le 6 Juin 1667 ,fi lleaîn éede FREDERIC HENR I et d’

AMEL I E

DE SOLMS-BRAUN FELS.

Toi le. H . L. Gr. Nat .

L’

Electeur à gauche ,tout à fait cuirassé avec son man teau

de velours rouge doub lé d’

hermine ; l’

Electrice à dro ite, vêtue

de sat in b lan c, décolletée, t ient de la main dro i te une ép ingle

garn ie de diaman ts devan t sa po itrine, dans samain gaucheunéven tai l fermé ; ils son t debout , vus jusqu

aux p ieds, sur un

parquet de marbre devan t une balustrade sur laquelle pend àdro ite unes draperie rouge

,t issue d

or ; le bon net d’

Electeur

est en tre les deux personnages; au fond le c iel et des arbres.

Ce tableau a orné la chemin ée d’une des sal les duMauri tshuis jusqu

en

1 876. An térieuremen t i l prov ien t probablemen t d’

un des palais des Stadbonders.

104 Portraits du Stadhouder Frédéric Henri

de Nassau, Prince d’Orange, et de son épouse

Amélie de Solms-Braunfels.

FREDERIC HENRI , n é à Delft le 29 Janv ier 1 584 , étai t fils de GU ILLAUME I ( le Taciturne) et de sa 4

° femme LOUISE DE COLL IGNY. Il est

Ho og straten

HONTHORS T. W i l lem van , voyez H O L L AN D S C H ES C H O O L v ers 1661

H O O G STRATE N . Samuel van H o o g s t rat en .

Ecole hol landaise. Pein tre—graveur d’histoire et de portrai ts, aussi d In térieurs et de tableaux de gen re. N é le 2 Août 1627 à Dordrech t , où i lmourut le 19 Oc tobre 1678. Elève de son père , D irk van Hoogstraten ,

aDordrech t , et , vers 164 2 , de Rembrandt‘

a Amsterdam. Avan t 1 648 i létait de retour à Dordrech t. En 165 1 i l part it pour Vien ne , où i lpeign it pour l

Empereur qui l’

hon ora d’

une médai lle d’

or. Vers 1 652

i l part it pour Rome , mais b ien tô t i l retourna à Vien ne et ala fin de

1 654 n ous le retrouvons aDordrech t. I l y avait beaucoup d’

élèves; e. a.

Godfried Schalcken , Arend de Gelder , Cornel is Vermeulen et ArnoldHoubraken . En 1662 Hoogstraten parti t pour Londres, où i l s’

est pein t luimême en 1663 . I l y assistait au grand incendiede 1666. Probab lemen t encoredans la même ann ée i l regagna Dordrech t. En 1668 i l devin t membrede laconfrérie des pein tres de la Haye, v ille qu

’i l hab ita jusqu’à ce qu’

on le

n ommât en 167 1 prévô t de la mon naie à Dordrech t . Il cont inuacependan tà s

occuper de l ’art. 11 a écrit un livre remarquab le et savan t sur lapeinture : In leydin gh t0 t de Hoogeschoole der Schilderkonst , et fut un bon

graveur à l ’eau forte ; en outre i l publ ia p lusieurs poésies. Ses tableauxson t peu n ombreux. I l a fait de bons portraits et des tab leaux de gen red

un bon dessin mais d‘

une couleur un peu fade.

66 Jeune damesepromenant dansunecour.

Toi le. H . L. Fig

Dans la cour in térieure d’

une riche maison hollandaise, une

jeune dame s’

avan ce vers le spectateur en l isan t une let tre;elle porte des cheveux bouclés

,une robe décolletée d’

un ton

brun - v iolet , avec une sous—jupe jaune—canari , qu’

elle relève dela mam gauche pour laisser vo ir un jupon blan c.

Au fond de la cour,la façade de la maison , bât ie en briques

et en p ierres de tai lle; un perron élevé , garn i d’

un grillagetrès- ouvragé et sur lequel est assis un chat

,conduit à laporte

Portrai t d’

un membre de la famil le du pein tre?

Houckgeest 1 82

VAN COOL II , p . 4 89 c ite ce tableau sous le nom de VAN DER HOOG.

I l n ous racon te qu’

un certain KRUYSEL BERCEN ,pein tre d

’ornemen ts

,

l’

avai t acheté quelques ann ées avan t la pub l icat ion de son l ivre ( 1 75 1 )à la chambre de la confrérie des pein tres a la Haye.

Ven te-VAN OOSTRUM , la Haye le 2 3 Sep tembre 1 765. Acheté par CoPIUS , n ° 1 du cata10 gue (TERWESTEN p . 4 87) pour f. 1 1 5.

Cabinet-GUILLAUME V , 1 765 (TERWESTEN p .

Gravé par LAN CE , dans le Recuei l-STEEN GRACHT n ° 69 .

L ithograph ié par C . C. A. LAST , dans le Recuei l-DESGUERROIS.

Le pendan t de ce tab leau représen tan t une jeune l iseuse assise sur des

marches et accompagn ée d’

un petit ch ien , fut vendu en 1 89 1 à Londres etappart ien t à ce momen t à M. CH . SEDELMEYER aParis.Photographié par HAN FSTAEN GL .

Héliogravure dans BREDIUS , Meisterwerke.

HOUCKGEEST. G erard Houc kg eest.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur d’arch i tecture , presque un iquemen t

dmtérieurs d’

égl ises. Né vers 160 0 à la Haye i l v ivai t en core en

1 653 à ' Delft. Il était neveu de Joachim Houckgeest , pein tre de figureset probablemen t é lèvede Bartho lomeus van Bassen . Laseule estampe con nuede lui est gravée d’

après un tab leau de van Bassen . Ses p remiers tableauxreprésen ten t de vastes édifices, composés dans le style goth ique ourenaissan ce. Plus tard

il commen ça à peindre d’

après nature et pri t surtout

pour modèle l’ in térieur des deux églises de Del ft . En 1625_Hôb ckgeest

fut inscri t sur les registres de la gilde de St . Luc à la Haye. En 1639 ildéménagea à Delft et dev in t membre de la g ilde

°

de St . Luc de cet te v i lle.

C’

est là qu’

Emanuel de \Vi tte sub it son in fluence , bien v isible dans ses

premiers tableaux. Ces deux art istes formen t avec Hendrik van Vliet lecé lèbre trio des pein tres d

architecture de Delft . Le chef-d’

oeuvre de

Houckgeest est en tré en 1 892 au Rijksmuseum d’

Amsterdam.

57 L’intérieur de l’Eglise Neuve à Delft . vuedes bas-côtés entourant le choeur.

Panneau en chêne. H. L .

L’

église d’

un style gothique très simp le est en t ièremen t badi

geonn ée en b lanc ; les dalles formen t un damier no ir et b lan c ,parsemé de p ierres tombales. A travers une rangée de p i liers

I 83 Houckgeest

massifs on aperço it le mausolée de GU I L LAUME Princed

Orange; i l consiste en un riche baldaquin ,porté par plusieurs

colonnes en marbre n o ir , orné de statues allégoriques et cou

vran t la statue couchée du prince , tai l lée en marbre b lanc et

une seconde statue assise en bronze. A lavoûte son t suspendusde n ombreux drapeaux et quelques ob its.

Le tableau est an imé par divers groùpesde personnages, don t

quelques-uns admiren t le monumen t .

Signé sur la base de la colonne au mi lieu

A la ven te de la collection -J. VAN K INSCHOT (Delft , le 2 1 Juil let 1 767 )ce tableau fut retenu au prix de f. 352 (TERWESTEN p . 60 6 , n ° 1 3 )

peu de temps après i l fut vendu au Cabinet-GUILLAUME V (TERWESTEN

p . 70 0 ; qui le n omme dans la man ière de EM. DE \V1TT par G.

Ce tab leau est marqué au dos d’

un cachet aux in itiales B . V. W . , sur

mon tées d’

une couron ne comtale.

Gravé par LEPACELET dans les An nales du Musée de LANDON , qui

at tribue le tab leau a E , DE WITTE. Gravé avec la même at tribut iondans le Musée NAPOLEON par J. J . DE LA PORTE (eau-forte termin ée parVILLEREY d

apres MEUN IER) .Pho tographié pa1 HAN FSTAEN CL .

Hél iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

58 Le tombeau de Guillaume 1,Prince d’Orange , dans l

’Église Neuve à Delft .

Panneau en chêne , cin tré . H. L. Fig.

La vue du mausolée, qui occupe le choeur , est prise dutransept septen trional . Au cen tre du premier plan un grandp i l ierblan c cache en part ie le monumen t ; celui - ci est en touré par

une grille de fer, con tre laquelle son t appuyés deux hommes

Huchtenburgh 1 84

à gauche, un homme, une femme et un en fan t à droite , qui

admiren t les sculp tures du tombeau (travai l de HE N DR IK DE

KE IJSE R) . Tout autour dans le choeur son t suspendus de

grands tab leaux no irs avec des armo iries en couleurs et des

drapeaux . Sur le sol un damier de dalles no ires et b lan ches,et

des p ierres sépulcrales.

Sur le gros p i l ier du premier p lan les gamins du temps on t

tracé plusieurs bons-hommes à la craie rouge. Deux hommes,un enfan t et un chien se trouven t à gauche dans le c ircuitdu choeur.

Le solei l jette sa lumière d’

en haut à dro ite.

Sign é sur le base de la première colonne

Œ ” 65 1 1

Ven te-LORMI ER ,la Haye le 4 Jui llet 1 763 , f. 30 0 (TERWE STEN p . 323 ,

n ° Ven te-VAN WOUW e. s. , la Haye le 29 Mai 1 764 , f. 30 0

(TERWESTEN p . 358 ,n ° Cabinet-GU ILLAUME V (TERWESTEN

P 697)Gravé par REV ILLE et CAQUET d’

après SWEB ACH dans leMusée fran çais;( on v attribue le tableau aEMMANUEL DE W ITTE) ; gravé sous lemêmen om dans le Musée NAPOLEON n ° 4 5) par REV ILLE (eau- forte termin éepar L IÉNARD , d

’après SWEBACH ) ; par J . BEMME dans leRecuei l STEEN

GRACHT n ° 7 3.

L ithographié par C . C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERROI S.Dans la col lect ion -e à Amsterdam se trouve une rép l ique de lamême

grandeur de ce tab leau, pein t sur toi le et non sign é.

HUCHTENBURGH. Jan van Huc hten burg h.

Ecole hol landaise. Pein tre- graveur de combats de cavalerie , d’histoire

et de portraits. N é en 1646 à Haarlem, mort en 1 7 33 à Amsterdam.

E lève de Thomas Wij ck et ami de son fils Jan Wij ck à Haarlem, maissurtout de A. F. van der Meulen à Paris où i l demeura en 1667 . Ensui te

Huchtenburgh 1 86

un choc de cavalerie puisune forteresse située sur unemon tagne.

C1el roug1 par le feu et obscurc i par une fumée épaisse.

Signé en bas au mil ieu

En tré dans le musée‘

après 1 8 1 8.

Château du Loo , inven taire de 1 763 , no1 56 : une batail leavec le prince

Hendrik Casimir sur un cheval blan c , 4 ’2"

5'

68 Une sortie.

Toi le. H . L . Fig.

Devan t les remparts d’

une vi lle assiégée, un violen t combata l ieu; c

est une sort ie , qui est énergiquemen t repoussée. Au

premier p lan une chaude mê lée de cavalerie ; un officier,mon t é

sur un coursier b lanc , qui trébuche con tre un cheval gris tombésur le sol

,est sur le poin t d’ê treassommé par un coup de sabre ,

qu’

un cavalier ennemi va lui porter ; la mon ture de ce dern ierpasse ses jambes de devan t par dessus le cou du cheval b lan c ;un tro isième cavalier , qui s

élan ceausecours, comp lète le groupe.

Plus à dro ite et un peu en arrière, un combat acharné se l ivreautour de l

étendard; le porte-drapeau p lie devan t l’ennemi ,son cheval est tombé sur les genoux

,un caval ier t âche de

le délivrer et t ire un coup de p istolet à bout portan t sur

l’

agresseur. Au deux ième plan à -gauche un bouquet d’

arbres,au cen tre la mê lée des combat tan ts , et à dro ite une bat terie.

Au fond une ville- forte avec plus1eurs c itadelles et des églises,don t l ’une est située sur une hauteur fort ifiée. A gauche lamer

avec une flot te embossée. A l’horizon une chaînedemon tagnes.

Sign é à droite en bas

1 87 Huchten burgb

Ce tableau, ainsi que le n ° suivan t , avai t été pein t selon le cataloguede la ven te pour Mr. DE LA COURT. A la ven te mortuaire de sa bellefille , M°

. ALLARD DE LA COURT , Leyde , le 8 Sep t . 1 766 (n ° 68 dui l fut acheté pour le Cab inet-GUILLAUME V au prix de f. 460 . TER

WESTEN p. 552 et 697 , qui don ne des dimensions p lus grandes; letableau a peut-ê tre é té raccourc i , pour en faire le pendan t du n ° suivan t .L i thographié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERROI S.

69 Convo i attaqué par des so ldats en

embuscade.

Toi le. H . L. Fig.

L’

escorte d’

un convo i , composé de p lusieurs fourgons , se

défend vigoureusemen t con tre de n ombreux assai llan ts.

Au premier plan, un combat acharn é en tre plusieurs cava

l iers; un ofli cier monté sur un cheval b lanc est aux prisesavec un caval ier , qui se servan t de son mousquet commed

une

massue , le lève des deux mains pour en assommer son adversaire.

Un homme—et un cheval son t ren versés sur le sol , un second

cheval vien t de désarçonn e r son cavalier par une forte made.

A dro ite,plus au fond, un bo is d’

où des soldats embusqués

fon t feu,et à gauche des fourgons at telés de plusieurs cheval

et enveloppés par l ’ennemi ; le cocher de la première vo iturefouet te l

at telage, qui part au galop .

Terrain acc iden t é et bo isé . A l ’horizon à gauchedesmaisons.

Sign é dans le coin droite en bas

Pendan t du n ° précéden t. Même provenan ce. Acheté pour le CabinetGUILLAUME V au prix de f

Huysum 1 88

HUYSUM. Jan van Huysum.

Ecole hollandaise. Pein t1e de fleurs et de paysages dans le goû t ital ien .

N é le 1 5 Avril 1 682 à Amsterdam où il mourut le 7 Féw ier 1 74 9. E lèvede son père Justus van Huysum, égalemen t pein tre de fleurs. I l vécut àAmsterdam. Il fut le premier qui peign i t ses fleurs sur un fond clair ,quelquefois doré. Ses élégan ts bouquets furen t très est imés dans la première moitié de ce siècle. Quelques- 11115 on t souffert par la détériorationde la couleur verte qui a poussé au b leu. Le Rijksmuseum d

’Amsterdam

possède un de ses p lus beaux spécimens. Ses magn ifiques dessins on t

é té toujours très recherchés. Les trois frères de Jan van Huysum: Justus,Jacob et Michiel on t pein t aussi , mais leurs tab leaux son t rares.

70 Fruits.

Cuivre. H. L.

Sur une tab let te en marbre jaune , une pêche , une prunerouge et un e prune b leue, une grappe de raisin et une grappede grosei lles; sur la pêche un pap i llon b lanc .

Fond gris.

Signé adroite sur le bord de la tablette

Acquis avec le n ° suivan t , à la ven te de la Douairière VAN LE IJDEN ,

Warmond le 27 Juillet 1 8 16 pour f. 895 , les n °8 1 8 et 1 9 du catalogue.

71 Fleurs.

Cuivre. H. L.

Sur une tab let te en marbre de couleur , une branchede rosier

avec une rose et un bouton demi éclos, sur lequel est posé

un pap i llon . Puis un oeillet et des volub i l is.

Fond jaune.

I taliaan sch0 sch o ol 19 0

I TAL IAANS CHE S C H O O L . E c o l e i tal ien n e, XVIe

si è c le?

349 Vénus.

Toile. L . H. Gr. Nat .

En buste. Le corps, qui est un peu pen ché en avan t , se

vo ir de trois quarts à dro ite ; la t ête vue de face est at tachéeà un cou assez allongé . Les yeux son t t rès grands; la boucheest en tr

ouverte. La chevelure , d’

un b lond roux,séparée sur

le milieu du fron t , est arran gée en t resses, qui formen t deux

rosettes de chaque cô té de la t ête; tro is n oeuds gris p lacésavec symétrie

,complèten t la coifl

’urc avec un rang de grosses

perles , forman t diadème.

Le corps nu mon tre deux seins à peine formés. Sur l ’épaulegauche est jeté un man teau pourpre à bordure brodée, retenu

par une cein ture finemen t travaillée , qui descend de l ’épaulegauche et passe par dessus le bras dro it , don t la part ie supérieure seule est visib le.

Fond doré .

Collect ion DE RAINER , n ° 1 de la l iste.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

Le catalogue de la collection -DE RAINER désignai t ce tableau sous le

n om de JUN ON et l’

attribuait aRAPPAëLLO SANZIO .

On a aussi ” pensé que cette pein ture é tait de GIOVANNI-ANTON IO DA

VERCELL I , dit BAZZI ou IL SODOMA.

Photograph ié par BRAUN.

I TALIAANS CHE S C H O O L . E c o le i t al ien n e, XVIIe

s i è c le.

341 Le meurtre d’

Abel.

Toile. H. L . Gr. Nat .

ABE L, vu de face, vêtu d’

une cein ture de peau, est tombé

Un cadre ovale cacheune part iede ce tab leau, qui n ’est probablemen t

qu’

un fragmen t d’

une grande composit ion .

19 1 I taliaan sche school

sur le flanc dro it et tâche d’

arrêter de la main gauche son frère,

qui penché sur lui, va lui asséner un coup de massue. CAÏN

,

don t le tein t est plus brun que celui de son frère,porte une

dépouil le de t igre autour des reins.

A gauche le bûcher d’

ABE L avec un agneau; à dro ite celuide CAÏN .

Acquis à An vers par le Roi GUILLAUME I .Gravé par J. BEMME dan s le Recuei l STEENGRACHT , n ° 94 , avec

l’

at ttribution de GU IDO REN I . Les catalogues du Musée on t conservé pen

dan t lon gtemps cette at tribut ion . W. B iiRGER voyai t dans ce tableau un e

c0pie; d’

autres crit iques d’art l’on t attribué à LEONELLO SPADA.

356 Dalilacoupant lacheveluredeSamson .

Toile. H. L . Gr. Nat .

DAL I LA assise, à mi- corps , de profil à dro i te , s’apprête à

couper la chevelure de SAM SON , qui occupe la dro ite du

t ableau et s’

est endormi , le bras droi t et la t ête sur les

genoux de sa compagne. Celle- ci t ien t de la main gauchella chevelure de SAM SON et de la dro ite des c iseaux . Elle portees cheveux n oués dans un l inge b lan c ; sa robe b leuâtre est

décollet ée; un l inge blanc couvre ses épaules; sur ses gen ouxest jeté

un man teau rouge. SAM SON a le torse nu.

Au fond à gauche une draperie ; adro ite deux guerriersat tendan t la fin de l’opérat ion

,don t l

un fai t un signe de silen ce.

Acquis en 1 83 1 par le Roi GU ILLAUME I avec la col lec t ion -RECHELL IN 1 , comme l’oeuvre de LUCA GIORDANO ( n° 1 7 du catalogue) .

355 Saint Jean l’Evangéliste.

Toile. H. L . Gr. Nat.

Buste vu de face Le Sain t l ève sa t ête auréolée vers le

c iel . Il porte un hab it jaunâtre et un man teau pourpre; lamain dro ite t ien t une plume et elle est appuyée sur un l ivre.

Fond sombre.

Col lect ion -RE CHELL IN I , n ° 1 3 du catalogue , attribué à CARLO DOLCI.Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 83 1 .

I taliaan sche sch o ol 192

I TAL IAANS CHE S C H O O L . E c o le i t al ien n e du

XV I I° s i è c le. C o pie.

398 Ecco Homo .

Panneau en peup lier. H . L. Gr. Nat.

Le Christ avec la couronne d’

épines et une auréole, le

man teau de pourpre et les mains liées, debout devan t une

balustrade rouge, la t ête tourn ée un peu a gauche.

T iré du dépôt en 1 876.

Ce tab leau est peut—ê tre une cop ie d’après DOMEN ICO FET I (Rome

1 589—Ven ise Un tab leau semb lab le est conservé dans la v ieil le

Pinaco thèque de Mun ich ( n ° 1 2 38 du catalogue) .

ITAL IAANS CHE S C H O O L . E c o le i t al ien n e, de

B o log na. Premi è re mo i t ié du XVI Ie s iè c le.

305 Le martyre de S. Sébast ien .

To ile. H . L. Gr. Nat .

Le sain t , en t ièremen t nu et vuami- corps,deprofil à droite,

est lié à un arbre. Une flèche lui a tra113percé le sein droit .Collection—RECHELL IN I , n ° 5 ducatalogue at tribué à ANN IBALE CARACC I .Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 83 1 .

Les catalogues du Musée on t c ité ce tab leau comme un original deGUERCINO

, tandis que l’auteur de la Not ice de 1 874 le regarde comme

une c0pie d’après ce maître.

I TAL IAANS CHE S C H O O L . E c o le i t al ien n e d e la

sec o n d e mo i t i é du XV I I° siè c le.

Les musicien nes.

To i le. H. L . Gr. Nat.

Quatre jeunes filles , pein tes en busre,fon t de la musique

et chan ten t .

I taliaan sche sch o ol 194

I TALIAANS CHE S C H O O L . E c o le i tal ien n e du

XV I I I° s i è c le.

330 Sainte Madeleine. Paysage.

To ile. H . L. Fig.

Dans une vallée sauvage , profondémen t encaissée et trèsbo isée

, un cours d’

eaus’

épanden cascadespar dessus les rochers ,qui occupen t la gauche du tab leau. A dro ite dans une an frac

tuosité Ste. MADE L E I N E , à peine vêtue d’

une peau de bêtesauvage, est agen oui llée devan t un crâne et un cruc ifi xDans le lo in tain au cen tre on dist ingue deux pet i tes figures.

Pendan t du 11 0 suivan t.Co llection DE RAINER , n ° 6 1 du catalogue.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

At tribué auparavan t à SALVATOR ROSA.

331 Saint Paul l’ermite. Paysage.

Toi le. H . L . Fig.

Adro ite des rochers d’

où s’

échappen t des cascades, qui formen tun cours d

eau parsemé d’ immenses quart iers de rocher. A

gauche, au p ied de quelques arbres , S'. PAUL vê tud’

unesimplefourrure est agenoui llé devan t un crâne; i l t ien t de la main

gauche un l ivre et étend la dro i te vers un corbeau.

Dans le lo in tain au cen tre deux pet ites figures et au fond

des coll ines bo isées.

Pendan t du n ° précéden t .Même provenance.

JARD I N . K arel du Jar d i n .

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur de paysages, de portraitset de tableauxde gen re; aussi de quelques rares tab leaux d’histoire. Né à Amsterdam en

162 2 , mort à Ven ise le 2 0 Novembre 1678. E lève de N icolaes Berchem.

195 Jardin

Déjà avant 1656 il demeurai t ala Haye où i l fut proposé pour commissaire de la gilde de St . Luc. Le 5 Juin 1 658 il se fit in scrire membrede la nouvelle con frérie des pein tres de cette v ille. Au commen cemen t

de l ’ann ée 1659 il part it pour Amsterdam et y resta jusqu’en 1674 . Il y

peign it e. a. les régen ts de la maison de correc t ion , main tenan t au

Rij ksmuseum. Dans sa jeunesse i l v isita l’

I talie et reçut à Rome dansla bande académique le surnom de Bokkebaard. Il aimait beaucoup lescon trées méridionales , et vers la fin de sa v ie i l résolut d’

y retourner,

en compagn ie de son ami , Mr. Jan Reynst . Il ne devai t pas revo ir sapatriei l mourut à Ven ise. Mart inus Laeckeman , Willem Schellin c x , Jan L in

gelbach et Willem Romeyn on t é té ses é lèves , Jean le Ducq l’

a imi té.Le soleil d’

I talie baigne ses mei l leurs tab leaux de ses doux rayon s; son

dessin et son coloris son t ex cellen ts.

73 Cascade en Italie.

Toile. H . L. Fig .

Un torren t se frayan t un passage en tre des rochers élevés ,forme plusieurs cascades , don t la princ ipale s

épand en une

large nappe d’

eau. Un grand bât imen t,étab l i sur les rochers

du fond, est vivemen t éclairé par le solei l . A gauche uneautremaison .

Au prenn er plan deux pêcheurs presque nus t iren t un filet,

un troisième agi te l ’eau avec un grand bâton pour chasser lespo issons dans le filer ; un paysan

,assis sur un cheval blan c ,

accompagné d’

un chien jaune , cherche à en traîner un âne rét i fdans l ’eau. Au bord de l ’eau une cuve, un hab it bleu et un

hab it jaune.

Signé en bas à droite

l"x .Dv . \AR PÏ\\A

\ 5 7 b z

Jardin 196

Ven te-DE N EUFVI LI E , Amsterdam le 1 9 Juin 1 765 , n°. 49 ducatalogue;

f. 80 5 (TERWESTEN p .

Cab inet-GUILLAUME V (TERWE STEN p .

Gravé par DEVILL IERS J°. dans les An nales du Musée de LANDON ;par HUIJGEN S dans le Recueil STEENGRACHT n ° 74 . L i thographié parG. CRAE IJVANGER dans le Recueil DESGUERROIS.

Décri t par SM ITH , Cat. Rais. V. p. 260 , n ° 83 .

St. Pierre guérissant des malades

a l’entrée du temple.

To ile. H . L . Fig.

L’

apôtre en hab i t jaune et man teau rouge s’

avance len temen t ,les mains é tendues , vers l ’avan t - plan . De n ombreux maladesl ’en touren t et le suiven t . A gauche sur le premier plan un

paralyt ique pauvremen t vêtu,s

appuyan t sur des b équilles.

Derrièrelui tro is femmes , don t l’

une vêtue de b leu clair cro iseles mains sur la po itrine et une autre lève son en fan t vers

l ’apô tre ; derrière elle et autour d’

elle on vo it encore les t êtesde trois autres femmes. A dro ite une femme avec un moucho irjaune sur la t ête est agenouillée pour baiser le vêtemen t -de

l ’apô tre, derrière elle

, une autre femme avec son enfan t et

son mari .

Marqué à gauche en haut

1 6 6 3

Une an c ienne copie de ce tableau est conservée à l’orpbelinat mun icipal d

'

Amsterdam.

Don né en 1 894 a t itre de prê t par M. J . C. VAN HATTUM VAN ELLEWOUTSDIJK ala Haye.

Keirin cx 198

Pharaon , Meme au bord,é tendan t sa verge, et un cortège

d’

lsraélites qui poussen t devan t eux des troupeaux et qui dis

paraissen t dans les mon tagnes; d’

autres viennen t de sort ir del ’eau et tâchen t de gagner le bord avec des ballo ts sur la t ête.

Le groupe prin cipal est formé par des personnages qui en vironnen t un cercuei l ouvert renferman t les os de Joseph

,

et si x femmes autour d’

un coffre plein d’

objets d’

or Toutà fait à dro ite sur le premier plan c inq personnes qui se

réjouissen t de la ruine des ennemis en jetan t des cris d’

al légresse.

Marqué sur un ballor sur le premier p lan , adroite du mil ieu

l

a? ®aü dg [

Donn é a t i tre de prê t en 1 877 par M . C. A. GARN IER HELDEW IER

alors Conseiller de la légat ion de S. M . le Roi des Belges à la Haye.

La même composi tion a é té traitée par le pein tre à différen tes reprisesOu en trouve des tableaux aux musées de Berl in d

’Anvers, de St .

Pétersbourg , d’

Olden bourg , de Turin , au palais de Hamp ton Court prèsde Londres et chez Mgr. l

archévèque d’

Utrecht. (Exposé en 1 894 , n° 37 1

du catalogue) .

KE IRI NCX. Alex an d er Kei r i n c x (Kei r r i n c kx ) .

Ecole flamande et hollandaise. Pein tre de paysages boisés. I l naqui t àAnvers le 2 3 Janv ier 1 60 0 ,

et mourut à Amsterdam en 1 652 (avan t lemo is d

Octobre. I l devin t membre de la gilde de St . Luc à Anvers en

1 619, mais quit ta cette v i lle vers 1 627 pour se fixer à Amsterdam. Wal

pole nous dit que cet art iste a vécu en An gleterre , où Charles 1 lechargea de dessiner les châ teaux de ce prin ce en Ecosse. En effet il

199 Keirin cx

y est men tionn é en 1 625 et en 1630 et les arch ives d’

Amsterdam nous

racon ten t que Keirin cx demeurai t aussi en 164 1 aLondres. Mais le 4Jui l let 1 636 i l était en core à Amsterdam , où n ous le retrouvons vers la

fin de 164 3 . Quelques-uns de ses tab leaux on t été en richis de figures parCornelis van Poelenburgh ; i l a don c probab lemen t hab i té aussi U trech t .

79 Forêt

Panneau en chêne. H . L . Fig.

Dans un vallon ombragé par des chênes et d’

autres arbres,un ruisseau, sortan t d

un étang qu’

on aperço it à l ’at t iere-plan,

descend vers le mil ieu du tableau en forman t plusieurs cas

carelles.

Au cen t re du premier plan,on voit dedosun personnage nu,

couvert d’

une légère draperie jaune ; i l descend dans l ’eauet semble appeler une femme nue , drapéede bleu, qui se trouve

un peu plus haut sur la rive gauche. A droite au secondplandeux femmes nues

,don t l ’une est agenoui l lée près de son

en fan t ; auprès d’

elles des moutons. De n ombreux o iseaux son tperchés sur les arbres, qui son t groupés des deux cô tés dutableau.

Les figures son t de C. VAN POELEN BURGH ( n é en 1 586 et mort en 1667

à U trech t) .

Ce tab leau, qui se trouvai t en 1758 dans la v ieille sal le à man ger duchâteau de Hon selaersdijk ( Inv . n ° a été at tribué par les an cienscatalogues à VI N CKEBOON S , malgré la signature qui se trouve en bas sur

une p ierre, un peu à gauche du cen tre

rhi ncx

K ES SEL , voyez COQUE S, g

20 0

KEY. Adr iaen Thomasz Key ou Keyen.

Ecole flamande. Pein tre d’histoire et de por traits. Probab lemen t élèveet cousin de Willem Key à Anvers. N ous ign orons les dates de la naissan ce et de la mort de cet artiste. Son père Thomas Key étai t égalemen tpein tre. En 1 568 Adriaen Key dev in t membre de la gilde de St . Luc àAnvers; il y eut plusieurs é lèves en tre 1 582

— 1 588 et i l y v ivai t en core

en 1 589. Ses magn ifiques por trai ts son t d’

un grand caractère et rappellen tquelquefois ceux d

An thon y Moro , qui v ivai t en ce temps à An vers et

qui ex erça sans doute un e cer taine influen ce sur n orre ar tiste , don t les

chefs-d’

oeuvre son t conservés au musée d’

An vers et dans une collectionparticulière de Ber l in .

225 Portrait de Guillaume de Nassau,

prince d’Orange, (le Taciturne) .

N é le 1 4 Avri l 1 533 a Dillenbourg , fils de Guil laume le Vieux et

de Jul ienne de Stolberg , assassin é a Del ft le 1 0 Juil let 1 584 . Mariéavec Anne d

Egmond, comtesse de Buren (morte en 1 558) en 1 55 1 , avec

Anne de Saxe en 1 561 (divorcée en avec Charlorte de Bourbon(morte en 1 582 ) en 1 577 , et avec Louise de Co llign y , qui lui surv ivai t ,en 1 583 .

Pan neau en chêne. H . L. Gr. Nat .

Buste t ourn é vers la dro ite. Il porte un pet i t bonnet n oir,

une fraise et un man teau acrevés bordé de fourrures et orn é

de brandebourgs en or.

D ’

origine in conn ue. Provenan t probab lemen t d’

un des palais des Stadbouders.

At tribué à un pein tre in con nu du XVII° siècle jusqu’

au catalogue som

maire de 1 89 1 .

Pho tographié par VIN KEN BOS DEWALD .

K E Y S E R. Th omas de K ey ser.

Ecole hol landaise. Pein tre de portraits et de quelques tableaux d’his

to ire. N é en 1 596 ou 1 597 aAmsterdam,où i l fut en terré le 7 Juin

Keyser 2 0 2

Acheté pour le Cabinet-GUILLAUME V à la ven te-P. L. DE NEUFVILLE ,Amsterdam 1765 , fl. 4 0 5 (TERW ESTEN p . 472 et 70 0

Gravé par SCHWE ICKHARDT dans le Recueil-STEE NGRACHT n ° 7 .

L i thographié par CRAE IJVAN GER dans le Recuei l-DESGUERROI S ; par

WAAN DERS dans le Kunstkrouijk de 1 847 ; par JÂJ. MESRER dans celuide 1 872 tome XIII . Une c0pie de la tê te seule se trouve au MuséeSUERMONDT à Aix - la—Chapellë , Catal. 1 883 n ° 8 1 .

Phorographié par BRAUN et par HAN FSTAENGL.

Hél iogravure dans BRED IUS,Meisterwerke.

78 Les Bourgmestres d’Amsterdam,

assemblés pour l’arrivée de Marie de Médicis en 1638.

2

Pan neau en chêne. H . L . Fig.

Dans une salle de l ’hô tel de ville ,les quatre bourgmestres

hab illés de n o ir son t assis dans des fauteuils sculptés ,autour

d’

une tab le couverte d’

un tap is un i , verdâtre glacé de b istre.

Il porten t des pourpoin ts des culot tes courtes et desman teaux,et on t la t ê te couverte d

un chapeau no i r à larges bords. Deuxd

en tre eux porten t un col rabat tu; les autres des fraises.

A gauche, l’

un d’

eux, vu de t ro is—quarts à droite, semb le

parler ; c’

est AB l:AHAM BOOM ; 1e second, PE TRUS HASSE LAER ,

est vu presque de dos ,la t ête de profil à dro ite ; le t ro isième,

AL BE RT COE N RAE D SZ BURC H , se mon tre de face de l ’autrecô té de la tab le

,sur laquelle i l appuie le brasdro i t ; le quatri ème,

AN TON IUS OE TC E N S VAN WAVE RE N ,aussi de face

,a la

main dro ite sur l ’angle de la tab le ,la mam gauche sur le bras

de son fauteui l .Tous

,except é BURGH ,

on t les yeux dirigés versun personnage debout (de profil à gauche) , placé dans l

an gle dro i t dutableau. C

est l'

avocat CORN E L I S VAN DAVE LAE R , qui vien tann on cer

,chapeau bas

,l ’arrivée de MAR I E DE MED I C I S. Il

est vêtu de no ir,bot té et éperon n é ; col b lan c rabat tu.

Un cachet aux armes de N EUFV ILLE est imprimé aureversdupan neau.

Voyez sur la v isite de MAR IE DE MEDICIS aAmsterdam, uneuorice

de G. VAN ENST KON ING dans Aemstels Oudheid II , I I .

20 3 K on in ck

Le fond gris mon tre deux co lon nes cannelé es et deux statuesdan s des n iches.

Ven te-BRAAMCAMP , Amsterdam, le 3 1 Juil let 1 77 1 , Cat . n° 1 0 2 , f 5 1 0 .

(Voyez aussi HOET IICab inet-GU1LLAUME V.

Gravé par J. SUIJDERHOEF . Cette gravure en sen s inverse porte lesinscript ions suivan tesEfligies uobilissimorum et amplissim0mmDD . Consulumqui reip. Amste

lodamensi praefuere tune, cum eorq mandato Advocarus CORN EL IVS A

DAVELAER , D . in Petten , equitatus patritii praefectus, Christian issimam

regiuam MARIAM DE MED ICIS candem urbem in gredien tem, dedux it .

Les n oms des quatre magistrats son t n otés comme suit :D . ANTON IUS OETCEN S VAN WAVEREN , eques , dominus in Waveren

Borhsholl , Rugewillis & c .

D . ALBERTUS CONRAD I BURGH , nuper ad Magnum Moscoviae Ducem,

jam nun c ad Dan iae Regem Legatus.D . PETRUS HASSELAER ,

milit iae urbicae Tribunus.

D . ABRAHAMUS BOOM in Cousessu illustr. DD . Hol land. ac Westfris.

an te bac delegatus.Gravé dans le Musée-NAPOLEON par CHATAIGN ER , ( eau—forte termin ée

par VILLEREY d’

après BOURDON) .Gravé au trait par A. L. ZEELANDER dan s leRecueil-STE ENGRACHT n ° 44 .

Gravure sur bois dans CH . BLANC ,Histoire des pein tres.

Photographié par BRAUN et par HAN FSTAEN GL .

Hé liogravure dan s BREDIUS , Meisterwerke.

A la ven te-GALL ITZIN , 1 783 , une é tude pour ce tableau, exécutée au

crayon , fut vendue avec trois autres dessinsà Mr. FOUQUET pour lasommede 6 sous!

K O N I N C K. Ph i l ips Ko n i n c k .

Ecole hol landaise. Pein tre-graveur de paysages, de portrai ts et de tableauxde gen re. N é le 5 N ovembre 161 9 à Amsterdam où il fut en terré le 4

Octobre 1 688. Fils du joai l lier Aert de Kon in ck , frère du pein tre Jacob ,

cousin du pein tre Salomon et oqrle du pein tre Dan iel de Kon in ck. E lèvede son frère Jacob et deRembrandt à Amsterdam. En 1 64 0 164 1 i l demeuraa Ro t terdam, mais en 164 2 on le retrouve à Amsterdam. Vers la fin de

sa v ie i l é tai t batelier , faisan t le service en tre Amsterdam et Ro tterdam;c

étai t une charge qu’i l faisait remp l ir pour en toucher les bén éfices. Il

paraît avoir beaucoup voyagé. I l a pein t surtout de grandspaysagespanoe

K on in ck

ramatiques , des embouchures de riv ières et aussi de jolis tableaux de gen re,des scènes b ibliques et des por trai ts e. a. p lusieurs fois celui du fameuxpoète Vondel . Quelques- 11115 de ses paysages imposan ts , pein ts dans uneman ière large , emprun tée au p in ceau de son maître , avec un superbeéclairage et un grand effet de nuages— comme ceux chez LordN orthbrooket Lord Wan tage à Londres son t de vrais chefs d’

oeuvre. Cependan tpendan t sa vie ses tableaux furen t peu estimés.

80 Vue de l’embouchure d’une rivièrehollandaise.

To i le. H . L . Fig.

Le spectateur , placé sur un po in t élevé , embrasse duregardune grande é tendue de terrain très p lat

,fort bo isé et en tre

coupé de rivières et de cours d’

eau.

Au premier plan adro ite une pet i te rivière avec un pêcheur etplusieurs femmes lavan t du l inge. Sur une route au cen tre un

carrosse à si x chevaux et vers la gauche un gen t i lhomme et unedame avec leurs domest iques , partan t pour la chasse aufaucon .

Au cen tre du second p lan se dessine,en tre les bouquets

d’

arbres,une pet ite ville aux p ignons b lan cs et aux to itures

rouges ; elle se t rouve placée au bord d’

une large rivière , que

t raverse un pon t d’

arches.

Au lo in à droi te des dunes b lanches fortemen t éclairées, et

agauche la mer.

Ciel nuageux .

Les figures son t at tribués à JOHANNES LINGELBACH.

Acquis de Mr. HER IS aBruxel les, 1 830 , f 90 0 .

Un e répé tit ion de ce paysage , de la main de P . KON IN CR , aé té achetéeavec la col la t ion PEEL pour la Nat ional Gallery de Londres en 1 87 1

( n °. Les dimensions de ce tableau son t H. L.

KO N I N C K . Sal omo n K o n i n c k .

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur d’histoire et de portrai ts. Né en 160 9

à Amsterdam où il fut en terré le 8 Aoû t 1656. Elève de Dav id Col ijas ,

P. 205.

S a l . K o n i n c k .

20 5 Kon in ck

pein tre de paysages b ibliques (en de Fran ço is Venan t et de ClaesMoeyaert. Indirectemen t aussi de Rembrandt don t i l imita le clair-obscuret le style de son premier temps. ( 1630 I l vécut toujours àAmsterdam, où i l dev in t membre de la gilde de St . Luc en 1630 . De Bie ,

qui men t ionne p lusieurs de ses tableaux , n ous racon te que Kon in ck a tra

veillé pour le roi de Danemarck .

36 L’Adoration des mages.

Toile. Cin tré. H . L . Fig.

La Ste Vierge (de trois—quarts à dro i te) , tenan t sur ses genouxl

En fan t Jésus emmaillot t é et co iffé d’

un pet it bonnet b lan c ,

est assise devan t une é tab le couverte de chaume et é tab l iedevan t les ruines d’

un grand bât imen t . Derrièrre el le S. Josephdebout appuyé sur son bâton ; puis le boeuf et l

’âne.

Devan t la Ste Vierge et au cen tredu tableauun desmages , VIIde profi l à gauche et agen oui llé , présen te une COUped

or ; il est

drapé dans un man teau de velours rouge et en touré de quat re

pages; l’

un deux porte la queue du man teau.

A dro ite , un roi—mage debout , co iffé d’un turban ,

couvert

d’

un riche man teau en drap d’

or et escort é d’

une suite nombreuse.

Au fond, dominan t le groupe principal , le tro isième roi , vêtud

un man teau rouge -

par dessus un hab it b lan c , s’

avan ce par

une porte voût ée du bât imen t ruin é . Un servi teur porte unecasset te devan t lui ; un autre t ien t un grand paraso l indienouvert au dessus de sa t ête.

Au cen tre,en haut , une éto ile perçan t les nuages.

Ven te-D . KINDT , la Haye, le 27 Sept. 1 762 . f 14 1 .

Cabinet-GUILLAUME V (TERWESTEN p .

Cette toile a été attribuée de 1 762 jusqu’

au catalogue de 1 89 1 àGERBRAN DT VAN DEN EECKHOUT. Il n ’

y a cependan t quepeude tab leauxqui man ifesten t aussi n ettemen t \ Je style, les par ticularités et les typesde SALOMON KON INCK.

Gravé par OORTMAN d’

après PLON SKI dans le Musée NAPOLEON ;par A. L. ZEELAN DER dan s le Recuei l STE EN GRACHT n °. 53 .

Lithographié par P. G. BERNHARD dans le Recueil DESGUERRO IS.Photographié par BRAUN , et par HAN PSTAENGL .

Héliogravure dans BREDIUS , Meisterwerke.

Lairesse 2 06

LAIRES S E. G erard de Lai resse.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur d’histo ire et de portrai ts. N é aL legeen 164 1 , en terré à Amsterdam le 2 1 Juil let 1 7 1 1 . E lève de son pèreReyn ier et de Bertholet Flémal à Liège. I l fut aussi fortemen t influen cépar N icolas Poussin . Très jeune en core ( vers 1660 ) i l peignai t déjà pourles églises de Liège. En 1664 i l quit ta cet te v i lle pour travailler à Boisle-Duc , U trech t ( 1665) et Amsterdam. I l se fi x a dans cet te dern ière v il le,obtin t le dro i t de c itoyen en 1 667 et demeura en 1668 sur

markt”. En 1684 i l est men t ion n é sur les registres de la con frérie despein tres à la Haye, où il a pein t une série de tab leaux importan ts dansla sal le de conseil de la cour de Hollande. Vers 1 690 i l devin t aveugle.

Mais avec l’aide de ses fils, don t trois furen t pein tres, i l put écrireson

,,Groot Schilderboeck dans lequel i l expr ima ses théories sur l’art . [1

a pein t un grand n ombre de tableaux , parmi lesquels figuren t des p lafondset des dessus-de—porte et

_de chemin ées dans les maisons patric ien nes

d’

Amsrerdam. I l a gravé l’eau forte, et aussi à la man ière n oire. Ses

fils Abraham, Jan et Gerhard, Jacob van der Does le Jeune, O ttomarE lligér le Jeune , Jan Goeree , Christoffel Lubin ietzki , Jan Hoogzaat ,

Jacobus Boelens, Ph . Tideman , Bonaven tura Overbeek et d’

autres on t

été ses élèves. C’est ainsi qu’ i l forma une école ul tra-académique, don t

les théories furen t adop t ées et admirées pendan t quelque temps. Aprésen tses tableaux n ous in téressen t seulemen t au poin t de vue h istorique.

82 Achille reconnu par Ulysse.

Toi le. H. L . Fig .

Dans le péristyle d’

un palais, Achille ,affub lé de vêtemen ts

fémin ins , est représen té au momen t où Ulysse le reconnaît aumil ieu des filles de Lycomède ,

roi de Scyros. Achille est

debout au cen tre du tableau; de la main gauche i l pose uncasque sur sa t ête; la dro ite t ien t un po ignard.

A gauche Ulysse, s’

élançan t vers lui , s’

efforce de l’

en traîner ;

deux guerriers l’

accompagnen t ; l’

un d’

eux étend le bras verslamer qu

on aperço it au fond,avec les vaissaux prêts à met tre

à la vo ile.

A dro ite un groupe de trois femmes se disputan t les parures

que con t ien t le coffre apporté par Ulysse ,déguisé en mar

chand; au fond un escal ier monumen tal , où se t ien nen t

quatre femmes.

20 8

mon tre p lus ou moins lestyle de Plj nacker et deMommers. L’orthograpbe

i tal ien ne de son p rén om sur l’un d

eux indique que Lapp av isi té les paystransalpins. Out re ces trois tab leaux et un quatrième (auberge italien n e)chez M . le professeur Martins à Bon n , ou ne con naî t de lui que deuxdessins à l’en cre de chine au cab inet des estampes à Brunswick et un

tro isième au Brit ish Museum à L ondres.

84 Paysage italien .

To ile H . L. Fig .

De la dro i te s’

avan ce un troupeau composé de breb is, de

chèvres et de boeufs. La bergère est assise sur un âne, derrière

elle on voit un homme causan t avec une femme. A gauche,

au premier plan , une femme assise , vêtue de b leu; une femmedebout , un vase sur la t ê te

,et un garçon de berger vu de

dos. Derrière ce groupe,un chemin sur lequel on vo i t un

mulet ier avec ses mulets et sur une co ll ine un édifice ressem

blan t à un château; à dro ite une val lée.

Signé agauche sur une p ierre

Sur le revers deux cachets en c ire rouge.

Tiré du dépô t en 1 875.

D ’origine in connue.

273 Paysage italien .

Cuivre. H . L. 0 1 2 . Fig .

Plusieurs bât imen ts et une tour carrée, précédésd’

une terrasse ,

sur laquelle est plan t é un immense p i ll d’

Italie,dominen t une

hauteur , d’

où s’

échappe à gauche une cascade. Celle- ci alimen teune p ièce d

eau, qui forme le premier p lan . Un homme s’

y

baigne les p ieds; un autre près de lui est accompagn é d’

un

âne et d’

un chien .

20 9 Lastman

Signé sur le revers

Pendan t du 110suivan t.

Ce tableau et le n ° suivan t , attribuésjusqu’

en 1 88 1 aADAM ELSHE IMER,se trouvaien t avec quatre autres paysages de ce maître dans la collect ionDE RAINER , acquise par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 . Les quatre autres

pein tures furen t revendues à Amsterdam la même an né e.

274 Paysage italien .

Cuivre. H . L . Fig.

Un berger en costume rouge suivi d’

un troupeau de boeufst raverse un gué , bordé à droi te par un bo is de peupl iers et

de p ins d’

Italie.

Pendan t du n °. précéden t.Même provenan ce.

LAS TMAN. Piet er Pietersz Lastman.

Ecole hollandaise. Pein tre d’histoire. N é en 1 583 à Amsœrdam où il

fut en terré le 4 Avri l 1633. Fils d’un orfèvre et élève de Gerri t Pietersz

(Swelin gh) aAmsterdam vers 1 60 2 . Il v isi ta Rome et l’

Italie en 1 60 4

1 60 7 et fut très fortemen t influencé par Adam Elsheimer et aussi par lesoeuvres de M. A. Caravaggio. Def retour à Amsterdamdès 160 7 , il dev in tun pein tre recherché dans cet te v ille et fut vers 161 7 le maître de JanLievens , ainsique vers 162 3 celui de Rembrandt. Les tableaux de Lastmanson t gén éralemen t lourds de dessin et de couleur. Raremen t 0 11 y trouve

des parties qui démon tren t que Rembrandt ait pu apprendre quelquechose de lui. UII de ses mei lleurs tab leaux est conservé au Rij ksmuseumd

’Amsterdam qui possède aussi une bon ne grisaille de sa main .

Eastman 2 10

393 La résurrection de Lazare.

Panneau en chêne. H. L . Fig.

Dans une grot te, devan t un sépulcre ouvert au mil ieu dutab leau,

se t ien t le Christ, vêtu d’

un hab it vert et d’

un man teau

violer , nu- p ieds et la t ête en tourée d’

une auréo le. De la main

gauche i l t ien t son man teau; la main dro ite est levée comme

pour bén it . A gauche devan t lui deux hommes dégagen t de sesbandes Lazare à demi renversé sur le bord du sarcophage ,

la

t ête levée et les mains jo in tes. Un de ces deux hommes , unadolescen t vêtu seulemen t d

une cu10 t te violet te avec une to ileb leue autour de la cein ture , est agenouillé et s’

occupe à en lever

les bandes des p ieds; l’

autre,un viei llard en hab it jaune et

man teau vert , sout ien t la part ie supérieure du corpsdeLazare.

A gauche derrière lui tro is personnes regarden t p leines d’

etou

nemen t : St . Jean en man teau rouge, une vieille femme tout

en b leu et une jeune femme en costume jaune. A dro ite duChrist , une femme en costume jaune et vert , un peu tournée

à gauche , est appuyée sur le genou dro it : elle regardedu cô t édu spectateur et fai t des deux mains un geste de stupéfact ion .

Un prêtre en hab it b lanc ,man teau et calot te rouges , qui se

t ien t tout à fait à droite ,fait le même geste; en tre celui - ci

et le Christ on vo i t un homme et une femme âgés et la t êted

une tro isième personne. A gauche du Christ i l y a deux personnages dans la grot te et tro is autres aufondhorsde lagrot te.

Signé agauche sur les bords de la p ierre tombale

Acheté à la ven te—C. KRAMM ,U trech t le 7 Déc.

1 875 pour f 30 0 ( n ° 1 3du catalogue) .

Leyster 2 1 2

1660 . Elle était probablemen t élève de Frans Hals, qu’elle imi ta si

b ien que presque tous ses tableaux on t é té at tribués à cet il lustre maître.

Déjà en 1628 Samuel Ampzin g la loue comme une des artistes don t lav i l le de Haarlem pouvait se glorifier ; les dates sur ses tab leaux son t de

1 629— 1 635. En 1 633 elle dev in t l’épouse du pein tre de gen reJan Miense

Molenaer. De 1 636 ou 1639 jusqu’

en 164 8 ils hab itèren t Amsterdam,

et après le v illage de Heemstede près de Haa1 1em. C’

e5t probab lemen tel le qui assistai t en 163 1 sous le n om de Judi th Jans comme témo in au

bap tême de Maria, fil le de Frans Hals. En 1635 Willem Wouters étaitson é lève. Ses tab leaux se trouven t au musée de Stockholm, dans les

co llec tions-Six à Amsterdam et Rothsch ild à Vien ne , ainsi que dans lecommerce. Voyez pour p lus de détails : C. Hofstede de Groot dans leJahrbnch der Kôn z

g lz‘

ch Preassz‘

schen Knnstsammlung en 1 893 IV.

564 (l33a) . L’offre refusée.

Panneau en chêne. H . L . Tê te

Aumilieud’

une p ièce très simp le est assiseunejeunefille, tourn éeagauche et pen chée sur son t ravail de couture. E lle est vêtued

un corsage b lan c et d’

une jupe b leue. Ses p ieds reposen t sur

un chauffe—p ieds avec du feu. A gauche ,une pet ite tab le sur

laquelle i l y a une lampe. Un homme vêtu de brun fon cé , lat ête couverte d

’un bonnet de loutre no ire a saisi de sa main

gauche le bras dro it de la jeune fil le et tâche de fixer son

at ten t ion sur l ’argen t qu’i l lui offre de la main dro ite. La

figure de la jeune fille exprime l’aversion .

Marqué à gauche apeu près à demi-hauteur

Acheté en 1 892 comme , ,In con nu” pour f 1 50 0 .

At tribué à JUD ITH LE YSTER dans le catalogue de 1 893.

Collec tion -W. DAHL aDusseldorf.Collect ion -MÜNZEN BERGER à Fran cfort sur le Main .

Le mon ogramme composé des let tres J(udi th) L(ey) -S( ter) mon treen outre une pét ite é toi le ,

faisan t al lusion au n om de l’artiste ley-ster

leid-ster . , étoi le conductrice.

2 1 3 Lieven s

Photographié par HAARST ICK-LUCK à Dusseldorf et par VI N KEN BOS

DEWALD .

Hé liogravure dans le Jakrb. et. K. Preuss. Knnstr . l.l.

L I EV E N S. Jan L iev en s ,le V ieux .

Ecole hol landaise. Pein tre-graveur d’histoire , de portrai tset de paysages.N é le 24 Octobre 160 7 à Leyde, en terré le 8 Juin 1674 aAmsterdam.

E lève de Joris van Schooten à Leyde ( 1 6 15— 16 17 ) et de Pieter LasrmanaAmsterdam ( 16 1 7 Orlers , son con temporain et premier biographenous racon te que Lievens alla aLondres à la cour de Charles l eu 163 1 ;

mais le 6 Février 1 632 i l demeurai t encore à Leyde selon des documen ts

récemmen t trouvés. En 1635 i l se rendi t à An vers pour y rester jus

qu’

en 1644 . Il y épousa la fil le du sculp teur Andries Colij ns de Nole cr ypeign it e. a. les portrai ts de ses con frères Johan nes de Heem,

Dan ielSeghers et Paulus Pon t ius , tandis que An thon ie van Dyck a fait le sien .

I l a collaboré aussi avec les deux premiers de ces artistes. En 1646 n ous

le rencon trons aAmsterdam, où i l demeura probab lemen t avan t ce temps.Vers 1654

- 166 1 i l travaillait al ternat ivemen t dans cet te v i lle et à laHaye,où i l acheta une maison en 1 670 et où i l demeurait encore vers la fin de

1 67 1 . Il passa les dern ières an nées de sa vie de n ouveau aAmsœrdam.

Son fi ls Jan Andries Lieven s, n é en 1644 à Anvers fut pein tre comme

lui. Hans van den Wij n gaer t fut en 1636 son élève à Anvers. Le Stad

bouder Frédéric-Hen ri , sa veuve Amélie de Solms, l’E lec teur de Brandenbourg , les E tats de Hollande et les v i l les d

Amsrerdam et de Leyde

l’

hon orèren t de leurs commandes. Consmn rin Huygensabautemen t loué les

oeuvres de sajeunesse , quimon tren t une assez forte influen ce deRembrandt,avec des effets prononcés de clair obscur. Plus tard i l subi t l’ influen cedel’écoled’

Anvers et mêmede celledeVen ise , don t i l avai t , sansdoute , admirédes chefs-d’

oeuvre en An gleterre ouà Anvers. Ses étudesde paysage, dessin éesa la p lume, et ses tê tes a la p ierre n o ire son t très belles et très recherchées,de même que ses gravures sur bois. Son chef-d’

oeuvre est le magn ifiquetableaude Brunswick , représen tan t l ’offranded

Isaac par Abraham. Un grandn ombre de ses tableaux , loués ouchan téspar ses con temporains on t disparu.

85 Etude de vieillard.

Pan neau en chêne. H . L . Gr. Nat.

Le personnage est vu de face en buste ; longue barbe et

cheveux blancs , man teau gris foncé. Lumière forte du cô tégauche.

Lin gelbach

Ce tab leau a passé comme é tan t deREMBRANDT dupalaisdeLeeuwardendans le Cab inet-GUILLAUME V .

A”Cor t la Norice de 1 874 a con testé l ’attribution aLIEVENS , qui a

pein t e. a. le même modè le dans un tableau du musée de Mayence et qui

i l l’a gravé aussi à l ’eau forte.

D’an cienues c0pies de no tre tableau se trouven t aux Musées de

Brunswick ( gravée en 1 784 par C. SC HRODER) et de Hanovre. VoyezRIEGEL , Bei tre

z‘

g e z . n ieder l . Kunstg esch. 11 255.

L I N G E L BAC H . Jo h an n es L i n g elbac h.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de paysages, de combats de cavaleriede chasses, de ports de mer i tal iens et de quelques portraits. N é àFran cfort S/M . en 162 3 , mort aAmsterdam en Novembre 1674 . Imitateur,peut-ê tre même é lève de Phil ippe Wouwermau, aqui ses tableaux son t

quelquefo is attribués. En 164 2— 1650 i l fi t un voyage â Paris ( 1 64 2— 1644 )

et en I tal ie ( 1644 depuis 1 650 jusqu’à sa mort il vécut à

Amsterdam. Il orna de ses figures les tableaux d’

un grand n ombre de

pein tres, e. a. de M. Hobbema, J . v . Ruisdael, J . Hackaert , J . van

Kessel , Fr. de Moucheron , J . Wijuan ts, A. Verboom et d’

autres. Les

n °" 88 et 89 de cette collect ion peuven t comp ter parmi ses chefs-d’

oeuvre.

86 Un port de mer levantin .

To i le H . L. Fig.

Le port est an imé par une grande quan t ité de figures.

Au premier p lan six matelots de diverses nat ions causen t

en tre eux ,appuyés pour la p lupart con tre des ballors et des

marchandises. A gauche ,au p ied d

une colonnade an t ique,le cap itaine de la galère , qu

on vo it amarrée auquai , en arrière

a dro ite , est assis avec un globe et des rouleaux de cartes àses cô t és. Il porte un costume européen et s

en tret ien t avec

un person nage vêtu à l ’orien tale, qui est debout devan t lui ;celui—ci porte un hab it jaune ,

un man teau b leu et un largeturban blanc et b leu.

Au second plan à gauche, on découvrede belles ruines, ornées

Lin gelbach 2 16

Sign é à gauche

Ven te—G. VAN DER POT , Rot terdam, le 6 Juin 1 80 8. Cat. n ° 7 3 f 780 .

Placé au Musée ala sui te d’un échan ge avec le Musée d’Amsterdam en

1 82 5.

Grav é par J . BEMME dans le Recuei l STE ENGRACHT n ° 4 3 .

L ithograph ié par VERSCHUUR dans le Recueil DESGUERROIS.

88 Marche du stadhouder Guillaume II surAmsterdam. (1 Août

Toi le. H . L. Fig.

Après la con clusion de la paix de Munster , la provin ce de Hollanderéso lut de réduire le con t in gen t qu’

elle fourn issai t à l’armée fédérale. Les

Etats-Gén éraux chargèren t le prin ce d’

oran ge GUILLAUME I I de faire res

pecter l’

Un ion . Le prin ce marcha avec ses troupes surAmsterdamet ten ta

d’

en lever cet te p lace par surprise ( 1 Août Ce projet échoua et

l ’armée dut s’

arrê ter près d’

une maison de campagne appelée Welna et

située à un e demi-bene de la ville sur larouted’

Utrecht . Maispar l’énergieque le Stadhouder avait mon trée ,

on obt in t la soumission d’

Amsrerdam

et de la Hollande aux réso lut ions des Etats-Gén éraux .

Sur une route, qui longe les bords de la rivière l ’Amsœl , un

détachemen t de cavalerie s’

avan ce vers le spectateur. D ’

abordun officier , suiv i de quatre trompet tes

,vêtusde rouge et co iffés

de feutres à larges bords; puis un t imbal ier , mon t é sur un chevalb lanc

,et ensuite ,

mon t é sur un cheval gris , le commandan t enjustaucorps de cuir

,et portan t un p lumet b lan c au chapeau.

Derrière lui cheminen t de nombreux caval iers qui déchargen t leursp istolets et raillen t un personnage ,

assis dans un carrosse et

saluan t d’

un air embarrassé .

L ’

an gle droit du tab leau est occupé par une foulede curieux ,

don t quelques-uns se son t installés jusque sur le carrosse; on

remarque dans le groupe , un homme et un garçon assis sur

un cheval b lan c , et un gen t ilhomme avec sa femme. En arrièrela porte d’

en trée d’

un parc avec les quatre premières let tres del ’ inscript ion : WELNA.

2 1 7 Lin gelbach

A gauche de nombreuses embarcat ions et des bât imen ts àvo ile, portan t le pavillon orange. Un coude , que fa1t lan v1ère ,

permet de vo ir se dérouler au loin l’

armée s’

avançan t de longde la rive bo isée.

Signé à droite en bas

Ven te-JONAS WITSEN , Amsterdam , le 2 3 Mars 1 7 1 7 , f 2 75 pour ce

tableau et pour le n ° suivan t . ( n °b. 1 5 et 16 du cat. HOET I p .

Ven te-VAN ZW I ETEN ,la Haye, 1 2 Avr. 1 74 1 , f 380 pour les deux

tableaux . ( n °8. 1 72 et 173 du cat . HOET IIChâteau du Loo. In ven taire de 1763 , n ° 2 3 .

Cabinet-GUILLAUME V.

Pho tographié par HAN FSTAE NGL .

Voyez sur ce tableau: HOFSTEDE DE GROOT , Quel lenstudz‘

en p . 164 .

89 Le départ de Charles II de Schéveniugue

pour l’Angleterre. (2 Juin

Toi le. H . L . Fig.

Le 2 Juin au mat in les troupes s’

é taien t placées en batai l le sur lap lage,avec une bat ter ie de can ons. Les ambassadeurs des puissan ces é tran gèresy at tendaien t le monarque , qui arriva, accompagn é du prin ce d’

Oran ge,

du prin ce GUILLAUME de Nassau, gouverneur de la Frise , de Mr. VAN

WASSENAER , Ifieut . Amiral de Hollande et suiv i de la reine de Bohême,de la prin cesse Royale , de la prin cesse Douairière et de ses filles, ainsique des membres des E tats de Hollande. Le roi reçut les dern iers adieuxdes E tats de Hol lande par la b09sbe du Consei ller-Pension naire DE WITT,et pri t con gé des prin ces et des prin cesses. Arrivé vers onze heures àbord du nav ire amiral , le roi pri t part à un banquet somp tueux , aprèslequel Mr. VAN WASSENAER lui adressa la parole au n om des E tats

députés de Hol lande. I l prit ensui te défin i tivemen t con gé des prin ces et

des prin cesses, qui l’avaien t accompagné à bord, et mit’

a la vo ile vers

4 heures de l’après-midi.

Sur les dunes, qu

on voit s’

é lever vers lagauche, une grande

quan t i té de person nes son t rassemb lées. Aupremier p lan agauche

2 1 8

une vo iture at telée de deux chevaux , un chasseur avec un fusi let un faucon

, une charret te à un cheval un caval ier et une amazoneet de n ombreux promeneurs. Au second plan vers la dro ite,on aperço i t le roi CHARL E S Il , debout , en touré de ses cour

t isaus et faisan t ses adieux aux membres des Etats deHo llandeau momen t de mon ter dans une barque qui l

at tend pour leconduire vers laflot te

, qu’

on vo it tout il fait à dro ite à l ’horizon .

A droite, la mer et plusieurs barques rempl ies de monde.

La p lage fourmille de figures et de carrosses. Au lo in une

bat terie d’

art illerie, qui t ire des salves.

Sign é dans le coin gauche en bas

Pendant du n ° précéden t . Même provenan ce. In ven taire du Loo de1 763 n° 22 .

L i thographié par C. C. A. LAST dan s le Recuei l DESGUE RRO IS.P110 10 graph ié par HAN FSTAENGL .

Hél iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

A LINGELBACH son t at tribuées les figuresdes tab leaux de J . HACKAERTde PH. KONING et de FRED. DE MOUCHERON.

L O RE N Z O ,voyez P I E RO D I C O S I MO .

MAB US E ,voyez G O S SAE RT.

MAE S. Ni c o laes Mac s.

Ecole hollandaise. D’

abord pein tre de genre et ensuite presque ex clusi

vemen t de portraits. N é à Dordrech t en Novembre 1632 , en terré àAmsœrdam le 24 Décembre 1693 . Elève de Rembrandt vers 1650 a

Mag n osoo 2 2 0

MAG N AS C O . Alessan d r o Mag n asc o , di t L issau

dr in o.

Ecole ital ienne. Pein tre d’histoire et,de paysages. N é à Gênes en 168 1 ,

mort dans sa v i lle natale en 1 74 7. E lève de Fil ippo Abb iat i aM ilan,

où il travai lla lon gtemps, mais depuis 1 7 35 i l é tai t de retour a Gênes.

I l imita Salvator Rosa, à qui ses tableaux son t souven t attribués ainsiqu

on le fi t pour les quatre tab leaux de cette galerie.

328 Le pèlerin . Paysage.

To ile. Ovale. H. L . Fig .

Au premier p lan un étang , al imen té par un ruisseauqui s echapped

une écluse grossière ,si tuée à dro ite au p ied de deux arbres

t rès é levés ; sur l’

écluse un anachorète abarbe b lan che esr assis ,

prian t . Près de lui se voien t un crâne et quatre crucifix at tachésà un arbre.

A l ’avan t - plan un pèlerin,le man teau garn i de coquilles ,

assis au bord de l ’eau, est en train d’

ô ter ses soul iers pourt raverser l ’eau

,près de plusieurs crânes de chevaux .

Au-delà de l ’étang une femme avec un pan ier se t ien t aup ied d’

une élévat ion de terrain ,couverte de broussai lles.

Au fond à gauche une tour carrée et un bât imen t , auquelsix maçons t ravaillen t ; au cen tre un vieux temple c irculaireromain ; Il dro i te une mon tagne éc lairée par le so leil .

Pendan t du n °suivan t.

Collect ion -REGHELL I N I , n ° 33 du catalogue.

Acquis en 183 1 par le roi GU ILLAUME I .At tribué à SALVATOR ROSA jusqu’

en 1 89 1 .

329 La paysanne. Paysage.

Toile. Ovale. H . L. Fig.

Un é tang bordé d’

arbres et de broussai lles ,et baignan t le

p ied d’

une co ll ine, qui s’

élève à pic dans le fond du tab leau.

Sur la coll ine un monastère avec une tour fort ifiée et uneautre

grande tour carrée à. to iture p late.

2 2 1 Magn asc o

Au bord de l ’eau et devan t un cruc ifix fi x é dans la paro ide la coll ine, deux moines vê tus de b lan c son t assis , l isan t . Au

cen tre une paysan ne , ayan t un bâton dans la main dro ite et

une cruche près d’

elle se t ien t debout sur larive. Aupremierplan à droite est couché un pélerin ,

le man teau orné de

coquil les.

Pendan t du n ° précéden t .Même provenan ce.

At tribué aSALVATOR ROSA jusqu’en 1 89 1 .

332 Mo ines en puere.

Toile. H . L . Fig.

Tro is mo ines amaigris par le jeûne, vêtusde longs frocs blancsà capuchons , son t en prière dans une gro t te , où le jour pénètre

par plusieurs grandes ouvertures.

Le premier , mon tran t de profil à dro ite sa t ête décharn ée,

ornée d’

une longue barbe,est agenouil lé au cen tre du tableau,

devan t un l ivre ouvert et un crucifix fixé dans le roc ; de la

main gauche i l s’

appuie sur la p ierre et de la dro ite i l se frappela po itrine en baissan t les yeux .

Le second placé derrière ll li à gauche est égalemen t agenouilléet lève ses regards suppl ian ts vers la cro ix en étendan t les

deux bras.

Le tro isième enfin est en méditat ion ademi - couché aupremierplan à dro ite; sa t ête cachée sous un capuchon est appuyéesur ses bras cro isés.

Pendan t du n ° suivan t .Ce tableau a été acheté en 1 822avec le n ° suivan t et deux autres tab leaux

de MM. SN IJERS ROTTIERS aAnvers pour f 4 0 0 0 .

L it110 graphié en sens con traire par J. J. MESRER dans le Kunstkrong k

de 1 872 , tome XI II .

333 Capucins en pnere.

Toile. H. l . . Fig.

Dans une grot te éclairée par plusieurs ouvertures, tro is capucins portan t des frocs bruns, des scapulaires blan cs et des

discipl ines,son t en prière.

2 22

L’

un d’

eux , assis à gauche, porte une barbe b lanche et a la

t ête couverte d’

un capuchon ; i l con temp le avec ferveur un

cruc ifix qu’ il t ien t des deux mains. Un autre

,assis à dro i te

sur une élévat ion ,lit avec at ten t ion dans un l ivre ; le dern ier ,

placé en avan t , est imberbe; i l est couché sur de la paille,

transversalemen t au tableau,les malus j orn tes marmot tan t des

prières tout en con templan t un cruc ifix,

fi x é dans le roc en

haut à gauche.

A dro ite un paquet de l in ge.

Pendan t du n ° précéden t .Même provenan ce.

L it110 gmphié en sens con traire par J . J . MESKER dans le Kunstkron ijkde 1 873 , tome XIV.

MAN. C o r n el is de Man.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de gen re , de portrai ts et d’ in térieurs

d’églises. N é le 1 Juil let 162 1 à Delft où il mourut en 1 70 6. Le 29

Décembre 1 64 2 i l se fit inscrire sur les registres de la gilde de St Lucde Delft. Les b iographes n ous racon ten t qu

’ il fi t un voyage de neuf ans,

comprenan t un séjour aParis , à Floren ce, où il peign i t deux ans pourun Mécène , et un lon g séjour à Rome et âVen ise. Probab lemen t ce voyageeut lieu ap rès 1642 . En 1654 i l é tai t de retour aDelft , où en 1 662 n ous

le trouvons parmi les chefs de la gilde de St. Luc ; depuis ce tempsjusqu

en 1696 i l fut presque toujours commissaire ou doyen de la gilde.

Malgré son lon g séjour en Italie, la pein ture de de Man est restée

puremen t hol landaise , ne trahissan t pas la moindre influen ce italien ne.

N éanmoins el le esr éclect ique, et imite tour-à- tour H . v . Vliet , J. M.

Molenaer et Pieter de Hooch . Ses tab leaux son t rares; on n’

en connaîtqu

une douzaine. Son portrait par lui-même se trouve dans une colleet ion part icul ière â Rot terdam.

91 La main chaude.

To ile. H . L . Tê te

Au cen tre eSt assis sur un siège plian t un mon sieur vêtu deno ir ; une personne debout derrière lui ôte son verre qu

’ i l avidé ;en même temps une dame, debout à cô t é de lui , att ire son

Mazzolin o 2 24

il demeura dans une peti te campagne des en v irons d’

Amsrerdam, n ommée

Waterrijk où i l recueil lait des insec tes et des rep ti les tout à son aise. Willemvan Aelst a été son é lève à Rome et Mathias Wi thoos son compagnon devoyage. M . d

Hondecoeter , A. Begeyn , A. v . Borssom on t fait quelquefois des tableaux dans le même gen re. Christ. Striep, N ic. Lachtr0pius et

F. de Hami l ton l’on t aussi imi té de près. On n e sait pas, si le pein tre

Ever t Marsens ( n é vers 1 614 , v 1va1t aAmsterdam , mort aprèsdon t i l existe des in térieurs de grot tes dans la man ière de Cuylenborch ,de Ch . d’

Hooch et de P . v . Hatrick , était de‘ la même fami lle.

532 Plantes et insectes.

Toile. H . L .

Au milieu de ronces ,au p ied d’

un vieux chêne, un serpen t

at taque un lézard. A gauche un o iseau s’

envole effaré . Sur le

fond,à gauche ,

on vo it quelques coll ines dans le lo in tain . Au

premier plan volt igen t de n ombreux pap illons; au mi l ieu est

étendue une grande phalène.

Signé en bas à droite

Ven te-D. M. ALEW IJN , Amsœrdam, le 16 Déc. 1 885 , n ° 82 du Cat. ,

vendu pour f 4 0 0 .

Acheté en 1 886 de M. M. F. VAN GELDER à Amsterdam pour f

MAZZDLl ND. L o do v i c o Maz z o l i n o .

Ecole ital ienne (de d’

hisroire. N é vers 1 4 78 à Ferrare ,

où i l mourut probablemen t vers la fin de E lève de Lorenzo Costaou de Domen ico Pannetti '

(selon Morell i) . Ensuite i l se développa sous

l’influen ce d’

Ercole Robert i . I l travail la surtout à Ferrare.

323 Le massacre des innocents.

Panneau en peup l ier. H . L . Fig.

La scène du massacre, qui occupe la mo it ié inférieure du

2 25 Mazzolin o

tableau,se passe devan t un bât imen t de sty le renaissan ce , qui

forme le fond et sur le soubasemen t duquel la scène sedé tache.

Cel le- ci est composée de quaran te-deux figures serrées les

unes con t re les autres ( 1 8 femmes , 1 1 en fan ts et 1 3'

bourreaux) ,don t la disposi t ion générale , malgré leur act ion fort mouve

men tée, présen te des groupes symé triques.

Au premier plan ,au cen tre , une femme ayan t une robe rouge

à man ches b leues et tenan t son en fan t un dans ses bras, eSt

ren versée par un bourreau,revê tu d’

un corselet jaune et d’

une

chemise do n t les pans son t noués ; ce so ldat , qui s’

apprê te àpoignarder l

en fan t,a déj à renversé un pet i t garçon sur le sol .

A gauche une mère , vê tue de vert ,défendson en fan t nu con tre

un bourreau portan t une casaque bleue ,et ayan t noué les pans

de sa chemise de la même façon que le soldat précéden t . Plusloin une vieil le femme habi l lée en b leu est assise soutenan t sa

fil le ren versée sur le sol avec son n ourrisson ; cet tedern ière esten robe de couleur orange.

A dro ite du cen tre une femme en tun ique jaune ,fendue sur la

cuisse ,fuit avec son en fan t nudevan t le chef des bourreaux armé

d’

un glaive et reconnaissab le à son corselet orn é d’

arabesques

brodées en 0 1 Une autre femme, vê tue d

une robe b leue àman ches vertes , eSt agenoui l lée devan t le cadavre de son fils.

Au second plan on remarque parmi de n ombreuses figures :au cen t re une femme âgée vê tue de violet tenan t un enfan t nu

dans les bras ; à gauche un bourreau à corselet rouge et pluslo in un groupe de tro is femmes fuyan t ; l

une d’

el les hab i l léed

une robe pourpre est vue de face ,é tendan t les b ras. A dro i te

un guerrier en corselet bleu,t ê te chauve ,

et au-delâ un bour

reau vu de dos portan t une veste b leue et al lan t sa1s1r un en fan t

assis à cheval sur l ’épaule d’

une mère affolée, vê tued’

une robe

orange et don t la main ret ien t le g laive de l’agresseur.Le bât imen t , qui occupe le fpnddu tab leau,

se composed’

une

terrasse cen trale flanquée de deux arcades. La terrasse , qui sert

de préto ire, est orn ée de co lonnes. Sous un baldaquin vert est

assis HERODE , portan t un turban blanc, une robe dorée à

pélerine bleue et des chausses co l lan tes rouges; de son scep trei l frappe une femme vê tue de b leu,

agen oui l lée devan t lui et

Mazzolin o 2 26

portan t un enfan t un dans ses b ras. Sep t vieillards vêtus delon gs vêtemen ts verts, rouges et violets son t debout autourd

HERODE aux p ieds de qui se t ien t un chien blan c à longs po ils.

A gauche un homme (portan t une tun ique jaune , un caleçonrouge et un man teau vert jeté sur l ’épaule et soulevé par leven t) s

avance vers le préto ire avec un drapeau rouge orné desin it iales S. P. Q . R. A dro i te

,s

élOignan t du roi et forman t

pendan t avec le porte-drapeau, un homme en tun ique bleue etman teau orange flot tan t , mon tre la scène du massacre du boutde son bâton .

L’

arcade de gauche laisse vo ir l’Adoration des Mages. La

Vierge en robe rouge et man teau b leu est assise devan tla porte d

une maisonnet te construite en bo is et orn ée d’

une

draperie b lan che relevée. El le t ien t l ’enfan t JEsus, qui est

en t ièremen t nu et reço it une coupe des mains d’

un vieux Mageà barbe b lanche

,portan t un man teau en drap d’

or ; le second

roi est en b leu,et le t ro isième , placé en arrière , porteun turban .

Derrière la Vierge se t ien t S'. JOSE PH en robe oran ge et

pélerine b leue. Au fond un groupe de voyageurs ,don t l

un

est mon té sur un âne,et des mon tagnes.

L ’

arcade de dro i te con t ien t une scène de laFuite en Egyp te.

La Vierge, drapée dans un man teau b leu,

la t ête couverte

d’

un vo i le b lanc , est assise avec l ’enfan t JESU S sur un âne

broutan t et vu de profil à dro ite. S‘. JO SE PH, vêtu de rouge,

t ire à lui les bran chesd’

un pet it palmier , qui abrite les voyageurs.

Au fond un désert mon tagneux .

Marqué à dro i te d’

une date apocryphe

JJ n s» î aa

Col lect ion -DE RAINER.

Acquis par le Roi GU ILLAUME I .A la galerie Doria-Pamphili à Rome se trouve un tableau par MAZZO

L I NO du même sujet , dans lequel on retrouve p lusieurs détai ls du n ôtre.

Memlin g 2 28

38 (201b) Portrait deMarieThérèse, lmpératriced’Allemagne.

Fille de l’empereur Charles VI et d’

Elisabeth Christina de Brunswick,n ée le 1 3 Mai 1 7 1 7 , mariée en 1 736 aFran çoisE tien ne , duc de Lorrain e ,

morte le 29 Nov . 1 780 .

Toi le. H . L . Gr. Nat.

L 1mpératrice est représen t ée assise , de face , dans un cos

tume se composan t d’

un corsage b leu, décollet é et richemen t garn ide den telles et d

une robe blan che ; sur le dos elle aun man teaurouge. La main gauche est é tendue vers la dro i te ,

la maindro i te ,

tenan t le scep tre , s’

appuie sur une tab le sur laquelle setrouve un coussin de velours rouge avec tro is couron nes.

Derrière elle une co lonne can nelée et une draperie rouge.

D’

origine in con nue.

Pendan t du n ° précéden t. Vo ir les n otes.

M’

EML I N G . H an s Meml i n g , Meml in c (k) ou Mem

mel in c.

Ecole flamande. N é avan t 1 4 30 mort à Bruges le 1 1 Aoû t 1 4 94 .

I l étai t originaire de la v i l le ou de la prin c ipauté de Mayen ce , mais i lreçut son éducat ion artist ique dans les Pays-bas: probablemen t chez Rogiervan der Weyde à Bruxelles Dès 1 4 78 i l est men t ion n é dans les documen ts aBruges ,

où i l passa la p lus grande partie de sa v ie. On supposecependan t qu

’ i l a v isité aussi les pays du bas-Rh in ( Cologne) . Il est ledigne successeur des van Eyck et des van der Weyde et possède commeeux une finesse de touche ex traordinaire , un dessin exac t , un colorisbri l lan t et une techn ique admirable qui a bravé les siècles. Ses mei lleursouvrages son t conservés à l’Hôpital St . Jean à Bruges. Notre tableau est

la seule oeuvre con nue dans les Pays-bas.

La couronne impériale , royale ( laHon grie) et électorale ( laBohême

2 29 Metsa

Portrait d’homme.

Pan neau en chêne. H. L. Tê te

Busre vu de face,un peu à gauche. Le personnage est

imberbe,mais ses cheveux bouclés lui penden t sur le fron t ;

il porte une chemise blan che couverte d’

un gilet rouge et

au-dessus de ce costume une jaquet te fon cée , doublée de

fourrures. Un bijou garn i de perles pend à une m1nce chaîned

or sur sa poi trine. Ses mains son t join tes, mais les boutsdes do igts son t seuls visib les. Deux bagues à la main gauche.

Le fond représen te un paysage p lat , où l’

on voit à gaucheune ég l ise et deux maisons.

L ’

at t iere- cô t é du panneau mon tre les armes du personnagereprésen té , qui son t tiercées en fasce de gueules , d

argen t et

de sim ple ; le casque est d’

or , les lambrequins son t de gueuleset de simple,

le c imier est un faucon d’

argen t aux ai lesdéployéeset avec des grillers d’

or aux p ieds.

Au dessous on dist ingue les t races d’

autres armes , qui mon

t ren t e. a. un chevron d’

or.

Ce tableau a formé probablemen t le volet d’

un dip tyque , don t l’autrevolet mon trai t soit la Vierge , soi t le Patron du person nage représen té .

Ven te-Sir ANDREW FOUNTAINE à Londres, le 7 Jui l let 1 894 4 0 5 guin ées;n ° 4 6 du catalogue , ci té comme l’oeuvre d’

ANTONELLO DA MESSINA ,

don t le n om est écrit , d’

une main moderne , sur l’

écusson de l’arrière cô té.Acheté par la socié té REMBRANDT pour 630 0 florins.

Placé dans le musée au commen cemen t de 1 895.

Photograph ié par VI NREN BOS DEWALD.

METSU. Gabr iel Mel su.

Ecole hollandaise. Pein tre de genre. N é aLeyde vers 1 630 , en terré àAmsterdam le 2 4 Octobre Fi ls du pein tre Jacques Metsu nat if deFlandres, qui mourut en 1633 et don t n ous ne possédonsaucun ouvrage. Pro

bablemen t élève de Gerard Don à Leyde. N otre ar tiste , très précoces

associa déjà en 164 4 avec d’

autres pein tresde sav ille natale pour ériger unesociété de pein tres—artistes. En 164 8 , quand on forma la gilde de St. Lucdans cet te v i lle , i l en fut un des premiers membres. En 1654 il v ivait

Metsu 2 30

en core à Leyde , mais peu après n ous le t rouvons à Amsterdam où i ldemeurait en 1 657 au Prinsegracht . Quelques grands tableaux de son

premier temps , sur tout un marché de po issons , que n ous avons ren con tré

dan s le commerce, trah issen t l’ influen ce de Frans Hals sur n orre art iste ,qui dès son installat ion à Amsterdam sub i t l ’in fluen ce de Rembrandt ainsile prouve que son fin clair-obscur adopté depuis ce temps. On trouve

aussi dans quelques uns de ses tab leaux des analogies avec J . B .Ween ix ,

Jan Steeu, Ger. ter Borch , N ic . Macs et Vermeer de Delft . Les mei lleurs tab leaux de Metsu son t for temen t recherchés de n os jours et on

les paie fran cs et p lus. M ich iel van Musseber et Jac. Ochtervelt

son t considérés comme ses élèves.

93 Le Chasseur.

Pan neau en chêne. H. L . Tê te.

Il est assis devan t une fen être c in trée et regarde en sourian tle spectateur ; la main dro ite est appuyée con tre son chapeauposé sur ses genoux ; la gauche lève un beau verre deVen ise ,

rempl i de vin . Il est vêtu d’

écarlate,

'

avec un col brodé et

des manchet tes b lanches; de longues boucles tombent sur ses

épaules.

Sur l ’appui de la fen être se t rouven t un ramier mort,un

cor de chasse et un broc en étain . Un fusi l est posé con tre

le dossier de la chaise.

A droite une v igne grimpe le long du mur. Au fond on

aperçoi t la campagne à travers une fen être ouverte.

Sign é sous l’appui de la fenê tre

Col lect ion—G. VAN SL INGELANDT (HOET IICab inet -GU ILLAUME V (TERWESTEN p .

Gravé dans le Musée NAPOLEON ( n ° 30 9) par CHATAIGN ER ( eau- forte

termin ée par DAMBRUN d’

après 8 . LE ROY) ; dan s la Galerie LEBRUN parF. DAVID en 1 773 d

après le dessin d’

AERT SCHOUMAN ;— dans leRecuei l

2 3 1 Metsu

STE ENGRACHT , n ° 1 3 , par ZEELANDER ; dans le Recueil DESGUERROISpar C. C. A. LAST ; en sens con traire dans le Kunstkron ijk de 1 87 3

par A. C . NUN N IN K.

Gravé sur bois dans CH . BLANC , Histoiredes pein tres, par L. DUJARD INd

après le dessin de BEAUCE, et cop ié dans DOHME , Kunst und Künst ler .

Photographié par HAN PSTAENGL .

Nou décrit par SM ITH.

94 Les amateurs de musique.

Pan neau en chêne. H . L. Fig.

Dans une chambre richemen t meub lée, une jeune femme , vue

de profil agauche ,est assise devan t une tab le. Elle nore sur

une feuille de pap ier la mélodie qu’

une jeune fille lui joue au

théorbe. La dame porte un caraco de velours cerise bordéd

herm1ne,un jupon jonqui lle en so ie, bordé d

argen t , un

tablier gris- perle et une cornet te b lan che , couverted’

une vo i let teno ire. Le bout de son p ied,

chaussé d’

une mule rouge, reposesur une chaufferet te.

Au dossier de sa chaise,sur la dro ite , est accoudé un per

sonnage debout , en noir , tenan t à lamain gauche son chapeau.

La joueuse, qu

on voit de face debout derrière la table,porte

les cheveux flortan ts; elle est vêtue d’

une robedéco llet ée n o ire.

Sur la table un tap is persan à larges pl is , une écrito ire en

é tain , un cahier de musique et des l ivres.

Au fond, à gauche , une belle chemin ée à colonnes corinthiennes et frise sculptée en bas—relief

,surmon tée d

un tab leaureprésen tan t un naufrage; à dro ite de grandes tapisseries 21

figures et une porte ouverte. Aup lafondpendun lustre en cuivre.

AII premiér plapà droite un épagneul .

Signé sur la porte

Sur le dos du panneau se trouve un cachet en cire rouge mon tran t unblason à une aigle ép loyée.Collec tion—G. VAN SL I NCELAN DT . (Nou men tionné dans le cataloguede

cette collect ion , donné par HOET II

Metsu 2 32

Cab inet-GUILLAUME V. (TERWESTEN p .

Gravé en man ière n o ire par WATSON ; dans le Musée Fran çais parCHATAIGN E R (eau-forte termin ée par P. AUDOUIN d’

après un dessin deMALLET) ; dans le Musée NAPOLEON ( n o

4 0 4 ) par CHATAIGN ER (eaufor te termin ée par DAMBRUN d

après un dessin de PLON SRI ) ; par

HUIJGEN S dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 39 ; par C. C. A. LASTdans le Recuei l DESGUERROIS.

Photographié par BRAUN , par HAN PSTAENCL et par VIN KE N BOS

DEWALD .

Hé l iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

N on décrit par SMITH .

95 LaJusticeprotégeant laveuveet l’orphelin .

To ile. H . L . Fig.

La Just ice est représen t ée sous les trai ts d’

une femme , vue

debout et de face,les yeux bandés

,l ’ép ée dans lamain droi te

,

la balan ce dans l ’autre; el le porte un man teau jaune et une

robe dans le goût du XVII e siècle,laissan t les seins, les bras

et les p ieds à découvert . E l le foule aux p ieds un homme àdemi nu,

envelopp é dans la pourpre et renversé sur des sacs

d’

or ; i l symbolise l’

In iquit é ; sa main gauche t ien t une anne ;près de lui une bo î te remp l ie de faux po ids , des monnaiesrogn ées, un masque; un pet it gén ie lui met un comp te falsifiésous les yeux . A gauche de ses p ieds quelques fleurs. La Just ice recueille dan s son man teau une veuve portan t dans ses brasun pet it en fan t et ayan t près d’

el le un jeune garçon vêtu derouge. Ce groupe est agenouillé vers la dro ite du tab leau.

Dans l ’air p lane un gén ie , qui t ien t une couronne d’

or au

dessus de la t ê te de la Just ice.

Au fond, à gauche , un trône doré et un globe et de l ’aut recô té une colonne can nelée et un rideau vert .

Sign é en bas sur une marche

Microvolt 2 34

Ce tab leau, ainsi que les cinq n °° suivan ts, fai t partied’

une sériede sixportrai ts , acquis à la ven te-GOLDBERG en 1 82 8.

Une répét i t ion se trouvai t dans la galerie jusqu’

en 1 893 . E l le fut alorscédée au musée du Prinsenhof à DelftPho tograph ié par BRAUN, par HAN PSTAE NGL et parVI N KE NBOS DEWALD .

97 Portrait de LouisedeColigny , en costumedeveuve.

Fille de l’

Amiral Gaspard de Col igny et de Charlot te de Laval . N ée

le 2 8 Sep tembre 1 555 , morte à Fon tainebleau le 1 3 N ovembre 1 62 0 ,

4° femme de Gui llaume 1 de Nassau, Prince d

Oran ge , qu’el le épousa

le 1 2 Avri l 1583 . E lle avait épousé en premières n oces LouisdeTélilgny ,

assassin é à la St . Barthélémy.

Cuivre. Ovale. H. L. Tê te.

Buste tourn é vers la gauche. Cheveux grison nan ts, robe n o iredéco lletée en poin te et orn ée d

une roset te au corsage ; leco l let de la robe doublé de b lan c en cadre un doub le col b lanc .

Sur la t ête un bonnet s’

avançan t en po in te sur le fron t . Uue

chaine en ac ier au cou. Fond gris.

Sign é à gauche

La signature a é té répé tée p lus tard à droi te.

Ven te-GOLDBERG 1 82 8.

Gravé par C. J. VI SSCHE R.

98 Portrait dePhilippeGuillaumede Nassau,Prince d’Orange.

N é au château de Buren le 1 9 Déc. 1 554 , mort à Brux elles le 22 Févr1er

1 61 8 san s postéri té , fi ls aîn é de Guil laume 1 et d’

An ne d’

Egmond,com

tesse de Buren . Jeune i l fut en levé de l ’un iversi té de Louvain et emmenéen Espagne où i l fut élevé catholique. I l épousa en 1 60 6 E léonore deBourbon—Condé , n ée en 1 587 , mor te en 1 61 9 .

Cuivre. Ovale. H . L . Tê te

Buste tourn é vers la dro ite. Cheveux longs ,moustache et

barb iche ; col rabat tu orné de den telles, pourporn t v10 1et a

fleurs vertes et jaunes. Co ll ier de la To ison d’

or.

2 35 Microvelt

Sign é à gauche

Ven te-GOLDBERG 1 828.

Gravé par CRI SPIAEN VAN DEN QUEBORN .

99 Portrait de Maurice de Nassau, Princed’Orange, Stadhouder.

Né à D i llen burg le 1 3 Novembre 1 567 , mort à la Haye le 2 3 Avr il1 625 , fils de Guillaume 1 et d

An ne de Saxe,sa seconde femme.

Cuivre. Ovale. H. L. Tête.

Buste tourné vers la dro ite. Fraise âden telles; cuirasse orn éede feui llages dorés, offerte par les Etats

-Gén éraux au prin ceaprès la batai lle de N ieupoort , écharpe orange en sauto ir ,

le ruban bleu de la Jarret ière au cou. Fond foncé .

Sign é à gaucheÆt

d t‘t ô

4 5À '

c

/ <Î / 7

Ven te-GOLDBERG 1 828.

100 Portrait de Frédéric-Henri de Nassau,prince d

’Orange,Stadhouder.

N é à Delft le 29 Jan v ier 1 584 , mort à la Haye le 14 Mars 1 64 7 , fils

de Gui llaume et de Louise de Coligny , sa 4e femme. Il épousa en

1 625 Amélie de Solms-Braun fels.

Cuivre. Ovale. H . L . Tê te.

Buste tourn é vers la dro ite. Moustache et barb iche blondes ;fraise épaisse à bord de den tel les ; cuirassé noire, orn éedeclousdorés, écharpe orange à fleurs.

Mierevelt 2 36

Sign é à gauche

Mz

Ven te-GOLDBERG 1 82 8.

Une répét i tion de ce tab leau a é té cédée en 1 893 aumuséeduPrinsenhofà Delft.

101 Portrait de Frédéric V ,Comte Palatin ,

Roi de Bohême.

N é en 1596 ,fils de Frédéric IV et de Jul iane de Nassau. Il épousaen

1 6 1 3 E l isabeth , fi l le du roi Jacques I d’

An gleterre. En 1 619 i l accep talacouron ne royale de Bohême qu

’ i l perdi t déjà l’an n ée suivan te après labatail le sur le Weisse Berg près de Prague. I l s’

en fui t en Hollande où

i l vécut jusqua sa mort en 1632 . Par sa mère i l é tai t petit-fils deGui llaume le Tac i turne.

Cuivre. Ovale. I—I . L . Tê te

Buste de jeune homme imberbe à cheveux n o irs, tourné vers

la dro i te. Col rabat tu en den telles , pourpo in t vert richemen tbrodé d

or. Au con le ruban b leu de l ’ordre de la Jarret ière.

Fond foncé .

Sign é à gauche: AETAT I S 1 6.

A0. 1 6 1 3 .

A droi te la fausse signature : MIEREVELT .

Ven te-GOLDBERG 1 828.

COPIE D’APRÈS M. Jzu. v. MIEREVELT.

226 Portrait de Maurice de Nassau,

princed’Orange, Stadhouder.

1

Toi le. H. L. Nat .

Il'

est debout , vu jusqua rai—jambe et de t rois quartsadmire.

Il porte une écharpe o range en sauto ir sur l ’armure dorée que

lui offriren t les E tats-Généraux après la batai lle de N ieupoort ,

Voyez page 2 35.

Mieris 2 38

ses fils Wil lem et Jan van Mieris, Arie de Vo is et Karel de Moor .

Son peti t-fi ls Frans van Mieris le Jeune ( 1689 fils de Willemé tait un pein tre sans mérite de la décaden ce. Mieris a pein t pour l’Archiduc LéOpOId Guillaume d

Autriche et pour le grand duc deToscane. I lsurpassadans sesmei lleurs tableaux ( qui é taien t trèsappréc iéspar lesamateursdu 1 7

° et du 1 8° sièc le et son t en coremain tenan t assez recherchés) lesautrespein tres de son n om et tous ses élèves et imi tateurs. Ses chefs—d’

oeuvre

son t conservés aux musées de Mun ich, de V ien n e et de St . Pé tersbourg .

A la ven te-Dudley (Londres , 1 892 ) M. Stein lmpf paya le tableau le

caval ier amoureux ”C° frcs.

106 Les bulles de savon .

Pan neau en chêne , c in tré. H. L . Tête

Dans une fen ê tre faisan t faceauspectateur , on vo it arai- corpsun pet it garçon

, qui s’

amuse à faire des bulles de savon . De

la main gauche i l t ien t un coqui llage con tenan t le liquide , qu’ i l

fai t mousser en soufflan t dans un pet i t tuyau conduit par lamain dron e.

Il porte de longues boucles b londes, et est vêtu d’

un pourpo in t jaune ; sa toque en velours rouge, orn ée d

une p lumeblan che

,est placée devan t lui sur l ’appui de la fen être , à cô té

d’

une carafe,d

où sort une fleur de tournesol .Au fond de la chambre

,une jeune dame caresse un pet i t

chien, qu

elle porte dans ses bras.

—Sa chevelure relevée est

couverte d’

un vo ile b lanc '

; elle est vêtue d’

un caraco rougeJ

décollet é .

Une Vigne , qui mon te le long de la fen être ,en en cadre la

part ie supérieure et cache à demi une cage accrochée en hautà dro ite.

Au dessous de la fen être un cartouche avec la date et la signature

Mieris

Ven te—FRAULA ,Bruxel les le 2 1 Jui llet 1 738 , f (HOET II p . 536 ,

n ° 2 1 3 , acheté par LORMIERVen te-LORMIER , la Haye le 4 Juillet 1 763 , f 1 560 (TERW. p . 324 ,

n °

Collection -G. VAN SL INGELAN DT ,don t le cachet se trouve sur le revers

du panneau.

Cab inet—GU ILLAUME V (TERW. p .

Gravé par PIGEOT dans le Musée Fran çais; dans le MuséeN APOLEONn ° 287 , par LE ROUGE , eau-forte termin ée par DE LAUNAY d

aprèsun dessin de S. LE ROY ; par ZEELANDER dans le Recueil STEENGRACHT n ° 33 .

L ithographié par VAN DER MEULEN dans le Recuei l DESGUERROIS.

Pho tographié par BRAUN , par HAN PSTAENGL et par VI N KEN BOS

DEWALD .

Décrit par SM ITH , T. I . p . 64 , n ° 5.

I l y a une répé tit ion à Buckin gham Palace (Cat. de 1 885 , n °

gravée par J . BEIN dans l’Ar t Journal de 1 857 . New Series, Vol. I ll ,

page 1 76 et dans HALL , The Royal Gal lery of Ar t I l , N ° 2 3,

DESCAMP S en men t ion ne une autre chez le duc d’

Orléans en 1 7 54 , qui

a appartenu plus tard à M . DE CALONNE et Lord RENDLESHAM et qui

est gravée dans la galerie LEBRUN.

Une troisième est men tion n ée par SM ITH chez G. MORANT Esq. et une

quatrième dans la galerie de Lord MULGRAVE .

107 Portrait de Florentins Schuyl ,

professeur de médecine et de botanique à

l’un iversité de Leyde.

SCHUIJL naqui t à Schiedam le 1 3 Mars 1619. Il é tait docteur en médecine,professeur de phi10 S0 phie et échev in de la ville de Bois- le—Duc. En 1664 ,

après la mort de E. VORST IUS , i l fut n ommé professeur de médecine àl’un iversité de Leyde et en 1667 i l ob tin t lachairede bo tan ique. Il mourutà Leyde en 1669 , le 5 Sep tembre.

Cuivre. H. L . Tê te

Il est représen t é à mi- corps,de face

,accoudé à une balus

trade en p ierre.

Ainsi qu I l résulte des nores manuscrites de LORMI ER lui—même dansl ’ex emp laire de son catalogue, conservé à la b ibliothèque du Mauritshuis.

La supposition de la N 0 tice de 1 874 que n oue tableau prov ien t de lacollection -SCHONBORN ( vendue le 1 6 Avril 17 38) a é té ré futée par M.

VON DRACH dans Oud Holland VIII,p . 2 0 1 .

Mieris 2 4 0

Il est vê tu tout de n o ir avec un col blan c rabat tu et de

pet i tes man chet tes retroussées.

A gauche sur la balustrade , un por en terre rouge ,orn é de

bas- rel iefs et con tenan t une plan te. Au fond une porte c in trée,flan quée de deux statues de philosophes et à dro i teun paysageSi gn é sur a balustrade:

Ven te à Amsterdam, le 25 Sep t . 1 74 3 , f 36 (Her : II , p . 1 24 , n °

Collec tion -G. V AN SL IN GE LAN DT (HOET I l , p .

Cabinet-GU ILLAUME V (TERW . p .

Gravé par A. L. ZEELANDER dans le Recuei l ST E ENGRACHT n ° 5 ,

L i thographié en sens in verse par A. C . NUN N IN K dans le Kunsrkrong k

de 1 874 .

Décrit par SM ITH , T. I , p . 80 , n ° 7 2 .

108 Portraits présumés de Frans van Mieris

et de sa femme Curina van der Cook.

Née en mariée en 1 657 , morte le 1 Novembre 1 70 0 .

Pann eau en chêne , cin tré . H . L . Tê te

La femme (dé profil agauche , vue jusqu’

âmi- jambe) est assisedevan t une tab le ,

sur une chaise garn ie de drap gris. Elle est/

vêtue d’

un caraco de soie rouge , bordé d’

hermine, ç

t d’

un

jupon de sore b rochée bleu—c lair , sur lequel elle porteun tab l ierblan c ; la chevelure relevée en an ière est couverte d

un linge

b lan c,n oué sous le men ton . E lle t ien t un pet it chien sur les

gen oux et de la main dro i te repousse doucemen t le pein tre,

qui s’

est représen té debout au cen tre du tableau, t iran t par

l’

oreille le pet 1t an imal , et s’

amusan t à le faire crier ; la mèrese dresse inquiète con tre les genoux de la dame, pour ven irau secours de son pet i t .

Le pein t re porte une perruque et un feutre à larges bords,

orn é d’

une plume blan che; i l est drapé dans un grand man teau

Commun ication b ien vei l lan te de M. CH . M . Dozv , arch iviste de lav il le de Leyde, t irée d’

un manuscrip t de D . v . ALPHEN.

24 1 Micris

gris,doublé de velours , qui laisse vo ir un col rabattu en

den tel les.

A gauche un luth sur une table couverte d’

un tap is persan .

Au fond une tap isserie à bandes vert icales vertes et brunest rès serrées ; à dro ite une porte en chêne avec un fron ton .

La signature p lacée sur la porte est devenue i l l isible.

VelI tC-DROSTE , la Haye ,le 2 1 Juil let 1 7 34 , f 725. (HOET I , p . 4 28 ,

n °

Vente-VAN SW IETEN ,la Haye, le 1 2 Avri l 1 74 1 , f 9 1 0 . (HOET II ,

p . 1 5 , n °.

COll€CtÎOI‘

l—B I KKER VAN SWIETE N , 1 752 . (HOET II ,Col lect ion -G. VAN SL I N GELANDT .

Cab inet-GU ILLAUME V (TERW . p .

Gravé par GREENWOOD à la man ière no ire d’après un dessin d

A.

SCHOUMAN ; dans le Musée NAPOLEON ( n ° 225) par LE ROUGE ,eau

forte termin ée par DAMBRUN , d’

après un dessin de S. LE ROY ; par

ZEELANDER dans le Recuei l STEE NGRACHT n ° 34 .

Lithographié par C . C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERRO I S et par

C. BENTINCK dans le Kunsrkrouijk de 1 84 3 .

Gravé sur bois dans CH . BLANC , Histo ire des pein tres.PhOt0 graphié par BRAUN et par HAN PSTAENGL.

Hél iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Décrit par SM ITH , T. I , p . 63 , n ° 4 .

On trouve à Buck in gham Palace (Cat. 1 885 , n ° 33) une répét it ion dece tableau, gravée par R. C. BELL dans l

’Art Journal de 1 857 . New

Series, Vol. III, p . 244 et dans l’

ouvrage : TheRoyal Gal lery of /1r t 11 , n ° 1 8.

MIERI S. W i l lem van Mier is.

Eco le hol landaise. Pein tre-graveur de gen re , d’

ll iSt0 il‘é et de portraits.N é à Leyde le 3 Juin 1 662 , mort aveugledans cette v ille le 26 Jan v ier 1 747 .

F IlS et élève de son père Frans van Mieris le Vieux. I l travai lla toujoursà Leyde où i l dev in t membre de la gilde de St. Luc le 2 1 Juin 1683 .

En 1 697 et 1 698 i l en fut commissaire et doyen en 1 699— 1 70 0 . Le 2 2

Décembre 1695 i l se fi t inscrire comme maître de dessin dans l’album de

l’un iversité de sa v i lle natale. Son fi ls, Frans van Mieris le Jeune, et

Sur le revers du pan neau se trouven t deux cachets; l’un aux armesde B IKKER VAN SWI ETEN ; l

autre à cel les des barons d’ABLAING DE

GIESSEN BURG.

Mieris 242

Hieron ym'

us van der Mlj furen t ses é lèves. On appréc ia beaucoup ,

surtout au 1 8e siècle , ses tab leaux très achevés et d’

une grande finesse

d’exécut ion .

109 Une boutique d’épicier.

Panneau en chêne. H . L . Tê te

A travers une fen être c in trée, on aperço it

- de face un jeunegarçon coifl’é d

un feutre no ir et vê tu d’

un hab it b leu; il vien tde ret irer d

une bo îte en fer- blan c un pet it macaron, qu

’ i lt ien t de la main gauche et qu

’ i l s’

apprête à manger. A dro ite,

derrière un compto ir , une femme ,portan t une casaque violet te ,

un bonnet et un fichu b lancs,rempl it un cornet de sucreries.

Le fond représen te l ’ in térieur d’

une bout iqued’

épicier avec de

nombreux rayons, chargés de bo îtes en fer- b lan c et de pet itsbari ls ; une échelle et des sacs ren ferman t des provisions son t

posés con tre le mur du fond; aux poutres penden t des paquetsde chandelles et devan t les rayon s des balan ces. Sur le rebordde la fen ê tre

, du soufre en morceaux , un pan ier de figuesplacé sur un épais tap is vert et unç

bo îte remp l ie de dat tes.

Sous l ’appui de la fen être, un cartouche avec un bas-rel iefreprésen tan t des amours s

amusan t avec un o iseau et un chien ,

Au premier p lan par terre,un baquet avec des prullm èches ,

un sac remp l i de n o ix , un autre remp l i de po is verts et un rat

grignotan t des fruits. En haut à dro i te ,une cage et un rideau

relevé et at taché à un c lou; à gauche est accroché un pan ierSign é en haut à gauche:

. Q) m a l & 7/‘

LS 7 Î" 1 7 1 7

Ven te-Comte VAN WASSENAER-OBDAM , ’

a Haye, le 19 Aoû t 1 750 ,

f 546. (HOET , II , p . 294 , n °

Château du Loo , inven taire de 1 763 , n ° 30 .

Cab inet-GU ILLAUME V (TERW. p .

Le pendan t , représen tan t unemarchande devolail les , n’

apas été rest i tuépar les Fran çais en 1 8 1 5 et figure au Louvre sous le n ° 32 8.

Gravé par A. L. ZEELANDER dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 57 .

Photograph ié par BRAUN .

Mign on 244

lequel sont placés des p ivo ines , des tul ipes, des l ilas , du

chèvrefcuille, des ép is de blé et une rose retomban t jusquesur la tab le; à dro ite des ép isdemais , p lusieurs insectes , en tre

autres un l imaçon , une chen il le et un pap illon .

Sign é en bas à gauche

Ce tableau, qui forme le pendan t du numéro suivan t , a passé en 1 775

du château d’

Oranjesrein dans le Cab inet-GU ILLAUME V.

112 Fleurs d’été .

Toi le. H . L.

Sui une tab le en p ierre , placéedevan t une n iche ,

*fin bouquetde roses

, de tulipes, de pavots et d

épisde blé est disposé dansun flacon de verre de Ven ise bleuâtre. A dro ite une mon tredans une boîte ouverte

,et une orange avec une bran che en

fleurs.

Signé à gauche en bas

Pendan t du numéro précéden t. Même provenance.

245 Moeyaert

MOEYAERT. Nico laes (C laes) Cor n el isz Moeyaert.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur d’

histoire, de paysage, de gen re , de

portraits et de bétai l. Né vers 1 60 0 , probablemen t à Amsterdam; i l v ivaiten core en 1659 mais i l est mort avan t , ou en 1669. Admis dans lagildedes pein tres à Amsterdam en 1630 après un long séjour en I talie , où le

fameux E lsheimer et ses ouvrages euren t une grande influen ce sur son

développemen t. Plus tard ses portraits et quelques sujets bibliques, commeles tableaux de Brunswick et de Schleissheim, trahissen t l’influence deRembrandt. I l é tait trèsapprécié . En 1638 lemagistrat d

Amsterdam lui confia

la direct ion des ares de t riomphe et d’autres décorat ions en l ’honneur de

Marie de Médic is. Son frère Cornelis Moeyaert , fut égalemen t pein tre.

Salomon Kon inck , N ic. Berchem, Jac. van der Does et J . B . Ween ixfuren t ses élèves; peut—être le jeune Paul Potter profita—t—il aussi de ses leçons.

115 La visite d’Antiochus chez l’augure.

Pan neau en chêne. H . L. Fig.

Au cen tre se t ien t le roi , vu de face et vêtu d’

une longue

robe b leue, cein te d’

une cein ture b lan che. Il porte un man teaude pourpre doublé de fourrures, et i l est co iffé d’

un bonnetfourré .

Il adresse la parole à un viei llard à barbe blanche, assis àdro ite et accoudé sur un bloc de p ierre. Celui - ci est occupéà écrire dans un gros livre; i l porte une robe b leue et un

man teau jaune.

Devan t lui un lièvre, un chien et un canard morts et des

en trai lles sang lan tes.

A gauche une breb is tuée et deux chèvres.

Le fond est formé par des rochers à pic ,desquels tombeun

cascade. Au sommet des rochers on aperçoit vers le gaucheungroupe de dix figures.

Plus à dro ite un temp le rond et un grand tour carré prèsd

autres édifices.

Signé en bas à droite

Moeyaert 246

Le même sujet , pein t par BERCHEM , se trouvait dans lacol lect ion—VANDER LINDEN VAN SLI N GE LAN DT aDordrech t . Ce tab leau est décrit dansle catalogue (HOET II , p . 49 1 ) de la man ière suivan te : Un paysagemon tagneux dans lequel An t iochus demande consei l al’angure au sujetde la guerre qu

’i l va en treprendre. Celui- ci écrit ses observat ions relat ivemen t aux en trai l les des an imaux dans un l ivre. Au loin tain quelquesautres person nes près d’

un temp le en ruines. H. L.

Le catalogue de la ven te-VAN DER LINDEN VAN SL INGELANDT , le 2 2

Août 1 785 aDordrech t , décrit le sujet du tableau ( n ° 15 du catalogue)comme un ph ilosophe écrivan t sur l ’anatomie des an imaux , men t ion ne en

outre un jeune homme comme troisième person ne du premier p lan et

relève que la p ièce est pein te sur to ile , tandis que lan ô tre est un pan neauen chêne.

Acquis en 1 873 aSchéven iugue pour f 225.

394 Hersé et Mercure.

Panneau en chêne. H. L. Fig

Au mil ieu du premier p lan,en pleine lumière‘

, on vo itHersé debout , presque toute nue , par derrière , tenan t de ses

mains une draperie b leu fon cé devan t elle. El le regarde ainsique ses c inq compagnes Mercure qui flot te dans les airs. Une

des c inq jeunes filles , égalemen t toute une ,eSt assisepar terre ,

on la vo it de face; à sa dro ite est la deux ièmejeune fille vêtuede rouge et tenan t une corbei lle de fleurs dan s lamain droite,encore p lus à dro ite se t ient la tro isième vêtue de jaune brun ,

le buste nu; la quatrième qui est vê tue de vert est presquetout à fait dérobée à la vue par Hersé , tandis que lacinquièmevêtue de jaune et de violet - clair s

occupe aussi d’

arranger une

corbeille de fleurs.

Tro is autres jeunes fi lles s’

approchen t du côt é gauche ,le

long du co in d’

un édifice ,les unes gest iculan t

,les autres por

tan t des fleurs. A dro ite plusieurs groupes s’

éloignen t le longd

un chemin qui conduit par une porte de brique à un templerond situé sur une mon tagne Ce temp le présen te ladisposit iondu san ctuaire connu de Vesta à T ivol i . Sur la pen tede lamontagne un berger joue de la flûte aumil ieu de ses chèvres.

Voyez l’histoire sous B. BREEN BERGH , p . 45.

Molen aer 248

Signé en bas à gauche

l 6 3 4

Pendan t du n ° précéden t . Même provenance.

MOLENAER. l an Mien se Mo lenaer.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de portraits, de gen re et de quelquestableaux bibl iques: Né probab lemen t vers 1 60 0— 16 1 0 aHaarlem où i l futen terré le 19 Sep tembre 1668. Quoique n ous n e sach ions rien de son

appren tissage, i l est p lus que probable que Frans Hals a été son maître.

Ses premières oeuvres, surtout un grand tableau de 1628,avec des figures

de grandeur presque naturel le chez le baron von Heyl aWorms, son t

pein tes en tièremen t dans le style de Hals. Il vécut à Haarlem, ouprèsde,

Haarlem aHeemstede; mais vers 1636 i l sefix aàAmsterdam où il demeuraen core en 1647 . Les nombreux tableaux de sa seconde période trah issen tl’ influen ce de Rembrandt d’

une man ière incon tesœble , quoiqu’ils porten t

souven t les traces d’

une ex écution hât ive, sans l’ill Spirat iou n écessaire.

Ses p lus beaux ouvrages daten t de 1 630— 1640 ; les Cinq sens

”de ce

musée son t de ce n ombre Les pein tres N icolaes (K1aes) et BartholomeusMolenaer étaien t probab lemen t ses frères; le premier paysagiste, lesecondassez pauvre imitateur de Jan Miense. Sa femme, Judith Leysrer , futaussi une art iste. d

un grand mérite, telle que ses tableaux on t é té at tri

hués à Frans Hals et payés comme les oeuvres de ce maître.

572 (224a) . Le toucher.

Panneau en chêne. H. L. Tête

Représen t é par une femme, saisissan t par les cheveux un homme,qui se permet de trop grandes fami liarités avec elle ,

et le

frappan t de toutes ses forces sur la t ête avec une savate. Elle

2 49 Molen aer

porte un hab it gris-vert , une robe b leue ,un fichu et un

bonnet blan cs ; l’homme porte une veste jaune à manchesrouge—brun

,son bon net esr pendu à une chaise à gauche. A

dro ite au fond un paysan co iffé d’

un bonnet peluché avec uneplume regarde la scène en rian t .

,\ ÇP\ 1 6WAcquis en 1 893 avec les quatre n

°” suivan ts pour f 1 50 0 deM . F. D ITTL INGER à Helvoirt.Les suites des Cinq sens on t été un sujet favori des an ciens maitres

n éerlandais: D IRCK HALS A. v . OSTADE ,

ÏADR. BROUWER , DAVID TEN IERSGONZALES COQUES , JAN STEEN ,

BAREN D FABRITIUS , ARENT DI EPRAEMen on t pein t ou gravé . Souven t cependan t ces séries on t é té dispersées etl’

on ne trouve p lus qu’un , deux ou trois tab leaux de la suite comp lète.

Signé en bas à droite

573 (224b) . La vue.

Panneau en chêne. H . L. Tê te

Représen tée par un homme assis, en veste bleue, gilet rougebrun , pan talon jaune- brun et un chapeau de feutre sur la t ête.

Dans sa main gauche appuyée sur sa cuisse i l t ien t sap ipe , de

la main dro ite il prend une cruche qu’

une femme derrière latable l ève par le p ied.

Sur la table se trouven t une lampe à huile et un réchaudde chau1feret te avec du feu.

A gauche un homme s’

éloigne.

Sign é sur la table à gauche de la lampe

Voyez les annotations du n ° précéden t .

574 (224c) . L’oule.

Panneau en chêne. H . L. Tê te

Représen tée par un jeune homme qui chan te, i l porte une

Molenaer 250

jaquet te vert - clair , un pan talon b lanc et un bonnet rouge; i lest assis sur une chaise et regarde le spectateur; on le vo i t deprofil. De la main gauche i l lève une cruche, de la main dro itei l bat la mesure. Il a devan t lui un tonneau où se trouve un

coq comme marque de la brasserie. Derrière lui un hommeen costume brun - rouge et bonnet b leu qui l

accompagne avec

des castagnet tes. Une vieil le femme regarde en rian t par-dessusses épaules.

Voyez les an notat ions du n ° 572 ( 2 24a) , p . 249.

575 (224d) . L’odorat.

Panneau en chêne. H. L. Tête.

Représen té par une femme en corsage b lan c et robe b leue

qui ébrène son en fan t vêtu de brun et de jaune. E lle est assiseà dro ite et regarde le spectateur. A gauche , derrièreune tab le,où se trouven t un réchaud de chaufferet te avec du feu,

une

p ipe et une tabat ière , est assis un homme en costume grisbruu qui se penche le plus qu

’ il peut en arrière , se bouchele nez de la main dro ite et t ien t dans la main gauche une

cruche de terre. Sous son bras, à gauche de la t ête de lafemme ,

on vo it au fond la t ête d’

un homme rian t .

Sign é gauche sur le cô té de la tab le

Voyez les an 110 tatious du n ° 572 ( 2 24a) , p . 249.

576 (224c) . Le goût.

Panneau en chêne. H . L . Tê te

Représen t é par un hommeaSSis , vude tro is quartspar derrière

et en costume rouge , manches et pan talon jaunes, avec unbonnet gris, une cein ture b igarrée et un po ignard ou une épée

à son côté . Il boit à longs traits dans un gobelet et est assis

252

Acheté a la ven te—NEV ILLE D . GOLDSMID ,Paris, 4 Mai 1 876 , pour

1 780 frcs. , n ° 82 du catalogue.

Exposé en 1 867 à la société Arti et Amicitiae aAmsœrdam, n ° 1 28

du catalogue.

Prov ien t de la collec t ion -MULLER MASSIS.Photographié par HAN FS'

I‘AEN GL .

MO N I . L o uis de Mo n i.

Ecole hollandaise. Pein tre de tab leaux de genre. N é à Breda en 1698 ,

mort à Leyde le 1 5 Sep tembre 1 77 1 . Elève de F . van Kessel et de K.

E. Biset à Breda, et de Phi lips van D ijk à la Hay e ( 1 72 1Le 2 5 Octobre 1725 il fut inscrit sur les registres de la con frérie despein tres de cet te v ille. I l v isi ta Cassel avec son maître et se fi x a ensuiteà Leyde où i l demeura avan t 1 729 , quand il se fi t inscrire dans l’albumde l’un iversité. Il s’occupa aussi du commerce de tab leaux. Ses oeuvres

mon tren t la décaden ce de l’école hol landaise; i l fut un des dern ierssec tateurs de Dou et des Mieris, mais n on leur égal.

116 La faiseuse de dentelle.

Panneau en chêne. H. L . Tê te

Dans un in t érieur pauvre, qu’

on vo it par une fenêtre c in trée ,

une vieille femme eSt assise faisan t de la den telle; elle est

coiffée d’

un bonnet b lanc et porte une jaquette rose à manchesret roussées et une jupe grise; d

une main elle t ien t ses lunet tes

et de l ’autre un coussin posé sur ses genoux .

A dro ite, dans l ’embrasure de la fen être , un garçon , vêtude brun , souflle des bulles de savon , qu

’ i l suit duregard. Dans

la chambret te p lusieurs ustensiles de ménage son t dissémin és,un pan ier et une cage penden t à la fen être. En dehors de la

cro isée se voit une chaise,avec le chapeau du garçon ,

et

un balai .Sign é en bas à gauche

253 Moreelse

Ven te-L . DE N EUFVILLE , Amsterdam, 1 765 , f 1 0 5. (Selon l ’inven tairedu musée; le catalogue de la ven te, publié par TERW ESTEN ( p . 468) ne

men t ionne pas ce tableau.)Acquis de Mr. VAN E IJK en 1 829 , f 30 0 .

Photograph ié par BRAUN.

MOREELS E. Paulus Mo reelse.

Ecole hol landaise. Pein tre de por trai ts, de gen re et de quelques tableauxhistoriques; aussi architecre. Né en 1 57 1 à U trech t où i l est mort quelques jours avan t le 19 Mars 1638. E lève de Mierevelt à Delft . I l v isital’

I talie avan t 160 4 . En 1 596 i l fut inscri t sur les registres de la con frériedes sel liers à Utrech t ; i l en fut doyen en 161 1 . Dans cetteann ée on érigeaune gilde de pein tres ,

don t Moreelse fut doyen en 161 1 , 161 2 , 1615 et

1 619. En 16 16 i l peign i t un grand tab leau d’

arquebusiers à Amsterdam,

main tenan t à l’

Hôtel de v i lle. On c ite les n oms de v in gt-huit de ses

é lèves et parmi eux D irck (Théodore) van Babueren . En 1627 les E tats

d’

Utrecht offriren t un berger et une bergère de sa main à la prin cesseAmé lie de Solms à l’occasion de son mariage avec le prin ceFrédéric Henrid

Oran ge. Le pein tre présen ta en 1632 a l’hôp i tal St . Job à Utrech t untableau: Job , mon trant dans un l ivre ouvert le tex te du l ivre de Job ,

Chap . XIV v . 1 . Moreelse fut très considéré dans sa v ille, où i l futmembre du magistrat depms 16 1 8. Il fi t les dessins pour la porte Ste.

Catherine, démolie en 1 845. Il a fait aussi des dessins pour des gravuressur bois. On a toujours admiré ses portraits don t quelques-uns son t des

chefs—d’

oeuvre de dist in c t ion et de belle pein ture.

118 Portrait du peintre.

Panneauen chêne raccourci des quatre côtés. H. L. Gr. Nat .

Le pein tre est représen té jusqua mi- corps , à dro i te, assissur une chaise à dossier rouge. Il a de longs cheveux et la

moustache grise et porte une fraise godron n ée et un costume

no ir. Il t ien t des deux mains une feuille de pap ier qu Ilmon tre

au spectateur.

Marqué en bas sous

la main droite:

Cette signature semble peu authen t ique.

Ven te-Douairière Baron ne VAN HE ECKERE N VAN BRAN DSE N BURG à Utrech t1 875. Acheté par la Commission , di te les Rijksadviseurs

” pour f 1 0 78 .

Placé dan s le Musée la même an née.

Décri t par KRAMM s. v . Moreelse p . 1 1 54 .

Exposé à U trech t en 1 857 , n ° X 4 1 du Cat .

Gravé par L’ADM IRAL dans VAN MANDER , édi t ion de 1 764 . T. 11.

Pl. YY ,n ° 1 .

Pho tograph ié par BRAUN et par HANFSTAE N GL .

Hél iogravure dans BREDIUS , Meisterwerke.

Des tableaux semblables se trouven t au Rijksmuseum d’Amsterdam et

au musée de Han ovre.

MO RO . An thon ie Mo r o (Mo r) van D ash o rs t.

Ecole hollandaise. Pein tre de portraits et d’hisroire. N é à Utrech t en

1 51 2 , ou quelques ann ées p lus tard, mort probablemen t’

a An vers en tre

1 576 et 1 578. E lève de Jan van Scorel à U trecht où i l fut inscri t en

1 547 sur les registres de la gilde de St . Luc. Bien tôt après i l v isital’

I talie; en 1 550 on le retrouve à Rome. Par l’ in termédiaire du cardinalde Granvelle, i l dev in t pein tre de Charles-Quin t , qui l

’en voya en 1 553

à L isbon ne pour y peindre la famille royale. Déjà en 1 552 i l avai t pein tle portrait de Philippe I I ; en 1 554 i l fut en voyé en An gleterre , surtout

pour y peindre le portrait de Marie Tudor. Quo ique comblé d’

honneurs ,

il ne re5ta pas lon gtemps en Espagne. En 1 556 i l avait regagn é sapatrie ,

mais il fut rappelé par Phil ippe I I à Madrid. En 1 559 il demeurait aU trech t et en 1 568 on le retrouve à An vers où l

on paye , en tre 1576 et

1 578 , 25 l ivres à ses héritiers pour un tableauresté inachevé. van Maudern ous apprend que c

’é tait une Circoncision pour Notre Dame d’

Anvers.

Ses superbes portraits, dignesdu T it ien , et parmi eux l’Orfèvre de cet tegalerie est un des p lus beaux ,

on t été toujours grandemen t estimés. La

p lupart de ses oeuvres se trouven t aMadrid et en An gleterre. Son fils

Philips Mor van Dashorst a pein t aussi.

559 Portrait d’homme.

Toi le. H . L . Gr. Nat .

VII jusqua la cein ture. Le person nage tourne le regard

On a supposé que ce portrai t représen te Gui llaume 1 d’

oran ge étan tjeune. Quoiqu’i l y ait à constater une assez grande ressemblance avec le

portrait par W. KEY au musée de Cassel , el le n’

est pas assez décisivepour pouvoir aflirmer sans aucun doute l’iden tité. I l y a sur tout quelquesdifféren ces dans la couleur des yeux et dans la forme du nez.

255

à dro ite; i l a les cheveux brun foncé ,coupés courts et

brossés en arrière,la barbe et les moustaches rares. Il porte

un g ilet gris avec des crevés à collet mon tan t et un col b lan cétro it et pl issé . L’hab it de dessous est en soie jaune. Autour

du cou,pendan t sur la po itrine ,

i l étale une chaîne d’

or

quin tuple.

Sa main dro ite fermée repose con tre sa po it rine.

Signée dans le coin supérieur à gauche

j… : l u h 4

“0

, { G)

Achetée a la ven te—SECRETAN , Paris, le 1 Jui llet 1 889 pour f 1 70 0

( n ° 1 46 du catalogue) .Placé dans le musée en 1 890 .

Photographié par V I N REN BOS DEWALD .

Autotypie dans Oud Holland VII , p. 28 1 et dans CAMUS—BUFFET , Degemalinnen van prins Willem I , p . 2 0 .

117 Portrait d’un orfèvre.

Pan neau en chên e. H . L . Gr. Nat.

Il est assis devan t une table , vu jusqu’

aux genoux,de tro is

quarts à dro ite.

Sa main droite repose sur sa cuisse,l ’autre avancée sur la

table fait un geste démonstrat if. Sa t ête est découverte et i lporte une barbe et une moustache brunes.

Il est vêtu d’

un pourpo in t no ir à man ches ouvertes et flot

tan tes, avec paremen ts de velours de la même couleur ; lesmanches du vêtemen t de dessous son t en so ie broch ée rouge.

Sur la table, qui est recouverte d

un tap is vert , l’

on vo i tdeux bagues et un flacon en or c iselé . Plus en arrière un eof

fret . Une murai lle avec un plafond apoutrelles forme le fond.

Marqué droi te en haut

TAT l S . X XXV .

Moucher on,256

Ven te-G. et‘

N. A. FL INK , Ro tterdam, le 4 N ov . 1 754 ,f 36 (TERW .

p. 1 0 2 , n °

Ven te-VAN KRETSCHMAR , Amsœrdam, le 29 Mars 1 757 , f 150 (TERW .

p . 1 7 1 , n ° 1 3)Col lec tion -G. VAN SL INGELAN DT .

Cabinet-GUI LLAUME '

V (TERW . p .

Gravé au trait par A. L. ZEELANDER dans leRecuei l STEENGRACHT n ° 58.

Gravure sur bois dans CH . BLANC , Histoire des pein tres.

Photographié par BRAUN et par HAN ESTAENGL .

Hél iogravure dans BREDIUS , Meisterwerke.

Après 1 8 15 ce tableau a été at tribué pendan t quelquesannées à POURBUS.

MO U C H E RO N . F reder ic k de Mo uc her o n .

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur-paysagiste. Né à Emden en 1633 ,

en terré à Amsterdam le 5 Janv ier 1686. I l descendait d’

une an cien nefamille n oble de la Normandie. En core jeune, i l v in t à Amsterdam, où

Jan Asselij n fut son maître. Agé de 22 ans, il se rendit à Paris pour ydemeurer trois ans. En 1659 i l se maria aAmsterdam avec Marie Souderv i lle, probablemen t fi lle du pein tre peu con nu Isaack Souderv ille de

Leyde. Ses paySages , représen tan t des sites ital ien s dans le gen rede Borhet de Hackaert , prouven t qu’ i l a v isi té Rome et l

’I talie. Adriaen van de

Velde et Job. L in gelbach on t orné ses tab leaux de figurines. En 1 67 1 i lv isita Rot terdam. Parmi ses élèves figure son fi ls Isaak ( n é en 1670 ) q ui ,comme lui , a pein t des paysages italiens.

121 Paysage italien .

Toi le. H . L. Fig. et

Au premier plan à dro ite,au détour d

un chemin bordé pardes rochers, s

avan cen t un gent i lhomme et sacompagnechassan t aufaucon ; le caval ier , mon t é sur un cheval bai brun ,

est vêtude jaune ; la dame en robe b leue un faucon sur le po ing gaucheest assise sur une haquen ée b lanche condui te par un valet ;

Le catalogue de cette ven te dit que le personnage représen té esr

MORO lui-même; ce qui est impossible, puisque l’inscription sur le tab leaudit que le personnage avait 35 ans en 1 564 . MORO en aurait eu alors52 .

Mulier 258

Les figures son t de J . LINGELBACH .

Sign é en bas à droite

D ’

origine in connue.

MUL I E R. Piet er Mul ier le Vieux .

Ecole hollandaise. Pein tre de marines. N é vers à Haarlem où i lfut en terré le 2 2 Avri l 1670 . I l a é té probablemen t l’élève , sinon lesectateur de Salomon van Ruysdael et s

est ill Spi1 é sur tout des ouvragesde Simon de Vlieger , aqui l

on at tribuait jadis la p lupart de ses tableaux.

Il étai t déjà avan t 1 64 0 membre de la gilde de St . Luc à Haarlem; danscet te ann ée i l fi t inscrire deux de ses é lèves sur les registresde cet te gilde.

Son fils Pieter Mulier le Jeune, surnommé de Mulieribus ou Tempestafut aussi pein tre. C’

est à lui qu’ i l faut rapporter tout ce que n ous

racon te Houbraken de Pieter MOL IJN le Jeune et de sa v ie romanesque.

Ce n’est que depuis quelques ann ées qu

on a trouvé quelques tableauxet dessins signés en toutes let tres et par suite la clef de son mon ogrammePML qu

’on at tribuai t auparavan t soi t à Pieter Molij n , soit ( en le lisan t

PVL) à Pieter van Loon , pein tre d’

architecture à Anvers , soit enfin àun Pieter de Vlieger qui n

a jamais existé.

549 Marine.

Panneau en chêne. H . L . Fig.

Vue d’

un large fleuve , ou lac hollandais avec quatre vaisseaux sous vo iles. A droi te des pêcheurs dans un cano t t iren tleurs fi lets de l ’eau près d’

une jetée où se trouven t deux personnes. A gauche une ondée qui passe et au lo in à l ’horizonle profil de deux vi lles.

B a r t h . E s t é b . M u r i l l o .

Mussoher 260

JE SU S. Celui - ci se mon tre de face et debout ; i l est un et

lève la main droi te pour bén it .

Ce tableau,provenan t d’

un monastère aYpres, a é té acheté à An verspar le Roi GU ILLAUME 1 avan t 1 826.

Gravé par J . BEMME dans le Recueil-STE ENGRACHT , n ° 95.

L ithograph ié par F. B . WAANDERS , dan s le Kunstkronij k de 1 84 7 .

Chromolithographié .

Photograph ié par BRAUN , par HAN ESTAEN GL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

Phororypie de la tête seule dans la Zeitschr ift fer bildendeKunst N . F.

111 , p . 34 et dans JUST I , Mur il lo , p . 44 .

Décrit par JUSTI , p . 4 3 et p . 5 1 .

MUS S CHER. Mi c h iel van Mussc her.

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur de gen re et dé portraits. Probablemen t né à Rot terdam le 27 Janv ier 1 64 5 mort à Amsterdam le 2 0

Juin 1 70 5. D’après ses propres n otes , pub l iées par Houbraken , i l fut

é lève des pein tres Maerten Saeghmeule n , Abraham van den TempelGabriel Metsu ( 1 665) à Amsterdam et d

Adriaen van Ostade

( 1667) à Haarlem. En 1668 on le‘

retrouve à Ro t terdam, mais peu aprèsil se fi x a à Amsterdam où i l se maria en 1 678 et probab lemen t i l y restajusqu

’à sa mor t , qu0 1qu’il ne dev in t

'

bourgeois de cette v i lle qu’

en 1 688.

Ses tableaux de gen re, souven t de grand mérite , son t p lus rares que ses

portrai ts; ses ouvrages se distin guen t par une très grande finessed’

ex écu

t ion qui se rapproche de la man ière des Mieris et de van der Werff.

van Musscher a eu pour é lèves O ttomar Elliger et D irck van Valkenburg.

123 Portrait de famille.

Toile. H . L. Tête Fig… mi-jambe.

Les époux son t assisdevan t une tab le recouverte d’

un riche tap isde Smyrne; leur fils se t ien t debout en tre eux ,

accoudé du

bras gauche sur la chaise de sa mère. Le père ,le corps de

profil à dro ite,la t ête de face ,

est coiffé d’

une perruque et

Peut—être i l était déja n é en,164 3 ou 1644 (OudHolland I II , p.

26 1 Musschcr

vêtu d’

une robe de chambre en sat iuj aune; lamai n dro ite reposesur sa han che

,la gauche ,

appuyée sur la table ,t ien t un pap ier ,

où se trouven t en grandes let tres le nom du pein tre et ladate.

La dame, vue de face et accoudée à la

_

table, est hab i lléederouge

,les man ches retroussées , un fichu blan c couvran t la

poitrine et sur la t ête un bon net no ir. Le jeune homme , enve

10ppé dans un man teau brun ,sourit . Sur la tab le une écritoire

des p lumes et un cachet . Au fond une colonnade et un rideausombre

, qui laisse vo ir a dro ite un parc et une fon tainemonumen tale.

Si gné sur le pap ier :

Mijten s 262

On a supposé que ce portrait représen te le pein tre, sa femme et son

fi ls, ce qui est impossible à cause de leur âge. Le pein tre n ’avait que 37 ans

en 1681 , il n’etait marié avec sa femme âgéede tren teans quedepuis 1678

et i l ne pouvait en consequen ce avoir en 168 1 qu’un fils de deux ans.

Les person nages représen tés son t âgés de 55 a 60 ans et leur fils est

presque adulte.

Acheté en 1 829 de M . VAN E IJCK.

MIJTENS. Jo han n es Mutens.

Ecole hollandaise. Pein tre d’histoire et surtout de portraits. Né ( à la

Haye?) vers 1 614 , en terré à la Haye, le 2 4 Décembre 1670 . Probablemen t é lève de ses on cles Dan iel Mij tens le Vieux et Isaac Mij tens. En

1 639 il dev in t membre de la gilde de St . Luc de la Haye. En 1 656 i l enfut commissaire, mais son n om figure aussi parmi ceux qui érigèren t en

cet te ann ée une con frérie des pein tres-artistes. Il fut commissaire de cet tesociété en 1 667 et 1 668 et doyen en 1669 et 1670 . N ous trouvons dans

son atelier les é lèves Adriaen van der Wiele , Nicolaes Lissan t , un bon

pein tre de portraits, Andries de Wit , Gerardt de N ijst et Paulus van de

Velde. Seulemen t depuis peu de temps nous savons que le monogrammereprodui t ci-dessous est celui de n orre artiste : i l con tien t les let tres [ANM( ij tens) . Son fi ls Dan iel Mij tens le Jeune et son frère IsaacMij tens furen tpein tres comme lui. Le dern ier fut le père et le grand-père des pein tresMartinus Meitens qui travai llèren t en Suède et à Vienne.

113 Portrait de Frédéric Louis van

Brederode-Bolsweert.N é en 1628 , mort en 1693 .

Toi le. H . L. Gr. Nat.

Le personnage, âgé d

un douzaine d’

ann ées, est représen té encostume de guerrier romain ,

à mi- corps, debout , se détac han t

sur un rocher sombre. Il porte une longue chevelure flottan te,

un corselet de cuir , un man teau de pourpre, et une épée au

côt é ; de la main gauche il t ien t une hache d’

armes.

A dro ite le rocher laisse apercevoir un paysage.

C’est la désignat ion donnée pour la première fois par le cataloguede

Novembre 1 873 , qui ne fourn i t aucune preuve à l’

appui de cetteassert ion .

Mijten s 264

Signé sur l’arbre à droite à demi-hauteur

Sur la chabraque un monogramme, composé des lettres P. V. O. (Prinsesvan Oranje surmon tées d’

une couronne à c inq fleurons:

265 Muten s

Si cette dame est réellemen t une prin cesse d’

Oran ge , elle ne peut être

qu’une des quatre fi lles de FRÉDÉRIC HEN RILOUISE HENRIETTE ( 1627— 1667 , mariée en 1646 avec FRÉDÉRIC

GUILLAUME , électeur de Brandebourg) .ALBERTIN A AGNES ( 1634— 1 696 , mariée en 1652 avec GUILLAUME

FREDERIC de Nassau, Stadhouder de Frise) .

HEN RIETTE CATHARIN E ( 1637— 1 70 8 , mariée en 1659 avec ]EAN

GEORGE I l , Prin ce d’Anhalt) .

MARIE ( 164 2— 1 688 , mariée en 1 666 avec LOUIS HEN RI MAURICE ,

Comte palat in de Simmern ) .Tiré du dépô t en 1 875.

D ’

origine in connue; provenan t probab lemen t duchâteaudeHonselaersdijk .

Photographié par VIN KEN BOS DEWALD .

La tête seule phoœgraphiée par les mêmes.

429 (237a) . Portrait deMarieHenrietted’Angleterre,

Princesse d’Orange.

Née le 4 N ov. 1 63 1 à Londres; fille aînée du roi Charles I et de

Hen riette Marie de Fran ce , mariée le 2 Mai 164 1 à Gui llaume I I d’

Oran ge,

veuve depuis le 6 N ov. 1 650 , morte de la pet ite vérole le 24 Décembre1660 pendan t une v isite à Londres. Son fi ls, n é le 1 4 N ov . 1 65o , fut p lustard le Stadhouder Gui llaume III , roi d

’An gleterre.

Toile. H . L . Gr. Nat .

La princesse est vue de face presque jusqu’

aux genoux . El leporte une robe décol let ée de sat in blan c, garn ie de perles, couverte d

un man teau at taché avec une agrafe sur l ’épaule gaucheet passan t sous le bras gauche; ce man teau est composé deplumes d’

o iseaux américains et i l est doublé de so ie à fleursblan che.

Elle a sur la t ête une coiffure orn ée de plumes rouges et

b lan ches et de perles précieuses qui laisse vo ir sa cheveluretomban t en longues boucles. Elle porte aussi des perles précieuses dans les oreilles et autour du cou. E lle t ien t la maingauche devan t le corps et lève l ’avan t—bras droit ; un n ègrevêtu de jaune s

occupe à lui en tourer le po ignet d’

un braceletde perles.

Derrière la princesse est pendu un tap is brun foncé brodéd

or, à gauche on vo it une . balustrade sur laquel le se trouven t

Nason 266

une grande coquille et un collier de perles ; au fond une statue

et des édifices.

Tiré du dépô t en 1 875.

Ce tableau prov ien t du château de Honselaersdnk , où il est décrit dansl rnven taire de 1 758 dans les termes suivan ts : la prin cesse royale MARIEd

’An g leterre d’

après nature dans le cosrume d’

une Américaine , accum

pagn ée d’

un n ègre , pein te par le célèbre art iste-pein tre MIJTEN S de la

Haye ( Chambre 11 0 33 , n ° 4 ; pendan t d’

un portrai t du stadhouder GUILLAUME I I par G. Déjà en 1 70 7 on trouve men t ionnés ces

portraits dans la chambre de la reine défun te.

Catalogué jusqu’en 1 893 comme pein t par un maî tre in connu de l

écolehollandaise (dans l

édi t ion de 1 88 1 et dans les édit ion s fran çaises de1 882— 88 comme peut- ê tre par ADR. HAN N EMAN et depuis 1 89 1—commeprobablemen t par Jon .

Restitué à Jon . MIJTEN S en 1893 .

Considéré comme le portrait de MARIE , reine d’Angleterre , femme de

GUILLAUME I II jusqu’en 1 89 1 .

Les catalogues sommaires de 1 89 1 et 1 893 exmimen t encoredesdoutes,si ce tab leau esr réel lemen t le portrait de laprin cesseMARIE HEN RIETTEépouse de GUILLAUME 11. Des recherches ul térieures on t prouvé cependan tque c

est b ien elle. Le costume qu’

el le porte prov ien t , d’

après les com

mun ications b ienvei llan tes de Sir AUGUSTUS FRAN KS à Londres, des con

trées près du fleuve des Amazones au Brésil .Photographié par VIN KE NBOS DEWALD .

La tê te seule photographiée par les mêmes.

MIJTENS , Mar t i n us , voyez MEITENS.

NAIVEU, voyez H O L L AN D S C H E S C H O O L , é c o le

h o l lan d aise v ers 1660 ,n° . 5 4 7 (i 3 4 a) .

N AS O N . Piet er Mason.

Ecole hollandaise. Pein tre de portrai ts et de natures—mortes. N é àAmsterdam en mort à la Haye en tre 1 688— 169 1 . I l vécut àAmsterdam jusqu

en 1 638 ; en 1 639 i l fut admis dans la gilde de St . Lucde la Haye don t il était le chef en 1654 . Quoiqu

’ i l fût inv ité à concourir

Neeffs 268

D ’

ori gine in con nue , provenan t probablemen t d’

un des châteaux des

Stadhouders.Gravé a l’eau forte par A. BLOOTEL I NG (F. MULLER. Cat. van por

tretten , n ° 4 goa) .Photograph ié par VI N KE N B0 8 DEWALD .

Le même por trai t , à mi—corps et en sens in verse se trouve au muséede Mayen ce ( cat . de 1 893 , n ° *69 , n ommé MAURICE d’

oran ge) .

NEEFFS. Peeter Neeffs le Jeun e.

Ecole flamande. Pein tre d’

arch itecture. Bap tisé le 2 3 Mai I ôao aAnvers

où i l mourut après 1675. Fils et é lève de Peeter Neeffs leVieux à AnversOù ces deux art istes v écuren t . Les tablaux dupère et dufils se ressemb len ttel lemen t qu

on les confond souven t. On ren con tre la date 1 675 sur

un in térieur d’église de n otre pein tre dans laGalérieL iechtenstein à Vienne.

Son frère Lodewi fut pein tre comme lui et Frans F ran cken I II , Janvan Eyck , et Bonaven tura Peeters on t é tofl

é ses églises de figurines.

248 I ntérieur d ’une église catholique.

Pan neau en chêne. H. L. Fig .

Cet te vue d’

une église gothique du XVesiècle ,

composée desep t nefs

,est probab lemen t prise dans la cathédrale d’

Anvers.

Au cen tre dans la grande nef , un groupe d’

une douzainede fidèles en touran t un prêtre , qui offic ie à un autel adossé àun des p il iers à dro ite.

A gauche un homme marchan t avec des béqui lles. Çà et làdes groupes de figures.

Sous une statue de la 8° Vierge à la première colonne àdro ite est écrit

statue suivan te

S. MARIA

MATRI VIERGI

NE APOSTOLORVM. 1654 .

S. Paul à la colonne

8. PAULUS.

269

et sous un pet it monumen t à gaucheD . O. M .

PE TUS

VAN

HORE N .

Les figures son t de FRAN S FRAN CKEN I II .Sign é sur un p i lier à gauche

Cour des Stadhouders à la Haye , inven taire de 1763 , n ° 1 4 .

Château du Loo.

Cab inet—GU ILLAUME V (pas men t ionn é par TERWESTEN ) .

ME E R. Aert van der N eer.

Ecole hollandaise. Pein tre—paysagiste, n é en 1 60 3,à Amsterdam, où i lmourut pauvre le 9 N ovembre 1 677 . I l peignai t sur tout des scènesd’hiverdes clairs de lune , des in cendies n oc turnes et aussi des effets du matinet du soir. Houbraken nous racon te que van der Neer a é té dans sa

jeunesse au serv ice des seigneurs d’Arckel et qu

’ il ne commen çaà peindrequ

’à un âge avan cé. E n effet ses premiers tableaux daten t de vers 1636— 38.

I ls rappellen t les oeuvres des Camphuyzen , et ses paysages d’h iver cellesd

’Averkamp. Van der Neer était peu estimé pendan t sa vie et dut gagnersa v ie comme aubergiste. Ses fi ls Jan et Eglon Hendrik furen t égalemen tpein tres sans avoir les qualités de leur père, qui fut dans son gen re un

des p lus grands maîtres de l’époque.

Cette inscrip t ion fun éraire se retrouve sur p lusieurs tableaux deN EEFFS. Sur une »

pein tuœ du Musée d’

Amsterdam on lit en latin estropiéD . O . M . Petrus wmHoren ,

eg reg z‘

ae probz‘

z‘

at is ac famae /ze elemosym‘

s

reip. al . 164 . ve mvrz‘

s pulclzre admin istrat.

En face se lit : svppel twe van H eer An thon ius Lavterbez‘

ns pâstoz‘

r van

de vrz}'

hezj t van Turrenavï . An no 162 5.

Un tableau du Musée de Bruxel les possède aussi 1 1nscription D . O . M.

van Petrus van Horen sterft 16 Elle se retrouve sur une peinture du v ieux NEEFFS , conservée au Louvre n ° 347 .

Netscher

Paysage d’hiver.

Toile. H . L. Fig.

Sur les fossés gelés d’

une forteresse , don t on voit à gaucheles basü ons et la porte

,une compagn ie de huit messieurs

s’

amuse sur le premier plan à jouer à la paume. Un pat ineurregarde ; un garçon ,

égalemen t mum de'

pat ins est tombé à larenverse sur la glace. A dro ite de la compagn ie tro is hommeset une femme s

occupen t à prendre et à vendre des angui lles.

Sur le premier plan quelques pat ineurs, et p lusieurs encore

au fond. Tout à fait a dro ite deux arbres et à cô té de laforteresse une rangée de maisons avec une ég l ise.

Ciel couvert de sombres nuages.

Marqué à droite en bas au p ied de l’arbre

Donn é en 1 894 à t itre de prê t par M. le Dr. A. Bredius.Ex posé au cercle Pulchri Studio à la Haye en 1 890 , n

°7 0 ducatalogue.

NETS CHER. C aspar Netsc her.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de portrai ts et de tab leaux de gen re.

N é à Heidelberg en 1 639 , mort à la Haye le 1 5 j an v ier 1684 . Fils dusculp teur Johan Netscher. Sa mère , devenue veuve se réfugia avec lui enHol lande; i l fut d’

abord l’élèvedeHendrick Coster , peimred’oiseaux morts

et de portraits a Arnhem, ensuite , vers 1 655 , de Gerard ter Borch aDeven ter. Son premier tableau con nu est une c0pie d

’après la soi-disan t

Exhortat ion paternelle par son maî tre au Rijksmuseum d’Amsterdam et a

Berlin . Cet te c0pie, datée de 1655 est conservée au musée de Goma. En1659 Netscher v isita la Fran ce jusqu’à Bordeaux , mais depuis 1661 jusqu’àsa mort i l vécut à la Haye Où i l dev in t membre de la con frériedes peintres le 25 Ocmbre 1662 . Ses fi ls Theodoor et Constan tij n Netscher ,

Johannes Vollevens, Dan iel Harin g et Jacob van der Does leJeune furen tparmi ses é lèves. On estima toujours grandemen t ses portraits é légan ts,peut—ê tre un peu trop flatteurs, ainsique ses tab leaux de gen re , analoguespar leur exécution fine aux oeuvres de son maître, à cel les de Don et

de Mieris.

Netscher 2 79.

Décrit par SM ITH , Cat . rais. T. IV. p . 1 59 , n ° 48.

Ce tableau a passé toujours pour le portrait deNETSCHER avec safemme,MARGARETHA GOD IN

, et une de‘leurs filles. I l faut remarquer cependan t

que le music ien semb le avorr p lus de v in gt-c inq ou v in gt—si x ans et qu’

en

tout cas i l est impossible que la demoiselle so it une de ses fi l les.Un tableau semblable de la Galerie de Dresden ( n ° daté aussi

de 1665 ,con t ien t e. a. le music ien et la dame assise de n otre tableau.

126 Portrait de Mr. van Waalwuk.

Tolle. H . L. Tê te.

Il est debout et vu jusqu’

aux gen oux . I l portedesmoustachespresque impercept ib les et une grande perruque ,

un col en den

telles rabat tu et un grandman teauno ir , qui l’

enve10ppe presqueen t ièremen t .

La main gauche s’

appuie sur la hanche; le bras dro it reposesur un piéde5tal sur lequel se vo it un bas- rel ief représen tan tune nymphe en levée par un cen taure.

Au fond à gauche une tap isserie, adro ite on aperço it par unefen être ouverte une statue de Minerve, une colonne monumen tale et un bât imen t octogone.

Sign é adroite au dessous de la fen ê tre

e/î 7 7 .

Le n om du personnage représen té , écrit sur le dos du tableau, est de

venu i l lisible , à l’excep t ion des mots: de Walwÿ'

k. Dès 1 676 1aseigneur iede Waalwijk appartenai t à JOHAN PHIL IPS VAN LEEFFDAE L . Il se peutdonc que celui-ci soit le person nage représen té.Pendan t du n ° suivan t.Légué par Mlle P. E

' A. DE FORESTIER VAN WAALWIJK , décédée à‘

la

Haye le 2 0 Avri l 1 855Photograph ié par B RAUN.

127 Portrait de Madame van Waalwuk:

Toile. H . L . c .39. Tê te

El le est représen tée assise dans un paysage, vue jusqu’

aux

2 73 Ochtervelt

genoux ; elle porte les cheveux bouclés , un corsage décolletébrun

,couvert de broderies d’

or et de perles, de largesmanchesblanches laissan t l ’avan t—bras à découvert , et un jupon de so iefon cée. De la main gauche elle ret ien t un man teau rouge sur

le bras dro it , qu’

el le avance vers une bran ched’

oranger chargéede fleurs et p lacée sur le bord du bassin d

une fon taine; unestatuet te ,

représen tan t l’Amour tenan t un coquillage à labouche,verse un jet d

eau dans le bassin .

Un pan de mur et une riche tap isserie brodée d’

or formen t

le fond à droite.

Sign é à gauche en bas

If”

Le nom de la dame, écrit sur le dos du tableau, est il lisible ,à l’ex

ception des mots : de Walwÿ‘

k.

Pendan t du n° précéden t . Même provenan ce.

PhO t0 graphié par BRAUN.

N IEUWLANDT, VWH H O L L AN D S C H E S C H O O L

,

é c o le h o l lan daise v ers 1620— 25 , n°

. 476 (131a) .

OCHTERVELT. Jac o b Oc htervelt.

Ecole hollandaise. Pein tre de portraits et de tableaux de genre. Né àRouerdam avan t 1635 , mort probablemen t à Amsterdam avan t 1 70 0 .

D ’

après Houbraken i l fut l’élève de Berchem en même temps que Pieterde Hooch . Peut-ê tre ce condisc iple eut- il une p lus forte influen ce sur lui

que son maître lui-même. Il se mariaen 1 655 à R0 tœrdam où il fut proposécomme chef de la gilde de St. Luc en 1 667 . En core en 1672 on le trouve

1 8

Ochtervelt

à Rotterdam; mais en 1674 i l demeurai t Amsterdam et y peign it e. a. un

grand tab leau des régen ts de l’hOSpice des lépreux , main tenan t au Rijksmuseum. I l y a des tableaux de lui qui porten t la date 1 685. En 1 7 1 0

on en terra sa veuve à Rouerdam. Ochtervelt s’

est insp iré des tab leaux deMetsu, de de Hooch et de ter Borch ; surtout de ce dern ier , don t

i l s’

e3 t approprié le ton froid, grisâtre, qu’ i l exagère quelquefois. I l excellesur tout dans la reproducüon des sat ins, des velours et des soieries.

195 Le marchand de poisson .

To ile marouflée. H . L. Fig.

La scène se passe dans le vest ibule d’

unemaison hollandaise.

A dro ite une jeune dame vue de profi l, vêtue d’

un caraco

de velours rouge bordé d’

hermine,et d

un jupon de sat in jaunebrodé , recouvert d

un tab l ier blan c,t ien t par lamain une pet ite

fille d’

une demi -douzaine d’

ann ées, hab i llée d’

une robe bleue ,sur laquelle est fi x é un grand tab l ier à corsage d’

une étoffe

b lan che t ransparen te ; l’

en fan t joue avec un épagneul .Au cen tre un pêcheur , en veste brune et culot te large , en tre

par la porte de la rue; il _Soulève de la main gauche un

chapeau à larges bords et i l t ient un pan ier remp li de po issons.

A travers la porte on vo it sur le perron deux pet 1tes filles

jouan t , et au delà un large canal et un grand bât imen t .

Signé à droi te au dessus de la porte

Oosterwmflc 2 76

Acheté de C. F. Roos C ie à Amsterdam en 1 887 pour f 72 1 .Ven te H. CREMER , Amsterdam le 26 Octobre 1 886 n ° 74 du cat .

Photograph ié par HAN FSTAENGL .

Hél iogravure dans BREDIUS , Maisterwerke.

OOSTERWII CK. Mar ia van Oosterwuc k.

Ecole hollandaise. Pein tre de fleurs, n ée le2 7 Aoû t 1630 à Noo tdorp prèsdeDelft , morte le 1 2 N ovembre 1693 à U i tdamprèsdeMon n ickendam. Elèvede Jan Davidsz de Heem, peut-ê tre à U trech t ; el le travailla à Delft et àAmsterdam. Dans la première v ille elle sub it peut—ê tre l

’ influen cedeWillemvan Aelst qui lui a fai t la cour. El le a pein t pour LouisXIV , l’empereurLéOp0 1d,

le Stadhouder Guillaume III et le roi de Pologne. E l le travai l laitlen temen t et ses tableaux son t peun ombreux . D . Schelte l’achan téedans sespoésies. Laservan tedeM. van Oosterwij ck, Geertje Pietersz, aété son é lève.

468 Fleurs.

Toi le. H. L.

Des roses , des oeillets , un tournesol , des pavots, une

branche avec deux cerises et différen tes fleurs, en tourées de

grandes feuilles vertes et de brins d'

herbe coloriée, son t p lacésdans un vase rond en ivo ire Où son t sculpt és des enfan ts nus

dans une vigne ,jouan t avec un bouc.

On dist ingue p lusieurs insectes parmi lesquels un pap illon agauche , au—dessus une abeille et au-dessous un han neton .

A gauche du vase ,p lacé sur une table en marbre, est le

couvercle don t la prise est orn ée d’

une Vénus agenouillée et

d’

une frise d’

enfan ts nus qui jouen t dans une vigne.

Fond sombre.

Signé en bas sur le bord de la tab le à gauche du mil ieu

Mam e STERWWK

Acheté le 9 Mai 1 882 à Bruxel les à la ven te du Vicomte DU BUS DE

GISIGN IES pour f 792 ( n ° 53 du catalogue) .

2 77 Ostade

Col lect ion -Comc DE MERCKEM , Gand, Août 1 856.

Décrit par ED. FÉT IS , Galerie du Vte DU BUS DE GISIGN I ES p. 1 1 1 .

OOSTSANEN,voyez CORNEL ISZ,

Jac o b.

O PSTAL , voyez CO QUE S.

ORB ETTO, voyez TURC H I.

OS TADE. Adr iaen van Ostade.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de gen re, de portrai ts , et de natures

mortes. Bapt isé le 1 0 Décembre 1 61 0 à Haarlem où i l fut en terré le 2

Mai 1 685. E lève de Frans Hals, influencé par Adriaen Brouwer ( qui futvers 1 627 son condiscip le chez Hals) p lus tard par le c lair-obscur deRembrandt. En 1662 il fut doyen de la gilde de St Luc à Haarlem, Où il

demeura pendan t toute sav ie. Par suitede son secondmariageavec unedamed

une famille distinguée d’

Amsterdam , i l v isita quelques fois cet te v ille.

On distin gue trois man ières de peindre chez n otre art iste. La premièredans le style de Brouwer avec des sujets analogues , des tabagies, desscènes d’

auberge de v i llage , où l’

on se querel le et s’

amuse rudemen t . Les

couleurs froides et un ton grisâtre , même b leuâtre prévalen t . Dans laseconde période la pein ture est p lus empâtée et p lus large; le clairobscur devien t rembranesque ,

le ton p lus chaud et brun â tre; les sujetsdéjà p lus dist in gués. Dan s la dern ière man ière l’exécut ion est d

un fin i trèssavan t , mais presque léché , le ton très fin , p lutô t froid et grisâtre ,

la

tran5paran ce des couleurs ex traordinaire, les composit ions son t très étudiées,mais possèden t moins de v igueur , moins de sens p it toresque; on sen t p lusl’atelier qu

’auparavan t. Le musée offre l’avan tage de réun ir de bons

échan t illons de ces trois man ières. Les dessins , les aquarelles et les eauxfortes d

Ostade son t aussi recherchés que ses tableaux.Adriaen van Osrade a eucomme é lèves e. a. son frère Isaac, CornelisBega.,

Cornelis B usart , ( qui l’

a souven t cop ié et s’

approche quelquefois de trèsprès de son modèle) Michiel van Musscher , Richard Brakenburgh et j ande Groot . ]an Steen a sub i son influen ce pendan t son séjour à Haarlem.

Fête de paysans.

Panneau en chêne. H . L. Fig.

Dans un in térieur de paysan quelques campagnards s’

amusen t

Ostade 2 7

Le groupe prin c ipal,au cen tre et le plus sur le

premier plan ,

se compose d’

un couple chan tan t ; l’homme

,en costume brun

fon cé et jaune, t ien t un pap ier , que la femme assise à cô té delui en jaquet te

'

rose et jupe b leue t ien t aussi de lamain gauche.

Elle a un fichu b lan c autour de la t éte , surmon t é d’

une cou

ronne de fleurs et de feuilles et porte un broc à b ière dans lamain dro ite. Un homme vêtu de vert - clair et avec un hautbonnet foncé regarde par

-dessus leurs t êtes. A dro ite de ces

t ro is personnages,un homme, à mo it ié vu de dos, dans un

costume gris- brun,b leu et gris—clair tâche de forcer une femme,

vêtue de jaune et de n o ir,ase lever de son siège en la t iran t

à lui des deux mains. L’homme assis à cô té d’

elle la ret ien t etune seconde femme

,debout derrière eux avec un moucho ir blan c

autour de la t ête et avec une jaquet te b leue, un gobelet à lamain , regarde cet te scène. Au mi l ieu,

au-dessus de ces deuxgroupes

, se trouve un joueur de violon ,lesdeux bras étendus,

son instrumen t dans la main gauche et un gobelet dans lamaindro i te. Derrière ces deux figures on vo it encore les t êtes de

quatre autres person nages. A gauche, dans une demi—obscurité,un homme embrasse une femme qui n

est plus de la premièrejeunesse; une pet ite fille est devan t eux , un secondhomme tâchede vider les poches du premier. Tout à fait dans le co in gauchedu tab leau un garçon est en train de t irer le con tenu d

un

t on neau.

A dro ite on vo i t ,presque

afond, un homme qui s’

est endormisur un ban c et un autre

,é tendu de t out son long sur la terre

qui est en train de vomir. Tout a fait adro ite,aufond,

t ro ispersonnages , qu

on a de la peine à dist inguer , son t assisautourdu feu. En outre on vo it une chaise à tro is p ieds

,un ban c

ren versé , des cruches,des assiet tes et des coupes. Au cen tre

con tre le mur un tap is b leu- clair.

Sign é en bas à droi te sur le côté ombrageux du ban c renversé : A. v .

OSTADE 163

Acheté en Avri l 1 894 de M. MART. COLNAGH I à Londres pour f 2460 .

Tab leau de la première man ière du maître.

Non décrit par SM ITH .

Ostade 280

de la main dro ite. Le second paysan est assis au cen tre du

tab leau,coiffé d

un grand chapeau à bords étro its, et occupéa accorder un v iolon . Derrière lui une femme s

approche avecune chaise. Le tro isième buveur se mon tre de profi l

,il est

assis un peu p lus à gauche sur un ban c grossier et allume sa

p ipe à un réchaud.

Dans l ’angle gauche une porte c in trée à travers laquelle on

aperço i t une ruche sous un auven t et un arbre; à l’

en trée de

la porte est assise une pet ite fille vêtue de b leus’

amusan t avecun grifl

’on b lanc .

Au fond une mauvaise échelle , qui conduit au gren ier ; unefen être à pet its vitraux et une chemin ée haute

, devan t laquellecausen t tro is paysans.

Si gn é en bas à droi te

Ven te-C. VAN DIJR , la Haye, le 1 0 Mai 1 7 1 3 , f 350 . (HOET I , p. 160 ,

n ° 1 2 du cat.)Collect ion de F. v . BLE IJSW IJK , mort en 1 734 à Delft.Col lect ion -H. VAN SL I N GELAN DT (HOET II , p .

Cab inet—GUILLAUME V (TERWESTEN , p .

Gravé dans le Musée fran çais par BOVIN ET ; dans leMuséeNAPOLEON( n ° 297) par CHATAIGN ER (eau—forte termin ée par BOVIN ET , d

après undessin dePLON SRI ) ; dans leRecuei l STEE NGRACHT ( n ° I I ) par BEMME ;dans le Recuei l DESGUERROIS par C. C. A. LAST ; — parA. L . ZEELANDER( comme prime de la Société Arti et Amicitiae) .Photographié par BRAUN, par HAN FSTAENGL et par VIN KEN BOS DEWALD .

Hél iogravure dans BRED IUS , Meir terwerke.

Décri t par SM ITH , Cat . Rais T. I , p . 165 , n° 20 8 superlative

Ce tableau et le n ° suivan t appartiennen t à ladern ière périodedupein tre.

Le tableau, évalué f 30 0 , échut en héritage à sa n ièce MAR IACATHAR INA VAN DER BURCH , mariée à HENDRICK VAN SL INGELANDT .

Unedes fi llesdeVAN SL I N GELAN DT avenduprobablemen t letab leau, évaluéaprès la mort de son pèrepar Aert Schouman f 790 , auStadhouder. VoyezC. HOFSTEDE DE GROOT , dans Oud Hol land 1 892 , p . 2 30 , 2 3 1 et 2 35.

Palma 2 82

Gravé dans le Musée NAPOLEON par CHATAIGN ER (eau-forte terminéepar DUPARC , d’

apresSWE BACH) ; dans leMusée Fran çaispar CHATAIGN ERet BOVIN ET , d

’après SWEBACH ; dans les annales du Muséede I.ANDON

par BOUTROIS ; gravé à l’eau-forte en sens con traire par SUBERCASEdans l

’Artiste de Sep tembre 1 869 ; gravé au trai t par RÉVEIL dans leMusée de Pein ture et de Sculp ture (Tab . de G . et par A. L .

ZEELANDER dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 4 .

L i thograph ié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DE SGUERROI S et par

J. J . ME8KER dans le Kunstkron ijk de 1 873 , tome XIV.

Pho tographie par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par VIN RENEOS

DEWALDDécrit par SM ITH , Cat. Rais , T. I , p . 1 66 , n ° 2 0 9 also a perfect

PLOOS VAN AMSTEL a gravé un fac-similé d’

après une aquarellede VAN

OSTADE , datée de 167 3 , qui est ex amemen t sembable au tableau,ex cep té

une poule à gauche qu’on ne vo it pas sur le tableau.

Ce dessin a passé de la collecdon -R. S. HOLFORD , dans cel le de G .

SALTING à Londres.

PAGHOLO , vwa B ARTO L O MME O .

PAL MA. (Vec c h i o) G iac omo Palma le Vieux . (PalmaVec c h io )

Ecole i tal ien ne-vén it ien ne. Pein tre d’

hisroire et de portraits. Né vers

1 4 80 à Serinalta près de Bergamo ,mort à Ven ise en tre le 2 8 Juillet et

le 8 Aoû t 1 528. E lève de Giov. Bel lin i ; i l sub it aussi l’ in fluen ce de'

Gior

gione et du Ti t ien . I l vécut toujours à Ven ise où il alaissé encore quelquesuns de ses chefs-d’

oeuvre. I l se rapproche souven t de très prèsduTi t ien ;mais i l a ses types de femmes à lui , des femmes aux cheveux s b londscendrés , aux yeux bleus, ensorceleurs. C’

est surtout leur louan ge qu’i l a

chan tée dans les bri l lan tes couleurs de l’école vén it ien ne. Hors de l’I taliele Louvre et les musées de Madrid,

de Vienne et de Dresden , possèden tses p lus belles oeuvres.

344 Tête d’une jeune femme.

To ile marouflée , ovale. H. L . Gr. Nat .

Vue de face,la t ête levée

,aux cheveux b londs-dorés, au

2 83

sein découvert ; ou ne vo it que le bord de la chemise et une

pet ite part ie d’

un man teau vert sur l ’épaule gauche.

Fond sombre.

Sur le revers est col lé un papier sur lequel est écrit of Tit iano de

la même main que les inscrip tions portées sur les Hor BE IN et les P I EROD I COSIMO . En outre on y voit un cachet en cire rouge avec lesarmesduStadhouder JOHAN W ILLEM FRISO .At tribué au TITIEN déjà en An gleterre et dans l’ inven taire du Loo ,

ainsi que dans les catalogues du musée jusqu’en 1 880 .

Cet te to ile, qui a souffert beaucoup ,figure sous le n ° 1 5 : ,,

Amagdalenshead in oval by TITIAN” sur la listedes tableaux réclaméspar lareineANNEd

An gleterre après lamort de GUILLAUME III . Voyez sousHOLBE IN , p . 1 58.

Tiré du dépô t en 1 875.

Col lect ions royales d’

An gleterre.

Col lect ion -GU ILLAUME III .Col lection -JOHAN WILLEM FRISO.

Chateau du Loo , n ° 7 de l’ in ven taire de 1 763 .

PhOt0 graphié par BRAUN.

PAPE . Ab raham de Pape.

Ecole hol landaise. Pein tre de gen re , probablemen t aussi de quelquesportrai ts. N é vers 162 0 —1 625 à Leyde , où i l mourut le 1 5 Sep tembre1 666. Elève de Gerard Don , et un des premiers membres de la gilde deSt Luc à Leyde , ér igée en 1648. Déjà en 1644 i l paya une rétribution àune gilde prov isoire pour les artistes-pein tres de cet te v ille. En 1649 on

le n omma hoofdman” de la gilde; en 165 1 i l en fut doyen . I l rempli tcette fon ction p lusieurs fois même dans l ’an n ée de sa mort . I l fut un

homme v ivan t dans l’

aisan ce san s ê tre obligé de peindre pour v ivre.

Aussi ses tableaux son t assez rares. On en ren con tre e. a. aux musées

de Londres, de Dublin , de Berl in , de Schwerin , de Dessau et dans les

col lec t ions du Marquis de Bute et de M . Henry Pfun gst à Londres.

130 (253 ) Vieille femme plumant un coq.

Panneau en chêne. H. L . Fig.

Dans une p ièce, don t le sol est couvert de dalles rouges, et

près d’

une table couverte de légumes,une vieille femme est

assise p luman t un coq ; el le porte un jupon brun et un corsage

I dor o 284

n o ir avec des manches rouges. A côté d’

elle une casserolle,

un seau et un balai .Un pet it garçon accroup i près d’

elle asa dro ite joue avec lat ête du coq.

A gauche une porte donnan t à l ’extérieur et un escalier àvis; à dro ite un lit à alcove; au fond une chemin ée

, une

armo ire et un tab leau à cadre d’

ébène.

Signé à gauche au dessus du balai

ADI: PAPE

Ven te-GERR IT MULLER , Amsterdam le 2 Avri l 1 827 , n ° 54 ducat. f490L ithograph ié par C. C . A. LAST , dans le Recueil DE SGUERRO IS.

Pho tograph ié par BRAUN et par VI N KE N BOS DEWALD .

Aut0 typie dan s The Por tfol io 1 893 p . 68.

PEETERS , vwa coques

P I E RO . Pier o (Piet r o) di Co s imo , n ommé Pietr odi L o ren z o

Ecole i tal ien ne. floren tine) . Pein tre d’histoire et de portraits. N é en

1462 à Floren ce où i l mourut en 1 52 1 . E lève de Cosimo Rosselli ; maisen même temps influen cé par l’étude de Filipp ino L ipp i et ensui te del ’école milanaise. De I 4 S2

— 1 4 84 i l vécut à Rome où il fut l’aide deCosimo Rossel l i dans ses travaux pour le pape. C’

est surtout à Florencequ

’ i l vécut ; i l y orna p lusieurs églises de ses ltableaux et fit de nom

breux portraits.

287 Portrait de Francesco Giamberti.Pan neau en peup l ier. H . L . Gr. Nat .

Buste de profil à gauche. La t ête, qui est un peurelevée, estimberbe; bouche ren trée, chevelure grise ,

rejetée en arrière. Le

personnage porte un bonnet écarlate, un vêtemen t brun ,et un

man teau de même couleur, avec un collet rabattu n o ir.

2 85 Piero

Le premier plan est formé par le bordd’

une tab le, recouverte

d‘

un tap is rouge,rayé de brun ,

et sur laquel le est jet ée unefeuille de pap ier à musique notée

L

Au fond un paysage se détachan t sur un c iel bleu; agauchele choeur d’

une ég l ise romane à to iture plate, qui dominequelques

maisons rust iques; sur une route un homme et un caval ier avecune dame en croupe. Plus lo in deux figures qui se dirigen tvers une chapelle qu

un vo it à dro ite. Cet te chapelle, don t la

to iture est assez p late ,esr orn ée de figures de sain ts

,pein tes

au dessus et des deux côtésde laported’

en trée, qui est protégée

par un auven t ; à. gauche de la porte est placé un autel , auquelun prêtre dit la messe et qu

en touren t quelques fidèles ; parmiceux - ci on dist ingue un homme jouan t de l ’orgue.

Près de la chapelle plusieurs maisons et une tourel le carrée.

Un pap ier collé au dos de ce tab leau porte les m0 ts : The Mamer ofALBERT DURER , écrits de la même main que les inscript ions sur les

HOLBE IN ( voyez p . 1 58) et deux cachets , l’

un aux armes du StadhouderJOHAN W ILLEM FRISO , l

autre mon tran t un b lason écartelé : au I P et au

4e aune croix ; au 2 e et au 3e à tro is besans, 2 et 1 .

Pendan t du n°suivan t .

Collect ions royales d’Ang leterre, n °8. 1 7 et 1 8 de la liste men tionn ée

sous HOLBE IN : An old mans head in a red cap ye man ner of ALBERTDURER An Old mans head in a black cap by y same hand.

Collect ion -GUILLAUME III .Collection -JOHAN WILLEM FRISO.Château du Loo n ° 1 1 2 et 1 1 3 de l’ inven taire de 1 763 , catalogués

comme dans la man i ère de LUCAS VAN LEIDEN.

Cab inet-GUILLAUME V .

Le catalogue de ce cab inet at tribuai t ce tab leau et le n ° suivan t à LUCASVAN LEIDEN et désignai t le premier comme le portrait deGUI D’AREZZO ,l’ inven teur des n 0 tes musicales !Attribués par les catalogues du musée au même et àA. DuRER , jusqu

en

Pier o 2 86

1 877 à un ar tiste in connu de l’école al lemande , et jusqu’en 1 89 1 à un

maître i tal ien In connu. Resti tués alors aP IERO D I COSIMO .

Décritspar VASARI , dans lav iede P IERO D I COS IMO , édit ion LE MONN IE R.

T. VII , p . 1 2 3 . Francesco du San Gal lo en core hu di Mane di P ierozluu r itrat t i , l

une di Giul iano sue pudre, l’

ul tr e di Fruucesce Giamber t isue ave/e, che paiera vivi.

Phoœgraphié par BRAUN et par HAN FSTAE NGL .

Phototyp ie dans le Klussischer B ildersckutz .

288 Portrait de Giuliano da San Gallo .

Guilian o de San Gal lo Giamberti , arch itec te et sculp teur floren tin , n é

en 144 3 , mort en 1 5 1 7 . I l fut é lève de son père Fran cesco Giambertiet de Fran cione. I l travai l la à Floren ce

,Nap les , Ostia, Loret to et Rome ,

où i l fut occupé par les papes Jule I I et Leon X à lafabriquede St. Pierre.

Pan neau en peup l ier. H . L . Gr. Nat.

Buste de profil à dro i te. Le personnage, qui peut être âgé

d’

une c inquan taine d’

ann ées,est imberbe et porte une longue

chevelure d’

un ton gris argen t é . Vêtemen t no ir , collet ouvert

a aigui l let tes; bonnet n o ir à bord rel evéAu premier p lan sur une tab le recouverted’

un tap is rouge rayéde brun , on vo it une p lume et un compas en fer.

Au fond un paysage et un c iel b leu. A gauche une pet iteéglise don t on vo i t le choeur , et une ferme. A dro ite unemaisonnet te à tourelle , cachée dans les arbres; au delà unemon tagne, où l

on dist ingue un ermitage taillé dans le roc .

Pendan t du n ° précéden t.Même provenan ce. Voyez les an n otat ions.

Désign é par le catalogue du Cabinet-GU ILLAUME V comme le portraitde LAURENS COSTER , l’ inven teur de l’ impr imerie.

Sur un pap ier col lé au dos de ce tab leau se lit : of Flanders ; les

cachets imp rimés sur le n ° précéden t se retrouven t sur ce pan neau.

Photograph ié par BRAUN et par HAN FSTAE NGL .

Phototyp ie dans le Klassischer B ilderschutz .

Le tête seule gravée sur bois dans VASAR I , édit . LE MONNIER , T. VII ,p . 20 8 , cop iée probab lemen t d’

après une gravure du tempsdeSAN GALLO.

C’est M . GUST. FRIZZON I qui a trouvé le premier que ces tableaux-ci

son t iden t iques avec ceux du Musée. Voyez son art icle dans l’Archirestor ico i tal iano V . 1 879 , p . 255 et suiv. et son l ivre Ar te i tal iana del

Renuscimen te . Sag g i cr i t ici ; M ilan o 1 89 1 , p . 249.

2 87 Pierson

P I E RS O N . C h r is t o ffe l Pie rso n.

Ecole hollandaise. Pein tre de portrai ts, de paysages et de natures-mortes.Né le 19 Mai 163 1 ala Haye , mort le 1 1 Aoû t 1 7 1 4 à Gouda. Dès 165 1ou 1 652 é lève d

un pein tre peu con n u Bartholomeus Meyburg à Sch iedam,

avec lequel i l fi t un voyage en passan t par l’Allemagne en 1 653 . Il se

fi x a à Gouda en 1654 , Où il fut con c ierge de la prison de 1 674— 1680 .

De 1680 —1 69 1 i l demeura à Schiedam et en 169 1 i l retournaà Gouda. Sesnatures-mortes son t composées de fusi ls et d

autres usrensilsde chasse dansle gen re de cel les de A. et J. Leemans, de C. Brisé et de H. Wesrhove.

I l a pein t aussi des v i traux et en 1695 i l fut nommé restaurateur et

pein tre des vi traux de la célèbre église de Gouda qu’ il a cop iés en

aquarelles. I l a fait aussi des poésies, chan tan t l’éloge de ces fameuxv it raux. Ses oeuvres son t t rès rares.

474 Portrait de Joris Goethals.

N é en 1 584 à Gand,inscrit le 1 1 Mars 1 60 4 comme étudian t aLeyde.

De 1 60 8— 1619 min istre protestan t aLaren , de 161 9 jusqu’à sa mort en

1670 à Hoorn .

Pan neau en chêne. H . L. Tê te

La pasteur , âgé de 83 ans,

eSt représen t é à mi- corpstourn é vers la dro ite

,assis dans un fauteui l à dossier rouge

devan t une table sur laquel le il y a un ih - fol io ouvert . Il

porte un habit n oir,couvert d

un man teau noir, garn i de fourrure

brun - fon cé . La t ê te est couverte d’

une calotte no ire qui laissevo ir les cheveux blancs du vieillard et i l porte autour du cou

un étroit col let pl issé . Derrière lui un rideau brun à mo it iérelevé ,

ce qui permet de jeter un regarddans sab ibl io thèque.

Signé à droite sur le bord de la tab le :

Légué par M. W. N . LAN TSHEER , décédé à la Haye en Décembre 1 883 .

Placé au musée en Janv ier 1 884 .

Ven te-ELIE AN GELY tenue après le décès de Mme BOSSCHA n ée PAULY àla Haye, le 5 Avril 1 880 , n ° 6 du catalogue f 4 0 0 .

Gravé par R. aPERSIJN (FRED . MULLER , Cat . v . Portret ten ,n °

2 88

P O E L . E g ber t LieVen sz van der P eel.

Ecole hollandaise. Pein tre d’in térieursde gran ges, depaysages , de p lages,de scènes d’hiver , de c lairsde lune et d’

in cendies n oc turnes. Bap t isé aDelftle 9 Mars 1 62 1 en terré à Rouerdam le 19 Jui l let 1664 . Inscri t le 1 7 Ocmbre1 650 sur les registres de la gildede St Luc à Delft , i l y demeurait en core enAoût 1653 et probablemen t en core lors de l’exp losion du 1 2 Octobre 1654 ,

qu’i l a pein te main tes fois; mais en Novembre 1 655 i l fit bap tiser un fi ls

à Rot terdam. Quelques-uns de ses paysages, comme celui de la ven te

Roman ( Paris son t d’

une grande méri te. Très artist iques son t aussises in térieurs rust iques , ses p lages (musée de Cassel) et ses scènesd’hiverdans le . style d

’Aert van der Neer (musée de Glasgow) . Vers la fin de

sa v ie i l a pein t des in cendies, qui son t souven t d’

un faire grossier.Adriaen van der Poel , un pein tre assez médiocre de Leyde , a pein t p lusou mo ins dans sa man ière. Dan iel Vosmaer a imité ses exp losions deDel ft , Cornel is Saftleven ,

H . Potuy1 et H . Sorgh on t pein t des in térieursde gran ges comme lui , et les Colon ia et Ph . v . Leeuwen l’on t suiv i dansses in cendies nocturnes.

133 L’arrivée de la marée.

Panneau en chêne. H . L . Fig.

Au cen tre un groupe de pêcheurs et de paysannes chargean tdu po isson sur un chari0 t at telé d

un cheval b lanc et placétout près d’

un bateau amarré sur la p lage.

A dro i te une -dune , Où apparaissen t quelques maisons et une

ég l ise, don t la tour carrée est dépourvue de sa flêche.

A gauche et au fond la mer , où voguen t p lusieurs bateaux .

Effet de lune.

Sign é à droite en bas

Ÿ' lf ' or

D ’

origine in connue. En tré au musée après 1 8 1

hanche et la main dro ite t ien t un verre à vin du Rhin . A

dro ite de ce jeune bon vivan t une autre jeune fille t ien t de sesdeux mains le bras du jeune homme. E lle est vue de profil àdro ite et regarde son vo isin .

- E lle porte un costume violet et

elle aussi porte un collet plissé et empesé . Une t ro isième femmeavec une cein ture orange et vêtue en t ièremen t de ronge est assise,vue de profil perdu, et t ien t un bocal derrière le dos. En tre

elle et la fille en robe violet te est assise la propriétaire dela maison , une vieille mégère en costume fon cé

,avec un

fichu b lan c autour de la t ê te et un verre à vin dans la maindro ite.

Derrière la tab le est un lit à rideaux verts; con tre le mur

une ardoise et une armo ire sur laquelle on vo it de la verrerie,

à gauche de la porte ouverte, par laquelle en tre un homme,

est une chaise. Sur la seconde chaise au premier plan à dro ite'

est posé un man teaubrun ; une,épée est appuyée con tre lachaise.

Sur la terre, un pot à vin en é tain , un chien , un chat , un

pot de chambre et des écailles d’

huître vides.

Signé à droite sur le lit à demi-hauteur

Acheté à la ven te-NAHUIJS— HODGSON et ROYER—KERST , Amsterdam le

1 4 Nov. 1 883 pour f n ° 1 2 2 du catalogue.

Ce tab leau a probablemen t été vendu le 24 Avri l 1 794 à Amsterdamsous le n om de D IRCK HALS , n ° 1 2 ducatalogue , sur panneau,

acheté par VAN SPAAN , pour f Ladescript ion correspondexac temen t .Photographié par HAN FSTAENGL .

Hé l iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Au musée SUERMONDT à Aix - la-Chapelle est conservé un tableau tout

à fait semb lable , attribué à D IRCK HALS.

PO TTE R. Paulus Po t t er.

Eco le hol landaise. Pein tre-graveur de best iaux et de paysages. Bap t isé àEnkhuizen le 2 0 Novembre 1625 , en terré à Amsterdam le 1 7 Jan vier1 654 . Fils et é lève du pein tre Pieter Pouer à Amsterdam et en 164 2 de

Po tter 292

vaches et de moutons et un groupe de deux chevaux , l’

un

b lan c,l ’autre no ir.

L’horizon bo isé , qui laisse vo ir un village , un clocher et

un château, ressemb le aux environs de Rijswijk .

Un o iseau qui fend les airs , tenan t un épi dans le bec , et

une grenouille assise au premier p lan,se dist inguen t par lefin i

de l ’exécut ion .

Ciel gris vo i lé ; approchemen t d’

orage.

Sign é à gauche sur la clôture

Ven te-WILLEM FABRICIUS , Haarlem, 19 Août 1 749 , f 630 , n° 1 du

catalogue (HOET II , p.

Acheté par le pein tre F. DEKKER pour le Stadhouder GUILLAUME IV( v. EYN DEN et v . D . WILL IGEN IV, p.

Cabinet-GUILLAUME V ( Inv. de 1 763 , n ° 4 2 ; TERWESTEN , p .

Gravé par COUCHE; par MASQUEL I ER d’

après le dessin de T. P. C.

HAAG ; eau—forte termin ée en 1 7 73 au burin par J . PH . LE BAS en sens

con traire dans la Galerie LEBRUN avec l’inscrip tion : Tiré du cab inet deM. LEBRUN par BALTARD dans les Annales du Musée de LANDON ;par F. A. DAVID par G. S. et J . G. PACIUS ; — par A. L IERNUR ;

par A. CORN ILL IET ; par D. V. DENON , à l’eau-forte; par J. F.

LANGE , dans le Recuei l STE ENGRACHT n ° 8 ; par RÉVEIL dans leMusée de Pein ture et de sculp ture (Tab . de G. sur bo is parJ . W. GERSTEN HAUER Z IMMERMAN ; en sens con trairedans les ouvragesde BLANC , de DOHME et de WOERMAN N , Geschichte der Malerei III ,p . 74 3 et par GUSMAN d’

après FREEMAN dans le Magasin Pittoresque;l ithographié par C. CRAE IJVANGE R dans le Recueil DESGUERROIS ;

P otter 294

Un cachet imprimé sur le revers du pan neau mon treune tê tede taureauposée de profi l.Col lect ion -maWOLF (selon HOET) .Collect ion -G. VAN SL I NGELAN DT (HOET II , p.Cab inet-GUILLAUME V (TERWESTEN , p .

Grav é dans le Musée Fran çais par FORTIER et l’

AUQUET (eau-forte ter

min ée par DUPARC) ; dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 60 par F. L.

HUIJGEN S ; dans le Recuei l DESGUERRO_

IS par H . VAN HOVE.

Photograph ié par BRAUN, par HAN FSTAE NGL et parVI N KEN BOS DEWALD .

Hé liogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Décri t par SM ITH , T. V. p . 1 55 , n °

92 sous le t itre the Batherspar V. WESTRHEEN E , p . 1 48 n ° 7 .

138 Prairie avec bestiaux et porcs.

Pan neau en Chêne. H . L . H. du boeuf

Au cen tre un boeuf gris- souris, debout de profil à gaucheregardant un boeuf b lan c , qui s

avan ce en ruminan t vers le

spectateur ; p lus lo in en t re les deux best iaux ‘

une vache rousse

couchée. A dro ite en arrière une autre vache rousse paissan t,

vue de tro is quarts.

Au premier p lan à gauche une mare; à dro ite l’

angle d’

une

grange en bo is et un saule ,con tre le t ronc duquel un porc se

frot te; à cô té une t ruie allaitan t tro is pet its.

Au fond une ferme en tourée d’

arbres et une meule de foin ;à dro ite au lo in une paysanne portan t deux seaux .

Effet de solei l couchan t .

Sign é à droite sur la gran ge

Ven te à Amsterdam, 1 Octobre 1 738 , f 730 . (HOET , I , p. 556 , n ° 1 3

du cat.)

C’est a tort que M. v. WESTRHEEN E dit que ce tab leau a passé

à la ven te du Comte FRAULA en 1 738.

295 P otter

Col lect ion -VAN UCHELEN (selon HOET) .

Collec tion -G. van SL IN GELANDT (HOET I I , p .

Cabinet-GUILLAUME V (TERWE STEN , p .

Gravé dans le Musée Fran çais par Pre LAURENT , d’après un dessin de

SWEBACH ; dans le Musée NAPOLEON ( n ° 4 1 2 ) par DE SAULX (eauforre termin ée par GARREAU , d

après un dessin de SWEBACH) ; dans

les Annales du Musée de LANDON , par GUYOT par COUCHE;par A. L. ZEELANDER dans le Recueil STEENGRACHT , n

°

5 .

Photographié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Décrit par SM ITH , T. V. p . 1 55 , n ° 93 ; par v . WESTRHEEN E ,

p . 149 , n ° 8 .

Une répé ti t ion presque semb lable mais très inférieure à ce tableau,

se trouve dans la col lec tion MOLTKE aCOppenhague; elle est égalemen tdatée de 1652 .

PO TTE R. Piet er Symo n sz Po t t er.

Ecole hollandaise. Pein tre d’histoire, de gen re, de natures-mortes et de

paysages. N é à Enkhuizen en ouvers 160 0 en terré à Amsterdam le 4 Oc tobre1652 . En 1628 , quand i l avai t déjà transféré son domici le à Leyde i l prenai tla qual ificat ion de pein tre sur verre et art iste pein tre. Il hab i taLeydede162 8 a 1630 ; d

’après Houbraken Pieter Po tter acheta les droits de bour

geoisie à Amsterdam le 1 4 Oc t. 163 1 . En 1 639 et p lus tardil y fut un des

directeurs d’

une fabrique de cuirs dorés. En 164 3 i l dessina l’en trée dela reine d

An gleterre à Amsterdam, gravée par P. Nolpe. En 1647 i l sefi x a pour peu de temps à Delft et à la Haye, du moins i l fut inscrit surles registres des gildes de St. Luc dans ces v i lles, mais b ien tô t après i lretourna à Amsterdam pour y mourir pauvre. Ses tableaux on t souven t

de grandes quali tés, surtout sesVan i taset ses natures-mortes, qui son t pein tesdansun ton fin et harmon ieux et ses corps-de-gardes et sessociétés galan tesquise rapprochen t de ceux de Jacob Duck et de Pieter Codde. Le pein treWillem Bartsius était son beau-frère, son fi ls Paulus P0 tœr probablemen tson é lève.

409 Bergers avec leurs troupeaux .

Toile. H. L. Fig.

Un berger en tun ique rouge debout , tourn é à droite, lep iedgauche posé sur une p ierre

,tenan t sa houlet te de la main

gauche et lamain droite étendue, parle aune femmeassise. La

P ij n acker 296

femme porte un costume jaune avec des manches b lanches et a

près d’

elle un enfan t en camisole brune. Une seconde femme

en costume vert et violet et vue de face se t ien t acôté d’

elle.

Elle t ien t un enfan t un sur le bras et un autre enfan t en cos

tume rouge- brun est à cô t é d’

elle. Une vache rouge brun ,

quatre chèvres et une breb is son t autour d’

elle. Sur le secondp landes troupeaux paissan ts et des bergers , à gaucheune perspect ive,à dro ite de hauts arbres.

Signé à droite en bas

Acheté ala ven te-NEVILLE D . GOLDSMID , Paris le 4 Mai 1876 , n ° 1 0 5

du cata10 gue , frcs. 1 50 .

Photographié par HAN ESTAENGL .

F O URB U S ,voyez FRANCKEN.

PO US S I N ,voyez DUGHET.

P II NACKER. Adam Punac ker.

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur de paysages. Bapt isé le 1 3 Février1622 a Pij nacker près de Delft , en terré à Amsterdam le 2 8 Mars 1 673 .

On ne con naît pas son maître; en 1649 i l se trouvai t à Delft où i l doitavo ir vu les tableaux de Pieter van Asch et d

’aurres paysagistes. Mais

c’

est surtout Jan Both qu i l prit pour modè le. Le 7 Mai 1657 et en core

le 3 Juillet 1658 i l demeurait à Schiedam, puis i l se fi x a à Amsterdam.

Houbraken n ous racon te qu’ il séjournapendan t six an s en I talie; ce

qui peut avoir été en tre 1649— 1658. I l a répété pendan t toute sav iedes

souven irs d’

I talie non seulemen t dans ses tab leaux de chevalet ,maisaussidans les énormes toi les don t on couvrait lesmursdes salonsd’

Amsterdamet

qui furen t admiréesace poin t que son ami, Pieter Verhoek, lesacélébréesdans

298

atteindre une grande célébrité , peu compréhensib le pour nous qu1 ne sa

vons guère admirer ses rares tableaux loués par Vondel et payés p luscher que ceux de tous ses con temporains. I l peign i t presque toujours dessujets b ibliques , et eut de nombreux élèves. N ous ne c itons que Gerri tPietersz , Steven van Goor et Rombout van Troyen , qui demeura chezlui de 16 15

— 1 622 . Les tableaux bibl iques de Jan Pij nas son t souven t d’

un

réalisme peu édifian t et d’

une couleur criarde. Un assez bon tableau delui , d

un dessin correct et d’

un coloris p lus harmon ieux , est larésurrec tionde Lazare, sign é J . Pij nas f 160 9 , au musée

'

d’

Aschaffenbourg.

131 Le Christ sur la croix .

Panneau en chêne, cin tré en haut. H . L. Fig.

A gauche de la cro ix on vo it laSteVierge vêtued’

un vo ileb lanc

, d’

un man teau b leu et d’

un hab it de dessous rouge; ellea les mains jo in tes. A dro ite se trouve St . Jean en man teau

rouge , la t ête et les mains jo in tes levées. Au p ied de la croixSte Madeleine en robe jaune- oran ge et corsage b lan c embras

san t la cro ix. Sur le premier plan , la boîte à onguen t et un

crâne; sur le second plan des soldats et des Juifs retournan t

à Jérusalem.

Ciel sombre.

Signé en bas à droite

Acheté en 1 874 par la commission , di te les Rij ksadv iseurs au

marchand d’an tiquités VAN GELDER ala Haye f 65.

Placé au musée en 1 875.

Q U AST. Piet er Jansz Quas t .

Ecole hol landaise. Pein tre-graveur de genre , de sujets b ibl iques et

mythologiques et de rares portraits. Né en 1606 à Amsterdam où il

299 Quast

mourut en Juin 1647 . Il vécut alternativemen t à Amsterdam, où i l semaria en 1 632 , et à la Haye , Où il dev in t membre de la gildedeSt. Lucen 1 634 . En core en Décembre 1639 i l y acheta une maison , mais déjàavan t 1 643 i l demeurai t à Amsterdam dans la Kalverstraat en tre les deuxDoelen . Le 6 Juin 1647 on dressa l’inven taire dans sa maison mortuaire ,

située au Nes à l’E toile b lan che. L’artiste, qui paraît avo ir mené une v ie

assez désordon n ée y é tai t mort pauvre. Bien tô t après , sa veuve retourna

à la Hay e et le 8 Mai 1 650 elle se remaria aSchéven in gueavec le pein trede gen re Jacobus van Spreeuw(en ) de Leyde. Les oeuvres de Quastmon tren t une très grande influen ce d’

Adriaen Brouwer , qu’i l peut avoircon nu dans sa jeunesse à Amsterdam. Peut-ê tre aussi d’

Adriaen van de

Venue , qui peignait à la Haye ses scènes allégoriques en même temps quelui. Il imitait et surchargeait en core les figures grotesques de ces deux

maî tres, mais la p lupart de ses tableaux dégoû ten t par leur grande triv ialité.Quelques-uns de ses in térieurs on t des qual ités supérieures par leur clairobscur et leur coloris profond et harmon ieux. On les a at tribués souven tà Adriaen Brouwer. Quast a beaucoup dessin é ala p ierre n oire sur par

chemin . I l paraît avoir é toffé quelques tableaux du paysagiste J. Schoeff.P. N 0 1pe, H . B oudins et d

autres graveurs on t reproduit ses composi tions.

447 Le triomphe de la sottise.

Pan neau en chêne. H. L . Fig .

Sur un théâtre de style baroque la sot t ise,représen tée par

un homme en costume jaune avec un collet large pl issé et Un

bonnet de fou,fait son en trée t riomphale

, dans une at t itudearrogan te

,posé sur les dos de tro is hommes courbés. Devan t lui

marcheun nain vêtude rougeavec une sortede rommelpor

A sadro i te se trouveun homme qui jouede laguitare à sagaucheun autre qui joue du violon . Aux deux cô t és encore tro ispersonnages avec des nez de formes exagérées , ainsi que lap lupartdes autres personnes don t quelques-unes son t courbées et

d’

autres son t assises par terre; une seule danse.

A dro ite sort des coul isses un vieillard, un bâton à lamain ,

et coiffé d’

un large chapeau, à gauche on vo it un garçon avecun arc . Des coulisses à gauche sort une t ête ainsi quedumilieudu fond. Le fond est orné de trois niches , dans lesquelles des

Pot , couvert d’une vessie, dans laquelle on fait hausser et baisser

un bâton pour produire un bruit sourd,

Ravesteyu 30 0

figures de femmes allégoriques et garn ie d’

une port ière verte

en tre deux colonnes surmon t ées d’

un balcon , sur lequel onvo it un prince avec trois personnes autour de lui. A dro iteun rideau à demi baissé .

Sign é adroite sur la base d’

une colon ne

Acheté à une ven te aParis , le 2 2 Janv ier 1 879 pour fPlacé dans le musée en Mars 1 879.

QUELL INUS ,voyez C O Q U E S.

HAU W AE RT, voyez H E E MS K E RK .

RAVESTEYN. l an An tho n isz van Ravesteyn.

Ecole hol landaise. Pein tre de portraits. Né vers 1 572 fils du

pein tre sur verre An thon is van Ravesteyn , en terré à la Haye le 2 1

Juin 1 657 . Nous i gnorons qui fut son maître. Les oeuvres de Mierevelt

qu’i l connut déjà en 1 597 à Delft et de Jacob Dellf le Vieux peuven t

avoir con tribué à son déve10ppemen t. Les registres de la gilde de St . Lucde la Haye n ous c iten t son n om le 1 7 Février 1598 , et plus tardils cont iennen t aussi les nomsd’

un grandnombrede ses élèves,don t pasun seul n ’

est

connu par un tableau. En 1 656 Ravesteyn prit part à l’étab lissemen t de lanouvelle confrérie des pein tres. Sa fi lle se maria en 164 0 avec l

’habile

portrait iste Adriaen Hanneman . Son frèreAn thon y van Ravesteyn et Arnold,fi ls d

’An thon y on t pein t aussi de bons portrai ts. QuoiqueJan van Ravesteynfû t loué déjà par van Mander en 1604 , ses premiers tab leaux con nus nedaten tque de 161 1 . Dans son premier temps, c

est à dire jusque vers 1 625 , i lfut avec FransHals Mierevelt Moreelse N icolaesEliasz et Thom. deKeyserun des meilleurs por trai tistes de la Hollande. Ce son t surtout sessuperbesgroupes d’

arquebusiers de 1616 et de 16 1 8 , aumuséemun icipal de laHaye,qui peuven t rival iser avec tout ce que l

éco le hollandaiseaproduit jusquelà dans ce gen re. An th. van Dij ck apein t le portrai t deJan van Ravesteyn .

Ravesteyn 30 2

dans la chambre à coucher du quartier du Feldmaréchal , Comte de

WARTEN SLEVENPrins FREDER ICK HE NDERICR met 26 ofli cieren al le Op n ° 2 3 .

Les in ven taires de 1 7 1 3 et 1 7 1 9 disen t, , Prins FREDERICK HENDERICK met 2 2 Officieren , al le gen ombreer t met

11 0

Celui de 1 758°

Zij n Hoog Ed. FREDERIK HENDRIK zit tende te Paerd, na het

leven in’

t k lein geschilderd door GERARD HON THORST , in’

t middengeplaest tusschen 1 3 hooge oflicieren van de Guarde ,

heel uy tmun ten t na’

t leven geschildert in levensg roo te portret ten door MICHIEL JANSENM I EREVELD . Une nore du pein tre MATH . VERHEYDEN ( qu1 avart dressécet in ven taire) nous informe que la p lupart de ces tableaux se trouvaitdans une fort mauvaise condit ion .

T iré du dépô t en—1 876.

Photographié par HAN FSTAENGL .

418 Portrait du Comte Jan ll van Nassau.

Johan , Comte de Nassau-Siegen -Catzenelnbogen , n é à D i llenburg le

7 Juin 1561 , mort le 27 Sep tembre 1 623 , fils du Con te Jan van Nassau

le Vieux , frère du Taciturne , et de E l isabeth , Comtessede Leuch tenberg .I l fut d’

abord cap itaine dans les armées des Prov in ces Un ies et ensuiteGén éral- feldmaréchal du roi Charles de Suède dans sa guerre con tre Sigismond de Pologne. I l épousa en 158 1 Magdalena, Comtesse de WaldeckWildun gen , qui lui donna douze, et en 1 60 3 Margaretha, Prin cesse deHolstein—Sonderburg , qui lui don na treize en fan ts.

To ile. H . L. Gr. Nat .

Le comte, qui a les cheveux , la moustache et la barb ichefon cés ,

porte une cuirasse n o ire, un simple collet mon tan t ,une écharpe oran ge à fleurs, des gan telets et un haut -de- chausse

rouge avec des rayures ob l iques brodées d’

or. Il t ien t à la

main dro ite un p istolet don t on ne vo it que la crosse. Le

bras gauche est étendu et la main saisit la visière ouverted’

un

casque tourné à gauche. Ce casque est orn é de p lumes et d’

une

aigret te orange et se trouve sur une tab le couverte d’

un tap isb leu avec des co ins brodés d’

or.

Voyez la n 0 te de page 30 1 .

30 3 Ravesteyn

Sign é au milieu dti tab leau à la base de la colon ne

Marqué 2 3 au coin droit en bas.

Tiré du dépôt en 1 876.

139 Portrait d’un capitaine.

Toile. H. L . Gr. Nat.

Le cap itaine a les cheveux courts, la moustache et la bar

b iche noires. Il porte une cuirasse ,un simple collet mon tan t ,

une écharpe oran ge et un haut -de- chausse violet—fon cé .

La main gauche couverte d’

un gan telet repose sur la gardedorée de l ’épée

,la main dro ite fermée ,

couverte d’

un gan tde cuir

, s’

appuie sur la han che. Le casque ouvert t ourn é un

peu à dro ite est orn é de plumes et d’

une aigret te orange- clair,

le gan telet droi t se trouve devan t le casque. La tab le est cou

verte d’

un tap is violer.

Signé à gauche en bas :

Marqué 2 3 au coin dro it en bas.Sur l’anc ien châssis étai t brûlé le monogramme men t ion n é p . 1 64 sous

n ° 1 0 5 ( 1 29a) .

Voyez la note de p . 30 1 .

Ravesteyu 30 4

Tiré du dépôt en 1 875.

Photog raph ié par HAN FSTAENGL .

140 Portrait d’un capitaine.

Toile. H . L . Gr. Nat.

Le cap itaine a les cheveux foncés , - la moustache et la bar

b iche b lond foncé . Il porte une cuirasse no ire , un collet montan t et des man chet tes garn ies deden telles

, une écharpe orangeet un haut -de- chausse gris; l’épée est pourvue d

une gardedorée. La main gauche couverte d

un gan telet repose sur la

tab le. La main dro ite une et fermée s’

appuie sur la han che.

Le casque ouvert vers la gauche a une doublure violet te,des

plumes orange et une aigret te b lan che; le gan telet dro it se trouvedevan t le casque. La tab le est couverte d

un tap is vert àfranges d’

or.

Sign é à gauche en bas

Marqué 2 3 au coin droit en bas.

Tiré du dépô t en 1 875.

141 Portrait d’un capitaine.

To ile. H . L . Gr. Nat .

Le cap itaine a les cheveux , la moustache et la barb icheb londs et porte une cuirasse no ire , un collet mon tan t garn ide den telles une écharpe orange et un haut -de- chaussede couleur

olivâtre. La main gauche couverte d’

un gan telet repose sur la

Voyez la noœ de page 30 1 .

Ravesteyu 306

couvertes de gan ts de cuir. Le casque ouvert agauche est

pourvu de p lumes et d’

une aigret te b lan ches,les gan telets se

trouven t devan t le casque. La tab le est couverted’

un tap is vert .Signé dans le coin gauche en bas

Marqué 2 3 au même endro it .Tiré du dépôt en 1 875.

Photographié par BRAUN.

416 Portrait d’un capitaine.

Toile. H. L. Gr. Nat.

Le cap itaine a le regard sombre, les cheveux , la moustacheet la barb iche no irs. Il porte une cuirasse n o ire agarn ituredorée, une fraise et des manchet tes godronn ées , une écharpeorange , don t le bout pend à gauche sur l’épée. Lamain dro itenue t ien t un p istolet don t la p lat ine à miquelet est très minut ieusemen t reproduite. La main gauche ,

égalemen t nue,repose

sur la gardede l’épée. Le casque ouvert à garn ituredorée , avec

des plumes oran ge et ol ivâtres et uneaigret te orange ,se trouve,

vu de face ,sur la tab le couverte d

un tap is d’

un vert terne;

devan t le casque son t posés deux gan telets à garn iture dorée.

Voyez la n 0 te de page 30 1 .

Ravesteyu 30 8

Sign é à gauche en bas

Tiré du dépôt en 1 876.

Photograph ié par BRAUN et par HAN F8TAENGL .

426 Portrait d’un capitaine.

1

Toi le. H . L. Gr. Nat.

Le cap itaine a les cheveux ,la moustache et la barb iche

foncés. Il porte une cuirasse no ire, une fraise godronnée,

une écharpe orange et un haut -de- chadsse à rayures brodéesd

or. La main dro ite couverte d’un gan t de cuir t ien t legan telet

gauche; la main gauche nue repose sur la garde dorée de

l ’épée. Le casque ouvert , vu de face ,est pourvu de plumes

oran ge et d’

une aigret te b lanche, à dro ite du casque se trouve

le gan telet dro it sur la tab le couverte d’

un tap is vert .

Voyez la n 0 te de page 30 1 .

30 9 Ravesteyn

Signé gauche en bas

Marqué 2 3 dans le coin droit en bas.

Tiré du dépô t en

143 Portrait d’un capitaine.

Toile. H. L. Gr. N at.

Le cap itaine a le v isage calme , les cheveux gris, la moustache et la barb iche grisonnan tes. Il porte une cuirasse no ire

,

un étro it collet rabat tu, une écharpe orange don t on vo it lesbouts pendan ts à gauche. La main dro ite une pend le long dela hanche ,

la main gauche couverte d’

un gan t de cuir reposesur le casque fermé qui est pourvu de plumes et d

uneaigret teorange. A dro ite du casque se trouve le gan telet . La tab le est

couverte d’

un tap is vert .

Voyez la n 0 te de p. 30 1 .

Ravesteyn 3 10

Sign é à gauche en bas

Marqué 23 dans le coin dro it en bas.

Tiré du dépô t en 1 875.

420 Portrait d’un capitaine.

1

Toile. H. L . Gr. Nat .

Le cap itaine a les cheveux , lamoustache et labarb iche noirs.

11 porte une cuirasse no ire,un collet mon tan t en den telle, une

écharpe orange, des gan telets et un haut -de- chausse couleurd

or à fleurs rouges. Dans la main dro ite, qui pend le long du

corps , i l t ien t un p istolet don t on ne vo it qu’

une port ion ; le braset la main gauches reposen t en part ie sur la table

,en part ie

sur la garde dorée de l’

épée. Le casque ouvert à gauche est

orn é de p lumes vertes et oran ge et d’

une aigret te b lanche. Le

tap is qui couvre la tab le est rouge.

Daté dans le coin gauche en bas

Marqué 2 3 dans e co in dro it en bas.

Tiré du dépô t en 1 876.

Voyez la n 0 te de page 30 1 .

Ravesteyn 3 12

Sign é a gauche en bas

0

Marqué 23 dans le coin dro i t en bas.

Tiré du dépô t en 1 876.

425 Portrait d’un capitaine.

1

Toi le. H. L. Gr. Nat .

Le cap itaine a les cheveux ,la moustache et la barb iche

b londs. Il porte une cuirasse n oire,un collet rabat tuet desman

chettes, garn ies tous deux de den telles , une écharpe orange àfleurs

,sur l ’épaule dro ite un noeud avec des bouts pendan ts et

un haut -de—chausse brodé . La main dro ite dégan t ée t ien t ungan t en cuir ; la main gauche repose sur la garde dorée del ’épée. Le casque ouvert à dro ite est orné de p lumes rouges,orange et b lanches et d

une aigrette b lan che; devan t le

Voyez la nore de page 30 1 .

3 1 3 Ravesteyu

casque, sur la tab le couverte d’

un tap is violet se trouven tles gan telets.

Signé à gauche en bas

Marqué 2 3 dans le coin droit en bas.

Tiré du dépô t en 1 876.

424 Portrait d’un capitaine.

Toile. H. L. Gr. Nat .

Le cap itaine a le visage rub icond, les cheveux , lamoustacheet la barb iche b londs t iran t sur le gris. 11 porte une cuirassen o ire, une fraise godronn ée et une écharpe orange avec un

noeud sur l’épaule dro ite et de longs bouts pendan ts. Lamaindroite couverte d

un gan t de cuir repose sur la hanche,la

main gauche couverte du gan telet s’

appuie sur le casque ouvert

à gauche , qui est garn i de p lumes et d’

une aigret te orange;le casque se trouve sur la table couverte d

un tap is foncé .

Devan t le casque est posé le gan telet dro it .

Voyez la note de page 30 1 .

Ravesteyu 3 14

Sign é en bas à gauche

T iré du dépô t en 1 876.

417 Portrait d’un capitaine.

Toile. H. L. Gr. Nat .

Le cap itaine a les cheveux grisonnan ts, lamoustache b londe ,

labarbe po in tue de la même couleur et la physionomie ex trê

memen t rusée. Il porte une cuirasse no ire, une fraise godronn ée ,

un noeud autour du bras gauche et un haut -de- chausse violetavec des rayures ob l iques brodées d

or. La main dro ite,cou

Voyez la n 0 te de page 30 1 .

Ravesteyu 3 16

Signé à gauche en bas

9

D

Marqué 23 dans le coin droit en bas.

Tiré du dépôt en 1 875.

455 Portrait d’un capitaine.

Toi le. H. L . Gr. Nat .

Le cap itaine a les cheveux ,la moustache et la barb iche

brun - clair. Il porte une cuirasse no ire, un collet rabat tu et des

manchettes, tousdeux en den telle et une écharpe orange. Lamaindro ite une t ien t un gan t de cuir et pend le lon g de lahan che ,la main gauche couverte d

’un gan telet repose sur la garde

dorée de l ’épée. Le casque fermé a des p lumes b lanches et

orange et une aigrette orange. La tab le est couverte d’

un

tap is deSmyrne.

Sign é à gauche en bas

Marqué 23 dan s le coin droi t en bas.

T iré du dépô t en 1 880 .

414 Portrait d’un capitaine.

Toile. H. L . Gr. Nat .

Le cap itaine a le v isage vermei l,lamoustache et labarb iche

Voyez la note de page 30 1 .

3 1 7 Ravesteyn

b lond- clair et les cheveux un peu plus fon cés. I l porte unecuirasse noire

,un co llet rabat tu et tuyaut é , une écharpe

orange, une épée à garde argen t ée et un haut -de- chausse grisclair. La main dro ite nue, orn ée d

une man chet te en dentel le ,

pend le long de la cuisse et t ien t un p isto let dirigé en bas

qui n’

eSt visible qu’

en part ie; la main gauche couverte du

gan telet repose sur la han che. Le casque ouvert vers la gauchea des plumes orange et une aigrerte blan che ,

adro itedu casqueest posé le gan telet dro it sur la table couverte d

un tap is rouge,

Daté à gauche en bas :

Marqué 23 dans le coin droit en bas.

Tiré du dépôt en 1 876.

415. Portrait d’un capitaine.

Toile. H . L . Gr. Nat.

Le cap itaine a les cheveux no irs,la moustache retroussée et

la barb iche brune. Il porte une cuirasse no ire,un pet it col jaune

d’

ocre, un collet rabattuet desmanchettes tousdeux en den telleune écharpe orange et un haut -de- chausse brun - gris. Lamain dro iteune et ouverte repose sur la hanche ; dans la main gauchecouverte d

un gan telet i l t ien t un lourd mousqueton at taché àune bandoulière autour de l ’épaule gauche et don t la crosse

est tourn ée vers le spectateur. Le casque de cuirassier tourn éà gauche a un nasal doré , des plumes oran ge et une aigret teblan che. Le tap is qui couvre la table est rouge. Le gan teletdro it manque.

Voyez la note de page 30 1 .

Ravesteyn 3 1 8

Daté sur un pi lastre adroite en haut

Sign é un peu p lus bas

Marqué 2 3 au coin droit en bas.

Tiré du dépôt en 1 876.

Pho tograph ié par BRAUN .

438 Portrait d’un capitaine.

'

1

Toile. H. L. Gr. Nat.

Le cap itaine a . les cheveux , ,la moustache et la mouche

b londes et l’air jeune. Il porte une cuirasse no ire une fraisegodronn ée, des manchet tes un ies, une écharpe orange à fleursavec des lettres brodées d’

or en tré des ornemen ts de fleurs et

un haut—de- chausse égalemen t brodé d’

or. Dans la main dro itecouVerte d

un gan t en cuir i l t ient un long p istolet ; —la tuaimgauche couverte d

un gan telet repose sur la hanche. Le casque

fermé à gauche est orn é de p lumes vertes et d’

une aigret teorange. A gauche le gan telet dro it . La table est couverte d

un

tap is rouge à co ins brodés d’

or.

Marqué 2 3 dans le co in droit en bas.

Tramporté du Rij ksmuseum d’

Amsterdam au Mauritshuis en i877 .

D écrit dans le catalogue d’Amsterdam, édit ion de 1 876 , sous n ° 51 3 .

439 Portrait d’un capitaine.

1

Toi le. H . L . Gr. Nat.

Le cap itaineale v isage vermei l les cheveux rares lamoustache

Voyez la n 0 te de page 30 1 .

Ravesteyn 320

119 (289a) . Portrait d’Amalia Elisabeth ,Comtesse de Hanau

,épouse de Guillaume V ,

Landgrave de Hessen-Cassel.

Cette prin cesse, décédée en 1 64 8 , é tait fi lle de Philippe-Louis II , comtede Hanau et de Catharina Belgica, qui était fi lle de Gui llaume le Taciturne et de Charlo tte de Bourbon .

Pan neauen chêne, peut-ê tre coupé en bas. H . L. Gr. Nat .

Buste tourn é vers la dro ite. Robed’

un ton brun doré, chargéede broderies d’

or et décolletée en po in te. Grand col en den tellesforman t un doub le éven tai l derrière la t ête ; cheveux b londsrelevés ; sur la t êteune pet ite co iffe b rodée et une plume b lan che.

Collier de perles et riche broche en or,garn ie de p ierres pré

cieuses, at taché à un collier en orfèvrerie fine ; riches pendan ts

d’

oreilles.

Daté en haut à gauche

On a ajouté postérieuremen t

Sur le revers du panneau est écrit : n ° 87 et Paul MereÎsef ecit ; puis,imprimé au fer chaud dans le panneau, les lettres H W en trelacées et

surmon tées d’

une couron ne, le tout dans un ovale.

Pendan t du 110 suivan t.Ce tableau a orn é au siècle dern ier le château deHonselaersdg k. Là se

trouvai t dans l’an tichambre au parterre une galerie de portraits ,de per

son nages illustres, arran gée en 1688 par lareineMARIE d’Angleterre,femme

de GUILLAUME I l l . L’inven taire de 1 70 7 ne comp te pasmoinsde 1 0 3 por

traits, numérotés de 9 1 à 193 . Le n ° 167 , p lacé dans la frise inférieure ,

32 2,

du château de Honselaersduk , n° 1 79 de l’ inven taire de 1 70 7 ; n

° 89 decelui de 1 758 , at tribué à MI ERE VELD .

At tribué par les cata10 gues du musée , jusqu’à celui de 1 893 à PAULUS

MOREELSE

Gravé sur bois par M. BAUDE dans l’Un ivers i l lustré du 1 7 Mars 1 883 ;en sens con traire dans : E . GU ICHARD . Les Epaves des temps passés.Photographié par BRAUN et par HANFSTAENGL.

REMB RAN D T. Rembran d t Harmen sz van Run.

Ecole hol landaise. Pein tre- graveur d’histoire , de por trai ts, de paysageset de gen re. N é à Leyde le 1 5 Juil let 1 60 6 , en terré dans le Westerkerk

(Egl ise de l’Ouest) à Amsterdam le 8 Oc tobre 1 669. E lève de Jacob vanSwanenb 11rch à Leyde, et pendan t six mo is, probablemen t vers 162 3 , de

Pieter Lastman à Amsterdam. I l v écut à Leyde, j usque dans la seconde

moit ié de 163 1 ; depuis ce temps jusqu’à sa mort il habita Amsterdam.

I l a eu un grand n ombre d’

é lèves, parmi lesquels nous ne citons queGerard Don , Jacob Backer , GoverrFlin ck , FerdinandBOI , PhilipS Kon in ck,Gérbrand van den Eeckhout , Johan nes Victors , Samuel van Hoogstraten ,Catel et peut -ê tre aussi - Bernard Fabri tius, N icolaes Maes et Aren t de

Gelder. Son fils Titus van Rij n a pein t aussi. Presque t ous les grandsartistes hollandaisde l ’époque on t subi p lus oumoinsl ’influen cedeRembrandt.Comme pein tre et comme graveur Rembrandt surpasse tous les ar tistes

de la Hollande en rendan t la nature dans ses accept ions les plus‘

diffé

rentes d’une man ière extrêmement p it toresque, en traitan t magi stralemt

le c lair—obscur , et quan t a ses portraits en expriman t le carac1ère

in t ime des person nages. Rembrandt fut hautemen t est imé dans lapremièremoit ié de sa carrière art ist ique ( 1630 Il a pein t pour le Stadhouder Frédéric Hen ri

,pour la v i lle d

’Amsterdam et pour p lusieurs cor

porations de cet te vi lle. Pendan t les dern ières an n ées de sa vie ( 16541669) i l fut en but te à des difficul tés finan cières tel les, qu

’ i l mourutpauvre. Ces difficul tés n

’euren t cependan t aucune in fluence sur ses pro

duct ion s. Au con traire : les oeuvres q u’ i l créa pendan t cette dern ière

époque son t les p lus mûres, les p lus belles, et les Syndics” de 1662

n ous offren t mémé peut-ê tre l’oeuvre la p lus comp lète , qu’ i l ait pein te.

Il travailla jusqu’à sa mort avec une force indomp tab le en cherchan t et

en don nan t toujours p lus d’original ité et de grandeur ases créations.

Rembrandt é tai t d’

une fécondité extraordinaire. Des 50 0 tableaux env ironqu

’ i l a pein ts , la Hol lande n’

en possède que 25 ou26 , don t 1 2 auMauri tshuis. En outre on a de lui

,env iron ”

275 eaux-fortes et à peu près 1 2 0 0

à,

150 0 dessins. A l’é tran ger les musées de St . Pétersb0 u1g et de Cassespn

ç

t les p lus riches en chefs-d’oeuvre de sa main .

Rembrandt

556"

Portrait de Neeltgen Willemsdr .

van Zuytbrouck , mère de l’artiste.

Née à Leyde. Fille de Wil lem Adriaensz Zuytbrouck et de Lysbeth

Cornelisdl'

; el le épousa à Leyde le 8 Octobre 1 589 le meun ier HarmenGerritsz van Rij n ,

dev in t veuve en Avri l 1630 et fut en terrée le . 14

Sep tembre 164 0 à Leyde.

Pan neau en chêne. H . Tête

La vieille femme est vue de profi l tournée à_gauche , mais le

visage, don t les yeux son t baissés, est de t ro is quarts. E lleporte un hab it et un bonnet n oirs fourrés t ous les deux et un

long vo i le. Au mi l ieu du front‘

rune parure avec une p ierrerouge. Sous le cou un fichu b lan c .

Fond clair.

Pein t vers 1628.

Donn é à t i tre de prê t en 1 890 par le Dr. A. BRED IUS.Photograph ié par VIN KEN BOS DEWALD .

Phot0 typie dans EM ILE MICHEL , Rembrandt , sa v ie, son oeuvreet son

temps p . 45.

Des an c iennes cop ies de ce pan neau se trouven t aumuséede Brunswick,

catalogué comme une oeuvre de G . v . D . EECKHOUT (R1EGEL , B ei tfi z‘

g e

I I , p . 276 , n °. 1 56) et chez le Prin ce de SALM—SALM auchâteaud’Anholt

( Prusse rhénane) .Le pendan t , représen tan t le portrait du père de l’artiste est conservé

au musée de Nan tes.

REMBRANDT a pein t et gravé bien souven t le portrait de sa mère pendan t les an n ées qu

’ i l habi ta la maison paternelle à Leyde. Son premierélève et son con temporain : GERARD DOU et JAN LIEVENS l’on t égalemen t représen tée. Vo ir MICHEL

,p . 39 et suiv.

265 (269d) . Tête d’étude, probablement d’après

Harmen Gerritsz van Rijn , père de l’artiste.

N é à Leyde en 1 565 , fils de' Gerrit Roelofsz ouRoelens et deLysber_t

Harmensdf , marié le 8 Oct . 1 589 à Leyde avec Neeltjen Willemsd“.

van Zuytbrouck , en terré dans l’église St. Pierre à Leyde le 27 Avril 1 630 .

Pan neau en chêne. H . L. Presque Gr. Nat .

Tête d’

étude d’

un vieillard, vue de face, couverte d

une

calot te b leu foncé ; sur les épaules un man teau brun fourré et

Rembrandt 324

un collet b lanc , puis des moustaches, une barb iche et un commencemen t de favoris. Forte lumière du gauche.

Le pein tre a ajouté ultérieuremen t la calot te. On vo it apparaitre comme repen t ir la couleur du fron t , primit ivemen t éclairéd

une lumière in tense.

Pein t vers 1 628— 29.

Donn é à t itre de prê t en 1 892 par le Dr. A. BRED IUS.Acheté par l’in termédiaire du pein tre suédois M . ZORN aParis deMad.

HARR ISSON à Sutton Place près de Seaford en An gleterre.Décri t par EM ILE MICHEL p . 44 .

Gravé à l’eau-forte en con tre partie en 1630 par REMBRANDT Iui-même,BARTSCH n °. 30 4 .

Photograph ié par VIN KEN BOS DEWALD .

Vo ir sur les portraits du pèredeREMBRANDT : EM. MICHEL p . 4 1 et suiv .

Au musée de Cassel se trouve une étude trèssemb lable à n otre panneau.

(An cienne col lec tion -HABICH) .

148 (289a) . Portrait dupeintre commeado lescent.

Panneau en chêne. H . L . Tê te

Buste vu de tro is quarts à dro ite ,presque de face. Tête nue,

cheveux touffus retomban t en boucles sur le fron t . Co lleret teb lan che sur un hausse- col en fer garn i de clous. Vêtemen t noir.

La lumière venan t de gauche frappe très vivement les plansduv isage et éclate sur le fron t à la naissan ce des cheveux .

Fond gris.

Col lect ion -G. VAN SLINGELAN DT (HOET II , p .

Cab inet-GUILLAUME V (TERW. p .

Pein t vers 1629.

Gravé à l ’eau-forte en con tre part ie par REMBRANDT Iui-mêmeen 1629,BARTSCH , n °. 338. Une étude pour l’eau forte et pour le tableause trouveau cabinet des estampes du Brit ish museum à Londres. Phototyp ie dansLIPPMANN ,

Rembrandtzeichuuug en T. V. et dans BODE , Rembrandts

f r*‘

iheste Thâ‘

t ig keit p . XIII.Gravé à la man ière n oire par VALENTIN GREEN , 1 775 , avec ladésigna

t ion de Prin ce RUPERT 1; gravé dans le Musée NAPOLEON , n °. 29 ,

L 1nscription dit que le tableau se trouvait en 1 775 dans la col

lect ion de M. ORME à Londres. Comme le n ôtre é tait alors dans le

cabinet du Stadhouder , i l s’

agi t probab lemen t so it d’

une c0pie soit d’

un

autre original . M. A. WURZBACH , Rembrandtg aler ie p. 78 croit erroné

men t que le nôtre serait une c0pie d’après ce tableau disparu main tenan t.

P. 320 .

R e m b r a n d t .

L tchtdmk van H KLEINMANN CO. ,Haarle

Rembrandt

(avec l’

attribution deH. VAN VL IET) , par CHATAIGN ER d’aprèsMOREAU ;

par MASSARD père , d’

après un dessin de DUBO IS dans leMusée Fran çais ;le texte dit que le tableau, qui pourrait b ien être de la main de VAN

VL IET”, a été rendu en 1 8 15 au prin ce de Hessen -Cassel ; sesdimensions

son t H . 2 p ieds, 3 pouces; L. 2 p ieds, 9 pouces.

Photographié par BRAUN , par HAN FSTAE NGL et par VIN KEN BOS DEWALD .

Héliogravure dans BREDIUS , Meisterwerke, et dans EM. MICHEL ,REMBRANDT.

Décri t par SM ITH , T. V I I , p . 94 , n ° 24 3 , par BODE , Studien p . 378

et 558 , n ° 1 3 , par v . WURZBACH , n ° 340 .

Une an cienne c0pie se trouveauMusée german ique à Nuremberg, n °. 325du catalogue de 1 893 , considérée comme un original par MM. BODE et

MICHEL.Une autre c0pie chez M. A. BRED IUS.Des études semblables faites par REMBRANDT d

’après lui-méme, son t

conservées aux musées de Cassel ( n° 2 0 8) et de Gotha ( n°

Portrait d’une jeune fille.

Panneau en chêne. H. L. Presque. Gr. Nat.

Elle est représen tée en buste, vêtue de sat in no ir avec uncollet et un bonnet b lan cs

, tournéeun peu à gauche et fortemen téc lai rée du même cô té .

Sign é en haut à droite

Ce tableau est probablemen t un des premiers portrai ts propremen t dits,que REMBRANDT a pein ts vers 1630 .

Don n é à t itre de prê t en 1 893 par le Dr. A. BRED IUS.Acquis de M. MART. COLNAGHI aLondres en 1 893.

Attribué auparavan t à AELBERT CUYP.Photographié par VIN KEN BOS DEWALD .

Non décrit.

145 Siméon auTemple.

I l y avait à Jérusalem un homme qui avait n om Siméon et cet hommeétait Juste et craignan t D ieu et i l avait été avert i div inemen t par le

Rembrandt 326

St Espr it , qu’i l ne mourrait poin t , que premièremen t i l n ’eut vu le Christ

du Seigneur. Lui don c , étan t poussé par l’ESp1 it , v in t au temp le et commele père et la mère portaien t dans le temp le le pet it en fan t Jésus pour luifaire selon l’usage de la loi , i l le prit en tre ses bras et bén i t D ieu.

EV. sel. St Luc 11,V. 25

—28.

Panneau en chêne. La partie c in trée, haute de et ajoutée p lustard, pour faire de ce tab leau un pendan t de la Jeune ménagère

de Gerard Don , est couverte main tenan t par le cadre.

H . L . Fig.

Au mi lieu du Temp le, don t les colonnes et lesvoûtesd’

une

archi tecture fan tast ique se perden t dans l’ombre, est un groupede sept personnes

,sur lequel se concen tre l ’effet lumineux ; à

dro ite Siméon à genoux , vu de profil à gauche ,t ien t l’enfan t

Jésus emmaillott é dans ses bras et lève’

les yeux vers le ciel ; il

porte une barbe et des cheveux b lan cs et un grandman teaudoré ;au cen tre la Ste Vierge à gen oux

,se vo it de face , les mains

cro isées con tre la cein ture ; robe d’

un azur t rès clair , vo ileb lan c ; puis S’. Joseph à genoux , portan t les deux colombesdesrin ées à l ’offrande ; i l est placé dans la demi - tein te de profila dro ite; un peu à

,gauche et faisant pendan t à Siméon ,

un prêtre est debout , de profil perdu,presque de dos, avec

un long man teau v iolet traînan t,bordé de fourrures, un vo ile

mult icolore brodé sur la t ête ; i l élève la’main dro ite en pleine

lumière, comme pour bén ir ; derrière la Ste Vierge deux personnages debout , vêtus de gris; l

un d’

eux porteun haut bonnetgrisâtre.

A gauche et au fond,sur le sol mo ins é levé de lanef , divers

groupes presque impercep t ib les son t disposésdans les t én èbres; çà'

et là cependan t des rayon sd’

or brillen t aux rel iefs des autelsdoréset des vases sacrés placés dans les arcades en tre les colonnes.

A dro ite dansune pénombre transparen te une foulede personnes (0 11 comptedist in ctemen t 42 figures) , quimon ten t oudescen

dé li t un perron très élevé au sommet duquel on aperço it sous unimmense dais, le grand- prêtre co iffé d’

une mitre , bén issan t uncoup le agenouillé ; paimi les assistan ts un homme portan t unagneau.

Au premier plan à droiteun banc où son t ass1sdeux vé11érab1es

Rembran dt 32 8

146 La leçon d’anatomie du professeur

Nicolaes Pieterszoon Tulp.

N icolaes Pietersz Tulp , cé lèbre comme médecin , anatomiste et pharmacien , naquit le 1 1 Oct. 1 593 à Amsterdam; i l é tai t fi lsde Pieter Dirckszet de Grietje D irks Poelenburgh . Inscrit comme étudian t à l’un iversité deLeyde le 19 Févr. 161 1 , docteur en médecine à Amsterdamdepuis 1614 ,

marié le 2 0 Juin 1 61 7 en premières n oces avec Aefge van der Voegh

(morte en Mars 1 62 8) et le 1 5 _Oct . 1630 en secondes_n oces avec Mar

garé tha de Vlamin g van Oudtshoorn . I l mourut le 1 2 Sep tembre 1674 àla Haye. En 162 8 i l fut n ommé Praelector anatomiae et i l fut aussi ap lusieurs reprises membre du conseil , b ourgmestre de la v i lle, et députédes états de Hol lande et de la Frise occ iden tale.

Toi le. H . L. Gr. Nat . Fig. à mi-corps.

Dans une salle'

voutée le professeur N icolaes Tulp est

représen té démon tran t sur un sujet mâle l’anatomie de l’avan tbras ’gauche 1 Il est assis de trois quarts , tourné à gauche ,

vêtu d’

un pourpo in t et d’

un man teau noirs , avec un col un i

rabat tu et des manchet tesun ies ; chapeaumon atrès larges bords;barbe au men ton et moustaches; sa main gauche ,

à demi soulevée, fait un geste ex p l icat if , pendan t que la dro ite saisitavec des c iseaux un muscle de l ’avan t -bras disséquéLe cadavre tout nu don t on vo it lap lan tedes p ieds se présen te

en raccourc i et de b iais , couché devan t lui , sur une table; tout le

corps, la poi trine bombée et le brasdro it son t en pleine lumière ;les p ieds seuls son t dans l ’ombre et sedressen t devan t un immensein -fol io ouvert , qui occupe à dro ite l

angle inférieur de lato ile.

Un groupe de cinq figures p lacées à ladro itedudocteur occupele cen tre du tab leau; et deux autres personnages son t assis en

avan t de la tab le,tout - à - fait —à gauche. Ces sept audi teurs son t

des maîtres—jurés de la corporat ion des chirurgiensd’

Amsterdam.

C’est probab lemen t un malfai teur ADRIAEN ADRIAE N SZ , surnommé

HET KINT , don t le cadavre a été disséqué le 3 1 Janv ier 1 632 . Voyez lathèse de M . TH IJSSEN , citée ci-dessous, p. 36.

Suivan t M . W. HAST IE , dans son article c ité ci-dessous, TULPdémon tre à ses collègues la construc t ion des muscles nommés flex er per

forutus subl imis et flex er perforans profupdus,

Rembrandt

Les personnages son t marqués de chiffres, correspondan t avec ceux dupap ier que tien t HARTMAN HARTMAN SZ .

8

Ce tableau fut pein t pour la corporat ion des chirurgiens; i l fut p lacédans la salle du Theatrum Anatomicum, établie de 161 9 à 1639 et de

n ouveau depuis 1690 à la Porte ST . ANTOINE (SINT AN TON I SPOORT) auMarché -Neuf.

En 1 656 REMBRANDT a pein t pour lasal lede lagildedesChirurgiens ,

un second tab leau représen tan t égalemen t une leçon d’

anatomie, don n éepar le docteur JOHANNES DE IJMAN , inspecten t‘ du Collegiummedicum.

33 1 Rembran dt

Il y resta sans déplacemen t jusqu’en 1 828 , lorsque les admin isuatéurs

du fonds des veuves de chirurgiens, presséspar des besoins finan ciers, réséluren t de le met tre en ven te pub l ique. Grâce à l’ in terven t ion dumin istrede l’ in térieur , le roi GUILLAUME I prévin t la ven te pùblique , en achetan tle tableau au prix , fix é sur expert ise, de florins fran cs) .

Les experts furen t pour la corporation MM. ALBERT BRON DGEEST et

J. DE VRIES , pour le roi MM. C. APOSTOOL et Jhr. STEENGRACHT VAN

OOSTCAPELLE .

Ce tableau a é té nettoyé en 1 7 32 , et le man teau dudocteur TULPIUSfut réparé” ; ensuite en 1 781 par un pein tre QUIN CKHART . I l aé té ren toi létrois fo is; d’

abord en 1 8 1 7 par J. HULSW IT , pour florins; puisen 1 860 par M . ETIENNE LE ROY pour f 70 0 , et en 1 877 par M. W. A.

HOPMAN pour f 1 34 0 .

Gravé à l’eau-forte par. J. DE *FREY par W. UNGER dansle Kunstkronrjk de 1 874 et dans le Zeitschr ift f . bild. Kunst de 1 873 ,

p . 164 ; par LEOP. FLAME NG ; par C . DARE ; à l’aquatin tedeux foispar J. B . A. CORN ILL I ET

L ithographié par C‘

. BINGER ; par H. J . VAN DEN HOUT ; par H .

J. Z IMMERMAN ; par C. C. A. LAST dans le Recueil DESGUE RROIS ;et par J . L . HUIJGEN S dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 1 0 0 .

Chromolithograph ié par LAN KHOUT en 1 865 , et par IJZERDRAAD.

Gravé sur bois dans DOHME , Kunst und Künst ler , dans WOLTMANNWOERMAN N Gesck . d. Mal . II Ib p . 686 et dans Les art istes célèbres,EM . MICHEL , REMBRANDT p . 25.

Phorographié par BRAUN parHANFSTAENGL et parVIN KEN BOS DEWALD .

Hé liogravure dans BRED IUS , Meisterwerke et dans EM. MICHEL, REM

BRANDT. Héliogravure en grand format publ iée par HAN FSTAEN GL .

Photo typ ie dans KNACKFUSS , REMBRANDT p . 14 , dans J . W. MOL1 ET,REMBRANDT , p . 2 3 et dans le Klussisc/zer B ilderschutz .

J . D ILHOF a fai t de ce tab leau en 1 760 un dessin à la p ierre n o ireet à l’en cre de chine (Coll. PLOOS VAN AMSTEL) ; H. POTHOVEN l’adessiné à l ’en cre de Chine.

Décrit par SM ITH , T. VII , p. 6 1 , n ° 14 2 ; par BODE , Studien ,p.

398 et 558 , n° 1 1 ; par v . WURZBACH n ° 339.

M . ZACH. CONR. VON UFFEN BACH a v isi té le théâ tre anatomique en

1 7 1 2 et men tion ne n orre tableau des termes suivan ts :

Cet te toile, décr1te par Sir JOSHUA REYNOLDS qui la v it en 1 7 8 1 , avai tété grandemen t endommagée par un in cendie en 1 72 3. Le fragmen t futvendu le 7 Février 1 84 2 aun marchand de tableaux an glaisMr. CHAPLIN,pOur la somme de 660 florins. En 1 883 la v i lle d’Amsterdam et quelquesamateurs d’

art de la cap itale le rachetèren t pour f 140 0 . Depuis, la toileest p lacée au Rijksmuseum,

Rembrandt 332

Der Jaug e; -se uns herumfu“

hr te, rahmte die Schilderey an der Thu“

re

insonderheit , al lwe der Tedte in der Verkurzung l iegt , se dassman ihm

un ter die Fusssohle siehet (La leçon d’

anatomie du dr. DEYMAN) . E s istzwar ein gutes Stitch , doc/z n icht das teste. E ines rechter Hand des

Camins ist demselben weit vorzuz iehen und war unverg leichl ich du;diesem Stück verr ichtet der berz

ihmte Anatomicus Tulpius die Sect ion .

H iever sel l ein noch lehender Burg ermeister al lhier tausend Thaler

g eheten haben , wie es dann g ewiss g ar schôn . Mer lewurdig e Reisen I IIP 546 , 1 754

Voyez en core sur ce tableau le Dr. J . W . R. TILANUS , Beschr1j vin g der

schilderijen , afkomstig van het Chirurgg nsgild te Amsterdam, 1 868.

E . H . M . TH IJSSEN , N ICOLAAS TULP als geneeskundige geschetst ,

Amsterdam 1 88 1 .

W. HASTIE , Rembrandts Lesson in Anatomy dans The Con temporaryReview, Août 1 89 1 , p . 27 1 .

149 Portrait du peintre en officier.

Panneau en chêne. H. L . Gr. Nat .

Buste de profil à dro ite ,la t ête de tro is quarts. Il porte un

bonnet de couleur foncée, acrevés , orné de plumesd’

autruche.

Chevelure bouclée,pet ite moustache b londe ,

hausse- col en fer ;

man teau no ir bordé d’

un galon d’

or. Fond neutre.

Signé à demi-hauteur à droite

rm ra

Pein t vers 1634—35.

Collect ion G. VAN SL INGELANDT (HOET II , p .

Cab inet-GUILLAUME V (TERW. p

Gravé par J . DE FRE IJ ( 1795) dans leMuséeFran çaisdeDUCHESNE ;par ROSASPINA d

’après un dessin de FRAGONARD ; dans les Annalesdu

Musée de LANDON par BOUTROIS ; dans le Musée NAPOLEON par CHATAIGN ER d

’après 8. LE ROY ; par A. L. ZEELANDER dans le Recuei l

STEEN GRACHT n ° 26; par PH . Z1LCRE N ; par T. G. APPLETON.

L ithographié par J. C. D’

ARNAUD GERKENS dans leKunstkron ijk de 1 847 .

333 Rembrandt

Chromolithographié par SPAN IER.

Photographié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par VI N KEN BOS

DEWALD .

Héliogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Phototyp ie dans MICHEL , REMBRANDT , p . 224 .

Décrit par SM ITH ,T. VII , p . 94 , n ° 24 5 ; par BODE , p.

n ° 1 1 ; par v . WURZBACH , n ° 34 1 .

Une cop ie , à peu près de la même grandeur , se trouve depuis 1 77 1 àStockholm; décrite dans le catalogue du musée sous n ° 346.

Le repos pendant la fuite en Egypte.

Pap ier col lé sur chêne. H . L. Fig.

Esquisse, pein te en grisaille.

La Ste Vierge,l ’enfan t Jésus sur ses genoux ,

est assise parterre dans les ruines d

un grand édifice. St . Joseph à demirenversé et la t ête appuyée sur le bras gauche la regarde. A

dro ite et à mo it ié derrière lui se t rouve le cheval . Un feu, dérobéà la vue par un pan de mur projet te des reflets de lumière.

Un homme vu de dos est appuyé con tre la murai lle.

Signé en bas , à gauche du mil ieu

(’

Il? l‘Cl lî fl

Pein t vers 1 635—36.

Acquis en Avril 1 894 de M . W. HOWGATE à Leeds pour fl. 620 .

Ven te de la Comtesse Douairière de MORTON chez CHRISTIE à L0 ndreS ,le 27 Avri l 1 850 , n ° 1 3 du catalogue.

Photographié par V1N KEN BOS DEWALD.Non décrit.Au HUNTERIAN MUSEUM de GLASCOW UN IVERSITY se trouve une

esquisse de la Mise au tombeau, don t REMBRANDT a pein t le tab leau en

1639 pour le Stadhouder FREDERIC HENR I (Musée de Mun ich) . Cetteesquisse , gravée par BASAN sous le t i tre Les Morts ensevel is” est pein tedans le même style que notre grisaille.

Rembrandt 334

552 (289i) . Dame à la toilette.

Panneau col lé sur to i le , le tout col lé sur bois et coupé à droite d’une

bande d’en viron

Hi L . Gr. Nat.

E lle est répreseutée en buste , de face, un peu à gauche,

assise devan t une tab le couverte d’

un tap is rouge et sur laquellese trouven t un miro ir , une bo îte à to ilet te, un morceau depap ier et une bague. Ses cheveux châtains penden t en bouclessur ses épaules. Sa t ête est orn ée d

une parure d’

or garn ie dep ierres précieuses

,autour du cou elle porteun co ll ier de grosses

perles. Elle est vêtue d’

une robe verte avec des man ches àcrevés et autour de son épaule gauche pend un magn ifiqueman teau orien tal . Sa chemise est en tr

ouverte et laisse vo irune part ie de sa gorge. E lle est en t rain de lacer son corsage.

Sign é à droite à demi hauteur

Pein t vers 1637—38.

Donn é à t i tre de p rêt par M . le dr. A. BRED IUSCollect ion -Ducms.

Col lect ion -SECRETAN.Gravé à l’eau-forte par CH . KOEPPING.

Photographié par VIN KEN BOS DEWALD .

N on décrit.

147 (289k) . Susanne au bain .

Susanne ,femme juive , était l

épouSe de Joachim, qu’elle avai t suiv i à

Babylone. Deux juges, v ieillards , con çuren t pour elle une passion crimin el le et cho isiren t , pour la lui déclarer le momen t où el le prenait un bainau fond de son jardin . L’

ayan t surprise, ils la menacèren t de lafaire coudamner comme adultère , si elle refusai t de céder à leurs

_désirs. Susanne

repoussa ,avec indignat ion ces v iei llards impudiques. Ceux-ci alors appelèren t les gens de la maison et sout in ren t d’

avoir surpris Susan ne avec un

Rembrandt 336

Cabinet-GUILLAUME V , 1 770 . (TERW. p .

Gravé par A. L . ZEELANDER dans le Recuei l STEENGRACHT n °. 27 .

Photographié par BRAUN , par HAN FSTAE NGL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

Héliogravure dans BREDIUS , Meisterwerke.

PhOtOtypie de la figure seule, dans EM. MICHEL , REMBRANDT ,p . 2 29.

Décrit par SM ITH , T . VII , p . 1 6 , n ° 4 2 , par BODE , p. 45 i , 558 , n°. 1 2

et par v . WUR2 BACH , n ° . 337 .

L’histo ire de la chaste SUSANNE a Occupé REMBRANDT p lusieurs fois.C’est surtout vers 1647 qu

’i l a pein t le magn ifique tableau du musée deBerl in , les deux études préparato ires au Louvre (Salle-LACAZE) et chezM . LEON BONNAT à Paris , et l’esquisse à la san guine dans la col lect ionVON BECKERATH à Berl in .

560 (289,I) Tête d ’étude, probablement le

portrait de Adriaen Harmensz van Rijn , frère du peintre.

N é en 1 597 ou 1 598 à Leyde , fils de Harmen Gerritsz van Rij n et de

Neeltgen Willemsdï . van Zuy tbrouck , marié en 16 17 avec E lisabeth , fi llede Simon van Leeuwen , mort en 1 654 à Leyde. Il fut d’

abordcordonn ieret puis meun ier dans le moul in paternel.

Toi le. H. L. Gr. Nat.

Buste sans mains, tourn é à dro ite avec moustache et impé

riale,des cheveux crépus, rares et b lancs et une barbe non

rasée, vêtu d

un man teau brun foncé sous lequel on vo it unpourpoin t brun mo ins foncé et autour du cou le collet de lachemise b lanche.

Sign é à gauche à demi-hauteur

338

Don n é à t itre de prêt par M . le dr. A. BRED IUS en 1 894 .

Acquis de M. HUMPHRY WARD Londres en 1 894 .

Photographié par BRAUN .

Non décri t.Ce tableau est la seule oeuvre con nue , datée de 1663 .

A’

l’

inven taire des b iens de REMBRANDT,dressé en 1 656 , on ren con tre

sous le 110 1 63 (ROVI N SKI ) un busœ d’

HOMERE . On voit le même bustequi a don n é la première pensée de n oue —tableau sur un grand portraitd

’homme qui a passé en 1 894 de la collec tion de Lord BROWNLOW aLondres dans cel le de M . R. KANN à Paris. Le techn ique de n 0 tre tableaua la p lus grande ressemblan ce avec le portrait de

,,REMBRANDT rian t

devan t son chevalet” de la galerie-DOUBLE qui se trouve à présen t chezM . VON CARSTAN JEN à Berl in .

RE MI . C o pie d’apr è s G ui d o Ren i.

Ecole i talien ne (de Bologna) Pein tre-graveur d’histo ire. N é le 4 Novembre

1 57 5 à Calvenzan o près de Bologna, mort aBo logna le 1 8 Aoû t 1 64 2 .

E lève de Den is Calvaert et de Lodov ico Carracc i ; ensuite d’

Ann ibale

Carracc i à Rome. Il é tudia Raffael et les an t iques. Il travailla à Rome et

à Nap les, mais surtout à Bologna. Quelques-uns de ses tableaux on t acquisune célébrité européen ne. I l eSt un des meilleurs maî tres de l’éco leecclect ique de Bo logna.

325 L’Amour.

Toile. H . L . Fig.

L’

Amour , sous les traits d’

un en fan t ailé âgé d’

une dizained

ann ées,est représen té un , de tro is quarts, se dirigean t avec

rap idité vers la dro ite. Une draperie b lanche flot te autour de

ses hanches; à ses épaules pend un carquo is; de lamain dro itei l t ien t son arc ; la gauche levée fait avec le do igt un gestede sflen ce.

Fond sombre.

Collect ion -RECHELL IN I , n° 1 8 , considéré comme un original.Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 83 1 .

339-Ro os

RO O S. Jo han n H ei n r ich Ro o s.

Ecole allemande. Pein tre-graveur allemand de portraits, d’an imaux et

de paysages, n é le 2 7 Octobre 163 1 à O t tersberg dan s le Palatinat rhénanmor t à Fran cfort sur le Main le 3 Octobre 1 685. E tan t en core en fan t , i lv in t avec ses paren ts en 164 0 à Amsterdam Où i l fut en 1647 l’é lève dupein tre peu con n u Guill iam du Gardyn ( Jardin ) et ensui te deCornel isdeBie et de Barend Graat . I l fi t de lon gs voyages et dev in t en 1673 le

pein tre de Charles Louis , É lecteur palat in . Dans la dern i ère partie de '

sa

v ie il hab ita Fran cfort , Où il dev in t bourgeois en 1668. Ses quatre fils et

ses frères Théodore et Philippe furen t aussi pein tres.

280 L’abreuvoir.

To ile. H . L. H . de la vache b lan che

Au milieu des rochers un pâtre ital ien est couché avec son

chien auprès d’

une source ; ases'

côtés on vo it safemmedeboutavec un enfan t

,une vache rousse couchée et deux moutons.

Plus bas et au p ied du rocher une vache b lan che , vue de

profil perdu,une chèvre et deux breb is se désaltéran t dans

une mare.

Des mon tagnes élo ignées formen t le fond à dro ite.

Si gn é à gauche en bas

fl o od l t

7 o .

Palais de Leeuwarden .

Cabinet-GU1LLAUME V. (Non décrit par TERWESTEN) .Gravé dans le Musée NAPOLEON , n °. 358 , par CHATAICN ER (eau-forte

termin ée par BOVIN ET d’

ap rès un dessin de ’GREGORIUS.)

ROTTENHAMMER. H an s Rot ten hamm}er.

Ecole allemande, pein tre d’histoire, n é en 1 564 à Mun ich , mort en

162 3 à Augsbourg . E lève de son père Thomas et d’

un maître peu con nu

J . Donauer, pein tre de la cour de

'

Bav ière. Il fi t de lon gs voyages en

I tal ie , où i l fut influen cé par M ichel-An ge ( à Rome) et par le Tin toret

Rotten hammer 340

( à Ven ise) . Dans cet te dern ière v i lle il travailla pendan t p lusieursan n ées,i l s’

y maria et y fut le col laborateur de J . Brueghel de Velours et de PaulBri l. Vers 160 7 i l retourna dans sa patrie et se fi x a à Augsbourg . I l ypei gn i t de grands tableaux d

autel et des fresques sur les façades desmaisons patriciennes. I l a travaillé aussi pour l’Empereur Rodolphe I I

284 La chute de Phaéton.

Phaéton fut considéré comme le fils d’

Hélios et de Clymèn e. I l demandaà son père de guider le char du soleil pendan t un jour à travers les

hauteurs du c iel. Les chevaux cependan t n’obéissaien t pas à la main du

fils de Clymene et p lon geaien t p lus bas que leur route accoutumée. C ’

est

alors que Zeus craignan t que tous les mor tels ne périssen t par les

flammes dévoran tes du solei l , précip ita Phaét on par sa foudre du char deson père.

“ Ov ide , Métam. I l .

Cuivre. H . L . Fig.

Le part ie in férieure du tab leau mon tre les divin it és de laterre suppl ian t l’Olymped

arrêter lacourse désordonnée duso leil

qui les brûle de ses rayon s.

Les dieux de l’Olympe son t représen t és dans la part ie sup érieure à gauche , en touran t JUP ITE R , qui dirige ses foudres sur

PHAETON ,don t la chute s

aperçoi t en haut à dro ite.

Au cen tre du groupe terrestre ,la Terre , (portan t une cou

ronne murale, une robe verte recouverte d’

une draperie jaune,

laissan t les seins et les bras nus) implore à genoux JUP ITE R ;elle est accompagn ée de deux N ymphes , couronn ées de laurierset à peine couvertes d

un vo ile transparen t verdâtre._

A droite au premier p lan et forman t repoussoir , un dieufluvialassis , accoudé sur son urne ; au

-delà un groupede tro isNaïadesavec des urnes et des dauphins; elles semb len t souffrir de lachaleur malgré leur nudité complète. Plus lo in devan t une portemonumen tale en ruines , une mult itude de femmes et d

en fan ts,

que rafraîchissen t à grande pei ne un n ègre mun i d’

un parasol etdes hommes déversan t des

'

cruches d’

eau

A gauche au premier p lan , sous un velum qu’

un homme auat tache à des arbres

,se VOi t un groupe de tro is femmes avec

tro is en fants. L ’

une d’

elles,toute nue

,une—jambe cachée sous

un man teau b leu est à demi couchéedans une pose languissan te;

Rotten hammer 342

Abigail , ayan t en tendu cela, pri t deux cen t pains et deux outres de vin

et c inq mouton s tout prê ts, et c inq mesures de grain rô ti et cen t paquetsde raisins secs et deux cen t cabas de fi gues sèches et les mit sur des

ânes. E t é tan t mon tée sur un âne, comme el le descendait acouvert de

lamon tagne, Dav id et ses gens la ren con trèren t et elle se trouva devan t

eux . E lle apaisa le colère de Dav id et après la mort de Nabal , el ledev in tsa femme. 1 Sam. XXV.

Toi le. H . L . Fig.

Au cen tre DAVI D est debout , en costumede guerrier romain ,

portan t un corselet bleu. Devan t lui est agenoui llée AB IGAÏL ,

vêtue d’

une robe b lanche et d’

un amp le man teau de drap d’

or ,

doub lé de rouge ,don t une jeune fille porte la queue. A ses

p ieds son t jet és une grande quan t ité de fruits , de pains , devases d

argen t ciselés ; une jeune fille vien t y ajouter un pan ierrempl i de pains , et une aut re apporte un vase ciselé . Le groupeest comp lété à droite par p lusieurs ân iers et par la suite de laprincesse.

Immédiatemen t derrière DAVID se t ien t un page conduisan tle cheval du roi ; puis deux guerriers et un n égrillon tenan t

un chien et un boucl ier sur lequel est represen té DAVI D avec

la t ête de GOL IATH . Ce groupe compte en outre de n ombreuxguerriers, don t l

un est mon t é sur un cheval b lan c .

Le fond est formé par un paysage étendu; l’

on y vo it unelarge vallée Où coule une rivière ,

avec un pon t d’

arches une

ville et une c itadelle.

Le paysage du fond est at tribué à JAN BRUEGHEL de Velours.

Pendan t du n ° suivan t .Ce tableau qui est c ité dans l mven taire du château du Loo de l’ann ée

1 763 sous n ° 2 1 (sans n om de pein tre) , est en tré au Musée après 1 8 1 7 .

M . le dr. TH. V. FRIMMEL l’at tribue aHENDRICK DE CLERCQ , quan t aux

figures, et aDENYS VAN ALSLOOT quan t au paysage.

282 St. Philippe baptisant I’Eunuque

de la reine Candace.

Voyez : Actes des Apô tres VIII , 27-

39.

Panneau en chêne. H. L. Fig.

Au cen tre l’

eunuque presque un ,drapé dans un man teau

343 Rotten hammer

pourpre, son turban à cô té de lui , reçoi t agenoux le bap t ême.

I l se mon tre de face ,les yeux levés vers le c iel , où planen t

sept anges en touran t la co lombe du St . Esprit , qui projet tedes rayons de lumière sur le né 0 phyte. St . PH I L I PPE debout et

de profil , occupe la gauche du tab leau et ret ien t d’

une mainson man teau violet et de l ’aut re verse l ’eau du bapt ême con

tenue dans un coqui l lage ; derrière lui se trouve un page vê tude jaune , conduisan t un lévrier blanc .

A dro ite une femme agenoui llée vue de dos , appelle une

autre femme ,placée à l ’ext rémi té du tableau; la première a le

torse nu et elle est drapée dan s une robe verdâtre. Un en fan t

en prière et plusieurs Mores complè ten t ce groupe.

Sur une route au second p lan à dro ite ,se t rouveun carrosse

doré ,at telé de deux chevaux blancs ; à gauche et adro i tedes

guerriers assis et debout .

Au fond à gauche des arbres ; adroite des collines et quel

ques figures.

Le paysage et les figures du fond son t at tribués à JAN BRUEGHELde Velours.

On a fait de ce tableau un pendan t dun ° précéden t ; cependan t lesdimensions n e son t pas tOut afait les mêmes , l

un est pein t sur toile , l’autresur bo is et il n ’

est même pas bien sûr que les deux pein tures soien t fai tespar le même art iste.

On trouve ce tableau cité à la ven tede FERD INAND, comtedePLETTENBERG et de WITTEM , Amsterdam, le 2 Avril 1 738 , n °

49 , f 3 1 0 . (HOET ,

I , p . Il faut croire qu’i l a é té ret iré , car on le ren con tre de

n ouveau ala ven te du restan t de laco llection -PLETTEN BERG , Am5 terdam,

le 1 1 Avri l 1 74 3 , n ° 1 1 , f 1 0 5. (HOET , I I , p .

Ce tab leau qu’on trouve cité dans l ’in ven taire du châ teau du Loo de

1 763 sous n ° 2 8 , esr en tré au Musée après 1 8 1 7 .

Dans les catalogues des ven tes-PLETTENBERG ce tableau est at tribué àH. VAN BALEN et BRUEGHEL de Velours.

M . le dr. TH . v . FRIMMEL in c line à le rendre à ces maîtres.

ROTTENHAMMER a pein t des figures dans les tableaux de J. BRUEGHELde Velours , n° 283 (294) et n ° 2 85 voyez ci-devan t p . 48 , 49.

RUB E N S. Pet rus Paulus Ruben s.

Ecole fla‘

mande. Pein tre-graveur de portrai ts, d’histoire et de paysages.N é à Siegen le 2 8 Juin 1 577 , décédé à Anvers le 30 Mai 164 0 . E lèvede Tobias Verhaeght , d’

Adam van N oort et pendan t 4 ans d’

O tho Ven ins( van Veen ) à An vers ( 1 594 En 1 598 i l fut reçu fran c-maître dela gilde de St . Luc à Anvers. Dans l’été de 160 0 i l partit pour l’I talie

,

Où i l fut pein treduduc deMan toue, Vin cenzio Gonzaga, qui l’en voyaà Ven iseet à Rome pour y fairedes c0 pies pour lui. En 160 5 i l fut envoyé en E5pagneavec une mission pour le roi Philippe 111. Dans l’automnede 1 60 8 i l é tait deretour à An vers. En 1 60 9 l

arch iduc Albert , gouverneur des Pays-bas len omma pein tre de sacour. Onzeans p lus tard ( 1 62 0 ) il se rendi t à Par is où i lpeign it au palais de Luxembourg pour Marie de Médicis une grande sériede 2 1 tableaux , fin is en 1 625 (au Louvremain tenan t) . En tre 1628 et 1630

i l remp l i t avec succès p lusieurs missions dip lomat iques en Espagne prèsdePhilippe IV et en An gleterre prèsde Charles1. Cesdeux prin ceslui conférèren tdes t i tres de n oblesse. Après une v ie de travail et de gloire i l mourutcé lèbre et riche. Rubens tenai t beaucoup à voir ses oeuvres reproduitespar la gravure: p lus de 1 2 0 0 plan ches existen t d’

après ses tableaux. Il aété très fécond et ses tableaux son t souven t de très grandes dimensions.

Parmi ses é lèves n ous ne c iterons que An thon i van Dyck , Abraham van

Diepen beeck , Theodoor van Thulden , Frans Sn ijders , Willem Panueels ,

Gerard Seghers, Pieter Soutman , Erasmus Quelliuus, Cornelis Schut ,Caspar de Crayer , Jan van Hoeck , Justus van Egmon t et Th . Boeyermans,Rubens fut le chef de l’école flamande du XVIIe siècle et le p lus grandpei n tre d

’h istoire au delà des Alpes. Ses por traits et ses paysages compten t parmi Ses plus belles oeuvres. Dans ses grandes composi tions se trahi ttrop souven t la collaborat ion de ses discip les. Les grands tableaux de sonpremier temps, pein ts en core en t ièremen t par lui-même se distin guen tpar un e grande transparen ce des couleurs et une pein ture p lusmagi3 trale.lIl collabora d’

abord avec son ami et pro tecteur Jan Brueghel deVelours;le p lus beau Spéc imen de leur co llaborat ion esr conservé au Mauritshuis.

En outre un grand n ombre de ses con temporains on t été honorés parla collaborat ion de Rubens , tels que Frans Sn ijders , Paul de Vos , Jan

Fij t , Lucas van Uden , Johannes Wildens, Cornelis Saftleven etc.

Rubens a dessiné aussi des p lans pour des monumen ts d’

architecture,comme l’égl ise des Jésuites à An vers , qui fut égalemen t ornéede p lafondsde sa main .

250 Portrait d’Isabelle Brant ,première femme de l’artiste.

E lle naquit en 159 1 et el le é tai t fi lle de Jean Bran t , Secrétairede lav illed

Anvers et de Claire de Moy . Le 1 3 Octobre 160 9 el le épousaRubens.

345 Ruben s

E lle eut deux fils: ALBERT , n é en 1614 et N icolas, n é en 161 8. E l lemourut en 1626.

Panneau en chêne. H . L . Gr. Nat .

Elle est représen tée à mi—corps , de face, un peutournée versla gauche. Elle a des perles dans les cheveux , et porte une

robe n o ire, don t le corsage découpé carrémen t laisse vo ir le

sein à peine couvert par un fichu de gaze. De larges man chesà crevés mon tren t une robe de dessous en soie b lan che brodéed

or. Les mains son t cro isées horizon talemen t con tre la cein ture.

Autour du cou elle porte une chaîne en or,orn éede p ierres

préc ieuses et relevée par une broche, fixée au haut du corsage.

Un rideau vert sert de fond et en bas à gauche on aperço itune échappée de c iel .

Pein t selon ROOSES vers 1620 .

Pendan t du n ° suivan t.Collect ion -G. VAN SL INGE LAN DT . (HOET II p .

Cab inet-GUILLAUME V (TERW . p .

Gravé au trait dans le Manuel du Musée fran çais de 1 80 3 , n ° 52 1 .

Gravé par F. L. HUIJGEN S dan s le Recueil STEENGRACHT n"

30 .

Pho tograph ié par BRAUN , par HAN PSTAE N CL et par VI N KEN BOS

DEWALD .

Hé l iogravure dans BRED IUS , Meis/erwerke.

Décrit par ROOSES , T. IV. p . 1 33 , n ° 897 .

Dans la col lect ion de Lady WALLACE à Hertford House ,Londres i l y

a une répét i t ion de ce por trait , ex actemen t semblab le à celui- ci , acet te

différen ce près , que le pan neau est é largi au cô té gauche et un peual lon géà la partie in férieure. (ROOSES , IV , p . 1 34 , n °

251 Portrait d’Hélène Fourment ,seconde femme de l

’artiste.

E l le naquit en 16 14 et était fil le de Dan iel Fourmen t et de ClaireStappaert . E lle épousa Rubens le 6 Décembre 1630 , et lui don na cinqen fan ts: Claire-Jeann e Fran çois Isabelle-Hélène

Pierre-Paul ( 1637 ) et Constan ce-Albertine, fille posthume E lle se

remariaavec Jean -Bapt isteBroekhoven , baron deBergeij ck, etmourut en 1673 .

Pan neau en chêne. H . L. Gr. Nat.

Le . tableau a été al longé en bas de 1 2 cen t imè tres et élargi à droi te

Ruben s 346

de 8 cen t imètres et agauche de 5 , pour en faire un pendan t du portraitd

Isabelle Bran t.

Le pein tre a représen t é sa femme debout,de face ,

à micorps ; ses cheveux d’

un b lond doré son t en t remêlés d’

enfilades

de perles, et couverts d’

une toque n o ire à plume d’

autrucheb lan che at tachée avec une faveur écarlate. Elle est vê tued’

une

robe en sat in b leu clair à crevés b lan cs, décollet ée carrémen t ,et laissan t la gorge et la po itrine à un ; autour du cou elleporte un collier de perles et aux oreilles deux perles en

forme de po ires ; une broche garn ie de p ierres précieuses est

placée au haut du corsage. Sur la robe un man teau no ir àman ches ouvertes, garn ies de boutons d

or et rat tachées àin i- bras par un joyau; col rabat tu en fourrure ,

man chet tesgodronn ées. La main @ roite ramen ée sur le corps t ien t deuxroses. La gauche est avan cée et semble s

appuyer sur le cadre.

Fond gris ; le haut du tab leau est occupé par un rideaurougerelevé . Il y a des repen t irs à gauche dans le fond.

Pendan t du n ° précéden t.Même provenan ce.

Pein t selon ROOSES vers 1 634 .

Gravé au trait dans le Manuel du musée fran çais ,11 0 520 .

Gravé par F. L . HUIJGEN S dans le Recuei l STE E NGRACHT n ° 1 0 .

L i thographié en sens con traire par J . J . MESKER dans le Kunstkronij kde 1 87 3 .

Gravé sur bois par CLEMENT BELLANGER dansE igen Haard 1 892 , p. 7 4 1 .

Photographié par BRAUN , par HAN ESTAENGL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

Hél iogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Décri t par ROOSES , T. IV,p . 16 1 ,

n ° 936.

Le Musée de l’Ermitage à St . Pé tersbourg possède un dessin à lap ierren oire ,

lavé d’

en cre de Chine, qui représen te une é tude pour no tre tab leau.

(ROOSES T. V ,p . 264 , n ° 1 50 5; phOtographié par BRAUN et par HANS

HAN FSTAENGL ) .

La Kunsthal le à Karlsruhe possède un e cop ie d’après ce portrait .

252 Portrait de Michel 0phovius,évêque de Bois-le-Duc.

N é vers 1 564 à Bois- le-Duc , il en traen 1 585 dans l’

ordede S. Domin ique.Il prit les degrés en 16 1 0 ,

fut quatre fois Prieur de la maison de son

Ruben s 348

un dindon , deux singes, deux lap ins et un o iseau de paradis;

près d’

EVE son t p lacés un cerf,un écureui l

,un chat

,un

chien et deux paons; au cen tre du tab leau coule un ruisseau

, dans lequel on voit des po issons , des canards et des

échassiers; à dro i te au premier p lan un t igre et une t igressese caressan t , puis un taureau, une autruche et un crocodile.

En arrière un po irier chargé de fruits et -des bouquetsd’

arbres ,

en tre lesquels se promènen t des l ions, des chèvres , des cha

meaux , des cerfs,un loup ,

un cheval et des éléphan ts. De

n ombreux o iseaux an imen t le paysage.

Les figures d’ADAM et d’

EVE son t de la main de RUBENS ; le paysageet les an imaux qui l’an imen t , son t de JAN BRUEGHEL de Velours.

Sign é en bas à gauche PETR1: BAV L i ’RvBrN S . . FICR

Signé en bas à dro ite L1w sGl—l Ea t el: .

Col lec tion -DE B IE. (HOUBRAREN I , p . 87 et UFFEN BACH,Merckwurdig e

Reisen T. III , p .

Col lec tion -DE LA COURT , VAN DER VOORT.

Acquis à la ven te de Mad. C. BACKER , Veuve ALLARD DE LA COURen 1 766 pour le Cabinet-GUILLAUME V ,

f 7350 . (TERW . p . 54 2 et

Pein t selon ROOSES vers 1620 .

Gravé par F . L . HUIJGEN S dans le Recueil STEENGRACHT n ° 65.

Pho tograph ié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par V IN K EN BOS

DEWALD .

Hél iogravure dans BREDIUS , Meisterwerke.

Décrit par ROOSES , T. I , p. 1 1 7 ,n ° 97 .

234 Les Na1ades remplissant la corne

d ’abondance.

Achélous, dieu-fleuve fils de Thé tys et de l’Océan , père des sirènes

fut vaincu p lusieurs fois par Hercule a qui i l avai t disputé Déjan ire.

349 Ruben s

Hercule lui arracha une de ses cornes, qui remp lie par les n ymphes defleurs et de frui ts, dev in t la corne d

abondan ce.

Pan neau en chêne. H. L. Fig.

Une Naiade toute nue, assise au cen tre du tab leau,en tasse

des fruits dans la corne , qu’

ACHE L 0 üs a perdue dans son

combat avec HE RCUL E et que t ien t une n ymphe une à p iedsde bouc accroupie acô té d’

elle ; un pet it satyre lui présen teune pomme.

A droi te un amour ramasse des frui ts tombés sur le sol,

tandis qu’

un autre t ien t sur ses épaules un pan ier , que rempl i tune Naïade une vue de dos; de la main droite el le cuei l le lesfruits d’

un pommier , dans lequel est perché un troisième amour ,qui lui aussi jet te des pommes dans la corbei lle.

En arrière du groupe prin c ipal tro is N aïades ‘

a demi vêtuesreço iven t dans leurs tun iques relevées

,

les pommes qu’

un satyrecaché dans un arbre fait tomber en le secouan t . Deux aut res

n ymphes arriven t avec des pan iers remplis.

Tout - à- fai t dans le fond à gauche un groupe dedeux sat yreset de c inq Naïades regarden t HE RCULE terrassan t ACHE L OÜS

sous la forme d’

un taureau blan cAu premier plan le sol est jon ché de fruits.

Le paysage est de JAN BRUEGHEL de Velours.

Sur le dos du tableau se trouve col lé un pap ier qui portait autrefo isl’ inscript ion

Dese sehildery sal men bestel len ten

huyse van de h. Samuel Zuer ius

Ren tmeester van syn Heechey ts

Demeynen etc. tot

B ( reda) .

On portera ce tableau au domic ile de M . SAMUEL ZUERIUS ,

In tendan t des Domaines de Son Altesse à Breda”.

Les recherches‘

faites par l’auteur de la Not ice de 1 874 dans les registresdes comptes de ZUERIUS , qui fut In tendan t duPrin ced’

Oran gede 1 66 1

1667 , ainsi que dans les registres des ordonnan ces de cette époque , son t

restées sans résul tat .

; Z'

fi 4t

)] p

JQ,

t

a

) W ) Ç O L 'L83 3

Pein t vers 161 5— 1 8.

Ven te-JAN VAN BEUN INGEN, Amsterdam

,

(HOET , I , p .

Ce tableau a été attribué à RUBENS ou à son école jusque dans laN ot ice de 1 874 , qui l’a donné à HENDRICK VAN BALEN. Le cata10 guede1 89 1 l

’a rest i tué à son véri table auteur.

Phorographié par HAN FSTAENGL .

Décri t par ROOSES , T. V,p

. 339 , 11Au musée d

Oldeubourg se trouve un tableau de RUBENS, traitan t àpeu près le même sujet . ( Gravé à l’eau-forte par G. E ILERS

, dans BODE,

Die Galer ie zu Oldenburg , Wien 1 888,p .

cornes onrnÈs P. P. RUBENS.

Ruben s 352

tro is personnes. D ’

abord un jeune homme assis, vêtu debrun .

Devan t lui une viei lle femme se chauffan t lesmains à un réchaudrempl i de charbons, sur lesquels un en fan t souffle de t outes

ses forces.

Sur le sol un por en étain et une bot te de blé .

Ce tableau prov 1en t probab lemen t du château du Loo. L 1nven taire de

1 763 cite sous n °4 2 une composi tion …de VENUS et les quatre saisons

par RUBENS don t lesdimensions 7 3 corresponden t assez exactemen tavec celles de n 0 tre tableau. L’

amour a dû représen ter le prin temps,CERES avec les ép is de blé l’été

,BACCHUS avec ses frui ts l’automne et

le g roupe de la vieil le femme s’échauffan t près du feu l’hiver

Cette pein ture est en trée au Musée après 1 8 1 7 .

E lle a été considérée comme 'une cop ie de JACOB JORDAENS d’après

RUBENS jusqu’à ce que le Prof. K. WOERMAN N de Dresden et M . MAX

ROOSES d’Anvers on t démon tré dans le Kunstchron ik de 1 889 , XXIV ,

p . 353—355 et dans L’

oeuvre de RUBENS , T . II I,p . 1 83 , n

°7 0 0 , qu

elleest une cop ie d’

après un tab leau original de RUBENS , don t la p lus grandepart ie ( cel le du cô té droi t) se trouve aprésen t au musée de Bruxelles( n ° tandis qu

’un morceau découpé avec la v iei lle femme dans la '

grotte est conservé à la gal lerie de Dresden (n ° 958 du cat . de

Ce morceau a été remp lacé à Bruxelles par un VULCAIN par une mainin férieure et ul térieure.

Voyez pour p lus dé détails ROOSES , T. 111 , p . 1 83 , n ° 7 0 0 , qui croi tque n o tre exemp laire pourrait b ien ê tre une c0pie de la main de JUSTUSVAN EGMOND .

Une c0pie du tab leau ori ginal se rencon tre dans la collect ion de M .

RUPPERTSHOVEN VON BOLL , ci-devan t à Top l itz , actuellemen t à Hambourg.

254 Le départ d’Adonis.

Adon is, fils de Myrrha fut élevé par les Dryades et dev in t d’

une beauté

si mervei lleuse , que Vénus, éprise de lui , quittai t l’

Olympe pour tâcherde le reten ir de la chasse. Ce fut en vain . Adon is parti t et fut tué par

un san glier. Vénus obt in t de Jup iter qu’i l le rendit à la vie et qu’il dui

permit de quit ter six mo is de l ’année les en fers, pour les passer auprèsd

’elle.

Panneau en chêne. H. L. Fig.

La déesse debout et de face tâche de reten ir AD ON I S , qui

se dirige vers la dro ite et veut part ir pour la chasse. VENUS,

Voyez aussi le Manuscrit de MOLS , Ruben iana 5735 , p . 54 8 ,ci té

par ROOSES 1. c.

353 Ruben s

en t ièremen t nue, un diadème en 0 1 dans ses cheveux b londs ,vien t de quit ter son chat doré , sur lequel elle appuie son p ieddroit ; de ses deux bras elle en lace ADON I S , qu

elle regarde

amoureusemen t . Celui - ci , debout et a peine couvert par les

pl is d’

un man teau rouge, cherche à se dégager ; de la maingauche i l s’

appuie sur une lan ce, à laquel le se cramponneCUPIDON .

Le fils de VEN US en toure de son pet it bras la jambe gauched

AD ON I S et fait tout son possible pour l’empêcher de part ir.

A gauche le char de VEN US , couvert d’

une draperie bleue ,

sur lequel on vo it deux cygnes , qui se caressen t ; au fond un

bouquet d’

arbres; à dro ite un mât in et deux lévriers. Au fond

un paysage acc iden t é .

Col lect ion -G. VAN SL INGELANDT (HOET II , p .

Cabinet—GUILLAUME V. (TERW . p .

Gravé en sens con traire par C. N ORMAND dans lesAn nalesduMusée;par LEROUGE dans le Musée NAPOLEON (eau-forte termin ée par VILLEREY ,

d’après un dessin de BOURDON) ; par A. L . ZEELANDER dans leRecuei l

STEE NGRACHT n ° 32 .

Lithographié par N . PI EN EMAN dans le Recuei l DE SGUERR0 1s; par

J . J . MESKER dans le Kunstkron ijk de 1 876.

Photographié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

L’

original de cet te composit ion se t rouve à l’Ermitage à St . Pétersbourg sous le n ° 549 , gravé par P . J. TASSAERT lorsqu

il se trouvait dansla collec t ion du comte de COB EN ZL . Il existed’

autres c0piesaux muséesde

Dresden et de Dusseldorf , ( gravée avec quelques varian tes par J. FINNEYd

’après un tableau qui se trouvait en possession deM . CRESPIGN Y à SouthseeHouse) et des composit ions analogues à la Galerie degl i Uflizi à Floreuce,dans la collect ion de Blenheim (vendue en 1 886) et au palais CAR IGNANde Turin . A la ven te-BOUDEW IJN DE MAN ,

Delft , le 1 5 Mars 1644 ,

se trouva aussi un Vénus et Adon is par RUBEN S , VCHdLI f50 0 . (LüTZOW’

S

Zeitschr if t , 1 883 ,p .

Décrit par ROOSES , T. III , p . 1 75 , n° 690 , qui con sidère n 0 tre tab leau

comme un original . I l é tait désigné comme tel dans les catalogues dumusée jusqu

’à la N orice de 1 874 .

La Not ice de 1 874 dit que ce tab leau a été vendu aussi à laven teSCHUYLEN BURG ( 1 7 35) ce qui est inexac t , parce que lacomposition décritedans le catalogue de cet te ven te et dan s celui de la ven te-d

ACOSTA en

1 764 avait 3 p ieds 8 pouces de hauteur sur 3 p ieds 2 pouces de largeur .

2 3

Ruben s 354

255 Angélique menacée par l’ermite.

Le sujet est t iré du VIIIe chan t de l’Or lande fur iese de l’Ariosœ .

Enhardi par ses premiers essais, l’ermi te s’

avan ce pour embrasser

An gél ique; mais el le le repousse avec dédain et son v isage se couvre d’

une

modeste rongeur. L’

ermi te t ire alors de sa poche une pet ite fiole remp l ied

une l iqueur magique , don t i l fait jail lir quelques gout tes dans ces beauxyeux , où l ’amour puise ses p lus arden tes flammes; et soudain laprin cesseensevel ie dans un sommei l profond, demeure immob i le , étendue sur le

sable ,exposée à toutes les en treprises du v ieux fripon . Alors i l la prend

dans ses bras , la presse con tre son sein , _er promène de toutes parts sa

main tremblan te , sans qu’el le lui puisse Opposer lamoindre

(Traduct ion de D’

Ussieux . Paris 1 775 , p .

Panneau en chêne. H . L . Fig. d’An gélique

AN GEL IQUE endormie est couch ée toute nue sur unedraperieno ire ,

et sur un coussin b lan c . Un de ses bras est relevé sous

sa t ête ; elle porte une main à son fron t .

A gauche l’

ermite,penché sur elle en lèveune gaze tran sparen te

qui la recouvrait en part ie; à gauche prèsde lui un pet it démon .

Au fond un paysage.

En haut au lo in dans un disque lumineux , ROGE R sur

l’

hippogriffe.

Col lect ion -DE RAINER , achetée par le roi GU ILLAUME I en 1 82 1 , n°70 ;

considéré comme c0pie ital ien ne d’après RUBENS.

L’

ori ginal se trouve au Musée impérial à Vienne , ( n ° 1 170 du cat . de

1 884 , h . 1. I l présen te quelques légères modificat ions dansla pose d

ANGEL IQUE . I l est décrit par ROOSES , T. IV , p . 1 0 8 ,

n ° 872 . A. GE IGER a gravé à la man ière n o ire en 1 794 dan s lagrandeurde n orte

tab leau le mème ‘

sujet d’

après le tab leau ducabinet du prin ce DE GALL ITZIN. Dédicace au Comte SASOUMOFSKY par

A. GEIGE R. Il se pourrait que ce tab leau eû t passé dans la col lect ionRAINER. La col lect ion du stadhouder GUILLAUME III con tenait la memecomposit ion (Ven te du 26 Juillet

I 7 I 3 , n ° 1 0 , HOET I , p. E lle avait3 p ieds de hauteur sur 3 ; p ieds de largeur et fut vendue H 1 0 0 0 . Elleavait été transportée an térieuremen t du château de Honselaersdijk auLoo.

RU B E N S. E c o le de Ruben s (Monogrammiste

267 Melchisédech présentant du pain et

du vin à Abram.

Après la v ictoire d’

Abram, remportée sur ses ennemis qui avaien t fait

Ruisdael 356

Les Israélites récoltant la manne.

Exode XVI , vs. 1 4—3 1 .

Cuivre. H . L. Fig.

Une femme, drapée de b leu et ag enouillée , récolte dan s une

corbeille la man ne, qui tombe en gros flocons du c iel ; à dro ite

une femme, vêtue de jaune et tenan t un enfan t nu par lamain,,

s’

élo igne avec une corbeille remp l ie sur la t ête. En arrière unhomme aide une femme à soulever un pan ier chargé ; à gaucheMOÏSE enveloppé dans un man teau rouge lève vers le c iel uneverge qu

’ i l t ien t à la main .

Pendan t du tab leau précéden t . Voyez ce n ° pour les an n otat ions.

D ’

origine in con nue.

RU I S D AE L . Jac o b Isaac ksz van Ruis d ael.

Ecole hollandaise. Pein tre- graveur de paysages , d’ in térieurs de v illes et

de marines. N é à Haarlem en 162 8 ou en 1629 , en terré dan s la même

v il le le 14 Mars 1 682 . Fils d’

Isaack van Ruisdael , fabrican t de cadres , et

neveu de Salomon van Ruysdael , don t i l a é té probab lemen t l’élève. En

même temps les pein tres Cornel is Vroom, Guillaume du Bois, N ic . Molenaer Al laert van Everdin gen et d

’autres paysagistes de Haarlem euren t

une certaine influen ce sur le développemen t de son talen t. En 1 648 i len tra dans la gilde de St Luc à Haarlem , mais on connaît des tab leauxde lui , datés de 1 646 et de 1647 déjà . En 1659 i l obtin t les droits debourgeoisie à Amsterdam , v i l le qu’ i l hab itait déjà quelques ann ées auparavan t . Meindert Hobbema y fut son élève; probab lemen t aussi Jan van

Kessel , Adriaen Verboom , Cornel is Decker , Jan Looten et Roelof van .

Vries. I l résida à Amsterdam depuis env iron 1 655 jusqu’

en 1681 pourretourner , malade et sans moyens d

’existen ce , aHaarlem où i l mourut

à l’h0 3pice des pauvres.

Jacob van Ruisdael a pein t surtout les régions boisées des dunes, lesp lages et les grandes eaux près de Haarlem et d

’Amsterdam, ainsi quedesvues panoramiques dan s ces con trées. Il a cependan t é tenduses ex cursionspar presque toutes les Prov in ces-un ies jusqu’à Cleves et à Ben theim, et

probab lemen t même jusque dans les con trées mon tagneuses de l ’Allemagnedu n ord-ouest ( les territoires de Mark et Berg , Teutoburger WaldSes vues, dites n orvégien nes , on t é té insp irées probablemen t des tableauxd

Allaert van Everdin gen . N icolaes Berchem, Adriaen van Ostade, Adriaen

357 Ruisdael

van de Velde, Philips Wouwerman et Johannes Lin gelbach on t étoffé ses

tab leaux de figurines , Jan Von ck a collaboré avec lui dans une to ile dumusée de Dresden . Son cousin Jacob , fils de Salomon van Ruysdael futun paysagiste fécond dans le style de son père. Ce n

’est que dans les

dern iers temps qu’on a appris à dist in guer les monogrammes des deux

homonymes.Peu est imé pendan t sa vie, comme la p lupart des paysagistes hollandais

de son temps qui restèren t dans leur pays et cult ivèren t le style nat ional,Jacob van Ruisdael est considéré main tenan t comme le p lus grandpaysagistedu XVIIe sièc le. Ses paysages all ien t une fidè le impression de la nature

aune poésie in tense.

153 La cascade.

Toile. H. L. F.

Un torren t , prenan t son cours à travers des collines boiséesforme une large cascade, qui se précip ite avec force en tre

p lusieurs rochers minés par les eaux .

En arrière ,au second p lan à dro ite, une coll ine avec une

chapelle.

A gauche au fond une forêt . A dro ite en tre les arbres unpâtre avec quatre breb is.

Sign é à gauche

Ce tableau, reçu par suite d’un échange avec le musée d’Amsterdam

en 1 825 , fut taxé à cet te occasion f 1 2 0 0 .

Lithographié par P. A. BERE '

I‘TA dans le Recueil DESGUERROIS 5

sens con traire par A. C. NUN N I N K dans le Kunstkron ijk de 1 873 , XIV.

Photographié par BRAUN , par HANFSTAENGL et par VI N KEN BOS

DEWALD .

Héliogravure dans BRED IUS , Maisterwerke.Phomtypie dans CUNDALL , The landscape and pastoral pain ters of

Hol land, p. 5.

Décri t par SM ITH , T . VI,p. 51 , n ° 162 .

Ruisdael

155 Vue de Haarlem, prise des dunes

d’0vervecn.

Toi le. H . L. Fig.

Cet te vue est prise à vol d’

o iseau, d’

un po in t élevé dans lesdunes

, qu’

on voit au premier p lan à dro ite.

Au premier p lan unep rairie plate et rase, où son t étendues ,

sur l ’herbe , de longues p ièces de to i le.

Les maisons d’

une b lanchisserie se groupen t un peuà gauche.

Au delà , l ’oeil se perd sur une campagne un ie,presque sans

arbres et sans hab itat ions , jusqu’à la vi lle de Haarlem

, don t on

discerne , b ien lo in à l’horizon , les to its rouges, les moul ins et

les nombreux clochers, domin és par l’

imposan te masse de lacathédrale de S. Bavon .

Un c iel nuageux occupe deux t iers de la hauteur du tab leau.

Signé en bas vers le coin dro it

Acheté à la ven te-GERR IT MULLER , Amsterdam, le 2 Avri l 1 827 ,n ° 59 du cat . , H. 67 0 0 .

Gravé par F. L . HUIJGENS dans le Recuei l STEEN GRACHT n ° 64 ;

Li thog raphié dans le Recueil DESGUERRO IS.

RU ISDAEL a pein t ce sujet peut-ê tre une v in gtaine de fois; on en

trouve des exemplaires aux musées d’

Amsterdam et de Berlin au

palais de Darmstadt , à l’Académie des beaux Arts à St . Pé tersbourg , chezMm° VIEWEG à Brunswick ,

M . HOLFORD aLondres, MM . R. et M. KANNet En . ANDRÉ à Paris, Lord WEMYSS à Gosford House etc.

Photographié par BRAUN , par HANFSTAENGL et par VI N KENBOS

DEWALD.

Hél iogravure dans BRED IUS , Maisterwerke.

Phot0 typie dans CUNDALL , p . 19 , et dans le Klassiscker B ilderschatm

n ° 276.

Décrit par SM ITH , T. VI,p . 70 , n ° 2 20 may ju5tlly he said of

this p icture, that as a work of art n oth in g more perfect ever came from

the masters penci l

Ruisdael 360

Les figurines on t été attribuées 21 PHIL IPS WOUWERMAN .

Acquis en 1 886 de la comtesse A. BLOUDOFF à Bruxel les H. 4 80 0 .

Collect ion du comte BLOUDOFF , ambassadeur de Russie aParis.

Les in térieurs de v i l les par JACOB VAN RU ISDAEL son t assez rares.

Les p lus connus son t les deux vues d’

Amsterdam aux muséesde Berl in etde Rouerdam qui formen t pendan ts. A Bowood, la maison de campagnede Lord LANSDOWNE , i l y a une vue pan oramique d’

Amsterdam,prise

de l’hôtel de v il le qu’

on est en train de bâtir.

RUY S D AE L . Sal omo n van Ruy sd ael.

Ecole hol landaise. Pein tre de paysages , de marines et de quelquesnatures-mortes (Château de Fredensborg en Danemark et dans le commerce) .N é vers le commen cemen t du XVIIe siècle, probab lemen t à Haarlem, Où

i l fut en terré le 1 N ovembre 1670 . Nous ignorons qui fut son maître.

Probab lemen t ce furen t Esaias van de Velde et Jan van Goyen . En 162 3

i l en tra dans la gilde de St Luc à Haarlem , v il le dan s laquelle i l travai llapendan t toute sa vie et où i l dev in t un des chefs d’

une école florissan tede pein tres-paysagistes. I l a pein t avec une grande fidél i té la nature au

milieu de laquel le i l passa sa v ie : les dunes et les eaux , les arbres et les

nav ires, les hommes et le bétai l on t été reproduits par son habile p in ceau.

Les sites qu’i l a pein ts prouven t qu’ i l a parcouru la Hol lande en divers

sens. Notammen t des vues de Leyde, de Dordrech t et de N imegue se

rencon tren t p lusieurs fois dans son oeuvre. Son fils et son neveu, tous

deux appelés Jacob van Ruisdael , on t probab lemen t été ses é lèves.

566 (3lla) Paysage hollandais.

Panneau en chêne. H. L. Fig.

Au milieu un pet it pon t sur un canal, dans lequel se trouve

à gauche un vaisseau et au fond un pet it bateau. Dans cha

cune de ces embarcat ions et sur le pon t on vo it une personne;à dro ite sur le premier plan un groupe de cinq personnages et

derrière ce groupe un arbre élevé. A gauche au fond le toit

d’

une ferme parmi des arbres.

36 1 Ruysch

Sign é à droite en b as

V_y S DA

Acquis en 1 892 de M. J . E . GOE DHART à Amsterdam , fl . 4 2 5.

555 (311b) . Vue d’un fleuve.

Panneau en chêne. H . L. Tê te du rameur

A dro ite les murs d’

une ville; devan t la porte de la vi lle

quelques vaisseaux presd’

un débarcadère. On est en train de t ransporter le con tenu d

un chariot dans un de ces vaisseaux . Sur

le fleuve à gauche un pet i t bateau avec un rameur et un

pêcheur , derrière eux tro is mannes à po isson . Plus lo in différen ts vaisseaux et bateaux . A l’horizon à gauche une ville. A

dro ite Sur une digue un chariot de paysan .

Signé à gauche sur le bord du bateau

Donné a t itre de prê t en 1 890 par M . J. H . L. HAFFMAN S.

Exposé au cercle Pulchri Studio a la Haye en 1 89o , n°94 ducatalogue

RUY S C H . Rac he l Ruy sc h.

Eco le hol landaise. Pein tre de fleurs et de fruits. N ée à Amsterdam en

1 664 , morte dans cette v il le le 1 2 Août 1750 . E lève de Willem van

Aelst. Elle vécut surtout à Amsterdam, mais en 1 70 1 el le fut inscrite

Ruysch 362

avec son mari , le pein tre de portraits Jurriaen Pool , (qu’

elle avait épouséen 1 693) dans la con frérie des pein tres a la Haye. L

’Electeur Palat in

Johann Wi lhelm la n omma pein tre de sa cour en El le vécut quelques ann ées a Dusseldorf pour retourner en 1 7 1 6 à Amsterdam. Ses

tab leaux d’

une grande finesse d’exécut ion on t été toujours très recherchés.

Un tableau de la col lection—Hab ich à Cassel é tai t sign é et daté par el leAet . 78 , 1 74 1 ; un autre, au musée de L i l le , por te la date 1 747 . Son

portrai t pein t par son mari est conservé aumusée de Rot terdam. SimonVerelsr l

’a imitée de près.

151 Fleurs.

Toile. H . L .

Sur une tab le devan t une n iche est placée une carafe avecun bouquet de fleurs; roses , ren oncules, p ivo ines, tulipes etc .

Çà et là des insectes,parmi lesquels une sauterelle et une

libellule.

Sign é a gauche sur le bord de la table

Acheté en Juil let 1 826 , de M. LOEFF ,f 60 0 .

Non décri t par SM ITH .

152 Fleurs.

Toile. H . L .

Dans un vase p lacé sur une table en p ierre se trouve un

bouquet de fleurs; au cen tre des roses sauvages , des coqueli

cots , des p ivo ines, du chèvre- feui lle,et au sommet une tul ipe.

Plusieurs insectes volen t alentour.

San tafede 364

538 (321a) . Paysage avec du bétail.

Pan neau en chêne. H . L. Fig.

Sur le premier p lan à gauche tro is breb is et c inq vaches ;une paysanne vêtue de jaune et de rouge est en train de

traire une de ces vaches. Derrière la vache on vo it un paysanrampan t sur les genoux ; à dro ite c inq paysans et paysannesfaisan t un repas champê tre. Sur le second p lan neuf hommeset femmes qui dansen t une ronde autour d

un grand arbre.

Dans le voisinage un musicien ,tro is spectateurs assis et un

couple qui s’

élo igne. Au fond à gauche des best iaux sous des

arbres, adro ite la rivière sur la quelle est située ,tout à fait

à l ’horizon,une ville (Rotterdam Au-dessus des arbres la

flèche d’

un clocher.

Signé en bas à droite

Acheté en 1 887 à la ven te-J. H. CREMER à Amsterdam, f n°

1 26 du cat.

SAL VI , voyez SAS SOFERRAÎ O.

SANTAFEDE. At t r ibué à Fabr i z i o San tafede.

Ecole ital ien ne. N é à Nap les vers 1 560 , mort en 1634 . E lève de son

père Fran cesco San tafede , qu’il imita. Il étudia les pein tures de l ’école

vén it ienne et i l appart ien t à l’école ecclectique. De son temps ses oeuvres

jouissaien t d’

une grande réputat ion ,

365 Sassoferrato

337 La Sainte famille.

To ile. H . L . Gr. Nat.

Dans un paysage t rès bo isé la S“. Vierge , vue de t rois quarts

à gauche, est assise sur le sol , tenan t des deux mains l’

enfan t

Jésus tout nu, qui en toure de ses bras le cou du pet it St .Jean , égalemen t nu. Celui—ci , placé à gauche ,

est agenoui l léet présen te des fruits à l ’en fan t divin . En arrière E l isabeth t ien t de la main dro ite la cro ix de St . Jean et passe lamain gauche autour des épaules de la Vierge. Celle—ci est vê tued

une robe rouge et d’

un man teau bleu, qui lui couvre les

genoux ; El isabeth a la t ête enveloppée d’

un l inge b lan cet porte une robe brune.

Fond d’

arbres et c iel gris.

Collect ion -rm RAINER.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

Ce tab leau est , a part quelques légères différen ces, exactemen t sem

blabie à une pein ture de FRA BARTOLOMMEO au Palais PITTI à Floren ce.

Dans ce dern ier tableau la dro ite est occupée par une figurede St JOSEPHet le fond par des rideaux.

SAS S O F E RRATO . G i o van n i B at t is ta Salv i , dit

Sasso fer rat o .

Ecole italien ne ( romaine) . Pein tre d’histo ire, surtout de madones. N é

à Sassoferrato dans la prov in ce d’An cone, le 1 1 Juillet 160 5 , mort à

Rome le 8 Avril 1 685. Elève de son père Tarquin io , peut-ê tre aussi duDomin iquin . Il é tudia surtout , en le cop ian t Rafl‘

ael et l’école de Bologna.

Lon gtemps on admira la douceur d’

ex pression de ses nombreusesMadones ,don t quelques—unes ne son t pas sans méri te.

336 La Sainte Vierge en—prnere.

Toile. H . L. Gr. Nat.

Buste de face; la t ête n imbée un peu incl in ée vers lagauche.

La Vierge a les yeux baissés et les mains join tes ; elle porte

Savery 366

un man teau b leu. Un l inge b lan c en t ouran t ses boucles b londesdescend sur la po i trine , sans couvrir le cou. En bas on voitune part ie de la robe rouge.

Collect ion -rm RAINER,n ° 5 du catalogue.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

SAV E RY. Jaques Sav ery le Jeun e.

Ecole hol landaise. Pein tre—graveur de paysages,an imés de n ombreuses

figurines. N é à Amsterdam vers 1 592 , mort après lemoisd’

Ocmbre , 1627 .

Fils de Jaques Savery le Vieux , pein tre aussi , mort à Amsterdamen 160 2 .

On ne sait presque r ien de cet art iste , qui se mariaà Amsterdamen 1622 .

Ses tab leaux , qui se rapprochen t des ouvrages de David Vin ckboons,son t excessivemen t rares. On en trouve deux chez M. Segerstedt à Stock

holm (datés de 1 614 ) et un dans la collect ion de l’un iversité à UpsalaJoan nes à Londerseel a gravé d’

après ses composit ions.

156 Kermesse de 3 . Sébastien .

Pan neau en chêne. H . L. Fig.

Au premier p lan de n ombreux groupes de paysans occupen tun carrefour , qui se trouve au mi lieu d’

un v illage; à gauchetro is couples dansan t au son —d

un violon ; puis deux paysanscausan t ; enfin une truie avec ses pet its ; au cen tre une fami llede paysans essaie d’

en traînen deux hommes ivres ; à dro ite, unmarchand,

puis un bohème , qui dirige une roulet te étab l ie sur

un tonneau,un fou poursuivan t des en fan ts, et une femme

vendan t des chansons à un groupe d’

amateurs.

Au second plan à gauche ,une maison couverte d

un to it en

chaume très é levé et orn ée d’

un drapeau rouge , portan t l’ image

de S. Sébast ien ; dans la maison et sous l’

auvent qui laprécède ,

des hommes et des femmes bo iven t ou s’

embrassen t ; au cen tre

un groupe de paysans dansan t une ronde , et un joueur de cor

Voyez GRANBERG ,Coll. priv. de la Suède, p . 282 et TH . v.

FRIMMEL , Klein e Galer iestua‘z‘

en . N . F . 11 , 44 .

Schalcken 368

157 Orphée charmant les an imaux .

Panneau en chêne. H. L . Hauteur du cheval brun

Sur un tertre , qui occupe le cen t redu tab leau, ORPHÉ E , assissous un arbre

,joue de la lyre ; à gauche et à dro itedes rochers

couverts d’

arbres et de broussailles. A dro ite une cascade.

Les an imaux les p lus variés son t répandus dans cet te com

posit ion . On remarque aux p iedsd’

ORPHÉ E un lama, des best iaux,

un cerf, un cheval ; plus en avan t à gauche en coredeux chevaux

un éléphan t , un l ion et une l ion ne. A dro ite son t groupésde nombreux o iseaux

,don t quelques-uns son t perchés sur les

arbres et d’

autres fenden t les airs ; parmi eux un dodo. Sur

un rocher à dro ite un rhin océros et un dromadaire.

Si gn é en bas au milieu

‘ ROELAN D

Sur le revers est écritE in st ick von SERW IE . N ° 1 8.

Ch âteau d’

Oranjesœin ; puis en 1 775 , Cab inet -GUILLAUME V.

Cette composi tion était un sujet favori de SAVERY et elle se trouve

e. a. aux musées d’Utrecht , de St . Pétersbourg etc.

S CHALCKEN. Godfr ied S c hal c ken.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de gen re, d’

histo ire et de portraits. Néà Made près de Geertruidenberg en 164 3 , mort à laHaye le 16 Novembre

1 70 6. E lève de Samuel van Hoogstraten à Dordrech t (vers 1656— 1662 )

et de Gerard Dou à Leyde. I l vécut dès 1 654 aDordrecht ; en 1692 i lse rendit en An gleterre, Où i l peign it pour le Stadhouder-roi Gui llaumeII I. I l est vraisemblab le qu’i l y avait déjà fait avan t cet te époqueun court

séjour. En 1698 n ous le retrouvons en Hol lande demeuran t à la Haye,Où i l était déjà inscri t comme membre de la con frérie des pein tres en

169 1 . Vers 170 3 i l travai lla à la cour de l’

é lecteur palatin à Dusseldorf. Onc ite parmi ses élèves sa soeur Maria, son neveuJacobus Schalcken Karelde Moor , A. Vreem

, R. Moris A. Booneh , S. Germij n , J. van Ben tum

369

et Giatnagli. Schalcken excellai t surtout dans les effets de lumière artifi

cielle et s‘

en richi t par sa pein ture , grandemen t admirée et recherchéeduran t sa v ie et pendan t tout le XVIIIe siècle , surtout dans les pet itescours de l

’Allemagne.

158 Portrait de Guillaume Ill ,prince d

’Orange, roi d’Angleterre.

Toi le. H. L . Gr. Nat.

Le monarque ,assis dans un fauteui l recouvert de so ie rouge,

mon tre le corps de trois quarts à gauche et la t ête de tro is

quarts à droite. 11 porte une armure in crust ée d’

or et orn éede

la plaque de l’

ordre de la Jarret ière ; un man teau b leu à fourrure d

hermine , agrafé sur l’épaule gauche,lui couvre le Cô t é

dro it ; de la main dro ite i l appuie le bâton de maréchal sur songenou; la main gauche ret ien t sur lahan che les pl isduman teau.

Derrière lui à droite , une tab le à tap is rougeavec une couronneet un scep tre; au fond une large draperie à franges_avec lesarmes d

Angleterre et les devises , en part ie lisibles : Hon i soit

qui mal y pense et Je main tiendmy . A gauche on dist ingue au

lo in un bast ion avec un canon sur son affut ; au delà la meravec deux vaisseaux portan t le pavi llon n éerlandais‘

et don t

l’

un lâche une bordée.

Sign é en bas à gauche

D’

origine inconnue.

Ce tableau prov ien t probablemen t de la galerie de portrai ts des Stadhouders. Il est en tré au Musée après 1 8 1 7 .

Décrit par SM ITH , T. IV , p . 270 , n ° 3 .

Pour les détai ls b iograph iques voyez p. 167 .

Schalcken 370

Jeunefemmeattachant uneboucle d’oreille.

Toile. H. L. Tê te

La scène qui se passe dans une chambre à coucher est éclairée

par une chandelle, placée sur une tab le devan t laquelle est assiseune jeune femme , qu

on vo it jusqu’

à mi—jambe et de profil agauche. E lle est vêtue d’

une chemise décOlletée et d’

un peigno irb leu

,et elle at tache de la mam gauche une boucle d’

orei llecomposée d’

une perle en forme de poire.

A gauche une vieille femme t ien t une glacedevan t elle ,tandis

qu’

un jeune homme , debout à dro ite, fi x e d’

unemain une plumed

autruche dans la co iffure de la jeune dame,et t ien t de l ’autre

un second pendan t d’

orei lle.

Au fond une chemin ée,un tab leau ovale richemen t encadré

et un l i

Si gné agauche en bas

Ven te à la Haye, le 3 Mai 1 729 , n ° 60 da - cat. f 265. (TERW . p .

Ven te-BENJAM IN D’ACOSTA , la Have, le 1 3 Août 1 764 , n ° 63 du car.

f 8 1 0 . (TERW . p.

Cabinet—GUILLAUME V (TERW . p .

Gravé à la man ière n oire par N . VERKOLJE (WESSELY , n°

L ithographié par P. A. BERETTA dans le Recueil DESGUERROIS.Photographié par BRAUN et par HAN FSTAB NGL .

Décrit par SM ITH , T. IX , p . 589 , n ° 5.

160 La morale inutile.

Panneau en chêne. H. L. Tê te

Une élégan te jeune femme, vue de tro is quarts à dro ite

BuRGER dit a tort que ce tableau a paru à la ven te du Marquis DEST . PHIL IPPE , ambassadeur …d

’Espagne, la Haye, 1 726. (TE RW. p . I .)

Schalcken 372

assis de t ro is quarts à gauche devan t une tab le à tap is vert ,

examine avec efi°roi le con tenu peu problémat ique d’

un flaconen verre , qu

’ i l lève de la main dro i te à la hauteur de ses yeux .

Il est co iffé d’

un bonnet b leu à fourrures et porte n égligeam

men t sur les épaules un man teau en velours rouge égalemen tbordé de martre; pourpo in t gris à crevés. Le jaloux , de tro is

quarts à dro ite ,lève la t ête et regarde d’

un air de désillusionet en serran t le po ing sa future , qui , debout , en arrière au

milieu du tab leau,essuie ses larmes avec son moucho ir. L’homme

porte un hab i t bleu, un col rabat tu brodé et un chapeau. La

jolie b londe est en robe b leue décolletée et enveloppée dan sun man teau noir. A dro ite derrière ledocteur , un jeune garçon ,

debout , fait de la main dro ite en sourian t malicieusemen t ungeste si gn ificat if.Au fond à dro ite on vo it un laborato ire atravers une porte

c in trée à moit ié cachée par un rideau. Sur la tab le l ’ instrumen tclassique des médec ins.

Signé gauche

G. S C alc l« € n .

Pendan t du n ° précéden t . Même provenan ce.

Château du Loo ( In ven t. de 1763 , n °

Cabinet-GUIL LAUME V (TERW . p .

Gravé dans le Musée NAPOLEON ( n ° par LE ROUGE (eau-forte

termin ée par MASSARD père , d’

après .nu dessin de PLON SKI ) ; par

RÉVE IL dans le Musée de pein ture et de sculp ture n ° 947 ; par A. L .

ZEELANDER dans le Recuei l STE ENGRACHT“

n ° 29.

Décrit par SM ITH , T. IV , p . 285 , n ° 90 .

162 Dame avec deux co lombes.

Pan neau en chêne. H. L . Tê te

La dame, représen tée comme Vénus, vue am1 -corpsderrièreun balcon en p ierre con tre lequel elle est accoudée caresse

une colombe b lan che en tournan t lat ête versuneautre colombe

qui sort d’

un nuage et vole vers sa compagne.

373 Schoefi

Elle porte une tun ique blan che laissan t la po itrine nue, un

man teau écarlate soulevé par le ven t et une ferronn ière en or

avec une grosse perle tomban t sur le fron t .

A droite un p ilastre avec un cartouche orn é d’

un coeur pein ten rouge.

Collecüon -G. VAN SL I NGELANDT (HOET II p .

Cabinet—GUILLAUME V (TERW. p .

Ce tableau a été attribrré à Jon . VERx 0 LJE , don t le nomse trouve inscriten caractères du siècle dern ier sur le revers du panneau, qui a été

agrandi par SCHALCKEN lui-même.

Décrit par SM ITH , T. IX , p. 589 , n ° 6.

SCHOEFF. At t r ibué à Jo h an n es Pieter sz S c hoeff.

Ecole hollandaise. Pein tre de paysages. Né en 1609 , mort après 1660 ,

probab lemen t à la Haye. Nous trouvons cet artiste depuis 1638 à laHaye,Où i l acqui t les droits de bourgeoisie le 24 Avri l 164 1 . I l y demeuraiten 1639 à cô té de van Goyen , le maître duquel i l s’

inspirait le p lus. Lepein tre signe SCHOEFF , mais quelque fois SCHUYFF . En 1649 i l fit vendrepour 670 0 flof ius de tableaux dans sa maison au Buytencingel ,

”ce qui

fait penser qu’ i l avait un commerce de tab leaux. En 1660 i l fi t une pet i teven te de gravures. Sa veuve v ivait en core à laHayeen 168 1 . Les tableauxde Schoeff son t peu nombreux , les signatures de quelques—uns on t été fal

sifiées en cel les de van Goyen . L’aspect des paysagesde Schoefl‘

est souven t

d’

un brun très fon cé , à cause de la détériorat ion des verts qu’ i l emp loyait .Pieter Quast semb le avoir étofi‘

é parfois ses paysages.

536 Paysage.

Toile. H . L . Fig .

Un gros chênevieux , tout à fait défeuillé , est plan té aup ieddela pen te d

une colline sab lonneuse; derrière ce chêne il y aunautre gros arbre. Sur le premier plan à gauche on vo it six

soldats don t trois son t assis pour prendre un repas, tro isautresson t en sen t inelle. Au fond à droi te un sept ième soldat est

au guet . A gauche , vue d’

un paysage plat avec une rivièreaubord de laquelle paissen t deux _chèvres.

Seghers 374

Prov ien t d’

une maison du Korte V1JVCI‘bGI'g à la Haye où est é tabl i àprésen t le tribunal.Placé dans le musée en 1 886 at tribué d’

abord à J . VAN GOYEN , maisdès le catalogue de 1 89 1 aSCHOEFF .

S C H RI E C K , voyez MARS EUS.

S E G H E RS. D an iel Seg h ers.

Ecole flamande. Pein tre de fleurs. N é à Anvers le 5 Décembre 1 590 ,

mort à Anvers le 2 N ovembre 1 661 . Emmené jeune dans les prov inceshollandaises , Dan iel Seghers retourna àAn versvers 160 9 et y devin t l

’élève

de Jan Brueghel de Velours. En 161 1 i l fut admis dans la gildede St Lucd

’Anvers et en 16 14 i l fut reçu comme frère- lai dans lasocié té desJésuites.

En cet te qual i té i l v isita Rome pendan t une ann ée. De retour à An verssa renommée de pein t re de fleurs s

agrandit et i l y collaboraavec Ruben s .

van Dij ck , Corn . Schut , Gerard Seghers et d’

autres à la décorat ion de

la nouvel le église des Jésui tes. Seghers fut un des pein tres les p lus con

sidérés de son temps : les empereurs d’Allemagne, le roi d’E5pagne, l

ar

chiduc LéOp0 1d Gui llaume, l’é lecteur de Brandebourg , le comte palatinPhilippe Gui l laume, le prin ce Frédéric—Hen ri d’

Oran ge et p lus tard sa

veuve Amalia de 80 11115 le comb lèren t d’

hon neurs et de cadeaux préc ieux .

La dern ière lui en voya e. a. en 1652 un appui-main , une palette et si x

p in ceaux en or , fai ts par le fameux orfèvre Hans Coen raet Brechtel .Vondel , Constan tijn Huygens et d

autres poètes chan tèren t ses fleurs àdiverses reprises. Seghers eut un grand nombre d’

imitaœurs don t p lusieurson t été probablemen t ses élèves , comme N icolaes Verendael , Fr. IJkensJoris van Son ,

H . Gallé , J . P. Gillemans, Christ iaen Luck x , J. Ph . van

Thielen ,et même Jan Dav idsz de Heem, mais pas un seul ne l’a sur

passé et ses ouvrages son t pour tous les temps de vrais chefs-d’

oeuvre

dans leur gen re. Rubens, van Dij ck , van Thalden , Bosschaert , Erasm.

Quellinus,‘

Adriaen Brouwer , Corn . Schut , et d’autres on t col laboré avec

Seghers.

256 Guirlande de fleurs autour d ’unestatue de la se Vierge.

Toi le. H . L. Hauteur de la statue

La madone portan t l’Enfant Jésus nu sur ses bras,est p lacée

Slabbaert

de lis et de fleurs d’

oranger. Ça et là des pap i llons dediversescouleurs.

Signé en bas et à droi te

Sur le dos du tab leau était collé avan t le ren toilage un papier avec les

mots : donam auctor lr .

Ce tableau, transporté au Musée en 1 84 2 , ornait auparavan t une deschemin ées de la maison de CONSTAN Te HUIJGEN S , secrétaire de FRÉDÈRIC-HENRI . Le pein tre , qui _

fi t hommage de p lusieurs tab leaux au

prin ce, aura probablemen t envoyé celui- ci à son secrétaire, avec qui il

fut toujours dans les meilleurs termes.

I l n ’est pas b ien sûr que le buste de GUILLAUME III ait été pein t du

vivan t de SEGHERS , qui mourut lorsque ce pr ince n’avait pasencore onze

ans accomp l is.

S LABBAERT. K arel S labbaert.

Ecole hollandaise. Pein t1e-graveur de portraits et de tableaux de genre.

N é en 16 1 8 ou 161 9 à Zierikzee, en terré le 6 N ovembre 1 654 àMiddel

bourg , Où i l travai llait presque toute sa v ie et Où i l fut admisavan t 164 2dans la gilde de St Luc. En 1649 et 1650 i l en était commissaireet en 1653

et 1654 doyen . Il se maria en Avril 1 645 à Amsterdam. Sophiade Solemne,femme du pein tre Isaacq Koedij ck ,

é tait sa bel le-mère. Ses tab leaux son t

peu n ombreux ; un de ses portrai ts se trouve à Batavia, un autre , d’

une

jeune fi lle, fut vendu à Bruxel les, à la ven te-Hollender en 1 888. Des

tab leaux de gen re, pein ts par lui , se trouven t à Aix - la-Chapel le (at tribuéà Frans Hals le Jeune) et à Amsterdam, son portrait pein t par lui—mêmeau musée Städel Frankfort s/Main .

410 Scène dans un camp.

Panneau en chêne. H . L . Tête

Tout à fait à gauche, le pein tre, dans le costume d’

offic ier

377 Sunders

tourné à dro ite, mais la t ête tourn ée vers le spectateur ,appuie

le bras droit sur un canon de gros cal ibre. Il est co ifféd

un béret couleur de pourpre avec une plume jaune et deuxplumes b lanches et ilp orte un costume rouge avec desman chesblanches et un hausse—col de fer. Dan s lamain gauche i l t ien t unep ipe. Devan t le canon

,sur une couche primit ive , on vo it son

chapeau b lan c, son écharpe et son épée

,à dro ite il y a une

cuirasse près d’

un tonneau à b ière. Sur le second plan en

bas une femme avec des en fan ts; à sa gauche tro is enfan ts

autour d’

un feu de charbons près d’

un saule , sur ses genouxun en fan t à qui elle don ne

a manger , à sa dro ite,en tre deux

pan iers, un garçon qui présen te une sauc isse à un chien . Un

autre chien regarde le repas du pet it en fan t . A gauche , derrièrela femme, un soldat armé d

une p ique lève un pot à b ièreaprès l

avoir vidé . A travers les voûtes massives de l ’ édifice on

vo it en core une voi ture de charge arrêt ée sur la route , avec

beaucoup de soldats.

Sign é à gauche sur la roue du canon

Ven te-NÉV ILLE D . GOLDSMI D , Paris le 4 Mai 1 876 , n ° 1 16 du cat .

80 0 frcs.

S N II DERS. F ran s Snuders.

Ecole flamande. Pein tre d’

an imaux et de natures—mortes. Bap tisé le 1 1

N ovembre 1 579 à Anvers , Où i l mourut le 1 9 Aoû t 1 657 . E lèvede PieterBrueghel I I ( en 1 593 ) et de Hendrick van Balen . Inscri t en 160 2 sur lesregistres de la gi lde de St Luc à Anvers. Vers 1 60 8 il v oyagea en I tal ie

Sn ijders 378

(Rome, M i lan ) , mais au prin temps de 1 60 9 on le rev1t à Anvers. Rubens

et van Dij ck on t pein t des figures , Jan Wildens, Lucas van Uden et

d’

autres des paysages dans ses tableaux . De son cô té , Sn ijders apein t desfrui ts et du gibier dans les grandes composi tions de Rubens, de Cornel isde Vos et d

’autres. Probab lemen t quelques tab leaux de Sn ijders on t é té

pein ts avec l’aide de son beau frère Pauwel deVos, qui fut son é lève. Van

Dij ck a pein t plusieurs fois les portaits de Sn ijders et de sa femme. Déjàpendan t sa v ie les oeuvres de notre artiste furen t hautemen t est imées. Leroi d

E3pagne lui en commanda un grand nombre , conservéesactuel lemen taumuséedeMadrid et en coremain tenan t nousappréc ions ses chefs—d’

oeuvre

à cause de leur belle composi tion , l’

éclat hors l igne de leur éoloris et

leur bel le et grande pein ture. Jan Fij t , N icasius Bernarts et Pieter Boelfuren t ses é lèves.

258 Gibier.

To ile. H. L. Gr. Nat.

Sur une tab le grossière en bo is son t p lacés une corbeille deraisins

, des melons , des citrons et une pomme , et à dro itedes légumes : des a3perges, des choux—fleurs et art ichauts. Puispêle-mêle des perdreaux

,un coq de bruyère ,

un lièvre et un

dindon , don t un chat tâche d’

at traper la t ête ; au—dessus àdro ite une hure de sanglier.

A gauche un chasseur , vu à mi- corps , vêtu d’

un surtout

gris à capuchon n o ir et à man ches rouges, et mun i d’

un cor

de chasse, se penche sur la tab le pour fixer à un crochet unchevreui l , qu Il t ien t de la main dro ite par une des pat tes.

Fond gris sombre , à gauche on vo it un paysage.

Collection—G. VAN SLI NGELAN DT (HOET II , p .

Cab inet—GU ILLAUME V (TERW. p .

Gravé par J . BEMME dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 72 .

Photograph ié par HAN FSTAENGL.

La figure du chasseur a été attribuée jusqu’

au catalogue de 1 89 1 àP . P . RUBENS. ROOSES T. IV , p . 83 , la cro it p lutô t de son école. Nous

inclinons à cro ire qu’

AN THONY VAN DIJCK l’a pein te dans sa jeunesse

(vers

Voyez aussi PAUWEL D E VOS.

379 Soli1nena

S O L I ME N A. F ran c esc o S o l imen o , dit I’Abbate

C i c c io .

Ecole i talienne. Pein tre d’hiswire. Né à Nocera le 4 Octobre 1 657 ,

mort à Naples le 5 Avri l 174 7 . E lève de Fran cesco di Mariaet de Giacomodel PO. Il voyageai t beaucoup et appartenait à l’école ecclecrique. Iltravai llai t surtout à Nap les, Où i l était l ’ami de Luca Giordano . QuoiqueOublié main tenan t , i l eut dan s son temps une grande ren ommée et des

princes et des papes lui commandèren t des tab leaux .

340 L’annonciation .

Toi le. H . L. L’

an ge/

A dro ite la Ste Vierge, vue de tro is quarts à droite ,

éten

dan t les bras dans un mouvemen t qui indique son extase, et

tournan t la t ête agauche vers l ’ange Gabriel ; elle porte unerobe rouge , un man teau b leu et sur la t ête un voile blanc . La

tablet te du prie-D ieu devan t lequel elle esr agenoui llée, est

recouverted’

un drap b lan c et supporte un l ivre ouvert et un sabl ier.

La gauche du tableau est occupée par l’

ange , qui se vo itde profil à dro ite , s

’avançan t sur un nuage vers la S

te Vierge ,

et se disposan t à s’

agenouiller ; ses mains cro isées sur lapo it rinet iennen t une t ige de lis ; i l porte une robe blanche recouverte

d’

une tun ique en drap d’

or et d’

un man teaubleuà reflets roses;ses aigles blanches son t rouges aux ex trémités.

Le fond est rempli par des nuages, sur lesquels plane au

cen tre le S’Esprit sous la forme d

une colombe , projetan tdes rayons éclatan ts. A droite des têtes de chérub ins et un

rideau. Sur le sol en arrière un rafraichissoir et à droite unpan ier avec du linge.

Collecüon -1m RAINER, n ° 68 du cat.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

380

S ONJÉ. Jo h an n es Gabfl elsz Son j é.

Ecole hol landaise. Pein tre de paysages, raremen t de sujets h istoriques.I l naquit à Delft vers 1 625 et mourut après Sep tembre 170 7 ,

probab lemen t a Rot terdam. I l fut l’élève d’Adam Pijnacker don t il imita lespaysages italién isan ts. Le 3 Sep tembre 1646 i l dev in t membre de la gildede St Luc à Delft. Depuis 1 654 i l demeura a

°

R0 tœrdam, où i l fut chefdelagildedes pein tresen 1678 , 1686 et 1692 . SesOeuvres son t peunombreuses.

163 Une vallée.

To ile. H. L . Fig.

La vue est prise des hauteurs. boisées, qui occupen t ladro ite

du tab leau. A gauche se déroule une large vallée ,où serpente

une rivière et Où l’

on dist ingue à gauche un village; un rideaude mon tagnes grisâtres termine l ’horizon .

Au premier p lan à dro ite s’

avan ceun chariot , traîné par deuxboeufs et mon té par une famille de paysans. Au second planau cen tre

,des maison net tes cachées dans les arbres; plus loin

un castel ruin é .

Signé en bas à dro ite

Col lection -D. VAN DER KELLEN Jr. , Amsterdam.

Acquis en 1 873 avec des tableaux de J . ROSENHAGEN , ES. V. D . VELDE

et R. V. VR IES pour f 1 550 .

SOOLMAKEB. Jan F ran c iscus S oo lmaker.

Ecole flamande-hollandaise. Pein tre de paysages et d’

an imaux. Né àAnvers vers 1635 mort après 1665. Inscrit le 2 1 Avril 1654 comme fran cmaî tre de la gilde de St Luc à Anvers. Elève de Jan de Bruin à Anverset peut

—être aussi de Nic. Berchem à Amsœrdam, qu’ i l imita. Lesarch ives

Spaan sche sch o ol 382

S PAANSCHE S C H OO L . E c o le espag n o le, vers

1660.

297 Buste de jeune homme.

To ile. H. L. Gr. Nat.

Il est tourn é vers la dro i te et se détache sur un c iel grisb leuâtre. Il est imberbe et porte une longue chevelure noireen désordre. Son vêtemen t gris fon cé est boutonné jusqu

au cou.

Acquis par le Roi GUILLAUME I, en 1 823 pour f 50 0 du GénéralROTTIERS.Photograph ié par BRAUN et par HANFS

'

I‘AENGL .

Ce tableau a é té at tribué à B . E. MUR ILLO jusque dans le catalogue de1 89 1 .

S PAANSCHE S C H O O L . E c o le espag n o le, vers

1660— 16 7 0.

299 Paysage espagnol.

Toi le. H . L . Fig.

La vue est prise d’

un po in t élevé , d’

où l’

on découvre un

vaste panorama.

Au premier plan à droi te tro is chênes tordus prennen t toutela hauteur du tab leau; à leurs p ieds se t ien t un groupede cinqchasseurs; près d

eux gisent des o iseaux tués; plus lo in un en fan tet une femme portan t des poissons dans un pan ier.Au second p lan un cours d

eau coupe t ransversalemen t letab leau; au-delà le terrain va s

élevan t graduellemen t pour se

perdre à l ’horizon en p lusieurs p ics élevés. On distmguediverses

pen tes figures sur une route sinueuse. A droite l’oei l découvreau lo in une ville et à l ’horizon la mer.

Acquis à Paris en 1 823 comme VELAZQUEZ par le Roi GUILLAUME I.Photographié par HAN FSTAB NGL.

S p a a n s e h e S c h o o l .(ECOLE Eÿ

PAGNOLLEJ

Spin n y

avec_ une écharpe rouge. A gauche de sa mère la prin cesseCaro lina Louisa Frederica 1

, vêtue de rouge, cueflle des fleurs.

Les deux princesses aîn ées,Augusta Maria Carolina et W i l

helmina Louisa 3,en costume blan c et rouge- clair se t iennen t

à dro ite et à cô té d’

elles se t rouve le prince héréditaire Friedrich W ilhelm 4

en un iforme b leu,

rouge et b lan c . Du bras

gauche i l s’

appuie sur son poney .

Deux chiens au premier plan .

D’

après l’âge des person nages représen tés , ce tableau doi t avoir étépein t vers 1 77

— 1 778 , époque Où laprin cesseavait ces six enfan ts v ivan ts.

D’

origine in connue. Ce tableau provien t probab lemen t d’un des palais

ou maisons de p laisan ce du dern ier stadhouder , don t la prin cesse é tai t lasoeur. I l a été t iré du dépôt en 1 875.

519 Portrait de FrederikaSophiaW ilhelminaprincesse de Prusse, épouse du stadhouder Guillaume V.

N ée le 7 Août 1 75 1 morte le 9 Juin 1 820 au château du Loo. Fil led

August Wilhelm roi de Prusse et de LuiseAmalia, prin cessede BrunswickWolfenbuttel . E lle épousa le 4 a bre 1 767 Gui llaume V , princed

’oran ge et Stadhouder—héréditaire des Prov inces-un ies, auquel elledon na

cinq enfants.

Toile. H. L . Fig.

La prin cesse ,représen tée debout en p ied, est vêtue d’

un

man teau en velours b leu doub lé d’

hermine,sous lequel on vo it

une robe en so ie jaune parsemée de fleurs. Elle est dans un

grand vest ibule en haut d’

un escal ier près d’

une colonne ,la

main gauche appuyée sur le p iédestal , couvert d’

un tap is en

velours rouge doub lé d’

hermine. Ce tapis est orn é d’

aigles

N ée à Kirchheimbolanden le 14 Fév. 1 770 , morte le 8 Jui llet 1828 ,mariée le 4 Sep t. 1 787 à Karl Ludwich Friedrich Alex ander , Prince deWied-Runkel .

Née à la Haye le 5 Fév . 1 764 , morte à Herford le 20 Jan . 1 80 2 .

N ée à la Haye le 28 Sep t. 1 765 , morte le 1 0 Cet. 1 837 , mariée le9 Jan . 1 786 à Hein rich XIII , Prin ce de Reuss-Greitz.

Né le 25 Oct. 1 768 à la Haye ,—mort le 9 Jan . 1 8 16. Voyez son

portrait par TISCHBEIN , p . 40 8.

Steen

prussiennes brodées d’

or et de c ouronnes royales. La prin cesseporte la coiffure haute de l ’époque. A dro ite en haut une

draperie rouge.

Sign é à droi te sur la base du p ilastre

Probablemen t de même provenance que le précéden t .Tiré du dépô t en 1 885.

STE E N . Jan Havic ksz S t een .

Eco le hollandaise. Pein tre de genre , d’histoire et de quelques portraits.

N é vers 1 626 à Leyde où il fut en terré le 3 Février 1679. Inscrit à l’

Un i

versité de Leyde comme é tudian t ès lettres en Novembre 1646. E lève deN icolaes Knupfer et de son beau-père Jan van Goyen , Jan Steen fut un

des premiers membres de la gilde de St Luc à Leyde érigée en 164 8 ,

mais déjà en 1649 i l demeurait à laHayejusqu’

en 1654 , quandil retournaà

Leyde pour y rester jusqu’en 1661 . De 1661— 1669 il séjournaà Haarlem

où Adriaen van Osmde peut avoir eu une certain e influen ce sur le déve

10ppemen t de son talen t. De 1669 jusqu’à sa mort à Leyde. En 1657 i l

est cité comme propriétaire de la brasserie de Roskam à Delft , maisrien ne prouve qu

’i l y ait demeuré . En Novembre 1672 i l obt in t dumagistrat de Leyde la permission de ten ir un estaminet dans sa maisona la rue dite Langebrug.

Peu estimé pendan t sa vie, qu’ i l passa pres

que dans l’indigen ce, il fut réhab ilité par la postéri té comme un humo

riste sans rival et comme le plus grand pein tre de carac tère de tous les

temps. Dans des dimensions restrein tes il sait mettreune forced’expression

,

jamais surpassée. Dans ses mei l leurs ouvrages il se mon tre en même tempscoloriste distin gué et dessinateur irréprochable. I l a laissé à peuprès c inqcen ts tableaux , dispersés dans tous les musées de l’Eur0pe. LeMauritshuis

25

Steen 386

ainsi que le Rij ksmuseum d’

Amsterdam possèden t quelques-un s de ses

chefs-d’

oeuvre. Par sa femme Margueri te van Goyen i l était le beau-frèredu pein tre de natures-mortes Jacques de Claeuw. Ses fi ls Cornel is et

Thaddeus on t pein t aussi , sans avo ir at tein t la moindre cé lébrité. RichardBrakenburg a é té son prin cipal imitateur.

553 Fête de village.

Pan neau en chêne. H. L . Fig.

Sur le premier p lan à gauche une auberge devan t laquel leune tren taine de paysans et de paysannes regarden t quatre

vi llageo is qui dansen t . A gauche un musicien sur un tonneau.

Parmi lesautres groupes ou remarque surtout : à dro ite sur un bancune paysanne qu

un homme invi te à la danse ,tandis que son

compagnon à cô té d’

elle ne veut pas la laisser part ir , tout àfait à gauche un homme est couché con tre une hauteur cuvan tson vin . Au lo intain à droi te un paysage avec un clocher devillage. Sur le chemin qui y conduit en core différen ts groupes.

Donn é à t itre de prê t par M . le dr. _A. BRED IUS en 1 890 .

Ven te-s à Cologne, le 20 Mai 1 890 , comme P. DE BLOOT , n ° 1 3

du cat . , 92 0 Mark.

Ven te—W. GRUYTER , Amsterdam le 2 1 Oct . 1 882 , n ° 1 0 6 du cat. ,

comme J . STEEN , f 4 1 5 , acheté par GOUDSTI KKER.

N on décrit par SM ITH et WESTRHE EN E .

Ce tab leau est probablemen t une oeuvre de jeunesse du pein tre. Au

musée-FITZWILLIAM à Cambridge est conservé un tableau signé , tout à

fait semb lab le.

165 Le dentiste.

Toi le. H. L . Fig.

Sur une p lace de v i llage un art iste ambulan t a érigé son

cab inet d’

opérat ion , composé d’

une chaise et d’

un tonneauvidemarqué des armes de Leyde et couvert d

une plan che servan t

de tab le,sur laquelle se trouven t les accessoires: des fioles des

pet its pots , une boîte en carton renferman t les instrumen ts, et

le parchemi n précieux avec le sceau en c ire,portan t en t ête

le n om de Carolus Comes et la date 1651 . Ledocteur coifféd

un feutre po in tu et portan t un pourpo in t gris , un man teau

387

brun et une chaîne avec médail le d’

or au‘

cou,’

adéjà saisiune des den ts du pat ien t , qui , sol idemen t at taché à sa chaise ,

se débat en vain . Le malheureux , qui occupe le centre du

tableau,est assis devan t le charlatan , auquel i l t ourne le dos ;

i l est vêtu de bleu; une de ses chausses s’

est détachée par

suite des mouvemen ts convulsifs de sa jambe.

Tout autour du groupe son t post és c inq gaminsde l’

endro it ,regardan t at ten t ivemen t ou se moquan t du pat ien t ; l

un d’

euxen veste rouge ,

son cerceau sous le bras tourne le dos vers le

spectateur. Une femme, un pan ier passé sous le bras , join t lesmains en signe de commisérat ion . En arrière trois autres villa

geois qui formen t cercle.

Au fond quelques maisons et des arbres.

Acheté pour le Cabinet—GUILLAUME V , a la ven te de la collec tionLORMI E R , la Haye le 4 Juillet 1 763 , f 160 . (TERW . p . 330 , n ° 2 5 1 et

p .

Gravé par L . SCHWE ICKHARDT dans le Recueil STEEN GRACHT n °

9.

Men t ion n é par SM ITH T. IV , p . 3 sous n° 8 , par WESTHREENE , n°. 1 2 .

166 Une ménagerie.

Toile. H . L. Fig.

La ménagerie reproduite par le pein tre est placéedansune courext érieure

,dépendan t d’

un grandchâteauqu’

on aperço it à t raversune grandearcade. D ’

une plate—forme établ iedevan t celle- ci quel

ques degrés en pierredescenden t vers le premier plan où couleunruisseau et Où se dresse sur la dro ite un v ieil arbre dépoui llé ,don t une branche sert de percho ir à un paon . Des canards

barboœn t dans le ruisseau. Des poules , des dindons , des

faisans , des p igeons p icoren t des grenailles dans la cour.

Assise sur un des degrés au cen tre du tab leau, une pet itefille en robe jaune paille , guimpe et tab l ier b lancs, fait bo iredu lait dans une coupe à un agneau; près d

elle se trouven t

deux pet its chiens don t l’un bo it du lait renversé par terre. A

droite un bonhomme à t ête chauve , vêtu de n o ir,lui parle

en rian t ; il s’

en va portan t un pan ier d’

oeufs et un pot vert .

Un autre vieux serviteur , vêtu d’

un long hab it usé gris clair,

Steen

s’

est arrêt é sur la plate—forme à gauche et sourit en regardan tsa jeune maîtresse. Le personnage qui t ien t sous son brasdroit la n ichée de poussins dans une corbeille

, est très g10 tesque; ses jambes courbées et tortues se terminen t par un p ieddifforme. Derrière lui l’on vo it un p igeonn ier.

Signé vers le gauche , sur la p lan che au bord de l’eau

1 6 o

Cab inet-GU ILLAUME V (Non décrit par TERWESTEN ) .Gravé par A. L .

—ZEELANDER dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 55.

L ithographié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERROIS.Photographié par BRAUN , par HANFSTAENGL et par VI N KEN BOS

DEWALD .

Décrit par SM ITH , T. IV , p . 62 , n ° 1 83 , par WESTRHEEN E , n °. 1 3 .

167 Un médecin tâtant le pouls à

une jeune fille.

Panneau en chêne.

.

H . L . Fig .

Assise dans sa chambre à coucher devan t un lit à rideauxécarlates

,une jeune femme malade

, vue de profil à droite , pré

sen te le pouls ‘

a un médecin debout devan t elle. E lle paraîttrès accab lée et laisse tomber sa t ête, ses cheveux son t couvertsd

un l inge b lan c n oué sous le men ton ; elle porte un jupon desat in vert et un large caraco de velours b leu,

bordé d’

hermine.

Le médec1n ,tout vêtu de n o ir

,est drapé dans un man teau,

d’

où sort la main gauche tenan t un gan t ; i l porte une fraiseet un chapeau po in tu.

En tre ces deux figures on aperço it , debout et de face, une

deux ième femme en robe orange avec un tab l ier b leu; ellesemb leat tendre en sourian t iron iquemen t ladéc ision dudocteur.

Steen 390

168 Un médecin visitant une jeune

femme malade.

Panneau en chêne. H. L . Fig.

A gauche dans un lit à baldaquin avec ten tures vertes , unejeune fille est couchée

,vêtue d’

une casaque de nuit jaune et

co iffée d’

un l inge b lan c , le bras dro it nu relevé au dessus de

la t ête. Elle regarde d’

un air morose un docteur , tout de no irhab illé , assis à ses côtés dans un fauteuil ,au cen tredutab leau;ce personnage, son chapeau sur la t ête

,adresse la parole

à une femme qui s’

avan ce a dro ite tenan t d’

une main un

verre de vin et de l ’autre un cruchon en grès; elle porte unejupe en sat in verdâtre brodée d’

argen t , un tab lier b lan c et un

caraco couleur fo ie. Con tre le lit a gauche une chaise , sur

laquelle se trouve un vase de nuit en métal ; à dro iteune tab lerecouverte d

un tap is de Perse sur lequel un carafon à demirempl i ; au fond con tre le mur gris , un grand tab leaureprésentan t des cen taures en levan t des n ymphesdansun‘

cadresculpté etdoré ; aufond, à dro ite, p lusieursmarches conduisan t à une portec in trée; sur le seui l deux chiens qui jouen t .

Sign é adroi te en bas

Ven te-J. VAN SCHUIJLEN BURG, la Haye, 1 735 , f 1 75.

n °

Acquis pour le Cab inet-GUILLAUME V ,ala ven te-LORMIER , la Haye,

4 Jui llet 1 763 , f 460 . (TERWESTEN ,p . 329 , n ° 244 et p .

Gravé par ZEELANDER dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 1 2 ; par

AVRIL aîn é , dans leMusée Fran çais, d’aprèsun dessin de CHASSELAS fils

par RÉVEIL dans le Musée de pein ture et de sculpture n ° 98 1 .

Lithograph ié par VAN DER MEULEN dans le Recueil DESGUERROIS.

Steen 392

Un pap ier collé à la cheminée porte le t itre du tableauSao de ouden rong er: ro pypen de j ong ben . (Comme les Vieux

chan ten t , les pet its p iaulen t ) .

Sign é sur le mort ier

Cab inet—GU ILLAUME V. (TERW. p .

Gravé par LE V ILLAIN , d’

après un dessin de DUCHEM IN, dans le

Musée Fran çais; par OORTMAN , sous le t itre de Les p laisirs de

chaque âge dans le Musée NAPOLEON (eau—forte ébauchéepar DUPLESSISBERTAUX , d

’après un dessin de GIROD) ; par A. L . ZEELANDER dans le

Recueil -STEENGRACHT n ° 54 .

L ithograph ié par C. C. A. LAST dans le Kunstkronnk de 1 847 .

Photograph ié par BRAUN , par HANFSTAENGL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

Hél iogravure dans BREDIUS , Meir terwerke.

Décrit par SM ITH , T. IV , p . 38 , n ° 1 16 , par WESTRHEEN E , n ° 9.

HOET, 1 , page 14 3 , c ite un tab leau, in titulé Zoo de oude zon gen ,

zoo p iepen de jon ge” à une ven te à Amsterdam le 25Mai 1 7 1 2 , f 1 0 1 ;

et page 2 34 , un autre à la ven te-Q. VAN B IESUM , Ro t terdam, le 1 8 Oct.

1 7 19 , f 1 25.

170 L’estaminét.

Toi le. H . L. Fig.

Un grand nombre de personn es son t réun ies dans une vastesalle

,mangean t

,buvan t et jouan t . Au cen tre du premier plan

une jeune f emme assise de tro is quarts à dro ite les bras croisés,détourne la t ête

,en rian t de l’empressemen t dun vieux galan t ,

qui se penche amoureusemen t vers elle en lui offran t une huître ;elle porte un bonnet b lanc , un caraco en sat in b leu doub lé defourrure b lanche et une jupe jaune. A sa dro i te unejolie pet i te

Steen 394

roquét . Au cen tre quatre hab itués p lacés à une lon gue tab lecouverte d

un drap b leu, fumen t,bo iven t et jouen t au tric

trac . A dro ite devan t une porte c in trée conduisan t à une

ruelle, deux consommateurs constaten t le vide, qui s’

est produitdans un cruchon de b ière. Con tre le mur du fond, son t acero

chés une cage, une guitare, un tab leau représen tant un paysagedans un cadre doré ainsi qu

une horloge.

La part ie supérieure du tableau est couverte par un g rand

rideau violet retomban t en largesplis, dest in é à con cen trer lavuedu spectateur sur l ’ in t érieur de la salle et à augmen ter l’effetde la perspect ive. Ce rideau laisse voir une balustrade terminan t lê p lan cher d’

un étage. Par une ouverture dans ce p lancher ou aperço it au fond à gauche un garçon couché à platven tre faisan t des bulles de savon et ayan t à cô t é de lui unet ête de mort ; ce jeune phi10 30phe médite apparemmen t sur la

van i té des jo ies de ce monde.

Signé sur une colonne à droite

Ven te-A. BOUT , la Haye , le 1 1 Août 1 733 , n ° 1 34 ,f 5 1 5 , (HOET

p 394 )Acquis pour le Cab inet-GU ILLAUME V alaven te-BENJAM IN DA COSTA ,

la Haye, le 1 3 Aoû t 1 764 , n ° 62 ,f 1 74 5. (TERW . p . 378 et

Gravé par OORTMAN dans le Musée Fran çais; par le même dans le

Musée NAPOLEON (eau-forte ébauchée par CHATAIGN ER , d’

aprèsun dessinde GIROD) ; par RÉVEIL dans le Musée de pein ture et de sculpturen ° 688 ; par A. L. ZEELANDER dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 56.

Lithographié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERROIS.Photographié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

Décri t par SM ITH ,T.

IV ,p . 38 , n ° 1 1 7 et par WESTRHEEN E , n ° 1 0 .

Cette pein ture a été in titulée Tableau de la vie humaine”, probab le

Steenwijck 396

Au second plan au cen tre la p lace est bordée par une con

struct ion , à laquelle s’

appuieun pon t d’

arches; à dro i te seprésen

tan t d’

angle au spectateur,se trouve une maison à deux étages

formés d’

un ordre toscan portan t un ordre ion ique et couronn ésde chaque cô té d’

un p ignon élevé . Une galerie à arcades rel iecet te con struct ion avec une tout hexagone placée à gauche;une autre galerie surmon t ée d

une terrasse conduit adro ite versun bâ t imen t composé de tro is étages , mun i d

un balcon couvert

et orn é de statues.

Les percées ménagées en tre les divers palais laissen t vo ir aulo in un paysage, qui se perd à l

’horizon ,et où l

on dist ingueune grande église.

De n ombreuses figures finemen t pein tes son t groupées çà et

là . A gauche, sur les marches du port ique ,tro isdames et tro is

gen t ils hommes fon t de lamusique ; deux autresjouen t aux cartes ;

un autre est adossé à une des co lonnes; un galan t enfin se

promène avec une dame,la main passée autour de sa taille.

Deux valets , qui occupen t le cen tre du tableau,leur apporten t

des verres et du vin placé dans un rafraichisso ir. A dro iteon voi t un gent ilhomme causan t avec

‘unc dame et au premierplan un bouffon ,

t iran t à lui un grand lévn er.

Signé à gauche

Ven te-EWOUT VAN D ISHOEK , la Haye, le 9 Juin 1 745 , n ° 2 3 , f 1 40

(HOET , II , p .

Château du Loo. ( In v . de 1 763 , n°

Cabinet -GUILLAUME V.

Photograph ié par BRAUN et par HANFS'

I‘AENGL .

Le catalogue manuscrit de ce cabinet dressé par HAAG , at tribue lesfigures à GONZALES COQUES , n é en 1614 !

397

STO O P. D i r c k (Theo d o rus, Ro d r iguez) S t o o p.

Ecole hollandaise. Pein tre graveur de batailles et de paysages an iméssurtout de chevaux et de ch iens. Né en 161 0 à Utrech t où i l mourut en

1 686. Probab lemen t fils et élève du pein tre de v itraux Willem Jansz van

der Stoop . En 1638 i l dev in t membre de la gilde de St. Luc à Utrecht eti l y travaillait en core vers 1 65 1 —1652 . Bien tô t après i l quit ta sa patriepour se rendre à Lisbonne Où il dev in t pein tre de la cour. En 1662 i lpartit avec l ’in fan te Cathérine, qui allait épouser Charles II d’

Angleterre ,

pour Londres et y séjourna pendan t p lusieurs ann ées. En 1678 i l retournadans sa v ille natale. Dans ses meilleurs tab leaux , Stoop prend p laceimmédiatemen t après Phil . Wouwerman . Ou'

voyait deux de ses chefsd

’oeuvre à l’exposit ion d’Utrecht en 1 894 . Un n ommé Maerten Stoop a

pein t des conservat ions galan tes et des scènes mi litaires dans le gen re deJac ob Duck. On ne sai t quel é tait sa paren té avec D . Stoop .

172 Vue de l’église et du couvent deBelemprès de Lisbonne.

Toile. H . L. Fig.

A dro ite on voit en perspect ive le fron t du couven t , àgauche le Tage avec quelques vaisseaux avec des pavillonsho l landais. La plaine au mi l ieu est occupée par une foule depersonnages. Au premier plan

,près d’

une fon taine, un chasseur

en hab it rouge avec p lusieurs chiens et un mendian t,plus à

gauche deux cavaliers, l’

un sur un cheval brun ,l’autre sur un

cheval no ir. Ils son t précédés de deux avan t—coureurs. Plusen arrière, près de l

’en trée principale dumonastère

, un carrosse

attelé de quatre chevaux .

Cette to ile qui a beaucoup souffert a é té t irée du dépô t en 1 875.

E lle a fai t partie de la collection—REGHELL IN I , achetée en 1 83 1 par le

roi GU ILLAUME I ( n ° 37 du catalogue , qui donne comme origine S. E.

L IN de Ven ise) .

STO RCK. Abraham S t o r c k .

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de marines, de ports italiens et hol

landais, et d’in térieurs de v illes. Né vers 1630 à Amsterdam, où i l mourut

3 98

vers 17 1 0 Imitateur °de Backhuysen . On connaît des tæbléaux »‘

ü t&

de lui de 1650 ou 1656 jusque 1693. Malheureusemen t on est en core

très peu renseign é sur sa b iographie. Beaucoup de ses tab leaux représen ten tdes vues d

’Amsterdam. Son frère Jan Storck a adop té p lus oumo inssa man ière ,

surtout en peignan t des vues de vil les.

173 Marine.

Panneau en chêne. H L. 023 1 . Fig.

Dans une eau calme plusieurs naviresmarchands son t à l’an creou amarrés le long d’

un quai , qui occupe la dro itedutab leau,

et au-delà duquel on aperço it un bout de rempart avec un

canon . Au lo in un bât imen t de guerre.

Signé à dro ite

a :" 1 6 8 5

Pendan t du n ° suivan t .Palais de Leeuwarden .

Cabinet—GUILLAUME V.

174 Une plage.

Panneau en chêne. H . L. Fig.

Au cen tre un groupe de pêcheurs, qui v ien nen t de débarquerdes pan iers de po isson sur le rivage. Près d’

eux un offic ieraccompagné d’

une dame semb le prendre des in format ions sur un

bât imen t de guerre hollandais que l’

on aperço it à l 'ancre et qui

t ire un coup de » canon . Au secondp lan à gaucheun paysan et safemme ,

mon tés dan s une pet ite voiture, s’

aven turen t dans l’eau.

A dro ite p lusieurs bateaux —pêcheurs qui v ienhèn t de quit terla rive et se balancen t sur la mer.

Signé gauche

Pendan t du n ° précéden t .Même provenan ce.

40 0

Paysage.

Toile. H . L. Fig.

Une clairière permet de plonger les regards dans une largevallée ,

fermée à dro ite par une colline bo isée , derrière laquellele soleil se couche; au lo in des mon tagnes bleuâtres formen tl’horizon .

Au premier p lan un chemin, sur lequel on vo it à gauche

deux femmes dansan t au son d’

une cornemuse; puis un bergerconduisan t vers la dro ite un t roupeau de chèvres.

Château du Loo. ( Inv . de 1763 , n °

Cabinet-GU ILLAUME V.

Ce tableau a été at tribué jusque dans le catalogue de 1 89 1 à CLAUDELORRAIN .

TE MP E L . Abrah am van den Tempel.

E cole hollandaise. Pein tre d’histoire et surtout de portraits. Né en 162 2

ou 162 3 à Leeuwarden , mort d’

après Houbraken , le 1 3 Mai 1672 àAmsterdam Elève de son père Lambert Jacobsz

a Leeuwarden , ensui tede Joris van Schoren à Leyde; in fluen cé p lus tard par van der Helst àAmsterdam. Déjà avan t 1648 , date de l’étab l issemen t de la gilde de StLuc , i l v écut à Leyde associé avec son frère Jacob dans une maisonde commerce. Le 7 Février 1 652 n ous trouvons Abrahamus van den

Tempel , Leovardiensis celebris p ictor , âgé de 30 ans, inscri t dans l’album

de l’un iversité et le 1 Mai 1 660 , les registres de la gilde porten t l ’annotation : part i pour Amsterdam. Depuis cet te date il vécut dans lacap i tale.

Sa veuve , Catharin avan Hoogemade mourut en 1678 , assez pauvre , pourtan t l

’art iste avai t con nu une certaine aisan ce. Ses por trai ts qui rappellen t

quelquefois ceux de van der Helsr , auquel on lesasouven t at tribués, son t

b ien dessin és et d’un colorisagréable. Un desmei lleurs est conservé aumusée

mun icipal de la Haye. Ses tableaux allégoriques au musée de Leyde ,son t

au con traire d’

une fadeur p itoyable. M ichiel van Musscher , Karel deMoor ,

Ary de Vois , Frans van Mieris et Isaac Palin gh son t c ités comme ses élèves.

Les registres mortuaires de l’égl ise du Sud (Zuider Kerk) à Amsterdam n ous appren nen t que le 8 Octobre 1672 fut en terré AERNOUT VAN

DEN TEMPEL . Y—a- t- il une erreur dans le prén om, ou eSt -cê un paren t de

l ’art iste?

40 1

396 Portrait deJanAntonides van der Linden .

N é le 1 3 Janv . 160 9 a Enkhuizen , mort le 5 Mars 1664 à Leyde.

Fils de An ton ius Hen ric i , dit van «ler L inden ; é tudian t à Leyde de

1 62 5— 1629 , docteur en médecine à Franeker le 1 8 Oct. 1 630 . É tabl i

d’

abord à Amsterdam, van der Linden devin t professeur en médec ine,anatomie et botan ique à Franeker le 26 Nov . 1639 et à Leyde en 165 1 .

I l publ ia e. a. des édit ions elzeviriennes de Celsus et d’Hippocrate. En

Novembre 1634 i l se maria à Amsterdam avec Helena Grondt , qui luisurvécut .

Toile. H . L. Gr. Nat.

Représen té à mi—corps debout , en toge professorale,tourné

à dro ite, un livre à la main dro ite. La main gauche reposesur le dossier rouge d’

une chaise qu’

on ne voit qu’

en part ie.

A gauche , derrière le professeur, un l ivre qu’

on ne vo it qu’

en

part ie et sur lequel il y a %’

ÊË Pour le reste une draperie

rouge avec une échappée de c iel adro ite.

Signé à droite au dessus de la main gauche

Acheté avec le 110 suivan t a la ven te—LIPPMANN DE LISSINGEN ,Parrs

le 16 Mars 1 876 , n°8 4 1 et 42 du cat ., 780 frcs.

Gravé au XVII° siècle par L. COSSIN IUS.

Ce tableau est presque une cop ie exacte de l ’eau forte connue deREMBRANDT , représen tan t le même savan t ( BARTSCH n ° Une répli

que du buste , pein te par VAN DEN TEMPEL, est conservée parmi les

portrai ts de professeurs à l’un iversité de Leyde.

Teniers 4 0 2

397 Portrait de Helena Grond i,épouse de

Jan Antonides van der Linden .

N ée en 1 6 1 3 ou 16 14 à Cologne, fi l le de Grondt et de Mar

greta Fussin gh La proclamat ion de son mariage avec van der L indense fit à Amsterdam le 9 N ov . 1634 E l le mourut après 1665 , probab lemen t ala Haye

Toi le. H. L . Gr. Nat .

Vue à mi- corps , debout , toute vêtue de no ir avec un col

et des manchet tes un is et b lancs. Les deux mains jo in tes sur

le ven tre, dans

«l a main dro ite un éven tai l de plumes noires.

Fond à droi te une draperie rouge sur un vase sculp t é ,à

gauche des bocages i llumin és par la lumière du so ir.

Signé à dro ite au dessous du coude

Pendan t du n ° précéden t .Même provenan ce. Payé 760 frcs.

TE N I E RS. D av i d Ten iers le Jeun e.

Ecole flamande. Pein tre-graveur de genre,d

’histoire , de_

naturesmortes,de paysages et de portraits. Bap t isé à Anvers le 15 Décembre 161 0 ,mort àBrux elles le 25 Avri l 1690 . E lève de son père Dav id Ten iers le Vieux ;

' Commun icat ion bienvei llan te de Mr. Veder , archiv iste de la villede Leyde.

Idem de Mr. Dozy , archiv iste de la v i l le de Leyde.

Ten iers

cependan t Rubens et surtout Adriaen Brouwer euren t une grande influen cesur le développemen t de son talen t . Il fut in scrit en 1632 sur les registresde la gilde de St Luc à Anvers; en 1645

—46 i l en fut doyen . Sapremière

femme, la fi l le de Jan Brueghel le Vieux , le mit en relat ion avec Rubens,son parrain . L

’Archiduc LéOp0 1d Guillaume le n omma pein tre de sa

cour ; par sa protect ion Ten iers peign it de n ombreux tableaux pourPhilippe [V d

Espagne. En Mars 1651 Ten iers se fix a à Bruxelles où LéOpOldGui llaume le combla d

honneurs. Il y cop ia les tableaux i taliens de“ son

Mécène et les fi t graver ensuite. Dès 1656 Ten iers fut le pein tre de son

successeur Don Juan d’

Autriche. En 1 663 i l érigea une académie de peinture aAnvers. Quoique ayan t travaillé depuis 1 651 à Bruxelles , il ne s’

y

fit inscrire comme membre de la gilde qu’

en 1 67 5. Danssa v ieillesse i ls’occupa beaucoup du commerce de tab leaux. Parmi ses n ombreux élèves

et sec tateurs n ous ne n ommerons que son frère Abraham Ten iers, Thom.

van ApshoVen , David Rij ckaert III , Matheus van B el lemon t , Gilles van

Tilborch et Fran ço is Duchastel. Plusieurs pein tres hollandais , résidan t àDordrech t et à Rot terdam on t aussi sub i son influen ce , tels que H. 1

Sorgh , P. de Bloot , Aren t Diepraem et Cornel is Saftleven . Jan Wildensa pein t des paysages, Johannes de Heem, N ic. Verendael , Carst. Luycx

et d’autres on t pein t des natures-mortes dan s ses tab leaux.

Les product ion s de Dav id Ten iers I l son t très n ombreuses; on connaî ten tre 80 0 et 1 0 0 0 tab leaux de sa main . Son exécut ion est fine et soignée,son ton d

’abord doré , et puis argen té , sa composi t ion parfois un peu

trop chargée et monoœne; i l s’

est répété b ien souven t dan s ses sujetsfavoris. Toutefois i l reste un des premiers maîtres de l’école flamande.

La cuisine de cet te galerie compte parmi ses chefs—d’oeuvre.

260 La bonne cuisine.

Cuivre. H. L_. Fig. Tête de la cuisin ière

Au cen tre est assise une jeune cuisin ière pelan t une pomme;elle porte un j upon rouge, un caraco bleu clair , une pelerineblanche et un bonnet , d

où s’

échappen t de longues boucles decheveux . Un pet it garçon , vêtu de gris

,lui présen te une

assiet te.

A gauche une table, sur laquelle sont p lacés des verres, des

pains et un grand pâté , surmon t é d’

un cygne orn é de rubans.

Sur le sol, du gib ier et des jambons; adro iteun chien

,près

d’

un grand rafraichisso ir en cuivre con tenan t deux flacons; puisdu po isson

,une marmite etc .

Ten iers 40 4

Au plafond une dinde p lumée et un fo ie de veau penden tà un crochet . Tout agauche et en haut une plan che avec deuxvases en b leu de Chine

,un verre et deux flacons.

La cuisine s’

étend à dro ite vers le fond; on y vo it un cui

sin ier survei llan t t ro is broches b ien garn ies; un marmiton qui

arrange des écuelles sur une tab le,

et une servan te en tran t

préc ip itammen t par une porte lat érale , avec un plat dans lesmain s.

Sur une estampe accrochée au-dessus de la chemin ée se lit

la date

Signé à dro iteen bas .D ÂV/D 7Ë ÎN /Ë RS'

Ven te-SCHUIJLEN BURG , La Haye , le 20 Sep t. 1 735. n° 64 , f 4 55

(HOET I , p .

Col lect ion -G. VAN SL I N GELANDT (HOET II , p.

Cab inet-GUILLAUME V (TERW . p .

Gravé dans le Musée NAPOLEON (n° 393) par CHATAIGN ER , (eau-forteterminée par N IQUET , d

après un dessin de PLON SKI .Gravé par A. L . ZEELANDER dans le Recueil STEENGRACHT n ° 52.

L ithograph ié par J . W. Vos dans le Recuei l DESGUERROIS.Photographié par BRAUN , par HANFSTAE NGL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

Hé liogravure dans BREDIUS , Meir terwerke.

Décri t par SM ITH , T. II I , p . 270 , n ° 35 This sp lendid producüonis of the rarest excel lency and

261 Un alchimiste.

Panneau en chêne. H . L. Fig.

L’

alchimiste, qui occupe la dro i te du tab leau, est assis dans

son laboratoire sur une chaise grossière et devan t une tablecouverte d

une draperie verte. Il seretourne vers une cornue ,

placée au cen tre de la composit ion,pendan t que d

une mainil t ien t un l ivre ouvert et que de l

autre i l agi te le con tenu

40 5

d’

un creuset . Il porte une barbe blanche, un pourpoint brun ,

une robe b leuâtre , une culot te grise, et un bonnet garn i defourrures.

Au second plan à gauche , un aide, vudedos , est agenouillé

devan t un feu sur lequel son t placées plusieurs cornues. Un

grand nombre de boutei lles, de fioles et de l ivres encombrentle laborato ire.

Sign é à droiteen bas

Château du Loo.

Cab inet-GUILLAUME V. ( Inv. de 1 763 , n°

Gravé dans les An nales du Musée par COUCHÉ fils; dans le MuséeFran çais _pa

r PÉRÉ E d’

après LEFORT ; dans le Recuei l STEENGRACHTn° 45 par A. L. ZEELANDER.

Li thograph ié dans le Kunsrkrong k de 1 847 par J . H . HOFFMEISTER .

Ph0 10 grapbié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

Non décri t par SM ITH .

TE RB O RC H , voyez B O RC H .

T I L B O RG H . G i l l is (Aeg idius) van Ti l b o r g h.

Ecole flamande. Pein tre d’in térieurs et de genre. Né vers 1625 à

Bruxelles où i l mourut vers 1678. E lève de Dav id Ten iers le Jeune.

Inscrit sur les regi3 tres de la gilde de St Luc à Bruxelles le 26 Mars1 654 . Il a imité la man ière de son maître mais ses oeuvres on t aussibeaucoup d

’analogie avec celles de Gonzales Coques, a qui on les a

souven t attribuées.

262 Un repas (portraits) :

Toi le. H. L. Fig.

Dans une chambre tap issée de cuir deCordoue,autour d

une

table chargée de divers p lats, trois hommes et deux femmes

Till) 0 1‘gh 40 6

son t assis , tous faisan t face au spectateur. D ’

abord à gaucheune dame âgée , tenan t les p ieds sur une chaufferet te et les

mains sur les gen oux ; elle porte une robe no ire , un bonnetb lan c et un grand col un i , qui enve10ppé ses épaules; sur ses

genoux son t jet ées des fleurs. Un homme à cheveux gris , assisà sa gauche et tenan t un verre de Ven ise à lamain , lui adresse

la paro le ; i l a un hab it no ir et un col b lan c . Au cen tre der

rière la tab le, une dame vêtue comme la première ,lève lamain

gauche pour prendre un verre , que lui présente un domest iquehabi llé de gris et debout derrière elle. Le quat rième convive est unhomme d’âge mur , vêtu de no ir , qui s

est armé d’

une fourchet tepour at taquer un pât é . Enfin tout - à - fait à dro ite est assis unjeune homme co iffé d

une perruque et d’

un chapeau et vêtud

une culot te, d’

un pourpo in t et d’

un man teau bruns et de bas

rouges ; il t ien t un verre et regardeune jeune femme qui s’

avan ce

e dron e tenan t par la main une pet i te fille,et avec laquelle

un monsieur , hab i llé de jaune et placé en arrière sous leman teaud

une'

chemin ée,semb le causer. La jeune dame porteun bonnet

b lanc,un caraco gris perle, orn é de ruban s no irs et une jupe

de couleur b leue claire à paremen ts; devan t l’

enfan t se trouve

un pet it chien .

Tout - à- fait à gauche, deux personnages s’

avan cen t en causan t

le chapeau sur la t ête,l’

un est hab illé en brun , l’

autre est

vêtu de n o ir et t ien t de la main gauche ses gan ts et une tabat ière ouverte ,

où il vien t de prendre une prise de tabac .

Au cen tre devan t la tab le une pet ite fille tout en b lanc se

t ien t debout et de face , un bouquet à la main .

Au fond à gauche une fen être, à droi te une chemin ée sur

mon t ée d’

un tab leau représen tan t l ’en t rée d’

un port de mer.

Au cen tre quatre tab leaux ran gés au dessous du plafond,don t

t rois sont des paysages, tandis que le quatrième représen te unin t érieur de cabaret .

Signé en bas vers la droite

'

Il ! BBoRGH

Tischbein 40 8

464 Portrait de la Princesse

Frederika Sophia Wilhelmina de Prusse, épouse duStadhouder Guillaume V.

1

Toi le. H. L. Gr. Nat.

La princesse, vue jusqu’

au delà des genoux , porte une robedécollet ée de so ie b lan che et est assise sur un canapé tap isséde vert . A sa gauche se trouve un instrumen t de musiqueouvert et une tab le sur laquelle i l y a un gan t et l ’ordre russe

de Ste Cathérine.

Fond gris. Con tre lequel i l y a deux tab leaux à gauche.

Signé à droite sur l’insrrumen t de musique

D’origine in connue. Prov ien t probablemen t d’

un des palais ou maisonsde p laisan ce du dern ier Stadhouder.T iré du dépôt en 1 88 1 .

465 Portrait du Prince Friedrich Wilhelmde Nassau-Weilburg.

Né à la Haye le 25 October 1768 , mort le 9 Janv ier 1 8 16. Fils deKarl Christ ian , prin ce de Nassau-Weilburg et de Wi lhelmina Carol ina,prin cesse d

Oran ge-Nassau. I l épousa le 3 1 Jui llet 1 788 Louisa Isabella

Alex andrina Augusta, comtesse de Sayn—Hachenburg , qui lui donnaquatreenfan ts. Jusqu

en 1 784 i l était au serv ice desProv in ces-un ies. Eni l succéda à son père.

Toi le. H . L. Gr. Nat .

Le portrait représen te le prince jusqu’

aux genoux , tourn é à

gauche et vêtu d’

un un iforme se composan t d’

une tun ique

Pour les détai ls biograph iques voyez p . 384 , n ° 5 19

Tr o ost

b leue à collet et retroussis rouges et avec du ga10n et des

boutons en argen t et d’

un pan talon blanc ; lamain dro i te t ien tun t ricorne à cocarde orange et un gan t , la main gauchedégan tée repose sur l ’épée. Autour de la cein ture une écharpeorange , sur la po itrine l’ordre de l’aigle no ir.

Au fond un champ où des soldats fon t l ’exerc ice; encoreplus loin une ville avec plusieurs tours.

D ’origine in connue. Prov ien t probab lemen t d’

un des palais ou maisonsde p laisan ce du dern ier Stadhouder.Tiré du dépôt en 1 88 1 .

T I T I E N ,voyez V E C E L L I O .

TRO O ST. C o r n elis Tr o o s t .

Ecole hol landaise. Pein tre-graveur et dessinateur de portraits, de gen reet d

’histoire. N é à Amsterdam le 8 Oc tobre 1 697 , mort dans cette

v ille le 7 Mars 1 750 . E lève d’Arnold Boonen , il travail la à Amsterdam

pendan t toute sa v ie. Quo iqu’ il appartien ne en tièremen t à l’époque de ladécaden ce de l’école nat ionale, il a de grandes méri tes comme pein trede moeurs et de caractère. On l

a comparé à son grand con temporainan glais , William Hogarth , qu’ i l égala.Il a une techn ique à lui , moit ié pastel , moit ié aquarel le, mais i l a

pein t aussi à l’hui le et exécuté des décorat ions de chambre et de théâtre.

Sa fille Sara, n ée en 1 73 1 , mar iée à Mr. Jacob Ploos van Amstel , apein t aussi et copié surtout les composit ions de son père; uneautre fi lle ,

E lisabeth fut l’épouse du célèbre graveur à l’aquatin te et col lect ion neurCornelis Ploos van Amstel.

180 LademandeenmariagedeSaartjeJane.

Scène t irée du vaudev i lle : Jan Claesz of g ewaande D ienstmaag ht

par THOMAS ASSEL IJN .

Jan Jasperszen , un marchand de grains d’Amsterdam, et sa femme

Diwert1e Gerbmndts reçoiven t la visi te de deux membres de la secte

Tr o ost 4 1 0

des Men non i tes, qui v ien nen t au nom de leur ami Rein ier Adriaanszenleur demander la main de leur fi lle Saartje Jans. Ils fon t l’éloge de leurami et n e manquen t pas de médire de Jan Claesz , qui est amoureux de lademoisel le, mais don t les paren ts ne veulen t pas; ceux—ci là prometten ten mariage au vertueux Rein ier.

Gouache et pastel sur pap ier. H. L. Fig.

JAN JASPERSE N est assis à gauche, appuyé con t reune table ,

sur laquelle un tap is de Smyrne,une serviet te et un pot de

fleurs. Au cen t re et à dro ite son t assis les deux Mennon ites ,

en t ièremen t vêtus de n oir ; leurs t êtes son t couvertes de cha

peaux po in tus. Eu arrière la mère se t ien t debout les brascro isés. Au fond à dro ite la jeune fille écoute derrière la porteen tr

ouverte. Les murs de la chambre son t blan chis à la chauxet orn és d

un cage, d

une jol ie horloge et de quelques plats enfaien ce b leue. A gauche deux fen êtres

,en tre lesquelles un

miro ir avec un cadre n o ir

Sign é à gauche sur le bord in férieur de la fen ê tre

(Cf

‘j/ît

’/Ïâ

Ce tableau et les neuf n °S suivan ts on t été acheté à laven te-NEUFV ILLEBRANT (Amsterdam, le 2 3 Mars 1 829) par DE VRIES , probab lemen t parordre du gouvernemen t . I ls furen t payés en tout f 5 1 0 . Le cataloguen ous in forme que ces pasœls provenaien t de la col lection -JAN JACOB DEBRUYN , vendue à Amsterdam le 1 2 Sep t. 1 798. I ls ne figuren t pas dansecata10 gue.

Ven te-DRABBE , Leyde, le 1 Avri l 1 74 3 , n ° 60 , f 1 88 (HOET I I , p.

Ven te-J. TONN EMAN , Amsterdam,le 2 1 Oct . 1 754 , (avec les deux n °8

suivan ts f 5 1 5 (TERW . p . 1 0 0 , VER HUELL , p . 8 1 , n °3 5

Gravé sur bo is d’

après J . C. D’

ARNAUD GERKENS dans le Nederlandsch

Magazijn 1 864 , p . 7 3 .

Gravé en dimension réduite.

L ithographié par HOFFME ISTER dans le Kunstkrong k de 1 84 7 .

Gravé en sens con traire par J . PUNT et P . TANJÉ d’

après une répétit ionde dimensions réduites, qui se trouvait dans la collect ion H. DEWACKERVAN SON (VER HUELL , p .

Gravé sur bois dans Ch . BLANC. Histoire des pein tres; dans EigenHaard 1 878 , p. 245.

Même provenan ce que le n ° su1van t.

Ven te-JACQ. DE ROORE , le 4 Sep t . 1 74 7 à la Haye, n ° 1 3 1 du cat.

f 39. (HOET II , p .

Ven te-J. TON N EMAN , le 2 1 Oct . 1 754 , avec le n ° précéden t et suivan tf 51 5 (TERW . p . 1 0 0 , VER HUELL p .

Gravé sur bo is d’après J. G. D

ARNAUD GERKEN S dans leNederlandsch

Magazij n de 1 864 , p . 8 1 par E. VERMORCKEN d’

aprèsun dessin deBOCOURT.

L i thographié en part ie et avec des variat ions par J . J . MESKER , dans

le Kunsrkron ijk de 1 874 .

Phorographié par VI N KEN BOS DEWALD .

Une répét it ion de cet te composition a été vendue le 29 NOV. 1 773 ,ala ven te des dessins de VAN DER MARCK à Amsterdam; (VER HUELLp. et une autre à la ven te-QUARLES VAN UFFORD , Haarlem, le 2 3

Mars 1 874 , n ° 1 34 du cat . h . 1. Mr. A. VER HUELL en pos

sède une répét it ion ; v . p . 37 de son l ivre) c’est probab lemen t le dessin

de la ven te—LEEMBRUGGEN à Amsterdam, le 5 Mars 1 866 , n° 1 2 1 3 du

cat . , qui provenait de la collect ion -ELZER.

C. TROOST a gravé le même sujet ala man ière n oire (VER HUELL ,p . De même AER. DELFOS le dessin de lacol lect ion -VAN DER MARCKen mezzo- tin to (VER HUELL , p .

Gravé par J. PUNT et P. TANJÉ (VER HUELL , p .

La même compos1tron se voit sur un chevalet au fond d’un portrait de

FLOR IS DRABBE par TROOST dans la collect ion -KN EPPELHOUT à Driebergen , exposé à Utrecht en 1 894 ( n ° 44 1 du cat. , cité erronémen t

comme ‘

un portrait de TROOST lui-même) . Voyez aussi VER HUELL , p. 79.

182 (372) Découverte de la supercherie

de Jan Claesz.

Scène t irée du même vaudev il le.

Cependan t Saartje Jans, b ien décidée à n’épouser que Jan Claesz , fait

usage d’un stratagème pour forcer ses paren ts à accorder leur consen te

men t. E l le in troduit'

son aman t dans la maison sous un déguisemen t deservan te, et les paren ts en son t si b ien la dupe, qu

’ils lui ordon nen t deb ien vei l ler sur leur fil le et même de coucher avec elle, pour empêcherles ten tat ives audacieuses de JAN CLAESZ .

Le lendemain la fausse servan te ayan t ex crté la colère de la mère par

Tr o ost 4 14

183 Les amoureux transis.

Scène t irée de la comédie Ar lequin , toovenaar en barbier , par

W. VAN DER HOEVEN.

An thon io , le maître d’Arlequin , est amourex de Sophie , la fi lle de

Pan talon . Ses rivaux Belloardo , un docœur à moi tié fou et Cap i tano , un

mi li taire poltron , étan t préférés par le père de la jeune fille, Arlequin se

charge d’in ven ter une ruse pour les év in cer. I l s’établ it comme barbier

en face de la maison de Pan talon et parvien t à persuader aux deuxr ivaux , que SOphié a horreur de leur barbes. Les malheureux se met ten t

en tre ses mains; Arlequin après les avo ir sol idemen t attachés à leurschaises

,leur n oircit le visage au lieu de le savonner , les rase avec beau

coup de rudesse et sous pré texte de les poudrer , leur couvre la face de

farine moui llée. Ainsi barbouil lésles pauvres prétendan ts son t mon trés àPan talon , qui les trouve trop r idicules pour leur accorder la main de sa

fil le , don t An thon io dev ien t le fian cé .

Gouache et pa5tel sur pap ier. H . L. Fig .

ARLE QU I N ,debout à dro ite

,jet te à p leines mains sa farine

sur le visage de BE L LOARDO , qui occupe le cen trede lacomposit ion . A gauche CAPITAN O at tend pat iemmen t son tour. En

arrière le pet i t PI E RR OT tenan t un baquet de farine:Sur l ’enseigne de la maison située

adroite se lit : Chirarg g n

la Mode”

. Au fond une vue de v ille.

Si gné à gauche en bas :

Même provenan ce que le n ° 1 80

Gravé par P. TANJÉ , 1758 , d’

après une répéti t ion modifiéeet dedimensions rédui tes qui se trouvait dans le Cabin et deMr. ABRAHAM VAN BROIJEL(VER HUELL , p .

Gravé sur bo is d’après J . C . D

ARNAUD GERKEN S dans leNederlandsch

Magazij n de 1 865 , p . 1 69 ; par PEULOT ; dans CH . BLAN C ,HÎSIOÎI‘C

des Pein tres.

4 1 5 Tr o ost

184 Le vieux mari mis en fuite.

Scène tirée d’

une comédie de JOHAN VAN PAFFENRODE in t ituléeD c bédroge g ir ig heya

'

ofte boer t ig e comoea'

ie van hopman Ulr ich .

Ulrich , un v ieux cap itaine avare ,a commis l

impruden ce d’

épouserpour sa fortune Sibylle , une jeune femme riche et coquette. Celle-ci ,

pour se débarrasser de son mari , organ ise un comp lot avec son aman tGodefroi , qui sous le déguisemen t d

un démon , parv ien t à chasser lev ieil lard du 10 gis.

Gouache et pasrel sur pap ier. H . L . Fig.

A gauche lemari , en robede chambre et en pan toufles,s

enfuiteffaré vers une porte donnan t sur un corridor. Au cen tre la

jeune et jol ie SI BY L L E ,appuyée sur ledosd

une chaise, le sui t

du regard,en sourian t mal ic ieusemen t ; el le porte un bonnet

en den tel les et un peigno ir é légan t en sat in jaune, qui laisse

le sein à découvert ; un bouquet orne son corsage. Devan telle un valet agen ouillé et tenan t son chapeau à lamain mon trele fuyard à l ’aman t GODE FROI et à soudomest ique, qui s

avan

cen t vivemen t par une porte placée à droite. L’

aman t est vê tud

un domino n o ir ; i l porte un masque no ir , des cornes et des

gan ts noirs mun is de longues griffes ; l’

autre est affub lé d’

une

peau de bête, don t la t ête lui couvre le visage et mon tre desyeux flamboyan ts ; i l eSt armé d

un énorme triden t . Un pet i tchien aboie con tre les deux masques.

Près de la dame, au milieu de la chambre, se trouve une

pet ite tab le ronde, sur laquelle, on vo it un chandel ier et un

bougeo ir al lumés , une boutei lle de vin et deux verres. Lasalleest tap issée de cuir b leu et or ; au fond une armoire orn ée de

vases en porcelaine , et une chemin ée, orn ée d’

un buste en

p lâtre,où le feu flambe dans l

âtre.

Si gn é à gauche del’

âtre:

Tr o ost 4 16

Même provenan ce que le n° 1 80

Gravé par J. HOUBRAKEN d’après un autre original , se trouvan t dans

la collect ion—VAN DER MARCK à Leyde et vendu à Amsterdam le 25Aoû t

1 7 73 . (VER HUELL p . 59 et

Une répé tit ion , datée de 1 739 , a été gravée en mezzo- t imo par C .

PLOOS VAN AMSTEL (VER HUELL p . C’

e3 t problablemen t l’ex emplaire

vendu avec sa collecüon le 3 Mars 1 80 0 . (VER HUELL , p . 1 0 1 , n ° 9ou p . 1 0 2 , n °

D ’

autres compositions h . 2 '2 U, 1’

9fl on t é té vendues à Amsterdam

à la ven te du 16 Mai 1 756 , n° 1 2 2 du car. , f 14 0 . (TERW . p . 1 45 ,

VER HUELL , p . 84 ) et à la Ven te-VERSTOLK VAN SOELE N , le 22 Mars1 847 , n °8 1 5 , 1 8 et 20 du cat . (VER HUELL , p.

179 L’hypocrisie découverte.

Scène tirée du vaudev ille De on ta'

ekte Schy ndcagd

par D. LINGELBACH .

Le marchand Filibert , ayan t appris par son domest ique Joris que sa

femme Geertrui en tretien t des relat ions avec son cousin Volkert , fein tde part ir en voyage et l

épie au momen t où les deux aman ts soupen t dansune maison mal famée d’

Amsterdam.

Ceux- ci se doutan t du dan ger qu’ ils couren t , profi ten t de ce que le

mari esr allé quérir le baill i , pour retourner au 10 gis. Leur retour préci

pité force la servan te, qui de son cô té se permet tait des l ibertés pendan tl’absen ce de sa maîtresse, aenfermer son aman t D irk dans une armoire.

Cependan t le mari arrive avec le bai ll i , et le cousin Volkert n’a que

le temps de se cacher dans un grand pan ier à lin ge. Geertrui parv ien td

abord ase just ifier de son innocen ce et son mari vase laisser convaincre ,lorsque par malheur on découvre D irk dans son armo ire; celui-ci trahi tle secret et indique la cachet te du cousin Volkert.

Gouache et pastel sur pap ier. H. L . Fig.

Au cen tre GE E RTRUI , vêtue d’

un corsage b leuet d’

une robe

grise à raies b leues, est agenouillée aux p ieds de son mari ,qu

elle regarde en supp l ian t ; d’

une main elle essuie ses larmesavec son tab l ier blanc , de l

autre elle tachede reten ir son mari ,qui s

éloigne vers la dro ite en serran t les po ings.

En arrière on voit D IRK mon tran t en ricanan t l ’aman t VOLKE RT b lott i dans son pan ier au fond à gauche ; lebailli , l

épée

Tr o ost 4 1 8

Ritsaart , s’e3 t laissé réduire à deven ir le valet du coup le amoureux , qui

ne lui épargne n i les avan ies n i les coups.

Gouache et pastel sur pap ier. H . L . Fig.

A gauche, sur le perron de la maison se t iennen t la femmede PE FROE N , vêtue d

'

une robe décolletée en so ie b leue , et

son aman t, qui lui prend la taille et —lui serre la mam. Celui - ci

porte un hab it violet et un g ilet brodé d’

or. L IJSJE donne

à son mari l ’ordre de rendre au boucher une t ête d’

agneau,

qu’

elle l ’avait chargé d’

acheter et qui ne répondpas à œ qu’

elleavai t désiré .

A dro ite, PE FROE N s’

élo ig ne en p leuran t . Il est vêtucommeun valet et t ien t sous le bras un seau en fer b lanc

, dans

lequel se trouve la t ête de mouton .

Si gné à gauche en bas

./ f â fi É 79}

Même provenan ce que le n ° 1 80

Gravé sur bo is d’après J . C . D

’ARNAUD GERKENS dans le Nederlandsch

Magazij n de 1 865 , p . 4 1 .

191 La d ispute des astronomes.

Scène t irée du vaudev i l le de Wisknnstenaars of’t g er lag le Jufl

er tie

( les Mathématic iens ou la demoiselle en fuite)par P . LANGENDIJK.

La scène se passe dans une sal led’

aubergeduv i l lagede Loenen . Eelhart ,

un jeune avocat d’

Amsterdam, est à la recherche d’Isabelle

, jeune fil led

’Utrecht , qui lui a promis son amour , mal gré les projets de son on cleAnselmus , qui veut la marier au docteur Raasbollius , un savan t à moit iéfou. La demoiselle ayan t pris la fui te, son on cle, accompagn é de Raasbollius et du docteur Urinaal , s

est mis à sa poursuite et par hasardtous ces person nages se ren con tren t dan s l ’hô tel lerie de Loenen . Lajeunefille se cache et Eelhart , qui n

’esr pas recon nu, assiste en soupan t a

une discussion en tre Raasbollius et Urinaal sur le système p lanétaire.

Le premier prétend que la terre est immobile, l’autre au con trairedéfend

4 19 Tr o ost

le système de Copern ic. Pour démon trer leurs théories, ils traceur à lacraie des cercles sur le plan cher et se serven t des p lats et des boutei llespour représen ter le soleil et les p lan ètes.

Gouache et pastel sur papier. H . L. Fig .

EE LHART est assis à gauche derrière la tab le ; au cen tre

RAASB OL L IUS , à droite UR IN AAL gest iculan t avec véhémen ceen arrière AN SE LMUS et l

hô tesse; au fondà droiteune servan teen tran t avec un bougeo ir. Au premier p lan à gauche un valet ,

se moquan t des savan ts , adro ite deux chiens. Au dessus de

la porte du fond deux portraits avec les inscript ion s : Copernz‘

car

et P tolome. Sur la porte même les let tres W . B .

Sign é agauche sur la nappe de la tab le

Même provenan ce que le n ° 1 80

Gravé par P. TANJE _lorsqu

’i l se trouvait dans le cabinet-J. J . DEBRUIJN (VER HUE LL , p . COpié en dimensions rédui tes dans leHuishoudelyke Hollandsche Julferen Almanak de 1 780 , Amsterdam ,

GERRIT BOM ; ” gravé sur bois d’

après J . C . D’

ARNAUD GERREN S dans

le Nederlandsch Magazij n de 1 863 , p . 8 1 ; gravé sur bois par PONTEN IER , d

après un dessin de BOCOURT.

Une répét it ion de cet te composition avec quelques varian tes se trouve

dan s la col lect ion de Mr. A. VER HUELL ( v . p . 2 3 de son livre) .

192 Les chanteurs de I’Epiphanie.

Gouache et pa5tel sur pap ier. H. L. Fig.

Un groupe de chan teurs s’

est arrêt é le soir devan t une portepour chan ter un can t ique selon un an cien usage hollandais

,

L’

un d’

eux est affub lé d’

une fausse barbe,d

une robe à ramageset d

un long man teau, don t un garçon porte la traîne; son

Troost 420

chapeau est orné d’

une couronne‘

en pap ier. Sur ?une feuille depap ier , qu

’ i l t ien t à la main ,est écrit

A côt é de lui on vo it une femme tenan t une percheauboutde laquel le est fixée une grande éto i le en pap ier huilé

,éclairée

in térieuremen t ; elle fait tourner l ’éto ile au moyen d’

une ficelle.

Plus lo in un autre chan teur revêtu d’

une chemise b lanche et

co iffé d’

une couron ne en papier.En avan t du groupe un garçon mun i d’

une escarcelle et

portan t une couronne , une écharpe orange et une épée, se

dirige vers une dame qui se t ien t avec ses enfan ts à droitedevan t la porte de sa maison , pour lui demander de lamonnaie.

La dame, vêtue d’

une robe jaune ,porte dan s ses bras une

pet ite fille, qui étend en rian t les mains vers l

astre ét incelan t .

Derrière elle deux en fan ts regarden t avec at ten t ion ; une pet11efi lle effrayée se jet te dans les bras de sa bonne. Sur lesmarchesdu trot to ir est assis un pet it garçon

, qui écoute la sérénade.

Sign é deux fois à droi te en bas sur le côté d’

une des marches:

0 étoile ! ne reste pas si immobi le.

I l faut nous accompagner aBethléhem.

Tr 0 0 8t 4 22

Au fond à dro ite les maisons et l ’église du v i llage;”

à gauchedes pâturages et un moul in .

Un bouton de rose brodé°

sur le tab l ier de la jeune mariéefait allusron au nom de ROOSJE .

Signé agauche en bas

Même provenan ce que le n ° 1 80

Gravé par P . TAN JÉ lorsqu’ i l se trouvait dans le cab inet—J. J . DEBRUIJN , a qui la gravure est dédiée par l

éditeur P . FOUQUET Jr. ,(VER HUELL , p . cop ié en dimension s réduitesdans le , ,

Huishoude

lijke Hol landsche Jufferen Almanak de 1780 , Amsterdam, GERRIT BOM .

Gravé sur bois dans CH. BLANC , Histo ire des pein tres.Mr. A. VER HUELL possède une esquisse des deux prin cipaux person

nages ( p.

186 Une réun ion d ’amis chez Biberius.

A. N emo logacbn tar .

Gouache et pastel. H . L . Fig.

Les invités , au nombre de six , viennent d’

arriver dans unsalon somp tueux ,

construi t dans le style deLouisXIV,et com

mencen t par fumer une p ipe. Le maître de lamaison , un grosbon - v ivan t , portan t un hab it jaune, est assis derrière la tab leet suit de l’oeil sa jol ie servan te, qui s

é lo igne par la gaucheet à laquelle deux convives fon t des saluts provoquan ts. Un

t ro isième convive assis devan t la tab le, bourre sa p ipe; deuxautres fumen t près de la chemin ée; l

un d’

eux est vêtude rouge,l ’autre à en juger d’

après son costume brodé , est un élégan traffiné ; ils regarden t en sourian t un viei l invité morose , qui

est assis dans un co in à dro ite et bourre sa p ipe en maugréan t .

Au fond à gauche un domest ique débouche un flacon ; prèsde lui se trouve une co llect ion de bouteilles. Au cen tre un

buffet surmon t é d’

un buste; à dro ite une haute chemin ée ornée

423 Tr o ost

des statues de Cérès et de Bacchus; dans l atre un grand feude tourbe.

Signé adroite sur le lambris

La série, comprise sous ce n ° et les quatre n °° suivan ts , est con nuesous

le nom de NE LRI , mor composé des premières lettres des c inq inscriptions latines qui accompagnen t les composit ions.Cet te série fut offerte à la ven te-J. TAR ,

Leyde , le 5 Sep t. 1 78 1 ,

n°8 1 1 8— 1 2 2 du cat . , mais retenue pour H. 2 0 30 par la veuve; elle passadans la collection de son beau-fils le professeur BENNET.

Lorsqu’

en 1 829 cet te collection fut vendue à Leyde, la série duN ELRIfut achetée pour le Musée au prix de 250 0 H.

Mr. PAPE à la Haye possède c inq c0pies de cet te série en dimensionsréduites, exécutées par SARA TROOST. El le prov ien nen t év idemmen t dela ven te-PLOOS VAN AMSTEL (VER HUELL , p . 1 1 9 , n °8 46 Des

études furen t vendues à la ven te-LEEMBRUGGEN , le 5Mars 1 866 à Amsterdam, n ° 1 22 1 du- cat . (VER HUELL , p .

Les c inq compositions on t é té grav ées par F. C. BRUIN ING , Leyde

1 850 , avec texte de M . J. KN EPPELHOUT. C’est à tort que cet auteur

suppose que la série aurai t certainemen t compris une sixième compositionen tre la troisième et la quatrième et que cel le- ci aurait été détrui te parl’

eXplosion de Leyde en 1 80 7. Le catalogue de la ven te-Truc ( 1 781 )démon tre qu

’ il n’

y en a jamais eu que cinq. BJÔRN STä HL les a vues en

1 775 dans la col lect ion -TAR. Voyez J . J. BJÔRN 8Tä I—ILS Reize door

Europa. T. V. p . 392 .

Photographié par VI N KEN BOS DEWALD.

Phototyp ie dans Eigen Haard 1 893 , p . 265.

Décri t par VER HUELL , p. 1 5— 2 2 .

Tro is études pour cet te composition se trouven t dans la co llec tion deMr. A. VER HUELL. D ’

autres son t c i tées dans le catalogue-LEEMBRUGGEN ,

Amsterdam, le 5 Mars 1 866 , n ° 1 22 1 .

Tr oost 424

187 Une réun ion d ’amis chez Biberius.

B . Erat rermo in ter fratres.

Gouache et pastel sur pap ier. H . L. Fig.

On s’

est mis à jouer et la conversat ion s’

étab l it ; le maîtredu logis fait une partie de trie- trac avec un de ses conv ives ;l’

élégan t , appuyé sur le dos d’

une chaise et un autre invit ésuiven t avec at ten t ion lamarchedu jeu. Le person nage en rougeest resté près de la cheminée pour déguster un flacon de vin .

Le morose est mon té sur sa chaise et discute avec un de ses

amis les qualités du portrait de l’hôte accroché au mur.

Au fond a gauche le domest ique.

Sign é vers le gauche sur le piéde3tal d’

un p i lastre

Photograph ié par V IN KE N BOS DEWALD .

Phoœtypie dan s Eigen Haard 1 893 , p . 268.

Une é tude pour cet te composit ion se trouve dans la col lect ion de Mr.

A. VER HUELL .

188 Une réunion d’amis chez Biberius.

C . Logaeban tar omnes.

Gouache et pasœl sur pap ier . H . L . Fig .

La con versat ion est devenue gén érale. Quatre conv i ves en

tourch t la table chargée de cartes du système p lané taire et d’

un

globe cé leste ; ilsdiscuten t avec véhémen ce la_théoriedeCopern ic .

Pendan t ce temps l’élégan t , assis dans le coin qu’

occupait

le morose, serre de près la jol ie servan te , qui t ien t deux verresde vin à la main et se défend mollemen t . Au fond à dro ite undes inv ités tourne le dos à la soc iété .

A gauche , le maître de la maison donne des ordres pour lesouper , qu

un domest ique prépare dans une salle à manger qu’

on

vo it par la porte du fond.

Tr o ost 426

190 Une réunion d’amis chez Biberius.

E . Iban i qui poteran t , qui non potacre cadeban t .

Gouache et pastel sur pap ier. H . L. Fig.

La fête est terminée et les invités von t se ret irer.Au second plan à gauche l’amphytrion ,

debout sur le perronde sa maison , bo it le coup de l ’étrier avec un convive que

sout ien t un valet . Un autre, égalemen t soutenupar un domest ique,se penche par dessus la balustrade et semb le se sen t irmal al ’aise.

Au premier p lan à gauche l’élégan t , appuyé sur son valet ,risque une main indiscrète dans le corsage de la servan te , qui

lui apporte son chapeau, sa can ne et son épée. Au cen tre deux

amis s’

embrassen t avec effusion ; le monsieur en rouge, déj à

assis dans un carrosse at telé de deux chevaux , qui occupe ladro ite de la composit ion

,leur crie de les rejo indre.

Au fond une rue

A côté de la porte est écrit le nom du maître de la maison

Sign é dans le co in gauche en bas

Photograph ié par VIN KEN BOS DEWALD.PhOtOtypie dans E igen Haard 1 893 , p. 269.

Une étude pour cette composi tion se trouve dans la collec1ion de Mr

A. VER HUELL.

427 Troost

194 Portrait de l’artiste.

Pa3tel et gouache sur pap ier. H . L.

Le maître , coiffé d’une perruque et vêtu d’

un hab it gris ,s

est représen té en p ied, debout et de face,la main droi te

tenan t un appui-main et reposan t sur le dossier d’

une chaise;dans la gauche une palet te et des p inceaux .

Sur un chevalet , placé à droite, se trouveun tab leaud’histoire.

A gauche une tab le couverte d’

un tap is et chargéed’

un l ivre ,

d’

un dessin et d’

un buste en p lâtre; en arrière un rideau jauneet une fen être.

Au fond le mur de la chambre ,blanchi à la chaux ; adro ite

deux tab leaux adossés con tre la murai lle.

Sign é à gauche en bas

Acquis à la ven te-DE RIDDER , Rotterdam, le 9 Avril 1 874 , n° 1 364 du

catalogue.

Collection -W. GRUYTER.EXpOSé en 1 867 a la société ARTI à Amsterdam, n ° 20 0 du cat. (VERHUELL , p .

411 La Chanteuse.

Pa3 tel et gouache sur pap ier. H . L. Tê te

Une jeune fille , vue de face, est assise dans un paysageavecun livre de musique ouvert devan t elle. El le a les cheveuxpoudrés et porte un

hab it blan c , qui laisse la gorge et lesbras

tout nus, et une robe rouge. A sa droite un amour dans un

Turchi 428

nuage,lequel mon tre de sa main gauche son orei lle et de la

main dro ite les mo ts de la musique

Sign é en bas à droite du m

Acquis à la ven te-M. J . SNELLEN , ( ou p lutô t Mr. S . C. SNELLEN VAN

VOLLEN HOVE N ) , la Haye, le 24 Avril 1 876 , f 20 0 , n ° *1 0 1 du cat .

Col lection -J. PH . v . D . KELLEN, Amsterdam.

Ven te-DE RIDDER , Rot terdam, le 9 Avr il 1 874 , n ° 1 365 du cat.

Ven te-J. W. HEYBROEK , Rotterdam, le 9 Juin 1 788 , n ° 1 4 3 .

TURC H I . At t r ib ué à Alessan d r o Tur c h i , dit

Alessan d r o Ver o n ese ou I ’Orbet to.

Ecole ital ienne. Pein tre d’h isto ire. N é en 1 582 à Vérone, mort ARomeen 164 8. E lève de Felice Ricc io , dit Brusasorci aVérone,

}

en suite deCarlo Saracin i et de Carlet to Caliari à Ven ise. I l fit de lon gs voyages et

dev in t un pein tre hab ile de l ’école ecclectique. Il se fix adéfin it ivemen t àRome où Giovan n i Ceschin i é tait son élève.

342 Vénus maî tresse dumonde.

Toi le. H . L. Figure de Vénus

A droite VÉ N US debout mon tre à laPhilosophie , personn ifiée

43°

Dans l ’angle gauche un homme nu est renversé parun amour

nu égalemen t et sans ai les , qui courbe sur lui , lui lie les

mains sur le dos.

Le second plan à gauche est occupé par un cort èged’hommesgarrot tés , s

avançan t au sort ir d’

un bo is et st imulés par latorched

un amour. C‘

est d’

abord un guerrier en armure , couvert d’

un

casque à plumes; puis un roi portan t couron ne et con temp lan tl ’homme renversé dans l ’ang le gauche; en suite un personnagedrapé dans un man teau jaune ,

enfin un page en tun ique b leue ,

chausses b lanches et toque à plumes.

Ven te de la col la t ion du stadhouder-roi GU ILLAUME III , conservée au

Loo , Amsterdam, 26 Jui llet 1 7 1 3 , n ° 14 du cat. , f 2 0 50 . (HOET ,I,

p .

Château du Loo (pas men t ionn é dans l mven taire deCab inet-GU ILLAUME V (TERW . p. 70 1 comme CARLO MARATTI ; Inv .

de 1 763 , supplém. sans n ° :,,een stuk met figuren door CAREL MARAT ,

h . l. van’t Loo

Ce tableau étai t at tribué à ALESSANDRO TURCHI dès 1 7 1 3 . Les cara

logues du musée jusqu’à la Norice de 1 874 l’avaien t placé parmi les

inconnus.Un dessin à l ’encre de Chine fait par J . DE BI SSCHOP (Episcopias) d’

aprèscet te pein ture a été acheté ’

a une ven te ala Haye, le 1 9 Avri l 1 870 , par

Jhr. Mr. H . A. STEENGRACHT VAN DUIVEN VOORDE et donn é par lui au

musée en 1 875.

Sur le dessin se trouve écrite l ’at tribut ion d’ALESSANDRO TURCHI.

U L FT. Jac o b van der Ulft .

Ecole hol landaise. Pein tre- graveur de vues de v i lles, de ruines et de

ports de mer. N é en 1627 à Gorin chem, Où i l vécut en core en 1688.

Son maî tre est in con nu. I l v isita l’I talie; de retour à Gorinchem (avan t1664 ) i l y fut bourgmestre en 1672 , 1673 et de 1675 à 1678. Ses tab leauxson t généralemen t é toffés richemen t de jol ies figurines. Un tableau, con

servé à l’Hôtel de v ille à Amsterdam représen te le palais royal actuel etprouve que van der U lft do i t avo ir v isité la cap itale. Ses n ombreuxdessins, lavés au bisrre, réprésen ten t des ruines de l

’I talie. Il a pein t

aussi des v itraux.

43 1 VGCBIIÎO

196 Armée en marche.

Toi le. H. L. Fig.0

A gauche s’

élèven t un arc-de- triomphe et un temple ruin és ,près desquels on vo it défiler un corps d’

armée emmenan t à sa

suite des chameaux et des char10 1s chargés.

A dro ite une vaste place en tourée de fort ificat ions et an imée

par une foule d’hommes

,de chevaux et d

éléphan ts.

Au fond un port et plus lo in une ci tadel le établ ie sur une

hauteur.

Sign é à gauche à demi hauteur

Ven te-P. DE KLOK , Amsterdam, le 2 2 Avril 1744 , f 14 0 . (HOET , I I ,p . 1 36 , n ° 83 du

Acquis de Mr. LOEFF, Mai 1 825 , f 975.

Gravé par A. L. ZEELANDER dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 90 .

V E C C H I O , voyez PALMA.

V E C E L L I O. COpies d’apr è s Ti z ian o Vec el l i o .

Ecole italienne (de Ven ise) . Né en 1477 à Pieve di Cadore, en Frioul,mort de la peste à Ven ise le 29 Aoû t 1 576. Pein tre d’histoire

,de por

traits et de paysage. Elève de An ton io Rossi , mais surtout de Giovan n iBel l in i à Ven ise , Où i l vécut dès sa jeunesse. Son condisciple Giorgione

Vecellio 432

eut sur lui une grande influence. Il travaillaà Vicen ce à Padoue , ä Ferrare,

à Bologne, pour le pape Paul I II et pour Charles Quin t . Celui- ci le fi t

ven ir à Vien ne , aAugsbourg et aInn spruck , celui- là aRome. A Ven ise ,Où i l demeura jusqu’

ä sa mort , i l travailla e a. pour Phil ippe I I d’

Espagne

et pour les reines d’An gleterre et de Portugal .

343 Portraits d’Ottavio Farnese

et de sa maîtresse , peinte en Vénus.

To ile. H . L. Gr. Nat .

La dame est représen t ée toute nue, étendue sur un lit don t

les draps b lancs son t en part ie couvertspar unedraperie sombre.

E lle regarde un pet it chien brun , qu’elle caresse de la main

gauche; le bras dro it est étendu le lon g du corps et la mainrepose mollemen t sur la cuisse droite. Un coll ier de perles et

des bracelets en or,

enrichis de perles et de rub is,son t ses

seuls ornemen ts.

La part ie gauche du tab leau est occupée par le prince , qui

est assis aux p ieds de sa maîtresse et joue de l ’orgue. Il est

vu de dos, se retournan t pour regarder sa compagne, de sorte

qu’ i l mon tre sa t ête de profil à dro i te Il porte un pourpo in t

no ir , des man ches et des hauts-de- chausse bruns à crevés, uncol b lan c mou, et une épée au cô té .

A droite pend une large draperie pourpre.

Au fond on aperço it un parc situé aun niveau in férieur ,et orn é d

un jet d’

eau composée d’

un amour tenan t des deuxmains un vase sur sa t ête ; puis une pelouse bordéede peupl ierset au lo in la campagne éclairée par le solei l couchan t .

Don de S. A. R. la Grande Duchesse de Saxe, n ée princesse SOPHIEdes Pays-bas, en 1 883 .

Prê té en Février 1 868 par S. A. R. le prin ce HENRI des Pays-bas, quiavai t acquis ce tab leau à laven te-GU ILLAUME I l , le 1 2 Aoû t 1 850 , fn ° 1 85 du cat.

Le roi avait acheté le tableau avec deux autresattribuésaumêmeart istedu marchand de tab leaux N I EUWEN HUIJS moyen nan t fran cs.

Le célèbre original de cet te composit ion est conservé au musée du

Prado à Madrid, n ° 4 59 du car. , p110 10 graphié par BRAUN.

Photographié par HAN FSTAENGL .

484

298 Portrait de l’infant ChâHes-Baltfiazæ .

I l était fi ls de PHIL IPPE IV roi d’Espagne et d

’Elisabeth de Bourbon .

I l naquit le 17 Oct . 1629 et mourut le 9 c . 1649.

TOÎICO H o 1 04 80 Lo’ I O I I O Fig. 1 0250

*Le prince,' âgé à peu près de onze ans ,, est ç

représcn t é en

p ied, debout , tourn é vers'

la'

gauche et ; tenan t le bâton de

commandemen t dans la main dro ite. Il est nu et‘porte

une riche armure de parade, bordée d’

or ; (

col brodé rabattu,

écharpe rouge brodée ,culot te en drap d

or,b0 t tes molles

mon tan tes,gan ts mun is de plaques de fer.

A gauche un fauteui l de velours rouge , à droi te une tab lecouverte de velours rouge égalemen t , et sur la tab le

, coupé

par le cadre , un casque. Au fond un rideau.

Acquis par le roi GUILLAUME I avec la co llect ion -DE RAINER , 1 82 1 .

Gravé par LAN CE dansle Recuei l STEENGRACHT n ° 97 .

Li thographié par J . C. d’

ARN AUD GERKEN S dans leKunstkron ijk de 1 847 .

Photographié par HAN FSTAENGL .

Décri t par JUSTI , T. 11 , p . 1 39.

Une répl ique de ce tab leau est conservée à BUCK INGHAM Palace aLondres '

(JUSTI . T. 11 ,‘p

.

VE L D E . Ad r iaen van de Vel d e.

Ecole hol landaise. Pein tre-graveur de paysages, étoffés d’

an imaux et de

figu1es; il apein t p lus raremen t des in térieurs, dessujets religieux oubistoriques. Né en 1635 ou 1636 à Amsterdam, Où Il vécut pendan t toute savie etoù i l mourut le 2 1 Jan v ier 1672 . E lèvede son pèreWillemvan deVelde leVieux , ensuite de Johan nes Wijnan ts et , d

aprèsHoubraken , aussi de Ph il.Wouwe

'

rmañ. Les sujetsd’

un grandnombredeses tableaux Semblen t indiquerque Adr: v . d. Velde‘

a v isi té l ’

I taliè ,

'

mais i l peut les avo ir auss1 em

prun tés a ceux de ses con temporains , qui on t fait le voyage transalp in .

Les oeuvresde Adriaen van de Velde marquen t le zén ith de l’

art hol

landais dan s ce qu’

on peut appeler le paysage étoffé.'

Dans son bétail i lfut

'

le digné _ émule de Paul Porter , qu’il surpassa même par les quali tés

p it toresques de‘

ses tab leaux.

‘ Hors de ses n ombreux tableaux , Eaux- forteset dessins

,i l orua les paysages et les in térieurs de v i lle de p lusieurs de

ses con temporains e. a. de Hackaert , H obbema, Ruisdael , Moucheron ,

Wij nan ts, van der Heyde, Verboometc. de charman tes figurines. I l a colla

P . 434 .

V e l a z q u e z .

435

boré aussi quelquefo is avec son frèreWillemvan deVelde le Jeune: D irk van °

Bergen et Johannes Innevelt compten t parmi ses élèves, Gabriel et Pietervan der Leeuw parmi ses imitateurs. Malgré un zèle et une féconditéextraordinaires, Adriaen van de Velde eut de la peine à v ivre et safemmedut ten ir un commerce de bas.

197 Bestiaux .

Panneau en chêne. H . L. Fig .

Dans une prairie, au premier p lan à droi te,est couchée une

vache de couleur chamo is,mon tran t la t êtede face ,

et appuyéecon tre le tron c d

un chêne,derrière lequel on voit un cheval

gris, qui henn it et se t ien t debout et de profil , tourné v ers lagauche; au p ied de l

’arbre deux breb is couchées et un mouton

debout . Au cen tre un chevreau; à gaucheune vache grise paissan tvue de profil ; puis un boue et deux moutons. Ausecondp lan ,

qui est en t ièremen t dans l ’ombre, sur une éminence à gauche,son t assis un pâtre et une bergère allai tan t son en fan t ; auprèsd

eux une vache grise et deux agneaux . Le fond est fermé

par un rideau d’

arbres,à travers lequel ou voir au cen tre une

p laine éclairée.

Signé adroite en bas

Ven te-DRABBE , le 1 Avri l 1 74 3 à Leyde , n ° 19 du cat . f 2 50 , selonles n ores manuscrites de LORMIER _danS l’exemplaire de son catalogue au

musée. (HOET II , p . 77 )

L’

assertion de la Not ice de 1 874 que cet te pein ture prov ien t ausside la ven te-DROSTE ( la Have , le 2 1 Juillet 1634 , f 190 ,

HOET,I,p .

4 28 , n °

95 du cat .) n’

est pas fondée , quoique ce pan neau eut à peuprèsles mêmes dimension s que le n ô tre : 1 1

"X DROSTE a décrit s es

tableaux dans une série d’

épigrammes, publiée dans un livre in t i tuléDe Harderskou1en en andere D ich ten , Ro t terdam 17 1 7 . L

épigrammen ° XXXIV ( p . ainsi que le catalogue de HOET

, nous apprend quele tableau d’

ADRIAEN VAN DE VELDE répresen tait un berger j ouan t de laflû te auprès de ses bestiaux , ce qui ne correspond pas avec la scène den 0 tre tab leau.

436

Col lect ion—W. LORM IER 1 752 (HOET II , p . 445) vendue le 4 Juil let1 763 , f 4 0 0 (TERW . p . 334 , n°

Col lect ion -P. L. DE NEUFV ILLE , le 19 Juin 1 765 , f 1 0 1 (TERW.

P 4 76)Cabinet -GU ILLAUME V. (TERW. p .

Gravé par HUYGENS dans le Recuei l STE ENGRACHT , n ° 62 .

Photographié par HAN FSTAENGL .

Héliogravure dans BRED IUS , Meisterwerke.

Phototyp ie dans EM. MICHEL , Les VAN DE VELDE , p . 78.

Décrit par SM ITH , T. V. , p . 2 1 8 , n ° 14 4 gem of most precious

198 Une plage hollandaise, vue des dunes.

Pan neau en chêne. H . L. Fig.

A gauche, aupremier plan,sur ladune et devan t une grossière

baraque couverte de chaume,est assiseune fami llede p êcheurs,

en tout onze personnes. On remarque dans le groupe deuxemmes jouan t avec un enfan t

,tandis qu

un chien dort auprèsd

eux ; à côté un pêcheur en grandes boues et bonnet rouges

amusan t avec un chien ; puis un pet it garçon portan t unenfan t sur le dos.

A droite ausecondplan une vo itureat teléededeux chevauxqui descend vers la mer.

Au tro isième p lan ,la p lage et au fond la mer. Sur le rivage

on vo it un carrosse t iré par quatre chevaux et suivi par uncavalier ; puis p lusieurs figures dissémin ées et au loin en mer

de nombreux bateaux .

Sign é à gauche dans l’ombre de la baraque

,fî ”

0 H3 1’

5

La date 1665 n’est presque pas lisib le.

Ven te—J. TON N EMAN , Amsterdam, le 2 1 Oct . 1 754 , n ° 23 du cat ,

f 260 (TERW . p .

Cab inet -GUILLAUME V (TERW . p.

L’assertion de la Not ice de 1 874 que ce tab leau aurait passé ducabinet

J . D . v . SL INGELAN DT dans celui du Stadhouder ne nous paraît pasfondée.

Voyez C. HOFSTEDE DE GROOT dans Oud Hol land X , p . 2 30 .

Gravé dans le Musée Fran çais par HULK , d’

après SWEBACH ; dans le

438

ave0 cOl relevé , qui se mon tré de dos, ass1se dans un fauteui lcouvert de drap vert , et tenan t de la mam dro i te un verre

mon t é sur un p ied en or c iselé . A sa gauche est assis un gent ilhomme en pourpoin t jaune et haut -de- chausses rouge , lat ête couverte d

‘un chapeau; i l cause avec une v iei lle femme

debout derrière lui. A droite de la dame , un homme vêtude b lan c

,lui adresse la parole en se découvran t ; i l est assis

de profil à gauche. Près de lui , au cen tre du tab leau, une

dame debout et de face s’

appuie de la main droite à la tab leet t ien t de la gauche un éven tail en plumes; el le porte unvertugadin sous une robe jaune et une sous-jupe verte; grandcol en éven tail . Enfin de l ’autre cô t é de la tab le son t assisun homme et une dame causan t ensemb le.

A droi te un page en pourpo in t b lan c et haut -de- chaussesbrun

,net toie un verre dans Ie bassin de la fon taine.

Sur le sol des cartes à jouer , une c i trouille et une grenouille.

Au fond,à gauche ,

une ton nelle en formed’

allée, qui conduit

vers le château, qu’

on aperçoit au lo in ; au cen tre, un chem1n ,

qui about it à un bât imen t c irculaire; à dro ite , des arbres et unbât imen t avec galerie couverte.

Sign é adroite en bas

5 3 4

Collect ion -D. VAN DER KELLEN Jr. , Amsterdam.

Acquis en 1 873 avec les tab leaux de RQSEN HAGEN , SONJE et V . VRIES

pour f 1 550 .

V E L D E . Jan Jan sz van de Vel d e.

Ecole hollandaise. Pein tre de natures-mortes. Né à Haarlem en 1 619 ou

162 0 , marié à Amsterdam en 164 2 , mort après 1 660 . On ign ore lesdegrésde son paren tage avec les autres pein tres du même nom , mais comme le

monogramme de notre tableau correspond ex acœmen t avec celui ducélèbre graveur Jan van de Velde , on suppose , non sans vraisemblan ce,qu

’i l a é té le fils de celui- ci et en ce cas le pet it fils du call igraphe Janvan de Velde, le neveu d

’Esaias et de Wi l lem van de Velde le Vieux et

439 Velde

le cousin d’Adrien et de Wil lem van de Velde le Jeune. Son maître est

in connu. Ses oeuvres son t assez rares. Ce son t presque toujours les

restes d’un déjeuner avec des verres et des fruits. Les dates relevées sur

ses pein tures von t de 1 64 0 ( collection—von Dalwigk à Oldenbourg) jusqu’à

1 660 (Mauritshuis) .

533 Nature-morte.

Toile. H. L.

Sur une tab le de bo is simplemen t profilée,on voit un verre

étro i t et haut rempli de b ière, un p lat de porcelaine b leue ,

dans lequel et à cô t é duquel i l y a des crabes et des crevet tes,

un bocal remp li de vin du Rhin , une p ipe à tabac ,deux

pap iers avec du tabac , quelques no iset tes, un morceau d’

un

réchaud de chaufferet te avec du feu et une assiette d’

étain .

Une mouche sur le p ied du verre.

Fond sombre.

Signé sur le bord de la tab le à droite du mi lieu

j 55 cV

Ven te-PAPPELENDAM MULLER, Amsterdam,

le 30 Oct. 1 885 ,f 337 ,

Collect ion -P. VERLOREN VAN THEMAAT .

V E L D E . W i l lem van de Velde le Jeun e.

Ecole hollandaise. Pein tre de marines, n é à Amsterdam en 1633 , mort

à Greenwich le 6 Avril 1 70 7 . E lève Éde son père , Willem van de Veldele Vieux , pour le dessin et de Simon de Vlieger pour la pein ture. Iltravailla à Amsterdam et accompagna sur l’ordre des E tats Générauxles flottes des Prov in ces Un ies dans les guerres con tre les An glais et les

Fran çais. En 1 677 Charles II d’An gleterre l’attira en lui don nan t le t i tre

de pein tre du Roi et un trai temen t an nuel de 1 0 0 L. St . Dès lors i lhab i taGreenwich saufun court in tervalle vers 1686, pendan t lequel il retournaaAmsterdam. Wi llem van de Velde a été considéré par ses con temporains

Velde 440

comme le prin ce des pein tres de marines, et en core aujourd’hui n ous

est imons dans ses tab leaux une clarté extraordinaire du ton , uneper5pec

t ive aérien ne admirab le et un dessin très exact des bateaux. Cependan ti l faut avouer que Simon -de Vlieger l

a égalé dans le 1endre de la

nature et Jan van de Cappelle surpassé dans celui de la lumière.

Wil lem van de Velde a col laboré quelques fois avec son frère Adriaen .

Son fils Cornel is et un nommé Pieter van de Velde on t pein t aussi.Ludolph Backhuysen et Peter Monamy l’on t imi té .Les mei lleurs tableaux de Wil lem van de Velde on t é té acheté dèsle

commen cemen t du XVII I° siècle par les An glais, et ils se trouven t en core

aujourd’hui en grand n ombre dans leur pays. Des cen taines de dessins

exécutés par lui pour la plupart en mer et pendan t les batail les navalesexisten t en core. Le musée Boymans aRouerdam seul en possède 625.

200 Eau calme avec des bâtiments

de guerre.

Toi le. H. L. Fig.

Dans les eaux calmes d ’

un des grands fleuves de laHollandeon aperço it à dro i te ,

—au premier p lan , un yacht de guerre del’

amiraut é d’

Amsterdam portan t sur la poupe les armes deHollande et d

Amsterdam et sur une banderolle b lan che en guisede devise le nom du pein tre. L

esquif qui traîne une pet itechaloupe à sa suite, s

élo igne vers un navire de guerre à tro ismats , don t l

équipage est occupé à carguer les vo iles.

A gauche, des bateaux -marchands grands et pet its, an imésparde n ombreuses figures. Au second plan ,

à gauche, un lougreportan t pav illon anglais. Tout au loin on dist ingue une foule

de pet ites vo iles et à l’horizon une cô te plate, avec un v illageet son c locher

, qui s’

étend d’

un côt é du tableau à l ’autre.

Sign é sur la poupe dub ateau adroite

Ce tableau, ainsi que le suivan t , a fai t part ie ducab inet-GUILLAUME VTERW . p. L

un provenait de la co l lect ion -VAN SL INGELAN DT ,

l ’autre avait é té acheté à la ven te- P. L . DE N EUFVILLE Amsterdam,le

19 Juin 1 765. Les an ciens inven taires donnen t comme mesure de la

44 1 Velde

hauteur de ce dern ier tab leau tandis qu’

à présen t les dimensionsdes deux pein tures son t ex actemen t les mêmes. Il est don c impossible dedé terminer , lequel des deux tableaux v ien t du cab inet-DE NEUFVILLE .

Gravé dans le Musée NAP OLEON par CARDANO , d’

après un dessin de

VASSEROT.

Lithograph ié par C. C. A. LAST dans le Recueil DESGUERROIS.

Photographié par HAN F8TAENGL et par VIN KEN BOS DEWALD .

Décrit par SM ITH , T. VI , p . 320 ,n° 2 . L’

auteur n ous informe que ce

tableau et le n ° suivan t on t été payés f 930 et f 1 1 30 en 1 765.

201 Eau calme avec des navires.

Toi le. H. L . Fig. et

Dans une eau calme stat ionnen t plusieurs bateaux ; aucentre,et le plus en évidence on remarque le yacht duPrinced

Orange

richemen t orné et équipé ; sur la poupe son t sculptées lesarmesdu prince; le pavillon tricolore flotte à l’arrière et au haut dumat . Plusieurs hauts personnages, assis sous un pavillon b leudans une chaloupe asix rames viennen t de quit ter le navire et sedirigen t vers la dro ite. Une autre embarcation p lus pet ite, avecdeux rameurs et deux officiers, qui se t iennen t debout et saluen tles personnages dans la chalo-upe , s

avance vers le spectateur.A gauche , à dro ite et au fond de nombreux bateaux -mar

chauds on t mis les voi les en panne.

Une foule de figurines an imen t la scène.

Signé sur un e bouée au premier p lan

Cab inet-GUILLAUME V. (TERW. p. 7 1 7 . Voyez les ann otations du n °

précéden t) .Gravé dans le Musée NAPOLEON ; et par LAN CE dan s le Recueil

STE ENGRACHT n ° 7 0 .

Li thographié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERROIS.

Velde 442

Photographié par HAN FSTAENGL et par VINKEN BOB DEWALD .

Hé l iogravure dans BREDIUS , Meisterwerke.

Décrit par SM ITH , T. VI , p. 320 , n° 3 .

471 La prise du Royal Prince” dans la

bataille navale de quatre jours , le 13 Juin 1666.

Le 1 Juin 1666 une fl0 t te hol landaise dep lus de cen t vo iles part it sousle commandemen t des amiraux de Ruyter , Cornel is Ever tsen et CornelisTromp pour la guerre navale con tre les An glais. Le 1 0 Juin commen çale combat dit la batail le navale de quatre jours

” près de Foreland. Le

troisième jour l’ennemi se ret ira vers l’embouchure de la Tamise et l’

a

un de ses p lus grands vaisseaux , le Royal Prin ce , ayan t à bord le v iceamiral George Ayscue échoua sur un ban c de sable. I l dut se rendre,

mais les Hol landais ne puren t prendre avec eux comme trophée que lefron ton magn ifiquemen t décoré. La partie prin cipale est conservée en core

aujourd’hui au Rijksmuseum d

’Amsterdam.

Toi le. H . L.

Le Royal Prince dont les voiles son t en lambeaux et qui

a hissé le pav illon b lan c est représen t é de man ièreque l’

on vo itl’

arcasse enjol ivée de face.

A gauche du vaisseau se trouve à une pet ite distance unautre grand vaisseau de guerre qui a arboré le pav i llon hollandais. C

est probab lemen t , ,le Gouda” commandé par le cap itaine

Sweerts et à bord . duquel se trouvait le L ieutenant -AmiralC. Tromp .

Deux can0 13 mon t és par des matelots s’

approchen t , l’

un a

gauche,l ’autre à droite du vaisseau ennemi anglais que nos

soldats son t en train d’

escalader. Au loin tain , à gauche , sedonne

la bataille, adroite on aperço it en core d’

autres vaisseaux .

Placé dans le musée en Avri l 1 883.

Ven te-DU BUS DE GISIGN IES , Brux elles, le 9 Mai 1 882 . n° 85 du cat .

frcs. 660 0 .

Collect ions-WELLESLEY et CHARLÉ DE WASPICK.

Photograph ié par J . MAES d’

Anvers dans FETIS , Galerie du V“! DUBUS DE GI SIGN I ES.

Photographié par BRAUN , par HAN FSTAEN GL et par VI N KEN BOS

DEWALD .

Venue 444

spécimens au Rij ksmuseum d‘Amsterdam , au Louvre , à Berl in et chezMr.

Franken au Vésinet , rappel le par le coloris br i llan t et le dessin correct

de ses charman tes figures, les meil leurs tableaux de Brueghel . En 162 5van der Venue fut inscrit sur les registres de la gilde de St Luc alaHaye; en 1 63 1 on le nomma commissaire , en 1639 doyen . Il apein t pourles prin ces d’

Oran ge et pour le roi deDanemarck . En 1656 i l fut dun ombredes art istes-pein tres qui érigèren t une nouvel le con frérie. Vers 1627 van

der Venue abandonna en t ièremen t sa première man ière fin ie et dé l icate ,

pour ne peindre que des grisai l les ou des cama‘

ieux , d’un dessin souven t

lâché et représen tan t presque toujours des scènes grotesques de la v ie

rust ique aux quelles i l ajoutai t souven t unedevise burlesque. I l afait de nombreux et de beaux dessins, surtout comme i l lustrat ionsdes oeuvresde JacobCats, et i l s

est aussi fait connaître comme poète. Ses fils Huybert , n é

en 1616 et Pieter ( 1624— 1656 ou 1657 ) étaien t pein tres aussi ; ledern iera pein t des fleurs.

292 Une ronde.

(Grisaille) .

Panneau en chêne. H. L . Fig

D ix mendian ts ,est rop iés

,paysans etc . dansen t en rond; à

gauche , au premier p lan ,on voit un onzième personnage avec

une jambe de bois et appuyé sur une béquille. Tout afait àdro ite , au fond, un spectateur.

Signé en bas, agauche du mi lieu dans l’ombre

/ C B S‘

Marqué à droite du mi l ieu

Ven te-VAN DER WILL IGEN , Haarlem, le 20 Avril 1 874 , n° 99 ducatalogue, 88 H.

445 Ven n e

Placé dans le musée en Novembre 1 875.

Dessin é par W. MOL à la p ierre n oire.

Décrit par FRANKEN , n ° 24 .

436 Combat entre des tourbiers qui se

jettent des tourbes.

Panneau en chêne. L. H. Fig.

Une dizaine de tourb iers son t en train de sejeter des tourbes.

Trois personnes à dro ite, deux hommes et une femme ,son t

mis en fuite par sept hommes à gauche. En t re les deux part isun pan ier à tombes renversé . Au fond encore tro is autres personnes et un vaisseau voguan t .

Sur ure banderolle à droite en bas on lit

c. à. d. : gasp i lleurs de charbons.

Signé à gauche en bas

Donné a t itre de prêt en 1 877 par M . C. A. GARN IER HELDEWIER ,

alors consei l ler de la légation de S. M. le Roi des Belges a laHaye.

Non décrit par FRANKEN.

Vermeer 446

VERHAGEN, vwa H AGE M

VE RME E R. Jo h an n es Vermeer, ou van der Meer

de D elft .

Ecole hollandaise. Pein tre de gen re et de quelques vues de v ille. . Bap

t isé le 3 1 Octobre 1632 aDelft , où i l fut en terré le 1 5 Décembre 1675.

Elève de Care] Fabrit ius aDelft . Inscrit dans la gilde de St Luc 21 Delftle 29 Décembre 1 653 . En 1662 , 1663 et 1 670 i l en fut commissaire et en1 67 1 doyen . Comme Rembrandt , mais dans un autre genre ; Vermeer est

un magic ien avec ses effets de lumière , tan t dans les in térieurs que dans

les paysages , et un coloriste hors ligne. Ses chefs-d’

oeuvre se dé tachen tde tout ce qui les env iron ne; la lumière qu

’ i l a su fi x er sur la to ilecon t inue a n ous éb louir. Lon gtemps presque oub lié et con fondu avec

le paysagisœ du même n om à Haarlem et avec Pieter de Hoogh ,Vermeer

fut surtout réhab il ité par W. Bürger (Thoré) . A présen t ses tab leaux peun ombreux son t estiméspar lesamateurs comme les ouvrages les p lus précieuxde l’école hollandaise. La Hol lande possèdeses chefs—d’

oeuvre, comme notre

tab leau et La fi lle qui renverse du lai t ” de la galerie Six . Un pein trein connu J . Vrel a suiv i de loin Vermeer dans ses vues de v i lles.

92 Vue de Delft , prise du canal de

Rotterdam.

Toile. H. L. Fig.

Au delà d’

un large canal , qui traverse la toile d’

un boutà l ’autre, on vo it les remparts de Delft avec les deux portesde Schiedam et de Rot terdam, cette dern ière mun ie de tou

relles. E lles son t reliées par un pon t d’

une seule arche, sous

lequel le canal pén ètre dans la vi lle. Au-dessus du rempartse détachen t de n ombreux to its rouges et en tre lesdeux portesla tour de l

Eglise N euve,en part ie masquée par des arbres.

Plus à gauche on dist ingue à cot é d’

une espèce de belvédèrelé sommet du clocher de la Viei lle Eglise. Aux quais on vo itamarrés p lusieurs bateaux et en deça du canal

,sur une bande

de terrain, qui forme le premier p lan à gauche, six figures

près d’

un bateau,dit trekschuit ”.

44 7 Vermeer

Au premier plan vers le ecurie on reconnaît les tracesd’

une

figure d’homme effacée.

Beau c iel nuageux .

Sign é à gauche sur le bateau

Vendu (avec 20 autres tab leaux de VERMEER) à Am5terdam, le 16 Mai

1696, f 2 0 0 , n ° 3 1 du cat .

Ven te-STIN STRA , Amsterdam, le 22 Mai 1 822 , f n ° 1 1 2 ducat .

Acquis par _

lê gouvernemen t , ainsi qu’ il résul te de la missive du min istrede l’ in térieur au directeur du musée, datée du 5 Juin 1 822 .

Gravé par HUIJGEN S dans le Recuei l STEENGRACHT n ° 49 ; gravé al’eau-forte par PH . ZILCKEN .

Li thographié par W. J . J . NUIJEN dans le Recuei l DESGUERRO IS.

Gravé sur bois par PETIT , d’

après un dessin d’EMI LE MICHEL dans

HAVARD , Les artistes célèbres , VAN DER MEER de Delft , p .

dans la Gaz. d. b. Arts , 1 883 , T. 11 , p. 2 1 7 .

Photographié par BRAUN , par HAN FSTAENGL et par VIN KEN BOS

DEWALD .

Hé l iogravure dans BREDIUS , Meisterwerke.

PhOtOtypie dans le Klassz‘

scher B ilderschatz , n ° 360 .

Décrit par W. BüRGER dans la Gaz. d. b . Arts. 1 866, T. [ I , p . 568 ,

n ° 4 8; par H. HAVARD , sous n ° 49.

Une étude pour, ou une cop ie d’après ce tableau a été vendue f 92 21

la ven te-DE Vos , Amsterdam 1 833 , et se trouve à l’

Institut-STaDEL àFrancfort . Elle a été gravée à l’eau-forte par M. LALANNE dans la Gaz.

d. b . Arts de 1 866.

SM ITH , au n ° 59 du cataloguedeHOBBEMA , dit à tort que ce tableauaéréacheté “

de la famille KOPPS en 1 8 16 (avec un paysage de HOBBEMA) parTHOMAS EMMERSON pour f 80 0 0 , a condi tion que ces tableaux passeraien t à la ven te, qu

’on faisait alors des b iens de la fami lle; à cetre ven te

la toile de VERMEER aurait été achetée f par le roi GUILLAUME I .

VE RME E R. Jo h an n es Vermeer , ou van der Meer

d’Utrec ht.

Ecole hollandaise. Pein tre d’histoire et de portraits. Né vers 1630

Vermeer 4 48

1635 a Schoonhoven , en terré à U trech t le 9 Août 1688 Jeune , ilvoyagea et v isita en compagn ie du pein tre L ieve Verschuier l’I talie et

Rome, où i l se lia avec les pein tres Drost et Carlo LOth. De retour àU trecht , i l fut n ommé commissaire de la gilde des pein tres en 1663 ; de

1664— 1666 i l en é tait doyen . En i l peign it dans un grand

tableau les régen ts d’un orphelinat à U trech t , tab leau conservé en core

sur p lace. Vermeer ne peign it pas beaucoup , é tan t fort al’

aise et , depuis 167 3membre du magistrat d’Utrech t . Il mourut riche.

406 D iane à sa to ilette.

Toi le. H . L . Tête

Au mil ieu du tab leau , à gauche ,la déesse est assise sur un

banc de p ierre, vêtue d’

un hab it jaune qui laisse la gorge, lesbras et les p ieds tout nus. E lle se fait laver les p ieds par unede ses suivan tes , en robe violet te et en corsage brun

, qui est

courbée‘

a dro ite du tab leau. A droite de la déesse une de ses

n ymphes en corsage rouge et robe bleue s’

occupe égalemen t àse laver les p ieds. Une quatrième femme en costume foncé

regarde debout . A gauche ,derrière la déesse, se t ien t uneautre

n ymphe en jaune-doré , le‘

dos_à demi nu,

tourn é vers le spectateur. A gauche, sur le premier plan, un chien assm; à sagaucheun la

‘vo ir avec un essuie-main . Un bo is au fond.

Sign é à gauche sur la roche

Ven te—N EVILLE D . GOLDSMID , Paris le 4 Mai n ° 68 du cat .

1 0 0 0 0 frcs.

Commun ication bien veillan tedeMr. S. Mul ler Fz. ,archivisœd

’Utrecht.

Ve1‘n et 450

Signé adroi te en bas

Ce tableau est le seul connu de cet auteurf l l a é té donn é à t itre deprê t en 1 877 par M . C . A. GARNIER HEL

_

DEW IER , alors Conseil ler de lalégat ion de S. M . le Roi des BELGES à la Haye.

V E RN E T. C laud e J o seph Ver n et .

Ecole fran çaise. Pein tre- graveur de paysages et de marines, n é àAv ignon le 14 Août 1 7 1 2 , mort à Paris aux galeries du Louvre , le 3

Décembre 1 789 . Fils et é lève d’

An toine Vernet , pein tre-décorateur hab ile.

A l ’âge de 1 8 ans i l part it pour l’Italie et pour Rome , Où i l resta p lusde v in g t ans. I l y fut l’élève de Bernardino Fergion i et se liaavec Pan in iet Sol imena. Le 6 Août 1745 Vernet fut agréé à l’Académie royale , et

après son retour en Fran ce en 1 753 , i l fut reçu le 2 3 Aoû t de lamêmeann ée membre de l’Académie. Pendan t n euf an s i l peign it pour le roi unesérie des ports de mer de Fran ce (main tenan t au Louvre) et exécuta en

même temps une quan t i té considérab le d’

autres tableaux , grâce asa facil i té de ’

travai l. Un grand n ombre de graveurs on t reproduit ses oeuvres.

Son fils Carle et son pet it fi ls Horace Vernet on t hérité de son talen tart ist ique.

292 Le port de Livourne.

Toi le. H . 1 . L . Fig.

Con tre une cô te hérissée de rochers et de réc ifs , qui occupele cô t é gauche du tab leau,

la mer s’

élan ce avec furie et produiten se brisan t des flots d

écume. A travers la masse sombredes nuages, le solei l s’

est frayé un passage et éclairede quelquespâles rayons la vi lle de L ivourne qu

on aperço it au lo in,bât ie

au p ied d’

uu roc gigan tesque , qui at tein t aux nues

Au premier plan c inq matelots à mo it ié nus s’

efforcen t de t irerune embarcat ion sur le rivage.

Au second plan à dro ite, un navire,

portan t le pavillon hol

451 Vern et

landais , est balloué par la temp ête ; et au cen tre une chaloupe

mon tée par plusieurs hommes se dirige vers le port fa13an t

force de rames.

Au fond, en mer un phare et à dron eun 1 1deaudemon tagnes.

Pendan t du n ° suivan t .Ven te—VALENTI , Amsterdam,

le 1 8 Mai 1 763 , n °° 49 et 50 du cat

vendu chacun f 1 520 (TERW . p .

Acheté en 1 764 du court ier IJVER pour le cab inet-GUILLAUME V (TERW .

P 7 17 )Gravé par FOKKE ; par DEQUEVAUVI LL I ERS , d

après VALLAERT dan sle Musée fran çais; par F . L. HUIJGE N S dans leRecueil STEEN GRACHT ,

n °35.

293 Les cascatelles duMecenate à Tivo li.

Toile. H . I . L. Fig.

Un large bassin en touré de rochers reçoi t les eaux d’

un

torren t , qui s’

y déverse par plusieurs cascades,occupan t le

cen tre et la droite du tab leau.

Au premier plan tro is hommes et deux femmes pêcheur à laligne. Une de ces

'

femmes est couchée,les seins nus

,lesjambes

recouvertes d’

un man teau rouge; l’

autre , à genoux à cô t é d’

elle,

t ien t de la main dro ite un filet à manche; deux des hommesson t debout ; l

un ,légèrement drapé dans un l inge b lanc

, étend

la main gauche vers l’eau.

Au haut dutableau à gauche, sur l’

angled’

un rocher,est bât i

un pavil lon ,auquel conduit une allée de peupl iers; le long de

lacrête du roc court une terrasse à balustrade, orn éede statues.

Au fond,à l’horizon ,

des bât imen ts et un pon t dominan t deuxarches , par lesquelles s

échappen t des cascatelles. Vers ladro i tela prin cipale cascade se frayan t un passage à traversdes rocherssurmon t és d

arbres.

Pendan t du n ° précéden t . Même provenan ce.

Gravé par FORRE ; dans le Musée NAPOLEON par DE SAULX ( eauforte termin ée par LIENARD d

après GREGORIUS) ; dan s le Muséefran çais par V. PILLEMAN T fils , d

’après VALLAERT ; dans les An nales

du Musée de LANDON , par DEVILL IERS j eune ; par F. L. HUIJGEN S dans

le Recueil STEENGRACHT ,n ° 36.

Vin ckboon s 452

L i thographié par J. W . Vos dans le Recuei l DESGUERROIS.Photograph ié par BRAUN.

W. BüRGER et DUSSIEUX se son t trompés en supposan t que ce tableau,

ainsi que le n ° précéden t on t fai t partie d’une collect ion dedouze tableaux

exécutés pour le Stadhouder.

v1uceurmus, voyez rocouuo.

VI NCKBOONS. Dav i d Vi n c kboons.

Ecole hol landaise. Pein tre-grav eur de paysages et de gen re; i l fut aussipein tre sur verre. N é à Mal ines en 1 578 , mort à Amsterdamen 1629. Pro

bablemen t son père,PhilipsVin ckboons, fut son premiermaître. Il demeura

à Amsterdam depuis 1 59 1 . I l y fut un pein tre recherché , qui eut plusieursé lèves. I l a in troduit en Hollande laman ière de peindre le paysageduVieuxPeeter Brueghel et de Jan Brueghel le Vieux en même tempsqueGi llisvanCon in x loo , les Savery et d’

autres pein tres flamands. Danssaseconde époquei l a pein t surtout des tab leaux de gen re et des kermesses, quelquefois degrands paysages avec des scènes b ib l iques représen tées par cen taines dejo l ies figurines. Un de ses mei l leurs tableaux , une kermesse, se trouveau

musée de Bamberg ; un Christ portan t la croix à celui de Mun ich .Guil laume Helmun g , Jacob Quina et Jacques van der Weyden son t c itéscomme ses é lèves. Son fils, Phil ips Vingboons, fut un arch i tectede grandméri te à Amsrerdam.

542 Fête de village.

Panneau en chêne. H . L. Fig.

Sur le premier p lan d’

une placede vi llagedeux couplesdepaysans

,en costumesmult icolores, dansen t de laman ière laplus ex t ra

vagan te aux sons d’

une cornemuse. A dro ite une compagn iede seize personn es est assise à une tab le devan t une auberge ,

mangean t , buvan t et s’

embrassan t . Tout à fait à gauche une

paysanne assiste son mari qui a mal au coeur. Au fond

Vlaamsche sch o ol 454

Portiait d’homme.

Pan neau en chêne. H . L. Gr. Nat .

Buste d’

un homme de 65 ans, vu de face, aux cheveux et

a la barbe g ris, avec collet plissé et costume no ir , sur fond

brun - fon cé .

Sign é en haut à gauche

ÆTATIS SVÆ. 65

Anno 1621 de 5 of may.

Arr-dessous de cette inscrip tion les armo iries qui son t de gueules auchevron d’

hermine , accompagné de trois tê tes de san gl ier dumême, don t2 en chef et 1 en poin te; lambrequins de gueules et d’

argen t , cimier : tê te

de san glier d’hermine.

Prê té en 1 893 par THOMAS ARMSTRONG Esq . aLondres.

Ce tableau rappel le un peu la man ière de peindre de SIMON DE Vos ,qui cependan t n

ayan t que 1 7 ans en 162 1 , n’

aurai t pas su peindre unportrai t aussi v igoureux que celui-ci.

VLAAMS CHE S C H O O L. E c o le flaman de , v ers

16 3 0 .

227 L’atelier d’Apelles.

Panneau en chêne. H . L . Fig .

Dans une immense salle,bât ie dans le style de la Renais

san ce ,rempl ie de tableaux

, de sculp tures et d’

oeuvres d’

art,

Apelles est assis devan t un chevalet , peignan t le portrait deCampaspe de Larisse

,la maîtresse d

Alex andre. La favoriteest représen t ée assise vêtue d’

une robe b leue , laissan t un desseins à découvert , man teau jaune, turban sur la téte. Derrièrele pein t re

,Alexandre le Grand debout et revêtude son armure ,

le bâton de commandemen t à la main , donne des indicat ionsà l ’art iste; un groupe de sep t court isans en part ie armés et

Vlaamsche sch o ol 456

APOLLON poursuivan t DAPHNÉ , d’après le ;ableau d

’ALBAN I , con

servé au Louvre , n ° 1 1 1 2 .

Paysage avec un groupe de chasseurs au premier p lan .

Tableau rond. In térieur d’

église gothique, d’après P. N E EFFS.

La batai lle des Amazones, d’après le tableaude P . P. RUBENS , conservé

à Mun ich .SUSANNE surprise par les deux v ieil lards. Ecole flamande du XVI°siècle. SUSANNE presque nue et les mains join tes, est vue de face

et debout dans le bassin d’

une fon taine, qu’alimen teun jet d

’eausortan t

d’

un pet it monumen t goth ique p lacé à droi te. Deff ière SUSANNE on

voit de chaque cô té un des v iei llards; ils porten t des turbans et les

costumes du temps. Au fond une balustrade, un jardin ap lates-bandesrégul ières et des maisons.VENUS venan t chercher des armes chez VULCAIN . Gen re RUBENS.

Au cen tre trois Cyclopes tout nus frappen t le fer sur une en clume;adroite en arrière VENUS nue, assise, tenan t un casque à la main ,

et suiv ie de deux n ymphes unes; à gauche un amour rampan t sur

le sol ; et au fond un Cyclopeauprèsd’une forge établ iedansune gro tte.

Sur une tab le on voit d’abord un pet it tab leau représen tan t FLORE

assise toute une, vue de trois quarts à dro ite et tenan t de chaquemain une couronne de roses; à droite un amour qui lui apporte desfleurs. Puis un bas-relief en ivo ire , représen tan t une VENUS toute

nue, couchée et endormie. Ensuite quatre gravures, don t l’

une

représen te le son ge de JACOB , et un cah ier d’études.

Un tableau, déposé sur le sol a cô té de la table , représen te lepassage de la mer Rouge, d’

après le tab leau de F. FRAN CKEN I l chezM . J . MON CHEN

a la Haye.

Au premier plan quelques tableaux son t p lacés sur le sol con tre une

chaise:D IANE partan t pour la chasse. Au cen tre la déesse court-vê tue est

assise sur les racines d’un arbre. Une n ymphe nue, accroup ie devan t

el le, lui ôte ses sandales. Un autre toute nue prend une tun iquependue aune des bran ches de l’arbre; deux autres chasseresses com

pièten t ce groupe; adroi te trois nymphes se préparen t à partir. Au

fond un bois. Au premier plan unemeute de ch iens. Cette composit ionest probab lemen t le pendan t du tableau de RUBENS , représen tan tVENUS et ADONIS , conservé à la galerie de Floren ce.

Allégorie de la Perfidie ou de la Van i té. Eco le vén it ienne, gen re deGIORGIONE. Une jeune femme et un homme vus à mi-corps derrièreune tab le. A gauche la femme , vue de trois quar ts à gauche , les

cheveux b londs, serrés dans une résille; el le por te une robe décol

letee oran ge, à man ches bouffan tes dans le goût du XVI° siècle et

appuie de la main dro ite sur latableune glace ronde21 cadre octogone,

457 Vlaamsche sch o ol

orné des let tres S. P . R. De la main gauche el le t ien t un compas ,près duquel est p lacée une couleuvre qui se mire dans la glaceL’homme , p lacé à droite derrière et con tre elle , porte des moustaches, une barbe courte et les cheveux flortan ts ; i l eSt vê tu de

noir et pose la main gauche sur le bras gauche de la dame. Au

fond un mur et à gauche une fen ê tre.

Un marché dans un port de mer ital ien , d’

après JOACHIM BEUCKELAER. Une foule de paysan s et de paysan nes avec des légumes, desmarchandises etc. A droite un homme avec une brouet te; çà et là

des chevaux . Au fond un bâ timen t ’

a péristyle romain , des arcades;

et à gauche des nav ires à vo iles lat ines.Fleurs dans un flacon d

’après AMBR. BOSSCHAERT.

A droite con tre un meub le est p lacéLe banquier et sa femme, d

’après QUENTIN MASSIJS , 15 1 8 , tableau

conservé au Louvre ( n °A droi te con tre la porte du fond l’on voit

L’

en lèvemen t de PROSERPINE , dans le gen rede VAN BALEN. Ladéesse

toute nue se débat en tre les bras de PLUTON , qui l’

en lève dans un

char at telé de chevaux n oirs , condui ts vers la dro ite par un homme;près de celui-ci la n ymphe CYANE , égalemen t nue et essayan t d’

em

pêcher le rap t. Au second p lan à droite une mon tagne , d’

où jai llissen t des flammes; agauche des arbres et deux n ymphes fuyan t ; dansles airs deux amours.

Le ren iemen t de St P IERRE. Effet de nuit dans la man ière deTHEOD .

ROMBOUTS. A gauche l ’apôtre debout en hab i ts de voyage; devan tlui un soldat dans le costume du XVIe siècle l’arrêtan t et une servan tel’

éclairan t avec une chandelle; à droite des soldats assis devan t unetable et jouan t .A droite p lusieurs tableaux son t accrochés au murPortrait d

un guerrier vu à mi-corps. Ecole flamande ou allemandedu XVIe siècle.

Une scène du dé luge; a droite des hommes grav issan t un rocher ,un cavalier abordan t et un autre fuyan t ; agauche un navire; au

fond l ’arche.

CERES métamorphosan t STELL ION en lézard, d’

après le tableaud’ELS

HEIMER au Musée de Madrid.

JUD ITH coupan t la tête d’

HOLOPHERN E . Celui- ci est couché a gaucheet vu en raccourc i ; au cen tre JUD ITH , de profil , le genou gaucheappuyé con tre le lit , lève le sabre de sa main dro i te; derrière el leunev ieil le femme qui l ’éclaire ;

a droite un e tab le chargéedemets , parmilesquels un paon mon té .Le soi-disan t portrai t de KN IPPERDOLL ING d’

après un Q. MASSYS de laGalerie-STäDEL à Francfort sur Mein ( n ° 1 1 3 du cat. de

Vlaamsche sch o ol 458

L’

en lèvemen t d’

EUROPE , dans le genre de VAN BALEN. Au cen tre

EUROPE , soutenue par une de ses suivan tes, s’

asseoit sur le taureau

couché , qui relève la tê te pour regarder la prin cesse. Une jeune fi lle,vêtue d

une robe jaune, est agenouillée devan t le taureauet lui en tourele cou d

’une guirlande de fleurs; deux femmes au fond complèten t

le groupe , au—dessus duquel vol tigen t deux amours; adro ite deuxjeunes femmes; l

une est à demi couverte d’une robe b leue; l’autre

por te une corbei l le de fleurs sur la tê te. A gauche , au second p landeux jeunes fi lles, et au fond p lusieurs arbres; au premier plan àgauche deux amours accroup is remp l issen t un pan ier de fleurs.Les c inq sens, d

après un tab leau de forme quadran gulaire dans legen re de JAN L IJS dans la collec tion -GOETHALS à Courtray.

Allégorie de l ’amour Une jeune fi lle, vue ami-corps, et de troisquarts à gauche , la main gauche légèremen t levée , t ien t de la droi teun coeur , d

où CUPIDON fai t jai l l ir une flamme en le frappan t de sa

flèche. L’

amour t ien t la main gauche p lon gée dans le sein de la jeunefi lle. Cel le- ci est couron n ée de roses, et drapée dans un man teaurouge. Les figures son t éclairées par le feu qui jai llit du coeur.

Paysage; au cen tre un e cascade en tre des rochers.

Portrait de FREDERIC CARONDELET , archidiacre de Biton to , d’après

SEBASTIANO DEL P IOMBO , tab leauat tribué ci-devan t aRAFFAEL et offerten présen t par les E tats-Gén éraux des Pays-Bas à LordARL INGTON ;main tenan t dans la col lection du duc de GRAFTON à Londres.Paysage dans le gen re de J. —

DE MOMPER ; hiver ; sol couvert de neige ,

an imé par une chasse au renard.

Le meub le qui occupe la droi te du tableau, est flanqué de deux sta

tues an t iques; l’une est cel le d’un jeune homme nu, debout , les

jambes cro isées,ayan t le bras dro it ramen é sur la poitrine , et le

bras gauche levé et portan t une draperie; lamain gauche manque.

L’autre est une femme debout , drapée dans une lon gue tun ique, la

tê te couverte d’

un lon g voile qu’

el le ret ien t de la main droi te.

Sur le meub le son t p lacés p lusieurs bustes an t iques , parmi lesquelson remarque ceux de LUCIUS VERUS , de VENUS et de JUPITERpuis la statue an t ique de FLORE et CERES ; un groupededeux lutteurs,et une statuet te de BACCHUS.

Plusieurs tab leaux son t suspendus dans l’an gle supérieur à droiteALEXANDRE le g rand chassan t le cordon n ier cri tique d

APELLE S

d’après MICHEL-ANGE A gauche le roi debout en costume de

guerre; à droi te le crit ique un genou en terre, vu en raccourci , deface; devan t lui son marteau, qu

’ i l cherche à ramasser. Au fondun

tableau.

JUPITER et ANTIOPE d’après leCORRÈGE , tableauconservé auLouvre.

Fragmen t d’

un triomphe de SILENE. Le dieu tout nu et ivre se voit

Vlaamsche sch o ol 460

I l se pourrai t bien que ce tableau fû t une l ibre représen tat ion de lamaison de RUBENS. En premier l ieu les traits d’APELLES on t une ressemb lan ce superficielle avec ceux du grand maître, puis n ous savons que

RUBENS avait fait bâtir une rotonde remp l ie d’an tiques, ensuite les fenêtres

à gauche on t p lus oumoinslamême forme que cellesde samaison ( observat ioncommun iquéepar M . MAx ROOSES) et en dern ier l ieup lusieurs tab leaux représen tes aux murs on t été sa propriété. Parmi eux son t les oeuvres de sa

propre main et le tab leautin d’ADAM ELSHE IMER , qui

/“

est passé de lasuccession de son auteur dans les mains de RUBENS et en suite dans lescol lect ions royales à Madrid. Bien qu

’on so i t certain que cet te pein ture

ait appartenu à RUBENS , on sait aussi que d’autres ne peuven t absolumen t

pas avoir é té sapropriété. Ce son t par exemp le leTITIEN et leDOMEN IQUINde la galerie-BORGHESE et le CORREGE du Louvre, don t l’histoire est en

tièremen t connue. I l faudrait don c supposer que RUBENS avait fait descop ies d’

après ces chefs-d’

oeuvre, qu i l a admirés sans doute main tes fois.

VLAAMS CHE S C H O O L . E c o le f laman d e , vers

16 4 0— 165 0.

Madeleine pénitente.

Toile. H. L . Gr. Nat .

La Sain te p leuran t est courbée et tourn ée à dro ite, la maingauche sur le sein découvert , dans la main droite elle t ien tun crâne. Elle porte une robe b leu- vert aagrafes d’

or et un

man teau couleur de pourpre. Les cheveux flot ten t sur l ’épaulegauche. A dro ite une tab le couverte d

un tap is de Smyrne , un

miro ir, une branche de rosier rompue et un cibo ire en or. Le

fond est formé à droite par une draperie b leu d’

acier , à gauche

par des arbres et le c iel .Donn é à t itre de prêt en 1 877 par M

"ne la douairière L. V. S. Baronne

VAN RIJCKEVOR8EL VAN RIJSENBURG , n ée DOMMER VAN POLDERSVELD àU trech t .Cet te to ile appart ien t à l’école d

ANT . v . DYCK. Quelques crit iquesd

’art se rappel len t devan t ce tab leau les oeuvres de JAN LIEVENS de sa

période Anversoise.

At tribué par la propriétaire aANTHONY VAN DYCK.Catalogué jusqu’

en 1 883 sous le nom d’ANTHON Y VAN DYCK , dès lors

jusqu’en 1 89 1 comme probab lemen t pein t par JACOB JORDAENS.

46 1 Vlaamsche sch o ol

VLAAMSCHE S C H O O L. E c o le flaman d e , v er s

165 0 .

230 Portrait d’un officier.

To i le. H . L. Gr. Nat .

Représen té de face,tourné un peu vers la dro ite et à mi

corps. Il a le visage rond et vermei l , la moustache b londe et

pet ite,les cheveux bouclés. Il porteun hab it gris- clair et semb le

en train de t irer son épée du fourreau.

Fond foncé .

D ’

ori gine in connue.

Tiré du dépô t en 1 875.

At tribué à un pein tre in con nu de l’école hollandaise jusqu’

en 1 89 1 .

Une répl ique et une c0pie de ce tab leau se trouven t chez le Prin cedeSALM-SALM au château d’

Anholr ( Prusse rhénane) .

VL IEGER. S imo n Jacobsz de Vl ieg er.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de marines, de paysages, de tableauxde gen re et de portraits. I l a dessin é des kermesses de v il lage et des

in térieurs de forê t , i l a fai t des esquisses pour des tap isseries et pour desgravures de P. Nolpe et en outre il a pein t des volets d’

orgue aROtterdam et desv itraux à Amsterdam. Né à Rotterdamen 160 1 mort àWeesp ,

Où l’on paya sa det te mortuaire le 1 3 Mars 1653 . Probab lemen t élève de

Jul ius Porcelles a Rot terdam et de Willem van de Velde le Vieux. Le

1 8 Octobre 1 634 i l dev in t membre de la gilde de St Luc à Delft ; maisi l v in t demeurer à Amsterdam dès le commen cemen t de 1638. I l ob t in tle dro it de c itoyen de cet te v i lle le 5 Janv ier 1643 . Le 1 3 Janv ier 1649il transféra sa demeure à Weesp , Où i l acheta une maison . De sa fille ,Cornelia de Vlieger , i l existe un tableau à Dessau. Elle avait épouséen premières n oces le pein tre Paulus van Hilligaert le Jeune. Simon deVlieger est l’aîné des grands pein tres de marines hollandais. Willem van

de Velde le Jeune, Hendrick Dubbels et probablemen t aussi Jan van de

Cappelle on t été ses élèves.

462

558 Vue d ’une plage.

Pan neau en chêne. H . L. Fig.

A gauche,sur la p lage, deux bateaux de pêcheurs près des

quels ou vend du po isson au rabais. En mer quelques vaisseauxsous vo ile; le long de la plage , près d

un troisième vaisseau,

une vo i ture at telée de quatre chevaux va de gauche à dro ite.

A dro i te ,sur une dune ,

un monsieur , une dame et un jeunehomme avec un chien , près d

une bal ise ,regarden t la ven te.

Près d’

eux on vo it en core deux groupes : l’un composé de septet l ’autre de deux pêcheurs. Au fond à dro i te i l y a une

tout . Un c iel magn ifique ; le solei l est caché derrière un grosnuage au mi l ieu du tab leau.

Signé dans le coin droit en bas

5 orVarGER

Ven te-ROTHAN ,Paris, le 29 Mai 1 890 , n ° 1 1 3 du cat . Acquis par M.

BRED IUS fl . 5820 .

Acheté par l’Etat en Février 1 892 .

Ven te-ROXARD DE LA SALLE , Paris, le 28 Mars 1 88 1 , frcs. 9 1 0 0 .

Gravé a l’eau-forte par G. GREUx dans les cataloguesde cesdeux ven tes.Ce tab leau est le chef-d’

oeuvre de SIMON DE VLIEGER.

VL I E ‘

T. H en d r i k Co r nel isz van Vl iet.

Ecole hollandaise. Pein tre d’archi tecture, de genre et de portrai t , n é à

Delft en où i l fut en terré le 2 8 Oc tobre 1675. Selon Houbrakeni l fut l ’é lève de son on cle Willem van (der) Vliet et de M ich iel v .

Mierevelt , tous deux pein tres de portraits. Plus tard i l peign it des in térieursd

’églises dans le style de ses con temporains G. Houckgeest et Ein . de

Witte.

I l dev in t membre de la gilde de St Luc à Delft en 1632 , où iltravai lla pendan t toute sa v ie. Quoique van Vliet ex cel l ât surtout dansl ’archi tec ture, i l n ’

y a pas de raisons pour at tribuer ses portrai ts et ses tableaux de genre dans la man ière des pein tres Carravagesques à un homo

462

558 Vue d’une plage.

Pan neau en chêne. H . L. Fig.

A gauche,sur la p lage, deux bateaux de pêcheurs près des

quels ou vend du po isson au rabais. En mer quelques vaisseauxsous vo ile ; le lon g de la p lage , près d

un tro isième vaisseau,

une vo iture at telée de quatre chevaux va de gauche à dro ite.

A dro i te ,sur une dune , un monsieur , une dame et un jeune

homme avec un chien , près d’

une bal ise ,regarden t la ven te.

Près d’

eux on vo it encore deux groupes : l’un composé de septet l ’autre de deux pêcheurs. Au fond à dro ite i l y a une

tour. Un c iel magn ifique ; le solei l est caché derrière un grosnuage au mil ieu du tab leau.

Sign é dans le coin dro it en bas

5 orVarG£R

Ven te-KOTHAN ,Paris, le 29 Mai 1 890 , n ° 1 1 3 du car. Acquis par M .

BREDIUS fl. 5820 .

Acheté par l’Etat en Février 1 892 .

Ven te—ROXARD DE LA SALLE , Paris , le 28 Mars 1 88 1 , frcs. 9 1 0 0 .

Gravé à l’eau-forte par G. GREUx dans les cataloguesde cesdeux ven tes.Ce tableau est le chef-d’

oeuvre de SIMON DE VLIEGER.

VL I E ‘

T. H en d r i k Co r nel isz van Vl iet.

Ecole ho llandaise. Pein tre d’arch i tecture, de gen re et de portrai t , n é à

Delft en où i l fut en terré le 2 8 Ocœbre 1675. Selon Houbrakeni l fut l ’é lève de son on cle Willem van (der) Vliet Et de M ichiel v .

Mierevelt , tous deux pein tres de portraits. Plus tard i l peign i t des in térieursd

’égl ises dans le style de ses con temporains G. Houckgeest et Ein . de

Witte. Il dev in t membre de la gilde de St Luc aDelft en 1632 , où iltravai lla pendan t toute sa v ie. Quo ique van Vliet ex cel lâ t surtout dans

l ’archi tecture, i l n ’

y a pas de raisons pour at tribuer ses portrai tset ses tableaux de genre dans la man ière des pein tres Carravagesques aun homo

463

nyme: Hendrik Willemsz van Vliet , qui ne doit son ex isten ce qu’à une

faute d’écrituredans les registresde lagilde (ObreensArchief V. p. 2 84

203 Vue de l’intérieur de la Vieille

Église à Delft .

Toi le. H‘

. L. Fig.

La vue est pris du choeur vers le transept septen trional .D ix huit figures an imen t l ’ in t érieur de l ’église. Au cen tre un

personnage causan t avec une dame, à gauche tro is garçonsexaminan t des rouleaux de pap ier , au fond divers groupes e. a.

un homme et son enfan t devan t la barrière du t ombeau de

l’amiral M . H . Tromp qui n’

est pas visib le; à droite une

p ierre tombale a été en levée et l’

on vo it la bêchedufossoyeurenfon cé dans le sol. Aux p iliers et aux murs penden t unegrande quan t it é d

obits , en part ie sculpt és,

en part ie pein tssur bo is.

L’

art iste a pein t un encadremen t c in tré à lapart ie supérieuredu tab leau.

Signé sur la base du p i lier au cen tre

llN ll i ' ü l lru «H K:

Acquis en 1 819 pour f 30 0 .

Une répét it ion de ce tableau légèremen t modifiée‘ se trouve au Rij ks

museum d’

Amsterdam sous le n ° 1 573 .

Lithograph ié par C. C. A. LAST dans le Kunstkron ij k de 1 847 ; par

A. C. NUN N IN K dans celui de 1 874 .

V O I S. Ar ie ou Ad r iaen de V o us.

Ecole hollandaise. Pein tre-graveur de tableaux de gen re et de portrai ts.N é en tre 163 1 et 1634 à U trech t , mort à Leyde au mois de Juillet 1680 .

E lève de N icolaes Knupfer‘

et d’Abraham van den Tempel . Les oeuvres

+64

de Gerard Don et de Frans van Mieris le Vieux euren t une grande influen cesur le développemen t de son talen t , mais i l a pein t aussi des paysagesarcadiens avec des nymphes dan s le gen re de Poelenburgh et des portraitsde grandeur naturel le. I l v écut presque toujours à Leyde, où i l en tradans la gilde de St Luc le 1 6 Octobre . 1653 . Il en était chef en

et en et doyen en 1662 et en 1667 . Vers 1 67 3 i lhab ita le v i llage de Warmond, près deLeyde. Son grand-père, son père etson frère furen t des organ istes de mérite. Ses tableaux , assez nombreux ,

se trouven t dans presque toutes les grandes col lect ions.

204 Le chasseur.

Panneau en chêne. H . L . Fig .

Un jeune homme , tourn é de tro is quarts à dro ite ,et hab illé en

chasseur , est assis sur une élévat ion de terrain et adossé con tre

le tron c d’

un chêne; de la main dron e i l t ien t une perdrix parla pat te; la main gauche est posée sur son fusil ; il alesjambesnues cro isées. Il porte de pet ites moustaches et une longuechevelure b londe bouclée : tun ique brun -jaunâtre, ouverte sur

la po itrine et serrée à la tai lle,jambes nues , chaussons de

peau laissan t les doigts du p ied l ibres. Son chien est couchésous ses jambes.

Fond: à gauche des tron cs d’

arbres ; à dro ite un horizon demon tagnes.

Sign é adroite en bas

Ven te-S. VAN HULS , La Haye , le 3 Sep t. 1 737 , n ° 16 , f 30 0 . (HOET ,1)p ‘

Ven te-W. LORM IER , La Haye, le 4 Juil let 1 763 , n ° 3oo ,f 2250 . (TERW .

P 3 33)Ven te-BENJAM IN DA COSTA , La Haye, le 1 3 Août 1764 , n

°76 f 1 50

(TERW. p .

Ven te-BRAAMCAMP , Amsterdam, le 3 1 Jui llet 177 1 , f 1 2 1 0 , n ° 252 du

cat. , acheté par T. P. C. HAAG pour le Stadhouder.Gravé dans le Musée NAPOLEON n

"

15 par MALAPEAU (eau-forte ter

466

VOS. At t r i bué à Maerfen de Vos.

Ecole flamande. Pein tre d’histo ire et de portraits. Né en 1 532 à Anvers,où i l mourut le 4 Septembre 1 60 3. E lève de son père Pieter de Vos et

de Fran s Flor is et , à Ven ise, de G iacomo Robust i , dit T in toret to. Ilv isita aussi Rome et Floren ce. E n 1 558 i l é tait de retour à Anvers , Où i ltravai lla jusqu

’à sa mort comme chef d’école. En 1 57 1 il y fut n ommé

doyen de lagildede St Luc. Sesdeux fi ls , Dan iel et Maerten , furen t pein trescomme lui. Wenzel Cobergher est le p lus con nu de ses nombreux élèves.

249 Portraits de membres de la famille

Panhuys avec Moïse présentant les tables de la

Loi aux Israélites.

Panneau en chên e. H . L . Tête

Au cen tre en tre deux groupes de figures, MO ISE assis, tenan tùne verge à la main

,présen te aux Israé lites les tables de la

L oi , sur lesquelles est inscrit ledécalogue en lan gue hollandaise

I ck be die Heere v Godt Ghy fult vader ë moederDie v W t eghipten laut eeren Opdat ghy lan ghewt de dien fthuyfe hebbe Leeft inden lande dat V dieGheleydt ghy en fult gheen Heere v Godt geuen fal

ander gbode hebbe nefi’

ens

my ghy en fult V gl1eë beeldë Ghy en fult n iet doodenn och en ighe ghelyken ifse

makë van tgene dat bouen Ghy en sul t gheen ouerspel

indé hemel is n och van doen .

dat ter Op die aerde is of Ghy en fult n iet stelenv ä dat ter in der wateren

is onder der aerden en aen Ghy en fult gheen valsche

bidife n och en diëtse n iet getuyghen isse genenwan t ick die Heere v Godt tegen dynen naesten

ben & c

Ghy en fult den naem des Ghy en fult n iet begeerenHeeren nws Godts n iet uws naesten hayste vergeefs ghebruyken

& c . Ghy en sult n iet begeerenSy t ghedachtich den nws naesten wyf n ochfeba0 thdagh dat ghy die fynen knech t noch ion gheylicht fes dagen suldy wyf n och osse n ochaerbeyden en al V werek efel noch cuige din ghëdoen maer de feuensten die hy heeftis den febaorh des Heerë

nws Gods & c. Ex odi XX.

467

Plusieurs figures dans les groupes qui en touren t MOISE,s0 n t

des portraits de membres de la fami l le de PI E TE R PAN HUY S .

A dro ite on vo it d’

abord une jeune femme assise; elle porteune co iffure assez semblab le a cel le que port èren t longtempsles femmes de H in10 pen et composée d

une p ièce d’

é toffe

at tachée à un bourrelet ou escoffion .

Près d’

elle une jeune dame (B) assise égalemen t et portan tun en fan t un (H) , qui lui prend le sein ; elle porte une robe

jaune à man ches courtes dans le goût de la seconde mo it ié duXVIe siècle ; une gaze tran sparen te couvre sa gorge; ses brasson t nus; ses p ieds son t chaussés de sandales. Sur le bord du

corsage esr écrit son nom : MARGARITA PAN HVVS . ÆTAT I S

SVÆ 30 . 1575. Son enfan t est marqué : CN E L I S (Cornel is)PAN HVY S Æ AN 1 57 Devan t elleun pet i t garçon (F) ,vêtu de brun , se t ien t debout en tre ses genoux ; son nom est

inscrit sur la man che de son just—au- corps : BARTHOL OME VS

PAN HUY S Æ 4 . AN 1575. A ses cô tés est assis sur les p lisde sa jupe, un tro isième pet it en fan t (G) tout nu; tandis quederrière el le on vo it une pet ite fi l le (E) marquée sur le brasMARGARITA PAN HVV S. Æ 6 . AN 1 574 .

Plus à dro ite une jeune fille (C) , en robe verte brodée den o ir , est agenoui llée ; elle t ien t de la main gauche une lampesuspendue à des chaînettes et de la droite une aiguière

,sur

laquelle on lit son n om: AN N A PAN HVY S. Æ 1 0 .

Derrière el le se trouve une jeune femme en jupe rouge et

corsage vert - c lair se modelan t sur les formes du corps,les

cheveux noués en tresses; el le se t ien t accroup ie, un gen ou

en terre; elle porte des deux mains un vase remp l i de p iècesd

or qu’

elle s’

apprête à déposer aux p iedsduprophète, aumilieud

une grande quan t ité d’

objets précieux,b ijoux ,

aiguières, et c .

Ce groupe est complété par une femme tenan t une richecasset te

, par un gen t i lhomme (A) , debout , envelopp é dansunedraperie rouge ,

et par un pet it garçon (D) , qui est posé devan tlui. L’homme s

appelle PE E TE R PAN HVY S ÆTAT I S SVÆ. 46

et son fils porte le même nom: PE E TE R PAN HVY S . ÆTAT I SSVÆ 8. 1 574Dans le groupe placé à la dro ite de MO ISE et à gauche du

466

VOS. At t r ibué à Maerten de Vos.

Ecole flamande. Pein tre d’histoire et de portraits. N é en 1 532 aAnvers,où i l mourut le 4 Septembre 1 60 3. E lève de son père Pieter de Vos et

de Frans Flor is et,à Ven ise, de G iacomo Robust i , dit T in toretto. I l

v isita aussi Rome et Floren ce. En 1 558 i l é tait de retour à Anvers , Où i ltravai lla jusqu

’à sa mort comme chef d’école. En 1 57 1 il y fut nommé

doyen de lagildede St Luc. Ses deux fils, Dan iel etMaerten ,furen t pein tres

comme lui. Wenzel Cobergher est le p lus connu de ses n ombreux élèves.

249 Portraits de membres de la famille

Panhuys avec Moïse présentant les tables de la

Loi aux Israélites.

Panneau en chêne. H . L . Tê te

Au cen tre en tre deux groupes de figures,M0 1m assis , tenan tùne verge à la main

,présen te aux Israé lites les tab les de la

L oi , sur lesquelles est inscrit ledécalogue en langue hollandaise

Ick be die Heere v Godt Ghy ful t vader ë moederDie v W t eghipten laut ceren Opdat ghy lan gheWt de dien fthuyfe hebbe Leeft inden lande dat V dieGheleydt ghy en fult gheen Heere v Godt geucu falander ghodë hebbë neffens

my ghy en fult v gheë beeldë Ghy en fult n iet doodenn och en ighe ghelyken ifse

make van tgene dat bouen Ghy en suit gheen ouerspel

indé hemel is n och van doen .

dat ter Op die aerde is of Chy en fult n iet stelenvâ datter in der wateren

is onder der aerden en aen Ghy en fult gheen valsche

bidife noch en diëtse n iet getuyghen isse geuen

wan t ick die Heere v Godt tegen dynen naesœn

ben & c

Ghy en fult den naem des Ghy en fuit n iet begeerenHeeren nws Godts n iet nws naesten buyste vergeefs g hebruyken

& c. Ghy en sult n iet begeerenSy t ghedacht ich den nws naesten wyf n ochfeba0 thdagh dat ghy die fynen knech t noch ion gheylicht fes dagen suldy wyf n och osse n ochaerbeyden en al v werck efel n och en ige din ghè

doen maer de feuensten die hy heeftis den feba0 th des Heerë

nws Gods & c. Ex odi XX.

468

spectateur , on vo it d’

abord une jeune femme (de profil perduà dro ite) portan t un costume de fan taisie, main tenu par une

double cein ture verte ; el le porte une casset te dans la maingauche et t ien t de la dro ite une pet ite fille â peine vêtued

une

robe rose.

Plus à gauche une jeune dame en robe rouge laissan t lesbras et les p ieds découverts, est assise avec un pet it garçontout nu dans les bras. Con tre ses genoux s

appuie une pet itefille agenoui llée, âgéed

unedizaine d’

ann ées ; elle est vêtued’

une

robe de couleur b leuâtre et couronn ée de fleurs; derrière ellese t rouve une jeune fille un peu p lus âgée; et près de lamèreon vo i t encore un pet it garçon nu.

Le second p lan est occupé égalemen t par deux groupes defigures, don t on ne vo it que la part ie supérieure. Celui degauche

,en partan t du cadre ,

est composé d’

abord d’

un gen t ilhomme vêtu de n ou , puis d

un viei llard, co iffé d’

un turban ,

d’

un n ègre,d

un homme à grande barbe couvert d’

un man teau

rouge , d’

un homme à barbe courte,d

une dame âgée , d’

un

viei llard à barbe blan che, courbé sous un man teaujaune, d’

une

jeune femme et d’

un viei llard.

Du groupe de dron e on ne vo it qu’

une douzaine de t êtesd

’hommes don t sep t porten t le costume du temps et semb len têtre des portraits.

Au fond un groupe cen tral composé de femmes, quedominele sommet du Sinaï lançan t du feu et des éclairs.

Comme Spécimen de l’écriture nous don nons l’ inscrip t ion sur le corsagede madame PAN HUYS :

469

Sur le cadre an c ien on lit

ALS MOYSI DEN TWEEDEMAAL DIE TAFELEN DES WEETSVAN DEN HEERE OP DEN BERCH SYNAI ONTFANGEN

HADDE IS NEDERGHECOMEN EN HEEFT GHEHEEL ISRAELVERGAERDERT

ENDE HEEFT HAER DIE GHEBODEN DES HEEREN VOER GHE

HOVDEN OPDAT SY MAKEN SOVDEN ALLEN SIERATEN

DES TABERNAKELS , DIE DE HEERE BEVOLEN HADDE

MOYSI TE DOEN .

EXODUS 34 . 35.

Le tableau a été pein t en Jui llet-Octobre 1 575.

Le sens de l’ inscrip tion en rapport avec la représen tat ion du tableausemb le indiquer que la famille PAN HUYS avait largemen t con tribué àla construcüon ou à la décorat ion d

une église et que le tab leaufut dest inéà garder la mémoire de ce fai t .Légué au Musée par M. P . VAN PAN HUYS , mort le 24 Sep t. 1 835. Placé

en Avri l 1 836.

Photograph ié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Ce tableau a été at tribué à PIETER POURBUS (N é à Goudavers 1 5 1 0 ,

mort à Bruges en Janv . 1 584 ) jusque dans le catalogue de 1 880 . Dès

lors i l a é té don n é d’

abord, par sui te d’

une faute typograph iquedans lesédi tions fran çaises du Catalogue abrégé , aFRANS POURBUS , le Jeune et

ensuite (dès 1 882 ) avec quelques réserves à MAERTEN DE Vos. M.

BRED IUS in c line récemmen t à retourner à l’an cien ne at tribut ion .

PIETER PAN HUIJS ( le gen t i lhomme marqué A) était Seigneur d’

IJselaaret de Soolhof Echev in et premier Trésorier d’

An vers. I l naqui t vers 1 529et épousa MARGARETA VAN EICRLEN BERG ( B) , qui lui don na t reizeen fan ts, don t c111q V i vaien t a l ’époque où fut fai t le tableau

1 ° JOHANNA , n ée le 19 Septembre 1 563 , morte en 1564 .

2 ° ANNA ( C) , n ée le 2 0 Jui l let 1 565 ; elle épousaen 1 586 GU ILLAUMESCHUIL DE WALHORN .

3° PIETER (D) , n é le 9 Oc tobre 1 566, mort le 7 Décembre 1 576.

4° MARGARETA (E) , n ée le 3 Décembre 1 568 ; elle épousa I ° N ICOLAS

Lorsque Mo‘

isE eut pour la seconde fois reçu du Seigneur les tab lesde la Loi sur le mon t Sinaï , i l descendit et assembla tout le peupled

’Israël , et i l lui p résen ta les commandemen ts du Seigneur , afin qu

’ i lexécutâ t tous les ornemen ts du Tabernac le , que le Seigneur avai tordonn é à MOÏSE de faire.

La Notice ajoute LE JEUNE. Comme on ne con naît qu’

un pein trePOURBUS avec le prénom de P IETER

, cette addit ion est superflue.

470

DE MALEPERT , Seigneur de Jutfaas, Oudegem et Bettenburg et 2 ° LOU ISDE LA CATULLE , Seigneur de Rijhoven , Gouverneur de Bergen - 0p

-Zoom.

5° BARTHOMOLEUS ( F) , n é le 6 N ovembre 1 570 , qui fut Seigneur

d’IJselaar et de Soolhof, Trésorier-gén éral et Consei ller de MAURICE ,Prin ce d’

Oran ge ; il épousa en 1 60 1 CATHARINA VIV IEN ,Dame de Neuv ille

et de Cronestein .

6° JOHANNA , n ée le 16 Octobre 157 2 , morte le 26 Janv ier 1 57 3 .

C’est probablemen t l ’en fan t marqué G .

7° GILLES (H) , n é le 1 5 Janv ier 1 574 ,

fut Seigneur de Stockem,

épousa MAR IA VIV IEN , soeur de CATHAR INA , et mourut le 5Mars 1 626.

VDS. Pauwel de Vos.

Ecole flamande.

‘ Pein tre d’

an imaux et de natures-mortes. N é vers 1 590

à Hulst , mor t à Anvers le 30 Juin 1678. E lève de Dav id Remeeus ( vers1 60 6) et probablemen t aussi de son beau-frère Frans Sn ijders , qu

’i l imi ta.

En 1620 i l fut admis dans la gilde de St Luc d’An vers; il avait peut- ê tretravaillé d’

abord quelque temps comme aide dans l’

atelier deFrans Sn ijders.Jan Wi ldens, Lucas van Uden et d

’autres on t pein t des paysages, et plu

sieurs art istes de l’école de Rubens des figures dans ses tab leaux , don t ontrouve un grand n ombre au musée du Prado à Madrid. I ls son t souven t

at tribués à Frans Sn ijders, quoiqu’

ils so ien t presque toujours faci les àrecon naître par leur co loris mo ins v igoureux.

259 Chasse au cerf.

Toi le. H. L . Gr. Nat .

Un cerf, vu de profil agauche ,

poursuivi par unemeute, fouleaux p ieds un chien roux , qui tombe en hurlan t les quatre pat tesen l’air.L’

an imal traqué tourne la t ête en arrière vers_un granddano is

b lan c tacheté de nou qui va l’

at t eindre ; il s’

élance vers un

bois don t quelques grands arbres agauche indiquen t la l isière;à dro ite apparaissen t encore t ro is t êtes de l imiers p leinsd’

arden t .

Au fond a dro ite D IAN E,sonnan t du cor et armée d

un

j.avelot , accourt suiv ie de deux n ymphes.

Paysage acc iden té et bo isé .

Vries 472

po itrine d’

Adon is. A gauche l ’amour p leure et sout ien t de

sa main dro i te la t ête d’

Adon is don t le chien de chasse lèvela t ête vers son maître. Par terre se trouven t son cor de chasse

,

son javelot , son arc et son carquo is.

Fond sombre formé par des rochers.

A gauche en haut une échappée de c iel .

Signé en bas à droite

L 0 R i

Acheté en 1 875 aM iddelbourg par la commission dite les Rij ksadvi

sears” pour fl . 2 0 0 .

VRI E S. Ro el o f Jan sz van (ou de) Vr ies.

Ecole hollandaise. Pein tre de paysages. N é à Haarlem en 163 1 ; la date

de sa mort est in con nue , en 1 667 i l v ivait en core à Amsterdam et on a

de lui des tab leaux datés de 1669. On ign ore qui fut son maître; il travai llad

abord à Haarlem, influen cé par les grands paysagistes de cet te v i l le.

Déjà avan t 1659 i l se fix a à Amsterdam, Où L in gelbach a étoffé quelquesfo is ses paysages. M ichiel van Vries, paysagiste comme lui , fut probablemen t son frère.

205 Le troupeau.

Toi le. H. L. Fig.

Au centre du tab leau, sur une but te et au p ied d’

un chêneademi -dépouillé se trouve une vache brune , qu

une paysanne,agenouillée et vêtue d

une robe b leue, est occupée à t raire.

Un paysan est appuyé sur la croupe de la vache; près de lui

473 Ween ix

deux enfan ts; à dro ite du groupe une vache accroup ie et une

autre debout .Au premier plan à gauche, au p ied de la but te , deux breb is

et une vache couchée sur l ’herbe son t en veloppéesdans l ’ombre.

Au cen tre deux moutons , don t l’

un est debout prèsd’

un seau;

à dro ite une chèvre arrachan t les feuilles d’

un chêne.

Derrière la but te à gauche . une chaumière et des arbres.

Sign é à droite :

Collection -D. VAN DER KELLEN JR. , Amsterdam.

Acquis en 1 873 avec les tableaux de ROSENHAGEN , de SONJE et de

E . V. D . VELDE pour f 1 550 .

W E E N I X . Jan W een i x .

Ecole hol landaise. Pein tre-graveur de natures-mortes , de portraits et quelquefois de ports ital iens dans le gen re de son père. N é à Amsterdam en

1640 , i l mourut dans cet te v i lle le 2 0 Septembre 1 7 19. Fils, élève et

imi tateur de Jan Bap tist Ween ix , peut - ê tre aussi de son on cle Gijsbertd

Hondecoeter , influencé probablemen t par desmaîtres comme E liasVon cket Mathijs Bloem. Il travai lla surtout à Amsterdam, mais en 1664 il fut

inscrit sur les registres de la gilde de St Luc à Utrech t Où i l demeuraen core en 1668. Vers 1675 i l é toffades tableaux d’

An thony Waterlo , qui hab itait alors aux en v ironsdeMaarssen et de Breukelen . E 11 1679 , 1680 et 1688

i l est cité comme hab i tan t d’Amsrerdam. De 17 0 2— 1 7 1 2 i1 peign it à Du5sel

dorf pour l’é lecteur palat in Johan Wilhelm de grands tab leaux pour ladécorat ion du château de Bensberg , conservés main tenan t aux musées deMun ich , d

Augsbourg et de Schleissheim. Plusieurs maisons d’

Amsterdamfuren t bri llammen t décorées par Ween ix , mais i l n ’

y en a que quelquesunes qui aien t conservé ces trésorsartist iques. Unedemoisel leWeen ix , citéedans d

an c iens catalogues comme pein tre de fleurs a été probablemen t sa

fi lle. Ween ix a col laboré avec B . van der Helst et avec un pein tre n omméKip. Dirck van Valckenburg a été son é lève et son très hab i le imi tateur. F. de Hamilton a pein t aussi quelques tableaux avec du gib iermortdans son style.

474

206 Le cygne mort.

Toile. H. L . Gr. Nat.

Sur les confins d’

un parc avo isinan t la mer se trouve érigéun grand cénotaphe en p ierre brune

, surmon t é d’

un buste en

marbre b lan c et orn é aux quatre an gles de statuet tes d’

amours ,égalemen t en marbre. Une b iche et un cygne morts son t sus

pendus par les p ieds aux ornemen ts d’

un des angles; leur t ê tesreposen t sur l ’appui d’

un mur tout près du bord du tab leau;a cô t é d

eux un coq de bruyère est étendu sur le dos , prèsd

un at t irai l complet de chasse disposé sur le mur ; ce son t des

filets , un chaperon de faucon une gibecière, un fusi l ; dans leco in adro ite on vo it en core une mésange morte.

A gauche fond d’

arbres;’

a dro i te l’oei l p lane sur une plage ,

où l’

on vo i t courir dans le lo in tain des chasseurs à cheval . Audelà une ville bât ie au bord de la mer ; des falaises élevées a

l ’horizon .

Le tab leau est éclairé par le soleil couchan t

Signé ’

a rlroite

Cet te toile a fai t partie de la tapisserie de l ’an cienne maison des gardesc iv iques, dite Garnalen Doelen à Amsterdam.

Acquis de Mr. VAN E IJCK en 1 82 1 pour f 2 0 0 0 .

Gravé par HUIJGEN S dans le Recuei l-STEEN GRACHT n °4 2 .

L i thograph ié par BERNHARD dans le Recuei l-DESGUERROI S.

Photograph ié par HAN FSTAEN GL .

207 Gibier.

To ile. H . 0 795. L . Gr. Nat.

Un faisan et deux perdrix son t jetés au p ied d’

un arbre, àcôté d’

un grand fusil à ven t ; puis un cor de chasse,des filets

Werfl 476

sculptés en bas-relief; à gauche un jardin avec une statue de

Terpsichore.

Sign é adroite sur le pan de mur

M . J 6<Ÿ_ÿ

Acquis en Décembre 1 82 2 .

Non décrit par SM ITH .

209 (416a) . La fuite en Egypte.

Pan neau en cèdre. H . L. Fig .

La S”’ Vierge, de profil à gauche , vêtue d’

une robe blan cheet d

un man teau b leu don t une des ex trémit és lui couvre lat ête , porte sur le bras dro it l ’enfan t Jésus tout nu,

et s’avance

p ieds nusavec précaut ion sur un sen t ier rocai lleux en s’

appuyan tsur S. Joseph

, qui la sout ien t de la main dro ite. Celui- ci , vêtud

une chemise, d’

une culo tte et d’

un man teau bruns, la t ê te et

les jambes nues , une gourde à ses cô tés, traîn e derrière luil ’âne récalcitran t . A dro ite au second p lan tro is colonnes rel iéesensemb le par un en tablemen t en ruines ; au fond à gauche unchâteau caché dans des groupes d’

arbres.

Sign é sur une p ierre à dro ite

Sur le revers du panneau deux cachets : le premier représen te unepalet te couronn ée avec les m0 tsz quern proban t , nobil itan t . A. V . WERPF

La présen ce de ces at tributs fai t supposer que le person nage représen té est un poète; sur le cadre se trouve un b lason , qui mon tre les

traces d’un arbre.

4 77 Westerbaen

eqaes ; l’

autre mon tre un b lason écartelé ; au 1er et au 4e éch iqueté degueules et d

argen t de 4 t ires; au 2e a trois l ions 2 et 1 ;

au 3e d’argen t aune croi x an crée.

Cet te pein ture avait été donnée selon HOET I , p . 4 48 , par l’art iste àsa fille, qui la vendit au bourgmestre J. VAN SCHUIJLEN BURG f 4 0 0 0 .

Ven te-J. VAN SCHUIJLE N BURG ,la Haye , le 20 Sep t . 1 7 35 n ° 4 0 f 2 50 0

(HOET I p . Acheté par M . DIERQUEN S , qui la céda à G. HOET.

Celui-ci la revendi t au prin ce GUILLAUME IV ( V. GOOL II , p . 1 0 6;

TERW . , p .

Gravé dans le Musée NAPOLEON par CHATAIGN ER (eau-forte terminéepar BOVIN ET d

après TREZEL) ; par C. NORMAND dans les An nalesdu Musée de LANDON ; dans le Musée Fran çaispar AVRIL père, d’

aprèsTOUZE; par REVEIL dans le Musée de Pein ture et de Sculpturen ° 863 ; par ZEELANDER dans le Recueil STEE NGRACHT n ° 4 1 .

Lithographié par C. C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERROIS.Décrit par SM ITH , T. IV p. 2 0 7 , n ° 92 .

WESTERBAEN. Jan Jansz Westerbaen le V ieux .

Ecole hollandaise. Pein tre de portrai ts. N é vers 160 0 ala Haye , où i lmourut le 19 Sep tembre 1686. Elève de Evert Crij nsz van der Macs en

1619 ,i l fut admis en 1624 comme membre de la gilde de St Luc 21

la Haye. En 1 64 2 et 1643 un JAN Wesrerbaen fut commissaire de la

gilde et en 1 650 et 1 65 1 JOHAN Westerbaen rempl it le même charge( É tai t- ce le même ou son fils Westerbaen est un des artistes qui organ isèren t en 1656 la n ouvel le con frérie de pein tres dans cet te v ille Où i ltravail la pendan t toute sa vie. Malgré l’âge avan cée qu

’ i l at teign i t , ses ta

bleaux son t excessivemen t rares. Son fils , Jan Jansz Westerbaen le Jeune ,

fut l’élève d’Adriaen Han neman en 1638. Ses quelques portrai ts con nus

trahissen t cependan t p lus l’in fluence peu favorable de Gerard Hon thorst.

210 Portrait d’Arnoldus Geesteranus.

Panneau en chêne. H . L . Gr. Nat.

N é le 8 Novembre 1593. En 1617 i l fut nommé pasteur de l’Egliseréformée a Schelluinen . Démis de ses

foncdons en 1 619 , comme soupçonn é d

’apparten ir au parti des Remon tran ts, i l fut arrê té aAmsterdamen

1624 et emprison né au château de Loevestein . Il s’

enfuit le 20 Juillet

Weyden

163 1 . L’an n ée suivan te , les persécutions con tre les Remon tran ts ayan t

cessé , i l se fi x a comme pasteur ala Haye, où i l mourut le 28 Juillet 1658.

Buste tourn é de tro is quarts à dro i te. I l porte moustacheet barb iche; une fraise godronn ée se détache sur son vêtemen tn o ir. Une calotte no ire lui couvre la t ê te.

Pendan t du n ° suivan t .Ces tab leaux on t été offerts en 1863 après l’exposit ion de Delft ( n °

3959 du cat .) par Mr. H . P . VAN EDE VAN DE PALS auRoi GUILLAUME III,

pour un des muséesde l’E tat . [ ls restèren t cependan t embal lésjusqu’en 1 87 3 .

Ven te le 1 4 Mai 1 85 1 à Rot terdam, n ° 1 79 , 2 p ièces.Gravé en sens in verse par H . BARIJ. L’ inscript ion de cette gravure est

la seule preuve que n otre tableau et son pendan t son t de WESTERBAEN ,

don t on ne connaît pas d’

autres oeuvres.

211 Portrait de Susanna Pietersdr

Oostdijk , épouse d’Arnoldus Geesteranus.

Panneau en chêne. H . L . Gr. Nat.

N ée le 4 Octobre 1 597 à Brielle, elle épousaGeesteranus le 2 7 Décembre1 627 à Loevestein , et elle passa p lusieurs années en prison avec lui.

Buste vu de tro is quarts à gauche. E lle est vêtue de n oiret porte une fraise godronn ée et un bon net blan c .

Pendan t du n ° précéden t.Même provenan ce.

W E Y D E N . Ro g ier van der Wey d en ou d e la Pasture.

Ecole flamande; pei n tre d’histoire. N é

a Tournai vers 14 0 0 ,mort à

Bruxelles le 1 8 Juin 1464 . Elève de Robert Camp in et inscrit comme tel

le 5 Mars dans le registre de la corporat ion des pein tres àTournai , Où il fut

,

reçu franc-maître le 1 Août 1 4 32 . Peu après i l quit tasa v i l le natale et se rendi t à Bruxel les, Où i l est cité comme pein tre dela v i lle en 1636 et où i l ex écuta quatre composition s importan tes pour laCour de J113t ice à l’hô tel de v i l le (dé trui tes par le feu

; en En

i l fi t un voyage à l ’I talie, probab lemen t sur l ’inv itation de

Leonello d’Este

a Ferrare. I l y travail la pour ce prince et aussi pourles Sforza, les Médici et pour Alphonse de Nap les. Son séjour en Ital ie

4 9

eut une grande influence sur les art istes de l ’époque'

et doit avoir

con tribué à la divulgat ion de la pein ture à l ’huile selon la méthodeflamande. Van der Weyden a lon gtemps été considéré comme un é lèvedes van Eyck , mais ce n e son t que les écrivains i tal iens qui on t rapportéce fait . Il a ex ercé une grande in fluen ce sur Hans Memling , D irck Boutset l’art iste appellé le Maî tre de l’autel de Mérode.

264 Jésus-Christ descendu de la croix .

Panneau en chêne. H . L. Fig . du Christ La tê te

Au cen tre JESU S,étendu au p ied de la cro ix sur un drap

b lan c , est soutenupar JO SE PH D’

AR IMATH I E représen t é commeun vieillard à barbe b lanche

,coiffé d’

un bonnet vio let , et vêtud

un man teau brun doub lé de fourrures, d’

un vêtemen t en

velours de brocart or et rouge,cein t d’

une large cein ture en

or ; ses chausses co llan tes semelées,se terminen t en poin te sur

les p ieds.

Auprès du Christ et devan t la cro ix,la SeViergeagenouillée

s’

appuie sur l’apô tre S’ JEAN ; el le est habi llée d’

une robe et

d’

un man teau b leus et a la t ête couverte d’

une draperie et

d’

une men tonn ière blan ches. L’

apô tre porte une robe et un manteau rouges écarlates.

A gauche on voit un groupe de trois femmes; l’

une d’

el les,

agenoui llée et tenan t de la main gauche le brasdro it duChrist,

est sur le po in t de tomber en défail lance. E lle porte une cotte

ou robe de dessous décolletée en so ie rouge, recouverte par un

surcot blanc doublé de vert et par un man teauviolet ; un chaperonen étoffe b lan che arrangé en turban sur une co iffe brodée, couvre

la t ête et un voi le descendsur le fron t . Devan t elle est un crâne.

En arri ère de cet te figure S°MADE L E I N E est debout”

,tenan t

de la main dro ite une boîte de parfums et ramenan t de lagauchel’extrémit é de son man teau rouge sur ses yeux en larmes. Sa

chevelure tressée est main tenue par un fron tal fi x é à un rubanrouge; elle porte des soul iers apoulaines et une robe no irs.

Les bords de sa robe no ire et ses man chet tes,son t ornées de

p ierreries et de larges galons.

Une tro isième femme,debout con tre l’

,echelle gémissan t et

VVOyden 480

se tordan t les mains, porte une cot te ou robe-de—dessous de

couleur ananas,à man ches en formed

en tonnoir , sousune robe

brune, don t la jupe ret roussée laisse vo ir la doub lure en four

rute grise. Sa t ête est couverte d’

une draperie b lanche , par

dessus laquel le est fi x é un vo i le n on ; à sa cein ture pénd une

aumon iere.

Quatre figures occupen t la dro it e du tableau. D ’

abordN I CODÈME ,

debout , tenan t de la main“

gauche un des bouts dul inge

,sur lequel repose le Christ , et ramenan t la main dro ite

à son visage. Il porte une robe courte rouge , par dessus une

robe violet te bordée de galon s et de fran ges d’

or et mun ie delongues man ches à crevés; chausses collan tes brunes ; soul iersen cuir à poulaines , fixés au moyen de boucles ; bonnet no irà cornette.

A dro ite se t rouve le donateur du tab leau,accompagn é de

St PI E RRE et de S’ PAUL,ses patrons.

Le donateur est un abbé,paraissan t âgé d

une c inquan tained

an n ées; i l est agenouillé , les mains gan tées join tes par dessusla t ige de sa crosse. Il porte une mitre b lanche, richemen torn ée de p ierres précieuses; la dalmat ique et lachape en brocardde so ie rouge à fleurs d

or,laissen t apercevoir le collet no ir

de la soutane ; les bords de la chape son t ornés de splendidesbroderies ,

en touran t diverses figures de Sain ts (PIERRE ,PAUL ,

JEAN l’

Evangéliste , SIMON ,MATH IEU , BARTHELEMY ,

PH I

L I PPE AN DRE) . L’

agrafe ou b ille finemen t c iselée représen tele Christ tenan t le L ivre de la Sagesse et bén issan t , en touré

de deux an ges qui l’

en censen t . La crOsse,à laquelle pend le

man ipule, a une t ige composée de plusieurs cylindres de cristal ;le volute est orné des statuet tes de la Se Vierge er

\

de Range

GABR IE L_annonçan t la naissan ce du Christ , et dans une

des n iches qui en touren t la base,se devine la statuet te de

St PIE RRE .

La figure de l ’abbé se détache sur la robe et leman teaubleusombre de S’ PIERRE p lacé debout derrière lui , tenan t de lamain gauche une clef d’

or et une clef d’

argen t .Tout - à- fait dans l ’angle à dro ite S' PAUL est debout , tenan t

un l ivre sous le bras gauche ,et les deux mains appuyées sur

Willeboirts 482

Luc à An vers. Quoiqu’il fû t recherché pendan t sa v ie et hon oré même

de n ombreuses commandes des Stadhouders Frédéric-Henri et Guil laumeII , i l n ’

esr pour n ous qu’un adepte peu estimé du chefde l’éco le flamande.

I l a pein t des grisai l les dans quelques tab leaux de fleursdeDan iel Seghers.

452 Les ad ieux de Vénus et d’Adonis.

To ile. H . L. Gr. Nat .

Vénus, presque tout à fait une,est couchée sur unedraperie

rouge et blan che, le torse’

a demi relevé ; lamain gauche reposesur le genou dro it d

’Adon is, tandis qu’

elle touche de l ’autreson bras dro it .Adon is drapé de b leu, un cor de chasse à lamain gauche et

une lan ce appuyée con t re le bras gauche ,est assis. Il regarde à

ses p ieds V énus don t le visage supp lian t ex prime ledésir de lereten ir. Derrière Vénus se t ien t l ’amour , le dos tourn é vers le

spectateur et tâchan t d’

ôter à Adon is son man teau b leu. Toutà fait à gauche deux chiens de chasse; dans le lo in tain le so lei llevan t , derrière Adon is des groupes d

arbres épais.Sign é sur un e p ierre à droi te

Provenan t de l’

an cien ne co llect ion des Stadhouders.T iré du dépô t en 1 875.

Pour ce tableau et pour un e représen tat ion de B IDON leStadhouderFREDER IC HENR I paya en 164 2 1 2 0 0 florins au pein tre. Voyez VOSMAER dan sle Kun stkron ijk de 1 861 , p . 38. Les inven taires de la Vieille Cour ( palaisroyal ac tuel) c iten t sous le n ° 1 7 comme p iècede chemin éedansune chambreà coucher : une VENUS par WI LLEBOORT .

265 L’Amour avec un lion .

To ile. H . L . Gr. Nat .

Dans un paysage éclairé par le soleil du so ir , l’

amour , sous

483 Witte

l’aspect d’

un adolescen t ailé ,°

est assis à droite et tout nu sur

un tap is jaune,étendu sur la terre; au mi l ieu du corps il aune

écharpe mult icolore à laquel le est at taché un carquo is; samaindro ite repose sur un lion couché qu

’ il t ien t par uneat tache bleuefixée à une t êt ière égalemen t b leue. Une draperie rouge est

suspendue à quelques bran ches d’

arbre,mo it ié au-dessus de

lui , moit ié derrière lui.Au-dessus de sa t ête un pet it amour t ien t une couronne de

lauriers. De la gauche s’

approchen t deux autres pet i ts amours

don t l’

un t ien t une couronne de l ierre à la main . Au premierp lan on vo it tro is l ivres.

Tiré du dépô t en 1 875.

Ce tab leau a probablemen t été pein t pour le Stadhouder FREDERICHENR I . Il provien t de la Viei lle Cour ( palais royal actuel) . L’ in ven tairede 1 70 7 le décri t sous le n ° 1 1 comme p iècede cheminéedans l’an tichambrede feu le roi GU ILLAUME III .

WILLEBOIRTS a pein t la statue de la Ste Vierge dans le n ° 256 ( 334 )de DAN IEL SEGHERS.

W I S S I N G , voyez H OL L AN D S C H E S C H O O L . E c o le

h o l lan daise v ers 16 8 0,n° 231 (136a) p. 168.

W ITTE . Eman uel de W i t t e ou de Wit. 1

Ecole hol landaise. Pein tre dmtérieurs d’églises , quelquefois de marchés

de poissons ou de légumes et de portraits. N é probablemen t à Alkmaaren 16 1 7 , mort ( n oyé) à Amsterdam en 1692 . E lève d’

Evert van Aelst aDelft ; influen cé par Gerard Houckgeest et H. v . Vliet

, pendan r son séjourà Delft , plus tard à Amsterdam par Rembrandt. En 1636 on trouve son

n om sur les registres de la gilde de St Luc à Alkmaar. Mais en 1 639 , et

probab lemen t déjà avan t cet te ann ée , i l demeurait à Ro tterdam où i l

Dans p lusieurs documen ts , e. a. de 1647 , et en corede 1670 le pein tresigne DE WIT , à la même époque , e. a. en 1 647 , il signe DE WITTE.

Witte 484

con nut sans doute An thon y de Lornie et Johan nes van Vuch t , pein tresd

’ in térieurs d’églises comme lui. Le 2 3 Juin 164 1 i l dev in t membre de la

gilde de St Luc à Del ft. Le 2 2 Mars 1 650 de Wit te demeurai t en core àDelft ; a ce momen t i l loua une maison avec un pet it atelier dans

la rue dite Ursulensrraat . Mais en 1 656 nous le ren con trons aAmsterdam

comme hab itan t de cet te v i lle , qu’ i l n ’

a plus qui ttée jusqu’à samor t. De

Wit te fut un des meil leurs pein tres d’

archi tec ture du XVII° siècle. Il areprésen té les égl ises des v i l les qu

’i l a hab i tées, _

mais parmi ses tableauxse trouven t aussi des vues de cathédrales de l’étran ger , qui semblen t indiquer que de Wit te a fait des voyages au moins jusque dans les prov in cesméridionales des Pays-bas. Les premiers tableaux de de Wit te son t d

un

ton un peu brun âtre et clair ; dès son séjour à Amsterdamson clair-obscurse déve10ppe p lus et le ton de ses tableaux dev ien t p lus fro id, gris et

n o irâtre. Son dessin esr très correc t et ses figures son t excel len tes.Hendrik van Streek a é té son é lève et son imitateur.

473 Intérieur d ’une église.

To ile. H . L . Fig .

L 1n térieur d’

une église cathol ique gothique restaurée en styledu XVII’ siècle. Le spectateur vo it devan t lui le maître-autel .Au mi l ieu de l’égl ise un mausolée avec l’ image couchée d’

un

évêque. Un second mauso lée a°

droitedansune chapelle lat érale,derrière le mausolée un crucifix . A dro ite

,sur le secondplan ,

à

mo i t ié de la hauteur d’

une colonne,un orgue et derrière l’orgue

une chaire. Puis ça et l’

a des bann ières et des ob its.

Sur le devan t à dro ite un monsieur élégan t cause avec deuxmoines; à gauche du mi lieu un monsieur adresse la parole aun autre person nage richemen t vêtu et suivi d’

un page et d’

un

gros chien,à gauche un mendian t demande la charité à une

dame du monde. Devan t le maître-autel un prêtre en chasub ledit la messe en touré d

une foule agenoui llée.

Signé à droi te à demi hauteur

E D C.W IH E ao £z4

Wouwerman 486

vu de dos, portan t un fusi l en bandouillère et tenan t une percheà la main . En avan t , au cen tre , un domest ique nègre rat tachele coll ier d’

un chien, qui garde quelques perdreaux gisan t sur

le sol. Au premier plan à dro i te c inq chien s.

Signé agauche sur un tronc d’

arbre

f \ '

Collec tion du Stadhouder JOHAN WILLEM FRISO , don t le cachet est

imprimé sur le revers du pan neau.

Château du Loo. ( In v . de 1 763 , n °

Cab inet-GU ILLAUME V. (TERW . p . 72 0 ; Inv . de 1 763 ,n °

Gravé dans le Musée Fran çais par H. J. GUTTENBERG d’

aprèsun dessinde COTTEAU ; dans le Musée NAPOLEON ( n ° 352) par CHATAIGN ER ,

(eau-forte termin ée par N IQUET d’

après un dessin de S. LE ROY) .

L ithographié par J . C . EL IN K STERK dans le Recuei l DESGUERROI S $par A. C. NUNN I N K dans le Kunstkron ijk de 1 874 .

Photograph ié par BRAUN.

Décrit par SM ITH , T. I , p . 33 1 , n ° 446.

C’

est a tort qu’on a con testé l’authen t ic ité de ce tableau, qui est une

oeùvre de grand méri te de la jeunesse de PH . WOUWERMAN .

219 Grande bataille.

Toi le. H . L . Fig.

Un escadron de cavalerie venan t de la dro ite charge avec

fureur un groupe de fant assins étab lis vers lagauchedu tab leau,

devan t un pon t élevé composé d’

une seule arche. Au cen tre

et le p lus en évidence , on vo it un offi c ier en costume rougeavec un bonnet brun bordé de fourrures, mon té sur un chevalgris; il décharge son p istolet sur ses ennemis. A cô t é de lui

487 Wouwerman

un caval ier , revêtu d’

une cuirasse et mon té sur un cheval brun,

tombe mortellemen t frappé . A dro ite l ’escadron formé sur deuxrangs décharge ses p istolets en foulan t aux p ieds des hommeset des chevaux . Sur le flan c galoppe un trompet te mon té sur

un ch’

eval pie et sonnan t la charge ; à son clairon flotte unfan ion jaune orn é de l’aigle allemande.

A gauche les fan tassins se défenden t avec leurs mousquets ;un officier s

apprête à recevo ir l ’ennemi , la lance en arrêt et

l’épée à la main ; un autre tâche de ramener au combat deuxsoldats qui on t qui t té les rangs. Le porte- étendard agite son

drapeau blan c , b leu et b lan c .

Sur'

le pon t , où l’

on aétab li une p ièced’

art illerie , deux t rompettes donnen t le signal de la charge à un groupe de caval iers,qui débouchen t de la gauche et arriven t ausecoursde l

’ infan terie.

A dro ite à l’arrière-plan plusieurs escadronsarmésde p isto letss

at taquen t avec vigueur. Horizon de collines.

Signé en bas vers le coin droi t

Acquis pour le Cab inet-GUILLAUME V ala ven te-BENJAM IN DA COSTA ,

la Haye le 1 3 Août 1 764 , n ° 79 ,f 4 575. ( Inv. de 1 763 , supp lémen t ,

n ° 1 92 ; TERW. p . 379 et p .

Gravé par HUIJGEN S dans le Recueil STE ENGRACHT n ° 83 .

Li thograph ié par C. C. A. LAST dans le Recueil DESGUERRO IS.Pho tograph ié par BRAUN et par HAN FSTAENGL .

Décrit par SM ITH , T. I , p . 2 0 1 n ° 2 et T . IX , p . 1 37 , n ° 2 .

La composit ion de cette toile rappelle celledu tableaude laPinacothèquede MUN ICH ( n ° 50 6 du car. de connu sous le n om de la batail le

de N ordl ing en (6 Sep t.

Le prix de f 4575 se lit chez TERWESTEN ; sur le cataloguemanuscrit du Cabinet-GU ILLAUME V par HAAG , se trouve marqué au crayon le

chiffre 80 0 0 .

Wouwerman 488

214 L’arrivée à l’hôtellerie.

Æan neau en chêne. H . L. Fig.

De nombreux caval iers viennen t d’

arriver dans la remisespac ieuse et élevée d’

une hôtel lerie de campagne.

Au cen tre un élégan t cavalier est mon t é , lacravache à lamain ,

sur un cheval isabelle vu de face ; à gauche, d’

abordun chevalb lanc , qui se mon tre de profil tourn é vers la dro ite et don t un

caval ier descend, tandis qu’

un pet it palefren ier s’

empare des

brides ; puis une amazone en b leu et un caval ier en rouge,

en tran t par une large porte , qui laisse vo ir quelquesmaisons etune vieille tour ronde cachées dans un massif d’

arbres.

A dro ite du caval ier cen tral et un peu en arrière devan t unratelier

,on vo it de dos un cheval gris- pommelé

, qu’

un garçond

ecurie desselle ; puis p lus en avan t un cheval alezan se cabran tdevan t le palefren ier qui l

emmène ; son cavalier , qui arrange sesbot tes molles , occupe le premier p lan à dro ite.

Un carrosse at telé de deux chevaux b lan cs en tre par une

porte,p lacée aufond adro ite.

Au premier p lan à gauche deux chevaux alezans, vus de profiladro ite , son t placés devan t une an ge ,

auprès de laquelle se

trouve un palefren ier , qui coupe du pain , et un pet it garçonavec une chèvre ; au cen tre un chien deux coqs qui se bat ten t ,et une poule.

Sign é deux fois en bas vers le coin droi t

Pendan t du n ° suivan t .Col lect ion -G. VAN SL INGELAN DT ( n on men t ionn é par HOET) .Cab in et -GU ILLAUME V (TERW . p .

Gravé par FUCHS dans le Recuei l STE ENGRACHT ,n ° 80 .

L ithograph ié par CRAE IJVANGER dan s le Recuei l DESGUERROIS.

Photograph ié par BRAUN et par HAN FSTAEN GL .

Décrit par SM ITH ,T. I , p . 330 , n ° 44 3.

4 89 Wouwerman

215 Le départ de l’hôtellerie.

Panneau en chêne. H. L . Fig.

Tro is cavaliers et une dame s’

apprêten t à quit ter une écurie ,

don t la to i ture élevée repose sur une charpen te , qui occupeune part ie du tab leau.

Au cen tre l’

on vo it de profil à gauche un cheval b lan c sur

lequel un palefren ier p lace une selle; le cheval est tenu par un

pet it garçon , qui cause avec un caval ier placé à gauche ; celui - cise mon tre de face sur un cheval brun ; à ses p ieds se t rouve

un chien ; p lus à gauche une dame élégan te sur un cheval brun ,

vu de face. Le caval ier du cheval b lan c a mis un genou en

terre et est occupé à at tacher ses éperons; i l est tourn é vers ladro ite; en arrière un autre personnage mon te sur un cheval ,don t la robe est grise, et qui est vu de dos.

Le premier plan à gauche est occupé par tro is chevaux brunsdon t l

un est couché,et par un palefren ier , qui ouvreune porte ;

au cen tre des poules; à dro ite deux enfan ts, qui poursuiven t

une chèvre.

Au fond à gauche'

un gren ier à fo in , qu’

escalade un valetmun i d’

un pan ier ; à dro ite une large porte , par laquelle en tre

un caval ier vêtu de rouge,et conduisan t son cheval alamain ,

un voyageur le suit , assis sur sa mon ture. A t ravers la porteon dist ingue deux chevaux , qui mangen t du fo in ,

et un paysansur une charret te

,occupé à emmagasiner dufo in dans le gren ier

d’

une ferme.

Sign é à droi te

Pendan t du n ° précéden t .Même provenan ce.

L ithograph ié par C. C. A. LAST dans le KunStkron ij k de 1 847 .

Photograph ié par BRAUN et par HANFSTAENGL .

Wouwerman 490

216 Chasse au faucon .

Panneau en chêne. H . L . Fig .

Des chasseurs à l ’o iseau se son t arrêt és devan t la terrasse

d’

un château. Au cen tre un caval ier , vêtu de jaune et assissur un cheval gris, qu

on vo it de dos, salue du chapeau un

gent i lhomme hab i llé de gris et p lacé à dro ite, qui d

une mainlui offre un verre de vin et de l

’autre ret ien t un cheval b lan c

qui p iaffe. A dro ite un valet agenouillé rat tache le col lierd

un chien , et en arrière une amazone arrange son voile; dansl ’an gle on voit arriver un second valet . Ce groupe se détachesur le mur d

une terrasse orn ée de sculptures et d’

une statue

de Pan ; cet te terrasse est dominéepar lafaçadedu château. Sur lebordde laterrasse tro isdames son t assises regardan t les chasseurs.

A gauche du groupe un caval ier laisse bo ire son chevalbrun à une mare , qu

alimen te une fon taine ornée de dauphins ;un page vêtu de b leu y conduit deux chiens , et en arrière un

fauconn ier s’

éloigne.

Une p laine bo isée terminée par des coll ines forme le fond àgauche.

Signé en bas à droite

Ven te à Amsterdam, le 6 Nov. 1749 , n ° 1 0 f 1 50 (HOETH a p°

Château du Loo.

Cabinet-GUILLAUME V (TERW . p .

Gravé par WACHSMUTH .

Photographié par BRAUN .

Décr i t par SM ITH ,T . I , p . 33 1 , n °

445.

217 Manège de c ampagne.

To ile. H. L . Fig.

Dans un parc un caval ier , vu de dos, exerce son cheval au

Wouwerman 492

en arrière un chariot de fo in , at telé de deux chevaux vus de

face ; sur le chari0 t se trouven t deux hommes, don t l’

un conduitles chevaux ,

tandis que l ’autre est étendu sur le fo in ; un ,

troisième paysan est debout à cô té de la Vo iture.

Au second p lan,à gauche

, quatre hommes chargen t du fo insur des bateaux . Horizon de collines bo isées.

Signé agauche

Ven te-S. VAN HULS , la Haye, le 3 Sept . 1 7 37 , n ° 2 1 du cat . f 680

(HOET I , p .

Ven te-W. LORMIER , la Haye, le 4 Juin 1 763 , n ° 327 du cat. f 1 2 1 5

(TERW . p . LORM IER l’avai t acheté de GERRARD BLOCK , selon ses

noœs manuscrites.

Collection -G. VAN SL I NGELAN DT .

Cab inet—GU ILLAUME V (TERW. p .

Gravé dans le Musée NAPOLEON par DUPLESSI -BER'

1AUX (eau- forte

termin ée par BOVI N ET d’

après SWE BACH ; dans le Musée Fran çais parDUPREE L d

après SWEBACH ; dans le Recuei l STEENGRACHT ,n ° 2 1

par HUIJGEN S..

Lithograph ié dans le Recueil DESGUERROIS par CRAE IJVAN GER .

Photograph ié par BRAUN et par VI N KE N BOS DEWALD .

N on décri t par SM ITH.

220 Un camp.

To ile. H. L . Fig .

Des caval iers son t rassemb lés devan t la ten te d’

un v ivandier ,p lacée vers la dro ite du tableau.

Un t rompet te,assis sur un cheval bai qui se cabre, son ne le

départ . Un cavalier lève un verrede vin et salueun gen t ilhommeassis sur un cheval pie et tenan t une lan ce à fan ion . A côté de

celui- ci un mil itaire, descendu de son cheval gris , qui p iaffe ,

prend une jeune vivandière par la tai lle. Plus lo in tro is chevaux

qui men t et se cabren t .

A gauche,au premier p lan

,un caval ier cuirassé s

avan ce sur

493 Wouwerman

un cheval brun ,portan t en croupe une—dame , qui donne une

aumône aun pauvre cul- de-jat te.

Au fond tro is so ldats jouan t aux dés sur un tambour,et

p rès d’

eux leurs compagnon s endormis. Plusieurs chiens au

premier p lan .

Au lo in le camp .

La signature en bas adroite est formée de brins de paille

Ven te-BOUT , la Haye, le 1 1 Août 1 7 33 , n ° 1 20 du car f 850

(HOET I , p .

Château du Loo ( Inv . de 1 763 , n °'

Cabinet-GUILLAUME V (TERW . p . 7 1 8 ; In v . de 1 763 , n °

L ithographié par C . C. A. LAST dans le Recuei l DESGUERROIS.

Photograph ié par BRAUN et par HAN FSTAE NGL .

Décrit par SM ITH ,T. I , p . 33 1 n ° 4 4 7 et T. IX , p . 2 1 1 , n ° 2 14 .

221 Le repos des chasseurs.

Panneau en chêne. H . L. Fig.

Sur l ’herbe près d’

une pet i te rivière aux bords boisés , des

dames et des messieurs se reposen t ; c’

est une compagn ie dechasse, qui vien t chercher le frais sur le gazon ,

à l ’ombredesarbres , qui occupen t la gauche du tab leau. Un chasseur couchésur l ’herbe , s

en tret ien t avec une jeune dame en robe bleue,

assise près de lui et con tre les genoux de laquelle i l s’

appuiefamil ièremen t . Un second chasseur debout offre des frui ts àune dame assise devan t lui et vêtue d’

une robe n o ire. Plus àgauche un valet qui puise de l

eau.

Au cen tre un groupe de tro is valets gardant un cheval brunet une haquenée blan che ; près d

eux des chiens.

Au second plan , à dro ite, un pon t sur lequel des p iétons etun chasseur , et plus lo in un château; une large vallée bo isée,born ée par de hautes coll ines forme le fond.

Tout le paysage est emprein t d’

une tein te vaporeuse.

Wu°k 494

Signé à droi te en basLe W a disparu avec unebande

large d’

un demi-cen t imètre ,qui a

été coupée adroi te.

Ven te-BOUT , la Haye , le 1 1 Aoû t 1 733 , n ° 1 24 du car. , f 27 0

( H… , 1 , p . 393)Col lect ion -G. VAN SL I N GE LANDT (HOET ,

I I,p .

Cab inet-GU ILLAUME V (TERW . p. 7 19) .G1avé dans le Musée Fran çais pat N IQUET aîné d’ °

api ès un dessin de

SWEBACH ; et en sens con traire dans les An nales du Muséede LANDONpar N IQUET jeune.

Pho tograph ié par BRAUN.

Décrit par SM ITH , T. I , p . 332 , n°448.

WII CK. Th omas Wuc k.

Ecole hol landaise. Pein tre dmtérieurs et de paysages, surtout de portsde mer i taliens. N é à Beverwij ck en 1 616 en terré à Haarlem le 19Aoû t 1 67 7 . I l a v écu quelque temps en Ital ie, où Pieter de Laer et JanM iel euren t beaucoup d’ influen ce sur son déve10ppemen t . Déjà avan t 164 2i l fut membre de la gilde de St Luc aHaarlem; en 1 658 i l en fut com

missaire et en 1660 doyen . Son sujet favori était des alch imistes dansleur laboratoire ; le tableau du Mauritshuis est un bon spécimen de ce

gen re. Son fi ls, Jan Wij ck , _ fut pein tre de batai lles, surtout de chocs decavalerie et vécut presque toujours en An gleterre.

469 L’alchimiste.

Pan neau en chêne. H . L. Fig.

Un alchimiste en t rain de feui lleter dans un gros iii - fol io aumi l ieu de son atel ier

,éclairé par une fen être âmoit ié ouverte et

garn ie de vitres pein tes. Samain gauche repose sur un mort ier,i l

porte un hab it brun clair couvert d’

un man teau d’

écarlate et un

bonnet no ir. Devan t la fen être est une tab le avec un pup itre, ung lobe et un fauteuil . A gauche, sur le premier plan , on vo it unfourneau. Le p lan cher

,les tables er les armo ires de la chambre

son t couverts de l ivres, de pap iers, de boutei lles,d

instru

Wun an ts 496

Au fond une vallée et des collines; dans lavallée on aperçoitla tour ronde d

un château—fort .

Les figures son t at tribuées à ADRIAEN VAN DE VELDE.

Signé à droite en bas

Acheté de Mr. VAN Eux , 1 829 , f 80 0 .

Pho tographié par BRAUN et par HAN FSTAE NGL .

N on décri t par SM ITH .

213 Un chemin dans les dunes.

Toi le. H . L. Fig.

Une route, serpen tan t à travers un terrain sablonneux et

bordée de,

haies et de c lôtures, descend de la gauche vers le

milieu du tab leau. A gauche , aupremier plan , un chêne à moit ié

dépouillé ; au cen tre sur une éminence un bouquet d’

arbres.

Sur la route un homme suivi d’

un chien et au second p lan , àgauche

,une dame sur une haquen ée blan che ,

un cavalier et deuxp iétons ; en arrière un rideau

,

d’

arbres et au fond le clocherd

une église. A dro ite une large wallée born ée par une mon

tagne aride, et coup ée par des bouquetsd’

arbres et desv i llages.

Les fi gures son t attribuées à LINGELBACH qui pourtan t étai t mortdéj à en N ovembre 1 674 .

Signé à droi te en bas

mn 8

Zuccherelli 498

Pendan t du n ° suivan t.D’origine in con nue. Prov ien t vraisemblablemen t de la collec tion du

person nage représen té .T iré du dépôt en 1 88 1 .

Phoœgraphié par VIN KEN BOS DEWALD .

Au Palais dans le Bois près de la Haye se trouve une rép l ique de ce

portrait .

463 Portrait de la Princesse PrédériqueSophie-Wilhelmine , épouse du Stadhouder-héréditaire ,

le Prince Guillaume V.

1

To ile. H. L. Gr. Nat.

La princesse est représen t ée assise sur un canapé rouge ,

tournée à dro ite, la t ête de face. Elle porteune robe à carreauxen so ie verte avec corsage rose et autre garn iture. E lleaautour

du cou un ruban de velours no ir , sur la t ête un bonnet blancet elle appuie la main gauche sur le dossier du Sopha; dans sa

main dro ite elle t ien t un l ivre ouvert . A gauche,derrière elle

,

une draperie jaune.

Fond gris clair.

Même provenance.

Pendan t du n ° précéden t .Au Palais dans le Bois se trouve une rép lique de ce portrait .

ZUCCHERELL I. F ran cesc o Zuc cherel l i.

Ecole ital ienne. Pein tre de figureset surtout de paysages. Né en 1 70 2 à Pit igliano en Toscane , mort à Floren ce en 1 788. E lèvedeGiov. MariaMorandiet de Pietro Nel l i à Rome. Il travail la surtout à Rome, à Ven ise et en

An gleterre. Les palais de Ven ise et de Windsor con t iennen t un grandnombre de tab leaux pein ts par cet artiste , qui jouissai t autrefois d

une

grande renommée.

Pour les détai ls b iographiques voyez page 384 .

Zuccherelli

350 Un gué dans une forêt .

Toi le. H. L. Fig.

Une paysan ne en jupon rouge et précédéede quatre chèvres,s

engage dans un ruisseau, qui t raverseune clairière ; uneautre ,

mon tée sur un cheval blan c ,a déj à passé et s

élo igneausecondplan à dro i te. A gauche un paysan , assis à côté de sesbagages,ôte ses bot tes et se dispose à t raverser le gué ; en arrièredansune allée on aperçoit un voyageur à cheval s’

élo ignan t .De grands arbres s

élèven t des deux cô tés du tableau; unepercée ménagée au cen tre laisse vo ir des collines bo isées et

quelques fabriques.

Collec tion -Raonmum . comme AG. CARRACCI , n ° 2 du cat.

Acquis par le Roi GUILLAUME I , en 1 83 1 .

Les catalogues du Musée on t attribué ce tab leau à AGOST1NO CARRACCIjusqu

’à la Norice de 1 874 , qui l’

a rélégué parmi les in connus. Le cata

logue de 1 89 1 l’

a rendu à ZUCCHERELL I ; BÜRGER le don nai t à MUR1LLO.

S U P P L EM E N

B O L . F er d i n an d Bo l. Voyez p. 33.

Le tab leau, décrit sous le n ° 1 8 p. 35 , a é té cédé aumo isd’Aoû t

1 894 au Min istère de la Marine et remp lacé par le tab leau suivan t .

Portrait de Michiel Adriaensz de Ruyter.

Toi le. H . L . Gr. Nat .

L’

amiral est représen t é jusqu’

aux genoux , debout , vu de

face; la main dro ite t ient le bâton de commandemen t et le

bras s’

appuie sur un globe , p lacé sur une tab le où se trouven t

aussi une carte géographique et deux compas. Lamain gauche\

s’

appuie sur la han che. Le costume est de velours n o ir,avec

un col de fer, un pourpo in t jaune brodé d’

or,une cravate

en den telles,une écharpe orange et une bandoul ière brodée.

L ’

ordre de St Michel décore sa po itrine.

Au fond,à gauche

,une draperie rouge, à droite une balus

trade , au-dessus de laquelle on vo it la mer avec quelquesbât imen ts de guerre.

Le cadre sculpté est orné d’at tributs guerriers et des armes de l ’amiral.

Signé à droite sur la balustrade

Pour les détails b iograph iques voyez p . 35.

Hed'

a'

50 2

Signé en haut à droite

Don n é à t itre de prêt en Décembre 1 894 par M . ARTHUR KAY àGlasgow.

Ven te-VAN DER LINDEN VAN SL I NGELAND , Dordrecht , ]e 2 2 Août 1 785 ,n ° 1 4 9. du cat . , f 2 2 0 , acheté par DELFOS.Ven te-BURGER-THORÉ , Paris le 5 Déc . 1 892 , n° 1 4 ducat. , frcs. 1650 ,

acheté par M . BOURGEO IS.

E x posé en 1 867 à Amsterdam, n ° 53 du cat .

Exposé à l’eXposition des maîtres an cie11s à Ba rN c'mN House, Londres

en 1 894 , n ° 66 du cat .

Décri t par HOUBRAKE N , T . 111 , p . 20 8.

Décrit par HOET , T. 11 , p . 495.

H E D A. W i l lem Claesz H ed a.

Ecole hollandaise. Pein tre de natures-mortes, représen tan t surtout les

restes d’un déjeuner ; i l a fait aussi quelquefois des tab leaux d’

autel et

des portraits. Né à Haarlem en 1 594 selon l’ inscrip tion portée sur son

portrait par Jan de Bray , qui le peign it en 1 678 , âgé de 84 ans.

On ne sait n i la date de sa mort , n i le n om de son maître. Probablemen t

Ven te-Stokbroo , Amsterdam le 1 5 Août 1 854 , daté de 1626.

50 3 Heda.

ce furen t des artistes tels que Floris van D1JCk Frans Elout et PieterClaesz , qui travaillèren t à la même époque à Haarlem, mais qui étaien tses aîn és. Un dessin , représen tan t St. Jean Bap tiste aumuséede Brunswickest daté de 1626. Son premier tableauconnuest celui de notremuséec

’est en même temps un de ses meilleurs. Dès 163 1 Heda est c ité dansles l ivres de la gilde de St . Luc à Haarlem; i l en étai t commissaire en

1637 , 164 3 et”

1651 et doyen en 1644 et 1652 . En Novembre 1637 i lprésen ta Arnoldus Berensteyn comme appren t i , en Juillet 164 2 HendrikHeersch0p, Maerten Boelema de Stomme et son fils Gerrit Heda comme

élèves. Les oeuvres de ce dern ier et aussi celles de Pieter Claesz se

rapprochen t beaucoup de celles de Heda et on t souven t é té confondues

avec elles. Cornelis Mahu d’

Anvers a aussi cul tivé le même style. Hedafut un des mei lleurs pein tres de natures-mortes de l ’école hollandaise. Ilse dist in gue par un ton fin , c lair et argen tin , par un dessin correct et

par un arran gemen t simp le en même temps que p i ttoresque.

Les restes du déjeuner.

Pan neau en chêne. H . L.

Sur une table, en part ie couverte d’

un tap is brun et d'

une

nappe b lanche,on vo i t à gauche un bocal à mo it ié remp l i de

vin blan c , et une mon tre ouverte avec une clef fixée à unruban bleu. Un second bocal est renversé auprès d’

une coupeen argen t , finemen t c iselée. A cô té

,un hareng sur uneassiet te

d’

étain . Dans une autre assiet te un c itron à mo it ié pelé avec

deux pet ites rouelles et un couteau avec un man che marquetéde nacre. A dro ite un pet it pain et quelques no iset tes.

Sign é vers le gauche sur le cô té de la tab le

EDA ”

6 2.

Les restes d’une seconde signature sur la lame du couteau

50 4

Acheté en Janv ier 1 895 de M. H . GILDEMEESTER à Amsterdam f 1 0 0 0 .

Prov ien t d’

une col lect ion à Grave.

Exposé à U trech t en 1 894 , no30 8 du catalogue.

LOG. Jac o b van L o o .

Ecole hollandaise. Pein tre d’histoire , de genre et de portraits. N é en

1614 à Sluis, mort à Paris le 26 Novembre 1670 . E lève de son père , le

pein tre peu connu Jan van Loo , influen cé par Rembrandt pendan t unecertaine période de son développemen t , mais p lus en core par B . v .

d. Helst et par Jacob Backer. Déjà en 1635 van Loo eut des relat ions avec le cé lèbre collectioneur Maerten Cretzer à Amsterdam; dès

164 2 i l hab ita cet te v i l le , mais i l n’

y acqui t les droits de bourgeoisiequ

’en Janv ier 1 652 . En 1654 i l y assista à la fê te de St . Luc ; en 1 658

et 1 659 i l peign it des tableaux de régen ts pour Haarlem (main tenan t au

musée mun icipal) et en Décembre 1660 nous le ren con trons pour ladern ière fois dan s la cap itale. En 1662 van Loo se fi x a à Paris, où i ldev in t membre de l ’académie de pein ture l’ann ée suivan te et où i l restajusqu

’à sa mort. Ses descendan ts pendan t p lusieurs gén érat ions furen tpein tres comme lui. Parmi eux son petit-fils Charles—André , n ommé Carlevan Loo fut le plus célèbre. Jacob van Loo a pein t de bons portraits ,

comme celui de n otre musée , des allégories fades (Musée d’Amsterdam)des scènes mythologiques (Galerie de Dresde et des conversat ionsgalan tes (Kunsthalle à Hambourg) . Son chef—d’

oeuvre est la Fabrique de

coraux au musée de Copen hague. Mart inus Len gele , pein tre de la Haye ,

fut son beau—frère et Eglon van der Neer , selon Houbraken , son élève.

Portrait d’une dame.

Toi le. H . L. Gr. Nat .

La dame est vue jusqu’

au-dessusdes genoux,assise, tourn ée

vers la gauche,mais regardan t le spectateur. E lle est en tre

deux âges et porte une coifi‘

e et une fraise godronn ée b lan ches ,

un costume no ir,garn i de fourrures et d

une ran gée de pet i tsboutons jaunes. Les deux mains son t orn ées d

une bague , la

main dro ite t ien t des gan ts jaunes clairs. A dro ite ou voir le

dos rouge de son fauteui l et le co in d’

une tab le couverted’

un

tap is de tein te neutre.

Fond sombre; à droite une draperie brun foncé.

Rembran dt 50 6

Pein t vers 1629—30 .

Acquis en Mars 1 895 de M. F. KLEINBERGER à Paris , frcs. 1 750 .

Ven te-Cu. DE BOI SSIÈRE , Paris, Février 1 883 , n ° 40 du cat. , commeAt tribué à REMBRANDT ”

frcs. 370 .

Col lection—LANGLO IS à Paris.Gravé à l ’eau—forte par J . G. VAN VL IET , BARTSCH n ° 2 1 ; repro

duct ion de l’eau—forte de VAN VL IET dans ROVIN SKI Les élèves deREMBRANDT , n ° 1 97 de l

’Atlas.

Photograph ié à la Reichsdruckerei Berlin .

Les trai ts de ce person nage mon tren t quelque ressemblan ce avec ceuxdu pein tre lui—même, qui cependan t é tait un peu p lus jeune à cette

époque ( voyez p . e. son portrait n ° 1 48 ( 289e) , p . I l se pourraitb ien que n ous ayons ici en core une étude d’

après le frère aîné de REMBRANDT , ADRIAEN HERMAN SZ VAN RIJN , don t le musée possède le portrai t présumé à un âge p lus avan cé sous le n ° 560 ( 289 1) p . 336 , daté

de 1650 .

Les mesures que don ne le catalogue, 2 1 X 1 7 c .M. , son t celles dutableau agrandi .

B lommendael

S CU L P TU RE .

B LOMMENDAEL. l an B lommendael:

Sculpteur hollandais. Né probablemen t à la Haye ( ou à Breda vers

la moi tié du XVII° siècle , mort après 1699 . Le 9 Mars 1675 , i l futi nscri t sur les registres de la con frérie des pein tres à la Haye. Il y fut

assisten t ” de l’académie en 1695 , régen t en 1 699 et y eut p lusieurs é lèvesLourens van Leeuwen , D irck et Hendrick Gipson , Hendrick Nooreman s,Fabiaen van Kessel , An thony B0 0 gmaker ( vers Filips Cornel isSweys ( 1 684 ) et d

autres. La p lupart d’

en tre eux furen t ensuite sculp teursà la Haye. B lommendael é tait marié à Willemina Oerlemans, avec laquelleil fi t deux testamen ts en 1692 à la Haye. Probablemen t n orre sculp teurest le mêmeartiste queTerwesten n omme erron émen t N icolaes Bloemendaelqui fut élève de Rombout Verhulst , nat if de B reda et qui mourut dans

la force de l’âge. Blommendael sculp ta vers 169 1 un tombeau monu

men tal pour l ’église de St Lauren t à Ro tterdam en hon neur de l ’amiralJan van Brakel et en 1693 un écusson aux armesde Guillaume I l l , Prin ced

Oran ge à Priucen land. On ne sait où il est mort. En 1 70 5 la veuve de

son fils Fran çois Blommendael , sculp teur aussi , est ci tée dans des documen ts trouvés aux archives de la Haye. Un autreJan Blommendael , mariéà Christ ina Harin gs hab ita Rotterdam. On ne sai t pas s

il é tait artiste.

Un Reyer Jacobsz van Blommendael fut pein tre-art iste à Haarlem vers

1660 —1675.

360 Portrait du Stadhouder Guillaume IIIde Nassau, prince d

’Orange, plus tard roi d’Angleterre.

Statuet te en marbre. H. Tête

Le prince est représen t é debout , revêtu d’

une armure, la téte

tourn ée vers la gauche, la main dro ite reposan t sur le bâtonde maréchal , la gauche s

appuyan t sur la hanche. A sa gauche

Voyez les documen ts pub liés sur lui dans la Not ice de 1 874 .

Pour les détails b iographiques voyez p . 1 67 .

Rembrandt 506

Pein t vers 1629—30 .

Acquis en Mars 1 895 de M. F. KLEINBERGER à Paris , frcs. 1 750 .

Ven te-Cu. DE BOI SSIÈRE , Paris, Février 1 883 , n ° 4 0 du cat . , commeAt tribué à REMBRANDT ”

frcs. 370 .

Col lection -LANGLO IS à Paris.Gravé a l ’eau—forte par J . G. VAN VL IET , BARTSCH n ° repro

duct ion de l’eau—forte de VAN VLIET dans ROVIN SRI Les élèves deREMBRANDT , n ° 197 de l

’Atlas.

Photograph ié à la Reichsa‘ruckerez‘ Berl in .

Les trai ts de ce person nage mon tren t quelque ressemblance avec ceuxdu pein tre lui—même, qui cependan t é tait un peu p lus jeune à cet te

époque ( voyez p . e. son portrait n ° 1 48 ( 289e) , p . Il se pourraitb ien que n ous ayons ici en core une étude d’

après le frère aîn é de REMBRANDT , ADRIAEN HERMAN SZ VAN RIJN , don t le musée possède le portrai t présumé à un âge p lus avan cé sous le n ° 560 (289 1) p . 336 , daté

de 1650 .

Les mesures que donne le catalogue, 2 1 X 1 7 c .M . , son t cel les dutab leau agrandi .

B lommendael 50 8

on vo it un amour tenan t de la main dro ite un serpen t et retenan t de la gauche un aigle don t la t ête a disparu. A sa dron e

se trouve un casque.

D ’

origine in connue.

Moulé par la Commissie voor de vervàardiging en ruilin g van reproduct ien van kunstvoorwerpen (Commission pour lafabricat ion et l’échan gede reproductions d’

objets d’

art) .

361 Portrait du Stadhouder Guillaume I I I

de Nassau, prince d’Orange,

roi d’Angleterre.

Buste en marbre. H. Gr. Nat .

Il porte des vêtemen ts d’

apparat et un man teau royal ; i l estco iffé d

une grande perruque et porte au cou le coll ier del ’ordre de la Jarret ière.

Sign é

HAGAE COMITIS.

D ’

origine in con nue.

Moulé par la commission , c itée ci-dessus.

Pour les détails b iograph iques voyez p. 167.

50 9 Duitsche sch o ol

C O L L O T , voyez F AL C O N E T.

DUITSCHE S CH O O L . E c o le al leman de du XVIIIe

s i è c le.

378 Portrait de Frédéric Guillaume I I ,roi de Prusse.

N é le 25 Sep t . 1 744 à Berl in , mort le 16 Nov. 1797 . Fils du Prin ceAugust Wilhelm et de Louise Amalia, prin cesse de Brunswick , n eveu et

successeur de Frédéric I I , le Grand, comme roi de Prusse dès le 1 7 Août1 786. En 1 765 i l épousa Elisabeth Christ ine, prin cesse de Brunswick et

en 1 769 Friederike Louise, fi lledu landgrave Louis IX deHesse-Darmstadt.Sa fi lle du second lit , Wi lhelmine ,

fut l ’épouse de Guillaume roi des

Pays-bas.Buste en

“marbre. H. Gr. Nat.

Le roi est représen t é en armure,un man teau sur l ’épaule

dro ite,et une écharpe sur l ’épaule gauche. Sur le cô té gauche

de la poitrine la plaque de l’

ordre de l ’aig le n o ir , sur le cô t édro it un tournesol .La t ête

,couverte d

une perruque à queue est tournée un

peu à gauche.

D’

origine in con nue.

Cé buste a é té catalogué pour lapremière foisdan s le catalogue sommairede 1 88 1 en lan gue hollandaise (6e édit ion ) .

F AL C O N E T. Mar ie An n e Falc o n et , n é e CO L L OT.

Ecole fran çaise. Née‘

a Paris en 1 74 8 , morte à Morimon t , prèsdeNan cyle 2 3 Février 1 82 1 . E lle étai t de condit ion obscure. A peine âgée de 1 6

ans elle en tra dans l ’atelier du sculpteur Maurice Falconet , où elle fit des

progrès rap ides. Ellemodelait des bustesd’hommes et de femmes très ressemblan ts et p leins dé v ie; e. a. ceux de D iderot et ducé lèbreacteur Prév ille.

En 1 766 elle suiv it son maître en Russie et reçut de l’ impératrice, un anaprès son arrivée , une g rat ificat ion de 1 0 à 1 2 mi l le livres et un trai temen t de seize cent s livres et l’ann ée suivan te de mille roub les. Elle fit

Falc on et 5 1 0

de nombreux portraits et modela la tê te de la célèbre statue équestre de

Pierre le Grand à St. Pé tersbourg . L’

Académiedes Beaux-Artsde St . Péters

bourg lui décerna le t itre d’

Agréée. Après avo ir épousé le fils de son

maître, Pierre-E tienne Falconet , pein tre de portraits , elle retourna àParis en 1 779 , puis el le al la rejo indre son beau- père à la Haye , où elleex écuta

\

en 1 782 les deux bustes conservés au Musée. E lle habi tait Parispendan t les premières ann ées de la Révo lut ion . L’horreur que lil i causala vue de la tê te de la prin cesse de Lamballe, promen ée au bout d

une

p ique, la fi t part ir précip i tammen t pour Morimon t près de Nan cy,Où el le

vécut dans la retraite.

379 Portrait du Stadhouder Guillaume V de

Nassau prince d’Orange.

1

Buste en marbre. H . Gr. Nat.

Il est co iffé en ailes de p igeon et porte une cuirasse avec

un man teau d’

hermine,at taché sur l ’épaule dro ite. Cordon et

plaque de l’

ordre de la Jarret ière.

Sign é

% 66

Pendan t du n ° suivan t .D’

origine in con nue.

Moulé par la commission c itée p . 50 2 .

380 Portrait de Frédérique Sophie Wilhelmine,princesse de Prusse,

femme du Stadhouder Guillaume V.

Buste en marbre. H . Gr. Nat.

Elle porte une co iffure é levée surmon tée d’

un diadème; elle

Pour les dé tails b iograph iques voyez p. 169.

2 Pour les détai ls biograph iques voyez p . 384 .

H ollan dsche sch o ol 5 1 2

D ’origine in con nue.

Catalogué pour la première fo is dans le catalogue sommaire de 1 88 1

en lan gue hollandaise , ( 6° édition ) .

H O L L AN D S C H E S C H O O L . E c o le h o l lan d aise

vers 15 9 0.

550 Buste d ’homme.

Terre cui te. H. Gr. Nat.

Le person nage , âgé d’

en viron une quaran taine d’

ann ées,aies

yeux ,les cheveux , la moustache et la barbe bruns

,le costume

n o ir et garn i d’

une ran gée de boutons,la colleret te p l issée.

Don de M . HENRY W ILLETT à Brigh ton en 1 889.

H O UD O N . Jean An t o i n e H o ud o n .

Ecole fran çaise. N é le 2 0 Mars’

1 74 1 à Versail les , mort le 16 Juillet1 82 8 à Paris. En 1 756 i l ob tin t une 3° médai l le à l’école royale de sculpture; ii fut ensuite l’élève de Michelan ge Slodtz , de Lemoyne et de

Pigal le; à l’âge de dix -neuf ans i l gagna à Paris le premier prix desculpture. Après un séjour de dix ans en I talie, et aRome , où i l fut influen cépar Canova, i l rev in t à Paris ( 1 77 1 ) et s

ouvrit en 1777 les portes del’Académie par une statue de Morphée (musée du Louvre) . Plus tard i ldevin t membre de l’ In 3 titut ( 1 796) et professeur à l’Ecole des Beaux-arts

Ayan t reçu une commande pour une statue de Washin gton ,

Houdon part it avec Frank l in pour l’Amérique. Pour Cathérine I I deRussiei l fit une statue de D iane et pour le Théâtre fran çaisunedeVol taire. En

outre i l exécuta un très grand n ombre de bustes parmi lesquels figuren tceux des hommes les p lus cé lèbres de l’époque.

373 Portrait duVice-Amiral

Pierre André de Suffren Saint-Tropez.

Né en 1 726 au château de Sain t Cannat ( Provence) , mort à Paris en

(1 788. Il en tra dans l’ordre de Malte et dev in t garde-man ne en 1 74 3 ,

enseigne en 174 8 et cap itaine de frégate en 1 767 . En 1 78 1 i l part it de

51 3 Keyser

Bre3t avec une escadre de sep t vaisseaux et bat t it une flot t ille an glaiseprès du cap Vert . Par cet te v icto ire i l parvin t à devan cer le Commodore Johnson , qui se dirigeai t sur la co lon ie hollandaiseduCapde Bon neESpéran ce et par son acdv ité i l sut déjouer ses projets. En 1 782 i l repritaux An glais Trin conomale et Goudalour , deux colon ies hollandaises étab l iesdans l’île de Ceylon .

Les E tats—Gén éraux lui offriren t une épée en or , de lavaleur de ilet la Compagn ie des Indes-Orien tales lui décerna une médaille en or.

Buste en marbre. H . Gr. Nat.

Il porte un man teau avec une bordure brodée d’

an cres.

Cordon et plaque de l’

ordre du S’ Espn t .

Piédestal en marbre noir avec médaillon b lan c sur lequel est écritPE TRUS AN DRE ASDE SUFFREN ,

GRO OT -KRU I S VAN ST . JAN ,

GE N E RAAL VAN MALT HA ,

RIDDE R VAN DE N HN . GE E ST ,

VI CE -ADM IRAAL VAN

VRAN KR IJK ,

VERDE D IGE R VAN DE

N E DE RLAN D SCHE

COL ON I E N,I N

OO ST - IN D I E N .

1 78 1 .

Ce buste date de l’ann ée 1 7 87 et fut commandé à l’artiste par la Compagn ie des Indes-Orien tales.D’origine in connue.

Photographié par VI N KEN BOS DEWALD.

Phot0 typie dans le: Prijslijst van afgietsels , publ ié par la commissionc itée p . 50 8.

Moulé par la même commission .

Le modèle en p lâtre de ce beau buste est aumuséed’Aix en Proven ce.

KEYS ER. H en dr i c k de K ey ser.

Sculpteur et arch itecte hol landais. Né à U trech t le 1 5 Mai 1 565 , mort

Commun ication b ien veillan te de M. André Michel à Paris.

Verhulst 5I 4

le 1 5 Mai 162 1 à Amsterdam. E lève de Cornelis Bloemaert à Utrech t.Dès 1 59 1 il hab ita Amsterdam, où il fut n ommé en 1 594 arch itecte de lav i l le. I l y construisit un grand n ombre d’

édifices pub l ics et part iculiers.Les E tats-Gén éraux lui confièren t l’exécut ion du mausolée du prin ceGuillaume dans

l’

Eglise Neuve de Delft , monumen t érigé de 1 60 9 a1619 . De Keyser a fai t aussi le mausolée de Guillaume de Nassau , Gou

verneur de Frise , p lacé dan s l’égl ise des Jacob ins à Leeuwarden , ain sique la façade de l’hô tel de v il le à Delft et la sratue d

Erasmus à Ro tterdam. Ses fils, Thomas, Pieter et Willem de Keyser é taien t des art istesde talen t . L’

an glais N ico las Stone et le dan ois Han s Steenwinkel compten t parmi ses é lèves.

362 Portrait du Stadhouder Guillaumede Nassau. prince d

’Orange.

1

Buste en terre cuite bron zée. H . Gr. Nat .

Il porte une armure,une fraise godronnée et un man teau.

Le p ied du buste est en marbre.

D ’

origin e in con nue.

Ce buste a probab lemen t serv i de modèle pour la statue en bronzequi orne le mausolée du pr in ce GUILLAUME I , érigé dans l’Eglise Neuvede Delft de 1 609 à 1 619 .

VE RH U L ST. Romb o ut Ver huls t .

Sculp teur hol landais. N é en 1 624 ou 1625 probablemen t à Mal ines,en terré le 2 7 Novembre 1698 à la Haye. Elève de Rombout Verstappenet de Fran çois van Loo. I l a v isité l’I talie. Déjà vers 1 646 i l hab i ta Amsterdam et il y fut p lus tard un des aides de Quellinus pour l

’ in ven t ionet l’ex écut ion des sculptures du nouvel hô tel de v il le. En même temps( en 1655) i l s

en gagea à sculp ter le monumen t de M . Hzn . Tromp dansla Viei l le église à Delft . Vers 1659

— 1 663 Verhulst exécuta à Leyde e. a.

les sculp tures au Poids de la v ille ( 1662 ) eralaporte nomméeZij lpoort ,ain si que les monumen ts sépulcraux de Joh. Pol. à Kerckhove ( 1663 ;Eglise St. Pierre) et de P. Azn . v . d. Werff (Eglise St. Pan crace) . Le

1 5 Novembre 1 664 Verhulst dev in t membre de la con frérie des art istesà la Haye. Dès 1 668 jusqu

en 1694 on le ren con tre parmi les chefs decet te corporation . Mart in de Meester , Jan Blommendael , Thom. Sacx ,

Pour les détails b iograph iques voyez p . 2 0 0 .

Le 1 7 Oc t. 1 646 i l déc lare à Amsterdam ê tre âgé de 2 1 ans env iron .

Verhulst 5 16

Pendan t du n ° précéden t et des deux n °8 suivan ts.D’origine in con nue.

Moulé par la commission citée p . 50 2 .

367 (il) . Portrait du Stadhouder

Guillaume III de Nassau, prince d’orange ,

plus tard roi d’Angleterre.

Buste en marbre. H . Gr. Nat.

Il porte la chevelure longue et il est revêtu d’

une armure

Ruban de l’ordre de la Jarret ière et cravate en den telles.

Le p ied du buste est orn é de feui lles d’

acan the.

Sign é

Pendan t des deux n °8 précéden ts et du n ° suivan t.D’

origine in con nue.

Moulé par la commission , c itée p . 50 8.

Portrait de la princesse Marie d’Angleterre,

femme du Stadhouder-roi GuillaumeN ée au palais de St. James à Londres le 30 Avri l 1662 , morte le 28

Décembre 1694. à Londres. Fille de James, duc de York et de sapremièreépouse An na Hyde , elle épousa le 4 Nov . 1677 le Stadhouder Guillaume,prince d’

Orange, qui dev in t roi d’An gleterre en 1689. E lle ne laissa‘

pas de postérité.

Buste en marbre. H. Gr. Nat .

E lle est représen tée en robe décolletée sans tai lle,avec un

coll ier de perles au cou; un vo ile est fix é dans sa chevelure.

Le buste est terminé par un coquillage et des feui llesd’

acan the.

Signé :

Pour les détai ls b iographiques voyez p . 167 .

51 7 Verhulst

Pendan t des trois n°° précéden ts.D ’origine in connue.

Moulé par la commission c itée p . 50 8.

On a vu jusque main tenan t dans ce buste le portrait deMARIE STUART :

princesse d’

Angleterre, femme du Stadhouder GUILLAUME II. I l ne peutcependan t exister de doutes, qu

en réal ité la prin cesse représen tée est

l’épouse et non la mère de GUILLAUME III . Comparez par ex . le portraitpein t de celle—ci par J . MIJTEN S , décrit ci-dessus p . 265.

369 Portrait de l’amiral Michiel Adriaensz

de Ruyter.

Masque en terre cuite. H. ( sans le p ied, qui est en plâtre) . Gr. Nat.

Il porte les cheveux longs et i l a les yeux fermés.

D ’

origine in connue.

Ce masque a probab lemen t servi pour la statue qui orne le tombeau

de DE RUYTER , construi t dans l’Eglise Neuve à Amsterdam en 168 1 .

Moulé par la commission c itée p . 50 8.

Dans son testamen t , daté de 1692 , VERHULST avait légué e. a. aucon

seiller GOOL le modè le en terre cui te de feu l’amiral DE RUYT(ER .

370 Portrait de l’amiral Willem Joseph ,Baron van Gendt .

Issu d’une fami lle nob le de la Gueldre, i l naquit le 9 Avri l 1626

fils de Claas van Gendt to t Winssen et de Johan na van Gendt Il é taitLieutenan t-colonel du régimen t wal lon et commandan t de Hellevoetsluis,lorsqu’ i l fut nommé le 1 8 Décembre 1665 colonel d’

un n ouveau régimen tde marin iers. Il fut ensuite commandeur des floues n éerlandaises pendan tles guerres de 1665

— 1672 et pri t part à l ’expédi tion glorieuse con tre

Chatham en 1667 et reçut des E tats Gén éraux comme récompense ainsique de Ruyter et Cornelis de Wit t , une coupe précieuse en or. En 1 670

i l combatt it les p irates Maures et en 167 1 et 1672 i l main t in t l’hon neurdu pav il lon hol landais con tres les An glais et les Fran çais. Il fut tué àla bataille navale de Solebay , l ivrée le 2 Juin 1 672 aux floues de ces

Pour les détails b iographiques voyez p . 35.

Commun ication b ienveil lan te de M. H . J. N . van Eelde à Utrecht.

XaVery 51 8

deux nat ions. Sa femme , Swana Peinse van Essen , lui donna un fils ,Willem Joseph , qui naquit en 167 1 .

Masque en terre cuite. H . (sans le p ied) . Gr. Nat .

Il a la téte tourn ée vers la gauche et porte des cheveuxlongs. Les yeux son t fermés.

D’origine in connue.

Ce masque a probab lemen t serv i pour la Statue qui orne le tombeaude VAN GENDT dans la cathédrale d’Utrecht , tombeau qui fut élevé en

1676 aux frais du Collège de 1’Amirauté d’

Amsterdam.

Moulé par la commission citée p . 50 8.

XAVERY. Jean - Bapt is t e Xavery.

Sculpteur flamand-hollandais. N é à Anvers le 30 Mars 1697 , mort àAnvers le 1 9 Jui llet 1 74 2 . I l appri t les prin c ipes de la sculp ture chez sonpère Alber t Xavery et se perfecü on na en I talie; i l v in t ensuites

é tab l irà la Haye , Où i l épousa Christine Robart. I l aex écuté p lusieursmausoléesdan s diverses églises des Pays-bas, e. a. celui ducomte deHessen -Philipsthal

à la Haye, de Men n o van Coehoorn à Wij ckel , du Baron van FriesheimaHeusden et du Baron van Welderen à T iel ; les figures du fron ton de

l’hô tel de v ille de la Haye son t de sa main , ainsi que les sculp tures qu’on

voit au-dessous de l’orgue dan s l’égl ise de S. Bavon à Haarlem. I l aaussisculpté l’ivoire et le bo is.

Son frère, Gerardus Josephus, et ses fi ls , Jacob et Fran ciscus, on t été

pein tres.

371 Portrait du Stadhouder Guillaume IVde Nassau, prince d

Orange.

1

Buste en marbre. H . Gr. Nat .

Il a la téte tourn ée vers la droite ; lachevelure est nouéeavecun ruban ; i l porte une armure et un man teau royal jet é pardessus l ’épaule gauche. Grand- croix de l ’ordre de la Jarret ière.

Pour les détails b iograph iques voyez p . 4 .

AP P E N D I C E .

Tableaux con servés actuellemen t au

dépôt du Musée.

AL L E G RI . Cepies d’apr è s An t o n i o Al leg r i da

C o r reg g ia

301. La Sainte Vierge et l’enfant Jésus (la Zingarella) .

Panneau en bois in connu. H. L. Tête

Col lect ion -DE RAINER.

Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 82 1 .

L’

original est conservé au musée de Nap les.

Jésus au jardin des O liviers.

Panneau en poirier. H . L . Fig .

Collect ion -REGHELL IN I , n ° 1 1 du cat . , considéré comme un original.Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 83 1 .

COpié d’

une partie du tab leau appartenan t au duc de WELL INGTON àLondres.Sur le reversdupan neause trouve un cachet mon tran t lesarmessmvan 1es

d’or à six fleurs de lis, ran gées 3 , 2 et I .

AMERIGHI. At t r ibué à Mi c helan g el o Amer ig h i ,dit Caravag g i o .

304 . LecadavredeSt Sébastien soigné par deux femmes.

Toile. H. L . Gr. Nat.

Collection -REGHELLIN I , n ° 8 du cat.

Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 83 1 .

Tiré du dépô t en 1 875.

52 1

C ARRAC C I . Co pie d’apr è s An n ibale Car rac c i.

315. Sainte Famille.

Toile ovale. H. L. Tê te

Col lect ion -REGHELLI N I , n ° 6 du cat.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 83 1 .

L’original de forme carrée est conservé au musée des Uffizi à Floren ce.

COURTOIS.

AH r ibué à Jacques C o ur t o is , di t le

B o ur guig n o n .

Bataille de cavalerie.

Cuivre. H . L.

Collection -DE RAINER .

Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 82 1 .

D O L C I . C o pie d’apr è s C ar l o D o l c i.

317 . Le Christ.

Pan neau en chêne. H. L . Tê te

Collect ion -REGHELL IN I , n ° 1 4 du car.

Acquis par le Roi GU1LLAUME I en 1 83 1 .

DIJCK . Co pie d’apr è s An t h o n y van Duc k .

243 Portrait dusculpteurAndreasColynsde No le.

Pan neau en chêne. H . L. Tê te Grisail le.

Acheté à la ven te-A. v . D . WILL IGEN , Haarlem, le 2 0 Avri ln ° 2 7 du cat. , H. 550 . Placé au musée en Novembre 1 875.

L’original a é té gravé par P IETER DE JODE .

E S C AL AN TE . At t r ibué à Juan An t o n i o E scalan t e.

295 . La bohémienne.

To i le. H . L. Gr. Nat .

Acquis de Mr. VON SCHEPELER à Aix -la-Chapel le, 1 839.

52 2

H O L B E I N . C o pie d ’apr è s Han s H o l bei n le Jeun e.

279 Portrait de Desiderius Erasmus.

Panneau en chêne. H . L. Tê te Agrandi de tro is cô tés.

La grandeur primitive était H . L .

Acquis par le Roi GUILLAUME avec la Col lect ion -DE RAINER , 1 82 1 .

Le catalogue de cet te collecüon at tribuai t ce tableau à HOLBEIN ou àDüRER.

H O L L AN D S C H E S C H O O L E c o le h o l lan d aise.

vers 15 8 0 .

Portrait de François de Virieu, Seigneur

St Rapha‘

in , Maître des Forêts de Hollande et

West-Frise, Maître d’hôtel de Guillaume 1,

Prince d ’orange.

Panneau en chêne. H. L . Gr. Nat.

Pendan t du n ° - suivan t .Don du Dr. C. LEEMANS en 1 879 , aun omdes héri t iers-F. W. DE VIRIEU.

Portrait de Françoise de Wii ou de With ,

épouse de François de Virieu.

Pan neau en chêne. H . L. Gr. Nat .

Pendan t du n ° précéden t.Même provenan ce.

H O L L AN D S C H E S C H O O L . E c o le h o l lan d aise,

v ers 17 0 0 .

Siméon , avec l’enfant Jésus.

Pan neau en chêne. H . L . Tê te

D’ori gine inconnue.

524

ITAL IAANS CHE S C H O O L . E c o le i tal ien n e du

XV I I ° s i è c le.

La Ste Vierge et l’enfant Jésus avec

St Dominique et St Antoine de Padoue.

Toi le marouflée. Ovale. H . L . Tête

Acquis par le Roi GU ILLAUME I le 5 Aoû t 1 82 3 , du Colonel ROTTIERS , f 50 0 .

Cupidon endormi.

Toile. H . L. Fig.

Ce tableau se trouvait en 1 80 0 au Musée nat ional , instal lé au Palaisdu Bois.

JARD I N . C o pie d ’apr è s K arel du Jardi n .

75. Le laitier

Pan neau en chêne. H . L . Tête

Collec tion -REGHELL I N I , n ° 2 0 du cat.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 83 1 .

L’original est conservé à la galerie de Mun ich , n ° 477

photograph ié par HAN FSTAEN GL .

LAIRES S E. G erard de Lai resse.

446 Apothéose du Stadhouder Guillaume Ill ,Prince d’Orange,

Roi d’Angleterre.

Toi le. H . L. Tête Grisai lle.

Sign é à gauche en bas

Tiré du dépôt en 1 878.

Ce tab leau se trouvait en 1 80 0 au Musée nat ional , instal lé au Palaisdu Bois. I l provien t don c probablemen t de la collect ion des Stadhouders.

525

Le crêpe de deui l qui est drapé en haut dutab leau, indique que celui- cia é té pein t à l’occasion de la mort du prin ce en Mars 1 70 2 . GERARD DELAIRESSE ,

le Vieux , é tan t alors aveugle déjà p lus de di x ans, n e peutl ’avoir pein t. I l est donc probablemen t l’oeuvre de son fils dumême n om.

PARMI G I AN O . C epie d’apr è s F ran c esc o Mar ia

Maz z o la,di t Parmig ian o ou Parmig ian i n o .

La circoncision .

Panneau en chêne. H . L. Tête

Acquis à Paris à la ven te-DE BOURCK , le 27 Sep t . 1 823 .

Selon le catalogue de la ven te-DE BOURCK ce tableau provenait del’

Escorial.

RE N I. C o pie d’apr è s G ui d o Ben i.

326. Cléopâtre, se donnant la mort .

Toile. H . L . Gr. Nat .

Château du Loo , inv . de 1 763 , n ° 1 0 0 . Ce tableau ne prov ien t don cpas de la ven te du Roi de Pologne, Amsterdam, le 2 2 Mai 1 765 , n ° 58

du cat . , f 1 1 0 (TERWESTEN , p . 4 24 , at tribué à BATTON I ou à son école) .Ce tab leau figurait en 1 80 0 auMuséeNat ional étab li dans le PalaisduBois.

RO B US T I . Jac o po Ro bus t i,dit Ti n t o ret t o .

327 . Portrait d’un magistrat .

Toi le. H . L. Gr. Nat.

Collect ion -DE RAINER , n ° 37 du cat.

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

RO S E N H AG E N . Jo han n es Ro sen hag en .

Ecole hollandaise. Pein tre de natures-mortes , qui v ivai t en 1 658 àla Haye.

150 (291a) . Fruits.

Toile. H . L .

Sig n é à gauche sur le bord de la tab le

7 71 65 0 5 6 14

526

Col lect ion -D. VAN DER KELLEN Jr. , Amsterdam.

Acquis en 1 873 avec six autres tableaux f 1 550 .

Seul tableau con nu de l’artiste.

SAN T I . C o pie d ’apr è s Raffael San t i.

338 Vénus et Cupidon .

Pan neau en peup lier. H . L . Tête

Collect ion -REGHELL IN I , n ° 2 9 du cat .

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 83 1 .

Cet te c0pie a été faite d’après une pein ture composée par RAFFAEL ,

exécutée par ses meil leurs élèves et p lacée an cien nemen t dans la chambrede bain du cardinal DA B IBIENA au palais du Vat ican . L’

original n ’

existep lus. I l est sur tout con nu par les gravures de MARC-ANTON IO RAIMOND I ,de MARCO DA RAVENNA , de P IERRE AUDOU IN et de LANDON

,ainsi que

par quelques c0pies pein tes.

Sainte famille sous le chêne.

Pan neau en chêne. H. L. Tête.

Collec t ion -DE RAINER , n°

5 du cat .

Acquis par le Roi GUILLAUME I en 1 82 1 .

L’

original , con nu sous le n om de la Vierge au lézard trouve

au Musée Royal de Madrid.

TOORENBURGH. G er r i t Too ren bur g h.

Eco le hollandaise. Pein tre de vues de vi lles et de paysages. N é vers

1 7 37 à Amsterdam ,mort en 1 785 ou 1 786 à N ijkerk. E lève de J. ten

Compe et de C . Pronk.

178 Vue de I’Amstel à Amsterdam.

Signé à gauche en bas

% N fl éü fÎ l

'

fl x îz"

D’

origine in connue.

Ce tab leau paraît pour la première fois dan s le supp lémen t du cata

logue de 1 822 , qui con tien t les acquisit ions de 1 827— 1 830 .

528

les yeux d’

un air confus, tandis que Mars ,simplemen t co iffé

d’

un casque, lève la main avec un geste menaçan t versMercure

qui plane au-dessus du couple et soulève les p lis du rideau;ce dieu indiscret porte un chapeau rouge ; un amour nu assisau p ied du lit dirige une de ses flèches vers lui.

A gauche , Vulcain debout , vu de dos, t ien t le filet qu’ i l

v ien t d’

en lever ; i l porte un bonnet rouge et b leu et un tab l ierde cuir. A sa gauche on vo it une

tab le couverte d’

un draprouge, sur laquelle est p lacée une magn ifique aiguière en or

c iselé , don t l’anse est formée par un satyre. A ses p ieds unmarteau; puis devan t le lit un vase en étain renversé , une

paire de mules rouges et dans l ’angle dro it un corselet rougeet les armes de Mars.

La part ie supérieure du tab leau à gauche est occupée par lesdieux de l

Olympe p lanan t dans les airs, et gén éralemen t peuou poin t vêtus. Les plus rapprochés son t Saturne , drapé derouge et portan t sa faux

,et D iane, orn ée d

un vo ile b leu.

Plus lo in MIN ERVE vêtue d’

un man teau b leu et s’

appuyan t surl ’épaule de Jup iter qu

on vo it avec la foudre et l ’aigle Ce

dieu se tourne vers un autre dieu barbu, qui se dirige vers lui

en lui adressan t la parole ; celui- ci est en part ie drapé dans unman teau jaune.

Tout - à—fait dans l ’angle gauche Apollon avec une guitare.

Signé en bas au mil ieu

Château du Loo , inv . de 1 763 , n ° 14 7 .

Un tab leau ,représen tan t le même sujet , a été pein t vers 160 4 pour Mr.

JOHAN VAN WE E LI ] ; un autre se trouvai t en 160 4 à M iddelburg chezMr. MELCHIOR WIJNTGIS .

C. VAN MANDER , p . 2966.

529

ZAMP IER1. C o pie d ’apr è s D omen ic o Zampier i .

dit D omen i c h i n o .

Le Sibylle de Cumes.

Toi le. H . L. Gr. Nat.

Collec t ion -DE RAINER , n ° 5 1 du car. , considéré comme un original.Acquis par le Roi GU ILLAUME I en 1 82 1 .

L’original esr conservé à la Galer ie—BORGHË SE à Rome.

532

80 . Le n ° a fai t part ie en 1 80 0 du Musée nat ional , au

Palais du Bo is.87, l. 1 1 . I l existe en core un portrai t deZOUTMAN par DE LA CRO IX

chez M. S. VAN GIJN aDordrech t. I l prov ien t de laven te-BROERS .

90 . Le a é té reproduit d’

après une gravure au trai t dansCUNDALL , Landscape pain ters of Hol land p . 77 .

99. Le n ° prov ien t aussi de la ven te-DROSTE, la Haye ,

le 2 1 Juil let 1734 ,n ° 35 du car. f 4 1 .0 . (HOET I p . 4 25 ;

décr it par le propriétaire ,comme une oeuvrede K. DU JARD IN

,

dans le livre c i té p . 4 35 , Ep igramme , n °. XXXVI) .1 0 1 . Le n ° a fai t partie en 1 80 0 du Musée nat ional au

Palais du Bois. Il fut ex posé aussi pendan t un certain tempsau Mauritshuis , mais rélégué p lus tard au dépô t.

1 0 3 . Le n ° a été vendu par M lle ROELOFS f 1 85.

1 1 0 . Le n ° a é té pho tographié par BRAUN .

1 1 3 . De même le n °

1 26. Le n ° porte le numéro dmveutaire 2 3 , don t i l estquestion p . 30 1 .

1 3 1 , l . 4 d’en bas. Le n ° de ce tableau est

7 d’en bas. L isez CORNEL IS , au l ieu de D IRK VAN DER

HAGEN.

1 4 2 , l. 16 d’en bas. Lisez Madame PAUW n ée HOEFFT.

1 4 2 . Le n ° a é té l ithographié par v . HUYSUM.

14 3, l. 8. Au lieu de en Avril l isez le 1 0 Mai”.

1 45. Le n ° prov ien t du Musée nat ional , installé dès 1798

au Palais du Bo is.1 50 . Le n

°a é té gravé sur bois par un anon y me dans le

Kunstkrong k de 1 853 , p . 1 4 . Phototyp ie dans CUNDALL ,Landscape pain ters of Hol land.

1 55. Le n ° a paru à la ven te-KLE IN EN BERGH Leyde , le

1 9 Juillet 1 84 1 n ° 64 du cat . , vendu f

Le n ° a été exposé à Amsterdam en 1 872 , comme

étan t de D . VIN CKBOON S , n °. 24 8 du cat .

1 60 . Le n ° a é té gravé a l’eau-forte par EM ILE BULANDdans l

’Art. T. XXV.

1 64 . Le n ° 457( 1 30a) por te le numéro d’ inven taire 2 3 , don t i l estquest ion p . 30 1 .

1 65. N ° 4 76( 1 3 1a) . L isez les tro is dern ières lignes ainsi : dans unepein ture qui se trouvait en Janv ier 1644 chez D IRK CLAUDE ,brodeur dan s la rue, dite Kalverstraatà Amsterdam. L’ inven taire le n omme : Een stack gedaen van

N I EULAN DT van de Prins MAUR ITS en den Prins HENDRICKOp

t stran t bij de v issers. Le tab leau fut taxé f 50 .

533

1 70 . HOLLANDSCHE OF VLAAMSCHE SCHOOL ; au l ieu del isez

1 7 1 . Le n° avai t é té acquis par M . GOLDSMI D dumarchandD IRKSEN à la Haye , f 1 50 .

1 78. Le n ° prov ien t probab lemen t de Musée nat ional ,installé au Palais du Bois dès 1 798.

1 86. Le n ° a été exposé au même musée.

196, n ° 581 . Ce tab leau esr sign é ainsi

199 . Le n ° a été exposé en 1 80 0 au Musée national auPalais du Bois.

20 3 Le n ° a été gravé sur bois dans E igen Haard IV ,

1 878 , p . 1 0 0 ; la tê te d’ABRAHAM BOOM seule à l’eau-fortepar

J . HOUBRAKEN d’

après le dessin de H . POTHOVEN , comme le

soi-disan t portrai t d’ANTH . OETGEN S VAN WAVE REN (F .

MULLER , n ° Comparez D . C. MEYER dans Oud Holland VI , 1 888 , p . 2 33 . Au sujet de trois médailles qui son tde l ibres c0pies d

après la composit ion de n 0 tre tableau,

comparez DE VRIES et DE JONGE p. 19 , VAN LOON II p . 373et D IRKS , Repertorium 14 0 3.

2 0 7 . De même le n °

534

564 ( 1 33a) . Dan s la colla tion-FORGES aParis se trouve

une an cien ne cop ie de ce tableau dans lequel son t ajoutés àgauche un chat et une mappe-monde. Sur la dern ière on dis

t in gue un mon ogramme , composé des lettres PMB.

2 1 4 . Le n ° a é té photograph ié par BRAUN .

2 23 . Le n ° a été attribué dan s les cata10 gues sommairesde 1 876 et 1 877 à un J. DE MAN .

2 27 . Le n ° 37 ( 2 0 1a) a é té exposé en 1 80 0 au Musée nat ional , au

Palais du Bo is.2 28. De même le n ° 38( 2 0 1 b) , n ommé alors portrait de Madame

de MAINTENON.

2 34 , n ° La tête de ce portrait est pein ted’

après lagravurede CORNEL IS DE VI SSCHER.

et M . TH . v . FRIMMEL a supposédans le Ânz ez

g er des Gerra. N at ionalmaseams 1 894 p . 7 0 et

1 16 , que ces tableaux ainsi qu’

un tro isième , appartenan t depuispeu au musée german ique à Neuremberg appart ien n en t à unesérie des Quatre saisons par MOE IJAERT , qui se trouvait ausièc le dern ier dans le cab inet-WIN RLER à Leipzick. Cet te sup

posi tion est erron ée, car n i lesdescrip t ion sducatalogue-W IN RLER

( 1768 , n ° 4 37—44 0 ,

p . n i les mesures ne corresponden tavec cel les de n os tableaux.

252 . Le n ° avait é té acquis par M . GOLDSMID dumarchandD IRKSEN à la Haye f 60 0 .

266. Le n ° 4 29( 2 37a) a été exposé en 1 80 0 au Musée nat ional , auPalais du Bo is.

283 . De même le n °

292 . Le n ° a é té gravé sur bois par TRICHON dans leKunstkronijk de 1 853 p . 1 5.

293 , n ° Phororypie d’

après ce tableau dans CUNDALL ,

Landscape pain ters of Hol land , p . 1 0 5.

294 , n ° Idem ib idem p . 1 29.

296. Le n ° prov ien t du marchandD IRRSEN à laHaye f 1 50 .

30 1 , n ° N ICOLAES SMELSIN G étai t d’origine autrich ienne,

i l naquit en étai t L ieutenan t - gouverneur d’

Overij sel

en 1 62 2 , mourut le 8 Mai 1 629 à Vuch t et fut ensevel i avecgrande pompe aHeusden . Pendan t 36 an s i l fut commandan t

de cavalerie. Voyez les Poésies de CONST. HUYGENS ; J. D .

WORF edid. T. II . p . 2 0 0 .

30 1 , n o et suiv . D ix-sep t portraits de cet te série firen t

part ie en 1 80 0 du Musée nat ional au Palais du Bois.323, l. 8 d

en bas. Au lieu de 265(269d) l isez 565(289d) .

536

4 1 1 , n ° l 8o( 37o) . La répét it ion de ce pastel dans lacollec tion -VER

HUELL est exécutée à la plume et à l’aquarelle. E l le esr la

même que celle de laven te-J. V. D IJK , où elle fut vendue f 530 .

4 1 2 , n ° La gravure à la man ière n o ire de C. TROOSTd

’après le même sujet mon tre des modificat ions dans le mou

vemen t de la main gauche de SAARTJE JANS4 19, n ° Le dessin de la col lec t ion -VER HUELL n

est pas

une répé t i tion du pastel du Musée , mais une esquisse de lamême composi tion , exécutée à la p ierre n oire sur pap ier bleu.

4 38, n ° Voyez l’addit ion de p . 380 , n °

444 . Au l ieu de l isez44 8. Le n ° avait é té acquis par M . GOLDSMID dumarchand

D IRKSEN à la Haye f 1 75.

4 54, l. 1 1 d’

en bas. Au lieu de l isez465. Le n ° avait été acquis par M. GOLDSMID dumarchand

D IRKSEN à la Haye f 50 .

4 73, n ° Voyez l’addit ion de p . 380 , n °

1647478. Le n ° est sign é dans le co in gauche en haut :

Aet

482 et 4 83. Les n °s et firen t partie en 1 80 0 du

Musée nat ional , au Palais du Bois. Le n ° était décri tdans l’in ven taire comme Hymen tenan t un l ion à la main ,

par G. FL INCK.

TABLE COMPARAT I VE

des numéros et des noms d’

artistes,

I ° de l ’Edition actuel le

I I ° du Catalogue sommaire de 1893

1 11 0 de la. Notice de 1874 .

Les numéros du catalogue de 1 893 se trouven t dans le texte dan sleur sui1e régul ière en paren thèses à Côté des numéros d’ in ven tairede l’édi tion actuelle. Les n °° suivan ts on t chan gé leur p lace

et ( 57 )( 1 19) et ( 1 2 0 )( 222 ) et ( 223 )( 224 a, 11 ,

C , (1 et e) et ( 224 )( 254 ) et ( 255)( 30 9) et ( 3 1 0 )( 4 0 3) et ( 40 4 )

(7 3) est p lacé en tre ( 77 ) et ( 78)( 1 33 3 ) ( 1 87 ) ( 1 88)( 194 ( 399) ( 399 3 )( 258) ( 1 0 0 ( 1 0 6)( 294 ) et ( 296) son t p lacés en tre (4 5) et (46)( 295) est p lacé en tre ( 29 1 ) et ( 292 )( 367) et ( 368) son t p lacés avan t 384 )( 369) est placé en tre ( 374 ) et ( 375)( 38 1 -3) son t p lacés en tre ( 375) et ( 376)

Les chiffres derrière les nomsde lapremière colon ne indiquen t les pages.

I l I I

( l 8 9 5 ) ( l 8 7 4 )

1 Cornelisz 82 1 J. W. V. A2 Aelst 1 2

3 9 3

4 Hollandsche school5 Baen 1 0

6 Backhuysen 7

7 7

8 Backhuysen 8

9 Bassen 1 51 0 Beeldemaker 161 1 Berchem 2 31 2 241 3 2 514 261 6 Bloemaer t 30[ 7 3 11 8 Bol 35I 9 332 0 Both 392 1 4 022 Cornelisz 792 3 8 124 Cuylenborch 872 5 Cuyp 8926 Deelen 9027 Dijk 1 0 92 8 1 0 929 1 1 0

30 1 1 0

3 1 Does 9432 B on 9533 a) 96

34 Droochsloor 9735 98

36 Kon in ck 2 0 537 Meitens 2 2 733 2 2 8

39 Everdin gen 1 1 2

4 0 Gelder 1 2 1

4 1 Glauber 1 244 2 Goltzius 1 2 7'13 1 2 744 2 ) 1 26

4 5 Govaerts 1 30

46 Hagen 1 344 7 1 354 8 Heem 1 4 549 1 46

50 1 44

5 1 Heemskee 14752 1 4 753 Heyde 1 5554 Helst 14 955 Heuseh 1 5356 1 53

57 Houckgeest 1 82

58 1 83

59 Hondecoeter 1 7 2

1 14 MIJÈCDS 2631 1 5 Moeyaert 2451 1 6 Mon i 2521 1 7 Moro 2 551 1 8 Moreelse 2531 19 Ravesteyn 32 01 2 0

32 11 2 1 Moucheron 2561 2 2 2 571 2 3 Musscher 2601 24 Nason 2671 2 5 Netscher 2 7 11 26 2721 27 2 721 2 8 Ostade 2 791 29 2 8 11 30 Pape 2 831 3 1 Pij nas 2981 32 Pij nacker 2971 33 Poel 2 881 34 Breenberch 4 51 35 Haensbergen 1 331 36 Porter 29 11 37 2931 38 2941 39 Ravesteyn 30 31 4 ° 30 41 4 1 30 41 4 2 3 1 514 3 30 9[ 44 30 514 5 Rembrandt 3251 46 3 281 47 33414 8 324I 49 33 2

1 50 Rosen hagen 5251 5 1 Ruysch 3621 52 362

1 53 Ruisdael 3571 54 2) 3591 55 358

1 56 Savery 3661 57 368

1 58 Schalcken 369I 59 370. 60 370161 37 1

Moreelse

1 0 71 0 8

1 0 9 Poelenburgh

1 1 0

1 1 1

1 1 2

1 1 3

2 3722 1

2 252 30

2 26

289a

2 89b

2 3 1

2 32

2 9 524 0

24 2

24 32 44250

2 5 1

2 53265264257

44258 Poelenburgh

260

261

262

269270

27 1

2 83276

272

289f

2 8952 89k

2 89e

2 89b

2g 1a

3 1 2

3 1 3

30 8

30 93 1 0

326

327

32 8

329330

33 1

1 62 Schalcken 37 2

Sonjé 3801 64 Soolmaker 38 11 65 Steen 386

1 66 3871 67 388

1 68 39°

1 69 39 1

1 7° 392

1 7 1 Steenwùck 3951 7 2 St0 0p 3971 7 3 Storck 398

1 74 398

1 75 Swanevelt 3991 76 Borch 361 77 371 78

'

l‘

oorenburgh 526

1 79 Troost 4 161 80 4 0 91 8 1 4 1 1

1 82 4 1 2 1

1 83 4 141 84 4 1 5I 85 4 1 71 86 4 22

1 87 4 241 88 4 241 89 4 251 90 4 26

19 1 4 1 8

192 4 19193 4 2 1

I 94 4 271 95 Ochrervelt 2 74196 U lft 4 3 11 97 Velde 4 35198 4 36

199 4 372 0 0 44 0

2 0 1 44 1

2 0 2 Venue 44 420 3 Vliet 4632 0 4 Vois 46420 5 Vries 4 722 0 6 Ween ix 4 742 0 7 4 742 0 8 Werff 4 752 0 9 4 76

2 1 0 Westerbaen 4 772 1 1 4 78

2 1 2 W1J118 11 t8 495

2 1 3 Wij nan ts 496

2 1 4 Wouwerman 4 88

2 1 5 4 892 1 6 490

2 1 7 490

2 1 8 49 1

2 19 4 86

2 2 0 49222 1 4932 2 2 4 8522 3 t ewael 52 72 25 Key 2 0 0

2 26 Mierevelt 2 36

2 27 Vlaamsche school 4 532 28 Dit tmars 932 29 Hollandsche schoo l 5222 30 Vlaamsche schoo l 4 612 3 1 Hollandsche school 1 682 32 Sp in ny 383

Balen 1 2

2 34 Rubens 348 Balen2 35 Balen 1 32 36 Brueghel 4 82 37 Champaign e 572 38 Coques 652 39 Dij ck 1 0 4

24 0 1 0 6

24 1 Han neman 140

24 2 Dij ck 1 0 72 4 3 52 1

244 Fran cken 1 1 6

24 5 Geeraer ts 1 2 1

246 Rubens 350

24 7 35 1

2 4 8 Neeffs 268

249 Vos 466

2 50 Ruben s 3442 5 1 3452 52 346

2 53 3472 54 352

2 55 3542 56 Seghers 374257 37 52 58 Smyders 37 82 59 Vos 4 70

260 Ten iers 4 0 326 1 4 0 4

262 T i lborgh 4 0 5263 Vriendt 4 7 1

264 Weyden 479

2 0 72 0 8

2 0 9 Jordaens2 1 0

2 1 1

2 1 2 P. Fourbus

2 1 32 1 42 1 52 1 6

2 1 72 1 8

2 192 2 0

2 2 1

2 2 2 Sn 13ders

2 2 3

224225

226

3 16 Cignan i 58

3 1 7 Do lci 52 13 1 8 Geldorp 1 2 2

3 19 Hollandsche ofV1aamscheschool 1 7 0

32 0 Dughet 1 0 0

32 1 I taliaansche schoo l 192

322 Laur i 2 1 132 3 Mazzol in o 2 24

3 24 Parmigian o 52 5

325 Remi 338

326 525

327 Robust i 52 5328 Magnasco 2 2 0

329 2 2 0

330 I taliaansche schoo l 19433 1 194

332 Magnasco 22 1

333 2 2 1

334 Giordano 1 2 3

335 1 2 3

336 Sassoferrato 365

337 San tafede 365338 San t i 526339 526

34 0 Sol1mena 37934 1 I taliaan sche school 19034 2 Turch i 4 2834 3 Vecell io 4 3234 4 Palma 2 82

34 5 Vecel lio 52734 6 Zamp ieri 529347 Fogolino 1 14

34 8 Gossaert 1 2 8

349 I taliaansche schoo l 190350 Zuccherelli 499

35 1 I taliaansche school 52 3352 524

353 524

354 ss 52 3

355 I9 I356 19 1

357 52 3

358 Vecel l io 4 33359 I taliaansche school 193360 Blommendael 50 7361 50 8

362 Keyser 5 1 3364 Verhulst 5 1 5365 51 5

366 5 16

367 Verhulst 5 1 6369 5 1 7

37 2 5 1 9

37 3 Houdon 51 2

374 Fransche school 51 137 8 Duitsche school 50 9379 Falcon et 5 1 0380 51 0

386 Ho l landsche school 52339 1 Begevn 1 9

392 Codde 6 1393 Lastman 2 1 0

394 Moeyaert 246

3952 4 7

396 Tempel 4 0 1397 4 0 2

398 I tal1aansche school 192

399 M 4

4 0 0 Bega 1 8

4 0 1 Beyeren 2 8

4 0 2 Coll ier 624 0 3 Claesz 59

4 0 4 Von ck 465

4 0 5 Hondecoeter 1 7 1

4 0 6 Vermeer 4 484 0 7 Mo lenaer 2 51

40 8 Duyster 1 0 3

4 0 9 Power 295

4 1 0 Slabbaer t 376

4 1 1 Tr0 0 3t 4 27

4 1 4 Ravesteyn 3 1 6

4 1 5 3 1 7

4 16 30 6

4 1 7 3 14

4 1 8 30 2

4 19 30 1

4 2 0 3 1 0

4 2 1 3 1 1

4 2 2 3 1 1

4 2 3 30 7

4 24 3 1 3

4 2 5 3 1 2

4 26 30 8

4 27 Gol tz 1 25

4 2 8 Hon thorsr 1 78

4 29 Mij tens 265

4 30 Hon thorst 1 79

4 3 1 Vlaamsche school 4604 32 Fransche school 1 1 8

SC. I I1 3

1 41 51 6

6

1 8° In con nu

1 7

3

4

4 33 Cornelisz 834 34 Jordaens 197

4 35 Vermeulen 4494 36 Ven ne 44 54 37 Bray 444 38 Ravesreyn 3 1 8

4 39 3 1 8

4 40 B usart 1 0 2

4 4 5 Codde 60

4 46 Lairesse 524

44 7 Quast 2994 4 8 Hollandsche school 52 24 4 9 52 2

4 52 W1lleb0 1rts 4 82

4 54 Baen 1 1

4 55 Ravesteyn 3 1 6

4 56 3 19

4 57 Hollandsche schoo l 1644 59 Hals 1 37

4 60 1 38

46 1 Aved 4

462 Ziesen is 497

463 _498

464 Tischbe1n 4 0 8

465 4 0 8

466 Duitsche school 1 0 1468 Oosterwij ck 276

4 69 Wij ck 4944 7 0 Hackaert 1 33

4 7 1 Velde 44 24 72 Dij ck 1 0 7

4 73 Wi t te 4844 74 Pierson 2 87

4 75 Por 2 89

476 Hollandsche schoo l 165496 165

498 1 67

50 4 52 3

50 7 Mierevelt 2 37

5 19 Sp inn y 384530 Bol 34

53 1 Heyde 1 54

532 Marseus 2 24

533 V elde 4 39534 Ruisdael 359535 Bellevois 2 2

536 Schoefi‘

37 3

537 O lîs 27 5

538 Saftleven 364

539 Croix 8654 0 Hollandsche schoo l 169

TA B L E

des noms d’

artistes, des collections

et des portraits cités.

Les n oms d’

ar t istes son t espacés , les chifl‘

res n oirs indiquen t les pag es

où la descr ipt ion de lears oeuvres commence. Un nom impr imé en ital i

qaes indique un por trait .

A b b i at i , Fil . 2 2 0 .

d’

Acosm 353 394 . 464 4 87

Adr i ae n s s e n s, Kaspar. 1 30 .

Adr iaensz , Adr . 328

A e l s t , E . v . 1 , 483 .

A e l s t , W. v . 1 , 2 24 , 276 , 361 .

A C 11 V an c k , Theod. 145.

Aerssen , Corn . v. 14 3 .

Aer tselaer , St iers d’

. 347 .

A e r t s e n s, N ic . 1 30 .

Aix , H o udo n . 5 1 3 .

Aix - la-Chapelle , d 11 B o i s. 32 .

B 0 l . 36.

C l ae s z. 53 1 .

de K ey se r. 2 0 2 .

P 0 t . 290 .

S l ab b aer t . 376.

A l b an i , Fran c. 58 , 4 56.

Albemarle. 1 1 8.

.dlber t d’Autr iche. 1 1 6.

Alber t ina Ag nes d’

Orang e. 265 ?

A l b e r t i n e l l i , Mariot to. 1 4 .

Alewij n , D . 2 24 .

Alkmaar , E v e r d i n g e 11. 1 1 1 .

A l l e g r i , A. 4 58 , 460 , 520 .

l’A l l eman d. 57 .

A l l o r i , All. 3 .

A I S I O O t , Den . v . 34 2 .

Al thorp , Ç O dde. 62 .

Amal ia de Hanau. 32 0 .

Amal ia de N assau—Weilburg . 383 .

Amal ia de Solms. 1 78.

Aman d, G . 535.

Ame r i g h i , M . 520 .

Amirauté de Zéelande. 50 1 .

Ams t e l , Corn . Ploos v . 4 0 9.

Amsterdam,B e e l demak e r. 1 6.

B e l l e v o i s. 2 2 .

B o l. 35 , 50 1 .

t e r B o r c h . 270 .

B r e k e l e n k am. 46.

B U S S C h 0 p. I L

C Odde. 60 , 1 36.

C o r n e l i s z. 80 .

D uy s t e r. 1 0 3.

H a l s. 60 , 1 36 , 1 38.

B . v . d. H e l s t. 149.

L. v. d. H e l s t . 1 52 .

V . d. H e y de. 1 54 .

v . H i l l eg ae r t, 1 56.

Amsterdam,H o n t h o r s t . 1 76. A n g e l , Phil . 1 0 3 .

H 0 u c k g e e s t. 1 82 . An gely, E lie 287 .

du J ar d i n . 195. An holt , Salm Salm , M a i t r e i n

L as t man . 20 9 . c o n n u f l aman d. 46 1 .

v . L o o. 5o4 . R em b r an d t . 32 3 .

M ae s. 2 1 9 . Anne d’

Ang leterre. 5 19 , 523 .

M o r e e l s e. 254 . An ne d’

Autr iche. 2 1 .

N e e f f s. 269 A n r aed t , P. V. 36.

O c h t e r V e l t . 274 . St. An toine— Campo St . Pierre. 1 1 5.

R em b r an d t . 322 , An vers , B ac k e r. 5.

33 1 . J o r dae n s. 1 98.

R u i sdae l . 358. K e y . 2 0 0 .

S af t l e v e n . 363 . St. Jacques, W o l f v o e t .

S l ab b ae r t. 376.

.355.

S t e e n . 386, 389. Appe l man , G. 93 .

T i s c h b e i n . 4o7 .

v .« d. V e l de. 4 43 . Ap s h o v e n , Thom. V. 4 0 3 .

v . d. V e n n e. Armstron g , Thom. 4 54 .

V . V l i é t . 463 . A r n aud G e r k e n s , 150 ,

V o l l e n h o v e n . 535. 332 , 4 1 0 , 4 1 2—4 I 4 , 4 1 7

—4 19, 4 34 .

Muséed’histoireet d’

Art, Arnhem,Mo llerus l e D uc q. 99 .

de B ae n . I I . Ver Huell , T r o o s r. 4 1 1 ,

Ecole mari time de l a 4 1 2 , 4 1 9 , 4 22—4 26 , 535.

C r o i x. 87 .

Eglise Remon tran re Aschaffen burg , P ij 11 as. 298.

B ac k e r. 5. A s s e l ij n , Jan . 2 56.

Hô tel deVille, B o l . 33. A s s e n ,W. v . 83 .

B ac k e r. 5. A s t , B. v . d. 3 .

M o r eel se. 253 . A udo u i n ,P. 37 , 2 32 , 2 7 1 , 526.

v . d. U l f t . 4 30 . Augsbourg ,G o v ae r t s. 1 30 .

Kon inkl. Oudheidk .Gen . W e e 11 i x . 473 .

T r o o s t. 535. Aug usta de N assau Weilburg . 384 .

Mul ler, C o l l i e r. 63 . A u g us t ij n . 2 33.

rphélinat, B ac k er . 5. A v ed, J. A. J. 4 .

duJardi n . 196. A v e r k am p, H . 269 .

Palais, B 0 1. 33 . A v r i l ain é 390 , 4 77 .

Six , B r ek e l en kam. 46.

H o uc k g ees t . 1 82 . Baarn , Waller. C l ae s z . 59.

L e y s t e r. 2 1 2 .

T r 0 0 3 1. 4 1 1 . B ac k e r , Adr . 6.

V e rme e r. 446. J. A. 5, 9, 322 , 50 4, 50 5.

V e r b u l s t . Backer , voyez de la Court .

Amsterdam voyez Muséede l’Etat . B ac k h 11 y s e n L. I . 6, 398 440 .

55C>

B ac k h uy s e n , L. II . 6.

B ae n , Jan de. 6, 9 , 93, 53 1 .

B ae n , Jac. de. 9 .

Bâle , l e B uc q. 99.

B al e n , H . v . I . I l 48, 1 0 4 , 34 3,

535

I I. 1 1 .

J . v . 1 1 .

K. I I .B a l t ar d. 292 .

Bamberg , B r e k e l e n k am. 4 7 .

V i n c k b o o n s. 452 .

B ar t h é l é m y . 4 1 .

B ar t o l o mme o , Fra. 14, 365.

B a r t s i us , W. 295.

B ar y , H . 4 78.

B as , J . Ph . le. 292 .

B as an . 333 .

B as s an o , Giacomo. 5 1 .

B as s e n , Barth . v . 14 , 1 16,

B as s o r , Jean . 29.

Batavia, S l ab b ae r t. 376.

B a t t o n i. 525.

B aude , M. 32 2 .

Bavegom. 78.

B az z i . 190 .

B e au c é . 2 3 1 , 465.

Beaufor t , Am. de. 7 8.

B e c k , Dav . 1 0 4 , 1 1 8.

B e e l demak e r , A. C . 16 .

Adr. I. 16.

Corn . 16.

B e e r , Jos. de. 29 , 527 .

B e e s t , Sybr. v . 17 .

B e g a,C. P . 18 , 277 , 53 1 .

B e g e y n , Abr. Jzn . 19 , 2 24 .

B e h am ,Barth . 19 .

B e i n , J . 2 39.

B e l l,R. C. 24 1 .

B e l l an g e r , C. 346.

B e l l e , A. S. 4 .

B e l l e v o i s , J . A. 21 .

B e l l i e ur , An t. 1 30 .

B e l l i n i , G iov . 1 1 5, 282 . 4 3 1 .

B e 1 1 0 t t i . 55.B e in m e a J' 7 : 89 599 94 9 1 1 0 9

1 7 3, 1 84 , 19 1 , 2 16, 260 , 280 , 297 ,

3789 4 37 ‘

B e n ede t t i , Andr. 1 4 5.

Bennet . 4 2 3.

B e n t i n c k , C. 24 1 .

B e n t um , J. V . 368.

Berch van Heemstede , Jhr. Mr. J . L.

Cremer v . d. 351 .

B e r c h em ,N . P . 19, 23 , 59, 1 24 ,

1 34 . 152. 194.24 5. 246. 273.356. 380

B e r e n s r e y n , Arn . 50 3 .

B e r e r t a , P . A. 357 , 37 0 .

Berg, v . d. 2 75 .

B e r g e n ,D . v . 4 35.

B e r g h ,N . v . cl . 347 .

Berkhout , Tedin g v . 4 1 7 .

Berlin , v an B as s en . 1 5.

t e r B o r c h . 270 .

v . d. C ap p e l l e. 53 .

F o g o l i n o . 1 1 5.

v . d. H ag e n . 1 36.

J o r dae n s. 198.

de P ap e. 2 83 .

R emb r an d t . 336.

R u i sdae l . 358, 360 .

V . d. V e n ue. 44 4 .

Beckerath, R emb r a11 dt . 336.

Carstanjen . v .d. C app el l e.53 .

R em b r an d t . 338.

Thiem B ac k e r. 5.

coll . priv . K e y . 2 0 0 .

B e r n a r t s ,N ic. 378.

B e r n h ar d,P . G . 2 0 5 , 474 .

B e r r e t t i n i , Pietro 27 .

B e r t au x , D up l e s s i s. 392 , 492 .

B e r t h o l d. 327 .

B eu c k e l ae r , Joach 457 .

Beun in gen , J. V . 96, 34 1 , 350 .

B e y e r , J . de. 1 54 .

B r an do n , J . H . 169.

B ran t , I sab. 344 .

Bran t , Neufvi lle. 4 1 0 .

B r ay , D irck de. 4 3 .

Jac. de. 4 3 .

Jan de. 4 3 , 1 36.

Sal. de. 4 3 .

B r e c h t e l , H . C. 374 .

B r edae l , P. v . 68 .

B rederode-Bolsweer t, F. L . 11 262 .

Bredius. 4 7 , 166, 2 59, 27 0 , 2 79, 32 3 ,

324. 325. 334 . 338. 386. 4 4 3. 462

B r e e n b e r c h ,Bar th . 4 5 .

B r e k e l e n k am, Q. G. 4 6 .

B r e y de l , Ch . 67 .

Fr. 67 .

B r i l , Paul . 4 5, 4 8, 34 0 , 34 1 .

B r i s é Corn . 287 .

B r 0 e C k Crisp . v. d. 47 1 .

El. v . d. 14 5.

Broers. 532 .

B r o n z i n o , Agn . 3.

All. 3 .

B r o uw e r Adr. 39, 1 36, 249, 2 77 ,

2999 3639 374 9 4 0 3 °

Brown low. 338.

Broyel Abr. v . 4 1 4 .

B r ue g h e l , Ambr. 4 8.

J . (deVelours) , 1 2 ,

4 7 , 1 29, 340 , 342 ,

3 4 3, 344 , 34 8 , 3 49 ,

374 .4 0 3. 452 .535

P. I . 4 7 , 4 52 .

P H 4 7. 50 . 64 . 377

Bruges Hôp ital M em 1 i n g. 2 28.

B r u i n , Jan de. 380 .

B r u i n i n g , F. C. 4 2 3 .

Brunswick, B ac k e r. 6.

B ae n . 1 0 .

B e l l e v o i s. 2 2 .

G o v ae r t s. 1 30 .

H eda. 50 3 .

L ap p. 20 8.

B runswick, L i e v e n 3 . 2 1 3, 21 4 .

M o e y ae r t . 245.

R em b r a n d t . 32 3 .

Vieweg, R ui sdae l . 358.

B r us as o r c i. 4 28.

B rux elles, M a t t r e i n c o n 11 u 2 1 .

M o n o g r amm i s t e f l a

man d. 4 59.

-N e e f f s. 269 .

R ub e n s. 352 .

Musée historique M e i

t e 11 s. 2 2 7 .

Bruyn , G . 92 .

J. J. de. 4 1 0 , 4 19 , 4 22 .

Budapest , V . d. H e y (1 e. 1 55.

de K e y s e r. 2 0 1 .

M ae s. 2 19 .

B u l an d. 532 .

But ch , M. C. 280 .

Burger-Thoré . 50 2 .

Burg h ,Al l) . Coen r . 2 0 2 .

B 11 r i Friedr. 50 .

Burn Geo . A. 64 .

Bus de Gisign ies. 1 33, 2 76, 4 4 2 , 495.

B us s c h 0 p ,Abr. 1 7 2 .

C. 1 1 .

C ab e l , A. v . d. 1 24 .

C al i ar i , Carlo . 51 , 4 28.

Pao lo. 5 1 , 527 .

de Calonne. 2 39 .

C al v ae r t , Den . 338.

C amb i as o ,Giov . 52 .

Luca. 52.

Cambridge , S t e e n . 386.

C àmph uy s e n ,les. 269.

C am p i n , Rob . 4 78.

C an a l e t t i , 55 , 53 1 .

C an o v a. 51 2 .

C ap p e l l e , J. v . d. 53 , 44 0 , 46 1 .

C aq ue t . 1 84 .

C ar av a g g i o ,M . A. 1 0 4 , 1 75 ,

2 09 ,520 .

553

C a r dan o. 44 1 . C 1aeuw , Jacq . de. 2 8, 1 3 1 , 1 45, 386.

C ar l e V ar i s , Luca. 54 . Claude D . 53 2 .

Carol inadeN assauW'

eilburg . 384 . C l aude , voyez Lorrain .

Carol ina Wil helmina de N assau C l e e f , Maer t. v . 47 1 .

Weilburg . 383 . C l e r c q ,Hendr. de. 34 2 .

C ar o s e l l i , An gelo: 2 1 1 . C l o ue t . 1 0 7 .

C ar r ac c i An n ib . 192 , 338, 521 . C l 11 y t , Pieter D ircksz. 2 33 .

Ag . Cobenzl.

Lod. 338. C o b e r g h e r , Wenzel . 466.

C ar r é , M ich . 2 3 . Cock,C. r . d. 24 0 .

C ar r e n o de M i r an da, Juan . 56. Cocters.

34 , 35 , 4 0 .

Cassel . l e D 11 c q . 99 . C o dde , Pieter. 60 , 90 , 1 0 3 1 36 ,

K eV. 2 54 . 295.

C o e l e n b i e r , J . 1 3 1 .

R emb r an d t . C o i g n e t , Gil . 79 .

325. Colderman . 1 2 7 .

C as t i l l o , Juan de]. 259. Col ig ny ,Frères. 1 1 8.

C e r e s o , Math . I. 55. Louise de. 2 34 .

Math . II . 55 . Collec tions royales d’

An g leterre. 1 58

C e s c h i n i , Giov . 4 28. 1 59 , 2 83 , 2 85.

C eu l e n ,Corn . Janssens v . 1 5. C o l l i e r , Ed. 62.

C h ampa i g n e , J. B . de. 57 .

Phil . de. 57 . Colnaghi. 54 ,278 , 32 5.

Chap lin . 33 1 . Co logn e G e l do 1 p . 1 2 2 .

Charlé de Wa5pick . 4 4 2 , 495. coll. privée , B ac k e r. 5.

Charles d’An gleterre. 1 60 . C o l o n i a, les. 288.

IV. 53 1 . Co lon ies, Min istère des.

9.

Char les V. 77 , 4 33 . C o l s t e r . v . 1 4 0 .

Char les Bal thasar . 4 34 . C o l y e r , Ed. 62.

C h ar m e t o n . 4 1 . C o l ij us, Dav . 2o4 .

C h as s e l as fils. 390 . C o l ij n s de N o l e, A. 2 1 3

C h a t a i g n e r . 96 , 1 0 0 , Colzj ns de N ole, A. 52 1 .

2 30 , 232 , 2 80 , 282 , 325 , 332 , C o m o d i , Andrea. 27 .

339 . 394 . 4 0 4 . 4 37 . 4 77 . 4 86 C o m pe. J ten 1 54 . 526

Chat il lon Col ig ny , Frères. 1 1 8. Compiègne. 2 .

Cheseman ,Rob. 1 58. Con in ck de Mercken . 277 .

C o n i n x l o o , G . v . 4 52 .

C i g n an i , Carlo. 58 .

Cit ters, Wi t te v . 86. C O o p s e Piet . 6.

Claerbergen Vegelin v . 4 85. C o o r n h e r t , D . V. 1 26.

C o o s eman s , A1. 1 4 5.

Pieter. 2 3 59 , 145 Copenhague D 11 y 5 t e r. 1 0 3

50 3 53 1 v . L o o. 50 4 .

554

C0penhague , R uh e n s, 35 1 . C 11 y p e r , Fred. 275.

Moltke, P o t t er , 295.

C o q n e s, Gonz . 64, 2 49 , 396 ,

Dah l , W. 2 1 2 .

4 0 5. D ak e , C. 33 1 .

C o r n e l i s z , Claes. 233 . Dalkeith , H o l b e i n . 1 62 .

Corn . 1 8 , 7 8. D am b r un . 96 , 2 30 , 232 , 24 1 .

Jac. 82. Darmstadt , Palais, R u i sdae 358 .

Josse. 1 4 7 . D aude t . 1 0 0 , 49 1 .

C o r n i l l 1 e r , A. Dar elaer, Corn . v. 2 0 2 .

C o r r e g g i o . 4 58 , 4 60 ,520 . D av i d , F. A. 2 30 , 27 1 , 292 .

C o r t o n a, Pietro da. 27 , 1 2 3 . Ger. 128.

C o s i m o , Piero di. 284 . D e c k e r , Corn . 356, 4 85.

C o s s i e r s. An t . 7 3 . EV. 4 85.

Jan . 7 3 . D ee l e n , D irck V. 90 .

C o s s i n i us , L . 4o 1 . D e k k e r , F. 292 .

C o s t a, Lor.

_

2 24 . D e l ff , Corn . Jac. 79.

da Costa, 335 37 0 , 394 , 464 , Jac . I . 30 0 .

4 87 . II. 2 33 .

C o s t e r , H. 2 70 . Wi]. 1 0 3, 2 33 .

C O t t eau. 4 86.

C 0 11 C h é . 292 , 295. D e l f t , Jan V . 79.

fils. 4 0 5. Delft, E gliseNeuve, de K e y se r. 5 14 .

Cour duStadhouder . 1 19 , 12 0 , 168, Hôtel de v i lle, H o n t h o r s t.

169 , 269 , 369 . 1 76.

Court , P . de la. 37 , 2 0 7 . de K ey ser. 5 1 4 .

Court v . d. Voort , A. de la. 1 87 , Prinsen hof, M i e r ev e l t . 2 34 .

348 , 47 1 , 4 75. Vieille église V e r h ul s t . 51 4 .

C o u r t o i s, Jac . 521 . D e n o n , D. V. 292 .

Courtray , Goethals, L IJ s. 458. D e n ij 3 , Fr. 66.

C o ur t r y , Ch . 1 4 2 . D e q ue v auv i l l i e r s. 4 5 1 .

C o uw e n h o r n , P. 94 . D e sau l x . 451 , 49 1 .

C o v ij n ,Reyn . 2 1 9. Dessau, de B r ay , 4 3 .

C r ay e r , Casp. de. 344 . de P ap e , 2 83 .

C r ay v an g e r , G. C. d e V l i e g e r . 461 ,

2 75 , 292 , 4 37 , 4 7 1 , 4 88 , 492 . D e v i l l e. 38.

Cremer , J . H. 276, 364 . D e v i l l i e r s , Aîné. 59 , 327 .

J . L . 35 1 . Jeune. 196, 4 5 1 .

Crespign y . 353 . D e y s t e r , Lod. de. 1 0 3 .

C r o i x , P . F. de la.

86 , 1 70 , 532 . Dibbits. 166.

C uy l e n b o r c h , Abr. v . 87 , 2 24 . D i ep r aem , Ar. 249, 363, 4 0 3 .

C u y p , A. 32 , 88 , 1 3 1 , 325 , 363 . Dierq uens. 477 .

J. G._ 30 , 88. D i e s t , Jer. v . 44 3.

E e c k h o u t , G. v . d. 53 , 20 5 ,

32 2 1 32 3‘

Eersel , v . 4 53 .

E g 111 o n d Just. v . 2 28, 344 , 352 .

E h r e n b e r g , W. S. v . 65 .

E i l e r s , G. 350 .

Eléonore de B ourbon . 1 1 6.

_Eliasz ,N icolaes. 1 49, 2 0 1 , 30 0 .

B l i n k S t e r k , J. C .

El isabeth d’

Autr iche. 20 .

E l l i g e r , Ort . I . 260 .

Ort . I I. 2 0 6.

E l o u t , Fr. 50 3 .

E l s e v i e r , Arn . 1 3 1 .

E l s h e i me r , Ad. 4 5, 2 0 7 , 2 0 9,

24 5. 297. 4 57 . 460 .

E lzer. 4 1 2 .

Emden , P i ema n s. 9

Emden , col l . pr ivée, de B r ay. 4 3.

Emmanuel de Nassau 1 20 .

Emmerson Thom. 447 .

E n g e l s z . Corn . 79.

E p i s c o p i us. 4 3 0 .

Erasmus , Desid. 52 3.

E r m i t e , l’

. 399.

E s c a l an t e , J. A. 521 .

Escorial . 525.

E v e r d i n g e n , A. v . 6, 2 3, 1 1 1 ,

356

C. B. V. 4 5, 111 .

E v e r sdg c k , Dav . 6.

E y c k , J. v . 268.

les van .

Eyck . V 253. 262. 474 . 496

E y de , Jer. v . d. 14 0 .

F a p r e s t o . 123 .

Fabricius, W. 292 .

F ab r i t i us, Bar. 249 , 322 .

Car. 32 2 , 446.

P ac i us , G. S. et J . G. 292 .

F a l c o n e t , M. 509.

P. E . 50 9.

556

F a1 c o n e t , n ée Col lor, M. A. 509 .

F ar i a s , J . de. 70 .

Farn ese , Ot tar . ? 4 32 .

F e r g i o n i , Bernardin o 4 50 .

F e t i,Dom. 192 .

F i c k e , N ic . 485.

F i n 11 e y . 353 .

F l am e n g , L . 33 1 .

F l é mal , Berth . 20 6.

F l i n k , G. 2 56, 3 2 2 , 536.

Flink ,N . A. 2 56.

Floren ce , C ar r ac c i . 52 1 .F r aB ar t o l ommeo . 365.

R ub e n s. 353, 4 56.

F l o r i s , Corn . I et I I. 4 7 1 .

Frans. 466 4 7 1 .

F o g o l i n o,M . 113 .

F 0 k k e. 45 1 b is.

F o p s e n Pieter Jan . 1 47 .

Forest ier V .Waalwijk, P . E .A. de. 272 .

F o r t i e r. 294 .

Foun taine Sir Andrew. 2 29 .

F ouquet . 20 3 .

F o uq u i è r e s ,Jacq. 57 .

Fourmen t Hélèn e. 345.

F r a g o n ar d, 332 .

Fran cfort de G é 1de r. 1 2 1 .

H an n em an . 1 4 3 .

M ass y 5. 4 57 .

S l ab b ae r t . 376.

S t e e n . 389.

V e r m e e r. 4 47 .

F r an c i o n e. 286.

F r an c k e 11 Ambr. 1 30 .

Fr. 1. 1 16 , 1 22 , 47 1 .

II . 15 , 4 8 , 115 ,

1 36 . 355. 4 56

I II . 1 16, 268 .

Hier. 29, 30 .

J . B . 1 1 8.

François I . 2 27 .

Franken Dz. D . 2 2 3 .

F r a11 k 3 Seb . 1 1 8, 355, 459.

Etaula. 97, 1 53 , 2 39, 294 37 1

Fredensborg C o 1 l i e r. 63 .

R u y 3 dae 1 360 .

Frédér ic V de B ohême. 1 57 , 2 36.

5 1 5.

Frédér ic Guil laume. 1 78 .

Frédér ic Guil laume I I . 50 9 .

Fréddr ic GuilaumedeN assauWeil

burg . 384 , 4 0 8.

Frédérique Louise Wilhelmine. 50 .

Frédér ique LouiseWildelmine. 4o7 .

Freder ique SophieWil helmine. 384 ,4 0 8 9 498 9 5 I O °

F r e eman . 292 .

F r e y . J de 327.

F r i b o ur g. 96.

F u c h s , C. C.

P ii t .WL 7 1 . 344 . 378

G a e l , Bar. 4 85.

G ae s b e e c k , Adr. 94 .

G a l l é , H . 374 .

Gallitzin . 2 0 3 , 354 .

G an dy , Jam. 1 0 4 .

G ar dy 11 Gui ll . du. 339.

Garmaleh Doelen . 474 .

Garn ier Heldewier , C. A. 198 44 5,

45°

G ar r e au. 295.

G asp o e l , Sus. 395.

Gauchez. 1 0 3 1 27 .

G e e r ae r t s, M . J . 120 .

Geesteranus , l rn . 477 .

G e i g e r , A. 354 .

G e l de r, A. de,_ 121 ,

50 1 .

Gelder, v . 2 24 , 298.

G e l do r p. 122.

G e l i é e, voyez Lorrain .

Gendt , W. J . v. 5 1 7 .

G e r m ij n ,

G e r r i t s z , Wil lem. 1 3 1 .

1 80 , 32 2 ,

557

G e rs t en h aue r Z imme rman , J.

W. 292 , 327 .

Gevers. 24 .

G b e y‘

n Jacq . de. 1 26.

Frederic Hen r i . 1 57 , 1 78, G i amag l i. 369.

GGi

G

l am b e r t i , F r an c . 286.

amber t i Franc. 2 84 .

Gial . 2 86.

1 an n i , 37 , 1 0 5.

Gildemeester, H . 50 4 .

GJ . 4 1 1 .

i l l ema n s, J. P . 374 .

les. 1 45.

G i o r dan o , Luca. 123 19 1 , 193,

3791 0 r g i o n e. 2 82 , 4 3 1 , 4 56.G°

G'

1 p s o n , D . et H . 50 7 .

1 I‘

0 de 2 59 37 9 I O7 2 392 9 394 9 4 37

Glasgow , v . d. P o e l. 2 88.

G

Hun terian Museum, R em

b r an dt. 333 .

l aub e r , D iana. 1 24 .

Joh . 124 .

J. G . 124 .

Gockin ga, W . 197 ,

Godoy , Don D iego. 52 3 .

G o dij n Abr. 1 2 0 .

Goedharr , J. E . 36 1 .

G o e r e e , Jan . 20 6.

Goethals , J. 2 87 .

G 0 e t k i n t , Pieter. 4 7 .

Goldberg. 2 34— 2 36.

Goldsmid,N . D . 4 , 1 8 , 29 , 60 , 63 ,

G

GG

1 6 3. 1 7 1 . 2 52 . 296. 37 7. 44 8. 465.

533—35

o l t z , Fran c . de. 125 .

Jan . 1 26.

o l t z i uc , Hendr. 126 .

0 0 1 , J. V. 93 .

Goo] Conseiller. 5 1 7 .

GG0 o r , Stev . v . 298.

o r t z i us , 122.

GosfordHouse, R 11 i s (1ae l. 358.

558

G o s sae r t Jan . 1 2 8. Guil laume III, (Stadhouder) 1 58 - 160 ,

Gotha, v. d. As r. 4 . 1 7 3 , 2 83 , 285 , 354 , 4 30 , 4 83.

N e t s C h e r. 270 . Guil laume I I I. 7, 167, 1 68, 1 76. 369,

O c 11 t e r v e 1 t . 275. 375, 50 7, 50 8, 5 1 6, 526.

O l i s. 2 75. Gui l laume I II (Roi) 478, 53 1 .P o t. 2 89. Gui llaume IV. 292 , 4 77 .

R emb r an d t. 325… Guil laume IV. 4 , 5 1 8.

G 0 rs , F. de. 1 25. Guillaume V. 2, 7 , 1 3, 16, 25, 26, 32,

Gô t tin gen G 0 V 3 I‘

t 1 30 ° 37 9 46 : 599 789 839 969 97 9

G o ub au An t . 70 . 1 0 0 , 1 0 5, 1 0 7, 1 09— 1 1 1 , 1 1 3, 1 1 8,

G o n da , Corn . V. 1 47 . 1 2 1 , 1 30 , 1 34—1 36, 146, 1 47, 1 56,

Gouda W t t ew ae l. 527 . 1 58— 160 , 1 72

— 1 74 , 1 82— 1 84 . 1 87 ,

Goudstikket‘

. 386. 1 96, 20 2 , 2 0 3 , 20 5, 20 7 , 2 1 4, 2 1 5,

G o v ae r t s Abr. 4 8 , 129 . 2 1 7 , 2 30 , 232 , 2 39- 244 , 256, 27 1 ,

Govaer ts , Jac. 57 . 2 80 , 2 8 1 , 2 85, 292 , 294 , 295, 324 ,

G o r e 6 . J v 2 3. 88. 13 0 . 360 . 327. 332 . 336. 339. 34 1 . 345. 348.

373 . 385 . 4 37 350 . 353. 368. sro—37 3. 378. 384 .

G 0 y V ae 1‘ t 5 Abr° 4 8 9 129 ° 387 390 9 392 9 394 9 3969 3989 4 0 0 9

G r aa t . Bar 339 4 6 4 . 4 6 5. 4 6 7—40 9. 4 36. 44 6 . 44 1 .

G r ac h t . lac. V 6. 1 75 4 51 . 4 59. 464. 47 1. 4 88.

G r af Urs. 1 5 7 . 490—494 , 498.

G r e b b e r P. de 2 3 . Guil laume V. 169, 497 , 5 1 0 .

G r e e n Val. 324 . Guillaume Louis de N assau. 1 57 .

G r e e n w o o d. 24 1 . G u i l l e r 0 1. 4 1 .

G r é g o r i us. 49 , 1 0 0 , G usman . 292 .

4 51 . G u t t emb e r g , H. J.G r e u x , G. G u y o t , Je. 295.

Grandt , Hel . 4 0 2 . G ij s e n s ou G ij s e 1 s P . 67 .

G r o o t , J. de. 277 .

Gruyter ,W. 386 4 27. H aag , T. P. C. 292 , 464 .

G uasp r e , le. 100 .

G ue r c i n o . 192 . Haarlem , C l ae s z. 59.

G u i c h ar d, E . C. v. H aar l em , 80 .

Guil laume 1 . H a1s. 1 38, 2 89.

Gui llaume 1 , (Roi) . 3 , 1 0 , 1 3 , 2 0 , v . L O o. 50 4 .

27 . 38 . 4 2 . 52 . 53 . 55. 57. 58. P o n 289

1 0 1 1 1 5 1 2 2 1 2 3 1 29 190 , Cathédrale X av e r y . 5 1 8

19 1— 194 , 2 0 9 2 1 1 2 20 , 226, Teyler, T r 0 0 s t. 4 1 1 .

260 , 33 1 , 338 , 354 , 365 , 366 , H ac k , Abr. 68 .

379 . 382 . 397 . 4 0 7 . 4 33 . 4 34 . H ac k ae r t . Jan - 132.

4 53 , 4 8 1 , 499 , 52 0- 27, 529. H ae l w e g , A. 93.

Guil laume I I . 1 76 , 51 5. H ae n An th. de. 4 85.

Gui llaume I I (Roi) . 4 32 . H ae n 3 b e r g e n Joh. v. 133 .

H e em s k e r k ,M . J . v. 8 1

,14 7 .

Heemskerk , v . Beesr. 61 .

H e em s t,N . de. 4 75.

H e e r e , Luc. de. 4 7 1 .

H e e r s c h o p , Hendr. 50 3 .

H e i n a. 2 7 1 .

H e i de l o f f, N . 1 4 2 , 327 .

Heldewier , C. A. G. 198, 4 45, 450 .

H e l l em o n t , Math . V . 4 0 3 .

H e l m un g , G. 4 52 .

Helsin gfors , G 0 V ae r t s. 1 30 .

H e l s t , B . v . d. 14 9 , 1 52 , 4 0 0 ,

473 . 50 4

L . V. d. 1 49 , 152.

Hendr ik Casimir I I . 1 85.

Hen ri , Prin ce des Pays-bas. 4 32 .

Hen r iet te Cathar ina de N assau?

265.

Héris. 2 0 4 .

H e r r e r a I , Fran c. 4 3 3 .

H e r 1 y , Maître. 29.

H eus C h Guill . de. 39 , 152.

Jac . de. 1 52 .

H eusden ,A. J. v. 1 69.

Heusden X av e 1 y . 5 1 8.

Heybroek , J . W. 4 28.

H e y de , J . v . d. 154 , 4 34 .

11 , J . v . d. 1 54 .

H i l l e g ae r t , Fran ç. v . 1 56.

P . 1. 156 .

P . I I . 1 56. 461 .

H o b b ema, M . 166 , 2 14 , 356 ,

4 34 . 4 47 . 4 85

H o e c k , J. v . 344 .

Hocken , M . v . 25 , 327 .

Hoet , G. 4 77 .

H o f fm e i s t e r. 4 1 0 .

H o g ar t h , Wi]. 4 0 9.

H o l b e i n , Han s I . 1 57 .

Hans II . 157 , 283 ,

2 85 , 522 .

Holford, R. S. 2 82 .

H o l l ar , W. 162 .

Hol lender. 6 , 4 3 , 1 52 .

Hondecoeter , Gil. d’. 1 7 1 .

Gijsb . d’

. 1 7 1, 4 73 .

M ich . d’

. 17 1, 224 .

H o n di us , H . 299.

Honselaersdijk . 1 26 , 1 35 , 1 36 , 164 ,

1 78, 199, 2 27 , 265, 266, 30 1 , 32 0 ,

322 . 354

H o n t h o r s t , Ger. v .

266. 30 2 . 4 77

W. V. 30 , 168, 1 75.

H o o c h , Ch . de. 7 , 2 24 .

P. de. 2 3 , 46 , 2 22 27 3 ,

2 74 9 4—46°

Hoog. 1 1 .

H o n g , v . 1 82 .

H o o g s t r at en , D . v . 1 80 .

S. v . 2 2 3,

H o o g z aa t , Jan . 20 6.

Hoorn B o l . 35.

H o ub r ak e n , Arn . 1 80 .

J. 38, 86, 150 , 4 1 6,

4 1 7 . 533

H o u c k g e e s r , Ger. 1 5, 182, 462 ,

483

Joach. 1 82 .

H o udo n , J A. 512.

H o ur , H . J. v . d. 33 1 .

Hove , H. V. 25, 1 56, 294 , 38 1 .

Howgate. 333 .

H ug h t e n b u r g h ,

Jan v . 184 .

H u l k . 1 56 . 4 36 . 4 37

Huls , S. v . 1 34 , 4 64 , 492 .

H u l s t ,F. de. 1 3 1 .

Huygens , Const . 376.

H uy g e n s , F. L. 24 , 26 , 4 0 , 1 50 ,

1 60 , 1 96 , 2 0 7 , 2 32 , 294 , 33 1 ,

345—34 8. 358. 4 36. 447 .

4 74 . 4 87. 492

Huyg ens , Fami lle. 1 4 0 .

H uy sum , Jac. v . 1 88.

H uy s um , Jan v . 188 .

Just . v. I. 2 3 , 1 88.

Just. V. II . 1 88.

M ich . v . 1 88.

V. 533 .

I n n ev e l t , Job. 4 35.

In n 5pruck G e 1do r p . 1 2 2 .

v . d. H e y de. 1 55.

I r i ar t e. 2 59 .

Isaacson . 53 1 .

Isabel le Claire Eug én ie. 1 1 6.

J ac o b s z ,D irck . 82 .

Lamber t. 5. 4 0 0 .

Jacques 1 . 1 63 .

Jan s Judith. 2 1 2 .

J an s s e n s v . C eu l e n , C. 1 0 4 ,

1 39.

J an 5 z Douwe. 94 .

Jar d i 11 Gui l l . du. 339.

Kar. du. 2 3 , 93 ,

1 0 0 , 194 , 524 , 532 , 533 .

J as p e r s , J. B . 1 0 4 .

Jeude, de. 327 .

J o de ,P . de. 1 0 7 , 1 26, 1 33 52 1 .

Jan I I de Nassau. 30 2 .

Johan I I I de N assau. 1 0 7 .

Johan Maur its de N assau. 7 0 .

Johan Willem Friso. 1 58— 160 ,

2 83 , 2 85 , 4 86.

J o n g e , J. M . de. 449 .

J o n g h Lud. de. 88.

J o r dae n s , Abr. 1 97 .

Han s I— IV. 197 .

Han s III . 1 30 , 19 7 .

Jacq352. 4 59. 466 . 535

Phi]. 1 97 .

Sim. I, II . 197 .

Juchen ,M. 7 . 34, 53 1 .

Kaiser , 247 .

K a l f , \Vil. 28 , 2 89.

Kalkoen ,Math. 329.

K al r ae t , B . v . 88.

Kar l de N assau-Weilburg . 383 .

Karlsruhe , R u b e 11 s. 346.

Kay , A. 50 2 .

Kayser , F. 1 67 .

K e i r i n c x , A]. 198 .

Kellen , D. V. d. 98 , 380 , 4 38 , 4 7 3 ,

526 . 535

J. Ph . v . d. 4 28.

K e s s e l Fab . v . 50 7 .

Ferd. v . 2 52 .

Jer. v . 4 8 , 7 1 .

Joh. V . 7 1,72

, 2 14 , 356.

les. 1 4 5.

Keverberg . 48 1 .

K e y( é Adr. Thomzn . 200 .

Thom. 2 0 0 .

W i]. 2 0 0 , 254

K e y s e r , Hendr. de I . 20 1 , 513 .

H . 527‘

Piet . de. 2 0 1 , 5 14 .

Thom. de. 5 , 200 , 20 1

30 0 . 5 14

Wil . de. 2 0 1 , 5 14 .

K i c k , Sim. 1 0 3 .

K i e s, Sim. Jaez. 147 .

K indt , D . 2 0 5.

Kinscho t , J . v. 1 3 , 1 83 .

K i p . 4 73 .

K]ein berger. 50 5.

K]einenbergh , 532 .

K l e r c k , Thom. de. 14 5.

K lok , P . de. 1 34 , 4 3 1 .

K l om p , Aelb. 29 1 .

K n i b b e r g e n , F. 1 3 1 .

Kn igh ton , W. 337 .

K uup fe r , N ic. 385 , 463 .

K n ij f f , W . 1 3 1 .

K o b e l l , J. 29 1 .

K o ed1j c k , Is. 279 , 376.

K o epp i n g , Ch . 334 .

K o e t s, Roc]. 36 , 59.

K o n i n c k , Dan . de. 2 0 3 .

Jac .

Phil. 203 , 32 2 .

Sa]. 203 , 20 4 , 24 5.

Koolrel t , Jac. 329 .

Kopps. 44 7 .

K o s t e r , A. L . 19 .

Kramm, C. 2 1 0 .

Kretschmar , v . 2 56.

K 1°

11 g e r, Alb . 337 .

K r uy s e l b e r g e n . 1 82 .

L ac h r r 0 p i us , N ic . 2 24 .

L adm i r a l , J . 254 .

L ae c k eman , Mart. 195.

L e f o r t . 4 0 5.

L ae r , P. de. 4 85, 494 . Leiden , D . v . 92 .

L ag u i l l e r m i e. 1 32 . L e i de n , Luc . v . 82 ,

L ai r e s s e ,Abr. de. 20 6. Leipsick , Lampe , l e D u

'

c q . 99.

Ger. 93 , Thieme, v . d C ap p e l l e. 53 .

524 . L e l i e n b e r g h , Corn . 465.

Ger. leJeune. 2 0 6 524 . L e l y , P . 1 0 4 .

Jan . 2 06. L em o y n e. 5 1 2 .

Reyn ier. 20 6. L e n g e l e,Mart . 50 4 .

L a l an n e. 447 L epag e l e t . 1 56 , 1 83 .

L an do n . 526 L e r o u g e. 37,

L an e n , Kasp. v . d. 1 30 . Leyde, B e e l demak e r. 16.

F. T empe l. 4oo.

1 0 7 , 1 1 0 , 1 70 , 44 1 . St . Pierre , V e r h u l s t . 5 14 .

Lan glois. 50 5. St . Pa11crace, Ve r l1 u ls t . 5r4 .

L an k h o u t . 33 1 . Poids , V e r h u l s 1 , 5 14 .

Lan tsheer , W. N . 287 . Un iversi té , v . d. M ij . 1 6

L ap p , Jan . 207 . T em p e l . 4 0 1 .

L ar g i l l i è r e , N ic. de. 70 . Zij lp0 0 1 t , V e r h u l s t. 5 14 .

L as 1 , C. C. A. 24, 26, 37 , Leyden , V. 4 1 7 .

94 , 96 97 , 1 0 0 , 182 , 1 84 , 1 87, v . Westbarendrecht . 9 6, 4 0 ,

2 1 8, 2 30 , 2 32 , 2 4 1 , 2 80 ,1 22 , 1 53, 1 88.

327. 33 1 . 388. 392. 44 1 . L e y s t e r Jud I 56. 211 . 24 8.

463, 477, 487, 4 89, 49 1 , 49 L i e f r i n g , Corn . 4 37 .

L as t man ,P . L i é n ar d. 1 84 , 45 1 .

L aun ay. 239. L i e n de r , P. v. 1 54 .

L au r e n t , P. L i e r n u r , A. 292 .

L aur i , Bald. 2 1 1 .

Fil. 211 .L e b as. 327 .

Lebrun . 337 .

Leefl“dael , Jah. P hil. v. ? 272 .

L e eman s , A. et J. 287 .

Leeman s, C . 522 .

Leembruggen . 4 1 2 , 4 23 .

L e euw , G.

'

et P. 4 35.

Stev . de. 97 .

Leeuwarden , Eglise des Jacob ins. deK e y 3 e r. 5 14 .

Palais de. 46 , 1 0 9— 1 1 1 ,

2 1 4. 339. 398

L e e 11 w e n Lour. v . 50 7 .

Phil . v . 2 88.

L o u i sa H o l l anL 0 t h , Carlo. 448.

L ub i n i e t 2 k i , Christ . 2 0 6.

L n c as 2 , Jan . 1 4 7 .

Lützschena, v . d. V e l de. 44 3 .

L tuy c X Christ . 374 4 0 3 .

L i e r g h e n . 14 0 .

Lyonn et ,P ierre. 51 1 .

L ij s, Jan . 275 , 4 58.

L ij s t e r , Johan nes. 6.

M aas , D irk. 1 24 .

M ab us e , Jan v . 128 .

M adde r s t e g , M ich . 6.

Madrid, B e l l e v o i s. 2 2 .

E l s h e i me r . 457 .

M o r o. 254 .

P a l ma. 2 82 .

R af fa e l . 526.

S n ij de r s. 378 .

V e c e l l i o . 77 , 4 32 .

de V o s. 470 .

Gal . communale. S af t

l e v e n . 363 .

M ae s , E. C. v . d. 477 .

Ger. 94 .

N ic . 218 , 2 30 , 3 22 , 449.

M ag n as c o , Aless. 220 .

M ah u, Corn . 50 3 .

M a î t r e de l’au t e l de M e

r o de. 479.

M a l ape au. 464 .

M a l l e t . 2 32 .

Man , Boudew. de. 353 .

M a 11 , Corn . de. 222.

J . de. 22 3 , 533 .

M an de r , K. v . 79 , 1 36 , 289.

M an ue l , N ic. 1 57 .

M ar at t i , Carlo. 27 , 4 30 .

M ar c h a i s. 26 , 49 1 .

Marek , J . v . d. 4 1 1 , 4 1 2 , 4 16 ,

4 17 .

M ar i a, Fran c. di. 379 .

Mar ie Stuar t 265.

I I . 51 6.

Mar ie de N assau. 1 76 , 265 ?

Mar ie Thérèse. 2 28.

Marine ,M in istère de la. 2 1 9 , 50 1 .

M ar r e l l us , Jac . 14 5 , 24 3 .

M ar s e us , BV. 2 24 .

O . 1 , 19 , 223 .

M ar t i n i , B. 4 1 7 .

M a r t s e n de J o n g e, J . 449.

M as q ue l i e r. 292 .

M as sar d. 1 1 0 , 325 , 372 .

M as sar t . 57 .

M as s y 3 Quin t. 83, 1 28, 457 .

M a t h am , Jac. 1 26.

M at h o n Barth . 94 .

M au r an d , C. 535.

Maur ice. 1 57 , 165, 2 35, 2 36.

Max imil ien d’Autr iche. 2 0 .

Mayen ce L i e v e n s. 2 14 .

N as 0 n . 268.

P 0 t . 2 89 .

S w an e v e l r. 399l.

M az z o l a , Fr. M. 525.

M az z o l i n o , Lcd. 224 .

M e e r Job . V . d. deDelft. 4 46, 449.

Job . v . d. d’Utrecht. 4 46 .

Job. v . d. I . deHaarlem. 44 6.

Job . v . (1. II . 2 3 .

M e e s t e r , Mart . de. 5 1 4 .

M e i t e n s Mart . II . 227 .

Mart III . 227 .

M em 1 i n g Hans. 228 , 479, 4 8 1 .

M e r i an , M . S. 24 3 .

Mesdag H . W. 50 5.

M e 5 k e r J . J . 38 , 57 , 92 , 1 2 3, 1 24 ,1 59, 2 0 2 , 2 2 1 , 22 2 , 2 82 , 346, 347 ,

353» 4 1 2

M e s s i n a , An ton . da. 229.

M e t su , Gabr. 46 , 94 , 167 . 229 ,

260 . 2 74 .

Jac . 2 29.

M e t s y 5 “Quint. 83, 128, 457 .

M e u l e n , A. F . v . d. 1 84 , 44 9.

P. H. L. v . d. 1 1 1 , 1 4 2 ,

239, 390 .

M e u l e v e l t , Piet . 1 30 .

M e un i e r. 1 83 .

M e y b u r g , Barth . 287 .

M e y e r i n g h , A. 1 24 .

M i c h e l , Em. 4 47 .

M i c h e l - A n g e.

M iddelbourg , V e r b u l s t . 5 1 5.

M idwolde , V e r b u l s t . 5 1 5.

M i e l , Jan . 494 .

M i e r e v e l t , J. 2 33 .

M . J . v . 1 2 2 , 175,

1 79. 233. 253. 30 0 ,

30 2 , 32 1 , 32 2 , 462 .

P . 2 33 .

M i e r i s , les. 252 , 260 .

F. v . I . 94 ,23 7 , 24 1 ,

4 0 0 , 464

F. v . I I . 2 38 , 24 1 .

M ier is , F. I . 24 0 .

M i e r i s , J. v . 2 38.

J. B . v . 2 37 .

W. v . 2 38, 24 1 .

M i g n o n , Abr. 1 4 5, 24 3 .

M i lan , G o v ae r t s. 1 30 .

M i t au, J. 62 .

M o e y ae r t , Cl . 23 , 2 0 5 , 24 5 ,

29 1 9 534

Corn . 245.

M o ], W. 44 5.

M o l auus , Math . 4 4 3 .

M o l e n ae r , B . 24 8.

Klaes. 24 8, 356.

J .M. 1 36, 2 1 2 , 2 22 ,

248 0

M o l g n , P. 36, 1 3 1 , 2 58.

P . II . ? 258.

M o mme r s , H . 2 3 , 4 2 , 2 0 8.

M o m p e r Joost de. 4 8 4 58 .

M o n am y ,P . 44 0 .

Mon chen 35.

M o n i , Louis de. 2 52 .

M o n i e r , 4 1 .

M o n u o y e r , J. B . 4 1 .

M o n o g r amm i s t e ,

V. W. 3 54 .

M o n t f o o r t , A. et P. G. 2 33 .

M o o r , Kar. de. 2 38 ,

M o r an d i , G . M . 498.

Moran t , G. 239 .

M o r e au . 32 5.

M o r e e l s e , Paul . 2 2 3 , 2 33 , 253 ,

30 0 , 320—32 2 , 367 .

Moreelse ,Paul . 253 .

M o r i n . 57 .

M o r i s, R. 368.

M o r o , An t. 20 0 , 254 .

Phil . 254 .

Morton . 333 .

M o s s c h e r , Jacq . de. 2 0 1

M o u c h e r o n ,Fred. de. 2 14 , 256 ,

4 34

Is. de. 256.

Muhlheim, N iesewand, B e l l e v 0 i s.

Muilman . 4 0 , 279.

Mulgrave. 2 39.

M u l i e r , P . 258 .

P . H . 258 .

M u l i e r i b us , de. 2 58.

Mul ler , G . 1 55 , 2 57 , 2 84 , 359.

M u l l e r , J . 2 37 .

Mul ler , Pappelendam 4 39.

Mul ler Massis. 2 52 .

Mun ich F e t i. 1 92 .

du J ar d i n . 524 .

M i e r i s. 2 38.

R em b r an d t . 333 .

R ub e n s 4 56.

S t e e n 389 .

V e c e l l i o . 4 33 .

V i n c k b o o n s. 4 52 .

W e e n i x . 4 7 3.

W o uw e r man . 4 87 .

566

Mun ich Schubart, D uy 5 t e r. 1 0 3. N i e u l an d t A. v. 165 , 395, 532 .

V o n c k . 465. N i q ue t I . 2 5 1 0 0 , 4 86,

Munzenberger. 2 1 2 . 494 .

M ur an t , Em. 29 1 . I I. 494 .

M u r i 1 1 0 , B. E. 382 , Noé. 497 .

499. N o l e, A. C. de. 2 1 3 .

Musée de l’Etat , Amsterdam. 8, 80 , N ole, 11. C. de. 52 1 .

94 . 2 16 , 297 . 357 . 359 N o l pe . P 295. 299. 46 1

Musée nat ional . 524 , 525, 53 1— 536. N o 0 r_

t , A. v . 1 1 , 344 .

M us s c h e r , M ich . v . 2 30 , 260 , N o 0 t em aus , Hendr. 50 7 .

277 4 0 0 . N o p Gerrit . 79.

Muyser 63 . Nordkirchen de H e em. 14 5.

M ij , H . v . d. 16 24 2 . N o r man d, C . 59, 83, 1 0 9, 353,

M ij t e n s Dan . I . 1 39 262 , 2 89. 4 77 .

Dan . I I . 262 . N o t t i Gherardo dal le. 1 75.

Is. I II . 262 . N un e 2 de. 2 59 .

Job . 262 5 1 7 . N un n i n k A. C. 8, 4 0 , 97, 10 0 , 1 0 4 ,Mart. 262 . 2 30 , 24 0 , 27 1 , 357 , 359, 463, 486.

Nuremberg , M 0 e y ae r t . 534 .

Nagel tot Ampsen . 1 33 . R em b r an d_t . 325.

Nahuys-Hodgson . 290 . N u y e n W . J . J. 297 , 44 7 .

N ai v eu , Math. 94 , 167 . N ij s r , Ger. 262 .

Nan tes , R em b r an d t . 32 3 .

N an t eu i l. 57 .

Nap les A l l e'

g r i. 520 .

S e s t o. 1 29.

N as o n,P. 266 .

N assau-Weilburg . 383 .

N e e f f s , Lcd. 268.

P . 1. 4 8, 268.

P. II. 1 16, 268 , 4 56.

N e e r A. v . d. 269 , 2 88.

E . H . v . d. 269, 475, 50 4 .

J . v . d. 269.

N e l l i,P. 498.

N e t s c h e r , Casp. 36, 93, 270 .

Const . 27 0 .

Job . 270 .

Theod. 270 .

Neufv i lle. 26, 2 53,

Neufvi lle Bran t . 4 1 0 .

N e y u P . de. 4 37 .

N ieuwenhuys. 4 32 .

O c h t e r v e l t , Jac . 2 3 , 2 30 , 273 .

0 dv ar . 59.

Oetg ens ,An t . 2 0 2 .

O e v e r , H. ten . 36.

O ldenbourg , J o r daen s. 1 98.

R ub e n s. 350 .

Dalwigk, J. v. d. V e l de.

4 39O l e n , Adr. v . 1 7 2 .

J . v . 1 72 .

O l i s , J . 275 .

Olycan , J. P. 1 37 .

O mm e g an c k , B . 29 1 .

O o r t man . 2 0 5 , 389 , 392 , 394 .

Oosta'

ij k , Sus. 4 78.

O o s r e r w ij c k , M. v.

O o s t h u i z e n . 1 27 .

Oostrum , v. 1 82 .

O o s t san e n , J . C . v . 82.

0phovius , Mick. 346.

568

Périère la. 4 0 . Plet tenberg F. de. 34 3 .

P e r s ij n , R. à. 2 87 . P l o n s k i. 2 0 5 , 2 32 , 37 2 ,

Pé tersbourg, St. D u y 5 t e r. 1 0 3 . 389 4 0 4 .

v . d. H e l s t . 1 49 . Ploos van Amstel . 1 35 , 4 1 1 , 4 16 ,

J o r dae n s. 1 98. 4 2 1 , 4 2 3 .

M i e r i s. 2 38. P l o o s v an Ams t e l, Corn . 2 82,

P o t t e r. 29 1 . 4 0 9, 4 1 6.

R emb r an d t . 322 , P o, Giac. del. 3 79.

337 . P o c c e t t i. 27 .

R ub e n s. 346, 353 . P o e l ,'

A. v . d. 288.

S av e r y. 368. Egb. V. (1. 288 , 363 .

S t e e n . 38g . P o e l e n b ur g h , Corn . v . 1 5, 30 ,

Académie, B e l l e v o 1 3 . 4 5 , 46, 62 , 87, 88, 1 33 , 1 34 , 1 52 ,

22 . 199 , 464 .

R u i sdae l . Pologne ,Roi de. 2 1 5, 459, 52 5.

358. P o l y do r e. 124 .

Semenofl‘

, D ro o c h P o n t e n i e r. 4 19.

s 1 o o t . 97 . Pon thoz , v . d.

_Straten . 1 57 .

co ll. priv ée , de P o n t i us , Paul . 2 1 3 .

B r ay . 4 3 . P o o l , Jurr. 362 .

P e t e r s e n , Jan . 97 . P o o f t e r , W . de. 327 .

P e t i t . 44 7 . P o r c e l l i s , ]ul.

P e 11 1 0 1 . 4 14 . P o r de n o n e. 1 1 3.

Phil ippe I I . 7 8. P 0 r t a, Bart. della. 14 .

P hil ippe [ V. 77 . P o r t e , J. J. de la. 1 56, 1 83 .

Philippe , St . 370 P o t , H . G. 289 .

Phil ippe Guillaume. 1 16, 2 34 . Por , v . d. 8, 4 0 , 2 16, 297 ; 359

P i c o l e t , Corn . 4 75. P o t h o v e n , H . 33 1 9 533

P i eman s. 9. P 0 t t e n b u r g , C. 59.

P i em o n t , N . 39. Pot ter, Paul. 1 49.

P i e n eman, N . 353 . P o t t e r , Paul . 24 5, 290 , 295, 4 0 7 ,

P i e r o. 2 83 ,284 . 4 34 .

P i e r r o n . 59 . Pieter. 1 4 5, 290 , 295.

P i e r s o n , Cbrist . P 0 t u y 1 , H . 2 88.

P i e t e r s z , Aert . 2 0 1 . P o ur b us ,F . l . 1 2 2 , 197 .

Geertje. 2 76. F. 11.

Gerr. 2 0 9, 298. P. 256, 469.

Pieter. 79 . P o us s i u Gasp . 100, 1 24 .

P i g a l l e. 5 1 2 . N ic. 57 , 1 0 0, 2 0 6.

P i g e 0 t. 2 39. Prague ,de G e l de r. 1 2 1 .

P i l l em e n t , fils. 49, 4 5 1 . G o s sae r t . 1 28.

S af t l e v e n . 363 .

P l a t e M o n t a g n e. 57 . W o l f v o e t . 355.

Prinsenhof. 80 , 82 .

P r o n k ,C . 526.

P un t , J. 4 1 0 , 4 1 2 .

P u t t e r ,P. de. 2 8.

P ij n ac k e r , Ad. 2 0 8 ,296

, 380 .

P ij n as , Jan . 297 .

Jac. 297 .

Quarles v . Ufl‘

ord. 4 1 1 , 4 1 2 .

Q uas t , P. 39 ,298

, 37 3 .

Q ue b o r n,C. v. d. 2 35.

Q ue l l i n us , Art . 5 14 .

Er‘ I ' 69 1 34 4 7 374 ”

Er. II . 69 .

Q u i n a , Jac. 452 .

Q u i n c k b ar t . 33 1 .

R ad i g ue s ,A. 4 1 3.

R af fae l . 1 28 ,

338 . 365 . 4 55 . 4 58 . 523 .526 .

R ai m o n d i , M . A. 526.

Rainer. 3 2 0 , 52 , 53 1 0 1 ,

1 29 ,190 , 193 , 194 , 2 0 9 , 226 ,

354 . 365 . 366 . 379 . 4 33 . 4 34 .

520— 2 2

, 525— 27 . 529

Raspi . 52 3.

Raspon i. 4 85.

R av e n n a,M . da. 526.

R auw ae r t , Jacq. 147 ,149 .

R av e s t e y n , Auth . v . I. 1 39 ,

30 0 .

II. 30 0 .

Arn . v . 30 0 .

J . A. v . 1 26 14 0 ,

164 , 20 1 2 33 300 .

Reenen L. L . 150 .

Reghellin i , 1 3 , 38 , 4 2 ,1 1 5 ,

1 2 2 ,

1 2 3 ,19 1 ,

192 , 2 1 1 , 2 20,2 2 1 ,

338 . 396 . 397 . 4 99 . 52 0 . 52 1 ,

52 3 a 524 3 526 1 527 °

Rein e de Bohème. 1 57 ,1 75.

R emb r an d t 5. 6. 33. 53.94 .95.

1 0 2 , 1 2 1,14 9 , 1 80 ,

2 0 1 , 2 0 3 ,

2 0 5 ,2 0 9 2 1 3 2 1 4 ,

2 1 8 2 30 ,

24 5 . 24 8 . 277 .322 . 4 0 1 . 4 33 .

44 6 . 4 83 50 4 .505 .

Rembrandt . 32 4 , 332 .

R em e e us , Dav . 4 7 0 .

Rendlesham. 2 39 .

R e n i,Guido . 1 9 1 ,

338,

Repelaer v . Driel . 90 .

R é v e i l . 37 59 , 96 , 282 , 292 ,

372 9 389 a 390 9 394 9 4 77 ‘

R é v i l l e. 1 84 .

R e y 11 Jan de. 1 0 4 .

R e y n o l ds , Josh . 54 , 33 1.

R i b e r a. 1 2 3, 4 33 .

R i c c i o , Fe]. 4 28.

Richmond Cook J. v . d. C app e l l e. 53 .

Ridder , de. 4 27 , 4 28.

R i e t s c h o o f , J. C. 6.

R i g aud Hyac. 1 2 0 , 497 .

R i n g , Piet. de 14 5.

R o b e r t i , Ere. 2 24…

Rob inson Sir Ch . 337 .

R o b 11 5 t i , Giac . 466, 525 .

R o c q ue t t e , J. de la. 1 75.

Roelofs B . G . 1 0 3, 532 .

R o e s t r a t e n , Piet. 1 36.

R 0 g b man Geertr. 367 .

R o man o , Gail. 528.

R o m b o u t s Theod. 457 .

Rome Borghese, V e c e l l i o. 4 55

460 . 527

Z am p i e r i. 4 55 ,

460 , 529 .

Doria , M az z o l i n o. 2 26.

Stroganofl‘

, B e g a. 1 8.

R o me y n , Wil. 2 3 , 195.

R o m s t e d t , C. 93.

Roofe , Jac. de. 49, 67 , 4 1 2 .

Roos , C. F. 276, 4 85.

R o o s , J. H . 3 39 .

Phil . 339 .

Theod. 339.

Roo tbaan . 275.

Roow re de. 89.

R o s e Salv . 1 2 3 , 194 , 22 0 .

R o sasp i n a. 332 .

R o s e n h ag e n , Job . 525 .

R o s s e l 1 i Cosimo. 1 4 , 2 84 .

R o s s i,An t . 4 3 1 .

Rossie Priory , de B ae n . 1 0 .

Rothau. 462 .

R o t t e n h amm e r,Hans. 4 8, 49,

339 .

Thom. 339.

Ro t terdam B e l l e v o i s. 22 .

de M an . 2 2 3 .

P o o l . 362 .

P o t . 2 89.

R u i sdae l . 360 .

v . d. V e l de. 4 4 0 .

coll . priv . deM an . 2 2 2 .

Statue d’Erasmus. 5 1 4 . S an t i

,

Rott iers, 55, 3 82 , 524 .

R o u g e ,le. 2 39 , 24 1 .

R o u g g h e ,Len . 1 4 5.

Rox ard de la Salle. 462 .

R o y ,S. le. 1 0 9 ,

2 30 ,

27 1 . 332 . 4 86

Royer—Ker5 t. 290 .

R ub e n s,P. P. 69, 1 0 4 , 3 44 ,

363 . 374 . 378. 4 0 3. 4 33.4 55.456.

460 . 4 8 1

R u i sdae l , Jac. v . I . 2 3 ,

356.360 .4 34 .

485.

I I- 357 . 360 .

Sal. v . 88, 1 3 1 , 258,

356. 357. 360

R u y s c h ,Rach . 1

,361 .

Ruy ter , Eng el de. 33 .

M. A. de. 35, 50 0 , 51 7 .

Ruc k ae r t ,Dav . II . 64 .

III .Mart. 4 55.

Rg ckevorsel , Bare460 .

R ij n ,

SalleS a l v 1

S as s o fe r r at o,

“ S au lS av e r y ,

k a zwz

S c h a l k e n,

570

Ry u, Adr . H . u. 336 , 50 6 ?

H . G. v. 32 3 .

Tir. v . 322 .

voyez Rembrandt .

S ac x, Thom. 5 14 .

S ae g h meu l e n,M . 260 .

S af t l e v e n, Com. 88 , 2 88 , 344 ,

363, 4 0 3 .

Herm. 363 .

II . 1 3 1 363 .

Abr. 363 .

Rox ard de la. 462 .

Giov . Bat. 365 .

Tarq . 365.

S an dr ar t, Joach . v . 39.

San Gal lo Gail . 286.

S an t af e de,Fabr. 364 .

Fran c. 364 .

voyez Raffael .S a r ac i n i

,Carlo . 4 28.

Giov . Bart. 365.

X.de 295 . 4 51 . 49 !

Jaq. I . 366 , 367 .

II . 366 .

Roc]. 3 ,1 7 1 , 367

Grande Duchesse de. 4 32 .

G. 1 80,368 .

Maria. 368.

Jac . 368.

Saxe,

Scharff. 62 .

S c h e l l i n x,Wil.

Scheltema J. 1 66.

Schepeler. 52 1 .

S c h e y t s Math . 485.

S c h i l p e r o o r t ,Coen r. v .

Schinkel. 29.

Sch leissheim M 0 e y ae r t . 245.

W e e n i x. 4 73 .

S c h m i d t , G. F. 337 .

S c h o e f f , J. P. 1 3 1 ,

Schônborn . 2 39 27 1 .

2 3 195.

1 3 1 .

299 373 .

Steeng racht v. Duiven voorde, Jhr.

Mr. H. A. 4 30 .

S t e e n w i n k e l,Hans. 5 1 4 .

S t e e n w ij c k ,les.

Hendr. I. 395.

II . 395 .

Sus. 395.

S t e r k , J . C. E . 486.

Steyn Fami lle. [ 1 2 .

Steyn -Schellin ger. 1 1 3 .

Stiers d’Aer tselaer. 34 7 .

Sti115tra. 447 .

Stockholm ,l e D uc q . 99 .

D u y s t e r ,1 0 3 .

L e y s t e r. 2 1 2 .

R emb r an d t . 333 .

Segersœdt J aq. 8 a

v e r y II 366.

S t o f f e, Jac . v . d. 449 .

Stokbroo. 50 2

S t o l k e r, J .

S t o mm e,M . B. de. 50 3 .

S t o n e,N ic. 5 14 .

S t o o p,D irck. 397 .

W. J . v . d. 397 .

Maer ten . 397 .

S t o r c k,Abr . 397 .

Jan . 398.

S t r ae s b o r g h ,P. v . 97 .

Straten -Pon thoz v . d. 157 .

Stratenus. 297 .

S t r e e k ,H . v . 4 84 .

S t r i e p ,Christ . 2 24 .

S t r ij Abr. v . 88.

Jac . v . 88.

Stuers,V. de. 87 1 70 .

S ub e r c as e. 282 .

Suf ren P .-A. de. 5 1 2 .

Suyderhoef J . 2 0 3 .

S wan e n b ur g ,Is. v . 1 3 1 .

Jac. v . 322 .

W . v . 527 .

S w an e v e l t,H . v . 399 .

572

S w e b ac h,

4 36 . 492 . 494

S w e e l, J . v . 9 .

S w e e l i n g h ,G. Pzn .

S w e y s , F. C . 50 7 .

Sypes , G. v . 37 1 .

Sypestein . 1 38.

Tak, J . 4 2 3 .

T am i s i e r. 1 4 2 .

T an j P. 86, 4 1 0 , 4 1 2 , 4 14 , 4 19 ,

4 22 .

T as sae r t ,P. J . 353 .

Tedin g v . Berkhout. 4 1 7 .

T em p e l Abr. v . d. 2 37 , 260 , 400 ,

463 .

T empes t a. 258.

T e n i e r s ,Abr. 4 0 3 .

Dav . I . 1 4 5, 4 0 2 .

II 4 8. 249. 363.4 02.

4 0 5.

Theatrumanatomicum,Amsœrdazn .3 30 ,

—The1naat,P. V. v . 4 39 .

T h i e 1e n J . Ph . v . 69, 374 .

Thore. 50 2 .

T h u l de n , Theod. v . 1 1, 34 4 , 374 .

T iberghien . 4 0 7 .

T i deman Phil . 2 0 6.

T iel, X av e r y. 5 1 8.

T i l b o r c h,G. v . 4 0 3 , 405.

T i n t o r e t t o. 340 , 466, 525 .

T i s c h b e i n , J . F. 4 07 .

J. H . 50 , 4 0 7 .

J. V. 4 0 7 .

K. L . 40 7 .

T i t i e n, voyez V e c e l l i o.

T 0 b ar. 2 59.

T 0 1,Dom. v . 94 .

Tombe,A. A. des. 367 .

Ton neman J. 4 1 0 , 4 1 2 , 4 1 3 , 4 1 7 , 4 36.

T o o r e n b u r g b ,G. 526 .

T o r e n v 1 i e t ,Abr. 2 37 .

T 0 uz é . 27 1 , 477 .

T r e ur n i e t,W. et J. 275.

T r e v i san o. F. 59.

T r e z e l. 477 .

Tribunal de la Haye. 2 3 , 374 .

T r i c h o n . 534 .

Troost,Corn . 4 27 .

T r o o s t, Corn . 4 09

, 4 1 2 , 535.

Sara.

T r o y e n Romb . v . 87 , 298.

Tulp,N ic. Pz n . 328.

T ur c h i,AI. 428 .

Turin,H u c h t e n b ur g h . 1 85.

J o r dae n s. 198.

Carignan R u_b e n s. 353.

v . Uchelen . 295.

U de n,Luc. v. 470 .

Ufi‘

ord, Q . v . 4 1 1 , 4 1 2 .

U l e n b o r c h , Ger. 1 24 .

U l f t, Jac. v . d. 1 54 ,

4 30 .

U l me r. 1 0 5.

U n g e r,W . 33 1 .

Upsala,S av e r y . 366.

Usellino. 1 8, 53 1 .

U trech t,v . d. H e l s t . 1 52 .

H i l l i g ae r t . 1 56.

S av e r y. 368.

V e r h u l s t .

573

V al l ae r t . 4 51 .

V al o i s , J. F . 1 54 .

V as s e r o r.

V aur o s e,Friquet de. 4 1 .

V e c c h i o ,G. Palma. 282.

V e c e 1 l i o ,Tiziano. 254 , 282 ,

283. 4 3 1. 4 33. 4 55. 527

V e e n , 0 . v . 34 4 .

P . v . 1 7 .

V e e r e n dae l Nic. v . 1 4 5,

Vegelin v . Claerbergen . 4 85.

V e l az q ue z. 77 , 259, 382 , 4 33 .

V e l de,Adr. v . d.

1 52 . 1 54 . 155 . 256. 357 .4 34 .

4 39. 495. 4 96

Auth . I et I I. 4 37 .

Es. I . 15 , 1 3 1 , 360 , 43 7 , 4 38,535

Es. I I. 4 37 .

Jan 1 et II. 4 37 , 4 38.

I I I . 4 3 8 .

Corn . 4 4 0 .

PauL 262 .

Pieter. 4 4 1 .Willem 1

H ° 3 4, 4 35,

V e n an t,Franc. 20 5.

Ven ise,B o r d o n c . 38.

EXpOSÎtÎOH S t o o p , 397 . Z uc c h e r e l 1 i . 498.

Grothe , 35, 53 1 . V e n n e, Adr. v . d. 299 ,

44 3 .

0 1phélinat , V e r me e r,

4 4 8 .

Sn ickers, J o r dac 11 s ,

1 98.

Uy t h o e c k. 22 .

Uy t tenbog aer t Jah. 2 37 .

V al, R. du. 37 5 .

V a l c k,H . de. 4 2 .

Sim. de. 4 4 3 .

V a l c k e r t,W. v . 20 1 .

V a l k e n b u r g,D . v .

Valen ti . 4 5 1 .

H . et P. 4 44 .

V e r b e e c k , P. 4 85.

V e r b o o m,A. 2 14 ,

V e r c e l l i,Giov . An t. da. 190 .

V e r do e l,Adr. 29 1 .

V e r dus s e n,L. F. 64 .

V e r e l s t , Sim. 362 .

V e r h ae g h t ,T0 b . 344 .

V e r h a g e n , Jor. 134 .

V e r h e y de n,Math . 30 2 .

V e r h o e k,Gijsb . 297 .

Ver Huel l, A. 535.

V e r h u l s t , Romb . 4 0 7 ,514 .

V e r k o l j e , Job . 373 .

N ‘ 370 °

Verloren v . Themaat P. 4 39.

V e 1° me e r Job . de Delft . 2 30

“ 6, 44 9‘

d’Utrech t , 44 7 .

deHaarlem, 4 46.

V e r me u l e n ,Corn . 1 80 .

Is. 449.

J . 44 9 .

V e rmo r c k e n ,E . 4 1 2 .

V e r n e t,An t. 450 .

Carle. 450 .

CI. Jos. 450 .

Ho‘

race. 450 .

V e r o n e s e,A1. 4 28 .

Paolo . 5 1 527 .

V e r s c h u i e r,Lieve.

V e r s c h uur, 2 16.

V e r 5 p r o n c k, Job . 1 36.

V e r s t appe n ,Romb . 5 1 4 .

Verstolk v . Soelen . 4 16 .

V e r 5 t ij l e n ,M ich . 145.

Vésinet,Franken

,v . 11. V e n 11 e

444

V i c t o r s, Jac. 1 72 .

Job . 322 .

Viei lle Cour. 1 19 , 482 , 483 .

Vien ne,B r 11 e g b e l . 49.

v . D y c k . 455.

H o l b e i n . 1 62 .

M i e r i s. 2 38.

P a l ma. 282 .

R ub e n s. 354 .

V i n c k b o o n s. 49.

Académie ,de G e l de r.1 22 .

v . d. H e y de.

1 55.

Liech tenstein ,L e D ue q.

99°

v . D 13 c k .

1 0 8.

Vienne,L iech tenstein N eeff s. 268.

Rothschild,L e y 5 t e r. 2 1 2 .

Schônborn v . Bal en . 1 3 .

R ub en s. 35 1 .

V i e r s, Jan . 1 30 .

V i l l a i n . 392 .

V i l l av i c e n c i o,P . N . de. 259.

V i l l e r e y . 37 , 353 .

V i n c e n t i n us ,M. 113 .

V i n c i,voyez Lionardo.

Vinck de Wesel. 347 .

V i n c k b o o n s,Dav. 49 ,

199 , 366,

4 52, 532 .

Phi l. I I I . 452 .

V i n k e l e s ,R. 86.

V i n n e,V. L. v . (1.

Vir ieu ,Franc. de. 522 .

Virieu,F . W. de. 52 2 .

V i s s e b e r ,C. J. 2 34 .

N ic . 1 1 9.

Corn . de. 533 .

J . de. 49 1 .

V i r e ,Tim. delle. 83.

V l i e g e r ,Coma. de. 461 .

P . 2 58.

Sim. de. 2 2,

2 3 , 53 ,

1 56 258 . 4 39. 461

V l i e t,H. v .

4 62, 4 83 .

J. G v . 50 5.

W. v . d. 2 33, 462 .

V o i s,Arie de. 94 ,

2 38 , 4 0 0 , 463 .

V o l l e n b o v e n,H. v . 535.

V o l l e v e n s , Job . 270 .

V o n k,El. 465

, 473 .

J0 h ° 357 , 465‘

V o o r t,Corn . v. d. 2 0 1 .

V o s, J. W. 8 ,

Corn . de. 73, 378.

Dan iel de. 466.

M . de. I . 466, 47 1 .

[ I. 466.

Pauwel de. 344 ,

Worms v . Heyl ,M o l e n a e r. 24 8.

W 0 i l t e r s ,Wil . 2 1 2 .

v . Wouw.

184 .

W o uw e r man , Jan . 4 85.

P. J .Pieter I II .

4 85

Pl1 il. 136 , 2 14 ,

357 360 397 . 4 34 .485.495W u c h t e r s ,

K. 67 .

\Vürzbourg'V o 11 c k . 465.

W t t ew ae l , An t . 527 .

Joach. 527 .

W 13 c k”

Jan .

1 84 , 494 .

Thom. 1 84 ,494 .

W13ckel X av e r y. 5 1 8.

W ij n an t s Job. 2 14 , 434 , 485,

W 1_1 n g ae r t H . v . d. 2 1 3 .

Wij n tg is , Melch . 528.

W ij n t r ac k , D irk. 1 34 .

X a v e r y , Fran c . 5 18 .

Ger. Jos. 5 1 8.

Jac. 5 1 8.

J . B . 518 .

All) . 5 18.

[J k e n 3, Fr. 37 4 .

P . 69 .

Z a1nu

p i e i° i .,Dom. 4 55,

Z e e lan de r , A- 1 L 2 7 . 32 . 37 .

8 1 . 96 .1 0 5 . 3 0 3 .

20 5 . 2 39 .

282 1 295 1 332 1

336 1 353 1 37 1 1 372 1 388— 96 1

392 . 394 . 4 0 4 . 4 0 5 . 4 0 7 . 4 3 1 .

: 465 .

Z e r e‘

ç o ,Math, 55 .

Z i e‘

s e,n i s

, Auth . 497 .

Barth . W. H. 497 .

Job. 497.

J G,497

Mars 497 .

Z 1 l c k e n,Pb .

Z i mme r man,H . J .

G. 292 , 327 .

Zorn . 324 .

Zoutman,

A. 86

Z uc c h e 1 e l l i , Franc. 498

Zuerius, 349.

Zuy tbro'

uck,N . 32 3 .

Zwieten

J

V o 2 1 7 6