Traduction vers l’arabe des termes médicaux constitués autour d’un éponyme du phrasème au...

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0BTraduction vers l’arabe des termes médicaux constitués autour d’un éponyme : du phrasème au dérivé. 1BSAID Mosbah 2BISL Tunis (Université de Carthage) 3BTIL : 00/UR/02-01 4BRLM 5BRésumé 6BLa traduction des termes médicaux du français (ou l’anglais) vers l’arabe donne souvent lieu à des noms composés auxquels correspondent en L1 des unités simples. La raison en est que, lors du passage de la première langue dérivationnelle à l’arabe fonctionnant par schèmes, les contenus affixaux, très fréquents dans la terminologie médicale, sont rendus par des unités morphématiques autonomes. 425BLa structure syntaxique de telles combinaisons lexicalisées varie selon le degré d’explicitation des relations logiques et sémantiques (cause, emplacement, etc.) reliant les affixes d’origine à leurs bases. Cette diversité structurelle se trouve doublée dans le cas de la traduction des noms composés comportant un éponyme, véhiculant lui-même des informations relatives à une technique, un organe, une réaction, etc. 7BL’explicitation de ces deux types de données aboutirait à de longues paraphrases, à l’encontre du besoin d’économie et de condensation devant normalement caractériser une unité dénominative terminologique. 8BA partir d’un corpus puisé dans Unified Medical Dictionary, nous nous proposons de : 9B- décrire la diversité des structures équivalentes en arabe en vue de délimiter les frontières ente la combinatoire libre et celle figée de ces dénominations ; 10B- analyser les procédés mis en oeuvre pour traiter la surcharge d’informations due à l’autonomisation en L2 des contenus affixaux de départ. 1

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0BTraduction vers l’arabe des termes médicaux constitués autour d’un éponyme : du

phrasème au dérivé.

1BSAID Mosbah

2BISL Tunis (Université de Carthage)

3BTIL : 00/UR/02-01

4BRLM

5BRésumé 6BLa traduction des termes médicaux du français (ou l’anglais) vers l’arabe donne souvent lieu

à des noms composés auxquels correspondent en L1 des unités simples. La raison en est que,

lors du passage de la première langue dérivationnelle à l’arabe fonctionnant par schèmes, les

contenus affixaux, très fréquents dans la terminologie médicale, sont rendus par des unités

morphématiques autonomes.

425BLa structure syntaxique de telles combinaisons lexicalisées varie selon le degré

d’explicitation des relations logiques et sémantiques (cause, emplacement, etc.) reliant les

affixes d’origine à leurs bases. Cette diversité structurelle se trouve doublée dans le cas de

la traduction des noms composés comportant un éponyme, véhiculant lui-même des

informations relatives à une technique, un organe, une réaction, etc.

7BL’explicitation de ces deux types de données aboutirait à de longues paraphrases, à l’encontre

du besoin d’économie et de condensation devant normalement caractériser une unité

dénominative terminologique.

8BA partir d’un corpus puisé dans Unified Medical Dictionary, nous nous proposons de :

9B- décrire la diversité des structures équivalentes en arabe en vue de délimiter les

frontières ente la combinatoire libre et celle figée de ces dénominations ;

10B- analyser les procédés mis en oeuvre pour traiter la surcharge d’informations due à

l’autonomisation en L2 des contenus affixaux de départ.

1

11BAbstract

12BThe translation of french (or English) medical terms into Arabic often leads to compound

nouns to which correspond in L1 simple units. This is due to the fact that in transition from

the derivational L1 into Arabic that functions by schemes, the affixed contents which are very

frequent in medical terminology, are rendered by autonomous morphemic units.

13BThe syntactic structure of such lexicalized combinations varies according to the clarification

degree of the logical and semantic relations (cause, position, etc.) that links the original

affixes to their basis. This structural diversity is doubled in the case of the translation of

compound nouns comprising an eponym conveying itself information related to a technique,

an organ, a reaction, etc.

14BThe clarification of these two types of data would result in long paraphrases, contrary to the

principal of economy and condensation which should normally characterizez a terminological

denominative unit.

15BStarting from a corpus taken from Unified Medical Dictionary, we propose to:

- 16Bdescribe the diversity of the equivalent structures in Arabic in order to determine the

limit between the free combinatory and the fixed one of these denominations

- 17Banalyse the process used to treat the redundancy of informations due to the

automization in L2 of the affixed contents of the source language.

2

18B0. Introduction

19BL’unité terminologique polylexicale est une combinatoire syntagmatique de mots désignant

un concept. Traduisant l’univocité de la relation terme-concept, ce rapport de désignation,

fortement normalisé et institutionnalisé, fonde le statut phraséologique de cette combinatoire.

De fait, le degré de compactage des éléments constitutifs de l’unité et de leur solidarité

lexicale (Cf. les travaux de Sylvia Pavel, 1993-1995) permet aisément de vérifier les critères

de figement de ces formations à savoir notamment l’impossibilité de :

- 20Bla substitution : veine pariétale →*veine de la paroi

- 21Bl’insertion : diète pauvre en ions →*diète très pauvre en ions

- 22Bl’effacement : canal neurentérique →*canal

23BDans le domaine de la médecine, un grand nombre de ces unités comporte parmi leurs

constituants un éponyme. Selon les langues, les structures syntaxiques les rattachant à la base

sont plus ou moins variées :

24B-en français : - N …de EP : dent de Moun

25B- N…d’après EP (rare) : mastectomie radicale d’après Halsted

26B- N…+adj (dérivé de EP) : canal haversien (rare)

27B- en anglais : - EP’s + N : Pott’s aneurysm

28B- EP + N : Fournier teeth

29B- N…of EP : circular folds of Kerckring

30BCette diversité structurelle ne véhicule souvent aucune charge sémantique particulière. Une

lecture de ces suites selon les règles de la combinatoire libre permet d’identifier au plus la

relation d’appartenance qui les sous-tend :

3

- 31BLa maison de Pierre→ qui appartient à Pierre

- 32BAngine de Vincent→ dont la découverte revient à Vincent.

33BBien que cette interprétation soit pertinente, elle ne rend pas compte d’une autre fonction que

joue le nom propre dans les unités terminologiques polylexicales, Sarah (2004). En effet, si

l’on compare la définition d’une base simple et celle de cette même base suivie d’un éponyme

(1) ou les définitions d’une même base suivie de deux éponymes différents (2), on constate

que les définitions des termes formés avec un nom propre disent plus que le simple

rattachement du contenu notionnel de la base à l’éponyme :

34B(1)- artérite : « Terme désignant étymologiquement une altération de la paroi

artérielle, d'origine inflammatoire, dont la signification a été étendue à toutes les

altérations de la paroi artérielle, quelle qu'en soit l'origine »

35B- artérite de Takayasu : « Affection qui se caractérise par des lésions d'artérite

segmentaire de l'aorte et de ses branches, accompagnées de granulomes et d'une

inflammation diffuse avec des infiltrats de lymphocytes et de plasmocytes ». (Le Grand

Dictionnaire Terminologique).

36B

37B(2)- incision de Jalaguier : « Variété de laparotomie comportant successivement une

incision cutanée sur le relief externe du grand droit dans la fosse iliaque, l'incision du

feuillet antérieur de sa gaine, la réclinaison du grand droit en dedans, puis l'incision

du feuillet postérieur de la gaine et du péritoine ».

38B- incision de Mac Burney : « Variété de laparotomie, pratiquée essentiellement pour

appendicectomie, comportant une incision cutanée iliaque droite oblique en bas et en

dedans, centrée sur le point de Mac Burney, l'incision de l'aponévrose du grand

4

oblique suivant la même ligne, la dissociation transversale des fibres musculaires du

petit oblique et du transverse, puis l'ouverture verticale du péritoine ».

39BDans le premier cas, l’apport du nom propre dans le signifié global du terme est manifeste

dans l’ajout de sèmes nouveaux précisant des symptômes spécifiques de la maladie. Dans le

second, il est exprimé par le contenu différentiel des sèmes suivant l’hyperonyme « Variété de

laparotomie… ». Ce constat permettrait de considérer que le nom propre renvoie non

seulement à l’idée d’appartenance mais également à la description du contenu notionnel du

terme. Celle-ci peut porter sur :

40B- la localisation et/ou la composition :

41B(3) - aire de Broka : « L'aire de Broca correspond aux aires 44 et 45 de Brodmann,

dans l'hémisphère gauche du droitier. Située au pied de la troisième circonvolution

frontale gauche, elle comporte une portion operculaire et se trouve immédiatement en

avant du tiers inférieur de la circonvolution frontale ascendante à laquelle elle est reliée

par de courtes fibres d'association » ;

42B- la typologie :

43B(4)- apraxie de Liepmann : « Liepmann a été conduit à distinguer (1907) trois types

d'apraxie… »

44B-l’effet et/ou la manifestation :

45B(5)- abcès de Brodie : « Variété d'ostéite chronique entraînant la formation, à

l'intérieur d'un os (métaphyse d'un os long ou os court), d'une cavité contenant du pus et

parfois un ou plusieurs séquestres en grelot. Il se présente radiologiquement comme

une zone transparente arrondie intra-osseuse avec ostéosclérose de pourtour ».

46B-etc.

5

47BToutefois, il est vrai que ce rôle descriptif du nom propre n’est souvent identifiable que par le

recours au contenu définitionnel du terme et se trouve parfois explicité par d’autres

composants de l’unité terminologique (adjectifs, complément du nom : ligament inférieur du

col de la côte de Henle). Dans l’ensemble, le caractère mixte du statut de l’éponyme (comme

désignateur d’une relation d’appartenance et comme descripteur) ne donne pas lieu à des

données analytiques : celle qui paraît la plus évidente (la relation d’appartenance) n’est pas

spécifiée. Dans une structure du type N de EP, on ne sait pas si cette relation renvoie à la

découverte du phénomène, à son étude ou bien à un type de diagnostic particulier. De ce fait,

on peut conclure au caractère opaque du nom propre dans le cadre de ces formations.

48BLa traduction de ce type de termes du français (ou de l’anglais) vers l’arabe est souvent

associée à une complexification de la structure accueillante en L2 (par rapport à ce qui est en

L1), ce qui semble dans ce cas affecter le statut du nom propre au sein de l’unité

terminologique traduite. Cette complexification trouve son origine dans deux spécificités du

système de l’arabe :

- 49Bcontrairement au français qui est une langue compositionnelle, l’arabe est une langue

dérivationnelle fonctionnant par schèmes. De là, les contenus affixaux, très fréquents dans la

terminologie médicale, sont rendus dans des unités morphématiques autonomes, d’où la

diversité des structures correspondant à une même structure en L1 :

50B(6)

6

51B- L’expression de la relation d’appartenance se réalise en arabe à travers plusieurs structures.

L’arabe distingue dans ce sens deux procédés syntaxiques et sémantiques : la détermination et

la spécification.

52BLa détermination par un génitif (alʔida:fa) est exprimée soit par :

53B-l’ajout d’un nom à un autre :

54B(7) ʔiltiha:bi- ddima:ɤ /التھاب الدماغ(encéphalite) ; litt. Inflammation le cerveau

55Briba:t biʃa/ رباط بيشا (ligament de Bicha) ; litt. Ligament Bicha

56B-soit par l’ajout d’un nom à un autre moyennant une préposition (dans ce cas li dite de

spécification الم االختصاص) :

57B(8) riba:Ut Uwibar al-asli: li-lrukba/ رباط ويبر األصلي للركبة (ligament commun du

genou de Weber) ; litt.ligament Weber l’original pour le genou

58Bʔiltiha:bi-lʕasab ligumbult/ اب العصب لغومبلت التھ (névrite de Gombault)

59BQuant à l’attribution (annisba), elle est soit structurelle par l’ajout du suffixe attributif ja

(masculin) ou ja et t (féminin) à la base nominale :

60B(9) ʔiltiha:b riʔawi: / التھاب رئوي (pneumonie) = inflammation relative au poumon ;

litt. Inflammation pneumonique

61Bʔiltiha:bi-llaɵɵa altansa:ni:/ التھاب اللثة الفنساني (gingivite de Vincent) = inflammation

de la gingivite relative à Vincent ; litt. Inflammation la gencive vincienne

7

62Bsoit lexicalisée :

63B(10)-alasna:ni-ssamʕijja almansu:ba lihu:ʃk/ األسنان السمعية المنسوبة لھوشك (dents

acoustiques de Huschk) ; litt. Les dents acoustiques attribuées à Huschk.

64BIl existe par ailleurs une autre structure récurrente qui n’est ni proprement déterminative, ni

attributive :

65B(11) ʔiltiha:bi-lʒira:b bihsb turinfald/ التھاب الجراب بحسب تورنفالد (bursite de

Tornwaldt) ; litt. Inflammation de la bourse selon Tornwaldt.

66BTous ces facteurs, pris ensemble, donneraient lieu lors de la traduction des termes médicaux à

de longues paraphrases qui seraient à l’encontre du besoin d’économie et de concision devant

normalement caractériser une unité terminologique. En plus, ces constructions ne sont pas

toujours substituables l’une à l’autre puisque pèsent sur leur emploi des contraintes

syntaxiques et sémantiques, ce qui peut affecter le statut du nom propre dans cette unité.

67BA partir d’un corpus puisé dans Le Dictionnaire Mondial de la Santé (UMD), nous

avons tenté de combiner plusieurs critères dont notamment :

68B- l’analyse de la décomposition des affixes en morphèmes,

69B- la définition des significations des schèmes de la base,

70B- l’établissement des correspondances entre les structures de départ et les structures

équivalentes,

71B- la définition de la classe sémantique de la base,

72B- la définition des procédés d’introduction des noms propres,

8

73B- la détermination du statut du nom propre (locatif ou personnel).

74BL’objectif est de :

- 75Brecenser les régularités syntaxiques et sémantiques lors du passage de L1 à L2,

- 76Bdéterminer les cas problématiques auxquels correspondent en L2 plus d’une solution,

- 77Bdélimiter l’incidence de la diversité des outils syntaxiques introduisant les éponymes

sur leur statut et leur apport sémantique (s’il y en a) dans le signifié global des unités.

78B1- Régularité des structures et contraintes syntaxiques

79BNous nous proposons pour décrire le fonctionnement de ces outils syntaxiques de les opposer

l’un à l’autre afin d’en dégager les régularités et les contraintes :

80B- li/ N+N/mansu:b li : la préposition li ( الم االختصاص dite li de spécification) a un sens très

général de spécification, d’où sa valeur déterminative dans une structure du type N+li+N :

81B(12)

84B غومبولتل التھاب العصب

liab saʕl- bu : IltihaB85

gumb

86BLitt.Inflammation le nerf li Gombault

u :lt

82BGombault's neuritis 83Bnévrite de Gombault

87BCette même valeur sous-tend l’idée de détermination dans un type particulier de construction

N+N dite ʔidafa maʕnawijja (vrai détermination) par opposition à ʔidafa lafdijja

(pseudo-détermination). Dans ce cas, l’arabe fait l’économie de la préposition par souci

d’économie linguistique :

9

88B(13)

89Bventricle of Arantius 90Bventricule d'Arantius

91Bبطين أرانتيوس

s:arantjuʔayn tbuB92

93Blitt. ventricule Arantius

94B بطين رانتيوسأل

s:arantjuʔ li*ayn tbuB95

96BElle est également explicite dans la structure mansu:b li où la relation d’attribution

lexicalisée vient s’ajouter à l’idée de détermination contenue dans li. De ce fait, dans tous les

exemples relevés, les deux structures N+LI+N et N+ mansu:b li +N sont substituables l’une à

l’autre faisant ainsi selon la structure apparaître ou estomper la relation d’attribution :

10

97B(14)

98Bterme anglais 99Bterme français 0Btraduction arabe

101Bclasse

sémantique

de la base

102Bstructure de la

base (arabe)

103BKummell's

spondylitis

104Bspondylite de

Kummell

105Bلكومل ◌ التھاب الفقار

106BIltihab –lfuqa:r li k u:mil

107Bétat 108BN indéf + N

déf.+ li+EP

109BForster's uveitis 110Buvéite de Forster 111Bة المنسوب لفورستر لتھاب العنبي

112BIltiha:b- lʕajnijja

lmansu:b litu:star

113Bétat

114BN indéf + N

déf.+mansu:b

li+EP

115Brestiform

process of

Henle

116Bprocessus

restiforme de Henlé

117Bاتئ المرسي الشكل لھنلي الن

118Bannatiʕu-lmarsijju-ʃakl li

hanli

119Bpartie du

corps 120BN+NC+li+EP

121Btuberculum

cuneiforme

(Wrisbergi)

122Btubercule

cunéiforme

(Wrisberg)

123B ة الشكل سوبة المن (الحديبة اإلسفيني

)لرويسبيرغ

125Bpartie du

corps

126BN+NC+mansu:b

li+EP

10

-nijjatu: isfiʔl-udajbahAlB124

ʃakl (almansu :ba li

rwisbu:rg)

127BSchiotz'

tonometer

128Btonomètre de

Schiotz

129B ر العين المنسوب مقياس توت

لشيوتز

130BMiqja:s tawatturi-lʕajni-

lmansu:b liʃju:tz

131Binstrument 132BN+NC+li+EP

133BJohnson's

contouring pliers

134Bpinces à contourner

de Johnson

135Bة ھندمة الكفاف لجونسون زردي

136BZaradijjatu handamati-

lkafa:f liʒu:nsu:n

137Binstrument 138BN+NC+mansu:b

li+EP

139BLe dépouillement du corpus a montré une certaine régularité d’ordre syntaxique qui fait

qu’aux équivalents en L2 ayant la structure N+EP correspondent en français et en anglais des

syntagmes formés autour d’une base simple accompagnée d’un éponyme :

140B(15)

141BBourgery's ligament 142Bligament de Bourgery

143B بورجيري رباط

:ri:iʒr: but:RibaB144

145Bprocess of Blumenbach

147B بلومنباخناتئ

146Bprocessus de Blumenbach 148BNa:tiʔ blu:minba:x

149BBittner virus 150Bvirus de Bittner

151Bبيتنر يروسف

152Bfi:ru:s bi:tnar

153BPar contre, à une exception près, les termes ayant en L1 une base composée sont traduits dans

une structure du type SNE + mansu:b li + EP :

11

154B(16)

155BWolman's xanthomatosis 156Bxanthomatose de Wolman

157B فر المنتشرة المنسوب لولمانداء األورام الص

iraʃlmunta-ufriUssU-mi:awraʔl-uʔ:DaB

almansu:b lilu:ma:n

158

159BGombault's neuritis

161B لغومبولت العصب التھاب

160Bnévrite de Gombault lt:umbuɤ li absaʕl-bi:IltihaB162

163BRiedel's thyroiditis 165B رقية المنسوب لريدلالتھاب الد

164Bthyroïdite de Riedel 166BIltiha:bi-ddaraqijja-lmansu:b liri:dal

167Btuberculum scaleni

(Lisfranci)

169B المنسوبة للسيفرانك (ة األخمعية حديبة العضل(

ijjaʕaxmaʔl-alatidaʕl-udajbatuHB170

(almansu:batu lilisfra:nk)

168Btubercule du scalène

(Lisfranc)

171BCette solution s’impose du fait que le nom composé est une entité formée d’éléments

solidaires et compacts dont la suite n’admet aucune insertion entre les éléments. Cette règle

n’est pas toujours respectée par les traducteurs qui choisissent, quand cela est possible, de ne

pas paraphraser tous les contenus affixaux du nom composé et se contentent d’un seul

composant élémentaire :

172B(17)

173BMcLean tonometer 174Btonomètre de McLean 175B ماك لينمقياس

176BMiqja:s (mesure) ma:k li:n

177BRecklinghausen's tonometer 179B 178 ريكلنغھاوزن مقياسBtonomètre de Recklinghausen

180BMiqja:s ri:klinɤhawzin

181BMusken's tonometer

183B ر العرقوب المنسوب لموسكينمقياس توت

182Btonomètre de Musken 184BMiqja:s tawatturi-lʔarqu:b li muski:n

12

187B ر العين المنسوب لشيوتزمقياس توت

188BMiqja:s tawatturi-lʕajni-lmansu:b

liʃbu:tiz

185BSchiotz' tonometer 186Btonomètre de Schiotz

189BCependant, il y a parfois hésitation entre les deux structures en L2 quand le SN en L1 est

formé d’un N + adj +EP. Dans ce cas, ou bien l’adjectif est considéré comme une simple

extension tout comme le complément du nom comportant le nom propre ce qui permet

l’antéposition de celui-ci :

190B(18)

191BFowler's angular incision 192Bincision angulaire de Fowler 193B اوي ر فاولشق الز

194Bʃaq fa:wliri-zzawi:

195Bparietal vein of Santorini

197B الجداري سانتورينيوريد

196Bveine pariétale de Santorini 198BWari:d sa:tu:ri:ni: alʒida:ri:

199BKuhnt's postcentral vein 201B خلف المركزي كونت وريد

200Bveines postcentrales de Kuhnt 202BWari:d ku:nt xalfi-lmarkazi:

203Bou bien il est considéré comme solidaire du nom qui le précède et dans ce cas, nous

retrouvons la structure du type NC (N+N attributif) + mansu:b li+ EP :

204B(19)

205Bvena basalis Rosenthali 206Bveine basale de Rosenthal 207B المنسوب الوريد القاعدي

لروزنثال

208BAlwari:di-lqa:ʕidi:

almansu:b liru:zinta:l

209Bzonula ciliaris NA (zonula

ciliaris Zinnii)

210Bzonula ciliaris NA (zonula ciliaris Zinnii) 211B طيقة الھدبية المنسوبة لزينالن

-lhadabijja-ajqat:AnnuB212

13

lmansu:ba lizi:n

213BPar ailleurs, il est possible théoriquement de faire suivre un nom composé d’un éponyme sans

l’emploi d’une quelconque préposition, mais dans certains cas, quand le sens de ce nom est

compositionnel, cette construction peut prêter à confusion du fait que la portée de l’éponyme

peut être interprétée comme portant sur le seul deuxième composant :

214B(20)

215BVincent's gingivitis 216Bgingivite de Vincent

219Blitt. inflammation de la gencive de Vincent

uction reste possible quand le sens global du nom composé n’est pas

compositionnel :

221B(21)

2BCooley's anemia 223Banémie de Cooley litt. Pauvreté du sang de

225BFiqr dam ku:li:

s de contraintes

particulières sur la nature de la base ; celle-ci peut être simple ou composée :

227B(22)

brownian movement movement brownien araH

217B* فنسانة لث التھاب

218BIltiha:b-laɵɵat-fansa:n

220BUne telle constr

224B كوليفقر دم Cooley22

- 226Bnom attributif (N + ja)/ li/ N+N/mansu:b li : En principe, syntaxiquement, il est

possible en arabe d’exprimer l’idée d’attribution en ajoutant le suffixe ja (+ t pour le féminin)

au nom propre (entre autresFTP

PTF). Contrairement aux cas précédents, il n’ y a pa

228B 229B

230B يةـ براونحركة

jjawni:braka B231

canal haversien 234BAn

232B

233B ي ـ الھافيرسالنفق

nafaq alha:fa:ri:si

TP

PT Tous les adjectifs en L1 sont rendus par un nom attributif en arabe.

14

237B

235BVienna encephalitis 236Bencéphalite de Vienne 238BIlti

ofacial

dysostosis

se acrofaciale de

Nager lqimmi-umiδ

ماغ التھاب ي الفييناو الد

ha:bi-ddima:ɤ alfinna:wi:

239BNager's acr 240Bdysosto 241B م خلل عظ ي الوجھي الناجر الت ي القم

: alwaʒhi: aʕtta-XalaluB242

atta:ʒiri:

t difficile quand la base présente un emboîtement de noms

osés, source d’ambiguïté :

244B(23)

s applanation

tonometer

aplanissement

de Goldmann

ن

243BToutefois, cette structure devien

comp

246Btonomètre par

247B المنسوب لغولدمابالتسطيح العين توتر مقياس

h:itajn bittasʕ-uri

245BGoldmann'

s tawatt:MiqjaB248

الغولدماني سطيح

250B(*goldmanien)

and elle comporte deux noms coordonnés :

25

253BScardino ureteropelvioplasty 254Burétéropelvioplastie de Scardino

almansu:b liɤu:ldma:n

249B بالت العين توتر مقياس

251Bou qu

2B(24)

255B الحويضة بحسب سكاردينو ورأب الحالب

asb ha biduwh aj-lib wal:ahl-biʔraB256

257B يسكاردينوال *الحويضة ورأب الحالب

ska:rdinu:

258B- bihasb/mansu:b li : ces deux structures sont les seules substituables l’une à l’autre dans la

plupart des termes qui les comportent à l’exception de ceux relatifs aux dénominations

’instrument, ce qui est l’indice d’une différence sémantique que nous décrirons par la suite : d

15

260BRaymond's type of apoplexy 261Btype d'apoplexie de Raymond 262Bن

263BNamatu-ssaka alm d

264B كتة نمط الس

asbh

259B(25)

كتة المنسوب إلى ريموند مط الس

ansu:b ʔila: ri:mu:n

ريموندبحسب

nd:mu: ri bissaka-NamatuB265

266B كتة يمور لـنمط الس

267BNamatu-ssakata liri:mu:nd

es noms

ne nuance ou d’une contrainte sémantique.

nc d’interroger l’emploi de ces différentes structures pour pouvoir les opposer

une certaine fréquence de l’emploi de ce procédé dans le cas des noms propres

locatifs :

ند

268BA côté de ces distributions syntaxiques, le procédé adopté pour la traduction d

propres peut, dans certains cas, être révélateur d’u

269B2- Moules syntaxiques et charges sémantiques

270BIndépendamment du débat sur la signification du nom propre, il est indéniablement admis que

les outils syntaxiques orientent pour le moins l’interprétation sémantique des constituants

dont ils assurent la connexion. De fait, la substitution des structures syntaxiques, évoquée ci-

dessus, ne signifie nullement leur équivalence sémantique ; tout comme dans le cas contraire

où l’on ne peut prétendre que derrière toute variation syntaxique, il y a du sens. Nous nous

proposons do

par la suite.

- 271BLe nom attributif (équivalent à l’adjectif relationnel) : Le dépouillement du corpus

a montré

16

272B(26)

273BSt Louis encephalitis 274Bencéphalite de Saint-Louis 275Bانت لويسي ماغ الس التھاب الد

276BIltiha:bu- ddima:ɤ alsa:nt lwi:si:

277BLitt.inflammation (masc.) le cerveau la saint-

louisienne

278BCalifornia encephalitis 279Bencéphalite de Californie 280B ماغ الكاليفورني التھاب الد

281BIltiha:bu- ddima:ɤi-lkalifu:rni:

282BLitt. Inflammation le cerveau la

californienne

283BVenezuelan equine

284Bencephalitis

285Bencéphalite équine du

286BVenezuella

287B ماغ الخيلي الفنزويلي التھاب الد

288BIltiha:bu- ddima:ɤi-lxajli: alfini:zwilli:

289BLitt.inflammtion le cerveau l’équine la

vénézuélienne

290Bet une rareté dans son emploi personnel avec parfois une autre structure concurrente :

291B(27)

292BVincent's gingivitis 293Bgingivite de Vincent 294Bالتھاب اللثة المنسوب لفنسان

295BIltiha:bu-llaɵɵa almansu:b

litansa:n

296BVincent's gingivitis 297Bgingivite de Vincent 298B ھاب اللثة الفنساني الت

299BIltiha:bu-llaɵɵa-ltansa:ni:

300Bhaversian canal 301Bcanal haversien 302B فق الھافيرسي الن

303BAnnafaqi-lha:fi:ri:si:

304BLitt. Le canal le haversien

305Bhaversian canal 306Bcanal haversien 307Bنفق ھافيرس

17

308BNafaq ha:fi:ri:s

309BCanal Havers

310Bbrownian movement 311Bmovement brownien 312Bحركة براونية

araka brawnijjaHB313

314BLitt. Mouvement brownien

315BL’explication en est que «le nom propre doit être notoire pour qu’un adjectif puisse être

créé » (Chapman, 1939 : 73, cité dans Jean-Louis Vaxelaire, 2005 : 226). Les noms de pays,

des régions le sont. Pour les noms propres personnels, si les personnes qu’ils désignent sont

célèbres (Hyacinthe Vincent avait eu plusieurs décorations, Havers cumule plusieurs

découvertes qui porte son nom : haversian glands, haversian system, haversian lamellae,

haversian canal, etc.) et que la variation syntaxique n’explicite pas une charge sémantique

autre que la notoriété des personnes désignées, on ne peut pas s’empêcher de mentionner la

typicité des référents notionnels auxquels renvoient ces termes :

391B- Le mouvement brownien sert à décrire le comportement HTthermodynamiqueTH des HTgazTH

(HTthéorie cinétique des gazTH), le phénomène de HTdiffusionTH et est utilisé dans des modèles de

HTmathématiques financièresTH. Il sert également de modèle mathématique pour les processus

aléatoires ;

392B- le canal haversien, cercle artériel très inconstant, est un élément d’une classe ; il désigne

n'importe lequel des nombreux canaux minuscules qui contiennent des vaisseaux sanguins et

le tissu connectif formant un réseau dans l'os ;

393B- l’angine de Vincent est typique puisqu’elle « est relativement rare 427Bmême si c'est

l'angine ulcéreuse la plus fréquente » ;

394B-Etc.

18

395BPeut-on dans ce cas conclure que l’emploi de l’adjectif relationnel et son équivalent en arabe

est un indice, à côté de la notoriété du nom propre originel, de la typicité du phénomène ou de

l’objet désigné ?

396B- mansu:b li/li : outre la différence très générale entre l’attribution et la spécification

qu’expriment respectivement les deux outils syntaxiques, il y a lieu de mentionner que la

lexicalisation de la relation d’attribution par mansu:b (attribué) véhicule originellement une

structure prédicative passive :

397BX mansu:b li Y équivaut à X est attribué à Y ou On attribue X à Y

429B428B398BDe ce fait, l’énonciateur présupposé ne prend pas en charge cette attribution et par

conséquent marque une certaine distance vis-à-vis de son propos. Par contre li paraît plus

confirmatif. Dans nos exemples, certains termes justifient l’emploi de cette structure :

399B(28)

316BHashimoto's thyroiditis 317Bthyroïdite de Hashimoto

318Bة المنسوب لھاشيموتو رقي التھاب الد

319BIltiha :bi-ddaraqijja almansu:b liha:ʃi:mu:tu:

320BInflammation la thyroïde attribuée à Hashimoto

400BLa thyroïdite d'Hashimoto est également « appelée thyroïdose chronique de Hakaru, struma

lymphomatosa de Hashimoto, thyroidose involutive de Klotz, thyréose involutive de

Bastenié » (Le Grand Dictionnaire Terminologique).

401B- bihasb : cet emploi particulier de bihasb est problématique étant donné qu’il relève de

l’arabe moderne en grande partie non décrit. A l’origine, on peut également y voir un emploi

prédicatif du type : bihasb wasf X, Y huwwa (litt. D’après la description de X, Y est…).

Toutefois, l’analyse du corpus a révélé au moins trois emplois de cette structure :

402B- l’emploi où elle équivaut à selon/d’après :

19

403B(29)

mastectomie d'après Meyer

ماير بحسب استئصال الثدي

istiʔsa:li-ɵɵadj bihasb ma:jir

excision la poitrine d’après Mayer

repas de beurre d'après Knoepfelmacher

بدة كنوبفيلماخربحسبوجبة الز

waʒbatu-zzubda bihasb knu:bfi:lma:xir

repas le beurre d’après Knoepfelmacher

404B-l’emploi le plus récurrent concerne une base relative au même phénomène (généralement

appartenant aux classes sémantiques des actions ou des états) variant par la cause, les

symptômes, les effets, la technique ou la localisation . Bihasb paraît dans ce cas comme un

opérateur de sous-catégorisation paradigmatique :

405B(30)

321BPette-Doring

panencephalitis 322Bpanencéphalite de Pette-Doring

323B ماغ الشامل بيتي دورينغ بحسب التھاب الد

ɤn:ri: du:ti:ibasbhbi ɤ:ddima-bu: IltihaB324

325BEconomo's

encephalitis

326Bencéphalite d'Economo

327B(encéphalite léthargique)

328B ماغ أكونومو بحسب التھاب الد

:mu:nu: akuasbh biɤ:ddima-bu: IltihaB329

330BBinswanger's

encephalitis

331Bencéphalite de Binswanger

332B(démence de Binswanger)

333B ماغ بينز فانغر بحسب التھاب الد

arɤn:nsfa: biasbh biɤ:ddima-bu: IltihaB334

335BSchilder's encephalitis 336Bencéphalite de Schilder

337B(maladie de Schilder)

338B ماغ شيلدربحسب التھاب الد

ldar:iʃ asbhbi ɤ:ddima-bu: IltihaB339

340BEtc. 341BEtc.

342Bالخ

343BAlanson's amputation 344Bamputation d'Alanson 345B ائري (بتر بحسب آالنسون )الد

:)iriʔ:adda(n :nsu: alaasbhbiBatr B346

20

347BAmputation selon Alanson (circulaire)

348BAlouette's amputation 349Bamputation d'Alouette 350B في الحوض(ب آلويت بتر بحس(

)dawhl-fi (t:alwi asbhbiBatr B351

352BAmputation selon Alouette (au bassin)

406B-Dans le cas précédent, bihasb présente le contenu notionnel du terme comme étant une

variable dans un ensemble d’autres notions à noyau commun. Chaque terme présuppose dans

ce sens l’existence d’un autre partageant avec lui le même hyperonyme. Logiquement, un

phénomène ou un objet singulier ne peut être désigné par une telle structure :

407B(31)

354Btonomètre de Musken

355Btonomètre *d’après Musken

356B ر العرقوب مقياس موسكينل المنسوب توت

357BMiqja :s tawatturi-lʕurqu:b almansu:b limu:ski:n

358BLitt. Mesure tension le jarret attribuée à Musken

359B

353BMusken's

tonometer

ر العرقوب م◌ موسكين بحسب*قياس توت

408BQuand il l’est, l’idée de variabilité contenu dans bihasb est portée sur les constituants internes

du syntagme (notamment les qualificatifs) et oblige à procéder à une lecture compositionnelle

du terme :

409B(32)

364B ة بحسب بروكا الباحة المجاو ي م رة للباحة الش

360BBroca's parolfactory area 362Baire parolfactive de Broca

361B(area subcallosa) 363B(aire sous-calleuse)

-ahwira lilba:aʒa almuh:AlbaB365

ka:asb bruhammijja biʃʃ

366BL’aire proche de l’aire olfactive

selon Broka

367Btriple response (of Lewis) 368Bréponse triple (de Lewis)

369B بحسب ليويس لرض الجلد(استجابة ثالثية(

)s…:sb lwihbi(ijja ɵ:aulɵba :aʒistiB370

21

371Bréponse triple (selon Lewis…)

372Bdirect cerebellar tract of Flechsig

373Bfaisceau cérébelleux direct

374Bde Fleischig

375Bبيل المخيخي المباشر بحسب فليكسيغ الس

l le cérébelleux le direct :AssabiB376

ɤ:ksiasb flihbi

410BUn tel effet affecte la solidarité lexicale des constituants des termes et les ramène à des

pseudo-paraphrases :

411B-l’aire qui selon Broca est à côté de l’aire olfactive

412B-la réponse qui selon Lewis est triple

413B-le faisceau cérébelleux qui selon Fleischig est direct.

414BContrairement à mansu:b li, bihasb confirme ici l’attribution mais marque une distance vis-à-

vis de son contenu.

415BConclusion

416BNous retenons provisoirement deux éléments pour conclure :

417B-a) concernant le statut du nom propre dans les dénominations multi-termes :

418BEn arabe, la distinction entre structures attributives et structures de spécification s’ajoute à

l’emploi de certains outils syntaxiques (du type mansu:b li/bihasb) incluant des unités

lexicales significatives et non synonymiques pour imposer plus d’une lecture de l’apport du

nom propre dans la signification du terme médical. En effet, la substitution d’une structure par

une autre est souvent porteuse de sens. Même si ce sens reste très général et convient plus à

un cadre d’interprétation, il est suffisant pour remettre en question pour le moins l’idée d’un

nom propre fonctionnant comme une simple étiquette dans les termes.

419B-b) concernant la traduction vers l’arabe des termes comportant des éponymes :

420BSi la polylexicalité est normalement de nature analytique, elle tend dans ce cas de la

terminologie vers la synthèse vu le degré de cohésion du terme polylexical, l’univocité de son

22

lien la notion qu’il désigne et l’opacité du nom propre. Cette affirmation demande quand

même à être nuancée. Nous avons vu que contrairement à l’arabe, la variation de la

détermination par un nom propre, n’est le plus souvent en anglais et en français que

syntaxique. En arabe, â côté de ce qui a été dit à propos de la signifiance des outils

introducteurs des NP, il est à noter que certains de ces outils (bihasb/mansu:b li) sont le foyer

d’une prédication non actualisée qui vient souvent s’ajouter à celle véhiculée par la base

d’origine verbale :

421B(33)

377BDoyne's familial

honeycombed

choroiditis

378Bchoroïdite familiale alvéolée de Doyne 379B ة العائلي التھاب بيه المشيمي بعش النحل الش

دوانبحسب(

380BIltiha:b almaʃajmijja alʕa:ʔili:

n:asb dwahl bihnna-iʃʃuʕh bi:abiʃʃa

381BInflammation familiale de la

choroïde ressemblant à la ruche

d’abeille selon Doyne

422BCette multiplicité des structures pro-prédicatives et cette diversité sémantique des outils

introducteurs du NP, tracent une tendance inverse en arabe vers l’analycité des formations

terminologiques construit autour d’un éponyme.

23

24

t, 217 p.

382BBibliographie

383BCHAPMAN Robert (1939) Adjectives from proper names, SPE, Tract n°LII, Oxford,

Clarendon press, 90 pages

384BDictionnaire médical de l’OMS

385BLEROY Sarah (2004) Le nom propre en français, Ophrys, 137 pages

386BPAVEL Sylvia (1993) : «Vers une méthode de recherche phraséologique en langue de

spécialité», L'Actualité terminologique, 26-2. pp. 9-13.

387BPAVEL Sylvia (1993) : «Neology and Phraseology as Terminology-in-the-Making», Te-

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Loening. K. ledsl, Amsterdam, John Benjamins, pp. 21-34.

388BPAVEL Sylvia (1993) : «La phraséologie en langue de spécialité», Terminologies

nouvelles. 1(1, Bruxelles. Rint, 67-82.

389BPAVEL, S. & BOILEAU. M. (1994) : Vocabulaire des systèmes dynamiques et de

l'imagerie fractale, Ottawa, Rin

390BVAUXLAIRE Jean Louis (2005), Les noms propres. Une analyse lexicologique et historique,

Honoré Champion, 952 pages

423BLe Dictionnaire Mondial de la Santé (UMD),

424BLe Grand Dictionnaire Terminologique