Stèles discoïdales introduction, et, Les stèles discoïdales de sanint-Guilhem-le-Désert...

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tES STETES DISCOIDALES Archéologie en Languedoc, 1980 LES STELES DISCOIDALES DE SAINT-GUILHEM.LE-DESERT (HÉRAULT) * par Jean-Claude RICHARD ** Saint-Guilhem-le-Désert possède de nombreux titres, au cours de son hisfoire, pour susciter l'intérêt des historiens et des archéologues. L'abbaye bénédictine, fondée au début du lXe siècle par Guillaume d'Orange, est, depuis longtemps, l'objet de recherches variées orientées sur la période médiévale (1) et sur l'art roman (2). Mais il convient de ne pas oublier que, malgré l'importance de cette période et de cet art, d'autres périodes, d'autres docu- ments, d'autres disciplines présentent à Saint-Guilhem-le-Désert un grand intérêt (3), ll nous a donc semblé utile de faire connaître cinq stèles disco'idales inédites, découvertes et conservées à Saint-Guilhem-le-Désert. Ces stèles font partie, à l'exception du no 1. de l'importante collection lapidaire mais elles ne possèdent pas de fiche de décou- verte (4). Ce que nous pouvons seulement affirmer c'est qu'elles ont toutes une provenance locale. Saint-Guilhem- le-Désert possédait, du Moyen Age à la Révolution de 1789. trois églises : celle de l'abbaye bénédictine,.Saint-Sauveur de Gellone, l'église paroissiale Saint-Barthélémy et l'église paroissiale Saint-Laurent. L'église Saint-Barthélémy, située au sud-ouest du monastère, a disparu à la fin du XVllle siècle (5) : elle était entourée d'un cimetière dont doivent provenir les stèles que nous étudions. L'église Saint-Laurent, connue par les textes depuis le Moyen Aç, possédait, elle aussi, un cimetière dont nous ignorons cependant les limites exactes :désaffectée au moment où l'église du monas- tère devint église paroissiale, elle fut vendue à des particuliers si bien qu'elle fut englobée dans des maisons privées qui ont modifié ses abords (6). (*). - Nous adressons nos remerciements à M. le Maire et à M, le Curé de St-Guilhem-le-Oésert qui nous ont donné toutes les facilités pour cette étude ainsi qu'à M,M.D. propriétaire de la stèle no 1. Notre reconnaissance est grande envers M. le Professeur R. Favreau de l'Université de Poitiers et M.L. Pressouyre, maître de recherche au C,N.B.S. pour leur aide dans les datations épigraphiques Enfin, nous ne saurions oublier tous ceux qui, présents ou non à la « Journée de Lodève », par leurs publications et leur correspondance, nous ont permis de mener à bien cette étude. (**). - 1, Place de la Liberté.34150 SAINT'GUILHEM-LE-DÉSEBT' (1). - p. ïisset, L,ebbaye de Gellone au diocèse de Lodève des origines au Xltle siècle,Paris,1933, ouvrage fondamental fondé sur une .iitiqre tiès serrée des actes du Cartulaire de Gellone (publié à Montpellier, de 1898 à '1905 par P. Alaus, L' Cassan et E. Meynial ; un index de noms de lieux et de personnes dans le Cartulaire de Getlone (abbaye de Saint'Guilheml, Cler- mont l,Hérault, 1975, a été publié par G. Combarnous) Nous prof itons de cette occasion pour souligner que les datations données dans liédition du Cartulaire (et suivies sans critique par G. Combarnous) doivent être corrigées par l'ouvrage de P. Tisset qui a apporté de très nombreuses modif ications. 2.-Ën dernierlieu:J.Lugand,J.Nougaret,R.SaintJean,Languedocroman,teLanguedocméditerranéen, LaPierrequi Vire, 1975. collection Zodiaque, La Nuit des Temps, no 43, p' 75-96,346-354,365-383' 3. - C,est ce qui a été prouvé par l'ouvrage collectif : Saint-Guithem-le-Désert et sa region, Millau, 1974, publié sous la direction du regretté professeur P. Marres' 4. - La stèle no 1 avait été réutilisée comme moellon dans une maison particulière de la commune elle a été récemment découverte' 5. - p. Tisser, op. cit., p. 128,152,155,158,159,163,1 7g-181. L',église saint-Barthélémy se trouvait à l'emplacement du couvent de§ religieuses qui existait depuis les origines du monasière, semble-t-il, et qui est connu par des textes du Xle au XlVe siècle (vers 1300, les religieuses furent transférées à Montpellier)' 6. - L,église Sainr-Laurent est située à l'est du monastère et à l'entrée du village. Elle possède une abside fortifiée et est actuellement à ciel ouvert. Le corps de bâtiment a subi des modifications mineures qui n'empêcheronl pas une reslauration' -55-

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tES STETES DISCOIDALESArchéologie en Languedoc, 1980

LES STELES DISCOIDALES DE SAINT-GUILHEM.LE-DESERT (HÉRAULT) *

par Jean-Claude RICHARD **

Saint-Guilhem-le-Désert possède de nombreux titres, au cours de son hisfoire, pour susciter l'intérêt deshistoriens et des archéologues. L'abbaye bénédictine, fondée au début du lXe siècle par Guillaume d'Orange, est,depuis longtemps, l'objet de recherches variées orientées sur la période médiévale (1) et sur l'art roman (2). Mais ilconvient de ne pas oublier que, malgré l'importance de cette période et de cet art, d'autres périodes, d'autres docu-ments, d'autres disciplines présentent à Saint-Guilhem-le-Désert un grand intérêt (3), ll nous a donc semblé utilede faire connaître cinq stèles disco'idales inédites, découvertes et conservées à Saint-Guilhem-le-Désert. Ces stèlesfont partie, à l'exception du no 1. de l'importante collection lapidaire mais elles ne possèdent pas de fiche de décou-verte (4). Ce que nous pouvons seulement affirmer c'est qu'elles ont toutes une provenance locale. Saint-Guilhem-le-Désert possédait, du Moyen Age à la Révolution de 1789. trois églises : celle de l'abbaye bénédictine,.Saint-Sauveurde Gellone, l'église paroissiale Saint-Barthélémy et l'église paroissiale Saint-Laurent. L'église Saint-Barthélémy, situéeau sud-ouest du monastère, a disparu à la fin du XVllle siècle (5) : elle était entourée d'un cimetière dont doiventprovenir les stèles que nous étudions. L'église Saint-Laurent, connue par les textes depuis le Moyen Aç, possédait,elle aussi, un cimetière dont nous ignorons cependant les limites exactes :désaffectée au moment où l'église du monas-tère devint église paroissiale, elle fut vendue à des particuliers si bien qu'elle fut englobée dans des maisons privées quiont modifié ses abords (6).

(*). - Nous adressons nos remerciements à M. le Maire et à M, le Curé de St-Guilhem-le-Oésert qui nous ont donné toutes les facilités

pour cette étude ainsi qu'à M,M.D. propriétaire de la stèle no 1.

Notre reconnaissance est grande envers M. le Professeur R. Favreau de l'Université de Poitiers et M.L. Pressouyre, maître

de recherche au C,N.B.S. pour leur aide dans les datations épigraphiquesEnfin, nous ne saurions oublier tous ceux qui, présents ou non à la « Journée de Lodève », par leurs publications et leur

correspondance, nous ont permis de mener à bien cette étude.

(**). - 1, Place de la Liberté.34150 SAINT'GUILHEM-LE-DÉSEBT'

(1). - p. ïisset, L,ebbaye de Gellone au diocèse de Lodève des origines au Xltle siècle,Paris,1933, ouvrage fondamental fondé sur une

.iitiqre tiès serrée des actes du Cartulaire de Gellone (publié à Montpellier, de 1898 à '1905 par P. Alaus, L' Cassan et

E. Meynial ; un index de noms de lieux et de personnes dans le Cartulaire de Getlone (abbaye de Saint'Guilheml, Cler-

mont l,Hérault, 1975, a été publié par G. Combarnous) Nous prof itons de cette occasion pour souligner que les datations

données dans liédition du Cartulaire (et suivies sans critique par G. Combarnous) doivent être corrigées par l'ouvrage de

P. Tisset qui a apporté de très nombreuses modif ications.

2.-Ën dernierlieu:J.Lugand,J.Nougaret,R.SaintJean,Languedocroman,teLanguedocméditerranéen, LaPierrequi Vire, 1975.

collection Zodiaque, La Nuit des Temps, no 43, p' 75-96,346-354,365-383'

3. - C,est ce qui a été prouvé par l'ouvrage collectif : Saint-Guithem-le-Désert et sa region, Millau, 1974, publié sous la direction du

regretté professeur P. Marres'

4. - La stèle no 1 avait été réutilisée comme moellon dans une maison particulière de la commune où elle a été récemment découverte'

5. - p. Tisser, op. cit., p. 128,152,155,158,159,163,1 7g-181. L',église saint-Barthélémy se trouvait à l'emplacement du couvent de§

religieuses qui existait depuis les origines du monasière, semble-t-il, et qui est connu par des textes du Xle au XlVe

siècle (vers 1300, les religieuses furent transférées à Montpellier)'

6. - L,église Sainr-Laurent est située à l'est du monastère et à l'entrée du village. Elle possède une abside fortifiée et est actuellement

à ciel ouvert. Le corps de bâtiment a subi des modifications mineures qui n'empêcheronl pas une reslauration'

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Fig, 1 , - Stèles discoidales de Saint'Guilhem-le'Désert (Hérault) '

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Nous donnerons maintenant le catalogue des cinq stèles :

STELE No I (fis. 1,1).Cette itËte ési reOuite au disque (diamètre ;O,32 m;épaisseur :0,065/0,0751O,081 ; la hauteur totale

devait se situer vers 0,60/0,70 m). Le rnatéiiau est un calcaire assez tendre à grai.ns f.ins.

Àvelrs: cioli d Oranôfres egates (0,21 de hauteur, 0,208 de largeur),_dite croix grecque, inscritedans une

moulure cirâulàiie (ô,ô8 d" l.rg.ur) au-sommet ptat. Trois brànches (0,023 à 0,025 de largeur) sont bif ides.(le triangle

fô;;À â Ô,or oe r',auieurl. r-âËr;it''èrrreb;.À-ctie .st une branche simple, dro.ite, quilg Pr9l9lsltlt:11'-t^l9li:t"ll:une hampé légèrement plus étrôite (+ ou - 0,017) : l'ensemble formait ainsi une crotx hastee. Le centre oe la crorx

esr occupé par une rorr'..;ï;;ii.;'oiuàJr,., (+ oü - Ô,Ôes), Autour de cette décoration.tt-q:-r11.uIl^.^§.1PIj3Iài, riiLiiirïiie.l veiJlGitèriËur, par une bordure simple, g plat, légèrement surélevée par rapport au champ êprgra-

ohioue (oui a une f.,aut.u.. oà b',tÿis ao,oql ri-ràirir:oessoui..aü plan de la croix. La décoration est champlevée

5i'ii;;.iËii"; àifi"Jiiàà suita tioroure. La tranih.e du disque est lisse et l'épaule et le pied ont disparu.'- - L'inscription très altérée peut être restituée de la façon suivante :

+§ vrrL. fnreruonsJ rvNil oBil [r] [*^ ,] VNDVS

§ oe 8 ffi§ ernncoRro g

soit : « le 7 (ou le 8) avant les Kalendes de Juin {.26 ou27 mai) est mort Ra.ymond de Saint-Pargoire »''Lt

"r"ii. qui-m.iqù;-i;àébùf Jà t;iniciiption esi pattée ; ia tiauteur des lettres normales va de 0,019 à

0,030 m et les lettres réduites de 0,01 1 à 0,016 m"Revers

'""üË]à".-"ii-pfui niutiieà que celle de l'avers, La description générale est identique de même

que les mesures. Le champ épigraphique a environ 0,04 de hauteur'' L'inscription, très partiellement conservée, peut être lue :

L* ,] urmL (endas) ilpre [,ranrs] § oerrr § narvr [r*:"il .-.' § sTo.'

soit : « le 14 avant les Kalendes de Septembre (: 19 aoùi) est mort Raymond l-deJ Saint'.... »'

ll s'agit donc d'une stèle qui a servi pour deux sépultures (successives ou contemporaines) prob.able-

ment placée a-tïtètô Oe deux corps eàsevelis dans le prol.ongement l'un de l'autre. Les caractères paléographiqu.es

iil È.iràit.Àt à'attri5uer ces deui inscriptions au Xlie siècl-e, et, probablement à la seconde moitié de ce siècle,

*àir'li À'6i pas possible de savoir laquelle des deux est antérieure à l'autre : elles sont en tout cas très proches.. . .-.Ôettà datation épigraphique pourrait devenir une certitude absolue si on veut bien accepter l'identifi-

cation du RAIMVNDV§ Oe §ntlCfO pennCOntO de l'avers avec un personnage connu de l'abbaye de Gellone,fn étt"t, le CaÀulaire nous fait connaître, en 1105-1 12O, à.Saint-Pargoire (8), le lqrn de « Raimundi, monachi

àüràrr-iii6 iüsiôAis-» (si et. en 1162 (10), le nom de « Raimundi, capellani Sancti Paragorii ». Certes le prénom

de « Raimundus » est courant mais nous n'hésitons pas à présenter l'hypothèse d'une identité entre le personnage

de la stèle et celui des textes puisque la période co'incide.Ouant au « Raimundus » qui figure sur le revers de cette stèle, la mutilation de l'inscription ne nou§

permet aucun rapprochement certain ( 1 1 ).' On ia'isit donc l'intérêt exceptionnel de cette stèle puisqu'elle est, à notre connaissance, la plus anciennestèle disco'idale médiévale datée dans le département de l'Hérault et, peut-être, au delà (12).

STELE No 2 (fis. 1.2)' Cetre iièt.'est réduite au disque (diamètre : 0,28 m ; épaisseur : 0,065). Calcaire à grains fins. Elle a été

réutilisée, après percement axial, comme meu.le.' 'Ave'rs.'croix légèrement pattée (branche de 0,09), gravée en creux. La cassure du pied et la réutilisationont détérioré la partie infériêure. La tranche est lisse, le pied et.l'épaule ont disparu'Entre res branch'es de ra croix':i tJ..,iiè',.i:x:"fl;T",'f"'3,Pr:'::';,'ijÏ:Ltj:;ii,:i3'.,,

barrée pour rormer ainsiune croix (hauteur 10,056). Autour subsistent quelques lettres d'une inscription :

....RAD(ouo) rNrsE ;B:99§ ....8 ...',

7. - P. Deschamps, Etude sur la paléographie des inscriptions lapidaires de la fin de l'époque mérovingienneauxdernièresannéesduXttb iia.t., Butletin'Monùmànta1,88,1929, p.5-86, pl. I-XXXV. Cettepublication restefondamentale (cf'J.Stiennon,Paléographiie du Moyen Age, Paris, 1973) mais doit être renouvelée par la publication en couls du Corpus des lnsc_ÿ-tions-de la France ineaieiaÉ (Vlli-Xtlte siècles) de R. Favreau et J, Michaud ll,1-3, Poitou-Charentes, Poitiers, 1974-1977 ; ll,4,Limousin, 1978 ; lll,S,Aquitaine, 19791.

8. - Saint-Pargoire (P, Tisset, op, cit., p.216\ est une ancienne.possession de,Gellone lCartulaire de Gellone, p.21O : l'authenticitédË ce texte (no 24é) daté Èar les éditeurs de 807 est ôontestée par P. Tisset, op. cit., p.59-61).Nous ne possédons pas de monographie de Saint-Pargoire, situé dans l'ancien diocèse de Béziers, à 23 km au sud de

Saint-Guiihem-le-DésLrt, mais seuiêment l'ouvrage de È. Bellugou, La Révolution dans le canton de Saint'Pargo-ire (Hé'

rautt) (l7eO-1800), Montpellier, 1931. Les.poisessions de Saint-Pargoire sont indiquées dans l'étude de E. Magnou-Môrtier lLa sociétà laiquè et léglise dans la province ecclésiastigue de Narbonne (zone cispyrénéenry) de. la^fi.| duVllle à la fin du Xle si'êcle, Toulouse, 1974: carte de la p. 250 « Zone centrale du domaine de l'abbaye de Gellone,lX-Xle siècles » et p. 245). L'inventaire des sources concernant Saint-Pargoire est donné dans le Répertoire ayllé_ol9'gique et historique àu département de l'Hérault, arrondissement de Lodève, canton de Gignae,'l974,fiche 281-l-lll'

9. - Cartutaire de Gellone, 9, 227 , chafie 274 (datation : 1 1 06-1 12O, corrigée par P. Tisset).

10, - Cartulaire de Gellone, p. 442, charte 521 (datation :1162l, , Un autre Raimundus mais de Sancto Saturnino est « capellanusSancti Paragorii i en 1164 b.482, charte 557). Le décès et l'ensevelissement de « Ralmundus de Sancto Paragorio »

se sont-ils produits entre 1162 et 1'164 ?

11.-ll seraitimprudentdefairedece«Raimundus de Sancto...»le«RaimundusdeSanctoSaturnino»connuen1164àmoinsqu'on ait tenu à réunir les tombes des deux clercs dévoués de Saint-Pargoire (7),

12. - Une stèle discoidale du Musée Lapidaire de Béziers (lieu de découverte non précisé mais qui pourrait être_local),9qj^o-ur_{!t1idisparue, a été datée du Xl l le siècle : L, Noguier, Butletin de la Société archéologigue de Béziers, 2e série, 1 2,1 883-1 884,p.'434435 et pl. ll ; J. Dârdé et J, Sournies, L'histoire de Béziers mcontée par ses pierres, Béziers, 1912, p,49 etpl, XXXII (Fis.2).

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Fig.2. - Stèle discoidale du Musée lapidaire de Béziers (Hérault).

La hauteur des lettres est de 0,025 à 0,028 et de 0,016 pour le L ll nous est impossible de lire cette inscription maisl'épigraphie permet de la situer, comme la précédente, au Xlle siècle, peutétre sur la fin du siècle (13).

Revers:deux cercles concentriques (le plus grand a un diamètre de 0,20 et le plus petit de 0,14) enfer-mant une rosette à huit pétales, gravée en creux. La bordure est plate et ne porte pas d'inscription.

STELE No 3 (fis. 1,3)Cette stèle est réduite au disque (diamètre :0,33 ; épaisseur :0,096/0,10). Calcaire blanc tendre.Avers : croix pattée (branche de 0.1 5) aux extrémités en arc de cercle, gravée en creux et qui occupe

tout le champ. Entre les branches de la croix, on observe des traces d'une lettre au troisième et au quatrième cantonsque l'on pourrait interpréter comme un Alpha et un Oméga.

Revers;croix à branches droites inscrite dans un cercle (branche de 0,125).La datation ne peut être assurée en raison de la simplicité de la représentation. Les deux lettres éventuelles

pourraient faire songer à des caractères de la fin du Moyen Age.

STELE No 4 (ris. 1,4)Cette stèle est réduite au disque (diamètre :0,45510,46;épaisseur :0,075). Calcaire beige tendre.Avers : dans un cercle (diamètre :0,325), une croix à branches égales, hampée, aux extrémités en demi-

cercle intérieur (branche de 0,29). La bordure de 0,065 est lisse.Revers.'Cercle ; la.bordure a été retouchée. Cette face ne semble pas avoir eu, à l'origine, d'autre déco'

ration. Postérieurement elle a été réutilisée et on a incrusté une décoration constituée par un hexagone formé de sixéléments en terre cuite vernissée verte et un élément de terre cuite jaune au centre.

La datation reste problématique.

STELE No 5 (fis. 1,5)Cette stàle ôst intégralement conservée (hauteur totale : 0.67 ; diamètre. du disque : O,26 : épaisseur.du

disque : 0,087/0,088 ;épaisseùr du pied :0,09/0,10;largeur du col :0,15). Calcaire très micacé. La base du pied

est biseautée.Avers :croil à branches sensiblement égales (0,195 lO,205l très légèrement pattée et gravée en creux

(hauteur totale : 0,21, largeur totale : 0,20).Revers.'fruste.La modestie du décor et l'absence d'inscription ne permettent pas de proposer une datation.

***Les cinq stèles disco'idales de Saint-Guilhem-le-Désert s'ajoutent au corpus en cours d'élaboration, Deux

d'entre elles (no t bt nô 2) ont un intérêt exceptionnel puisqu'ellés.peuvent être..datées du Xlle sièclê ;les troisautres ne sauiaient être sitüées précisément dani le temps, et il est nécessaire de disposer de nouvelles découvertespour les inclure dans une série.' Ces documents sont les témoins d'un art local-régional peut-être (14_)-par lesquels on a voulu marquer

ia sépulture môOèsæ de ceux qui, clercs ou la'iques, ont participé à la vie du val de Gellone.

13. - D'après ce que veut bien nous indiquer M.le Pr, R. Favreau.

14, - ll faudrait proéder, pour chaque stèle, à une analyse du matériau et essayer de retrouver les carrières.

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INTRODUCTION

par Jean-Claude R ICHARD*

L. Colas, B. Dusan, E. Frankowski, J. Herber, H, O'Shea pour la Péninsule lbérique. le Pays Basque et le

Languedoc (1) ont été les pionniers de l'étude des stèles disco'idales et il convenait de placer cette Journée de Lodève

197é sous leur patronage car tous ces auteurs ont publié des travaux dont les recherches actuelles dépendent encore

très largement.Ce qu'est une stèle disco'idale, cette Journée n'aura peut-être pas permis de l'établir d'une façon défini-

tive mais elle en aura facilité la compréhension. Ouel est le moment à partir duquel elle apparaît ? Ouelle est sà

répartition géographique dans le temps ? A quel(s) besoin(s) correspond-elle ? Autant de questions sur lesquelles il

a été possible de réfléchir et d'apporter des éléments de réponse.Les travaux de Colàs. Frankowski et Herber ont été, dans la première moitié du XXe siècle, les premières

synthèses sur les stèles disco'idaies mais, au XlXe siècle déjà, d'autres chercheurs les avaient précédés :8. Dusan,

L. Letrône, L. Noguier, H.O'Shea..., en faisant connaître un matériel inédit qui fut repris par leurs successeurs.

Ceux-ci ont donc pu, pfur facilemeni, rédiger des synthèses et poser les jalons d'une étude scientif ique. C'est à partir

J;l;;;r;;s; d" i. Ïrunto*rki qu'il est là plus commode de présenter un état de la question, au lendemain de la

première guerre mondiale.E, Frankowski étudie d'abord tous les antécédents, à travers plusieurs pays, des monuments qui ont

marqué les tombes. ll donne ensuite un catalogue des stèles pour la Péninsule lbérique, avec le Pays Basque Nord, et

il étend son enquête à l'ltalie, la Syrie, la Gièce, la Turquie et l'Afrique pour trouver des comparaisons. Dans la

péninsule lbérique, l'étude des origines de la stèle est favorisée par l'abondance des documentsdurant la Préhistoire

et l,Antiquité ciassique (2) mêmeii, en fait, les témoignages manquent entre celle-ci et le Moyen-Age ou l'époque

moderne (3) et si de nombreuses différences subsistent.E. Frankowski s'intéresse aux éiéments géométriques qui décorent les stèles et il s'interroge sur les causes

de la disparition des stèles disco'idales. L'inventaire qu'il a réalisé lui permet de publier une carte de répartition qui

concerne la Péninsule lbérique et le Pays Basque Nord sans y ajouter les stèles du Languedoc (4).

(*). - 1. Place de lâ Liberté. 34150 Saint-Guilhem'le-Déseft.

1. - on trouvera les pubtications des aureurs cités dans ta bibliographie, à leur nom. L'étude de L. Letrône a été publiée par A' de

Montaiglon.

2. -,pour la préhistolre, on se reportera, entre aurres à : F.C.E, Octobon, Enquête sur les figurations néo eténéolithiques'Statue§menhirs, steres iiavËei, Jaiies scutptéer, à"rri Anthropotogique, 41 , 1931 , p.297-576;J' Arnal, Les statues-menh,ir§,

hommes n ai"i.,'iàr|rc".", t gZ6' ; A. D'Anna, Les siatuei menhirs et stètes anthropomorphes du midi méditerranéen,

Paris, 1977.pour l,Antiquité, en Gaule, on se reporterâ à :E. Linckenfield, Les stèles funéraires en forme de maison chez les Médio-

matriques"t"i'CrrÈ,i^rlir, 1927 lJ.J.Hrtt, Latombegatlo-romai.ne,recherchessurlesin§criptionsetlesmonumentsfunéraires gallo-romains des trois premiers-sièclis de notTe ère,Paris,1951 ; F. Braemer. Les stèles funéraires à person'

nages de Bordeaux. l-ttle siècles, Contii-Oitiài a-l;histoire de l'Art provincial sous l'Eryoi7e romain, Paris, 1959 ; et,

pour la f in de l,Antiquité er le débur Ou'[fïVr"-Àg. daÀs la recherch'e de comparaiso-ns à : Baron de Rivières, Bas'relief

de t,époque *tii'gôiÏËl;Musàe oe Narbonnâ. Reiue Archéotgeiqty du Midi de la France,2, 1861'1870, p' 81 ; J'B'

Ward Perkins, The sculpture ot visigotnlc-ËràÀ"i,'Àin"à"\osii,à7 1938, p' 79'128, pl'.X.XlX-XXXVlll ;J' Hébrard'

Anciens autets du diocèse de Montpettiei, uà"iiLirili, rg+ï;1 clrv, Autàls romans inédits.du département de l'Hé-

rcutt, Buttetin de ta société nrcneotogiquiàâi-diriit, a"-:i,rie,21 ,' 1955,_p. 5-]2,2.pt'.; M. Durliat, Les autels de

seprimanie ou Ve au Vlle siècle, nZàt- aL- ùe coigrès lnternationat d'Archéotogie chrétienne' Aix'en'Provence

l954,Paris 1957, P' 539-550.pour l,ltalie, onconsultera:A.Grenier, Bolognevillanovienneetétrusque,Vt lle-lVesièclesaventnÔtreère'Paris'1912qui était la source d'information de E' Frankowski'pour la péninsule lbérique : J.A. Abasotà, ip,iirafia romana d.e p r-eoi6n de Lara de los lnfantes, Burgos, 197-4;.De-epi-

graf ia canrabra, tas inscripcione, oe n."i.-iÉ"r'r!6;,_5rrtrc ta, l, 1d75, p.205'?13; M-L. Albertos Firmat, De la sierra

de canrabria à'ràïpièài iiÈrôpi, aer iiÀtàuric"o ar'Taio, y ta nueva estâta ae castro urdiales, Estudios de arqueologia

alavesa,5,1972, p.143-163; f. SaranOi-aian, fià, "rtÀ1uéâelterritorio

de los Vascones,Caesaraugusta,3l-32.,1968,

p, 199-2zs ; Guipùzcoa en la edad-antg,Jrl s.n à"9ustian,_1976 ; J. carballo, Las estelas gigantes de cantabria' cua-

dernos de estudios gailegos, g, 1g4g, p.'s:ii: l.C. Elorza,'Ensayo topograf ico de epigraf ia romana alavesa, Estudios de

argueologiaalavesa,2,ig6T,c._11g-186;UntallerdeesiulturàromanlenladivisoriadeAlavayNavarra,cuadernosde Trabajos jl""i"\rîL",Ë"Éipirlài"-j"--uiitiiir'v Àryr_o19oia en^Roma,13, 1969, p. 53-87 ; Estelas romanas en la pro-

vincia de aur",,- iiruaiiri[-rràrrolosià-;i;;;;", l,1slo., i zse-iia'; Dôs nuevas estelas alavesas, ibide.m,.5, 197.2,

p. 1 33-1 41 ; F. Escatada, Esteta ramana,irll;e;;; Jâvier, éa'mpel, nà, t çjgo; A. Garcia Y Bellido. Les mas bellas estelas

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3. - La datation des stèles en accord avec celle de sarcophages voisins - qui se placeraient au lXe siècle - à Arguineta nous sembledifficile à adopter.

4. - L'ouvrage de Frankowiki est consacré, ilest vrai, à la Péninsule lbérique mais il signale les stèles du Pays Basque Nord.

-5-

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t-s.hÀÂTL{HF0t.BRrTtLL0.i-vLzaLÀ- 5- rÀlt-s- ict0J05-Dt'8Às10-7' aaP;iLuô.s- a-i0^1ÀLrôrE-

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8EJÀI

Fig. 1, - Carte de répartition des stè-les discol'dales dans la Péninsule lbéri-que et au Pays Basque Nord, d'aprèsE Frankowski ( 1 920) ,

A Ia même période, l'ouvrage de L. Colas apporte un corpus considérable pour le Pays Basque d'autantplus précieux aujourd'hui que des stèles ont disparu depuis.

Pour le Languedoc, malgré l'intérêt manifesté dès 1867 par B. Dusan, les stèles discoidales n'ont, pen-dant longtemps, pas retenu l'attention des chercheurs. Dans l'Hérault, par exemple, Emile Bonnet (5), en 1905,leur consacrait seulement quelques lignes : « les croix tombales de la région présentent une forme particulière ;ellessont sculptées sur des disques en pierre placés sur des stèles. Les deux faces de ces disques portent des inscriptions oudes bas-reliefs ». Entre les deux guerres mondiales, grâce, pour l'Hérault, au docteur J. Herber, plusieurs stèles furentrapidement publiées mais c'est dans le département de l'Aude qu'une recherche plus suivie fut conduite,iusqu'à nosjours en raison de la liaison qui a été - trop - souvent faite par les auteurs entre Ies stèles discoidales et le catha-risme qui connaissait un intérêt particulier. Dans l'immédiat, de très nombreuses stèles furent signalées et ce mouve-ment se développa dans les autres départements de la France méridionale,

En fait c'est surtout à partir des années 70 que, à la fois, au Pays Basque Sud et Nord, en Espagne, enCatalogne, dans l'Aude et dans l'Hérault, plusieurs chercheurs se passionnèrent pour les stèles discoidales et don-nèrent de nombreuses publications dont celles qui sont réunies ici ne constituent qu'un nouveau jalon.

Le premier résultat de ces recherches fut d'élargir considérablement la carte de répartition et d'aug-menter sa densité. Le deuxième fut de couper le lien de relation directe entre les stèles discoidales et les bornes et,pour les Pays occitans, entre les stèles et le catharisme (6) car celui-ci ne pouvait plus répondre de toutes les stèlesconnues. Le troisième fut de prouver la longue durée de ces documents depuis le Moyen-Age (7). au moins. jusqu'àl'époque contemporaine (8 ).

Certes, comme l'a montré avec de nombreux exemples, J.M. de Barandiaran en 1970, certaines stèlespOrtent des dates mais elles restent rares et, dans la plupart des cas, les critères de datation doivent être recherchés

ailleurs. La notion d'ensembles stylistiques - ceuvres d'un sculpteur ou d'une école de sculpteurs - a bien été dé-

gagée au Pays Basque Nord dans le cadre des recherches conduites par l'association Lauburu de Saint-Jean-de-Luz

5.-E.Bonnet,Antlquitésetmonumentsdel'Hérault,Montpellier, 1905,p.725-726. LastèledulvluséedeBéziersavaitétésignalée,

en 1884, Par L, Noguier,

6. - Nous n,indiquerons que quelques études en relation avec le catharisme et la symbolique mais qui permettent de retrouver la-- niOfiôgrapfrie?éniàmËte:§.Arlssaua,L;iôonographiedelacroixetdessymbolesreligieuxenLanguedoc,Bulletindel.aSociété d'Etuàis Scientifiques de t'Àude,60;1959, p. 59-82 ;M. Broens, L'iconographie des cultes solaires dans la

chrérientémeàierrrà,Cnthônia,i-8,1967 (tt,É. re-O+;E.Delaruelle,L'artcathare,/rcheologia,1967,no19,p.2Q-27_;J. Duvernoy,

-ù ,itigiài àet ,athàret, Touiouse, 1976 ; Le catharisme : t'histoire des cathares, Toulouse, 197-9^iI'Nelli,Le.utee-ai"Zinarisme,paris, 1966;LaiiequotidiennedescatharesduLanguedocauXllesiècle,Paris,1969;Les Cathares, pa1s, 1972; D. Roché, Les croix à branches égales, Le Catharisme, Toulouse, 1947,p' 93-121' On y

ajoutera le récent tome 14, '1 979 des Cahiers de Fanjeaux : Historiographle du cathatisme.

7, - Au pays Basque, la plus ancienne stèle datée serait du XVle siècle, comme veut bien nous l'indiquer [\4. Duvert' Un cas est'signalé pâr li Cotas où f igurerait une dare : 14... mais ll est'à réserver, Les recherches en cours devront permettre de

disposer de documents antérieurs bien datés'

8. - Rien n'assure que, dans tous les cas, les deux facgs d'une même stèle aient été gravées au même moment. ll y a des cas où nous

sommes certains que 1es gravures ne sont pas contemporaines et il faudra donc tenir compte des réutilisations'

I

rYlR^

-6-

dont M. Duvert a publié une partie des résultats, tout en insistant sur la nécessité de ne pas dissocier la stèle de la

tombe et de l'ensemble-cimetière'Dans le département de l'Hérault. la découverte, à usclas-du-Bosc, d'un ensemble important, auiourd'hui

présenté au Musée O. r-àO-àr., . purmis à J. CirV ,i-À' nrrtibul d. publier de nombreuses stèles et' ici même' de faire

ie point de leur recherche dans le département'Enfin, pour le département de l'Aude, en reprenant tous les travaux de ses devanciers, P' Ucla a réalisé

un inventaire systêmatique qui est la base de toute nouvelle recherche.

Aussi il était utile que les ctrerctreuÀ prlir"nt se_réunir.et confronter leurs expériences : la Journée de

Lodève a permis, à la fois, d'entendre 0., .orruÂùaiions trcs variées, dont on trouvera ici les textes et' surtout' de

comparer les découverres faites sur un espace g;ô;;ôËiqr. qui, de façon à peu près continue, va des Pays occitans

u,pàii,garetduPaysBasqueàlaCatalogne(9).ll a été dé;ù; d;-"; pas tiËr des conclusions de cette rencontre dont les Actes devraient seulement

constituer un jalon et là oase de nouvelles rencontres et de nouveaux travaux. La stèle disco'idale est, peut-être,

comme le propose M. Duvert « un monumunï-*r" ,nt surface pleine, non évidée, formé d'un pied et surmonté

d,un disque décoré o, nÀ y mais cette définition n'est probablement pas définitive et elle devra être modifiée en

fonction des nouvelles données. ll en est o. rcr* pàur le vocabulaire descriptif qui, comme l'a exposé L' Barbé.

méritera de grands progrès dans son adaptation'A vrai dire, il faut, de proche en proche. replacer les stèles dans l'art du tailleur de pierre artisan/artiste

dont les ceuvres peuvent être simplement utiliiaiàs,'.oà.. les meules - selon l'exemple donné ici par A' Riols -Àiis aussi concerner d'autres productions qu'il conviendra de leur rattacher'

D.autre part, la quasi totalité orr rièiæ ne possède pas de contexte archéologique. ll est nécessaire que'

dans les prochaines .nnj.r, Ëi àonne., ae ta iàuitte stiatigraphique puissent entrer en compte pour la question de

la datation.La stèle disco'idale ne peut en tout cas plus être présentée comme le document d'une seule époque : elle

couvie chronologiquement au moihs tout t. ,ecàni millénaiie et les critères de datation - sauf lorsque celle-ci peut

être directement déduite d,une inscription - devront être soigneusement établis' un aspect « archa'isant » n'est pas

le garant d,une datation ancienne et ie signe J'rn .rt « primiiif » qui aurait précédé des exemplaires plus élaborés'

La stèle disco'idale, comme tout oOiet ràatisé par un artiian/artiste s'inscrit dans un contexte qui dépend

des conditions géographiques, ethniques, sociaies, économiques et politiques, avec de très nombreuses possibilités

de décalage. Elle s'inscrit dans le temps mais aussi elle le dépasse (10).

Auiourd,hui encore, il faut tenir compte du conseil que donnait le Dr. J. Herber, en 1936 (11) : « gar-

dons-nous de f aire un « bloc » de toutes les disco'idales » (12)'

Les Actes delà.lorrne. de Lodève 1979 sont donc une porte ouverte et un pari qui estdonné-sur

l,avenir. ll faut souhalt.i qr. àe nouvelles réunions aient lieu dans d'autres régions qui permettront ainsi de mieux

comprendre - en dehors dàs formes d'art officielles - la vie et la mort quotidiennes"'

g. - une découverte en dehors des Iimites actuellement connues présenterâit un très grand intérêt et il conviendrait d'en avoir rapide-

ment connaissance'

10. - cf. le catalogue de l'expos.ition du Musée. de l'Homme, Paris, l979-1.980' sur les Rites de la Mort' exposition du laboratoire

d'ettrnograpiriJJ[ rvr"t" d'Histoire naturelle dirigé par J' Guiart'

1'l. - J. Herber, Cahiers d'Histoire et d'Archéotogie' 11' 1936' p' 30

12. - ycicila traduction de : « Les stèies discoîdales » dans les différentes langues de leur domaine :occitan : « Las estèlas discoi-

dalas»;..t.Jàn:«Lesesreresoiscoiours"»-lc;r,lir;,--r-ur"rt.i.tàii.oideas»;basque:«Hilarri-Biribilak»;por-tugais : n r-ui".ri"iuiïr*;ii"r;.T"rr'-r;;";"ià", r',trtr. rü. aurru'i. ü:-ô;*", u' Gibert, J'Larzac pour leur aide'

-7 -

I

BIBLIOGBAPHIE

Nous avons essayé de réunir ici les travaux en relation directe avec les stèles disco'idales, dans l'aire géo-graphique qui va de ia Péninsule lbérique à la France méridionale. et nous souhaitons que des compléments, parrégion, puissent être apportés ultérieurement.

Cette bibliographie - qui est le fruit des recherches de nombreux auteurs, dont certains ont participé à

la Journée de Lodève - ne prétend donc pas être exhaustive mais elle pose des jalons et elle doit donner accès à

l'ensemble du problème, MM. M. Duvert et P. Ucla ont bien voulu revoir et compléter les titres : nous les en re-mercions.

La seule abréviation utilisée pour les revues est CEEN : Cuadernos de Etnotogia y Etnografia de Na-varra,l,1 ,1969.

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SOMMAIRE

Préface de M.B. Alibert Coûseiller général de Lodève, Président de l'Office DépartementaldAcüon Culturelle

Avant-Propos de M.D. Mallet Make de Lodève et de Mlle L. Gigur, présidente de laFédération archéolog lque de l' lléran I t ( 1 g7g)

lntroduction de MJ.C. Richard

Bibliogræhie

H. PRADES. - Les sÈhs disoîdales gollo-romaines de Lattes (Hérault)

J.-C. RICHARD. - te stèle discoîdale gallo.romaine de Clapiers (Héraultl

R. AUSSIBAL etJ. GIRY. - L€s sêles discoîdales du départernent de l'HéraultJ. BELor st Ph. MARTIN. - sêles discoîdales dans la région de crermont-r'Hérault

J. NOUGARET. - Note sur la stèle discoîdate de Mbian (Hérar.rtt)

A. PEYRE. - Deux sêles funéraires médiéyahs à Pradez-l+Lez et SaintJeandeCrrculles (FËranlt)

J.-c. RICHARD. - ks stèles discoidahs de saint€uitherrle-Désert {Hérarlt)O. FLANDRE et Ctrr. GAZAY. - Quelqres pierres de bornage de la égion de Castries {l-ëra,rlt},

commanderie temp I ière de Sa int-M i*rel-&BannêresA. RIOLS. - Les nreules à atlriser de Saint-Privæ (llérarltl

G. MANso og züitoa. - Stèles discoidales du Musép San Telmo de San Sebastian {GuiprrzcoalF.J. ZUBIAUR CARREfrO. -Distribucidn geogrâfba'de la estela di*oidea en Nayarra

F. MARCO SIMON. - Un groupe de stètes disoîdates de Cretas (Teruel)

F. RocA RIBELLES. - stèles funéraires médiévales de sagonte (valence, Espagne)

L. BARBÊ. - Problèmes de terminologie dans l'étude des stèles discoidales en particulier

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61A. DURAND-TULLOU. - Trois srètes discoidates du départenænt du Gard 65R. AUSSIBAL. - Les stèles diæoidales du déparænrent de l,Aveyron . . . . .. 67A. SOUTOU. - La croix discoiïale de La Panouse de Cernon (Aueyronl et son inscription . . . . . BlM. PASSELAC. - Ouatre stàles de Vitlenouve-taComptal {Aude} gs

P. ucLA. - lnventaire descriptif dec stèles discoîdates du département de t'Aude glP. UCLA. - lnventaire descriptif des stètes diæoiïales du département de la Haut+Garonne l1ZP. DALON. - Deux stèles diæoïdales à Saint{eandeLaur (Lotl fi sL. BARBÉ. - Lss stèles diæoiUales du département du Gers T7

L. ETCHEZAHARRETA et l. THEVENON. - Analyæ de caracéristiques des stèlet di*oiTales. de la vallée de Lantabat, Pays Basqre {Pyrénées Atlantiques} t33

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r43

t49

151

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F. LEIZAOLA. - Les stèles diæoidales de Zamarze en Huarte Arakil dans la Navarre

en el estado acü..ral de catalogacidn

et dans celle des rymboles religieux en gÉrÉral

tssN 02214792

I[ES SrE I E5 ts ils@0ilMHiltEs

I§.ffiW

JOURNÉE D'ÉTUDE DE LODËVE

FIFlCHEt]Ltft3IE en LFTNGUED(]C N" sFtrECtAL lgBoFIEVUE DE LA FEIfEF]ATION AFICHEOLC]GIGUE C)E UHEHAUI-r