N°654 - République Togolaise

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Statut général de la fonction publique togolaise Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°654 du 08 NOVEMBRE 2013 P.4 L’Union européenne engage 142 milliards Cfa au Togo P.4 Sur la période 2014-2020 sur le 11è FED Les fonctionnaires lors d’une AG de la centrale STT P.7 Le Centre Oasis transformé en une structure totalement nationale Objet de désengagement de Terre des Hommes et en vue de sa pérennisation P.3 L’eau potable et l’assainissement C’est aussi l’affaire du journaliste Une délégation togolaise s’informe sur le savoir et l’expérience rwandais P.3 Implantation des coopératives d’épargne et de crédit en faveur des enseignants Editorial Par Koffi SOUZA EDUCATION : DISCUTER SANS DISPUTER Devant le risque de dérapages dus à la grève des enseignants, le gouvernement a été contraint de fermer provisoirement les établissements scolaires .C'est une mesure provisoire et exceptionnelle qui ne peut être prorogée. C'est donc une dernière occasion pour que chacun mesure l'étendue de ses responsabilités. Le conflit porte sur la revalorisation du traitement des enseignants. Le gouvernement a conscience que le métier d'enseignant est difficile et qu'il mérite toutes les attentions. Il a montré sa bonne volonté en accordant aux instituteurs et aux professeurs une prime unique d'un montant global de plus de 3 milliards. Mais les syndicats réclament des primes d'éloignement et de logement qui représentent un montant de près de 26 milliards. Cette demande est impossible à satisfaire compte tenu des contraintes budgétaires qui pèsent sur le Togo. Dans ces circonstances, une seule considération doit inspirer les partenaires pour trouver une solution : l'intérêt des jeunes qui ne doivent pas voir leur formulation compromise. La continuité du service public éducatif est la règle majeure qui doit ramener chacun à la raison, Les discussions doivent se poursuivre dans la sérénité et hors de la pression. Il faut discuter raisonnablement sans disputer ou paralyser. suspendue

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Statut général de la fonction publique togolaise

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°654 du 08 NOVEMBRE

2013

P.4

L’Union eur opéenneengage 142 m illiar ds

Cfa au Togo

P.4 Sur la période 2014-2020 sur le 11è FED

Les fonctionnaires lors d’une AG de la centrale STT

P.7

Le Centre Oasis transforméen une structure totalement

nationale

Objet de désengagement de Terre desHommes et en vue de sa pérennisation

P.3 L’eau potable etl’assainissement

C’est aussi l’affair edu jour naliste

Une délégation togolaises’informe sur le savoir et

l’expér ience rwandais

P.3 Implantation des coopératives d’épargne et de crédit enfaveur des enseignants

Editorial Par KoffiSOUZA

EDUCATION : DISCUTER SANS DISPUTER Devant le risque de dérapages dus à la grève des enseignants, le

gouvernement a été contraint de fermer provisoirement les établissementsscolaires .C'est une mesure provisoire et exceptionnelle qui ne peut êtreprorogée. C'est donc une dernière occasion pour que chacun mesure l'étenduede ses responsabilités.

Le conflit porte sur la revalorisation du traitement des enseignants. Legouvernement a conscience que le métier d'enseignant est difficile et qu'ilmérite toutes les attentions. Il a montré sa bonne volonté en accordant auxinstituteurs et aux professeurs une prime unique d'un montant global de plus de3 milliards. Mais les syndicats réclament des primes d'éloignement et de logementqui représentent un montant de près de 26 milliards. Cette demande estimpossible à satisfaire compte tenu des contraintes budgétaires qui pèsent surle Togo.

Dans ces circonstances, une seule considération doit inspirer les partenairespour trouver une solution : l'intérêt des jeunes qui ne doivent pas voir leurformulation compromise.

La continuité du service public éducatif est la règle majeure qui doit ramenerchacun à la raison,

Les discussions doivent se poursuivre dans la sérénité et hors de la pression.Il faut discuter raisonnablement sans disputer ou paralyser.

suspendue

3NATIONALES

Il a fallu attendre un communiquéde la Banque africaine dedéveloppement (BAD), daté du 6novembre 2013, pour apprendrel’information. La Banque ayant facilitéla visite officielle d’une délégationtogolaise de 13 personnes à Kigaliau Rwanda, du 20 au 27 octobre2013, pour un échange surl’enseignement et la microfinance.Laquelle visite tire sa genèse desentretiens datant de février 2013entre le chef de l’Etat togolais, FaureGnassingbé, et le président de laBAD, Donald Kaberuka, sur lessujets de la transformation del’Afrique et de la croissanceinclusive. L’objet de la mission étaitd’échanger avec les homologuesrwandais sur les voies et moyensd’améliorer les conditions de vie desenseignants.

En abordant la question del’inclusion sociale et économique, lesdeux interlocuteurs ont déplorél’accès limité des enseignants auxproduits et services financiers, euégard à leurs besoins économiqueset sociaux. Les réflexions engagéespar les deux personnalités ontinspiré la nécessité de prospecterla création d’institutions financièreslégères et facilement accessibles auxenseignants. A cet égard, ladélégation togolaise a visité unéchanti llon représentat if decoopératives d’épargnes et decrédits (Umwalimu Sacco) duRwanda, dont celles de Kigali etcelles installées à l’intérieur du payssur l’axe Kigali, Rulindo, Musanzeet Rubavu. Le partage d’expériencea porté sur l’historique, lesstructures, le fonctionnement,l’informatisation et les différentsproduits d’Umwalimu Sacco ainsique les avantages qu’ont pu en tirerles enseignants membres de cesinstitutions de microfinance.

Afin de matérialiser les discussionsavec Vincent Biruta, ministre del’Educat ion, et MathiasHarebamungu, Secrétaire d’Etatchargé de l’Education primaire etsecondaire, et mieux fixer lesconditions de vie et de travail desenseignants, la délégation togolaisea rendu visite à trois écoles duRwanda (Ecoles des sciences defilles de Rulindo, Ecole d’art deNyundo, Centre régionalpolytechnique intégré de Kicukiro etEcole d’enseignement technique etde formation professionnelle deKanombe). Dans le même ordred’idées, les Togolais ont saisi cetteoccasion pour participer auxtravaux communautaires, endonnant un coup de pioche à laconstruct ion d’une école àKagarama (Kigali) aux côtés duministre Harebamungu. En outre, leséchanges de la délégation togolaiseavec le gouverneur de la Banquenationale du Rwanda, JohnRwangombwa, et le directeurgénéral de l’Agence rwandaise descoopératives ont porté surl’accréditation, la supervision, l’appuiainsi que sur les défis et lesopportunités de ces institutions

portant la double casquette decoopératives orientées vers l’actionsociale et d’institutions financièressoumises à des normesprudentielles.

Par ailleurs, les échanges avecles cadres de la branche rwandaised’Ecobank Transnat ionalIncorporated, dont M. Eric Rubega,directeur de la banque locale, ontporté sur les différents produitsdéveloppés par les Banquescommerciales pour être plusattractives afin de tirer profit de lacapacité exceptionnelle d’UmwalimuSacco, en termes de mobilisation del’épargne et de protection des crédits.Les exposés d’Ecobank ontbeaucoup insisté sur la corrélationpositive entre la naissance desUmwalimu Sacco et la diversificationdes produits et services bancairesaccessibles au plus grand nombre.

Dans les différentes interventions,tous ont émis le souhait de voir

Implantation des coopératives d’épargne et de crédit en faveur des enseignantsUne délégation togolaise s’informe

sur le savoir et l’expér ience rwandaisLate Pater

De gauche à droite: V. Biruta, ministre de l'Education du Rwanda, B.Maganawè, ministre des Enseignements primaire et secondaire du Togo,

et N. Makonnen, Représentant résident de la BAD à Kigali.l’expérience du Rwanda servir deréférence, tout étant objet deperfectionnement dans sa mise enœuvre dans d’autres pays dont leTogo. Le représentant résident dela BAD au Rwanda, M. Makonnen,a souligné que la Banque neménagera aucun effort pouraccompagner le Togo et le Rwandadans la recherche de solutionsnovatrices et durables, afind’assurer de meilleures conditionsde vie aux enseignants.

En somme, avec l’appui de laBAD, à travers cette visite, les 13membres de la délégation togolaiseont pu apprécier et s’imprégner desconditions favorables à la viabilitéd’un réseau des coopérativesd’épargne et de crédit (Coopec) enfaveur des enseignants et aussidiscuter avec leurs homologuesrwandais de nouvelles formes desoutien réciproque. Après cettephase exploratoire, à partir de

novembre 2013, la BADaccompagnera le Togo dans laréalisation d’une étude de faisabilitépour l’implantation des coopérativesd’épargne et de crédit en faveur desenseignants. Cette information étaitdéjà donnée par L’UNION en mi-septembre. Un avis d’appel àmanifestation d’intérêt avait étéclôturé le 3 octobre 2013. LeBureau national du Togo de la BADayant reçu un financement sur sonbudget administratif en vue demener une étude de faisabilité pourl’implantation desdites coopératives.Le Gouvernement togolais, lui, ditrester dans l’engagement d’offrir auxenseignants des facilités qui leurpermettront de se doter decoopératives d’épargne et de crédit.

En rappel, la délégation togolaiseétait conduite par Yao BadjamMaganawè, ministre desEnseignements primaire etsecondaire, et comprenait unParlementaire, le Secrétaire généralde l’enseignement technique, desmembres du corps des enseignantset d’autres fonctionnaires. Le Togocompte environ 30.000 enseignantsdes écoles primaires etsecondaires, sur 47.023 agents dela Fonct ion publ ique. Lesréclamations d’enseignants ontsouvent pour fondement lesproblèmes financiers face à la chertéde la vie. La masse salariale desenseignants compte pour environ50% de toute la masse salariale dela Fonction publique.

Statut général de la fonction publique togolaiseL’application du texte suspendue à la gr ille indiciaire

L’UNION N°654 du 08 Novembre 2013

trouver une solution conciliante surla grille. Un «accord d’étape», du 7octobre dernier avec la Synergie

Suite au mouvement revendicatifdes enseignants, les écoles,publiques comme privées, sontfermées sur décision dugouvernement. Mardi au ministèredes Enseignements Primaire etSecondaire, le patron des lieux,Florent Maganawé, est monté aucréneau pour montrer le film desévénements, depuis le début de larentrée jusqu’à cette décision defermeture.

En rappel, les enseignantsréclament : une prime mensuelle del’éloignement, de logement, desurcharge de classe, de risqueinhérent au métier, de rendement oude mérite, la révision à la hausse del’aide aux enseignants volontaires dupréscolaire et du primaire, l’annulationdes affectations punitives desdélégués syndicaux, une prime debibliothèque et de rentrée pour lesenseignants du confessionnel payéssur les subventions de l’Etat.

Pour sa part, le gouvernementparle d’une prime globale uniquedénommée «prime d’incitation à lafonction enseignante » fixée commesuit:

-10 000F/mois, soit 120 000F/anpour les enseignants de la catégorieA

-8000F/mois, soit 96 000F/an pourles enseignants des catégories B, Cet D

«Cette prime globale intégrera en2015, les primes de bibliothèque etde rentrée qui passeront à 150 000fcfa par an et sera mensualisée ; cequi permettra aux enseignantsd’avoir : 22 500f/mois soit 270 000f/an pour la catégorie A et 20 500f/mois soit 246 000f/an pour les

régler le problème des BTS etautres diplômes reconnuséquivalents. Il précise également lenouveau système d’évaluation desagents, notamment les acteurs, laprocédure et les outils d’évaluationdes agents publics ; la formationprofessionnelle des agents, par laclarification de la procédure de miseen position de stage à l’étrangercomme à l’intérieur du pays etproposit ion de nouveauxavantages aux bénéficiaires desbourses de stage à l’étranger. Enfin,le projet de décret précise lenouveau régime des contractuelsde la fonction publique qui sont régispar ledit statut et qui émargent sur lebudget général, avec la possibilitéde faire carrière comme lesfonctionnaires. Tous points surlesquels les acteurs, y compris lessyndicats, se sont mis d’accord.

D’après le ministre de la Fonctionpublique, Gourdigou Kolani, il restaità régler la question liée à la nouvellegrille indiciaire. A ce sujet, lespremières propositions faites dansla nouvelle grille sont l’augmentationdu point d’indice de 30 points pourtoutes les catégories, et ledéplafonnement de la grille. Cespropositions n’ayant pas emportél’assentiment des organisationssyndicales, le gouvernement aouvert des discussions en vue de

Au haut niveau, on se dit prêts àvalider l’application du nouveauStatut général de la fonction publiquetogolaise. Après la promulgation dela loi, qui a fixé les principes et lesgrandes l ignes de gestion etd’administration des agents de lafonct ion publ ique, un comitéinterministériel ad’hoc (fonctionpublique, finances, travail et justice)a été mis en place, avec pour missiond’élaborer un avant-projet de décretportant modal ités communesd’application du Statut, assorti d’uneproposition de grille indiciaire.

Le projet de décret élaboré, et enattente d’être examiné, traite desrègles de gestion des ressourceshumaines dans la fonction publique,notamment les modali tés derecrutement, les conditions etprocédures d’évaluation, lesconditions de mise en congé deformation et la valorisation desdiplômes et titres, les règles dedéontologie ainsi que les nouveauxéléments de la grille indiciaire.

Plus spécifiquement, le projet dedécret précise les modali tésconcernant le conseil supérieur dela fonction publique, notamment sonorganisation et son fonctionnement ;l’organisation des concours –sectoriel, régional ou général – ; lasubdivision de la catégorie A, par lacréation de la catégorie A3 pour

des travailleurs du Togo, stipule quela grille actuellement en vigueur estmaintenue et déplafonnée avec unevaleur indiciaire majorée de 6% ;les indemnités actuelles de 20 000francs et 30 000 francs accordéesaux agents publics serontconservées dans la proportion destraitements ou salaires en attendantune nouvelle gril le indiciaireconsensuelle en 2014.

Le déplafonnement fait passer laclasse exceptionnelle de 1 à 5échelons au niveau de chaquecatégorie et le nombre d’annéespour atteindre le plafond indiciaire

Gourdigou Kolani, Ministrede la Fonction Publique

passe de 22 à 30 ans. Il est parailleurs indiqué que la grille indiciairefait partie intégrante du décret. Enl’absence d’un accord sur cettegrille, il se pose la question, auniveau du gouvernement, de savoirs’il faut attendre le règlement duproblème avant l’étude du décret,ou d’étudier le décret dans sesdispositions qui ne concernent pasla grille indiciaire. D’ici là, il estindiqué que la grille indiciaire peutêtre révisée après avis du conseilsupérieur de la fonction publique.

Objet de désengagement de Terre des Hommes et en vue de sa pérennisationLe Centre Oasis transformé en une

structur e totalement nationaleLa pérennisation du Centre Oasis

de Terre des Hommes a fait l’objetde signature d’une convention entrele ministère de l’Action sociale,représentant l’Exécutif, et Terre desHommes, Plan Togo ainsi quel’UNICEF. Un arrêté a transforméledit centre en Centre de référence,d’orientation et de prise en chargedes enfants en situation difficile(CROPESDI). Depuis la fin dupremier semestre, il est confié que

les obligations des différentes partiesà la convention, comptant pour cetteannée 2013, sont en coursd’exécution. En réalité, il s’agit d’uneopération de sauvetage vis-à-visd’un centre qui a été frappé par ledésengagement de l’ONGpromotrice, Terre des Hommes. Letableau n’était pas non plus reluisantavec un taux de 50% delicenciement… Conséquence : lecentre OASIS de Terre des Hommes

allait être fermé le 31 décembre2011, si le transfert n’était pasréalisé.

Le 18 novembre 2011, le sujetavait été évoqué en conseil desministres. A l’époque, l’Autoritéreconnaissait que, depuis 2009,l ’ONG Terre des Hommes aentrepris son désengagement ducentre OASIS qu’elle portait sur ses

(suite à la page 4)

Crise au sein de l’éducationLes explications duministre M aganawé

catégories B, C et D», a déclaré à lapresse Florent Maganawé, ministredes Enseignements Primaire etSecondaire.

Selon le ministre, malgré cela, «lessyndicats restés intransigeants et ontlancé sans préavis, un mot d’ordrede grève reconductible, en violationdes dispositions du décret 91-167du 31 mai 1991, organisant l’exercicedu droit de grève dans les servicespublics. Pour pousser les élèves etparents d’élèves à soutenir leursmouvements, ils ont notifié que lescours devant être dispensés durantces périodes de grève sontconsidérés comme faits.»

Face à cette situation, il est opportunde chercher rapidement une solutionpour ne pas récidiver le cas de 2012ayant entraîné le décès de deuxélèves. Pour cela, «legouvernement, soucieux depréserver la sécurité des élèves etdes enseignants, a décidé lafermeture jusqu’à nouvel ordre detous les établissements scolaires,tant publics que privés del’enseignement général et del’enseignement technique», s’estexpliqué le ministre.

Florent Maganawé, Ministre desEnseignements primaire et secondaire

ECO-NATIONALE 4

Jean Afolabi

Sur la période 2014-2020 sur le 11è FEDL’Union européenne engage

142 milliards Cfa au Togo

diplomate européen.L’Union européenne compte

mener ce travai l en pleineconcertation et cohérence avecceux menés par ces Etats membresactifs dans le pays, à savoir laFrance et l’Allemagne. Ainsi, lesefforts conjoints et/ou combinés enfaveur des réformes macro-économiques, de la gouvernancepolitique et de la décentralisation etle développement des vil lessecondaires gagneront en impact etefficacité. Il est espéré que ceschantiers gagnent en visibilité etcapacité d’interlocution avec lesautorités locales, régionales ounationales.

Le Fonds européen dedéveloppement (FED) estl’instrument principal de l’aidecommunautaire à la coopération etau développement en faveur desÉtats ACP. Chaque FED est conclupour une période d’environ cinqans.

légitimité des autorités locales àtravers les élections. C’est aussi lacontribution de l’Union européennepour la continuation des réformesdans l’administration qui augmententles capacités, la performance et laprésence des agents publics; quilimitent les doublons de compétencesentre ministères et qui coordonnentl’action gouvernementale dans sonensemble. Enfin, l’Europe veutassister le Togo dans la lutte menéeactuellement par les autorités contrela torture.

Pour ce qui est du développementdes villes secondaires, il s’agira defavoriser l’accès aux services debase pour tous les citoyens,d’équil ibrer la présence desinstitutions sur l’ensemble duterritoire, de donner de l’espoir auxjeunes dans l’accès à l’emploi, etenfin, pour mettre en valeur lesatouts des citoyens togolais habitanten milieu rural avec ceux descitoyens de Lomé, a expliqué le

A l’occasion de sa première sortiedevant la presse, le nouveau chefde la délégation de l’Unioneuropéenne au Togo, NicolasBerlanga Marinez, a annoncé hierjeudi une allocation par son institutionde 216 millions d’euros, soit près de142 milliards de francs Cfa, enfaveur du Togo sur la période2014-2020 sur le 11è FED. Cemontant, en augmentation de 70%par rapport au 10è FED (2008-2013), sera engagé «dans deuxsecteurs prioritaires sur lesquelsnous nous sommes mis d’accord»,a indiqué le diplomate européen, àsavoir : la gouvernance, la

consolidation de l’Etat et la sécurité;le développement des vil lessecondaires à travers desinvestissements productifs dans lescentres urbains et leurs bassinsruraux.

Pour le premier secteur, il s’agitde construire et de consolider lastabilité macro-économique et latransparence dans les revenus etles dépenses de l’Etat ; il s’agitd’améliorer les conditions dedétention des personnes etd’accélérer des procès des détenusen détention provisoire ou qui sontrestés déjà en prison plus de tempsque la durée de la peine qui leur aété infligée ; il s’agit également d’uneenveloppe en faveur de laconcertation au sein des organismesdémocrat iques – notammentl’Assemblée nationale – et la

Mise en œuvre de la décentralisationI ndisponibilité de la contrepar tie de l’Etat

togolais à l’exécution du PROFADELLe refrain est connu de tous. Les

contraintes budgétaires obligent lespouvoirs publics à fléchir devantquelques-unes de leursresponsabilités. Cela se ressentdans l’effectivité des actionsprogrammées par l’Exécutif. Defaçon globale, le phénomène de ladécentralisation ne se résumenullement à l’organisation d’unscrutin ;; il nécessite bien d’actions

devant créer un environnementpropice pour le travail des éluslocaux. Aussi apprend-on, auniveau du ministère en charge dela question, que la mise en œuvredu Programme francophoned’appui au développement local(PFOFADEL) se poursuit à traversl’exécution des projets dans leslocal i tés. Le protocole definancement des premiers projetsa été signé et la première tranchedu financement est mise à ladisposition des communautés.Seulement, la contrepartie requisede l’Etat togolais n’est pas encoredisponible. L’information a étéportée aux participants du dernieratelier-bilan de la mise en œuvredes réformes au premier semestre2013.

Se voulant des poli t iquespubliques en faveur des pluspauvres, le nouveau Programmefrancophone d’appui audéveloppement local (PROFADEL/OIF) vise à munir, par desméthodes part icipatives, les

collectivités des zones rurales etpériurbaines bénéficiaires, deplans locaux de développement.Les priorités dégagées dans cesinstruments de planification dudéveloppement (investissementsphysiques ou interventions derenforcement de capacités) serontappuyées par la Francophonie et/ou les autres coopérations. Lesrésultats atteints détermineront lesconditions d’élargissement de cetteaction solidaire de proximité àd’autres communautés et pays.Inspirée des leçons tirées duProgramme spécial dedéveloppement (PSD) ainsi quecelles du Programme d’appui audéveloppement local (PADL),l’action solidaire en faveur descommunautés de base sedéveloppe désormais dans lecadre du nouveau Programmefrancophone d’appui audéveloppement local. A travers ceprojet, l’Organisation internationalede la f rancophonie (OIF)expérimente, à partir de 2012, unenouvel le démarched’accompagnement global desacteurs du développement localpour mieux répondre au premierdes Objectifs du millénaire pour ledéveloppement, celui de réduirede moitié l’extrême pauvreté et lafaim d’ici à 2015. L’objectif ultime duProfadel est de mettre à ladisposition des communautéslocales des outils méthodologiques

qui contribueront à assurer ledéveloppement de leurs territoireset, à terme, de permettre sonintégration harmonieuse dans lesstratégies nat ionales dedéveloppement et dedécentralisation.

Il s’agit de mettre en cohérenceles actions de développement localavec les stratégies nationales delutte contre la pauvreté. Lesstratégies de développement localconstituent, en effet, un levieressentiel pour impulser et favoriserla création d’un tissu économiquedynamique, générateur de revenuset d’opportunités d’emplois pour etpar des populat ions ruralessouvent très démunies.

Suite à un appel à manifestationd’intérêt lancé dans les paysmembres du Sud, quatre paysfrancophones en développementont été sélectionnés pour participerà cette nouvel le approchepartenariale : la Républiquecentrafricaine, le Rwanda, leSénégal et le Togo. Dans chacunde ces pays, t rois local i tésd’intervention ont été sélectionnées.Au Togo, le projet vise les localitésd’Agbétiko dans le canton d’Agou-Nyogbo (préfecture d’Agou), deKovié dans le canton de Kovié(préfecture de Zio) et de Katangadans le canton de Baguida(préfecture du Golfe).

Besoins de liquidités bancaires68,5 milliards Cfa injectés dans

les banques du Togo cette semaineDans le cadre de ses

adjudications hebdomadaires, laBanque centrale des Etats del’Afrique de l’ouest (Bceao) aprocédé, valeur 5 novembre 2013,à une injection de liquidités d’unmontant de 68,500 milliards de francsCfa dans le circuit bancaire togolais.Cela porte sur un total de 800,000milliards pour l’ensemble des huitpays de l’Union monétaire ouestafricaine (Umoa). L’opération arriveà échéance le 11 novembre 2013.Le taux marginal et le taux moyenpondéré se sont situés

respectivement à 2,5100% et2,5359%.

Elle a enregistré la participationde quarante-sept établissements decrédit de l’Union. En dehors duTogo, les établissements de créditdu Bénin s’adjugent 218,800milliards. Ils sont suivis de ceux duSénégal et du Burkina Faso avecrespectivement 144,849 milliards et127,800 milliards. Viennent ensuiteles établissements du Mali avec88,850 milliards et de la Côte d’Ivoireavec 75,501 milliards. Le Niger fait67,600 milliards et la Guinée-Bissau

8,100 milliards.La Banque centrale a fait le

constat qu’au cours du mois deseptembre 2013, la moyenne dessoumissions hebdomadaires, sur lemarché des adjudications, estpassée de 715,7 milliards en août2013 à 702,5 milliards, soit unebaisse de 13,3 milliards. Le tauxmoyen pondéré sur le guichethebdomadaire est ressorti, enmoyenne mensuelle, à 2,79%, soitun reflux de 11 points de base parrapport à la situation du moisprécédent.

Au bout des trois trimestres 2013Ecobank annonce un résultat net de

124 milliards Cfa à fin septembrenet bancaire mensuel du troisièmetrimestre dépasse le seuil des 500millions de dollars, contribuant à lacroissance organique des revenusde 24%», précise le communiquédu groupe.

ETI indique aussi que l’entrée envigueur de nouvel lesrèglementations au Nigéria a affectéses performances dans ce pays,mais qu’elle a pu compenserpositivement au Ghana et en Afriquecentrale, ce qui, estime-t-elle, est lapreuve de la bonne opt ionmanagériale qu’est d’être présentsur marchés di fférents. Lesdirigeants du groupe bancaire se

sont aussi dit satisfaits de lacontribution croissante des revenushors intérêts, soutenus par lesrevenus de change et le commerceextérieur, mais aussi de la solidecroissance de son total de bilan autroisième trimestre avec uneprogression de 6% des encours decrédits et de 5% des dépôts.

Le réseau des agences Ecobankd’ETI est présent dans 33 paysd’Afrique de l’ouest, centrale et del’est. Le groupe a récemmentannoncé le début de ses opérationsen Ethiopie, quelques temps aprèsl’ouverture d’une représentation auSoudan du Sud.

L’UNION N°654 du 08 Novembre 2013

Alors que des crises internesemportaient Kolapo Lawson, sonprésident du Consei ld’administration, le groupepanafricain Ecobank TransnationalIncorporated (Eti) a enregistré uneprogression significative de sonrésultat net au terme du troisièmetrimestre 2013, comparé à celui dela même période en 2012, rapportel’agence Ecofin qui cite le site de laBourse régionale des valeursmobilières (Brvm) à Abidjan, en Côted’Ivoire. Ce résultat net à la fin dumois de septembre était de 250,3millions de dollars, environ 124,55milliards de francs Cfa. «Le produit

(suite de la page 3)

Mawussi Djossou Semodji (d) et Andris Piebalgs

Objet de désengagement de Terre des Hommes et en vue de sa pérennisationLe Centre Oasis transformé en une

structur e totalement nationaleépaules. La gestion de sesprogrammes devait être transféréeaux responsables nationaux dupays d’accueil. Ce qui doit amenerà transformer le centre en unestructure totalement nationale, enfaveur des enfants victimes demaltraitance et en situation difficile.Le processus de reprise du centrea réellement débuté en 2010, avecl’appui de l’UNICEF et Plan Togo.C’est là que l’idée d’un système des

familles d’accueil de ces enfants agermé. Elle fait sa route, jusqu’àl’étude du projet de conventiondéfinissant les responsabilités desparties prenantes par les partenaires(Etat, Terre des Hommes, UNICEF,Plan Togo). En 2011, l’Exécutif avaitenvisagé « la prise en charge oul ’ intégration dans la Fonctionpublique du personnel expérimentéde Terre des Hommes par desmesures exceptionnelles » et « le

relèvement de la subventionannuelle de trente millions àcinquante millions de francs Cfa ».

Il faut rappeler que, au départ,en avril 1986, le centre OASISaccueillait des enfants égarés demoins de onze ans. Entre-temps, undécret est pris le 4 août 2010 pourfixer les normes et standardsapplicables aux structures d’accueilet de protection des enfantsvulnérables au Togo.

troisième parmi les denréesd’exportations non traditionnellesen terme de devises extérieuresgénérées. Face aux opportunitésqui s’offrent aux différents acteursde la filière, la mise en place d’untel guide paraît comme une étapeimportante que le pays vient defranchir dans sa marche vers leplein-développement de laproduction d’igname.

Au GhanaLe secteur de l’igname a désormais

sa stratégie de développementl’économie et des moyens desubsistance du pays», affirme lenuméro 2 du ministère del’Alimentation et de l’agriculture,Ahmed Yakubu Alhassan.

L’intérêt des autorités pour ceféculent, dont le pays est letroisième producteur mondials’explique par la croissance rapidequ’a connu le secteur ces dernièresannées. En effet, entre 2010 et2012, l’ igname s’est classé

Le Ghana vient de concevoir sastratégie de développement del’industrie de l’igname. L’élaborationde ce document intervient après laconférence sur l’igname qui s’esttenue à Accra ce mois. «Lastratégie prévoit faire du Ghana laprincipale sourced’approvisionnement en ignamede qualité supérieure, d’atteindreune pénétration mondiale et decontribuer à une amélioration de

5SPORTS

L’UNION N°654 du 08 Novembre 2013

FOOTBALL/

M ondial 20 14/ La FI FA meten vente 889.30 5 billets

Ce sont quelque 889 305 billets qu'un système d'attribution aléatoire a affec-tés à des acheteurs de 188 pays du monde entier lors d'un tirage au sortmarquant la fin de la première phase de vente des billets pour la Coupe duMonde 2014™. Sur ce total, 71,5% des acquéreurs sont des résidents brési-liens. Sur tous les billets mis en vente, la FIFA a, conformément à la loi généralesur la Coupe du Monde n°12.663, dite Lei Copa, proposé aux résidentsbrésiliens un total de 342 740 billets de catégorie 4 en donnant la priorité auxétudiants, aux personnes de plus de 60 ans et à celles qui bénéficient duprogramme fédéral de prestations sociales. La demande s'est pourtant avéréemoindre que l'offre dans certains cas, et ce sont au final 216 618 billets qui ontété affectés à ces personnes bénéficiant d'avantages au Brésil. Chacun des 6,2millions de demandeurs de billets sera informé par courriel ou par SMS au plustard le 10 novembre 2013 de l'aboutissement ou non de sa demande.

Le prix des billets alloués sera automatiquement prélevé grâce aux coor-données de la carte de crédit fournies par le demandeur; pour les résidentsbrésiliens, un système de paiement par Boleto est également possible. Il estessentiel que le compte bancaire soit suffisamment approvisionné ou que lepaiement par Boleto se fasse dans le délai imparti, sans quoi la demande seraannulée, conformément au Règlement de la vente de billets, et les billets enquestion seront remis en vente pour la phase suivante.

Mis à part le Brésil où 625 276 billets ont trouvé preneur, les États-Unis sontle pays à s'être vu affecter le plus grand nombre de billets (66 646) devantl'Angleterre (22 257), l'Allemagne (18 019), l'Australie (15 401), le Canada (13507), la France (11 628), la Colombie (11 326), la Suisse (8 082), le Japon (5021) et l'Argentine (4 493).

La sélection du Burkina Faso qui va affronter l'Algérie en barrage retour dela Coupe du monde 2014 a été dévoilée. Longtemps absent en raison d'uneblessure, Alain Traoré fait son grand retour avec les Etalons.

Paul Put, le sélectionneur du Burkina Faso, a annoncé sa liste de joueursretenus pour aller en Algérie à l'occasion des barrages retour à la Coupe dumonde 2014. Le technicien belge a fait appel à un groupe de 26 éléments, dontla principale information est la présence d'Alain Traoré.

Blessé de longue date à la cuisse gauche et absent chez les Etalons depuisla CAN 2013, le milieu de terrain de Lorient vient juste de faire son retour à lacompétition avec les Merlus. Le technicien belge a cependant fait le choix defaire appel au gaucher, capable de débloquer certaines situation, notammentavec sa frappe de balle.

Une option de plus pour les Burkinabés, qui s'attendent à un match retourcompliqué, après leur victoire étriquée et entachée par une erreur d'arbitrage.Mais ils pourront compter sur tous leurs joueurs, aucune absence préjudiciablen'étant à signaler. Jonathan Pitroipa, Aristide Bancé, Préjuce Nakoulma, ouencore Bakary Koné seront tous de la partie. La rencontre est programméepour le 19 novembre au stade Mustapha Tchaker de Blida.

FOOTBALL/

CM 20 14-Burkina Faso : AlainTraoré de r etour contre l'Algér ie

La FIFA mise à l'index par le GhanaContrainte d'aller jouer son barrage retour à la Coupe du monde 2014 contre l'Egypte au Caire, le Ghana ne décolère pas contre

la FIFA. Les instances dirigeantes des Black Stars ont annoncé qu'elles tiendraient l'instance mondiale du football pour respon-sable en cas de problème lors du séjour sur le sol égyptien.

Les Black Stars l'ont mauvaise.Voyant ses deux requêtes pour nepas jouer au Caire être restées let-tres mortes, le Ghana va devoir serésoudre à affronter l'Egypte surle sol des Pharaons pour le bar-rage retour de la Coupe du monde2014. Une décision prise par laFIFA, après que l'Egypte ait "ap-porté des garanties suffisantespour assurer la bonne tenue dumatch", mais que les instances di-rigeantes ont toujours en traversde la gorge et ne sont pas privéesde dénoncer.

"Nous souhaitons connaître lesmesures qui ont été mises en placepour contenir les supporters égyp-tiens avant, pendant et après lematch retour au Caire", a exigéElvis Afriyie Ankrah, le ministre desSports ghanéen, dans un nouveaucourrier adressé à la FIFA, avantde poursuivre : "Le ministère de laJeunesse et des Sports veut éga-lement des garanties sur les mesu-res qui ont été mises en place parla FIFA pour contenir les émotionsdes fans de football égyptien à lasuite d'un résultat".

La FIFA sera tenue pourresponsable

Un courrier également adresséà la CAF, la Fédération égyptiennede football, ou encore au Conseilde sécurité de l'ONU, afin de poin-ter une nouvelle fois l'insécurité quirègne actuellement en Egypte etnotamment au Caire, toujours enproie à une crise politique. Ce quia poussé la Fédération à prendredes mesures spéciales pour le dé-placement de sa sélection, avecpar exemple une préparation quiva se faire en Ethiopie, pour une

arrivée en Egypte le 18 novem-bre, soit la veille du match, afin depasser le moins de temps possiblesur le sol égyptien.

Toujours est-il que la Fédéra-tion ghanéenne a annoncé quemême si la délégation était donccontrainte de se rendre chez lesPharaons, elle a en revanche in-diqué qu'elle tiendrait la FIFA res-ponsable si un malheur arrive auxBlack Stars pendant leur bref sé-jour. "Nous tiendrons la FIFA res-ponsable si un imprévu arrive auxBlack Stars et à leurs responsa-

FOOTBALL/CM 2014

bles en Egypte avant et pendantleur séjour pour la qualification à laCoupe du monde 2014", a indiquéle président de l'instance, KwesiNyantakyi, sur les ondes de la ra-dio ghanéenne, Joy Fm.

De quoi planter le décor, et sur-tout faire monter la pression, avantle match retour prévu le 19 novem-bre. Une tension de plus autour decette rencontre qui n'était pas vrai-ment nécessaire dans la mesureoù à l'aller, les Black Stars avaientdéjà tué tout suspens en s'impo-sant très largement (6-1).

Anges FC et AS Douanes se livrent unedernière bataille à distance pour le titre

FOOTBALL/D1

Le championnat national de première qui entame ce week-end, offrira l'occasion à Anges FC de Notsè o à AS Douanes de Loméde décrocher le titre. Les deux clubs qui ne sont séparés que de deux points vont se livrer un duel à distance pour le trophée final.Mais Anges avec 56 points, a un

avantage considérable sur l'ASDouanes qui compte deux points demoins. Si les Anges FC peuvent sesatisfaire d'un match nul devantTchaoudjo Athletic Club, dernier duclassement à Sokodé pour conser-ver définitivement leur fauteuil deleader, ce n'est pas le cas pour lesDouaniers, obligés d'une part degagner Maranatha qui ambitionnede finir la saison sur une bonne noteet d'espérer d'autre part une défaitedes Anges pour décrocher le titre.Ayant été battus en aller et retourpour les poulains du coach OlivierYaro, les Douaniers ne peuvent pasprétendre passer en s'appuyant surleur goal différentiel suivant les dis-positions de l'article103. 4 des Rè-glements de compétitions, édition2013

Et afin de garantir l'égalité deschances pour AS Douanes et An-ges FC, les deux clubs en lice pourle titre du championnat national depremière division, saison 2012-2013, la Fédération Togolaise deFootball a décidé lors de sa réu-nion du mercredi 7 novembre, demettre en place une double organi-sation pour la cérémonie de clôturedudit championnat prévue à l'issuede la 30e journée.

Ainsi, une délégation du BureauExécutif se rend à Sokodé où sedispute le match Tchaoudjo AthleticClub vs Anges FC avec les deuxtrophées (champion et vice cham-pion), les médailles en (or et en ar-gent), les attestations, les envelop-

pes et les ballons. La même organi-sation est mise en place pour lematch Maranatha vs AS Douanes àWomé.

Les autres matches. Dyto dé-chu de son titre joue Gomido quiveut conserver la 5e position qu'elleoccupe dans le classement avant la

dernière journée ; AS Togo Port re-çoit Agaza dans le derby de la capi-tale. A l'aller, ce sont les Scorpionsqui l'ont emporté sur un score étri-qué de 1-0. Kotoko qui retourne endeuxième division reçoit Asko. Pen-dant ce temps, à Bassar, Gbikinti quia réussi à se maintenir tentera d'of-

frir un dernier spectacle à son pu-blic en recevant Semassi. Foadan,l'une des meilleures surprises de lasaison croise Unisport. Enfin, l'EtoileFilante qui va goûter la saison pro-chaine aux affres de la deuxièmedivision accueille Koroki, autre clubqui quitte l'élite.

6CULTUREREPERES

10mn d'éclipse sans trompette ni tambourLe dimanche 3 novembre 2013, entre 11h35 et 14h55 Temps universel

(Tu), la population togolaise va vivre une éclipse partielle du soleil.Pour plus de précision, sur l'éclipse solaire et les précautions à prendre,

le ministère de la santé a rendu public un communiqué. Selon le communiqué: " L'obscuration du soleil va varier selon les localités entre 60 et 79%. Ellesera visible au maximum entre 13h16 et 13h26". Le phénomène del'éclipse solaire offre des spectacles, du fait de sa rareté. Mais, le ministèrede la santé rappelle que : "La population est invitée à s'abstenir de fixer leregard sur le phénomène sans le port des lunettes appropriées".

L'axe Tandjouaré-Cinkassé, et si lesautorités y jettent un œil

L'axe Tandjouaré-Cinkassé sur la Nationale n°1 dans la région desSavanes au nord du Togo, fait depuis plusieurs mois, l'objet de relookage.Et c'est bien, c'est beau.

En dehors des habitations détruites, des cultures endommagées, pourpermettre à l'ouvrage de s'installer, l'autre hic demeure les impactsenvironnementaux visiblement marginalisés dans l'exécution de cestravaux de réhabilitation confiés depuis environ trois ans, à l'EntrepriseBoukoungou Mahamadou et Fils (EBOMAF).

Et ceux qui en pâtissent, c'est bel et bien les riverains qui deviennent deplus en plus criards, en soutenant être exposés aux poussières soulevéespar le vent et au passage des véhicules, notamment les gros porteurs. Lesroutes étant réhabilitées jusqu'ici avec des latérites. Ceci entraîne égalementselon un médecin, des microbes pathogènes dans les nourritures et plusloin, un mécontentement général. "La poussière arrive jusque dans monarmoire dans la chambre à coucher. Tous mes vêtements bien qu'étantprotégés par du plastique, sont constamment sales", peste Sébou. Unautre intéressé par la question, ajoute : "Je possède depuis 2010 un chatde couleur blanchâtre mais cela fait plus d'un an que j'ai de la peine dereconnaître mon chat qui est devenu complètement café". En outre, l'onenregistre quelques fois des accidents de circulation, la visibilité étant nulleau passage des véhicules, lesquels sont contraints de rouler avec desphares allumés même en pleine journée afin de pouvoir s'identifier. Parailleurs, quelques ouvriers rencontrés sur les lieux dénoncent l'inexistencede contrat de travail et une "gestion personnelle voire familiale" dans lerecrutement du personnel malgré la dimension internationale d'EBOMAF.Ces derniers avancent des chiffres tournant autour de 70% de Burkinabéet 30% de Togolais. L'on note dans la foulée le vol de matériel de travailpar le personnel frustré. Nous restons persuadés qu'après la pluie, lebeau temps arrive. Et c'est tout sourire que, et les riverains et les employés,et toute la population et pratiquant de cette route accueilleront le nouveaujoyau pour se déplacer !

Des produits contrefaits brûlésPlus de 80 tonnes de produits pharmaceutiques et autres substances

psychotropes ont été brûlés sur le champ de tir d'Agoè-Nyivé le 31 Octobre2013.

Les produits en question été saisis à l'occasion des procédures judiciairesdiligentées dans les différents parquets de Lomé, grâce à une étroite

collaboration entre l'Administration Douanière, le Comité National Anti-drogue(CNAD), et la Direction de l'Office Centrale de Répression du TraficIllicite des Drogues et du Blanchiment (OCRTIDB). La cérémonie dedestruction des produits a été effectuée par le Directeur de Cabinet à laPrimature, M. PRE Simfèitchéou, représentant du premier ministre AHOOMEYZUNU Séléagodji Arthème lui qui a en charge le ministère de la Santé. M.PRE, a invité tous les acteurs impliqués dans cette lutte à redoubler d'effortpour le bien-être de la population togolaise. C'était en présence des diplomatesaccrédités au Togo, des chefs traditionnels et des acteurs des ministèresimpliqués. Cette collaboration s'inscrit dans la droite ligne des efforts dugouvernement togolais visant à épargner les populations des fléaux queconstituent ces faux médicaments.

Faure Gnassingbé : deux ans a la tête de l'UEMOAElu en janvier 2011 à la tête de l'Union Economique et Monétaire Ouest

Africaine (UEMOA) à Bamako, puis réélu en 2012 pour un second mandat,le chef de l'Etat togolais a passé le témoin en 2013 au président béninois.

A la fin du passage du président de la République à la tête de cetteinstitution sous régionale, le ministre de l'Economie et des Finances, AdjiOthèt Ayassor, a animé une conférence de presse ce jeudi à son ministèrepour présenter le bilan. Selon, lui, plusieurs actions sont à l'actif de FaureGnassingbé. Celui-ci a initié entre autres : le chantier sur la paix et lasécurité, le financement des économies des pays de l'union, la situationalimentaire de l'espace, l'initiative régionale sur l'énergie durable,l'accélération des mécanismes de mise en œuvre des réformes (financières,etc.), le panel de haut niveau pour la vision sur 2020, l'obligation deréserve qui interdit aux membres de certaines institutions de s'immiscerdans des activités politiques, la redynamisation du programme économiqueet régional qui aide les pays à faire face à leurs besoins, etc. En outre, lechef de l'Etat est à la base d'une table ronde que l'UEMOA prépare àDubay, la création d'un fonds qui permet de financer les études préalablesà l'élaboration des projets. En ce qui concerne la création de richesse, leprésident de la République s'est investi pour relever le taux d'épargne etabaisser le taux d'intérêt. Une autre réforme, la présidence des institutionsfinancières, en l'occurrence la BCEAO, la BOAD, la Commission del'UEMOA, le Conseil régional de l'épargne, sera prochainement rotative.

Un atelier régional sur un atlasde conte à Lomé du 11 au 14 novembre

Littérature orale

de la culture africaines", participentà l'atelier régional le Réseau africaindes radios rurales (ReR-Afrique).

Il réunira les animateurs desréseaux nationaux du ReR de dix(10) pays francophones d'Afrique(Bénin, Burkina, Côte d'Ivoire,Cameroun, Guinée, Mali, Niger,Sénégal, Tchad, Togo).

De manière stratégique, leCELTO cherche à se positionnercomme un partenaire de choix faceaux flux de financement des projetsculturels par l'UNESCO.

Le Centre d'Etudes Linguistiqueset Historiques par tradition Orale(CELHTO-UA), Bureau régionalede l'Union Africaine basé à Niamey,organise un atelier sur la relancede sa collaboration avec les radioslocales, en vue de l'élaboration d'unatlas de contes, légendes et autreséléments du patrimoine immatérielafricain.

Outre les experts du CELHTOainsi que d'éminentes personnalités"ayant joué un rôle de premier plandans la promotion des langues et

L’UNION N°654 du 08 Novembre 2013

Le centenaire de Camus dans la désunionLittérature

Le 7 novembre prochain,l'écrivain français Albert Camusaurait 100 ans, s'il était en vie.Comme de coutume en France, etdans les pays dignes de ce nom, ily a toute une célébration autour del'événement : des séminaires, descolloques, des publications, et desexpositions en tous genres.

Ce n'est pas le cas de l'auteurde la Peste et de l'Etranger, lesmilieux littéraires et officiels sontdivisés sur l'organisation del'événement. Par conséquent, il n'yeut pas de célébration. L'élancollectif que porte l'écrivain s'estvolatilisé. Une situation franco-française liée surtout à l'histoire del'écrivain, né en Algérie, qui s'estprononcé pour une Algériefrançaise, en tout cas fédérée à laFrance.

Camus est pourtant l'un desécrivains français les plusimportants du XXème siècle,probablement le plus connu, cité et

traduit à l'étranger. Il a laissé uneœuvre marquée par sa réflexionphilosophique et politique. PrixNobel de littérature 1957, il semblaitnaturel que ses écrits soientcélébrés. Mais ni la Bibliothèque deFrance ni Beaubourg n'accueillerade rétrospective.

Depuis plusieurs années, destensions se cristallisent autour dela mémoire de l'auteur. Dans unpremier temps, c'est BenjaminStora, historien reconnu etspécialiste de la guerre d'Algérie,qui avait été choisi pour piloter leprojet du centenaire et "scénariser"l'événement.

Stora qui pensait mettre l'accentsur les différents engagements deCamus: résistance, peine de mortet guerre d'Algérie, ne sera pasparvenu à s'entendre avecCatherine Camus, fille d'Albert, quidétient les droits moraux sur lefonds de son père.

Aix-en-Provence se transforme

rapidement en panier de crabes."Si vous voulez le faire comme cela,pourquoi pas, mais je pensequ'Albert Camus est un écrivainuniversellement connu, certesnourri par l'Algérie, mais dont lapensée dépasse le cadre régional",confie l'héritière à Mediapart.

En mai 2012, l'exposition est unepremière fois annulée, avant,rebondissement, d'être confiée à unnouveau commissaire, lephilosophe -­Michel Onfray, auteur

d'un essai biographique surCamus. Ce dernier finit lui aussi parabandonner le navire jugeant surLe Monde " la compagniedécidément trop nauséabonde".

Benjamin Stora, auteur deCamus brûlant, expliquait dans lescolonnes du Figaro les raisons desdivisions qui entourent l'écrivain:

"Si Camus apparaît de primeabord comme si fédérateur, (...) ilcontinue de susciter passion etpolémique. Essentiellement quant

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

En même temps, il s'agit de et de"faire prendre conscience du rôlepionnier que l'Union Africaine jouedans la prise en compte des radiosrurales comme moteur del'éducat ion des populationsafricaines dans les domaines de lasanté, de l'agriculture et del'alphabétisation, pour ne citer queces secteurs."

De façon plus générale, il s'agitde consolider et d'accroitre lacapacité des médias ruraux et desinstitutions du domaine dans leurs

missions de "col lecte et àl'archivage de la tradition orale enAfrique". Selon les organisateurs,le CELHTO et le ReR-Afrique"démontrent ainsi leurdétermination à répondre avecefficacité à la volonté de l'UnionAfricaine de donner à la culture etaux langues de notre continent laplace qui leur revient dans sondéveloppement".

L'atelier aura lieu au l'Hôtel GhisPalace de Lomé.

à son rapport à l'Algérie. Certainsne lui pardonnent pas d'avoirpensé que celle-ci pouvait resterfédérée à la France. (...) Et puison lui reproche aussi d'avoir étélucide avant tout le monde surl'échec des grandes idéologiescollectives révolutionnaires."

Agnès Spiquel de conclure: "ilfaut savoir se détacher de cesquerelles. Beaucoup de gens ontessayé de s'approprier la parolede Camus, de la rendre plusconsensuelle. Heureusement, ilreste encore des zones de sapensée encore inexplorées."

Cent ans après sa naissance,Camus reste une figure mythiquede la littérature française etmondiale, tant par sa penséevisionnaire, sa soif de justice queson itinéraire exceptionnel. Quantà l'exposition Albert Camus, citoyendu monde, elle est ouverte à Aixjusqu'au 4 janvier 2014.

L'écrivain français Albert Camus

Festival du film documentair edu 13 au 16 novembre

Cinéma

La première édit ion des"Rencontres du Film DocumentaireAfricain", se tiendra Lomé du 13au 16 novembre 2013, aux centresMytro Nunya et Filbleu. Leprogramme du festival se déclineen deux documentaires par soir,des débats et des rencontres avecles réalisateurs, dont le fondateurde Kino Burkina, et une soirée enhommage au réalisateur togolaisBlaise Abalo Kilizou...

La soirée d'ouverture sedéroulera au Centre Mytro Nunyaavec un hommage au cinéastetogolais récemment décédé, BlaiseAbalo Kilizou, et une projection deson fi lm " Kawilasi ". Lesparticipants pourront apprécier "Sur les traces du Lion " de Yaméogo(en sa présence), le lendemain à20H.

Le cinéma documentaire togolaissera également à l'honneur avec "Pour le meilleur et pour l'oignon "de Sani Elhadj Magori et " AtlanticProduce Togo S.A. " PendaHouzangbe et Jean-GabrielTregoat.

Le vendredi 15 novembre, au

Filbleu se déroulera une projectiondocumentaire ethnographique etanthropologique, Voyage autourd'une œuvre-clé du cinéasteethnographe français Jean Rouch,et les " Les Maîtres fous " JeanRouch.

Le samedi 16 novembre, leCentre Mytro Nunya accueilleraune table ronde autour du cinémadocumentaire de création, en vued'un partage d'expérience. Cetterencontre sera suivie dans lasoirée des documentaires "Kondona ou l'initiation d'un jeuneKabyé " de Luc Abaki, et " lemonologue de la muette " KhadySylla et Charlie Van Damne

7ACTU-PLUS

Résultats du tirage N°1190 de LOTO BENZ du mercredi 06 NOVEMBRE 2013Numéro de base

82 86 65 3667

LOTO BENZ

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1189DE LOTO BENZ DU 30 OCTOBRE 2013

Nous sommes le mercredi 06 Novembre 2013 et le tirage de Loto Benz auquel nousprenons part porte le N°1190.

Lors du dernier tirage, c’est à BADOU, TAGBLIGBO, ADETA et LOME que des gagnantsde gros lots ont été enregistrés.

Ce sont des lots de 500.000F CFA qui ont fait le bonheur des nos parieurs qui ont tentéleur chance sur les points de vente 2138, 7705 et 4104 respectivement basé à BADOU etADETA.

A TAGBLIGBO, nous avons recensé auprès de l’opérateur 3912, un super gros lot de2.250.000F CFA

Dans la capitale, c’est un lot de 1.000.000F CFA et un gros lot de 1.250.000F CFA quiont été enregistré sur les points de vente 6922, 3149 et 6702.

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans lesAgences Régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS ! BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

Etonam Sossou

Défense des intérêts des travailleurs et travailleuses du Togo

Les syndicats promettentl’unification des actions

cadre d’unité d’action syndicale. C’estainsi que des regroupements pourl’unité d’action des centrales ont étémis en place. Le plus récent de cesregroupements est l’intersyndicale destravailleurs du Togo (ISTT), crééeen septembre 2005, et qui comprenaitcinq centrales : la confédérationgénérale des cadres du Togo (cgct),la confédération nationale destravailleurs du Togo (cntt), laconfédération syndicale destravailleurs du Togo (cstt), l’uniongénérale des syndicats indépendantsdu Togo (unsit), le groupe dessyndicats autonomes (gsa) qui n’était

Après deux jours d’échanges surinitiative de la ConfédérationSyndicale Internationale brancheAfrique (CSI-Afrique) et de laFondation Friedrich Ebert Stiftung,les leaders des Centrales etConfédérations Syndicales ontréaffirmé leur détermination à réaliserl’unité d’action pour une défenseeffective et efficace des intérêts destravailleurs et travailleuses du Togo.Ils ont par ailleurs pris l’engagementde porter dans un bref délai sur lesfonts baptismaux la nouvellecoordination pour l’unité d’action.

En effet, dans le contexte de lamondialisation et ses conséquencessur le monde du travail, la multiplicationdes syndicats, au nom du principede la liberté syndicale consacrée parles conventions 87 et 98 de l’OIT,concourt malheureusement àl’affaiblissement de l’action syndicale.Pour renforcer cette action syndicaleet la rendre plus efficace les centralessyndicales togolaises ont décidédepuis un certains temps d’unifierleurs forces et leurs efforts dans un

Etonam Sossou

diversifier leurs contributions àtravers l ’ i nformat ion, lasensibilisation, l’interpellation, lacritique et le débat. L’objectif étantque la quest ion del’assainissement et de l’eau soitbien appréhendée par l’opinionpublique. Cette question, qui parailleurs, devrait toujours êtreprésente dans l’actualité et dansles agendas politiques. Ce n’estqu’à ce prix que les changementssignificatifs pourraient intervenir.

L’eau potable et l’assainissement

C’est aussi l’affairedu journaliste

Au-delà des act ions desensibilisation et d’interpellationdes décideurs, les journalistesdevra ient appuyer legouvernement dans la mise enœuvre de la s tra tég ie demobi lisation des ressourcesfinancières.

Les journal is tes ontunanimement reconnu qu’ ilspourraient devenir des moteursdu changement decomportement. Ils s’engagent àaccroître, à approfondir et à

Cet atelier invite les hommes demédias à repenser le rôle qu’ilspourraient jouer dans lapromotion de l’assainissement. Depar sa position privilégiée, lejournaliste est un leader d’opinioncapable de provoquer unchangement de comportement etune prise de conscience sur lesproblèmes d’assainissement.

Pendant deux jours lesparticipants ont été interpellés àtravers des thèmes : «pourquoile code de l’eau ?», «Pourquoiprotéger la ressource ?», «Lamobilisation de la ressource eneau et l’alimentation en eaupotable des populat ions » , «Pollut ion/ protect ion de laressource», à davantage jouerleur rôle d’éducateur et desensibilisateur. Et, doivent-ilscontribuer significativement à lasensibilisation car à défaut dechangement de comportement despopulations, les investissementsmassifs dans la construction desinfrastructures seront sans effets.

Le ministère de l’équipement rural forme les professionnels des médias les 07et 08 novembre 2013, sur le code de l’eau et ses textes d’application en vue deleur donner les outils nécessaires pour aborder les sujets liés à l’eau etl’assainissement.

L’UNION N°654 du 08 Novembre 2013

seraient incités à me féliciter parbeaucoup de gros cadeaux»,expl ique A. B, un jeunecommerçant. Aujourd’hui ruiné, il serappelle tristement : «Après avoirdépensé 4000.000 pour monmariage, les cadeaux remis à notrecouple (des pagnes, des verresde table, des jeux d’assiettes,quelques sous...) ont été évaluésà 300.000Fcfa et les réponses auxfaire-part ont réuni 100.000Fcfa, laplus grosse contribution individuelleayant été de 10.000Fcfa.»»Tout le monde veut ressembleraux riches qui ont des moyensproportionnels à leurs dépenses»,constate, sous anonymat, un prêtrescandalisé par les dépensesinconsidérées qui entourent lesfestivités de mariage. En dépit desinstructions données aux futursmariés, ceux-ci continuent derivaliser dans le faste pensant ainsis’attirer plus de cadeaux. Le plussouvent, ils déchantent au vu desprésents reçus.Pire encore, des couples seséparent après un ou deux ans demariage à cause de ces fastestrompeurs qui ont fait croire à lamariée que son mari était riche.Celle-ci perd vite ses illusions envoyant rendus à leurs propriétairesles beaux objets étalés pour frimerdurant les jours de fête. Et quandson époux s’avère ruiné aulendemain de ses noces...

Pour les m’as-tu-vu, la folie estallée crescendo. C’est à qui ferales plus grosses dépenses. Ceuxqui refusent de rentrer dans ce jeuse font huer. Car le mariage estdevenu une opportunité pour étalerdes signes extérieurs de richesse,même s’ils ne correspondent pasau niveau économique du marié.

Le business des réceptionsTout est bon pour dépenser un

maximum d’argent. Certainsorganisent des réceptions quis’étendent sur quatre jours : laremise de la dot, le mariage civil, lacérémonie religieuse et la réceptionde la famille de la nouvelle mariéequi vient visiter sa fille.

La dot, première dépense,obligatoire pour pouvoir se marierà l’Église et à l’État civil, coûteaujourd’hui , en moyenne,500.000fcfa. «Pour recevoir àdîner un minimum de 100 couples(soi t 200 personnes), il fautdépenser actuellement en moyenne300000Fcfa «, calcule B. C.,régul ièrement président descomités des mariages. Il faut payeraussi les costumes des mariés,louer la caméra, décorer la salle,payer le cortège…Vues à court terme

Aux appels incessants desÉglises invitant les fiancés à réduireces dépenses, les réponses sonttoujours les mêmes. «Je voulaisque mon mariage soit visible, quela rue en parle et ainsi mes invités

À vouloir se faire passer pourriches, on s’appauvri tdangereusement. Au Togo, lemariage est aujourd’hui une affaired’argent. L’occasion de dépenserdes sommes inconsidérées enespérant les récupérer avec lescadeaux, simplement pour semontrer. Quitte à se ruiner… etparfois à divorcer rapidement.

Trois semaines après sonmariage célébré avec faste en juin,P.F. comptable dans une société dela place a été licencié et emprisonnépour détournement de fonds. Il avaitutilisé les 3000.000Fcfa disparus dela caisse de la société pour payerles frais de la cérémonie. «ToutLomé va vibrer le jour de monmariage», avait-il l’habitude derépéter. Christophe, lui, avait un étalbien achalandé au Grand marché.Il a utilisé tout son capital pour semarier, comptant sur les cadeauxpour récupérer de l’argent. Maisaprès la noce, son commerce apériclité et trois mois après il avaitfai t fail li te.Les habitants de Lomé dépensentdes sommes de plus en plus follespour leur mariage n’hésitant pas às’endetter voire à se ruiner pourse faire remarquer et en mettre pleinla vue aux gens. «Ceux qui n’ontpas grand-chose hypothèquentleur maison, l’essentiel étant d’étalerla richesse en faisant des grossesdépenses qui ne sont autoriséesqu’aux riches», déclare Jean.

Noces

Ces pauvres qui optentpour des mar iages pompeux

La Direction Générale de la Loterie Nationale Togolaise porte à la connaissance de ses parieurs quesuite à un accident survenu lors de la remontée des coupons de LOTO BENZ du tirage 1190, de ce mercredi06 Novembre 2013, de l’agence régionale de Tagbligbo, les coupons de collecteurs 3936 et 3950 neparticiperont pas au tirage.

Par conséquent, les parieurs concernés sont priés de passer aux points de validation correspondantspour se faire rembourser leurs enjeux.

La Direction Générale remercie les fidèles parieurs pour leur compréhension et leur présente toutesles excuses pour le désagrément occasionné.

LA DIRECTION GENERALE

COM M UNI QUE DE LA LONATO

pas formellement membre, s’associaità toutes les actions urgentes etimportantes pour la résolution desproblèmes du monde du travail. Apartir de 2010, les problèmes depersonne et d’humeur ont commencépar voir le jour au sein del’Intersyndicale, affectant ainsil’effectivité des actions programmées.Ceci a amené deux centrales l’Unsitet la Cstt, à suspendre provisoirementleur participation aux activités de l’Istttout en continuant de mener avec lesautres centrales des actions dans lecadre unitaire.