La villa romaine à Torraccia di Chiusi (San Gimignano, Italie). Un témoin d’onze siècles...

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La fouille systématique d'une grande villa en Toscane, près de Sienne, est en passe de révéler une page d'histoire longue de plus de mille ans, allant des premiers occupants étrusques aux premiers conquérants lombards. Par Marco Cavalieri et Carine Mahy

DEPUIS 2005, l ' Université catholique de

Louvain est de retour en Italie, pays dans lequel elle a une grande expé­rience de fouilles, notamment avec les chantiers archéolo­giques d'Alba Fucens, Herdonia/ Ordona et Artena. Cette fois, c'est le site de Torraccia di Chiusi, près de San Gimi ­

gnano en Toscane, qui a retenu l'attention des archéologues, en raison de la très longue conti ­nuité d'occupation du lieu .

Dans la province de Sienne Torraccia di Chiusi est situé dans la vallée du tor­rent Foci, petit cours d'eau de nos jours, mais qui semble avoir joué un rôle important dans l'Antiquité. Ce site est aujourd'hui sur le territoire de la Commune de San Gimignano, dans la pro­vince de Sienne. La région porte le nom de Val d'Elsa et fut le témoin d'une continuité de vie depuis l'époque étrusque. Plusieurs sites permet­tent d'en étudier les différentes époques, ce qui lui donne une importance pour l'étude des transi­tions entre les grandes périodes qui ont marqué l'histoire de la Toscane. Sur la colline au nord du chantier archéologique de Torraccia di Chiusi, une nécropole romaine du début de notre ère avait été fouillée dans le cou­rant du XX· siècle. Le site se trouve également à proximité d'une route historiquement importante, puisqu'il s'agit de la "via Francigena" (voie des Francs ... , enten­dus comme tous les peuples qui habitent au-delà

En haut. Pavement en opus signinum ornant la salle trilobée. Détail de l'appareil décoratif de l'exèdre nord-ouest, fouillée lors de la campagne 2007 : le kantharos, avec rameaux végétaux stylisés qui sortent du calice.

Page de gauche. Panorama aérien de la ville médiévale de San Gimignano, Commune où s 'élève la villa de Torraccia di Chiusi.

des Alpes), route de pèlerinage qui reliait Canterbury à Rome. Les premières attestations de cet itinéraire datent de la période lombarde (VII ' ­VIII· siècle), c'est-à-dire pendant la dernière phase d'occupation de l'édifice de Torraccia di Chiusi. Au X' siècle, Sigeric, archevêque de Canterbury, nous fournit une description de cette voie dans laquelle il signale qu 'entre Sienne et le fleuve Arno, il y avait sept submansiones, c'est-à-dire des auberges d'étape, dont une ét ait nommée Sce Martin in Fosse (San Martin ai Foci, en italien). Il est intéressant de constater que Foci est le même toponyme que le ruisseau et la petite plaine où se trouve le site de Torraccia di Chiusi.

Un siècle de découvertes Dès la fin du XIX' siècle, des objets provenant de Torraccia di Chiusi sont entrés dans les collections du musée civique de San Gimignano. C'est notamment le cas de deux coupes en céramique sigillée arétine que mentionne Leone Chellini , alors directeur du musée, dans son inventaire général publié dans les années 1930. C'est dans les années 1970 que le site a été identi­f ié et depuis lors, Torraccia di Chiusi faisait l'objet d'une surveillance par la Soprintendenza Archeologica della Toscana, en tant que site archéologique de valeur nationale. À cette époque, il semblait déjà évident qu ' il s'agissait d'un édifice d'époque romaine, mais l'hypothèse qu ' il s'agisse de thermes paraissait la plus probable, en raison

L'ANTIQUITÉ TARDIVE EN ITALIE

du matériel t rouvé (colonnes, chapiteaux) et des résidus calcaires laissés sur des fragments de marbre par la présence d'eau stagnante. En 1977, le terrain fut protégé légalement par un texte interdisant son emploi pour des construc­tions ou des activités agricoles, ainsi que toute autre activité humaine qui pouvait perturber les vestiges. Néanmoins, cette interdiction n'a pas été toujours respectée par les différents propriétaires du terrain dans le temps, lesquels ont souvent continué à y labourer, endommageant les struc­tures jusqu'à une profondeur d'environ 75 cm. Des prospections de surface avaient permis de rassembler des morceaux de marqueterie de marbre, sans doute employés dans la réalisation d'opus sectile, ainsi qu'un fragment de mosaïque illustrant un décor végétal et une grande diversité de tessons de céramiques. En 2001 , l'Associazione Archeologica Sangimi­gnanese, un groupe de bénévoles locaux, a réalisé un sondage de quatre mètres de côtés au sud de la zone qui est maintenant fouillée par l'Université catholique de Louvain. C'est en 2005 que les cam­pagnes de fouilles de l'université ont débuté. Pour se faire, plusieurs autres universités européennes ont été associées au projet: Florence, Sienne et Pise

en Italie, ainsi que Iéna en Allemagne. Cette fouille systématique a été accompagnée de diverses pros­pections (géo-magnétique, géo-électrique, géo­radar) sur l'ensemble de la zone. Ainsi, l'étendue totale du site a été est imée à au moins 10000 m' .

235 Avènement de Maximin de Thrace suite à l'assassinat de Sévère Alexandre et début de la crise du m· siècle.

Fin IV·-début V· siècle Rénovation de grande envergure de la villa de Torraccia di Chiusi.

m· siècle Construction de la villa de Torraccia di Chiusi.

285 Accession de Dioclétien à l'Empire et fin de la crise.

293 Mise en place de la tétrarchie et réorgani­sation territoriale de l'Empire : la provinciali­

sation de l'Italie et la division de la regio VII EtruriB en ruseiB et UmbriB.

306-337 Règne de Constantin le Grand.

395 Division définitive de l'Empire romain entre l'Orient (Arcadius' et l'Occident (Honorius' à la mort de Théodose 1-.

401-402 Les Goths menés par Alaric envahissent l'Italie pour la première fois.

408-410 Retour d'Alaric en Italie et prise de Rome.

425-455 Règne de Valentinien III.

Fin V·-début VI· siècle Premier abandon du site de Torraccia di Chiusi, suite à un incendie.

476 Déposition de l'empereur Romulus Augustule et Odoacre proclamé roi d'Italie.

492-526 Théodoric, roi d'Italie.

535-552 Guerre gothique; reconquête byzantine de l'Italie.

553-554 Une armée de Francs et d'Alamans ravagent l'Italie centrale.

VI· siècle Germanisation du site de Torraccia di Chiusi.

568 Début des invasions lombardes et passage en Toscane.

Moitié VU· siècle Probable abandon définitif du site de Torraccia di Chiusi.

Mille ans d'occupations et de structures Des traces de présence humaine sur ce site ont été détectées dès le Ille siècle avant notre ère, c'est-à­dire pendant la période étrusque dans sa phase hellénistique. Cependant, jusqu 'à maintenant les structures découvertes ont une durée de vie qui s'étend du Ille-IV' à la moitié du Vile siècle de notre ère, c'est-à-dire durant l'Antiquité romaine tardive . L'édifice du ille-IVe siècle était sans doute une villa de grande taille, richement décorée, comme le suggèrent les marbres de différentes origines (porphyre rouge d'Égypte, pierre serpentine du Péloponnèse, marbre blanc de Carrare) et les mosaïques retrouvés. Les murs ont été réalisés en blocs de travertin, pierre du sous-sol local qui s'est constituée au Pléistocène. De cette époque datent les grands murs curvilignes et une salle tri ­lobée découverte lors de la campagne de fouille 2007 au nord du chantier, dont le pavement est un opus signinum incrusté de tesselles de mosaïques en calcaire majoritairement noires. Ce vestige est actuellement conservé in situ, et a donc été consolidé en attendant une restauration définitive. Sa forme supposée est celle d'une pièce dont le contour est constitué de six exèdres, comme en atteste l'empreinte, découverte sur le sans doute d'un lieu de loisir, otium en latin . côté ouest, d'une exèdre rebouchée et démontée D'autres exemples de ce type de salle sont connus lors de la phase de refonctionnalisation qui a dans le monde romain , par exemple dans les vil -suivi. La charpente de chaque abside de cette salle las de Cazzanello à Tarquinia ou dans la villa de devait être soutenue par un arc en brique. Il s'agit Casa le à Piazza Armerina , en Sicile.

Ci-dessus. Restitution graphique par orthophotoplan de la salle trilobée reproduisant aussi l'ensemble de la mosaïque en opus signinum.

Il Les grands travaux du Ve siècle spoliée de son riche parement : ainsi, la trace d'un

Après cette phase de richesse, la villa fut objet seuil en marbre a été découverte dans un des

d'une restauration de grande envergure à la fin du IV· siècle ou au début du V· siècle apr. J .-C., à la suite de laquelle les archéologues ont mis en évi­dence les traces d 'un abandon, sans doute à cause d'un incendie. Cette période d'abandon a pu être datée entre la fin du V· et le début du VI· siècle. Au cours de cette phase, la villa a été

locaux au sud de la zone fouillée, mais le matériau avait été arraché. La transformation des lieux a été à l'origine d'une nouvelle phase d'occupation, mais cette fois-ci en

tant que lieu de production. En effet, un four à céramique, dont la partie inférieure est encore bien conservée, a été retrouvé, ainsi que des

Le projet international - VII Regio. Le Val d'Elsa pendant l'époque romai­ne et l'Antiquité tardive­a pour but une meilleure compréhension du peu­plement et des modes de vie sur le territoire rural du Val d'Elsa, et en parti­culier dans la commune de San Gimignano. Le cadre chronologique de l'étude est ample : des premières phases de la romanisation è l'Antiquité tardive (1- sièc:le av.­VI' -VU' sièc:le apr. J.-C.I ; les fouilles du site de la villa de Torraccla di Chiusi constituent une base fonda­mentale pour la recherche.

l 'ORGANISATION D' UNE RECHERCHE COMPLEXE Le projet comprend diffé­rentes phases et envisage diversas méthodes et niveaux d'étude. En effet, compte tenu de la com­plexité de la recherche, il

UNE RECHERCHE INTERNATIONALE

. , J.

est apparu utile et nécessaire de subdiviser le projet en plusieurs domaines attribués è différentes équipes scientifiques apparte­nant chacune è différentes organisations, mais travaillant toutes sous la direction de l'UCL. Les fouilles à Torraccia di Chiusi sont le point central de la recherche, offrant une vision plus complète du phénomène his­toricG-archéologique du territoire du Val d'Elsa. Plusieurs autres sites y sont rattachés, susceptibles de fournir des données utiles comprendre le contexte plus large de cette histoire.

Le projet prévoit trois axes de recherche : 11 le passage entre le monde étrusque et le monde romain : la pha58 de romanisation ; 21 le développement, entre résistance culturelle et continuité, de la romanité étrusque ; 31 le monde de l'Antiquité tardive et le passage entre paganisme et christianisme : le cas des fouilles de Torraccia di Chiusi.

foyers accompagnés de fosses dans les salles rec­tangulaires au sud du site, destinées à la produc­tion métallurgique. Les intrus dans le matériel mis au jour au cours des trois premières campagnes de fouilles à Torraccia di Chiusi sont des tessons de céramique étrusque à figures rouges à fonction funéraire. Il s'agit d'une kelebé (un cratère à colonnettes) . L'explication de sa présence dans les couches stratigraphiques d'époque romaine est sans doute un bouleversement du sol provoqué par des tra­vaux entrepris dans l'édifice. Il suggère donc la présence plausible de tombes étrusques sous les structures romaines.

L'Antiquité tardive et la germanisation de la Toscane Le site de Torraccia di Chiusi est d'une importance majeure pour étudier cette transition de l'Antiquité tardive au haut Moyen Âge dans la région toscane, car il s'agit d'une époque encore

Ci-dessus. Archéologues au travail dans la zone nord-ouest du chantier (aoOt 2007).

très peu connue. La découverte de plusieurs boucles de ceinture, de facture germanique ou byzantine selon les cas, est la preuve de leur pas­sage dans cet édifice. La germanisation ayant eu lieu au VI ' siècle de notre ère, il s'agit de la phase de refonctionnalisation de la villa et non celle de sa fondation, qui elle, était romaine. Ce moment historique du site fait partie d'un pro­cessus de transformation du système de villas qui a pu être observé dans toute l' Italie entre le début du V, et la fin du VI ' siècle, en raison de change­ments dans le domaine économique et social. En effet, cette période correspond à une plus grande autarcie, suite à l'arrêt de la circulation des mar­chandises en Méditerranée occidentale après la conquête vandale. Cette transformation a eu pour résultat la fin des villas de l'époque classique et la naissance des structures médiévales. Ce phéno­mène s'observe archéolog iquement à travers la réduction des zones habitées de l'édifice par la subdivision des pièces existantes et la présence

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de sols en terre au lieu de pavements plus raffi ­nés, par exemple en mosaïque. De plus, les déchets étaient jetés à l'intérieur des bâtiments occupés à cette époque. Ces complexes ont aussi été victime de détérioration par la disparition de leurs matériaux dans un but de réemploi. Ces cri­tères ont également pu être observés sur le chan­tier de Torraccia di Chiusi, ce qui correspond au contexte de l'époque.

LEXIQUE

Labarum Étendard impérial.

Mans;o Nom dérivé du verbe demeurer, rester, il s'agit d'un édifice correspondant plutôt a une auberge, un gîte d'étape.

Opus sectile Assemblage de morceaux de marbre de formes et de couleurs différentes afin de former un décor.

Opus s;gn;num Technique de pavement antique. Il est composé d'un mortier imperméable fabriqué à partir d'un mélange de chaux, d'eau, de sable et de poudre de tuileaux. Il peut être parsemé de tesselles créant des motifs géométriques. Parfois, une couche de peinture rouge est appliquée en surface pour rehaus­ser la couleur.

Paludamentum Manteau militaire.

Ces transformations peuvent être expliquées par le fait que la guerre gothique a favorisé la montée d'une nouvelle élite militaire, aussi bien dans l' Italie germanisée que dans les territoires byzan­tins d'Italie, au détriment de l'aristocratie rurale traditionnelle. Un autre exemple de cette transformation de villa/mansio a été étudié dans la même région; il s'agit de Torrita di Siena. Cette villa, créée à la fin de la République, a subit des ajouts au 1" siècle de notre ère afin de la transformer en mansio. Il s'agissait d'étables, magasins et thermes. Elle fut ensuite abandonnée au Il ' siècle, puis des épi­sodes d'occupations et de désertions ont été observés pendant les siècles suivants, avant une réoccupation partielle du site au V· siècle. Le reste des structures ayant été employé comme carrière pour la construction de nouveaux murs de sépa­ration et la reconstruction de l'édifice existant. Correspondant à cette époque, des preuves de production artisanale, dont la métallurgie ont été identifiées. Ces productions auraient donc fait l'objet d'un commerce sub-régional, qui aurait pris fin avec la guerre gothique. Les similitudes avec le site de Torraccia di Chiusi sont nom­breuses et illustrent la tendance générale que nous avons exposée plus haut.

Les promesses d'un grand site Depuis le début des campagnes archéologiques de l'Université catholique de Louvain en 2005, le site de Torraccia di Chiusi a déjà révélé un grand nombre de données permettant de le dater et de le replacer dans son contexte historique, entre la fin du III ' et la moitié du VII ' siècle de notre ère. L'importance du site pour la compréhension du territoire du Val d'Elsa est donc confirmée. Cet édifice nous raconte l'aisance de son premier propriétaire par les riches matériaux qui ont été mis au jour et ensuite les différentes variétés de productions (céramique, métallurgie) réalisées lors de la phase de germanisation. Néanmoins, ce grand projet international ne fait que commencer, car moins d'un dixième seulement de l'étendue totale du site a été fouillé systématiquement. Les prochaines années verront le dégagement com­plet de la salle en opus signinum afin de vérifier l'hypothèse du plan hexagonal proposé pour cette salle et l'agrandissement de la surface fouillée au

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Si la visite du site vous intéresse ... vous pouvez prendre contact avec M . Cavalieri, Département d'ar­chéologie et d'histoire de l'art, UCL, 1 place Blaise Pascal, 1348 Louvain-la-Neuve (Belgique'. Tél. (32'104748 78. E-mail : [email protected] Itinéraire pour se rendre sur le chantier (uniquement en été' : autoroute Florence-Sienne, sortir à " Poggibonsi nord W et suivre la direction San Gimignano (SP 1'. Poursuivre la route durant environ 8 km, à hauteur du commerce de vases en terre cuite, prendre à gauche une route étroite et suivre l'indication "Monti, Canneta, Torraccia di Chiusi w

• Après environ 700 m, prendre à gauche, conti­nuer environ 3 km. Le chantier est sur votre gauche.

nord et à l'est du chantier actuel. L'étude de l'in­nombrable matériel exhumé est au programme, si toutefois les moyens financiers placés à disposi­tion de l'équipe sont suffisants, sans quoi ces résultats prometteurs resteraient à l'état d'ébauche. Un colloque international aura lieu dans les pro­chaines années dans le but de présenter les pre­miers résultats significatifs des fouilles à la com­munauté scientifique. De plus, une exposition du matériel découvert sera mise sur pied en Italie, puis se déplacera ensuite en Belgique. En outre, la visite du chantier durant la période estivale est possible et ce dès cette année. Un site web et un blog ont également été créés pour vous permettre de suivre l'évolution des travaux.

Marco Cavalieri, professeur d'Archéologie romaine et Antiquités italiques à l'Université catholique de Louvain et directeur du projet

"VII Regio. La val d'Elsa pendant l'époque romaine et l'Antiquité tardive" et Carine Mahy,

licenciée en histoire et étudiante en mas ter archéologie à l'Université catholique de Louvain

www.villaromaine-torracciadichiusi.be http://villaromaine-torracciadichiusi.skynetblogs.be

POUR EN SAVOIR PLUS

Ci-dessus. Pot en céramique grossière produit à Torraccia di Chiusi, V,.-VI,. siècle apr. J .-C.

A gauche. Plan du site avec hypothèse de la forme de la salle pseudo-trilobée : la campagne de fouilles 2008 montrera la véridicité de cette supposition.

425. Archéologia. "En Étrurie, la Tombe du Quadrige infernal livre ses secrets ", par E. Bensard. 6 €. 154. Archéologia. "Les fouilles de la villa de 5ettefinestre en Toscane ", par G. Bazin. 6 € . 322. Dossiers d 'Archéologie. Les Étrusques, dernières découvertes. 10,50 €. Pour obtenir les revues ci-dessus, veuillez vous reporter à la p . 13. - 24 - FRANCOVICH R., HODGE5 R., 2003, Villa to Village, Duckworth, Londres. 35 € (30248). CAMBI F., CITTER C., GUIDERI 5 ., VALENT! M., 1994, "Etruria, Tuscia, Toscana : la formazione dei paesaggi altomedievali" , in R. Francovich, G. Noye, La storia del/'alto Medioevo italiano (VI-X secolo) alla luce del/'archeologia, Florence. Non disponible. Pour obtenir l'ouvrage référencé ci-dessus, veuillez utiliser le bon de commande de la Librairie Archéologique (p. 74) sur lequel vous indiquerez le numéro correspondant au livre souhaité.