La Minorité turco-musulmane de la Thrace occidentale (1988)

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LE DIFFEREND GRECO.TURC la 6

Transcript of La Minorité turco-musulmane de la Thrace occidentale (1988)

LE DIFFERENDGRECO.TURC

la 6

TAALE DES MAIIi]IFI

Pr&rcparAeneMi la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , , , . . , , , , 11t r l rod . . l io rparSemihVaner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . , , , , . . . . . . . . . . . . 13

35I. Repam hletofiqG

St€pha.e Yerasinc : Les lappons 3l€@tur6 : nylh€s €l r6alii6ssinan Knnenlp : Irs G.ecs en ,tiazro,lirc : diplomlG ottomrs

d oiginegr€cqueAlair Jn*er: r€ pafiast oecumdniqu€ de CoBtrntinople, la

Craa crlaTurquie

n. Ia dpport b lrar.urAli Kdzmdgil : A la rccherche d'une approche altenative d€s

Ela t ionsgrecetu lques . . . . . . . , , , , . . , . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59fi 6odod Ka&ufc : ta difi€Ends Bre*tur6 en nerEg6e .... 73Hnseyin ?aid r Aspecr juriq@ d* diff€rends B!:@-tuG e. ner

Egce , , , , , , . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . - . . . . . . . - . . . . . . . 101Andreas Marcyianft : L'inpocl d€ lo qu4tion cht?riote .ur les

npponsgr6cGtur6 . . . . . . . . . . . . , . , . , . . . . . . . , , , , , , , , . . - - . . . . . . . . . . . . . . - . . 121Baskd Omn : La ni.6iir€ turo nusuloane de la Thraa Miden-

ra le . . ' ' . . . . . . . ' ' ' ' . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , , 145

IlL Ia dimE oE irtenrltoDl6Semih Van€r: tn Turquie, l! Crte cl 16 grlnd* prbsa.6 :

L'une conlE I aulre,lrob m rcseotrcbacu@Doursoi?... 16sPetros StasG I k diftaend snto-turc au sujel de l. position de

I lle de knnos dans l€ dhpdit deldaN .......................-. 183Ch sloph. Chicl.r: L'annude de la Fnne tae au annit

g r€cGr t r rc . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . .__ . . . . 199

2al

LA MINORIT' TT]RCO.MUSI'LMANDDE LA TIIRACE OCCIDENTALI] (GRiCE)

Baskr Orln

I. LA DELIMITATION DE LA RIiCIONET LA DTFINITTON DU PROBLiME

La region dc la Thrace oeidcntal€ est un teftitote akoir de3 5?3 km de {upe'-cir qui . erend en loncleu' drn. la dtre!rioneJ .oue i E l le endehmtrec pa rd I 'on ' ie re to rque a Ic { . p . r la Bu lgdnrau nord, er par la mer Egdc au sud. C€n le pays de quelque110 000 turccmusulnans qui lorftent la senle minoril€ inponrnte de

Grre n 'no l re n rond l r acru ,e I t ra r g 'e r J rpp l 'quer , lunourdepu:. l06_. rne polnique Je *sregron qd' reiu.e de 'eilnsrre a tatois ses {ircit ninolnair€s spdciall qui d6conlentdes trait€s int€mdionaux el bilatdnd (dits < Drons posnils de ninorit€s ") er ses droils d€ctoyeos grecs (di$ : ( Droits ndaatils de minorit€ ,.

La 3ra.de najorird (80yq) de cette minorita en turale, a quiretenr A dne qu'elle est li& i la rene er qne sdn laux de natolit€ cs6sez elev': (3 %). Mah nalCrd e lait, elle n a Das auAncntd en nonbredepuis 1923 (date i laquelle l€s staiuts polniqles rtuels de la rd8ior etde la ninoriti ort erd daiemin6s pai Ia dnferenc€ dc la paix ,Lausanne) oU clle coftpran 129120 ames, D aprds tes e$inations faibs

sur base de es donn':es, le nombE de peso.nes qui auraient imtre enTurquie serair d€ l'orde de 250 000.

Irs auroritCs grecques .etusent draaepler €s accusations enaflimanr toul d abod que les lois Elecques ne enr nrllerenr appliqueesdc faSo. *gragdive. En e qui coneme 1a non-applicatio. des tan€si.renationaux, ces aurorilis Fn1pludl enclines a baser len6 arguqe ssur le fail que les eff€cdfs de la minoiira grecque onhodoxe d'klarbo.r sdrieusenent d6clin6 de 89 (]l)0 A quelquc 5 m0 aujourd'hui.

Apras avot pasd sn revle l'origine bnrdnque et julidique d€ ceneminoriraj noft anicle e proDose d'e. €Ndier le Droblane en deuxpanies dislinctcs. La prcniire orudiera Ie starnt de l: minorild rel qu ilen ddr€mi.d pr Ies lraiEs internationaux cl disrtera des problamesjuridiqucs qu1 cn d6coulent. La deuxidEe panie seE r€sesae Al'applicdtion en Grace des dmits des minoril,:s. Dans la conclusionil ,reu' rJcl-e,, de\:Luer le. dherenh dguments er ditporc- oc.Droponron\ ! rque\ dou' l. Aghmrn pacrfique dc !0 pobleme

L.s Otromans o.r .onquis la T!.ace ocidentale €r 136,1er l'onrg ddc u \qu ; I P ' "T ie 'e gu-ne bd l tdnque l l0 l l ) pendrqr ldquet terlle I r o.cJFe pdr la Bulgane Lr tdnC d Lr inbuL (2o rt em.!e lo.J,Ia cddee A €ne deinidre jrsqu'n ce que le rraita de Ncuilly{nFseine(27 novedbie 19lq) l'eur tansl6.de i l'occuoarion allide. L:miegrecque a occupa le teiinoile lc 22 mri 1920. L€ tansfen fornel dc laouverainete lut efiectua par le raitC de Sdvrcs relaril , la ThFeoccidenuie (10 aofi 1920).

Tel atan le rtarnt de la Tfirace occidcnrate tots du contr'clcnrcnrde la conf':lencc de paix n Lausanne ente la Tu.quie (diclararion de la€publique : 29 octobre 1923) d une pan, er les Attids, de t autre, tproportion latre pa! kmel ?ashd duo pldbiscite pou! ( Iauro-disposnion ' de la population tut vivemenr @jcLc pai l€s Alli6s. laconposirion d€m ographiq ue et la situation delapiopidt6 foncidre,iansla lcsion dtant conme suit (1) :

129 r2033 91026 226

923

Les disusions i ce sujer rDre.r ajoundes ra[e d u. consensus.mais les dClCguds gtea et turcs se so.r mh d aoord sur un Cchangeobli8aioile des minorit6s, ce qui fut lait prr la convention signde lel0jmviei 1921, c6ta-di!e avant la conclusion du tnitC de Paix, afinque VCnizdlos p0r distibu€r des ieftes , un nillior de dtugias grecs quiavaient fui I Anatolie alec les arm':es erecques (2).

Ainsi turen1 dchangdes les ninorir6s mNulnanes d'une pan, er

3r{ques onhoddxes de l rufe , I erception d€s mrsulnrns de Ia Ttrraeoccide.rale ei des G€6 othodox€s r€sidant dans la muicipalitcdkta.bul. Penda.r la si8.aturc du traitd dc Paii seront €galemenl€xclues de l'€change les populations 8ftcqud des fles de T€nddos el

A la fin de la conf€Ence. la Turquie a ac.eprd ler obligarionsconccrnanl la protection intemationale de ses 4inonres noomusulnanes. ce qui fut codili€ dans les aniclcs 33.,15 dr hnd de Paix.L aticle 45 spdcifiait que :

rarions,re la pr6senre ssrion au,oinonds ion nr{lmanes de la TuGrc.e,la ninornd musulnane !er

II. I A OUE5TION DT L{ TIIRAC

INTERNATIONALE DFI MINORITFS

L ' , .nFp ' d nno ' i ' f f r r I pdr fd i re rc r r in lon1u u 'qu )nr*mef dp iJ Rdfomc (\' I ie! e) I;Dpnri. o' de\ minor rd'

rehgr rM. d p i , r peu ' c rdu 'TF ' r , . cerP p o te . ' ion tu i . .nanifene par des kanas bilar'jraur jusqu au xvn siOclc. En 1615. iarcde Ia " protedion par une grande pnissance " a fan ses diburs par letdt6 de Znvarorok signC entie lAntichc cr l'Empirc otroman. lequelnipulatr quc lcs dtlange6 atholiques ainsi qne les sujelr otonansappanenani t €tre religion jouiraie.l de Ia libcrti de rcligion. C.ncclause ouv.air la pone i une *ric interninable d'ing€rences eu.o-p! c n.cs dans I'Empire ono man sous p!€rexle d e prol€g€r des m inorirdsreligieuses. ingeren.ls qui dagdndidrenr fin.lenent porr abourir d cequ on a appeld ( La oucstion dorient '.

l� L6 dlnorilas nusulnanes en Gra@dlns le systane de prctstion du xDr si&l€

h taiti dc Paris (1356) qui mii un terme d la Euene de ClimCennrqua lc conmc.ccme.rd une nouvelle dre caracrdftie, enlre aulres,par l'€nergene de ninont& < nationales " er parl'apparitio. de hairasnqllilataraux, asura.r leur prolection. Ces nair':s siBn€s d une pan. parl'Etar on viran h dinorit{, er les gra n des punsances alli€es, de Iaulre,draientAarantis par le Conccdeuropden. Ils avaient€t inpc6s parle. F..r 'o' pJ..eulcdc r a tmpr( ouomdn.Erats nalionaux des Balkans qui ien ddtacbaient ou qui Clargissaientlc!^ reiinones aux d€pens de celui ci. Dans ce @nlexte,les minont€s

musulnanes de la Gdce. vestises de l Empne oltonan, se viEnlpror*€es par trois dc ces lraitds: t) Ir protocole de Irndi€s del8l0 (l)sisnc a h suite dc I inddpenda.cc dc la cracc, leqtrol apponaitdcs droiis n€garifs (de citoyen) i 2) La @nvention intemafonaled htanbul de l88l (4) s4fte aplds l'.nnexion de la The$alie par laGid@, laquelle apponair des drcits posnirs G plus ,) , la ninorr€ ausrbien que des d.6irs o€satils; enfir, 3) Ir lraile d Athan€s d€l-14 novcmbrc 1913 signd a h sdte de la guene balkanique, lequelappon2n de tes inponant droils n€sali6 er posiriG.

Un point comnun E ces tok t*tes esr le fait qu€ les drcits stipulessdnr dClinil€s dans Iespace par " les teritoi!€s cedds i la Ori@ '. lxseul lcxte qui fr$e erceprion , ce@ regk est le pr.teole n. 3 annexi auran': d Arhdn€s qui, dans son article 2,le d&lare.ppticablc ( dans rourlc redtone de la Grdce ".

2. L6 mino.it6 mGulrnu6 en G.d€dans l. systade de prote.tiotr de la Sei!1€ d4 Nations

I { quc,non dc d Drnd cn Fu'ope fu' I un der deut f.del'r quo' I finalemerr povoqud la P,eriA'e C'dnde guene (<l I e t{ame€tabli plr lorganGaftn nondiale prCroyait, enrre aulres, des tFites deminorir6s sign6s e.te l Etar concer.C et les gnndes puissadces .llides(Ebts Unis, Crande Bretasne, FBne, Ilalie, et Japon) et nis sous lasarantie du Conseil de la SocidG des Nations. La sihadon 1res typiquedc la Crie visivis du srsrene peul etre €tudi':e sous deux tnesdinincrs i l) Le tai€ de Sevr€s du 10 aofi l92o ftlditt ld prorectioddes ninorilds en Crece, sig.d e.lre Ia Crace. dune pan. er lesE andespunsxn.es alli4es, del alte (ce trand ne don pas e@ confondr avec lesdcux aulres, sEnis i la meme date et d h mene place, Iun quiddsidtdgran l Enpne otroftan er qui n a nen t voii avec dote sujet ici,e! Iautre qui translirail la souverainet€ de la " Thrace interallic€ "dlaGrice) ; ?) ce qu o. porrt.n ici appeler < le sysade Lausanne ", unensenble d'acords intemalionaux ompos't dc crq rexles diffarc.ls ct

B. Le l.!i$ d€ Scres (61

Ce tanC de pmrection des minoritds accorde des droih n€galils, crposnils rch qle le drcit denseig.edeni dans la langue mltemelG A hni.orir'j cr la Econnaissane des m*'^ (fondalions pieNs de Iislan).Dans son prdambule. Ie tlane annone que les doits d4 minori.€ssio m applicable s no. s€uleden t ( dans rout le tedroiE de la Gr€€,,mais au$i < dans les teribnes que 1a G.ice pouiiail annexer apres honclnsior de cc tei': '.

b. i L€ stslane Inmm.,

Cc ( stsiene " se onposede deux rrait&intemalionaxx ur oc uoE

" La converlior rclarivc , l6cbanee obliSaloire des popularionsSrcc{uesct rurqucs, iipure que les prcpridtds des ( €tablk D (Tur6 delaTbmce occidenraleetGrecsd hranb!l) se.onr inviolabtcs. Ir kai16dePaix signe b 24 iuille.1923, en verlu de so. article 45. r$ure au €rabhnusulnans de la Ttirae occidenhlc,lcs memes d.ons r€connus prr laTu.quie i scs minoritds non-nusulnanes. Ces drohs s.nt pEsqirc lesmoncs quo ceux apponds par le kane de sivrcs susddnrionn€,Edoublant airsi la protection acaddc i la ninonr€ musulnane de taC 'ccc . .e . r . ,u .e . d r f i l r .enra l . .oF ' l r \ d ' . i r . negr r6 rpa ' e \ egr . reJe \ ,1 rk ^ r ' c r d { .d 'o r \po"n i . \ re t . que ta . rp r . '+de. ; ree . d r ; rgpr .er cont6lcr,les Ccoles minoriraires da.s lelquelles I enscipn.de.r*Edonnd dans la lansle de Ia ninorird ({t.40).

Les dispditi.is decesdeux lcxressodr cdnpl€ides D.r les accord5d AlhCncs de 1926. d-Ankara de t930 cr dAnka;a dc 19:t. k demierde ces acmrds, qui cherchdrenti EnCdier au ptublenes soutcv€s prrI€change, $ipule que le drcil de propridtC dds dtabhs de ta Thrieoc.'dentale sera respecrd par le gouvememenr gicc.

3, La qudtion d€ la varidira d* &xies inte.narionau.el,lirs e |! p.olmtion de h hinorfta turoo-nusutnane m Crare

Pour un motil d€ji cird ({ valabte seutedenl Dour les le,ilotrcs" i , la . i ' l " G 'n e I . h . .dk . Je .q ,4 e ' Je bs t ne .on . p tu \ \ . .dDh.( t r r r . . ponuLdLo" renro i re \ en qucnon on .er f.c \ i lgaes -p ' . . ra?( I .n cn dr mdme p i iu r te r ; 'e oArbenc j delo l3 . VJ i . le p roro !uh n 1 anne\ ! J .e de in ,c , en ouro t ^ rd tJb le e t rvein du morir dLrji me.rioon6 ptus haur. Or. la Crd.e Ftuse derc.onnaitre sa valdnicomme en tinoignenl les aide nemoncs qu,elte aJ l - .F . a ld tu 'qL ie te r mb d e t l .epreTbre la8 t b . . de la tu_ . l , r i , I J lo r n .oa t ta8n.ur tc ! r , / , pou , r r l r tedr p ro ,o .o te en\ idb le non \eurmel r pou i l r T f i ra .c o . . i ,en a te . m, . ! rb r por r eDode,J ,e r que td C 'e r . dnnc{ r pd re n r ,e de pdn. de ;o4r X. r l lna i r pou ' r l : . qu t r \ eur d$ mu\ r thJn . Jan . ce \ , e . f qur eqd " i I c r ' \ leca L€ td r q r r o CrRe n i . t : vdhdn. oJ ? \ re ro ra tdu t ra i reJ . l { l l .ou \ h no l fou L s r 'eTn de pa , te Ld i re de pad de Lru . .n .e ,emhle arre dinud ds fon'lemeni ruritljque

En € qd o.cerne le trand de SCvras, tccomponeme.r officiel BEc+r enirc plu. ndCa.if. Bicn qur le tar. \oir dpph."ot. nemr " udn.,..! ' i ro "e \qL 'pou"a iedekea:oLrF ! ) Lcre !e ,c4reaern .e ,e re fu \cde reconnaiire sa validnd sous le mortfque tes dis@sirions de e trritdsont les m€nes quc celles du tlaia de Liusan.e.

Bien qu il soir difiicil€ de compre.dre la Iogique d'un rcl nolit, il

nen va pd de meme pou. arnver i une onclunon complatenenioppos'je, carletianadeLansanne, loindereoplaerletane deSevres,dans son prolomle n'16, rcnd imp'irarivc sa ratificario. qui fur d ailleuAtaite par les actes l€gidarils 9r€6 dats du 29 Fplenbre er 30 @tobre1923. L€s auteus de I Cpoque. specialistes de la quesionj sonr au$r dunene avis ei d€claient qre " au oome on les arlicles du lraila dct-ausanne ententen vigueur, lcs anicbs du traila dc Sdvres r.larils rlaProtocrion dA ninorir{s on Grlo edErod en visueur ausi " (7)

Pour conclure sur ce poinl, il scrait propi.e de.ous.€fdrer iupro.esrs juiidique er logiqu. qni confirme la validile du traile dcSavres: r) k traiL dc Ncuilly {1919) qli ka.sraft la Thriceoccidc.ralc dc la Bul8aic aur Alli€s. stipule da.s son anicle 16 que laCrece devm sig.er u, taiii de prorcc.ion des ninoritCs arec les grandespriss.nccs alliccs i 2) L. taiti de savfts (qui ransfd.e des Arriis a' l:GrEcd la souverriner€ de la Ilrace occidentale) (3) $rptrlc dans sonar t i c le3 .paragraphe: ,queeneprorcc t io .sda€gd lementva lab lepourla Thrace occidenrdc icnlin 3) Cere demidre clause se trcuve codifiicpar le hit€ de SarEs relalili la prorecrio. dcs minoit€s en Cra.e

k raison probable dc la posnion ndgative dd la Grdce snr ceteque$io.juiidique inpodanrene lemble pasditricilci dolcctcr qrand onompare le raiti dc sivrcs i ceh! de Lausanne.

Premid.ement. le traitd de Savres prdvoit dcs droits dc minoriria..ordus unilatlralemert p.i la GrA€. tandis que le tait6 de Lausrnnecn vetu de son anicle.l5. cs fondarur le pnicipe de r€ciprocitd entlcles deux payr. Deuxidnement,lelraitd dcSdvrcsc$ un kaiagindrnl surla prorecrion des ninoritis ll e$ valable pour toltes les mrnontas suitour le re;ioie du pays. y conpris les texnoires furus. Lc hn€ deLausanne csl sculenenr valablc poui les husulmans des menesternones et la seule connunalt€ nusulmane dc quelque inpodanc€eivxnt cn Crdccse touvo en Thnce ftcidentrlc.

Drns e conlexre. les diclaratio.s grecques rcconnaksa.r le bar€de Lausanne comme le seul texte valable pour la Thrace occidenrale,prennenr une idpona.ce paniculidre. car Ia Glace, se rdfirart i lardduclion des eifectiG de la mi.oriti grccque d lstdnbul et netantl r.centsurl€ pnncipe de 6cipr6cir€ appod€ par e ncne traitc,l.isscapparaiire son inrenrion de se dafairc dc cclui-ci conplAtenent et

Pou*ant, cctto lntcn.ion ne ejunitiepas du poinr devuejundiqueLesnenbr€sde la ninorite d lsrrnbul quionr €nig.e en Crece ne so0tpasdifferenb, en un sens, des ouvries turcs en Altcmagnc fddCrale, carik po$ddenr totrjouslc pascpoit rurc D'aillern.le trit6 de Lnusannene$ prs un codpteurde r6tes; il ne pouraitpas ene ddnonc€pour laseulera6on quc la balan@ numarique obsl& neriste plu! i pouranl'6te uniqledent sur lr base du retus de son application par Iune oul auredes padies Ente-lenps, ilseran utiledcncniio.ncrqoele hn6dc Lausamc c$ n la Turquic. ce quc le rair€ de SAvres en t 1a Crie i

ccJ . , .d i 'e q re le rE e de Lu .dnne e i un r .ne gen. ' r t e rrcn rdliprcqre du po:n' de we de ld prorcclun da nrnohre\

En resund, le tEne de Sevrcs €$ !n ragine g€narat de protedionpour la minornd de la Thracd occidentale, tandh que le tFir': deL.u$n.e e( {n r€gioe paniculior. les deux ne s exctuani pdtmutuellement i les lexrcs jntemaridnaux vatabtes pour ta Thracoo.cidcniale sont:,1 leprolomle..lde l9l3, r) Ie lrairi dc SCvres de1920, er c/ le ( sysame ' husanne.

NI. APPLICATION EN CRtrCEDFJ DRONS DE LA i{INORITN

l. If, domine de I'enseignenenl

I e r ' e ign - re r ' - ' edomd i re ,enu . mpon .n 'poJ d \d r \eg "dede li,renrira min.rirrne d un aroupc.

., Lien*ignenenr dc |a ninoriid d.s les icrr6 irremirion.uxct dlns le droil irleme en Grdcr

Le protocole n' :r (1911) recon.air les aoles pnvdes dusulmanes elrcvccre lcu^ sourcer de ievenus. L anjcle 15 stiNtc que cerenseignemeDi sera efiectu€ en tulc.sslon lc raild de Lananne, lamino i r ipc r ' a ie r . d inge e ' .onr 'd re ' h . r .o le \ .u /en \erCnenenrse leB en tur. L Etat contibuera i ces etablissemerr dans les r€gionsoi la minorit€ rdside en ( proponion considdrable , (an. a0 et 4l).

Jusqua la f indesann6es50 l6ducar ionnapasrcnconr ibeaocoupde problemes. la ensednants s dr coniingenr " advaie.r de Turquieenvenu d u. accordculturel (1951) iondd sur h reciprocitc. er lesjeunes8.n\ alldienr c l Turqun pol' deren,' in.r ru euF er re\enir enserBncrenThrae occidenlale. La loi n'3065/1954 sumomnie " Li PaDasos " acmplorc pour .d prenFrp ro^le r". " Fcul"\p' ndi.e\'u'qu;, -. masI Hg- o ln . F l d r mo ' , ru 'q 'e . r de . lne " la f i n ac la deaan 'e pou '

4p 'e . ld \enemenr de l " iunre en lqb?. Ien ,e 'gnemcnr ae l ro tnonk e . r cn te en ( r i * . k \ lomi ra \ dddmi l i i ' : r ion d$ er le rodtdent plus elns prr les parenb. nais d€signes par les aulonresSrecques Les livres scohnes qui venaieni de Turquie en vertu del.aord dc 1951 n. furent plus adnis. Une loi promulgud€ en 19?2.dopra le non de " E@les minoilailes '.Irsinsiluteus.'€iaie.r plnsdroisis Dar ies onitis dadninklration.

En 1966 fut londae l'Acadamie pedagogique de Thessalo.iqDe quin'accepre en prariqN que les ilives nusulnans d oiiinc ponak. ces€lives deienncnl institureu^ et sont envoyaq e. tant que tels dans lesembs de la ninoriia oi ik so.t employ€s d Elat. Mais comnc ils sont,rn,. d. pa'lcr gre. -n .la(c. dan\ plu.icur v:lldge.. le\ ndrelr'nenq ien o l r . cu^en i :q r .d tc ! r r i nombrc d ( !o lc \ on ' d r l f c rncr. r L h p o r ? d : d . P d u m d ' q u e d e l e \ e . D , 1 . e ' a i r ' . a . i l ) J c L d e .probldmes ave.lcs Scndameser T peres de fanille ont ele condamnds i,10 jous de pnsn (9). Le .ombrc dc nalieres enseign€.1 Pn rtrr.d rmrn ' rcJNaTnen 'dno\ ' tue |enombr ' l re l \en . . ignarscnBre .

Apres l'avanencnt dc la junlc mi|nane. lLlxge des nons rurcs dcvillages etc. a el€ prohiba. Un Prorocole culturcl sign€ en 1963 n t pas'eme'lia d ler c'.r de .hn.e. a LF N sr.n cnr dc la m:nnr.r d re9 rFcoup serieui avec les lois n' 69,t1977 et 695/19?7, selon l€squcucs IcGouvcmcur devienr le seul " oakon, de Ienseisnement minoritaire. e i lu qL J ! d . dc la c rc . r i r Je a u . - .h eco [ . . .hoh ' . le 'o r r e .d ;dmrnsrdr ' .nde\e o le . .oc . 'o rac . mdr ie rF ie1 .esne. .aomm, , ,in{ituterd, Clabore les progrannes d enseisneIncnl, ddcide name de lannure dr : l rSrbe d c npoJer ( l r r ,n z 'Jbc he l lenc . a . . l ddn . 1 . ./ .oh ! ac l r r in^ r re l c o 'p rdne. de . ! ( "dem? d"TFc. .a lo ' iq 'scront nonn6s cn prioil€ c.nne insriiutcus.

Des inciden6 ont c! licu dans Ienceinte hCne de lacadCnie. les! . e \ ! r l q u r i r ' i a r c r t \ e F ) e o . t r l " c h r c o ' n o i J o n L i ' g l . rf l onr envrye de . n3r i 'on du Tr rnere de I r l J t I o r (101. I l \ * .onplainr desprofescusqui lipCtent tolt le rcrpsqu ils sonr des Ponaksct qui les obligenr n udlser te grec au lieu du rurc. Par consique.r, lemalaise des parents devicnt plus campEhensible. cenaines ec.lesDnmanes (Dar ex.. celles dc Sinandra et de Melivir) resent fermdesia(e que lis parols reruse

rauiou6 dyenvoyer leun enfant

b, L. quesrion d€ l'id.nlit6 reliSieuse et natio$le d.l. min ril6

8 .en oJ Lne "Jeq on d denr i re ne \ i . ' _ p t ! Fd n i d m:n . r : rd l c 'dur in re , ts 'nque avanrenrJep l r .enp ld .d - i leE;uon.qJ 'e \e r l len d-rcacrions hostiles chez ses membres PremiertBenr. panant du t€nnc" msulnan " cnpbye dans le trane de Lausanne (mais n€gligeant le.o 'me . i . rmp oyr por L lonre l r 'o1 d . I A . \ , r le l . i l dd . la rcnr quc

. ru q re . mah mlu lTanr D_u\Fme'mcnt. ih dCclaE.t que la minorire est erhniqucmc.r her€ro8a.e eiqu rl" 'c rlerre 1i ixrl P.mak' cr de C.rJl L, .aomar\ \ m olri.Lll(nenr con,'de e. co nme .e' rrl' d Ale\dndre leGnnd " islamis€s de lorce par les onomans

Bien,tuil soir vrai que la Einon€ conponc 30 O0O menbrcs de.ouchc Pomatr (" ur peJple md'u'man rurqu^e, JJigine itrar4ue qdprrle lon'iralenent un dialecte bulgare avec le tuE conne dcuxldnc

langue , {11) et 5 000 pereonnes d orieine gitan€, la minoritd dlns sap lu .F ' . te ro J l ,F . r . rn r o f fen{e parksr r \ . !d r \duror i rAerc lque\pour dcs raisons sociotogiques arsez laciles i conprendre

?renldrenent. ler Podaksqui vivenl dans la partic nontagneae auNord, d6clar€e " zone interdite D Gclon lcs orficieh,, canse dn dangercommunisrc, sclo. drutcs pour isoler les Pomaks du rese dc laninoitiJ, sont rrds ataches i l islan. l€ lhene ofiiciel qui vent qu'ilssoient d a.ciens chrdtiens klanisds de fore cree naturcllcmcnt des.erdons viotenres. De plus, il e$ un fan bjc. connu que ta Eligio!devicDr un allia aidcnt du scntiment nationaliste dans les cas oir lesdiriseams ront d une Elision diftdr€rtc.

Deuriamenenr. " l, foncti.n n*ative de |idiologic, .nre ensane qudnd ler autorn€s ne ce$cnt dc njD':rer lcs rhCmes oflicielssur lechn$irnismc d l ori8ine grccquc desnNnlnans pieux. Parcons,qu€nr,il.'cn pas surprcnant que lislam fidenlifie avec, er icnlore, I iddntn€

Tioisidnemenr. pour plusieuE taisons (tcs Poftaks er tes citans.o.r pas d,, Etar prenr,, les Turs son! c. majorira €crasante. 1aTlrqnie loccupedusondeladinorna, k padmoine culiurel des Tuics6r nromparnblem.nt plus riche. erc ). ere Turc cn Thmce oc.denrale6r un 6l6meni de presligeer appeler un Ponak ( Pon.k , er surlout unCi r .1 G{"n " .c r rc cn ' lom na d F i ' . rh r .n 'd o1L nchcqucLs Gituns sont tlus naftnalkesque les Pomaks ct quc.es dcrmcrsonrplus nalionalislcs quc les Turcs..e qui e{ compr€hensible dars dc iclles

.. La silualion .cluelle de I'en&ignmerl

Acrucllcncnr, .cte sitlrtion en des plus dnnaliqnes. On manque& In ' . . , , .1 " i r . . , n m,1qLe n in . r r ' F i h e l dchoh oc ccLr r tJ r {n 'd€taches parl ac0d'jmie dc Thessalonique er Ie niveau de Ienseignem€nt6r devenu d€plorable Il existe 241 dcoles primanes avec 12 000 elaves!u !o!al er deux lycies avec 637 dldvcs. lJ gorvcrnemenr atant ddcide& fane pa$er le\ examenr lerminaux en grec. il y a eu sculcmc.t una lavequ i .pu termnrsr le lycdeen l935 Lasruar io .e icnco iep iEdansla Zone interdite on lcs anbnr€s ne permettent plus la crdalion dcmuvelles icoles mlnonrancs pourquc la population envoie ses enfanttdans les 6coles grecques idon le boycorage de ces acoles. Cet dtat dedoses sc tradun par rn amux ddldves ees les lycdes en Turquie on.fluenr tous cenx qui o.r les noyen! tinancie^ de le faire.

En Gicc on le hux des illerris e$ dc 14,2,1%, ce chiffle s eGve d60 % pirDi h djnoritc ru(o-husulnane (12)

r. L'orglnisallon sdi.l. de la ninori!6

L'organisation eciale de la comnunault rurco-nusinane enTlrae occidenEle est en pleine dvolntion. lBdnionnellement, iln'cxistc pas d orgonisation laiquc qui puiss i cllc sculc jour m r6lcdominanr pour la vie sociale de la minorir€ er l office du MnJt, chefr€ligieu, perdia sans doute bealcoup de son pouvoii r€npoielaujourd hui avec 1e procesus de nodemnadon de ll donnnaul€ quiappliquc cncorc lcs lois de la t?rlar dans plusicu^ donaincs (nriagcs,

Pounanr. il erisre des Lmes modemes d'organisation en TnEcco.cide.rrle I les :$ociations do.r lcs ftemb€s sonl sunour desin$iluteus MaisaprisIa fondarion d uner€publique turque dChypre,lcs kois pincipales a$ocialionsde la comnu.aurd om drd disDuls parles tribunaux pour avot retcnu l'adjectif " turc, dans lcuN rirres, lemotiltulidiquc aranr que ce .e sont pas des a$ociahons desin€es aux

La con*itution grecquc dc l9?5, son ani.le 11l/6 excepr€, esr undoclnem toodemc. resp€ctueux des droits de l'hosne. Mais parnrj taminorile il exisre des plai.tcs.ssez igpandues A legard dc l applicarionen.Thrace oaidenhlc dc l'otdre joridique qu elle lepdsenre C.\

- L?t pmis de caneruction d ld /qardton, les autoritos rclu$dg6nCralehenr dc d€livrrlesdi$ pemis aux menbier de la ni.oird, cequi fatr quc ccrtaincs mahons er dcne des 6coles lonbent en ruines. cefdn en bi€n illn*r6 dans le rappon envoyd pai une nhsion €tlangere cnGrace a son amba$a'le i Arha.cs :

. si lotr icn ricnr au chirfto d*roinrions cirdes... ily i lieu d. pen$r quune rsnille frlsulm.ne e$

e mamn nouvellc rous lc! wr dD. ni h rCprrer rous les deux .ed ans envnon r Er dd l,ir, tcs rctu: dedilivruicc dc pdmn dc .onirune connitoe une des dotarn.es Les ptus

Les autoiles grecqDcs orpliqnent qu'elles chercbent d sauvegarderI hamonic archjtecturalc dc la rdgion (13).

Let pmis de conduire pour tadeu : les auroritds ne sulavenr p$de problUtoe en ce qni conceme les pemn poui vonures de tolnsne_nrotos ou poids lourds. mais il .ic. va prs de name pour les t!adcu6.Dans une rdgion on 30 o/o de la popularion travaillc la retre, ce(eob(ruction devient latale. Par exemple au village de Dok6z dom ta

popularion e( rurco muulnane ei on ilsxiste plus de l50lrodcxrs, it ya moins de 30 Fysans ryant un pemh pour hactcus. D,nsce villag€ t;lpolia a i.fl4[ e 35 pc6on..sdep,]e.10 010 drachmcs rien qne pourlcn ' . ddor ro i dvon conddn de \ ' tuced- \ r r \ nermr

Di.haan e de la natianalitt: lrrtidc 19 du Code de nationalirdiipule qu une peEonne n d'otiginc nan-grecque, peul erc d6clar6eomne ayant pcrdu $ ndionalir6 si elle quiie le pays ( avec inrentiondcrcp lusyrc toumer" Cet tec lauFqu icsouvef renenrenconf lnavecl - r r re . r re r 1 | d r h .on{ ru ' io r g re- {uc . ,c ' .o r \ . D 'o regee parI Jn ' . l c . l l o oe n .n ' ionre de d mcmc lo ; { rJ ion Le i "u .u rA yga ent bien ,ie me.lio.n( l aiicle 19 dans des cas dc dochdahce pa!.crc voie er le eul docume.r ecrir jamais obrenu rese cchi daliviiprobablement par inad\rnance) prr le Conrular E,jn,jrat dc cldce iFra.cfoit d.rd du 9 nri 198.1(n. Az.F.l07l/6.tAS 7i4).

En cc qui concerne les pa$epoiis, la minorird se ptainl d,unepratique quis e$ i.$auric depuh l9lJ5. Elle mnsislc d rayer tes deuxdemieb mob de la renrion imprimde ( Porr plusieu^ voyages avccrctori., ddns les pa$eFrts dcs nusuldans illeruds qui sc rcndent en

- I4.,zr.\ Ic\ md chrnd\ fu\ulrJn. on' or men. C _ {pJ 1.'eJe., rendc \ \ ] . (mJ ieue! dpphquee\ noraTme I dpds la d . t l z r r r n de t .ripublique ru.que i chypre. lls aurorircs expliquent quc ta Thirceccidenlale a dtc diclai€e i r€gion pilote dc @nt6le des impois,. Patcxemplei un narchrnd a roconli I lanteu. de ces lig.es que lesantoleus lui avaient denand,.i de fournir la frcrlr€ des pochenes cnp lJ r 'qu- .u r ouo: i l l eLr d e rp l i . t ra ou ' ne les rcnoar p - \ . . qu i l h>ur ' ln . rmr embal lc ' l : T : ' .hdrd i . \ cncuc l l . quand Teme e e renude payernne lorte amende. VeE lo fin 1984, des amendes asscu ouroes6.r mmmcnci t rrapper les avocats, jour.aUscs er lodF- Ptorotutions, hdes a atuqki r sunout aux mohenrs on le conflil& chypr fait monler la rension enre les deux peuplcs, Ia ni.orit€ serci d"n dc, po.rior d ffi.rle, qu pou\.n' ,llfl de. n\ripron.bu 'a e . a r t ro \ouae\ inccnd i {e . Dd. , e ' J in ! . r , ou oc . .ouprb t r .ot etd atrdtis,l'enFrison.€nent a dtC ( achcrd, avec l'a4ent ranaseFi lEslise pour la anconsrance- E.r.4an nt par les lorces d.lordre zt aturet coetcition : tatj.ttsu 6o6e.r.hauds de l afiair de chypre, naissuitout dans ta zone-t.dnc on les musulnans de souchc Pooak vivent dans une virirabte. rasede " da.s le pcrimare lrontalier au No!d, les paysms lom a raERi dc. 3.n,1 'm.. rr\ .n.rdcn.\ p!uvenr Jle. de. n erdtrr.on\ oe-ihe |r. ani.i ,T de L rdlp\irion ru'q 'e ju.ou a dc. banotuJJe. dan.

3. L€ donsin€ aononiqu.

Mdlgri les cliuscs dcs tcxtes inrcr.arionarx garantissd( les dronsde propnire des dtablis (par cx., lxiicle 16 de la convenl'on du30janricr 1923) ci naleii les Baranties que suppos ur pays dimocrati.que d.nt l dco.omid en basde sur lr piopnira pivae, le! conplaintes dela ninorila conccrnenl la qu€stion de plopriAe des lcrcs. L.scomplainres de la minonG qui e{ I 30 % pdysrnne peuvenr a.ercgoupoes soDs deux thames, A savon, la pene continue des rcres,r€noign€e par le fait que la Propodiod des tene\ posidees par laninoind cn r{du(e dc 34 % (1923) d 35 % aujorid hui, bien que sonnombre son rene presque sn$rnr, et l interdicrion d acquirn des biens

s. h p€rL conlinue de lerr.s

EUc pcur Jcrpliqucr par tor pratiqucs :

Pu I ennungenmt au oehet u Ete6 oflhodoa :Selon l€ pioroolc dc 1966 siA.i cnnc la Bangucccntialc de Gii.e

dk arnquc da8ricuhure, un Crec onhodoxe qliachale lcsicrcsd unmusulman, reqoncommc craditlc prir total dc l'achar plus lcs ditcn$sndccsanescdmne inp66. etc Ce cr6diten rcobou*rblc en20 ansctle rembounenent conmerce deux ans aprds Iachar.

Par I ap?limtion rAy:ganr. .ks laX :La ninornC.alcule que la moiti€ des reiiesq0 elle r p€idues ont eG

oxpioprii.s. on sc plainl quc ccs cxplopriarions sonr purcncntpolitiqucs, dtant ddn.€ qu elles.onccrnert escnriellcmcnt lei tcres desmusulnrans, et su out les reres leniles. Les p€tiliors prisentees auautornlstAtht.csdffirde.r quo3 Lt[J hecrares de tcfesfcnilcsont Ctaexpropliies pour londer l'univedit; de Dimornros, tandh que la pluserdnde univd^n€ de Cracc, cclle d. The$aloniqrc ne posJdc qu€610 hecbres Ces nimes p€tnions prcposent que h mene quantitd derercs aridcs soit fofinic par la mjnorjtd e. ichangc dc ccr teres

" Anrdrznos , e$ un auke cas de sagragation. Cete pBriqre quico.e$e i uniner bs rctre5 devcnues non economiques par sune dcsntorccllcdcnc sudenus ru.ours dessilcles es eilecNee, affnmer-on.de relle mlniere que les Turco nusulmansse voient lcdrder des renesarides pluspeftesquc l.!6 ancicnnes ieriesfeniles. Lc degrd de lenilit6de ces derniares es indiqud comne 6ra.r tisbas lo^ de ldvaluaiion quien c$ fajtc par une conmissio. dans laquelle les mcfbrcsdc la ninoriiine io.r g6nEralenent pas addis.

|'ar la non rcrcnnaisar.e de la pot*$ian ou des turcs Ae ptup,i'ti :La Tbtu.e occidenrale nen pd une rdeion on les lravanx de

edz.ire onrcrc conplere( Le\ urc(dep oprie e oaranr de\o-oman\o r \.eu\ de plu.ieuF (:a.l.s er L resrcn d oinu Tarnre. gueiie. e.onpar .o tudepu ' . la l r t s renqu in !e ; rude.d lo r la / .4 .de duce. rc rn. ll du 12 novcmbre 1929, les litr.s oromans soient Fo.nus, lenonbre de ceu\ odile. poscdenr en.ore n en pr\.lare er lz pose$'onp ln r 'oue .a Dopn. re rhmF o( . rder rd ie O ' , t zmrnonrd c pL .n ' que de . qu . l r a un ton f i r Je borndge a \e . un \ . \ rn3r r o i ,hodn\e . ou , rd rdu d ! . . iE d r . ( e i L p ld ie mu.u tT .n . qu i

Dans le cas des paysans d Evtaton, cn ma6 t932, tes auronr€s onrrelusd do Jeconnairre 1es tnres foumis par quelque cent paysansrtrrco-nusulmans er om co.IisqG leur re[es, citam t oauDation it!.nccomDc notil Cet i.cident a caDsa Ir preniere d€nonnraio! puouqucquc la minorG anjamais cnrepnse er a cr':o bcaucoup de remaus d;ns

b. L'inl€rdldion d'lcqudrir d6 biens imobitic.sDcDLn la6< krrno '.. ,e \o| reir{. te |erm \ d ,.querf dc\

be ' . 'Tnob i l i cn . 11 \e ru d . td 1 r t jho to l r 4hd r \ t1 ,ei r m o b i i . ' , I m e m e L { d g . d J c o r d e p o s . . i r n \ n n ' a . \ u r , , , ! d u r cI)emisslon pr6atabte dans tes regions tontatiircs cr .61idrei Cerc loie r ; ld h ie dc . . - fu . ode L t r non? e \ r . qJnd rn TL\J tTrn .eurdch!? un b ien immobi ie . .n dur . t Tu \urmdr iu d un Creconhodox€. Ccr abusde la loidevicnr plus seriou* tos,lu on I a$uuc cuxencouiagene.ts aux achdeun Srecs oihodoxes er aur expropaarions

r. L, quGiion des v,l|6

Lcs rakf sont en llrrace occidenlate l,osarnre visibtc de laodmunaurd musulnanej dans son ftsu seial comnc dans son dicorDoDumenral. Ces iondations picues de l,jstan ro.r prordgaes par iehird dc Sdvres er le tritd de I 'r,nna

Lcs gouvemenenh grecs d.l roujou^ cherh,: i conrOler tcsI f l r ; \ de . . r * r r \ c ' d J "enrc r d po 'ee de teu I o r . r . Ln too- . tF .oloreh orr ti. en r.,in l. J'o' de rcnm.' .u\ nremc, h. on lcn-qrer der yr*r^ Maisl3loi r1r1/t930 a d€pass rour .e qnionavan fait@imal in i juque l iL Avanrd .pa$erd t ' i l udedetad i re t ; i . i r sc ranDond.raniner les laisons qui lont sans doule su{ir€e. prehiarement, la,avolulon islanique au Moyen-Orient a dn Cveitter ta $ainre desturo ' . ra .3 re \quc \ ddn\ Ln- 'eg '^ r ou | \ ' n r { re \ re .pnre DeuIc .t u m e 1 r . l i \ o l L r i u , d e l " p o n r q u n F ' r t r e e n t u ' q u r q J r d o u v o . , t dDic i !n coup d Etal Diliraire exaclenenr deux mohrvanatc pasage deLdne loi a pu cn.ouzger te Eourememenr Erec.' r \ : c r , e J " . dcur depure . J .

. oDr^{ ion d un.erl pdlemen'arr appdenanr dL r}' :gnor.ir oTpr ; ;nc r l c .norne l r 'e . 'C .eu t de ! '4 l r ^ e r v .d r d ahsnet Ieu ' n r ! '.L' lelur de\ dr6.irr'o1\ pfllee. de Jioir lotrmln Elle r' ntecdl lcdroit d inreflenn i rous ler niveaur : ddsienalio! des adninistrateu^,EdCftritions der but des vdtr6, @nrde absolu dc leut ge$,on etiinances. etc. Pris i la lenre, lanicle 20 de cere loi €rair dc narnre ,con$nuer l ara de 60rl dcs rrkF. ll eiig€ait, ctlre autres. les tiucsdeprop.idre dc rous les vak,F exishda : du tait de leur a.cie.net€ et desboulcvcsemena de butcs sones susmenrionnis, rates ata'entceux qur

L. souvemened ru. a proleste en envoyanr des noles diplonali'oues. Lt minorn€ e e neme a r{tagi tds viveneor co.te la loi. Elle I;.na.'i de donner une dinension inrernationdlc iL Ialfaile. Su. ce. Ieqouvenedenr a ddclaE qu iln ctait pas question " Pour l'i.s!.l" deprendre lesddcBt d'appiication sanslesquch les princjpales disposinonsde la lor resenr letre donc.

Ce recul que la reniF en ordrc erkeprise en Tuqric par le coupd Erat militairi dvat sans doute incna, a 'jli ju8d l,ar les nilicuxdiDlonatiaues n Athane! et t Ankara comme illunrdt la poliliqne desiLp. d ei nd c pturqf. de r"mp. d dute Dcr k u'e e \\_d+r de ldlJou .e le .de . l , ' d r on ' .d t ieur . r ' n iveau ' l c \ pan. .pe . ro nn pdre \e ;p lc r le ' re ' o . 'qu .ncnr la e \de ' . \an oe d 'mre de ed l \rciii r'rre. e' dc e\par d. 'enJ lon d$oi e d 3-u ance\ .ur leul.on-lpplication dans l inmddiat.

Conclusion

Unregfd rdrospeclif su!leprobDdedesminornesenCreceetenTurquie nousl:vile une rdalitc ddevanle, celle d'un 6.hecsymatiquc.cai los minorires n ont pas su * netr€ ed hamonie avec les majontds.d res majont.\ n'onr Pas su lol':rer les minonr':s.

Il y a a cela- plus d une niso. : l) Les deux panies ne.nen! derclicions. de cuhurcs ei meme de class.i diffdienres. 2) Ir passehist riaue commun des deu Nations est troD plein de nauvaNsouvenlr, do.r le demic! en date a et6la cause dil€ihanse, donc c€lledc h pr'jFnce des ninoritds 3) Dans ce d€cor. les deux mnonros onlin'tvitablede.r itd mnsider€es comne d€s chelaux de Trcie par labajorit€. Sibienque,le connit de Chypre ne peul €te considatd comfleune cause direrninante, mais.o6n rn nulliplicateur.

Vis i vh des conplaintes Flatives n h Thrace o*idenlale. lesaubrnas grccques niilisenr un ulrime rccous: laqume.r de r&iprociti j eller € rdldrenr au nombre de ta dinorira Srecque dlstanbul qulac* r6dun e.omenenr.

ll serrit difficile de nier que l, co.duire des auroritCs turques ait

joud un r6l" imtoronr dan.Ie\@e oe ta minorrk s4.que or,noooxe.B cn qu . l n ! - .9 ' . .e p6 d uF p" i r ioJc a l rd , te . ha i .e tem.n \ p i r tdpoi !e ,le quelque! c .c. dauscs d;cnvirA:ub\e^,.r. onr q ,. aoureddranga 'ou. le. Orca d l.rrnoul er ,e. erp'ooEr.on\ Jdnr l* i es delin_d^ c, d lhb'o. on, 'n.rc Id min"'ra d,r ,e. rieu\ . .m'E'., en

Vr . .d rCrer la n f leve ter r , r pa ro {e h v0r i ' " . I rd , a ,d , p ,enore

. Prenrircn€nt, ta Turquie.,a natheurcuscnenl lanais Cr6 un paysddmocrarique dans le pns enropeen. La conduire di rEtat p€ut, p;rmomenls. ete plus dure cnvcr les Tura nusnlnans cuFkn,ssqu'crves les Turcs chrdrie.s

Der\:dnemen' le \ir F\nnn+otc oc t"\^oe dc\ C,-$ cjr''annularion en lob, dc la rrrrnnon du l0.dobre tom t"quc teprcvoya

une sonc de libE cilculatio' de la mdn d,auvrc enr€ laG ' e . e e . l d l d u u h , a r . l J n d l e \ q u c t q u e t r l l x , H c h a e . n n r o , lre rounp ' ddn. le i pd \ ! . h . c rea . lLdn \ur , tu . t .u . ek i< r r us \c , d !dppa,e l re \ o . r d t l i , t re "u ju r ! du ?r$ . onr du ,u iv re ted . con jn in r .sur ouo i h m ' Lge ae . reur . q I ckR i 'ene . e { dc \ - ru . r ! ,us .n

Tro6iO6enent, ls ni.oiit€ d lslanbul a €t6 depuis des siectes uneDourSeo'n.cnrmcrca ep'o.pire. A oppo,e d.\ pdl.dn. de t"T\,,.eo . rJenr r r c tc n . . r pd . t :de .u \o -er g rde au \ ne t tesde { \ ,eE n}comner.iales avec l'Enope, elle csr capabte de fonder une aftairepeut alre plus piospdre enmic , athenes. suiout deDun oue la creceest dcve.ue membre asocii de l0 cEri dans td ;nni; 10. cereposribiliii scnble avoir eld plus d€chive pour la minoritC d.lslanbulhrb i rde aur rp i ru la ron . que , a rnocp\e 'e de .dqorJb te ce L leune

roDre bourlconieOua'riAmemenr 1.. dirficui6 que la air"nr. o t{drbu renm.re

aujourd huidans cenains cas (livress.otaires, insirutenrs. venres nonpas achaa - immobilidres. erc ) demorhe.r que le@rcte vicieuxd€ Ia" r€ciprociti ! jouc halheureusefienr i plein

Par ailleu . rl ci u'il. de .aro r 5!e .d mrnol.e d- ta rh,deo. ilrkle n d ianai. zrplou\e le. eI'.eu\c. ve, u-\ Dar,on " hJmologuer e. Tnrquie, teh que les incidenG tres Eerables des 67 sptem6re 1955, er 'tuttlc a roulour drd consiienle des pdnkinnombmbles d une lelle escatade : ta Thnce Nid€ntate es toin ddhun I . r ,1but . t i q t te t : p tu .g r .noc dF Tnque oL te teune C, r , , . r ,a6p'.blenc\ roidi.- flee, pa' h rqrpro! rF o peur rourouD ..ter drnrre. !ollAB$ dner.carn.. .bn,ab ou ,nSld'.. aai, ta mi;ne v, e. r.ndnque e pa$dr ru i rc mu ju tman eJ t in du pou\o i r en ta re d nzn ,

frf:n. $ on oc\dr p'oeder d umaoa i . : l faud 'd i qo1{u lcmenr .c t \u tc r te nomb'e de acu \ qL i ,onrEsles n Isanbul, nais ausi celui de our qui ont dn p.nir de taTh.ace

ll convient dc clorc al anicle par une analyse rapide des Politiquesdes ron ororaconisles de cete aftairc.

tj p-ohique de lEtat hellane suit un double objectiJ enve$ IaTinorire rurco.mu'ulmdne Je r Th'3ce o!c'denrare : asrmilet ceur cuiviverl dans la Zone interdnc cn lcs islanl du reste d€ la nnonr€, ctfJi .6 n'Crer .c' "ure. .unour ru mo)en de tuc!urc\ ecoromiqrr.

En fan ancu. Et.l dational n aine les midoritds. Mais si un Etat seconporrc cnvcN des ciroyens vralnent loyalx conDe Jrk etaient desNm€uE nexhne, ilsc produil delx choses: l) Ij sinoril€ F toumeplus narur€llcnent veN son Erar-paiem,2) Lcs seflsqu on pdur appeler" chauvins " peuveni devenir ( nalionalisres " auntla ti. du siacle.

Ence qui o.cerne laTu.quie, €ll€ a le devoi de veilletie que lesdisoositioni Elarives d la orolcction de la mino.ire iuro-nusulman€soient appliquees avec bienveillue. Mais cn mene tenps, elle doi!eile d q qde *rdrn. m.nh'e'e noublicnr pa quc le. m;ne.dis.ositions d;ivent e@ valables Dour la minonti i Istdbnl Pour ccr . r . L lL 'quc do . r 'o rgdn i r ' ' n .o ' re que rou \ le !ade. e racur ih ouleeh dr r .s .p t 'b le . o inn Fncer la m nor ra ts ' . .que onhodote rpdrexenpl€, nouveau imp6rs sur les fondations, lesquels Ponraientan€r.ft les londations pieuses onhodoxei , kra.bul) soicnt 4 prlrr,rcrus par le ninistere dcs Affaires dlrangi.es. Par aiucu*, elle dcvroitprendrc routs les mesnFs n6cesaiies pour que les ?0 000 Grecsd lslanbul vira.r, Athdncs avec un pasepon tuicretonrnentnkranbul,.o66e le Premier ninisre tur.l'a d€nandd dans scs dGco!6 rdce.t

Er enlin €n ce quio.cerne les menbEs de la ninorna de la Thtaaoccide.tale elle-mane. il taut sonhaiterou'ils con.inuent A voulon vivrecomme "des cnoyens helEnes de soucbe ruqne er de reliSio.Dusulma.c, el qu ih @.rinuenr I ndn@nn sur la voie l€gale la lurteqtr ik mcnenr pour leus droj6liSirimes.

t , r o ' b ; d . e h i v t f . r h yErchon( ol Mhoam @n tB ]n @1 uP

(r) Por t ri.. lon : t{d /6 rdi6

rlr Porr re rc:t. ion : R4dr d{ r4tdPedoitl!!rcr, sa. p ]]rt.

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