Juhel, J. (2014, juin). Les notions de cause et de structure dans l'oeuvre de Maurice Reuchlin:...
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18-20 juin 2014 XXI èmesJournées Internationales de Psychologie Différentielle – Paris V / INETOP 1
Les notions de cause et de structure dans l’œuvre de Maurice Reuchlin:
lecture d’une évolution
Jacques JuhelUniversité Rennes 2CRPCC (E.A. 1285)
Lecture d’une évolution
Evolution de la psychologie différentielle(EPD, 1999)
- « Une conception structuraliste de la psychologie s’est progressivement imposée à moi » (p. 71).
- « J’attache encore à la recherche causale [dans l’introduction de
Méthodes d’analyse factorielle à l’usage des psychologues(1964)] une importance que je nuance aujourd’hui » (p. 143).
►Plutôt que rapporter un phénomène à sa cause, rapporter la causalité au « mode de production du phénomène » étudié.
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Fonctions des méthodes quantitatives en psychologie
Méthodes quantitatives en psychologie1962
Analyse - factorielle; - hiérarchique; - multivariée; -de la variance.
Approximations successives 103, 169, 171, 199, 313, 314-320,408-411, 417-419
Causalité 215, 233, 249-250, 298, 357, 362-392, 402
Explication 91, 93, 94, 304, 337-339, 344, 348, 352, 357
Explicitation 97-99, 101-103, 113, 149-150, 154, 362-363, 370, 381,
385, 388, 406-410, 414, 419
Facteurs - général; - spécifiques; - de groupe; -en hiérarchie
- observés ou théoriques; - obliques; - d'ordre supérieur.
Fonctionnalisme 341-342
Hiérarchie Voir facteurs
Interaction 232-233, 238-245, 249-250, 317-318,375, 377, 380-382, 385, 390
Modèles - en général; - de l'analyse factorielle; - ordinaux;- de l'analyse de la (co)variance; - définissant les dimensions; - du jugement comparatif; - de Lazarsfeld; - de Guttman; - de Loevinger; - constitué par le type; - pour l'association entre deux variables.
Structure Non indexé (- logique / qualitative, 394-398, 401, 403-404, 407)
Structure latente 124
Structure simple 144, 152, 273-277, 279, 281, 283
Variables - intermédiaires, 175, 337-338, 352, 362
Les méthodes quantitatives définissent par la relation
L’ « explication » s’inscrit dans la continuité de la description
►Définition d’un objet particulier par le caractère répétable d’une relation entre variations :- entre VI et VD ;- entre individus (= différenciation).
►Définition d’un objet plus général par la ressemblance formelle de plusieurs de ces relations :- classe de phénomènes ;- classes de variables.
Constat empirique : l’ensemble des relations observées entre variables a une forme générale (par ex., le «positive manifold»).
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La construction rationnelle est le résultat d’une procédure H-D
L’ « explication » s’inscrit dans la continuité de la description
►Extraction par induction (classique, non amplifiante) de principes, d’axiomes. Les répétitions d’une relation ou d’un « ensemble structuré de relations » (MQP, 1962, p. 6) suggèrent des hypothèses sur la structure du processus générateur de cette propriété « naturelle ».
► Test des conséquences logiques de l’ensemble des hypothèses, des axiomes qui représentent la structure formelle du processus générateur.
La construction rationnelle, qui révèle la structure empirique du processus générateur de la propriété, apparaît dans le contexte d’une théorie H-D vérifiable (par ex., la théorie factorielle de Spearman).
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La construction rationnelle est le résultat d’une procédure H-D
Caractère indissociable du lien entre la structuration des données et la mise à l’épreuve d’hypothèses psychologiques
Importance des variables intermédiaires théoriques (définies de manière strictement opératoire entre VI et VD ou purement hypothétiques) dont l’emploi :
- présente un intérêt formel : « expliquer » les relations observées entre les données empiriques ;
- possède une fonction heuristique : généraliser le champ d’application de l’ « explication » interprétative.
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Sens de l’« explication »
En quel sens l’« explication » est-elle explicative?
La construction logique permeten un certain sens d’«expliquer»les caractéristiques apparentes de l’objet-recherche (par ex., l’interdépendance des tests).
► « En un certain sens » : la notion de structure prend seulement sens par les fonctions qu’elle assume au sein du discours scientifique qui précise ses critères d’existence.
► « Expliquer », rendre compte : décrire, subsumer desrelations observées « dans la langue de certaines structures quantitatives »(MQP, 1962, p. 398).
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Le problème de l’explication et de la prévision causales
Le précautions à l’égard de la notion de cause
►Réalisme épistémologique : les variables hypothétiques peuvent être considérées en un certain sens comme des « causes ».Certaines constructions rationnelles « représentent des réalités ayant «par nature» un certain nombre de propriétés ou de fonctions qui se manifestent dans l’expérience par certaines relations, mais qui pourraient se manifester autrement[par d’autres relations] dans d’autres circonstances, à partir des mêmesréalités » (MQP, p. 357).
► La relation causale n’est ni invariante, ni inconditionnelle, ni constante ; son caractère est probabiliste :« Les lois causales ne sont accessibles au psychologue que sous la forme de lois de probabilité » (MQP, 1962, p. 374).
►Complexité des « structures de relations causales » (MQP, 1962, p. 379) .
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Le problème de l’explication et de la prévision causales
Le passage du légal au causal
Face au risque d’une « imputation causale hâtive » (MQP, 1962, p. 215), les méthodes quantitatives ont deux fonctions :
- La formulation d’une certaine organisation de l’expérience permet d’établir la loi (de tester le caractère systématique de la liaison empirique) que l’hypothèse causale énonce.
- La réinsertion de la relation « causale » dans un ensemble d’autres relations empiriques (« le catalogue du vraisemblable ») : loi stricte ou loi ceteris paribus?
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Le problème de l’explication et de la prévision causales
Difficultés de l’imputation causale
Un « critère de réussite difficile à satisfaire » (MQP, 1962, p. 416)quand d’autres causes possibles des variations constatées peuvent intervenir.
► La distinction entre niveauxd’analyse permet de dire que :
La variable-cause des variations constatées n’est pas une cause ultime mais un complexe causal (la variable-cause et tous les facteurs implicites auxquels elle est associée).
Ce complexe causal est analysable à son tour mais tout changement de niveau ⇒ « un remaniement du schéma causal et fait appel à des causes qui sont autres » (MQP, 1962, p. 392).
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Le problème de l’explication et de la prévision causales
Difficultés de l’imputation causale
►Hypothèse de clôture (faible) du système :- Suffisance causale (chaque cause commune aux variables est mesurée
et peut être instanciée) et absence de variables confondantes.
La variable-cause est elle-même définie causalement par ses relations dans un « complexe » : par ex., X est une fonction (probabiliste) des facteurs implicites UX.
( )( ),
, ,X X
Y Y
x f U
y f x U
==
avecUX ⫫ UY .YX
UX UY
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Le problème de l’explication et de la prévision causales
Difficultés de l’imputation causale
Mais si le contrôle absolu n’est pas possible (par ex., UX et UY ne sont pas indépendants), le légal ne peut plus être distingué du causal.
« On peut craindre que le champ d’application des méthodes mathématiques d’analyse causale (cultivées en France et en sociologie notamment par Boudon [analyse de dépendance] ne s’en trouve assez étroitement limité » (Théories en psychologie : explication et interprétation psychologiques, 1980, p. 244).
► La recherche de relations causales indépendantes (à un effet, une seule cause) est-elle pertinente pour rendre compte des conduites dans « les conditions habituelles de vie »?
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L’évolution vers un point de vuestructuraliste et fonctionnaliste
La « mobilité » des méthodes quantitatives…
► Les propositions que les méthodes quantitatives permettent d’énoncer ont souvent un caractère réversible (interactions, corrélations partielles,…) :
→ paradigme interactionniste (vs déterministe) : causalité réciproque
→ multidétermination : déterminations ascendantes et descendantes.
► Les modèles intelligibles que les méthodes quantitatives permettent de construire ont souvent des formulations équivalentes :
→ réalisation multiple : plusieurs schémas explicatifs peuvent rendre compte d’une même conduite finale.
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… permet de mettre en œuvre une attitude structurale
Les conduites « naturelles » de l’être humain sont des systèmes, des ensembles de variables dont les relations sont observables, des ensembles de structures de niveau différent.
► Structure (latente) : ensemble de relations (non orientées, orientées, réciproques) entre observables et variables latentes (théoriques), définies en lien avec un fonctionnement structuré et intégré.
Les éléments théoriques, « et les relations qui s’établissent entre eux et avec les observables d’après le modèle utilisé, confèrent seuls un intérêt théorique (ou « explicatif ») aux observations faites sur les systèmes » (Totalités, Eléments, Structures en psychologie, TES, 1995, p. 21).
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L’évolution vers un point de vuestructuraliste et fonctionnaliste
… permet de mettre en œuvre une attitude structurale
Considérer des structures à la fois réalisées et réelles pour rendre compte des conduites.
►Structure réalisée(de la situation), naturelle :
« dont les lois de fonctionnement peuvent varier avec les propriétés des contenus auxquels elle s’applique et qui par là même la réalise » (« psychologie de laboratoire », « psychologie sur le terrain », 1978, p. 321).
►Structureréelle, formelle : structure adaptative dotée d’un certain degré d’autonomie explicable « par les évolutions de l’espèce et de l’individu » (ibid, p. 322).
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L’évolution vers un point de vuestructuraliste et fonctionnaliste
... pour rendre intelligible le phénomène étudié
Décrire la structure fonctionnelle pour expliquer les variations de chacune des variables qui la constituent (un « rationnel de variations », Russo, 2009).
→ Mécanisme : des variables qui produisent des variations et sont organisées de telle façon qu’elles soient responsables du phénomène étudié(ontologie entité-activité) (Illary & Williamson, 2011).
Le fonctionnement de la structure a une certaine fonction dont découlent l’unité et l’organisation de la structure.
→ Fonction (de la structure qui caractérise la conduite) : « rôle que paraît jouer le » fonctionnement de la structure dans l’adaptation (TES, 1995, p. 277).
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L’évolution vers un point de vuestructuraliste et fonctionnaliste
Les notions de structure, de fonctionnement et de finalité adaptative (i.e., de fonction) sont complémentaires
►Dans le domaine des sciences de la vie:
- il n’y a pas de structure qui ne s’explique pas par son fonctionnement, dont le rôle est d’assurer une fonction ;
- il n’y a pas de fonction qui ne soit assurée par le fonctionnement d’une structure (TES, 1995, p. 24).
→ Position structurale ≠ holisme.
→ Position structurale ≠ élémentarisme.
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L’évolution vers un point de vuestructuraliste et fonctionnaliste
Les notions de structure, de fonctionnement et de finalité adaptative (i.e., de fonction) sont complémentaires
► Différenciation : la pluralité des structurations fonctionnelles peut conduire à une pluralité de conduites adaptatives.Différenciation singulière orientée par le désir d’optimisation pour l’individu dans un milieu donné (Coutard, 2007).
► Restriction de la diversité des conduites en réponse à la contrainte d’une adaptation au milieu : vicariance.
« une certaine forme de réussite » (TES, 1995, p. 256)peut être assurée par :
→ une même structure, plusieurs combinaisons de valeurs des variables pouvant produire une même valeur attendue (séminaire 96; EPD, 1999, p. 174) ;
→ plusieurs structures fonctionnellement équivalentes.
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L’évolution vers un point de vuestructuraliste et fonctionnaliste
Explication causaleet explication fonctionnelle
Modèles fonctionnels plutôt que causaux ?
► L’explication causale(dans un sens « analytique ») ne fait pas intervenir le tout auquel appartient la relation entre variable-cause (X) et variable-effet (Y).
⇒ L’explication causale parle de l’effet de X sur Y mais ne peut en trouver la signification, la « raison ».
►Dans l’explication fonctionnelle, la variable-cause est rattachée à ses effets utiles pour la structure fonctionnelle au sein de laquelle elle produit son effet (explication causale à rebours).
⇒ C’est la structure fonctionnelle qui détermine l’ « effet-fonction » de X sur Y (détermination fonctionnelle) (Franck, 2005).
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Explication causaleet explication fonctionnelle
Modèles fonctionnels plutôt que causaux ?
►Un même effet produit sur une variable particulière peut avoir des effets-fonctions différents selon l’état fonctionnel de la structure dans laquelle elle se trouve.
►Puisque le système détermine l’effet-fonction de ses éléments, un même effet-fonction peut avoir des causes différentes.
→ « La notion de cause tend à se dissoudre dans celle de fonctionnement » (TES, 1995, pp. 219-220).
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L’évolution vers un point de vuestructuraliste et fonctionnaliste
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Méthodes quantitatives en psychologie Totalités, éléments, structures en psychologie
1962 1995
Causalité, cause 215, 233, 249-250, 298, 357, 362-392, 402 21, 26, 56, 60, 64, 65, 82, 98, 108, 109, 126, 127, 149, 152, 153, 155, 158-161, 176, 191, 207, 208, 212-214, 218-220, 233, 274, 279
Comprendre (au sens de Dilthey) 28, 30, 32, 34, 49
Description 28, 29, 158, 163, 171, 173, 196, 205, 207
Emergence 17, 18, 20, 27, 34, 90, 128, 239, 264-266, 280
Explication 91, 93, 94, 304, 337-339, 344, 348, 352, 357 26, 28-30, 32, 52, 53, 108, 109, 158, 194, 195, 207, 219,220, 231, 245, 249, 269, 277, 278
Finalité 37, 59, 63, 113, 142, 240, 245, 256, 261, 278
Fonction 11, 24, 40, 47, 56, 63, 88, 99, 103, 220, 240, 244,
245, 255, 260
Fonctionnalisme 341-342 22, 24, 42-44, 47, 48, 59, 88, 101, 103, 132, 136,137, 260
Fonctionnement 11, 24, 42, 52, 55-57, 60, 77, 99, 137, 220, 221,
245, 255, 256, 276, 277
Hiérarchie, niveaux d'analyse Voir facteurs 29, 202, 204, 234, 235, 239, 263-266
Interaction 232-233, 238-245, 249-250, 317-318,375, 377, 380-382, 385, 390 18, 24, 108, 127, 182-186, 250, 254, 274
Modèles - en général; - de l'analyse factorielle; - ordinaux; - structuraux, 151, 155, 158, 167, 184, 187, 204, - de l'analyse de la (co)variance; - définissant les 209-221, 226, 233, 260, 270dimensions; - du jugement comparatif; de Lazarsfeld; - de Guttman; - de Loevinger; - constitué par le type; - pour l'associationentre deux variables.
Structuralisme 20, 21, 24, 25, 44, 48, 49, 231
Structure - simple, 144, 152, 273-277, 279, 281, 283 12, 14, 22, 24, 44, 106, 112, 113, 137, 143-145, 161, 169 205, 220, 258Structure au sens de: - Dilthey, 18, 22; - l'école gestaltiste, 22, 51, 220;
- Piaget, 243, 244, 254, 255; - Spranger, 31;-Thurstone, 198, 199; - Titchener, 20, 28, 44, 101, 136
Structures formalisées 56, 61, 62, 105, 108, 109, 115, 116, 136, 144, 147, 149,150, 161, 170, 191, 192, 196, 220
Système 21, 52, 108
Téléologie 12, 22, 29, 59, 88, 240, 245, 246, 256, 277, 280Variables - intermédiaires, 175, 337-338, 352, 362 - intermédiaires, 61, 63, 108, 186, 191, 262
- latentes, 21, 56, 109, 149, 150, 156, 161, 164, 167,195, 211-213, 215
Vicariance 26, 47, 220, 231, 242, 246, 252-254, 270, 274
L’évolution vers un point de vuestructuraliste et fonctionnaliste
Un profond renouvellement
► de la notion de structure : d’une structure statique à une structure dont le fonctionnement répond à une finalité adaptative, assume une fonction.
► de la notion de cause : donner plus d’importance aux fonctions qu’aux causes et donc privilégier une architecture fonctionnelle plutôt qu’une architecture causale.
Les fonctions comme explication : pour rechercher le rôle causal (la fonction-rôle) d’une variable dans une structure, il faut alors rattacher cette variable à ses effets utiles pour la structure au sein de laquelle elle produit ses effets.
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L’invitation à unpluralisme explicatif
Eléments de discussion
Objections à l’explication fonctionnelle
Fécondité heuristique des généralisations fonctionnelles mais quel pouvoir causal ?
Multiréalisabilité et pluralisme explicatif : dans quel sens peut-on dire que des propriétés multiréalisables ont un rôle causal ?
Quelle est la pertinence de la décomposition fonctionnelle (théorie des systèmes dynamiques, couplage, récursivité et causalité circulaire)?
Coexistence de plusieurs niveaux d’explication causaux et fonctionnels
La dépendance de l’explication au contexte fonde l’existence de niveaux différents d’explication, de niveaux différents de causalité, mais aussi du rôle causal de l’explication fonctionnelle.
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Références
Coutard, J.-P. (2007). Que veut le vivant ?Dogma. Récupéré à http://www.dogma.lu/txt/JPC-Vivant.htm
Franck, R. (2005). Quel rôle faut-il réserver aux structures sociales dans l'explication ? Communication aux XXVè Congrès International de la Population. Récupéré à http://iussp2005.princeton.edu/papers/50805
Illari, P., & Williamson, J. (2011). Mechanisms are real and local. In P. Illari, F. Russo, & J. Williamson, (Eds.), Causality in the sciences (pp. 818-844). Oxford University Press.
Reuchlin, M. (1962). Les méthodes quantitatives en psychologie. Paris: PUF.Reuchlin, M. (1964). Méthodes d’analyse factorielle à l’usage des psychologues. Paris: PUF.Reuchlin, M. (1978). Un essai d’analyse de la distinction « psychologie en laboratoire »,
« psychologie sur le terrain ». Le Travail Humain, 41, 319-324.Reuchlin, M. (1980). Théories en psychologie : explication et interprétation psychologiques. In M.
Richelle & X. Seron (sous la direction de), L’explication en psychologie (pp. 237-260). Paris: PUF.Reuchlin, M. (1995). Totalités, éléments, structures en psychologie. Paris: PUF.Reuchlin, M. (1999). Evolution de la psychologie différentielle. Paris: PUF.Russo, F. (2009). Causality and causal modeling in the social sciences. Springer.
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