corrosion DE LA ZONE Ourhoud
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INTRODUCTION :Le transport des hydrocarbures par pipeline reste le moyen le
plus sécurisantpour, acheminer de grandes quantités de pétroles et
de gaz, sur de longuesdistances.
Ces conduites de transport, constituent des constructions
couteuses, dues à laquantité et à la qualité de l’acier des tubes
qu’ils nécessitent. Généralemententerrés, quelquefois,
inaccessibles à l'examen, assurant leur fonction deproduction et de
transport, se faisant même parfois oublier, les gazoducs etoléoducs
baignent dans un milieu particulièrement agressif, du fait de
sonhétérogénéité et du grand nombre d'impuretés qu'il contient.
Cette agression se manifeste par le phénomène de corrosion ; qui
est un processus chimique ou électrochimique conduisant, les
éléments naturels à défaire ce que l'homme a élaboré par son
travail et à grands frais d'énergie, à partir des matériaux que la
terre lui offre.
Pour remédier à ce problème, des Chercheurs multiplient les
recherches permettant de mieux saisir le mécanisme de la corrosion
pendant que des Ingénieurs s’attellent au perfectionnement des
techniques destinées à prémunir les ouvrages métalliques des effets
de cette dégradation.
En effet, la protection des conduites contre la corrosion par le
sol ou l’eau pourrait simplement être réalisée par isolation de
celles-ci. Cependant, les revêtements utilisés dans ce but
n’assurent pratiquement pas la conservation entière et durable des
tubes d’aciers, il faut dès lors faire appelle à une autre méthode
de protection, dite active.
La protection cathodique par soutirage de courant, est une méthode
incontournable de protection active contre la corrosion qui est
très souvent utilisé comme complément à la protection passive des
ouvrages longilignes de grandes envergures.
Ce travaille à pour objetle suivi et les techniques de la
protection contre la corrosion des pipelines du champ Ourhoud.
Cette étude comprend trois chapitres et une conclusion.
I) Généralité sur la Corrosion :I)-1-Définition de la corrosion :
La corrosion d'un matériau est la dégradation de celui-ci ou de
ses propriétés mécaniques sous l’effet de l’environnement immédiat
qui peut être le sol, l'atmosphère, l'eau ou d'autres fluides.
Compte tenu du nombre important des paramètres intervenant dans le
processus électrochimique, la corrosion est un phénomène très
complexe.
La corrosion peut être vue sous sa forme globale comme une réaction
spontanée d'échange d'électrons à l'interface métal / environnement.
C'est un phénomène naturel qui tend à faire retourner les métaux à
leur état d'oxyde par une attaque plus ou moins rapide du milieu
corrosif. [1.2]
I)-2-Classifications selon les mécanismes réactionnels:
[3]
I)-2-1-Corrosion Chimique :C’est une réaction hétérogène entre une phase solide (métal)
et une phase liquide ou gazeuse (l’électrolyte). Le plus souvent
c’est l’oxydation des métauxpar les gaz à température élevée ; on
parle donc de corrosion sèche.
Il se produit donc une attaque du métal avec formation d’un produit
de corrosion à la surface. Ce type de corrosion, se rencontre
surtout dans les fours, les chaudières et les turbines à gaz.
I)-2-2-Corrosion Electrochimique :Elle se produit lorsqu’il existe une hétérogénéité soit dans le
métal ou dans le réactif. L’existence de cette hétérogénéité
conduit à la formation d’une pile, ainsila zone constituant l’anode
de cette pile est corrodée. Les hétérogénéitésdans le métal peuvent
être des inclusions d’impuretés précipités et celles
del’électrolyte des gradients de concentration d’ions ou de gaz
dissout.
Autrement appelée corrosion humide ; la corrosion électrochimique
représente par ailleurs la grande majorité des problèmes de
corrosion rencontrés car liée à la présence de l’eau au contact des
métaux. C’est le cas en particulier des environnements naturels,
tels que les eaux douces, l'eau de mer ou les sols.
C’est aussi le cas de la plupart des milieux liquides de
l’industrie, ainsi que des gaz conduisant à des condensations
liquides contenant de l’eau (seulement si l’eau est acide ou
contient de l’oxygène dissous).
I)-2-3-La corrosion biochimique (microbienne):C’est l’attaque bactériennedes métaux, elle est typique aux
canalisations enterrées. Les bactéries peuvent produire des
composés corrosifs tels que le CO2, H2S, NH3, ou des acides
organiques rendant ainsi le milieu agressif pour le métal.
A titre d’exemple des cas de corrosions dans les canalisations
enterrées ont été observé au voisinage des joints de soudure
contentant du soufre ; celui-ci permettant le développement de
colonie de thiobacilles (thiobacillus), dont le métabolisme
détermine la formation d’acide sulfurique qui attaque le métal,
suivit d’une possibilité éventuelle dépolarisation du système
électrochimique.
Cette forme de corrosion admet les terrains humides et marécageux
comme zone préférentielle.
I)-3-Classification selon la forme de la corrosion:
On a coutume d'effectuer une classification des principales
manifestations visibles de la corrosion, dont certaines sont plus
ou moins reliées entre elles. On décrit ci-dessous les grands
traits des principales formes de corrosion : [4]
I)-3-1-La Corrosion uniforme ou généralisée:
C'est la forme la plus connue caractérisée par une réaction
chimique ou électrochimique qui se produit uniformément sur toute
la surface considérée.
Figure 1: corrosion uniforme ou généralisée
I)-3-2-La Corrosion par piqûres ("pitting"):Il s'agit d'attaques très ponctuelles généralement liées à la
création d'anode peu étendues acoté d’une large cathode (film de
calamine sur l'acier au carbone, film d'oxyde de chrome sur les
aciers inoxydables).
Figure 2: Corrosion par piqûres
I)-3-3-La Corrosion inter granulaire :Elle se traduit par une décohésion des grains de la structure
métallique, ce qui conduit à une perte de la résistance mécanique
du métal. C'est le cas des aciers inoxydables après sensibilisation
par précipitation des carbures de chrome aux joints de grains.
Figure 3: La Corrosion inter granulaire
I)-3-4-La Corrosion par crevasses :Ce sont des attaques localisées par suite d'un confinement du
milieu qui rend le métal anodique à ce niveau. Il s'agit par
exemple de la corrosion aux interstices ou de la corrosion sous
dépôts.
Figure 4: Corrosion par crevasses
I)-3-5-Corrosion avec érosion :Phénomène produit par le mouvement relatif d'un fluide corrosif et
d'une surface métallique.
L'aspect mécanique du mouvement est important ; le frottement et
l'usure peuvent intervenir.
On a apparition de sillons, surfaces ondulées, trous, ayant un
aspect directionnel caractéristique.
Les phénomènes de turbulence, collision, couplage galvanique,
peuvent contribuer a détruire les filmes protecteurs et entrainer
des vitesses de corrosion très élevées sur des matériaux par
ailleurs très résistants a l'état statique.
Figure 5:Corrosion avec érosion
I)-3-6-Fragilisation par l'hydrogène :
La présence d'hydrogène dans un réseau métallique peut entrainer
d'importantes détériorations du métal avec chute catastrophique de
ses propriétés mécaniques.[5]
Ces atomes d'hydrogène ont pour origine : l'atmosphère environnante, les procédés d'électrolyse et la corrosion électrochimique.
Figure 6: Fragilisation par l'hydrogène
I)-4-Les facteurs de la corrosion :Les phénomènes de la corrosion dépendent d'un grand nombre de
facteurs et ils peuvent être classés en quatre groupes principaux
(tableau 1).[6]
Facteurs du
milieu
corrosif
Facteurs
métallurgiques
Facteurs
définissant les
conditions
d'emploi
Facteurs
dépendant
du temps.
-
Concentration
-Composition
de l'alliage
-Etat de
surface
-
Vieillissement
du réactif
-Teneur en
oxygène
-pH du milieu
-Température
-Pression
-Procédés
d'élaboration
-Impuretés
-Traitement
thermique
-Traitement
mécanique
-Forme des
pièces
-Emploi
d'inhibiteur
-Procédés
d'assemblage
-Tensions
mécaniques
-Modification
des
revêtements
protecteurs.
Tableau 1 : Les principaux facteurs de corrosion.
I)-4-1-Effet de la température :
Généralement, l'augmentation de la température accélère les
phénomènes de corrosion, carelle diminue les domaines de stabilité
des métaux et accélère les cinétiques de réactions et detransport.
L’importance de son influence diffère cependant en fonction du
milieu corrosif danslequel se trouve le matériau. [7]
I)-4-2- Effet de l'acidité :
La susceptibilité du matériau à la corrosion est fonction du pH
de l'électrolyte. Une forte concentration en protons dans la
solution augmente l'agressivité du milieu, ce qui modifié les
équilibres des réactions chimiques et électrochimiques. La
corrosion augmente avec la diminution du pH du milieu. [8]
I)-4-3- Régime hydrodynamique :
Le transport des réactifs vers l'interface et des produits de
réaction vers l'électrolyte est denature à modifier la cinétique
des réactions électrochimiques en changeant la concentrationdes
espèces et donc le potentiel d'équilibre. Les conditions
hydrodynamiques fixent les
vitesses de réactions en contrôlant le transport de matière par
l’établissement d'une couchelimite de diffusion des espèces,
appelée couche de Nernst, ce qui explique l'importance del'agitation de
l'électrolyte lors des essais de corrosion en laboratoire. [9]
I)-4-4- La salinité :
Les chlorures sont des ions agressifs, souvent à l’origine de
corrosions localisées, leur présence en solution s’accompagne
d’effets complémentaires, d’une part, leur concentration locale
induit une acidification du milieu et d’autre part, la salinité a
une influence sur la conductivité du milieu aqueux. [7]
II) Moyens de lutte contre la corrosion :
II)-1-Inventaire des moyens :Les moyens de lutte contre la corrosion peuvent être classés en :
[10]
II)-1-1-moyens naturels : Il s'agit d'effectuer un choix de matériaux permettant d'éviter ou
de limiter la corrosion. On peut choisir, lorsque le cout le
permet, des matériaux ou alliages passifs, patinables, voire a
l'état d'immunité dans le milieu corrosif en question. Il y a aussi
possibilité de limiter la corrosion en agissant sur la conception
de l'installation.
II)-1-2-contrôle du milieu corrosif :On peut parfois agir sur certains paramètre physico-chimiques,
comme la température, le pH (alcalinisation), le dégazage, le
pouvoir oxydant (désaération, addition de produits oxydants…).
II)-1-3-emploi d'additifs chimiques à faible
concentration :C’est le cas des inhibiteurs de corrosion et des bactéricides.
II)-1-4-traitements de surface et revêtements :Le but est de constituer une barrière aussi parfaite que possible
entre le milieu agressif et le métal. On distingue les traitements
de surface (phosphatation, chromatation, anodisation…), les
peintures, les revêtements organiques (pour la protection des
pipelines enterrés notamment), les revêtements métal-liquides
divers (galvanisation, nickelage…).
II)-1-5-protection électriques :
Il s'agit de modifier le comportement électrochimique du métal dans
le milieu corrosif par l'intermédiaire d'un courant électrique. La
protection anodique, assez peu utilisée, consiste à maintenir le
potentiel d'un alliage passivable dans un domaine de passivité
stable, en élevant son potentiel sous l'effet d'un faible courant
anodique, la protection cathodique, beaucoup plus répandue, et
objet du présent ouvrage, consiste, au contraire, a abaisser le
potentiel du métal a un niveau suffisamment bas pour que la
corrosion soit éliminée, ceci, sous l'effet d'un courant
cathodique. Enfin, des systèmes de drainage de courants vagabonds
permettent de se mettre a l'abri de leurs effets.
II)-2-La protection par revêtements métallique ou
organique:Il s’agit de la protection passive. En effet elle est constituée par
le revêtement extérieur dont le rôle est de créer un effet de
barrière électrique entre le métaldes canalisations et le milieu
environnant. Ce revêtement ne constitue cependantpas une protection
absolue et définitive en raison des imperfections ou
blessuressusceptibles de se produire lors de la pose ou au cours de
la vie de l'ouvrage.
C'est pourquoi on maîtrise ces risques potentiels par
l'installation d'une protection active complémentaire.
II)-2-1-Le Décapage :Avant d’effectuer toute procédure de revêtement il est
important d’effectuer une préparation de surface du métal à
protéger de façon à ce que le revêtement soit adhérent.
Dans le domaine du transport des hydrocarbures par
canalisation, en général les tronçons de conduite utilisés
sont recouverts de corps gras destinés à éviter toute forme de
corrosion durant leurs stockages.
Le décapage est donc un moyen permettant de débarrasser le
métal de cette couche. Ainsi on peut réaliser un décapage par
voie mécanique ou chimique.
II)-2-1-1-Décapage mécanique :Pour effectuer un décapage mécanique, on utilise les procédés
suivant : [11]
-Le sablage
-Le brossage
II)-2-1-2-Décapage chimique :L’élimination des corps gras se fait par des solvants chlorés et des
détergentsalcalins (basiques).
Quant à l’élimination de la rouille, elle est effectuée par les
acides ; on parle dedécapage acide.
Ce procédé présente un grand inconvénient qui réside dans la
formation del’hydrogène qui à tendance à pénétrer dans le métal et
à le fragiliser.
Pour y remédier, on utilise lors de cette opération des inhibiteurs
de décapage(certains aldéhydes et alcools) qui empêche par
adsorption la pénétration del’hydrogène dans le métal.
II)-2-2- Protection Par Revêtement Métallique: [3, 12]Dans l’industrie du transport des hydrocarbures par canalisation ce
type de protection passive n’est pas très souvent utilisé.
On distingue effet deux types de revêtement métallique qui sont le
revêtement métallique anodique et le revêtement métallique
cathodique, suivant la place relative qu’occupe dans la
classification électrochimique le métal qui constitue le revêtement
et le métal à protéger.
II)-2-2-1-Revêtement anodique :Dans le cas des aciers, le zinc, le cadmium et l’aluminium forment
des revêtements moins nobles que l'acier (voir classification
électrochimique). Dans le cas d'un revêtement de zinc par
exemple(fig.7), l'acier constitue la cathode de la pile, c'est donc
le zinc qui est attaqué. L'acier est protégé cathodiquement par le
zinc qui est moins noble que lui (protection cathodique).
Figure 7: revêtement de zinc(Revêtement anodique)
II)-2-2-2-Revêtement cathodique :Dans le cas d'un revêtement de plomb, d’étain, de nickel, de
cuivre, d’argent, d’or, de rhodium ou de platine, on dit qu’ils
forment des revêtements plus nobles, donc constituent la cathode et
l'acier est considéré comme l'anode. Dans le cas du revêtement de
l'acier par le nickel, l'acier constitue l'anode de la pile et le
nickel la cathode, (fig. 8).
Figure 8 : revêtement de l'acier par le nickel (Revêtementcathodique)
La moindre fissure dans le revêtement entraînera l’attaque de
l'acier, il est donc nécessaire que le revêtement soit parfaitement
continu et ne contient aucun défaut. Les procédés de revêtement
métalliques sont :
- Immersion dans un bain fondu.
- Electrolyse.
- Métallisation au pistolet...
- Métallisation sous vide.
- Dépôt en phase gazeuse
Pour l'immersion, le métal à protéger est plongé dans un bain de
métal protecteur fondu. Cette méthode est utilisée en particulier
pour le dépôt de zinc (galvanisation) ou d'étain (étamage).
Pour l'électrolyse, le dépôt présente toujours une certaine
porosité, on est donc conduit à effectuer des dépôts d'épaisseur
suffisante pour qu'il n'y ait pas continuité entre les ports.
Pour la métallisation sous vide, il s'agit d'un revêtement obtenu
par vaporisation sous vide d'un métal porté à haute température par
un chauffage électrique. Cette technique est utilisée, par exemple
en optique et en électronique pour déposer l'aluminium sur l'acier
(surfaces réfléchissantes).En ce qui concerne la dernière méthode,
la pièce à revêtir est portée à une température légèrement
supérieure à celle qui correspond à la décomposition. On a la
réduction du composé métallique gazeux. Le dépôt est effectué sous
pression réduite du composé. Elle est utilisée en anticorrosion
pour la protection de pièces de formes complexes.
II)-2-3- Protection Par Revêtement Organique (non
métallique) :C’est le mode de protection passive appliqué sur les canalisations
de transport de produits pétrolier et gazier. Il est important de
savoir que l’efficacité de ce type de revêtement repose sur
l’absence de défaut, mais en pratique cela quasi impossible.
L’on exige d’un revêtement les caractéristiques suivantes:
- Une résistance d’isolement élevée pour présenter sous l’épaisseur
d’application une résistance électrique convenable.
- Une excellente adhérence avec le métal, pour éviter toute
propagation d’un défaut de continuité accidentel.
- Une étanchéité, continuité et homogénéité satisfaisante, pour ne
pas être envahir par le milieu environnant.
- Présenter une résistance assez élevée aux agents biologiques et
aux produits transportés.
Ils se divisent en trois familles :
Les bitumes.
Les revêtements polymériques.
Les peintures.
II)-2-3-1-Les bitumes :Ils sont utilisés pour protéger des structures enterrées en acier.
Le bitume contient différents hydrocarbure appartenant aux résidus
de la distillation du pétrole, en raison de leur point d'ébullition
relativement élevé. L'épaisseur des revêtements en bitume peut
attendre 5mm. Leur plasticité réduit considérablement les risques
d'endommagement mécanique.
II)-2-3-2-Revêtement polymérique:On en distingue trois types :
- Les thermoplastiques : polyéthylènes, polypropylène, poly vinyle
chloré (PVC)
- Les thermodurcissables : polyester, époxy
- Les caoutchoucs : naturels et synthétiques
Pour ce type de revêtement on utilise une épaisseur très faible qui
varie entre100 et 500 microns. [3]
Les procédés de réalisation sont nombreux à savoir celui à la
poudre, au pistolet et par immersion. Mais c’est celui à la poudre
qui reste le plus rependu car il suffit de plonger le métal dans un
lit de poudre agité et la poudre se dépose sur le métal.
II)-2-3-3-peinture:Il existe de nombreuses familles de peinture. Pour les structures
enterrées ou immergées les principales utilisations sont les
suivantes : [13]
- Les peintures bitumineuses, parfois utilisées sur des
structures immergées côtières (rideaux de palplanches…). Leur
durée de vie est limitée.
Les peintures à base de brai-époxy, couramment utilisées pour la
protection des accessoires de canalisation enterrées (vannes,…)
ainsi que de certaines zones de structures immergées (zone située à
l'interface eau de mer-fond marin, zones difficilement accessibles
par le courant de protection cathodique).
II)-3-PROTECTION PAR LES INHIBITEURS DE CORROSION :Uninhibiteur de la corrosionest un composé chimique que
l'on ajoute au milieu en faible concentration pour diminuer la
vitesse de corrosion. [14]
D'une manière générale, l'inhibiteur va filmer les surfaces
métalliques suppriment ainsi le contact métal/eau.
II)-3-1-Propriétés :Un inhibiteur de corrosion doit abaisser la vitesse de corrosion
du métal tout en conservant les caractéristiques physico-chimiques
de ce dernier. Il doit être non seulement stable en présence des
autres constituants du milieu, mais également ne pas influer sur
la stabilité de l’espèce contenue dans ce milieu. Un inhibiteur
est définitivement reconnu comme tel s'il est stable à la
température d'utilisation et efficace à faible concentration. Il
peut être utilisé en vue d’une protection permanente (surveillance
primordiale du dispositif) ou plus couramment en vue d'une
protection temporaire : durant une période où la pièce est
particulièrement sensible a la corrosion (stockage, décapage,
nettoyage,…) ou encore lorsque la pièce est soumise a des usinages
très sévère comme le perçage taraudage, forage, filetage,… [15]
II)-3-2-Utilisations :Les inhibiteurs ont plusieurs domaines traditionnels d'application:
-Le traitement des eaux (eaux sanitaires, eaux des procédés industriels,
eaux de chaudières, etc.);
- L'industrie du pétrole: forage, extraction, raffinage, stockage et
transport, dans cette industrie, l'utilisation des inhibiteurs de
corrosion est primordiale pour la sauvegarde des installations;
- Les peintures où les inhibiteurs de corrosion sont des additifs
assurant la protection anticorrosion des métaux. [16]
II)-3-3-Les mécanismes d’action électrochimique :La corrosion peut être déclenchée en présence d’une cellule
composée d’anode, de cathode, d’un électrolyte et d’un conducteur
électrique.
II)-3-3-1-Inhibiteurs anodiques :L’effet inhibiteur est déterminé par le tracé de courbes de
polarisation de l’acier dans un milieu approprié.
L’ajout dans le milieu d’un inhibiteur de corrosion anodique
modifie la courbe de polarisation initiale comme indiqué sur la
figure 9.
Figure 9 : Effet de l’inhibiteur anodique sur la courbe de
polarisation de l’acier.
Les inhibiteurs anodiques causent un large déplacement du potentiel
de corrosion dans ledomaine cathodique. Ce type d’inhibiteur peut
être dangereux et ils doivent être utilisés avec beaucoup de
précautions.
L’addition d’inhibiteur, en réduisant la surface anodique sans
modifier la densité de courant de corrosion conduit à une corrosion
profonde, donc plus dangereuse. C’est la corrosion par piqûre.[17,
18, 19]
II)-3-3-2-Inhibiteurs cathodiques :En milieu acide, les ions H+ sont réduits selon les réactions (1)et
(2)ci dessous :
2 H+ + 2 e- 2H° (ads)
(1)
2H° (ads) H2 (2)
Les électrons sont fournis par l’anode suite à la dissolution du
métal :
M Mn+ + n é (3)
Les inhibiteurs cathodiques interfèrent avec les réactions (1)et
(2), le cation de l’inhibiteur forme sur les cathodes locales un
hydroxyde insoluble qui empêche l’accès de l’électrolyte aux sites
cathodiques, les inhibiteurs cathodiques déplacent le potentiel de
corrosion vers des valeurs plus négatives.
Les inhibiteurs cathodiques, bloquent la corrosion en agissant sur
la cathode.
La courbe de polarisation cathodique s’infléchit vers le bas, et le
courant de corrosion est réduit. Figure (10).[17, 18- 20]
Figure 10 : Effet de l’inhibiteur cathodique sur la courbe de
polarisation de l’acier. [19]
II)-3-3-3-Inhibiteurs mixtes :Les inhibiteurs de corrosion qui augmentent la résistance ohmique de
l’électrolyte sont considérés, dans certains cas, comme inhibiteurs
filmant (anodique et cathodique).
La résistance de la solution augmente suite à la formation d’un
film à la surface du métal.
Lorsque le film est déposé sélectivement sur la surface anodique,
le potentiel de corrosion se déplace vers des valeurs positives.
Dans le cas ou le film est déposé à la surface cathodique, le
potentiel de corrosion balance vers des valeurs négatives.
Dans le cas de la formation d’un film sur les surfaces anodiques et
cathodiques, le déplacement du potentiel de corrosion est du côté
de la tendance prédominante.
Les inhibiteurs mixtes diminuent la vitesse des deux réactions
partielles mais modifient peu le potentiel de corrosion. [18, 21]
II)-4-PROTECTIONS CATHODIQUES :Elle consiste à amener par des moyens extérieurs et artificiels
l'ensemble de la surface extérieure du métal à un potentiel
suffisamment négatif pour rendre le métal entièrement cathodique et
supprimer ainsi touts risques de corrosion.
On distingue deux types de protection cathodique :
- La protection cathodique par anode sacrificielle ou réactive.
- La protection cathodique par courant imposé.
II)-4-1-Principe de la protection cathodique :Le principe de la protection cathodique consiste à abaisser le
potentiel de la structure d'acier enterrée, modifiant ainsi les
conditions thermodynamique d’équilibre des réactions ionique de
formation des oxydes de fer. [22]
II)-4-2-Critères de protection : Le critère fondamental de la protection cathodique est -850 mV, ce
potentiel est mesuré par rapport à l'électrode de référence
(Cu/CuSo4) en contact l'électrolyte ou se trouve la structure à
contrôler.
II)-4-3-les revêtements associés à la protection
cathodique :La protection cathodique est systématiquement utilisée dans un
système duplex qui associe une protection passive et une protection
active. La protection cathodique n’entre en fonction que s’il y a
un défaut de revêtement et une partie de métal en contact direct
avec l’électrolyte (sol ou eau). [23]
Considérée comme le système de protection principale afin de
remplir l'un des rôles suivante : [24]
- limiter la consommation de courant.
- assurer une polarisation rapide.
- assurer une portée de la protection cathodique dans des zones a
géométrie complexe.
- réduire le cout global de la protection.
Il est indispensable que le système de revêtements ou de peinture
utilisé soit compatible avec la protection cathodique. Un risque de
cloquage ou de perte d'adhérence du notamment a l'alcalinisation
du milieu et au dégagement d'hydrogène est encouru en fonction des
niveaux de potentiel atteints.
II)-4-4-les types de protection cathodique :
II)-4-4-1-Système de protection cathodique paranodes
sacrificielles :Ce mode de protection met à profit le phénomène de corrosion
bimétallique. En connectant électriquement la structure à protéger
à des masses d'un métal moins noble (aluminium, zinc ou magnésium
dans le cas de la protection de l'acier) celles-ci vont se corroder
préférentiellement et fournir un courant cathodique à la structure.
Il suffit de mettre un nombre suffisant de telles anodes
sacrificielles (appelées également anodes solubles ou réactives)
pour que le seuil de protection soit bien atteint en tous points
de la structure à protéger. L'emploi de ce système est bien
approprie aux électrolytes très conducteurs, comme l'eau de mer.
L'emploi des anodes sacrificielles est généralement réservé à des
milieux de résistivité inférieure à 50 Ω m.
Figure 11 : protection par anode sacrificiel
- Différents types d'anodes sacrificielles : [25]
a) Anodes à base de zinc :Le zinc utilisé dans la fabrication des anodes est un zinc de haute
pureté (Zn = 99,99 %) additionné en faible quantité d'éléments
comme l'aluminium et le cadmium, et dont le pourcentage de fer ne
dépasse pas 0,0014 % afin d'éviter la passivation du matériau de
base.
- consommation massique pratique : environ 11,9 kg/A. an
- potentiel dans le sol : - 1 100 mV (électrode Cu/Cu SO4)
- écart de potentiel par rapport au critère de protection : 250 mV.
Les anodes en zinc présentent une très grande fiabilité de
fonctionnement, et ont de ce fait une très grande durée de vie,
avec consommation presque totale du matériau.
Leur domaine d'utilisation est très varié car elles peuvent être
employées aussi bien en terrains acides qu'alcalins, en eau douce
ou en eau de mer.
Cependant, avec la faible tension de travail qu'elles proposent, on
ne les emploie que dans les électrolytes très peu résistants et
pour de faibles débits de courant.
b) Anodes en magnésium :Le type d'anodes utilisé correspond à un alliage à 90 % de
magnésiumcontenant 6 % d'aluminium, et environ 3 % de zinc.
- consommation massique pratique : environ 7 kg/ A.an
- potentiel dans le sol : - 1600 mV (électrode Cu/Cu SO4)
- écart de potentiel par rapport au critère de protection : 750 mV.
Les produits de corrosion qui se forment autour de l'anode modèrent
leur efficacitéaprès quelques années de service : pour diminuer cet
inconvénient, l'anode est toujoursposée dans une boue, mélange de
gypse et d'argile colloïdale bentonitique, dont le butest de
constituer un milieu assurant une corrosion uniforme de l'anode,
tout enaméliorant son rendement.
L'anode en magnésium présente, sur celle en zinc, l'avantage
d'offrir une tension plusimportante, et donc de permettre son
utilisation sur des ouvrages plus importants, dansdes terrains de
forte résistivité ou en eau douce. Cet avantage général peut, dans
certainscas, être un inconvénient, car il se traduit par une durée
de vie plus faible, des débits decourant plus importants qui, en
milieu marin, peuvent être incompatibles avec la tenuede certaines
peintures.
c) Anodes en aluminium :Les anodes en aluminium ne sont pas adaptées à la protection
cathodique dans les sols, mais plutôt au milieu marin très
conducteur et renouvelé.
Les alliages utilisés nécessitent d'être activés par des éléments
tel l'indium (0,02 %) ou le mercure (0,04 %) et contiennent de 1 à
5 % de zinc.
Le rôle de ces éléments est de supprimer la couche de passivation
par l'alumine, de rendre plus électronégatif le potentiel de
l'anode et d'en améliorer le rendement.
La consommation massique pratique est d'environ 3,2 à 3,5 kg/A.an.
Pour un rendement électrochimique de 95 %.
Le potentiel en eau de mer (Ag/AgCl) est de - 1050 mV (sans
activateur, ce potentiel serait de - 775 mV et donc insuffisant
pour assurer une protection cathodique).
-Les Avantages et les Inconvénients de chacune : [15]
Anode à
base de
zinc
Anode à base
d'aluminium
Anode à base
de magnésium
Avantages ▪ Potentiel bien adapté àlaprotection des structurescompactes en eaude mer▪ Comportement sûr dans
▪ Coût de l'A/an le plus faible (forte capacité pratique)▪ Potentiel bien adapté à la protection des structures complexes en eau de mer
▪ Portée élevée (fort potentiel)▪ Polarisation rapide de la structure (précipitation dudépôt calcomagnésien eneaude mer)
lesconditionsdiverses defonctionnement (sol, eaudemer, vase, milieux confinés)▪ Excellent rendement▪ Peu sensibles auxsalissuresmarines
▪ Utilisation possible dans lesciternes des tankers (pas d'étincelle en cas de chute)▪ Reste active auxtempératures élevées avec toutefois une chute du rendement
▪Faible poids
spécifique
Inconvénient
s
▪ Portée limitée (faible potentiel)▪ Températured'utilisationlimitée à 60 °C▪ Coût A/an▪ Poids
spécifique
élevé
▪ Moins adaptée dans les milieux faiblement renouvelés (chutederendement en casd'acidification du milieu)▪ Vulnérable aux salissures marines▪ Déconseillé pour laprotection des ouvrages entièrement peints car il y arisque de passivation si l'anode n'est quefaiblement sollicitée.
▪ Force électromotrice parfoissurabondante pourlaprotection en eausalée (surconsommation,risque decloquagede la peinture)▪ Faible durée devie(remplacement fréquentsnécessaires)▪ Rendement médiocre en eaude mer▪ Coût de l'A/an
le plus élevé
Tableau 2 : les avantages et les inconvénients des anodes
II)-4-4-2-Système de protection cathodique par courant
imposé :
La protection par courant imposé, appelée également protection par
soutirage de courant utilise une source de courant continu qui
débite dans un circuit comprenant : [3]
Un déversoir (ou masse anodique) en métal ou graphite.
L’électrolyte (le sol ou l’eau).
La structure métallique à protéger.
Comme le montre la figure, la borne positive de la source
électrique est reliée au déversoir par l’intermédiaire d’un câble
conducteur et la borne négative reliée de la même façon à la
structure à protéger.
Ainsi le courant circule dans le sens déversoir-électrolyte-
structure à protéger puis retourne à la source ; c’est l’entrée du
courant dans la structure qui provoque l’abaissement de potentiel
par rapport à celui du sol. Si ce potentiel est assez faible (-1V
pour le fer) en tout point de la structure ; on dit alors qu’elle
est protéger cathodiquement.
Pour améliorer son efficacité cette méthode comme la première,
nécessite une isolation électrique complète de la structure à
protéger.
Figure 12 : protection par courant imposé
- La source d'énergie : [24]La source d’énergie peut être constituée par :
-le réseau local de distribution.
-l'énergie électrique d'origine solaire par l'utilisation du
courant issu de cellules photovoltaïque; ce dispositif est associé
a une batterie d'accumulateurs en tampon.
-les groupes électrogènes : le générateur électrique (alternateur
ou dynamo) est entrainé par un moteur thermique.
-les turbogénérateurs : le combustible, provenant d'une source
extérieure ou du fluide véhiculé, transmet directement son énergie
à une turbine entrainant un alternateur.
-les turbines entrainées par le fluide. Ce dispositif est
intéressant lorsqu’il y a une perte de charge disponible (postes de
détente de gaz par exemple).
-les générateurs thermoélectrique : un combustible alimente un
bruleur qui chauffe la soudure d'un couple thermoélectrique; la
soudure froide est a la température ambiante. Le combustible peut
être le fluide véhiculé ou provenir d'une source extérieure.
-les éoliennes; elles nécessitent une batterie en tampon.
Les développements de la technique laissent prévoir, pour
l'avenir, la possibilité d'utiliser :
-les piles à combustible, dont le prix est encore très élevé.
-les piles au lithium, qui sont prévues pour 10 ans, avec un débit
de quelques ampères.
-Un déversoir (ou masse anodique) :Le déversoir est un matériau conducteur d’électricité, il est soumis
à la corrosion du système électrochimique conduite-sol-déversoir.
Son rôle est d’injecter le courant de protection dans
l’électrolyte.
Il est relié à la borne positive de la source électrique, et la
valeur mesurée de son potentiel dans le sol, est souvent positive.
Il est important de noter que dans le cas des anodes
sacrificielles, la "pièce anodique" du système électrochimique est
l'anode galvanique, dont le potentiel est négatif par rapport au sol.
Par contre, dans les deux cas (déversoir ou anode sacrificielle),
l'électrode dont le potentiel est rendu plus positif (car libération
d’électrons), soit à la mise en service du générateur, soit lorsque la
liaison électrique des deux métaux est réalisée (dans le cas d’une
protection par anode sacrificielle), doit être considérée comme l'anode du
système.
Ces considérations montrent qu'il faut éviter de désigner l'anode
d'un système à partir du signe de son potentiel.
-les câbles de liaison :
En règle générale, et pour éviter des interactions (ce point sera
traité plus loin), on évite d'utiliser des câbles a gaine
métallique. [26]
La section des câbles est déterminée en fonction de la chute de
tension admissible et de l'échauffement. Pour des raisons de
raisons de tenue mécanique une section minimale de 25 mm2 est
recommandée.
La nature de l'isolant des câbles est déterminée en fonction du
milieu (tenue aux hydrocarbures, à l'eau de mer, au chlore
naissant, aux sols, etc…).
Dans beaucoup de cas un câble isolé au PVC est suffisant. Enfin, et
surtout, une attention particulière doit être apportée aux
conditions de pose afin d'éviter toute blessure accidentelle de
l'isolant. Les câbles de liaison de la source de courant aux anodes
peuvent être rapidement coupés par la sortie du courant au point de
détérioration de l'isolant.
En ce point le métal du câble se comporte en effet comme une anode.
Les bornes + et – sur l'appareil de soutirage et les câbles qui y
aboutissent doivent être très clairement repérés afin d'éviter des
inversions qui provoqueraient la corrosion de la partie à protéger.
Pour cela, on doit marquer sur l'appareil :
+ -
DEVERSOIR STRUCTURE
- Electrode de référence : [25]Une électrode métallique plongée dans un électrolyte est
assimilable à une demi-pile.
Son potentiel ne peut se mesurer physiquement.
En effet on ne peut mesurer que la différence de potentiel d'une
pile. Dans notre cas,cette pile sera constituée par la chaîne
électrochimique constituée de l'électrodemétallique à étudier,
plongée dans l'électrolyte, et d'une électrode de
référenceégalement au contact de l'électrolyte.
L'électrode de référence est constituée elle aussi par une demi-
pile soumise à un processus réversible d'oxydoréduction c'est à
dire métal/solution normale d'un sel du métal. Elle possède son
propre potentiel normal.
L'électrode standard à hydrogène a été choisie arbitrairement comme
zéro de l'échelle des potentiels, mais dans la pratique on utilise
des électrodes de référence plus simples, telles l'électrode Cu/Cu
SO4, Ag/Ag Cl, au calomel (Hg - Hg2 C12 - KCl), dont on connaît les
potentiels respectifs (voir figure n° 13).
III)-1- Présentation de l’organisation Ourhoud :Le champ d’Ourhoudest situé en Algérie à 350 km au Sud Est d’Hassi
Messaoud, à 1200 km au sud est d’Alger, à 1100 km au sud est de
Skikda, et à 1700 km au sud est d’Arzew.
L’Organisation Ourhoud, autre fois appelé Qubba (crée en 1997,
début de production 2003) est l'Opérateur délégué chargé du
développement et de l'exploitation du champ Ourhoud.Les partenaires
ont conçu l'Organisation Ourhoud comme un instrument doté de
pouvoirs et procédures fiables approuvées par toutes les parties et
l'ont dotée de moyens matériels et ont affecté du personnel de haut
niveau pour assurer son efficacité.L'Organisation Ourhoud a su
tirer profit de toute l'expérience acquise par SONATRACHet les
partenaires
(Anadarko,Cepsa,Agip,Maersk,BurlingtonRessource,Talisman) au
bénéfice du projet et de la diversité culturelle.
III)-1-1-Organigramme de l’organisation de la direction
généraleHassiMasoud :
III)-1-2-Organigramme de la direction champ d’Ourhoud :
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
SECRETAIRIAT
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTPUITS
DEPARTEM ENTH.S.E
DEPARTEM ENTEXPLO ITATION
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTTECHNIQ UE
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONSDEPARTEM ENT
H.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONSDEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTEXPLO ITATION
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LOG
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P O URH O UDO RGANIG RAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTPUITS
DEPARTEM ENTEXPLO ITATION
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTTECHNIQ UE
DEPARTEM ENTPUITS
DEPARTEM ENTEXPLO ITATION
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTTECHNIQ UE
DEPARTEM ENTPUITS
DEPARTEM ENTEXPLO ITATION
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTTECHNIQ UE
DEPARTEM ENTPUITS
DEPARTEM ENTEXPLO ITATION
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTTECHNIQ UE
DEPARTEM ENTPUITS
DEPARTEM ENTEXPLO ITATION
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIG RAM M E CH AM P OURHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URH O UD
DIRECTEUR CHAM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTTECHNIQ UE
DEPARTEM ENTPUITS
DEPARTEM ENTEXPLO ITATION
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
DEPARTEM ENTH.S.E
SECRETAIRIAT
O RGANIGRAM M E CH AM P O URHO UDO RGANIGRAM M E CH AM P O URHO UD
DIRECTEUR CH AM P
DIRECTEUR OPERATIONS
DEPARTEM ENTM AINTENANCE
DEPARTEM ENTADM IN./LO G
III)-1-3-Composition du champ Ourhoud:Le champ d’Ourhoud comprend :
65puits de production d’huile.
09 puits injecteurs de gaz (07 en WAG-1 de gaz)
38 puits injecteurs d'eau (04 en WAG-34 d’eau)
09 puits producteurs d’eau de l’ALBIEN/BAREMIEM
08 puits producteurs d’eau du MIOPLIOCENE
Un centre de traitement de brut (CPF ou Central Processing
Facilities)
Un réseau de collecte et dessertes.
Une base industrielle.
Une base de vie pour le personnel OURHOUD
Une base de vie pour le personnel de sous traitant
III)-1- 4-Procédures d'exploitation du champ Ourhoud:
Figure 14: Présentation de champ Ourhoud
OFF site :Les pipelines eau, gaz et huile, les installations
de surfaces tel que tête de puits et satellites.
CPF : Toutes les installations des systèmes eau, gaz et huile
(les installations de surfaces slugcatcher, séparateurs,
dessaleurs, ballons, piping, torches, bacs…..etc).
Système d'injection
PUITS INJECTEURS DEGAZ
PUITSD'EAU ALBIEN / BARREMIENWELLS
RECOMPRESSEUR
FG SYSTEM
BRUT
TRAITEMENT DE L'EAU A/B
OFF SPEC
PK-0PRODUCTIO
N
PUITS D'EAU MIOPLIOCENEWELLS
TRAITMENT DE L'EAU HULLEUSE
SYSANTI-
INCENDIE
FLARE
PUITS INJECTEURS D'EAU
POMPES D'INJECT
IONINJECTION DE GAZ COMP
BOOSTERLift GasCOMPT
DEHYDRATION
STRIPPEROVHD COMP.
SLUGCATCHERETSEPARATEURS DES TRAINS
STABILISATION
DESSALEURTrain No.
20
STABILISATION
DESSALEUR Train
No. 30
: Huile: Gaz: Eau
PUITSPRODUCTEURS DE BRUT
SATELLITES SUD No.1-3-4
TrainNo.10FUEL
GAZ LIFT
SATELLITES NORD No.5-6-7
DESSALEUR
STABILISATION
EXPORTFigure 15 : Procédé d'Exploitation du Champ d’Ourhoud
III)-2-Corrosion Rencontré à Organisation Ourhoud :On a deux types de corrosion:
III)-2-1- Corrosion interne: c’est la partie interne du pipe ouinstallation qui est attaquée par les fluides (produits, injectés
et utilités).
III)-2-2- Corrosion externe: c’est la partie externe du pipe ouinstallation qui est corrodée par l’environnement extérieur
(atmosphère, sols, eau …)
III)-3-1- les formes de corrosion les plus observées au
champ Ourhoud sont:
III)-3-1-1- Corrosion bactérienne:Bien que cette corrosion était supposée négligeable par
l’engineering le contraire fut trouvée. Le principe de cette
corrosion est que la bio corrosion est la corrosion causée par
l'action des microorganismes. Elle entraîne la formation de dépôts
sous lesquels se produit une corrosion sévère par piqûres, les
micro-organismes peuvent agir sur les réactionsanodiques ou
cathodiques et modifier le processus électrochimique. Il est de
même pour leurs produits de métabolisme tels que les enzymes, les
acides organiques ou minéraux, les exo-enzymes et les
polysaccharides y compris l’ammoniac et le sulfures d’hydrogène
(H2S).
Figure 16 : Corrosion bactérienne
III)-3-1-2-Corrosion par aération différentielle: La corrosion par aération différentielle se produit lorsqu'un même
matériau est en contact avec deux milieux de teneurs en oxydant
différentes.
Figure 17 : Corrosion par aération différentielle
III)-3-1-2-Corrosion érosion:C’est un phénomène qui est produit par le mouvement relatif d’un
fluide corrosif et d’une surface métallique. L’aspect mécanique du
mouvement est important, le frottement et l’usure peuvent
intervenir. Le phénomène des turbulences peutcontribuer à détruire
le film protecteur et entrainer des vitesses de corrosion très
élevées.
II)-3-1-3-Corrosion externe :C’est la partie externe du pipe ou installation qui est corrodée
par l’environnement extérieur (atmosphère, sols, eau). Un métal en
contact avec un milieu conducteur, eau ou sol, est le siège de
réactions électrochimiques appelées effet de pile. Ce phénomène
entraîne une dissolution du métal de l'anode vers la cathode,
c'est-à-dire de la canalisation vers le milieu ambiant : c'est la
corrosion ou oxydation.
Figure18 : Corrosion externe
III)-4-Moyens de lutte contre la Corrosion :
III)-4-1- Corrosion interne :
III)-4-1-1-Monitorage : Le monitorage de la corrosion fournit des informations permettant
l’ajustement du niveau de traitement : vitesse de corrosion,
prolifération des bactéries, propriétés du milieu.
Le monitorage représente aussi une alarme rapide sur l’existence
d’une corrosivité élevée dans un système.
Les techniques de monitorages utilisés:
Coupon de corrosion
Sondes de corrosion (ER, LPR)
Dénombrement bactérien (SRB, TRB, APB, planctonique et sessile)
Analyses du milieu (fer dissous, PH, composition chimique,
produits chimiques résiduels)
Coupons de corrosion :C'est la mesure la plus fiable, car elle donne une mesure sur un
temps plus grand (3 mois), dans des conditions réelles
d'exploitation.
Figure 19 : Coupons de corrosion
Vitesse moyenne des coupons de corrosion extraits des
puitsdu champ Ourhoud depuis sa mise en production:
Location
Installé
Suppression
Poidsiniti
Poidsfinal
diffpoids
Corrtaux
OBSERV
al g μm/an
QB-45-1
20-07-2012
02-12-2012
13.3406
13.2667 0.0739 27.4 BAS
QB-96-1
23-08-2012
03-12-2012
13.3329
13.3124 0.0205 15.4 BAS
QB-87-1
27-07-2012
05-12-2012
13.3629
13.3447 0.0182 11.3 BAS
QB-85-1
16-08-2012
06-12-2012
13.459
13.4239 0.0351 19.2 BAS
Tableau 3 : vitesse moyenne des coupons de corrosion au champ
Ourhoud(Décembre 2012)
Graphe :C’est un modèle de présentation d’essai donné par les coupons de
corrosion.
Il représente la corrosion détecté au niveau des installations de
surface des puits d’Ourhoud.
Sur l’axe des absices : les date
Sur l’axe des ordonnées : la corrosion (µm/an).
Cette représentation des résultats permet de programme les
opérations de maintenance
Lecture :
0 – 50 µm/an la corrosion est de base c’est-à-dire normal
51 – 125 µm/an la corrosion est modérée.
126-250 µm/an la corrosion est haute.
>250 µm/an la corrosion est très sévère, il faut intervenir tout de
suite.
Sondes de corrosion (ER et LPR Probes) :
-ER (ElectricalResistance) :
C'est une mesure basée sur la résistance électrique d'un filament.
Plus il y a de la corrosion le diamètre du filament diminue et sa
résistance augmente. La vitesse est calculée par rapport à la
mesure précédente. Donc c'est important d'avoir une mesure
précédente fiable sinon on aura des vitesses négatives (ce qui est
impossible) dans ce cas recalculé en utilisant la valeur d'avant.
Les puits qui produisent du sable peuvent avoir des vitesses très
élevés dues à l'érosion, elle recommandée pour le brute (Huile).
Vitesse de corrosionpar la méthode d’ER :
-LPR (Linear Polarisation Resistance) : Technique de résistance de polarisation linéaire (LPR) est l'une des
méthodes les plus utilisées pour mesurer la vitesse de corrosion
dans des environnements de plantes et de processus. La technique
est basée sur la mesure de la "résistance" apparente d'une
électrode de corrosion quand il est polarisé par une tension
faible, typiquement de 10 mV. La résistance apparente est
déterminée à partir de la circulation du courant et de la tension
appliquée est inversement proportionnelle à la vitesse de
corrosion.
Vitesse de corrosion au QBH109 par la méthode de LPR :
DATE LECTURE
Vitesse de
corrosion
µm/an
Etat deCorrosion
21-08-2006 288 0.089 Bas 14-09-2006 326 0.147 Bas 20-09-2006 338 0.194 Bas 26-09-2006 354 0.247 Bas 29-09-2006 360 0.185 Bas
Date Probe ID
Vitesse de
corrosion
(µm/an)
Etat de
Corrosion
07-11-2009 1091 0.25 Bas18/07/2009 1091 0.25 Bas25/07/2009 1091 0.25 Bas08-01-2009 1091 0.76 Bas08-08-2009 1091 0.51 Bas
Dénombrement bactérien (SRB, TRB, APB, planctonique
et sessile) :C’est le comptage du nombre des germes (bactéries)/ml basé sur la
méthode à dilutions successives, le labo s'en charge. Contrôles les
valeurs et si elles sont élevés corriger le traitement (dose,
fréquence, temps).
Il existe trois types de dénombrement bactérien dans Organisation
Ourhoud sont :
* Dénombrement bactérien des BSR (bactéries sulfato réductrices).
* Dénombrement bactérien des BTR (bactéries thiosulfate
réductrices).
* Dénombrement bactérien des APB (Acid producingbactera ou
Bactéries productrices d’acide).
- Procédure d’Incubation Bactérienne sur des échantillons
d’eau (exemple de Bactérien SRB) :Cette méthode consiste à déterminer la quantité des bactéries
sulfato-réductrices (SRB).Les milieux de culture (SRB Vials) sont
utilisés pour la détection et l'énumération des bactéries de
sulfato-réductrices (BSR).Les SRB Vials contiennent habituellement
un composéLactate de sodium,extrait de levure,acide ascorbique,
phosphate de potassium, sulfate ferrique d'ammonium, sulfate de
magnésium,chlorure de sodium (variable).
o Protocole de test :
Préparer six 06 Vials de BSR et marquer-les 1 à 6. Préparer des
dilutions périodiques de l'échantillon initial comme indiqué par le
procédé suivant.
Remplir une seringue stérile jetable de 1ml d'échantillon
d'essai.Expulser n'importe quel air de la seringue.Injecter le 1ml
de l'échantillon d'essai dans la premièrebouteille (Vials BSR) et
Agiter (secouer) la bouteille pour s'assurerl’homogénéité de la
solution.Prendre une autre seringue, retirer1ml de la première
bouteille et injecter-le dans la deuxièmebouteille. Secouer la
deuxième bouteille pour assurer l’homogénéité de la
solution.Répéter l'étape avec la deuxième bouteille et toutes les
bouteilles suivantes pour obtenir des dilutions périodiques de
l'échantilloninitial.Incuber les 06 bouteilles à une température
d'incubation de 37°C.Examiner les bouteilles tous les jours pour la
première semaine et par intermittence pendant 21 jours.
-Une réaction positive est un noir, solution trouble dans toute la
bouteille. La formation d'un précipité noir, sulfate ferreux, est
indicative des bactéries réductrices de sulfate (BSR) ; seule la
turbidité n'est pas indicative du BSR.
- Une réaction négative est indiquée par l'un ou l'autre non
croissance du milieu liquide ou une solution trouble sans le
précipité noir. La croissance des BSR est alors détectée du fait de
la formation d'un précipité noir de sulfure de fer dans le milieu.
Une évaluation de la population de BSR peut être déterminée en
analysant les données périodiques de dilution :
Nombre de vials
Dilution de l’échantillon
croissance indique (BSR/ml)
Nombre des bactéries (BSR/ml)
1 1 :10 1 à 9 102 1 :100 10 à 99 1003 1 :1000 100 à 999 10004 1 :10000 1000 à 9999 100005 1 :100000 10000 à 99999 1000006 1 :1000000 100000 à 999999 > 1000000
-contrôle bactérien BSR :
Date
SRB
Locati
on
VIAL∑ 1dl 2dl 3dl 4dl 5dl 6dl OBSERV
27-
12-
2012
QB#31
2(10)
0 0 0 0 0 0
Bon niveau
de
protection
QB#71 0 0 0 0 0 0
Bon niveau
de
protection
QB#90 0 0 0 0 0 0
Bon niveau
de
protection
QB#97 0 0 0 0 0 0
Bon niveau
de
protection
Analyses du milieu :Les analyses et les mesure effectuées concernent le Fer dissous,
la composition chimique, le pH
Date LOCALISATION pH @20°C Fer 2+
(mg/l)
Cl‾(mg/l) Salinity(
NaCl)13-12-
2012
QB#18 6.27 39 26197.55 43226.00QB#20 6.33 43.50 25665.80 42349.00QB#35 6.35 37.00 22936.15 37845.00QB#38 6.28 54.00 28076.40 46327.00
III)-4-1-2-Traitement (Traitement chimique) :La non régularité des pompes dans leur fonctionnement affecte
l’efficacité du programme d’injection des produits chimiques dans
la protection des installations donc le traitement efficace passe
par un meilleur suivi des pompes d’injection des produits
chimiques.
Le dosage des produits chimiques injectés et la fréquence
d’injection par choc diffèrent d’un système à un autre, d’un
équipement à un autre, d’un milieu à un autre et d’une période à
une autre suivant les résultats du monitorage de la corrosion.
Le traitement des installations se fait comme suit:
-Traitement en continu par inhibiteur de corrosion : L’inhibiteur
de corrosion est injecté au niveau des puits producteurs d’eau, en
continu, à un dosage de 05 ppm.
-Traitement choc par biocide THPS
(TetrakishydroxymethylePhosphonium Sulfate) : L’injection
hebdomadaire de biocide au niveau des puits producteurs d’eau se
fait par choc avec le biocide en alternant un dosage de 70 ppm
pendant 4h et de 200ppm pendant 2h.
-Traitement en continu par l’inhibiteur de dépôt :L’injection de
l’anti-dépôt est injecté au fond du tubing en continu au niveau de
chaque puits producteur d’eau à un dosage de 5 ppm à l’exception du
QBH109 et du QBH110 ( 2 puits barrémien) dont l’eau produite n’a
pas tendance à former des dépôts de sulfates de calcium.
III)-4-1-3-Inspection et contrôle non destructif
(CND/NDT) :Inspection annuelle visuelle et mesure d’épaisseur par
ultrasons des piping au niveau CPF et en off-site.
Inspection par écho mode (palpeurs droit et à angle) des joints
de soudure susceptible d’avoir une ou plusieurs anomalie
(corrosion, fissuration, etc...)
Inspection par radiographie des joints et parties corrodés des
lignes pour confirmation et prise de décision (réparation ou
changement).
Démontage des spools (manchette) pour inspection visuelle
interne.
Inspection visuelle interne et externe dans le cadre de la
réglementation Algérienne « décret 90-245et 90-246 » des
appareils sous pression de gaz ou de vapeur (APG/V)et lignes
connexes, des bacs et des équipement de processus …etc.
- Inspection CND (contrôle non destructif) :
1- Inspections Visuels lors des opérations de démontage et
de maintenance :
* Installations de surface
* Inspection interne des vannes
* inspection Boroscopique à partir des piquages >½ "
Figure 20 :Inspections Visuels lors des opérations de démontage et
de maintenance
2- Contrôle par Ultrasons des épaisseurs :Installation de surface des puits
* Tronçons de flowlines et trunklines.
* Installation des surfaces des satellites
* Unités de CPF
Figure 21 : Contrôle par Ultrasons des épaisseurs
3- Contrôle radiographie de la corrosion aux points
critiques des installations par la méthode de tir
tangentielle.
* Cordons de soudures lors de fabrication ou de réparation.
* Contrôle préventif des joints de soudures suspectés de défauts
internes.
Figure 22 : Contrôle radiographie de la corrosion
4- Ressuage :Utile des produits chimique (nettoyant, pénétrant et révélateur)
pour trouver des défauts débouchant sur une surface de n’importe
matériaux.
Figure 23 : Ressuage
5- Courant de Foucault :Les courants de Foucault sont définis comme des courants
électriques circulants et induits dans une pièce conductrice par
un champ magnétique alternatif.
Il est utilisé pour détecter les défauts (corrosion, etc.…)
dans des tubes ou des faisceaux à petit diamètre.
III)-4-2-1-Protection des pipelines contre la corrosion
externe :
Les données suivantes ont été prises en considération pour la
protection cathodique des pipelines du champ pétrolier d’Ourhoud :
Les réseaux de pipelines installés au champ d’Ourhoud sont décrits
par les tableaux suivants. Leurs caractéristiques principales sont
aussi indiquées.
- Pipelines enterrés :Fluide
transportéDésignatio
nType dematériau
Diamètre(pousse)
Diamètre(mm)
Epaisseur(mm)
Huiled’expédition Pipeline API5LX65 24 609,6 8,7/11,9
Gaz lift Trunkline API5LX65 6 168,3 7,9/14,3
Gaz lift Flowline API5LX65 4 114,3 5,6/11,1
Gaz injection Trunkline API5LX70 12 323,8 19,1/31,88 219 13,5/
Gaz injection Flowline API5LX70 12 323,8 19,1/31,88 219 13,5/
Figure 25 : revêtement de polypropylène
- Pipelines aériens (au-dessus de la surface du sol) :
III)-4-2-1-1-Protection passive associe à la protectioncathodique des pipelines contre la corrosion externe :
a)Les pipelines enterrés sont protégés contre la corrosion externepar : Un revêtement de trois couches de polypropylène.
Fluide transporté
Désignation
Type de matériau
Diamètre(pousse)
Epaisseur(mm)
Longueur(m)
Huile Trunkline API5LX65 20 11.1/11.9
44340
Huile Flowline API5LX65 10 11.1/12.7
Eau d’injection Trunkline API5LX70 18 23.8/31.8
23650
Eau d’injection Flowline API5LX70 8 15.9/19.1
Eau Albian-Barremian
Trunkline API5LX42 24 10.3 3000
Eau Albian-Barremian
Flowline API5LX42 8 7.9
Eau miopliocen pour les utilités
Trunkline API5LX42 6 4.5 2750
Eau miopliocen pour les utilités
Flowline API5LX42 3 4
Eau miopliocen potable
Trunkline API5LX42 4 4 2200
Eau miopliocen potable
Flowline API5LX42 3 4
Figure 26 : revêtement de polypropylène
b) Les tronçons enterrés des pipelines aériens correspondant aux
traversées des pistes et routes et aux connections aux CPF et
satellites sont protégés par :
Trois couches de polypropylène : pour les tronçons souterrains
desTrunklines d’huile et d’eau Albian-Barremian ;
Bandes en polyéthylène (primaire d’accrochage, une bande
anticorrosion et une autre bande comme protection mécanique):
les tronçons souterrains des Trunklines d’injection d’eau et
d’eau miopliocen ainsi que tous les tronçons souterrains des
flowlines d’huile, d’injection d’eau et d’eau miopliocen.
Figure 27 : Bandes en polyéthylène
Figure 28 : Anodes en alliage de magnésium préemballées
III)-4-2-1-2-Protection activedes pipelines (Protection
cathodique) :
Comme complément à la protection passive (revêtement externe)
contre la corrosion externe, les tronçons enterrés des pipelines
aériens sont protégés par un système de protection par anodes
sacrificielles en magnésium décrit par le paragraphe III)-4-2-1-2-
1. Et les pipelines enterrés sont protégés par un système de
protection par courant imposé, décrit en paragraphe III)-4-2-1-2-2.
III)-4-2-1-2-1-Système de protection cathodique par anodes
sacrificielles :Ce système de protection est installé aux tronçons enterrés des
pipelines aériens aux niveaux des traversées de routes, traversée
de piste, au croisement avec d'autres canalisations, entrées des
satellites et le CPF.
Il est constitué des équipements et matériel suivants :
- Anodes en alliage de magnésium préemballées :
Les anodes sont installées aux niveaux des tronçons souterrains des
pipelines aériens et connectées aux pipelines.
Les caractéristiques principales de ces anodes sont :
Composition
chimique
Autres données Backfill
Aluminium (0.01%
max)
Poids (8 kg) Poudrede gypse (75
%)
Cuivre (0.02%max) Rendement
électrochimique
(50%)
Bentonite (20 %)
Manganèse (0.5 à
1.3 %)
Capacité pratique
(1230 A.hr/kg)
Sodium (5 %)
Fer (0.03% max) Consommation
pratique (7.12
kg/A.an)
Nickel (0.001% max) Diamètre (15.5 cm)
Magnésium (le
reste)
La surface de
pipeline
enrobéeprotégée
(119 m2)
Le plan d'installation est le suivant :
Figure 29 : Joints isolants monoblocs
- Joints isolants monoblocs :Dans chaque connexion par tronçon
souterrain de pipeline aérien avec CPF, les Satellites et les
puits, un joint isolant est installé, chacun avec un câble de
contrôle et un éclateur de ligne pour sa protection contre les
surtensions.
- Points de tests : les points de tests sont installés : Dans chaque tronçon souterrain d’un pipeline aérien
Figure30 : Points de tests
A côté de chaque joint isolant.
- Câbles de connections :
Les anodes sacrificielles doivent être livrées avec un câble d’une
longueur suffisante pour être connecté sans aucun raccord à son
autre extrémité dans le boîtier de test situé à proximité de la
canalisation ou du pipeline enterré.
III)-4-2-1-2-2-Système protection cathodique par courant
imposé :La protection cathodique des pipelinesenterrés (pipeline
d’expédition de brut, de gaz d’injection et de gaz lift) est
assurée par un système de protection par courant imposé avec les
caractéristiques suivantes :
- Durée de vie minimale : 25 ans.
- Le minimum exigé des niveaux de protection sur toute la surface
du pipeline est de :
-850 mV par rapport à l’électrode de référence Cu/CuSO4
-1000 mV (en moyenne) par rapport àl’électrode de référence
Cu/Cu demi SO4
- Potentiel minimum au point d’injection de courant (point de
soutirage) :
-3000 mV rapport à l’électrode de référence Cu/CuSO4 sans
influence externe (courant vagabond) ;
- Un déversoirredondant de courant.
Ce système est décrit comme suit :
a)Une station de protection cathodique (S.P.C) :Ces caractéristiques techniques sont principalement fonction :
De la résistivité du sol le long des tracés des pipelines :
selon les mesures de résistivité, le sol le long des tracés des
pipelines à une résistivité très élevées donc l’agressivité est
très faible.
Des anodes sélectionnées pour le puits anodique (déversoir).
La station S.P.C. est constituée les éléments suivants :
o Un transformateur redresseur :
-Tension d’alimentation : 230 V monophasé 50 Hz ;
-Tension de sortie en courant continu : 50 à 75 V ;
-Régulation : Automatique/Manuel ;
-Type : en plein air.
Le schéma de transformateur redresseur :
PD- thyristor-diode de pont mixteA-Ampèremètre
V- voltmètre
F- Fusible de protection de la carte électronique
MP- régulateur manuel potentiomètre
PA- contresigner potentiomètre potentiel
CE-carte électronique
D- Fusible ultra-rapide pause
FU- sortie fusible
TR1-le transformateur de puissance
TR2-transformateur d'alimentation de la carte électronique.
o Une carte électronique de régulation et de contrôle.
o Déversoir :
Le type de déversoir installé est un déversoir vertical profond, et
les anodes sélectionnées sont Ti/MMO (Titaniumwith Mixed
MetalOxides).
Deux déversoir identiques sont installés un en réserve et un autre
en fonctionnement.
Les caractéristiques principales du déversoir sont :
Déversoir vertical profond :
- Courant du lit d’anodes : 50 A
- Résistivité du sol à l’endroit de son installation: 24 Ω.m
- La profondeur totale du puits : 49 m
- Type d’anode : Ti/MMO
- Résistance : 1.42 Ω
- Tension maximale du redresseur : 75 V
- Nombre d’anodes par puits : 9
- La longueur active : 29 m
Le plan d’installation du déversoir est le suivant :
o Deux électrodes de références permanentes Cu/CuSO4 :
o Une carte électronique de régulation et de contrôle.
o Câbles d’alimentation des pipelines et le déversoir de courant
o Câbles d’alimentation en énergie électrique du transformateur
redresseur
o Câble de mise à la terre locale pour la protection des
équipements.
b)Joints isolants :Leur rôle est l’isolement électrique des pipelines sous protection
cathodique du reste de l’installation qui n’a pas ce type de
protection.
On installe à chaque connexion de pipelines enterrés (pipeline
d’expédition d’huile, de gaz injection et de gaz lift) avec le
reste des installations (CPF, Satellites et puits) un joint
Figure31 : joints isolants monoblocs des pipelines enterrés
isolant monobloc, chacun avec un câble de contrôle et un éclateur
de ligne pour sa protection contre les surtensions.
c)Points de tests :Des points tests sont installés pour :
- Mesurer le niveau de protection cathodique (mesure de
potentiel)
- Mesurer l’isolement électrique des joints isolants
- Mesurer l’isolement électrique entre le pipeline et la gaine
(casing)
Les points de tests sont installés :
- Dans chaque traversée de route et piste sous gaine (casing) ;
- Dans chaque croisement avec d’autres structures non protégées
- Dans chaque croisement avec des structures métalliques
étrangères ;
Figure32 : le deux types de points tests
- A chaque joint isolant ;
- Le long du tracé des pipelines et espacés d’une distance
inférieure ou égale à 1 km.
Deux types de points tests sont utilisés selon le nombre de câble
pouvant y être raccordés, un type pour 4 câbles et l’autre pour 6
câbles, la figure suivante montre ces deux types :
III)-4-2-2- Protection des bacs de stockages contre la
corrosion interne :
Les bacs de stockages et leurs caractéristiques sont donnés par le
tableau suivant :
TAG N° Service Quantité
Diamètredu
Hauteur du bac
Densité de courant
Courant nécessaire [A]
Anodes pour le fond
Anodes pour vérole
Nombre total d’anodes
410-TA-52-01
Bac d’eau d’utilité
1 9 7.6 8.1 2.13 WT25Z Tandem 27
410-TA-53-01A/B
Bac de stockage d’eau
2 6 6.7 8.1 1.20 WT25Z Tandem 30
potable
301/302/303-TA-22-01
Bac de stockage d’huile brut
3 69 13.8 9.4 38.80 WT35Z 516
90-VN-22-01 Bac de produits orspécifications
1 39.4 12.7 10.5 15.13 WT35Z 72
700-TA-71-01
Bac de stockage d’eau anti-incendie
1 44 14.6 8.1 28.03 WT25Z Tandem 332
200-TA-44-01
Bac de stockage d’eau anti-incendie
1 22 15.4 8.1 19.67 WT35Z Tandem 44
200-TA-44-02
Bac d’eau de production
1 8.8 12.8 8.1 9.37 WT35Z Tandem 24
200-TA-44-03
Bac de stockage des eaux huileuses
1 8.8 7.3 8.1 1.95 WT35Z Tandem 5
200-TA-50-01
Bac de stockage d’eau Albian/Barremian
1 35 6.64 8.1 1.86 WT35Z Tandem 5
200-TA-50-02
Bac de collection d’eau Albian/Barremian
1 8.5 10.78
8.1 2.72 WT35Z Tandem 7
200-TA-50-03
Bac de collection d’eau Albian/Barr
1 8.5 10.78
8.1 2.67 WT35Z Tandem 7
Figure 33:anode de zinc pour le fond Figure 34: anode de zinc pour la vérole
emian
-Les deux photos suivantes montrent des anodes en alliage de Zinc installées aux niveaux des bacs de stockages (le fond et la vérole).
La protection passive des surfaces internes de bacs de stockage est
assurée par des peintures à base d’époxy.
III)-4-2-3- Suivi de la protection cathodique au champ
d’Ourhoud :Les taches principales pour le suivi de la protection cathodique au
champ d’Ourhoud sont les suivantes :
- Evaluation complète de l’efficacité du système de protection
cathodique de tout le réseau de pipelines;
- Vérification et réglage des paramètres de fonctionnement du
transformateur redresseur ;
- Suivi de la levée de réserves sur le système de protection
cathodique, émises durant l’évaluation complète de son
efficacité.
- Suivi de la protection cathodique des nouvelles connexions de
pipelines aux installations existantes.
- Inspection des capacités de stockages d’huile et d’eau durant
les arrêts triennales et décennales.
a) Evaluation complète de l’efficacité du système de protection
cathodique de tout le réseau de pipelines :
Une évaluation complète de l’efficacité du système de protection
cathodique, de l’ensemble des pipelines enterrés et des tronçons
souterrains des pipelines aériens est réalisée deux fois par
année, durant l’hiver et une autre durant l’été. Une compagne de
mesures de potentiel des pipelines à courant coupé et établi
ON/OFF (ON : courant établi et OFF : courant coupé) le cycle OFF
devrait être maintenu aussi court que possible mais assez long
pour lire enregistrer la valeur du potentiel de la canalisation
polarisée après pic de coupure de courant.
Les appareils de mesures utilisés sont :
- Electrode de référence Cu/Cu SO4 (CSE)
- Interrupteur cyclique (réalises des cycles de courant de : 27s
ON et 3s OFF)
- Enregistreur de tension, pour enregistrée les graphes de
potentiel des pipelines par rapport à CSE en ON/OFF
- Multimètre et fils électrique de connexion.
Figure35 : schéma de principe de connexion des instruments
A la fin de chaque compagne, on établit un compte rendu de
compagne du qui fait ressortir la liste des réserves des systèmes
de protection cathodique. On recherche les actions nécessaires
pour la levée de ces réserves puis on fait ressortir un programme
des actions nécessaires pour la levée des réserves.
Exemple :
A titre d'exemple nous avons relèves les donnée de compagne de
mesure d'hiver enregistrées pour le système de protection
cathodique des lignes.
FLOWLINES DE QB 87 :
FLOWLINE DE GAZ LIFT : 4"-PG-SAT7-QB 87
Date TS TAG№
Lieu demesure
Distance/SAT7
Potentiel [mV] / (Cu/ CuSO4)
ObservationsPipeline
Casing
Joint
isolant
ON OFF
01/02/13
107-EJ-98-01 SAT7 [-2950 ÷ -
2620]
-1134
- -531 Joint isolanten bon état
- TS1 1km - - - - -
10/02/13
TS2 2km [-3080 ÷ -2570]
-1210
- - Bon niveau deprotection
T1R9-1-3-A4
TR-1-R9-1-3
[-3400 ÷ -2815]
-1415
- - -
16/02/13
T1R9-1-3-B4
TR-1-R9-1-3
[-3970 ÷ -3720] - -
436 - -
TS3 3km [-3600 ÷ -3390] - - - Bon niveau de
protection
15/02/13
TS4 4km [-3190 ÷ -2680]
-1095
- - Bon niveau deprotection
107-EJ-98-
QB87 [-3230 ÷ -2650]
-1000
- -471 Joint isolanten bon état
FLOWLINE DE D’HUILE : 8"-PH-SAT7-QB 87
Date TS TAG №
Lieu demesure
Distance/SAT7
Potentiel [mV]/
(Cu/ CuSO4)
Courant
d’anode[mA]
ObservationsPipeline Casing
07/02/13
T1R9-1-3-A4
TR-1-R9-1-3 -1064 +79 4.07 Bon niveau de
protectionT1R9-1-3-B4
TR-1-R9-1-3 -976 - 2.31
b) Vérification et réglage des paramètres de fonctionnement du
transformateur redresseur :
Chaque semaine on fait un relevé des paramètres suivant :
- Tension de sortie du transformateur redresseur.
- Courant de sortie du transformateur redresseur.
- Potentiel des pipelines au point de soutirage par rapport aux
électrodes permanentes.
c) Suivi de la levée de réserves sur le système de protection
cathodique émises durant les compagnes de mesures de potentiel :
Le programme des actions nécessaires pour la levée des réserves
émises après la compagne de mesures de potentiel sera traduit dans
les faits par une équipe spécialisée de techniciens.
d) Suivi de la protection cathodique des nouvelles
installations :
Installation d’un système de protection cathodique par courant
impose pour un nouveau pipeline enterre :
- Avant l’installation d’un système à courant impose :
1) On vérifie que tous les équipements à installer sont conforme
aux plans, spécifications et procédures de l’organisation Ourhoud.
2) On test l’isolement des joints isolants et leurs éclateurs par
un mégohmmètre.
- Durant l’installation des équipements : on s’assure que
1) Le revêtement le long du trace du pipeline n’est pas
endommage
2) Tous les cordons de soudures sont correctement revêtus
3) La procédure d’installation des joints isolants est appliquée
4) L’installation de prises de potentiel est exécutée
conformément aux plans procédures et spécification d’Ourhoud.
5) Pendant la mise en fouille du pipeline, son revêtement n’est
pas endommage.
6) L’isolation des joints isolant n’est pas endommage pendant
leur installation sur le pipeline (test par variation de tension
ou de courant)
- Mise en service d’un système de protection par courant
imposé :
1) Avant la mise en service, on mesure le potentiel spontané du
pipeline par rapport a une électrode de référence Cu/CuSO4 à
chaque point de test
2) Apres la mise en service, on mesure le potentiel à courant
coupe à chaque point de test (prise de potentiel).
3) Si les résultats des tests et relevés durant l’installation
sont satisfaisants, la dernière étape est l’archivage des rapports
sinon on fait des investigations pour localiser le défaut ou
l’anomalie.
Installation d’un système de protection cathodique pour une
nouvelle traversée de route : Lors de l'installation des anodes
sacrificielles, il convient de procéder à des vérifications pour
établir, par référence à l'étude (plans, spécifications et
procédures), si les points suivants sont ou non couverts :
- les anodes sont conformes aux spécifications ;
- la boue de backfill est d'un type qui convient aux anodes
utilisées. Le mélange homogène est réparti de manière régulière
autour de l'anode;
- les anodes préemballées sont complètement imprégnées d'eau
avant leur mise en terre ;
- le soudage des câbles sur la flowline et sa gaine (casing) et
l’installation de point test sont exécuteconformément au plan et
spécification d'Ourhoud
- le circuit électrique entre l'anode et la structure a été
laissé ouvert à la prise de potentiel (point test) jusqu'à la mise
en service
- Avant la mise en service : on mesure le potentiel spontané du
pipeline et de l’anode.
- Apres la mise en service : on mesure le potentiel du pipeline
et l’intensité de courant débitée par chaque anode à chaque point
de test.
e) Inspection des bacs de stockage durant les arrêts triennale et
décennale :
Les taches d’inspection effectuées durant les inspections
triennaleet décennale des bacs de stockage pour le contrôle de
l’efficacité du système de protection contre la corrosion interne
sont les suivantes :
1. Inspection préliminaire de l’état de revêtement des surfaces
internes du bac et de la virole sur une hauteur de 1.8 m à partir
du fond, ainsi que l’état des anodes sacrificielles installées
pour protéger cathodiquement ces surfaces afin de programmer
d’éventuels travaux de réparation, de modification ou de
changement de parties internes endommagés ou dégradés.
2. Inspection durant les travaux de changement des parties
dégradées et de réparation pour veiller au respect des
spécifications et des normes d’installation et de réparation.
3. Inspection après la fin des travaux de changement de parties
dégradées et de réparation pour vérification finale s’il y a de
retouches à faire.
Conclusion :L’étude de la corrosion dans le champ Ourhoud a révélé l’existence
d’un suivi rigoureux du programme de lutte contre la corrosion, un
programme dynamique, qui peut être changé fréquemment suivant le
monitorage et les circonstances a donné ses fruits, et prévenant
ensuite les installations contre l’endommagement dû à la corrosion
de manière à augmenter leur durée de vie: Le phénomène de corrosion
à Ourhoud est maitrisé,
La politique adopté par Ourhoud pour la lutte contre corrosion a
obtenu les résultats escomptés. Le suivi sera amélioré afin de
mieux protéger les installations et ainsi assurer leurs intégrités
le plus long possible.