Colette du Gardin

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Colette du Gardin La parure d'ambre à l'âge du Bronze en France In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1986, tome 83, N. 11-12. pp. 546-588. Citer ce document / Cite this document : du Gardin Colette. La parure d'ambre à l'âge du Bronze en France. In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1986, tome 83, N. 11-12. pp. 546-588. doi : 10.3406/bspf.1986.8725 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1986_hos_83_11_8725

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Colette du Gardin

La parure d'ambre à l'âge du Bronze en FranceIn: Bulletin de la Société préhistorique française. 1986, tome 83, N. 11-12. pp. 546-588.

Citer ce document / Cite this document :

du Gardin Colette. La parure d'ambre à l'âge du Bronze en France. In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1986, tome83, N. 11-12. pp. 546-588.

doi : 10.3406/bspf.1986.8725

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1986_hos_83_11_8725

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La parure ď ambre

à 1 âge du Bronze en rance

par Colette du Gardin

INTRODUCTION

Ce travail se propose de faire le point sur la question de la parure d'ambre à l'âge du Bronze en France. Il ne peut cependant s'agir que d'une étude préliminaire dans l'état actuel des recherches. Elle est parfois rendue difficile par le manque de travaux récents, d'analyses chimiques, l'imprécision des fouilles du début du siècle ou d'autres plus récentes, la mauvaise conservation ou disparition des objets et la confusion avec d'autres matières.

DEFINITION ET SOURCES

Le mot « ambre » fut depuis toujours adopté pour parler d'une résine fossile se trouvant sur les rives de la mer Baltique et de la mer du Nord. Ses caractéristiques sont sa couleur qui varie du jaune à l'orangé en passant par des teintes brunâtres, blanchâtres, verdâ- tres ou bleuâtres, transparent ou opaque, son inflam- mabilité et ses capacités électriques par frottement. Devant la complexité de composition et la ressemblance des différentes résines fossiles connues, toutes furent appelées, à tort, « ambre ».

Sa formule approximative est Clf)H16O. C'est un mélange de diverses résines, d'acide succinique et d'une huile volatile « l'huile d'ambre ». Sa densité varie de 1,04 à 1,08 et sa dureté de 2-3 sur l'échelle de Mohs. L'examen microscopique y révèle des bulles d'air et surtout des inclusions animales ou végétales.

Les résines fossiles se trouvent sous forme de nodules irréguliers dans les couches s'échelonnant du Crétacé Moyen au Pleistocene avec quelques gisements dans le Jurassique et le Carbonifère. Elles sont souvent associées à des gisements de charbon du type des lignites et des jayets. Par le jeu des érosions, elles sont arrachées de leur dépôt originel et entraînées dans le sable de la mer ou des rivières.

Il existe plus de 50 variétés de résines fossiles en Europe mais la plus connue est celle de la mer Baltique, appelée ambre ou succin étant donné sa forte teneur en acide succinique, qui a son origine primaire il y a environ 6 millions d'années dans une forêt de conifères recouverte maintenant par les eaux.

/. — ANALYSE DES DONNEES

Quelques chiffres : les 186 sites recencés dans le cadre de ce travail ont fourni environ 1 700 grains d'ambre dont 1 139 se partagent entre quatre sites : la grotte des Duffaits à la Rochette en Charente (plus de 300), le dépôt de Gensac en Gironde (200), la sépulture 6 du tumulus 53 d'Oberfeld (354) et la grotte du Hasard à Tharaux dans le Gard (285). Vingt-neuf ensembles ont un nombre indéterminé de perles et 89 où elles ne sont pas décrites, dessinées à moins que trop fragmentées, elles ne soient méconnaissables. Ces derniers chiffres réduisent considérablement le nombre d'objets morphologiquement étu- diables mais quelques ensembles peuvent néanmoins être distingués.

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Lorsqu'elle s'y adapte, la terminologie employée ici est celle qu'utilise H. Barge dans « La parure du Néolithique ancien au début de l'âge des métaux en Languedoc » (1983).

A. — Étude typologique

1. — Les perles :

Elles regroupent les objets les plus nombreux de la parure. On distingue différentes catégories :

— a) Les perles cylindriques : Elles présentent 4 côtés rectilignes de longueurs

variables. Elles sont également appelées annulaires lorsqu'elles sont courtes et tubulaires lorsqu'elles sont longues.

Elles sont peu représentées en ambre : elles ne figurent que dans une quinzaine de sites, toutes époques et lieux confondus, indifféremment associées avec d'autres objets ce qui vise à ne leur accorder aucune valeur chronologique. Les perles parfaitement cylindriques sont très rares et on ne peut citer ici que celles de Choisy-au-Bac (fig. 1, n° 1) et de la sépulture 2 de la grotte des Duffaits à la Rochette (fig. I, n° 2). Les autres sont de configuration et d'épaisseur inégales. Les perforations sont cylindriques, médianes ou légèrement décentrées, d'un faible diamètre — 1/4 du diamètre total de la pièce environ — (fig. I, n° 3). Il est à remarquer que la parure d'ambre n'a pas donné de grandes séries de perles semblables comme on peut les remarquer en d'autres matières dans les sépultures du Midi de la France. On peut également s'interroger sur les raisons pour lesquelles la forme cylindrique a été délaissée : critères esthétiques ? techniques ?

Tous les intermédiaires existent entre la perle parfaitement cylindrique et celle d'un ovoïde irréprochable. Cependant toutes celles qui présentent des côtés légèrement convexes seront classées dans la catégorie suivante.

— b) Les perles ovoïdes : Elles présentent deux côtés convexes et deux côtés

rectilignes, ces derniers perpendiculaires à la perforation. Quand elles sont longues, elles sont également appelées olivaires ou en tonnelet. Elles sont les plus nombreuses dans la parure d'ambre et n'ont aucune valeur chronologique.

Les grains de type court ont un diamètre variant de 5 à 45 mm et leur épaisseur de 4 à 20 mm. Ils sont plus fréquemment de grosse taille que dans la catégorie précédente : la sépulture 6 du tumulus 53 d'Ober- feld en a livré à elle seule 11 de 45 mm de diamètre

(fig. I, n° 9). Certaines d'entre elles ont servi de support à des décors comme celle de Lastours de 28 mm de diamètre (fig. 4, n° 23).

Les perles « en tonnelet » sont plus rares : 5 seulement figurent dans l'inventaire. Elles ont été exhumées dans la grotte Lombrives à Ussat, dans le tumulus 7 de la forêt des Moidons et dans l'inhumation 5 et dans l'incinération 5 des Gours-aux-Lions à Marolles-sur-Seine (fig. 1, nos 5-6). Toutes appartiennent à des sites des Bronzes moyen et final mais peut- être est-il imprudent de conclure à un type tardif avec si peu d'éléments d'autant plus qu'elles sont connues en d'autres matières dès le Chalcolithique.

Ont également été classés comme ovoïdes des objets que les Anglais appellent « flattened spherical », leur épaisseur étant plus importante d'un côté que de l'autre. Cette forme est bien représentée à la grotte du Hasard à Tharaux (fig. I, n° 4) et à Marolles-sur-Seine (fig. I, nos 11-12). Cette configuration s'adapte-t-elle à la morphologie des nodules de résine fossile ?

Toutes ces perles ont de très fines perforations, quelle que soit leur taille.

— c) Les perles sphériques : Elles ne présentent aucune face plane et ont un

diamètre équivalent ou presque à leur section. Trois en ambre sont pour le moment connues : une

dans les dolmens du Rieu Tort à Chauzon (fig. 1, n° 14) et du Serre de Bouisset à Ferrières-les- Verreries et une dans l'habitat d'Ecornebœuf à Coulounieix-Chamiers (fig. I, n° 15). Elles sont toutes traversées par une fine perforation ce qui a conduit Montjardin (1963) à interpréter celle de Chauzon comme une tête d'épingle. Semblable proposition a également été faite pour celle de Lastours mais aucune n'a encore été trouvée fixée à une épingle. Ces 3 perles proviennent toutes du Sud de la France (Ardèche, Hérault, Dordogne) et sont datées des Bronzes moyen et final. Il semblerait que la forme sphérique soit tardive puisque H. Barge n'en signale aucune dans d'autres matières jusqu'au Bronze ancien inclus. D'autres découvertes seraient néanmoins nécessaires pour confirmer ce fait.

— d) Les perles biconiques : En vue longitudinale, ce sont deux cônes tronqués

dont les bases circulaires sont bout à bout. On distingue différents types selon leur épaisseur définie par rapport à l'axe de la perforation.

— un type long dont l'orifice est parallèle à la plus grande longueur. Il est peu représenté dans la parure d'ambre et reste toujours assez trapu. Il est connu dans 4 sites, le plus élancé étant celui de la grotte Basse de la Vigne Perdue à Narbonne (fig. I, n° 18).

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Fig. 1 - 1 : Choisy-au-Bac (Blanchet, 84) ; 2 : la Rochette, sép. 2 (Gomez, 80) ; 3-4 : Tharaux, gr. du Hasard (Roudil et Soulier, 76) ; 5-6 : Marolles-sur-Seine, inc. 5 et inh. 5 (Mordant, 70) ; 7 : la Rochette, inh. 3 (Gomez, 80) ; 8 : Plan d'Aups (A. Defleur) ; 9 : Oberfeld, turn. 53 (Schaeffer, 79) ; 10 : la Rochette, sép. 2 (Gomez, 80) ; 11-12 : Marolles-sur-Seine, inh. 11 (Mordant, 70) ; 13 : Oberfeld, tum. 53 (Schaeffer, 79) ; 14 : Chauzon (Montjardin, 63) ; 15 : Coulounieix- Chamiers (Chevillot, 81) ; 16 : Oberstritten (Schaeffer, 79) ; 17 : Lastours (Guilaine, 72) ; 18 : Narbonne, gr. Basse de la Vigne-Perdue (Guilaine, 76-77) ; 19 : Graven (Mordant, 66).

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— un type court qui serait en quelque sorte le type long écrasé dans le sens de la perforation transformant ainsi la longueur en largeur. Il forme un groupe important dans les perles d'ambre qui sont généralement d'un large diamètre comme celle de Gravon de 30/18 mm (fig. I, n° 19). Certaines d'entre elles sont d'épaisseur inégale présentant ainsi un profil en pente (fig. I, n° 16).

— quelques grains situés à mi-chemin entre les formes ovoïdes et biconiques sont dits biconvexes : leurs deux faces se rejoignent en un angle aigu. Elles sont signalées, entre autres, à la grotte du Hasard (fig. I, n° 17).

Les perles biconiques semblent n'avoir été utilisées qu'à partir du Bronze moyen et ont été rencontrées le plus souvent dans de grands ensembles. Elles y figurent généralement à plusieurs de ce type comme à Appenwihr V (fig. 2, n° 2).

largeur maximum et de 6 et 9 mm d'épaisseur. Leur perforation est longitudinale (fig. 4, n° 17).

Cette série des Duffaits se distingue par l'abondance des formes géométriques, inhabituelles tant pour l'ambre que pour les autres matières et par la taille relativement importante des objets qui varie de 5 à 22 mm, une majorité d'entre eux mesurant plus d'un cm. Toutes ces caractéristiques contribueraient à considérer les perles de la grotte des Duffaits comme une production originale.

Un autre grain de configuration inhabituelle est signalé dans le dolmen de la Pierre Folle à Thiré (Vendée). De forme allongée, plus épais d'un côté que de l'autre et de section ovalaire, il présente un rétrécissement médian légèrement décentré ce qui lui a valu l'appellation de piriforme. Il a une perforation axiale unique de 40 mm (fig. 4, n° 9).

— e) Les perles de forme irrégulière :

Un certain nombre de perles de petite taille présentent un contour irrégulier ayant pour seul point commun leur trou de suspension. Elles sont connues dans le tumulus 53 d'Oberfeld (338 de 4 à 6 mm de diamètre) (fig. I, n° 13), les sépultures 2 et 3 de la grotte des Duffaits (fig. I, n° 10), dans la grotte du Hasard à Tharaux (fig. 1, n° 4) et à Marolles-sur- Seine. S'agit-il de minuscules nodules de résine fossile utilisés tels quels sans résorption de la forme naturelle ou de fragments résultant du façonnage d'objets de taille plus importante ? Toutes ces perles appartiennent à des ensembles riches en ambre ce qui ferait pencher en faveur de la deuxième solution. Le même phénomène de réutilisation est constaté sur des perles brisées des grottes des Duffaits (fig. 1, n° 10) et du Hasard.

— f) Les perles de type particulier :

Ce sont des grains à perforation unique centrée exceptionnels tant par leur forme que par leur rareté. La grotte des Duffaits a livré la plupart d'entre eux :

— une vingtaine de perles appelées oblongues par l'auteur réparties entre les sépultures 2 et 7 de la salle Plexus et la galerie Radius Nord. Elles sont de forme subrectangulaire, de 5 à 15 mm de longueur, de 3,5 à 8 mm de largeur et de 2 à 6 mm d'épaisseur avec une perforation médiane cylindrique de 1 à 2 mm de diamètre (fig. 4, nos 15, 16, 18).

— une perle allongée de section polygonale et perforation longitudinale de 16 mm de longueur (fig. 4, n° 19).

— trois perles de section quadrangulaire et perforation axiale cylindrique provenant des sépultures 3, 5 et 6 de la salle Plexus (fig. 4. nos 20-21).

— deux perles triangulaires et de section irrégulière de 18 et 22 mm de longueur, 12 et 9 mm de

2. — Les anneaux :

En l'état actuel des recherches, un seul anneau et le fragment d'un autre sont connus dans l'inhumation Bronze final de Pougues-les-Eaux (Nièvre), le complet ayant un diamètre intérieur de 20 mm et une hauteur de 10 mm. D'après le dessin qui le reproduit, il ne semble pas être fermé (fig. 4, n° 22). Il est remarquable par sa rareté même mais le diamètre total de la pièce, ne devant pas excéder 30 mm environ, n'a rien d'exceptionnel puisque des perles de 45 mm de diamètre sont connues dans le tumulus d'Oberfeld. Seule sa large perforation lui vaut la qualité d'anneau.

3. — Les pendentifs :

Par définition, le pendentif est un bijou suspendu à un cordon que l'on porte en sautoir. Dans l'ouvrage d'H. Barge, il est défini comme un objet généralement allongé à perforation unique excentrée ou parfois double. Les types déterminés pour la parure languedocienne du Néolithique au Bronze ancien sont rarement applicables aux spécimens en ambre, ceux-ci ayant des formes les plus diverses et souvent uniques ; aussi cette partie va-t-elle prendre l'aspect d'une enumeration.

— Deux pendentifs de forme globalement elliptique, au contour irrégulier et à perforation décentrée proviennent du dolmen de Puyraveau (Deux-Sèvres) dans un contexte campaniforme (fig. 4, n° 4) et de la sépulture Bronze moyen du tumulus I de Schelmen- hofstadt (fig. 4, n° 5). D'après les dessins qui le représentent, ils ne semblent pas avoir subit un façonnage élaboré.

Plusieurs pendentifs discoïdes mais de caractères différents sont connus :

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Fig. 2 - 1 : emplacement du collier dans la tombe d'Appenwihr V ; 2 : collier d'Appenwihr (Bonnet et Plouin, 81) ; 3 : reconstitution du collier d'Oberfeld (Schaeffer, 79) ; 4 : Wimereux (Blanchet, 84) ; 5-7 : Marolles-sur-Seine, inh. 17 (Mordant, 70) ; 8 : Tharaux, gr. du Hasard (Roudil et Soulier, 76) ; 9 : Montpezat, gr. Murée (Courtin, 76).

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Fig. 3 - Pendentifs en ambre de Kernonen-en-Plouvorn ; 1-3 : discoïdes ; 4-10 : trapézoïdaux ; 11 : massif ; 12 : brassard d'archer (Briard, 70).

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Fig. 4 - 1 : Saint-Fiacre en Melrand (Briard, 84 a) ; Nizas (Roudil, 72) ; 3 : Saint-Maurice-de-Navacelle (Millau, 58) ; 4 : Puyraveau (Pautreau et Hébras, 72) ; Haguenau ; 5 : Schelmenhofstadt, tum. 1 ; 6 : Fischerhiibel-Kurzgelànd, tum. 22 ; 7 : Kirchlach, turn : 76 ; 8 : Kirchlach, tum. 4, sép. 3 (Schaeffer, 79). 9- 10 : Thiré (Jousseaume, 76) ; La Rochette, gr. des Duffaits ; 11 : sép. 2 ; 12 : salle Plexus ; 13 : sép. 7 ; 14 : sép. 6 ; 15 : sép. 5 ; 16-17 : sép. 7 ; 18-19 : sép. 2 ; 20 : sép. 6 ; 21 : sép. 3 ; 22 : Pougues-les-Eaux (Jacquinot et Usquin, 1870) ; 23 : Lastours (Charles et Guilaine, 63).

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— deux de 22 et 28 mm de diamètre avec double perforation centrale proviennent de la grotte des Duffaits. L'un présente une face plane et une autre cupulaire (fig. 4, n° 11). Partiellement cassé, il ne laisse que supposer un deuxième trou de suspension. Mais ces deux objets ne pourraient-ils pas avoir servi de boutons ?

— une série importante a été découverte dans le tumulus de Kernonen-en-Plouvorn (Finistère). Ce sont 3 disques de 25, 35 et 33 mm de diamètre et de 7, 12 et 7 mm d'épaisseur (fig. 3, nos 1-3). Les perforations, situées au sommet sont transversales (n° 3), latérale en V et doublée d'un trou transversal qui lui est perpendiculaire (n° 1) et en V (n° 2). Tous 3 sont décorés de rainures latérales dont le nombre varie selon l'épaisseur.

Ils étaient associés à d'autres pendentifs trapézoïdaux de 13 à 21 mm de haut, 9 à 15 mm de large à la base et de 9 à 5 mm au sommet où ils sont perforés transversalement. Leur épaisseur varie de 4 à 2 mm (fig. 3, nos 4-11). L'un d'eux, massif, a la forme d'une pyramide tronquée.

Uniques en France, ces parures de Plouvorn voient leurs parallèles dans la civilisation du Wessex.

— Un pendentif rectangulaire de 58 mm de longueur, 27 de large et 6 d'épaisseur et aux bords légèrement concaves provient du tumulus de Saint- Fiacre-en-Melrand. Deux perforations en forme de coude sont situées au centre de chaque extrémité de la pièce (fig. 4, n° 1).

— Deux plaques triangulaires percées d'un trou légèrement décentré sont connues dans la sépulture 1 du tumulus 22 de Fischerhiibel (fig. 4, n° 6) et du tumulus 4 de Kirchlach (fig. 4, n° 8) dans la forêt de Haguenau.

— Un fragment triangulaire de section ovalaire et sans perforation appartenant à la sépulture 6 de la grotte des Duffaits serait le reste d'un pendentif (fig. 4, n° 14).

— Du même site provient un objet dont la forme pourrait être rapprochée de celle de la pointe d'une Rostre de Belemnite et de section subtrapézoïdale (fig. 4, n° 13). Son originalité réside en une double perforation, une cylindrique se trouvant au centre, perpendiculaire à la face principale et la deuxième en V, très profonde percée à partir de la base.

— Le dolmen du Devezas à Saint-Maurice-de- Navacelles (Hérault) a livré un pendentif semi elliptique de 18/10 mm avec une perforation de 7 mm située du côté arrondi de l'objet (fig. 4, n° 3).

— Un autre ovalaire, brisé à une de ses extrémités, de 30 mm de longueur environ a été trouvé dans le dolmen de Pierre Folle à Thiré. Il comporte 3 perforations, 2 étant réparties de part et d'autre

d'une centrale plus large. Comme la perle piriforme qui lui était associée, elle n'a pas d'équivalent (fig. 4, n° 10).

— De la grotte de Nizas provient un unique pendentif de 30 mm de longueur et 8,5 de largeur et perforé de 3 trous (fig. 4, n° 2). Seule sa section ronde l'empêche d'appartenir à la catégorie des plaquettes multif orées qui sont rectangulaires. Il était associé à des coupes Bronze final et des vases campaniformes.

4. — Les boutons à perforation en V :

Ils présentent dans la plupart des cas une face dorsale ronde de section mince ou épaisse, semi- elliptique. Le trou de suspension ne transperce pas la pièce de part en part, les deux branches du V débouchant sur la face plane.

Sept en ambre sont connus en France pour le moment. Celui du tumulus 7 de la forêt des Moidons à Salins-les-Bains serait de forme conique.

L'inhumation 7 de Marolles-sur-Seine a livré 3 boutons de contours irréguliers, de 16,5 à 25 mm de diamètre. L'un d'eux porte sur son côté le plus bombé, l'ébauche d'une deuxième paire de perforations (fig. 2, nos 5-7).

Un autre de 20/8 mm, très régulier provient de la grotte Murée à Montpezat. Il était associé à un bouton identique en os. Ils appartiennent à un contexte campaniforme (fig. 2, n° 9).

D'une couche d'éboulis de la grotte du Hasard a été exhumé un bouton de forme irrégulière, biconvexe et à perforation décentrée (fig. 2, n° 8).

Le tumulus du Ballon à Wimereux (Pas-de-Calais) en a livré un demi-sphérique de 3 cm de diamètre. Son originalité réside en la présence de 2 perforations en V perpendiculaires l'une à l'autre, se croisant au centre (fig. 2, n° 4). Il était associé à un pauvre mobilier campaniforme.

5. — Les plaquettes multiforées :

Appelées également écarteurs de collier, barres d'espacement ou plaquettes de « Kakovatos », ce sont des rectangles, triangles ou trapèzes aux angles parfois arrondis, perforés latéralement de trous de suspension qui les traversent de part en part. Le modèle le plus simple consiste en une série de perforations parallèles ; un type complexe entremêle à ces canaux d'autres en « X », en « V », en « Y », en diagonale et en arêtes de poisson. Quelques 54 plaquettes sont actuellement connues en France réparties entre le Sud, l'Est, le Finistère et la Charente.

A l'Est, l'essentiel des découvertes provient des tumulus de la forêt de Haguenau. Trois plaquettes

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subrectangulaires et 2 triangulaires ont été découvertes associées à de nombreux grains d'ambre et perles hélicoïdales en bronze dans le tumulus 53 d'Oberfeld. Les triangulaires de 40 mm de longueur, 16 et 17 mm de largeur et 3 mm d'épaisseur ont 7 canaux parallèles (fig. 5, nos 4-5). Deux rectangulaires de 46 et 50 mm de longueur, 17 et 18 mm de largeur et 5 et 3 mm d'épaisseur comportent 6 canaux simples (fig. 5, nos 2-3). La dernière est une grande plaquette de 60/27/5 mm présentant une section semi-elliptique, de type complexe ; les 6 perforations parallèles sont reliées entre elles par d'autres en « X » de part et d'autre des longs côtés (fig. 5, n" 1). Une plaquette de même style mais arrondie à une de ses extrémités (fig. 5, n" 9) a été découverte à Oberstritten.

Du tumulus 1 de Kônigsbriick provient un fragment d'espaceur de type complexe à perforations en V (fig. 5, n° 11). Le tumulus 17 de Dachshiibel a livré 4 plaquettes dont une présente, sur un côté uniquement, des canaux en diagonale (fig. 5, n° 10). Elle est à rapprocher de 2 autres de Brunbachmatt (Bas- Rhin) comportant sur un côté seulement le même type de perforation (fig. 5, nos 6-7). Le même site a livré un fragment de barrette dont les trous de suspension sont en « arêtes de poisson » (fig. 5, n° 8).

Une dernière plaquette pour l'Est reste à signaler dans le tumulus 7 de la forêt des Moidons à Salins- les-Bains. Elle comporte 3 perforations d'un côté et 5 de l'autre mais en l'absence de dessin, on ignore leur disposition. S'agit-il du type « en Y » connu en Bretagne (fig. 6, n° 21) ? Assez isolé géographique- ment, il représenterait selon Roudil et Soulier (1976) un relais entre l'Est et la voie Saône-Rhône aboutissant au Languedoc.

Dans le Sud, les découvertes sont réparties sur 5 départements : l'Aude, le Gard, l'Hérault, la Lozère et les Hautes- Alpes. Les plaquettes du dolmen II du Bois-Bas à Minerve, de la grotte de la Madeleine à Villeneuve-les-Maguelonne, de la grotte des Fées à Tharaux (2), du Grand dolmen et du dolmen de la Drailhe à Viols-le-Fort ne sont que mentionnées et dites de type simple. Une à 4 perforations parallèles a été trouvée dans la grotte de Sigottier (fig. 6, n» 12).

L'ensemble le plus important pour le Midi a été fourni par la grotte du Hasard à Tharaux : ce sont 7 espaceurs de 40 à 30 mm de longueur et de 12 à 6,5 mm de largeur pour les complets, comportant toujours 5 perforations parallèles (fig. 6, nos 2-7). Subrectangulaires ou triangulaires, ils sont à rapprocher de ceux de l'Est.

La seule plaquette de type complexe du Sud provient de la sépulture de fillette de la grotte au Collier à Lastours. D'une longueur réduite à 17,5 mm, une largeur de 13,8 mm et 3,7 mm

seur, elle présente une rangée de deux « X » sur chacun des longs côtés de l'objet (fig. 6, n° 1).

Les barrettes d'espacements sont représentées dans le Centre Ouest par le seul site des Duffaits à la Rochette (Charente). Ce ne sont que des fragments au nombre de 10, rectangulaires, plats ou convexes sur une face avec des perforations parallèles (fig. 6, nos 13-19). Seul un morceau triangulaire brisé le long de deux perforations convergentes en V serait de type complexe. Cet ensemble est daté de la transition Bronze moyen-final et serait la manifestation la plus tardive de ce type d'objet (fig. 6, n° 17).

Dans le Finistère, 8 lamelles d'ambre percées de 3 trous d'un côté et de 5 de l'autre ont été découvertes au siècle dernier dans la sépulture de Lesconil en Plobannalec. Des deux subsistant aujourd'hui, un seul a été dessiné, de forme rectangulaire (fig. 6, n° 20). On peut supposer d'après la perle d'espacement de Plouyé en jais que deux perforations sont en « Y » et la centrale rectiligne (fig. 6, n° 21). Par son isolement cette série serait à rapprocher des plaquettes connues en Angleterre mais elles ne sont pas du tout du même type.

Les plaquettes multiforées ont été interprétées comme objets pour écarter plusieurs rangs de perles ou comme éléments de ceinture par Schaeffer d'après celle retrouvée au niveau du bassin du squelette gisant dans la tombe « omicron » de Mycènes (Charles et Guilaine, 1963). Les perforations complexes ont, quant à elles, été vues comme un décor. Toutes sont du Bronze moyen. Lastours se situerait à la transition Bronze ancien-moyen, puis par ordre d'ancienneté viendraient les exemplaires de la grotte du Hasard, de Haguenau puis des Duffaits.

Elles sont largement répandues. Hachmann dénombrait en 1957, 54 sites ayant livré des plaquettes réparties entre l'Angleterre, la Grèce, l'Allemagne du Sud, l'Europe moyenne et l'Alsace. Celles du Sud de la France n'étaient alors pas connues.

La Grèce, le Wessex puis le Sud de l'Allemagne ont chacun à leur tour été supposés être le lieu de fabrication des plaquettes multiforées. Diverses dates furent également supposées. La comparaison des perles de Kakovatos et d'Allemagne permit à Merhart de dater de l'Helladique final II (1500-1450) la phase В 2 des tumulus bavarois et de les considérer comme venant du Nord. Puis la découverte de nouveaux écarteurs dans les tombes de Mycènes amena Mylonas à leur donner une date de 1650-1550 av. J.-C. Milojčic de son côté compara les plaquettes de Mycènes et celles du Wessex et conclut que seuls les exemplaires de Lake dans le Wiltshire pouvaient être retenus, les autres n'étant que de simples imitations.

Hachmann lui, posa le problème des réutilisations comme il avait pu les observer sur des objets de

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Fig. 5 - Plaquettes multiforées en ambre de la forêt de Haguenau : 1-5 : Oberfeld, tum. 53 ; 6-8 : Brunbachmatt ; 9 : Oberstritten ; 10 : Dachshubel ; 11-12 Hônigsbruck, tum. 1 (dessins de l'auteur).

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Fig. 6 - Plaquettes multiforées de : 1 : Lastours, gr. au Collier (Charles et Guilaine, 63) ; 2-7 : Tharaux, gr. du Hasard, couche 3 В ; 8-10 : gr. du Hasard, couche 3 A ; 11 : gr. du Hasard, salle 2 (Roudil et Soulier, 76) ; 12 : Sigottier (Bocquet, 76). Grotte des Duffaits à la Rochette : 13 : sép. 2 ; 14 : sép. 3 ; 15-17 : sép. 6 ; 18-19 : sép. 7 (Gomez, 73). 20 : Plobannalec ; 21 : plaquette en jayet de Plouyé (Briard, 84 a).

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Kakovatos et de Germanie et considérait en 1957 que les écarteurs grecs pouvaient dériver de ceux du Wessex plutôt que des exemplaires allemands (Rou- dil et Soulier, 1976). En 1959, Sandars faisait remarquer que certains écarteurs des îles Britanniques, de Grèce et du Wurtemberg combinaient les perforations parallèles (modèle de base selon elle) avec des perforations en V. Les écarteurs de type complexe seraient alors la rencontre des deux dans un lieu et à une époque donnés. Mais où et quand ? Elle fait également remarquer que les perforations en V ne sont pas trouvées à Mycènes et ne sont qu'exceptionnelles au Levant alors qu'elles sont courantes en Europe centrale et occidentale, ce qui exclue une origine orientale pour les plaquettes. Le groupe alsacien lui, semble lié au Sud de la Bavière. Aucun des grains qui en provient n'est un « modèle de base » et tous sont tardifs (Sandars, 1959).

En 1970, Beck et alii voyaient dans les plaquettes multiforées l'objet d'un commerce mycénien en direction de l'Europe selon deux routes dont une méditerranéenne puis terrestre, longeant les vallées du Rhône et du Rhin pour atteindre ensuite l'Angleterre, le groupe languedocien se trouvant sur cette voie (Roudil et Soulier, 1976). Elle paraît cependant peu probable car aucune plaquette n'a été trouvée entre le groupe languedocien et l'Est.

6. — Les brassards d'archer :

Un seul provenant du tumulus de Kernonen en Plouvorn (Finistère) est connu. De 65 mm de long, 20 mm de large et 8 mm d'épaisseur, il a des bords légèrement concaves vus de face alors qu'ils sont bombés vus latéralement (fig. 3, n° 12). Il comporte deux perforations sur les côtés alors que sur les brassards de pierre de Bretagne, elles sont habituellement placées sur les faces les plus larges. Taylor y voit un pendentif mais son association avec des pointes de flèches permet d'en douter.

7. — Les colliers :

Cette appellation est souvent due aux inventeurs des sites qui, d'une multitude de grains exhumés, reconnaissent généralement des colliers pour lesquels sont parfois proposés des reconstitutions. A titre d'exemple, on peut citer l'ornement de cou du tumulus 53 d'Oberfeld qui a été recomposé en alternant espaceurs et perles d'ambre et de bronze.

Quelques parures ont néanmoins conservé le lien qui les unissait. Autour du cou de l'inhumée du tertre d'Appenwihr V se trouvait un collier de perles d'ambre qui étaient enfilées sur un fil de bronze dont il restait de fines particules. Quatre petits tubes de métal servaient de « perles d'espacement » (fig. 2, n°2).

Ils semblerait que les perles de bronze aient souvent eu cette fonction. Dans le tumulus de Blachères à Champerboux (Lozère) ce sont 150 an- nelets de métal qui étaient mêlés à des grains d'ambre.

8. — Les perforations :

Leur emplacement, leur nombre et leur mode contribuent pour une large part à nous renseigner sur l'utilisation de l'élément de parure. La plus simple est celle qui transperce l'objet de part en part. Parmi celles-ci on distingue, dans le cas de l'ambre :

— les perforations cylindriques qui comportent 2 côtés rectilignes. D'après les représentations graphiques des perles, ce sont celles qui auraient été les plus employées pour la parure d'ambre. Leur longueur varie de 2 à 40 mm et leur diamètre de 1 à 9 mm avec une grande majorité pour ceux de moins de 3 mm.

Ces perforations peuvent être simples ou doubles comme à la grotte des Duffaits où une perle se distingue par 2 trous en son centre (fig. 4, n° 12). Dans le cas des espaceurs, elles sont multiples, leur nombre pouvant aller de 3 à 8.

— les perforations biconiques présentant 2 côtés anguleux, le diamètre le plus large se trouvant vers l'extérieur de l'objet et le plus étroit, au centre. Elles affectent rarement la parure de résine fossile. Elles sont connues à Lastours (fig. I, n° 17) et à la grotte du Hasard.

— les perforations en V consistent en 2 trous unilatéraux forés en biais et se rejoignant en V. Elles ne transpercent pas l'autre face de l'objet. Elle est surtout employée pour les V-boutons mais est également connue sur des pendentifs comme à Plouvorn (fig. 3, nos 1-2), à la grotte des Duffaits (fig. 3, n° 13) ou encore sur les plaquettes multiforées alliant la perforation simple à celle en V. J. Briard (1970) voit dans ce mode de suspension un progrès dans la fixation au collier car il prévenait l'usure de la surface du pendentif.

9. — Les décors

Rarement observés dans la parure d'ambre, ils se trouvent soit sur la face plane, soit sur la tranche, ceux-ci étant gravés ou incisés. En Angleterre elle est parfois cerclée d'or mais rien de tel n'a été observé en France .

Sur une perle de la grotte au Collier à Lastours (fig. 3, n° 23) figure un décor qui consiste en « une série d'incisions dessinant des lignes courbes. L'avers évoque schématiquement un œil dont la pupille serait constituée par l'orifice central. Sur le revers, plu-

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sieurs incisions se croisent de façon énigmatique (Charles et Guilaine, 1963).

Quelques gravures atténuées et sans ordre marquent la surface d'une perle du tumulus 76 de Kirchlach (fig. 4, n° 7). Des incisions plus importantes ont été observées sur la plaquette multiforée d'Oberstritten (fig. 5, n° 9).

Sont également considérées comme décor, les rainures latérales des 3 disques de Kernonen-en- Plouvorn, leur nombre variant avec l'épaisseur de l'objet (fig. 3, nos 1-3).

En 1940, Merhart était le premier à voir dans les perforations complexes des espaceurs un décor, celles-ci n'ayant apparemment aucun rôle utilitaire.

En conclusion, on peut noter que tous les objets d'ambre présentant un décor sont d'inspiration ou d'origine étrangère.

10. — Les techniques de fabrication

La technique de fabrication des objets d'ambre est un sujet qui n'a pour ainsi dire, pas été abordé dans la littérature archéologique. Il est parfois question de grains où subsistent des imperfections non résorbées par le polissage.

Seul un documentaire paru dans le catalogue d'exposition « Avant les Scythes, Préhistoire de l'Art en U.R.S.S. » donne quelques précisions sur la manière dont pouvait être exécutée la mise en forme d'une perle en ambre : « Les grains d'ambre sont polis à l'aide d'une pierre. La perforation des perles et des pendeloques était amorcée à l'aide d'un perçoir en silex et agrandie avec un outil en os ou en bois » (Mohen, 1979).

Cette technique de percement peut avoir été employée pour certaines pièces occidentales, néanmoins elle semble inadaptée pour l'exécution d'objets comme les plaquettes multiforées dont les perforations excèdent parfois 25 mm de longueur ou comme la perle du dolmen de Pierre Folle à Thiré dont l'orifice mesure 40 mm. C'est pourquoi, quelques expériences ont été tentées sur un échantillon d'ambre balte de 5 mm d'épaisseur. Un premier trou biconique a été fait au perçoir de silex, mais la dureté de la résine en a très rapidement ébréché l'extrémité jusqu'à ce que la section soit assez épaisse pour en entamer la surface et résister à la tortion durant la pénétration. Relativement lent, ce travail a produit une perforation de 3 mm de diamètre. Les traces de façonnage ont ensuite été effacées au poinçon d'os.

Un deuxième essai a été réalisé avec une tige de cuivre de 1 mm de diamètre chauffée au rouge. Bien que la matière fondue soit minime et que l'opération dusse être répétée plusieurs fois, ce moyen a donné

très rapidement une perforation parfaitement cylindrique de 1 mm de diamètre.

Pour le troisième essai, la tige métallique a été remplacée par un microperçoir de silex lui aussi porté au rouge et qui s'est montré, contre toute attente, efficace. Toutefois la perforation n'a pu être aussi fine faute de pouvoir façonner une extrémité active résistante de même dimension.

De nouvelles expériences seraient nécessaires, mais cette technique de percement qui consiste à faire fondre la résine fossile est à retenir comme possible pour le façonnage des perforations d'objets comme les plaquettes multiforées.

B. — Les imitations

Un certain nombre de formes ou matières ont imité ou ont été imitées par l'ambre mais il est parfois difficile de distinguer lequel a inspiré l'autre.

L'os

La production en os la plus répandue et ayant une forme commune avec l'ambre est celle des boutons à perforation en V. Les premiers seraient apparus dans les pays de l'Est et selon M. Gimbutas, auraient été imités en résine fossile par le groupe des amphores globulaires puis répandus en Europe. En France, les boutons sont surtout retrouvés dans les tombes du Chalcolithique et du Bronze ancien. Leur survivance est néanmoins attestée aux Bronzes moyen et final par ceux en ambre de Salins-les-Bains et Marolles- sur-Seine mais aussi par les deux en os d'Aulnay-aux- Planches du Bronze final II (Marne) (Roudil et Soulier, 1976).

Dans un site indéterminé de Lozère furent trouvés 2 écarteurs de collier en os associés à un autre en ambre ; on en a malheureusement aucune description. Il s'agit dans ce cas d'une imitation de l'ambre par l'os.

Le même phénomène de copie, mais dans quel sens ?, est observé avec le pommeau de poignard en os de Kernonen en Plouvorn. Ils sont connus en résine à Manton Barrow, Wiltshire et à Hameldon Down, Devon (Hardaker, 1974). Il faut rappeler que Kernonen a ses parallèles dans le Wessex.

Les roches et minéraux

La pierre ayant été le plus souvent façonnée dans des formes simples (ovoïdes, discoïdes, biconiques), il est difficile de parler de son imitation par l'ambre.

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Les boutons à perforation en V sont également connus en calcaire, mais quelle est leur place par rapport à ceux d'os et de succin ? Le brassard d'archer de Kernonen en Plouvorn s'est probablement inspiré de ceux en pierre trouvés en Bretagne à la même époque. Mais étant donné sa fragilité, il devait plutôt être un objet d'apparat.

Le jais

Le jais est une variété compacte et brillante du lignite, de structure homogène et dure, de couleur gris ou noir. Il a beaucoup été employé pour la parure durant l'âge du Bronze mais l'élément le plus remarquable demeure néanmoins la plaquette multi- forée de Plouyé (Finistère) qui comporte des perforations « en Y » (fig. 5, n° 15), se rattachant ainsi à celles en ambre de Plobannalec.

L'argile

La volonté de copier l'aspect même de l'ambre a été observée dans la grotte du Hasard à Tharaux où une perle en argile trouvée parmi l'ensemble des perles en ambre n'en a été distingué que par l'analyse spectrographique. Dans le dolmen de Sauzet à Caze- vieille, un grain en argile imitait exactement ceux en ambre à fine perforation auxquelles elle était associée. Il est étonnant que très maléable, l'argile n'ait pas servi à faire des plaquettes multiforées.

Le verre

Matériau rare à l'âge du Bronze, le verre a également adopté la forme des perles d'espacement propre à l'ambre. Elles sont connues dans la grotte de la Treille à Mailhac (Aude) , dans les grottes « P » de Baudinard et du Château du Diable à Ollioules (Var) et dans la station de la Motte aux Magnins à Clairvaux-les-Lacs (Jura). Une seule autre semblable est connue à Holywell (Grande-Bretagne) et il serait intéressant de préciser leur lien entre elles et celles d'ambre.

On peut s'étonner que l'ambre ne se soit pas inspiré des perles à ailettes qui sont pourtant nombreuses en os et en pierre dans le Sud de la France et attestées en succin dans les pays Baltes, n'ont pas été retrouvées en résine fossile dans les sites français. La même réflexion peut être faite à propos des perles segmentées qui, connues en os, verre, étain, jais et or ne sont qu'exceptionnellement signalées en ambre (Képhalénia) .

Il faut enfin signaler le rôle qu'a dû jouer la parure de bois qui n'est que rarement retrouvée en raison de son désagrègcment. Néanmoins des perles segmentées en buis ont été exhumées d'un dolmen de Saint- Affrique (Aveyron) (Cartailhac, 1868).

С — Contextes de découverte

Une grande majorité de la parure d'ambre provient des sépultures. Aucune donnée rituelle particulière n'a été observée mais on peut néanmoins dire que les corps ou cendres étaient le plus souvent déposés dans des dolmens, coffres ou allées couvertes (47/181), dans des grottes (43), sous tumulus (33) ou plus rarement en nécropoles (18), hypogées (6), tombes plates ou fosses (5) ou encore en ciste (2).

1. Les inhumations

Pratique prédominante à l'âge du Bronze, ce sont indifféremment des sépultures individuelles (36) ou collectives (37), les inhumés ne faisant généralement pas l'objet d'une position précise quand les ossements sont restés en connection.

Le sexe de l'inhumé est rarement précisé : sur 37 tombes individuelles, on ne connaît l'identité que de 13 corps dont 11 sont des individus féminins. A Marolles-sur-Seine, la sépulture 7 renfermait un homme et une femme. Malgré ces maigres chiffres, on peut conclure que la parure d'ambre était essentiellement féminine pendant l'âge du Bronze avec cependant une prédominance au Bronze moyen.

La place de la parure par rapport au corps est rarement précisée ce qui est regrettable car elle aurait pu contribuer à définir la fonction de certains objets. Dans les sépultures 2 et 7 des Duffaits et d'Appenwihr (fig. 2, n° 1), les perles se trouvaient au niveau du cou. A Couchey, elles étaient réparties de la tête au fémur et concentrées dans la zone riche en crânes dans la sépulture de Porte- Joie. A Pougues- les-Eaux, un petit disque sans perforation reposait sous le mort ainsi qu'à Fort-Harrouard. Bien que ces dispositions soient fort différentes, on remarque néanmoins que sur 8 sépultures, 4 ont leur parure située au niveau de la tête.

2. — Les incinérations

Quinze sont connues en France pour toutes les périodes avec cependant une prédominance pour le Bronze final (7/15). Schaeffer remarquait dans la forêt de Haguenau que les deux seules incinérations attribuables au Bronze ancien comportaient des perles d'ambre.

Matière inflammable, on ne sait si la résine fossile était systématiquement épargnée lors de la crémation. La volonté de garder ce type de parure intact a été observée dans le tumulus 17 de Dachshubel où tous les bijoux avaient été incinérés sauf le collier composé de plaques d'ambre et de médaillons de

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bronze. L'esprit de conservation est également attesté par le seul fait que l'on retrouve du succin dans 15 incinérations. Mais cela ne représente-t-il pas un faible pourcentage de la réalité ?

3. — Les habitats

L'ambre est connu dans les habitats de Fort- Harrouard, Annecy, Montclus, Lauroux, Coulou- nieix-Chamiers, Cabrespine, Choisy-au-Bac et du lac du Bourget. Quatre d'entre eux sont attribués au Bronze final mais il est encore imprudent d'en conclure que le succin était plus courant dans les stations de cette époque. Cette rareté peut être expliquée par le fait que très fragile, la résine fossile résiste mal aux intempéries et au piétinement auxquels les objets sont exposés dans les habitats.

4. — Les dépôts

Deux seuls sont connus. Celui de Gensac consistant en un vase qui renfermait plus de 200 perles mais de date inconnue, et le « Trésor du Déroc » à Vallon- Pont-d'Arc attribué au Bronze final III qui comprenait 3 jarres fermées. Elles contenaient 286 objets de parure dont 25 perles d'ambre. La plupart des pièces en bronze qui les accompagnaient auraient leurs homologues dans les sites de la zone alpine (Roudil, 1972).

5. — Rôle sociologique

II semble que la possession de l'ambre devait, davantage que le bronze par exemple, marquer la richesse. Son abondance dans certaines tombes, la récupération de fragments ou d'objets brisés, l'imitation de ses formes propres ou de la matière elle- même, les morphologies uniques qui lui sont connues, contribuent à cette idée.

Apparemment destiné aux tombes féminines, quel était le rôle de l'ambre dans les sociétés de l'âge du Bronze ? Il avait certes une valeur de parure mais ne s'étendait-elle pas à celle d'amulette à pouvoir guérisseur comme cela est attesté du début des temps historiques à nos jours. Cela est difficilement verifiable pour les périodes préhistoriques ; à Pougues-les- Eaux, un petit disque d'ambre non perforé — ce qui exclue son rôle de perle — se trouvait sous le mort. Quelle était sa signification ? Les propriétés électriques de cette matière auraient-elles contribué à une croyance ? La large répartition des objets de résine à travers l'Europe a amené les archéologues à parler de voies commerciales et d'un ambre monnaie d'échange. Qui était chargé d'acheminer la matière fossile à destination ? Les pays producteurs ou receveurs ? Y avait-il un système de relais qui permettait à l'ambre de passer de main en main ? Cette

thèse serait peut-être la plus crédible si l'on considère les dépôts de Hartlieb près de Breslau (Pologne) qui consistait en 3 amas de 30 quintaux sur un carré de 30 mètres de côté, situé sur la route qui aurait remonté l'Odder. De pleins vases de succin sont également connus dans les tourbières du Danemark. Le dépôt de Gensac avait-il semblable rôle ?

D. — Les associations

Certains objets ont été remarqués en association avec les perles d'ambre. Elles ne sont pas systématiques mais leur fréquence mérite néanmoins d'être notée.

1. — Les alênes

Losangiques ou quadrangulaires, en cuivre ou en bronze, elles ont été rencontrées dans 11 sépultures du Midi des Bronzes ancien et moyen.

2. — Les épingles

L'association ambre-épingle a été observée dans quelques 33 tombes du Bronze ancien au Bronze final, répartie sur tout le territoire avec cependant une prédominance dans le Sud et l'Est. Cette diversité chronologique et géographique en apporte une autre, typologique : elles sont presque toutes de types différents et une étude plus approfondie serait nécessaire pour établir d'éventuels parallèles. Le cas des épingles à tête en rouelle peut néanmoins être cité : courantes dans les tumulus allemands riches en ambre, elles sont connues à Kernonen en Plouvorn, Puygouzon et quelques tumulus de la forêt de Haguenau. Des contacts entre l'Allemagne et ces sites se seraient-ils établis autour du commerce de l'ambre ?

3. — Les perles

Dans la majorité des tombes où ils ont été trouvés, les grains d'ambre étaient associés à une abondante parure composée essentiellement de perles façonnées dans les matériaux les plus divers. Elles peuvent être fort nombreuses et dans le dolmen I de Ferrières-les- Verreries, 1 200 grains de steatite sont connus. Cette remarque ne s'applique cependant qu'aux tombes du Sud de la France où la parure reste toujours abondante alors qu'elle se raréfie au cours du temps dans les autres régions.

L'association ambre-perles hélicoïdales en bronze est notée dans 14 sites répartis sur 9 départements. Le collier de Schwarza en Thuringe n'en comptait pas

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moins de 8 rangs entremêlés de 40 grains d'ambre. Quelle était la valeur de cet assemblage ?

L'association la plus fréquente demeure celle des perles d'ambre et de verre, d'autant plus importante si l'on considère leur faible nombre. Elle a été observée dans 22 sites répartis sur toute la France du Bronze ancien au Bronze final, mais aussi en Angleterre, Suisse, Allemagne et Hollande. La même notion de précieux accompagne cette parure : à la grotte des Duffaits, la seule perle en verre provient de la tombe la plus riche en résine fossile. Ayant des propriétés électriques semblables — tous deux attirent les corps légers — il est facile de supposer que les hommes de la Préhistoire aient pu attribuer à l'ambre et au verre, les mêmes vertus.

E. — Rapprochements avec les autres pays

Un certain nombre de similitudes ont été remarquées entre la parure d'ambre française et celle d'autres pays.

Les pendentifs discoïdes de Plouvorn sont signalés cerclés d'or dans les tumulus de Wilsford et Manton Barrow. Cette technique est courante en Méditerranée et un disque semblable est connu à Cnossos. Un pendentif trapézoïdal identique à ceux de Plouvorn a été trouvé dans le tumulus G 8 de Wilsford. La présence de ces objets et d'autres comme le poignard en os de Plouvorn, la décoration au moyen de petits clous d'or sur certains d'entre eux et les lunules d'or trouvées dans les tombes bretonnes et britanniques suggèrent d'étroits rapports entre la culture du Wes- sex et le continent.

Les boutons à perforation en V sont connus dans toute l'Europe centrale. Issus de là, ils auraient été diffusés à travers l'Europe par les Campaniformes d'après M. Gimbutas.

Les décors des perles d'ambre françaises prêtent également à quelques comparaisons. Pour schaeffer, la perle gravée de signes désordonnés du tumulus 76 de Kirchlach serait à rapprocher de celle en terre cuite du palafitte de Wangen et celles découvertes par Schliemann à Hissarlik. Cette hypothèse serait corroborée, selon l'auteur, par le fait que les parures d'ambre du Bronze ancien de la forêt de Haguenau proviendraient des sépultures dont le mobilier se compose d'objets importés du Sud-Est de l'Europe (Schaeffer, 1979). Mais la discrétion des signes considérés prête à discussion.

La perle décorée de motifs curvilignes de Lastours serait à rapprocher de fusaïoles connues dans le Chalcolithique d'Anatolie. Les motifs dérivés de l'œil sont de plus fréquents dans la même région au Bronze récent sur les poteries de style mycénien. Ils

sont également signalés dans les palafittes de Corce- lettes à Neuchâtel (Charles et Guilaine, 1963).

Les plaquettes d'espacement à perforations multiples sont les objets d'ambre qui jusqu'à présent ont connu la plus grande diffusion. Elles ont été trouvées en Angleterre, Allemagne, Europe centrale et Grèce. Leur forme générale et la disposition des perforations ont permis des recoupements entre celles des différents pays (fig. 7).

Les plaquettes rectangulaires ou sub-rectangu- laires à perforations parallèles simples présentes en France dans les tumulus de la forêt de Haguenau, dans les sites du Midi et dans la grotte des Duffaits sont celles qui ont la plus large répartition tout en étant fort nombreuses. D'après les dessins de celles que recense Hachmann dans son inventaire de 1957, elles seraient à rapprocher de celles de Lake (fig. 7, n° 1) (Wiltshire), de Wixhausen (n° 2) (région moyenne du Rhin), de Heckenhof (n° 3), Kippen- wang (nos 4-5), Sulzbach (nos 6-8), Langenbuchenberg (Bavière au nord du Danube), de Ehningen (nos 9- 11), Ehrpfingen (n° 12), Essingen (n° 13), Huldstet- ten-Tigerfeld (n° 14), Hundersingen-Platte (n° 15) et Weidenhang (n° 16), Mehrstetten, Unterhausen (n° 17), Upflamôr-Lautrieb (n° 18) et Óschbahn (n° 19) et Wilsingen-Stockàcker (n° 20) (Wurtemberg), de Asenkofen E (n"s 21-23), Huglfing/Eglfing (nos 24-26), Rottenried (n° 27) (Bavière du Sud du Danube), de Unatis en Bohême et de Ried dans le Tyrol. Les rapprochements pour ce type simple sont donc multiples. On notera son absence en Grèce où les plaquettes à perforations parallèles sont trapézoïdales.

Les barres d'espacement triangulaires à canaux de type simple du tumulus 53 d'Oberfeld et de la grotte du Hasard auraient des parentés avec l'exemplaire brisé d'Essingen dans le Wurtemberg (n° 28).

Celles à perforations complexes « en X » des tumulus d'Oberfeld et d'Oberstritten dans la forêt de Haguenau et de la grotte au Collier à Lastours seraient à rapprocher de celle ď Asenkofen В (n° 29) (Bavière du Sud). Les comparaisons pour cette variété de perle sont peu nombreuses, à moins que de nouvelles n'aient été mises au jour depuis l'inventaire de 1957. C'est en France que les plaquettes à perforations « en X » sont donc pour le moment les mieux représentées avec cependant une répartition géographique fort dispersée. Celles de Haguenau ne sont pas éloignées de l'ensemble des tumulus allemands alors que celle de Lastours est très isolée.

Ces barres d'espacement n'ont de plus aucune ressemblance avec celles de Mycènes et de Kakova- tos qui sont à perforations parallèles combinées avec des perforations en V profondes. Tant que d'autres objets comportant ces deux types de perforations n'auront été trouvés entre la Grèce et la France, il est

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Fig. 7 - Plaquettes multiforées connues hors France : 1, 35-40, 56-59 : Lake (G.B.) ; 2 : Wixhausen ; 3 : Heckenhof ; 4, 5, 48 : Kippenwang ; 6-8, 47 : Sulzbach- Langenbuchenberg ; 9-11 : Ehningen ; 12 : Ehrpfíngen ; 13, 60, 28 : Essingen ; 14 : Huldstetten-Tigerfeld ; 15 : Hundersingen-Platte ; 16, 49, 61 : Hundersingen-Weidenhang ; 17 : Unterhausen ; 18, 51 : Upflamôr-Lautrieb ; 19 : Upflamôr-Oschbahn ; 20, 52-53 : Wilsingen-Stockácker ; 21-23, 30 : Asenkofen E ; 24-26 : Huglfing/Eglfing ; 27 : Rottenried ; 29 : Asenkofen E ; 31 : Huglfing/Uffing ; 32-54 : Oderding ; 33, 42-44 : Mycènes ; 34, 45 : Kakovatos ; 41, 46 : Upton Lovell ; 50 : Mehrstetten ; 55 : Melchingen-Hakenrain ; 62 : Schwanheim ; 63 : Rônshausen (d'après Hachmann, 1957. Échelle : 2,5).

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peut-être inapproprié de parler d'importation orientale.

Les plaquettes de Brunbachmatt et de Dachshu- bel-Birklach à perforations complexes « en diagonale » et « arêtes de poisson », seules connues en France actuellement, sont à rapprocher de celle d'Asenkofen E (n° 30) pour le premier type et de celle de Huglfing/Uffing (n° 31) pour le second (Bavière du Sud). Leur production reste donc très locale à l'échelle européenne.

Restent les 8 plaquettes en ambre de Plobannalec, de la forêt des Moidons et celle de Plouyé en jais à 3 et 5 perforations, supposées être toutes « en Y » à partir de cette dernière. Les rapprochements, d'après les représentations graphiques de Hachmann, sont très limités. On ne possède qu'un fragment de barre d'espacement présentant un trou de suspension « en Y » à Oderding (n° 32) dans le Sud de la Bavière. Il serait peut-être plus prudent d'attendre d'autres découvertes avant de procéder hâtivement à la conclusion d'une production typiquement française, d'autant plus que la répartition géographique de ces objets est, là encore, très dispersée.

En comparant les plaquettes multiforées françaises et celles de Mycènes (n° 33, n"s 42-44) et de Kakova- tos (n° 34, n" 45), on s'aperçoit que l'organisation de leurs perforations et leurs morphologies n'ont rien en commun. Celles à canaux parallèles sont soit trapézoïdales, soit semi-elliptiques, formes à rapprocher des sites de Huntiscarth, Lake (n° 35, n° 40), Upton Lovell (n° 41) en Angleterre, de Sulzbach en Allemagne (n° 47) et de Burk en Europe Centrale, exemplaire ne comportant que 2 perforations. Celles de type complexe combinant les perforations simples en V ont par contre une répartition beaucoup plus large. Elles sont connues à Huntiscarth, Oakley Down, Upton Lovell (n° 46) pour la Grande-Bretagne ; à Kippenwang (n° 48), Huntersingen-Wei- denhang (n° 49), Mehrstetten (n° 50), Upflamôr- Lautrieb (n° 51), Wilsingen-Stockàcker (nos 52-53), Oderding (n" 54) et Melchingen-Hakenrain (n° 55) pour l'Allemagne. 11 est par conséquent inapproprié de parler de plaquettes de type de Kakovatos pour les exemplaires français puisqu'elles n'ont rien en commun.

Quelques remarques méritent encore d'être faites sur l'originalité de la production allemande. Elle regroupe tout d'abord tous les types de plaquettes cités jusque-là, — excepté peut-être celles de formes trapézoïdales à perforations parallèles, quoique 2 espaceurs incomplets de Sulzbach (n° 8) présentent des perforations légèrement convergentes — , ainsi que celles à perforations en V courant parallèlement aux longs côtés de l'objet avec deux seuls canaux le traversant de part en part à chacune de ses extrémités qui ont été trouvées à Lake (nos 57-59) dans le Wiltshire. Mais elle possède aussi des barres

cement de configuration originale. La tombe A de Essingen (n° 60) dans le Wurtemberg en a livré une de forme carrée. Les perforations au nombre de 6 se croisent perpendiculairement. Elle était associée à deux autres plaquettes de type simple. Une pièce semblable mais à 2 trous seulement provient d'Une- tice.

Quelques perforations perpendiculaires à d'autres sont connues sur des barres d'espacement rectangulaires à Hundersingen-Weidenhang (n° 61), à Kippenwang (n° 48) et à Schwanheim (n° 42), l'orifice de cette dernière traversant toute la longueur de la pièce. Celle de Kippenwang est combinée à une perforation en V.

De Rônshausen (nord du Main) provient un objet unique (n° 63). Il s'agit d'une plaque sub-rectangu- laire dans laquelle 3 espaces définis par 4 perforations parallèles sont remplis par une succession de 3 perforations en V qui partent de chaque bord, dessinant ainsi un X central.

Fig. 8 - Cartes des routes trans-continentales de l'ambre proposée par J.-M. de Navarro (1925).

+ + + + + : routes centrales (ouvertes au Bronze ancien) • ••••: routes de l'Ouest (ouvertes au Bronze moyen) - — — — — : routes de l'Est (ouvertes à l'âge du Fer).

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Reste à signaler cette plaquette de type complexe d'Oderding dans le sud de la Bavière alliant les perforations en X, en V et en diagonale (n° 54). Il s'agirait donc de canaux de formes contemporaines, remarque corroborée par les divers recoupements observés à travers les sites ayant livré des espaceurs.

Tous ces types de perforations réunis en un seul pays, l'Allemagne, ou tout du moins en une seule culture, celle des tumulus, permettent de supposer une origine centrale des plaquettes multiforées. En effet, pourquoi la Grèce ou le Wessex, pays présumés comme étant leur lieu d'apparition, se se

raient-ils évertués à exporter tous les objets originaux de leur production vers une seule et même région ? Une fabrication grecque semble peu probable car des analyses ayant montré que l'ambre des plaquettes de Kakovatos était d'origine balte, il est illogique qu'à une époque où les moyens de communication étaient limités, les hommes aient d'abord transporté la résine dans le sens Baltique-Grèce pour le rediffuser ensuite dans le sens inverse. Sandars (1957) fait de plus remarquer que les perforations en V sont quasi inexistantes en Orient. Il faut néanmoins tenir compte du fait que les plaquettes multiforées sont plus anciennes en Grèce et en Grande-Bretagne.

Une étude plus complète prenant en compte d'éventuelles nouvelles découvertes et la chronologie serait nécessaire pour cerner un peu mieux la question.

En conclusion, il semble que la parure d'ambre à l'âge du Bronze en France ait été partiellement inspirée de modèles étrangers à moins qu'elle n'ait fait l'objet d'importations.

// — CADRE GEOGRAPHIQUE ET CHRONOLOGIQUE

A. — Répartition des perles d'ambre en France

Bien que relativement homogène, la répartition des perles d'ambre sera analysée période par période.

Au Chalcolithique (fig. 9), les découvertes sont essentiellement méridionales. Un grain isolé provient du palafitte d'Annecy (n° 3). Un deuxième groupe situé sur le Bassin parisien est dû à la civilisation S.O.M. Plus au Nord est connu le bouton à double perforation en V de Wimereux (n° 15). Les perles de Xanton-Chassenon (n° 12) et

Fig. 9 - Carte de répartition des sites du Chalcolithique et du Campaniforme ayant fourni des objets d'ambre : 1 : Porte- Joie ; 2 : Châteaurenard ; 3 : Annecy ; 4 : Plan d'Aups ; 5 : Cheval-Blanc ; 6 : Saint-Pargoire ; 7 Saint-Hippolyte-du-Fort ; 8 : Salses ; 9 : Ferrières-les- Verreries ; 10 Soubès ; 11 : Montpezat ; 12 : Xanton-Chassenon ; 13 : Thiré ; 14 . Roque-Sainte-Marguerite ; 15 : Wimereux ; 16 : Le Mesnil-sur-Oger ; 17 : Chouilly ; 18 : Épône ; 19 : Flavacourt ; 20 : Oye ; 21 : Ay ; 22 : Trédaniel.

de Thiré (n° 13 - si celle-ci est bien Chalcolithique) sont isolées ainsi que celle de Trédaniel (n° 22).

Au Bronze ancien (fig. 10), les sites, moins nombreux, gardent une répartition très méridionale. L'ambre est cependant bien représenté en Bretagne avec 4 découvertes (nos 3-5, 10). Il est signalé dans la forêt de Haguenau (n° 1).

Au Bronze moyen (fig. 11), on assiste à une utilisation grandissante du succin et à une diversification géographique. Il est toujours trouvé en abondance dans le Midi, essentiellement dans le Gard et l'Hérault. Le Rhône semble avoir tracé la limite de l'utilisation de l'ambre car seuls 3 sites sont connus au-delà. L'introduction massive de la résine fossile est surtout constatée dans l'Est avec les tumulus de la forêt de Haguenau (n° 1), la tombe d'Appenwihr (n° 4) et celle plus isolée de la forêt des Moidons (n° 13). Une pénétration plus à l'intérieur du pays est remarquée avec les sépultures de Couchey (n° 24) et de Barbuise-Courtavant (n° 25).

Au Bronze final (fig. 12), l'ambre gagne de nouvelles régions. Il réapparaît dans le Bassin Parisien mais est aussi attesté dans la Nièvre (n° 4), en Savoie, Haute-Savoie, Charente et Vendée. Il est toujours connu dans le Sud mais la répartition est plus clairsemée. Il a par contre, en l'état actuel des

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Fig. 10 - Carte de répartition des sites du Bronze ancien ayant fourni des objets d'ambre : 1 : Haguenau ; 2 : Robion ; 3 : l'Hermitage ; 4 : Saint- Fiacre-en-Melrand ; 5 : Bourbriac ; 6 : Mireval ; 7 : Argelliers ; 8 : Assignan ; 9 : Viols-le-Fort, Grand dolmen ; 10 : Kernonen en Plouvorn.

Fig. 11 - Carte de répartition des sites du Bronze moyen ayant fourni des objets d'ambre : 1 : Evenos ; 2 : Haguenau ; 3 : la Rochette ; 4 : Appenwihr ; 5 : Lastours ; 6 : Saint-Paul-de-Varces ; 7 : Tharaux, gr. du Hasard ; 8 : Viols-le-Fort, Truc du Marty ; 9 : Monclus ; 10 : Labastide- de-Virac ; 11 : Col lias ; Villeneuve-lès-Maguelonne ; 13 : Salins-les- Bains ; 14 : Crozon ; 15 : Plobannalec ; 16 : Campestre ; 17 : Narbonne, gr. des Blaireaux ; 18 : Octon ; 19 : Lauroux, 20 : Minerve ; 21 : Cabrespine ; 22 : Montesquieu-Avantès ; 23 : Mailhac ; 24 : Couchey ; 25 : Barbuise-Courtavant ; 26 : Baudinard ; 27 : Chauzon ; 28 : Sainte- Pallaye.

Fig. 12 - Carte de répartition des sites du Bronze final ayant donné de l'ambre : 1 : Fort-Harrouard ; 2 : la Rochette ; 3 : Sainte-Enimie ; 4 Pougues-les-Eaux ; 5 :Tharaux ; 6 : Vallon-Pont-d'Arc ; 7 : Servian ; 8 Cazevieille ; 9 : Coulounieix-Chamiers ; 10 : Berrias ; 11 : Thiré ; 12 Saint-Sulpice ; 13 : Castres ; 14 : Saint-Hilaire ; 15 : Azillanet ; 16 Ussat ; 17 : Courtavant ; 18 : La Balme ; 19 : Marolles-sur-Seine ; 20 Choisy-au-Bac ; 21 : Chavéria ; 22 : le Bourget ; 23 : Douvaine ; 24 Sancey-le-Long ; 25 : Beaufort ; 26 ; Graven ; 27 : Puygouzon.

recherches, disparu de Bretagne et de l'Est de la France.

En tenant compte des sites de date inconnue ou imprécisée, la même concentration méridionale est constatée avec cependant une occupation nouvelle en Gironde et dans le Lot (fig. 13).

L'organisation des gisements naturels de résine fossile est plus généreusement répartie sur tout le territoire (fig. 14). Mis à part le Sud de la France, la Charente et la Vendée, les répartitions des sites archéologiques et des sources locales ne correspondent guère. Des gîtes comme celui de Dax, réputé par sa richesse en ambre, se trouvent dans la zone entre Garonne et Atlantique où aucune perle d'ambre n'est signalée. Il en est de même pour le Maine-et-Loire où de nombreuses sources sont connues mais pas de pièces archéologiques.

Certaines régions comme la Manche, la Normandie, le Nord ou le Centre sont vierges ou presque de tout vestige. On remarque cependant les mêmes lacunes sur les cartes de répartition des sites de l'âge du Bronze que propose la Préhistoire Française (1976). Cela est-il dû à la réalité ou à l'état des recherches en ces lieux ?

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В. — Chronologie

Fig. 13 - Carte de répartition des sites de date inconnue ou imprécisée ayant fourni de l'ambre : 1 : Gensac ; 2 : Haguenau ; 3 : Plouhinec ; 4 : Langoëlan ; 5 : Belfort-du-Quercy ; 6 : Cenevières ; 7 : Saint-Rome-de- Tarn ; 8 : Esclanedès ; 9 : Saint-Maurice-de-Navacelles ; 10 : Aubais ; 11 : Félines-Minervois ; 12 : Saint-Remèze ; 13 : Tornac ; 14 : Casserac ; 15 : Remoulins ; 16 : Tharaux, gr. des Fées ; 17 : Viols-le-Fort, dolmen de Drailhe ; 18 : Minerve, dolmen 12 ; 19 : Causse-de-la-Selle ; 20 : Fer- rières-les-Verreries ; 20 : N.-D.-de-Londres ; 22 : Saint-Pons ; 23 : Ro- delle ; 24 : Millau ; 25 : Champerboux ; 26 : Aiguèze ; 27 : Lunas ; 28 : Aumelas ; 29 : Sainte- Anastasie ; 30 : Rouet ; 31 : Issirac ; 32 : Nizac ; 33 : Saint-Martin-le-Vinoux ; 34 : Pléhérel ; 35 : Carnac ; Plévenon.

Fig. 14 - Carte de répartition des sources locales d'ambre en France. Les numéros se rapportent à ceux de l'inventaire des communes de France où ont été trouvés des blocs de résine fossile.

L'utilisation de l'ambre est attestée très tôt ; on le trouve dans plusieurs gisements du Paléolithique d'Europe Centrale et occidentale. En France, il est connu sous la forme d'une tête de cheval dans le niveau Magdalénien ancien d'Isturitz (Basses-Pyrénées). On peut parler de son utilisation systématique pour la parure à partir du post-glaciaire sur les rives de la Baltique. De nombreux objets sculptés et pendentifs proviennent des sites mésolithiques, entre 6 800 et 5 600, d'Europe du Nord (Roudil et Soulier, 1976). En France, il est employé sous forme de perles dès le Néolithique mais ne devient d'un usage fréquent qu'à partir de la fin de cette période et surtout le début de l'âge du Bronze.

1. — Le Chalcolithique et les phénomènes SX). M. et campanif ormes

Une vingtaine de sites sont attribués à cette période de transition et deux complexes principaux s'en dégagent :

— la civilisation S.O.M. qui bien qu'ignorant le métal, a tous les caractères des autres groupes chalcolithiques (Riquet, 1976). Elle est responsable de nombreuses sépultures réparties dans tout le Bassin Parisien et 7 d'entre elles ont livré des grains de résine fossile. Seul ce complexe a donné de tels objets pour cette période au nord de la Loire et il serait intéressant d'en connaître les raisons.

— connu surtout pour ses vases en forme de cloche, la civilisation campanif orme est un des grands utilisateurs de la parure d'ambre. Elle provient essentiellement de sépultures, mégalithes ou grottes réparties pour la plupart dans le Sud de la France. De petits grains discoïdes mais aussi des boutons à perforation en V lui sont attribués.

Un seul site, celui de Xanton-Chassenon ayant livré une parcelle d'ambre, est attribué à la civilisation d'Artenac.

D'une manière plus générale, l'emploi de la résine fossile reste modeste pendant le Chalcolithique. Lorsqu'on la rencontre, c'est par une ou deux unités de formes peu variées.

2. — Le Bronze ancien

Les sites ayant livré de l'ambre sont moins nombreux qu'à la période précédente avec cependant une répartition plus large et l'introduction de nouvelles formes.

Une dizaine de sépultures contenant du succin sont pour le moment connues. La majorité d'entre elles

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sont dans le Midi. Quelques-unes ont néanmoins été trouvées dans la forêt de Haguenau et surtout en Bretagne. Cette région a fourni des objets de configurations nouvelles comme le pendentif rectangulaire de Saint-Fiacre en Melrand (fig. 4, n° 1) et l'ensemble de Kernonen en Plouvorn composé de pendentifs trapézoïdaux et discoïdes et d'un brassard d'archer, datés de 1450 environ. L'originalité de cette parure serait due à la civilisation du Wessex.

3. — Le Bronze moyen

Cette période fut longtemps considérée comme celle de l'apparition de l'ambre en Europe occidentale, conviction qui a été renforcée par la découverte de plaquettes multiforées datées de l'Helladique Récent II à Mycènes et de la phase Rheinecke В pour les tumulus bavarois. La présence de parure de résine fossile dans des tombes des périodes antérieures a prouvé le contraire.

Quelque 28 sites sont attribués au Bronze moyen. Quantité et qualité sont représentés. L'ambre apparaît toujours par une ou deux unités dans quelques tombes ou stations mais on a surtout de grands ensembles qui ont, à eux seuls, livré plus de la moitié de la totalité des objets recensés dans le cadre de cette étude. Il s'agit de 21 tumulus de la forêt de Haguenau dont le numéro 53 d'Oberfeld a livré 338 grains, de la grotte du Hasard à Tharaux (285), la grotte des Duffaits à la Rochette (plus de 300) datée de la fin du Bronze moyen-début du Bronze final (1210 ± 100) et la grotte au Collier à Lastours, remarquable plus par la qualité que la quantité de ses objets.

La diversité des formes semble caractériser le Bronze moyen ; il y a bien sûr les plaquettes multiforées mais aussi des perles de configurations particulières comme celles de la grotte des Duffaits.

4. — Le Bronze final

Dans toutes les publications consultées dans le cadre de ce travail, il n'est question que de la raréfaction de la parure d'ambre en France au Bronze final. Les découvertes sont certes moins spectaculaires et moins variées qu'au Bronze moyen mais les sites en ayant livré sont à peu près aussi nombreux : 27. Elles sont réparties sur un plus vaste territoire. Un seul ensemble important est connu dans la nécropole I des Gours-aux-Lions à Marolles- sur-Seine où 9 tombes ont fourni 59 grains dont 3 boutons à perforation en V.

L'utilisation de l'ambre ira en grandissant à l'âge du Fer.

///. — ORIGINE LOCALE OU ETRANGERE ? LES DIFFÉRENTES THÉORIES, ANALYSES ET ROUTES

Jusqu'au XIXe siècle, tout ambre trouvé en Europe se voyait attribuer une origine balte, hypothèse fortifiée par la connaissance d'un commerce régulier à la période romaine. Une origine locale a ensuite été suggérée par la présence de nodules de résine fossile dans des gisements de lignite. Différentes théories se sont confrontées, résumées, pour les plus récentes, comme suit par J.-L. Roudil (1972) :

— celle de Déchelette et de la plupart des archéologues, fait venir l'ambre de la mer baltique d'où il gagne toute l'Europe et les pays méditerranéens par un réseau complexe de routes terrestres et maritimes.

— celle de plusieurs préhistoriens languedociens qui pensent que l'ambre provient en majeure partie des gisements de lignite de la région.

— celle avancée notamment par Charles et Gui- laine pour qui l'ambre de la Baltique arrive brut jusqu'en Vénétie et en Héllade ; transformé en objets de parure, il est ensuite redistribué à partir de ces centres de fabrication, hypothèse qui accorde la prépondérance au commerce mycénien.

Les analyses

La question des origines est longtemps restée en suspens, question que seules les analyses pouvaient résoudre. Elles ont été effectuées dès le début du siècle par Rolshausen et Rathgen (1904), Viollier et Reutter (1916). Elles consistaient principalement en un dosage de l'acide succinique contenu en quantités plus importantes dans l'ambre balte que celui des autres régions et à observer les réactions des différentes résines soumises à diverses solutions et températures. Malheureusement les résultats étaient souvent confus ou même contradictoires et servaient dans de nombreux cas à étayer une opinion préalablement forgée. Elle avait de plus l'inconvénient majeur de détruire irrémédiablement les spécimens.

La solution fut apportée essentiellement par le professeur Beck et son équipe qui appliquèrent l'étude par spectroscopie infrarouge à l'ambre, méthode prélevant un minimum de matière (2 mg). Le succin balte présente une bande caractéristique entre 8 et 9 microns permettant de le reconnaître facilement. Cette méthode n'offre cependant pas la possibilité de distinguer entre elles les différentes résines fossiles connues en dehors de la Baltique.

Un autre type d'analyse, par activation neutroni-

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que, permet de déterminer la présence d'éléments trace dans les ambres siciliens et baltes (Goffer, 1980). Les éléments de ces deux exemples montrant la plus grande variation, dépendant de l'origine, sont l'or et le sodium qui sont contenus en petites quantités et de manière constante dans l'échantillon balte, alors qu'ils présentent une forte concentration dans celui de provenance italienne.

Ces données physico-chimiques sont les seules à présenter pour le moment un caractère fiable.

Par ces méthodes a été analysé un certain nombre de pièces archéologiques de provenances diverses. Les premiers objets étudiés par Beck et son équipe furent ceux de Grèce : Thiryns, Kakovatos et My- cènes. Le résultat révéla une origine balte. L'ambre aurait donc atteint la Grèce dès l'Helladique Récent.

Un certain nombre de perles du Languedoc ont été analysées par le professeur Beck (1976). Pour la grotte du Hasard, 5 écarteurs et fragments d'écar- teurs et 11 perles ont été analysés. Les 5 espaceurs et 8 perles sont indiscutablement en ambre balte. Sur les 3 perles restantes, 2 n'ont pu être identifiées et une n'est pas en ambre. La perle de la grotte du Prével à Montclus est également en ambre balte ; même résultat pour les 2 de la ciste 5 du Causse Méjean à Sainte-Enimie, celle du dolmen de Cagnar- das à Tornac, celle du dolmen 2 d'Aumelas. Dans l'Aude, sur 12 objets analysés provenant de divers gisements, 11 sont en ambre balte. Dans le Grand dolmen à Viols-le-Fort, sur 3 perles analysées, 2 sont en ambre balte et une est méconnaissable par contamination. De même au dolmen de la Drailhe de Viols-le-Fort où sur 6 analyses, 5 grains sont en résine d'origine nordique et une méconnaissable.

D'autres analyses aux infrarouges ont été réalisées par Andurant (1972) sur des fragments de collier des tombes 2, 3, 5, 6 de la grotte des Duffaits. Là encore, il s'agirait d'ambre balte.

Une systématisation des analyses serait néanmoins nécessaire avant de conclure à une origine balte de l'ambre français. Elles seraient de plus à étendre aux objets autres que ceux du Bronze moyen.

L'ambre local aurait fort bien pu être utilisé essentiellement dans le Midi où les gisements sont nombreux (fig. 14) et parfois proches des sites archéologiques. En cas d'une origine locale, on peut cependant se demander pourquoi on ne retrouve pas plus souvent des objets façonnés dans cette matière.

Les différentes résines fossiles sont fournies par des végétaux au cours des périodes géologiques et leurs gisements originels sont ceux où il existe des combustibles fossiles comme les houilles, lignites ou jayets. Une soixantaine d'endroits auraient donné de l'ambre d'après l'inventaire qu'en dresse Lacroix dans sa « Minéralogie de la France » (1962).

moins, d'après l'auteur, nulle part cette matière ne mérite le nom d'ambre car elle est fragile et impropre à la taille.

Subsiste la question du lieu de mise en forme des éléments de parure : en cas d'importation étaient-ils acheminés sous forme de nodules ou de produits manufacturés ? En faveur d'une facture locale serait cette perle de la grotte des Cèdres au Plan-d'Aups dont la perforation biconique est semblable à celle des perles façonnées en d'autres matières. Des blocs de résine fossile sont par ailleurs connus à Fort- Harrouard, à Pougues-les-Eaux et dans la grotte Latrone à Sainte- Anastasie. Par contre, certains objets comme les pendentifs de Plouvorn, la perle décorée de Lastours, les plaquettes multif orées, par leurs parentés avec d'autres connus dans les pays voisins de la France feraient pencher en faveur d'une facture hors de nos frontières. Une étude complète des parures d'ambre à une échelle européenne serait également nécessaire pour résoudre cette question.

Les routes (fig. 8)

Plusieurs routes ont été proposées pour l'acheminement de l'ambre de la Baltique vers le reste de l'Europe. Ce sont surtout des voies passant par l'intérieur des terres. Elles étaient déjà en partie connues par Pline (XXXVII, II, § 43-45) et par Hérodote (IV, 33) et ont été complétées par le jalonnement des découvertes d'ambre du Nord à la Méditerranée en traversant l'Europe centrale. Le réseau le plus complet qui ait été établi est celui de J.-M. Navarro (1925) dont le modèle a été repris par de nombreux archéologues. Il met en évidence différentes routes suivant les époques.

Les routes centrales

Elles auraient été fréquentées au Bronze ancien et au Bronze moyen, périodes pendant lesquelles les gisements du Jutland auraient été les plus utilisés. A son départ, elle serait passée à gauche du Jutland et par l'Elbe et son confluent, la Saale. A cet endroit, il y aurait eu une bifurcation :

— la branche la plus à l'Est qui suivait l'Elbe jusqu'en Bohême à Melnik. Là, elle la délaissait pour la Moldau jusqu'à ce qu'elle croise la Bôhmer Wald, puis atteigne le Danube du côté de Linz et continue sur cette rive jusqu'à Passau ;

— la branche ouest qui passait entre la Saale et la forêt de Thuringe, puis continuait à travers la Bavière jusqu'à ce qu'elle touche le Danube à Passau.

Une fois la jonction entre les deux branches faite, la route passait le long de l'Inn, puis tournait vers le Sud du côté d'Innsbrùck, traversait les Alpes par le

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passage du Brenner, et franchissant l'Adige, entrait en Italie. Selon Clark, cette route aurait une extension en Haute- Autriche. Mais elle n'aurait pas joué un grand rôle au Bronze moyen.

Au Bronze final, les objets d'ambre sont relativement rares le long de cette route mais peut-être était- ce dû à la crémation des morts.

aucune découverte maritime n'est signalée avant les côtes bretonnes.

Seule une étude précise de la répartition des découvertes, une fois les analyses faites, permettrait de définir la part exacte des voies terrestres, maritimes et fluviatiles.

La route ouest

Elle semble avoir laissé le Jutland et être passée le long de l'Elbe jusqu'à ce que, quittant cette rivière, elle tourne vers la Saale (même voie que la branche ouest de la route centrale). Mais en Thuringe, elle oblique dans une direction ouest, probablement dans une ligne Meiningen-Fulda. A cet endroit, elle part vers le sud-ouest jusqu'à la rencontre du Main à côté de Hannau et rencontrait éventuellement le Rhin. Elle le suivait jusqu'à Mannheim où elle bifurquait, une branche continuant vers le Rhin, l'autre vers le Neckar à travers le Nord Baden ; puis le laissant, elle se dirigeait vers le sud-ouest du Jura Souabe où elle rencontrait le Danube.

Le tracé de cette voie serait confirmé d'une part par les nombreux dépôts d'objets de bronze qui auraient emprunté le même chemin, d'autre part par la richesse des tombes allemandes en parure d'ambre. Elle aurait été ouverte donc à partir du Bronze moyen minimum. Il est difficile de dire si cette voie atteignait l'Italie pendant le premier âge des métaux.

La route est

Elle n'aurait servi qu'à partir du premier âge du Fer et ne sera par conséquent pas traitée ici.

Une autre route a été proposée par Childe (1959- 67). La résine aurait été chargée sur l'Elbe puis dirigée vers le bassin de Prague. De là, elle descendait la Vlata puis atteignait le Danube au niveau de Linz. Après, suivant les affluents du fleuve, le trafic arrivait au passage du Brenner et atteignait ainsi l'Adriatique. Là se perd la trace présumée entre la vallée du Pô et Kakovatos. Une branche ancienne de la route suivait la Saale et le Main à travers le Jura français et rejoignait la route principale de la Prusse de l'Est.

Toutes ces routes ne font guère état de la manière dont l'ambre fut diffusé en France. Le fut-il à partir du Rhin par les différentes vallées fluviatiles ou est-il arrivé par voie de mer puis distribué par les fleuves ? (Briard, 1984 a). Il faut cependant souligner, en cas d'un acheminement par la mer du Nord, la rareté des objets d'ambre le long des côtes de la Manche. Mis à part le bouton à perforation en V de Wimereux,

CONCLUSION

Bien qu'ayant permis de faire le point sur la parure d'ambre à l'âge du Bronze en France, cette étude reste néanmoins succincte et fragile dans ses interprétations par le manque de documents.

Pour faire progresser nos connaissances sur le sujet, il serait nécessaire de résoudre avec des moyens appropriés des problèmes plus précis tels que les sources exactes de la matière première, les lieux de fabrication des objets, la chronologie et les routes.

Colette du Gardin La Motte-Ternant 21210 SAULIEU

Inventaire des sites de France où ont été trouvés des objets d'ambre datés de l'âge du Bronze. Ils sont présentés dans l'ordre alphabétique tel qu'il figure dans le dictionnaire des communes. Aiguèze (Gard) :

— Dolmen limite des 3 communes : 1 perle. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 197.

Annecy (Haute-Savoie) : — Le Port : 1 grain de collier dans un palafitte du

Chalcolithique. Bibl. : Bailloud et Mieg de Boofzheim, 1955.

Appenwihr V (Haut-Rhin) : — Tombe 3 : collier de 27 perles d'ambre et même plus

enfilées sur un fil de bronze avec des perles d'espacement en bronze. Il se trouvait à l'emplacement du cou dans une riche inhumation féminine sous tertre du Bronze moyen. Bibl. : Bonnet et Plouin-Mantzer, 1975-76 ; Bonnet, Plouin et Lambach, 1981.

Argelliers (Hérault) : — Grotte de Rabassié : 7 perles dans une inhumation

datée du Bronze ancien. Bibl. : CRACV, 1961.

Assignan (Hérault) : — Dolmen du Bois-de-Monsieur : 1 perle brisée dans

des inhumations probablement du Bronze ancien. Bibl. : Lauriol, 1961, p. 114 ; Arnal, 1963 ; Roudil, 1972, p. 125.

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Aubais (Gard) : — Site indéterminé : 2 grosses perles dont une brisée.

Bibl. : Roudil, 1972, p. 197. Aumelas (Hérault) :

— Dolmen n° 2: 2 perles. L'une analysée serait en ambre balte. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

Ay-Champagne (Marne) : — Warmery-Haut : nombre indéterminé de perles dans

une hypogée S.O.M. réutilisée à la fin du Bronze : Bibl. : ChertierB., 1967.

Azillanet (Hérault) : — Beaufort : 1 perle dans des incinérations datées du

Mailhac I. Bibl. : Guilaine, 1972.

Balme (La) (Savoie) : — Grotte de la Balme : quelques perles dans une

nécropole à incinération du Bronze final III. Bibl. : Éluère, 1983, p. 172.

Barbuise-Courtavant (Aube) : — Ferme de Frécul, sépulture 2 : 2 perles dans une

inhumation féminine (?) datée de la phase récente du Bronze moyen. Bibl. : Éluère, 1983, p. 147.

— Tombe 8 : 28 perles dans une sépulture individuelle à inhumation datée du Bronze final. Bibl. : Éluère, 1983, p. 170.

Baudinard (Var) : — Grotte « P » : 2 perles provenant d'inhumations

datées du Bronze moyen. Elles étaient associées à une plaquette multiforée en verre. Bibl. : Courtin, 1976, p. 449 ; Coularou et alii, 1982.

Beaufort (Hérault) : — Nécropole de Coste Rouge : nombre indéterminé de

perles dans une nécropole Bronze final III. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

Belfort-du-Quercy (se trouve maintenant sur la commune de Montpezat par modification du cadastre) (Lot) :

— Butte de Saint-Simon : plusieurs grains d'ambre jaune qui se sont presque tous brisés au contact de l'air dans un dolmen sous tumulus renfermant 4 squelettes. Bibl. : Clottes, 1977, p. 57.

Berrias (Ardèche) : — Dolmen 17 des Granges : 2 perles. Ce dolmen,

comprenant 129 inhumés dont 57 % d'enfants, avait un pauvre mobilier datable du Bronze final. Bibl. : Lhomme, 1974.

Bourbriac (Côtes-du-Nord) : — Tumulus n° 2 de Saint- Jude : perles en ambre.

Datation C14 = 3870 ± 100 ; 3780 ± 100 ; 3760 ± 100 donc plein âge du Bronze ancien. Bibl. : Briard, 1984 a, p. 138.

Bourget, lac du (Savoie) : — Nombre indéterminé de perles dans un palafitte du

Bronze final. Bibl. : Charles et Guilaine, 1963.

Brunbachmatt (Bas-Rhin) : Ce nom ne figure pas dans le dictionnaire des communes.

— 2 plaquettes multiforées de type complexe et fragment d'une autre. Bibl. : Sandars, 1957, p. 72.

Cabrespine (Aude) : — Grotte du Gaougnas : 1 perle dans un habitat du

Bronze moyen ; Diamètre = 1,6 cm, Longueur - 0,7 cm. Bibl. : Guilaine, 1972, p. 388.

Campestre (Gard) : — Dolmen de Grailhe : 1 perle dans une inhumation

féminine avec un abondant mobilier dont des perles hélicoïdales en bronze et une en verre bleu. Bibl. : Cartailhac, 1869 et 1905 a et b ; Roudil, 1972, p. 125.

Carnac (Morbihan) : — Dolmen de Kermario : 1 perle.

Bibl. : Briard, 1984 a, p. 138. Castres (Tarn) :

— Sainte Foy : nombre indéterminé de perles dans une nécropole Champs d'Urnes. Bibl. : Guilaine, 1972.

Causse-de-la-Selle (Hérault) : — Dolmen de Lecou : 1 perle qui serait d'origine locale

selon Roudil. Bibl. : Arnal, 1963 ; Roudil, 1972, p. 125.

Cazevieille (Hérault) : — Dolmen 1 de Sauzet : nombre indéterminé de perles.

Bibl. : Arnal, 1963. — Dolmen 2 de Sauzet : 2 perles dans une inhumation

Bronze final. Une grosse perle en terre cuite imiterait exactement celle en ambre. Bibl. : Audibert, 1960, p. 240 ; Arnal, 1963.

Cénevières (Lot) : — Mas de Labat I : 1 grosse perle en ambre gris dans un

dolmen à inhumations. Bibl. : Clottes, 1977, p. 83.

Cesseras (Hérault) : — Grotte d'Aldène : 1 perle.

Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 198. — Grotte du Chien : nombre indéterminé de perles

dans une grotte sépulcrale datée du Bronze ancien- moyen. Bibl. : Guilaine, 1972.

— Dolmen de la Cigalière : nombre indéterminé de perles. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) — Grotte du Cimetière : 1 perle de 2 cm de diamètre dans une sépulture à inhumations multiples du Cam- paniforme. Bibl. : Courtin, 1974.

Chauzon (Ardèche) : — Dolmen du Rieu-Tort : 1 perle sphérique ou tête

d'épingle percée d'un très fin canal. Elle appartient à une inhumation du Bronze moyen. Bibl. : Montjardin, 1965.

571

Chavéria (Jura) : — Aux Mouettes : 1 perle dans une nécropole tumulaire

du Bronze final III. Bibl. : Millotte, 1969.

Cheval-Blanc (Vaucluse) : — Baume des Enfers : 1 perle provenant de trois

inhumations du Chalcolithique récent ou Bronze ancien. Cette cavité aurait également servi d'habitat. Bibl. : Sauzade, 1983.

Choisy-au-Bac (Oise) : — Le Confluent : 1 perle de 17 mm de D. et 9 mm

d'épaisseur provenant du niveau Bronze final de cet habitat. Bibl. : Blanchet, 1984.

Chouilly (Marne) : — Hypogée de Saran 6 : 1 perle dans une sépulture à

inhumations multiples du S.O.M. — Hypogée de Saran 7 : 1 perle en ambre dans une

sépulture S.O.M. Bibl. : Bailloud, 1979, p. 257.

Collias (Gard) : — Grotte de Pâques : 1 perle. Elle était associée à une

perle spirale en bronze et des alênes losangiques ; elle serait par conséquent datable du Bronze moyen. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125.

Couchey (Côte-d'Or) : — La Rente-Neuve : 12 perles de 6 à 32 mm de D.

proviennent de cette sépulture féminine du début du Bronze ancien. Bibl. : Éluère, 1983, p. 143.

Coulounieix-Chamiers (Dordogne) : — Ecornebœuf : 2 perles ont été trouvées en surface de

cet habitat Bronze final III. L'une porte encore sur ses deux faces les traces résultant du dégrossissement du bloc originel. Bibl. : Chevillot, 1981.

Crozon (Finistère) : — Kerstrobel, tumulus dit Run-ar-Justicou : 1 perle de

23 mm de D. et 15 mm de Hauteur avec une perforation de 2 mm de D. associée à une autre biconique « en faïence ». Malgré l'absence d'ossements, on aurait à faire à une inhumation de la fin du Bronze ancien, début Bronze moyen. Cette tombe est atypique par sa construction et le vase qu'elle renfermait. Bibl. : du Chatellier, 1883 et 1907 ; Briard, 1984 a, p. 141.

Douvaine (Haute-Savoie) : — Nécropole, tombe 2 : 1 perle dans une inhumation

féminine du Bronze final. — Nécropole, tombe 5 : 1 perle en ambre informe

associée à une autre en verre bleu provenant d'une inhumation féminine (?) Bronze final.

— Nécropole, tombe 6 : 1 perle de 7,5 mm de D. se trouvant près du crâne datée du Bronze final.

— Sépulture isolée au Nord-Est de la ville : 1 perle du Bronze final. Bibl. : Oberkampf, 1984, p. 96.

Épône (Yvelines) : — Allée couverte de la Justice : 1 perle découverte au

milieu de 60 inhumations. Bibl. : Bailloud, 1979, p. 313.

Esclanèdes (Lozère) : — Dolmen d'Uël Bouguo : Plusieurs perles sont signa

lées au milieu de 6 inhumations. Bibl. : Prunières, 1887 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 197.

Évenos, canton d'Ollioules (Var) : — Grotte du Château du Diable : 1 perle en ambre

associée à un écarteur de collier en verre provenant d'inhumations Bronze moyen. Bibl. : Courtin, 1974 ; Briard, 1984 a.

Félines-Hautpoul (Hérault) : — Dolmen 1 : 1 perle du Chalcolithique.

Bibl. : Arnal, 1963. Félines-Minervois (Hérault) :

— Dolmen 1 de Chaffret : 1 perle. — Dolmen 2 de la Planète : nombre indéterminé de

perles. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

Ferrières-les- Verreries (Hérault) : — Dolmen 1 de Ferrières : 1 1 perles en ambre associées

à 1 200 autres en steatite et 60 pendentifs de formes diverses datées du Chalcolithique. Bibl. : Arnal, 1963 ; Roudil, 1972, p. 125.

— Dolmen du Serre de Bouïsset ou sépulture mégalithique n° 2 : nombre indéterminé de perles. Cette sépulture renfermait plus d'une centaine d'individus très fragmentés avec un abondant mobilier.

Flavacourt (Oise) : — Allée couverte de Champignolles : 1 perle dans cette

sépulture à inhumations multiples du S.O.M. Bibl. : Bailloud, 1979, p. 292.

Gensac (Gironde) : — Dépôt : Vase contenant 200 perles de tailles variées.

Date indéterminée. Bibl. : Longueville, 1951.

Gravon (Marne) : — 1 perle de 30 mm de D. et 10 mm d'épaisseur dans

une sépulture plate à inhumation du Bronze final. Bibl. : Mordant, 1966.

Haguenau (forêt de) (Bas-Rhin) : — Dachshubel, tumulus 17 : 4 plaquettes multiforées

dont une de type complexe dans une incinération du Bronze moyen. Tous les objets ont été brûlés excepté le collier composé de 17 médaillons de bronze et des plaques d'ambre qui reposait intact au-dessus des restes incinérés.

— Deielsberg, tumulus 5, sépulture 2 : collier composé de 32 perles en ambre et 2 en verre dans une inhumation de la fin du Bronze ancien ou début du Bronze moyen.

— Deielsberg, tumulus 7 : 2 perles en ambre et une en verre dans une inhumation de la fin du Bronze ancien.

— Fischerhiïbel-Kurzgeland, tumulus 7, sépulture 2 et 3 : 8 perles en ambre rouge plates disposées autour d'une grande épingle à tête discoïde dans une inhu-

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mation de la fin du Bronze moyen et associées à une en verre.

— Fischerhiibel-Kurzgelànd, tumulus 22, sépulture 1 : 1 plaque triangulaire percée d'un trou.

— Fischerhubel-Kurzgelând, tumulus 76, sépulture 2 : ornement de cou formé de plus de 6 perles plates. Elles étaient situées juste au-dessus d'une fosse à incinération.

— Kirchlach, tumulus 4, sépulture 3 : 1 pendentif subtriangulaire à perforation centrale dans une inhumation du Bronze moyen.

— Kirchlach, tumulus 53, sépulture 3 : 3 perles dans une incinération du Bronze moyen.

— Kirchlach, tumulus 76, sépulture 1 : 2 perles dont l'une porte des signes gravés dans une inhumation de la fin du Bronze ancien. Elle comprenait aussi une abondante parure de bronze.

— Kônigsbriick, tumulus 1 : un collier composé de grains de différentes formes et de plaques triangulaires perforées latéralement dans une inhumation du Bronze moyen.

— Kônigsbruck, tumulus 4, sépulture 2 : collier composé de 14 perles en ambre et 1 en verre dans une inhumation de la fin du Bronze ancien.

— Maegstub, tumulus 1 : 2 disques percés au centre faisant partie d'un collier.

— Oberfeld, tumulus 53, sépulture 6 : riche inhumation du Bronze moyen qui a livré : 5 plaquettes multifo- rées dont une de type complexe, toutes percées de 6 trous latéraux, 11 perles de taille moyenne (la plus grosse a un D. = 30 mm) et 338 petites perles de formes irrégulières de 4 à 6 mm. Une reconstitution présente ces perles alternant avec d'autres en bronze assemblées en collier. Il supporte un pendentif composé de plaquettes et de petites perles.

— Oberstritten : collier composé d'une grande perle, de 17 moyennes, 50 petites et de 2 plaquettes multifo- rées dont une de type complexe qui serait gravée sur une de ses faces. On ne possède aucune note pour cet ensemble.

— Schelmenhofstadt, tumulus 1, sépulture 1 : 2 morceaux d'ambre percés ne comportant aucune autre trace de travail.

— Schelmenhofstadt, tumulus 1, sépulture 4 : 4 morceaux d'ambre dans une inhumation Bronze moyen.

— Schelmenhofstadt, tumulus 1, sépulture 7 : 2 grands et 12 petits morceaux d'ambre (6 disparus) dans une inhumation du Bronze moyen.

— Schelmenhofstadt, tumulus 3 : fragments d'une petite plaque percée de trous dans une incinération du Bronze moyen.

— Schelmenhofstadt, tumulus 7, sépulture 2 : 1 plaque discoïde perforée dans une sépulture du Bronze moyen.

— Taubenhubel, tumulus 2 : 1 perle dans une incinération Bronze ancien.

— Weissensee, tumulus 31 : 1 grosse perle (détruite) dans une inhumation du Bronze moyen. Bibl. : Schaeffer, 1979.

Hermitage (L') (Côtes-du-Nord) : — Pont de la Planche : nombre indéterminé de perles

dans un tumulus avec tombe en fosse et cercueil en bois du Bronze ancien. Bibl. : Briard, 1984 a, p. 220.

Issarac (Gard) : — Hypogée n° 1 : 1 perle grise considérée d'origine

locale par Raymond (1900). Bibl. : Roudil, 1972, p. 125.

Labastide-de-Virac (Ardèche) : — Dolmen de Champel : 2 perles associées à une perle

spirale en bronze. Bronze moyen. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125.

Labeaume (Ardèche) : — Dolmen du Malpas : 2 perles.

Bibl. : Marichard, 1876, pp. 541-542 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 197.

Langoëlan (Morbihan) : — Saint-Ouarno : 1 perle dans une tombe en fosse.

Bibl. : Briard, 1984 a, p. 291. Lastours (Aude) :

— Grotte au Collier : de cette sépulture de fillette dite « princesse de Lastours » proviennent : 1 plaquette multiforée de type complexe (1 = 13,8 mm ; E = 3,7 mm ; L réduite à 17,5 mm), 1 perle décorée d'incisions (D = 28 mm) avec une perforation axiale (D = 6 mm), 5 perles d'un diamètre inférieur à 20 mm. Elles étaient associées à de nombreuses perles en verre. Cet ensemble serait datable du Bronze moyen. Bibl. : Charles et Guilaine, 1963 ; Guilaine, 1972, p. 160.

Lauroux (Hérault) : — Grotte de Labeil : 1 perle dans la couche V datée du

Bronze moyen. Bibl. : Bousquet et alii, 1966 ; Roudil, 1972, p. 123.

Lunas (Hérault) : — Grotte du Mas-Colombier : 1 perle.

Bibl. : Roudil, 1972, p. 126. Mailhac (Aude) :

— Grotte de la Treille : 3 perles. Cette sépulture à inhumations multiples du Bronze moyen a livré une abondante parure dont des perles et une plaquette multiforée en verre. Bibl. : Martin et alii, 1949 ; Taffanel, 1956, p. 12 ; Guilaine, 1972, p. 162.

Marolles-sur-Seine, les Gours-aux-Lions (Seine-et- Marne) :

— Nécropole 1 — Inhumation 4 : 7 perles (D = 5 à 9 mm ; E = 3 à 5

mm) dans une inhumation en fosse. — Inhumation 5 : 9 perles (2 ont des D = 10,5 mm et E

= 7 et 5,5) associées à un fragment de perle hélicoïdale. Inhumation féminine en fosse.

— Inhumation 7 : 3 boutons à perforation en V de forme irrégulière dans une inhumation masculine en fosse. L'un d'eux porte sur sa face la plus bombée l'ébauche de 2 perforations indépendantes.

— Inhumation 10 : 11 perles (D = 8 à 9 mm ; E = 6 à 7 mm).

— Inhumation 11 : 17 perles (D = 5 à 14 mm ; E = 2 à 8 mm) associées à un collier composé de perles

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hélicoïdales en bronze et 2 en verre dans une double inhumation en fosse (homme et femme).

— Inhumation 13 : 2 perles dont une biconique (D = 25 mm, E = 12 mm).

— Inhumation 14 : 4 perles (2 ont un D = 7 et 7,5 mm et E = 4 mm) associées à 4 fragments de perles hélicoïdales en bronze.

— Inhumation 22 : 5 perles (D — 9,5 et 10,5 mm) associées à des perles hélicoïdales en bronze.

— Incinération 5 : un grain de forme allongée (L = 20 mm) placé le long d'une épingle en os. Y était-il fixé ? La totalité de l'ensemble est datable du Bronze final II. Bibl. : Mordant С et D., 1970.

Melrand (Morbihan) : — Tumulus de Saint-Fiacre : pendentif rectangulaire

avec 2 perforations en coude sur les côtés (L = 58 mm ; 1 = 27 mm ; E = 6 mm). Il a primitivement été décrit « en écaille de tortue ». Il provient d'un riche ensemble du Bronze ancien. Bibl. : Briard, 1984 a, p. 140.

Mesnil-sur-Oger (Le) (Marne) : — Hypogée des Mournouards 3 : 1 perle dans une

sépulture à inhumations multiples du S.O.M. Bibl. : Bailloud, 1979, p. 273.

Millau (Aveyron) : — Grotte de Clapade : 1 perle taillée de forme allongée.

Bibl. : Astre, 1939-1942. Minerve (Hérault) : — Dolmen 11 du Bois-Bas : une plaquette multiforée à

perforations parallèles. Bibl. : Arnal, 1963 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

— Dolmen 12 du Bois-Bas : 1 perle (D = 15 mm) dans la seule tombe riche des dolmens du Bois-Bas. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

Mireval (Hérault) : — Grotte du Creux du Miège : une perle provenant du

niveau sépulcral Bronze ancien. Bibl. : Roudil, 1972, p. 123 ; Roudil et Soulier, 1976.

Montclus (Gard) : — Grotte du Prével : 1 perle dans un éboulis d'habitat

du Bronze moyen. Elle était associée à des perles spirales en bronze et serait en ambre balte. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125.

Montesquieu-Avantès (Ariège) : — Grotte d'Enlène : 1 perle (D = 20 mm) dans une

sépulture à inhumations multiples du Bronze moyen, associée à 9 perles spirales en bronze. Bibl. : Guilaine, 1972, p. 187.

Montpezat (Basses-Alpes) : — Grotte Murée : 1 bouton à perforation en V associé à

des vases campanif ormes, des boutons en os et une perle de verre. C14 = 2000 ± 120. Bibl. : Lagrand, 1962 ; Treinen, 1970 ; Courtin, 1974 ; Roudil et Soulier, 1976.

Narbonne (Aude) : — Grotte des Blaireux ou du Bracelet : 1 perle dans une

sépulture à inhumations multiples du Bronze ancien- moyen. Bibl. : Héléna, 1924 ; Guilaine, 1972, p. 188, 1976- 77, p. 279.

— Grotte de la Hache : 1 perle dans une sépulture où inhumation et incinération sont mêlés. Elle était associée à des alênes en bronze et une abondante parure. L'ensemble est daté du Bronze ancien. Bibl. : Guilaine, 1976-77, p. 274.

— Grotte de la Palette, du Triton ou du Rouquet : 1 perle brisée dans des inhumations du Bronze ancien. Bibl. : Guilaine, 1976-1977, p. 269.

— Grotte Basse de la Vigne-Perdue ou du Ruisseau : 4 perles dans une sépulture à inhumations multiples. Elle contenait une abondante parure dont des alênes, des boutons à perforation en V et des perles segmentées en os et faïence. Bibl. : Héléna, 1924, p. 91 ; Guilaine, 1967, 1972, 1976, p. 289.

Nizas (Hérault) : — Grotte de Nizas : nombre indéterminé de perles et un

pendentif allongé percé de 3 trous. Ils étaient associés à des coupes du Bronze final et des vases campani- f ormes. Bibl. : Vasseur, 1911 ; Roudil, 1972, p. 126.

Notre-Dame-de-Londres (Hérault) : — Dolmen de Ricome : nombre indéterminé de perles.

Bibl. : Roudil, 1972, p. 125. Octon (Hérault) :

— Dolmen 4 de Toucou : 2 perles associées à une autre en verre. Bronze moyen. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125.

— Dolmen 6 de Toucou : 2 perles associées à une autre en verre. Bronze moyen. Bibl. : Groupe archéologique du Lodévois, 1961 ; Roudil, 1972, p. 123.

Ollioules (Var) : — Grotte Monier : Un nombre indéterminé de perles a

été retrouvé dans un ossuaire du Bronze moyen avec d'autres en verre. Bibl. : Glory et du., 1948.

Olonzac (Hérault) : — Musée scolaire : 7 perles.

Bibl. : Ambert, 1972. Oye (Marne) :

— Hypogées d'Oye : 2 perles dans un groupe de 3 hypogées S.O.M. Bibl. : Bailloud, 1979, p. 274.

Plan d'Aups (Var) : — Grotte des Cèdres : 1 perle dans une sépulture en

fosse du Chalcolithique. Renseignement : A. Defleur.

Pléhérel (Côtes-du-Nord) : — Perles d'ambre.

Bibl. : Briard, 1984 a, p. 138. Plévenon (Côtes-du-Nord) :

— Nombre indéterminé de perles d'ambre. Bibl. : Briard, 1984 a, p. 138.

Plobannalec (Finistère) : — Lesconil : 8 lamelles percées de 3 trous sur les côtés.

Elles auraient été associées à des haches à rebord de type Tréboul, donc Bronze moyen. Bibl. : du Chatellier, 1883 et 1907 ; Briard, 1984 a, p. 138.

574

Plouhinec (Finistère) : — Gorré : nombre indéterminé de perles dans un tumul

us. Bibl. : Briard, 1984 a, p. 138.

Plouvorn (Finistère) : — Kernonen : de cette tombe du Bronze ancien (C14 =

1470) proviennent 3 disques à perforation transversale et en V rainures latéralement, 7 éléments trapézoïdaux perforés transversalement au sommet et un brassard d'archer trouvé en relation avec des pointes de flèches armoricaines. Cet ensemble a été rapproché de tombes du Wessex. Bibl. : Briard, 1970.

Porte- Joie (Eure) : — Beau Soleil : 1 perle dans une sépulture en fosse à

inhumations multiples du Campaniforme et S.O.M. associée à une abondante parure de pierre. Bibl. : Verron, 1975 ; Blanchet, 1984.

Pougues-les-Eaux (Nièvre) : — 13 perles, 2 anneaux et un petit disque sans perfora

tion provenant de la tombe d'une femme âgée du Bronze final. Bibl. : Jacquinot et Usquin, 1879.

Puilaurens (Aude) : — Lapradelle, grotte de Puilaurens : 1 perle associée à

des vestiges des Bronzes ancien et moyen. Bibl. : Guilaine, 1972.

Puyraveau (Deux-Sèvres) : — Dolmen 2 de Puyraveau : 1 perle à perforation

décentrée provient de cette riche sépulture qui serait attribuable aux Campanif ormes. Bibl. : Pautreau et Hébras, 1972 ; Germond, 1980, p. 145.

Robion (Vaucluse) : — Grotte de Fontblanco : 1 perle. Cette sépulture du

Bronze ancien contenait de 25 à 35 individus et une abondante parure dont des perles segmentées en faïence. Cet ensemble fut initialement signalé sous le nom de « au musée de Cavaillon ». Bibl. : Arnal et Prades, 1979 ; Couchard et Arnal, 1963 ; Courtin, 1974 ; Sauzade, 1983.

La Rochette, grotte des Duf faits (Charente) : — Ensemble de la transition Bronze moyen-final qui a

livré plus de 300 perles. Salle Plexus : — Sépulture 1 : 1 perle circulaire en ambre associée à

d'autres hélicoïdales en bronze dans la sépulture d'un adulte.

— Sépulture 2 : inhumation de 2 adultes ayant fourni : 17 perles oblongues à perforation cylindrique (L = 5 à 15 mm, 1 = 3,5 à 8 mm) ; 1 perle allongée à section polygonale et perforation longitudinale ; 1 perle brisée reperforée (D = 30 mm) ; 1 pendentif à 2 perforations centrales probables ; 1 fragment de perle d'espacement (L = 10 mm) ; 128 perles circulaires de toutes les formes et diamètres. Elles étaient associées à 23 perles hélicoïdales en bronze et une perle en verre.

— Sépulture 3 : inhumation de 2 adultes et 2 enfants qui a donné 50 perles circulaires (D = 4 à 11 mm), 2 perles allongées dont une à section quadrangulaire et

4 fragments de perles d'espacement. Il semble que la totalité du mobilier ait appartenu à un adulte. Le bronze avait disparu.

— Sépulture 5 : 15 perles circulaires ou sub-circulaires. Cette tombe comprenait 2 adultes, 1 enfant et 1 adolescent.

— Sépulture 6 : inhumation de 3 adultes et un enfant qui a fourni une perle allongée à perforation longitudinale et section carrée, 20 perles circulaires (D = 5 à 27 mm), un fragment triangulaire et de section ova- laire et 3 fragments de perles d'espacement : 2 sont à perforations parallèles et une à perforations convergentes. Elles étaient associées à des perles hélicoïdales en bronze.

— Sépulture 7 : elle contenait 2 adultes et 5 enfants mais la totalité du mobilier appartenait à l'adulte se trouvant dans la fosse. La parure d'ambre se composait de : 2 fragments de perles réutilisées, 2 perles allongées à perforation longitudinale de forme subtriangulaire, 19 perles plus ou moins circulaires (D = 7 à 11 mm et E = 2 à 6 mm), 2 perles oblongues et un fragment (L = 10 et 11 mm), 1 perle sub-triangulaire à angles arrondis et 2 fragments de perles d'espacement (L = 16 et 13 mm, 1 = 11 à 14 mm, E = 7 mm).

— Sépulture 8 : elle contenait un adulte et 2 enfants auxquels appartenaient 2 perles circulaires et une perle allongée à section trapézoïdale et double perforation dont une en V et 17 fragments de perles hélicoïdales en bronze.

— Éboulis : un pendentif ou bouton circulaire à double perforation.

— Galerie Radius Nord : près du foyer dans la grotte sépulcrale se trouvaient une perle oblongue, une de forme inconnue et 2 perles circulaires (D = 10 et 12 mm).

— Provenances diverses : une perle à double perforation ovale et décentrée et portant l'ébauche de 2 trous sur une face et un non achevé sur l'autre. L'ensemble des Duffaits est daté entre 1250 et 1150. Bibl. : Gomez, 1973.

Rodelle (Aveyron) : — Dolmen de la Devèze des Plos : une grosse perle.

Bibl. : Astre, 1939-42. La Roque-Sainte-Marguerite (Aveyron) :

— Dolmen du Sot : 2 fragments dans un milieu Chalcoli- thique. Bibl. : Astre, 1939-42.

Rouet (Hérault) : — Dolmen 2 de la Bergerie du Lamalou : 1 perle qui ne

serait pas en ambre balte. Bibl. : Roudil, 1972, p. 126.

Salins-les-Bains (Jura) : — Forêt des Moidons, tumulus 7 : sépulture féminine

qui a donné un bouton à perforation en V, un espaceur avec 3 trous d'un côté et 5 de l'autre et 2 perles. Ils étaient associés à des perles spirales en bronze et une épingle cruciforme à cabochons qui ont permis de dater le site de la fin du Bronze ancien ou du début du Bronze moyen. Bibl. : Piroutet, 1931 ; Roudil, 1972 ; Pétrequin, 1978.

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Salses (Pyrénées-Orientales) : — Ossuaire du Portichol : plusieurs perles associées à

des V-boutons, des alênes losangiques en bronze et une abondante parure en d'autres matières. Bibl. : Abelanet, 1960 ; Guilaine, 1967.

Sancey-le-Long (Doubs) : — La Beaume : 3 perles d'ambre associées à une en

verre proviennent d'inhumation du Bronze final III. Bibl. : Aimé, 1979.

Servian (Hérault) : — Nécropole de la Bellonette, tombe 15 : une perle du

Bronze final III au plus tôt. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

Sigottier (Hautes- Alpes) : — Grotte de Sigottier : une perle d'espacement à 4

perforations parallèles. Bronze moyen. Bibl. : Bocquet, 1976, p. 486.

Sorel-Moussel (Eure-et-Loire) : — Fort-Harrouard, sépulture 2 : une perle et un petit

bloc d'ambre situés sous la poitrine du mort. Bronze final.

— Fort-Harrouard, foyer 11 : bloc d'ambre brun. — Foyer 23 : une perle associée à du mobilier Bronze

final. — Foyer 125 : une perle.

Bibl. : Abbé J. Philippe, 1927. Soubès (Hérault) :

— Dolmen de la Molentie : une perle dans une sépulture à inhumations multiples du Chalcolithique. Bibl. : Arnal, 1956 ; Roudil et Soulier, 1972, p. 126.

Sainte-Anastasie (Gard) : — Grotte Latrone : un gros fragment brut de résine

fossile. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 197.

Saint-Chély-du-Tarn (Lozère) : — « Cachette » de Saint-Chély : une perle en ambre

associée à d'autres en verre. Bibl. : Cartailhac, 1905 b ; Roudil et Soulier, 1976, p. 197.

Sainte-Enimie (Lozère) : — Champerboux, tumulus de Blachères : nombre indé

terminé de perles dans une inhumation de jeune femme. Elles seraient associées à un collier de plus de 150 annelets de bronze. Après analyse, il s'agirait d'ambre balte. Bibl. : Prunières, 1883 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 197.

— Environs de la ferme de Chamblon, ciste n° 5 : 2 grosses perles (D = 7 et 15 mm) accompagnaient 3 adultes et un enfant. Elles étaient associées à une abondante céramique et parure de bronze du Bronze final. Bibl. : Centre de Recherches Archéologiques des Chênes Verts, 1954.

Saint-Germain (Aveyron) : — Dolmen des Fialets : une perle.

Bibl. : Cartailhac, 1905 b. Saint-Hilaire (Aude) :

— Environs de Saint-Hilaire : « sépulture avec des bracelets et des colliers d'ambre renfermés dans un vase fragile probablement des Champs-d'Urnes ». Bibl. : Guilaine, 1972.

Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard) : — Dolmen de la Galaberte ou des Rascassols : 5 perles

associées à des alênes losangiques et à un abondant mobilier chalcolithique. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125.

Saint-Martin-le-Vinoux (Isère) : — 14 perles façonnées grossièrement et polies ont été

trouvées en creusant une tranchée dans une zone où il y avait des tombes de date incertaine. Bibl. : Bocquet, 1969.

Saint-Maurice-de-Navacelles (Hérault) : — Dolmen du Devezas : une perle asymétrique (D =

18-10 mm) provenant d'une sépulture collective avec un pauvre mobilier. Bibl. : Millau, 1958.

Sainte-Pallaye (Yonne) : — 2 perles dans une sépulture du Bronze final II.

Bibl. : Éluère, p. 148. Saint-Pargoire (Hérault) :

— Dolmen de la Roquette : plusieurs perles étaient associées à un mobilier chalcolithique. Bibl. : Roudil, 1972, p. 126.

Saint-Paul-de-Varces (Isère) : — Nécropole : nombre indéterminé de perles associées

à d'autres spirales en bronze. Bibl. : Roudil, 1972, p. 126.

Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) : — Grotte de Pont-de-Ratz : une perle associée à un

anneau de cuivre. Bibl. : Rodriguez, 1961 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

Saint-Remèze (Ardèche) : — Tumulus non précisé : une perle.

Bibl. : Roudil, 1972, p. 125. Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron) :

— Dolmen de Couriac : une perle dans une sépulture à inhumations multiples qui renfermait également une abondante parure de pierre et de Bronze. Bibl. : Cartailhac, 1876, 1905 b.

Saint-Sulpice (Tarn) : — Lieu dit « Gabor » : nombre indéterminé de perles

dans une nécropole à incinération Champs d'Urnes. Bibl. : Guilaine, 1972.

Tharaux (Gard) : — Grotte des Fées : 2 plaquettes multif orées brisées.

Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 197. — Grotte du Hasard : dépôt sépulcral des Bronzes

moyen et final ayant fourni 285 objets d'ambre répartis en différents secteurs : Couche 2 de la Salle IG : elle consistait en un dépôt sépulcral d'une vingtaine d'individus gisant dans le plus complet désordre avec un feu rituel (?) à proximité. Le mobilier consistait entre autres en un collier composé d'un coquillage, de 5 perles spirales en bronze, 5 canines de canidés et 20 perles en ambre. Ce niveau est daté du Bronze moyen. Le Carrefour : de la surface provient un bouton à perforation en V. De la couche 3 A, datée du Bronze final I, furent extraites des perles de petit calibre. La couche 3 В est celle qui a fourni la plus grande quantité de mobilier en résine fossile. Niveau de

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sépultures par inhumations, il a livré 6 plaquettes multiforées dont 3 fragments et une cinquantaine de grains de tous types associés à des perles spirales en bronze. Cette couche est datée du Bronze moyen. Des analyses spectrographiques ont montré qu'il s'agissait d'ambre balte. Bibl. : Roudil, 1972 ; Roudil et Soulier, 1976.

Thiré (Vendée) : — Dolmen de la Pierre-Folle : 3 perles. L'une tubulaire

est en mauvais état, une autre ovalaire (L = 30 mm) comporte 3 perforations et la troisième de 40 mm de long affecte un contour piriforme. Elles étaient associées à des perles tubulaires en os, une en verre, des V-boutons en os, une alêne en cuivre, des perles en tube formées d'une feuille d'or roulée et une abondante parure de pierre. La présence de quelques éléments Bronze final a cependant fait dater l'ensemble de cette période. Bibl. : Joussaume, 1976.

Tornac (Gard) : — Dolmen de Cagnardas : une perle qui serait en ambre

balte. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 197.

Trédaniel (Côtes-du-Nord) : — Perles du Chalcolithique.

Bibl. : Briard, 1984 a, p. 138. Ussat (Ariège) :

— Grotte Lombrive : 6 perles rondes et une en barillet proviennent des inhumations Bronze final de cette grotte. Bibl. : Cartailhac, 1905 b ; Guilaine, 1972, p. 226.

Vallon-Pont-d'Arc (Ardèche) : — « Trésor du Déroc » : 25 perles de tailles variées

proviennent de ce dépôt du Bronze final III. Elles étaient contenues dans 3 jarres fermées et associées à 286 objets de parure en bronze qui chercheraient leurs homologues dans la zone alpine. Bibl. : Roudil, 1972, p. 125.

Villeneuve-lès-Maguelonne (Hérault) : — Grotte de la Madeleine : 2 perles et une plaquette

multiforée à perforations parallèles provenant du niveau Bronze moyen. Bibl. : Arnal et alii, 1946 ; Barrai, 1960 ; Roudil, 1972, p. 123.

Viols-le-Port (Hérault) : — Dolmen 1, série A ou Grand Dolmen au lieu-dit

« Les Carrières » : 2 perles et une plaquette multiforée provenant d'une sépulture à inhumations multiples (115 adultes et 25 enfants). Elles étaient associées à un abondant mobilier dont quelques alênes. Sur 3 objets analysés, 2 seraient en ambre balte. Bibl. : Teissier, 1948 ; Arnal, 1963 ; Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

— Dolmen de la Drailhe : 11 perles et 2 plaquettes à perforations parallèles. Sur 6 objets analysés, 5 seraient en ambre balte et une méconnaissable. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

— Tombe ovale n° 5 du Truc du Marty : 2 perles étaient mêlées à un mobilier Bronze moyen. Elles seraient en ambre balte. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 198.

Xanton-Chassenon (Vendée) : — Mégalithe de la Pierre-Virante : une parcelle

d'ambre très altérée a été retrouvée au milieu d'une bonne dizaine d'inhumations de l'Artenac. Elle était associée à un abondant mobilier. Bibl. : Joussaume, 1977.

Wimereux (Pas-de-Calais) : — Tumulus du Ballon : un bouton à 2 perforations en V

entrecroisées gisait sur un petit dallage de galets dans une sépulture collective attribuée au Campaniforme. D = 30 mm, E = 16 mm. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 192 ; Blanchet, 1984, p. 550.

Site indéterminé de Lozère : — Une plaquette multiforée faisait partie de la collec

tion Prunières. Elle contenait également 2 autres plaquettes en os. Bibl. : Roudil et Soulier, 1976, p. 190.

Inventaire des communes de France où ont été trouvés des blocs de résine fossile.

Il a été dressé à partir des informations que donne Lacroix dans sa « Minéralogie de la France et de ses anciens territoires d'Outre-Mer » (1962). Les numéros figurant devant chaque nom correspondent à ceux portés sur la carte de répartition des sources locales d'ambre (fig. 14). 1 — Andard (Maine-et-Loire) : dans le cénomanien des

assises crétacées, résine jaune opaque abondant parfois en gros nodules dans le grès.

2 — Angoulême (aux environs : Pont du Basseau, Petit Bardin dans la plaine de Saint- Yrieix, Rochine-en- Pontouvre, la Couronne) (Charente) : dans le cénomanien des assises crétacées, résine abondant en masses translucides d'un jaune brun, opaques dans les grès et argiles.

3 — Arcueil, carrière du Moulin de la Roche (Val-de- Marne) : dans l'éocène des assises tertiaires, échantillons jaune d'or, transparents.

4 — Auteuil (Seine) : dans l'éocène des assises tertiaires, résines abondantes dans les lignites de l'argile plastique sparnacienne ; elles sont généralement très fragiles et altérées.

5 — Avrolles (Yonne) : résine jaune pâle dans le crétacé inférieur des assises crétacées.

6 — Blanzy (Saône-et-Loire) : dans le carbonifère des assises paléozoïques, un rognon de résine brune et opaque a été retrouvé engagé dans la houille.

7 — Bourg-Charente, Berland en (Charente) : présence de résine fossile dans le cénomanien des assises crétacées.

8 — Briollay (Maine-et-Loire) : dans le cénomanien des assises crétacées, résine jaune opaque abondant parfois en gros nodules dans le grès.

9 — Bugarach (Aude) : dans le danien des assises crétacées, le grès d'Alet renferme fréquemment une résine d'un jaune foncé accompagnant le jayet.

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10 — Cauville (Seine-Maritime) : dans le crétacé inférieur des assises crétacées, de la rétinite a été rencontrée dans les argiles glauconieuses de l'albien.

11 — Chantonnay (Vendée) : dans le carbonifère des assises paléozoïques, on rencontre une résine rouge, jaune ou jaune verdâtre, associée à de l'élatérite, dans les fentes de grès houillers. Elle est désignée par la rivière sous le nom de Vendéennite. Elle se présente sous la forme de petits grains en partie opaques.

12 — Châteauneuf-lès-Martigues, charbonnières des Bois de la Mède (Bouches-du-Rhône) : de la résine fossile est rencontrée dans le turonien des assises crétacées.

13 — Chateliers-en-les-Adjots (Charente) : dans le céno- manien des assises crétacées, résine en gros fragments jaunes, opaques, avec des veines rougeâtres transparentes.

14 — Chénéché (Vienne) : dans cénomanien des assises crétacées, résine jaune de miel rencontrée dans le lignite de la base des grès.

15 — Costebarbe (Pyrénées- Atlantiques) : dans le crétacé inférieur, rétinite rencontrée dans les marnes ap tiennes.

16 — Le Couday (Maine-et-Loire) : dans le cénomanien des assises crétacées de la résine fossile est signalée.

17 — Ile d'Enet (près de l'île d'Aix) (Charente-Maritime) : dans le cénomanien des assises crétacées, blocs d'une résine jaune et opaque (par oxydation) atteignant la grosseur de la tête. C'est le gisement le plus important avec celui de Saint-Lon.

18 — Étang-de-Berre (Bouches-du-Rhône) : dans le turonien des assises crétacées, une résine fossile a été trouvée dans les couches saumâtres des bords de l'étang.

19 — Faymoreau (Vendée) : dans le carbonifère des assises paléozoïques, résine rouge, jaune ou jaune verdâtre, associée à de l'élatérite rencontrée dans les fentes de grès houillers. Elle est désignée par la rivière sous le nom de Vendéennite. Elle se présente sous la forme de petits grains en partie opaques.

20 — Forcalquier (environs de — : Ongles, Sainte-Croix-à- Lauze, Montagne-de-Lure) (Alpes-de-Haute-Pro- vence) : résine fossile dans le crétacé inférieur.

21 — Gisors (environs) (Oise) : dans l'éocène des assises tertiaires, résine transparente d'un beau jaune d'or.

22 — Grauloux-en-Losse, bords de l'Estampon (Landes) : crétacé d'âge précis incertain. Du succin brun a été rencontré dans une recherche de lignite sur les bords de l'Estampon ; il est parfois imprégné d'une résine blanche.

23 — Le Haut-Vau (Maine-et-Loire) : dans le cénomanien des assises crétacées, de la résine fossile est signalée.

24 — Judarveil (Maine-et-Loire) : dans le cénomanien des assises crétacées, de la résine fossile est signalée.

25 — Lobsann (Alsace) : dans l'oligocène des assises tertiaires, petits grains d'une résine jaune de miel ou brune, ne dépassant guère la grosseur d'un pois. Ils se trouvent dans les couches ligniteuses.

26 — Macouard (Maine-et-Loire) : de la résine fossile est signalée dans le cénomanien des assises crétacées.

27 — Maisons-Lafitte (Yvelines) : dans le crétacé inférieur, un morceau de résine jaune ambre a été recueilli dans les sables verts du gault lors du sondage du puits artésien de cette commune.

28 — Meudon (Hauts-de-Seine) : dans l'éocène des assises tertiaires, résine jaune d'or et translucide quand elle est intacte, mais devenant opaque et blanchâtre par oxydation.

29 — Limite de Mézerac-en-Saint-Paulet-de-Caisson, de Carsan, du Pin (Gard) : dans le cénomanien des assises crétacées, nodules de rétinite d'un jaune rougeâtre ou d'un jaune brun, à surface rugueuse, atteignant la grosseur d'un œuf.

30 — Morannes (Maine-et-Loire) : de la résine fossile est signalée dans le cénomanien des assises crétacées.

31 — Mortagnes-en-Incherville (Seine-Maritime) : résine fossile dans l'éocène des assises tertiaires.

32 — Moulin-de-Langerie (Maine-et-Loire) : de la résine fossile est signalée dans le cénomanien des assises crétacées.

33 — Noyers (Eure) : de beaux échantillons translucides proviennent de l'éocène des assises tertiaires.

34 — Passy (Seine) : dans l'éocène des assises tertiaires, les résines sont abondantes dans les lignites de l'argile plastique sparnacienne. Elles sont généralement fragiles et altérées.

35 — Le Plessis-Grammoire (Maine-et-Loire) : dans le cénomanien des assises crétacées, résine abondant parfois en gros nodules dans le grès.

36 — Pont-du-Cluseau (Charente) : résine jaune dans les marnes des assises jurassiques.

37 — Pontmenard, landes de la forêt de (Maine-et-Loire) : de la résine fossile est signalée dans le cénomanien des assises crétacées.

38 — Précigné (Sarthe) : dans le cénomanien des assises crétacées, de petits grains d'un jaune brunâtre, fragiles proviennent des argiles ligniteuses reposant sur le précambrien de la rive gauche de la Sarthe.

39 — Rennes-les-Bains (Aude) : dans le danien des assises crétacées, le grès d'Alet renferme fréquemment une résine d'un jaune foncé accompagnant le jayet.

40 — Rustrel (Vaucluse) : de la résine est signalée dans le crétacé inférieur des assises crétacées.

41 — Saint-Barthélémy, ferme des Ambillons (Maine-et- Loire) : dans le cénomanien des assises crétacées, de l'ambre est signalé.

42 — près Saint-Florentin (Yonne) : dans le crétacé inférieur des assises crétacées, la résine fossile est assez abondante dans les grès verts du gault aux Buissons. Elle est de couleur jaune rougeâtre et très friable.

43 — Saint-Georges-Chatelaison (Maine-et-Loire) : de la résine est signalée dans le cénomanien des assises crétacées.

44 — Saint-Lon-les-Mines (Landes) : crétacé d'âge précis incertain. C'est le gisement français le plus remarquable. Des blocs de résine translucide d'un brun jaune, très

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fragile, atteignant la grosseur de la tête ont été trouvés dans un lignite piriteux.

45 — Saint-Saturnin-sur-Loire, près du château de Margas (Maine-et-Loire) : de l'ambre est signalé dans le céno- manien des assises crétacées.

46 — Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) : de la résine fossile est signalée dans les mines de houille dans le carbonifère des assises paléozoïques.

47 — Sainte-Suzanne (Pyrénées-Atlantiques) : dans le crétacé inférieur des assises crétacées, de la rétinite est rencontrée dans les marnes aptiennes.

48 — Saliès-du-Salat (Haute-Garonne) : dans le danien des assises crétacées, des rétinites sont signalées dans les lignites du garumnien des environs.

49 — Sarladais (Dordogne) : dans le cénomanien des assises crétacées, de la résine fossile est rencontrée dans les lignites du Sarladais.

50 — Sireuil (Charente) : de la résine fossile est signalée dans le cénomanien des assises crétacées.

51 — Sisteron (environs de — : Saint-Geniès-de-Dromont) (Alpes-de-Haute-Provence) : de l'ambre est signalé dans le crétacé inférieur des assises crétacées.

52 — Soissons (environs de — : Annois, Beaurieux, Hornblières) (Aisne) : présence d'ambre dans l'éocène des assises tertiaires.

53 — Sougraine (Aude) : dans le danien des assises crétacées, les grès d'Alet renferment fréquemment une résine d'un jaune foncé accompagnant le jayet.

54 — Soulaire (Maine-et-Loire) : de l'ambre est signalé dans le cénomanien des assises crétacées.

55 — Soulatge (Aude) : dans le danien des assises crétacées, présence de résine fossile.

56 — Thonon (Haute-Savoie) : dans le miocène des assises tertiaires ; la molasse aquitanienne des Allinges renferme en abondance une résine jaune, translucide ou même transparente qui a été décrite sous le nom d'allingite. De densité de 1,076, elle contient de l'azote et du soufre ; le bornéol et l'acide succinique font défaut.

57 — Varennes-en-Argonne (Meuse) : dans le crétacé inférieur des assises crétacées, existence de fragments d'une résine fossile dans le gault.

58 — Vaugirard (Seine) : de l'ambre est signalé dans l'éocène des assises tertiaires.

59 — Vigan (Gard) : dans les assises jurassiques, des résines en gouttes noirâtres parfois soudées ensemble sont signalées dans les lignites paciformes batoniens du Vigan. La poussière est d'un brun cannelle, d'éclat brillant. Sa densité est de 1,13 ; sa dureté est supérieures à celle des autres résines fossiles et serait à peu près celle de la calcite.

60 — Villers-en-Prayères (Aisne) : dans l'éocène des assises tertiaires, échantillons d'une succinique d'un brun souvent rougeâtre, de grandes dimensions dans les lignites.

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583

TABLE DES MATIÈRES

DU TOME 83 - 1986

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château, Le Pouliguen (Loire- Atlantique) 192 BOURHIS J.-R. — Annexe. Analyse métallographique de

l'épée de Pêne Blanque (Herran, Haute-Garonne) 224

BRIARD J. — C.R. de : Réunion de la Société Préhistorique Française à Rennes, 4-5 octobre 1986 .... 195-196

BRONZE (Age du), cf. Benkert A 486-502 Bouet В 304-306 Bourhis J.-R 224 Chaix L 28-29 Firmin G 281-283 Gardin du С 546-580 Giraud J.-P 221-223 Marinval Ph 30 Menu M 363-371 Mohen J.-P 46 Mohen J.-P 76-77 Pétrequin P 139-141 Roudil J.-L 217-220 Simon Ph 271-280 Taborin Y 284-285 Vital J 17-27 Vital J 503-545 Watté J.-P 156-160

BUCHSENSCHUTZ O., CARTEREAU M., LAMBERT G.-N. — CENTRAR : un système de gestion et de représentation graphique des données archéologiques 325-327

BURNEZ CI., cf. Poupet J. CARTEREAU M., cf. Buchsenschutz O. CHAIX L. — Annexe 1. La faune de la Baume des Anges

(Drôme, France) (Bronze final) 28-29 CHAMPAGNE F. — C.R. de : Séance des 5-6 avril 1986 à

Poitiers 100 CHARDENOUX M. -В., cf. Labarre N. CHATAIGNIER C, PLATEAUX M. — Analyse spatiale des

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de l'abri de la Combe-Grèze 436-451 DELPORTE H. — C.R. de : A.D. Stoliar : L'origine des

Arts Plastiques (en russe, avec important résumé en français) 44-45

DELPORTE H., cf. Sacchi Ch. DELPORTE H. — C.R. de : Ars Praehistorica, tome II

144 DELPORTE H. — C.R. de : D. Sacchi. Le Paléolithique

Supérieur du Languedoc occidental et du Roussillon 210-211

DELPORTE H., KANDEL D., PINÇON G. — Le C.I.D. Breuil, domaine A. P. M. : un système documentaire sur l'Art Paléolithique Mobilier 299-303

D'ERRICO F., ESPINET-MOUCADEL J. — L'emploi du microscope électronique à balayage pour l'étude expérimentale de traces d'usure : raclage sur bois 91-96

D'ERRICO F. — Approche anthropologique de l'économie mésolithique des Alpes italiennes 171-176

DJINDJIAN F., PINÇON G. — Un exemple de banque de données sur microserveur Vidéotex : l'Art Pariétal Paléolithique 332-334

DJINDJIAN F. — Influence en retour des techniques statistiques et informatiques sur les méthodes et les théories de l'archéologie 372-377

DUCASSE H. — La Néo- Archéo-Informatique ou les possibilités de faire du neuf avec de l'ancien . . 291-293

DUCHADEAU-KERVAZO Ch. — Les sites paléolithiques du bassin de la Dronne (Nord de l'Aquitaine). Observations sur les modes et emplacements 56-64

ESPINET-MOUCADEL J., cf. D'Errico F. ÉTUDES GÉNÉRALES, cf. Alonso Tejada A.

167-168 Buchsenschutz О 325-327 Delporte H 44-45 Delporte H 144 D'Errico F 171-176 Djindjian F 372-377 Ducasse H 291-293 Duchadeau-Kervazo Ch 56-64 Gaucher G 45-46 Jasinski M.-J 141-144 Nicolardot J.-P 318 Oliveira Jorge S 183-186 Oliveira Jorge V 177-182 Pautreau J.-P 209-210 VialouD 4 Wengler L 47-55

FER (Age du), cf. Bourhis J.-R 192 Masurel H 353-362 Mohen J.-P 77 Rouzeau M. -H 187-191

FIRMIN G. — Annexe 1. Analyse pollinique des couches archéologiques du Chalcolithique final (Bronze ancien

584

du site de « Pousse Motte » à Maule (Yvelines) 281-283

GANASCIA J.-G., MENU M., MOHEN J.-P. — Rhapsode = système expert en archéologie 363-374

GARDIN du C. — La parure d'ambre à l'âge du Bronze en France 546-580

GAUCHER G. — C.R. de : Le grand atlas de l'archéologie 45-46

GIRAUD J.-P. — Une épée de bronze découverte à Pêne Blanque (Commune de Herran, Haute-Garonne)

221-223 GISCLON J.-L, cf. Vital J. GOMEZ J., JOUSSAUME R. — Bouteille à trois anses et

armatures tranchantes triangulaires à retouche abrupte des bords dans la Grotte du Quéroy à Chazelles (Charente) 13-16

GUICHARD S. — Informatisation des Collections égyptiennes au Musée du Louvre 309-310

GUIMIER-SORBETS A.-M. — Banques de données et banques d'images en archéologie classique . . . 328-331

HELMER D., cf. Muller A. HOULES N.. cf. Ambert P. JACOBI R.-M., cf. Leroi-Gourhan Arl. JASINSKI M.-J. — Méthode topograhique applicable aux

travaux archéologiques subaquatiques 141-144 JOUSSAUME R., cf. Gomez J. JOUSSAUME R. — Nouveaux éléments sur la « Ciste des

Cous » à Bazoges-en-Pareds (Vendée) et le groupe de Chambon 286-288

JOUSSAUME R., BOIRAL M., TERS M. — Sites préhistoriques submergés à La Tranche-sur-Mer (Vendée)

423-435 KANDEL D., cf. Delporte H. LABARRE N.. CHARDENOUX M.-B., CIECHANOWICZ С

— La banque de données bibliographiques Francis - Préhistoire-Protohistoire : 15 ans après 294-298

LAMBERT G.-N., cf. Buchsenschutz O. LAMBERT G., cf. Welte A.-C. LE BRUN F., RICALENS H. — La station aurignacienne

d'Hui, commune de Beauville (Lot-et-Garonne) 266-270

LEPAGE L. — C.R. de : Haute-Marne : Rapport du délégué 104

LEROI-GOURHAN Arl., JACOBI R.-M. — Analyse pollini- que et matériel archéologique de Gough's Cave (Cheddar, Somerset) 83-90

MARGUERIE D., WALTER P. — Approches informatiques de la palynoarchéologie : exemples armoricains

345-352 MARINVAL Ph. — Annexe 2. Analyse paléocarpologique :

Baume des Anges. Donzère (Drôme), Age du Bronze final 30

MASUREL H. — Confrontation de vestiges textiles appartenant à l'Age du Fer et provenant d'Allemagne, d'Autriche, d'Italie et de France 353-362

MAURER TRINKAUS K. — L'industrie lithique du Néolithique final à Sémussac (Charente-Maritime)

233-239 MAURY J., cf. Costantini G. MOHEN J.-P. — C.R. de : A propos du colloque : « La

dynamique du Bronze final en Europe : le groupe Rhin- Suisse-France orientale et la notion de civilisation des Champs d'Urnes, Nemours, 19-22 mars 1986 . . . 76-77

MOHEN J.-P. — C.R. de : A. Muller, La nécropole en

« cercles de pierres » d'Arihouat à Garin (Haute-Garonne) 77

MOHEN J.-P. — C.R. de : S.J. De Laet, H. Thoen et J. Bourgeois. Les fouilles du Séminaire d'Archéologie de la Rijksuniversiteit te Gent à Destelbergen-Eenbee- keinde (1960-1984) et l'histoire la plus ancienne de la région de Gent (Gand), I. La période préhistorique

113-114 MOHEN J.-P. — C.R. de : Le Néolithique de la France.

Hommage à G. Bailloud, sous la direction de J.-P. Démoule et J. Guilaine 169

MOHEN J.-P. — Rapport du Secrétaire Général sur la gestion du Conseil d'Administration et la situation morale de la S. P. F. en 1986 259-261

MOHEN J.-P. — cf. Ganascia J.-G. MOHEN J.-P. — C.R. de : A. Coffyn. Le Bronze final

atlantique dans la Péninsule ibérique 46 MONNIER J.-L. — Le gisement paléolithique moyen de

Nantois Pleneuf (Côtes-du-Nord) 146-150 MULLER A., d'ANNA A., HELMER D. — Le gisement de

plein air chalcolithique de la Plaine-des-Blancs 470-485

NÉOLITHIQUE, cf. Ambert P 125-128 Costantini G 436-451 Gomez J 13-16 Joussaume R 286-288 Joussaume R 423-435 Maurer Trinkaus К 233-239 MohenJ.-P 169 Muller A 470-485 Polies R 452-469 Poupet J 151-155 Roussot A 118-124 Roussot-Larroque J 124

NICOLARDOT J.-P. — Inventaire archéologique : sites, mobiliers, données de fouilles sur micro-ordinateur

318 OLIVEIRA JORGE S. — Habitats de la Préhistoire récente

du Nord du Portugal (IIP et début du IP millénaire avant J.-C). Résultats et problèmes des fouilles des dernières années 183-186

OLIVEIRA JORGE V. — Polymorphisme des tumulus préhistoriques du nord du Portugal : le cas d'Aboboreira

177-182 ONORATINI G. — Découverte en Provence orientale

(grotte Rainaude) d'une industrie souche de l'Auri- gnacien. Cette civilisation est-elle monolithique ?

240-256 PALÉOLITHIQUE INFÉRIEUR, cf. Collina-Girard J.

383-403 Perpère M 115-118 Rodrigue A 213-216

PALÉOLITHIQUE MOYEN, cf. Monnier J.-L. . . 146-150 Verjux С et Rousseau D.-D 404-415

PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR, cf. Allard M 78-82 Delporte H 210-211 Delporte H 299-303 Djindjian F 332-334 Le Brun F 266-270 Onoratini G 240-256 Seronie-Vivien M.-R 416-422 Welte A.-C 335-344

PAUTREAU J.-P. — C.R. de : L'homme préhistorique et la mort, Action culturelle du Conseil général de la Charente et Els ritus de la mort à l'antiguitat . . 209-210

585

PERLES С. — C.R. de : D. Lavallée, M. Jullien et Cl. Karlin. Telamachay, chasseurs et pasteurs préhistoriques des Andes 264-265

PERPERE M. — Apport de la typométrie à la définition des éclats Levallois : l'exemple d'Ault 115-118

PÉTREQUIN P. — C.R. de : Colloque international de Nemours, 19-22 mars 1986 ; la dynamique du Bronze final en Europe : « Le groupe Rhin-Suisse-France orientale et la notion de civilisation des Champs d'Urnes »

139-141 PINÇON G., cf. Delporte H. PINÇON G., cf. Djindjian F. PLATEAUX M., cf. Châtaignier С POLLES R. — Le style de Conguel : nouveaux éléments

452-469 POUPET J., BURNEZ Cl. — Le camp Néolithique de Peu-

Richard Thénac (Charente-Maritime) . Analyse du matériel recueilli pendant les fouilles de 1965 et 1966

151-155 RICALENS H., cf. Le Brun F. RISKINE A. — C.R. de : Réunion de la Société Préhistorique Française à Carnac, 5 octobre 1986 226

RODRIGUE A. — Le gisement acheuléen de Ouarzazate- Aéroport (versant sud de l'Atlas marocain). Présence de hachereaux 213-216

ROUDIL J.-L. — C.R. de : L. Brea. Gli Eoli e l'inizio dell'eta del bronzo nelle isole e nell'Italia méridionale, archeologia e leggende 211-212

ROUDIL J.-L., TAYOLLE R. — Les écarteurs de collier de la Grotte des Fées à Tharaux (Gard) 217-220

ROUSSOT A. — Indices artenaciens à Laugerie-Basse (Les Eyzies, Dordogne) 118-124

ROUSSOT-LARROQUE J. — Annexe à Indices artenaciens à Laugerie-Basse (Les Eyzies, Dordogne) . . 124

ROUZEAU M.-H., ROUZEAU M. — Un fourneau de bronzier découvert dans l'oppidum de Penchâteau, au Pouliguen (Loire- Atlantique) 187-191

ROUZEAU M., cf. Rouzeau M.-H. SACCHI Ch., DELPORTE H. — Nécrologie René Joffroy

98-99

SERONIE-VIVIEN M.-R. — Utilisation de la gravure et de la peinture à l'Azilien 416-422

SIMON Ph. — Le site Protohistorique de « Pousse Motte » à Maule (Yvelines) 271-280

STURLA A., VERGNIEUX R. — Une politique scientifique pour l'informatisation des données archéologiques du Centre Franco-Égyptien des temples de Karnak

- 311-317 TABORIN Y. — Annexe 2. Analyse d'éléments de parure

du Bronze ancien découverts à Maule (Yvelines), site de « Pousse Motte » 284-285

TAYOLLE R., cf. Roudil J.-L. TERS M., cf. Joussaume R. THIEBAULT S. — Annexe 3. Analyse des charbons de bois

de la grotte de la Baume des Anges 31-32 THIEBAULT S., cf. Vital J. VERGNIEUX R., cf. Sturla A. VERJUX С et ROUSSEAU D.-D. — La retouche Quina,

mise au point 404-415 VERNEY A., cf. Bouet B. VIALOU D. — C.R. de : « Représentations Préhistoriques ». Séminaire international au Musée de l'Homme

4 VITAL J. — Une fosse de l'Age du Bronze final dans la

grotte de la Baume des Anges à Donzère (Drôme) 17-27

VITAL J., GISCLON J.-L, THIEBAULT S. — La grotte des Cloches à Saint-Martin-d'Ardèche 503-545

WALTER P., cf. Marguerie D. WATTÉ J.-P. — Les objets de l'Age du bronze au Musée

d'Elbeuf (Seine-Maritime) 156-160 WELTE A.-C, LAMBERT G. — Analyse des données sur

les chevaux gravés magdaléniens de Fontalèse (Tarn-et- Garonne) de la collection Darasse du Museum d'Histoire Naturelle 335-344

Cette rubrique a été préparée par notre collègue R.M. Legendre.

PUBLIÉ AUX ÉDITIONS DU CNRS PRESSES DlPCNRS F f 11 S

L'ART DES GROTTES

EN ARIÈGE

MAGDALÉNIENNE

Supplément à Gallia Préhistoire

Par Denis Vialou

Grotte des Trois Frères

E n quoi et comment l'art pariétal est-il à la fois œuvre et symbole? Quels phénomènes culturels traduit-il? Quels comportements humains met-il en jeu? A partir des représentations pariétales de 10 cavités dont celles, inédites, de la grotte de Fontanet, Denis Vialou met en évidence l'organisation symbolique de ces représentations en montrant l'originalité de chacune des grottes.

22 x 28 - 464 pages - relié - magnifiquement illustré de 257 figures - 55 tableaux - 28 planches photos - prix : 490 F • ISBN 2-222-03749-2

LAMPES ET GODETS

AU PALÉOLITHIQUE

Par Sophie A. de Beaune

-Lour

Supplément à Gallia Préhistoire

la première fois, une étude systématique des objets en pierre du paléolithique européen susceptibles d'avoir servi de luminaires. La confrontation de diverses données — documents archéologiques, analyses physico-chimiques, comparaison avec les lampes eskimo — permet à l'auteur de proposer une définition de la lampe paléolithique, d'en faire une classification typologique et d'émettre des hypothèses sur son mode de fonctionnement et sa destination.

22x28 - 296 pages - broché - 93 figures - 81 tableaux - 16 planches photos - prix : 320 F - ISBN 2-222-03850-2

BON DE COMMANDE

L'art des grottes en Ariège magdalénienne ISBN 2-222-03749-2 - prix : 490 F

Lampes et godets au Paléolithique ISBN 2-222-03850-2 - prix : 320 F Participation aux frais de port 15 F par ouvrage

QUANTITÉ TOTAL NOM PRÉNOM ADRESSE

TARIFS 1987

XXX BULLETINS DE LA S.P.F. Nbex. Comm.

Prix au Siège

Prix franco

H.T. T.T.C. H.T. T.T.C. Le bulletin (de 1904 à 1939) — 32,00 Le bulletin (de 1940 à 1963) — 52,00 Le bulletin C.R.S.M. (1964-1968) — 16,00 Le bulletin C.R.S.M. (1969-1981) — 26,00 Le bulletin C.R.S.M. (à partir de 1982) 26,00 27,04 Le bulletin « ÉTUDES ETTRAVAUX » (1964-1968) — 63,00 Le bulletin « ÉTUDES ETTRAVAUX » (1969-1981) — 115,00 Le bulletin « ÉTUDES ETTRAVAUX » (à partir de 1982) 115,00 119,60

36,00

130,00

47,00 67,00 26,00 36,00 37,44 78,00

130,00 135,20

Le tarif de vente de l'année complète varie suivant le nombre de bulletins la composant et le nombre de fascicules épuisés (écrire au siège).

XXX MEMOIRES DE LA S.P.F. Tome I (derniers exemplaires) Tome V Tome VI, Dr Cheynier : Le Cirque de la Patrie Tome VII, H. de Lumley : Une Cabane acheuléenne dans la grotte du Lazaret, Nice Tome VIII, C. et D. Mordant : Le site protohistorique des Gours-aux-Lions, Seine-et-Marne Tome IX, J. Guilaine : L'âge du Bronze en Languedoc Occidental, Roussillon, Ariège Tome X, J.-L. Roudil : L'âge du Bronze en Languedoc Oriental Tome XII, C. Burnez : Le Néolithique et le Chalcolithique dans le Centre-Ouest de la France Tome XIII, R. Arambourou : Le Gisement préhistorique de Duruthy, à Sordes-L' Abbaye, Landes Tome XIV, J.-P. Mohen : L'Age du Fer en Aquitaine Tome XV, F. Champagne et R. Espitalie : Le Piage, site préhistorique du Lot Tome XVI : La faune et l'Homme préhistoriques, dix études en hommage à Jean Bouchud Tome XVII, J.-Cl. Blanchet г Les premiers Métallurgistes en Picardie et dans le Nord de la France Tome XVIII, O. Buchsenschutz : Structures d'habitats et fortifications de l'Age du Fer en France

septentrionale Tome XIX, Ph. Rigaud et Coll. : L'abri Vaufrey, Dordogne (sous presse) Tome XX, M. Olive : Une habitation magdalénienne (sous presse)

XXX CONGRÈS S.P.F. Xe Session NIMES-AVIGNON 1931 (derniers exemplaires) XIe Session PÉRIGUEUX 1934 XIP Session TOULOUSE-FOIX 1936 XIIIe Session PARIS 1950 XIVe Session STRASBOURG-METZ 1953 XVe Session POITIERS-ANGOULÊME 1956 XVIe Session MONACO 1959 XVIIIe Session AJACCIO 1966 XIXe Session AUVERGNE 1969 XXe Session PROVENCE 1974 XXIe Session MONTAUBAN-CAHORS 1979. —-Vol. 1

— Vol. 2 XXIIe Session LILLE-MONS 1984. — Vol. 1

270,00 165,00 165,00 175,00 135,00 260,00 235,00 250,00 145,00 300,00 150,00 95,00

260,00

288,90 176,55 176,55 187,25 144,45 278,20 251,45 267,50 155,15 321,00 160,50 101,65 278,20

295,00 190,00 190,00 195,00 160,00 290,00 265,00 280,00 170,00 330,00 175,00 120,00 290,00

315,65 203,30 203,30 208,65 171,20 310,30 283,55 299,60 181,90 353,10 187,25 128,40 310,30

190,00 203,30 210,00 224,70

190,00 190,00 190,00 190,00 190,00 190,00 190,00 110,00 195,00 260,00 260,00 260,00

— 220,00 — 220,00 — 220,00 — 220,00 — 220,00 — 220,00 — 220,00 — 130,00 — 225,00 — 290,00 — 290,00 — 290,00

Peuples chasseurs de la Belgique préhistorique dans leur cadre naturel

— Vol. 2 : Chronostratigraphie et faciès culturels du Paléolithique inférieur et moyen dans l'Europe du Nord- Ouest

— Vol. 3 : Les relations entre le continent et les Iles britanniques à l'Age du Bronze

XXX TYPOLOGIE DES OBJETS DE L'AGE DU BRONZE EN FRANCE.

64,00 —

210,00 — 210,00 —

Fascicule 1 Fascicule 2 Fascicule 3 Fascicule 4 Fascicule 5 Fascicule 6 Fascicule 7

G. Gaucher et J.-P. Mohen. — Épées 80,00 J. Briard et J.-P. Mohen. — Poignards, Pointes de lance, etc 120,00 J. Briard et G. Verron. — Haches (1) 80,00 J. Briard et G. Verron. — Haches (2) et Herminettes 80,00 J. Nicolardot et G. Gaucher. — Outils 80,00 F. Audouze et G. Gaucher. — Épingles 90,00 C. Éluère et J. Gomez de Soto. — Colliers, Bracelets et Boucles (sous presse) —

85,60 128,40 85,60 85,60 85,60 96,30

100,00 140,00 100,00 100,00 100,00 110,00

80,00

230,00 230,00

107,00 149,80 107,00 107,00 107,00 117,70

XXX AUTRES PUBLICATIONS.

J. BLANCHARD. — Hypothèse du déplacement des pôles in-8e, Le Mans 1942, 168 p., 26 fig., 6 tableaux 46,00 49,22 61,00 65,27 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D'EXCURSIONS SCIENTIFIQUES Tomes I, II, IV à VII et IX à XII. Le Tome — 42,00 — 57,00 E. HUE. — Crânes paléolithiques, 1936 42,00 44,94 57,00 60,99

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