Chapitre 5 Déploiement des LAN
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IEEE 802.3 La sous-couche SNAP
SNAP (Sub-Network Access Protocole) Objectifs S ’affranchir de la limite de 128 de SAP qu’une trame
LLC peut désigner. Permettre un meilleur alignement des données avec
la couche réseau : mots de 32 bits Entête SNAP de 5 octets + entête LLC de 3 octets 8
octets Rôle Ajouter un niveau supplémentaire d’encapsulation Pas de traitement au niveau SNAP
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IEEE 802.3 Format d’une trame SNAP
OUI : code du vendeur que l’on retrouve au début d’une @MAC mais généralement mis à 0.
Code : si OUI à 0 même codage que Ethernet, sinon propre au possesseur de l’OUI
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Composantes d’un réseau Ethernet
10 BASE 5 Câble coaxial 50ohm,
rayon de courbure 25cm,
Vitesse de propagation 0,77*c = 2.31*108 m/s
Temps bit = 0,1 µs (1/débit)
longueur = multiples impaires de 23,4 m (pour que les réflexions ne soient pas en phase).
10 Base 2 câble coaxial 50 Ω;
rayon de courbure 5cm ;
vitesse de propagation = 0.65*c=1,95*108 m/s ;
temps bit = 0,1 µs
connectique de type BNC (Bayonnet-Neil-Concelman);
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Composantes d’un réseau Ethernet
10/100/1000 BASE T (Starlan) paire torsadée,
vitesse de propagation = 0.585 * c =1,75 108 m/s ;
connectique RJ45 (8 broches dont 2 pour l'émission et deux pour la réception).
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Composantes d’un réseau Ethernet
10 BASE FP (Fiber Passive) : fibre optique, 10 Mb/s, point à point, topologie en étoile, longueur maximale d’un câble 500 m, HUB passif
10 BASE FL (Fiber Link) : fibre optique, 10 Mb/s, point à point, Topologie en étoile, longueur maximale d’un câble 2 Km
10 BASE FB (Fiber Backbone) : fibre optique, 10 Mb/s, point à point, longueur maximale d’un câble 2 Km, 15 répéteurs au plus
Connecteur SC ou ST
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Composantes d’un réseau Ethernet
Transceiver ("transmitter receiver") appelé MAU ("Medium Attachement Unit") dans la norme IEEE 802.3 : c'est l'élément qui se connecte directement au média et qui se charge de l'émission et de la réception des signaux sur le support de transmission. Il détecte les collisions par comparaison entre les signaux émis et les
signaux reçus, le processus est analogique. assure la protection « jabber » contre les trames trop longues. il active le signal de présence de collision ou de trame tronquée « Signal
Quality Error ».
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Composantes d’un réseau Ethernet Dans le cas de 10 BASE 5, un transceiver à piquage est utilisé où une aiguille
est introduite dans le câble et mise en contacte avec le conducteur central. Le transceiver possède une ou plusieurs prises DB15 (15 broches) sur lesquelles
sont branchés les câbles AUI ("Attachement Unit Interface").
Dans le cas du Cheapernet, le transceiver est relié au média à travers un T.
Il est souvent intégré dans la carte coupleur. Dans le cas contraire, il est relié au coupleur par une prise DB15
Les transceivers offrent la possibilité de changer de média sans changer la carte coupleur.
Pour les réseaux Gigabit, il est possible de changer de média moyennant un adaptateur intégré appelé GBIC (Gigabit Interface Converter). Un GBIC est une interface permettant de convertir le signal.
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Composantes d’un réseau Ethernet
Câble de transceiver : également appelé Attachment Unit Interface (AUI), ou câble de descente (drop cable), il relie le transceiver au coupleur, sa longueur maximum de 50 m, utilise un connecteur 15 pins, le câble est constitué de 4 ou 5 paires torsadées : une paire pour l'alimentation
une paire pour les signaux de données en entrée
une paire pour les signaux de données en sortie
une paire pour les signaux de contrôle en entrée : transceiver prêt à émettre,
transceiver non prêt à émettre,
erreur de qualité de signal (SQE) émis sur détection de collision ou trame trop longue (jabber)
une paire optionnelle pour les signaux de contrôle en sortie (coupleur --> transceiver) permettant de commander le transceiver : entrer en mode monitor, passer en mode normal …
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Composantes d’un réseau Ethernet
Carte coupleur (NIC : "Network Interface Card") : chargée de contrôler les communications en particulier les fonctions de la couche physique du modèle OSI et de la sous-couche MAC. Il existe des coupleurs dits intelligents qui gèrent des fonctions de niveaux
supérieurs (LLC et plus). Elle peut être munie de plusieurs ports (BNC, AUI-DB15, RJ45).
A l'émission, les contrôles de transmission effectués par la carte
coupleur sont : construction de la trame, attente de la libération du canal, l'émission est initialisée après un délai
inter-trame minimum de 9,6 µs – permet de déceler le repos du signal, – donner la possibilité aux interfaces réseaux de se préparer et d'émettre,
Surveillance du canal, en appliquant la méthode d'accès CSMA/CD.
Composantes d’un réseau Ethernet A la réception, les actions suivantes sont effectuées :
détection de l'arrivée d'une trame, réception bit par bit jusque le repos du signal, vérification que la taille de la trame n'est pas courte ("runt"), comparaison des adresses du nœud et de destination, s'ils sont égaux la trame est
retenue pour être délivrée à la couche supérieure, vérification de l'alignement et du FCS, vérification que la taille de la trame n'est pas longue ("jabber"), mise à jour du mot d'état indiquant la validité de la transmission.
Une carte réseau est généralement capable de réaliser l’auto-négociation du débit 10/100/1000 Mb/s et du mode « Full » ou « Half » duplex.
Suivant la norme IEEE 802.3x une carte peut aussi se soumettre à un contrôle de flux (lorsqu’elle est raccordée à un commutateur mettant en œuvre ce contrôle de flux).
Certaines cartes offre la fonction WOL (Wake-On-LAN) : l’ordinateur peut être mis ON/OFF à distance.
Pour disposer d’un débit plus important, il est possible de trouver des cartes qui réalisent l’agrégation de liens (IEEE 802.3ad).
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Composantes d’un réseau Ethernet : répéteur
Fan out ou multiplicateur d'accès : ce dispositif permet de connecter plusieurs nœuds à un même transceiver via des câbles AUI (pour 10 BASE 5).
Répéteur : il permet de relier deux segments.
Le nombre de répéteurs est limité selon la norme utilisée. Un répéteur est particulièrement utile pour relier un réseau Ethernet de
base à un réseau Cheapernet. Il existe des répéteurs distants qui permettent de relier deux segments
éloignés. formés de deux répéteurs reliés par un câble couvrant la distance en question.
ne filtre pas les collisions (Domaine de Collision)
Partitionnement en cas de collisions excessives (30 à la suite)
Ne regarde pas le contenu de la trame
Composantes d’un réseau Ethernet : Hub
HUB : Concentrateur ≈ répéteur moderne (multi-répéteur) il a été introduit dans le réseau Starlan pour réaliser une topologie en
étoile
récupère le signal par une entrée et duplique ce signal sur les sorties. Un HUB est actif, il ré-amplifie (répéte) le signal.
Il est principalement utilisé pou un câblage 10 BASE T mais aussi il peut
comporter des ports BNC….
n‘a pas d'adresse Ethernet
Permet de changer de média, Avec un type de carte par média
Fonction de partitionnement pour chacun des ports
Segment en faute automatiquement coupé
Empiler les Hubs à travers des ports appropriés
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Composantes d’un réseau Ethernet : Commutateur
Commutateur (Switch) permet d’interconnecter des stations, des HUBs ou des segments Ethernet. Pour augmenter le débit on peut passer à la commutation Ethernet ou Ethernet
FDSE (Full Duplex Switched Ethernet). La commutation Ethernet abandonne le principe du médium partagé Plusieurs transmissions peuvent avoir lieu en même temps (débit de 10 Mb/s
par port). Deux techniques de commutation sont proposées par les constructeurs :
"Cut-Throught" ou "on the fly" – Temps de transit minimal – Possibilité de trames erronées
"Store and Forward" – Temps de latence de l'ordre de 50 ms – Permet de filtrer les trames erronées
« Adaptive Error Free » : combine de techniques précédentes. – « Cut-Throught » tant que le taux d’erreur reste acceptable – « Store and Forward » sinon.
Composantes d’un réseau Ethernet : Commutateur Un commutateur implémentant la norme IEEE 802.3x peut réaliser un contrôle de flux (en full
duplex). Ce contrôle est déconseillé si la QoS est active. Un commutateur peut être de niveau 2 (comparable à un pont) ou de niveau 3 (peut fonctionner
en tant que routeur).
Format d’équipement concentrateur (HUB / Commutateur) :
1. "Stand alone" Entrée de gamme Nombre limité de ports (8, 16, 24 ou 32)
2. Empilable “Stackable” Possibilité de les chaîner via des câbles propriétaires Le tout représente une seule unité logique Adapté lorsque le nombre de postes est inférieur à 100
3. Châssis (modulaire) Possibilité d’insérer différentes cartes (hub/switch) Ethernet (ou autre Token-Ring, FDDI, ATM …) fonctionnant à différents débits, sur des segments séparés Nombre de cartes limité par le nombre de slots Bus du fond de panier peut supporter jusqu’à plusieurs Gb/s Adapté lorsque le nombre de postes est supérieur à 100
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Composantes d’un réseau Ethernet : Commutateur VLAN
Les commutateurs permettent de définir des réseaux locaux virtuels (VLAN : «Virtual LAN »).
Les VLANs sont des sous-réseaux logiques définis sur un même réseau physique
délimiter les diffusions
séparer les ressources selon des critères d’appartenance, de partage ou de sécurité
faciliter la mobilité des utilisateurs
Un VLAN est constitué d’un sous-ensemble de stations reliées par un réseau Ethernet virtuel.
Une trame envoyée sur un VLAN n’est visible que par des stations qui appartiennent au même VLAN.
Il est possible de définir des stations appartenant à la fois à plusieurs VLANs.
La communication entre VLANs se fait grâce à des routeurs.
Différents critères sont utilisés pour le regroupement des stations en VLAN :
définition de groupe d’adresses MAC,
définition de groupe de ports physiques au niveau des commutateurs,
regroupement par protocoles ...
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Composantes d’un réseau Ethernet : Commutateur VLAN
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Les liens « trunk » entre commutateurs véhiculent des trames qui s’apparentent à différents VLANs.
La méthode du « tagging » est alors utilisée pour véhiculer l’identificateur du VLAN.
Composantes d’un réseau Ethernet
Les répéteurs ne séparent pas les domaines de collision. Les Ponts, les commutateurs et les routeurs oui.
Les répéteurs, ponts et commutateurs ne séparent pas les domaines de broadcast. Les Routeurs OUI !
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Composition d’un réseau multi-segments : Règles de configuration
définies par l’IEEE.
Les interconnexions de segments nécessitent l'utilisation de répéteurs, Le chemin entre deux stations peut contenir jusqu'à cinq
segments, quatre répéteurs (y compris les transceivers et câbles AUI respectifs),
Les câbles AUI pour les médias 10Base-FP et 10Base-FL ne doivent pas dépasser 25m (soit 50m pour les deux liens AUI avec les transceivers).
Lorsqu'un chemin de transmission utilise cinq segments, deux de ces segments au moins doivent être des segments de liaison,
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Règles de configuration
Lorsqu'un chemin de transmission utilise cinq segments, tout segment fibre optique (FOIRL, 10Base-FB ou 10Base-FL) ne peut excéder 500 m et chaque segment 10Base-FP ne peut excéder 300 m.
Lorsqu'un chemin de transmission utilise quatre
segments et trois répéteurs, tout segment fibre optique (FOIRL, 10Base-FB ou 10Base-FL) ne peut excéder 1000 m et chaque segment 10Base-FP ne peut excéder 700 m; il n'y a pas de contrainte sur l'utilisation des segments de
liaison
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Règles de configuration : Modèle du délai d'un chemin (1)
Pour les configurations complexes,
Comprend un ensemble de règles de calcul permettant de calculer le délai de propagation (RTD ou DAR) entre deux stations.
Un autre ensemble de règles doit aussi être vérifié, il est relatif au temps inter-trames qui, s’il est en dessous de 96 temps bit, risque de créer des « overrun » à la réception.
Rappel : Le RTD ne peut excéder 512 temps bit quels que soient les médias utilisés dans la configuration.
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Règles de configuration : Modèle du délai d'un chemin (2)
Le modèle définit les segments gauche, droit et intermédiaire
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Règles de configuration : Modèle du délai d'un chemin (3)
En fonction du type de média composant le chemin entre deux stations, l'IEEE fournit les délais induits :
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Règles de configuration : Modèle du délai d'un chemin (4)
Le calcul du délai d’un chemin se fait de la façon suivante : Le délai du chemin entre deux stations est décomposé en délais de segments
ou SDV « Segment Delay Value » composant le chemin. Pour un segment donné,
SDV = Base + (longueur du segment * RTD / mètre)
La procédure déterminant le délai du chemin est la suivante : Calculer le SDV pour chacun des segments composant le chemin,
Si les segments gauche et droit sont de nature différente, effectuer le calcul à nouveau en les inversant, puis retenir le délai le plus long,
Si les câbles AUI excèdent 2m (les valeurs de base incluent une longueur de câble AUI égale à 2m par défaut) rajouter le délai correspondant,
Effectuer la somme de tous les SDV,
Ajouter une marge de 5 temps bit,
Si le délai ainsi obtenu est < à 576 temps bit, le chemin est valide.
Effectuer cette procédure entre toutes les extrémités du réseau.
Règles de configuration : Modèle du délai d'un chemin (5)
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Règles de configuration : réseau Fast Ethernet
Contraintes du réseau Fast Ethernet sont différentes
le débit est 10 fois plus élevé le délai de propagation devrait être réduit du même facteur (5,12 μs) au lieu de 51,2 μs
Un réseau Fast Ethernet est limité à deux répéteurs et n'utilise que des segments de liaison
Le domaine de collision est limité à 205 m avec du câble UTP
Dans le cas général, la limite de distance dépend du type de répéteur.
Deux classes de répéteurs sont prévues: Class I et Class II.
Class I : un seul saut de répéteur est permis.
Class II : au plus deux sauts de répéteurs sont permis.
La longueur d'un segment en fibre optique entre deux commutateurs en full-duplex peut atteindre 2000 m.
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Règles de configuration : réseau Fast Ethernet
Il existe un modèle basé sur le calcul de RTD :
Les constructeurs peuvent aussi fournir des tableaux plus précis relatifs à l'estimation des délais sur les câbles utilisés.
Il est recommandé de rajouter une marge de 4 temps-bits au délai total qui doit être inférieur ou égal à 512 temps-bits.
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Règles de configuration : réseau Gigabit Ethernet
Suivant un premier modèle de validation, le nombre de répéteurs est limité à 1 et la longueur d'un segment est limité selon le type du média et ne dépasse pas les 316 mètres.
Longueur max d’un domaine de collision :
Dans le cas d'une liaison full-duplex et en utilisant la fibre optique, il est possible d'atteindre des longueurs plus importantes :
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Règles de configuration : réseau Gigabit Ethernet
Il est aussi possible d'utiliser un second modèle basé sur le calcul du RTD.
Les constructeurs de câbles peuvent fournir des tableaux plus précis selon le câble.
Il est recommandé de rajouter une marge de 32 temps-bits au total (généralement comprise entre 0 et 40) qui doit être inférieur ou égal à 4096 temps-bits.
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WIFI : composants d’un réseau WiFi
Cartes PCI / PCMCIA/ USB :
PCI pour des ordinateurs de bureau et
PCMCIA pour des ordinateurs portables.
Il est aussi possible de raccorder la carte à
à travers un port USB.
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WIFI : composants d’un réseau WiFi
Antennes : il existe principalement 2 modèles d’antennes :
Les antennes omnidirectionnelles qui ont un rayonnement sur 360°.
Directionnelle peuvent capter un signal à plus grande distance qu’une antenne omnidirectionnelle, mais dans une zone très restreinte.
permettent d’établir des liaisons point-à-point mais aussi de couvrir une zone limitée (antenne sectorielle : point à multipoint).
Connectique de type N ou TNC-RP (Cisco, Linksys), SMA (Dlink).
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Type N
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Antennes Omnidirectionnelles
WIFI : composants d’un réseau WiFi
Point d’Accès (AP) ou bornes sans fil : peuvent fonctionner en 3 modes différents :
Mode infrastructure : l’AP peut être assimilé à un concentrateur
Un AP est généralement raccordé à un réseau filaire (appelé système de distribution et noté DS),
– par exemple Fast Ethernet,
– il permet de donner un accès à ce réseau.
Mode wireless Bridge ou pont: deux réseaux (LANs utilisant éventuellement des protocoles différents de niveau 2) peuvent être connectés par un lien sans fil en point à point.
Les deux APs, de part et d’autre du lien sans fil, doivent être configurés en mode
« wireless bridge ».
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WIFI : composants d’un réseau WiFi
WIFI : composants d’un réseau WiFi
Mode répéteur ou wireless repeater ou range expander : permet d’étendre la portée d’un premier AP (« root mode ») par un second AP («repeater mode »).
les protocoles de part et d’autre de l’AP répéteur doivent être identiques
L’inconvénient est que la bande passante est divisée de moitié : une première moitié est utilisée pour l’émission et l’autre moitié pour la réception (double le nombre de trames). Il est conseillé de ne pas dépasser plus de 2 répéteurs.
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WIFI : composants d’un réseau WiFi
WDS, « Wireless Distribution System », crée un lien entre plusieurs points d'accès qui font partie du même réseau sans fil.
Suivant WDS, un AP peut jouer l’un des rôles suivants :
« Remote Base Station » permettant de prendre en charge les clients WiFi et de passer le trafic aux APs jouant l’un des 2 rôles suivants ;
« Main Base Station » permettant la connexion à un réseau filaire ;
« Relay Base Station » permettant de relayer le trafic provenant des clients WiFi, de « Remote Base Stations » ou d’autres « Relay Base Stations » vers des AP « Main Base Station » ou « Relay Base Station ».
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WIFI : composants d’un réseau WiFi
Les « Base Stations » doivent utiliser le même canal et la même méthode/clé de chiffrement.
Toutefois, les SSID peuvent être différents.
La bande passante est divisée par 2.
WDS prévoit deux modes de connectivité :
« Bridging » où l’AP ne communique qu’avec d’autres APs,;
« Repeating » où l’AP communique en plus avec les clients WiFi.
WDS peut être incompatible d’un produit à un autre (non certifié par la WiFi Alliance).
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WIFI : composants d’un réseau WiFi
Un AP peut aussi fonctionner en tant que routeur (interconnexion de niveau 3).
Un AP routeur peut se connecter à un autre AP et fonctionner suivant le mode « AP client », cependant il ne fonctionnera plus en tant que point d’accès,
seuls les équipements connectés par un réseau filaire, à ce routeur, pourront communiquer avec lui.
Un AP peut être accompagné par des services supplémentaires :
Serveur DHCP,
Fonctions de pare-feu,
Authentification (IEEE 802.1x),
Prise en charge des VLAN (IEEE 802.q),
Modem ADSL.
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WIFI : composants d’un réseau WiFi : Exemple mode AP client
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Câblage d’un réseau local
Deux solutions peuvent être envisagées : le post-câblage ou le pré câblage.
Postcâblage : pour des besoins bien précis et évolue à la demande
suivant ces besoins. Pré câblage : desservir systématiquement tout le bâtiment, même les
locaux non prévus par les besoins actuels. Possibilités de connexion (types de prises) doivent être les mêmes dans tous
les bureaux. Reconfigurabilité, Intégrer la transmission de la voix, des données et des images dans une
même opération de câblage. Coût d'un câblage :
Etude, recette 5% Câble 12% Connectique, armoires 28% Main d’oeuvre 55%
coût d'installation d'une prise pré-câblée est de 200 D à 400 D (selon le type de prise : pour téléphone, pour ordinateur ou les deux). Ce coût est multiplié de plus de 3 fois (voire même 7 fois) pour un post-câblage.
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Câblage d’un réseau local
Différentes étapes
Choix de la topologie et des supports utilisés en fonction des caractéristiques du réseau futur ou existant : sa taille,
nombre d'équipements le constituant,
utilisations prévues du réseau,
la configuration des bâtiments,
etc...
Repérage du cheminement des câbles. On distingue différents niveaux de câblage câblage primaire : liaisons entre immeubles
câblage secondaire : liaisons entre les étages d'un immeuble
câblage tertiaire : liaisons entre les pièces d'un immeuble, les ordinateurs d'une même salle
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Câblage d’un réseau local
Différentes étapes
Afin de rendre plus souple une installation réseau, la tendance actuelle consiste en l'utilisation combinée de câblage mural et d'armoire de brassage qui permettent le branchement "à la demande" des différents équipements.
en rouge : les cordons "mobiles" permettant la réorganisation du réseau
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Câblage d’un réseau local
Différentes étapes Pose des câbles et leur raccordement aux équipements
(percements de cloisons, pose des différents supports des câbles) goulottes, chemins de câbles (exp distance d’au moins 30 cm si le câble réseau doit
passer en parallèle avec un câble courant fort sur une distance de 20 m), "tirage" des câbles et raccordement aux réglettes de brassages, aux prises
murales, etc. Remarque: Etiqueter les différentes prises pour faciliter la maintenance du
réseau
Tests du câblage: permet de mesurer la performance de chaque câble afin de déterminer des paramètres comme la longueur, les affaiblissements, etc.
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Câblage d’un réseau local Structure traditionnelle d'un précablage
Local technique principal commutateur/concentrateur central auquel sont reliés: concentrateurs d'étage
serveurs
routeurs
Passerelles
Câblage départemental, topologie physique : étoile
rayon couvert par le répartiteur est de
100 m (L'ANSI recommande 295 pieds).
nombre de prises à installer est d'une
pour une surface comprise entre 6 m2 et 12 m2.
prise RJ45
câble en paire torsadée : La catégorie 5 est la plus courante, elle est capable de supporter le Gigabit Ethernet en
utilisant quatre paires
Câblage d’un réseau local Structure traditionnelle d'un précablage
Le lien de base (basic link) est celui posé par l’installateur, il va de la prise murale au panneau de brassage. En catégorie 5 classe D il sera limité à 90m.
Le canal (Channel link) est le lien complet y compris les cordons.
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Câblage d’un réseau local Structure traditionnelle d'un précablage
Câblage d'établissement Plusieurs solutions : des rocades ou des réseaux locaux en bus, en
boucle ou en étoile. Rocades
Une rocade est constituée d’un câble, ou d’un faisceau de câbles (25, 50, 100 paires),
de type paire torsadée ou fibre optique (le câble coaxial n’est plus utilisé). La fibre optique est plus appropriée pour les évolutions futures
Il est utile d’avoir un faisceau de câbles (redondants) augmenter les possibilités de configuration, Une rocade paires torsadées devrait comporter 25% des paires distribuées
(32 paires au minimum), une rocade optique devrait comporter le double des besoins (6 fibres
minimum). Interconnexion suivant une chaîne, une boucle ou une étoile avec un
répartiteur général. Bus : exemple un Ethernet de base Anneaux : exemple un réseau Token-Ring ou un réseau FDDI Etoiles : exemple réseaux ATM où au centre de l'étoile on a un
commutateur central.
Câblage d’un réseau local Structure traditionnelle d'un précablage
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Câblage d’un réseau local Validation du câblage
Examen visuel : nombre, emplacement et type des prises installées ; dans les locaux techniques : ventilation, revêtement, alimentation, terre, différenciation des raccordements (ex. code couleur, étiquetage),...
Tests statiques :
mesurer les temps de montée et de descente d'un signal : oscilloscope
mesurer sur un brin les points de variation de l'impédance c-à-d la continuité des conducteurs, réflectomètre (échomètre)...
Tests dynamiques : tests au niveau MAC (comptage des trames, des collisions, des trames en erreurs, …) grâce à des valises de test et / ou des analyseurs de réseaux
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