CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX

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CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE D’UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE FACE AUX CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX : cas de la société NEWPACK Présenté par : RAKOTONDRASOA Sitraka Annie Ny Aina Sous l’encadrement de : Encadreur pédagogique : RAVOJAHARISOA Haingotiana Nicole Enseignante chercheur au Département Gestion MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAITRISE EN GESTION OPTION : AUDIT ET CONTROLE Encadreur professionnel : ANDRIANARIJAONA Hubert Directeur HSE de la société NEWPACK Année universitaire : 2010-2011 Date de soutenance : 30 mai 2011

Transcript of CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX

CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE D’UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE FACE AUX CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX :

cas de la société NEWPACK

Présenté par :

RAKOTONDRASOA Sitraka Annie Ny Aina

Sous l’encadrement de :

Encadreur pédagogique :

RAVOJAHARISOA Haingotiana Nicole

Enseignante chercheur au Département Gestion

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAITRISE EN GESTION

OPTION : AUDIT ET CONTROLE

Encadreur professionnel :

ANDRIANARIJAONA Hubert

Directeur HSE de la société NEWPACK

Année universitaire : 2010-2011

Date de soutenance : 30 mai 2011

.

SSOMMAIRE

REMERCIEMENTS

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES ANNEXES

INTRODUCTION GENERALE

Partie I : CADRE CONCEPTEL DE L’ETUDE

Chapitre I : PRESENTATION DE LA SOCIETE NEWPACK

Section 1 : Historique et identité

Section 2 : Activités et missions

Section 3 : Organisation et structure

Section 4 : Système qualité certifié à l’ISO 9001/2008

Chapitre II : CADRE THEORIQUE

Section 1 : Concepts essentiels du Contrôle Interne permanent

Section 2 : Concept sur le changement environnemental

Chapitre III : SITUATION DU CONTROLE INTERNE AU SEIN DE LA

SOCIETE NEWPACK

Section 1 : Situation du Contrôle Interne au niveau de l’organisation

Section 2 : Situation du Contrôle Interne au niveau de la production

Partie II : ANALYSE DE L’EXISTANT ET FORMULATION DES PROBLEMES

Chapitre I : ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE

Section 1 : Analyse de l’existant au niveau de l’organisation en général

Section 2 : Analyse de l’existant au niveau de la production

Chapitre II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT

Section 1 : Analyse de l’environnement immédiat

Section 2 : Analyse du macro-environnement

Chapitre III : FORMULATION DES PROBLEMES

Section 1 : Problèmes rencontrés au niveau de l’organisation

Section 2 : Problèmes rencontrés au niveau de la production

Section 3 : Problèmes rencontrés concernant la maitrise de l’environnement

Partie III : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS, RESULTATS ATTENDUS ET

RECOMMANDATION GENERALE

Chapitre I : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS

Section 1 : Recommandations en matière d’organisation

Section 2 : Recommandations associées aux problèmes rencontrés au niveau de

la production

Section 3 : Recommandations pour la maîtrise de l’environnement

Chapitre II : SOLUTIONS RETENUES

Section 1 : Révision du dispositif de Contrôle Interne existant

Section 2 : Evaluation ponctuelle et entretien du dispositif mis en place

Chapitre III : OBSTACLES POUR LA MISE EN ŒUVRE, RESULTATS

ATTENDUS ET RECOMMANDATION GENERALE

Section 1 : Obstacles pour la mise en œuvre

Section 2 : Résultats attendus

Section 3 : Recommandation générale

CONCLUSION GENERALE

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

RREMERCIEMENTS

« Ecoutes les conseils, et reçois l’instruction, afin que tu sois sage dans la suite de ta vie ».

Proverbes 19 :20

Nous tenons en premier lieu remercier DIEU tout puissant de nous avoir instruit et donné la

force, la santé et la volonté pour l’accomplissement de cet ouvrage.

En deuxième lieu, nous tenons à présenter nos vifs remerciements au corps professoral

de la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de la Sociologie (DEGS) et du

Département Gestion :

- Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de conférences, Doyen de la Faculté de

Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;

- Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences, Chef de

département Gestion au sein de la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de

Sociologie ;

- Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Directeur du Centre d’Etudes

et de Recherche en Gestion.

Nous tenons autant à remercier en particulier :

- Monsieur ROSENHIB Xavier, Directeur Général de la société NEWPACK de nous

avoir donné son approbation pour la réalisation de cet ouvrage ;

- Monsieur ANDRIANARIJAONA Hubert, Directeur de l’Hygiène Sécurité et

Environnement de la société NEWPACK, qui a bien voulu se mettre à notre

disposition en tant qu’encadreur professionnel malgré ses lourdes responsabilités ;

- Madame RAVOJAHARISOA Haingotiana Nicole, Enseignante Chercheur à

l’Université d’Antananarivo, notre encadreur pédagogique, pour tous ses conseils dans

l’élaboration et la préparation de ce mémoire.

En dernier lieu, nos sincères reconnaissances s’adressent à tous les membres de la famille

pour leurs soutiens inconditionnels durant nos années d’études, ainsi que les amis pour leur

assistance. Sans oublier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce

mémoire.

NOS SINCERES REMERCIEMENTS !!

Liste des abréviations

BC : Bon de Commande

CNCC : Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes

COSO : Committee of Sponsoring Organizations

IAS : International Accounting Standards

ISO : International Standard Organization

NTIC : Nouvelle Technologie d’Informations et de Communication

OEC : Ordre des Experts Comptables

PCG : Plan Comptable Général

SADC : Southern African Development Community

SMQ : Système Management Qualité

TDR : Termes De Référence

Liste des figures

Figure I : Synoptique du processus de fabrication des emballages en carton ondulé......7

Figure II : Organigramme général de la société NEWPACK ..........................................10

Figure III : Diagramme SMQ .............................................................................................28

Figure IV : Organigramme de la direction industrielle....................................................31

Figure V : Flux de production n°1 ......................................................................................33

Figure VI : Flux de production n°2 ....................................................................................36

Figure VII : Organigramme de la Direction Administrative et Financière ....................77

Figure VIII : Flux de production n°3 .................................................................................86

Liste des tableaux

Tableau I : Tableau de calculs des déchets .........................................................................51

Tableau II : Liste de quelques fournisseurs de la société NEWPACK ............................59

Liste des annexes

Annexe I : Fiche de suivi de production et de contrôle

Annexe II : Fiche de suivi des déchets « Onduleuse »

Annexe III : Tableau suivi quantités produites - déchets « Onduleuse »

Annexe IV : Fiche de suivi des déchets « Travaux manuels »

Annexe V : Fiche de suivi des mouvements de plaques

1

INTRODUCTION GENERALE

Dans un contexte de mondialisation, les entreprises se doivent aujourd’hui de

penser à l’échelle mondiale quand il s’agit d’asseoir leur position dans n’importe quels

industries ou secteurs que ce soit. Ce postulat entraîne pour chaque entreprise de

modeler leur stratégie et leur organisation de façon à pouvoir s’y adapter.

Mais quels que soient les changements adoptés, toute entreprise comme toute

organisation ne peut fonctionner sans qu’elle soit pourvue de mécanismes de régulation,

de contrôle et de correction. L’ensemble de ces mécanismes constituent le : « Contrôle

Interne »1.

Le Contrôle Interne n’a jamais été l’objet de discussions aussi intenses

qu’aujourd’hui. Certaines crises d’entreprises et faillites lourdes de conséquences, ont

clairement montré qu’il est impératif d’agir en matière de surveillance des entreprises.

Malgré cela, un certain flou demeure quant à l’élaboration d’un dispositif de Contrôle

Interne.

A l’image de l’organisation générale de l’entreprise, le dispositif du Contrôle

Interne adopté peut être éminemment variable d’une entité à une autre. Dans les petites

entreprises, le système de Contrôle interne prend des formes beaucoup plus simples et

est souvent facile à maîtriser. Par contre, dans les grandes entreprises la mise en place et

l’application des systèmes et procédures de Contrôle Interne sont beaucoup plus

difficiles et complexes à cause de l’importance du volume des opérations.

Mais le dispositif adopté doit être indéniablement soumis à un examen critique à

travers une analyse et une remise en question des procédures car l’existence d’une faille

au niveau du Contrôle Interne signifie que l’entreprise ne maîtrise pas les opérations

qu’elle effectue.

1 Hervé STOLOWY, Eduard PUJOL, Mauro MOLINARI, Audit financier et contrôle interne, Ed.

HERMES Science publication-LAVOISIER 2003, 282 p.

2

NEWPACK est une entreprise spécialisée dans la fabrication et la

commercialisation des emballages en carton. Elle a été choisie comme objet de l’étude

parce que la multiplicité des opérations effectuées a conduit les dirigeants à déléguer

des pouvoirs et des autorités. De ce fait, la mise en place d’un ensemble de dispositifs

efficaces en matière de contrôle et de surveillance s’avère être impérative. De plus,

toujours désireux de satisfaire ses clients et de préserver, ainsi, son image de référence

de la production et de la transformation du carton à Madagascar, les dirigeants ont

opté, dans le cadre de l’ISO 9001/2008, pour une mode d’organisation très spécifique

pour la réalisation des activités.

Outre ce grand souci de satisfaire les besoins de la clientèle, la maîtrise de la

production constitue la principale préoccupation des dirigeants des entreprises

industrielles. Pour cela, l’existence des procédures et des points de contrôle est

nécessaire pour ne pas passer à côté de ce qui se déroule réellement au niveau de la

production et pour pouvoir diminuer les risques de non maîtrise. Les apports du

système de Contrôle Interne permettent-ils de diminuer ces risques de non maîtrise ?

Mais pour pouvoir prendre les décisions adéquates, l’entreprise entant que

« système ouvert » doit également tenir compte de son environnement ; ce qui inclut un

certain nombre de composants qui ne se limitent pas à ses partenaires économiques

(clients, fournisseurs,…). Et la question qui se pose est celle-ci : l’analyse des risques

issus des facteurs externes à l’entreprise participe-t-elle à la réalisation des objectifs

de l’entreprise ?

Par ailleurs, comme le dit MARINET, tout travail de recherche repose sur une

certaine vision du monde, utilise une méthodologie propre de résultat visant à prédire,

prescrire, comprendre ou expliquer2. Ainsi, l’approche adoptée a été de nature inductive

qui part des observations : analyse documentaire auprès des centres de lecture,

d’enquêtes auprès de quelques responsables, des navigations sur internet, afin de

pouvoir mener à bien l’étude et de proposer ainsi des solutions aux problèmes constatés.

C’est, donc, dans cette optique que le thème de l’étude

s’intitule : « Contribution à l’amélioration du système de Contrôle Interne d’une

2 MARINET AC, « Management stratégique », ORGANISATION ET POLITIQUE 1984, 501p.

3

entreprise industrielle face aux changements environnementaux : cas de la société

NEWPACK » constituant à mettre en exergue l’importance de la maîtrise de

l’environnement, d’une part, et des apports du contrôle interne, d’autres part, sur

l’amélioration de la performance.

Cet ouvrage est composé de trois parties. La première comporte trois chapitres :

d’abord, la présentation de la société NEWPACK, objet de ce mémoire ; ensuite, les

concepts essentiels du Contrôle Interne permanent et du changement environnemental ;

et enfin la situation du Contrôle Interne au sein de la société NEWPACK.

La seconde partie, composée également de trois chapitres, concerne, en premier

lieu, l’analyse diagnostique au niveau de l’organisation en général mais aussi au niveau

de la production sera entamée à travers une identification des forces et des faiblesses qui

pourront avoir des impacts sur l’atteinte des objectifs du Contrôle Interne. En second

lieu, l’analyse des forces de l’environnement qui agissent sur l’entreprise sera effectuée.

Et la formulation des problèmes identifiés sera abordée, en dernier lieu.

La dernière partie consiste à formuler les recommandations et les propositions

d’actions tant au niveau de l’organisation qu’au niveau de la production suite aux

faiblesses constatées lors des analyses. Les obstacles pour leur mise en œuvre et les

résultats attendus ainsi que la recommandation générale vont être abordés.

Première partie :

4

Partie I : CADRE CONCEPTEL DE L’ETUDE

La compréhension de l’activité de l’entreprise et de son organisation en général

s’avère être nécessaire pour mener à bien l’étude. A cet effet, son identification, son

historique relatant son évolution depuis la date de sa création, ses activités et missions

ainsi que les spécificités de son organisation seront évoqués, dans un premier chapitre,

en guise de présentation (Chapitre I).

Ensuite, il est important d’apporter une clarification sur le terme Contrôle

Interne avant d’entamer l’analyse proprement dite. C’est l’objet du troisième chapitre,

dans lequel seront développés les concepts du Contrôle Interne permanent mais aussi le

concept sur le changement environnemental (Chapitre II).

Enfin, la situation du Contrôle Interne au sein de la société NEWPACK sera

abordée pour mener à bien les analyses à effectuer en deuxième partie (Chapitre III).

5

Chapitre I : PRESENTATION DE LA SOCIETE

NEWPACK

La connaissance au préalable de l’entreprise est une source incontournable

favorisant l’intervention rapide, logique et rationnelle sur les différentes analyses de la

situation qui pourrait s’y présenter. Dans ce chapitre, seront évoqués, les informations

sur l’activité de l’entreprise (section 2), sur son identité et son historique (section 1)

ainsi que les spécificités de son organisation (section 3 et 4).

Section 1: Historique et identité

1-1 Identité

NEWPACK, est une Société Anonyme, au capital de 1.000.000.000 d’Ar,

immatriculée au registre de commerce et des sociétés sous le numéro 2003 B 609, dont

le siège social est sis au Domaine d’Andranoabo, Route Digue. Elle est dirigée par

Xavier ROSENRIB, Directeur Général.

1-2 Historique

La société, créée par Mohib PIRBAY, est née il y a vingt ans avec de très

modestes moyens initiaux. Malgré une structure artisanale, elle a rapidement pu

conquérir la confiance des clients mais aussi des fournisseurs et des banques locales, ce

qui lui a permis de financer les investissements nécessaires pour la doter d’un outil

industriel adéquat.

L’entreprise a suivi une politique d’investissement, de formation et

d’amélioration globale de ses structures tout au long de ces années. De plus, une

implication de l’ensemble du personnel lui a permis d’être toujours très proche de la

clientèle donc d’être à l’écoute de ses attentes. Grace à cette politique d’investissement

et à l’implication quotidienne, elle a peu à peu conquis une place de leader sur le

marché.

En Juillet 2008, I&P Management à travers I&P Capital a acquis en totalité les

actions de NEWPACK. I&P Management gère des fonds de capital-investissement qui

sont investis dans une grande variété de secteurs économiques de Maurice, Madagascar

et des autres pays de l’Océan Indien.

6

Actuellement, NEWPACK sert l’ensemble du secteur industriel local et a acquis

un savoir faire réel pour servir des besoins aussi divers :

Industrie de pêche (crevettes, langoustes,…)

Industrie agro-alimentaire (fruits et légumes,…)

Industrie de transformation (biscuit, savon de ménage,…)

Industrie de confection

Et l’exportation vers les iles voisines, principalement pour l’industrie en

conservation de thons, constitue un nouvel axe du développement de la société.

Section 2 : Activités et missions

NEWPACK est une société de type industriel et commercial. Elle a pour activité

de fabriquer des emballages en carton ondulé à partir de bobines de papier. Ces

emballages sont conçus, fabriqués, imprimés et livrés spécifiquement pour chaque client

en fonction de ses commandes.

2-1 Emballages en carton ondulé :

« Carton ondulé » est composé de deux mots. De carton, son élément constitutif

et ondulé, la caractéristique du carton.

L’emballage en carton ondulé est un volume construit à partir d’une plaque

plane, rigide, à base de papiers, dont la forme et les performances sont adaptés au

produit à emballer. La plaque de carton est l’élément de base pour la réalisation de

l’emballage.

Les emballages de carton ondulé remplissent à la fois les fonctions de

manutention, de stockage, de livraison et surtout de présentation des produits du fait de

sa capacité de résistance par rapport au choc , vibration, poussière,…

7

2-2 Processus de fabrication :

.

Le processus de fabrication se décompose en deux ou trois étapes selon la forme de

l’emballage désirée par le client:

1) La fabrication du carton ondulé : des papiers à la plaque de carton

Le carton ondulé est fabriqué à partir d’un certain nombre d’épaisseurs

de papiers appelés cannelure et/ou couverture. Les bobines de papiers cannelure

et couverture alimentent une machine appelée onduleuse. Le papier cannelure

est soumis à de la chaleur et de la vapeur et passe entre de grands cylindres

cannelés qui lui donne un profil ondulé au niveau du groupe simple face. De

l’amidon est déposé au sommet des cannelures d’un côté de la feuille et la

couverture, face intérieure, est collée à la cannelure. La cannelure ondulée collée

à une couverture est appelée simple face et traverse la machine jusqu’au poste

double-encolleuse où la simple face s’associe à une couverture extérieure et

forme le carton ondulé. Plusieurs simples faces peuvent êtres ajoutés pour

produire un carton ondulé double-double ou triple cannelure. Le carton ondulé

(1)

Ondulation

Machine

onduleuse

(2)

Transformation

Machines de

transformation

(3)

Petit

façonnage

Travaux

manuels

Figure I : Synoptique du processus de fabrication des emballages en carton ondulé

Source : NEWPACK

8

est ensuite coupé dans les largeurs demandées puis coupé en plaques pour être

empilées et palettisées.

2) La transformation du carton ondulé : de la plaque à l’emballage

Toute opération de transformation nécessite, pour assurer une cadence de

production élevée :

Un empilage régulier et homogène des plaques au poste d’alimentation de la

machine : le margeur

Un dispositif de réception et d’empilage des plaques transformées en sortie de la

machine : l’empileur

Le margeur : La marge est la première fonction de toute machine de

transformation. Chez NEWPACK, elle est assurée manuellement. Le rôle

du margeur est de positionner les plaques d’une même pile et de les

engager individuellement dans le système de translation.

Le groupe imprimeur : L’opération d’impression est réalisée sur un ou

plusieurs modules d’impression. Elle est associée aux machines de

transformation.

Le slotter : Il s’agit, d’une part, de découper en un seul passage la plaque

de carton suivant la géométrie correspondant à la forme de l’emballage

souhaitée et, d’autre part, d’écraser partiellement le carton selon les

quatre lignes de pliage formant les arêtes verticales de l’emballage.

L’assemblage : La plaque de carton imprimée et découpée doit être

jonctionnée, c’est à dire fermée à ses deux extrémités, de manière à

constituer un volume par simple montage manuel chez l’utilisateur. Elle

est pliée sur elle-même et occupe alors une surface réduite de moitié.

3) Travaux manuels :

Certains emballages, après transformation, doivent passer par le service

« travaux manuels » selon le programme préétabli par le responsable de la

planification de la production.

9

Le service « travaux manuels » dispose de six machines agrafes et d’une

machine slotter excentrique destinées aux petits façonnages qui doivent être faits

manuellement.

Section 3 : Organisation et structure

Organiser une entreprise consiste à agencer les activités et les tâches ainsi qu’à

établir les liens nécessaires entre les hommes groupés au sein de chaque niveau

hiérarchique, afin que les efforts de ceux-ci convergent vers une même direction et

permettent d’atteindre les objectifs fixés.

L’organisation doit contribuer à la motivation et à l’implication de chacun dans

les tâches qui lui sont confiés. Elle se concrétise par la mise en place d’une structure de

l’entreprise, représentée par l’organigramme.

3-1 Organigramme général de la société NEWPACK :

L’organigramme est la symbolisation visuelle de la structure de

l’entreprise3.C’est un schéma présentant les fonctions et services de l’entreprise et

indiquant ainsi les rapports qui existent entre eux.

Il peut renseigner sur :

La répartition des tâches ;

Les niveaux hiérarchiques ;

Les liaisons hiérarchiques et fonctionnelles.

3 Noel EQUILIBREY, Luc BOYER, Organisation Théories et applications, Ed. D’Organisation 2003,

461 p.

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11

3-2 Répartition des tâches :

Les tâches principales sont réparties comme suit :

Direction SMQ :

Elle a pour tâches de gérer les documents du système qualité, de veiller à

la bonne application des procédures décrites dans la manuelle qualité mais aussi

de faire en sorte de maintenir la qualité des produits à fabriquer.

Direction HSE :

Son rôle est de veiller à la prévention des risques industriels, de faire

respecter les conditions d’hygiène de travail et d’aider à produire sans polluer.

Direction logistique :

Cette direction est en charge de la gestion des matières premières et

autres articles en stock, la gestion des produits finis ainsi que leurs livraisons.

Direction industrielle :

Elle est en charge de diriger les activités de l’usine, d’assurer l’interface

entre celle-ci et les autres directions et de superviser les plannings de fabrication

compte tenu des prévisions de vente et des stocks de matières, d’encours et de

produits finis.

Direction commerciale :

Cette direction détermine la politique commerciale, assure la fluidité des

opérations de traitement des commandes et garantit rentabilité de l’offre par le

contrôle du calcul du prix de revient.

Direction administrative et financière :

Cette direction s’occupe de la comptabilité et des finances. Elle a la

charge de la production des informations à la base des décisions opérationnelles

et stratégiques de ‘entreprise et celles à communiquer à l’administration.

Direction des ressources humaines :

Elle administre et gère l’ensemble du personnel.

Responsable transit

Il est responsable envers la Direction Générale de l’ensemble des

activités d’import-export maritime et aérien de la société (documentation,

déclaration,…).

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Responsable approvisionnement :

Ce responsable est en charge de la recherche des fournisseurs, de

traitements des commandes ainsi que l’établissement des bons de commande.

Responsable informatique :

Il assure le bon fonctionnement sans interruption de toutes les ressources

réseau et en particulier les serveurs (hardware), des logiciels serveurs, de la

liaison réseau (câble, wireless ou autre) et des postes clients.

Direction Maintenance, Infrastructures et Garage

Son rôle est de veiller à la bonne marche des machines de production ,

de procéder au suivi et à l’ étude des infrastructures existantes et à venir , et

d’ assurer la bonne marche des véhicules de la société, en particulier les

véhicules de livraison.

Section 4 : Système qualité certifié à l’ISO 9001/2008

Mettre en œuvre un SMQ selon les exigences de la norme ISO 9001/ 2008 c’est:

Démontrer l’aptitude à fournir régulièrement un produit ou service, conforme

aux exigences du client et aux exigences réglementaires applicables.

Chercher à accroître la satisfaction des clients par l’application efficace du

système, et en particulier, mettre en œuvre un processus d’amélioration

continue.

Ci-après les caractéristiques principales du texte de l’ISO 9001/2008 :

4-1 Responsabilité de la direction :

La direction doit s’engager explicitement dans la mise en œuvre du SMQ. Cela doit se

traduire par:

La définition d’une politique qualité cohérente avec la stratégie de l’entreprise.

Des objectifs « Qualité » mesurables qui seront déclinés à tous les niveaux de

l’entreprise.

L’assurance que cette politique et ces objectifs sont bien communiqués et

compris.

La disponibilité des ressources nécessaires à la réalisation des objectifs fixés.

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L’engagement dans une démarche d’amélioration continue.

4-2 Management des ressources :

La direction doit mettre à disposition les ressources nécessaires à la mise en œuvre et à

l’amélioration continue du système qualité. C’est à dire:

Un environnement de travail et des moyens matériels qui aident à obtenir la

conformité du produit

Des compétences nécessaires pour le personnel en relation directe avec la qualité

et la conformité du produit.

Le personnel devra être formé à l’importance de satisfaire aux exigences des clients et à

l’amélioration du système de management de la qualité.

4-3 Réalisation des produits :

L’entreprise doit tout d’abord identifier les exigences spécifiées, formulées et

implicites par le client.

La conception du produit qui doit être planifiée, décrite, affectée à du personnel

qualifié. Les données d’entrée doivent être documentées et prennent en compte les

éléments des revues de contrat. Les données de sortie de la conception sont vérifiées et

validées par rapport aux données d’entrée.

A chaque phase de la conception, des revues de conception sont menées et

enregistrées.

L’entreprise doit évaluer et sélectionner ses fournisseurs selon des critères

définis pour assurer la qualité de son produit ou service fini. Elle doit être explicite dans

les informations relatives aux produits à acheter. Elle doit ensuite contrôler le produit

acheté selon des modalités définies avant de l’introduire dans sa chaîne de production.

4-4 Mesure, analyse, amélioration :

L’entreprise doit planifier et mettre en œuvre des processus de surveillance, de mesure

et d’amélioration et qui doivent concerner:

14

La satisfaction du client (par exemple enquête de satisfaction),

L’efficacité et l’efficience des processus du système de management de la

qualité (efficacité pour résultat attendu, efficience pour résultat attendu au

meilleur coût),

Les caractéristiques du produit.

L’entreprise doit mener régulièrement des audits pour déterminer si le SMQ est

entretenu de manière efficace. Ces mesures et surveillances doivent faire l’objet

d’analyses qui permettront de mettre en œuvre des actions correctives et préventives et

qui permettront à l’entreprise de s’engager dans l’amélioration continue de son système

de management.

La certification à l’ISO 9001/2008 constitue l’un des points forts de NEWPACK

par rapport à ses concurrents. En effet, cette certification consiste à faire reconnaître aux

clients et aux partenaires de l’entreprise que la démarche Qualité mise en œuvre suit

effectivement les recommandations de la norme et permet de garantir la satisfaction des

clients.

En outre, montrer l’effectivité de la mise en place du SMQ selon l’ISO signifie

que l’entreprise peut décrire comment les hommes, les ressources et les processus sont

organisés pour permettre la satisfaction des clients, et pour s’améliorer en permanence.

15

Chapitre II : CADRE THEORIQUE

Nombreux sont ceux qui n'accordent pas suffisamment d'importance au Contrôle

Interne au sein de l'entreprise en le réduisant à une simple fonction alors que c'est tout

un ensemble de dispositifs.

Il s'agira donc de traiter, en première section, le Contrôle Interne dans son

ensemble, son organisation et d’autres éléments essentiels pour avoir un dispositif de

Contrôle Interne opérant.

Mais comme le dit ALEGRE-LETENDRE : « Le changement est aujourd’hui

une réalité quotidienne pour les organisations qui doivent s’adapter à des

environnements externes de plus en plus turbulents »4. Cela signifie que lorsque le

Contrôle Interne ou tout autre dispositif de gestion au sein d’une entreprise est abordé,

l’environnement dans lequel cette dernière s’est évoluée doit être également considéré.

A cet effet, des définitions sur ce qu’est l’environnement d’une entreprise ainsi

que ses caractéristiques seront évoquées en deuxième section.

Section 1 : Concepts essentiels du Contrôle Interne permanent

1-1 Eléments de définitions du Contrôle Interne :

Il n’existe pas une définition mais des définitions.

1-1-1 Les approches dites « classique » et « actuelle » du Contrôle Interne :

Le terme Contrôle Interne est la traduction littérale de l’expression anglo-

saxonne : « Internal Control » dans lequel le verbe « to control » signifie conserver la

maîtrise de la situation alors qu’en français le mot « contrôle » est davantage compris

comme le fait d’exercer une action de surveillance sur quelque chose pour l’évaluer.

La définition au sens « classique » du contrôle interne est donc : « Le contrôle

interne est un ensemble de dispositifs ayant pour but, d’un côté d'assurer la protection,

la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information, de l'autre d’assurer

4 ALEGRE-LETENDRE, Gestion du changement , Service de l’enseignement du management 2007

16

l'application des instructions de la Direction et de favoriser l'amélioration des

performances. » (OEC, XXIIe congrès national, 1977) 5

L’ « Internal Control » se traduit dans les faits par deux aspects complémentaires :

Un état d’esprit dont la responsabilité incombe à toute personne exerçant une

autorité dans l’organisation : planifier les tâches, organiser les responsabilités,

conduire les opérations et en contrôler la bonne marche ;

Un ensemble de moyens, mesures et méthodes pour y parvenir.

Deux grandes catégories de contrôles sont reprises au travers cette approche classique :

Les contrôles administratifs ou opérationnels dont le but est, pour la Direction,

de s’assurer de l’atteinte des objectifs fixés à l’aide de pratiques permettant

d’accroître l’efficacité dans toutes les fonctions de l’entreprise. Ces pratiques

devront être appliquées par du personnel et les opérations devront être

supervisées et contrôlées ;

Les contrôles comptables et financiers qui se caractérisent par une organisation

et des procédures directement liées à la préservation des actifs et à la fiabilité des

états financiers.

La définition proposée par le CNCC reflète le mieux l’approche actuelle du

Contrôle Interne : « Les procédures de Contrôle Interne impliquent : le respect des

politiques de gestion, la sauvegarde des actifs, la prévention et la détection des fraudes,

l’exactitude et l’exhaustivité des enregistrements comptables, l’établissement en temps

voulus d’informations comptables et financières stables ».6

L’approche actuelle est donc plus large que l’approche classique car :

Le Contrôle Interne est abordé en termes de processus et plus simplement en

termes de techniques et de dispositifs de sécurité ;

5 ANTOINE MERCIER et PHILIPPE MERLE, Audit et commissariat aux comptes 2003-2004.Guide de l’auditeur et de l’audité, Ed FRANCIS LEFEBVRE 2002, 1199 p.

6 Norme CNCC 2-301, Evaluation du risque et Contrôle Interne, para 08, Référentiel normatif CNCC,

juillet 2003.

17

Elle replace l’ensemble du personnel de l’entreprise au cœur du Contrôle

Interne.

1-1-2 Le modèle proposé par COSO :

A la suite d’une série de faillites « anormales » aux Etats-Unis dans les années

80, une commission, sous la responsabilité du sénateur Treadway, entreprend une étude

sur un cadre de contrôle. Ce travail aboutit en 1992 en premier instrument de Contrôle

Interne : le COSO. La question élémentaire de ce modèle est « comment faire pour

maîtriser au mieux les activités ? »

Le COSO propose la définition du Contrôle Interne suivante : « Le Contrôle

Interne est un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le

personnel d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la

réalisation des objectifs suivants :

la réalisation et l’optimisation des opérations,

la fiabilité des informations financières,

la conformité aux lois et aux règlementations en vigueur. »7

Le COSO découpe les éléments du Contrôle Interne en cinq parties :

L’environnement de contrôle constitue la base de la construction du Contrôle

Interne COSO. Cette notion d’environnement de contrôle implique une éthique

et une politique générale sensibilisée au contrôle.

L’éthique se diffuse grâce à un conseil d’administration et un management

conscients de la nécessité de montrer l’exemple (intégrité) et de déployer une

culture d’entreprise valorisant le besoin de contrôle auprès du personnel.

Une politique s’appuie sur des normes et procédures appropriées, sur un code de

conduite valorisant l’adhésion aux valeurs de l’organisation, sur une conception

des systèmes et une exploitation quotidienne adaptées à l’organisation et

sécurisées, et sur des valeurs humaines.

7 COOPERS, LYBRIAND, La nouvelle pratique du contrôle interne, Ed. d’Organisation 2002, 412p.

18

L’évaluation des risques réside dans la détection et l’analyse des facteurs

susceptibles de perturber la réalisation des objectifs. C’est un processus continu

et répétitif.

Les risques couverts sont aussi bien internes qu’externes, avec une attention

particulière aux risques spécifiques et aux changements.

La finalité est d’aboutir à une gestion des risques mais l’étape préliminaire et

obligatoire à l’évaluation des risques est la définition des objectifs.

Les activités de contrôle sont le contrôle de la mise en application des normes

et des procédures définies par la direction dans la dynamique de la maîtrise des

risques.

On peut décliner les activités de contrôle en plusieurs catégories :

Contrôle détectif / contrôle préventif,

Contrôle informatique / contrôle manuel,

Contrôle hiérarchique.

L’information doit être pertinente, précise, exacte, en temps voulu et diffusée

au bon destinataire ; sa direction doit être multidirectionnelle (descendante,

ascendante et transversale), et intégrer les informations externes.

La communication est l’outil indispensable pour la transmission de

l’information et ses caractéristiques essentielles sont l’efficacité et la clarté.

Le système de pilotage permet de valider que le contrôle Interne est efficace. Il

doit intégrer le traitement des faiblesses de Contrôle Interne détectées dans le but

de renforcer l’atteinte des objectifs.

Ce système permet aux dirigeants d’assumer son rôle de maître d’œuvre du

dispositif de Contrôle Interne.

Ainsi, le Contrôle Interne n’offre pas de garantie absolue car il ne permet pas de

réaliser complètement les objectifs fixés par les responsables d’une organisation, mais

fournit uniquement « une assurance raisonnable » quant à l’atteinte des objectifs. Il ne

rend pas la fraude impossible, ce n’est qu’un moyen préventif de limiter au maximum

ou de la découvrir aussitôt que possible.

19

1-1-3 L’approche moderne et proactive du Contrôle Interne :

La notion du Contrôle Interne s’inscrit bien évidemment dans le cadre général

énoncé par les approches précédentes mais il est important de mettre en exergue qu’une

autre voie à dominante plus opérationnelle est également possible. A cet effet, la

définition ci-après sera recentrée sur la maîtrise permanente des activités dans une

acception très large grâce axée sur l’évaluation des risques : « le Contrôle Interne est

une démarche de détermination des risques ayant pour objectif la maîtrise permanente

des activités »8. Il s’agit donc d’identifier les risques auxquels sont confrontées les

organisations pour être en mesure de les gérer.

Ici, le terme « risque » est associé à un événement éventuel dont la survenue

réelle est susceptible de provoquer un dommage non négligeable à l’entreprise. Un

risque est estimé comme tel si une conséquence d’une menace sur une activité est

reconnue significative. Les deux attributs essentiels d’un risque sont sa gravité

(l’amplitude de la conséquence) et sa probabilité (chance de survenue ou la

reconnaissance qu’il ne serait pas raisonnable de le considérer comme quasiment

impossible). Ainsi, l’existence des risques peut affecter ou contrarier la réalisation d’un

objectif.

De ce fait, la démarche de Contrôle Interne doit passer par une révision

ponctuelle voire permanente des risques identifiés et les responsables doivent prendre

les mesures y afférentes et l’entretenir à chaque changement important de l’organisation

(modification de méthodes de travail) ou lors de toute information nouvelle (incident,

disfonctionnement).

En outre, le Contrôle interne se caractérise également par trois aspects : une

finalité, des objectifs à atteindre et des principes d’organisation.

La finalité du Contrôle Interne

Permanence : Le Contrôle Interne s’inscrit dans la continuité et la

pérennité de l’organisme, il doit s’adapter à l’évolution de

l’environnement de l’organisation.

8 FREDERIC BERNARD, REMI GAYRAUD et LAURENT ROUSSEAU, « Contrôle interne », Ed.

MAXIMA Paris 2006, 312 p.

20

Universalité : le Contrôle Interne concerne l’ensemble des activités de

l’entreprise et doit être mis en œuvre par l’ensemble du personnel.

Indépendance : les objectifs du Contrôle Interne doivent être respectés

quels que soient les moyens et les méthodes de l’entreprise.

Harmonie : le Contrôle Interne doit être adapté aux caractéristiques de

l’entreprise et à son environnement.

Les objectifs du Contrôle Interne

Existence : vérifier la réalité des données saisies, transmises et traitées.

Exhaustivité : enregistrement de toutes les données justifiées et

seulement celle-là.

Intégrité des données : vérifier que les données sont exactes et

correctement évaluées.

Autorisation : s’assurer que les tâches sont effectuées par les personnes

habilitées.

Les principes d’organisation

Séparation des tâches : faire intervenir plusieurs secteurs ou plusieurs

personnes dans les phases successives d’utilisation.

Supervision : obtenir la garantie de la qualité des tâches exécutées.

Dispositif : ensemble des mesures prises, des moyens mis en œuvre dans

le but d’atteindre les objectifs du Contrôle Interne.

De plus, certains facteurs de base peuvent être considérés comme essentiels au

bon fonctionnement du processus de Contrôle Interne :

- Une organisation logique qui établit clairement les responsabilités et sépare

nettement les différentes fonctions au sein de l’entreprise. En effet, l’un des

concepts de base du Contrôle Interne est qu’une même personne ne doit pas

avoir la responsabilité à tous les stades d’une transaction de son origine à son

aboutissement.

21

- Une structure adéquate, un manuel de procédures décrivant dans le détail les

schémas des circuits des informations. L’uniformité de traitement de

l’information est une condition nécessaire à la fiabilité des documents

comptables. Cette homogénéité ne pourra cependant être obtenue que si la

manière de traiter les informations est connue des employés chargés de

l’appliquer. Le moyen le plus efficace reste l’écrit.

1-2 L’intérêt général d’une démarche de Contrôle Interne

1-2-1 Rôles du Contrôle Interne :

Comme énoncé précédemment, le Contrôle Interne est un processus mis en

œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation,

destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :

Permettre la réalisation et l’amélioration des opérations,

Garantir l’intégrité, la pertinence et la permanence des informations,

Assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine,

Assurer l’application des instructions de la Direction Générale.

Le Contrôle Interne ne peut pas être considéré comme une démarche isolée. Le Contrôle

Interne est un ensemble d’actions ou de décisions qui se doit d’être pris en compte dans

toutes les activités de l’organisation. Il est ainsi intégré aux procédures et constitue un

moyen pour arriver à des fins, il n’est pas un fin en soi.

1-2-2 Les principales limites de l’apport d’un dispositif de Contrôle

Interne :

Un système de Contrôle Interne aussi perfectionné soit-il n’est pas systématiquement

respecté :

Une intention de nuire peut enrayer le processus ;

Les risques ne seront jamais mis sous contrôle dans leur intégrité ;

Un processus de Contrôle Interne ne prévient pas des erreurs de jugement ;

Le contrôle Interne ne prévient pas des évolutions externes à l’organisation.

22

1-2-3 Positionnement du Contrôle Interne vis-à-vis des fonctions

transverses :

Le Contrôle Interne et l’Audit interne

Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une

organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte

ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide

cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche

systématique et méthodique, les processus en faisant des propositions pour

renforcer leur efficacité.

Le dispositif de Contrôle Interne est complété par la fonction de l’Audit

Interne, organe indépendant au sein de l’organisation souvent rattaché à la

Direction Générale. Ces missions sont d’être garantes du respect et de la bonne

application des règles et d’évaluer leur efficacité qui ont été édictées et mises en

œuvre sur le terrain.

L’Audit Interne évalue, donc, la maîtrise du processus de Contrôle Interne.

Le Contrôle Interne et le SMQ

Le SMQ est l’élément du système de management de l’organisme qui se

concentre sur l’obtention des résultats, en s’appuyant sur les objectifs de qualité,

pour satisfaire les besoins, les attentes et les exigences des clients.

Il repose sur huit grands principes : orientation client, leadership,

implication du personnel, approche par processus, management par approche

système, amélioration continue, approche factuelle pour la prise de décision et

relation mutuellement bénéfique avec les fournisseurs.

Le SMQ apparaît comme une composante du système de Contrôle

Interne focalisée sur la dimension « respect des objectifs de qualité » et ciblée

sur les attentes des clients.

23

Le Contrôle Interne et le Contrôle de gestion

Le contrôle de gestion est un processus visant à mieux connaître et mieux

comprendre l’activité de l’entreprise. Ses actions prennent place tant en

prévisions et travaux préalables qu’en constatations postérieures ; tant en

réflexions, analyses et conseils qu’en production des tableaux de bord et de

commentaires.

Il intègre les données comptables mais aussi les éléments commerciaux,

techniques, qualitatifs et humains.

Il se doit de donner une meilleure visibilité générale afin de permettre à

l’organisation une réactivité accrue par rapport aux risques et opportunités.

Le Contrôle Interne est un outil pour garantir au contrôle de gestion la

fiabilité des informations traitées mais aussi pour améliorer la réalisation des

objectifs.

Le Contrôle Interne ne se résume, donc, pas par une simple fonction mais

appartient à un champ d’application très vaste qui déborde largement les aspects

administratifs et financiers de l’entreprise. Cela consiste à mettre en place des sécurités

pour couvrir les risques mettant en péril l’ensemble des objectifs de l’entreprise si bien

qu’il soit un des éléments clés de l’amélioration des performances.

Section 2 : Concept sur le changement environnemental

2-1 Définitions

La notion d’environnement est particulièrement difficile à cerner. Elle peut être

étendue au sens large comme une organisation. Ici, ce qui nous intéresse c’est

l’environnement de l’entreprise. Comment définir l’environnement de l’entreprise ? Où

commence t-il ? Où finit-il ?

Selon CROZIER M, l’environnement d’une entreprise c’est « l’ensemble des

acteurs sociaux dont les comportements conditionnent plus ou moins directement la

capacité de cette organisation de façon satisfaisante et d’atteindre ses objectifs. »

24

DESREMAUX donne la définition suivante : « l’environnement de l’entreprise

est à la fois sa source d’Approvisionnement en ressource, le débouché de la production

et une sorte de matrice socioculturelle »9

Ainsi, l’environnement serait l’ensemble des forces, des décisions et des

contraintes externes de l’entreprise, qui ne sont pas créées par elles, mais qui peuvent

influencer et évoluer son activité. En un seul mot, l’environnement de l’entreprise serait

le monde qui entoure, composé des acteurs conditionnant son succès.

2-2 L’entreprise, un système ouvert à son environnement

Selon la théorie du « système ouvert », une analyse de l’organisation ne peut pas

être entamée en ne mettant l’accent que sur les processus internes de l’organisation

comme le système de contrôle, la structure de l’organisation ou les politiques

administratives ; une orientation vers les impacts de l’environnement externe est aussi

importante que d’autres pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.

L’alignement de l’entreprise sur son environnement est donc un concept crucial ;

en effet, elle en est dépendante pour ses ressources et se doit de gérer autant que

possible cette dépendance afin de mettre en œuvre sa stratégie.

2-3 Les caractéristiques de l’environnement de l’entreprise

Tout ce qui a été évoqué précédemment a montré que l’entreprise et son

environnement sont deux concepts qui sont indissociables. L’entreprise ne peut survivre

sans les échanges effectués avec son environnement. De ce fait, il est important que les

dirigeants prennent conscience des caractéristiques de l’environnement afin de le

maîtriser autant que possible.

2-3-1 Un environnement « complexe » :

Un système est dite complexe lorsque le nombre d’acteurs qui le compose est

important et les relations entre ces acteurs sont fortes et interactives. Ainsi,

l’environnement de l’entreprise est dit complexes du fait des nombreuses entités qui le

composent et les forces qui interagissent entre eux ont une influence variable et ont une

répercussion sur les uns des autres.

9 DESCREMAUX, Stratégie, DALLOZ 1993, 445p.

25

2-3-2 Un environnement « dynamique » :

Ici, le terme « dynamique » peut se trouver représenté par croissance du marché,

modification de la structure concurrentielle ou encore l’amélioration des technologies.

Les acteurs de l’environnement changent de complexité d’un moment à un autre. Ce

phénomène devient encore plus remarquable depuis l’ère de la mondialisation car le

changement s’accélère avec un rythme exponentiel. En bref, les acteurs de

l’environnement ne sont pas figés, ils évoluent et deviennent difficile à maîtriser.

2-3-3 Un environnement en « turbulence » :

La turbulence se définit comme « un enchaînement d’événements plus ou moins

espacés dans le temps, plus ou moins favorables mais imprévisibles quant à leur

ampleur et suffisamment nouveaux pour entraîner un impact perçu par les membres de

l’organisation, qui conduit à une reconsidération des capacités de la firme du fait de la

gêne occasionnée. »10

. Dans ce cas, le dynamisme de l’environnement entraîne la

turbulence. Et la turbulence constitue un haut degré du dynamisme de l’environnement.

2-3-4 Un environnement « incertain » :

Ici, l’incertitude se traduit par un manque d’informations sur les facteurs

environnementaux, rendant impossible la prévision de l’impact d’une décision

spécifique sur l’organisation. De la même façon, DEMSETZ estime que « l’incertitude

sera présente lorsque l’information est suffisamment défaillante pour qu’il soit

impossible de faire des estimations de probabilités des différents événements

possibles. »11

La complexité, le dynamisme, la turbulence et l’incertitude constituent les

caractéristiques qui rendent l’environnement d’une entreprise difficile à maîtriser.

Toutefois, les entreprises se doivent de faire des efforts pour être à l’écoute des

changements afin de surveiller les menaces et de détecter les opportunités éventuelles.

10 MARTINET AC, Management stratégique, ORGANISATION ET POLITIQUE 1984, 501p. 11 DEMSETZ, L’économie de la firme, sept commentaires critiques, Ed. MANAGEMENT & SOCIETE

1998, 250p.

26

Chapitre III : La situation du Contrôle Interne au sein de la

société NEWPACK

Ce chapitre évoque la situation du Contrôle Interne au niveau de l’organisation

mais aussi au niveau de la production.

Section 1 : La situation du Contrôle Interne au niveau de

l’organisation

Les dirigeants de NEWPACK ont fixés des objectifs qui permettront à

l’entreprise de renforcer sa place de leader sur le marché malgache mais aussi de

conquérir de nouveaux marchés à l’exportation. Ces objectifs consistent à « mettre les

outils de production, les collaborateurs et les partenaires de NEWPACK au service de

plus en plus de clients »12

afin de :

Faire évoluer et adapter la qualité des produits aux besoins, différents les uns des

autres, des clients ;

Améliorer de la qualité des services ;

Hisser l’entreprise vers des standards internationaux.

Par conséquent, ils ont opté pour le système qualité certifiée à l’ISO 9001/2008.

C’est dans ce cadre qu’ils ont mis en place une organisation et un système de contrôle

axés sur la qualité qui vont leur permettre de satisfaire leurs clients à tous les niveaux.

Selon la norme, un résultat escompté est atteint de façon plus efficiente lorsque

les ressources et les activités afférentes sont gérées comme un processus. Les dirigeants

ont donc structuré les activités en neuf processus majeurs qui sont :

Processus commercial,

Analyse préalable,

Réalisation des commandes,

Processus d’élaboration du cahier des charges techniques,

12 Manuel qualité NEWPACK

27

Processus de planification,

Contrôle qualité et de production,

Processus de livraison,

Processus d’approvisionnement,

Gestion du personnel et formation.

Comme ce qui a été évoqué précédemment, le SMQ apparaît comme une

composante du système de Contrôle Interne focalisée sur la dimension « respect des

objectifs de qualité » et ciblée sur les attentes des clients. En effet, les méthodes et

procédures semblent identiques notamment :

la mise en place en place d’un organigramme reflétant les fonctions de

l’entreprise ;

la mise en place des fiches de définitions de fonctions décrivant les missions, les

responsabilités ainsi que les liens hiérarchiques ;

la description détaillée de chaque processus, des intervenants des documents à

utiliser ainsi que les points et formes de contrôle est formalisée dans le « Manuel

de procédures Qualité » dont des copies sont disponibles pour chaque service

concerné.

La certification à l’ISO oblige l’entreprise à mettre en place des procédures et

activités de contrôle lui permettant de réaliser certains objectifs de Contrôle Interne.

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PROCESSUS D’ANALYSE PREALABLE Echantillonnage

PROCESSUSPLANNIFICATION

PROCESSUSREALISATIODECOMMANDE–RéalisationetGestiondesFormesdedécoupe

PROCESSUS DE CONTROLE QUALITE ET DE PRODUCTION

PROCESSUSDELIVRAISON

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Formes de découpe

Mylars

Fichesd’impression

CdCT Clients-fichier d’Impression

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28

29

Section 2 : Situation du système de Contrôle Interne au niveau de la

production

Cette section consiste à faire un état des lieux de l’organisation de l’usine et des

procédures qui y sont appliquées.

2-1 Organisation

2-1-1 Définition succincte des postes existants:

Responsable de production :

Il a pour rôle de superviser les tâches du responsable « onduleuse »,

« transformation » et « travaux manuels ».

- Responsable onduleuse :

Il est en charge d’assurer le bon fonctionnement de l’ondulation,

d’assurer la qualité des produits mais surtout la conformité des quantités

produites aux quantités commandées.

Les caristes sont chargés de la manutention des bobines de

papiers depuis la zone de stockage jusqu’à la machine onduleuse.

Le gestionnaire de plaques enregistre les entrées et les sorties

des surplus de plaques ou encore les plaques non conformes

depuis l’onduleuse en attente de transformation au moment

opportun.

- Responsable transformation et travaux manuels :

Il est en charge d’assurer le bon fonctionnement dans sa zone de travail,

d’assurer la qualité des produits mais surtout la conformité des quantités

produites aux quantités commandées.

Les transporteurs de plaques, comme leurs noms l’indiquent,

ont pour rôle de transporter les plaques depuis l’onduleuse

jusqu’à la machine de transformation.

30

Le conducteur de machine, qu’il soit au niveau de l’onduleuse ou à la

transformation, assure la production de sa ligne ou de son ensemble de machines

dans les conditions de rendement, qualité, sécurité et délais requis par le plan de

production. Afin de rendre les articles propres à leur expédition aux clients. Il

surveille le bon déroulement des opérations effectuées par ces machines.

Responsable planning :

Il a pour rôle de planifier la production à travers PC-TOPP (logiciel de

planification et de suivi de la production utilisé par la majorité des usines de

fabrication de carton ondulé).

Responsable amélioration continue :

Ce responsable a pour missions de mettre en place et de mener toutes les actions

susceptibles d’améliorer la production et la productivité suivant le principe de

« l’amélioration continue » mais aussi de faire des études spécifiques ou

exécuter des travaux suivant les besoins de la société.

2-1-2 Organigramme :

L’organigramme au niveau de la production se présente comme suit :

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2-2 Procédure de production :

Avant de faire une description procédurale, il est important d’indiquer que

NEWPACK a opté pour un système expert pour la planification de la production intitulé

PC-TOPP version 2000.

2-2-1 Le logiciel PC-TOPP :

PC-TOPP a été conçu, par Rainer NEUGEBAUER, spécialement pour les

industries du carton ondulé. C’est un système pour la planification de la production

onduleuse et de la transformation. A cet effet, PC-TOPP contribue énormément à la

gestion de la production du fait de ses caractéristiques spécifiques qui procurent à

l’entreprise des avantages certains.

Planning onduleuse : PC-TOPP propose quelles commandes d’une certaine

qualité doivent être planifiées en tenant compte des commandes « urgentes »

mais aussi des commandes optionnelles disponibles afin d’obtenir de meilleures

rognes (minimum de chutes). Pour ce faire, le planificateur est amené à opter

pour un mariage ou un amalgame qui est une opération consistant à découper les

bobines de papiers ou la nappe de carton ondulé en vue de réduire au minimum

les chutes, en fonction des commandes à satisfaire.

Planning transformation : PC-TOPP effectue un tri des commandes pour établir

la meilleure séquence de production.

Le Terminal Onduleuse : Comme l’onduleuse ne permet pas une connexion

directe, le Terminal Onduleuse montre les programmes directement à la

machine. De plus, il assure un feedback immédiat des données sur l’avancement

des commandes car le Terminal Onduleuse est au courant du métrage produit à

l’aide d’un compteur. Ainsi, le rôle du conducteur est uniquement de faire une

saisie manuelle des données de production à savoir la quantité des « plaques

bonnes » et des déchets.

Les Terminaux machines en transformation montrent le planning les détails de

commandes et saisissent automatiquement les temps, les quantités, les arrêts et

les contrôles qualité. En effet, les heures de début de réglage et de début de

production sont saisies automatiquement, et un compteur à la machine est utilisé

33

pour la saisie automatique des quantités à l’entrée de la machine (quantité

margée). Grâce à ce même compteur, les arrêts sont détectés et saisis

automatiquement, et le Terminal demande un choix de cause d’arrêt sur une liste

bien structurée sur l’écran (pannes pendant le réglage, casse-croûte,…). A part

cela, les Terminaux demandent des contrôles de qualité correspondant à des

règles prédéterminées et enregistre les résultats. Ici, le conducteur est chargé de

saisir manuellement la quantité des « emballages bonnes » et des déchets.

2-2-2 Flux de production :

Et pour mener à bien l’analyse, il est également important de décrire le flux de

production et les points de contrôle existants.

Si les plaques étaient toutes conformes à la qualité et la dimension prévues et

que la quantité planifiée pouvait être strictement égale à la quantité ondulée, le flux de

production d’une ligne de commande serait comme suit :

Les papiers vont, d’abord, passer à l’onduleuse pour être transformés en plaques

de cartons. Ensuite, ces plaques de cartons vont être mises en forme et imprimées avant

d’être envoyées en stock et livrées en temps voulus. Mais si besoin est, certains

OND TRSF

TVM

Stock PF

PAPIERS LIVRAISON

Légende : OND : machine onduleuse

TRSF : machines de transformation

TVM : travaux manuels

CQ : contrôle qualité

Stock PF : stockage des produits finis

CQ CQ

Figure V : Flux de production n°1

34

emballages doivent passer au service travaux manuels pour quelques façonnages avant

d’être envoyés en maison de stockage.

Il est important, ici, de préciser que des contrôles systématiques de qualité sont

effectués par des contrôleurs à chaque réception des plaques à l’onduleuse, des

emballages aux machines de transformation.

Mais l’existence des déchets et des plaques non conformes ainsi que les surplus

de plaques conformes ne peuvent pas être négligées car ils représentent des coûts pour

l’entreprise.

Ainsi, le flux de production est en réalité beaucoup plus complexe. Prenons

comme exemple une ligne de commande LC1 :

A la réception de la machine onduleuse, les plaques de cartons peuvent être :

- conformes et ont la qualité ainsi que la dimension requise pour LC1 et

peuvent être transformées en emballages ;

- non conformes, irrécupérables et deviennent, ainsi, des déchets pour

l’entreprise ;

- non conformes mais peuvent, quand même, être récupérées pour une

autre ligne de commande LC2. Mais en attendant, ces plaques vont être

mises en palettes et enregistrées par le gestionnaire de plaques.

Et puisque la quantité des plaques ondulées est toujours supérieure à la quantité

planifiée pour être transformée, le surplus de plaques conformes sera mis en palette et

va, plus tard, faire l’objet ou non de retouches à la mitrailleuse pour une autre ligne de

commande LC3.

A la réception des machines de transformation, deux cas peuvent se présenter :

- les emballages produits sont conformes à la commande des clients et sont

prêts à être envoyées en stock ou au service travaux manuels ;

35

- les emballages produits sont non conformes et finissent très souvent à la

chaudière mais peuvent être, dans des rares cas, retouchés par les

ouvriers du service travaux manuels.

Ainsi, la quantité de plaques margées (quantité de plaques empilées au poste

d’alimentation de la machine prêtes à être transformées) ne peut pas être égale à la

quantité d’emballages conformes produites en raison de l’existence des déchets de

réglage mais aussi ceux détectés en cours de fabrication.

Il est important à ce stade d’indiquer qu’il existe trois types de déchets qu’ils

soient au niveau de l’onduleuse ou au niveau des machines de transformation :

des déchets normaux comme les chutes par exemple ;

des déchets de réglages lors des changements de séries, de

formats, de recettes, d’outils sur chaque partie du système ;

des déchets décelés lors des contrôles systématiques de qualité en

cours de fabrication.

Au niveau du service travaux manuels les contrôles sont faits exhaustivement et

les déchets qui y sont détectés peuvent être ceux de l’onduleuse ou ceux des

machines de transformation ou encore ceux du service travaux manuels lui-

même.

Le surplus de produits finis ne sont enregistrés, ni envoyés en stock ni livrés que

si le client est disposé à payer ce surplus en question.

36

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37

2-2-3 La procédure formalisée dans le « Manuel de Procédure Production

et Contrôle qualité »

D’après la section précédente (cf. section1), les procédures ont été mises en

place par les dirigeants pour atteindre l’objectif ultime de l’entreprise qui est la

satisfaction de ses clients.

La description du processus de contrôle qualité et de production a pour objet de

définir les règles du processus de contrôle des produits tout au long du processus de

fabrication. Elle a été effectuée, d’une part, pour garantir la rigueur de chaque

intervenant dans ses fonctions mais aussi le respect de contrôle par tous.

Avant la formulation de la procédure proprement dite, le domaine d’application

est mentionné c'est-à-dire les postes concernés : planificateur, responsable magasin

bobines, responsable contrôle qualité, responsable de l’ondulation, responsable du

laboratoire qualité, responsable de la transformation, contrôleurs qualité, conducteurs

machines, responsable magasin produits finis, responsable travaux manuels et à toute

personne appartenant à l’usine de fabrication.

Les opérations à effectuer y sont décrites avec la raison d’être de la dite

processus et surtout les mesures à prendre par chaque responsable en cas de situations

anormales comme le cas de matières premières défectueuses reçues à l’entrée de stock

par exemple.

Le processus se divise en quatre sous-processus :

Le contrôle de la réception des matières premières (bobines et autres

composantes) lors de leurs entrées en stock afin de s’assurer de la conformité

du produit à la demande d’approvisionnement en qualité et en quantité, d’avoir

un état descriptif des livraisons non conformes, de pouvoir informer à temps le

responsable des approvisionnements des livraisons non conformes mais aussi

responsabiliser les caristes lors de la manutention des bobines ;

Le contrôle de la fabrication est scindé en deux : le contrôle de la conformité

de la fabrication des produits semi-finis ou plaques de cartons, des produits finis

ou cartons et le contrôle des caractéristiques mécaniques du carton ;

38

Le contrôle des produits semi-finis ou plaques (au niveau de l’onduleuse)

afin de garantir le respect des préréglages lors des changements de produits, la

réactivité de la fabrication devant l’apparition des défauts en cours de la

fabrication après alerte du laboratoire qualité ou des contrôleurs qualité,

l’information du planificateur, du responsable de production et si nécessaire de

la direction industrielle des dérives dangereuses de qualité ;

Le contrôle des produits finis (au niveau de la transformation) : le respect

des réglages lors des changements de produits et la rigueur des contrôles de

qualité de niveau I en début et en cours de transformation par le conducteur, les

contrôles de niveau II en début et en cours de transformation par le responsable

de la transformation, les contrôles qualité permanents en cours de transformation

par les contrôleurs qualité, la réactivité du conducteur suivant l’alerte du

contrôleur qualité sur les défauts en cours de transformation.

Conclusion de la première partie :

Pour conclure cette partie, il est important de préciser que le Contrôle Interne ne

peut pas être considéré comme une démarche isolée mais comme un processus

transversal mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et l’ensemble du

personnel. Et le Contrôle Interne devient un ensemble d’actions ou de décisions qui se

doit d’être intégré dans toutes les activités de l’organisation et par voie de conséquence

dans les procédures. Par ailleurs, il doit également, trouver sa place au côté des autres

fonctions de contrôle : audit, qualité, contrôle de gestion,… Il permet à l’entreprise de

maîtriser son comportement et d’assurer la sécurité de ses membres.

Par ailleurs, l’environnement concurrentiel d’une économie de marché oblige les

entreprises à mettre en place et à faire évoluer en permanence leur système de Contrôle

Interne pour l’adapter aux contraintes et aux modifications de l’activité et de

l’environnement. Les entreprises inadaptées ou n’ayant pas su conserver le contrôle de

leurs actifs ou de leurs informations sont vouées à disparaître en raison de la

concurrence.

Deuxième partie :

39

Partie II : ANALYSE DE L’EXISTANT ET

FORMULATION DES PROBLEMES

L’analyse de la situation existante constitue le cœur de cette partie dans la

mesure où elle permet d’identifier :

Les forces qui sont les éléments internes pouvant contribuer à la réalisation des

objectifs du Contrôle Interne ;

Les faiblesses qui sont les éléments internes générant des risques et faisant

obstacle à l’atteinte des objectifs du Contrôle Interne.

L’analyse des forces et faiblesses en interne ne peut être effectuées sans avoir

pris en compte en complément les forces de l’environnement ayant des impacts certains

sur l’organisation mais aussi le bon déroulement des activités.

Comme toute organisation, l’entreprise n’est pas isolée de son environnement.

Elle est en permanence influencée par différents facteurs externes, qui à leur tour

influent sur ceux-ci. L’analyse de l’environnement se traduit par l’identification des

facteurs externes qui contribuent ou qui empêchent que les objectifs de l’entreprise

soient atteints.

Une opportunité est une aubaine pour elle de réaliser ses objectifs et améliorer sa

situation actuelle.

Une menace est un obstacle qui pourrait entraver à la réalisation des objectifs de

l’entreprise.

A cet effet, le premier chapitre sera consacré pour l’analyse de l’existant c'est-à-

dire au niveau de l’organisation en général et au niveau de la production ; le deuxième

pour l’analyse de l’environnement et la formulation des problèmes lors des analyses

sera évoquée en dernier chapitre.

40

Chapitre I : ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE

Le Contrôle Interne est l’ensemble des systèmes de contrôle, établis par les

dirigeants pour conduire l’activité de l’entreprise d’une manière ordonnée, pour assurer

le maintien de l’intégrité des actifs et fiabiliser, autant que possible, les flux

d’information. Le concept de Contrôle Interne comprend les matières comptables ainsi

que la sauvegarde des actifs de l’entreprise, mais inclut également les contrôles destinés

à améliorer l’efficience opérationnelle.

Section 1 : Analyse de l’existant au niveau de l’organisation en général

Cette organisation mise en place permet, dans certains cas, de conditionner un

dispositif de Contrôle Interne opérant mais pas toujours. Ainsi, des forces mais aussi des

faiblesses y ont été constatées.

1-1 Forces constatées au niveau de l’organisation :

La formalisation des procédures procurent de nombreux avantages pour l’entreprise.

Au niveau de la Direction, les procédures, lorsqu’elles sont écrites, facilitent le

contrôle (vision) et la prise de décision. Dans l’entreprise, il ya, en effet, trois

sortes de décisions : décisions stratégiques (prises par le Directeur général),

décisions politiques ou tactiques (au niveau des départements), décisions

opérationnelles pour les services Exécution(Vision) ;

L’instauration des procédures formalisées permet la rapidité de

compréhension au niveau des opérationnels. Le niveau opérationnel est,

par conséquent, plus proche de la Direction ;

L’existence des procédures permet de mémoriser les savoir-faire même si les

membres du personnel change ou sont remplacés. Leur existence permet une

formation rapide de nouveaux arrivants qui vont se substituer aux personnes

absentes ou manquantes grâce à la procédure « aide mémoire visuel ».

Par ailleurs, les procédures font partie de l’élément du Contrôle Interne qu’il ait

ou non une incidence indirecte sur les comptes annuels. En effet, l’un de ses objectifs

est d’assurer le respect de la politique de la direction et le contrôle de l’application

de ses instructions. Les procédures sont là pour assurer :

41

Une parfaite transmission des instructions à leurs destinataires ;

Une adéquation des instructions données et des moyens mis à la disposition de

ceux chargés de les appliquer ;

Une diffusion d’informations suffisamment claires pour éviter d’être mal

interprétées par leurs destinataires ;

Des procédures d’exécution.

Les procédures ont été surtout formalisées par les dirigeants pour apprendre à

l’ensemble du personnel la signification et l’importance du respect.

Les dirigeants ont adoptée pour une structure très spécifique dans laquelle ils ont

assignés un responsable pour chaque processus majeur afin de s’assurer que les

directives seront appliquées et que les objectifs attribués à chaque processus soient

atteints.

L’organigramme général de NEWPACK donne le nom exact des personnes ainsi

que l’intitulé de la fonction ; les structures hiérarchiques y sont également bien définies.

Ainsi, les salariés savent précisément de qui ils dépendent et qui est leur responsable.

Par ailleurs, cet organigramme en question fait l’objet de mis à jour en cas de

changement au niveau de l’organisation.

1-2 Faiblesses constatées au niveau de l’organisation :

1-2-1 Existence des tâches incompatibles :

Il faut remarquer que la création d’une entreprise est basée sur les facteurs

suivants : les matériels, l’argent ou les fonds, le savoir-faire ou la technologie, les

hommes. Le facteur humain demeure le plus important parce que sans l’homme aucune

tâche ne peut être accomplie, et aucun travail ou activité ne peut être réalisé.

Par conséquent, la réalisation des objectifs fixés par les dirigeants dépend de la

volonté de tout le personnel : la prise en charge de responsabilité, la définition des

fonctions respectives, l’accomplissement des tâches appropriées. Elle dépend aussi de

l’environnement interne de la société et du travail en équipe.

42

Le Contrôle Interne est instauré par chacun et par l’environnement interne à part

les règles de conduite en vigueur. Nous savons que le Contrôle Interne aide le

management à la réalisation des objectifs. Donc, il est nécessaire d’établir une relation

étroite et claire entre les dirigeants et leurs subordonnés.

Chez NEWPACK, l’accomplissement des tâches se déroulent comme suit :

Les procédures administratives et comptables sont établies par les responsables par

expérience et par respect des règlements et lois en vigueur préconisés par l’Etat et le

PCG 2005 en particulier. Les codes de conduite existent, ils sont élaborés par les

dirigeants à l’aide de l’expérience ou l’usage fréquent de certaines disciplines.

Il existe une description des postes dans la société, les postes sont clairement

définies et réparties pour chaque employé. Pour chaque poste, on attribue une ou des

fonctions à remplir et pour la réalisation de la fonction ou des fonctions attribuées au

responsable, il est impératif d’accomplir les tâches qui s’y associent. Autrement dit, la

réalisation des fonctions ou des responsabilités dépend de l’accomplissement des tâches.

Les employés polyvalents peuvent s’occuper d’autres fonctions ou

responsabilités à part leurs fonctions usuelles, donc ils peuvent accomplir d’autres

tâches en plus de ces tâches habituelles.

Les superviseurs peuvent aussi effectuer d’autres tâches, responsabilités, et

fonctions hors de leurs tâches, de responsabilités et fonctions usuelles en cas d’absence

du titulaire de poste ou en cas d’abondance de responsabilités ou de travail confié à un

employé. Ainsi, les fonctions de certains employés peuvent être complémentaires.

Après l’étude de la société NEWPACK, des anomalies au niveau de

l’accomplissement des tâches ont été constatées :

Au sein de la société NEWPACK, une même personne peut s’occuper de différentes

tâches, fonctions et responsabilités. Ces tâches peuvent être incompatibles telles que la

comptabilité, la tenue de la caisse (comptable).

D’abord, il est utile de connaître le sens du terme « tâches incompatibles ». Les

tâches incompatibles sont les tâches qui ne peuvent pas se combiner car leur

combinaison entraîne des risques pour le Contrôle Interne. Autrement dit, les tâches

incompatibles sont les tâches qui ne devraient pas être confiées à une seule personne,

43

cela peut entraîner des risques de confusion, d’omission, d’erreur, de lenteur, de fraude,

de falsification de document ou de vol.

Le comptable peut être tenté de commettre une fraude au niveau de la

comptabilisation en pratiquant la falsification de la pièce de caisse tout en régularisant

les opérations du grand livre.

1-2-2 Rôles et attributions non clarifiées pour certains employés :

Une société devrait établir une bonne organisation et former une équipe afin de

réaliser les objectifs de la société. Une bonne organisation respecte les règles et les

normes élaborées par les dirigeants.

A cet effet, toujours dans le cadre de l’ISO 9001/ 2008, des fiches de postes ont

été élaborées indiquant les missions, les liens hiérarchiques et l’autorité mais aussi la

formation, la compétence ainsi que l’expérience requises pour le poste.

Cependant, en dehors du périmètre ISO c'est-à-dire en dehors des intervenants

au niveau des neuf processus majeurs, les rôles et les attributions ne sont pas aussi

clairement définis et peut entraîner des confusions par rapport aux tâches à réaliser.

1-2-3 Déficience au niveau de la gestion des immobilisations :

Les procédures mises en place sont surtout au niveau des cycles d’exploitation

comme les achats ou les ventes ; et les activités hors cycles comme la gestion des

immobilisations ont été mises de côté. Par conséquent, nombreuses sont les faiblesses

identifiées à ce niveau.

Au sein de la société NEWPACK, les immobilisations font l’objet d’un

inventaire annuel pour s’assurer de leur existence et de leur exhaustivité. La société

établit un tableau d’amortissements qui montre les valeurs brutes, l’annuité

d’amortissement, les amortissements cumulés et les valeurs nettes comptables.

Les immobilisations peuvent être à caractère corporel, incorporel et financier. «

Les immobilisations sont des biens et des droits destinés à être utilisés de façon durable

par l’entreprise » (PCG 2005). Les immobilisations sont généralement considérées

comme des opérations hors cycle. Les immobilisations constituent des investissements

de grande valeur, donc il nécessaire de prendre des mesures adaptées à l’appréciation

44

des immobilisations pour acquérir les bases d’une organisation satisfaisante en matière

de Contrôle Interne.

La société NEWPACK ne fait pas usage de registre concernant les

immobilisations. En d’autres termes, les responsables n’ont pas élaboré une liste à jour

et complète des immobilisations. Ils utilisent seulement le tableau des amortissements

pour constater l’existence ou la présence des immobilisations dans l’entreprise. Or, le

tableau d’amortissement n’est élaboré que pendant les travaux de fin d’exercices, c'est-

à-dire toutes les fins d’année. Dans le cas où il y a des mouvements d’immobilisations

(acquisition, cession, mise au rebut) en cours d’année, le tableau d’amortissement de fin

d’exercice ne serait pas à jour, aucun document de suivi des immobilisations n’est

établi.

1-2-4 Absence d’un dispositif de détection et des revues régulières des

risques en matière de Contrôle Interne :

D’après la définition du Contrôle Interne énoncée précédemment : « Le Contrôle

Interne est une démarche permanente de détermination des risques ayant pour objectif la

maîtrise permanente des activités ». L’identification, l’analyse et le traitement des

risques sont très importantes voire incontournables pour être en mesure de les gérer.

Chez NEWPACK, aucune politique d’identification et d’analyse de risques n’a

été instaurée en matière de Contrôle Interne. De ce fait, les risques ne sont pas souvent

appréhendés par l’ensemble des fonctions dans chaque domaine de compétences.

Ainsi, le dispositif mis en place ne bénéficient que rarement de réactualisation et

de mis à jour.

Section 2: Analyse de l’existant au niveau de la production

L’analyse proprement dite au niveau de la production est nécessaire afin de

faciliter l’identification des problèmes.

2-1 Les atouts de l’entreprise au niveau de la production :

Au niveau de la production, la force de l’entreprise réside sur l’automatisation,

l’informatisation et le contrôle de la qualité des produits.

45

L’automatisation :

NEWPACK fait partie des entreprises qui ont fait recours à des technologies de

production plus avancées afin d’être compétitive. Cela se traduit par la mise en œuvre

de système concourant à l’automatisation de l’atelier de fabrication.

Pour ce faire, l’entreprise a optée pour des machines performantes à commande

numérique dignes d’une grande société de cartonnerie lui permettant d’augmenter la

capacité de production mais aussi de pouvoir adapter les machines suivants les formes,

les découpes et les impressions désirés par chaque client.

L’informatisation :

L’automatisation est encore plus opérante si elle est associée à une

informatisation des fonctions connexes à la production. En effet, l’utilisation de PC-

TOPP pour la planification de la production permet à l’entreprise de coordonner la

fabrication pour que les commandes soient exécutées en temps voulus.

Le contrôle qualité des produits :

La mise en place des contrôles systématiques de la qualité des produits à chaque

réception des machines permettent à l’entreprise de n’envoyer aux clients que des

produits conformes à leurs commandes mais aussi d’analyser les causes des déchets et

prendre les dispositions nécessaires et adéquates. Ces contrôles qualités sont effectués

par des contrôleurs qualités sous l’autorité de la direction SMQ.

Tout ceux-ci permettent à l’entreprise de réaliser quelques objectifs du Contrôle Interne

au niveau de la production c'est-à-dire de garantir :

que les lancements en production visent à produire des biens destinés à être

vendus ;

la fabrication d’emballages de qualité égale ou supérieure aux attentes du

marché.

Par ailleurs, la mise en place de la charte HSE signifie que l’entreprise se préoccupe non

seulement de la conservation des actifs mais aussi de la protection des hommes qui y

travaillent.

46

2-2 Analyse de la procédure de contrôle qualité et de production :

Si chacun suit réellement les procédures de contrôle de qualité et de production

formalisées, nombreux sont les forces ou encore les avantages que l’entreprise peut en

jouir.

Toutes les activités de contrôles décrites ont été mises en place pour la

réalisation des objectifs de qualité et chacun est conscient de son rôle envers ces

objectifs mais aussi par rapport à l’importance de ces contrôles pour le bon

fonctionnement des activités.

Les explications apportées sur les mesures à prendre en cas de problème

prouvent que des analyses de disfonctionnements ont été faites auparavant et la

procédure a été réactualisée après information nouvelle sur les faits qui peuvent exister

lors du cours normal des activités. En effet, si, par exemple, la qualité des plaques à la

sortie de la machine onduleuse reste insatisfaisante, toute l’équipe de production doit

suivre la procédure « Cas de Produits litigieux ». Ces analyses de disfonctionnements

internes ont été effectuées suite à des réclamations faites par des clients. Ainsi, les

problèmes constatés ont permis d’anticiper les situations anormales afin de conditionner

le bon déroulement des activités.

Des contrôles hiérarchiques ont été également constatés à travers la supervision

des tâches par le supérieur hiérarchique direct. Par exemple, la continuité de la

production n’est pas exécutée sans l’autorisation du responsable de transformation après

vérification de la conformité des produits par rapport à ce qui a été prévu (contrôle

niveau II). Ce qui permet de s’assurer que les activités de contrôle (qualité) sont

effectuées en bonne et due forme et que chacun remplisse ses tâches comme prévu.

Mais un test de cheminement de la procédure a été entamé pour avoir une

compréhension sur ce qui se passe réellement au niveau de la production.

Un test de cheminement est une pratique assez courante en termes d’évaluation et

d’identification de risques inhérents en cas de non application des procédures existantes.

Il est à préciser que le test effectué concerne uniquement le contrôle depuis la

réception de l’onduleuse jusqu’à l’entrée en stock des produits finis. Par conséquent, le

47

contrôle de la réception des matières premières (bobines et autres composantes) lors de

leurs entrées en stock n’a pas été considéré.

Toutes les instructions formalisées sont plus ou moins appliquées par les

personnes concernées. En effet, les contrôles de la conformité de fabrication des

produits sont, par exemple, effectivement accomplis à trois niveaux comme le décrit la

procédure :

autocontrôles systématiques réalisés par les conducteurs de machine, et

validés sur PC-TOPP ;

contrôles systématique et permanent réalisés par le contrôleur Qualité et

validation sur PC-TOPP surtout : en fin de réglage c’est à dire avant

production en série, parfois pendant la production et vers la fin de la

production ;

contrôle aléatoire réalisé par le responsable de fabrication et validés

également sur PC-TOPP.

Le document utilisé en guise de suivi et de contrôle est limité par la fiche de

suivi de production et de contrôle. Elle a été principalement instaurée par la SMQ dans

le but de faire un contrôle surtout axé sur la qualité des produits même si la quantité y

figure dans une petite partie.

La « fiche de suivi de production et de contrôle » (cf. annexe I) a été mise en

place :

- Pour que toutes les informations nécessaires à chaque ligne de commande y

soient inscrites ; les informations concernant le client (nom, code,…), les

caractéristiques du produit (qualité du papier, couleurs d’encre,…), les

instructions particulières pour chaque machine,… ;

- Pour que les quantités ondulées, margées, en stock et livrées puissent y figurer

afin de pouvoir les comparer aux quantités planifiées et commandées ;

- Pour qu’à chaque fin d’une étape de production, les conducteurs et les

contrôleurs qualité puissent appliquer les instructions en terme de contrôle

qualité c'est-à-dire affirmer que la vérification des dimensions, l’enduction,…est

48

accomplie et que celle-ci soit conforme au préprogramme ; mais aussi y inscrire

le nombre de plaques ou de cartons non conformes ainsi que leur cause (tâches,

bavures, trou,…) ;

- Pour que le responsable onduleuse, transformation, travaux manuels et le

responsable du contrôle qualité puissent émarger, après contrôle, chaque fiche de

suivi et de contrôle.

Quelques fiches prélevées dans l’archivage a permis de constater que les fiches

ne sont pas remplies en bonne et du forme par les intervenants. Ces derniers ne sont pas

conscients et ne comprennent pas l’utilité et l’importance de ces fiches d’autant plus

qu’elles ne font pas l’objet de contrôle adéquat.

Les conducteurs, chargés de remplir les fiches de production, sont très vite

dépassés par la vitesse du processus. La qualité des données recueillies laisse, donc, à

désirer et sont parfois incomplets. De ce fait, leur fiabilité devrait être remise en cause

car il n’existe non plus aucune procédure permettant des recoupements d’informations

pour contrôler l’exactitude et la véracité de ces documents.

Par ailleurs, ces fiches qui doivent circuler dans l’usine, peuvent se détériorer si

bien que nombreuses peuvent disparaître en cours de route et ne pas apparaître dans

l’archive du responsable de contrôle qualité.

2-3 Analyse de la procédure mise en place en termes de suivi et de contrôle de

déchets

Les entreprises industrielles surtout les cartonneries sont confrontées aux

problèmes de déchets. En effet, l’existence de quantité considérable en termes de

déchets signifie un coût élevé pour l’entreprise ; par conséquent, leur minimisation

autant que possible s’avère être impératif.

Après avoir suivi quelques lignes de commande, il a été constaté que chez

NEWPACK, des documents, autres que la fiche de suivi de production et de contrôle,

sont utilisés afin d’aider à collecter autant que possible des renseignements sur la

quantité et les causes des déchets de production.

49

La fiche de suivi des déchets « Onduleuse » (cf. annexe II)

Elle est tenue par le contrôleur qualité à l’onduleuse. Sa mise en place avait pour

objet, comme son nom l’indique, de collecter les informations sur la quantité des

déchets à la réception de l’onduleuse ainsi que leurs aspects.

Le tableau suivi quantités produites - déchets « onduleuse » (cf. annexe III)

Celui-ci, remplie et signée par le conducteur et le contrôleur, concerne la

quantité de déchets lors du démarrage, des réglages ; les aspects des plaques non

conformes en cours de production ainsi que les chutes engendrées par les

changements de bobines. Les quantités planifiées et conformes y figurent également

pour chaque ligne de commandes pour comparaison.

La fiche de suivi des déchets « Travaux manuels » (cf. annexe IV)

Puisque les cartons sont traités un par un au service « Travaux manuels », les

contrôles peuvent donc être faits d’une manière exhaustive contrairement à ceux

effectués à la sortie de l’onduleuse et de la transformation.

Ainsi, les aspects des déchets identifiés à ce stade de la production concernent

non seulement les déchets causés par les petits façonnages réalisés mais peuvent

provenir également de la machine onduleuse (problème plaques) ou de la

transformation (impression).

Pour le suivi et le contrôle des déchets, une certaine redondance concernant des

informations a été constatée sur certains points mais aussi une défaillance sur d’autres.

En effet, deux fiches sont à remplir par les conducteurs et les contrôleurs de la machine

onduleuse à part la fiche de suivi de production et de contrôle qui comporte, elle aussi,

entre autres des informations sur le suivi des déchets.

Par ailleurs, les conducteurs et les contrôleurs lors de la validation des contrôles

systématiques sur PC-TOPP, indiquent la quantité des déchets et des plaques ou cartons

conformes.

Par contre, aucune fiche détaillant les aspects des déchets ainsi que leur quantité

n’a été constatée au niveau de la transformation.

50

Chaque machine, utilisée au sein de NEWPACK, dispose chacune d’un

compteur lui permettant de ne produire que la quantité saisie par le conducteur. Le

métrage réalisé et la quantité margée sont les seuls données prises par le logiciel PC-

TOPP. Le reste est saisi par le conducteur notamment la quantité des déchets et la

quantité des plaques ou des cartons conformes. Ces données peuvent être consultées par

les dirigeants, via réseau, à n’importe quel moment même pendant la production.

Des calculs que nous avons effectués nous ont permis de constater que la

fiabilité des informations, sur le suivi des déchets et plus précisément la quantité des

déchets, peuvent dans certains cas être erronés. Des informations qui vont être utilisées

par les responsables pour évaluer la performance de l’entreprise sans qu’il y ait de

dispositif de contrôle afin de vérifier leur fiabilité.

Les calculs permettent d’obtenir la quantité exacte des déchets au niveau de la

transformation à partir de la formule suivante :

Quantité déchets = Quantité de plaques margée – Quantité de cartons entrée en stock

Quantité de plaques margée : la quantité de plaques à l’entrée de la machine

destinée à être transformée en cartons, cette quantité est transférée

automatiquement sur PC-TOPP et ne peut en aucun cas être modifiée.

Quantité de cartons entrée en stock : avant d’être envoyée en stock, un

responsable sous l’autorité du directeur logistique procède au comptage des

produits finis c'est-à-dire les emballages en cartons et enregistre leur quantité

dans le logiciel 4D.

Leur différence permet, donc, d’obtenir la quantité de déchets car normalement

la quantité des plaques à l’entrée doit être égale à celle à la sortie c'est-à-dire celle

envoyée en stock mais l’existence des déchets est inévitable ne serait-ce que lors des

réglages en début de fabrication ; alors, la quantité envoyée en stock est souvent

différente c'est-à-dire à la quantité de plaques entrées à la machine pour être

transformées.

51

Mais pour avoir des informations plus précises, nous avons considéré le passage

des cartons au service « travaux manuels » où des contrôles exhaustifs sont effectués. Et

la formule devient :

Déchets calculés transformation = Quantité de plaques margée – (Quantité de cartons

envoyée en stock + Quantité de déchets identifiée au service « Travaux manuels »)

Afin de prouver si notre hypothèse peut être retenue, nous avons pris quelques

lignes de commande en guise d’exemples.

Tableau I : Tableau de calculs des déchets

Ligne de

commande

Qm PF IN

4D

Déchets

TVM

Déchets

calculés

%(1) Déchets

in PC-

TOPP

%(2) Ecarts %(3)

949604 19.268 11.250 136 7.882 40,907 0 0 -7.882 -40,91

952221 20.332 15.450 126 4.756 23,392 53 0,261 -4.703 -23,13

949614 7.552 5.020 34 2.498 33,077 11 0,146 -2.487 -32,93

952271 3.768 2.024 36 1.708 45,329 7 0,186 -1.701 -45,14

950862 16.851 15.000 136 1.715 10,177 54 0,32 -1.661 -9,857

951311 96.568 92.200 2.590 1.778 1,8412 142 0,147 -1.636 -1,694

950381 1.829 516 10 1.303 71,241 10 0,547 -1.293 -70,69

949613 7.574 6.250 40 1.284 16,953 74 0,977 -1.210 -15,98

953201 17.032 16.000 196 836 4,9084 100 0,587 -736 -4,321

949391 1.196 585 200 411 34,365 6 0,502 -405 -33,86

950453 4.891 4.500 64 327 6,6857 10 0,204 -317 -6,481

953121 21.084 20.675 170 239 1,1336 60 0,285 -179 -0,849

951561 687 500 3 184 26,783 31 4,512 -153 -22,27

950452 4.692 4.500 21 171 3,6445 38 0,81 -133 -2,835

950451 7.666 7.500 28 138 1,8002 46 0,6 -92 -1,2

52

Ligne de

commande

Qm PF in

4D

Déchets

TVM

Déchets

calculés

% (1) Déchets

in PC

TOPP

% (2) Ecarts % (3)

951801 120 100 0 20 16,667 0 0 -20 -16,67

4 913 875 10 28 3,0668 12 1,314 -16 -1,752

950789 82 63 1 18 21,951 12 14,63 -6 -7,317

950951 418 400 4 14 3,3493 8 1,914 -6 -1,435

943541 3.040 3.016 5 19 0,625 15 0,493 -4 -0,132

951501 1.025 1.021 0 4 0,3902 1 0,098 -3 -0,293

9514311 17 16 1 2 11,765 1 5,882 -1 -5,882

951351 103 100 0 3 2,9126 3 2,913 0 0

2 6 5 0 1 16,667 1 16,67 0 0

3 12 10 0 2 16,667 2 16,67 0 0

5 16 14 0 2 12,5 2 12,5 0 0

7 3 2 0 1 33,333 1 33,33 0 0

8 8 6 0 2 25 2 25 0 0

951361 1.113 1.044 0 69 6,1995 69 6,199 0 0

950781 130 125 1 4 3,0769 5 3,846 1 0,7692

951431 6 3 2 1 16,667 3 50 2 33,333

950791 141 143 0 -2 -1,418 1 0,709 3 2,1277

951441 17 17 3 -3 -17,65 0 0 3 17,647

952601 180 150 3 27 15 30 16,67 3 1,6667

950931 162 150 6 6 3,7037 12 7,407 6 3,7037

951611 595 570 9 16 2,6891 25 4,202 9 1,5126

950795 144 150 0 -6 -4,167 4 2,778 10 6,9444

952261 7.880 7.815 37 28 0,3553 46 0,584 18 0,2284

950785 142 125 0 17 11,972 42 29,58 25 17,606

951261 127 150 4 -27 -21,26 3 2,362 30 23,622

950971 940 990 8 -58 -6,17 27 2,872 85 9,0426

3 4.153 4.183 10 -40 -0,963 53 1,276 93 2,2393

953281 20.660 20.400 353 -93 -0,45 10 0,048 103 0,4985

953731 19.521 19.550 69 -98 -0,502 52 0,266 150 0,7684

53

Qm : la quantité de plaques margée

PF in 4D : la quantité de cartons à l’entrée en stock

Déchets TVM : la quantité de déchets identifiés au service « Travaux

manuels »

Déchets calculés : la quantité de déchets calculés au niveau de la

transformation

Déchets calculés = Qm – (PF in 4D + Déchets TVM)

%(1) : pourcentage de la quantité de déchets calculés par rapport à la

quantité margée

%(1) = (Déchets calculés /Qm)*100

Déchets in PC-TOPP : la quantité de déchets saisie par le conducteur et le

contrôleur sur PC-TOPP

%(2) : pourcentage de la quantité de déchets saisie sur PC-TOPP par rapport

à la quantité margée

%( 2) = Déchets in PC-TOPP/Qm

Ecart : écarts entre la quantité de déchets calculés et celle saisie sur PC-

TOPP

Ecart = (Déchets in PC-TOPP - Déchets calculés)

%(3) : pourcentage des écarts par rapport à la quantité margée

%(3) = (Ecart/Qm)*100

Ce tableau de calcul a pour objet de comparer la quantité des déchets calculés et

celle saisie sur PC-TOPP pour pouvoir ensuite effectuer des analyses tout en respectant

la confidentialité de certaines informations de l’entreprise.

Les déchets calculés sont la plupart positifs car normalement la quantité margée

doit être supérieure à la quantité des déchets TVM ajoutée à celle envoyée en stock.

54

1. On a Déchets calculés = Qm – (PF in 4D + Déchets TVM) :

- Si Qm > (PF in 4D + Déchets TVM) alors Déchets calculés > 0

D’après les calculs et les lignes de commandes prises comme exemples, la

quantité de déchets peut être très variable allant de 1 jusqu’à 7882. Cela est dû au fait

que chaque ligne de commande, c'est-à-dire chaque client et chaque carton, a sa propre

quantité de déchets surtout pendant les réglages. En effet, cela dépend des

caractéristiques de cartons voulus par le client (exemple : nombre de couleurs d’encre,

formes,…) ; plus ces caractéristiques sont nombreux et complexes, plus il est difficile

d’effectuer les réglages car la production ne pourra commencer que si les couleurs, les

découpes et les autres caractéristiques sont exactement conformes à ceux demandés par

le client. La quantité de déchets pour un carton à trois couleurs est, par exemple,

supérieure à celle à une couleur.

- Si Qm < (PF in 4D + Déchets TVM) alors Déchets calculés < 0

Cette situation peut se produire quand une plaque peut servir à fabriquer plus

d’un carton selon la dimension voulue par le client. Sinon, l’existence de cartons

commandés précédemment par le client, non envoyés en stock peut être envisagée.

Puisque les machines ne peuvent pas produire la quantité exacte commandée par

le client, l’existence de surplus ne peut être écartée. En effet, certains clients n’acceptent

pas un surplus allant au-delà de 2 à 5%, selon le responsable, et le reste n’entre pas en

stock de produits finis. C’est ce surplus en question qui est utilisé pour compléter la

quantité commandée ultérieurement par le client.

2. On a Ecart = (Déchets in PC-TOPP - Déchets calculés) :

Les écarts constatés sont très variables allant de -7882 jusqu’à 923.

Les écarts positifs signifient que les déchets sur PC-TOPP sont supérieurs à ceux

calculés. Ce qui est rare d’après les lignes de commandes que nous avons pris comme

exemple.

Les écarts nuls indiquent que les deux chiffres sont égaux. C’est normalement ce

qui doit se passer car les calculs ne sont là que pour vérifier les données saisies sur PC-

TOPP.

55

Ce sont surtout sur les écarts négatifs que nous retenons l’attention. En effet,

cela stipule que la production génère plus de déchets par rapport à ceux décrits sur PC-

TOPP. Cela signifie également que les coûts générés par ces déchets sont encore plus

élevés par rapport à ce que les responsables croient.

Mais quelque soit l’écart constaté, qu’il soit positif ou négatif, certaines

informations collectées sur la quantité des déchets sont défaillantes, en tout cas au

niveau de la transformation où nous avons effectué notre analyse.

Par ailleurs, les concepts de « cartonnier » et de « cartonnerie » suscitent une

grande discussion chez NEWPACK surtout dans l’usine.

Un cartonnier ne peut produire qu’une quantité très limitée de cartons alors

qu’une cartonnerie ne peut produire que de très grandes quantités de cartons en raison

de la vitesse des machines.

Pour mieux satisfaire ses clients, les dirigeants ont décidé d’accepter les

commandes quelque soit la quantité désirée par le client allant des quantités les plus

minimes jusqu’aux plus grandes.

Ce qui a retenu notre attention, c’est que la quantité des déchets n’est en aucun

cas proportionnelle à la quantité produite. En effet, quelque soit la quantité à produire,

la quantité de déchets dépend des caractéristiques du carton c'est-à-dire que pour un

emballage donné, la quantité de déchets reste constante que la production soit de 2 ou

20000 cartons ; au dessous d’une quantité donnée, les machines produisent plus de

déchets que de plaques ou de cartons.

Il est important de préciser à ce stade que les déchets évoqués ci-dessus

concernent surtout ceux causés par les réglages contrairement aux chutes, par exemple,

qui sont des déchets « normaux » dont le coût est incorporé dans le prix de vente du

carton.

Ainsi, produire une petite quantité de cartons peut, dans certains cas, ne pas être

bénéfique pour l’entreprise surtout lorsque la quantité de déchets lors des réglages est

élevé par rapport à la quantité commandée. Cela afin d’éviter de produire plus de

déchets que de plaques ou de cartons.

56

2-4 Analyse de la procédure mise en place pour la gestion des plaques ou en-cours

de production :

Une fiche a été créée pour le suivi des mouvements de plaques (cf. annexe V).

Elle est tenue par le gestionnaire de plaques qui est sous l’autorité du responsable

« Onduleuse »

Le gestionnaire des plaques a pour rôle de saisir, sur un document, les

mouvements de plaques c'est-à-dire les entrées des plaques non conformes depuis

l’onduleuse, les surplus de plaques depuis la transformation ainsi que les sorties

destinées à être retouchées à la mitrailleuse.

Certes, cette fiche peut servir pour le suivi des mouvements de plaques mais

quelques points faibles ont été constatés.

Ce document ne permet pas, par exemple, de savoir toutes des informations

nécessaires comme :

- La ligne de commande source ni la ligne de commande de destination,

- Les dimensions d’origine et celles après retouches,

- Les chutes c'est-à-dire les déchets causés par ces retouches.

L’inexistence de bons d’entrée et de bons de sortie rend difficile voire

impossible la vérification de la fiabilité des données sur ce document. De tels bons

permettraient de savoir les quantités réelles entrées ou sorties et de faire des

rapprochements en vue d’un contrôle.

Des contrôles inopinés sont importants pour s’assurer que les tâches sont

effectuées selon les directives. Leur inexistence a pour conséquence que le personnel

peut faire tout ce qu’il veut à sa guise et que chacun peut enlever des plaques sans

autorisation.

L’inventaire physique permettant de faire un rapprochement entre la quantité

physique et la quantité théorique est effectué par le gestionnaire des plaques lui-même.

Il a été également constaté que le niveau des en cours est extrêmement élevé et

difficile à maîtriser en raison de la quantité conséquente de plaques (surplus et non

57

conformes) en attente de production sur la zone de stockage. Trois choses peuvent

l’expliquer :

Une méthode de planification inadéquate c'est-à-dire que le responsable planning

prévoit une quantité de surplus trop excessive si bien que la quantité planifiée à

transformer est devenue largement inférieure par rapport à la quantité ondulée.

Une méthode de comptage non fiable. En effet, les conducteurs, par manque de

temps et de moyens, doivent se contenter de faire une estimation approximative

alors que cela peut énormément fausser le comptage des plaques. Leur objectif

est uniquement de faire en sorte que la quantité ondulée soit suffisante pour être

transformée quelque soit la quantité de surplus qui va demeurer en stock.

La plupart des plaques non conformes restent des semaines ou même des mois

sur la zone de stockage avant d’être envoyées à la mitrailleuse parce qu’elles

n’ont pas la qualité et les dimensions requises pour d’autres lignes de

commande.

De ce fait, il y a eu un moment où la direction industrielle a été obligée de

prendre une décision et de faire « une journée sans ondulation » tellement la quantité

des plaques étaient énormes et encombraient la zone de stockage.

58

Chapitre II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT

Section 1 : Analyse de l’environnement immédiat

L’environnement immédiat ou le microenvironnement d’une entreprise concerne

les fournisseurs, la clientèle et la concurrence avec qui la compagnie entretient des

relations plus ou moins direct. Ils sont souvent appelés : environnement concurrentiel

d’une entreprise.

1-1 Les fournisseurs :

Les bobines de papier constituent la matière première principale pour la

fabrication des emballages en carton ondulé. Celles-ci sont importées soit du Brésil, soit

du Suède, soit de Thaïlande ou encore de l’Afrique de Sud. Par conséquent, c’est la

Direction Générale elle-même qui prend en charge de leur approvisionnement suivant

les tendances du marché mondial par le suivi au jour le jour des cours mondiaux de

papier et par la sélection des fournisseurs selon des critères bien définis.

Devant les grandes industries de cartonnerie au niveau mondial, les besoins de

NEWPACK ne constituent qu’une partie infime, et ne pourraient pas avoir des

traitements de faveur de la part des producteurs de papiers. Ainsi, les responsables

n’hésitent pas à effectuer des excédents d’achat lorsque des occasions se présentent.

L’approvisionnement des autres produits composants tels que l’encre ou la colle

relèvent de la responsabilité du service achat dont l’initiation des commandes est

effectué par les responsables au niveau des stocks selon les besoins de l’entreprise.

Le processus d’approvisionnement et de mode de sélection des fournisseurs sont

formalisés et décrites dans les procédures approvisionnements.

Ci-après quelques fournisseurs de la société :

59

Tableau II : Liste de quelques fournisseurs de la société NEWPACK

SOCIETE MATIERE FOURNIE LOCALITE

PAPER TRADING Papier en rouleau Maurice

ASIAN CSP Pièces de rechange

Encre

Matériels-équipements

Singapour

VERITAS EXPORT Amidon Afrique du Sud

ITW GUNTHER Cornière (renfort carton) France

SFOI Bande collante

Bande adhésive

Tanjombato (Antananarivo)

FANDROSOANA Gaine en plastique Antanimena (Antananarivo)

MCI Perchloréthylène

Alcool

Tanjombato (Antananarivo)

SEPCM Perchloréthylène

Soude caustique

Andrefan’Ambohijanahary

(Antananarivo)

SPCI Anti-moussant additif

Encre

Colle

Faravohitra (Antananarivo)

La société importe certaines de ses matières premières et d’autres matériels de

plusieurs pays dont les régimes fiscaux sont différents. Ces achats sont soumis aux

droits et taxes à l’importation.

1-2 La concurrence :

Cette étape mettra en évidence la situation concurrentielle de NEWPACK. Elle a

pour objectif d’identifier les concurrents et l’avantage concurrentiel que l’entreprise et

ses produits peuvent prévaloir.

60

1-2-1 Identification des concurrents :

Les concurrents sont ceux qui cherchent à satisfaire les mêmes besoins à travers

les mêmes produits, mais également ceux qui pourraient offrir d’autres façons pour y

parvenir.

Il semble facile d’identifier les concurrents de la société, ce sont les producteurs

d’emballages en carton. Pour une bonne analyse concurrentielle, il est aussi important

de connaître les concurrents indirects.

Dans le pays, la société BASE est actuellement la seule concurrente directe de

NEWPACK car c’est elle qui offre des produits semblables à ceux fabriqués et

commercialisés par l’entreprise.

Des produits de substitution qui peuvent satisfaire les mêmes besoins sont les

cageots, la cellophane ou encore les sachets en plastique. L’évolution des entreprises

fabriquant ces produits peuvent dans certains cas avoir des incidences sur la part de

marché de l’entreprise.

1-2-2 Situation concurrentielle de la société :

La société est considérée comme leader dans le domaine à cause de sa part de

marché qui s’élève à 75% en 2010. Le reste c'est-à-dire les 25% appartiennent aux

concurrents nationaux mais aussi à des étrangers qui produisent des produits

semblables. Plusieurs raisons peuvent expliquer cet essor considérable :

D’abord, le choix des clients est souvent tourné vers les emballages en carton

ondulé à cause de leurs caractéristiques spécifiques. En effet, ils peuvent remplir

simultanément des fonctions de manutention, de stockage, de livraison mais aussi de

présentation des produits.

Ensuite, une grande capacité de production et la réalisation des commandes dans

le plus bref délai constituent des avantages certains par rapport à ses concurrents.

Enfin, la certification à l’ISO 9001/ 2008 garantit aux clients que les produits

fabriqués sont conformes à leurs exigences et leurs attentes.

61

1-3 La clientèle :

Au niveau local, la société fabrique des emballages pour plusieurs secteurs

composé, entre autres, de :

- Confection : les entreprises franches

- Pêche : PFOI, REFRIGEPECHE, PMM, AQUALMA,…

- Biscuiterie : SOCOBIS, JB,…

- Litchis : SODIAT, RAMANANDRAIBE, …

Sans pour autant négliger les besoins des autres secteurs tels que :

- Ménager : Savon, huile,…

- Alimentaire : Pizza, Gâteau, Boissons, Fruits et légumes,…

Mais la société effectue également des exportations vers les îles de l’océan

Indien : Les Seychelles, Maurice et La Réunion. Ces clients sont majoritairement dans

le secteur pêche, particulièrement pour les producteurs de thons.

Les clients et la satisfaction de leur besoin constituent les principales

préoccupations des dirigeants. Ainsi, une analyse des réclamations venant des clients est

effectuée et discutée périodiquement lors des réunions du comité de management afin

d’identifier les dysfonctionnements internes liés à ce problème.

Section 2 : Analyse du macro-environnement

L’analyse du macro-environnement est aussi importante que l’environnement

immédiat car il constitue un enjeu majeur pour l’entreprise en question.

2-1 Environnement politico-légal :

L’environnement politico-légal affecte de plus en plus les décisions

commerciales relatives aux produits et aux services. Il concerne la réorientation ou

l’option générale prise par le gouvernement ou d’autres autorités compétentes.

62

NEWPACK jouit des avantages offerts par la règlementation douanière depuis

l’intégration de Madagascar à la SADC et bénéficie de l’exemption des droits de

douanes. Tel est le cas des achats effectués en Afrique du Sud.

2-2 Environnement économique :

Comme beaucoup d’entreprises, la crise qu’a endurée le pays depuis l’année

2009 a eu des conséquences plus ou moins remarquables sur les activités de la société

NEWPACK.

Le plus flagrant c’est la dévaluation de la monnaie locale qui a générée une

augmentation des dépenses pour l’importation des matières premières.

Des entreprises clientes, surtout certaines zones franches, ont dû cesser leur

activité et fermer leur porte. Par conséquent, nombreuses sont celles qui n’ont plus eu

besoin et ont arrêtées de passer des commandes d’emballages à l’entreprise. En outre,

des produits non enlevés par ces clients ont été constatés dans l’entrepôt de l’entreprise.

2-3 Environnement technologique :

A Madagascar, les entreprises les plus compétitives ne cessent de s’investir en

matière d’équipement technique en utilisant des machines plus performantes.

Parallèlement à la nécessité de la mise en place des nouveaux équipements modernisés,

la NTIC constitue aussi un enjeu très intéressant dans le monde d’aujourd’hui. Cette

nouvelle technologie oblige les entreprises à informatiser entant que possible les

informations en utilisant les moyens qui sont nombreux sur le marché.

NEWPACK fait partie des entreprises qui ont fait recours à des technologies de

production plus avancées afin d’être compétitive. Cela se traduit par la mise en œuvre

de système concourant à l’automatisation de l’atelier de fabrication.

Pour ce faire, l’entreprise a optée pour des machines performantes à commande

numérique dignes d’une grande société de cartonnerie lui permettant d’augmenter la

capacité de production mais aussi de pouvoir adapter les machines suivants les formes,

les découpes et les impressions désirés par chaque client.

63

Par ailleurs, l’utilisation de PC-TOPP pour la planification de la production

permet à l’entreprise de coordonner la fabrication pour que les commandes soient

exécutées en temps voulus.

2-4 Environnement écologique :

Ces dernières années, nombreux ont commencé à s’inquiéter de l’impact de

l’activité industrielle sur le cadre naturel. Aujourd’hui, le mouvement écologique

représente, dans plusieurs pays, une réalité certaine.

Etant consciente de l’importance de la protection de l’environnement,

l’entreprise procède à une gestion spécifique pour le traitement des déchets. En effet,

40% des déchets de carton ondulé sont utilisés comme source unique d’énergie de

combustion pour la chaudière. NEWPACK utilise donc des combustibles provenant des

cartons sans recours à aucune énergie fossile et aucune émission anormale de fumée

n’est constatée.

Le reste est mis en balle et repris par la société PAPMAD pour être recyclé en

papiers d’emballages afin que NEWPACK puisse en fabriquer de nouveaux cartons.

Les déchets ménagers sont collectés dans une benne et récupérés périodiquement

par une société de ramassage d’ordures.

La société NEWPACK ne peut échapper aux forces de l’environnement mais

essaye, en tout cas, de s’adapter autant que possible pour ces forces ne puissent faire

obstacle à la réalisation de ses objectifs.

64

Chapitre III : FORMULATION DES PROBLEMES

Les analyses effectuées au niveau de l’organisation ont montré qu’il existe

plusieurs aspects à améliorer sans quoi des risques de non maîtrise peuvent certainement

subvenir et porter, ainsi, préjudice à l’entreprise. Ainsi, les problèmes rencontrés, ayant

causés les faiblesses, seront évoquées ci-après.

Section 1 : Problèmes rencontrés au niveau de l’organisation en

général

1-1 Existence des tâches incompatibles :

Dans l’étude sur l’existence des tâches incompatibles, les points critiques sont

les suivants :

L’absence d’un organigramme au niveau de la Direction Administrative et

Financière ;

L’insuffisance au niveau du personnel comptable ;

L’absence de manuel de procédures administratives et comptables.

1-1-1 Absence d’un organigramme au niveau de la Direction Administrative

et Financière :

Un organigramme reflète le nom et la fonction exacte de chacun mais aussi sa

position par rapport à la hiérarchie.

L’absence d’un organigramme entraîne un certain flou et une manque de

clarification par rapport à la fonction mais aussi par rapport au pouvoir et à l’autorité.

Cela peut amener certains à prendre des décisions qui n’est pas de leur ressort ni

de leur compétence ; et peut générer un surcharge de travail pour les uns et une

insuffisance de rendement pour les autres.

1-1-2 Insuffisance au niveau du personnel comptable :

Les comptables, à cause de l’insuffisance au niveau du personnel comptable,

s’organisent et se chargent l’un après l’autre de la tenue de la caisse ainsi que de la

gestion de la trésorerie.

65

Cette insuffisance pèse également sur les responsables surtout lors des périodes

de reportings mensuels. En effet, le contrôleur de gestion est obligé de laisser de côté et

de négliger ses propres tâches pour aider les comptables à établir les reportings à temps.

1-1-3 Absence de manuel de procédures administratives et comptables :

Les dirigeants de NEWPACK supposent que tous les employés devraient

connaître par expériences les règlements et les lois en vigueur préconisés par l’Etat. Ils

présument que les employés vont se familiariser avec les procédures administratives et

comptables instaurées par l’environnement et par les expériences professionnelles. Les

employés de la société ont tous déjà acquis certaines expériences dans d’autres

entreprises avant d’être embauchés.

Les dirigeants de la société NEWPACK n’ont pas élaboré un manuel de

procédure en bonne et due forme à ce niveau. Cela peut provoquer le mal

fonctionnement du système comptable et administratif.

La performance de l’entreprise est directement touchée par ce problème.

L’entreprise n’est pas efficacement contrôlée.

1-1-4 Possibilité d’utilisation des fonds de l’entreprise à des fins non

autorisés :

Le cumul des postes existe dans la société NEWPACK. Certaines personnes

exercent de multiples fonctions dans l’organisation de l’entreprise. Donc la société est

exposée à des risques de malversation des comptes, par conséquent, l’utilisation des

fonds de l’entreprise à des fins personnelles non autorisées ou le vol des fonds de

l’entreprise ne peuvent pas être évitée.

1-2 Rôles et attributions non clarifiées pour certains employés :

La lenteur au niveau de l’accomplissement des tâches est une des conséquences

de ce problème.

1-2-1 Lenteur au niveau de l’accomplissement des tâches :

Il a été observé au niveau de la société NEWPACK que certains employés

cumulent des postes ou des fonctions. Par conséquent, certains employés peuvent

cumuler deux postes à la fois. Autrement dit, ils peuvent cumuler plusieurs fonctions à

66

cause du manque d’effectif. Une tâche peut être effectuée par deux responsables à cause

des responsabilités non clarifiées. D’autres tâches peuvent être mal faites à cause de

l’incompétence de certain personnel.

Au niveau de l’environnement interne, les employés doivent garder une relation

étroite entre eux pour former une équipe. L’accomplissement des tâches doit respecter

un délai et une norme.

Donc vu les problèmes énumérés dans la réalisation des tâches, il est évident de

constater une lenteur au niveau de l’accomplissement des tâches.

1-3 Déficience au niveau de la gestion des immobilisations :

Les problèmes constatés liés à ces faiblesses sont :

le contrôle des immobilisations non satisfaisant ;

la comptabilisation des immobilisations non-conforme ;

l’inexistence d’une politique cohérente pour différencier les dépenses

d’investissements et les dépenses à passer en charges.

1-3-1 Contrôle des immobilisations non satisfaisant :

La société procède à un inventaire une fois par an durant les travaux de fin

d’exercice. La liste des immobilisations est impérative pour connaître l’effectif exacte

des immobilisations parce qu’on procède généralement à la mise à jour du tableau

d’amortissement à l’aide de cette liste tout au long de l’année. Le fait de ne pas disposer

d’un registre des immobilisations rend difficile la mise à jour du tableau

d’amortissement. Il se pourrait que les valeurs des immobilisations traduites dans les

états financiers comportent des erreurs significatives.

1-3-2 Comptabilisation des immobilisations non-conforme :

Au sein de la société NEWPACK, l’acquisition et la cession d’immobilisation

nécessitent l’autorisation du Conseil d’Administration et du Directeur général après

avoir consulté l’avis du Directeur Administratif et Financier.

Le Directeur Administratif et Financier avise la comptabilité sur les mises au

rebut ou les remplacements et les mises en service.

67

En matière de procédure, les acquisitions et les cessions ne posent aucune

difficulté à l’organisation de l’entreprise mais le problème se pose au niveau de la

comptabilité.

Il n’y a ni procédures établies pour ajuster les comptes par rapport aux résultats

de l’inventaire physique, ni mesures qui permettent d’affirmer que les actifs remplacés

sont sortis des livres.

1-4 Absence d’un dispositif de détection et des revues régulières des risques

en matière de Contrôle Interne :

Un processus de recensement formalisé des risques susceptibles d’affecter la

poursuite et la maîtrise de l’activité n’a pas été initié au sein de la société, qui aurait

permis de constituer une première approche de formalisation d’une cartographie globale

et spécifique des risques en vue de dégager une première hiérarchisation mais aussi de

s’inscrire dans une dynamique de suivi et d’évaluation régulière.

Cette absence peut engendrer :

l’existence des problèmes qui pourraient être évités par l’analyse des risques ;

des anomalies de fonctionnement non identifiés ;

choix de solutions non adaptées aux vrais problèmes.

Section 2 : Problèmes rencontrés au niveau de la production

2-1 Défaillance au niveau de la procédure de contrôle qualité et de production:

Après l’analyse effectuée préalablement, il a été constaté que le fait de remplir la

fiche de suivi et de contrôle de production peut, à première vue, être facile mais en

réalité, c’est plus difficile par manque de temps mais aussi par manque de conscience de

la valeur des écrits et l’importance de la fiabilité des informations pour la maîtrise des

activités car s’informer c’est déjà contrôler.

Cela signifie qu’aucun test de faisabilité n’a été mis au point lors de la mise en

place de la fiche ou encore que cette partie de la procédure n’a pas fait l’objet d’une

évaluation en vue d’un ajustement.

68

De ce fait, les personnes concernées peuvent être amené à négliger et y indiquer

des informations non fiables d’autant plus qu’aucun contrôle n’est effectué.

Dans ce cas, la mise en place de la fiche devient une perte de temps mais aussi

d’argent pour l’entreprise.

Une procédure qui a été mise en place ne peut pas être définitivement efficace et

applicable à cause des évolutions des situations mais aussi à cause des

disfonctionnements internes et anomalies de fonctionnement qui n’ont pas été identifié

et couvert par la procédure en question.

A cet effet, il est important de préciser que la mise en place d’une procédure

applicable n’est pas suffisante pour être efficace. Celle-ci peut offrir à l’entreprise des

avantages à un moment donné mais devient obsolète si elle n’a pas été réactualisée.

Lorsque les procédures ne sont pas réactualisées, nombreux sont les problèmes

qui peuvent se présenter :

- Les procédures ne permettent plus de déceler les vrais problèmes et les

responsables croient que tout va bien au niveau de la production ;

- La difficulté d’application des procédures conduit les intervenants à faire ce

qu’ils prétendent être justes selon leur perception des choses.

2-2 Défaillance en termes de suivi des déchets :

L’analyse réalisée a permis de démontrer que les défaillances en termes de suivi

de déchets sont dues à la procédure mise en place et peut entraîner la production

d’informations non fiables pour la prise de décision.

Par ailleurs, la prime versée aux conducteurs est proportionnelle à la quantité de

déchets de la machine ; la quantité de déchets la plus faible correspond à la prime la

plus élevée.

Cela peut générer une situation de risques comme la dissimulation de déchets,

par exemple. D’autant plus que ce sont ces mêmes conducteurs qui indiquent la quantité

de déchets sur PC-TOPP.

69

2-3 Non-maîtrise de la gestion des plaques :

Les faiblesses constatées lors des analyses parlent d’elles-mêmes car elles

reflètent d’ores et déjà les problèmes de l’entreprise à ce niveau :

- Une fiche de suivi n’indiquant pas les informations nécessaires ;

- Aucune vérification de la fiabilité du document effectuée ;

- Aucun contrôle physique n’est effectué pour vérifier l’exactitude des données.

Et le niveau très élevé des plaques constitue l’une des préoccupations des

responsables ces derniers temps.

2-4 « Manquant à l’onduleuse » :

Très souvent, chez NEWPACK, les cartons envoyés en stock ne sont pas

suffisants par rapport à la quantité commandée. Ainsi, la préoccupation des dirigeants se

tourne vers les causes du problème.

Lors des comités de direction, les responsables ont avancé que cette insuffisance

est causée par un « manquant à l’onduleuse » c'est-à-dire que la quantité des plaques,

produites par l’onduleuse, n’est pas suffisante pour la transformation.

A cet effet, ils ont décidé de prévoir encore plus de quantité de surplus pour que

les quantités de plaques soient plus que suffisantes et qu’il y ait assez de cartons

produits pour être envoyés en stock car recommencer une nouvelle fois à faire onduler

des plaques pour combler les cartons manquants généreront encore plus de coûts et de

déchets pour l’entreprise.

Mais l’existence de la quantité conséquente de plaques au niveau de la zone de

stockage peut fausser cette hypothèse ; par le fait que la plupart des plaques entrées en

stock enregistrées par le responsable sont des plaques conformes c'est-à-dire des surplus

de plaques mais non des plaques non conformes.

Par ailleurs, les responsables n’ont pas mis en place des moyens pour pouvoir

collecter des informations fiables concernant les déchets et se fient uniquement aux

données saisis par les conducteurs sans aucun système contrôle, ni des contrôles

physiques inopinés pour vérifier si vraiment les quantités figurant sur les statistiques de

70

l’entreprise sont exactement ou approximativement identiques à celles réellement

produite par chaque machine.

Les cartons produits sont certes de bonne qualité mais d’autres activités de

contrôle doivent être instaurées en termes de quantité pour que les responsables puissent

prendre les décisions nécessaires dans le cadre de l’amélioration continue et que les

calculs permettant d’obtenir les résultats de l’entreprise ne soient pas déformées à cause

d’une mauvaise ou une inexistence méthode de collecte d’informations.

Cela est dû à l’absence d’une procédure adéquate de détection et d’analyse des

risques au niveau opérationnel. Cette procédure est indispensable pour l’identification

des problèmes. Le fait de descendre sur terrain c'est-à-dire au niveau de l’usine pour

savoir ce qui s’y déroule réellement est la condition préalable pour pouvoir prendre les

décisions adéquates aux problèmes.

Section 3 : Problème rencontré concernant la maîtrise de

l’environnement

3-1 Défaillance au niveau du traitement des informations en provenance de

l’extérieur.

Comme toute entreprise, NEWPACK subit les forces de l’environnement dont

les caractéristiques sont la complexité, le dynamisme et l’incertitude.

Son environnement est complexe car en raison de la multitude d’acteurs qui ont

chacun des influences sur les activités de l’entreprise.

Et les changements de nombreuses règles, politiques,… dynamisent le marché et

devient par la suite turbulent.

Une autre caractéristique de l’environnement de la société NEWPACK est

l’incertitude. Celle-ci résulte du fait que les sources d’informations sont de nombreuses

natures, mal structurées et non formelles. Le peu d’informations sur l’environnement de

la société ne permet pas aux responsables d’expliquer la cause de la situation ; donc ne

peut pas prévoir avec certitude l’avenir de la compagnie car les informations obtenues

semblent insatisfaisantes tant en qualité qu’en quantité.

71

La façon de se comporter face à ces caractéristiques de l’environnement est entre

autres le traitement des informations leur concernant.

Certes, les investisseurs, prennent comptes de tout les contraintes qu’il soit

interne ou externe à l’entreprise avant de prendre les grandes décisions à travers des

analyses stratégiques mais cela ne doit pas empêcher les dirigeants de considérer les

risques issus des facteurs externes avant de prendre les décisions à leur niveau.

Chez NEWPACK, rares sont les dossiers et archives mémorisant des

informations concernant l’environnement externe de l’entreprise. Les informations

d’origines externes sont plutôt traitées oralement aves des petites discussions entre

quelques responsables hiérarchiques.

Par cette attitude, les informations risqueraient de perdre leurs exactitudes et

même leurs existences. De plus, l’absence des moyens pour stocker ces informations ne

permet pas aux responsables d’avoir une idée ou une référence sue ce qui s’est passé

auparavant.

Ainsi, ils sont amenés à traiter les informations selon leur point de vue et le

niveau d’informations obtenues par chaque responsable n’est pas le même.

72

Conclusion de la deuxième partie :

En bref, l’insuffisance en matière de Contrôle Interne tant au niveau de

l’organisation qu’au niveau des procédures mise en place implique des situations de

risques qui ont des impacts sur l’amélioration de la performance. Pour y remédier, les

dirigeants doivent prendre les mesures y afférentes afin de diminuer au maximum ces

risques et de maîtrise, ainsi, son activité.

Mais les risques issus des facteurs doivent être également considéré car aussi

bien élaboré soient-ils, l’organisation et les procédures de contrôle ne peut être efficace

sans avoir été adapté à l’évolution de l’environnement.

L'environnement est quelque chose qui peut et doit être maîtrisé, c'est

précisément ce en quoi consiste l'adaptation. L'adaptation n'est pas une réponse ad hoc à

une agression extérieure, c'est la construction préventive d'un lieu de pouvoir. S'adapter

à un environnement consiste à faire en sorte que l'on dispose de leviers d'action au sein

de cet environnement. Un environnement maîtrisé est un environnement sur lequel on

peut agir. Veiller ou surveiller cet environnement ne sert donc à rien si on n'organise

pas, parallèlement, des voies d'influence et d'action.

Troisième partie :

73

Partie III : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS,

SOLUTIONS RETENUES, RESULTATS ATTENDUS

ET RECOMMANDATIONS GENERALES

Cette troisième partie clôturera notre étude. Elle sera consacrée :

aux propositions de solutions associées aux faiblesses ainsi qu’aux problèmes

constatés dans la partie précédente,

aux résultats attendus,

à la recommandation générale.

74

Chapitre I : Propositions de solutions

Ce chapitre concerne les recommandations associées aux faiblesses constatées

lors des analyses effectuées :

Sur l’organisation en général,

Au niveau de la production,

Au niveau de l’environnement.

Section 1 : Recommandations en matière d’organisation

1-1 Respect de la règle de la séparation des tâches et fonctions incompatibles :

Quatre types de fonctions peuvent être considérées comme incompatibles au sein de

toute entreprise :

1. Fonction opérationnelle ou de décision : qui est celles qui conduisent à engager

l’entreprise vis-à-vis des tiers (commerciale) ;

2. Fonction de détention ou de protection : il s’agit des personnes ayant à leur

charge la conservation ou l’entretien d’immobilisations (chef de parc), de stocks

(magasinier) ou de liquidités (trésoriers, caissiers) ;

3. Fonction d’enregistrement ou de comptabilisation consiste à enregistrer et

valoriser les activités de l’entreprise ainsi que les mouvements de son

patrimoine ;

4. Fonction de contrôle consiste à contrôler les trois fonctions suscitées.

Par ailleurs, des dispositifs doivent être mis en place en complément afin de diminuer

les risques de malversation, de complicité et d’erreur :

Pour la fonction de décision :

- Le pouvoir de décision sera détenu par des personnes de haut niveau ;

- La procédure d’approbation doit être formelle ;

75

- La procédure d’approbation doit inclure un réel travail de vérification de la part

de la personne qui détient le pouvoir d’approuver ;

- Il doit exister un manuel de procédure mettant en évidence les fonctions

indiquant les prises de décision. Chaque fonction doit comprendre les mesures et

les qualités requises pour prendre une décision.

Pour la fonction de détention :

- Le bon exercice de la fonction de détention est indissociable à des moyens

matériels de protection pour restreindre l’accès aux ressources et aux

documents ;

- Interdiction de tout accès aux personnes chargées de la détention d’accéder à la

comptabilité sans motif de service

Pour la fonction de comptabilisation :

- Les opérations ne doivent être comptabilisées sans avoir été contrôlées ;

- Le comptable ne doit jamais manipuler des espèces, des chèques ou toute autres

titres de paiement ;

- Il ne doit jamais avoir sa signature auprès d’une banque, il n’est donc pas

autorisé à signer un chèque ;

- Séparation de fonction comptable et trésorerie.

La séparation de fonctions ou de tâches est fondamentale sur le plan de

l’organisation afin d’éviter les risques et les abus et de réaliser des contrôles réciproques

efficaces. Le principe de non cumul des tâches non incompatibles est ici évoqué comme

le cas de la société NEWPACK où une personne cumule la fonction de trésorier et de

comptable.

Mais la raison pour laquelle le comptable assume également le rôle du trésorier

c’est, entre autres, à cause de l’absence d’un organigramme et de l’insuffisance au

niveau du personnel comptable. Ainsi, nous proposons aux responsables d’effectuer :

76

1-1-1 Recrutement, qu’il soit interne ou externe, d’un trésorier pour que la

règle de séparation de fonctions soit respectée :

Le trésorier en question doit avoir les compétences et les qualifications nécessaires pour

occuper ce poste.

Il doit être apte à :

assurer le suivi journalier de la trésorerie ;

décider le paiement et le jour de règlement du fournisseur ;

suivre les mouvements de caisse ;

assurer la tenue des chéquiers ;

assurer le réapprovisionnement de la caisse.

1-1-2 Mise en place d’un organigramme au niveau du service comptabilité

pour que chacun soit conscient de sa place par rapport à la hiérarchie :

L’organigramme que nous proposons est le suivant :

Figure XII : Organigramme de la Direction Administrative et Financière

77

1-1-3 Clarification du rôle de chacun pour qu’il n’y ait plus de confusions

par rapport aux tâches à effectuer :

Les comptables seront chargés de l’enregistrement des opérations, le classement

des pièces comptables et les autres tâches ayant trait à la comptabilité.

Le contrôleur de gestion, à cause de l’insuffisance au niveau du personnel

comptable, assume dans la plupart du temps le rôle de comptable et est amené à négliger

ses propres rôles surtout dans les périodes d’élaboration des reportings mensuels. Chez

NEWPACK, le contrôleur de gestion a pour rôle :

- calculer le résultat mensuel de l’entreprise ;

- établir le coût de revient.

Le trésorier sera chargé de la tenue de la caisse et la gestion de la trésorerie.

1-1-4 Elaboration et usage d’un manuel de procédure administratif et

comptable :

Le conseil d’administration et la Direction des entreprises s’efforcent de

concevoir un système de contrôle efficace. Le système de Contrôle Interne rectifié

prévoit l’élaboration d’un manuel de procédure administratif et comptable. Le manuel

de procédure administratif et comptable devrait contenir les procédures administratives

et comptables propres à la société.

L’élaboration des procédures administratives ne devrait pas poser de difficultés

car celles-ci définissent la circulation des documents, la paperasserie,…Mais

l’établissement des procédures comptables préconise un savoir-faire d’un comptable

expérimenté ou d’un auditeur. Les normes comptables définies par le manuel de

procédure devraient suivre les normes du PCG 2005, elles définissent le système

comptable existant dans la société. La société devrait posséder un plan comptable

général 2005 dans son classement à titre de référence.

La présence de documents dans la société va améliorer l’organisation et le

système de Contrôle Interne existant.

Donc l’amélioration de l’organisation et le contrôle contribue à la réalisation des

objectifs de la société.

78

1-1-5 Comptage et vérification physique des fonds de caisse :

Il n’existe qu’une seule tenue de caisse dans la société. Donc le comptage et la

vérification systématique des fonds en caisse ne devraient pas poser de difficultés.

Généralement, le comptage et la vérification des fonds en caisse doit être

effectué tous les jours.

On fait le comptage et la vérification systématique des fonds de caisse pour

régulariser les bons de caisse provisoires.

1-2 Missions et responsabilités à clarifier et à formaliser pour certains employés :

Il est nécessaire de se rappeler que les missions et responsabilités ne sont pas

clairement définies pour certains employés.

La nécessité d’une formalisation des postes est une préconisation récurrente en

matière de Contrôle Interne car il est difficile d’analyser les risques d’une organisation

et d’appréhender la qualité de son fonctionnement au travers de pratiques relevant

d’usages transmis oralement et qui n’ont pas été formalisés par écrit.

Cette manque de référentiel opposable et l’imprécision des instructions

favorisent les interprétations personnelles et peuvent conduire, le cas échéant, à des

actions très différentes et non homogènes de la part d’opérationnels chargés de réaliser

des tâches identiques.

De ce point de vue, cette situation présente donc des risques incompatibles avec

l’objectif de conformité aux procédures internes assigné au dispositif de Contrôle

Interne.

En ce sens, il ne faut pas confondre deux éléments :

la fiche de poste ou TDR centrée sur les activités réellement exercées par chaque

salarié, les objectifs assignés qui donc évolue au même rythme que

l’organisation adopté ;

le fiche de métier dont l’objectif est de décrire d’un point de vue global les

tâches du métier concerné et qui a vocation à être stable dans le temps.

79

1-2-1 Exécution rapide des tâches :

Si la société clarifie les missions et responsabilités de chaque employé qu’il soit

ou non dans le périmètre ISO, l’exécution des tâches serait plus rapide que l’exécution

des tâches serait plus rapide que ce qu’on a pu observer auparavant dans la société.

L’exécution des tâches serait plus rapide si le personnel est motivé et suit des

formations.

Si les objectifs exigent la réalisation rapide des tâches, l’exécution des tâches

devient de plus en plus rapide. On pourrait réaliser une économie de temps.

1-3 Renforcement des dispositifs de contrôle des immobilisations :

Les dispositifs de contrôle des immobilisations de la société présentent des

imperfections.

Parmi les éléments du Contrôle Interne qui constituent, en général, les bases

d’une organisation satisfaisante, deux points vont être mis en exergue :

La mise à jour de l’inventaire des immobilisations,

La mise à jour et la vérification du tableau d’amortissement.

1-3-1 La mise à jour de l’inventaire des immobilisations :

L’inventaire des immobilisations se fait à l’aide d’une fiche technique. La fiche

technique des immobilisations est élaborée à l’aide de la liste du patrimoine de

l’entreprise ou à l’aide de la liste des immobilisations. La fiche technique présente en lui

la liste des immobilisations avec leurs caractéristiques et leur valeur d’origine.

La présence physique ou l’existence de l’immobilisation est vérifiée

annuellement par la société pourtant l’inventaire physique est une source certaine sur

l’authentification de l’information (caractère : information probante). Donc, la société

devrait procéder à l’inventaire physique, tous les six mois.

Cette fréquence de l’inventaire physique contribue avec efficacité à l’élaboration

du registre des immobilisations. Le registre des immobilisations devrait être stocké sur

ordinateur et en même temps sur papier à titre d’archive.

80

1-3-2 Mise à jour et vérification du tableau d’amortissement :

La société n’utilise que le tableau des amortissements en guise de liste des

immobilisations.

Or, dans le cas où l’immobilisation est totalement amortie cette liste ne peut être

fiable. Donc, il vaut mieux mettre à jour cette liste des immobilisations en se fiant à la

nouvelle méthode sur l’inventaire préconisée précédemment avant de procéder à la

vérification du tableau des amortissements.

1-3-3 Mise en place d’une politique pour différencier les dépenses

d’investissements et les dépenses à passer en charges :

L’existence d’une politique cohérente pour différencier les dépenses

d’investissement et les dépenses à passer en charges est nécessaire afin d’éviter la

confusion.

Prenons comme exemple le cas des dépenses ultérieures relatives à une

immobilisation corporelle.

Ces dépenses sont normalement comptabilisées en charge de l’exercice au cours

duquel elles sont encourues. En effet, les dépenses d’entretien des immobilisations

corporelles sont encourues afin de restaurer ou de maintenir les avantages économiques

futurs qu’une entreprise peut attendre du niveau de performance défini à l’origine de

l’actif.

Toutefois, elles sont comptabilisées à l’actif lorsqu’elles améliorent leur niveau

de performance tel que défini à l’origine et générant ainsi un avantage économique futur

(IAS16 par. 23, article 331-5).

1-4 Mise en place d’une politique de gestion des immobilisations :

Dans la société NEWPACK, la gestion des immobilisations manque de rigueur.

Or, les immobilisations constituent des investissements de grande valeur. Elles influent

beaucoup sur la situation de l’actif et du bilan de la société.

Donc d’après l’analyse, la situation de la gestion des immobilisations laisse à

désirer, il est utile d’annoncer et d’établir une politique de gestion des immobilisations

dans cette société.

81

1-4-1 Rappel sur la nature des immobilisations :

Il existe trois sortes d’immobilisations :

« Immobilisation corporelle : Actif corporel détenu par une entité pour la

production, la fourniture de biens ou de services et qu’elle s’étend à utiliser sur plus

d’un exercice (terrains, matériels de transport,…).

Immobilisation incorporelle : Actif non monétaire, identifiable et sans

substance physique, détenu par une entité pour la production, la fourniture de biens ou

de services (fonds commercial, droit au bail,…).

Les immobilisations financières : Une créance dont le règlement doit intervenir

dans un délai supérieur à un an ou à un titre ou une valeur assimilée que l’entité a décidé

de conserver sur plus d’un exercice (titre de participation, …). »13

Les immobilisations sont généralement considérées comme des opérations hors-

cycle. Dans la plupart des cas, elles constituent un poste significatif et peuvent

comporter des particularités de traitement qui sont souvent de nature à influencer les

jugements des lecteurs des états financiers.

1-4-2 Principales caractéristiques du Contrôle Interne en politique de

gestion des immobilisations :

L’organisation du contrôle interne et les services intervenant en matière

d’immobilisations sont similaires à ceux du cycle des achats.

S’agissant d’investissement, l’initiation de la commande peut néanmoins revêtir

des procédures d’autorisation de niveau plus stratégique dans la hiérarchie (Conseil

d’Administration) :

- Les éléments suivants constituent, en général, les bases d’une organisation

satisfaisante :

- Existence d’un registre des immobilisations régulièrement rapproché du compte

général;

13 PLAN COMPTABLE GENERAL 2005

82

- Contrôle adéquat sur les immobilisations complètement amorties toujours

utilisées ;

- Inventaire physique périodique des immobilisations ;

- Achats et cessions autorisées de façon adéquate par des personnes suffisamment

élevées dans la hiérarchie ;

- Existence d’une politique cohérente pour différencier les dépenses

d’investissements et les dépenses à passer en charges ;

- Revue régulière des taux d’amortissement pour vérifier leur caractère

raisonnable.

Les procédures de mise en place doivent permettre de répondre de manière

satisfaisante aux questions suivantes :

1. Quelles sont les autorisations requises pour : acquérir ou remplacer les

immobilisations ? les céder ? les mettre au rebut ? des dépenses dépassant les

budgets initialement prévus ?

2. Quel contrôle existe-t-il sur les dépenses lorsqu’une seule autorisation couvre

plusieurs achats distincts ?

3. Comment la société différencie-t-elle les dépenses à immobiliser de celle à

passer en comptes d’entretien et réparation ?

4. Quel contrôle permet de s’assurer que toute fabrication d’immobilisations par

l’entreprise pou elle-même est correctement immobilisée ?

5. Quels contrôles permettent de s’assurer que les immobilisations cédées, mises au

rebut ou totalement amorties ont été correctement éliminées des comptes ?

6. Quel contrôle existe-t-il sur le prix de cession ?

7. Quelle est la procédure pour fixer les taux d’amortissement ?

8. Quand les taux ont-ils été revus pour la dernière fois ?

9. Quel type de registre est tenu pour : déterminer le coût et l’amortissement cumulés

83

des immobilisations corporelles ? identifier et suivre les immobilisations toujours

utilisées bien que complètement amorties ?

10. Quelle est la fréquence de mise à jour de ce registre ?

11. Avec quelle fréquence ce registre est-il rapproché du compte général ?

12. Comment les immobilisations sont-elles identifiées avec les éléments

contenus dans le registre ?

13. Quel contrôle existe-t-il sur les suréquipements et sur les immobilisations

inutilisables ?

1-4-3 Principaux objectifs du Contrôle Interne :

Ils peuvent être regroupés ainsi :

Existence physique et titre de propriété des actifs ;

Immobilisations portées dans les comptes appropriés pour leur coût diminué

d’un amortissement adéquat ;

Distinction adéquate entre les éléments à immobiliser et les éléments à passer en

charges ;

La base et la méthode d’amortissement (ou de provisions) sont correctes et

semblables d’une année à l’autre.

Autrement dit, le responsable doit s’assurer que : les immobilisations ne sont

pas ni surévaluées ni sous-évaluées. Quant à leur propriété, leur existence et leur

exactitude ; leur valorisation doit être adéquate et conforme à l’année précédente.

1-5 Proposition de procédure permettant d’identifier et d’analyser les risques :

Dans ce cadre, nous proposons le système d’évaluation de risques selon le

référentiel COSO pour maîtriser les activités.

C’est un système visant à recenser, analyser les principaux risques identifiables

d’origine internes et externes au regard des objectifs de la société et à assurer de

l’existence de procédure de gestion de ces risques :

84

1. Recensement des risques :

Les dirigeants doivent recenser les principaux risques identifiables, internes ou externes

pouvant avoir un impact sur la probabilité d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés.

Cette identification, qui s’inscrit dans le cadre d’un processus continu, devrait couvrir

les risques qui peuvent avoir une incidence importante sur sa situation.

2. Analyse des risques :

Il convient pour ce faire de tenir compte de la possibilité d’occurrence des

risques et de leur gravité potentielle, ainsi que de l’environnement et des mesures de

maîtrise existantes. Ces différents éléments ne sont pas figés, ils sont pris en compte, au

contraire, dans un processus de gestion de risques.

3. Processus de gestion de risques :

La définition des procédures de gestion des risques relèvent de la responsabilité

de la direction générale selon la politique adoptée mais aussi les moyens de l’entreprise.

Section 2 : Recommandations associées aux problèmes rencontrés au

niveau de la production

2-1 Réactualisation de procédure de contrôle qualité et de production :

La proposition de réactualisation concerne surtout l’utilisation de la fiche de

suivi et de contrôle de production.

En premier lieu, il est très indispensable d’apporter aux intervenants des

explications claires et faciles à appréhender sur l’importance de la mise en place de la

fiche ; leur faire part que la fiabilité des informations est essentielle pour la prise de

bonnes décisions mais aussi pour l’amélioration de la performance et que des contrôles

inopinés vont être effectués de temps à autres.

En second lieu, il faut que chaque fiche soit prénumérotées et que la ligne de

commande correspondante y soit imprimée au préalable non seulement pour faciliter le

contrôle mais aussi pour éviter qu’elle ne se perde ni modifiée en cours de route.

En dernier lieu, puisqu’il est difficile voire impossible d’évaluer la quantité de

plaques ondulés en peu de temps, nous proposons d’exclure les informations sur les

85

quantités dans la fiche, en tout cas celles concernant les quantités ondulés et les

quantités margées.

Ainsi, les fiches sont simplifiées, facile à remplir mais aussi facile à contrôler.

2-2 Proposition d’une nouvelle méthode de suivi de déchets :

Pour maîtriser les activités et avoir des informations aussi fiables que

pertinentes, la collecte des renseignements sur la quantité des plaques conformes, non

conformes et des cartons conformes sont aussi importante que celle des déchets. De

plus, il a été démontré lors des analyses que ces informations, si elles sont fiables,

peuvent servir à calculer la quantité de déchets (onduleuse, transformation, TVM).

QQ1 : la quantité ou le métrage de papiers entrée à l’Onduleuse (métrage réalisée)

Q2 : la quantité de plaques non conformes, surplus envoyées en stock

Q3 : la quantité de plaques conformes envoyées à la transformation (quantité ondulée)

Q4 : la quantité de plaques entrée à la transformation (quantité margée)

Q5 : la quantité de cartons envoyés au service travaux manuels

Q6 : la quantité entrée au service Travaux manuels

Q7 : la quantité de cartons envoyés en stock

Figure VIII : Flux de production n°3

Onduleuse Transformations TVM

Stock plaques Stock PF

QQ1 Q3 Q’3

Q2

Q4 Q’4

Q5

86

Déchets onduleuse = QQ1 – (QQ2 + Q3)

Déchets transformation = Q4 – Q’3

Déchets TVM = Q5 – Q’4

Les quantités suivantes doivent toujours être égales en temps normal, car ce sont

par exemple les quantités de cartons produites

(Q3) qui vont être transportées au service

TVM pour être façonnés (Q’3) et c’est la même chose pour les plaques :

Q3 = Q’3

Q4 = Q’4

Pour que cette méthode soit applicable, il suffit que la quantité Q3 c'est-à-dire la

quantité de plaques soit évaluée ou comptée d’une manière correcte pour que les autres

quantités apparaissent à travers des calculs d’autant plus que le métrage réalisé et la

quantité margée est automatiquement transféré sur PC-TOPP et ne peuvent être en

aucun cas modifiés.

Le responsable onduleuse, avec les conducteurs, a déjà depuis quelque temps

mis en place l’utilisation d’une règle graduée afin d’estimer la quantité de plaques.

L’existence des plaques tuilés (courbés) ou encore l’instabilité du sol dans

l’usine peuvent faire obstacle à la fiabilité de cette méthode.

Ce que nous proposons c’est la mise en place d’un système de pesage des

plaques à la réception de l’onduleuse :

1 plaque d’une certaine qualité et de dimension x grammes

1000 plaques 1000x grammes

La quantité de plaques pesées sera équivalente au poids total de ces derniers divisés par

le poids d’une plaque :

1000 = 1000x / x

87

Mais un compteur automatique avec un système de détection par des rayons

laser indépendant de la machine onduleuse reste la meilleure méthode pour assurer que

la quantité soit exacte tout en gagnant du temps.

Ainsi, les responsables n’ont pas non seulement les renseignements sur les

déchets mais aussi sur les autres quantités pouvant aider aux prises de décisions

nécessaires à l’amélioration de la performance au niveau de la production.

Cela ne signifie pas que l’utilisation des fiches ne sont pas utiles ; elles sont

nécessaires pour connaître les aspects afin d’analyser et avoir une compréhension sur

leurs causes afin de pouvoir prendre les mesures nécessaires et de les réduire au

maximum. Et les calculs sont là pour vérifier leur exactitude et de servir pour un

contrôle à travers un système de rapprochement.

D’après ce qu’il a été constaté, aucune fiche de suivi de déchets n’est mise en

place au niveau de la transformation. De ce fait, nous proposons de faire un suivi, de

connaître les aspects des déchets qui y sont souvent détectés pour ensuite mettre en

place une fiche qui soit adaptée aux données à collecter.

2-3 Proposition d’une méthode de gestion de plaques :

Pour le suivi des mouvements de plaques, la meilleure façon est l’utilisation des

outils informatiques pour le rendre facile et vérifiable. Ainsi, lorsqu’une ligne de

commande est entrée, il est possible de connaître automatiquement toutes informations

lui concernant entre autres la quantité de plaques entrées, la quantité de plaques sortie

mais aussi le numéro de l’autre ligne de commande attribuée après les retouches à la

mitrailleuse.

De plus, l’utilisation de la méthode de comptage de plaques proposée

précédemment aiderait énormément le gestionnaire à suivre d’une manière exacte les

mouvements de plaques.

Mais les surplus de plaques et les plaques non conformes sont, en réalité, des en-

cours de production en attente de transformation si bien qu’ils sont considérés comme

des stocks jusqu’au moment où les transporteurs de plaques les enlèvent pour être

emmenées à la transformation.

88

Par ailleurs, le Contrôle Interne prévoit des dispositifs pour effectuer des

contrôles adéquats au niveau des stocks :

bons d’entrée signés par le conducteur de l’onduleuse et le gestionnaire de

plaques,

bons de sortie signés par le gestionnaire de plaques et le conducteur des

machines de transformation ou le responsable au niveau de la mitrailleuse,

prénumérotation des documents traités,

comptages physiques réguliers et contrôle effectués par une personne

n’ayant pas la garde des stocks.

Pour remédier et diminuer la quantité conséquente des en-cours c'est-à-dire des

plaques qui non seulement encombrent une très grande partie de la zone de stockage

mais aussi génère des coûts inutiles pour l’entreprise surtout concernant celles qui ont

des caractéristiques rarement commandées par les clients, des propositions de solutions

vont être évoquées ci-après :

- réduire au maximum la quantité de surplus qui, certes, peut servir plus tard mais

des retouches sont obligatoires pour obtenir la dimension des plaques

nécessaires pour la fabrication des cartons pour une autre ligne de commande ;

ces retouches génèrent des coûts pour l’entreprise non seulement cause des

chutes c'est-à-dire des déchets mais aussi des coûts de main d’œuvre, par

exemple, nécessaires pour leur réalisation.

La quantité de surplus peut être réduite en diminuant autant que possible leur

quantité lors de la planification.

- ce problème évoqué sur la gestion des plaques ne fait que renforcer l’utilité de

système de comptage automatique que nous avons proposé afin de vérifier si la

quantité de plaques est suffisante et d’arrêter ainsi la production au bon moment

possible.

Mais une meilleure gestion de la planification demeure l’une des meilleures

solutions possibles à adopter pour assurer une amélioration certaine pour la gestion des

plaques mais aussi pour la maîtrise des en-cours.

89

D’après des recherches que nous avons effectuées, une nouvelle version de PC-

TOPP est disponible sur le marché. PC-TOPP.net est la version actuelle du système de

planification fabriqué par NEUGEBAUER remplaçant PC-TOPP 2000 ainsi que les

plus anciennes versions.

Nombreuses sont les avantages et améliorations que cette version pourra

apporter à l’entreprise entre autres la réalisation d’une planification plus moderne qui

pourra permettre à l’entreprise de résoudre les problèmes à ce niveau. Et la comparaison

faite ci-après le confirme :

L’approche classique de la planification :

Le marieur peut créer, avec PC-TOPP, un planning « Onduleuse » élaboré, et en

partant de cela distribuer les commandes sur les machines de transformation avec la

meilleure séquence de passage possible. PC-TOPP indique donc quelles commandes

seront disponibles aux expéditions et à quelle heure, et permet même de grouper les

commandes pour le chargement des camions.

L’approche moderne : Planning en flux tendu

Plutôt que de « pousser » les commandes de l’onduleuse vers la transformation,

le responsable planning peut commencer avec un programme de transformation bien

équilibré pour la journée, et ensuite programmer sur l’onduleuse exactement les

commandes requises.

PC-TOPP lui permettra de créer un programme « onduleuse » restreint, mais

toujours parfaitement optimisé, sans effets négatifs pour la production de l’onduleuse.

Cette approche permet une réduction drastique des en-cours, augmente la capacité de

réagir avec souplesse face aux changements de dernière minute et indique clairement et

bien plus tôt l’état d’avancement des commandes.

Cette approche a des avantages remarquables :

plus d’arrêt machine à cause de manque de travail : la pré-planification permet

au responsable planning d’identifier les bouchons bien à l’avance et d’adapter le

planning ;

90

réduction des en-cours à un niveau minimum : seules les commandes qui seront

transformées rapidement seront planifiées sur l’onduleuse ;

Son principe de fonctionnement est la suivante :

la commande en cours de production (ainsi que celles qui suivent) est sortie de

l’opération précédente et se trouve donc devant la machine, en attente de

production. Les commandes suivantes ont été déjà planifiées sur les machines

précédentes, mais n’y ont encore pas été produites ;

plus bas sur le planning, les commandes sont pré-planifiées en une séquence

provisoire ;

sur les opérations précédentes, ces commandes pré-planifiées apparaissent

automatiquement sur un jour de production. Ensuite le planificateur peut affiner

cette séquence pour optimiser la productivité ;

pendant la planification de l’onduleuse, le système identifie automatiquement les

commandes demandées par les machines de transformation. Dès qu’une étape de

programme est prête, PC-TOPP aide le marieur à trouver la séquence de

production optimale qui assure que toutes les commandes arrivent en

transformation à temps ;

une nouvelle commande urgente s’intègre sur le planning de transformation

existant et d’autres, moins urgentes, sont rajoutées vers la fin de la période pré-

planifiée ; à tout moment, le planning pour les prochains jours reste cohérent ;

dans le cadre d’une commande de dernière minute, une panne grave ou encore

un autre problème qui pourrait se passer au quotidien, PC-TOPP aide le

planificateur à identifier et éliminer les conflits qui en résultent avant que les

difficultés ne surgissent.

91

Section 3 : Recommandations concernant la maîtrise de

l’environnement

3-1 Ecoute attentive de l’environnement de l’entreprise :

Il s’agit d’une question de prise de conscience et de volonté de chaque

responsable à savoir le plus vite possible l’évolution des acteurs de

l’environnement. L’écoute attentive de l’environnement de l’entreprise ne saurait

être l’affaire d’une seule personne mais celle de l’entreprise toute entière. Cette

écoute externe suppose donc comme préalables déterminants :

Un état d’esprit global d’ouverture sur l’environnement qui doit imprégner tous

les collaborateurs ;

Une motivation individuelle entretenue par une animation et une stimulation

permanentes des hommes, et soutenue par une formation adéquate ;

Une communication fluide et intense dans toute l’Entreprise.

Et ses déterminants ne s’imposent pas d’eux-mêmes et ne s’improvisent pas. A

partir du moment où les esprits sont ouverts à l’extérieur et la motivation est ravivée, il

reste à organiser de façon méthodique l’écoute externe :

En mettant en place des structures d’organisation aussi extraverties que

possibles ;

En cherchant résolument à exploiter les technologies de l’information.

3-2 Favoriser la communication de l’information :

A supposer que le dirigeant soit ouvert sur l’extérieur de l’Entreprise, deux cas

de figure sont encore à distinguer :

- Cas où le dirigeant monopolise l’information ;

- Cas où il organise et favorise la communication de l’information dans

l’entreprise.

Certains dirigeants considèrent que les relations de l’Entreprise avec son

environnement constituent leur domaine privilégié. D’autres sont conscients de leurs

92

limites : ils délèguent la mission d’écoute de l’extérieur à de nombreux

collaborateurs qualifiés et organisent la circulation systématique des informations

ainsi collectée de façon que tous les centres de décision soient informés

rapidement et aussi complètement que possible. Sur ce second, cas de figure, les

responsables prennent compte des informations qui se présentent sur

l’environnement ; par conséquent, toutes les activités de réorientations au niveau

de chaque centre de responsabilité sont logiquement performantes.

93

Chapitre II : Solutions retenues

Les solutions retenues sont celles qui pourraient contribuer efficacement pour la

résolution des différents problèmes de l’entreprise en matière de Contrôle Interne telles :

la révision du dispositif de Contrôle Interne existant et l’évaluation du dispositif mis en

place.

Section 1 : Révision du dispositif de Contrôle Interne existant

Quelque soit le dispositif adopté par l’entreprise pour la démarche de Contrôle

Interne, des éléments de base ayant trait à l’organisation sont indispensables voire

impératifs si les dirigeants veulent que le dispositif mis en place soit le plus opérant

possible.

1-1 Définition des responsabilités au niveau de la comptabilité :

Elle consiste à définir le rôle de chaque membre de la Direction Administrative

et Financière. Elle doit être inscrite clairement dans un organigramme faisant apparaître

les différentes fonctions et nom de leur responsable.

L’organigramme devrait être mis à jour une fois qu’un responsable habitué est

en affectation ou change de fonction.

L’organigramme doit être connu et compris par chaque employé de l’entreprise.

Ainsi, il est important de délimiter les responsabilités en faisant apparaître les

attributions, les missions, les liaisons dans une fiche descriptive.

- Les attributions et rôles : ce sont les opérations que le titulaire du poste doit

effectuer pour accomplir les missions que la direction lui a confié. Ce sont les

différentes tâches lors de l’exécution du travail.

- Les missions : ce sont les objectifs que le titulaire du poste devra atteindre avec

les moyens mis à sa disposition et ses compétences professionnelles.

- Les frontières de compétences :

Le pouvoir : le droit envers les subordonnées,

94

L’autorité : l’acceptation ou la reconnaissance de la part des

responsabilités

La responsabilité : la capacité de prendre une décision sans en référer

préalablement à l’hiérarchie ou à l’autorité supérieure.

- Les liaisons : expriment les relations existantes entre les postes. Il y a liaison

entre postes de travail lorsqu’il y a lieu des flux d’informations ou physiques

c'est-à-dire lors de la circulation d’un document d’un poste à un autre et pour

la circulation d’informations comme les ordres, les instructions, les comptes

rendus,…

Les différentes liaisons sont alors :

les liaisons hiérarchiques (line) : la relation se fonde sur la subordination ;

les liaisons fonctionnelles (staff) ou relation de conseil ;

les liaisons techniques ou liaisons de coopération : la liaison se manifeste par des

échanges d’informations réciproques.

Poste : Directeur Général

Missions : Il veille et contrôle le bon fonctionnement de la société.

Attributions :

- établit les directives nécessaires au bon déroulement des activités ;

- prend les décisions concernant l’entreprise ;

- dispose de tous les pourvois liés à sa fonction.

Liaison : le Directeur Général est en liaison hiérarchique avec le Directeur Administratif

et Financier.

Poste : Directeur Administratif et financier

Missions : Il s’occupe de tous ce qui est gestion administrative et financière de la

société, de la gestion des dossiers contentieux et la gestion des activités administratives

et courantes.

95

Attributions :

- relations avec les banques,

- confection des dossiers bancaires (Lignes de crédit, Projet,...),

- traitement des réclamations clients en collaboration avec le Directeur

Commercial.

Liaison : Le Directeur Administratif et Financier est en liaison hiérarchique avec les

comptables.

Poste : Les comptables

Missions : Ils coordonnent la tenue des comptes de la société

Attributions :

- assurent la gestion de la comptabilité ;

- assurent l’exhaustivité des enregistrements comptables ;

- élaborent les déclarations fiscales et sociales ;

- établissent les reportings et les états financiers.

Liaisons : ils sont en liaison hiérarchique avec le DAF.

Poste : Le responsable de la tenue de la caisse ou Trésorier

Missions : Il assure la gestion de la trésorerie.

Attributions :

- assure le suivi journalier de la trésorerie ;

- décide le paiement et le jour de règlement du fournisseur ;

- suit les mouvements de caisse ;

- assure la tenue des chéquiers ;

- assure le réapprovisionnement de la caisse.

Poste : Contrôleur de Gestion

Mission : Il se charge des activités de contrôle de gestion de l’entreprise

96

Attributions :

- détermine le résultat ;

- établit le coût de revient ;

- suivi budgétaire ;

- suivi inventaire.

Liaisons : Il est en liaison fonctionnelle avec les comptables.

Poste : Responsable approvisionnement

Mission : Il se charge des approvisionnements des matériels, fournitures,…

Attributions :

- suivi des fichiers fournisseurs,

- négociation avec les fournisseurs,

- établissement des BC.

Liaisons : Il est en liaison fonctionnelle avec le DAF

De cette manière, le principe de la séparation des tâches et fonctions sera respectée.

1-2 Définition des fonctions :

Elle va au-delà de la simple définition des responsabilités. Il s’agit de préciser à

chaque niveau d’exécution :

l’origine de l’information à traiter,

la façon de la traiter,

la périodicité de traitement,

les destinataires.

Il est donc souhaitable que ces descriptions soient écrites de façon à éviter autant

que possible les erreurs de compréhension, les déformations ou toute autre déviation qi

pourrait se produire par négligence ou au contraire par excès de zèle.

Par ailleurs, cette description écrite facilite le changement ou le remplacement

du personnel.

97

1-3 Proposition de manuel de procédures administratives et comptables suivant les

normes comptables du PCG 2005 :

Dans une organisation quelconque, l’établissement d’un référentiel auquel on

peut se référer, est toujours nécessaire. Ce document décrit, en général, les règles et les

instructions applicables au sein de l’entité en matière d’administration et de finance.

Pour une entreprise telle que NEWPACK, trop s’étaler dans la partie purement

administrative n’est pas recommandée. Il serait intéressant d’approfondir l’aspect

comptable et financier.

Un manuel de procédures administratives et comptables devrait être conçu pour

une organisation donnée.

Chaque entreprise a ses spécificités. Il existe beaucoup de paramètres qui

pourraient influer sur les activités des entreprises.

Par conséquent, il est fortement recommandé à la société NEWPACK de mettre

en place un manuel de procédures administratives et comptables. Il est conseillé de

consulter un cabinet spécialisé ou bien un consultant individuel concernant la réalisation

dudit document. Il serait facile pour l’expert de cerner les risques et les limites des

éventuelles procédures.

Il s’agit également de la formalisation des processus de traitement utilisés

actuellement qui ne sont pas traduits dans aucun document officiel au sein de la société

NEWPACK.

Section 2 : Evaluation ponctuelle et entretien du dispositif mis en place

La finalité d’une évaluation ponctuelle du Contrôle Interne est d’offrir une

appréciation synthétique aux dirigeants et de faire émerger de manière homogène les

zones de faiblesses.

Le questionnaire est un outil idéal de sécurité pour mesurer la sécurité et la

vulnérabilité du Contrôle Interne à un moment donné afin d’en donner une

représentation claire et pratique pour orienter les plans d’actions

2-1 Organisation générale :

98

Les questionnaires ci-après permettent d’aider les dirigeants à remettre en

question l’organisation mis en place et à apporter les actions correctives nécessaires en

vue d’une amélioration.

La protection des actifs est-elle satisfaisante ?

Les couvertures d’assurance sont-elles revues régulièrement ?

Existe-t-il une liste des pouvoirs attribués aux divers responsables ?

Existe-t-il un manuel des spécimens de signatures autorisées ?

Dans quelle mesure une rotation des tâches est-elle favorisée, pour assurer un

contrôle réciproque ?

Quelles sont les mesures prises pour assurer la protection physique des actifs

susceptibles de vol ou de Détérioration ?

Quelle est la fréquence des contrôles physiques des : Stocks ? Immobilisations ?

Titres (titres de placements, Bons de trésorerie) ? Effets (Chèques de Garantie, Billets à

ordre, Traites) ?

La direction s’assure-t-elle du respect des procédures établies et est-elle en mesure

d’apprécier correctement l’évolution de la société ?

Existe-il un service de Contrôle Interne ?

Quelles sont ses méthodes d’action ?

Existe-t-il un contrôle budgétaire ?

Quelle est la fréquence d’émission d’états financiers ?

Sont-ils accompagnés de commentaires sur l’évolution par rapport à la période

précédente ?

Les spécimens de signatures et les pouvoirs attribués aux différents responsables

sont-ils connus de ceux qui engagent la société en dernier ressort ?

L’organisation de la comptabilité est-elle rigoureuse ?

Le plan comptable est-il à jour ?

Existe-t-il un manuel comptable ?

99

Comment retrouve-t-on les pièces justificatives à partir des écritures en

comptabilité générale ?

Le classement des pièces comptables est-il rationnel ?

Les fonctions générales suivantes sont-elles accomplies par des services séparés

et indépendants les uns des autres ?

Fonctions Oui Non Nom du responsable Remarque

1. Comptabilité

générale

2. Comptabilité

analytique

3. Trésorerie

4. Paie

5. Personnel

6. Achats

7. Ventes

8. Crédits clients

9. Facturation

10. Comptes

fournisseurs

11. Comptes clients

12. Fabrication

13. Stocks

14. Réception

15. Expédition

16. Matériel

17. Courrier

100

Ainsi, les dirigeants peuvent situer l’organisation qu’ils ont mise en place par

rapport à ces éléments de base qui conditionnent la qualité du Contrôle Interne.

2-2 Evaluation du Contrôle Interne au niveau des procédures :

Sachant que ces deux derniers points constituent les deux premières étapes

inévitables servant de base dans la démarche de l'évaluation du fonctionnement

du Contrôle Interne (points forts et points faibles) et de la mise à jour des procédures en

vigueur ainsi élaborées.

Au lieu de décrire les procédures existantes et les contrôles institués notamment

au niveau de la production, que ce soit une description narrative (pour le système peu

complexe et relativement court) ou une description rapide (à l'aide d'un schéma ou

graphique de circulation des documents et des contrôles y afférents), du système

affectant ainsi sur la qualité de son rapport. En effet, la démarche suivante peut

également être effectuée :

Test de cheminement: ceci à travers le système décrit dans ce manuel de

procédures afin de s'assurer de la bonne description du système en vigueur

(Vérification et détection de toutes les procédures) ;

Evaluation préliminaire du Contrôle Interne : afin de mettre en évidence les

points forts et les points faibles des procédures ;

Vérification des forces et des faiblesses afin de s’assurer que les procédures

satisfaisantes d’un point de vue théorique sont appliquées de manière

permanentes à l’aide des tests de conformité ;

Evaluation définitive du Contrôle Interne : afin d'aboutir à des conclusions tout

en dégageant les points forts et les points faibles du système.

101

Chapitre III : Obstacles pour la mise en œuvre, résultats

attendus et recommandation générale

Section 1 : Obstacles pour la mise en œuvre

L’amélioration du système de Contrôle Interne peut se heurter à différents

obstacles qui sont liés au comportement des dirigeants, tel que la résistance aux

changements et l’aspect négatif que comporte le terme « Contrôle », qui pour beaucoup,

implique un manque de confiance.

1-1 Comportement des dirigeants :

Il n’est pas rare que les dirigeants aient ou pensent avoir une connaissance

suffisante de leur entité pour la contrôler sans avoir recours à des systèmes qui

pourraient nuire à l’efficacité et à l’esprit initiative. Il est clair que ce genre de dirigeants

n’est pas convaincu de l’importance du Contrôle Interne et imprègne toute l’entité de

cet état d’esprit et devient alors un obstacle pour la dite amélioration. Les caractères ci-

après sont généralement les sources de ce génie de comportement de la part des

dirigeants :

- Inconscience des dirigeants sur les impacts positifs de la démarche de Contrôle

Interne

Il s’agit du manque de visibilité sur les bénéfices apportés. De nos jours,

l’environnement de travail exige des méthodes et des procédures de contrôle bien

définies pour la maîtrise des activités alors que peu de dirigeants en sont conscients.

Certains les ignorent encore d’autres réalisent à peine quant à leur utilisation.

Effectivement, il y a encore malheureusement beaucoup de chefs d’entreprise

qui considèrent les moyens organisationnels en général, et les contrôles au niveau de la

production en particulier, comme soit une simple charge d’exploitation ou un énorme

coût soit une charge de travail (unité de temps – pression du court terme et de

l’opérationnel). Ce manque de visibilité en matière de bénéfice représente un grand

obstacle de l’amélioration à cause d’une faible compréhension des procédures et d’une

insuffisance en matière d’incitations à la démarche ainsi qu’à l’amélioration des

systèmes de Contrôle Interne.

102

- Surestimation et sous-estimation des informations comme la procédure par

exemple

Depuis l’apparition des systèmes informatiques, les dirigeants voire même l’ensemble

du personnel ont à la fois surestimé et sous-estimé l’importance de l’information dans

l’entité :

surestimé par le fait de penser que les « modèles d’entreprise » fournis par

l’ordinateur pourrait prendre des décisions voire gérer l’entreprise toute

entière ;

sous-estimé en le considérant comme un moyen pour faire mieux que ce que les

dirigeants faisaient déjà bien pour gérer les entités.

L’utilisation de toutes les possibilités de technologie moderne et de

communication de l’information ne doit pas appauvrir la communication

interpersonnelle dans l’entité obtenue non seulement par la formalisation des pratiques

professionnelles mais aussi la mise en pratique de ces dernières. Il ne faut donc pas

sous-estimer ou surestimer l’importance de cette « image écrite » de l’entité.

1-2 Problèmes humains :

Les individus, quels qu’ils soient, sont en général, réfractaires aux changements

et ont tendance à ne pas accepter facilement une modification de leurs habitudes et leurs

méthodes de travail.

Il n’est pas rare non plus que les dirigeants et employés considérant que la mise

en place des dispositifs de contrôle est synonyme de défiance envers les personnes

réagissent de façon négative à des propositions d’amélioration. Il est important alors de

les convaincre que la mise en place des dispositifs de contrôle est avant tout un moyen

de maîtrise des activités et de sécurité pour tous, et non pas un outil de sanction.

Autrement dit, la mise en place des dispositifs de contrôle peut être interprétée

comme une remise en cause de la confiance de la direction envers le personnel alors que

la confiance aussi grand soit-il ne doit pas exclure le contrôle.

103

Section 2 : Résultats attendus

2-1 Résultat économique :

Par l’amélioration du dispositif de Contrôle Interne, la société NEWPACK aura

à sa disposition un autre axe d’économie, souvent méconnu, également rentable qu’il

n’affaiblit en rien ses ressources. Il s’agit des économies réalisées à moyens constants :

d’une part en réduisant le manque à gagner dû aux pertes (accidents, erreurs ou

malveillance interne ou externe) par l’analyse des risques ;

d’autres parts en réduisant les pertes dues à des défauts d’organisation

(insuffisance d’information, entre autres, dues le plus souvent aux confusions

entretenues sur les partages de responsabilité).

2-2 Résultat financier :

Un meilleur suivi et des contrôles adéquats effectués au niveau des procédures

en général et au niveau de la production en particulier permet de compresser au

maximum les charges en évitant autant que possible les pertes dues aux erreurs mais

aussi aux négligences et aux abus.

2-3 Résultat social :

La remise en question de l’organisation entre autres la clarification des missions

et responsabilités permet à l’ensemble du personnel d’être conscients de leur rôle et de

leur responsabilité par rapport aux objectifs de l’entreprise. A cet effet, ils seront plus

motivés et plus épanouis quant à la réalisation de leurs tâches car il ne faut pas oublier

que la motivation du personnel n’est pas limité aux avantages pécuniaires.

Section 3 : Recommandation générale

3-1 Optimisation des activités de Contrôle de gestion :

Au sein de la société NEWPACK, les activités en termes de Contrôle de gestion

est très limité en raison de l’insuffisance au niveau du personnel comptable.

Le rôle du contrôleur de gestion ne doit pas être limité à la détermination des

résultats mais il doit en complément analyser ces résultats afin de fournir les

104

informations nécessaires pour que les dirigeants puissent prendre les décisions à travers

des indicateurs financiers et des tableaux de bord.

Puisqu’il est rattaché à la Direction Administrative et Financière, les tâches qui

lui sont confiées sont plutôt d’ordre financier c'est-à-dire des fonctions techniques et

traditionnelles de contrôle de gestion comme l’explication du résultat en analysant

rétrospectivement les coûts et les résultats.

Pour assurer une meilleure performance sur les autres centres de responsabilité,

le contrôleur de gestion a pour mission d’aider chaque responsable au niveau de chaque

fonction à établir leur budget et assurer les reportings sur le plan financier, commercial,

production,…

A ces fonctions techniques viennent s’ajouter des fonctions d’aide et de conseil à

la décision auprès de la Direction générale sur des projets stratégiques et auprès des

responsables opérationnels sur leur problème de gestion courante.

Cette activité de conseil, auprès des opérationnels, invite le contrôleur de gestion

à concevoir des indicateurs non financiers plus pertinents tels que des indicateurs de

qualité, des indicateurs commerciaux, de sécurité, de satisfaction de la clientèle.

Le conseil auprès de la Direction se traduit par une réflexion sur l’amélioration

du processus de fixation des objectifs.

Ainsi, le contrôleur de gestion est amené à consacrer une partie de son temps à

communiquer et à former les opérationnels aux processus et aux outils de gestion afin

de leur faire accepter les divers changements et les nouveaux outils.

Pour que le contrôleur de gestion soit plus indépendant et apte à effectuer les

tâches évoquées ci-dessus, il est souvent recommandé de le rattacher à la Direction

générale d’une manière fonctionnelle.

105

Conclusion de la troisième partie :

Chez NEWPACK, les dirigeants ont tendance à focaliser leurs efforts à se

conformer aux exigences de la norme ISO 9001/2008 si bien que la mise en place et la

réactualisation des dispositifs de Contrôle Interne sont devenues, sans qu’ils fassent

attention, une préoccupation de second degré.

A première vue, le mode d’organisation et les méthodes de contrôle y afférents

préconisés par la norme ISO 9001/2008 semblent identiques aux méthodes utilisées

pour la mise en œuvre d’un système de Contrôle Interne. En effet, l’application du

système de procédure pour la réalisation des activités constitue, par exemple, l’un de

leurs points communs.

Mais en réalité, leurs concepts ne sont pas identiques. Le management de la

qualité a été surtout mis en place par les dirigeants de NEWPACK afin d’aider

l’entreprise à tout mettre en œuvre pour la réalisation de ses objectifs.

Et le rôle du Contrôle Interne est, entre autres, de réduire les risques de non

maîtrise qui pourraient compromettre la sécurité et la pérennité de l’entreprise et de lui

empêcher, ainsi, d’être performante tout en réalisant ces objectifs.

A cause de ces inattentions, des faiblesses générant des situations de risques

pourraient être identifiés au niveau de l’organisation et des procédures mais aussi au

niveau des activités qui pourraient, à la longue, porter préjudice à l’entreprise.

Ainsi, l’application des exigences de la norme est aussi importante que

l’amélioration du système de Contrôle Interne afin que l’entreprise puissent être

performante c'est-à-dire être aussi efficiente qu’efficace.

106

CONCLUSION GENERALE

Le premier facteur obligeant les entreprises à insuffler une démarche de Contrôle

Interne est exogène puisqu’il provient d’une contrainte extérieure. En effet, les

actionnaires demandent de plus en plus de transparence, de garanties et de sécurité au

niveau de la gestion des entreprises. De même, les auditeurs externes s’efforcent de

mettre de l’accent sur l’amélioration de la qualité de Contrôle Interne pour garantir un

niveau élevé de la qualité des informations financières. L’objectif étant de limiter les

risques en analysant et évaluant régulièrement les processus ayant un impact direct sur

les comptes et la situation financière des entreprises.

Le second facteur est endogène aux entreprises qui, poussées par une

mondialisation croissante avec, pour corollaire des organisations et des activités qui sont

de plus en plus complexes, doivent pour demeurer pérennes modeler leur organisation

de manière encore plus flexible. Cela implique un besoin systématique de renforcement

des mesures et dispositifs de contrôle mis en place pour s’assurer que tout fonctionne

dans le cadre qui a été préalablement déterminé et que les responsabilités octroyées sont

bien maîtrisées.

L’objectif de notre étude est d’essayer de démontrer, sur le plan théorique et

pratique, que les dispositifs de Contrôle Interne mis en place peuvent aider l’entreprise

à améliorer sa performance. Cela à travers l’analyse des risques au niveau de

l’organisation et au niveau des cycles d’exploitation et hors exploitation sans pour

autant négliger les contraintes externes à l’entreprise.

Contrairement aux risques aléatoires, les problèmes d’organisation sont

directement de la gestion et non du hasard. C’est pourquoi, l’analyse de leurs risques

d’activités et la gestion de ces risques, indépendamment de toute contrainte de toutes

sortes, est tout à fait susceptible d’apporter aux entreprises des gains non négligeables.

Au sein de la société NEWPACK, objet de l’étude, des faiblesses et des anomalies ont

été constatées pouvant générer des situations de risques et compromettre la performance

de l’entreprise.

107

A cet effet, des solutions ont été proposées afin de diminuer au maximum la

probabilité de ces risques car il ne faut pas oublier que le dispositif de Contrôle Interne

ne peut offrir qu’une « assurance raisonnable » quant à la maîtrise des risques.

D’autres solutions ont été également proposées pour maîtriser autant que

possible les forces de l’environnement en perpétuel changement par l’analyse des

risques issus des facteurs externes.

Ainsi, toute entreprise aussi compétitive soit-elle, ne peut se passer des activités

de contrôle qu’ils aient ou non une incidence sur les comptes de l’entreprise pour

assurer sa rentabilité. Des activités de contrôle qui doivent être réactualisées par une

évaluation régulière et ponctuelle du Contrôle Interne.

Ce n’est, selon nous, qu’à cette condition que l’on pourra atteindre la notion de

maîtrise permanente des risques maintes fois évoquée dans ce mémoire. Bien entendu,

l’efficacité du système de Contrôle Interne repose sur les qualités humaines de

l’ensemble des acteurs ainsi que sur la capacité de la Direction à faire adhérer les

opérationnels et à valoriser les actions correctives menées.

En bref, le Contrôle Interne peut apporter sa part pour l’amélioration de la

performance c'est-à-dire permettre à l’entreprise d’être aussi efficiente qu’efficace. Les

questions qui se posent sont celles-ci : Suffira-t-il pour atteindre les objectifs de

rentabilité ? Existe-t-il d’autres outils de gestion qui doivent être mis en place en

complément ?

BIBLIOGRAPHIE

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ANNEXE II : Fiche de suivi des déchets « Onduleuse »

Machine onduleuse DECHETS ONDULEUSE

Date :

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Source : NEWPACK

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TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

LISTE DES FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES ANNEXES

INTRODUCTION GENERALE ..........................................................................................1

Partie I : CADRE CONCEPTEL DE L’ETUDE ................................................................4

Chapitre I : PRESENTATION DE LA SOCIETE NEWPACK...............................................5

Section 1 : Historique et identité .............................................................................................5

1-1 Identité...............................................................................................................................5

1-2 Historique ..........................................................................................................................5

Section 2 : Activités et missions ..............................................................................................6

2-1 Emballages en carton ondulé.............................................................................................6

2-2 Processus de fabrication ....................................................................................................7

Section 3 : Organisation et structure........................................................................................9

3-1 Organigramme général de la société NEWPACK.............................................................9

3-2 Répartition des tâches......................................................................................................11

Section 4 : Système qualité certifié à l’ISO 9001/2008.........................................................12

4-1 Responsabilité de la direction .........................................................................................12

4-2 Management des ressources ............................................................................................13

4-3 Réalisation des produits ..................................................................................................13

4-4 Mesure, analyse, amélioration.........................................................................................13

Chapitre II : CADRE THEORIQUE .....................................................................................15

Section 1 : Concepts essentiels du Contrôle Interne permanent............................................15

1-1 Eléments de définitions du Contrôle Interne...................................................................15

1-1-1 Les approches dites « classique » et « actuelle » du Contrôle Interne.........................15

1-1-2 Le modèle proposé par COSO .....................................................................................17

1-1-3 L’approche moderne et proactive du Contrôle Interne ...............................................18

1-2 L’intérêt général d’une démarche de Contrôle Interne....................................................21

1-2-1 Rôles du Contrôle Interne ............................................................................................21

1-2-2 Les principales limites de l’apport d’un dispositif de Contrôle Interne.......................21

1-2-3 Positionnement du Contrôle Interne vis-à-vis des fonctions transverses.....................21

Section 2 : Concept sur le changement environnemental......................................................23

2-1 Définitions .......................................................................................................................23

2-2 L’entreprise, un système ouvert à son environnement ....................................................24

2-3 Les caractéristiques de l’environnement de l’entreprise .................................................24

2-3-1 Un environnement « complexe » .................................................................................24

2-3-2 Un environnement « dynamique » ...............................................................................24

2-3-3 Un environnement en « turbulence » ...........................................................................25

2-3-4 Un environnement « incertain » ..................................................................................25

Chapitre III : SITUATION DU CONTROLE INTERNE AU SEIN DE LA SOCIETE

NEWPACK............................................................................................................................26

Section I : Situation du Contrôle Interne au niveau de l’organisation...................................26

Section II : Situation du Contrôle Interne au niveau de la production ..................................29

2-1 Organisation ....................................................................................................................29

2-1-1 Définition succincte des postes existants ....................................................................29

2-1-2 Organigramme .............................................................................................................30

2-2 Procédure de production.................................................................................................32

2-2-1 Le logiciel PC-TOPP ...................................................................................................32

2-2-2 Flux de production .......................................................................................................33

2-2-3 La procédure formalisée dans le « Manuel de Procédure Production et Contrôle

Qualité » ................................................................................................................................37

Partie II : ANALYSE DE L’EXISTANT ET FORMULATION DES PROBLEMES ..........39

Chapitre I : ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE.................................................40

Section 1 : Analyse de l’existant au niveau de l’organisation en général..............................40

1-1 Forces constatées au niveau de l’organisation ................................................................40

1-2 Faiblesses constatées au niveau de l’organisation...........................................................41

1-2-1 Existence des tâches incompatibles .............................................................................41

1-2-2 Rôles et attributions non clarifiées pour certains employés........................................43

1-2-3 Déficience au niveau de la gestion des immobilisations..............................................43

1-2-4 Absence d’un dispositif de détection et de revues régulières des risques en matière

de Contrôle Interne ................................................................................................................44

Section 2 : Analyse de l’existant au niveau de la production ................................................44

2-1 Les atouts de l’entreprise au niveau de la production .....................................................45

2-2 Analyse de la procédure de contrôle qualité et de production.........................................46

2-3 Analyse de la procédure mise en place en termes de suivi et de contrôle déchets..........48

2-4 Analyse de la procédure mise en place pour la gestion des plaques ou en-cours de

production..............................................................................................................................56

Chapitre II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT ...........................................................58

Section 1 : Analyse de l’environnement immédiat ................................................................58

1-1 Les fournisseurs...............................................................................................................58

1-2 La concurrence ................................................................................................................59

1-2-1 Identification des concurrents ......................................................................................60

1-2-2 Situation concurrentielle de la société .........................................................................60

1-3 La clientèle ......................................................................................................................61

Section 2 : Analyse du macro-environnement .......................................................................61

2-1 Environnement politico-légal ..........................................................................................61

2-2 Environnement économique............................................................................................62

2-3 Environnement technologique.........................................................................................62

2-4 Environnement écologique..............................................................................................63

Chapitre III : FORMULATION DES PROBLEMES............................................................64

Section 1 : Problèmes rencontrés au niveau de l’organisation ..............................................64

1-1 Existence des tâches incompatibles.................................................................................64

1-1-1 Absence d’un organigramme au niveau de la Direction Administrative et

Financière ............................................................................................................................. 64

1-1-2 Insuffisance au niveau du personnel comptable ..........................................................64

1-1-3 Absence d’un manuel de procédures administratives et comptables ...........................65

1-1-4 Possibilité d’utilisation des fonds de l’entreprise à des fins non autorisés ..................65

1-2 Rôles et responsabilités non clarifiées pour certains employés ......................................65

1-2-1 Lenteur au niveau de l’accomplissement des tâches....................................................66

1-3 Déficience au niveau de la gestion des immobilisations.................................................66

1-3-1 Contrôle des immobilisations non satisfaisant.............................................................66

1-3-2 Comptabilisation des immobilisations non conformes ................................................67

1-4 Absence d’un dispositif de détection et de revues régulières des risques en matière de

Contrôle Interne ................................................................................................................. 68

Section 2 : Problèmes rencontrés au niveau de la production ...............................................68

2-1 Défaillance au niveau de la procédure de contrôle qualité et de production...................68

2-2 Défaillance en termes de suivi de déchets.......................................................................69

2-3 Non-maîtrise de la gestion des plaques ...........................................................................70

2-4 « Manquant à l’onduleuse » ............................................................................................70

Section 3 : Problèmes rencontrés concernant la maitrise de l’environnement ......................71

3-1 Défaillance au niveau du traitement des informations en provenance de l’extérieur .....71

Partie III : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS, RESULTATS ATTENDUS ET

RECOMMANDATIONS GENERALES...........................................................................73

Chapitre I : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ..................................................................74

Section 1 : Recommandations en matière d’organisation......................................................74

1-1 Respect de la règle de la séparation de fonction .............................................................74

1-1-1 Recrutement, qu’il soit interne ou externe, d’un trésorier ...........................................76

1-1-2 Mise en place d’un organigramme au niveau du service comptabilité ........................76

1-1-3 Clarification des rôles et attributions ...........................................................................77

1-1-4 Elaboration et usage d’un manuel de procédure administratif et comptable ...............77

1-1-5 Comptage et vérification physique des fonds de caisse...............................................78

1-2 Missions et responsabilités à clarifier et à formaliser pour certains employés ...............79

1-2-1 Exécution rapide des tâches .........................................................................................79

1-3 Renforcement des dispositifs de contrôle des immobilisations ......................................79

1-3-1 Mise à jour de l’inventaire des immobilisations ..........................................................80

1-3-2 Mise à jour et vérification du tableau d’amortissement...............................................80

1-3-3 Mise en place d’une politique pour différencier les dépenses d’investissements et

les dépenses à passer en charges........................................................................................…80

1-4 Mise en place de la politique de gestion des immobilisations ........................................81

1-4-1 Rappel sur la nature des immobilisations ....................................................................81

1-4-2 Principales caractéristiques du Contrôle Interne en politique de gestion des

immobilisations .....................................................................................................................82

1-4-3 Principaux objectifs du Contrôle Interne .....................................................................83

1-5 Proposition de procédure permettant d’identifier et d’analyser les risques ....................84

Section 2 : Recommandations associées aux problèmes rencontrés au niveau de la

production..............................................................................................................................85

2-1 Réactualisation de la procédure de contrôle qualité et de production.............................85

2-2 Proposition d’une nouvelle méthode de suivi de déchets ...............................................85

2-3 Proposition d’une méthode de gestion de plaques ..........................................................88

Section 3 : Recommandations pour la maîtrise de l’environnement .....................................91

3-1 Ecoute attentive de l’environnement de l’entreprise......................................................91

3-2 Favoriser la communication de l’information .................................................................92

Chapitre II : SOLUTIONS RETENUES ...............................................................................93

Section 1 : Révision du dispositif de Contrôle Interne existant ............................................97

1-1 Définition des responsabilités au niveau de la comptabilité ...........................................93

1-2 Définition des fonctions ..................................................................................................96

1-3 Proposition de manuel de procédures administratives et comptables suivant les

normes comptables du PCG 2005 .........................................................................................96

Section 2 : Evaluation ponctuelle et entretien du dispositif mis en place .............................97

2-1 Organisation générale......................................................................................................97

2-2 Evaluation du Contrôle Interne au niveau des procédures ............................................100

Chapitre III : OBSTACLES POUR LA MISE EN ŒUVRE, RESULTATS ATTENDUS

ET RECOMMANDATION GENERALE ..........................................................................101

Section 1 : Obstacles pour la mise en œuvre .......................................................................101

1-1 Comportement des dirigeants........................................................................................101

1-2 Problèmes humains .......................................................................................................102

Section 2 : Résultats attendus ..............................................................................................103

2-1 Résultat économique .....................................................................................................103

2-2 Résultat financier...........................................................................................................103

2-3 Résultat social ...............................................................................................................103

Section 3 : Recommandation générale ................................................................................103

3-1 Optimisation des activités de Contrôle de gestion ........................................................103

CONCLUSION GENERALE...........................................................................................106

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................108

ANNEXES ..........................................................................................................................109