Atmospheric Turbulence and Solar Diameter Measurement
Transcript of Atmospheric Turbulence and Solar Diameter Measurement
Ecole d’Oléron 22-27 Mai 2000
Turbulence atmosphérique et la
mesure du diamètre solaire
Abdanour Irbah, Abd-Errezak Bouzid, Lyes Lakhal, Nassim Seghouani
Julien Borgnino, Christian Delmas, Francis Laclare
Observatoire d’Alger - C.R.A.A.G - BP 63 Bouzaréah Alger Algérie
Tél. 213 2904460 Fax 213 2904458 Email : [email protected]
Ecole d’Oléron 22-27 Mai 2000
ABSTRACT
Object images obtained by mean of ground based instrument are degraded by the
earth atmosphere. Indeed, the wave-front at the entrance of the instrument pupil,
present phase and amplitude random fluctuations depending of the time, the
position and the line of sight. The recorded images are consequently filtered
leading to bad measurements of the studied object parameters. To qualify the
atmospheric degradations, several parameters are commonly defined. For solar
diameter measurements performed with an astrolabe, errors due to the
atmospheric turbulence are directly related to these parameters. After, a brief
recall of the basic properties of the atmospheric turbulence, a method allowing to
generate realistic random wave-fronts will be presented. They will be used to
study errors on diameter measurements performed with a solar astrolabe. The
obtained results will clearly show the necessity to have a seeing monitor
observing together with the solar experiment. A method allowing to obtain the
observation conditions for solar observation will then be given.
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PLAN DE L’EXPOSÉ
Introduction
Notions sur la turbulence atmosphérique
Effets atmosphériques sur la mesure du diamètre
- Simulation des mesures à travers l’atmosphère
- Vadation par les observations
Estimation des paramètres caractérisant les observations
- Profils de turbulence
- Echelle externe de cohérence spatiale
Conclusion
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L’atmosphère terrestre est le siège de phénomènes
turbulents. Le cisaillement du à la viscosité et aux
mouvements relatifs des masses d’air introduit une
turbulence dynamique qui stratifie l’atmosphère en couche.
Pour les observations à travers l’atmosphère, cela se traduit
par une turbulence optique vis à vis de la formation des
images astronomiques. Ainsi, l’atmosphère terrestre aura
pour effet de dégrader l’image des objets que l’on forme au
moyen d’un instrument d’observation. Ces dégradations, de
nature aléatoire, sont fonction de l’instant, de la position et
de la direction suivant laquelle sont faites les observations.
INTRODUCTION
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L’image hors atmosphère d’un point source formée au moyen
d’un instrument d’observation de diamètre D est limitée par la
diffraction. La résolution de l’image est la tache d’airy :
A travers l’atmosphère, l’image de la source ponctuelle est
une figure de tavelures (speckles). Chaque grain a une
dimension typique de Rs et la figure de l’ordre de
DRs
Hors atmosphère A travers l’atmosphère
0rR f
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Loi de Kolmogorov :
l’energie cinétique des
structures à grande
échelle de taille
caractéristique L0 est
transférée de proche en
proche aux structures de
taille plus petite pour être
finalement dissipée en
chaleur par les structures
à petite échelle de taille
typique l0.
L0 Echelle externe
(Outer scale)
l0 Echelle interne
(Inner scale)
Front d'onde plan (hors atmosphère)
Front d'onde à l'entrée de la pupille
Pupille de l'instrument
NOTIONS SUR LA TURBULENCE
ATMOSPHÉRIQUE
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La distribution statistique des structures de taille comprise
entre l0 et L0 est caractérisée par la densité spectrale spatiale
de l’indice de réfraction qui leur est associé :
est la constante de structure des fluctuations de l’indice de
réfraction qui traduit de leur intensité.
permet de déduire l’expression de la fonction de structure
des fluctuations :
)(kn
inertiel) (domaine 22
avec 033.0)( 3
11
2
00 lL
πk
πkCk nn
2
nC
3
2
22)()()( rCrznznrD nn
Les structures se répartissant en hauteur par rapport à la
pupille du télescope, la constante de structure de l’indice de
réfraction est une fonction de l’altitude : )(2 hCn
)(kn
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Modèle de Von Karman
Pour palier aux insufisances du modèle de Kolmogorov pour
les fréquences spatiales nulles, d’autres modèles ont été
développés (Von Karman, Greenwood -Tarazano …).
On considérera uniquement le modèle de Von Karman qui sera
utilisé par la suite. Dans ce cas, le spectre a pour expression :
2
et 2
avec )exp(
)(
033.0)( 02
2
6
11
2
0
2
2v
00 lL
πk
πk
k
k
kk
Ck m
m
nn
La dimension en hauteur de est à tenir compte dans
l’expression du spectre des divers modèles.
2
nC
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Le front d’onde qui se propage à travers la turbulence
atmosphérique accuse des avances et retards de phase dus aux
variations de l’indice de réfraction le long du trajet optique
(les fluctuations d’amplitude ne sont pas prises en compte).
La densité spectrale de la phase de l’onde à l’entrée de la
pupille s’exprime par :
PROPAGATION DU FRONT D’ONDE
À TRAVERS L’ATMOSPHÈRE
0
6
11
2
0
2
3
11
22
KarmanVon )(
1
Kolmogorov
)( 38.0)(
hLf
f
hCdhfW n
La fonction de structure de la phase s’obtient à partir de
la covariance , transformée de Fourier du spectre de la
phase. )()0(2)( rCCrD
)(rD
)(rC
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F ried 's p a ram e te r r 0
T elesc o p e p u p il D
h 1
h k
E x te n d e d o b jec t
O b jec t im a g e T e lesc o p e fo ca l p lan e
O b se rv e d f lu c tu a tio n s ( d ( ))
A n g le
o f a rr iv a lC h ara c te ris tic tim e
W av e-fro n t
L ay e r N
L ay e r k
L ay e r 1
S p a tia l c o h e ren c e
o u te r sca le L 0
C 2n 1
C 2n k
C 2n N
Les angles d’arrivée (AA) sont
définis comme la normale en
chaque point du front d’onde
arrivant sur la pupille :
L’intégration des AA sur la
pupille définit une direction
moyenne suivant laquelle se
forme l’image.
Les AA sont responsables de
l’agitation des images observées
au foyer de l’instrument.
Paramètres de qualification
du front d’onde
r
r
)(
2
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• Paramètre de Fried r0 : c’est le diamètre de la zone de cohérence du
front d’onde. Il chiffre également la résolution de l’image par le diamètre
du télecope équivalent hors atmosphère.
• Echelle externe de cohérence spatiale : elle définit la taille maximale
des perturbations du front d’onde qui restent cohérentes. Elle traduit de
l’évolution basse fréquence du front d’onde.
• Domaine d ’isoplanétisme : il traduit de l’angle suivant lequel les
grandeurs considérées (AA, tavelures …) sont similaires.
• Les constantes de temps : c’est le temps durant lequel on peut
considérer l’atmosphère comme figée et que les grandeurs considérées
gardent leur cohérence temporelle
5
3
0
22
0 )( 7.16
hCdhr n
3
0
2
0
23
1
0
)(
)(
hdh C
hCdh
L
n
n0L
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EFFETS ATMOSPHERIQUES SUR LA MESURE DU DIAMETRE
Pour simuler les effets induits par la turbulence
atmosphérique, plusieurs étapes sont nécessaires :
Généreration des fronts d’onde dégradés et formation des images
du soleil dans différentes conditions d’observation
Simulation des images acquises par l’expérimentation et
extraction des paramètres utiles à la mesure
Etude des effets induits par la turbulence atmosphérique sur la
mesure du diamètre et validation par les observations
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GÉNÉRATION DE FRONTS D’ONDE ALÉTOIRES
Une méthode fractale est utilisée pour générer les fronts d’onde
aléatoires.
o Un tirage de 3 variables aléatoires gaussiennes disposées au
sommet d’un triangle est tout d’abord effectué.
o De nouveaux points de l’écran de phase sont alors générés au
milieu de chaque segment définis par les points existants.
o La procédure est répétée sur l’ensemble des triangles ainsi créés
jusqu’à obtenir le nombre de points désirés pour l’écran de phase.
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externe échelle : L Fried de paramètre : r
L
r281.6
L
r5.383
L
r1.485-1)(*88.6)()()(
00
3
7
0
2
0
3
1
0
3
5
0
2
r
rrD rxx
2L
2L
)2(2
1)5()( σ , 1
2
1 LDLD
)2(2
1)( σ , 2
2
2 LD )2(2
1)( σ , 3
2
3 LD
, 2 et 3 : v. a. gaussiennes de moyenne nulle et de variance s2(.).
D(r) est la fonction de structure de la phase donnée dans le cas du
modèle de Von Karman par (développement en série) :
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De nouveaux points de l’écran de phase sont générés au milieu de
chaque segment définis par , 2 et 3 . La procédure est répétée
sur l’ensemble des triangles ainsi définis jusqu’à obtenir le nombre
de points désirés pour l’écran de phase. L’écran de phase de
dimension L par L est extrait du triangle de départ
1
2 3
)5( )2
5()(
)(2
1
12
2
2112
LDLD s
)5( )2
5()(
)(2
1
13
2
3113
LDLD s
)2( )(
)(2
1 3223
LDLD s
L
L
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Exemple de fronts d’onde alétoires générés par la méthode fractale
ro = 3 cm ro = 8 cm
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RÉPONSE IMPULSIONELLE DE L’ENSEMBLE ATMOSPHÈRE-INSTRUMENT
)),(.exp(,
où
,),( 2
i
TFyxS pupille
La réponse impulsionelle de l’ensemble atmosphère-instrument est
obtenue en prenant la transformée de Fourier de l’amplitude
complexe de l’onde limitée à la pupille D de l’instrument :
est la phase générée par la méthode fractale
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Exemple de réponses impulsionelles instantanées
dans différentes conditions de seeing
(Diamètre de l’instrument : 10 cm)
10 20 30 40 50 60
10
20
30
40
50
60
10 20 30 40 50 60
10
20
30
40
50
60
10 20 30 40 50 60
10
20
30
40
50
60
ro = 2 cm ro = 4 cm ro = 10 cm
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GÉNÉRATION D’IMAGES DU SOLEIL
ACQUISES AVEC UN INSTRUMENT AU SOL
20 40 60 80 100 120
20
40
60
80
100
120
20 40 60 80 100 120
20
40
60
80
100
120
Objet Réponse impulsionnelle Image
La construction de l’image du soleil à travers l’atmosphère terrestre dans
le cas d’un champ isoplanétique, est une opération de convolution qui
traduit d’un filtrage linéaire des fréquences spatiales :
I O S( ) ( ) * ( )
)(O )(S )(I
L’objet (soleil) est construit suivant un modèle d’assombrissement
centre-bord que l’on se donne (Modèle de Allen)
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IMAGES DU SOLEIL ACQUISES
AVEC DIFFÉRENTS TEMPS D’INTÉGRATION
La turbulence atmosphérique évoluant avec une constante de temps
et le capteur ayant un temps d’intégration T, on définit le rapport
R comme :
Les images courts temps de pose correspondent ainsi à
et les longs temps de pose à
Dans des conditions d’isoplanétisme, les images longs temps de pose
sont ainsi générées :
TR
1R1R
)(*)()( SOI
où < > symbolise la moyenne
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Exemple d’images générées pour R valant 1 et 20
(D= 5 cm, r0=3 cm et L0 infini)
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Exemple d’images générées pour R valant 1 et 20
(D= 5 cm, r0=8 cm et L0 infini)
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SIMULATION DE LA MESURE DU DIAMETRE
PRINCIPE et INSTRUMENTATION
Determination of the time when the 2
solar edges cross the small circle at
an altitude Z defined by the astrolabe
prism : solar diameter is deduced
from the time difference.
The astrolabe forms 2 images of the same
object : a direct and a reflected image of the
Sun. Time contact of images due to diurnal
motion corresponds to a solar edge transit
by the small circle.
Principle Instrumentation
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ACQUISITION DES IMAGES À L’ASTROLABE
ET RECONSTRUCTION DES TRAJECTOIRES
0 5 10 15 20-200
-150
-100
-50
0
50
100
150
200
Seconde
S. arc
to
0 20 40 60 80 100 120 140-40
-30
-20
-10
0
10
20
30
40
S. arc
S. arc
20 40 60 80 100 120
20
40
60
80
100
120
Génération Extraction Reconstruction
de la séquence des contours des trajectoires
Les images telles qu’elles sont acquises à l’astrolabe solaire (ou
Doraysol) sont simulées dans différentes conditions d’observation
(r0, L0 et R) en suposant isoplanétisme.
La chaîne d’acquisition et de traitement est ensuite reproduite pour
déterminer les paramètres utiles à la mesure du diamètre
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ERREUR SUR LA MESURE DU DIAMÈTRE EN
FONCTION DES CONDITIONS D’OBSERVATION
L’erreur sur la mesure du diamètre due à la turbulence atmosphérique,
est étudiée en générant des séquences d’images dans différentes
conditions d’observation définies par le triplet (r0, L0 et R) .
Décroissance de l’erreur avec r0 mais acccroissement important avec R
De faible L0 améliore la précision sur les mesures (Lakhal et al., A&A, 1999)
Long (H) et court (B)
temps de pose
r0 = 2 cm (H)
r0 = 4 cm (B)
r0 = 2 cm (H)
r0 = 4 cm (B)
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VALIDATION DE LA SIMULATION PAR LES
OBSERVATIONS
Des observations faites à l’Observatoire de Calern par V. Sinceac (1996-
97) ont été utilisées pour valider les résultats issus de la simulation.
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CONSÉQUENCES DES RÉSULTATS DE LA
SIMULATION
S’appuyant sur les résultats issus de la simulation, on peut obtenir
une estimation des constantes de temps en ajustant le R
correspondant dans la loi de l’erreur en fonction de r0.
Observatoire de Calern
T = 20 ms
(intégration CCD)
<> = 3.8 ms
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ESTIMATION DES PARAMETRES
CARACTERISANTS LA TURBULENCE
L’étude précédente montre l’importance de disposer de la mesure des
paramètres qui qualifient les conditions d ’observation aux instants de
mesure. Ces paramètres servent en outre à la modélisation de la
réponse de l’atmosphère terrestre
Les paramètres :
• Paramètre de Fried r0
• Temps caractéristique (s)
• Echelle externe de cohérence spatiale
• Domaine d ’isoplanétisme
• Profils de turbulence : )(2 hCn
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PROFILS DE TURBULENCE
Le modèle de Fried établit l’isoplanatisme au sens des angles
d’arrivée (AA) intégrés sur la pupille D de l’instrument :
C F.
.),(.)(
)(
23/1
2
dhhFhCD
d
path
n
Fried D. L., 1977, in : High Angular Resolution Stellar
Interferometry, Colloquium n° 50 (U.A.I.), 4.1-4.44.
2
.
.1
),(
h
Db
ahF
où
est l’angle qui sépare 2 directions sur le ciel sur lesquelles sont
intégrées les angles d’arrivée sur D.
d() est la fonction de structure des fluctuations des AA intégrés sur D.
Le profil de turbulence peut être obetnu par inversion à partir de la
mesure de d() en utilisant la modélisation de Fried (ou toute autre).
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LA MÉTHODE D’INVERSION
Première estimée
Minimiser
L = || dobs – F. C ||2 + || C ||2
Première estimée
C0 = (FT . F + I)-1 . FT . dobs
Algorithme de Marquardt-Levenberg
Minimiser
= || d – F. C ||2 + 2 || C ||2
Solution
Ck+1 = Ck + (FT . F + 2 . I)-1 . FT .
(dobs – F . Ck)
Résoudre : d = F . C
Résoudre : d = F . C
C0
Initialisation du processus
itératif
2 : paramètre de Marquardt
: paramètre de lissage de la solution
Problème à résoudre
d = F . C
d : Fonction de structure estimée
F : Matrice à inverser
C : Profil de turbulence cherché
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Turbulence profile estimated from analysis of solar images
(Data performed at Calern Observatory, France in June 1990)
Short-time exposure frames (8 ms) recorded during 1 second.
Solution
First Layer:
•400 m thick
•In the bottom
Second layer:
•3000 m high
Singular values of F
d = F . C
F = U . S . VT
Short-time exposure
data (20 ms).
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Turbulence profile estimated from analysis of solar images
(Data set performed at Calern Observatory, France in June 1990)
Short-time exposure frames (8 ms) recorded during 1 second.
Solution
First layer:
•400 m thick
•In the bottom
Second layer:
•1700 m high
Bouzid et al., 14th ESA
Symposium, Potsdam (Germany),
31 May-3 June 1999.
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Turbulence profile estimated from analysis of solar images (Data performed at Calern Observatory, France in May 1997)
long-time exposure frames (20 ms) recorded during 20 s.
0 2 4 6 8 10 12 14 16 180
0.5
1
1.5
Data File : d 9705
01.dat
(arcs)
d(
) (a
rcs
2)
-20 -19.5 -19 -18.5 -18 -17.5 -17 -16.5 -16 -15.5 -150
5
10
15Turbulence Profile
Altitude (
Km
)
Log10 [Cn2(m-2/3)]
0 2 4 6 8 10 12 14 16 180
0.2
0.4
0.6
0.8Data File : d 9705 21.dat
(arcs)
d(
) (a
rcs
2)
-20 -19.5 -19 -18.5 -18 -17.5 -17 -16.5 -16 -15.5 -150
5
10
15Turbulence Profile
Altitude (
Km
)
Log10 [Cn2(m-2/3)]
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ÉCHELLE EXTERNE DE COHÉRENCE SPATIALE
2
1
020
6
11
2
0
233
5
0
2 )(2 ) 2() 2()
1( 0716.0)(
Df
DfJhfJhfJ
LffdfrC
La covariance transverse des fluctuations des angles d’arrivée
intégrées sur la pupille D et observées sur l’image du bord du soleil
s’écrit dans l’hypothèse du modèle à une couche :
représente une direction angulaire sur le ciel.
r0, L0 et h sont respectivement le paramètre de Fried, l’échelle externe de
cohérence spatiale du front d’onde et la hauteur de la couche dans le
cadre de ce modèle.
Le modèle à une couche est le modèle équivalent de l’atmsphère qui
traduit des mêmes effets observés sur le front d’onde à l’entrée de la
pupille . Il est constitué d’une couche turbulente unique, située à une
hauteur h, dont les caractéristiques donnent les mêmes dégradations sur
le front d’onde.
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MÉTHODE
),,()( 00 LhrCC
Dans le modèle, la covariance s’exprime en fonction des 3 paramètres
que sont r0, L0 et h.
La méthode consiste donc à trouver le jeu des 3 paramètres du
modèle théorique qui représentent le plus fidélement possible les
données expérimentales.
On estime alors l’échelle externe de cohérence spatiale mais
également le paramètre de Fried et le domaine d’isoplanétisme.
Les observations permettent d’estimer la covariance expérimentale à
partir des fluctuations observées sur le bord de l’image du soleil.
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ESTIMATION PAR LA MÉTHODE DES MOINDRES
CARRÉS
On cherche (r0, L0, h) tel que soit minimum.
Cobs est la covariance estimée à partir des observations.
Les valeurs r0, L0 et h doivent en outre répondre aux contraintes :
r0min< r0 <r0max , L0min< L0 <L0max , hmin< h <hmax
Nous avons donc à résoudre un problème de minimisation de
fonction sous contraintes : l’algorithme utilisé est celui des
gradients conjugués.
Une variante de la méthode consiste à utiliser des moindres carrés
pondérés : un poids plus ou moins important est affecté à certaines
mesures suivant son importance, sa fiabilité …
obs00 C - h) ,L ,(r2
C
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AUTRE MÉTHODE POUR L’ESTIMATION DES
PARAMÈTRES
2,1 , )( )(0
iCdIi
i
)(
)(),(
1
20
I
IhLRR hh
On intégre tout d’abord la covariance sur 2 domaines angulaires 1 et 2 :
puis on calcule le rapport qui n ’est fonction que des 2 paramètres L0 et h :
0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5
x 104
1
1.05
1.1
1.15
1.2
1.25
1.3
1.35
1.4
h (mè tre)
Rh
Rapport Rh pour L0 variant de 0.3 à 4.9 m par pas de 0.2 m (de bas en haut)
qui définit une abaque.
Les observations donnent une valeur
expérimentale du rapport Rh.
Les différentes intersections avec les
courbes de l’abaque définissent un
ensemble de couples potentiels (L0 , h)
susceptibles de répondre à la solution.
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A chaque couple (L0 , h), il faut déterminer le paramètre r0 associé. On
trace donc I(1) en fonction de r0 :
donné ),(pour )()( )( 000
1
1
hLrfCdI
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.160
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1
I (
1)
(s-a
rc3)
r0 (cm)
Pour 1 donné et l’ensemble des
couples potentiels (L0 , h), on
dispose alors d’une nouvelle
abaque définissant I(1) en
fonction du paramètre r0.
Les observations donnent
également une valeur
expérimentale de I(1) et
naissance à un ensemble de
solutions potentielles (L0 , h, r0).
On considère le triplet qui ajuste au mieux la covariance expérimentale
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0 2 4 6 8 10 12 14 16-0.05
0
0.05
0.1
0.15
0.2
0.25
0.3
Cova
r "
sarc
² "
pixels " 1.12 sarc / pix "
Covaraviance Data Obs9708i, Courbe N° 1
mcmcpabqdata
0 2 4 6 8 10 12 14 160
0.01
0.02
0.03
0.04
0.05
0.06
0.07
0.08
0.09
Cova
r "
sarc
² "
pixels " 1.12 sarc / pix "
Covaraviance Data Obs9708i, Courbe N°5
mcmcpabqdata
EXEMPLE DE COVARIANCES EXPÉRIMENTALES
AJUSTÉES PAR LE MODÈLE
Ecole d’Oléron 22-27 Mai 2000
0 2 4 6 8 10 12 14 16 185000
6000
7000
8000
9000
10000
11000
12000
13000
Numero de courbe
Hau
teur
equ
ival
ente
"m
etre
s"Data Obs9712i
mcmcpabq
APPLICATION À UNE JOURNÉE D’OBSERVATION
FAITE A CALERN : PARAMETRE HAUTEUR
Le domaine d’isoplanétisme est estimé, dans le cas
du modèle à une couche, par le rapport : h0r
iso iso
Ecole d’Oléron 22-27 Mai 2000
APPLICATION À UNE JOURNÉE D’OBSERVATION
FAITE A CALERN : PARAMETRE DE FRIED
0 2 4 6 8 10 12 14 16 180.03
0.04
0.05
0.06
0.07
0.08
0.09
0.1
0.11
0.12
0.13Data Obs9712i
Numero de courbe
r0 "
met
res"
mcmcpabq
Ecole d’Oléron 22-27 Mai 2000
APPLICATION À UNE JOURNÉE D’OBSERVATION
FAITE A CALERN : ECHELLE EXTERNE
0 2 4 6 8 10 12 14 16 180
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
Numero de courbe
L0 "
met
res"
Data Obs9712i
mcmcpabq
Pour cette journée d’observation, la valeur de l’échelle externe
varie d’environ 0.3 à 4 mètres
Ecole d’Oléron 22-27 Mai 2000
CONCLUSION
Après une présentation de certaines notions de base sur la turbulence
atmosphérique et la propagation du front d’onde à travers ce milieu,
des travaux liés aux effets qu’elle induit sur la mesure du diamètre ont
été exposés. Ils montrent que les mesures sont affectées par les
conditions d’observation définies par un certain nombre de
paramètres. L’importance de connaître cette information aux instants
précis de mesure du diamètre serait alors d’un apport certain pour
estimer l’erreur sur la mesure. Cette information peut être obtenue à
partir de l’analyse des fluctuations observées sur le bord de l’image du
soleil, fluctuations dues à l’intégration sur la pupille, des angles
d’arrivée du front d’onde. Les méthodes présentées montrent que l’on
peut obtenir l’ensembles des paramètres qui caractérisent les
observations à travers la turbulence mais également la position des
couches turbulences responsables de la dégradation des images.