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Université François Rabelais Tours, France Université Nông Lâm, Vietnam REACH Syden Courriel: [email protected] Master productions animales, Environnement, Hygiène et Qualité Mémoire de fin d’études ETUDE DE MARCHE DU RIZ BIOLOGIQUE ET POTENTIALITE DE CULTURE BIOLOGIQUE DANS LES PROVINCES DE KAMPONG THOM ET SIEM REAP Sous la direction de: Mr. SAR Sanphirom Tuteur linguistique : Mr. Thierry TROCABOY Réalisé par : REACH Syden Huitième promotion Mémoire de fin d’études 2008 – 2009 Thuduc, Octobre 2009 Université François Rabelais Tours, France Master productions animales Université Nông Lâm Thu duc - HCM Master productions animales

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Master productions animales, Environnement, Hygiène et Qualité

Mémoire de fin d’études

ETUDE DE MARCHE DU RIZ BIOLOGIQUE ET POTENTIALITE DE CULTURE BIOLOGIQUE

DANS LES PROVINCES DE KAMPONG THOM ET SIEM REAP

Sous la direction de: Mr. SAR Sanphirom Tuteur linguistique : Mr. Thierry TROCABOY Réalisé par : REACH Syden

Huitième promotion Mémoire de fin d’études

2008 – 2009 Thuduc, Octobre 2009

Université François Rabelais Tours, France

Master productions animalesUniversité Nông Lâm

Thu duc - HCM Master productions animales

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Master productions animales, Environnement, Hygiène et Qualité

Mémoire de fin d’études

ETUDE DE MARCHE DU RIZ BIOLOGIQUE ET POTENTIALITE DE CULTURE BIOLOGIQUE

DANS LES PROVINCES DE KAMPONG THOM ET SIEM REAP

Sous la direction de : Mr. SAR Sanphirom Tuteur linguistique : Mme. François PEDARROS Réalisé par : Mr. REACH Syden

Huitième promotion Mémoire de fin d’études

2008 – 2009 Thuduc, Octobre 2009

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CARTE DU CAMBODGE

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Remerciements

Je voudrais tout d’abord exprimer mes chaleureux remerciements à M. le professeur Claude CHEVRIER, directeur du département de productions animales à l’Université François Rabelais de Tours (France) et responsable du DESS “Productions animales, Environnement, Hygiène et Qualité ”.

Je voudrais également remercier à M. NGUYEN Ngoc Hai, coordinateur du DESS “Productions animales, Environnement, Hygiène et Qualité ” à l’Université de Nong Lâm- Vietnam, qui a su créer des conditions favorables durant les cours universitaires et aussi pendant la semaine du stage aquacole. J’exprime aussi mes remerciements respectueux à M. SUONG Seng, directeur du Center for Development Oriented research in agriculture and livelihood systems (CENTDOR) pour m’avoir dirigé au cours de la réalisation de ce projet. Je suis très reconnaissant Mr. SAR Sanphirom, directeur exécutif du Cambodian Organic Agriculture Asssociation (COrAA) pour sa direction et son aide inestimable dans les processus de recherche. Je voudrais également remercie Mme. François PEDARROS pour sa correction linguistique et ses conseils indispensables dans la réalisation du rapport. Je voudrais également remercie M. Thierry TROCBOY pour ses conseils et expériences au cours des études universitaires et aussi pendant le stage.

Je voudrais sincèrement remercier tous les professeurs de la formation, qui m’ont dispensé des connaissances et des expériences personnelles inestimables pendant les cours universitaires.

Je souhaite reconnaître du fond de mon cœur et exprimer ma satisfaction à

L’Agence Universitaire de la Francophonie qui, en coopération avec Université François Rabelais de Tours, France, a créé la formation la plus intéressante de ma vie professionnelle.

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Résumé

Le riz est une source de nourriture et d’emploi qui concerne environ 65% de la population cambodgienne. Le ministère de l’agriculture considère l’agriculture comme un secteur primordial pour le développement du pays. Les principaux objectifs sont d’assurer la sécurité alimentaire, augmenter le revenu familial, créer une opportunité de travail et améliorer les nutriments par le développement d’une production diversifié et de sa commercialisation.

Après l’introduction d’un système de production intensive de riz par le CEDAC en 2000, la culture de riz biologique a commencé à intéresser les agriculteurs, les institutions gouvernementales et non gouvernementales. Les riz biologiques non certifiés ont évolué progressivement au cours de l’intensification de la production de riz. Les riziculteurs de subsistance ont bénéficié de ce système car le prix de ce type de riz est de 10 à 20 % supérieur. Les petits fermiers sont particulièrement intéressés par les techniques culturelles de riz intensif. Au vu de la potentialité de cette culture biologique, les institutions biologiques partenaires ont rapidement poussé la production de riz biologique en vulgarisant les techniques auprès des agriculteurs. Les paysans ont récemment connu des risques sanitaires liés aux produits chimiques et se sont alors tournés vers les produits biologiques. Les marchés biologiques ont alors évolué pour répondre aux besoins de consommateurs.

En 2003, en réponse à la demande des consommateurs, le GTZ a formé l’Association de développement d’agriculture biologique de Steung Saen riz biologique de Steung Sae. Les riz sont certifiés par le standard BCS de la compagnie Allemagne nommée OKO Guarantee. La création de cet associationAe Kampong Thom sont largement connus par le nom de SARAVAN et sont distribués dans tout pays.

Pour évaluer le développement de ce marché biologique, notre sujet de stage a porté sur ‘’ Etude de marché du riz biologique et Potentialité de culture biologique à la province de Kampong Thom et Siem Reap’’ avec pour objectifs : - d’identifier la potentialité de la culture biologique

- d’évaluer l’évolution du marché du riz biologique - d’identifier les contraintes et les opportunités de la production de riz biologique

Cette étude utilise les concepts d’étude des filières du marché, basés sur trois types

d’acteurs que sont les producteurs, les intermédiaires et les grossistes. Les deux districts potentiels (Steung Saen à Kampong Thom et Chi Kraeng à Siem Reap) exploitant les cultures biologiques dans les deux provinces sont échantillonnés. Les méthodologies diversifiées, par exemple l’entretien avec les acteurs concernés, l’observation de la situation réelle de la zone étudiée et l’analyse du FFOM sont exposées. Les données obtenues sont enregistrées et exploitées par le logiciel EXCEL.

Les résultats expriment que plupart de riz biologiques sont distribués à des marchés conventionnels (83%) et 17% de riz vendus à des associations. Les principales contraintes des agriculteurs biologiques de la province de Kampong Thom sont :

Le manque de marchés spécifiques, de capitaux, de partenaires, de techniques

culturelles et d’engrais organiques. Malgré tout, le riz biologique de Kampong Thom a récemment intéressé les différentes institutions biologiques et les consommateurs du pays.

La présence d’autres cultures potentielles biologiques telles que le concombre, l’aubergine et le gourd.

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Les riz biologiques sont importés et distribués à Siem Reap par un seul magasin nommé SOCHEA, délocalisé au marché de CHAS. De plus, le CEDAC est en train de former les groupes d’agriculteurs biologiques dans le district de Chi Kraeng. Siem Reap est un site touristique donc les productions biologiques doivent absolument être encouragées par les organisations et le gouvernement.

Les résultats obtenus montrent que le marché de riz biologique dans la province de Kampong Thom diminue considérablement. Les cultures potentielles biologiques de Kampong Thom sont le concombre, l’aubergine et la courge cireuse. Le marché de riz biologique de la province de Siem Reap commence à se développer et il est essentiel que cet important potentiel soit développé dans la région.

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Liste des illustrations 1. Liste d’abréviation

CEDAC : Centre d’étude et de Développement Agricole Cambodgien MAFF : Ministry of Agriculture, Forestry and Fishery FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités et Contraints (SWOT) GTZ : Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit PDA : Provincial Department of Agriculture COrAA : Cambodia Organic Agriculture Association CENTDOR : Center for Development Oriented Research in Agriculture and Livelihood System FAO : Food and Agriculture Organization HURREDO : Human Resource & Rural Economic Development Organization JVC : Japan Volunteer Cooperation

2. Liste de tableaux Tableau 1: Production mondiale de riz paddy (2005 -2007)........................................ - 3 - Tableau 2: Importation mondiale du riz paddy............................................................. - 4 - Tableau 3: Continent majoritaire d’exportation de riz .................................................. - 4 - Tableau 4:Surface cultivée, production et rendement de riz en Asie .......................... - 5 - Tableau 5: Production du riz cultivé en 2002- 2007 (Cambodge) .............................. - 6 - Tableau 6: Prix de riz (2007-2009).............................................................................. - 6 - Tableau 7: Superficie de riz biologique........................................................................ - 8 - Tableau 8: Ventes détaillées de biologiques et Part des marchés mondiaux importances...................................................................................................................................... - 9 - Tableau 9: Superficie sous la gestion biologique et ferme ........................................ - 12 - Tableau 10: Production de riz (2004- 2007) ............................................................. - 16 - Tableau 11: Production de riz 2004- 2008................................................................. - 17 - Tableau 12: Statistique de riz aromatique 2007 – 2008 ............................................ - 18 - Tableau 13: Exportation de riz à Siem Reap 2006 - 2008........................................ - 19 - Tableau 14: Taille d’échantillon.................................................................................. - 22 - Tableau 15: Utilisation de terrain ............................................................................... - 24 -

3. Liste de figures Figure 1: Pays exportation mondiale de riz en 2008 .................................................. - 5 - Figure 2: Région de culture biologique du monde en 2006......................................... - 7 - Figure 3: évolution de riz biologique de l’association ................................................ - 25 - Figure 4: Distribution de riz biologique de Steung Saen............................................ - 26 - Figure 5: Type de riz vendu ....................................................................................... - 26 - Figure 6: comparaison de prix du riz bio et conventionnel 2005- 2008..................... - 27 - Figure 7: Variété du riz biologique de Kampong Thom ............................................. - 28 - Figure 8: Evolution de surface cultivée de riz biologique........................................... - 28 - Figure 9: Connaissance base de riziculteur biologique ............................................. - 29 - Figure 10: Pointe de vue des agriculteurs sur le marché du riz biologique............... - 30 - Figure 11: menace de marché conventionnel sur le riz biologique ........................... - 31 - Figure 12: Pourcentage de différentes cultures........................................................ - 32 - Figure 13: Tendance de transformation en culture biologique des paysans............ - 33 - Figure 14: Tendance de consommation .................................................................... - 34 - Figure 15: Surface de rizière de Kok Thlok Krom...................................................... - 39 - Figure 16: Variétés de riz de Kok Thlok Krom ........................................................... - 40 - Figure 17: Pourcentage de paysans vendus de riz ................................................... - 40 - Figure 18: Nombre des paysans ayant les bœufs ..................................................... - 41 - Figure 19: Tendance des paysans transformée en culture biologique...................... - 42 - Figure 20:Connaissance des paysans sur l’agriculture biologique............................ - 42 -

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Table des matières

Page

Chapitre I ...................................................................................................................... - 1 - Introduction................................................................................................................... - 1 -

1.1. Introduction ........................................................................................................ - 1 - Chapitre II ..................................................................................................................... - 3 - Marché de riz................................................................................................................ - 3 -

2.1 Situation mondiale de riz conventionnelle .......................................................... - 3 - 2.1.1 Production..................................................................................................... - 3 - 2.1.2 Importation.................................................................................................... - 4 - 2.1.3 Exportation.................................................................................................... - 4 -

2.2 Situation rizicole en Asie..................................................................................... - 5 - 2.2.1 Productivité de riz asiatique ......................................................................... - 5 - 2.2.2 Production rizicole du Cambodge ................................................................ - 6 - 2.2.3 Marché de riz ................................................................................................ - 6 -

Chapitre III .................................................................................................................... - 7 - Culture biologique ........................................................................................................ - 7 -

3.1 Culture biologique ............................................................................................... - 7 - 3.1.1 Étas-Unis ...................................................................................................... - 9 - 3.1.2 Norme bio américaine (USDA ORGANIC)................................................. - 10 - 3.1.3 Australie et Océanie ................................................................................... - 10 - 3.1.4 Amérique Latine ......................................................................................... - 11 - 3.1.5 Europe ........................................................................................................ - 11 - 3.1.6 Amérique du nord ....................................................................................... - 11 - 3.1.7 Asie............................................................................................................. - 11 - 3.1.8 Océanie ...................................................................................................... - 13 -

3.2 Marché biologique en Asie ............................................................................... - 13 - 3.3 Riz biologique au Cambodge............................................................................ - 14 -

3.3.1 Situation de riz biologique .......................................................................... - 14 - 3.3.2 Marché de riz biologique. ........................................................................... - 15 -

3.4 Province de Kampong Thom ............................................................................ - 16 - 3.4.1 Généralité ................................................................................................... - 16 - 3.4.2 Marché........................................................................................................ - 16 -

3.5 Province de Siem Reap .................................................................................... - 17 - 3.5.1 Généralité ................................................................................................... - 17 - 3.5.2 Agriculture biologique ................................................................................. - 18 - 3.5.3 Marché........................................................................................................ - 18 -

Chapitre IV.................................................................................................................. - 20 - Travail sur terrain ....................................................................................................... - 20 -

4.1 Méthodologie .................................................................................................... - 20 - 4.1.1 Plan d’action ............................................................................................... - 20 - 4.1.2 Sélection de zones d’études ...................................................................... - 21 - 4.1.3 Méthode d’échantillonnage ........................................................................ - 22 - 4.1.5 Conduite des enquêtes............................................................................... - 22 - 4.1.6 Collecte des données ................................................................................. - 23 - 4.1.7 Traitement des données............................................................................. - 23 - 4.1.8 Limitation d’études...................................................................................... - 24 -

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4.2 Résultat et Discussion.......................................................................................... - 24 - 4.2.1 Généralité de zone étudiée ........................................................................ - 24 - 4.2.2 Distribution de riz biologique ...................................................................... - 25 - 4.2.3 Comparaison de prix de riz bio et conventionnel ....................................... - 27 - 4.2.4 Variété de riz biologique............................................................................. - 27 - 4.2.4 Evolution de surface du riz biologique........................................................ - 28 - 4.2.5 Perception des agriculteurs........................................................................ - 29 - 4.2.6 Potentialité de culture ................................................................................. - 31 - 4.2.7Analyse de FFOM........................................................................................ - 34 -

4.3 Siem Reap ........................................................................................................ - 37 - 4.3.1 Généralité ................................................................................................... - 37 - 4.3. 2 Potentialité de culture biologique à Siem Reap ........................................ - 37 - 4.3.3 Analyse de FFMO....................................................................................... - 43 -

Chapitre V.................................................................................................................. - 43 - Conclusion et Recommandation ................................................................................ - 43 -

5.1. Kampong Thom ............................................................................................... - 43 - 5.1.1 Conclusion .................................................................................................. - 43 - 5.1.2 Recommandation ....................................................................................... - 44 -

5. 2 Siem Reap ...................................................................................................... - 45 - 5.2.1 Conclusion .................................................................................................. - 45 - 5.2.2 Recommandation ....................................................................................... - 45 -

Référence................................................................................................................... - 45 -

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Chapitre I

Introduction

1.1. Introduction

Pour assurer les besoins alimentaires de la population mondiale, des systèmes agraires modernes se sont progressivement développés. Ces systèmes dépendent principalement des intrants comme les engrais chimiques et les pesticides nécessaires à la production. Ces technologies ont considérablement augmenté les productivités agricoles mais elles n’ont pas totalement donné des impacts positifs pour les écosystèmes et aussi pour l’économie des producteurs. Les pollutions environnementales et les insécurités alimentaires sont dues à la contamination par des produits chimiques (Sung-Ching Hsieh, 2005).

Le secteur agricole du Cambodge a été récemment développé par les diverses activités des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Depuis 1999, la production de riz a particulièrement augmenté mais en utilisant la méthode traditionnelle (ministère d’agriculture du Cambodge, 2008). Les riziculteurs ont utilisé des engrais chimiques et des pesticides induisant des impacts négatifs sur la santé humaine, des dégradations du sol, et des pollutions environnementales. De récentes recherches par la FAO ont révelé que les pesticides stricts importés au Cambodge et interdits dans les autres pays sont à 17.7 % extrêmement dangereux et à 37.7 % modérément risqués. Les pesticides sont largement utilisés dans la région frontalière et autour de Lac Ton Le Sap.

Le ministère de l’agriculture considére la riziculture comme un domaine primordial pour le développement du pays (MAFF, 2008). L'agriculture occupe environs 80 % de la population active du Cambodge. Les revenus familiaux reposent souvent sur la seule production rizicole qui montre des rendements moyens parmi les plus faibles de la sous région (Reach Syden, Juillet, 2007). Le plan de développement agricole du Cambodge et de la réduction de la pauvreté, est axé sur la sécurité alimentaire, la durabilité des ressources naturelles et l’assurance de revenus suffisants pour les producteurs. Ces objectifs devant être obtenus par l’augmentation et la diversification de la production, la commercialisation, la recherche et la connaissance des techniques agricoles (MAFF, 2008).

Le riz joue en rôle important dans l’économie rurale du Cambodge. Plus de 80% des agriculteurs cambodgiens cultivent du riz avec des méthodes traditionnelles. La plupart d’entre eux ont un revenu familial uniquement dépendant de cette culture. Le secteur rizicole de Cambodge est en face des contraints suivantes :

- La production rizicole reste basée sur un rendement moyen de 2 tonnes par hectare ce qui est insuffisant pour l’autoconsommation.

- Plus de 60% des agriculteurs ont un manque nutritif de subsistance de deux mois par an

- Le revenu des agriculteurs est fortement diminué par le coût des intrants agricoles.

- La transformation et la distribution du riz rencontrent des contraintes fondamentales comme, par exemple, la vétusté des moulins qui cause des augmentations de brisure du riz, Le transformateur manque de capitaux pour acheter du paddy et restaurer son moulin ce qui a pour résultat une exportation aléatoire du riz vers la Thaïlande ou le Vietnam et empêche le Cambodge d’obtenir la valeur additionnelle du riz décortiquée. D’autres contraintes, comme

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les taux d’intérêt bancaire et les mauvaises infrastructures alourdissent le secteur et réduisent le marché rizicole (Francesco Goletti, 2002). Pour augmenter le revenu des petits producteurs cambodgiens, empêcher les

risques sanitaires, intégrer les produits agricoles au marché régional et international, les organisations gouvernementales et non gouvernementales ont transformé le riz de subsistance en production biologique. Cette production est distribuée non seulement au marché local, régional mais aussi international et apporte une plus value aux riziculteurs.

Au vu de la potentialité de la riziculture biologique, le GTZ a créé en 2003, l’association du développement de l’agriculture biologique de Steung Saen délocalisée dans le district de Steung Saen dans la province de Kampong Thom. Cette association a pour objectif d’ameliorer les productions des riziculteurs de subsistance vulnérables. Depuis peu, les produits nommés SARAVAN sont vendus partout dans les marchés cambodgiens. Les diverses institutions et les consommateurs sont fortement intéressés par l’évolution de cette production. Pour évaluer le développement de ce marché biologique, une étude a été dirigée sur :

‘’ Etude de marché du riz bio et potentialité de culture bio à la province de Kampong Thom et Siem Reap’’ avec pour objectif :

- D’étudier la potentialité de la culture biologique - D’évaluer l’évolution du marché de riz biologique - D’identifier les contraintes et les opportunités de la production du riz biologique

Cadre de la recherche

Cette recherche a été effectuée durant 5 mois à partir du Mai - Octobre, 2009 sur deux districts nommés Steung Saen dans la province de Kampong Thom et Chi Kraeng à Siem Reap. Les deux types de riz bios seront étudiés comme le riz bio certifié et non certifié.

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Chapitre II

Marché du riz

2.1 Situation mondiale du riz obtenu par culture conventionnelle En 2009, selon les estimations de la FAO, la production mondiale s’élèverait à un

niveau historique de 683 millions de tonnes (456Mt en équivalent blanchi) soit une progression de 3,5% due essentiellement à l’amélioration de la production indienne. L’envolée des prix mondiaux en 2008 et les mesures incitatives publiques ont eu un impact positif dans l’augmentation des surfaces cultivés, en progression de 2,2% à 159 millions ha. Les rendements ont, pour leur part, progressé de 1,3% à 4,3t/ha malgré le renchérissement du coût de l’énergie et des intrants. Le commerce mondial doit progresser à 31Mt après un recul de 5% en 2008. Les incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale et le manque de confiance sur la situation financière des acheteurs potentiels tendent à relancer les contrats de gouvernement à gouvernement. Les stocks mondiaux se finissant en 2009 ont été revus à la hausse à 118 Mt contre 109Mt en 2008, soit une progression de 6%. Ces réserves représentent 25,8% des besoins mondiaux en 2009 contre 24,4% en 2008(Patricio Méndez del Villar, Avril 2009)

2.1.1 Production Le riz est une source alimentaire de base de la population mondiale

spécialement en Asie. La sécurité alimentaire mondiale passe par une production rizicole accrue et durable. Symbole d'identité culturelle et d'unité mondiale, le riz est l'aliment le plus répandu dans le monde. Pour assurer l’alimentation par rapport la croissance rapide de la population, la production de riz a considérablement augmentée. La grande majoritaire des producteurs de riz résident en Asie dont c’est la céréale emblématique. On compte 200 millions d’exploitations rizicoles sur notre planète et 50 % de la population mondiale en dépendent, qu’il s’agisse de travail ou de consommation.

Tableau 1: Production mondiale de riz paddy (2005 -2007)

production mondiale du riz (million de tonnes)

Année 2005 2006 2007Asie 572,2 569,2 574,3Afrique 20,4 21,6 21,7Amérique centrale 2,3 2,4 2,5Amérique du sud 24,1 22,2 22,1Amérique du nord 10,1 8,8 8,5Europe 3,3 3,4 3,5Océanie 0,3 1,1 0,1Production Totale 632,9 628,7 632,8

Source: Review of the rice market situation in 2007

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2.1.2 Importation Parallèlement au développement de production rizicole, le manque alimentaire s’accroît plus rapidement avec l’importante augmentation démographique. Si nous considérons les quantités de riz importé, nous remarquons que les besoins nutritifs de la population asiatique sont plus élevés que les ceux des autres continents. Tableau 2: Importation mondiale du riz paddy

Importation mondiale du riz

(million de tonnes) Année 2005 2006 2007Asie 13,3 12,8 13,8Afrique 10,5 9,5 9,3Amérique central 2,4 2,3 2,3Amérique du sud 0,8 0,8 1,2Amérique du nord 0,7 1,0 1,0Europe 1,6 1,8 1,7Océanie 0,4 0,4 0,4Importation totale 29,8 28,6 29,8

Source: Review of the rice market situation in 2007

2.1.3 Exportation La production de riz se situe au troisième rang de la production mondiale après

le maïs et le blé ; mais, il est au premier rang pour l’alimentation humaine et la base alimentaire pour plus de la moitié de la population mondiale. En 2007, la production mondiale a été estimée à 22,9 millions de tonnes (FAO) en équivalent riz blanchi. Cette céréale est cultivée sur les cinq continents mais la production et les échanges commerciaux sont largement concentrés sur le continent asiatique représentant plus de 90% du marché mondial. Tableau 3: Principaux continents exportateurs de riz

Exportation mondiale de riz

(million de tonnes)

Année 2005 2006 2007 Asie 22.9 21.6 23.5

Afrique 1.1 1.0 1.1 Amérique du sud 1.7 2.0 1.7 Amérique du nord 3.9 3.4 3.3

Europe 0.2 0.2 0.2 Océanie 0.1 0.5 00

Exportation totale 29.8 28.6 29.8 Source: Review of the rice market situation in 2007

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Figure 1: Pays exportateurs de riz en 2008

Source : Patricio Méndez del Villar, Octobre 2008

2.2 Situation rizicole en Asie

2.2.1 Production de riz asiatique Le riz, située au deuxième rang après le blé, est une plante alimentaire indispensable dans le monde. Il est cultivé depuis des milliers d’années. Parmi les pays producteurs asiatiques, la chine fournit la moitié du marché mondial. Il est le pays qui produit le plus gros tonnage qui sert à sa propre consommation et à l’exportation . Tableau 4:Surface cultivée, production et rendement de riz en Asie

Pays Surface cultivée du riz (1000 ha)

Production (1000 t)

Rendement (t / ha)

Bangladesh 10,940 ha 28,575 2,6 Chine 33,100 187,450 5,6 Inde 42,200 110,945 2,6

Indonésie 10,187 44,321 4,3 Japon 2,049 12,005 5,8 Laos 640 1,400 2,2

Malaisie 635 1,550 2,4 Birmanie 4,830 13,201 2,7

Népal 1,432 3,600 2,5 Pakistan 2,060 4,901 2,4

Philippines 3,423 9,670 2,8 Sri lanka 860 2,397 2,8 Tailande 10,000 20,040 2 Vietnam 6,295 19,428 3,1

Source: Reach Syden, 2008

Pays exportation modiale de riz

4%11%

19%

38%

2%

13%

13% chineIndeVietnameThailandeBrazilEtats-UnisPakistan

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2.2.2 Production rizicole du Cambodge Le riz joue en rôle multiple dans l’économie rurale cambodgienne, il est aussi une source de revenu familial et d’alimentation pour les riziculteurs. Plus de 80% des agriculteurs cambodgiens le cultivent. La consommation annuelle d’une personne est de 143kg de paddy de riz. La production nationale ne suffit donc pas à l’autoconsommation de la population (il manque un ou deux mois avant la nouvelle récolte, pour combler ce manque) (Francesco Goletti, 2002). Tableau 5: Production du riz cultivé en 2002- 2007 (Cambodge)

Année Superficie (ha) Superficie récoltée Production (t) Rendement

(t/ha) 2002 2,240, 917 1, 980, 295 4, 099, 016 2. 070 2003 2, 137,125 1, 994, 645 3, 822, 509 1.916 2004 2, 314, 285 2, 242, 036 4, 710, 957 2.101 2005 2, 374, 175 2, 109, 050 4, 170, 284 1.977 2006 2, 443 530 2, 414, 455 5 986, 179 2.479 2007 2, 584, 907 2, 566, 954 6, 727, 138 2.621

Source : Ministère de l’agriculture, 2008

2.2.3 Marché du riz Selon le ministre de l’agriculture, des forêts et de la pêche, un surplus additionnel

de 2 millions de tonnes de riz pourrait être exporté. L’exportation de riz se situe selon les années entre 2 à 5 millions de tonnes de riz. Chaque année, plus d’un million de tonne de riz est exporté illégalement au Vietnam et en Thaïlande par les provinces frontalières. La recherche exprime que grosse quantité de riz est exportée au Vietnam et Thaïlande de provinces à la frontière de ces pays au début de l’année 2008 (LENG Bunnarath, 2008).

Le prix du marché de riz dépend de sa qualité et de la quantité offerte. La fluctuation de prix est principalement concentrée avant et après la récolte tardive de riz . Tableau 6: Prix de riz (2007-2009)

Année /Nom 2007 2008 2009 Neang Minh 405.82 557.19 463.41

Somaly 486.28 754.14 609.75 Note : 1$ = 4100 riels Source : Agricultural Market Information, January 2009

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Chapitre III

Culture biologique

3.1 Définition de agriculture biologique

L’agriculture biologique est un système de production agricole spécifique qui exclut l'usage d’engrais et de pesticides de synthèse, et d'organismes génétiquement modifiés. Il s'agit d'un système qui gère de façon globale la production en favorisant l'agro- système mais aussi la biodiversité les activités biologiques des sols et les cycles biologiques. Les agriculteurs qui pratiquent ce type d'agriculture misent, par exemple, sur la rotation des cultures, l'engrais vert, le compostage, la lutte biologique, l'utilisation de produits naturels comme le Purin d'ortie, et le sarclage mécanique pour maintenir la productivité des sols et le contrôle des maladies et des parasites. Les deux types de produits bios sont : Les productions biologiques certifiées (les produits sont certifiés par le standard local ou international) et les productions bios non certifiées (les systèmes culturaux sans utilisation de produits synthétiques mais les produits ne sont pas certifiés).

3.1.1 Culture biologique L'agriculture biologique mondiale s’est rapidement développé pendant les dernières années et se pratique maintenant dans environ 120 pays du monde. Ce développement contribue à l’augmentation de la production et de l’étendue des terres agricoles. En outre, il peut être raisonnablement supposé que l'agriculture biologique non certifiée est pratiquée davantage de pays. D'après une étude récente, plus de 31 millions d'hectares de culture sont actuellement exploitées par en culture biologique ce qui représente au moins environ 625 000 fermes mondiales. Le marché des produits biologiques s’accroît non, seulement dans les pays européens et l’Amérique du Nord (lesquels sont les clients majoritaires ), mais aussi dans beaucoup d'autres pays, incluant ceux en voie de développement (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006). Figure 2: Région de culture biologique du monde en 2006

Pourcentage de région culturelle biologique du monde en 2006

39%

3%

4%13%

20%

21%Australia/ OcéanieAfriqueAmérique du nordAsieAmérique latineEurope

Source : Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006

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Tableau 7: Superficie de riz biologique

Pays Année Surface (ha) % de superficie totale de riz bio

Chine 2004 60000 44.67 Indonésie 2004 26'000 19.36 Philippines 2004 14'134 10.52

Corée du sud 2005 10'725 7.99 Thaïlande 2004 8'349 6.22

Italie 2004 6'928 5.16 Pakistan 2004 6'360 4.74 Uruguay 2004 800 0.60 Taiwan 2003 600 0.45 Mexico 2005 150 0.11 Zambie 2004 88 0.07 Hungary 2004 63 0.05

Costa Rica 2004 44 0.03 Egypte 2005 41 0.03 Grèce 2004 27 0.02

Macedonia, The Fmr Yug Rep. 2005 5 0.00

FiBL servey 2005/2006 134314

100

Source: FiBL, 2005 / 2006. The world of Organic Agriculture, statistics & emerging trends, 2006

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Tableau 8: Ventes détaillées de riz biologique et Importance des Parts de marché mondial

Marché Valeur détail de

marché (USS)

Part de marché

(% de vente)

Importation (% de

biologique)

Augmentation annuelle de

marché (% valeur détai)

Australie 225 –270 millions 2.0- 2.5 30 10 – 40 Belgique 75- 94 millions 0.3- 1.0 50 n. a

Danemark 190- 300 millions 2.5-3.0 25 30-40 France 508-720 millions 0.4-0.5 10 20

Allemagne 1.6-1.8 milliards 1.2-1.5 40 5- 10 Italie 750- 900 millions 0.5- 0.3 40 20

Hollande 230- 350 millions 1.0- 1.5 60 10- 15 Espagne 32- 35.5 millions 1.0 50 n .a Suède 110- 200 millions 0.6- 3.0 30 30- 40 Suisse 350 millions 2.0 n. a 20- 30

Royaume Unis 445- 450 millions 0.4 – 2.0 70 25- 33

Japon 3 milliards 1.0 10 15 Chine 6 millions n .a 0 n. a

Taiwan 9.7 millions n. a 100 200 Australie 123- 130 millions 0.2 10 400

Etats- Unis 6.6 milliards 1.0 n. a 20 Canada 200- 500 millions 1.0 80 15 Mexico 12 millions n .a 0 n .a

Source : Jorg Rosenkranz, 2005

3.1.2 Étas-Unis Le terme «biologique» connaît différentes définitions selon les pays. Les

normes de ces produits biologiques sont donc sujettes à discussion. À quoi s’applique le terme «biologique» ? D’après la réglementation de l’USDA, le terme «biologique» («organic») fait

référence aux moyens employés dans la culture et le traitement des produits agricoles destinés à la fois au secteur alimentaire et au secteur textile. Les produits biologiques proviennent d’un système agricole motivé par l’équilibre avec la nature, qui utilise des méthodes et du matériel biologique dont les effets sur l’environnement sont limités. Les aliments biologiques sont traités afin d’apporter le moins possible de risques sanitaires, sans ingrédients artificiels, sans conservateurs ou irradiation.

Dans les fermes biologiques américaines, la gestion de la fertilité des sols et l’apport d’engrais de culture s’effectue par des pratiques de travail du sol et des cultures, par rotation des cultures et par des cultures de couverture. La réglementation américaine contient également des contrôles stricts sur l’utilisation du compost. Le contrôle des parasites, des mauvaises herbes et des maladies s’effectue par des pratiques de gestion évitant tout recours à des pesticides toxiques et persistants. L’un des aspects du rôle de l’USDA est d’homologuer des agents de certification publics et privés. Les agents de certification homologués par l’USDA sont chargés de vérifier que les producteurs et les responsables de la manutention observent les normes biologiques américaines. La certification comprend des inspections de terres agraires et

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d’installations de traitement, une tenue de dossiers détaillée et des tests périodiques des sols et des eaux.

À compter du 21 octobre 2002, tous les produits agricoles vendus, portant l’étiquette ou représentés en tant que «biologiques» («organic») aux États-Unis devront être conformes à la loi américaine sur les produits biologiques. Les termes anglais «ecological» ou «biological» ne sont pas considérés comme des synonymes du terme «organic» et ne sont pas réglementés par la loi américaine sur les produits biologiques.

3.1.3 Norme bio américaine (USDA ORGANIC) Les normes biologiques américaines proposent les critères suivants :

«100 POUR-CENT BIOLOGIQUE» («100 percent biologique») Fabriqué seulement à base d’ingrédients produits biologiquement 95 % au moins du produit au poids, eau et sel non compris, sont à base

d’ingrédients produits biologiquement. 5 %maximum des ingrédients restants peuvent être constitués de

substances agricoles non autorisées sur la liste nationale. Le même ingrédient ne peut pas provenir à la fois de sources biologiques

et non biologiques. Le produit ne peut avoir eu recours à une modification génétique, à des

boues d’épuration ou à de l’irradiation.

Tous les ingrédients agricoles doivent être biologiquement produits à moins que l’ingrédient ne soit pas disponible sur le marché sous forme biologique.

(Cette norme a été adoptée le 21 octobre 2002 par les Etats-Unis) (www.ota.com: Marché des produits biologiques en provenance des États-Unis)

Définition : À partir de cette norme, on peut définir que la production biologique est une production provenant de source biologique sous inspection de l’institution nationale ou internationale par rapport à la norme proposée.

3.1.4 Australie et Océanie L’Australie et l’ensemble des petits pays formant l’Océanie ont une superficie

biologique totale de plus de 12.1 millions d’hectare partagés en 2.2662 fermes biologiques. La plupart de ces régions est destinée au pâturage pour l’élevage des bœufs et moutons. Elles sont aussi exploitées pour d’autres cultures comme les fruits et légumes. Leur importante production est particulièrement exportée en Europe, par exemple au Royaume-Uni, en Italie, en Suisse, en France, en Hollande et en Allemagne. Avec l’aide du gouvernement Australien, la production biologique non certifiée s’est répandue considérablement par rapport aux besoins de la consommation domestique (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006).

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3.1.5 Amérique Latine Les pays d’Amérique latine ont 100.000 hectares de terre biologique. La

superficie biologique qui avait tendance à diminuer est maintenant en train de s’accroître considérablement. L’ensemble des surfaces certifiées biologiques du monde est maintenant de presque 6.4 millions d'hectares (en contradiction avec le chiffre ci-dessus), avec 6 millions d'hectares de forêt et régions moissonnées sauvages. Presque tous les pays latins ont des secteurs biologiques dont l’importance varie selon les régions. Le mouvement biologique en Amérique latine s’est généralement développé sans l’aide des pouvoirs publics. Les recherches techniques sont essentiellement dirigées par le commerce privé. Ce secteur a récemment intéressé les instances gouvernementales. L'exportation des produits biologiques est un secteur important dans ces pays (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006).

3.1.6 Europe Depuis 1990, l'agriculture biologique s’est rapidement développée dans presque

tous les pays européens. Cependant, l'augmentation a récemment été ralentie. En 2004, 6.5 millions d'hectares soit environ 167.000 fermes étaient exploitées biologiquement. L'Union européenne possède maintenant 5.8 millions d'hectares cultivés biologiquement ce qui représente 3.4 % de la totalité agricole (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006).

3.1.7 Amérique du nord Environ 1.4 million d'hectares représentant approximativement 0.3 % de la

surface agricole sont actuellement exploités de façon biologique. Avec la règlementation nationale Américaine sur place, le secteur biologique a été capable de fournir les consommateurs. Les produits biologiques labellisés par des agences certifiées (USDA) sont les plus présents sur le marché américain. Ces produits sont commercialisés vers le marché international. L’industrie biologique international continue de respecter le règlement national pour activer le commerce avec des partenaires majeurs comme Les Etats- Unis et l’Union européenne (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006).

3.1.8 Asie L’Asie est un petit marché biologique. Les produits biologiques ont augmenté

mais la plupart de ces produits ne sont vendus que sur le marché national. Le marché biologique en Asie a atteint 750 millions de dollars en 2004, le plus important se situant au Japon (environ 400 millions de dollars) avec des produits tels que les fruits, les légumes, le riz, le thé vert, incluant de produits importés par l’Australie et l’Allemagne. La Chine qui possède la plus grande superficie biologique en Asie a développé des marchés domestiques et extérieurs. Les autres pays produisant une culture biologique sont la Corée du Sud, Taiwan, Singapour et la Malaisie (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006).

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Tableau 9: Superficie sous la gestion biologique et ferme

Pays Année Superficie dirigée biologique

% de culture totale

Nombre de ferme

Armenia 2004 598 0.04 11 Azerbaïdjan 2005 20 105 0.43 332 Bangladesh 2002 177 700 1.97 100

Chine 2004 3 466 570 0.60 1 560 Georgia 2005 48 0.00 13

Inde (provision) 2003 114 037 0.06 5 147

Indonésie 2004 52 882 0.12 45 000 Iran,

Islamique République

2003 100 1

Israël 2004 5 960 1.05 400 Japon 2004 29 151 0.56 4 539 Jordan 2005 30 0.00 1

Kazakhstan 2002 36 882 0.02 1 Corée,

République 2005 28 218 1.46 28 951

Kirghizstan 2005 400 0.00 230 Laos 2005 60 0.00 5

Lebon 2005 1 039 0.32 Malaysia 2003 600 0.01

Népal 2004 1 000 0.02 1 247 Oman 2002 0 0.00

Pakistan 2004 20 310 0.07 28 Palestine 2004 1 000 0.26 500

Philippines 2004 14 134 0.12 34 990 Russie 2005 30 000 0.01 15 Arabie

Saoudite 2005 13 730 0.01 3

Sri Lanka 2004 15 215 0.65 3 301 Syra 2004 15 379 0.09 26

Taiwan 2003 1 092 - Thaïlande 2004 13 900 0.07 2 498 Vietnam 2001 6 475 0.07 1 022

Total area 4 063 999 0.24 129 921 Armenia 2004 598 0.04 11

Source : statistique de l’agriculture biologique en Asie (The world of Organic Agriculture, 2006)

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3.1.9 Océanie Le continent australien comprend presque 50% de superficie biologique globale,

cependant son marché est une fraction du marché biologique global. Son chiffre d’affaire était de 250 millions de dollars en 2004. Les produits de cette région sont distribués en différentes parties du monde, par exemple en Europe de l’Ouest, Amérique du nord, Etats- Unis et Japon. Le marché domestique de produits biologiques est stable. La plupart des ventes sont de produits frais biologiques comme les fruits, les légumes, le lait et le bœuf (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006).

3.2 Marché biologique en Asie Devant la demande énorme et variée de produits biologiques en Europe, il est

nécessaire de développer une stratégie législative pour vérifier l’origine de produit. Pendant les 70 dernières années, l’agriculture européenne a énormément évoluée dans la réglementation des intrants chimiques. Les risques de contaminations chimiques dans l’alimentation ont considérablement augmenté . Pour réduire les risques alimentaires liés à ces intrants, il est obligatoire de consacrer les cultures biologiques à une production traditionnelle. Pour pallier aux besoins des européens aux méthodes de culture traditionnelle, les agriculteurs asiatiques doivent être amenés à produire des produits biologiques labellisés ou certifiés. 80% de l'agriculture en Asie du sud-est sont maintenant réalisées en suivant des exigences biologiques. La certification apparaît donc réalisable (International conference on ‘’Animal Production and Aquaculture for Sustainable farming, Can Tho University, Vietnam August 2007). Le secteur biologique en Asie a alternativement développé suivant la zone géographique individuelle de chaque pays. La sensibilisation à la sécurité alimentaire a amené les consommateurs à revenus supérieurs à consommer des produits biologiques. Les marchés locaux se sont développés localement en Mongolie, au Japon, en Chine et dans d’autres pays asiatiques. Le Ministère de l’Agriculture, de la Forêt et de la Pêche (MAFF) japonais a augmenté les volumes de son agriculture biologique jusqu’à atteindre 52% des produits biologiques totaux consommés. (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006).

L’augmentation du marché domestique (+30%), la promotion gouvernementale de certification locale, l’inquiétude publique pour la sécurité alimentaire, la croissance de la demande des consommateurs et la meilleure connaissance des techniques biologiques a permis à la Chine d’augmenter de 10% sa capacité d’exportation. Une recherche conduite en 2003, portant sur le développement des pays de l’Association des Nations d’Asie du sud-est (ASIAN), a montré que les Philippines ont besoin annuellement de 9000 tonnes de riz biologique pour supplémenter les 21 286 tonnes de produits domestiques.

L’importation est notablement aux supermarchés thaïlandais donc le marché domestique et exportation se développent lentement. Pour résoudre ce problème, le gouvernement thaïlandais change le Centre de marché traditionnel dans l’union européenne (UE) au marché américain et demande le Programme National d’Américain Supplémentaire Biologique (PNASO en anglais NOP (National Organic Program) pour la certification des opérateurs thaïlandais. Les produits biologiques sont importés dans les villes majeures en Indonésie donc le gouvernement accélère les ventes de produits biologiques non certifiés pour contre l’importation (Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006).

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3.3 Riz biologique au Cambodge

3.3.1 Situation du riz biologique La stratégie nationale du développement agricole 2006 – 2010 ‘‘Assurer la

sécurité alimentaire, augmenter le revenu, créer l’opportunité du travail et améliorer les nutriments pour les gens par le développement de la production diversifié et la commercialisation de l’agriculture’’ . Ces objectifs définis comme ci-dessous :

Sécurité alimentaire, productivité et diversités : c’est-à-dire assurer la sécurité alimentaire et augmenter les revenues du paysan rural par amélioration de la diversité agricole et l’accroissement de la production.

Amélioration et encouragement de la recherché agricole et agrandissement des systèmes : dans le but d’améliorer la production, la qualité et les technologies disponibles, le MAFP favorise les recherches en technologies agricoles pour développer la technologie disponible dans les régions.

Accès aux marchés de produits agricoles : il améliore l’opportunité du marché et l’accès aux produits agricoles pour assurer la croissance durable de l’économie et le travail aux paysans ruraux. Il certifie également le standard sécuritaire de l’agriculture.

Développement des structures institutionnelles et législatif : assure la suffisance et l’efficacité du management de standard.

Réforme de la terre : favoriser l’accès à la terre des agriculteurs pauvres pour assurer leur développement socio-économique.

Réforme de la pêche : créer des reformes pour assurer durablement les ressources de la pêche pour les populations rurales et encourager les réformes d’élevage.

Réforme des forêts : assurer le management durable des ressource forestières et inciter le secteur privé à une participation minimale dans la communauté locale. (Ministère d’Agriculture, Forêt et de la pêche, 2008) Le riz biologique est apprécié des consommateurs des pays développés, surtout

en Europe et aux Etats- unis où la demande est perceptiblement importante. En 2003 plusieurs organisations ont lancé un projet de culture de riz biologique couvrant 11 districts dans les 4 provinces du Cambodge qui auront pour but d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs vulnérables et surtout d’enrichir les intermédiaires ; en particulier le distributeur final. Pour convertir le riz conventionnel en riz biologique ceux-ci ont besoin de trois années qui vont voir sa production innovatrice diminuer extrêmement en comparaison à celle du riz conventionnel.

En 2005, la production du riz biologique certifié a été de 881 tonnes sur 560 ha contre 2.2 millions d’hectares produisant 6 millions de tonnes du riz total. L’exportation cambodgienne est toujours réalisée avec du riz biologique. Le riz cambodgien est capable de concurrencer sérieusement les pays voisins comme la Thaïlande et le Vietnam qui sont parmi les plus gros producteurs mondiaux. L’opportunité du riz biologique cambodgien à exporter vers les marchés niches des pays développés devrait apporter une valeur additionnelle aux riziculteurs et réduire les coûts culturaux. Les rendements devant augmenter progressivement à long terme, les revenus familiaux de producteurs pourraient progresser de 50% . Cependant, beaucoup de riziculteurs ne saisissent pas ces potentialités par, d’une part leur incapacité ou leur réticence à prendre des risques à long terme et d’autre part par la disponibilité de la main d’œuvre nécessaire. (Neou Seiha, 2007).

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Des riziculteurs cambodgiens, estimés à environ 5000 familles ont progressivement transformés leurs rizières en culture biologique. Depuis longtemps, ces fermiers n’appliquaient pas d’engrais chimiques et de pesticides mais les engrais biologiques et des pesticides botaniques. Ils produisaient des aliments biologiques non certifiées (KEAM Makarady, 2007). En 2003, plusieurs organisations ont intensivement travaillé en promouvant la culture biologique pour exporter, notamment le riz biologique communautaire. Depuis 2004, les différentes organisations, par exemple CEDAC et Srer Khmer ont individuellement créé des standards biologiques pour distribuer les produits dans des marchés locaux. L’Association d’Agriculture Biologique Cambodgienne (COrAA en anglais) s’est établie en 2006 pour faciliter et promouvoir le mouvement de culture biologique au Cambodge. Elle a créé des standards de produits biologiques et biologiques non certifiés avec des partenaires (KEAM Makarady, 2007).

3.3.2 Marché du riz biologique Pour promouvoir le système de riz intensif et augmenter le revenu additionnel

des riziculteurs grâce à une meilleure connaissance des techniques par les producteurs et les consommateurs, le CEDAC s’est penché sur les marchés de riz biologique. La production saisonnière a été de 150 tonnes en 2006, 750 tonnes en 2007 et 1500 tonnes en 2007. Les riziculteurs vendent directement leurs productions au représentant du groupe (inspecteur). La production du riz biologique est ensuite distribuée par deux chaînes (réseau biologique et conventionnel) (KEAM Makarady, 2007).

La part du marché du riz biologique est particulièrement destinée au marché international. Son commerce est toujours effectué par une organisation représentative qui est un intermédiaire entre les producteurs et les grossistes. Elle supporte les techniques et les charges liées à l’emballage ou à la vente des produits aux détaillants comme les supermarchés et les grossistes. Les tendances gustatives des consommateurs sont les riz parfumés, le long grain et le riz blanchi. En 2004, La Deutsche Gesellschaft Fur Technische Zusammenarbeit (GTZ) a confirmé que les quantités de riz sont régulièrement vendues au marché de la niche. Le CEDAC a fixé un prix du riz biologique à 10% plus élevé que celui riz conventionnel (Jörg Rosenkranz, Janvier 2005). L’achat du riz certifié biologique a été réalisé dans les deux provinces (Kampong Thom et Kampot). La certification doit être préalablement faite pour les produits exportés. En 2004, la compagnie Allemande a commencé la certification du Standard BCS-Oko guarantee sur les produits biologiques Cambodgien pour les exporter en Europe. Le riz biologique commercialisé localement porte le nom de SARAVAN (nom populaire des consommateurs cambodgiens).

Actuellement, les revenus additionnels obtenus par les riziculteurs biologiques couvrent seulement leurs charges de main d’oeuvre, ne leur permettant pas d’avoir une plus value économique. Les tendances de vente directe en magasin ne s’effectuent que lorsque le besoin d’argent est important. Les normes de standard, les problèmes financiers ont empêché maints membres à vendre leurs produits sur le marché biologique. La plupart du riz biologique est donc vendus au marché conventionnel. Selon leur emplacement, les fermiers vendent leur produits au moulin ou collecteurs. Le pourcentage de vente au collecteur est plus important que celui des moulins (Jörg Rosenkranz, 2005).

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3.4 Province de Kampong Thom

3.4.1 Généralité La province de Kampong Thom est classée comme deuxième région de

production multisectorielle au Cambodge. Elle se situe approximativement à 166 Kms de la capitale, Phnom Penh. Cette province est administrativement divisée en 8 districts comme Baray, Kampong Svay, Stueng Saen, Prasat Balangk, Prasat Sambour, Sandaan, Santuk, et Stoung. La surface totale est de 15,060 Km² constituant 8.3% de la superficie nationale (M. Suon Seng, 2004). La population totale est de 630,803 habitants , avec une densité de 45.7 / km². Ces populations sont divisées en quatre activités principales qui sont 80% d’agriculture, 4.6% de pêche, 15% de commerce et 0.97 de fonction publique (Recensement de la Population Cambodgienne en 2008).

La potentialité agricole de cette province est localisée de deux sur trois régions cœurs de recevoir du Tonlé Sap Biosphère (Boeng Chhmar: 14,560 hectares et Steung Saen: 6,355 hectares). La plupart des exploitations de Kampong Thom se situent dans la région basse de Tonlé Sap. La production saisonnière de poisson était considérable en 2003 et 2004 (18,800 tonnes et 1,800 tonnes respectivement), Elle était considérée au quatrième rang de l’aquaculture cambodgienne. Elle est aussi une des plus grands producteurs de noix de cajou au Cambodge (6,371 hectares) (MAFF, Statistiques Agricoles, 2003-04). Tableau 10: Production de riz (2004- 2007)

Année 2004 2005 2006 2007

Superficie 2 374 175 2 443 530 2 541 443 2 584 907 Surface récoltée 2 109 050 2 414 455 2 516 415 2 566 954

Rendement 1.977 2.479 2.489 2.621

Production 4 170 284 t 5 986 179 6 264 123 6 727 138 Note : Production (t), Rendement (t/ ha), Superficie et surface récolté (ha) Production totale (Biologique et Conventionnelle) Source : Rapport de l’activité agricole en 2007

3.4.2 Marché La province possède 13 marchés et 11 marchés sont aux niveaux du district. Le

grand marché est celui de Kampong Thom qui commercialise les produits locaux. Les deux marchés principaux du district que sont Kampong Thmor et Staung sont axés sur l’importation et l’exportation des produits agricoles. Les trois marchés mentionnés ci-dessus sont représentatifs des échanges commerciaux des produits agricoles (Suong Seng, 2004).

Le paddy est localement vendu sous deux formes (conventionnel et biologique). Les acteurs principaux des échanges à Kampong Thom sont les grossistes, les détaillants et les collecteurs villageois. Il existe 8 moulins propriétaires de riz, 6 grands grossistes, 6 petits grossistes et 6 détaillants. Tous les moulins à riz achètent le paddy pour le stocker et le vendre durant l’année (Suong Seng, 2004).

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Le CEDAC associé avec les partenaires Oxfam GB, Oxfam Américain a créé un magasin de produits agricoles naturels pour assurer des revenus complémentaires aux petits producteurs biologiques de cette province et développer leur production. Ces produits biologiques améliorent la sécurité alimentaire et apportent une nourriture saine. Ses principales activités sont :

La vente de produits agricoles biologiques à Phnom Penh et dans les autres régions urbaines

L’organisation de groupes de producteur de riz biologique La construction d’une capacité représentative de groupe sur la gestion interne

des cultures biologiques L’augmentation de la sensibilisation des consommateurs au sujet des produits

naturels L’organisation des champs de visite pour attirer les consommateurs

En 2008, le CEDAC a acheté 1200 tonnes de riz paddy à un prix supérieur de 10% a celui des autres riz . Pour développer le nombre et le niveau socio-économique des producteurs, il a distribué 5000 dollars (CEDAC, Juin 2008).

3.5 Province de Siem Reap

3.5.1 Généralités La province de Siem Reap se trouve approximativement à 300 kms au nord-Ouest de Phnom Penh. Sa superficie totale est de 12,000sq.km divisée en 12 districts, 100 communautés, et approximativement 900 villages. La population totale est d’environ 800,000 habitants. La plupart d’entre eux habitent dans les régions rurales alors que 17 à 18% vivent dans les zones urbaines. Cette province est important site touristique et si la population y est dense elle est une des trois provinces les plus pauvres du pays. L’éducation est relativement basse avec un taux d’analphabètes élevé. Les habitants dépendent principalement de l’agriculture, de la pêche et vente de souvenirs aux touristes (World Bank-Ministry of Interior mission team, November 2006). Tableau 11: Production de riz 2004- 2008

Année 2004 2005 2006 2007 2008

Superficie 162 305 163 660 163 680 164 255 164 450 Surface récoltée 182 840 189 032 190190 188107 194 448

Rendement 1.45 1.73 1.84 1.84 2.12

Production 265 459 326 410 362 315 345 585 411 950 Note : Production (t), Rendement (t/ ha), Superficie et surface récolté (ha) Production totale (Biologique et Conventionnelle) Source : Département d’agriculture de Siem Reap en 2007

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3.5.2 Agriculture biologique La promotion de la culture biologique par l’encouragement des producteurs

locaux est une priorité essentielle. L’élevage du bétail et la culture biologique doivent être favorisés pour valoriser les gaspillages de ville. Plusieurs l’organisations ont introduit l'agriculture biologique intégrée auprès des producteurs. Human Resource & Rural Economic Development Organization (HURREDO), rejoint par 500 familles et consolidée par différents partenaires a récemment produit 100 % de (c'est-à-dire les végétaux,les fruits et les champignons ) en produit biologique en assurant ainsi des quantités suffisantes et une bonne qualité des produits. Grâce à l’iimplication des différentes institutions, des riziculteurs et des consommateurs, la production de riz aromatique de Siem Reap augmente progressivement. Tableau 12: Statistique de riz aromatique 2007 – 2008

2007 Variété Surface Rendement moyen Production

Phka Rumduol 4530 1.85 8393 Phka Rumchek 80 1.53 123

Rum Chang 87 1.76 153 Sen Pidor 552 2.21 1222 Somaly 309 1.58 488 Malis 810 0.19 156

Phka Rarmet 16 1.72 28 Totale 6384 1.65 10562

2008 Variété Surface Rendement moyen Production

Phka Rumduol 8085 2.27 18378 Phka Rumchek 75 2.01 151

Rum Chang 165 2.04 336.6 Sen Pidor 510 3.20 1632 Somaly 700 1.90 1332 Malis 1410 1.95 2745

Phka Rarmet 15 2.6 39.5 Totale 10960 2.25 24613

Note : Les variétés odorantes cultivées des riz biologiques certifié et non certifiés Rendement (t), Surface (ha), production (t) Nombre de producteurs (8885 en 2007), (33460 en 2008) Source : Département d’agriculture de Siem Reap en 2008

3.5.3 Marché Les produits consommés par les hôtels et les restaurants sont majoritairement

importés de Thaïlande et du Vietnam. Les raisons de cette importation sont une insuffisance de produits locaux et une qualité moindre. Lorsque les produits locaux servent les hôtels et les restaurants, les exploitants rencontrent des contraintes majeures comme,par exemple, le manque de vulgarisation de la technique culturelle, l’augmentation du coût des intrants, le manque d'information du marché, les crédits restreints, et le manque d’infrastructure. Il est évident qu’il n’existe aucun contact entre les producteurs et les consommateurs. Le rendement de riz est relativement bas (1.5 t/ ha) par rapport à la surface culturelle (1.0 ou moins). Le pays présente un déficit de production de riz de 3 à 4 mois par an ce qui ajoute la difficulté d’assurer une alimentation continue aux agriculteurs. En réalité, les producteurs végétaux ont intérêt à diversifier la production lorsque la potentialité d’un marché existe. Les restaurants et

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les hôtels désirent se procurer des produits locaux à condition que les qualités soient améliorées, les quantités suffisantes et les prix raisonnables.

Après enquête auprès des panels d’acteurs, nous notons que les producteurs souhaitent produire des cultures diversifiées mais ils ne connaissent pas les quantités nécessaires à produire (World Bank-Ministry of Interior mission team, November-December 2006).

Tableau 13: Exportation de riz à Siem Reap 2006 - 2008

2006 2007 2008 Nom Quantité

(t) Prix ($/

t) Quantité (t) Prix ($/ t) Quantité(t) Prix ($/ t)

Mélangé 2450 125.19 136 185.36 2372 190.24 Rumduol 750 195.12 500 220.39

Rumchang, Rumduol &

Malis 1050 163.41 300 224.39

Srov Vea 1300 119.51 658 182.92 Malis 700 221.95 6275 297.56

Srov Krar Oup 204 219.51

Totale 5550* 779999* 1840** 402866** 8305* 24388194**Note : ** valeur exporté totale en $ * Quantité de riz exporté sous la direction de département d’agriculture (1$ : 4000 riel)

Source : Rapport d’exportation annuelle, Département d’agriculture de Siem Reap, Août 2009

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Chapitre IV

Travail sur le terrain

4.1 Méthodologie L’étude proposée par le COrAA a commencé par une révision des différentes sources de données disponibles et des connaissances acquises en cours universitaire. Les concepts d’étude de la filière et les méthodologies de Mrs. Denis Lindo et Frédéric Jallat (étude des marchés basée sur la connaissance des production, distribution et consommation) ont été étudiés pour améliorer la recherche. Les documents pédagogiques, les projets existants, la connaissance des organisations partenaires à visée biologique, localisées dans les régions cibles ont été analysés doivent pour appréhender la situation générale des régions étudiées. Pour faciliter l’avancée des travaux, cette étude s’est effectuée en trois étapes. - Premièrement, collecte des données primaires (agenda des entretiens avec les personnes concernées, étude documentaire et vérification des données sur le terrain). - Deuxièment, préparation du projet de recherche comme identification des régions spécifiques, préparation du questionnaire, méthode d’échantillonnage des personnes et collecte des données. - Troisièment, analyse des données obtenues et réalisation du rapport. Toutes les méthodologies préparées doivent être, au préalable, vérifiées et validées par l’organisme d’accueil.

4.1.1 Plan d’action Cette étude s’est effectuée durant 5 mois de Mai à Septembre 2009. Les

enquêtes sur le terrain a duré environ un mois. Le reste du temps a été consacré au traitement des données et à la rédaction du mémoire.

Le planning initial de 3 mois élaboré avec l’organisation d’accueil portait sur les documents de projet, la méthodologie, l’enquête sur terrain pour la collecte de données et le bilan des résultats de recherche. Les deux mois restant étant consacré à la rédaction du mémoire et à la présentation des résultats à l’organisation d’accueil.

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Plan d’activités Activités/ Mois Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre

Identification de problèmes

x x

Réalisation de méthodologie

x x

Préparation du questionnaire

x

Listing des Entretiens avec les personnes clés

x

Amélioration du projet

x

Entretiens x x x x Vérification des données

x

Rédaction de rapport Analyse de données et rédaction de rapport

x x x x x x x

commentaires de la direction

x

Amélioration x Publication x Soutenance x

4.1.2 Sélection de zones d’études La sélection de zones étudiées est une étape des plus importantes effectuée spécifiquement après analyse des données secondaires obtenues auprès des personnes cibles, de la révision des documents s’y afférant et des partenaires de la filière biologique. La visite des terrains sélectionnés est effectuée afin de vérifier la situation réelle des zones étudiées. A l’issue de cette partie du programme d’étude, les provinces de Kampong Thom et de Siem Reap ont été sélectionnées pour mener des enquêtes sur terrain. Les raisons pour lesquelles nous avons choisi ces deux provinces sont les capacités potentielles de culture de riz biologique ainsi que les bénéfices apportées par les différentes institutions de soutien connues dans le pays pour le riz biologique de Kampong Thom. En outre, les riziculteurs de ces deux provinces utilisent, pour la plupart, des techniques traditionnelles comme, par exemple, le labour par le bétail et les engrais biologiques. Enfin ces provinces sont des zones touristiques dont les produits biologiques et la conservation des ressources naturelles sont particulièrement essentiels.

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4.1.3 Méthode d’échantillonnage Les échantillons d’individus représentatifs d’une population doivent être

clairement définis par rapport aux intérêts des populations. Le nombre d’individus est illimité, il consiste à rencontrer le maximum d’agriculteurs afin de collecter un grand nombre d’informations pouvant répondre aux objectifs de l’étude. Les enquêtes se font, non seulement, auprès des riziculteurs biologiques mais aussi auprès des riziculteurs conventionnels pour comparer les perceptions et mieux analyser les évolutions du marché biologique dans les régions cibles.

Tableau 14: Taille d’échantillon

Province District Commune village Biologique

Conventionnel

Kampong Thom

Steung Saen Srar Yeuv 3 50 5

Siem Reap Chi Kraeng

Chi Kraeng, Andong Samnor

, Kok thlork Krom

6 Non 60

Total 2 4 9 50 65 Note: (1) Province de Kampon Thom, trois villages sélectionnés (2) Province de Siem Reap, six villages sélectionnés situés en différents lieux géographiques.

(3) Les grossistes, intermédiaires et collecteurs villageois questionnés n’apparaissent dans ce tableau.

4.1.5 Conduite des enquêtes Des séries de questions ouvertes et fermées ont été préparées dans un

questionnaire. Un semi-entretien s’est déroulé avec tous les agriculteurs enquêtés. Le questionnaire est long et certaines questions sont très précises, chaque entretien dure environ 1h 30 à 2h 00 afin de pouvoir collecter toutes les informations requises. Une conversation hors questionnaire et une observation in situ sont également réalisés afin d’analyser la situation générale du village et la culture du riz biologique dans la communauté. Dans cette enquête, 6 types de questionnaires ont été utilisés:

pour les riziculteurs biologiques pour les grossistes pour les intermédiaires pour les collecteurs pour les gouverneurs de district de la zone étudié questionnaire clés pour vérifier des résultats avec les riziculteurs conventionnels

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4.1.6 Collecte des données Les données collectées sont divisées en deux parties principales :

Les données primaires : elles sont collectées à l’aide d’entretiens individuels, de groupes d’entretien et d’observation sur le terrain. Les interrogations quantitatives et qualitatives ont été intégrées dans le questionnaire avec pour objectif de relever des données spécifiques. En outre, des questions inverses sont rédigées pour éviter la complexité des questions-réponses des interviewées. En général, un entretien prend environ une heure et demis à deux heures en maximum. Les informations manquantes ou imprécises sont complétées avec les différents enquêtés et les gouverneurs présents dans les régions étudiées.

Pour des résultats plus précis, cette étude est effectuée avec l’association de développement d’agriculture biologique de Steung Saen localisée dans la commune de Srar Yeuve . Trois villages potentiels produisant du riz biologique exporté sont choisis, ce sont les villages de Rar Ka, Chambak et Pock Yuk.

Dans la Province de Siem Reap, six villages ont été sélectionnés se situant en différents lieux géographiques. Ces villages sont localisés amené à un autre endroit en différentes communes comme suivant :

Province District Commune Village

Zone géographique

Kampong Thom

Steung Saen

Srar Yeuve

Rar Ka, Chambak, Pock Yuk plane

Anlong Samnor

Chek Ksach Leu Rar Beuk Hydromorphique

Chi Kraeng

Chi Kraeng Chas

Kampong Snor Lech

Siem Reap

Chi Kraeng

Kok Thlok Krom

Trar Peang Trav

Kampong Makak

plaine

Total 4 9 2 Les données secondaires : ce sont des documents collectés par les autorités concernées, Internet, les organismes partenaires d’intérêt biologiques locaux et extérieurs. Les informations obtenues sont analysées et vérifier avec les personnes cibles pour mieux comprendre les situations générales des zones étudiées par exemple, les surfaces agricoles, situation de culture biologique et productions potentielles, etc.

4.1.7 Traitement des données Les données ont été enregistrées au fur et à mesure dans le programme

Microsoft Excel. Ainsi les informations qualitatives recueillies ont été également rédigées sous forme de résumé qui permet d’éviter les mélanges d’informations et permet aussi d’apercevoir les informations manquées et à creuser plus approfondies

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4.1.8 Limitation d’études Cette étude met l’accent seulement sur les acteurs principaux de culture

biologique comme ci- dessous : • Les riziculteurs biologiques vivrent dans les zones étudiées • Les intermédiaires achètent régulièrement de production du riz biologique • Les grossistes qui vendent toujours les riz biologiques dans les zones cibles • Les collecteurs villageois qui achètent particulièrement la production du riz dans

les zones d’étude. Note : Les riziculteurs sont spécifiquement échantillonnés les représentatifs car ils sont beaucoup mais les intermédiaires, grossistes, collecteurs villageois ne limitent pas parce que les nombres sont moins.

4.1.9 Taille d’études Kampong Thom et Siem Reap, les deux provinces représentatives de riz

biologiques (certifié et non certifié) sont sélectionnées pour étudier. Les supports de COrAA, différentes organisations et potentialités des ressources naturelles, elles sont responsables des marchés et consommateurs de production biologiques du Cambodge. Cette étude basée sur la production de riz biologique et les cultures potentielles pour transformer en production biologique est effectuée sur les agriculteurs biologiques, les collecteurs de riz, les intermédiaires et les grossistes.

4.2 Résultat et Discussion

4.2.1 Généralité de zone étudiée Steung Saen représente de ville de la province de Kampong Thom située 166 kms de Phnom Penh. Il est bordé par le district de Kampong Svay au nord, Prasat Sambour à l’est, Santuk et Baray au sud-ouest. Les populations ont les travaux diversifiés. Environ 90% des habitants sont des agriculteurs, très peu pêcheurs (3%), petit commerçant et vendeurs (3%), ouvriers de l’usine et dans le chantier de construction, fonctionnaires (3%). Tableau 15: Utilisation de terrain Utilisation de terrain ha % Terrain total 419, 226.05 100 Terrain agricole 342, 926.91 81.80 Terrain de riz pluvial 162, 061.91

Terrain de riz de la saison sèche 18, 824 Terrain pour d’autres plantes 162, 041

Terrain pour la construction, l’infrastructure, des forêts 76, 299.14 18,20 (Source : l’entretien avec le gouverneur du district de Steung Saen, 2009)

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L’association de développement d’agriculture biologique de Steung Saen représentant de l’agriculture biologique de Kampong Thom était crée en 2003 par le GTZ. Les produits sont certifiés par les Standards BCS de compagnie Allemagne nommée OKO Guarantee. Les productions de riz sont distribuées de différents réseaux comme la province de Pursat (un seul moulin de riz biologique), Siem Reap et Phnom Penh. Après la partir de GTZ en 2006, elle est maintenant capable de contrôler eux-mêmes des techniques culturelles et les systèmes internes. Les riz biologiques sont vendus aux marchés sous le nom commercial de SARAVAN.

Les produits se divisent en trois type de riz principales sont le riz blanchi, riz brun et rouge (le riz transformé par la main).Plupart des consommateurs préfèrent acheter le riz rouge. Figure 3: évolution de riz biologique de l’association

333333

525 525

307265

265265

84

9587

66

50

40

47

75

0

100

200

300

400

500

600

2005 2006 2007 20080

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Famille

Surface

ProductionannuelleVente totale

.l

Note : Surface : ha, production annuelle et vente : tonne Source : M. So Dorne, chef de l’association

4.2.2 Distribution de riz biologique Les quantités de riz biologique sont distribuées en deux marchés pricipaux en différents facteurs. Plupart de riz sont vendus sous le marché conventionnel. Il est donc le prix limité par les intermédiaires. Les riz biologiques sont généralement vendus après la récolte pour payer les récoltes suivantes (plupart de riz biologiques sont variétés hartives). Par rapport la connaissance de paysans, 42% de riz biologique sont conservées pour la consommation. Les restes sont particulièrement vendus aux différents acteurs, par exemple l’association (17%), collecteurs villageois et intermédiaires (12%), les collecteurs de riz battus (29%). A cause de la pénurie financière de l’association et paysanne, les normes de standard biologiques, les riz biologiques (41%) sont distribués au marché conventionnel.

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Figure 4: Distribution de riz biologique de Steung Saen

42%

17%

29%

12%

Consommation

vente au Association

Collecteur de riz battu

collecteur etintermédiaire

Les riz biologiques sont vendus en deux différentes formes. 86% de riz sont vendus aux intermédiaires, les collecteurs du riz abattu et association sous formes de paddy par contre un peu de riz est collecté par les collecteurs villageois sous formes de riz décortiqué (14%). Cette quantité est vendue quand ils sont besoins heureusement d’argent pour la vie quotidienne, par exemple le banquet et le mariage des voisins. Figure 5: Type de riz vendu

Type de riz vendu

14%

86%

Riz Paddy

Note : Vente au collecteur villageois quand ils ont besoins le mariage, banquet, etc.

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4.2.3 Comparaison de prix de riz bio et conventionnel Après les vulgarisations de techniques culturales biologiques auprès les pays par

les organisations, intérêt pour la sécurité alimentaire et bénéfice économique, les consommateurs sont récemment intéressés les riz biologiques. Le prix de riz biologique augmente progressivement en 2005- 2006 par contre il est légèrement évolué à partir 2006 – 2008. Ce résultat exprime que le riz biologique de Kampong Thom moins d’activité après partait de GTZ en 2006. Figure 6: comparaison de prix du riz bio et conventionnel 2005- 2008

Note : 1 $ : 4100 riels Source : M. Sodorn, chef d’association

4.2.4 Variété de riz biologique La potentialité naturelle de culture biologique et les préférences des agriculteurs,

les plusieurs variétés sont cultivées dans les régions étudiées. Ces variétés sont classées par les besoins du marché, les supports de différentes institutions et les préférences de consommateurs. Rumduol, variété parfumée et douce est cultivée plus de 50% de la rizière de district de Steung Saen. Il est aussi connu par les consommateurs partout de pays. Les deux variétés indispensables représentées (18%) de la superficie de province de Kampong Thom sont Damneurd et Reang Chey. Les autres variétés sont très peu cultivées.

Comparaison de prix du riz bio et conventionnel, 2005- 2008

256.09 268.29 280.48

158.53

134.15

231.7 243.9 256.09

0

50

100

150

200

250

300

2005 2006 2007 2008

Année

BioConvemtionnel

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Figure 7: Variété du riz biologique de Kampong Thom

Variété de riz organique cultivée

54%

7%1%

8%1%

1%

2%

10%

4%1%

4%4% 2%1%

RumduolDamneurbSen PidorReang CheyKremLay LeakChrar Vay PdovCAR 6Phka KgneySomalymalisPo PeayGnekCAR 3

Note: Ensemble de biologique certifiée et non certifiée

4.2.4 Evolution de surface du riz biologique Depuis la création de l’association par le GTZ en 2003, les surfaces de riz

biologique sont légèrement augmentées suivante de l’année. Par rapport aux résultats interviewés, 33% de agriculteurs ont particulièrement grandis leurs surfaces de riz biologique mais ils ne sont pas certifiés biologiques à cause de quitter de GTZ et quelques surfaces situées dans le temps de conversion. Par contre 67% des agriculteurs ne ont pas augmentées. La stabilisation est du à la surface de leurs familles eux- même. En outre, les quelques surfaces sont données au jeune mariage. Figure 8: Evolution de surface cultivée de riz biologique

Evolution de surface cultivée

33%

0%67%

Augmentation

Diminution

Stable

Note : Résultat d’interviewer les riziculteurs biologiques

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4.2.5 Perception des agriculteurs

Connaissance des agriculteurs Le GTZ et les autres partenaires ont vulgarisées, par exemple les techniques de culture biologique, les connaissances économiques et aussi les risques des produits chimiques sur les cultures et santés familiales résultant les risques sanitaires sont réduits. Ces connaissances sont étendues auprès des agriculteurs et aussi des consommateurs. Après l’interview des échantillons, on trouve que les agriculteurs ont clairement connus les risques des produits chimiques sur leurs santés et même leurs environnementaux. Par contre 60% de riziculteurs biologiques ont confuses entre la production biologique certifiée et non certifiée. Cette confusion est un grand contraint de la culture biologique. 30% des agriculteurs sont bien connus les standards. 10% des agriculteurs ne ont pas également obtenues les connaissances vulgarisées par l’organisation. Ces résultats ont exprimés que les techniques n’ont pas également étendues auprès de agriculteurs. Les contraints techniques culturelles sont donc spécifiquement en faces des agriculteurs. Figure 9: Connaissance base de riziculteur biologique

Connaissance d'agriculteurs sur le riz organique

30%

60%

10%

A

B

C

A. Pas de confusion (non engrais chimique, pesticide et les produits certifiés

biologiques) B. Confusion entre riz biologique certifié et non certifié (non engrais chimique et

pesticide) C. Non idées

Pointe de vue des agriculteurs sur le marché du riz biologique • Agriculteurs En vue de développement de la production de riz biologique et les croissances de la

demande, les perceptions des acteurs principales sont collectées pour analyser les évolutions de marché du riz biologique par rapport la situation réelle. Après les résultats interviewés, 75% des acteurs ont estimés que les marchés biologiques doivent absolument augmenter répondant la croissance de besoins. Cependant 20% des acteurs exprimés que ces marchés vont diminuer et stagner parce que les grandes quantités de riz sont distribuées au marché conventionnel et aussi les prix limités par les intermédiaires ou les collecteurs. En plus 5% n’ont pas les idées du marché. La répartition de perception exprime que les connaissances de marché des paysans sont encore limitées.

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Figure 10: Pointe de vue des agriculteurs sur le marché du riz biologique

Pointe de vue des agriculteurs sur l'évolution de marché du riz organique

75%

10%

10%5%

Augmentation

stable

Pas idée

diminution

Note: point de vue des agriculteurs obtenus par l’interview des acteurs en vérifiant des documents de partenaires biologiques existés

• Intermédiaire Les problèmes financiers de l’organisation supportée et aussi l’association ont

fortement empêchés le développement du riz biologique. Les seules petites intermédiaires sont intéressées les produits biologiques. Cependant, les deux gros intermédiaires n’intéressent pas. Ils ont exprimés que les riz biologiques des cette commune ne peut pas supporter les besoins des grossistes, spécialement les pays voisins.

• Grossiste Les deux grossistes de riz biologique se trouvent à Siem Reap et Phnom Penh, sont

interviewés pour vérifier les situations réelles de riz biologiques. Ils ont soulignés que les quantités de riz demandées augmentent régulièrement mais les quantités du riz ont limitées. Les nouveaux consommateurs ont mensuellement progressés. Plupart des consommateurs achètent en grand quantités (1 sac = 50 kg). Les quantités de riz vendus varient entre 500 – 800 kg/ jours. On trouve que les consommateurs de différentes provinces ont annuellement demandées.

Menace de marché conventionnel sur le riz biologique

Le réseau de distribution est un facteur indispensable pour le développement de la production biologique. Après l’entretien avec les intermédiaires, les producteurs et les organisations partenaires biologiques, on a trouvé que les riz biologiques sont distribués en deux réseaux principaux comme le réseau conventionnel et biologique. Plupart des riz sont vendus au marché conventionnel avec la fluctuation de prix selon la quantité et saison de récolte. Il y a sept intermédiaire s’est trouvé dans la région étudiée. Un seule intermédiaire achètent uniquement le riz biologique pour l’association par contre les autres achètent les riz diversifiés. Ces résultats expriment que les marchés biologiques sont forcement menacé des marchés, des produits et aussi des producteurs conventionnels dans la région étudiée.

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Figure 11: menace de marché conventionnel sur le riz biologique Intermédiaires

14%

86%

A

B

Note : 7 intermédiaires interviewés

* A. Achète unique de riz biologique **B. Achète tous les deux types du riz

4.2.6 Potentialité de culture Le riz est une culture primordiale de paysans. Les résultats interviewés des acteurs principaux en vérifiant de la situation réelle, on trouve que les agriculteurs hors de riz ont particulièrement cultivés les cultures saisonnières comme les concombres, l’aubergine, les choux, les gourds, les lyserons d’eau, les bananes et le manioc. Les cultures familiales (surface 30 -50 m2) sont presque totalement cultivées par les agriculteurs. Environ 10% des agriculteurs après la récolte de riz ont cultivés investissement des Concombres, aubergines et gourds. Pour considérer les cultures potentielles on a effectué de l’analyse de préférences des paysans, l’environnement culturel et tendance du marché. Les donnés supplémentaires par exemple, les organisations supportées, les pesticides appliqués et les dégâts naturelles sont collectées pour spécifier les résultats obtenus.

Analyse de préférence des agriculteurs Les trois cultures principales dans la zone étudiée sont les concombres, les

aubergines et les gourds. Ces cultures sont sélectionnées pour étudier la potentialité. Après les résultats 30% des agriculteurs ont cultivées les concombres par contre 19 % ont préfèrent les aubergines. 16 % de paysans ont intérêt à cultiver des gourds et les autres cultures supplémentaires sont disponibles au cours de la saison.

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Figure 12: Pourcentage de différentes cultures

% de culture des paysans de Srar Yeuv

30%

19%16%

13%

6%

6%

10%Concombre

Aubergine

Gourd

Choux

Liseron d'eau

Banane

Manioc

Note : Résultats interviewés des agriculteurs et gouverneurs

Analyses environnementales de culture • Opportunité

Les environnements culturels sont plus importance pour augmenter les cultures des paysans. On trouve les trois organisations comme GTZ, Agriculture et vétérinaire sans frontière et Khmer Women Empowering ont supportées les techniques auprès des agriculteurs. Les vulgarisations des techniques diversifiées et durabilité de culture sont étendues auprès des agriculteurs. Donc les paysans ont maintenant changés des quelques techniques traditionnelles en adaptant des organisations. Il y a très peu de paysans (5%) ont utilisés les pesticides en car de grand culture investi et les pesticides botaniques non effectives.

Par rapport des observations des paysans, l’interview des gouverneurs et paysans, la commune étudiée se situe dans la zone géographique convenable de la culture, par exemple le grand marché de la province de Kampong Thom se trouve environ 10 km de cette commune. En plus les paysans peuvent transportés les produits au marché de Srar Yeuve situé vers 6 km de village.

Les paysans ont exprimés que les cultures au dessus sont facilement à cultiver. Les rendements plus haut comparant les autres plantes. Les engrais appliquées sont disponibles autours leurs maisons. En plus plusieurs des consommateurs ont besoins. On peut les vendre aux consommateurs voisins, collecteurs villageois et aussi les vendeurs végétaux au marché au dessus. Les prix sont plus hauts. On peut les conserver longtemps pour utiliser.

• Contraints Au contraire des opportunités, les paysans ont rencontrés des quelques problèmes

comme suivantes. Au cours de la culture, les insectes nuisibles ont présentées comme les fourmis, pousserons ont attaqués chez les fruits et les feuilles. Les autres insectes sont les sauterelles et les crickets attaqués chez les feuilles. Malheureusement les dégâts ne sont pas importances.

On trouve aussi le contraint indispensable est le marché. Le prix est diminué si les quantités augmentent. Ce problème rencontre quand les producteurs récoltent simultanément. En outre la main d’œuvre est un des problèmes en face des agriculteurs car après la récolte de riz leurs maries vont trouver le travail à Phnom Penh et les autres provinces. Ils sont encore exprimés que la culture investie a besoins des mains d’œuvre.

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Analyse de tendance de transformation en culture biologique Suivant les connaissances biologiques vulgarisées par les organisations, les zones

géographiques, les marchés et les ressources naturelles, 90 % des paysans ont besoins de transformer leurs cultures en culture biologique. Contrairement 5% des agriculteurs ne veulent pas les transformer. Ils ont exprimés que les cultures biologiques ont besoins strictement plusieurs critères. Ils ne sont pas entrer de l’association biologique mais ils n’utilisent pas les engrais chimiques et les pesticides. 5% des agriculteurs répondent en hésitant de transformer leurs cultures en biologique. Par rapport aux résultats, les paysans sont heureusement transformer leurs culture en culture biologique. Figure 13: Tendance de transformation en culture biologique des paysans

90%

5%5%

ABC

A. transformation biologique B. Non C. hésitation de transformation

Note : Potentialités de culture interviewées par hasard avec des agriculteurs

Analyse de tendance de marché végétale Les résultats interviewés des acteurs reliant ont trouvés que les consommateurs

(80%) ont besoins des produits biologiques. Ils savent les effets négatifs de produits chimiques comme les engrais chimiques diminuent les odeurs de riz, les pesticides risquées pour la santé. 15% de consommateurs ne demandent pas les produits biologiques. Ils n’ont pas confiances de la culture biologique actuelle. Ils sont encore exprimés que leurs familles ont plusieurs membres et revenues sont moins comment acheter les produits biologiques. 5% entre des interviewées n’ont pas les idées d’biologique. Pour vérifier des résultats on décide d’interviewer sept vendeurs de marché de Kampong Thom. Ils sont intérêt les produits biologiques mais il faut limiter le prix convenable pour les consommateurs.

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Figure 14: Tendance de consommation

Tendence de consommation

80%

15%5%

Organique

Non

Pas idées

4.2.7 Analyse de FFOM Analyse de FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, et Menaces) Le diagnostic stratégique comprend généralement deux facettes :

Un diagnostic externe fondé sur l’analyse des menaces et des opportunités de l’environnement qui vise à mettre en évidence les facteurs clés de succès sur le secteur considéré ;

Un diagnostic interne établi à travers l’analyse des forces et faiblesses.

Agriculteur biologique A. Forces

Paysans ont participé de riz biologique (nombre des participants et surface augmentent)

L’augmentation rapide de revenu de leur famille (10% plus que riz conventionnel) Les paysans tirent les bénéfices de riz biologique comparant de riz conventionnel Les paysans peuvent avoir le travail approprié Ils savent comment utiliser des ressources disponibles autour des maisons pour

le riz biologique (accumulation d’engrais biologique) Ils savent les risques de produit chimique (engrais chimique et pesticide

attaquent la santé familiale et les sols). Les paysans consomment suffisamment de riz biologique hors de vente (42%

consommation). la production de riz biologique est facile à pratiquer (pratique traditionnelle avec

ressources disponibles). Les paysans sont aidés chaleureusement par les employés de l’organisation

(agent de GTZ en avant reste toujours avec les paysans). Ils savent des techniques culturelles (méthode préventive de herbe et insecte

nuisible)

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B. Faiblesse Les paysans manquent des ressources disponibles et en particulier l’insuffisance

des ressources personnelles (main d’œuvre, engrais biologique) Les connaissances des paysans limitées (30% confusion biologique certifié et

non certifié, 10% pas d’idées) La distribution des informations est inégale entre le chef communautaire et les

membres (différence de connaissance biologique entre les membres et plupart des informations restent dans les chefs)

L’opportunité de participer avec l’organisation du chef de communauté et des membres sont différents.

La pratique des paysans n’est pas bons tous les métiers (Besoins des techniques additionnelles).

le manque des informations du marché (83% de riz vendus au marché conventionnel avec le prix varié)

C. Opportunités

Les paysans reçoivent la vulgarisation. Les paysans ont les ressources disponibles dans leur région. La production de riz biologique est convenable dans leurs régions Les paysans supportés chaleureusement des techniques culturelles Les paysans ayant de connaissance haute reçoivent plus des informations et

bénéfices La personne ayant la position dans la communauté obtient couramment des

informations vulgarisées par l’organisation et aussi avoir la relation intime avec les employés.

Les produits sont facilement vendus en prix plus haut

D. Menaces Le marché est problème primordial pour le riz biologique (association

insuffisamment d’argent pour acheter) Les paysans manquent les connaissances de marché (fluctuation de prix par

intermédiaires) Les quelques techniques sont perdue (confusion de technique, demande de

supporter technique additionnelle) les marchés biologiques sont couvris par les marchés conventionnels dans leurs

régions (les intermédiaires achètent non seulement le riz biologique mais aussi le riz conventionnel)

Les paysans ne sont pas encore saisis de la distribution des intérêts dans leur communauté.

Les crédits sont pressures sur les membres de riz biologiques (Note : Information obtenue par le chef de l’association, gouverneurs et aussi quatre interviewées expriment les raison de participer de association biologique est (1) prix de riz plus haut,( 2)le crédit moins intérêt)

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Intermédiaires Parmi les sept intermédiaires, il y a deux seulement connaisse des avantages de riz

biologique (transporteur de riz à Phnom Penh, et achètent pour l’association). Les petits intermédiaires intéressent de riz biologique par contre les grands acheteurs n’intéressent pas.

A. Forces les intermédiaires ont la relation avec les grossistes et les producteurs ils ont les connaissances de marché (observation de prix du marché) Réflexion sur le marché (stock quand le prix bas et vente quand le prix

augmente) Connaissances économiques (totale de dépense pour calculer le prix de vente) technique de commerce (contact avec les autres acheteurs, association et

producteurs pour limiter le prix de riz) Connaissance de marché (Observation du prix au marché et profiter le prix des

ventes)

B. Faiblesses les intermédiaires manquent les capitaux plupart des intermédiaires manquent la relation des consommateurs ils ne sont pas bonne relation avec les consommateurs (Non marché spécifique

donc le prix est varié selon les grossistes) ils sont manque la relation avec les autres ils ne sont pas la connaissance de riz biologique (Pas intérêt de marché

biologique donc les quelques profits perdus par le marché conventionnel) ils sont moins connaissances de marché (pratique de commerce par habitude.

C. Opportunité

Les riz biologiques sont facilement vendus les quantités de riz augment régulièrement le prix de riz augmente par rapport aux besoins les paysans manquent d’argent (diminuer le prix) la production de riz biologique supportée par les plusieurs institutions (variétés

odorant ont besoins des consommateurs)

D. Menaces le marché est un problème primordial pour les intermédiaires (prix vendu selon

les grossistes) ils sont toujours manques le capital pour acheter

Grossiste

A. Forces

les grossistes ont les connaissances bases de vendent ils ont la relation étroite avec les organisations et aussi l’association de riz

biologique les capitaux sont suffisamment les magasins se trouvent dans la bonne location ils sont bien connaître des produits biologiques (stock, vérification de

consommation journalière) les services additionnels sont supportés

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B. Faiblesses les produits ne répondent pas totalement des consommateurs ils n’ont pas le transport personnel les magasins ne sont pas suffisamment

C. Opportunités

les riz sont facilement vendus l’association et les organisations supportent des techniques les consommateurs sont maintenant intéressés de produits biologiques les marchés de riz biologique progressent régulièrement par rapport aux besoins

(les autres grossistes demandent le riz pour leurs magasins) les produits biologiques ont augmentés

D. Menaces

les riz biologique ne sont pas suffisamment les produits ne peuvent pas stocker longtemps ils n’ont pas le transport personnel les produits mélangent des cailloux les compétitions des autres magasins (magasins de CEDAC)

4.3 Siem Reap

4.3.1 Généralité de zone étudiée District de Chi Kraeng, un des districts de la province de Siem Reap se situe

près de la rue nationale. Il se trouve entre le district de Steung (province de Kampong Thom) au sud, Svay Leu au nord et Sonikum à l’Ouest. La population totale du district est de 24260 familles comprises 137857 d’habitants dont 70400 femmes et 67457 hommes. La densité est de 61 habitants/ km². La superficie totale est de 600.47 ha et se divise en terre d’habitat, terre agricole, forêts et de l’eau. Les métiers des habitants sont divers tels que l’exploitation agricole (le travail sur la rizière, les légumes, l’élevage). 92.6% d’habitants sont les agriculteurs, 0.3% de la population sont artisaneries, 3.7% de la population sont fonctionnaires et les autres sont 1.2% (Recensement de la population, Département d’Agriculture de Siem Reap).

4.3. 2 Potentialité de culture biologique à Siem Reap Les donnés reliant de la province de Siem Reap sont collectées pour vérifier et

sélectionner les zone étudiées. Après les résultats de interview des personnes cibles se trouvent dans la région. On a considéré que le district de Chi Kraeng est une zone potentielle pour étudier. Les cultures présentées dans cette zone sont le riz, les aubergines, les concombres, les choux, le lyserons d’eau et la banane.

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Commune de Andong Samnor Commune de Anlong Samnor se situe à base terre près de réseau de Chi Kraeng.

La riziculture dépende seulement de réseau. Plupart de riz sont cultivés dans la saison sèche. Les variétés hartives par exemple, IRR 66, Sen Pidor et Angka sont cultivées presque totalement de la superficie. Le rendement moyen est de 4.3 t/ ha. Par la potentialité naturelle et les difficultés de trouver herbes, plupart des paysans n’élèvent pas les bœufs. On ne trouve pas les autres cultures hors de riz car toutes les années les terres sont inondées au cours de la saison pluviale. Les trois organisations comme World Perception, RIDA et CEDAC sont seulement présentées dans cette commune. Les connaissances culturelles des paysans sont bases comparant les autres communes. (Note : Les informations collectées sont la même donc on décide de interviewer les autres communes pour trouver les différences par rapport aux zones géographiques, deux villages interviewés : Chek Ksach Leu et Rar Beuk. Les résultats présentés dans l’annexe)

Commune de Chi Kraeng Commune de Chi Kraeng se trouve entre la commune de Kok Thlok Leu à l’est,

Andong Samnor au sud, Kok Thlok Krom à l’Ouest. 95 % des paysans sont les agriculteurs basant sur le riz. Les autres cultures additionnelles sont les choux, les concombres et les aubergines. La surface de riziculture moyenne est de 1 ha. Le rendement du riz pluvial est de 1,5 -2 t/ha.

• Environnement de culture Géographique : En observant la situation rizières, plupart de leurs rizières situées

près de maison donc ils sont facilement transportés les engrais à la rizière. Chaque parcelle est entourée par les diguettes.

Les organisation supportées : après les résultats interviewés des paysans et les gouverneurs on a trouvé que les organisations présentées régulièrement sont le World Food Programme, CEDAC, Srer Khmer, ADA, RIDA et JVC. Ces organisations ont formées des paysans de techniques de riziculture intensifs et aussi de techniques compostages. Les paysans ont en avant les expériences de culture biologique mais ils sont maintenant bondonnées.

Engrais : Plupart des riziculteurs utilise les composts pour leurs cultures. Les

nombres de bœuf moyen sont entre 4 – 5 têtes. Les bœufs élevés sont utilisés pour d’une part travail rural d’autre part les engrais. Plupart des paysans appliquent les fumiers de ferme pour leurs cultures.

Variétés cultivées : les variétés parfumées sont populairement cultivées. Ces

variétés sont le Rumduol, Sen Pidor, Rum Chek et Neang Chma. La variété de Rumduol représente environ 50% de leurs cultures.

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Contraints : après les informations entretient avec les gouverneurs et les paysans, on trouve que les grands contraints de rizicultures sont :

- Source d’eau : la culture de riz de subsistance des paysans rencontrent toujours la sécheresse au cours de la culture de riz.

- Insectes : les insectes sont les contraints indispensables de toutes les cultures. Les insectes présentés sont toujours les tripes attaquées au cours des semences (Paysans nommés Kra Pleung et Kra Masao) mais les dégâts ne sont pas importances.

- Marché : le marché est un contraint indispensable de riziculture dans cette commune. Le prix de riz est limité par les intermédiaires et les grossistes. Les agriculteurs expriment évidemment que le prix de riz diminué particulièrement pendant la récolte. En réalité le prix de riz parfumé (Rumduol) est plus base comparant les autres provinces (prix de paddy 203.25 $/ t contre Kampong Thom et Takeo 268 $/ t).

(Note : 1$ = 4100 Riel, Ce résultat utilisé pour vérifier les différences de commune de Andong Samnor)

Commune de Kok Thlok Krom

• Surface cultivée Après les résultats, on trouve que plupart des paysans (50%) ayant la surface d’un

hectare par contre 33% de riziculteurs ont la surface de 08 - 0.9 ha. 17% des paysans ayant de surface de 1.5 ha. Le rendement du riz moyen est de 1.5 – 1.7 ha. Figure 15: Surface de rizière de Kok Thlok Krom

Surface de riz cultivée de commune Kok Thlok Krom

50%

33%

17%

1ha

1.5ha

0.8-0.9 ha

• Variétés La variété est un facteur limitant de rendement rizicole. Il y a plusieurs types de

variétés cultivées par rapport aux préférences des consommateurs et condition culturelle. On trouve deux type de variétés cultivées dans le zone étudiée sont la variété parfumée et normal. Ces variétés nommées Rumduol, Neang Chma et CAR 9. Les paysans 62% ont préfèrent à cultiver de Rumduol. Par contre 25% des paysans sont intérêt à cultiver de Neang Chma. Très peu de paysans (13%) ont cultivés de CAR 9. Les résultats exprime que plupart de paysans préfèrent à cultiver les variés aromatiques que sont intéressées par les consommateurs.

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Figure 16: Variétés de riz de Kok Thlok Krom

Variété de riz cultivée de commune de KokThlok krom

62%25%

13%

Rumduol

Neang Chma

CAR 9

Source: interview des paysans, gouverneurs et Département d’Agriculture de CHi Kraeng

• Paysans vendus de riz Les agriculteurs de subsistances dépendent seulement la potentialité naturelle pour

leurs cultures. Avec les conditions convenables de riziculture, les paysans ont régulièrement vendus leurs produits après la consommation familiale. Ils sont évidemment que 47% des paysans vendent 10 % de leurs rendements au cours de l’année par contre 38% de paysans vendent environ 30% de leurs produits. Les restes 15% vendent environ 20% de leurs produits. Figure 17: Pourcentage de paysans vendus de riz

Nombre de paysans vendus de riz

47%

38%

15%

A

B

C

(Note : Vente A = 10%, B = 20%, C = 30% ; l’ensemble de résultats obtenus par l’entretient avec le chef de département agriculture, gouverneurs et paysans)

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• Nombre des bœufs par paysan Les résultats interviewés expriment que les bœufs sont fortement élevés pour les

travaux ruraux et engrais biologiques. Les fumiers de ferme sont totalement appliqués pour les rizières et aussi les autres cultures. Les résultats représentent 50% de paysans ayant les bœufs de 3 têtes. Cependant 35% de paysans élèvent seulement deux têtes. Les autres 15% ont les bœufs de 6 têtes. La répartition de bœufs élevée représente les main d’œuvres et surface culturelle de chaque famille (si la surface est grand, les bœufs doivent élever pour travailler à la ferme). Figure 18: Nombre de bœufs par paysan

50%

35%

15%

A= 3B= 2C= 6

Note: A= 3 boeuf, B= 2 boeuf, C= 6 boeuf Source: Entretient des gouverneurs, paysans et Département d’Agriculture de Chi Kraeng

• Tendance de transformation en culture biologique Avec les plusieurs organisations ont supportées des techniques culturelles,

connaissances bases et les conditions convenables, les paysans sont particulièrement intéressés des cultures biologiques. En réalité 85% de paysans veulent transformer leurs cultures conventionnelles en culture biologique. Par contre 10 % de paysans n’intéressent pas car ils ne dépendent pas totalement de l’agriculture. Par rapport aux différentes distributions de la connaissance auprès des paysans, on trouve que 5 % de paysans n’ont pas obtenus les connaissances culturelles formées par les organisations et les autres institutions présentées.

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Figure 19: Tendance des paysans transformée en culture biologique

Tendance de transformation en culture organique

85%

10%5%

Organique

Non

Pas idées

Source: Entretient avec les gouverneurs et Paysans dans la zone étudiée

• Institutions supportées des techniques En vue de la potentialité de cette zone, les organisations diversifiées ont présentées

en supportant des techniques culturelles aux agriculteurs. Les organisations présentées régulières sont le CEDAC, Srer Khmer, JVC, RIDA et World Perception. En plus le département d’agriculture de Siem Reap a considéré cette zone pour la production biologique. Au cours de la recherche, on trouve aussi que le CEDAC et JVC sont maintenant en train de former les groupes riziculteurs biologiques.

• Connaissance de culture biologique des paysans Après les entretiens avec les paysans on trouve que les agriculteurs (55%)

connaissent les avantages et les risques sanitaires des produits chimiques. Ils sont intéressant de la production biologique. 35% des paysans ne connaissent pas la production biologique mais ils savent les quelques effets de pesticides sur la santé. Très peu de paysans (10 %) ne savent pas les risques sanitaires de produits chimiques. Figure 20:Connaissance des paysans sur l’agriculture biologique

Connaissance des paysans sur l'agriculture organique

55%35%

10%

Organique

Non

Pas idée

Note : Résultat interviewé des paysans. L’analyse de connaissance suivant la réponse et analyse de situation réelle. Les réponses obtenues par l’interview sans diriger.

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• Contraints de culture Au contraire des opportunités, les paysans ont rencontrés des quelques problèmes

comme suivantes. Au cours de la culture de riz, les insectes nuisibles ont présentées comme les crabes attaqués chez les tiges de riz, les sauterelles détruits chez les feuilles, les tripes attaquées chez les semences. Malheureusement les dégâts ne sont pas importances.

On trouve aussi le contraint indispensable est le marché. Le prix est diminué si les quantités augmentent. Ce problème rencontre quand les producteurs récoltent simultanément. En outre la main d’œuvre est un des problèmes en face des agriculteurs.

Marché de riz La production rizicole de cette zone est vendue aux différents marchés comme le

marché de Prey Veng (Neak Loeung), de Kampong Cham. Les grands quantités de riz sont exportées inofficiellement au Vietnam et Thaïlande. Presque 50 % sont consommées dans la province de Siem Reap (Entretiens avec le chef de commune de Chi Kraeng, chef de village de Andong Samnor et les deux gros intermédiaires se trouvent dans village de Rar Beuk). Plupart de riz sont vendus sous forme de paddy.

Intermédiaire : Après l’interview des paysans on trouve seulement deux grands intermédiaires se trouve dans le village de Rar Beuk. Ils achètent tous les types de riz pour exporter au Vietnam et Thaïlande. La quantité de riz exportées est environ de 700 – 900 t/ année. 70 % de leurs riz collectés sont exportées au Thaïlande et les restes 30 sont vendus au Vietnam.

4.3.3 Analyse de FFMO

4.3.3.1 Paysans C. Forces

Paysans ont participés la formation de riz bio Les paysans connaissent les risques de produit chimique Ils peuvent transformer des ressources disponibles autour des maisons pour le

riz biologique (accumulation d’engrais biologique) Les paysans consomment suffisamment de riz Les paysans sont aidés chaleureusement par les organisations Ils savent des quelques techniques culturelles

B. Faiblesse

Les paysans manquent des ressources personnelles (main d’œuvre) Les connaissances des paysans limitées La distribution des informations est inégale entre les riches et pauvres le manque des informations du marché

C. Opportunités

Les paysans reçoivent la vulgarisation. Les paysans ont les ressources disponibles La production de riz biologique est convenable dans leurs régions Les paysans supportés chaleureusement des techniques culturelles par les

organisations Les paysans ayant de connaissance haute reçoivent plus des informations et

bénéfices Les produits sont facilement vendus en prix plus haut

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D. Menaces Le marché est problème primordial pour le riz biologique Les paysans manquent les connaissances de marché (fluctuation de prix par

intermédiaires) les marchés biologiques sont disponibles dans leurs régions Les paysans riches ne sont pas intéressés à la production bio

4.3.3. 2 Intermédiaire A. Forces

Les deux intermédiaires ont les connaissances de marché ils sont les relations avec les grossistes et producteurs ils sont suffisamment les capitaux pour acheter les riz ils se trouvent dans la bonne location la production de riz peut répondre leurs besoins Réflexion sur le marché (stock quand le prix bas et vente quand le prix

augmente) Connaissances économiques (totale de dépense pour calculer le prix de vente) technique de commerce (contact avec les autres acheteurs, association et

producteurs pour limiter le prix de riz).

B. Faiblesses ils n’ont pas le marché spécifique donc le prix est fluctué par les grossistes ils ne ont pas les informations de marché ils ne sont pas bonne relation avec les consommateurs (Non marché spécifique

donc le prix est varié selon les grossistes) ils sont manque la relation avec les autres ils ne sont pas la connaissance de riz biologique (Pas intérêt de marché

biologique donc les quelques profits perdus par le marché conventionnel) C. Opportunité

Les riz sont facilement vendus au marché les quantités de riz augment régulièrement le prix de riz augmente par rapport aux besoins les paysans manquent d’argent donc ils diminuent le prix

D. Menaces

le marché est un problème primordial pour les intermédiaires (prix vendu selon les grossistes)

ils ont les contraints de transportation les quantités de riz augmentent le prix diminué quelque fois les grossistes

n’achètent pas

(Note : Par l’interview les partenaires, collection de données préventifs dans le zone étudiée et le département d’agriculture, la province de Siem Reap n’a pas la culture biologique certifiée mais elle est considéré comme la province potentielle de culture biologique.)

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Chapitre V

Conclusion et Recommandation

5.1. Kampong Thom

5.1.1 Conclusion D’après les résultats de l’enquête et analyse auprès de acteurs principaux en

intégrant des partenaires biologiques et aussi de marché, on peut conclure que :

Parmi les plusieurs de cultures familiales de paysans de la province de Kampon Thom, les trois cultures potentielles biologiques hors de riz sont le concombre, l’aubergine et le gourd. Par rapport aux préférences des agriculteurs, consommateurs et potentialités naturelles, on peut les transformer en cultures biologiques.

Le marché de riz biologique à la province de Kampong Thom diminue stablement

car les membres, surface culturelle et production ont légèrement diminués. En plus les producteurs ne comprennent pas totalement les techniques culturelles, le marché et les quantités du riz sont limités. Les agriculteurs de subsistances ont la chance de bénéficier plus de prix par vendre seulement à l’association mais les quantités achetées sont limitées.

En observation des situation réelles, d’interview des acteurs principaux et

analyse approfondies des partenaires biologiques, on trouve que les principales contraints de riz biologique sont :

• Le marché : après la partir de GTZ, les riz biologiques sont distribués aux deux marchés seulement (Siem Reap et Phnom Penh). Les restes sont vendus aux marchés conventionnels avec les fluctuations du prix par les collecteurs, intermédiaires et grossistes. Le manque des marchés a influencé de paysans perdent des confiances sur l’association ou organisation.

• Capitaux : Le manque financière de association a influencée la limitation de quantité achetée par rapport aux intermédiaires, collecteurs de riz abattu et collecteurs villageois. Les agriculteurs en face de problèmes financiers au cours de la récolte suivant. Ils doivent donc vendre rapidement de produits biologiques après récoltes pour payer la récolte suivante. On trouve aussi que le crédit rural a la pression sur la vente de riz biologique.

• Technique : les techniques sont très importances pour la production de riz biologique. Plupart des agriculteurs biologiques ne connaissent pas bien de techniques culturelles comme la confusion entre le produit biologique certifié et non certifié. Ils ont exprimé que les quelques techniques ont oubliés au cours du temps.

• Environnement : Les agriculteurs rencontrent de problème de collection des engrais biologiques. Ils ont exprimés que les engrais sont non seulement appliqués le riz biologique mais aussi les autres cultures familiales. Les engrais biologiques ne suffissent pas pour le riz.

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5.1.2 Recommandation Le riz biologique joue les rôles essentiels pour la vie des paysans cambodgiens.

Selon les enquêtes sur terrain auprès des riziculteurs illustrent clairement que cette production n’a pas totalement répondus aux besoins des marchés et aussi les standards, donc je propose du fond de mon coeur aux riziculteurs et aussi le COrAA comme suivants :

Cambodian Organic Agriculture Association (COrAA)

Il faudrait fortement vulgariser les techniques culturelles auprès des paysans car ils n’ont pas encore complètement saisis sur les principes et en particulier sur les intérêts des agriculteurs

Il faudrait pousser durement les agriculteurs des subsistances pour qu’ils puissent accès des informations et bénéficier de cette production

Il faudrait contrôler les communautés des paysans parce qu’il y a le problème de distribuer les intérêts et de crises de jalousies.

Il faudrait trouver les marchés spécifiques pour les riziculteurs biologiques Il faudrait trouver les capitaux supplémentaires pour l’association de riz

biologique Il faudrait régulièrement présenter les inspecteurs pour faire les enquêtes en

donnant les conseils aux paysans Il faudrait développer les secteurs biologiques en transformant les autres

cultures, par exemple le concombre, les aubergines, les gourds pour assurer suffisamment aux besoins des consommateurs.

Il faudrait encourager et former les productions des autres zones potentielles comme la province de Siem Reap

Association for Development Organic Agriculture of Steung Saen

Il faudrait strictement contrôler les systèmes internes Il faudrait pousser les membres d’association accès des informations techniques Il faudrait assurer les informations distribuées également auprès des membres Il faudrait pousser les autres paysans potentiels à participer l’association Il faudrait encourager les paysans pour transformer les cultures potentielles en

cultures biologiques Il faudrait suffisamment assurer les capitaux pour collecter rapidement de riz

après la récolte Il faudrait augmenter la production en répondant aux besoins des

consommateurs Il faudrait trouver les marchés spécifiques pour les agriculteurs

Organisation et Gouverneur

Il faudrait efforcement vulgariser les techniques culturelles Il faudrait fortement pousser les paysans pauvres et vulnérables accès

également des informations Il faudrait absolument assurer les informations distribuées auprès des paysans

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5. 2 Siem Reap

5.2.1 Conclusion

Selon les résultats de l’enquête auprès des paysans de district de Chi Kraeng, les gouverneurs délocalisés, les informations obtenues par les organisations et le département d’agriculture de Siem Reap, on conclure que :

Le riz est une culture potentielle de Siem Reap pouvant transformer en culture

biologique. Le marché de riz biologique commence à développer car les produits sont

importés une seule source (province de Kampong Thom) et le CEDAC est en train de former les groups des agriculteurs biologiques et aussi installer le marché biologique.

les riz biologiques non certifiés sont exportés sous les marchés conventionnels

5.2.2 Recommandation

Cambodia Organic Agriculture Association (COrAA)

Il faudrait transformer la riziculture de Siem Reap en culture biologique Il faudrait trouver les marchés pour la production biologique de Siem Reap Il faudrait rapidement vulgariser les techniques culturelles aux paysans de Siem

Reap

Organisation et Gouverneur

Il faudrait former les paysans de technique culturelle biologique Il faudrait pousser les secteurs biologiques à la province de Siem Reap Il faudrait encourager les paysans potentielles transforment leurs cultures en

cultures biologiques Il faudrait assurer les marchés biologiques

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Référence

Document français 1. Denis Lindo et Frédéric Jallat, 2002 ‘’ LE MARKETING’’ 2. Patricio Méndez del Villar, Octobre 2008, Rapport mensuel du marché mondial du riz 3. Patricio Méndez del Villar, Avril 2009, Rapport mensuel du marché mondial du rz 4. Reach Syden, Juillet 2008 ‘’ Comparaison des degrés d’eau irriguées sur le riz Pka Rumdoul à la stat ion expérimentale de l’Université Royale d’Agriculture’’ 5. www.ota.com: Acheter des produits biologique provenance des Etats-Unis 6. www.srerkhmer-cambodia.org Document anglais 7. Raphael Kaplinsky and Mike Morris, 2000 ‘’ A Handbook for Value Chain Research’’ 8. Francesco Goletti, 2002 Rice Value Chain Study-Cambodia 9. Willer, Helga et Minou Yussefi, 2006 ’’The world of organic agriculture’’ 10. International conference on ‘’Animal Production and Aquaculture for Sustainable farming, Can Tho University, Vietnam August 2007 11. Sung-Ching Hsieh, 2005 ‘’ Organic Farming for Sustainable Agriculture in Asia with Special Reference to Taiwan Experience’’ 12. Urin & Wrigley, 2001 ’’ Requirements for Organic Production and Marketing in Cambodia, 2005’’ 13. Neou Seiha, 2007Cambodian’s Export Diversification and Value addition 14. Jorg Rosenkranz, 2005, Organic fair-trade Study, Pursat province 15. KEAM Makarady, December 2007, Regional Conference on Organic in Asia 17. Suong Seng, 2004 Consumer’s demand and Sector Dynamics 18. World Bank-Ministry of Interior mission team, November-December 2006 Document en Khmer 19. Agricultural Market Information, MAFF, January 2009 20. Rapport d’exportation annuelle, Département d’agriculture de Siem Reap, Août 2009 21. Ministère d’Agriculture, Forêt et de la pêche, 2008

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Annexe Annexe I: 1. Partenaires biologiques ADB Asian Development Bank ADOVIR Association for Development and Our village Right AS Aphivat Strei organization AustCARE Austcare organization BDASE Buddhist Development Association and Supporting Environment BS Banteay Srei organization CCK Chamroeun Cheat Khmer organization CT Chet Thor Organization CEDAC Centre d’étude et de Développement Agricole Cambodgien ARS Catholic Refief Services organization DAALI Department of Agronomy and Agricultural Land Improvement DAE Department of Agricultural Extension DKC Development Khmer community organization FIDAC Federation Integrated Development Agriculture In Cambodia FLI Farmer Livelihood Development organization FODA Farmer Organic Development Association HEKS Hilfswerk der Evangelischen Association JVC Japan International Volunteer Centre KAWP Krom Aphiwat Phum organization KFA Khmer Farmer Association KNKS Koma Ney Kdey Sangkhem organization KNT Kunathor organization LWF Lutheran World Federation MB MLUP Baitong NAPA National Prosperity Association NAS Neak Aphiwat Sahakum organization PADEK Partnership for Development In Kampuchea organization PDA Provincial Department of Agriculture SRI System of Rice Intensification PTEA Po Thon Elder association SS Sante Sena organization Srer Khmer Srer Khmer organization VSG Village Supported Group organization COrAA Cambian Organic Agriculture Association NH New Human

Source: Rapport de développement de système de riz intensif en 2006 préparé par CEDAC

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2. Member of COrAA Name of Oranization Product Contact Position E-mail Phone

Mr. Chhorn Ravuth General Manager [email protected] [email protected]

011 388 369 023 216 345 Confrel

Palm wine, Juice, Sugar,etc. Mr. Neang Mao Pisey Plant Advisor [email protected] 017 525 781

CEDAC Rice &vegetable Mr. Keam Makarady Program Director [email protected] 012 869 443

Mr. KURATA Hironobu Chief Executive Officer [email protected] 012 842 970

023 726 480 Kurata Pepper

Pepper Ms Ho Sophorn Sale Manager [email protected] 012 716 303

CBCL & Mekong Rain Natural Foods Rice & cashew

Mr. Andrew McNaughton

Chief Executive Officer [email protected] 012 800 931

Mr. Pou Sovann Executive Director [email protected] 023 210 217 012 839 940

Mr. Victoir Onions Advisor 012 563 218

Srer Khmer

Vegetable & cashew

Mr. Chun Sophorn Program Officer [email protected] 011 316 705

PUAC Vegetable Mr. Nake Tharen Director [email protected] 012 638 371

Organic Rice Farmer Association in Kampong Thom

Rice Mr. So Dorn Chief 092 286 682

Organic Rice Cooperative Chumkiri (Kampot) Rice Mr. Nob Ny Chief 012 325 052

Samakithor Organization in Battam Bang

Fruits, vegetables, rice.

Mr. Nuth Sorn Executive Director [email protected]

012 701 855 023 730 243

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3. Evolution de SRI en 2006 Province Superficie Nombre de famille Takeo 7, 637.87 20,634 Kampot 907.46 4,796 Kandal 192.79 733 Kampong Speu 1,927.32 6,800 Prey Veng 1,749.08 4,301 Svay Rieng 172.1 1,828 Kampong Cham 487.15 1,940 Kampong Thom 2,368.00 11,990 Siem Reap 142.95 474 Battam Bang 96.93 1,580 Banteay Meanchey 4.04 210 Kampong Chhang 352.19 2,090 Pursat 156.19 811 Steung Treng 23.71 270 Kratie 23.99 177 Preah Vihea 2.08 4 Ratanak Kiri 15.13 156 Koh Kong 5.61 33 Preah Sihanouk 11.27 31 Kep 43 110 Pai Lin 3 4 Phnom Penh 1 2 Odor Manchey 59 477 Mondol Kiri 3 25

Total 16385.57 59476 Note : Rapport extrait de tous les partenaires Source : Evolution du système de riz intensif au Cambodge en 2006

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4. Commune de Andong Samnor

Surface de riz cultivée de commune Andong Samnor

20%

20%

30%

10%

20%4.5 ha

1 ha

2 ha

1.5 ha

10-14 ha

Variété de riz cultivée de commune de Andong Samnor

78%

11%

11%

IRR 66

Sen Pidor

AngKa

Rendement de riz de commune de Andong Samnor

34%

11%22%

11%

11%

11% 2.3-2.6 t

2.8 t

3.5 t

4 t

6 t

7 t

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% de consommation de Andong Samnor

18%

9%

9%64%

50%

40%

25%

Non

Nombre de paysans vendus de rz de commune de Andong Samnor

18%

9%

9%64%

50%

60%

75%

Non

Pourcentage de boeuf élevé de Andong Samnor

92%

8%

NonBoeuf

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Questionnaire 1. Riziculteur 1. Nom……………………...……………………....……..…sexe…………………………………. 2. Adresse : village……………………commune…………………district……...….……...... 3. Phone:……….…………..……..……………………………………………………………... 4. Superficie totale……….……………………….……ha 5. Surface de riz bio:……….ha, Saison de pluies…………ha, Saison sèche..…………..……..ha 6. Riz conventionnel:………ha, Saison de pluies………….ha, Saison sèche…………………ha

Autres cultures (sustification)…………………………..…………………………………... 7. Date:……………...……………………………….………………..…………………………..

I. Information technique 8. Quels sont votre cultures principales?.........................................................................................

9. Depuis quand commencez-vous le riz bio?...................................................................

10. Quel est la définition de production bio ?.....................................................................

11. Pourquoi vous cultivez le riz bio?

Raison 1:………………………………………………………………………………….

Raison 2:………………………………………………………………………..…………

Raison 3:…………………………………………………………………..………………

Raison 4:………………………………………………………………..…………………

12. Quels sont les instituions supportées ? Oui Non

13. Avez vous changé la production de riz 2007 – 2008 ?

Augmente diminue Non

Si change (combien:…………...ha), pourquoi?

Raison…………………………………………………………………………………….

14. Quels sont les variétés du riz cultivées?

Nom Pourquoi? Prix (Riels/ Kg) ………………………………. ………………………………. ……………………………….. …………………………………

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15. Pouvez –vous exprimer les processus de la production ?...........................................

……………………………………………………………………………………………………...

16. Avez – vous rencontré des problèmes?.......................................................................

II. Marché

17. Où vendez – vous les produits?.................................................................................. ………………………………………………………...……………………………………………

18. vendez –vous tous les récoltes? Oui Non

Si non combien ?....................................................................................................

19. Qui achète vos produits? (2007, 2008)…………………....…………………………….

…………………………………………………………………………………………………….

20. Que pensez – vous pour la potentialité de riz bio?

Augmente stable diminue

III. FIFO

21. Quels sont les facteurs augmentés de la production?

• ……………………………………………………………………….......………………… • …………………………………………………………………………...………………… • ………………………………………………………………………...…………………… • …………………………………………………………………………...…………………

22. Quels sont vous devez faire pour augmenter la production?

• …………………………………………………………………….……………………….. • …………………………………………………………………………………………….. • …………………………………………………………………….……………………….. • …………………………………………………………………….………………………..

23. Quels sont les potentialités de riz bio?

• …………………………………………………………………………………………….. • ……………………………………………………………………………………….……. • …………………………………………………………………………………….………. • …………………………………………………………………………………….……….

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24. Quels sont les contraintes de votre production?

• ……………………………………………………………………………………………... • …………………………………………………………………………………………….. • …………………………………………………………………………………………….. • ……………………………………………………………………………………………..

2. Collecteur 1. Nom…………………....………………………...…sexe……………………………………. 2. Phone:…………………...……………………………………………………………………... 3. Adresse: village……………………...commune………………district……...…………….. 4. Date :……………………………...………………..……………………………….………….

I. Information de marché 5. Quels sont les villages que vous collecter le riz? Location nombre de paysans

6. combien de tonnes pouvez- vous collecter par an?.......................................................

7. Achetez – vous le riz hors de cette région? vendeur Où ? % d’achète comment payez-

vous? Paysans % Autre collecteur % Grossiste % Importeur % Autre %

8. Votre consommateur? Qui ? % de vente comment ils vous

payent? Grossiste % Détaillante % Restaurants % Transformateur % consommateur domicile % Autres %

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II. FIFO

4. Quels sont les facteurs de votre succès? • …………………………………………………………………………...………………… • ……………………………………………………………………………..……………… • …………………………………………………………………………...………………… • ……………………………………………………………………………...……………… 5. Quels sont les facteurs devez – vous améliorer? • …………………………………………………………………………………………...… • ………………………………………………………………………………………...…… • ………………………………………………………………………………...…………… • ………………………………………………………………………………...……………

6. Quels les opportunités de votre commercialisations? • ………………………………………………………………………………..…………… • ………………………………………………………………………………...…………… • ………………………………………………………………………………..…………… • ……………………………………………………………………………..………………

7. Quelles sont les contraintes? • ……………………………………………………..……………………………………… • ………………………………………………………...…………………………………… • ……………………………………………………...……………………………………… • ……………………………………………………...………………………………………

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5. Photo de Kampong Thom

(Entretien avec le chef de village de Chambak) (Entretien avec le chef de village de Rar Ka)

Discussion de riziculteurs bios de village de Ra Ka Interview de collecteur de riz battu de village de Pok Yuk

Gros intermédiaire de district Steung Saen collecteur de riz bio de Commune de Srar Yeuve

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Province de Siem Reap

Chef de département d’agriculture de Sonikum chef de village de Anlong Snor Lech (Siem Reap)

Transplantation des paysans de village Kok Thlok Krom (Siem Reap)

Interview de paysans de Kok Thlok Krom Interview de paysan de village de Rar Beuk