Rapport de gestion - Union Gabonaise de Banque

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Rapport de gestion 2015

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Rapport de gestion

2015

Environnement Ă©conomique....................................................................................... .6 Monde Afrique Maroc

Environnement Bancaire et Financier.............................................................12 Afrique Maroc

Analyse de l’activitĂ© et des rĂ©sultats du Groupe...................................16 ActivitĂ© au Maroc RĂ©sultats sociaux Affectation du rĂ©sultat ActivitĂ© et rĂ©sultats des principales filiales RĂ©sultats consolidĂ©s

Gestion Globale des Risques ...................................................................................28 Mission et Organisation de la GGR Dispositions Générales Risque de Crédit Risque Marché Risque Pays Risque Opérationnel & PCA Risk Management Gestion ALM

Pilier III : Risques et adéquation des fonds propres ........................56

RĂ©solutions de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Ordinaire...................................66

Comptes consolidés...........................................................................................................68

Comptes sociaux................................................................................................................100

Contacts.......................................................................................................................................124

Sommaire

Europe

Maghreb

UEMOA

CEMAC

ATTIJARIWAFA BANK : UN GROUPE BANCAIRE ET FINANCIER A VOCATION INTERNATIONALE

6

Environnement Ă©conomiqueMonde : croissance du PIB mondialL’économie mondiale poursuit son rythme de croissance modĂ©rĂ©e en 2015 avec une progression du PIB de 3,1%, en recul de 0,3 point par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Cette tendance recouvre une reprise moins vigoureuse que prĂ©vu dans les pays avancĂ©s (1,9% en 2015E contre 1,8% en 2014) couplĂ© au ralentissement de l’activitĂ© dans les pays Ă©mergents et en dĂ©veloppement (4,0% en 2015E contre 4,6% en 2014).

Au sein des pays industrialisĂ©s, la relance graduelle de l’économie de la zone euro reste timide (1,5% en 2015E contre 0,9% en 2014), soutenue par les principaux pays membres, en particulier l’Allemagne (1,5% en 2015E), la France (1,1% en 2015E) et l’Espagne (3,2% en 2015E). La croissance Ă©conomique aux États-Unis demeure sur une dynamique positive (2,5% en 2015E),

en lien avec la baisse des prix de l’énergie, la rĂ©duction du frein

budgĂ©taire et l’amĂ©lioration du marchĂ© immobilier.

Au niveau des principaux pays Ă©mergents, la croissance du PIB

passe de 4,6% en 2014 Ă  4,0% en 2015E. Ce ralentissement

incombe notamment Ă  la baisse des prix des produits de base

et au durcissement des conditions de financement extérieur.

En Chine, la croissance Ă©conomique se contracte de 0,4 point s’établissant Ă  6,9% en 2015E. Le BrĂ©sil et la Russie entrent en

récession passant respectivement de 0,1% en 2014 à -3,8%

en 2015E et de 0,6% en 2014 à -3,7% en 2015E. De son cÎté,

l’Afrique du Nord et le Moyen Orient, confrontĂ©s Ă  des tensions

géopolitiques, affichent une croissance du PIB de 2,5% en 2015E.

En termes de politique monĂ©taire, la Banque Centrale EuropĂ©enne a laissĂ© son taux directeur inchangĂ© Ă  0,05%, son plus bas historique, et ce depuis septembre 2014. Par ailleurs, la BCE a abaissĂ© le taux d’intĂ©rĂȘt de la facilitĂ© de dĂ©pĂŽt de 10 points de base Ă  -0,30% et a prolongĂ© de 6 mois son programme d’achats de titres lancĂ© en mars 2015, consistant Ă  acheter 60 milliards d’euros d’actifs par mois.

La FED a, quant Ă  elle, dĂ©cidĂ© en dĂ©cembre 2015 de rehausser son taux d’intĂ©rĂȘt de 25 points de base. Le taux des Fed Funds qui Ă©tait compris, depuis 2008, dans une fourchette de 0% Ă  0,25% est dĂ©sormais fixĂ© entre 0,25% et 0,50%.

InflationL’inflation globale a flĂ©chi dans les pays avancĂ©s passant de 1,4% en 2014 Ă  0,3% en 2015E en lien avec la baisse des prix du pĂ©trole et d’autres produits de base.

En ce qui concerne les pays Ă©mergents, l’inflation s’est Ă©tablie Ă  5,5% en 2015E contre 5,1% en 2014.

Marché pétrolierAffecté par une offre pétroliÚre abondante, une faiblesse de la demande mondiale et une forte appréciation du dollar, le cours moyen du pétrole a accusé un repli de 47,1% en 2015 pour se fixer à 50,92 dollars le baril contre 99,02 dollars le baril, une année auparavant.

Rapport de gestion

CROISSANCE DU PIB 2014 2015E 2016P

Monde 3,4 % 3,1 % 3,6 %

Pays avancés 1,8 % 1,9 % 2,1 %

Zone Euro 0,9 % 1,5 % 1,7 %

France 0,2 % 1,1 % 1,3 %

Allemagne 1,6 % 1,5 % 1,7 %

Espagne 1,4 % 3,2 % 2,7 %

Royaume-Uni 2,9 % 2,2 % 2,2 %

Etats-Unis 2,4 % 2,5 % 2,6 %

Japon 0,0 % 0,6 % 1,0 %

Pays émergents et en développement 4,6 % 4,0 % 4,3 %

Afrique du Nord et Moyen-Orient 2,8 % 2,5 % 3,6 %

Afrique subsaharienne 5,0 % 3,5 % 4,0 %

Source : FMI

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

AfriqueLa croissance Ă©conomique africaine s’est consolidĂ©e en 2015 Ă  4,5% et ce aprĂšs deux annĂ©es de croissance modĂ©rĂ©e (respectivement de 3,5% et de 3,9% en 2013 et 2014). Cependant, la croissance Ă©conomique rĂ©gionale prĂ©sente certaines disparitĂ©s.

Croissance économique en Afrique par région

2015E 2016P Afrique 4,5% 5,0%Afrique Centrale 5,5% 5,8%Afrique de l’Est 5,6% 6,7%Afrique du Nord 4,5% 4,4%Afrique Australe 3,1% 3,5%Afrique de l’Ouest 5,0% 6,1%

BAD-Mai 2015

La prĂ©sente section dĂ©crit les principales Ă©volutions des environnements Ă©conomiques des pays de prĂ©sence d’Attijariwafa bank en 2015:

Afrique du nord(DONNÉES 2015) Superficie

(km2)Population

(m)PIB/habitant

(USD)

Tunisie 163 610 11,110 3 984,818

Mauritanie 1 030 700 3,706 1 262,134

Libye 1 759 540 6,252 4 753,599

Source : FMI

Environnement Ă©conomiqueSelon les derniĂšres prĂ©visions de la Banque Africaine de DĂ©veloppement (BAD), la croissance Ă©conomique en Afrique du Nord s’est Ă©tablie Ă  4,5% en 2015 au lieu de 1,7%, une annĂ©e auparavant.

La dynamique de la croissance est, toutefois, entravĂ©e par les rĂ©percussions persistantes des conflits, les risques sĂ©curitaires, les tensions sociales, l’atonie de la croissance de la zone euro et les incertitudes politiques.

Principaux indicateurs Ă©conomiques par pays

PIB Inflation Solde budgétaire

Solde courant

2015E 2016P 2015E 2016P 2015E 2016P 2015E 2016P

Tunisie 0,5% 2,5% 5,0% 4,0% -5,7% -4,0% -8,5% -7,0%

Mauritanie 4,1% 6,4% 3,6% 4,2% -1,0% -4,7% -18,3% -25,6%

Libye -6,1% 2,0% 8,0% 9,2% -79,1% -63,4% -62,2% -49,1%

FMI, octobre 2015 et MinistĂšre des Finances Tunisie

Par ailleurs, les dĂ©ficits budgĂ©taires se sont creusĂ©s davantage dans les pays exportateurs de pĂ©trole. En atteste, l’amplification du dĂ©ficit budgĂ©taire Libyen passant de 43,5% en 2014 Ă  79,1% du PIB en 2015 et du dĂ©ficit courant (-62,2% en 2015 au lieu de -30,1% en 2014).

UEMOA(DONNÉES 2015) Superficie

(km2)Population

(m)PIB/habitant

(USD)BĂ©nin 112 622 10,862 708,987Burkina Faso 274 200 17,934 631,372CĂŽte d’Ivoire 322 463 23,711 1 318,808GuinĂ©e Bissau 36 125 1,777 582,243Mali 1 240 192 16,295 672,226SĂ©nĂ©gal 196 722 14,966 934,643Togo 56 785 7,182 578,110

Source : FMI

Environnement Ă©conomiqueSelon les derniĂšres prĂ©visions du FMI, l’Union Economique MonĂ©taire Ouest Africaine a affichĂ© un PIB en croissance de 6,1% en 2015.

S’agissant des prix Ă  la consommation, le taux d’inflation est passĂ© de -0,1% Ă  fin 2014 Ă  1,3% Ă  fin 2015, en raison du renchĂ©rissement des produits alimentaires.

Le solde budgĂ©taire, dons compris s’est fixĂ©, quant Ă  lui, Ă  -3,8% Ă  fin 2015 au lieu de -3,5% une annĂ©e auparavant. Ce creusement est imputable Ă  l’accroissement des dĂ©penses courantes et Ă  la hausse des investissements publics dans les infrastructures.

Principaux indicateurs Ă©conomiques par pays

PIB Inflation Solde budgétaire

Solde courant

2015E 2016P 2015E 2016P 2015E 2016P 2015E 2016P

BĂ©nin 5,5% 5,3% 0,5% 2,3% -2,6% -3,5% -9,3% -9,1%

Burkina Faso 5,0% 6,0% 0,7% 1,8% -2,5% -3,0% -7,9% -7,8%

Cîte d’Ivoire 8,2% 7,6% 1,6% 1,5% -3,2% -3,2% -1,0% -1,9%

Guinée Bissau 4,7% 4,8% 1,3% 2,3% -0,9% -2,3% -3,5% -4,6%

Mali 5,0% 5,0% 2,4% 3,6% -3,2% -4,0% -3,3% -4,2%

Sénégal 5,1% 5,9% 0,6% 2,1% -4,7% -4,2% -6,1% -5,2%

Togo 5,4% 5,6% 1,9% 2,1% -6,3% -6,0% -12,2% -11,5%

FMI, Octobre 2015

En terme de politique monĂ©taire, la BCEAO a dĂ©cidĂ© de maintenir inchangĂ©s le taux d’intĂ©rĂȘt minimum de soumission aux opĂ©rations d’appels d’offres d’injection de liquiditĂ©s Ă  2,50% et le taux d’intĂ©rĂȘt du guichet de prĂȘt marginal Ă  3,50%, niveaux en vigueur depuis le 16 septembre 2013.

Le contexte politique de la rĂ©gion a Ă©tĂ© marquĂ© par la tenue de plusieurs Ă©lections en 2015 dans un certain nombre de pays alors que d’autres ont Ă©tĂ© victimes de mouvements insurrectionnels ou terroristes.

CEMAC(DONNÉES 2015) Superficie

(km2)Population

(m)PIB/habitant

(USD)

Cameroun 475 440 23,108 1 234,389

Congo 342 000 4,368 2 030,686

Gabon 267 667 1,608 8 580,731

Source : FMI

Environnement Ă©conomiqueLe FMI table sur une croissance du PIB des pays membres de la CommunautĂ© Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) de 2,6% en 2015, en baisse de 2,2 points par rapport Ă  2014.

La Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC) a pris acte de la dĂ©crue de l’activitĂ© dans la rĂ©gion en lien avec la baisse des cours mondiaux du pĂ©trole, l’instabilitĂ© politique qui persiste en RĂ©publique Centrafricaine ainsi que l’insĂ©curitĂ© dans la rĂ©gion de l’ExtrĂȘme-Nord du Cameroun et du Tchad et a dĂ©cidĂ© d’ajuster le taux directeur de 50 points de base Ă  2,45% (contre 2,95%) afin de relancer la croissance Ă©conomique.

Pour leurs parts, les prix à la consommation se sont fixés, à fin décembre 2015, à 2,2%, en repli de 0,4 point.

Le solde budgĂ©taire, dons compris, s’est Ă©tabli, quant Ă  lui, Ă  -4,8% Ă  fin 2015 au lieu de -4,0%, une annĂ©e auparavant.

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Principaux indicateurs Ă©conomiques par pays

PIB Inflation Solde budgétaire

Solde courant

2015E 2016P 2015E 2016P 2015E 2016P 2015E 2016P

Cameroun 5,3% 5,4% 2,0% 2,1% -5,1% -5,6% -5,0% -5,2%

Congo 1,0% 6,5% 0,9% 1,7% -9,4% -2,6% -15,2% -14,6%

Gabon 3,5% 4,9% 0,6% 2,5% -3,6% -2,5% -7,0% -4,2%

FMI, octobre 2015

Maroc‱ Une croissance Ă©conomique estimĂ©e Ă  4,2% en 2015 en

relation avec une campagne céréaliÚre exceptionnelle (115 millions de quintaux) et une amélioration des activités non agricoles (+3,3% en 2015 vs 3,1% en 2014) ;

‱ Un taux d’inflation maĂźtrisĂ© Ă  1,6%;‱ Poursuite du redressement du cadre macro-Ă©conomique :

- Un déficit budgétaire qui continue à se résorber à -4,3% du PIB en 2015 aprÚs -4,9% en 2014 ;

- Un déficit commercial en net recul de -36,8 milliards de dirhams grùce à une dynamique remarquable des industries exportatrices et une baisse de la facture énergétique ;

- Et, une amĂ©lioration notable des rĂ©serves en devises couvrant 6,7 mois d’importations en 2015 et 7 mois prĂ©vus pour 2016.

‱ Selon les derniĂšres prĂ©visions de la Banque Centrale, la croissance du PIB devrait s’établir Ă  1,0% en 2016. Cette baisse s’explique principalement par le repli attendu des activitĂ©s agricoles sous l’hypothĂšse d’une campagne cĂ©rĂ©aliĂšre moyenne de 40 millions de quintaux en lien avec les conditions climatiques dĂ©favorables et par la dĂ©cĂ©lĂ©ration de la valeur ajoutĂ©e non agricole Ă  2,9%.

Évolution trimestrielle du PIB marocain en glissement annuel

2013 2014 T1-15 T2-15 T3-15 T4-15 2015* 2016*PIB 4,7% 2,4% 4,1% 4,3% 4,6% 4,0% 4,2% 1,0%

VA agricole 17,9% -2,5% 12,0% 14,9% 15,9% 15,4% 14,6% -13,8%

PIB non agricole 3,0% 3,1% 3,1% 3,0% 3,2% 2,5% 3,0% 2,9%

(*) : PrĂ©visions Source : MinistĂšre des Finances – BAM

Selon les derniĂšres projections de la Banque Centrale, la croissance Ă©conomique nationale s’est Ă©tablie Ă  4,2% en 2015 au lieu de 2,4% une annĂ©e auparavant. Cette amĂ©lioration est redevable, d’une part, Ă  une campagne cĂ©rĂ©aliĂšre exceptionnelle avoisinant les 115 millions de quintaux et Ă  une croissance de la valeur ajoutĂ©e non-agricole (+3,0% en 2015), d’autre part.

Croissance du PIB 2012-2016P (en %)

3,04,7

2,44,2

1,0

-9,1

17,9

-2,5

14,6

-13,8

4,73,0 3,1 3,0 2,9

2012 20132014

2015E 2016P

PIB PIB agricole PIB non agricole

RĂ©partition du PIB en 2015

Activités primaires14%

Activités secondaires22%

Activitéstertiaires

51%

ImpĂŽts sur lesproduits nets de

subventions13%

Par secteur d’activitĂ©, l’évolution reste mitigĂ©e.

Secteur primaireReprĂ©sentant 14% du Produit IntĂ©rieur Brut au terme de l’annĂ©e 2015, le secteur primaire rĂ©alise une performance apprĂ©ciable qui a impactĂ© favorablement l’économie nationale. En effet, l’activitĂ© agricole clĂŽture l’annĂ©e 2015 avec une valeur ajoutĂ©e en hausse de 14,6%.

Selon les derniĂšres donnĂ©es communiquĂ©es par le MinistĂšre de l’Agriculture et de la PĂȘche Maritime, la production cĂ©rĂ©aliĂšre enregistre, au titre de la campagne agricole 2014/2015, un nouveau record de 115 millions de quintaux, en progression de 69,1% par rapport Ă  la moyenne des cinq derniĂšres annĂ©es avec un rendement en nette amĂ©lioration (21,4 Quintaux/Ha).

De mĂȘme, le secteur de la pĂȘche s’oriente positivement. À fin dĂ©cembre 2015, la valeur des dĂ©barquements de pĂȘche cĂŽtiĂšre et artisanale s’accroit de 9,1% faisant suite principalement Ă  la hausse de la valeur des captures de poulpe (+26,9%) et de la sardine (+9,9%). En termes de volume des dĂ©barquements de pĂȘche cĂŽtiĂšre et artisanale, celui-ci se maintient Ă  1 288 948 tonnes.

Structure des dĂ©barquement de la pĂȘche cotiĂšre et artisanale en valeur Ă  fin dĂ©cembre 2015

4% 1%

41% Poisson pélagique

Poisson blanc

CĂ©phalopodes

Crustacés et coquillages

Algues

22%

32%

Secteur secondaireLes activités secondaires contribuent à hauteur de 22% du PIB national en 2014 et réalisent des évolutions contrastées en 2015.

Phosphate

MarquĂ©e par le recul de la demande mondiale, la production de phosphate brut s’amenuise de 4,1% Ă  26,3 millions de tonnes et la production des dĂ©rivĂ©s du phosphate s’amĂ©liore lĂ©gĂšrement Ă  9,8 millions de tonnes (+0,6%).

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

De son cĂŽtĂ©, le chiffre d’affaires Ă  l’export des phosphates et dĂ©rivĂ©s s’accroĂźt, au terme de l’annĂ©e 2015, de 15,6% pour atteindre 44,2 milliards de dirhams, bĂ©nĂ©ficiant d’un effet de change qui a neutralisĂ© la baisse des volumes de vente.

EnergieLes indicateurs du secteur de l’énergie poursuivent leur comportement favorable en 2015. A fin dĂ©cembre 2015, la production appelĂ©e nette d’électricitĂ© s’est amĂ©liorĂ©e de 7,0% Ă  29 439,5 GWh. ParallĂšlement, la consommation d’électricitĂ© s’est apprĂ©ciĂ©e de 2,0% Ă  29 404,2 GWh.

EngagĂ© dans le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables, le Maroc a lancĂ©, depuis 2009, un programme ambitieux visant Ă  atteindre 42% de la production Ă©lectrique nationale Ă  l’horizon 2020.

Dans ce sillage, l’annĂ©e 2015 a vu la concrĂ©tisation de la phase 1 de la centrale solaire Noor, opĂ©rationnelle Ă  compter de dĂ©cembre 2015. À ce stade, le parc solaire couvrira 4,8 kmÂČ et produira 160 mĂ©gawatts (MW) d’énergie.

Lors de la COP21 ou ConfĂ©rence des parties des Nations Unis sur le changement climatique qui s’est tenue Ă  Paris en dĂ©cembre 2015, le Maroc s’est engagĂ© Ă  porter l’objectif de 42% qui avait Ă©tĂ© fixĂ© pour la part des Ă©nergies renouvelables d’ici 2020 Ă  52% Ă  l’horizon 2030.

Part des Ă©nergies renouvelables Ă  l’horizon 2020

Charbon Gaz Fuel Hydraulique Eolien Scolaire

29%

11%

27%

29%

2009 2015 2020

4%

35%

8%

19%

21%

12%5%

27%

21%

10%

14%

14% 42%

14%

Source : SociĂ©tĂ© d’Investissements ÉnergĂ©tiques

BTPLe secteur du BĂątiment et Travaux Publics s’est inscrit durant les derniĂšres annĂ©es, dans une phase de ralentissement, comme en tĂ©moigne l’évolution structurelle de ses principaux baromĂštres d’activitĂ©.

À fin dĂ©cembre 2015, les ventes de ciment ont enregistrĂ© une amĂ©lioration de 1,4% pour s’établir Ă  14,3 millions de tonnes.

Pour sa part, l’encours des crĂ©dits immobiliers accordĂ©s s’est accru, Ă  fin dĂ©cembre 2015, de 1,4% Ă  240,4 milliards de dirhams en lien avec la bonne tenue des crĂ©dits Ă  l’habitat (+4,9%).

La reprise des activités du BTP demeure toutefois fragile en raison de la faiblesse des investissements et des crédits alloués aux promoteurs immobiliers (-6,3%).

Consommation nationale de ciment (milliers de tonnes)

16 13015 871

14 864

14 06014 251

2011 2012 2013 2014 2015

1,4%-5,4%-6,3%-1,6%

Secteur tertiaireLes activités tertiaires contribuent pour un peu plus de la moitié du PIB national.

TourismeÀ fin dĂ©cembre 2015, les arrivĂ©es touristiques ont enregistrĂ© une baisse de 1,0% Ă  10,2 millions d’arrivĂ©es sous l’effet conjuguĂ© du recul de 5,3% des arrivĂ©es des touristes Ă©trangers, modĂ©rĂ© par la hausse de 3,7% des arrivĂ©es des Marocains RĂ©sidant Ă  l’Etranger.

Arrivées par pays (en milliers)

France

Espagne

AllemagneRoyaume-UniBelgique

Autres pays

Hollande

déc-14

21%

34% 33%

21%

6%6%6%5%

23%

-4,6%

+0,4%

+8,4%+6,0%-2,1%+0,8%

+0,1%23%

6%

5%

6%6%

déc-15

10 283 -1,0% 10 177

Source : MinistĂšre du Tourisme

Par ailleurs, les recettes touristiques ont accusé un repli de 1,3% pour se fixer à 58,6 milliards de dirhams.

Par destination, Marrakech et Agadir, cumulant prÚs de 60% des nuitées totales du Royaume, ont connu une baisse de 7,1%, tandis que Oujda-Saidia, El Jadida et Tétouan se sont développées de 18,5%, 0,4% et 2,3% respectivement.

InflationL’indice des prix Ă  la consommation a enregistrĂ©, Ă  fin dĂ©cembre 2015, une hausse de 1,6% suite Ă  l’effet combinĂ© de l’augmentation de 2,7% de l’indice des produits alimentaires et de 0,7% de celui des produits non-alimentaires.

10

Évolution de l’indice des prix à la consommation

0,9% 0,9%

1,3%

1,9%

0,4%

1,6%

2010 2011 2012 2013 2014 2015

Source : HCP

Échanges exterieursLes donnĂ©es des comptes extĂ©rieurs, Ă  fin dĂ©cembre 2015, rĂ©vĂšlent un allĂšgement du dĂ©ficit commercial de 36,8 milliards de dirhams, passant de -114,1 milliards de dirhams Ă  -77,3 milliards de dirhams.

Cette situation est redevable Ă  :

‱ la hausse de 5,9% Ă  318,7 milliards de dirhams des exportations, en lien avec la bonne performance des ventes automobiles (+20,7%), des cessions des phosphates et dĂ©rivĂ©s (+15,6%) et des exportations du secteur agricole et agro-alimentaire (+11,4%) ;

‱ et, Ă  la baisse de 4,6% des importations Ă  396,0 milliards de dirhams, imputable au recul de la facture Ă©nergĂ©tique (-28,1%) et du repli de l’approvisionnement en produits alimentaires Ă  (-14,3%).

Total exportations

20,7%

20,3%

15,4%

22,7%

3,6%3,4%

Textile

Automobile

Phosphate & Deriv.

AĂ©ronautiqueElectronique

-1,5%

+11,4%

+15,6%

+20,7%

-3,7%

+4,3%

+6,6%

Agriculture

déc - 2015

Variation 2015/2014

Total importations

18,2%

23,5%

23,7%

19,2%

9,8%

Energie

Produits d’équipement

Produits finis de consommation

Produits alimentaires

+6,1%

+4,8%

+1,7%

-5,6%

-14,3%

-28,1%

Demi-produits

déc - 2015

Variation 2015/2014

Source : Office des changes

Poursuite du bon comportement des MĂ©tiers Mondiaux du MarocLa dynamique des exportations reste liĂ©e Ă  la performance des exportations des nouveaux MĂ©tiers Mondiaux du Maroc (MMM), essentiellement de l’automobile, l’aĂ©ronautique et l’électronique. Depuis 2014, l’automobile devient le premier secteur exportateur avec une part de 20,0% Ă  fin 2014 et 22,7% Ă  fin 2015 devant les phosphates et dĂ©rivĂ©s (19,1% en 2014 et 20,7% en 2015) et le secteur textile (16,7% en 2014 et 15,4% en 2015).

Évolution des exportations des MMM (en MMDH)

5,3 5,8 7,2 7,0 7,36,7 7,1 6,9 8,0 7,7

18,423,4

31,740,3

48,6

2010 2011 2013

6,7

7,0

25,2

2012 2014 2015

Aéronautique Eléctronique Automobile

TCAM 2010 - 2015 : 21%TCAM 2010- 2015 : 3%TCAM 2010 - 2015 : 7%

Source : Office des changes

L’importance de l’automobile dans les exportations devrait poursuivre son Ă©lan. En effet, au courant de l’annĂ©e 2015, un Protocole d’Accord a Ă©tĂ© signĂ© entre le groupe PSA Peugeot CitroĂ«n et l’État marocain pour l’implantation d’un important complexe industriel « Kenitra Automotive City » pour un coĂ»t global de 570 millions d’euros. Ce projet permettra la production de 200 000 vĂ©hicules par an et la crĂ©ation de 4 500 emplois directs et 20 000 emplois indirects. De plus, de nombreux contrats d’investissement ont Ă©tĂ© Ă©margĂ©s avec de nombreux Ă©quipementiers.

Concernant l’AĂ©ronautique, deux contrats performance ont Ă©tĂ© signĂ©s avec le Groupement des Industries Marocaines AĂ©ronautiques et Spatiales (GMAS), visant la mise en place des quatre premiers Ă©cosystĂšmes qui gĂ©nĂ©reraient 23 000 emplois.

Le secteur de l’électronique a Ă©tĂ© marquĂ©, quant Ă  lui, par la signature d’un contrat d’investissement avec la sociĂ©tĂ© OFS Furukawa Company pour un montant de 300 millions de dirhams, devant crĂ©er 150 nouveaux emplois.

Pour leur part, les recettes MRE se sont raffermies de 3,0% Ă  61,8 milliards de dirhams. Les flux nets des Investissements Directs Ă  l’Etranger se sont accrus de 2,7% Ă  30,7 milliards de dirhams, reflĂ©tant l’appĂ©tence des investisseurs internationaux pour le Maroc.

Par ailleurs, les rĂ©serves internationales nettes se sont renforcĂ©es, Ă  fin dĂ©cembre 2015, de 23,5% Ă  224,7 milliards de dirhams, assurant ainsi la couverture de 6 mois et 22 jours d’importations de biens et services.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Évolution des RĂ©serves Internationales Nettes(en Mrds de dirhams)

195174

145 150182

225

2010 2011 2012 2013 2014 2015

Encours RIN

6,9 5,2 4,1 4,4 5,3 6,7

RIN enmois d'importation

Source : Bank Al-Maghrib

RĂ©gime de change

En date du 13 avril 2015, le Maroc adopte un rĂ©gime de change fixe avec un panier du dirham composĂ© Ă  hauteur de 60% de l’euro et 40% du dollar US contre respectivement 80% et 20% auparavant. Cette nouvelle structure vise Ă  s’aligner avec la structure actuelle des Ă©changes extĂ©rieurs du pays.

Finances publiquesLa bonne orientation de l’économie marocaine en 2015 ainsi que le programme de plafonnement des subventions ont conduit Ă  une amĂ©lioration de la situation budgĂ©taire.

Au terme de l’annĂ©e 2015, les recettes ordinaires ont augmentĂ© de 2,8% Ă  207,5 milliards de dirhams. Cette variation recouvre :

‱ la hausse de 4,0% à 183,2 milliards de dirhams des recettes fiscales ;

‱ et, la baisse de 5,4% à 21,3 milliards de dirhams des recettes non fiscales.

De leur cĂŽtĂ©, les dĂ©penses ordinaires ont reculĂ© de 4,7% Ă  207,5 milliards de dirhams. Ce repli est essentiellement imputable Ă  la baisse de 43,7% Ă  21,0 milliards de dirhams des charges de compensation, suite Ă  la dĂ©compensation des produits pĂ©troliers, neutralisant la hausse des dĂ©penses de biens et services (+2,2%) et celles des intĂ©rĂȘts de la dette (+10,5%).

Par ailleurs, les dĂ©penses d’investissement se sont accrues de 7,6% Ă  55,5 milliards de dirhams.

Tenant compte du solde excĂ©dentaire des comptes spĂ©ciaux du TrĂ©sor de 9,3 milliards de dirhams, le dĂ©ficit budgĂ©taire s’établit Ă  46,2 milliards de dirhams en 2015, soit un allĂšgement de prĂšs de 2 milliards de dirhams par rapport Ă  l’annĂ©e 2014.

Évolution du dĂ©ficit budgĂ©taire en % du PIB

-4,6%

-6,0%

-7,3%

-5,2%-4,9%

-4,3%

-3,5%

2010 2011 2012 2013 2014 2015E 2016P

L’annĂ©e 2015 a Ă©tĂ© marquĂ©e par la libĂ©ralisation des prix des carburants Ă  la pompe en date du 1er dĂ©cembre 2015 Ă  la suite de l’homologation des prix des carburants entre janvier et novembre 2014.Évolution de la part des produits pĂ©troliers liquides

(Mrds de Dhs)

30,5 33,8

22,813,8

21,522,8

19,6

18,9

2011 2012 2013 2014

Charges des produits pétroliers liquides (PPL) Charge totale des autres produits subventionnés

52,056,6

42,4

32,7

Suppressionen 2015 dela subventiondes PPL

Source : Ministùre de l’Economie et des Finances

Dette du trĂ©sorL’encours de la dette totale du trĂ©sor a atteint, Ă  fin dĂ©cembre 2015, 626,6 milliards de dirhams en progression de 6,9%. Cette Ă©volution recouvre :

‱ une hausse de 2,6% Ă  486,0 milliards de dirhams du volume de la dette intĂ©rieure ;

‱ et, une baisse de 4,1% Ă  140,6 milliards de dirhams de l’encours de la dette extĂ©rieure.

L’endettement global est prĂ©vu Ă  63,4% du PIB Ă  fin 2015, soit au mĂȘme niveau qu’en 2014.

Évolution de la dette du TrĂ©sor

Dette extérieure (en MMDH) Dette intérieure (en MMDH)

Dette du trésor en % du PIB

37,4%47,1%

50,3%53,7%

59,7% 63,5% 63,4% 63,4%

494554

587627

431385

345326

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

68 79 92 100 117 130 141 141

258

266292

331377

424445

486

12

Environnement bancaire et financierAfrique : Ă©volution et principales tendancesLe secteur bancaire africain a connu un essor considĂ©rable, durant cette derniĂšre dĂ©cennie, avec l’expansion de grands groupes rĂ©gionaux et panafricains.

En 2014, les 200 plus grandes banques africaines représentent un total bilan de 1 579 milliards de dollars, en hausse de 8,3% et un produit net bancaire de 69,9 milliards de dollars, en progression de 7,5%.

L’Afrique Australe domine le marchĂ© bancaire subsaharien Ă  hauteur de 46,3% du total des actifs des 200 premiĂšres banques. Elle est suivie de l’Afrique du Nord, avec 31,4%. Ces deux rĂ©gions reprĂ©sentent plus des trois quart de la scĂšne bancaire continentale.

Répartition du total bilan des 200 premiÚres banques par région

Afrique de l'Ouest16,20%

Afrique Centrale1,74%

Afrique de l'Est4,35%

Afrique Australe46,27%

Afrique du Nord31,44%

Source : Jeune Afrique HS n°41

En matiĂšre d’inclusion financiĂšre, le taux de bancarisation en Afrique subsaharienne est passĂ© de 24% en 2011 Ă  29% en 2014. En zone UEMOA, le taux de bancarisation s’est Ă©galement amĂ©liorĂ© s’établissant Ă  12,6% en 2014 contre 8,1% en 2011. En CEMAC, il a lĂ©gĂšrement Ă©voluĂ© Ă  11,8% en 2014 (+0,2 point par rapport Ă  2011).

Taux de bancarisation en 2014

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

30,0%

35,0%

UEMOA CEMAC Moyen-Orient AfriqueSubsaharienne

Source : Banque Mondiale (FINDEX)

Afrique du nordReprĂ©sentant plus de 31% du total des actifs des 200 banques africaines, selon le classement 2014 de Jeune Afrique, le secteur bancaire en Afrique du Nord joue un rĂŽle important dans le continent. L’Égypte reprĂ©sente Ă  elle seule 14,2% des actifs totaux, le Maroc 9,3%, l’AlgĂ©rie 5,6% enfin la Tunisie 2,1%.

Selon le classement 2014 de Jeune Afrique, sur les 200 plus grandes banques africaines en termes de bilan, 55 banques sont situées en Afrique du Nord.

Tunisie Mauritanie

Banques 22 15

RĂ©seau d’agences 1 620 155

Nombre de GAB/DAB 2 070 185

Taux de bancarisation 42% Inférieur à 14%

Total des actifs TND 83,2 milliards MRO 454,3 milliards

DépÎts collectés TND 49,9 milliards MRO 397,0 milliards

Crédits distribués TND 56,1 milliards MRO 345,2 milliards

PNB TND 2,9 milliards ND

RĂ©sultat net TND 565,9 millions ND

Source : BCT et BCM

UEMOALe systĂšme bancaire de l’UMOA compte, au 31 dĂ©cembre 2014, 132 Ă©tablissements de crĂ©dit (118 banques et 14 Ă©tablissements financiers Ă  caractĂšre bancaire), en hausse de cinq unitĂ©s par rapport Ă  dĂ©cembre 2013.

Sur le plan de densitĂ© du rĂ©seau, le nombre de guichets et de DAB/GAB (Distributeurs et Guichets Automatiques de Billets) s’élĂšve respectivement Ă  2 306 unitĂ©s et 2 571 unitĂ©s, en renforcement de 179 unitĂ©s et 299 unitĂ©s.

BanquesEtablis-sements

financiersTotal RĂ©seau GAB/

DAB

BĂ©nin 15 15 199 264

Burkina Faso 13 4 17 244 305

Cîte d’Ivoire 25 2 27 600 832

Guinée Bissau 4 4 26 42

Mali 14 3 17 516 380

Niger 11 1 12 140 121

Sénégal 22 2 24 381 409

Togo 14 2 16 200 218

Source : BCEAO

ActivitĂ©Le total bilan des Ă©tablissements de crĂ©dit s’est Ă©tabli Ă  23 734 milliards de FCFA Ă  fin dĂ©cembre 2014, en hausse de 18,4% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Par ailleurs, les crédits ont progressé de 15,5% pour se fixer à 12 905 milliards de FCFA. Les dépÎts ont, pour leur part, augmenté de 16,4% pour se chiffrer à 15 885 milliards de FCFA.

RĂ©sultats

Le produit net bancaire des banques et Ă©tablissements financiers s’est Ă©tabli Ă  1 350 milliards en 2014 au lieu de 1 201 milliards en 2013, soit une hausse annuelle de 12,4%.

Avec une part de 30%, la CĂŽte d’Ivoire reprĂ©sente le premier contributeur au produit net bancaire de l’UEMOA, suivi du SĂ©nĂ©gal (20%), du Mali (13%), du Burkina Faso (13%) et du BĂ©nin (10%)


RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Produit net bancaire par place bancaire en 2014

30%

20%13%

13%

10%

7%

6% 1%

CÎte-d'Ivoire Sénégal Mali Burkina Bénin Togo Niger Guinée-Bissau

Le rĂ©sultat net cumulĂ© des banques et Ă©tablissements financiers Ă  caractĂšre bancaire est ressorti bĂ©nĂ©ficiaire de 270 milliards de FCFA sur l’annĂ©e 2014, en hausse 43,6%.

CEMACLe systĂšme bancaire de la CommunautĂ© Economique et MonĂ©taire de l’Afrique Centrale (CEMAC) compte 44 banques en activitĂ©, Ă  savoir 13 au Cameroun, 4 en Centrafrique, 6 au Congo, 9 au Gabon, 4 en GuinĂ©e Equatoriale et 8 au Tchad.

Selon le classement 2014 de Jeune Afrique, sur les 200 plus grandes banques africaines en termes de bilan, 13 banques sont situées en Afrique Centrale.

Ces banques reprĂ©sentent 1,5 % du total des actifs des banques en Afrique soit 23,9 milliards dollars d’actifs sur un total de 1 579,3 milliards en 2014 pour l’ensemble du continent.

Le Gabon et le Cameroun représentent respectivement 0,6% des actifs totaux, le Congo et la Guinée Equatoriale (0,2%).

D’aprĂšs la COBAC, le total agrĂ©gĂ© des bilans de l’ensemble des banques de la CEMAC ressort Ă  12 571 milliards de FCFA Ă  fin mars 2015, en progression de 8,6% en glissement annuel.

Les dĂ©pĂŽts collectĂ©s s’élĂšvent Ă  9 944 milliards de FCFA (79,1% du total du bilan), en accroissement de 6,5% en variation annuelle.

Sur la pĂ©riode, l’encours des crĂ©dits bruts Ă  la clientĂšle a enregistrĂ© une hausse de 8,1% pour se fixer Ă  7 528 milliards de FCFA.

Maroc : évolution et principales tendancesLe secteur bancaire marocain comprend 84 établissements de crédit, répartis entre 19 banques, 34 sociétés de financement, 6 banques off-shore, 13 associations de microcrédit, 10 sociétés de transfert de fonds, la Caisse Centrale de Garantie et la Caisse de DépÎt et de Gestion.

Concentration en fonction de la nature de l’actionnariat des banques (en %)

52,666,1

16,5

17,4

66,1

15,8

18,1

65,6

Guichets Actifs DépÎts Crédits

14,1

20,3

28,6

18,8Banques Ă  capitalmajoritairement Ă©tranger

Banques Ă  capitalmajoritairement public

Banques à capital privémajoritairement marocain

Les principaux groupes bancaires continuent de renforcer leur prĂ©sence au-delĂ  des frontiĂšres nationales, essentiellement en Afrique subsaharienne. Ces derniers sont prĂ©sent Ă  l’étranger Ă  travers 40 filiales, 15 succursales et une cinquantaine de bureaux de reprĂ©sentation, et disposent de prĂšs de 1 300 agences bancaires dans 22 pays africains et une dizaine de pays europĂ©ens.

Le secteur bancaire, avec 14 établissements de crédits cÎtés en bourse incluant 6 banques, continue de constituer le premier contributeur à la capitalisation boursiÚre avec une part de 36,9% à fin décembre 2015.

Bancarisation et dĂ©veloppement des rĂ©seaux bancairesLes banques Marocaines poursuivent leurs efforts de bancarisation avec l’ouverture de 193 guichets bancaires additionnels entre juin 2014 et juin 2015, portant le rĂ©seau Ă  6 004 agences, en progression de 3,3%. Le parc des guichets automatiques bancaires s’élĂšve, au 31 dĂ©cembre 2015, Ă  6 529 unitĂ©s, en renforcement de 295 nouvelles installations.

Évolution du rĂ©seau bancaire

2012 2013 2014 juin -15

5 447

5 711

5 9156 004

Toutefois, cette densité bancaire demeure disparate en se concentrant dans les principales agglomérations urbaines au détriment des zones rurales.

En matiĂšre d’inclusion financiĂšre, le dĂ©veloppement du rĂ©seau bancaire a portĂ© le taux de bancarisation Ă  65% Ă  fin juin 2015.

À fin dĂ©cembre 2015, l’encours des cartes Ă©mises par les banques marocaines a poursuivi sa trajectoire ascendante et s’est Ă©tabli Ă  11,8 millions de cartes, en hausse de 8,1% par rapport Ă  fin dĂ©cembre 2014.

Le nombre de transactions e-commerce a enregistré une augmentation de 22,0% à 2,4 millions de transactions à fin décembre 2015 contre 1,9 million opérations, une année auparavant.

La réglementation du secteurRenforcement des exigences prudentielles

Entré en vigueur au Maroc depuis 2014, le nouveau dispositif Bùle III a incité les banques à augmenter leurs fonds propres prudentiels et à renforcer leurs actifs liquides et réalisables pour se conformer aux exigences des réformes édictées par la Banque Centrale.

14

Fonds propres

La réforme amende la définition des fonds propres prudentiels. Ces derniers sont désormais constitués des fonds propres de catégorie 1 à savoir des fonds propres de base et des fonds propres additionnels mais aussi des fonds propres de catégorie 2.

Les Ă©tablissements de crĂ©dit doivent ainsi disposer, sur base individuelle et consolidĂ©e, de fonds propres de base au moins Ă©gaux Ă  8% des risques pondĂ©rĂ©s, de fonds propres de catĂ©gorie 1 d’au moins 9% et de fonds propres de catĂ©gorie 1 et 2 d’au moins 12%.

Au 31 décembre 2014, le ratio de solvabilité moyen du secteur bancaire a atteint 13,8% sur base sociale et 13,3% sur base consolidée, dépassant ainsi le seuil minimum de 12%.

Ratio de liquidité

La rĂ©forme prĂ©voit un ratio de liquiditĂ© minimum de 100%. L’entrĂ©e en vigueur de ce ratio, en remplacement du coefficient de liquiditĂ© en vigueur, est prĂ©vue au 1er juillet 2015. A cette date, le ratio minimum Ă  respecter par les banques est fixĂ© Ă  60%, augmentĂ© progressivement de 10 points par an pour atteindre 100% au 1er juillet 2019. Ce ratio exige la dĂ©tention d’actifs liquides de qualitĂ© et rĂ©ellement disponibles pour couvrir les besoins de liquiditĂ© Ă  court terme en cas de situation de crise grave de liquiditĂ© qui durerait 30 jours.

Au 31 décembre 2014, le ratio LCR du secteur bancaire se situe à 130%, soit à un niveau supérieur au minimum requis.

RĂ©sultats de l’activitĂ© du secteur bancaire au titre de l’annĂ©e 2015L’activitĂ© bancaire s’est exercĂ©e dans un contexte marquĂ© par la poursuite du ralentissement de la demande de crĂ©dits et du durcissement des rĂ©glementations bancaires.

Les dépÎts de la clientÚle du systÚme bancaire se fixent, à fin décembre 2015, à 764 407 millions de dirhams, en progression de 5,8% en glissement annuel.

Avec une part de 61,9%, les dépÎts non rémunérés maintiennent une part prédominante dans la structure des ressources bancaires à fin décembre 2015. ParallÚlement, les dépÎts rémunérés représentent 38,1% du total des ressources.

Les dépÎts MRE se consolident de 5,1% à 163 132 millions de dirhams en 2015 et contribuent à hauteur de 21,3% à la collecte des dépÎts bancaires.

Par ailleurs, l’encours des crĂ©dits Ă  l’économie progresse, en 2015, de 1,9%, se fixant Ă  760 839 millions de dirhams (versus +2% entre 2013 et 2014 et +7% entre 2008 et 2013).

Le ralentissement de la croissance des crĂ©dits bancaires est dĂ» principalement Ă  la baisse de 0,1% des prĂȘts accordĂ©s aux entreprises Ă  475 201 millions de dirhams en lien avec :

‱ La baisse de 2,5% des crĂ©dits de trĂ©sorerie Ă  313 944 millions de dirhams (66,1% du total des crĂ©dits) ;

‱ Le repli de 7,7% des crĂ©dits immobiliers (promotion immobiliĂšre) Ă  60 815 millions de dirhams (12,8% du total des crĂ©dits).

Le ratio de transformation du secteur (crédits/dépÎts) ressort ainsi à 99,5%, en baisse de 3,8 points par rapport à celui de constaté à fin décembre 2014 (103,4%).

De leur cÎté, les engagements par signature progressent de 6,1% pour se fixer à 198 661 millions de dirhams, dont 59,8% proviennent des engagements de garantie.

En termes de risque de crĂ©dit, les crĂ©ances en souffrance de la clientĂšle augmentent de 8,5% comparativement au 31 dĂ©cembre 2014, s’établissant Ă  56 110 millions de dirhams. Les provisions et agios rĂ©servĂ©s affichent, pour leur part, une augmentation de 12,4%, Ă  38 115 millions de dirhams. Il en dĂ©coule un taux de contentialitĂ© de 7,37% et un taux de couverture de 67,93%.

MarchĂ© monĂ©taireSur le marchĂ© monĂ©taire, l’annĂ©e 2015 a Ă©tĂ© marquĂ©e par la poursuite de l’amĂ©lioration du besoin de liquiditĂ© qui s’est Ă©tabli Ă  16,5 milliards de dirhams au lieu de 40,6 milliards de dirhams une annĂ©e auparavant. Cette situation est redevable Ă  la hausse des rĂ©serves de change qui reprĂ©sentent 6,7 mois d’importation de biens & services en 2015 contre 5,3 mois en 2014.

Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib a poursuivi sa politique monĂ©taire accommodante et a maintenu son taux directeur inchangĂ© tout au long de l’annĂ©e 2015 Ă  2,5% en marge d’une inflation qui reste maĂźtrisĂ©e Ă  1,6% en 2015.

Afin de prĂ©server l’équilibre du marchĂ© et de maintenir les taux interbancaires Ă  un niveau proche du taux directeur, Bank Al-Maghrib est intervenue essentiellement, Ă  travers deux catĂ©gories d’opĂ©rations :

‱ La premiĂšre concerne les appels d’offre Ă  7 jours qui se sont Ă©levĂ©s Ă  19,0 milliards de dirhams en moyenne hebdomadaire en 2015 contre une demande bancaire de 61,1 milliards de dirhams en 2015 ;

‱ La seconde est en lien avec les opĂ©rations de prise de pension, de prĂȘts garantis et aux autres instruments monĂ©taires afin de relancer la croissance des crĂ©dits.

Pour sa part, le TrĂ©sor est restĂ© dynamique sur le marchĂ© monĂ©taire au regard d’une situation confortable des finances publiques avec une prĂ©dominance des placements avec prise en pension par rapport aux placements Ă  blanc.

Évolution du dĂ©ficit de liquiditĂ© en 2015

-4,2

-35,6

-64,5-76,3

-40,6

-16,5

7,85,7

4,4 4,55,2

6,77,0

2010 2011 2012 2013 2014 2015e

Déficit de liquidité bancaire en MMDh

RĂ©serves de change en mois d'importation B&S

Source : Attijari Intermédiation

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

MarchĂ© obligataireLe TrĂ©sor a animĂ© le marchĂ© primaire au cours de l’annĂ©e 2015 de façon trĂšs dynamique en dĂ©pit d’un lĂ©ger ralentissement de la demande des investisseurs dont l’appĂ©tit pour les bons du trĂ©sor s’est lĂ©gĂšrement affaibli. En effet, les soumissions des investisseurs se sont Ă©tablies Ă  516,0 milliards de dirhams en 2015 contre prĂšs de 549,0 milliards de dirhams en 2014, soit une baisse de l’ordre de 6,0%.

ParallĂšlement, le rythme des levĂ©es sur le marchĂ© domestique de la dette publique s’est nettement apprĂ©ciĂ© en l’absence de sortie Ă  l’international du TrĂ©sor en 2015. Les souscriptions de l’argentier de l’État sont passĂ©es, ainsi, de 79,0 milliards de dirhams en 2014 Ă  prĂšs de 125,0 milliards de dirhams en 2015, soit une hausse significative de 58,0%.

Toutefois, ce recours consĂ©quent au marchĂ© primaire ne s’est pas traduit par une hausse des taux d’intĂ©rĂȘt. Bien au contraire, la courbe des taux obligataires sur le marchĂ© domestique a connu des baisses contrastĂ©es sur les diffĂ©rentes tranches de maturitĂ©s, un mouvement accentuĂ© principalement vers le T4 2015. Deux facteurs expliquent principalement cette situation. Il s’agit :

‱ D’une part, de la demande des opĂ©rateurs qui s’est fortement apprĂ©ciĂ©e au T4 2015 compte tenu d’une liquiditĂ© confortable sur les marchĂ©s financiers ;

‱ Et d’autre part, de la diminution des pressions budgĂ©taires liĂ©e Ă  la rĂ©forme du systĂšme des subventions en 2015 avec la dĂ©compensation totale des produits pĂ©troliers liquides. De plus, les prix du Gaz butane ont suivi globalement la mĂȘme tendance que celle du pĂ©trole brut, se traduisant par des Ă©conomies supplĂ©mentaires au niveau des charges de compensation. Son enveloppe budgĂ©taire passe ainsi de 32,7 milliards de dirhams en 2014 Ă  22,9 milliards de dirhams en 2015. Dans ces conditions, le dĂ©ficit budgĂ©taire s’est ainsi attĂ©nuĂ© en 2015 en ligne avec les estimations de la Loi des Finances Ă  4,3% du PIB.

Ainsi, au cours de l’annĂ©e 2015, il y a eu un repli significatif des exigences de rendement des investisseurs en marge de la situation confortable de l’argentier de l’Etat. La baisse la plus prononcĂ©e a concernĂ© la maturitĂ© 30 ans qui a baissĂ© de 71 pbs pour s’établir Ă  4,99%. Le reste des maturitĂ©s ont connu des replis dans une fourchette variant entre [10, 20 pbs] sauf les maturitĂ©s 10 ans et 13 semaines qui sont restĂ©es quasi inchangĂ©es.

Par ailleurs, la politique d’émission du TrĂ©sor en 2015 s’est caractĂ©risĂ©e par la consolidation des levĂ©es sur le segment moyen et long de la courbe. Les levĂ©es du TrĂ©sor sur le moyen et le long terme ont ainsi reprĂ©sentĂ© 72,0% des levĂ©es totales. En effet, les opĂ©rateurs ont privilĂ©giĂ© les maturitĂ©s moyennes et longues pour les raisons suivantes :

‱ Leur couple rendement/risque attractif dans une conjoncture de baisse des taux d’intĂ©rĂȘt ;

‱ La volontĂ© du TrĂ©sor de maintenir la durĂ©e moyenne de sa dette intĂ©rieure au voisinage de 5 ans ;

‱ Les anticipations baissiĂšres des taux de rendement plus prononcĂ©es sur la partie longue de la courbe.

Par ailleurs, la rĂ©partition de l’encours de la dette publique, qui avoisine en 2015 les 650,0 milliards de dirhams, entre endettement extĂ©rieur et intĂ©rieur dĂ©voile une volontĂ© ferme de l’Etat de rĂ©duire la pression sur la liquiditĂ© domestique et de diversifier ses sources de financement. Rappelons, que cette structure demeure conforme aux standards internationaux qui recommandent une rĂ©partition « benchmark » entre dette intĂ©rieure et extĂ©rieure de respectivement [75,0% — 25,0%].

Évolution de la courbe primaire en 2015

2,51% 2,55% 2,53%2,71%

3,12%

3,63%4,03%

4,42%

4,99%

2,50% 2,75% 2,63%2,90%

3,24%3,65%

4,22%

4,59%

5,70%

13w 26w 52w 2y 5y 10y 15y 20y 30y

31/12/2015 31/12/2014

Source : Attijari Intermédiation

MarchĂ© boursierLe marchĂ© Actions a poursuivi en 2015 une tendance baissiĂšre de fond. En effet, l’indice MASI a atteint son plus bas niveau de l’annĂ©e en date du 15 dĂ©cembre 2015 Ă  8 796,65 avant de clĂŽturer l’annĂ©e sur un repli sensible de 7,2% Ă  8 925,7 points. Pour sa part, l’indice des valeurs les plus liquides, MADEX, a suivi la mĂȘme tendance et a affichĂ© un repli de 7,5%. NĂ©anmoins, le Maroc surperforme les marchĂ©s comparables Ă  l’international Ă  travers une correction boursiĂšre relativement limitĂ©e comparĂ©e Ă  celle enregistrĂ©e par les marchĂ©s «Emergents» et «Frontiers » (-17,0%).

La correction du marchĂ© Actions en 2015 pourrait ĂȘtre justifiĂ©e par des facteurs Ă  la fois fondamentaux et psychologiques. D’une part, l’essoufflement de la croissance bĂ©nĂ©ficiaire des sociĂ©tĂ©s cotĂ©es (hors dĂ©ficitaires) qui s’affiche en quasi-stagnation en 2014R et en 2015E. D’autre part, le sentiment de doute et d’incertitude qui s’est installĂ© sur la place, et ce, aprĂšs les difficultĂ©s de gestion concernant des secteurs phares de la cĂŽte, Ă  savoir : l’Immobilier, le Raffinage et le Tourisme.

Cet Ă©tat d’esprit du marchĂ© s’est reflĂ©tĂ© sur le rythme des Ă©changes. Ainsi, le volume moyen quotidien sur le marchĂ© central s’établit en 2015 Ă  seulement 117,3 millions de dirhams, globalement similaire Ă  celui de 2014, mais largement en deçà des niveaux normatifs qui pourraient se situer aux alentours des 300,0 millions de dirhams. Plus des deux tiers des Ă©changes du marchĂ© central sont drainĂ©s par 8 valeurs dont les Ă©changes unitaires dĂ©passent le seuil du milliard de dirhams. Attijariwafa bank se hisse en pĂŽle position avec un volume de 6,9 milliards de dirhams reprĂ©sentant 24,1% du volume global suivie d’IAM (11,5%), BCP (9,2%), BMCE Bank (7,0%), Addoha (6,8%), Cosumar (5,1%), BMCI (4,4%) et Taqa Morocco (3,9%).

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Le manque d’attrait et de dynamisme du marchĂ© primaire continue de peser sur la capitalisation boursiĂšre du marchĂ© qui passe en dessous du seuil symbolique des 500,0 milliards de dirhams, Ă  453,3 milliards de dirhams. À cet effet, seulement deux nouvelles sociĂ©tĂ©s de taille « moyenne » ont pu rejoindre la cĂŽte en 2015. Il s’agit plus prĂ©cisĂ©ment de Total Maroc et Afma avec des capitalisations totales respectives de 4,9 milliards de dirhams et 0,8 milliard de dirhams.

L’évolution du marchĂ© Actions sur l’annĂ©e 2015 peut ĂȘtre scindĂ©e en 3 phases principales :

02/01/2015

02/02/2015

02/03/2015

30/03/2015

27/04/2015

26/05/2015

23/06/2015

22/07/2015

25/08/2015

22/09/2015

23/10/2015

24/11/2015

22/12/2015

Volumes MASI

Phase 1: Phase 3: Phase 2: +7,0% -4,0% -9,0%

9 643,2 pts

10 322,1 pts

9 888,9 pts

8 925,7pts

Source : Attijari Intermédiation

T1-2015 : poursuite du rebond technique entamé en 2014

AprĂšs un rebond technique de 5,5% en 2014 suite Ă  trois annĂ©es consĂ©cutives de baisse, l’indice MASI a poursuivi sa reprise sur le premier trimestre 2015 en affichant une hausse de 7,0%. Cette performance est soutenue essentiellement par le secteur cimentier qui a annoncĂ© une nouvelle orientation de sa politique de distribution de dividende, nettement plus gĂ©nĂ©reuse que par le passĂ©. Dans ces conditions, l’indice cimentier s’est apprĂ©ciĂ© de prĂšs de 18,0% durant la mĂȘme pĂ©riode.

Mars - juillet 2015 : retournement de tendance

Une sĂ©rie d’annonces nĂ©gatives concernant les sociĂ©tĂ©s cotĂ©es a contribuĂ© au retournement de tendance du marchĂ©. Il s’agit plus en dĂ©tails : (1) d’une croissance bĂ©nĂ©ficiaire (hors dĂ©ficitaires) en quasi-stagnation en 2014, largement en dessous des espĂ©rances, (2) un nombre record de 13 profit warning publiĂ©s pour leur majoritĂ© tardivement, enfin (3) des lourds dĂ©ficits enregistrĂ©s pour Samir de –2,5 milliards de dirhams et pour Alliances de -1,0 milliard de dirham. Dans ce contexte dĂ©favorable, le MASI perd 4,0% sur cette pĂ©riode.

Août - décembre 2015 : confirmation de la tendance

baissiĂšre

Les rĂ©alisations semestrielles des sociĂ©tĂ©s cotĂ©es, publiĂ©es en septembre 2015, n’étaient pas en mesure de susciter un Ă©ventuel retour d’intĂ©rĂȘt de la part des investisseurs. La confirmation de la stagnation de la masse bĂ©nĂ©ficiaire (hors dĂ©ficitaires) et l’aggravation des difficultĂ©s de gestion de Samir et Alliances ont contribuĂ© Ă  l’accentuation du climat de mĂ©fiance au sein du marchĂ©. Dans ces conditions, le MASI confirme sa tendance baissiĂšre entamĂ©e depuis le T3-2015 avec une contre-performance significative de -9,0% durant cette pĂ©riode.

Analyse de l’activitĂ© et des rĂ©sultats du GroupeActivitĂ© (activitĂ© Maroc)Ressources clientĂšleAu terme de l’annĂ©e 2015, les dĂ©pĂŽts de la clientĂšle d’Attijariwafa bank s’accroissent de 5,4% Ă  200,1 milliards de dirhams.

Cette tendance rĂ©sulte de la progression de 6,6% Ă  130,1 milliards des dĂ©pĂŽts non rĂ©munĂ©rĂ©s et de l’amĂ©lioration de 3,1% Ă  70,0 milliards de dirhams des dĂ©pĂŽts rĂ©munĂ©rĂ©s. La banque rĂ©alise ainsi une part de marchĂ© dĂ©pĂŽts de 26,2%.

Les ressources clientĂšle d’Attijariwafa bank sont prĂ©dominĂ©es par les dĂ©pĂŽts non rĂ©munĂ©rĂ©s dont la part s’élĂšve Ă  65,0%. Ces dĂ©pĂŽts profitent principalement de l’accroissement de 17,3% Ă  35,2 milliards de dirhams des comptes courants crĂ©diteurs et de la progression de 3,2% Ă  86,1 milliards de dirhams des comptes chĂšques. En termes de ressources non rĂ©munĂ©rĂ©es, la banque s’octroie une part de marchĂ© de 27,5%.

De leur cĂŽtĂ©, les ressources rĂ©munĂ©rĂ©es reprĂ©sentent 35,0% du total des dĂ©pĂŽts. Leur Ă©volution tire profit de la hausse de 9,9% Ă  42,6 milliards de dirhams des dĂ©pĂŽts Ă  terme (DAT) et une amĂ©lioration de 3,3% Ă  25,9 milliards de dirhams des comptes sur carnet. Leur part de marchĂ© s’élĂšve ainsi Ă  24,0%.

CrĂ©dits par dĂ©caissementLes crĂ©dits Ă  l’économie d’Attijariwafa bank enregistrent, Ă  fin dĂ©cembre 2015, un recul de 3,9% pour se situer Ă  189,6 milliards de dirhams. Cette situation dĂ©coule essentiellement de la baisse de 5,2% Ă  54,6 milliards de dirhams des crĂ©dits Ă  l’équipement et le repli de 6,8% Ă  39,2 milliards de dirhams des crĂ©dits de TrĂ©sorerie. En revanche, les crĂ©dits immobiliers se maintiennent Ă  54,6 milliards de dirhams et les crĂ©dits Ă  la consommation s’apprĂ©cient de 1,1% Ă  10,0 milliards de dirhams. En termes de crĂ©dits, Attijariwafa bank affiche une part de 24,9% en 2015.

Dans un contexte de montĂ©e des risques au niveau du secteur bancaire ces deux derniĂšres annĂ©es, les crĂ©ances en souffrance d’Attijariwafa bank augmentent de 7,6% Ă  10,4 milliards de dirhams. Dans le mĂȘme sillage, les provisions pour crĂ©ances en souffrance enregistrent une hausse de 10,7% Ă  7,4 milliards de dirhams, portant le taux de couverture Ă  70,7%. Le taux de contentialitĂ© se fixe Ă  5,5% et le coĂ»t du risque Ă  0,70%.

Engagements par signatureAu terme de l’annĂ©e 2015, les engagements par signature s’accroissent de 13,4% Ă  61,9 milliards de dirhams, portant ainsi leur part de marchĂ© Ă  31,1%.

Source : GPBM

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

RĂ©sultats sociaux au 31 dĂ©cembre 2015Produit net bancaireAu 31 dĂ©cembre 2015, le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit Ă  10,8 milliards de dirhams en baisse de 5,3% (soit -607,9 millions de dirhams) par rapport Ă  l’annĂ©e 2014. Cette situation est due Ă  la baisse de 29,9% Ă  2,2 milliards de dirhams du rĂ©sultat des opĂ©rations de marchĂ© en raison des revenus non-rĂ©currents rĂ©alisĂ©s en 2014.

La structure du produit net bancaire se décompose comme suit :

2015 Part/PNB 2014 Part/

PNBVariations

MDhs %

Marge d’intĂ©rĂȘt 6 758 62,3% 6 559 57,3% 199 3,0%

Résultat des opérations de crédit-bail et de location

35 0,3% 100 0,9% -65 -65,3%

Marge sur commissions 1 356 12,5% 1 270 11,1% 86 6,8%

Résultat des opérations de marché

2 195 20,2% 3 132 27,4% -937 -29,9%

(+) Divers autres produits bancaires

1 419 13,1% 1 272 11,1% 147 11,6%

(-) Divers autres charges bancaires

922 8,5% 884 7,7% 37 4,2%

Produit Net Bancaire 10 841 100,0% 11 449 100,0% -608 -5,3%

Marge d’intĂ©rĂȘt ReprĂ©sentant 62,3% du PNB, la marge d’intĂ©rĂȘt s’établit Ă  6,8 milliards de dirhams, en progression de 3,0%. La marge d’intĂ©rĂȘt peut ĂȘtre ventilĂ©e comme suit :

‱ Les intĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s reculent de 4,5% Ă  10,8 milliards de dirhams, en raison de la baisse des intĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s sur opĂ©rations avec la clientĂšle (-3,3%) et des intĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s sur opĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit (-3,1%). Cette situation dĂ©coule du recul de 3,9% Ă  189,6 milliards de dirhams de l’encours des crĂ©dits Ă  l’économie.

‱ Les intĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es se dĂ©lestent de 15,0% Ă  4,0 milliards de dirhams grĂące essentiellement au repli de 40,1% Ă  799,6 millions de dirhams des intĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es sur opĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit, en lien avec la baisse de la courbe des taux.

RĂ©sultat des opĂ©rations de crĂ©dit-bail et de locationLe rĂ©sultat des opĂ©rations de crĂ©dit-bail et de location s’établissent Ă  34,7 millions de dirhams Ă  fin 2015 contre 100,0 millions de dirhams Ă  fin 2014.

Marge sur commissions

La marge sur commissions totalise, Ă  fin dĂ©cembre 2015, 1,4 milliard de dirhams, en progression de 6,8% comparativement Ă  l’annĂ©e derniĂšre.

Résultat des opérations de marché

Le rĂ©sultat des opĂ©rations de marchĂ© totalise 2,2 milliards de dirhams, en baisse de 29,9% par rapport Ă  fin 2014 sous l’effet du recul de 58,1% Ă  1,4 milliard de dirhams du rĂ©sultat des opĂ©rations sur titres de placement et de transaction. Cette situation s’explique par des revenus non rĂ©currents rĂ©alisĂ©s en 2014 suite Ă  la forte baisse des taux obligataires en 2014.

Divers autres produits et autres charges bancaires

Les autres produits bancaires se fixent, Ă  fin dĂ©cembre 2015, Ă  1,4 milliard de dirhams, en hausse de 11,6% comparativement Ă  l’annĂ©e derniĂšre. Cette situation est essentiellement attribuable Ă  l’augmentation des dividendes perçus par les filiales du Groupe.

Pour leur part, les autres charges bancaires enregistrent une hausse de 4,2 % Ă  921,6 millions de dirhams.

Charges gĂ©nĂ©rales d’exploitationAu terme de l’annĂ©e 2015, les charges gĂ©nĂ©rales d’exploitation se fixent Ă  4,1 milliards de dirhams, en hausse de 5,0% par rapport Ă  l’annĂ©e 2014. Cette variation est principalement due Ă  la hausse de 4,6% Ă  1,9 milliard de dirhams des charges du personnel et Ă  l’apprĂ©ciation de 6,7% Ă  1,7 milliard de dirhams des charges d’exploitation. Le coefficient d’exploitation s’établit, quant Ă  lui, Ă  38,0%.

(En MMAD)

DĂ©cembre 2015

DĂ©cembre 2014

Variations

MDhs %

Frais généraux 3 555 3 368 188 5,6%

Charges du personnel 1 854 1 773 81 4,6%

Charges d’exploitation 1 701 1 594 107 6,7%

Redevances crédit-bail immobilier

141 137 4,9 3,6%

Dotations aux amortissements d’exploitation* 424 423 1 0,2

Charges gĂ©nĂ©rales d’exploitation

4 122 3 927 195 5,0%

* des immobilisations corporelles et incorporelles

RĂ©sultat brut d’exploitation

Le rĂ©sultat brut d’exploitation s’établit Ă  6,7 milliards de dirhams en 2015 contre 7,4 milliards de dirhams en 2014, marquant un recul de 9,7%. Cette variation recouvre la baisse du produit net bancaire (-5,3%) et la hausse des charges gĂ©nĂ©rales d’exploitation (+5,0%).

RĂ©sultat courantÀ fin dĂ©cembre 2015, le rĂ©sultat courant se chiffre Ă  5,2 milliards de dirhams, en repli de 4,2% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

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Les dotations aux provisions nettes des reprises ont baissé de 22,1% à 1,7 milliard de dirhams, en lien avec :

‱ Une dotation brute globale de 2,8 milliards de dirhams en 2015 au lieu de 3,0 milliard de dirhams en 2014 ;

‱ Et, une reprise de provisions globale de 1,1 milliard de dirhams en 2015 contre 813,4 millions de dirhams en 2014.

Le taux de couverture des crĂ©ances en souffrance par les provisions s’établit Ă  71,1% en 2015.

RĂ©sultat netAu final, le rĂ©sultat net ressort, Ă  l’issue de l’annĂ©e 2015, Ă  3,7 milliards de dirhams, en amĂ©lioration de 3,5% par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre.

Fonds propresLes fonds propres relatifs Ă  l’exercice 2015, hors rĂ©sultat net, se sont Ă©tablis Ă  27,0 milliards de dirhams au lieu de 25,4 milliards de dirhams en 2014, soit une hausse de 6,0%.

Total bilanÀ fin dĂ©cembre 2015, le total bilan a totalisĂ© 288,1 milliards de dirhams en quasi-stagnation par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Difficultés rencontrées : Aucune

DĂ©lais de paiement : La banque est conforme Ă  la Loi 32-10 et Ă  ses textes d’application et n’a pas de dettes fournisseurs et des crĂ©ances clientĂšles qui remontent Ă  plus de deux mois.

Affectation du rĂ©sultatRĂ©sultat net de l’exercice 3 666 607 863,90*Mise en rĂ©serve lĂ©galeMise en rĂ©serve d’investissementReport des exercices prĂ©cĂ©dents 6 351 438,40

Bénéfice distribuable 3 672 959 302,30

RĂ©partition -

Dividende statuaire 6% 122 116 335,60Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 11 Dh

2 116 683 150,40

Soit un total de distribution de 2 238 799 486,00

Mise en réserves extraordinaires 1 434 000 000,00

Report Ă  nouveau 159 816,30

* RĂ©sultat net d’Attijariwafa bank Maroc (hors succursales Ă  l’étranger). Le rĂ©sultat net agrĂ©gĂ© s’élĂšve Ă  KMAD 3 665 418.

ActivitĂ© et rĂ©sultats des principales filialesLes sociĂ©tĂ©s de financement specialisĂ©esWafasalaf Dans un marchĂ© de plus en plus compĂ©titif, Wafasalaf a rĂ©alisĂ© des performances commerciales et financiĂšres satisfaisantes au titre de l’exercice 2015.

Dans ce sens, la production globale de la filiale de crĂ©dit Ă  la consommation a progressĂ© de 7,3% atteignant 11,7 milliards de dirhams Ă  fin 2015. Cette performance est le fruit de l’amĂ©lioration de 13,2% de la production portĂ©e (4,5 milliards de dirhams) conjuguĂ©e Ă  l’accroissement de 3,9% de la production gĂ©rĂ©e (7,1 milliards de dirhams).

De son cĂŽtĂ©, l’encours global a augmentĂ© de 3,9% s’établissant Ă  25,8 milliards de dirhams, soutenu Ă  la fois par la hausse de 1,5% de l’encours portĂ© (11,5 milliards de dirhams) et la progression de 5,8% de l’encours gĂ©rĂ© (14,3 milliards de dirhams).

En MDH 2014 2015 Variation

Production globale 10 856,0 11 651,0 7,3%

Encours global 24 873,0 25 831,0 3,9%

En dĂ©pit d’une forte pression concurrentielle, Wafasalaf a rĂ©ussi Ă  conforter son leadership sur la quasi-totalitĂ© des compartiments du marchĂ©, affichant ainsi une part de marchĂ© globale de 30,3% en encours brut Ă  fin dĂ©cembre 2015.

Par ailleurs, le rĂ©seau propre de distribution a Ă©tĂ© maintenu Ă  44 agences Ă  fin 2015. L’activitĂ© de Wafasalaf a Ă©galement Ă©tĂ© marquĂ©e par :

‱ Le partenariat avec Casa Transport pour le « naming » de la station de Tram « Ex-hĂŽpitaux », dĂ©sormais baptisĂ©e « Wafasalaf » ;

‱ Le sponsoring de la 1Ăšre Ă©dition du Salon Auto Occasion, participant ainsi Ă  la dynamisation et structuration de ce marchĂ© Ă  fort potentiel ;

‱ Le renforcement de la prĂ©sence de la marque dans les rĂ©seaux sociaux, pour une meilleure interaction avec les clients d’aujourd’hui et de demain.

En termes de rĂ©sultats, le produit net bancaire a enregistrĂ© une baisse de 2,2% pour se situer Ă  968,7 millions de dirhams. Pour sa part, le rĂ©sultat net financier s’est amĂ©liorĂ© de 0,5% Ă  350,3 millions de dirhams, profitant notamment de la baisse du coĂ»t du risque (-21,6%).

Wafabail En dĂ©pit d’une conjoncture Ă©conomique difficile, Wafabail a rĂ©alisĂ© des performances satisfaisantes au titre de l’annĂ©e 2015.

La filiale leasing a augmenté sa production de 2,1% à 3,9 milliards de dirhams et son encours financier de 2,5% à 12,3 milliards de dirhams. Le nombre de dossiers a progressé, quant à lui, de 18,1% à 4 862 dossiers.En MDH 2014 2015 Variation

Production globale 3 863 3 943 2,1%

Encours global 12 013 12 319 2,5%

La filiale a conforté sa position sur le marché avec une part de marché de 27,7% à fin décembre 2015, en hausse de 20 points de base par rapport à décembre 2014.

Afin de renforcer sa proximité avec sa clientÚle, Wafabail a mis en ligne son site web www.wafabail.ma ainsi que son application mobile «Wafabail ». Une campagne de communication a également été lancée avec pour accroche « Désormais, nous sommes à votre service 24/24h ».

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

En termes de rentabilitĂ©, le produit net bancaire s’est hissĂ© Ă  320,6 millions de dirhams, en amĂ©lioration de 8,2% par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre. Le rĂ©sultat net financier s’est accru de 33,1% Ă  107,8 millions de dirhams.

Wafa Immobilier Tirant profit des synergies rĂ©alisĂ©es avec le groupe Attijariwafa bank, Wafa Immobilier a rĂ©alisĂ© en 2015 des performances notables en matiĂšre de production et d’encours, et ce malgrĂ© une conjoncture difficile.

En effet, l’encours acquĂ©reur a enregistrĂ© une Ă©volution de +4,6% passant de 43,4 milliards de dirhams en 2014 Ă  45,4 milliards de dirhams en 2015. ParallĂšlement, l’encours de la promotion immobiliĂšre gĂ©rĂ©e a connu une lĂ©gĂšre hausse de +1,1% pour s’établir Ă  7,130 milliards de dirhams au 31 dĂ©cembre 2015, au lieu de 7,049 milliards de dirhams, une annĂ©e auparavant.

En termes de dossiers, 157 958 dossiers de crédits acquéreurs ont été gérés par Wafa immobilier au lieu de 149 051 dossiers à fin 2014, soit une évolution de +6% et un excédent 8 907 dossiers.

2014 2015 Variation

Encours acquéreurs (nombre de dossiers) 149 051 157 958 6,0%

Ces rĂ©alisations ont a permis Ă  Wafa Immobilier de clĂŽturer, grĂące Ă  ses orientations stratĂ©giques et sa force mobile de vente et de conseil et ce, conjointement avec le rĂ©seau Attijariwafa bank, son exercice avec une part de marchĂ© du crĂ©dit acquĂ©reur de l’ordre de 23,70%.

En termes de rĂ©sultats, le produit net bancaire de Wafa Immobilier s’est Ă©levĂ© Ă  289 millions de dirhams Ă  fin dĂ©cembre 2015, en progression de 6%. Le rĂ©sultat net s’est fixĂ© Ă  92 millions de dirhams contre 87,6 millions de dirhams en 2014, soit une augmentation de 5%.

Wafa Immobilier a rĂ©affirmĂ© son engagement dans une dĂ©marche de QualitĂ© totale, et c’est dans ce sens que le deuxiĂšme pĂ©rimĂštre d’activitĂ© (Service AprĂšs-Vente) vient d’ĂȘtre certifiĂ©, aprĂšs celui d’octroi de crĂ©dit.

Reconnue pour son engagement envers la qualitĂ©, le leadership, la technologie et Ă  l’innovation, Wafa Immobilier a reçu le Prix IQC « International Quality Crown » dans la catĂ©gorie « Diamant », en marge de la Convention Internationale Ă  la QualitĂ© qui s’est dĂ©roulĂ©e Ă  Londres ; regroupant 60 pays du monde pour leurs rĂ©ussites dans les domaines de la qualitĂ© et l’excellence.

WafacashL’activitĂ© de Wafacash a Ă©voluĂ© favorablement en 2015, dĂ©passant le rythme de croissance du marchĂ©. Le nombre de transactions a affichĂ© une progression de 14% atteignant 22,7 millions de transactions et les flux globaux ont Ă©voluĂ© de 14% pour s’établir Ă  56,4 milliards de dirhams.

2014 2015 Variation

Nombre de transactions (en millions) 19,9 22,7 14%

Flux global (en milliards de Dhs) 49,6 56,4 14%

Pour leurs parts, les ventes commerciales ont enregistrĂ©, Ă  fin 2015, une hausse de 21,0% et le rythme d’acquisition de la clientĂšle Hissab Bikhir, s’est amĂ©liorĂ© de 20%.

L’activitĂ© de Wafacash a Ă©galement Ă©tĂ© marquĂ©e par :

‱ L’extension du rĂ©seau avec l’ouverture de 78 nouvelles agences ;

‱ Le lancement du produit Allo Cash en partenariat avec Azzimo ;

‱ L’obtention du 2Ăšme prix des Morocco Awards 2015 dans la catĂ©gorie « Branding » ;

‱ La cĂ©lĂ©bration des « 20 ans de partenariat » entre Wafacash et Western Union ;

‱ La mise en place d’une solution de filtrage LAB-FT couvrant l’activitĂ© de transfert national ;

‱ Et, l’obtention par notre filiale Wafacash West Africa, de l’agrĂ©ment d’établissement de paiement Ă  caractĂšre bancaire.

En termes d’indicateurs financiers, le produit net bancaire de Wafacash a augmentĂ© de 7% pour s’établir Ă  342 millions. La maitrise des frais gĂ©nĂ©raux grĂące Ă  une politique confirmĂ©e de cost-cutting, combinĂ©e Ă  l’amĂ©lioration de l’activitĂ© ont permis de rĂ©aliser une croissance du 11% du rĂ©sultat net le portant Ă  123 millions en 2015.

Attijari Factoring MarocAttijari Factoring a maintenu son rang de no 1 du Factoring dans un marché marqué par une trÚs forte concurrence émanant des départements des Banques de la place grùce à une politique basée sur une offre diversifiée de produits spécialisés à forte valeur ajoutée.

Malgré la trÚs forte dégradation du risque crédit, le niveau record de défaillances des entreprises et le net recul de la production du marché, ATTIJARI FACTORING a réalisé une production en progression de 1% (+ 15 % pour les opérations récurrentes).

Cette performance est tirĂ©e essentiellement par le bon comportement des opĂ©rations rĂ©currentes de l’activitĂ© domestique, du net redressement de l’activitĂ© Export et de la trĂšs bonne Ă©volution de l’activitĂ© Confirming.

Wafa LLD Le marchĂ© de l’automobile marocain a connu une nouvelle embellie en 2015. Les ventes de vĂ©hicules neufs atteignent un niveau record, soit 131 935 vĂ©hicules au 31 dĂ©cembre 2015 contre 122 081, une annĂ©e auparavant.

En MDH 2014 2015 Variation

Parc global géré 4 437 4 255 -4,1%

Dans ce sillage, Wafa LLD clĂŽture l’annĂ©e avec un parc de 4 255 vĂ©hicules, avec la mise en circulation de 791 nouveaux vĂ©hicules et la cession de 973 vĂ©hicules. Par ailleurs, la filiale de Location Longue DurĂ©e compte dans son portefeuille clientĂšle les plus grandes entreprises et administrations publiques du Maroc. Sa part de marchĂ© s’établit Ă  plus de 18%.

En termes de rĂ©sultats, le chiffre d’affaires de Wafa LLD s’accroit de 2,1% pour se fixer Ă  191,4 millions de dirhams.

20

Dar AssafaaLa finance participative reprĂ©sente un potentiel de dĂ©veloppement important. Dans cette optique, Attijariwafa bank s’est positionnĂ© sur ce crĂ©neau depuis 2010 avec Dar Assafaa.

Au titre de l’annĂ©e 2015, ses principaux rĂ©sultats rĂ©vĂšlent des progressions satisfaisantes.

L’encours global des financements a progressĂ© de 30% pour atteindre 1,3 milliard de dirhams. Les dĂ©pĂŽts collectĂ©s ont reculĂ© de 4% pour se situer Ă  183 millions de dirhams. L’encours des lignes de financement accordĂ© par Attijariwafa bank Ă  Dar Assafaa sous forme de moudaraba a atteint 670 millions de dirhams contre 550 Ă  fin 2014.

En termes de conquĂȘte de clients, Dar Assafaa compte 4 964 clients Ă  son actif Ă  fin dĂ©cembre 2015, soit 1 265 clients supplĂ©mentaires par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Dar Assafaa poursuit sa politique de couverture territoriale avec l’ouverture d’une agence Ă  Kenitra en 2015 portant son rĂ©seau Ă  11 agences.

En termes de rĂ©sultats, le produit net bancaire s’est amĂ©liorĂ© de 20,5% Ă  prĂšs de 29,8 millions de dirhams. Le rĂ©sultat net accuse quant Ă  lui, un repli de 31% pour se fixer Ă  2 millions de dirhams suite Ă  l’augmentation des charges occasionnĂ©es par le chantier stratĂ©gique de la mise en place de la banque participative ainsi que l’évolution du coĂ»t du risque net qui a enregistrĂ© une hausse de 103% pour atteindre 2 261 KDH Ă  la fin de l’annĂ©e

Les filiales de la banque de financement et d’investissementCorporate Finance : Attijari Finances Corp.Au cours de l’exercice 2015, la banque d’affaires Attijari Finances Corp. a consolidĂ© son leadership en matiĂšre de conseil en fusion-acquisition et en opĂ©rations d’infrastructures, en conseillant avec succĂšs les opĂ©rations stratĂ©giques ci-aprĂšs :

Fusion-Acquisition

‱ Conseil du Centre MonĂ©tique Interbancaire (CMI) dans le cadre de la cession de son activitĂ© switch Ă  HPS ;

‱ Conseil du Groupe SANOFI dans le cadre de l’acquisition par Sanofi-Aventis Maroc du capital de sa filiale Maphar dĂ©tenu par les actionnaires minoritaires ;

‱ Conseil de la SOREC dans le cadre du placement privĂ© du parc des expositions Mohammed VI ;

‱ Conseil de LAFARGE Maroc dans le cadre de la mise en place d’une joint-venture entre Lafarge PlĂątre Maroc et Moongypse (filiale du Groupe Saint Gobain et de la sociĂ©tĂ© Planchister).

Infrastructures

‱ Conseil de MASEN dans le cadre de la sĂ©lection d’un dĂ©veloppeur du projet solaire Noor PV I ;

‱ Conseil de l’Etat Ivoirien dans la cadre du financement des travaux de rĂ©habilitation de la Baie de Cocody ;

‱ Conseil du MinistĂšre des Infrastructures Economiques Ivoirien dans le cadre de la mise en place du schĂ©ma d’armature autoroutiĂšre de la CĂŽte d’Ivoire.

Sur le volet des opĂ©rations de marchĂ©, la banque conseil a maintenu, au titre de l’exercice 2015, sa prĂ©sence sur le marchĂ© Actions (Equity Capital Market) et celui de la dette privĂ©e (Debt Capital Market) en dĂ©nouant avec succĂšs les opĂ©rations suivantes :

‱ Conseil de TOTAL Maroc dans le cadre de son introduction en bourse par voie de cession de 15% du capital pour un montant de 719 millions de dirhams ;

‱ Conseil de Attijariwafa bank dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire subordonnĂ© d’un montant de 1,0 milliard de dirhams.

Attijari InvestAttijari Invest est la filiale d’Attijariwafa bank dĂ©diĂ©e au Private Equity. Sa vocation est d’offrir aux investisseurs des opportunitĂ©s de placement dans des vĂ©hicules conjuguant une rentabilitĂ© financiĂšre Ă©levĂ©e et une gestion optimale des risques.

Attijari Invest est organisĂ©e autour de trois pĂŽles : le Real Estate, le Private Equity et l’Infrastructure. Son champ d’activitĂ© couvre les domaines de :

‱ la structuration (origination & montage) et la levĂ©e de fonds auprĂšs d’investisseurs nationaux ou internationaux, institutionnels ou prives qualifies ;

‱ la gestion effective des vĂ©hicules d’investissement.

Avec prĂšs de 4,5 milliards de dirhams d’engagements gĂ©rĂ©s et une douzaine de fonds en gestion directe ou indirecte, Attijari Invest est un opĂ©rateur clĂ© du capital investissement au Maroc.

Les fonds gĂ©rĂ©s par Attijari Invest offrent aux entreprises investies, non seulement des solutions de financement spĂ©cifiques, mais Ă©galement une assistance Ă  l’instauration de schĂ©mas organisationnels et de gestion transparents et efficaces. Leur diversitĂ© en termes de taille et de stratĂ©gie d’investissement permet de rĂ©pondre aux besoins de financement d’un grand nombre d’entreprises en quĂȘte d’un catalyseur de croissance.

En 2015, Attijari Invest a continuĂ© d’insuffler une dynamique de dĂ©veloppement autour des vĂ©hicules d’investissement sous sa gestion. Son activitĂ© a Ă©tĂ© marquĂ©e par :

‱ le renchĂ©rissement de son portefeuille par deux nouvelles participations industrielles ;

‱ le dĂ©veloppement d’un deal flow consĂ©quent dans le domaine de l’immobilier locatif et autour des PME-PMI Ă  fort potentiel, augurant d’un bon taux de transformation en 2016 ;

‱ le monitoring et le suivi d’une vingtaine de participations en portefeuille ;

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

‱ la levĂ©e de nouveaux fonds d’investissements notamment en relation avec l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. À ce titre, Attijari Invest a reçu, en novembre 2015, le prix « Iberdrola Awards for International Energy Cooperation » dans la catĂ©gorie entreprise. Fruit d’une collaboration entre l’Etat Espagnol et Iberdrola, ce prix rĂ©compense les principales initiatives de coopĂ©ration internationale en matiĂšre d’énergie.

Gestion d’actifs : Wafa GestionAu terme de l’annĂ©e 2015, Wafa Gestion a totalisĂ© un encours sous gestion de 89,6 milliards de dirhams, soit un accroissement de 4,8% par rapport Ă  2014. La filiale conforte ainsi sa position de leader sur le marchĂ© de la gestion d’actifs avec une part de marchĂ© de 27,1%.

L’annĂ©e 2015 a Ă©tĂ© marquĂ©e par :

‱ La confirmation de la note Asset Manager nationale « Highest Standards (mar) » de Wafa Gestion par l’agence Fitch Ratings. Cette note consacre les longues annĂ©es d’expĂ©rience de Wafa Gestion, sa position de leader sur le marchĂ© marocain en termes d’encours sous gestion et d’offre produits, le haut niveau de qualification et pĂ©rennitĂ© des Ă©quipes, les progrĂšs continus apportĂ©s Ă  l’environnement opĂ©rationnel et la rigueur des processus de gestion. « Highest Standards » est la meilleure note sur l’échelle de notation Fitch Ratings ;

‱ La confirmation de la note « AAAmmf (mar) » attribuĂ©e par l’agence Fitch Ratings aux fonds monĂ©taires «Attijari MonĂ©taire Jour» et «CDM SecuritĂ© Plus» gĂ©rĂ©s par Wafa Gestion ; Cette note, la meilleure sur l’échelle de notation Fitch Ratings, indique une capacitĂ© extrĂȘmement forte de cet OPCVM Ă  prĂ©server le capital et Ă  maintenir la liquiditĂ© en limitant les risques de crĂ©dit, de marchĂ© et de liquiditĂ© sur le marchĂ© marocain ;

‱ L’attribution Ă  Wafa Gestion du prix « Asset Manager of the Year 2015: Morocco» par Global Investor ISF ;

‱ Et, l’obtention par Wafa Gestion du prix du «Best Asset Manager », par EMEA Finance.

Attijari TitrisationAttijari Titrisation est la filiale d’Attijariwafa bank dĂ©diĂ©e Ă  la structuration des solutions de titrisation et Ă  la gestion des FPCT.

Suite Ă  la promulgation de la nouvelle loi sur la titrisation de septembre 2013, Attijariwafa bank a complĂ©tĂ© sa gamme de produits de financement par une offre de titrisation. Le nouveau cadre rĂ©glementaire a, en effet, Ă©largi le champ des sociĂ©tĂ©s pouvant se financer Ă  travers la titrisation Ă  tout type de sociĂ©tĂ© (Non seulement les Ă©tablissements bancaires et Ă©tablissements publics) ainsi qu’à toute catĂ©gorie d’actifs.

Depuis l’obtention de son agrĂ©ment en janvier 2015, Attijari Titrisation offre des solutions de financement innovantes aux entreprises tout en s’attachant Ă  offrir des produits Premium aux investisseurs associant qualitĂ©, liquiditĂ© et simplicitĂ©.

IntermĂ©diation boursiĂšre : Attijari IntermĂ©diationAu terme de l’annĂ©e 2015, le marchĂ© boursier a drainĂ© un volume global de 104,0 milliards de dirhams.

Sur le Marché Central Actions, la filiale intermédiation boursiÚre a consolidé sa part de marché à 26,8%.

L’activitĂ© de Attijari IntermĂ©diation a Ă©tĂ© ponctuĂ©e en 2015 par plusieurs Ă©vĂšnements :

‱ Placement auprĂšs d’institutionnels locaux et Ă©trangers, la part restante de la SNI dans le capital de Cosumar correspondant Ă  9% du capital soit 680 millions de dirhams ;

‱ Obtention du prix ‘Highest Traded Value’ sur la Bourse de Casablanca, dĂ©cernĂ© par l’Arab Federation of Exchanges pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive ;

‱ Chef de file de l’OPO Total Maroc.

Analyse et Recherche :

Dans un environnement caractĂ©risĂ© par un recul des volumes et une baisse structurelle de l’indice, l’équipe Recherche a assurĂ© un accompagnement aux investisseurs, dans leurs diffĂ©rentes catĂ©gories. Ainsi les publications de l’annĂ©e 2016 ont concernĂ© le suivi des actifs, la proposition de nouvelles idĂ©es d’investissement et l’analyse de l’environnement gĂ©nĂ©ral.

IntermĂ©diation boursiĂšre : Wafa BourseConsciente de l’importance que revĂȘt aujourd’hui le mobile dans les mƓurs des consommateurs, ainsi que la recrudescence des connexions via ce canal Ă  sa plateforme, Wafa Bourse a poursuivi sa stratĂ©gie basĂ©e sur l’adaptation et l’innovation en mettant Ă  la disposition de sa clientĂšle la premiĂšre application mobile exclusivement dĂ©diĂ©e Ă  la Bourse en Ligne au Maroc. Cette application reprend l’ensemble des fonctionnalitĂ©s disponibles sur le site notamment le passage d’ordre sur actions et OPCVM, les virements vers compte chĂšque, la consultation des portefeuilles valorisĂ©s ainsi que les donnĂ©es du marchĂ© en temps rĂ©el, le tout avec un accĂšs fiable et sĂ©curisĂ©.

Sur le marché de la Bourse en ligne, Wafa Bourse détient une part de marché de 20%.

22

AssuranceWafa Assurance Le secteur des assurancesLe secteur a connu plusieurs Ă©volutions rĂšglementaires en 2015.

La nouvelle loi sur l’indemnisation des Accidents de Travail, publiĂ©e en janvier 2015, a permis d’harmoniser la prĂ©cĂ©dente loi avec d’autres textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires en vigueur (code du travail, code des assurances et code de procĂ©dures civiles) et vise Ă  renforcer la protection sociale des victimes et/ou leur ayants droit ;

Une circulaire encadrant les relations entre intermĂ©diaires d’assurance et compagnies d’assurance a Ă©tĂ© publiĂ©e le 16 juillet 2015. Cette circulaire qui doit entrer en application au 1er avril 2016 fixe notamment les conditions minimales relatives Ă  l’encaissement des primes et au paiement des sinistres.

Un protocole d’accord a Ă©tĂ© signĂ© en juillet 2015 entre la DAPS et la Caisse Nationale de Retraite et d’Assurances (CNRA) pour fixer les modalitĂ©s de transfert des rentes Accident du Travail vers la CNRA. Cet accord fait suite Ă  la publication en aoĂ»t 2014 d’un texte de loi rendant obligatoire, Ă  effet immĂ©diat, le transfert des rentes AT vers la CNRA.

Les compagnies d’assurances membres de la FMSAR ont signĂ©, en dĂ©cembre 2015, une Charte de MĂ©diation en Assurance, en vertu de laquelle, sont Ă©ligibles Ă  l’examen du MĂ©diateur, les litiges concernant les particuliers exclusivement et survenus dans le cadre d’un contrat d’assurances souscrit auprĂšs de l’une des compagnies signataires. Le MĂ©diateur ne peut ĂȘtre saisi que pour les rĂ©clamations dont le montant est estimĂ© Ă  5000 dirhams au moins.

Sur le plan fiscal

L’exercice 2015 a Ă©tĂ© marquĂ© principalement par l’introduction de nouvelles dispositions concernant les contrats d’assurance-retraite, par lesquelles :

‱ La dĂ©ductibilitĂ© des cotisations Ă  l’ImpĂŽt sur les Revenus est dĂ©sormais plafonnĂ©e Ă  50% du salaire net et le plafond relatif aux revenus globaux a Ă©tĂ© portĂ© de 6% Ă  10% pour les contrats souscrits Ă  compter de 2015 ;

‱ Et, les avances sur les contrats d’assurance retraite sont dĂ©sormais soumises Ă  la fiscalitĂ© des rachats dĂšs lors que celles-ci interviennent avant le terme du contrat et/ou l’ñge de 50 ans.

ActivitĂ© de Wafa AssuranceWafa Assurance poursuit l’extension de son rĂ©seau de distribution exclusif, le portant de 223 Ă  271.

En 2015, l’effectif de la compagnie a Ă©tĂ© portĂ© Ă  547 collaborateurs, soit 25 de plus qu’en 2014. En outre, 70% de l’effectif a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’au moins une action de formation.

DĂ©veloppement internationalPour accompagner la montĂ©e en charge des filiales de Wafa Assurance Ă  l’international, une nouvelle Direction dĂ©diĂ©e au Support et au Pilotage des filiales Ă  l’international a Ă©tĂ© crĂ©e en juillet 2015.

Par ailleurs, Wafa Assurance a obtenu, le 3 juillet 2015, un nouvel agrĂ©ment d’assurance Vie pour sa filiale au Cameroun avec pour objectif de dĂ©ployer l’activitĂ© Bancassurance en s’appuyant sur le rĂ©seau de distribution de la SCB Cameroun, filiale bancaire du groupe Attijariwafa bank.

Cet agrément porte à 4 le nombre de filiales de Wafa Assurance en Afrique.

Au SĂ©nĂ©gal, alors que la filiale Non-Vie clĂŽture sa premiĂšre annĂ©e pleine d’activitĂ©, la filiale Vie a dĂ©marrĂ© les ventes en septembre 2015 via le rĂ©seau de la CBAO, filiale bancaire locale d’Attijariwafa bank.

Les résultats

Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires, Ă  fin 2015, progresse de 5,4% Ă  6 407 millions de dirhams, portĂ© par l’activitĂ© Vie qui s’inscrit en hausse de 13,3% Ă  3 422 millions de dirhams.

La croissance en Vie est issue Ă  prĂšs de 78% de l’activitĂ© Epargne dont le chiffre d’affaires marque un rebond de 18,1% sur l’exercice pour s’établir Ă  2 669 millions de dirhams.

L’activitĂ© DĂ©cĂšs est restĂ©e relativement stable avec un chiffre d’affaires de 754 millions de dirhams.

En revanche, avec un chiffre d’affaires de 2 985 millions de dirhams Ă  fin 2015, la branche Non-Vie est en repli de 2,4% dans un contexte concurrentiel tendu sur le marchĂ© des Entreprises.

L’activitĂ© Auto enregistre cependant une croissance soutenue de 6,8%, Ă  1 462 millions de dirhams.

RĂ©sultats

En Non-Vie, le rĂ©sultat enregistre une augmentation de 3,3%, Ă  660 millions de dirhams. L’amĂ©lioration du rĂ©sultat technique a Ă©tĂ© attĂ©nuĂ©e par le repli du financier.

Le rĂ©sultat de l’activitĂ© Vie s’est contractĂ© de 85 millions de dirhams, Ă  324 millions de dirhams, en raison de la baisse de la marge financiĂšre d’une part, et la hausse de la charge de commissions et du coĂ»t de la rĂ©assurance d’autre part.

Quant au rĂ©sultat non technique, il est dĂ©ficitaire de 21 millions de dirhams et tient compte, en 2015, d’une charge d’intĂ©rĂȘt de 40 millions de dirhams.

Compte tenu par ailleurs d’une charge d’ImpĂŽts sur les SociĂ©tĂ©s de 163 millions de dirhams, la compagnie dĂ©gage un bĂ©nĂ©fice net sur l’exercice 2015 de 800 millions de dirhams contre 839 millions de dirhams au titre de l’exercice prĂ©cĂ©dent, soit une baisse de 4,7%.

Activité des filiales

Wafa IMA Assistance

Concernant Wafa IMA Assistance, les primes Ă©mises en 2015 s’élĂšvent Ă  183 millions de dirhams, en hausse de 30% par rapport Ă  2014, soit 42,5 millions de dirhams.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Ces primes sont issues Ă  hauteur de 158 millions de dirhams des affaires directes souscrites au Maroc, qui tirent leur croissance d’une progression de 26% sur le marchĂ© des MRE et de 42% sur le marchĂ© des particuliers.

L’acceptation en rĂ©assurance, qui concerne l’activitĂ© de distribution des contrats d’assistance MRE en Europe, est dĂ©ployĂ©e dans 3 pays europĂ©ens et progresse de 22%, Ă  25,1 millions de dirhams.

Le rĂ©sultat net de l’exercice 2015 s’élĂšve pour sa part Ă  15,1 millions de dirhams, en progression de 2,6 millions de dirhams.

Attijari Assurance En Tunisie, Attijari Assurance a clĂŽturĂ© son deuxiĂšme exercice plein d’activitĂ© avec une progression du chiffre d’affaires de 17%, Ă  47,6 millions de dinars tunisiens.

L’activitĂ© prĂ©voyance a vu son chiffre d’affaires fortement progresser, Ă  5,1 millions de dinars tunisiens, principalement du fait de l’évolution des ventes liĂ©es aux crĂ©dits bancaires.

Le chiffre d’affaires Epargne a progressĂ© de 37,3 millions de dinars tunisiens Ă  39,3 millions de dinars tunisiens.

Le poids de la prĂ©voyance dans le chiffre d’affaires a doublĂ© pour s’établir Ă  17%.

Le résultat net ressort pour la premiÚre fois bénéficiaire, à 1,4 million de dinars tunisiens.

Wafa Assurance SĂ©nĂ©gal Au SĂ©nĂ©gal, la filiale Non-Vie Wafa assurance SA clĂŽture sa premiĂšre annĂ©e pleine d’activitĂ© avec un chiffre d’affaires global de 1 131 millions de FCFA issu Ă  41% de la branche Automobile.

Wafa Assurance Vie SĂ©nĂ©gal rĂ©alise, en moins de 4 mois d’activitĂ©, un chiffre d’affaires de 382 millions de FCFA issu Ă  97% de l’épargne.

Filiales en AfriqueAttijariwafa bank se positionne en tant que véritable banque panafricaine avec une présence soutenue au Maghreb et dans les deux zones économiques intégrées UEMOA et CEMAC.

ConformĂ©ment Ă  ses orientations stratĂ©giques Ă  l’international, le groupe Attijariwafa bank continue d’approfondir son ancrage africain confortant ainsi sa vocation d’acteur rĂ©gional de premier plan et favorisant la coopĂ©ration Sud-Sud.

Les filiales de la Banque de DĂ©tail Ă  l’International ont clĂŽturĂ© l’annĂ©e 2015 avec des rĂ©alisations favorables.

Maghreb ArabeLe groupe Attijariwafa bank est implanté au Maghreb à travers ses filiales Attijari bank Tunisie (ABT) et Attijari bank Mauritanie (ABM).

(En millions de Dhs)

COMPTES SOCIAUX 2015Attijari bank

TunisieAttijari bank Mauritanie

DépÎts 24 018 1 453Crédits bruts 20 579 1 093Total bilan 29 812 1 960PNB 1 375 135RN 461 47Réseau 201 18

CONTRIBUTION*Attijari bank

TunisieAttijari bank Mauritanie

Dettes envers la clientĂšle 8,7% 0,5%PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 8,1% 0,4%Total bilan 7,2% 0,5%PNB 7,3% 0,7%RN 8,9% 1,0%

* Contribution dans le Groupe (comptes IFRS)

Zone UEMOALe groupe Attijariwafa bank opĂšre au SĂ©nĂ©gal Ă  travers la Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest et le CrĂ©dit du SĂ©nĂ©gal. Il est prĂ©sent en CĂŽte d’Ivoire, au Mali et au Togo Ă  travers la SociĂ©tĂ© Ivoirienne de Banque, la Banque Internationale pour le Mali et la Banque Internationale pour l’Afrique au Togo.

(En millions de Dhs)

COMPTES SOCIAUX 2015

CBAO-Sénégal

CDS-Sénégal

SIB-Cîte d’Ivoire BIM-Mali BIA-Togo

DépÎts 10 384 2 045 8 975 4 822 1 096Crédits bruts 9 506 1 605 8 759 2 744 1 242Total bilan 13 347 2 829 12 283 6 041 1 548PNB 955 158 721 291 71RN 185 43 244 6 3Réseau 160 8 52 83 10

CONTRIBUTION* CBAO-Sénégal

CDS-Sénégal

SIB-Cîte d’Ivoire BIM-Mali BIA-Togo

Dettes envers la clientĂšle

3,8% 0,7% 3,3% 1,8% 0,4%

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle

3,4% 0,6% 3,3% 0,9% 0,3%

Total bilan 3,4% 0,7% 3,1% 1,5% 0,3%PNB 4,7% 0,8% 3,7% 1,4% 0,4%RN 2,7% 0,5% 4,4% -0,3% 0,2%

(*) Contribution dans le Groupe (comptes IFRS)

Zone CEMACLa zone CEMAC est couverte par les filiales suivantes : l’Union Gabonaise de Banque, le CrĂ©dit du Congo et la SociĂ©tĂ© Camerounaise de Banque.

(En millions de Dhs)

COMPTES SOCIAUX 2015 UGB-Gabon CDC-Congo SCB-CamerounDépÎts 5 017 4 007 5 686Crédits bruts 4 919 2 381 4 781Total bilan 7 442 5 070 7 825PNB 602 388 664RN 138 116 189Réseau 22 35 54

CONTRIBUTION* UGB-Gabon CDC-Congo SCB-CamerounDettes envers la clientĂšle

1,9% 1,5% 2,1%

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle

1,9% 0,9% 1,8%

Total bilan 1,9% 1,1% 1,9%PNB 3,1% 2,0% 3,4%RN 2,3% 2,2% 3,5%

(*) Contribution dans le Groupe (comptes IFRS)

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Zoom Attijari bank Tunisie (ABT)

Faits marquants en 2015 RĂ©partition du capital de ABT en 2015

Attijariwafa bank59,0%

Groupe Driss9,7%

Groupe M’ZABI11,1%

Autres20,2%

Principaux indicateurs du secteur bancaire TunisienStructure des dépÎts du secteur bancaire en 2014

Certificats de dépÎts 9,6%

DĂ©pĂŽts Ă  terme 23,7%

DĂ©pĂŽts d'Ă©pargne 28,2%

DĂ©pĂŽts Ă  vue38,5%

Principaux indicateurs financiers d’Attijari bank Tunisie À l’issue de l’annĂ©e 2015, les dĂ©pĂŽts d’Attijari bank Tunisie se sont Ă©levĂ©s Ă  24,0 milliards de dirhams au lieu de 22,2 milliards de dirhams, une annĂ©e auparavant, soit une hausse de 8,1%. ParallĂšlement, l’encours des crĂ©dits bruts a progressĂ© de 6,2% s’établissant Ă  20,6 milliards de dirhams en 2015.

La filiale Tunisienne a rĂ©alisĂ© un produit net bancaire de 1,4 milliard de dirhams, en amĂ©lioration de 4,6% par rapport Ă  2014. Le rĂ©sultat net s’accroĂźt de 24,8% Ă  461,4 millions de dirhams.

2015 2014 2013

Nombre de banques 22 22 21

RĂ©seau d’agences ND 1 620 1 518

Nombre d’habitants par agence bancaire (en milliers)

ND 6,9 7,2

Taux directeur 4,25% 4,75% 4,50%

Source : Banque Centrale Tunisienne

(En Mrds de Dhs) 2015 2014 2013

Total DĂ©pĂŽts 24,0 22,2 20,0

Total Crédits bruts 20,6 19,4 18,3

Total bilan 29,8 26,2 24,4

PNB (comptes sociaux) 1,4 1,3 1,3

RN (comptes sociaux) 0,46 0,37 0,41

RoE 26,4% 22,1% 27,1%

PDM dépÎts 10,5% 10,0% 9,5%

PDM crédits 8,1% 8,1% 8,0%

Nombre d’agences 201 200 190

Cours TND/MAD : 4,93114

‱ Attijari bank Tunisie, primĂ©e « Bank of the year » par le magazine the Banker, pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive pour sa performance remarquable, fruit d’une stratĂ©gie orientĂ©e client.

‱ Signature d’une convention de partenariat avec les institutions amĂ©ricaines Middle East Initiative d’Investissement (MEII) et Overseas Private Investment Corporation (OPIC) visant Ă  soutenir le dĂ©veloppement des petites et moyennes entreprises.

‱ Emission d’un emprunt obligataire subordonnĂ© d’un montant de 60 millions de dinars tunisiens.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Zoom Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest (CBAO)

Faits marquants en 2015 RĂ©partition du capital de CBAO en 2015

Autres8,90%

État du SĂ©nĂ©gal8,03%

Attijariwafa bank83,07%

Principaux indicateurs du secteur bancaire SénégalaisStructure des dépÎts du secteur bancaire en 2014

Autres0,3%

DĂ©pĂŽts Ă  terme 96,6%

Bons de caisse3,0%

Principaux indicateurs financiers de la CBAO Au terme de l’annĂ©e 2015, les dĂ©pĂŽts de la CBAO se sont Ă©tablis Ă  10,4 milliards de dirhams en progression de 14,2%. Pour sa part, l’encours des crĂ©dits bruts est passĂ© de 8,3 milliards de dirhams en 2014 Ă  9,5 milliards de dirhams marquant une croissance de 14,0%.

La filiale sĂ©nĂ©galaise a clĂŽturĂ© l’annĂ©e avec un produit net bancaire de 955,3 millions de dirhams, en amĂ©lioration de 4,9% par rapport Ă  2014. Le rĂ©sultat net a totalisĂ© 184,7 millions de dirhams en 2015 contre 12,7 millions de dirhams une annĂ©e auparavant.

2015 2014 2013

Nombre de banques 23 22 21

RĂ©seau d’agences ND 381 367

Taux minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquiditĂ©s

2,50% 2,50% 2,50%

taux du guichet de prĂȘt marginal 3,50% 3,50% 3,50%

Coefficient des réserves obligatoires 5,0% 5,0% 5,0%

Source : BCEAO

(En Mrds de Dhs) 2015 2014 2013

Total DĂ©pĂŽts 10,4 9,1 8,6

Total Crédits bruts 9,5 8,3 7,7

Total bilan 13,3 12,1 11,6

PNB (comptes sociaux) 0,96 0,91 0,92

RN (comptes sociaux) 0,18 0,01 0,17

RoE 14,7% 1,1% 15,1%

PDM dépÎts 17,3% 18,0% 19,4%

PDM crédits 16,9% 16,5% 17,7%

Nombre d’agences 160 160 160

Cours FCFA/MAD : 0,016439

‱ Lancement des formations du Plan de transformation «Excellence 2017». Ce dernier vise l’intensification et la rentabilisation des relations et du rĂ©seau Ă  travers la crĂ©ation de nouveaux produits.

‱ Organisation du rĂ©seau en groupe d’agences afin de mieux gĂ©rer la clientĂšle et pour un suivi et un pilotage commercial efficient.

‱ Mise en Ɠuvre du projet Bureau d’Information sur le CrĂ©dit (BIC) conformĂ©ment aux exigences de la BCEAO dans le but d’amĂ©liorer le climat des affaires au sein des États membres de l’UEMOA.

26

Résultats consolidésLe groupe Attijariwafa bank publie depuis le 30 juin 2007 ses résultats consolidés selon les normes IFRS.

En plus de ses filiales spĂ©cialisĂ©es basĂ©es au Maroc, la banque a entamĂ© son dĂ©veloppement rĂ©gional en 2005 avec l’acquisition, en consortium avec Grupo Santander, de 53,54% du capital de la Banque du Sud en Tunisie, devenue depuis Attijaribank Tunisie.

En juillet 2006, Attijariwafa bank a dĂ©veloppĂ© un greenfield au SĂ©nĂ©gal et a procĂ©dĂ© Ă  l’ouverture de 4 agences Ă  Dakar, marquant ainsi la premiĂšre Ă©tape d’un vaste projet d’implantation du Groupe en Afrique subsaharienne. En janvier 2007, Attijariwafa bank a acquis 66,67% du capital de la Banque SĂ©nĂ©galo-Tunisienne et a fusionnĂ© les deux entitĂ©s sĂ©nĂ©galaises, donnant naissance Ă  Attijari bank SĂ©nĂ©gal. En novembre 2007, Attijariwafa bank a acquis 79,15% du capital de la CBAO (Compagnie Bancaire d’Afrique Occidentale). En dĂ©cembre 2008, la fusion entre la CBAO et Attijari bank SĂ©nĂ©gal a donnĂ© naissance Ă  CBAO groupe Attijariwafa bank.

En 2009, Attijariwafa bank, accompagnĂ©e par son actionnaire de rĂ©fĂ©rence SNI, a acquis 51,0% du capital de la Banque Internationale pour le Mali (BIM) dans le cadre de sa privatisation. Dans la mĂȘme annĂ©e, la banque a Ă©galement procĂ©dĂ© Ă  l’inauguration d’un bureau de reprĂ©sentation Ă  Tripoli. En dĂ©cembre 2009, le Groupe a finalisĂ© l’acquisition de 95% du CrĂ©dit du SĂ©nĂ©gal, 58,7% de l’Union Gabonaise de Banque, 91% du CrĂ©dit du Congo et de 51% de la SociĂ©tĂ© Ivoirienne de Banque.

En 2010, le Groupe a consolidĂ© sa position d’acteur de rĂ©fĂ©rence rĂ©gional avec l’ouverture d’une succursale de CBAO au Burkina Faso.

Au courant de l’annĂ©e 2011, le pĂ©rimĂštre s’est consolidĂ© avec la finalisation de l’opĂ©ration d’acquisition de 51,0% de SCB Cameroun et la prise de contrĂŽle de 80% de BNP Paribas Mauritanie.

Au titre du quatriĂšme trimestre 2013, Attijariwafa bank a intĂ©grĂ© dans le pĂ©rimĂštre de consolidation la Banque Internationale pour l’Afrique (Togo) suite Ă  l’acquisition de 55,0% de son capital. L’annĂ©e a Ă©galement connu l’ouverture de la succursale de CBAO au Niger.

En septembre 2015, Attijariwafa bank a finalisĂ© l’acquisition de 39% du capital de la SociĂ©tĂ© Ivoirienne de la Banque (SIB) dĂ©tenus par l’État de la CĂŽte d’Ivoire. Attijariwafa bank a ainsi portĂ© sa participation dans le capital de la SIB Ă  90% Ă  la suite de cette opĂ©ration dont 12% destinĂ©s Ă  ĂȘtre introduits en bourse et 3% cĂ©dĂ©s au personnel de la filiale (dĂ©tention Ă  terme par Attijariwafa bank de 75% du capital de la SIB). Attijariwafa bank a Ă©galement renforcĂ© sa participation dans le capital de CBAO (SĂ©nĂ©gal) pour la ramener Ă  83,0% (contre une participation de 51,9% prĂ©cĂ©demment).

Principales filiales du périmÚtre de consolidationBanque Maroc, Europe et Zone Offshore (BMET)

Banque de DĂ©tail Ă  l’International (BDI)

Sociétés de Financement

Spécialisées (SFS)Assurance

- Attijariwafa bank- Attijariwafa bank Europe

- Attijari International Bank

- Attijari Finances Corp.

- Wafa Gestion- Attijari Intermédiation

- Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest

- Attijari bank Tunisie- La Banque Internationale

pour le Mali- Crédit du sénégal- Union Gabonaise de Banque- Crédit du Congo- Société Ivoirienne de Banque- Société Commerciale de

Banque Cameroun- Attijaribank Mauritanie- Banque Internationale pour

l’Afrique au Togo

- Wafasalaf- Wafabail- Wafa

Immobilier- Attijari

Immobilier- Attijari

Factoring Maroc

- Wafacash- Wafa LLD

- Wafa Assurance

Analyse de l’activitĂ© consolidĂ©e Total bilanÀ l’issue de l’exercice 2015, le total bilan du groupe Attijariwafa bank s’élĂšve Ă  411,1 milliards de dirhams, en hausse de 2,3% par rapport Ă  fin 2014.

Par zone gĂ©ographique, le total bilan est concentrĂ© Ă  hauteur de 77,0% au Maroc. Le reste est rĂ©parti entre la Tunisie, l’Afrique subsaharienne et l’Europe.

Au niveau bilanciel, le total actif est reprĂ©sentĂ© pour 61,5% par les prĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle, de 14,2% par les actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat et de 8,2% par les actifs financiers disponibles Ă  la vente. Ces trois rubriques contribuent ensemble Ă  84,0% du total bilan.

Structure des emplois

31/12/2015 31/12/2014

63,5%

13,0%

7,9%4,8%

10,8%

61,5%

14,2%

8,2%5,2%

10,9%Autres

PrĂȘts et crĂ©ances sur lesEtablissements de crĂ©dit

Actifs financiers disponiblesĂ  la vente

Actifs financiers à la juste valeurpar résultat

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle

L’augmentation de 2,3% (soit 9,2 milliards de dirhams) de l’actif rĂ©sulte essentiellement des Ă©lĂ©ments ci-aprĂšs :

‱ La hausse de 11,3% Ă  58,3 milliards de dirhams des actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat ;

‱ L’accroissement de 42,3% Ă  12,6 milliards de dirhams des Valeurs en caisse, Banques Centrales, TrĂ©sor public, Service des chĂšques postaux ;

‱ Et, la progression de 6,8% à 33,9 milliards de dirhams des actifs financiers disponibles à la vente.

Structure des ressources

31/12/2015

66,8% 64,2%

10,3%

3,5%2,5%5,5%

14,0%

7,9%3,3%2,8%5,8%

13,4%

31/12/2014

Autres

Provisions techniques des contratsd’assurance

Dettes subordonnées

Titres de créance emis

Dettes envers les Etablissementsde crédit et assimilés

Dettes envers la clientĂšle

En contrepartie, l’augmentation du passif est principalement redevable à :

‱ L’apprĂ©ciation de 6,5% Ă  274,5 milliards de dirhams des dettes envers la clientĂšle ;

‱ Et, l’amĂ©lioration de 7,5% Ă  23,9 milliards de dirhams des provisions techniques des contrats d’assurance.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

RessourcesReprĂ©sentant 66,8% du total bilan, les dĂ©pĂŽts clientĂšle totalisent, au terme de l’annĂ©e 2015, 274,5 milliards de dirhams au lieu de 257,9 milliards de dirhams une annĂ©e auparavant. Cette tendance est le rĂ©sultat de :

‱ l’augmentation de 5,3% Ă  203,8 milliards de dirhams des dĂ©pĂŽts BMET ;

‱ la hausse de 9,7% Ă  68,0 milliards de dirhams des dĂ©pĂŽts de la BDI ;

‱ Et, l’apprĂ©ciation de 17,3% Ă  2,7 milliards de dirhams des dĂ©pĂŽts des SociĂ©tĂ©s de Financement SpĂ©cialisĂ©es.

EmploisÀ l’issue de l’annĂ©e 2015, les prĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle enregistrent une lĂ©gĂšre baisse de 0,8% s’établissant Ă  252,9 milliards de dirhams. Cette situation recouvre un recul des crĂ©dits clientĂšle de la Banque au Maroc (-5,5%) et une progression des crĂ©dits de la Banque de DĂ©tail Ă  l’International (+13,7%)

Il en ressort un taux de transformation de 92,1% contre 98,9% une année auparavant.

Les fonds propres consolidĂ©sLes fonds propres consolidĂ©s se chiffrent Ă  41,2 milliards de dirhams, en hausse de 2,0% comparativement Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

SolvabilitĂ© du GroupeEn termes de ratio prudentiel, le groupe Attijariwafa bank clĂŽture l’annĂ©e 2015 avec un ratio Tier 1 de 10,07% et un ratio de solvabilitĂ© de 12,49%, au-delĂ  des seuils rĂ©glementaires de 9% et 12% respectivement, applicables Ă  compter du 30 juin 2014.

Analyse des rĂ©sultats du groupe Attijariwafa bankLe produit net bancaire consolidĂ©Au 31 dĂ©cembre 2015, le produit net bancaire consolidĂ© s’établit Ă  19,0 milliards de dirhams contre 19,4 milliards de dirhams en 2014. Cette baisse de 2,3% recouvre :

‱ Une hausse de 3,4% Ă  11,4 milliards de dirhams de la marge d’intĂ©rĂȘt ;

‱ Une augmentation de 4,3% à 4,0 milliards de dirhams de la marge sur commissions ;

‱ Et, un repli de 24,1% Ă  3,1 milliards de dirhams du rĂ©sultat des activitĂ©s de marchĂ©.

À fin 2015, la structure du PNB consolidĂ© se prĂ©sente comme suit :

Structure du PNB au 31 décembre 2015

60%21%

17%

2%

Marge d'intĂ©rĂȘt

Marge sur commissions

Résultat des activités de marché

Résultat des autres activités

Par pĂŽle d’activitĂ©, cette Ă©volution est ventilĂ©e comme suit :

‱ Baisse de 5,7% à 10,5 milliards de dirhams du PNB de BMET,

‱ AmĂ©lioration de 1,5% Ă  2,2 milliards de dirhams du PNB des SFS ;

‱ Progression de 0,9% à 1,4 milliard de dirhams du PNB de l’Assurance ;

‱ Et, accroissement de 3,7% à 5,4 milliards de dirhams du PNB de la BDI.

Le rĂ©sultat brut d’exploitationLe rĂ©sultat brut d’exploitation (RBE) recule de 6,9% Ă  10,2 milliards de dirhams. Pour leur part, les charges gĂ©nĂ©rales d’exploitation y compris les dotations aux amortissements et aux dĂ©prĂ©ciations augmentent de 3,5% Ă  8,8 milliards de dirhams. Le coefficient d’exploitation s’établit ainsi Ă  46,4%.

Le coĂ»t du risqueLe coĂ»t du risque se replie de 26,9% Ă  2,2 milliards de dirhams. RapportĂ© au total encours, le coĂ»t du risque s’établit Ă  0,83%, en baisse de 0,3 point par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre. De son cĂŽtĂ©, le taux de contentialitĂ© se fixe Ă  7,1% en amĂ©lioration par rapport Ă  fin 2014.

Le rĂ©sultat net consolidĂ©Au terme de l’annĂ©e 2015, le rĂ©sultat net consolidĂ© du Groupe enregistre une amĂ©lioration de 3,1% s’établissant Ă  5,3 milliards de dirhams.

Le résultat net part du GroupeEn définitive, le résultat net part du Groupe ressort à 4,5 milliards de dirhams, en progression de 3,4%.

La rentabilitĂ© des capitaux propres -ROE- s’établit Ă  14,8% en 2015. Pour sa part, le ratio de la rentabilitĂ© rapportĂ© au total bilan -ROA- se maintient Ă  1,3%.

Évolution des contributeurs du RĂ©sultat Net Part du Groupe au 31/12/2015

Banque Maroc, Europe et zone Offshore -3,8%

Sociétés de Financement Spécialisées +12,0%

Assurance -3,9%

Banque de DĂ©tail Ă  l’International +30,6%

Gestion Globale des Risques

Sommaire

Mission et Organisation de la Gestion des Risques............................. .30

Dispositions générales .................................................................................................. .31

Risque de Crédit ................................................................................................................... .32

Risque Marché ....................................................................................................................... .39

Gestion du Risque Pays ................................................................................................. .41

Risque OpĂ©rationnel et Plan de ContinuitĂ© d’ActivitĂ© ...................... .45

Risk Management ............................................................................................................... .50

Gestion Actif-Passif .......................................................................................................... .53

Pilier III : Risques et adéquation des Fonds Propres....................... .56

30

Mission et Organisation de la Gestion des RisquesLa dĂ©marche d’Attijariwafa bank en matiĂšre de gestion des risques s’inscrit dans le cadre des normes professionnelles et rĂ©glementaires, des rĂšgles dĂ©finies au niveau international ainsi qu’aux recommandations des autoritĂ©s de tutelles. La gestion des risques du groupe est centralisĂ©e au niveau de la Gestion Globale des Risques (GGR), indĂ©pendante des PĂŽles et MĂ©tiers et rapportant directement Ă  la prĂ©sidence.

Cette configuration consacre le principe de globalitĂ© dans la Gestion des Risques du Groupe et confirme son indĂ©pendance totale vis-Ă -vis des autres pĂŽles et mĂ©tiers de la Banque. Cette indĂ©pendance lui permet d’assurer une objectivitĂ© optimale dans l’examen des propositions de prises de risque et dans le contrĂŽle.

La GGR a pour principale mission de veiller Ă  couvrir et Ă  superviser l’ensemble des risques inhĂ©rents aux activitĂ©s du groupe, de les mesurer et les contrĂŽler. La fonction exerce un contrĂŽle permanent, le plus souvent a priori, nettement diffĂ©renciĂ© de celui de l’Audit Interne, effectuĂ© de façon pĂ©riodique et a posteriori.

Ses missions permanentes consistent notamment Ă  formuler des recommandations en matiĂšre de politiques de risque, Ă  analyser les portefeuilles de crĂ©dit avec une vision prospective, Ă  approuver les crĂ©dits aux entreprises et particuliers et les activitĂ©s de trading et Ă  garantir la qualitĂ© et l’efficacitĂ© de suivi du risque.

Les principaux risques sont identifiés en trois familles :

‱ Risque de crĂ©dit et de contrepartie : risque de dĂ©faillance totale ou partielle de la contrepartie avec laquelle des engagements de bilan ou hors bilan ont Ă©tĂ© contractĂ©s ;

‱ Risque de MarchĂ© : risque de perte liĂ©e aux Ă©volutions dĂ©favorables des paramĂštres de marchĂ© (taux d’intĂ©rĂȘt, taux de change, prix des actions et des matiĂšres premiĂšres, 
)

‱ Risque opĂ©rationnel : risque de perte rĂ©sultant de carences ou de dĂ©faillances attribuables Ă  des procĂ©dures, personnels et systĂšmes internes ou Ă  des Ă©vĂšnements extĂ©rieurs.

‱ Risque pays : le risque pays reprĂ©sente une agrĂ©gation des risques Ă©lĂ©mentaires rĂ©sultant de la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  l’environnement Ă©conomique, financier, politique, juridique ou sociale d’un pays Ă©tranger pouvant affecter les intĂ©rĂȘts financiers de la banque.

‱ Risques Asset Liabilty Management : les risques structurels de nature ALM se rapportent aux risques de pertes de valeur Ă©conomique ou de baisse des marges d’intĂ©rĂȘts futures compte tenu des dĂ©calages de taux, des Ă©chĂ©ances entre les actifs et passifs de la banque.

L’organisation de la Gestion des Risques est calquĂ©e sur la typologie des risques telle qu’elle a Ă©tĂ© dĂ©finie par les accords de BĂąle II. Elle est organisĂ©e autour des entitĂ©s suivantes :

Risque de contrepartieEn amont

‱ Formuler des recommandations en matiĂšre de politique de crĂ©dit ;

‱ Analyser et instruire les demandes de prise de risque Ă©manant des diffĂ©rentes forces de vente de de la banque par le paradigme contrepartie/transaction ;

‱ Evaluer la consistance et la validitĂ© des garanties ;

‱ ApprĂ©cier le volume d’activitĂ© de la relation, le bien-fondĂ© Ă©conomique des financements sollicitĂ©s.

En aval

‱ Passer en revue rĂ©guliĂšrement l’ensemble des engagements pour qualifier le portefeuille par famille de risque ;

‱ ApprĂ©hender les crĂ©ances prĂ©sentant des signes de difficultĂ© et repĂ©rer les incidents de paiement ;

‱ Suivre avec le rĂ©seau la rĂ©cupĂ©ration de ces crĂ©ances ;

‱ Provisionner les crĂ©ances classĂ©es en souffrance.

Risque opĂ©rationnelLe dispositif de gestion des risques opĂ©rationnels est pilotĂ© par l’entitĂ© « Risques OpĂ©rationnels, Juridiques, Informatiques et Humains » crĂ©Ă©e au sein de la « Gestion Globale des Risques ».

L’entitĂ© ROJIH a Ă©tabli pour chacune des lignes mĂ©tiers une cartographie des risques s’appuyant sur le rĂ©fĂ©rentiel des processus de la Banque. Chacun des risques de la cartographie est dĂ©fini selon une frĂ©quence d’occurrence et d’un impact en cas de survenance.

Risque pays‱ Diagnostic du dispositif en place et son adĂ©quation avec

les exigences rĂ©glementaires tout en identifiant les actions d’évolution par rapport Ă  un benchmark international ;

‱ Élaboration d’un modĂšle conceptuel pour une gestion optimale des risques pays (blocs fonctionnels et systĂšme d’information dĂ©diĂ©) en vue d’une mise en Ɠuvre informatique avec une extension du dispositif aux filiales Ă©trangĂšres selon une approche progressive.

Gestion Globale des Risques

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Risque marchĂ©L’entitĂ© « Risque de marchĂ© » se consacre Ă  dĂ©tecter, Ă  analyser et Ă  suivre les diffĂ©rentes positions de la Banque en matiĂšre de taux et de devises, de rationaliser ses positions par des autorisations formalisĂ©es et d’ĂȘtre en alerte Ă  toute dĂ©viation de ses positions.

Risque ALML’ALM fournit des indicateurs de suivi des risques et de rentabilitĂ© attendus sur les diffĂ©rents produits du bilan et dĂ©cline les rĂšgles de gestion Ă  mĂȘme de limiter l’exposition du bilan de la banque aux risques et de gĂ©rer de façon optimale ses positions.

La dĂ©marche ALM poursuit un processus d’identification, d’évaluation et de gestion des positions de risque prises. La dĂ©finition des rĂšgles d’écoulement et de traitement des postes du bilan Ă  travers des Ă©tudes Ă©conomiques et financiĂšres est l’une des Ă©tapes fondamentale de la dĂ©marche ALM.

Dispositions GĂ©nĂ©rales1- Gouvernance et organisationLa gouvernance et l’organisation de la gestion des risques prĂ©cisent et appliquent de façon systĂ©matique les principes de gestion arrĂȘtĂ©s par les instances de la banque.

Pour une meilleure coordination des actions communes, les responsabilités des principaux acteurs ont été bien définies.

Ces acteurs sont :

1. Conseil d’Administration

2. Direction Générale

3. Comités de Décision

4. Gestion Globale des Risques

RĂŽle du Conseil d’Administration :Le Conseil d’Administration a pour responsabilitĂ©s :

‱ de dĂ©finir et revoir pĂ©riodiquement la stratĂ©gie commerciale et les politiques de gestion des risques ;

‱ d’apprĂ©hender les risques principaux auxquels s’expose la banque dans ses activitĂ©s ;

‱ de valider les limites globales de risques et de s’assurer que la Direction GĂ©nĂ©rale et les ComitĂ©s de dĂ©cision prennent les mesures nĂ©cessaires pour identifier, mesurer, suivre et contrĂŽler ces risques, les limites de risques doivent ĂȘtre fixĂ©es en tenant compte des fonds propres ;

‱ d’approuver la structure organisationnelle ;

‱ de s’assurer que la Direction GĂ©nĂ©rale vĂ©rifie l’efficacitĂ© du dispositif de contrĂŽle interne ;

RĂŽle de la Direction GĂ©nĂ©rale :La Direction GĂ©nĂ©rale est l’organe exĂ©cutif, elle a pour responsabilitĂ©s :

‱ de mettre en Ɠuvre les stratĂ©gies et les politiques approuvĂ©es par le Conseil d’Administration ;

‱ de mettre en Ɠuvre les processus et les moyens permettant d’identifier, mesurer, suivre et contrĂŽler les risques liĂ©s aux activitĂ©s commerciales ;

‱ de mettre en place et de maintenir l’organisation chargĂ©e de la gestion des opĂ©rations commerciales et du suivi des risques ;

‱ de mettre en place les normes et mĂ©thodes de contrĂŽle interne ;

‱ d’informer le Conseil d’Administration des Ă©lĂ©ments essentiels et des conclusions qui peuvent ĂȘtre dĂ©gagĂ©es des mesures des risques auxquels la banque est exposĂ©e ;

‱ d’associer le Conseil d’Administration dans le pilotage des activitĂ©s de marchĂ© en lui soumettant, pour approbation, les politiques dĂ©veloppĂ©es pour la gestion des risques.

RÎle des Comités :Comité des Grands Risques

Au sein du conseil d’administration et prĂ©sidĂ© par le PrĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral, ce comitĂ© examine et autorise les opĂ©rations importantes qui engagent le groupe (crĂ©dits, recouvrement, investissements, achats,
) au-delĂ  d’un certain seuil.

DĂ©sormais, Ce comitĂ© supervise l’évolution des indicateurs de risque et fixe les orientations en matiĂšre de gestion des risques.

ComitĂ© d’Audit et des Comptes

Au sein du conseil d’administration, le comitĂ© d’audit et des comptes joue un rĂŽle essentiel dans l’évaluation de de la qualitĂ© du dispositif de gestion des risques et de contrĂŽle interne. Il est chargĂ© particuliĂšrement du :

‱ Examiner la cohĂ©rence du cadre interne de suivi des risques avec les procĂ©dures, les lois et les rĂ©glementations en vigueur ;

‱ Emettre une opinion sur la politique de provisionnement globale du groupe ;

‱ Suivre l’évolution globale du portefeuille en particulier le cout du risque.

Comité de Risque de Crédit Groupe

Le ComitĂ© de CrĂ©dit Groupe est compĂ©tent dans l’ensemble des engagements du groupe Attijariwafa bank jusqu’à une limite de 600 millions de dirhams.

Il fixe également, sur proposition du Correspondent Banking, les limites de contrepartie accordées aux banques internationales.

32

Comité Risque de Marchés (CRM)

Le ComitĂ© Risques de MarchĂ©s (CRM) est l’instance interne de dĂ©cision et de suivi des risques de marchĂ©s selon toutes ses formes. Il a comme responsabilitĂ©s :

‱ le suivi et l’analyse des risques de marchĂ©s et leur Ă©volution ;

‱ il s’assure du respect des indicateurs de surveillance, des rĂšgles spĂ©cifiques de gestion et des limites dĂ©finies ;

‱ Il octroie des limites aux diffĂ©rentes lignes de produits dans le cadre des stratĂ©gies fixĂ©es par la banque

RÎle de la Gestion Globale des Risques :Elle assure le rÎle de supervision des méthodologies et des risques de contrepartie, de marchés et opérationnels. Ses principales responsabilités sont :

‱ Formuler des recommandations en matiùre de politiques de risque

‱ Instruire les demandes de limites de crĂ©dit et de trading avant de les soumettre au comitĂ© compĂ©tent ;

‱ Assurer le suivi des risques de contrepartie, de marchĂ©s et opĂ©rationnels en procĂ©dant Ă  la consolidation de l’ensemble des expositions de la banque ;

‱ Valider les principes du dispositif et les mĂ©thodes de mesure en s’assurant notamment de leur homogĂ©nĂ©itĂ© avec celles du Groupe ;

‱ Valider les modĂšles internes et les modĂšles des logiciels utilisĂ©s pour la valorisation des instruments financiers

2- Processus de gestion des risques Le processus de gestion des risques comporte quatre étapes essentielles faisant intervenir plusieurs entités :

L’identification des risques :

L’identification des risques consiste en un inventaire complet et dĂ©taillĂ© des risques et des facteurs inhĂ©rents Ă  chaque risque.

L’actualisation rĂ©guliĂšre de cet inventaire s’impose pour tenir compte de l’évolution des facteurs gĂ©nĂ©rateurs de risques et des changements induits par l’actualisation des orientations et politiques de gestion.

L’entitĂ© ContrĂŽle et MĂ©thodes est chargĂ©e de cette fonction aussi bien dans l’activitĂ© courante et que dans la phase de lancement de nouveaux produits ou activitĂ©s. Elle s’appuie Ă©galement sur les rapports et notes du ContrĂŽle Interne.

La mesure des risques :

Il s’agit d’évaluer la probabilitĂ© d’occurrence des risques et leurs consĂ©quences financiĂšres sur les positions ou le patrimoine de la banque ;

Les mĂ©thodes de mesure des risques adoptĂ©es s’inspirent largement des « saines pratiques » Ă©dictĂ©es par le ComitĂ© de BĂąle et en conformitĂ© avec la rĂ©glementation prudentielle et sous le pilotage des ComitĂ©s de Risques et la GGR.

La banque s’engage Ă  investir dans la mise en place de techniques avancĂ©es en matiĂšre de gestion des risques intĂ©grant ainsi les nouveaux dĂ©veloppements en vue de la prĂ©paration pour l’application des mĂ©thodes internes.

La maĂźtrise des risques :

Il s’agit des mesures prises par la banque pour limiter les risques à des niveaux acceptables.

Le contrĂŽle des risques :

Cette derniĂšre Ă©tape englobe la surveillance et le pilotage de la gestion des risques et permet Ă©galement d’identifier de nouvelles zones de risques et d’ajuster les limites en fonction de leur Ă©volution.

I- RISQUE DE CRÉDITA- Politique de crĂ©dit I- Principes gĂ©nĂ©rauxLa politique gĂ©nĂ©rale de crĂ©dit (PGC) a pour finalitĂ© de dĂ©finir le cadre de rĂ©fĂ©rence qui rĂ©git les activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de risque de contrepartie pour la banque.

Le risque de contrepartie reprĂ©sente le risque de perte financiĂšre du fait de l’incapacitĂ© d’un dĂ©biteur Ă  honorer ses obligations contractuelles. Il concerne les activitĂ©s de prĂȘt ainsi que d’autres activitĂ©s exposant la banque au risque de dĂ©faut d’une contrepartie ou d’un Ă©metteur notamment les transactions sur le marchĂ© de capitaux ou sur les opĂ©rations de rĂšglement-livraison.

Les dispositions de la prĂ©sente PGC ont une portĂ©e gĂ©nĂ©rale et s’appliquent de maniĂšre permanente. Elles sont susceptibles de mises Ă  jour lorsque l’évolution de la situation Ă©conomique et financiĂšre des marchĂ©s le justifie.

Ces dispositions peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©es par des politiques spĂ©cifiques relatives Ă  certaines activitĂ©s ou entitĂ©s du groupe. De mĂȘme qu’elles sont accompagnĂ©es par des orientations de crĂ©dit rĂ©visables pĂ©riodiquement.

Identification des risques

Suivi des risques

Mesure des risques

ContrĂŽle des risques

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

La politique de crĂ©dit de la banque s’appuie sur les dix principes fondamentaux suivants :

I.1 DĂ©ontologie et conformitĂ© : Le groupe s’astreint au strict respect des principes dĂ©ontologiques dĂ©finis dans son code interne et des dispositions rĂ©glementaires rĂ©gissant ses activitĂ©s.

I.2 IndĂ©pendance fonctionnelle des structures de Risques par rapport aux entitĂ©s opĂ©rationnelles afin de prĂ©server la qualitĂ© des risques et l’objectivitĂ© dans les prises de dĂ©cisions.

I.3 ResponsabilitĂ© des Risques. Les business units restent pleinement responsables de leurs risques de crĂ©dit. Cette responsabilitĂ© est Ă©galement supportĂ©e par les organes d’octroi.

I.4 CollĂ©gialitĂ© des dĂ©cisions : Les dĂ©cisions de crĂ©dit nĂ©cessitent au minimum une double signature et un double regard : celui des organes commerciaux et celui du risque, ce qui favorise l’analyse contradictoire. Le renvoi en arbitrage Ă  un niveau supĂ©rieur peut Ă©ventuellement ĂȘtre envisagĂ© pour certaines dĂ©cisions divergentes.

Aucune dĂ©cision d’octroi ne sera rendue de maniĂšre unilatĂ©rale sauf dĂ©lĂ©gation particuliĂšre de l’organe d’administration.

I.5 RĂ©munĂ©ration satisfaisante : Chaque risque pris par la banque doit ĂȘtre correctement rĂ©munĂ©rĂ©. La tarification doit toujours s’inscrire en adĂ©quation avec la notation.

I.6 Suivi : Chaque risque pris par la banque doit ĂȘtre suivi sur une base continue et permanente.

I.7 SĂ©paration de la fonction de gestion et de la fonction de contrĂŽle des risques.

I.8 La prudence et la « consultancy » doivent ĂȘtre de mise en cas de doute ou d’ambiguĂŻtĂ©.

I.9 Analyse préalable par le comité nouveaux produits de tout risque de contrepartie lié au lancement de nouveaux produits ou de nouvelles activités.

I.10 RĂšgle restrictive : Aucun financement ne peut ĂȘtre octroyĂ© au profit d’une relation ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un abandon ou ayant fait l’objet d’un dĂ©classement Ă  contentieux. Le dispositif de notation est discriminatoire pour ce type de clientĂšle (note Ă©liminatoire).

II. structuration du risque de contrepartie :Principes gĂ©nĂ©raux de prise de risque : La prise de risque doit s’inscrire dans le cadre des stratĂ©gies risques approuvĂ©es. Les stratĂ©gies sont adaptĂ©es Ă  chaque mĂ©tier et Ă  leur plan de dĂ©veloppement et reposent sur :

‱ des limites globales ;

‱ des critùres d’intervention ;

‱ un schĂ©ma de dĂ©lĂ©gation.

Ces stratégies sont également déclinées par :

‱ mĂ©tier ;

‱ entitĂ© ;

‱ secteur d’activitĂ© ;

‱ et, pays.

Le respect de ces stratégies relÚve des Métiers et est contrÎlé par la GGR.

Toute dĂ©cision de risque nĂ©cessite une analyse approfondie aussi bien de la contrepartie que de la transaction et doit ĂȘtre motivĂ©e par une apprĂ©ciation du couple risque-rendement. Elle doit s’inscrire dans la stratĂ©gie risque du mĂ©tier concernĂ© et dans le dispositif de limites en vigueur.

II.1 La sĂ©lection de la clientĂšle :Le groupe ne traite qu’avec les contreparties bĂ©nĂ©ficiant d’une bonne rĂ©putation. Les Ă©quipes commerciales sont responsables pour recueillir les informations pertinentes sur la clientĂšle en excluant la clientĂšle rĂ©pertoriĂ©e dans les bases nĂ©gatives (interdits de comptes, chĂ©quiers et contentieux).

Si une contrepartie n’honore pas sa signature auprĂšs de notre Groupe ou du systĂšme bancaire, elle ne peut plus prĂ©tendre Ă  de nouvelles attributions de crĂ©dits auprĂšs du Groupe. À dĂ©faut d’un rĂšglement rapide de la crĂ©ance contentieuse, Attijariwafa bank se dĂ©sengage de la contrepartie concernĂ©e.

Si un rĂšglement amiable se traduit par un abandon de crĂ©ances, la contrepartie ne peut plus prĂ©tendre Ă  des concours auprĂšs d’Attijariwafabank (sauf dĂ©cision contraire du comitĂ© des Grands Risques).

Les directions commerciales doivent Ă©galement s’assurer de la bonne origine et du caractĂšre licite des ressources de la clientĂšle.

La dĂ©cision finale d’engagement s’appuie sur la note interne et un avis indĂ©pendant de la GGR. Le comitĂ© demeure l’instance ultime de dĂ©cision.

II.2 Structure des opĂ©rations :L’activitĂ© de crĂ©dit suppose une parfaite maĂźtrise de la structure des opĂ©rations de crĂ©dit selon les points suivants :

‱ Objet : la justification Ă©conomique des opĂ©rations de crĂ©dit doit ĂȘtre avĂ©rĂ©e ;

‱ Structure : les opĂ©rations doivent ĂȘtre clairement explicitĂ©es et apprĂ©hendĂ©es et leur suivi doit ĂȘtre assurĂ© ;

‱ MaturitĂ© : les maturitĂ©s des engagements de crĂ©dits doivent ĂȘtre adossĂ©es Ă  leur objet ainsi, les crĂ©dits d’investissement doivent en principe ĂȘtre Ă©chĂ©ancĂ©s sur 7 ans sauf exception pour les crĂ©dits habitats dans le cadre d’une politique d’adossements des ressources Ă  ces maturitĂ©s ;

‱ Transparence : la procĂ©dure d’octroi de crĂ©dit doit ĂȘtre conforme aux rĂšgles de dĂ©ontologie;

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‱ SĂ©curitĂ© : la capacitĂ© de remboursement des contreparties doit ĂȘtre analysĂ©e et confirmĂ©e ;

‱ Garanties ou sĂ»retĂ©s : le crĂ©dit doit ĂȘtre assorti de garanties. La valeur Ă©conomique de ces gages doit ĂȘtre validĂ©e par expertise et rĂ©guliĂšrement actualisĂ©e ; de mĂȘme, la surface patrimoniale des garants doit ĂȘtre dĂ©taillĂ©e et mise Ă  jour ;

‱ Notification : les modalitĂ©s du crĂ©dit doivent ĂȘtre formellement notifiĂ©es Ă  la clientĂšle de maniĂšre Ă  prĂ©server les intĂ©rĂȘts des parties.

III. le Dispositif d’encadrement de l’activitĂ© crĂ©dit :En raison de son importance vitale mais aussi des risques qu’elle induit, l’activitĂ© crĂ©dit est encadrĂ©e par un dispositif articulĂ© autour de trois grandes orientations :

‱ Le respect des rĂšgles prudentielles Ă©dictĂ©es par Bank Al-Maghrib ;

‱ La notation des contreparties visant une sĂ©lection et un suivi rigoureux des risques ;

‱ Et, la diversification sectorielle Ă  mĂȘme d’attĂ©nuer le risque de concentration.

III.1 RĂšgles prudentielles : Le risque inhĂ©rent Ă  l’activitĂ© crĂ©dit est encadrĂ© par un corpus de rĂšgles prudentielles destinĂ©es Ă  en attĂ©nuer l’impact Ă©tant donnĂ© qu’il reprĂ©sente le risque bancaire majeur. Ces rĂšgles se rapportent aux trois phases de la prise de risque:

Avant la prise de risque :

À ce stade, la banque doit veiller en permanence au respect du coefficient minimum de solvabilitĂ© de 10%. Cela revient Ă  coupler l’accroissement de l’activitĂ© crĂ©dit Ă  l’augmentation du niveau des fonds propres (crĂ©dit Ă©gal 10 fois les fonds propres nets) afin de limiter le niveau d’endettement de la banque qui est aussi un facteur de fragilisation.

La prise de risque :

Cette phase est soumise à des dispositions réglementaires se rapportant :

‱ Ă  l’instruction des demandes de crĂ©dit en termes de check- list minimale ;

‱ au respect du plafond d’exposition maximale limitĂ© Ă  20% des fonds propres au profit d’un seul bĂ©nĂ©ficiaire (individuel ou groupe) ;

‱ Ă  la nĂ©cessitĂ© de dĂ©concentration du portefeuille engagements en vue de limiter la charge de risque ;

‱ Ă  l’obligation de conformitĂ© de l’activitĂ© crĂ©dit aux diffĂ©rentes rĂšgles de droit, rĂšgles Ă©thiques , fiscales et autres.

AprĂšs la prise de risque :

Les risques importants encourus sur un mĂȘme bĂ©nĂ©ficiaire (individuel &/ou groupes) font l’objet d’un suivi particulier en plus des contraintes rĂ©glementaires les rĂ©gissant (CMDR 20% des FP et dĂ©claration Ă  BAM Ă  partir de 5% des FP).

Les groupes sur lesquels notre banque a atteint son plafond rĂ©glementaire d’engagements doivent faire l’objet d’une gestion spĂ©cifique conjointe entre les entitĂ©s commerciales et la GGR de maniĂšre Ă  permettre Ă  notre Ă©tablissement de profiter des opportunitĂ©s de financement Ă©ventuelles en amĂ©liorant la rentabilitĂ© de notre intervention sans aggraver notre exposition.

De mĂȘme le portefeuille engagements doit faire rĂ©guliĂšrement l’objet de revue et de requalification en vue de structurer ce portefeuille en encours sain, en crĂ©ances sous surveillance et en crĂ©ances en souffrance avec une couverture appropriĂ©e en provisions.

L’efficacitĂ© de ces rĂšgles doit ĂȘtre assurĂ©e par la mise en place d’un dispositif de contrĂŽle interne englobant :

‱ la mesure de l’exposition de la banque et des filiales au titre des engagements (mobilisĂ©s et confirmĂ©s non utilisĂ©s) et au titre du risque de contrepartie sur les opĂ©rations de marchĂ© ;

‱ la maĂźtrise et la surveillance des risques au niveau du Groupe grĂące Ă  une identification prĂ©cise des tiers porteurs de risque afin d’assurer la cohĂ©rence et l’exhaustivitĂ© du reporting de suivi de risque et l’affectation des encours aux portefeuilles bĂąlois ;

‱ ainsi que le stress test en tant qu’outil de simulation de la capacitĂ© de la banque Ă  rĂ©sister Ă  la dĂ©tĂ©rioration du portefeuille engagements du fait de retournements dĂ©favorables de la conjoncture.

III.2 Risque de concentration : Le risque de concentration du crĂ©dit est le risque inhĂ©rent Ă  une exposition de nature Ă  engendrer des pertes importantes pouvant menacer la soliditĂ© financiĂšre d’un Ă©tablissement ou sa capacitĂ© Ă  poursuivre ses activitĂ©s essentielles. Le risque de concentration du crĂ©dit peut dĂ©couler de l’exposition envers :

‱ des contreparties individuelles ;

‱ des groupes d’intĂ©rĂȘt ;

‱ des contreparties appartenant Ă  un mĂȘme secteur d’activitĂ© ou Ă  une mĂȘme rĂ©gion gĂ©ographique

‱ des contreparties dont les rĂ©sultats financiers dĂ©pendent d’une mĂȘme activitĂ© ou d’un mĂȘme produit de base.

La politique d’expansion internationale de notre Groupe induit des risques dĂ»s Ă  une concentration des contreparties appartenant Ă  une mĂȘme rĂ©gion gĂ©ographique. Cette concentration est assortie d’une gestion des limites (en matiĂšre Ă  la fois d’exposition et de dĂ©lĂ©gations de pouvoirs) et des seuils d’alertes.

Le risque de concentration individuelle sur des groupes d’intĂ©rĂȘt est rĂ©gi par les dispositions de la banque centrale en matiĂšre de division des risques. Cela suppose une gestion des groupes selon un processus normalisĂ© s’appuyant sur une dĂ©finition trĂšs large de la notion du groupe d’affaires et une approche concertĂ©e avec les lignes de mĂ©tiers en vue de :

‱ dĂ©finir les limites d’exposition globale et les choix d’accompagnement ;

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

‱ consolider dans une seule base de donnĂ©es les informations sur les groupes de contreparties.

De mĂȘme, la dĂ©clinaison d’une politique sectorielle en matiĂšre de distribution des crĂ©dits tient compte :

1. du taux de pĂ©nĂ©tration de la banque dans chaque secteur d’activitĂ© ;

2. de la qualité de ses actifs (sinistralité et rating) ;

3. et des marges de progression que laisse envisager la conjoncture (intelligence Ă©conomique, comitĂ©s consultatifs avec les professionnels, fĂ©dĂ©rations, dispositions de la loi des finances etc
) afin de baliser l’action commerciale et de prĂ©server au niveau du portefeuille engagements de la banque, un profil de risque optimal en termes de concentration sectorielle.

La revue pĂ©riodique de l’exposition de la banque Ă  la lumiĂšre des Ă©volutions conjoncturelles permet un pilotage dĂ©cisionnel et un ajustement dynamique des limites quantitatives, voire qualitatives, dans le sens :

‱ de l’accroissement des secteurs Ă  fort potentiel de dĂ©veloppement ;

‱ de la consolidation sur les activitĂ©s oĂč le taux de pĂ©nĂ©tration est assez Ă©levĂ© ou bien pour lesquelles nous n’avons pas une grande visibilitĂ© ;

‱ ou du repli Ă  l’égard des secteurs en dĂ©perdition (perspectives dĂ©favorables, grande sinistralitĂ© 
).

Ces limites sectorielles quantitatives sont challengĂ©es de maniĂšre concertĂ©e entre les unitĂ©s commerciales (cf. business plan) et la GGR, avant leur approbation par les organes habilitĂ©s. Elles doivent rĂ©gir aussi bien les demandes de rĂ©Ă©valuations que les entrĂ©es en relation. Les dĂ©passements de ces limites doivent ĂȘtre soumis Ă  cette mĂȘme instance pour autorisation et mise Ă  jour de nouveaux seuils.

III.2.1- Diversification par contrepartie :

EvaluĂ©e en tenant compte de l’ensemble des engagements portĂ©s sur un mĂȘme bĂ©nĂ©ficiaire, la diversification est une constante de la politique de risque de la banque. L’étendue et la variĂ©tĂ© des activitĂ©s du Groupe pourraient y participer. Les Ă©ventuelles concentrations font l’objet d’un examen rĂ©gulier donnant lieu le cas Ă©chĂ©ant Ă  des actions correctives.

III.2.2- Diversification sectorielle :

La rĂ©partition des risques selon les secteurs de l’économie fait l’objet d’une mĂȘme attention et se double d’une analyse prospective permettant une gestion dynamique de l’exposition de la Banque. Elle s’appuie sur des Ă©tudes exprimant une opinion sur l’évolution des secteurs et identifiant les facteurs qui expliquent les risques encourus par leurs principaux acteurs.

La répartition des engagements donnés par secteurs, rapportés au total des engagements de la Banque à fin décembre 2015, se décline comme suit :

‱ Les Ă©tablissements financiers–holding et assurances reprĂ©sentant 15%, en recul par rapport Ă  2014. Les engagements sur ce secteur sont de trĂšs bon risque.

‱ Le BTP & matĂ©riaux de construction reprĂ©sentent 9% et la promotion immobiliĂšre 6%, en quasi-stagnation par rapport Ă  2014.

‱ La rubrique « autres sections » regroupe les crĂ©dits accordĂ©s aux particuliers (immobilier et consommation).

III.2.3- Répartition géographique :

La rĂ©partition des engagements par zone gĂ©ographique montre que l’exposition du Groupe est concentrĂ©e au Maroc avec environ 77,1%, suivi de la Tunisie. Le reste Ă©tant rĂ©parti entre les pays africains subsahariens.

Au niveau Maroc, la région de Casablanca représente, à elle seule, 65% des engagements de la banque, suivie de la région de Nord-Ouest (Rabat-Tanger) (20%), celles de Nord Est, Sud et Sud-Ouest.

Emprunteurssouverains

9%

Institutions6%

Etablissements de crédit,assimilés et exerçantles activités connexes

7%

Grandes entreprises (GE)45%

Petites et moyennesentreprises (PME)

6%

TrĂšs petites entreprises (TPE)

1%

ClientÚle de détail autres que les TPE

26%

Autres sections16%

Agriculture, chasse, sylviculture 1%

Transports et communications6%

Industries extractives 3%Industries alimentaires et tabac 3%

Promotion immobiliĂšre6%

BĂątiments et travaux publics9%

Commerce 6%

HĂŽtels et restaurants 2%

Industries diverses 6%

Activités financiÚres15%

IMME 3%

Electricité, Gaz et Eaux9%

Industries chimiques et parachimiques 1% Industrie textile 1%

Administrations publiques 12%PĂȘche, aquaculture 0%

Maroc77%

Afrique subsaharienne15%

Tunisie8%

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Cette concentration s’explique par :

‱ le fait que les rĂ©gions de Casablanca et de Rabat reprĂ©sentent le «cƓur Ă©conomique, financier et administratif » du Royaume

‱ la domiciliation des comptes Ă  Casa et Rabat des principaux projets d’infrastructure lancĂ©s et rĂ©alisĂ©s en province.

B- ProcĂ©dures1- Prise de dĂ©cision :a- CompĂ©tences :Le dispositif de dĂ©cision en matiĂšre de crĂ©dit repose sur un ensemble de dĂ©lĂ©gations qui implique de recueillir l’avis conforme d’un reprĂ©sentant de la fonction risque nommĂ©ment dĂ©signĂ©. L’accord est toujours donnĂ© par Ă©crit que ce soit au moyen d’un processus de recueil de signatures ou par la tenue formelle d’un comitĂ© de crĂ©dit.

Les délégations de compétence se déclinent en montant de risques variant selon les catégories de notes internes et les spécificités de métiers.

Les propositions de crĂ©dit doivent respecter les principes de la politique gĂ©nĂ©rale de crĂ©dit. Les exceptions impliquent le recours au niveau d’autoritĂ© supĂ©rieur.

S’agissant de la banque, les diffĂ©rents organes de prise de dĂ©cision tels qu’ils ont Ă©tĂ© validĂ©s par le Conseil d’Administration sont : (classĂ©s par niveau de compĂ©tences croissant) :

‱ ComitĂ©s GGR restreints (3 niveaux)

‱ ComitĂ© CrĂ©dit BE

‱ ComitĂ© de CrĂ©dit Groupe

‱ ComitĂ© des Grands Risques, prĂ©sidĂ© par le PrĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral, est l’instance ultime de dĂ©cision en matiĂšre de prise de risques de crĂ©dit et de contrepartie.

S’agissant des filiales du groupe, les compĂ©tences sont dĂ©finies en montant de risques. En cas de dĂ©passement de seuil, les dĂ©cisions sont prises par les diffĂ©rents comitĂ©s de la banque.

b- Processus :

Demande et proposition :

AprĂšs la prise de contact avec le client et une premiĂšre Ă©valuation de son activitĂ© et/ ou de ses revenus, le responsable commercial en agence procĂšde au montage d’une proposition de crĂ©dit via une application informatique dĂ©diĂ©e. Il constitue un dossier administratif de ladite proposition, recensant l’exhaustivitĂ© des documents exigĂ©s tant par la rĂ©glementation BAM que par le rĂšglement interne de l’établissement en matiĂšre d’engagement de crĂ©dit.

Cette proposition doit comporter toutes les informations requises pour permettre la prise de décision au niveau du pÎle « Gestion Globale des Risques ».

Étude et dĂ©cision :

Les analystes du PÎle «Gestion Globale des Risques» reçoivent la proposition de crédit et procÚdent à un premier diagnostic complet de la relation à travers les éléments suivants :

‱ L’activitĂ© et la rentabilitĂ© de la relation ;

‱ La capacitĂ© de remboursement de la contrepartie ;

‱ La structure financiùre de l’affaire ;

‱ L’historique des relations ;

‱ La qualitĂ© des garanties bordant le crĂ©dit ;

‱ La rentabilitĂ© de l’opĂ©ration ;

‱ Le rating dĂ©terminĂ© par le systĂšme de notation interne de la banque.

En plus de ces Ă©lĂ©ments, et afin d’amĂ©liorer la maĂźtrise des risques encourus par la banque, l’analyse des dossiers de crĂ©dit est complĂ©tĂ©e par les Ă©tudes sectorielles rĂ©alisĂ©es par l’entitĂ© « Etudes Ă©conomiques et sectorielles ».

Ces Ă©tudes ont pour principal objectif d’analyser l’évolution de l’environnement macro-Ă©conomique en rĂ©alisant des Ă©tudes ciblĂ©es sur l’ensemble des secteurs d’activitĂ© de maniĂšre Ă  contribuer Ă  la fixation des grandes orientations de la politique de crĂ©dit de la Banque.

Ce diagnostic est ensuite approuvĂ© par un Ɠil d’expert en matiĂšre de gestion des risques (divisionnaire GGR). Ce dernier prend la dĂ©cision appropriĂ©e dans le cadre des compĂ©tences qui lui sont dĂ©lĂ©guĂ©es intuitu personae sine qua non, il prĂ©sente la proposition Ă  l’instance habilitĂ©e pour prise de dĂ©cision.

Notification de la décision :

Entrant dans le cadre du projet de certification du process crĂ©dit, cette nouvelle procĂ©dure a permis d’officialiser l’ensemble des termes de nos dĂ©cisions de crĂ©dits clarifiant ainsi les relations avec notre clientĂšle dans un souci de transparence et de prĂ©servation des intĂ©rĂȘts mutuels des parties .

Des amĂ©liorations sont en cours Ă  ce niveau prĂ©voyant la mise en place de contrat d’ouverture de crĂ©dit et/ou de lettre de notification spĂ©cifique pour certains types de financements notamment de l’immobilier.

Grand Casablanca65%

Sud Ouest4%Sud

5%

Nord Est6%

Nord Ouest20%

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

RĂ©vision :

À l’instar de la proposition de mise en place, la proposition de rĂ©vision des lignes de crĂ©dits Ă©mane des unitĂ©s commerciales. Toutefois, elle peut ĂȘtre provoquĂ©e sur demande des entitĂ©s GGR notamment lorsque les outils de suivi font apparaĂźtre des anomalies justifiant une rĂ©vision Ă  la hausse comme Ă  la baisse des enveloppes autorisĂ©es.

Le circuit d’étude et de dĂ©cision obĂ©it au mĂȘme schĂ©ma que pour la phase d’octroi.

Personnes morales apparentées :

L’octroi de crĂ©dits aux personnes morales apparentĂ©es obĂ©it aux mĂȘmes rĂšgles et procĂ©dures appliquĂ©es pour les clients normaux.

c- Gestion des dossiers de crédit :Contenu et gestion des dossiers de crédit

Les dossiers physiques de la clientĂšle comprennent :

‱ Le dossier de la Relation ;

‱ Le dossier des garanties ;

‱ Le dossier administratif ;

‱ Le dossier des services opĂ©rationnels.

En plus, et conformément aux termes de la Directive de Bank Al-Maghrib datée du 1/04/2005, les dossiers de crédits sont complétés par les éléments suivants :

‱ PV d’assemblĂ©e ayant statuĂ© sur les comptes de l’exercice ;

‱ Etats de synthùse annuels ;

‱ Rapports du Commissaire au comptes ou attestation de rĂ©gularitĂ© et de sincĂ©ritĂ© des comptes ;

‱ RĂ©cepissĂ© de dĂ©pĂŽt des Ă©tats de synthĂšse et du rapport du commissaire aux comptes au greffe du tribunal de commerce.

Les dossiers de crĂ©dit sont tenus au niveau de l’agence. Pour les besoins d’étude, les copies des documents originaux sont envoyĂ©es pour consultation aux diffĂ©rents services centraux concernĂ©s pour permettre de formuler la dĂ©cision de crĂ©dit.

À noter que les propositions de crĂ©dits ainsi que les dĂ©cisions et documents y affĂ©rents sont archivĂ©es au niveau de la Gestion Globale des Risques.

ParallĂšlement Ă  la gestion des dossiers physiques, le systĂšme d’archivage Ă©lectronique mis en place Ă  Attijariwafa bank offre une historisation, sur une profondeur de plusieurs annĂ©es, d’un ensemble d’états et de situations permettant ainsi des recherches approfondies Ă  partir de critĂšres prĂ©alablement dĂ©finis.

d- Gestion des garantiesLes garanties sont proposĂ©es par l’unitĂ© commerciale dans le cadre de la proposition de crĂ©dit et sont donc prĂ©alablement nĂ©gociĂ©es avec le client dans l’objectif de couvrir un risque de crĂ©dit.

Ces garanties sont Ă©valuĂ©es simultanĂ©ment Ă  l’évaluation de la proposition de crĂ©dit. Celle-ci s’effectue via un certain nombre d’informations et documents requis dans le cadre du processus d’instruction de toute proposition de crĂ©dit. Les principales garanties retenues par la banque et leur mode d’apprĂ©ciation sont :

‱ La caution personnelle est apprĂ©ciĂ©e sur la base d’une surface patrimoniale dĂ©taillĂ©e rĂ©cente et conforme au modĂšle prĂ©-Ă©tabli ;

‱ Le gage hypothĂ©caire est apprĂ©ciĂ© sur la base du :

− Rapport d’expertise Ă©tabli par un expert agrĂ©Ă© par Attijariwafa bank pour les garanties supĂ©rieures ou Ă©gales Ă  un million de dirhams ;

− Rapport d’un responsable de l’établissement Ă©tayĂ© d’un compte rendu de visite pour les garanties infĂ©rieures Ă  un million de dirhams ;

À l’occasion du renouvellement annuel du dossier de crĂ©dit, l’analyste veille Ă  actualiser, si besoin est, l’expertise des biens affectĂ©s en hypothĂšques.

‱ La valeur du nantissement sur fonds de commerce pourra Ă©galement ĂȘtre Ă©tayĂ©e d’un rapport d’expert ;

‱ Les marchandises nanties sont rĂ©guliĂšrement assorties de dĂ©claration de stock voire Ă©ventuellement contrĂŽlĂ©es par les organismes habilitĂ©s ;

‱ Les matĂ©riels financĂ©s et nantis sont corroborĂ©s par les factures et preuves de paiements correspondantes.

Gestion des dossiers de garanties :

Les actes originaux des garanties sont conservĂ©s sous la responsabilitĂ© de l’Administration des garanties au SiĂšge.

Les demandes de libĂ©ration de garanties obĂ©issent au mĂȘme circuit de traitement que les propositions de crĂ©dits aprĂšs toutefois avoir Ă©tĂ© visĂ©es par l’EntitĂ© de ContrĂŽle des Engagements. Toute modification autorisĂ©e des garanties est donc rĂ©percutĂ©e au niveau de la dĂ©cision de crĂ©dit.

Pour une parfaite maĂźtrise des opĂ©rations, le traitement des mainlevĂ©es est centralisĂ© au niveau de l’Administration des Garanties, les signatures habilitĂ©es en la matiĂšre ayant Ă©tĂ© strictement fixĂ©es.

Le projet AGMA initiĂ© par la banque en 2007 vise la refonte du systĂšme de gestion des garanties par une centralisation de la gestion des dossiers de garanties et la mise en place d’un systĂšme informatisĂ© de gestion des garanties et des mainlevĂ©es.

2- Surveillance :Dans la nouvelle organisation du groupe Attijariwafa bank, le rĂŽle de surveillance et de dĂ©tection des crĂ©ances en difficultĂ© incombe essentiellement Ă  l’entitĂ© « Surveillance et ContrĂŽle des Risques de CrĂ©dit ».

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L’entitĂ© « Surveillance et ContrĂŽle des Risques de CrĂ©dit » veille en permanence, dans une optique prĂ©ventive, Ă  la santĂ© et Ă  la qualitĂ© des engagements de la banque.

Fonction clé dans le processus de maßtrise des risques, cette gestion préventive consiste à anticiper les situations de dégradation des risques et à y apporter les ajustements appropriés.

Dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette entitĂ© est amenĂ©e Ă  :

‱ Surveiller la rĂ©gularitĂ© des engagements : conformitĂ© Ă  l’objet du crĂ©dit et respect des cĂŽtes autorisĂ©es ; examen des incidents de paiement ; revue des dossiers Ă©chus


‱ DĂ©tecter les crĂ©ances prĂ©sentant des signes de faiblesse persistants (crĂ©ances dites difficiles) Ă  partir d’un certain nombre de clignotants d’alerte ;

‱ Suivre avec le rĂ©seau l’évolution des principaux risques (crĂ©ances difficiles, engagements les plus importants et/ou les plus sensibles);

‱ DĂ©terminer les dossiers Ă©ligibles au dĂ©classement au regard de la rĂ©glementation en vigueur rĂ©gissant les crĂ©ances en souffrance ;

‱ Suivre avec le rĂ©seau le dĂ©nouement de certains risques spĂ©cifiques notamment, les admissions temporaires, les avances sur marchĂ©s publics et les avances sur marchandises.

Cette entitĂ© est structurĂ©e en trois sous-entitĂ©s Ă  l’instar de l’organisation actuelle du RĂ©seau :

‱ Banque de dĂ©tail ;

‱ Banque d’entreprise ;

‱ Filiales et succursales.

L’objectif escomptĂ© de ces diverses formes de contrĂŽle est de prĂ©venir les risques pouvant rĂ©sulter de dĂ©passements ou d’incidents de paiements ainsi que d’une baisse importante des opĂ©rations domiciliĂ©es par le client Ă  travers des rĂ©actions rapides permettant d’apprĂ©hender Ă  temps, les problĂšmes rencontrĂ©s par le client concernĂ© et lui trouver les solutions appropriĂ©es.

3- Provisionnement :En vue d’identifier les crĂ©ances sensibles et celles Ă©ligibles au provisionnement au regard de la rĂ©glementation en vigueur, une revue exhaustive du portefeuille de la Banque est effectuĂ©e trimestriellement Ă  l’aide d’un Ă©tat des clignotants conçu par rĂ©fĂ©rence aux critĂšres de classifications des crĂ©ances en souffrance instituĂ©s par la circulaire n°19 de BAM, ainsi qu’à d’autres critĂšres de sĂ©curitĂ© complĂ©mentaires retenus par la Banque.

Ces clignotants d’alerte, dont les rĂšgles de dĂ©tection sont conformes Ă  la rĂ©glementation en vigueur, relĂšvent essentiellement des quatre familles ci-aprĂšs :

‱ Clignotants relatifs aux dĂ©passements ;

‱ Clignotants relatifs aux impayĂ©s (escompte commercial ou crĂ©dits amortissables) ;

‱ Clignotants relatifs au gel des comptes ;

‱ Clignotants relatifs aux critùres financiers.

À ces critĂšres usuels de dĂ©tection, il convient d’ajouter un ensemble de ratios proactifs rĂ©cemment introduits dans l’état des clignotants et dĂ©terminĂ©s par rapport Ă  certains postes du bas de bilan. Ces ratios confĂšrent la possibilitĂ© de repĂ©rer de façon prĂ©coce, les signes prĂ©curseurs de dĂ©gradation du risque.

Les créances, ainsi détectées et pré-classées, sont examinées, dans un second temps, dans le cadre des comités de suivi des créances difficiles de concert avec les autres instances de la Banque (Réseau, Crédits, Recouvrement).

Ces comitĂ©s suivent de maniĂšre pĂ©riodique l’évolution des crĂ©ances en souffrance qui peut dĂ©boucher sur l’une des actions suivantes :

‱ La rĂ©gularisation, et donc le reclassement desdites crĂ©ances dans la catĂ©gorie normale ;

‱ Le rĂ©Ă©chelonnement ou la restructuration pour les affaires Ă©conomiquement et financiĂšrement viables ;

‱ Le dĂ©classement dĂ©finitif de la crĂ©ance dans l’une des catĂ©gories des crĂ©ances en souffrance aprĂšs la mise en demeure prĂ©alable du client concernĂ© ;

‱ Le maintien de la crĂ©ance en suivi pour les cas qui bien qu’ils ne soient pas encore formellement Ă©ligibles au dĂ©classement au regard des critĂšres rĂ©glementaires, nĂ©cessitent, de par leur sensibilitĂ©, un certain accompagnement de la part des entitĂ©s concernĂ©es et qui peuvent ĂȘtre couvertes le cas Ă©chĂ©ant par des provisions pour risques gĂ©nĂ©raux.

Les créances en souffrance sont évaluées et comptabilisées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Elles sont réparties en trois catégories différentes :

‱ Les crĂ©ances prĂ© douteuses ;

‱ Les crĂ©ances douteuses ;

‱ Les crĂ©ances compromises.

Par ailleurs, les dossiers éligibles au provisionnement sont préalablement mis en demeure par les entités concernées de la Banque.

Enfin, les garanties hypothĂ©caires dont le montant est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  un million de dirhams font l’objet d’une Ă©valuation systĂ©matique avant leur prise en compte dans le calcul des provisions.

Il faut noter par ailleurs que dans un souci de prudence, la politique du Groupe prĂ©voit que les crĂ©ances en souffrance soient, pour l’essentiel, classĂ©es directement dans la catĂ©gorie « Compromises » et provisionnĂ©es en consĂ©quence.

Il y a lieu de noter que le ComitĂ© des Risques et des Comptes examine rĂ©guliĂšrement, lors de ses rĂ©unions pĂ©riodiques, la situation des engagements classĂ©s en souffrance et ceux faisant l’objet d’un suivi particulier, suite Ă  l’apparition d’indicateurs pouvant ĂȘtre dĂ©favorables.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

4- Gestion Corrective du Portefeuille : Pour amĂ©liorer l’efficacitĂ© de recouvrement des crĂ©ances difficiles, un dispositif de recouvrement Ă  l’amiable a Ă©tĂ© mis en place au sein de la Banque. Ledit dispositif est dotĂ© de deux structures, l’une dĂ©diĂ©e aux activitĂ©s du rĂ©seau Entreprise et l’autre Ă  celles du rĂ©seau Particuliers/Professionnels.

Rattachées aux entités risque et recouvrement entreprises, professionnels et particuliers de la Gestion Globale des Risques, ces entités ont pour mission :

‱ De veiller en permanence Ă  la rĂ©gularitĂ© et Ă  la qualitĂ© de l’ensemble des engagements de la Banque ;

‱ De suivre, principalement via le rĂ©seau, ou directement avec les clients concernĂ©s, la rĂ©gularisation de toute insuffisance ;

‱ D’adopter une dĂ©marche proactive visant Ă  Ă©viter tout.

II- Risque MarchĂ©Les activitĂ©s de marchĂ© constituent un domaine oĂč la gestion des risques est considĂ©rĂ©e comme une prĂ©occupation majeure et un levier important de pilotage de la rentabilitĂ© et de la performance.

Un ensemble de dispositions et de mesures sont établies par la banque pour prévenir, réduire les risques et améliorer leur maßtrise.

A- Gestion des risques de marché1- Catégories de risques de marchéLes principaux risques de marché sont :

‱ le risque de taux

‱ le risque de change

‱ le risque actions

‱ le risque sur les produits de base

- Le risque de taux :

Ce risque correspond au risque de variation de la valeur des positions ou au risque de variation des flux de trĂ©sorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intĂ©rĂȘts sur le marchĂ©.

- Le risque de change :

Ce risque correspond au risque de variation d’une position ou d’un instrument financier du fait de l’évolution des cours de change sur le marchĂ©.

Techniquement, le risque de change est mesuré par la position de change qui inclut :

‱ les spots de change

‱ les changes à terme

‱ les swaps de change

‱ les options de change

Les limites d’encadrement du risque de change sont :

‱ Limite de position par devise en fin de journĂ©e ;

‱ Limite de position globale en fin de journĂ©e ;

‱ Limite de position courte ;

‱ Limite de stop loss.

Ces limites sont déterminées sur la base des limites réglementaires.

Les positions structurelles liĂ©es aux investissements stratĂ©giques en devises de la banque ne font pas l’objet de couverture.

À fin dĂ©cembre 2015, la position change Ă  terme s’élĂšve Ă  20,536 milliards de dirhams ventilĂ© comme suit :

(Chiffres en millions MAD) < 3 mois 3M-6M > 6 mois

Couverture 11 732 3 175 5 629

À fin dĂ©cembre 2015, la position options de change s’élĂšve Ă  15,702 milliards de dirhams.

- Le risque actions :

Ce risque rĂ©sulte de la variation de la valeur d’un portefeuille actions suite Ă  une Ă©volution dĂ©favorable des cours de bourse.

- Le risque sur les produits de base :

Ce risque découle de la variation de positions suite à une évolution défavorable des prix des matiÚres premiÚres sur les différents marchés sur lesquels la banque intervient.

2- Dispositif de suivi et de contrÎleLe ContrÎle des risques de marché se fait en procédant à la comparaison des différentes mesures de risques avec les limites correspondant dont le respect incombe en permanence aux lignes de produits de la Salle des Marchés.

Les fonctions de contrÎle relatives au suivi des risques de marché sont principalement assurées par :

‱ l’entitĂ© OpĂ©rations & Risk Management de la Banque des MarchĂ©s

‱ l’entitĂ© Risques de marchĂ© de la GGR

‱ le Contrîle Interne

L’entitĂ© OpĂ©rations & Risk Management est rattachĂ©e Ă  la Banque des MarchĂ©s, mais elle reste indĂ©pendante du Front Office et des Ă©quipes commerciales. Le ContrĂŽle Interne est rattachĂ© hiĂ©rarchiquement Ă  la Banque des MarchĂ©s et fonctionnellement Ă  la ConformitĂ© Groupe.

RÎles des différents intervenants

AutoContrĂŽle

ContrÎleOpérationnel permanent

ContrÎle de risque à postériori

ContrÎlepériodique

Front Office ContrĂŽle de 1er niveau

Opérations & risk management

(middle office)ContrĂŽle

de 2Ăšme niveau

Gestion Globale des

Risques GroupeContrĂŽle

de 3Ăšme niveauAudit et

Conformité

40

Opérations & Risk Management de la Banque des Marchés

L’entitĂ© OpĂ©rations et Risk Management de la Banque des MarchĂ©s est responsable du contrĂŽle de niveau 1.

Elle a pour principal rĂŽle de :

‱ produire et analyser quotidiennement les rĂ©sultats et les risques ;

‱ s’assurer de la fiabilitĂ© des paramĂštres de marchĂ© servant Ă  l’élaboration des rĂ©sultats et des risques (taux, cours de change, cours de bourse, prix matiĂšres premiĂšres, cotation swap, 
);

‱ proposer les mĂ©thodes de calcul des risques et des rĂ©sultats en s’assurant de leur exhaustivitĂ© et de leur adĂ©quation avec la nature des risques encourus ;

‱ concevoir en liaison avec la GGR le dispositif des limites ainsi que les mĂ©thodes de calcul de risque ;

‱ suivre et notifier tout dĂ©passement des limites de marchĂ© ;

‱ s’assurer de la conformitĂ© des opĂ©rations initiĂ©es par le Front Office par rapport aux pratiques de marchĂ© et par rapport aux rĂšgles fixĂ©es par la banque ;

‱ valider les pricers utilisĂ©s par le Front.

La Gestion Globale des Risques (Risques de marché) La GGR assure la composante financiÚre du contrÎle de niveau 2 avec en particulier un rÎle de supervision des méthodologies et des risques de marché. Elle a pour principal rÎle de :

‱ valider les principes du dispositif et les mĂ©thodes proposĂ©es par l’entitĂ© OpĂ©rations & Risk Management, en s’assurant en particulier de l’homogĂ©nĂ©itĂ© des mĂ©thodes au sein du Groupe et Ă©mettre des recommandations le cas Ă©chĂ©ant ;

‱ assurer le reporting global interne et externe sur les risques de marchĂ© ;

‱ valider les mĂ©thodes dĂ©veloppĂ©es en interne, et les modĂšles des logiciels utilisĂ©s pour valoriser les produits en portefeuille ;

‱ valider les diverses autorisations et limites demandĂ©es relatives aux diffĂ©rentes lignes de produits.

Comité Risque de Marché

Ce comité réunit trimestriellement les responsables des différents niveaux de contrÎle ainsi que les responsables du Front Office.

Le Comité valide les nouvelles limites, les aménagements de limites proposées et passe en revue les différents dépassements constatés.

3- Gestion des limitesLes limites sont fixĂ©es par le ComitĂ© Risques de MarchĂ© qui se tient trimestriellement pour chaque type d’exposition. Elles peuvent ĂȘtre rĂ©visĂ©es en fonction des besoins des lignes de produits et de l’évolution des marchĂ©s.

Les demandes de limites sont exprimĂ©es par les diffĂ©rentes lignes de produits de la Salle des MarchĂ©s et doivent ĂȘtre adressĂ©es Ă  l’entitĂ© OpĂ©rations & Risk Management, accompagnĂ©es d’une note expliquant :

‱ les limites demandĂ©es et la nature des risques correspondants ;

‱ les motivations pour leur mise en place.

À noter que le comitĂ© des risques de marchĂ© a instaurĂ© un systĂšme de stop loss par produit (change, taux, actions 
). Ce systĂšme repose sur la clĂŽture immĂ©diate de la position au cas oĂč le trader atteint les niveaux de pertes maximales fixĂ©es par le ComitĂ©.

Suivi des limites et traitement des dépassementsLe ContrÎle du respect des limites est assuré par :

‱ l’entitĂ© OpĂ©rations & Risk Management de la Banque des MarchĂ©s

‱ la GGR

L’entitĂ© OpĂ©rations & Risk Management de la Banque des MarchĂ©s surveille en permanence les expositions et effectue les mesures de risques et les compare avec les limites. Elle produit quotidiennement des reportings appropriĂ©s qu’elle adresse Ă  :

‱ la Direction GĂ©nĂ©rale

‱ la GGR

‱ le contrîle interne

Elle signale immédiatement les dépassements de limites et propose les mesures à prendre pour leur régularisation.

Les limites de contrepartie sont revues sur la base des demandes de révision des limites émanant de la Salle des Marchés. La révision concerne principalement :

‱ Le renouvellement : l’entitĂ© OpĂ©rations & Risk Management de la Banque des MarchĂ©s examine les limites dĂ©finies et les compare avec les rĂ©alisations de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. Elle propose, en concertation avec le MarchĂ©s des Capitaux et les autres entitĂ©s commerciales, les ajustements nĂ©cessaires pour l’annĂ©e suivante. La rĂ©vision peut porter sur l’augmentation d’une limite, sa rĂ©duction ou sa suppression.

‱ La rĂ©vision ponctuelle : les acteurs intervenants dans la mise en place des limites peuvent demander la rĂ©vision des limites octroyĂ©es Ă  une contrepartie pour faire face Ă  de nouvelles circonstances.

Toutes les demandes de rĂ©vision sont centralisĂ©es par l’entitĂ© OpĂ©rations & Risk Management de la Banque des MarchĂ©s qui examine leur impact sur les opĂ©rations de la Salle des MarchĂ©s avant de les adresser Ă  la GGR.

4- SystÚme mis en place pour gérer les risques de marché

Pour rĂ©pondre Ă  une exigence rĂ©glementaire de reporting, Attijariwafa bank a optĂ© pour l’acquisition de la solution informatique « Fermat » pour rĂ©pondre Ă  des besoins rĂ©glementaires en matiĂšre de calcul des exigences en fonds propres relatives au risque de marchĂ© et au risque de contrepartie sur opĂ©rations de marchĂ©.

Outre l’outil Fermat, la banque a mis en place le logiciel Murex pour mesurer et quantifier les risques de marchĂ© ainsi que le risque de contrepartie via le module MLC et ce sur les diffĂ©rents produits de la salle des marchĂ©s.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

B– MĂ©thodologie de mesure des risques de marchĂ© (ModĂšle interne)

La maßtrise des risques relatifs aux activités de marché se base sur la mesure de plusieurs indicateurs, à savoir :

1- Mesure en VaRLa valeur en risque (VaR) est une mesure de la variation maximale de la valeur d’un portefeuille d’instruments financiers, avec une probabilitĂ© fixĂ©e sur une pĂ©riode donnĂ©e sous des conditions normales de marchĂ©.

Le modĂšle VaR a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par les soins de la gestion globale des risques d’Attijariwafa bank, il couvre le risque de taux Dirham, le risque de change au comptant et Ă  terme ainsi que le risque sur les titres de propriĂ©tĂ©. Il s’agit d’une application en interne qui repose sur l’implĂ©mentation de la mĂ©thode RiskMetrics dĂ©veloppĂ©e par JP Morgan.

Cette méthode présente différents avantages : (i) facile à implémenter, (ii) tient compte des corrélations existantes entre les prix des actifs et (iii) prend en considération des fluctuations récentes et historiques des prix.

La mĂ©thode RiskMetrics repose sur une matrice de variances et covariances des rendements des actifs du portefeuille ainsi que leur composition dans le portefeuille. La Gestion Globale des Risques produit quotidiennement un reporting dĂ©taillĂ© qui retrace le calcul et l’évolution de la VaR, le contrĂŽle des limites rĂ©glementaires et internes.

Activité (en dirhams)Position

MADVaR

(1 jour)

VaR réglementaire

10 joursChange 524 745 937 741 150 2 343 723

Titres de propriété 34 887 190 5 425 413 17 156 661

Obligations & OPCVM 47 178 619 092 42 512 783 134 437 225

2- Back-testingLe Backtesting est une technique pour tester la validité du modÚle de calcul de la VaR. Il consiste à se baser sur des opérations historiques de calcul de la VaR et de voir par la suite si cette VaR encadre réellement la perte potentielle réalisée en la comparant au P&L théorique.

3- Stress-testingLes programmes de stress-test sont réalisés semestriellement : Stress-test internes et réglementaires tels que édictés par Bank Al Maghrib selon la notice technique n°01/DSB/2012.

4- Les Indicateurs de sensibilitĂ©Les indicateurs de sensibilitĂ© mesurent le prix d’un actif face Ă  un mouvement du marchĂ©.

Le Delta d’un portefeuille mesure la sensibilitĂ© de la valeur du portefeuille Ă  l’augmentation de la valeur du sous-jacent de 1 point de base. Exemple pour le risque de taux : la sensibilitĂ© 1 bps (Delta) est la variation de la MTM lorsque les taux augmentent de 1 point de base.

Le Vega mesure la sensibilitĂ© de la valeur du portefeuille Ă  la volatilitĂ© de l’actif sous-jacent.

5- Le Capital EconomiqueLe capital Ă©conomique mesure le risque global (risque de marchĂ© et de contrepartie) sur une annĂ©e glissante. Il s’agit de l’estimation de la perte face Ă  des worst case scĂ©narios.

III- Gestion du Risque Pays L’entitĂ© Risques Banque de DĂ©tail Ă  l’International (BDI) a maintenu son effort d’intĂ©gration de la filiĂšre risque afin d’accompagner l’accĂ©lĂ©ration du dĂ©veloppement des activitĂ©s commerciales et de faire face Ă  la dynamique d’approfondissement du cadre de rĂ©gulation des risques transfrontaliers. Par ailleurs, l’effort de consolidation du dispositif de gestion des risques pays a Ă©tĂ© soutenu en vue d’encadrer le dĂ©veloppement des activitĂ©s de la banque Ă  l’international.

I- L’intĂ©gration de la filiĂšre Risques BDILa nouvelle organisation du pĂŽle GGR Groupe a confortĂ© le risque management en tant que vecteur de dĂ©veloppement et a ancrĂ© la vision risque au cƓur de la dĂ©marche managĂ©riale. En faveur de cette rĂ©organisation, l’entitĂ© Risque BDI a intĂ©grĂ© toute la filiĂšre des filiales bancaires de l’octroi, au suivi surveillance en intĂ©grant la gestion des risques pays, composante indissociable de l’exposition Ă  l’international.

De mĂȘme, l’approche d’évaluation individuelle par contrepartie a Ă©tĂ© confortĂ©e par une approche globale (portefeuille, filiale et pays) pour une apprĂ©ciation plus large des risques.

Cette orientation a permis de transcender l’encadrement du risque pour un pilotage dynamique et concertĂ© avec les filiales bancaires notamment Ă  travers les revues pĂ©riodiques des pays et des filiales et l’appui dans les structurations commerciales.

Par ailleurs l’adoption des politiques des crĂ©dits et le dĂ©ploiement graduel du rating consolident la mise aux normes centrales des filiales bancaires.

Les indicateurs de sensibilité

Le capital Ă©conomique

La valeur en risque

Le stress-testing

Le backtesting

42

II- L’approfondissement du cadre rĂ©gulation des risques transfrontaliers

Au regard de l’importance grandissante des encours transfrontaliers dans le bilan de la banque, le rĂ©gulateur a renforcĂ© de maniĂšre significative le cadre de rĂ©gulation de cette typologie de risque. Face Ă  cette nouvelle dynamique, la GGR Groupe a rĂ©pondu aux nouvelles exigences prudentielles notamment :

- en participant Ă  la deuxiĂšme revue des risques organisĂ©e par le collĂšge des superviseurs des diffĂ©rents pays d’implantation ;

- aux missions d’inspection sur place rĂ©alisĂ©es conjointement entre les services de Bank-Al-Maghrib et la commission bancaire de la BCEAO ainsi que la BEAC et ce en deux temps : au niveau des filiales et au niveau central ;

- en communiquant le nouveau reporting réglementaire dédié aux risques pays.

Il convient de signaler le durcissement de la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©classement des crĂ©ances en zone CEMAC Ă  travers l’extension de la notion usuelle de dĂ©faut (gel et impayĂ©s) Ă  la dĂ©finition plus large du comitĂ© de BĂąle (dĂ©passements non rĂ©gularisĂ©s et autorisations Ă©chues).

L’entitĂ© audit des engagements BDI a dĂ©jĂ  intĂ©grĂ© ces clignotants dans sa batterie des clignotants d’alerte et de mise Ă  jour de la radioscopie du portefeuille engagements.

III- Le renforcement du dispositif de gestion du risque pays

L’entitĂ© Risque Pays a rĂ©alisĂ©, avec l’appui d’un consultant externe, une Ă©tude en vue d’automatiser la gestion du risque pays. Cette Ă©tude a portĂ© sur :

- le diagnostic du dispositif en place et son adĂ©quation avec les exigences rĂ©glementaires tout en identifiant les actions d’évolution par rapport Ă  un benchmark international ;

- l’élaboration d’un modĂšle conceptuel pour une gestion optimale des risques pays (blocs fonctionnels et systĂšme d’information dĂ©diĂ©) en vue d’une mise en Ɠuvre informatique avec une extension du dispositif aux filiales Ă©trangĂšres selon une approche progressive.

Le processus de renforcement du cadre de rĂ©gulation et la mise en Ɠuvre de la nouvelle organisation ont eu pour effet conjuguĂ© de permettre un renforcement du suivi des risques BDI et une consolidation du dispositif de gestion des risques pays.

A. Le suivi et surveillance du risque de contrepartie au niveau du Groupe

ActivitĂ© exercĂ©e auparavant de maniĂšre Ă©clatĂ©e, elle se dĂ©roule aujourd’hui au sein de l’entitĂ© Risques BDI avec un spectre plus large :

‱ D’abord un suivi mensuel de la qualitĂ© des actifs de chacune des filiales BDI par le dĂ©partement Audit des engagements BDI

qui intervient en tant que contrĂŽle de 2Ăšme niveau et identifie de maniĂšre prĂ©coce et contradictoire toute dĂ©gradation de risque de contrepartie. L’efficacitĂ© opĂ©rationnelle de ce contrĂŽle est en train de se renforcer avec la mise en Ɠuvre de requĂȘtes par clignotant en attendant l’accĂšs direct aux sources d’informations ;

‱ Ensuite, un suivi macro par filiale rĂ©alisĂ© trimestriellement afin d’accompagner l’évolution des activitĂ©s et de s’assurer que le dĂ©veloppement commercial emprunte une trajectoire saine, rentable et sans risque de concentration au niveau du portefeuille engagements le tout en strict conformitĂ© rĂ©glementaire.

L’élaboration de ce reporting en termes de revue trimestrielle des filiales bancaires permet l’élaboration d’une vĂ©ritable radioscopie de ces entitĂ©s dans la mesure oĂč elle est fondamentalement orientĂ©e vers l’identification prĂ©coce des zones de risque et la formulation des prĂ©conisations d’attĂ©nuation.

B. La consolidation du dispositif de gestion du risque paysLe dĂ©ploiement de la stratĂ©gie de croissance de la banque Ă  l’international ainsi que les dispositions de la directive 1/G/2008 de Bank-Al-Maghrib ont motivĂ© la mise en place d’un dispositif de gestion du risque pays au regard du poids sans cesse croissant de l’international dans l’exposition globale de notre Groupe. Ce dispositif s’articule autour des axes suivants :

1- la Politique Générale de Risque Pays (PGRP)

Il s’agit d’une charte qui a pour finalitĂ© de dĂ©finir le cadre de rĂ©fĂ©rence qui rĂ©git les activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de risques internationaux pour la banque en termes de structuration des risques, de gestion, de suivi et de pilotage de ces risques ainsi que leur encadrement.

Compte tenu de l’internationalisation des opĂ©rations bancaires consĂ©cutive Ă  l’interconnexion des Ă©conomies de plus en plus globalisĂ©es, le risque pays devient une composante majeure du risque de crĂ©dit. À ce titre, il est rĂ©gi conjointement par la politique gĂ©nĂ©rale de risque crĂ©dit pour l’aspect risque de contrepartie et par la prĂ©sente charte en ce qui concerne la composante risque pays.

Les dispositions de la PGRP s’appliquent de maniĂšre permanente aux risques internationaux aussi bien au niveau d’Attijariwafa bank (maison mĂšre) qu’au niveau de ses filiales. Elles sont susceptibles de mises Ă  jour lorsque l’évolution de la situation Ă©conomique et financiĂšre des marchĂ©s le justifie.

Ces dispositions peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©es par des politiques spĂ©cifiques relatives Ă  certaines activitĂ©s (dette souveraine) ou entitĂ©s du Groupe. De mĂȘme qu’elles sont accompagnĂ©es par des orientations de crĂ©dit rĂ©visables pĂ©riodiquement.

La Politique GĂ©nĂ©rale du Risque Pays suit le processus d’approbation par les organes dĂ©cisionnels de la banque.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

2- la mĂ©thodologie de recensement et d’évaluation des risques internationaux

Le groupe Attijariwafa bank dĂ©ploie son activitĂ© bancaire et para-bancaire aussi bien sur son marchĂ© domestique que dans les pays Ă©trangers Ă  travers des filiales voire mĂȘme des succursales. À ce titre, son exposition aux risques internationaux regroupe tous types d’engagements pris par la banque en tant qu’entitĂ© crĂ©ditrice vis-Ă -vis de contre-parties non-rĂ©sidentes Ă  la fois en dirhams et devises Ă©trangĂšres. Il s’agit en l’occurrence :

2.1. des crédits par caisse et des engagements par signature en faveur des non-résidents ;

2.2. des expositions dans le cadre de l’activitĂ© Trade Finance :

- confirmation de LC export d’ordre banques Ă©trangĂšres

- contre garanties reçues de banques étrangÚres ;

- comptes nostrii créditeurs auprÚs des correspondants étrangers ainsi que les comptes Lori des correspondants étrangers débiteurs sur nos livres ;

2.3. des opérations sur actifs étrangers :

- participations financiĂšres Ă©trangĂšres ;

- contre garanties émises par Attijariwafa bank en faveur de ses filiales en soutien à leur développement commercial ;

- dotations de succursales Ă©trangĂšres ;

- Portefeuille ALM.

2.4. opérations de marché induisant un risque de contrepartie : change spot et terme, swap de change, produits structurés, matiÚres premiÚres, dépÎts en devises.

À fin dĂ©cembre 2015, les risques transfrontaliers d’Attijariwafa bank s’élĂšvent Ă  26 770 kdh avec une prĂ©dominance des opĂ©rations de Trade Finance qui reprĂ©sentent 56% du total des risques transfrontaliers suivies des opĂ©rations sur Actifs Ă©trangers Ă  hauteur de 42% traduisant les ambitions de dĂ©veloppement de la banque Ă  l’international dans le sillage de l’ouverture de l’économie marocaine sur l’économie mondiale.

Risques transfrontaliers au 31 décembre 2015

3- la mĂ©thodologie de retraitement et de calcul de l’exposition au risque pays selon le principe de transfert de risque permettant de mettre en Ă©vidence les zones et les

pays Ă  forte exposition (en valeur et en pourcentage des fonds propres de la banque) ainsi que les typologies de risques correspondantes.

Sur les zones MENA, UEMOA et CEMAC, l’exposition de la banque est reprĂ©sentĂ©e par les acquisitions des filiales bancaires en tant que relais de croissance dans notre stratĂ©gie de dĂ©veloppement continentale.

Concentration des expositions transfrontaliÚrespar zone au 31 décembre 2015

4. Des rùgles de consolidation des expositions aux risques pays permettant, au-delà d’une analyse individuelle de l’engagement par pays de chaque filiale ainsi que du siùge, une vue d’ensemble de l’engagement global du Groupe.

Distribution des Risques transfrontaliers consolidés par pays au 31 décembre 2015 : 129 643 Kdh

Turquie 2,5%Cameroun 2,1%

Italie 1,7%Mauritanie 1,2%

Togo 0,9%Suisse 0,8%

Portugal 0,6%Algérie0,2%

USA 2,5%

Mali 2,9%

Congo 3,2%

Espagne 4,0%

Gabon 5,5%

Sénégal 5,9%C.I. 6,1%Allemagne

8,0%

Tunisie 12,7%

UK14,1%

Autres 17,4%

France19,5%

UEMOA36%

Autres 8%

OCDE 6,3%

MENA28,9%

CEMAC20,4%

Crédits non résidents 0,8%

Opérations Marchés 1,4%

Opérations / Actifs étrangers41,6%

Trade Finance56,2%

Congo5%

Mali6,4%

Gabon7,6%

France 3,9%

Mauritanie 2%Togo 1,7%

Burkina 1%Niger 0,03%

Tunisie26%

Cameroun7,7%

Sénégal15%

Cîte d’Ivoire11,7%

Autres 11%

44

5. l’élaboration d’un score interne pays traduisant l’indice de vulnĂ©rabilitĂ© par pays. Ce score est basĂ© sur une approche multicritĂšres d’évaluation combinant :

5.1 : un sous-score risque Ă©conomique basĂ© sur l’apprĂ©ciation des indicateurs macroĂ©conomiques (solde public, dette extĂ©rieure, rĂ©serves de change et PIB) permettant d’apprĂ©cier la soliditĂ© Ă©conomique des pays ;

5.2 : un sous-score risque financier basĂ© sur l’apprĂ©ciation des indicateurs macroĂ©conomiques (dette externe, service de la dette, rĂ©serve de change et solde courant) permettant d’apprĂ©cier la liquiditĂ© des pays;

5.3 : un sous-score lié au risque marché à travers principalement les CDS (Credit Default Swap) en tant que protection contre les défauts des émetteurs et à ce titre en tant que baromÚtre de la probabilité de défaut associée à chaque pays ;

5.4 : un sous-score risque politique traduisant la vulnĂ©rabilitĂ© d’un pays face Ă  l’instabilitĂ© politique. Cet indicateur est basĂ© sur une approche multicritĂšre d’évaluation combinant la qualitĂ© de la justice, l’administration et la bureaucratie, la redistribution des richesses Ă  travers l’évaluation du taux de pauvretĂ©, le Democracy Index ainsi que le score de Doing Business relatif aux rĂ©glementations qui favorisent l’activitĂ© Ă©conomique et celles qui la limitent.

Le score interne-pays découle de la somme algébrique des différents sous-scores ci-dessus et il est gradué de 1 à 5, 1 étant un excellent profil de risque, le niveau 5 représentant un profil de risque trÚs vulnérable.

Le modĂšle de notation interne des pays actuellement centrĂ© sur le Risque Souverain est en cours d’extension aux autres composantes au risque pays Ă  savoir le risque de transfert, dĂ©jĂ  modĂ©lisĂ©, le risque de fragilitĂ©s bancaires et les chocs gĂ©nĂ©ralisĂ©s. Ce modĂšle sera enrichi d’un module «Alertes» permettant de renseigner sur les grandes ruptures ou la dĂ©tection des tendances lourdes annonciatrices de crises.

De mĂȘme que le processus de dĂ©termination des expositions par pays en mode consolidĂ© a Ă©tĂ© amorcĂ© d’abord grĂące Ă  un template dĂ©claratif des filiales et ensuite consolidĂ© Ă  la faveur du reporting rĂ©glementaire instaurĂ© par le rĂ©gulateur.

Il convient de signaler que le dĂ©classement de l’Italie et de la Tunisie a portĂ© la part des encours internationaux d’Attijariwafa bank en classe B (moyennement acceptable) Ă  52%.

Distribution des expositions au risque pays selon l’échelle Coface au 31 dĂ©cembre 2015

Sur l’échelle du score interne pays (indice de vulnĂ©rabilitĂ©) la proportion des expositions sur des pays de qualitĂ© de risque moyenne et au-delĂ  s’établit Ă  38%.

6. l’élaboration et la diffusion d’un rapport hebdomadaire de l’évolution du risque pays rĂ©capitulant l’ensemble des Ă©vĂšnements saillants survenus dans la semaine (mouvements des notations des agences et autres
) avec une mise Ă  jour de la base «Monde» en matiĂšre de notations internes de la banque, des CDS ainsi que des notations des pays par des organismes externes (Standard & Poor’s, Moody’s, Fitch, Coface, OCDE).

7. l’allocation des limites, calibrĂ©es en fonction du profil risque du pays et du niveau des fonds propres de la banque et dĂ©clinĂ©es par zone, par pays, par secteur, par type d’activitĂ©, par maturitĂ© 
).

8. le suivi et la surveillance du respect des limites au moyen de reporting ad hoc.

9. le provisionnement du risque pays en fonction de la dĂ©gradation des expositions (matĂ©rialisation du risque, rĂ©Ă©chelonnement de la dette, dĂ©faut de paiement, bĂ©nĂ©fice d’initiative d’allĂšgement de la dette etc
).

10. le stress test, exercice consistant Ă  s’assurer de la capacitĂ© de la banque Ă  rĂ©sister Ă  des facteurs de risques extrĂȘmes (cas de la matĂ©rialisation du risque politique en Tunisie et en CĂŽte d’Ivoire) et Ă  en mesurer l’impact sur le capital et la rentabilitĂ©.

L’exercice du stress test est effectuĂ© semestriellement conformĂ©ment aux exigences rĂ©glementaires et Ă  chaque fois que l’évolution des pays d’exposition de la banque ou du Groupe l’exige.

En dĂ©finitive, la gestion du risque pays est encadrĂ©e par un dispositif qui assure la couverture des risques internationaux depuis leur origination jusqu’à leur dĂ©nouement final :

Charte Risques pays

35 000

30 000

25 000

20 000

15 000

10 000

5 000

5,00

4,50

4,00

3,50

3,00

2,50

2,00

1,50

1,00

0,50

Exposition

Score interne

3 1832 197

6 611

41 37

9 968

15 223

9 8298 350

19 590

1284 595 397 147 952

50743 394

1 930601 189

34 348

4,09 4,01 3,99 3,94 3,93 3,92 3,88 3,88 3,88 3,80 3,753,60

2,94 2,872,53

2,121,95

1,72 1,641,46 1,35

60 000

50 000

40 000

30 000

20 000

10 000

45%

40%

35%

30%

25%

20%

15%

10%

5%

0%A1 A2 A3 A4 B C D Autres

SuisseAllemagne

USA

UK France EspagnePortugal

Turquie - ItalieTunisie

Sénégal - Algérie

Congo - GabonCameroun - Niger

Cîte d’IvoireTogo - Mauritanie

Mali

2 720

2,1% 2,6%3,9%

0,8%

42,4%

37,3%

6,4%4,4%

3 394 5 074 1 099

54 967 48 338

8 350 5 700Autorisation des limites par un comitĂ© ad’hoc &

surveillance de leur respect ainsi que des stratĂ©gies arrĂȘtĂ©es

Calcul de l’engagement à

l’égard de chaque pays et

consolidation Reporting & alertes sur les

dépassements enregistrés

Provisionnement préventif si

dĂ©tĂ©rioration de la solvabilitĂ© d’un pays

stress Tests

Établir et maintenirun processus de gestioncontinue du portefeuille

des prĂȘtsinternationaux

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

IV- Risque Opérationnel et P.C.A.I. Cadre général de la Gestion du Risque

OpĂ©rationnelA. Contexte et mĂ©thodologieLa mise en place du dispositif de Gestion des Risques OpĂ©rationnels (GRO) s’inscrit dans le cadre de la rĂ©forme « BĂąle 2 » et de sa dĂ©clinaison pour le Maroc par la Directive DN/29/G/2007, Ă©dictĂ©e par Bank Al Maghrib le 13 avril 2007.

Le risque opérationnel est défini par Bank-Al-Maghrib, comme étant «un risque de pertes résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, personnels et systÚmes internes ou à des évÚnements extérieurs». Cette définition inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégiques et de réputation.

Ce dispositif de gestion des risques opĂ©rationnels est pilotĂ© par l’entitĂ© « Risques OpĂ©rationnels, Juridiques, Informatiques et Humains » crĂ©Ă©e au sein de la « Gestion Globale des Risques ».

L’entitĂ© ROJIH a Ă©tabli pour chacune des lignes mĂ©tiers une cartographie des risques s’appuyant sur le rĂ©fĂ©rentiel des processus de la Banque. Chacun des risques de la cartographie est dĂ©fini selon une frĂ©quence d’occurrence et d’un impact en cas de survenance.

Pour les risques majeurs de la cartographie des risques, des plans d’actions sont dĂ©finis afin d’attĂ©nuer ou de prĂ©venir les risques.

Cette cartographie des risques est mise à jour réguliÚrement sur la base des incidents relevés dans chacune des entités et/ou du changement des produits et services de la Banque.

Pour rappel, l’approche mĂ©thodologique d’élaboration de la cartographie des risques adoptĂ©e par le groupe Attijariwafa bank est prĂ©sentĂ©e Ă  travers les 6 Ă©tapes ci-dessous :

B. Rappel de l’organisation de la filiĂšre Risques OpĂ©rationnels

L’animation du dispositif s’appuie sur une structure centrale « ROJIH » (Risques OpĂ©rationnels, Juridiques Informatiques & Humains) rattachĂ©e Ă  la GGR (Gestion Globale des Risques) avec deux niveaux de gestion Ă  distinguer :

‱ 1er niveau : l’entitĂ© ROJIH a pour rĂŽle de mesurer et contrĂŽler les risques opĂ©rationnels. Elle est en charge de mettre Ă  disposition des mĂ©tiers les informations sur leur niveau de risque opĂ©rationnel et de les Ă©clairer sur la mise en place de plans d’actions.

‱ 2Ă©me niveau : les mĂ©tiers ont pour mission la dĂ©tection, la collecte des incidents et la mise en Ɠuvre d’actions de couverture des risques.

Ainsi, au sein de chacun des métiers, les principaux intervenants dans le dispositif de gestion des RO sont :

RRO : RELAIS Risques Opérationnels (au niveau métier)

CRO : CORRESPONDANT Risques Opérationnels (au niveau métier)

MRO : MANAGER Risques OpĂ©rationnels (au niveau de l’entitĂ© ROJIH) appelĂ© Ă©galement GRO (Gestionnaire des Risques OpĂ©rationnels)

RM : Responsable MĂ©tier

C. Gouvernance GROLe dispositif RO comprend un ensemble de comités :

ComitĂ© Risques OpĂ©rationnels mĂ©tier d’une frĂ©quence pĂ©riodique, ses objectifs sont :

‱ Revue des pertes et incidents opĂ©rationnels de la pĂ©riode Ă©coulĂ©e

‱ Suivi des risques Ă  piloter avec les indicateurs et plans d’action associĂ©s

‱ Évaluation des changements ayant un impact sur les RO et lancement de plans d’actions ad Hoc

‱ Validation de la mise Ă  jour Ă©ventuelle des documents de rĂ©fĂ©rence (processus, cartographie)

ComitĂ© ROJIH d’une frĂ©quence mensuelle, ses objectifs sont :

‱ VĂ©rifier le dĂ©ploiement du dispositif risques opĂ©rationnels dans les entitĂ©s du Groupe

‱ Valider les Ă©volutions de la cartographie des risques (validĂ©es en comitĂ© RO MĂ©tier)

‱ Examiner les risques majeurs survenus au niveau du groupe et proposer une mise Ă  jour des plans d’actions associĂ©s

‱ Élaborer les reportings destinĂ©s Ă  la Direction GĂ©nĂ©rale et aux diffĂ©rents organes de gestion de la banque.

2° Niveau Métiers

1° Niveau ROJIH

46

ComitĂ© RĂ©glementaire des Risques OpĂ©rationnels d’Attijariwafa bank : Ă  la demande des administrateurs et/ou de la direction gĂ©nĂ©rale de la Banque, ses objectifs sont :

‱ ProcĂ©der Ă  un Ă©tat des lieux du dispositif GRO prĂ©sentĂ© aux actionnaires de la Banque

D. PĂ©rimĂštre de couverture GROL’ensemble des activitĂ©s de la Banque est couvert par le dispositif de gestion des risques opĂ©rationnels Ă  l’exception des entitĂ©s suivantes : l’Audit GĂ©nĂ©ral, la ConformitĂ© Groupe (entitĂ©s de contrĂŽle) et la StratĂ©gie et dĂ©veloppement.

E. Stratégie de la banque en matiÚre de gestion du risque opérationnel :

La gestion des risques opérationnels mise en place au sein de la banque Attijariwafa bank répond non seulement aux exigences réglementaires inscrites dans les circulaires édictées par le régulateur Bank-Al-Maghrib mais également à une charte de la gestion des risques opérationnels. Cette charte, validée par la direction générale, définit les concepts de la GRO ainsi que les acteurs et leurs missions respectives.

II. Analyse cartographie des risques et incidents exercice 2015

A. Cartographie des risques « pĂ©rimĂštre Banque »Pour l’exercice 2015, la cartographie des risques opĂ©rationnels reste identique Ă  l’exercice 2014.

La cartographie des risques recense ainsi toujours 656 risques dont 161 risques à piloter et 27 risques cotés comme « inacceptables ou critiques ».

Ces derniers font l’objet d’une attention particuliùre.

À noter que quatre risques PCA figurent dorĂ©navant dans la cartographie des risques de la banque notamment :

‱ IndisponibilitĂ© d’un Datacenter ou d’une salle informatique

‱ IndisponibilitĂ© d’un immeuble hĂ©bergeant du personnel

‱ IndisponibilitĂ© de collaborateurs du fait d’une crise sanitaire

‱ IndisponibilitĂ© de prestations de services essentielles

Les principaux facteurs de mises Ă  jour de la cartographie sont :

‱ Modification Processus (Produit nouveau, optimisation process, mise en place SI
)

‱ RemontĂ©e des incidents via les mĂ©tiers :

- Rapprochement des impacts et fréquences des risques avec les incidents rattachés

- Incidents « orphelins » - identification de nouveaux risques pour tout incident non rattaché à un risque préalablement recensé dans la cartographie des risques métiers

‱ Mise en place de plans d’actions permettant l’attĂ©nuation ou la prĂ©vention d’un risque majeur.

Cartographie des risques opérationnels Banque

Critique Plus de 100

MMad

Majeurde 10 Ă  100

MMad

FaibleMoins de 10 KMAD

Mod é réde 10 à

100 KMAD

Moyen de 100 KMAD Ă  1MMAD

Fortde 1 Ă  10

MMAD

ExtrĂȘmement rare

Rare Peu fréquent

TrÚs fréquent

fréquent Permanent

Impact moyen

2

3 1 3 5 1

7 4 11 2 2

11 14 26 11 3 4

15 14 57 18 9 23

15 40 172 89 39 48

5

7

Distribution des risques opérationnels par cotation

FaibleMoyenFortCritiqueInacceptable

66%

2%2%

9%

21%

Distribution par cause bĂąloise

Clients, produits et pratiquescommerciales 4%

Fraude externe3%

Fraude interne5%

Pratiques en matiĂšre d’emploiet sĂ©curitĂ© sur le lieu de travail

2%Dommages aux actifs corporels

1%

Exécution, livraison et gestiondes processus

69%

Interruption d’activitĂ©et dysfonctionnement

des systĂšmes16%

B. Collecte incidents « pĂ©rimĂštre Banque »La mise en place du dispositif GRO a permis la collecte de 10 194 nouvelles occurrences d’incidents dĂ©clarĂ©s durant l’annĂ©e 2015 soit une base consolidĂ©e d’incidents recensant 53 793 occurrences d’incidents Ă  fin dĂ©cembre 2015 et ce depuis la mise en place du dispositif GRO.

10 19410 09410 9597 6677 1454 8361 5651 333

53 793

43 599

33 505

22 546

14 8797 7342 8981 333 10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000 nombre occurrencesnombre occurrences cumulées

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

C. Plans d’actions sur risques majeursLes plans d’actions sont en cours d’actualisation et d’intĂ©gration dans l’outil e-groci (progiciel de gestion des risques opĂ©rationnels).

III. Outils de gestion du risque opĂ©rationnelAfin de se conformer aux exigences du rĂ©gulateur mais Ă©galement aussi de pallier aux insuffisances et limites des anciens outils bureautiques sous Excel (notamment la volumĂ©trie importante des incidents opĂ©rationnels, le bon respect du workflow d’instruction des risques, incidents et plans d’actions, de l’analyse pertinente des risques transverses), la banque Attijariwafa bank a optĂ© pour la mise en place effective d’un progiciel de gestion des risques opĂ©rationnels. Ce projet de dĂ©ploiement d’un budget total de 884 J/H a dĂ©marrĂ© en juin 2014 avec une mise en production rĂ©alisĂ©e en 2 temps : dĂ©ploiement d’un pilote en juin 2015 et dĂ©ploiement gĂ©nĂ©ralisĂ© en septembre 2015.

A. Enjeux du projet :‱ AmĂ©lioration de l’organisation, des mĂ©thodes et des process

‱ Respect des exigences rĂ©glementaires

‱ Optimisation de l’allocation des fonds propres

‱ Une meilleure maitrise du profil risque du Groupe

B. Modules acquis de la suite Front GRC/eFront Le projet GRO-CI a pour objectif de dĂ©ployer et d’intĂ©grer les solutions (FrontOp Risk, FrontGRC Control, FrontReport) liĂ©es Ă  la gestion des risques opĂ©rationnels et au contrĂŽle interne d’Attijariwafa bank.

C. Dispositif mis en place pour la GRO autour de la solution FrontRisk

Le dispositif de gestion des risques opĂ©rationnels est animĂ© par diffĂ©rents acteurs (cf. image ci-dessous) amenĂ©s Ă  utiliser le systĂšme d’information (frontRisk) risques opĂ©rationnels. Chacun de ces acteurs possĂšde un profil d’utilisateur distinct qui dĂ©pend essentiellement de son rĂŽle au sein du dispositif.

D. Population cible et formationLa population concernĂ©e par l’application, dĂ©nommĂ©e en interne « e-groci », s’élĂšve Ă  fin septembre 2015 Ă  plus de 360 personnes rĂ©partis comme suit :

Profil utilisateur

Nombre Précisions Tùches « e-groci »

Lecteur 52 Directeurs métiers, Directeurs de réseaux, Responsable Supports et Moyens

- VisibilitĂ© sur leur pĂ©rimĂštre d’habilitation

- Génération de rapports RO

CRO 18 Correspondants RO, une ressource interne au métier, désigné par le Directeur métier.

- Validation des rĂ©fĂ©rentiels (processus, Risques, plans d’actions et rating) via des workflows.

- Création/suivi des incidents

- Génération de rapports RO

RRO 288 Chefs de services et/ou leurs collaborateurs (par délégation)

-Création des incidents

-Suivi des indicateurs/Suivi des plans d’action

-Génération de rapports RO

MRO 4 Managers RO au sein de ROJIH

- Gestion des risques et des DMR (suivi des plans d’actions liĂ©s)

- Validation des incidents

- Rating (lancement et suivi des campagnes)

- Reporting entité

- Gestion des utilisateurs (création et habilitation)

MROC 2 Managers RO centraux au sein de ROJIH

- Mise à jour/validation du référentiel (processus)

- Reporting global

- Gestion des utilisateurs (création et habilitation)

Total : 5 profils

Total : 364

IV. Préparations aux méthodes élaboréesAtttijariwafa bank a confirmé sa volonté de passer aux approches avancées de calcul des fonds propres (approches standards puis approches avancées) selon un planning restant à préciser quant à la date précise de bascule.

À noter qu’en approche de base, l’exigence en fonds propres au titre des risques opĂ©rationnels est de :

Au 30/06/2015 :

‱ EFP RO pĂ©rimĂštre social = 1 614 009 KMAD

‱ EFP RO pĂ©rimĂštre consolidĂ© = 2 569 109 KMAD

ContrĂŽle permanent

Conformité

Front GRC ControlContrĂŽle interne

Reporting (FrontReport, FrontAnalytics, FrontExcel) Librairies métiers: Tableau de bord global, Exposition aux risques des processus, Couverture des processus

Collecte des incidents

Cartographie des risques

FrontGRC RiskRisque

RĂ©fĂ©rentiel de Gouvernance(EntitĂ©, Processus, Risque, ContrĂŽle, Missions, Constats, Recommandations, Plans d’actions)

FrameWork Technique(Reporting, Gestion documentaire, Administration, Workflow, Paramétrage, Mode déconnecté)

48

V. SynthĂšse GROLa cartographie des risques opĂ©rationnels 2015 reste identique Ă  celle de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Concernant les incidents, la volumétrie des incidents collectée reflÚte une amélioration mais reste néanmoins en deçà des attentes.

‱ Seules 50% des entitĂ©s dĂ©ployĂ©es contribuent Ă  l’alimentation de la base incidente ;

‱ Pour les mĂ©tiers dĂ©clarants, les remontĂ©es sont en dessous des dĂ©clarations attendues sur la base de la frĂ©quence des risques opĂ©rationnels identifiĂ©s.

Il est donc important d’insister sur la sensibilisation des mĂ©tiers afin de recueillir la dĂ©claration exhaustive des incidents opĂ©rationnels.

La saisie des incidents opĂ©rationnels devrait ĂȘtre facilitĂ©e par l’outil informatique en instaurant des workflows partagĂ©s par les principaux acteurs et en leur permettant l’accĂšs aux rĂ©fĂ©rentielles entitĂ©s, process et risques.

En parallĂšle Ă  ces actions, l’entitĂ© ROJIH met en place les canaux de recoupement d’informations avec les autres entitĂ©s de contrĂŽle notamment avec le contrĂŽle permanent en optant pour des solutions du mĂȘme Ă©diteur informatique et en favorisant ainsi le partage de donnĂ©es (notamment les rĂ©fĂ©rentiels entitĂ©s et processus)

Concernant les projets de la gestion des risques opérationnels à planifier pour le prochain exercice :

- Continuer le chantier de conduite du changement en matiĂšre de qualification des ressources humaines

- Se doter des moyens de piloter le dispositif GRO des filiales

- Maintenir les efforts nĂ©cessaires sur l’approche TSA

VI– Plan de ContinuitĂ© d’ActivitĂ©s (P.C.A)ContexteSuite Ă  un processus d’appel d’offres, le groupe Attijariwafa bank a sĂ©lectionnĂ© en dĂ©cembre 2009 un cabinet international pour l’accompagner dans la mise en place de son Plan de ContinuitĂ© d’ActivitĂ© conformĂ©ment au deuxiĂšme pilier de BĂąle II et Ă  la rĂ©glementation fixĂ©e aux Établissements de crĂ©dit par Bank-Al-Maghrib (Directive 47/G/2007).

Le groupe Attijariwafa bank a entamĂ© le 02 fĂ©vrier 2010 la mise en Ɠuvre du projet PCA (Plan de ContinuitĂ© d’ActivitĂ©) dont la rĂ©alisation a Ă©tĂ© planifiĂ©e sur toute l’annĂ©e 2010 ainsi que le 1er semestre 2011.

La mise en place du PCA qui incombe Ă  l’entitĂ© ROJIH (Risques opĂ©rationnels, juridiques, Informatiques et humains) permet Ă  la banque de complĂ©ter le dispositif de gestion du risque opĂ©rationnel mis en place durant l’exercice 2009 et qui a abouti Ă  l’élaboration d’une charte ainsi qu’une cartographie complĂšte des risques opĂ©rationnels.

Le PCA est une obligation réglementaire

La Circulaire BAM n° 47/G/2007 concerne la mise en place d’un plan de continuitĂ© et de son management.

La mise en place d’un Plan de ContinuitĂ© d’ActivitĂ© permet de garantir la continuitĂ© des activitĂ©s et le respect des engagements de la banque lorsque survient :

‱ une crise ou une perturbation opĂ©rationnelle majeure affectant une grande zone urbaine ou gĂ©ographique ;

‱ une perturbation affectant les infrastructures physiques ;

‱ une catastrophe naturelle ;

‱ une attaque externe ;

‱ une dĂ©faillance majeure des systĂšmes d’information ;

‱ un dysfonctionnement rĂ©sultant d’un taux d’absentĂ©isme significatif (ex : PandĂ©mie) ;

‱ une dĂ©faillance d’un service critique.

Pourquoi Attijariwafa bank met en place son PCA ?

Le PCA doit permettre Ă  Attijariwafa bank de faire face Ă  des risques majeurs

Ces risques sont peu probables mais leurs conséquences seraient catastrophiques pour la banque.

Les 6 composants du plan de continuitĂ© d’activitĂ©

Banques et institutions financiĂšres

BAM AWB

FilialesClients

Partenaireset prestataires

Pla

n d

e M

CO

Pla

n d

e t

est

Gestion de crise(organisation,

décisions,communication,...)

Plan de secours Informatique& Télécom

Plan de Repli et logistique

Plan de Reprise d’ActivitĂ©mĂ©tier

PRA STC

PRA GRH

PRA ...

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Rappel des étapes clés du PCA

Rappel de la ROADMAP PCA retenue

Les principales fondations du projet PCA V1

Le projet PCA V1 a permis la mise en place effective de dispositifs techniques et organisationnels suivants :

‱ Des procĂ©dures et outils de gestion de crise

- ProcĂ©dure d’alerte et de mobilisation

- ProcĂ©dures de mise en Ɠuvre des cellules de crise (de la mobilisation Ă  la fin de crise)

- Des « mallettes de crise »

- Secours informatique, Repli et logistique

- Dispositifs RH et Communication de crise

Les procédures de gestion de crise

Les plans de reprise d’activitĂ© mĂ©tier (PRA)

Une stratégie de reprise est définie pour chaque scénario de risque.

Chaque dispositif du PCA y est détaillé avec un ordonnancement des tùches à réaliser.

La reprise des activitĂ©s mĂ©tier s’appuie sur des dispositifs techniques et organisationnels dont la mise

en Ɠuvre dĂ©pend du type de sinistre

Chaque métier a défini :

‱ Sa propre Cellule de Crise

‱ Sa procĂ©dure de reprise d'activitĂ©

‱ Le fonctionnement de ses processus critiques en mode dĂ©gradĂ©

‱ Ses propres solutions de contournement et de retour

‱ Les solutions de contournement transverses, en accord avec les autres mĂ©tiers concernĂ©s

Cadrageinitial

Besoinsmétier

Cible PCAet roadmap

Mise en Ɠuvreversion 1 PCA V1

Opérationnel(testé)

Principales Etapes du PCA

PĂ©rimĂštredu projet

DĂ©marchePCA

Echelled’impact

Comité de PilotageDu 12/03/2010

Atelierrecueil

Besoinsrevus

etcomplétés

ValidationResp. entités

RevueDirecteur

sde pĂŽles

Alignement stratégiquedu 27/05/2010

Gestionde Crise

PSI

Repli &Logistiqu

ePlans de reprisemétier

MCO& Tests

Cible PCAet roadmap

(8 juillet 2010)

Plan Gestion de

crisePSI – V1

Plan de repli

& LogisiqueV1Plan de reprise métier

V1MCO

&tests

Mise en Ɠuvre V1ComitĂ© de pilotage 01/06/2011

˘ ˘

˘˘

˘˘˘˘˘

˘

˘ tests planifiés

˘˘

˘

COPIL

Comité PCA

5 oct.

V1 : Fondations

V2 : Améliorations

V3 : Cible

Gestionde crise

Secoursinformatique

RepliConduite du

Changement

PRA métier

PCA-V1

PCA-V2

PCA-V3

Tests V1

Tests V2

PRAmétier

Formalisés

PlateformesHassan II

& Driss Lahrizi

PSI extensionsPSI

version actuelleopérationnelle

PGCopérationnel

PGCopérationnel

PGCajusté

Secoursdistant Plan de

replisite distant

PRAmétier

actualisés

Constructionnouveau site

Constructionnouveau site

Extention Parréquisitions

MCOopérationnel

Tests V3

OuvertureFiche alerte

Evaluation des impacts

Qualification

Suivi Ă©volution

Alerte des autres Cellules de Crise

Identification du niveau d’alerte

Mobilisation de la C C AWB

Fin d ’alerte

Ev énement non maßtrisé

Ev énementterminé

Ev Ă©nementsous contrĂŽle

Mobilisation générale des cellules de crise

Mobilisation partielle des cellules de crise

Situation sous surveillance

Situation ne relevant pas du PCA

Une as treinte PCA et des rÚgles précises

d’alerteAlerte

Mobilisation

Etat des lieux

DĂ©cision

Activation

Pilotage

Fin de criseDes étapes cadrées et outillées

Gestion de crise RH

Support aux métiersSupport aux

collaborateursCommunication interne

Communication de crise

Plan de communication interne et externe

Secours informatique

Bascule informatique sur site de secours

Configuration des plateformes de secours

Repli et logistiquePlateformes de repli

(Hassan II, Driss Lahrizi)

Repli agencesAgences de secours

Agences mobiles

PRAmétier

La mise en place par les Ă©quipes AWB des derniers dispositifs techniques de la version 1 du PCA se poursuit sur l’annĂ©e 2015

PRAmétier

50

PCA 2015 : Facteurs du changement

1. Changement de pĂ©rimĂštre et d’environnement

‱ Mise en place d’un nouveau Data center Moulay Youssef

‱ IntĂ©gration dans le nouveau PSI, le volet tĂ©lĂ©communication

‱ Inclusion dans le nouveau PSI, les filiales africaines qui sont hĂ©bergĂ©es au Maroc

‱ Nouvelles acquisitions de banques africaines par notre groupe Attijariwafa bank

‱ Passage de AIDA à Borj pilotage (Suppression des serveurs agences)

‱ Evolution du poste de travail (WXP vers W7)

2. Contrainte réglementaire et mise en conformité des filiales avec les normes du groupe Attijariwafa bank

RĂ©alisation de synergies Groupe en termes du PCAL’annĂ©e 2015 a Ă©tĂ© marquĂ©e principalement par la rĂ©alisation de nouvelles synergies Groupe en termes du PCA.

Les filiales marocaines (Wafasalaf, Wafabail, Wafa IMA, 
) et africaines du groupe Attijariwafa bank (la SociĂ©tĂ© Ivoirienne de Banque, Attijari bank Tunisie, la Banque Internationale pour le Mali
) ont, ainsi, bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’assistance technique et de l’expĂ©rience de la maison mĂšre pour asseoir leur propre PCA.

Leur accompagnement en termes de formation et de conduite du changement s’est effectuĂ© Ă  travers l’organisation des ateliers de travail PCA dĂ©diĂ©s.

Les mĂ©tiers prioritaires de la banque (salle des marchĂ©s, STG, SIG, 
) ont mis Ă  jour leurs plans et dispositifs PCA, en conformitĂ© avec la politique de la maintenance en conditions opĂ©rationnelles et en phase avec l’organisation de la banque en vigueur.

Le nouveau Data Center Moulay Youssef (Site de back up SI et télécom), ainsi que le site de Repli de la salle des marchés, ont constitué les principaux chantiers réalisés en 2015 avec succÚs.

V- Risk ManagementL’entitĂ© systĂšmes de Risk Management vise Ă  apporter des outils et des approches d’aide Ă  la dĂ©cision pour la maitrise des risques, conformĂ©ment aux meilleures pratiques en matiĂšre de gestion des risques sous tendues par la rĂ©forme BĂąloise. Cette entitĂ© est en charge de la conception et monitoring des modĂšles de notation au niveau du Groupe, de la cartographie des risques et de l’amĂ©lioration continue du dispositif de gestion des risques.

Dans le cadre du processus de passage aux approches avancĂ©es engagĂ© par la banque sous l’impulsion de la banque centrale (BAM) et du management de la banque, un dispositif BĂąle II a Ă©tĂ© mis en place sous la responsabilitĂ© de l’entitĂ© Risk

Management. Il s’articule autour des axes suivants : une base de capture du risque (base de dĂ©faut), un systĂšme de notation des entreprises (rĂ©novĂ© en 2010), une base Tiers Groupe, un Data Warehouse permettant le pilotage des risques et une dĂ©marche d’insertion opĂ©rationnelle de la notation au plan des processus.

Dispositif BĂąle II

Notation interneLa notation interne est un outil d’aide Ă  la dĂ©cision ainsi qu’au suivi du risque. Elle constitue l’un des instruments de dĂ©tection de la dĂ©gradation ou de l’amĂ©lioration d’un risque lors des revues pĂ©riodiques de portefeuille.

DĂšs juin 2003, une premiĂšre gĂ©nĂ©ration des systĂšmes de notation interne d’Attijariwafa bank a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e avec l’assistance technique de la sociĂ©tĂ© de financement internationale et du cabinet Mercer Oliver Wyman. Ce systĂšme prenait en compte deux paramĂštres : une Ă©chelle de notation de six notes (A, B, C, D, E et F) et les probabilitĂ©s de dĂ©faut (PD) estimĂ©es. Le modĂšle initial se limitait Ă  cinq facteurs financiers explicatifs du risque de crĂ©dit.

L’adoption de l’approche de notation interne rĂ©pond Ă  la volontĂ© de notre Groupe de se conformer aux standards internationaux en matiĂšre de gestion des risques (BĂąle II). Cette approche s’est concrĂ©tisĂ©e par la mise en place d’un nouveau systĂšme de notation interne sous EDEN en 2010 qui prend en compte en plus des Ă©lĂ©ments financiers, des Ă©lĂ©ments qualitatifs et de comportement. Il couvre l’essentiel des engagements de la banque. Sa conception repose sur l’analyse des classes homogĂšnes et sur des analyses statistiques Ă©prouvĂ©es.

Le dispositif de notation est fondĂ© essentiellement sur la Note de Contrepartie qui reflĂšte sa probabilitĂ© de dĂ©faut Ă  un horizon d’observation d’une annĂ©e. La note est attribuĂ©e Ă  une classe de risque de l’échelle de notation qui est constituĂ©e de huit classes de risque dont une en dĂ©faut (A, B, C, D, E, F, G, et H).

‱ Prendre en compte le profil de risque

‱ Piloter le risque

‱ Mesurer le risque

‱ Capturer le risque

Base Tiers Groupe

Base de DĂ©faut

Notation interne/Scoring

‱ Approbation des crĂ©dits‱ Pricing

Cartographiedes risque

(Data warehouse)

!

1 2

34

BALE II

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Le systÚme de notation présente les caractéristiques suivantes :

‱ PĂ©rimĂštre: portefeuille entreprises hors administrations publiques, les sociĂ©tĂ©s de financement et les sociĂ©tĂ©s de la promotion immobiliĂšre ;

‱ Le dispositif de notation du groupe Attijariwafa bank est fondĂ© essentiellement sur la note de la contrepartie qui reflĂšte sa probabilitĂ© de dĂ©faut Ă  un horizon d’observation d’un an ;

‱ Le calcul de la note systĂšme rĂ©sulte de la combinaison de trois types de notes : note financiĂšre, note qualitative et note de comportement.

‱ La note financiĂšre est basĂ©e sur plusieurs facteurs financiers liĂ©s Ă  la taille, au dynamisme, Ă  l’endettement, Ă  la rentabilitĂ© et Ă  la structure financiĂšre de l’entreprise.

- La note qualitative est basĂ©e sur des informations concernant le marchĂ©, l’environnement, l’actionnariat et le management de l’entreprise. Ces informations sont renseignĂ©es par le RĂ©seau.

- La note de comportement est essentiellement basée sur la physionomie du compte.

- Toute note systĂšme de contrepartie fait l’objet d’un agrĂ©ment par le comitĂ© de crĂ©dit selon les dĂ©lĂ©gations de pouvoirs en vigueur.

‱ La probabilitĂ© de dĂ©faut Ă©value uniquement la solvabilitĂ© de la contrepartie, indĂ©pendamment des caractĂ©ristiques de la transaction (garanties, rangs, clauses
)

‱ Les classes de risque du modĂšle ont Ă©tĂ© calibrĂ©es par rapport aux classes de risque des agences de notation internationales.

‱ La note est attribuĂ©e Ă  une classe de risque de l’échelle de notation qui est constituĂ©e de 8 classes regroupĂ©es en 3 catĂ©gories :

- Contreparties saines : les classes de A Ă  D.

- Contreparties sensibles : E Ă  G.

- Contreparties en défaut : la classe H (Douteux, Compromis, Consolidation, Recouvrement, Provision).

‱ Usage de la notation interne: le systĂšme de notation interne fait actuellement partie intĂ©grante du process d’évaluation et de dĂ©cision de crĂ©dit. En effet, lors du traitement de la proposition de crĂ©dit, la notation est prise en considĂ©ration. Les niveaux de dĂ©lĂ©gation des compĂ©tences en termes de dĂ©cisions de crĂ©dit sont d’ailleurs fonction de la notation risque.

‱ Mise Ă  jour de la note : les notes de contreparties sont rĂ©examinĂ©es lors de chaque renouvellement de dossier et au minimum une fois par an. Cependant, pour les clients relevant du pĂ©rimĂštre des dossiers d’entreprises sous surveillance (Classe F, G ou prĂ©-recouvrement), la note de contrepartie doit ĂȘtre revue semestriellement. De façon gĂ©nĂ©rale, toute information nouvelle significative doit ĂȘtre l’occasion de s’interroger sur la pertinence de la note de contrepartie Ă  la hausse ou Ă  la baisse.

‱ Le systĂšme de notation est dynamique, il est revu de façon pĂ©riodique et des pistes d’amĂ©lioration ont Ă©tĂ© identifiĂ©es.

Au plan des engagements, la distribution des risques relative au périmÚtre Entreprises se présente comme suit :

Répartition des encours de créditspar classe de risque en %

La rĂ©partition des engagements par classe de risque au titre de l’annĂ©e 2015 fait ressortir un taux de 85% d’encours de crĂ©dits sains contre 78% en 2014. Les administrations publiques, les sociĂ©tĂ©s de la promotion immobiliĂšre et les dossiers contentieux sont hors pĂ©rimĂštre. Cette cartographie comprend Ă©galement les sociĂ©tĂ©s de financements, notĂ©es selon un jugement expert.

Classification AWB DescriptionA TrĂšs bonB BonC Assez bonD MoyenE MĂ©diocreF MauvaisG TrĂšs MauvaisH DĂ©faut

Scoring du segment ClientĂšle de dĂ©tail (TPE, Professions LibĂ©rales, Particuliers 
)Forte de sa capitalisation sur les approches quantitatives de modĂ©lisation du risque et d’une connaissance opĂ©rationnelle du comportement des TPE, la GGRG a Ă©laborĂ© des modĂšles de scoring appropriĂ©s au segment de la TPE (TrĂšs Petites Entreprises & Professionnels) et d’aide Ă  la dĂ©cision basĂ©s sur des donnĂ©es quantitatives, qualitatives et de comportement du client, permettant l’industrialisation de la dĂ©cision et la maĂźtrise des risques. Ceci en Ă©troite collaboration avec les entitĂ©s de support et le management du rĂ©seau. Par ailleurs, plusieurs actions visant Ă  pĂ©renniser ce dispositif actions d’ajustements des rĂšgles dĂ©cisionnelles de conduite de changement et de monitoring- ont Ă©tĂ© menĂ©es au courant de ces deux derniĂšres annĂ©es. Au terme de cette annĂ©e, la capacitĂ© de traitement a Ă©tĂ© nettement amĂ©liorĂ©e et le taux de convergence entre le moteur de scoring et la dĂ©cision humaine a atteint un niveau acceptable.

20%

24%

19%

23%

11%

4%1%

A B C D E F G

PĂ©rimĂštre de 4 640 dossiers totalisant 115 MMdhs d’encours

52

Ainsi, la premiĂšre opĂ©ration de prĂ© scoring a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en s’appuyant sur l’outil en place, ceci au titre d’appui au rĂ©seau. Ce qui a permis au rĂ©seau de canaliser l’approche de ciblage et d’amĂ©liorer le taux de transformation des prospects sur ce segment. Fin 2015, le chantier de scoring des professions libĂ©rales a Ă©tĂ© entamĂ©, confirmant l’engagement du Groupe Ă  poursuivre sa stratĂ©gie volontaire de financement de la clientĂšle de dĂ©tail de maniĂšre performante.

Le Data Warehouse Risque, une avancĂ©e importante en matiĂšre de pilotage des risquesLe Data Warehouse Risque stabilisĂ© en 2015 constitue dĂ©sormais une piĂšce maitresse du dispositif de Risk management. Il offre une vision centralisĂ©e du portefeuille de la banque et permet un suivi rapprochĂ©e des zones de risque selon une approche sectorielle. Au titre de suivi du risque, le systĂšme permet au Risk Management de produire un reporting pĂ©riodique sur la cartographie des risques, de suivre le taux de notation du portefeuille et de produire des indicateurs de risque selon diffĂ©rents axes d’analyse (secteur d’activitĂ©, centre d’affaires, rĂ©gion, marchĂ© 
). Le Data Warehouse permet Ă©galement de constituer les historiques nĂ©cessaires Ă  la conception et Backtesting des modĂšles de notation interne, rĂ©alisation d’études et d’analyses spĂ©cifiques 


De maniĂšre connexe, une centrale d’informations financiĂšres a Ă©tĂ© mise en place. Elle vise Ă  faire ressortir les ratios moyens par secteur d’activitĂ© et d’apprĂ©cier l’évolution des indicateurs de la santĂ© financiĂšre (dynamique du CA, rentabilitĂ©, endettement, liquiditĂ©, dĂ©lais de paiement 
) des entreprises marocaines.Ce chantier se poursuivra dans les annĂ©es Ă  venir pour amĂ©liorer le niveau d’aide Ă  la prise de dĂ©cision et de veille sectorielle. D’autres applications basĂ©es sur ce mĂȘme environnement sont en cours pour rĂ©pondre Ă  d’autres besoins de pilotage de la Gestion Globale des Risques, notamment en matiĂšre de surveillance des risques (Clignotants, Watch Litst, 
).

Data Warehouse Risque (2015)

Orientations sectorielles et stratĂ©gie des risquesEn se basant sur l’approche de notation interne Ă©prouvĂ©e et sur le nouveau Data Waterhouse Risque, une premiĂšre cartographie sectorielle du portefeuille de la banque a Ă©tĂ© produite. Elle consiste en une radioscopie des secteurs d’activitĂ© les plus reprĂ©sentatifs de l’économie marocaine.

Cette cartographie met en exergue le profil de risque (Notation, crĂ©ances en souffrance, 
) ainsi que les opportunitĂ©s Ă  saisir par secteur d’activitĂ©, tout en tenant compte des perspectives d’évolution de chaque secteur (Approche SWOT par secteur). Cette cartographie multidimensionnelle permet d’affiner la stratĂ©gie des risques par secteur d’activitĂ© et constitue un support d’aide Ă  la dĂ©cision pour procĂ©der aux arbitrages les plus judicieux en matiĂšre du taux de pĂ©nĂ©tration des secteurs d’activitĂ©. Dans la continuitĂ©, une Ă©bauche du modĂšle quantitatif de gestion des limites (par mĂ©tier, par secteur, par client 
) est en cours d’élaboration.

Les avancĂ©es du Chantier BĂąle II en 2015‱ Le modĂšle de notation sur le pĂ©rimĂštre PME a Ă©tĂ© revu

sur la base de donnĂ©es rĂ©centes. Cette revue du modĂšle capitalise sur le retour d’expĂ©rience des gestionnaires de risque et entend amĂ©liorer son pouvoir prĂ©dictif. Il a Ă©tĂ©, Ă©galement, partagĂ© avec le rĂ©seau lors des derniĂšres rĂ©unions de prĂ©sentation de la radioscopie des portefeuilles et a fait l’objet de validation par le management. Son dĂ©ploiement est planifiĂ© au courant du premier semestre 2016. La prochaine Ă©tape sera la revue du modĂšle de notation pour le pĂ©rimĂštre des entreprises GE.

‱ Un systĂšme de notation, Ă  dire d’expert, relatif aux projets de la promotion immobiliĂšre, basĂ© sur des variables qualitatives et quantitatives a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©. Le modĂšle devrait ĂȘtre complĂ©tĂ© par un modĂšle de notation « promoteur », basĂ© sur des donnĂ©es propres aux clients (bilans, comportement, expĂ©rience
) et la notation des projets antĂ©rieures.

‱ Dans la mĂȘme logique de double notation promoteur / projet, la notation du segment Project Finance est mise en perspective. La prioritĂ© est donnĂ©e au secteur de l’énergie.

‱ Un chantier Global concernant la mise en place du systĂšme Recouvrement est dĂ©sormais canalisĂ©. Une cartographie globale du processus cible – couvrant les phases de recouvrement amiable et contentieux - est validĂ©e et les besoins d’automatisation sont identifiĂ©s. Dans ce cadre des besoins spĂ©cifiques en matiĂšre de capture du dĂ©faut et la constitution d’une base de pertes ont Ă©tĂ© exprimĂ©s. En 2016, le choix de la solution cible sera rĂ©alisĂ©e pour lancement de la phase de mise en Ɠuvre.

‱ Une charte d’insertion opĂ©rationnelle a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e. Elle vise Ă  un ancrage du rating au niveau des processus opĂ©rationnels, notamment au plan de l’octroi de crĂ©dit, la prise de garanties, la tarification selon une approche progressive.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Sa mise en Ɠuvre se traduit Ă  ce stade, par un meilleur taux de notation du portefeuille, l’utilisation plus intensive de la notation –qui figure dans l’ensemble des supports de dĂ©cision – lors des comitĂ©s de crĂ©dit. Aussi, les orientations sectorielles sont basĂ©es, entre autres, sur la cartographie de notation et la matrice de transition (Ă©volution de la notation) venant s’intĂ©grer pleinement dans la dĂ©marche d’insertion opĂ©rationnelle.

‱ L’assistance des filiales du Groupe est au centre des prĂ©occupations de la GGRG. Les systĂšmes de notation des filiales internationales sont en cours de dĂ©ploiement. Le site ABT (Tunisie) s’est dotĂ© d’un outil de notation en 2014 et un nouveau modĂšle de notation propre Ă  la SIB (CĂŽte d’Ivoire) est en phase de finalisation. L’élargissement du systĂšme de notation pour d’autres filiales est planifiĂ© pour les annĂ©es 2016 et 2017.

‱ De mĂȘme, en collaboration avec la filiale Wafabail, l’entitĂ© Risk Management a dĂ©veloppĂ© un modĂšle de notation pour la gestion du risque relatif au matĂ©riel Ă  acquĂ©rir. Ce systĂšme vise Ă  apprĂ©cier le niveau de perte sur la valeur du matĂ©riel dans le cadre de la cession du bien pour les clients dĂ©classĂ©s contentieux. Le modĂšle se base sur des informations intrinsĂšques du matĂ©riel, et d’autres informations qualitatives liĂ©es au dĂ©biteur.

‱ Fin 2015, un projet de notation au profit de l’entitĂ© Attijari Factoring a Ă©tĂ© lancĂ©, elle permettra Ă  la filiale de disposer d’un systĂšme de notation pour Ă©valuer le risque de crĂ©dit liĂ© Ă  l’activitĂ© d’affacturage.

‱ En 2015, l’outil de calcul du ratio de solvabilitĂ© a Ă©tĂ© paramĂ©trĂ© pour rĂ©pondre de maniĂšre anticipĂ©e aux besoins de l’approche avancĂ©e, offrant ainsi la possibilitĂ© d’intĂ©grer la notation dans le calcul du ratio de solvabilitĂ© Ă  terme.

Plusieurs missions de prĂ©-homologation concernant le dispositif BĂąle II ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. Leurs constats sur l’avancement sont concluants et confortent notre Groupe dans son approche de management des risques eu Ă©gard aux rĂšgles prudentielles Ă©dictĂ©es par la banque centrale et la maturitĂ© de l’ensemble de la place.

Principales actions d’accompagnement

VI. GESTION ACTIF PASSIF Le risque de liquiditĂ©Le risque de liquiditĂ© reprĂ©sente pour un Ă©tablissement de crĂ©dit l’éventualitĂ© de ne pas pouvoir faire face Ă  ses engagements ou Ă  ses Ă©chĂ©ances mĂȘme par la mobilisation de ses actifs, sur l’ensemble des horizons du court terme au long terme.

Ce risque peut provenir de la baisse de sources de financement, des tirages sur des engagements de financements ou de la rĂ©duction de liquiditĂ© de certains actifs. Il peut ĂȘtre liĂ© Ă  l’établissement lui-mĂȘme « risque intrinsĂšque » ou Ă  des facteurs extĂ©rieurs « risque de marchĂ© ».

Le risque de liquiditĂ© du groupe Attijariwafa bank est suivi dans le cadre d’une politique de liquiditĂ© validĂ©e par le comitĂ© ALM, le comitĂ© d’audit et le Conseil d’Administration. Cette politique permet d’identifier, de mesurer de suivre et de couvrir le risque de liquiditĂ© dans une situation normale et dans une situation de crise. La situation de liquiditĂ© du Groupe est apprĂ©ciĂ©e Ă  partir d’un ensemble d’indicateurs internes et rĂ©glementaires.

Politique de gestion du risque de liquiditéObjectifs Le principe général de la politique de liquidité du groupe Attijariwafa bank consiste :

‱ Ă  dĂ©tenir des actifs disponibles et rĂ©alisables permettant Ă  la banque de faire face Ă  des sorties exceptionnelles de cash sur diffĂ©rents horizons donnĂ©s, y compris en intraday, et pour tous les types de monnaie ;

‱ Ă  assurer une structure de financement Ă©quilibrĂ©e et assez diversifiĂ©e Ă  un coĂ»t optimal ;

‱ Ă  respecter les indicateurs rĂ©glementaires de liquiditĂ©.

Ce dispositif est accompagnĂ© d’un plan d’urgence prĂ©voyant des actions Ă  mener en cas de crise de liquiditĂ©.

GouvernanceLe Conseil d’Administration est informĂ© des principes de la politique de liquiditĂ© ainsi que la situation du Groupe, par l’intermĂ©diaire du comitĂ© d’audit.

Le comité ALM se réunit trimestriellement afin de :

‱ dĂ©finir le profil de risque de liquiditĂ© ;

‱ suivre le respect des ratios rĂ©glementaire de liquiditĂ© ;

‱ dĂ©finir et suivre les indicateurs de pilotage de la liquiditĂ© et de fixer les limites associĂ©es ;

‱ dĂ©finir la stratĂ©gie de financement de la banque compte tenu des conditions du marchĂ©.

Conduite de changement Insertion opérationnelle du rating

1

Formation sur la

notation interne

6

Comitéde crédit

‱ Formation de l’ensemble des Centres d’affaires prĂ©sentation de la cartographie des risques

‱ PrĂ©sentation du nouveau modĂšle de notation PME

‱ Les comitĂ©s de crĂ©dit ont un recours de plus en plus intensif Ă  la notation.‱ Adossement du systĂšme de dĂ©lĂ©gation au dispositif de notation

7

Processusde notation et Affichage

de la note

‱ Les notes sont accessibles Ă  l’ensemble du rĂ©seau et figurent dans l’ensemble des supports de dĂ©cision (AF, AT, STFI
)‱ Mise Ă  disposition des Ă©tats de monitoring

2

GuideBĂąle II

‱ Un guide ayant pour objectif de vulgariser les concepts BĂąle II Ă  travers la clarification de plusieurs aspects (mĂ©thodes IRB pour calcul des FP, notion de dĂ©faut bĂąlois, usage de la notation
.) a fait l’objet d’une large diffusion au sein de la banque

4 9

charte d’insertion

opérationelle

Orientations sectorielles et stratégie des

risques

‱ Elaboration d’une cartographie multidimensionnelle du profil de risque par secteur d’activitĂ© du portefeuille de la banque.‱ DĂ©finition d’une stratĂ©gie des risques par secteur d’activitĂ© (basĂ©e entre autres sur le rating)‱ Un nouveau modĂšle de gestion des limites est en cours de validation

‱ Une charte d’insertion opĂ©rationnelle Ă  Ă©tĂ© proposĂ©e lors ducomitĂ© de pilotage BĂąle II (janvier 2014) mettant en exergue les impacts de BĂąle II au plan des processus de gestion (Distribution, octroi, recouvrement...) et de pilotage.

5 10

Elaboration de Guidelines

Assistance aux filiales

‱ Le systĂšme de notation ABT est opĂ©rationnel‱ Mission d’assistance de SIB dans la mise en place d’un systĂšme de notation interne‱ Elaboration d’un document mĂ©thodologique de conception des modĂšles de notation destinĂ© aux filiales Ă©trangĂšres

‱ Des guidelines relatifs Ă  l’octroi de crĂ©dit, Ă  la prise de garantie et Ă  la tarification en tenant compte de la notation sont en cours de validation

8

Cartographie des risques & Etats de monitoring

‱ La gestion du risque dans une logique de pilotage de portefeuille repose dĂ©sormais sur la cartographie des risques‱ Cette cartographie est Ă©laborĂ©e selon diffĂ©rents axes d’analyse depuis 5 ans, Cette cartographie sert aussi dans le cadre de la radioscopie annuelle des portefeuilles

3

‱ Un guide pratique de notation (principes gĂ©nĂ©raux, processus de notation, usage de la notation
) a fait l’objet d’une diffusion gĂ©nĂ©rale au sein de la banque lors du lancement de la campagne de rating

Guide et processus de

notation

54

Les membres du comitĂ© ALM sont le prĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral, les directeurs gĂ©nĂ©raux, le responsable de la Gestion Globale des Risques, les responsables des business unit, le responsable de Finance Groupe, le responsable de la trĂ©sorerie, le responsable de la salle des marchĂ©s et le responsable de l’entitĂ© ALM.

En cas de besoin, le PrĂ©sident du ComitĂ© de Gestion Actif-Passif invite ponctuellement d’autres participants.

Le comité de trésorerie, qui se réunit mensuellement, suit et pilote le risque de liquidité notamment en assurant une veille réguliÚre des conditions du marché, en vérifiant les capacités internes de la banque à faire face aux différents besoins éventuels en liquidité et en pilotant le coefficient de liquidité

Pilotage et surveillance du risque de liquiditĂ©Le pilotage et le suivi du risque de liquiditĂ© s’appuie sur une large gamme d’indicateurs couvrant diffĂ©rentes Ă©chĂ©ances.

Bons du trésor libres

Les bons du trĂ©sor libres permettent Ă  la banque Ă  tout moment de faire face Ă  un Ă©cart important entre les flux entrants et sortants dans une mĂȘme journĂ©e et/ ou Ă  des sorties exceptionnelles de cash en overnight en utilisant les bons du trĂ©sor en pension livrĂ©e intraday « PLI » avec la banque centrale, et le cas Ă©chĂ©ant en pensions overnight.

Au 31 dĂ©cembre 2015, l’encours des bons du trĂ©sor libres s’élĂšve Ă  26,6 milliards de dirhams contre 21,3 milliards de dirhams au 31 dĂ©cembre 2014.

Réserves de liquidités disponibles et réalisables

Les rĂ©serves de liquiditĂ© sont constituĂ©es des actifs que l’établissement a la possibilitĂ© de transformer en liquiditĂ©s sur un horizon infĂ©rieur Ă  un an. Cette liquiditĂ© peut rĂ©sulter soit de la cession de l’actif en question sur le marchĂ©, soit de l’utilisation du titre sur le marchĂ© des repos, soit de la mobilisation du titre auprĂšs de Bank-Al-Maghrib

Au 31 dĂ©cembre 2015, les RLDR s’élĂšvent Ă  37,3 milliards de dirhams contre 33,3 milliards de dirhams au 31 dĂ©cembre 2014.

Couverture des tombées des ressources wholesale à horizon 6 et 12 mois par les RLDR

Cet indicateur permet de mesurer la capacité de la banque à faire face à une fermeture des marchés se traduisant par son incapacité à remplacer les tombées des ressources wholesale, considérées comme volatiles surtout en période de crise de liquidité

Au 31 dĂ©cembre 2015, les tombĂ©es des ressources wholesale Ă  horizon 12 mois s’élĂšvent Ă  18,2 milliards de dirhams contre 20,0 milliards de dirhams au 31 dĂ©cembre 2014, soit un taux de couverture par les RLDR de 205% au 31 dĂ©cembre 2015, contre 167% au 31 dĂ©cembre 2014.

Les impasses statiques de liquiditĂ© : (diffĂ©rence entre flux actifs et flux passifs) par maturitĂ© : Celles-ci consistent Ă  dĂ©terminer les Ă©chĂ©anciers en liquiditĂ© de l’ensemble des actifs, passifs :

‱ jusqu’à la date contractuelle pour les Ă©lĂ©ments avec Ă©chĂ©ance contractuelle.

‱ et suivant des conventions appuyĂ©es sur des modĂšles pour les Ă©lĂ©ments sans Ă©chĂ©ance contractuelle.

Au 31 décembre 2015, les impasses statiques de liquidité se présentent comme suit :

milliards de dirhams

0-1 an de 1 Ă 5 ans

plus de 5 ans

Flux actifs 148 82 57Flux passifs 117 98 74Impasses de liquidité 31 -16 -17

Liquidity coverage ratio « LCR » :Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) mesure la capacitĂ© des banques Ă  rĂ©sister Ă  des crises de liquiditĂ© aiguĂ«s (Ă  la fois systĂ©miques et spĂ©cifiques Ă  la banque) sur une durĂ©e d’un mois.

Au 31 décembre 2015, le LCR ressort à 178% contre 120% au 31 décembre 2014

Net stable funding ratio « NSFR »Le NSFR (Net stable funding ratio) vise Ă  limiter les banques Ă  un recours excessif aux ressources wholesale Ă  court terme, encourage une meilleure Ă©valuation du risque de refinancement pour l’ensemble des postes du bilan et de l’hors-bilan et favorise la stabilitĂ© des refinancements.

Au 31 décembre 2015, le NSFR ressort à 137% contre 128% au 31 décembre 2014.

Risque structurel de taux d’intĂ©rĂȘtLe risque de taux d’intĂ©rĂȘt est l’un des risques les plus importants encourus par les banques. Il dĂ©coule de la nature d’activitĂ© des banques Ă  travers la transformation des ressources essentiellement Ă  vue ou Ă  court terme Ă  taux rĂ©visable en emplois Ă  long terme Ă  taux fixe.

La gestion du risque de taux consiste Ă  faire un adossement en nature de taux entre les emplois et les ressources de la banque. Or, la nature des ressources de la banque gĂ©nĂ©ralement de courte ou moyenne durĂ©e ne s’adosse pas parfaitement avec les emplois de la banque qui deviennent de plus en plus de longue durĂ©e et Ă  taux fixe comme le cas des crĂ©dits immobiliers, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de suivre ce risque, de le mesurer et de le couvrir.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

La gestion du risque de taux d’intĂ©rĂȘt d’Attijariwafa bank vise Ă  immuniser les marges d’intĂ©rĂȘt prĂ©visionnelles ainsi que la valeur des fonds propres contre des mouvements adverses de taux d’intĂ©rĂȘt :

‱ Sur un horizon Ă  court terme d’un an au plus, la politique de gestion du risque de taux d’Attijariwafa bank a pour objectif d’immuniser la variation de sa marge d’intĂ©rĂȘt suite Ă  une variation brutale des taux d’intĂ©rĂȘt ;

‱ Sur le long terme, la politique de gestion du risque de taux a pour objectif de rĂ©duire la variation, de la valeur actuelle nette financiĂšre des positions rĂ©siduelles Ă  taux fixe (excĂ©dents ou dĂ©ficits) futures (sur plus de 20 ans) issues de l’ensemble de ses actifs et passifs.

L’exposition au risque de taux d’intĂ©rĂȘt global est prĂ©sentĂ©e au ComitĂ© de gestion Actif-Passif d’Attijariwafa bank. Celui-ci :

‱ Examine les positions de risque de taux dĂ©terminĂ©es en date d’arrĂȘtĂ© trimestriel ;

‱ S’assure du respect des limites applicables ;

‱ DĂ©cide des mesures de gestion sur la base des propositions faites par la Gestion Actif-Passif.

Mesure et suivi du risque structurel de taux

Attijariwafa bank utilise plusieurs indicateurs pour mesurer le risque de taux d’intĂ©rĂȘt sur le portefeuille bancaire (hors activitĂ©s trading). Les trois plus importants sont :

1. Les impasses de taux (diffĂ©rence entre flux actifs et flux passifs) par maturitĂ© : Celles-ci consistent Ă  dĂ©terminer les Ă©chĂ©anciers en taux de l’ensemble des actifs, passifs Ă  taux fixes ou rĂ©visables :

‱ jusqu’à la date de rĂ©vision du taux pour les opĂ©rations Ă  taux rĂ©visables,

‱ jusqu’à la date contractuelle pour les transactions à taux fixes,

‱ et suivant des conventions appuyĂ©es sur des modĂšles pour les Ă©lĂ©ments sans Ă©chĂ©ance contractuelle.

2. La sensibilité de la valeur économique du bilan à une variation de taux.

3. La sensibilitĂ© de la marge d’intĂ©rĂȘt aux variations des taux d’intĂ©rĂȘt dans divers scenarii de stress

Les impasses taux en périmÚtre social au 31 décembre 2015 se présentent comme suit :

milliards de dirhams

0-1 an de 1 Ă 5 ans

plus de 5 ans

Flux actifs 111 78 47Flux passifs 112 64 61Impasses de liquidité -1 14 -14

Des simulations de diffĂ©rents scĂ©narios de choc de taux sont effectuĂ©es pour dĂ©terminer l’impact de tels scĂ©narios sur la marge nette d’intĂ©rĂȘt et sur la valeur Ă©conomique des fonds propres.

Au 31 dĂ©cembre 2015, la sensibilitĂ© pour 100 bps de choc parallĂšle des taux Ă  la hausse est de - 23 millions de dirhams -0,35% sur la marge d’intĂ©rĂȘt prĂ©visionnel et de - 105 millions MAD soit -0,38% des fonds propres rĂ©glementaires.

Les impasses de taux et les résultats des stress tests sont présentés en Comité ALM qui décide des mesures de gestion / couverture à prendre.

Pilier III :Risques et adéquation des fonds propres

Sommaire

I. GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES DU GROUPE ATTIJARIWAFA BANK .............................................. 581) Cadre rĂ©glementaire Bank Al-Maghrib2) Champ d’application : perimĂštre prudentiel3) Composition des fonds propres4) Ratio de solvabilitĂ©

II. EXIGENCE EN FONDS PROPRES ET ACTIFS PONDÉRÉS DU GROUPE ATTIJARIWAFA BANK .............................................................. 591) SynthĂšse des risques2) Risque de crĂ©dit3) Risque de contrepartie4) Risque de marchĂ©5) Risque opĂ©rationnel6) Techniques de rĂ©duction du risque crĂ©dit

III. ÉLÉMENTS D’INFORMATION SUR BASE INDIVIDUELLE DES FILIALES SIGNIFICATIVES .......................................................................... 621) Cadre rĂ©glementaire2) Ratio des principales filiales

IV. PILOTAGE INTERNE DU CAPITAL ................................................................................................................................................................................................................................................................. 631) Gestion du capital2) Gouvernance3) Stress tests réglementaires

V. GOUVERNANCE D’ENTREPRISE ..................................................................................................................................................................................................................................................................... 641) ComitĂ© de Direction GĂ©nĂ©rale2) ComitĂ© de Direction et de Coordination3) Autres comitĂ©s issus du Conseil d’Administration

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Pilier III : Risques et adĂ©quation des fonds propresLa publication des informations financiĂšres portant sur les fonds propres et sur les risques s’effectue sur base consolidĂ©e conformĂ©ment Ă  l’article 2 de la directive 44/G/2007. Certaines informations sont publiĂ©es sur base individuelle pour le pĂ©rimĂštre siĂšge et les filiales significatives, conformĂ©ment Ă  l’article 8 de la mĂȘme directive.

Le troisiĂšme pilier de l’accord de BĂąle vise Ă  promouvoir la discipline de marchĂ© Ă  travers la publication d’un ensemble de donnĂ©es venant complĂ©ter la communication financiĂšre. L’objectif de cette communication est de permettre aux acteurs de marchĂ© d’apprĂ©cier des Ă©lĂ©ments d’information essentiels sur les fonds propres, les expositions aux diffĂ©rents types de risques, lepilotage interne des fonds propreset, par consĂ©quent, l’adĂ©quation des fonds propres du groupe Attijariwafa bank Ă  son profil de risque.

I. Gestion du capital et adéquation des fonds propres du groupe Attijariwafa bank

1- Cadre rĂ©glementaire marocain Le cadre rĂ©glementaire marocain Ă©volue conformĂ©ment aux principes dictĂ©s par le comitĂ© de BĂąle. Ainsi Bank Al-Maghrib a transposĂ© en 2007 le dispositif BĂąle II qui s’articule autour de trois piliers :

- Pilier 1 : calcul des exigences minimales de fonds propres au titre des différents risques prudentiels : risque de crédit, de marché et opérationnel ;

- Pilier 2 : mise en place des outils internes d’évaluation de l’adĂ©quation du capital avec le profil des risques encourus. Ce dispositif couvre l’ensemble des risques quantitatifs et des risques qualitatifs ;

- Pilier 3 : transparence et uniformisation de l’information financiùre.

Bank-Al-Maghrib a aussi transposé les recommandations du comité Bùle III au niveau des fonds propres prudentiels, cette réforme est entrée en vigueur en juin 2014.

2- Champ d’application : PĂ©rimĂštre prudentiel L’élaboration des ratios de solvabilitĂ© sur base individuelle (banque au Maroc) et sur base consolidĂ©e obĂ©it aux normes internationales du comitĂ© BĂąle et est rĂ©gie par les directives rĂ©glementaires de Bank Al-Maghrib :

- La circulaire 26/G/2006 (dĂ©taillĂ©e dans la notice technique NT 02/DSB/2007) relative au calcul des exigences en fonds propres portant sur les risques de crĂ©dit, de marchĂ© et opĂ©rationnels suivant l’approche standard

- La circulaire 14/G/2013 (détaillée dans la notice technique NT 01/DSB/2014) relative au calcul des fonds propres réglementaires des banques et établissements de crédit suivant la norme Bùle III

Sur base consolidĂ©e, conformĂ©ment Ă  l’article 38, de la circulaire 14/G/2013, les participations dĂ©tenues par les Ă©tablissements dans les entreprises d’assurance et de rĂ©assurance sont traitĂ©es sur base consolidĂ©e selon la mĂ©thode comptable de mise en Ă©quivalence et ce mĂȘme dans le cas oĂč elles font l’objet d’un contrĂŽle exclusif ou conjoint.

DĂ©nomination Secteur d'activitĂ© Pays MĂ©thode % ContrĂŽle % IntĂ©rĂȘt

Attijariwafa bank Banque Maroc Top

Attijariwafa bank Europe Banque France IG 99,78% 99,78%

Attijari International Bank Banque Maroc IG 100,00% 100,00%

CBAO Groupe Attijariwafa bank Banque Sénégal IG 83,07% 83,01%

Attijari bank Tunisie Banque Tunisie IG 58,98% 58,98%

La Banque Internationale pour le Mali Banque Mali IG 51,00% 51,00%

Crédit du Sénégal Banque Sénégal IG 95,00% 95,00%

Union Gabonaise de Banque Banque Gabon IG 58,71% 58,71%

Crédit du Congo Banque Congo IG 91,00% 91,00%

Société Ivoirienne de Banque Banque CÎte d'Ivoire IG 75,00% 75,00%

Société Commerciale De Banque Banque Cameroun IG 51,00% 51,00%

Attijaribank Mauritanie Banque Mauritanie IG 80,00% 53,60%

Banque Internationale pour l’Afrique Togo Banque Togo IG 55,00% 55,00%

Wafasalaf Crédit à la consommation Maroc IG 50,91% 50,91%

Wafabail Leasing Maroc IG 97,83% 97,83%

Wafa Immobilier Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%

Attijari Factoring Maroc Affacturage Maroc IG 80,00% 80,00%

Wafa LLD Location longue durée Maroc IG 100,00% 100,00%

Attijari Immobilier Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

3- Composition des fonds propres En juin 2014, la rĂ©glementation prudentielle de Bank Al-Maghrib accompagnant l’adoption de la norme BĂąle III est entrĂ©e en vigueur. Ainsi, le groupe Attijariwafa bank est tenu de respecter sur base individuelle et consolidĂ©e un ratio sur fonds propres de base au moins Ă©gal Ă  5,5%, un ratio sur fonds propres de catĂ©gorie 11 au moins Ă©gal Ă  6,5% et un ratio sur total fonds propres de catĂ©gorie 1 et de catĂ©gorie 2 au moins Ă©gal Ă  9,5%. À ces seuils, s’ajoute l’obligation de constituer un coussin de conservation (Ă  partir des fonds propres de base) Ă©quivalent Ă  2,5% des risques pondĂ©rĂ©s. En intĂ©grant le coussin de conservation, les seuils minimums sont de 8% pour le ratio sur fonds propres de base (CET1), 9% pour le ratio sur les fonds propres de catĂ©gorie 1 et 12% sur le total.

À fin dĂ©cembre 2015, conformĂ©ment Ă  la circulaire 14/G/2013, les fonds propres prudentiels du Groupe Attijariwafa bank sont composĂ©s des fonds propres de catĂ©gorie 1 et des fonds propres de catĂ©gorie 2.

Les fonds propres de catĂ©gorie 1 sont dĂ©terminĂ©s Ă  partir des fonds propres de base en tenant compte des retraitements prudentiels. Ces retraitements consistent principalement en l’anticipation des dividendes Ă  distribuer, de la dĂ©duction des Ă©carts d’acquisition et des actifs incorporels ainsi que des participations2 ne figurant pas dans le pĂ©rimĂštre de consolidation et dĂ©tenues dans le capital des Ă©tablissements de crĂ©dit et assimilĂ©s au Maroc et Ă  l’étranger et des entitĂ©s exerçant les opĂ©rations connexes Ă  l’activitĂ© bancaire au Maroc et Ă  l'Ă©tranger ainsi que des filtres prudentiels.

Les fonds propres de catĂ©gorie 2 sont composĂ©s essentiellement de dettes subordonnĂ©es dont l’échĂ©ance initiale est d’au moins 5 ans. Une dĂ©cote de 20% est appliquĂ©e annuellement aux dettes subordonnĂ©es de maturitĂ© rĂ©siduelle infĂ©rieure Ă  5 ans. Les fonds propres de catĂ©gorie 2 sont limitĂ©s Ă  3% des risques pondĂ©rĂ©s.

(en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Fonds propres de catégorie 1(Tier 1= CET1+AT1) 31 280 435 30 751 383

Eléments à inclure dans les fonds propres de base 38 848 358 38 668 752

Capital social ou dotation 2 035 272 2 035 272 RĂ©serves 31 956 781 30 614 460 RĂ©sultat net bĂ©nĂ©ficiaire non distribuĂ© 2 433 472 2 714 459 IntĂ©rĂȘts minoritaires crĂ©diteurs 2 700 195 3 304 561 Fonds propres de base non Ă©ligibles -277 362 -362 712 ElĂ©ments Ă  dĂ©duire des fonds propres de base -7 567 923 -7 554 657

Fonds propres de base aprÚs déduction (CET1) 31 280 435 30 751 383

Fonds propres additionnels (AT1) - -Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) 7 517 730 7 287 511 Dettes subordonnées à durée initiale supérieure ou égale à cinq ans 7 184 502 7 520 000

Plus-values latentes résultant de la détention des titres de placement 248 943 297 636

Autres éléments 154 285 148 239 Fonds propres de catégorie 2non éligibles -70 000 -48 500

Total des fonds propres réglementaires (Tier 1+ Tier 2) 38 798 165 38 668 758

À fin dĂ©cembre 2015, les fonds propres de base rĂ©glementaires du Groupe s’élĂšvent Ă  31 280 435 KDH. Les fonds propres de catĂ©gorie 2 du Groupe s’établissent, pour leur part, Ă  7 517 730 KDH. Le total des Fonds propres ressortent Ă  38 798 165 KDH, en augmentation de 0,33% par rapport Ă  dĂ©cembre 2014.

Évolution des fonds propres rĂ©glementairesdu groupe Attijariwafa bank en (KMAD)

4 Ratio de Solvabilité Au 31 décembre 2015, le ratio Groupe sur Fonds Propres de base (CET1) est de 10,07% et le ratio de solvabilité se fixe à 12,49%.

(en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Fonds propres de catégorie 1 31 280 435 30 751 383 Total fonds propres 38 798 165 38 668 758 Risques pondérés 310 598 834 306 089 174 Ratio sur fonds propres de base (CET1) 10,07% 10,05%Ratio de solvabilité 12,49% 12,63%

II. Exigence en fonds propres et actifs pondérés du groupe Attijariwafa bank

1- SynthĂšse des risquesAu 31 dĂ©cembre 2015, le total des risques pondĂ©rĂ©s au titre du Pilier 1, conformĂ©ment Ă  la circulaire 26/G/2006 (normes de calcul des exigences en fonds propres au titres des risques de crĂ©dit, de marchĂ© en approche standard) pour le groupe Attijariwafa bank s’élĂšve Ă  310 598 834 KDH. Les risques pondĂ©rĂ©s sont calculĂ©s en approche standard pour les risques de crĂ©dit, de contrepartie et les risques de marchĂ© et en mĂ©thode d’indicateurs de base pour les risques opĂ©rationnels.

Pilier I

Risque Couvert

MĂ©thode d'Évaluation et de Gestion

Risque de CrĂ©dit et de Contrepartie √ MĂ©thode StandardRisque de MarchĂ© √ MĂ©thode Standard

Risque OpĂ©rationnel √BIA (Basic Indicator

Approach)

‱ Evolution des diffĂ©rents risques du groupe Attijariwafa bank

Les risques pondérés Groupe ont évolué de 1,5% par rapport à décembre 2014. Ci-aprÚs un graphique montrant cette évolution :

Évolution des diffĂ©rents risquesdu groupe Attijariwafa bank en (KMAD)

déc-15 déc-14

Risque de crédit Risque de Marché Risque Opérationnel Total

271 083 898268 116 106

7 042 8176 263 711

32 472 11931 709 357

310 598 834306 089 174

1)..Fonds.propres.de.catĂ©gorie.1.sont.constituĂ©s.des.fonds.propres.de.base.et.des.fonds.propres.additionnels.(tout.instrument.pouvant.ĂȘtre.converti.en.fonds.propres.de.base.ou.dĂ©prĂ©ciĂ©.dĂšs.que.le.ratio.sur.fonds.propres.de.base.est.infĂ©rieur.Ă .un.seuil.prĂ©dĂ©terminĂ©.au.moins.Ă©gal.Ă .6%).aprĂšs.application.des.dĂ©ductions.et.des.retraitements.prudentiels

2)..Fonds.propres.de.catĂ©gorie.2.sont.principalement.constituĂ©s.d’instruments.dont.la.l’échĂ©ance.initiale.est.d’au.moins.5.ans,.des.plus-values.latentes.sur.les.titres.de.placement.et.des.provisions.pour.risques.gĂ©nĂ©raux.(article.24.de.la.14/G/2013).

déc-15 déc-14

31 280 435

Fonds propres de catégorie 1 (Tier 1)

Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)

Total des fondspropres réglementaires

30 751 383

7 517 7307 287 511

38 798 16538 668 758

60

2- Risque de crĂ©ditLe montant du risque de crĂ©dit pondĂ©rĂ© est calculĂ© en multipliant les Ă©lĂ©ments d'actifs et du hors bilan par les coefficients de pondĂ©ration prĂ©vus aux articles 11 Ă  18, 45 Ă  47 de la circulaire 16/G/2006. Le risque de crĂ©dit dĂ©pend essentiellement de la nature de l’engagement et de la contrepartie.

Le risque pondĂ©rĂ© est calculĂ© Ă  partir de l’exposition nette attĂ©nuĂ©e par les garanties ou les sĂ»retĂ©s et pondĂ©rĂ©e par le taux de pondĂ©ration ou RW (Risk Weight). Les engagements hors bilan sont Ă©galement pondĂ©rĂ©s par le facteur de conversion risque crĂ©dit, CCF (Conversion Coefficient Factor).

‱ Ventilation du risque de crĂ©dit par segment

Le tableau ci-aprĂšs reprĂ©sente la ventilation des expositions nettes et pondĂ©rĂ©es du risque de crĂ©dit sur les diffĂ©rents segments par type d’engagement : bilan ou hors-bilan.

(en milliers de dirhams)

Expositions avant ARC (EAD)6

Expositions pondérées aprÚs ARC (RWA)

Bilan Hors bilan7 Bilan Hors bilan

Souverains 27 360 824 5 222 587 14 222 705 4 339Institutions 18 799 784 200 000 182 041 8 000Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s

22 626 428 3 709 406 13 462 403 388 532

ClientĂšle entreprises

153 820 710 96 624 923 151 756 056 27 088 817

ClientÚle de détail 78 890 737 1 514 862 42 129 760 283 431Total 301 498 483 107 271 777 221 752 964 27 773 120

‱ Ventilation du risque de crĂ©dit bilan par pĂŽle d’activitĂ©

Le tableau ci-aprĂšs reprĂ©sente la ventilation des expositions nettes et pondĂ©rĂ©es du risque de crĂ©dit bilan groupe par pĂŽle d’activitĂ©.

Ventilation du risque de crédit par pÎle d'activitéà fin 2015 en (KMAD)

‱ Ventilation gĂ©ographique des risques pondĂ©rĂ©s

Ci-dessous la répartition des risques pondérés crédit bilan par localisation géographique du pays de la contrepartie porteuse du risque de défaut, à noter que conformément à la réglementation Bank Al-Maghrib, quand la notation du pays est inférieure strictement à B- (cas du Mali, Mauritanie et Togo) le risque souverain et corporate est pondéré à 150%.

Ventilation géographique des risques pondérés

3- Risque de contrepartieLes opérations de marché (comprenant les contrats bilatéraux) exposent la banque au risque de défaut de sa contrepartie. Le montant de ce risque dépend également des paramÚtres marché qui peuvent affecter la valeur potentielle future des transactions concernées.

‱ Ventilation des expositions nettes et pondĂ©rĂ©es au titre du risque de contrepartie par segment prudentiel

À fin dĂ©cembre 2015, les expositions nettes du Groupe au titre du risque de contrepartie sur cessions temporaires et produits dĂ©rivĂ©s s’élĂšvent Ă  11 615 415 KDH, soit une diminution de 24% par rapport Ă  dĂ©cembre 2014. Les expositions pondĂ©rĂ©es pour leur part, sont de 868 990 KDH et ont augmentĂ© de 8% en comparaison avec dĂ©cembre 2014.

(en milliers de dirhams)

déc-15 déc-14

Expositions (EAD)

Expositions pondérées

(RWA)

Expositions (EAD)

Expositions pondérées

(RWA)

Souverains 3 576 214 0 10 688 957 0Etablissements de crédit et assimilés

7 281 558 332 121 4 015 630 223 254

Entreprises 757 642 536 870 553 640 580 252Total 11 615 415 868 990 15 258 227 803 506

‱ Exigence en fonds propres et actifs pondĂ©rĂ©s du groupe Attijariwafa bank

Ci-aprĂšs la variation annuelle de l’exigence en fonds propres et actifs pondĂ©rĂ©s au titre du pilier 1:(en milliers de dirhams)

DĂ©c-15 DĂ©c-14 Variation

Actifspondérés

Exigences en fonds propres3

Actifspondérés

Exigences en fonds propres

Actifspondérés

Exigences en fonds propres

Risque de crĂ©dit bilan 221 752 964 17 740 237 225 200 343 18 016 027 -3 447 379 -275 790Souverains 14 222 705 1 137 816 12 928 432 1 034 275 1 294 273 103 542Établissements 13 644 444 1 091 555 12 134 494 970 760 1 509 949 120 796Entreprises 151 756 056 12 140 484 160 196 930 12 815 754 -8 440 875 -675 270ClientĂšle de dĂ©tail 42 129 760 3 370 381 39 940 486 3 195 239 2 189 274 175 142Risque de crĂ©dit hors bilan 27 773 120 2 221 850 23 389 754 1 871 180 4 383 366 350 669Souverains 4 339 347 1 764 141 2 575 206Établissements 396 532 31 723 405 844 32 468 -9 312 -745Entreprises 27 088 817 2 167 105 22 775 565 1 822 045 4 313 253 345 060ClientĂšle de dĂ©tail 283 431 22 674 206 580 16 526 76 851 6 148Risque de contrepartie4 868 990 69 519 803 506 64 281 65 483 5 239Établissements 332 121 26 570 223 254 17 860 108 867 8 709Entreprises 536 869 42 949 580 252 46 420 -43 384 -3 471Risque de crĂ©dit sur Autres Actifs5 20 688 825 1 655 106 18 722 503 1 497 800 1 966 322 157 306Risque de MarchĂ© 7 042 817 563 425 6 263 711 501 097 779 106 62 328Risque OpĂ©rationnel 32 472 119 2 597 770 31 709 357 2 536 749 762 762 61 021Total 310 598 834 24 847 907 306 089 174 24 487 134 4 509 660 360 773

3).Calculé.comme.étant.8%.x.Actifs.pondérés.

4).Risque.de.crĂ©dit.produit.Ă .l’occasion.d’opĂ©rations.de.marchĂ©,d’investissements.et.de.rĂšglements.

5).Immobilisations.corporelles,.divers.autres.actifs.et.titres.de.participation.non.déduits.des.FP.

6) ARC : Atténuation du Risque de Crédit : techniques utilisées par les établissements pour réduire leurs expositions vis-à-vis des contreparties.

7) Hors bilan composé des engagements de financement et des engagements de garantie.

Mali 1,9%Congo 2,3%

Cameroun 2,8%

Mauritanie 1,1%

Togo0,8% France

0,5%Autres0,8%

Maroc67,3%

Gabon 3,1%

Tunisie9,1%

Sénégal5,5%

Cîte d’Ivoire4,9%

Expositions (EAD) Expositions Pondérées (RWA)

Banque Maroc, Europeet Zone Offshore

Sociétés deFinancements

spécialisés

Banque de DĂ©tailĂ  l’international

Total

201 536 415(67%)

27 593 590(9%)

72 368 478(24%)

301 498 483

127 680 282(58%)

24 950 808(11%)

69 121 874(31%)

221 752 964

(xx%) Ventilation par rapport au total

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

4- Risque de marchĂ©ConformĂ©ment Ă  l’article 48 de la circulaire 26/G/2006 de Bank Al-Maghrib, les risques de marchĂ© sont dĂ©finis comme les risques de pertes liĂ©s aux variations des prix de marchĂ©. Ils recouvrent :

‱ les risques relatifs aux instruments inclus dans le portefeuille de nĂ©gociation ;

‱ le risque de change et le risque sur produits de base encourus pour l'ensemble des Ă©lĂ©ments du bilan et du hors bilan autres que ceux inclus dans le portefeuille de nĂ©gociation.

L’article 54 de la circulaire 26/G/2006 dĂ©crit en dĂ©tail les mĂ©thodes de calcul prĂ©conisĂ©es par le rĂ©gulateur pour toutes les catĂ©gories des risques marchĂ©.

Le risque de marché est composé du :

‱ Risque de taux d’intĂ©rĂȘt

Le calcul du risque de taux d’intĂ©rĂȘt concerne les produits de taux faisant partie du portefeuille trading. Celui-ci est la somme du risque gĂ©nĂ©ral de taux et risque spĂ©cifique de taux.

Le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de taux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral se fait selon la mĂ©thode de l’échĂ©ancier. Le risque spĂ©cifique est calculĂ© Ă  partir de la position nette, sa pondĂ©ration dĂ©pend de la nature de l’émetteur du titre et de la maturitĂ© selon des critĂšres Ă©numĂ©rĂ©s dans la notice technique relative Ă  la 26/G/2006 (cf. article 54, partie I, paragraphe A de la notice technique relative Ă  la 26/G/2006)

‱ Risque sur titres de propriĂ©tĂ©

Le calcul du risque sur les titres de propriété concerne : les positions sur actions, options sur actions, futures sur actions, options sur index, autres dérivés avec comme sous-jacent une action ou un index. Celui-ci est la somme du risque général sur titre de propriété et du risque spécifique sur titre de propriété.

L’exigence en fonds propres au titre du risque gĂ©nĂ©ral (cf. article 54, partie II, paragraphe B de la notice technique relative Ă  la 26/G/2006) sur titres de propriĂ©tĂ©s reprĂ©sente 8% de la position nette globale.

Le risque spĂ©cifique est calculĂ© sur la position globale en appliquant les pondĂ©rations listĂ©es par le rĂ©gulateur suivant la nature de l’actif.

‱ Risque de change

L’exigence en Fonds propres au titre du risque de change est calculĂ©e lorsque la position nette globale dĂ©passe 2% des capitaux de base. La position nette globale correspond Ă  la position la plus forte entre la somme des positions courtes et celle des positions longues pour la mĂȘme devise.

‱ Exigences en fonds propres des diffĂ©rents types du risque marchĂ©

À fin dĂ©cembre 2015, le risque de taux est le plus consommateur en fonds propres : il reprĂ©sente 91% du risque marchĂ© et il Ă©volue de 23% par rapport Ă  dĂ©cembre 2014.

(en milliers de dirhams)

Exigences en fonds propres déc-15 déc-14

Risque de taux 509 929 413 660Risque spécifique de taux 36 378 49 725 Risque général de taux 473 552 363 935 Risque sur titres de propriété 9 117 7 879Risque spécifique 4 558 3 939 Risque général 4 558 3 939 Risque de change 43 793 77 343Risque sur produits de base 587 2 216Total 563 425 501 097

5- Risque opĂ©rationnelLe risque opĂ©rationnel est calculĂ© Ă  l’aide des PNB annuels des trois derniers exercices en utilisant la mĂ©thode des indicateurs de base.

L’exigence en fonds propres est 15% x la moyenne du PNB des trois derniers exercices.

‱ Exigence en fonds propres du risque opĂ©rationnel par pĂŽle d’activitĂ©

(en milliers de dirhams)

Exigence en Fonds Propres

Banque Maroc,Europe et Zone

Offshore

Sociétésde

FinancementsSpécialisées

Banque de DĂ©tail

Ă  l'International

Total

DĂ©c 2015 1 500 893 329 559 767 317 2 597 770

DĂ©c 2014 1 521 680 323 589 691 480 2 536 749

6- Techniques de rĂ©duction du risque crĂ©ditLes techniques de rĂ©duction du risque de crĂ©dit sont prises en compte conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation de BĂąle II. En particulier, leur effet est Ă©valuĂ© dans les conditions d’un ralentissement Ă©conomique. Elles sontdistinguĂ©es en deux grandes catĂ©gories : les sĂ»retĂ©s personnelles d’une part et les sĂ»retĂ©s rĂ©elles d’autre part.

‱ Une sĂ»retĂ© personnelle correspond Ă  l’engagement pris par un tiers de se substituer au dĂ©biteur primaire en cas de dĂ©faillance de ce dernier. Par extension, les assurances crĂ©dit et les dĂ©rivĂ©s de crĂ©dit (achat de protection) font partie de cette catĂ©gorie ;

‱ Une sĂ»retĂ© rĂ©elle est un actif physique constituĂ© au profit de la banque pour garantir l’exĂ©cution Ă  bonne date des engagements financiers du dĂ©biteur ;

‱ Ainsi, comme modĂ©lisĂ© ci-dessous, une exposition peut ĂȘtre attĂ©nuĂ©e par une sĂ»retĂ© ou une garantie suivant les critĂšres fixĂ©s par le rĂ©gulateur.

Nantissement cash, Nantissement Titres/OPCVM 


HypothĂšques

Caution solidaire, Assurance,

Dérivés de crédit

RĂ©glementation Bank-Al-Maghrib suivant l'approche standard

CritĂšres d’éligibilitĂ©

Sûretés réelles Sûretés personnelles

‱ EligibilitĂ© des techniques d’attĂ©nuation du risque crĂ©dit

Le groupe Attijariwafa bank dĂ©clare son ratio de solvabilitĂ© suivant l’approche standard qui limite l’éligibilitĂ© des techniques d’attĂ©nuation du risque de crĂ©dit contrairement aux approches IRB.

En effet, pour le périmÚtre traité en approche standard :

‱ les sĂ»retĂ©s personnelles sont prises en compte, sous rĂ©serve de leur Ă©ligibilitĂ©, par une pondĂ©ration bonifiĂ©e correspondant Ă  celle du garant, sur la part garantie de l’exposition qui tient compte des asymĂ©tries de devise et de maturitĂ©.

‱ les sĂ»retĂ©s rĂ©elles (type cash, nantissement titres) viennent, quant Ă  elles, en diminution de l’exposition aprĂšs prise en compte le cas Ă©chĂ©ant des asymĂ©tries de devise et de maturitĂ©.

‱ Les sĂ»retĂ©s rĂ©elles (types hypothĂšques bien immobilier) qui remplissent les conditions d’éligibilitĂ© permettent d’appliquer une pondĂ©ration plus favorable Ă  la crĂ©ance qu’elles couvrent (c’est le cas exclusivement des crĂ©dits immobiliers, acquĂ©reurs et du crĂ©dit-bail immobilier dont les pondĂ©rations se situent respectivement Ă  35% et 50%).

62

Approche standard

Approche avancée

IRBF IRBA

Sûretés financiÚres

‱ LiquiditĂ©s/DAT/OR √ √ √‱ Titres de dettes

- Emprunteur souverain ayant une note ≄ BB- √ √ √

- Autres Ă©metteurs ≄ BBB- √ √ √

- Autres (n’ayant pas de note externe mais inclus dans les modùles de notation interne)

X X √

‱ Actions- Indice principal √ √ √- Bourse reconnue √ √ √- Autres X X √

‱ OPCVM et Fonds d’investissement √ √ √

Sûretés réelles

‱ HypothĂšque portant sur un prĂȘt immobilier Retail √ √ √

‱ HypothĂšque sur un crĂ©dit-bail Ă  usage professionnel √ √ √

‱ Autres sĂ»retĂ©s immobiliĂšres Ă  condition de :

- Existence d’un marchĂ© liquide pour la cession de la sĂ»retĂ©

- Existence d’un prix de marchĂ© applicable Ă  la sĂ»retĂ©

X √ √

Sûretés personnelles

‱ Souverains banques et autres entitĂ©s ≄ A- √ √ √

‱ Autres entitĂ©s < A- X X √‱ EntitĂ©s non notĂ©es X X √

Dérivés de crédit

‱ Emprunteurs souverains, BMD et les institutions financiĂšres ou autre entitĂ© avec une note ≄ A-

√ √ √

‱ Autres X √ √

‱ Montants des ARC

Ci-dessous.les.garanties.et.sûretés.réelles.et.financiÚres.à.fin.2015.ainsi.que.les.montants.pour.la.couverture.du.risque.de.crédit.prises.en.compte.dans.le.calcul.des.risques.pondérés.en.méthode.standard.à.fin.2015.:

(en milliers de dirhams)

déc-15

Garanties et sûretés 148 168 034Garanties 1 363 041Sûretés réelles8 et financiÚres 146 804 993

Garanties et sĂ»retĂ©s Ă©ligibles Ă  l'approche standard 56 664 758Garanties 1 363 041SĂ»retĂ©s rĂ©elles et financiĂšres 55 301 717- HypothĂšques sur prĂȘt immobilier Ă  usage rĂ©sidentiel 49 749 111- HypothĂšques sur leasing immobilier Ă  usage commercial 2 483 280- Autres 3 069 3268).SĂ»retĂ©s.rĂ©elles.au.niveau.de.la.banque.au.Maroc.

III. ElĂ©ments d’information sur base individuelle des filiales significatives

1- Cadre rĂ©glementaire Attijariwafa bank est tenu de respecter sur le pĂ©rimĂštre social les exigences en fonds propres calculĂ©es suivant les mĂȘmes normes prudentielles exigĂ©es par Bank Al-Maghrib sur le pĂ©rimĂštre consolidĂ©.

Toutes les filiales établissements de crédits au Maroc : Wafabail, Wafasalaf, Attijari Factoring déclarent, sur base sociale leurs ratios de solvabilité à Bank-Al-Maghrib et qui sont régis par les circulaires :

‱ La circulaire 25/G/2006 (conforme avec BĂąle I) relative au calcul des exigences en fonds propres portant sur le risque de crĂ©dit.

‱ La circulaire 14/G/2013 (dĂ©taillĂ©e dans la notice technique NT 01/DSB/2014) relative au calcul des fonds propres rĂ©glementaires des banques et Ă©tablissements de crĂ©dit (conforme avec BĂąle III)

S’agissant de Wafa assurance, celle-ci est rĂ©gie par la rĂ©glementation de l’AutoritĂ© de ContrĂŽle des Assurances et de PrĂ©voyance Sociale (ACAPS).

Les filiales bancaires du groupe Attijariwafa bank Ă  l’international calculent leurs exigences en fonds propres suivant la norme prudentielle locale dans les juridictions des pays d’implantation qui sont alignĂ©es avec la norme BĂąle I en Afrique (Tunisie, Mauritanie, UMOA, CEMAC) et avec la norme BĂąle III en Europe.

Ci-aprÚs un comparatif des sûretés éligibles en fonction des deux méthodes : standard et avancée.

Û±Ûł

Mali BCEAO

CĂŽte dÊŒIvoire BCEAO

Sénégal BCEAO

Mauritanie BCM

Tunisie BCT

Cameroun BEAC

Congo BEAC

Gabon BEAC

France ACPR

Togo BCEAO

BCT : Banque Centrale Tunisienne

BCM : Banque Centrale de Mauritanie

ACPR : Autorité de ContrÎle Prudentiel et de Résolution

BCEAO : Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest qui supervise les banques implantĂ©es dans la zone UEMOA

BEAC : Banque des États d’Afrique Centrale qui supervise les banques implantĂ©es dans la zone CEMAC

Liste des rĂ©gulateurs des filiales Attijariwafa bank Ă  l’international

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

IV. Pilotage interne du capital1- Gestion du capital L’anticipation des besoins en capital est devenue, ces derniĂšres annĂ©es, un Ă©lĂ©ment clĂ© du processus de la planification stratĂ©gique du groupe Attijariwafa bank, et ce d’autant plus que Bank Al-Maghrib a adoptĂ© le dispositif BĂąle II en 2006 et que le contexte rĂ©glementaire est en constante Ă©volution depuis. Ceci s’est traduit par un besoin de plus en plus Ă©levĂ© en fonds propres.

Ainsi la maitrise de cette ressource onĂ©reuse et de tous les facteurs associĂ©s est matĂ©rialisĂ©e Ă  l’aide de la politique de « Gestion du Capital » du Groupe. Cette derniĂšre a pour objectif de garantir en permanence la solvabilitĂ© du Groupe et de ses filiales, de satisfaire aux exigences prudentielles au niveau consolidĂ© et local (respect des rĂšgles prudentielles du rĂ©gulateur local) tout en optimisant le rendement pour les actionnaires qui procurent le capital requis.

Au-delĂ  du cadre rĂ©glementaire, la politique de « Gestion du capital » s’étend au suivi des investissements et de leur rentabilitĂ© (calcul du taux de rendement interne, projection des dividendes, dĂ©sinvestissement, efficience du montage fiscal 
) assurant une optimisation dans l’allocation du capital sur toutes les activitĂ©s, une anticipation des besoins en capital en fonction des ambitions stratĂ©giques et de l’évolution rĂ©glementaire.

Objectifs de « Gestion du capital »

2- Gouvernance Le ComitĂ© Capital Management (CCM) est un comitĂ© trimestriel, mis en Ɠuvre par la Direction financiĂšre, sous la supervision de la Direction GĂ©nĂ©rale afin de :

‱ dĂ©finir la politique de « Gestion du capital » et les ajustements nĂ©cessaires

en fonction des évolutions des contextes (marché et concurrence, réglementation, environnement de taux, coût du capital 
) ;

‱ anticiper les besoins en capital du Groupe et des filiales bancaires et Ă©tablissements de crĂ©dits sur un horizon de 18 mois ;

‱ analyser l’allocation du capital par pĂŽle/mĂ©tier ;

‱ prendre des dĂ©cisions sur les sujets qui ont un impact sur le capital (de toutes les entitĂ©s du Groupe).

De maniÚre générale, sponsoriser toutes les actions/initiatives permettant un pilotage et une gestion optimisée du capital.

3- Stress tests rĂ©glementaires Les rĂ©sultats des stress tests rĂ©glementaires (directive Bank-Al-Maghrib 01/DSB/2012) sont communiquĂ©s semestriellement au rĂ©gulateur. À fin 2015, Les ratios post-choc sur fonds propres Tier 1 et sur total fonds propres d’Attijariwafa bank sont supĂ©rieurs aux minimums rĂ©glementaires.

Les stress scénarios des stress tests réglementaires à fin 2015 sont :

Risque de crĂ©dit : Migration de 10% Ă  15% des crĂ©ances reprĂ©sentant un risque Ă©levĂ© sur le total du portefeuille puis par secteur d’activitĂ©

Risque de concentration : DĂ©faut des principales relations

Risque de marché :

‱ DĂ©prĂ©ciation du MAD par rapport Ă  l’EUR ;

‱ DĂ©prĂ©ciation du MAD par rapport Ă  l’USD ;

‱ DĂ©placement de la courbe de taux ;

‱ Hausse des taux ;

‱ Baisse des prix actions ;

‱ DĂ©prĂ©ciation de la valeur liquidative des diffĂ©rents OPCVM (obligataires, monĂ©taires 
).

Risque pays :

‱ Stress tests sur les crĂ©dits non-rĂ©sidents dans les pays connaissant des risques d'instabilitĂ© politique ;

‱ Stress tests sur les crĂ©dits aux non-rĂ©sidents installĂ©s dans les pays sur lesquels la banque dĂ©tient une exposition importante.

2- Ratio des principales filialesCi-dessous les Ă©lĂ©ments d’information relatifs Ă  la solvabilitĂ© des filiales du Groupe. Le pĂ©rimĂštre siĂšge correspond aux encours portĂ©s par le siĂšge.

Entités Régulateur Minimum requisFP réglementaire

(milliers)Risques pondérés

(milliers)Ratio global

FP réglementaire(milliers MAD)9

Risques pondérés(milliers MAD)

Attijariwafa bank Bank Al-Maghrib 12% 26 609 821 210 337 480 12,65% 26 609 821 210 337 480

Wafasalaf Bank Al-Maghrib 12% 1 362 956 10 956 570 12,44% 1 362 956 10 956 570

Wafabail Bank Al-Maghrib 12% 1 055 450 8 648 703 12,20% 1 055 450 8 648 703

wafa Immobilier Bank Al-Maghrib 12% 56 683 289 406 19,59% 56 683 289 406

Attijari Factoring Bank Al-Maghrib 12% 143 475 1 154 697 12,43% 143 475 1 154 697

Attijari bank Tunisie BCT 10% 420 703 3 886 686 10,82% 2 046 236 18 904 258

CBAO BCEAO 8% 66 534 000 479 058 000 13,89% 1 093 154 7 870 923

Attijariwafa bank Europe ACPR 13% 41 623 286 051 14,55% 448 587 3 082 878 9).Cours.de.change:.TND.(4,863.MAD).FCFA.(0,01643.MAD).EUR.(10,777.MAD).

Filiale RĂ©gulateur MargeMinimum de la marge

de solvabilitéRatio

Wafa Assurance ACAPS 4 922 377 1 684 087 292,29%

Exhaustivité dans la prise en compte des risques

Corrélation entre risque microéconomique et

risques macroéconomiques

Optimisation des FP & Pilotage stratégique des

activités

Evaluation de la rentabilité ajustée du risque par

activité

Gestion du Capital

64

V. Gouvernance d’entrepriseLe systĂšme de gouvernance mis en place respecte les principes gĂ©nĂ©raux du gouvernement d’entreprise. Ce systĂšme se compose de six organes de contrĂŽle et de gestion, issus du conseil d’administration.

Conseil d’administrationLe Conseil d’Administration (CA) est constituĂ© d’un groupe de personnes, morales ou physiques (les administrateurs), chargĂ© de diriger la banque. Il est nommĂ© par l’assemblĂ©e des actionnaires. Le CA comprend plusieurs membres, dont un prĂ©sident et un secrĂ©taire. Toute personne morale membre du CA dĂ©signe une personne physique pour la reprĂ©senter.

L’organisation, le fonctionnement et les prĂ©rogatives du Conseil d’Administration sont fixĂ©s par le statut de la banque et dĂ©pendent du droit national.

1- ComitĂ© de Direction GĂ©nĂ©rale Le comitĂ© de direction gĂ©nĂ©rale rĂ©unit les responsables des pĂŽles sous la prĂ©sidence du PrĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral. Ce comitĂ©, qui se tient une fois par semaine, assure une vue synthĂ©tique des activitĂ©s opĂ©rationnelles dans les diffĂ©rents secteurs, le pilotage des grands projets stratĂ©giques et la prĂ©paration des questions Ă  soumettre au conseil d’administration, dans une dĂ©marche collĂ©giale.

Ce comité traite des sujets internes qui concernent le quotidien de la banque ainsi que ses filiales. Il ne concerne ni la stratégie de la banque ni ses perspectives.

Membres FonctionDate d’entrĂ©een fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général 2007

M. Boubker JAI Directeur Général Délégué 2003

M. Omar BOUNJOU Directeur Général Délégué 2003

M. Ismail DOUIRI Directeur Général Délégué 2008

M. Talal EL BELLAJ Directeur Général Délégué 2014

4-2 ComitĂ© de Direction et de Coordination Sous la prĂ©sidence du PrĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral ou d’au moins deux directeurs gĂ©nĂ©raux, le ComitĂ© de Direction et de Coordination est une instance d’échange et de partage d’informations. Plus particuliĂšrement le ComitĂ© :

- assure la coordination d’ensemble entre les diffĂ©rents programmes du Groupe et se concentre principalement sur l’examen des indicateurs clĂ©s de performance ;

- prend acte des grandes orientations stratĂ©giques et de la politique gĂ©nĂ©rale du Groupe, ainsi que des dĂ©cisions et des prioritĂ©s arrĂȘtĂ©es dans les instances ad hoc ;

- prend les décisions fonctionnelles et opérationnelles pour maintenir les objectifs et maximiser les résultats.

D’une pĂ©riodicitĂ© mensuelle, le ComitĂ© de Direction et de Coordination est composĂ© des membres de la Direction GĂ©nĂ©rale et des responsables des principaux domaines d’activitĂ©.

Membres Fonction Titre

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général Président Directeur

Général

M. Omar BOUNJOU Responsable du pÎle Banque de Détail Directeur Général

M. Ismail DOUIRIResponsable du pÎle Finances, Technologie et Opérations

Directeur Général

M. Boubker JAI

Responsable du PÎle Banque de Financement et Investissement, de Marchés des Capitaux & Filiales FinanciÚres

Directeur Général

M. Talal EL BELLAJ Responsable de la Gestion Globale des Risques Directeur Général

M. Saad BENJELLOUN Responsable de la RĂ©gion du Grand Casablanca

Directeur Général Adjoint

M. Saad BENWAHOUD Responsable de la RĂ©gion Nord-Ouest

Directeur Général Adjoint

M. Said SEBTI Responsable de la RĂ©gion Nord-Est

Directeur Général Adjoint

M. Mohamed BOUBRIK

Responsable de la Région Sud-Ouest Directeur Exécutif

M. Rachid EL BOUZIDI Responsable du MarchĂ© des Marocains RĂ©sidant Ă  l’Etranger

Directeur Exécutif

M. Fouad MAGHOUS Responsable de la Région Sud Directeur Exécutif

M. Hassan BEDRAOUI DG Attijariwafa bank Europe Directeur Général Adjoint

M. Mouaouia ESSEKELLI

Responsable de la Banque Transactionnelle Groupe

Directeur Général Adjoint

M. HASSAN BERTAL Responsable du MarchĂ© de l’Entreprise

Directeur Général Adjoint

M. Omar GHOMARI Responsable du Capital Humain Groupe

Directeur Général Adjoint

Mme Wafaa GUESSOUS

Responsable Logistique et Achats Groupe

Directeur Général Adjoint

M. Jamal AHIZOUNE Responsable de la BDI Directeur Général Adjoint

M. Youssef ROUISSI Responsable Banque de Financement & d’Investissement Groupe

Directeur Général Adjoint

M. Younes BELABED Responsable Supports & Moyens du pĂŽle Banque de DĂ©tail

Directeur Exécutif

Mme Saloua BENMEHREZ

Responsable de la Communication Groupe Directeur Exécutif

M. Ismail EL FILALI Responsable Audit Général Groupe Directeur Exécutif

Mme Malika EL YOUNSI

Responsable du Conseil Juridique Groupe Directeur Exécutif

M. Badr ALIOUA Responsable de la Banque Privée Directeur Exécutif

M. Rachid KETTANI Responsable Finances Groupe Directeur Exécutif

Mme Soumaya LRHEZZIOUI

Responsable des SystĂšmes d’Information Groupe Directeur ExĂ©cutif

M. Driss MAGHRAOUI Responsable du Marché des Particuliers & Professionnels Directeur Exécutif

M. Mohamed SOUSSI Responsable des Services et Traitements Groupe Directeur Exécutif

4-3 Autres ComitĂ©s issus du Conseil d’Administration‱ ComitĂ© StratĂ©gique :PrĂ©sidĂ© par le PrĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral, ce comitĂ© suit les rĂ©alisations opĂ©rationnelles et les projets stratĂ©giques du Groupe. Ce comitĂ© se rĂ©unit tous les deux mois.

Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan OURIAGLI Administrateur - Représentant SNI M. Abdelmjid TAZALOUI AdministrateurM. José REIG Administrateur

‱ ComitĂ© des Grands Risques : Le ComitĂ© des Grands Risques, qui se rĂ©unit sur convocation du PrĂ©sident Directeur GĂ©nĂ©ral, examine et se prononce sur le sort des engagements et des investissements au-delĂ  d’un certain seuil.

Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan OURIAGLI Administrateur - Représentant SNIM. José REIG AdministrateurMembres invités

M. Ismail DOUIRI Directeur Général - PÎle Finances, Technologie et Opérations

M. Talal EL BELLAJ Directeur Général - Gestion Globale des Risques

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

‱ ComitĂ© d’Audit et des Comptes :Le comitĂ© d’Audit et des Comptes assure le suivi des fonctions Risque, Audit, ContrĂŽle Interne, ComptabilitĂ© et ConformitĂ©. Ce comitĂ© se tient tous les trimestres.

Membres Fonction

M. Abed YACOUBI-SOUSSANE PrésidentM. Abdelmjid TAZLAOUI AdministrateurM. José REIG AdministrateurMembres invités

M. Talal EL BELLAJ Directeur Général Adjoint - Gestion Globale des Risques

M. Ismail EL FILALI Directeur Exécutif - Audit GénéralM. Rachid KETTANI Directeur Exécutif - Finances GroupeMme Bouchra BOUSSERGHINE Responsable Conformité Groupe

‱ ComitĂ© des Nominations et des RĂ©munĂ©rations : D’une pĂ©riodicitĂ© annuelle, le comitĂ© des nominations et des rĂ©munĂ©rations gĂšre les nominations et les rĂ©munĂ©rations des principaux dirigeants du groupe. Il est rĂ©parti en trois sous-comitĂ©s :

Membres Fonction

M. Mounir EL MAJIDI Administrateur - Représentant SIGERM. Hassan OURIAGLI Administrateur - Représentant SNI M. José REIG Administrateur

Le deuxiÚme sous-comité est composé des membres suivants :

Membres Fonction

M. Mounir EL MAJIDI Administrateur - Représentant SIGERM. Hassan OURIAGLI Administrateur - Représentant SNI M. José REIG Administrateur

M. Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général Attijariwafa bank

Le troisiÚme sous-comité est composé des membres suivants :

Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan OURIAGLI Administrateur - Représentant SNI

M. José REIG Administrateur

66

PremiĂšre rĂ©solutionL’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale, aprĂšs avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d’Administration et le rapport des Commissaires aux Comptes sur l’exercice clos au 31 dĂ©cembre 2015, approuve expressĂ©ment les Ă©tats de synthĂšse dudit exercice tels qu’ils lui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s, ainsi que les opĂ©rations traduites dans ces Ă©tats ou rĂ©sumĂ©es dans ces rapports se soldant par un bĂ©nĂ©fice net de 3.666.607.863,90 dirhams*.

DeuxiĂšme rĂ©solutionL’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale, aprĂšs avoir entendu la lecture du rapport spĂ©cial des Commissaires aux Comptes, sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociĂ©tĂ©s anonymes telle que modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e par la loi 20/05 et la loi 78-12, approuve successivement les conventions qui y sont mentionnĂ©es.

TroisiĂšme rĂ©solutionL’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale sur proposition du Conseil d’Administration dĂ©cide d’affecter le bĂ©nĂ©fice de l’exercice qui s’élĂšve Ă  3.666.607.863,90 comme suit :

RĂ©sultat net de l’exercice 3.666.607.863,90*Report des exercices prĂ©cĂ©dents 6.351.438,40

BÉNÉFICE DISTRIBUABLE 3.672.959.302,30

RÉPARTITION :

Dividende statutaire 6 % 122.116.335,60

Somme nécessaire pour porter le dividendepar action à 11 dirhams

2.116.683.150,40

SOIT UN TOTAL DE DISTRIBUTION DE 2.238.799.486,00

Mise en réserves extraordinaires 1.434.000.000,00

Report Ă  nouveau 159.816,30

En consĂ©quence, l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Ordinaire dĂ©cide d’attribuer Ă  chacune des actions composant le capital social, pour une annĂ©e de jouissance, un dividende de 11 dirhams qui sera mis en paiement Ă  partir du 1er juillet 2016, au siĂšge de la banque conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en vigueur.

RĂ©solutions de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Ordinaire

* RĂ©sultat net d’Attijariwafa bank Maroc (hors succursales Ă  l’étranger). Le rĂ©sultat net agrĂ©gĂ© s’élĂšve Ă  KMAD 3 665 418.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

QuatriĂšme rĂ©solutionEn consĂ©quence des rĂ©solutions prĂ©cĂ©dentes, l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale confĂšre aux membres du Conseil d’Administration, quitus dĂ©finitif et sans rĂ©serve, de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont Ă©tĂ© ci-dessus approuvĂ©s et aux Commissaires aux Comptes pour leur mandat durant ledit exercice.

CinquiĂšme rĂ©solutionL’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale fixe le montant des jetons de prĂ©sence Ă  allouer aux membres du Conseil d’Administration au titre de l’exercice 2016 Ă  4.000.000 DH.

Le Conseil d’Administration rĂ©partira cette somme entre ses membres, dans les proportions qu’il jugera convenables.

SixiĂšme rĂ©solutionL’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale, ratifie la cooptation, dĂ©cidĂ©e par le Conseil d’Administration du 7 septembre 2015, de Monsieur Aymane TAUD en qualitĂ© d’Administrateur, son mandat expirera par consĂ©quent le jour de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2021.

SeptiĂšme rĂ©solutionL’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des prĂ©sentes pour accomplir les formalitĂ©s de publicitĂ© ou autres prescrites par la loi.

Comptes consolidés

GROUPE ATTIJARIWAFA BANK

RAPPORT D’AUDIT SUR LES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSEXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2015

Nous avons effectuĂ© l'audit des Ă©tats financiers consolidĂ©s ci-joints d’ATTIJARIWAFA BANK et ses filiales (Groupe ATTIJARIWAFA BANK), comprenant le bilan au 31 dĂ©cembre 2015, ainsi que le compte de rĂ©sultat, l’état du rĂ©sultat global, l'Ă©tat des variations des capitaux propres et le tableau des flux de trĂ©sorerie pour l’exercice clos Ă  cette date, et des notes contenant un rĂ©sumĂ© des principales mĂ©thodes comptables et d'autres notes explicatives. Ces Ă©tats financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidĂ©s de KMAD 41.229.157 dont un bĂ©nĂ©fice net consolidĂ© de KMAD 5.300.168.

Responsabilité de la Direction

La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincÚre de ces états financiers, conformément aux Normes Internationales d'Information FinanciÚre (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrÎle interne relatif à l'établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d'anomalie significative, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

ResponsabilitĂ© de l’Auditeur

Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requiÚrent de notre part de nous conformer aux rÚgles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthÚse ne comportent pas d'anomalie significative.

Un audit implique la mise en Ɠuvre de procĂ©dures en vue de recueillir des Ă©lĂ©ments probants concernant les montants et les informations fournis dans les Ă©tats de synthĂšse. Le choix des procĂ©dures relĂšve du jugement de l'auditeur, de mĂȘme que l'Ă©valuation du risque que les Ă©tats financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci rĂ©sultent de fraudes ou d'erreurs.

En procĂ©dant Ă  ces Ă©valuations du risque, l'auditeur prend en compte le contrĂŽle interne en vigueur dans l'entitĂ© relatif Ă  l'Ă©tablissement et la prĂ©sentation des Ă©tats financiers afin de dĂ©finir des procĂ©dures d'audit appropriĂ©es en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacitĂ© de celui-ci. Un audit comporte Ă©galement l'apprĂ©ciation du caractĂšre appropriĂ© des mĂ©thodes comptables retenues et le caractĂšre raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de mĂȘme que l'apprĂ©ciation de la prĂ©sentation d'ensemble des Ă©tats financiers.

Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les Ă©tats financiers

A notre avis, les Ă©tats financiers consolidĂ©s citĂ©s au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidĂšle de la situation financiĂšre du Groupe ATTIJARIWAFA BANK constituĂ© par les personnes et entitĂ©s comprises dans la consolidation au 31 dĂ©cembre 2015, ainsi que de la performance financiĂšre et des flux de trĂ©sorerie pour l'exercice clos Ă  cette date, conformĂ©ment aux normes et principes comptables dĂ©crits dans l’état des informations complĂ©mentaires consolidĂ©.

Casablanca, le 18 mars 2016

Les Commissaires aux Comptes

37, Bd Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca - Maroc

47, rue Allal Ben Abdellah20 000 Casablanca - Maroc

Attestation des commissaires aux comptes

Comptes Consolidés au 31 décembre 2015

FIDAROC GRANT THORNTON

Faïçal MEKOUARAssocié

ERNST & YOUNG

Bachir TAZIAssocié

70

1.1 ContexteL’application des normes IFRS est obligatoire pour les Etablissements de crĂ©dit Ă  partir de l’exercice clos le 31/12/2008.

L’objectif primordial des autoritĂ©s rĂ©glementaires est de doter les Etablissements de crĂ©dit d’un cadre de comptabilitĂ© et d’information financiĂšre conforme aux standards internationaux en termes de transparence financiĂšre et de qualitĂ© de l’information fournie.

Le groupe Attijariwafa bank a anticipĂ© la mise en Ɠuvre du projet d’adoption des normes internationales d’information financiĂšre IFRS pour les comptes consolidĂ©s au premier semestre 2007 avec l’exercice 2006 comme comparatif.

Les changements essentiels en termes d’impacts, notamment sur l’organisation des systùmes sont :

‱ De nouvelles catĂ©gories d’actifs financiers basĂ©s sur l’intention et le marchĂ© : titres en AFS (Available For Sale), titres dĂ©tenus jusqu’à l’échĂ©ance, titres par juste valeur en rĂ©sultat, titres classĂ©s en prĂȘts et crĂ©ances ;

‱ De nouveaux modes d’évaluation introduits pour les instruments financiers basĂ©s sur l’intention et le marchĂ© ;

‱ De nombreuses informations Ă  gĂ©rer en attributs : caractĂšre rĂ©escomptable ou non, agent Ă©conomique, durĂ©e initiale, etc;

‱ L’application de la juste valeur pour l’évaluation de l’ensemble des Ă©lĂ©ments d’actif et du passif avec des tests de dĂ©prĂ©ciation chaque fois qu’il y a un risque de dĂ©prĂ©ciation de la valeur ;

‱ L’application du principe de la prĂ©Ă©minence de la rĂ©alitĂ© Ă©conomique sur l’apparence juridique ;

‱ La disparition de l’hors bilan ;

‱ La suppression de la provision pour risques gĂ©nĂ©raux dans la mesure oĂč les provisions inscrites doivent ĂȘtre justifiĂ©es et mesurĂ©es ;

‱ Le changement du pĂ©rimĂštre de consolidation pour intĂ©grer les entitĂ©s ad-hoc et les OPCVM ;

‱ L’enrichissement des annexes pour donner à l‘investisseur une information fiable et exhaustive.

Le groupe Attijariwafa bank a appliquĂ© les nouvelles normes, amendements et interprĂ©tations approuvĂ©s par l’International Accounting Standards Board (IASB) pour ses comptes consolidĂ©s arrĂȘtĂ©s au 31 dĂ©cembre 2015.

1.2 Normes Comptables appliquĂ©es1.2.1 Consolidation La dĂ©termination d’un pĂ©rimĂštre de consolidation suppose l’intĂ©gration de toutes les entitĂ©s, Ă©trangĂšres et nationales, sur lesquelles le Groupe exerce un contrĂŽle exclusif, un contrĂŽle conjoint ou une influence notable.

Parmi les entitĂ©s sur lesquelles l’Etablissement de crĂ©dit exerce une influence notable et qui doivent ĂȘtre consolidĂ©es figurent les entitĂ©s ad hoc quelle que soit leur forme juridique et le pays d’exercice de leur activitĂ©.

Une entitĂ© ad hoc doit ĂȘtre consolidĂ©e lorsqu’en substance elle est contrĂŽlĂ©e par l’Etablissement de crĂ©dit assujetti, et ce mĂȘme en l’absence d’un lien capitalistique entre eux.

Une entitĂ© ad hoc est une structure juridique distincte crĂ©Ă©e spĂ©cifiquement pour rĂ©aliser un objectif limitĂ© et bien dĂ©fini (par exemple, effectuer une location ou une titrisation d’actifs financiers).

Une entité est exclue de la consolidation si :

‱ Elle est contrĂŽlĂ©e de façon temporelle ; c’est-Ă -dire acquise et dĂ©tenue dans l’unique perspective de sa sortie ultĂ©rieure dans les 12 mois ;

‱ Elle reprĂ©sente des actifs dĂ©tenus Ă  des fins de transactions et comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur et avec une variation de la juste valeur au compte de rĂ©sultat (comptabilisation selon IAS 39).

La nature du contrÎle détermine la méthode de consolidation à savoir : Intégration globale pour les entités contrÎlées exclusivement selon la norme IFRS 10 « Etats financiers consolidés » et la mise en équivalence pour les entreprises associées et les coentreprises selon la norme IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

Une filiale est incluse dans le pĂ©rimĂštre de consolidation mĂȘme si ses activitĂ©s sont diffĂ©rentes de celles des autres entitĂ©s du Groupe.

Options retenues par Attijariwafa bankDĂ©finition de pĂ©rimĂštreAfin de dĂ©finir les sociĂ©tĂ©s Ă  intĂ©grer dans le pĂ©rimĂštre de consolidation, les critĂšres suivants doivent ĂȘtre respectĂ©s :

‱ Attijariwafa bank doit dĂ©tenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

‱ L’une des limites suivantes est atteinte : − Le total du bilan de la filiale est supĂ©rieur Ă  0,5% du total bilan consolidĂ©,− La situation nette de la filiale est supĂ©rieure Ă  0,5% de la situation

nette consolidĂ©e,− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supĂ©rieurs

à 0,5% des produits bancaires consolidés,

Les titres de participation sur lesquelles le Groupe n’a aucun contrĂŽle, ne sont pas intĂ©grĂ©s au niveau du pĂ©rimĂštre mĂȘme si leur contribution remplie les critĂšres prĂ©sentĂ©s ci-avant.

Exception : Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmÚtre de consolidation si elle détient des parts dans des filiales qui vérifient un des critÚres ci-dessus décrits.

La consolidation des entités ad hocLes OPCVM dédiés sont consolidés conformément à IFRS 10 qui explicite la consolidation des entités ad hoc et plus particuliÚrement les fonds sous contrÎle exclusif.

Les exclusions du pĂ©rimĂštre de consolidationUne entitĂ© contrĂŽlĂ©e ou sous influence notable est exclue du pĂ©rimĂštre de consolidation lorsque dĂšs son acquisition, les titres de cette entitĂ© sont dĂ©tenus uniquement en vue d’une cession ultĂ©rieure Ă  brĂšve Ă©chĂ©ance.

Ces titres sont évalués à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

Les participations (hors participations majoritaires) dĂ©tenues par des entitĂ©s de capital-risque sont Ă©galement exclues du pĂ©rimĂštre de consolidation dans la mesure oĂč elles sont classĂ©es en actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option.

Les mĂ©thodes de consolidationLes mĂ©thodes de consolidation sont fixĂ©es respectivement par les normes IFRS 10 « Etats financiers consolidĂ©s » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associĂ©es et des coentreprises ». Elles rĂ©sultent de la nature de contrĂŽle exercĂ© par Attijariwafa bank S.A. sur les entitĂ©s consolidables, quelle qu’en soit l’activitĂ© et qu’elles aient ou non la personnalitĂ© morale.

1. Normes et principes comptables appliqués par le groupe Attijariwafa bank

Comptes consolidés au 31 décembre 2015PUBLICATION DES COMPTES

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

1.2.2 Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un bien par nature durable dĂ©tenu par l’entreprise pour ĂȘtre utilisĂ© par elle mĂȘme ou louĂ© Ă  des tiers.

Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une entitĂ© doit choisir une des mĂ©thodes suivantes : Le modĂšle du coĂ»t ou le modĂšle de la rĂ©Ă©valuation.

Le modÚle du coût

C’est le traitement de rĂ©fĂ©rence de toute Ă©valuation ultĂ©rieure Ă  la comptabilisation initiale d’une immobilisation corporelle.

Le coût correspond au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeurs.

Le modÚle de la réévaluation

AprĂšs sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste valeur peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e de maniĂšre fiable doit ĂȘtre comptabilisĂ©e Ă  son montant rĂ©Ă©valuĂ©. Il s’agit de sa juste valeur Ă  la date de rĂ©Ă©valuation diminuĂ©e du cumul des amortissements ultĂ©rieurs et du cumul des pertes de valeur ultĂ©rieures.

La frĂ©quence de rĂ©Ă©valuation dĂ©pend des fluctuations de la juste valeur des immobilisations en cours de rĂ©Ă©valuation. Lorsque la juste valeur d’un actif rĂ©Ă©valuĂ© diffĂšre significativement de sa valeur comptable, une nouvelle rĂ©Ă©valuation est nĂ©cessaire.

Les rùgles d’amortissement par composants significatifs

Chaque Ă©lĂ©ment significatif d’une immobilisation corporelle doit ĂȘtre comptabilisĂ© sĂ©parĂ©ment comme un composant et amorti de façon systĂ©matique sur sa durĂ©e d’utilitĂ© propre, de maniĂšre Ă  reflĂ©ter le rythme de consommation des avantages Ă©conomiques.

Les conditions d’amortissement relatives au montant amortissable :

La base amortissable d’un actif correspond au coĂ»t de l’actif (ou montant rĂ©Ă©valuĂ©) diminuĂ© de sa valeur rĂ©siduelle.

La dotation aux amortissements d’un exercice est gĂ©nĂ©ralement comptabilisĂ©e dans le rĂ©sultat. Toutefois, lorsque les avantages Ă©conomiques futurs reprĂ©sentatifs de cet actif sont absorbĂ©s dans la production d’autres actifs, la dotation aux amortissements fait partie du coĂ»t des autres actifs et est considĂ©rĂ©e comme incluse dans leurs valeurs comptables. A titre d’exemple, l’amortissement des installations de production est inclus dans les coĂ»ts de fabrication des stocks (IAS2).

Les durĂ©es et mĂ©thodes d’amortissement doivent ĂȘtre revues pĂ©riodiquement par l’entreprise.

En cas de rĂ©vision de ces hypothĂšses, un changement d’estimation comptable doit ĂȘtre comptabilisĂ©. De mĂȘme, les dotations aux amortissements de l’exercice en cours et des exercices futurs doivent ĂȘtre ajustĂ©es.

L’amortissement est comptabilisĂ©, mĂȘme si la juste valeur de l’actif est supĂ©rieure Ă  sa valeur comptable, et ceci tant que la valeur rĂ©siduelle n’excĂšde pas sa valeur comptable.

La valeur résiduelle

C’est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’ñge et de l’état estimĂ©s de l’immobilisation Ă  la fin de sa durĂ©e d’utilitĂ©. En pratique, c’est souvent une valeur immatĂ©rielle qui n’inclut pas les effets de l’inflation.

Elle doit ĂȘtre rĂ©ajustĂ©e Ă  chaque date de clĂŽture.

La durĂ©e d’utilitĂ©

La durĂ©e d’utilitĂ© est la pĂ©riode pendant laquelle l’entitĂ© s’attend Ă  utiliser un actif.

L’amortissement d’un actif dĂ©bute quand cet actif est disponible pour ĂȘtre utilisĂ©. Par consĂ©quent, l’amortissement d’un actif cesse quand l’actif est sorti du bilan.

Pour la dĂ©termination de la durĂ©e d’utilitĂ©, l’ensemble des facteurs suivants est pris en considĂ©ration :

‱ L’usage attendu de cet actif : cet usage est Ă©valuĂ© par rĂ©fĂ©rence Ă  la capacitĂ© ou Ă  la production physique attendue de cet actif ;

‱ L’usure physique attendue, qui dĂ©pend des facteurs d’activitĂ© telles que les cadences auxquelles est utilisĂ© l’actif et le programme de maintenance, les soins apportĂ©s et la maintenance de l’actif en dehors de sa pĂ©riode d’utilisation ;

‱ L’obsolescence technique ou commerciale dĂ©coulant de changements ou d’amĂ©liorations dans la prĂ©paration, ou d’une Ă©volution de la demande de marchĂ© pour le produit ou le service fourni par l’actif ;

‱ Les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles que les dates d’expiration des contrats de location.

Les coĂ»ts d’emprunt

La norme IAS 23 « CoĂ»ts d’emprunt » supprime la possibilitĂ© de comptabiliser immĂ©diatement en charges les coĂ»ts d'emprunt qui sont directement attribuables Ă  l'acquisition, la construction ou la production d'un actif Ă©ligible. L'ensemble de ces coĂ»ts d'emprunt doit ĂȘtre incorporĂ© dans le coĂ»t de l'actif. Les autres coĂ»ts d'emprunt doivent ĂȘtre comptabilisĂ©s en charges.

Options retenues par Attijariwafa bankEvaluation

La norme Groupe est de ne pas adopter l’option rĂ©Ă©valuation prĂ©vue en IAS 16.

Cependant, il est possible pour une entitĂ© du Groupe d’opter pour l’option juste valeur (IFRS1) pour un ou plusieurs immeubles sans justification de ce choix avec comme contrepartie un compte de capitaux propres.

DurĂ©e d’amortissement :

La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidĂ©s IFRS.

Il est admis que les durĂ©es d’amortissement appliquĂ©es par les filiales du Groupe prĂ©sentent des diffĂ©rences par rapport aux durĂ©es d’amortissement adoptĂ©es par le Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans.

Approche par composants

Pour les besoins Groupe, il n’est pas nĂ©cessaire d’isoler des composants dont la valeur brute est infĂ©rieure Ă  1 000 KMAD.

Une dĂ©composition de la valeur brute initiale des immobilisations en composants est nĂ©cessaire, notamment pour les constructions (gros Ɠuvre, agencement et amĂ©nagements intĂ©rieurs, Ă©tanchĂ©itĂ©, installations techniques fixes, menuiserie).

Cette proposition de découpage par composants est un minimum.

Les durĂ©es d’amortissement des composants d’un immeuble sont rĂ©sumĂ©es dans le tableau suivant :

Durée annuelle Amortissement

Durée mensuelle Amortissement

Gros ƒuvre 50 600EtanchĂ©itĂ© 20 240Agencement AmĂ©nagement intĂ©rieur

15 180

Installations Techniques fixes 20 240Menuiserie 15 180

Les composants ci-dessus s’appliquent nĂ©cessairement aux siĂšges.

Pour les agences, une ventilation plus restreinte peut ĂȘtre effectuĂ©e, en fonction de la matĂ©rialitĂ© des enjeux.

Concernant les logements de fonction, il n’y a pas d’exonĂ©ration au principe de ventilation des composants (IAS 16). Les logements de fonction sont aussi dĂ©composĂ©s.

Les honoraires d’architecte sont à activer.

Par mesure de simplification, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que ces honoraires ne sont pas Ă  ventiler mais Ă  intĂ©grer dans le composant principal qui a « bĂ©nĂ©ficiĂ© » des travaux de l’expert.

Ventilation des composants :La mĂ©thode de reconstitution historique des composants Ă  partir des factures d’origine a Ă©tĂ© rejetĂ©e par le Groupe.

72

Il est plus aisĂ© de dĂ©composer le coĂ»t historique d’origine selon la rĂ©partition du coĂ»t actuel Ă  neuf en fonction des donnĂ©es techniques.

Ce coĂ»t d’entrĂ©e n’est pas Ă  retraiter rĂ©trospectivement en fonction de la rĂ©partition charge/immobilisation des frais accessoires d’acquisition. Par contre pour toutes les acquisitions postĂ©rieures au 01/01/2006, un suivi diffĂ©renciĂ© est opĂ©rĂ© entre le coĂ»t d’entrĂ©e normes locales et normes IFRS.

A cet effet, les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges Ă  rĂ©partir au 01/01/06 sont Ă  retraiter en contrepartie des capitaux propres.

Valeur rĂ©siduelle :La valeur rĂ©siduelle des composants autres que le terrain est supposĂ©e nulle. En effet, la valeur rĂ©siduelle est logĂ©e au niveau de la composante pĂ©renne du bien qui n’est autre que le terrain qui par sa nature n’est pas amortissable.

1.2.3 Immeubles de placement Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bĂątiment – ou partie d’un bĂątiment – ou les deux) dĂ©tenu (par le propriĂ©taire ou le preneur dans le cadre d’un contrat de location financement) pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux, plutĂŽt que pour :

‱ L’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services, ou à des fins administratives ;

‱ Le vendre dans le cadre de l’activitĂ© ordinaire.

CritĂšre de distinction entre un immeuble de placement et un bien immobilier occupĂ© par son propriĂ©taire : un immeuble de placement gĂ©nĂšre des flux de trĂ©sorerie largement indĂ©pendant des autres actifs dĂ©tenus par l’entreprise, ce qui n’est pas le cas pour la production ou la fourniture de biens ou de services qui sont l’objet principal de l’utilisation d’un bien immobilier occupĂ© par son propriĂ©taire.

Dans le cas oĂč une entitĂ© possĂšde un bien immobilier louĂ© Ă , et occupĂ© par sa maison mĂšre ou une autre filiale, dans les comptes consolidĂ©s, le bien immobilier ne remplit pas les conditions d’un immeuble de placement car du point de vue Groupe dans son ensemble, le bien est occupĂ© par son propriĂ©taire.

Une entité a le choix entre :

- Le modĂšle de la juste valeur

Si l’entitĂ© opte pour ce traitement, il doit ĂȘtre applicable Ă  tous les immeubles de placement. Notons que le recours Ă  ce modĂšle est encouragĂ© par les Ă©valuateurs indĂ©pendants.

- Le modÚle du coût

Dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des immeubles de placement reste obligatoire, pour la comptabilisation au bilan ou la présentation en annexes.

Les changements de modĂšles sont permis seulement s’il en rĂ©sulte une prĂ©sentation plus appropriĂ©e. Seul le passage du modĂšle du coĂ»t au modĂšle de la juste valeur est possible.

Options retenues par Attijariwafa bank :Identification :

Les immeubles de placement sont l’ensemble des immeubles hors exploitation hormis les immeubles destinĂ©s au personnel et les immeubles destinĂ©s Ă  ĂȘtre vendus dans un dĂ©lai d’un an.

Les biens immobiliers, ainsi que le mobilier, matériel et autres immobilisations corporelles y affectés, occupés par des membres du personnel ne sont pas considérés comme immeubles de placement.

Les immeubles destinĂ©s Ă  ĂȘtre cĂ©dĂ©s sont pour la plupart des immeubles obtenus en dation, il n’y a pas de certitude de vente de ces immobilisations Ă  un dĂ©lai de moins d’un an, compte tenu des conditions de rĂ©alisation de ce genre d’opĂ©rations. De ce fait, l’enregistrement d’une immobilisation

de placement en immobilisation destinĂ©e Ă  ĂȘtre cĂ©dĂ©e devrait ĂȘtre formellement documentĂ© par des indications fiables qui montrent que la probabilitĂ© de cession dans les 12 mois est imposante.

Les autres immobilisations corporelles hors exploitation liĂ©es aux immeubles de placement devraient suivre le mĂȘme traitement.

Tous les immeubles d’exploitation louĂ©s Ă  des sociĂ©tĂ©s hors Groupe

Les immeubles d’exploitation qui ne servent pas directement Ă  des fins administratives sont considĂ©rĂ©s comme des immeubles de placement.

Cas particulier des opérations Intra-groupe

Le bien immobilier louĂ© par les filiales du Groupe ne remplit pas les conditions d’un immeuble de placement car du point de vue du Groupe, il est occupĂ© par son propriĂ©taire.

ValorisationL’option a Ă©tĂ© prise de valoriser les immeubles de placement au coĂ»t historique corrigĂ© selon l’approche par composants.

L’information de la juste valeur devrait ĂȘtre prĂ©sentĂ©e en annexes, la valorisation de la juste valeur devrait ĂȘtre faite par le biais de l’expertise interne.

Certains biens immobiliers comprennent une partie qui est dĂ©tenue pour en retirer des loyers ou valoriser le capital et une autre partie qui est utilisĂ©e dans le processus de production ou de fourniture de biens ou de services ou Ă  des fins administratives. Si ces deux parties peuvent ĂȘtre vendues ou louĂ©es sĂ©parĂ©ment, l’entitĂ© les comptabilise sĂ©parĂ©ment. Si les deux parties ne peuvent ĂȘtre vendues sĂ©parĂ©ment, le bien immobilier est un immeuble de placement seulement si la partie dĂ©tenue pour ĂȘtre utilisĂ©e dans le processus de production ou de fourniture de biens ou de services Ă  des fins administratives n’est pas significative.

La valorisation de la juste valeur de ces parties sĂ©parĂ©es considĂ©rĂ©es comme immeubles d’exploitation devrait ĂȘtre effectuĂ©e de façon fiable.

1.2.4 Immobilisations incorporellesUne immobilisation incorporelle est un actif non monétaire, identifiable et sans substance physique.

Elle est :

‱ Identifiable : afin de la distinguer du goodwill ;

‱ ContrĂŽlĂ©e : si l’entreprise a le pouvoir d’obtenir les avantages Ă©conomiques futurs dĂ©coulant de la ressource sous-jacente et si elle peut Ă©galement restreindre l’accĂšs des tiers Ă  ses avantages

Deux mĂ©thodes d’évaluation sont possibles :

Le modÚle du coût

L’immobilisation est comptabilisĂ©e Ă  son coĂ»t diminuĂ© du cumul des amortissements et des pertes de valeurs.

Le modÚle de la réévaluation

L’immobilisation incorporelle doit ĂȘtre comptabilisĂ©e pour son montant rĂ©Ă©valuĂ© correspondant Ă  sa juste valeur Ă  la date de rĂ©Ă©valuation, diminuĂ© du cumul des amortissements ultĂ©rieurs et du cumul des pertes de valeur ultĂ©rieures. Ce traitement est applicable si le marchĂ© est actif.

L’amortissement d’une immobilisation incorporelle dĂ©pend de sa durĂ©e d’utilitĂ©. Une immobilisation incorporelle Ă  durĂ©e d’utilitĂ© indĂ©terminĂ©e n’est pas amortie et est soumise Ă  un test de dĂ©prĂ©ciation au minimum Ă  chaque clĂŽture annuelle. Par contre, une immobilisation incorporelle Ă  durĂ©e d’utilitĂ© dĂ©terminĂ©e est amortie sur cette durĂ©e.

La valeur rĂ©siduelle, la durĂ©e d’utilitĂ© et le mode d’amortissement sont revus Ă  chaque clĂŽture (IAS 8, changement d’estimation).

Pour apprĂ©cier si une immobilisation incorporelle gĂ©nĂ©rĂ©e en interne satisfait les critĂšres de comptabilisation, il est nĂ©cessaire de classer la crĂ©ation de l’immobilisation dans :

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

‱ Phase de recherche : aucune immobilisation incorporelle rĂ©sultant de la recherche ne doit ĂȘtre comptabilisĂ©e. Les dĂ©penses de la recherche doivent ĂȘtre comptabilisĂ©es en charges lorsqu’elles sont encourues ;

‱ Phase de dĂ©veloppement : Une immobilisation incorporelle rĂ©sultant du dĂ©veloppement doit ĂȘtre comptabilisĂ©e si elle remplit les conditions suivantes :

− La faisabilitĂ© technique de l’achĂšvement de l’actif afin de pouvoir l’utiliser ou le vendre ;

− Son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre ;

− Sa capacitĂ© de vendre ou d’utiliser l’actif produit ;

− L’aptitude de l’actif Ă  gĂ©nĂ©rer des avantages Ă©conomiques futurs ;

− L’existence des ressources suffisantes pour mener à bien le projet ;

− Sa capacitĂ© de mesurer de façon fiable les coĂ»ts liĂ©s au projet.

Options retenues par Attijariwafa bank :La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidĂ©s IFRS.

Les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges Ă  rĂ©partir au 01/01/06 ont Ă©tĂ© retraitĂ©s en contrepartie des capitaux propres.

Droits au bail

Les droits au bail comptabilisĂ©s en comptes sociaux ne sont pas amortis. En comptes consolidĂ©s, ils font l’objet d’un plan amortissement selon leur durĂ©e d’utilitĂ©.

Fonds de commerce

Les fonds de commerce acquis doivent faire l’objet d’un suivi rĂ©gulier et formalisĂ© Ă  chaque clĂŽture. Dans le cas oĂč le suivi de ces FDC est impossible, une option de les annuler est effectuĂ©e.

Logiciels

Les durĂ©es de vie des logiciels utilisĂ©s sont diffĂ©rentes selon que les logiciels en question soient des logiciels d’exploitation ou des logiciels de bureautique. Ces durĂ©es de vie sont Ă  dĂ©finir par la Direction des SI (SystĂšme d’Information).

Il est admis que les durĂ©es d’amortissements appliquĂ©es par les filiales du Groupe prĂ©sentent des diffĂ©rences par rapport aux durĂ©es d’amortissement adoptĂ©es par le Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans.

Valorisation des logiciels développés en interne

La direction des SI doit ĂȘtre en mesure de valoriser les logiciels dĂ©veloppĂ©s en interne dans la phase de dĂ©veloppement. Dans le cas ou la valorisation n’est pas fiable, aucune immobilisation n’est Ă  enregistrer.

Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont selon leur valeur enregistrĂ©s en charges ou intĂ©grĂ©s au coĂ»t d’acquisition alors qu’en IFRS, ces dĂ©penses sont Ă  activer.

Le suivi de plans d’amortissement distincts entre les comptes sociaux et les comptes IFRS est effectuĂ© dĂšs lors que l’écart est supĂ©rieur Ă  1000 KMAD.

1.2.5 StocksDĂ©finition

Les stocks sont des actifs :

‱ DĂ©tenus pour ĂȘtre vendus dans le cours normal de l’activitĂ© ;

‱ En cours de production dans le but d’une vente future ;

‱ Sous forme de matiĂšres premiĂšres ou de fournitures devant ĂȘtre consommĂ©es dans le processus de production ou de prestation de services.

Evaluation

Les stocks doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s au plus faible du coĂ»t et de la valeur nette de rĂ©alisation.

La valeur nette de rĂ©alisation est le prix de vente estimĂ© dans le cadre normal de l’activitĂ©, diminuĂ© des :

‱ CoĂ»ts estimĂ©s pour l’achĂšvement ;

‱ CoĂ»ts nĂ©cessaires pour rĂ©aliser la vente.

Le coĂ»t des stocks pour des Ă©lĂ©ments non fongibles doit ĂȘtre dĂ©terminĂ© en procĂ©dant Ă  une identification spĂ©cifique des coĂ»ts individuels.

À contrario, le coĂ»t des stocks pour des Ă©lĂ©ments fongibles peut ĂȘtre dĂ©terminĂ© selon deux mĂ©thodes :

‱ La mĂ©thode du premier entrĂ© – premier sorti (FIFO) ;

‱ La mĂ©thode du coĂ»t moyen pondĂ©rĂ©.

Une mĂȘme mĂ©thode de calcul du coĂ»t doit ĂȘtre utilisĂ©e pour tous les stocks de mĂȘme nature et usage similaire.

Options retenues par Attijariwafa bank Les stocks sont valorisés selon la méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré.

1.2.6 Contrats de locationUn contrat de location est un accord par lequel le bailleur cĂšde au preneur pour une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e, le droit d’utilisation d’un actif en Ă©change d’un paiement ou d’une sĂ©rie de paiements.

Un contrat de location-financement est un contrat qui transfĂšre au preneur la quasi-totalitĂ© des risques et avantages inhĂ©rents Ă  la propriĂ©tĂ© d’un actif.

Un contrat de location simple est un contrat de location autre qu’un contrat de location-financement.

Pour le preneur, la comptabilisation des contrats de location-financement, dĂ©terminĂ©e en dĂ©but de pĂ©riode de location, doit ĂȘtre inscrite Ă  l’actif et au passif du bilan pour des montants Ă©gaux :

‱ À la juste valeur du bien louĂ©

‱ Ou, si celle-ci est infĂ©rieure, Ă  la valeur actualisĂ©e des paiements minimaux au titre de la location.

Le bailleur doit, quant Ă  lui, comptabiliser dans son bilan les actifs dĂ©tenus en vertu d’un contrat de location-financement et les prĂ©senter comme des crĂ©ances pour un montant Ă©gal Ă  l’investissement net dans le contrat de location. (IAS 17)

La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer sur la base d’une formule traduisant un taux de rentabilitĂ© pĂ©riodique constant sur l’en-cours d’investissement net du bailleur dans le contrat de location-financement. (IAS17)

DĂ©finition du taux d’intĂ©rĂȘt implicite (TII) :

Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre Ă©gales :

‱ La valeur actualisĂ©e des paiements minimaux Ă  recevoir par le bailleur augmentĂ©s de la valeur rĂ©siduelle non garantie,

‱ Et la valeur d’entrĂ©e du bien (= juste valeur Ă  l’initiation augmentĂ©e des coĂ»ts directs initiaux).

Evolution de la valeur rĂ©siduelle d’un contrat de location financement :

La norme IAS 17 exige que les valeurs rĂ©siduelles non garanties fassent l’objet d’une rĂ©vision rĂ©guliĂšre. Une diminution de la valeur rĂ©siduelle estimĂ©e non garantie doit entraĂźner une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durĂ©e du contrat (recalcule d’un nouveau plan d’amortissement).

La part de variation au titre des pĂ©riodes Ă©chues est enregistrĂ©e flat en rĂ©sultat et la part de variation au titre des pĂ©riodes Ă  venir est constatĂ©e par le biais d’une modification du taux d’intĂ©rĂȘt implicite.

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En normes IAS, la dĂ©prĂ©ciation est Ă©talĂ©e sur l’ensemble de la durĂ©e de vie du contrat.

Options retenues par Attijariwafa bankContrats de location simple donnés par Attijariwafa bank

Pour les contrats de location simple donnĂ©s dont les durĂ©es sont dĂ©terminĂ©es et renouvelables par tacite reconduction aucun retraitement n’est Ă  faire.

Contrats de location à durée indéterminée

Immeuble donné en location avec des contrats de durée 3 ans, 6 ans ou 9 ans. Le renouvellement tacite de la période de location fait que le contrat soit à durée indéterminée. Il a été qualifié de contrat de location-financement.

La durée du contrat prise en compte est de 50 ans.

Ces actifs doivent ĂȘtre comptabilisĂ©s dans le bilan du bailleur comme des crĂ©ances pour un montant Ă©gal Ă  l’investissement net dans le contrat de location.

À la date de dĂ©but de contrat, les loyers sont actualisĂ©s au taux d’intĂ©rĂȘt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant initial de financement.

Contrat de leasing

Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement. Attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise dans ses comptes que sa part dans le contrat.

Ces actifs sont comptabilisĂ©s dans le bilan du bailleur comme des crĂ©ances pour un montant Ă©gal Ă  l’investissement net dans le contrat de location.

À la date de dĂ©but de contrat, les loyers sont actualisĂ©s au taux d’intĂ©rĂȘt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant initial de financement.

1.2.7 Actifs et passifs financiers (PrĂȘts, emprunts, dĂ©pĂŽts)PrĂȘts & CrĂ©ancesLe coĂ»t amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond au montant auquel cet instrument a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© lors de sa comptabilisation initiale :

‱ diminuĂ© des remboursements en principal ;

‱ majorĂ© ou diminuĂ© de l’amortissement cumulĂ© calculĂ© par la mĂ©thode du taux d’intĂ©rĂȘt effectif, de toute diffĂ©rence entre ce montant initial et le montant du remboursement Ă  l’échĂ©ance ;

‱ diminuĂ© de toutes les rĂ©ductions pour dĂ©prĂ©ciations ou irrĂ©couvrabilitĂ©.

Ce calcul doit inclure l’ensemble des commissions et autres montants payĂ©s ou reçus directement attribuables aux crĂ©dits, les coĂ»ts de transaction et toute dĂ©cote ou surcote.

Le taux d’intĂ©rĂȘt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les dĂ©caissements ou encaissements de trĂ©sorerie futurs, sur la durĂ©e de vie attendue de cet instrument financier ou, selon le cas, sur une pĂ©riode plus courte de maniĂšre Ă  obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Évaluation ultĂ©rieure d’actifs financiers

AprĂšs leur comptabilisation initiale, une entitĂ© doit Ă©valuer les actifs financiers, y compris les dĂ©rivĂ©s qui constituent des actifs, Ă  leur juste valeur, sans aucune dĂ©duction au titre des coĂ»ts de transaction qui peuvent ĂȘtre encourus lors de leur vente ou d’une autre forme de sortie, sauf en ce qui concerne les actifs suivants :

‱ Les prĂȘts et crĂ©ances qui doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s au coĂ»t amorti en utilisant la mĂ©thode du taux d’intĂ©rĂȘt effectif ;

‱ Les placements dĂ©tenus jusqu’à leur Ă©chĂ©ance, qui doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s au coĂ»t amorti en utilisant la mĂ©thode du taux d’intĂ©rĂȘt effectif ;

‱ Et, les placements dans des instruments de capitaux propres qui n’ont pas de prix cotĂ© sur un marchĂ© actif et dont la juste valeur ne peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e de façon fiable, ainsi que les instruments dĂ©rivĂ©s liĂ©s Ă  ces instruments de capitaux propres non cotĂ©s et qui doivent ĂȘtre rĂ©glĂ©s par remise de tels instruments, qui doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s au coĂ»t.

Emprunt et dĂ©pĂŽtLors de sa mise en place, un dĂ©pĂŽt ou un emprunt classĂ© en IFRS dans la catĂ©gorie « Autres passifs financiers » doit ĂȘtre Ă©valuĂ© initialement au bilan Ă  sa juste valeur augmentĂ©e ou minorĂ©e :

‱ Des coĂ»ts de transaction (ils correspondent aux coĂ»ts d’acquisition externes directement attribuables Ă  l’opĂ©ration),

‱ Des commissions perçues correspondant Ă  «des honoraires qui font partie intĂ©grante du taux de rendement effectif du dĂ©pĂŽt ou de l’emprunt.

Les dĂ©pĂŽts et emprunts classĂ©s en IFRS dans la catĂ©gorie « Autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrĂȘtĂ© d’une Ă©valuation ultĂ©rieure au coĂ»t amorti en utilisant la mĂ©thode du taux d’intĂ©rĂȘt effectif (taux actuariel).

Les dĂ©pĂŽts classĂ©s en IFRS dans la catĂ©gorie « Passifs dĂ©tenus Ă  des fins de transaction » font l’objet en date d’arrĂȘtĂ© d’une Ă©valuation ultĂ©rieure Ă  la juste valeur. La juste valeur du dĂ©pĂŽt est calculĂ©e intĂ©rĂȘts courus exclus.

Un dĂ©pĂŽt ou un emprunt peut ĂȘtre le contrat hĂŽte d’un dĂ©rivĂ© incorporĂ©. Dans certaines conditions, le dĂ©rivĂ© incorporĂ© doit ĂȘtre sĂ©parĂ© du contrat hĂŽte et comptabilisĂ© selon les principes applicables aux dĂ©rivĂ©s. Cette analyse doit ĂȘtre menĂ©e Ă  l’initiation du contrat sur la base des clauses contractuelles.

Options retenues par Attijariwafa bank

PrĂȘts & CrĂ©ancesLa norme Groupe consiste en l’application du coĂ»t amorti Ă  l’ensemble des crĂ©dits Ă  plus d’un an en fonction de leur importance significative. Les crĂ©dits Ă  moins d’un an sont maintenus au coĂ»t historique.

Provisions pour dĂ©prĂ©ciation des prĂȘts & crĂ©ances :

La base de dĂ©prĂ©ciation individuelle des prĂȘts & crĂ©ances a maintenu les critĂšres adoptĂ©s par Bank Al-Maghrib dans sa circulaire n° 19/G/2002.

La base de dĂ©prĂ©ciation collective des prĂȘts & crĂ©ances a Ă©tĂ© adaptĂ©e en fonction de l’activitĂ© de chacune des entitĂ©s du Groupe et a concernĂ© les crĂ©ances saines.

Provisions individuelles

Le groupe Attijariwafa bank a développé des modÚles statistiques, spécifiques à chacune de ces entités concernées, pour calculer les provisions individuelles sur la base des :

‱ Historiques de recouvrement des crĂ©ances en souffrance ;

‱ ElĂ©ments Ă  la disposition des entitĂ©s de recouvrement pour les crĂ©ances en souffrance prĂ©sentant des montants relativement significatifs ;

‱ Garanties et sĂ»retĂ©s dĂ©tenues.

Provisions collectives

Le groupe Attijariwafa bank a développé des modÚles statistiques spécifiques à chacune de ces entités concernées, pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances saines en créances en souffrance.

EmpruntLes dettes et dépÎts sont ventilés par nature entre les différentes catégories « Passifs financiers » / « Passifs de trading » / « Passifs à la juste valeur sur option ».

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

DépÎtPour les dépÎts à vue :

Pour les dépÎts à vue le groupe Attijariwafa bank applique IAS 39 §49

‱ La juste valeur d’un dĂ©pĂŽt Ă  vue ne peut ĂȘtre infĂ©rieure au montant payable sur demande

‱ Elle est actualisĂ©e Ă  partir de la premiĂšre date oĂč le paiement de ce montant pourrait ĂȘtre exigĂ©.

Pour les dépÎts rémunérés :

DépÎts rémunérés à des taux de marché

Pour les dépÎts rémunérés à des taux de marché, la juste valeur sera la valeur nominale, sous réserve que la valeur des coûts marginaux de transaction ne soit pas significative.

‱ En cas d’existence de coĂ»ts corrĂ©lables et directement affectables, ces derniers devraient ĂȘtre inclus dans la juste valeur :

‱ CoĂ»t marginaux de transaction et de commissions directement affectables aux agents externes au groupe, par exemple des commissions d’apporteurs d’affaires ;

‱ Les coĂ»ts de transaction et les commissions directement affectables aux agents liĂ©s au groupe devront aussi faire l’objet d’une analyse (identifier les opĂ©rations non neutres en inter-compagnie avec impact rĂ©sultat).

Il est nĂ©cessaire de conserver des historiques de taux, afin de pouvoir justifier que ceux-ci Ă©taient bien des taux de marchĂ© d’origine.

La pĂ©riode de conservation des taux est fixĂ©e Ă  10 ans Ă  l’image du dĂ©lai de conservation des documents comptables (voir le texte du code de commerce).

DépÎts rémunérés à des taux hors marché

Pour les dĂ©pĂŽts rĂ©munĂ©rĂ©s Ă  des taux hors marchĂ©, la juste valeur sera constituĂ©e de la valeur nominale et d’une dĂ©cote.

Pour les produits de collecte vendus Ă  des taux hors marchĂ©, la juste valeur n’est pas Ă©gale Ă  la valeur nominale, il faut donc estimer cette juste valeur, c’est Ă  dire dĂ©terminer la valeur d’entrĂ©e au bilan de ces opĂ©rations.

Il est donc nĂ©cessaire de recenser les opĂ©rations de collecte et apprĂ©cier si le taux consenti est sensiblement diffĂ©rent de celui accordĂ© par les autres Ă©tablissements de la place (cela pourrait ĂȘtre le cas pour certains DAT).

Pour les dĂ©pĂŽts rĂ©munĂ©rĂ©s Ă  des taux hors marchĂ©, il faudra tenir compte d’une dĂ©cote pour la comptabilisation ultĂ©rieure. Si la sociĂ©tĂ© Ă©met un prĂȘt portant un intĂ©rĂȘt Ă  un taux diffĂ©rent de celui du marchĂ© et si elle reçoit des frais prĂ©levĂ©s Ă  l’émission Ă  titre de rĂ©munĂ©ration, cette sociĂ©tĂ© comptabilisera le prĂȘt Ă  sa juste valeur, c’est Ă  dire net de la commission qu’elle perçoit. La sociĂ©tĂ© portera la dĂ©cote dans le compte de rĂ©sultat selon la mĂ©thode du taux d’intĂ©rĂȘt effectif.

NB : Les avances sur dĂ©pĂŽts rĂ©munĂ©rĂ©s sont systĂ©matiquement comptabilisĂ©es en prĂȘts et crĂ©ances et traitĂ©es en IFRS en tant que tel.

Les comptes sur carnet :

Un mĂȘme taux rĂ©glementĂ© appliquĂ© par la grande majoritĂ© des Etablissements de crĂ©dit de la place est rĂ©putĂ© ĂȘtre un taux de marchĂ©.

Par conséquent, Pas de retraitement IFRS pour les comptes sur carnet.

Position d’Attijariwafa bank:

Les produits de collecte doivent ĂȘtre classĂ©s dans la catĂ©gorie des « autres passifs »

Le groupe Attijariwafa bank ne comptabilisera de passifs financiers à la juste valeur par résultat que par dérogation de la Direction FinanciÚre (Groupe).

En effet, par principe, l’activitĂ© de collecte faisant partie de l’activitĂ© d’intermĂ©diation bancaire, doit ĂȘtre comptabilisĂ©e dans la catĂ©gorie des autres passifs, ce qui lui permet de garder le coĂ»t historique (sous certaines conditions), et non Ă  la juste valeur.

Sauf exception signalĂ©e explicitement, les options dĂ©crites ci-dessus s’appliqueront Ă©galement aux titres de dette Ă©mis.

1.2.8 Titres La norme IAS 39 dĂ©finit quatre catĂ©gories d’actifs applicables aux titres :

‱ Titres de transaction (Actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat) ;

‱ Titres disponibles à la vente (Available For Sale – AFS) ;

‱ Titres dĂ©tenus jusqu’à l’échĂ©ance (Held To Maturity – HTM) ;

‱ PrĂȘts et crĂ©ances (catĂ©gorie ouverte aux titres non cotĂ©s sur un marchĂ© actif souscrits directement auprĂšs de l’émetteur).

Les titres sont classĂ©s en fonction de l’intention de gestion.

Les titres doivent ĂȘtre initialement Ă©valuĂ©s au coĂ»t qui est la juste valeur de la contrepartie donnĂ©e ou reçue pour les acquĂ©rir.

L’évaluation ultĂ©rieure des titres est, quant Ă  elle, fonction de la catĂ©gorie dans laquelle ils ont Ă©tĂ© classĂ©s.

Il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  un recensement au sein du Groupe des opĂ©rations sur titres, par nature et par type de portefeuille. En analysant leurs caractĂ©ristiques, il a Ă©tĂ© dĂ©fini les principes Ă  retenir pour la classification des titres en normes IFRS, leur mĂ©thode d’évaluation et le mode de calcul de dĂ©prĂ©ciation Ă  appliquer.

Titres du portefeuille de Transaction : Actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat affectation par nature ou sur optionSelon la norme IAS 39.9, les actifs ou passifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sont des actifs ou passifs acquis ou gĂ©nĂ©rĂ©s par l’entreprise principalement dans l’objectif de rĂ©aliser un bĂ©nĂ©fice liĂ© Ă  des fluctuations de prix Ă  court terme ou Ă  une marge d’arbitragiste.

Un actif financier sera classĂ© dans la catĂ©gorie des actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat si, indĂ©pendamment des raisons pour lesquelles il a Ă©tĂ© acquis, il fait partie d’un portefeuille pour lequel une indication d’un rythme effectif rĂ©cent de prise de bĂ©nĂ©fices Ă  court terme existe.

N.B : Tous les instruments dĂ©rivĂ©s sont des actifs (ou passifs) financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat, sauf lorsqu’ils sont dĂ©signĂ©s en couverture.

La norme IAS 39 limite la portĂ©e de l’option juste valeur par rĂ©sultat quand :

‱ Il existe toujours la catĂ©gorie qui enregistre les titres dont le classement en actif financier Ă  la juste valeur par rĂ©sultat rĂ©sulte d’une rĂ©elle intention de gestion – affectation par nature ;

‱ La catĂ©gorie « option Ă  la juste valeur par rĂ©sultat »- affectation sur option- dans laquelle sont enregistrĂ©s certains actifs financiers acquis non dans une intention de trading mais dont l’évaluation en Juste valeur (avec enregistrement des variations de juste valeur en rĂ©sultat) permet de rĂ©pondre Ă  un souci de gestion comptable et opĂ©rationnel (par exemple Ă©viter la sĂ©paration de dĂ©rivĂ©s incorporĂ©s pour les actifs financiers qui doivent ĂȘtre comptabilisĂ©s sĂ©parĂ©ment selon la Norme IAS 39).

Principes de comptabilisation

Evaluation initiale :

Les titres classĂ©s en actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat devront ĂȘtre initialement comptabilisĂ©s pour leur prix d’acquisition, hors coĂ»ts de transaction directement attribuables Ă  l’acquisition et coupons courus inclus.

Evaluation ultérieure :

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catĂ©gorie de titre ne fait pas l’objet de dĂ©prĂ©ciation.

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Titres du portefeuille « Available For Sale » : « Disponibles à la vente »La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relÚvent pas des autres catégories.

Principes de comptabilisation :

En IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en «Disponibles à la vente» sont les suivants :

Evaluation initiale

Les titres disponibles Ă  la vente devront ĂȘtre initialement comptabilisĂ©s pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables Ă  l’acquisition et coupons courus inclus (dans un compte de crĂ©ances rattachĂ©es),

Evaluation ultérieure

Les variations de juste valeur des titres (positives ou nĂ©gatives) classĂ©s en «disponibles Ă  la vente» sont enregistrĂ©es en capitaux propres (recyclables). L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / dĂ©cote des titres Ă  revenu fixe est comptabilisĂ© en rĂ©sultat selon la mĂ©thode du taux d’intĂ©rĂȘt effectif (Ă©talement actuariel).

Dépréciation

En cas de signe objectif de dĂ©prĂ©ciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matĂ©rialisĂ©e par la survenance d’un risque de crĂ©dit pour les titres de dettes, la moins value latente comptabilisĂ©e en capitaux propres doit en ĂȘtre sortie et comptabilisĂ©e dans le rĂ©sultat de l’exercice.

En cas d’amĂ©lioration ultĂ©rieure, cette dĂ©prĂ©ciation peut faire l’objet d’une reprise par rĂ©sultat pour les instruments de taux mais pas pour les instruments de capitaux propres. Dans ce dernier cas, la variation de juste valeur positive sera comptabilisĂ©e dans un compte de capitaux propres recyclables et la variation nĂ©gative sera enregistrĂ©e en rĂ©sultat.

Principes de classification en résultat

La valorisation en juste valeur des titres de ce portefeuille est répartie entre les lignes suivantes du compte de résultat :

‱ « Produits d’intĂ©rĂȘts » pour le montant correspondant au coĂ»t amorti de la pĂ©riode ;

‱ « RĂ©sultat net sur actifs disponibles Ă  la vente » pour le montant correspondant aux dividendes, aux dĂ©prĂ©ciations durables sur titres Ă  revenu variable, aux rĂ©sultats de cession ;

‱ « CoĂ»t du risque » pour les dĂ©prĂ©ciations durables et rĂ©apprĂ©ciation sur titres Ă  revenu fixe ;

‱ Et la ligne de capitaux propres « variation de valeur sur actifs disponibles Ă  la vente » pour le montant correspondant au complĂ©ment de juste valeur.

Titres du portefeuille « Held To Maturity »: « DĂ©tenus jusqu’à l’échĂ©ance »La catĂ©gorie «Titres dĂ©tenus jusqu’à l’échĂ©ance» (Ă©ligibles aux titres Ă  maturitĂ© dĂ©finie) est ouverte aux titres Ă  revenu fixe ou dĂ©terminable que la banque a l’intention et la capacitĂ© de conserver jusqu’à leur Ă©chĂ©ance. (IAS 39.9) autres que :

a) Ceux que l’entreprise a dĂ©signĂ© lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs Ă©valuĂ©s en juste valeur en contrepartie du rĂ©sultat ;

b) Ou ceux que l’entreprise a dĂ©signĂ© comme des actifs disponibles Ă  la vente ;

c) Ou ceux qui rĂ©pondent Ă  la dĂ©finition des prĂȘts et crĂ©ances. Ainsi, les titres de dettes non cotĂ©s sur un marchĂ© actif ne peuvent ĂȘtre classĂ©s dans la catĂ©gorie des actifs dĂ©tenus jusqu’à l’échĂ©ance.

Intention de gestion et rĂšgle du «tainting»Le classement dans cette catĂ©gorie prĂ©sente l’obligation impĂ©rative de respecter l’interdiction de cĂ©der des titres avant leur Ă©chĂ©ance (sous peine d’entraĂźner la dĂ©classification de l’ensemble du portefeuille en actif disponible Ă  la vente et d’interdire l’accĂšs Ă  cette catĂ©gorie pendant 2 ans).

Néanmoins des exceptions à cette rÚgle de «tainting» peuvent exister lorsque :

‱ La vente est proche de l’échĂ©ance (moins de 3 mois) ;

‱ La cession intervient aprĂšs que l’entreprise ait dĂ©jĂ  encaissĂ© la quasi-totalitĂ© du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

‱ La vente est justifiĂ©e par un Ă©vĂ©nement externe, isolĂ© ou imprĂ©visible ;

‱ Si l’entitĂ© n’escompte pas rĂ©cupĂ©rer substantiellement son investissement en raison d’une dĂ©tĂ©rioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classĂ© en AFS)

‱ Les ventes de titres entre les entitĂ©s du Groupe (ventes intragroupe)

Capacité de conservation

L’entreprise doit attester de son intention et de sa capacitĂ© Ă  conserver les titres jusqu’à l’échĂ©ance au moment de l’acquisition des titres et Ă  chaque date d’arrĂȘtĂ©.

Interdiction de toute couverture en taux

Si la couverture du risque de taux est interdite sur ce portefeuille, les autres types de couverture (risque de contrepartie, risque de change) sont autorisés.

Principes de comptabilisation :

‱ Evaluation initiale

Les titres dĂ©tenus jusqu’à l’échĂ©ance devront ĂȘtre initialement comptabilisĂ©s pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables Ă  l’acquisition et coupons courus inclus (dans un compte de crĂ©ances rattachĂ©es).

‱ Evaluation ultĂ©rieure

Par la suite, la comptabilisation sera au coĂ»t amorti avec amortissement de la surcote / dĂ©cote selon la rĂšgle du taux d’intĂ©rĂȘt effectif (Ă©talement actuariel).

Dépréciation

En cas de signe objectif de dĂ©prĂ©ciation, une provision doit ĂȘtre constatĂ©e pour la diffĂ©rence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimĂ©e (VRE).

La valeur de recouvrement estimĂ©e est obtenue par actualisation des flux futurs attendus au taux d’intĂ©rĂȘt effectif d’origine.

En cas d’amĂ©lioration ultĂ©rieure, une reprise de la provision excĂ©dentaire est Ă  constater.

Principe d’affectation en rĂ©sultat

Le coĂ»t amorti est affectĂ© en « produits d’intĂ©rĂȘts et assimilĂ©s », les dĂ©prĂ©ciations et les reprises de provisions lors de la cession ainsi que les moins-values de cession, sont enregistrĂ©es en « coĂ»t du risque ».

Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme IAS 39, sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Titres du portefeuille «PrĂȘts et crĂ©ances»La catĂ©gorie «PrĂȘts et crĂ©ances» est ouverte aux actifs financiers non cotĂ©s et non destinĂ©s Ă  ĂȘtre cĂ©dĂ©s et que l’Etablissement a l’intention de conserver durablement.

Principes de comptabilisation :

Comptabilisation au coĂ»t amorti (selon mĂ©thode du TIE) corrigĂ© d’éventuelles provisions pour dĂ©prĂ©ciation.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Dépréciation

En cas de signe objectif de dĂ©prĂ©ciation, une provision doit ĂȘtre constatĂ©e pour la diffĂ©rence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimĂ©e (VRE).

En cas d’amĂ©lioration ultĂ©rieure, une reprise de la provision est possible.

Remarque : les avances consolidables à des titres de participations non consolidés restent évaluées à leur valeur nominale, quel que soit leur mode de rémunération ou de remboursement.

Principe d’affectation en rĂ©sultat

Le coĂ»t amorti est affectĂ© en « produits d’intĂ©rĂȘts et assimilĂ©s », les dĂ©prĂ©ciations et les reprises de provisions lors de la cession ainsi que les moins values de cession, sont enregistrĂ©es en « coĂ»t du risque ».

Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme IAS 39 (résultat de cession de titres non cotés), sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ».

DĂ©comptabilisation d’un actif financierUne entitĂ© doit dĂ©comptabiliser un actif financier si et seulement si :

‱ les droits contractuels sur les flux de trĂ©sorerie liĂ©s Ă  l’actif financier arrivent Ă  expiration ;

‱ elle transfĂšre les droits contractuels de recevoir les flux de trĂ©sorerie liĂ©s Ă  l’actif financier, notamment, et ce transfert rĂ©pond aux conditions de dĂ©comptabilisation fixĂ©es par IAS 39.

Une entitĂ© doit sortir un passif financier (ou une partie de passif financier) de son bilan si et seulement s’il est Ă©teint (c’est-Ă -dire lorsque l’obligation prĂ©cisĂ©e au contrat est Ă©teinte, est annulĂ©e ou arrive Ă  expiration).

Options retenues par Attijariwafa bank :

Classification des portefeuilles Attijariwafa bank et autres entitĂ©s hors compagnie d’assurance

Les instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement dans les catégories suivantes :

HFT AFS HTMPrĂȘts

et crĂ©ances‱ Portefeuilles

de Trading de la Salle des Marchés

‱ Bons du TrĂ©sor nĂ©gociables classĂ©s en Portefeuille de placement

‱ Obligations et autres titres de crĂ©ances nĂ©gociables

‱ Titres de participation ...

‱ Bons du TrĂ©sor

‱ Dette CAM

‱ Dette CIH

CritÚres de dépréciations des titres :

‱ 30 % de baisse de la valeur d’acquisition, ou

‱ Moins value latente sur 12 mois consĂ©cutifs.

PrĂȘts/emprunts de titres et titres donnĂ©s / reçus en pension :

Les titres cĂ©dĂ©s temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisĂ©s au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisĂ© sous la rubrique de « Dettes » appropriĂ©e, Ă  l’exception des opĂ©rations de pension initiĂ©es par les activitĂ©s de nĂ©goce du Groupe, pour lesquelles le passif correspondant est comptabilisĂ© en « Passifs financiers Ă  la valeur de marchĂ© par rĂ©sultat ». Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisĂ©s au bilan du Groupe. La crĂ©ance correspondante est comptabilisĂ©e sous la rubrique « PrĂȘts et CrĂ©ances », Ă  l’exception des opĂ©rations de pension initiĂ©es par les activitĂ©s de nĂ©goce du Groupe, pour lesquelles la crĂ©ance correspondante est comptabilisĂ©e en « Actifs financiers Ă  la valeur de marchĂ© par rĂ©sultat ».

Les opĂ©rations de prĂȘts de titres ne donnent pas lieu Ă  la dĂ©comptabilisation des titres prĂȘtĂ©s et les opĂ©rations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu Ă  la comptabilisation au bilan des titres empruntĂ©s, Ă  l’exception des cas oĂč les titres empruntĂ©s sont ensuite cĂ©dĂ©s par le Groupe. Dans ce cas, l’obligation de livrer les titres Ă  l’échĂ©ance de l’emprunt est matĂ©rialisĂ©e par un passif financier prĂ©sentĂ© au bilan sous la rubrique « Passifs financiers Ă  la valeur de marchĂ© par rĂ©sultat ». Le groupe n’utilise cependant pas l’option de juste valeur pour les passifs financiers.

Actions propres

Le terme « actions propres » désigne les actions de la société consolidante Attijariwafa bank. Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés, aussi les résultats y afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.

Les dérivés sur actions propres, sont considérés, selon leur mode de dénouement :

‱ soit comme des instruments de capitaux propres si le dĂ©nouement se fait par livraison physique d’un nombre fixe d’actions propres contre un montant fixe de trĂ©sorerie ou un autre actif financier ; ces instruments dĂ©rivĂ©s ne sont dans ce cas pas rĂ©Ă©valuĂ©s ;

‱ soit comme des dĂ©rivĂ©s si le dĂ©nouement se fait en numĂ©raire ou au choix par la livraison physique d’actions propres ou la remise de numĂ©raire. Les variations de valeur de ces instruments sont dans ce cas enregistrĂ©es en rĂ©sultat.

En outre, si le contrat contient une obligation, de rachat par la banque de ses propres actions, mĂȘme si celle-ci n’est qu’éventuelle, la valeur prĂ©sente de la dette est comptabilisĂ©e par la contrepartie des capitaux propres.

1.2.9 Dérivés et dérivés incorporés:Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

‱ sa valeur varie en fonction d’une variation d’un taux d’intĂ©rĂȘt spĂ©cifiĂ©, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de taux, d’une notation de crĂ©dit ou d’un indice de crĂ©dit ou d’une autre variable (parfois appelĂ©e le «sous-jacent») ;

‱ il ne requiert aucun investissement initial net ou un investissement initial net infĂ©rieur Ă  celui qui serait nĂ©cessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des rĂ©actions similaires aux Ă©volutions des conditions de marchĂ© ;

et

‱ il est rĂ©glĂ© Ă  une date future.

Le Groupe n’utilise cependant pas de comptabilitĂ© de couverture faisant appel aux dĂ©rivĂ©s.

Un dĂ©rivĂ© incorporĂ© est une composante d’un contrat financier ou non qui a pour effet de faire varier une partie des flux de trĂ©sorerie de l’opĂ©ration composĂ©e d’une maniĂšre analogue Ă  celle d’un dĂ©rivĂ© autonome.

La norme IAS39 définit un contrat hybride comme un contrat comprenant un contrat hÎte et un dérivé incorporé.

Le dĂ©rivĂ© incorporĂ© doit faire l’objet d’une sĂ©paration si les trois conditions suivantes sont remplies :

‱ Le contrat hybride n’est pas comptabilisĂ© Ă  sa juste valeur (avec prise en compte des variations de juste valeur dans le compte de rĂ©sultat) ;

‱ SĂ©parĂ© du contrat hĂŽte, le dĂ©rivĂ© incorporĂ© possĂšde les caractĂ©ristiques d’un dĂ©rivĂ© ;

‱ Les caractĂ©ristiques du dĂ©rivĂ© ne sont pas Ă©troitement liĂ©es Ă  celle du contrat hĂŽte.

78

Par exemple :

− Contrats commerciaux libellĂ©s dans une devise diffĂ©rente de la devise de la sociĂ©tĂ©;

− Contrat de location indexĂ© sur l’inflation;

− Clauses contractuelles particuliĂšres, report du terme, options de remboursement, option de prolongement, indexations des intĂ©rĂȘts,

− Option de conversion d’une dette en instrument de capitaux propres

Pour les dérivés inclus dans les instruments financiers, ces derniers sont comptabilisés indépendamment du contrat principal.

La norme IAS 39 prĂ©conise de valoriser le contrat hĂŽte Ă  l’initiation en effectuant la diffĂ©rence entre la juste valeur du contrat hybride (= coĂ»t) et la juste valeur du dĂ©rivĂ© incorporĂ©.

Si toutefois la juste valeur du dĂ©rivĂ© incorporĂ© ne peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e de façon fiable, IAS.39 permet de la calculer par diffĂ©rence entre la juste valeur du contrat hybride et celle du contrat hĂŽte.

Dans le cas oĂč aucune des solutions ne serait rĂ©alisable, IAS 39 impose de valoriser l’ensemble du contrat hybride Ă  sa juste valeur (avec prise en compte des variations de valeur en compte de rĂ©sultat).

Options retenues par Attijariwafa bankSi le résultat de chiffrage des dérivés incorporés à la juste valeur fait ressortir un impact significatif, le dérivé incorporé est à comptabiliser sous la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat.

1.2.10 AssuranceContrat d’assuranceLe traitement des contrats qualifiĂ©s de contrat d’assurance au sens de la dĂ©finition donnĂ©e par la norme IFRS 4 ainsi que des contrats d’investissement Ă  participation discrĂ©tionnaire est rĂ©gi par la norme IFRS 4 dont les principales dispositions sont rĂ©capitulĂ©es ci-aprĂšs :

‱ La possibilitĂ© de continuer Ă  comptabiliser ces contrats selon les principes comptables actuels, en distinguant les trois contrats d’assurance selon IFRS 4 :

‱ Les contrats d’assurance purs

‱ Les contrats financiers comportant une clause discrĂ©tionnaire de participation aux bĂ©nĂ©fices

‱ Et les passifs relatifs aux autres contrats financiers, qui relĂšvent de la norme IAS 39, et qui sont comptabilisĂ©s dans le poste « Dettes envers la clientĂšle »,

‱ L’obligation de sĂ©parer et de comptabiliser en juste valeur par rĂ©sultat les dĂ©rivĂ©s incorporĂ©s qui ne bĂ©nĂ©ficieraient pas d’une exemption selon IFRS 4,

‱ L’interdiction de constitution de provisions au titre de demandes d’indemnisation Ă©ventuelles selon des contrats d’assurance non encore souscrits Ă  la date de reporting (telles que les provisions pour risques de catastrophe et les provisions pour Ă©galisation).

‱ L’obligation de mettre en Ɠuvre un test de suffisance des passifs d’assurance comptabilisĂ©s et un test de dĂ©prĂ©ciation relatif aux actifs au titre des cessions en rĂ©assurance.

‱ Par ailleurs, l’assureur n’est pas tenu mais est autorisĂ© Ă  changer ses mĂ©thodes comptables relatives aux contrats d’assurance pour Ă©liminer une prudence excessive. Toutefois, si un assureur Ă©value dĂ©jĂ  ses contrats d’assurance avec une prudence suffisante, il ne doit pas introduire de prudence supplĂ©mentaire.

‱ Un actif des cessions en rĂ©assurance est dĂ©prĂ©ciĂ©, en comptabilisant en rĂ©sultat cette perte de valeur, si et seulement si :

− Il existe des preuves tangibles, par suite d’un Ă©vĂ©nement qui est survenu aprĂšs la comptabilisation initiale de l’actif au titre des cessions en rĂ©assurance qui font que la cĂ©dante peut ne pas recevoir tous les montants qui lui sont dus selon les termes du contrat ;

− Cet Ă©vĂ©nement a un impact Ă©valuable de façon fiable sur les montants que la cĂ©dante recevra du rĂ©assureur.

‱ L’obligation pour un assureur de conserver les passifs d’assurance dans son bilan jusqu’à leur acquittement ou annulation, ou expiration, et de prĂ©senter les passifs d’assurance sans les compenser par rapport aux actifs au titre des cessions en rĂ©assurance ;

‱ La possibilitĂ© d’appliquer une comptabilitĂ© reflet pour les contrats d’assurance ou d’investissement comportant une clause de participation bĂ©nĂ©ficiaire, ce qui permet de reconnaĂźtre les effets sur le passif de montants qui n’étaient pas comptabilisĂ©s Ă  l’actif dans les normes comptables existantes, et de les enregistrer de maniĂšre symĂ©trique (cas des plus values latentes sur les titres classĂ©s en catĂ©gorie « Actifs disponibles Ă  la vente » en contrepartie desquelles une provision pour participation diffĂ©rĂ©e est reconnue directement par fonds propres)

‱ L’obligation de constater un nouveau passif d’assurance en IFRS 4 « shadow accounting » appelĂ© la participation des assurĂ©s aux bĂ©nĂ©fices diffĂ©rĂ©e et qui reprĂ©sente la quote-part revenant aux assurĂ©s des plus values latentes des actifs affectĂ©s aux contrats financiers, prise en charge par la norme IAS 39.

Remarque : En termes de prĂ©sentation, les Ă©lĂ©ments de mĂȘme nature Ă©valuĂ©s diffĂ©remment doivent faire l’objet de prĂ©sentation sur une ligne sĂ©parĂ©e du bilan. Dans la mesure du possible, les Ă©lĂ©ments sont ensuite rĂ©partis par type de contrepartie et par ordre de liquiditĂ©.

Options retenues par Attijariwafa bank

Placement assuranceClassification du portefeuille des placements détenus chez Wafa assurance :

‱ Les OPCVM non consolidĂ©s dans le cadre du pĂ©rimĂštre de consolidation du groupe Attijariwafa bank, sont classĂ©s en « Trading » pour ĂȘtre Ă©valuĂ©s Ă  leur juste valeur par rĂ©sultat.

‱ Les bons de trĂ©sor, les obligations et Les bons de sociĂ©tĂ©s de financement sont classĂ©es en « Actifs disponibles Ă  la vente » pour ĂȘtre Ă©valuĂ©es Ă  leur juste valeur par capitaux propres.

‱ Les prĂȘts immobilisĂ©s sont classĂ©s en « prĂȘts et crĂ©ances » et sont Ă©valuĂ©s Ă  leur coĂ»t amorti ;

‱ Tous les autres placements sont classĂ©s en « AFS » et sont Ă©valuĂ©s Ă  leur juste valeur par capitaux propres.

En matiÚre de dépréciation, celle-ci est à effectuer en fonction de la classification adoptée ci-dessus.

La juste valeur

La norme IFRS 13 dĂ©finit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payĂ© pour le transfert d’un passif dans une transaction ordonnĂ©e sur le marchĂ© principal (ou le plus avantageux) Ă  la date d’évaluation selon les conditions courantes du marchĂ© (i.e. un prix de sortie), que ce prix soit directement observable ou estimĂ© en utilisant une autre technique d’évaluation.

IFRS 13 prĂ©sente une hiĂ©rarchie des justes valeurs qui classe selon trois niveaux d’importance les donnĂ©es d’entrĂ©e des techniques d’évaluation utilisĂ©es pour dĂ©terminer la juste valeur. Cette hiĂ©rarchie place au plus haut niveau les prix cotĂ©s (non ajustĂ©s) sur des marchĂ©s actifs pour des actifs ou des passifs identiques (donnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 1), et au niveau le plus bas les donnĂ©es d’entrĂ©e non observables (donnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 3).

DonnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 1

Les donnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 1 s’entendent des prix cotĂ©s (non ajustĂ©s) sur des marchĂ©s actifs pour des actifs ou des passifs identiques auxquels l’entitĂ© peut avoir accĂšs Ă  la date d’évaluation. Un prix cotĂ© dans un marchĂ© actif fournit la preuve la plus fiable de la juste valeur et doit ĂȘtre utilisĂ©e sans ajustement pour Ă©valuer la juste valeur lorsque disponible, sauf dans des cas spĂ©cifiques prĂ©cisĂ©s dans la norme (§ 79).

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

DonnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 2

Les donnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 2 sont des donnĂ©es d’entrĂ©e, autres que les prix cotĂ©s inclus dans les donnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif, soit directement, soit indirectement.

Si l’actif ou le passif a une Ă©chĂ©ance spĂ©cifiĂ©e (contractuelle), une donnĂ©e d’entrĂ©e de niveau 2 doit ĂȘtre observable pour la quasi-totalitĂ© de la durĂ©e de l’actif ou du passif. Les donnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 2 comprennent :

‱ les prix cotĂ©s sur des marchĂ©s actifs pour des actifs ou des passifs similaires;

‱ les prix cotĂ©s sur des marchĂ©s qui ne sont pas actifs pour des actifs ou des passifs identiques ;

‱ les donnĂ©es d’entrĂ©e autres que les prix cotĂ©s qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple, les taux d’intĂ©rĂȘt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilitĂ©s implicites, les diffĂ©rentiels de taux.

Les ajustements apportĂ©s aux donnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 2 varient selon des facteurs spĂ©cifiques Ă  l’actif ou au passif. Ces facteurs incluent : l’état de l’actif ou l’endroit oĂč il se trouve, la mesure dans laquelle les donnĂ©es d’entrĂ©e ont trait Ă  des Ă©lĂ©ments comparables Ă  l’actif ou au passif, ainsi que le volume et le niveau d’activitĂ© sur les marchĂ©s oĂč ces donnĂ©es d’entrĂ©e sont observĂ©es.

Un ajustement qui est significatif pour la juste valeur dans son ensemble peut donner lieu Ă  une Ă©valuation de la juste valeur classĂ©e au niveau 3 de la hiĂ©rarchie de la juste valeur si l’ajustement utilise des donnĂ©es d’entrĂ©e importantes non observables.

DonnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 3

Les donnĂ©es d’entrĂ©e de niveau 3 sont les donnĂ©es d’entrĂ©e concernant l’actif ou le passif qui sont fondĂ©es sur des donnĂ©es non observables. Ces donnĂ©es d’entrĂ©e non observables doivent ĂȘtre utilisĂ©es pour Ă©valuer la juste valeur dans la mesure oĂč il n’y a pas de donnĂ©es d’entrĂ©e observables disponibles, ce qui rend possible l’évaluation dans les cas oĂč il n’y a pas, ou presque pas, d’activitĂ© sur les marchĂ©s pour l’actif ou le passif Ă  la date d’évaluation. Cependant, l’objectif de l’évaluation de la juste valeur demeure le mĂȘme, Ă  savoir l’estimation d’un prix de sortie du point de vue d’un intervenant du marchĂ© qui dĂ©tient l’actif ou qui doit le passif. Ainsi, les donnĂ©es d’entrĂ©e non observables doivent reflĂ©ter les hypothĂšses que les intervenants du marchĂ© utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif, y compris les hypothĂšses concernant le risque.

La valeur de marché est déterminée par le Groupe :

- soit à partir de prix cotés sur un marché actif,

- soit Ă  partir d’une technique de valorisation faisant appel Ă  des mĂ©thodes de calcul mathĂ©matiques fondĂ©es sur des thĂ©ories financiĂšres reconnues et des paramĂštres de marchĂ© observables :

‱ CAS 1 : Instruments traitĂ©s sur des marchĂ©s actifs

Lorsque des prix cotĂ©s sur un marchĂ© actif sont disponibles, ils sont retenus pour la dĂ©termination de la valeur de marchĂ©. Sont ainsi valorisĂ©s les titres cotĂ©s et les dĂ©rivĂ©s sur marchĂ©s organisĂ©s comme les futures et les options. La majoritĂ© des dĂ©rivĂ©s de grĂ© Ă  grĂ©, swaps et options simples, est traitĂ©e sur des marchĂ©s actifs, leur valorisation est opĂ©rĂ©e par des modĂšles communĂ©ment admis (mĂ©thode d’actualisation des cash flows futurs, modĂšle de Black and Scholes, techniques d’interpolation) et fondĂ©s sur des prix de marchĂ© cotĂ©s d’instruments ou de sous-jacents similaires.

‱ CAS 2: Instruments traitĂ©s sur des marchĂ©s inactifs

Produits traités sur un marché inactif valorisés avec un modÚle interne fondé sur des paramÚtres directement observables ou déduits de données observables.

Certains instruments financiers, bien que n’étant pas traitĂ©s sur des marchĂ©s actifs, sont valorisĂ©s selon des mĂ©thodes fondĂ©es sur des paramĂštres observables sur les marchĂ©s.

Les modÚles utilisent des paramÚtres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite

des options, les taux de défaut et hypothÚses de pertes obtenues à partir de données de consensus ou à partir des marchés actifs de gré à gré.

IFRS 13 s’applique aux normes qui exigent ou permettent des Ă©valuations Ă  la juste valeur ou la communication d’informations sur la juste valeur, sauf pour :

- Les transactions dont le paiement est fondé sur les actions (IFRS 2) ;

- Les transactions de location selon IAS 17 « Contrats de location » ;

- Les Ă©valuations qui ont des similitudes avec la juste valeur mais ne sont pas des justes valeurs, telles que la valeur nette de rĂ©alisation utilisĂ©e dans IAS 2 « Stocks » ou valeur d’utilitĂ© utilisĂ©e dans IAS 36 « DĂ©prĂ©ciation d’actifs ».

1.2.11 GoodwillCoĂ»t d’un regroupement d’entreprises :

Les regroupements d’entreprises sont comptabilisĂ©s conformĂ©ment Ă  la mĂ©thode de l’acquisition selon laquelle le coĂ»t d’acquisition correspond Ă  la contrepartie transfĂ©rĂ©e pour obtenir le contrĂŽle.

L’acquĂ©reur doit Ă©valuer le coĂ»t d’acquisition comme :

‱ Le total des justes valeurs, Ă  la date d’échange, des actifs remis, des passifs encourus ou assumĂ©s, et des instruments de capitaux propres Ă©mis par l’acquĂ©reur, en Ă©change du contrĂŽle de l’entreprise acquise;

‱ Les autres coĂ»ts directement attribuables Ă©ventuellement au regroupement d’entreprises sont comptabilisĂ©s en charges de l’exercice au cours duquel ils ont Ă©tĂ© encourus.

La date de l’acquisition est la date Ă  laquelle l’acquĂ©reur obtient effectivement le contrĂŽle de l’entreprise acquise.

Affectation du coĂ»t d’un regroupement d’entreprises aux actifs acquis et aux passifs et passifs Ă©ventuels assumĂ©s :

L’acquĂ©reur doit, Ă  la date d’acquisition, affecter le coĂ»t d’un regroupement d’entreprises en comptabilisant les actifs, les passifs et les passifs Ă©ventuels identifiables de l’entreprise acquise qui satisfont aux critĂšres de comptabilisation Ă  leur juste valeur respective Ă  cette date.

Toute diffĂ©rence entre le coĂ»t du regroupement d’entreprises et la part d’intĂ©rĂȘt de l’acquĂ©reur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs Ă©ventuels identifiables est ainsi constatĂ©e au niveau du Goodwill.

Comptabilisation du Goodwill :

L’acquĂ©reur doit, Ă  la date d’acquisition comptabiliser le goodwill acquis lors d’un regroupement d’entreprises en tant qu’actif.

‱ Evaluation initiale : ce goodwill devra ĂȘtre Ă©valuĂ© initialement Ă  son coĂ»t, celui-ci Ă©tant l’excĂ©dent du coĂ»t du regroupement d’entreprises sur la part d’intĂ©rĂȘt de l’acquĂ©reur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs Ă©ventuels identifiables.

‱ Evaluation ultĂ©rieure : AprĂšs la comptabilisation initiale, l’acquĂ©reur doit Ă©valuer le goodwill acquis lors d’un regroupement d’entreprises Ă  son coĂ»t, diminuĂ© du cumul des pertes de valeur constatĂ© Ă©ventuellement lors des tests de dĂ©prĂ©ciation opĂ©rĂ©s annuellement ou dĂšs l’apparition d’indices susceptibles de remettre en cause sa valeur comptabilisĂ©e Ă  l’actif.

Lorsque la quote-part de la juste valeur des actifs, passifs et passifs Ă©ventuels acquise excĂšde le coĂ»t d’acquisition, un Ă©cart d’acquisition nĂ©gatif est immĂ©diatement comptabilisĂ© en rĂ©sultat.

Si la comptabilisation initiale d’un regroupement d’entreprises ne peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e que provisoirement avant la fin de la pĂ©riode au cours de laquelle le regroupement est effectuĂ©, l’acquĂ©reur doit comptabiliser le regroupement en utilisant ces valeurs provisoires. L’acquĂ©reur doit comptabiliser les ajustements de ces valeurs provisoires liĂ©s Ă  l’achĂšvement de la comptabilisation initiale au cours de la pĂ©riode d’évaluation au-delĂ  de laquelle aucun ajustement n’est possible.

80

Options retenues par Attijariwafa bank‱ Option prise de ne pas retraiter les Goodwill existants au 31/12/05,

et ce conformément aux dispositions de la norme IFRS 1 « PremiÚre adoption des IFRS » ;

‱ ArrĂȘt d’amortissement des Goodwill, car leur durĂ©e de vie est indĂ©finie selon la norme IFRS 3 rĂ©visĂ©e « regroupement d’entreprises » ;

‱ Des tests de dĂ©prĂ©ciation rĂ©guliers doivent ĂȘtre effectuĂ©s pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill est inferieure Ă  leur valeur recouvrable. Dans le cas contraire, une dĂ©prĂ©ciation devrait ĂȘtre constatĂ©e ;

‱ Les UnitĂ©s GĂ©nĂ©ratrices de TrĂ©sorerie sont dĂ©finies Ă  l’image des informations sectorielles Ă  prĂ©senter au niveau du Groupe ;

‱ La valeur recouvrable est la valeur la plus Ă©levĂ©e entre la valeur d’utilitĂ© et la juste valeur nette des frais de cession. Cette notion intervient dans les tests de dĂ©prĂ©ciation d’actifs conformĂ©ment Ă  la norme comptable IAS 36. Si le test de dĂ©prĂ©ciation de l’actif met en exergue une valeur recouvrable infĂ©rieure Ă  la valeur nette comptable, il convient de dĂ©prĂ©cier la valeur de l’actif de la diffĂ©rence entre ces deux valeurs.

1.2.12 Provisions Provisions pour risques gĂ©nĂ©rauxUne provision doit ĂȘtre comptabilisĂ©e lorsque :

‱ L’Entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) rĂ©sultant d’un Ă©vĂ©nement passĂ©,

‱ Il est probable qu’une sortie de ressources reprĂ©sentatives d’avantages Ă©conomiques sera nĂ©cessaire pour Ă©teindre l’obligation ; et

‱ Le montant de l’obligation peut ĂȘtre estimĂ© de maniĂšre fiable.

Si ces conditions ne sont pas rĂ©unies, aucune provision ne doit ĂȘtre comptabilisĂ©e.

En IFRS, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation obligatoire des provisions pour risques et charges pour lesquelles la sortie probable des ressources est prĂ©vue, dĂ©passe une annĂ©e.

En IFRS les passifs Ă©ventuels, hors regroupements d’entreprises, ne sont pas provisionnĂ©s. La mention en annexe est impĂ©rative lorsque le passif ou l’actif Ă©ventuel est significatif.

Provisions sur crĂ©ances clientIl n’existe pas en IFRS de catĂ©gorie comptable spĂ©cifique pour les encours douteux.

Une provision est constituĂ©e lorsqu’il existe un indice objectif de dĂ©prĂ©ciation sur des prĂȘts classĂ©s en prĂȘts et crĂ©ances.

Les provisions sont dĂ©terminĂ©es par diffĂ©rence entre la valeur nette comptable du prĂȘt (impact du coĂ»t amorti) et le montant recouvrable estimĂ©, celui-ci reprĂ©sentant la valeur actualisĂ©e, au taux d’intĂ©rĂȘt effectif (TIE) d’origine du contrat, des flux estimĂ©s recouvrables.

Provisions pour dĂ©prĂ©ciation sur base individuelleDans le cas d’un prĂȘt faisant l’objet d’impayĂ©s :

Les pertes sont dĂ©terminĂ©es sur la base de la somme des flux de trĂ©sorerie futurs estimĂ©s, actualisĂ©s aux taux effectif d’origine du prĂȘt ; les flux futurs tiennent compte de l’évaluation des garanties reçues et des coĂ»ts de recouvrement.

Les donnĂ©es observables permettant d’estimer les flux futurs doivent ĂȘtre suffisantes et pertinentes afin d’obtenir une estimation fiable de ceux-ci. Au cas oĂč les donnĂ©es observables se rĂ©vĂšlent ĂȘtre limitĂ©es ou ne plus ĂȘtre pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles, le Groupe aura recours Ă  son jugement expĂ©rimentĂ©.

Dans le cas d’un prĂȘt sans impayĂ© mais dont des indices objectifs de dĂ©prĂ©ciation indiquent des difficultĂ©s Ă  venir :

Le groupe aura recours Ă  des statistiques historiques de pertes pour des prĂȘts comparables afin d’estimer et de positionner les flux futurs.

Dans le cas ou les statistiques ou les donnĂ©es observables se rĂ©vĂšlent ĂȘtre limitĂ©es ou ne plus ĂȘtre pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles, la sociĂ©tĂ© aura recours Ă  son jugement expĂ©rimentĂ© et documentĂ©.

Une fois positionnĂ©s dans le temps, les flux futurs seront actualisĂ©s au TIE d’origine du prĂȘt.

Provisions pour dĂ©prĂ©ciation sur base collective Lorsque le test de dĂ©prĂ©ciation individuel des crĂ©ances ne rĂ©vĂšle pas l’existence d’indice objectif de dĂ©prĂ©ciation, celles-ci sont regroupĂ©es par ensemble homogĂšne de caractĂ©ristiques de risque de crĂ©dit similaires, afin d’ĂȘtre soumises Ă  un test de dĂ©prĂ©ciation collectif.

Appréciation des indices objectifs de dépréciation :

Dans le cadre d’un examen collectif, un indice objectif de dĂ©prĂ©ciation peut se rĂ©sumer Ă  des Ă©vĂ©nements observables indiquant qu’il existe une diminution mesurable des flux de trĂ©sorerie futurs estimĂ©s provenant d’un groupe de prĂȘts depuis que ces actifs ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©s pour la premiĂšre fois, et ce bien que cette diminution ne puisse encore ĂȘtre rattachĂ©e aux divers prĂȘts composant ce groupe notamment.

Parmi les indices objectifs on peut citer :

‱ Les modifications dĂ©favorables de la capacitĂ© de paiement des emprunteurs faisant partie du groupe ou ;

‱ Une situation Ă©conomique nationale ou locale corrĂ©lĂ©e aux dĂ©fauts de paiement sur les actifs faisant partie du groupe.

Dépréciation sur base collective : calcul de la dépréciation

1. Utilisation de l’historique des pertes constatĂ©es sur des actifs prĂ©sentant des caractĂ©ristiques de risque de crĂ©dit similaires Ă  celles des actifs composant le groupe examinĂ©, afin d’estimer de façon fiable l’incidence sur les flux de trĂ©sorerie du groupe d’actifs examinĂ©.

Dans le cas oĂč la sociĂ©tĂ© ne possĂšde pas de tels historiques de pertes, celle-ci se rĂ©fĂ©rera Ă  l’expĂ©rience de sociĂ©tĂ©s comparables pour des groupes d’actifs financiers comparables.

2. Prendre en considĂ©ration les Ă©vĂ©nements observables actuels, de maniĂšre Ă  tenir compte des effets de conditions qui n’affectaient pas la pĂ©riode sur laquelle portent ces statistiques historiques.

Les statistiques historiques de pertes utilisĂ©es (notamment PD) devront ĂȘtre au besoin corrigĂ©es, au vu des donnĂ©es observables actuelles, de maniĂšre Ă  tenir compte des effets de conditions qui n’affectaient pas la pĂ©riode sur laquelle portent ces statistiques historiques.

Dans le cas oĂč les historiques de pertes ne sont plus valables en raison d’une modification des conditions qui existaient pendant cette pĂ©riode, la sociĂ©tĂ© doit procĂ©der Ă  un ajustement en fonction du nouveau contexte actuel Ă  l’aide de son jugement expĂ©rimentĂ© et documentĂ©.

3. Sur la base de l’historique des pertes (ajustĂ© au besoin) survenues sur des actifs similaires Ă  ceux examinĂ©s collectivement, on procĂšde Ă  l’estimation des flux futurs. La mĂ©thodologie et les hypothĂšses utilisĂ©es pour estimer les flux de trĂ©sorerie futurs doivent ĂȘtre examinĂ©es rĂ©guliĂšrement pour rĂ©duire tout Ă©cart entre les pertes estimĂ©es et celles qui sont rĂ©ellement subies.

4. Une fois les flux futurs estimĂ©s et positionnĂ©s dans le temps, il faut procĂ©der Ă  leur actualisation aux taux d’intĂ©rĂȘt effectif (TIE).

5. Les provisions pour dĂ©prĂ©ciations comptabilisĂ©es au niveau d’un groupe sont une Ă©tape intermĂ©diaire en attendant l’identification de la dĂ©prĂ©ciation de chacun des actifs faisant partie du groupe d’actifs financiers dont la dĂ©prĂ©ciation est Ă©valuĂ©e collectivement. DĂšs qu’on dispose de suffisamment d’informations permettant d’identifier spĂ©cifiquement les pertes affĂ©rentes Ă  chacun des actifs dĂ©prĂ©ciĂ©s d’un groupe, Ă©valuĂ© individuellement, ces actifs seront retirĂ©s de ce groupe. Ainsi, il faut examiner si une nouvelle information permet d’identifier l’un des prĂȘts du groupe comme individuellement dĂ©prĂ©ciĂ© :

Dans la nĂ©gative, aucun prĂȘt n’est sorti du groupe.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Dans l’affirmative, le prĂȘt identifiĂ© comme Ă©tant individuellement dĂ©prĂ©ciĂ© sera sorti du groupe et soumis Ă  un examen individuel.

Options retenues par Attijariwafa bank

Provisions pour risques gĂ©nĂ©rauxL’analyse des provisions pour risques et charges supĂ©rieures Ă  1 MDH, afin de s’assurer que les conditions IFRS sont respectĂ©es.

Provisions sur créances clientPour la provision des crédits

Il a été décidé de :

‱ Valoriser les garanties à la juste valeur ;

‱ DĂ©terminer les provisions pour les crĂ©ances individuelles non significatives sur la base du modĂšle statistique construit Ă  cet effet en se basant sur les taux de rĂ©cupĂ©ration moyens pondĂ©rĂ©s par anciennetĂ© des crĂ©ances pour estimer les cash flow futurs des rĂ©cupĂ©rations ;

‱ DĂ©terminer les flux de recouvrement pour dĂ©terminer les Ă©chĂ©anciers de rĂ©cupĂ©ration par produits et par nature de clients ;

‱ La perte en cas de dĂ©faut sera dĂ©terminĂ©e selon les dispositions des rĂšgles baloises si la banque n’arrive pas Ă  mettre en place un modĂšle permettant d’évaluer la valeur vĂ©nale des garanties d’une part et d’actualiser les flux futurs de rĂ©cupĂ©ration estimĂ©s au taux contractuel d’origine d’autre part.

1.2.13 ImpĂŽt exigible et impĂŽt diffĂ©rĂ© Un actif ou passif d’impĂŽt diffĂ©rĂ© est comptabilisĂ© chaque fois que le recouvrement ou le rĂšglement de la valeur comptable d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les paiements futurs d’impĂŽt par rapport Ă  ce qu’ils auraient Ă©tĂ© si un tel recouvrement (rĂšglement) n’avait pas eu d’incidence fiscale.

Il est probable que l’entreprise disposera d’un bĂ©nĂ©fice imposable sur lequel elle pourra imputer une diffĂ©rence temporelle dĂ©ductible :- Lorsqu’il y aura suffisamment de diffĂ©rences temporelles imposables

relevant de la mĂȘme autoritĂ© et relatives Ă  la mĂȘme entitĂ© imposable et dont on attend Ă  ce qu’elles s’inversent :

‱ Au cours de l’exercice durant lequel on s’attend Ă  ce que les diffĂ©rences temporelles dĂ©ductibles s’inversent, ou

‱ Au cours des exercices sur lesquels la perte fiscale rĂ©sultant Ă  l’actif d’ID pourra ĂȘtre reportĂ©e en arriĂšre ou en avant.

- Lorsqu’il est probable que l’Entreprise dĂ©gage un bĂ©nĂ©fice imposable suffisant relevant de la mĂȘme administration fiscale et pour la mĂȘme entitĂ© imposable au cours des exercices appropriĂ©s.

- La gestion fiscale lui donne l’opportunitĂ© de gĂ©nĂ©rer un bĂ©nĂ©fice imposable au cours des exercices appropriĂ©s.

Dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, le coĂ»t de l’acquisition est affectĂ© aux actifs et passifs identifiĂ©s acquis par rĂ©fĂ©rence Ă  leur juste valeur sans que leur base fiscale ne soit modifiĂ©e : c’est une diffĂ©rence temporelle taxable dont rĂ©sulte un passif d’ID.

Ce passif d’ID affecte le goodwill.

Dans un regroupement d’entreprises, lorsque le coĂ»t d’acquisition affectĂ© Ă  un passif n’est dĂ©ductible fiscalement qu’au cours d’exercice fiscal ou lorsque la juste valeur d’un actif est infĂ©rieure Ă  sa base fiscale, une diffĂ©rence temporelle dĂ©ductible apparaĂźt qui donne lieu Ă  un actif d’ID.

Ce dernier affecte le goodwill.

Lorsqu’un actif d’ID de l’entreprise acquise n’a pas Ă©tĂ© comptabilisĂ© par l’acquĂ©reur en tant qu’actif identifiable Ă  la date d’un regroupement d’entreprises et est comptabilisĂ© ultĂ©rieurement dans les Ă©tats financiers consolidĂ©s de l’acquĂ©reur, le produit d’impĂŽt diffĂ©rĂ© qui en rĂ©sulte est comptabilisĂ© dans le compte de rĂ©sultat. En plus, l’acquĂ©reur ajuste la valeur comptable brute du goodwill et les amortissements cumulĂ©s correspondant des montants qui auraient dĂ» ĂȘtre enregistrĂ©s, il comptabilise aussi la rĂ©duction de la valeur nette comptable du goodwill en charge.

Aucune modification ne devrait survenir au niveau du goodwill négatif.

La norme interdit l’actualisation des impĂŽts diffĂ©rĂ©s.

En cas de changement de taux d’impĂŽt ou de rĂšgles fiscales, l’impact sur les impĂŽts diffĂ©rĂ©s est comptabilisĂ© selon le principe de symĂ©trie : si l’impĂŽt diffĂ©rĂ© a Ă©tĂ© comptabilisĂ© initialement en capitaux propres, l’ajustement est Ă©galement comptabilisĂ© en capitaux propres, sinon comptabilisation de l’impact en rĂ©sultat.

Options retenues par Attijariwafa bankApprĂ©ciation de la probabilitĂ© de rĂ©cupĂ©ration des actifs d’impĂŽt diffĂ©rĂ© :Les impĂŽts diffĂ©rĂ©s dont la probabilitĂ© de recouvrement est incertaine ne sont pas activĂ©s. La probabilitĂ© de recouvrement peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e par les business plan des sociĂ©tĂ©s concernĂ©es.

En outre, en IFRS, l’expression « recouvrement probable » devrait ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme signifiant un « recouvrement plus probable qu’improbable », ce qui pourrait donner lieu, dans certains cas, Ă  la comptabilisation davantage d’impĂŽts diffĂ©rĂ©s actifs qu’en principes comptables.

Comptabilisation d’impĂŽt diffĂ©rĂ© passif au titre des diffĂ©rences temporaires relatives Ă  des immobilisations incorporelles gĂ©nĂ©rĂ©es dans le cadre d’un regroupement d’entreprise :Les Ă©carts d’évaluation liĂ©s Ă  des immobilisations incorporelles crĂ©es dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et non cessibles sĂ©parĂ©ment de l’entreprise acquise gĂ©nĂšre un ID passif, et ce mĂȘme si ces immobilisations ont des durĂ©es de vie indĂ©finies.

ImpĂŽt diffĂ©rĂ© actif au titre des diffĂ©rences temporaires dĂ©ductibles relatives aux titres de participation consolidĂ©s :Comptabilisation obligatoire d’un impĂŽt diffĂ©rĂ© actif au titre des diffĂ©rences temporaires dĂ©ductibles relatives aux titres de participation consolidĂ©s (diffĂ©rences liĂ©es, par exemple, Ă  l’élimination de rĂ©sultats internes sur titres de participation consolidĂ©s) dĂšs lors que ces diffĂ©rences temporaires devraient se rĂ©sorber dans un avenir prĂ©visible (cas rare en l’absence de dĂ©cision de cession) et que le recouvrement de l’actif d’impĂŽt diffĂ©rĂ© est probable.

PossibilitĂ© de corriger le GW si un ID est identifiĂ© aprĂšs la pĂ©riode admise en IFRS pour la rĂ©gularisation :Un actif d’impĂŽt diffĂ©rĂ© considĂ©rĂ© comme non identifiable Ă  la date d’acquisition et ultĂ©rieurement rĂ©alisĂ©, est comptabilisĂ© en rĂ©sultat consolidĂ© et l’écart d’acquisition est corrigĂ© de maniĂšre rĂ©trospective mĂȘme aprĂšs l’expiration du dĂ©lai d’affectation, l’impact de cette correction Ă©tant Ă©galement comptabilisĂ© en rĂ©sultat consolidĂ©.

ImpÎts différés initialement comptabilisés en capitaux propres :

Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impĂŽt et/ou de modalitĂ©s d’imposition en capitaux propres.

1.2.14 Avantages au PersonnelPrincipe gĂ©nĂ©ralL’objectif de la norme IAS 19 est de prescrire le traitement comptable des avantages au personnel et des informations Ă  fournir Ă  leur sujet. Cette norme doit ĂȘtre appliquĂ©e Ă  la comptabilisation, par l’employeur, de tous les avantages au personnel sauf ceux auxquels s’applique l’IFRS 2. Ces avantages comprennent notamment ceux accordĂ©s en vertu :

- de régime ou autre accord formel établi entre une entité et des membres du personnel, pris individuellement ou collectivement, ou leur représentant

- de dispositions lĂ©gales ou d’accords sectoriels au terme desquels les entitĂ©s sont tenues de cotiser Ă  un rĂ©gime national ou sectoriel, ou Ă  un rĂ©gime multi employeurs

- d’usages qui donnent lieu Ă  une obligation implicite et ceci lorsque l’entitĂ© n’a pas d’autre solution rĂ©aliste que de payer les avantages du personnel.

82

Les avantages au personnel sont les contreparties de toutes formes accordées par une entité pour les services rendus par les membres de son personnel ou pour la cessation de leur emploi. Ils comprennent les catégories suivantes :

Typologie des avantages au personnelLes avantages Ă  court terme

Ce sont les avantages du personnel (autres que les indemnitĂ©s de cessation d’emploi) dont le rĂšglement intĂ©gral est attendu dans les 12 mois qui suivent la clĂŽture de l’exercice au cours duquel les membres du personnel ont rendu les services correspondant.

Ex : les salaires et les cotisations de sĂ©curitĂ© sociale, les congĂ©s annuels et congĂ©s maladie payĂ©s, l’intĂ©ressement et les primes, 


L’entitĂ© doit comptabiliser le montant non actualisĂ© des avantages Ă  court terme qu’elle s’attend Ă  lui payer en contrepartie des services d’un membre du personnel au cours d’une pĂ©riode comptable :

‱ Au passif, aprĂšs dĂ©duction du montant dĂ©jĂ  payĂ©, le cas Ă©chĂ©ant.

‱ En charge.

Les avantages postĂ©rieurs Ă  l’emploi

Ce sont les avantages du personnel qui sont payables aprùs la fin de l’emploi.

Ex : les prestations de retraite, assurance vie et assistance mĂ©dicale postĂ©rieures Ă  l’emploi.

On distingue deux rĂ©gimes d’avantages postĂ©rieurs Ă  l’emploi :

1. Le rĂ©gime Ă  cotisations dĂ©finies : selon ce dernier une entitĂ© verse des cotisations dĂ©finies Ă  un fonds et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplĂ©mentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir toutes les prestations correspondant aux services rendus par le personnel. Le risque actuariel et le risque de placement sont donc, supportĂ©s par le membre du personnel.

La comptabilisation des rĂ©gimes Ă  cotisations dĂ©finies est simple car aucune hypothĂšse actuarielle n’est nĂ©cessaire pour Ă©valuer l’obligation ou la dĂ©pense et donc il ne peut y avoir d’écarts actuariels.

L’entitĂ© doit comptabiliser les cotisations Ă  payer Ă  un rĂ©gime Ă  cotisations dĂ©finies en Ă©change des services d’un des membres du personnel :

- Au passif, aprÚs déduction des cotisations déjà payées, le cas échéant.

- En charges.

2. Le rĂ©gime Ă  prestations dĂ©finies : engage l’entitĂ© Ă  servir les prestations convenues aux membres de son personnel en activitĂ© et aux anciens membres de son personnel. Celle-ci supporte donc le risque actuariel et le risque de placement.

La comptabilisation des rĂ©gimes Ă  prestation dĂ©finies est assez complexe du fait que des hypothĂšses actuarielles sont nĂ©cessaires pour Ă©valuer l’obligation et la charge et qu’il peut y avoir des Ă©carts actuariels. De plus, les obligations sont Ă©valuĂ©es sur une base actualisĂ©e (car peuvent ĂȘtre rĂ©glĂ©es de nombreuses annĂ©es aprĂšs que les membres du personnel ont rendu les services correspondants).

Le rĂ©gime multi-employeurs qui n’est pas un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral ni obligatoire et qui doit ĂȘtre classĂ© par l’entreprise comme rĂ©gime Ă  cotisations dĂ©finies ou comme rĂ©gime Ă  prestations dĂ©finies, en fonction des caractĂ©ristiques du rĂ©gime.

Les autres avantages Ă  long terme

Ils comprennent notamment les absences de longue durĂ©e rĂ©munĂ©rĂ©es, comme les congĂ©s liĂ©s Ă  l’anciennetĂ© ou les congĂ©s sabbatiques. Ils comprennent aussi les primes d’anciennetĂ© et autres avantages liĂ©s Ă  l’anciennetĂ© et les jubilĂ©s (telles que « wissam schoghl »), les indemnitĂ©s d’incapacitĂ© de longue durĂ©e, s’ils sont payables 12 mois ou plus aprĂšs la clĂŽture de l’exercice, les primes et les rĂ©munĂ©rations diffĂ©rĂ©es...

Habituellement, l’évaluation des autres avantages Ă  long terme n’est pas soumise au mĂȘme degrĂ© de confusion que celle des avantages postĂ©rieurs

Ă  l’emploi. C’est pour cela que la prĂ©sente norme prĂ©voit une mĂ©thode simplifiĂ©e pour la comptabilisation des autres avantages Ă  long terme selon laquelle les rĂ©Ă©valuations ne sont pas comptabilisĂ©es en autres Ă©lĂ©ments du rĂ©sultat global.

Les indemnitĂ©s de cessation d’emploi

Ce sont les avantages du personnel fournis en contrepartie de la cessation de l’emploi d’un membre du personnel rĂ©sultant soit de la dĂ©cision de l’entitĂ© de mettre fin Ă  l’emploi du membre du personnel avant l’ñge normal de dĂ©part en retraite, soit de la dĂ©cision du membre du personnel d’accepter une offre d’indemnitĂ© en Ă©change de la cessation de son emploi.

L’entitĂ© doit comptabiliser un passif et une charge au titre des indemnitĂ©s de cessation d’emploi Ă  la premiĂšre des dates suivantes :

- La date Ă  laquelle elle ne peut plus retirer son offre d’indemnitĂ©s.

- La date Ă  laquelle elle comptabilise les coĂ»ts d’une restructuration entrant dans le champ d’application d’IAS 37 et prĂ©voyant le paiement de telles indemnitĂ©s.

Dans le cas d’indemnitĂ©s de cessation d’emploi payables par suite de la dĂ©cision de l’entitĂ© de mettre fin Ă  l’emploi d’un membre du personnel, l’entitĂ© ne peut plus retirer son offre d’indemnitĂ©s dĂšs qu’elle a communiquĂ© aux membres du personnel concernĂ©s un plan de licenciement qui satisfait aux critĂšres suivants :

- Les mesures requises pour mener le plan Ă  bien indiquent qu’il est improbable que des changements importants soient apportĂ©s au plan.

- Le plan indique le nombre de personnes visĂ©es par le licenciement, leur catĂ©gorie d’emploi ou leur fonction, et leur lieu de travail ainsi que sa date de rĂ©alisation prĂ©vue.

- Le plan fixe les indemnitĂ©s de cessation d’emploi avec une prĂ©cision suffisante pour permettre aux membres du personnel de dĂ©terminer la nature et le montant des prestations qu’ils toucheront lors de la cessation de leur emploi.

Couverture des engagementsLes engagements peuvent ĂȘtre couverts de deux maniĂšres :

1. Par la constitution d’une provision en interne, uniquement ou en complĂ©ment d’actifs de couverture ou de droits Ă  remboursements

2. Par l’externalisation de son obligation de verser les prestations par la souscription d’un contrat d’assurance (l’entreprise transfĂšre son obligation de verser les prestations : les risques actuariels et de placement sont gĂ©rĂ©s par l’assureur, qui verse les prestations ; la seule obligation de l’entreprise est de payer des cotisations -rĂ©gime Ă  cotisations dĂ©finies-).

La version rĂ©visĂ©e de la norme a dĂ©fini trois critĂšres caractĂ©risant les actifs de couverture (ou contrats d’assurance admissibles) :

‱ L’entitĂ© juridique dĂ©tenant ces actifs doit ĂȘtre juridiquement distincte de la sociĂ©tĂ©,

‱ Les actifs doivent ĂȘtre affectĂ©s exclusivement au financement des prestations payables au titre du rĂ©gime Ă©tudiĂ©,

‱ Si les actifs sont suffisants pour couvrir les engagements, l’entreprise n’a aucune obligation juridique de payer les prestations directement au titre du rĂ©gime.

Tout actif destiné à couvrir les engagements mais ne vérifiant pas les critÚres ci-dessus est un « Droit à remboursement ». Les droits à remboursements sont comptabilisés comme un actif séparé. Ils ne viennent pas en réduction des engagements, contrairement aux actifs de couverture.

Evaluation des engagements

MĂ©thode

La valorisation des rĂ©gimes Ă  prestations dĂ©finies implique notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles pour estimer de façon fiable le montant des avantages accumulĂ©s par le personnel en contrepartie des services rendus pendant l’exercice et les exercices antĂ©rieurs.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Cela suppose d’estimer les prestations, les variables dĂ©mographiques du type mortalitĂ© et rotation du personnel, les variables financiĂšres du type taux d’actualisation, et les augmentations futures des salaires qui influeront sur le coĂ»t des prestations.

La méthode préconisée par la norme IAS 19 est la méthode des unités de crédit projetées « Projected Unit Credit ».

Elle Ă©quivaut Ă  reconnaĂźtre, Ă  la date de calcul de l’engagement, un engagement Ă©gal Ă  la valeur actuelle probable des prestations de fin de carriĂšre estimĂ©es multipliĂ©e par le rapport entre l’anciennetĂ© Ă  la date du calcul et Ă  la date de dĂ©part en retraite du salariĂ©.

Cela revient Ă  considĂ©rer que l’engagement se constitue au prorata de l’anciennetĂ© acquise par le salariĂ©. En consĂ©quence, le calcul des droits est effectuĂ© en fonction de l’anciennetĂ© du salariĂ© et du salaire estimĂ© au jour de la fin de carriĂšre dĂ©fini.

HypothĂšses

Les hypothĂšses actuarielles sont les meilleures estimations faites par l’entitĂ© des variables qui dĂ©termineront le coĂ»t final des avantages postĂ©rieurs Ă  l’emploi. Ces hypothĂšses comprennent :

HypothÚses démographiques

Elles sont relatives aux caractéristiques futures du personnel ancien et actuel (et des personnes à leur charge) réunissant les conditions requises pour bénéficier des avantages. Ces hypothÚses démographiques portent sur les éléments suivants :

‱ La mortalitĂ©, pendant et aprĂšs l’emploi ;

‱ La rotation du personnel, l’incapacitĂ© et le dĂ©part en retraite anticipĂ©e;

‱ La proportion des membres affiliĂ©s au rĂ©gime et des personnes Ă  leur charge rĂ©unissant les conditions requises pour avoir droit aux prestations; et

‱ Les taux de demandes d’indemnisation en vertu de rĂ©gimes mĂ©dicaux.

Le taux attendu de rendement des actifs du régime

Ce taux doit ĂȘtre Ă©tabli sur la base des attentes du marchĂ© Ă  la date de clĂŽture pour la pĂ©riode au cours de laquelle les obligations doivent ĂȘtre rĂ©glĂ©es.

Il doit reflĂ©ter la composition du portefeuille d’actifs. La composition des actifs de couverture du rĂ©gime (obligations, actions, immobilier, 
) et le rendement attendu utilisĂ© pour chaque catĂ©gorie d’actifs devront ĂȘtre prĂ©cisĂ©s dans le rapport actuariel.

Taux d’actualisation / taux d’inflation

Le taux Ă  appliquer pour actualiser les obligations au titre des avantages postĂ©rieurs Ă  l’emploi (que ceux-ci soient financĂ©s ou non) doit ĂȘtre dĂ©terminĂ© par rĂ©fĂ©rence Ă  un taux de marchĂ© Ă  la date de clĂŽture fondĂ© sur les obligations d’entitĂ©s de premiĂšre catĂ©gorie. Dans les pays oĂč ce type de marchĂ© n’est pas actif, il faut prendre le taux (Ă  la clĂŽture) des obligations d’État. La monnaie et la durĂ©e des obligations d’entitĂ©s ou des obligations d’État doivent ĂȘtre cohĂ©rentes avec la monnaie et la durĂ©e estimĂ©e des obligations au titre des avantages postĂ©rieurs Ă  l’emploi.

La durĂ©e des engagements doit ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e Ă  partir du calendrier des versements futurs (moyenne pondĂ©rĂ©e unique) pour l’ensemble des participants au rĂ©gime au jour de l’évaluation.

Salaires, avantages du personnel et coûts médicaux

Les obligations au titre des avantages postĂ©rieurs Ă  l’emploi doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©es sur une base reflĂ©tant :

‱ Les augmentations de salaires futures estimĂ©es;

‱ Les droits Ă  prestations selon les termes du rĂ©gime (ou rĂ©sultant de toute obligation implicite allant au-delĂ  de ces termes) Ă  la date de clĂŽture; et

‱ Les changements futurs estimĂ©s du niveau des prestations payĂ©es dans le cadre de tout rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et obligatoire affectant les prestations Ă  payer au titre d’un rĂ©gime Ă  prestations dĂ©finies, si et seulement si :

- Soit ces changements ont été adoptés avant la date de clÎture;

- Soit l’expĂ©rience passĂ©e ou d’autres indications fiables, dĂ©montrent que ces prestations payĂ©es dans le cadre d’un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et obligatoire Ă©volueront d’une maniĂšre prĂ©visible, par exemple qu’elles suivront l’évolution du niveau gĂ©nĂ©ral des prix ou du niveau gĂ©nĂ©ral des salaires.

Les hypothĂšses relatives aux coĂ»ts mĂ©dicaux doivent prendre en compte les variations futures estimĂ©es du coĂ»t des services mĂ©dicaux rĂ©sultant Ă  la fois de l’inflation et de l’évolution spĂ©cifique aux coĂ»ts mĂ©dicaux.

1.2.14.1 Options retenues par Attijariwafa bankPour le cas d’Attijariwafa bank, les prestations de retraites relĂšvent du rĂ©gime Ă  contributions dĂ©finies. Par consĂ©quent, leur comptabilisation ne requiert aucun retraitement IFRS.

Dans le cas de la couverture mĂ©dicale postĂ©rieure Ă  l’emploi (CMIM), Attijariwafa bank ne dispose pas d’informations suffisantes pour comptabiliser comme tel ce rĂ©gime multi-employeurs Ă  prestations dĂ©finies.

1.2.14.2 Paiements Ă  base d’actionsLes paiements Ă  base d’actions sont constituĂ©s par les paiements fondĂ©s sur des actions Ă©mises par le Groupe qu’ils soient dĂ©nouĂ©s par la remise d’actions ou par un versement de numĂ©raires dont le montant dĂ©pend de l’évolution de la valeur des actions.

Ces paiements peuvent se faire par attribution d’options de souscription (stocks option) ou par une offre de souscription d’action aux salariĂ©s (OPV).

Pour les offres de souscription d’action aux salariĂ©s, une dĂ©cote est octroyĂ©e par rapport au prix moyen de marchĂ© sur une pĂ©riode donnĂ©e. La charge de cet avantage est constatĂ©e en tenant compte de la pĂ©riode d’incessibilitĂ©.

1.2.15 Tableau des flux de trĂ©sorerieLe solde des comptes de trĂ©sorerie et assimilĂ©s est constituĂ© des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, CCP ainsi que les soldes nets des prĂȘts et emprunts Ă  vue auprĂšs des Etablissements de crĂ©dit.

1.2.16 Estimations utilisĂ©es dans la prĂ©paration des Ă©tats financiersLa confection des Ă©tats financiers du groupe Attijariwafa bank nĂ©cessite la formulation d’hypothĂšses et l’utilisation d’estimations dont la rĂ©alisation future peut ĂȘtre influencĂ©e par de nombreux facteurs notamment :

‱ les activitĂ©s des marchĂ©s nationaux et internationaux ;

‱ les fluctuations des taux d’intĂ©rĂȘt et de change ;

‱ la conjoncture Ă©conomique et politique dans certains secteurs d’activitĂ© ou pays ;

‱ les modifications de la rĂ©glementation ou de la lĂ©gislation.

Ces hypothĂšses concernent essentiellement

‱ L’usage de modĂšles internes pour la valorisation des instruments financiers pour lesquelles on ne dispose pas de cotations sur les marchĂ©s organisĂ©s ;

‱ Les tests de dĂ©prĂ©ciation relatifs aux actifs incorporels ;

‱ La dĂ©termination des provisions pour dĂ©prĂ©ciation des prĂȘts et crĂ©ances et des provisions pour risques et charges ;

‱ L’estimation des valeurs rĂ©siduelles relatives aux actifs valorisĂ©s au coĂ»t amorti, aux contrats de location financement et de location simple.

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BILAN IFRS CONSOLIDÉ au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

ACTIF IFRS Notes 31/12/2015 31/12/2014

Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chÚques postaux 12 580 486 8 842 320

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 2.1 58 297 966 52 389 822

Instruments dérivés de couverture - -

Actifs financiers disponibles Ă  la vente 2.2 33 000 427 30 805 290

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 2.3 21 179 662 19 305 251

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 2.4 252 918 815 255 056 498

Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux - -

Placements détenus jusqu'à leur échéance 7 916 008 10 928 820

Actifs d'impĂŽt exigible 2.5 395 789 137 676

Actifs d'impÎt différé 2.5 516 412 448 327

Comptes de régularisation et autres actifs 2.6 7 973 730 7 491 499

Participation des assurés aux bénéfices différée 2.2 893 528 920 708

Actifs non courants destinĂ©s Ă  ĂȘtre cĂ©dĂ©s 98 622 97 089

Participations dans des entreprises mises en Ă©quivalence 2.7 102 952 116 861

Immeubles de placement 2.8 1 875 923 1 830 545

Immobilisations corporelles 2.9 4 953 082 5 056 788

Immobilisations incorporelles 2.9 1 708 144 1 731 443

Ecarts d'acquisition 2.10 6 667 144 6 684 704

Total actif IFRS 411 078 692 401 843 640

PASSIF IFRS Notes 31/12/2015 31/12/2014

Banques centrales, Trésor public, Service des chÚques postaux 165 236 135 266

Passifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 2.11 1 090 129 1 965 441 Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture - - Dettes envers les Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 2.12 32 511 095 41 236 002 Dettes envers la clientĂšle 2.13 274 514 736 257 881 178 Titres de crĂ©ance Ă©mis 2.14 13 743 666 14 253 845 Ecart de rĂ©Ă©valuation passif des portefeuilles couverts en taux - - Passifs d'impĂŽt courant 2.5 296 624 1 222 376 Passifs d'impĂŽt diffĂ©rĂ© 2.5 1 782 425 1 700 513 Comptes de rĂ©gularisation et autres passifs 2.6 8 848 300 8 961 596 Dettes liĂ©es aux actifs non courants destinĂ©s Ă  ĂȘtre cĂ©dĂ©s - - Provisions techniques des contrats d'assurance 23 873 972 22 212 075 Provisions pour risques et charges 2.15 1 513 117 1 745 890 Subventions, fonds publics affectĂ©s et fonds spĂ©ciaux de garantie 153 865 147 819 Dettes subordonnĂ©es 2.14 11 356 370 9 979 663 Capital et rĂ©serves liĂ©es 10 151 765 10 151 765 RĂ©serves consolidĂ©es 24 905 872 24 258 638 - Part du Groupe 21 420 642 20 163 454 - Part des minoritaires 3 485 230 4 095 184 Gains ou pertes latents ou diffĂ©rĂ©s, part du Groupe 871 352 851 090 RĂ©sultat net de l’exercice 5 300 168 5 140 484 - Part du Groupe 4 501 781 4 355 244 - Part des minoritaires 798 387 785 240

TOTAL PASSIF IFRS 411 078 692 401 843 640

Comptes consolidés au 31 décembre 2015PUBLICATION DES COMPTES

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

COMPTE DE RÉSULTAT IFRS CONSOLIDÉ au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Notes 31/12/2015 31/12/2014

IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s 3.1 17 336 355 17 498 851

IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©s 3.1 5 935 421 6 472 577

MARGE D' INTERÊT 11 400 934 11 026 273

Commissions perçues 3.2 4 566 042 4 301 420

Commissions servies 3.2 525 758 426 256

MARGE SUR COMMISSIONS 4 040 284 3 875 163

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.3 2 944 577 3 777 540

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles Ă  la vente 3.4 183 561 346 238

RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 3 128 139 4 123 778

Produits des autres activités 3.5 6 482 827 6 039 398

Charges des autres activités 3.5 6 055 166 5 614 858

PRODUIT NET BANCAIRE 18 997 018 19 449 755

Charges générales d'exploitation 7 959 562 7 680 810

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 851 162 827 963

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 10 186 295 10 940 982

Coût du risque 3.7 -2 217 045 -3 034 430

RESULTAT D'EXPLOITATION 7 969 250 7 906 552

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 12 471 20 004

Gains ou pertes nets sur autres actifs 3.8 122 573 46 892

Variations de valeurs des Ă©carts d'acquisition

RESULTAT AVANT IMPÔTS 8 104 295 7 973 448

ImpÎts sur les bénéfices 2 804 127 2 832 964

RESULTAT NET 5 300 168 5 140 484

RĂ©sultat hors groupe 798 387 785 240

RESULTAT NET PART DU GROUPE 4 501 781 4 355 244

RĂ©sultat par action (en dirhams) 22,12 21,40

Résultat dilué par action (en dirhams) 22,12 21,40

ÉTAT DU RÉSULTAT NET ET DES GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

RĂ©sultat net 5 300 168 5 140 484

Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres -41 481 819 687

Écarts de conversion -3 566 -169 624

Variations de valeur des actifs financiers disponibles Ă  la vente -11 534 1 005 119

RĂ©Ă©valuation des immobilisations

Variations de valeur différées des instruments dérivés de couverture, rapportées au résultat de la période

Eléments relatifs aux sociétés mises en équivalence -26 380 -15 809

Total cumulé 5 258 687 5 960 171

Part du Groupe 4 486 083 5 059 598

Part des minoritaires 772 604 900 573

86

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

Capital

(1)

Réserves liées

au capital

(2)

Actionspropres

(3)

Réserveset résultats consolidés

(4)

Total d'actifs et passifs comptabilisés

directement en capitaux propres

(5)

Capitaux propres part

Groupe

(6)

IntĂ©rĂȘts minoritaires

(7)

Total

(8)

Capitaux propres clÎture au 31 décembre 2013 2 035 272 8 116 493 -2 050 326 25 334 159 -210 437 33 225 161 4 710 022 37 935 183 Changements de méthodes comptables Capitaux propres clÎture au 31 décembre 2013 corrigés 2 035 272 8 116 493 -2 050 326 25 334 159 -210 437 33 225 161 4 710 022 37 935 183 Opérations sur capital 636 037 636 037 141 018 777 055 Paiements fondés sur des actions Opérations sur actions propres Dividendes -1 897 399 -1 897 399 -572 997 -2 470 396 Résultat de l'exercice 4 355 244 4 355 244 785 240 5 140 484 Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres (A) 818 308 818 308 171 002 989 310

Ecarts de conversion (B) -113 954 -113 954 -55 670 -169 624 Gains ou pertes latents ou différés (A)+(B) 704 354 704 354 115 332 819 687 Autres variations -1 501 845 -1 501 845 -298 190 -1 800 035 Variations de périmÚtre Capitaux propres clÎture au 31 décembre 2014 2 035 272 8 116 493 -2 050 326 26 926 196 493 918 35 521 553 4 880 425 40 401 978 Changements de méthodes comptables Capitaux propres clÎture au 31 décembre 2014 corrigés 2 035 272 8 116 493 -2 050 326 26 926 196 493 918 35 521 553 4 880 425 40 401 978 Opérations sur capital 216 227 216 227 70 184 286 411 Paiements fondés sur des actions Opérations sur actions propres Dividendes -1 987 034 -1 987 034 -643 595 -2 630 629 Résultat de l'exercice 4 501 781 4 501 781 798 387 5 300 168 Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres (C) 20 262 20 262 -31 796 -11 534

Ecarts de conversion (D) -9 579 -9 579 6 013 -3 566 Gains ou pertes latents ou différés (C)+(D) 10 683 10 683 -25 783 -15 101 Autres variations -1 346 800 -1 346 800 -796 001 -2 142 801 Variations de périmÚtre 29 131 29 131 29 131 Capitaux propres clÎture au 31 décembre 2015 2 035 272 8 116 493 -2 050 326 28 339 501 504 600 36 945 541 4 283 617 41 229 157

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

RĂ©sultat avant impĂŽts 8 104 295 7 973 448+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 970 533 827 242+/- Dotations nettes pour dĂ©prĂ©ciation des Ă©carts d’acquisition et des autres immobilisations+/- Dotations nettes pour dĂ©prĂ©ciation des actifs financiers 104 831 7 523+/- Dotations nettes aux provisions 2 422 800 3 200 590+/- Quote-part de rĂ©sultat liĂ©e aux sociĂ©tĂ©s mises en Ă©quivalence -12 471 -20 004+/- Perte nette/(gain net) des activitĂ©s d’investissement -439 553 -435 167+/- Perte nette/(gain net) des activitĂ©s de financement+/- Autres mouvements -129 765 -229 630Total des Ă©lĂ©ments non monĂ©taires inclus dans le rĂ©sultat net avant impĂŽts et des autres ajustements 2 916 376 3 350 553+/- Flux liĂ©s aux opĂ©rations avec les Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s -14 549 064 -20 546 486+/- Flux liĂ©s aux opĂ©rations avec la clientĂšle 16 854 982 13 996 509+/- Flux liĂ©s aux autres opĂ©rations affectant des actifs ou passifs financiers -5 564 823 -13 488 029+/- Flux liĂ©s aux autres opĂ©rations affectant des actifs ou passifs non financiers- ImpĂŽts versĂ©s -3 101 911 -2 353 709Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activitĂ©s opĂ©rationnelles -6 360 817 -22 391 714Flux net de trĂ©sorerie gĂ©nĂ©rĂ© par l’activitĂ© opĂ©rationnelle 4 659 853 -11 067 713+/- Flux liĂ©s aux actifs financiers et aux participations -2 609 365 -794 083+/- Flux liĂ©s aux immeubles de placement -75 423 -585 462+/- Flux liĂ©s aux immobilisations corporelles et incorporelles -671 838 -808 347Flux net de trĂ©sorerie liĂ© aux opĂ©rations d’investissement -3 356 626 -2 187 893+/- Flux de trĂ©sorerie provenant ou Ă  destination des actionnaires -2 630 629 -2 470 396+/- Autres flux de trĂ©sorerie nets provenant des activitĂ©s de financement 930 931 1 448 946Flux net de trĂ©sorerie liĂ© aux opĂ©rations de financement -1 699 698 -1 021 450Effet de la variation des taux de change sur la trĂ©sorerie et Ă©quivalents de trĂ©sorerie 75 864 -126 986Augmentation/(diminution) nette de la trĂ©sorerie et des Ă©quivalents de trĂ©sorerie -320 606 -14 404 042

31/12/2015 31/12/2014

TrĂ©sorerie et Ă©quivalents de trĂ©sorerie Ă  l’ouverture -676 681 13 727 361Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 8 707 054 12 651 672Comptes (actif & passif) et prĂȘts/emprunts Ă  vue auprĂšs des Établissements de crĂ©dit -9 383 735 1 075 689TrĂ©sorerie et Ă©quivalents de trĂ©sorerie Ă  la clĂŽture -997 287 -676 681Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 12 415 251 8 707 054Comptes (actif & passif) et prĂȘts/emprunts Ă  vue auprĂšs des Établissements de crĂ©dit -13 412 538 -9 383 735Variation de la trĂ©sorerie nette -320 606 -14 404 042

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

Actifs financiers à la JV par résultat sur option

CrĂ©ances sur les Établissements de crĂ©ditCrĂ©ances sur la clientĂšleActifs reprĂ©sentatifs de contrats en unitĂ©s de comptesValeurs reçues en pensionEffets publics et valeurs assimilĂ©es 39 076 809 Obligations et autres titres Ă  revenu fixe 1 036 253

‱ Titres cĂŽtĂ©s 82 195 ‱ Titres non cĂŽtĂ©s 954 058

Actions et autres titres Ă  revenu variable 17 467 849 ‱ Titres cĂŽtĂ©s 17 467 849 ‱ Titres non cĂŽtĂ©s

Instruments dérivés 597 788 Créances rattachées 119 267 Juste valeur au bilan 58 297 966

2.1 Actifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

Les actifs financiers disponibles à la vente détenus par Wafaassurance s'élÚvent à 16 987 millions de dirhams à fin décembre 2015 contre 14 072 millions de dirhams à fin décembre 2014.

2. NOTES RELATIVES AU BILAN

2.2.2 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Juste valeur Gains latents Pertes latentes Juste valeur Gains latents Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées 9 843 386 593 001 -108 173 10 015 196 597 380 -35 343 Obligations et autres titres à revenu fixe 13 088 319 374 452 -81 065 12 865 333 385 428 -16 714 Actions et autres titres à revenu variable 3 904 388 237 045 -173 883 3 745 608 207 111 -320 926 Titres de participation non consolidés 7 057 863 860 522 -214 272 5 099 860 847 266 -181 429 Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente 33 893 955 - - 31 725 998 Total gains et pertes latents 2 065 020 -577 394 2 037 184 -554 413 ImpÎts différés -582 343 206 068 -559 523 199 638 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente nets 1 482 677 -371 325 1 477 661 -354 775 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente nets, Part du Groupe 1 181 282 -309 930 1 155 194 -304 104

2.2 Actifs financiers disponibles à la vente2.2.1 Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

2.3 PrĂȘts et crĂ©ances sur les Établissements de crĂ©dit2.3.1 PrĂȘts et crĂ©ances sur les Établissements de crĂ©dit au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Titres Ă©valuĂ©s Ă  la juste valeur‱ Effets publics et valeurs assimilĂ©s 9 843 386 10 015 196 ‱ Obligations et autres titres Ă  revenu fixe 13 088 319 12 865 333

‱ Titres cĂŽtĂ©s 7 593 569 7 809 390 ‱ Titres non cĂŽtĂ©s 5 494 750 5 055 943

‱ Actions et autres titres Ă  revenu variable 3 904 388 3 745 608 ‱ Titres cĂŽtĂ©s 729 269 2 577 710 ‱ Titres non cĂŽtĂ©s 3 175 119 1 167 898

‱ Titres de participations non consolidĂ©s 7 057 863 5 099 860 Total des titres disponibles Ă  la vente 33 893 955 31 725 998

31/12/2015 31/12/2014

Établissements de crĂ©ditComptes et prĂȘts 20 585 285 18 614 985Valeurs reçues en pension 18 096 454 660PrĂȘts subordonnĂ©s 10 849 27 941Autres prĂȘts et crĂ©ances 492 539 117 952Total en principal 21 106 768 19 215 538CrĂ©ances rattachĂ©es 99 153 114 619Provisions 26 260 24 906Valeur nette 21 179 662 19 305 251OpĂ©rations internes au GroupeComptes ordinaires 7 350 273 6 681 733Comptes et avances Ă  terme 23 472 375 22 803 303CrĂ©ances rattachĂ©es 227 113 292 426

88

2.4.1 PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Opérations avec la clientÚleCréances commerciales 35 193 162 39 117 428Autres concours à la clientÚle 184 905 880 185 413 812Valeurs reçues en pension 27 916 10 940Comptes ordinaires débiteurs 28 171 206 25 658 003Total en principal 248 298 165 250 200 183Créances rattachées 1 600 192 1 622 255Provisions 13 268 149 11 998 943Valeur nette 236 630 208 239 823 495Opérations de crédit bailCrédit-bail immobilier 3 333 079 3 105 996Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées 13 340 520 12 494 091Total en principal 16 673 599 15 600 087Créances rattachées 1 323 627Provisions 386 316 367 711Valeur nette 16 288 607 15 233 004Total 252 918 815 255 056 498

2.4 PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle

31/12/2015 31/12/2014

PaysEncourssains

Encoursdépréciés

Provisions individuelles

Provisions collectives

Encourssains

Encoursdépréciés

Provisions individuelles

Provisions collectives

Maroc 190 742 015 13 493 447 7 862 235 1 551 774 199 591 295 12 646 517 7 392 304 1 234 413Tunisie 19 995 518 1 458 111 850 310 94 058 18 477 851 1 497 437 824 109 71 813Afrique subsaharienne 34 209 374 4 039 348 2 797 677 489 268 28 450 903 3 903 357 2 628 295 208 322Europe 212 467 10 873 9 142 - 260 565 8 618 7 399Autres 810 611 - - - 963 728Total en principal 245 969 985 19 001 779 11 519 364 2 135 101 247 744 342 18 055 928 10 852 107 1 514 547Créances rattachées 1 601 516 1 622 882Valeur nette au bilan 247 571 501 19 001 779 11 519 364 2 135 101 249 367 224 18 055 928 10 852 107 1 514 547

2.4.2 PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle par zone gĂ©ographique au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Maroc 3 975 175 11 338 863Tunisie 1 417 177 1 139 524Afrique subsaharienne 2 355 877 3 690 973Europe 6 932 431 2 003 917Autres 6 426 108 1 042 261Total en principal 21 106 768 19 215 538Créances rattachées 99 153 114 619Provisions 26 260 24 906Valeur nette au bilan 21 179 662 19 305 251

2.3.2 Ventilation des prĂȘts et crĂ©ances sur les Établissements de crĂ©dit par zone gĂ©ographique au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

2.3.3 Ventilation des prĂȘts et crĂ©ances sur les Établissements de crĂ©dit par durĂ©e restant Ă  courir au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Établissements de crĂ©dit 14 292 473 2 126 392 4 366 502 295 142 21 080 508

2.4.3 PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle par agent Ă©conomique au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Entreprises 164 421 836 168 069 646 Dont Grandes Entreprises 105 609 585 107 738 405 Particuliers 86 895 463 85 363 970 Total en principal 251 317 299 253 433 616 Créances rattachées 1 601 516 1 622 882 Valeurs nettes au bilan 252 918 815 255 056 498

2.4.4 Ventilation des prĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle par durĂ©e restant Ă  courir au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

PrĂȘts et crĂ©ances Ă©mis sur la clientĂšle 69 729 589 29 515 593 99 277 982 47 446 821 245 969 985

La juste valeur des encours sains des prĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle et sur les Ă©tablissements de crĂ©dit est estimĂ©e Ă  270 073 millions de dirhams.

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

2.5.3 Le taux effectif d'impÎt au 31 décembre 201531/12/2015 31/12/2014

RĂ©sultat net 5 300 168 5 140 484 Charge d’impĂŽt sur les bĂ©nĂ©fices 2 804 127 2 832 964 Taux d'impĂŽt effectif moyen 34,6% 35,5%

ANALYSE DU TAUX EFFECTIF D'IMPÔT au 31 dĂ©cembre 2015

31/12/2015 31/12/2014

Taux d'impÎt en vigueur 37,0% 37,0% Différentiel de taux d'imposition des entités étrangÚres -1,2% -0,7% Différences permanentes -0,3% 4,2% Autres éléments -1,0% -5,0% Taux d'impÎt effectif moyen 34,6% 35,5%

2.6 Comptes de régularisation2.6.1 Comptes de régularisation et autres actifs au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Autres Actifs 5 342 284 5 052 433 Débiteurs divers 3 129 620 3 013 276 Valeurs et emplois divers 244 913 191 628 Autres actifs d'assurance 1 574 587 1 692 727 Autres 393 165 154 801 Comptes de régularisation 2 631 445 2 439 066 Produits à recevoir 1 339 508 1 190 417 Charges constatées d'avance 212 287 300 306 Autres comptes de régularisation 1 079 650 948 343 Total 7 973 730 7 491 499

2.6.2 Comptes de régularisation et autres passifs au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Autres Passifs 5 506 303 5 547 789 Opérations diverses sur titres 200 510 207 867 Créditeurs divers 5 148 029 5 110 465 Autres Passifs d'assurance 157 765 229 456 Comptes de régularisation 3 341 997 3 413 807 Charges à payer 1 551 738 1 640 091 Produits constatés d'avance 472 619 461 187 Autres comptes de régularisation 1 317 640 1 312 530 Total 8 848 300 8 961 596

2.7 Participations dans les entreprises mises en équivalence au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

Valeur de mise en Ă©quivalence RĂ©sultat Total bilan Revenu (CA)

Quote-part de résultat dans les sociétés MEE

Sociétés financiÚresSociétés non financiÚres 102 952 37 406 596 009 99 790 12 471 Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés MEE 102 952 37 406 596 009 99 790 12 471

31/12/2015 31/12/2014

Charge d'impĂŽts courants -2 750 907 -3 101 911 Charge nette d'impĂŽts diffĂ©rĂ©s de l'exercice -53 219 268 947 Charges nette de l’impĂŽt sur les bĂ©nĂ©fices -2 804 127 -2 832 964

2.5.2 Charge nette de l'impÎt sur les bénéfices au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

Les autres comptes de régularisation Actif et Passif comprennent essentiellement les opérations qui ne sont pas définitivement imputées au moment de leur enregistrement au bilan. Ces dernieres sont réimputées à leurs comptes définitifs dans les plus brefs délais.

La participation du Groupe dans les sociétés mises en équivalence concerne uniquement la sociéte Moussafir Hotels.

2.5 ImpÎts courants et impÎts différés2.5.1 ImpÎts courants et impÎts différés au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

ImpĂŽts courants 395 789 137 676 ImpĂŽts diffĂ©rĂ©s 516 412 448 327 Actifs d’impĂŽts courants et diffĂ©rĂ©s 912 200 586 003 ImpĂŽts courants 296 624 1 222 376 ImpĂŽts diffĂ©rĂ©s 1 782 425 1 700 513 Passifs d’impĂŽts courants et diffĂ©rĂ©s 2 079 049 2 922 889

90

Les immeubles de placement sont comptabilisés au coût selon l'approche par composants

2.8 Immeubles de placement au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2014 Variation périmÚtre Acquisitions Cessions et

échéancesAutres

mouvements 31/12/2015

Valeur brute 2 216 045 243 484 165 930 2 363 2 295 961 Amortissements et provisions 385 500 51 090 16 286 -266 420 038 Valeur nette au bilan 1 830 545 192 393 149 644 2 629 1 875 923

Composants Durée annuelle d'amortissement

GROS OEUVRES 50ÉTANCHÉITÉ 20AGENCEMENTS/AMENAGEMENTS 15INSTALLATIONS TECHNIQUES 20MENUISERIE INTERIEURE ET EXTERIEURE 15

La valeur de marché des terrains et constructions classés en immeubles de placement est estimée en 2015 à 2 446 millions de dirhams.

Le mode de calcul des amortissements pratiqué est linéaire. Les durées d'amortissements retenues correspondent aux durées d'utilité par composants suivantes :

31/12/2015 31/12/2014

Valeur BruteCumul des

amortissements et pertes de valeur

Valeur Nette Valeur BruteCumul des

amortissements et pertes de valeur

Valeur Nette

Terrains et constructions 3 056 073 1 185 395 1 870 677 3 066 399 1 087 183 1 979 216Equip. Mobilier, installations 3 074 951 2 574 665 500 286 2 926 496 2 473 317 453 178Biens mobiliers donnés en location 502 570 217 040 285 531 563 099 213 358 349 741Autres immobilisations 5 169 400 2 872 811 2 296 589 4 955 731 2 681 079 2 274 652Total Immobilisations corporelles 11 802 994 6 849 911 4 953 082 11 511 725 6 454 938 5 056 788Logiciels informatiques acquis 2 688 223 1 701 553 986 670 2 496 107 1 475 473 1 020 634Autres immobilisation incorporelles 1 254 740 533 267 721 474 1 230 821 520 013 710 808Total Immobilisations incorporelles 3 942 964 2 234 819 1 708 144 3 726 929 1 995 486 1 731 443

2.9 Immobilisations corporelles et incorporelles au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

Composants Durée annuelle d'amortissement

Constructions par composant 15-50 ansEquip. Mobilier, installations 4-10 ansBiens mobiliers donnés en location N/AAutres immobilisations 15-20 ans

Composants Durée annuelle d'amortissement

Gros ƒuvre 50EtanchĂ©itĂ© 20Agencement AmĂ©nagement intĂ©rieur 15Installations Techniques fixes 20Menuiserie 15

Par ailleurs les composants des constructions ont été amortis de la façon suivante :

Attijariwafa bank a opté pour une évaluation au coût de l'ensemble des immobilisations. L'amortissement est linéaire et s'étale sur les durées d'utilités suivantes :

IMMOBILISATIONS CORPORELLES :

Composants Durée annuelle d'amortissement

Logiciels informatiques acquis 5 ansLogiciels informatiques produits par l'entreprise N/AAutres immobilisation incorporelles 15-20 ans

Le groupe Attijariwafa bank n'a pas généré en interne d'immobilisations incorporelles. Les durées d'utilités de ces immobilisations sont les suivantes :

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES HORS GOODWILL :

Durée résiduellePour le bailleur

Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location simple non résiliables

≀ 1 an 15 132 > 1 an ≀ 5 ans 342 071 > 5 ansTotal 357 204

2.9.2 Locations simples : informations complémentaires au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

31/12/2014 Variation périmÚtre Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2015

Valeur brute 6 684 704 -17 560 6 667 144 Cumul des pertes de valeurValeur nette au bilan 6 684 704 -17 560 6 667 144

2.10 Écarts d'acquisition au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

2.11.1 Passifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Valeurs données en pension 289 501 353 902Instruments dérivés 800 627 1 611 539Juste valeur au bilan 1 090 129 1 965 441

2.13 Dettes envers la clientÚle2.13.1 Dettes envers la clientÚle au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

2.13.2 Ventilation des dettes envers la clientÚle par zone géographique au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Comptes ordinaires crĂ©diteurs 194 127 296 180 916 243Comptes d’épargne 64 278 768 58 901 274Autres dettes envers la clientĂšle 13 394 138 12 952 321Valeurs donnĂ©es en pension 1 553 506 4 081 453Total en principal 273 353 707 256 851 291Dettes rattachĂ©es 1 161 029 1 029 887Valeur au bilan 274 514 736 257 881 178

31/12/2015 31/12/2014

Maroc 202 555 876 191 839 544 Tunisie 23 940 401 21 813 888 Afrique subsaharienne 42 080 312 38 365 103 Europe 4 249 603 4 172 840 Autres 527 516 659 916 Total en principal 273 353 707 256 851 291 Dettes rattachées 1 161 029 1 029 887 Valeur au bilan 274 514 736 257 881 178

2.12.1 Dettes envers les établissements de crédit au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Établissements de crĂ©ditComptes et emprunts 20 744 187 29 399 708Valeurs donnĂ©es en pension 11 613 967 11 583 992Total en principal 32 358 154 40 983 699Dettes rattachĂ©es 152 941 252 302Valeur au bilan 32 511 095 41 236 002OpĂ©rations internes au GroupeComptes ordinaires crĂ©diteurs 6 131 550 5 666 401Comptes et avances Ă  terme 25 379 247 23 267 418Dettes rattachĂ©es 119 306 141 862

2.11 Passifs financiers à la juste valeur par résultat

2.12 Dettes envers les établissements de crédit

Valeur comptableMontant notionnel

Par type de risque Actifs Passifs

Instruments dĂ©rivĂ©s de taux de change 216 096 49 065 37 671 990 Instruments dĂ©rivĂ©s de taux d'intĂ©rĂȘt 267 318 390 473 25 953 296 DĂ©rivĂ©s sur matiĂšres premiĂšres 17 468 17 468 1 881 567 Autres instruments dĂ©rivĂ©s 96 906 343 621 387 945 Total 597 788 800 627 65 894 798

2.11.2 Instruments dérivés par type de risque au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

2.12.2 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

Dettes envers les établissements de crédit 27 847 571 3 555 937 661 596 293 050 32 358 154

Le groupe Attijariwafa bank opĂšre rĂ©guliĂšrement des tests de dĂ©prĂ©ciation des Goodwill enregistrĂ©s Ă  l'actif du bilan. Une dĂ©prĂ©ciation devrait ĂȘtre constatĂ©e si les tests font ressortir des pertes de valeurs sur ces goodwill. Pour l'exercice 2015, aucune dĂ©prĂ©ciation n'a Ă©tĂ© constatĂ©e.

92

Stock au 31/12/2014

Variation de périmÚtre Dotations Reprises

utiliséesReprises

non utiliséesAutres

variationsStock au

31/12/2015

Provisions pour risques d’exĂ©cution des engagements par signature 213 698 59 157 40 696 -89 796 142 363

Provisions pour engagements sociaux 431 436 103 317 115 157 44 911 464 506 Autres provisions pour risques et charges 1 100 756 319 082 88 233 363 809 -61 547 906 250 Provisions pour risques et charges 1 745 890 481 556 203 390 404 504 -106 432 1 513 117

2.15 Provisions pour risques et charges au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014Produits Charges Net Produits Charges Net

OpĂ©rations avec la clientĂšle 15 009 389 3 734 298 11 275 091 15 104 534 3 590 937 11 513 597Comptes et prĂȘts / emprunts 14 125 333 3 618 959 10 506 374 14 363 352 3 441 078 10 922 275OpĂ©rations de pensions 3 203 115 338 -112 135 5 373 149 859 -144 486OpĂ©rations de location-financement 880 853 880 853 735 808 735 808OpĂ©rations interbancaires 670 070 1 190 424 -520 353 723 179 1 803 072 -1 079 893Comptes et prĂȘts / emprunts 669 219 1 064 629 -395 410 711 830 1 436 218 -724 388OpĂ©rations de pensions 852 125 795 -124 943 11 349 366 854 -355 505Emprunts Ă©mis par le Groupe - 1 010 699 -1 010 699 1 078 569 -1 078 569Actifs disponibles Ă  la vente 1 656 895 - 1 656 895 1 671 138 1 671 138Total des produits et charges d'intĂ©rĂȘts ou assimilĂ©s 17 336 355 5 935 421 11 400 934 17 498 851 6 472 577 11 026 273

3.1 Marge d’intĂ©rĂȘt au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Produits Charges Net

Commissions nettes sur opĂ©rations 1 971 676 81 730 1 889 946 avec les Établissements de crĂ©dit 92 285 67 033 25 252 avec la clientĂšle 1 315 245 1 315 245 sur titres 107 780 3 862 103 918 de change 88 228 6 104 82 123 sur instruments financiers Ă  terme et autres opĂ©rations hors bilan 368 139 4 731 363 408 Prestations de services bancaires et financiers 2 594 365 444 028 2 150 338 Produits nets de gestion d’OPCVM 333 136 25 037 308 098 Produits nets sur moyen de paiement 1 395 943 345 856 1 050 087 Assurance 21 057 21 057 Autres 844 229 73 134 771 095 Produits nets de commissions 4 566 042 525 758 4 040 284

3.2 Commissions nettes au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

Dettes envers la clientĂšle 223 950 764 28 392 832 14 829 893 6 180 219 273 353 707

2.13.4 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Autres dettes représentées par un titre 13 743 666 14 253 845 Titres de créances négociables 13 580 234 14 074 176 Emprunts obligataires 163 433 179 668 Dettes subordonnées 11 356 370 9 979 663 Emprunts subordonnés 11 356 370 9 979 663

à durée déterminée 11 356 370 9 979 663 à durée indéterminée

Titres subordonnésà durée déterminéeà durée indéterminée

Total 25 100 036 24 233 508

2.14 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Entreprises 112 951 075 107 712 779 Dont Grandes Entreprises 73 743 321 83 596 748

Particuliers 160 402 632 149 138 512 Total en principal 273 353 707 256 851 291 dettes rattachées 1 161 029 1 029 887 Valeur au bilan 274 514 736 257 881 178

2.13.3 Ventilation des dettes envers la clientÚle par agent économique au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

3- NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

3.7 Coût du risque au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Dotations aux provisions -2 974 926 -3 523 984 Provisions pour dĂ©prĂ©ciation des prĂȘts et crĂ©ances -2 594 886 -2 855 847 Provisions engagements par signature -59 157 -144 223 Autres provisions pour risques et charges et emplois divers -320 882 -523 913 Reprises de provisions 1 557 441 1 207 624 Reprises de provisions pour dĂ©prĂ©ciation des prĂȘts et crĂ©ances 1 099 667 961 628 Reprises de provisions engagements par signature 40 696 2 673 Reprises des autres provisions pour risques et charges et emplois divers 417 078 243 323 Variation des provisions -799 560 -718 070 Pertes sur prĂȘts et crĂ©ances irrĂ©couvrables non provisionnĂ©es -71 815 -70 257 Pertes sur prĂȘts et crĂ©ances irrĂ©couvrables provisionnĂ©es -724 694 -724 818 RĂ©cupĂ©rations sur prĂȘts et crĂ©ances amorties 85 183 87 916 Autres pertes -88 233 -10 912 CoĂ»t du risque -2 217 045 -3 034 430

31/12/2015 31/12/2014

Produits Charges Nets Produits Charges Nets

Produits nets de l’assurance 5 945 850 5 568 745 377 104 5 557 251 5 115 066 442 184 Produits nets des immeubles de placement 33 339 33 339 28 564 28 564 Produits nets des immobilisations en location simple 205 205 318 318 Autres produits 503 434 486 420 17 014 453 266 499 791 -46 525 Total des produits et charges des autres activitĂ©s 6 482 827 6 055 166 427 662 6 039 398 5 614 858 424 541

3.5 Produits et charges des autres activités au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Titres à revenus fixes 1 689 520 3 614 923 Titres à revenus variables 127 958 157 187 Instruments financiers dérivés 990 650 -130 308 Réévaluation des positions de change manuel 136 450 135 738 Total 2 944 577 3 777 540

3.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Produits des titres Ă  revenu variable 284 663 357 867

RĂ©sultats de cession 47 074 -9 499 Plus-value 156 846 63 405 Moins-value -109 772 -72 904 Gains ou pertes de valeur des titres Ă  revenu variable -148 176 -2 130 Total 183 561 346 238

3.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Primes acquises brutes 6 455 695 6 120 445 Variation des provisions techniques -1 480 352 -1 370 795 Charges des prestations des contrats -4 380 010 -3 515 426 Charges ou produits nets des cessions en réassurance -218 228 -792 040

Total 377 104 442 184

3.6 Produits nets de l’activitĂ© de l’assurance au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitationPlus-values de cession 122 735 128 790 Moins-value de cession -162 -81 898

Gains ou pertes sur autres actifs 122 573 46 892

3.8 Gains ou pertes nets sur autres actifs au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

94

COMPTE DE RÉSULTAT DÉCEMBRE 2015Banque Maroc, Europe et Zone

Offshore

Sociétés de Financement Spécialisées

Assurance Banque de DĂ©tailĂ  l'International Eliminations TOTAL

Marge d'intĂ©rĂȘt 6 779 643 1 044 855 518 774 3 206 217 -148 555 11 400 934Marge sur commissions 1 895 329 865 465 -26 518 1 749 442 -443 434 4 040 284Produit net bancaire 10 505 570 2 238 511 1 400 025 5 375 406 -522 494 18 997 018Charges de fonctionnement 4 502 730 748 106 450 258 2 780 961 -522 494 7 959 562RĂ©sultat d'exploitation 4 261 657 1 194 146 808 575 1 704 872 7 969 250RĂ©sultat net 2 549 035 741 125 673 985 1 336 023 5 300 168RĂ©sultat net part du Groupe 2 525 148 556 446 534 393 885 793 4 501 781

BILAN DÉCEMBRE 2015Banque Maroc, Europe et Zone

Offshore

Sociétés de Financement

SpécialiséesAssurance Banque de Détail

Ă  l'International TOTAL

Total Bilan 261 166 714 30 015 484 30 740 657 89 155 837 411 078 692

dont

ÉlĂ©ments de l'Actif Actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 49 838 628 134 821 6 725 981 1 598 536 58 297 966 Actifs disponibles Ă  la vente 4 731 933 86 069 16 986 981 12 088 972 33 893 955 PrĂȘts et crĂ©ances sur les Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s

17 022 159 38 957 19 254 4 099 292 21 179 662

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 167 940 716 27 206 942 2 791 280 54 979 877 252 918 815 Immobilisations corporelles 2 327 351 477 325 283 611 1 864 796 4 953 082

ÉlĂ©ments du Passif Dettes envers les Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 25 264 603 782 827 52 6 463 613 32 511 095 Dettes envers la clientĂšle 203 818 366 2 733 088 2 039 67 961 243 274 514 736 Provisions techniques des contrats d'assurance - - 23 873 972 - 23 873 972 Dettes subordonnĂ©es 10 760 507 201 360 - 394 502 11 356 370 Capitaux propres 29 646 558 2 796 827 3 952 235 4 833 538 41 229 157

5.1 Engagements de financement au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

5. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE

5.2 Engagements de garantie au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Engagements de financement donnĂ©s 23 822 415 23 066 906 Aux Établissements de crĂ©dit 659 745 331 729 À la clientĂšle 23 162 670 22 735 178

Engagements de financement reçus 3 369 783 6 366 475 Des Établissements de crĂ©dit 3 369 783 4 054 571 De l'État et d'autres organismes de garantie 2 311 904

31/12/2015 31/12/2014

Engagements de garantie donnĂ©s 48 657 688 42 973 534 D’ordre des Établissements de crĂ©dit 8 749 590 6 487 541 D’ordre de la clientĂšle 39 908 097 36 485 993Engagements de garantie reçus 31 471 698 34 869 802

Des Établissements de crĂ©dit 26 760 495 25 088 110 De l'État et d'autres organismes de garantie 4 711 203 9 781 692

4. INFORMATION PAR PÔLE D'ACTIVITÉS

L'information.sectorielle.d'Attijariwafa.bank.est.articulée.autour.des.pÎles.d'activités.suivants.:

‱ Banque Maroc, Europe et Zone Offshore comprenant Attijariwafa bank SA, Attijariwafa bank Europe, Attijari International bank ainsi que les holdings portant des participations dans les filiales consolidĂ©es par le Groupe ;

‱ SociĂ©tĂ©s de Financement SpĂ©cialisĂ©es comprenant les filiales marocaines de crĂ©dit Ă  la consommation, crĂ©dits immobiliers, leasing, factoring et transfert d'argent cash ;

‱ Banque de dĂ©tail Ă  l'international comprenant Attijari bank Tunisie, et les banques de la zone subsaharienne ;

‱ Assurance comprenant notamment Wafa Assurance.

(en milliers de dirhams)

(en milliers de dirhams)

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

6. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES :

Entreprises consolidées par intégration gobale

ActifPrĂȘts, avances et titres 33 003 301

Comptes ordinaires 7 530 950 PrĂȘts 25 472 351 Titres - OpĂ©ration de location financement

Actif divers 1 112 402 Total 34 115 703 PassifDĂ©pĂŽts 33 127 553

Comptes ordinaires 7 629 000 Autres emprunts 25 498 553

Dettes représentées par un titre 68 571 Passif divers 919 580 Total 34 115 703 Engagements de financement et de garantie

Engagements donnés 17 358 314 Engagements reçus 17 358 314

6.1.1 Relations entre les sociétés consolidées du Groupe au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

6.1 Parties liéesLes transactions opérées entre Attijariwafa bank et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant au moment de la réalisation de ces transactions.

Entreprises consolidées par intégration gobale

IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s 813 618 IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es 665 063 Commissions (produits) 556 642 Commissions (charges) 113 208 Produits des autres activitĂ©s 475 772 Charges des autres activitĂ©s 588 165 Autres charges 522 494

6.1.2 Eléments de résultat relatifs aux opérations réalisées avec les parties liées au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

Relations avec les membres des organes d'administration et de direction :

En 2015, la rĂ©munĂ©ration attribuĂ©e aux membres du Conseil d'Administration d’Attijariwafa bank s’établit Ă  4 millions de dirhams, au titre des jetons de prĂ©sence. Cette somme globale inclut tous les frais annexes inhĂ©rents aux dĂ©placements liĂ©s au Conseil.

Par ailleurs, la rĂ©munĂ©ration brute annuelle des membres de direction, au titre de l’exercice 2015, s’élĂšve Ă  97 millions de dirhams. Enfin, les prĂȘts accordĂ©s aux membres de direction s’établissent Ă  153 millions de dirhams Ă  fin 2015.

6.2 Wafa Assurance au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

(en milliers de dirhams)

Bilan 31/12/2015 31/12/2014

ElĂ©ments de l'ActifActifs disponibles Ă  la vente 16 986 981 14 072 498 PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 18 717 12 388 PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 2 791 280 3 130 554 Immobilisations corporelles 267 941 249 039 ElĂ©ments du PassifProvisions techniques des contrats d'assurance 23 873 972 22 212 075 Capitaux propres 4 007 466 4 287 585

Compte de résultat 31/12/2015 31/12/2014

Marge d'intĂ©rĂȘt 521 208 475 082 Marge sur commissions -17 453 -13 007 RĂ©sultat net des autres activitĂ©s 455 776 470 092 Produit net bancaire 1 110 980 1 109 407 Charges de fonctionnement -491 422 -480 931 RĂ©sultat d'exploitation 484 337 536 983 RĂ©sultat net 349 747 381 116 RĂ©sultat net part du Groupe 277 309 302 182

96

7.1 Certificats de dĂ©pĂŽt et Bons des sociĂ©tĂ©s de financement Ă©mis au cours de l’exercice 2015

- L’encours des certificats de dĂ©pĂŽt Ă  fin dĂ©cembre 2015 s’élĂšve Ă  7,3 milliards de dirhams.

Au cours de l’exercice 2015, 4,4 milliards de dirhams de certificats de dĂ©pĂŽt ont Ă©tĂ© Ă©mis dont la maturitĂ© est comprise entre 26 semaines et 5 ans et les taux entre 2,75 % et 3,61%.

- L’encours des bons des sociĂ©tĂ©s de financement Ă  fin dĂ©cembre 2015 s’élĂšve Ă  6,1 milliards de dirhams.

Au cours de l’exercice 2015, 2.5 milliards de dirhams de bons des sociĂ©tĂ©s de financement ont Ă©tĂ© Ă©mis dont la maturitĂ© est comprise entre 2 et 5 ans et les taux entre 3,09% et 4%.

7.2 Dettes subordonnĂ©es Ă©mis au cours de l’exercice 2015Au cours de l’exercice 2015 le groupe Attijariwafa bank a clĂŽturĂ© l’émission de trois emprunts obligataires subordonnĂ©s le premier est de 1 milliard de dirhams, le second est de l’ordre de 6 milliards de FCFA et le troisiĂšme est de 60 millions de TND.

Le premier emprunt émis par Attijariwafa bank est clÎturé le 22 décembre 2015. Il est scindé en 10 000 obligations de valeur nominale de 100 000 dirhams dont la maturité est comprise entre 7 ans et 10 ans. Il est ventilé en six tranches dont trois cotées à la bourse de Casablanca (tranches A, B et E), les trois autres étant non cotées (tranches C, D et F).

Le taux d’intĂ©rĂȘt nominal relatif aux tranches A , C , E et F est fixe et s’établit pour A et C Ă  4,13% dont une prime de risque de 80 points de base et Ă  4.52% pour E et F dont une prime de risque de 90 points de base, celui applicable aux tranches B et D est rĂ©visable annuellement et s’élĂšve la premiĂšre annĂ©e Ă  3,40 % dont une prime de risque de 80 points de base.

Le résultat global des souscriptions des six tranches est résumé dans le tableau suivant :

(en milliers de dirhams)

TrancheA

TrancheB

TrancheC

TrancheD

TrancheE

TrancheF

Montant retenu 64 800 192 700 154 300 64 600 523 600

Le second emprunt Ă©mis par la Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest Ă  maturitĂ© de 7 ans est clĂŽturĂ© le 18 dĂ©cembre 2015 avec un taux fixe de 6.5%. Le remboursement du capital sera annuel aprĂšs deux annĂ©es de diffĂ©rĂ©.

Le troisiÚme emprunt émis par Attijari bank- Tunisie est clÎturé le 31 octobre 2015. Il est scindé en 600 000 obligations de valeur nominale de 100 TND et réparti en deux catégories :

- CatĂ©gorie A : d’une durĂ©e de 5 ans au taux fixe de 7.4% et au taux variable TMM+1.95%

- CatĂ©gorie B : d’une durĂ©e de 7 ans dont 2 annĂ©es de grĂące au taux fixe de 7.5% et/ou au taux variable TMM +2,10%

7.3 Le capital et résultat par action

7.3.1 Nombre d’actions et valeur nominale

À fin dĂ©cembre 2015, le capital d’Attijariwafa bank s’élĂšve Ă  2 035 272 260 de dirhams et est constituĂ© de 203 527 226 actions de 10 dirhams de nominal.

7.3.2 Actions Attijariwafa bank dĂ©tenues par le GroupeÀ fin dĂ©cembre 2015, le groupe Attijariwafa bank dĂ©tient 13 514 934 actions Attijariwafa bank reprĂ©sentant un montant global de 2 050 millions de dirhams qui vient en dĂ©duction des capitaux propres consolidĂ©s.

7.3.3 RĂ©sultat par actionLa banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions ordinaires. Par consĂ©quent, le rĂ©sultat diluĂ© par action est Ă©gal au rĂ©sultat de base par action.

(en dirhams)

31 Décembre 2015 31 décembre 2014

Résultat par action 22,12 21,40Résultat dilué par action 22,12 21,40

7.4 Regroupements d’entreprises- Au cours de l’exercice 2015, Attijariwafa bank a finalisĂ© l’acquisition de 39%

du capital de la sociĂ©tĂ© ivoirienne de banque pour porter sa participation dans le capital de cette derniĂšre Ă  90% dont 12% est destinĂ©e Ă  ĂȘtre introduite en bourse et 3% au personnel de la filiale.

- Le groupe Attijariwafa bank a Ă©galement finalisĂ© au cours de l’exercice 2015 l’acquisition de 50% du capital de KASOVI pour porter sa participation Ă  100%. A la suite de cette acquisition la dĂ©tention d’Attijariwafa bank dans le capital de la CBAO s’élĂšve Ă  83.01%.

7.5 Avantages au personnelLes avantages postĂ©rieurs Ă  l’emploi accordĂ©s par le Groupe varient en fonction des obligations lĂ©gales et des politiques locales en la matiĂšre.

Les salariĂ©s du groupe bĂ©nĂ©ficient d‘avantages Ă  court terme (congĂ©s payĂ©s, congĂ©s maladie), d’avantages Ă  long terme (mĂ©daille du travail "Ouissam Achoughl", prime de pĂšlerinage) et d’avantages postĂ©rieurs Ă  l’emploi Ă  cotisations ou prestations dĂ©finies (indemnitĂ©s de fin de carriĂšre, rĂ©gimes de retraite complĂ©mentaire, couverture maladie).

Les avantages à court terme sont comptabilisés en charge de période par les différentes entités du groupe, qui les accordent.

RĂ©gimes postĂ©rieurs Ă  l’emploi Ă  cotisations dĂ©finies

Ces rĂ©gimes se caractĂ©risent par des versements de cotisations pĂ©riodiques Ă  des organismes extĂ©rieurs qui en assurent la gestion administrative et financiĂšre. Ces rĂ©gimes libĂšrent l’employeur de toute obligation ultĂ©rieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariĂ©s les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR
). Les paiements du Groupe sont constatĂ©s en charge sur la pĂ©riode Ă  laquelle ils se rapportent.

RĂ©gimes postĂ©rieurs Ă  l’emploi Ă  prestations dĂ©finies

Ces rĂ©gimes se caractĂ©risent par une obligation de l’employeur vis-Ă -vis des bĂ©nĂ©ficiaires ou futurs bĂ©nĂ©ficiaires. S’ils ne sont pas entiĂšrement prĂ©financĂ©s, ils donnent lieu Ă  constitution de provisions.

L’engagement actualisĂ© est calculĂ© selon la mĂ©thode des unitĂ©s de crĂ©dits projetĂ©es en tenant compte des hypothĂšses actuarielles, d’augmentation de salaires, d’ñge de dĂ©part Ă  la retraite, de mortalitĂ©, de rotation ainsi que de taux d’actualisation.

Les modifications d’hypothĂšses actuarielles, ou la diffĂ©rence entre ces hypothĂšses et la rĂ©alitĂ©, donnent lieu Ă  des Ă©carts actuariels qui sont constatĂ©s en contrepartie du rĂ©sultat de l’exercice lors de leur survenance conformĂ©ment aux principes comptables appliquĂ©s par le Groupe.

Prime fin de carriĂšre

Ces rĂ©gimes prĂ©voient le versement d’indemnitĂ©s forfaitaires calculĂ©es sur la base de l’anciennetĂ© au sein du Groupe des salariĂ©s et de leurs salaires au moment du dĂ©part en retraite.

7. AUTRES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Elle est servie aux employĂ©s qui arrivent Ă  l’ñge de retraite. Le nombre d’annĂ©es passĂ©es au service de la compagnie donne droit Ă  un nombre de mois de salaire. La prime de fin de carriĂšre est Ă©gale au produit des Ă©lĂ©ments suivants :

- Nombre de mois de salaire acquis par l’employĂ© en raison de son anciennetĂ© Ă  l’ñge de retraite ;

- Salaire brut mensuel ;

- ProbabilitĂ© d’ĂȘtre en vie Ă  l’ñge de retraite ;

- ProbabilitĂ© d’ĂȘtre prĂ©sent Ă  la compagnie Ă  l’ñge de la retraite ;

- Facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le nombre d’annĂ©es restant Ă  la retraite tenant compte du taux de valorisation du salaire.

Prime Ouissam Achoughl

Elle peut ĂȘtre servie plusieurs fois dans la vie d’un employĂ© au sein de la compagnie. Le nombre d’annĂ©es passĂ©es au service de la compagnie donne droit Ă  un nombre de mois de salaire. La prime Ouissam Achoughl Ă  15 ans d’anciennetĂ© par exemple est le produit des Ă©lĂ©ments suivants :

- Nombre de mois de salaire acquis par l’employĂ© correspondant Ă  15 ans d’anciennetĂ© ;

- Salaire brut mensuel ;

- ProbabilitĂ© d’ĂȘtre en vie Ă  15 ans d’anciennetĂ© ;

- ProbabilitĂ© d’ĂȘtre prĂ©sent Ă  la compagnie ;

- Facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le nombre d’annĂ©es restant Ă  15 ans d’anciennetĂ© tenant compte du taux de valorisation du salaire.

98

HYPOTHÈSES DE CALCUL :31 décembre 2015 31 décembre 2014

Début de période 01 janvier 2015 01 janvier 2014

Fin de période 31 décembre 2015 31 décembre 2014

Taux d'actualisation 4,61% 4,67%

Taux d'augmentation des salaires 4,00% 4,00%

Taux de rendement attendu des actifs de couverture NA NA

LES RÉSULTATS DES CALCULS SONT COMME SUIT :Variation de la dette actuarielle 31 dĂ©cembre 2015 31 dĂ©cembre 2014

Dette actuarielle N-1 431 436 398 913

Coût des services rendus sur la période 132 037 78 579

Effet de l'actualisation 2 295 -13 605

Cotisations de l'employé - - Modification/réduction/liquidation de plan - - Acquisition, cession (modification du périmÚtre de consolidation) - -

Indémnité de cessation d'activité -82 646 -57 524

Prestations versées (obligatoire) - - Gains/pertes actuarielles -18 616 25 072

Dette actuarielle N 464 506 431 436

Charge comptabilisée 31 décembre 2015 31 décembre 2014

Coût des services rendus sur l'exercice -132 037 -78 579

Effet de l'actualisation -2 295 13 605

Rendements attendus des actifs sur la période - -

Amortissement du coûts des services passés - -

Amortissement des gains/pertes actuarielles - -

Gains/pertes sur les réductions et liquidations - -

Gains pertes sur les limitations de surplus 92 943 -9 288

Charge nette comptabilisée au compte de résultat -41 390 -74 263

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

7.6 PĂ©rimĂštre de consolidationDĂ©nomination Secteur d'activitĂ© (A) (B) (C) (D) Pays MĂ©thode % ContrĂŽle % IntĂ©rĂȘt

ATTIJARIWAFA BANK Banque Maroc TopATTIJARIWAFA EUROPE Banque France IG 99,78% 99,78%ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque Maroc IG 100,00% 100,00%COMPAGNIE BANCAIRE DE L'AFRIQUE DE L'OUEST Banque Sénégal IG 83,07% 83,01%ATTIJARIBANK TUNISIE Banque Tunisie IG 58,98% 58,98%LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LE MALI Banque Mali IG 51,00% 51,00%CREDIT DU SENEGAL Banque Sénégal IG 95,00% 95,00%UNION GABONAISE DE BANQUE Banque Gabon IG 58,71% 58,71%CREDIT DU CONGO Banque Congo IG 91,00% 91,00%SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE Banque CÎte d'Ivoire IG 75,00% 75,00%SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE CAMEROUN Banque Cameroun IG 51,00% 51,00%ATTIJARIBANK MAURITANIE Banque Mauritanie IG 80,00% 53,60%BANQUE INTERNATIONALE POUR L'AFRIQUE AU TOGO Banque Togo IG 55,00% 55,00%WAFA SALAF Crédit à la consommation Maroc IG 50,91% 50,91%WAFA BAIL Leasing Maroc IG 97,83% 97,83%WAFA IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%ATTIJARI IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%ATTIJARI FACTORING MAROC Affacturage Maroc IG 80,00% 80,00%WAFA CASH Activités cash Maroc IG 99,98% 99,98%WAFA LLD Location longue durée Maroc IG 100,00% 100,00%ATTIJARI FINANCES CORP. Banque d'affaire Maroc IG 100,00% 100,00%WAFA GESTION Gestion d'actif Maroc IG 66,00% 66,00%ATTIJARI INTERMEDIATION Intermédiation boursiÚre Maroc IG 100,00% 100,00%FCP SECURITE OPCVM dédié Maroc IG 79,29% 79,29%FCP OPTIMISATION OPCVM dédié Maroc IG 79,29% 79,29%FCP STRATEGIE OPCVM dédié Maroc IG 79,29% 79,29%FCP EXPANSION OPCVM dédié Maroc IG 79,29% 79,29%FCP FRUCTI VALEURS OPCVM dédié Maroc IG 79,29% 79,29%WAFA ASSURANCE Assurance Maroc IG 79,29% 79,29%BCM CORPORATION Holding Maroc IG 100,00% 100,00%WAFA CORP Holding Maroc IG 100,00% 100,00%OGM Holding Maroc IG 100,00% 100,00%ANDALUCARTHAGE Holding Maroc IG 100,00% 100,00%KASOVI Holding Ile maurice IG 100,00% 100,00%SAF Holding France IG 99,82% 49,98%FILAF Holding Sénégal IG 100,00% 50,00%CAFIN Holding Sénégal IG 100,00% 100,00%ATTIJARI AFRIQUE PARTICIPATIONS Holding France IG 100,00% 100,00%ATTIJARI MAROCO-MAURITANIE Holding France IG 67,00% 67,00%ATTIJARI IVOIRE Holding (2) Maroc IG 100,00% 100,00%MOUSSAFIR HÎtellerie Maroc MEE 33,34% 33,34%ATTIJARI SICAR Capital risque Tunisie IG 67,23% 39,65%PANORAMA Société immobiliÚre Maroc IG 79,29% 79,29%SOCIETE IMMOBILIERE TOGO LOME Société immobiliÚre Togo IG 100,00% 100,00%

1 - Acquisition. 7 - Changement de méthode - Intégration proportionnelle à Intégration globale.

2 - Création, franchissement de seuil 8 - Changement de méthode - Intégration globale à Mise en équivalence.

3 - Entrée de périmÚtre IFRS. 9 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration globale.

4 - Cession. 10 - Changement de méthode - Intégration globale à Intégration proportionnelle.

5 - Déconsolidation. 11 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration proportionnelle.

6 - Fusion entre entités consolidées. 12 - Reconsolidation.

(A) Mouvements intervenus au premier semestre 2014

(B) Mouvements intervenus au second semestre 2014

(C) Mouvements intervenus au premier semestre 2015

(D) Mouvements intervenus au second semestre 2015

Comptes sociaux

Rapport général des commissaires aux comptes

Comptes sociaux au 31 décembre 2015

ATTIJARIWAFA BANK

RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTESEXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2015

ConformĂ©ment Ă  la mission qui nous a Ă©tĂ© confiĂ©e par votre AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale du 30 Mai 2014, nous avons effectuĂ© l'audit des Ă©tats de synthĂšse ci-joints d’ATTIJARIWAFA BANK, comprenant le bilan, le hors bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trĂ©sorerie et l'Ă©tat des informations complĂ©mentaires (ETIC) relatifs Ă  l'exercice clos le 31 dĂ©cembre 2015. Ces Ă©tats de synthĂšse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilĂ©s de KMAD 41.383.968 dont un bĂ©nĂ©fice net de KMAD 3.665.418.

Responsabilité de la directionLa direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincÚre de ces états de synthÚse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrÎle interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthÚse ne comportant pas d'anomalies significatives, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

ResponsabilitĂ© de l’auditeurNotre responsabilitĂ© est d'exprimer une opinion sur ces Ă©tats de synthĂšse sur la base de notre audit. Nous avons effectuĂ© notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requiĂšrent de notre part de nous conformer aux rĂšgles d'Ă©thique, de planifier et de rĂ©aliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les Ă©tats de synthĂšse ne comportent pas d'anomalies significatives.Un audit implique la mise en Ɠuvre de procĂ©dures en vue de recueillir des Ă©lĂ©ments probants concernant les montants et les informations fournies dans les Ă©tats de synthĂšse. Le choix des procĂ©dures relĂšve du jugement de l'auditeur, de mĂȘme que l'Ă©valuation du risque que les Ă©tats de synthĂšse contiennent des anomalies significatives.En procĂ©dant Ă  ces Ă©valuations du risque, l'auditeur prend en compte le contrĂŽle interne en vigueur dans l'entitĂ© relatif Ă  l'Ă©tablissement et la prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse afin de dĂ©finir des procĂ©dures d'audit appropriĂ©es en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacitĂ© de celui-ci. Un audit comporte Ă©galement l'apprĂ©ciation du caractĂšre appropriĂ© des mĂ©thodes comptables retenues et le caractĂšre raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de mĂȘme que l'apprĂ©ciation de la prĂ©sentation d'ensemble des Ă©tats de synthĂšse.Nous estimons que les Ă©lĂ©ments probants recueillis sont suffisants et appropriĂ©s pour fonder notre opinion.

Opinion sur les Ă©tats de synthĂšseNous certifions que les Ă©tats de synthĂšse, citĂ©s au premier paragraphe ci-dessus, sont rĂ©guliers et sincĂšres et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidĂšle du rĂ©sultat des opĂ©rations de l’exercice Ă©coulĂ© ainsi que de la situation financiĂšre et du patrimoine d’ATTIJARIWAFA BANK au 31 dĂ©cembre 2015 conformĂ©ment au rĂ©fĂ©rentiel comptable admis au Maroc.

VĂ©rifications et informations spĂ©cifiquesNous avons procĂ©dĂ© Ă©galement aux vĂ©rifications spĂ©cifiques prĂ©vues par la loi et nous nous sommes assurĂ©s notamment de la concordance des informations donnĂ©es dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration destinĂ© aux actionnaires avec les Ă©tats de synthĂšse de la banque.Par ailleurs, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95 telle que modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e, nous portons Ă  votre connaissance que la banque a, au cours de l’exercice 2015 :- acquis 50% supplĂ©mentaire du capital de la sociĂ©tĂ© KASOVI pour un montant total de MEUR 73 (Ă©quivalent Ă  MMAD 788).

Cette acquisition a permis de porter la participation de la banque dans le capital de cette société à 100%. ;- créé une holding « ATTIJARI IVOIRE » pour un montant de MEUR 32,5 (équivalent à MMAD 355) détenue à 100% par la banque,

dont l’objectif est une prise de participation supplĂ©mentaire dans la SociĂ©tĂ© Ivoirienne de Banque.

Casablanca, le 18 mars 2016

Les Commissaires aux Comptes

37, Bd Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca - Maroc

47, rue Allal Ben Abdellah20 000 Casablanca - Maroc

FIDAROC GRANT THORNTON

Faïçal MEKOUARAssocié

ERNST & YOUNG

Bachir TAZIAssocié

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1. PrĂ©sentationAttijariwafa bank est une sociĂ©tĂ© de droit commun constituĂ©e au Maroc. Les Ă©tats de synthĂšse comprennent les comptes du siĂšge ainsi que les agences Ă©tablies au Maroc Ă  l’étranger et les succursales de Bruxelles. Les opĂ©rations et soldes significatifs internes entre les entitĂ©s marocaines et les succursales Ă  l’étranger sont Ă©liminĂ©s.

2. Principes générauxLes états de synthÚse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux établissements de crédit.

La prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse d'Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de CrĂ©dit.

3. Créances et engagements par signaturePrésentation générale des créances

‱ Les crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit et sur la clientĂšle sont ventilĂ©es selon leur durĂ©e initiale ou l’objet Ă©conomique des concours :

- créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit,

- crĂ©ances de trĂ©sorerie, crĂ©dits Ă  l’équipement, crĂ©dit Ă  la consommation, crĂ©dit immobilier et autres crĂ©dits pour la clientĂšle.

‱ Les engagements par signature comptabilisĂ©s au hors bilan correspondent Ă  des engagements irrĂ©vocables de concours en trĂ©sorerie et Ă  des engagements de garantie qui n’ont pas donnĂ© lieu Ă  des mouvements de fonds.

‱ Les opĂ©rations de pension, matĂ©rialisĂ©es par des titres ou des valeurs, sont enregistrĂ©es sous les diffĂ©rentes rubriques de crĂ©ances concernĂ©es (Ă©tablissements de crĂ©dit, clientĂšle).

‱ Les intĂ©rĂȘts courus sur les crĂ©ances sont portĂ©s en compte de crĂ©ances rattachĂ©es en contrepartie du compte de rĂ©sultat.

Créances en souffrance sur la clientÚle

‱ Les crĂ©ances en souffrance sur la clientĂšle sont comptabilisĂ©es et Ă©valuĂ©es conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation bancaire en vigueur.

Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :

- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances pré-douteuses, douteuses ou compromises.

Les créances en souffrance sont, aprÚs déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :

- 20 % pour les créances pré-douteuses,

- 50 % pour les créances douteuses,

- 100 % pour les créances compromises.

Les provisions affectĂ©es relatives aux risques crĂ©dits sont dĂ©duites des postes d’actif concernĂ©s.

‱ DĂšs le dĂ©classement des crĂ©ances en crĂ©ances en souffrance, les intĂ©rĂȘts sur crĂ©ances ne sont plus dĂ©comptĂ©s et comptabilisĂ©s. Ils sont constatĂ©s en produit Ă  leur encaissement.

‱ Les pertes sur crĂ©ances irrĂ©couvrables sont constatĂ©es lorsque les chances de rĂ©cupĂ©ration des crĂ©ances en souffrance sont jugĂ©es nulles.

‱ Les reprises de provisions pour crĂ©ances en souffrance sont constatĂ©es lorsque les crĂ©ances en souffrance ont connus une Ă©volution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la crĂ©ance ou une restructuration de la crĂ©ance avec un remboursement partiel de la crĂ©ance.

‱ La banque Ă  procĂ©dĂ© Ă  un abandon de crĂ©ances en souffrance par utilisation des provisions correspondantes constituĂ©es.

4. Dettes à vue et à termeLes dettes envers les établissements de crédit et la clientÚle sont présentées dans les états de synthÚse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- comptes Ă  vue crĂ©diteurs, comptes d’épargne, dĂ©pĂŽts Ă  terme et autres comptes crĂ©diteurs pour la clientĂšle.

Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.

Les intĂ©rĂȘts courus sur ces dettes sont enregistrĂ©s en compte de dettes rattachĂ©es en contrepartie du compte de rĂ©sultat.

5. Portefeuille Titres5.1. PrĂ©sentation gĂ©nĂ©raleLes opĂ©rations sur titres sont comptabilisĂ©es et Ă©valuĂ©es conformĂ©ment aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de CrĂ©dit.

Les titres sont classĂ©s d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de crĂ©ance ou titre de propriĂ©tĂ©) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’investissement, titre de participation).

5.2. Titres de transactionSont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à brÚve échéance.

Ces titres sont enregistrĂ©s Ă  leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrĂȘtĂ© comptable, la diffĂ©rence entre cette valeur et la valeur de marchĂ© est inscrite directement en compte de rĂ©sultat.

5.3. Titres de placementSont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de dĂ©tention supĂ©rieur Ă  6 mois Ă  l’exception des titres Ă  revenus fixes destinĂ©s Ă  ĂȘtre conservĂ©s jusqu’à leur Ă©chĂ©ance. Cette catĂ©gorie de titres comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nĂ©cessaires leur permettant d’ĂȘtre classĂ©s dans une autre catĂ©gorie de titres.

Les titres de crĂ©ances sont enregistrĂ©s au pied de coupon. La diffĂ©rence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durĂ©e rĂ©siduelle du titre.

Les titres de propriĂ©tĂ© sont enregistrĂ©s Ă  leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.

À chaque arrĂȘtĂ© comptable la diffĂ©rence nĂ©gative entre la valeur de marchĂ© et la valeur d’entrĂ©e des titres fait l’objet d’une provision pour dĂ©prĂ©ciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrĂ©es.

5.4. Titres d’investissementLes titres d’investissement sont des titres de crĂ©ance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre catĂ©gorie de titres, avec l’intention de les dĂ©tenir jusqu’à l’échĂ©ance, pour procurer, sur une longue pĂ©riode, des revenus rĂ©guliers.

À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrĂ©s coupon exclu. La diffĂ©rence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durĂ©e rĂ©siduelle du titre.

À chaque arrĂȘtĂ© comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la valeur de marchĂ© du titre. En consĂ©quence, la perte ou le profit latents ne sont pas enregistrĂ©s.

Comptes sociaux au 31 décembre 2015PUBLICATION DES COMPTES

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

5.5. Titres de participationSont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.

À chaque arrĂȘtĂ© comptable, leur valeur est estimĂ©e sur la base des Ă©lĂ©ments gĂ©nĂ©ralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de rĂ©sultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, Ă  la constitution de provisions pour dĂ©prĂ©ciation.

5.6. Pensions livréesSont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.

À chaque arrĂȘtĂ© comptable, leur valeur est estimĂ©e sur la base des Ă©lĂ©ments gĂ©nĂ©ralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de rĂ©sultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, Ă  la constitution de provisions pour dĂ©prĂ©ciation.

6. Les opérations libellées en devisesLes créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangÚres sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clÎture.

La diffĂ©rence de change constatĂ©e sur les dotations des succursales Ă  l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La diffĂ©rence de change rĂ©sultant de la conversion des titres immobilisĂ©s acquis en devises est inscrite en Ă©cart de conversion dans les postes de titres concernĂ©s.

La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat. Les produits et charges en devises étrangÚres sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation.

7. La conversion des états financiers libellés en monnaie étrangÚre

La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangÚre est celle dite du « taux de clÎture ».

Conversion des éléments du bilan et hors bilan

Tous les Ă©lĂ©ments d’actif, de passif et de hors bilan des entitĂ©s Ă©trangĂšres (Succursales de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise Ă  la date de clĂŽture.

Les capitaux propres (hors rĂ©sultat de l’exercice) sont Ă©valuĂ©s aux diffĂ©rents cours historique. L’écart rĂ©sultant de la correction (cours de clĂŽture – cours historique) est constatĂ© parmi les capitaux propres au poste « Ă©cart de conversion ».

Conversion des éléments du compte de résultat

À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clĂŽture, l’ensemble des Ă©lĂ©ments du compte de rĂ©sultat sont convertis au cours moyen de la devise constatĂ©e sur l’exercice.

8. Les provisions pour risques gĂ©nĂ©rauxCes provisions sont constituĂ©es, Ă  la discrĂ©tion des dirigeants, en vue de faire face Ă  des risques futurs relevant de l’activitĂ© bancaire, actuellement non identifiĂ©s et non mesurables avec prĂ©cision.

Les provisions ainsi constituĂ©es font l’objet d’une rĂ©intĂ©gration fiscale.

9. Les immobilisations incorporelles etcorporellesLes immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan Ă  la valeur d’acquisition diminuĂ©e des amortissements cumulĂ©s, calculĂ©s selon la mĂ©thode linĂ©aire sur les durĂ©es de vie estimĂ©es.

Les immobilisations incorporelles ventilĂ©es en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durĂ©es suivantes :

Nature DurĂ©e d’amortissement

- Droit au bail Non amortissable

- Brevets et marques N/A

- Immobilisations en recherche et développement N/A

- Logiciels informatiques 6,67

- Autres éléments du fonds de commerce 5

Les immobilisations corporelles ventilĂ©es en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composĂ©es sont amorties sur les durĂ©es suivantes :

Nature DurĂ©e d’amortissement

- Terrain Non amortissable

- Immeubles d’exploitation 25

- Mobilier de bureau 6,67

- Matériel informatique 6,67

- Matériel roulant 5

- Agencements, aménagement et installations 6,67

10. Charges Ă  rĂ©partirLes charges Ă  rĂ©partir enregistrent les dĂ©penses qui, eu Ă©gard Ă  leur importance et leur nature, sont susceptibles d’ĂȘtre rattachĂ©es Ă  plus d’un exercice.

Les durĂ©es d’amortissement appliquĂ©es sont les suivantes :

Nature DurĂ©e d’amortissement

- Frais préliminaires 3

- Frais d’acquisition des immobilisations 5

- Frais d’émission des emprunts N/A

- Primes d’émission ou de remboursement de titres de crĂ©ance N/A

- Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans selon le cas

11. Prise en charge des intĂ©rĂȘts et commissions dans le compte de produits et charges

IntĂ©rĂȘts

Sont considĂ©rĂ©s comme intĂ©rĂȘts les produits et charges calculĂ©s sur des capitaux effectivement prĂȘtĂ©s ou empruntĂ©s.

Sont considĂ©rĂ©s comme intĂ©rĂȘts assimilĂ©s les produits et charges calculĂ©s sur une base prorata temporis et qui rĂ©munĂšrent un risque. Entrent notamment dans cette catĂ©gorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crĂ©dit documentaire 
).

Les intĂ©rĂȘts courus sur les capitaux effectivement prĂȘtĂ©s ou empruntĂ©s sont constatĂ©s dans les comptes de crĂ©ances et dettes rattachĂ©es les ayant gĂ©nĂ©rĂ©s par la contrepartie du compte de rĂ©sultat.

Les intĂ©rĂȘts assimilĂ©s sont constatĂ©s en produits ou en charges dĂšs leur facturation.

Commissions

Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunÚrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dÚs leur facturation.

12. Charges et produits non courantsIls représentent exclusivement les charges et produits à caractÚre extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.

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ACTIF 31/12/2015 31/12/2014

Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chÚques postaux 5 576 214 4 005 381

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 35 049 487 33 640 290 . A vue 11 024 654 8 022 540 . A terme 24 024 833 25 617 750

Créances sur la clientÚle 164 250 424 170 228 295 . Crédits de trésorerie et à la consommation 49 672 408 52 671 726 . Crédits à l'équipement 55 301 776 58 369 891 . Crédits immobiliers 54 570 629 54 542 287 . Autres crédits 4 705 611 4 644 391

Créances acquises par affacturage 1 1 058 799

Titres de transaction et de placement 53 428 916 49 367 508 . Bons du Trésor et valeurs assimilées 37 038 022 32 842 678 . Autres titres de créance 1 294 142 1 384 140 . Titres de propriété 15 096 752 15 140 690

Autres actifs 3 785 551 2 425 647

Titres d'investissement 6 089 132 9 195 147 . Bons du Trésor et valeurs assimilées 6 089 132 9 195 147 . Autres titres de créance - -

Titres de participation et emplois assimilés 13 761 859 12 529 449

Créances subordonnées - -

Immobilisations données en crédit-bail et en location 1 262 341 1 618 377

Immobilisations incorporelles 1 897 711 1 895 942

Immobilisations corporelles 3 019 011 2 853 555

Total de l'Actif 288 120 647 288 818 390

BILAN AGRÉGÉ au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

PASSIF 31/12/2015 31/12/2014

Banques centrales, Trésor public, Service des chÚques postaux - -

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 29 870 277 41 530 448 . A vue 12 281 017 6 455 549 . A terme 17 589 260 35 074 899

DépÎts de la clientÚle 200 959 041 190 719 730 . Comptes à vue créditeurs 122 356 505 116 140 652 . Comptes d'épargne 26 010 094 25 234 472 . DépÎts à terme 44 289 925 41 123 434 . Autres comptes créditeurs 8 302 517 8 221 172

Titres de créance émis 7 048 901 9 292 042 . Titres de créance négociables 7 048 901 9 292 042 . Emprunts obligataires - - . Autres titres de créance émis - -

Autres passifs 6 096 756 5 875 482

Provisions pour risques et charges 2 761 704 2 634 425

Provisions réglementées - -

Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie - -

Dettes subordonnées 10 760 507 9 778 262

Ecarts de réévaluation 420 421

Réserves et primes liées au capital 24 916 000 23 407 000

Capital 2 035 272 2 035 272

Actionnaires. Capital non versé (-) - -

Report Ă  nouveau (+/-) 6 351 1 194

RĂ©sultats nets en instance d'affectation (+/-) - -

RĂ©sultat net de l'exercice (+/-) 3 665 418 3 544 114

Total du Passif 288 120 647 288 818 390

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

31/12/2015 31/12/2014

PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 18 849 440 19 115 288 IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s sur opĂ©rations avec les Établissements de crĂ©dit 1 093 373 1 127 904 IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s sur opĂ©rations avec la clientĂšle 9 201 032 9 512 053 IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s sur titres de crĂ©ance 482 483 646 626 Produits sur titres de propriĂ©tĂ© 1 419 320 1 272 033 Produits sur immobilisations en crĂ©dit-bail et en location 394 119 272 712 Commissions sur prestations de service 1 355 915 1 269 742 Autres produits bancaires 4 903 198 5 014 218

CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 8 008 670 7 666 736 IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es sur opĂ©rations avec les Établissements de crĂ©dit 799 578 1 335 585 IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es sur opĂ©rations avec la clientĂšle 2 936 838 3 022 955 IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es sur titres de crĂ©ance Ă©mis 282 806 369 168 Charges sur immobilisations en crĂ©dit-bail et en location 359 451 172 758 Autres charges bancaires 3 629 997 2 766 270

PRODUIT NET BANCAIRE 10 840 770 11 448 552 Produits d'exploitation non bancaire 162 247 62 905 Charges d'exploitation non bancaire 225

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 4 121 965 3 926 742 Charges de personnel 1 854 299 1 773 329 ImpÎts et taxes 119 315 111 132 Charges externes 1 723 759 1 619 660 Autres charges générales d'exploitation 21 229 8 856 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 403 363 413 765

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 2 774 458 2 960 631 Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 724 473 1 520 530 Pertes sur créances irrécouvrables 563 457 406 555 Autres dotations aux provisions 486 528 1 033 546

REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 1 101 136 813 388 Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 791 275 675 084 Récupérations sur créances amorties 69 391 76 787 Autres reprises de provisions 240 470 61 517

RESULTAT COURANT 5 207 730 5 437 247 Produits non courants 5 442 14 446 Charges non courantes 94 764 83 439

RESULTAT AVANT IMPOTS 5 118 408 5 368 254 ImpÎts sur les résultats 1 452 990 1 824 140

RESULTAT NET DE L'EXERCICE 3 665 418 3 544 114

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES AGRÉGÉ au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

HORS BILAN 31/12/2015 31/12/2014

ENGAGEMENTS DONNÉS 61 862 760 54 539 865 Engagements de financement donnĂ©s en faveur d'Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 532 532 Engagements de financement donnĂ©s en faveur de la clientĂšle 16 670 275 15 996 740 Engagements de garantie d'ordre d'Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 11 617 603 8 585 113 Engagements de garantie d'ordre de la clientĂšle 33 574 350 29 957 480 Titres achetĂ©s Ă  rĂ©mĂ©rĂ© - - Autres titres Ă  livrer - -

ENGAGEMENTS RECUS 16 428 431 17 278 171 Engagements de financement reçus d'Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s - 658 170 Engagements de garantie reçus d'Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 16 298 917 16 543 596 Engagements de garantie reçus de l'État et d'organismes de garantie divers 129 214 76 405 Titres vendus Ă  rĂ©mĂ©rĂ© - - Autres titres Ă  recevoir 300,00 -

HORS BILAN AGRÉGÉ au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

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II- CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/2015 31/12/2014

+ RESULTAT NET DE L'EXERCICE 3 665 418 3 544 114 + Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 403 363 413 765 + Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financiÚres 163 341 150 827 + Dotations aux provisions pour risques généraux 42 500 670 000 + Dotations aux provisions réglementées - - + Dotations non courantes - - - Reprises de provisions 144 804 11 023 - Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 29 188 31 488 + Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles - 225 - Plus-values de cession sur immobilisations financiÚres 2 810 - + Moins-values de cession sur immobilisations financiÚres - - - Reprises de subventions d'investissement reçues -

+ CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 4 097 820 4 736 420 - Bénéfices distribués 2 035 272 1 933 508

+ AUTOFINANCEMENT 2 062 548 2 802 912

CRÉANCES EN SOUFFRANCE SUR LA CLIENTÈLE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Crédits par décaissement Crédits par signature Total Provisions Crédits

par décaissementProvisions Crédits

par signature Total

31/12/2015 10 545 942 648 636 11 194 578 7 495 119 284 661 7 779 780

I - TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS 31/12/2015 31/12/2014

+ IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s 10 776 888 11 286 583 - IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es 4 019 222 4 727 707 MARGE D'INTERET 6 757 666 6 558 876 + Produits sur immobilisations en crĂ©dit-bail et en location 394 119 272 712 - Charges sur immobilisations en crĂ©dit-bail et en location 359 451 172 759 RĂ©sultat des opĂ©rations de crĂ©dit-bail et de location 34 668 99 953 + Commissions perçues 1 355 915 1 269 742 - Commissions servies 4 - Marge sur commissions 1 355 911 1 269 742 + RĂ©sultat des opĂ©rations sur titres de transaction 1 444 068 3 402 192 + RĂ©sultat des opĂ©rations sur titres de placement -10 600 17 507 + RĂ©sultat des opĂ©rations de change 483 642 423 317 + RĂ©sultat des opĂ©rations sur produits dĂ©rivĂ©s 277 710 -710 701 RĂ©sultat des opĂ©rations de marchĂ© 2 194 820 3 132 315 + Divers autres produits bancaires 1 419 320 1 272 033 - Diverses autres charges bancaires 921 615 884 368 PRODUIT NET BANCAIRE 10 840 770 11 448 552 + RĂ©sultat des opĂ©rations sur immobilisations financiĂšres -152 727 -139 805 + Autres produits d'exploitation non bancaire 159 437 62 905 - Autres charges d'exploitation non bancaire - 225 - Charges gĂ©nĂ©rales d'exploitation 4 121 966 3 926 742 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 6 725 514 7 444 684 + Dotations nettes des reprises aux provisions pour crĂ©ances et engagements par signature en souffrance -1 427 264 -1 175 214 + Autres dotations nettes des reprises aux provisions -90 521 -832 224 RESULTAT COURANT 5 207 730 5 437 246

RESULTAT NON COURANT -89 322 -68 992 - ImpÎts sur les résultats 1 452 990 1 824 140 RESULTAT NET DE L'EXERCICE 3 665 418 3 544 114

ÉTAT DES SOLDES DE GESTION AGRÉGÉ au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

TABLEAU DE PRÉSENTATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Année 2015 Année 2014 Année 2013

18 849 440 19 115 288 16 236 923

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

31/12/2015 31/12/2014

1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 17 120 135 17 410 881 2. (+) Récupérations sur créances amorties 69 391 76 787 3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 135 691 60 889 4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (*) -9 143 128 -8 662 740 5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées -225 6. (-) Charges générales d'exploitation versées -3 709 849 -3 512 977 7. (-) ImpÎts sur les résultats versés -1 452 990 -1 824 140

I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges 3 019 250 3 548 475 Variation des : 8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés

-1 409 197 -1 297 899

9. (±) Créances sur la clientÚle 7 036 669 -1 828 04010. (±) Titres de transaction et de placement -4 061 408 2 248 81611. (±) Autres actifs -1 359 904 609 94512. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location 356 036 -132 88713. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés -11 660 171 -12 462 63514. (±) DépÎts de la clientÚle 10 239 311 16 585 07215. (±) Titres de créance émis -2 243 141 1 547 59416. (±) Autres passifs 221 121 -11 463 625

II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation -2 880 684 -6 193 659

III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I + II) 138 566 -2 645 18417. (+) Produit des cessions d'immobilisations financiĂšres 3 151 802 1 030 05418. (+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 179 712 171 11519. (-) Acquisition d'immobilisations financiĂšres -1 430 923 -193 98220. (-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles -728 654 -1 071 92321. (+) IntĂ©rĂȘts perçus 309 985 432 37422. (+) Dividendes perçus 1 419 320 1 272 033

IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENT 2 901 242 1 639 67123. (+) Subventions, fonds publics et fonds spĂ©ciaux de garantie reçus24. (+) Emission de dettes subordonnĂ©es 1 000 000 -217 40025. (+) Emission d'actions26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilĂ©s27. (-) IntĂ©rĂȘts versĂ©s -433 703 -432 61328. (-) Dividendes versĂ©s -2 035 272 -1 933 508

V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT -1 468 975 -2 583 521

VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) 1 570 833 -3 589 034

VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 4 005 381 7 594 415

VIII. TRESORERIE A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 5 576 214 4 005 381

(*) : y compris les dotations nettes de provisions

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

INDICATIONS DES DEROGATIONS JUSTIFICATIONSDES DEROGATIONS

INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I. DĂ©rogations aux principes comptables fondamentaux NÉANT NÉANTII. DĂ©rogations aux mĂ©thodes d'Ă©valuation NÉANT NÉANTIII. DĂ©rogations aux rĂšgles d'Ă©tablissement et de prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse NÉANT NÉANT

ÉTAT DES DÉROGATIONS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

INDICATIONS DES DEROGATIONS JUSTIFICATIONS DES CHANGEMENTS

INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE,LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I. Changements affectant les mĂ©thode d'Ă©valuation NÉANT NÉANTII. Changements affectant les rĂšgles de prĂ©sentation NÉANT NÉANT

ÉTAT DES CHANGEMENTS DE MÉTHODES au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

108

CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET ASSIMILÉS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

CREANCES

Bank Al-Maghrib, Trésor Public

et Service des ChĂšques Postaux

Banquesau Maroc

Autres Ă©tablissements

de crédit et assimilésau Maroc

Établissements de crĂ©dit Ă  l'Ă©tranger

Total 31/12/2015

Total31/12/2014

COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 2 231 899 2 402 986 7 131 598 11 766 483 8 010 728

VALEURS RECUES EN PENSION - au jour le jour - Ă  terme

PRETS DE TRESORERIE 1 455 410 7 939 506 1 718 234 11 113 150 11 136 031 - au jour le jour 1 455 410 1 455 410 524 427 - Ă  terme 7 939 506 1 718 234 9 657 740 10 611 604

PRETS FINANCIERS 2 174 625 11 621 723 13 796 348 15 009 327

AUTRES CREANCES 410 949 2 128 300 413 377 78 750

INTERETS COURUS A RECEVOIR 190 360 1 669 192 029 234 165

CREANCES EN SOUFFRANCE

TOTAL 2 231 899 4 040 984 22 156 703 8 851 801 37 281 387 34 469 001

CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

CREANCES Secteur publicSecteur privé

Total 31/12/2015

Total31/12/2014Entreprises

financiĂšresEntreprises non

financiĂšres Autre clientĂšle

CREDITS DE TRESORERIE 3 515 773 754 793 34 160 148 1 982 953 40 413 667 43 567 466 - Comptes à vue débiteurs 431 007 754 793 18 655 952 1 600 120 21 441 872 18 972 021 - Créances commerciales sur le Maroc 3 879 634 3 879 634 5 730 573 - Crédits à l'exportation 397 920 397 920 374 737 - Autres crédits de trésorerie 3 084 766 11 226 642 382 833 14 694 241 18 490 135

CREDITS À LA CONSOMMATION 389 409 8 263 146 8 652 555 8 524 194

CREDITS À L'EQUIPEMENT 26 737 154 23 787 126 4 082 411 54 606 691 57 606 608

CREDITS IMMOBILIERS 9 907 15 393 814 39 166 468 54 570 189 54 541 553

AUTRES CREDITS 8 6 144 631 852 1 014 109 1 652 113 1 617 433

CREANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 1 1 1 058 799

INTERETS COURUS A RECEVOIR 1 238 599 65 787 1 304 386 1 345 955

CREANCES EN SOUFFRANCE 1 84 651 2 564 752 401 419 3 050 823 3 025 086 - Créances pré-douteuses 4 19 23 52 936 - Créances douteuses 632 202 834 151 434 - Créances compromises 1 84 651 2 564 116 401 198 3 049 966 2 820 716

TOTAL 30 262 843 845 588 78 165 701 54 976 293 164 250 425 171 287 094

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENT ET DES TITRES D’INVESTISSEMENTPAR CATÉGORIE D’ÉMÉTTEUR au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

TITRESÉTABLISSEMENTS

DE CRÉDIT ET ASSIMILÉS

ÉMETTEURSPUBLICS

ÉMETTEURS PRIVÉS31/12/2015 31/12/2014

FINANCIERS NON FINANCIERS

TITRES CÔTÉS 477 280 315 15 008 502 260 783 15 550 077 15 664 956 .Bons du trĂ©sor et valeurs assimilĂ©es .Obligations 258 223 219 692 477 915 560 745 .Autres titres de crĂ©ances .Titres de propriĂ©tĂ© 477 22 092 15 008 502 41 091 15 072 162 15 104 211

TITRES NON CÔTÉS 219 767 42 921 099 597 229 6 187 43 744 282 42 544 069 .Bons du trĂ©sor et valeurs assimilĂ©es 42 918 134 42 918 134 41 701 878 .Obligations 34 792 582 448 617 240 628 133 .Autres titres de crĂ©ances 184 318 184 318 177 579 .Titres de PropriĂ©tĂ© 657 2 965 14 781 6 187 24 590 36 479

TOTAL GÉNÉRAL 220 244 43 201 414 15 605 731 266 970 59 294 359 58 209 025

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

VALEURS DES TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

TITRES Valeur comptable brute

Valeuractuelle

Valeur de remboursement

Plus-values latentes

Moins-values latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTION 51 206 416 51 206 416 . BONS ET VALEURS ASSIMILEES 35 459 987 35 459 987 . OBLIGATIONS 583 595 583 595 . AUTRES TITRES DE CRÉANCES 101 812 101 812 . TITRES DE PROPRIÉTÉ 15 061 022 15 061 022

TITRES DE PLACEMENT 2 185 149 2 154 330 116 828 30 819 30 819 . BONS ET VALEURS ASSIMILEES 1 524 534 1 524 534 90 462 . OBLIGATIONS 511 559 511 559 26 216 . AUTRES TITRES DE CRÉANCES 82 506 82 506 . TITRES DE PROPRIÉTÉ 66 549 35 730 150 30 819 30 819

TITRES D'INVESTISSEMENT 5 933 613 5 933 613 . BONS ET VALEURS ASSIMILEES 5 933 613 5 933 613 . OBLIGATIONS . AUTRES TITRES DE CRÉANCES

DÉTAIL DES AUTRES ACTIFS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

ACTIF MONTANT AU 31/12/2015 MONTANT AU 31/12/2014

INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETES

OPERATIONS DEVERSES SUR TITRES (1)

DEBITEURS DIVERS 1 044 103 560 572Sommes dues par l'État 594 710 246 721Sommes dues par les organismes de prĂ©voyanceSommes diverses dues par le personnelComptes clients de prestations non bancaires 159 252Divers autres dĂ©biteurs 449 234 313 599

VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 1 233 1 327

COMPTES DE REGULARISATION 2 623 439 1 747 288Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan 217 817 53 203Comptes d'écarts sur devises et titres 74Résultats sur produits dérivés de couverture Charges à répartir sur plusieurs exercices 60 045 64 120Comptes de liaison entre siÚge, succursales et agences au Maroc 32 941 438Produits à recevoir et charges constatées d'avance 1 541 055 1 370 886Autres comptes de régularisation 771 581 258 567

CREANCES EN SOUFFRANCE SUR OPERATIONS DIVERSES 116 776 116 460

TOTAL 3 785 551 2 425 647

(1) PCEC 341, 3463 et 3469 si débiteur

CRÉANCES SUBORDONNÉES au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Créances

Montant Dont Entreprises liées et Apparentées

31/12/2015 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2014Brut Prov. Net Net Net Net

1 2 3 4 5 6

Créances subordonnées aux établissements de crédit et assimilés N E A N T

Créances subordonnées à la clientÚle

TOTAL

110

NATURE

Montant brut

au début de

l’exercice

Montant des

acquisitions au cours de l’exercice

Montant des cessions ou retraits au cours de l’exercice

Montant brut Ă  la fin de

l’exercice

Amortissements Provisions Montant net

à la fin de l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Cumul des amorti-

ssements

Dotation au titre de l’exercice

Reprises de provisions

Cumul des provisions

IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT

2 342 413 33 987 35 439 2 340 960 359 451 1 078 619 1 262 341

Crédit-bail sur immobilisations incorporellesCREDIT-BAIL MOBILIER 2 278 378 33 987 2 312 365 359 451 1 056 684 1 255 681- Crédit-bail mobilier en cours 386 3 079 3 465 3 465- Crédit-bail mobilier loué 2 277 992 30 908 2 308 900 359 451 1 056 684 1 252 217- Crédit-bail mobilier non loué aprÚs résiliation

CREDIT-BAIL IMMOBILIER 25 647 25 647 21 936 3 711

- Crédit-bail immobilier en cours- Crédit-bail immobilier loué 25 647 25 647 21 936 3 711- Crédit-bail immobilier non loué aprÚs résiliation

LOYERS COURUS A RECEVOIR

LOYERS RESTRUCTURES

LOYERS IMPAYES 38 388 35 439 2 949 2 949

CREANCES EN SOUFFRANCE

IMMOBILISATIONS DONNEES EN LOCATION SIMPLE

BIENS MOBILIERS EN LOCATION SIMPLEBIENS IMMOBILIERS EN LOCATION SIMPLELOYERS COURUS A RECEVOIRLOYERS RESTRUCTURESLOYERS IMPAYESLOYERS EN SOUFFRANCE

TOTAL 2 342 412 33 987 35 439 2 340 960 359 451 1 078 619 1 262 341

IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT-BAIL, EN LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT ET EN LOCATION SIMPLEau 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

PLUS OU MOINS VALUES SUR CESSIONS OU RETRAITS D'IMMOBILISATIONS au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

Date de cession ou de retrait Nature Montant brut Amortissements

cumulésValeur

comptable netteProduit

de cessionPlus-values de cession

Moins-values de cession

MOBILIERS ET MATERIELS DE BUREAU

MOBILER DE BUREAU

MATERIEL DE BUREAU

MATERIEL INTERBANK

COFFRE FORT

MATERIEL INFORMATIQUE

IMMOBILERS 166 806 16 698 150 108 179 712 29 188 -

déc-15 Terrains 1 935 - 1 935

Appartements - -

déc-15 Immeuble 164 871 16 698 148 173

TOTAL GÉNÉRAL 166 806 16 698 150 108 179 712 29 188 -

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

NATURE

Montantbrut

au dĂ©but de l’exercice

Montant des acquisitions au cours de l’exercice

Montant des cessions ouretraits au cours de l’exercice

Montant brut

à la finde l’exercice

Amortissements et/ou provisions

Montant net à la fin de l’exercice

Montant des amortissements et/ou provisions

au dĂ©but de l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Montant des amortissements

sur immobilisations

sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3 014 287 161 192 - 3 175 479 1 118 345 159 423 - 1 277 768 1 897 711

. Droit au bail 313 228 840 - 314 067 - - 314 067

. Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - - -

. Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 2 701 059 160 353 - 2 861 412 1 118 345 159 423 - 1 277 768 1 583 643

- Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 6 672 527 567 462 166 806 7 073 183 3 826 929 243 940 16 698 4 054 171 3 019 011

- Immeubles d’exploitation 1 786 909 151 268 823 1 937 355 773 604 56 485 407 829 682 1 107 673

. Terrain d’exploitation 297 451 139 870 - 437 321 - - - - 437 321

. Immeubles d’exploitation. Bureaux 1 427 650 11 398 823 1 438 225 721 080 54 756 407 775 429 662 797

. Immeubles d’exploitation. Logements de fonction 61 808 - - 61 808 52 524 1 729 - 54 253 7 555

- Mobilier et matĂ©riel d’exploitation 1 833 223 90 665 - 1 923 889 1 657 612 41 246 - 1 698 858 225 031

. Mobilier de bureau d’exploitation 399 234 11 472 - 410 705 369 217 6 513 - 375 731 34 975

. MatĂ©riel de bureau d’exploitation 760 423 37 149 - 797 572 705 207 15 034 - 720 240 77 332

. Matériel Informatique 665 337 42 028 - 707 364 575 082 19 621 - 594 703 112 661

. MatĂ©riel roulant rattachĂ© Ă  l’exploitation 8 230 17 - 8 247 8 106 78 - 8 184 64

. Autres matĂ©riels d’exploitation - - - - - - - - -

- Autres immobilisations corporelles d’exploitation 1 508 305 101 702 5 1 610 002 1 132 115 109 828 4 1 241 940 368 062

- Immobilisations corporelles hors exploitation 1 544 090 223 826 165 979 1 601 938 263 597 36 382 16 287 283 692 1 318 245

. Terrains hors exploitation 589 812 9 720 1 935 597 597 - - - - 597 597

. Immeubles hors exploitation 765 258 207 410 163 995 808 673 160 553 28 562 16 286 172 829 635 844

. Mobiliers et matériel hors exploitation 43 309 63 - 43 372 43 087 - - 43 087 285

. Autres immobilisations corporelles hors exploitation 145 711 6 634 49 152 296 59 957 7 820 1 67 776 84 520

TOTAL 9 686 814 728 654 166 806 10 248 662 4 945 274 403 363 16 698 5 331 940 4 916 722

112

DÉTAIL DES TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILÉS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Dénomination ou raison socialede la société émettrice Secteur d'activité Capital

social

Part du capitaldétenue

Valeurcomptable

brute

Valeurcomptable

nette

Extrait des derniers états de synthÚse de la société émettrice

Produitsinscrits au

CPC del’exercice

Date de clĂŽture de l’exercice Situation nette RĂ©sultat net

T043 A - Participations dans les entreprises liées

12 931 492 12 554 187 1 366 061

ATTIJARI FINANCES CORPORATE BANQUE D'AFFAIRE 10 000 100,00% 10 000 10 000 31/12/2014 45 580 33 097 30 000 OMNIUM DE GESTION MAROCAIN S.A."OGM" HOLDING 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 31/12/2014 1 889 298 455 956 530 000 SOMACOVAM GESTION D'ACTIF 5 000 100,00% 30 000 7 532 31/12/2014 7 387 -146 WAFA GESTION GESTION D'ACTIF 4 900 66,00% 236 369 236 369 31/12/2014 128 279 60 699 40 069 ATTIJARI INVEST. 5 000 100,00% 5 000 5 000 31/12/2014 63 941 8 250

WAFA BOURSE INTERMEDIATIONDE BOURSE 20 000 100,00% 40 223 28 810 31/12/2014 32 394 -3 122

ATTIJARI TITRISATION TITRISATION 11 400 66,00% 11 700 8 479 31/12/2014 8 479 -1 611 ATTIJARI OPERATIONS SOCITE DE SERVICES 1 000 100,00% 1 000 1 000 31/12/2014 130 -31 ATTIJARI AFRICA SOCITE DE SERVICES 2 000 100,00% 2 000 2 000 31/12/2014 17 583 490 ATTIJARI CIB AFRICA SOCITE DE SERVICES 2 000 100,00% 2 000 2 000 31/12/2014 412 -10 ATTIJARI IT AFRICA SOCITE DE SERVICES 1 000 100,00% 1 000 1 000 31/12/2014 4 087 1 848 ATTIJARIWAFA BANK MIDDLE EAST LIMITED 1 000 100,00% 8 194 8 194 STE MAROCAINE DE GESTION ET TRAITEMENT INFORMATIQUE "SOMGETI" INFORMATIQUE 300 100,00% 100 100 31/12/2014 529 -19

AGENA MAGHREB VENTE MATERIEL INFORMATIQUE 11 000 74,96% 33 - 31/12/2014 -6 789 -36

ATTIJARI CAPITAL DEVELOPEMENT CAPITAL RISQUE 10 000 100,00% 10 000 - 31/12/2014 -15 298 1 309 ATTIJARI PROTECTION SECURITE 4 000 83,75% 3 350 3 350 31/12/2014 4 594 -13 BCM CORPORATION HOLDING 200 000 100,00% 200 000 200 000 31/12/2014 249 723 35 941 35 000

CASA MADRID DEVELOPPEMENT CAPITAL DEVELOPPEMENT 10 000 50,00% 5 000 5 000 31/12/2014 10 457 -15

DINERS CLUB DU MAROC GESTION DE CARTES DE PAIEMENT 1 500 100,00% 1 675 960 31/12/2014 960 -94

MEDI TRADE TRADING 1 200 20,00% 240 142 31/12/2014 712 -3 AL MIFTAH IMMOBILIER 100 100,00% 243 - 31/12/2014 -2 416 -369 WAFA COURTAGE COURTAGE 1 000 100,00% 2 397 2 397 31/12/2014 22 011 14 141 13 000 ATTIJARI RECOUVREMENT RECOUVREMENT 3 350 86,67% 2 600 276 31/12/2014 318 10

WAFA FONCIERE GESTION IMMOBILIERE 2 000 100,00% 3 700 1 970 31/12/2014 1 970 -40

WAFA INVESTISSEMENTHOLDING DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS

55 000 100,00% 120 277 1 941 31/12/2014 -63 290 -3 035

WAFA SYSTEMES CONSULTINGCONSEIL EN SYSTEMES INFORMATIQUE

5 000 99,88% 4 994 4 994 30/09/2015 5 945 201

WAFA SYSTEMES DATA INFORMATIQUE 1 500 100,00% 1 500 1 500 30/09/2015 1 525 -130

WAFA SYSTEMES FINANCES INGENIERIE INFORMATIQUE 2 000 100,00% 2 066 2 066 30/09/2015 2 559 15

WAFA TRUST CONSEIL ET INGENIERIE FINANCIERE 100,00% 1 500 1 322 31/12/2014 1 322 -177

ATTIJARIA AL AAKARIA AL MAGHRIBIA Sté Immobiliere 10 000 100,00% 9 999 7 707 31/12/2014 7 707 107 SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA AL YOUSSOUFIA Sté Immobiliere 50 000 100,00% 51 449 51 449 31/12/2014 56 562 -15 5 000 STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR " SIBP" Sté Immobiliere 300 50,00% 25 25 31/12/2014 1 136 12 SOCIETE IMMOBILIERE RANOUIL Sté Immobiliere 3 350 100,00% 11 863 4 548 31/12/2014 4 535 -127 SOCIETE IMMOBILIERE DE L'HIVERNAGE SA Sté Immobiliere 15 000 100,00% 15 531 10 371 31/12/2014 10 371 -1 439 SOCIETE IMMOBILIERE MAIMOUNA Sté Immobiliere 300 100,00% 5 266 3 240 31/12/2014 3 240 -191 STE IMMOBILIERE MARRAKECH EXPANSION Sté Immobiliere 300 100,00% 299 299 31/12/2014 778 -33 SOCIETE IMMOBILIERE ZAKAT Sté Immobiliere 300 100,00% 2 685 432 31/12/2014 432 25 AYK Sté Immobiliere 100 100,00% 100 - 31/12/2014 -1 127 -6 CAPRI Immobilier 124 000 99,76% 187 400 - 31/12/2014 -82 953 -19 651 ATTIJARI IMMOBILIER IMMOBILIER 50 000 100,00% 71 686 71 686 ATTIJARI INTERNATIONAL BANK "AIB" BANQUE OFFSHORE 2 400 KEURO 100,00% 92 442 92 442 31/12/2014 21 510 KEURO 2 343 KEURO WAFACASH MONETIQUE 35 050 99,85% 324 074 324 074 31/12/2014 336 670 11 520 100 000 WAFA IMMOBILIER IMMOBILIER 50 000 100,00% 164 364 164 364 31/12/2014 87 000

WAFASALAF CREDIT À LA CONSOMMATION 113 180 50,91% 634 783 634 783 31/12/2014 1 628 825 333 017 152 727

WAFA LLD LEASING 20 000 100,00% 20 000 20 000 31/12/2014 58 315 24 117 20 000 WAFABAIL CREDIT-BAIL 150 000 57,83% 86 983 86 983 31/12/2014 776 239 83 845 23 133

DAR ASSAFAA LITAMWIL SOCIETE DE FINANCEMENT 50 000 100,00% 50 510 50 510

ATTIJARI ASSET MANAGEMENT AAM SA (Sénégal) GESTION D'ACTIF 1 200 000

KFCFA 70,00% 13 889 13 889

ANDALUCARTAGE HOLDING 126 390 KEURO 100,00% 1 964 504 1 964 504 31/12/2014 149 164 KEURO 11 531 KEURO

ATTIJARIWAFA EURO FINANCES HOLDING 39 557 KEURO 100,00% 502 622 502 622 31/12/2014 48 295 KEURO -65 KEURO

CAFIN HOLDING 1 122 000 KFCFA 100,00% 257 508 257 508 31/12/2014 7 375 959 KFCFA

1 269 364 KFCFA 15 300

KASOVI HOLDING 50 KUSD 100,00% 1 519 737 1 519 737 31/12/2014 19 002 KUSD 9 056 KUSD 33 749 COMPAGNIE BANCAIRE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE"CBAO" BANQUE 11 450 000

KFCFA 4,90% 35 979 35 979 31/12/2014 69 759 000 KFCFA 767 000 KFCFA

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Dénomination ou raison socialede la société émettrice Secteur d'activité Capital

social

Part du capitaldétenue

Valeurcomptable

brute

Valeurcomptable

nette

Extrait des derniers états de synthÚse de la société émettrice

Produitsinscrits au

CPC del’exercice

Date de clĂŽture de l’exercice Situation nette RĂ©sultat net

BANQUE INTERNATIONALE POUR LE MALI "BIM SA" BANQUE 5 002 870

KFCFA 51,00% 689 599 689 599 31/12/2014 22 621 000 KFCFA

1 692 000 KFCFA 7 561

SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE " SIB " BANQUE 10 000 000 KFCFA 90,00% 648 084 648 084 31/12/2014 35 294 000

KFCFA 8 452 000

KFCFA 43 038

ATTIJARI IVOIRE HOLDING 32.450 KEURO 100,00% 355 319 355 319 30/09/2015 32 448 KEURO - 2 KEURO

CREDIT DU SENEGAL BANQUE 5 000 000 KFCFA 95,00% 292 488 292 488 31/12/2014 12 831 000

KFCFA 2 425 000

KFCFA 28 880

CREDIT DU CONGO BANQUE 7 743 670 KFCFA 91,00% 608 734 608 734 31/12/2014 22 308 024

KFCFA 7 721 061

KFCFA 85 422

UNION GABONAISE DE BANQUES "UGB GABON" BANQUE 10 000 000

KFCFA 58,71% 848 842 848 842 31/12/2014 50 798 846 KFCFA

9 165 713 KFCFA 56 392

ATTIJA AFRIQUE PARTICIPATION HOLDING 10 010 KEURO 100,00% 113 120 113 120 30/09/2015 9 899 KEURO -25 KEURO SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE CAMEROUN BANQUE 10 000 000

KFCFA 51,00% 379 110 379 110 31/12/2014 42 350 000 KFCFA

10 318 000 KFCFA 54 586

SOCIETE BIA TOGO BANQUE 6 000 000 KFCFA 143 872 143 872 31/12/2014 10 715 000

KFCFA 837 000 KFCFA 5 205

SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE TOGO LOME Sté Immobiliere 66 761 66 761 31/12/2014 3 863 794 KFCFA - 33 765 KFCFA WAFACAMBIO 963 963 WAFABANK OFFSHORE DE TANGER 100,00% 5 842 5 842

(SUITE) DÉTAIL DES TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILÉS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

T044 B - Autres titres de participation 589 534 458 417 32 267 NOUVELLES SIDERURGIES INDUSTRIELLES MĂ©tallurgie 3 415 000 2,72% 92 809 54 857 30/06/2015 3 665 056 126 891 3 406 SONASID MĂ©tallurgie 28 391 4 162 430 ATTIJARIWAFA BANK Banque 623 623 SINCOMAR 300 47,50%AGRAM INVEST 40 060 27,82% 10 938 9 462 31/12/2014 34 014 6 134

AM INVESTISSEMENT MOROCCOPrise de participations

400 000 3,25% 13 000 13 000 559

BOUZNIKA MARINAPromotion ImmobiliĂšre

500 -

EUROCHEQUES MAROC 363 364 FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE 70 000 18,26% 9 970 6 101 31/12/2014 33 410 1 219

IMMOBILIERE INTERBANCAIRE "G.P.B.M."Groupement professionnel des Banques

19 005 20,00% 3 801 3 801

IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Edition 400 400 MOUSSAFIR HOTELS HĂŽtellerie 193 000 33,34% 64 342 64 343 31/12/2014 350 514 60 001 17 771 SALIMA HOLDING Holding 150 000 13,33% 16 600 16 600 S.E.D. FES 10 000 10,00%STE D'AMENAGEMENT DU PARC NOUACER"SAPINO"

Promotion ImmobiliĂšre

60 429 22,69% 13 714 13 714

TANGER FREE ZONEPromotion ImmobiliĂšre

105 000 25,71% 58 221 58 221

TECHNOLOPARK COMPANY "MITC" Prestation de service 8 150 7 784 WORLD TRADE CENTER

MAROCLEAR DĂ©positaire des Valeurs MobiliĂšres 20 000 6,58% 1 342 1 342

HAWAZIN Immobilier 960 12,50% 704 - INTAJ Immobilier 576 12,50% 1 041 549

EXP SERVICES MAROC S.A.Services de centralisation des risques

20 000 3,00% 600 600

H PARTNERS 1 400 010 7,14% 100 000 50 620 30/09/2015 930 255 -18 446 MOROCCAN FINANCIAL BOARD 20 000 20 000 MAROC NUMERIQUE FUND 157 643 6,34% 15 000 11 231 FONCIERE EMERGENCE 120 017 8,06% 19 339 19 339 ALTERMED MAGHREB EUR 5 247 1 226 INTER MUTUELLES ASSISTANCE 894 894 WAFA IMA ASSISTANCE 15 356 15 356 1 300 3 P FUND 80 020 5,00% 7 500 5 723 31/12/2014 79 460 -11 798 BANQUE D'AFFAIRE TUNISIENNE Banque 198 741 2 583 - CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Monétique 98 200 22,40% 22 000 22 000 8 800

SOCIETE INTERBANKGESTION DE CARTES BANCAIRE

11 500 16,00% 1 840 1 840

SMAEX 37 450 11,42% 4 278 4 278 BANQUE MAGHREBINE POUR L'INVESTISSEMENT ET LE COMMERCE EXTERIEUR "BMICE"

Banque 500 000

KUSD 1,20% 49 583 49 583

FONDS ATTIJARI AFRICA FUNDS MULTI ASSETS 31 KEURO 346 346 SOCIETE MAROCAINE DE GESTION DES FONDS DE GARANTIE DES DEPÖTS BANCAIRE

59 59

C - Emplois assimilés 885 275 749 256 C/C ASSOCIES 869 440 733 421 AUTRES EMPLOIS ASSIMILEES 15 835 15 835 Total Général 14 406 301 13 761 859 1 398 328

114

DÉPÔTS DE LA CLIENTÈLE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

DÉPÔTS Secteur publicSecteur privĂ©

Total31/12/2015

Total31/12/2014Entreprises

financiĂšresEntreprises non

financiĂšres Autre clientĂšle

COMPTES A VUE CRÉDITEURS 2 793 415 2 603 179 29 445 859 87 495 430 122 337 883 116 123 035

COMPTES D'EPARGNE 25 874 751 25 874 751 25 048 786

DEPÔTS À TERME 1 935 000 4 355 941 13 910 142 23 320 405 43 521 488 40 515 128

AUTRES COMPTES CRÉDITEURS 74 943 163 576 6 813 555 1 250 444 8 302 518 8 221 172

INTÉRÊTS COURUS À PAYER 919 156 3 245 922 401 811 607

TOTAL 4 803 358 7 122 696 51 088 712 137 944 275 200 959 041 190 719 730

TITRES DE CRÉANCE ÉMIS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

NATURE TITRES

Caractéristiques

Montant

Dont Montant non amorti des primes d’émission ou de remboursement

Date de jouissance

Date d’échĂ©ance

Valeur Nominale Unitaire

Taux Mode deremboursement

Entreprises liées

Autresapparentés

CERTICATS DE DEPOTS 06/10/2010 06/10/2017 100 000 Var IN FINE 100 000

CERTICATS DE DEPOTS 13/10/2011 13/10/2016 100 000 4,56% IN FINE 100 000

CERTICATS DE DEPOTS 24/12/2013 24/12/2018 100 000 5,60% IN FINE 100 000

CERTICATS DE DEPOTS 25/02/2014 25/02/2016 100 000 4,40% IN FINE 1 000 000

CERTICATS DE DEPOTS 18/03/2014 18/03/2016 100 000 4,14% IN FINE 500 000

CERTICATS DE DEPOTS 23/04/2014 23/04/2019 100 000 4,60% IN FINE 100 000

CERTICATS DE DEPOTS 23/04/2014 23/04/2017 100 000 4,28% IN FINE 300 000

CERTICATS DE DEPOTS 20/06/2014 20/06/2016 100 000 3,85% IN FINE 428 000

CERTICATS DE DEPOTS 12/08/2014 12/08/2016 100 000 3,75% IN FINE 332 000

CERTICATS DE DEPOTS 12/01/2015 12/01/2016 100 000 2,88% IN FINE 362 000

CERTICATS DE DEPOTS 22/01/2015 21/01/2016 100 000 2,86% IN FINE 187 700

CERTICATS DE DEPOTS 23/07/2015 23/07/2017 100 000 3,09% IN FINE 608 000

CERTICATS DE DEPOTS 23/07/2015 23/07/2018 100 000 3,28% IN FINE 800 000

CERTICATS DE DEPOTS 17/08/2015 17/08/2018 100 000 3,25% IN FINE 490 000

CERTICATS DE DEPOTS 18/09/2015 18/09/2017 100 000 3,12% IN FINE 519 000

CERTICATS DE DEPOTS 23/10/2015 23/10/2020 100 000 3,61% IN FINE 250 000

CERTICATS DE DEPOTS 27/10/2015 27/04/2016 100 000 2,80% IN FINE 640 000

CERTICATS DE DEPOTS 30/10/2015 30/04/2016 100 000 2,80% IN FINE 100 000

TOTAL 6 916 700

DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET ASSIMILÉS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

DETTES

Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s au MarocÉtablissements

de crĂ©ditĂ  l’étranger

Total31/12/2015

Total31/12/2014

Bank Al-Maghrib, Trésor Public

et Service des ChĂšques Postaux

Banquesau Maroc

Autres établi-ssements de crédit

et assimilés au Maroc

COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS 2 426 551 949 2 673 195 3 227 570 1 995 975

VALEURS DONNEES EN PENSION 6 023 473 1 450 082 7 473 555 10 817 731 - au jour le jour 4 450 801 4 450 801 - Ă  terme 1 572 672 1 450 082 3 022 754 10 817 731

EMPRUNTS DE TRESORERIE 5 470 000 6 742 490 4 117 736 2 599 934 18 930 160 28 420 620 - au jour le jour - 3 614 000 449 357 538 659 4 602 016 4 454 687 - Ă  terme 5 470 000 3 128 490 3 668 379 2 061 275 14 328 144 23 965 933

EMPRUNTS FINANCIERS 1 992 82 2 074 2 074

AUTRES DETTES 72 297 42 670 114 967 70 620

INTERETS COURUS A PAYER 106 858 15 093 121 951 223 428

TOTAL 11 567 762 8 237 668 4 776 543 5 288 304 29 870 277 41 530 448

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

PROVISIONS au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

PROVISIONS Encours 31/12/2014 Dotations Reprises Autres variations Encours

31/12/2015

PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF SUR : 7 168 167 1 731 416 712 826 0 8 186 758 CrĂ©ances sur les Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©sCrĂ©ances sur la clientĂšle 6 644 079 1 555 989 704 949 0 7 495 119 Titres de placement 18 805 12 087 73 30 819 Titres de participation et emplois assimilĂ©s 488 906 163 341 7 804 644 443 Immobilisations en crĂ©dit-bail et en location 0 - Autres actifs 16 377 - 16 377 PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 2 634 425 491 671 318 993 -45 400 2 761 704 Provisions pour risques d'exĂ©cution d'engagements par signature 202 503 168 484 86 326 0 284 661 Provisions pour risques de change - 5 037 5 037 Provisions pour risques gĂ©nĂ©raux 1 893 349 42 500 137 000 1 798 849 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 122 093 55 487 53 231 124 349 Provisions pour autres risques et charges 416 480 220 163 42 436 -45 400 548 808 Provisions rĂ©glementĂ©esTOTAL GENERAL 9 802 592 2 223 088 1 031 818 -45 400 10 948 462

OBJET ECONOMIQUE MONTANTGLOBAL

MONTANT A FIN DÉCEMBRE 2014

UTILISATION DÉCEMBRE 2015

MONTANT A FIN DÉCEMBRE 2015

SUBVENTIONS

NÉANTFONDS PUBLICS AFFECTESFONDS SPECIAUX DE GARANTIETOTAL

SUBVENTIONS FONDS PUBLICS AFFECTÉS ET FONDS SPECIAUX DE GARANTIE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

DETTES SUBORDONNÉES au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Monnaie de l’emprunt

Montant enmonnaie

de l’empruntCours (1) Taux DurĂ©e (2)

Condition deremboursement

anticipé, subordinationet convertibilité (3)

Montant de l’emprunt en monnaie nationale

(ou contrevaleuren KDH)

dont entreprises liées dont autres apparentés

Montant 2013(en contrevaleur

KDH)

Montant 2014(en contrevaleur

KDH)

Montant 2013(en contrevaleur

KDH)

Montant 2014(en contrevaleur

KDH)

MAD 3,40% 7 ANS 154 300MAD 3,80% 10 ANS 320 000MAD 3,84% 7 ANS 950 000MAD 4,00% 7 ANS 1 275 100MAD 4,01% 5 ANS 710 000MAD 4,04% 10 ANS 879 600MAD 4,13% 8 ANS 257 300MAD 4,52% 4 ANS 523 600MAD 4,75% 10 ANS 110 400MAD 4,76% 7 ANS 80 300MAD 4,77% 7 ANS 654 500MAD 4,78% 7 ANS 730 100MAD 5,00% 10 ANS 555 000MAD 5,10% 10 ANS 1 500 400MAD 5,24% 10 ANS 290 000MAD 5,60% 5 ANS 834 400MAD 5,60% 10 ANS 825 000TOTAL 10 650 000(1) cours BAM au 31/12/2015 - (2) éventuellement indéterminée - (3) se référer au contrat de dettes subordonnées

DÉTAIL DES AUTRES PASSIFS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

PASSIF MONTANT AU 31/12/2015 MONTANT AU 31/12/2014

INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUSOPERATIONS DIVERS SUR TITRES (1) 2 060 264 633 891CREDITEURS DIVERS 2 447 630 3 270 127Sommes dues Ă  l'État 686 929 1 575 206Sommes dues aux organismes de prĂ©voyance 71 281 68 295Sommes diverses dues au personnel 354 797 337 291Sommes diverses dues aux actionnaires et associĂ©s 4 683 3 759Fournisseurs de biens et services 1 306 868 1 254 106Divers autres crĂ©diteurs 23 072 31 470COMPTES DE REGULARISATION 1 588 862 1 971 464Comptes d'ajustement des opĂ©rations de hors bilan 1 721 410 085Comptes d'Ă©carts sur devises et titresRĂ©sultats sur produits dĂ©rivĂ©s de couverture Comptes de liaison entre siĂšge, succursales et agences au Maroc Charges Ă  payer et produits constatĂ©s d'avance 892 883 1 316 567Autres comptes de rĂ©gularisation 694 258 244 812TOTAL 6 096 756 5 875 482(1) PCEC 341, 343, 344, 3462 et 3464 si crĂ©diteur

116

ENGAGEMENTS 31/12/2015 31/12/2014

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 62 511 397 55 212 058

Engagements de financement en faveur d'Ă©tablissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 532 532 CrĂ©dits documentaires import Acceptations ou engagements de payer 532 532 Ouvertures de crĂ©dit confirmĂ©s Engagements de substitution sur Ă©mission de titres Engagements irrĂ©vocables de crĂ©dit-bail Autres engagements de financement donnĂ©sEngagements de financement en faveur de la clientĂšle 16 670 275 15 996 740 CrĂ©dits documentaires import 13 410 507 13 392 524 Acceptations ou engagements de payer 3 259 768 2 568 738 Ouvertures de crĂ©dit confirmĂ©s Engagements de substitution sur Ă©mission de titres Engagements irrĂ©vocables de crĂ©dit-bail 35 478 Autres engagements de financement donnĂ©sEngagements de garantie d'ordre d'Ă©tablissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 11 617 603 8 585 113 CrĂ©dits documentaires export confirmĂ©s 195 296 Acceptations ou engagements de payer Garanties de crĂ©dits donnĂ©es Autres cautions, avals et garanties donnĂ©s 11 617 603 8 389 817 Engagements en souffranceEngagements de garantie d'ordre de la clientĂšle 34 222 987 30 629 673 Garanties de crĂ©dits donnĂ©es 908 306 897 422 Cautions et garanties en faveur de l'administration publique 17 462 458 15 780 651 Autres cautions et garanties donnĂ©es 15 203 586 13 279 407 Engagements en souffrance 648 637 672 194ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 16 428 131 17 278 171

Engagements de financement reçus d'Ă©tablissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 658 170 Ouvertures de crĂ©dit confirmĂ©s Engagements de substitution sur Ă©mission de titres Autres engagements de financement reçus 658 170Engagements de garantie reçus d'Ă©tablissements de crĂ©dit et assimilĂ©s 16 298 917 16 543 596 Garanties de crĂ©dits Autres garanties reçues 16 298 917 16 543 596Engagements de garantie reçus de l'État et d'organismes de garantie divers 129 214 76 405 Garanties de crĂ©dits Autres garanties reçues 129 214 76 405

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

CAPITAUX PROPRES au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

CAPITAUX PROPRES Encours 31/12/2014 Affectation du résultat Autres variations Encours 31/12/2015

Ecarts de réévaluation 420 420

Réserves et primes liées au capital 23 407 000 1 509 000 - 24 916 000 Réserve légale 203 527 - 203 527 Autres réserves 15 086 980 1 509 000 16 595 980 Primes d'émission, de fusion et d'apport 8 116 493 - 8 116 493 Capital 2 035 272 - - 2 035 272 Capital appelé 2 035 272 - 2 035 272 Capital non appeléEcarts de réévaluationFonds de dotationsActionnaires. Capital non versé

Report Ă  nouveau (+/-) 1 194 -158 5 315 6 351

RĂ©sultats nets en instance d'affectation (+/-)

RĂ©sultat net de l'exercice (+/-) 3 544 114 -3 544 114 3 665 418

TOTAL 28 988 000 -2 035 272 5 315 30 623 461

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable netteRubriques de l'actif ou du hors bilan

enregistrant les créances ou les engagements par signature donnés

Montants des créances et des engagements par signature donnés couverts

Bons duTrésor et valeurs assimilées

N/DAutres titres HypothÚquesAutres valeurs et sûretés réellesTOTAL

Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable netteRubriques de l'actif ou du hors bilan

enregistrant les créances ou les engagements par signature donnés

Montants des créances et des engagements par signature

donnés couverts

Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 222 672 Autres titres HypothÚquesAutres valeurs et sûretés réelles 879 968 Autres valeurs et sûretés TOTAL 2 102 640

VALEURS ET SÛRETÉS REÇUES ET DONNÉES EN GARANTIE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Montant

Engagements donnés - Titres achetés à réméréAutres titres à livrer - Engagements reçus 300Titres vendus à réméréAutres titres à recevoir 300

ENGAGEMENTS SUR TITRES au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME ET ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Opérations de couverture Autres opérations

31/12/2015 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2014

Opérations de change à terme 47 425 974 64 032 098Devises à recevoir 19 479 777 28 514 455Dirhams à livrer 6 569 421 6 336 475Devises à livrer 16 973 571 25 914 063Dirhams à recevoir dont swaps financiers de devises 4 403 205 3 267 105Engagements sur produits dérivés 52 875 896 55 448 207

Engagements sur marchĂ©s rĂ©glementĂ©s de taux d'intĂ©rĂȘt 45 209Engagements sur marchĂ©s de grĂ© Ă  grĂ© de taux d'intĂ©rĂȘt 7 607 167 9 388 847Engagements sur marchĂ©s rĂ©glementĂ©s de cours de changeEngagements sur marchĂ©s de grĂ© Ă  grĂ© de cours de change 16 004 617 15 017 658Engagements sur marchĂ©s rĂ©glementĂ©s d'autres instruments 7 389 91 691Engagements sur marchĂ©s de grĂ© Ă  grĂ© d'autres instruments 29 256 722 30 904 800

118

CONCENTRATION DES RISQUES SUR UN MÊME BÉNÉFICIAIRE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

NOMBRE DE BENEFICIAIRE TOTAL ENGAGEMENT

8 50 876 548

D ≀ 1mois 1mois < D ≀ 3mois 3 mois < D ≀ 1 an 1 an < D ≀ 5 ans D > 5 ans TOTAL

ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés 21 159 068 482 554 1 579 359 11 356 477 280 000 34 857 458Créances sur la clientÚle 38 087 530 8 037 047 18 073 954 61 167 755 37 579 753 162 946 039Titres de créance 16 995 408 230 920 4 785 228 21 260 895 10 088 294 53 360 745créances subordonnéesCrédit-bail et assimilé

TOTAL 76 272 423 8 750 521 24 438 541 93 785 127 47 948 047 251 164 242

PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 26 392 254 202 833 2 851 501 57 754 243 983 29 748 326Dettes envers la clientÚle 171 634 602 7 629 423 18 252 815 2 519 800 200 036 640Titres de créance émis 6 916 700 6 916 700Emprunts subordonnés 9 284 400 1 365 600 10 650 000

TOTAL 204 943 556 7 832 256 21 104 316 11 861 954 1 609 583 247 351 666

VENTILATION DES EMPLOIS ET DES RESSOURCES SUIVANT LA DURÉE RÉSIDUELLE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Commentaires:- Les créances à moins d'un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chÚques et les comptes courants de la clientÚle- Les dettes à moins d'un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chÚques et les comptes courants de la clientÚle

BILAN 31/12/2015 31/12/2014

ACTIF : 29 160 609 30 541 527Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chÚques postaux 113 186 92 295Créances sur les établissements de crédit et assimilés 13 037 874 9 568 225Créances sur la clientÚle 3 770 730 9 814 336Titres de transaction et de placement et d'investissement 2 962 690 3 465 185Autres actifs 484 418 153 477Titres de participation et emplois assimilés 8 778 216 7 424 834Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles et corporelles 13 495 23 175PASSIF : 16 982 824 20 997 613Banques centrales, Trésor public, Service des chÚques postauxDettes envers les établissements de crédit et assimilés 9 043 269 13 404 201DépÎts de la clientÚle 7 826 557 7 448 967Titres de créance émisAutres passifs 114 188 142 214Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnéesCapital et réservesProvisions 7 547Report à nouveau -5 316Résultat net -1 190HORS BILAN : 48 216 198 42 911 981Engagements donnés 34 365 546 29 178 793Engagements reçus 13 850 652 13 733 188

VENTILATION DU TOTAL DE L’ACTIF, DU PASSIF ET DE L’HORS BILAN EN MONNAIES ÉTRANGÈRES au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

MARGE D'INTÉRÊTS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s sur opĂ©rations avec la clientĂšle 9 201 032 9 512 053 dont : IntĂ©rĂȘts 8 971 357 9 289 939Commissions sur engagements 229 675 222 114IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s sur opĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit 1 093 373 1 127 904 dont : IntĂ©rĂȘts 1 049 545 1 096 020Commissions sur engagements 43 828 31 884 IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s sur titres de crĂ©ance 482 483 646 626 INTERETS ET PRODUITS ASSIMILES 10 776 888 11 286 583 IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es sur opĂ©rations avec la clientĂšle 2 936 838 3 022 955 IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es sur opĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit 799 578 1 335 585 IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©s sur titres de crĂ©ance 282 806 369 168 INTERETS ET CHARGES ASSIMILES 4 019 222 4 727 708 MARGE D'INTERETS 6 757 666 6 558 876

COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICE au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

CHARGES 31/12/2015 31/12/2014

Charge de personnel 1 854 299 1 773 329 ImpÎts et taxes 119 315 111 132 Charges externes 1 723 759 1 619 660 Autres charges générales d'exploitation 21 229 8 856 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 403 363 413 765 TOTAL 4 121 965 3 926 742

COMMISSIONS 31/12/2015 31/12/2014

Commissions sur fonctionnement de comptes 201 169 183 349 Commissions sur moyens de paiement 537 387 514 451 Commissions sur opérations sur titres 42 091 39 801 Commissions sur titres en gestion et en dépÎt 66 541 58 476 Commissions sur prestations de service sur crédit 117 298 134 061 Commissions sur activités de conseil et d'assistance - - Commissions sur ventes de produits d'assurance 93 482 81 126 Commissions sur autres prestations de service 297 947 258 479 TOTAL 1 355 915 1 269 742

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

PRODUITS ET CHARGES 31/12/2015 31/12/2014

+ Gains sur les titres de transaction 2 077 300 3 545 847 - Pertes sur les titres de transaction 633 232 143 655 RĂ©sultat des opĂ©rations sur titres de transaction 1 444 068 3 402 192 + Plus value de cession sur titres de placement 1 496 2 930 + Reprise de provisions sur dĂ©prĂ©ciation des titres de placement 73 14 734 - Moins value de cession sur titres de placement 83 41 - Dotations aux provisions sur dĂ©prĂ©ciation des titres de placement 12 087 116 RĂ©sultat des opĂ©rations sur titres de placement -10 600 17 507 + Gains sur opĂ©rations de change virement 2 167 939 1 111 762 + Gains sur opĂ©rations de change billets 96 899 93 663 - Pertes sur opĂ©rations de change virement 1 776 257 781 019 - Pertes sur lopĂ©rations de change billets 4 938 1 089 RĂ©sultat des opĂ©rations de change 483 642 423 317 + Gains sur les produits dĂ©rivĂ©s de taux d'intĂ©rĂȘt 62 996 138 195 + Gains sur les produits dĂ©rivĂ©s de cours de change 164 504 94 814 + Gains sur les produits dĂ©rivĂ©s d'autres instruments 331 991 12 272 - Pertes sur les produits dĂ©rivĂ©s de taux d'intĂ©rĂȘt 99 378 300 512 - Pertes sur les produits dĂ©rivĂ©s de cours de change 73 586 71 235 - Pertes sur les produits dĂ©rivĂ©s d'autres instruments 108 817 584 235 RĂ©sultat des opĂ©rations sur les produits dĂ©rivĂ©s 277 710 -710 701

120

PRODUITS SUR TITRES DE PROPRIÉTÉ au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

CATEGORIE DES TITRES 31/12/2015 31/12/2014

Titres de placementTitres de participation 1 419 320 1 272 033

TOTAL 1 419 320 1 272 033

AUTRES PRODUITS ET CHARGES au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/2015 31/12/2014

Autres produits bancaires 4 903 198 5 014 218

Autres charges bancaires 3 629 997 2 766 270

TOTAL 1 273 201 2 247 948

PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRE 31/12/2015 31/12/2014

Produits d'exploitation non bancaire 162 247 62 905

Charges d'exploitation non bancaire - 225

TOTAL 162 247 63 130

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables 2 774 458 2 960 631

Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties 1 101 136 813 388

PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS 31/12/2015 31/12/2014

Produits non courants 5 442 14 446

Charges non courantes 94 764 83 439

I.DETERMINATION DU RESULTAT MONTANT

. RĂ©sultat courant d'aprĂšs le compte de produits et charges 5 207 730

. Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 401 534

. Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 1 594 131

. Résultat courant théoriquement imposable (=) 4 015 133

. ImpÎt théorique sur résultat courant (-) 1 485 599

. RĂ©sultat courant aprĂšs impĂŽts (=) 2 529 534

II. I NDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LES CODES DES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES

DÉTERMINATION DU RÉSULTAT COURANT APRÈS IMPÔTS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

DÉTAIL DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

NATURE

Solde au début de l'exercice

1

Opérations comptables de l'exercice

2

DĂ©clarations TVA de l'exercice

3

Solde fin d'exercice

(1+2-3=4)

A. TVA collectée 171 276 1 561 812 1 580 365 152 724 B. TVA à récupérer 230 933 594 888 606 318 219 503 Sur charges 130 906 523 907 543 189 111 623 Sur immobilisations 100 028 70 981 63 129 107 880 C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B) -59 657 966 924 974 047 -66 780

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

PASSAGE DU RÉSULTAT NET COMPTABLE AU RÉSULTAT NET FISCAL au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

INTITULES Montant Montant

I - RESULTAT NET COMPTABLE 3 665 418 . Bénéfice net 3 665 418 . Perte netteII - REINTEGRATIONS FISCALES 1 854 524 1- Courantes 1 854 524 - ImpÎt sur les sociétés 1 452 990 - Perte relative au contrÎle fiscal - Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions 59 497 - Dotations aux provisions ayant supporté l'impot 205 000 - Dotations pour pensions de retraßte et obligations similaires 55 487 - Charges exceptionnelles non déductibles 3 074 - Contribution pour l'appui à la cohésion sociale 74 829 - Cadeaux personnalisés 3 646 2- Non courantesIII - DEDUCTIONS FISCALES 1 594 131 1- Courantes 1 594 131 - Abattement 100 % sur les produits de participation 1 403 900 - Abattement sur cession actions - Abattement sur cession titres de participation - Abattement sur cession des immobilisations - Reprise de provisions pour investissement - Reprise de provisions utilisées 53 231 - Reprise de provisions pour risques généraux 137 000 - TVA déductible / contrÎle fiscal - IGR / salaires - IGR / RME 2- Non courantesTOTAL 5 519 942 1 594 131

IV - RESULTAT BRUT FISCAL 3 925 811 . Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 3 925 811 . Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1) . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1VI - RESULTAT NET FISCAL 3 925 811 . Bénéfice net fiscal (A - C) 3 925 811 . Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES

VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

Montant Montant

A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultatsReport à nouveau 1 194 Réserve légale - Résultats nets en instance d'affectation Dividendes 2 035 272 Résultat net de l'exercice 3 544 114 Autres affectations 1 503 685 PrélÚvement sur les bénéfices Report à nouveau 6 351 Autres prélÚvements

TOTAL A 3 545 308 TOTAL B 3 545 308

AFFECTATION DES RÉSULTATS INTERVENUE AU COURS DE L’EXERCICE au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

122

RÉPARTITION DU CAPITAL SOCIAL au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Nom des principaux actionnaires ou associés AdresseNombre de titres détenus Part du capital

détenue %Exercice précédent Exercice actuel

A- ACTIONNAIRES MAROCAINS

* S.N.I ANGLE RUES D'ALGER ET DUHAUME CASA 97 360 360 97 433 137 47,87%

* GROUPE MAMDA & MCMA 16 RUE ABOU INANE RABAT 16 708 318 16 708 318 8,21%

* WAFA ASSURANCE 1 RUE ABDELMOUMEN CASA 13 456 468 13 456 468 6,61%

* REGIME COLLECTIF D'ALLOCATION ET DE RETRAITE (*) HAY RIAD - B.P 20 38 - RABAT MAROC - 10 417 416 5,12%

* CIMR BD ABDELMOUMEN CASA 5 675 608 5 675 608 2,79%

* PERSONNEL DE LA BANQUE ************************** 6 466 758 5 346 597 2,63%

* CAISSE MAROCAINE DE RETRAITE 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT 4 405 769 4 405 769 2,16%

* CAISSE DE DEPOT ET DE GESTION 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT 3 576 531 3 576 531 1,76%

* AL WATANIYA 83 AVENUE DES FAR CASA 2 683 942 2 683 942 1,32%

* AXA ASSURANCES MAROC 120 AVENUE HASSAN II CASA 2 036 558 2 036 558 1,00%

* OPCVM ET AUTRES DIVERS ACTIONNAIRES ************************** 40 441 300 31 071 268 15,27%

B - ACTIONNAIRES ÉTRANGERS

*SANTUSA HOLDING PASEO DE LA CASTELLANA N° 24 MADRID (ESPAGNE) 10 715 614 10 715 614 5,26%

TOTAL 203 527 226 203 527 226 100,00%

(*) Les actions détenues par RCAR au 31-12-14 ne dépassaient pas 5 % en capital et étaient classées dans la rubrique " OPCVM ET AUTRES DIVERS ACTIONNAIRES "

EFFECTIFS 31/12/2015 31/12/2014

Effectifs rémunérés 7 917 7 678

Effectifs utilisés 7 917 7 678

Effectifs Ă©quivalent plein temps 7 917 7 678

Effectifs administratifs et techniques (Ă©quivalent plein temps)

Effectifs affectés à des tùches bancaires (équivalent plein temps)

Cadres (Ă©quivalent plein temps) 4 151 3 978

Employés (équivalent plein temps) 3 766 3 700

dont effectifs employés à l'étranger 58 50

EFFECTIFS au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

RESEAU 31/12/2015 31/12/2014

Guichets permanents 1154 1106

Guichets périodiques

Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 1189 1142

Succursales et agences Ă  l'Ă©tranger 70 70

Bureaux de représentation à l'étranger 4 4

RÉSEAU au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

RAPPORT DE GESTION ATTIJARIWAFA BANK 2015

COMPTES DE LA CLIENTÈLE au 31 décembre 2015 (en milliers de dirhams)

31/12/2015 31/12/2014

Comptes courants 160 614 147 847Comptes chÚques des marocains résidant à l'étranger 783 047 770 663Autres comptes chÚques 1 811 383 1 637 572Comptes d'affacturage 0 0Comptes d'épargne 827 807 780 277Comptes à terme 17 424 16 848bons de Caisse 4 156 4 006Autres comptes de dépÎts 1 062 686 871 527

TOTAL 4 667 117 4 228 740

II. ÉVÉNEMENTS NES POSTÉRIEUREMENT A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE NON RATTACHABLES À CET EXERCICE ET CONNUS AVANT LA 1ERE COMMUNICATION EXTERNE DES ÉTATS DE SYNTHÈSE

Dates Indications des événements

. Favorables N É A N T

. DĂ©favorables N É A N T

I. DATATION

. Date de clÎture (1) 31 décembre 2015

. Date d'établissement des états de synthÚse (2) févr-16

(1) Justification en cas de changement de la date de clÎture de l'exercice(2) Justification en cas de dépassement du délai réglementaire de trois mois prévu pour l'élaboration des états de synthÚse.

NATURE DÉCEMBRE 2015 DÉCEMBRE 2014 DÉCEMBRE 2013

CAPITAUX PROPRES 30 623 461 28 988 001 27 377 268

OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICEProduit net bancaire 10 840 770 11 448 552 10 135 404 Résultats avant impÎts 5 118 408 5 368 254 4 747 064 ImpÎts sur les résultats 1 452 990 1 824 140 1 457 578 Bénéfices distribués 2 035 272 1 933 508 1 811 188

RESULTAT PAR TITRE (en dirhams)Résultat net par action ou part socialeBénéfice distribué par action ou part sociale 10,00 9,50 9,00

PERSONNEL

Montant des charges du personnel 1 854 299 1 773 329 1 683 047

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

DATATION ET ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

RÉSULTATS DES AUTRES ÉLÉMENTS DES TROIS DERNIERS EXERCICES au 31 dĂ©cembre 2015 (en milliers de dirhams)

Wafa Assurance1, boulevard Abdelmoumen - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 54 55 55Fax +212 5 22 20 91 03

Wafasalaf72, angle boulevard Abdelmoumen et rue Ramallah - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 54 51 00 / 22 54 51 51Fax +212 5 22 25 48 17

Wafacash15, rue Driss Lahrizi - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 43 05 22 / 22 43 50 00Fax +212 5 22 27 27 29

Wafa Immobilier112, angle boulevard Abdelmoumen et rue Rembrandt - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 54 56 56Fax +212 5 22 77 60 02

Wafabail5, boulevard Abdelmoumen - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 43 60 00Fax +212 5 22 20 26 43

Wafa LLD5, boulevard Abdelmoumen - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 43 17 70Fax +212 5 22 20 53 03

Attijari Factoring Maroc2, boulevard Moulay Youssef - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 22 93 01Fax +212 5 22 22 92 95

Information FinanciĂšre et Relations InvestisseursIbtissam ABOUHARIATĂ©lĂ©phone +212 5 22 29 88 88e-mail : [email protected] [email protected]

SiÚge social2, boulevard Moulay Youssef, BP 20000 - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 22 41 69 ou +212 5 22 29 88 88Fax +212 5 22 29 41 25

www.attijariwafabank.com

Wafa Gestion416, rue Mustapha El Maùni - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 45 38 38Fax +212 5 22 22 99 81

Attijari Finances Corp.416, rue Mustapha El Maùni - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 47 64 35 / 22 47 64 36Fax +212 5 22 47 64 32

Attijari Intermédiation416, rue Mustapha El Maùni - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 43 68 09Fax +212 5 22 20 25 15 / 22 20 95 25

Wafa Bourse416, rue Mustapha El Maùni - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 49 59 69Fax +212 5 22 47 46 91

Attijari Invest416, rue Mustapha El Maùni - Casablanca, MarocTéléphone +212 5 22 20 08 78 / 22 49 57 80Fax +212 5 22 20 86 46

Attijari International bankLot n° 41, Zone Franche d’Exportation,route de Rabat - Tanger, MarocTĂ©lĂ©phone +212 5 39 39 41 75/77/76Fax +212 5 39 39 41 78

Filiales au Maroc

CONTACTS

Filiales à l’International

MaghrebAttijari bank Tunisie24, rue Hebi Karray, Centre Urbain Nord,1080 - Tunis, TunisieTéléphone +216 71 141 400Fax +216 71 78 2663

Attijari bank Mauritanie91-92, rue Mamadou Konaté, llot O BP 415 - Nouakchott, MauritanieTéléphone +222 45 29 63 74Fax +222 45 29 64 40

Bureau de représentation Tripoli1, tour de tripoli, 9e étage unité 95 route cotiÚre - Tripoli, LibyeTéléphone + 218 21 33 62 256/258Fax +218 21 33 62 257

Afrique de l’OuestCBAO1, place de l’indĂ©pendance, BP.129 - Dakar, SĂ©nĂ©galTĂ©lĂ©phone +221 33 839 96 96Fax +221 33 823 83 90

CBAO BeninAvenue St Michel Immeuble « espace DINA » Boulevard Saint Michel - Cotonou, BENIN Téléphone +229 213 65 902

Crédit du SénégalBvd Djily Mbaye, angle rue Huart, BP. 56 - Dakar, SénégalTéléphone +221 33 849 00 00Fax +221 33 823 84 30

CBAO Burkina Faso 479, avenue du Président Aboubacar Sangoulé, Lamizana -Ouagadougou, Burkina FasoTéléphone +226 50 33 77 77Fax +226 50 33 20 99

Banque Internationale pour le Mali Boulevard de l’indĂ©pendance, BP15 - Bamako, MaliTĂ©lĂ©phone +223 20 22 51 11 / 20 22 51 08

SociĂ©tĂ© Ivoirienne de Banque 34, boulevard de la RĂ©publique, immeuble alpha 200001, BP 1300 - Abidjan 01, CĂŽte d’IvoireTĂ©lĂ©phone +225 20 20 00 00Fax +225 20 20 01 19

CBAO Succursale du NigerTerminus, rue Heinrich Lubke n°7 - Niamey, NigerTéléphone +227 20 73 98 10

BIA Togo13, avenue Sylvanus Olympio, BP 346 - Lomé, TogoTéléphone +228 22 21 32 86

Afrique CentraleCrédit du CongoAvenue Amilcar Cabral, centre-ville, BP 2470 - Brazzaville, CongoTéléphone +242 22 2810715

Union Gabonaise de Banque Rue du Colonel Parant, BP 315 - Libreville, GabonTéléphone +241 77 70 00Fax +241 77 72 76

Société Commerciale de Banque Cameroun 530, rue du roi George Bonanjo, BP 300 - Douala, CamerounTéléphone +237 33 43 53 00Fax +237 33 43 53 00

AmériqueBureau de représentation Canada3480, rue St-Denis le plateau, Mont-Royal - Montréal, Canada H2x2L3

EuropeBureau de représentation SuisseLes Arcades, 9, rue de Fribourg - GenÚve, Suisse

Attijariwafa bank Europe6-8, rue Chauchat, BP 75009 - Paris, FranceTéléphone +33 1 53 75 75 00Fax +33 1 53 75 75 20

Succursale Belgique128 -130, boulevard Maurice Lemonnier,BP 1000 - Bruxelles, BelgiqueTéléphone +32 2 250 02 30Fax +32 2 502 96 61

Succursale Espagne8, Avenida Josep Tarradellas, 08029 - Barcelona, EspagneTéléphone +34 93 49 41 800Fax +34 93 41 07 769

Succursale Italie1, Via Poliziano, BP 20154 - Milan, ItalieTéléphone +39 02 345 11 94Fax +39 02 365 265 83

Succursale Allemagne47, KAISERSTR, BP 60329 - Frankfurt, DeutschlandTéléphone +49 0 69 23 46 54Fax +49 69 23 03 22

Succursale Pays Bas157, Bos en Lommerplein, BP 1055 - AD Amsterdam, NederlandTéléphone +31 20 581 07 50Fax +31 20 486 30 53

Bureau de reprĂ©sentation Royaume-Uni95–95A, Praed Street - London W2 1NT, United KingdonTĂ©lĂ©phone +44 207 706 8323Fax +44 207 706 4165

Moyen-OrientDesk commercial JeddahChez Injaz Bank Al BiladAl Morabaa Branch Al Faissaliyah - Jeddah, Arabie SaouditeTéléphone +9966 53 619 76 98Fax +966 26 611 39 78

Bureau de représentation à Abu DhabiShowroom C 15 Mozza Building, Number 3, KhalifaStreet Intersection with liwa Street - Abu Dhabi

Bureau de représentation DubaiBureau de représentation, N/2 City Bay Business CenterAbuhail Street Deira - Dubai

Attijariwafa bank Middle East

Limited DubaiThe Gate Village 5, Level 3, Office 305 - DubaïInternational Financial Centre (DIFC) - BP 119312 - DubaïTéléphone +971 0 4 377 0300Fax +971 0 4 327 3274

Attijariwafa bank sociĂ©tĂ© anonyme au capital de 2 035 272 260 DH - SiĂšge social : 2, boulevard Moulay Youssef, Casablanca. AgrĂ©Ă©e en qualitĂ© d’établissement de crĂ©dit par arrĂȘtĂ© du ministre des finances et de la privatisation n° 2269-03 du 22 dĂ©cembre 2003 tel que modifiĂ© et complĂ©tĂ© - RC 333.