Place des plantes medicinales dans la therapeutique* - NCBI

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Bulletin de l'Organisation mondiale de la SantO, 64 (2): 159-175 (1986) ( Organisation mondiale de la Sant6 1986 Place des plantes medicinales dans la therapeutique* NORMAN R. FARNSWORTH,1 OLAYIWOLA AKERELE,2 AUDREY S. BINGEL,3 DJAJA D. SOEJARTO,4 & ZHENGANG GuoS Une des conditions indispensables du succes des soins de sante primaires est de disposer de me'dicaments appropries et de les utiliser. Les plantes sont depuis toujours une source habituelle de remedes sous forme de preparations tradition- nelles ou de principes actifs purs. Il est donc logique que les d&cideurs recensent les plantes ou les extraits vege'taux existant sur place et susceptibles de s'ajouter avec profit d la liste nationale de medicaments ou meme de remplacer certaines pre6pa- rations pharmaceutiques qui doivent etre achetees et import6es. Le present article fait le point de la question et fournit une liste de substances d'origine ve'gettale, accompagndes des noms des plantes dont elles proviennent ainsi que de leur action ou de leurs utilisations therapeutiques. Comme la plupart des plantes medicinales poussent naturellement dans un grand nombre de pays, une plante qui presente un interet potentiel dans un pays peut fort bien avoir fait ailleurs l'objet d'une etude scientifique. Si les observations ainsi faites etaient communiquees a toutes les personnes interessees, beaucoup de temps et d'efforts pour- raient etre epargnes. Lorsqu'il s'agit de drogues, la mise en commun des informations est particulierement capitale vu qu'un jugement de valeur sur l'innocuite ou l'efficacite d'une drogue donnee peut rarement s'appuyer sur les resultats d'une seule etude. En revanche, si l'on dispose d'un ensemble de renseignements attestant qu'une certaine plante est utilis6e depuis des siecles par le systeme de soins de sante local, ainsi que de donnees sur son effi- cacite et sa toxicite publiees par plusieurs groupes de chercheurs, il est plus facile de decider si cette plante peut etre acceptable comme plante medicinale (1). II n'existe aucun renseignement exact qui permette de determiner l'interet des plantes ou des principes actifs qui en derivent, ni dans quelle mesure ils sont utilises dans les systemes de soins de sante nationaux. D'apres une estimation de 1'OMS, sur la population du globe qui depasse 4 milliards d'habitants, il y en a peut-etre 80% qui ont essentiellement recours aux medecines traditionnelles pour satisfaire leurs besoins en soins de sante primaires et l'on' peut presumer sans grand risque d'erreur que la majeure partie du traitement traditionnel consiste a utiliser des extraits de plantes ou leurs principes actifs. Dans les pays developpes egalement, les medicaments d'origine vegetale ont parfois de l'importance. Aux Etats-Unis d'Amerique par exemple, de 1959 a 1980 25% des medi- caments prescrits achet6s dans les pharmacies comportaient des extraits de plantes ou des principes actifs prepares a partir de vegetaux superieurs. Ce chiffre n'a pas varie de * La version originale en anglais de cet article a 6te publi6e dans le Bulletin de l'Organisation mondiale de la Santeg, 63 (6): 965-981 (1985). 1 Research Professor of Pharmacognosy, Directeur du Centre collaborateur OMS pour la M6decine traditionnelle, College of Pharmacy, Health Sciences Center, University of Illinois, 833 South Wood Street, Chicago, IL 60680, Etats-Unis d'Amerique. Les demandes de tir6s a part sont a adresser a cet auteur. 2 Directeur du Programme de M6decine traditionnelle, Organisation mondiale de la Sante, Geneve, Suisse. 3 Professor of Pharmacology, Program for Collaborative Research in the Pharmaceutical Sciences, College of Pharmacy, Health Sciences Center, University of Illinois. 4 Associate Professor of Pharmacognosy, Program for Collaborative Research in the Pharmaceutical Sciences, College of Pharmacy, Health Sciences Center, University of Illinois et Honorary Research Associate, Department of Botany, Field Museum of Natural History, Chicago, IL, Etats-Unis d'Amerique. 5 Attache de Recherche en M6decine traditionnelle, College Medical de Lanzhou, Lanzhou Gansu, R6publique populaire de Chine. 4651 -159

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Bulletin de l'Organisation mondiale de la SantO, 64 (2): 159-175 (1986) ( Organisation mondiale de la Sant6 1986

Place des plantes medicinales dans la therapeutique*

NORMAN R. FARNSWORTH,1 OLAYIWOLA AKERELE,2 AUDREY S. BINGEL,3DJAJA D. SOEJARTO,4 & ZHENGANG GuoS

Une des conditions indispensables du succes des soins de sante primaires est dedisposer de me'dicaments appropries et de les utiliser. Les plantes sont depuistoujours une source habituelle de remedes sous forme de preparations tradition-nelles ou de principes actifs purs. Il est donc logique que les d&cideurs recensent lesplantes ou les extraits vege'taux existant sur place et susceptibles de s'ajouter avecprofit d la liste nationale de medicaments ou meme de remplacer certaines pre6pa-rations pharmaceutiques qui doivent etre achetees et import6es. Le present articlefait le point de la question et fournit une liste de substances d'origine ve'gettale,accompagndes des noms des plantes dont elles proviennent ainsi que de leur actionou de leurs utilisations therapeutiques.

Comme la plupart des plantes medicinales poussent naturellement dans un grandnombre de pays, une plante qui presente un interet potentiel dans un pays peut fort bienavoir fait ailleurs l'objet d'une etude scientifique. Si les observations ainsi faites etaientcommuniquees a toutes les personnes interessees, beaucoup de temps et d'efforts pour-raient etre epargnes. Lorsqu'il s'agit de drogues, la mise en commun des informations estparticulierement capitale vu qu'un jugement de valeur sur l'innocuite ou l'efficacite d'unedrogue donnee peut rarement s'appuyer sur les resultats d'une seule etude. En revanche, sil'on dispose d'un ensemble de renseignements attestant qu'une certaine plante est utilis6edepuis des siecles par le systeme de soins de sante local, ainsi que de donnees sur son effi-cacite et sa toxicite publiees par plusieurs groupes de chercheurs, il est plus facile dedecider si cette plante peut etre acceptable comme plante medicinale (1).

II n'existe aucun renseignement exact qui permette de determiner l'interet des plantes oudes principes actifs qui en derivent, ni dans quelle mesure ils sont utilises dans les systemesde soins de sante nationaux. D'apres une estimation de 1'OMS, sur la population du globequi depasse 4 milliards d'habitants, il y en a peut-etre 80% qui ont essentiellement recoursaux medecines traditionnelles pour satisfaire leurs besoins en soins de sante primaires etl'on' peut presumer sans grand risque d'erreur que la majeure partie du traitementtraditionnel consiste a utiliser des extraits de plantes ou leurs principes actifs.Dans les pays developpes egalement, les medicaments d'origine vegetale ont parfois de

l'importance. Aux Etats-Unis d'Amerique par exemple, de 1959 a 1980 25% des medi-caments prescrits achet6s dans les pharmacies comportaient des extraits de plantes oudes principes actifs prepares a partir de vegetaux superieurs. Ce chiffre n'a pas varie de

* La version originale en anglais de cet article a 6te publi6e dans le Bulletin de l'Organisation mondiale de la Santeg, 63 (6):965-981 (1985).

1 Research Professor of Pharmacognosy, Directeur du Centre collaborateur OMS pour la M6decine traditionnelle, Collegeof Pharmacy, Health Sciences Center, University of Illinois, 833 South Wood Street, Chicago, IL 60680, Etats-Unisd'Amerique. Les demandes de tir6s a part sont a adresser a cet auteur.

2 Directeur du Programme de M6decine traditionnelle, Organisation mondiale de la Sante, Geneve, Suisse.3 Professor of Pharmacology, Program for Collaborative Research in the Pharmaceutical Sciences, College of Pharmacy,

Health Sciences Center, University of Illinois.4 Associate Professor of Pharmacognosy, Program for Collaborative Research in the Pharmaceutical Sciences, College of

Pharmacy, Health Sciences Center, University of Illinois et Honorary Research Associate, Department of Botany, FieldMuseum of Natural History, Chicago, IL, Etats-Unis d'Amerique.

5 Attache de Recherche en M6decine traditionnelle, College Medical de Lanzhou, Lanzhou Gansu, R6publique populaire deChine.

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LES PLANTES MEDICINALES DANS LA THERAPEUTIQUE

plus de ± 1,0% au cours des 22 annees etudiees (2, 3) et, en 1980, les consommateurs dece pays ont depense plus de 8 milliards de dollars pour des ordonnances comportant desprincipes actifs provenant de plantes (4). Malgre cela, l'industrie pharmaceutique desEtats-Unis d'Amerique ne s'interesse quasiment pas aux recherches sur les plantes en tantque source de medicaments nouveaux. C'est presque exclusivement en Chine et au Japonque l'industrie se preoccupe d'exploiter les plantes a cette fin. Indiscutablement, la voieest ouverte aux chercheurs des pays en developpement pour organiser et mettre en aeuvredes programmes de recherche interdisciplinaires en vue de mieux utiliser ces sources natu-relles de medicaments. Ces dernieres sont en general disponibles en abondance, et capablesde fournir des preparations galeniques efficaces, sans danger, stables et normalis6es pourles soins de sante primaires; elles peuvent egalement mener a la decouverte de nouveauxprincipes tires des plantes, biologiquement actifs, et eventuellement utilisables commemedicaments. Toutefois, avant d'envisager la maniere de mettre en oeuvre de tels pro-grammes, il faut determiner si les plantes sont une base de depart logique pour les pro-grammes de mise au point de medicaments.

LES PLANTES MItDICINALES DANS LA THtRAPEUTIQUE

Les principes actifs derives des plantes dans les soins de sante primairesLes substances medicamenteuses dont la liste figure a l'annexe 1 ont et, ou sont encore,

obtenues a partir de plantes. On a inclus autant d'exemples que possible de droguesd'origine vegetale dont la composition chimique est connue, et qui sont employees dansdivers pays pour les soins de sante primaires ou sont considerees comme des medicamentsprecieux et largement utilises (c'est-a-dire vendus sans ordonnance). A cet effet nous noussommes fondes essentiellement sur les pharmacopees recentes de certains pays, sur lespublications actuelles concernant la clinique ainsi que sur des communications personnellesrelatives a l'utilisation des medicaments dans divers pays.Un petit nombre de ces substances sont simplement des derives synthetiques de

substances obtenues naturellement. Dans certains cas, le produit naturel est maintenantremplace par un produit de synthese commercial. L'annexe 1 montre qu'il existe au moins119 substances chimiques distinctes, derivees de vegetaux, qu'on peut considerer commedes medicaments importants utilises a l'heure actuelle dans un ou plusieurs pays. DansI'annexe 2, on a range ces memes substances par classe therapeutique afin de souligner lavariete des applications possibles des principes d'origine vegetale. On peut distinguer autotal 62 de ces classes. L'annexe 3 revele que ces medicaments sont essentiellement obtenusa partir de quelque 91 especes vegetales seulement. II serait possible d'adapter et de cultiverla plupart de ces plantes dans presque tous les pays et de les y utiliser. Des recherches sontcependant necessaires afin de savoir si les plantes cultivees dans un biotope differentelaboreraient le principe actif utile. Les aspects economiques de la culture de ces plantes etde l'extraction de leurs principes actifs doivent egalement etre etudies avec soin.

Correlation entre l'usage des plantes en medecine traditionnelleet les medicaments qui en sont extraits

Pour mettre au point de nouveaux medicaments d'origine vegetale, une des principalesmethodes consiste a examiner les applications recommandees pour une preparation tradi-tionnelle. D'apres les chercheurs qui elaborent des medicaments A partir de produitsnaturels il existerait un rapport etroit entre une preparation traditionnelle et le medicamentobtenu A partir de la meme plante; mais les donnees en faveur de cette these font defaut.

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Nous avons toutefois tente de presenter a l'annexe 1, pour 119 substances extraites devegetaux, une correlation entre les utilisations traditionnelles de certaines plantes etI'action pharmacologique du medicament isol. Malgre les lacunes que pr6sentent encorenos etudes, nous estimons que 1'exactitude des trois niveaux de correlation indiques aI'annexe 1 est acceptable. Les correlations ont et e'tablies de la facon suivante:

1) Dans le cas oiu l'etude des usages ethnomedicaux d'une plante et les connaissances deI'action des substances chimiques qui en sont extraites apportent une preuve positive decorrelation, la mention "oui" est portee.

2) Dans le cas oiu il existe une certaine correlation entre l'emploi d'une preparation tradi-tionnelle a base d'une plante et celui de substances obtenues a partir de cette plante oud'une espece apparentee, nous avons estime que la correlation etait positive et nous l'avonsdesignee par le terme "indirecte". Par exemple, on n'a pas constate que Digitalis lanataEhrh. soit employee en medecine traditionnelle comme diuretique ni dans le traitement del'insuffisance cardiaque et de l'anasarque, emplois lies a des proprietes cardiotoniques.Cependant, c'est parce que D. purpurea L. etait bien connue comme cardiotonique qu'ona pu isoler de D. lanata plusieurs substances actuellement utilisees comme cardiotoniques(acetyldigoxine, deslanoside, digoxine, lanatosides A, B et C). Des etudes chimiques surD. lanata ont donc e entreprises en vue de trouver eventuellement des cardiotoniques,bien que cette plante ne soit pas employee comme telle. I1 en est de meme pour la decouverte"indirecte" de la tubocurarine; en effet, elle est partie d'une etude sur Chondodendrontomentosum R. & P. et d'autres plantes utilisees par les Indiens de diverses cultures pourempoisonner leurs fleches: les recherches sur la paralysie des muscles squelettiques desoiseaux en vol et des animaux en pleine course provoquee par les fleches trempees dans desderives du "curare" ont conduit a la decouverte de la tubocurarine. Sur le total des plantesfigurant a l'annexe 1, la mention correlation "indirecte" ne figure que dans 10 cas.

3) Pour 31 medicaments d'origine vegetale, on n'a observe aucune corr6lation entre leurutilisation en tant que medicaments et les emplois traditionnels des plantes dont ils pro-viennent (annexe 1). I1 se pourrait toutefois qu'un examen plus approfondi des publicationsanciennes revele quelque relation.Parmi les 119 medicaments d'origine vegetale figurant dans la liste de l'annexe 1, 88

(74/o) ont 6te decouverts grace a des etudes chimiques visant a isoler les substances activesqui motivent l'utilisation des plantes d'origine en medecine traditionnelle.

Mithode d'itude des plantes employies en mtdecine traditionnelle

L'annexe 1 montre qu'un assez fort pourcentage des drogues d'origine vegetale ont etdecouvertes a la suite d'investigations sur des plantes bien connues employees en medecinetraditionnelle. On peut donc en conclure que c'est la un bon moyen de decouvrir dans lesplantes d'autres drogues utiles. En revanche, diverses methodes, telles que le criblagephytochimique, ou le criblage biologique systematique de plantes recueillies au hasard etl'examen phytochimique de plantes dans le but d'identifier de nouveaux composes, ne sesont pas revelees des moyens efficaces pour decouvrir de nouveaux medicaments.Quoi qu'il en soit, il est necessaire de se poser deux questions fondamentales avant

d'entreprendre des recherches sur les plantes de la medecine traditionnelle, i savoir: est-ilsouhaitable de s'efforcer de decouvrir les composes purs dans l'intention de les employercomme m6dicaments ou est-il preferable de continuer a employer les preparations tradi-tionnelles sans chercher A identifier leurs principes actifs?Pour la majorite des pays en developpement, le cofut de medicaments importes en grande

quantite est presque prohibitif. Par contre, ces pays possedent une masse considerabled'informations sur les plantes medicinales, qui sont non seulement bon marche et

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162 LES PLANTES MtDICINALES DANS LA THtRAPEUTIQUE

abondantes, mais encore acceptables sur le plan des coutumes. Ajoutons a cela que laplupart des pays en developpement n'ont ni industrie pharmaceutique bien organis6e ni lacapacite industrielle permettant d'isoler a partir des plantes de grandes quantites deprincipes actifs, a supposer que ces derniers aient W decouverts. C'est pourquoi, dans cespays, les programmes concernant ce type de mise au point des m6dicaments doivent etreconvenablement planifies et coordonn6s (dans le pays lui-meme), et ils peuvent etre realisespar etapes ainsi que le montre la figure 1. Cet organigramme est principalement axe sur lanecessite premiere de produire des preparations galeniques efficaces et sans danger, maisson objectif a long terme est la decouverte des principes actifs. De tels programmespourraient finalement d6boucher sur le d6veloppement d'une industrie pharmaceutiquedans le pays.

Les d6tracteurs de l'utilisation des preparations galeniques a la place des constituantsactifs purifies devraient mediter l'exemple suivant qui illustre l'interet de ces preparations.Une teinture d'Atropa belladonna chimiquement normalisee pour servir au traitement del'ulcere gastrique possede une efficacite therapeutique au moins equivalente a celle d'unedose standard de sulfate d'atropine (le plus important principe actif d'A. belladonna). Laplante se cultive facilement dans presque tous les pays et la fabrication d'une teinture stablestandardisee ne demanderait qu'une faible proportion des devises fortes qui seraient neces-saires pour importer du sulfate d'atropine en comprimes. Les renseignements fournis aI'annexe 1 rve'lent d'autres exemples de preparations galeniques efficaces dont l'utilisationpourrait etre encouragee dans les pays en developpement. Ainsi que le montre la figure 1, ily a de multiples arguments en faveur de la creation de programmes en vue de la fabricationde preparations galeniques traditionnelles standardisees, sans danger, susceptibles d'etre

CHERCHER LE NOM DECIDER DE LA DETERMINEROANS UN CATALOGUE VOIR LES EVALUER LES NECESSITE DE L'INNOCUITEDES PLANTES D'USAGE PUBLICATIONS DONNEES PUBLIEES PRATIQUER D'APRES LES

COURANT DES EPREUVES TRAVAUX PUBLIES

CHOISIRLES EPREUVES

I RECOLTERETABLIR LES PLANTES

LES PRIORITESPOUR L'EXECUTION

DES EPREUVES

RECOLTERLES PLANTES

DETERMINER ISOLER ETLE TYPE D'ACTIVITE IDENTIFIER LES

!. l~~~~BIOLOGIQUE PRINCIPES ACTIFSDEFINIR DES CRITERES PREPARER DES PROTOCOLES EFFECTUER LES*A

POUR LES EPREUVES POUR LES EPREUVES EFPREUVES DINNOCUITD'INNOCUITE ET BIOLOGIDUES D'INNOCUITE ETRUEDETNOXCUITE IDE TOXICITE ET DE TOXICITCE T PREPARXER,TPROCEDERR

STABILISER ET DESOCTDESSTANDARDISER DSFURDHMESLES EXTRAITS SULHOM

ELABORER DESMETHODES DEPRODUCTION

WHO 86636 INDUSTRIELLE

Fig 1. Organigramme pour 1'6tude des plantes de la m6decine traditionnelle.

N. R. FARNSWORTH ET AL.

utilisees dans le cadre soins de sante primaires, avec pour but ultime de decouvrir leursprincipes actifs.Meme si leurs principes actifs n'ont pas encore ete identifies, certaines plantes medi-cinales traditionnelles, dont l'interet est historiquement prouve, peuvent permettred'obtenir des preparations utiles,a condition qu'elles soient sans danger. I1 convient doncde faire passer en premier l'evaluation de l'innocuite, meme au detriment de la

demonstration del'efficacite de la preparation.

Pr-criblage pharmacologique simplifii des extraits de plantesEn ce qui concerne les donnees sur I'activite biologique des extraits de plantes figurant

dans les publications, il fautnoter la difficulte de reproduire nombre deresultats. Defacongenerale, plus le titrage biologique est sophistique moins on a de chances de retrouver lesdonnees, cependant sans qu'on puisse s'expliquer pourquoi. Une grande partie des

rapports sur lesepreuves pharmacologiques pratiquees sur des extraits bruts de plantes ontete publies par des chercheurs travaillant dans des laboratoires situes dans des paysiendeveloppement. On pourrait donc trouverla une explication: dans certains de

pays lesanimaux de laboratoire sous-alimentes et par consequent nerepondent pas, bio-chimiquement, de la meme maniere que ceux dont la ration alimentaire est plus importante.I1

se pourraitegalement que les animaux de laboratoire soient atteints d'infections frustes,parasitoses en particulier, qui ne se manifestent pas defacon visible, mais provoquent une

reponse anormale del'animala l'action des medicaments. L'impossibilite de reproduire lesexperiences d'evaluation biologique des extraitsvegetaux a en outreete attribuee

a desvariations des constituants chimiques, imputablesa l'age des plantes,al'epoqueoiu la

recolte aete faite oua regiongeographiqueoiu elles ontete recoltees. Cette variabilitechimique desvegetaux bien connue, mais nous ne disposons pas dedonnees experimen-tales fiables attestant qu'elle est la cause de la non reproductibilite des effets biologiques

des extraits de plantes.Les scientifiquesrepugnentgeneralementa accepter lesdonnees concernant les effets

d'extraitsvegetaux brutssurl'homme oul'animal intact si elles ne sont pas accompagnees

d'une explication de ces effets. Inversement, est rare que lesdonnees relatives aux etudesmecanistes (in vitro ordinairement) de cesmemes extraits retiennent vraimentl'attentionen I'absence d'observationsdemontrant I'action sur I'animal intact l'homme.Dans la plupart des pays endeveloppement, on trouve facilement des chimistes et des

botanistescompet ents mais les pharmacologuesexperimente s sont rares. ces derniers

sont en nombre insuffisant ou ne sont pasinteresse s par des travaux collectifs visant

ddeouvrir de nouveauxmedicaments dans les plantes, les chimistes peuvent mettre point

etexec uter certains titrages biologiques in vitro (dits parfois"pre- criblages" ) ou laborer

dessystemes de cultures cellulaires, capables d'apporter deprec ieux renseignements. De

meme, les pharmacologues trouverontpeut-etre plus commode et momnscouiteuxd'etudier

les effets desmedicaments in vitro, au lieu d'employera cette fin des animaux de labora-toire intacts.I l y a suffisamment deme thodes de titrage biologiquedec rites dans lalitte-

rature scientifique pour permettred'e tudier presque toutes les activites biologiquesinteres-santes sans avoir recours des animaux intacts. De fait, on notea 1'echelle mondiale

tendanceaeviter1'experimentation sur les animaux intacts dans les premiers stades de la

mise au point desme dicaments. Certains de ces"pre- criblages" demandent plutOt

qualification en chimieen biochimie que des connaissances et uneexperience en pharma-

cologie, aussi est-il souhaitable que ce soient des chimistes qui lesexecutent. Un certain

nombre de ces titrages biologiques sontindiques A I'annexe 4.La plupart des techniques de"pre- criblage" mentionnees a I'annexe peuvent etre

rralisees avec unmateriel relativement simple. Presque tous les titrages peuvent s'effectuer

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164 LES PLANTES MEDICINALES DANS LA THERAPEUTIQUE

avec le materiel pour culture de tissus, une etuve a C02, un microscope inverse, uneenceinte sterile, un compteur de cellules, divers bains-marie, des etuves a chaleur seche, unautoclave, un spectrophotometre enregistreur et un compteur a scintillation en milieuliquide. Toutefois, beaucoup de ces "pre-criblages" in vitro peuvent etre effectues sanscertains de ces appareils. Ainsi, le chimiste qui ne beneficie pas de la collaboration debiologistes peut realiser un ou plusieurs titrages biologiques qui facilitent l'isolement demolecules biologiquement actives. II est frequent que ces composes soient chimiquementcomplexes et possedent des structures originales, interessantes du point de vuescientifique.

Les techniques de "pre-criblage" dont la liste figure a l'annexe 4 ont toutes etemployees avec succes pour l'evaluation biologique d'extraits bruts et ne necessiterontprobablement que de legeres modifications pour etre adaptees a des laboratoires oiu lesconditions ne sont pas optimales. Les renseignements qu'on trouvera dans les referencesbibliographiques citees devraient permettre de mettre sur pied ces systemes de titragebiologique et faciliter la comprehension des principes de base en cause.

CONCLUSION

Pour les chercheurs des pays en developpement s'ouvre une ere oiu les plantes occuperontvraisemblablement une place importante dans la liste des priorites nationales. Ce type derecherche pharmacologique est susceptible de deboucher sur un developpement industrieldans le pays o'u sont faites les decouvertes. La matiere premiere est naturellement abon-dante et facile a se procurer vu que dans la plupart des pays en developpement la flore estencore quasiment inexploitee et nous sommes persuades qu'au cours des vingt prochainesannees nombre de drogues utiles seront isolees des vegetaux. La majorite de ces decouvertesdevraient etre, et seront l'aeuvre de chercheurs enthousiastes, dynamiques et fortementmotives dans les pays en developpement.

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166 LES PLANTES MEDICINALES DANS LA THERAPEUTIQUE

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LES PLANTES MEDICINALES DANS LA THERAPEUTIQUE

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LES PLANTES MEDICINALES DANS LA THERAPEUTIQUE

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LES PLANTES MEDICINALES DANS LA THERAPEUTIQUE

Annexe 2

Indications th6rapeutiques de certains m6dicaments d'origine v6g6tale

Indication th6rapeutique Substance Indication th6rapeutique

Abaissement de lapression oculaire

Abortif

AnaleptiqueAnaleptique respiratoire

Analg6sique

9nesth6sique local

AntiarhythmiqueAnticholinergique

AntidepresseurAnti6m6tiqueAntigoutteuxAntih6patotoxique

Antihypertenseur

Anti-inflammatoire

Antioxydant

Antiparkinsonien

Anti-plaque dentaire

Antipyr6tique

AntiscabieuxAntitussif

Aphrodisiaque

AstringentBronchodilatateur

Cardiotonique

A9-tdtrahydrocannabinol

trichosanthineyuanhuacineyuanhuadinepicrotoxine

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born6olcod6inemorphinerotundinesalicine(± )-t6trahydropalmatinecocaine

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A9-t6trahydrocannabinolcolchicine

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L-dopa

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berg6ninecod6ineglaucinenoscapinerorifone

yohimbine

hydrastinekhellineth6ophylline

ac6tyldigoxineadonisideconvallatoxinedeslanosidedigitaline

digitoxinedigoxinegitalinelanatosides A, B, Couabainescillarene A

Chimioth6rapie:Anthelminthique

Antiamibien

Antiascaridien

Antidysenterique

AntifongiqueAntineoplasique

Antipaludique

Chol6r6tique

Cholinest6rase,inhibiteur de la

Cicatrisant

Condylome acumine

Contraceptif masculin

Desaccoutumance

agrimopholar6colinequisqualique, acide6m6tineglaucarubinekainique, acidesantonineaescul6tineandrographolideberberinehemsleyadinen6oandrographolidethymolcolchic6ine-amidecolchicined6m6colcineetoposide°monocrotalinet6niposideavinblastinevincristinequinine

curcuminecynarinegalanthaminephysostigmineallantoineasiaticoside

podophyllotoxine

gossypol

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D6toxifiant palmatine

Diur6tique th6obromineth6ophylline

Edulcorant glycyrrhizinephyllodulcinestevioside

Em6tique 6m6tine

Expectorant pinitol

H6mostatique (+ )-cat6chinehydrastine

Insecticide nicotine

Laxatif dantronesennosides A et B

Leucodermie xanthotoxine

Myorelaxant anabasinecissamp6linetubocurarine

D6riv6 synth6tique d'un produit naturel.

Substance

172

N. R. FARNSWORTH ET AL.

Annexe 2: suite

Indication th6rapeutique Substance Indication th6rapeutique Substance

Ocytocique

Parasympathomim6tiquePiscicide

Protecteur capillaire

Prot6olytique, agent

R6vulsif

S6datif

Spasmolytique

pachycarpinespart6inevasicine

pilocarpinerot6nonehesp6ridinerutine

brom6lainechymopapainepapaineallyle, isothiocyanate d'camphrementholm6thyle, salicylate de

rotundinescopolamine(± )-t6trahydropalmatinevaltrate

papav6rine

Stimulant c6r6bralStimulant du SNC

Sympathomim6tique

Tranquillisant

Troubles circulatoires

Vasodilateur

Vitiligo

vincamine

caffinestrychnine6ph6drinepseudo6ph6drinepseudo6ph6drine, nor-

deserpidinekawainerescinnaminer6serpinerhomitoxinerotundine(± )-t6trahydropalmatineajmalicineth6obrominexanthotoxine

Annexe 3

Plantes utilis6es en m6decdne traditionnelle et m6dicaments qui en derivent

Plante' M6dicament

Adhatoda vasica vasicine

Adonis vernalis adoniside

Aesculus hippocastanum aescine

Agrimonia eupatoria agrimopholAmmi majus xanthotoxineAmmi visnaga khelline

Anabasis aphylla anabasine

Ananas comosus bromflaineAnamirta cocculus picrotoxine

Andrographis paniculata andrographoliden6oandrographolide

Anisodus tanguticus anisodamineanisodine

Areca catechu ar6colineArdisia japonica berg6nineArtemisia maritima santonine

Atropa belladonna atropineBerberis vulgaris berb6rineBrassica nigra allyle, isothiocyanate d'

Camellia sinensis caffineth6ophylline

Cannabis sativa &9-t6trahydrocannabinol' Voir Annexe 1 les auteurs ayant identifit les plantes.

Plantea M6dicament

Carica papaya

Cassia acutifoliaCassia angustifoliaCassia spp.Catharanthus roseus

Cente/la asiatica

Cephaelis ipecacuanhaChondodendrontomentosum

Cinchona ledgeriana

Cinnamomum camphoraCissampelos pareiraCitrus spp.

Colchicum autumnale

Convallaria ma/alisCoptis japonicaCorydalis ambigua

chymopapainepapainesennosides A et B

sennosides A et B

dantronevinblastinevincristineasiaticoside

6m6tine

tubocurarine

quinidinequininecamphrecissamp6linehesp6ridinerutine

colchic6ine-amidecolchicined6m6colcineconvallatoxine

palmatine( ± )-t6trahydropalmatine

Annexe 3: suite b la page suivante

173

LES PLANTES MtDICINALES DANS LA THtRAPEUTIQUE

Annexe 3: suite

Plante' M6dicament Plantea M6dicament

Crotalaria sessilifloraCurcuma longaCynara scolymus

Cytisus scoparius

Daphne genkwa

Datura metel

Digenia simplexDigitalis lanata

Digitalis purpurea

Ephedra sinica

Erythroxylum coca

Fraxinus rhynchophyllaGaultheria procumbens

Glaucium flavum

Glycyrrhiza glabraGossypium spp.

Hemsleya amabilis

Hydrangea macrophyllavar. thunbergii

Hydrastis canadensis

Hyoscyamus nigerLarrea divaricata

Lobelia inflata

Lonchocarpus nicou

Lycoris squamigeraMentha spp.

Mucuna deeringianaNicotiana tabacum

Ocotea glazioviiPapaver somniferum

monocrotalinecurcuminecynarinespart6ine

yuanhuacineyuanhuadinescopolaminekainique, acide

ac6tyldigoxinedeslanosidedigoxinelanatosides A, B, Cdigitalinedigitoxinegitaline6ph6drinepseudo6ph6drinepseudo6ph6drine, nor-

cocaine

aesculetinem6thyle, salicylate deglaucineglycyrrhizinegossypol

hemsleyadine

phyllodulcinehydrastinehyoscyaminenordihydroguaiarktique,

acide

a-lobeline

rot6none

galanthaminementhol

L-dopa

nicotineglaziovine

codeinemorphinenoscapinepapav6rine

Pausinystalia yohimbaPhysostigma venenosum

Pilocarpus jaborandiPiper methysticumPodophyllum peltatum

Potentilla fragarioidesQuisqualis indicaRauwolfia canescens

Rauwolfia serpentina

Rhododendron molle

Rorippa indica

Salix albaSanguinaria canadensis

Silybum marianumSimarouba glauca

Sophora pachycarpaStephania sinicaStephania tetrandraStevia rebaudiana

Strophanthus gratusStrychnos nux-vomica

Theobroma cacao

Thymus vulgarisTrichosanthes kirilowii

Urginea maritimaValeriana officinalisVeratrum album

Vinca minorPlusieurs espbces

yohimbinephysostigminepilocarpinekawaine

6toposide bpodophyllotoxinet6niposide b

(+ )-cat6chinequisqualique, acide

deserpidineajmalicinerescinnaminer6serpinerhomitoxinerorifone

salicine

sanguinarinesilymarineglaucarubinepachycarpinerotundinetetrandrinest6vioside

ouabainestrychnineth6obrominethymoltrichosanthinescillarbne Avaltrate

protov6ratrines A et B

vincamine

allantoinebenzyle, benzoate deborn6olpinitol

a Voir Annexe 1 les auteurs ayant identifie les plantes.I D6riv6 synth6tique d'un produit naturel.

174

175N. R. FARNSWORTH ET AL.

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