Les Florentins A Lyon Microform - Forgotten Books

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Inche s

MQNUF QCTURED TO RIIM STFÏ NDQRDS

DESCRIPTION DU GROUPE HÉRALDIQUE

La grande fleur de lys de F lorence dont les armes font

D’

argent à lafleur de lys degueules, épanouie.

Sur l’

aile droite de la fleur de lys

Degueules au lion d’

argent, au clufco ufu de F rance (Ville de Lyon)

Sur l’

aile gauche de la fleur de lys

De gueules à l'

aigled’

argent, couronné d“membré d

or (Pologne) .Sur la partie fupérieure de la fleur de lys

D'

argent à la croix degueules (Écu du peuple florentin) .

Cet expo/2 é tai t au au leâeur. S’

äendre davantage j èrait fuperfiu ca r le préambule des

Florentins à Lyon cor:flitueune véritable introduäion.

Ma is il n’

en eflpas de meme de la Seconde pa rt ie

Lefa it de nombreufesfamillesflorentines é tablies en Pologne, connu à F lorence, quoiqued’

une

façon incomplète,dequelques érudits, eji inconnu abfirlument à Lyon ce n’

efld’

un jeuneLymnai:

èl . Louis F ournier et fa it, en Pologne, un long i our qu’

il a ncis à profit admirablement ,pour é tudier [ au bifloire, lirefes auteurs, compulferfes chroniques, [es cartula ires, relever les

Pourj efa ireune idéeexaäedel’

importance à‘ de la va leurdes notes recueilliesparM. F ournier ,

il faut confidérer que ce qui a trait aux F lorentins n’

y é ta it que diflè'minl ca r il ne jaugea i tpas a lors à enfaire une biographiefpéciale .

La mode/lie qui accompagnefimvent, é“ devra it accompagner toujours le mérite véritable,

aurai t engagé ,fans doute, M. F ournier à burner, à j bu ufageperfonnd , lefruit defes travaux,

fi, pa r obligeancepour l’

auteur de ces il ne le lui eut communiqué , n’

eut accepté deici, le titre de collabora teur.

Cu . F .

LES FLORENT INS A LYONmêmes termes teneur, lorfque les intérêts , tendant à fe déplacer, el les furent transféréesà Lyon par lettres pa tentes , en da te du 9 février 1419 , de Charles , fils du roi Charles VI

,

pour lors régent du royaume , puis roi, fous le nom de Charles VII .Louis XI, par un édit rendu à Lyon, le 14 novembre 1467 fupprima les fo ires deGenève , en a ccorda quatre nouvel les à la vi l le de Lyon, avec augmenta t ion de leursfranchifes précédentes (b’permit aux é trangers d’

y négocier d' tenir banques

En 1487, Charles VIII créa à Lyon les fo i res de Pâques de la Touffaint,

ces franchifes privi lèges furent confirmés par les Ro is Louis XII, en 1478 François en

1514; Henri II, en 1547, 1550 ,1552 , 1553 1555 Franço is II , en 1559 ; Charles IX,

en 1560 , 1569 , 1573 ; Henri III, en 158 1 1582 ; Henri IV, en 1594; Lou is XIII, en16 1 3 16 15

Le fénécha l de Lyon éta i t le conferva teur le gard ien de ces privi lèges ; i l étai t affiûéde no tables q ui, fous la même dénomination de Conflwa £eurs , confl ituèrent (fa it digne deremarque) l’un des tribunaux de commerce les plus anciens q ui a ient exi&é en France .

Les commerçants , venus de l’étranger, y furent admis . C’

eû a infi q ue, dans l’afl'

emblêe

du 15 j ui l let 16 10 , on vo i t figurer des Florent ins , Lucquois Géno is, des Suifl

°

es

A l lemands , qu'au (ein de l’Afl'

emblée du 22 octobre 16 15, fiègèrent , entre autres , c inqFlorentins les fleurs Dominique Hugues Mei, Rofli (di t de Roufl

'

y) , Ga l i le iBa t tel l iEn 153 8 furent difpenfé s de tous impôts fubfides, les Florentins les Lucquois

fréquentant les fo i res de Lyon ; ma is non pas ceux quifont na tifs audit“? Lyon, ou qui j eyferont mariez ou y auront amené leursfemmes, ou qui y auront acquishéritages, lefquelz a urontpa rt a uxhonneurs d’

icelle v ille

Cette exemption,tranfcrite i c i l i ttéralement, ava i t été prononcée par Meil leurs du

Confular, en vertu d ’une lettre de cachet du Roi, le leur enioignantDans ces conditions Il favorables , les étrangers aflIuèrent à Lyon, beaucoup d 'entre

eux ne tardèrent pas à y fonder des é tablifl'

ements importants . Cette vi lle peut s’enorgueillir aufli d

a voir a ttiré dans fes murs , ou d’y avoi r v u naître,pa rm i ces étrangers

devenus des conc itoyens, non feu lement des hommes de guerre illufire5, ma is encore de

( 1) Le roi Louis XI fit fa première entrée dansla vi l le de Lyon en 1462 . La vi l le t ira un grand

avantage du féjour de S . M . dans fes murs , pa r la

créa tion des quatre fo ires cé lèbres que ce roi y créa ,

auxq uel les i l a ttacha de grands priv ilèges . l l fa l la itque ces fo ires fufi'

ent devenues , en peu de temps

fort cé lèbres , puifque, quelques années après leurpremier é tablifl'

ement , c’

efi—à-dire en 1476 , Louis XIles fit voir au roi René , fon oncle

,comme une chofe

digne de fa curiofité .

(Rela tion des entrées j olennelles dans la v i lle de Lyon ,

de nos rois , reines,princes, & c. Imprimé pourMM du

Confulat . Lyon, 1752, ia p . 5 bis . )(2) Les foires de Lyon, par B. l

Hermite de

So l iers . dit Triftan . Lyon, 1658, in-f°, p . 1 1 .

(3 ) Priv ilège: des foires de Lyon, odroyez pa r les

roy: très chrétiens aux marchands françoys d‘

qflrangers

y négocions fous lejdits priv ilèges ou réj îdens en la ditev i lle, par Gui l la ume Barbier. Lyon, 1649, ia(4) La juridiäion commerciale àLyon, fous l

ancien

régime, par G. Vaefen, archivifie de la ville, pp.

S‘ 239

° 249

(5) Archives de la vil le de Lyon, A. A. 151 .

(6) Archives de la vi l le de Lyon, B. B. 57.

LES F LORENTl A LYON

C e Gou vernement éta i t composé d’abord , en ju in 1282 , de tro is magiûrat3 , é lus par lepeuple, fous le nom de Pr iori delle a rti, qui, portés à fix au mo is d’août de la mêmeannée, pu is à hu i t en novem bre 1 343 , furent défignés enfuite fous la dénomination dePriori diLiberté . Ils éta ient élus à raifon de deux par chacun des qua tre quart iers de la vi lle.

C e ne fut qu ’

en février 1 39 3 qu’

on mit à la tête des Priori , un chef ou préfident qu’

on

appela Gonfa lonz‘

ere di Giuflizia . Le Gonfa lonier, chef de l’État, éta i t dépofitaire de labannière , o u gcnfa lon, confiftant en une croix de gueules en champ d’

a rgent , étendard dupeuple, qu’ i l d éploya i t lorfqu’

il voula i t l’afl‘

embler. Le premier é lu fut BaldoRufi°oliLa Seigneurie, a infi compofée , exerça i t un pouvo i r abfolu ma is , à pa rt i r de 1494, les

pouvo i rs délibéra tifs légiflatifs paflèrent auxma ins du Grand Cond (Configlio Grande) ,elle ne conferva que le pouvo i r exécut if qu’

el le eut m ême à partager avec les Dix(i Dz

eci) , rela t ivement aux affa ires d’État de guerre ; avec les Neuf (i Nm ) , pour lamilice , a vec les Huit (i alto) , pour ce qui concerna i t l'adminifiration de la ]uftice .

C’éta i t fimplement l’

anarch ie .

Avec une organifation femblable , cetteRépublique fut troublée inévi tablement, cufan

glantée fouvent par des faéi ions nombreufes iufqu’

en l 'année 1421 où elle commençafubir l' influence des Médicis , fini t , ma lgré plufieurs révolut ions paffagères , ma lgré desconfpirations adro i tement dé jouées ou réprimées énergiquement , ma lgré enfin l’occupa tiou momentanée des França is en 1494& les prédic a tions paflionnée5 de Savonaro lepar deveni r le pa trimo ine de cette famille . Avec le t i tre de duc de Florence , elle confervad ’abord le nom (on peu t dire l’ombre) de la Républ ique, ce fut en 1569 feu lement,q ue Florence fon terri toi re furent érigés , par le pape Pie V , en Grand-Duché deTefcane

pendant toute la longue pé riode d'

exiûence de la

Ré publ iq ue de F lorence , q ui fut déclaré DICTATEUR1—:r Goxrawxnæn p ea r1ärurzr . C ette digni té lui a é téconférée en 150 2 . Les a&es de (o n pouvo ir é ta ientformu lés a infi Petra Soclerino perpetuo Vexilli/

ero

exiflente.

l ) Vo ir le Prioria fioren!iuo ij lorico. Pubblicato ei lluflratb da Mode/ioRa llrcIli F iorentina . F irenze, 178 3 ,3 v ol. in La publ ica t ion du Priorifla s

a rrête àl ’année 1419 , q uo ique l'infiitution des Prie ur: fc fe itperpé tuée bien au -delà de cette da te . El le a é té in

terrompue, v ra ifentblablement , pa r la mort de l'a uteur. La cont inua tion exifle, en manufcrit , à la

biblioteca Magliabechr‘ana , à F lorence .

Dès le dé but pendant toute la durée de

l mûitution , les Prieurs, plus tard, le Gonfa lonier,furent a ffili és d

un nota ire (nataja) , ou fecré ta ire, dontles fon& ions ceffa ient d

’être exercées enmême tempsque cel les des magiûrats a uxquels i l é ta it adjo i nt.(2) Savona ro le ( F ra Girolamo v na rola ) , domi

nica in , né à F erra te, en 1452, fut tenu pour impofieur

pa r fe s ennemis pour un martyr par fes partifans .

Perfonne ne doute qu' i l mourut innocent des crimes

q ui lui furent imputés . Sa v ie fut pure , fes mœurs

fans tache . Il fut toujours un fervent ca thol iqueun fa im rel igieux ; ma is fe la iffa emporter pa r la

fougue l’

exa lta tion de fon ca ra&ère . I l é ta it pourlui-même, a utant que pour les a utres , d

un rigorifme tel qu

' i l condamna it les pla ifirs les plus innocents . Son erreur fut de s

'

immifcer dans les a ffa irespo l itiques de s

é riger en ré forma teur de la Répu

bliq ue en chefde parti , chofes q ui ne œnvena ient

pas a un moine q ui le conduifirent au fupplice du

bûcher, le 23 mai 1498 . On voit, au couvent deSan Ma rco fa cel lule, dans laquelle on a confervé

fa ha ire fa difcipline.

Dei GranDuchi di Tofcana della Ru le cuj a de’

Medici , ragz‘

onume uti ij idrici , del dottoreGiuj eppeBiancbini di Pra to. Venez ia M.DCC .XLI , grand in-f‘ .

(Publ ica tion magnifique.)

LBS FLORENTINS A LYON

Plufieurs confpira tions furent ourdies fans fuccès . La Reine (di t l’hiftorienMathieu) ( 1) efto it la principa le‘ roue de ceile mach ine . Ma is les infuccès précédents,ayant fa i t abandonner tou t pro jet nouveau de confpiration ,

des démarches furent fa i tes ,avec l'appu i de la Reine, près du Roi d’Efpagne Ph i l ippe II , lequel ava i t a lors des fujetsgraves de reffentiment contre Côme de Médic is ; afin d ’a rriver, par force ouverte, aurenverfement du trône duca l . Pierre Capponi fut envoyé vers le Roi, muni de touspou vo irs foufcrits par plufieurs centa ines de familles difperfées , afin de lui offri rl ’entret ien de tro is mi lle hommes de pied deux mill ions d’or (fomme énorme en ce

temps - là) pou r le furplus des fra is de guerre , payables lo rs de la reftauration de la

Liberté . I l a jou ta qu’

on bât ira i t a lors , dans Florence, une églife fous le vocable de Sa intPhi lippe, au- devan t de laquel le la fiatue du Ro i l ibéra teur fera i t érigée . Ma is la fagefl

e

de Côme déto urna , de lui, cet orage menaçant ; le danger qu’ i l réufli t à écarter ne

ferv it q u’

à affermi r davantage fon pouvoir La Reine fe vengea de fa déconvenue encomb lant d’

honneurs de b ienfa its les familles les plus hofiiles au duc . Notumquefurm

quidfemina poflit.Les Florent ins fe firent remarquer par leur luxe, lors de l’entrée de Henri II dans lav i lle de Lyon,

le 23 feptembre 1548 . L’au teu r de cette relat ion s’

e1tprime, à ce fa jer,a infiqu ’ i l fu i t

Chev a ucho ient les pages de la Na tion F lorentine, au nombre de fix ; lefquels furentfulvis de la Seigneurie, au nombre de trente— fept montés fur de grands chevaux turcsgencfl s d

Efpagne . Lefdits feigneurs Flo rentins vêtus de robes de velours cramoifi. Au

dernier ra ng leur Conful, au milieu defes ConjeilIers .Le lendem a in 24 feptembre, la Reine (Catherine de Médicis) fit fon entrée à Lyon .

Les Florent ins firent part ie du cortège, dans le m ême ordre que pour le Ro iI l en fut de même lors de l’entrée de Charles IX,

le 1 3 ju in 1564 Audi difait- ou

( 1) Hij loirede F rancefoubs les règnes de F rancoys I

Henri II, F rancoys II , Charles IX, Henry III,

Henry IV, Louys XIII. Par Pierre Ma thieu , confeiller du Roy hifioriogmphe de F rance . Paris 16 3 1 .

2 v ol. in — f°. (Tome I°f , pp . 234-

3 5-

36

(2) Vita di CQ/îmo de Medici primo Gran Duca di

Toj ca na , defcritta da Aldo Mannucci . In Bo logna ,1 585, ia - f°.

(3 ) Rela tio ndes entr ées folennelles , à’c. , pp . 19

59 .

Un art ifte nommé Nannoccio, fut chargé de

peindre la dé coration pour la repréfenta tion de la

C a landra,comédie que la nat ion florentine fit jouer

a Lyon en 1548 , à l'

occafion de l 'entrée dans cettevi l le, de Henri I I de Ca therine de Médicis , donton publ ia la rela t ion chez Rovi l le, en 1549 . (Note

fourn ie par M . Raou l de Cazenove, membre de

l’

Académie de Lyon . )

(4) Extra it du Di/cours de l’entrée du Roy trés

Chrrj lien Cha rles neufv iéme en [ a v i lle de Lyon,fa âele ma rdy XIII

! iour de Ia in 1 j 64

Premièrement marchèrent [dans le cort ège duRo i] les feigneurs Luquois après marchèrentles F lorentins ayans , les p lus graves aagéz, pour

po ints chauffes de fa tin violet enrichys de broderiees qu ife, foye robe de velours no ir, les plusieunes furent parés de mefme accouûrement ; hormis qu

'

ils portèrent cappes de velours no ir doubléede tafl

'

etas vio let . Au -devant de chacun rangde ce:

feigneurs citan de deux à deux, marchèrent deuxlaq ua is ayans pourpoints chauffes de fa tin blancdiaprés broderie de couleur iaune violette. Aprèsmarchèrent les(Vita l dé v a lons& A. Steyert . L

'

entréede Charles IX

à Lyon, en 1 j 64. Texte de la relation contemporaine,

accompagné de piéces juflificatives defigures . Lyon,A . Brun, 1884, ia pp. 5

LES FLORENT INS A LYONMais ,d’autrepart,un certa in nombre d’entre eux figurent parmi les rentiers de la Ville,

c’

efi—à-dire qu’

en récompenfe de grands fervices publ ics , ils en receva ient des penfions .

Parmi ces rentiers on trouve les Cappon i les Rinucci, en 1558 les Buonaccorfi

(dit

s Boncorfe) ; les Carl i (dits Charles) ; les Spina ; les Guadagni (dits deGadagne)

en 1559 (2)Pu is w ifi le C onfulat exempta , du pa iement de certa ins impôts, ceux q ui ava ie

n tintrodu i t dans la v i l le des indufiries importantes . On peu t c i ter ic i Franço is Pifcori, en

confidération de cequ ’ i l ava i t étab l i à Lyon une fabrique de favons q ui éta ient exportés

au lo in a inft q uePaul Jean—Jacques Pincetti père fils , pour y avo i r fondé des

manufi1& ures d‘

onda ige (c’

es t-à-dire de mo i rage) des camelots du Levant l ’a xommoduigedesfa tins fa ite en cefle v ille, enfaçon/embhzble

à ceux qui j e manufaflurent à F lorence ; d‘

encore réduit?tous tafletas, tant pla ins qu’

àfleurs , en tabis à la modede Venife. Toutes lefquellesmauufaélures n

a vaient eflé exercées en cefle dite v ille, ny a utres du royaume

Côme de Médicis (en i ta l ien Medic i) fut le premier q u i établ i t une banque a.Lyon ,

vers l

an 1455. En 1475,Laurent de Médic is y ava i t pour fa& eur, Lionnet Koffi (di t de

Rouffrz) En 1496 ,cette banque éta i t établ ie dans la rue de l’Angile . Laurent Sp inell i

la dirigea i t prena i t la qual ificat ion defadeur de la banquedeMédicis Ô' Gaj ine.

Commi

nesraconte que le roi Charles VIII, paifant par Lyon pour fe rendre à Naples ,

fe faiftt des efl’

ets de la banque de Pierre de Médicis C e fut cet te banque q ui introdut en

cette vi lle l’ufage des let tres de change, ce q ui devint un b ienfa i t immenfe

pour fon commerce . ]ufqu’

alors les pa iements ne pouva ient ê tre effe& ués qu ’

au moyend’envois de nu

mérai remoyen lent , onéreux dangereux en ce temps—là . Ma is tel eft

l'empir

e de l'hab i tude qu’un certa in temps s'

écoula avant que les Lyonna is adoptaflentcomplètement ce mode d’opéra t ions . C es lettres éta ient appelées , dans le princ i pe ,

polices de change. En 1479, leChapitre de Sa int— Jean en pri t une de cent écus , à la banque

Médicis , pour l’

envoyer à ParisSuivant les au

teurs du Nouveau Didionna ire des Origines les lettres de Lou is XI,

du 8 mars 1462, qui autorifentl’

é tabliffement d’une quatrième fo ire àLyon,font les

premièr

es qui fafl'

ent ment ion, véri tablement, de let tres tirées deplace en placeLes Médicis laiffèrent peu de traces ma tériel les de leur paffage à Lyon fe bornèrent

à y accroître encore leur fortune colofl'

ale .

LES FLORENTINS A LYONIls ava ient la fépulture de plufieurs des leurs dans l

ancien cloî tre de Notre-Dame- de

Confort , ou couvent des Frères Prêcheurs ou Dominica ins dits aq i lesIncobins C es

fépultures furent détru i tes par les proteflants , lorfqu’

ils éta ient maitres de Lyon, pourélargi r transformer un paflage appel é plus tard rue Sa int —Dominique, q ui trav erfait lesterra ins du couventLa fépulture de Marie de Médicis , femme de Lyonnet Roth, fut la feule confervée ,

parce qu ’

elle éta i t placée dans l’ancienne églife bafle, q ui ne fut pas détru i te . Elle y ava i té té inhumée le 1 1 mars 1479

LES FLORENT INS A LYONéta it marchand à Lyon en 1522, y confervait la qual i t é de c i toyen de Florence . I l fi tune fortune confidérable fut é lu confeiller de vi lle en 1525. Les Albizzi devinrentfeigneurs d

Ivours près Lyon1563 Procurat ion pafièe à noble Alexandre F ioraventi, banqu ier florentin, demen

rant à Paris , par noble Jean Albizzi, feignent d’

Yvours , comme tuteur légi t ime adminifi ra teur de demoifelles Hélène Lucrèce Albizzi, fes fi l les25 feptembre 1566 . Accord qui rappel le la dona t ion ( reçue Guette) fa i te au mo i sd ’août 1563 , par demoifelle Jeanne Albifle, veuve de noble Charles Antinori , bourgeo isde Lyon, à demoifelle Ma rguerite Antinori , fa fil le, de écus . Ladite demoifelleJeanne Albiflè éta i t remariée alors, à mefIire Alefl

'

andro Piéii [PiniP], genti lhommeflorentin

La même Jeanne Albizzi pafl’

a, en 1570 , procurat ion à Raphaël Barto l i

,marchand

banqu ier , c itoyen de Lyon, demeurant de préfent en Savo ie23 j anvier 157 1 . Établis mef fire Maurice du Peyra t , cheva l ier de l ’ordre du Ro i

demoifelle Hélène Albifle, fa femme . Et dame Sibille Albfiê, fa ni èce, fi lle de feu noble]ehan AlbiflÈ, feigneur d

Yvours

Le 3 0 j anv ier 160 8, le Chapi tre de Sa int—Jean de Lyon ordonne que les reconnaiffancesnouvel lement paffées par fon ordre, au profit des prébendiers de la prébende fondée en

l’

églife de Sa inte—Croix , fous le vocable de Sa int -Geo rges , des quatre penfions fonc ières ,montant à la fomme de 55 l ivres , qui leur ont été remifes cédées à Lyon, pour unerente dépendante de ladite prébende, auprès de Montluel, laquel le rente ils ont a l iénéeau l ieur Humbert Grol ier dame Lucrèce Albfie, (ou époufe, feront inférées dans fesregifires

La famille des Albizzi a bri l lé d’un grand écla t dans la Républ ique de F lorence,auxx 1v°xv

° fiècles . Ses richeffes fon crédit ont rivalifé avec ceux des Alberti & desMédic isPierre Albizzi, de l ’ordre popula i re, après q ue les nobles eurent été exclus

des emplo is publ i cs , eut , à ce t i tre, la part principale de l’adminifimtion de cette République , de 1 372 à 1 378 . Ma is la faveur popula ire eft changeante, l ’ i do le du jour eftdevenue fouvent la v i€t ime du lendema in ; accufé d’avoi r confpiré contre le parti démocratiq ue, il fut arrêté mis à mort

( 1) C ata lague des Lyonna is dignes de mémoire, rédigépar MM . Brégho t du Lut Pé rica ud a îné (publ iépar la Socié té l ittéra ire , hifiorique a rchéo logiquede Lyon) , p . 5. A . Pé rica ud. Notes d' Documents

pour ferv ir àPhi/laire de Lyon .

(2) Archives du département du Rhône . Sé rie B.

n° 2258 .

(3 ) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon.Minutes de Pierre Delaforefi .(4) Archives du département du Rhône. Sé rie B

n° 2258 .

(5) Archives de la Chambre des Nota ires de LyonMinutes de Pierre Delaforefi.

(6) Inventa ire des ailes capitula ires des Comtes d e

Lyon . Regifire 1 3 , pp. 3 59—60 , aux archives du dé.

partement du Rhône aux a rchives du château de

F eugero l les .(7) Diâianna irehiflorique, critiqueà

” bibliographique,par une Socié té de gens de lettres . Pa ris, 182 1 , 30

vol. in

(8) Biographie univn]‘

elle. Tome Ier, pp. 456 a.

458

LES FLORENT INS A LYON1° Roberto , qui fu i t .2° Giovanni .

I I I

ROBERTO Au nzz1, établ i à Lyon dès la fin du xv°fiècle, en 1512, y prena i t la qua l it éde marchand fiorentin, fut déchargé d’ impôts , en confidération des ferv ices qu’ i l ava i trendus à la v ille . En 1523 ,étant logé dans le quartier de F ourv ière, i l fut taxé, pourl ’impôt des fortificat ions, à trente journées d’homme

,fo it 6 l ivres (à 4 fous par journée) ,

taxe confidérable pour le temps , mot ivée par fa grande fortune . En 1522 i l ava i t étéé lu confeiller de ville . De Marie- Léonarde Roufl'

elet (fi lle de Jean dans la maifon duque lil ava i t demeuré , rue de Romagny) i l laiffa

1° Jean qui fu i t .2° Claude—Robert (nommé Jean dans un a€te du 23 j anvier 157 1 , vo i r c i fut

feigneur d’

Yvours ne laifl’

a qu’

une fil le qu i v iva i t encore en 1578, année où elle futmarra ine d ’une n i èce

,fi l le de fa confine germa ine d

Humbert Grollier ; fon père étai tmort dès 1564, da te à laquelle elle lui fit élever un tombeau à Yvours .

3° Hélène, ma riée, en 153 0 , à N i co las de Chaponay .

4° Léonarde, m ariée, en 1545, à Symphorien Buatier, feignent de l'Antiquaille de

Montjufiin .

5°Jeanne, q ui époufa : 1

° Charles Antinori dont el le éta i t veuve dès 1566 ; 2°AlexandrePi tti .

I V

JEAN Amrzzr, feigneur d'Yvours du So lei l, nota ire fecré taire du roi, époufa ClémenceViol le, qui lui furv écut acheta en 1552, du roi Henri II, au prix de l ivres, lafeigneurie de Beauregard en Dombes , qu’

elle revendi t, tro is ans après , à Jean Baronnat .Jean ne lailfa q ue deux fi lles

1° Hélène, dame d’Yvours , mari ée à Maurice du Peyra t .2° Lucrèce, dame du So lei l, q ui époufa , en 1577, Humbert Grollier.(M . A .

,Steyert fa i t obferv er, très judicieufement, qu

il ne fau t pas confondre les Albfiêavec les del Bene, dits d’Elbène , dont quelques-uns ont porté leprénom d’

Albifle erreurdans laquelle plufieurs auteurs font tombés . )

SÉNATEURS DE LA FAMILLE ALBIZZI.Da tes de nomina tion. Na iflance 6

‘ mort .

G IROLAMO, fils du comte Luc a, né le 8 o&obre 1485, capi ta ine des gardes deLéon X, mort le 24 avri l 1556 .

FRANCESCO, fils de Lu igi , né le 18 j anvier 1486, mort le 10 o&obre 1550 .

LES FLORENTINS A LYONPlufieurs de ce nom furent envoyés en diverfes ambafl'

ades, ou en qual i té de commissa ires de la République, en plufieurs circonfiances importantesLes Altov iti occupent encore un rangdiftingué à Florence

Armes Defable au loup ravfiant d'

a rgent, armé d' lampaflé degueules .

GÉNÉALOGIE DE LA BRANCHE DES ALTOVITIQui s

ej i é tablie à Lyon .

BARDO Amovm ,fils de Gugl ielmo, né en 140 5, é poufa, en 1440 , Piera Rinieri , fil le

de Stoldo peti te- fil le de Luca (morte le 2 novembre I l mourut en 1469 , laiffant

de fou mariage, entre autres enfants :

G IOVANN I ALTOV1TI, né en 1450 (mort en marié à F rançoife . s’établ i t à

Lyon .

I l fut père de

BERNARD Av rovm,né le 27 no vembre 1495, négociant à Lyon,

époufa , en 153 0 ,

S ibil le (a l ias Ifabelle) degli Albizzi , fi lle de Robert pet i te-fi l le de Ph i l i ppe . Le

23 feptembre 1592, tef‘

tament de Sib i l le Albizzi, veuve de feu nob le Bernard Altov iti,Florentin, en (ou vivant demeurant à Lyon . Elle élut fa fépulture en l ’égl ise de Sa in teCro ix, au tombeau de fes père mèreDe ce mariage font ifl

'

us

( 1 ) I l importe de fa ire ici ment ion Angela ,

marchand florentin, q ui demeura it à Lyon, en 1493 ,

dans la rue q ui prit, ennfe de lui, le nom de rue

de l‘

Angelo par corrupt ion, de l‘Angile (armesinconnues) .(A . Steyert . Armoria l généra l du Lyonna is , F orez,

Beaujola is, F ranc—Lyonna is à“Dombes

, p .M . S teyert cite éga lement la fami l le florentine

del? Aneiza qui a réfidé momentanément Lyon au

xv 1° siècle, répré fentée par deux frères N ico la sF rançois

, qui paflèrent peu après à Pa ris . Ils é ta ientfils de Barthé lemy, q ui é ta it lui-même petit-fils d’

un

autre Barthé lemy , auteur de la branche cadette de

cette fami l le.

N ico la s , l ’a îné des deux émigré s, ava it époufé , en1 574, à F lorence ,Geneviève degl i Agl i , fi l le d'André .

Sa defcendance efi inconnue.

F ranço is fut père de Marc, dont on ne conna it

pa s la pofié rité . (Armes D‘

or à l’

ours defable tenantà la patte uneflamme au na turel , au lambel de trois

penda nts degueu les en chef. )

(Même ouvrage que ci —defl'

us, p .

(2) On peut vo ir leur généa logie dans GamurriniHifloria genea logica , d e. ,

tome 1°f , p . 449 .

3) Archives de la Chambre des nota ires de Lyon .Minutes de Pierre Delaforefi .

LES FLORENTINS A LYONB . C affandra, mariée, en 1550 , à Francec C ionacci, fils de Chiariffimo, morte le

25 oétobre 1552 .

C . Leonarda , mari ée, en 1513 , à F rancefco Villani, fils de Jacopo .

Antonio,né en 1448, marié à Brigida Fiochi , fans pofiérîté .

3° Margheri ta , mariée en 1472, à Piero Pucc i .4° Giovanni

,né le 8 février 1442, mort le 13 avri l 1490 , fans pofiérité .

5° Jacopo , né le 14 novembre 1446 .

6° Bernardo ,né le 10 mars 1445, mari é en 1497, à Camilla Mau inghi, fi l le de

Giul iano, morte le 29 août 150 3 .

7° Angiolo , q ui fu i t .

I I I

ANG IOLO Amovm (héri t ier de Rinaldo , fon oncle,v iguier, de Marfeille) , né en 1456 ,

mort en 150 2, ava i t é poufé , le 3 février 1476 , Pierrette de Beaumont, fi lle de Claudede Smera lda de Monteux , dont font iq s

1° Franço is , qui fui t .2° Jacques,3° Charles

,

4° Jean.5° Étienne

,

Sans pofiérité connue .

F nançoœ Amovm , époufa, le 17 j anvier Honorée C arentraz

Bretagne, dont iffus1° Fouquet, qui fui t .2° Charles

,

3° Jean-Baptifi e,

4° Côme

,

5° Anto ine,

Sans pofiérité connue .

V

F OUQ0 ET Amovm , nommé capi ta ine de la galère du roi l’E/pérance (par provifions du6 o& ohre époufa , le 3 novembre 1545, Anne de C afaux, fi l le de Ph i l ippe, dontifi

'

us :

1° Ph i l ippe, qui fu i t .2°Mauri ce, mo rt en bas âge .

3° Pierre, dont la pofi érité fui t , après cel le de Philippe, fon frère .

4° Jean, rel igieux de l

abbaye de Sa int—Vi& or de Marfeille .

LES FLORENTINS A LYON

J ACQUES Amovrrr époufa le 12 février 1605, Défirée de Candol le , dont iffus1° André, qui fui t . 2° Franço is . 3

° Anto ine . 4° Lazare . 5

° Étienne .

ANDRÉ ALTOV1Tt, mari é à Renée Mart in, tefia en 1667 .

SÉNATEURS DE LA FAMILLE ALTOVITI

Da tes de nomina tion, na iflance à” mort .

Bm0 0 , fils d’

Antonio , né le 26 feptembre 149 1 , mort le 22 j anvier 1556LUtG1, fils d

Alberto, né le 16 novembre 150 4, mort le 25 août 1584.

RIDOLI—‘

O,fils de Pierozzo

,né le 10 o&obre 153 7 , mo rt le 8 août 160 3 .

ALBERTO , fils du fénateur Lu igi , né le 2 1 août 1543 , mort le 28 j uin 16 10 .

Lure1, fils du fénateur Alberto , né le 3 0 août 1568 , mort le 15 août 163 2 .

Loaenzo , fils d'

Alefl'

andro , né le 2 août 1568, mort le 12 ju in 1644.

GUGLŒLMO , fils de Gugl ielmo , né le 15mai 1597, genti lhomme de la Chambredu grand—duc Ferdinand II , mort le 23 ju in 1663 .

FRANCESC0 , fils du fénateur Gugl ielmo, né le 8 août 163 1 , cheval ier grandchancel ier de l ’ordre de Sa int-Étienne, mort le 10 fé vrier 1680 .

ALFONSO, fils du fénateur Gugl ielmo, né le 14 feptembre 163 3 , mort le28 août 170 6 .

Smoun, fils du féna teur Gugl ielmo , né le 8 o&obre 163 5, mort le 18 juin 172 1 .

GUGLIELMO, fils du fénateurAlfonfo , né le 28 août 1 680 , cheva l ier de l'ordrede Sa int—Étienne, mort le 24 mars 1752

ANTIN ORI

Famil le très ancienne . De Fi l ippo , fils d’Accarifio Antinori , naqu it F rancefco qu i fut,en 1 3 51 , le premier des vingt- t ro is prieurs de la Liberté que fa famille donna à la Répu

( 1) Manni . Il ferra ta F iorentina .

LES FLORENTINS A LYONVrueeuu o , fils du fénateur N i ccolo , né le 18 octobre 170 1 , mort le

26 mars 1760 .

Vrueeuz1o BALDAZARRE, fils du fénateur Amerigo, né le 17 août 1689 , mortle 8 février 1757

ARRIGH I

Quatre familles diftin& es portèrent à Florence le nom d’

Arrighi .

La première, dont Sd pione Ammirato a donné la généa logie (2) compte deux goufaloniers vingt prieurs de la L iberté ; fans parler des ambafl’

ade3 autres fon& ions importantes dont ils furent chargés , en récompenfe de leur a ttachement à la République .

Une autre famille Arrighi vint d’

Empoli à Florence, oùel le prodnifit un gonfa loniertro is prieurs .

I l y eut audi , dans cette vi lle, les Arrighi, dits di F ee, qui ob tinrent tro is fois le priorat ,de 13 14 à 1434. A cette famille appartena i t Arrigo F ei, miniftre du duc d'Athènes ; i lmourut victime d ’une vengeance popula i re, en 1 343 .

Enfin, aux Arrighi da Gambafli appa rtena i t ferN icco lo Arrighi, fils de fer Verd iano ,

qui fut nota i re de la Seigneurie, en 1410— 14

— 27 29

Il fera i t très malaifé de découvrir à laquelle de ces quatre familles appartena i t AlexandreArrighi qui fe difiingua , à Lyon, par fa bienfaifance : i l _

fit dona tion vers l’an 1582, aux

pauvres de l'Aumône généra le de la v i lle de Lyon ( prenant la qual i té de ci toyen florentin)d ’une penfion annuel le de 47 l ivres , 18 fous , 4 deniers tourno is , qui lui éta i t due parla vi l le de Lyon . Duquel don les fleurs re& eurs ont humblement remerci é le di& fleurArrighi, avec promefl

'

e q u’

à l’

advenir, ilz commanderont aus di& s paovres d’

avo i rmêmoyre , en leurs prières envers Dieu , de la profpérité fauté dudi& seigneurArrighi,dona teur, des liens

ArmesArrighi d i Lapo : coupé en chef d

a rgent à la grifl’

ede lion d’

azur, mifi: enj ajce enpointed

a rgent à trois pa ls d’a zur .

Arrighi d’

Empoli coupé ; en chef d’

or à trois rafes d’

azur; enpointe d’

azur à trois rqfi:sd

or.

( 1) Manni . Il ferrata F iorentina . F irenze a l tempo dell’

afledio, vol VI , p . 193 suiv .

(2) Bellefamiglie nobiti F iorentine. (4) Archives de l'hofpice de la Charité de la vil le3) Ademollo e Pafl

'

erini. Ma rietta de Rica i,avvero de Lyon. Série B. 21 .

LES FLORENTINS A LYON .

Guaterotto Bard i , q ui fut chanoine de l’èglife de Florence, pri t la croix dans la guerrefainte de 12 15 après avo i r combattu lors de la prife deDamiette, fut é lu évêque d’Acre .

Barto lo Bard i, fils de Jacopo , ne fut pas feu lement le premier de fa famille, qui exerçale priora t ; ma is i l fut aufli le premier é lu parmi les membres de cet te magiftrature, lors defou infiitution en 1 282 . Elle fut exercée qu inze fo is par les Bard i , jufqu’

en 150 0 . Ils

poffédèrent deux fo is le gonfaloniérat

Armes d’

or à la bandefufeléedegueules .

SÉNATEUR DE LA FAMILLE DE’

BARDI

R1nou =o , fils de Pierfrancefco , né le 22 août 1 53 3 , nommé en 1 589, mort le19 ju i llet 1602

Nous devons éga lement une mention a l’

un des plus dignes plus illuftre3 c itoyensde Flo rence Roberto de’Bardi, qui viva i t a u mil ieu du x1v° fiècle . Après avoi r terminéfes études dans fa patrie, i l fe rendit à Paris où fa fcience fut appréciée à tel po int, qu' i lfut promu à la digni té de chancel ier de l’Univerfité de Paris . I l exerça cette fon& ion pendant quarante années, jufqu

'

àfa mort arrivée au commencement de 140 5

BARTO L I

Il ne faut pas confondre les Bartol i avec les Bartol ini , autre famille de Florence, ce

font b ien les Barto l i qui font venus à LyonDès l

an 1516 , Zanobi Barto l i (di t Bartho l in) & fes afiocié s furent taxés à Lyon , pourleurs meubles pra t iques à 10 0 0 l ivres .

En 1528, les héritiers de Léonard Bartol i , marchands florentins , t iennent à louageentièrement, une maifon appelée la banque de Médic is (5)

( 1) Ademollo e Pafl'

erini, vol. III, p. 1 1 35 suiv . (pp. 29

(2) Manni . Il ferrata F iorentina . (4) Archives de la vi l lede Lyon.Nommées C . C . 27.

(3 ) Le v ite d’

uamini illujtri F iorentini , fcritte da Nota c’

efi par erreur que , dans fon difcours de

F i l ippo Vi l lani , ora per la prima vo lta data a l la luce récept ion 1 l'Académie de Lyon, l‘auteur a fa it cetteco l le annotaz ioni del conte Giamma ria Mazzuchelli, confufion.

academico della C rufca . Venezia , 1747, in-4° (5) Archives de la vi l le deLyon.

LES FLORENTINS A LYONLe 23 décembre 13 26 , Charles , duc de Calabre, fils de Robert, ‘

roi de Naples, fut é lu

feignent gouverneur de Florence . La Seigneurie lui envoya , pour lui not ifier foné leétion, une ambafl

'

ade extraordina i re compofé e : de F rancefco Sca l i , Aleffo Rinucci,deux Donat i l

un des Acciaiuli, l ’autre des Peruzzi , Fi l ippo Ba rto l i , fils de Bar10 10

Giovanni Barto l i fut é lu l’un des prieurs de la L iberté , fous le gonfaloniérat popula irede Michel Lando , en 1 378

Marco Barto l i fut gonfalonier en 1416

Carlo Barto l i , gonfa lonier en 1429

Lionardo Barto l i , gonfalonier en 1440

Giovanni Barto l i , gonfalonier en 1447

Matteo Barto l i , gonfa lonier en 1457

Diamante Barto l i fut vers l’an 1470 , feconde femme de Lu igi Cambi ImportuniCoflmo Barto l i , gonfa lonier en 148 1

Domenico Bartol i , gonfalonier en 1488 Le même fut é lu à la fin de 1497

membre du C onfeil des d ix (i died ) , q ui fut compofé ainfl qu’ i l fu i t Pagolantonio

Soderini qui éta i t a lors gonfa lonier ; Gio . Batifla Ridolfi,Antonio Giugni , Giul iano

Sa lv ia ti led i t Bartol i , Domen ico Mazzinghi, Pier F rancefœ Tofinghi, Lu igi dellaStufa deux artifans Piero Pieri Gio Pucc iniMaria Bartol i fut mariée à Giovanni Arrighi, créé membre de la Signoria , en 1496Margherita Bartol i fut mariée à Barto lommeo Conc ini , fecré taire de C ofme de Médic is ,

duc de Florence , mort en 1578

1575. Extra its du rôle de la c0 tifation de l iv res tournois ; d’une part .Plus , de l ivres tourno is , d'autre part , où font compris, à part , les marchandsdes nat ions eflrangères demeurans babhans ord ina irement dans la vi lle RaphaëlJean-Baptifle Ba rto l i (di ts Bartolo) , banquiers , 5 l ivres ; le fleur Bandini , banqu ier ,10 0 l ivres ; Giacomini , Gondi , 100 l ivres ; le fleur Renuchini [Rinuccini], banqu ie r10 0 l ivres ; Léonard Strozzi Anto ine de Negro [del Nero], 50 l ivres chacun

( 1 ) SciplOfl€ Ammirato i l giovane . Iflorie F iorentine, tome I , p. 3 2 1 E .

(2) Scipione Ammira to i l giovane . Iflarie F lorentine, tome I , p . 73 1 .

(3) Scipione Ammirato i l giovane. Iflarie F lorentiue

, tome I , p . 976 D.

(4) Scipione Ammirato i l giovane . Ifla rie F iorentine, tome I , p . 1049 A .

(5) Scipione Ammira to i l giovane . Iflorie F iorentine, tome II , p . 22 D.

(6) Scipione Ammirato i l giovane . Iflarie F iorentine, tome II , p. 54 C .

(7) Scipione Ammirato i l giovàne. Iflarie F iorentine, tome II , p . 85 D.

(8) Delle fumii e nobi li F iorentine, di ScipioneAmmira to , p . 7 1 A . B .

(9) Scipione Ammirato i l giovane. Hiflarie F iorentine

,tome II, p . 148 D.

( 10 ) Scipione Ammira to i l giovane. Iflorie F iorentine, tome I I , p. 182 A .

(1 1) Scipione Ammira to i l giovane. Iflorie F iarentine, tome I I , p . 243 E.

( 12) Delle famiglr‘e nobi li F iorentine, di ScipioneAmmirato , p . 1 17 A .

(1 3 ) Dette famigli‘

e nobi li F iorentine, d i ScipioneAmmira to, p . 148 E.

( 14) Archives de la Vi l le de Lyon. Taxes perçuesau nom de la Commune. C . C . 277.

LES FLORENTINS A LYONla maifon du duc d

Anjou , depuis Henri III, fe diflingua dans la ca rrière des armes ,fous ce roi fous Henri IV fut créé chevalierd e fon ordre . I l époufa Louife deMurina is .

Dont iflus qua tre fils t‘avo i r1° Franço is , q ui fu i t .2° Jean-Baptifle, provinc ia l dans l

ordre des Minimes .

3° Étienne, chano ine facriflain de l

églife col légia le de Sa int—Juli de Lyon, v ivanten 1637 .

4° Raphaël , rel igieux prieur clauflral de l 'abbaye roya le de Savigny, en Lyonna is .

F xxuçms Bxxrou ,feignent de Sa int- Bonnet- les—Oules, cheva l ier de l’ordre du roi,

fut d ’abord , en 1624, cornette des chevau - légers de la connétable de Lefdiguières , puis ,en 163 8, meflre

—de-camp d’un régiment d’ infanterie enfin, par commiflion du 18 mars

de la même année, i l fut pourvu d’un régiment de vingt compagnies , portant son nom.

Il époufa le 24 o& obre 163 7, Edmée Damas , fi l le de Pau l , cheva l ier, comte d’

Anlezybaron de Crux , cheva l ier de l‘ordre du ro i

, gent i lhomme o rd ina i re de la Chambre deLou is XIII , confeiller d’Éta t par brevet du 15 o& obre 16 16

, d’

Hélène Arnaul t, damedes Goufliers (La iné . Généa logie de la ma i/an de Damas , Paris, 183 9, in pages 8485

De ce mariage eft idne une fil le uniqueHélène Bartol i , mariée en 1665, à Camille Sava ri , comte de Brèves .

SECONDE BRANCHE

III

Tuom‘

s BARTOLI , écuyer , fécond fils de Raffael lo de Giana Altoviti, d ’abord cap ita ine d ’une compagnie de chevau—légers ; époufa le 7 j anvier 1589, Suzanne de Villars,fi lle de Franço is de F rançoife Gayan,

fœur de Pierre de Jérôme de Villars , fucceflivement a rchevêques de Vienne . I l fut é lu échev in de Lyon en 1604

— 160 5. Il ava it é ténommé confeiller du roi receveur généra l des deniers du diocèfe de Lyon . (Suzannede Villars éta i t veuve de Ma th ieu Va i l lant , c i toyen de Lyon . )Dont lffus1° Alphonfe, qui fu i t .2° Jean—Franço is

,après avoi r po rté les armes fous les règnes de Henri IV de

Lou is XIII, entra dans l’ordre des Capucins mourut à Lyon en 1628 en fe dévouantpour foigner les peflifé ré s .

LES FLORENT INS A LYON

D. O . M .

F rancifcus Bartholomei de Honora to mercator florentinus h ic j aoer honefl ifiimismoribus ornatus . Ob i i t au . Dom. 1558 . Vix . au . 40

Jean-Baptifie Bartolommei, ci toyen marchand florentin, v iva i t à Lyon en 1565

Math ieu Bartolommei éta i t, en 1 584, gouverneur adminifirateur de la Compagnieexercée à Lyon ,

fous le nom des fleurs j ean-Baptiûe Math ieu 3Bartolome i ,FlorentinsEn 1585 eut l ieu une afi

'

emblée extraordina ire du bureau de I’Aumône généra le(hofpice de la Charité de Lyon) , à l ’effet de le procurer de l

argent pour acheter desblés ; les re& eurs n’

ayant pu trouver des fonds fi promptement que la né ceffité le

requiert, ont promis de leurs propres deniers , les fommes qui s’

enfuyvent, & c ., & c.

Parmi eux le Florentin Bartholommei fourni t 150 écusEn 1588 le coufa l de la Na tion F lorentine à Lyon, éta i t Math ieu Bartolommei . Nobles

C ofme A lamanni Alamano A lamanni éta ient fes confeillers en cette même année1590 . Contra t de mariage de prudent homme Ma th ieu Bartolommei, c i toyen

marchand florentin, demeurant en cel‘te v i l le de Lyon, foubz les privi lèges desavec demoifelle Conflflè ( plus bas on l i t ComW] c) Rivieri, fi l le de feu noble AndréRivieri , c itoyen florentin de demoifelle Bac/J a (ou Vacba ) Corbinelli

L'origine des Bartolommei eft afiez obfcure femble teni r de la fable . On a prétenduqu’

elle defcendait de Marcovaldo , baron a llemand , fénéchal de l ’empereur Frédéric I°rde Souabe ; lequel étant venu en I tal ie, y aura i t obtenu , pour prix de fa va leur, le marq uifat d

Ancône le t i tre, bien invraifemblable, de comte de la Romagne. On a jouta i tq u

Atto, ’fon fils , aura i t été invefii, en 1 184, de la marche de San Severino ,laquelle

pofl'

eflion aura i t paffé d’

Atto à fon fils Salimbene q ui l’

aura i t tranfmife à Rina ldo , ayanteu , pour fuccefi

'

eur, fon fils Nuzio . Sigifmondo (di t Smeduccio) fils de Nuzio , capita ine deguerre des Pérugiens en 13 58, fe fera i t vu dépou i l lé par l

armée pontificale,de fa feigneurie de San

- Severine , aura i t été profcrit avec tou te fa famille . Or Barto

1) Inventaire des a rchives du mana/Mede N .—D. de Minutes de P ierre Dela refi.

Confort ou des F rëres Préc/m m de Lyon, réd igé pa r le (4) Archives de l’Aumôue généra le ou la Chari téP. S iméon—André Ramette, archiv iûe dudit couvent . de Lyon. Sé rie B. 23 . (Regiûre in-4O . )Tome III, 3 5 v erfo . (Confervé aux Archi ves du (5) Immzta irc des a rchives du mana/fire de N .

-D. de

département du Rhône . ) Confort, par le P. Ramette. Archives du départe(2) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon. ment du Rhône, tome Il , {0 25 verfo .Minutes de Pierre Delaforefi. (6) Archi ves du département du Rhône. Sé rie B.

(3 ) Archives de la Chambre desNota ires de Lyon. 2249.

LES F LOREN‘

U NS A LYON

démie F lorimontane établ ie à Annecy par faint Franço is de Sa les . Son ami, le préfident

Jacques—Augufte de Thou qui place fa morten 1590 , s’

efi t rompé en l’appelant PierreSon neveu , nommé auffiAlphonfe , fut confeiller d

’État lui fuccéda dans l‘archevêchéd

Alby

Albifl‘

e d’

Elbène Lucrèce C alvacanti, fa femme, a chetèrent d‘Antoine de Gondi ,en 1555, au prix de l ivres , le château du Perron à Oul l ins ; i l ne viva i t plusen 1575 Leur fils Alexandre, né àLyon en 1554, vendit le Perron à Anto ine Camu sen 1582 I l fut homme de guerre illufi:re blefiè au fiège de la Rochel le en 1573 .

I l fuivit Henri III en Po logne réconci l ia Henri IV avec la Cour de Rome en 1582

Les Del Bene eurent une grande fituation à Florence où ils exercèrent, pendant longtemps , les premières charges de la Républ ique . j acopo (di t j acob) , fils de F rancefco , futgonfalonier en 1 3 34, 13 52, 1 3 55 1 3 65. Denis, l’un de fes fils, fut aufii appelé à la

fouveraine magiflrature en 13 73 1 3 77 . Un autre de fes fils, nommé N icco lo , palIa en

France après le li ège de Florence s'établ i t dans le commerce à Lyon

Frère N icolas Delbene, Florentin, cheval ier de l’ordre de Saint-Jean de J érufalem,fut

t ué au fiège de Ma l te en 1565

Armes D’

azuràdeuxfleptresflenrdclyfés à'

a rracbés de trois racines d’

argentpaflés enfoutoir .

SÉNATEURS DE LA F AM1LLE DEL BENEAnromo , fils de Ricciardo , né le 2 1 o& obre 1546 ; né en France ;mort le 22 avri l 16 14.

N ICCOLO, fils de Giovanni, né le 22 ju i llet 1563 , mort le 3 1 mars 1624

LES FLORENT INS A LYON

BERARDI

SÉNATEURS DE LA FAMILLE BERARDIN ICCOLO, fils de Matteo , né le 26 avri l 150 1, mort le 8 feptembre 157 1 .

N ICCOLO, fils de Crifiofano , peti t-fils du fénateur N i ccolo , né le 3 j anvier1580 , mo rt le 22 décembre 1662

BONSI

Deux familles diûin& es , du nom de Bonfi, exill aient à Florence en 1523 . L ’une éta i t

affil i ée aux cabaretiers ; l’autre fa ifa it partie de la corpora tion des apoth ica i res I l n ’

eft pas

a ifé de découvri r à laquel le, de ces deux familles , appartena ient ceux qui réfidèrent

( 1) Scipione Ammirato . Dellefamiglie nobi li F lo (2) Ademollo e Pafiefini. Seconda ediz ione, t. II,rentine. Parte feconda (manofcritta) . (Voir la généa pp. 6 35 694.

logic des Serrifiori .) 3 ) Manni . IIfena to F iorentina , p . 20 .

La famille Berard i ne paraît avoi r été repréfentée à Lyon qu’

en la perfonne de BardoBerardi q ui y fut tué , le 20 juin 1544, de la ma in de Lodovico Serrifiori . (Vo i r la noticefur cette derni ère famille)Les Berard i , très anc iens à Florence, ont donné à la République, qua tre gonfa loniers

&‘ vingt- fept prieurs de la Liberté ; de 1 3 63 à 1529 ; deux lènateurs

,fous le princ ipa t

des Médicis . Ils fe font éteints en Giufeppe Berard i, fils de C rifiofano ; qui mourut le1" j anvier 178 1Armes D

azur à la bande d’or chargée d’

une onde degueules accompagnée de deux bandesd

argent en chef à'

en pointe.

LES FLORENTINS A LYONlongtemps à Lyon . Ma is on fa i t que la feco_

nde donna naifl'

ance à Anto ine Bonfi, fils deDominique, qu i fut ambafl

'

adeur de la Républ ique, près du pape Alexandre VI . Robert ,fon fécond fils , fut é lu prieur de la L iberté en 1526 ; on compte, à Florence, v ingt— hu i tprieurs & tro is gonfa loniers de ce nom. I l eft probable qu ’i ls appartena ient à cette mêmefamilleAnto ine Bonfi, évêque de Terracine, fut chargé par le pape C lément VII, en qua l i té

de nonce extraordina i re, de négocier, près du roi Franço is le mariage de Catherine deMédicis

,fa ni èce

,avec Henry , fils de France, duc d’Anjou, depu is ro i (Henri II ) .

Jean Bonfi fut envoyé en France par Ferdinand , grand—duc de Tofcane, pour tra i terdu mariage de Marie de Médicis , avec le ro i Henry IV . C e fut lui q ui eut l

’honneur decélébrer ce mariage Il devint évêque de Béziers , grand aumônier de la reine , puiscardina l ; mourut le 4 j uil let 162 1 .

ArmesBonfi della Ruota d

azur à la roue d’

or, dehuit rayons , fans cercle.

Bonfi da Rovezzano d’

azur à la bande d’

or accompagnée de trois ta riéres de méme 2 Û'

I ,

au chef d’Anjou c’

e/l—à-dire d‘

azurfemé defleurs de lys d’

or, a u lambel de gueules, brochantfur le tout .Pierre Bonfi [della Ruota], archevêque de Narbonne, fut créé cardina l le 22 février 1672 .

(Vita: res gejlæ pontificum S R. E . cmdina lium, à C lemente X ufque ad C lementem XII, fcriptæ à Ma rio Gua rnacci quibns perducitur ad noflra hœc tampara laifloriaearumdem

,ab Alpb0nfo C iacconio, ordinis Præ dimtorum. Romæ , 1751 , 2 vol . grand in- f°

( tome I , p .

SÉNATEUR S DE LA FAM ILL E BONS I

Da tes de nomina tions , de na ifl'

ance demort .

Donemco, fils de Ruberto , né le 3 j anvier 1522. Ambafladeur réfidant près

le pape fa im Pie V ; auditeu r de l’ordre de Sa int— Étienne ; mort le28 1n a i 1583 .

G IOVANN I , fils du fénateurDomenico , né le 28 mars 1560 , cheva l ier de l’ordre

( 1) Ademo llo e Pafi'

erini (page 10 8 de la 1re édi dellefamiglie nobi li Tofcane é ' Umbre, tome I.t ion) . Voir Moré ri, Diâionna ire l: ij lorique. La Che (2) La Tofcane françoi/e, pages 197, 20 1 , 222.

naye Desbois ,Diäionna irede la noblM] e (éditions in—12 La Chen2ye Desbo is . Diäionnaire de la noblefl'

e (édiira Steyert . Armoria lgénWl du Lyonna is , t ions ia - 12 ia -4O. Moreri . Diflionna ire Infla

Eore: ô" Beaujola is . Gamurrîni Ifloria genea logica rique.

LES FLORENTINS A LYON

Et domicellam Sibillam Strozzi filiam nob il is Leonard i Strozzi , etiam c ivis F lorentini ,di& i Lugduni, fub privilegiis mundinarum,

habitantem. Di& a -Sibilla au&oritate dominæ

Genev æ Altoviti Strozzi, fuæ matris .

Prefentibus magnificis viris Raphaël Bartholi, Gu i l lermo Nettoli, A lexandro Pit i [Pitt i] ;Bernardo del Berbigia , civ ibus F lorentinis , Thoma Burlamachi, Lucenfi, Lugduni commorante1 8 août 1579 .

Ledi& jour (mardi xvm°aoufi 1579) à onze heures devant m idy .

a cité efpoufé parM" Amyot (un des cuûodes de Sainte£ roix) noble Reinery Bonacoort ,

gent i lh

omm

e florentin, avec damoyfelle Sibille Snofiy, de celle paroifl'

e (de Sa inteCro ix)19 Septembre 1585 . C onfiitutus fpe&abilis & magnificus

vi r Léonardus S trozzi, nob i l isfiorentinus , in hac c ivitate Lugduni commorans ; q ui vendit fpe& abili Renierio Bo

nacor/î

c ivi merca tori florentino , fuoLou is Buonaccorfi éta i t fixé à Lyon en 1587

Armes : D

azur a u lion d’

or tenant uneferpe de même (a lias) une fleur de lys de méme.

(Suivant M

. Steyert lafleur de lys n

aura i t été portée que par les Buonaccorfi de

France . )

BUONDELMONTI

1483 .

Intérêts des fommes empruntées (par la vi lle de Lyon) , de Lucien Cambi ;

Neri Capponi ; Barthélemy de Bondelmont (Buondelmonti) ; Ph ili ppe F uftobaldi (Prescobaldi) , banqu iers à Lyon

1493 .Nery Capponi Barthélemy Bondelmont , marchands Florent ins , tiennent

enlocation une maifon fituée rue du Pui ts—de—Porcherie, appartenant à Benoît Le

Charron du Paquet , bourgeo is de Lyon, efiimée 220 l ivres par auBenedetto Buondelmonti fut dél ivré au retour des Médicis en 153 1 , de la prifon à

( 1)Mêmes archives desNota ires de Lyon . Minutes Lyon . Minutes de Pierre Delaforefi.

du même Dela forefi.(4) Note communiquée par M . Steyert .

2) Archives du département du Rhône. F onds de (5) Archives de la vil le de Lyon (comptabilité ) .l eglife de Sa

inte-C ro ix. Extra it du journa l tenu par Sé rie C . C . 517.

Anto ine Richard , v ica ire . (6) Archives de la vi l le de Lyon (Nomméesl . SérieArchives de la Chambre des Nota ires de C . C . 4 . Regiûre pet it ia —fol io .

p . 688 .

LES' FLORENT INS A LYON

laquel le le gouvernement Bép‘

ublic/

ain l’ava i t condamné . En récompenfe i l fut créé gonfalon1er ; fous la feu le ob l iga t ion de jurer , par les Florentins (per i F iorentini) ,d’

obferver

la bul le de Charles V qui foumettait Florence au duc Alexandre de Médicis . I l fiégeaenfa i te dans le confeil dei Dugento, fut compris au nombre des quarante- hui t fénateurs

Armes D’

a rgent au chef d’

azur

CAMB I

I l n’

y eut pas moins de neuf familles Cambi , au temps palfé ; toutes difiinctes d’

origined’a rmes

( 1) Ademollo e Pafi'

erini, feconda edizione, t . II , logia ,floria e. documenti . Parte Il (Documenti) . p . 92

In F irenze , 1869, 2 volumes rand ia -4° avec bla(2) L‘J lg1 Pa lÏ enm. Gli Alberti de F irenza . Genea fous gravés g

1° Les Cambi degli Importuni, venus de F iefole obtinrent le priora t vingt—tro i s fo is , de

1289 à 153 0 , & le gonfaloniérat une fo is . Éteints en 16 39 .

Armes D’

a rgent à trois chevrons d’azur.

2° Les Cambi di ts di Napoleone, parce q ue ce prénom fut porté par beaucoup de

membres de cette famille . Ils comptent hui t prieurs de 143 9 à 1529 . Éteints en 160 3 , en

la perfonne de Napo léon Cambi qui ava i t été é lu fénateur en 1575

Armes : Pa rti d‘

argent é ' degueules , à la bande defable au centre de laquelle eji unpetit écudegueules chargé d

un a igle éployé d’

or.

3° Les Cambi dits Mercanti, obtinrent le priora t quatorze fo is, de 143721 153 0 .

Armes Pa rti degueules d’

or chargé d’

unpin à‘ d

un chêne au na turel paflés enfa utoir.

4° Les Cambi dits del Ba li (en fouvenir de la fondat ion d

un baillage dans l’

ordre deSa int—Étienne, en Ils s

é teignirent en la perfonne d’

Ugolino Tommafo , cheva l ierde Mal te ; ,

é lu grand amira l de cet ordre en 1797, grand prieur de Pife en 180 2 . Mortle 15 j anvier 18 13 .

Armes D’

or la té te de bœuf degueules, au chef d‘

Anjou .

LES FLORENTINS A LYON

5° Les Cambi dits F igliambuchi (par corruptionde F ilibuchi) , obtinrent d ix—fept fo is

le priora t tro is fo is le gonfaloniérat. Éteints à Florence vers la mo i t i é du xw°fiècle .

Ma is un rameau de cette famille exiûait en France vers la moit ié du xvm°fièclc y ayantété tranfporté , en 1448 , par Luca , fils de Giovanni ; ( i l deva i t être le père de BarthélemyBuondelmonti, ment ionné c i

Armes Eca illé degueules à‘ d

argent .6° Les Camb i d its diferManetto; dont éta i t Tommafo qu i fut prieur en 13 82, 1404

1413 .

Armes D’

or au demi—val degueules mis en pa l

7° Les Cambi du Gonfa lon de Va i r (del Gonfa lon Vaio) donnèrent, à la Républ ique,

neufprieurs , de 1289 à 1 340

Armes D’

azur deux bandes d‘

a rgent accompagnées de deux é toiles d’

or l’

une en chef à'

l’

autre en pointe.

8° Les Camb i Uberti donnèrent naiffance à Giovanni, fils d

Uberto pet i t—fils deCambio ; i l obt int le priora t en 1 3 21 1 3 3 8 .

Armes D’

or à la bande d’

azur cha rgéede trois raj 'es d‘

a rgent .9° Enfin, les Cambi Mart ini , dont éta i t Lo renzo q ui fut prieur en 13 82 1422 .

Armes D‘

azur à deux clefs d’

a rgent paflées enfaut0ir.

(Ademollo e Pafi'

erini,feconda edizione, tome V, pp . 1684

F RESCOBALDI

Les F refcobaldi furent très puilfants à Florence ; dé s les xm° x1v°fiècles ils fa ifa ientpart ie du gouvernement confulaire, pu is de la magifira ture des Anc iens (degli Anziani) .

On les trouve mêlés à toutes les guerres où ils fe _

diûinguent par leur bravoure, ma is auffi à

toutes les conjurations , à toutegles lu ttes , tous les mouvements popula i res qui l ivrèrentparfois le gouvernement de la Républ ique aux ma ins de la _ popu lace. Avec le cara& ère

LES FLORENTINS A LYON1585. Sieur N icolas Capponi , Florent in, gouverneur adminiftrareur de la

compagnie établ ie à Lyon, fous le nom des fleurs Loys Franço is Capponi1590 . Comptab i l i té de la vi lle de Lyon . Dépenfes . Pa iement à François de RutinandJehan Martin, pour leur droit de dénoncia teurs; à t a ifou de dix pour cent de la fomme

de écus 20 fo ls qui, à leur dénoncia t ion pourfuite, aura i t été reçue des ma insfacultez du fleur Baliony qui avo i t réuni ladite fomme de 11

m1111

cxun écus xx“, en la

banque des fieurs Capponi compagnons, de ladite vi lle, d’

oùe l le auro it cité1592, 10 novembre . Franço is N ico las Capponi , compagnons Florentins , tenantbanque en cette ville [de Lyon], remontrent au confulat q ue les na t ions étrangères, qui

é toient en cette vi lle lors de la venue de la compagnie Suifie du capita ine Haris , s’

é toient

l ibéralement amiablement chargées c0 tifées , pour la fo lde de ladite compagnie, dupayement de la fomme de mille écus . Que, de cet te fomme , la portion de la na tionFlorentine, qui exiftoit a lors en cette v ille, é toit de 20 0 écus q ui furent départis entreonze bonnes maifons banques de ladite nation Flo rent ine . Que les dix autres fe fontretirées

,depuis

,à Florence ne reli ant , de ladite nation Florent ine, q ue ladite banque de

Capponi . Que, cependant, onveu t les contra indre de payer, eux feuls , toute la port iontaxée fur les Florentins . Ils requ ièrent le C onfulat, prote& eur des fo i res des ma rchandsétrangers , de prendre en ma in leu r dé fenfe .

Le Confulat confidérant l 'équi té de cette remontrance, a rrê te q ue M . le marqu is deSa int-Sorl in fera fupplié d

exempter les fieurs Capponi de ladite impofition . Ou, au mo ins ,qu’ i ls ne foient tenus de payer, que leur taxe propre ; fans pour ce, a l térer les privilègesdes fo i res , fans t irer à conféquence ( 3Du 20 o& obre 1583 . Matrimonium inter nobilem Recho di Recho Capponi , nobilem

F lorentinum, nunc in hâc c ivi tate Lugduni exiûentem, ex una pa rte . Et damyfelam Lucrec iam de Ricci , filiam defun& i domini Guillermi de Ricci , F lorentinam,

in hac c ivi ta teLugduni habitantem, domine Marie Ricafoli . »Feue dcxl° F rançoife Michelozzi, fœur u té rine de ladite future époufeDa 1 1 mars 1585. «Confiitutus fpe& abilis Leonardus S trozzi , nobil is Florent inus ,

Lugduni commorans .

Rappel le la fomme de 60 écus 3 2 fous 16 deniers q ui lui éta i t due par la Soc ié téexercée autrefo is, à Florence, par Louis A lexandre Capponi

( 1) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon. (On voit ,par ce qui précède,queG les Médicis furentMinutes

_de PierreDelaforefi. les premiers banqu iers fiorentins à Lyon, les C ap

(2) Archi ves de la Ville de Lyon (comptabi lité) . pon i en demeurèrent les dern iers. )C . C . 140 1 . (4) Archives de la Chambre des Notaires de

( 3 ) Manufcrits de l’

abbé Sudan, a>chiv ifle de la Lyon . Minutes de Pierre Dela foreû .vi l le de Lyon ; confervés aux a rchi ves de la vi l le. (5) Mêmes a rchives . Minutes du même nota ire.

LES FLORENT INS A LYON

(C es armoi ries font la première anfli de F lorence la feconde Parti a u 1°r deC apponi,

a u 2° de gueules à la croix engrélée d

or, q ui eft de Gadagne . Pour Hélène de Gadagne,femme de Laurent de Capponi . )

1547 1548 . Laurent Capponi ayant le complément des enfans hérit iers defeu Thomas Gadaigne compaignons ; comme procureur du fleur Paul le AnthoyneGa l a igne & de fleur AlbiffeDelbene (del Bene) tuteur des héri t iers Gadaigne ; & ThomasSertyn (Sertini) , l’un des tuteurs adminifira teurs des perfonnes biens de noblesGu i l laume Thomas Gadaigne, enfans héri t iers univerfels de feu ThomasGadaigne. ( 1)

1558 . Rente de l ivres , au capita l de l ivres , créée par les confe illers

é chevins de Lyon, favoir : l ivres de rente, au capita l de l i vres , en faveurde Pierre Laurent Capponi frères , de Thomas Rinucci autres . l ivres derente, fous le fort principa l de l ivres , au profit des mêmes banqu iers . Lefdites

rentes afflgnées fur les deniers des équ iva lents des é le& ions des pays de Lyonna is, ForezBeau jola is des diocèfes de Viviers , Mende le Puy

1565. Noble Laurent Capponi , citoyen florent in, feigneur d’

Ambérieu de

C rèvecœur, étant de préfent à Lyon ; héritier de feu noble Pierre Capponi,fon frère

1569 , 7 avri l . Prix fa i t pour fa i re une verri ère en la chapel le de meilleurs deGadaigne en l

églife de N .=D . de Confort, à Lyon entre noble Laurent Capponi ,

feigneur d’

Ambérieu , honorable perfonne Pierre d’

Asbroc, d'

Av ignon

En 157 1, les Florent ins ci - après furent impofés lors de la fubvention mife fur leshab i tants de Lyon, d ’après l’ordre du C onfula t, pour ferv ir au pa iement des Suifl'

es en

garnifon dans la c ité . Savoi r Jean Carlo (dit Charles) é lu en l'

é le& ion de Lyonna is ;pour fes ma ifons 8 1 l ivres . Laurent Capponi , feignent d’Ambérieu, pour toutes fesmaifons 125 l ivres 16 fousEn la même année 157 1 , les Florent ins c i - après figurent fur les contrôles des habitants des quartiers ou pennonages fltués du côté de F ourv ière pour la contribut iondeflinée une partie du pa iement des Suiffes de la garnifon de Lyon . Savo i r N icolasRich i (Ricch i) , banqu ier François Rinochini (Rinuccini) & Alberto J aquinati ( inconnu) ,

( 1 ) Archives de la Vil le de Lyon . (C omptabi l ité ) .C . C . 973 . C . C . 978 .

(a ) 1555, 17 o&obre. Le cardina l de Lorra ine,qui fe renda it à Rome, arri ve à Lyon prend logement dans l ’hôtel du fénécha l de Gadagne . Au

retour de Rome, le 26 février 1556 , le cardina llogea dans la ma ifon de Laurent C apponi . (Pé ricand . Notes é" documents pour j err>lr à l

'

hifloire deLyon . )

( 3 ) Archives de la Charité ou Aumône généra lede la vi l le de Lyon. Sé rie B . 32 1 .

(4) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon .

Minutes de Pierre Delaforefi.

(5) Mêmes archives . Mêmes minutes que ci-desfus .

(6) Archives de la Vil le. Taxes perçues au nom

du Roi . C . C . 147.

LES FLORENTINS A LYON1574. Déclara tion des Re& eurs (de l’hofpice de la Chari té ou Aumône généra le deLyon) portant que pour fournir à la diflribution extraordina i re q ui a été faire, depu isNoël 1573 jufqu’

au 1 3 ju in de l’année fuiv ante aux paouvres qui ont cfiés nourriz fur

les foffé s de la Lanterne, la v efve tuteurs des enfans , héri tiers de feu noble LaurentCapponi

,feigneur d

Ambérieux, ont fai& payer, par les héritiers Jacque J acomini (Giacomini) Jehan-Baptifie Gondy , 50 l ivres tourno is par chacun mo is qui [ell] en tou t3 00 l ivres , dont la mo i t ié, q ui efi: la fomme 150 l ivres , a cité receue, avec plus grandefomme, de monfeigneur de Mandelo t auquel elle avo i t cftê ba i l lée ; l ’au tre moi t ié acflé ba i l lée au fleur Bertrand C aflel, recepveur des deniers de ladi& e aulmofne extraor

dinaire ; q ue , ou ltre ladi& e fomme de 3 0 0 l ivres tourno is , ladi& e vefve & tuteursCapponi ont fa i8t payer ba i ller, auxPafq ues dernières par lefdi&z J acomini

Goudy , la fomme de 10 0 l ivres tourno is, pour femblable fomme q ue ledi& defl°

un&

avo i t acouflumé de ba i l ler gra tu i tement à ladi& e aulmofneàchacune fefle de Pafques1574, 16 décembre . Philippe Giacomini , tuteur des enfants de feu nob le LaurentCapponi , lequel é ta i t héri tier de feu noble Pierre Capponi , fon frère , j adis tenant banqueà LyonEn 158 1 , Charles Capponi , cheva l ier de l ’ordre du Roi, baron de la Font des

Granges , éta i t héri t ier de feu nob le Laurent Capponi , lequel éta i t lui-même hérit ier defeu noble Pierre Capponi

1583 , 9 mars . Demo ifelle Eleyne de Gada igne, veuve de feu noble LaurentCapponi , genti lhomme Florent in, feigneur d

Ambérieu, demeurant à Lyon, tutri ce denobles Charles A lexandre Capponi , leurs enfants . Lequel fleur Laurent Capponi , défunt,ava i t héri t é de feu noble Pierre, fon frère1586 . Laurent Capponi , dit C appon, feigneur d'Ambérieux, t ient , en la rue de

Garillan une ma ifon un j ardin .

Nota Remarquer que Laurent Capponi é ta it décédé en 1573 ma is la mention de founom ava i t été ma intenue fur le regiflre des NomméesDe l

an 1582 . Rapport adreffé aux re& eurs (de la Chari té ou Aumône généra le deLyon) fur ,

la v iflre fa i te par quelques— uns d’

entre eux, aux fi l les de l’hôpita l Sa inteCatherine, pour favoir comme elles font entretenues, nourries endo& rinées qu

'

i lz

auroient trouvé bon de prier les notables dames de celle vi lle pour les v iflter teni r enraifon, comme chant fort convenable ; d’aultant q ue les femmes ont plus de cognoiffance

L'

é loge de Laurent C apponi (flgné G. P. ) fe Minutes de Pierre Dela forefl.

trouve dans l'ouvrage intitulé Racæ lta d‘

elogi d’

uo (3 ) Inventaire des titres du couvent de N .-D. de

mini illuflri Tofcani , compi lati da vari letterati F io Confort, rédigé par le P. Ramette. Tome II , f° 59rentini , feconda edizione. Lucca

,vol. in verfo .

(Tome III, pp. 200 (4) Archives de la Chambre des Notaires de Lyon.

(1) Archives de la Charité . Série E . 12 (regiflre Minutes de Pierre Delaforeft.ia (5) Archives de la Vi l le 0 . c . 46 .

(2) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon.

res ‘FLORENTI‘NS a"

1.vox

fe logèrent fur la col l ine de Saint—Sébaflien, dans la maifon.

des Capponi , nommée laMaifon—Verte, où ils firent bâtir une chapel leDe plus, la rue Capponi exifle encore dans le q uartier des Terreaux . Elle efl fituée

entre la rue Imbert - Colomès celle des Tables-C lw diennes ; c’eû un paffage plus tôtqu’

une rue proprement di te .

NOTES SUR LES PERSONNAGES PRINCIPAUX DE LA MAISON DES CAPPONIRESTÉE A FLORENCE

La famil le des Capponi , d ’une noblefle antique , & riche en biens , s ’efl répandue, tanten Ital ie qu ’

en France,avec marqu ifa ts , comtés feigneuries nombreufes . Les uns la

difent origina ire de Lucques ; d ’autres cro ient q ue la v i lle d’

Orv iette fut fon berceau .

Le poète florentin Ugol ino Verini, admettant l ’origine lucq uoife , lui a confacré les vers'

lat ins q ui fuiventMa rtin Lucanis peperit generq/

a Capones

Sedibus a ntiquis , ubi j int monumenta priorumS igna fui generis , crifla tumma rmora ga llum

Oj lendurz_ t, opibus cla ra , præ /lantior a rmisProgeniei a lto celebra ri digna cothurno

Quo i qu’ i l en foit , les Capponi éta ient feigneurs de S igna , à la fin du xi°flècle . Ils

commencèrent à figurer à Florence en 1 1 3 0 , par Pierre, fils de Cappone . En 1287 ,

paru t Mico , fils d ’autre Cappone, peti t-fils de Gino ,fils lui-même de Piero Capponi . Il

fit part ie de la Signoria , c’efl-à-dire du gouvernement de la République, fut gouverneurd’

Arezzo . De Mico naqu i t Recco qui donna naiffanœ en 1290 , à deux grandes ramifications, par fes fils Cappone Neri . Les defcendants de Cappone font diflingués par lel ieu de leur réfldence appelés Capponi d i San-Eriano . Les deux fils de Neri formèrentdeux branches : cel le d’Agoflino , appelée communément Cappon i da lle Rovinate, fortitdu pa la is de la v ia dei Bardi ; a inflq ue cel le de Gino , frère dudi t Agoflino . C e furent lesdefcendants de ce même Gino q u i fe diftinguèrent plus fpécialement dans les faites de laRépubl ique

,tant à caufe de la part qu’ i ls prirent à fon gouvernemen t, que par les

ferv ices qu’ i ls rendirent à leur patrie . Dix gonfa loniers cinquante- fix prieurs de laLiberté font fort is de cette maifon . Mico Capponi , fils de Compagno , fut le premier qui

( 1) Broffette. Hijtoire abrégée ou Eloge hiflorique de duits, pages 142

- 143 .

la vi lle de Lyon, pages 106 - 107 . C lapafl'

on (2) Ugol ini Verini poetae F lorentini, di illuflra(Rivière de Brinay) . Dej cription de la v i lle de Lyon, tione urbis F lorentin libri tres . F lorentiæ , 1636, ia

-4°

avec des recherches fur les hommes célèbres qu’

elle a pro (p.

LES FLORENT INS A LYONla République de Venife, fon renom fl grand l

y fi t recevo i r avec des honneurs inufltés ;à tel po int que le Doge le Séna t a l lèrent à fa rencontre fur le Bucentaure. I l négoc ia ,avec fuccès , l ’a ll iance entre les deux Républ iques , pour ma inteni r l ’équ i l ibre entre lespuiffances d

Italie.

Neri Capponi exerça , pendant quarante ans, les fon& ions les plus importantes del’

État , jouifl'

ant d’une confldération univerfelle . I l mouru t le 2 1 novembre 1457 . I l alaiffé des commenta i res fort eflinié s fur fon adminiûràtion, que l

on trouve à la fui tedes écri ts de fou père, dans le tomeXVIII de la col lection des Écriva ins d’Italie, de Muratori ils font écri ts dans un Ile élégant , on y reconnait l’homme de goûtd

é rudition . Il ava i t é poufé , en 1410 , Salvaggia Sacchett i dont i l eut Gino, dont l’art iclefu i t .Ma is

,avant de le fa ire connaître aux le& eurs , i l importe de conflgner ic i deux chofes

importantes,concernant celui q ui fut non mo ins va leureux capi ta ine qu

habile hommed

Éta t .

1° On vo i t le tombeau de Neri Capponi dans une chapel le de l’églife du Sa int—Efprit de

Florence ; l ieu de fépulture de ceux de ce nom2° La v ie de Ner i a été écri te, en la t in, par Ba rtolommeo Sacch i , dit Pla tina ; fe

trouve dans le tome XX de la col lect ion : Rerum Ita lica rume iptores, publiée par

Mura tori . On l i t auffl fon éloge dans l’

ouvrage int itu lé Ram ltu d’

elogi d’

uomini illuflriTo/

rani . Lucca , 1770 , 4 vol. in—8 ( tome I , pp . 3 50

C rno CAPPON I , né le 22 j anvier 1423 , obtint le priora t en 1453 , fut nommé, l ’annéefuivante, fecré taire des affa ires étrangères . Après avo i r occupé plufleurs charges i l parvint ,pour la fé conde fo is , au priora t en 1470 , la même année, au gouvernement de laRépubl ique comme gonfa lonier de J uflice . De fa femme Madda lena Mannel li , i l laiflaentre autres enfants

,Pier, qui fui t

Pnau (Aliàs Piero ) CAPPON I , né le 18 août 1446 , fut gonfalonier comme fes prédécefl

'

eurs ; s’

ef’r rendu célèbre par fon intrép id i té .Lorfque Charles VIII , roi de France, parti t en 1494 pour fon expédition de Naples ,

( 1) Commentam di cofl'

ej eguite in Ita lia tra i l 1419 F u S . Spirito edifica to col difegno di F i l ippo di

ed zl r4j ô . fer Brunellefco , da Lorenzo Ridolfi il Vecchio .

Commenta rn nel la cacciata del conte di l ‘appi , ed Bartolommeo Corbinelli. Neri di Gino Capponi , e

acquij îo di quelloflato per il popolo F iorentina . Gregorio di S tagio Dati . della nobi ltà di(a ) Giufeppe Richa . Notizie {flo he del le chic/e F irenze é de F iorentini , di Paolo Mini, F irenze, 1593 ,

F iorentine (Quart iere di San-Spirito) . In F irenze, in- 18 (p.

1751-6 1 , 10 vo lumes in

LES FLORENTINS A LYON

en qual i té d’ambaffadeur, l’emmena a vec lui, pour lui enfeigner la prat ique des affa i resd

État . Cependant i l ne retourna à Florence qu’

après la mort de fon père . En 1 50 2, i l

fut élevé au priorat , parvint,en 1526 , a

i la digni té fuprême degonfalonier de J uffice .

I leu t la g

loi re de rendre à Florence , en 150 9 , la conquê te de fon trifai‘eul Gino l

ancienPife , don

t,en 1594, le roi d

e France a va i t favorifé la rébell ion . C e fut lui q ui pro voquales fufi

°

rages de tout le peuple (26 c itoyens exceptés) , par lefquels No tre- SeigneurJ éfus - Chriû fut é lu R

oi de la c ité de Florence . I l fi t graver le t i tre de cette loi en let tres

d’

or, au- deffus de la porte du pala is de la Seigneurie

]efus Chrijlus Rex, Populi Florentini con/énfu declara tus .

N icolo Capon i fut l’un des plus grands c i toyens de la Républ ique . I l ava i t époufé ,

en 1497, Alexandra Strozzi , fi l le de Fil ippo , dont i l eut plufleurs enfants , mourut le

18 o&obre 1529 . Sa v ie a été écrite par Bernardo Segni

Aoosr rxo CAPPON I , né le 3 avri l 147 1 , de Bernardo d’

Antonia Lenzi , fi t partie de

la fameufe académie Pla tonica dite des Orti oricella ri au fein de laquel le on profeffait un

amour ardent de la Liberté . Son cara&ère impétueux , la généroflté de fes fentiments , le

conduiflrent a fe fa ire le centre, d’

uneconj uration contre la famille des Médicis , laquel le

étai t r

entréedans fa pa trie, après dix— hu i t années d

exil , avec le fecours d’

une armée

étrangère .

I leut ,pour compl ices , les c itoyens les plus coniidérables de Florence , p

arm i

lefquels furent Coflmo Pazzi , archevêque de cette v i lle , lequel mourut empoifonné ,

N iccolo Mach iavel l i , qui fouffrit dans fa prifon des tortures cruel les . Agoflino fut arrêté

éga lement , après une courte procédure , au cours de laquel le i l fut mis plufleurs fo is à

la Quefiion,pour l’obliger à révéler fes compl ices ,

qu’ i l endura avec unegrande fermeté

i l fut décapité en même temps q ue Pietro Pao lo Bofcoli , le 23 février 151 3 . Le réc i t ,

aufli intéreffant quepathét ique, de fes derniers moments , a été écri t par Luca Del la

Robb ia (2) qui éta i t fon ami dévoué . Les au tres complices furent condamnés à une

prifonperpétuel le, ma is i l reçurent enfa i te leur grâce de Léon X

( 1) Storie F iorentine di mej er Bernardo Segni ,

la

v ita di Niccolo C apponi . Dej critta da l medej inw ni

fuo Nipote. Augufla (Augsbourg) , 172 3 , in f

°.

L'

é loge de N iccolo C apponi fe trouve au tome

IV, pp . 488-49 3 , de

l ’ouvrage inthulé Raccoltad‘

elogi d’

Uomini illuflri Toj cani compi lati da vari lettera ri F iorentini . Lucca , 1770 . 4 vol . in

(2) C e récit a é té publ ié dans le tome Ier de l'Archioia Storico Ita liano.

( 3 ) Biagraphie univerfelle de Michaud . Tome VII ,pp . 73

- 74 . Luigi Pafferini . Gem logia dei

poni di F irenze, Tavo la XVII . Diäionna ire

rique, critique à“ bibliographique, par une Socié té de

gens de lettres .

LES F LORENT INS A LYON

E

Honn rus C a p pomus F roxeur rxv s,

erscows C anpeuroxacreusrs, c av eau nano suu prmus uœeaeoauar exexrr ur

q uan marseaaur m ors cousmcuxn ,v exeuoxu a c veueaauoau a sprcea exr

x t 1=eexua au 160 3 .

(1)Luigi Pa fferinhGenea logia del la famii a Cap (Tavola XVIII) . Les Evéque: de Carpentras ar

pon: de F : renze,pubhée par le comte Litta dans fes M . Jules de Terris . Avignon 1886 ia -8°

2

p

F amiglie celebre Ita liane, à Milan, 1872, gr. in- f°. à PP. SO

Onazro (Homer C aveom, fils de Gino de Madda lena Benci (mariés le 10 o& obre

fe deflina à l’é tat eccléfiaûique .

I l fe rendit à Rome où i l fut admis à la Préla ture nommé Référenda ire de l ’unel ’autre flgnature pu is gouverneur de Macera ta (ville de l

État Pontifical) ; m a is i l occupace polie pendant peu de temps , ayant été nommé évêque de Carpentra s en 1596 , parbrefdu Pape Clément VIII . Il y fi t fon entrée folennelle le 27 j u in . Le renom de fcience

,

q ui ava i t précédé le nouvel évêque , fe trouva fl ple inement juflifié q ue le Chapi tre crutdevo i r remercier le Sa int—Père de fa nomination Le Pape répondit

, le 1 3 août 1597, parun nouveau bref élogieux pour ce préla t . Pendant un voyage qu’ i l fi t à Rome eut l ieuune manifefiation facrilège des j u ifs de Carpentras q ui, le jour du Vendred i-Sa int , paradiant la Paflion du Sauveur, traînèrent, dans les rues de la ville , un mannequ in qu’i lsc louèrent enfa i te fut une cro ix .L’évêque, à fon retour, condamna les j u ifs à payer, de leurs deniers , une grandecro i x de marbre qu’ i l fi t élever devant la ca thédra le avec l’infcription fuivante

Cette cro ix exifiait encore en 1793 , époque à laquel le el le fut enlevée remplacéepar

un arbre de la Liberté . (E . Dramont . La F rance J uive, tome I, p .

I l fe démit de fon évêché en 16 16 , en faveur de C oflmo dei Bardi mourut à Rome,le 3 0 mars 1622 (a liàs le

Horace Capponi eft auteur d’un l ivre publ i é à Rome en 1607, ia pour la défenfedu pape Paul V q ui ava i t excommuni é la Répub l ique de Venife . Vo ic i le ti tre de ce l ivreq ui eft rariflime

Amd/b a lla nobiltà veneziana di folde ragioni e certe verità per la [ a lute e vera gloria

di quella repub icu intorno a lle prefenti loro azioni ver/o Papa Paolo V, e la Santa SedeSa correfpondance ell: confervée Florence, dans la biblimhèque Riccardiana . (R . 11,

Il fut l’un des amis de Torquato Taffo , lequel le confulta fur fon poème de la Gerufalemme libera ta ( la J é rufalem délivrée) avant de le publier

LES FLORENT INS A LYONFrère FRANÇOIS CAPON I , Florent in, de la langue d’

Italie, fut tué à la prife des

Forges , le 3 0 d’

a vri l 156 1 . Efi ant généra l des Ga lères , Frère Louis Mandes Vafconfelos ,q u i fut depu is grandMaifire de l

Ordre (de Sa int Jean de J é rufalem) . Portoit d’

argenttranché defable. De cette maifon ell le B ien-heureux Clément de Caponi , Rel igieux del ’ordre de Sa int Franço is , l’an 153 1 . Elle a eu un cardina l des gonfanonniers fic)de Florence au nombre de douze, qui efioit la première digni té de cette République

LU10 1 CAPPON I, fils de F rancefco de Lodovica Mach iavel l i , naqu i t le 14 mai 1583Ayant embraffé l ’éta t eccléflaflique i l fe rendit à Rome où le pape Léon XI, qui éta i t fonpa rent , le fit fon maeflro di camara tréforier généra l apoflolique. Pau l V l’é leva au

cardina lat le 24 novembre 160 8, du t i tre de Diacre de Santa Agata in Pefcheria . T i trequ ’i l changea pour celu i de San Carlo dei C atinari (étant a lors card ina l prêtre) pu iscelui de San Piero in Vincol i qu’ i l changea enfin contre celu i de San Lorenzo in Luc ina ,lorfqu

il devint le doyen des cardinaux prêtres .

I l fut facré a rchevêque de Ravenne en 162 1 , pu is nommé , l ’année fuivante, légat àBologne .

I l retourna à Rome en 1645, ayant ob tenu du pape Innocent X , de tranfmettre

l ’archevêché de Ravenne à fon neveu Luca Ton igiani . A Rome i l fut nommé préfldentde la Congrégation de Propaga

nde confervaœur de la bibl iothèque Va t i cane . Après lamort d'Innocent X,

i l fut queflion d’élever le card ina l Capponi au Souvera in Pontificat ;

mais la France, qui le foupçonna it d’être tout dévoué aux intérêts de l’Efpagne, s

y

oppofa obfl inément . Il mourut le 7 ma i 1659 reçut la fépulture dans fon églife de

San Lorenzo in Luc ina , où Piero Capponi , fon arrière-neveu , lui fi t élever un monumentfurmonté de fou bulle en marbre . Un au tre femblable fut placé , accompagné d’uneinfeription,

du côté de l’Év angile, dans l’

une des chapel les de Capponi , à l’

églife du

Sa int -Efprit de Florence

CAPPONE CAPPON I , fils de Piero de Lucrezia C arnefecchi, n’

ava i t que onze ans

lorfqu’

il fut reçu, de minorité , dans l’

ordre de Sa int—Jean de J érufalem(Malte) , en 16 17 .

LES FLORENTINS A LYON

Le marquis Vruceuzro CAPPON I , fils du fénateur Bernardino (qui fut créé marqu is hé réditaire par le pape Urba in VIII) d

Elifabetta Sa lviati , naqui t le 1 8 o& obre 1605.I l fut

élève de Ga li lée, pour les fciences ma thématiques , l’

Académie del la C rnfca l’admitdans fon fein dès le 1 1 août 1626 : i l y adopta le furnom de Sollecito

, en fut é lu 109°

coufa l en 163 8 . Côme III le créa fénateur en 1670 . I l mourut le 27 o& obre 1688

ruj a lem, dits deMa lte, par F . Ma thieu de Goufl'

an

court , Pariflen, Rel igieux Cé leflin . Paris , 1643 .

2 vol . ia - f°, (tome I", p .

(2) Luigi Pafferini . Genea logia della famiglia Capponi di F irenze, publ iée à Milan pa r lé comte Li tta .

(Tavo la XV) . Ademollo e Paflerini, feconda

ediz ione, tome I“, p. 172. Moréri . Le grand

ifloriche del le chic/e F iorentine. (Toma nono , p .

Gamurrini . Ifloria genea logim dellefamiglie nobi liTofca ne Umbre. Tome II , pp. 465 478 . La

Toj cane F rançoife, par meffire J ean-Baptifle l‘

Her

mite de Sol iers dit Triflan. Paris , 166 1, ia page

23 1 .

( 1) Luigi Pafferini. Genea logia della famigliaC apponi di F irenze. Publiée à Milan, par le comteLi tta (Tavola IX) . Gamurrini. Ifloria gcnea logicadelle famz‘glie nobi li Toj cane Umbre. Tome II ,912- 475

—476

(2) Pafierini. Genmiogia della famiglia Capponi di

F irenze. Tavo la XVII . F afli con/alari del l’ Accademia F iorentina

, di Solv ino Sa l vini , confole dellamedefima e rettore genera le del lo Ra dio di F irenze …

In F irenze, nel la flamperia di S . A . R. 1717, ia-4°

(pages 386

I l fi t les caravanes d’ufage en qua l i té de page du Grand-Maitre, fur les ga lères de l'ordre .

Il fit preuve de grande va leur dans des combats nombreux contre les v aifleaux des cor

fa i res les galères ottomanes , ce q u i lui valu t d’être nommé

, en 1634, capi ta ine de laga lère Sa int -Paul . Puis , en 166 1 , i l fut élevé à la digni té de grand amira l , pour la langued

Italie . Sa fauté , ébranlée par les fatigues de la guerre par les m a ladies , l’obligea à fe

condamner au repos, on lui donna , en récompenfe de fes ferv ices éc la tants , les commanderies de Girgent i & de Mignano . I l mourut à Ma l te le 20 ma i agé de 62 ans

,

reçut la fépulture dans l’

églife conventuelle de l’

ordre . Cappone fut l ’ami du cardina lde Médicis , par lequel i l ava i t été nommé en 1642, ambafladeur près du vice-roi de

Naples ; pour a rrê ter les conditions dans lefquelles i l entenda i t affamer la charge deGenera le d i Mare du roi d

Efpagne

Or rav ro CAPPON I, fils de Giul iano de Fiammetta Ubaldini, naqu i t le 10 mars 1593

Il qu i tta l’Univerflté de Pife avec le grade de do& eur, ne tarda pas à le fa i re un nom

comme jurifconfulte . I l s ’éta i t fa i t infcrire, à Florence, parmi les avoca ts du co l lège desNobles . Le grand duc Ferd inand Il le tena i t en grande eltime le fi t entrer, jeuneencore, dans le confeil di t dei Dugenli . Admis parmi les membres de l’Académie del laC rnlca , le 3 0 ju in 16 14, i l y pri t , fuivant l

afage, le fa rnom d’

Aflicura toO ttavio fut nommé , en 16 17 , 90

° coufa l de l’Académie de Florence créé fénateur en1645, nommé gouverneur d

Arezzo . I l ava i t époufé , en 16 19, F rancefca Rienivieni,mourut le 5 décembre 1652

(F a/li conj blari dell’

Accademia F iorentina , di Sa lvino Sa lvini , confolo del la medefima , erettore genera le dello Studio d i Firenze . In Firenze 17 17, in Nella s tamperia d iS . A . R .)

LES FLORENTINS A LYONSa v ie a été écri te par J . Mi chel Pio3° Gian-Battilia Capponi, na t ifde Bologne, en 1620

, doéi eur—médec in, poète afi ronome (ne fut-il pas aulfl un peu a lirologue enfeigua la médec ine la philofophie dansfa pa trie . C e fut ce fav ant qui envoya , au cab inet des méda i l les du roi de France, une

pièce en bronze de l ’empereur Othon, b ien conferv ée, avec une légende grecque . I lcompofa un tra i té la tin, pour en foutenir prouver l

authent ici té I l publ ia en outre ,fous le nom de Chariflus Thormarius Spado , un ouvrage int itulé Animadverfiones in

j ohannis Caroli Sorcii opu[culum defebribus et , fous fon propre nom Imprej ä e ritra t tidegli academici Gela ti di Bologna . Bo logne, 1622, in Il mourut à Bo logne, le 16 no

v embre 1676 .

4° Giovanni , philofophe, médecin, poète, a li rologue, mort le 18 aoû t 1629 , auteur de

nombreux ouvrages .

5° Pellegrino , aufli philofophe, médecin, poète hellénilie, viva i t encore en 16 15.

6° Domeni co Giufeppe Capponi , dominica in doéieur en théo logie, publié ,pour la

première fois , le Recueil des let tres la tines de j ean Antoine F laminio d’

Imola . Bo logne, 1744,in-8 . L'éditeur y a jo int des fomma ires , des notes , la v ie de l'auteur le ca talogue defes ouvrages, tant imprimés que manufcrits

Enfin,on ne faurait terminer plus dignement cette longue férié , qu ’

en rendant hommage à la mémo ire d

un illulire contempora in le marqu is Gino Cappon i . Il naqu i t àFlorence le 14 feptembre 1792 , de Pier Roberto de Maria Madda lena F refcobaldi ; i ljo igna i t à une v afie érudition, des qua l i tés perfonnelles qui firent,de lui, l

un des hommesles plus dili iugués de fou temps .

Afil igé de cécité lorfqu’

il éta i t encore dans la force de l ’âge, i l m i t à profit fa mémo ireprodigiea fe pour do ter fa patrie d 'une hilioire complète de la Républ ique de Florence

velcrem, & c. Venife, 1590 , ia - l° ; 2° Scholiæ /uperCompendiam

theologùæ v erita lisAlbertiMagni Venife ,1588

-

90 ,in-8 ; 3

° Tata thæ logia fanâi Thonne Aquina tis in compe ndium redaäa . Venife, 1 597, ia

- 12 ;

4° E lucidationes formules in summum theologicam

fanâi Thomæ de Aquino. Venife , 1588, 5 vol . in

5° Summa totius theologiæ D. Thonne & c. cum eluci

da l ionibus forma libus, & c . Venife, 16 12, 6 v ol ia -IO ;

6° Commenta rii in pj a lterium Da vidicum (opus

pojihumum) . Bo logne, 1736 - 1745, 4 vol. ia -l°.Vo ir au fujet du P. C apponi , l’Année dominica ine,nouvel le é di tion. Lyon . janvier 1883 , grand in

- 8

(pp ss- 68)

( 1) Vida e morte del venerabi le Padr M. F ra Sera

j ino C apponi della Porretta , dell’ Ordine de’predicatoridefonto con opinione di fantità, nel convento di S . Do

menico di Bologna , l‘

a nno pafl'

ato 16 14, folio Ii due

gennajo. Compolia dal R. P. lettore teologo F raGiovan Michele Pio da Bo logna , domenicano . In

Bologna , a ppreffo Vittorio Benacci, 16 15, ia

Scrfie di lui pure Gafpa re Bombaci , nelle memorievenerabilifrfiguenti di Bologngfiilluj lri perfa ntitd. & c.

Parte feconda , p . 68 . In Bo logna , 1645, perGiacomoMont i .(2) Joannis Baptiftæ Cappona Commentarius de

0 tbone Œreofuo. Bologna , 1669 , in(3 ) Lu igi Pa lferini . Genea logia della famiglirt

C apponi di F irenze. Tavo la l .Michaud. Biographie univerd e (contient deserreurs de dates inexpl icables) .Moré ri . Legrand di£lionna irehi/lorique.

(4) Storia della Repubblica di F irenze, di Gino Capponi . F irenze, 1875, 2 vo l. gr. ia

LES FLORENTINS A LYON

Le chefde la famille eli a6i uellement le comte Lu igi Ferrante Capponi , né en 1834,mari é en 1858, à Eletta Giugni C anigiani . Dont poli érité .

Monfeigneur Ferdinando Capponi , fon frère, né en 183 5, eli archevêque de

Pife

secondé , dans l’accomplilfement deæ ette tâche fl diffici le,par le dévouement infa t igable

de fon fecré ta ire, duquel i l d it dans fon épître au leéieur Avec tout cela je n

aura ispu venir à bou t de ce l ivre, en aucune mani ère

,fl pour l ’écri re, je n

ava is eu le concourscont inue] afi

'

eéi ueux de C arrareflq ui pourra dire tou jours en penfant à moi Oculus

fui cæ co

I l mourut en 1876 . Sa mort fut un deu i l publ ic un monument lui fut élevé , parfoulcription, dans l’églife de Santa Croce . I l ava i t époufé , le 23 feptembre 18 1 1

,Giul ia

Riccard i , fil le du marqu is Vincenzio ; morte le 27 novembre 18 14, la ilfant deux fil les1° Marianna , née le 26 j ui llet 18 12, mariée le 26 avri l 183 0 au marqu is F rancefco Gen

tilé F arinola ; 2° Ortenfla

,née le 19 novembre 18 14, mariée le 2 oéi obre 1834 au cheva

l ier Att i lio , fils du ma rqu is Lodovico Incontri .La correfpondance de Gino Cappon i (2) a été réunie publiée par les fo ins de fou

fidèle fecré taire . Elle a infpiré à M . He inrich , membre de l’Académie de Lyon, une étuderemplie d’ intérêt , qui fut inférée dans le Corre/pondant au cours de laquel le i l afa i t connaitre, afes leéieurs , l’exili ence le nob le caraéi ère de celu i qui s’efi fouvenu dela pa trie adoptive des Capponi; car i l eli reli é, jufqu’

à la fin de fa v ie,membre de la Soc iété

l ittéra ire, hili oriqa e archéologique de Lyon .

( 1) C ontuttocio non avrei potuto, in modo 90 . 6 vol. in- 18.

nefi'

uno , venire a capo di quelio l ibro fe a l lo feri Le Correfiondant, année 1886 , pp . 826-43 .verlo non avefii ava to l'a pera continua e amorevo le (Voir aulli au fujet de cette correfpondance, la Noudel C arrareflche potrà fempre dire, penfando a me velleRevue, année 1889, pp .

Ocu lus fui aero. (4) Litta Pafl'

erini . Gmmlogia della famiglia(a) Lettere di Gino Cappo ni e di a ltri a lui . Raccolte Capponi de F irenze. Tavola XIX .

e pubblicate da Alej andro Carrarej i . F irenze, 1882

LES FLORENT INS A LYON

BRANCHE F RANÇAISE DES CAPPONI

LAURENT CAPPON I , fils de Capone Capponi de Conflanza Serriliori,la première

femme, naqu i t à Florence le 7 mai 150 2 fut envoyé à Lyon, étant encore fort jeune,avec Pierre fon frère , à la ma ifon de banque que les Cappon i ava ient dans cette vil le . Le

fort lui fut tel lement favorable , dans fes opéra tions commercia les,qu’ i l y acqui t des

richelfes dont i l fit l’ufage le plus généreux le plus honorable . I l acqu i t la baronnie deC rèvecœur la feigneurie d

Ambérieu en Dombes . Le roi Charles IX lui donna lecol l ier de fou ordre . I l ava i t époufé en 1 554, Hélène de Gadagne, fi lle de Thomas ,feigneur de Beauregard , Rocl1émaure , & c . , de Pernette de Berri ; i l mourut à Lyon le12 j u i l let 1573 ava i t été na turalifé França is par lettres du ro i Henri II , en 1553 .

Dont ifl’

us

1° Charles , q ui fa it .2° Alexandre , au teur de la b ranche cadette des barons de Feugero l les, rapportée c i

a près .

3° Lucrèce, mariée 1

° à Phil ippe Giacomini , fils de Jacques . 2° le 2 avri l 158 1 , à

Phil i ppe de Gondi , fils de Jean-Baptifie .

4° C afiandre, mariée en 1 574, à Franço is Mannel l i , fils de N i cco lo.

CHARLES DE CAPPON I , baron de C rèvecœur, feigneur de la Font—Sa int-Magerand,près Vichy

,qu’ i l acqui t en 1584 de Ma rie de Beauca ire, femme de Sébafi ien, prince deLuxembourg, tante maternel le de fa femme Gabriel le d’Alègre, qu ’ i l ava i t é poufé e le

1 1 février 1584, laquel le éta i t fi lle de Gafpard d’

Alègre, marqu is de Beauvo ir, m aî tred ’hôtel du ro i Henri III,& de Charlo tte de Beauca ire, dame du Puy-Ga i l lon-de- la -C relie .

Dont ilq1° A lexandre, q ui fa it .2° Jean, cheva l ier de Ma l te en 160 9, mort en 16 15, pendant qu’i l faifait la caravane .

3° Claude, feignent de Mar ignan ,

mort fans poliérité .

4° Pline

,feignent de Sa int -Pons , mort j eune .

5° 6° 7

° 8° Jean-Albert, Franço is, Pierre, Gui l laume , morts jeunes .

LES FLORENT INS A LYON

JEAN—FRANÇOIS DE CAPPON I, baron de la Font—Sa int -Magerand, feignent des Granges ,né en 1688, mort le 5 j anvier 1734 ; ava i t é poufé , le 12 août 17 10 , Thérèfe de F ontjeau ;morte le 9 janvier 173 8 .

Dont ilfa s1° Gilbert-Franço is qui fa it .2° Gafpard, né en 17 1 1 , fut prêtre mourut à Paris le 3 1 ju i l let 17513° Gilbert—Henri

,né le 22 décemb re 1722 , fut prêtre de l’Oratoire aEffiar; pu is alla fe

fixer à Avignon, comme prê tre féculier. Ayant qu i tté cette v i lle au moment de la tourmente révolut ionna ire, i l fe fixa à Florence où i l tomba dans un dénûment tel, que fes

parents , du même nom, durent fubvenir à fa fubflli ance . I l y mouru t en 1797 .

4° Marie, religieufe de l’ordre de Sa int—Benoî t , à Lyon .

5° F rançoife, religieufe au même monalière .

6° Marguerite, morte jeune .

VI

G ILBERT-FRANÇOIS DE CAPPON I , marqu is de Combronde, par lettt es du roi Lou is XVI;né le 3 1 décembre 1730 ; fut nommé ma jor généra l de l ’ i le Martinique cheval ier del ’ordre roya l mi l ita ire de Sa int-Louis , en récompenfe de fes fervices . I l mourut le3 1 août 1788, fans enfants de la femme Anne-R0fe Moreau de Nalflgny, fi lle d’

Étienne

mariée le 2 oéiobre 176 1 , morte le 23 oéiobre 1768 .

Gilbert—Franço is de Capponi légua tous fes biens à l ’hôpi ta l de Riom , où l’

on con

ferve précieufement le portra i t du bienfa i teu r ceux des perfonnages de fou nom dontvoic i l ’ ind ica tionLaurent Capponi , cheva l ier de l ’ordre du Roi, dit le père des pauvres , mort à Lyon,

le 12 juil let 1573Lou is Capponi , créé cardina l en 160 8, archevêque de Ravenne ; mort en 1659 (en

p ied ) .Cappone Capponi , grand amira l de l

ordre de Saint—Jean de J érufalem mort à Malteen 1669, âgé de 63 ans (en pied) .

LES FLORENTINS A LYONambafl

adeur en Savo ie ; fi l le de Nicolas du Peloux, fe ignent de Bayard , de C aulaux& deBrezenaud, cheva l ier de l ’ordre du ro i, de Catherine du Puy . (Elle mourut en 1683

Ses enfants furent

Du premier lit

1° Melchior

,après avo i r fervi avec dili inéi ion, avo i r fa i t plufleurs campagnes , fe fi t

m illionna i re,à l ’âge de 3 0 ans ( lazarilie) .

2° Claude, mort à l’âge de 17 ans

,au novic iat des Jéfuites, à Avignon .

3° Charles-Henri , prê tre du diocèfe de Lyon .

4° Lou is- Alexandre, millionna ire .

5° Bertrand , Frère de l’ordre des Minimes de Sa int Franço is de Paule .

6° Franço is,mort à Rome, fupé rieur du couvent des Minimes de Sa int Franço is de

P aule, à la Trini té des Monts .

7° F rançoife , religieufe de Sa inte- Marie- en-Velay .

8° Lou ife , religieufe ca rmél ite ou v ifltandine .

9° Gabriel le—Ifabeau , ca rmél i te à Narbonne.

10° Clari ce

,religieufe.

1 1°

12° Deux fi lles religieufes à l'abbaye de Chazau .

1° Gafpard, mort jeune .

2° Alexis , mort jeune .

Jofeph, mort jeune .

4° Louife, mariée le 3 ju in 1664, à Gilbert de Capponi, fon confia , baron de la Font

Sa int-Magerand, feignent des Granges .

5° Marie

,mariée en 1678 , à Gafpard Arod , feignent de Montmelas .

6° Catherine-Angél ique , héri tière univerfelle, mariée le 22 j anvier 1676 , à PierreHeéior de Charpin, comte de Souzy , auquel el le apporta la terre de Feugerol les, la

plus grande part ie de grands biens de fa maifon .

7° Ca therine-Charlo tte, mariée à Lou is du Cremeaux, marqu is de la Grange , peti t-fils

de Regnaud ci- deffus nommé .8° Chrili iue

,fupérieure du monalière de la Viflœ1ion Sa inte-Marie, à Sa int—Étienne

de- Furan .

SÉNATEURS DE LA FAMILLE CAPPONI

Gmouuno, fils de N icco lo, né le 10 ju in 1460 , prieur de la Liberté, gonfa

lonier de juli ice, mort le 2 1 novembre 153 7 .

LES FLORENTINS A LYONGmo -Gxerxuo ,

fils du féna teur Roberto , né le 14 décembre 1652, mort le22 j anvier 1727 .

FRANCESCO - FERD INANDO, fils du marqu is Gino Angelo , né le 9 j uin 1640 ,

marqu is de Pesc ia , dans l’Ombrie, mort le 3 août 17 10 .

FERRANTE-MARIA, fils du fénateur Cammillo , né le 15 feptembre 1682 , comte,

cheva l ier de Sa int- Étienne, gent i lhomme de la chambre du grand -ducC ofimo III, mort le 26 mars 1752 .

Loxexzo ,fils du marqu is Vincenzio Maria , né le 12 février 1683 , marquis ,

cheva l ier de l'ordre de Sa int-Étienne, mort le 3 1 mai 1757 .

F ERD1NANDO - CARLO, fils du fénateur Ferrante-Maria , né le'

12 mars 1720 ,

cheval ier de Ma l te, puis de Sa int - Étienne .

( l ifena to F iorentina . Ofia notizia de’ fena tarifiarentini . Da l [ ua principio fina a l pre/ênte.

Da ta in luce, da Domeni co Maria Manni .)Les armes de Capponi font

Tranché defable d' d

a rgent .C imier Une téte de coq d’

or, iflant d’

un vol tranché defable d’

a rge nt .Supports : Deux chapons d

or .

Dev ife Pa]! tenebras lux .

On l i t dans le Priori/la F iorentina, de Modelio Ra li relli (pp . 10 5- 10 6 du tome Il)

L ’

aqu i la d’

oro’

in campo ro lfo fu da ta a mo lte famigl ie Fiorent ine ( fra le quali Capponi,Marfili, Donat i , Morel l i , Petrucc i , Pedini , Buonoguifl, Marignolli e Carducc i) da GiovanniPaleologo Impera tore de’ Grec i , a llorchè trovo lfl in Firenze a l la celebrazione del conc il ionel 1439 . Les Capponi confervèrent , néanmo ins, leurs a rmes primit ives .

CARL I

En 157 1 , les Florentins c i - après furent impofé s lors de la fubvention mife fur les habitants de Lyon, d’ après l ’ordre du confulat, pour ferv ir au pa iement des Sa i lles eu garn ifon dans la c ité . Savo i r Jean Carle , d i t C harles (Carl i) , é lu en l

é leéi ion de Lyonna is ,Florentin, pour fes maifons 80 l ivres ; Lau rent C apponi, feigneur d’Ambérieu ,

Florentin ,

pour tou tes les maifons 125 l ivres 16 fousLes documents généa logique‘

9 manquent fut la famille de ce Florent in .

( 1) Archi ves de la vi l le. Taxes perçues au nom du roi. C . C . 147.

LES FLORENTINS A LYON

ANTON10 , fils de Paolo, né le 28 oéiobre 1570 , baron de Grottarofl'

a,mort le

16 décembre 1648 .

FRANCESCO , fils de Giov ambatili a , né le 17 feptembre 16 17 , mo rt le 12 jan

v ier 169 1 .

Mo l t i dei C ei trovanfl agl i lquittinj, ma i l fo lo Ga leono di F rancefco d i Fi l ipporefldé tra i Priori nel 1469Le nom de C ei fe trouve ment ionné , fans autre indicat ion, parm i ceux des famil les

a l liées aux Sa lviat iJean-Baptilie C ei fut l

une des v iéi imes de Baccio Va lori , après la capi tul at ion deFlorence en 153 0

F rancefco Carducci , Bernardo da C a li iglione , Lu igi Soderini, Jacopo Ghera rdi ,Gio . Battili a C ei, clica do fida ti del perdono ,

non fuggirono ,e fl trovarono imprigiona1i

nel Bargel lo , dove perderono la v ita ; perche fegrentamente d i no tte tempo , ac lamed i fiaccole nel cortile, per ord ine di Baccio Va lori furono decapitat i 3 )A l qua l magili raro [Raffael lo Giro lami , gonfa loniere] elfendo venuto a notizia che

Lorenzo Soderini in tempo dell’ affedio [di Firenze], fcriveva lettere à Papa a BaccioVa lori

,fuo commefi

ario in campo de fegreti del la Repub l i ca , fù Lorenzo condannatoa l la morte ; perche ritornati i Medic i nel la c itta non avendo IX finito l

a fficio del

qua l fur cafii da XII fa tti da lla Ba l ia , 5) a Lu igi [Soderini] in compagnia d i Galleotto

( 1 ) Beaucoup d‘

entre les Cei le trouvent dans lesfcrutins ,ma is le feul Ga leotto , fils de F rancefco , fils

de F i l ippo , flégea pa rmi les prieurs en 1469 . (Ade

mol lo Pa li è rini, v ol. VI , p .

(2) Gamurrini. Moria genea logiæ delle famiglieTofcane à

“ Umbre, tome IV, p . 18 3 .

( 3 ) F rancesco C a rducci , Bernardo de C a li iglione,Luigi Soderini , Jacopo Gherardi , Giovamba ttifiaC ei, le croyant a lfurés du pa rdon , ne prirent pas lafuite le trouvèrent emprifonnés dans le Bargel looù ils perdirent la v ie ; parce q ue, par ordre de

Baccio Va lori , ils furent dé capité s febrètement dansla cour

, pendant la nuit , à la lueur des torches .

(Ademollo Pafl’

erini, v o l. VI , p .

(4) L’

ufiicio (o configlio genera le) des Dix é tai t

une magilirarure compofée de dix ci toyens , ayantle t itre de Dieci di liberta pace, a uquel fut donnéun pouvo ir prefque di&a toria l . Il fut formé en 1424.

En d’

a utres circonliances ils ne furent plus q ue hu itfurent défigné s a lors fous le t itre de Otto Pratica .

(Voyez Piccioli . P. Archangelo Sco lopio . I fa tti

municipa li del lafloria Tafcana . F irenze , 1856 , t . I I .(5) Les Douze, ayant le t itre de Dodici Rifar

inatori , ava ient é té infiitués , par la Ba lia , pour le gonv ernement des choles de l ' inté rieur en remplacement des Dix que la Ba lia dépoui l la du pouvo ir.

On défigna fous ce nom de Ba lia (pouvo ir, pu islance , ) une réunion de vingt ci toyens popula iresqui fut inûituée en 1 341 , pour adminilirer la Répu

blique ; avec faculté de lever des taxes, de fa ire la

LES FLORENTINS A LYONBernard de Barbigia (del Barbigia) Martin Couvet ( inconnu) , Ma th ieu Barto lo

mei (Batolommei) , Nico las Spina Jean-Baptili e Cenami marchandsfiorentins , a va ient fa i t veni r, parMarfeille

,des bal les de coton, fo ie laine, a infl que des

balles d ’épicerie de raifln de Damas,qui éta ient dépofées au l ieu de la Mo the, faubourg

de la Guillotière . On ordonna que les cordages les premières ferpillières des ba l lesd’

épiceries de raiflns fera ient enlevées brûlées, qu ’

on laiflera it les ba l les à l ’a i rpendant quarante jours . Quant à cel les de la ine, coton fo ie, qu’

el les fera ient ouvertesdéployées aufli pendant quarante jours pour leur purga t ion en a ttendant qu ’

on

a it des nouvel les certa ines de la fau té de Marfeille, & c .

158 1 , 8 novembre . Monta igne, revenant d’

Italie où i l éta i t a l lé pou r s ’acqu i tterd

un vœu à No tre-Dame de Lorette arrive à Lyon ; i l ava i t qu i tté Sa int-Rambert(l

Ile-Barbe) le 6 , i l y ava i t v u F rancefco C enami, banqu ier de Lyon, q ui s’

y éta i tret iré à caufe de la pelle . La v i lle de Lyon (dit- i l) me pleut beaucoup à vo i r . Levendredi j’acheta i, de J ofephde la Sone, tro is courtaus (4) neufs par le b i110 t deux censefeus , le jour avant avo is acheté, de Malefleu , un cheva l de pas de c inquante efeus un

autre courtaut de trente- tro is . Le famedi , jour de St Ma rt in, j ’eus au ma t in grandmal d

eli omac me t ins au l i t jufques après midy qu’ i l ine print un flux de ventre . J e

ne dilua i po int loupa i fort peu . Le dimanche douze de novembre , le fleur AlbertoGiachinotti, Florent in, q ui me fi t plnfleurs autres courtoifles , me donna à difner en fa

maifon m’

ofirit à prelier de l’

a rgent , n’

a iant eu connoiffance de moi q ue lors . Le

mercred i 15 de novembre 158 1 , je pa rtis de Lyon après-difner par un chemin montueux, vins coucher à Bordelière (o u la Bourdelière, hameau dans la paroilfe de

S‘ Laurent de Chamoulfet, à qua tre l ieues de Feurs) , cinq l ieues ; vi l lage où i l n’

y a q ue

deuxSuit une no tice fur la famille Giachinotti (aucun document généa logique n

ayant étédécouvert fur les C enami)En 1 3 79, Cipriano Iacopo , fils de Giachinetto Tornaquinci demandèrent à s

appelerdei Giachinotti. Leur defcendance fut honorée fept fo is du priora t, de 1443 à 1529 .

Ceux de ce nom pri rent part,au temps du fiège de Florence, à la défenfe de leur patrie .

Giovambatili a Girolamo Giachinotti furent exi lés après le flège . Pieradoardo , fils de

Giro lamo , qui fut commifi'

a ire à L ivourne, à Pra to,pu is a Pife, fut décapité en 153 0 ,

( 1 ) Del Barbigia D‘

argent au lion defable. (Pa llerini . Genea logia del la famiglia A lberti . F irenze, 1869,2 vol . in

(2) A . Pé ricaud . Notes Documents pour fervir d

( 3 ) Vers 1625, un autre philofophe non moinscé lébre que Monta igne, Defea rtes , \ int aufii à

N .-D. de Lorette pour le même objet i l y com

ma nia de la ma in d’

un rel igieux, après avo ir humblement demandé pardon à Dieu de ce que la

fcience n’

a va it pas a llez émoufi'

é fa fenflbilité .

(A . Pé ricaud. )

(4) Bidets . Chevaux de mo indre ta i l le auxquelson a coupé la queue. J ofephde la Sone Malézieu

é ta ient maqu ignons . Celui-ci é ta i t l’aieul de NicolasdeMalézieu de l’Académie F rança ife, chancel ier deDombes , & c.

5) Vo ir les Nouveaux Mélanges, de Bréghot duLut, p. 442.

LES FLORENT INS A LYONBARTOLOMMEO , fils du comte Bernardo , né le 8 mars 1545, comte pa lat in,

feigneur de Sifmano , C afigliano , Ci v i tel la , & c . , mort le 22 j anvier 16 12 .

NERI , fils de Lorenzo , né le 12 août 1577, comte palat in, marqu is de Sismano, & c . ,

mort le 29 j u in 1622 .

F 1L1PPO , fils de Lorenzo, né le 25 août 1578, comte palatin, marqu is de Sismano , & c . ,

mort le 16 février 163 6 .

CARLO , fils de Giovanni , né le mars 1573 , comte palatin, mort le 22 no

vembre 1657 .

Ptexo ,fils du fénateur Neri , né le 14 j anvier 16 19, comte pa lat in, marqu i s

de Sifmano , & c.,ambalfadeur près d’Alexandre VII, mort le 4 dé

cembre 167 1 .

ANDREA , fils de Giov ambatili a, né le 23 février 163 4, mort le 18 février 1678 .

LORENZO, fils de Ghera rdo , né le 26 décembre 1642, comte pala t in, mortle 2 ju i l let 17 18 .

DAVANZATI

La famil le nob le des Davanzati compte, parm i les membres , dix gonfaloniersc inquante prieurs de la Liberté . Elle éta i t très riche fi t, à Florence, des fonda t ionsnombreufes

Bernard Davanzati-Boli ichi, dit le Si lencieux ( i l filente) , naqu i t à Florence le 3 0 août1529 .

Il s’eli rendu célèbre , en Ita l ie, par fa traduéi ion de Taci te . (Il y en eut plufieurs

éditions Venife, 1658 , ia Padoue, 1755, 2 vol . ia Ballano, 1790 , 3 vol.

ill (2)Bernard palla la plus grande partie de fa v ie à Lyon, Où i l exerça i t le commerce . Plustard i l retourna dans la pa trie où i l mouru t le 29 mars 160 6 , âgé de 77 ansLa généalogie des Dav anzati fe trouve au tome III de l’Ifloria genea logica dellefamiglie

nobili Tofcane Umbre, de Gamurrini .

Armes D’

azur au lion d’

or .

( 1) Ademollo e Pa lferini .Marietta de’

Ricci , avvero digé par MM. Breghot du Lut Péricaud a iné .

F irenze a l tempo del l‘ afledio, t te édi tion, p . 70 1 . ( 3 ) Biographie univerfelle de Michaud. Tome X ,

(2) C a ta logue des Lyonna is dignes de mémoire, ré pp. 579—58 1.

LES FLORENTINS A LYON

(1) Ademollo e Pafl'

erini, feconda ediz ione, 1. VI ,p . 20 59

- 60 .

(2) Ademollo ePafl'

erini feconda edizione, 1. VI ,20 59

—60 .

(3 ) Ademollo e Pafl'

erini , feconda edizione, 1. VI,20 59160 .

(4) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon .Minutes de Pierre Delaforeli .

Su ivant Pafi'

erini, les Dei aura ient pour au teur, Deo (Taddeo) , fils de Pittolo Ormannida Cedda . Ils prétenda ient ê tre du même fangqueMolfo Dei q ui éta i t cheva l ier templ ier,péri t dans le fameux ma lfacre de les compagnons d

armes ; l ’amitié du ro i Ph il ippele- Bel n

ayant pas fulli pour le fauver._ Ma is les plus anciens perfonnages connus de cenom, à Florence, furent Giovanni Domen i co Dei, fils de Deo ; le premier defquels futdes deux Buonomini ( 1) en 1445, gonfa lonier de compagnie en 1447 . Tandilque

Domenico fut ora teur à la Cour de Rome . Mil iano, fon fils , fut prieur en 1473 , Benedetto Dei fut employé en plufleurs ambalÏ ades ; no tamment à Confi antinople Où i ldemeura pendant fept ans, gagna tel lement les bonnes grâces du fa ltan qu’ i l lui confiaune million pour Damas .

Orlando Dei, fils de Domenico , fut exi lé à Monaco ,après le fiège de Florence ( 15

Cette famille s’eli éteinte en Giovanni Dei,fils de Priore, q ui mourut le 15avril 1683

Une au tre famille de ce nom a exilié à Florence , où elle éta i t connue fous le fa rnomde S iniba ld i , pour la difiinguer de la précédente . A cel le- là appa rt ient Angelo Dei, filsde Sinibaldo,pet i t-fils de Set Angelo qui éta i t fils , lui- même, de Deo é lu prieur de laL iberté, en 1487 charge que Siniba ldo, fon fils , obt int parei l lement en 1520 . Le dernierde cet te famil le fut Spolito Dei, mort le 3 1 août 16 1 1

1559 , 24 juilletÎ Accord de honorable homme Robert Dei, fils de feu Pierre Dei,marchand florentin, demeurant à Lyon, avec fes créanciers

Armes Degueules à la banded’

or, au chef d’

Anjou , _/bus lequel font fufpendues deux clefsl’

uned’

or, l’

au tred’

a rgent , liées degueules .Dei S iniba ld i D’

or à la pyramide de fix monts d’

a zur, fur qua tre defquels [ont plantésqua tre rameaux definaple le toutfurmonté d

un lambel degueules .

LES FLORENTINS A LYON

GADDI

Les Gaddi donnèrent a la République neuf prieurs de la L iberté .N icolas Gaddi , né à Florence, d ’abord évêque de Fermo , fut créé card ina l en 1527 ,

abbé d’Ainay en 1528, évêque de Sarla t en 1 53 3 . Il éta i t venu fe fixer en France en 1 527 ,

lors du fac de Rome, par le connétable de Bourbon . I l fut accuei l l i par le roi Franço isqu’ i l reçu t dans fon abbaye d’Ainay , en 1542

Plus tard, i l a lla rejo indre fa famille Florence, y mourut en 1552 . Il fut inhumédans la chapel le fomptueufe que l

un de fes prédéceffeurs a va i t fa i t conliruire dans l’

églife

de Santa -Maria -Novel laArmes D

azur à la croix tréfléed’

or (a lids fieuronnée) .

SÉNATEURS DE LA FAMILLE GADDIS IN IBALDO

,fils deTaddeo , né le 18 avri l 1499, ambafl

'

adeur prés de Pau l IV ,

mort le 28 ju in 1558 .

AGNOLO, fils de Giro lamo, né le 2 1 août 1504, mort le 12 mars 1568 .

N ICCOLO , fils du fénateur S iniba ldo , né le 12 oéiobre 1 537, feigneur de Rianode Pian- del l’O lmo , cheva l ier de l ’ordre de Sa int—Jacques , ambalfadeur

aux duchés de Ferrare, de Mantoue de Savo ie, mort le 14 ju in 159 1 .

m r, fils du féna teur Agno lo , né le 18 février 1546 ,mort le 19 oéi obre 160 7 .

GALILEI

C e fut vers la fin du xv 1e flècle, que parurent à Lyon, les Gal i lei , famille de favantsdont éta ient Giovanni Ga l ilei , médec in philof0 phe cé lèbre, q ui fut gonfalonier de laRépublique en 145 l

illulire ali ronome Ga l ileo Ga li le i (di t Gal ilée) , né à Pife en

( 1 ) Hmaire véritable de la v i lle deRyan, pa r C l. de pp. 50 7 fa ivantes . La Tofcane frança ife,Rubys , p . 36 1 . Péricaud . Notes documents pour pp . 358

—59 .

( 3 ) Ademollo e Pafl'

erini, t re édition , p. 573 .

(2) Ademollo e Pafl'

erini , feconde ediz ione, t . I I ,

LES FLORENT INS A LYONi l fe rendit dans la Romagne pour s ’oppofer aux Vénitiens qui voula ient fe rendrema i tres de cette prov ince . Sa v ie a été écri te par Jacopo Nard i .Les Giacomini furent les adverfaires des Médic is , dans toutes les v icilfltudes q ue laRépublique eut àfubir.Après le flège de Florence Pier Giacomini fut condamnéà ê tre decapité ne lauva fa v ie que par la fu i te . Lu igi , fon frère, fe trouva à la défenfe

de Sienne, le duc C ofme de Médic is mit fa tê te à prixIls le réfugièrent donc à Lyon où, comme la plupart de leurs compa triotes , ils fondèrent

une maifon de commerce .

Armes De gueules à la bande d’

or, au lambel de cinq pendants d’azur brochantfur letout .

GINORI

1520 (circa ) . Zanobi C inori , marchand fiorentin établ i à Lyon1528 . Le même Stefa1io del Bene (di t Debenin)I l éta i t ifl°

u certa inement de la branche de l a famille qui eut pour au teur Zanob i Ginori,fils de Gino , mort en 140 7 , deva i t ê tre fils de Giovambatilia , né en 1488, mor t enen 1556, de F rancefca Antinori, fi lle de Lodovico , morte en 1570

La famil le Ginori, q ui exilic encore 21 Florence, fut confldé ré e tou jours comme l’unedes principa les de cette ville, tant par fon ancienneté que par fes illulirations . Elle ycompte vingt- fix prieurs de la Liberté, dont le premier fut, en 1 3 44, Ser Gino fils deGiovanni , c inq gonfalonniers , à parti r de Piero, é lu en 1423 . Ceux de ce nom le

firent en 1434, avec les Cappon i les Martel l i,les dé fenfeurs de la Seigneurie, lorfqu

une

émofion popu la i re réclama le rappel de Colme de Médicis , d i t l’Ancien .

Gino C inori fut le premier é lu du Tribuna l des Dix, lors de la cél èbre conflitution de

Savonarole ( ju in 1495) ce fut fous fon gonfaloniérat qu’ i l parvint àfaire recouvrer, à

la République, la forterelfe de L ivourne qui éta i t au pouvo i r du roi de France,Charles VIII . I l mourut en 1497, regretté généralement , comme l’un des plus grandsci toyens de fon temps

(1 ) Ademollo Paflerini . Seconda ediz ione, (4) Gmca logia‘

eflarü del la famiglia Ginori, desp. 1795

-

96 . cri tta da Luigi Pa llerini . F irenze, 1876 , in (Ta

(2) Archives de la Vi l le de Lyon Ï Nommées) . C . vo laC . 25. (5) Ademollo Pallerini. Tome II , p. 628

3) Archives de la Vil le de Lyon (Nommées) . C . fuiv .

C . 27.

LES FLORENTINS A LYON

Armes D’

azur à la bande d’

or cha rgée de trois é toiles d’

azur à fix ra is, furmantée d

fleur de lys d’

or ( concédée par le roi René d’

Anjou) .

SÉNATEURS DE LA FAMILLE GINORI

GIUNTA (dits J UNTE)

une

GIOVAMBATISTA, fils de Tommafo , né le 26 août 1488 , mort le 16 juin 1556 .

G1NO, fils d

Agnolo , né le 3 0 mars 1557 , mort le 2 1 août 163 1 .CARLO , fils de Liornardo, né le 20 ma i 1625, genti lhomme de la Chambre dugrand—duc Côme III, mort le 28 décembre 1696 .

LORENZO, fils du fénateur Carlo , né le 23 oéiobre 1647, mort le 1 1 mars 1709 .N ICCOLO, fils du fénateur Carlo , né le 3 août 1658, mort le 3 0 ju in 1745.G IUSEPPE Mama , fils du fénateur Carlo, né le 3 mars 1665, cheva l ier &

furintendant de la Rel igion de Sa int-Etienne, mo rt le 10 j ui llet 173 6 .CARLO ANDREA, fils du féna teur Lorenzo, né le 7 j anvier 170 1 , cheva l ier deSa int- Étienne, comte d’

Urbech, marquis de Cecina de Riparbel la

,

confeiller d’

Etat intime aéi uel de Leurs Majeliés Impéria les du Confeilde régence des Finances , mort le 1 1 avri l 1757, à L ivourne .LORENZO, fils du fénateur m arqu is Carlo Andrea

, né le 2 j ui l let 173 5, cheval ier de l ’ordre de Sa int—Étienne, marquis de Riparbella

,comt

e d’

Urbech,chambellan de LL . Altelles Roya les .

Les J ante (en i ta l ien Giunta) furent des imprimeurs célèbres de Florence où ilsparurent, comme tels , en 1497 . Leur type éta i t une fleur de lys épanouie (a rmo i ries deleur v i lle natale qui a donné fon nom au florin . )Ils imprimèrent aa lii à Venife, de la fin du xv°flècle au milieu du xvn°.Jacques J a nte imprima i t à Lyon en 1520 , fes héri tiers y paraifl'

ent de 156 1à1570 .

En 1562 ils y publièrent le l ivre fuivant, q ui eli devenu rare

]oannis Michaelis Bruti F larentinæ hij loriæ libri ado priores , cum indice locupletiflimo.

Pet i t in (Déd ié par l'auteur à Pierre Capponi) .I l en a été fa i t une traduéi ion i ta l ienne fous le t i tre fuivant

LES FLORENT INS A LYON

Dell’

ijloriefiarentine di Gio . Michele Bruto Volgarizzare da Stanillao Ga ttefchi, dellefeno le pie . Libri Otto . Firenze, per Vincenzo Batelli e figli. 1 83 8. 2 vol. ln (Figuresportra i ts)Le 27 décembre 1546, Jacques J unéi e, Florent in , décédé à l ’âge de 60 ans

, a étéinhumé dans ’

églife de Non e-Dame de Confort Ainfl qu’ i l para i t par une p ierred ’envi ron fe

pt p ieds de longueur par tro is demie de largeur, q ui eli pofée au-delfous de

l ’a rcade ou arcdoubleau, v is à v is la chapel le de Sa int— Jean joignant le gros pil ier ducôté du foir.

Sur cette pierre on voya i t deux écull‘

ons l’

un à dro i te, aux armes de la v i l le de F lorence ; l’autre à gauche , cel les du défa ut avec l

infcription fuivante

Jacobo J unéi æ ,C . Florent ino , cum re induli ria parta , fide auéia , carus fa is , deflderatus

omnibus decelflfi'

et, Joanna J achelina , filiæ hæ redes reliéiæ ,parent i Optime de fe

merite . P . P . Mori tur anno æ tatis ad LX °MDXLVI°IX cal. januari

1574, du 9 mars . Étab l is nob le J . B . Regnau ld , au nom de demoifelle JeanneJ onéi i, la très chère mère, veuve de noble Gu i llaume Regnauld . Jacquel ine Gionti

,

femme de nob le Phil ippe l’afli , ba i l ly de Mâcon. Lefdites_

dames J unéi i, fil les de feuJacques GiontiArmes D à la bande d accompagnéed

un chevron diminué é '

a lezé, au canton

GIUNTIN I

Giunt ino Giuntini v iva i t à Florence en 1432 ; à cette da te i l fut élu prieur de la Liberté ;fa famille a occupé cette magili rature dix fo is . Le dixième fut Giuntino, fils de Gu ido ,é lu en 1506

Le 18 avri l 156 1 , Franço is Giuntini , de l’

ordre des Carmes, arrive à Lyon . Il éta i t néà Florence le 7 mars 1522 (5) s

’éta i t rendu en France pour y embrafl'

er la rel igionproteliante fe fit luthérien . Plus tard i l revint à la foi cathol ique ab jura dans l’églife

( 1) Vo ir fur les J a ntes , le livre fa ivant de Aug. ( 3) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon.

Mar. Bandini De F larentina j unta ram typographia . Minutes de Pierre Delaforeli .Lucæ , 1791, 2 part . en un vol. ia (4) Ademollo Pallerini. Seconda edi z ione,(2) Inventa ire des titres du mona lière N .

-D. 1. IV , p. 199 1 .

de Confort, ou des Jacobins de Lyon , rédigé par le (5) Bréghot du Lut Péricaud . C atalogue des

P. Ramette, archiv ili e dudit couvent . Tome III, Lyonna is dignes de mémoire, pp . 1 30 204.

la 1 34 verfo. (Archives du département du Rhône. )

LES FLORENTINS A LYON

GUADAGN I (en F rance, GADAGNE )

de Sa inte-Cro ix Célèbre ma thématic ien, efprit ardent

, inqu iet . Quo ique doéieuren théo logie, i l compofa des tra i tés d’

a lirologie (2) q ui lui va lurent la faveur de Ca therinede Médicis . I l mouru t à Lyon en 1590

Giuntin i publia les ouvrages à Lyon, pendant le longféjour qu 11fit dans cette vi lleentre autres, en 1582, le Di/Èorj b fapra la fla to della magnifica ci tta di Liane. C e fut parerreur q ue plufleurs auteurs a ttribuèrent ce difcours à Jacques Nard i

qui ava i t écri tl’

Hiflaire de F lorence, reliée manufcriœ, q ue Giunt ini publ ia à Lyon en 1582 ena joutant, à la fui te, fon propre Di/carj b ma is i l le publia aufii féparément, les exempla ires en font d’

une grande rareté .1585. Franço is Gia ntini

, Florent in, demeurant à LyonArmes D

azur à la ba nde d’a rgent cha rgée de trois roj es d’

azur .

Dès l’

an 1204, les Guadagn i (di ts en France, Gadaigne, même Gazaigne , enfinGadagne) ,occupèrent des charges publiques à F lorence .Acette époq ue,GuadagnoGuadagnifi t a& e de fouveraineté en envoyant Tignofo Lambert i en qua l i té d’

ambafladeur près lacurie roma ine . I l éta i t a lors l’un des trois prieurs des Arts, qui a

vaientlegouvernement dela Républ ique florentine

, conjo intement avec les conluls . Gianni , fon fils , éta i t l’un desdouze Anziani en 1 253 , fi t pa rt ie, l'année fuivante, du confeil de la commune . Migl io reGuadagni , é lu gonfa lonier le 1 3 avri l 1293 , a été le fecond élevé à cette digni té, depu isfon inli itution. Le premier fut Ba ldo Ra ffoli, le tro ifième, Dino CompagniPierorto Guadagni , l’un des p lus riches banquiers de Florence , fut é lu gonfa lonier en13 05. Depuis cette da te

, les defcendants furent inveli is confiamment des fonéi ions lesplus élevées de la République, dans laquelle ils compta ient onze gonfa loniers vingt

LES FLORENTINS A LYON

prieurs de la Liberté , fe dili inguèrent autant comme adminilirateurs hab i les dévoués ,

quecomm

ehomm

es de guerre ; car i l faut noter ic i q ue ces familles de banqu iers , de

marchands , q ui contribuèrentflpuifi

'

amment à la profpérité de leur patrie, en temps de

pa ix, ne lui furent pas mo ins fecourables en temps de guerre . Alors i l qu i tta ient leurscomptoi rs , revê ta ient l’a rmure, ceigna ient l

’épée, contribua ient à la défenfe du pays .

Un grand nombre d’entre eux y trouva une mort glorieufe

L’

un des perfonnagesimportants de cette famille, fut Frère Giovanni Antonio Guadagni ,

de l ’ordre des Carmes ; fils du marqu is Donato Guadagni , de Madda lena C orflni,

confine germa ine du pape Clément XII. I l naqu i t le 14 feptembre 1674. Le grand- duc

Côme III le créa chano ine de l’

églife mé tr0 polita ine de Florence . En 1725, Beno i t XIII

le nomma évêque d’

Arezzo ;Clém

ent XII l’é lev a à la digni té de card ina l , le 24 feptembre

173 1 , lui dOnna le flège épifcopal de Tufculum

Unebranche de cette grande famille s

eli établ ie en Fraude , y a été naturalifée , s’

eli

éteinte en tranfmettant fon nom dans les m allons d’

Holi un de C a lean ; ainflqu’

on le

verra par les g

énéalogies q ui fuiv ront . Le premier de ce nom q ui vint en France, fut

S imon , fils de

Vieri gonfalonier,de Florence en 1416 (mort en de F rancefca

Tornabuoni . I l éta i t neveu de Bernardo Guadagni , anlflgonfa lonier de Florence, q ui fut

exilé pour avo i r trah i la caufe des Médic is , en 1434.

Vo ic i ce que difent , de ces deux perfonnages , deux écriva ins fiorentins

1434. 1 . Bernardus Guadagnius Medicam potentiæ oppofltus , cum Vexillifer

urb is prefeéi uram adminiliraret, aufo fufcipere publ icam caufam,cunéi antibus collegis ,

adverq Medicam 0 pes de fummaRepubl ica referre . In carcerem conjeéi us , damnatufque

poliremo in exilium efi aéius .

(JoannisMich ael is Brut i F lorentine: Hi/lariæ libri oélo priores . Lugduni , apud hæ redes

Jacob i Ja ntee, 1562, ln-

4° (page Livre dédié ad Petrum C aponium virum

clariflimum. )1434. 2 .

S imone Guadagni , nacque i l d i 25 apri le 141 1 . Efule cogl i a l tri d i fuacafa nel 1434, fe

tte per a lcun tempo a Torino ,e dipo i ando Lione ; dove col commerc io

accumulô mol ta ricchezza . O ttene nel 1463 impune ritorno a l la patria , îdove vi lle tranqui lotutto intefo ai fa o i traficci fino a ll

epoca del la fua morte avvenuta intorno al 1480 .

( 1) Priori/ta F iarentirwij lorica, publicato e illuli rato ducitur ad naj lra ha c tempora hifloria earumda n, ab

da modello Ra li relli. F irenze, 1783 . 3 vol. ia -4° Alphonfo C iacconio , ordinis prœdica torum. Romæ

(t . I", pp . 27MDC CLI , 2 vol . gr. in- f° (portra its gravés) . Toma s

(2) Vibe res gej l«e Pantificum Romanorum fecunda s , pp . 6 37- 640 . Ademollo Pallerini .«

S . R. E . ca rdina lium, à C lemente X ufque ad C te tome III, p . 924.

mentem XII. Scripta àMa rio Guarnacci . Quibus per

LES FLORENTINS A LYON

(Genea lagia efloria della famiglia Guadagni defcritta da Lu igi Pallerini . In Firenze coi

t1p1 di M . Cel lini , 1873 , ia - 8° (p .

1454— 146 3 . Tommafo Guadagni (fils de Simone) . Nacque in Savo ia i l di

17 agolio 1454. F u ricondotto dal padre à Firenze nel 146 3 ; ma poco doppo mandato inFrancia e

.mello del ricco banco che avev ano i Pazzi a Lione per fa rv i i l fuo t irocinio

mercant i le . Poi fl diè a negoziare per ca nto proprio .

(Même au teur, pp . 73

1522 . Ol ivier Simon (c ’eli -à-dire Ol ivier, fils de Simon) de Gadagne PierreO l ivier Simon (c’eli -à-dire Pierre, fils d’Olivier, peti t-fils de Simon) de Gadagne, fonfils , moyens marchands de Florence , établ is à Lyon .

(A . Péricaud. Notes documents pourferv ir I’

Hzfiaire de Lyon. )

Su ivent les documents puifés en FranceLedit Tommafo Guadagni n’

efl plus connu , au commencement du XV1°flècle, que

fous celu i de Thomas Gada igne, dit Thomaflin . I l augmenta tel lement la fortune, accumulée dé j à par fon père Simone, qu’ i l devint l’un des plus riches banqu iers de l’Europe,qu’ i l éta i t proverbia l à Lyon, de dire : Riche comme Gadagne ; de même qu’

on y difaitaa lii Noble comme d’Albon .

150 5 En 150 5, Thomas fut nommé coufa l de la Na tion florentine .

151 3 Extra i t des aéi es confulaires de la v i l le de Lyon, du 7 ju i llet 151 3A eli é mandé Thomaflin Gafaigne (fic) , marchand florentin, lequel a elié pri é, parmell

eigneurs ( les confeillers de la ville) de fa ire une ou deux pièces d’a rt i l lerie . Lequela l ibéralement offert fa i re deux pièces , !jufques à quarante q uintaulx ou env iron.

(Arch ives de la vi lle . )

1522 . Honorabilis vi r Petrus O l ive… Simonis de Guadagnis (ce q ui veut d ire, enlie fiorentin Pierre, fils d’Oliv ieri, pet i t-fils de Simon c ivis merca tor Florent inus ,hab i tator Lugduni. Oliverius (en i tal ien Uliv ieri) Simonis (c

eli-à-dire Ol ivieri, fils

de S imon) ejus pater eliThomas de Caga is (de Guadagnis) (fic) ejus ava nculus . (No te du P . Ménelirier,

a joutée de la ma in de Cochard,à la page 19 du tome II des Lyonna is dignes de mémoire,

par Pernett i . B ibliothèque de la vil le de Lyon . Fonds Colie. )

LES FLORENT INS A LYON

1526 , 14 décembre .Nob le Thomas de Gadagne, confeiller maî tre d’hôtel

ordina ire du roy (fils de S imon de Gadagne) , Florent in de nat ion, par contra t du

14 décembre 1526 , parlequel i l eli fa i t ment ion de la magnifique chapelle qu

’ i l a fa i t

bâtir dans notre églife s’

efi réferv é le dro i t de fépulture dans ladite chapel le , pour

lay pour fes héri t iers fuccelleurs ; ce q ui lay a été accordé par nos rel igieux ; dans

la cave au-dellous de la chapel le, on vo i t un tombeau de m arbre b lanc placé immédiatement fous l ’autel ; ce q ui devra i t fa i re cro i re qu

’ i l y eli enfeveli . Cependant, on a l ieu

d’

en douter ; car, aumilieu de no tre grande églife, v is à v is la porte du grand chœur ,

q uaflentre les deux p i l iers , à l

un defq uels eli la cha ire du prédicateur, i l y a une p ierre

fépulcraled’environ dix pieds de longueur , par flx de largeur, où fe trouve gravée, en

caraéi ères go th iques , fon épitaphe cel le de Péronette Buatier, fa femme ; on l i t tout

autour fa r les bords de la pierre, ce qui fa itme ]ACET xonru s VIR THOMAS DE GUADA10N1S .

Onur me A . D. M. D .

NEC NON NOB ILIS PERONETA DE Buar emrs E]US uxoR AMANT1SStMA QOÆ 0 11111

D1E xxur AUG . A . D. MDXXI . QUORUM ALE ( 2) RE0 . 1N PACE.

(On a laiflé en blanc , c i -dellus, la place de ce qui eft effacé fa r l 1nfcription. )

Aumili

eu de la pierre font gravées deux figures , favoir l’

une d’

un homme, à dro i te ,l ’autred’une femme, à gauche ; au- della s étaient pofées tro is armo i ries , qui éta ient

dans les enta i lles fa i tes à la p ierre, qui y ont été enlevées .

(Inventai re des t i tres du couvent de None—Dame de Confort , ou de FF . Prêcheurs

(di ts les Jacobins) de Lyon .

Rédigé par le P . Ramette, archiv ilie dudi t couvent . Tome IIIf° 134 verlo . C onfervé aux arch i ves du département du Rhône . )

14 Décembre 1 526 .

Chapelle de Sa int- Thomas au de Gadagne dans l

éghfe des F F . Prêcheurs

(Notre—Dame de Confort) .Th

omas de Gadagne , Florentin, a fa i t bâtir la belle magnifique chapel le de Sa int

Thomas , que l

on admire dans none églife, el le éta i t dé j à conli ruite en l ’année 1596,

ainfyqu’ i l

en eli fa i t ment ion dans un contra t du 14 décembre de ladite année .

F ONDAT1ON .

Contrat écri t

enlat in, fur du parchemin ( la pièce originale, donnée à M . de Charp in,

en 1851 , efi aux arch ives du château de Feugero l les) , palié à Lyon,

le 14 décembre 1526 ,

parlequel i l fut porté que comme noble Thomas de Gadagne, fils de feu noble Simon

de Gadagne, Florent in, confeillerït maitred‘hôtel ordinai re du roy de France, meu de

(1) N .-D .deConfort (Domina noli ra confortatrix. ) (2) Animæ .

LES FLORENTINS A LYON

Id . f° 56

LEn 1526 , Thomas deGadagne, Florentin,

fi t conli ruire , dans l’églife des Jacobins de

1

yon, une chapelle magmfique dédiée àfaint Thomas l'

apôtre , avec un caveau au-defl e a se tou t voûté . I l fi t fane, en même temps , l’autel au retable duquel eli l ’excel lent tableau

12

dévofion auroit ordonné qu’

on di t , chantat cé lébrar dans l’églife des FF . Prefcheurs,

chaque jour de chaque femaine, à perpétu i té , pour le fa la t de fou âme de cel les de fesparents prédécelleurs , une mell e, qu

’ i l auroit donné & délivré réellement , aux prieurrel igieux au couvent defdits FF . Prefcheurs , pour la cé lé rarion de ladite melle , la fomme

de 250 écus d’

or au figue du foleil, de bon légi t ime po id , au co in du roy de France .

enfa i te ledit fleur Thomas de Gadagne par la promelle q u i laya uroient fa i t lefdits prieur rel igieux auro it fa i t conli ruire bâtir fomptueufementavec des grandes dé penfes dans ladi te églife , une chapel le fous le vocab le de Sa intThomas , apôtre . C ’

eli pourq uoy ledit Thomas de Gadagne, meu de dévo tion a lleéi ion

envers ladite églife fadite chapel le qui y eli bâtie par rapport aux melles , pri èresau tres div ins offices q ui font d its célébrés tous les jours cont inuellement dans laditeéglife, vou lant aulli pourvo i r au repos de fon âme de cel le de Pé ronette Buatière des

amis de fes père mére autres pa rents bienfa iéi eurs pour qu i i l a intencion , fondedot te à l ’honneur de Dieu Tout- Puillant, di None— Seigneur J éfus -Chrifi , de la glorieufe

Vierge Marie, la mère , de tous les fa ints , princ ipa lement à l’honneur de faimThomas,

a pôtre, pour la rémiflion de fes péchés de ceux des fufnommé s, o rdonne qu’

on

chante célèbre dans ladite chapel le, bâtie fomptueufement dans ladite églife, chaquejour de chaque fema ine, à perpétu i té , deux melfes ba lles en l ’ordre fuiv ant fçavo ir q ue lesd imanches jours folennels on les célébrera de l 'office du jour, les lundi premier jourvacant ; le premier jour, el les feront des défunts le f e

cond, de la Sa inte-Vierge le

troiflème , de l’office dudi t jour, a‘

i la fin de chaque melle on dira le deprofundis ce

outre l’au tre melle , q u i comme i l eli dit c i- dellus, fera célébrée tous les jours dans laditechapel le . Et on fera deux anniverfaires chaque année à perpétu i té q u i conflli eront chacunen une grande melle de l

office des défunts , 21 diacre fous -diacre , après la molle on

chan tera les exaudi, la vei lle , le lo i r précédent , on di ra les vigi les des morts à la man ièreacoutumée , ledit foir précédent à la grande melle on form era folennellement toutesles grolles cloches ; un defdits anniverfaires le fera le 18° du mo is d’aouli l ’autre '

a

femblable jour du décès dudi t fondateur . Pour lefq uelles deux ru elles q uoridiennes

deux anniverfa ires , ledit Thomas de Gadagne, donne auldits prieur rel igieux , lafomme de l ivres tourn . monnoye de roy courante . Laquel lechapel le lefdits rel igieux donnent audit Thomas de Gadagne 21 fes her1t1ers & fuccefieursla leur concèdent de tel le fo rte , q ue ledit Thomas de Gadagne lefdits héri t iers fa c

celleurs pourront s’y fa i re inhumer y avo i r leur fépulture , & c .

(Arch ives du Rhône . Inventa i re du P . Ramette, tome II, f° 255 reéi o .

reéio . )

LES F I.ORENTINS A LYONouvrage du peintre Sa lv ia t i , repré fentant le fa int q u i met le do igt au côté lact é du Sanveur

,en préfenœ des a utres apôtres . Les figures agenou i llées dudit fleur de Gadagne

de fon époufe (Péronette Buatier) , en marbre b lanc , font placées au fond de la chapel le ,v is-à-v is de l’autel , fur des confoles élevées de terre . Les armes dudit fondateur font àl ’autel à la v oûte de la chapel le .

(Extra i t de la légende du grand plan du couvent des Jacobins de Lyon . Dé liifi é par le

P . S iméon André Ramette,archiv ilie dudi t couvent , tel qu ’

i l éta i t en 170 9 . C onferv é

aux a rch ives du département du Rhône , 2° fac Alhertus, M . n°9 bis . )

NOTA Lors de la démo l i tion, à j ama is regrettable , en 18 17 , de l eglife des Jacobins ;on a conferv é l ’arc qui forma i t la commun ica tion de la chapel le de Gadagne avec lagrande nef. Il a été enclavé dans la conliruôi ion de la façade de la maifon n

° 8 de la rue

de Sa lly . Au lommer du c intre, on voi t les armes de Gadagne .

La grande églife des Jacobins , que les Florent ins firent conliruire au commencementdu xv1°flècle, éta i t dédiée à fa int Jean-Baptili e, pa tron de Florence, à fa int Dominique,patron des Frères Prêcheurs .

153 0 . Thomafli Gafaigne ou Gadaigne (Gadagne) , marchand fiorentin,Pierre Gada igne , fon neveu . Le premier , outre une grande maifon j ard in ,

fltué s au

l ieu indiqué c i- après , provenant des héritiers Claude Gro l ier, poffède qu’ i l a acqu isde la v efve héri t iers Jacques Guerrier, unggrant tenement de ma ifon, j ardin vigne,appelez Confort ; joignant au j ard in Anto ine Poca lor, de mat in ; la porte de la v i l le, lefoir, & c.

Les meubles pra t iques de Thomaffln, ouThomas de Gadagne , font cotés l ivres .

Le reli e des propriétés de ce fameux capitalilie, le trouve à Sa int-Genis- Laval où PierredeGadagne , fon

'

_

neven t ient une belle fomptueufe maifon appelée Beauregard, contenant plufleuis aifances

,v ergier grand j ardin ; a (c’eli —à-d ire po llède) cent cinquante hommes de vigne, unggrand tenement de boys terres , eli imez 300 (fic)

l ivres .

(Archives de la ville de Lyon . Nommées , férie CC . 26)

153 5 Gratification de 20 écus d’or accordée (par le confulat) à Sa lvator Sa lva tor iq ui dirigea i t, depu is deux ans, la conli ruéi ion d

un nouveau bâtiment a jouté à l’hôpi ta lSaint-Laurent , qui eli fort fomptueulx, lequel fa i t fa ire M . de Beauregard , S i reThomafiin Gadagne .

(Arch ives de la vi lle de Lyon (aéies confulaires . Série B.B. .55. Regilire in

LES FLORENT INS A LYON

153 6- 1537 . Thomafiin Gada igne, feigneur de Beauregard , confeiller de la vil le

de Lyon, en 153 6 153 7 .

(Le P . Ménelirier. Eloge lai/lorique de la v ille deLyon; p . 51) .

1542 . Thomas Sertini & Albille Delbene (del Bene) , tuteurs adminilira teurs

des perfonnes biens de Thomas Gadaigne, fils hérit ier de feu M . de Beauregard

1537, 6 avri l . Contrat d’

aliéna tion des baronnies,terres feigneuries de Lunel &

de Galargues , en Languedoc , par les commifl’

aires du roy F rançoys au profii t denoblehomme Thomas de .Gada igne, feignent de Bauregard (fic) . Moyennant l ivrestourno is .

Lefdites baronnies & feigneuries conflli ant en juli ices hau tes , moyennes balles mèresmixtes , empairés, rentes , cens , l icence de jours

, plufleurs fermes doma ines, dro i ts

amplement déta i llés dans un é ta t annexé audi t contraéi .

Ladi te vente fa i te fous facul té de réméré perpétuel, a u profii t du roy fous la réfervede la foy , hommage fouv era ineté .

A la fu i te dudit contraéi eli le v idimus des lettres patentes de Franço is des autrespièces annexées .

(Extra i t du t i tre original , en parchemin, q ui eli confervé aux a rchives du château deFeugerol les . Carton de Gadagne . )

153 6 (C irca ) . Ce fut vers cette époque q ue Thomas de Gadagne, riche banqu ierde Florence, établ i à Lyon, fit conli ruire , dans le quartier de la Quaranta ine

, unhôp i t

al

deli iné aux peli iférés .

N icolas‘

Bourbon, l ’ancien, qui, dans fes N ugæ , a rendu hommage à la piété à la bien

fa ilance de Thomas de Gadagne, lui adrella ces vers . (Lib .VIII

. Garmin. XII)Peliilitas magna fiq uando fæ v it in urbe

,

Quo fugient tanto corpora faéi a malo ?Quo fugient ut certe a l io portentur oportetN e flmul reliq uos opprimat a tra lues ,

Tu, pie Guadagni , communeis natus ad ufus,Ingentem æ dificas egregiamque domam

Quo migrent, ubi curentur, q ui peli e laborantVid i ego , q uàRhodanum pigrior iutra t Ara r .

Perge, vir, imo heros q uifquis reclamer obli erPerge, inli a , ut_ fanéium perficiatur opus .

(A Péricaud. Notes cb‘ documents paurfervir à Phi/loire deLyon) .

LES FLORENTINS A LYON

(A

. Pé ricaud. Notes c'7 documents pour ferv ir à l’hifloire de Lyon (de 1594‘

a

No te 2 de la p . l 7 1 . )

6 Février 1547 . Sur la requelie faiéie de la part des tuteurs des ho irs de feu S‘ Tho

mas de Gadaigne ,S‘ de Beau-Regard, tendant à ce q ue lefdits fleurs confei

lliers confula t

connu e reéi eurs admiuili rateurs de l’

Ho liel-Dieu du pont du Rofne, confenteut que lefdits

tu teurs defdits ho irs dudi t feu Gadaigne, pa illent employer la lomme de mil l ivres tourn .

en revenu annuel , pour eli te ledi t revenu employé par les mains du coufa l de la na tion

de Florence , a tenir neéi réparer l’hofpita l S‘-Laurent , _duquel hofpita l lefdits fleurs

confeilliers confulat ayent toafloa rs les clefz auéiorité de difpofer d’

iccelluy pour les

m a lades aultres choles à leur plailir volenté , fuiv ant le contenu de l ’article du

teliament dudi t fleur Gadaigne qu’

ilz ont exh ib é lequel art i cle eli c i - après inféré .

Offrans iceulx tuteurs , employen lefdits mil l ivres au prouffit dudit hofpital fuyvant le

contenu d’

icelle .Après que lefdits fleurs confeilliers confulat ont veu , leu entendu

le contenu dudit article la vo lonté teliamenta ire dudit feu Thomas Gada igne , qui enfon v ivant auroit fa iéi ba li ir, couli ruyre édifiier le grand corps des chambres hab itation dudi t hofpital S‘- Laurens . Ont iceulx fleurs confeilliers confula t , comme

reéieurs adminifirareurs dudi t hofpital S‘ Laurens , confenti confentent par ces

pré fentes , q uelefdits tuteurs des ho irs dudit feu S‘ Gadaigne de Beauregard , puiffent

employer lefdits mil l ivres en revenu annuel au proufli t d’

icelluy hofpital S‘ Laurenspour eli re lefdit revenu e

mployé par les ma ins du Coufa l de la nat ion de Florence qui

eli à préfent On fera pour l’

advenir audi t Lyon ,

à teni r neéi réparer ledi t hofpital

S‘ Laurens . Duquel hofpital toutes fo is lefdits fleurs confeilliers confulat auront

touflonrs les clefz auéi orité de difpofer d’

icelluy pour les malades pefiifiereux toutes

au tres chofes à leur plaiflr volonté

CLAUSE DU TESTAMENT .

Item .

Ledi t fleur teli ateur donne lègue à l

hofpital de S‘ Thomas dudit Lyonqu’ i l

a nouvel lement fa iéi édifii er près l’hofpital S‘ Laurens , pour recevo i r les peli if

fé reulx, la lomme de mil l ivres tourn .Laquel le fomme i l v eult ordonne eli te employée

enrevenu annue

l dans tro is ans procha in après le décès dudit fleur teli ateur, fl lors dudi tdécè

s icelluy teli ateur n’

auroit jà employé icelles mil livres tourn . audit revenu annuel au

proufii t d’

icelluy hofpital, pour icelluy revenu ferv ir aux réparat ions , entretenement

LES FLORENT INS A LYON

maintenement‘ dudi t hofpital de S‘ Thomas , lequel revenu i l v eult entend eflre

recouvert dili ribué par les ma ins de meil l eurs de la na tion de Florence pour lorsréfldans à Lyon ,

a ilavo ir des confuls confeilliers d’

icelle nat ion qui d’

année en annéefe trouvero it audit office

, jo inéi appelé a vec enlx l ’ung des enfans malles héri t iersdudit fleur teliateur ou autre ayant pou vo ir de lay , q ue du tou t fera tenu compte au

l ivre du confula t d’

icelle na tion florentine, ay ant toutesfois premier fur ce confente

ment de meilleurs les confeilliers de la v i l le communau lté dudi t Lyon, lefquelz con

fentiront q ue tel le adminiii ration quant au revenu , le fo in ou cure de teni r ledithofpital neéi réparé fo it & appartienne auldits fleurs coufa l confeilliers de la diteNa t ion florent ine réfldant audi t Lyon . Lefquelz fleurs confeilliers dudi t Lyon néantmo ins auront les clefz dudi t hofpital comme ceulx de ladi te nation de Florence

,

pour difpofer les malades toutes autres chofes à leur pla iflr volonté . Et a u cas que

chacune année ledit revenu ne s’

employa ii efdites répara tions dudit hofpita l de Sa intThomas , v enlt q ue de c inq années en c inq années , le compte defdites répara tions fo itfouldé q ue lors tou t ce q u i fe trouvera d’

adv auce fo it employé en augmenta t ion duditrevenu d’

icelluy hofpital par lefdits coufa l confeillers d’

icelle na t ion, appel lé à ce

comme deifus,uug de lefdits enfans malles héri t iers . Et en déflault de ce fa ire par eulx,

v enlt q ue ledi t gouvernement adminiiira tion d’

icelluy revenu fo l t appart ienne a usdi ts fleurs confeilliers de ladite v i l le communaulté de Lyon , foubz les condit ionsq ualitez deflufdites .

Le teli ament receu parM°Gilles Robert,nota i re roya l d’

Av ignon,le 7

° jour d’

oéiobre

1 541 . Magniificq ue Seig‘Thomas de O l ivierGada igne , c i toyen Florent in ,S‘ baron de

Lunel aufli S‘ des l ieux de Ga illargues en Languedoc ; de S‘ Ga lmier S‘ Hoyen,en

F ourest ; d’

Albeyrieu , en Dombes ; de Beau -Regard, près S‘ Genis-Lava l , en Lyonnois .

(Arch ives de la vi lle de Lyon . Regili re des a& es confula ires . BB . 68, 6 fuivants . )

1554, 17 décembre . Ledi t jour eii arri vé en ladite vi lle, monfeigneur nobleGui lla ume Gada igne , fleur de Sa int—Vic'ior, nouvel lement poweu de l’eii at de fénefchall ieutenant au gouvernement de la ville fénefchauflée de Lyon . Au devant duquel

font a l lez mefleigneurs les confeilliers de la vil le communaulté,accompaignez des

enfans de ladite vi lle , tous montez à cheva l ; aulflmefleigneurs les lieuxtenaus géné raulxpa rt icul iers , accompaignez de mefl

'

eigneurs les confeilliers au flège préfldial des

advocats procureurs audi t flège jufques à la porte de Veyze, où après la y avo i r fa i t larévérence b ien venue, l ’ont condui t acompaigné jufques en fon logeys près lesChanges . Lequel a remercié la vi lle lefdits fleurs confeilliers

,s’

eii ofiert en généra lpart i cu lier fa i re pla iflr à tous les hab i tans de ladite vi lle s

employer po ur le faiéi de lajuli ice en tout ce q ui lay fera poflible .

(Arch ives de la vi lle de Lyon . BB . 77

LES FLORENTINS A LYON

1556 , 23 mai. Le marécha l de Sa int-André (Jacques d’

Albon) , arri ve à Lyonprend fon logement chez le fénéchal de Gadagne, en fon hôtel , au- dell a s de Sa intBarthélemy .

(A . Pé ricaud. Notes O" documentspourfervir à l ’Hi/loire de Lyon. )

156 1 , 2 août . C 0 pie . Échange pa ilé entre les feigneurs comtes de Lyon meflire

Thomas de Gadagne, feigneur de Beauregard autres fonds y confiné s .

Et la remiie fa ire, par ledit feignent de Beauregard, aux feigneurs comtes , des rentesde C a chermois deMerle .

Avec réferve, a u profit des mêmes feigneurs comtes , de la juii ice, hau te , moyenneballe fur les tenements de Beauregard a utres fonds y énoncés affranch is .

(T i tres de l’églife métropo l i ta ine de Sa int—Jean de Lyon . Armo i re Jofué . Vo lume 23 ,

1 56 1 28 feptembre Monfeigneur le fénefchal de Lyon, noble Gu i llaume de Gadagne ,l ieutenant généra l pour le Roy au gouvernement de ladiéi e v ille

,au l ieu deMonfei

gueur de Savigny, eii antz avec lay Meilleurs les l ieutenant, advocatz procureur duRoy , a mandé veni r Meill eurs les confeilliers , efchevyns de ladiéie vil le , defquelz fontcomparus nob les Gira rdin F anfe, Jehan Tricaud Jaques Regnaud, aufq uelz i l aremonli ré qu’

en celie vi lle fe font plufleurs ailemblées où i l y a des miniii res qui prefchentdogmofife a la mani ère de Genèfve , à caufe de q uoy i l eii à cra indre de quelque

efmorion féditi0n popula i re, à quoy eli b ien befo ing obvier pour teni r le peuple deladiéi e vi lle en pa ix

, un ion tranqu i l l i té,dont i l a faiéi fa ire procès verba l parMonfei

gueur Torvéon, q u’

ilv eult envoyer a u Roy , auquel pour lefdiéis confeilliers , efchevyns aeiié fa iéi refponce par efcript pour inférer a udiéi procès verba l comme fenfuyt q ue les

remou iirances fa iéi es par Monfeigneur le gouverneur fénefchal de Lyon autresMeill eurs IeSofflciers gens du Roy aux confeilliers efchevyns de la vi lle de Lyon ,

lefdiéi s confeilliers ont diéi refpondu qu’

ilz font fort déplaifans dollentz de l’

a ilemblé e

fèditieufe q ui fuii fa iéi e hier en ladiéi e vil le en la maifon de Claude Lucquin, bapteurd’

or, pour le faiéi de la rel igion , pour les grandz danglers & inconvenientz q ui en peulveu t

enfuyvre meurtres , féditions à q uoy i l faul t obvier le plus promptement qu ’

i l fera poilible .

Et pour ce fa i re lefdiéi s confulz vous ont fouvent aufl‘ert & tou jours offrent de vous preli ertoute ayde & confort de leurs perfonnes de leurs b iens tou t ainflqu’i l leur fera poflibletant engénéra l q ue particul ier comme bons & très loyaulx fubgeéiz au Roy , expérimentezen toute fidél ité obéyflance contre tous les ennemys fa ifans entreprinfe fa r le Roy

ladiéi e vil le, fans j ama is avo i r varié ny flefchy delpuys q u’

ilz foutà la Couronne comme i leii tou t notoyre . Et en figue de ce tous les Roys précédentz ont eu tel le fiance defdi& zconfulz q u

ilz leur ont ba il l i en fiefz hommage la garde des clefz de la dic'

ie vil le pou r

LES fLORENTINS A LYON

1564. Comptabi l i té de la vi lle de Lyon. Dépenfe5 Nourri ture des peflifieraulxelians ès hofpitaulx Saint-Laurent, l’hofpital neuf de Gada igne, la Trini té , auily despetitz enfans infeéiez eii aus en la ma ifon du jeu de panlme d

Efnay ; achatz d’

onc uemens drogues pour fecourir les ma lades autres fra is à l

occaflon de la pelie .

(Arch i ves de la Ville de Lyon (Comptabi l ité) , CC .

empefcher l ’entrée à tous les ennemys , ce qu 1lzveulent entendent fa ire fa r leur honneur&fur leur v ie, de toute leur puilfance . Ma is bien vous v eullent remonii rer q ue pour la ma l icedu tempspréfent & chofe qui n

es t jama is advenue, nou feulemeu t en ladiéi e vi lle de Lyon

,ma is anili par tô utes les vi lles contrées de ce Royaume à leurgrand regret defplaiflr,i l y a grand difcorde diviflon au faiéi articles de noii re fa iuéie rel igion chreii ienne

,tel lement que plafleurs fe font ingérez de s’

a ilembler, prefcher fa ire baptelie contre

l’

ancienne forme folempuité de longtemps obferv ée . A caufe de q uoy, lefdiéi s confulzfont grandement troublez fcandallifez

,vous priant humblement font d’

adv is d’

en

advert i r‘ le Roy noz feigneurs de fou confeil pour y meéi re prompt remède s’

il eiipoilible ainflqu’ i l leur pla i ra ; car quant a udiéi s confulz ilz font tousjours preiiz bienaffe& ionnez à obéyr au Roy à vous , encores d’

afl'

embler quant ilz vous pla ira toutesles forces de ladiéie v i l le, tant des penons q uateruiers que des arquebouflers aultresq ue adv iferez. Et pour mieulx a llembler ladiéie vi lle en laquel le y a plufleurs eiirangiersq u i n

y ont q ue fa ire , ne fa i t—ou les ra ifous,pour q uoy qu

’ i l vous pla ife les fa ire vuydera fou de trompe leur desfeudre l ’entrée à poyue de mil l i vres a a

‘ltre arbi tr

aire,

q ue leurs holies les v iennent décla irer fuyvant les précédantes cryées defq uelles on n’

a

tenu compte pour ce vous pla i ra commeéi re gens exprès pour v iflter lefdites hoiielleriesautres ma llons que befo ing fera . Pro telians q ue fl anlcuns defvoyez, mal meuz ma l

confeillez fa ifo ient quelque a ilemblée,fèdition ou fcandalle contre le Roy , les efdits la

rel igion, que c’

eli contre leur voullo ir intent ion fans leur feu, vous priant y pourv eoir comme verrez eli re affa ire par ra ifon .

(Arch ives de la Vi lle de Lyon, BB. 82, f

°

74 v .)

1564, 29 j u in . Charles IX v a diner louper au château de Beauregard (pagoifl’

e

de Sa int-Genis-Lava l) . Il y trouve fon frère Monfleur d’

Anjou rev ient coucher à Lyon .

(Abel JOuau . VoyageduRay , pa r /bn royaume, au tome IX des Archives hifi . j la tifliqucsdu département du Rhône, p .

Ca therine de Médicis , q ui a ima i t fort les Florentins établ is en France, futbien aile

d’

a l ler, avec le Ro i fon fils , dans un château q ui appartena i t à l’un de fes compa trio tes ,Thomas III de Gadagne, qui é poufa Hi la ire de Marconnay q u i en eut C laude deGadagne, feigneurde Beauregard ; lequel époufa , au château de Sa l igny , le 15 j ui llet 1604,Éléonore, fi lle de Lourdin Gafpard de Co l igny , feigneur de Sa l igny .

LES F LORENT INS A . LYON“

(Du Bobchei . Preuv'

es dé l'

hij loire de l’

illuflie maifon de Coligny . Pails‘

,1662;: ih

°

—f°

Notesf ur Abel ]ouan, par le marqu is d’

Aubais ; pabhé es daus fes Piécès fugitivespourfirvirà l’hifloire-de F rance, tome I" . Paris , 1759 . 3 vol . in très fares i Cochard . Archivesdu

'

Rhôhe, tome III, p . 95. A . Péricaud. Notes documents pour ferv ir à Phi/loire deLyon .)

1564, le 6j ui llet . Charles IX,

accompagné de la reinemère, du duc d’Anjou du

prince de Na varre (depu is Henri IV) , fe rend, fuiv i des princi paux feigneurs de fa cour,d 'abord au châtea u de Beauregard où i l d ina . Puis au ,

château du Perron, a lors pofié dé

parAlbiile d’

Elbèue [del Bene] q ui leur offri t une co l lat ion magnifique .

Albiile d’

Elbèue , d ’une ancienne famille de Florence, Lucrèce Cavalcant i , fa femme ,

ava ient acheté le château du Perron (fltué à Oull ins près Lyon) d’

Anto ine de Gondi .

(Voyagedu Roy, par Abe l Jouan, aux _Archives hiflarique fla tifliques du département du

Rhône, tome II , p .

En 1568, Gui llaume de Gadagne poilèdait la terre feigneurie de Verdun, au duch éde Bourgogne la vicomté d'Auilonne, au baillage deC hâlons .

1568, 17 novembre . C onflitutus illuflriifimus dominus Gullermus clim filius'

magnificidomini Thome d i O l ivieri de Guadagnis , patricii F lorentini (ce qui veut dire,

fuivaut la coutume i ta l ienne fils de Thomas pet i t-fils d’

Oliv ier) , fenefcal Lugduni ;

fao nomine illuli riflimi Thomæ de Guadagnis ejus fratris . Domina Elena eorum fororpa ri ter filia diéi i domini Thome fenioris, uxor magnifici domini Laurentii de

C apponis .

Di€t i Gullermus , Thomas Elena de Guadag nis , heredes deifunéi i Paul “Antonn deGuadagnis , abbas de Turpeuay , fra tres , filii domini Phi l ippi de Guadagnis .

Et Margari ta , filia natura l is diéi i domini Pau l Antonii, monialis prof. in monaii erio deBalduoni, prope civ itatem F lorencie .

Reverendifllmus fra ter Petrus de Guadagnis , eques J erofolime (eh‘ de S‘ Jean de J érufalem ) eorum fra ter(Arch ives de la Chambre des No ta i res de Lyon . Minutes de Pierre Delaforefl.)

1569 , 7 novembre . Le Chapi tre de Sa int—Jean de Lyon ra tifie la vente pailée à

mefiire Thomas de Gadagne, fleur de Beauregard , par ledi t Chapitre (non dans un

chapi tre généra l) du château doma ine de Laye, rente noble dudi t Laye , rente noblequi fut de Montagny , & c . , y fpécifiées .

( Inventa i re des aéies capita laires»des Comtes de Lyon, regiiire 3 5, l°

LE$1ÎFLORENT INS A LYON

1582… Acquifition d’

une propriété appartenant à Pons Ma tard , échevin, fitnée

au territo i re de la F erra tière, afin d ’agrandi r les hôpi taux de Sa int-Laurent de Sa intThomas (de Gadagne) .(Archives de la v i lle de Lyon . A& es confulaires . Série B . B .

1594. Le fils de Gu i llaume de Gadagne, félgueur de Bethéon, éta i t connu fous lenom de baron de Verdun, e t vi va i t en 1594.

(A . Péricaud. Notés & dacuments pour fervir à l’

hifloire de Lyon. )

1577, 9déœmbré . Aéie'

q ui rappel le que feun oble Paul -Anto ine de Gadaigne,c i toyen florèntin, demeurant à Av ignon,éta i t décédé fans telier fans ehfants ; laiilant,

pour héritiers na ture ls , hau t pa ill ant feigneur mefli reGui llaume de Gadaigne, fénéchalde Lyon, & Thomas de Gada igne, feignent de Beauregard , encore demoifelles Hélènede Gadaigne, v euve de feu noble Laurent Capponi , feignent d’

Ambé rieu ,Jeanne de

Gadaigne, femme de fleur Laurent Antinori, ge‘

nti lhomme florentin ; héri tiers , pour unt iers

,dud it Pau l—Anto ine de —Gada igfie, leuro ncle . Et noble homme H1érofme de

Gadaigne, fils na turel dudi t Paul—Anto ine, lequel Hiérofme de Gada igne eii auifi décédéfans héri t iers .(Arch ives de la Chambre des Nota i res de Lyon . Minutes de Pierre Delaforeli . )

1582, 15 feptembre . Établis haut pa i llant feigneur mefli re Gui l laume deGadaigne, feignent de Bmhéon, cheval ier des ordres du Roy , confeiller en fonconfeil

privé , féfiécha l de Lyon, capi ta ine de cinqua‘

nte hommes d’a rmes des ordonnances de SaMajeiié ; haut pa illant feigneur meiflre Thomas de Gada igne, fon frère, cheva l ierde l ’ordre du Roy , feigneur de Beauregard ; cohéritiers de feu noble Paul-Anto ineGadaigne, leur oncle .

(Arch ives de la Chambre des No ta ires de Lyon . Minutes de Pierre Delaforeli . )

1586 . Noble Thomas Gadagne, feigneur de Beauregard , tient une maifon,

jardin ve1giers , flfe en une pet ite ruelle voiflue du Pu i ts—de-Po rcherie ; jouxte la maifonde Jacquel ine Stuard , de bize ; la ma liomde M .

le comte de Retz, du vent ; cel le dugénéra l Camus , du m a tin ; le chemin tendant de Sainéi -Barthé lemy, du fo ir.(Arch ives de la Vil le de Lyon C . C .

. LES FLORENT INS A EYON1595, 15 mars . Commiifion donnée par Gui l laume de Gadagne, feignent de

Bmhéon, l ieu tenant généra l pour Sa Majeii é , du gouvernement de Lyonna is , ForezBeau jo la is , au fleur Regnau lt de la Noyerie, chano ine pré voii de

églife co llégia le del’

Ile— Barbe , pour garder conferver le fort de l’Ile-Barbe en l’

obé iil ance de Sa Majeii é ;tant avec les hab i tants du bourg d’

icelui,ceux de C olouges C aluyres , qu

autres,des

l ieux q u i fe trouveront d’anc ienneté y avo i r été fa i re le guet garde , jour nu i t,même

pa r les commiil lous règlements de feu M . de Mandelo t, lefquels i l fera contra indrechacun à fon rang, fans aucune exception, u i exemption .

(Ti tres de l’églife métropo l i ta ine de Lyon . Armo i re Loth . Vo lume 2 , n°

160 2, 9 feptembre . De la Baume fénéchal de Lyon,pa ie le 9 feptembre

1 60 2, au couvent des Frères Prêcheurs , la lomme de 30 0 l ivres ; en qua l i té de tu teur defou fils , héritier de feu Gu i llaume de Gadagne , comte de Verdun , feigneur de Bmhéou .

( Inventa ire des t itres du couvent de None-Dame de Confort , par le P . Ramette .

Tome II, f° 56 verfo . (Arch ives du Rhône . )

Extra its du regi/lre des a iles de baptêmede la paraiflè de Sa int—Pierre le Vieux.

22 mars 16 14.

N° 8 . C e jourd’

huy XXII mars 16 14, a eii é baptifé e, en l’

églife parrochiale deSa int-Roma in , de Lyon, Jehanne de Gada igne, fi lle de noble C laude de Gada igne, de

noble dame Hé lionor de Co l igny , fes père mère . Le parra in a eii é noble Jacques de laC ardonière ; la marra ine dame Richard , femme d’

honorable M . Jacques de Pure. F aiéi

parmoy Yves Faure, vicai re foufligné . SignéLa C ardonière . Jeanne Richard . Faure

,vica i re .

(Arch ives de la vil le de Lyon, ancien éta t c i v i l . Regili re

N° 58 . C e jourd’

huy q uatorziesme j anvier 16 15, a eii é baptifée, en l’

églife parroch iale de Sa int-Roma in, fur les foutz baptifmaux, noble Claude de Gadagnie (fic) , fi l le denoble fleur Claude de Gadagnie, de damoizelle , fa femme, Lé onord de Co l l igny , di tSal ini . A eii é fon parra in, Claude Reux, marra ine, Loulle Ma tin . A eii é baptifée par

moy .

(Arch ives de la vi lle . Regilire

LES FLORENTINS A LYON16 14 . Remife

, pour tro is ans , aux reéi eurs de l’

Aumôue générale, des hôpitaux deSa int—Laurent— des -Vignes de Gadagne, poury enfermer tous les mendiants de la vi lle ;jufqu

à ce q ue les adminiii rateurs a ient fa i t conli ruire un édifice fpécialemcnt a ifeéi é à

cette defliuation.

(Arch ives de la vi lle de Lyon . Série B . B .

1628 , 16 novembre . Gabriel le de Gadagne, comteile de Chevrières, fa i t, fous lenom de comteile de Gada igne , don de l ivres aux Pères J éfuites du co l lège de laTrini té à la condit ion d ’établir, du côté de F ourv ière, une ma ifon pour l’enfeiguemeutdes tro is balles d a lles .

(A . Péricaud. Notes documents, & c.)

163 0 . La même Gabriel le de Gadagne acheta , de fes deniers , l ’emplacement furlequel les Pères J éfu ites firent conli ruire (en vertu de lettres pa tentes da tées de Lyon,o éiobre 16 30 ) un f é cond co llège à Lyon . Et el le fi t les premières avances pour cet teconflruéi ion . Elle en eii donc confidérée, à bon dro i t , comme la fondatrice .

(Même ouvrage .)

163 0 . Le fecond co l lège des Jéfuites eii fitué un peu att—delà de la rue Ju iverie ;i l fut établi , en 16 30 , par la l ibéra l ité de Gabrielle de Gadagne, marquife de Chevri ères

16 18 . Compte rendu par René Bais , reéieur de l’Anmône générale de Lyon, desrecettes dépenfes par lui fa i tes , pour l ’hôpita l des pauvres renfermés , d it de Sa intLaurent- des -Vignes , ou de Gadagne, fis à Lyon

, en dehors de la porte Sa int-Georges ,q ui dépenda i t de l’Aumône généra le .

Recette l ivres, 1 3 fous , 9 deniers .

Dépenfe : l ivres, 3 fous , 9 deniers .

(Arch ives de la Chari té . Série E .

16 19 . Vente par haute puiilante dame Eléonore de Co l igny , femme féparée debiens de Meiflre Claude de Gadagne, feigneur de Beauregard autres places ; autoriféepar juii ice ; au profi t de Léonard de Péret , bourgeo is de Lyon, d ’une terre fltuée à

Sa inte- F oy , par le prix de 555 l ivres .

Sui t l’a utorifation de la Séuéchauflée , en faveur d’

Eléonore de Co l igny .

(Arch ives du dépa rtement du Rhône . Série E .

LES FLORENTINS A LYON

(pour marquife d é Sa int-Chamond ),qui acheta une maifon partrchlièrè qui ja’

ferv ilongtemps à cet ufagé .

On y a réuni , dans la fa ite, le prieuré de Sa ihi-Roma in-en-Ja rez,le ro i lui a fa i t doll d’une penfion annuel le de l ivres .

(Defiription de la v ille de Lyon avec des recherches fur les hommes célèbres qu’

elle a produits .

Par Rivière de Brinais . (pfeudonyme de C lapa il0h) , p .

— Lé couvent de l’Annohciarion (de Lyon) fut fondé , en 163 5, par Gabriel lede Gadagne , v euve du marqu is de Sdint-Chamond .(Même ouvrage, p .

NOTICES SUR LES PERSONNAGES PRINCIPAUXDE LA BRANCHE FRANÇAISE DES GADAGNE

Thomas , premier du nom(di t Thomaflln) , naqu i t en Savo ie , le 29 août 1454. F ut

ramené à Florence par Simone, fon père (exilé amniii ié) , en 1463 ; ma is i l fut envoyé enFrance peu de

‘t’e'mps après , placé dans la riche banque que les Pazzi tena ient à Lyon ,

pour y fa i re fon apprentilfage co

mmerciall Plus ‘ tard , i l y fonda une maifon de banquepour fon compte perfonnel, lui imprima une profpérité tel le qu

’ i l devint l’un des plusriches banqu iers de l’Europe . Le nom de Thomaifln Guadaigne devint proverbia l à Lyon,

où on di t encore : Riche comme GadagneThomas fut é lu coufa l de la na tion Florent ine, en 150 5. Le roi François 1" le nomma,

en 152 1 , fon maître d’hôtel ordina i re (magi/ler damùs) , en reconnaiflance du prê t généreux de c inquante m i lle ducats , qu’i l reçut de lui lorfqu

il fut fa i t prifonnieràPavie ; pourcompléter le pri x de la rançon . I l fi t un nob le fifage de les richelles .

—Ou lui dut la

conflruéi ion, fa i te à fes fra is , en dehors de la porte Sa int Georges , de l ’hôpital de Sa intLaurent, pour les peli iféré5 . En même temps , i l fonda i t dans l'églife de No tre -Dame deConfort , unechapel le magnifique dont '

0 n l i t la defcription dans le l ivre de C lapailondans la légende q ue le Père Ramette annexa au plan du monalière, dreflé par lui-mème,q ui eii confervé aux arch ives du département du Rhône . Il la dédia à fa int Thomas

apôtre,y établ i t le l ieu de fa fépulture de cel le des fiens .

( 1) A ce fujet i l n’

eli pas hors de propos de re (2) Rivière de Brinais (C lapaflon) . Dej cription demarquer ici que le_

mot ita l ien _

Guadagno,flgnifie la v ille deLyan , & c.

gain. Jamais un ne fut mieùx appmprié à une

fltua tion.

(1) Archives de la ville. Aéies confulaires ,

B. B. 108.

A . Péricaud . Notes documents .

3 ) Pa lferini. Gem logia della famiglie: Guadagni .

.

"Thdma'

s de Gadàgnè époufa Péro'

netœ Buatier, de l’

1iné'

des‘

pr1nc1pales familles confa laires de Lyon ; I l fut é lu Conieiller de v ille en 1536 , a va i t fondé , tou jours à fes

hôpi ta l , - di t de Sa int—Thomas ; au fujet duquel le confulat fi t, en 1582}

l’

acquifition dia ne propriété appartenant à Pons Ma t'

a rd,échevin

, fltuée au terriioire

de la F erratière ; afin d ’agrandir les . hôpitaux de Sa int- Laurent de Sa int—Thomas (ditsauil1 de Gadagne)Thomas devint poileileurde nombreufes feigneuries ; entre autres cel les de Beauregard ,près Sa int—Genis -Lava l ; de Verdun, en Bourgogne ; Saint—Jean, en Forez; Sa int-Viéiorde-la-C o iie, en Languedoc ; Ambérieu , en Dombes , & c. I l mourut fans poiié rité , en153 3 , légua les biens immeufes à Thomas de Gadagne, fon neveu

, fils d’

O liv ier, q ui

a va i t époufé Péronette de Berri , fi l leu le de fa tante né e Buatier. Elle éta i t lila e d ’unefamille Florent ine établ ie à Av ignon, Où Thomas - 1

"ava i t fondé un hôpita l pour les

peii iférés, à l’

inflar de celu i qu’ i l ava i t fondé à Lyon,

L’

é loge de Thomas de Gadagne, figué G . P.fe trouve au tome III (pp . 75-

79) del ’ouvrage inti tulé : Raccalta d’

elogi d’

Uomini Tofiani, campildti da vari let tera li F lorentini .Lucca , 1770 , 4 vol . in- 8°

THOMAS DE GADAGNE, deuxième du nom, dit le Magnifique, naqu i t le 18 o éiobre 1495,

i l ne tarda pas à le rendre en France , près de fou oncle Thomas 1" q ui l’a ilocia à fon

commerce . Plus tard i l fut nommé confeiller du’

ro i Franço is I" . Henri II q ui l’

avai tpris en aifeéi ion, a l la le v iflter dans fon château de Sa int—Viâor-de-la -Cofle

, où i l reçutunehofpitalité digne d

un_

roi .

Il fi t un noble ufage de“

fes grandes richeiles fe flgriala , tant à Av ignon qu ’

à Lyon,par une bienfaifance iné puifable . I l mourut en 1550 , à Sa int-Viéior qu’ i l a va i t décoréavec une —magnificence plus fa i te pour un prince que pour un fimple c i toyen

GUILLAUME DE GADAGNE, deuxième fils de Thomas , deuxi ème du nom ; feigneur de

Bouthéon, en Forez, né vers l’an 1534, n’

ava i t q ue dix—hu i t ans lorfqu’

il débuta dans lacarri ère mil itaire fi t la première campagne dans l

armée du marécha l de Sa int-André(Jacques d’Albon) . I l le dili ingua à la dé fenfe mémorable de Metz fe trouva à la

batai l le de Sa int-Quentin, à la prife de Ca la is (q ui eut pour couféquence l’

expulflon’

des

Angla is du fol frança is) , à la capitula tion de Thionvil le .

Pendant les guerres de la L igue Gui llaume embralla le parti du Roi . D’

abord fénéchalde Lyon, en 1554, i l fut nommé l ieutenant généra l des provinces de Lyonna is, Forez

LES FLORENTINS A LYONBeaujola is en 1586 . Henri IV lui conféra

, en 1597 , le co l l ier de l’

ordre du Sa int-Efprit ,tant pour récompenfer, en fa perfonne , un brave fidèle ferviteur, q ue pour le coufoler

de la mort de fou fils Gafpard de Gadagne (connu fous le nom de baron de Verdun) ,tué dans une emhufcade, près de Verdun-fur-Saône, le 1 2 décembre 1594.

I l tefla le 25 a vri l 160 0 mourut la même année à Lyon ; i l fut inhumé dans l eglifedes Jacob ins (chapel le de Gadagne) . I l a va i t époufé Jeanne de Suguy

Durant le temps q ue le Roy [Henri IV] la Royne feiournarent à Lyô , mouru tmeifire Gu i llaume de Gada igne fe ignent de Bmhé on conte de Verdun, chea a lier des

deux ordres du Roy , fénefchal de Lyon l ieutenant généra l au gouamnemeu t de Lyon ,

Lyonuoys , F oreii s Beouioloys . H iflaire véritable de la v illede Lyon, par Claude deRubys , page 451 .

THOMAS DE GADAGNE, tro iflème du nom, feigneur de Beauregard , fut marié à Hila irede Marconnay . Le 29 j uin 1564, le ro i Charles IX a lla d îner au château de Beauregardoù i l re jo igni t fon frère , M . d

Anjou . Catherine de Médic is ava i t tenu à v iflter, avec le Ro i(ou fils , ce château appartenant 51 l

un de fes compatrioœs .

Le 6 j ui l let de la même année , Charles IX,a ccompagné encore de la reine mère

du prince de Navarre (depuis Henri IV) , fe rendi t , de nouv eau ,fià Beauregard où i l d inapu is au château du Perron, q ui éta i t po ilédé a lors parAlbiile del Bene où i l lui fut ferv iune co lla tion fpleudideThomas III teiia le 3 0 août 1594

Gabriel le de Gadagne, fi lle de Gui llaume de Jeanne de Sugny (4) fut mariée, par

LES FLORENT INS A LYON

( 1) Regilires des inflnua tions de la fénéchauilée deLyon, vo lume 1 19, fol io 35 verfo fuivants (aéiuellement a ux archives du département du Rhône) .(2) Archi ves du Rhône. H. F onds de l

Annon

ciade.— Aéi es confula ires . Sé rie B. B. 165. (Archi ves

de la vi l le de Lyon . )

3 ) Archives de la Vil le. (Aéies confulaires) . Série B. B. 177.

contra t du 26 février 160 1 à mefflre Jacques Mitte de Chevri ères , comte de Myolans

,marqu is de Saint-Chamond , premier baron du Lyonna is , chevalierd es ordres du

Roi, confeiller en fon C onfeil d’État , capi ta ine d 'une compagnie de cent hommes

d ’armes , l ieutenant au gouvernement de Lyon, pays de Lyonna is , Forez Beau jo la is .

Elle eut, de ce mariage , un fils qu ’

el le perd i t prefq ue en même temps q ue fon mari . Elleconfacra le relie de fa v ie ‘

a fa i re le bien. Vo ulant fonder, à Lyon, le couvent des Annou

clades C é lelies (a infl nommées à caufe de leur hab i t bleu) q ui furent , au commencement en Bel le-court, dans une maifon de louage . (Elogehi/loriquede la v illedeLyon,

par le P . Méneli rier, pageDans ce but e lle écri v i t, le 23 feptembre 1620

,au C onfulat, la lettre fuivante

Meilleurs , ayant tou jours l ’intent ion de fonder une maifon de fi lles religieufes , Dieua permis que j

aye tra iéié avec cel les de l’Annonciade, appelées C é le lies , pour les eii ablir

d ans voiire ville, 31 laque lle pour les bonn °

erres l ’honneur q ue j ’y a i en, mon affeéi iou

a tousjours eli é portée ; j’

ay crea y debvoir a uily porter ma dévo tion, afin d ’y fa ire madernière retra iéie auprez de ces bonnes fi l les ; s

il vous pla iii , Meilleurs , de l’agréer,comme t rès humblement je vous en fupplie, de m

en vou lo i r donner vo ii re confentement . C e fera y augmenter l

’honneur la glo i re de Dieu , fans incommodi té au pub l ic ,comme vous dira le R . P . Lhoiie ; je me promets l’oéi roy de ma requeii re, puifque

pour un fybon œuvre 11 laquel le vous partic iperez, que je vous en veux demeurer tou tema v ie obl igée , pour vous en rendre, en généra l en particul ier, mon très humb lelervice

,& prier Dieu qu’ i l vous donne

,meil l eurs , fes fainéi es grâces , avecq très heureuie

longue v ie . A Mafcon, le 23 ° feptembre 1624.

Vo ii re très humble fervante .

DE GADAIGNE.

(Vo i r les Arch ives hifloriques ii atili iques du département du Rhône , tome IX ,

page

Par dél ibéra tion du 24 o éi obre 1624, le C onfulat accorda l'a utorifa tiou demandée parGabriel le de Gadagne

Plus tard , en 163 0 , elle demanda au C onfulat obt int l’w rorifarion d 'acheter,de fes

deniers , une ma ifon fltuée du côté de F ourv ières (c’

eli -ä-dire for la rive dro i te de laSaône) , pour y étab l i r des bailes cla iles efquelles les PP . J éfuites enfeigneront les

jeunes enfans de la villeCette fondat ion prit le nom de pet i t co l lège de None-Dame de Bon-Secours .

LES FLORENT INS A LYONGadagne, n ièce de la fonda trice, & fupérieure de ce même couvent ; ce qui a donné l ieu à

plufleurs erreurs de perfonnes de da tes .

GUILLAUME DE GADAGNE, né à Lyon en 1 575, fils de Gui llaume 1°r de Jeanne de

Sugny , par confé quent frère de la comteile de Chevrières , entra dans l ’ordre de Sa intJean de J é rufalem (Ma lte) , fut reçu cheva l ier profès le 3 9 avri l 1590 . Nommé , en 1598 ,

pour la dé fenfe de l ’î le de Goze (voiflne de cel le de Ma lte) menacée par une floue turquei l la lauva de ce péri l , par fon intrépidité . Les Turcs , q ui ava ient Opéré leur débarquement, furent va incus contra ints à fe rembarquer précipitamment . A la fin de 1 599, i lfut nommé capi ta ine de la ga lère Sa int-Georges , au mo is de j u i l let de l 'année fuivante ,i l fut envoyé , accompagné d’une autre ga lère de l

ordre,afin de s

uni r à celles de Naplesde S ic i le

,pour tenter la conquête de Tri pol i . Ma is l ’expédit ion échoua . Plus tard , en

récompenfe des grands ferv ices rendus à l ’ordre , i l en fut créé grand croix marécha lde la Rel igion, pour la langue de Provence . I l mourut le oéiobre 16 15Avant lui, en 1565, Pierre Gadaga i , cheva l ier du même ordre

,fut fa i t prifonnier par

les Turcs enfermé , comme efclave , au fort Sa int-Erme, où i l mouru t martyr

GÉNÉALOGIE DE LA BRANCHE FRANÇAISE DES GUADAGNI,DITS DE GADAGNE

StMONE GUADAGN I , fils de Vieri de F rancefca Tornabuoni, fa feconde femme , naqu i tle 25 avri l 141 1 mourut en 1480 . I l ava i t é poufé , 21 Montpel l ier, le 4 j anvier 1447 ,Ginevra C aflellani, fil le de Pierre pet i te -fille du meiler Vanni C aflellani ; morte le7 décembre 150 8 . S imone , exilé avec les autres membres de la famille, en 1434, fe fixa

pendant quelque temps à Turin, d

où il le rendit 51 Lyon, où i l acqu i t de grandes richellesdans le commerce . I l ob tint, en 1463 , I

autorifation de retourner dans la patrie, où i lvécu t tranqu i llement jufqu

à la mort .I l laiffa les enfants q ui fuivent1°Uliv ieri, q ui fa it.

2°Tommafo (Thomas , d i t Thomaifln) a en fou a rticle précédemment .

( 1) Luigi Pailerini. Genea logia della famiglia (2) Martymloge des cheva liers de Sa int—J ean de [ éruGuadagni, pp. 90 a 96 . fa lem,

dits de Ma lte. Par Ma thieu de Gouifancourt,tome I", p. 3 1 5.

LES FLORENTINS A LYON

B . Jeanne, religieuse urfa line, à Lyon .

C . Gabriel le , fupé rieure du couvent des religieufes Annonciades C élelies de

Lyon (fondé par Gabriel le de Gadagne, fa tante, comteile de Chevrières) , el lemourut le 25 février 1597 .

3° Jeanne , mariée à Marc de C rivel (fuivant Lu igi Pa ilerini) ;4°Marc , ba ron de Bria i lles , mort peu de temps après fon père .

5° Louife, dame de Châteauneuf-Giraud-I

Ami,au Comta t d’

Av ignon,mariée le 19 janvier 1598, à Georges de Galé an, duquel defcendent les ducs aéi uels de Gadagne (Vo i rp lus lo in la généa logie des Galéan, ducs de Gadagne . )6° Gu i llaume , né en 1575, mort en 16 15.

7° Alfonflne, baronne de Bria i l les , mariée à Philippe de Pivoli

, feigneur de Boillou

(fuivant Pailerini) .

8° Geoffroy , mort en bas âge .

9° Charlo tte , religieufe à Sa int—Menou

, en Bourbonna is .

10° Jacquel ine, religieufe au même monalière .

BAL'

I‘

AZARD DE GADAGNE, mort en 163 6 , é poufa Renée de Clos , morte le 28 j uin 1649 .

De ce mariage1° Thomas qui fa it .2° Franço is, mort en bas âge .

3° Gu i l laume, feigneur d

Aureux, commandant de chevau- légers en Cata logne .

(A eu fon article ci -della s) .4° Anne, mariée à Étienne Rou ileau ,

fils de Regnier .5° Diane fut mariée, en premières noces , en 1624, à Baudino Panciatichi, fils deN icco lo ; en fécondes noces , en 163 3 , à Antonio della Rena , fils de Malo, ma rqu is de

Giovagallo .

6° Jeanne, morte enfant7° Hila ire

,mariée, en 1623 , à Aleilandro Orlandini , fils d’Orlandino .

8° Ifabelle , religieufe à Sa int -Mcnou , en Bourbonna is .

9° Marie

,religieufe au même mona lière .

THOMAS DE GADAGNE, qua trième du nom, né en 160 2,mort en 1642, en Ca talogne

fut le dernier de cette branche . Comme les prédécefleurs, i l fuiv it la ca rrière des armes ,obtint fuccefii vement les grades de co lonel , fergent généra l de bata i lle. Bleilé dans

la journée de Phi lipsburg, i l fut fa i t prifonnier obtint , après la l ibéra t ion, le gouvernement de Brifach. Il éta i t connu fous le nom de baron de Champeroux .

LES FLORENTINS A LYONfénéchal de Lyon

, par brevet du 4 j u in 16 1 1 , genti lhomme de la Chambre du Roi, le25mai 16 16, en fa rvivance de fou père . Il teii a le 28 mai 1625, conjo intement avec fafemme, fi t un autre teli ament au château de Bothéon, après la mort de la femme, le27 o€tobre 1640 mourut peu de jours après .

Femme F ranço ife de Tournon , fi lle de Juli —Lou is, baron de Tournon de Chalencon , comte de Roufll llon, de Madeleine de la Rochefoucaud.

Dont iffus1° Lou is de Gadagne d’

Holiun, q ui fa it .

2° Roger d

Ho ii un, m arqu is de la Baume, auteur de la branche des comtes deTallart , marqu is de la Baume, puis ducs d’

Hoii un , pa i rs de France, mari é , par contra t du17 mai 1648 , à Catherine de Bonne d’

Auriac, fi l le héri t ière d’Alexandre de Bonne ,feigneur d

Auriac de la Rochette, vicomte de Tallart, & de Marie de Neufvi lleVilleroy .

3° Laurent d’Holi un , commandant un v allleau du Roi appelé la Téréfie, mouru t au

flège de C andle en 1669 , fans avo i r été marié .4° Henriette d’

Ho liun, mariée , par contra t du 1“août 1641 , à Roger de Nagu , mar

qu is de Varennes , baron de Marzé, gouverneur d

'

Aiguemortes, l ientenant généra l desa rmées du Ro i .5° Marthe d’

Hoflun , religieufe urfa line à Lyon .

6° Ca therine d’

Holiun, religieufe au couvent de Notre-Dame,à Tournon .

I I I

LOU15 DE GADAGNE D’HOSTUN , comte de Verdun, baron de Bothéon,feigneur de

Meix Périgueux , époufa Philiberte de Bécerel, fi lle de Claude de Bécerel, feigneur deMarlia

,la Bali ie, Colouges Vaux-en-Breile, de Philiberte de Thenay .

Dont l ila s :1° Gilbert de Gadagne d

'

Ho ii un, q ui fa it .

2° Charles— Jofephd’

Hoii un, d i t le comte de Gadagne , capita ine de carabiniers dans lerégiment roya l Piémont , qu i tta le ferv ice en 1694.

3° Autre Charles—J ofephd’

Hoii un .

4° Gabriel le d’

Ho ii un , n’

a pas été mariée .

5° Anto inette-Armanded

'

Holi un, mariée à Michel—J ofephde Bel ly , fe ignent de Perucière, au comta t d’Av ignon.

6° Ifabeau d'

Hoiiun, religieufe au monalière de Jourcey, en Forêts .

IV

G ILBERT DE GADAGNE D’HOSTUN , comte de Verdun, baron de Bothéon, capitaine decava lerie au régiment de Vil leroy , l ieu tenant de Roi, commandant en Fo rêts .

Femme Marie-Cla i re d'Albon, troifième fi lle de Gilbert—Anto ine d’Albou, comte de‘S

LES FLORENT INS A LYON

F RANÇOtS-JOSEPH DE GALEAN DE GADAGNE, feignent de Védènes , époufa le 3 j ui l letElifabethde Gallifiet, fi lle de J ofeph d

Anne Salvanci .

Dont iilu

FRANÇOIS—P IERRE DE C ALEAN DE GADAGNE, feigneur de Védènes, & c . , fut envoyé enpofleiflon du duché de Gadagne, après la mort de Lou is Ach ille, marquis de Néreii ang,

à

q ui Jeanne Gravé , fa tante, veuve héri tière de Charles - Fél ix de Galé an, premier ducde Gadagne, en ava i t donné l’ufufruit . I l fut marié , par contra t du 10 ju in 170 3 , avecLouife d

Amauzé , fi l le héri tière de Louis , comte d’Amanzé , de Marie Fa lconis,qu’ i l lalfl'

a veuve, en 1737, avec plufleurs enfants entre autres

V

FRANÇO IS-Louts-MARIE DE GALEAN, troiflème duc de Gadagne, feigneur de Védènes ,né le 8 j u in 1704, reçu page aux écuries du Roi, puis fous- l ieutenant des gendarmes de lagarde de Sa Majeflé , époufa , par contra t du 7 feptembre 1749, Charlo tte-Gabriel leF ranço ife de Fortia , fi l le de Charles—Gafpard, marquis de Montréa l , en Dauph iné, de

Saint—Tronquet, au Comtat—Venaiifin, de Marie-Anne de Fortia— Cha i lly .Dont lila s

V I

1° JEAN-BAPTISTE—LOUIS-THOMAS DE GALLEAN, duc de Gadagne, marqu is de Védènes ,

né le 25 o& obre 1756, guidon des gendarmes de la garde du Roi ; marié le 19 mars 178 3 ,à Marie-Polyxène

-Sexte de C a liellane ; décédé fans poii érité , le 9 feptembre 1826, laiilantpour héri t ier de fou t i tre de duc de Gadagne, le fils de fou frère puîné .2° MAR1E- J osepH- GASPARD DE GALLEAN , q ui cont inua la defcendance, naqu i t le

19 août 1758, fut reçu cheva l ier de Mal te (de minorité) , époufa Marie-Dorothé e

C onii ance Daugier. Il mourut le 17 mai 1820 , laiilant un fils qui fa it

AUGUSTE—LOUIS DE GALLEAN DE GADAGNE,né à Avignon, le 4 février 1789, aura i t

dû recuei ll ir le t i tre de duc de Gadagne à la mort de fou oncle , en 1826 , ma is i l cont inuade porter celui de comte, fous lequel i l ava i t été connu tou jours jufqu ’

alors . I l eii décédéà Courthezon (Vauclufe) , le 12 août 1856 , laiilant de fou mariage avec Math i ldeAuguii ine

- Lydie Gent i l de Sa int-Alphonfe (fil le du comte Genti l de Sa int-Alphonfe ,lieutenant généra l des armées du Roi) , un fils unique qui fa it

LES FLORENTINS A LYON

LOU1S- CHARLES-HENR1 COMTE DE GALLEAN DE GADAGNE, né à Sa èvre, près Blois , le

26 j uin 18 37, s’

eii pourvu en chancel lerie (confo rmément à la volonté exprimée par fonpère, par fou teli ament en da te du 17 février pour obteni r la reconna iflance de

fou dro i t à porter le t i tre de duc de Gadagne, concédé à fa famille depuis près de deuxfiècles .

Un décret Impéria l , rendu le 14 j anv ier 186 1 , fur a v is favorable du C onfeil du Sceaudes Ti tres , a confirmé a u requérant le t itre de duc de Gadagne .

Le duc de Gadagne époufa , en juin 1868 , Caro l ine-Hé lène Joes t , dont i l n’

a qu ’

une

fi lle Ma th i lde- Carol ine de Gallé an de Gadagne, née le 25 j anvier 1873 .

Armes D’

a rgent à la bandedefable remplie d’

or,accompagnéede deux ro/

'

es degueules .

(Pithon-Curt . Hi/laire de la nobleflè du Comté-Vena iflin d’

Avignon de la principauté

d’

Orange, ( tome II, pp . 1 1 à Paris,1743

- 1750 . 4 vol. ln

(Artefw il. Ii i/loirehéroïque ci”

univerfeilede la nabhflede F lorence. Av ignon, 1776- 1786

3 v ol. iu ( tome pp . 440 à Robert de Briançon . L’É ta t cb‘ le nobilia ire

de la Provence. Paris , 1693 . 3 vol. ia - 12 ( tome II , pp . 1 16 à La ChenayeDesbo is Badier. Dz

âz‘

onna ire de la nobleflè . Paris’

1770- 1786 . 15 vol . ln Borel

d’

Hau terive . Annua ire de la noblefle de F rance des ma i/bnsfiauvera ines de l’

Europe. Paris ,1843

- 1893 . 51 vol. in- 12 (fe continue) , année 1862 , pp . 1 19 à 12 1 .

SÉNATEURS DE LA FAMILLE DE GADAGNE

JACOPO, fils d

Uliv ieri , né le 8 août 1497, mort le 7 août 1569 .

ALESSANDRO , fils de Fil ippo ,né le 9 ju i llet 1543 , mort le 9 ma i 1625.

TOMMASO , fils de F rancefco , né le 28 novembre 1582, marqu is , mo r tle 3 mars 1651 .

G1OVAMBAT15TA, fils d’

Aleil andro , né le 17 novembre 1668, mort le 25 ma rs1726 .

F 1L1PPO MAR1A, fils du féna teur Giovambatilia , né le 24 oéi obre 1698 , cheva

l ier de Sa int-Et ienne, mort le 28 août 1769 .

ALESSANDRO , fils du fénateur Fil ippo Maria , né le mai 173 1 .

LES FLORENTINS A LYON

Il y eut, àArezzo, une feconde famille Guadagni q ui n’

ava i t de commun qu’

une conform ité de nom a vec ceux de Florence .

Ses armes eta1ent D a rgent et la téte deMaure defable, tenant , dansfa bouche, une rafe degueules .

Elle eii éteinte tandis que cel le q u i nous occupe exilic encore Florence.

Suivent quelques notes, fur quelques Florentins de la famille des GuaddgniLes armes des Gadagne font

Degueules à la croix engrélée d’

or.

Cimier Une té tede licorne d’

a rgent .Supports Deux lions d’

or .

Dev ife Exa ltabitur .

Inferiptiou fur une plaque en cu ivre, q ui ava i t été placée fur le cercuei l de Claude deGadagne , feigneur de Beauregard , décédé à J uv ify , près Paris, le 25 mars 1641 , a ététranfporté inhumé à Sa int—Genis -Lava l

,près Lyon

(Cy gi li le corps de haut puiflaut feigr meilire Claude de Gada igne, vivant cheva l ier

feig‘ de Beaurega rd autres l ieux , con°° du Roy en fes confeilz

, meii re de camp d’

un

régiment de cava lerie entrÈnu pour le ferv ice de Sa Maieii é,lequel eli décédé au bourg

de Inv ify près Paris , le xxv° iour de marsPriez Dieu pour Lay .

Cette plaque m’

a été donnée par M . de Barrin,à Lyon

, en 1887 .

Comte DE CHARP IN-FEUGEROLLES .

GUILLAUME DE GADAGNELe roi Henri IV voulant honorer Gui l laume de Gadagne, feigneur de Bothéon, ducol l ier de fou o rdre du Sa int -Efprit, écrivi t à Ferdinand de Médic is , Grand—Duc deTofcane, pour lui demander un procès—verba l touchant la nobleil e dudit Gui l laume .

Vo ici la fufcription de ce document, dont l ’origina l eii confervé aux arch ives du châteaude Feugerol les

Serenifilmo chriii ianifiimo Henrico Dei gratia F rancorum Navarrorum’

R‘

egi ;Capit i fupremo magno magiflro ordinis ac militiæ Benediéi i Sanéi i Spi ritus .

(1) Gamurrini . Tome III , p . 12 .

LES FLORENTINS A LYONLocum tenens conflliaru Serenifilmi Ferdinandi Medices eadem grat ia HetruriæMagni Duc is in Repub l ica F iorentina .

Recepimus , Rex Chriii anilflme, l i teras Maietatis v efi ræ fuper verificatione nobilitatis

Illuli rii fimi Gulielmi Guadagu ij, Domin i Botheonis , Equitis ord inis Sanéi i Michael is ,confiliarij v eiiri confilij flatus , ac fenefcalli Lugdunij, q ui abhac urbe F lorentie originemtraxit ac ipfla s familiæ fuæ Guadagniæ Galhco idiomate defcriptas , illifqne ea qua decuit

reverentia perleéi is , a t il tefiibus facilius i l le intelligi poflent in la tinum fermonem à

fido interprete, & c .,& c .

(Cette preuve de noblefle fut fa i te, par témo ins , dev ant le l ieutenant les confeillers du

grand -duc) . Ainflfignée

Avant les fignatures c i-deflus, on l i t ce qui fa itDa tum F lorentie in Magno Duca l i Palatio noflræ folitæ refidentiæ . Anno Domini verb iincarnati

,milleflmo q uingenteflmo

tnonagefimo qu into, indiéi ione nona die vero v igeflmaquarta menfls oéi obris . Poutificara s fanéi iifimi in Chriiio pa tris, domini noii ri Domini

Clement is Divina Prov ideutia Pape oéi ave, anno qua rto,

fereniifimo FerdinandoMedice Dei gra tia Etruriæ Magna Duce tert io fel ic i ter dominante .

GON D I

Le nom de Gondi appart ient à l’hiiioire de France, plus encore qu'

à cel le de Florence,

par les hommes célèbres q ue cette famil le y a produi ts, depuis qu’

el le l’adopta pourfeconde pa trie .

On doi t donc fe borner ic i à recuei ll i r les documents qui ont tra i t aux Gondi établ is à

Lyon au commencement du xv1° flècle, où, comme tant d ’autres de leurs compatrioœs , la fortune leur fourir dans IEurs opéra t ions commercia les . Cette nomencla turefera fuiv ie d ’une courte not ice falfant conna i tre la fituation que cette famille occupa à

Florence.

LES FLORENTINS A LYONPuis on y trouvera la généa logie des Gond i , depu is le commencement de leur féjour àLyon, jufqu’

à leur extinéi ion dans les plus hautes digni tés de l’Êi fe de l’

État.

1515. Anto ine Gondi , marchand , dont le mobil ier efi efi imé l ivres , t ientune bel le grande ma ifon fumptueufement ba li ie neuf, avec plufieurs membres,comme tinailler, granges , eflableries , v ergier j a rd in, tou t en un tenement

, aul ieu du

Peyron [Perron] ; avec ung colombier contenant, de circui t , environ hu i t bicherées ;acqu is des frères Claude Pierre Bellou ; eii imé en fonds

, 3 0 l ivres .Led it fl

eur duPeyron t ient , comme ayant droi t des héri t iers Pierrevive, une grant ma ifon

, haulte ,moyenne ba lle, en la ruelle par laquel le i l a fon entrée ; par l ’entrée c

oureii ant

communes entre led i fic) Gondi héri t iers N ico las de Pierrev ive ; jo ignant à la ma ifondefdits héri t iers de Pierrev ive, devers b ize, la ruelle t irant de Sa inéi -Barthé lemy àSainéi —J ufl, devers lo i r ; l ’autre maifon dudi t du Peyron

, ayant entrée par la ruel le

t irant de la maifon Rouilelet , en ladite rue,devers vent . Extimée par a u, 230 l ivres ,déduiéi les charges de 10 0 l ivres penfion denes 51 dame Jane Thurine [Thurin ou Turin],

v efve feu M . le receveur N ico las de Pierrev ive, d

un confié 25 efcuz comune, de

3 9 fo lz pièce d’

autre peuflon deue à M . de Sa lornay .

Anto ine Gondy , fleur du Perron, pollède, de plus , deux autres immeubles à Lyon ,

plufleurs prés , terres à feigle vignes au l ieu du Perron, paroille de Sa int-C enis-Lava l

,

à Ivoa rs, par lui a cqu is du feignent de cette loca l i té, & c .

1517 . Anto ine Gondi , marchand , dont les meubles pra tique fou t prifé sl i vres , habi te feul une ma ifon de la rue de la Porcherie, appa rtenant à ClaudeGuerrier, bourgeo is

1522. Anto ine de Gondi , Florentin, bourgeo is marchand de Lyon En cettemême année i l é ta i t qua l ifié honorabilis vi r, mercator Florent inus ; hab i tator Lugduni1528 . Mandement de l ivres tourno is à Jehan Camus Anthoyne Gondi ,marchands de Lyon, pour 296 afnées de blé froment achetées au l ieu de l ’abbaye de

l’

Iile- Barbe153 0 . Ca therine de Médic is paffe à Lyon où elle prend

,à fon ferv ice

, MarieCa therine de Pierrev ive, femme d

Antoine II de Gondi,pour lors banquier en

cette

v i l le

( 1) Archives de la vi l le de Lyon (Nommée: , ou pages 434 43 5 des Lyonna is dignes demémoire, deva lleurs extimes des biens des citoyens , habi Pernetti (tome Ier) , bibl iothèque de la vi l le detans ayans biens en la v i l le de Lyon pays à Lyon. F onds Coll e.

l’

env iron ) . Sé rie C . C . 20 (œgiiire ln ( 5) Comptabi lité de la vi l lede Lyon (aux archives(2) Nommées . C . C . 3 7. de la vi l le) . C . C . 772 .

( 3 ) A . Péricaud . Notes 6" documents pour ferv ir d (6) A . Pé ricaud. Notes Documents pourferv ir à

(4) Notes manufcrites de Cochard, ajoutées aux

LES FLORENTINS A LYONcalv inilie, que fon zèle & f es vertus ramenèrent , en grand nombre,à la foi de lespères . Plus tard i l retourna près des Gondi , auxquels i l fut toujours très attaché

C e fut en 1520 qu’

Antoine de Gondi acheta le château du Perron qu Il vendit , Iorfqu’

il

qu i tta Lyon, à Albiile del Bene (di t d’

Elbène)

Lucrèce Capponi , femme de Ph i l ippe de Gondi, fut inhumée dans l’églife des Jacobinsde Lyon,

le 4 février 1623

Vo i r, fur Marie de Gondi , comteile de Sa int—Trivier, époufe de Claude de Savo ie ,l’

Hifloiregénéa logique de la roya lema i/bn de Savoie, par S . Guichenon . T . II, p . 1 1 17

La famille des Gondi eii inconteflablement l’une des plus anciennes des plus illuli resde la Républ ique de Florence . En la dégageant des fab les dont quelques auteurs tropélogieux ont cherché à grandir fes origines, fon premier auteur connu authentiquementfa t Orlando d i Bilicozzo qui flégeait au confeil de la commune en 1 197 . Son fils fut

Anziano en 1204, Gondo ,fon pet i t-fils, fa l la i t part ie du même confeil en 1251 , lorfque

fut figné un tra i té d'a ll iance a vec la République de Gênes . A partir de ce Gondo,le nom

de Gondi fa t adopté par fes defcendants . On a pu voi r, dans le cours de cet ouvrage,combien furent nombreuses, parm i les familles fiorentines , ces adoptions

,comme nom

hérédi ta i re, du prénom d’

un ancê tre . Beaucoup d ’hommes illuli res fe flgnalèrent dansles falles de cette maifon qui eut à fa hir les a lternat ives de pouvo i r d

effacement infi

parables des luttes de part is ; ma is tou jours les Gond i furent reilaiflr leur influence dansle gou vernement, y occuper les plus hau tes chargesLes grandes fltuations que les Gondi occupa ient en France, deva ient exci ter l

envieprovoquer la calomnie ; a infl on révoqua en doute leur nobleile, fe balant fur ce fa i tqu’ i ls ava ient exercé le commerce à Lyon .

Pour mettre fin à ces propos écri ts ma lvei l lants, le j uge d ’a rmes d’Hozier publ ia un

0 pufcule de 16 pages , devenu très rare, dont on l i ra c i— dé llous, l’extra i t fuivant

( 1) Sa int Vincent de'

Paul é ' les Gondi, par B . Chan

telauze. Paris , 1882. ia -8° (PP° 37» 10 7,

(2) Archives de la Charité ou Aumône généra lede la vi l le de Lyon . Sé rie B. 180 . Recherches lai/lariques fur le château du Perron , d Ou llins , par

M. Perret de la Menue. Lyon, 1868 , ia

(3 ) Cochard. Na te écrite de fa ma in, ajoutée aux

pages 434 435 des Lyonna is dignes de mémoire, de

Pernetti . (Tome I°f) . (Bibl iothèque de la vi l le deLyon . F onds C olie . )(4) C ochard. Note de la ma in, ajoutée à la page

436 du tome du même ouvrage. (Bibl iothèque dela vi l le . F onds C o ii e .)

(5) Ademollo Pa ilerini. Tome III , p . 856 à 86 3 .

16

LES FLORENTINS A LYON

J e ne doute pas que les ennemis de la maifon de Retz. n’

abandonnent une

caule q ui ne fe peut foutenir avec apparence . Ma is je prévo is qu’ i ls latrai teront d’

eflrangère . je ne comprens pas que l’

on p a i lle donner le nom

d’

efirangers à ceux de ce nom, dont le fang eii 1neflé préfentement avec eelay de toutesles plus grandes ma ifons du royaume ; ou bien, s

’ i ls ne font pas encore fuififamment na turalifé s par tant d

a l liances , par tant de d igni tés , par tant de ferv ices ; i l faut, par la mefme

regle, tenir pour efirangers ceux de la maifon Hallewin,de Schonberg, de l’Hofpital, de

Bailompierre, des Urfius , de F ief4ue, de Co l igny , de la Baume-Mont - Revei l , de Brancas ,d’

Ornano, d’

Elbene,de Gadagne, de Mongomery , de Boflut-Lougueval, des feigneurs

de Fougero l les-Capponi , des barons de la Sa le-Baghou i , de tant d’autres fami llesdont l ’origine n

eii pas françoife .

Quand la calomnie fe trouvera tou t à fa i t confondue,el le prendra peut eiire une

autre route , fe ferv ira de cette Opinion ch imérique, q ui s ’efi coulée dans l’efprit dequelques perfonnes de noii re nation, q ui eii q ue la nobleile d’

Italie, part icul i èrem en tcelle de Florence, n’

eii pas tout à fa i t pure, à caufe du traffic qui lay eli permis . J e fa is

perfuadé , néantmo ins , qu’ i ls nous feront b ien la grâce de teni r pour genti ls hommesmeilleurs de F iefque, de Grima ld i , Doria de Spinola , à qui l

ont peut fa i re le melmereproche . Et pour ce q ui eii des maifons de Florence

,en particul ier, j’ofe d ire qu ’ i l n ’

y

en a po int au monde dont les preuves fo leur plus cla ires plus nettes . qu’ iln

y en a pas une, des ma llons d’

Italie que je viens de c i ter, qui ne fo it marquée par lescroix de Saint J ean de Hiérufa lem. J

en feray vo i r c inq , du nom de Gondi feul,dans les

arch ives de Rhodes ou de Ma ltePa rmi ces cheva l iers de Mal te , de la maifon de Gondi , i l faut c iter ic i Giovanfrancefco ,

fils de Giovanni , q ui péri t va leureufement en défendant le fort Sa int-Elme, contre lesTurcs , lors du flège de Ma lte, en 1565

SÉNATEURS DE LA FAMILLE DE GONDIBERNARDO G IROLAMO, fils de Carlo, né le 10 novembre 1462, prieur de laLiberté , gonfa lonier de juii ice, mort le 18 Oéi 0bre 153 9 .

Loxes zo,fils de Mario tto , né le 8 novembre 1473 , prieur de la L iberté , mort

le 12 j anvier 1557 .

BARTOLOMMEO, fils du fénateur Bernardo , né le 20 avri l 1492, commiila iregénéra l pour la guerre de Sienne, mort le 19 mars 1577.

(1) Rema rques fomma im fur la ma ifon de Gandi, (2) Le martyrologe des cheva liers de Sa int—]ean-de

par le fleur d’Hozier (Pierre d'

Hozier, fleth de la Hiérufa lem dits de Ma lte, par F . :Ma thieu de C ousGarde) , genti lhomme ordina ire de la ma ifonduRoy, faucourt . Paris, 1643 , 2 vo l . in—lo . (Tome I°f ,p .

généa logifle de Sa Majt flé jage géné ra l des armes Ademollo e Pa ilerini,feconda edizione. (T . III ,

blafons de F rance. Pa ris, 1652, ia -4° (pp . t5 p .

LES FLORENT INS A LYON

GÉNÉALOGIE DES BRANCHES DE LA MAISON DE GONDIÉTABLIES EN FRANCE

Belfra

mari ée

ANTONF RANC ESC O, fils dd fénateur Lorenzo , né le 26 o& obr.e 1509 , mort le2 décembre 1597.

AMERIGO , fils de Bernardo ,né le 1

“mars 153 0 , mort le 2 avri l 1607.

Loaenzo , fils du fénateur Antofrancefco ,né le 9 j uin 1551 , écuyer du grand

duc Franço is I", ambafl'

adeur à Venife, à l 'arch iduc Ferdinand d’Autricheà l’archevêque de Salisbourg, mort le 8 novembre 162 1 .

EM ILIO , fils de Giul iano , né le 9 mars 1554, mort le 5 avri l 1629 .

GtOVAM8AT1$TA, fils d’

Alefl'

andro , né le 17 novembre 1589 , cheval ier grandchancel ier de la Religion de Sa int—Étienne, ambaffadeur réfidant près duro i de France Lou is XIII, p lénipotentiaire à Venife, premier fecré taireconfeiller d

État du grand- duc Ferdinand II ; mort le 18 décembre 1664.

FERD INANDO ALESSANDRO, fils du féna teur Giovambatili a, né le 1 1 décembre163 9, cheva l ier de Sa int- Étienne, envoyé extraordina ire en France, à la

princeffe Ifabelle d'

Orléans , é chanfon de la princefl’

e Vio lante Beat rice,grande princefi

'

e de Tofcane , gent i lhomme de la chambre du grand— ducCôme III, mort le 25 j uin 17 1 3 .

N ICCOLO,fils de F rancefco ,

né le 23 j anvier 1652 , mort le 1er mars 1729 .

FRANCESCO GAETANO Ma ca ron, fils du fénateurN icco lo, né le 25 août 1692,mort le 28 ma i 1745.

ANTOINE GOND1, premier du nom,fils ou pet it—fils de Léonard de F rançoife

del li , naqu i t au mo is de mai 1443 tell a le 16 juin 1486 .

Femme Madeleine C orbinelli, fi l le de Bernard d’

ÉlifabethAlmanefchi,

le 4 mars 1464.

Dont iflus , entre autres enfants1° Gé rôme, auteur d 'une branche éteinte en 1699 .

2° Anto ine, qui fuit .

II

ANTOINE DE GOND I , établ i à Lyon, acqu i t les terres du Perron de To ifl'

ay. Il menafa femme à Florence au mo is d'avri l 1516 . Catherine de Médicis , pa lfant par Lyon, lapri t à fon ferv ice, a ttacha Anto ine à celui du duc d’Orlé ans , depuis dauph in, fonmari

, en qual ité de mai tre-d‘

hôtel i l cont inua à exercer cette charge lorfq ue ce prince

LES FLORENTINS A LYONC e fut pendant fon épifcopat q ue le pape Grégo ire XV,

à la recommandation du ro i

Lou is XIII, érigea par fes lettres du 20 o& obre 1622 , l’évêché de Paris en a rchevêché,

auquel i l a ttribua , pour fulfragants , les évêchés de Chartres , de Meaux d’

O rlé ans . Le

roi Lou is XIV y a jouta,depu is, celu i de B lo is, érigé en 1693 . I l mourut à Paris ,

le 2 1 mars 1654, âgé d’

environ 70 ans , fut inhumé dans fa cathédra le .

5° Claude—Margueri te , mariée le 7 j anvier 1588, à Florimond de Hallwin, marqu is

de Ma ignelers , fils aîné de Charles , cheva l ier des o rdres du Roi .6° F ranço ife, é poufa le 26 o& obre 1587, Lancelo t Grognet de Valfé , cheva l ie r des

ordres du Ro i .7° Gabrielle, a ll iée le 1 1 décembre 1594, à Claude de Boflut, feigneur d’

Efcry .

8° Hippo lyte, mari ée le 18 j anvier 160 7, à Léonor de la Magdela ine, marquis deRagny, cheva l ier des ordres du Ro i . Elle tefta inli itua fon héri t ière

,Anne de la Mag

dela ine , duchefl°

e de Lefdiguières , fa fi lle .

9° Louife , filleule du ro i Henri IV

,pri t l ’hab i t de religieufe à Sa int- Lou is de Poifly ,

en novembre 1583 , morte le 29 août 166 1 .

10° Madeleine , pri t l ’habi t de religieufe à Sa int-Lou is de

_PoilÏ y, en même temps que

Louife de Gondi fa fœur. Elle mourut le 8 j u in 1662 .

IV

CHARLES DE Goxor, marquis de Bel le-Ille, généra l des Ga lères, né en 1569 , fut tué

en 1596 , en voulant furprendre le Mont Sa int-Michel .Femme Anto inette d’

Orlé ans,fi lle de Léonor d’

Orléans, duc de Longuevi l le, de

Ma rie de Bourbon, ducheffc d’Eûoutev ille .

Dont ifl'

u

HENRY DE C ON0 1, duc de Retz de Beaupréau , pa i r de France, marquis de Bel le—Ille,cheva l ier des

'

ordres du Ro i, né en 1590 , mort à Princay, en Bretagne, le 12 août 1659 ,âgé de 69 ans .

Femme Jeanne de Scepeaux, héri tière du duché de Beaupréau, comtefl’

e de Chemillé ,fil le unique de Guy de Scepeaux, cinquième du nom

,duc de Beaupréau, comte

de Chemillé,

de Marie de Rieux , morte à Princay,le 20 novembre 1620 , âgée de

3 2 ans .

Dont iffues1° Ca therine de Gondi

,mari ée à Pierre de Gondi

,comte de Jo igny, fon coufin ilÏ u

de germa in , depu is duc de Retz, fera mentionnée c i - après , à l’art ic le de fon mari .2° Margueri te de Gondi , née \le 18 avrril 16 15 fut mariée, l’an 1645, à Louis de

Co llé , duc de Brilfac, pa i r de France, à qui el le apporta Beaupréau le comté deChemillé .

LES FLORENTINS A LYONLeur fil le héri ti ère, Ma rie—Margueri te de C oflè, époufa François de Neuvi l le, duc

de Villeroy , pa i r marécha l de France, c’

eft par cette a ll iance que les biens de lamaifon de Gondi font entrés dans celle de Neuvi lle-Villeroy . Margueri te de Gondimourut à Paris

,le 3 1 mai 1670 , âgée de 55 ans, dans le couvent des Carmél i tes de la rue

du Boulloy , où el le fut inhumée

POSTÉRITÉ DE PHILIPPE—=EMMANUEL DE GONDI

(1 ) Par fuite de l ’héritage des Gondi , recuei l l i l‘

on père, a la iffé fon nom a l'

un des qua is du Rhônepar les Neuvi l le, Louis—F ranço is -Anne de Neuvi l le, de la vi l le de Lyon .

dit le duc de Retz, du vivant du duc de Vil leroy,

PH ILIPPE—EMMANUEL DE GONDI ( troilième fils d’

Albert de Gondi , duc de Retz, pa i rmarécha l de France , de Catherine de Clermont) fut comte de Joigny , marqu is deBel le- IfIe, baron de Montmirel, feigneur de Dampierre de Villepreux, cheva l ier desordres du Ro i, généra l des galères de France, l ieutenant généra l ès mers du Levant . I lnaqu i t à Lyon l’an 158 1 . La mort de fa femme l’afll igea tellement qu’ i l fe démi t de facharge de fes biens en faveur de fon fils aîné , fe ret i ra dans la congrégat ion desPères de l’Oratoire, où i l pri t l’ordre de prêtrife, mourut le 29 ju in 1662, âgé de

8 1 ans , après 3 5 ans de facerdoce .

Femme : F rançoife-Margueri te de Silly, dame de Commercy, fi lle aînée d'Antoine deS i lly, comte de la Rochepo t , cheva l ier des ordres du Roi , gouverneur d

'

Anjou, de

Marie de Lannoy,fouveraine de Commercy de Leuvil le, fa première femme . Elle

mourut en 1625.

Dont ifl'

us

1° Pierre, q ui fu i t .2° Henry , marqu is de Bel le-Ille .

3° Jean- Franço is- Pau l de Gondi , card ina l de Retz, damoifeau, fouverain de Com

mercy , prince de Leuville, fécond archevêque de Paris , abbé de Sa int—Denys—m -France,& c. ,

naqu i t à Montmirel, en Brie, au mo is d'o&obre 16 14, & eu1 pour précepteur (commei l a é té di t plus hau t) Vincent de Pau l , depu is aumônier de la reine Anne d'Autriche,fupé rieur généra l des prêtres de la million de Sa int—Lazare . Jean—François de Gondi , fononcle, premier

archevêque de Paris,le nomma chano ine de Notre-Dame le 3 1 décembre

1627, l’

obtint enfuite pour fon coadju teur en 1643 , dont le pape Urba in VIII luiacco rda les bulles le 7 o& obre de la même année . Il fut créé archevêque de Co rinthe le22 janvier 1644, fut facré le 3 1 du même mo is, par fon oncle, dans l’églife de NotreDame . F ut ca rdina l sur la nominat ion du roi, le 19 février 1652 . Il fe démi t de fon arche

LES FLORENTINS A LYON

vêché de Paris en 166 1, & y mourut le 24 août 1679, âgé de 66 ans , fut inhumé en

l ’abbaye de Sa int-Denys,dont i l éta i t t i tu la i re .

PIERRE DE Gonor, duc de Retz, pa i r de France, comte de Jo igny, marqu is de la Garnache, & c .

, généra l des ga lères de France, cheva l ier des ordres du Roi,naqu i t à Paris en

160 2, mourut à Machecoul, en Bretagne, capi ta le du duché de Retz, le 29 avri l 1676

Femme : Ca therine de Gondi , mari ée par difpenfe du pape, à Machecoul , au mo i sd ’août 163 3 . Elle apporta , à fon mari , le comté de Retz, i l obtint de nou

vel leslettres

d’

ére& ion en duché- pa i rie, au mo is de février 1634. Elle éta i t fi lle a înée de Henry deGondi , duc de Retz, pa i r de France, de Jeanne de Scepeaux (ment ionnés ci- devant) .

Ca therine de Gondi mourut le 18 feptembre 1677, dans fon château de Machecoul , oùelle ava i t fondé le couvent des religieufes du Ca lva i re . Son corps celui de fon marifurent enterrés dans l’églife paroilfiale de Machecou l .Dont iEus1° Marie-Catherine de Gondi

, religieufe bénédi& ine, fupérieure générale de l’ordredu Ca lva ire, mouru t le 1

" j u i llet 17 16, âgée de 69 ans .

2° Paule-Margueri te- F rançoife de Gondi , héri t ière du duché de Retz

, ducheffe deLefdiguières , comteffe de Jo igny, & c . , née à Machecou l le 12 mars 1655, époufa, le12 mars 1675, Franço is —Emmanuel de B lanchefort de Bonne de C réquy, duc de Lefdiguières, pa ir de France, comte de Saul t , gouverneur & l ieu tenant généra l en Dauph iné .Ainfi fini t la maifon de Gondi .

Armes D‘

or deux maflès dejb epaflées mfauloir, liée: degueules .

Hfioiregénéa logique de la ma i/an de Gandi, par M . de Corbinelli, gent i lhomme de F lorence . Paris ,

'

1705, 2 vol. gr. in—

4°(fuperbes portra i ts , nombreufes figures armo iries) .L . P . Anfelme, tome III , pp . 890-

99 . I_flofia genea logica dellefamiglienobili Tra/cane

Umbre, defcritta dal Padre don Eugenio Gamurrini, In Fiorenza, 167 1 ,c inq vol. ia -f°

( tome II, p .

LES FLORENTINS A LYON

GUIBLI, dits QUIBLI

Gent i lshommes florentins, étab lis à Lyon, au xv r°fiècle

Claude Guibli, Florentin , citoyen de Lyon , en 1590 .

Zanobe Guibli, fut père de Margueri te, abbeffe de la Déferte, en 16 18

Claude de Guibli Zanobi , fon fils , éta ient marchands 21 Lyon en 1 577

Margueri te Gu ibli naqu i t à Lyon le 17 a vri l 1594, de Zanob i Guibli, noble Florentin ,

de Sib i lle de Tourv éon . Elle fut abbelfe de la Déferte, après Guigonne de Chaponay, fatante . Elle fi t confiruire l’églife de ce monalière en 1623 , inli itua la réforme fous la règlede fa int Beno i t , en 1625 fonda le prieuré de B l ie , à la place Bel le-Cour. Elle mouru ten 1675, âgée de 85 ans , pleine de méri tes Elle fut en rela tion a vec fa int Franço isde Sa les

1675; 1 2 juin . Mort de Margueri te I de Guibly , abhelfe de No tre-Dame de laDéferte , en 16 18 . Depuis 16 13 e l le ava i t été coadjutri ce de Guigone de Chaponay . Elleéta i t fi lle de Zanob i de Guibly , noble Florentin,

de Sybille de Tourvéon . Elle fi tconli ruire l

églife de la Déferte en 1623 , rétab l i t la dif: ipline dans lon a bbaye.

Margueri te II de Guibli, fa nièce, lui fuccéda en 1675 (5)

On l i t , dans l’Almarmcb de Lyon de 1 65 q ue l’

abbaye de No tre—Dame de la Défertefut fondée en 1260 , q ue la règle de fa int Beno i t y fut introdu i te en 1604. C

efi une

méprife . Cette abbaye ne fut fondée réel lement , qu’

en 13 0 4, par Blanche de Chalon,dame de Bel levi lle

,é poufe de Gu i chard de Beau j eu , pour des religieufes de Sa inte—Cla i re ,

la règle de fa int Beno i t n’

y fut introdui te q ue par une bul le de Jules II,en 140 3 , fous

Ca therine de Va llieu q ui, pour lors , en éta i t abbeffe0 mi/

onfunèbre deMadame Marguerite de Guibly, abbefi du mana/li re roya l de NotreDame de la Dÿ

'

erIe, de la vi l le de Lyon (ordre de Sa int- Benoiû) , prononcée dans l’églife

LES FLORENT INS A LYONdu même monalière, le 15 j u i l let 1675, par le P . Pierre Po lla , jéfuite . Lyon, Jean Grégo i re,1675, in (Cont ient quelques fa i ts intérelÏ ants, pour l’hiûoire de la Déferte)Armes D

or en erofia rztd‘

azur, au chef degueules cha rgé de trois é toiles d’or.

C e nom de Guibli (a lias Quibli) a été a l téré en France, évidemment . I l ell probableque ces Guibli éta ient iflus de la famille florentine del Gigl io, ou Gili , de laquel le éta itDomenico del Gigl io , fils de Lapo , prieur de la Liberté en 13 78 ; éteinte, don t lesarmes éta ient Coupé , enle

'

,crenele

d’

a rgent degueules , à la fleur de lys degueules [rafle en

chef.

C es armes,i l ell vra i , n’

ont aucun rapport avec cel les des Gu ibli de Lyon . Ma is on ne

doi t pas vo i r , dans cette d ifférence d’armoiries , une preuve négat ive, fi l’on confidère

qu’

un certa in nombre de familles florentines, natura lifées en France, changea fes armes,foit en fouv enir d

une admiflion dans la muni c ipa l ité ly0 nnaife, foit par tout a utre mot if.

GU ID I

1 585 Jul io Guid i , marchand florentin à Lyon

I l a exifié , à Florence, cinq familles difi in& es du nom de Gu id1

1° Les Guid i q ui hab i ta ient le quart ier popula i re de San Apol l inare, obtinrent d ix fo is

le priorat,entre 1 382 1427 . Ils s

é teignirent dans la première mo i t ié du xv°fiècle .

Armes D‘

a rgent au lion degueules traverfé par une bande d’azur cha rgée de trois rqfes d’or.

2° Ceux q ui s ’appela ient Segn i Guid i da Segna (De Gu ido leur auteur) , hab ita ient lequa rt ier de San-Remigio ,donnèrent à la Répub l ique fept prieurs , de 1447 à 1492 . Ils

s’

é teignirent en la perfonne du capita ine F rancefco , fils de Giuliano, mort le 10 ma i 1658 .

( 1) C'

eû dans ce mona lière , où el le ava it une fragment a é té reproduit dans les Souvenirs eor

tante religieufe . q ue fut mife en penfionMlle Bernard refpouda uee de l

'

illuûre Lyonna ife (publ iés en 1859 .

qui devint enfuite fi cé lèbre fous le nom de Réca Tome I , p . (Nales doeumenls pour ferv irmier. Le temps qu'

e l le y pafl’

a la ilfa dans fon cœur, Phi/laire de Lyon, par A . Périca ud l 'a îné , 3° part ie,une trace itte1£ uçable . M. de Châteaubria :

fi,dans p .

fes Mémoires d'

outre— lombe, a près avo ir décrit a bel le (2) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon.

fituation de l 'abbaye , ci te q ue lques l ignes écrites par Minutes de Pierre Delaforeli .Madame Réc amier, fur Cette époque. Ce même

LES FLORENT I NS A LYON

Armes D’

azur à la pa lme dejinople ( à enquerre) mije en pa l, accompagnée de deux é toilesd

or.

( 1) Ademollo Pa ilerini. Seconda ediz ione,tome IV, p. 1 509

— 1510 , & tome V, pp . 1839- 1840 .

(2) Le martymloge des chevaliers de Sa int-j ean

J érufa lemdits deMa lle, parMathieu deGoulÏ ancourtTome I , p . 3 3 1 .

3° Les Guid i da Pra tovecch io hab i tèrent le quart ier San Giovanni commencèrent à

obteni r le priora t en 1470 ,

en la perfonne de fer Giovanni , fils de fer Barto lommeo ,

peti t -fils de fer Gu ido . A part i r de cette époque, jufqu

en 1525, ils l’

occupèrent feptfo is , s

'

é teignirent en la perfonne de fra Bernardo Gu idi (au fiècle Anto ine, fils deGu ido),dominica in du couvent de San Marco , mort en 1620 .

Armes D

azur au griflim d’

a rgent , tenant , entrefisgrifies, unfleur de lys d’

or.

4° Les Guidi , infcrirs à l

a rt des cordonniers , produifirent Antonio , fils de Guido , q ui

fut prieur en 1475, s’

é teignirent à la mort de Guido Gu idi , fils d’

Alefl'

andro , le

3 décembreArmes D

azur/cari defleurs de lys d’or, au chêne definaple brochant fur le tou t , au cerf

d’

a rgent couché au pied du chêne.

5° Aux Gu idi , origina i res d

Anterigoli nel Mugel lo , appartena i t Giul iano , médec incélèbre, v ivant vers la fin du xv° fiècle . I l fut père de Gu ido Gu idi dont la célébrité futégale à la lienne qui ava i t étud ié la médecine en l

Univerfné de Paris . Ceux de ce nom

y uni rent celu i de C afavecchia, comme ayantjrecueilli l’héri tage de cette famille . Ils s

é tei

gnirent en la perfonne deGu ido Guerra , fils de Giul io , mort à la fin du m ur

“fiècle .

Armes D’

or à la pyramide de[ cpt monts d’

azurj butenant un bœuf rampant degueulesFrère Ferdinando Guidi , cheval ier de l’ordre de Sa int— Jean de J érufalem, décéda de

mifère d’

incommodité , au voyage qu’ i l entrepri t pour le fecours du royaume deCypre, q ue les Turcs envah irent fur les Véni t iens, l’an 157 1 . Il éta i t de la fami lle

(n°3 ) des Gu idi da Pra tovecchio ,

comme le prouvent fes a rmo iries q ui éta ient d’

azur

au grfion d’

a rgent tenant entrefes grifles , unefleur de lys d’

or

Ma is i l fera i t mala ifé de déterminer à laquel le de ces c inq familles appartena i t Jul ioGuid i c i-deŒus, q ui s

’établi t à Lyon .

D ü b l U C V I'

d l L U U LI b l lä l l l l l ‘v l L L L ‘ V L , 6N l l b b l l o —' q

Si ce n’éta i t ce ligne abrévia t if, i l fera i t plus fimple de trouver, dans cette 1nfcrrptron, lenom i ta l ien ACI, q ui fe tradu i t , en frança is , par ACIS .

J AQUALes armes font D à trois craifl'

ants , [urmonte'

s d’

un lambel de trois pendants(Nom a lteré a retablzr . )

JULIEN-JEAN DE JAQUA, ci toyen marchand florentin, ell: enfeveli dans no tre grandeéglife, fous une pierre d

env iron 7 p ieds de longueur par 3 de largeur, q u i eft placéeà la grande nef, à côté de celle q ui ell au milieu , entre la chapel le de Sa int- Thomascelle de Sa int-Jean, en t irant contre cette dernière . Il éta i t gouverneur d’un ey fant de la

famille de Médicis , comme le porte l’épitaphe fuivante, q ui ell gravée fur les bordstout autour de la pierre , en cara& ères gmhiq ues 1 )

oflngfi/

]ulianus Ioannes de ]a qua civ is Ü' merca tor F lorentinus guberna tor haci de Medicis Lugd.

comora tis bicjacet anna Dni MCC CCLXX dieXIImeufs Ma ir n quiæ;fia t en pace. Amen.

(Extra i t de l’ inventa i re des titres du mona li ère de N .

-D. de Confo rt , ou couvent desFrères Prêcheurs de Lyon ,

rédigé par le P . Siméon—André Ramette , archiv ill e de ce

monalière . Tome III, f° CXXVII verfo .)

Au fujet de ce Jul ien—Jean de Jaqua , i l faut remarquer d 'abord , que ce nom a fubi furl’

épitaphe, une abrévia t ion . Or,la lettre qui a été remplacée par ce figue devra i t

être une N ; ce qui fera i t J anqua . (Vo i r la note c i— annexée . )Ma intenant i l faut remarquer encore q ue le P . Ramette a voulu copier la forme de lalettre ini t ia le de ce nom, que cette lettre refl

emble à un I, plutô t q u’

à un 1°

(au reliel’

i le i fe prononcent de la même manière en i ta l ien) . Le nom i tal ien deva i t ê tre MANNELLIJanche ou Iancl1e ( prononcez Ianq ué ) , l’a l téra tion françaifc de ce nom l

a b ien transformé en Janq ue . Pu is on y a a jouté la part i cule DE (di te nobil ia ire b ien mal à propos) .Puis la la tinifa tion de Janque lui a fa i t fubir une feconde transform at ion en : DE J anqua ,l ’abréviation a fini de la rendre méconna iflable , en en fa ifant de Jaqua .

Quant au nom de Ielève de Julien- Jean de Jaqua , } IäË1 de Médicis, là encore, lefigue abrév ia tif remplace très probablement, une N . Pu is i l fau t remarquer q ue I’H q uicommence ce nom

,ell encore une a ltération françaife , car cette lettre ne fe fa i t pas

fenrir dans la prononciation 1talienne, ne s’

afpire j amais . C e cara& ère n’

e ll employéque dans ces quatre formes du verbe avere HO , HAI , HA , HANNO . On l ’emplo ie aa liicomme lettre auxi l ia ire, pour rendre le fou du C du G dur

,avant les voyelles I E .

(1) Cette pierre a é té conferv ée lors de la démo dallage de l 'a l lée d’une ma ifon de la rue Tolofanlition de l

églife des Jacobins ; el le fa it part ie du n° 5. Les armoiries s’y voient encore.

Les nobles riches Florentins étab l is à Lyon dès le xv° fiècle, afi°

e€t ionnaient part iculièrement l

églife de No tre-Dame de Confort ils y é lilaient vo lont iers leur fé pulture .

Outre les Gadagne, vo ic i le nom de quelques—uns d’entre eux qui éta ient enfev elis

dans cette églife .

1470 . Jul ien—Jean de J anqua .

1474. Anto ine de Va tinières .

1479 . Marie de Médicis , femme de Lyonnet Rolfius .

xv1° fiècle . Les Capponi .1522 . Gu i l laume de Nob les .

1546 . Jacques Jun& e .

1552 . Jean-Franço is de Nettons .

1 558 . François—Barthé lemy d’

Honorat .

1567 . Marie de Riccafolis , femme de Gui llaume de Ricci .

(No te extra i te des Arch ives du département du Rhône. )

Les Mannel l i font reconnus comme l’une des familles les plus anciennes de Florence .

Ils pri rent peu de pa rt à l’

adminillra tion de la Républ ique, préférant la carri ère desarmes , dans laquel le ils fe font dill ingné s a toutes les époques , à parti r du liècle.

En 1 3 12 Zanob i Mannel l i eut le commandement d’un corps de troupes envoyé contreles Pifans , q ui furent défa i ts dans la va l lée de l

Arno . I l comba tt i t aulli contre Henri VIIqui le mit au ban de l

Empire en 13 13 .

Le même Zanob i fe trouva à la ba ta i l le de Montecatini , en 1 3 15, à celle <FAlto

pafcio , en 13 25, i l y fut blefl'

è gri èvement . Son nom ell reli é très popula ire à la fuite de

la chu te du duc d’

Athènes ( 1 343 ) à laquel le i l contribua puilfamment ; à la refiaura tion

du régime républ ica in, i l fu t é lu prieur de la Liberté . Amaretto Mannell i , fon fils , fut a uflîhomme de guerre , en même temps q u’

écrivain, lailfa une chronique remarquable

LES FLORENT INS A LYONtant par l

érudition q ue par la pureté du ltyle . Elle ell reliée manufcrite ell confervée

dans la bibliorhèq ue Pancia tichi .Ra imondo Mannel l i commanda les galè res de la République s

elt rendu célèbre parla v i& oire qu’ i l remporta en 143 1 , fur les Géno is , près de Rapa llo où i l fi t prifonnierl'amira l ennemi F rancefco Spinola . Pierre, fon fils , fut aufli un marin célèbreDe cette famille éta i t le fameux F ra Luca Mannel l i , fils d’

Abate , qui fut l’

un des

ora teurs les p lus éloquents du x1v°fiècle . Il appartena i t à l ’o rdre de Sa int -Dominique, .

fut évêque in partibus de Macédo ine mourut en 13 60

Au commencement du Xv i° fiécle exiltait , à Lyon , un Zanobi Mannel l i , di t le Ri che .

En 1515, Léonard Franço is Mannell i , Flo rentins ( peut- ê tre fils de Zanob i cideffus) éta ient logés en la ma ifon de Denis Garbor, rue de la Boucherie— Sa int—Paul .Pour leurs meubles 80 0 l ivresEn 1517 v i va i t Jean Mannel l i , dont le mobil ier fut évalué à 500 l ivresEn 1583 , noble Franço is Mannell i , genti lhomme florentin, éta i t conful de la na t ion

fioreutine à Lyon Il é poufa C alfandre Capponi , fi l le de Laurent , baronde C rèvecœur,

d’

Hé lène de Gadagne .

Armes De gueules à trois poignards d’

or, pofe

'

s enfafce, l’

unfur l‘

a utre, au chef d’

a rgentcha rgé de la croix degueules (del popolo Fio rentino) .

1549 . Emprunt fa i t par Franço is Coulaud , receveur des deniers communs , aunom de la vil le de Lyon , pour payer la part incombant à la vil le , dans la fo lde de

hommes de pied, durant quatre mo is de l’année 1548 . Parmi les prèteursfigurent les marchands fiorentins Nico las Bernard Manueli [Mannell i]; AmerardoSa lviat i

SÉNATEURS DE LA FAMILLE MANNELLI

NICCOLO , fils de Giovanni , né le 18 j u i l let 151 7 , mort le feptembre 1 59 1 .

F tLtRPO, fils de Giovanni , né le 2 feptembre 157 3 , mort le 27 mai 1629 .

JACOPO MANNELLI GALlLEI, fils d'

Ugolino, né le 27 avri l 1654, mor tle 24 feptembre 1720 .

( 1) Ademollo e Pa ilerini, feconda edizione, V , (4) Archives de la Vil le de Lyon (Nouméa ) . Sép . 1609 . rie C . C . 29 .

(2) Ademollo e Pa ilerini . prima edizione. p . 740 . (5) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon .

( 3) Archives de la Vi l le de Lyon (Nomades) . Sé Minutes de Pierre Delaforeli .

rie C . C . 22. (6) Archives de la Vil le. C omptabi l ité . C . C . 991 .

LES FLORENTINS A LYONOTTAVIO, fils du fénateur Jacopo Mannell i Gal i lei , né le 4 août 17 10 , chambel lan de Leurs Majefiés Impéria les , de Leurs Altelfes Roya les

,mort

le 2 1 décembre 1767.

MARTELLI

( 1 ) Ademollo e Pa li‘

erini, feconda ediz ione, 1. II, 30 vol. ia

PP° (3 ) Archives de la Vi lle de Lyon (Nommées ) . Sé(2) Diflionna ire bi]lorique, critique à

' bibliographi rie C . C . 4.

que, pa r une Socié té de gens de lettres . Paris , 182 1 ,

La famille Martel l i acqui t de grandes richefl’

es par le commerce, ma is el le eut partaulli aux charges du gouvernement de la Républ ique . Sept fo is la magilirature fuprêmede gonfalonier lui fut conférée elle fut revêtue du prio ra t quarante fo is . Nicco lo Martel l i , fils d’

Ugolino , en fut le dernier en 14 15 mourut en 1425.

Ugo l ino Martel l i , li é en 140 0 ,fut l

un des plus chauds partifans des Médic is , qui lecombléœnt d

honneurs , lui confièrent fucceflivement les cha rges de capi ta ine dePifioia d

Arezzo ; puis de gouverneur de Pife . I l mourut en 1468

Ugohno Martel l i , de Florence, fut amené en France par Ca therine de Méd1c1snommé évêque de Glandève en 1572

En 149 3 v iva ient à Lyon Jean-François Martel l i , Laurent Car-a igue [Gadaigne ?]Ga l ian [Galiani], marchands florentins

24 juin . Teûament de noble C ofme Martel l i,marchand florentin, demen

rant àLyon, fous le pri v i lège des fo ires . Donne aux jeunes de fon compto i r de fa bou

t ique de fo ie, à chacun 10 0 l ivres , veu t qu ’

i ls fo ient habi llés d’habillements neufs ,

ferge de Florence.

Lègue aux enfants mâles de illuûres meflires Gu i llaume de Gadaigne Thomas deGada igne , tous deux frères cheva l iers de l ’ordre du Roy , àchacun cent écus , pouracheter un cheva l

, aux fi lles d’

iceux frères de Gada igne, à chacune 20 0 écus , pouracheter cheynes hab i llements quand el les le marieront .Lègue à Raphaël M a rtell i

, genti lhomme florentin, une chaifne d’

or va llant 10 0 écusd’

or .

A R . P . meffire Hugolin Martell i , évêque de Glandefves , fon frère, tou te l'argenteriede fa table les tapil

'

feries de cui r neuf qu’ i l a en fa ma ifon.

A Jean—Baptifie Martel l i , fon frère , écus,au cas, toutefo is , qu i l fe marie à F lo

rence .

LES FLORENTINS A LYON

Plus , écus pour payer les dettes de Laurent Martel l i , fon frère , à condit ion queledi t La urent ira hab i ter a Florence avec fa femme fa fami lle, vivre honorablement,veut q ue ladite fomme foit mife en la banque des Martel l i de Florence .

A chacune des fi lles dudit Laurent, 10 0 écus , pour entrer en Rel igion ou tel autre effet

q ue bon leur femblera .

Item ,à Phil ippeMazzinghi, fon neveu , ducats à t a ifou de 375môn pour duca t .A Révérend Frère Loys Mazzinghi, fon neveu , cheva l ier de l ’o rdre de Sa int- Jean de

J érufa lem,10 0 écus .

Item ,à noble Loys Martel l i , fon très honoré père , 10 0 écus .

Item,avant q ue la banque de Charles C ofme Ma rtel l i compagnons , de Lyon, fo l t

cominué e, fuivant les pafches conditions contenues en la fcripte de ladi te compagnie,nomme héri t iers ledi t illu li re fe igneur Thomas de Gada igne, feigneur de Beauregard ;nob les Laurent Capponi , feigneur d’Ambé rieu, Bernardo del Berbigia , gent i lhommefiorentin ( 1)

Armes D’

azur à la tour d’

a rgentflanquée (fiancheggiata) de deux ma rteaux demême.

Franço is Martel l i fut créé card ina l le 17 ma i 170 6 . I l éta i t fils de Marc, fénateur,

de Lucrèce F rancefchi

MEDICI , (MÉDIC IS)

Les Medici , connus dans le monde entier, fous le nom de Médicis , appart iennent tropcomplètement à l’hill oire , pour qu ’

on pu iffe en parler i c i au- delà de ce qu i a été d i tprécédemment ; fauf en ce qui a tra i t dim& ement à leur li tua tion commercia le à Lyon,où ils ava ient un compto i r dès l

an 1440 Ajoutons qu '

en 1493 , la banque deMédic is y tena i t à longe , pour 120 l ivres , la maifon de Thomas Balio , en la rue dela Ju i verie En la même année, elle loue pour 49 l i vres , con jo intement avec JeanMazenod, greffier des élus , une des quatre ma ifons que Jean du Peyra t poflède en la rue

de la Chiv rerie, avec une grande cour

(1) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon . ab Alphonfo C iacconio, ordinis Præ dica torum .Minutes de P ierre Dela f0 rel’t . Romm, 1751 , 2 vol. gr. ino f°. (Tome II, p . 47.

(2) Vitae é“res gej læ Poutiflcum Ro um à” 5 . Po rtra i t . )

R. E . ca rdina lium à C lemente X uj que C lemen ( 3 ) Notes de Dé riard . p . 340 .

temXII. Script æ a Mario Gua rnacci . QuIbUS pe r (4) Archives de la vi l le (Nomades) . C .C . 4 .

duci1ur ad noli ta hæ c tempora hilioria eorumdem

LES FLORENTINS A LYON

16 13 , le 10 j u i l let . Le chapi tre (de Sa int— Jean de Lyon) , qu i t te le fleur HuguesMey du lod des c inqhu1t1èmes d’une maifon li tuée rue Juiverie, laquel le fut desMalayfien,

( 1) Notes de Dériard , q . 340 . (4) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon .

(2) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon . Minutes de Pierre Delaforeli .Minutes de Pierre Delaforeli . (5) Regifires paroifliaux de Sa int—Paul .( 3 ) Archives de la Chambre des Nota ires deLyon. (6) Note communiq uée par M . Morel deVoleine .Minutes de Pierre Delaforeli .

Pau l de Médic is fut nommé court ier à Lyon, en 1551 Enfin , en 1583 , on trouvehonorable homme Ma th ieu de Médic is

,marchand drapier à Lyon

Les armes de Médicis furent modifiées fuccelfivement ainfiqu’ i l fui t

1° D

or onze boules de gueules .

2 Rédu& ion à neuf boules .

3° Côme l’anc ien n

en porta quehuit .4° Pierre , fon fils , les réduifit àj ix, pre/

c‘

es en triangle, 3 -2- 1 ; i l m i t , au centre de l’écu(en abîme ) unej èptiéme boule d

'

azur, cha rgée de trois fleurs de lys d’or. (Privi lège concédépar le ro i Lou is XI, en5° La derni ère modificat ion eut l ieu fous Laurent leMagnifique, qui réduifit les boules

à fix, fupprimant celle du centre de la rangée fupérieure & pofant fa place , cel le q u iell chargée des fleurs de lys .

1569 . Honorabilis v it Lucas Mei,filius quondam Anthonn Mei ; c ivis Florentinus ,

Lugduni commorans

157 1 . Pau l Mey, Florentin ; marchand à Lyon1588 . O& av io (O ttavio) Mey naqu i t, à Lyon

, d’

Antoine Mey de Margueri te,fi lle de noble Jean Kavor. I l fut baptifé à Sa int-Pau l, le 18 feptembre 1588 . I l demeura i tprès le Change1594. Anto ine Mey , marchand florentin, tefla en 1594. Son fils , O& avio Mey ,

fut célèbre à Lyon

LES FLORENT INS A LYONpour340l ivres .

Tout de fu ite le chapitre qu i tte le fleur Bernardin Stoppa du lod de

l’

acquifition dest rois autres hui ti èmes de la même maifon, pour 13 0 l ivres

16 15, le 16 ma i. Le chapitre qu i tte le fleur Hugues Mey, du lod des t ro is hui

tièmes , q ui fut de Stoppa , auparavant de Ma lay (Malayfied) , rue de la Ju iverie, pour23 0 l ivres

16 17, le 28 avri l . Le chapitre qu i tte Anto ine Mey , du lod d’une maifon qu Il a

acq uife d’

HuguesTrippier, rue de la Ju iverie, fa ifant le co in d’icelle, montant aux Capu

cius , pour 3 50 l ivresAnto ine Mey, némort à Lyon ,

fut reé’teur de l

Hôtel—Dieu ,en 163 5, promoteu r

de la reconliru& ion de l’

églife de cet hôpita l , laquel le fut terminée en 1646

1665, 28 o& obre . O& av io Mey ayant repréfenté , au confulat, les fervices q ue fon

père lui ont rendus à la fabrique des étoil es de fo ie, par l’ invention q u ’i ls ont faite , dulufirage des fo

ies, qu ’i l ell le premier q ui a it fa i t des tafietas lultré s, depu is 1651 le

confulat, après s’ê tre affuré du confentement des ma i tres- ouvriers en foie, a rrête

qu’

0 & av io Mey jou ira des privi lèges accordés à ces ouvriers167 1 , du 12 ma i . Requête préfentée au bureau (des finances) , par Anto ine Mey ,

pofl'

effeur d’

un doma ine rente noble en la paroiffe deMoyre, appelé de Terre—Noire,Montverdun ,

demandant à fa i re la foy hommage au roy , à raifon defdites poffelfions ,

q u’

aél e luy foit donné de la remife qu’ i l fa i t de fon aveu dénombrement .

Ordonnance dudit jour, qui reçoi t ledi t Mey la foy hommage, ordonne quel’extra i t de l’aveu dénombrement, par luy rapporté , fera envoyé pour être publ i é .Extra i t d ’aven dénombrement du 10 ju in 167 1 , ligné Va lons, fourni par Antoine

Mey , déclarant teni r ledi t fief doma ine, confillant en une une maifon, avec fes appartenances

dépendances , les fonds é tants , un co in de j ardin, un champéage, un herme ,vignes ,

terri to ire de Terre-Noire . Et des pré s de ladi te maifon dépend la rente noble de

Montverdun .

A la fu i te, font les cert ificats de publ icat ion .

Du 12 j u in . Commiflion du bureau, par la publ ica tion dudit dénombrement .C ertificatde publ ication du bureau des finances .

Autre requête dudit Mey , pour demander que, fans avo i r égard à l

oppofition formée

aux publ ications , parM . Defchamps , l’

en démettant ordonne, de plus fort, la publ icat iondudi t aveu dénombrement

(1) Inventa ire des a&es capitula ires des comtes de Auguûe Dériard, fur les Lyonnais dignes de mémoire .

Lyon . Regilire 25, f° 150 . (Archives du Rhône Lyon , 1890 , gr. ia —8 (p.

archives du château de F eugero l les . ) (5) After. confula ires . Notes â' documents d

A.

(2)Inventa ire des a&es cap

itu la ires des comtes Péricaud , pour ferv ir d l’

Hifloire de Lyon. Seconde

de Lyon. Regili re 25, fol ios 151— 152. partie, p . 47.

(3 )Inventa ire des a&es cap

itu la ires des comtes (6) Inventa ire des Archives du bureau des financesde Lyon. Regili re 25, f

o 153 .de la général ité de Lyon . Regili re pp. 176

— 177.

(4) Réfumé des notes manufcrites d'

Antoine (Archives du Rhône 81 archives du château de F eu

LES FLORENT INS A LYON

1699, le 1 1 août . Le chapitre (de Saint—Jean) qu i tte dame Ca therineMey , veuvede Jean Ballet, du lod qu’

e l le do i t , à raifon d’une boutique d’une vingt ième partie demaifon fituées place de la Douane , faifant le co in face fur ladi te place, appelée le Co indu monde, pour un feptième de la rente du comté , pour 14 l ivres

17 19 , le 1 1 mars . Le mi-lod du par le fieur JeanHugalis , héri tier de dame Ca therine Mey , veuve de nob le Jean Baffer, à ra ifon d ’une maifon fituée place de la Douane,faifant l

un desco ins d’

icelle, dont la feptième partie dépend de la rente du comté , le

furplus des rentes de l’

a rchevêché, de Sa int-Pau l de l’

abbefl’

e de Sa int—Pierre, ell:

a rrêté à 7 1 l ivres , 8 fo ls , 6 deniers , pour la part du chapitreO& av io Mey , dont i l v ient d

’ê tre parlé , dont le nom ell reli é a ttaché à une rue de

Lyon,fa v i l le na ta le, s ’ell: rendu célèbre par la découverte qu’ i l fi t , vers 1640 , d’

un pro

cédé pour donner le lultre aux fo ies (ce qu’

on appela i t donner l ’eau) . C e fut pour luil'

occafion d ’acquéri r une grande fortune dont i l fi t ufage pour former une colle& ion

préc ieuse de méda i l les , d’

antiquité s d ’objets d ’a rt de tou te forte . I l mourut le2 1 décembre 1690

On va voi r, par curiofité la maifon de M . Mey, q ui ell Ital ien d’

origine . Elle ell

fituée dans une très bel le vene, a la montée des Capucins . Il y a dedans un nombreinfinis (fic) de tableaux& de payfages de bons ma i tres .

Les curieux ne feront pas fâchés q ue ie leur donne un delfein (fic) racourcy d’

un

grand ba lfin d’

argent q ui ell: une pièce unique d ’une grande antiqui té, qu' i l confervedans fon cabinet . Il pèfe 50 mares a 3 0 pouces de diamètre . On le trouva , i l y a quelquesannées, du côté d’

Arles, en creufant proche du Rhône , fi ce n’

efi q ue l'

ombre dudelÏ ein fa i t paro itre plus de rel ief aux figures qu

elles n’

ont, le relie ell fort fidelle fic )On pourroit l

appeler un méda i llon fi les Roma ins ava ient accoutumé d’

en fa ire d’

une fi

prodigieufe grandeur, s’

il y avo i t quelques figures au revers , n’

y ayant qu ’

un fimple

rebord, ou cordon relevé , ce qui fa i t douter à q uoy cela peut avo i r fervy , car l

enfonçure

légère qu ’

on luy a donné en le raccommodant, qui le fa i t relfembler à un ba lfin, n’

y

éta i t pas avant qu’ i l fortit des ma ins du pêcheur q ui l’

avo it treuv é

On admira i t furtout, dans la maifon d’

O& av io Mey , le boucl ier vot if en argentque l

on vo i t, ma intenant , au cab inet roya l des ant iques , à Paris ; i l a va i t é té trou véen 1656 , Mey l 'ava i t acheté d’

un orfèvre, au moment où celu i- c i a l la i t le fondre .

Lou is XIV v ifita cette colle& ion intéreflünte, pendant fon féjour à Lyon & c.

gerolles . ) Nota : Cet inventa ire elt d’

a utant plusprécieux que les pièces ont é té complètement dé( 1 ) Inventa ire des a& es capitula ires des comtes de

Lyon . Regilire 25, f0 236 .

(2) Inventa ire des a& es capitula ires . des comtesde Lyon. Regili re 25, l

° 240 .

( 3 ) A . Pé ricaud. Notes documents . Seconde

partie, p . 47. Quatrième partie , p . 3 5. Pernetti ,Lyonna is dignes de mémoire, tome I I , p . 125.

(4) Recherche des antiquités ô‘

curioj îtés de la v i llede Lyon, ancienne colonie des Roma ins , d e. , capita le

de la Gau le celtique, par Jacob Spon . Lyon, 1575 p.

in-4O (pages 185

(5) Defcriptiôn hij lorique de Lyon, par N .-F . C 0

chard, pages 269- 270 .

LES FLORENT INS A LYON

NARDI

La famille Nardi fut honorée, à Florence, par qua tre gonfa loniers de juftice vingtprieurs de la Liberté .C e fut Pierre Nard i q ui ré ulfit à négocier la celfion de la feigneurie de Flo rence au

duc de Calabre , afin qu’ i l pri t la défenfe de la Répub l ique lors de la guerre qu ’

el le eut à

foutenir, en 1 3 26 , contre C afiruccio C afiracani, l’

un des plus illufires guerriers del’

Italie . Le duc envoya à Florence,en qual ité de fon v i ca ire, le fameux Gauth ier de

Brienne , duc d'AthènesJacques Nardi , célèbre hifiorien florentin (omis dans la Biographie univerfllle) , naqu i t

le 24 ju i l let 1476 , mouru t vers l’an 1555 C ’

ell par erreur qu ’

on lui a a ttribué , plufieurs fo is , le Difcarfaflrpra lafla ta della magnifica città di Liane, q u i fut jo int à fonHifloirede F lorence q ue Franço is Giunt ini publ ia à Lyon en 1582,

car ce s wrj îr ava i t poura uteur, F r. Giunt ini lui-m êmeEn 1512, Franço is Nard i éta i t coufa l de la nat ion florentine, à Lyon .

En 1579, le conful éta i t Bernard Delbarbigia (ce nom femble a ltéré)16 18 , du 24 avri l . Qui ttances pafi’

ées par M . le chamarier de l'

églife de Sa intPau l , à demo ifelle Madeleine de Nardi , veuve ufufruitua ire (fic) de feu Lefcot . Plein

entier pa iement du milod par elle dû , à caufe de l’

ufufruit, à elle légué , d'

une maifon

fituée qua que va de la Boucherie de Sa int-Pau l à la porte de ConfortArmes Coupé degueules d

a rgent , chargé de trois poignards de l ’un en l'

autre, pofc's enj

'

a/ce, l’

un [ur l’

autre.

N AS I

Famille très ancienne dont le premier auteur connu ell (fuivant Pafl’

erini) , Nafo Nafi,

de F orteguerra, q ui fiégeait au C onfeil en 1 197 . Ses defcendants furent admis dans la'

( 1) Ademollo e Pafierini , 1re édition, p . 730 . P. Ramette, archiv ili e de ce monalière. (Conferv é

(2) Ca ta logue des Lyonna is dignes de mémoire, ré a ux archives du département du Rhône) . Tome II,digé par MM. Bréghot du Lut Pé ricaudü iné , f0 26 .

p . 204. (4) Titres de ,l’

églife de Lyon. Armoire El ias ,( 3 ) Inventa ire des archives du couvent de N.

-D. vo lume 29, n° 5. (Archives du département dude Coulon , ou des F rères Prêcheurs . Rédigé par le Rhône archives du château de F eugerolles . )

NERO (Da ) , en NEGR0

( 1) Ademollo e Pafi'

erini, feconda ediz ione, 1. IV,pp. 1245

-46 .

(2) Archives de la Chambre desNota ires deLyon .Minutes de Pierre Delaforeli .

magilirature d’État , ils obt inrent le priora t, trente-fept fo is , de 1 30 0 à 152 1 fept fo is

la digni té de gonfa lonier‘

de jufiice .

En outre de N ico las N afi, q u i s’étab l i t à Lyon

,deux membres de cette famille furent

afi'

eâ ionné s à la France . C e furent Alexandre N afi, fils de Franço is , Gu i llaumefils de Bernard . Le premier fut envoyé pour ha ranguer le roi Louis XII, près duquel i lrefi a fut en tel le faveur qu ’ i l l’attacha à fa perfonne lui conféra

, en 1510 , la d ignitéde grand chambel lan du royaume . Le fecond s

a ttira la b ienvei llance de Franço is I“,à la

Cour duquel i l vécu t devint feigneur de plufieurs terres en France .

En regard de ces faveurs roya les , la difgrâce a tteigni t , dans fon propre pays , BaccioN afi, fils de Léonardo , q ui fut condamné à l

exi l, après le fiège de Flo rence, pour avo i rbrûlé la v i lla Médicis à Carreggi1583 . Noble S imon de Nafi

, genti lhomme ord ina ire de la Chambre du RoiAlexandre Rinieri , fon frère u térin, de préfent à Lyon , font un accord pour régler leurnégoce

Armes D’

azur à la faj ce d’

argent accompagnée de trois roues cercle‘es demême.

SÉNATEURS DE LA FAMILLE NASILORENZO, fils de Lutozzo , né le 9 août 150 6 , mort le 1 3 mars 1582 .

GlOVAMBATIS‘

I‘

A, fils de Lorenzo , né le 5 novembre 1526 , mort le 2 1 août 1598 .

Lum zzo, fils de Lutozzo ,

né le 16 mai 1595, pu is rel igieux de la Compagniede J éfus , mort le 10 janvier 1667 .

Le document qui fu i t indique la préfence de cette famille à Lyon, vers la fin du

xv i°fiècle

1575 Extra i ts du rôle de la cotifation de l ivres tournois , d ’une part . Plus ,de l ivres tourno is d ’autre part , où font comprins , à part

,les marchands des

nat ions °

efirangères , demeurans habitans ord ina irement dans la v il le RaphaëlJean- Baptifie Bartol i (di ts Barto lo) , banqu iers , 5 l ivres . Le fieur Bandini , banqu ier ,

LES FLORENTINS A LYON

10 0 l ivres . Giacomini -Gondi , 10 0 l ivres . Le fleur Renuchini [Rinuccini], banqu ier,10 0 l ivres . Léonard Strozzi Anto ine de Negro [Del Nero], 50 l ivres chacunLes Del Nero , inferits à l

art des fripiers (rigattieri) commencèrent, en 13 82, à

exercer la magili rature du priorat qu’ i ls obt inrent vingt- fept fo is , jufqu’

en 1528 . Berna rdDel Nero , fils de Nero pet i t -fils de Fi l ippo , q ui fut gonfa lonier en 1474, 1487

1496 , rendit de grands ferv ices à fa pa trie ; ma is ayant été acculé , en 1497 , d’

avo i r fa i tpart ie d ’une conjura tion pour renverfer le gouvernement , le remettre entre les ma insdes Médicis, i l eut la téte tranchée dans la cour du pa la is du Podefia . I l ava i t a lors72 ans .

Niccolo Del Nero, fils de Bernardo , fut ambaffadeur en Efpagne ; en cette mêmeannée 1497, i l fe rendi t à Rome pour prendre part au congrès dans lequel on tra i ta de lapa ix entre l’Efpagne la France . En 1 50 6 i l fut envoyé à Livourne pour compl imenterle roi d

Efpagne qui fe renda i t à Naples pour réorganifer ce royaume ; pu is , en 1512, i l lerendi t à Pra to , pour y négocier le retour des Médicis à Florence, avec Cardona , viceroi de Naples .

F rancefco Del Nero, fils de Nero , fut ambafl’

adeur en France, en 1480 , près du roi

des Roma ins en 1496 . Un autre F rancefco Del Nero , d i t il C rit del Piccadiglia, fut amide Machiavel fi t part ie de la Ba lia q ui réforma le gouvernement , après la capi tulat ionde Florence . Par la fu i te i l devint tréforier de Clément VII, chambellan de Cômemouru t , étant fénateur, en 1563 .

Aleffandro , fils de F rancefco , fut envoyé ambaffadeur extraordina i re àla Cour de Franceen 1659 . Alefiandro

,fon neveu, acqu i t une grande réputation de bravoure dans les

guerres de Germanie . De retour dans fa pa trie i l fut nommé généra l fuprême des milicesdu grand-duché de Tofcane ; pu is gouverneur de Livourne, où i l mouru t en 173 5.

Les Del Nero s’

é teignirent àFlorence, en la perfonne du baron Cerbone, fils de Lu igiMaria, mort le 3 1 j anvier 18 16

Armes DefabIe au lévrier d’

a rgent portant un collier degueules orné d’or

SÉNATEURS DE LA FAMILLE DEL NEROFRANCESCO, fils de Piero, né le 1 3 mai 1487, prieur de la Liberté , mort le

12 j ui llet 1563 .

A0 0 5T1N0 , fils de Piero , né le 17 feptembre 1504, feigneur de Porcigliano ,

mort le 9 mai 1576 .

CARLO, fils de Filippo , né le 19 décembre 1514, mort le feptembre 1600 .

( 1) Archives de la Ville de Lyon. Taxes perçues (2) Ademollo e Pafierini, feconda ediz ione, 1. IV ,au nom de la commune. C . C . 277 . p. 1 341 a 1 344.

LES FLORENTINS A LYONAΠ88ANDRO

, fils de F rancefco, né le 8 août 1586 , baron de Porcio lianoambafladeur extraordina i re au duc de Savore a LFrance, mon le l

er février 1 649 .

OUÎS XIII, I'

Ol de

NETTONS (Nam à rétablir) . Il y ava it, à F lorence

,

une famille NETTOLI

NOB ILI

1552, 3 j uin . Jean-Franço is de Nettons, Florent in, a été inhumé dans norregrande églife, fous l ’arc doubleau q ui ell v is-à— vis la chapelle de Sa int—Roch

, jo ignant legros pi l ier de l’a utre côté duquel ell le béni tier de fonte . La pierre q ui couvre fa fépulture a env i ron fix p ieds de longueur, par tro is de largeur, l’

épitaphe q ui ell deffusgravée en groffes lettres, en travers fur la longueur, contient ce qui fui tD. O . M .

Joan . Franc . de Nettons civ . Flor. jacet h ic j uvenis cum v irtutum tum morumorna tiflimus, ob. non. J un. MDLII . Vix a u . XX .M

Les a rmo iries, q ui éta ient apparemment en cuivre & appliquées dans la pierreenta i l lée

, ont été enlevées .

(Inventa ire des t i tres du couvent de N .-D. de Confort

, ou des Frères Prêcheurs deLyon, réd igé par le P . S . A . Ramette

, a rchivilie dudi t couvent, tome 11, CXXXV .C onfervé a ux arch ives du dépt du Rhône . )

Origina i res de Florence, établ is à Lyon au xv1°fiècle . I l y ava i t à Lyon, en 17 15, unJ . B . Nobily, banquier. Selon M . Steyert, i l ne fera i t pas certa in qu’i l fût de la m êmefami l le ; ma is on a acquis, depuis

, la certi tude qu’i l en éta it iffu . (Vo i r AdemolloPallë rini, 2

° édition)

1) A . Steyert . Armoria l généra l du Lyonna is , F orez dr Beaujola is . Lyon, Aug. Brun, 1860 , p . 65.

19

LES FLORENTINS A LYONLa famille Nobili , appelée anciennement Benvm uti, très affe& ionnée à la République,

en offre pour preuve , la nomina tion de qua rante de fes membres au priora t de la L iberté ,dix d ’entre eux, au gonfa lonié ra t

Roberto Nob i li , cardina l diacre en 1553

Tefiament en date , à Lyon, du 10 décembre 1522, par lequel Guillaume Nobi l i,c i toyen marchand fiorentin

,éli t fa fépulture dans l

églife du couvent de N .—D. de

Confort , s’

il arri ve qu’ i l meure à Lyon, s’

il eft poffible , au devant de la chapel le deSa inte-Ca therine-Sa inte-Ba rbe , du côté gauche du chœur de ladite églife, au—devantde l‘a ute l de ladi te chapel le . Gu i llaume Nobi l i éta i t maitre des ports de Lyon . Il ava i tépoufé Anto ine tte Ma li (qu ’ i l ne faut pas confondre avec Nafi) , prenai t la qua l i té denob le d

é cuyer

Armes D’

azur à la bande d’

a rgent remplie d’azur Ô'

feme'

de F rance.

SENATEURS DE LA FAMILLE NOBILIG1ov anrmxcnsco , fils d

Antonio , né le 2 1 juin 1480 , prieur de la Liberté ,pu is gonfa lonier de J ufiice , mort le 26 mars 1541 .

PtERAxTON1O , fils du fénateur Giovanfrancefco , né le 22 feptembre 150 3 ,

mo rt le 28 feptembre 1548 .

ANTOMMARIA, fils d’

Aleffandro , né le 8 feptembre 1504, mort le 14 feptcmbre 1 562 .

Ltoxa xoo , fils d’

Antonio , né le 7 feptembre 1526, mort le 9 novembre 1574.

L IONA RDO , fils de N icco lo , né le 3 0 o& obre 1516, mort le 18 feptembre 158 1 .

q o , fils du fénateur Antommaria, né le 30 avri l 153 7, mort le 28

mars 16 12 .

Ptena xro v 10,fils du fénateur Giul io ,

né le 5 feptembre 1563 , cheva l ier deSa int- Ètrenne , mo rt le 25 a vri l 1629 .

MaRcamomo CAM ILLO, fils d’

Aleffandro, né le 28 mai 1656, mort le 26

avri l 1736 .

( 1) Marie!!a de’

Ricci avvera F irenze a l tempo del?afl

'

edia . Raccomo fionco di Agofiino Ademollo .

(avec des notes correâtons de Luigi Pafferini) ,1 te éd ition. p. 942.

(a) D'

Attichy . F loreshfiofiæ facri Collegii £ R. E .

cardinalium. Lutetiæ Parifiorum, 1660 . 3 vol . ia —lo

(tome 3 , p.

3 ) Inventa ire des titres du Couvent deN .—D. de

Confort , rédigé par le P Ramette, archiv ili e duditcouvent . Tome Il , {0 55verlo 56 re& 0 . (Archivesdu département du Rhône.)

LES FLORENTINS A LYON

ONORATI

Cette famille origina i re du Contado de Florence , porta i t primitivement le nom de

Ca lenzano q ui éta i t celui d’un château feigneurial qu ’

el le poffédait dans cette région . On

la trou ve établ ie dans la v i l le dès la fin du 1111"fiècle, en la perfonne de Carducc io da

Ca lenzano , fils de Giovanni , dit Giannucolo , q ui v i va i t en 1 13 0 . Les Ca lenzano furentdu pet i t nombre des nobles qui ne vou lurent pas fe foumettre à la loi inique de l' immatricula tion dans les arts popu la i res q ui furent exclus , de ce fa i t , des magifita1uresfuprêmes , du priora t du gonfalonié rat . Cependant Ser Nigi da Ca lenzano (de fon vra inom Dionigi) fut fecré taire de la haute magifira ture

'

des Prieurs , pu is gonfalonier deJ ull ice en 1 3 3 6 .

C e ne fut q ue vers l’

an 1540 que les Ca lenzano adoptèrent le nom d’

Onorati, en fou

veni r d’

Onoraro da Ca lenzano q ui viva i t en 1540 , fils de Barto lommeo . Onora to fut pèred’autre Barto lommeo, de F rancefco d

Antonio Onora t i . C e fut l’ainé de ces tro is frèresqu i v int fixer fa réfidence à Lyon . I l obtint des lettres de naturalifarion, du 5 novembre1577 y é poufa , en 1578, Beno i te Veyra t, de cette v i l le .

De ce m ariage naqu i t un tro ifième Ba rtolommeo , né le 18 j anv ier 1583 , à Lyon où i lfe maria a vec Marie Paye], auffi de cette ville, dont font ifq Barthélemy Ph i l i be rtOnora t i . Le premier étant mort , fon frère adopta fon nom de Ba rthélemy fous lequel i lexerça à Lyon

, la profelfion de l ibra ire Son fils , nommé aulIi Ba rthélemy, fut é luéchevin de Lyon, fous le nom d

Honorat, en 1647 1648 I l contri bua , a vec Pierrede Sève, prévôt des marchands , les tro is autres échevins , fes co l lègues (Pierre Cholier,Charles Panj a t Barthélemy Paquet) , à la cont inuat ion de la confi ru& ion de l’Hôtel deVille , don t la première pierre ava i t é té pofée en 1646 , fous l

adminifiration du confulat

précédent , par Camille de Neuvi lle , abbé d’Ainay l ieu tenant de Roi I l fit reconnaitre fa noble'

fle en 1668 .

Les Honorar devinrent barons de Vaux (4) feigneurs de J anzay, en Lyonna is , auxvn

°fiècle, de Crozet en Forez. Ils s'éta ient div ifé s en deux branches l’une en Forez,

éteinte en 1755 l’autre en Brelfe . Elle eut un confeiller au fiège préfidial

La généalogie des Onorat i fe trouve au tome III de l’Hiflaria genea logica dellefamiglienobili Tofcane Umbre, parGamurrini, p . 284.

Armes D’

azur la bande d’

or, remplie degueules .

( 1 ) Nore communiquée parM. Morel deVoleine. (4) André Steyert . Armorial général de Lyonna is ,(2) Le P. Ménelirier. Eloge hiflarique d?

la v ille F orez Beaujola is . Lyon, Aug. Brun, 1860 , ia -4°

deLyon. (5) André Steyert. Armoria l général Lyonna is ,

( 3) Le P. Ménelirier. Supplément. pp. 6 7 . F orez Beaujola is . Lyon, Aug. Brun, 1860 , in

LES FLORENT INS A LYONOrlando pri t le parti des armes . Il eut plufieur3 enfants de fa femme Lucrèce Verraz

zani I l éta i t né à Lyon y mouru t .160 8 . Tranfport , par noble

Guigue5 A‘

ntoni e ”

de Rofiaing, feigneur de Miribel ,habitant de Chevrières en Dauph iné , à Jacques à Lou is Orlandini , marchands , bourgeois de Lyon, de tous les arrentements efcheus du paffé , jufques au jour fefie de

Noël dernier paffe, d ’une penfion annuel le, perpétuelle foncière, à luy deue par nob leHugues Louba t demoifelle Lé onor Carles , fa femme , de la

.

fomme de feptante- tro is

efeus d'

or, en or efpèces un tiers d’

efc, impofee fur une ma ifon appartenant

demo ife lle Carles fituée rue T 1amaffac

16 1 3 . Requê te préfenté e à la fenéchaufi’

ée de Ly on, par Clément Maifl re, JeanSé ra ud, Jacques Bellacla , N i co las Duna in, Jean Bertrand Anto ine Ba llon, prébendiersde la Madele ine, en l’égltfe de Sa int -N izier ; pour obteni r nouvel le reconnaiffance d’unepenfion annuelle , perpé tuelle foncière , de 6 l i vres , fur une m‘

a1fon fitué e à Lyon, rue

Va udran , à eux due par Jacques Louis Orlandini . O rdonnance de foit fignifié . S igu ifica tion aux lrères Orland ini a lfignation

1622 . Rapport d’

Alexandre Orlandini , re€teur de l’Aumône généra le de Lyon,contenant q ue les prévôts des marchands éche v ins de la v i lle ont procuré , pour lespauvres de l’Av lnzofne généra le Hofiel-Dieu , q ue le ma ili re de la blanque (fic) eûablieà prefent ( 3 1 j ui l let 1622) au Change, payera 25fo ls pendant q ue ladi& e blanque durera ,appl iquez mo i tié à ladiéle Aulmofne , l ’autre mo i t i é a udi& Ho li el—Dieu

1626 . Par contra t paffe ‘

a Lyon , le 1" ma i 1626 , les prieur rel igieux du couvent

de Notre—Dame de Confo rt,reconna if£ rnts de la chari té des l ibéra l i té s , à eux promifes ,

de la fomme de l i vres tourno is, par noble A lexandre Orlandin i , gent i lhomme

fiorentin ,na tifde ladi te vi lle de Lyon

,pour la co nf hu& 10 n, tant de la clôture du chœur

de l’

églife dudi t couvent , que defic itt de la confiru& ion ré fe& ion nouvelle du grandm a i tre - autel de ladite églife, n’

a été fuffif.mte pour parveni r a uxdites conflruéi ions

réfe& ions , q ue , dès à préfent, ledi t Orlandini a fourni plus du doub le de la fommepromife , q ue le témo ignage des effets de fa cha ri té fi grande leur fa i t efpé rer la cont inuation jufques à l ’ent ier parfa i t accomplifiement de ladi te œuvre . A cette caule lefditsp rieur rel igieux , n’

a y ant aucun moyen de pourvo i r fa ire conna i tre, a udit Orlandini ,combien ils le fentent fes obligés , fi ce n

efi de bonne volonté de leurs prièresfulfrages . Pour ce, ils promettent fe chargent pour eux leurs fuccefl°

eurs audit cou

( 1l L‘

abbé Pernetti . Les Lyonna is dignes de mimoire, tome pp 1 77

- 178 .

(2) Archives du département du Rhône . Sé rie B2008 .

( 3) Archives du département du Rhône. Sé rie E.

Le 23 feptembre 1600 . Remnna ifl'

ance par laquel le les frères Orlandini coufelfent tenir pos

féder, en la dire& e des feigneurs comtes de Lyon,les crues conf ondues en leur ma ifon, à la defcente

du pont de S aône, du Cô té de Sa int-N iz ier, mouvant , pa r la moitié , de la cenfive du feigneur archevêq ue , f ous le cens annuel , pour le regard defdits

feigneurs comtes , d’

un denier fort. (T itres del'

églife .de Lyon . Armo ire Ada in ,v ol. 24, n

°

(4) Archives de la Charité . Série B . 3 3 .

LES FLORENT INS A LYONv ent, —de dire célébrer, à l rntentiofi dudit Orlandini , une baffe mefl

°

e quo t idienne à

perpétui té, fa v ie durant , après fon décès , pour le repos de fou âme . Plus de d i recélébrer, à perpétu i t é, a udi t maitre—aute l de ladite églife , tous les vendredis de l ’année,une grande meffe à diacre fous—diacre , pour le repos des âmes des prédécefi

'

eurs duditOrlandini , fa v ie durant ; laquel le me lfe , après fm dé cès , fera appl iquée à lui-même .

Avant laquelle fera fa ire la proceffion des tré pa lfés , en chantant le Libera me, q ue la

procelfion parte du chœur . Un no v ice jet tera l ’eau béni te fur la tombe dudi t Orlandini .Signé Guyton , no ta i re roya lEn 1626

, i l ef't parl é , en o utre , d’

Alexandre Orlandini , de défunts Jean OrlandiniConfiance Ubaldini, fes pére mère , a infi q ue de feu noble Orlandino Orlandini

,de

Lucrèce Varrazzano , fes frère bel le— fœur

En cette même année, 1626 , A lexandre Orlandini fi t conli ruire, à fes fra is , le chœur

de l’

églife des Jacobins de Lyon, l’orna de marbres préc ieux16 32 . Placards de quinza ine inv i tant les ama teurs à augmenter la fomme

de l ivres offerte par M . de Loro ire d ’une grande maifo n fituée à Lyon,dans la

rue tendant de la place Confort à l’hôpi ta l du pont du Rhône ; fa 1fie mife aux cri ées,à

la requête de noble Alexan lre Orlandini , contre Et ienne Bi llion (vo i r fé rie E , 144, desA rch i ves du département du Rhône ) .Procès — verba l des criées . C ommilfion pour a journer Étienne Bill ion . Aé’te de défau tcontre Bi ll ion . Ecri tures pour Orlandini . Sentence de confirmat ion des défauts obtenuspar Orlandini (fans da te)En 1649 , viva i t N i co las Orlandini , cheval ier, feigneur de Vazaney autres places ,

réfidant à Lyon frère cadet d'Alexandre Orlandini,cheva l ier, feigneur de Sa int—Trivier,

Montpenfier, Mazera t autres places ; leque l N icolas fi t don a u monalière des Jacobins,

par contra t paffé devant Vo ifin , nota ire roya l Lyon, le 1 3 m ars 1649 , de la ma ifon où

i l fa i t fa réfidence, aVe c les j ardins contigus . Autre ma ifon j ard ins , par lui acqu is de la

veuve hérit iers de feu Pierre Vialier ; le tout jo ignant la maifon du dona teur, fituée à

la montée de la Made leine , paro iffe de Sa int -Geo rges , avec 10 115 les meubles,l inge,

v a iffelle d ’a rgent, v a ifl°

e lle d’

é ta in, ba tterie de cuifine , tableaux , tapilf.—ries a utres .Plus

,

la mo i t ié de la ma ifon , à lu i appartenant , q ui e ll: proche No tre-Dame de Confort, la

mo it i é de la ma ifon noble de Sa int -Trivier, la mo i ti é de la ma ifon de F lorence, & c .

LES FLORENT INS A LYON1658 . Extra i t du teli ament, fa i t à Lyon, ,

le 12 mars 1658, par A lexandre Orlandini

,cheva l ier, feigneur de Sa int—Triv ier, Montpenfier, Mazera t autres places , réfidanr

audi t Ly on, par lequel i l él i t fa fé pulture dans l’

églife des Jacobins dite N .-D. de Confort

,

où font enfevelis fes pére, onc le autres parents, fis fous le maitre—autel de laditeéglife pour obliger les rel igieux à prier Dieu pour fon âme cont inuer les pri ères ,meffes procellions a uxquel les ils font dé j à obl igés , i l fe départ , en leur fa veur, de toutle droi t q u

’ i l a en la chapel le du C rucifix, pour qu’ i ls en puilfent difpofer en leur faveurbénéfice de leur ma ifon églife, leur donne lègue, à perpétu i té , 20 0 l ivres

tourno is , fur ce q ui lui eft dû de rente en la ma ifon ( commune) de cette vi lle, à prendre10 0 l i vres fur les équ iva lents de Lyonna is , Forez Beau jo la is , Mende, le PuyVivara is , les autres 10 0 l ivres fur les loyers de la ma ifon appartenant audi t Orlandini ,jo ignant la chapel le du C rucifix, à côté du chœur de ladite églife . I l inftitue nommefon héri t ier univerfel Alexandre de Villeneuve—Orlandini , fon pet i t—fils , enfant de Jeande Villeneuve , comte de la Baffle, baron de Joux de Lange , de feueMarieS uzanne

Orlandini , fa femme, fi lle dudit teli ateur de dame Hila i re de Gadagne . S igné Vo ifin,

no ta i re roya lLe 27 mars 1653 , on a enterré (dans l

'

églife des J acobip s) M . Orlandini le jeune

Les Orlandini , l ’une des plus)puiffantes familles de Florence, comptent , dans leurs

anna les , tro is gonfa loniers v ingt prieurs de la Libert é . Ils fuiv irent conli amment lafortune des Médic is eurent ( 3 ) une grande autori té lorfq ue les nobles furent à la têtedu gouvernement de la République, ma is , après des luttes fuiv ies , a l ternat ivement, defuccès de revers , les nobles furent va incus a ll

erv is par le part i popula i re, les Orlandini fe ret irèrent en Suilf e

en 153 1 , pu is à Lyon où deux frères de ce nom (Jean &Pierre) éta ient établ is déj à dès l

an 1515.

La fortune très confidé rable d’

Alexandre Orlandini , banqu ier à Lyon, lui permit, en1596 , de prê ter à Henri IV, pour lors dans un befo in extrême

, la fomme

l i vres (4) de fa i re conliruire magnifiquement , à fes fra is,le chœur de l'églife des Jacobins qui abri tai t la fé pulture des fiensN ico las Orlandini

, jéfuite , premier h1ûorien de cet infl itut , ell né à Florence en 1554,

fut re& eur du Co l lège de No la , mourut à Rome le 27 mai 160 6 . Il a écri t en la t inl’

Hifio ire de la Compagnie de J éfus ; ma is furpris par la mort i l ne put achever fon œuvre ,

( 1) Inventa ire des ti tres du couvent de N .-D. de (3 ) Ademollo Pa fferini . Seconda ediz ione ,

Confort , rédigé pa r le P. Ramette (Archi ves du dé tome I , p . 208 .

partement du Rhône) , tome Il , (0 100 le même (4) Cocha rd . Séjour de Henri IVd Lyon, p . 1 3 1 .

fo lio verlo . (5) Extra it de la légende du plan du couvent de(2) Même inventaire. Tome III , f° 148 verfo . N -D. de C onfort , d1e lfé par le P. Ramette. (Ar

c hives du Rhône, 2° fac A lbertus . M . 9 bis .

LES FLORENTINS A LYON LES FLORENTINS A LYON

A l a1de des documents qui précèdent , l 3 1 pu .é tablir, ainfi qu’ i l fu i t, la 3° Elifabeth, femme de Jean le Maiftre , fils de Jean de Ma rie Henneq uin . Peti t -fils

de Gilles le Ma iflre, premier préfident au Parlement de Paris .

GÉNÉALOGIE DES ORLANDINI DE LYON 4° Confiance .

G IROLAMO ORLANDIN I , vivant à Florence 51 la fin du x1v° fiècle, avai t époufé GiovannaCavalcant i .Dont ifl'

us

I° Jean , qui fu i t .2° Pierre, mort à Lyon fans pofiérité .

3° Franço is fe maria en Su ie fut père de

Jacques Orlandini, feigneur de Sa inte—Cla i re, l ieutenant dans la compagnie dubaron de Sa l ignac , genti lhomme fervant du roi Henri IV, époufa Madeleine de laBarge , en Au vergne , mourut fans pofié rit é , étant ba i l l i de la vil le pays deGex. I l v iva i t encore en 16 1 3 .

JEAN ORLAND IN I fe ret ira a Lyon où i l é poufa Confiance Ubaldini, fi l le de Beno i tde F rançoife Vernacci . I l tefta le 1 3 j u i llet 158 1 , é tant fort âgé .

PAN C IATIC H I

Ses enfants furentI° Orlando , q ui fu i t .2° Alexandre , né à Lyon, fut feigneur de la Varenne, Mazera t , Montpenfier, & c. Il

ava i t été banqu ier à Lyon, fa fortune éta i t très confidé rable . C e fut lu i qui fit conli ruiremagnifiquement , à fes fra is , le chœur de l’égl ife de No tre-Dame de Confort ou desJacob ins , qui

prêta l ivres au ro i Henri IV,en 1595. Il mourut à Lyon, fans

poli é rité .

3° Lou is , contrôleur des dro i ts de douane de la vi lle de Lyon, v iva i t encore en 1 60 8

III

ORLANDO ORLAND IN I , né à Lyon, cheval ier, feignent de Sa int—Trivier, & c . , ma i tre

généra l des courriers de France, époufa Lucrèce da Verrazzano non Verrazani) . Il

v iva i t en 16 26 .

Ses nfants ure te f 11 ( 1) L ordre de Sa int-Pierre fut mfhtué en 1520 , tianis aflicu dominorum militum Sanäi Petri . De nu

10 Alexandre qui fu i t . parLéon X , pour combattre les Turcs qui rava mera participantium nuncupatorum, quamplurimis

gement les côtes de l’État de l’Églife. Le nombre priv ilegiatisdecorati . Romæ , apudAntonium Bladum,

2° i olas mor fans al l iance viva i t en 16N c t 49 des cheva l iers é ta it fixé à deux cents . (Bu lla erec imprefl

'

or in cameratem, 1520 , peti t ia -4O . )

ALEXANDRE ORLAND IN I , cheva l ier, feigneur de Sa int—Trivier, & c. ,tefta le 12 mars

1658 . I l ava i t é poufé Hila ire de Gadagne, fi lle de Balthazard, baron de Champeroux ,de Renée de Clos . Elle éta i t fœur de Gui llaume de Gadagne, comte d’

Avre‘

ux, mefire de

camp d’un régiment de cava lerie, mort en 169 3 . I l paraît avo i r été inhumé dans la chapel le de Gadagne (Églife des Jacobins) .Ses enfant furent1° Un fils , mort jeune, en 1 653

2° Marie- Suzanne Orlandini , mariée lt Jean de Villeneuve, comte de la Bâtie, baron

de Joux de Lange, dont ell: ifi'

u un fils unique, lequel joigni t à fon nom celui de famèreAlexandre de Vi lleneuve—Orlandini .

Barthélemy Panciatichi, fils de F rancefco , noble Florentin, de Caterina F ederighi,fil le de Giovanni , vint au monde le 1

er février 1468 i l pa lfa une grande part ie de fa v ie

à Lyon, où i l dirigea i t une maifon commerciale, laquelle devint , par fon indufirie, l’unedes plus renommées en Ita l ie . On ne faura it dire ii les moyens

,employés par lui pour

a ccumuler fes richefl'

es , furent tou s l ici tes honnêtes ; d ’aucun l’en acculèrent ; ma is i lfau t a jouter q ue la ma j ori té de fes contempora ins le révoqua en doute . L

hilloirc le

dépeint comme un homme fouverainement amb i tieux , hauta in emporté . I l le trouva i tà Florence en 1515, y parvint au priora t . Il éta i t en pofl

'

effion de cette magili ra ture,lorfque le pape Léon X fit fon entrée folennelle dans cette v il le, à l

occafion de laquel lelui fes col lègues reçurent le t i tre pri v i lège de comte Pa la t in, avec la facul té d'a jouteraux armes de fa maifon, les boules héra ldiques des Médicis, entre les deux lettres L . X .

Plus tard , Sa Sa inteté l’admit au nombre des cheva l iers de fou ordre de Sa int—Pierre

LES FLORENT I NS A LYONI l mourut le 28 ma i 1641 , le dernier de cette“ branche, lailIant fa fucœlfion aux rel igieufes de Santa —O rfo la . I l ava i t époufé , en 160 8

, C ofianza Angel i , fi lle de Gabriel lo ,

morte le 22 j u in 1663 .

Armes : Tiercé en fafce au d’

or à la boule d’

a zur chargée de troisfleurs de lys d’

or,

entre les deux le ttres L. X . (concelfion du pape LéonX) , au 2°defableà la bouled’

a rgent

chargée de la croix de gueules del popolo Fiorent ino (par décret de la S ignoria ,en au 3

° d’

a rgent plein.

SÉNATEURS DE LA FAMILLE PANC IATICHIBARTOLOMMEO , fils de Bartolommeo , né le 2 1 j u in 1507 , mort le 23 o&obre 1582 .

F a axcesco , fils de Giov amba tilia , né le 9 février 1627, cheva l ier grandchancel ier de la Religion de Sa int-Et ienne, premier fecré taire d’

État de

guerre du grand -duc Côme III , mort le 1 3 ju in 1696 .

L’

hifioire de la famil le Pancia tichi, origina i re de Pifioia , commence , dès le x1°fiècle,par mefi

'

er Ali o rre q ue les gé né a logifies t iennent pour fon véri tab le au teur, s’

abftenant

de prendre a u fé rieu>t les fables q ue fes adula teurs ava ient cherché à accréditer . Ils lec itent comme un va leureux che va l ier à éperon d’

or (a fpron d’

oro) . D’

Afia , fon fils,

naqu i t Attana i q u 'i ls font chef des Pili o jefi qui prirent la croix , avec lefquels i l ferendi t en l’a lefi ine où i l fut fa i t prifonnier par Saladin, lors de la prife de J érufalemen 1 187 . Il ne recouv ra la l iberté qu’

après a vo i r gém i dans les fers pendant tro is années .

On po lfé de le te li ament qu ’ i l fit en 12 19 , avant de parti r de nouveau pour a llercomba ttre les infidé les . C av alfafelle , fon fils , fut armé cheva l ier, & de meffer Stra ino, fonfils , font defcendœ s les branches nombreufes de cette illu li re maifon qui s ’efl difiinguéedans les a rmes , les an1bafl

ades les plus hau tes charges de magili rature de la Ré publique .

C e fut en1 3 52 q ue la quali té de c i toyen de Florence fut concédée à meffer AgnoloPanciatichi

,dit i l Vecchio Diliano ,

fon fils , fut envoyé comme ambafl’

adeur près del ’empereur Charles IV,

dev int confeiller de ce prince, duquel i l reçut le t i tre de comtepa lat inBandino Panciatichi, fils de Giovanni de N . Guadagni, né le 10 j uin 1629 , fut

créé cardina l le 1 3 février 1690 mourut le 2 1 avri l 17 18

( 1 ) Ademollo e Pa lferini, feconda ediz ione, 1. VI , perducitur ad noli ra hæ c tempora hili oria eorum

pp. 1920 fuiv . dem, abAlphonfo C iacconio , ordinis Præ diœtorum.

(2) Vitae res geli æ Pontificum Romanorum Rom e, 1751 , 3 vol . gr. ih— l°. (Tome I", p . 327 ,

S . R. E. cardina lium, à C lemente X ufque ad C le portra it) .menteur XII. Scripts: à Mario Guarnacci . Quibus

LES FLORENT INS A LYONIl fera i t regrettable, dans lmté rêt de la véri té hifiorique , de ne pas configner ic i une

erreur grave dont le premier auteur fu t le Père de Colonia , en fon H iflaire lit téra ire deLyon ( I) . Il rapporte q ue , lors du fé jour q ue Henri IV Marie de Médicis firent à Lyon,

en 160 0 , la Re ine étant a l lée entendre la melfe dans l’

églife des C é leli ins , y remarqua un

tombeau magnifique qu ’

on lu i dit ê tre la fépulture des Pazzi q ui fe fera ient réfugiés à

Lyon,après a vo i r échoué dans la confpira tion de 1478 . L’au teur a joute qu’

el le donnal 'ordre de détruire les infigne3 qui rappela ient les ennemis de fa ma ifon.

Le récit de Co lonia fut reprodu i t par Rivière de Brinnis (pfeudonyme de C lapaffon

auffi par l’

abbé Pernett i Anto ine Pé ricaud (4) M . André SteyertMa is , depu is lors , MM. Vita l de Va lons Steyert ont démontré l’inv ra ifemblance de

ce réci t dont on ne trouve aucune trace, ni dans les annalifles contempora ins , ni dans lesa rchives du monalière . Cependant

,i l ell certa in q ue le tombeau fut mut i lé, foit par ordre

de la reine ; fo it plutôt par ordre du ro i . Quel le pouva i t en être la raifon ? De quelsennemis voula i t-ou détru ire le fouvenir ? M . Steyert fa i t remarquer q ue le duc Lou is deSavo ie

,fils du fonda teu r du couvent des C é lefiins , mouru t en 1465, dans ce même

monalière dont i l ava i t fa i t reconfiruire l’églife . Son corps fut porté , i l ell vra i , à Genèveoù i l fut enfeveli auprès de celu i de la ducheffe, fa femme ; ma is fon cœur fes entra i l lesfurent inhumés dans l’églife des C é lefiins où les ducs de Savo ie ava ient une fépultureré ferv ée .

Or,cette année 160 0 éta i t précifément l

’époque où le ro i,plein d 1rritation contre

le duc de Savo ie, fe prépara i t ) à marcher contre lui . Dans une tel le difpofition d’

efprit

( di t M . Steyert) , i l ne dut pas v o i r, d’

un bon œ i l,le monument élevé , dans fon p ropre

royaume, à la maifon de fou ennemi acharnéAinfi fe trouvera i t réfolu ce prob lème hifiorique .

Ma is i l faut a jouter q ue M . Vita l de Va lons , en relevant une erreu r, en a commisune 51 fon tour, car i l affirma que les Pazzi n

'

ava ient j ama is paru à Lyon . Cependant onles trouve étab l is dans cette vil le dès 1466, da te à laquel le Gu i l laume Pazzi ( di t dePaffis) éta i t affocié de la banque de Franço is Cappon i de Franço is Nafi i l eff àremarquer que fon é tablifl'

ement fut anté rieur à la date de la célèbre confpirationI l ne pouvai t donc ê tre a lors un réfugi é .De p lus (fa i t important à n0 1er) , les Pazzi ava ient leur fépulture dans l

églife des

J acob ins .

( 1 ) Tome 11, page 458 . Tome Ier, pp. 360-

36 1 .

(2) Defi:riptian de la v i l le de Lyon, a vec des re (5) Armoria l généra l du Lyonna is , F orez Beau

cherches fur les hommes célèbres qu’

el le et produits . fala is . Lyon, Aug. Brun, 1860 , ia

Lyon , 1741 , ia- 12

, p . 3 5. (6) A . Steyert , dans la Revue Lyonna ij îz, année

( 3) Lyonna is dignes demémoire. Lyon, 1757, 2 vol. 188 1 , p . 278 .

in— 12 . Tome I", p . 182. (7) Archives du Rhône. Inventa ire des archives(4) Les C élej lins (inféré s dans Lyon dncien Ô ' mo du couvent de Notre—Dame de Confort , par . le

derne) . Lyon, L. Boite], 1838-43 , 2 vol . ia P . Ramette, tome I I , f° 25 verfo .

LES' FLORENTINS A LYON

presbytère, foit dans la mura i lle ou dans la pierre, fenêtres, vitres, bo is 0 11 a i l leurs ,comme ils le trouveront bon .

Aux moyens convent ions c i—defl’

us inférés , lefdits rel igieux faifant aulfi a ttent ion à

l ’amit i é que leur portent lefdits Florentins , à leur couvent , à la dévo t ion qu’ i ls ontpour Notre- Seigneur J éfus-Chrifl pour fa glorieufe mère, la fainte Vierge, dont lesmiracles éclatent tous les jours dans leu r couvent ; lefdits rel igieux font unedona t ionentre v ifs remettent , pour eux leurs fuccefl’

eurs , lefdits presbytère, “

a utel chœur ,jufqu

à la porte qu i ell au devant dudit chœur inclufivement , pour y bat ir, refa ire fa irefa i re tous les édifices qu’ i ls voudront , a infi qu ’i l fera nécefl

a ire convenable . Plus ilsleur permettent d’

y fa ire fa i re , par les rel igieux dudit couvent , le ferv ice div in célébrerla fa inte molle quand i l leur pla i ra que , quand i l a rr ivera q ue quelque Florent inviendra à décéder, i l fera permis , auxdits Florentins q ui décéderont , de fe fa ire enfevelir

dans leur presbytère au chœur,fans difficu lté , de fa ire fa i re

, par lefdits rel igieux dudi tcouvent , leurs funéra i l les obfèques dans lefdits presbytères chœur . Plus i l a étéconvenu q ue lefdits Florent ins pourront fa ire peindre mettre les armes de la communauté des F lorentins . dans lefdits presbytère chœur, fur la pierre, au mur, fenêt res,vitres , bo is a i l leurs , toutes les fo is qu ’i ls le trouveront expé dient qu’ i l leur pla i ra , fansque lefdits rel igieux, ceux qui feront après eux, puifl

ent ou ofent mettre dans lefditschœur presbytères , ou leurs dépendances , d’autres armes que cel les de ladite communau té des Florent ins . Plus lefdits rel igieux ne pourront n i ne devront po int fa ire inhumerou enfevelir, dans ledi t presbytère les dépendances dans ledi t chœu r, aucunes perfonnes , ni aucuns corps mo rts , fi ce n

efi de la Na t ion florentine, fans la permifliondefdits F lorentins .Plus

, q ue lefdits rel igieux feront tenus de fa i re ra tifier le préfent contra tpar le généra l de leur Ordre, le provinc ia l ou leurs vica i res , s ’il ell nécefl

'

aire. Signépour copie Mazeno .

Su i t la ra t ifica t ion approbat ion, écrite en lat in , dudi t contra t, fa i te à Lyon, par

devant Hugonin Bellièvre , no ta ire roya l, le 29 0 &obre 1470 , par le Révérendiflime PèreMa rtia l Auribelli, généra l de l’Ordre des Frères — Prêcheurs, étant pour lors à Lyon.

Signé, pour copie Mazeno .

(Extra i t textuel de l ’inventa i re manufcrit des arch i ves du couvent des Dominica ins deLyon ; rédigé par le P . Siméon André Ramette, archiv ili e dudi t couvent (arch ives duRhône) , tome II, f° 25 verfo .)

SÉNATEURS DE LA FAMILLE PAZZIALAMANNO, fils d'Antonio , né le 7 mai 150 1 , mort le 28 février 1573 .

Cosmo, fils d’Alefl'

andrq , né le 7 avri l 1514, mort le 26 mars 1594.

GUGLIELMO , fils du cheva l ier Lorenzo, né le 2 1 janvier 1587, cheva l ier del’ordre de Sa int—Et ienne, mort le 17 feptembre 1649 .

LES FLORENTINS A LYON

1563 (circa ) . Contra t de mariage d’AleXandre Pitt i , Florentin demeurant à Lyon,avec dame Jeanne Albizzi relailfé e de feu honorable homme Charles Antinori, en fonv ivant

,auffiFlorent in, réfidant à Lyon

Armes F afcé ondé defable d’

a rgent, un lambel de qua tre pendants degueules, j bus lequelcrai/êtte deméme, infegna del popolo Fiorentino mifi: en abîme.

SÉNATEURS DE LA FAMILLE PITTI GADDI .LORENZO , fils de Fi lippo , né le 26 m ars 1476 , mort le 29 août 156 1 .

JACOPO, fils de F rancefco , né le 26 j anv ier 1518, mort le 24mai 1589 .

CARLO, fils d’Alefl‘andro , né le 18 mai 1522, mort le 27mai 1586 .

Cosmo,fils du fénateur Jacopo

,né le 27 novembre 1558, mort le

22 décembre 16 12 .

VINC ENZIO ,fils du fénateur Carlo , né le 2 3 j anvier 1562, mort le

24 février 16 3 1 .

1621 . CAMM ILLO GADD I , fils du fénateur Jacopo , né le 23 oétobre 1564, mort le1 3 février 1624.

ANDREA , fils de Luca , né le 3 feptembre 16 1 3 , mort le 3 0 o& obre 1679 .

RA IMONDINO, fils de Pierantonio, né le 3 0 ju in 1650 , mort le 29 j anvier 172 1 .

P IER ANTON IO, fils deCofimo Antonio , né le 12 mars 1683 , mort le 3 0 juin 1746

POGGIO BRACCIOLIN I

Cette fami lle, qui ne ret int plus tard , que le furnom de Poggio (à Lyon princ ipa lement) , v int à Florence, de Terranuova , au Va l d’Arno, en mefl

'

er Poggio , né en 1 3 86 ,

fils de Gucc io , pet i t-fils d’autre Poggio . Il fut le feul de fa famille, qui obt int le priora ten 1455. Giacomo , fon fils , fut envoyé au gibet en 1478, pour avo ir trempé dans la conj ura t ion des Pazzi . Ses deux frères Giovafrancefco , chano ine de Florence, Fi l ippo .

furent exilés pour la même caufe . De ce dernier paraifi'

ent être ifq ceux de ce nom,

qui s’

é tablirent à Lyon . Leur famil le s'

é teignit à Florence au commencement duxv1° fiècle

( 1) Archives du Rhône. E. (2) Ademollo Pa ilerini. Seconda edi zione .

Torno III, p . 942 tomo IV, p . 1985.

LES FLORENTINS A LYON

Nota Il ne fau t pas confondre ces Poggio a vec une famille Poggi (a lias d i Poggio)qu i a joué

'

un rôle important dans la vi lle de Lucques (Lucca) qui po rta i t : Degumles âfix rofes d

a rgent rangées 3 , 2 d‘

1

Il a exifié aufii une famille Poge qui porta i t D'

azur un chêne arraché au na turel à“unfoleil d

ormauvant du canton dextre de l’écu (Steyert) .

En 153 8, les Florent ins c i-après furent impofé s pour contri buer à fournir au Roi la

fomme de l ivres tourno is pour la fou lde de douze cens hommes de piè, à quoyla vi l le a été tauxée par les mo is de ju ing, j ui l let, aouli feptembre ; favoir AlexandrePogge [Poggio], 250 l ivres ; N i colas Delbane [del Bene], 250 l ivres ; Evrard PierreSa lvia ti , 20 0 l ivres ; Ju l ien Strozzi , 3 0 0 l ivres ; N ico las Manel l i [Mannel li], hérit ier deJean Manel l i , 60 l ivres ; les héri t iers de Léona rd Manel l i 60 l ivres ; Thomas (dit Thomalfin) Gadaigne [Guadagni Gadagne], feigneur de Beauregard, pour fes biens, meublesimmeubles , 250 l ivres

RICASOLI

Famille de Florence, établie à Lyon,au xv1°fiècle .

Marie Ricafoli, femme de Gu i llaume de Ricc i , mourut le 2 mars 1567, fut inhuméedans la grande églife de N .

—D. de Confort le 4 du même mo is1 567, 8 a vri l . Fondation de penfion fa i te en faveur de N .

-D. de Confort , par honorable homme Gu i llaume de Ricci , c i toyen florent in, demeurant à Lyon, pour le reposde l ’âme de dame Marie de Ricafolis, fa femmeDe toutes les familles exili antes a& uellement à Florence

,i l n’

en eft aucune quiremonte, authentiquement , à une anc ienneté aufii recu lée que celle des Ricafoli. Elle ellconnue dès l’an 10 51 où Rido lfo , fils de Geremia , fonda l

'

églife le célèbre monali ère

( 1) Gamurrini. Ij loria geneulogiæ . T . III, p . 480 . fort, ou couvent des F rères Prêcheurs de Lyon. Ré

A. Steyert . Armoria l généra l de Lyonna is , F orez digé par le P. S iméon-André Ramette , archivilieBeaujola is . dudit couvent . Tome III, f° CXXXV, aux archives(2) Archives de la vi l le de Lyon . Taxes perçues du département du Rhône.

a u nom du roi: C . C . 142. (4) Archives de la Chambre des Nota ires deLyon,( 3) Inventa ire des titres de None-Dame de Con minutes de Pierre Delaforeli .

LES FLORENT INS A LYON

RICCH I

157 1 . Les Florentins c i - après figurent fur les contrôles des hab itants des quartiersou pennonages fitué s du côté de F ourvières ; pour la contribution defi inée à une partiedu pa iement des Su iffes de la garnifon de Lyon, favoirN iccolas Rich i, banquier ; Franço is Renochini (Rinuccini) , Alberto Yaquinati( inconnu) , banqu iers ; Ma th ieu Barbani ( inconnu) Compagnie , banquiers ; RaphaëlBerto l i (Barto l i) compagnie, banquiers ; les héri t iers de feu Léonard Sp ina ; LaurentCapponi , fe ignent d

Ambé rieu ; Midalon Jacques Macorni ( inconnu) , court iers ; PierreBaglioni ; Ma th ieu Tampi (Tempi ) , courtier ; Jean-Baptifle Barthélemy (Bartolommei) ,tant pour lui q ue pour la banque de Sa lv iat i ; le feigneur Alexandre Pitti , genti lhommeFlorentin ,

Léonard Strozzi ; Jul io Regneri (Rinieri ) ; Philippe Bonacorfi (Buonaccorfi) ,marchand ; N icolas deVaraffan (da Varrazzano) , m a i tre des courriers ; Archangelo Pi& ore( inconnu) , marchand ; noble Gu i llaume de Gadaigne (Guadagn i Gadagne) , cheva l ierde l ’ordre du ro i fénéchal de Lyon, pour un doma ine compofé d ’une grande maifon,

j ard in vignes , appelé Confort , fis au quartier Sa int- ;J ufl Pierre Bagl ioni ; PierreManelh(Mannell1) banquier ; Côme Martel l i , banqu ier ; Zanobis Manell i, dit le riche,hôte du Ch apeau Rouge, fi s au pennonage Trouillat

L’origine de cette famille remonte à Ricco , père de Buono, aïeul d'Antonio , lequelfut père de Fi l ippo Ricchi q ui fut des Signor i en 1441 . Son frère Iacopo le fut après lui,en 1458 ( a ) .

Armes F afoe‘ d’or ô ‘

degueules .

I l y eut, 21 Florence, une autre famille Ricch i qui y habita le quartier de Santa—Croce .

Michele Ricchi , fi ls de Giovanni , peti t—fils de Matteo , a rrière-pet it—fi ls de Paolo Ricch i ,fut é lu prieur de la Liberté , en 141 1

Armes à l’étoile,à /ix rois d

a rgent , accompagnée de troisfle urs de lys d’or, pofée

( 1) Archives de la vi l le de Lyon. ( axes perçues p. 169 1 .

a u nom du ro i . C . C . 149. ( 3) Ademollo Paiïerini, même tome, pp . 1690

(2) Ademollo Pafl'

erini, feconda ediz ione, t . V , 1692.

LES FLORENTINS A LYONCettemaifon a produ i t quatorze gonfaloniers , plufieurs évêques archevêques la

Bienheureufe Catherine Ricci , de l’ordre de Sa int-Dominique, fœur du cheva l ier Ridolfi(ou Rodo lphe c i—deffus)Laurent Ricci, jéfuite, né à Florence en 170 3 , fut é lu Général de fa Compagnie

en 1758 . C e fut lui q ui répondi t, aux propofitions que le roi Lou is XV lui fi t fa ire, parces fières paroles S int ut [ an}, au! nonfintArmes des Ricc i D’

azur a trois bérfions (Ricc i) d’

argent , pofés 2 I , à” à trois é toiles

demêmema l ordonnées (c’

ej l—à—direpoj ées 1 à“2) à la fleur de lys épanouie degueules pofée en

abîme (armes de la v i lle de Florence) .

SÉNATEURS DE LA FAMILLE RICCIF eoemoo

,fils de Ruberto , né le 20 avr i l 1487, prieur de la L iberté, mort

le 4 0&obre 1572 .

Vmcexzro , fils de Pierfrancefco , né le 15 mars* 1544, mort le 16 mars 1622 .

Pnau F nancesco , fi ls du fénateur Vincenzio, né le 15 o&obre 1582, mo rtle 19 ju in 16 3 1 .

F enearoo ,fi ls du fénateur Pier F rancefco, né le 5 août 16 17 , mort le 24 jan

vier 1664.

PIER FRANCESCO (al Sacro Fonte Aleffandro) , fils du fénateur Pier F rancefco ,

né le 20 novembre 1628, furintendant généra l des forterefl'

es conflruc

t ions de l’État, mort le 14 décembre 1683 , étant fecré ta ire du grand-ducFerd inand Il .

F £ DBR1GO , fils du fénateur Pier F rancefco (al Sacro Fonte Alefl'

andro) , né

le 2 ju i l let 1664, genti lhomme de la Chambre de Ferdinand , grand princede Tofcane [on appela i t a infi l’hérit ier préfomptif du trône grand—duca l]fils du grand -duc Côme III, mort le 4 décembre 1750 .

(1) Goufiancourt .°

Tome II , p . 129. 1821 , 30 vol. ia

pbiqne, par une Socié té de gens de Lettres . Paris , tini , di Scipione Ammirato .

LES FLORENTINS A LYONle fénéchal de Lyon . Cette afl

emblée confiituant l’

un des Tribunaux de Commerce lesplus anciens qui a ient exif’té en France .

Cette famille s ’éta i t établ ie à Lyon, de longue date ; puifqu’

en 1475Lionnet Rofli , ditde Rouffiz

,éta i t faâeur de la banque qui y ava i t été fondée par Laurent de Médicis .

(Arch ives de la vi lle, a& es confula ires du 23 mars 1475 du 1 1 marsC e Lyonnet eut pour femme Marie de Médicis qui fut inhumée dans l

ancienne églifeballe des Jacob ins

,le 1 1 mars 1479 .

Le nom de Rolfi ou Del Roffo , a été porté à Florence par des familles nombreufes ,

dont vo ic i les principa les1° Les Rolli dits da F ogna , du l ieu de leur origine, l’un des leurs Ser Giunta , fils de

F rancefco , fut nota ire de la Signoria prieur de la Liberté en 13 93 .

Armes Paj co‘

d’

or à degueules à la bande degueules accompagnée en chef, d’

un lambel de

même, à qua trependants .

2° Les Ro lli C orrazza i vinrent à Florence de Pif’toja , felon d’autres

,de Pefcia .

De 1462 à 1524, ils obtinrent cinq fo is le priora t ; le dernier de ces prieurs fut Giovanni ,fils de Gabriel

,lequel fut décapi té en 153 3 , pour a vo i r parlé irrefpe& ueufement du ducA lexandre !

A cette famille appartena i t la mère de Torquato Taffo .

Armes D’

a rgent cbauflé degueules, à l’a rbre a u na turel poféfur l’argent .3° Les Rolli da C ivita Ducale obtinrent le dro i t de c ité en 16 10 , en la perfonne de

M . Pier Ma tteo, fils de F rancefco , médec in fameux . Ses neveux paffé rent à Rome où ils

reçurent le t i tre de marqu is . Parmi eux figura Ferdinando Roffi, créé card ina l en 1759 ,

mort en 1775.

Armes D’

azur au dauphin d’

a rgent, nageant .4° Les Rofii da Bergamo exercèrent la profelfion de fabri cants de vo i les , devinrent

très riches . Ils obtinrent le dro i t de ci té en 1626 , acquirent la noblefl'

e en fondant unecommanderie (de l

ordre de Sa int- Étienne, fans doute) en 1665. Ils s’

é teignirent

le 25 j anvier 1848, en Giufeppe, fils de Giovanni Domeni co .

Armes Coupé d‘

a rgent e?‘ degueules, au lion de l’

un en l’

autre, tenant unefleur de lys degueules .

5° Les Rofli di Piantravigne , origina i res de Laterina . Famille ancienne admife aux

fcrutins de la Républ ique , dès l'an 139 1 .

LES FLORENT INS A LYON

SALVIATI

Célèbre famille de Florence, établ ie à Lyon xv1°fiècleMaefiro Sa lvi , fils de Maef’cro Gugl ielmo , pet i t-fils de F orefe, arrière-peti t-fils de

Gottifredo , médec in d’un grand renom à Florence, dans la feconde mo i t ié du xl 11°fiècle,efi l ’auteur de la famille Sa lviat i , a laquel le i l donna fon nom. Sa pofiérité acqu i t unegrande fituation dans cet te v i l le . Camb io , fils de Sa lvi , médecin comme fon père, futle premier des foixante- tro is prieurs de la Liberté fournis à la Répub l ique par fa defcendance, cc fut en 13 3 5 que s

ouvrit, pour el le la férié de vingt un gonfa loniers .

Lo tto ,au tre fils de Sa l v i , fut un fameux jurifconfulte, prieur en 1 30 2 1 304, fes

deux fils , Giovanni F rancefco , furent les cont inuateurs de fa raceBernardo Sa lvia t i , né vers la fin du xv°fiècle, entra dansç l’ordre de Sa int—Jean de J é ru

fa lem devint grand prieur de Rome, pu is généra l des Galères de la Religion . l l renditfon nom redoutab le à l ’empire O ttoman, ru ina le port de Tripo l i , pri t l 'i le la vi lle deCoron,

en Morée,pouffa jufqu

au détro i t de Ga ll ipo l i,ravagea l

’ i le de Sc io . Plus tard i lentra dans les ordres , fut nommé évêque de Clermont en 156 1 , grand aumônier de lareine Catherine de Médicis , fut c réé card inal , en cette même année, par le pape Pie IV.

I l mourut à Rome , le 6 mai 1568Jean Sa lvia ti , ca rdina l , né à Flo rence en 1490 , éta i t neveu du pape Léon X, par fa

mère Lucrèce de Médicis ,fille de Laurent le Magnifique . I l fut envoyé près de l’empereurCharles -Qu int, pour demander le rappel des troupes efpagnoles , des États de l

Églife,pour trava i ller à la délivrance du ro i Franço is I" . I l mourut au monalière de Porto, à

Ravenne , le 28 o& obre 1553

Lé onard Sa lv ia t i , naqu i t à Florence en 1540 . I l éta i t cheva l ier de l ’ordre mil i ta i re deSa int-Étienne, dont i l prononça l’éloge dans un chap i tre généra l tenu à Pife, en 157 1 ,

en préfence du grand— duc de Tofcane Franço is I“. Ayant été nommé préfident del’

Académie florentine , i l s’y fi t la réputation d’

un ora teur, prononça l’oraifon funèbredu ca rdina l Lou is d’Elie pu is , dans l’Académie de Ferra re, cel le d’

un autre prince de lamaifon d

Eli e . Il mourut en 1 589 . Auteur d’

un grand nombre d’ouvrages

( 1) A . Steyert . Armoria l généra l du Lyonna is , par une Société de gens de Lettres . Paris , 1821,F orez d‘ Beaujola is . Lyon, Aug. Brun, 1860 , 30 vol. in

p . 82 . (4) Biæ rapln‘

e univerfelle de Michaud. Tome XL,

(2) Ademollo Pafi‘

erini. Tome pp. 1 20 5 p . 241 .

fuivantes . ( 5) Biographie univerfeHe de Michaud. TomeXL,

3) pp. 242—245.

LES FLORENTINS A LYONAVERARDO, fils du fénateur Filippo ; né le 5 ju i llet 1542, mort le 23 no

v embre 1595.

VINCENZIO, fils d’

Antonio , né le 1 1 mai 1583 , marqu is de Mont ieri de

Boccheggiano , ambaffadeur extraord ina ire en Angleterre, en Savo ie, enSuifl

'

e, en Lorra ine, à Cologne, en Bavière, à Bruxel les à Rome, confeillcr d

État maggiordomo du grand -duc Ferdinand II, mort le 25 novembre 1654.

Lo aenzo , fils de Giannozzo , né le 5 o& obre 156 1 , mort le 3 feptembre 1634 .

Loxexzo , fils de Forele, né le 2 décembre 1643 , mort le 8 décembre 17 10 .

SC ARLATTINI

Scarlattino da C a licl Fiorentino , fut père de Nuto de Neri . Le premier fut l’a uteurde la famille des Scarlatt i du fecond pri t naiflance cel le des Scarlattini . A cet te dernièreappartena i t Antonio q ui fut exi lé après le li ège de Florence ainfi qu

Aleffanù o

qui fubit le même fort q ue fon frère, après avo i r défendu viri lement la l iberté de laPa trie . I l s'établ it à Lyon où i l fut‘ nommé conful de la Na tion florentine .

Lors de l 'entrée du roi Henri IV à Lyon, le 4 feptembre 1585, les Florentins établisdans cette vi lle fe préfentèrent au pied du trône le feignent A lexandre Scarla ttini,pour la troifième fo is conful de cette Nation, mi t le genou en terre di t à fa Majefi éSire, la nazione Fiorent ina '

refidente in queila voûta v il la d i Lione, è io comeConfolo di quella , v engho infieme con quell i a ltr i, a fare in nome d i tutti , humi lereverenza V . M . C . e offerirceli per quell i afi

'

etionatiflimi è devotiflimi ferv itori ched’

ogni tempo, fono fi a t i l i Fiorent ini a queli a corona, è in part icolare noi 31 V . M . la

quale fupplichiamo humilmente d i vo lerc i ricevere, è confervare nel numero de ruo i piufuifcerati (fic) , fi come noi l i promettiamo d’el la benigmita è buona meme d i V . M.

Le Roi répondi t qu’ i l ava i t a imé tou jours la Nat ion Ital ienne furtout la Florentine ,qu’ i l défirait, par les mêmes effets qu’ i ls fe promet ta ient de fa faveur, leur en faire preuvequand ils l’en requerra ient .Le C onful remercia Sa Majefté avec une très afie& ionnée pri ère à Dieu, de la Conferver

heureufement longuement

Armes D’

argent au cbeoron degueules accompagné de trois étoiles demême.

1) L‘entréedu trés grand , trés cbrej lien, tré) magna

a ime et vidarz‘

eux prince Henri IV, roi de F rance à“de Navarre enfa bonne °

vi lle de Lyon, le 4 fepta nhrel’

an M.D.XC V, par Pierre Mathieu , page 13 .

LES FLORENTINS A LYONPrêcheurs de Lyon, réd igé par le Père S iméon André Ramet te, archiv ilie dudit couvent .Tome II , f°XXV verfo . C onfervé aux arch ives du Rhône . )

1550 . Léonard Spina , riche c itoyen de Lyon ,mourut vers 1550 ; fa maifon, d’

i l voya i t le Rhône la Saône , qui éta i t fituée fur la co ll ine Sa int-Sébaûîen, exc ital ’admira tion du chancel ier de l’H0 pital qui en a parlé dans une pièce de vers latins compofé een 1559 ( r) .

1551 Léonard Spina (dit Efpine) , banqu ier, pofié dait Lyon) , une grandemaifon confiftant en plufieurs corps , cours , j ard ins , autres circuytz en la rue de

Saint—Cla i r1559 . Gu i llaume Paradin, faifant la defcription des grands feuz deo e à Lyon,

en tefmoignage de publ ique ré ioiffance , pour raifon de la pa ix entre les roys chreûiens ,en l

an 1559 fa i t cette mention (p . 3 60 des Mémoires de l’

hij ld re deLyon) En l ’a utremonta igne de Sa int—Sébaftien les fenz ne cedoyunt en r ien à ceux de F oruière ; car lefeigneur Léonard Spina ava i t donné tel ordre que fa maifon, qu’ i l a celle part vers leRhône fembloit eli te toute embra lée, les vignes voifines deuoir incont inent tomberen cendre .

(C e Léonard éta i t fils du précédent, mort vers 15

156 1 , 29 feptembre . Tefiament de noble Léonard Spini , marchand florentin, parlequel i l veu t que, dans le cas où fes héri t iers v iendra ient à vendre une maifon j ardin,

appelée le Griffon, appartenant au teli ateur, life fur la côte Sa int—Sébafl ien, à Lyon,

avant le terme de c inquante ans , cet immeuble appart ienne, de plein dro i t aux pauvres del’

aumône généra le de ladite vi lle157 1 , 23 j anvier . C onfiitutus magnificus vi r F rancifcus , filius c l im Berna rd i Spina ,c ivis Florentinus , heres pro dimidia parte quondam domini Leonard i Spina, ut confia tfuo td ’

tamento per magiftros Denetz, no tarios regios Parifienfes, recepto die 29‘ decemb ris anno Domin i 156 1 .

Magnificus N i co laus Spina , fra ter di& i F rancifci, heres pro a ltera dimidia parte, di& iLeonard i Spina .

Di& i fra tres Sp ina h i c Lugduni banquam exercentes

Le plus ancien auteur connu de cette famille, fut Sp ina, q ui fe difiingua , en 13 13 ,

(1) Bréghot du Lut Pé ricaud a îné . C a ta logue (2) Archives de la vi l le de Lyon. (Nommées) ,des Lyonna is dignes de mémoire, p . 284. Brégh0 1 C . C . 44.

du Lut . Mélanges , p . 14. Lyon 1828 , in ( 3 ) Archives de la Charité . Sé rieB. 283 (Regilire

Bréghot du Lut . Nouveaux mélanges . Lyon 1829 3 1 in

in (4) Archives de la Chambre des Nota iresdeLyonMinutes de Pierre Delaforeli .

LES FLORENTINS A LYONrecuei ll is fur leur fé jour Lyon, fur leur fituation à Florence où el le fut confidérable.

Suiv ant l 'auteur de la To/Zane F rançoife, Léonard Strozzi , le premier membre de cettefamille illulire, qui v int de Florence 21 Lyon, fut Léonard Strozzi , i l y '

époufa S ibi l le, fil led

un a utre Florent in nommé Altoviti, q ui l’

ava i t accompagné . I l s’

enrich i t dans le commerce, comme tant d ’autres de fes compatriotes . Il eut tro is fils

1° Camille fe maria à Lyon eut deux fils Charles Franço is .

Charles exerça longtemps les fon& ions de confeiller au Préfidial de Lyon.

François prit le part i des a rmes .

2° Léon embraffa la profeffion des armes .

3° Horace fuiv it la même carrière que fon frère .

Jacques Cardon, q ui éta i t frère du célèbre imprimeur Horace Cardon, qui fut

échevin de Lyon en 163 6, ava i t époufé Lucrèce S trozzi , probablement petite—fille deLéonard .

L ’

auteur de l’ouvrage fufdit ne donne aucune date, ni aucun autre détai l ; ma is lesdocuments recuei ll is à Lyon, foit dans les dépôts d'arch ives , foit dans les auteurs dignesde foi, v iennent, en part ie du mo ins, à l’appu i de ce que l

auteur de la Tofcane F rancmfea publ ié .

1593 . Nommées de Jean F illiard, ma i tre particul ier fermier de la monna ie deLyon, marchand , teinturier de peaux rouges Arthur Chancel Ph i l ibert Ra t,maitres o rfèvres . Maurice Legras , premier huiflier- audiencier au liège préfidial de Lyon.

Camille Strozzi , confeiller du Roi receveur généra l du ta i llon, en la généra l i té deLyon . (Le ta i llon éta i t un impôt levé pour l’entretien des gens de guerre .)

(Arch ives de la vi lle de Lyon . Série B . B .

Léon Strozzi , troifième échevin de Lyon, en 160 6 , fut premier échevin en 1607

160 8 .

(Le P . Méneli rier. É logehij lorique de la ville de Lyon. Brofl°

ette . É logehijloriquede la

ville de Lyon) .

Magnificus v ir F rancifcus Strozzi , merca to r Florent inus , hab. Lugduni, 1565.

(Arch ives de la Chambre des No ta i res de Lyon . Minutes de Pierre Delaforefi) .

LES FLORENTINS A LYONAnniba l Strozzi , fils d’Urbano , fut, créé feigneur de Vel letri , en 13 8 1 . Pazzino fut

fénateur de Rome en 143 7 .

Il faut fa ire aufli ment ion de tro is cheva l iers de l ’ordre de Sa int— Jean de J érufa lem ;c itons textuel lement ce qu’

en a écrit Math ieu de Goufl‘

ancourt dans fon martyrologe decet ordre ( tome II , p . 3 0 1 )Frère Scipion Strofli fut tué à Zoara , l’an 1552, eûant avec fon oncle, le grandprieur de Capone Frère Pierre StrofIi qu i y fut blefl

'

é, depuis tué au liège de Soul in,

en Tofcane, l’

an 1554, pour la l iberté de fa patrie . Phil ippe Stroffi, fon père , mouru t enprifon pour le même fujet . Sa mère eftoit Marie de Médicis .

Frère Strofio Strofli , ce valeureux champion du Dieu des ba ta i l les , faifant des effortsdignes de fon courage, donna des afl

'

auts fi redou tables à l’

ennemy de nofire foy , qu’ i lfe fit jour à t ravers des troupes infidelles . Ma is enfin, cédant à la multi tude, au li ège dela Gou lette, l’an 1570 , i l s’acquit, par une mort glorieufe, une couronne de lauri erséternel le .

SÉNATEURS DE LA FAMILLE STROZZIMATTEO

,fils de Lorenzo ,

né en novembre 147 1 , ambalfadeur à Ju les II,

prieur de la Liberté , gouverneur de Reggio , ambafi'

adeur,pour l’État

florentin pour celu i de Pa rme, au conci le de La tran, gonfa lonier de

J ufi ice, ambafladeur à l'empereur Charles—Quint , confeiller d‘État du ducA lexandre de Médic is, du ducCôme, mort le 7 mars 1541 .

F 1LlPPO (al facro fonte Giovamba tifia) , fils de Fi l ippo , né le 4 j anv ier 1488 ,ambafl

adeur à LéonX, puis à Adrien VI, pu is au roi de F rance F rançois l“,pu is enfin à Pau l III , mort le 18 feptembre 153 8 .

Loxeuzo,fils du féna teur Ma tteo , né le 23 novembre 150 0 , ambafl

'

adeur à

Jules III, mort le 1 1 décembre 1570 .

Grovxunu 1s ra , fils de Lorenzo ,né le 10 mars 1504, mort le 16 décembre 157 1 .

CAMM ILLO, fils du fénateur Ma tteo , né le 15 o& obre 1 516, ambafl

'

adeur à

fa int Pie V ,mort le 24 ju in 1570 .

MATTEO,fils du fénateur Lorenzo , né le 1 3 février 1523 , mort le

16 j u i llet 1595.

Lou xzo, fils de Carlo , né le 27 avri l mort le 13 j uin 1609 .

PIERO,fils de Carlo, né le 19 feptembre 153 2 , mort le 17 août 160 6 .

CARLO,fils du fénateur Lorenzo , né le 19 avri l 1575, mort le 5novembre 1622.

BERNARDO , fils du féna teur Cammillo , né le 8 o&obre 1555, mort le

23 février 1624.

L10NE, fils du fénateur Lorenzo, né le 19 décembre 1578, mort le.

13 novembre 163 9 .

LES FLORENT INS A LYON

P IERRE STROZZI , feigneur d’

Épernay de Bel leville en Beaujola is, ferv it en quali té decolonel fous le comte Guy Rangon, en Ita l ie, contribua à fa ire lever le li ège q ue lesImpériaux a va ient mis devant Turin, en 153 6 . I l ne fut pas aufli heureux l

année fuivante ,ayant été défa i t par le grand— duc de Tofcane, auprès de Montemurlo, le 2 août 153 7 .

Étant pafi'

é en France, i l fut naturalifé , avec Jean Strozzi , fon frère, au mo is de j u in 1543 .

I l fe trouva au fiège de Luxembourg la même année, fut encore battu par le prince deSulmone , au mo is de j u in 1644.

L ’

année d ’après i l fervit dans l’

armée nava le, fous l'amira l d’

Annebaut, fut créé généra ldes ga lères de France, éta i t cheva l ier de l ’ordre du Ro i en 1550 . C e prince lui donnale commandement de l ’armée qu’i l envoya en Ital ie, au fecours des Sienuois, avec laquel lei l défit Rodo lphe Bagl ion i Afcagne de la C orgne ; mais i l perd i t la bata i l le de Marcianoy fut blefié dangereufement le 2 ou 3 août 1554. Il reçut le bâton de marécha l deFrance la même année .

I l fe trouva au li ège de Ca la is , au mo is de j anvier 1558, mourut le 20 ju in fuivantd

un coup de moufquet qu’ i l reçut au liège de Thionvi lle, a llant reconnaître un— lieupropre à y organifer une ba tterie .

Femme Laodamia de Médicis , fil le de Pierre- Franço is de Marie Soderini .

Dont ifq

1° Ph i l ippe Strozzi , troifième du nom

,feignent d’Epernay de Brefl

'

uire, cheval ierdes ordres du Ro i, co lonel généra l de l ’ infanterie françaife, mort non mari é .2° C larilIe Strozzi , femme d’Honora t de Savo ie, premier du nom, comte de Tende,

fils de Claude de Savo ie, comte de Tende de Sommerive, de Marie de Chabannes ,fa première femme . Elle mourut fans enfants fon mari é poufa , en fecondes noces ,Madele ine de la Tour—Turenne .

Armes des Strozzi d’

or à la fafce degueules, chargée de trois croiflants d’a rgent .

(Gamurrini . F amiglienobili Tofcane Umbre, tome IV, p . 79 .— Le P. Anfelme .

— Wüh.

Imhoff, Genea logiæ v igenti illuj lrium in Ita lia familiaram. Exegefi hij lorica illuflra tæinfignz

umque iconum exorna tæ . Amflelodami, 17 10 , in—f°. Ademollo Paflerini .

Seconda edizione,tome II, pages 6 13 à

LES FLORENTINS A LYONLa feconde, d ite T inghi dello Scelto , obtint hu i t fo is le priora t , de 1 3 53 à 143 3

Matteo fut, en 1 3 90 , ambafl'

adeur près du duc Étienne de Bavière per condurlo al fo ldodel la Repubbl icaI l fut, en 140 5, commifi

'

aire de guerre en Romagne . Giovanni , fon fils , fut condamnémort pour avo ir confpiré contre la v ie du Souvera in Pont ife Eugène IV, en 143 3 .

De cette feconde famille defcendait certa inement Phil ippe Tinghi c i—deifus , puifque lapremière s

é teignit au x1v°fiècle .

Armes D’

azur au dragon d’

a rgent jetant desflammes pa r la hanche.

(Ademollo Pafl‘

erini . Seconda edizione, tome II, p . 10 34

VALDINI ET BIN I

En 1579 , Franço is Valdini éta i t conful de la Nation florentine à Lyon, B ino B ini ,fils de Simon, éta i t maitre des courriers de ladite Na t ion, éga lement à Lyon

La famille B ini fut très 0 pulente Florence, y pofÎédait un pala is qui fut confiruit ,in v ia Romana, vers l’an 1520 , par Bernardo B ini . Ses premiers auteurs furent ferTinaccio , fils de Ranieri de Paffignano . De lui naqui t Piero qui fut le premier des dixneuf Prieurs q ue cette famille donna à la Répub l ique de 1 3 52 à 1557 . C e même Pierofut employé en plufieurs ambaflades , parmi lefquelles fut cel le près de Clément VI , àAvignon, vers 1 3 51 .

F ra Agofiino , fils de fer Tinaccio , rel igieux Augufi in, fut un favant théologien auquelfa v ie exempla ire fi t mériter, en 1 343 , le fiège épifcopal de Narni, qu’ i l occupa jufqu

à

fa mort, en1 3 67 .

Bernardo Bini fut é lu gonfalonnier en 1524.

C e fut Giovanfrancefco Bini , fils de Giovann i pet i t-fils de N icco lo , q ui vint s 'établiren France

Armes de Valdini inconnues .

Armes de Bin i D'

azur au chevron d’

or, accompagné en chef, de deux ro/‘

es d’

or é'

cu pointe,d

une pyramidedej Èpt monts d’

or .

( 1 ) Inventa ire des t i tres du monali ère de Notre Rhône. Tome I“, f0

Dame de Confort , ou des Jacobins de Lyon , rédigé (2) Ademollo Pafi‘

erini, feconda edizione, 1.VI ,.

par le P. Ramette. (Archives du département du pp. 2047-2049.

LES FLORENT INS A LYONMême date . S ieur Amerigo Varrazannô, gent i lhomme florentin, procureur de

nob le dame Lucreflc Cava lcant i , l’une des dames de la reine mère, & veuve de feu M . le

généra l Del Bene1585, 22 mai . Vente de la place nob le de Sa int —Trivier, en Lyonna is , par noblePierre de Regnauld , feigneur dudit Sa int—Trivier, bourgeo is de Paris, à noble N ico las deVerrazanno, Florentin, ma i tre des C orriers , demeurant à Lyon ; au prix de écusd

or.

En préfence de noble Franço is de Regnauld , avoca t en la Cour de Lyon, propre neveududi t feigneur vendeur

1 587, 29 feptembre. Tefiamentum honorandi F rancifci,quondam domini c i

Forlon als ( 3 ) Bel lo, dit Sequino , loc i de Pra tovecchio in C afantigne, fub dominio magniduc is Hetruriæ fic dans l

origina l) , o l im curfor ord inarius d i& i Lugduni .Héri tier : Franço is Davarazzano , fils de N ico las , Florent in ma i tre des Courriers deLyon, de dame ÉlifabethGiacominiLa famille dite dà Verrazzano , du l ieu de fon origine, a eu deux gonfa loniers trentehui t prieurs de la Liberté, s

efl difi inguée, en outre, dans l’exerc ice d’autres magiliratures de la Républ ique.

Au xv1°fiècle viva i t Giovanni , fils de Pier André , célèbre amira l de Franço is I“, ro i de .

France, lequel fi t la découverte de la Nouvel le-France .

Piero da Verrazzano fut amira l de l ’ordre de Sa int-Étienne (de Tofcane) .Filippo Neri da Verrazzano furent fénateurs .

Cette famille s ’é teignit en la perfonne d’

Andrea , mort en 18 19 . Les Vaj di Prato furentfes héritiersArmes Parti d’

or d’

argent, à l’é toile de gueules, rempliflant l’

éc u, partie de l’un en

l’

autre.

SÉNATEURS DE LA FAMILLE DA VERRAZZANOP1u ppo

,fils du cheval ier Andrea , né le 3 0 août 163 5, mort le 15 décembre 1698 .

NERI MARIA, fils du fénateur Fi l ippo, né le 5février 1682, mot t le 2 1 avri l 1745.

(1) Archives de la Chambre des Nota ires de Lyon. (4) Archives de la Chambre des Nota ires de LyonMinutes de Pierre Delaforeli . Minutes de Pierre Delaforeli .(2) Archives de la Chambre des Nota ires deLyon . (5) Ademollo Pailerini. Seconda edizione,t . 1,Minutes de Pierre Delaforeli . p. 3 3 3 .

3 ) Pour a l ias .

LES FLORENTINS A LYONDom—:mco m BALDASSARRE BONSI ( prudenza c ivi le) che fu fpedito ambafciatore a

Carlo VIII è ad Alefl'

andro VI .T0MA50 Sooexmr.

NANN1 STROZZI.Gwo CAPPON I .Next CAPPON I (q figliuolo) , godè del magiûrato de

Diec i d i Ba l ia.

N 1ccow CAPPON I .Vœxr oe

’ Mamer.

Pusao e ozzr, famofo marefciallo de Franc ia (fortuna) , nato l’

anno mortonel 1558 .

PAzzo DB’ PAZZI (va lor mili tare in terra) .

Grovmnr ne’ Mamer.

Anronro G IACOM IN I TEBALDUC C I.P IERO Sn ow .

RA IMONDO MANNELLI (va lor mi li tare in mare) .Leone Sraozz1.

TOMMASO GUADAGN1 (fignorie apprefl'

o gli ftranieri) .ALBERTO GOND I , coude di Retz, Marefciallo d i Franc ia .

Nexozo PIT‘

I‘

I.

GtROLAMO C ount ( l iberal i ta) .Loxexzo CA PPONI.Tom a so GUADAGN1.

Axumn e RUC BLLAI.

PALLA m Norma Sraozz1 (libera l ita verfo la Pa tr ia) .

(Azioni gloriofe degl i nomini illuflri Fiorentini efprefle co’ loro ri tra tti nel le vol te

dell’ impé rial galleria di Tofcana . Sans lieu ni da te (2°mo i ti é du xvm°fiècle) fans pagination . Bel le publ icat ion deflinée par Vin. Torrigiani . Gravée par Vin . F rancefchini,

grand in-f° oblong) .

Les mentions qui précèdent ne font que des extra i ts, en faveur des familles qui ontété repréfentées à Lyon .

AV IS

Les caraéléres d'

imprimerie fpéciaux d la langue polonaifl: n‘

ayant pu être

que pour les citations des titres d’

ouvrages [e rapportant à la Pologne, l’auteura dû forcément la ifl

er de côté les accents qui modifient la prononciatio n de

certaines lettres, voyelles ou confonnes. L’

abfence de ces accents eji, du relie, de peu

d’

importance pour un leâeur frança is ; quant au leéteur polona is, il y fuppléera

Toutefois, pour les nafales a é“e accentuées par le bas, on les a rendues par

on, em ou en, fuivant un ufagegénéralement adopté.

LES FLORENTINS EN POLOGNEléurs marchandifes fur leurs propres v aifl’

eaux jufque fur les côtes de l'Angleterre de

l’

Efpagne l’

on v it, au x1v°fiècle , fous C afimir le Grand , un fimple c i toyen de Cracov ie,

N icolas Wirfing, digne précurfeur de Fugger d’

Augsbourg tra i tant Charles-Qu int ,recevo ir à fa table, pl iant fous le po ids des coupes rempl ies d‘

or, un empereur des

roisC

eft donc dans cette v i lle à demi— al lemande dans cette vil le où régnai t le j usTeutonicum ou Dro i t de Magdebourg, oùNotre—Dame, l’églife des bourgeo is , n’

entendait

tomber de la ch a ire q ue des paro les a l lemandes , où l’

art , aq i b ien que le commerce, lescoutumes & la langue, chez l’opulent ci tadin, éta i t a llemand a l la i t puifer fes infpira t ions, chercher fes ma i tres fes modèles à l ’éco le de Nuremberg, c

efl dans cette ville,difons-nous , que les colons i tal iens v inrent fonder de nouveaux foyers trouver unefource de nouveaux profits .

C e débouché commercia l 11 eta i t po int reli é longtemps fans être utilifé par eux; dès

la fin du x1v° fiècle, Florence y exporta i t des draps fins qu i faifa ient concurrence aux

draps fi renommés des Flandres Cent c inquante ans plus tard,Venife

, qu i ennetint

1) Iffu d’

une fami l le bourgeoite des F landres quiporta it coupé de gueules 6" d‘

a rge nt, Nicolas dont lenom pa tronymique deWirfing, W

'

ierfing, Werfing

fe po lonifa plus tard en celu i de Wierzynek , vints'

é tabl ir à C racovie , ma ître déjà d’

un importantcapita l . Le fuccé s couronna fes v aftes Opé ra tionscommercia les fes fpéculations financières la

puiffance de l ‘a rgent le conduifit aux honneurs .

C onful de C racovie en 1 327 , 1 329 , 1 3 30 , 1 3 34, i ldevint , forte de Jacques Cœur po lona is , l‘a rgentierdu roi C afimir i l mourut avec le t itre de panet ierde Sandomir.C e fut donc, penfons

-nous , par 11n1enn édia ire

du F lamand N ico la s Wirfing q ue, dès la premièremo i tié du x1v t tièd e, les habi tants de C racovie fetrouvèrent en rapport a vec les compto irs é tabl is enF landre par les ma rchands florentins . Ainfi

, pa r

deux brefs da tés du 19 janvier du 1 3 juin 1 3 39 , le

pape Beno ît XIImande d’

Avignon a ces derniers derecevo ir diverfes fommes à verier à la curie roma inepar N ico las Wirzing, Wigand de Lupcicz autresconfuls citoyens de C racovie, lefdites fommes provenant de quêtes fa i tes en Po logne ou dues tantpour le Denier de Sa int-Pierre q ue pour la Dimefexenna le impofée par le conci le de Vienne Bene

diäus , eprfiopus , _fewus j ervormn Dei . Dileâis fiti :‘

s

Magiflro Arna ldoRegis , a rchidiacouo C ameracenj i ca

pellana :roflro, à' Dino Geri , Lotto Corbiæi d

‘ Ba rtho

lomeo Corj îui , mercrüoribus focieta lis Azaya loru»: deF lorentin, inpartibus F landriæ commorantibus. [ a lu

tem, & c. Cf. Codex Diploma ticus C iv itatis C racov ienfis . Pa rs I. Appendix, pp. 342-

343 . C es chartes

ont é té publ iées pour la première fo is dans les

Monumenta hiflorica Poloniæ du P. Auguflin Theinerrel igieux de l 'ordre de l‘Ora toire préfet des Archives du Vatican, mort en 1874 .

(2) Bien entendu , i l faut difiinguer ici entre lavi l le la Cour. C el le-ci , q ui devint un moment

fort hofiile à la premiére , repré fenta it l ‘é lémentpo lona is dans leque l fe fondit , du reli e à la longue,ma is affez tard, l‘é lément germanique. Des richesfami l les bourgeoifes de C racovie , plus d’

une entradans les rangs de la nobleffe indigène rejetantfon nom patronymique, emprunta à l ’une de fes

terres une appel lation terminée en ski . En mêmetemps , la pet ite bourgeoifie finiffa it par oubl ier,el le anili , fon origine germa ine. De nos jours ,C racovie efi incontefiablement la vi l le la plus po lona ife de toute l'ancienne Répubhque .

( 3 ) Codex diplomaticus civ ita tis C racovienj is.

Ch. C C LXII , 24 o& obre 1 364. De mercede to uj‘

oris

pa nuorum. Pa ragraphe 5 Was mon den gewant

Scherern ccw louegebcn Von der elen Brwkcj ch,

flore nczej ch, Eypri/‘

ch czwXIIHellern. (Nous refpec

tons l ‘orthographe loca le de l'époque) . Il é ta itdonc payé pour la coupe d

une anne de drap de

F lorence 12 l iards , le même prix q ue pour les drapsd

Ypres de Bruges ; pour le drap angla is , il n’

é ta i tdû que 6 l iards 4 feu lement pour les draps dupays .

LES FLORENTINS EN POLOGNE

q ui femblent l’

emporter par le nombre ou par l’

a& ion qu ’ i ls exercèrent fur leurs nou

veaux conci toyens . Alors , fous l’ influence du génie méridiona l , la vi lle germano—flave ,

fubitement femé tamorphofe . La viei lle école de Nuremberg lutte en va in contre l 'éco lede laRenaifl

ance tout fe transforme à l’ i ta l ienne , l'ogive difparait des nouvelles bafiliques ,le pignon aigu des maifons du xv° fiècle fa i t place aux l ignes horizonta les des to i ts plat sdu Midi , le château roya l , fi pittorefquemm t afli5 fur la col l ine du Wawel , porteradéforma is la marque des refiaurateurs florentins .

Et cette influence dans les a rts ne fa i t que croître durant tout un fiècle pour a tteindrefon apogée fous le premier prince de la dynafi ie desWafas . Ma is, dès le début , elletrouve l’enceinte de la cap ita le trop étro i te pour el le el le la franchi t aufli tôt, s’étendaux environs, déborde fur les provinces les autres c ités . Que de demeures feigneurialesont dû , grâce aux maîtres venus de la péninfule, rivalifer d

’élégance avec les pa la is dumonarque . Combien de châteaux , de couvents d

'

églifes dont ils ont tracé les plans ,deliiné les frontons , décoré les {a l les ou les chapel les . N

efi- cc pas eux qui ont foui l léde leur cifeau ces v ivantes admirables fculptures ? N

ont- ils pas couvert ces mura i lles ,fans euxmornes nues , de leurs toi les ou de leurs frefques ne les ont-ils pas i lluminéesdes plus écla tantes cou leurs de leur inépuifable palette C e n

efl même pas allez.

pourl ’art i ta l ien d ’ê tre venu du Tibre de l

Arno jufqu’

à la Vifiule femer fa route de chefsd

œuvre i l lui fau t encore plus d’

efpace, i l lui faut laifl’

er fon empreinte fur ces terresqui s

’étendent à demi inconnues au- delà du Niémen . La L i thuanie,reli ée durant des

fiècles fi obûinément idolâtre barbare, ne faurait l ’arrêter en lui oppofant comme unrempart l’épaiffeurmyfiérieufe de fes fombres forêts , il s

en va aux bords de la Né risbât ir fes bafiliques arrondir fes coupo les fur l 'emplacement où s

’éleva i t l’autel d ’unedècfl

e païenne, ou non lo in de cette enceinte facrée oùretentifl'

ait j adis , célébrant le grandd ieu Perkunas , l ’hymne infpirée du vaidaloœ.

Il n’

efi pas jufqu’

au commerce, il propre à étouffer toute afpiration idéa le, qui, lorfquenos émigrants s

y adonnent , ne touche encore à l ’art par quelque côté . C e n’

efi po intqu’ i ls en négl igent le but lucra tif, qu ’

i ls fe défintérefl'

ent du réfulta t pra tique des entreprifes q ui font affiner les capi taux dans leu rs bourfes , triplent ou décuplent en peu detemps leur avo ir . Bien lo in de là , ma is , au moins , la foifdu ga in ne femble pas , celacomme ma lgré eux

,leur unique mobile ; l

indufirie, dans leurs ma ins , s’aflocie bienfouvent à la recherche au cul te du beau . C e c i toyen de Venife, par exemple , effa ierad ’implanter à Cracovie la fabrica tion des bel les faïences , glo i re de la vi lle dont el les ontpris le nom. D

autres artifans ou, pour mieux s ’exprimer, d’autres artifies y appo rterontla cifelure des métaux précieux, la prépara tion des émaux tranflucides po lychromes .

Importations fru& ueufes fans doute pour eux, ma is qui perfe& ionnèrent leurs nouveauxconci toyens dans la pra tique de ces arts manuels où bri l la un Lucas del la Robbia , où nedéda igna po int d

exceller un Benvenuto Cell ini . La fupériorité origina le des produ i tsfortis de lehrs a teliers éta i t, du relie, fi bien reconnue qu’

au commencement du xvn° fieelece fut au Milana is Cel lari , c itoyen de Cracovie, que l

on s’

adreflä pour fourni r livrer à27

LES FLORENT INS EN POLOGNE

par l 1ndigénat tous les priv i lèges de l'ordre équeftre roturiers , l’opulente bourgeoifiedes v i lles leur ouvre fes rangs . Selon leur origine leur condition, ils votent aux éle€tionsdes rois, fervent dans les armées de la République, revê tent les digni tés confulaires oufiègent aux bancs des échevins . Les uns achètent ou fe confiruifent des maifons dans lesvi l les, époufent les fi lles des riches citadins ou de la pet ite nobleffe ; les autres s ’a ll ientaux familles de l’arifiocratie, acqu ièrent des fiefs des doma ines dans les divers pa latinats . I l en eft même q ui n’

héfitent po int à polonifer leur v ieux nom de famil le ou bien,empruntant de nouvel les armes à l

Armorial de Po logne, à qu i tter pour tou jours l 'ant iqueblafon de leurs ancê tres .

Les vo i là donc par une évolut ion rapide, en dépi t de l’efpace ma lgré la différencede race, devenus c itoyens , ci toyens heureux , influents , conlidé ré s d

un pays qu’

on

aura i t pu cro ire deli iné à ne j ama is les conna i tre . Que leur reficrait- il à défirer encore ?Leur b ien—être affin é , leurs plus hautes amb i t ions fa tisfa ites , ils ont tout l ieu par furcroîtde fe fentir fla ttés dans leur amour-propre . Leur langue, la langue fonore fuave du Si ,

fe parle non feu lement dans les rues,fur les places publ iques

, fous les majeflueux por

t iques de la Ha l le-aux-Draps , el le peu t encore l ibrement retent ir fous les voûtes facrées .C’

efi en co rps de na t ion q ue les I ta l iens de Cracovie fe ré uniflènt dans leur chapelle deSa int- Jean-Baptiûe ; ils y ont leurs prêtres leurs prédica teur5 i ta l iens ainfi que lesfidèles , ils y reço i vent le nonce

,leur compa triote

, qui y vient pontificalement officier .Et dans ces fréquentes folennelles a lfemblées de leur culte, expa triés volonta i res oufumfiiti pol i t iques , ils évoquent ils retrouvent cette fuprême confola tion de l

exilé , le

doux reffouvenir de la terre nata le . Audi,admis fans refl ri& ion a tous les dro i ts

, jouifl’

ant

de toutes les prérogat ives , ils ne fe déroberont,le moment venu

,à aucun de leurs

devo irs , ils fauront fpontanément payer la dette de la reconnaiffance . Que des heuresfombres forment pour la monarch ie

, qu’

à l ’ère des profpé rité s fuccédent les tempstroublés ma lheureux du roi Jean—C afimir, que l

invafion pénètre , fous leurs yeux, partoutes les frontières à la fo is

,nous les verrons , comme les Lucq uois Orfetti Frediano

Moriconi , ouvri r leurs coffres d’une ma in généreufe, ne fe targuer de leurs richefl’

es q ue

pour veni r en a ide au tré for épuifé contribuer par là, autant que par les armes , à

défendre ce fol q ui éta i t devenu leur pa trie .

Telle fut , efq uifl’

ée en quelques tra i ts rap ides,l ’a& ion féconde v iv ifiante des émigrés

i ta l iens, tel le la large part qu’ ils ont prife la v ie fociale, po l i t ique intelle& uelle d ’unenation étrangère, parmi eux la co lonie florentine partage avec les Milana is la gloi red ’avo i r occupé le premier rang rempl i un rôle dont on ne faura it méconnaî tre

,fans

injufiice, ni l ’écla t ni l' importance . Le voulo ir, d’a i lleurs, fera i t impoffible ; défau t deschartes des chroniques où revi t la mémo ire de tant de Florentins , les pierres mêmesparlera ient pour eux. Parcourez, en effet , cette v afte nécropo le de l’Hifio ire polonaifeq ui s

appel le , nous al l ions d ire qui fut Cracovie, franchiffez les pofches de fes templesles plus célèbres , pénétrez fous les fro ids arceaux de fes plus anciens monafières,

“partout

LES FLORENTINS EN POLOGNEpénétrant & ñu d’Italien eût fondé les myfières douloureux de l’aveni r prefl

enti les

défafires que deva i t enfanter l’

anarch ie, i l s’efforce, ma is va inement, de confolider le

pouvo i r monarchique d’

oppofer une digue aux empiètements des magnats ; il neré ufii t , hélas ! q u

à s’

a ttirer la ha ine de l’arif’rocratie . Son a& iv ité l i ttéra ire el’t égale fon

a& iv ité po l itique avec Grégo i re de Sanok , fon ami premier Mécène, avec l’AllemandConrad Celtes , Dantyfzek , Krzycki, Janicki , il fa i t rev ivre la langue de Virgi led

Horace, i l fra ie la vo ie à la Rena ifl‘

ance en Po logne .

Nombreufes efiimées font les œuvres qu’ i l a laiffé es Outre des poéfies lat inesanacréont iques, on do i t à fa plume aufli infatigab le q u’

é légante Hiflaria de rehus geflisAltilæ ,

imprimée vers 1489 à Tré v ife, puis à Haguenau, en 1 53 1 ; Htfi0ria de rege Vladij iao /eu clade Va rnenj i , Augsbourg, 1519 , le plus important de fes ouvrages ; De helloinferendo Ta reis Ora tio gra viflima , Cracov ie , 1524 ; Libellum de his quæ a Venetis tenta ta[ ant Per/i s ac Ta rtaris contra Turcas movendis, Haguenau , 153 3 De vi ta morihus Gregorii

Sanaceufis, a rchiepifcapi Leopalienfis , dont la plus récente édition a paru à Lé0 pol en 189 1 .

Enfin la tradi tion lui a ttribue la réda& ion de règles de gouvernement l’

ufage de fou

roya l difciple , les Confilia Ca llimachi, confeils pol it iques que l’

on a comparés,non fans

ra ifon ,au l ivre du Prince de fou compatriote Machia vel .

Les loifirs q ue lui laiffaient la diplomatie l ’étude , i l les employa i t entreteni r unea& ive correfpondance l ittéra i re avec les efprits les plus difiingués de la péninfule . Citerles noms de Marfile Ficin, de Laurent de Médic is di t le Magnifique, de Zanob i Acciaj uo l i , de Barthélemy Sca la , d’

Ugolin Verino , de La& ance Tedaldi, des Brognolo ,

Leoniceno ,Laurent Strozzi , Laurent Mocenigo, c

eft rappeler l ’é l ite intelleâuelle del’

Italie d 'alors , c ’

efi évoquer le fouvenir de cette féconde bri l lante époque q ue camél érifent l

efl°

or audacieux de la penféc, le cul te exclufif de l’

efprit, la divinifa tion prefque

païenne de la philOf0 phié , des lettres des a rtsPhil ippe Buonaccorfi mouru t le 1

°rnovembre 1496, frappé d’un flux de fangou

emporté par la peli e Splendides furent fes funéra i l les en tête du cortège s’

avançaient tout le clergé de la c ité , les ordres rel igieux , les évêques , derrière le ca tafa lquefuiva ient la maifon du défunt vêtue a l ’ i tal ienne, Ma th ias Drzewicki , vice— chancel ier duroyaume , le re& eur de l

Univerfité , les profefleurs de toutes les Facul tés au complet ,enfin ,turba magna , les éco l iers le peuple . I l fut enfeveli chez les Dominica ins, dans

l'

églife de la Trini té où i l ava i t de fou vivant é lu fa fépulture aux côtés de fou parentAinolfo Teda ldi La plaque de bronze qui ornai t fon tombeau s

y vo i t encore,

(1) Paul Jove apprécie en ces termes le ta lent ventris exiuanitus, initio men/is Navembris quo tempore

d’

hiûorien de C allimaque ut omnes qui a C or

nelio Tacito, per totfa cu la , id fcrihendi genus atti

gerint, mea judicia fuperarit. gine rebus gej lis Palonorum libri XXX. Bafileæ ,

(2) Sebaffiano C iampi Bibliografica critica , t . I“, 1555, 1 vol . in—f° p.

p . 28 . (4) Sebafiiano C iampi , ibidem, 1, pp. 3 1-32. Rela

t3i C f. Seba/Hana C iampi , ibidem 1. p t ion due au contempora in O&av ien Ca lvani .Martin C ramer : Periit autt Ca l limachus , fluxu

LES FLORENTINS EN POLOGNE

admirable chef—d’œuvre de la première période de la Renaiffance L’encadrement fecompofe de chaque côté d ’une bordure allez large où des rinceaux de fleurs de feu i llages dérou lent leurs pat ientes fines cifelures

, dans les vo lutes de ces délica tesarabefques s

ébattent, fe pofent ou s’

affeoient oifeaux fantafliques , cerf à longue ramure,homme barbu t irant de l’arc , anges jouant du luth de la harpe . Au milieu , fous une

arcade tri lobée, Ca llimaque eff repréfenté au na turel dans fon cab inet de trava i l .Son coflume efl celu i de l ’époque i l efl vêtu d ’une ri che cotte aux manches ajuftées ,

pardeffus laquel le efl jeté un ample furcot dont l’un des pans relevé fur le genou dro i tlaiffe apercevo i r des bas -de-chaufl

es étro its col lants . La tête , couronnée d ’une abondante chevelure retombant fur le cou les épaules , eft couverte d ’une pet ite caloue

ronde , à bord relevé fur les côtés par derrière les pieds chauffent des demi -poula ines .

Le célèbre Florentin s’

acquitte en ce moment des fon& ions de fa charge de fecré ta ire duro i i l pl ie une charte à laquel le efl appendu le fecan roya l chargé dans le champ de feptpeti ts écufl’

ons , armo iries du royaume, du grand- duché de Lithuanie des principauxpalat inats .

En haut , au—deffus de fa tê te, fes armes fe détachent dans un é cu aux flancs duquel fecreufent dé j à les mu l tiples échancrures du xV1

°fiècle dont le champ efl rehaufl’

é d’

é lê

gantes diaprures . Elles font De à trois cotices a lefées de accajlées en chef d’

un

croijÏ aut verfe'

en bande de t'

a'

en pointe d’

une é toiledeAu bas , hu i t l ignes cont iennent fon épitaphe q ue nous reproduirons en ent ierPhilippus C a llima chus Experiens, Naciane Thufcus, v ir dad iflhnus , utriufque fortune

exemplum imitandum a tque omnis v irtutis cultar precipum,divi alim Caj îmiri ô

“ ]ohannis

Alberti Polonie regumfecretarius acceptiflimus, relit‘i is ingenii, a c reruma j egeflarum, pluribus

manumentis , cumfumma omnium banarummerore, regie damus a tquehuius reipuhlice incommodo, Anna fa lutis naflre M CCCC LXXXXVI ca lendis Navemhris , v ita decedeus

,hic

[epultus efl.

Le furnom a llez extraordina ire d’

Experiens fa i t allufion, felon les uns, aux épreuves defa jeunefl

e ou fera i t plutô t, felon d ’autres , l’un des noms l i ttéra ires qu ’ i l aura i t adoptésà Rome

,fuivant la coutume d’a lors , comme membre de l’Académie de Pomponius

Læ tus .

( 1) Ce monument fut é levé à fa mémo ire par lesfoins pieux du roi Jean—A lbert , fon é lève l

un de

fes héritiers . Id refciv it Alhertus, d“pieta tis ergo,

C racovia in æ de Trinita tis a rea fipulcro laonçfla ndum

c::rav it. (Pau l ]ove, ibidem.)

(2) Colla fgura fua a l na tura le, écri t fon ami Ottaviano de’ C a lvani . Un tableau , ajoute- t-il, placé au

defl'

us de la toinbe, repréfenta it encore C a llimaque

agenoui l lé aux pieds d’

une Madone tenant l'EnfantJ éfus dans fes bras a u bas fe lifa it une é pi tapheen vers compofée par Berna rdin Ga l l i de Zara , q uiviva it a lors en Pologne.

(3) Les cotices font repréfentée5 a léfées , ma is

nous devons fa ire remarquer que les pièces hé rald iques le font fouvent a 10 11 en Po logne, à partirfurtout du xv 1€ tièd e.

LES FLORENT INS EN POLOGNEEn ce q ui concerne Ainolfo , nous ne pouvons la ifl

'

er palier, fans la relever, l’erreur oùeft tombé Dom Gamurrini, quand i l nous préfente ce pcrfonnage comme l

un des

hommes les plus éminents de fon fiècle l’une des plus hautes illuflrations de la maifonTedaldi . Se fa ifant , fans dou te, l ’écho d ’une tradition incerta ine erronée, i l raconteq u

Ainulphe ou Ainolfo , fils de Pierozzo Tedaldi de dame O& av ia Pazzi pet i t-fils deTa lento , fe diflingua en Pologne autant par fa va leur q ue par fon intel l igence, qu

’i l gouverna ce grand royaume pendant de nombreufes années avec le t i tre de vice- roi qu

à

fa mort, par un honneur infigne, fon corps fut dépofé d ans les caveaux des ro is placésdans l

églife des mo ines bénédi€tins de Cracovie . I l a joute qu'

outre l’

infcription indiquantla nat iona l i té du défun t, Ainulfus Teda ldus Tufcus, la pierre fépulcrale porta i t aufli lest ro is j umel les en fafce le l ion rampant des Tedaldi de Florence De ce longréci t, aufli circonflancié qu’ i l efl. inexaét, i l n’

y a de vra i ou du mo ins d’

acceptable que

les deux dernières affertions concernant l’épitaphe les armes : tout le refle eft à

rejeter .Jama is Ainolfo , qui ne dut être que l

un des premiers marchands florentins venus à

Cracovie,n

a joué un tel rôle dans l’hiflo ire . Non feulement i l n ’

a pu être revêtu de lav i ce-royauté , puifque pare i lle digni té éta i t inconnue à la Po logne, non feulement i l n’

efl

pa rvenu à aucune des grandes charges du royaume, ma is fon nom ne fe rencontre mêmepas dans la longue lifle des confuls échevins de la capita le . Le prétendu emplacementaffigné à fa fépulture parmi les tombeaux des ro is eft éga lement une fable pourdémontrer le peu de créance q ue méritent les informat ions de Gamurrini, i l fuflira defa i re remarquer que les fouvera ins polona is ava ient leur Sa int-Denis dans la

.cathé

drale de Sa int—Staniflas dont la crypte abrite encore leur dernier fommeil qu’

au

furplus i l n’

a j ama is exiflé à Cracovie aucune abbaye de rel igieux de l’

ordre de Sa intBeno i t

Ped ro de’

C rej'

æ nzi Romani . Parte prima . Bo logne,

LES FLORENTINS EN POLOGNEL

érudit bénédi& in d’

Arezzo a donc commis une méprife q ui fera i t inexpl icable, lil’

on ne favait combien font peu fûres ou propres à être dénaturées cos vagues tradi tionsde -famille qui fe tranfmettant ora lement de généra tion en génération fans s

appuyer fura ucun document écri t . Les Tedaldi connaiffa ient l’exiflence d’un rameau de leur maifon

en Pologne, ce timple fa i t , hifloriquement certa in, a donné naiffance à une premièrea ltération de la véri té au xvu

° fiècle,c’éta i t une opinion généra lement aœréditée en

Ital ie q ue les Tedaldi de Florence éta ient origina ires de Pologne . Pu is, fi l

on fe fouv ient

q ue le célèbre C allimaque, avec le t itre modefle de fecré ta ire du roi, fut, comme un

premier minifi re aura i t pu l’être, l’infpirateur confiant de la pol i t ique de Jean-Albert ,

q ue par fu i te d’

une a l l iance i l a jouta i t ou fubffituait parfois à fon nom celu i de Tedaldi,

on comprend comment i l y a eu confufion de perfonne entre lui Ainulphe, q ui viva i tdans la même v i lle dans le même temps . I l faut encore fe rappeler qu’

après le décès deBuonaccorfi, le monarque polona is , acqu i ttant un dernier tribut de reconnaifl'

ance enversla mémo i re de fon ancien précepteur, donna perfonnellement des ordres pour qu’

on

érigeât à fon fa vori un monument digne de celu i dont i l deva i t protéger les relies aq i

b ien que du fouvera in qui le faifait élever l’

on ne doutera pas que de là eff née la

l égende de inhumat ion dans les caveaux de la famille roya le . De tout ce qui précède i lréfulte donc , fans qu’ i l puifle, ce nous femble, fubfifler aucun doute, que les déta i ls biograph iques relatés par Gamurrini a ttribués par lui àAinolfo Tedaldi do ivent être rendusà la v ie de C allimaque, en re& ifiant, bien entendu, les diverfes part iculari tés où la

véri té hifioriq ue a été fi fingulièrement a l térée .

Ainulphe ou Arnolphe Tedaldi habita i t déjà Cracovie en 1469 C allimaque lui a

dédié plufieurs de fes poéfies la t ines I l mourut avant fon illuli re compatriote fut,

comme cela a été d it p lus haut, inhumé chez les Domini ca ins . L’

épitaphe que l’

on gravafur fa pierre tumu la i re éta i t

,dans fa fimplicité fa concifion, la mei l leure preuve de

l’

exiflence afl°

ez effacée de ce FlorentinC lara arna ta vira Arnalpha Theda lda , F iorentina, qui, cumdin Cracoviæ maratus eflet,

obiit au . Hic refurreâionem exfpeéta t.Ajoutons q u’

Ainolfo ne fut pas le feul de fou nom de fa race établ i à Cracovie ,

LES FLORENT INS EN POLOGNE,

puifque, fur les l imites du xv° fiècle du XVI°, on y rencontre deux de fes parents , Jea nTedaldi q ui ava i t , en 1488, l

adminiflration ou la ferme généra le des fameufes fa l inesde Wiel iczka Jean—Baptifle, fils de La& ance Tedaldi de Camille Guiducci. N éle 14 j anvier 1495, celu i— ci fut envoyé fort j eune en Po logne, où i l fe trouva i t en 1512 ,

âgé alors par conféq uent de dix—fept ans où i l fi t en partie fes études . Il ne refla pas à

l ’étranger fon retour enTofcane s’efle& ua avant 1551 , époque où i l époufa Fiammet ta ,fi lle de Giovann i C orbinelli . Après fon m ariage, i l vécut pendant quelques années de lav ie tranqu i l le des champs , ma is le grand-duc C ofme julie appréciateur du mérite decet homme inflruit, l’appela aux affa i res publ iques le fit entrer au Séna t le 15 mai

1562 .Jean— Baptifle fut enfuite nommé commiffaire ou gouverneur d

Arezzo en 1565,

pu is de Pilloie en 1569 enfin de la v il le de Pife , charge dans laquel le i l mourut à l ’âgede 79 ans , le 24 mars 1575 non 1574. Son tombeau fut placé dans la chapelle polfédé epar fa famille dans l

églife de la Nunzia ta de Florence .

Jean—Baptifle Tedaldi a laiffé des lettres des 0 pufcules dont l’

un, tra i tant de l’agriculture, a été publ ié à Florence en 1776 fous le t i tre fuivant Difcorj bdell

Agricolturadi Giavamba !ifla Teda ldi con la giunta di a lcune memorie riguardanti la v ita dell’ a utore,raccolteda l dat t . Marca Laflri

Un rapport fur la c i té le capitanat de Pifloie adrefl'

é par lui au grand-duc deTofcane en 1569 vient d

’ê tre, en outre , imprimé l’année derni ère dans l'Archivia /loricaita liano.

Ayant eu pour p10 teé’teur dans fa jeunefl’

e le fameux condott iere Jean de Médic is dit desBandes Noires , le père de Colme I“,

i l écrivi t aufli la v ie de ce capita ine que fes exploitsava ient fa i t furnommer l’Invincihle fes cruautés le Grand Diable. A propos de cetteb iographie int i tul ée Orazione

_fl>pra la nobiltà, la virtù, la libera lità egli egregi fa t tid

a rme dell’

invit to S ig. Gia . de’ Medici, et Me”. Benedet to Varchi, Vincenzo Minu t i fuppofe

que l’

au teur aura i t ferv i dans les troupes fous les ordres de ce partifan, fuppoli tion

q ui ell: un peu en défaccord avec le caraâère pacifique de Giovambatifla . Ne fera i t— il pasplus plaulible de cro ire q ue le jeune Tedaldi aura i t connu Jean de Médic is en Po logne,lorfque celu i -c i fut envoyé en ambafl

ade par le pape Adrien VI auprès du roi Sigifmond I‘ 'au mois de feptembre 1522 qu’ i l le fera i t concil ié les bonnes grâces d’un audi pu iffant

perfonnage par les ferv ices qu’ i l aura i t pu lui rendre en pays étranger ?Plus tard encore, a un liècle de diffance d

'

Ainolphe, i l ell de nouveau fa i t ment ion del’

un de fes defcendants en l igne dire& e ou col la téra le par les a& es confula ires de C ra

covie. Le 22 o& obre, le 7 le 12 novembre 1584, noble Jean Tedaldi intervient commefondé de pouvo irs du demandeur dans un procès intenté par Antoine de Stefi, Véni tien ,

1) Ambroife Grabowski . K rakow i jego oka lice ou nel l' anna 1569 . (Archiv io florico ita liana . F i renze,C racovie o‘ j es env irons . C racovie , 1844, 1 vol . in 1892. Sé rie V , tome X , pp . 30 2

p. 409 .Sebafliano C iampi . Bibliografia critica . T. III,

(2) Vincenzo Minuti . Rela zione del Commifl'

arioGia . p. 83

Batÿta Teda ldi j apra la città e il capitanata di Pij loia

LES FLORENT INS EN POLOGNEà Michel Tenduzzi, maitre faïencier qu’

Anto ine ava i t fa i t veni r de Faenza pour la fabricat ion de la ma jo l ique en Po logne L’année précédente

, foit en 1583 i l ava i t comparuen la même qual ité lors d’

un autre procès foutenu contre la corporat ion des drapiers dela capitalepar les marchands étrangers dont la plupart é ta ient fes compa trio tes , commele même Anto ine de Steli , Pau l Cel lari de Mi lan, Jean-Baptil

‘re Fontan ino ces

derniers tous Florent ins , Sébafl ien Montelupi, Ph i l ippe Ta lducci, les nobles li res Soderini

,Ju les del Pace, Baptifle CecchiJean Tedaldi fe trouva i t poflefleur d

une importante fortune acquife dans le commercejouiffait auprès de fes conci toyens d

un crédi t inconteflé . Ainli, l

architeâe GabrielS lonski , ayant à édifier une maifon d ’habitation pour le compte d’Erafme Czeczotka,

conful de Cracovie, conclut avec Anto ine Moroli un contra t par lequel celui— c is’

engageait à exécu ter confciencieufement dans les déla is vou lus tous les travaux demaçonnerie de fculpture afférents à cette conflru& ion . Ma is

,comme le mai tre i tal ien

pafl’

a it à bon dro i t pour ê tre d ’une extrême négl igence à remplir fes engagements,Tedaldi dut interveni r pour le couvrir de fa garantie répondre pour lui jufqu

à concurrence d’une fomme de deux cents florins de cautionUn parent de ce Florentin, porteur du même prénom ,

Giovanni ou Jean Tedaldi fel ivra aufli aux v afles opéra tions commerc ia les . Bien qu’ i l a it exaâement vécu dans lesmêmes années du XVI° liècle, i l ne faurait ê tre confondu avec la perfonne précédente,puifque d

après le témoignage écri t d’un contempora in, le P . Antonio Pofl’

ev ino,i l éta i t

é tabl i àDantzick, dans la Prulfe polona ife, à l ’époque où fon homonyme de Cracovieell ment ionné dans des a& es officiels & publics . Celui—c i , en effet

,hab i ta i t déjà la capita le

en 1563 comme i l l’habite en 1582 1583 ; celu i — là , né en 150 3 , réfide dans le portde la Ba l tique avant 1551 i l y a encore fon domicile en 158 1 .

Intrépide voyageur, type achevé du marchand florentin d’autrefo is qui ne connaifl'

ait

aucun obliacle qu i compta i t po ur peu de chofe les longues diflances à franch i r,les

dangereufes traverfées par mer, les pénib les pérégrina t ions travers des pays inconnus,Tedaldi

, méprifant toutes les éventua l ités de pillage de mort,parcourt l’Europe

l’

Afie fa ns cra inte comme fans repos . Une feu le fo is,pourtant

,i l héfite : c’

eft fur la routequi mène à Moleon, devant l’ image menaçante , évoquée par fon appréhenfion, du filsfanguinaire de Wafli li Iwanowitch, du tfar Iwan le Terrible Ma is i l fe répète la

LES FLORENT IN S EN POLOGNELa& ance Tedaldi renferme d 1ntérefl’

ants déta i ls furla mort, le teliament , les funéra i llesle tombeau de cet homme célèbre . Il pouva i t parler des obfèques en témo in ocul a i re ,

puifque lui-même, comme i l a foin de le dire, figura i t dans le cortège funèbre

Dans la pha lange de ces courageux pionniers de l 'émigrat ion tofcane au xv° liècle en

Pologne le rencontre encore, au premier rang, Antoine de F lorence, dont le nom de

famille el’t reli é inconnu . I l fut, fous Ladiflas le Varnénien, adminiflrateur des fa l ines deBochnia , près de Cracovie, dans la Pet i te Po logne , a infi q ue des fal ines de la RuflieRouge . On le t rou ve ment ionné en ces termes en 1434 : Antanius de F lorentiis , utriu/que

[alis Kuj ie zupa rius

A peu près contempora in d’Antoine, j acques—Publicius, ci toyen de Florence fils

d’autre Jacques , do& eur ( i l n’

eflpas dit en quel le facu l té) , prenait , en 1469 , fes inferiptionscomme étudiant à l

Univerfité J agellonne de Cracovie . Les regiflres matricu les ne

donnent po int non plus fou nom pa tronymique A. D . ]acahus Publitius , civis

F lorentinus, daflaris ]acabifilius

Ma is le plus ancien émigré florentin dont le nom apparaifl’

e dans des chartes efl cer

tainement Rina ldo , Reinhardus, q ui v iva i t à la fin du X…“fiècle au commencement dux1v

°. Il a fa place marquée i c i , b ien qu’ i l appart ienne plutôt au grand courant qui fe porta

vers la Bohême fous les derniers fouverains de la race des Przémiflides fous la dynaflie

de Luxembourg.

a ll iées aux Lanfredini de F lorence. C f. T . IV,p . 283 .

Les origines les armo iries des del le C alvane,a uxquels l‘hiflorien des maifons nobles de Tofcanene confacre q ue cette fimple mention, ne nous

font pas connues .

( 1) Sebafliano C iampi Bibliografia critica . T. I",

p . 3 1 .

(2) Saturnin Kwiatkowski Lifle des dignita iresecclefiaflz

qnes ô"

féculiers , a in/i que des fanäianna iresdu rigne de Ladi/las le Va rnénien ( 1434 textela tin po lona is , dans les Scriptares rerumpalanicaram. T . IX, 1886, p . 97. (Publ icat ions de l'Académie des Sciences Bel les-Lettres de C racovie.

C ommiflion hiflorique) . Sebafliano C iampiBibliografia critica . T . III, p 38 , d

après la Chronique

de J ean Dlugofz ou Langin, Livre XI, p . 500 .

Zuparius, en po lona is Z upnik, vient du mot Zupa ,q ui fignifie mine de fel, magafin de fel.

(3 ) Album j ludiaj ‘

orum Univerfitatis C ram ienfis,T . I°f , p . 195.

Un a llez grand nombre d'

autres é tudiants fontinfcrîts fur ces regiltres comme é tant de F lorence,de F lorentia . C e ne font point des F lorentins commeon pourra it le fuppofer de prime abord, ma is biendes Po lona is origina ires de Klepar z , commune a lorsdiflin& e de C racovie, li tuée au nord fous les murs

de cette capita le . Au xrv = fiècle, le roi C a limir le

Grand ava it en la fingulière fanta ilie d’

impofer le

nom de F lorence à cette petite vi l le a caufe du nom

du patron de l‘

églife col légia le de cette loca lité ,fa int F lorian. Cette appella tion fini t du relie par

tomber peu à peu en dé luétude le nom po lona isfeul ell reli é . C f. Album

_fludioj orum Uniw ftatis C racov ienfis, paj im, Codex diploma ticns civi

tatis C racov ienfis . T. I“, charte XXXVII , 25 juin1 366 .

LES FLORENT INS EN POLOGNEFixée dans la terre des Piafls, cette race belliqueufe des Strozzi , où la va leur éta i thé ré

dita ire le métier des armes en honneur, y verfa fon fangfur tous les champs de bata i l le,en même temps qu ’

el le le verfait avec glo i re fans compter fur ceux de Franced

Italie .

La fil iation exa& e des membres de ce rameau polona is n’

eft point connue d’une mani èrecomplète .

Bornons- nous donc à énumérer les noms les a ll iances de ceux dont le fouveni r nous a été confervé .

N icolas Strozzi , qui fut accréd ité près la Cour de France en qua l i té d’

ambafl'

adeur du

ro i Sigifmond- Angulle I“ ( 1548 ava i t époufé N . Holowinska

,fi l le du po rte

gla i ve d’

Owruœ ( 1) dans le pa latina t de K iovie , i l la ifla des fils,deux au mo ins

, les

deux premiers qui fuivent .Jean Strozzi , fidèle fnjer de Sigifmond III Wafa

, péri t le 6 ju i l let 160 7 à la bata i lle deGuzow, près de Radom , où les troupes roya les battirent les confédérés de l ’ordre équeflreq ui, à l

infi igation du pa lat in Zebrzydowski, ava ient formé contre leur fouverain la ligneou rokafz de Sandomir.N i co las Strozzi , du même prénom que fon père, fut mellre de camp de Sa Majeii é . Il

trouva auf fi la mort fur un champ de bata i lle , à Lubuie, au- delà du Dniepr, en combattant les C ofaques Zaporogues qui s ’éta ient révol tés . Marié à N . Zorawinska , i l en eut une

fi l le qui fut femme de Stanill as Grzymala-Baranom ki, no ta ire de la Terre de Lomza (2)en Mazovie probablement chambellan de la Terre de Wizna , dans le même pala tina t,en 169 1 .

Jacques Strozzi fut tué éga lement par les Cofaques .

J ofeph, meltre de camp de S . M ., blanch i t fous le harno is guerroyant jufqu

à l 'âgede qua tre-vingts ans, i l pri t part à de nombreufes expéditions mi l ita i res . Il ava i t é té

, en

outre , chargé d’

une million en Mo ldavie .

A lbert Jérôme paflèrent leur v ie fous la tente furent les compagnons d'

a rmes deJean Herburt de F ulfztyn, qui mourut en 1626 caliellan de Kamieniec—en-Podo l ieMarie-LucrèceS trozzi, v euve en 1654du prince Lou is-AlexandreRadziwi l l deN iefwiez,

grand-marécha l de Lithuanie, époufa en fécondes noces Jean-Charles Kopec , caliellande Troki,flarofle de Kowno de Jurbork marécha l ou préfident de la Cour fuprêmede Li thuanie en 1672 .

( 1) Ow ner fa it aujourd’hui partie du gouvernement de Volhynie.

(2) Notaria s terre/Iris , titre fon& ionhonorifiquede même que porte-gla i ve . Le plus é lev é en dignitéé ta it legrand nota ire de la C ouronne. Toutes les

fois que dans le cours de cette norice le mot Terreelf écrit avec une majufcule, i l dé ligne une div ilion

territoria le de l‘ancienne Po logne.(3) Orbis Anthore R. P. F r . Simone

Oka lski S Th. Bacc. Ordinis Pradica torumprovinciæ

Rufliæ . Cracovie, 1641 , 3 vo lumes in-f°, fig.

(4) j urbork, ]urborg, ]urgenburg ou Georgenburgfur le Niémen en Lithuanie, vi l le dont on a ttribuela fondation aux chevaliers Teutoniques .

LES FLORENTINS EN POLOGNEEn 1674, on trouve Jean Strozzi pofl

elfionnê dansde Rawa .

En 1697, Franço is Strozzi elf fixé dans la Terre de

la Terre de Sochaczew, pa la t ina t

Chclm, en Rufli e Rouge

Un Cyriaque Strozza , Florentin, qu i do i t être de la même famille, entra i t en 153 2 àl

Univerfité roya le de Cracovie i l s ’éta i t fa i t inferi re le 17 o& obre fur les regiflres matri

cules C iriacus Sthracza F lorentinus, dioc. F lorentine, 1 7 aéiabris 153 2 D

après la teneurde cette brève mention, ce perfonnage n

appart iendmit pas au précédent rameau po lona is . Son prénom fa i t fonger à Ciriaco S trozzi, philof0 phe dont la mort eut l ieu en 1569dont le portra it fe trouve parmi ceux des Florent ins célèbres dans la ga lerie impéria le de Tofcane, au pala is des Ofices de Florence . C e favant aura i t— il féjourné quelquetemps à Cra covie ? C ’

efl là une hyp0 1hèfe qui n’

elt po int inadmiflible.

Le blafon li connu des Strozzi : D’

ar,à la fafce de gueules chargée de trois craifizntstournés d’

a rgent, a fubi en Po logne les mêmes a l téra t ions q ue leur nom : les émaux enont été changés contre tou tes les règles héra ld iques la fafce fini t parfo is par complètement difparaitreGamurrini, dans la généa logie qu’ i l a drefl'

ée de cette maifon, c i te parmi les contrées

où ils le font établ is, l’Autriche & la Mofcov ie . ParMofcovie, peut-être voula i t- il entendrela Po logne quant à l’Autriche, i l ell certa in qu ’i ls ont en des repréfentants enA l lemagne dé jàSiebmacher

, dans fon Armorial du Sa int—Empire roma in, les place parm iles comtes les barons

LES FLORENTINS EN POLOGNE

C ourtifan lui aufli maître d ’hôtel de la reine Bonne de Milan, Charles Gucci, dontle nom s

’écri t à la polona ise Guezy, Guca i Gutzy, accompagna cette princefl’

e en

Po logne . Venu pauvre, comme le dit fon ép itaphe

Dignum lande ca ra F lorentia mi/it egenumi l dut acquéri r rapidemeht une fortune confidérable

, pu ifqu’

il occupa,dans le pa lat ina t

de Ruflie, un emplo i q u i dev a i t ê tre aulli lucra t if que celu i de nos ferm iers généraux fousl ’ancienne monarch ie , celu i de Zuppa rius genera lis Terra rum Ruflt

æ ainfi qu’

on le l i tou le lifa it fur fon tombeau dans la ca thédra le de Przemyll I l polléda aufli une

réfidence dans le diflri& de Biecz, pa latina t de Craco v ie . De fa femme Anne, Anna de

lVezeraw i l eut deux fils O& av ien Reyn ier qui, probablement dans leur jeunelfe ,a l lèrent en Ital ie pour v ifiter Florence . O& av ien époufa ÉlifabethWielopolska , troilième

fi l le de Stanillas Bochner ou Bochnar-Wielopolski, du pa lat ina t de Cracovie . I l mourutle 20 août 1597, non le 20 mars , comme a fo in de le fa ire remarquer dans fon j ourna lhij ?ariquede la ma ijha profefle de la Compagniede]éfus prés Sa inte—Ba rbe à C racovie, le P . JeanWielewicki, qu i compte O& av ien au nombre des amis bienfa i teurs des J éfuitesParm i les confuls de la capita le de la Po logne, à la da te de 1541 , Paprocki ci te un

autre membre de cette fami lle , Gafpard Gucc i , qu rl qua l ifie d’

Ita lus , homo divx

Gafpard figure, en outre , en cette qual i té dans deux fénatufconfultes , l’un du 23 mai 1542,

concernant la co llation de certa ins bénéfices eccléfiafliques , l’

au tre du 13 j u i l let 1543 ,édifiant des mefures d ’hygiène de po l i ce à l

occafion de la pell e q ui fév ilfa it a lors . I léta i t encore conful en 1545, nju li que le prouve un parchemin remontant à ladite annéedécouvert lors des répara tions que l

on exécuta à la maçonnerie à la toi ture de lagrande tour de Notre—Dame, en 1843 fon nom fe trou ve fur la lille des confeillers deville en fon& ions : Ga]par Guczi F lorentinus Il ne laifl

°

a qu ’

une fille, qui époufa

fucceflivement un Derfzniak , un Trzecieski, pu is en troifièmes noces un Zlotnicki .Jean Gucci , de fou mariage avec N . Golanska , engendra un fils, André, qui eut pour

LES FLORENTINS EN POLOGNEfemme Soph ie Olbierzowska fut un des familiers de SigifmondMyfzkowski, grandmaréchal de la Couronne de 160 1 à 16 15 Ses tro is fils fe nomma ien t Jean

, SigifmondAndré . ’

En 1645, un André Gucc i, citoyen de Cracovie, voulut contribuer a l ’entretiende l

autel de l'Immaculé e- Conception p lacé dans l’églife de No tre-Dame. La date decette fondation au toriferait à vo i r en lui plutôt le troilième fils que le mari de SophieO lbierzowska

Pierre Gucci , coulin germa in des tro is frères c i-deflus nommés,

compt

a dans fadefcendance quatre fils : Jean, q ui s ’établ i t dans le pa la tina t de Cracovie s

unirN . Jankowska ; N ico las , lequel fe fixa dans celui de Lubl in, a près avo i r époufé une

Hornowska , fi l le de Przeclas Hornowski , j uge de la Terre de Brzefc—L i tewski ; Paul ,q ue l

on trouve en Volhynie marié à une Kurofz, iffue d ’une maifon origina ire despa lat ina ts de Mfciflaw de

.Smolensk ; André , époux de N .

ZagorskaLe Liber juris civilis mentionne parmi les archite& es étrangers ayant obtenu dro i t dec ité à Cracovie deux Flo rentins du nom de Gucc i1559 . Ma thias Guezy , Ita la s, mura tor .

1562 . Alexander Guezy, mura lar Ita la s de F lorentia .

C e dernier y ava i t édifié, en 1556 , la maifon de Va lentin Dembienski, caflellan de

Sandecz.

Son fils, Sant i Gucc i , art ifle d’

un beau ta lent, fculpta dans le marbre le tombeau du

roi Étienne Bathori , mort en 1586 , monument q ui fe trouvé à la ca thédra le du Wawel,dans la chapel le du Ciborium ou des Manlionua ires . I l ava i t époufé Ca therine Gorska .

Sa mort eut lieu avant 1608, puifque dans un a& e pa lIé cette année- là la femme cftqua lifiée de veuve Han. Ca tharina Garska

, nah. alim Xanti Guci Ita li, civis Crac. ,

Nous ne faurions dire li ces tro is perfonnages appart iennent à la même famille queles précédents cela elf cependant probable,d’après Ambroife Grabowski

,

Sant i G

ucc i

lerait bien de la même race q ue Gafpard c i té plus hau t .L

habitation du conful Gafpard fe trouva i t dans la rue Bracka éta i t cont iguë l’hôteldu flarolie Jérôme Szafraniec . Lamaifon diteA l’Agnea u lituée fur la place principa le

, a u

centre même de la vil le, portant de nos jours le n° 28, appartena i t vers le mil ieu duxvn° liècle

, d'

après le cadaflre de 166 1, aux héri t iers d’

un Gucc i qui ne fera i t autre,

LES FLORENTINS EN POLOGNEAdam Alamanni , après avoi r fa i t fes études aux éco les de Kalifz en Grande— Pologne ,

entra dans la Soc iété de J éfu5 . I l ava i t v ra ifemblablement pour père le ma i tre—d’

hôtel du

roi

N . Alamanni , qui, comme le précédent, v iva i t vers la fin du xvr°fiècle le commencement du xvu°, parait aulli avo i r été une fi l le de Dominique . Elle fut un ie à AlexandrePolubinski, fiarofle, chambel lan de la Terre de Lida fils du kniaz Alexandre Po lubinski, caflellan de Nowogrodek d’une princefl

°

e de Holfzany Holfzanska

Stanillas Alamanni , fils de Thomas pet i t—fils de Dominique, mourut à l ’âge de 3 0 ans,en 1641 , laiflant une veuve un jeune fils . Son corps fut inhumé dans l’églife des Francifcains de CracovieSigifmond, frère ou coulin germa in de Staniflas , figna avec les autres repréfentants de

la noblefl'

e du pa lat ina t de Siradie (Sieradz) l’aé’te d’é leél ion de Ladillas IV, en 163 2 .

Peu de temps après , d it le P . Niefiecki, les A lamann i retournèren t dans leur anc iennepa trie, cet auteur qui a déj à pafl

é complètement fous filence Thomas, le fils de Domi

n ique, a rrête là leur généa logie en a joutant qu ’ i l fe fouvient d’

un A lamanni , neveudu pape Clément XI (7) provinc ia l des J éfuites à Rome

,lequel raconta i t que fon

grand-père éta i t né en Po logne éta i t revenu enfuite en Ita l ie.Néanmoins , nous retrouvons plus lo in deux frères appartenant à cette ma ifon

mentionnés par lui à l’occafion d ’une a l l iance avec les K rupka Thomas Adam, fils

LES FLORENTINS EN POLOGNEpeut-être de Sigifmond. Thomas A lamanni ava i t

, en effet, époufé Sophie Krupka , d’une

famille origina i re de F ranconie, portant degueules , à 2fleurs de lis rangées enfafced’a rgent,dont le véri table nom aura i t été Kreuzberg Thomas mourut avant fa femme quiconvola encore deux fois à de nouvel les noces .

Le frère de Thomas,Adam Alamanni

,abandonna définrtrvement la Po logne pourrentrer, fans doute avec Sigifmond, au pays tofcan .

Après avo i r clos la l ille des membres de la branche polonaife de cette famille,

i lcon

vient toutefo is d’infcrire ic i le nom de N i co las A lam anni, noble florentin, venu de France

en Po logne . Ainli que Pierre-Pau l Tqfinghi , fon compa trio te, i l faifa it partie de la nombreufe fu i te de gent i lshommes frança is i ta l iens qui accompagnèrent Henri de Va lo isfur les bords de la Viflule lui compofé rent fa cour à Cracovie

, en ce château duWawel q ui ne pouva i t lui fa i re oubl ier le LouvreLes a rmes des Alamanni ou , comme écrivent les Po lona is

, des Alæ mani, Alemanni onAlamenni, ont été reprodu i tes par Paprocki , probablement d ’après un monument qu in

efl pas indiqué par lui, ma is q ui remonte à l ’époque de DominiquePa rti a u I

",de à 2 bandes de a u coupé de d

'

de à 3 bqfants, 2 ch‘ I,

q ui font évidemment de l’un à l’au tre. C im ier Unefemme iflZznte, deface, vêtue decouronnée d

une couronne de lauriers de tenant de la ma in dextre unefeconde couronnedech‘ la feneflre appuyéefur la hancheLe premier quart ier a fub i ic i une a l téra t ion q ue l’on rencontre fouvent d

oi t le

rétabl i r a inli Tranche‘

d’

a rgent d‘

azur, à la bande tranchée de l ’un en l’au tre, qui efld

Alamanni Quant au fecond quart ier, i l indique évidemment une a l l iance

,maisquelle

( 1) Ce nom li fingulièrement a l té ré s’

elt écrittour à tour Kruczberg, Krukberk , K rupek, KrupkaKrupki . Quant a ux émaux du blafon. ces meubles

d‘

a rgent en champ degueules , difpofi tion de couleursfavori te des Po lona is , nous donnera ient à cro ireq u

’ i ls pourra ient bien ne pa s être les émaux primit ifs . Il ell à remarquer que Paprocki , le premiergénéa logifle qui a it écri t fur cette fami l le, donne leblafon fans en fpécifier les cou leurs .

(2) Seba li iano C iamp i Bt‘bliografia critica,t.I“

,

p . 48 . Tolinghi, que l 'abb é C iampi appel le Tofini,doit être le fi ls de Cecco to , l’exilé Pierre-Pau l Tol ingbi qui le ré fugia à la C our de F rance, ferv ita vec diflin& ion contre les Huguenots reçut leco l l ier de l 'ordre de Sa int-Michel des ma ins de lareine Ca therine de Médicis . Pafferini le fa it pé rirdans un combat en 1569 i l y a là évidemment unefaute d

'

imprefliou , 1569 mis fans doute pour 1 579 .

Les Tofinghi, rameau des del la Tofa de lamême louche q ue les Vifdomini, remonta ient au11111c fiècle s

é teignirent aummen la perfonne deP ierre—Paul ci -defl'

us nommé ou de fon frère F ran

çois . C f. Ademollo Pafl'

erini,t . II I

, pp. 10 5110 53 .

3 ) Ba rthélemy Paprocki , édi tion Turowski , p . 749 .

Gamurrini, t . II, p . 250 , écri t, d’

après Jean leLaboureur, nous dit- i l , à propos du cimier : UnaVirgine vej lita del campo dello _fcudo. Le Laboureur quin

a fa it que réfumer le P. Okolski, ne pouva it indiquer n

'indique po int les éma ux, v u que le rel igieuxdominica in ne les donne pas . C ompara ifon fa ire destextes , l ‘erreur para it provenir de l

Hermite deSo l iers qui a créé a rbi tra irement la couleurdn cimier

c'

ell d'

après lui que Gamurrini l’

a reproduite.Vo ir La Tofca ne F rançoife, pa r mcfli re JeanBaptille l

Hermite de So liers dit Triltan , Pari s , 166 1 ,in p . 38 , Ii i/laire d

“relation du voyage de la

Reine de Pologne é' du retour de Mme la Marécha le de

Guéhrz‘

ant, par Jean le La boureur, feigneur de Blérenva l. Paris, éditions de 1647 1648, in

p . 63 .

(4) Domenico -Ma ria Manni : Il Senato F iorentina ,page 4.

A . Steyert Armoria l généra l du Lyonna is, F orez

LES FLORENT INS EN POLOGNE

elf—el le ? C e n’

ell po int là un blafon polona is , i l ell certa inement étranger fans doute ,i ta l ien . Sera ient—ce les armes des Fanuel ? Ma is cette famille elf indigène , d ’après le textemême des lettres patentes c itées plus haut appartena i t, au dire du P . Okolski, à la

gens clenadia lis ]elita de gueules, à 3 lances de tournoi en pa l à'

en fautair d’

or, celle du

milieu la pointe en ba s . On lui afligne bien pourtant quelquefois une origine i ta l ienne,lo i t à caufe de fou nom de forme plus néo- lat ine que Have , foit à caufe de cette a l l iancea vec les A lamanni . I l aura i t fa l lu alors que, pour changer fes armes héréd i ta i res , elle eûtété admife, par vo ie d

adoption, dans le clan armoria l po lona is c i-defl’

us nommé qu’

el leen eût pris le cri les armes , ce qui, du relie, n

ell pas fans exemple . Les Arch ives dela Couronne n

en font toutefo is nu l lement ment ion bien q ue cel les- c i ne foient pasfans lacunes , i l fera i t à fuppofer qu ’ i l y a en plutôt confufion avec les Fanel l i , origina i resde la terre de Bari anobl is en 1545 par Sigifmond I

cr Bonne Sforce, avec concelfiond

armoiries to ta lement différentes

Deux tombes érigées dans l’

églife de No tre-Dame, églife goth i que qui drelfe fes deuxtours inégales fur leRynel: ou grande place du Marché de C racohie, confervent le fouvenirde la famille des Montelupi . La première elf cel le de Séball ien Montelupi deMari , fils de

Va lère , auquel l’épitaphe donne la qual ité de Nobilis F lorentinus Palanus dont el leloue les fidèles ferv ices a uprès des ro is Sigifmond-Augufle, Henri de Va lo is, ÉtienneBathori Sigifmond III Wafa . I l tré pafl

'

a en 160 0 , le 18 du mo is d’août, dans la quatrevingt—qua trième année de fou âge . Son époufe , Urfule Bafa fi lle d’

un médec in,

Leger,ma nga ,

Sabaflien {ell encore mentionn

pp. 382, 869 110 5.

LES FLORENTINS EN POLOGNE

pp. 1 10 3 1 124. (2) Sebafliano C iampi Eb11hgmfia cn‘

tz‘

ca . T. III,é dans di vers a& es , p. 32.

v

l ’ava i t précédé dans la tombé ; élle éta it morte le 12 ju i l let 1586 , à l ’âge de trente

c inq ans après dix- neuf ans de mariage . C’

elt auprès d ’el le qu’ i l voulu t repofer le

tombeau qu ’ i l lui ava i t fa i t élever qu’ i l s’éta i t préparé à lui-même de fon v ivantrenferma anll i fes cendres , ainfi que cel les de fon frère Charles , décédé à la fleur del’

à e .

Êébal‘tien ava i t fondé à Cracovie un important compto i r de banque de commerce .

En 1574, cette ma ifon éta i t en pleine profpé rité . Le l ivre des recettes dépenfes de la

cap italepo rte au compte des débours de cette an'

née deux acha ts fa i ts à noble Sébafl ien deMonte Lup i à l’occafion de l’entrée triompha le d’

Henri de Va lo is , q ui vena i t d’ê tre é lu roide Po logne . I l ava i t fourni non feulement l’é tofle de Chine écarla te deflinée à recouvri r lesc lefs de la vi lle que les confuls préfentèrent au monarque lors de leur preflation de fo ihommage, ma is encore toute l’argenterie offerte en cadeau à ce dernier . C es préfents ,qui confill aient en fept coupes v ingt—quatre pla ts de vermei l , plus une forte de grandv afe d ’argent, doré en partie, du po ids de 1 3 5 mares , lui furent payés par les magiflra tsde la c i té , la fomme de florins , 2 gros , 9 deniers . En 158 1 , le roi Étienne Bathoriayant un befoin u rgent de refl

'

ources pécunia ires pour la levée des troupes de l 'expéd it ionde Mofcov ie , Sébaflien avança une fomme de florins

, le rembourfement delaquelle lui fut garant i par le dro i t fur la vente des poifl

ons, ordina i rement perçu ou

affermé par la vi lleSi , dans les documents qui le concernent, SébaflienMontelupi nous appara î t avant toutcomme un homme de négoce, i l faut néanmo ins reconna i tre que les affa i res ne. l

abfor

ba ient pas au po int de le rendre complètement étranger aux chofes de l’efprit . Le rôle deMécène ne lui déplaifait po int i l ne fe refufait pas, à l

'

occafion,à favorifer les publ i

ca t ions li ttéra ires de fou temps . Le Calabra is Anniba l Rofl'

elli, mo ine francifcain desFrères Mineurs de l’Obferv ance profefl

'

eur de théologie au couvent de fon o rdre à

Cracovie, ava i t commencé , en 1584, à imprimer fon volumineux ouvrage inti tu léPymander Mercurii Tri/

nngifli cum commenta F ra tris Hanniba lis Rqflel li Ca labri, ordinisMinarum regula ris Ohferv antiæ , Thealogiæ é

ç

Phi laj bphiæ ad SantinmBerna rdinum Cracovie:

prafeflaris . Le riche trafiquantflorentin voulut contribuer auxfra is d’impreflion du . livre III‘;q ui paru t en 1586 avec l’approbation de Monfeigneur Jérôme Bovio , non

ce apofloliqueen Po logne, avec une dédicace au grand— duc de _

Tofcane,Franço is I“

Le fecond monument funéra ire rappel le la mémo ire de Va lère ou Va lérien Montelupide Mari , qui fut admis à jou i r des dro i ts privi lègesde l’indigénat a inli que le mentionnefon épitaphe Va lerius Mmtelupi de Ma ri, Nobilis F lorentinus, Henrici, S tephani é '

Sigismundi III, Paloniæ regum,

F oflæ præ fdlus, indigena tui regni Palaniæ ahfua merita ad rzjbtus .Ori vo i t, en outre, par un palfage de l’épitaphe précédente, compofée par fes fo ins , qu’i l

LES FLORENT INS EN POLOGNEéta i t le neveu de S éball ien de Charles . S a

'

mèré éta i t,en effet, une fœur des'

deux

frères,ma is i l éta i t encore uni par un l ien plus proche au po int de v ue léga l , celu i de

l’

ad0ption, à Sébaflien Montelupi. C et oncle, n’

ayant po int d’enfant, l ’ava i t reconnu pourfon fils héri tier univerfel lui ava i t la iffé un patrimoine

°

de cent c inquante mil le écus,y compris les b iens q u i fe trouva ient li tué s en Tofcane La mort furprit Va lère env oyage, le 6 décembre 16 13 ,

'

a lors qu ’ i l fe renda i t à la Diète généra le'

du royaume ; i léta i t âgé de 65 ans .

En 160 9, i l ava i t fa i t veni r d’

Italie les Frères de Sa int — Jean- de-Dieu , vu lga irementappelés F a t te bene F ra telli ou par abrévia tion Ben F ra telli, i l les ava i t inflallé s

, en 16 12 ,

dans l ’hôpi ta l touchant l’

églife de Sa inte-Urfule q ui changea a lors fon vocab le en celu ide Sa int-Jean . Plus tard , les Bonifra tres , comme on les dénomme en Pologne, fe transportèrent dans le quart ier du C a limir

,le Ghet to des Ju ifs cracov iens , fe fubflituèrent,

dans le couvent de la Trini té, aux rel igieux Trini ta i res ou Pères de la Rédemption descaptifsB ien a vant cet te importante fonda t ion , nou e Florent in s

’éta i t fignalé par la l ibéra l itéenvers la Compagnie de J éfus . En 1597, i l ava i t offert pour la facriflie de Sa inte-Barbeplulieurs ornements facerdotaux q ui forta ient certa inement du compto ir de Sébaflien,aux opérations commerc ia les duquel i l éta i t inté relfé

,favo ir une chafuble fo ie bleue

brocart, plus deux autres chafubles vertes d ’une ri che é tofl°e di te telet 24 a rmes d’

un

tiflu de fo ie rouge broché d’

or. I l dut encore fa i re d ’autres dons confidérables aux J éfuites ,car le P . Wielewicki, à l

occafion de l'

inhumation du corps q ui n’

eu t l ieu que le 29 janvier 16 14, dans l'églife de None-Dame, le loue comme un bienfa i teur inligne de fouordre, Socr

eta tis noflræ va ldefludùJ ns ch' de templo naj lro egregie meritus . La famille desMontelupi fut, du relie, une amie conflante de l’Inflitut de Loyo la en février 16 18,

l’

un de fes membre ell de nouveau inferit pour une offrande de 40 florinsLa femme de Va lère, nommée Anne, éta i t anfli la fi l le d’un médec in

,noble homme

LucasMorecki Elle décéda le 28 o& obre 160 9 , dans fa trente-feptième année la

vingt—deuxième de fon union matrimonia le ; la même tombe reçut leurs dépou i l lesmortel les .

LES FLORENTINS EN POLOGNEPlacés dans le chœur de No tre—Dame, au — delfus d’une rangée de dal les , les maufolées

en ma rbre des : Montelupi font encore aujourd’hu i l ’admirat ion des v ifiteurs . Ils appart iennent à la deuxi ème période de la Rena ifl’

ance comptent parmi les plus beaux decet te incomparable fé rie d’œuvres fculpturales q ue la Po logne do i t au cifeau des artilles

venus d'Italie . Sauf quelques légers déta i ls , ils font à peu près ident iques de pland ’exécut ion . Tous deux ont leur entablement à oves denticules fupporté par troisé légantes colonnes cannel ées aux chapiteaux d 'ordre compofite dans chaque entrecolonnement , la paro i fe creufe en fo rme de ni che ou de faulfe a rcade de manière à

recevo i r la flame du défunt cel le de fa femme . La plus cara& é riflique de ces qua trefigures vues mi - corps elf incontefiablement cel le du ma i tre-

généra l des poltes , Va lère ;tout en lui, depu is les tra i ts l

expreflion du v ifage jufqu’

aux différentes parties de foncoflume

,déno te, de prime abord , l ’étranger qui, né fous un autre c iel , n’

a pu le pliercomplètement aux mœurs de fa nouvel le patrie.

Au - delfus de chaque tombeau , une deuxième partie de dimenli ons mo indres, repofantfur la corniche

,fert de couronnement 21 l’édifice . Elle ell flanquée à l ’angle gauche, fur

la tombe de Sébaflien, d’une fl ame de la Prudence à dro i te,fur cel le de Va lère

,d ’une

fl ame de la Force ; de plus , el le elf furmontée, dans ce dernier tombeau , d ’une troilièmefigure a l légorique repréfentant la Tempérance . Au centre, fous fon entablement entredeux pilaflres, elle porte fculptées les armoi ries refpe& ives de nos gent i lshommesflorentins ce font de fuperbes é cufl

ons en cartouche, ornés de leurs accefl’

oires héral

d iques , heaume à gri l les taré de front, couronne lambrequ ins .

Les a rmes de Sébaflien fe blafonnent Pa rti au à l’a iglede coupé àune montagne à cinq copeaux famméed

une étoile à /ix mis au à cinqfafces deCelles de Va lère nous offrent un écu éca rtelé au de à l’a iglede couronnéede

a u à l’a igle à une montagne à cinq copea ux flamméed’

une

étaileà/ixmis a u de à cinq rivières courantes mi/‘es en bande Le cimier, cari l y a i c i un c imier dans le goût polona is, fe compofe d

un pluma il de trois plumes depaoncha rgé d

'

une é toile àfixmis deA en j uger d ’après la defcription donnée par le P . N ieli ecki, defcription qui, du relie,lailfe à défirer au po int de v ue de l

exa& itude héra ld ique, ces armes aura ient été primitivement peintes conferva ient en part ie des traces de leurs couleurs au xvur

° liècle,

puifque le généalogille polona is donne les émaux de certa ins quartiers . Pour nous , nous

(1 ) Le nombre des falces relie pour nous un peuincerta in. La partie lenellre de l’

écu , placé a ffez

haut , le trouve en partie dans l 'ombre on ne dis

tinguédonc bien que les tro is premières fa lces , ma ison aperçoit, à ce qu’ i l femble, des fragments d’

une

qua trième d’

une cinquième qui auraient é té mutilées . Dans le champ, du relie

,il y a bien place

pour les cinq fa lces . Le P . Niefrecki, éditionBobrowice , n’

en indique que trois , ma is i l donne ce

même nombre pour les ri vières courantes du quatrième quart ier deVa lère, a lors que, dans ce q uart ier,cel les—ci font très diflinctement v ifibles font bienau nombre de cinq .

LES FLORENTINS EN POLOGNE

Le principa l immeuble appartenant à cette famille a va i t fa façade fur le Rynek de C racovie i l ava i t été complètement reman ié , en 1550 , par Galeo tto Guicciardini, archite& eflorentin . Le 22 novembre 160 5, furent célébrées dans cette demeure, agrandie pour lacirconfiance par des pafl

ages pra tiqués dans les murs contigus des maifons vo ifines , les

noces de Marina Mnifzech, fille du pa lat in de Sandomir, avec le faux Dmitri , tfar de

Mofcov ie, repréfenté par Ophanafe ou Athanafe, fon chancel ier ambafl‘

adeur extraor

dinaire Durant ces fêtes nuptiales qu i deva ient b ientôt avo i r pour les deux époux unfi lamentable épilogue, l ’hôtel desMontelupi abri ta fous fon to i t le roi lui-même SigifmondWafa , la fœur& le fils de ce monarque , le futur Ladill as IV, le cardina l Berna rd Mac ie jowski, évêque de Cracovie, qui béni t le mariage, Claude Rangoni , nonce apof

’tolique,

la foule bri llante des magna ts polona isLes Montelupi

-Wilczogorski poffédèrent anifi quelque temps dans la pet i te ville deK leparz, au jourd’hu i l’un des faubourgs de Cracovie, une au tre maifon part icu l ière avecj ardin

,appel é de leur nom hôtel Montelupi . Dans la première mo i ti é du xvu° fiècle, ils

le cédèrent aux ]éfuites pour un prix très modique . C'

ef’c la qu’

en 163 3 , en a ttendant lesfunéra i lles folennelles q ui eurent l ieu le 4 fév rier à la cathédra le , reflèrent provifoirementdépofées pendant quelques jours les dépou i lles mortel les de Sigifmond III de fa femmeConfiance d’Au triche, qu’

on ramena i t de Varfov ie pour les confier aux caveaux duWawel . Du 1 1 au 15 j anvier 1649 , le corps de Ladillas IV y a ttendit parei llement que lenouveau roi, afl ifi é de toute fa Cour des digni ta i res du royaume, le tranfportât en

grande pompe à cette dernière demeure où repofait déj à leur pèreMontelupo , ancien château fort du Moyen Age, eft une pet i te v i l le du terri to i re

florentin fi tué au nord -cil d’

Empoli, près du confluent de la Pèfe de l’

Arno . C’

efl danscette loca l i té qu’ i l fau t fans doute chercher le berceau des Montelupi. Comme tantd’autres maifons , ils ont dû emprunter leur nom à leur l ieu d ’origine . Ajoutons q ue ce

nom n’

efi pas de ceux q ui fe rencontrent à chaque page des vieil les anna les de Flo rence .

Cette famille ne pa ra i t pas a vo i r pris grande pa rt au gouvernement , ni aux lu ttes de laRépubl ique .

Cependant, el le aura i t acqu is le dro i t de ci té dans la cap i ta le tofcane bienavant le principa t des Médicis, fi Michel , fils de Fazio da Monte Lupo , nota i re de laS ignoria en 140 2 & Gherardino , fils d

André , remplifi‘

ant parei l le charge en 1409 , doiventêtre regardés comme les afcendants de nos émigrés de Po logne

1) Le choix de la maifon des Montelupi pour la ]ej uita rum, qui ab ba nde pauca pecunia una cum

cé lébra tion de ces noces s‘

exp l ique par le fa i t que agri: fpatiq/îr, ac horto adjacente, eamdem emera nt (St.

l'

un des hôtels contigus appa rtena it au pa la t in F é l ix Temberski , Vo ir Ambroife GrabowskiMnifzech, le père de la fiancée . C f. Lettredu F lo K ralæ w i jego oka lz

ce, pp . 30 2 475.

rentin Neri Gira ldi , C racovie , décembre 160 5 dans (4) Priori/ia F iorentina ij toriæ , publicato e illuflmto

Sebafl iano C iampi , Bibliografia critica , t . Ier, p . 1 36 . du Mode/Io Raflrelli , F iorentina . F lorence , 1783 ,

(2)P

. jean Wielewicki . Hij ioricus Dia rias , t . I I , 3 tomes en 1 vo lume ia —4O .

p . 10 1 .On l it au tome III , pp. 99 1 32 : 1402 . Ser

(3 ) A. 1649 , d. 1 1 j anaura , dela tas fuit Vladis Michele di Ser F a zio da Montelupo, Not.lou: IVpr imumLobzov iàm, po}? Chpardiam in lapidea Gberardino d

Andrea da Monte Lupo, Not.

a limMontelupi wfla ad campo: j}nâante, nunc P. P.

LES FLORENTINS EN POLOGNE

Ambroife

Plus modef’re q ue les fuperbes cénotaphes des Montelupi, ma is non d’

un mo indreintérêt, une fimple da l le tumula i re, v ifible de même à Notre-Dame de Cracovie , méritede nous arrêter un infi ant . Elle nous annonce fon tour qu’

un autre Florentin, pa tria cuiF lorentia era t, Lucas del Pace, mort en 160 9, à 63 ans

,éta i t lui anili venu en cette ville

lointa ine pour y chercher fortune & honneurs y trouver un tombeau . Son fils Raphaël,

marchand notable conful de Cracovie , pri t fo in de lui fa i re ériger cette fépulture . C e

dernier fut de plus le fondateur de la riche chapel le de Sa int—Romual d dans l’

églife du

monafière des Camaldu les fi tué à B ielany, fur une col l ine boifée aux bords de la Vifi uleprefque aux portes de Craco v ie ( 1643 ) I l y fit met tre fes armes De à 3 fleurs

de lis rangées en j‘

aj cede Dans le cours de la même année 1643 , Raphaël s ’ infcrivaitau nombre des fondateurs de l ’autel des Tro is -Ro is adoffé contre l’un des gros pil iers deNotre—Dame . I l pofféda it, en outre, dans ce fan& uaire un banc part icu l ier ou flallepour l ’obtent ion de cette faveur, aufii b ien q ue pour l ’emplacement d’une fépulture,i l ava i t fa i t don ar ette églife, ainli q ue le porte un inventa ire du tréfor, d’

un ornementen brocart or a rgentRaphaël del Pace exerça pendant plufieurs années les fon& ions confulaires i l figna encette qual i té de magiflra t de la c ité de nombreux arrêtés datés du 9 novembre 163 8 ,

17 feptembre 163 9, 29 ju i l let 1643 , 4 j uin 1648 17 feptembre 1654.

Au xvn°fiècle, les confuls s’étant peu a peu affranch is du pa iement de diverfes contri

but ions dont tou t le po ids retomba i t ainfi fur. les autres marchands c itoyens,furent

affigné s en juûice par la commune de Cracovie, gra vement léfée par ces agiffements

i l légaux . —Vingt d’

entre eux,adonnés au négoce, furent condamnés par fentence roya le,

da tée de Varfov ie, 3 a vril 1652, à payer la fomme de florins . Tandis que le plusfort impofé,j acques C elefia , ne s

en t i ra pas à mo ins de florins, q ue Jérôme

Pinocci en éta i t qui tte pour florins Benoit Savioli pour 650 , del Pace fut taxépour fa quo te- part à la fomme de florins

Raphaël viva i t encore en 165 année où il écrivi t fes difpofi tions teftamentaires

Ju les de] Pace éta i t le frère l’

afi‘

ocié de Lucas une des principa les branches de leu r

LES FLORENT INS EN POLOGNEFranço is del Pace reçut l’indigénat à la diètede 1658, après lui, fon coufin germa inLaurent fut admis; en récompenfe de fa va leur, à jou i r de la même prérogat ive, l’an1662 . Celu i- c i éta i t a lors cap ita ine d’ infanterie tena i t garnifon dans le præ fidium deC zehrin, pofte avancé de l’Ukraine

Laurent del Pace, époux en premières noces de Barbe de Zalefie Za leska en fecondes

de Ca therine Rawicz—Baranowska , de Rzepl in dans le pa la t ina t de Cracovie , laifla deuxfi lles deux fils . L’une des fi lles , Chriftine , fut mari ée à JeanWienckowski de Golowo ,pu is JofephPodha jski, 1750 ; l

autre , Barbe del Pace , fut femme de Staniflas Brzezinsk i ,régent au grod ou châtelet de Chencin, enfa i te d’Adalbert de Zaborze Zaborski .Des deux fils de La urent , l’aîné Michel, v ice— voïvode de Xionz ne contra& a pas

mo ins de qua tre a ll iances avec 1° Ca therine de Komorowo , veuve de Jean Pafzek de

Wrocimowic 2° Kofe Petrykowska , dont i l eut une fi l le, Marciane, un fils

,Ignace ;

3° Hélène Lubinska ou Lubienska , qui lui donna deux fi lles

,Catherine

, qui époufa

fucceffivement Anto ine Mrozek de K rzelczyc, Pierre Gonfiorowski, en 1747, CyprienRoftkom ki, l ieutenant de cava lerie, Apo llonie, unie premièrement à J ofephPafzek deWrocimowic fecondement à Jean Bielski de Olbrachcic, 1763 4

° Confi ance Rylska ,fi l le de Lucas Scibor Rylski, déjà deux fois veuve.

Staniflas , fecond fils de Laurent , de fon union avec Thé rèfe de Gorenin, laiffa en

1728 deux fi l les , Brigi tte, femme de Franço is J afienski, 173 2, Barbe, époufe de JeanSpinehde Bentkowie ou Bondkowo en Siradie, un fils , Simon-Bonaventure, qui éta i ten 1750 échanfon de Braclaw en 1765 échanfon de Mielnik

Vir uxorius comme fon oncle Michel , Simon-Bonaventure fe maria également quatrefo is . De fa première femme, J ufi ine Mrozek de Krzelczy c, i l eut un fils , J ofeph, pofI

'

efi‘

eur

en 1793 de la terre de Lgot Gawronny . Sa feconde époufe, Hélène Blendowslta, fi l lede Waclas de Blendowo Blendowski, vice-régent au grod ou châtelet de B iecz, de

Pé tronifle S iemienska , lui donna une fi lle nommée Anne, 1751 . De la troifième ,

Théoph ile Kobielska de Bawszowo , naquirent deux fil les Sophie, femme de Franço isDrzewiecki , veuve en 1797 , Salomée, époufe de Georges Figurski , un fils , Franço is ,porte-

gla ive de Braclaw. Sa quatrième union a vec Sophie Zielenska , fi lle de Fél ix deZielonek Zielenski

, po rte—

gla ive de Varfovie, vint encore accroître fa defcendance de

( 1) P . Gafpa rd N iefiecki , t . III, p . 3 35—

3 36 .

(2) Probablement Xionz Wielki , ancien chef— l ieude difiri& dans la voïvodie ou pa la tt de C raco

v ie ; i l fa it actuellement part ie du royaume de Po logne (Ruffie) .

3 ) Le P. N iefiecki, qui orthographie Paczekbon Pafzek , donne pour femme a N . (c

efi- à- direJ ofeph (Paczek deWrocimowic Ca therine

,l ‘a inée

des' fi lles nées d’

Hé lène Lubienska i l a donc con

fondu avec Apo l lonie. C e q ui a pu l'

induire en

erreur, c’

eû le prénom de C a therine, veuve Pafzek ,qui

°

ava it é poufé en fé condes noces Michel del Pace .Vo ir Nic/mici , à l ‘article Paczek, t . VII , p . 234.

(4) L'

ancien pa latinat de Braclaw, englobé de

nos jours dans le gouvernement de Podo l ie, ava itpour capita le la vi l le de Braclaw fur le Boh.

Mielnik‘,fur le Bug, donna it fon nom à une Terre

du pa la t inat de Podlafie.

u —:s FLORENTINS BN POLOGNEdeux fi l les , Vi& oire,

femme de Jean Nekanda—Trepka , vice— voïvode de Radom ,

Hélène, mariée à Gaëtan Zarski , ainli q ue de tro is héri tiers mâles Félix, Anto ine quiéta i t, en 1785, enfeigne au régiment d

'infanterie Wodzicki, Pierre , cornette dans lacava lerie nat ionale, propriéta i re de Kofzkowic de Hutek , mari é à Thèd e Grabianska ,fi lle de Miche l Grabianski, vice— échanfon de La tyczow en Podo l ie

Viei lle nobleffe a llemande a écri t le P . N iefiecki,

a inti qu’ i l appert des déclarat ions de la Diète de 1667 où, d’après André Schott un Franço is del Pace aura i tété admis à l

indigénat, fa i t que le favant jéfuite paffe complètement fous filence, fansdoute pa rce qu’ i l s ’agi t l

a de la fimple confirma t ion du privi lège concédé en 1658 . Toutce que l

on pourra i t admettre des affertions de l ’au teur de la Couronne Polona ifc, fi toutefo is ou ne fe trouve pas en préfence d

une faute typograph ique, c ’efi qu’

avant de fe fixeren Po logne, des membres de cette maifon aura ient été établ is quelque temps en Al lemagne, où ils aura ient fa i t les preuves de leur anc ienne noblefie . C ar l

épitaphe de Lucasne la ie aucun doute à cet égard les del Pace éta ient b ien d ’origine florentine celu i-c iparait même être venu dire& ement de Florence I l ava i t dû fuivre un parent

,

Franço is del Pace, q ui viva i t à Cracovie, à la fin du xw° fléole q ui y d irigea i t, en1596, une importante maifon de commerce de banqueBien plus , cette fami l le n

aura i t pas implanté qu’

un (cul de fes rameaux en Po logne .

Les del PaceDa rdi, exiûant encore en 1845 à Florence portant d’

azur, à 2 dards d’

or

paflc‘

s enj autoir, la pointe en bas, y aura ient eu anti i des repréfentants a la même époque,Or

,les Dard i pourra ient b ien fe fondre, au po int de v ue de la parenté

,dans les del Pace

d’

Orfit, difparus au xv1°fiècle en leur pays d ’origine dont femblent être ceux dontl’

énumé ration a été donnée plus haut, fauf qu’ i ls aura ient porté en Po logne les fleurs delis de leur ancien blafon de préférence au ma lfacre de cerf furmonté de deux épées enfautoir dont ils chargaient leur écu en Tofcane

Ma is tandis que la poflérité de ceux- c i peut fe fa ivre dans la généa logie qui précèdejufque vers la fin du fiècle dernier, les del Pace Dard i fe fera ient éteints à Cracovie

LES FLORENTINS EN POLOGNEau xvu

°fiècle . En efl'

et,leur branche polonaife, di t Pafferini, étant à cette époque tombée

en quenou i lle, Camille Gherardini , deuxième fils d’autre Camille, v int en recuei ll ir lafucceflion qui lui revena i t du chefde fa femme, dernière hérit ière de ces del Pace Dard i .Lui-même refi a dans l ’anc ienne capitale de la Po logne 1) i l laifl'

a pour fils J ofeph, pèrede Franço is, en q u i s 'é teignit à fon tour le rameau étranger des Gherardini , Franço isétant mort en 1766, inflituant pour fes hérit iers les Pel l i de Florence

Sort is de la fouche des Amidei , les Gherard ini , viei lle famille ra l l iée à la fa& ion des

Guelfes qu i fuiv it toutes les v icifli tudes de ce parti , donnèrent à la Républ ique plufieurshommes illuflres Pierre qui, paflé en France , fe fignala par fa va leur à la ba ta i lle dePo i tiers , en 13 56 , obtint un fief du roi Jean ; le cheval ier Guelfo , ambafladeur à

Viterbe, en 1 3 67, auprès du pape Urba in V & du Sacré-Col lège pour les félic iter d’avoi rtransféré de nouveau la réfidence du Sa int— Siège en Ita l ie ; N ico las , délégué en 1376 à

Pifioie pour réformer le gouvernement de la c i té, commifl’

aire de guerre à San-Miniato ,en 13 96 ; Rinaldo , podeftat de Volterra , en 1 3 2 1 Baccio , fils de Thomas , nomméévêque de F iéfole en 16 14, difciple ami de Ga l ilée ; Barthélemy, neveu de ce prélat,auditeur généra l de la c i té de Sienne, conful de l

'

Académie florentine en 1659 , fénateur

en 1672, frère de ce Camille qui fe fixa en Po logne . Leurs armes fe blafonnent de

gueules, à fafces de va ir ou mieux fafcé degueules de va ir de 6 pièces .

L’origine des del Pace n’

efi pas mo ins anc ienne. En 1260 , à la bata i l le deMontapert icombatta i t Gualterone del Pace, t ige des del Pace d

Orfo , qu i eurent tro is prieurs Orfofils de Rin ieri , en 1 397 1404 ; Orfo fils d’Orfo , en 1453 Angelo, l’an 1473 . C’

efi

en 1342 que les del Pace Dardi a rrivèrent au priora t en la perfonne de Jean, fils de Dardodel PaceSur la tombe de Lucas del Pace, à Notre—Dame de Cracovie, l’écu , ou tre les 3 fleurs

de lis,porta i t encore, fuivant N iefiecki, rafes rangées enfafce quart ier d’a l l iance,

peut—être celu i de fa femme qui repofa it à fes côtés , ma is fur le compte de laquel lel’

infcription funéra i re ne nous révèle aucun déta i l . Seu l , cet écu , fi le fécond quartier eftle lieu

,nous laifl

°

erait entrevoi r une origine étrangère . A l’heure a& uelle, i l ne fe voi tpo int d’armoiries fur la p ierre qui fubfifle encore encaflrée dans le mur d ’une chapel leq ui efi en fort bon éta t de confervation i l n’

y en a même j ama is en . C e n’éta i t donc ,

LES FLORENTINS EN POLOGNEn

ont eux auffi abfolument rien d’ex0 tique tout au contra ire . Tel eft, par exemple,celu i de F édor.

Et puifque nous en fommes aux defcendances apocryphes,ment ionnons encore, ma is

fans nous a ttarder à une réfutat ion inu t i le, la foi-difant origine florentine des Lefzczynski .C ar, au xvn

°au xvm° fiècle, tandis que les au teurs i ta l iens fe plaifaient fouvent à

plonger les racines de leurs arbres généalogiques jufque dans les contrées les plus recu léesdu Nord, c ’éta i t la mode pour les grandes familles de Pologne de s ’en a l ler chercher desancê tres parmi les plus illuftres maifons de la péninfule . C ’éta i t

,du refie

,une mode peu

compréhenfible dans certa ins cas . On ne faifit pas b ien, par exemple, quel intérêt pouv a ient avo ir les Lefzczynski à voulo i r defcendre des Lenzi de Florence . Quo ique ceux- cia ient fourni à la Répub l ique c inq gonfa loniers vingt prieurs , ils ne furpaffaient pas enillufirarion,

ni même peut-être en anc ienneté,cette famille polona ife qui occupa tou jours

un rang honorable parmi la nobleffe de fon pays qu i, en des temps plus récents, donnaun roi à la Pologne, un duc à la Lorra ine, une reine a la France

Jean— Baptifle Cecchi en po lona is Ceki Czeki, obtint le jus indigena tus fous le règne de

Sigifmond III .Sa tombe exifle encore à Cracovie, protégée par un pet i t édicule adofl

'

é contre le murextérieur de l’abfide de Notre—Dame, côté Eli , ouvert de tro is arcades à plein cintremunies d’un gri l lage . Elle ef’r d’une fimplicité qu i ne manque po int de goût . C’

efi une

grande table de pierre contenant une épitaphe de vingt l ignes en fort bons cara&èresroma ins encadrée dans un foubafl

'

ement, une frife avec corn iche & deux pilaftreslatéraux auxquels correfpondent , au- deffus de l

entablement, des chapiteaux ioniquesfupportant chacun une sphère . En haut du monument

,au milieu du fronton qui a chève le

tou t , s’étaient les armo i ries du gent i lhomme défunt . L’

écufl’

on eft dans ce fle un peu

abâtard i de la Renaiflance qui efl: reflé fi longtemps ufité en Po logne . Il a pour timbre ‘

un

heaume gri lles , taré de front, fommé d’

une couronne d’

un c imier. De chaque côté,

des lambrequins largement fobrement tra i tés retombent avec une ampleur p leine degrâce fur les deux flancs de l

écu .

C et écu est mi—parti au de à l ’a igle couronnéede mouvantede la partition;

(1) Ademollo à“ Paflèrini, t . I°f , p. 283 . Pour fion lmdigéuat po lona is , en 1569, d

'

un Pomponiorattacher les Lefzczynsk i aux Lenz i , i l a fa l lu déna Torel l i que les Poniatow ki pré tendirent être une

tnrer le nom des premiers les appeler Lenzisky . fami l le ita l ienne, ma is nous n’

avons pas à nous

Quant aux blafons , s ‘i ls ont

dÈ comrñ'

ùn le ren é tendre ici à leur fujet , ni a ré futer l ’erreur contenuecontre de buflie ou de taurea u , ils difièrent complè dans Ademollo Paflefini , t . III, pp . 1060 - 106 1,

tement par les émaux. C’

efi antii en s'

appuyant fur puifqu’

ils vou la ient remonter non pas aux Torelliune certaine reflèmblance d

'

armoiries fur l’

admis de F lorence, mais aux Torel li de F errare.

LES FLORENT INS A LYONau au chien, la té tecontournée, de accolé de féfur unemontagne à 6 copeauxde mauvante de la pointe.

Cimier un vol ouvert deDans le champ de l’é cuffon , en chef, au—deffus des têtes de l ’a igle du ch ien, font

gravées les tro is init ia les du défunt I . B . C .

Le premier quartier renferme des armo iries de conceflion que l’

on peu t affirmer,

même en l'

abfence des émaux b ien que le fecond quart ier broche à demi fur l ’a igle,être non de l’Empire, ma is prefque indnbitablement de Pologne . I l fau t donc le blafonnerde gueules, l

a igle d’

argent, becquée, languée, membrée couronnée d’

or, mouvante de lapa rtition. Quant au deuxième quartier, ce font , avec une légère variante, les a rmesparlantes des Cecchi del Cane, armes parlantes en ce lens qu’ i ls lui ont dû leur furnomd

azur, au chien d’

argent , accolé degueu les , aflïsfur unemontagne à 6 copea ux d’

or .

Le titulus fepulcra lis nous redi t la noble origine florentine de Jean—Baptifle Cecchi , lafaveur dont i l jou i t auprès de SigifmondWafa, roi de Po logne de Suède

,aufli b ien

q u’

auprès de toute la famille de ce prince, l’

indigénat dont le gratifia fa nouvel le patrie,l’

acqu ifition par lui à t i tre hérédita i re de la terre de Cza jowice, enfin la date de fa mortarrivée au mois de j u i l let 16 Nous y voyons, en outre, qu’ i l ava i t époufé une Polonaife ,Anne F ranckowicz ou F ranczkowicz, fi l le d’Antoine F ranckowicz, conful de Cracovie,que la piété de fa veuve ava i t confacré ce monument à fa mémo ire

La fixat ion précife de l’

année du décès de Cecch i fe heurte à une difficulté que feul undocument authentique de l ’époque permettra i t de réfoudre d’une mani ère certa ine . Le

temps ou la ma in des hommes a malheureufement endommagé la part ie inférieure dutombeau les deux derni ères l ignes où fe trouvent les dates l ’âg e du défunt ont particulièrement fouflert de cette muti lat ion. La copie de Starowolski po rte 1660 ma is

,fi

Cecch i n'

ava i t à l 'époque de fa mort que les 56 ans q ue lui donne le texte du mêmeauteur, cette da te eft inadmiflible En effet, Jean—Baptifle s

expatria , non pas aprèsle fiège de Florence de 153 1 , comme le veu t Pafl

°

erini, op inion contredire par les datesque nous a l lons citer

,ma is plus vraifemblablement après la Conj urat ion de 1575

En 1583 , Baptifle Cecch i éta i t, avec d 'autres marchands étrangers, pa rt ie défendereedans le long procès à eux intenté par les drap iers cracoviens Quant à fon agréga tion

uâs 1=1.‘

orteurms EN POLOGNEau corps de la nobleffe polonaife, elle eut l ieu en1589, ou tout au mo ins avant 1605,car Neri Giraldi, envoyé cette année—làà Cracovie par le grand— duc de Tofcane ; ditexprefl

'

ément dans une lettre du 22 o él obre q ue ce Florent in, dont i l deva it utilifcr lesbons offices dont i l fa i t le plus grand éloge, appartena i t dé jà à l’ordre équeflre dePo logne Enfin, fi celu i -c i éta i t mort en 1660 , i l para îtra i t au moins fingulier quel’

infeription ne ment ionnât les ferv ices de ce gent i lhomme qu’

auprès de Sigifmond III ,a lors qu ’ i l aura i t encore vécu durant tou t le règne de Ladill as IV ( 16 32 pendantla plus grande part ie de celu i de Jean- C afimir ( 1648

Les Cecch i del Cane, q ui ont emprunté leur furnom à leurs armes, éta ient origina iresde Monterappol i . Jean, fils de Franço is , fut chancel ier à la Seigneurie en 1452 . Tro is fo isi l accompagna , en qua l ité de fecré ta ire, les ambaffadeurs florentins envoyés à la Cour deFrance i l y obtint a lors , en 146 1 , le t i tre de fecré ta ire du roi . Son neveu , FrançoisCecch i , fut élevé au priora t en 1524.

Cette fami lle s’

ell probablement é teinte à Florence le 6 janv ier 1727 (fle florentin) ,en la perfonne de Léopo ld Cecch i , fils du colonel Anniba l

Charles Segni, fils de Jean-Baptifle, peti t—fils du célèbrehiflorien Bernard de ConfianceRidolfi, paffa en Pologne au xvn

°fiècle .

Son fils Jean-Baptifle pri t rang parmi les digni ta ires po lona is ou du mo ins rempli tquelque charge à la Cour : d ’après un paffage de Pafl

erini, i l aura i t été caflellan deVarfovie, fi toutefo is l’auteu r ita l ien n

a pas tradu i t par caflellano un t i tre d’un ordreinférieur . Jean-Baptifle ne figure point fur la l ifte des peti ts caflellans de Varfovie, ma isi l fau t pourtant a jouter que cette nomencla ture femble lo in d’être complèteCharles— J ofeph, fils du précédent, fut rappelé à Florence par le fénateur AlexandreSegn i , dans le but d

empêcher l’extinél ion en Tofcane de leur v iei l le famille dont unrameau ava i t antérieurement difparu , en 160 5, par le décès de F ra Mariotto Segni ;cheval ier de Mal te . Précaut ion inut i le, car Charles—J ofephn

ayant po int voulu contraéler

d’union matrimonia le, mouru t le dernier de fa race, le 5 ma i 1752 .

Venus de Poggibonfi, les Segni élurent domic ile à Florence au xm°fiècle ; ils donnèrenttrente- quatre prieurs à la République .

l is po rta ient D ’

azur, à la j ajce d’

or, accompagnée de rafes du méme, 2 en

1 en pointe

( 1) C . C zarniecki , d’

après Geochi , t . I“, p . 420 . (3) C f. P . Gaj}>àrd Niefiecki, 1. let , p . 323 .

Sebafl iano C iampi Bibli0grafia critiw, (4) Ademollo & Paflerini , 1. IV, pp. 1509— 151 3 .

p . 272 . Lettre de Neri Gira ldi à Bé lifaire Vinta , Domenico -Maria Manni Il Senato F iorentina,fecré ta ire du grand

—duc deTofcane. C racovie, 160 5. p. 1 16 .

(2) Ademollo Pafl'

erini, VI , p. 2063 .

LES rroueurms en t=orocue

encore mentionné en 1555, à propos de l’enca iffement d’une femme d e 100 florins due

à un fculpteur padouan ; en 1558, pour une vente de damas, '

faite à la vi l le ; impl ic itement en 1582 1583 , à l

occafion du procès intenté par les drapiers cracov iens auxmarchands étrangers , procès où les Soderini fe trouva ient parmi les part ies défendereffesAprès avo i r réalifé , dans des fpéculations commercia les financ ières , une fortuneimmenfe rapide, i l abandonna pour tou jours la Pologne retourna dans fa patriejouir de fes richeffes . Sa villa de C afliglioncello de plus de v ingt—fept m il les de c ircu i t;fon autre réfidence de Montughi, fon hôtel à Florence lui coûtèrent en embelliffements

la fomme de écus . C e fut dans cet hôtel où s’

é talait le fafle orguei l leux d’

un

financier, où les peintures l’

ornementation le difpnta ient en richeffe aux meublesaux tentures , que logea, felon le défi r du grand—duc Franço is, A lbert Laski , pa lat in deSiradie

La l ibéra l i té de Bernard s’é tendit, i l fau t le dire à fa louange, aux édifices du cul te i lconflruifit dota de fes propres deniers une églife à C afl iglioncello à Florence, dansl’

églife del Carmine,i l remplaça l’ancienne chai re par une nouvel le où le marbre a lterna i t

avec la pierre où une infeription rappela fa générofité .

De fon é poufe Aleffandra , fille de Lucas Torrigiani , i l èut une nombreufe poflérité

mâle féminineUn troilième membre de cette famille, Barthélemy Soderini fe trouva i t avec Charles ,

fon parent, en Lithuanie en 156 1, ainfique le prouve une lettre adreffée par lui de Vilna ,le 12 oélobre de ladite année , à meffire Antoine Albizzi, ambaffadeur du grand-duc deTofcane près l 'empereur d’

Allemag ne à PragueLes Soderini poffédaient un hôtel à Cracovie c

efl chez eux qu’éta i t defcendu Troïle

LES raoxexrrus en r omane

Neri_

Gira ldi vint en Pologne en qua l i té d’

envoyé du grand—duc de Tofcane,

Ferdinand I“, près la Cour de SigifmondWafa Il fut , lors de cette million, créécheval ier de l’Éperon d

or, Eques aura tus, par le roi de Po logne ( 160 6)

Orfini, ambaffadeur du grand—duc Franço is 1" près Sa Majeflé Henri de Va lo is , roi dePo logne, comme on le v o i t par une lettre da tée de Vienne, 2 ju i llet 1574, dans laquel lecet envoyé donne à fon fouverain des déta i ls circonflancié s fur la fu i te clandefl ine

no& urne du frère de Charles IX . C e départ , écrit-il, ayant exc ité un v io lent mécontentement chez quelques fénateurs genti lshommes po lona is , on put cra indre un momentl’

explofion d’

une émeute dirigée contre les étrangers accufés d'

avoi r confeillé au roi ce

part i extrême. Les França is les Florentins , plus part i culièrement menacés , fe réfu

gièrent pour la plupart chez le palatin Albert Laski qui mit fon hôtel à leur difpofition,répondi t de leur sûreté pri t des mefures défenfives contre tout coup de ma in de lapopu laceLa maifon Soderini peu t rivalifer en ancienneté en illuflration avec les plus célèbres

de Florence . Ses ti tres font trente— tro is prieurs feize gonfa loniers dont Pierre, goufalonier à v ie diél ateur perpétuel au commencement du xv1° fiècle, des ambaffadeurs,

des évêques , un cardina l doyen du Sacré—Co llège .

Les a rmo iries de la branche dont éta ient ifq Bernard Charles font De gueules ,

à trois maflacres de cerf d’

a rgent , 2 é '

1 , qui ej l de Soderini au bej ant d’

or, mis en abîme,

chargé d’

une a igle éployée defable, becquée, languée, memmie diade‘

mée degueules, qui ej i de

Cimier un cerf iflant d’

a rgent .Les a rmes de l'Empire font une conceffion fa i te par l

'

empereur au cheva l ier N ico las ,bifaïeul de Charles de Bernard

LES FLORENTINS EN POLOGNEa vec tous les honneurs dus au héros qui, glorieufe v ivante perfonnificafion de l

écu

figuré dans fes armes, vena i t d’être en cette heure de péri l , comme i l l ’ava it été dix ans

auparavant aux pla ines de Chocim ,le bouc lier proteéleur de l’Europe.

En reconnaiflance de l’

hofpitalité qui lu i ava i t été offerte, le roi Jean III conféra à fon

hôte le ti tre de comte de nouvelles a rmo iries par let tres patentes da tées de 1686

La Tofcane a donné naiffance à deux familles du nom de Guadagni les Guadagn iflorentins qui portent degueules, à la croixengrélée d

or, les Guadagni d’

Arezzo dont desmembres ont jou i du dro i t de c i té à Florence dont les armo iries fe blafonnent d’argent,à la té tedeMarcdefable, tenant dans [ a bouche une rofe degueules , tigéeô ‘

feuillée definaple(2) .

En l’

abfence du texte des lettres pa tentes le blafon d'

Alexandre ne nous étant po intconnu, à laquel le de ces deux maifons fau t— il a ttribuer le perfonnage dont i l s’agi t ic i ?Le prénom ,

dans le cas préfent, ne faurait nous ferv ir de cri térium de gu ide, puifqu’

il

fe rencontre, au xvn°fiècle, dans l’arbre généalogique de l’une de l’autre famille . Mais

celle de Florence ava i t, à cette époque, des relat ions avec l’Empire ; l’

un de fes membres ,honoré du t i tre de chambel lan de l’empereur Lé 0pold I“, s ’y éta i t alli é aux Piccolomini,q ui ava ient donné à l

'

Autriche l’

un de fes plus célèbres généraux de la guerre de TrenteAns . Et fi l’on recherche les mo tifs qui ont pu déterminer Alexandre à entrer dans lesa rmées impériales, on arrive à fuppofer qu

’ i l aura été entraîné par l’

efpoir d'

un prompta vancement à ferv ir dans un pays où fa famille deva i t être déjà connue : tel fut le mobi leauquel obéit , au commencement du xv rn

° fiècle, le marqu is Afcagne Guadagni , mortgénéra l de cava lerie gouverneur mil i ta i re du Tyro l Il y a donc là un indice, uneforte préfomption qui nous portera it à ra ttacher le commandant de la forterefl'

e hongroife

à la famille florentino— lyonnaife plutôt qu’

à la famille arétine .

De cette maifon éta i t b ien l’abbé Jean—Baptifle de Gadagne, aumônier de Ca therinede Médicis , lequel , a la mort de Charles IX, fut envoyé par la reine—mère en Po logne,afin d’ informer Henri IIIde la vacance du trône . I l ava i t pour m illion fpéciale d

a ider ceprince de fes confeils , d’av ifer avec lui à la mani ère d’efleâuer un dépa rt difficile, fanstrop froiffer l

'

amour- propre des Po lona is de lui ferv ir de mentor durant le voyage

(1 ) Ad. Am. Kofinski Prrewodnik Heraldicznyou Guide Héra ldique. C racovie , t. Ier, 1 877, p . 20 1 .

(2) Dom Eugenio Gamurrini , t . I", pp. 406 -427

t . III, p. 12 .

(3 ) Genealogia e floria della famiglie: Guadagni,defcritta da Luigi Paj erini . F lorence, 1873 , 1 vol.

in Table IV page 10 54

(4) Luigi Pafl'

erini , ibidern, p. 1 36 . Don: Eugenio

Gamurrini, I , p . 419 . L’Hermite de So l iers , dans

la Tofcane F rançoife, p. 282, attribue une million 2peu près femblable à un autre F lorentin, J ulien delBene, qui aura it é té chargé également par Ca therine

deMédicis de prelier le dépa rt du ducd'Anjou pourla F rance. Celu i—ci , du relie, a va it hâte de retournerdans la patrie où l

a ttendait la feconde des troiscouronnes dont i l avait compofé le corps de fa devife.

La première deva it fort lui pefer la pet ite coloniefrança ife qui avai t accompagné ce prince enPo logne,ne femble pas avo ir trouvé au féjour de C racovieles mêmes charmes que la co lonie italienne. Tous

les mémo ires du temps en f ont foi , aufli bien quela mauva ife humeur qui s

'

exhale dans l’

Adieu d la

Paloigne de Phi l ippe Defportes , abbé de Thiron,(Œuv res. Rouen, 163 1 , in

- 12, pp. 582 fa tire

LES FLORENTINS EN POLOGNECette maifon, honorée

'

en Ita l ie de la pourpre roma ine, de la digni té fénatorialeaufli , à dater de 17 16, du t itre de marqu is , remonta i t au x1v° fiècle s

é teignit le 1“mars

1770 . En vertu d’

un aél e d'adoption, les Morzimedici, en relevèrent pendant quelquetemps le nom les armes, pour difparaitre à leur tou r vers le mil ieu de notre fiècle .

Les Tempi de Florence porta ient : d’

or, à troisfafces abaiflées degueules , furmontées d’unchênedefinaple en chefLe chêne ell évidemment une allufion au nom de Querceto, local i té dont ils éta ient

origina ires .

En 1792, à la veille même du fécond démembrement de la Pologne, Ph i l ippeMazzeifut nommé chambellan confeiller intime par le roi Staniflas —Angull e Poniatowski .Il éta i t réferv é à ce Florent in d ’être a&ivement mêlé aux tragiques évènements q uimarquèrent la fin tourmentée du XV…"fiècle, de coopé rer au—de là de l'Atlantique à la

fonda t ion glorieuse d’

une jeune Républi que, d’aflifler en France à l’

éclofion d’unesoc iété nouvel le à l'effondrement de no tre v ie i lle monarch ie de compter enfin,témo in attrill é ma is impuiflant , les dern ières pulfations d

un peuple généreux qui a lla i tmouri r .Emigré en Amérique , après un a llez long fé jour à Londres , Ph i lippe Mazzei s’éta itétabl i dans la Virginie fa i t na turalifer c itoyen de cet Éta t , a lors co lonie anglaife . Dès

fon a rr ivée , i l s ’y acqu i t un dro i t’

a la reconnaiffance des habi tants colons en y important la culture de diverfes lemences céréa les , part icu li èrement cel le de la variété demais d ite cinquantino, q ui s’y appela du nom de fou propagateu r Mazzei

s corn, le blé deMazzei . Puis , lorfque les tre ize Éta ts confédérés fecouèrent le joug de la métropole, i lpri t d’abord part comme fimple foldat à la guerre de l

indépendance , ayant modefl ement

refufé le grade de l ieutenant q ui lui é tai t offert ; i l fut enfuite envoyé à Paris commeagent de l

État de Virginie i l s’y trouva i t encore au printemps de 1783 quand furentfigné s par l

'

Angleterre les Éta ts -Unis les prélimina i res de la pa ix .En 1788, lors d’un fécond fé jour à Paris

,i l fut choifi comme agent fecret par le roi

Staniflas -Angull e, peu après , a lors que les rappo rts diplomatiques qui ava ient étéinterrompus en 1763 ou 1764 entre la France la Pologne furent ré tablis après uneinterruption de vingt—fep t ou vingt- hui t ans , il fut chargé d ’affa ires par intérim du roi

de la Républ ique près Sa Majeflé Lou is XVI, en a ttendant l 'a rrivée de l'envoyéextraord ina i re .

Vers la mi-décembre de l’année 179 1 , i l fe mit en rou te pour Varfovie. Il pafl'

a par

Drefde où i l fut préfenté à la princeffe de Tofcane, mariée à la Cour de Saxe, qu’

i lava i t connue tou te petite enfant . Il y rencontra aufli l'ambaffade polonaife chargée d'offri rà l

éleél eur Frédéric—Angulle la fuccelfion éventuel le au trône de Pologne . Démarche

3 ) Ademollo Pafl'

m‘

ni, IV, p. 1543 . Domenico—Maria Mauni Il Senato F iorentina. p. 127.

LES FLORENTINS EN POLOGNEContemporain du l’abbé Pié ttoli {vécut à la

C 0ur de Staniflas—é

Angulle. Il y ava i t le ti tre de fecré taire du roi, en cette qua l i té,'

il’

prit part, en 1 79 1,

à la rédaû ion de la mémorable Canflitution du 3 ma i .Une remarquable colleél ion de cartes géographiques réunies par ce Florent in fut enfa i te

acquife par l’

empereur de Ruffie

Au mois de janvier 1884, dans l’éghfe du Sa int—Sacrement, fituée au faubourg duC afimir dépendant du couvent des Chano ines régu l iers de Sa int-Augufl in de Sa int eau

de La tran, nous avons relevé l’infcription qui fuit gravée fur une plaque de marbre rongedont la pofe deva i t être toute récente

D . O. M. MagiflroBartholomea Bereccia F lorentino, Sigifmundi regis lapicidæ , quadfacello

regio tranfa lpinas inter æ des lange venufliflimo a liifque monumentis pa triam nohis præ clare

ornaverit, Polani ma rrnoream banc tabu lam, piæ memoriæ gia tique animi pignus, tria paj l[æ cula oblivionis, in templo ubi teflamentoflpalîfi juÿi t, luhenter pofucrunt.Na ins in voile deSieve. Poloniumacceflus 1517, mortuus C racoviæ 153 7 .

Lefacellum regiuzn que cette infcription célèbre comme le plus beau des monumentstranfalpins , efl l ’une des chapel les de la ca thédra le de Sa int- Staniflas , bafilique dux1v

° fiècle comprife dans l’

enceinte du château roya l du Wawel . Cette ch apel le del’

Affomption, plus généra lement connue fous le nom de chapelle Sigifmondine adoffée

contre la nef latéra le fud, a ttire extérieurement l ’a ttent ion par fa coupo le aux reflets d’orfaflueuxmaufolée dell iné par Sigifmond

—le—Vieuxàcontenir les cendres de BarbeZapolska ,fa première é poufe, à recevo i r plus tard les fiennes . C e n

efl po int ic i le l ien de ledécrire qu ’

i l nous fuflife de dire que l’

exquife beauté de l’

enfemble, l’

heureufe harmoniedes proportions

,la perfe& ion de ces riches déta ils où s

’épanou ir une ornementa t ionparfo is cependant tmp païenne, méri tent, à jufle ti tre, un éloge enthoufiafle comme fansréferv e . Ma is n’

ell - ce po int poulfer tr0 p lo in l’

admiration pour cette œuvre fortie, certes ,de ma in d

ouvrin que de la proclamer le]ummum de l’

art & de la mettre , a infi que le fa i tun écriva in local au- deflus de tous les chefs—d’œuvre que l

Italie offre en ce genre,depu is tant de générations , à l ’admira t ion j ama is laffe des peuples ? Aufli ne faut- i lvoi r dans cette exagération d

un hommage rendu au génie que le louable dé li r de

(1) Sebafl iano C iampi Bihliografia critica , t . II , l i vre de comptes ou de raifon, rege/iran: rationis , du

p. 3 25. burgrave intendant-généra l Séverin Boner, chargé(2) Pau l P0 piel , qui a publ ié dans les Comptes de payer les dépenfes afférentes à la confiru& ion du

rendus de la Cammiflion de l’

Hefioirede l’

Art (Acadé château de la chapel le de l'Affomption (T. I",mie des Sciences Belles —Lettres de Cracovie) , le fafc. Il III, 1878

—79, pp. 25-3 2, 63

LES FLORENTINS EN POLOGNEIta la s, é tai t un élève d‘André Sanfovrn0 '

: i l contrrbua’

beaucoüp à répandre eti”Po logne

les pures tradi tions de l’art de la Renaifl’

ance i tal ienne . Il déc éda en 1 542, rareexception parmi fes compa triotes , cet habile architeéle ne lailfa

a fa mort que desdettes .

Il ava i t en qua tre enfants un fils nommé Thomas tro is fil les, Sophie, MadeleineAgnès .

La derni ère, Ag nès , époufa un élève de fon père, l'architeél e Gabriel Slonski qui , aprèsa vo ir été échevin, conful proconful ou bourgmefl re de Cracovie a infi q ue provifeur

de l ’hôpita l du Sa int-Efprit , mourut en 1 598 . En 1576 , le famed i avant la Sa int-Barthélemy , fon mari lui ava i t cédé i rrévocablement en toute propriété la mo i t ié d

une maifon

qu’ i l polfédait dans la capita le . Agnès ava i t donné tro is fi l les à fon mari , Soph ie, UrfuleAgnès , ’

qu i époufèrent toutes tro is des Po lona isThomas F iefolani, le fils d’

Antoine, paraî t avo ir été architeél e comme fon père .

Décédé le 1 7 mars 1570 , i l fut enfev eli dans l’églife des Dominica ins q u i, avec cel le deNone—Dame de même que cel le des Jacob ins à Lyon, femble avo i r été choifie depréférence comme l ieu de fépulture par les membres de la co lonie florentine . Sa veuve,nommée Anne , fi t graver fur la tombe l

épitaphe fuivante qui loue la piété, l’ intégri té de

mœurs du défunt dont le texte a été conferv é par S imon StarowolskiF ama to v ira, Thonne F ezolano, civi Crac. , pieta te, integrita te morumprohita te in Ecclefia

ca tholica confpicao, Anna Domini 1570 , die 1 7 Ma rtii fa ta li vi ta defa uflo honefla Anna ,conjuxfidelis . ,maritofuo integerrimo mœ_fla pafuit t

'

a'

ora tianibusfideIium commendavit.

Dans la l ille des prieurs de Florence de l’année 13 04 figure le nom de Franco , fils deRanieri da F iefole . En 1 3 80 conformément à la loi édifiée l’an 1 3 6 1 , les Agolanti,

qui entrèrent dans les rangs du peuple, renoncèrent à leu r pa tronymique fe firentappeler aufli F iefolani

Vers la même époque qu’

Antoine Ph i l ippe de F ié lole, un autre Florent in, N icolasde C afliglz

one

°

(de C aflillz‘

ane, de Caflelliane, de Caflilia) , exerçant la même profefliond

aichiteéle-fculpteur parei llement occupé à laconfl ruél ion de la chapel le Sigifmondineavec une pa ie menfuelle de 8 florins , jouiffait à Cracovie du dro i t de ci té .1529 . N icolaus F lorentinus de C aflillione, Iapicida regius, jus habet . Pro littera fidejuflit

0 £lavianus, zupparius Rufliæ . Dedit gros . 3 6

En 153 5, pleinement farisfait des longs fervices de cet artifle, qui dé jà en 1522

(1) Vincent—Ju lesWdowifzewski Gabryjel Slonskx, (2) Modello Raflrelli Priori/la F iorentino, t . Ier,:àréhitekt Krakowski XVI 10 . (Dans les Sprawozdam

a p . 50 ; t . III , p . 14.

011 Comptes Rendus de la Commiflion de l’

Hifloire de (3 ) Ambroife Grabowsk i Skarbuz‘czka, p . 8 1 .

l‘

Art en Pologne, année 189 1, t . V, fafcicule 1 , pp. Vo ir, en outre, la note 3 de la page 26 1 de la pré

2, 3 , fente norice.

LES FLORENTINS EN POLOGNEla difpofi tion des émaux d

argent, coupé de gueules, [a lias d’azur,] à { chiens rampant: dupremier éma il , &c.

Le ma i tre florentin émigré à Cracovie a ppartena i t— il à cette maifon ? Cela ell pofliblemême très probable, ma is aucun aéle, aucune indica tion n

autorife à l’

aflirmer d 'unemanière abfolue .

Un quatri ème col lègue de N icolas , Guglielmo ou Gu i llaume, Wilhelmus F lorentinuslapicida , que nous voyons recevo i r au mo is de ju i llet 1525 le même falaire qu ’

Antoine

F iefolani, foit 7 florins demi , ava i t été admis dans les rangs de la bourgeoifie cracovienne dès l ’année 1522

Gu i l laume de Florence mourut avant 1540

Jean-Baptifle de Santa -Moria , reçu bourgeo is de Cracovie en 1 535 ava i t été aa lIirangé parmi les archite& es- lculpteurs de la Cour au xv 1°fiècle . C ’éta i t une erreur récemment reél ifiée par V.

- J . Wdowifzewski qu i a reprodu i t intégra lement l’infcription duLiber juris civilis relat ive à ce perfonnage, marchand de Florence, dont le répondant futin aitre Berrecci, l

'

archite8te du roi

]oannes Baptifla de S Ma ria merca tor de F lorenca s, jus habet, pro littera genea logiæ cav itBartho lapicida regius

Le Priorifle ment ionne un nota i re de la Seigneurie, en 1540 , dont le nom a une

grande ana logie a vec celu i de ce négociant Ser Lippo di Ser Dino du S . Ma ria Impru

neta , Not.

Un dernier architec'l e jufqu’

ici peu connu, Ga leazzo ou Ga leo t to Guicciardini, n’

eut

po int le temps de donner toute lamefure de fou ta lent . En 1550 , i l tra va i lla i t pour lesMontelupi les Guteter q ui lui ava ient confié la transforma t ion de leurs demeures fituéesfur la grande place de Cracovie . Ma is la mort l’enlev a dans la force de l ’âge, à 3 5

—ans ,

ne lui permit’

pas même de mener à terme ces travaux , après fon décès furvenu le3 1 ju i l let 1557, ce fut Thomas F errovore qui acheva l ’hôtel de Georges C a teter

( 1) Ademollo Pafl'

erini , t . II, pp. 50 5—

506 .

Giuleppe Manni Serie de’ Sena tori F iorentini , F lorence

,1722 . Domenico -Ma ria Mann i Il Sena to

F iorentina , p . 36 . Pour q ui a fuiv i les modifica

tions fubies par les écus blafonnés coupés chez leshéraldifles ital iens , i l n'

efl pas douteux q ue le

premier q uart ier de celu i—ci ne do ive être rédu it a uxproport ions d’

un chef degueules ou d‘

argent, felon lavariante ad0 ptée.

(2) Ambroife Grabowski Skarbnz‘

czka , p . 8 1 .

Voir aufli la note 3 de la page 26 1 de notre notice.

( 3 ) Vincent-Ju les Wdowiszewski Sprawozdania ,t . V , p . 2.

(4) Vincent—Jules Wdowifæ wski Sprawozdania ,t . V , p . 2 a c te 7. C f. Ladiflas Lufzczkiewicz

Bartolomeo Berecci , p . 29.

(5) Modeflo Rafl relli Priori/la F iorentina , t .p . 1 30 .

(6) Vincent- Jules Wdowifzem ki Sprawoædania ,t. V, p . 2 .

LES FLORENT INS EN POLOGNEportent pour armes D

azur, à cars d’

argent l’unfur l’autre, enguichés, v irolés,pav illonnésd

or, liés de gueules ( t ) .

D’

azur , à unemontagnes à 6 copeaux d’

or, j bmmée d

un arbre definaple, tel les éta ient lesarmo iries des Cini d i Mattiävenus de Paflignano à Florence pour lui donner onze prieursde 1417 à 1526 finir en 16 15. Ma is ils n’éta ient pas les leuls à porter ce nom des pluscommuns en Tofcane nous ignorons à laquelle de ces familles fe ra ttacha i t le pa tric ienJérôme . Le prénom de ce dernier fe rencontre toutefo is dans la généa logie des Cini duquartier San—Giovanni , rangés sous le gonfanon de va ir . Un Girolamo fut, en effet ,prieur en 1478 fon fils Cino fe trouva i t , durant le fiège de Florence, au nombre desDieci di Liberté: e Pace. L’

ami de l’architeéle cracov ien Ga leotto pourra i t , d’après fonprénom ,

apparteni r à cet te ma ifon q ui porta i t D’

azur,au chevron de gueules , cha rgé de

bej ants d’

or .

Nous ment ionnerons cependant encore pour mémo ire quatre familles connues fous lepatronymique de Cino .

Les C in i q u i appartena ient au même quartier San-Giovanni,ma is fuiva ient le gonfanon

d’

azur,au lion d

or, chargea ient leur écu de [able de jumelles mij äs enj aj ce d’

a rgent . Ilsparvinrent aufli au priora t s

é teignirent en 17 19 .

Les Cini , de Gangalandi, dont le nom primitif éta i t Cint i donrla race a fini en 1673 ,

comptèrent douze prieurs . Ils blafonna ient Pa rti d’

azur de bleu turquin, à l ’étoilepartiede l

un en l’

a u tre.

D’

autres C ini qui eurent deux frères prieurs de 13 87 à 1400 , porta ient Pa rti d’argentcb

‘ defable, à 2 épées enpa l, lesgardes enhau t , de l ’unà l’autre.

Enfin ,les Cin i di Barto lo , parents des Benvenut i origina ires de Calenzano , four

nirent fix prieurs à la Commune aux x1v° xv° fiècles . Leurs a rmes éta ient D’

azur, à

fafces d’

a rgent, au lion du méme, a rmé cb‘ lampaflé degueules, iflant de la premiérej aj ce en

Éta it- il aufli un artifl e ce Bandinelli q ui , d’

après l’Hermite de So l iers , vint au

xv1° fiècle s'étab l i r en Pologne, s ’y marier y laifl‘

er une poflérité Nous ferions portésà le cro ire puifqu

il aura i t été le fils d’

un orfèvre le frère de Barthélemy,dit Bacc io

Bandinel l i , le célèbre fculpteur florentin . D’

extraél ion obfcure, Baccio n

en faifa it pas

moins remonter la famille jufqu’

au pape Alexandre III ( 1 159 iffn des Bandinel l iou Bendinelli— Paparona de S ienne, portant pour armes d’

or plein, defcendance qu’

admct

à tort l ’auteur de la Tofcane F rançoife dans fon art icle fur les Bandinel de Languedoc où,géné alogifl e fans fcrupules, i l préfente fciemment tro is ou quatre famil les différentescomme les rameaux d’

une feule unique fouche

( 1) Dam Eugeni0 Gamurrini , t . I“, p . 439—449 Ademollo à“Pafl? riñ i , 1. IV, pp. 1544

-1556 .

pour la géné a logie ; t . III, pour les armoiries . (2) Ademollo Ü' Paflêrini, 1. VI , pp . 20 15-2047.

Domenico—Maria Mann i IlSenato F iorentina, p . 63 . (3) 3 01Ï 8f 5, PP “8" ‘9

LES FLORENTINS EN POLOGNERiva le commerc ia le de Cracovie, emporium cofmopolite où aflluaient les m archan

difes du Levant , importées dès le xv1°fiècle par les Géno is de Caffa , rendez—vous féjour

des trafiquants de toute na t ion de tou te langue, Al lemands , Véni t iens, Anglai5 , ÉcoffaisArméniens , la capita le de la Rulfie Rouge ne pouva i t manquer d’

abriter dans fes mursune nombreufe colonie florentine .

A côté des Gucc i , des Montelupi des Bandinel l i le placent en premier l ieu lesUba ldini della Kippa , q u i a va ient fondé à Lé0 pol un important compto i r .Inféodé au v ieux part i républ ica in de Florence, Urbano Ubaldini préféra l’ei vo lonta ire à la tyrannie des Médic is ; ma is cet exi l, fi lo inta in qu’ i l fût , ne pu t complètementle fouflra ire aux effets de la vengeance & de la pol i t ique ombrageufe des nouveauxgrands— ducs . Après le complo t de 1575, un pet i t groupe des confpira teurs qu i ava ientrêvé de rendre la l iberté à la v i lle de Savonaro le , vint demander un refuge à la terrehofpitalière de Po logne . Parm i les plus compromis fe trouva i t Laurent- Pierre Ridolfi,auquel Cracovie ferv it de l ieu d’afile . Urba in eut l

imprudence de l’

accueillir à brasouverts , de l’héberger dans fa maifon de lui veni r en a ide par le don d’

une fomme de

50 0 écus . Par ma lheur, la pol i ce foupçonneufe du duc Franço is furv eillait les Florent insjufque dans leur exi l . Les Médicis , avertis par un de leurs e‘fpions , firent c iter Ubaldinicomme coupab le de rébell ion devant la Ba lia des Huit celle- c i le condamna par cou tumace à la peine du banniffement à la confifcarion de tous fes b iens . Aufli

,lorfq u

il

entretint des rapports commerciaux a vec Montelupi, march and florentin de Cracovie,Urba in eut- il fo in de fe fa ire infcrire fur les l ivres de ce dernier fous un nom d ’emprunt ;i l réfulta même de cette précaution d ivers ma lentendus, d’où naqu i t en 1604 un procèsentre les deux compatriotes .

Urbano Ubaldini s ’éta i t fina lement établ i comme négociant à Léopol fon nom fe

rencontre pour la première fo is dans les aél es pub l ics à la date de 1 580 à l’

occafion

d’

un drame fanglant dont i l fut le héros crim inel .A en cro i re un poète du xvn° liècle , Rudomicz, qui, dans fon Leo p oIienfis, célèbreles glo ires des principa les familles de la c ité, le j eune Urba in, amoureux de la bel le patr ic ienne Anne Wilczek, ava i t pour riva l Pau l Jelonek, riche adolefcent de la m ême vil le .

Entre les deuxprétendants, l’étranger le Po lona is, naqu i t une ha ine implac able . Etlorfqu

aux noces d’Anne Loncka , la j eune fi lle courtifée par les deux ennemis invitéepar eux à prendre part à la danfe

,donna la préférence l

Italien, Jelonek, prenant celapou r un affront emporté par la jaloufie , fouffleta Urbano ; ma is au fouiller le Tofcan

répondit par un coup de poignard qui étendit fon infnlteur prefque fans v ie à fes p ieds .

Aufli tôt appréhendé j eté en prifon, le meurtrier n'

ava i t plus qu’

àfubir le jull e chât imentde fon crime . Heurwfement pour lui, avant de rendre le dernier foupir, fa v i&ime luipardonna , les j uges , à la prière du mourant , imitèrent cette clémence Ubaldini, au

l ieu de monter à l’échafaud, conduifit Anne Wilczek à l’autel .Tel le ell la légende que la tradition popula i re s

efl plu à entourer d’une poétiqueauréo le. Ma is les aél es de l'échevinage ne parlent po int de cet amour commun pour une

LES FLORENT INS EN POLOGNE

des voifins incommodes pour la commune de Florence . A caufe de l’

illuflration de ces

derniers , plufieurs maifons prétenda ient en defcendre Gamurrini ra ttacha i t à ce troncpuiflant , ma is un peu à l’aventure, les Bett ini de Villanuova , les del Pace d’

Orfo,dont

les armes préfentent une certa ine ana logie avec les leurs , les Dazzi q u i ont, au contra i re,une origine tout a fait différente, les Mori Ubaldini qui font les Aldobrandinelli de S igna

enfin, fans parler des Médic is , les del la Rippa ou da Ripa .

Les Ubaldini del Mugel lo ont donné de nombreux prélats à l’

Églife . Qui ne conna i tRuggieri , cet archevêque de Pife q ui fi t mouri r le comte Ugo l in del la Gherardefca fes

enfants dans la Tour de la Fa im ? Qui n’

a lu ce lugubre XXXIII° chant de l'Enfer, où

le Dante nous montre la v iél ime, le crâne de fon ennemi aux dents , acharnée à fatisfa ire

une vengeance éternel lement inaffouv ie O ttaviano Uba ldini, évêque de Bologne, fut c réécardina l- diacre par Innocent IV,

en 1245, au conc i le œcumén ique de Lyon . Robert,

évêque de Montepu lciano, nonce près Sa Majefl é Très Chrétienne , per/Emu gra tifimaauprès de Marie de Médicis, reçut la pourpre cardina l ice, en 16 15, des ma ins de Pau l V ;i l éta i t pet i t—neveu de Léon XI, de la ma ifon de Médicis .

La fainteté a mis auffrfon auréo le au front de plus d’un de leurs membres .Anxm°fiècle,

Avegnente Ubaldini, veuve du comte Ga llura des Vifconti de Pife, revêtir la bure francifcaine el le ell vénérée fous le nom de la Bienheureufe Cla ire . Le Vénérable F raAleflandro , appelé Lel io dans le monde , bri lla par les vertus au xvn

° fiècle rel igieuxdans l’ordre des Carmes Déchaux, i l mouru t en odeur de fainteté l’an 163 0 .

De va i llants capi ta ines font éga lement fortis de cette ma ifon l’

un des plus remarq uables fut le condo tt iere Bernardino Ubaldini del la Ca rda, dont le fils Frédéri c héri tades biens de la maifon de Montefeltro fut reconnu comme duc d’Urbin par le papeSixte IV del la Rovere. Ma is cet te branche s

é teignir en la perfonne de Guidoba ldo , filsde Frédéric , le duché d’Urbin échut aux del la Rovere par vo ie de fucceflionféminine .

Cette race hifl orique a fini en Tofcane au mo is d ’avri l 1804 ; par contre, diversrameaux fubfifla ient encore dans la Romagne vers le mil ieu de none fiècle .

Les a rmes des Ubaldini del Mugel lo font : D’

azur, au maflacre de cerf d’

argent . Ontrouve anlf1 le maffacre accompagné quelquefo is d

une étoile à 8 mis d’or en abîme.

La branche étab l ie à Florence brifa i t,au contra ire, en le mettant éga lement en abîme,

d’

un Infant d’

a rgent, chargé d’une cro:fettedegueules , a rmes du peuple florentin . Ma is les daRipa, fol t qu ’ i ls a ient changé leur blafon, foit plutôt qu ’i ls n

a ient rien en de communavec la précédente famille fi ce n

ell le même patronymique, porta ient D’

argent, à laj ajce lofangéedegueules

( 1) DoncEugenioGamurrini , 1. IV, pp . 1-78. Ademollo é Pafla ini , t . V , pp. 164 1- 1645 t . I", p . 163 .

35

LES FLORENTINS EN POLOGNEco l lègue C éfarini firent rompre une trève de dix ans qui vena i t d

’être conclue avec lefultan Mourad reprendre les hofl ilité s . L

ilfue de cette campagne fut des plus malbenreufes l ’armée chrétienne éta i t ta i l lée en pièces à Varna le roi Ladiflas , ainli que le

cardina l C éfarini,refla ir fur le champ de bata i lle

Au xv rn°fiècle,le t i tre de comte fut concédé à Jean-Vincent Alberti , commandeu r

de l ’ordre de Sa int- Étienne, par l ’empereur Franço is I“ les lettres patentes font du10 mai 1758 .

Le dernier des Albert i , Léon—Baptifl e, ell mort le 14 j anvier 183 6 .

Leurs a rmes é ta ient primit i vement Degueules , à deux cha inespaflées enfa utoir d’

a rgent,uzouvantes des angles de l

écu . Ils les modifièrent un peu dans la fu i te, changèrent la couleurdu champ portèrent D’

azur, à 4 cha ines d’a rgent,mouvantes des angles de l ’écu liées en

cœur à un anneau du méme

Vers le mil ieu du XV I° fiècle, le Florentin Anto ine Pandolfi ou Pandolphi habita i tLéopol y tena i t une bou t ique d

orfèvre . Les aél es confulaires de l ’année 1554

énumèrent les nombreux articles de b i jouterie compofant une importante fourni ture parlui fa i te au Géno is Corta , marchand joailler dans la m ême vil le matières d’

or va lant10 0 ducats de Hongrie, afpres turcs mofcov ites , coupes d’a rgent de v ermei l ,ceintures d'argent, ferma i l de vermei l, cu i l lers , bagues anneaux, bracelets , frontaux ouferronnières en or

,pierres précieufes, & c . ,

& c .

I l y eut des Pandolfi à Florence q ui s’

a llièrent aux Médicis de la branche des marqu isde Sa int—Ange de C aflellina . J uvencus de Médic is , fils de Jul ien qu i éta i t gonfa lonieren 1487 , ava i t époufé Beccia Pandolfi L

'

orfèvre Antonio pourra i t apparteni r à cesPandolfi

, différents des Pandolfini qui font beaucoup plus connus ; ma is c’

ell une fimple

fuppolition à laquel le m anque l'appu i d ’une preuve .

Jules Attavanti exerça i t aufli le commerce à Léopol au xvn° fiècle . Ma is avant de fe

fixer dans la capi tale ruthène, i l ava i t poffédé , femble—t—il, un compto ir dans une autrec i té de laRuflie Rouge, à J aroflaw fur le San . Un v io lent incendie, ayant éclaté danscette dernière vi lle

,le foir de la Sa int- Barthélemy, en 1625, y caufa d’

immenfes dégâtsma tériels fans parler de la mort de plus de deux cents perfonnes . Une grande quantité demarchandifes , confiflant furtout en draps d’

or en étoffes de fo ie,devinrent la pro ie des

flammes . Parmi les négoc iants q ui eurent le plus foulfrir du fléau , J .—B. T i ti , q ui décri t

cette catafl rophe dans une lettre da tée de Cracovie, 7 feptembre 1625, adrelfée à

1) Luigi Pafferini : Gli Alberti di F ire nze,genea 3) Généalogies hifloriques des Rois, Empereurs , & c. .

lqgia ,floria e documenti , 2 vol. in fig. F lorence, Paris , 1736 , 4 vol. in fig. , 1 I I . Ma i/ans fauve1869 . ruines d

Italie à' Papes, p . 262.

(a) Ladiflas Lazinskz‘

, pÎ

LES FLORENTINS EN POLOGNEtéte mile à prix

,fes biens confifqués , i l ava i t dû prendre le chemin de l

exi l . Catherine deMédic is

,tou jours bienve i l lante envers les profcrits v iél imes de la vengeance de fes

parents , l’admit dans fon entourage, le combla de fes faveurs lui conféra même lecol l ier de l ’ordre de Sa int—Michel .C’éta i t

, du refle, une famille q ui compta d’

ardents défenfeurs de la‘ l iberté q ue cette

race des Ridolfldi Piazza , a infi fa rnommé s parce que leur pa la is s’éleva i t fur la Piazza

d i S . Fe l ice parce qu’ i l les fa lla i t difl inguer des Ridolfid i Ponte des Ridolfi d i Borgo .

Ils ava ient,a u x1v° fiècle, qu i tté Poppiano dans le Va ldipefa pour Florence où

, abandonnant leur ancien pa tronymique de Pecini , ils adoptèrent celu i de Ridolfi. C e nom

,

ils l’

illufl rèrent par une fu i te de 52 prieurs de 2 1'

gonfa loniers , de 1 1 fénateurs entre153 2 17 15, a inli q ue par toute une férié d’hommes rema rquab les deux cardina uxdont l’un

,N i colas , mourut en conclave , l’an 1549, le jour même où i l éta i t défigné pour

ce indre la t iare ; un généra l de l’

ordre des Dominica ins , furtout l’

un des plus grandsc i toyens de Florence, Laurent , fils d’

Anto ine, chargé de nombreufes importantes

ambaflades membre du fameux triumvira t q ui gouverna fi glorieufement la Républiquea ux confins du x1v° du xv° fiècle .

Les Ridolfi d i Piazza , dont un rameau s’

efl éteint en 1697 dont l ’autre éta i t reptéfenté en 1845 par le marqu is Colme, chef du nom des a rmes

,defcendant direél de

Pierre,cheva l ier de l’Ordre du Ro i, portent D’

azur, à une montagne à 6 copeaux d’

or, àla bandede gueules brachantfur le tout . Ils y a j outa ient quelquefo is au canton feue/Iredu chef2 pa lmes de/inople adofle

'

es paflées dans une couronne d’

or

Une autre v iél ime des luttes intefl ines qui déch irèrent Florence , Jules Berardi , feret ira éga lement en Pologne . Ma is , un certa in laps de temps écoulé, i l parvint à fa i relever la peine du banniffement qui le frappa i t . I l dut son amniflie à la haute perfonnelle

intervent ion du ro i Bathori qui, cette fo is , fut plus heureux que lorfqu’

il intercéda i t enfa veur d’Urbain Ubaldini qui remerc ia le grand-duc Franço is I" de cet a éle de

clémence par une lettre datée du 17 j uin 1583

A lexandre Ba ldi, gent i lhomme florentin, fils de Laurent Ba ld i d’

Anne C orbinelli,

éta i t domicil ié à Cracovie en 1569 un cert ifica t de légi t imi té de naiflance lui fut, en

effet , délivré le‘

15 oélobre de ladi te année par C ofme I", grand-duc de Tofcane .

I l ava i t deux fils, A lexandre Fabius . C e dernier époufa une Polonaife dont i l eut unenfant mâle , nommé Ju les . Fabius Ju les demenrèrent aa lii à Cracovie ils fe firent

( 1) Ademollo Pa] erini t . III , pp. 1069— 10 73 . (2) Seba ll iano C iampi Bibliografia critica , t . I“,

Domenico-Maria Manni : Il Sena to F iorentina , p . 1 28 .

p. 10 70

LES FLORENT INS EN POLOGNEManno Talent i Nous ignorons fi l’on ,

doit donner comme defcendants à ces digni

ta ires de la Répub l i que les deux fecré taires du roi Jean .

Jean-Baptifl e Lampugnagni éta i t audi teur fecré ta ire de la nonciature à Varfov ie ,

dans la feconde mo i tié du xvn°fiécle, fous Monfeigneur de Santa—Croce, archevêque deSé lencie . I l arriva dans la capi ta le, le 18 j u i llet 1690 ,

a vec le nonce q ui y amena i t aufliun autre Florentin , J .

—B. F agiuoli , célébre poète burlefque . Celu i - c i ne fé journa dans lamétropo le polona ife q ue dix mo is env iron, ma is Lampugnani y rella jufqu

en 1697 . I l yécrivi t une pièce de théâtre inti tu lée Pergodere in amor ci v ual coj lanza .

Imprimée à Varfov ie mife en mafiq ue , cette opérette fut repréfentée par les artiflesi ta l iens de la chapel le roya le le 28 mars 169 1 , à l

occafion des noces du princeJacques Sob ieski d

Hedwige-Élifabeth, princeffe de Neubourg

Un frère de I m mortel Ga l i lée, Michel-Ange Ga lilei , fils de Vincent probablementaufli de Jul ia Ammanna ti , émigra da ns le grand-duché de Lithuanie où il fe fixa où i llaifla à fa mort des fils héri t iers de ce nom cé léb reQuant à l’illnflre continua teur de Coperni c , i l eut des rela tions é piflolaires avec le roi

Ladiflas IV . C’

efl ainfi q ue dans une lettre écri te de Vilna , le 19 a vri l 163 6 , ce monarquele prie de lui envoyer des verres de té lefcope, v u qu ’ i l n’

ava i t po int reçu ceux q ue foncorrefpondant i ta l ien lui ava i t expédiés vingt ans a uparavant . Pro teél ea r du capucin F raValeriano Magni , le propagateur des doélrines de Gal i lée en Po logne , Ladiflas Wafa fe

t rouva nécefla irement en rapport avec un autre partifan du grand pl1yficien , Monfeigneur

Jean C iampoli, fecré ta ire des brefs fous Grégo ire XV Urba in VIII . C et éminent préla t ,philof0 phe poète, étant tombé en difgràce fe trouvant en butte à la perfécution pours’ê tre confl itué le dé fenfeur des opinions de fou ami condamné par Rome, Ladiflas luioffri t fa hante pro teétion l ’ayant agréé , en 163 8 , pour fon hifloriographe, i l continuaà échanger de nombreufes lettres avec ce fav ant Flo rent inMonfeigneur C iampoli éta i t, en effet, de Flo rence d

une branche de la puilfantefamille des Cavalcant i . En 1 3 6 1 , Dominique, fils de C iampolo Cava l canti , ava i t , pourêtre admis au gouvernement popula i re, renoncé à fon nom trop a rill ocra tiq ue en même

( 1) Sebafl iano C iampi Bibliografia critica . t .pp. 45 197 ; t . III, p. 79 . Modello Ra flrelliPriori/Ia F iorentina , t . I“, p . 82 ; t . II , pp 78 , 70 ;

t . III. pp .

(2) F ort grand efl le nombre des muficicns

chanteurs i ta l iens q ui furent engagé s en Po logneau xvne au xvnr= fiècle , lo ir pour la chape l le duroi, folt po ur les théâtres publ ics . Pa rmi eux fe rencontre le nom de J ofephLuparini caflra t, de F lo

rence, 1690— 170 2. (C f. Seb. C iampi , ibid. , t . I",

p . 3 57 Ambr. Grabowski Slmrbniczka, p.

(3 ) Scbafliano C iampi Biblt'ografla critica t . Ier,

p . 222 ; t . 11, pp .

(4) Ademollo Pa] erini , t . IV, p. 12 19 .

(5) Sebafliano C iampi : Bt i0grafia critica , r. Ier,

pp. 80—82, 3 10—

3 1 1 . Le tome III , pp . 126 - 128 , ren

ferme des lettres du roi Ladillas à C iampoli, de1638 , 1640 , 1641 1642.

LES FLORENT INS EN POLOGNEtemps qu ’i l fa bflitua it à l’écu j êmé de croi/letterfans nombre de f es areux un nouveau blafond

a rgent, à la croix degueules, cantonnée de qua tre é toiles àjix ra is d’

a zur

Parm i les peintres q ui ini t ièrent les Polona is aux traditions au fle de l ’école ital ienne un Florentin fe préfente à nous dans la feconde mo i t ié du xvn°fiècle c’ell MichelAnge Pa lloniNé en 163 7 à Florence élève de Balthazard F rancefchini, i l v int exercer fon art en

Lithuanie en Po logne . D’

un renom mo ins écla tant,i l efl vra i

, fans doute d’unp inceau mo ins hab i le q ue Thomas Dolabella , le maî tre véni t ien auquel plus d’

un couventplus d’

une églife de Cracov ie durent de bonnes to i les religieufes , ou q ue MartinA ltomonte, le peintre a tt itré des ba ta i lles du va leureux Sobieski , héros que chanta dansfes odes le grand poète de Florence, Vincent da F ilicaja , i l para i t néanmo ins avo i rtrouvé dans la hau te focié té polonaife de jnll es apprécia teurs de fon ta lent . En 1677,

par exemple , connu e le prouve une lettre du capi ta ine Laurent -Dominique Pazzi , écri tede Varfov ie le 9 ma i de ladite année expéd iée au grand-duc Cofme III, i l ava i t é téchargé de fa ire le portra i t de N ico las Pac , grand—généra l de‘ Lithuan ie .

Pa l loni éta i t ma ri é,

de fou mariage i l eut au mo ins une fi lle dont i l parle dans unelettre qu’ i l adrelfait de Varfov ie, le 9 mai 1684, à Pierre Bandini

,peintre demeurant à

Florence .

I l mouru t vers les premières années du xvm° fiècle

Les frères Ta lducci, Thomas Philippe, fils d’Antoine Talducci, féjournèrent l’unl ’autre en Pologne , a infi que le rappelle l

é pitaphe fuivante lue par Starowolski par

nous fur la pierre fé pulcrale de Thomas Talducci, inhumé à Cracovie, dans l’églife deSa int- Franço is , l’an 159 1

Chriflo Serva lori sacrum. Thamæ Ta lduccz‘

o, Ant. F . F lorentino, v iro antiqua nobilita te acvirtute, pieta te imprimis Û’

fingula ri probita lepræ dito. Qui dura peregre agit ad pa triam totopefiare anhela t in[pera ta morte præ accupa !ns , hinc in verum pa triam avalavit. Philippus

Ta lduccius fra tri defidera !iflîuza hoc amaris é‘

pieta tis j'

memonumentump . c. Die 5]anua rii

anni D . MDXCI.

Cette épitaphe fe trouve a& uellement placée dans le vell ibule fur leque l s ’ouvre laporte latéra le Nord de l’églife des Cordel iers .

Phil ippe Talducci s ’éta i t fixé comme commerçant à Cracovie i l efl ment ionné par les

( rl Scipione Ammira to i l Vecchio : Dalle F amiglie Eugenia Gamurrini , t . III , p . 67.

nobili F iorentine, Pa rte Il (manufcrit) . C 0pie de la (2) Seba ll ian0 C iampi Bibliogmfi0 critica , t . II,bibl iothèque du château de F eugerol les . C f. Dom pp. 252 259.

LES FLORENT INS EN POLOGNEMoribus inflrue

‘ius pulehris refl>lenduit omnis

Annifq . in Ieneris exlitit ille[ max.

Infnper, Ô” na la sfra lri , demare relu/ia ,

Adjunâa s raplo cantine! ille lapis .

Ma ter mag/ia dnas luge! Suzanna pa ellas ,Extinfliflagra t, heu filii amarepa ler

Les del Chiaro , qu’ i l ne faut pas confondre avec les del Chiara Girolami ni avec lesdel Bene Ch iari , donnèrent plufieurs prieurs à la Républ ique dans le cours du x1v

° fiècle

Camb io Chiari ou del Chiaro , fi ls de Gu ido, revê t ir cette charge en 1 3 0 8 1 3 13 ,

Franço is en 1 3 58 , Orlando o u Ro land en 1 3 76 , N i co las en 1 377 Jean en 1 3 94.

Deux autres prieurs , Bene del Ch iaro q ui entra a u confeil l’an 1 3 19 fon fi ls Chiarozzo ,é lu en 1 3 3 3 en 1 3 6 1 , para ifl

ent ê tre fortis de la ma ifon des del Bene Chiari (2) .

Au même fi‘

ecle,Franço is Nucc i ren1pliffait les fon& ions de no ta ire de la S ignoria en

1 3 1 3 1 3 16 François , fils de Pierre Nucc i éta i t éga lement , en 1 3 63 , le tabell ionofli ciel des prieurs . S ’ i l n’

a exiûé Florence q u une feule famille de ce nom,ces deux

perfonnages fera ient des ancê tres de Jacques Nucc i

Le 8 j anv ier 1646 , en vertu de lettres roya les fignées par Ladiflas IV,JeanMeys, habi

tant de Varfov ie , ob tena i t le brevet de brodeur de Sa MajefléS i l’on t ient compte de ce nom évidemment i ta l ien a ufii b ien que de la profeflionexercée par celu i q ui le port a i t , peut- être ne fera i t- il pas trop téméra i re de vo ir en JeanMeys

,o u plutôt Mei ( 5) un membre de la fami lle florentine de ce nom,

un contempot a in un parent de cet Oäiaa ia Mey , q ui, établ i à Lyon,

découvri t le lnflrage de la j oie.

I l ne nous fera pas non plus interdit de fuppofer l’

exiftence de rela tions commercia lesentre eux d ’admet tre q ue déj à, à cette époque

,les é tofi

es brochées les foieries

lyonnaifes a ient été l ’ob jet d ’une a flez importante exporta t ion en Po logne .

Dès le mil ieu du XV1° fiècle, la rou te de ce pays éta i t b ien connue de nos compatrio tes .

Ne vo i t— on pas nombre d'artifles franca is , tels q u '

orfèvres ou m a i tres éma i lleurs deLimoges , fuiv re à Cracovie leurs confrères i ta l iens y porter à leur tour les fecrets de

( 1 Simon 5Iarozvaiski

(2) Modd io Ra flrellt Priori/ia F iorentina , t .pp. 59 , 7 1, 8 3 , 1 14 ; t . 11, pp. 66 , 145.

( 3 ) Modefio Ra flrelli Priori/Ia F iorentina , t . I°l’

,

p . 7 1 ; t . I I , p . 90 .

(4) Marian Soko lowsk i en a publ ic , fans notes ,le texte la tin . (Sprawozdania ou C omptes rendus de

la C omm1flion de l’

bifloire de l‘

Art de l‘

Académie de

C racovie, 1889, ia 1 . IV, p . XXIX. )Pour q ui a fuiv i les bizarres transforma tions

fubies par les noms ita l iens chez nous en Pologne,la légère diffé rence d'

orthographe entre Meys , MeyMei eû

_

infignifiante. Le XV… fié cle fubûitue

prefque confiamment l‘

y à l ’! l’

s fina l efi un refie

de l’

abla 1ifla 1in , comme de Be ttis , de Ouora tis . C'

a infi q u’

en Po logne le peintre Jacopo Ba rba ri oudei Ba rbari eft appe lé indifféremment Barbari ouBa rba ris .

Un Va lentin Mey habita i t Cracovie en 16 12.

(Leges, priv i legia , & c.,11,

LES FLORENTINS EN POLOGNE

pour revendiquer le nom de fes ancêtres . I l vena i t de Cracov ie i l exh iba fes parchemins,

t itres en m a ins, i l prouva qu’

un Laurent Tucci, fils d

Alexandre, s’éta i t étab l i dans cette

dern ière v i l le au commencement du xvn° fiécle, q ue lui

- même defcenda it b ien en l ignemafculine dire& e de cet afcendant que , légi t imement iffu des Tucc i , i l a va i t ledro i t d’

en porter le nom les armes . C e qu ’ i l fit reconnaitre par vo ie de ju ii ice, c’

efl

a inli qu’

après une interruption de deux fiècles , cette fami l le q u i a va i t donné d ix prieursa la Répub l ique, fu t de nouveau infcrite a u Livre d’

or du pa tri c ia t florentin

Qu Il nous fo it permis de terminer cette énuméra t ion ,certa inement b ien incomplète ,

par une derni ère remarque fur les armo iries des Médi cis . Une fami l le de Craco v ie ,é tab l ie enfa i te dans la Pruffe polona ife , les Hofz, Hofius ou

.

mieux Ho/è, felon la véri tableo rthographe germanique, porta i t , en efl

et , au premier quart ier, les armes de la familleducale de Tofcane , b ien qu ’

e lle ne lui fût évidemment ra t tachée par aucun l ien de parentén i d

a l l iance . Le dro i t lu i en a va i t été confirmé par les lettres patentes de noblefl’

e

o€troyé es par le ro i Sigifmond-Augufle à Jean U lri c Hofz, fi ls d ’autre U lri c , ' à Lomza

,

le 10 dé cembre 1 56 1 . C’éta i t un é cu parti a u d’

or, à !ourlea ux de gueules , rangés

en orle, 2 ,2 c?

1 , j urnzon!ës d’

un 6° en chef d’

azur, cha rgé de 3 fleurs de lis d’

or a u de

gueules, à la Iraufletfed’

or. Le c imier fe compofa it de deux cornes de buj le, la dexlre d’

or, la

feue/lre degueulesAucun des principaux héraldifles polona is n’

y a pourtant reconnu les [mlle ou plutô tles pilules des Médic is ; de la houfl

ette ou bas - de-chauffes , armes pa rlantes des Hofe, ilsen ont fa i t maladro i tement une j ambe huma ine , le plus célèbre de ces auteurs

,

le P . Niefiecki,v a jufqu

à commettre la faute de tranfpofer l ’ordre des quart iers de

mettre le blafon familia l avant le blafon princier, q ui do i t nécelfa iremm t occuper leq uartier d

’honneur C ar ce ne font la, en efiet , q ue des armo iries de conceflion .

L'évêque de Culm ,pu is de Varmie Staniflas Hofius l

un des plus intrépides

(1 ) Ademollo Pa] : rini, t . III . p . 8 39- 840 .

(2) Texte des lettres pa tentes partie l lement reprodu it d‘

a près les Archives de la C ouronne (9 3 ,

fol . 297 v . ) par le Dr F rançois Piekofinski dans fonouvrage inti tu lé 0 dynaflyeznem j zlacbty polskiéj

poel:odzeniu , c’

efl -à- dire De l 'origine dynnflique de lanobleflepolona ife. C raco v ie , 1888 , ia p . 1 34.

( 3 ) Le defiin, par fuite d

une interverfion du

graveur, fe trouve être exa& pour l 'ordre des q uart iers , ma is en contradi& ion avec le texte (édition

Niefiecki-Bobrowîcz) . Les deux variantes q uedonne Rietfiap dans l

'

on Armoria l généra l, tome Ier,p . 99 2, font éga lement incorre& es .

(4) Chelnma ou K ulm, fur la rive dro ite de laViûule, ancienne capi ta le du pa lat ina t de ce nom

,

dans la Prufle roya le ou po lona ife . Le duché deVa rmie ou Ermeland

,dont le prince—é vêque réfidait

F ra uenbourg fur le F rifches—Hafi'

,fa ifa it éga le

ment partie de la Prufle roya le .

(s) Jean Hofius , grand-

pére du cardina l S taniflas ,

LES FLORENTINS EN POLOGNE

APPEN DIC E

LETTRES PATENTE8 D’

INDIGÉNAÏ OCTROYÊES

PAR LE ROI SIGISMOND- AUGUSTE A DOMINIQUE ALAMANNI19 mai 1566 .

Sigifmundus Auguf’tus, Dei gratia rex Poloniæ , & c & c.

C um nobis non dubie confiat nobilemDominicum Alamæ ni, hæ redem in Gawronow,

ab eo tempore, q uo ex repub . ducatuquc Florentino , ubi pa triam domiciliumque habet,difceflit, h ic in regno nofiro ita elfe verfatum, itaque fe geflifl

'

e, multorum eorumque

præ cipuorum in regno nofiro hominum gratiam benevolentiamque demereretur cumqueillud nos non præ tereat ipfum progreffum effe ex nobili

'

cla raque Alemannorum familia ,cu jus fplend’

or bene meri ta in 1 . p . ita funt in ille ducatu confpicua , ut mu lt is attefiationibus ea in re non fit opus ; nan: domi apud fnos, foris apud reges chrifiianos ,femper fu i t cli que adhuc familiahæ c honoratiflima in confilio publico , fententiis dicen . ,

deliberationibufq ue rerum grav iflimarum expedien . , facile primum obtinuit obtinetque

locum , quod rebus gefl is i l l ins r . p . hifioriifque tam v eteribus quam recentioris memoriæ

faci le comprobari po teû . Præ terea cum fit tantus ejus in r . p . regn i nofiri amor ac

fludium, ut omnem fere fubfiantiam hæ reditaœmque paternam, ex i l la ipfa fua pa triahuc tranftulerir, ubi honefie jam pofl

efliona1us exifiit na& us hæ reditarem terrefirem.

Cu j us nomine ipfo j ure nofiro in omnes totius nobilitatis regni libertates præ rogativas

fe incorporav it, uxorem ex ordine equefiri in ma trimonium induxit, ex qua fufceptis

jam liberis, una cum ipfa reliquum vitae tempus h ic tranfigere fia tuit .B ignum judicamus u tin cum i d quod ipfe pro

eo fenatores nofiri de conferendo ei,videl i cet indigenatum

AV IS

Le leâeur ejtprié de vouloir bien corfidérèr ce qui fuit

1° Les notes avec renvois au bas des pages , nefont pa s compri/es dans la table des noms

2° On et copieflrupuleufement l

orthographe des noms quelque a ltérés qu’

ils fuflent par

les nota ires les fcribes . Les noms i ta liens , principa lement ,fimt é trangement défigure‘s diver

/êment rendus, jouvent, dans un même ai le au pièce. On les a ré tablis, auta nt que poflible,entre crochets .

3° Parmi les documents cités, il enej i un certa in nombre qui ont tra it, fimua äment

plufieurs familles F iorentina . Il a paru nécefla ire de les reproduire dans les notices concernantlesfamilles intéreflëes afin d

éviter, au lefleur, la fa tigue de recourir à des renvois continuels .

4° Cet te publica tion n

é tant , proprement parler, qu'un recueil de documents, il a pa ruu tile de n’

en négliger aucun de les reproduire tous ; quand bien même quelques— uns d

entreeuxrela tera ient les mêmesfa its, quoique dans des termes dfiërents .

Une aufli complète quepoflîble, des errata , précède les deux

TABLE DES NOTIC ESSUR LES

F AMILLES F LORENTINES

QUI O NT ÉTÉ R E PR ES ENTEE S A LYO N

c o c o . o o o o o o

DAVANZATI

DEI

POUR LES FLORENTINS A LYON

AUMONE GÉNÉRALE (la Charité ) de Lyon,2 3 . 24. 34. SO. 8. 10 1 . t S°.

AURBUX, feigneurie.

AURIAC , fe1gneurœAURIBELLI (le R. P . Martia l) , généra l del'ordre des F rères PrêcheursAUSSERRE (PierreAUSSONNE (vicomteAUTRICHE (la reine ÉlifabethAUTRICHE (la reine EléonoreAUTRICHE ( l 'a rchiduc F erdinand d’)AUTRICHE (Marguerite d’

)

AVIGNON . 3 1 , 66 , 68, 99, 10 3 , 108 , 109 ,

1 15, 172, 189,AVIGNON (comtat d’

) I I I ,AVIGNON (Alphonfe d’

)Avnaux (comte d

)

B

Bacms (Jean de) , mari d’Anne de Gondi .Baou our (Pierre) …BAGLIONI (Rodolphe)Ba cnesr (les ) …

BAGNOLO (dq e) …

BAGNOLS , feigneurie en Lyonna isBAIS (René )BALDUONI (mona lière de fi l les de) , prés de

F lorence .

Bau ouv (le fleur) [BAGLIONI]BALZAC (Rofïec de)BANDINI (Madda lena) , femme de F üippo

Guadagn iBANDIN I (le fieur) , banqu ier a LyonBAND IN I (Pierre)BANDIN I (Anto ine)BANDIN I (Marco) .

BARBANI (Mathieu) , banquier à Lyon .

Bu rner». (Bernard de) [del BARBIGIA] .

BARD I (C ofimo dei) , évêque de C arpentrasBARD I (v ia de) , à F lorence . 26,

BARGBLLO (nel) , à F lorence .

BARONCELLI (Pierre) .BARONNAT (Jean) , à Lyon .

BARR… I 0

BARRIERE (Pierre) , a lias Labarre, q u1 tenta

d’

afl’

afliner Henri IV.

BARR1N (M . de) , â Lyon .

BARTOL1(Raphaël) ,mari de JeanneAltoviti 19,BARTOLI (Jean-Baptifte) , dit BartoloBARTOLI (Raphaël) , citoyen de Lyon, 14, 40 ,BARTOLOMEI (Ma thieu) 74,

BARTHELEMY (Jean-Baptifie [BARTOLOMMEI]49,BASSANO .BASSET (Jean) , mari de Ca therineMei

BASSOMPIERRE (la maifon de)BASSON (Anto ine) .BASTO (Thomas)BATGNO (Marie de) , femme de Pierre-Emma

nuel Altov iti .BAVIERE (en) .

BAVIERE (le duc Étienne de)BAYARD -MARSAC (Madeleine de) .BAYARD , feigneurie en Vivara isBEAUCAIRE (Marie de) , femme de Sébafiien ,

prince de Luxembourg.

BEAUCAIRE (Charlotte de)BEAUJOLAIS . . 48, 100 , 104, 10 5, 152 ,

BEAUMONT (Pierrette de) , femme d’

Angiolo

Altov iti

BBAUPRÉAU (duché de)BEAUPREAU (duc de) .BEAUREGARD en Dombes , feigneurie, 16 , 64,

90 . 941 95. 96 » 97» 98. 99. 10 1 .

10 3 , 104, 1 10 , 1 14, 1 17, 1 36 , 166 ,

BEAUVOIR (marqu is de)BEC EREL (Philiberte de) , femme de Louis de

Gadagne—d

'

Hoûun.

BEGON DE LA ROUZIERE (Gabriel le) , femmede Gafpard

-A lexandre de C apponi .BELPRADELLI (F rançoife) , femme de Léonard

de GondiBELLAC C I (Nera) , femme de Gabriel lo Pancia

t ichi .BELLACLA (Jacques )BELLECOUR (la place)BELLECOURT (en) , a Lyon .

BELLE- ISLE (marqu is de)BELLEVILLE EN BEAUJOLA IS .

BELLEVILLE (dame de)BELLIEVRE (Hugonin) , nota ire roya l a Lyon .

BELLY DE PERUSSIERE (Michel—Jofeph de) ,

mari d'Antoinette-Armande d’

Hoflun

BELMONT, feigneurie .

BENC I (Madda lena ) , femme de Gino C apponiBENITENDI (Lorenzo de)BENITENDI (Aquiolette) .

BENOIT XIII , pape

POUR LES FLORENT INS A LYON '

BURGO (André de)BURLAMACH1 (Thomas),Lucenfis

Bum -

(le régiment de) {ROSTAINGJ ‘

.

C

C ACCIA (del) Ma tteo,_ deuxiéme mari d’ImC AILLE (les héri tiers de Jehan)CALABRE (Charles , doede)C ALAIS ( le frege de) .C ALA IS (prife de) .

C ALENZANO , château dans le C ontado de

CALUYRI£S (le fort de)C ALVAIRE '

(couvent des religieufes du) , à

C AMBI-IMPOR‘

I‘

UNI (Lu igi ) , mari de DiamanteCAMEI (Lucien) , banquier à Lyon

CAMPIDOGLIO (le) , le Capitole, à Rome .

C AMUS (le général) .

C AMUS (Anto ine) 36 . Jehan , marchand àLyon .

CAND IE (fiège de) .C ANDOLLE (Défirée de) , femme de Jacques

Altov iti .

C APON (C apon) [C APONE C APPONI]CAPON (F rançois) [CAPPONI]C APONE (le grand prieur de) , Ma lteC APPON (la mette) , aLyon .

C APPONI (les ) 82, 1 3 3 ,

C APPONI (les ) , rentrers de la vi l le de LyonC APPONI (la rue) , à Lyon

198,

C APPONI (Pierre) , ambafl'

adeur prés du roi

Charles VIII 12, 83 ,

C APPONI (N iccolo)C APPONI (Lucrèce) , femme de Jacopo Guada

gui

C APPONI (Laurent) , mari d’

Hé lène de GaCAl (Lucrèce) , femme de Ph. deGondiC APPONI (Niccolo) , mari de Maria Serriftori .CAPPONI (Capone) , ma ri de Coûanza SerrisCAPPONU (Luigi) , mari de Louife Strozzi

198

109

180

180

—189

CAPPON1 (F rançois) , fa banque à Lyon 8 160

CAPPON I (Neri) , banquier a Lyon 40 , ss‘

- o o o

C APPONI DE F EUGEROLLES (Louife de) ,femme‘

de Gi lbert de Capponi , baron de la F ontSa int-Magerand, près de Vichy ,65,

CAPPONI (Pierre) , envoyé vers le roi d’

Efpagne

Phi l ippe II . .

CAPPONI (Laurent) 92, 99 , 1 36, 168,C APUCINS (a ux) , âLyonCAPUCINS (montée des) , à Lyon . 1 39 ,C ARACC IOLI (Cami l la )C ARDON (Horace) , mari de Lucrèce S trozz iC ARDON (Jacques) .

C ARDONA , nice- roi de NaplesCARDONIERE (Jacques de la )CARENTRAZ, .ou d

'

ARVE (Honorée) , en

Bretagne, femme de F ranço is Altov itiCARDUCCI , fami l le.

C ARDUCC I (F rancefco)C ARLES (Dlle Leonor) [CARLI], femme de

Hugues Loubat .C ARL1 (les) , dits Charles , rentrers de la Vil leC ARLO , dit Charles [CARLI], é lu en l

'

é le& ion

de Lyonna is .

CARMES (couvent des) , à F lorence .

C ARMES (églife des) , :I Lyon .

CARNESEÇC HI ( Lucrez ia) , femme de PieroC apponi .

C ARNESECHY (Jean—Baptifie)C ARPENTRAS (é vêché de) .C ARRARES I fecré ta ire du marqurs

CARREGGICASAUX (Anne de) , femme de F ouquet

Altov iti

C ASENTINO ( le) .CAS IOLIANO

CASTEL (le fleur Bertrand)CASTEL F IORENTINO .

C ASTELLANE (Ma rie—Polixène-Sextede) ,femmede Jean-Baptiûe

-Louis -I ‘

homas de .Ga

léan , duc de Gadagne

C ASTELLANI (Ginevra) , femme de SimonGuadagni …

CASTIGLIONC RIO (Lapo da)C ASTIGLIONE (Bernardo da)CATAIGNE (Laurent) [Gada igne]CAU 1.AUX, feigneurie en Vivara isCAVALCANTI (Lucrèce) , femme d'Albifl'

e del

Bene, dit dÏElbéne 36 , 98,

40

68

1991 38

‘97

185

185

144

100

194

POUR LES FLORENTINS A LYONC OMMERCY (fouverainCOMMERCY LEUVIL1.E (fouvera ine de) .

COMTAT VENAISSIN .

C ONCINI (Bartolommeo) , mari deMargherita; Barto l i .

C ONFORT (la porte de) , â Lyon .

CONFORT (la place) , à Ly0n.

Corveow , (eouœm de N . 47,

49 , 51 , 1 32, 145, 1 50 . 151 , 182,

CONFORT (églife de N .-D. de) , à Lyon . 48 ,

76 , 84, 102, 1 32, 1 3 3 , 145, 146 , 152,

1 84. 166.

CONFORT, doma ine fis au quart ier de Sa intJ ufi: 49 , 90 ,

C ONSTANTINOPLE .

C ONTADO DE F LORENCE ( le) …C ORBINELL I (Bacha ou Vacha ) .COREINELLI (Madeleine) , femme d

'

Antoine

Gond i .COREINELLI (Bartholomée) , femme d

André

RinieriCOREINELLI . (M.

C ORDARA (le P. Jules) , j é fuite.

CORONE (AfC£Ig0 € de la) .

C ORINTHE (a rchevêque de)CORON (îIe & v ille de) , en Morée .

CORS IN (Ra phaël) [C ORSINI]C ORSIN I (Madda lena) , femme de Donato

Guadagni .C ORSINI (F i l ippo)C ORTERI (Antonio)C ORTONA (évêché de) .

C OSSÉ (Louis de) , duc de Brifi'

ac, man deMargueri te de Gondi .COSSÉ (Ma rie—Margueri te de) , femme de F ran

co is de Neuvi l le, duc de Vi l leroy.

COSTE (le P . Hi larion) , jéfuiteC OULAUD (F rançois) .COUR IMPÉRIALE (la ) .

C OURTHEZON ,Cosmo ,

duc de F lorence.

Cosmo III , grand-duc de TofcaneCouvm (Man in) .

C OUR PONTIFICALE (la) .

CREMEAUX (Ifabeau de) , première femme de. Gafpa rd de Capponi, baron de F eugero lles

CREMEAUX (Louis de) , marquis de la Grange,

mari_

de Catherine—Charlotte de Capponide F engerolles .

CRESPI (la pa ir; de)C RÈVBCŒUR (baron de)C RISPIN (Jean) …C ROZB‘

I‘

, en F orez

C C C HERMOIS MERIE (les rentes de)C UNER (abbaye de)CYPIERRB, feigneurie.

CYPRE (royaume de) .

DAC UES feigneurie .

DAMAS (vi l le de) 74 ,

DAMAS d’

Anlezi (Edmée de) , femme de F ranc

çois Ba rto l iDAME—BARBE (la ma ifon) , à Lyon

DAMIE‘

I‘

TB (prife de) .DAMPIERRE (feigneur de) 125,DAUGIER (Ma rie-Dorothee—Confiance) , femme

de Mmie -Jofeph—Gafpard de Galêan

DAUPH IN (le) , Henri , frère de Charles IXDAUPH INE.

DAVANZATI (les)DAVANZATI (Bernardo di Antofrancefco)DELAPOREST (Pierre) , nota ire a Lyon. 1 56 ,

172. 173 1DELEANE (N ico las) [DEL BENE]DELEARBIGIA (Bernard) .

DELBENE (Albiffe) [DEL BENE] 48, 91 , 98 ,

104, 121 ,

DELBENE (Stefano) dit DEEEN INDELBENE (N icolas ) .DEL BENE (le gé néra l)DELOEA [LOUBAT ? ] (F rancefca ) , femme de

Giovan Ba tifia C a ttani da Diacceto . 195,DEN ETZ, nota ire roya l à Pa risDESCHAMPS (M . )DIER (Gui l laume) , flamand , mercier, Lyon.

DINET DE MONTRON (C a therine-Véronique) ,femme de j ea n de

DIZERAND (Marie—Blanche) , femme d ’

Aimar

d’

Hofiun

DOGE (le Doge le Sénat de Venife)DOMBES (la principautéDOMINIC AINS DE LYON (les )DONATELLODONATI (fami l

TABLE DES NOMS DE

GIUNTA (Jeanne) , femme de Gui l laumeRegnauld. . 28.

GIUNTIN I (la demoifelle) [GIUNTA].GIUNT INI ( les) , nota à Lyon ou a confondu

fouvent les noms de Giunta Giuntini .GIUSTIN IANI (O ttavia) , femme de F rancefco

F erdinando C apponi .GIUNTINI ( F ranço is) .

GLANDEVE (é vêché de)GOND I (les) .GOND IGOND I (A lberto) , Conde di Retz, marefciallo

di F ranciaGOND I (Anto ine de)GOND I (Jean-Baptiûe)GONDI (Giro lamo) .GOND I (Phi l ippe de) , fecond mari de Lucrèce

C apponi .GOND I (Pierre de) , comte de Joigny, mari de

C a therine de Gondi 126,

GONDIUS (Amerigus) [GOND I]GOUF F IERS (les) , feigneurie

GOULE‘

1‘

TE (fiêge de la) .

GOUSSANCOURT (Ma thieu de) 3 3 .

GOUY (Annette de) , femme de GafpardAmable de C apponi .GOZE ( l ’ i le de) , prés cel le de Ma lte.

GRAMONT—VACHERES (C laudine de) .GRAND-MAITRE DE L

'ORDRE DE SAINT—JEANDE J ÉRUSALEM (Ma l te) .

GRANDE-CÔTE ( la) , a Lyon .

GRANDS -CARMBS DE MARSEILLE (églife des ) .GREGO IRE XIII , papeGREGOIRE XV, pape .

GREGO IRE (Jean) , imprimeur à Lyon .

GRI FFON (le) , ma ifon de Léonard Spini àLyon

GRILLET (N ico las) , premiermari de Marie deGondi .

GRIMALD I (Mefiieurs de) .GRIVEL (Marc de) , mari de Jeanne de Ga

dagne .

GROGN ET DE VASSE(Lancelœ) , mari de F rançoife de Gondi

GROLIER (Humbert) , mari de Lucrèce Albizzi .14,

GROLIER (C laude) .GROLIER (C laude) , femme de Pierre d

Gadagne . .

GROSSO (N ico las) , dit le C aparraGROTTAROSSA (baron de) .

PERSONNES ET DE LIEUX

GUADAGNI (les) 73 ,

GUADAGN I (les) , dits de Gadagne, renders dela vi l le de Lyon

GUADAGNI (Gulielmus)GUADAGNI (Tommafo)GUADAGN I (autre Thommafo) .GUARNAC C I (à Mario)GUASTI (C efare)GUELI—‘BS (les)GUERRIER (Jacques)GUERRIER (C laude) , bourgeois de LyonGUE‘

I‘

TE, nota ire à LyonGUICC IARDINI (F rancefco)GUIC C IARDINI (N icolofa ) , femme de l

illuftre

Pierre C apponi . .

GUICC IARDINI (S imonne) , femme de PierreN ico las Capponi .

GUICHENON (Samuel)GU IRAUD (Jean) .GU ISE (le dusde)GUYTON , nota ire roya l Lyon

HALLEWIN (la maifon de)HALLWIN (fic) ( F lorimond de) mari de C laudeMarguerite de GondiHARIS, ca pita ine des Suifles , à Lyon

HAUTE- COMBE (l'abba ie de) , en Savo ieHÉBERGERIES (la rue des) , à LyonHEINRICH membre de l

'

Académie de

HENN LQUIN (Marie)HENRI Il (le roi ) . 4, 8, 12, 16 , 64, 69, 10 3 ,

124.

HENRI III ( le roi) . 4 , 26, 28 , 3 6 , 67, 124,

HENRI IV (le roi) 4, 25, 26 , 28, 32, 36 ,

3 8, 67, 104 , 1 17, 125, 126, 149 , 1 54,

1 559 3 60 1

HENRI VII (l’empereur)HENRICUS , Dei gra tià F rancorum d“ Navar

rarum Rex

HE IRURIÆ MAGNUS DUXHENRI DE F RANC E, ducd‘Anjou, qui fut enfuite

le roi Henri IIHONORAT (F ranço is-Barthé lemy d

) [ONO

HOPITAL DU PONT_DU RHONE

HOPITAL (le chance l ier de l’ )HOSTEL-DIEU DU PONT DU ROSNE (l’)

POUR LES

LUNEL (bamnie de) .

LUXEMBOURG (liège de)LYONNAIS (pays gouvernement de) 48 ,

70 , 95, 100 , 10 3 , 104, 10 5, 152,

MACEDOINE (é vèq ue iu partibus de)MACERATA , Éra t pcMACHECOUL (vi l le de)MACHECOUL (château de .

MACHECOUL (églife de) ,MACHIAVBLU (NÎCÇOIO) .MACHIAVELLI (Lodovica) , femmede F rancefcoMAC ORN1MADELEINE (montée de la) , à Lyon.

MADELEINE (prébende de), en l‘

églife de

Sa int-N izier .

MAGLIANO (marqu is de)MAIGNELERS (marquis de) .MAISON -VERTE (le fief de la ) , dit audi la

C roix—Verte, habita tion des Capponi , aMmm (Clément) .

MA3ANO (Benedetto da )M… YSIEU (les) , ou Malay .

MALTE . 36, 41, 59, 66 , 70 , 107, 109 , 122,

1671 ‘69 1

MALVIN DE MONTAZET (Antoine de) , arche

MANC INI (André ) .

MANDELOT (monfeigneur de) . 50 ,

MANDES VASC ONSELOS . généra l des galères deMa lte. 1 la prife des F orges, pu is GrandMa itre de l'ordre .

MANELL1 (Pierre) [MANNELLI], banquier a

MANELLI ZANOLIS [ZANOEI], dit le riche, hô te

du Chapeau-Rouge, fis au pennonage

Trouilla t . . 49,

MANELLI (Nico las ) 166, 177,

MANELLI (Jean) . 166 ,

MAN ELLI ( Lé0 nard) .

MANELLI (Petrus) …MANELÜ (NICÇOIO)MANETI (Johannes)

FLORENTINS A LYON«MANNELLI (Anto ine) , banquier à LyonMANNELL I (Madda lena ) , femme de Gino CapMANNELLI (F rançois) , mari de Cafl'

andreCapponi . .

MANNELLI (Raimondo)MANNELLI GALILEI (Jacopo) , féna teurMANNI .MANNI (Domenico-Maria)MANUELI ((Nicolas Berna rd) [MANNELLI].

3 341MARANGONI .MARCHE (la )MARC IALLA (Da ) .MARCIANO (la bata i lle de)MARCILLY (Humbert de) , mari d'Alphonfine

de GondiMARCONI (Mida lon Jacques ) , court iers àMARCONNAY (Hi la ire de) , comteile de Brie,

femme de Thomas I II de Gadagne . 97,MARCOVALDO , baron a l lemand .MARIGNAN , feigneurieMARIC NOLLI, famil le .

MARLIA, feigneurie .

MARONE au MONTEMARLE (la ba ta i l le de)MARSEILLE 7. 17. 19. 20 . 21. 74.MARSILI , fami l leMARTELLI (les) .MARTELLI (Raphaël)MARTELLI (Côme) . 49,MARTELL I (Marietta ) , premi ère femme de

Vannou o C attani da Diacceto 195,MARTIN V , papeMARTIN (René e) , femme d'André Altov itiMARTIN , archite&e archéo logue a LyonMARTINIQUE ( l'i le de la)MARZE (baron de)MAS I (Antoinette) , femme deGui l laume Nobi l iMATH IEU (Pierre) , hifioriographe de F ranceMATHILDE (la comteile) , dite la grande. Souve

vera ine de la Tofcanc .

MAXIMILIBN ( l'empereur)MA2ENO .MAZENOD (Jean)MA2ERAT , feigneurie 151 , 152,MAZZINGHI (Cami lla ) , femme de Berna rdo

Altoviti .

POUR LES FLORENTINS A LYON

MONTEUX (SmeraIda de) .MONTEYNARD (Charles de) , man d’

Hila ire de

Gadagne . .MONTIERI (marquis de) .MONTLUELMONTMELAS , feigneurie en Beaujo la is .MONTMlRBL, en Brie .

MONTMIRBL (ba ron de) .MONTPENSII—R (feigneur de) ! sl , I52,

MONTOISON , feigneurie .MONTPELLIER (vi l le de) ,MONTREAL (ma rq u is de) , en Dauphiné

-MONTROTIER (monflrMONTVERDUN , paroifi'

e de Moyre .MOREAU DE NASSIGNY (Anne—Rofe) , femmede Gi lbert-F ranço is de Capponi , marqu isde C ombronde.

MORELLI , fami l leMORLAND (C outouvre) , feigneurieMOYRE (paroifl

'

e

MURARD (Pons ) , échevin. . 99 ,

53 ,

MURINAIS (Louife de) , femme d’

Alphonfe

28,29,

MUSEE DE LYONMUTIN (Louife) .MYOLANS (comte de) , en Savo ie .

NAGU-VARENNES (Roger de) , mari d’Henriettc d

Hoftun

NANCY (au l iège de) .NANTES (vi lleNAPLES . IO , 54, 59 , IO7, 144,

NAPLES (la cour de) .

NARBONNE (v i l le de)N ‘\RDI (Jacques) .NARDINL

NARNI (éVêChé de)NAS I (Margherita ) , femme de Gino Capponi ,

dit l‘ancienNAS I (F ranço is) , banquier Lyon (V . Nazi

44,

NASIU$ (j ohannesNAVARRE (le prince de) , depuis Henri IV. 98,

NAVARRORUM Rex.

NAZI (F ranço is) (V. Na il )NEGRO (Anto ine de) [DEL NERO]

NEPVBU (Gui l laume)NERESTANG (Phi l ibert de) , grand-ma itre des

ordres de Sa int-Laza re de ]érufa lemde Notre—Dame du Mont—C armel

NERESTANG (Louis—Achi l le, marquis de)NETTOLI (Guillermus)NETTONS (jean— F ranço is) .NEUVILLE (C ami l le de) , abbé d’

AinayNEUVILLE—VILLEROY (Marie de)NEYRON (j ean ) , no ta ire roya l à LyonNOBLES (col lège des ) , à F lorenceNoam—:s (Gu i l laume de) [NOBILI].NOLA (col lège de) .NORI (F rancifque) .NORMANDIE (3e duc hé rédita ire de)NOTRE-DAME DE LA DESERTE (abbaye de)NOTRE-DAME DE PARIS (chapitre de) 125,

NOTRE-DAME DE BON - SECOURS (pet it col lègede) , à Lyon 10 5,

NOTRE—DAME (couvent des fi l les de) , à Tournon . .

NOUVEELE- F RANCE (découverte de la)

OCTAVIO MEY (la rue) , à LyonOLTRARNO .ORA'

IOIRE (la rue de à LyonORATOIRE (les PP. a Lyon

ORATO IRE (les PP. a Pa risORDRE DE SAINT—JEAN DB J ÈRUSALEM (Ma l te) ,

58 , 66 , 98 , 10 7, 109 , N S, I22, I 3 I ,1 36, ! 67. 173 , 176,

ORLANDIN (Pierre) [ORLANDINI].ORLAND IN I (Alexandre) , conful de la na tionita l ienne .

ORLANDIN I (Aleffandro) , mari d'Hila ire deGadagne I I I ,

ORLANDINI (Antonia ) , femme de Pierre Pancia tichi

ORLANDIN I (N ico las) , | éfUite, premier hi li orien de fon o rdre.

ORLANDINUS (Bartholomeus)O RLEANS ( la vi l le d’

)ORLEANS (é vêché d’

)ORLEANS (le duc depu is DauphinORLEAN S (la princefÏ e lfabell€

ORLEANS (Anto inette femme de Charles

de Gondi , marquis de Be l le-me u

ORNANO (ma ifon

POUR LES FLORENTINS A LYON

ROUSSELET (C laude) , poète latinROUSSELET (la ruel le t irant de la maIfon) .ROUSSILLON (comte de)ROUSS IN (Jacobus) , imprimeur à Lyon

ROUSS I (Johannes) , imprimeur à Lyon .

ROVERS DE LA VALEENIERE ( F rançois de)0 0

K RUEYS (C laude de) , hiflorien de LyonRUC ELLAI (Bernardo) .RUCELLAI (Annibale) .RUC ELLAI (Bartolommea) , femme de Guafpari

C attani da Diacceto .

RUPI—‘ÔLI (Ba ldo) , premier é lu des gonfaloniersde F lorence , en I293 6 ,Nor a : C ’

rfl par une erreur regrettable d‘

imprrfl'

m que le

texte indique la dm de 13 93 .

RUNC IIINI (A lexandre) [RINUCCINI] .RUNEC INI (F rancifcus) [RINUC C INI] .RUSSIE (en) .

RUTINAND (F ranço is de) .

RW NAT , feigneurie .

SACCHB‘

I‘

TI (Salvaggia ) , femme de Neri Cap“io o o o o o o o o o o o o o o o

SAC C HI (Bart0 10mmΠ) , dit Pla tina .

SACC IIIN I (F ranço is) .SAINT- ANDRE ( le marécha l de ) [JacquesSA INT—Avn

,feigneurie .

SAINT-BARTHELEMY (montée de) , a Lyon . 96 ,

99 1

SAINT—BARTHÉLEMY (la rue) , d Lyon .

SAINT-BARTHÉLEMY A SA INT—JUST (ruel le ti

SA INT—BONNET—LES -OUŒ S , feigneurie en F 0

28,29, 3 r,

SAINT—C HAMOND (marquis de) . 10 2, 10 5,

SAINT- C HAMOND (marquife de) . 10 2, 10 5

SAlNT-C HAMOND (le régiment de)SAINT—C IERGUE, feigneurieSAINT—CLA IR (la rue de) , à Lyon .

SAlNT—DENYS— EN- F RANCE ( l’abbaye de) 127,

SAINT-DOMINIQUE, pa tron des F rères Pré

Cheumo

SAM d Lyon .

SAINT-DOMINIQUE (ordre de)SA INT-DONAT (baron de)SAINT—ELME (le fort) . roy,

SAINT-ESPRIT (églife du) , à F lorence [fépulturedes Capponi] .

SA INT—ÉTIENNE-DE—F URAN (la ville de)SAINT—F RANÇOIS DE SALESSAINT- F RANÇOIS (ordre de)SMNT—GALMŒR , Cfl F ÛŒZ.

SAINT—GENIS -LAVAL , en Lyonna is 90 , 95,

97» 10 3 : ” 7 :SAINT-GEORGES ( la porte de) , à Lyon IO I ,

SAINT—GEORGES (la rue) , à LyonSAINT—GEORGES (la paroie de) , à Lyon

SAINT—HILA IRE ( l ’abbaye de)SAINT—HOYEN [SAINT—HAON) , en F ourefi [en

F orez]SAINT—JEAN (le chapitre de) , les comtes de

Lyon . ID, 12 , 14, 28, 29, 49, 92, 98 ,

1 3 7. ! 39» 165.SA INT- JEAN patron de la vi l le de

F lorence 90 ,SAINT JEAN -BAPTISTE (la forterefl

e de) , à

SAINV JEAN , feigneurie en F orezSA INT—JEAN- EN -ROYANS

,feigneurie .

SAINT-J USTE (Ie quartier de) , âLyon .

SAINT—JUST (le chapitre de) , les barons de

Sa int— J ufi, à Lyon. 29,

SAINT—JUST-DE-RONANS (religieufes de)SA INT UST—LES -VELAY , feigneurie en F orez .SA INT-LAURENT à Lyon . 90 , 94,

97» 99 0 10 2!

SA INT—LAURENT—DES —V IGNES DE GADAGNE(hôpitaux de) , à Lyon .

SA INT- LAURENT—DE-C HAMOUSSET .

SAINT—LAZARE (les prêtres de la miflion de)SAINT—MARC (couvent de) , à F lorenceSAlNT-MENOU!(COUVCHt de fi l les de)SA INT—MIC…BLÜC chemin de) , à LyonSAINT—MONACO (cou vent de)SAINT-NAZA IRE, feigneurie .

SA INT—N IZIER (églife de) , à LyonSAINT-NIZlER (chapitre de) , de Lyon .

SAINT-PAUL (paroifl'

e de) , à Lyon

SA INT-PAUL (chapitre de) , de Lyon . 49, 124,

1 39.

SAINT—PAUL (églife de) , à LyonSAINT-PAUL (MM . de) [les chanoines]SA INT—PAUL (le port ), à LyonSAINT—PAUL (Antoine de) .

POUR LES F LORENTINS A. LYON

SAONE (la) . 45, 10 5,

SAONE (le pont de) . . 3 S. 82. 3 3 2. l 80 .SARLAT (é vêché de) .SAVARI (Cami l le) , comte de Brèves , mari

d’

Hé lène Barto li … 29,SAVELLI (Chriû0 phe) , mari de C lanffe Strozz iSAVIGNY ( l ‘abbaye roya le de) , en Lyonna is .

SAVIGN Y (monfeigneur de) .SAVOIE (les ducs de) .SAVOIE (le ducSAVOIE (le duc Louis de) .SAVOIE (Emmanuel- Phi l ibert de)SAVOIE (Ma rguerite de F rance , duchee de) .SAVOIE (Charles -Emmanuel de) .SAVOIE (Honorat de) , premier du nom, comte

de Tende, mari de C larifl‘

e Strozzi , fapremière femme

SAVOIE (C laude de) , deuxi ème mari de Mariede Gondi , comteffe de Sa int —Tri vier. 121 ,

SAVONAROLE [SAVONAROLA] (rel igieux dominica in) .

Ses prédications po l itiques .

Sa confi itution

Son fupplice .

SCARLINO (à) .SŒ PEAUX (Jeanne de) , femme d

Henry de

SC RONEERG ( la ma iroa de) .

SC IANO (le château de) , dans le val d'

Era .

Smo (l’

ile de)SCOLAR I (Phi l ippe) , mari de Nannina PanSCYTE ES (efclàves ) .

SEMIEONTE (Ié ŒAtæ U dQ . .

SERRAGLI (Nicco lo) , premier mari d'

Imberta

Guadagni . 145, 160 , I66

SERRISTORI (Confiance) , première femme ”

de

SERTYN (Thomas) [SERTINI]" ‘

SEVE (Pierre de) , prévôt des marchands .

'

Smnm (le dc aleas -Marh) …

SICIIE (Jacques)SIENNE (la vi l le de)SIENNOIS (les)SIGNA , feigneune auxC apponi (fi nduXIe f1ècle) .S ILLY (Ma rguerite de) , femme de Phi l ippe

Emmanuel de Gondi 120 ,

S IMON de MARQUEMONT (Denis) , archevêq uede Lyon

S ISMANO (marquis de) .

S IXTE IV, pape .

SOC IETE LITTERAIRE, HISTORIQUE ARCHÈO

LOGIQUE DE LYON .

SODERINI ( i l cardina l F rancefco) .SODERIN I (Pagolantonio)SODERINI (Lu igi)SODERIN I (Lozenzo) .SODERINI (Pierre) 159 , 195,

SO DERINI (Tomafo) .

SODERIN I (Lœn0œ) , deuxieme femme de

Roberto Altov iti

SODERIN I (Lucrezia) . femme du marquis VinSODERINI (Marie)SOMMERWE (comte de) .SOULIN (fiége de) , en Tofcane)So v zv (comte de)SPINA (les) , rentiers de la vi l le de LyonSEINA ( F rançois N ico las) .SPINA (Léonard)SPINA (Nico las) .SEINA F ALCONI , fami l leSPINELLI (Laurent)SPINELL I (S ibilla Elena) , femme de F i lippoSPlN I (Jacopo) .

SPINIUS (Ga ins) [59 1N1]SPINOLA (les ) .SPINOLA (F rancefco)SPONSTEVERT (André)STOPPA (Bernardin)STROZZ I (les ) .STROZZ I (Piero) , famofo Marefciallo di

F ranciaSTROZZI (Pa l la ) .STROZZI (Pa l la di Noferi)Sn ow (Léona rd . 19, 46, 49, 144,

STROZZ I (Philippe)STROZZI (Ju l ien) .

POUR LES FLORENT INS A LYON

UEARDINI (Confiance) , femme de Jean Orlandifli o o 0 0 0 0 0 0 0 0 0 149 ) ISI ’

URBAIN V , pape .

URBAIN VIII . pape .

URBECH (comte d’)URSINS (la maifon des) .URSINS (Alphonfine des) , femme de Pierre de

VVA ILLANT (Mathieu) , citoyen de LyonVAISE (la porte de) , â Lyon .

VAJ DI PRATO (ÎŒ) .VALDARNO SUPÉR IEUR (le)VAL D‘ARNO (le) .

VALLIEU (Ca therine de)VALOIS ( le roi Phi l ippe de)

VALOUSVANIN I (A lexandre) .VARASSAN (N icolas de) , maitre des courriers

de Lyon [da Verrazzano] . 49,VARENNES (marquis de) .VASSIEUX (le fleur de)VATICAN (le)VATIN IÈR£ S (Antome de) .

VAUDRAN (la me) , à Lyon .VAUX (baron de)VAUX- EN -BRESSE, feigneune .

VAZAN EY (feigneur de) .VEDENES , feigneurie. 1 14,VEINY D ’ARBOUZE (Marie de) , femme

d’

Alexandre de C apponi , baron de la

F ONT- SAINT-MAC ERAND .

VELLETRI (feigneur de) .VENISE . . 78 , 83 , 123 , 140 , 141 ,VENISE (la républ ique de) . 10 , 12 ,VENISE (les Doges de) . S,VENISE (le fénat de) .VÉNITIENS (les) 82,VERDUN , feigneurie en Bourgogne (aux

Gadagne) . 100 , 109, 1 12 ,VERDUN—SUR-SAONE .

VERGES (Jehan) .VERINI (Ugol ino) , poète florentinVERNACC I (F rançoife)

VERRAZZANO (Alefl'

andro da) , mari de Giov anna Guadagni .

YAQUINATI (Alberto) .YVOURS (ouIvours) , fieffitué près deLyon. 14,

Z

ZAQUERIE (Jul ien de) [SACCHETTI]ZOARA.

VERRAZZANO (Lucrèce da ) , femme d‘OrlandoOrlandini 150 , 151 ,VERS- F OURVIERES (à la part de) , à Lyon

VERTIMAU (F rançois)VEYRAT (Benoite) , femme de BartolommeoOnorati

VGIII (N ico las ) [UGIII]VIALARGA (la) , à F lorenceVIALIER (Pierre)VIA ROMANA (la) , à F lorenceVIENNE (archevêché de) , en F ranceVILLANI ( F rancefco) , mari de Leonarda A ltovi t iVILLANUOVA (marqu is de)VILLARS (Pierre de) , archevêque de VienneVILLARS (Jé rôme de) , archevêq ue de Vienne.VILLARS (Suzanne de) , femme de Thomas

Bartol i . 28,VILLEMONT , feigneurie en AuvergneV ILLENEUVE (Jean de) , comte de la Bafiie,baron de Joux, mari de Marie—SuzanneOrlandini . 152,VILLENEUVE—ORLANDIN I (Alexandre de)VILLEROY (duc de)VILLEPREUX, feigneurie .

VINORET (maîtœ Illyon de) .VIOLANTE-BEATRICE grande princefl'

e de

Tofcane.VIOLLE (C lémence) , femme de Jean AlbizziVISCON

I‘

I (les)

VISITATION-SAINTE—MARIE (couvent de la) , àSa int-É tienne—de- F uranV ITELLI (Aleffandro)VITTORIA , grande ducheffe de TofcaneV IVARAIS (le) .VIVIERS (diocèfe de) .VIVONNE (Jeanne de)VOISIN , nota ire roya l aLyonVOLTERRA (évêché de) .

POUR LES FLORENT INS EN POLOGNE

Bon (le) , fleuve .

BOLOGNE .

BONACCORS I , voyez BUONACCORS I .BONAFEDE (Jacques) .BONAEIDA ou BONAFIDE (F rédéric, Jean) .BONAJ UTI

BONDROWO , voyez BENTKOWIE .

BONER (Sé verin) .

BORGO (di) , voyez RIDOLFI .BONNE (la reine) , voyez S F ORCE .

BORSOD (comi ta t de)BOURGOGNE (la ) .BOVIO (Jé rôme) .BOYS (Anto ine du) .

BRACLAW , vi l le pa la tina t .BRIGANTI (Ventura) .BRIQUET (Dominique) .BRONAN (F rançois) .

BROGNOLO

BRUNETT I (C ofme)BRUNETTI (Jacques , Lapo , N icolas , Pace,

BRUXELLES eau , 248 . JeanBRYRIET , voyez BRIQUET .BRZESC-LITEWSKI (Terre de)BRZEZIXSKI (SI£IDIÛAS)

BUG ( le) , rivièreBUIS (C ornei l le)BUONACCORS I 212

Ange , Chriûophe, Neri , Pierre, 2 12 .

Phi l ippe , dit C a llimaque ou Experien3 ,

2 12-2 15, 2 17, 221 .

BUONAMICI .BUONDELMON

I‘

I .

CAF F A .

C ALLIMAQUE, voyez BUONACCORSI .CALVANE (del le) 221

CALVANI (dei) , Guccio , 221 . Ottaviano ou

O&a v ien . 22 ;

C ANE (del) , voyez C ECC EI DEL C ANE .

C ARDA (de l la ) , voyez UEALDINI DEL MUGELLOC ARDUCCI , André , 249 ; ibid. Je‘ 10me

,Pa u l

,

Pierre-F rançois .

CARPATHES (monts )C ARTI—IAGE .

C ASIMIR-JAGELLON IDECASlMlR- LE-GRAND 20 7, 222,

C ASIMIR (le) , vi l le, pu is faubourgde C racovie.

229. 234. 258,CASPIENNE (mer) .

C ASTELLINA (marqu is de)C ASTELLIONE, C ASTELLO , C ASTILIA ou C AS

TILLIONE, voyez C ASTIGLIONE .

C ASTEL— F IORENTINO .

CASTEL—MOROCASTIGLIONCELLOC A8

IGLlONÈ (Vieri da )CASTIGLIONE (de) 262

Anne,Bernard, Gafpard dit WALC H,

26 3 . Nico las,262 , 264.

CATELLINI .

C ATTANI DA DIAC ETTOC AVALCANTI (C iampolo , Dominique)C AVACURTA (marqu is de)C ECCH I DEL C ANE

Anniba l , F ranço is , JBaptifie, 2 19 , 246

-248 .

C ECINA .

A lexandre, C a therine, F ranço is , F rançois

-Marie, Jul ien , Salveftro , Zanobi , 283C ERI, voyez C ECC III DEL CANE .

C ELESTA , Gafpard , 268 . JacquesC ELLARI

Pau l , 219 .

C ELLIN I (Benvenuto)C ELTES (C onrad) .

C ENDRO

C ERCINAC ESARIN I

C HAMPAGNE (la )C HARLES IX .

C HARLES —QU INT .

CHEF DEVILLE (Gu i l laume)C HELM (Terre de)C HELMNO , voyez C ULM .

C HENC IN 241 ,

C E IARO (del) 285,

C ambio , F rançois , Gu ido , 286 . Jules,

Mario ,Marins , 285. N ico las , Orlando ,

286. Raphaël , Suzanne, 285.

POUR LES‘ FLORENT INS EN POLOGNE

DUCCI , C iampo , C riftofano Guccio, Jean ,278 . Vieri …

DUCCI (Phi l ippe) .B UQUET (Dukict) , Jean. .

ÉLEONORE D’

AUTRICHE, voyez AUTRICHE .

ERMELAND, voyez VARMIE.

ÉTATS—UNIS (les) .

EXPERIENS, voy ez BUONACCORSI .

F AGIUOLI (J .F ANN EL, VOyez F ANUEL.

0 0 0 0 0 0 0

F ERDINAND Il , voyez AUTRICHE.

F IESOLANI ou DA F IESOLE 26 1 ,Agnès , 262. Anne, ép. de Thomas ,262. AntOine, 26 1, 264. Bartholomeus,26 1 . F lorian, 26 1 . Madeleine, SOphie,Thomas, 262.

o o oF IESOLE (da) , voyez F IESOLANI .

F ILICAJA (Vincent da ) .F LORENCE . 227, 212

,2 16— 218, 221- 223 ,

225, 226,228 , 238, 242, 243 , 245.

248 , 250 , 252—257, 259, 260 , 262,-284,

F OLIGNO . GoNzAGUE (marquis de) , voyez Mrszxowsm.

F ONTANINO (Jean-Baptific)F ORCONI (Phi l ippe)F RANCE (la) . 20 5, 217, 221, 224, 243 , 246,

254, 256 , 278 ,F RANCESCH INI (Balthazard)F RANC EOWICZ (Anne, Anto ine)F RANÇOIS Iff , empereur .

F RANÇOIS I°f , roi de F ranceF RANCON IE (12) .

F RANC ZEOWICZ, voyez F RANCEOWIC Z.

F RAUENEOURG

F REDERIC—AUGUSTE, é le&eur de SaxeF RESCOBALD IF RISCHES -HAEE (le)F UGGERF ULSe N

GADAGNES , voyez GUADAGNI .GAGL1ANO . .

GALATA , faubourg de Confiantin0pleGALIC IE (la)

Ga l i lée, 28 1 . Michel-Ange, 28 1 .

cent , 281 .GALLI (Bernardin)GALLURA (comte)C ANCALANDI

GARGO (F rançms)GARNIER (Pierre) …GENESGEORGENBOURG, voyez JURBORK .

C ERI (Dino)GHERARDESCA (UgOIin del la )GHERARD IN I, Baccio , Barthé lemy , C ami l le,

F rançois ,Guelfo , Jofeph, N ico las ,

Pierre, Rinaldo , Thomas .

GHIEERTI

GIRALDI, Neri , 238 , 248, 251. Robert ,Vi&oire, 252.

GIROLAMI , voyez del C HIARO .GIUDICE (del) , voyez ALBERTI DEL GIUD ICE .

GIZYMONT

GNESENGOLANSKA

GOLIMON‘

I‘

IUREORII, JUREORG, JURGENEURG GEOR

GENBOURG .

KOEIELSNA DE BAWSZOWO (Theophi le) .KOLLONTAJ

. (HugO )KOMOROWO (Catherine de) .KON IECPOLSK I (Staniflas) .

KOPEC (Jean—Charles )KORECRA DE KOREC (HéIéne) .KORYEUT , voyez WISNIOWIECEI.

KORZK IEW .

KOSLA DE Konzmew (Melchior, N icolas) .ROSTRA (fa int Staniflas )KOWNOKREUZEERG, voyez KRUPRA.

KROC I ou KROC KI, voyez STR0 zzI.KRUC2EERG, KRUEEERE , KRUPEN , voyez

KRUPKA .SOphie, 23 1 .

K ULM , voyez C ULM .K UTNA-HORA, (mines de) .KRZBLCZYC . .

LADISLAS III, roi de Pologne de Hongrie,

dit LE VARNENIEN . 222, 274,

LAD ISLAS IV (Wafa ) , voyez WASASLAMPUGNANI (Jean—Baptifie)LANEREDINI . .

LANIER (Benjamin, Jacques)LASE I (Albert) .

° C

0

o o oo

LYS‘

2EOWICE .

c o ..

L uvczow, vi l le diûri&

LAURENT LE MAGNIFIQUE, voyez MÉDIC IS.LEDOUBLE (Daniel)LEN21

LÉON X , voyez MÉDIC IS .

LÉON XI, voyez MÉDIC IS .

LEONICENOLEo pon . 206 ,

237, 240 , 263 , 267, 268 , 270—272,

27S°

LODOMÉRIE (la)LOMBARD! (Sébaflien)LOMBARDIE (la )LOMZA (vi l le terre de)LONGKA (Anne)LOR! ou DELLA LORA (F ranço is, Phi lippe) ,LORRAINE (la )Lo vxs . ler D'ANJOU , voyez ANJOU .LOU IS XVILOUVRE (le)LOYOLALUBINSKA (LUBIENSKA) (Hé lène)LUBLIN, v ille pa latinatLUBOMIRSKI (S taniflas)LOCK

LUCQUES

LUGANO . .

LUNA , (Giovanni dei)LUNA (del la) .LUPARINI (j ofepb)LUPI (F ranço is) .LUXEMBOURG (Jean de)

S igifmond , 265.

TABLE DES NOMS DE

o o o

POLOGNE (la ) . 20 5, 227, 208 , 2 10 , 21 1 , 2 13214, 2 16-220

,223 , 225, 226, 229

—23 1 ,

23 3-238, 241

-263 , 266, 267, 269, 270 ,

274. 277-23 3 . 285

PRUSSE POLONA ISE (la) .

PERSONNES ET DE LIEUX

2 10—2 13 , 215, 252, 272 , 281,

POUR LES FLORENTINS EN POLOGNE

0 0 0 0 0

o o

0 0 0 0 0

0 0 0 oo o o .

O . .

0 0 0 0 0 0

208, 223 , 226, 232»

POUR LES FLORENTINS EN POLOGNETABLE DES NOMS DE PERSONNES ET DE L IEUXWASAS

XIONZ (Xionz Wielki)

Wa ssm IWANOW l 'I‘

CH YPRES

WAWEL (le) , co l l ine à C racovie 209, 227,

2 3 1 , 2 3 8 , 258 ,

260 , 263

228,

206 , 251, 253

V1NTA

W

UBALD1N1 DEL1.A RIPPA ou DA Rum. WALC H , voyez DE CAS‘flGL10NE (N icolas) .

ADDITAMEN TUM

A la lifie des premiers Florent ins qui émigrèrent en Pologne v ers le commencementdu xv

° fiécle, i l fau t encore a jouter Jean Cambi, Neri Tornaquinci , N icolas Vadzi (sic)Albizzo .dcMédicis .

Jean Cambi Neri Tornaquinci, c i toyens de Cra covie, font c i tés dans un a& e

j udicia i re du 1 2 j u i l let 1410 ,relatifä une affa i re pendante devant l’Oflîcialité de cette

vi lle . Ma i tre Monald i de Lucques , di t aufii de Craco v ie, les préfenta it, a inli q ue JeanMorifoni de Venife Jacques Meterom pour lui ferv ir de caut ion lors d’

un procèsqu’i l eut à foutenir contre Jacques de Milan, d i t éga lement de Cracovie, parce qu’ i liouifl

'

a it aufli du dro i t de cité dans cette capi ta le Magifler Mona ldus de Luca dominos

IobannemMa rci Mori/oui de Veneciis, Nerio de Thomaquincix, Iohannem Kamôio de F lorencia

Iacobo j ic) Meterom,de C racovia cives , pof uit in caufa quam babel cum J acobo de Cracovia

cioe, a lias de Medalauo, in a im caucionis fidâuflorie, ô'

c.

Le pa tronymique de Camb i , très répandu en Tofcane , a été porté par dix famil lesflorentines .

“Sc ipion Ammira to a écri t la généa logie des Cambi Importuni , dont éta i tle cheva l ier Alfonfo , célébre l i ttéra teu r auquel on do i t une éd ition des Sonnet: dePétrarque , publ iée a u X\

'

l° fiècle à Lyon, en un volume in— l 6 fous le t i tre fuivant

Il Pelmrca , con nuove spoj itioui, é‘

c. Lyone, Gulielmo Rov illio, Leurs armo i ries feblafonnent : D

a rgent , à trois chev rons d‘

azur . Quant à la famille des Cambi , q ui entraau Séna t fous les Médic is , el le porta i t Pa rli d‘

argent à' de gueules , à la calice defable

brochant/ur le tout , accompagnéeen chef d’

un écufl'

ou d‘

or brochantfur le pa rti dr chargé d'unea igle éploye

'

e defable, becquée, Ianguée à' membréedegueules .

Neri Tornaquinci éta i t un compa trio te de Jean Camb i et appartena it à une familleflorentine bien connue, honorée de la digni té fénatoriale fous les grands—ducs qui

porta i t pour armes Eca rteIé d’

or à" dej inople. Cette maifon n’

eut qu’

un feul prieur é lu

a cuevr‘. D

1MPR… £ R A LYONsur les pn eu :

de

MO UG IN - RU SAN D

le 12 Avri l 1894

C OLUMBIA UN I VERSITY L IBRAR IESThis book is due on the da te ind ica ted be low, or a t the

exp ira tion of a definite period af ter the da tep rov ided by the library rules or by specia l arrangement with