Layout 2 - Camerlex

12
faire savoir, faire voir, faire parler, faire comprendre P. 5 P. 4 Vendredi 18 janvier 2019 [email protected] Directeur de la publication Haman Mana http://lequotidienlejour.com Tél.: 222 04 01 85 Prix 400 F Cfa N° 2853 Pp. 2-3 P. 8 Les retardataires appelés à s’enregistrer Comment ils essaient d’imprimer leurs marques. Vers la baisse des prix de l’eau et de l’électricité 5 Série:Portraits de migrants Elamad, le migrant qui veut rentrer Affaire Mida Consommation Gouvernement Les premiers jours des nouveaux ministres P. 8

Transcript of Layout 2 - Camerlex

f a i r e s a v o i r , f a i r e v o i r , f a i r e p a r l e r , f a i r e c o m p r e n d r e

P. 5

P. 4

Vendredi 18 janvier 2019

[email protected]

Directeur de la publication Haman Mana

http://lequotidienlejour.comT é l . : 2 2 2 0 4 0 1 8 5

Prix 400 F CfaN° 2853

Pp. 2-3

P. 8

Les retardatairesappelés à s’enregistrer

Comment ils essaient d’imprimer leurs marques.

Vers la baisse des prix de l’eauet de l’électricité

5

Sér ie :Por t ra i ts de migrants

Elamad, le migrant qui veut rentrer

Affa i re Mida Consommat ion

Gouvernement

Les premiers jours desnouveaux ministres

P. 8

page 2 - le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

L a p o

Comment travaillent les Gouvernement. Deux semaines après leur nomination, certains promus sont encore à la phase d’appropriation, d’imprégnation. D’autres en revanche ont déjà bien défini leurs feuilles de route.

L'éphémère cumul Ibrahim Talba Malla. Le nouveau ministre en charge des Marchéspublics a été promptement libéré de ses fonctions de DG de la Sonarapour se consacrer à la lourde mission qui l'attend.

Hier, le ministre délégué àla présidence de la Répu-blique chargé des Mar-

chés publics s'est confronté à laréalité des conditions de travailde ses collaborateurs logésdans les bâtiments A et B quiabritent entre autres son cabi-net, les services du Secrétairegénéral, la Direction des affairesgénérales, la division des sys-tèmes informatiques... Son tourdu propriétaire l'a conduit aussià l'Agence de régulation desmarchés publics où sont logésdes services et à la délégationrégionale des Marchés publicsdu Centre. " Il y a une questiond'exiguïté des locaux, l'acquisi-tion des climatiseurs, le renfor-cement du système électrique.Nous avons identifié le pro-blème d'archivage ", a résuméIbrahim Talba Malla, au contactdu dénuement d'une adminis-tration à qui on prête beaucoupde pouvoir.

On retient aussi de ces pre-miers contacts que l'un desgrands chantiers menés ici estarrivé à son terme : la premièrephase de la dématérialisationdes appels d'offres, des sou-missions et des attributions desmarchés publics. Une réformedont les usagers attendentbeaucoup en terme de simplifi-cation et lutte contre la corrup-tion.

Déjà mercredi 16 janvier der-nier, comme une demi-douzainede nouveaux ministres, Ibrahim

Talba Malla a assisté à son pre-mier conseil de ministres dansla salle dédiée au palais del'Unité à Yaoundé. Une grandepremière qu'il a sans doute plei-nement vécue. Ce momentunique s'inscrit dans la suite deces deux dernières semainesdu mois de janvier où l'actualitél'a propulsé au devant de lascène.

États de services

Son entrée au gouvernementle 4 janvier dernier n'a que peusurpris, au regard de ses étatsde services, successivementplus d'une trentaine d'années àl'enviée fonction de Directeurgénéral de deux des plusgrandes entreprises du pays : la

Caisse de stabilisation des prixdes hydrocarbures (Csph) et latoute dernière, la Société natio-nale de raffinage (Sonara). Laquestion du cumul des fonctionsde ministre délégué à la prési-dence de la République chargédes Marchés publics et Direc-teur général de la Société natio-nale de raffinage (Sonara) s'estposée après le réaménagementdu gouvernement.

En témoigne la correspon-dance du Secrétaire général dela présidence de la République,relayée sur les réseaux sociaux,frappée de la mention "Très ur-gent" avec en objet "Continuitédu service à la Direction géné-rale de la Sonara" datée du 9janvier. Soit cinq jours après sapromotion au gouvernement. LeSgpr demandait au nouveau mi-nistre de prendre à titre excep-tionnel, jusqu'à la nominationd'un nouveau Directeur général,les dispositions à la continuitédu fonctionnement de l'entre-prise. Celle-ci interviendra viteavec la désignation de son rem-plaçant à la Sonara intervenuele 14 janvier dernier.

Ibrahim Talba Malla ne seradonc pas contraint de se démul-tiplier entre Yaoundé et Limbepour faire face à deux chargesaussi prenantes. Du temps, ildevrait donc en avoir, pourpoursuivre l'immense chantierde la modernisation des mar-chés publics au Cameroun.

Claude Tadjon

Le Mincom annonce la fin de la propagandeRené Sadi. Réputé discret, le nouveau ministre de la Communicationveut amener les populations à mieux comprendre l’action dugouvernement.

Yaura-t-il rupture dans lestyle de René EmmanuelSadi, l’actuel ministre de

la Communication et son prédé-cesseur ? Si après une semaineet 4 jours à la tête du Mincom, ilest encore tôt pour l’affirmer,des changements notables sontd’ores et déjà visibles dans ceministère.

Le ministre a, lors d’une réu-nion de prise de contact avecses collaborateurs, annoncédes reformes. Celles-ci concer-nent d’ailleurs un des dossierssur lequel il est très attendu : àsavoir la reconfiguration de lacommunication gouvernemen-tale qui évitera au porte-paroledu gouvernement de se dédireparfois sur des sujets haute-ment sensibles comme cela aété le cas par le passé avecentre autres, l’affaire de l’exécu-tion des civils dont des enfantspar des soldats de l’armée ca-merounaise.

Ainsi, René Sadi entend êtreau service de « la vérité » et évi-ter « la propagande ». Il espèreamener les médias et l’opinionpublique à mieux comprendrel’action du gouvernement, sa

position sur tel sujet. « Notremission n’est pas de verserdans la propagande, mais deconvaincre nos compatriotes dubien-fondé de la politique défi-nie par le chef de l’Etat », a-t-ildéclaré. En précisant « travail-ler à la défense de l’administra-tion et de la politique définie parle président de la République ;donner plus de visibilité à cettepolitique, de mieux la faireconnaître à la population ».

René Sadi imprime doncdoucement ses marques.Celles-ci tiennent aussi en desdétails anodins mais qui en di-sent long sur le nouveau mana-ger du Mincom. Le ministreattache du prix à la qualité de

l’environnement dans lequel sescollaborateurs et lui exercent.Ainsi l’immense hall de ce mi-nistère a été dégagé pour lais-ser place à un espace plusconvivial. Les ampoules défec-tueuses ont été remplacées,l’espace est bien éclairé.

L’ancien Secrétaire généraladjoint de la présidence de laRépublique joue également lacarte de la proximité. Dès saprise de fonction, il est allé à larencontre des employés du mi-nistère. « Il a fait le tour de tousles bureaux. Du sous-sol auxétages du ministère, il a visité etprêté une oreille attentive àchaque travailleur », fait savoirune source. Ceux-ci en ont pro-fité pour faire des doléances.Notamment en ce qui concernela disponibilité du matériel dutravail, l’exigüité de certains bu-reaux. René Sadi qui arrive aubureau entre 7h30 et 9h im-pulse un nouvel élan. « Ceuxqui se sont laissés aller à unecertaine léthargie viennent dés-ormais plus tôt au travail », seréjouit un fonctionnaire de lamaison.

Elsa Kane

Elle travaille le week-endCélestine K. Courtès. Depuis sa nomination à la tête du ministère del'Habitat et du Développement urbain, l’ancien maire de Bangangté adéjà visité plusieurs chantiers et rencontré les populations de la ville.

Célestine K. Courtès veutrester fidèle à elle-même.Celle d’une femme poli-

tique qui s’est imposée sur lascène nationale et internatio-nale par son pragmatisme etson dynamisme. Mercredi 16janvier, après le conseil des mi-nistres ayant réuni le gouverne-ment du 4 janvier autour duprésident de la République PaulBiya à 11h au palais présiden-tiel, Célestine K. Courtès a toutde suite retroussé les manchesde son boubou pour une des-cente sur la célèbre AvenueKennedy.

C’était dans le cadre d’une vi-sité d’évaluation des conditionsde mobilité dans la ville deYaoundé. La patronne du minis-tre de l'Habitat et du Dévelop-pement urbain (Minhdu), aprofité de cette rencontre pouréchanger avec les commer-çants de cette rue connue pourêtre l’une des plus embouteil-lées de la ville du fait de l’in-tense activité commerciale quis’y déroule. Selon des sourcesdu Jour, ce n’est pas la pre-mière descente de Mme Cour-tès sur le terrain depuis sa prisede fonction.

Elle travaille même le week-end. Le samedi 12 janvier, elleétait sur le chantier de l’aména-gement de la route jouxtant l'im-meuble ministériel No 1 àYaoundé. Le lendemain di-manche 13 janvier, elle est des-cendue sur le chantier de la

route allant du marché Essos àTerminus Mimboman. Sur lesphotos publiées sur internet, onaperçoit le ministre dans unboubou jaune arpenté d’un pasferme, les ruelles et les ponts defortune de ce quartier populairede Yaoundé. Les tas d’orduresamoncelées ça et là ne sem-blent pas la freiner dans sa pro-gression. Elle s’imprègne desréalités de cet arrondissement.

Célestine Ketcha Courtèsétait accompagnée de ses plusproches collaborateurs. Notam-ment, le Secrétaire général duMinhdu et le directeur des Opé-rations urbaines dans ce minis-tère. Le maire de Yaoundé 4,Mme Amougou Noma a aussiété aperçue lors de cette des-cente.

Au regard de ce qui précède,on peut dire que Célestine K.Courtés a déjà pris la pleine me-sure des missions qui sont les

siennes. En effet, en matière dedéveloppement urbain parexemple, le Minhdu est, entreautres missions, chargé : del’élaboration et du suivi de lamise en œuvre des stratégiesd’aménagement et de restructu-ration des villes en relation avecles administrations concernées; de l’élaboration et de la miseen œuvre des stratégies d’amé-lioration de la circulation dansles grands centres urbains avecles départements ministériels etles collectivités territoriales dé-centralisées concernées.

Approche participative, proxi-mité, réactivité. Voilà enquelques mots résumés le styleCélestine K. Courtès en cespremiers jours. Au Minhdu, c’estune ambiance de ruche qui pré-vaut. A notre passage, hier à11h, le personnel prenait part àune réunion ayant duré plus de2h. La patronne du Minhdu sesait très attendue. Notammentsur les questions de la collecte,du tri et du ramassage des or-dures ménagères qui ont fait deYaoundé l’une des villes les plussales du pays ou encore la ges-tion des grands projets urbains.« Etre membre d’un gouverne-ment est différent d’être à la têtede la mairie », a-t-elle préciséaux médias, consciente deschallenges. « Je dois veiller àtravailler en fonction des orien-tations du chef de l’Etat », dit-elle.

Elsa Kane

Priorité aux grands dossiersNarcisse Mouelle Kombi. La Can, les élections dans les fédérationssportives sont entre autres les principaux chantiers auxquels comptes’attaquer le nouveau ministre des Sports.

Au ministère des Sports etde l’Education physique,le16 janvier, chaque em-

ployé vaque à ses occupations.Les dossiers sur la table sonttraités les uns après les autres.Le ministre Narcisse MouelleKombi, le 8 janvier dernier, atenu la première réunion avecles chefs de service. Soit quatrejours après sa nomination.L’ambiance n’est donc pas par-ticulière, difficile de cerner lamine des employés: «Il assurela continuité de l’administration», disent les cadres de ce mi-nistère. D’autres se tuent à latâche comme quoi : « C’estquand il y a un nouveau ministreque les gens se mettent au tra-vail. Chacun veut montrer dequoi est-ce qu’il est capable. Ilest vrai qu’ici nous avons unetradition de travail qui est res-tée. Les gens travaillent jusqu’à22h parfois. Ils viennent tôt etrentrent tard », souligne le chefde la cellule de communication,Gabriel Nloga.

La Coupe d’Afrique des na-tions (Can) est le dossier colos-sal au centre des débats. Pourle professeur Narcisse Mouelle

Kombi, la Can n’a pas été reti-rée au Cameroun. Pour preuveles sanctions prévues en cas deretrait de la Can ne sont pas ap-pliquées au Cameroun. Il y ajuste eu un glissement de date.Et le président de la Républiquene cesse de dire que le Came-roun sera prêt le jour dit. Sur ce,le nouveau Minsep entend rele-ver ce défi. Il a donc prescrit àses collaborateurs : le respectde l’orthodoxie administrative,c’est-à-dire avoir le droit de ré-serve, être actif et plus rapide

dans le traitement des dossiers,a clarifié le celcom. Dans lesprochains jours, NarcisseMouelle Kombi effectuera unedescente sur le terrain. Il seraprobablement question de fairele constat sur l’avancée des tra-vaux. Les infrastructures spor-tives devant être livrées le 31mars 2019.

D’autres évènements préoc-cupent le patron des sports.L’élection dans les fédérationssportives en est un. La 23èmeédition de la course de l’Espoirqui aura lieu le 23 février à Bueaest aussi à l’ordre du jour. A ceteffet, la première réunion a ététenue en présence du ministre.Narcisse Mouelle Kombi ren-contre en groupe ou individuel-lement ses collaborateurs. Il areçu le président du bureauexécutif de la Fécafoot, le prési-dent du Comité national olym-pique et sportif et celui de laligue de football professionnelle.Le ministre des Sports disposed’un agenda jusqu’à le fin dumois de janvier. Le Minsep areçu les vœux de nouvel an hier17 janvier.

Guillaume Aimée Mete

le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 page 3h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

i n t e

nouveaux ministres

La couronne de Miss CamerounBidoung Mkpatt. C’est l’un des dossiers chauds sur lequel est attendule ministre des Arts et de la Culture.

Un calme plat règne au mi-nistère des Arts et de laCulture ce mercredi 16

janvier. Dans le hall, quelquesusagers attendent d’être reçus.Dans les bureaux, la plupart dupersonnel est en poste. Il est11h et le ministre des Arts et dela Culture (Minac) s’est rendudepuis 10h au palais de l’Unitépour le premier conseil de mi-nistres de l’année. Quelquesjours plus tôt, il est allé à la ren-contre du personnel. Lors decette réunion, le Minac a prisconnaissance des dossiers encours. Rien n’a filtré sur les pre-mières actions du ministrePierre Ismaël Bidoung Mkpatt.Le Jour a tout juste pu appren-dre que la traditionnelle rentréeculturelle, initiée du temps deNarcisse Mouelle Kombi, seprépare activement. Le lieu et ladate n’ont pas été communi-qués.

Ancien ministre des Sports etde l’Education physique, PierreIsmaël Bidoung Mkpatt est

aussi un homme de culture, uncomédien et dramaturge. Il aconnu ses heures de popularitéavec des sketchs de « MiniPampam ». En tant que nou-veau Minac, il est chargé entreautres de la diffusion des arts etde la culture, la préservationdes monuments historiques ; dusuivi des activités du ballet na-tional, de l’orchestre national,

des conservatoires et autrescentres de formations profes-sionnelles des métiers concer-nés ; de la promotioncinématographique et des artsdramatiques, etc.

Sur sa table, l’ancien direc-teur de l’Injs a trouvé plusieursdossiers d’actualité brûlante.Notamment le dossier duconcours de beauté Miss Ca-meroun. On se souvient qu’endécembre 2018, l’ancien Minac,Narcisse Mouelle Kombi avaitdécidé du retrait de l’organisa-tion dz cette compétition natio-nale de beauté au Comitéd’organisation Miss Cameroun(Comica) alors présidé par In-grid Solange Amougou. L’objec-tif est de redonner le blasond’un concours de beauté, sa-crement écorné par plusieursscandales. A l’heure actuelle,l’opinion s’interroge sur l’avenirde ce concours. Son organisa-tion sera-t-elle reconfigurée ?Si oui par qui et comment ?

Elsa Kane

L’heure est à l’écouteAchille Bassilekin III. Pour le moment, le nouveau ministre desPetites et moyennes entreprises reçoit ses collaborateurs afin deprendre connaissance de ses nouvelles missions.

Pour ne pas commettre defaux pas, Achille Bassile-kin III, le nouveau ministre

des Petites et moyennes entre-prises, de l’Economie sociale etde l’Artisanat (Minpmeesa)prend encore la peine d’écouterses collaborateurs. Une actionqu’il mène depuis le jour de soninstallation, le 07 janvier 2019.L’objectif à travers cet acte estde prendre connaissance et decomprendre ses nouvellestâches. « Dès son installation, letravail a commencé. Il a reçutour à tour, le Secrétaire géné-ral du ministère, deux conseil-lers techniques et certainsdirecteurs. Il s’imprègne del’étendu du travail pour mieuxcomprendre ce qu’il y a à faireet donner ses orientations. De-puis, il ne cesse d’accorder desaudiences. Conjointement, il re-çoit les responsables du minis-tère, et les parapheurs ne

cessent d’entrer », nous ren-seigne Carine Atangana, la res-ponsable chargée de lacommunication.

Pour revisiter en profondeurla feuille de route du ministère, ila reçu les différents responsa-bles de programmes. En l’oc-currence, celui du programmed’appui à la transformation desproduits locaux ; et le pro-

gramme d’appui des petites etmoyennes entreprises agricoleset agro-alimentaire des produitslocaux.

Ferdinand Ekango, le chef duprotocole nous a expliqué qu’endehors des responsables du mi-nistère, le Minpmeesa a reçu leDirecteur général de l’Agencede promotion des petites etmoyennes entreprises ainsi quele Directeur général de laBanque camerounaise desPme. Avec ce dernier, il étaitquestion de parler de la restau-ration de la banque camerou-naise. Etant donné que sonbudget est passé de 10 à 20milliards. Dans le cadre de l’ap-pui au développement des start-up au Cameroun, le nouveauministre a reçu en audiencel’ambassadeur d’Israël au Ca-meroun. C'était le 15 janvier2019.

Vicky Tetga

Trois collaborateurs relevés de leurs fonctionsLaurent Serge Etoundi Ngoa. C’est le premier acte fort du nouveauministre de l’Education de base.

La décision prise par le nou-veau ministre concernantnos trois collègues inter-

pelle chacun d’entre nous. Toutle monde est plus conscien-cieux », confie un personnel quia requis l’anonymat. La situa-tion à l’entrée du ministère endit long. A notre arrivée aux en-virons de 10 h le 16 janvier der-nier, l’entrée du portail duMinedub grouille de monde. Lespapiers sur les têtes, les éven-tails en mains, les parapluiespour se protéger du soleil ; cha-cun trouve une astuce pour semettre à l’abri de la chaleur etdu soleil en attendant 11heures, heure d’entrée pour lesusagers. « La mesure interdi-sant tout accès aux locaux duditministère est désormais de ri-gueur depuis l’arrivée du PrLaurent Serge Etoundi Ngoa »,informe un personnel.

Nommé le 04 janvier et ins-tallé le 07 janvier 2019 au seinde son ministère, le Minedub, lePr Laurent Serge Etoundi Ngoan’a pas trainé le pas pour dé-marrer le train qui lui a étéconfié par le chef de l’Etat en cedébut d’année. Cependant, unesemaine après son installation,Laurent Serge Etoundi Ngoa arelevé de leurs fonctions celundi 14 janvier 2019, 03 em-ployés à l’inspection de l’arron-

dissement de l’Education deBase de Makak, départementdu Nyong et Kellé dans la ré-gion du Centre. Considérant lestermes de la lettre du présidentde la Commission nationaleanti-corruption (Conac) du 18janvier 2018, il s’agit de : l’ani-mateur pédagogique numéroun,, André Tiba, qui est immé-diatement remplacé par Tho-mas Nemi, instituteur principalde l’enseignement général ; lechef du bureau des affaires pé-dagogiques et des activitéspost et péril scolaires, PaulRuben Biyiha qui est remplacépar Léopold Ndebi, instituteurde l’enseignement général et en

fin le chef de bureau des af-faires générales, Ruben MarcelMothe qui cède son poste àThéophile Mossi Nyom, précé-demment directeur de l’écolepublique de Ngoungoum II. Cesdécisions doivent être mises enexécution par le délégué régio-nal de l’Education de base duCentre. C’est la première et laplus lourde décision prise parLaurent Serge Etoundi Ngoadepuis son installation.

Selon les informations obte-nues auprès de la cellule decommunication de ce ministère,l’objectif premier du nouveaupatron est de s’imprégner del’état des lieux de son nouveauservice pour pouvoir mieuxamorcer sa feuille de route. Iltient des réunions de prise decontact avec tous les collabora-teurs, question de savoir qui faitquoi et où depuis le 07 janvierdernier. Aussi, il fait le tour desstructures, donne des recom-mandations à suivre pourmener à bien sa feuille de route.De plus, il travaille en synergieavec ses collaborateurs enfonction du plan d’action et il té-moigne son entière disponibilitéà tous dans le but de trouverdes solutions ensemble auxproblèmes rencontrés.

Naomie Wadje (stagiaire)

Le Minader mobilise ses troupesGabriel Mbairobe. Le nouveau ministre de l’Agriculture et duDéveloppement rural passe en revue son personnel dans l’optiqued’implémenter la révolution agricole prônée par le chef de l’Etat.

Une semaine après soninstallation, l’actuel minis-tre de l’Agriculture et du

Développement rural (Minader)a effectué une visite de prise decontact dans les différents ser-vices de son département à tra-vers la ville de Yaoundé. Lundidernier, 14 janvier 2019, le nou-veau patron s’est rendu dansles services du ministre délé-gué, dans les bureaux desconseillers techniques et à l’ins-pection générale et dans les dif-férentes directions. Larencontre avec ses collabora-teurs est une mobilisation dansl’optique de mieux implémenterses futures actions avec en pre-mière ligne la révolution agri-cole recommandée par le chefde l’Etat. Gabriel Mbairobeprend ainsi la tête d'une grossemachine. Le Minader comprenden terme de cartographie unequinzaine de directions opéra-tionnelles ; 44 projets et 4grands programmes gouverne-mentaux à dérouler.

Dans son discours d’investi-ture le 7 novembre 2018, le chefde l’Etat relevait : «Nous devonsfaire notre révolution agricole etnous le ferons ». Dans sonadresse du 31 décembre 2018,Paul Biya rappelait que la mo-dernisation de l’agriculture estune priorité. Ceci s’obtiendra enrelevant ses objectifs de pro-duction et de diversification et

en mettant à sa disposition lesmoyens techniques néces-saires. Lors du premier conseildes ministres du gouvernement« Joseph Dion Ngute », le pré-sident de la République a re-commandé l’ardeur au travail.

Au Minader le 16 janvier2019, c’est une ambiance se-reine. Les employés s’attèlent àleurs tâches. « Ce n’est pas unchangement qui vient bousculerla maison. Nous avons pris actede l’arrivée du nouveau ministreet nous continuons le travail.Nous sommes dans un change-ment dans la continuité », ren-seigne un personnel. « Il estdans un engagement tout azi-mut dans un déploiement du dé-partement ministériel dont il a lavision pour parvenir à réalisersur le terrain les résultats de

cette vision du chef de l’Etat surla révolution agricole », ajoute-t-il.

Il connait bien le secteur

Il a passé toute sa carrière àla Société de développementdu coton du Cameroun (Sode-coton). Il y entre en 1984 alorsqu’il vient de finir ses études àl’école polytechnique deYaoundé en électromécanique.Il va au fil des années passerchef d’usine égrainage, chefd’huilerie et directeur des indus-tries. Il est aussi spécialisé dansle montage des usines égrai-neuses. « L’actuel ministre n’estpas étranger dans la profession.Il a travaillé à la Sodecoton, ilconnait les hauts faits de la pro-blématique du secteur agricoleet du développement rural. Il estbien outillé sur la question de lapolitique agricole basée sur lamodernisation des instrumentsagricoles de production ; la miseà disposition des infrastruc-tures, des équipements notam-ment en milieu rural qui doiventsoutenir la production agricole ;les questions de transformationet d’industrialisation. Il a un pro-jet très ambitieux qu’il va dérou-ler au moment opportun »,confie un de ses collabora-teurs.

Cécile Ambatinda

S’attaquer au chômageIssa Tchiroma Bakary. L’actuel ministre de l’Emploi et de la Formationprofessionnelle en a fait son cheval de bataille dès son entrée enfonction.

Après avoir passé une dé-cennie au ministère de laCommunication et avoir

assumé les fonctions de porte-parole du gouvernement, IssaTchiroma Bakary est aux com-mandes des jeunes. Dans sondiscours le 07 janvier 2019 lorsde son installation, le nouveauministre se dit prêt à relever lesnouveaux défis face aux multi-ples challenges. Le chômagen’est pas une fatalité. Ces pro-pos sont utilisés par le nouveaupatron du ministère de l’Emploiet de la Formation profession-nelle lors de ses concertationsavec ses collaborateurs. Pour

traduire en actes concrets cela,Issa Tchiroma Bakary s’est misau travail. Le jour même de soninstallation, le Minefop a convo-qué sa toute première réunionavec les directeurs. Une réunionau cours de laquelle il a de-mandé à tous les chefs de pré-senter leurs actions de l’année2018-2019, du plus urgent aumoins urgent. Ceci, dans le butde définir son plan d’action dansles brefs délais. Ses prioritéssont connues: embrasser rapi-dement la mission qui lui a étéconfiée dès sa nomination le 04janvier dernier entre autres in-tensifier la lutte contre le chô-

mage en organisant les bourseset les formations sur place.

Pour ses collaborateurs, lenouveau ministre est bienconscient que ce départementqui traite de l’emploi des jeuneset de la formation profession-nelle est stratégique. Le nou-veau promu va à la rencontre deses collaborateurs avec l'humi-lité de celui qui ne sait rien, maissurtout, avec la ferveur et l’en-gagement de celui qui entendmobiliser les énergies pours’approprier la problématiqueafin de relever le défi.

Naomie Wadje (stagiaire)

page 4 - le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

M e s s a g e

UNITED NATIONSHIGH COMMISSIONER FOR REFUGEES Yaoundé / Cameroon

VACANCY NOTICE- INTERNAL / EXTERNALN° 001/2019

Position Title : Assistant Shelter Officer Position No : 10029692Position Location : Bertoua (Cameroon)Duration : one year (with possible extension)Position Grade : NOA Deadline for submission of applications: 28th January 2019

1- ORGANIZATIONAL CONTEXTUNHCR works in partnership with the government of Cameroonand other partner Organizations (NGOs, Implementing partnersand Operating partners) to provide protection and assistance tothe refugees and other persons of concern.

In Cameroon, the role of site planning is with UNHCR and land al-location is with the government. The position will report to the Pro-gramme Officer in the Sub-Office Bertoua. To fulfil the role ofAssistant Shelter Officer, the incumbent is required to spend a sub-stantial percentage of her/his time working outside the office.

2- RESPONSABILITIESUnder the direct supervision of the Programme Officer in Bertoua,the incumbent will have as main tasks:

* Design, develop engineer’s cost estimate and prepare tenderdocument package. In case of direct implementation, design andsupervise construction activities undertaken by UNHCR.* Assist in provision of technical guidance and supervision in com-pound(s) and settlement construction activities. This includes mak-ing recommendations on the procurement of the required buildingmaterials, equipment and tools to ensure timely implementation.* Assist in provision of technical guidance and supervision takinginto account technical standards (UNHCR/Sphere/National) andUNHCR’s protection mandate and policy priorities, such as the en-vironment, women and children, groups with specific needs, etc.* Assist the Sub-Office and Field-Office/Unit in the areas of com-pound maintenance, buildings, alterations; providing regular tech-

nical report to the supervisor and to other colleagues as appropri-ate.* Produce weekly / daily situation reports.* Produce in consultation with the supervisor draft multi-year de-velopment plan.* Contribute to development or periodical update of appropriateshelter strategies which are framed by UNHCR’s Global Strategyfor Settlement and Shelter and take into consideration the localcontext, age and gender, culture, climate, environmental protec-tion and the availability of local resources, including materials, ca-pacities and existing infrastructure.* Undertake other related duties as required.

3- REQUIRED COMPETENCIES* All Cameroonians nationals or others with a valid residence per-mit* For Internal candidates: Undergraduate degree (equivalent of aBA/BS) in Civil Engineering, Construction, Architecture, Develop-ment Studies (Technical) or related field or completion of six con-secutive years of service within UNHCR at GL6 and above level,should the candidate have no University Degree.

* For external candidates: Undergraduate degree (equivalent of aBA/BS) in Civil Engineering, Construction, Architecture, Develop-ment Studies (Technical) or related field.

* Minimum of 1 year of relevant professional working experience.* Good knowledge of basic computer software, including engi-neering design tools. * Fluency in English language and knowledge of local languageand local institutions.

4- DESIRABLE QUALIFICATIONS & COMPETENCIES* Willingness and ability to work in hardship environments.* Computer literacy in MS Office, CAD-drafting software (AutoCAD,ArchiCAD etc) and GIS (Mapinfo, Global Mapper, ArcGIS, Google

Earth, etc.).

5- APPLICATION PROCEDURE Candidates who wish to be considered for this position shouldsend:

* A motivation letter* A P11 & CV duly completed and updated. * A copy of the most relevant job diploma and training certificates.

To: UNHCR mail box: [email protected]. Please doclearly indicate the reference of the vacancy notice and the

position Title in the subject line. eg " Vacancy notice nº 001/2019 - Assistant Shelter Officer )

NB: You may access the P11 on the Extranet underwww.unhcr.org/recruit/p11new.docOnly shortlisted candidates will be convened for an interview.All the attachment should not exceed 1MB, preferably in word for-mat. The deadline for the submission of applications is: 28th January2019 at 5 pm.Late applications will not be considered. UNHCR does not charge a fee at any stage of the recruitmentprocess (application, interview meeting, processing, training or anyother fees).

UNHCR is committed to diversity and welcomes applicationsfrom qualified candidates regardless of disability, gender identity,marital or civil partnership status, race, color or ethnic and nationalorigins, religion or belief, or sexual orientation.

Human Resources Unit

United Nations Children’s Fund

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance au Cameroun -UNICEF – lance un avis de recrutement pour le poste ci-après:

POSTE: “Logistics Specialist (NO-3), Hub/Douala,Cameroon#108604, Fixed Term Appointment".

Date de clôture : 31 Janvier 2019Pour accéder à l'avis de vacance, bien vouloir vous rendresur le site d'emploi de l'UNICEF en suivant le lien ci-après :

https://www.unicef.org/about/employ/?job=519263

Les candidatures féminines sont particulièrement encour-agées.

NB : L'UNICEF ne facture aucun frais a aucun moment duprocessus de recrutement, que ce soit au moment de pos-tuler, pour l'entretien, la procédure de recrutement propre-ment dite ou la formation. Les messages émanent d'adressese-mail différentes de celles de l'UNICEF- unicef.org- nedoivent à aucun cas être considérées. En outre. L'UNICEFn'a pas besoin et ne demande pas à connaitre les informa-tions au compte bancaire du postulant.

UNICEF – Yaoundé Rue 1801 Quartier Bastos Boulevard de l’URSS, BP 1181 Yaoundé / Cameroun Tel: 237 222 50 54 00

Célébrations de la vie de la Matriarche NGANJE Pauline,

veuve WEMBA METACK’Y TCHAMDA Dominique1935- 2018

- La grande Famille CHANDJONZE à Batchingou- La grande famille Wemba METACK’Y TCHAMDA Dominique à Batchingou- La grande famille Mbeu Sambou à Batcha- La grande famille Megni Djeukep à Batchingou- Mbeu Nganze Njokou Dieudonné et Mme Njokou Thérèse à Yaoundé- Mme TCHAGWO Angèle et Mbeu Nganze TCHAGWO Timothée à Yaoundé

Ont la douleur d’annoncer le décès de leur épouse, mère ; grand-mère, arrière grand-mère, sœur, fille

maman NGANJE Pauline, veuve WEMBA METACK’Y TCHAMDA Dominique

survenu le 06 décembre 2018 à Douala des suites de maladie

Du 06 décembre 2018 au 16 janvier 2019 au 16janvier 2019 Prières et recueillement tous les soirs au domicilede WEMBA METACK’Y Ouandji Emmanuel sis àBonamoussadi maison Témoin-DoualaJeudi 17 janvier 2019 14H : Levée de corps à la morgue de l’hôpital Adlucem de Sable Bonamoussadi et transfert de ladépouille au domicile de WEMBA METACK’YOuandji Emmanuel20H : Messe, chants, et louanges

Grande veillée jusqu’à l aubeVendredi 18 janvier 2019 02H : Départ du cortège pour Batchingou par Ban-gangté14H : Arrivée et installation au domicile familial sis àBangwe20H : Messe, chants et louangesGrande veillée jusqu’à l’aubeSamedi 19 janvier 201907H : Mise en place des populations08H : Arrivée des différentes délégations10H : Messe

TémoignagesInhumation dans la stricte intimité Collation

14H : Lamentations

h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

A c t u a l i t é

le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 page 5

Ketcha Courtès à l'épreuve du désordre urbainMobilité. Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain évalue la situation pourdésengorger les villes et permettre aux populations de respirer de l’air pur.

Il est de notoriété que la capi-tale politique du Camerounest sale. Des ordures jon-

chent allégrement les rues. Onurine à tout bout de chemin lais-sant trainer dans l’air respirable,des odeurs pestilentielles insou-tenables, qui peuvent transmet-tre au passage, des maladiesrespiratoires. Au-delà de cesfaits devenus normaux, circulermême sur la voie publique re-quiert de la prudence et de lapatience. L’embouteillage est lé-

gendaire. Des commerçants secomplaisent à vendre sur lachaussée sans gêne. D’autresétendent leurs étals sur le trot-toir.

Face à cette situation déplai-sante, le ministre de l’Habitat etdu Développement urbain, Cé-lestine Ketcha Courtès, a effec-tué une descente dans lesartères de la capitale politique le16 janvier dernier, afin d’évaluerla mobilité urbaine en compa-gnie des maires. Elle a consa-

cré plus de 4 heures de tempspour visiter 11 sites de la ville oùla circulation est difficile parmilesquels : l’Avenue Kennedy,montée Hollando, Ngousso,carrefour Etoudi entre autre. Achacune de ces étapes, ellepointait du doigt les ordures ets’entretenait avec les popula-tions. « C’est de cette façonqu’un ministre doit travailler. Ellevient toucher du doigt les réali-tés sur le terrain afin d’apporterdes solutions sur mesure », se

réjouit David Nougou au mar-ché central.

A l’issue de cette tournée, leministre est fixé sur le travailcornélien qu’il faudra abattre surle terrain. « Nous sommes des-cendus sur le terrain voir et en-semble nous allons trouver lessolutions pour désengorger lesvilles et permettre aux popula-tions de respirer de l’air pur »,indique Célestine Ketcha Cour-tès. Et d’ajouter : « Quand il y asur-trafic, il y a pollution ». Lesquartiers ne peuvent durable-ment se développer que si lespopulations s’approprient lesquestions de développement. Ilfaudra libérer la chaussée pourfaciliter la circulation et appelerles populations à travailler ensynergie et dans le calme.

Elle a arpenté la route dégra-dée et poussiéreuse de Nkol-messeng au grand bonheur deshabitants de ce coin. « Noussommes satisfaits de son pas-sage ici. Elle a vu le calvaireque nous vivons depuis des an-nées. On a foi que les chosesvont enfin changer. C’est unefemme de terrain. Bangangtéest aujourd’hui un exemple pa-tent et une référence en matièrede proprété », scande les admi-rateurs du ministre. Si le bain defoule était démentiel à chaqueétape de sa visite, les habitantssont conscients d’une chose : leministre Célestine Ketcha Cour-tès a du pain sur la planche.

Solière Champlain Paka

Encore les sons de divisionEpc. La 62ème assemblée générale s’est tenue sur fond de crise et de sérieux problèmes degouvernance.

Que de temples scellés, etparmi lesquels des tem-ples mythiques comme

ceux d’Elat, Foulassi ou Nkolm-volan. Depuis trois ans quecette crise perdure, la situationde l’église sur le terrain n’estguère reluisante, si on ajoute àla crise du consistoire Ntem, lefoyer de tension crée à l’Est,suite à la naissance du synodeSoleil d’Orient, et la crise rela-tive au scindement du consis-toire Maranatha. Lalamentation est du révérendRené Didier Salla Abondo, can-didat disqualifié à la modéra-tion de la 62ème assembléegénérale de l’EPC. Du 08 au 13janvier 2019 s’est tenue la

62ème assemblée générale del’église presbytérienne came-rounaise au synode municam,consistoire Ntem, paroisseAdoum Evina Mendômô. Surfond de crise et de sérieux pro-blèmes de gouvernance. Lethème des assises étant lui-même évocateur, « l’ordre et ladiscipline, enjeu majeur pourl’Epc ». Le pasteur SallaAbondo croit également savoirque, « depuis trois ans, notreéglise est malade parce queplongée dans une crise persis-tante, née au sein du synodemunicam, plus précisémentdans l’ex consistoire Ntem, etdont les origines profondes re-montent en 2013 ».

Schisme

Le révérend René DidierSalla Abondo tire donc la son-nette d’alarme, « nous sommesau bord d’un nouveau schisme,parce qu’un groupe d’individusa fait errer toute l’église ». Lerévérend docteur Zo’omevelereconnait aussi que l’Epc « tra-verse des moments très diffi-ciles avec des crises dans laquasi-totalité des synodes ».Pour le pasteur également, « ily’a des gens qui pensent fairedu chantage à l’église et impo-ser leurs points de vue et nonseulement leurs points de vue,mais également imposer leurvolonté qui ne cadrent pas

avec les règles et la constitu-tion de notre église ». Dans lajournée de vendredi, 11 janvier2019, la commission adminis-trative et juridique de l’église afait un rapport alarmant desscandales financiers, pro-blèmes fonciers suivis des pro-cès en cascades contre l’Epc etoù l’église est souvent à l’ori-gine de ses procès qu’elle perdpresque tous et souventcondamnée au payement dessommes faramineuses auxtiers. D’où cette mise en gardede la commission administra-tive et juridique, « nous avonsde sérieux problèmes de gou-vernance dans nos institu-tions ». Et dire que le présidentde la commission nationaleanti-corruption (Conac) en lapersonne du révérend Dieu-donné Massi Gams est de cettedénomination ! C’est donc dansce contexte qu’un nouvel exé-cutif a vu le jour mardi, 08 jan-vier 2019. Guy Martial Ndjonlodu consistoire Ntem, paroissed’Angalé Philadelphie du sy-node municam a été élu modé-rateur de l’églisepresbytérienne camerounaisepour une mandature d’un an.Le nouveau modérateur est ap-pelé à faire face à ces enjeuxet défis. Aura-t-il seulement lapoigne de restaurer l’ordre et ladiscipline tant souhaiter dansl’église ? Seul l’avenir le dira.

Jérôme Essian

Le ministre de l'Habitat et du Developpement Urbain, Celestine Ketcha Courtes,sur le terrain, a Yaounde, le mercredi 16 janvier 2019.

Les retardataires invités à s’enregistrerAffaire Mida. Le gouverneur de la région duCentre invite à nouveau les séminaristes à seprésenter à la sous-préfecture d’Efoulan.

Un mois après la manifesta-tion des séminaristes de la

Mission d’intégration et de dé-veloppement pour l’Afrique(Mida), au palais de justice deYaoundé, le gouverneur de larégion du Centre vient de réagir,cette fois, dans un communiquéradio. Le patron du Centre inviteles souscripteurs à se faire iden-tifier : « Le gouverneur de la ré-gion du Centre à l’honneurd’inviter les représentants desassociations souscriptrices dela Mida dont les noms des re-présentants ne sont pas préci-sés sur les listes desouscripteurs, à bien vouloirconsulter lesdites listes, affi-chées dans l’enceinte de l’es-planade de la Sous-préfecturede Yaoundé III, munis despièces justificatives telles lacopie de la carte nationaled’identité et les copies de tousles reçus de versement » Plusbas, un délai est indiqué : « Parailleurs, les renseignements susévoqués devront être retrans-mis dans un délais de 3 jours, à

compter de la date de signa-ture .»

Ledit communiqué date du15 janvier 2019. Plusieurs inter-rogations se posent : la date deremboursement est-elleproche ? Depuis la fermeture dela Mida en avril 2018, les sous-cripteurs n’ont toujours pas étéremboursés. Certains souscrip-teurs ne cachent pas leur co-lère : « Depuis nous constatonsque les autorités ne prennentpas ce problème au sérieux », alargué un séminariste. Un autresouscripteur ajoute : « J’aiconstaté que ça va dans tousles sens, tout ceci pour nousdistraire. Nous sommes déter-minés à lutter contre ce qu’onappelle le ‘’vol orchestré ‘’. Noussommes aux abois. Nos viessont en danger face à noscréanciers », rouspète unautre. Au niveau des servicesdu gouverneur du Centre, jointpar téléphone, Le Jour n’a paspu obtenir une réponse.

G.A.M

Bangang Fokam a un nouveau chef

Fin de vacance à la chefferiesupérieure Bangang Fokam,

dans le Ndé. Au cours des funé-railles royales organisées le sa-medi, 12 janvier 2019, unenouvelle page de l'histoire de cevillage s'ouvre. Né en 1997,Jules Roland Kouatchou, lenouveau chef est étudiant en2ème année, option génie civilà l'Istecc de Bangangté. Son in-tronisation a débuté immédiate-ment au « la’akam », sous labienveillance de S.M. Nanyang,

chef du groupement voisin deBatoufam et légataire tradition-nel. Mort en décembre dernier,l’ancien chef, Thomas LeoueYetendje a eu des funérailles àla dimension du restaurateurqu’il fut pour ce groupement,très touché par le « maquis » del’indépendance. Des personna-lités de tout bord ont pris à sesobsèques officielles, malgré laforte poussière de saison.

F.K.

Georges Guichard quitte la scèneNécrologie. Le chanteur et fils de l’icôneMarthe Zambo est décédé hier matin àYaoundé des suites de maladie.

La nouvelle est tombéecomme un couperet.

Georges Guichard n’est plus.Selon sa maman, la célèbrechanteuse Marthe Zambo, sonfils était souffrant : « Il était in-terné depuis un mois à l’hôpitalJamot de Yaoundé », a-t-elle in-diqué inconsolable. Ce métiscasse son micro à l’âge de 40ans. C’est en 1995 qu’il se faitconnaître du grand public dansun duo de haute facture avecsa chanteuse de maman : « Lesmêmes idées » où il est ques-tion d’amoureux qui se déchi-rent alors qu’ils ont tant depoints en commun. « Et pour-tant nous avons les mêmesidées (..) Avec toi la vie peutbien s’arrêter », chantaient-ilsalors d’une voix mélodieuseavec un bon groove. GeorgesGuichard vivait entre la GuinéeEquatoriale et le Cameroun. En2017, il était revenu sur le de-vant de la scène avec un maxi-single qui est hélas passéinaperçu.

Depuis l’annonce de sa mort,les hommages se multiplient.Depuis la France, la chanteuseRuth Kotto s’est fendue d’unpost sur Facebook dans lequel,elle dit sa douleur face à cetteperte. Une jeune mariée se rap-pelle les larmes aux yeux duspectacle offert par l’artiste et

Marthe Zambo lors de sa soiréede mariage. Certains n’hésitentpas à détourner les paroles desa chanson pour lui rendre undernier hommage. « Et pour-tant tu avais la même passionque ta maman. Et pourtant tuavais tant de projets à réaliser.Le sort en a décidé autrementrepose en paix !», écrit un inter-naute. Pour l’heure, le pro-gramme des obsèques n’estpas encore connu. Mais lemonde de la musique pensedéjà à se mobiliser derrièreMarthe Zambo face à ce coupdur.

Elsa Kane

page 6 - le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

EL’Etat vise 260 milliards en émissions de titres Financement. L’Etat du Cameroun prévoit de mobiliser 260 milliards FCFA cette année dans le cadre des émissions de titres publics afin definancer des projets de développement, selon des données obtenuesjeudi auprès de la Direction générale du Trésor, de la coopérationmonétaire et financière (DTCMF) du ministère des Finances.

Ces fonds qui s’élèvent à3 991,1 milliards F CFAseront supérieurs aux

recettes estimées à 3 508,5milliards F CFA.Pour se pré-munir d’un éventuel déficit eten vue de combler un gap de482,6 milliards F CFA du bud-get global de l’année, l’Etatdevrait faire recours à di-verses actions parmi les-quelles les émissions de titrespublics. Le Trésor public ca-merounais reconduit ainsi lemême volume de titres àémettre qu’en 2018, après unvolume moyen de 300 mil-liards de francs sur les troisannées précédentes. Cettebaisse d’activité est probable-ment consécutive aux re-proches du FMI, qui accusel’Etat camerounais de privilé-

gier l’endettement nonconcessionnel à l’endette-ment concessionnel, jugémoins onéreux.

A la Direction générale duTrésor, de la coopération mo-nétaire et financière, 260 mil-liards F CFA devront êtrecollectés sur le marché finan-cier, à travers notamment lesemprunts obligataires et lesémissions de Bons du trésorassimilables (BTA) et les Obli-gations du trésor assimilables(OTA).En tout cas, le Direc-teur général du Trésor, MohSylvester Tangangho, est op-timiste quant à la capacité duCameroun à lever ces fonds.

« Nous avons collecté enmoyenne 7 milliards F CFAtoutes les deux semaines etsommes parfois allés jusqu’à

10 milliards F CFA grâce àdes taux d’intérêts attrayants.De plus, pour l’emprunt obli-gataire lancé en octobre2018, où nous cherchions 150milliards F CFA, les souscrip-teurs se sont prononcés pour207 milliards F CFA maisnous n’en avons retenu que200 pour le financement descertains projets », a-t-il indi-qué.

En plus de permettre le fi-nancement des projets de dé-veloppement, les empruntsobligataires et émissions desbons du Trésor permettentégalement d’amortir la dettede l’Etat ou d’éponger les ar-riérés dus notamment aux pe-tites et moyennes entreprises.

Flore Edimo

Vers la baisse du prix de l’eau et de l’électricitéConsommation. L’électricité et l’eau potable coûteront moins chèresau Cameroun à partir du mois de février prochain pour des milliers declients appartenant aux tranches sociales qui seront exonérées dupaiement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), a-t-on appris mercrediauprès des services du ministère des Finances.

S’appuyant sur la nouvelleloi de finances entrée envigueur le 1er janvier der-

nier, les pouvoirs publics expli-quent que les tranchesexonérées de la taxe sur la va-leur ajoutée sont passées dusimple au double.

Ainsi pour l’électricité, onpasse d’une consommationcomprise entre 0 et 110 Kilo-watts/heure (KWH) à un maxi-mum de 220 KWH.

Il en est de même pour l’eau

potable, où l’exonération de laTVA touche également lesclients ayant consommé entre0 et 20 mètres cubes alors quejusqu’ici, seuls les consomma-teurs de 0 à 10 m3 en bénéfi-ciaient. Cette mesure viseaussi bien l’amélioration du cli-mat des affaires que l’améliora-tion du niveau de vie despopulations.

Conformément à la loi, cesmesures et bien d’autres pren-

dront effet dès le 1er février2019.

Toutefois, pour les consom-mations allant au-delà de 220KWH, la TVA est appliquée surtoute la consommation alorsque pour ce qui est du courantélectrique, pour la tranche exo-nérée entre 0 et 110 KWH,cette taxe n’était pas appliquéesur l’excédent de consomma-tion.

H.N.IV

L’Etat manque ses objectifsRecettes douanières. Bien qu’en hausse parrapport à l’année 2017, à fin septembre 2018elles restent en dessous des prévisions.

Au cours des neuf premiersmois de l’année 2018, les

recettes collectées par ladouane camerounaise ontculminé à 539,4 milliards defrancs CFA, en hausse de3,8% (19,8 milliards FCFA)par rapport à la même périodeen 2017.

Selon le ministère des Fi-nances, qui révèle ces statis-tiques, cette performance estcependant en dessous del’objectif de 602 milliards de

francs CFA, projeté par legouvernement au cours de lapériode sous revue. Les re-cettes douanières ont ainsi af-fiché un gap de 62,6 milliardsde francs CFA, réalité qui peuts’expliquer par la morosité del’environnement économiquedans l’ensemble de la sous-région CEMAC, en dépit d’unregain progressif des activi-tés.

Air Algérie projette de desservir DoualaTransport aérien. Les vols s’effectueront à partirde sa base à Alger-Houari Boumediene

Le journal en ligne Air Jour-nal révèle que la compa-

gnie aérienne Air Algériedevrait lancer, début mars,deux nouvelles liaisons versla zone Cemac, dont Doualaau Cameroun. Mais, apprend-on, les réservations ne sonttoujours pas ouvertes.

Selon les projections, AirAlgérie effectuera trois volspar semaine entre sa base àAlger-Houari Boumediene etl’aéroport de Douala. La com-pagnie algérienne utiliserades Boeing 737-800 pouvantaccueillir 48 passagers enclasse « affaires » et 114 en« économie ».

Les avions décolleront d'Al-ger-Houari Boumediene les

lundis, mercredi et vendredi à20h00 pour arriver le lende-main à 1h05 à Douala. Quantaux vols retour quittant le Ca-meroun, ce sera les mardi,jeudi et samedi à 2h05 pourse poser à 7h05. « Air Algériesera sans concurrence surcette route », indique Air Jour-nal.

En dehors du Cameroun, leGabon sera l’autre lignequ’Air Algérie pourrait desser-vir, dès le mois de mars pro-chain. Aucune autrenouveauté ne figure dans leprogramme de cette compa-gnie aérienne en 2019.

Source.Investiraucame-roun.com

le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 page 7h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

c o

La citation

« Vous ne pouvez pasfaire quelque chose

juste pour l'argent, vousavez à faire des chosesque vous croyez en et

vous finirez à gagner del'argent. »

Miuccia Prada, milliardaire italienne etdirigeante du groupe de luxe Prada.

L’apurement des arriérésa permis d’augmenter de

38% le paiement de ladette intérieure par l’Etat

camerounais, à finseptembre 2018.

38%

Le chiffre

Mike Adenuga talonne Aliko DangoteClassement Forbes. Comment les fortunes des milliardaires africains ont évolué en 2018

Moins de milliardaires,mais plus riches enmoyenne. C'est ce qui

ressort du classement desgrandes fortunes africaines dumagazine Forbes. Si l'Africain leplus riche reste Aliko Dangote(10,3 milliards de dollars), ladeuxième place revient à soncompatriote, le magnat des té-lécoms Mike Adenuga (9,2 mil-liards de dollars).

Le magazine américain a pu-blié le 9 janvier une actualisa-tion de son classement desmilliardaires africains. Commedepuis huit ans, cette liste estdominée par le géant du cimentnigérian Aliko Dangote, dont lafortune atteint 10,3 milliards dedollars. Sa fortune a cependantreculé de 2 milliards de dollarsen un an, en raison de la chuted’environ 20 % du prix des ac-tions de Dangote Cement.

Sur le continent, le nombrede milliardaire a reculé de 23 en2018 à 20 en 2019, notammenten raison de la chute des coursboursiers et de l’affaiblissementdes monnaies africaines. Qua-tre hommes d’affaires sont sor-tis du classement cette année,tandis qu’un seul y est revenuaprès une absence de quatreans. Tous, sauf quatre, voientleur fortune en baisse par rap-port à douze mois auparavant.

Recul de 8,8 %

D’un point de vue global, lafortune des 20 milliardaires afri-cains atteint 68,7 milliards dedollars, contre 75,4 milliards dedollars l’an dernier, soit un reculde 8,8 %. En revanche, la ri-

chesse moyenne des milliar-daires africains a légèrementaugmenté, passant de 3,3 mil-liards de dollars en 2018 à 3,4milliards de dollars en 2019.

Avec une fortune estimée à9,2 milliards de dollars, la se-conde place du classementéchoit au Nigérian Mike Ade-nuga, propriétaire de Global-com, le deuxième opérateurmobile du Nigeria, ainsi que dela société d’exploration pétro-lière Conoil. Sa fortune a fait unbond de 3,9 milliards de dollarsau cours des douze mois écou-lés, en raison « des informa-tions plus détaillées qu’il afournies sur son patrimoine ».

Le podium est complété par

le Sud-Africain Nicky Oppenhei-mer, qui occupait auparavant ladeuxième place. Ancien diri-geant de l’entreprise De Beers,il a revendu en 2012 ses partsdans le groupe diamantaire augéant minier Anglo American.La fortune de Nicky Oppenhei-mer est estimée à 7,3 milliardsde dollars, contre 7,7 milliardsde dollars en 2017.

Une bonne année pourle Zimbabwéen Strive Masiyiwa

L’un des rares tycoons afri-cains à s’être enrichi cetteannée est le Zimbabwéen StriveMasiyiwa, dont la fortune estpassée de 1,6 milliard de dollarsà 2,3 milliards entre 2018 et2019, en raison de la hausse du

prix de l’action d’Econet Wire-less Zimbabwe et d’un investis-sement du brittanique CDCdans Liquid Telecom, qui a aug-menté la valeur de sa participa-tion.

Si les Sud-Africains StephenSaad (Aspen Pharmacare),Desmond Sacco (AssoreGroup) et Christo Wiese (Pek-por, ex Steinhoff), ainsi quel’Égyptien Onsi Sawiris, sontpassés sous la barre du milliardde dollars, le Nigérian Abdulsa-mad Rabiu, à la tête du conglo-mérat BUA Group (ciment,sucre), fait son grand retourdans le classement pour la pre-mière fois depuis 2015, avec1,6 milliard de dollars.

Le classement Forbes desmilliardaires africains ne comptetoujours que deux femmes,l’Angolaise Isabel dos San-tos(8e place) et la Nigériane Fo-lorunsho Alakija (15e place). Lafortune de la fille de JoséEduardo dos Santos a reculé de400 millions de dollars pour at-teindre 2,3 milliards de dollars,en raison de la baisse de la va-leur de ses participations dansles entreprises Galp (pétrole) etNos (communication), et de lasituation de l’opérateur mobileangolais Unitel, en conflit avecl’un de ses actionnaires.

H.N.IV avec jeunea-frique.com

Pilote de ligne à seulement 21 ansGhana. Audrey Maame Esi Swatson est une jeune ghanéenne, ayantobtenu sa licence commerciale de vol aérien et devient ainsi par lamême occasion la plus jeune femme pilote de son pays.

Née le 23 février 1997 àAccra au Ghana, EsiSwatson ne rêvait que de

ce métier. C’est à cet effet qu’à18 ans, après son diplôme decycle secondaire, elle a été ad-mise à la Mach1 Aviation Aca-demy en Afrique du Sud.

Un an de formation après,

elle a réalisé son premier vol ensolo pour les entrainements.Plutard, la jeune Audrey EsiSwatson va obtenir sa licencede pilote privé de la South Afri-can Civil Authority. Ensuite vientl’obtention de son permis com-mercial qui lui a permis de voleren décembre dernier.

« Mon expérience de forma-tion au pilotage avec Mach1Aviation Academy a développéma capacité à évoluer dans uneorganisation dynamique et per-formante, renforçant l’obligationde prendre des décisions éclai-rées dans un environnementparfois ambigu, de donnerl’exemple et de produire des ré-sultats avec une faible marged’erreur…J’ai eu le privilège devoler avec des instructeurs devol vraiment inspirants et désin-téressés qui incarnaient laforce, le courage, la résilience,le courage et l’intégrité ».

Aux jeunes africains, ellelance un appel et les exhorte àl’audace et à l’humilité.« Pourtous ceux qui souhaitent pour-suivre une carrière dans l’avia-tion, fixez-vous des objectifsspécifiques, ayez une vision etun plan à long terme. Respec-tez des normes élevées, colla-borez et soutenez les autres.Comparez vos performancesaux meilleurs des meilleurs etvisez l’excellence sans arro-gance. Construisez et dévelop-pez vos réseaux et devenez unmentor capable d’offrir uneperspective impartiale. Sachezque tout ne sera pas un succèset que si ce n’est pas le cas,gérez les revers avec grâce etrésilience, continuez. Et surtoutquand vous réussissez, soyezhumble, enseignez aux autreset partagez votre passion pourl’aviation ; ce sera contagieux», a-t-elle déclaré.

F.E

page 8 - le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

D o u b l e p a g e

5

Série. Portraits de migrants

Alamad est un architecteSyrien de 45 obligé dequitter son pays deux

ans plus tôt pour échapper àune mort certaine dans unDamas désormais en ruine.

A son arrivée à Malte endécembre 2016, il est logéavec son épouse et ses troisenfants à HAL FAR Village,un des camps de réfugiéspour famille.

Des faits documentés et re-portés par la presse locale ra-content l'exclusion dont sontvictimes les personnes vivantdans des camps.

Les commerces des envi-rons les tolèrent à peine: laréception qui leur est réser-vée est froide et l'hostilité està peine voilée.

Dans le domaine de l'em-ploi, de nombreux em-ployeurs refusent de lesrecruter car “ le risque qu'ilstransportent des germes estélevé, et en cas d’arrêt mala-die, aucun docteur ne voudray entrer pour les consulter”,confie la chargée de res-sources humaines d'uneusine de pièces détachées.

Dans les camps, il existeune ségrégation non déclaréeentre les Africains, les Li-byens ou les Syriens. Cesderniers répugnent à s'asso-cier avec les premiers pourdes raisons de standing so-cial, tous les boulots dit dé-gradants sont occupés pardes Africains.

Très souvent des hommesde couleur noire- ici associésdans l'imaginaire collectifavec les migrants Africainsarrivés dans des chaloupesbondées- sont bloqués à l'en-trée des Night-clubs car lestenants de lieux huppés ou àla mode considèrent que leurprésence ferait fuir la clien-tèle riche.

Sortir du camp est unepriorité pour un grand nombrede demandeurs d'asile. Lesrésidents du Moyen Orient etles Libyens y arrivent relati-vement plus vite à cause deleurs commune origine sémi-tique avec les habitants del'ile. En effet, le Maltais estcomposé à 70% d'Arabe, cequi rend la barrière de lalangue facile à surmonter. Cethéritage commun est égale-ment visible dans leurs appa-rences physiques.

En avril 2017, Elamad,après de nombreux boulotsprécaires est recruté par uneMultinationale d'Import Exportqui décide de lui donnertoutes les chances de recom-mencer en mettant à sa dis-position tous les avantagesofferts par leur politique deResponsabilité Sociale. Sonnouvel employeur lui offre

-Un mois de salaire pourrefaire sa garde robe,

-Des cours d'anglais inten-sifs,

-Des études à l'université,tous frais payés, pour l'obten-tion d'un diplôme reconnuéquivalent à ses compé-tences.

- La Boite offre de lui verserun salaire durant ses études.

-Elle lui offre un salaire decadre.

“ J'étais enfin détendu, » ditElamad, “je me sentais unpeu chez moi dans les cou-loirs propres, au milieu d'unenvironnement professionnelcréatif, un monde qui m'étaitfamilier, car c’était mon quoti-dien en Syrie avant que jesois obligé de tout abandon-ner. “

Il décide de partir du camppour un logement décent. Ilessaiera pendant cinq moissans succès de louer un ap-partement. Il fait face à desrefus incompréhensibles, desruptures de contrat de der-nière minute, des questionsinquisitoires sur son origine,sa religion, des regards sus-picieux.

“Après plusieurs tentativesà travers les agences immo-bilières, mes collègues, j’aicompris que le problème rési-dait plus dans son statut. Il ya ces mythes qui alimententles narratives négatives surles statuts des réfugiés, quifont de nous des profiteursdu système, logés aux fraisdu contribuable européen,nourris, payés, et qui par des-sus le marché revendiquentdes droits.”

En Novembre, 2017, il dé-cide de donner sa démissionet de retourner chez lui, uneterre où la paix n'est pas en-core revenue, mais “quitterMalte est pour moi une ques-tion de survie. J'ai faitconfiance aux institutions quidisent qu'elles protègent lespersonnes vulnérables. Je nepeux accepter sans me battreque mes enfants subissentles humiliations que j'ai vé-cues, simplement parce queje suis un réfugié.”

Dans une lettre explicativequ'il adresse aux dirigeantsde la Multinationale per-plexes, il dit avoir récupéréson humanité à leur contactet ne peut permettre que lespréjudices le dégradent ànouveau à cause d'un statutqu'il n'a pas choisi.

Morceaux choisis de lalettre

Mon emploi ici était unedouce gratification qui com-pensait mon départ forcé demon pays.

Mon histoire a commencéle 1er Décembre 2015, quandles services secrets de monpays m'ont arrêté car je refu-sais de collaborer avec eux.

Après les brutalités quej'ai subi, j'ai décidé de

fuir.

J'ai voyagé pendant deuxmois , parcourant de longuesdistances. J'ai traversé desobstacles que je n'aurais ja-mais cru possible, prenantdes risques que mon imagi-

nation n'aurait jamais pucréer. Dans les montagnes,entre les frontières barbelées.En mer, entre la Turquie et laGrèce, sur des navires de for-tune, risquant plus d'une foisla mort pour moi et celle dema femme et de mes enfants.

Je fus choisi en début d'an-née 2017 parmi les per-sonnes à relocaliser, aprèsune année passée entre lescamps pour réfugiés et lesbureaux des organisationshumanitaires. De la Grècej'arrivai Malte et je me mis enquête d'un travail. Je me suisproposé partout, avec ousans contrat, avec ou sanssalaire, j'ai offert ma volontéde recommencer une nou-velle vie, dans la dignité.

Après cinq mois de préca-rité, mon sourire commençaità se figer, les conditions devie dans le camp étaient diffi-ciles, mon dernier né ne seremettait plus de sa toux, etmes inquiétudes prenaient ledessus, quand cet emploi mefut proposé. Je me rendis àl'entretien d'embauche ef-frayé, car j'avais laissé enSyrie toute ma confiance enmoi.

la chargée des Ressourceshumaines m'accueillit avecchaleur, effaçant toutes lespoussières et la boue quis’étaient accumulées sur mesdoigts pendant ces mois defuite.

L’atmosphère de cette en-treprise a réveillé en moi lesdoux souvenirs de mes joursheureux dans mon pays.

Mais mon sourire s'est éva-noui après quelques mois. Je

gagnais de nouveau digne-ment ma vie, je voulais quitterle camp de réfugiés, maispersonne ne voulait me louerd'appartement, parce quej’étais Syrien, un réfugié, peutêtre affilié à l’ISIS, ou touteautre raison, je l'ignore.

Et mon trophée se brisa.J'ai décidé de partir, je quitteun emploi que beaucoupm'envient. Je quitte Malte carje veux me débarrasser de cestatut de réfugié et reprendremon statut d'humain. Danscette entreprise, j'ai renouéavec l'humanité, et je veux laconserver, bien que la poli-tique veuille me maintenirdans l’exil. Je ne la laisseraipas me broyer. »

Migrants et départ

De plus en plus de réfugiésoriginaires du Moyen Orient,en particulier les Irakiens, etun nombre timide de Syriens,décident de retourner dansleur pays, à cause de la bu-reaucratie et des mauvaisesconditions de réception dansles centres pour Réfugiés.(UNHCR, rapport sur les cen-tres de réception).

A Malte, les résidents delongue durée dans les cen-tres sont les migrants Afri-cains, à cause de leursdifficultés à s’intégrer. Les rai-sons de ces difficultés sontmultiples, les concernés ci-tent le racisme, mais les chif-fres produits par les ONGmontrent que La majorité desAfricains arrivés par bateauxen Europe sont soit illettrés,soit ont un niveau d’éducation

élémentaire, un handicap quiles disqualifie dans la compé-tition pour une insertion dequalité.

Un programme de retourvolontaire encadré par l'Orga-nisation Internationale pourles Migrations (OIM) est offertà tous les migrants Africains,mais il n'attire pas les foulescar certains interviewés affir-ment que les conditions dansles camps ici sont meilleuresque leurs conditions enAfrique.

Un sentiment d'injusticenourrit aussi ce rejet car lesmigrants ayant un emploi co-tisent à la sécurité socialepour leur retraite, mais en casde retour, cet argent ne leurest pas remboursé.

De nombreux migrants ex-priment aussi leur manque deconfiance dans les institu-tions en Afrique.

En effet, le migrant qui dé-cide de partir volontairementne reçoit pas les 4000 eurosofferts, la gestion de cet ar-gent est confié au bureau del'OIM dans son pays d’ori-gine, chargé de l'investirdans une activité économiquequi permettra au migrant dese réinsérer avec dignitédans la société une fois de re-tour dans son pays.

* Ecrivaine/journalisted’origine camerounaise,

présidente d’une ONG encharge de questions mi-

gratoires.

Fin de la série

Elamad, le migrant qui veut rentrerRégine Psaila.* Certains sont prêts à mourir pour avoir un statut de réfugié, lui veut s'endébarrasser. Elamad est un Syrien âgé de 45 ans. Cet architecte de profession, marié et père detrois jeunes enfants, a décidé de renoncer à son statut de réfugié car le traitement réservé auxdemandeurs d’asile est déshumanisant, dit-il. Il est arrivé à Malte en Décembre 2016, après un anpassé dans des camps en Turquie et en Grèce.

“J'ai décidé de renoncer à mon statut de réfugié, je veux regagner mon statut d’être humain.”

le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 page 9h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

395 médailles remportées par le Cameroun en 2018Ministère des Sports. La révélation a été faite par le secrétaire général de ce département àl’occasion de la cérémonie de présentation des vœux au ministre hier, à Yaoundé.

La journée d’hier, 17 janvier2019 a été un moment fortau ministère des Sports et

de l’Education Physique. Lenouveau ministre des sports, lePr Narcisse Mouelle Kombi,était face à l’ensemble mouve-ment sportif national constituédes personnels des servicescentraux du ministère desSports, des services déconcen-trés sous tutelle et rattachéstels l’ensemble des 52 fédéra-tions sportives civiles natio-nales, les organisationssportives et association spor-tives. C’était à l’occasion de lacérémonie de présentation desvœux de nouvel an au ministredes Sports. Pas mieux que lepalais polyvalent des sports desYaoundé comme cadre idoine

pour accueillir ce monde. Le PrNarcisse Mouelle Kombi a alorsserré la main à tout ce monde,recevant en retour un « Bonneannée, monsieur le ministre »de chacun et ce, pendant prèsde deux heures de temps.

Mais avant cette procession,l’on a eu droit à l’intervention deZachée Benga, le secrétaire gé-néral du ministère des Sports,qui a dressé le bilan de l’année2018 écoulée en plusieurs ta-bleaux. « En termes de rétros-pective, le ministère des Sportss’est illustré sur plusieurschamps relevant de plusieursprogrammes qui lui sont assi-gnés par le Document de lastratégie de croissance et del’emploi, le DSCE à savoir, l’en-cadrement du mouvement spor-

tif, le développement des infra-structures sportives, la gouver-nance et l’appui institutionneldans le secteur sport et éduca-tion physique (…) Dans le cha-pitre du sport, il convient dementionner que le Cameroun apris part, à travers les sélectionsnationales, aux différentes dis-ciplines sportives à 87 compéti-tions internationales éligibles aufinancement de l’Etat, dont 74se sont tenues à l’étranger et 13organisées au niveau national,avec un total de 395 glanées,dont 121 en or, 134 en argent et140 en bronze », a déclaré lepatron de l’administration du mi-nistère des Sports.

Zachée Benga a fait allusionau soutien financier apporté àcertaines organisations spor-

tives : « Le ministère des Sportsa poursuivi son action d’enca-drement des structures parte-naires sous tutelle à traversl’appui et subventions à certainsorganismes agissant dans lesport tels que la Ligue de foot-ball professionnel du Camerounet d’autres associations etgroupes œuvrant dans la pro-motion et le développement del’activité physique et sportive ».Et parlant de la Fédération ca-merounaise de football (Féca-foot), le ministère des Sports ajoué sa partition dans l’aboutis-sement heureux de la missionassignée au Comité de normali-sation. « Le Comité de normali-sation placé à la tête de lafédération camerounaise defootball par la Fifa et la Caf a bé-néficié d’un accompagnementconstant de la part du ministèredes Sports et de l’éducationphysique tout au long de l’an-née 2018 et le parachèvementde sa mission qui a abouti àl’adoption, il y a quelques tempsdes nouveaux textes de base età la mise sur pied d’un nouvelexécutif au sein de l’instancefaitière du football camerou-nais », s’est-il réjoui. Le secré-taire général a aussi évoqué lajournée nationale de l’éducationphysique. Occasion sensibiliserla population sur le bienfait de lapratique des activités physiqueset sportives pour notre santé.

Au cours de cette cérémonied’hier sept personnalités dusport ont reçu des décorationsdont Issa Hamza, l’ancienchampion du monde de boxepoids Welter. De même, 11 ca-dres du ministère des Sports etinstitutions sous-tutelle ont prisleur retraite. A l’occasion, ils ontreçu des attestations en recon-naissance, comme l’a rappelé lePr Mouelle Kombi à chacun,des services rendus à la nation.

Achille Chountsa

Coton sport veut y croireCoupe de la Caf. Après s’être inclinés (2-3) à domicile au match aller comptant pour les 16èmede finale, l’équipe de Garoua tentera d’arracher sa qualification ce dimanche 20 janvier, face àAsante Kotoko, à Kumassi.

La pilule était très amère ledimanche 13 janvier 2019au stade militaire. A l’occa-

sion des 16ème de finale de laCoupe de la Confédération afri-caine de football, les galac-tiques du Nord avait reçu uneclaque (2-3) au stade militairede Yaoundé face à Asante Ko-toko, l’équipe la plus titrée duGhana. A l’aise balle au pied,les visiteurs étaient technique-ment au-dessus des poulainsde Bertin Ebwelle. KamilouDaouda et les siens avaient pro-mis aux nombreux supportersd’arracher la qualification aumatch retour.

Les cotonculteurs entretien-nent l’espoir d’une qualificationen terre ghanéenne. Il sera

question pour l’équipe phare duseptentrion d’inscrire 2 butssans en encaisser. Pour cela, ilfaudra revoir l’axe central po-reux amené par Ndongo Foé etNdassi Ngweni. Cette paire en-caisse en moyennes deux butspar matchs. Le technicien Ber-tin Ebwelle en est d’ailleursconscient. Il avait promis revoirla charnière en les invitant d’êtreplus concentré dans l’optiqued’éviter de prendre les buts fa-cilement. Coton Sport de Ga-roua va aligner une équipeoffensive afin de multiplier seschances de qualifications. Auregard du jeu proposé par lesghanéen à l’aller, l’équations’annonce compliquer à résou-dre. L’absence du jeune Sa-

kava, en route pour la France,et celle du togolais, SergeSeko, émoussent l’animation dejeu. Etta Bawak ne sera paségalement de l’expédition.

Les ghanéens malgré la vic-toire au match aller, avaient pro-mis travailler astucieusementafin de se mettre à l’abri de touteffet de surprise car pour eux,Coton fait partie des grandeséquipes africaines en même deréagir dos au mur. On est doncparti pour vivre une rencontreétincelante. Le président SadouFernand conduit la délégationdes galactiques.

Solière Champlain Paka

Liste des joueurs deCoton sport

Kamilou DaoudaAbba IbrahimaDjeri BassaSimon OmossolaBanga BidjemeNdassi NgweniAndoulo SergeOumarou SaliBayegue AtanganaAtsou SekoBatai MarcelElimbi EbembeSouhaibou MarouYoussoufa MaikanoAreina NguemeMangolo GerardNdongo FoéMoussa Kalamou

Yaounde, le 17 janvier 2018. Chantal mazoume, conseiller technique, presentant lesvoeux au ministre des Sports.

«Les chantiers sont nombreux et exaltants » Pr Narcisse Mouelle Kombi, ministre des

Sports (extraits de son discours)

« (…) Aussi, entendons-nousplacer cette année sous le

thème générique « ActivitésPhysiques et Sportives: levierde la cohésion sociale, gise-ment de Grandes Opportuni-tés » (…) Le Cameroun est unegrande nation de sport. Il doitl’être toujours davantage. LeCameroun est respectueux dusport et des valeurs sportives. Ildoit être admiré par-delà lesfrontières, les mers et lesocéans, lorsqu’il se déploiedans le champ des activitésphysiques et sportives (…) Neperdons pas de vue l’objectifprincipal assigné au ministèredes Sports et de l'EducationPhysique par le Document deStratégie pour la Croissance etl’Emploi, à savoir « consolider lecapital-santé des populations etpromouvoir l’image de marquedu Cameroun par la réalisationdes performances sportives dehaut niveau ».

En ce qui concerne le déve-loppement des infrastructuressportives : la poursuite de laconstruction des grands com-plexes sportifs d’Olembé àYaoundé, de Japoma à Douala,de Garoua et de Bafoussamainsi que la réalisation des tra-vaux complémentaires au Muni-cipal Stadium de Buéa et austade annexe de Limbé serontde grandes priorités.

Comme vous le voyez, leschantiers sont nombreux etexaltants, qui nous interpellenten cette nouvelle année. En-core faudrait-il pour arriver à lesopérationnaliser avec succès,maintenir le cap sur la bonnegouvernance, la performancedans l’action et la recherche del’excellence dans les résultats.A cet effet, nous en appelons àune philosophie et une métho-dologie de travail caractériséepar trois principes cardinaux :premièrement, la conception etl’implémentation de stratégiesgagnantes et de formules inno-vantes ; deuxièmement, la mo-bilisation efficace de toutes lesénergies et ressources disponi-bles ; enfin, la construction desynergies positives pour la réa-lisation des objectifs prioritaireset l’atteinte des meilleurs résul-tats, à l’échelle nationale et in-ternationale (…) Aussi devrontêtre privilégiés le sens de l’or-thodoxie et de l’exemplarité ; lerespect de l’intérêt général etl’esprit patriotique ; la célérité etl’efficacité dans le traitementdes dossiers. Le respect de lahiérarchie et la solidarité néces-saire dans le travail en équipe. Ils’agira de dépasser les indivi-dualismes, de se dépenser gé-néreusement dans l’ardeur autravail et d’utiliser les forces po-sitives qui sommeillent en cha-cun. Pour tendre vers lemieux-être et le pouvoir plus, auvu des enjeux et des défis quinous interpellent.

(…) Que nul ne se laisse ber-cer, puis berner par les sirènesde l’inertie, de l’indolence, del’incompétence, de l’indisciplineou de la corruption. Les uns etles autres veilleront évidem-ment au bannissement de toutepratique négative ou néfaste, denature à ternir ou à déshonorerl’image du Ministère. Il en estainsi de la corruption, du népo-tisme, du laxisme et de toutesles déviances contraires àl’éthique et à la déontologie ad-ministratives (…) l’attention

devra être portée sur les activi-tés des 52 fédérations sportivesciviles nationales dont plusieursdoivent sortir de leur léthargieou d’une existence fantoma-tique, pour être plus actives,plus dynamiques. La disciplineet l’ordre doivent régner danstoutes les fédérations sportives,dont l’arrimage aux dispositionspertinentes de la loi du 11 juillet2018 relative à l’organisation età la promotion des activités phy-siques et sportives est un impé-ratif.

A cet égard, il est indéniableque le renouvellement des or-ganes dirigeants de ces fédéra-tions constitue un événementattendu par tous. Permettez-moi de rappeler que ce dossierconstitue l’une des priorités duMINSEP. Au demeurant, il y alieu de se féliciter de l’aboutis-sement heureux du processusde normalisation à la FECA-FOOT.

Pour consolider et conforterl’âme conquérante, pour renfor-cer le souffle triomphal du mou-vement sportif national, nousavons le choix entre deuxvoies : le spiritualisme et l’idéa-lisme. En effet, comme le sou-ligne le Président Paul Biyadans Son célèbre ouvrage Pourle libéralisme communautaire« autant le spiritualisme affronteses propres réalités pour en ex-traire du neuf, autant l’idéalismeesquive sa réalité pour se bâtirdes chimères. Le spiritualisteengage des combats qui lui per-mettent de vivre ses rêves ;l’idéaliste s’évade des champsde batailles pour avoir le loisirde rêver sa vie ». Et le PremierSportif camerounais nous inviteà creuser des sillons dans lavoie du spiritualisme. Cette voiemagnifique où l’esprit, en toutechose, prime sur la matière et latransforme pour un mieux êtretoujours à parfaire. En effet, lesport permet aussi l’élévationvers des cimes spirituelles. Unesprit sain dans un corps sain,disaient déjà les anciens Ro-mains.

Et à cet égard, pourquoi nepas rêver de victoires de nosvaleureux Lions Indomptables àla CAN 2019 en Egypte ? Sur-tout, pourquoi ne pas imaginerun magnifique feu d’artifices, deprodigieux moments de liesseet d’allégresse autour de cetteCAN que, en raison d’un glisse-ment de date et d’un recadragedu calendrier, notre pays ac-cueille en 2021. Il y a là des en-jeux de fierté, de crédibilité etd’honneur pour le Cameroun.N’en doutez point, le gouverne-ment camerounais met tout enœuvre pour que les relationsentre la CAF et notre payssoient portées par la confianceréciproque, l’harmonie dans lacollaboration et le respect desengagements mutuels (…) ».

Propos recueillis par A.C

page 10 - le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

AVIS DE VENTE SUR SAISIE IMMOBILIERE

Par devant le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi statuant en matière commerciale, le mercredi le 06 février 2019 à 07 Heures 30 minutes.

A la requête de Afriland First Bank en abrégé « First Bank », Société Anonyme avec Conseil d’Administration au capital de Francs CFA Vingt milliards (20.000.000.000), dont le siège social est fixé àYaoundé, BP 11834, Place de l’Indépendance, représentée par son Administrateur Directeur Général Monsieur NAFACK Alphonse, ayant pour conseil Maître EBA’A MANGA , Avocat au Barreau duCameroun, BP. 4 338 Yaoundé, Tél. (237) 222 20 86 33/699 80 88 00.

Il sera adjugé au plus offrant et dernier enchérisseur, à la MISE A PRIX de Francs CFA Cent vingt-trois millions cinq cent vingt-huit mille quatre cent cinq (123 528 405) et par tranche d’enchères deFrancs CFA cinq cents mille (500.000),

1°- Un immeuble urbain non bâti sis à Yaoundé I, au lieu-dit EMANA d’une superficielle de 992 m2 objet du Titre Foncier N° 46.675 du Département du Mfoundi, volume 233, folio 174, appartenanten toute propriété à Madame EDOU Odile Raissa, commerçante domiciliée à Yaoundé, caution personnelle et hypothécaire de la société SITA Cameroun dont le siège social est à Yaoundé et ayantpour conseil Me MBEP Simplice, Avocat au barreau du Cameroun, BP Yaoundé, Tel. 699 81 97 79

Par ailleurs et outre les conditions susmentionnées, ledit immeuble sera adjugé conformément aux clauses et conditions insérées au cahier des charges déposé au greffe du Tribunal de Grande In-stance de Mfou chambre civile et commerciale en date du 07 mars 2017.

Fait et rédigé le16 Janvier 2019 par le Conseil de la partie poursuivante.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT, S’ADRESSER A : Maitre TCHAME DEUNA Rachel Maître Me EBA°A MANGA HUISSIER DE JUSTICE Avocat aux Barreau du CamerounBP: 7 420 Yaoundé B.P. 4.338 YAOUNDE Tel: +237 699 84 29 52 TEL.: +237 677 80 32 54/699 80 88 00

NOTICE OF AUCTION SALES OF REAL ESTATE

Before commercial Division of the High Court of Mfoundi holden in Yaoundé on Thursday 06th february 2019 at 07. 30 am.

At the request and diligence of AFRILAND FIRST BANK, Public Limited Liability Company with a Board of Directors a share capital of CFA Francs Twenty billion (20.000.000.000) whose headquartersis in Yaoundé, P.O.BOX: 11834, Independence Square, represented by its General Manager Mr NAFACK Alphonse; appearing as Counsel Barrister EBA’A MANGA, Barrister and Solicitors at law -Cameroon Bar, P.O. Box: 4.338, Tél. +237 222 20 86 33/699 80 88 00

It shall be proceed buy an auction to the highest bidder and the best offeror,1°- an urban real estate, situated in Yaoundé, precisely in “MFOU-Ville”, covering a surface area of 992 M2, in land certificate number 46.675 of Mfoundi subdivision, volume 233, folio 174, belong-

ing to Mrs EDOU Odile Raissa surveyor domiciled at Mfou, mortgage of SITA Cameroon whose headquarters is in Yaoundé, whose counsel is Barrister MBEP Simplice at Cameroon bar association,p.o.boxe Yaoundé, Phone number 699 81 97 79

In addition to the terms and conditions set forth in the specifications filed deposit at the registry of the High Court of Mfoundi, commercial division on 07th march 2017, shall be received in the auctionsale in lots of CFA Francs five hundred thousand (500.000) and minimum offer price of CFA Francs One hundred twenty three million five hundred twenty eight thousand four hundred and five (123 528405).

Done in Yaoundé on the 16 th January 2019 by the Counsel, Barrister-at-law following suit.

FOR FURTHER INQUIRES:TCHAME DEUNA Rachel Maître Me EBA°ØA MANGA bailift Avocat aux Barreau du CamerounBP: 7.420 Yaoundé B.P. 5 553 YAOUNDE Tel: +237 222 22 95 58/699 84 29 52 TEL.: +237 677 80 32 54/699 80 88 00

AVIS DE VENTE SUR SAISIE IMMOBILIERE

Par devant le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi statuant en matière commerciale, le mercredi le 06 février 2019 à 07 Heures 30 minutes.

A la requête de Afriland First Bank en abrégé « First Bank », Société Anonyme avec Conseil d’Administration au capital de Francs CFA Vingt milliards (20.000.000.000), dont le siège social est fixé àYaoundé, BP 11834, Place de l’Indépendance, représentée par son Administrateur Directeur Général Monsieur NAFACK Alphonse, ayant pour conseil Maître TAPCHEM Patris , Avocat au Barreau duCameroun, BP. 5 553 Yaoundé, Tél. (237) 242 177 347/670 451 786

Il sera adjugé au plus offrant et dernier enchérisseur, à la MISE A PRIX de Francs CFA Soixante-treize millions deux cent trente-cinq mille huit cent deux (73 235 802) et par tranche d’enchères deFrancs CFA cinq cents mille (500.000),

1°- Un immeuble urbain non bâti sis à Yaoundé V, au lieu-dit NGOUSSO d’une superficielle de 1152 m2 objet du Titre Foncier N° 38 667 du Département du Mfoundi, volume 193, folio 141, ap-partenant en toute propriété à Monsieur DJEUKE Joseph, commerçant domicilié à Yaoundé, caution personnelle et hypothécaire des Etablissements COMPLEXE POULA dont le siège social est àYaoundé et ayant pour conseil Me SACK Luc, avocat au barreau du Cameroun, BP.20 711 Yaoundé, Tel. 699 81 22 56. [email protected]

Par ailleurs et outre les conditions susmentionnées, ledit immeuble sera adjugé conformément aux clauses et conditions insérées au cahier des charges déposé au greffe du Tribunal de Grande In-stance du Mfoundi chambre commerciale le 05 septembre 2016.

Fait et rédigé le16 Janvier 2019 par le Conseil de la partie poursuivante.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT, S’ADRESSER A : Maitre TCHAME DEUNA Rachel Maître Me TAPCHEM Patris Bailiff Avocat aux Barreau du CamerounBP: 7 420 Yaoundé B.P. 5.553 YAOUNDE Tel: +237 222 22 95 58/699 84 29 52 TEL.: +237 242 177 347/670 451 786

NOTICE OF AUCTION SALES OF REAL ESTATEBefore commercial Division of the High Court of Mfoundi holden in Yaoundé on Thursday 06th february 2019 at 07. 30 am.

At the request and diligence of AFRILAND FIRST BANK, Public Limited Liability Company with a Board of Directors a share capital of CFA Francs Twenty billion (20.000.000.000) whose headquartersis in Yaoundé, P.O.BOX: 11834, Independence Square, represented by its General Manager Mr NAFACK Alphonse; appearing as Counsel Barrister EBA’A MANGA, Barrister and Solicitors at law -Cameroon Bar, P.O. Box: 4.338, Tél. +237 222 20 86 33/699 80 88 00

It shall be proceed buy an auction to the highest bidder and the best offeror,1°- an urban real estate, situated in Yaoundé, precisely in “NGOUSSO”, covering a surface area of 992 M2, in land certificate number 38667 of Mfoundi subdivision, volume 193, folio 141, belonging

to Mr DJEUKE Joseph surveyor domiciled at Mfou, mortgage of Complex POULA whose headquarters is in Yaoundé, whose counsel is Barrister SACK Luc at Cameroon bar association, p.o. 20 711boxe Yaoundé, Phone number 699 81 22 56. [email protected]

In addition to the terms and conditions set forth in the specifications filed at the registry of the High Court of Mfoundi, commercial division on 5th September 2016, shall be received in the auction salein lots of CFA Francs five hundred thousand (500.000) and minimum offer price of CFA Francs 73 235 802 Seventy three million two hundred thirty-five thousand eight hundred and two (73 235 802).

Done in Yaoundé on the 16 th January 2019 by the Counsel, Barrister-at-law following suit.

FOR FURTHER INQUIRES:TCHAME DEUNA Rachel Maître Me TAPCHEM Patris bailiff Avocat aux Barreau du CamerounBP: 7.420 Yaoundé B.P. 5 553 YAOUNDE Tel: +237 222 22 95 58/699 84 29 52 TEL.: +237 242 17 73 47/670 45 17 86

le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 page 11h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

Réaction

S p o r t s

28 clubs pour championnat régionalOuest. C’est la principale résolution issue des travaux du conseil de cette ligue régionale defootball pour la saison 2018-2019, hier à Bafoussam.

Les différents clubs ontjusqu’au 31 janvier pro-chain pour affilier leurs

équipes afin de prendre part auchampionnat régional de foot-ball qui débutera la 16 févrierprochain. S’inscrivant ainsidans la logique du rassemble-ment, la réhabilitation des clubssuspendus l’année dernière aété unanimement saluée parles différents membres duconseil sous réserve des li-cences. Le nombre de clubs

appelés à participer au cham-pionnat constitue la potentialitéde la région en la matière selonles membres de ce conseil or-dinaire de la ligue régionale defootball pour l’Ouest. Pour cequi est des activités de footballjeune, le conseil a remarqué leretard observé malgré le chro-nogramme des activités déjàconnues.

Les activités de la ligue ré-gionale de l’Ouest s’inscriventdans le strict respect des ins-

tructions de la confédérationafricaine de football (Caf) et dela fédération internationale defootball association (Fifa)adressées aux différentes fé-dérations affiliées. Une instruc-tion qui exige la fin de toutesles compétitions au plus tard aumois de juin afin d’éviter la sus-pension. C’est ce qui justifie lamise en place d’un chrono-gramme d’activités par lesmembres du conseil lors destravaux au sein des différents

championnats. Au sortir de cestravaux, certaines dates ont étéévoquées. Le 9 février 2019,marque la date du début duchampionnat régional. Les dé-partements emboiteront lespas le 24 février prochain.

Dans la région de l’Ouest, laligue veut lancer le champion-nat le 16 février contrairementaux exigences de la fédérationcamerounaise de football avec28 clubs. Pour les membres duconseil, cela se justifie par lenon-participation au champion-nat des clubs sans les licences.Pour y arriver en règles, leconseil adopte le 12 févriercomme date buttoir d’affiliationdes différents clubs. Une autrerésolution concerne l’ordon-nance de saisie d’un huissierpar le président de la FecafootOuest pour un inventaire deslieux avant son installation aucas où un émissaire de la fédé-ration n’arrivait pas comme at-tendu a été prescrit par conseil.Au sujet de l’incompatibilité decertains membres, le conseilrégional a pris acte de la situa-tion telle que présentée par lecomité exécutif de la Fecafootlors de sa séance de travail du14 janvier 2019 à Yaoundé.Une séance de travail estconvoquée pour cette cause etsurtout dans le but de rempla-cer 4 de ces membres ayantdéjà présentés leurs lettres dedémissions à la ligue.

Aurélien Kanouo

Le stadium de Madagascar accueillera les matchsChampionnat d’élite de handball. Le top sera donné le 16 février 2019 à l´occasion du débutde la saison 2019 sur le site réhabilité sous fonds propres du président de la Fédération.

Plus de 40 ans après sonabandon, le terrain bap-tisé « Stadium de Mada-

gascar », reprend vie et serabientôt opérationnel, pour legrand bonheur des amoureuxde la petite balle. L´annonce aété faite par le Président de laFédération, au terme de l´as-semblée générale de la Féca-hand, tenue mercredi dernier àson siège, en prélude au dé-marrage de la nouvelle saison.

C´est sur le stade mythiquedu « Stadium de Madagascar »,qui a fait peau neuve, que vontdésormais se jouer les rencon-tres du championnat d’élite de

handball. Le quick-off seradonné le 16 février 2019, datede lancement de la saison spor-tive 2019. Un stadium rénové,qui au-delà des rencontres duchampionnat, sera ouvert éga-lement à d´autres divisions infé-rieures affiliées a la Fédérationcamerounaise de handball. Unretour aux sources dans un es-pace, considéré comme le tem-ple du handball Camerounais.C´est sur ce terrain, que la plu-part des jeunes, filles commegarçons, ayant écrit les plusbelles pages du handball Ca-merounais, ont fait leurs pre-miers pas.

L´assemblée générale tenuemercredi dernier, était l´occa-sion pour les administrateurs augrand complet, de faire le bilande la saison écoulée et desperspectives à venir, avec enligne de mire la Coupe d´Afriquedes Nations Féminine 2020,qu´accueillera le Cameroun.D´où la nécessite d´une étroitecollaboration avec la tutelle,pour une meilleure synergie, envue du succès total de l´évène-ment. Il a été question tout aulong des travaux, de sauvegar-der les acquis, rectifier le tir surles points qui n´ont pas mar-chés, pour une meilleure effica-

cité des actions, afin rayonne lehandball Camerounais. Des le-çons ont été tirées, quant à laparticipation des équipes fa-nions Dames, Can Congo 2018et Messieurs, Gabon 2018, etnécessite réflexion. Il en est demême des clubs, pour une meil-leure visibilité lors des compéti-tions internationale.

Pour le président de la fédé-ration, la formation est d´une im-portance capitale, et le meilleurendroit est l´école, d´où le pro-jet handball à l´école, élémentessentiel pour la pérennisationet la relève du handball. « Leprojet handball à l´école estd´une importance capitale, laformation est la semence, et lemeilleur endroit, c´est l´école.La formation doit occuper uneplace de choix, si nous avonsune bonne semence, tout estpossible », précise RaymondMbita. Pour cela, deux terrainsont été aménagés, dans l´en-ceinte de l´école des sources,qui compte environ plus de5000 enfants.

Une politique qui va s´éten-dre dans les autres établisse-ments du Cameroun selon lescibles. Concernant la révisiondes textes, question de l´arrimerà la nouvelle loi, un comité a étémis sur pied, pour effectuer letravail et au terme des travaux,la copie sera remise au bureaudirecteur national pour approba-tion.

Moïse Moundi

Bafoussam le 17 janvier 2019. Les travaux du conseil ordinaire de la FecafootOuest..

Yaounde le 16 janvier 2019 siege fecahand. Les administrateurs posent autour dupresident a l'issue du conseil d'administration.jOuest..

« Notre ligue a beaucoup de difficultés »François Kouedem, président de la ligue

régionale de football de l’Ouest.

Nous venons de passer prati-quement deux heures de

séances de travail. Tous lespoints inscrits à l’ordre du jouront été débattus. Il y a eu decontractions mais à terme, on asu trouver des solutions. Lesmembres du conseil ont été diri-geants. Ils ont apporté leurscontributions pour que notreligue qui connait beaucoup dedifficultés puisse véritablementdémarrer. Nous sommes enga-gés pour une bonne saisonsportive au niveau de la ligue.Nous avons fait des visites decourtoisie au gouverneur et audélégué régional de sports et del’éducation physique. Il était nor-mal qu’avant tout lancementd’activité, que nous puissionsfaire ces visites afin de leur pré-senter l’exécutif de la ligue ré-gionale mais en même temps

pour solliciter leur soutien à nosdifférentes activités.

Propos recueillis par AK

Réaction

« Un plate-forme est ouverte »Raymond Mbita Mvaebeme, président

Fécahand

Nos textes seront arrimer à lanouvelle loi, une plate-

forme a été ouverte et qui ouvreles portes à tous les amoureuxdu handball camerounais, pourune contribution positive, afinque rayonne cette discipline. Al´occasion, la Fécahand a dansle but de la nouvelle saison, clô-turé celle de 2017-2018.

« Nous devons aller au-delà »Colbert Nsegbe, administrateur

C´était une réunion d´orienta-tion générale, nous mettre

dans les meilleures dispositionspour entamer la saison 2019.Nous devons aller au-delà,parce que nous devons organi-ser la Coupe d´Afrique féminine

2020. Un chronogramme est ar-rêté, et au regard des travaux,cela augure des lendemainsmeilleurs, maintenant chacundoit jouer sa partition

Propos recueillis par MM

Pogba ne regrette pas Mourinho

Transfiguré depuis le renvoide l'entraîneur José Mou-

rinho et son remplacement parOle Gunnar Solskjaer au moisde décembre, Manchester Uni-ted reste sur une belle série desix victoires consécutives,toutes compétitions confon-dues. Pour le milieu de terrainPaul Pogba (25 ans, 19 matchset 7 buts en Premier Leaguecette saison), ce nouveau vi-sage des Red Devils est en par-tie dû au système de jeu.

"Avec la manière dont nousjouons désormais, nous avonsplus de possession de balle.Nous savons où attaquer et oùnous devons aller. Nous avons

un meilleur système de jeu etplus de structure. Cela rend leschoses plus faciles pour tout lemonde. Je ne dis pas cela uni-quement pour moi. C'est vraique j'ai marqué quelques butset donné quelques passes déci-sives, mais c'est aussi valablepour l'ensemble de l'équipe. (...)C'est formidable de pouvoirmontrer qu'on est de retour etqu'on se rapproche des lea-ders", a savouré le Tricolore aumicro de Sky Sports, dans despropos rapportés par L'Équipe.Le "Special One" ne devrait pasapprécier ces piques à peinemasquées sur son système dejeu réputé trop défensif.

Brève

page 12 - le jour n°2853 du vendredi 18 janvier 2019 h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

S p o r t s

RéactionsBriser le signe indien à LimbéNew stars – Gor Mahia. Pour le match retour de ce tour de cadrage de la coupe de la CAF,l’équipe du Cameroun doit absolument trouver le filet adverse si elle veut se qualifier. Missiondifficile depuis le début de leur campagne à domicile.

Depuis plusieurs mois etcela depuis deux saisonsdéjà, New stars de

Douala a choisi les stades de laville de Limbé pour recevoir sesadversaires. Un choix qui leur aporté chance, car l’équipe deFaustin Domkeu a été succes-sivement qualifiée pour la com-pétition africaine en 2018 et

2019. Si la campagne africainede 2018 a été très courte, cellede 2019 est plus gaie. L’équipeest à un match de la qualifica-tion de la phase de poules de lacoupe de la CAF. Pour y arriver,les coéquipiers de Nken Ngui-ladjoé doivent remporter leurrencontre de ce dimanche 19janvier 2019 face à Gor Mahia

du Kenya. Battus à l’aller (1-2),ils doivent marquer au moins unbut et ne pas en prendre pouréliminer les Kényans. Seule-ment, l’attaque de New stars n’apas encore marqué le moindrebut sur leur stade de Limbécette saison. Après un nulvierge face au Vitalo de Bujum-bura en tour préliminaire, ils

sont allés griller la politesse auxBurundais à domicile (4-1) pourpasser au prochain tour. C’étaitencore en Tunisie de JuniorNgongang trouvait le filet des Li-byens d’Al Alhy dans un matchnul (1-1), avant de batailler pourun autre nul vierge qui les qua-lifiait.

La défaite au match aller àNairobi exige aux poulains deGérard Mbimi, de marquer àLimbé pour passer. C’est lapréoccupation de tous lesjoueurs du groupe qui rêventpasser plus de temps dans lacompétition continentale, unegage de visibilité pour la suitede leurs carrières. Les dernièresséances d’entraînements desnouvelles stars de Douala ontété essentiellement basées surle jeu d’attaque. Gérard Mbimiet ses poulains veulent briser cesigne indien de la disette debuts sur la pelouse du stadeomnisports de Limbé ce di-manche. Ce sera en présencedu tout nouveau président de laFecafoot Seidou MbomboNjoya annoncé, qu’on pourraitvoir aux côtés du nouveau mi-nistre des sports et de l’éduca-tion physique LeProfesseur Narcisse MouelleKombi, lui aussi annoncé dansla ville balnéaire du Sud-OuestCameroun.

David Eyenguè

Apres l'entrainement, les joueurs de New stars de Douala ont l'esprit deja au matchde dimanche

Junior Ndandé en sapeur-pompier à New stars Coupe de la CAF. Le gardien de buts en provenance de l’UMS de Loum a participé aux deuxdernières séances d’entraînements avec sa nouvelle équipe en vue du match face à Gor Mahiade Nairobi.

Depuis que New stars deDouala est engagéedans la compétition afri-

caine (Coupe de la CAF 2018-2019), l’équipe du Dr FaustinDomkeu doit s’habituer à unchangement de son onze en-trants à chaque rencontre. Leplénipotentiaire du Cameroun

qui avait déjà été très actif dansle marché des transferts de l’in-tersaison aligne une équipetype où seulement cinq anciensjoueurs de l’effectif doiventcombiner avec six de leurs nou-veaux coéquipiers.

Pour une accumulation decartons jaunes ou pour un

rouge direct, certains titulairesont été obligés de céder leursplaces. Aristide Medjo, expulséface aux Tunisiens de Al Alhyde Tripoli avait déjà donné droitau jeune Rodrigue Nganguè,transfuge de Leopard deDouala, d’être titulaire au matchaller à Nairobi au Kenya face à

Gor Mahia. Un match perdu (1-2) dans lequel deux autresjoueurs ont eu des cartons sus-pensifs. Le défenseur centralJaures Nlend et le gardien debut Patrick Kibyen.

Pour se donner une chancede voir deux gardiens de butsalignés sur la feuille de matchde New stars ce dimanche,Faustin Domkeu a fait rapide-ment appel à Junior Ndande,l’ancien gardien de buts deSewe sport d’Abidjan, passépar Apejes de Mfou et revenuau pays il y a peu. Dans unmauvais jeu de signatures etd’entente avec les présidentsde clubs, il aurait donné son ac-cord à New stars de Doualapour la compétition africaine,mais s’est encore engagé avecUMS de Loum pour le cham-pionnat à venir. Ce profession-nalisme à la camerounaise aimposé à Faustin Domkeu (dosau mur), des négociations pourle retour dans l’effectif de JuniorNdandé. Le gardien de buts adéjà participé à deux séancesd’entraînements avec ses nou-veaux coéquipiers et sera àcoup sûr dans la liste de NewStars ce dimanche à Limbé.Reste maintenant aux entraî-neurs de choisir le titulaire auposte entre Junior Ndandé etArmand Fotso Toche venu deBamboutos de Mbouda, luiaussi qualifié pour livrer la ren-contre.

David Eyenguè

Une phase de jeu a l'entrainement avec Junior Ndande dans les buts de New Starsde Douala.

“Gor Mahia ne gagne pas à l’extérieur”Nkeng Nguiladjoé, milieu de terrain de New

Stars de Douala

Je pense qu’on se prépare demanière sereine, on connait

déjà notre adversaire, onconnait sur quel point il faut tra-vailler pour être fin prêts le jour-j, le dimanche à Limbé. On saitcertes que nous n’avons pasencore marqué à Limbé et qu’ilnous faut des buts, mais on saitaussi que Gor Mahia ne gagnepas à l’extérieur. Nous avons re-gardé leurs statistiques,puisque ça fait partie du foot.C’est un match de football, on a90 minutes, peut-être un peuplus (au cas où New stars mène2-1 après le temps réglemen-taire, ndlr) pour donner le meil-leur de nous-mêmes pour avoirla qualification à la fin. Dans lesmatches joués avant à Limbé,on ne se connaissait pas encorevraiment dans le groupe. Les

matches test, c’est passé main-tenant.

“Un match pour entrer dans l’histoire”Nelson Moukeu, milieu de terrain de New

stars de Douala

Si je suis sur le terrain, je vaisessayer de donner le meil-

leur de moi-même, et il fautaussi cela pour tout le groupe,car le football n’est pas un sportindividuel. Le match de di-manche est une finale pournous. Et une finale ne se jouepas, elle se gagne. C’est unmatch pour entrer dans l’his-toire. Nous sommes tous galva-nisés, et le président a mis lepaquet. Nous allons aller tôt àLimbé pour entrer en stage,question de mieux se concen-trer pour le match de dimanche.

Propos recueillis par D.E

« Je suis déjà dans le bain »Junior Ndandé, gardien de buts de New stars

de Douala

Chaque fois qu’on rejoint ungroupe, on est censé être

dans la même optique que toutle monde. On doit être aumême niveau. C’est ce qui ex-plique mon engagement à cesséances d’entraînements. Jebosse dur de telle façon que sidimanche je suis classé, je suissûr de donner le meilleur, demettre le paquet. Je viens enprincipe d’UMS de Loum. Maiscomme j’avais un dossier CAFà New stars de Douala, les deuxprésidents (New Stars deDouala et UMS de Loum, ndlr)ont trouvé un accord pour que jesois présent dans cette rencon-tre de dimanche, et de là onverra la suite. Vu que je suisdéjà là, donc les choses admi-nistrativement se passent bien,sinon je ne serais pas là. Propos recueillis par D.E

Higuain à Chelsea, ça brûle !

Entré en jeu lors de la défaitecontre la Juventus Turin en

Supercoupe d'Italie (0-1), cemercredi, Gonzalo Higuain (31ans, 15 matchs et 6 buts enSerie A cette saison) a sansdoute disputé son dernier matchavec le Milan AC. D'après les in-formations du journaliste italienGianluca Di Marzio, Chelsea a

trouvé un accord avec la Juven-tus Turin, propriétaire de l'atta-quant argentin, pour un prêt desix mois avec option d'achat.

Les Blues pourront prolongerle prêt d'un an si certainesconditions sont remplies,comme un certain nombre debuts inscrits et de matchs joués.

Brève