Des dieux et des hommes. Cultes et sanctuaires en Sarthe et en Mayenne dans l'Antiquité. Catalogue...

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CULTES ET SANCTUAIRES EN SARTHE ET EN MAYENNE DANS L’ANTIQUITÉ DES DIEUX & DES HOMMES Sous la direction de Stéphanie Raux, Véronique Brouquier-Reddé, Martial Monteil, William Van Andringa TEST_CAT.indd 1 30/04/2015 15:29

Transcript of Des dieux et des hommes. Cultes et sanctuaires en Sarthe et en Mayenne dans l'Antiquité. Catalogue...

C U LT E S

E T S A N C T U A I R E S

E N S A R T H E

E T E N M AY E N N E

D A N S L’ A N T I Q U I T ÉDESDIEUX&DESHOMMESSous la direction de

Stéphanie Raux, Véronique Brouquier-Reddé, Martial Monteil, William Van Andringa

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Ce catalogue est publié à l’occasion de l’exposition Des dieux et des hommes, cultes et sanctuaires en Sarthe et en Mayenne dans l’Antiquité, présentée au Carré Plantagenêt, musée d’archéologie et d’histoire du Mans du 21 mars au 21 septembre 2015.

Conception graphique : Sébastien Morel

Impression, fabrication : Groupe Renard

Coordination éditoriale : Julie Pihan, Stéphanie Raux (Inrap)

© Ville du Mans, 2015

N° ISBN : 978-2-911057-50-2

Dépôt légal : Juin 2015

Imprimé en France

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Dès le milieu du XIXe siècle, de nombreux érudits se sont intéressés au passé du Mans. Mais l’étude scientifique et la recherche archéologique concernant son histoire n’ont véritablement été entreprises qu’à partir des années 80, à l’occasion des grands chantiers urbains dans lesquels la ville a investi des moyens importants pour mener des fouilles archéologiques, montrant ainsi son intérêt pour la mise en valeur de son patrimoine.

Ces efforts ont trouvé un premier aboutissement en 2009 avec l’ouverture au public du Carré Plantagenêt, musée d’archéologie et d’histoire qui présente des collections riches et variées, tant celles héritées du XIXe que les nombreux vestiges révélés lors des fouilles plus récentes et qui éclairent d’un jour nouveau l’histoire du Mans et de la Sarthe.

Elle poursuit aujourd’hui cette ambition, avec la candidature qu’elle porte pour l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO d’un élément phare de son patrimoine : la muraille gallo-romaine. Cette enceinte exceptionnelle par son importance, la qualité de son décor et son état de conservation, est l’une des plus remarquables du monde romain subsistant aujourd’hui.

Résultant des recherches menées par de nombreux spécialistes, conservateurs, archéologues, chercheurs, universitaires, l’exposition Des dieux et des hommes a été réalisée grâce à un fructueux partenariat avec l’Institut national de recherches archéologiques préventives et les services archéologiques de l’Etat. Elle offre ainsi une synthèse des connaissances actuelles sur les croyances, les pratiques religieuses et les lieux de culte à l’époque gallo-romaine. Elle permet surtout de restituer aux habitants les découvertes archéologiques récentes, dont certaines exceptionnelles, faites notamment sur le site des Jacobins en préalable à la construction du nouvel espace culturel Les Quinconces, ou à Neuville-sur-Sarthe.

Par une telle exposition se poursuit la mise en valeur de notre patrimoine avec la volonté de s’adresser à un très large public, pour lui apporter des connaissances nouvelles sur les croyances et pratiques religieuses des habitants de nos cités dans les premiers siècles de notre ère, et nous permettre ainsi de mieux comprendre notre histoire

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DES DIEUX & DES HOMMES CULTES ET SANCTUAIRES EN SARTHE ET EN MAYENNE DANS L’ANTIQUITÉ

Jean-Claude Boulard, Sénateur-Maire du Mans

préfaces

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Louis Bergès, Directeur régional des affaires culturelles des Pays de la Loire

Concevoir une exposition et son catalogue sur les sanctuaires antiques, c’est assurément vouloir porter un éclairage sur un territoire gallo-romain, son identité et son organisation. C’est aborder la question de la ville et de ses marges, de la physionomie des campagnes structurées par les domaines des villa, les temples ruraux, le réseau des voies. C’est aussi vouloir approcher les communautés et leurs diversités, à travers les rites et les expressions culturelles à une époque où le foisonnement des dieux et des religions s’inscrivait dans le territoire, selon le cadre institutionnel romain.

Cette exposition se justifie par l’importance des études archéologiques récentes sur ce sujet, dans le territoire des Aulerques Cénomans et Diablintes. Les opportunités de l’archéologie préventive ont permis de mettre brillamment l’accent sur le phénomène religieux, comme en témoignent les découvertes faites à Neuville-sur-Sarthe ou au Mans à l’emplacement du centre culturel des Jacobins, mais également à Angers sur le site de l’ancienne clinique Saint-Louis qui recouvrait les vestiges d’un mithraeum.

À Jublains en Mayenne, Aubigné-Racan ou Allonnes en Sarthe, les vestiges monumentaux ont été acquis et restaurés par les collectivités territoriales. Des recherches programmées y ont été menées durablement comme sur le site de La Forêterie où le CNRS et une association se sont appliqués jusqu’en 2011 à comprendre l’organisation de ce sanctuaire dominant Vindinum.

La Direction régionale des affaires culturelles apporte toujours un large soutien à ces initiatives qui restituent les connaissances acquises à l’échelle d’un territoire. Le public soutient avec beaucoup de conviction le déroulement des fouilles en France et il est toujours au rendez-vous lors des journées nationales de l’archéologie. Il exprime ainsi son profond désir d’être informé sur le progrès des connaissances.

L’exposition et le catalogue, portés par des contributions de spécialistes d’envergure nationale, seront sans aucun doute salués par la communauté archéologique. En y ajoutant l’accueil du colloque international de l’association instrumentum, la ville du Mans et le Carré Plantagenêt inscrivent en 2015 l’archéologie parmi les axes majeurs d’une politique patrimoniale soutenue par la Direction régionale des affaires culturelles

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En nous invitant aujourd’hui à poser un regard renouvelé sur les sanctuaires antiques de Sarthe et de Mayenne, l’exposition « Des dieux et des hommes » propose de partager avec le plus large public possible les résultats des récentes recherches menées sur ce thème et ce territoire par les équipes de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

Ces recherches prennent tout leur sens et trouvent leur aboutissement grâce à l’étroite collaboration entre l’Inrap et les différents partenaires de cette exposition que sont les universités de Nantes, de Lille et du Maine, le service régional de l’Archéologie des Pays de la Loire, le Centre national de la recherche scientifique et l’École normale supérieure. La ville du Mans, au travers de son musée d’histoire et d’archéologie, le Carré Plantagenêt, a voulu permettre à tous ces chercheurs de mettre en commun les résultats de leurs travaux dans une dimension pédagogique accessible au grand public. Qu’elle en soit ici remerciée.

Les données présentées ici contribuent à enrichir notre connaissance des croyances et des pratiques religieuses de la société gallo-romaine. Sur décision de l’État (ministère de la Culture et de la Communication – direction régionale des Affaires culturelles), l’Inrap a mené dans les Pays de la Loire entre 2010 et 2013 des fouilles archéologiques d’envergure livrant des vestiges importants permettant de compléter cette thématique, comme le complexe cultuel de Neuville-sur-Sarthe ou l’étang sacré découvert au Mans.

En présentant cette exposition, l’Inrap concourt pleinement à la mission de valorisation culturelle qui lui a été confiée par le législateur dès son origine, ainsi qu’à celle de diffusion des résultats des recherches scientifiques dont il a la charge, et souligne par là même le caractère irremplaçable de sa contribution à la connaissance, tant en direction des spécialistes que du grand public.

Puisse chacune et chacun des visiteurs de cette exposition se laisser pénétrer par cette invitation au voyage, et à la rencontre des religions des populations qui nous ont précédés, il y a de cela deux millénaires

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Dominique Garcia & Pierre Dubreuil, Président et Directeur général de l’Institut national de recherches archéologiques préventives

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Avant-propos .................................................................................................

Remerciements ..............................................................................................

Liste des auteurs ........................................................................................

Qui sont les Aulerques Cénomans et Diablintes ?. .......................................................................

L’archéologie des lieux de culte, en Sarthe et en Mayenne .........................................................................

Quand les dieux vivent avec les hommes .....................................

Quand les dieux vivent avec les hommes : religion et cités des Aulerques La fin du paganisme

les sanctuaires et les lieux de culte chez les Aulerques ....................................................................................

Sanctuaires et lieux de culte chez les Aulerques : bilan et synthèse des données actuelles Notices de sites : les sanctuaires construits en Sarthe et en Mayenne Notices de sites : Les lieux de rites, non construits, en Sarthe et en Mayenne L’apport de l’archéologie aérienne à la révélation des sanctuaires antiques

sommaire

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Programmes architecturaux des édifices cultuels ...............................................................................

Les sanctuaires, édifices du paraître et programmes architecturaux commandités, les corps de métiers et corporations sollicités Les matériaux de construction : ressources locales et importations Le décor architectonique d’un sanctuaire poliade : l’exemple de Jublains Le chapiteau corinthien du temple 3 de Mars Mullo, à Allonnes Le décor d’applique Le décor architectural figuré Le décor peint et stuqué Les chantiers de construction Fondre une statue à Vindinum au IIe siècle

Des dieux, des Hommes et des rites ..................................................

Les dieux des Cénomans et des Diablintes La fréquentation des sanctuaires (ou les mobiliers archéologiques comme éléments de définition ?) Le rite de la jactatio stipis Monnaies mutilées, monnaies scarifiées Les ex-voto anatomiques Sacrifices, repas et offrandes dans les sanctuaires antiques : le témoignage des os animaux Les offrandes de figurines en terre cuite La pratique de la defixio, entre religion et magie Les offrandes d’objets spécifiques et d’objets personnels

En guise de conclusion... .......................................................................

Catalogue des objets ...............................................................................

Bibliographie .................................................................................................

Glossaire ...........................................................................................................

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Le recours à l’archéologie est aujourd’hui essentiel pour la connaissance des périodes anciennes, pour lesquelles les sources écrites, lorsqu’elles existent, sont souvent lacunaires et difficiles à interpréter. Au Mans, le recueil et l’étude des vestiges ont commencé dès la fin du XVIIIe siècle, avec les aménagements urbains et la construction de nouveaux quartiers succédant aux établissements religieux désaffectés à la Révolution. Ils se sont poursuivis au XIXe, à l’occasion des aménagements urbains, mais c’est surtout dans le dernier quart du XXe siècle que les découvertes se font plus nombreuses, avec l’accélération des travaux d’urbanisme et la mise en place des mesures en faveur de l’archéologie préventive. Les chantiers se multiplient alors, comme celui de l’Ecole des Beaux-Arts en 1980, qui révèle la présence des thermes romains ; les fouilles opérées en 1982 sur le site des Filles-Dieu, entre 1982 et 1988 le long de la muraille, en 1987-1988 dans le quartier des Halles, ou dans les années 1990 avec la construction de la Cité judiciaire et du quartier Etoile-Jacobins.

Grâce aux connaissances acquises et à l’abondance du matériel mis au jour, l’exposition Le Mans retrouvé présente en 1990 un premier bilan de ces résultats. Cette manifestation suscite un grand intérêt et fait alors prendre conscience de la nécessité de créer un lieu permanent. C’est ainsi qu’est entrepris le projet de création d’un nouveau musée d’archéologie. Un premier établissement avait été créé en 1846, puis installé au début du XXe siècle à la collégiale Saint-Pierre-la-Cour, mais il avait fermé ses portes à la veille de la 2e Guerre mondiale, et ses collections avaient alors été mises en réserves.

Lancé en 1998, le projet voit le jour en 2009 avec l’ouverture du Carré Plantagenêt musée d’archéologie et d’histoire, dans les bâtiments de l’ancienne imprimerie Monnoyer rénovés et dotés d’une extension contemporaine. Présentant l’histoire du Mans et de son territoire depuis la Préhistoire jusqu’à la fin du Moyen Age, il s’attache aussi à expliquer les techniques de l’archéologie et à rendre compte des nouvelles découvertes. En effet depuis son ouverture au public en 2009, les opérations archéologiques préventives menées avant différents travaux sur le territoire urbain et sur celui de la métropole, ont largement fait progresser les connaissances sur l’histoire de la ville.

L’exposition Des dieux et des hommes. Cultes et sanctuaires en Sarthe et en Mayenne dans l’Antiquité présente aujourd’hui un bilan d’envergure des découvertes réalisées sur ce territoire en matière de lieux de culte gallo-romains. Aux recherches initiées au XIXe siècle, se sont ajoutées tout au long du XXe siècle et au début du XXIe des campagnes de fouilles,

AVANT-PROPOS

François Arné, directeur des musées du MansJulie Pihan, responsable du Carré PlantagenêtStéphanie Raux, archéologue, Inrap Grand OuestGérard Guillier, archéologue, Inrap Grand Ouest

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programmées et préventives, sur des sites déjà connus et étudiés comme Allonnes La Forêterie (Katherine Gruel, Véronique Brouquier-Reddé, AOROC, CNRS/ENS) ou Jublains (Jacques Naveau, Conseil général de la Mayenne), et sur des sites inédits révélés plus récemment, comme celui de Neuville-sur-Sarthe (Gérard Guillier, Inrap) ou celui des Jacobins au Mans (Pierre Chevet, Inrap). Ce dernier, mis au jour à l’occasion de la construction de l’espace culturel Les Quinconces, a livré des résultats qui renouvellent nos connaissances sur l’occupation du Mans. Il a notamment mis en évidence en bordure de l’ancien ruisseau d’Isaac des activités artisanales remontant aux années qui ont immédiatement suivi la conquête romaine entre 50 et 20 av. J.-C., les plus anciens vestiges antiques découverts au Mans. Un petit bâtiment carré du Ier siècle de notre ère, construit en bordure d’un plan d’eau aménagé considéré comme un étang sacré, a également été découvert. Ce sanctuaire, jusqu’alors totalement ignoré, a livré un abondant mobilier : monnaies, bijoux, ex-voto et objets de pratiques magiques, jetés en offrande à une divinité et révélant les pratiques religieuses au cours des trois premiers siècles de notre ère.

Les premiers résultats de ces découvertes avaient été montrés de manière succincte à l’automne 2011 au Carré Plantagenêt, dans le cadre de l’exposition-dossier Du nouveau sur les origines du Mans et la nécessité de présenter au public une exposition plus complète s’était alors imposée. Aussi, l’opportunité offerte par le projet d’Instrumentum d’organiser en 2015 un colloque international portant sur « La place des productions manufacturées dans les espaces sacrés et dans les pratiques religieuses » de l’Antiquité, et d’y associer une exposition sur la pratique religieuse dans le monde gallo-romain, qui permettrait de mettre en lumière les découvertes récentes et de montrer les objets dans leur contexte historique, se devait d’être saisie.

Le catalogue de cette exposition offre une synthèse des travaux réalisés sur les deux départements, s’appuyant sur les travaux de chercheurs de plusieurs institutions, impliqués localement, mais également sur les connaissances plus larges acquises sur la religion antique à l’échelle de la Gaule romaine (William Van Andringa, Université de Lille), ou à celle de la région. Elle repose notamment pour l’ouest de la Gaule sur une enquête initiée en 2008 intitulée Sanctuaires et lieux de culte dans l’Ouest de la Gaule romaine : actualités de la recherche, dans le cadre des Séminaires archéologiques de l’Ouest de l’université de Rennes I, qui s’est poursuivie de façon informelle entre 2009 et 2010 ; puis en 2011 et 2012, sous la forme d’un axe de recherche collectif interrégional de l’Inrap, intitulé Les sanctuaires et lieux de culte dans l’Ouest de la Gaule romaine, piloté par Ludovic Le Gaillard (Inrap) et Martial Monteil (Université de Nantes). Une partie des matériaux rassemblés ont servi à alimenter le présent ouvrage, tant du point de vue du recensement des sites que de la définition de leurs caractéristiques topographiques, architecturales et matérielles.

Pour le musée, il est essentiel de s’appuyer sur les travaux des chercheurs et sur les découvertes les plus récentes, qui lui permettent d’actualiser les connaissances pour les transmettre au public. Au-delà d’une mise en valeur temporaire des recherches et des vestiges, une telle exposition peut permettre d’envisager à plus long terme une évolution du musée, dans le cadre d’un projet scientifique et culturel renouvelé qui permettrait d’intégrer ces nouvelles données au parcours muséographique, mais aussi d’enrichir les collections grâce aux mobiliers archéologiques mis au jour, en accord avec les services de l’Etat. Elle lui donne ainsi l’opportunité de remplir pleinement le rôle qui est le sien : préserver le patrimoine et le transmettre au plus large public

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Cet ouvrage a été conçu à l’occasion de l’exposition Des dieux et des hommes, cultes et sanctuaires en Sarthe et en Mayenne dans l’Antiquité, Carré Plantagenêt - musée d’archéologie et d’histoire du Mans

21 mars-21 septembre 2015

L’exposition est réalisée en partenariat entre la ville du Mans - Carré Plantagenêt musée d’archéologie et d’histoire -, l’Institut national de recherches archéologiques préventives et le Service régional d’archéologie - DRAC Pays de la Loire.

Carré Plantagenêt, musée d’archéologie et d’histoire du Mans

François Arné Directeur des musées du Mans

Julie Pihan Responsable du Carré Plantagenêt

Edwige Grison Responsable administrative

Joel Albert, Guy Chassevent Responsables techniques

Inrap Grand Ouest

Claude le Potier Directeur interrégional

Mélanie Scellier Chargée du développement culturel et de la communication

SRA – DRAC Pays de la Loire

Guy San Juan Conservateur régional

Rachel Touzé Conservatrice

Didier le Gouestre Technicien de recherche

remerciements

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DES DIEUX & DES HOMMES CULTES ET SANCTUAIRES EN SARTHE ET EN MAYENNE DANS L’ANTIQUITÉ

Commissaires de l’exposition

François Arné, conservateur en chef du patrimoine, directeur des musées du Mans

Julie Pihan, attachée de conservation du patrimoine, responsable du Carré Plantagenêt

Commissaires scientifiques

Stéphanie Raux, archéologue, Inrap Grand Ouest

Gérard Guillier, archéologue, Inrap Grand Ouest

Comité scientifique

Annie Allely, Université du Maine Véronique Brouquier-Reddé, CNRS - ENS Paris Pierre Chevet, Inrap Grand Ouest Katherine Gruel, CNRS - ENS Paris Martial Monteil, Université de Nantes Rachel Touzé, SRA Pays de la Loire William Van Andringa, Université Lille 3

Nous souhaitons exprimer notre gratitude aux institutions qui ont permis par leur généreuse participation la réalisation de ce projet : DRAC Pays de la Loire, Service régional de l’archéologie Allonnes, CAPRA Ville d’Allonnes Ville de Chartres, service d’archéologie municipale M. Eric Térouanne Mmes Josée et Roselyne Térouanne M. Georges Trichet M. Bernard Trocherie Nantes, Musée Dobrée Jublains, Musée archéologique départemental

Les commissaires expriment leurs sincères remerciements aux responsables de collections qui ont accepté de s’associer au projet par les prêts d’objets : au musée de Jublains, Agathe Legros et Erwan Madigand ; au musée Dobrée, Laure Barthet, Chrystelle Quebriac, Gildas Salaün ; au CERAM, Reynald Lucas ; au CNRS, Katherine Gruel et Véronique Brouquier-Reddé ; au service archéologique de la ville de Chartres, M. Dominique Joly, Mme Sarah Gauthier de Saint-Mathieu ; au dépôt de Sablé sur Sarthe, Jean Riouffreyt. Nos remerciements vont également à Nicolas Thomas pour son apport scientifique autour de la métallurgie du bronze, à Gilles Kervella pour la couverture photographique du catalogue des objets, ainsi qu’à Nicole Glot, Sonia Gobin, Johnny Parmé et Christophe Tessier pour leur relecture attentive du catalogue.

La réalisation technique de l’exposition a été assurée par Joël Albert, Guy Chassevent, Jack Debray, Arnaud Emery, Franck Ernest, Bruno Jarrossay, Michel Jupin, Jean-Luc Lemay, Roger Leroy, Philippe Ribaut. Le graphisme de l’exposition a été assuré par Jenny Weiss-Bonnetier assistée de Fabienne Connard. La gestion administrative a été prise en charge par Edwige Grison. Johnny Parmé et Flavien Dublanchet ont assuré la documentation et le multimédia.

L’exposition a été conçue en lien avec les Rencontres Internationales Instrumentum 2015 : « Mobiliers et sanctuaires dans les provinces romaines occidentales (fin Ier s. av. - V e s. ap. J-C.). La place des productions manufacturées dans les espaces sacrés et dans les pratiques religieuses ». Carré Plantagenêt, Le Mans (3 - 5 juin 2015).

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les auteurs

Annie Allely [email protected] Maître de Conférences HDR en Archéologie antique, Université du Maine, UMR 6566 CReAAH

Gérard Aubin Conservateur général honoraire du patrimoine

François Bérard [email protected] Professeur à l’ENS, AOROC UMR 8546 CNRS-ENS, Paris ; Directeur du Département des Sciences de l’Antiquité

Vincent Bernollin [email protected] CAPRA, Allonnes, archéologue, chercheur associé à AOROC, UMR 8546, CNRS- ENS, Paris

Paul-André Besombes [email protected] Conservateur du Patrimoine, Service Régional de l’Archéologie de Bretagne, Rennes

Anne Bocquet [email protected] Conseil général de la Mayenne, Service du Patrimoine

Stanislas Bossard [email protected] Étudiant Master 2 recherche en Archéologie, Université de Nantes

Véronique Brouquier-Reddé [email protected] Chargée de recherche au CNRS, AOROC, UMR 8546 CNRS-ENS, Paris

Pierre Chevet [email protected] Inrap Grand-Ouest Le Mans

Sébastien Cormier [email protected] Conseil Général de l’Eure, Mission du Vieil-Évreux ; chercheur associé à AOROC, UMR 8546, CNRS- ENS, Paris

Katherine Gruel [email protected] Directrice de recherche au CNRS, AOROC, UMR 8546 CNRS-ENS, Paris ; Directrice-ajointe de l’UMR 8546

Gérard Guillier [email protected] Inrap Grand-Ouest Le Mans ; chercheur rattaché à AOROC, UMR 8546, CNRS- ENS, Paris

Françoise Gury [email protected] Chargée de recherche au CNRS, AOROC, UMR 8546 CNRS-ENS, Paris

Claude Lambert Dépôt Archéologique de Sablé-sur-Sarthe

Anthony Ledauphin [email protected] Inrap Nord-Picardie ; chercheur associé à AOROC, UMR 8546, CNRS-ENS, Paris

Sébastien Lepetz [email protected] CNRS – Muséum national d’histoire naturelle - UMR 7209, Paris

Gilles Leroux [email protected] Inrap Grand-Ouest Rennes ; chercheur rattaché à UMR 6566, CReAAH Rennes

Christophe Loiseau [email protected] Éveha - études et valorisations archéologiques, Tours ; chercheur associé à AOROC, UMR 8546 CNRS-ENS, Paris

Reynald Lucas [email protected] CAPRA, Allonnes, régisseur des collections archéologiques

Yvan Maligorne [email protected] Maître de Conférences, CRBC (EA 4451), Université de Bretagne Occidentale, Brest

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Hugo Meunier [email protected] CAPRA, Allonnes, archéologue chercheur associé à UMR 6566 CReAAH

Benoit Mille [email protected] Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France & Préhistoire et Technologie (UMR 7055)

Florence Monier [email protected] Ingénieur de recherche au CNRS, AOROC, UMR 8546 CNRS-ENS, Paris

Martial Monteil [email protected] Maître de Conférences HDR en Archéologie antique, Université de Nantes, LARA-UMR 6566 CReAAH

Jacques Naveau [email protected] Conservateur honoraire du musée archéologique départemental de Jublains

Stéphanie Raux [email protected] Inrap Grand-Ouest Le Mans ; chercheur rattachée à ASM, UMR 5140, Montpellier-Lattes

Jean Rioufreyt [email protected] Dépôt Archéologique de Sablé-sur-Sarthe

Florian Sarreste [email protected] Éveha - études et valorisations archéologiques, Tours ; EA 3811 HeRMA

Damien Séris [email protected] Inrap Grand-Ouest Nantes

Dominique Tardy [email protected] Directrice de recherche au CNRS ; IRAA

Nicolas Thomas [email protected] Inrap Centre Ile-de-France Pantin, chercheur rattaché à LAMOP, UMR 8589, Paris

Rachel Touzé [email protected] Conservatrice du patrimoine, Service Régional de l’Archéologie des Pays-de-la-Loire, Nantes

Willian Van Andringa [email protected] Professeur en archéologie romaine, Université Charles de Gaulle-Lille 3

AOROC : Archéologie et Philologie d’Orient et d’Occident

ASM : Archéologie des Sociétés Méditerranéennes

CAPRA : Centre Allonnais de Prospection et de Recherche Archéologique

CNRS : Centre National de Recherche Scientifique

CRBC : Centre de recherche bretonne et celtique

CReAAH : Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire

ENS : École Normale Supérieure

HeRMA : Hellénisation et Romanisation dans le Monde Antique

INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives

IRAA : Institut de Recherche sur l’Architecture Antique

LAMOP : Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris

LARA : Laboratoire de Recherches Archéologiques

UMR : Unité Mixte de Recherche

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