Annales de biologie lacustre

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Mim

ini'

ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE

AN N ALESDE

BIOLOGIE LACUSTREPUBLIEES SOUS LA DIRECTION DU

T> Ernest ROUSSEAU

TOME II

1907-1908

BRUXELLES

IMPRIMERIE F. VANBUGGENHOUDT5 ET 7, RUE DU MARTEAU, 5 ET 7

LISTE DES COLLABORATEURS

K. APSTEIN, à Kiel.

S. AWERINTZEW, à Saint-Pétersbourg.

H. BACHMANN, à Lucerne.Th. BARROIS, à Lille.

P. DE BE\UCHAMP, à Paris.

F.-E. BEDDARD, à Londres.E.-A. BIRGE, à Madison.R BLANCHARD, à Paris.

C. BOMMER, à Bruxelles.O. BORGE, à Stockholm.A. BORZL à Païenne.G.-L. BRADY, à Suuderland.C. BRUYANT, à Clermont.

L. CAR, à Agram.R. CHODAT, à Genève.

E. VON DADAY, à Budapest.R. DANGEARD, à Poitiers.

J.-G. DE MAN, à lerseke.

R. DE TONI, à Modène.F. DOFLELN, à Munich.

C. ECKSTEIN, à Eberswalde.

G. FIELD, à Boston.G.-A. FORBES, à Urbana.F. -A. FOREL. à Morges.P. FRANCOTTE, à Bruxelles.0. FUHRMANN, à Neuchàtel.

A. GARBINT, à Vérone.G. GILSON, à Louvain,P. GIROD, à Clermont.P. GODET, à Neuchàtel.L. VON GRAFF, à Graz.R. GUTWINSKI, à Cracovie.

J. HEUSCHER, à Zurich.B. HOFER, à Munich.C. HOFFBAUER, à Trachenberg.C. HUITFELD KAAS, à Christiania.

O.-E. IMHOF, à Brugg.

H. -S. JENNINGS, à Philadelphie.

A. KEMNA, à Anvers.F. KLAPALEK, à Prague.C-A. KOFOID, à Berkeley.

G. LAGERHELM, à Stockholm.K. LAMPERT, à Stuttgart.

K.-M. LEVANDER, à Helsingfors.

R VON LENDENFELD, à Prague.K. LOPPENS, à Nieuport.

p. MAGNIN, à Besançon.C.-D. xMARSH, à Washinoton.J. MASSART, à Bruxelles.

E. MAZZARKLLI, à Païenne.A. MEUNIER, à Louvain.W. MICHAELSEN, à Hambourg.W. MIGULA, à Eisenach.

R. MONTI, à Sassari.

G.-W. MULLER, à rrreitswald.

P. NYPELS, à Bruxelles.

J. NUSBAUM, à Lemberg.

E. PENARD, à Genève.L.-H. PLATE, à Berlin.

H.-C. REDEKE, au Helder.L. R(3ULE, à Toulouse.C.-F. ROUSSELET, à Londres.E. ROUX, à, Bàle.

M. SAMTER, à Berlin.

G.-O. SARS. à Christiania.

J. SCHAFFER, à Vienne.A. SCHERFELL, à Iglô.

G. SCHNEIDER, à Helsingfors.

H. SCHOUTEDEN, à Bruxelles.A. SCHUBERG, à Heidelberg.J. SCOURFIELD, à Leytonstone.H. SIMROTH, à Leipzig.

A.-S. SKORIKOW, à Saint-Pétersbourg.J. SNOW, à Nortliampton.A. STEUER, à Innspruck.T. STINGELIN, à Olten.

S. STRODTMANN, à Helgoland.

J. THALLWITZ, à Dresde.K. THOR, Norwège.R. TIMM, à Hambourg.

G. ULMER, à Hambourg.

H. VAN HEURCK, à Anvers.D. VINCIGUERRA, à Rome.

E. WALTER, à Saalfeld.

H.-B. WARD, à Lincoln.

W. WELTNER, à Berlin.

J. WERY, à Bruxelles.

A. WIERZEJSKI, à Cracovie.

N. WILLE, à Christiania.

V. WILLEM, à Gand.

E. ZACHARIAS, à Hambourg.0. ZACHARIAS, à Pion.

C. ZIMMER, à Breslau.

W^F. ZOPF, à Munster.F. ZSCHOKKE, à Bâle.

TABLE DES MATIÈRES DU TOME II

Pages

J.-G. De Mati. — Contribution à la connaissance des Néma-

todes libres de la Seine et des environs de Paris . . 9

P. Steinmann. — Die Tierwelt der Gebirgsbaclie, eine

faunistisch-biologische SLudi(! 30

S. Awerintzew. — Beitriige zur Kenntnis dei- Siisswasser-

protozoen 163

H. Schouteden. — Les Infusoires aspirotriches d'eau

douce. — II l''^!

E. Rousseau et H. Schouteden. — Les Acinétiens d'eau douce 181

A. Boubier. — L'universalité et la cause de la forme sphé-

rique des organismes inférieurs 212

A. Boubier. — La vésicule contractile, organe hydrostatique 214

M. Le Roux. — Recherches biologiques sur le lac d'Annecy. 220

E. Rousseau. — Les Hyménoptères aquatiques avec descrip-

tion de deux espèces nouvelles par W.-A. Schulz . . 388

Bibliographie limnologique, littérature, analyses et comptes

rendus (Spongiaires, Coelentérés, Bryozoaires, Mol-

lusques, Vers, Crustacés, Insectes, Hydrachnides,

Poissons, Batraciens, Mammifères, Protozoaires,

Algues, Champignons, Plankton, Végétation lacustre,

Macrophytes, Biologie des eaux courantes ou sta-

gnantes, Biologie thermale, Technique, Laboratoires,

Stations biologiques, Nouveaux périodiques et Traités

sur rhydrobiologie) 403

CONTRIBUTION

A LA

DE LA SEINE ET DES ENVIRONS DE PARIS

par 1(> D'- J.-G. de Man, à lerseke (Hollandi^).

La présente note contient mes observations sur quelques Néma-todes libres faites pendant un séjour à Sèvres près de Paris, il

y a quelques années. Vingt-six espèces furent recueillies, dont

aucune cependant n'est nouvelle pour la science. Plus de la

moitié, c'est-à-dire quatorze espèces, fui-ent capturées sur des

pierres gisant dans la Seine et revêtues d'algues; cin(j autres se

trouvaient dans un sol très liumide aux bords de la rivière, dansde la terre qui sans doute était submergée de temps en temps.

Le reste, c'est-à-dire sept espèces, fut observé dans la terre

plus ou moins humide de l'étang des Fonceaux, situé non loin deSèvres.

Parmi ces observations, je tiens à signaler surtout celles sur

une femelle de la Tripyla papiUata portant les deux spicules

du raàle, celles sur une espèce du genre Aphe/eitchits et celles

sur le mâle inconnu jusqu'à présent du Dorijldlmus ceiitro-

cercus.

Nos connaissances actuelles sur les Nématodes libres habitant

les eaux douces de la France sont encore insignifiantes, c'est

pourquoi j'ai pensé (pie ce petit travail pouvait présenter uncertain intérêt.

1^ ^ '^•'^ \

— 10 —

1 . Alaimus primitivus de

(de Man, Die frei in der reinen Erde und im sïissen Wasser

lebenden Nematoden der Niederlimdisclien Fauna. Eine svste-

matiscli-faunislisclie Monographie. Mit 34 lithogr. Tafeln. Lei-

den 1884. p. 30, Taf. I, flg. 1).

Une seule femelle longue de 1.35 mm., capturée en juillet

dans de la terre humide près de l'étang des Fonceaux. Une

femelle de pareille longueur avait été déjà observée auparavant

aux environs deWeimar(de Man, Tijdschrift Ned. Dierk. Ve-

reen. 2'^ série. Dl. I, 1885, p. 10). Chez la femelle observée mainte-

nant le nombre a était 45, (3 = 5, y = 10 (1). Comme chez la

femelle des environs de Weimar, l'œsophage était un peu plus

court qu'il n'a été indiqué dans ma Monograpliie,mais cela s'ex-

plique par la plus grande taille de cette femelle. Elle portait un

seul œuf long de 0.07 mm.Distribution géographi(iue : Hollande (de M.); Angleterre,

Svdenham(de M.); Allemagne, Francfort-sur-le-Mein(P)iitschli),

Slade (V. Linstow), Erlangen (de M.), environs de Weimar

(de M.); Autriche, Laibach (de M.); Russie, environs de Mos-

cou (de M.); Esthonie, Obersee près de Reval (G. Schneider);

Norvège (presqu'île de Bygdô, près de Christiania) (de M.)

2. Monohystera vulgaris de M.

de Man, /. c, 1884, p. 39, taf. III, fig. 10.

Une jeune femelle, longue de 5G mm., observée en juillet

près de l'étang des Fonceaux; a = 32, (3 = 4 1/2, 7 = 4. Au

niveau des organes latéraux le corps était large de 12.4 p., tan-

dis que la distance de ces organes jusi^u'au bord antérit'ur de la

tète mesurait 15.3 a.

Distribution géographique : Hollande (de M.); Allemagne,

Erlangen, environs de Weimar (de M); France, Montpellier

(1) Les dimensions ont été indiquées en millimètres et ont rapport au ver

adulte. Le rapport entre la longueur totale et l'épaisseur moyenne est exprimé

par o(, celui -entre la longueur totale et la longueur du tube œsophagien

(la cavité buccale y comprise) par ,8 et le rapport entre la longueur totale et

la longueur de la queue par y.

— 11 —

(de M.); Russie, environs de Moscou (de M.); Hongrie

(v. Daday).

3. Monohystera similis Rtsli

deMan, L c, 1884, p. 40, taf. III, ûg. 11.

Plusieurs femelles furent observées aux mois de juillet et

d'août dans la Seine sur des pierres couvertes d'algues. Toutes

ces femelles, dont la plus grande mesurait 0.74 nnn., la plus

petite seulement 0.5 mm. (!), portaient déjà un œuf; l'œuf de la

plus petite femelle était long de 0.04 mm. Chez la femelle longue

de 0.74 mm., a était 34, [3 = 4 3/4, y = 4 1/2; chez celle, longue

de 0.5 mm., ces nombres étaient : a = 27, (3 ^ 4 1/3, y = 5.

Distribution géographi(|ue : Hollande (de M.); Allemagne, le

Mein (Kiitschli) ; Hongrie (v. Daday).

4. Monohystera dispar Bast.

de Man, /. c, 1884, p. 41, taf. III, fig. 12.

Quatre femelles furent observées dans la Seine. La plus

grande des trois qui portaient un œuf, était longue de 0.72 mm.,

laphis petite ne mesurait que 0.64 mm. Le nombre a variait

entre 21 et 24, |3 était chez toutes = 5, y = 0, à rexcei)tion

d'une seule femelle longue de 0.72 mm., chez laquelle ce nombre

était = 7.

.l'observai cette espèce aussi à Saint-Quentin en juillet.

Distribution géographique : Angleterre (Bastian) ; Allemagne,

Francfort-sur-le-Mein (BiUschli) ; Esthonie, Obersee près de Reval

(G. Schneider).

."). Monohystera flliformis Bast.

de Man, /. c, 1884, p. 41, taf. III, fîg. 13.

Une seule femelle sans œufs, longue de 0.75 mm., fut observée

en juin aux bords de la Seine, près de Meudon, dans de la terre

humide ; a = 30, [3 = 6, y = 5.

Distribution géographique : Angleterre, Sydenliam (iJastian

et de M.) ; Allemagne, Francfort-sur-le-Mein (Bi'itschli), Erlangen

(de M.), léna (Cobb) ; Autriche, Laibach (de M.); Russie, envi-

rons de Moscou (de M.); France, Montpellier (de M.).

12 —

(j. Tripyla papillata lît^

de Man, /. c, 1881, p. 17, taf. V, ûg. VX

Plusieurs exemplaires, mâles et femelles, l'nrenl observés

dans la terre humide des bords d(^ la Seine, près de Meudon, au

mois de juillet. Un mâle et une femelle avaient atteint la lon-

gueur de 0.4 mm.Une autre femelle, longue de 'SA mm. et pourvue de deux

œufs, présentait le remarquable pliénomène que j'ai observé

auparavant chez quelques Xématodes marins [Thoracostorna

figuratum Bast., ChroiRadora poecilosoma de M., Enoplus

Michaelseiiii Linst.), c'est-à-dire que cette femelle était munie

de deux spicules bien développés. Chez cette femelle anor-

n^ale, a = ::î5, {6 = 6 et 7 = 8 2/3.

La vulve se trouvait chez cette fcnnelle un peu en arrière du

milieu ; sa distance de l'anus était trois fois aussi longue que la

queue; le tube génital antérieur était un peu plus long que la

moitié de la distance entre la vulve et l'extrémité })Ostérieure de

l'oesophage; le tube génital postérieur était beaucoup plus court

et ne s'étendait à peine (jue jusqu'à la moitié de la distance entre

vulve et anus.

Distribution géographi(pie : Allemagne, Mein (Uidschli);

Hollande (de M.); Hongrie, (irand et Petit Balaton (v. Dadav).

7. Chromadora Ratzeburgensis Uinst.

PI. I, lig. 1

(liromador-ii Raf:elmrgensis, von Linstow, Areliiv fiir

Naturg., 42. Jahrg., 1870, p. 13, taf. II, fig. 32 et 'S'S.

? Chromadora &«/Z?o.srt, von Daday, Resultate der wissen-

schaftl. Erforsclmng des Balatonsees, Budapest 1897, Bd. II,

T.l, p. 13, fig. 19-22, et dans : Zoolog. Jahrb. (Spengel), Abth. f.

Syst., Bd. X, 1897, p. KH), taf. 12, fig. 9-13.

Q 0.9 mm., Ç 1 mm. — o. chez le mâle = 2."'), chez la femelle

= 22-21. (3 = <)-(> 1/3. y == 7-7 1/2.

La foi-me du corps est assez ti-ipue et ces \'ers s'atténuent

assez fort en a\ant ainsi qu'en arrière; quant à son aspect

général, cette espèce ressemble à la Cln-otn. Orlei/i de M., mais

celle-ci est plus petite. La cuticule est très finement annelée et

— 13 —

présente sur les champs latéraux des séries transversales de

petits cori)us('ules oblongs ou en forme de Ijaguettes (ûg. l(f, le).

Ces corpuscules, qui ne furent pas vus })ar M. von Linsto\\', sont

prol>al)lem('nt situés dans les anneaux cuticulaires mêmes, non

pas dans les sillons intcrannulaires. Quand on s'imagine au

milieu de chaque anneau cuticulaire une ligne ti'ansversale divi-

sant la série transversale de corpuscules en deux moitiés égales,

la distance entre une telle ligne et la suivante mesure chez le

mâle, au milieu du corps, 1.2 p.. Immédiatement en avant des

taches oculaires, qui ont une covdeur )'o/(ge jaunâtre ou bru-

nâtre, la cuticule porte toujours ({uatre paires dc^ soies courtes

(fig. \a) dans les lignes submédianes, les soies de chaque paire

étant placées l'une en avant de l'autre. La cuticule porte en

outre, sur le corps entier, tant cIkv. le mâle que chez la femelle,

de petites soies submédianes qui se trouvent à des distances irré-

gulières; ces soies sont beaucoup })lus courtes que chez la Chrom.

hiocutatd ; von Linstow ne les a pas observées.

La tète est troncjuée, sans lèvres ou })apilles, et hérissée de

quatre petites soies submédianes. La cavité buccale est assez

profonde, c'est-à-dire 8.7 fx, et ressemble à celle des espèces

voisines; la dent dorsale (hg. \a) est assez grande, mais

je n'ai pu voir si les deux petites dents subventrales qui

existent chez d'autres espèces de ce genre étaient présentes ou

non. Cette espèce se reconnaît aussitôt à sou (jrauit et trèa

uiuscuJeux butbe œsophagien (fig. 1), qui mesure un peu plus

d'un ({uart de la distance entre l'orifice buccal et l'extrémité pos-

térieure de l'œsophage; au milieu du bulbe, les parois du tube

interne sont dilatées de façon à former trois lamelles chitineuses

semi-ovales, dont l'une se trouve dans la ligne médiane ventrale,

tandis que les deux autres sont subdoi^sales. Ces trois lamelles

(fig. \b) sautent aussitôt aux yeux et c'est à elles que s'insère la

très forte musculature radiaire du bulbe. Vu par transparence,

l'intestin présente une QonXam: ja une brunâtre.

L'orifice excréteur de la glande ventrale se trouve au ni\ eau du

fond de la cavité buccale. Les organes latéraux sont situés au

niveau de l'insertion des soies céphali(|ues ; leur forme et leur

structure restaient inconnues. La queue (fig. 1/') s'atténue gra-

duellement et se termine i)ar un petit tube conique de sortie,

comme chez la Chrojji. (h'Jeij/ et la (lironi. biocutata.

Les spicules (fig. \d) sont longs de 32-33 u; ils sont courbés et

se terminent en pointe obtuse. La pièce accessoire se compose de

— 14 —

deux sillons cliitincnx roiinis au milieu et dont Vexirî'iu'itc dis-

tnle on infértciwe es/ légèrement dirifiée de côté (fig. le),

disposition l)i(>n visible sur la figure 33 du mémoire de M. von

Linstow ; la pièce accessoire est longue de 23-24 o. En avant de

l'anus, le mâle présente deuœ ou trois pajnlles médianes,

situées à des distances égales l'une de l'autre; ces papilles

(fig. \d) ressemblent à. celles des espèces voisines. Von Linstow

observa deux papilles préanales chez des mâles longs de

0.69 mm.; moi, j'en rencontrai parfois trois, par exemple, chez

un individu long de 0.81 mm. ; un autre exemplaire, qui mesu-

rait 0.86 mm., n'en portait au contraire que deux. Chez les

jeunes individus, il n'existe encore qu'une seule papille à ce qu'il

paraît; c'était le cas chez un exemplaire long de 0.74 mm.; je

dois cependant remarquer que les mâles décrits par von Linstow

comme étant munis de deux papilles n'avaient encore qu'une

longueur de 0.69 mm. Malgré cela, j'incline à penser que les

papilles préanales paraissent successivement.

La vulve se trouve le jjIus souvent un peu eu a ru ut du

/julieu du corps, mais ordinairement pas autant que ne

l'indique von Linstow; d'après lui, la partie du corps située en

avant de l'ouverture génitale se rapporterait à la i)artie jjosté-

rieure comme 8:9; parmi les individus observés })ar moi, il n'y

avait qu'un seul qui présentait la proportion 8 : 8 5/7 ; chez

tous les autres, le second nombre était plus petit. L'utérus con-

tient un ou deux œufs.

Cette jolie espèce, agile dans ses mouvements, habite la Seine

près de Sèvres, où elle est très commune sur les pierres gisant

dans la rivière. Des exemplaires munis d'oMifs furent observés

aux mois de juin et de juillet.

La Chrom. hutbosa de von Dada}- me semble être identique

à l'espèce décrite ci-dessus.

Distribution géograi)hique : Allemagne, lac de Ratzeburg

(von Linsto\\').

8. Chromadora bioculata .Max Schultze

PL I, n-. 2

de Man, Le, 1881, p. (K), taf. VIII, fig. 32.

Cette espèce est très commune dans la Seine, })rès de Sèvres,

où ]')lusieurs exemplaires furent capturés en juillet sur les pierres

gisant dans la l'iviore près des boi'ds. Les mâles étaient longs de

0.77 inm.; les femelles avaient, une longueur de 0.73 mm.; la

longueur des individus observés dans la Hollande ('"tait un peu

plus grande : ç^ = 0.8 mm., Ç = 0.9 mm. Les taches oculaires

sont rouges. L'intestin a une couleur verte assez p.àle. (Quatre

séries de soies sur la longueur entière du corps (fig. 2). L'arma-

ture génitale se voit dans les figures '2a, 2b, 2c. Les femelles,

longues de 0.65 mm., jjortaient déjà un œuf; ces œufs sont longs

de 0.0 1 mm.; l'utérus en contenait tout au plus deux. Le plus

souvent, le tube génital postérieur de la femelle est un peu plus

long que l'antérieur; celui-ci, guère plus long que l'œsophage,

occupe à peu près la moitié de la distance entre son extrémité

postérieure et la vulve; le tube génital postérieur s'étend de mêmeà peu près jusqu'au milieu de l'espace entre vulve et anus.

Distribution géographique : Allemagne, Mein (Biltschli);

Hollande (de M.); Hongrie, lac Balaton (v. Daday); Esthonie,

Obersee près de Reval (G. Sclm.).

9. Mononchus maerostoma lîast.

de Man, /. c, 1884, p. 03, taf. IX, fig. 34.

Plusieurs exemplaires furent capturés, aux mois de juin et

de juillet, aux bords de la Seine près de Meudon, dans la terre

humide ou bien dans la rivière elle-même, mais j'observai cette

espèce aussi à Saint-Quentin. Tous les exemplaires étaient des

femelles. Une femelle, longue de L9 mm., portait un œuf qui

avait une longueur de 0.09 mm.; le tube génital antérieur ne

s'étendait pas encore jusqu'au milieu de la distance entre la

vulve et l'extrémité postérieure de l'œsophage; le tube génital

postérieur, guère plus long que l'autre, était aussi long que la

queue et n'occupait qu'un tiers de l'espace entre vulve et anus.

La queue de cette femelle et quelques autres paraissait un peu

moins grêle que sur ma figure (/ c, fig. 34c); aussi l'œsophage

était-il comparativement un peu plus court que chez les indivi-

dus observés en Hollande, j3 étant chez ceux-ci = 4, mais chez

les femelles de la Seine = 4 2/3 — 4 3/ L J'observai cependant

plus tard des femelles qui s'accordaient beaucoup mieux avec les

figures citées, de façon (pie nous n'avons affaire ici qu'à des

variétés individuelles.

Distribution géogTaphi(pie : Angleterre, Fahnout h, (Hast.);

16 —

Hollande (de M.); Allemagne, Ei'langen, Weimar, (de j\I.);

Suisse, Roth-See pivs Lucerne (de M.)- M. \on Daday a décrit

nne variété arinatu.s provenant du lac IJalaton.

K). Trilobus graeilis Bast.

de Man, /. c, 1884, \). 75, taf. XI, fîg. 43.

Cette espèce était très commune dans la Seine pi-ès de Sè\res,

où je recueillis, aux mois de juin, juillet et août, plusieurs

exemplaires entre les algues vertes dont les pierres étaient

recouvertes. J'observai un mâle dont l'armature génitale était

bien développée et qui i)résentait déjà (> papilles i)réanales,

({uoiqu'il ne lut long (pie de 1.5 nnn. Une femelle portant nn

œuf long de 0.063 mm. mesurait \A) mm. et une autre ayant

les organes génitaux bien dé^eloppés, quoi(pie sans œufs, avait

une longueur de 3 mm ; ces deux femelles furent recueillies en

juin. Il résulte de ces observations : P (pie l'appareil génital des

mâles est déjà développé à une longueur de 1.5 mm. ;2° que les

femelles produisent déjà des œufs quand elles ont une longueur

de 1.9 mm., et 3° (pie roi)inion d'après la(pielle les individus

observés en juin seraient de plus petite taille que ceux d'octobre

(de M., /. c.) est erronée.

Distribution géogi'a})hique : Angleterre, Falmoulli, eau sau-

màtre (Bast.); Allemagne, le Mein (Biits(dili), environs de Wei-

mar, (de M.); Hollande (de M.); Hongi'ie, lac Balaton (v. Daday),

Zsit\a (()rl(,\y).

11. Trilobus pellucidus Bast

de Man, /. r., 1884, p. 7(3, taf. XI, tig. 44.

Au mois de juin une femelle portant un seul œid' fut l'ecueil-

lie dans la terre très humide des bords de la Sein(>, près de

Méudon; elle était longue de 2.7 mm.Distribution géograplii(pu! : Angleterre, Falmoutli (Bast.);

Allemagne, le Mein (Biilscldi); Hollaude (de M.); Hongrie

{\. Daday).

12. Prismatolaimus dolichurus de M.

(le Mail, /. c, 1884, p. 80, taf. XII, fîg. 47.

Fno femelle adulte, longue de 1.2 mm., fut captuive eu

juillet sui" une pierre submei'gée ])ai' la Seine pi'ès de Sèvres.

Des soies comptes étaient répandues sur le corps entier. La dis-

tance, 8G p., des organes latéraux de l'extrémité antérieure

mesurait à peine 1/7 de la longueui- de l'œsophage.

<^ette espèce liabite aussi les environs de Saint-Quentin. Une

femelle longue de 1.15 mm. v fut observée en juillet; il m'a

paru ({ue ses organes génitaux étaient doubles, situés aux

deux cotés de l'ouvertuiv gé>nitale.

Distribution géograplii(pie : Hollande (de M.) ; Russie, envi-

rons de Moscou (de M.).

lo. Diplogaster fietor Bast.

de Man, /. c, p. 88, taf. XIII, fig. 51.

Cette espèce n'est pas rare dans la Seine près de Sèvres, sur

les pierres submergées et couvertes d'algues. J'observai en juin

une femelle longue de 1.35 mm. qui portait un œuf long de

0.09 mm. ; le tube génital antéiieur, un })eu plus long que l'œso-

phage, s'étendait un })eu au delà du milieu de l'espace enti-e

l'extrémité postérieure de l'œsophage et l'ouverture génitale ; le

tube postérieur, un peu plus court, atteignait presque le milieu

de la distance entre l'ouverture et l'anus. Chez une autre

femelle, longue de 1.3 mm., le tube postérieur était un peu plus

long que l'antérieur.

Distribution géographiiiue : Angleterre, Bagshot (Bast.);

Hollande (de M.).

14. Diplogaster sp.

J'ai encore observé dans la Seine une deuxième espèce du

geni'e Diplogaster, mais une seule femelle sans œufs, capturée

en juin sur une pierre revêtue d'algues et gisant dans larivière.

Cette femelle était longue de 1.4 mm., a = 30, (3= 8,/ = 3.

Le corps était longitudinalemeiit strié et se terminait par une

queue très longue. L'intestin présentait une couleur foncée.

— 18 —

L'ouverture génitale se trouvait un \)r\\ en axant du milieu; sa

distance de l'extrémité de la (jueue mesurait les trois cinquièmes

de la longueur totale; la distance delà vulve jusqu'à l'extrémité

postérieure de l'œsophage était justement deux fois aussi longue

que celui-ci et égale à la distance entre vulve et anus. Le tube

génital antérieur, long de 0.18 mm , s'étendait jusqu'au milieu

de la distance entre la vulve et l'extrémité postérieure de l'œso-

phage; le tube postérieur n'était guère plus court.

Peut-être avons-nous alïaire ici au Diplogaster^ striatus

Btsli, espèce observée dans le Mein. (Bïitschli, Zeitschrift f.

wiss. Zoologie Bd. XXVI, p. 372, taf. XXIIl, flg. Aa-c).

15. Pleetus cirratus Bast.

de Man, /. c, 1884, p. 110, taf. XVII, fig. 68.

Une femelle adulte portant trois œufs fut recueillie en juin

dans de la terre très humide des bords de la Seine près de Meu-

don. Cette femelle était longue de 1.2 mm. ; [3 = 4, y = 9.

La partie antérieure d(> l'appareil génital avait justement la

même longueur que la partie postérieure, c'est-à-dire 0.2 mm.;

la partie antérieure occupait les deux tiers de la distance entre la

vulve et l'extrémité postérieure de l'œsopliage, le tube postérieur

les deux cinquièmes de la distance entre vulve et anus. La

vulve se trouvait justement en avant du milieu du corps.

Distribution géographique : Angleterre, étang près de Bagshot

(Bast.); Hollande (de M.); Allemagne, Erlangen, Weiraar

(de M.); Hongrie, Budapest (Orlev), lac Balaton (v. Daday)

;

Suisse, Pvoth-See près de Lucerne (de M.); Russie, environs de

Moscou (de M.).

1(3. Pleetus sp.

J'observai en juillel, aux bords de l'étang des Fonceaux, une

femelle d'une esi)èce du g(>nre Pledua qui était très voisine du

Pleetus loiigianuhiins Btsli (voir de Man, 1. c. 1884, p. 114,

taf. XVIII, fig. 73), mais (|ui en semblait ditiérer par la forme

de l'extrémité anlérieur(\ la tête. En efiet, la tète de cette femelle

avait la formc^ hémisphèri(|ue et les soies céphaliques étaient

implantées à la base légèrement rétrécie de la tète. Cette femelle

— 19 —

n'était longue que de 0.38 mm., a = :^5, [3 = 3 4/5, y ^= 6,

chiti'res concordant avec ceux du Plectus longicaiulatus. L'ou-

verture génitale se trouvait justement au milieu, sa distance de

l'extrémité postérieure de l'œsophage était un peu plus courte

que celui-ci et mesurait les deux tiers de la distance entre

vulve et anus.

17. Plectus parvus Bast.

de Man, /. c, 1884, p. 115, taf. XVIII, tig. 74.

Une femelle longue de 0.53 mm. et portant un œuf fut

capturée, en août, aux bords de l'étang des Fonceaux : a= 22,

(3 = 4, 7 = 10. L'exemplaire concordait très bien avec la

description citée ; seulement, je croyais voir une trace de lèvres,

et la cavité buccale n'était pas si distinctement délimitée que sur

mes figures. La queue ressemblait parfaitement à ma figure y4.

La longueur de la cavité buccale, depuis l'extrémité antérieure

jus({u"aux trois lignes chitineuses de l'œsophage (7. c, flg. yAa),

mesurait 23 a. La tète portait quatre petites soies céphaliques

courtes. La membrane latérale était assez large. Les mouvements

de cette femelle, qui appartient à la même espèce que j'observai

deux mois plus tard dans une terre sablonneuse et sèche de l'ile

de Walcheren (de Man, Ann. Soc. Zool. de Belgique, 1906),

étaient très agiles. L'ouverture génitale se trouvait justement

en arrière du milieu.

Distribution géogTaphi(pie du Plectus p(/i'rus B-àsl. : Angle-

terre, Falmouth (Bast.); Hollande (de M ); Allemagne, envi-

rons de "W^eimar (de M.).

18. Aphelenchus sp.

Au mois d'août je capturai dans la Seine, près de Sèvres,

sur une pierre revêtue d'algues, une femelle d'une espèce du

genre Apheleiicluis, longue de 0.45 mm. La forme était assez

grêle, le nombre a, exprimant le rapport entre la longueur et

l'épaisseur moyenne, étant 28; (3=-- 7 1/2, y = 10. La tête,

hémisphérique , était séparée du corps par un léger rétrécisse-

ment, comme chez YAph. helophilus de M., espèce habitant la

terre humide aux environs de Leyde (de Man, /. c, 1884,

— 20 —

laf. XXI, fîg '.•1^0; 1'' '''^^' •'''li*' (Jéj)()in-nte dclèn-cs;. Le sivlet

était loiiii,' (le 1 i a et le bouton li'ilobt' à son cxtiviiiitô posté-

lieiire, était fa'ihle Le bulbe était [)ivcis('int'nt aussi long ({uc le

stjlet et mesurait donc un })eu i)lus d'un (•in(|ui('me de l'œso-

phage, qni était long de (32 ',-. Le vaisseau excréteur présentait un

COUPS ondulcux et s'étendait sur la r(''gion œsophagienne et sur

une partie antérieure de la l'égion intestinale, au côté gauche du

corps. La cuticule était très finement annelée. La distance de

l'ouverture g<''nitale ius([u'à l'extrémité de la queue mesurait un

tie)'s de hi longueur du corps et la distance enti'e vulve et anus

était moitié aussi grande que celle entre la vulve et l'extrémité

postérieure de l'œsophage. Le tube génital, qui s'étendait en

avant, présentait un prolongement postvaginal.

La queue caractéristique avait exadeineni la même forme

que celle du Plectus geophilus de M. (de Man, /. c, 1884,

taf. XVII, fîg. 7ld).

Peut-être avons-nous affaire ici à la femelle de VApheIe}i-

C'/ii^s ri rrt7/.s Btsli, espèce habitant le Mein, également sur des

pierres et dont la femelle est encore inconnue^ ; de nouvelles

recherches devront élucider cette question.

19. Tylenchus filiformis lîiitsc hli.

de Man, /. c, p. 152, taf. XXIV, fig. lOL

Une femelle longue de 0.83 mm. fut capturée en août dans la

vase de la Seine près de Meudon, on même temps que des

exemplaires du Dor-i/lrihiiiis stagmiîis. Quant aux dimensions,

a = 35, [3=6, 7 = 5. La distance de l'ouverture génitale

jusqu'à l'extrémité de la queue était un peu plus grand<> (ju'un

tiers de la longueur totale.

Distribution géographique : Allemagne, Francfort-sur-le-

Mein (Bûtschli), environs de Weimar (de M.); Hollande (de M.).

20. Dorylaimus obtusieaudatus lîast.

PI. 111, li-. ;3

de Man^/. c , 1884, p. KiT, taf. XXVI, fig. 10<.».

. Au mois de juillet, trois femelles, dont chacune poi'tait un

œuf, furent capturées dans la terre humide du bord de l'étang

— 21 —

des Fonccaux. La plus g'i'an<le était longue de 2.5 mm., a = 27,

j3 ^^ 4 2/3, y = 80. La partie postérieure de rapi)a''eil génital

mesurait à peine un tiers de la distance entre vulve et anus

L'œuf était long de 0.12 mm. La région œsophagienne a été

figurée (fig. o), povu- montrer la forme du corps et de l'œso-

phage.

Distribution géographiiine : Angleterre, Falmouth (Bast );

Hollande (de M.); Allemagne, Ei'langen, A^'eirnar (de M.);

Autriche, Laibach (de M.); Russie, environs de Moscou (de M.).

21. Dorylaimus intermedius de AL (

de Man, /. c, 1884, p. 170, taf. XXVII, flg. 113.

Dans un sol assez sec, non loin de l'étang des Fonceaux, un

mâle, long de 2.1 mm., fut recueilli au mois de juillet; déjà

auparavant cette espèce avait été observée par moi dans un

terrain semblable (de Man, Tijdsclirift Ned. Dierk. Vereen.,

2e série, 1)1 I, Afl. 1, 1885, p. 13) Les nombres indiquant les

dimensions étaient a = 55, (3=5 1/2, y = 90; ils sont un

peu plus grands que ceux des individus observés par moi en

Hollande, clicz les(piels a = 40, [3 = 4 — 5, y chez le

mâle = 00. Le mâle franc;ns présentait huit papilles préanales,

dont rantérieure était plae(''c un peu plus loin de la septième que

les précédentes. C'est à cause de ces difierences que je rapporte

avec quelque doute ce mâle au Dor. intermedius (voir p. 14).

Distribution géographique: Hollande (de M); Allemagne,

environs de M^'imar (de M.); Suisse, Roth-See jn'ès de Lucerne,

(de M.); Hong'i'ie, lac Ralaton (v. Dadav).

22. Dorylaimus Carteri Bast. var.

de Man, /. c, 1884, p 177, taf. XXIX, fig. 122.

Aux bords de la Seine, près de Meudon, dans un sol très

humide, un mâle et une femelle furent observés en juin. La

femelle, qui appartient à la variété caractérisée par une (pieue

un peu plus longue que chez le type et par la situation de l'ouver-

ture génitale, était longue de 2.1 mm., a = 35, (3 :^ 4 4/5,

y = 25; cette femelle portait un œuf. La queue mesurait juste-

ment un cinquième de la longueur de l'œsophage.

L'ouverture génitale était située assez loin en avant du milieu,

sa distance jusqu'à l'extrémité de la queue mesurant 1.2 mm.

Le tube génital antéri(3ur s'étendait presque jusqu'au milieu de

la distance entre la vulve et l'extrémité postérieure de l'œso-

phage; la partie postérieure, longue de 0.3 mm., était, chez

cette femelle, plus courte qu'un tiers de l'espace entre vulve

et anus.

Le corps du mâle, (pii était long de 2.21 mm., était plus

grêle que celui des individus observés en Hollande : o-, en effet,

était 48, tandis que chez l'espèce typique ce nombre varie

entre 30 et 35; (3 = 5, y = 28. Comme chez les individus

décrits par Bastian, le mâle présentait 11 papilles ])réanales,

outre la papille anale.

Distribution géographique : Angleterre, Falrnouth (Bast.);

Hollande (de M.); Allemagne, environs de léna (Cobb).

23. Dorylaimus centrocercus de M.

PI. I, fig. 4

de Man, l. c, p. 175, taf. XXVIII, fig. 119.

Sjn. : Dort/laimus oMusicaudatus, de Man, /. c, 1884,

p. 167, taf. XXVI, fig. 100(/-e (mâle).

J'eus le bonheur, lors de mon séjour à Sèvres, de découvrir le

mâle, inconnu jusqu'à i)résent, de cette espèce si commune dans

les prairies de la Hollande. Tandis que la femelle a une queue

très caractéristique en forme de croc/ie/, celle-ci paraît obtuse

chez le mâle : ayant observé en même temps, avec les mâles,

plusieurs femelles dans le même gazon, il m'a été possible d'étu-

dier les autres caractères, non pas sexuels, propres à ces mâles

et à ces femelles et de constater ainsi que ces exemplaires

étaient, en effet, les deux sexes d'une même espèce.

Ces vers furent recueillis en juillet dans un sol assez humide

près du bord de l'étang des Fonceaux.

.Le mâle du Dor. ceiitrocercu,s présente, à l'exception de la

queue, la même forme géuérale du cori)S (pie la femelle, mais sa

longueur totale est un peu plus petite (|ue celle de la femelle

observée en Hollande. Le premier mâle (pie je recueillis était

long de 1.37 mm., a = 33, (3 = 4 3/5, y = 60. La (jueue

(fig. 4a) était très courte et obtuse. Outre la pajjille anale, ce

mâle présentait une série médiane de vingt papilles préanales

— •^3 —

qui étaient contiguës; la première ou postérieure était située un

peu en a^ ant des spicules. La distance linéaire des extrémités

des spicules (fig. Aa) mesurait 47 p_, cette distance n'était

donc pas encore deux fois aussi longue que la (pieue. Les

spicules ont une forme assez trapue, ils sont un peu courbés;

leur extrémité distale ou inférieure (fig. Ah) est arrondie et ils

présentent les deux stries cliitineuses comme chez d'autres

espèces ; les pièces accessoires sont petites, triangulaires,

pointues (fig. An).

Le deuxième mâle observé, long de L5 mm., était muni de

seize papilles préanales, outre la papille anale; les spicules

étaient longs de 46 u. Quant aux dimensions, a = 32,

(5=5, y = 00.

Un troisième, enfin, long de L58 nun., })résentait les dimen-

sions suivantes : a = 34, (3 = 5, y = 65. Il v avait dix-sept

papilles préanales, outre la papille anale. Les spicules mesu-

raient 47 p..

La longueur des trois femelles étudiées et dont chacune

portait un œuf, variait entre 1.35 mm. et L45 mm. Chez l'une

de ces femelles, longue de 1.43 mm., a = 30, (3^4 1/3, y == 45.

L'ouverture génitale se trouvait un peu en arrière du milieu et

l'œsophage mesurait justement les deux tiers de l'espace entre

la vulve et son extrémité postérieure. Le tube génital antérieur

s'étendait un peu plus loin que le milieu de la distance entre la

vulve et l'extrémité })Ostérieure de rœso})hage; le tube génital

postérieur, guère plus long, mesurait la moitié de l'espace entre

vulve et anus. L'œuf était long de 75 p. La queue de cette

femelle avait la forme figurée dans ma Monographie (fig. llOrf).

La tête, c'est-à-dire l'extrémité antérieure du corps portant

les i)a])illes, parait assez haute chez cette espèce, presque moitié

aussi haute que large à la base; chez la femelle, longue de

1 43 mm., la tète était large de 14 a à la base et haute de 6.5 p.;

chez le mâle, long de 1.5 mm.,ces nombres étaient 14.5 p et 6.5 p..

Le stvlet de cette femelle était long de 40 p., mesuré de la pointe

jusqu'à l'épaississement postérieur; celui du mâle mesurait

39.2 p..

La partie étroite antérieure de l'œsophage passe assez

suhiieinent, en arrière du )tiiJieu, dans la partie élargie

(fig. 4), de sorte que la partie antérieure se rapporte à la partie

postérieure comme 3 : 2; c'est ainsi que chez le mâle, long de

1.37 mm., la partie antérieure et étroite de l'œsophage mesurait

24 —

0.17G mm. et la partie postériem^e 0.117 mm. Clicz la femelle

rcesopliage concorde tout à fait avec celui du mâle.

Il me parait très vraisemblable cpie le ver (fue j'ai décrit

et tîgurc auparavant comme le mâle du Dor-. ob/usicaudaliis

Bast. (de Man, /. c, p. 108, taf. XXVI, fig. I09(l-e), est le mâle

du Dor. ceufrocercas décrit ci-(hsi^\\s. En efiet, comme je l'ai

observé plus tard, le mâle du Do)'. obfusicmid/ftus ne iwésente

(|ue 11 papilles préanales, outre la papille anale, qui, chez cette

espèce, est double; les deux premières, en comptant d'arrière en

avant, sont contiguës; la troisième se trouve à une petite

distance; ces distances augmentent graduellement, tandis que les

papilles antérieures sont un peu plus rapprochées. Les spicules,

dont la forme est différente, sont pres(|ue trois fois aussi longs

que la queue et les pièces accessoires, qui sont étroites, allongées,

mesurent un Uei'S de la longueur des spicules (voir de Man, Ann.

Soc. Zool de Belgique, 1906).

Le mâle du Dor. centrocercus décrit ci-dessus semble se

rapprocher beaucoup de celui du Dor. polyhhistus Bast.,

espèce habitant l'Angleterre, mais chez celle-ci l'œsophage ne

mesurerait (\\xun septième de la longueur totale.

Distribution géographi(iue : Hollande (de M.).

21. Dorylaimus Bastiani Btsli.

de Man, /. c, p. 185, taf. XXXI, fig. VM.

Une femelle, longue de 2.3 mm., sans (xnifs, fut capturée dans

de la terre assez sèche, i)rès de l'étang des Fonceaux,au mois de

juillet, a = ôO, p = 5 1/2, y = 25. Le tube génital antérieur,

long de 0.35 mm., s'étendait pres(iue jusqu'au milieu de la

distance entre la vulve et l'extrémité postérieure de l'œsophage;

le tube postérieur, un peu plus court, occupait à peine un tiers

de l'espace entre vulve et anus.

Maintenant, il me parait très vraisemblable que le ver que j'ai

rapporté (j). 11) au Dor. in/ermediifs doit être regardé comme

le mâle, inconnu jus(pi'à présent, du Doi-. Bastiani. Ce ver se

trouvait dans le même gazon (|ue la femelle du Do)'. Bf/stiaui,

longue de 2.3 mm. La taille et les diuKîUsions, indiipiées i)ar les

nombres a, p et y, concordent pariai temenl, de même que la

tête et l'œsophage. De nouvelles recluM-ches sont nécessaires

pour élucider cette question.

— 25 —

Une femelle portant un seul œuf fut recueillie aussi dans la

Seine, sur une pierre, au mois d'août. Comme j'indiquerai dans

un travail qui paraitra bientôt dans les Annales de la Société

Zoohxjiqne de Belgique, il est encore douteux si le Dor.

h7'i(jdammeusis de M. soit, en effet, une autre espèce que le

Do}\ Bastiani, lequel, dans ce cas-ci, ne serait (ju'une variété

à queue plus courte.

Distribution géographique : Allemagne, Francfort-sur-le-Meiu

(Bûtschli), léna(Cobb); Hollande (de M.); Hongrie, lac Bala-

fon (v. Daday).

25. Dorylaimus stagnalis Duj.

PL II et m, fiy. 5

Dorijlaimus stagnalis, Dujardin, Histoire naturelle des

Helminthes, 1845, p. 281, pi. 3, fig. C.

T)ori/lai}nas stag /a/lis, Bastian, Monograph on tlie Anguil-

lulida", 18G5, p. 10(5, pi. IX, fîg. 35-37.

Do?ylaimns stagnalis, Bûtschli, Beitrage zur Kenntniss

der freilebenden Nematoden, 1873, p. 27, taf. I, fîg. 4a-d, et

dans Zeitsclu'ift f. wiss. ZooL, XXVI Bd., p. 379, taf. XXV,fîg. 13 a-c.

Doi'i/laimus stagnalis, de Man, /. c, 1884, p. 18(), taf.

XXXII, fig. 132.

Dorylaimus stagnalis, von Daday, Zoolog. Jahrb. Abth.

fur Syst. Bd. X, 1897, p. 124.

? Dorylaimus striatus, von Daday, l. c., p. 127, taf. 14,

fig. 8-11, 14.

C(3tte espèce, déjà connue depuis plus de soixante ans, est très

commune dans la Seine, près de Meudon, où de très nombreux

exemplaires adultes furent recueillis, mâles et femelles. Le mâle

atteint une longueur de 5.3 mm., la plus grande femelle observée

était longue de 8 mm. ; les autres dimensions sont indiquées,

chez le mâle, par les nombres a = 40, (3 = 5, 7 = 115; chez

la femelle a varie entre 40 et 45, (3 entre 5 et 0, y entre 1(5 et 20.

Le corps (fig. 5) a donc wno, forme assez grêle, tant chez hî mâle

que chez la femelle; la région antérieure ou œsophagienne (fig. 5<:'

et 5^/) s'atténue assez foiiement, de sorte que la largeui' à la

base de la tête n'est (\\\ an cinquième ou sixième de celle à

l'extrémité postérieure de l'œsophage. La tète, large de 30 u,

2

— 26 —

n'est pas liante et porte deux cercles de très petites pa])illes, qui

échappent facilement à la vue ; le cercle antérieur se compose de

dix papilles, arrangées comme d'oi'dinaire (ûg. 5c); rautr(> n'en

semble avoir (pie six.

Les organes latéraux se voient dans les figures 5e et 5r/; ce sont

ties sillons assez /r^r^c.v, conduisant dans une fissure située entre

la tête et les parois du corps (fîg. 5e) ; ces organes ressemblent un

])çu à ceux des genres Oiicholaimiis et Anticoma (de Man,

Anatoniisclic Untersuchungen iiber freilebende Nordsee-Nema-

toden, f88C), taf.VI, fig. 5, taf. IX, fîg.Tr/). D'aiirès M. Cobb, les

organes latéraux du l)or.'paj)'i1hihis Basi. et du /)or. Langii

Cobb seraient spiroïdes (Cobb, Jenaisclie Zeitsclirift f. Natur-

wiss., 188S, p. 69).

La cuticule est lisse, non pas ann(3lée extérieurement, mais elle

présente, dans une couche située près de la surface externe, des

stries tongitadiuates sur la longueur entière du corps (fig. ~)a).

Le nombre de ces stries se mont(^ à trente, sur la moitié })Osté-

rieure (\\\ corps des femelles; ces stries, déjà observées parBastian

(Pliilos. Ti-ansact., 186(5, p. 551), sont parallèles les unes aux

autres; leur largeur est à peu près égale et les espaces inter-

médiaires (pii les s('pai'ent sont également à peu près de la même

largeur. Au milieu du corps des femelles la largeur des stries varie

entre 3.6 a et 5.8 ry, ct^lle des espaces intermédiaires entre 8.7 u

et 10.2 u. Sur la région postérieure du corps les stries s'anasto-

mosent par-ci par-là, et jjarfois elles sont ici moins distinctement

parallèles. Au-dessous de la couche des stries longitudinales sont

situées les deux couches à fibres oblirpies croisées (fîg. 5^), qui

ont été également déjà observées jiar Bastian (t. c ). Enfin,

j'ai cru avoir observé un(» couche profomle de fibrilles transver-

sales.

La région antérieure du corps, autant que s'étend le stvlet, se

voit dans les figures 5e et 5r/,la pointe du stylet dans la figure 5/'.

De fines papilies cuticulaires sont répandues sur le corps entiei',

surtout dans les régions submédianes.

Mes observations sur le mâle ne concordent pas avec celles

décrites par Biitschli dans le second de ses travaux cités. Outre

la papille anale, située justement en avant de l'anus (elle n'est pas

indi(piée sur la figure ÏSh), le mâle présente, à ipielque distance

(le celui-ci, nue séi-ie jn'éanale et niédi(me (te 45-48 ])apittes.

Ces jiapilles, dont chacune est poui'vue d'un nerf (fig. 5/), sont

vontiyni's; étant assez saillantes, (.'lies l'ont paraître rint('gu-

— 27 —

ment comme annelé (fîg. 5?) et M. Biitsclili l'a, en effet, décrit

comme tel. Ces papilles vues de face })résentent une forme ova-

laire (fîg. Dy); leur axe transversal, c'est-à-dire leur largeui-,

mesure 7.27 y.. L'es})ace occupé par les papilles est long de

0.125 — 0.15 mm. ; la distance de la papille i)Ostérieur(' jusipi'à

l'anus est longue de 0.17 mm., et la distance de la papille pla-

cée le plus en avant jusqu'à l'anus mesure 1/1 I — l/Ki de la

longueur totale. Bastian n'a pas non })lus obscrx é' ces paj)illes. La

distance linéaire des extrémitt'S des sj)icul('s nicsuivo.l mm.,

distance à peu près deux fois aussi gi-andc (pic la ((ueiic (lig. .5/i);

ces organes, dont les deux extrémités sont assez algues, sont

courbés et l'on voit en dedans deux stries chitincuses presque

contiguës. L(^s pièces accessoires sout petites, triangulaires

(fig-.-^/O-

L'ouvei'ture génitale est toujours située en avant du milieu

(lig. 5), sa distance de l'extrémité de la queue mesurant les trois

cinquièmes jusqu'à un peu plus des deux tiers de la longueur

totale. La pro})ortion entre la distance de la vulve jus([u'à l'anus

et celle de la vulve jusqu'à l'extrémité postéi'ieure de l'œsophage

est assez variable : parfois la première est trois fois ou un ])eu

plus de trois fois aussi longue (pie l'aiilre; chez d'autres exem-

plaires elle n'était qu'un p(Mi plus de deux fois aussi longucî ({ue la

distance entre la vulve et l'exti'émité posl(M'ieure de l'œsophage.

Le tube génital postérieur est toujours plus long (pie l'auti'e;

chez une h'inelle longue d(! 8 mm. le tube })Ostérieur ('lait une

fois et demie aussi long que la partie anlérieure et occupait un

})eu plus d'un tiers de l'espace entre vulve et anus; le (iibe anté-

rieur s'étendait le long des trois quarts de la distance entn^ la

vulve et l'extrémité postérieure de l'œsophage.

J'observai une femelle longue seulement de 4.8 mm., pourvue

d(''jà de trois œufs; le tube génital i)0stérieur n'était (pie d'un cin-

(piième })lus long (|ue le tube antérieur et occupait justement un

tiers de la distance entre vulve et anus; le tube antérieur s'éten-

dait comparati\ement aussi loin en avant que chez la femelle de

8 mm. Tant(jl la distance entre la vulve et l'extrémité postérieure

ih l'œsophage est justement aussi longue que celui-ci, laiit(Jt

elle est plus petite, tantôt, (pioique rarement, un peu plus grande

(jue l'œsophage.

Le nombi'e le plus élevé d'œufs observés par moi dans une

femelle Se montait à 35 : les œufs sont petits, longs de 0.125 mm.11 me })arait probable que le Do/'. afria/ns v. Daday est id(3n-

— 28 —

tique à. l'espèce décrite par Dujardin, parce que je suppose

que les stries longitudinales ont été décrites par le savant hon-

grois par erreur comme des sillons et que les papilles préanales

lui ont échappé.

Distribution géographique : France, Rennes (Duj.); Angle-

terre, Falraouth, New Cross (Kent) (Bast.); Allemagne, le Mein

(Bïitschli), Erlangen (de M.); Hongrie, Rakôsbach (Ôrley), lac

Balaton (von Dadaj).

26. Dorylaimus macrolaimus de M.

deMan, /. c, 1884, p. 1<)1, laf. XXXIII, fig. 138.

Une femelle sans œufs, longue de 3.4 mm., de cette espèce

très rare fut capturée, en même temps que des exemplaires du

Do7\ stagnaiis, dans la vase de la Seine près de Meudon, en juillet;

quant aux dimensions, a était 50, (3 = 4 1/2, y = 14. La queue

n'était pas normale ; c'est pourquoi le nombre y était un peu

plus grand que d'ordinaire. L'ouverture génitale, située chez le

ver adulte un peu en avant du milieu, se trouvait chez la femelle

de la Seine un peu en arrière du milieu. Le tube génital antérieur

dépassait à peine le milieu de la distance entre la vulve et l'ex-

trémité postérieure de l'œsophage ; le tube génital postérieur,

légèrement plus long, mesurait beaucoup plus d'un tiers de la

distance entre vulve et anus, s'étendant presque jusqu'au milieu

de cet espace.

Distribution géographique: Hollande (de M.); Hongrie, lac

Balaton, environs de Budapest (v. Dadav).

EXPLICATION DES PLANCHES

Planche I. — Fig. 1. Chromadora Ratzehuy^geyisis

Linst., région antérieure d'une femelle, vue du côté latéral,

X 500; \a, la tète de cette femelle, vue de profil, x 1370; 1^,

appareil vahulaire du bulbe œsophagien de la femelle vue de

l)rofil, le côté ventral se trouve à droite, x 1370 ; le, partie de

la r(\gion latérale du corps d'une femelle un peu en a\ant du

bulbe, X 1370 ; k/, région anale et armature génitale du mâle

vues de profil, x 1370 ; le, partie inférieure de l'armature

Arm.Biol. lad.

iih.Aris:, Jiilin.^ Hinldiardt/Leipziij

.

Aim.lSiol. lac.il. pi.n.

J.G.aeTvîaTi delin. I.idUtasLMius KlinfâiaMLt,Leçjig.

Arm.Biol. lac.JI. pi.m.

mj.3.1

Ticf.Sa.

Fig.Scj.

J.G.ci.eMaîi deJin. Lith. AiuitJulius Kliakhardl,l,eipzig

— 29 —

génitale vue do la face ventrale, X 27U0 ; \f, queue de la femelle,

vue de profil, X 500.

Fig. 2. (lu-omn(h)}-(i hioculuta. Max Scliultze, région an té-

térieure d'une femelle vue du côté latéral, X 500 ; 2c/, armature

génitale du mâle, vue de profil, X 1350; 'Ih, exti'émités infé-

rieures des spicules et des pièces accessoires vues de la face

ventrale, X 2700; 2c, les mêmes légèrement comprimées, X 2700.

Fig. 4. BorylahniiS centrocei-cus de M., région œsopha-

gienne d'un mâle vue de côté, X 250 ; 4«, extrémité postérieure

du mâle, X 900 ; Àh, extrémité inférieure d'un spicule, X ISOO.

Planche II. — Fig. 5. Doryhùmus stagnaUs Duj., femelle

adulte, longue de 8 mm., vue de côté, X 55 ; hb, \\\q des

couches obliques croisées de la cuticule au milieu du corps de

la femelle, X 1350; he, la tête vue du côté dorsal, X 1350;

5/?, région postérieure du mâle Mie de côté, X 500 ; 5/, vue

d'une partie de la région papillifère préanale du mâle vue de

côté, X 1350 ; 5y, quelques papilles préanales du mâle vues du

côté ventral, x 1350.

Planche III. — Fig. 3. Doryluhnus ohhisicoudatus Bast,,

région œsophagienne d'une femelle vue de profil, X 170, Fig. 5r/,

Dorijldiniiis stagnalis Duj.; vue d'une partie chi milieu du

corps d'une femelle, indiquant les stries longitudinales de la

cuticule, X 350; 5c, vue latérale et 5(/, vue dorsale de la région

antérieure du corps, X (585 ; dans la figure 5c le côté dors.d se

trouve à gauche; 5/, extrémité antérieure du stylet vue du côté

dorsal, X 1350; 5r/, organe latéral de la femelle, X 1350.

o'C^^^o

DIE TIËRWELT DER (iEBlRGSMdHE

eine faunistisch-biologische Studie

von Paul Steinmann, ans Base!

VORWORT.

Die vorliegendo Studie soll niclit eine genaue i'aunistisclie lîc-

arbeitimg der Bergbachbewohnerscliaft sein. Sie ist weit davon

entfernt, auf Vollstandigkeit Ansprucli zu machen. Melirere

Gruppen, z. B. die Nematoden und Oligocliaeten, mussten voll-

slàndig in Wegfall Ivommen, andere wurden nur ergànznngs-

weise beriicksiehtigt. Aucli besclirankte icli meine Untersuchun-

gen auf eigenes Material,und der faunistisclie Teil dieser Arbeil

ist somit ein Sammelbericht. Wenn ich die von andern gefun-

denen Baclifoi'men fast vollstilndig ausscliloss, so bedeutot, das

eine Beeinti'iichtigung, die ich jedoch dadnrch rechtfertige,

dass es mir liauptsàchlicli uni die Biologie der torrenticolen

Fauna zu tun war. Da aber der Begriiï « Bergbach » verscliieden

weit gefasst werden kann und da ich mich auf die Angaben

anderer nicht unbedingt verlassen wollte, zog ich es vor, nur

Tiere zu beriicksichtigen deren Wolinort ich au s eigener

Auscliauung kannte. Icli machte mir dahei' l)ei jedem Bach No-

(izen liber Wasserstand, Temperatur, Gefalle, Grosse des Nie-

derschlagsgebietes, Natur des Untergrundes, Pflanzenwuchs, etc.

Das Untersuchungsgcbiel wui'de môglichst weit ausgedehnt,

damit auseinanderliegende Stromgebiete unter sich verglichen

werden konnten.

Ich batte aiso die Absicht, in weiten Umrissen ein Bild der

.^ 31 ^

Bnclifauiia zii eiitwi'rrcn; icli woUu; zcii;('ii, ans wclclicii biuio-

^isclKui und googi'apliisclion Elcmonten sio sicli zusammensoizt

und wic sich Tior und bi'\volintes Médium zu ciuandcr vcr-

liallen.

Die Ai'boit boscliaftigte micli voni Miirz 1905 bis zum No-

vomber lOOii.

Es drangt micb, aucb an diesor Stcdlo meincm vorohrLen

Lehrer, Herrn Prof D'' F. Zschokke aus dessen Anrogung die

vorliegende Arbeit entspi'ungon ist, und der mir beim Samineln

und Sicliten des Materiales, bei der Besebaftung der Literalur

und in vielen andern Dingen unermiidlich zur Seite stand, von

Herzen zu danken.

Daes auch tiergeogi-apldscbe Fragen wai'en, die beantwortet

werden sollten, war eine genaue Bestimmung des Matei'iales

unbedingt notig. Icli ei'laubte mir dalier, fiir einzelne Gruppen

bewahrLe Spezialisten zu Rat zuzielien.

Die Herren G. Bollinger, D'' J. Carl, S. Clessin, Prof.

D'" 0. FuHRMANN, D'" A. Graeter, Pi'of. D'' R. Lauterborn,

D'' F. Ris, D'' J. Roux, R. Schâferna, D'' A. Thienemann,

Pi'of. D' W. VoiGT, H. Wagner, D^ C. AValter, G. Ulmer,

bestimmten oder controllierten meine Mollusken, Collembolen,

Turbellarien, Copepoden, Dipteren, Perliden, Infusorien, Am-

])liipoden, Trichopteren, Kâfer, Hydracliniden.

Den Hen-en D'' K. Bretscher und D'' Th. Steck bin icb fiir

Ratscliiage betreffend die Literatur zu Dank verpHicbtet.

Beim Sammeln des Materiales wurde ich von den Herivn

G. Bollinger, W. Fehlmann, E. Graeter, Th. Herzog,

I)'- C. V. Janicki, p. Merian, R. Sarasin und D'' C. Walter

untei'stûtzl.

Allen genannten Herren sage ich fiir ihre \vertvolle Mitliilfe

aufrichtigen Dank.

32 ~

EINLEITENDES KAPITEL.

Characterisierung des Untersuchungsgebietes.

Die von mil' niclii- oder weniger genau untersucliten Bacli-

sj'stemo, 59 an der Zald, guliôren vcrschiedenen Gcbirgsgnip-

ix'niind Stromgebioton an, wie folgendc l'horsicld zcigen mag :

Ich sammflto einige Tagc in der Nalie von Lugano uml in

F a i (l .

Wahrend meines Aufentlialtes an der zoologisclien Station in

Tricst (Septembor 1905) untcrsuchte ieli einige Karstbaclio im

Gebict des istrianisclien Flusses Ilisano und den Ausfluss des

unierirdisclien Sti'omes vonSt. Canzian, den Timavo.

Mit Ausnahme des Timavo, den ich seiner tiefen Wassertem-

peratur wegen und als Parallèle zn den Grossen Jurafjuellen,

der source de l'Orbe bei Vallorbes und der source de

l'Areuse bei St.-Sulpice niclit ausser Acht lassen woUte,

waren fasi aile von den genannten Gewàssern typische Wildbà-

cli<>, cliaracterisiert durcli starkes Gefàlle und daher schnell-

fliessendes oft sicli iiberstiirzendes und zerstaubendes Wasscr.

Den Untergrund bilden gewôhnlich macldige F'elstriimmf-r

und grobes Geschiebe von RoUblocken.

Die Auswasclibecken unter den Wassersiiirzen fuUen sicli

teils mit Sand teils mit feinem Scldamm. Die Végétation erfreut

sicli in den obern Regionen keiner grossen Entwickelung;

Aveiter unt(>n, im Waldgebiet, beginnen die Wassermoose eine

grôssere RoUe zu spielen. Niclit selten bilden sicli aucli Algen-

iiberziige an den i'iberttuteten Felsen. In den Quellen des

Schwarzwaldes traf ich ziemlich regelmJissig das Wassermoos

Fo)din(iUfi anfipijreticd an. Im Allgemeinen scheint der

Bach des Kalkgebirges Algen-, der des Urgebirges Moosvege-

tation vorzuziehen. Untergrund, Wasserstand und Temperatur

wechseln in weiten Grenzen je nach der Gesteinsart und Hôhe

der Gebirge, denen der Bach angehort.

Nach allgemeinen Gesichtspunkten liisst sich zwischen Jloch-

(jchh-gshdch und MiffeUjchn-fjshdch unterscheiden.

I. Der Hochgebirgsbaeh ist entweder ein eigentlicher (Uet-

scherabfiuss und zeichnet sich dann durch eine Reilie von Merk-

malen aus, die weiter unten Benicksichtigung flnden sollen,

oder er entspringt auf den Alpweiden oder in Schutthalden oder

wi rd vom Schmelzwasser tiefgelegener Schneefelder gespiesen.

In diesem Fall unterscheidet er sich nur wenig von den Ba-

clien des Mittelgebirges.

Der Gletscherbach ist durch ein grosses Niederschlagsgebiet

cliaracterisiert. Der Wasserstand wechselt daher in weiten

Grenzen, indem Trockenheit und winterliche Kalte das Ab-

— 34 —

sclimelzen (Ici- GlotscliHi' vcrhindei'l nml so giinzliclies Versicgeii

zur Folgc liabcn kann, w.-iluvnd Kcgen und Hiizc Ilochwasser

1111(1 Ûberscliwcmmungeii liervorrufen konncn. Entspreclieml

dor grossen Wassei'meng(? wird dci- Untcrgrund durcli macli-

lige RoUblocke und Felstruramer gebiklet, zwist-ben denen sich

dcr Moranensand des Gletscliers ablagert. Die Temperatur des

Wassers slelit jaliraus, jalircin nur wenig iib(n- dem Sclimelz-

punkt.

Beis[)icl : Fiiidclnbaeh liei Zermatt.

Er luit bei 4.5 km L;inge vom Gletsclier bis zur Eininùndimg

in die Visp 538 m Gel'alle Er entwassert einer Fliiclie von fast

40 km^ Die sein Niederschlagsgebiet umgrenzende Wasser-

sclieide erliebt sich zweimal iiber 4000 m Meereshôlie. (Rimp-

fisclihorn 4203 m vmd Sirahlliorn 4101 m.) der Holienunler-

srliied von diesen Punkten der Wassersclieide bis zur Einmiin-

diing des lîaches betriigt bei 13 km Entfernung in der Luftlinie

2570 m.

Folgende Temperaturen wurden widirend dcr heissesten

Jahreszeit an der Einmiindungsstelle also nacli ca 3.5 km lan-

gem Lauf gemessen :

1.) 7 Augiisl lOOC). . . 2.5" c

2.) 12 100(3. . .3° c

3.) 22 •• 1000. . . 2.5%'

Der GleLsclierbaeh mit seinen extremen Beilingungen isi fiir

Tiere und Pflanzen fast unbewolinbar. Es ist mir niclit ein ein-

ziges Tier \ov Augen gekommen, von dem ich annehmen konnte,

dasses seinen Wohnsitz dauernd im Gletscherbacli aufgesehla-

gen liabe. Fiir Planaricn ist der sandige Untergrund niclit

giinstig. Dit' wenigen Shj//fn/nj/-U\v\en, die ieli bie und da

sammeln konnte, stammen wold aus den kleinen liinnsalen,

die seitlicli in den untern Bach mïmden. In soldien Gewassern

waren die Larvcn oft in Fnmassen anzutreffen.

Ungleich besser gestallen sich die LcbensbetUngungen ini

Hocligebirgsbacli, der auf Alpweiden seinen Ursprung nimmt.

ZscHOKKK bat in seinem Werk iiber dit" • Tierwelt der Hoch-

gebirgsseen (Ue Temperaturen sok-lier Baclie limgere Zeit re-

gelmassig gemessen und kommt zu dem Résultat, dass die iius-

sersten Grenzen von 4" und 12° nur selten iiberschritten wer-

den. Ganz ausnahmsweise stieg die Temperatur aui' 18° bis 10°.

— So-

leil l)in ^'cneigt anzunclimcii, dass es sicli hier iira \\asser-

ai'ino, i'iboi' hcissc Scliuttliaidon und Felswando l'iesolnde I>;ich('

liandelto, die oft aussergewôlmlich warmcs Wassort'iUiron. Wiegross die Wirknng Acr Sonnenstraldon in solclien Fidlen ist,

beweist mir ein kleincs Bachlein westlich von Zerniutt, das hv.\

ca 2500 m. auf einer Alpweide entspringt und mit ()8 "/o Geialle

zu Tal eilt, um bei 1()8() m. in die Visp zii miinden.

Am <S Augiist Quellbac'li 1). ea 2;î(H» m 5.5" c

• 14 •• (sonnig) vor der Miindung in die Visp 13° c

" 15 " (triib) - -. •. 7°c

Die hôcliste Temperatur, die icli wahrend dei' vier Woclien

meines Zermatter Aufenthaltes messen konnte war 13° c. Ge-

Avulnilicli wurden (3-7° niclit iibersclirilten. Bei Bachen ûber

2000 m. war nieist 5° die oberste Grenze.

Die Hoclialpenbiiche, die niclit von Gletscliern gespiesen wer-

den gleichen in ihren Bedingungen, in Végétation, Untergrund

und aueli in der Zusammensetzung der Fauna den jNIittelge-

birgsbJiehen. Ein wichtiger Fnterschied bestelit in dem Um-stand, dass sicli das Wasser hoehalpiner Biiclie meist in Glet-

sclierbaclie ergiesst, dureli deren Unwirtlichkeit eine Einwan-

derung von Tieren aus deni Tal ausgeschlossen erscheint. Die

liochalpinen Bâche in ihrei' Abgeschlossenlieit bieten der

alpin- glazialen Reliktenfauna ein Refugiuni, und icli wi'isste

keinen Ort, wo die Bedingungen t'ilr Reinerlialtung tlieseï- Faunagiinstiger ^\';iren.

II. Der Mittelgebirgsbaeh ist im allgemeinen ausgezeiclmet

durcIi ein kleines Niederschlagsgebiet (ieli beti'achte nur Bâche

mit starkem Gefâlle). Er steht mit dem ïal in oiïener Commu-nication und nimmt auch immer wieder neue Einwanderer auf,

denen Nahrungsmangel und zu liohe Temperatur, ï'bervolkerung

der Fliisse oder Feinde aller Art das Bleiben im Tal verunmôg-

lichen. Die Végétation ertVeut sich meist einer starken Ent-

wickelung. Besonders wenn der Bach Berg\\'âlder durchstrômt,

siedeln sich gerne allerlei Pflanzen in seiner feucliten Nâhe an.

Moose iiberziehen die umspiilten und auch die untergetauchten

Felsblôcke, und da und dort, wo sich unter stiu'keren \\^asser-

fâllen kleine Auswaschbecken nut sandigem oder schlammi-

gem Untergrund bilden, nisten sich auch Algen ein. Die sub-

mersen Moosrasen beherbergen neben Diatomeen auch eine

— 36 —

reiclie Fauna, die wir in ciiiom spjiieren Kapitel zvi liespreclien

gedenken.

Der Wassersiand ist l)eim Bacli des Mittolgebirges viel

constanter als bci dem des Hocligebirges. Die Qiiellen lieforn

jaliraus, jaliroin eine fasL gleiche Wassermonge. Plotzliclie,

starke Regengiisse kommon infolge des kleinen Niederschlags-

gebietes lange nicht in dem Maas zur Geltung wie beim Hocb-

gebirgsbach. Ein Einfrieren im Winter ist ausgesclilossen, da

das dei- Erde entstrômende Quellwasser eine betrachtliclie

Wiu'me besitzt- und bei der raschén Rewegung und fortwidiren-

den Erneuerung niclit sclmell genug abgekiihlt wird.

BeispieJ. I>ac]i bei Fliihen (Basler Jura).

Niederscldagsgebiet ca 4 km 2. Meln'ere starko Quelbm.

Nach der Vereinigung der Haupbiuellen un(erbalb Hofstiit-

len ist dei' IJaeh ziemli(di wasseri-eieh an dieser Stelle wurden

l'olgende Temperaturen gemessen.

10 Mai 1005 0.5"

M Juni 1905 <S.5"

5 Juli 1905 10 5'^

29 Nov. 1905 9"

17 Jan. 1905 8.5"

(3 Aug. 190() 9"

1906 9.5°

Weit grôssere Tempei-atui-schwankungen macbt der Heidcn-

wubr bei Silckingen wahrend des Jaln-es (kircb. Die oberslcn

Quellen sind zwar ebenfalls durch grosse Constanz der Tempe-

raiur ausgezeichnet. Fiir die QueUe bei Hiïtlen ^("rzeiebnet("

icli folgendi; Temperaturen :

27 Mai 6.5".

10 Juli 7".

1 Nov 5.5".

21 April G".

Die Quellen sammeln sicli und werdim durch einen kiinslli-

clien Grab(m dem Berg entlang in ein anderes Baelisvstcm

geleitet. Dei- kunstlicho Mittellaul' soll aus der Rômcrzeit

stammen und fiilirt zum grossen Teil durch Moorgebiet. DorI

g(!winnt die Lufttempei'atur einen grosstMi Einfluss, aul" das

Wasser,so dass der Unterlauf zu verschiedenen Jahreszeiten sehr

— 37 —

verschiedene Temperaturcn aufwoist. Hioriiber folgonde Anga-

ben :

25 AprillV)05

27 Mai 1905

29 Mai 1905

21 Jimi 1905

1 Nov. 1905

21 Aprill906

5°C.10" C.

14'- C.

16° C.

G"C.9° r.

Es bliebe mil" niin noch iibrig, die Bâche naeh derGesteinsart

ihres Untergrundes zu gliedern und auf die Unterscliiede auf-

merksam zu maclieii, die zwisclien Urgebirgsbacli iind Kalkge-

birgsbacli bestelien. Begreiflicherweise iibt der Kalkgehalt einen

bedeutenden Einfiuss auf Zusainmensetzung und Haufigkeit der

Flora und Fauna aus.

In sehr kalkreichen Bàclien komnit eine Moosvegetation

kaum auf ; dagegen sind solche Baehe algeni'eicher. Fin

I)etraclitlichei' Teil der Fauna muss miter solchen P>edingungen

zu Grunde gehen. Am l'eiclisten fand icli die Tierwclt im

Heidenwuhi', bei Sackingen, einem kalkannen, stai-ken,

l'eicldich mit Moos bewachsenen Schwarz\valdl)aeh, iiber <lessen

Temperaturverliàltnisse ich oben berichtet liabe.

Icli komme demnach zum Schluss, dassReichtum an Moos und

niangelndei' Kalkgehalt im allgemeinf^n die Futwieklung der

Fauna begiinstigt ; wir werden jedocli Fonnen Ivennen lernen,

die den kalkhaltigen Bach bevorzugen, ja geradezu characteri-

sieren.

38

II

Spezielle Behandlung einzelner Tiergruppen.

1. TROTOZOEN.

Liste der sicher bestimmten Arten.

1. Ci/iihoderid (Diijuilhi Ehrenr.

Z. DifffiKi'Kipijriforinis Perty.

;î. NehcJd fitraça Pknard.

I. ('()/Jii(n//()/)sis /-f/f/a SciiK.

Die Rlii/opodon zeicliiien sicli, wie Zschokke in soincn « Hocli-

i^cbii'gssoen » hervorliobt, durcli Cosmopolitisnius ans ;si(>

kciinen keinu Grenzon dci' Holie und d<'i' Tiefe, siu iintorschcidcn

nitditzwisclicii liolicm Nordcn und tropiscliemSiïdon. Sodurftcn

wii- erwarteii, die Vorti'eter diescr iliissorsi ani)assungsf;iliigen

Grappe aucli im Bacli anznlreften. I)a icli jedocli nur bei ganz

wonio-en P);i(di('n niein Aiigcnmoi'k auf dicso kleinsten Ticrc

l'icbten konnte, bleib( mciiie Liste dei- IJacbi'liizopodeii eiiie sebf

bescln'Jinkie.

Ci/phodcriff anipuUa lebl. nacli Penard l'asl in alleii iinsern

Seen und zwar iibei-all in (bu- Ticb». bdi fand das Tier ziendicb

liiiniïg in einer kalten Quelle des Heiden wubrgebietes. Es

bielt sicb in den Fonfinalis rasen auf.

DifffiKjia j)i/rifor"mis ist ein Aveitverbreitetor Cosmopolil,

d(,'i' verscbiedene, zu profunder Lebensweise neigende Varietiiten

ausbildet. Idi fand ibn an der gleiclien Stelle wie ( [i/plioilrr/f/

und ausserdem im Bach von Barscliwyl (Jura).

Nehcla vitraea bewohnt ebenfalls die Tiefe der Seen. Pexard

gibt als Fnndorte an : Lac Ness (Ecosse) und Lac Lenian

(100 _ i;}() m. Tiefe). Zschokke kennt die Art ans dem

Viei'waldsliii tersee, \\o er sic, L50 m iief, aiitiand.

In den Rbiiiikonbaclien traf Zschokke regehii;issigrt'y//ro-

jji/.jcis aciileal(t Ehr an; er deiitet die eigenh'nnliidien Slaclieln,

die das Gebiiusc; dieser Rliizopoden auszeicbnen, als Reien-

tionseiiu'icbdniiivn Ix'i slarker Stronmng iiiid xci'niiUet, dass die

— 39 —

Form in ruliig'em Wasser in die nnbostaclielte Centropi/xis

ecornis iil)ergelio.

Bas Voi'komnien von tvpischen Tiefontieren im Bach, das uns

aucli l)ei andcrn Gruppcn wioder begegncn wird, deutet wold

auf gvmeinsamen Ursprung und glaciale Abslammiing liin,

wie in einrni spatern Kapitel niihei' ausgefiihrt werden soll.

Bie feuchten Moospolster des Wasserrandes belierbergen

neben Rotatorien, Neniaioden, Ôligocliaeten, Tardi-

gi'aden aucli eine Anzald Ciliaten und Flagellaten, die

icli wegen \\nvv Seltenlieit niclit bostinimen konnle. Es liandelt

sieli zweifellos um Angelidrige der cosmopolitisclien lîewohnei'-

scliaft des feuchten Mooses, die ITu' die lîachfauna ni(di( weiler

in Betracht kommen.

In Biii'sclnvvl fieng ich in ein(>in stark iiberHuIclen Moos-

biischel zwei von Co/Iinri/iopsis raga SciiR. bcfallcin'

C}'cloi)ideii .

2. ROTATORIA.

Im idjerflub'lcn Moos sind Pvaderlicre keine Seltenlieit.

Ilauptsiichlich ti'elen uns die characteristischen, an gewisse

Moosarlen fast symbiotisch angepassten Cosmopoliten entgegen.

Siclicr bcslininicn liessen sicli :

1. h'oi/fer ni/garis ScuRK. u. Eiirrg.

2. Pli'dodiiia l'oscolri Ehrbg.

o. Mctopidhi (iciihiiiKita Eiirho.

4. CaUidina bidens Gosse.

5. •' parnsitica Cigl.

1-4. sind im Baehmoos hiinfige Erscheinungen.

5. fand ich ziemlich îiJiufig parasitisch an Gammnrufi jndex.

Ausser diescu mrhr oder weniger i-egelmiissig aul'tretenden

Tiei'en kamen mir auch vcrcinzelte andere zu Gesicht, deren

genaue Beslimmung mir nicht môglich war. Besonders

merk\\iir(lig \var eine kleine Pro«/e.s:-ahnliehe Form, die amVorderende ein aufFallend reduziertes Rjiderorgan, dafiir aber

zwei kraftige Haken besass. Leider mislang di(^ Pi'aparation

der zwei Exemplai'e, die ans dem Moos eines ^^^aldbaches bei

Bottmingen slammten. Ich hofte jedoch, dièse merkwiirdige

Art, die voi'ziiglich an kh'itcrnde Lebensweise angepasst zu

— 40 —

sein sc'lieint, spiiter wieder auffinden und beschreiben zu

kônnen.

3. TURBELLARIA.

Rhabdoeoela.

Im Moos der f)ergbache von Fliilien, Sackingen und

Biirscliwvl konnte icli zu verscliicdenen Malen rhabdocoelc

Strudehvi'irmer auiiindun, furner stammt eine Anzalil solclier

Wûrmer aus Bergbàclien des Hasliberges (Berneroberland).

Leider konnten die kleinen Tiere niclit in lebendem Zustand

untei'suclit worden und dalier w-àr mil- eine genaue Bestimmungniclit môglicli.

Herr Prof. D"" Fuhrmann liatte die grosse Freundliclikeit,

die fraglichen Exemplare naclizubestimmen. Es ergab sicli :

1. Barsclnvyl : Gyrator her)uaphroditus Ehrbg.

2. Bottmingen : SteiiostoiHd hmcojjs 0. Sch.

3. > Vorfed' spec. {armiger-Tx\m?,).

4. FI il 11 on : Sfeitostotna leucops 0. Schm.

5. Hasiiberg :

Stenoatoiita leucops und Voi'ex besitzen am Hinterende

eine Art » Klebzeilen )>,die ilinen im rasclifliessenden Bacli wolil

gute Dienste leisten, Sie liefern ein Secret, das die M^irmer

befàliigt, sicli im Wasser aufrecht zu stellen und nur mil demKôrperende an der Unterlage liaften zu bleiben.

FuHRMANN fand im Baclie des Augustinerliolzes, der

jedocli niclit zu den Bergbachen gezàhlt ^^•er(len darf, da er zu

langsain fliesst, im Sommer zu ^^arm wird und viel ^'ermoderlRle

PHanzenteile entliiUt, folgende Rhabdocoele :

1. Microsto7nalineare Oe.

2. " caniini¥\]'SKMAim.

3. Macrostoma viride Ed. v. Ben.

4. Slenostotna Jeucopjs (). Sch.

5. Proi-hijHchus siagnalis M. Scii.

Neben diesen Rliabdocoelen kam — das sclieinl mir von

grosser Bedeutung zu sein — aucli das Cliaractertier klarer,

fliessenderTiewiisser, die' deiidrocoele Plancwia yonocepluila

DuGÈs vor.

— 41 —

Intoressant ist Prorhyiichus, der in einom einzigen Exemplar

im Winter erboutet wurde.

Eine andere Art derselben Gattimg-, Prorhynchus foutiiialis

Vujd, îst ein stenotlieniK^s Kaltwassertier, das wold liaiiptsiicli-

licli subterran verbreitet ist. Trotz eil'rigem Suclic konntc icli

das Tior, das Lauterborn ans dem kalten Pfcrdsbrun-

nerbacli bei Johanniskiviiiz nieldct, nirgends nachwcisen.

Die Rliabdocoelen sind in ilirer Mclirzalil Cosmoiioliten und

als solchu wenig wiihleriseli beini Aufsucben eines Auf-

cntlialtsoi'tes.

Im allgemeinen sind die Angehoi'igen der Baselcr Faiina nach

FuHRMANN Sommertiere, deren Hauptentwicklnng auf Sp;U-

friihjabr und Sommer lallt und die den Winter nur in ver-

einzelten Exemplaren i'iberdauern. Z^^•ei Ausnahmen, unsere

Bekannten vom Baeli : Gijrdtor hcriiutphi'oditus Eiirbg und

SteMostoma îeitcops 0. Sch., sind Sommer und Winter in

gleiclier Anzahl vorlianden. Selbsl unter dem Eise bemerkt man

niclits von einer Abnahme an Individuen. Zu diesen zwei

Wintertieren, von denen Gyrator hermaj)hro(Ji(u.s sogar auf

ZsciioKKKS Liste der unter dem Eis der Hocligebirgsseen

erbeuteten Lebewesen flguriert, gesellt sieb der einzige Pi'O-

rhyiichus staynalis, der ebenfalls im Winter gefunden wurde.

Lebenslaliigkeit im Wintei' und TendtMiz zu torrentieoler

Lebensweise sind sehi' oft Merkmale ein uud desselben Tieres

und sind, besonders, wenn sie nocb mit geograpbischen und

biologischen Eigenlïunlichkeiten gepaart auftreten, Kennzeiclien

glacialen Relictentums. leb kann mir ganz gut denken, dass

auch unter unsern heutigtMi (-osmopoliten glaciale Elemente sicli

fînden, die von anpassungsfiihigen Eiszeittieren abstammen und

sicli daller auch an wiu-meresKlimaundneue Lebensbedingungen

gewôlmen konnten. Allein sie untersclieiden sicli lieute nocb

von dér grossen Masse der postglacialen Einwanderer durcb

glaciale Cliaracterzûge, durcb \"orliebe fiir tiefe Temperaturen,

lange Embryonalentwicklung u. s. w.

Tricladea.

Die Bacbtricladen sind in der letzten Zeit ein iiberaus beliebtes

Objekt biologiscber und tiergeograpiscber Studien ge^^orden.

Vor allen gebûbrt Voigt das Verdienst, durcb sorgfaltige

3

— 42 —

Beohaclitungen die eigentiimliclie Verbreitung der einzelnon

Arten imd deren Grund aufgedeckt zu haben. Icli liabe bei

meinen Bachuntersuehungen die von Voigt angeregten Fragen

iiberall im Auge gelial)t iind Iiabe meine Bofuiido in der Arbcii :

• Biologisclies und Geographisclies von Gebirgsbacliplanai'ien ••

Arcli. Hvdrobiol. II, inbopag. 180 ff. niedergelegt. An dieser

Stelle will ieli mich mit einer kui'zen Zusaminenl'assung be-

oniio-en und verweise i'iir Einzelbeiten auf meine austïdn-liclie

Arbeit.

Icli schicke eine Liste der gefundenen Arten voraus :

1. Ph/naria alpina (Dana).

2. Phinaria gouocephala Dugks.

3. PI(iii(ir}(((DcH(lroc()eîum)h(cte(i^V\\\A.VÀi.

4. Poli/celis coniufa Johnson.

5. Po/ijcel/s nigra Ehrb.

G. Planaria torcn M. Shulzkï'

7. PlioKiv'tn caraticd Friks?

Planaria alpuia, PoJijceris cornata und Planaria gono-

ccpha.la sind die typiscben Bac]ii)lanai'ien; Polijcclis nigr((\m(\

Planaria lactea wandcrn da und dort ans stehendem odei-

langsam fliessenden Wasser in den Unterlauf der Bâche.

Planaria torva fand icli nur an einer einzigen Stelle im

fliessenden AVasser, sonst ist sie ini stelienden Ti'impel und See

zu Hause.

Am meisten interessieren uns selbstversUindlicli die drci

Bachformen, von denen zwei, Polycelis cornufa und vor allem

Planaria alpina fast aile Bedingungen orfiillen, die Zschokke

in seinen " Hocligebirgsseen •• von Glacialrelikten verlangt.

Si(^ sind stenotherme Kaltwasserbewohnei-, i)flanzen sicli nur bei

tiefen Temperaturen gescldechtlich fort und kommen alpin und

montan, Planaria alpina nacli den neuesten Untersuclumgen

Thienemanns (113) audi nordisch vor (Rùgen).

VoiGT fand, dass in jedem typiscben Bach aile divi Tricladcn

vorkommen; jede bewohnt jedoeh nur ein bestimmtes Gebiet

und fehlt im iibrigen Bach. Im Quellgebiet und im Oberlauf

lebt P'ianaria alpina (Dana), den mittleren Teil nimint

Polycelis cor-nula .Johnson ein, wàhrend von untenher ans

don Fliissen^/-*/rt??«ria gonoce})hala Dugès narhdrjingt.

Vdigt glaubt, dass die Tiere einander aushungern und dass

jcdc Art sich so wcil vcrbreitc, als ilir die Wassertempi-ratur

— 43 —

gestatte. PJanaria alphia sei an das kalteste Wasser an-

gepasst und konne sicli daliei* in der Quellregion gcgen die Kon-

kurrcnz der andern wiirmebedûrftigeren xVrten orfolgœicli

Ix'liaiiptcn, widirend sic im untorn Toil des Bâches ansgeliungei't

woi'den sei. PJanaria (joiioccphala konne im obern Teil

nîclit existiei'en; da iln- das Wasser zu kalt sei, musse sie den

kiiltebediii'ftigeren Arten nnterliegen. Pohjcclis cornuta

endlich ninnnl infolge ihres zwisclien (k^i beiden in der Mitte

stebenden Wiirmebedùi'fnisses ancb im Bach den Mittellauf ein,

Geographisches. — Icb fand die Vei'breitung iiberall in der

von VoiGT angegebenen Weise. Entspreebend den verscliiedenen

klimatisclien Verhaltnissen war der Verdrangungsprocess in

d(^n einzelnen Gebii'gsgrupi)en verschieden weit vorgeschritten.

In den A Ii)en ist Planar'ia alpina alleinlieiTscbend. Polj/-

ceJis cornuta beginnt eben erst einzudiingen. Im .Tni'a ist

dieser Prozoss schon weiter gedieben und im Scbwa rzwald ist

Planariaa/j)rna bereits in die olH'rstcnQuellenzuriickgedriuigt

oder sclion ganz verschwnnden.

Icb babe in meiner ansfiibrliclien Ai'beit einzelne Biespiele

publiziert und (kiselbst aucb ansgefidn-i, dass und wai'um icb

die Ausbungci'ung im Sinne Voigts nicbt allein iïir massgebend

halte.

Es fiel mil" nàmlich auf, dass Planarienzabl und Nabrungs-

menge in gar keinem Verhaltnis zu einander steben, dass man

oft Biicbe anti'iti't, in denen mindestens fur dopi)elt so viel

Planarien Nabrung vorhanden wàre, als wirklicb den Bach

be^^•olmen. Icb kam daber auf die Idée, dass die directe

Einwirkung der nngiinstigen TemperaturverhaUnissc auf die

Foi't})flanzung der Strudelwiirmer dei' Hauptgrund der Tren-

nung der Vei'breitungsgebiete sei.

Erst in zweiter Linie kommen Nabrungsverbaltnisse in

Betracht, und zwar iibt Qualitiit und Quantitat der BiHite einen

Einfluss auf die Verbi-eitung ans, indem die qualitativen

Nabrungsbediirfnisse bel den einzelnen Arten verschieden sind.

Immer wabrscbeinlicher wird aucb der anfangs bestrittene

Einfluss der geologiscben Beschafienbeit der Gebirge, denen die

Bacbsysteme angebôren. Lamfert (40. a.) macht auf den

grossen Unterschied in der Planarienbevolkerung desKalk- und

Urgebirges aufmerksam. Er fand, dass im Urgebirg derVerdran-

gungsprocess zu Ungunsten von Phinaria alpina viel weiter

— 44 —

gedielien ist, wiilirend Pobjcelis cqrrrufa nmgekchrt im Kalk-

gebirg viel scliwacher vertreten ist. Almliclie Kosultate lieier-

len aiicli meine Planarienuntersuclmngen (OU)- Kalkgclialt

des Wassers sclieint somit fur Planaria alp'uia weniger

schadlich zu sein als fiir Polycelis cormifa. Niilieres iiber

die Frage nacli der Wirkung des Kalkgelialtes findet sich in

meiner "pianai-ienarbeit, pag. 192. Ausserdem wiire nocli in

I5e(ra(-lit zu zielien die von Wilhelmi (159) aufgeworfene Frage

der I)ewaclisung der Baelie.

Aile dièse Momente wirken im ganzen Bachlauf gleiclnniissig

und tragen dalier allein nichts zur Frklarung der Verbreitungs-

eigentiimlichkeiten bei. Dagegen ist von erainenler Bedeulung

di(> Wassertemperatur. Aile andern Faktoren grcifen hôelisiens

modifizierend in den Prozess der Verdriingung ein.

An dieser Stella mag kurz der Versucli gemaclii werden, die

M'irkungder klimatisclien Anderungen auf die Verbreilung zu

cliaracterisieren.

Zur Erkiàrung der getrennten Verbreitungsbezirke.

Icli stelle mir vor, dass Planaria alp'nui sich urspriuigiieli

das ganze Jahr nur geschleclitlicli fortpflanzt. Dieser Zustand,

d(4^ lieute nocli in den Hoelialpen weiterdauert und aucli an

einzelnen Stellen des iMittelgebirges, wo starke Quellen mit

constanter Tempera! ur dem Boden entstroraen (Ikùspiel : F 1 ii h e

n

im ,lura, wo icli das ganze Jahr geschlechtlieh ditterenzierte

Planarien fand) noch in unserer Zeit anzutrctïen ist, war zur

Zeit der letzten grossen Vergletscherung der normale Zustand

auch im Tal. Damais besassen aile Biiche eine gieichmiissige,

liefe Temperatur. Wenn wir auch annehmen, dass zwischen

Eiszeitsommer und Eiszeitwinter bedeutende Unterschicde

wai-en, so glich doch das Sclnnelzwasser, das im Sommer rcich-

licher floss, die; Tempei-aturen in den Biichen aus.

Spater, Ijeim Zuruck^\eichen der (lletscher, erwiirmten sich

die Biiche im Sommer viel stiirker als im Winter. Daher

nnisste wahrend der warmen Jaln-eszeit die sexuelle Vermelirung

im Sommer wegfallen. Ungewohnte Temperaturverhaltnisse,

hcsonders i-nschcr AVechscl, fiihrten zur Selbstverstiimmclung

durcli Quertcilniig.

Je iiine-er nun die Sommer wurdcu, um so mehr musste die

— 45 —

sexuelle Foi'tpflaiizung weiclien imd mil ilii' die Ampliimixis, die

Individiialiiiitenmisehung, olme die sieh bald Degenei'alion

einstellen iimss, iind je wai'mci' sie wui'den, uni so mehr gowann

die « asexuelle Vermeliruiig », dic^ Selhstverstiimmelung, an

Ausdelinung, welclie ungolieiiei'e Anforderungen an das Rege-

nerationsvermôgen stellte und die Aiisbildung des Generations-

ap})arates, w'ie dies Stoppenbrink (101) im Einzelnen ausfiilirt,

verhindert. Durch wiederliolte Querteiliing selbst nocli rege-

nerierender Tiere wurde der Organismus sehliesslich so ge-

sclnviicht, dass die Aiisbildung der Gesclileclitsorgane den ganzen

Winter unterbleiben musste. Dies fiilirte im Tal zum Ausstei'ben

der alpinen Planarie. Nur in Baelien von tiefer, constanter

Temperatur konnte sie sicli noch balten, da sie dort noch die

urs})riingliclien Bedingungen vorfand.

Poh/ceUs cormita vermag sicli normal geschlechtlich und

ungeschleclitlicli zu verraehren ; docli muss aucli sie zwisclien

je z\vei Perioden asexueller Fortpflanzung zur « Auffrischung »

eine sexuelle einscliieben. Weil sie aber gegen Ungunst der

Temperatur nicht so empfindlieh ist wie ihre alpine Nebenbuh-

lerin, konnte sie sieh liinger ira Taie lialten. Scldiesslich be-

gann jedoeli die Warmezunahme die Sexualitat im Tal iiber-

ïiaupt auszuschaiten, und nun trat Polycelis den Riickzug in

den Bach an. Dort fand sie die ihr zusagenden Bedingungen

und verbreitete sieh so weit nach oben als es ihr die Temperatur-

verhaltnisse gestatteten. Da namlich ihr Optimum hôlier liegt

als das \on Phrnai'ia alp'nta, gebot sehliesslich der Aufwiirts-

wandernden das immer kalter \\-er(lende AA^asseï- Hait. Das

Fehlen von Polycelis cornuta in der Quelle erkliirt sieh also

ans zu tiefer Temperatur, die ebenso wie zu liolie die Sexualilàt

herabsetzt.

Von den Stromen lier dringt nun in die warmsten Absclmilte

der Bâche der postglaziale Einwanderer, der warmebediirf-

tigste der drei Strudehviirmer, Planario gonocephala ein.

Ihre obère Verbreitungsgrenze wird durch ihr holies Tempera-

turoptimum gezogen, das etwa bei 14-1(5'^ C. liegen mag, im

typischen Bergbacli also kaum erreicht wird.

Die Grosse des Mischgebietes zweier Arten, z. W. die Liinge

des Bachlaufes, in welchem zwei Arten giinstige Bedingungen

flnden, ist in planarienreichen, also nahrungsarmen r');u'hen

weniger betriichtlich als in nahrungsreichen. In solclien Ge-

wàssern kommt also der Aushungerung im Sinne Voigt.s

— 46 —

etwelclie BcdcuUing zu : sie sclùiri'l die von den T(>mi)ei'atur-

vcrlialtnisscn gegebonen Gronzen, olinc jodocli die Gronzen

solbst verscliieben zu kônnen.

Anpassungen. — Die Planari(Mi, dci-cn Vci'brcitungseigen-

tiinilicbkcitcn hier besproclien wurdeii, sind rein toi'renticol;

sie i'elilen dem sLelienden Wasser mit Ausnalime dor Planaria

(6/yy/Mr^dieoiiindiekaUenHocllgebil•gsseenundGletsc]lertumpel

liinaut'wandert Ihre Lebensweise gibt sicli in einer Anzahl

Baclianpassungen za erkennen, die kurz an dieser Slelle

beliandelt werden sollen.

Wie bei allen echten Bachtieren ist das auiïalligste Merkmal

starke dorsoventrale Abflacliung und Liclitsclieu. Im

erwaclisenen Zustand leben die Planarien meist imter Steinen,

an di'nen sie sicli mittelst Scldeim festlieften. Ihre Rewegungs-

weise isl siets eine kriecliende. Schwimmbewegungen, wie

sie bei Hirudineen oft vorkommen, sind zwar mehrfach

beschrieben worden (Hkrtwig : « Lehi'bucli der Zoologie»:

«... oder sie tummehi sich freischwimniend im Wasser Iierum.

In letzterem Fall maclien die grôsseren Formen undulierende Be-

wegungen des Kôrpers ») berulien jedoch sicher auf Irrtum, wie

auch WiLHELMi (159) nachweist. Aile drei Arten sind dnrch

grosse Emi)findlichkeit gegen Verimreinigung ausgezeiclmet

und bewohnen nur klarc, fliessende Gewâsser, Phmaria gono-

cephala ist naeli Lauterborn im Rhein geradezu das Leittier

fiir Verunreinigungen, indem es ûberall da fehlt, wo der Fluss

durcli Abwasser verschmutzt wird. Den Coccons entschliipfen

meist wenige, in der Entwicklung fortgeschritlene, den Alten

iihnliclie .Tunge. Die Coccons kônnen frei sein und verscliliefen

sich dann infolge ihrer Schwere zwischen und unter die Steine

des Untergrundes Phinaria alpina und Polijcelis cornuta)

oder sie werden mit einem Stiel an die Steine angeheftet. Aile

.Bachplanari(m sind durcli ausserordentlich grosses Hungerver-

môgencharakterisiert. Neben der geschlechtlichen Vermehrung

besitzen unsere Strudelwiirmer auch die Fàhigkeit asexueller

Fortpfllanzung durch Quei'teilung. Sie liât jedoch bei den ein-

zelnen Forni(>n eine selir verschiedene Bedeutnng. Wiilii'end

i'iir PJdiKirid (/onoci'ji/nt/// die Teilung eine iioi'niale Fort-

ptianzungsi'orm ist, bei der sich vor der Loslôsung die ^erloren

gehenden Telle zu regenerieren anfangen, teilt sich Poh/celis

olme vorangehende Régénération, jedoch oline pathologische

Anzeichen.

— 47 —

llvl ridiKirid (ilitiud slii'bUlas eiiie (Icr abgctrcuiilL'ii Sliickf

gewôlinlicli ah. Die Teihing liât also liici- den Cliaraktcr von

Solbstvorstiimmeluiig als Roaction aul" Unguiisl der Tcmpcrainr-

vorlialtnisse.

Die Verbi'citung- (1er anderen Trieladen war in meinem Unter-

sucliungsgebiet eine geringe.

- Flanarla cdcatlca Pries? selicint noch stenotliermei- zu sein

als Planaria alpina, ist jedoch deni Rachleben niclit so gui

ang('})asst. Sie stellt die Beziehungen zwisclien profundei' und

lorrenticoier Fauna lier, indem sie in der Tiefe der scliweize-

rischen Seen (iin Vierwaldstattersee bei 70—05 m) auftritt.

CtEYER fand sie oberirdiscli in verseliiedenen Quellen der

scliwabisclien Alb. Herr E. Graeter, der gegenwartig die

seliweizerischo Tlolilenfauna bearbeitet, braelite die Planarien

ans melireren subterranen Baclilàiifen mit.

Eine Verwandte der Plnnaria ynontenujrina Mrazek, eine

polypliarvngeale P/r/;?Y/r/c/ alpina fand icli in melireren Exem-

l)laren im Karst. Nalieres dariiber tîndet sich in meiner aus-

i'iilii'lichen Arbeil iib(>r Gebirgsbacliplanarien (UO).

Phniarla. [Dcadrocoehnn) hictea MCill. lievorzugt meist

langsam fliessende, elwas versclimutzte Gewasser, steigt aber da

und dort aueli in klare Biiche liinauf. Besonders im Birsigtal,

bei FI il 11, (;)berwvl und Bottmingen fand icli sie liie und da

nchen Pl(/iau'la (lOiiocejihaJa, docli blicb sic aucli hier iinmt'r

vereinzelt.

Planaria to)'va M, Schulze? (Bestimmung niclit ganz siclier)

leht im Karst gemeinsam mît Polycelis cornafa. Ich sammelte

melirere Exemplareim Timaro bei San Giovanni.

In kalten Baclien Bôhmens fand Vejdowsky mehrere Plana-

rien, die ich hier der Vollstandigkeit wegen erwahnen will,

trotzdem es mir niclit gelang, die Formen in uiiserm Gehiet

nachzuweisen.

1. Planaria Mrazeki Vejd. In Biichen, augenlos, wolil

mit Tendenz zu subterranem Leben.

2.P/«wrrri«y//«f«DuGÈsansFrankreich(DuGÈs),Boliinen,

(Ve.id.), Odenwald (Lauterborn) und Riigen (Thienemann)

bekannt, hewohnt ausschliesslicli sehr kalte Biiclie und wurde

ausser auf Riigen nur in vereinzelten Exemplaren angetrotîen.

;j. Phuan-ia alhissima Ve.td. leht in grossen Quellen

Bôhmens (selten).

— 48 —

Hirudinei.

Die Egel sind fiir das Lcben im Bach niclil geuigiiet. Mcino

Liste bleibt dalior wenig urafangreicli :

1. Nephelis octoculata Moq.-Tand.

2. ' atomarui Moq.-Tand.

3. Glossiphonia heterodita h.

4. " stagnalis L.

Diegenannten Arten geniessen weite Verbreitung in Siim])fen,

Graben imd AA^iesenbaclien Sie sind gegen tiefe Temperatur-en

selir empflndlicli, im Winter gelang es mir nie, einen Egel zu

erbeuten. Die Tiere sclieinen sicli in der kalten Jalireszeit im

Schlamm zu vofkriechon. Mit der Neigung zum Pai'asitismus

ist eine Vorliebe fin* verschmutztes, verwesende organisclie

Stofte entlialtendes Wasser verbimden.

Ûber dieNahrung von.Vp/9/?e/i.s lesen wir bei Moquin-Tandon

(55) : « Se nourrit de planaires, de mouches et d'animalcules

infusoires, dévore, d'après MIiller, des limnées et des planorbes.»

Die hier aufgefiïhrte Sj^'ischste muss im Bacli eine starke

Reduktion erfaliren ; die Schnecken sind daselbst elier selten;

von den Planarien kommt liôchstens Planaria lactea in Be-

ti'acht, die aber sell)st nur ausnahmsweise in stark be\v<'gten

I);ichen vorkommt. Die eigentliclien Bacdiplanarien mit ihrem

Bedi'irfnis nacli t'rischem Wasser und die Hirudineen, die vor-

zugsweise in vei'sclimutztcm leben, schliessen sicli gegenscitig

aus. Die Kntomostraken, die unter dcm Namen Monocles zu-

sammengefasst AN'erdcn, luid (he Infusorien sind im IJach so

selten, dass sie kaum als Nahrunçî'stiere in Frage kommenkonnen. So gestalten sich denn fiir die Hirudineen die Lcbcns-

bedingungcu im Bach Jiussci'st scliwiei'ig und dicsc Gruj)pe

bicibt nach Arten- und Individuenzald sehr schwach vertreten.

Heinrichs fand bei seinen Untersuchungen iiber die Hiru-

dineen der Umgebung von Bern 23, in den rascliesten Biiclieu,

im Gaebelbach und'im Siigebach bei Niederlindacli nie

Hirudinc.'en, in anderen waren sie nur vereinzelt anzutreiîen.

Kr schliesst d;u'aus, dass den Hirudineen fliessendes Wassei"s

keinegrmstii!enLebensbe(liiiL!'iint!'enl)i(îte rauch tiefe Temperalui'

l)ezeichnet emls ungi'uistig fiir das Gedeihen der Egel.

Die einzeluen Fimde versprengter torrenticoler Colonieen

— 49 —

lassen sich wolil alinlicli crklarcn ^\\^' das li()('liali)iii(' A'orkom-

mon von Hirudiiiecn : durch passi vcn Transport. Die Hini-

(lineen sind ausserst widerstandskriiftig- gegon Ausli'ocknon.

Selbst làngt>rer Aufenthalt in der Luft kann ilnion nacli

Moquin-Tandon niclit schaden.

Ich gebe folgende Notizen iiber meine Funde :

Nephells ocfoculatd Moq.-Tand. In einem stark ver-

sumpften Abflnss des Lac des Rousses in der Nalie von

Brassas, Jouxtai: Coccons und Tiere verschiedenen Alters

;

stark bevvaclisener Bach (Potamogetoii) bei Weil (Baden).

Nephelis atomaria Moq.-Tand. Zwei Exemplare im

Risanotal (Istrien). Das Tier ist von Hf^inrichs in ver-

schieden(>n Scln^'eizerseen gefunden \\orden. lin fliessenden

Wasser blieb es selten (Worblenbach, Lôtsclienbacli).

Glossiphoniff heterocUia L. Mehrero Exemplare aus einem

Wiesenbach l)ei P rat te In.

Glos.sijjhonia stru/nafis L. hiuifig in einem Baelie bei

Dolina im istrianisclien Karst.

5. CLADOCERA.

Im tvpisclien Bergbach ^\'urden nur gel'uudrn :

1. Ih/oci-yptus ncutifi'ons Sars.

2. (lu/ihu'ris Sj)hn(')'icus 0. F. j\I.

Die pelagisclien Cladoeerenkônnenausnalieliegenden ( Iriuiden

im schnellfliessenden Bach keine dauernde Heimat Hnden. Meist

sind sie aucli sehr zart gebaut und eignen sicli so wenig zum

Leben im vielbewegten, zerstiiubenden Bacli unserer Gebirge.

Fine Gattung aber, die zum Bodenleben iibergegangen ist, sonsi

vorzngsweise Tinn])el- und Seebewobu<'rin, vermag aucb in die

IJiiclie voi'zudringen.

Die Cla<locere Tljjoc)-i/j)tus ncutifroiis Sars enld<M'kle ich

in einem Waldbach des Birsigtales bei Bottmingen. Das

intéressante Tierchen ist fiir die Umgebung von Basel neu.

Es liât naeh Lilljeborg eine ansgesprochen nordische Wn*-

— 50 —

bi'oituiig uiid iicigL ZLiin Ticfeiilt'lK'ii. Es wiirdc gclundeii in

Schwedcn und Norwegon, în Finnland, im Ladogasee

il<.J8 m tief) (Nordquist) in Bôlimon (Ga ttersclilagen-

Teicli: Vavra). Im Léman {Monta hathycola Vernet

= Ilyocryptits acnUfroiiH Sars) ist es ein ausgesi)i'Ochenes

Tiefentiei'. Aucli in S cli weden steigt die Cladocere oft auf den

Grund tieforGewasser(5()—60 m. tief, Lill.teboro).

Lauterborn, der die Art ans dei' Rlieinebeno kennt,

betont, dasssie aucli milten im Winter anzutreften ist.

Ein Tier mit nordiseher Vei-breitnng, vorzugsweise profnnd

lebend, das im Tiimpel zur Winterfauna gehôrt, scheint mir im

Bacli kein Znfalisfnnd zn sein. Es handelt sich, wie ich glaube,

uni einen Emigranten, der in den seicliten, warmen Tiimpeln

niclit zu existioren vermag und deslialb das kalte Bachwasser

aufsucht. Hierbei erleichtert ihm seine FiUiigkeil, am Boden zu

leben, den Ul)ergangaus dem steliendenin dasfliessende Wasser.

IliJocri/pfiL^ acutifrons ist wie die Hjdrachnide Hygrobates

albiiiffs, wie einige Rliizopoden, Ostracoden undTurbel-

larien ein I>eweis der engen Beziehungen zwisclien Tiefen- und

Bodenfauna einerseits und Baclifauna andrerseits.

Die zweite Cladocere, die ich in denMoosrasen dei' Auswascli-

becken unter den Wassei'stiirzen des Sackinger Bergbaclies

fand, s])ielt imBacli eine ganz andere Rolle. Es ist der Cosmo-

polit Chy(Jo]-us sphaericiis O. F. M, die liaufigste aller Clado-

ceren im Norden wie im Siiden, vom Ufer der Seen bis in die

grôssten Tiefen vom Tal bis zur Sclineegrenze der Ali)en(]iôclister

Fundort nacli Zschokke 2610 m). Sic ist eine Bodenform,

kann aber aucli pelagiscli leben. Temperaturgrenzen kennt sic

kaum. Sie lebt in iiberhitzten Tiimpeln wie aucli unter der

starren p]isdecke des Hochgebirgsees.

Das Vorkommen dièses allgemein verbreiteten Tieres, das

^•orzugs^^^eise am Boden lebt, an ruliigen Stellen des Bâches,

scheint mir niclit bcsonders merkwiirdig zu sein ; es zeugt nur

von dergrossen Anpassungsfahigkeit dièses Cosmoi)oliten.

Zschokke fand im Mieschbrunnen , einer kalten, sehr

starken Quelle bei Partnun Chytioras spJufcricus 0. F. M.,

Alona rostrata Kocii und Acropeî'us /eiicoccpha/us Sars =neylectus Lilljeborg.. Leiztere Art ist eine typische Boden-

form mit nordlicher Verbreitung. (Schweden, Norwegen,

Nordsibirien, Finland, Kola, etc.).

51 —

(). COPEPODEN.

Nur zwei Ai'teii licsscn sicli mit Siclieiiioit l)es(,iinmon :

1. Cf/clojjs /u)f/)rif///fs Fisc'HKR;

2. Canthocamjtlns rluicticus Sciimkil.

Eiiizdiie Cvclopidon fand icli in dcu Moosrason (hn- Bei'gbiiclic

von S;i('kiiigon und Barschwvl, Fli'ilicn, ]^)ollolaj und

in dem Waldbach bei Bottmingon. îlei'r Di*. A. Graeter,

der die Freundlichkeit batte, die Bcstimmungvn zu id)ernebmen,

konntf^trotz der seblecbten Conservierung in einigen Exemplaren

(Ma \vi Cyclops fJmbrlatus Fischer mit Siebcrbeit erkcnnen.

Ancli die unbestimmbaren gehôren vermutlicb liiei'ber. Diesc

Form zeiclmet sicb durcb grosse WidersfandslVdiigkeit und

leicbtes Anpassungsvermogen ans. Sie bevorzugt iil)erall

fliessende Gewiisser, t'eldt aber auch dem stcbenden niclit.

GRAP:TER(21)nenntansder Umgebung von Basel meluvreM^'ilier

in denen der Krebs t'eldt, in dei'en Zu- odei- Ai)tliissen er jedoch

anzutrefi'en ist. Thiknemann kennt den Co[)epoden als Mitglied

der Bacld'auna Riigens (114). Vosseler und Zschokke fanden

ilm ebi-nfalls in tliessendem Wasser. Nielit sclten lebt er aueli in

den P)i'unnen der Al[)enweiden. leb konnte ibn in t'olgenden

Baelien mit Sicberlieit naebweisen :

1. Bacli bei Fliiben, Jura.

2. • •• Rbeinfelden .

;j. - - Bottmingen.

Ci/cJojts fimhriafits ist dureli kosmopolitisclie Verbrcitung

ausgezeiclniet wie uns die von Zschokke, «Tierwelt der Hocbge-

birgsseen» pag. 142 aufgeziddien Fundorte beweisen, Er steigt

in den Alpen bis zu 2()86 m(unterer See von Orny). Er ist aus

bocbnordiseben und tropisclien Geliieten l)ekannt und ist sogar

befidiigt, in eoneentriertem Mineralwasseï' zu leben (Richard).

Seine Vorliebe fiir das fliessende Wasser liangt wobl mit der

Fahigkeit zusammen, auf der Unterlagezu krieeben.

Im Biirselnvyl fand ieli Cyelopiden, die von Cofhur-

i/iopsis vaga Schr. befallen waren.

Haufîger als die Cyelopiden sicllten sieli Angeliôrige der

Harpaetieidengattung Cajithocamptus im Moos der Bâche

ein. Herr lY Graeter bestimmte sie als Canthocaniptus

fhiheficiis ScHMEiL. Dièse noi'discli-alpini' Kaltwasserl'oi'm isl

bis jetzt iiur ans den Seen und Baclien des Rliatilvon, \vo sie

\on ZsciiDKKE ziierst entdeckl wui'de, und aus Schottlandbekannt. Aucli hier ist es die tietV', constante Temperatur

unserer Gebirgsbache, die dieser stenothermen Art das unge-

wohnte Leben im sclinellfliessenden Bach ermogliclit. Der

Ûbergano- wird ihi' ei'leiclitert durch ilire Vorliebe fiir Moos,

in dem sie sich leicht vor dem Weggespiiltwerden schiitzen

kann.

7. OSTRACODEN.

Die Ostracoden eignen sicli, alinhcli wic die Cladoceren und

Copepoden, sofern sie Planktontiere sind, nicht ziim Bacldeben.

Eine Ausnahme maclien hier wie dort die des Schwimmens un-

kun(ho-en Bodentiere, die bei dieser Abteiluno- der Krebse aller-

dings stiii'kei' ^'el'treten sind als bei den Cladoceren und Cope-

poden. W^nn aiich die Ostracoden im Bach selten bleiben, so

dai'f raan hier docli von eic'entlichen Baehformen reden, von

Arten, die bis jetzt noch nie ira stehenden Wasser gefunden

wurden. Den beiden andern Entomostrakenabteihmgen fehlen

solche torrenticole Vertreter vôllig. Die von mir aufgefundenen

Arten bewohnten das ïiberflutett; Moos, in dem sie sich klet-

ternd fortbewegten.

Leider stand mir zu wenig Matci-ial zur Veriïigung, um di(>

Bestimmung, die sich bei dieser Gruppe als besondrrs schwierig

erweist, mit wïmschenswerter Sicherheit durchfidH'cn zu

konnen.

1. Prionocypris serrata Norman.

Hie und da im iiberiiuteten Moos des Sîickinger Berg-

baches.

Die Art o-oliort nach Kaufmann nicht zu den lijiufiaslen ; sic

bewohnt langsam flicssend(î B;i('h(> mit Ptlanzenv.'uchs und

scJicint das sd'licndc und licfc Wasser vollstiindig zu mcideii.

Die Ausbildung der zweiten Antenne, deren Schwinnnhaarc

^('rk^lmmert sind, verurteilt das Tier zu kletternder Lebens-

weise.

— Dà —

2. Candona spec.

Sackingen und Moos cinesBachus ani Ilasliborg (Berner-

oborland). Dio Gattiing ist dem Bodenloben vollkommen ange-

passt. Dio mcisten Arten bewolmcn dcn Selilamm des Ufors

von Seen mid Tiimpeln. Candona pnhesccns Saks wurdc

von Kaufmann nui- in einem Bàchlein der Umgcbung von

Lugano atifgefnndon. Dio hanfigste Art der Galtung, Can-

dona candida CF. M., golit nacli Zschokkk ancli in tli('ss(>ndos

Wassor ïibor; sie bogegnoto ihm meln-faoli in don Wasscradorn

am Plassoggenpass (Rliiitikon).

3. Herpetocypris spec. (.0

Reste einos Tieros, das wahusclioinlieli in ^Vu^'^^i' (latlnng

geliort, fand icli im Moos einos Baohos ini Kosonlauigobiot

(Bornoroboi'Land). Auoh dièses Ostracodongenus ist dos Scliwim-

mens niclit knndig.

ZscHOKKE konnt ans dem Rliiitikon oino Anzald Mnseliel-

ki'obso, dio sieli in fliessendes \\'asser wagen. Si<' sollon im

folgonden nocli kurz besproclien werden :

1. Paracypridopsis Zschokkei Kauimaxn.

In (k'n P);iclion bei Partnnn, Snlzflnli nnd Plasseggon

\()n KaufiMANN in mehroren Gogonden doi' ScliW(iiz gofunden.

Dio An bositzt vorkiimmoi-to Schwimmborsten an der zweiton

Antenne und ist eine ansgesproehen torrenticole Klctterform.

t. Candona candida 0. F. M.

Kin sclir vcrbreitoiei' Cosmopolit, (U'i- schr lioi'li in die Aljjon

stei^t und aueli der Tid'e nnserer Seen nielit feldt. Zschokkp:

fand das Tier melirfaeli im A'irrwaldsta 1 1 ersec bri Tiefon

von 20-75 m.

3. Cyclocypris laevis 0. F. M.

Ahnlich der vorigon eine soin- widerstandslaliige Art. Sehr

verbreitot, klein von Gostalt, steigt in die Tiefe d(M' Seen.

ZsCHOKKE : ^'ier^valdst;ittersoe, ',VMS:> m Tiefe; idjer-

wintei't; geliort jedoc-li zu den seliwimiiK'uden Formeii.

54

4. Cypris ophthalmica J urine.

Eine selir verbreitete, liocli in die Alpen steigonde Spezies;

aiicli subteiran, Icbt in der Tiefe des Vicrwaldstiit tersees

bis ZLi 214 m, iiberwintert unter dem Eise.

5. Cypris fuscata Jurine.

Cosmopoli t : Europa, Norda iiwrika, Mexico.

6. Cypridopsis vidua 0. F. M.

Resistente Form, weit vei-ljreitet, neigt zum Leben in der

Tiefe. Zii allen Jalu^eszeiten zii finden.

So setzt sicli also die Ùsiracodenfauna der Biiclie ans zwei

Elementen zusammen, ans ecbten Bacbtieren (Priunocyprh

serratd, P<iracypridopsis Zschokkei und ^ ielleicbt Candoua

jjubesceiis) nnd ans ani)assnngslaliig('n weitverbreiteten Cos-

mopoliif'ii, die meistaucli profund voi'kommen.

8. AMPIIIPODEN.

Die Flohki'ebse ti-eten im Bacli in geringer Artenzabl auf,

si)ie]en aber inlblge ilu'cr gi'ossen Iiidivi(bienzabl Irotzdeni eine

bedeutende KoUe.

GammavHS jiuîexV'hi in den Moosi-asen der IJiiclie oft in

fabelhafter Alenge. Aucb Niph(//-(/tis jiuteanus fand icli in

der Aeusequelle in selirgrosser Zabi.

Die wenigen Arten mugen bier zusammengestellt werden :

1. (r(f//i})i//ru.s jjuleiC DE Gekr.

2. " jfy^^//r/^'//.ç (Ray 1710) Edwards 18 10.

3. NijiJuirgiis j)}ite(ii(us de la Valette.

Gammarus pulex de (Ieer.

Fundort : Fast in allen Biieben der MiUelgelùi'ge. Im

Hocbgebirg^ nielir vereinzelt, in Zei'iiiall z. B. vollstandig

feblend.

— 55 —

Die gemeinsto Art; lebt im fliessenden und stelionden Wasser

in grosser Menge. Im Bach bleibt das aiipassungslaliig» Tier

im allgemeinen klein. Es scheint Icalkiges Wassci- zu bevor-

ZLigen. Im Urgobirg konnle ich iiKÙst nur oinzelnc Excmplarc

sammcln, wiihi'ond dci- kalkreicho Bach otl imgelieuere Mengen

dièses Krebses enthielt.

Gammarus pungens (Kay 1710) Edwards 1840.

Ich kenne dièse Form ans einem Bachlein nahe boim

L u g a n e l' s e e

.

Eine ihr am nàchsten stehende lebt im Timavo bei San Gio-

vanni (Bucht von Triestl nnd kommt dort znsammen mit

ihnnindrus pide,t und Niphargus (puteanKs) hili-eiisis

vor.

Herr K. Schaferna, Assistent am zoologischen Institut der

Universitàt Prag, der meine Ampliipoden bearbeitete, glaubt,

dass er eine almliclie Form in montenogrinisehem Material

gefunden liabe. Er hofft, in kurzer Zcit iil)er dièse und audere

sclnveizerische Amphipoden ausfiihrliclien lîerieht abicgcn zu

kônnen.

Niphargus puteanus de la Valette.

Fundorte : Arense(|uclle bei Saint-Sulpice (massenliaft).

Kalte Quelle im Ileidenwuhi-gebiet (1 Exempt.).

Bâche bei Par pan (Graubiinden) (2 ExempL).

Quelle " •• " (1 ExempL).

Dieser Krebs le1)t sehr hauflg in HohlengeN\;issern und in

der Tiefe der Seen. Zschokke meldet ihn aus dem R h ii t i k o.n

und aus der Tiefe des Viei-waldstat tersees (43 Fundorte von

30-125 m). Lauterborn kennt ihn aus Quellen und ans Grund-

wasser in der NiUie des Rheines bei Lud wi gsha l'en .

Niphargus tatrensis Wrzésn.

Drei Exemplare ans dem Timavo l)ei San Giovanni. Die

Art wurde von \\'rzésni()Wski in einem Sc'li()pl'brunnen bei

Zakopana am Noi'dabhang der Tali-a cnldcekt; sic scheint

nach Zschokke alpin in Seen, Ijrunneu und liiiclien ziemlich

— 56 —

verbreitet zu sein. Er n(mnt niclit weiniger als 7 Fundorte

iiber 1700 in.

9. ISOPODEN.

Die Isopoden felilen nacli Zschokke den Hocliseen vollstiindiii'

(eine oinzigo Ansnalnno im Kaukasus). Sio sind aucdi vom

Leben ini lypischen Gebii'gsbach so gut wie ausgeschlossen.

I(di fand cinzig im Timavo, der vicl niebr Flusscbaracter zeigt

und in eincm Baclio boi Dolina (Karst) oinzebic Excniplarc von

AseNifS nq}((iHcus Autokum, die, wio mir Hcrr Schàferna

giitigsl niitleilt, genan mil dor allgcmein vcrbrcih'tcn ^^'ass('l-

ass(d iibci'cinslinimb'n.

10. TARDIGRADEN.

Der ;inss(3rsi anpassnngsfiUugo, cosmoi)olitiscbo (Mnzigo Was-

sfii'bewobnci' nnter den I5;u'ti('i-cb('n, der allgemein verbreitele,

in EisUimpeln und niiler dei- winterlicben Eisdeeke der

Hochalpenseen \vi<' in warmen Tiimpeln der Ebene existenz-

lïdiige : Mac/vb/o/tis iiiiicrniii/.f Du.r. fîndet sicb regelmiissig

im Moos ^Vn- Hei'gijiiclie von Fliilien und Siiekingen.

11. IlYDRACARINA.

Die Zabi dei' lorrenticolen Wassermilben ist eine sebr be-

triicbtliclie. Das Matei-ial sammelte icli gemeinsam mit Hen-n

Di' C. Waltkr, (1er gegenwartig mit der Bearbeitung der

scbweizerisclien Hvdi-aearineni'auna bescbiiftigi ist. Es wurden

48 Baclisysteme nacli Hy(h'a('liniden abgesncbt. Besonders i-eicb

waren die Gebirgsbacb<' nnt moosigem Untergrnnd. Im ganzen

wnrden 52 Arten erbeutet, die sicb auf 2 nene und 17 bekannle

Gattungen vei'tedlen. 14 Arten waren nen und 20 wurden zum

ersten Mal in der Sclnveiz naebgewiesen. Die Bescbreibungen

der neuen Gattungen und Arten sind \on G. Walter im «Zool.

Anzeiger» (155, 15()) ])ul)liziert worden; die 2 neuen Lehertid-

arten besclirieb Sig Thor ebendaselbst (125).

Liste der Bachmilben

58

GRNUS SPEZIES AUTOR

Pi

5êBEMERKUNGEN

24

25

26

27

28

29

30

31

32

33

34

35

36

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

Sperchoii glandulosus .

" (lenticulatus.

insignis .

» vaginosus

» plumifei*.

' luontanus

" koenikei .

" mutilus .

setiger . .

Pseiidospei'chon . veri'ucosus

Teutonia pi-imaria

Torrenticola . . . anoiuala

Psevidotorrenticola rhyncota

.

Feltria minuta.

armata.

bi'evipes

zschokkei

» scutifera.

rubra

M rouxi.

» jurassica.

composita

x\tiiriis scaber . .

" interniedius

Koen.

Koen.

Waltei'

Thor

Thor

Thor

Walter

Koen.

Thor

Protz

Koen.

Koch

Walter

Koen.

Koen.

Walter

Koen.

Fiers.

Fiers.

Walter

Walter

Thor

Kram.

Frotz

11

23

1

5

3

1

2

2

1

3

3

.lieu

Hochai pin.

Iloclialpin.

meu

neu

(neu)

(neu)

Nordisch-alpin.

— 59

GENUS SPEZIES

Pi

I5EMERKUNGEN

47

AS

40

50

Atunis ci'initus . . .

...... assei'culatus.

lijartdalia .... runcinata . .

Ljania bipapillata. .

Hydi'ovolzia . . . placopliora .

... cancellata .

Thor

— 60 —

sclilossen; sie mùssen sich auf das Mittelgobirge bescliranken.

Ist der Ubergang von Fliiss- zu Baelifauna dcHitlieli zu veiiblgen,

so sind zwiselien der Fauna des stehenden iind der des fliessenden

Wassers viel scliarfere Grenzen gezogen.

Von den 52 Arten des fliessenden Wassers bewoJnien nur vier

zu gleiclier Zeit das stehende: Teutoiita pi-unaria (von Thor)

in der Rlione, von uns nur im stehenden Wasser gefunden)

Atractides spinipes (nacli Piersig in steliendeni und fliessen-

dern Wasser, von uns nur in bewegtem Médium nacligewiesen)

Hygrabates reticulatus (in steliendem und langsamfliessen-

dem^A^'asser, meidet bei uns rasehe Biiclie vollstandig) und

Hi/fp'ohdtes albinifs, der bei uns in der Ti(>fe der Seen, in Nor-

wegen in Biielien lebt. Ausserdeni wurdc Lehcriia Waltereinmal in stehendem Wasser gefunden.

Ich will an dieser Stelle die Arten nach der Natur des be-

wolmten Médiums sondern.

I. — Wf/sse)'j)ri/be)i des sfelteiu/eH ]]7(sse7\s mit Teitdenz

:-hrn Ubo-gaug tu den Fluss.

*Teutonia primaria Koen., Cosmopolit.

II. — Wassermilben i)i Bach und Tiefsee.

Hjgrobales albinus Thor, torrenticol-prot'und.

III. — Wassermilben des stehenden u. langsam fllessemtenWassei-s.

*Hvgrobales relicuLatus Kram., Cosmopolit.

IV. — Wassermilben mit Vorliebe fin- das- ftiessende

Wasser.

*Alractides spinipes Kocli, Cosmopolit, aueh alpin.

V. — Wassermilben in grôsseren Flusse)i

und in Wasserlaufe^i des Hugellandes bis ca .~00 m.

1. Sperchon plumifer S. Thor.

2. " insignis Walter.

— (31 —

3. Sp(,'rchoii koi'iiikci Waltor.

4. PseiidotoiTeniicola anomala Wallci'.

5. Tlivopsis cancollata (Protz).

VI. — lu stark bonrc/fcfji Wasser {m'ii Ausnalimc von N'^ 1).

a) Nur im Mittelgehirgc.

1. Loberlia ^vaUe^i S. Tlior. .

2. " inaequalis Kocli. i

3. Pseudosperclion vermcosus (Protz). \ aucli in Fliïssen.

4. Atnrus crinitus T. Thor.

*5. Torrenticola anomala Kocli.

6. Thyastliori Walter.

7. Atractides octoporus Piors.

8. Lebertia lineata Tlior.

0. Sperclion montanus Tlioi'.

10. Felti'ia armata Koon.

11. •• brevipes Waltor.

12. " scutifera Piors.

13. '- rouxi Waltoi'.

14. •• jurassica Waltor.

15. Aturns asserculatus Walter.

b) Ivi MilteUjehircji:' und ini Nonlen.

1

.

Atractides nodipalpis Piers

*2. Aturns scaborKram., , . ,„

r. T • 1- -11 * n^iw^.. y auci m rliisson.3.- Ljania bipapiUata llior. ^

*4. Hygrobates calliger Piers.

5. Sporchon setiger Thor.

6. Aturns intormodius Protz.

7. Hjartdalia runcinata Thor.

c) I/n Millel- und HochfjcJiirçjc.

*1. Lebortia porosa ïlior. \

2. Lobortia sparsicapillata Thor. /i , .

\ ,. \ , j- \ <ia und dort in3. SptMvlion denticulatus Koen. (

piiisson*4. •• glandulosns Koon. |

5. ., vaginosus Thor.

6. Foltria zscliokkoi Koen.

7. • rubra Piors.

8. Sporadoporus invalvaris Protz

9. Panisus torrenticolus.

— 62 —

d) Miitelf/rhhrj, Iloclir/chirg laul Norden.

1. Hvgrobatos norvégiens (Tlior).

e) Hochgebirg nncl Norden.

1. Felti'ia composita Tlior.

f) Niir ini Hochgebirg.

1

.

Tlivas oblonga Koen.

2. » curvifrons Walter.

3. Lebertia maeulosa Koen.

4. Sperchon mutilus Koen.

5. Feltria minuta Koen.

(). Hydrovolzia plaeopliora (Monii).

7. » cancellata Walter.

8. Calonvx latus \¥alter.

9. Pai'tnunia oblonga Koen.

10. " steinmanni Walter.

An^n. : die mit * verselienen Ai'ten sind Cosmopoliten.

Unsere Hydracarinenfauna setzt sicli also zusammen ans:

I. Arten des Hoeligebirges (1), Arten des Mittelgebirges (15),

Arten des Mitlel-und Hoeligebirges (0).

Gebirgsformen, die im Norden fehlen. . . . 34 (* 2)

II. Arten der Gebirge, die im Norden vorkom-

men""

12 (* 4)

III. Arten der Fli'isse und der Hiigelgebiete. . 6 (* 2)

52 (* 8)

Aile 8 Cosmopoliten, von denen 2 {Teutonia primarid und

Hygrohates reticulatus) fur die eigentliclie Bachfauna in

.Wegfall kommen, zeicbnen sicli aus durch die Fiiliigkeit, zum

Flussleben iibergelien zu kônnen, 3 davon steigen zugleicli ins

Gebirge (Lebe7-'tiap07'Osa, Sperchon glandulosus, Atractides

spinipjes). Fine einzige Art erfiillt aile Bedingungen, die wir

von eigentlichen Ubiquisten erwarten. At)-actidcs spinipes

bewobnt stebendes, fliessendes und sclniellfliessendes Wasser,

steigt im Hocbgebirg bis zu 2000 m und feblt aucli dem Norden

niclit.

x\uffallend ist die geringe Zabi der Cosmopoliten unter den

— 63

(oiTcnticolcii IIv(lr;u'arinon. Walirciid im Ti'iniiK'l uiid Sec tlic

Weltbiirg'or die Haui)ti"olle spielen, widirend die Lokalformen

nacli At'ten- nnd Individuenzalil selir stai'k zuriicktret(>n,maclien

im Gegenteil unter don Bachmilben die Cosniopoliten nur etwa

12 % der Gesammtbevôlkerimg ans. Aile andern sind ent-

weder isolierte Lokalformen oder spoi-adiscli in k;dtem Wasser

auftretende Arten. Sic machen den Eindruck ^'on Fliiclitlingen.

Meist haben sie den Contact mit dem Tal schon vei'loren. Nur

wenige Arten unterhalten Beziehungen mit den Artgenossen

anderer Bachsysteme, indcm sie nocli in die Fliisse iil)erzugehen

im Stande sind, die iibrigen gehen an isolierten Stellen dem

Aussterbcn entgegen. Es sind wohl Mitglieder einer zur Zeit

der letzten grossen Vergletsclierung verbreiteten Fauna, die sich

beim Wàrmerwerden des Klimas im Tal niclit an die veràn-

derten Lebensbedingungen gewôlmen konnte und ausstarb, in

den kalten Gebirgsbachen aber eine ZuHucht fand. Als Krite-

rium fiir die Richtigkeit dieser Auftassimg gelten neben biolo-

gischen Eigentiimliehkeiien, die spàter besproclien werden

sollen, das gemeinsamc Vorkommen in den Gebirgen und im

Norden. ÎSaturgemass mussten die Relikte in der Postgiacial-

zeit den zuriickweichenden Gletscliern naeh beiden Riclitnngen

folgen, nacli Sûden gcgen die Alpen und nacli Norden gcgen die

scandinavischen Gebirge. Auch die deutsclien Mittelgebirge mit

ihrem raulien Klima bildeten Zuflu(*litsl)urgen fiir dièse kiiltebe-

diirftigen Tiere. Wiv sollten demnach ^'r^varten, im Norden,

in den Mittelgebirgen und in den Alpen auf dieselben Formen

zu stossen.

Wirklicli bestatigte sicli dièse Vermutimg fiir 12 Arten, die

teils in den Alpen, teils in den Vorgebirgen Icben, meist auch zu

gleicher Zeit die Mitt(dgebirgsbache bewolmen mid im holien

Norden wiederkehren. Fiir die grosse Zabi der torrenticolen

Milben sind dièse Beziehungen nocli niclit naciige\\icsen, doch

liofïe icli ziiversiclitlicli, dass eine genaue Durchforscliung der

Alpen wie auch der Gebirge Alitteldcuischlands und Skandi-

naviens neuc Parallclen aufdecken und das Bild der glacialcn

Reliktcnfauna vervoUstiindigen wird. Besonders die 10 hoch-

alpinen Formen, die unter 1000 m noch nicht nachgewiesen

sind, diirft(>n sich wohl im Moos der Gletscherbiiche des nôrdli-

chen Schwedcn und Norwegen wieder auffinden lassen.

Die Tiefe unserer Seenmit ihrer constanten. tiefen Temperatnr

erhielt ihre Bevôlkerung nacli Zsciîokke ebenfalls posiglacial.

— 64 —

Sienothermo Fluclitlin!^c,dcnen das Klima dos Ui'ers iiicliL melir

ZLisaû'U', wandcrten* aiif den Grund dor Seen liinunter. Iliro

nilchsten Verwandten lùittenwiralso in don Bàclien der Gobirgo

und des Nordens zu suclien. Nun gelang es uns wirklicli, im

Vierwaldstattersec eine Mille aufzufinden, die genau mit

Hygrohales albinu.s Tnoii ans norwegischen BorgbiicJien

identiscli ist. In der Tioi'c des genannton Sees ist Hygrobates

albinus die gemeinste Hydraclinide; sie wurde in vielen

Exomplaren an Fundorten in einer Tiefe 35—63 m gesam-

melt. Eine andere Form, Lehertia fmdnsignita (Lebert),

bishernur ans der Tiefe des G en fer- und Vierwaldstatter-

sees bekannt, goliôrt einer Gattung an, doron Verbreitung auf

nordiscbe Horkunft deutet.

Biologische und morphologische Eigentiimliehkeiten

der Bachhydracarinen.

a) Sch-wimmhaare.

Das aufïVdligste Merknial, das aile l)achl)o\voluionden ^^'asser-

milben auszeichnet, ist der Mangel an funklionioronden

Seliwimmhaaron.

Eine Ausnalinie maclit niorkwih'digvrwoise der Cosmopolit

Lebertia porosa S. Thor. Das Tior konnnt in der Regel nur

in stehendem und langsaintiiessendem "V^^asser ^or. In der

Schweiz ^^'urde es meisl in Flûssen und Dorfbachen gosammelt

(.Aubonne, Thor., Birs bei Basel, Birsig bei Basel, Dorf-

BACH bei Batterkindon (HôhlExNBACii von Hasel). Fin

einziges Exemplar stamnit ans einon Wildbacli Grau blindons:

Urden-Fvirkli, 2150 m iiber Meer.

In Norwegen ist die Form in Soe und Fluss sehr liàufîg.

Sie kommt aucli in Asien, Herzegowina, Fi-ankreieli

und Italien vor. Das Ticr ist siclier keino Bacldbrm. Wie

es in den stark bewegten Bach von Urden-Fiirkli gelangt,

ist mir ein lîJitsel. Icli kann mir dièse auftallen(k^ Tatsache

lioclistens (hn^-h passive Ibortragung <M-kl;u-en.

Die Arton der Untorgattung Ncolebn'lia S. Thor l)Ositzen

einzelne Schwimmliaare, die jedocli kaum mebr zum Sclnvinnnen

dienen kônnen. Die zwoi bieher geborondcn Arien />r^O'//r/

— 65 —

irt///('i'i S. 'ril()l{ uild L('hc)-/iff sjj(/j:sic((jn//(i/(/. S. Tlloli

gcliôren molu' xiir Flussfaiiiia.

Dio Untorgattung Pscwlolehertia S. Tiior liât gai- keine

Scliwimmliaare molir. Dio di'ci scliweizei'ischeii Arton Le-

hertia Zschokhei Koen., Lehertia niacnlosa Koen. und

Lebertia lineaia S. Tiior sind eclite Gebirgsbacliformon. Die

2 ersten steigeii in den Al])on iiboi' 2000 m ; die letzte ist bis

jetzt nur ans den Borgbaclien des Jnra bokannt.

Im Begrirt', die Schwimmbaare zn vei'lieren steben die Gênera

Hygrobntes und Afracfidcs. Beide zeigen nocli Bezieliungen

zum steiienden Wasser.

Im stebend(>n Wasseï' leben dagegen meist Hvdraearinen mit

Scliwimrabaaren. Eine Ausnalime macbt, abgeseben von der

Sclilammfoi'in Limnochares das Genns Thi/as, dessen Arten

sicli teils ans Bodenleben angepasst liabon, teils aber zui' eigent-

liclien Baclifauna geboren.

Im Ganzen sind also die Bacldivdi'aclinidcu nicbt mil

Scliwimmliaai'en ausgeriistet; don wonigen Ausnalnnen stobi

oin Gros von 15 Gênera mit 41 Spezies gegoniiboi', bei donen die

Scliwimudiaaro spni'los vorloron gogangen sind.

b) KôrpergTôsse.

Die Bacbbvdraearinen sind im allgomeinen kloin.

Die Gattungen Felti'ui, Ahinis, Hj(irt<hiJia nmscbliossen

dio kleinsten unserer Hvdracarinenai'ten. Die Miminalgi'ôsse

bositzt Fellria avDuda mit 0,305 mm. Die grossten unter

diesen kleinsten Arten sind Afur/ts scr/ber und Afurus cri-

n/tus (0,5 mm).

Dio Arten des Genus Sjjcrchot/ scbwanken zwisclien 0.57 und

1.5 mm. Die neue Art Sp. Insicpiis M^alter erreicbt eine

Grosse von 2 mm. Der einzige Fundort. oin kloinor Wass(M'Iaui'

dos Hiigellandes, ist von allen Fundorton der S/)C7'c//i)j/ arien

der am wonigsten bergbacbidmliclio.

Sobr auliallend ist, dass unter den H;/(//-<)bn/cs arten dio

typiscbste Baobform//. caJUger Pikks. nur otwa balb so gross

wird als ibre Ver\Mmdton dos stebenden Wassers.

H. caUiger Ç 0.8 mm lang.

H. albinus Ç 0.7 mm lang.

H. reticidatus Ç 1.2 — 2 mm lang.

H. loii(jij)(ilj)ls Ç 1.8 — 2.5 mm lang.

— 66 —

//. nigroinnculiil IIS Ç 2 — 2.5 mm lang'.

Zu don kloinstcn Formen licliorwi [wu-ly Ljmiid hijmjitlldtd

mit 0.65 mm imd Torrenticola anomala auf 0.75 mm.Die grosso Molirzalil dor iibrigon Arton ist ca. 1 mm gross.

Gi'ôssen von 2 mm wh' s'iahei Sporadopot^us iiii'olrdris und

l'diii.sifs fo)')'c/iik:oIu.s voi'kommon, sind sclion Ausnahmo-

IVdlo.

- Betracliton ^^il dom gegeniibor die Woihorformon, so bo-

gognon wir niclil solton Mill)on von 3, 4, 5, ja ausnalnnswoise

sogar 8 mm (Hijdrachiid geographica).

Niir àusserst selten wird die Grosse von 1 mm niclit crroicbt.

c) Dorsoventrale Abplattung:.

Mit znnolnnondor ^"orvollkommnung in dor Anpassung ans

Bacblobon nimmt aucli dor (Irad dor Abflacliung zu.

Die Formon, ^^'olcho nocli don Ubergang zam Woilior vor-

mittoln : Hi/gr-Dhates, Ati-actides, Lehertid sind moist kugo-

lig. Aneb Spin-chon gelioi-t zu den wonig abgotiaobion Gattun-

gen. Dio boclialpine Art Sj). //iidiln.s ist auf dor Ri'iokon- und

Raucbsoite flaob; fast aile anik^'n baben oino oifôrmigo (testait.

Thyas ist in doi' Jugend immor kugolig, boi ausgo\\'acbsenen

Tierenist jodocb oft oino Abliacbung dos Ritokons zu bt^obacliton.

Pdrtnunia und Caloni/,r sind selion mobr abgeliaclit. Eine

woitere Stufo stollen dio Gattungon Spoyadoporus, Panisus,

Tor-reiiticold , Psewlof()})'€iiticola FeJtrid , Hijdforoizia

und Ljdiiid (bar. Am flacliston scboinou die A/?^7^s•-;dl^di(']lon

Formen zu soin : Atiwus und Hjaiiddlia. Roi leiztoror bildol

sicb eine koilf()rmige Kôrpoi'gestalt aus, wie das boi Koenikp:

m) Tafel I b^g. 10, zu sobon ist.

d) Panzerung.

In dor Ausbil(bmg dor Ranzerung bogognon wir boi don

Raclunilbon \\'oitgobi'ndon Sob\\"ankungen. Solbst nabo vor-

wandto Gatlungen, ja sogar Arton dersolben Gallung wcicbon in

diosom Punktf^ oft stark \o\\ einandor ab.

^^ollst;ui(Hg ungopanzort sind :

Piniiiiniid , Cdloiii/.r, Sporadojxti'us, Hijgrohdlcs, Afriic-

lides, Lehoiid, Sjier'cl/on (z. T.).

— 67 —

Einen sclnvacli ciiiAvickeltcn Panzer wcisen auf :

Spo'cJiOJi (z. T.), Thi/as, Thi/Oj)s/s, Ptinisus, Fclh-'ui

.

Stark gepanzei't siiid da^ogcn :

Torreiiticold, Pseuilotcn'rotticold, Aturiis, U](i)'tihill(i

.

Ljctnia iind Hydrorolzin.

\^^enn sieh bei so grossen Scliwankungon in dci' Panzeraiis-

bildung niclit auf den Grad der Baclianpassung schliessen lasst,

so ist das noch weit mehr der Fall mit der Consistenz, Sprôdig-

keit und Structiir des Integumentes, das sicli bei den einzelnen

Formen selir verschieden verlialten kann nnd ot'l zur Unterscbei-

dung der Arten ein nnd derselbcn Gattnng dienl.

e) Lange und Stàrke der Beine.

Gnte Scbwimmer sind mit langen, scblanken P)einen ans-

geriistet. Bei einigen A /«./'arten werden die Beino doppclt

so lang als der Kôrper. Sein" lange Extremitaten besitzt anch

das Genns Hi/ih'odioi-etifes; ilnn schliessen sieli an Lhinicsia,

Hijfirnhatcs; und At)'(icfi(k's, wo die Beinlinigen meist die

Korperlinige i'iber t retïen

.

Aile niclit sclnvimmenden Formen liaben dagegen mehr odcr

weniger kurze, stiimmige Beine, so die v'^cldamraform L'nn-

iiochares und verscliiedene Thj/ds-AviQw. Das Genus Feltj'ia

zeichnet sich durch kurze, kraftige Beine aus; idjuliclies liisst

sich von den Gattungen Afurus, Hjnrtdarin , Tu)-renticola

und andern sagen. Auti'allend kurze Beine kommen bei

Sporadoporus, Thijopsis nm\ Huih'oroîzia vor. Bei Aturusist im miinnlichen Geschlindit das hinterste Beinpaar autiallend

verlilngert und verdickt; das vierte und t'iinfte Glied ninnnt eine

fast keidenformige Gcstalt an. Die D<'ulung diescr auii'allen-

den Abweichungdiirfte niclit leicht sein.

Es liesse sich daran deiikcn, dass die \^'i'dickung des Peines

eine Besclnverung hcdcuiet, so wic gewisse Trichoplcrcnlarven

ihre Gehiiuse mit grôsseren Steinen belasten, um niclit fort-

gescluvemmt zu werden. Merkwiirdig ist, dass nur das miinn-

liche Geschlccht in dicser Weise ausgezeichnet ist, wahrend das

Weibchen normale Beine etwa von den Dimensionen einer

Feltria aufweist. Ich halte es daher fiir walirsclieinlich, dass

— 68 —

(lie anormalo EnLwickluiig des I)(>iii('S irgvndwic mit dcm

Gcschleclilslcbeii zusamincnliangt.

NaclidenBftobachtungcn des Hvdraclinidenforscliers Sig. Tiior

diont das vierte Beinpaar ])oi HjartOalia runcinata Sig. Thor

walirsclieinlicli als Reizmitiel imd Samoniïbertnigor. Bei diesor

Gattung sind jedocli die Glieder des in Frage stelienden Bcines

niclit oder niir wenig verdickt.

f) Be-waffnung der Beine, Retentionseinrichtungen.

Hat uns sclion die kurze, gedrungene Gestalt der Beine die

Vermiitimg wacligerufen, dass die locomotorischc Funklion der

Exti-emitaten zu Gimsten der Retentionsfunklion zuriickgetreten

sei, so werden wir in dieser Meinung nocli bestarkt durcli die

Beobaclitung der Bewaffnung der Beine. Bei allen Bachhvdraca-

rinentreten kurze, steife Borstenauf, sogenannteDornborsten,

die aueli bei den Wassermilben des stelienden Wassers ver-

breitet sind, dort aber meist weniger steif sind und zu den

Haaren und SehwimmborsLen iiberfiihren. Fiir die torrenticolen

Arten besonders bei den Hjdrypbantiden ist die Anordnnng

der Dornborsten am distalen Ende jedes Beingliedes tvpisch.

Besonders schôn sind dièse Retentionsborstenkrànze bei den

Gênera Thi/as, Thijnpa'is:, Spoirtdoporus, Panisus und

Pc^r/;? '^;/ /V^ ausgepriigt. Aucii bei einigen FcUria- \\m\ Le-

hciiinwvWw Ijcmerkl man die T(^ndenz zu kranzloi'miger An-

ordnung der 1 îorslen

Fine zweite Art von Borsten sind die Siibel- oder Degen-

borsten, deren Spitze oft spatelfôrmig verbreitert ist. Sie

geniessen keine so siarkc Verbreitung wie die Dornboi-sten.

Manclie Borsl(>n sind aucli eini'achei' gebaut und bilden einen

IJbergangvon den Dornborsten zu den Haaren.

.Sie werden oft ebenfalls als Degenborsten bezeicbnet; besser

wJire wohl liier eine andere Benennung, vielleicbt "Doleh-

borsten-t aiu Platz.

Fini' andere Form, deren Funktion icli mir niclit zii d('uten

vermag sind die Fiederborsten. ]')esonders scliôn kommen

dièse Organe bei Sperchon pluniifcr S. TiioK, der ilmen

seinen Namen verdankt, zm- Ausbildiuig. Sie gleiclien in Bau

und Forni den Federn der Vôgel. Sciiaub versuebt, gesliitzt

auf di(; Taisaclie, dass ein Lumen uacliweisbai' ist, sie mit <len

— 60 -

Traelieenkiemen anderer ^vass('l'be^^•()llll('Il(lol• Ai-diropodcn y.n

vei'gieiclKm.

Dio End

k

l'a 11 on konneii bel dcii ciiizcliicii ( latLimiicn sclir

vorschiodcn entwickelt S(>in. Die Hvdracai'inm des sl("liend(!n

Wassoi's liaben meist schwaclio Krallen. Eino Ansualimcmaclion Wetthia und einige Pioninen. Sclir geiing sind sic

bel Linmesia und z T. bri ArrJienwms ausgebildot.

Boi den Bachmilbeii findm sicli dui'cliweg wohl entwickidic

Krallon. Manclimal, z. lî. bei Thi/as, Rj/dr-ovoh-if/ iiiid

Partiiuiii(( liositzcn sio oiiifaclie Hakeniorm. Niclii sclini

sind sie mit deni (Hicd bowcgiich dureh cinc Art Kiigcl-

gclenk vurbunden, ktnincn so nach Bodiirfnis gedrolil Nwi'dcn

inid bei beliebiger Stellung des Beines Hall tindcn. Manclie

^lattungen besitzen siclielfônnige Klaueii, A^vow M'ii-kiing oft

z. P). boi Pditisus und Lebo-tia uocli dui'ch hakenfoimige

Boi'sten verstarkt ^ve^den kann. Stai'ke ('onii)lication ei'lVdu't

die Krallenbewaffnung niaucher Wasserniilbeu durcli die Aus-

bildung von Nebenzinken.

Atnrus scaber zeiclinet sicli duivli eine dreizinkige I)o])pel-

kralleaus. Die Krallon von Sperchon i\in\ Pseudospei'chon

sind ans zwei Zinken zusammengesetzt; die manclier Feltria-

ai'ton bestelien aus einem grossen Hauplzalm und z\^'oi seliwii-

clieren Nebonzahnen.

Den kompliziertesten Bau weisen die Endklauen bei den Gat-

tungen Sporadoporus und Cdloiiyœ m\i. Jede setzt sieli aus

einoi- Anzalil kammartig neben einander gelagerter Zinken undZàlmen zusammen. A^on der Sporado}j07'us-Kvàl\Q gibt Piersig

in "Deutscldands Hvdraclniiden", pag, 41(3, eine ausfiilndiclio

Beschreibung. Die eigenti'unliclioFussbewaffnung von Cnlouyx,

die der Gattung den Namen eingetragen liât, wirtl M'alterdeinniichst scliildern

.

g) Grosse und Zahl der Eier.

ZscHOKKE liât in seiner "Tierwelt der Hoebgebirgsseen''

darauf bingowiesen,dass die torrenticolen AVassormilbon relativ

grosse Eier besitzen und schliesst daraus aul" lange Embryo-nalent wiek lung. Die Jungen sind dann ziu- Zeit <\qv Geburt

krilftig und wolil entwickelt und soniit iui Staudc, der Ungunst

der Lebensbedingungen zu trotzen.

70

Icli lasse einige Zalilen sprechen :

A. Hydracarinen des stehenden "Wassers

N AME

— 71 —

Gebii'gsforin zii soin. Eino aueli nui' anniilierndc Grcisse dos

Eios kommt boi keinor andorn Hjdi'acarinon dos stoliondoii

Wassoi's voi'.

h) Periodicitàt im Auftreten und passive Uebertragung-.

Dio Hvdraoai'iiion dor El)ono, dos slolioiidon ^^^lSSOl'S und dos

Flussos mit lanijsamor Stromung iiberwintorn moist in W(>nii>-on

Exomplaron und orroiclion dio grossto Indiviihiouzalil zu bc-

stimniton Zoiton, moist im FriUiling und im Fi'iilisonnnor.

Ganz andors dio Baolnnilbon : W'io boi allon torrontioolon

Tiei'on konnon ancli bier die Jabi'oszoiton ibi'o \\'irknnu- niobt

e'oltond maobon. Auf oinor Anzabl Exkui'sionon wJdn'ond des

Wintoi's konnto icb feststoUon, dass allô oebton Bacbtioro

obenso baufig sind wie im Sommor.

Im Soo und Woibei' ist die Entwicklung viol i'ascboi\ dio

Fi'ucbtbai'koit viol grôsser. (Siobo obige Angabon iibcr dio

Eizabl.) Die Larvon und Puppon wordcn durcb Wassciiusckton,

an dio sio siob aniiiuigon, von A\''oibor zu W'oiboi' gotragcii. Zur

Bovolkorung woit abli(^gendei' Soondionon (lioNvmpboni)ui)pon,

dio sicli an Wassorpflanzon fixioron und oin limgoi'os Aus-

ti'ocknon loiobt ausbalten. Don Ti'ansport bosorgon in diosom

Fall bauptsiiolilicb Wassomogol.

AUo dioso Einricbtungon foblen don Jli/drac/o-inen dos

Baobos. Ubor dio Larvon der toiTonticolcn Wassormilbon woiss

man so viol wie nicbts. Icb vormuto, dass das Larvenloben

onts})i'ooliond d<'r langon Eiont\^'icklung stai'k abgokiirzt, viol-

leicbtganz untordi-iickt wird. Passive Cborlragung ist mangols

geeignoter Vobikol fast ganz ausgoscblossen. Die meiston

Insekten, dio otwa in Frago kommen konnton, Ejjheriieriden,

Per-Iidcu. und I)ij)fe)'eit, biiutonsiob vor dom wogfliogon. Die

K a l'or sind im Bacli nui' sobwaob voi'troton, moist nur zufallig

vorscbloppt odor ^•o^i^l•t und balton das Baoblobon ^\olll nicbt

lango ans. Vôgol suobon dio oft voi'steekton WildbJiobo kaum

auf. So bloibt nur oino Erklarung fiir dio Bosiodolung dor

Bàclie : aktives Wandern.Àbnlicb wïe Planarid alpina ans dom ïal bei dor Er\\'ar-

mung des Klimas langsam in die Baelio und von da in dio kalton

Oborliiufo imd Quellen auswanderto, abnli(di vcrbroitctcn sicb

die stonotbermon Milbon vom Tal bci' in (\\ii B;ie]io, in dor

Ebono starben sie ans und in don kiiblen Baeblaufen der Gebii'go

fanden sio nocli eine Zufluclit. Almlicli wie bei Planaria al-

^>/^zrt liess sicli aiicli boi den Milben eine starke Zunabme der

Individucn/abl in den Qiiollgebietfm maneher Bâche feststellen,

wiUn'end die bclreffendcMi Arten deni Unterlauf vollstilndig

feldten.

Somitglaubon wir allc^ (n-hUm Baclihydraccn-'uren, die dem

slelienden Wasser fehlen und voran die Bewohner der kalten

Quellen dei' Hocligebii'ge als Relikte der Eiszeit-Fauna autiassen

zii sollen. Fiir diesi' Aiuiahme si)i'<'(']ien die geogi'ai)liischen

IJeziehungen, das Vorkoumien der alpinen Formen im Miltel-

gebii-ge und iniNoi-den; der l'b<Tgang von torrenticohm Arten

in die Seentiefe, ferner die morpbologisclien nnd biologischen

Anpassimgen an die ungilnstigen Lekmsbedingungen iin Bach

uikI die hmge Daiier des Enibrvonallebens, wolil eine Folge der

iiel'en Tenipcraliir des bewolmten Me(linnis.

12. C(JLLEMBOLA.

Ini lialbiiberiiuleten Moos einiger Bei'gbiiche samuielte ich

einzelne Concuihohi , die Herr L)'' .T. Carl in Genf mir freund-

lichst besUniinlc. Sie gehoren seibstverstiindlicli nicht zur

Baclifauna und ich fiihre sie nur der ^\)llslandigkeit wegen an :

1. Moos ans Biichen ani Hasliberg (i>(M'neroberland bei ca.

1200 m :

Neanurtt nmacorum Tk.mpl. -ini l'euchlen Moos und unier

der Rinde morscher Stamme-.

Isototna pahistris Miiller var. pdJiuJa Schàffer "im

feuchten Boden«.

2. Moos eines Sturzbaches bei Zermatt, 1700 ni.

ImtoDui iKihtsti-h MiiLLKR \u.r. pfi]Ji(hi Sciiâffkr.

3. Moos ans Bei'gbiichen von Parjian.

P(ij)iru(H m'niutus (¥x\>,K.) lIauj)tforni. — Im Laub.

73

13. EPHEMERIDAE.

Dio Zalil (lor bachbewolinénden Fphouei'iden-Cjaiiungen ist

reclit siattlicli. Leider konnten wir die Zalil dei- Arten niclit

feststellon, da die Spezieszugelioiigkeit nacli den Larvenstadien

bis zum heutigen Tag noch nicht ennittelt werden kann.

Tell sebieke eine Liste voraus:

1. Rhithrogena semicolorata Curt.

2. Rhithrogena spec. andere Ty])en.

3. Iron spee.

4. Epeorus alpicoJa Eïn. ?

5. Epeorus spec.

(). Ecdyurus spec. mehrer(,' Typen.

7

.

Ba et is gemell i (s Etn .

8. Baëtis alpinus Pict. ?

9. Baëtis spec. andere Typen.

10. Heptophlehia spec. 2 Ty[)en.

11. Potamanthus liiteus L. \

12. Otigoneiiria rhenana Pict. ( Rliein.

18. Prosopistonia foliaceuin Fourcroy.j

14. Ephemerella sjjcc.

Untei' den einzelnen Gattimgen Ijisst sicli eine Reibe der

BachanpassLing verfolgen, die liaui)ts;ie]dicb nacb zwei Ricli-

tiingen liin tendiert : Dorso-ventrale Abtlacbung iind Vergrôsse-

riino- der Adliiisionsflacliiv Diesen Zielen slreben aile Racb-

epliemeriden zu.

Am besten angepasst sind die Gattungen Iroii nnd Rhithro-

gena. EpeoruswYA Ecth/urus stehen niclit weit nacb, wali-

rend Baëtis melir Moosbewobnerin ist und speciellere Anpas-

sungen zeigt. Lepjtophlehia und Epherne}'etla bevorzugen

langsain fliessende Radie, Otigonearia, Prrjsojjisto/j/a und

PotaDUintluis kenne icli nui- ans dem Rliein. Die Lai've von

Ephemera, rulgata endlicb fand icli nie iin tiiessenden Wasser,

ti'otzdem icli das Imago melu-facli an Biicben sammelte.

Epeorus, Ecdgiirus und Leptophlel)ia fand icb im lîacli

der Haslerboble. Weiter unten sollen die niorpbologiscben

Verànderungen, die die cavicle LebensNxeise bedingt, niiliei'

bescbrieben werden.

— 74 —

All(î Bacliformen leben Sommer und Winter. Aile Alters-

stufen sind zu jeder Jahi'eszeit anzutretien. Dies scheint anf

langdauerndes Lai-venleben zu deuten. Naheres dariiber ist im

allgemeinon Kapitel iiber •- Anpassungen der Tiere an deii

Bergbach « (p. 181 tf) zu finden.

Rhithrogena: Larm starh doi^soventral abgeffacht,

erstcs Paar dey Tracheenkiemenlamellen sta7'kverhreÀtet;

drei Schwanzfdden.

Fi"-. 2.

Fiu-. 3.

Fio. 1.

Fig. 4

Larve von Rhilhrogena sem icolorât 'i

.

Fig. 1. — Nahezu erwachsene Larve.

» 2. — Kiemenlamelle (L Paar).

» 3. — » (2. Paar).

» 4. — Erste Maxille.

Rhithrogena semicolorata Ccrt.

Imago: lU'i Siickingen, \V(dir, lîarscliwyl, Bott-

mingen.Larve : Sebr verbnntei im Jura und Srhwarzwald. Ali)in be

Z <' r m a 1 1 1800 m. A n d e v m a 1 1 (2 Nov. untcr Scbne e)

Die Ti))(i(i'nics sclioincn vorzugswoiso in don Somnici'monntcn

7M fliogon.

Beschreibung der Larve. — Die Larve gieicht der von Eaton

bescliiiebenen Rh. aurantiaca. Jedoeli ist der Ko\)i eng mit

dem Thorax verbunden. Die drei Sednvanztaden sind unbehaart.

Der Fémur zeigt in der Mitte einen dunlclen Pnnkt und (birnm

einen ovalen Ring (fîg. 1). Das Basalglied des Maxillarpalpus I

(fig. 4) ist sebr kraftig entwickelt. Die redite ^landibel ist

plumper als bel Rh. aurantiaca. Die Fiirbung variiert etwas

mit dem Alter. Meist war der Rucken oliv bis grau gciarbt.

Fiir Détaille verweise icb auf meine Figuren.

Bedeutungsvoll ist der Haarmangel an den Scliw anzf;iden.

Da bei den Ephemeriden des stelienden Wassers die bcbaarten

Sclnvanzborsten eine Art Schwinnupalette erzeugen, ist die

Reduktion dieser Scliwimmliaare als eine Bacliani)assung auf-

zufassen.

Aiarmliaca ist die Form der Fliisse und Baclie dei- Ebene, in

denen die geringe Wassergescbwindigkeit das Scliwimmen nocli

ermôgliclit. Semicolorafa dagegen sclieint viel mebr Gebirgs-

i'orm zu sein. Eaton nennt als Sommertemperaturen, bei denen

die Ephemeridenlarve gedeilit, 10— 1 IM". Sie liidt sidi nur

an raseben Stellen (- swift parts ••) der Piiicbe auf.

Meyer-Durr kennt mebrrresdiweizerisclio Fundorte : 28. Mai

bei Kraucbtal und Hindelbank, 17. August, am Fusse

.lura bei Solotliurn ; I^rcnigartcn im Aargau (Boll).(l('^

Iron: Larve abge/fffcht. Erstes Paar der Tracheen-

riemenlamellen stat^k tergrossert, iiiereii- bis hcr:fo)'intg.

Zicei Schuianzfade^i

.

Die Gattung erinnert an Epeor-us, von denen sie sicb liaui)t-

sachlich durdi die verbreiteten Kien:ienlamellen auszdelmet.

Audi die Form der ersten Maxille gleidit der von Epeoriis.

Die Gattung ist nacli Eaton amerikaniseh. Idi fand jedocli

mehrere Larven, die zweifellos liiebei- gebôren, in eiiiem Berg-

badi der Kalkalpen bei I mst, Tirol, am 7. April. Ein Exemplar

braehte mir Herr Pi'of. D'Zschokke ans Parpan (Graubiinden)

mit. Er fand es in einem Wildbacli bei ca. 1500 m. Meine

Larve weiclit ziemlicli stark von der als Irou spee be-

sdiriebenen und abgebildeten des EATON'selien Werkcis ab.

— 76

Beschreibung der europaischen /ro;?larve. — In dci- Fonngloiclit (lie Larvo dci- aiuerikaiiisclien. Der Feiiiur ist jedoeli

stiii'ker verbi'eitert und zeigt 3 di^akl*} Fleckeii iind in d(ir

Mitteeinen liellen Punkt (fig. 1). Das erste Paar der Kiemen-laniellen ist breiter und liât inelir Herzform (fig. 2). DasLabi'um (fig. 3) ist vorn gerade abgestutzt und tràgt nur seitlicli

Fis-. 3.

Fie-. 5.

Fie-. 1.

Fio-. 2. Fia-. 6.

Larve von Irvn spec.

Fiii. 1. — Bein.

» i. — Kieinenlamellen (1. Paar).

» 3. — » (2. Paar).

» 4. — Lal)ruin.

» 5. — Mandihel (Redite).

» 6. — Maxille I.

Dorstcn. An den Mandibeln besitzt der zweite Ilauzalni t'eine

S(dvtnidare Zahne (fig. 5). Das letzte Glied des Maxillarpalpus I

(fig. ()) ist sclilank und triigt sclir l'eine Haare; das zweite ist

relativ vielJanger nnd fast so lang wie das letzte. An (lerS})itze

des Lobus findet sicli eine eini'aclie Zange mit besonder<'r Mus-

kulatur.

77 —

Irou ist dem Bachleben vielleiolit nocli bessci' angepasst als

Rliithj-ogena, da ausser dem ei'sLeii Lainelleiipaar aucli di(!

andern eincn ctwas verbreiterten, massiven Rand besitzen, dcr

koine Trachéen entliiilt und sicher die Anfgabe bat, die Adhii-

sionsiiiiche zu vei'grossern (flg. 3). Die Form scheint selir selten

zu sein.

Epeorus : Lai'rc (ilxjeflddtl . Ers/es Paar dcr Kioneii-

JcimeUen )uir seh)' irenkj verhrcilo't. 2 Schwanz-flulen.

Epeorus torrentium? und Epeorus alpicola?

Larveii, die stai'k der von Eaton beschriebenen und ab-

gebildeten Lar\e von E. fi))Tentium gleichen, fand ich sein-

regelmassig, jahraus jahrein, in Siickingen, sowie mehrmals

im Wehratal und in der Haslerliohle. Ein Exemplar einei"

etwas abweichenden Larve fand ich irn lîerneroberland.

Sie diirfte \\o\\\ zu Epeorus alp'icoJa Etn. gehôren. MeLachlan fand das Imago dieser Art fast an der gleichen Stelle,

wo ich die Larve fîeng (Meyringen, beim Alpbach). Die

Larve von Meyringen zeichnete sicli^von den andern ihnx'li

eine phnnpere Mandibel mit einfaclierer Zalmbewaftnung ans.

Die erste Kiemenlamelle neigt noch weniger zur Verbreiterung

als bei torrculhim

.

Ln Jura scheint Epeorus zu fchlen. E. uJpicola steigt nacli

Eaton in den Alpen bis zu 2000 m.

Ecdyurus : Eurre (ilxjcjhichl. Beine uud Kopf sfo)-];

rerhreilert; ers/es Pour de)' Kiemeulamelleii normal;

3 Schwanzfaden.Ecdyurus ist die haufigste und verbreitetste Ephenierick-n-

Gattuhg der Baclie. Ich fand sie im Jura, Schwarzwald,Alpen und Karst. Die Larven der einzelnen (legenden sind

recht verschieden; da icli aber die Zugehôrigkeit doch nicht

ermitteln konnte, will ich es unterlassen, die Unterschiede

anzugeben. Dagegen \\ill icli auf einige Gattungscharactere

aufmerksam machen.

Der Fémur von Ecdi/urus ist ungew(")bnlic]i laug und blatt-

artig vci'brcitert; ei' iilx'rnimmt die Funktion der A'ergrcisserung

der Adhiisionsflache. Das erste Paar der Kiemenlamellen ist

eher kleiner als die iibrigen. Ein verbreiterter Rand i'ehlt den

— 78 —

Lamellen ; sie stelum vollsUmdig im DiensLe dor Respiration.

Die Fibrillenbiiscliel sind meist slarker entwickelt als bei don

V('r\vandl(Mi Lpcortis, T)-())i und Rhith^'ogcna. Das Labnim

isl Gulsproclicnd der starken Vcrbivitcrung des Kopfes seitJich

fiiigelartig ausgezogen. Der Lobiis <\i'Y ersten Maxille triigt

an d<M' Spi(/t' keine Hanzidnie, istdageg(în oft mitselir schônen,

kannnarligen Chitingebilden ansgcstaltct. Aile Mnndglied-

massen sind ziemlicli stark beliaai't. Die drei Scliwanzfaden

konnen kald sein oder Haare tragen.

iVus der Schweiz sind bis jetzt mehrere Arten von Ecdyin'us

bekannt.

Ecdynrns ffuijrhiHmPiCT., Rlione bei Genf , Pict.; Inn

bei Celerina (Oberengadinj, Meyer; Bnrgdorf, Emme,den ganzen Mai, jedocli nicht jedes Jahi-, Meyer; Oi'be, boim

Lac deJoux, Me Lachlan; Basel, Bern, P]tn.

Ecdrjurns hiteraViH Curt., mehr in Biiclien : l>aclie amSalève (Pict.), Kranclital, Hindelbank, Emme(MEYER),

Jouxtai.

Ecdyiirus helcellcus Etn. Hoclialpen der Sclnveiz : Val-lorbes. Lac de Jonx, Int(>rlaken, Etn., Me Lachlan.

Ecdyurus venosus Fabr., Bex, Bern. Me Lachl. St.

Moritz, Jouxdistrikt.

Baëtis : Larre uiclit ahgepacht. Fihi'iJlcidnischel fcldoi

.

KicrueidameJlen chifitch oral h/s bij'i/forwig, boreg/irl).

3 Schwanzffulcn, (Un' ni'dtlere oft seJ)r sch>rach cidirickelf

Baëfislehi teils in ruliigvrn Gewassern, teils in wilden Berg-

bîiclien. Die Larven sind meist klein und selir beweglicli. Sie

bcwohncn mit Vorliebe iiberflutetes Moos. Daher deutet ilire

Organisation auf kletternde Lebensweise.

Die Beine wei-den niclit ^\•ie bei der Ecdyu)-i(Sgvu\)pc seitlicli

ausgebreitet, sondern sind richtige Kleiterbeine gewoi'den

(fig. 5). Manchmal wirkt eine Verliingerung der Tibia mit dem

Tarsus zusammcn als eine Art Zange. Sehr gut entwickelt sind

aucli die Klauen. Sie tragen eine Reilie feiner Widerhaken. Die

Ai'ten, die den Wiesenbach luid Graben bewohnen, verm()gen

aucli zu scliwimmen, indem sie das Wasser mit der durcli die

Beliaarung dei' Scliwanzfiidcn enistelienden Scli\vinnni)alette

schlagen(z. B. Baëlls Rhodaiil Pict., eine weit verbi'citetc, in

der Scliwêfe nur ans den Niederungen bekannte Art). Die

BaëtisldiTYen dei- Wildbiiche, vorab die von Baëtis goncltus

— 70 —

Etn., besitzcn kt'ine solclie Sclnvimm\oi'ri('hUing, <lio iliiicn iin

rasclitiicssenden I')ach docli niclils iiiilzcii \vurde. Bei Bffëfis,

(leineUns isi dcr miitlere Scliwanzfadoii nidimentar. Die Mund-

(j-liedmasseii zeitieii bei deii einzelnen Ai1en bedeutende Ver-

scbicdenheiten. Bcsonders stiirk variiert yV^v Palpus doi- ersten

Maxille.

Fi-. 1.

Fit;-. 2.

Fis. 3.

Fig. 5.

Fi?. 4.

Larve von Baëtis gemellus Etn.

Fig. 1. — Erwachsene Larve.

y, 2. — Tracheenkiemenlamelle.

» 3. — Labriiin.

» 4. — 1. Maxille.

» o. — Bein.

» 6. _ Mandibel (linke).

Fig. 6.

Die Gattuna- isi sehr verbreitet und zilbli liber 25 Arten.

Die Larve von Baëtis gemeJhis. die icb durcb Aufzucbt iden-

tiflzieren konnte, soll nacbstebend b<-scbi'ieben werden.

80 —

Baëtis gemellus Etn-

Ti'aclieenkicinenlauiclloa blattiurmig (tig. 2), oval lus Ijirii-

formig, oline Fibrillenbuscliel, gleichiniissig bcwimperl.

Labnim (fig. 3) mit uinor seicliten Ein1)ii('liiung in dev Mitte,

fein bcliaari. Palpus der ersten Maxille (fig. 1) sehwach cnt-

wiclvelt mit 2 Gliedorn, nur an der Spitzo mit einigen

stumpfen Borsten. Abti'cnnung dos letzten Gliedes des 2ten

Maxillar-(Labial-)tasters undeutlichoi- als bei B. Khodani.

Schwanzfàden fast unbohaart, mittlerer sehr schwacli, etwa

1/5 so lang als die andern. Fîirbung grangelbe mit dunk-

lerem Hinterleib ; auf letzterem segmentweise belle Flecken

mit 2 dimklen Pimkten. Dièse Zeicbnung ist am scliônsten auf

den mittleren Abdominalsegmenten ausgvpi'Jigt.

Die Larve kommt in den Alpen und im Scbwarzwald ziem-

licli liiinfig vor, im Jura lierrsclien andere Typen vor. P)ei Zer-

matt fand ich das Tier in einer Holie von iiber 2000 m. In der

Nalie von St. An tô ni en steigt sie bis 1500;n (Zschokke)-

Leptophlebia : Larve klein, etioas abgeflacht, Tracheen-

]ii('iiieii'J-:-i})/ii(j, in de?' Mitte schicarz, Schiva'iizfdden 3,

sehr lojig, tnit Hteifen Borsten t)esetz-t.

Ich fand 2 Formen die beide niclit mit der von Eaton beselirie-

benen L. cinctn i'ibereinstimmen.

Die eine Fonn fand icli in mcliivivn Berghiudien d<'r Umge-

bung von Lugano nn.d in Imst (Tirol), die andci'c in der

Haslerbolile im si'idlicdien Scliwai'zwald

Die Gattungen Ephenieretia, Potoridiilliiis, Ofujonenria

und Prosopistoma sind kaum melii- in eigentlielien Ik'i'g-

biiclien anzutreffen. Die erste der genannten bevorzugt \\'iesen-

baclie, die andern fand ich ausscdiliesslicli im Rliein. Dièse

Formen vermogen demna(di nocdi zii sclnvimmen. Was sich an

mannigfaltigen Einri(ditungen kund giebl.

Die Beine tragen gewôhnlieli Sehwimmliaare, elienso die

Scliwanzfaden. Dagegen beweisen wohlent^^'ickelte Ki'allen und

Neigung zu dorsovent râler Abfiacliung, dass man es innnerhin

mit Formen des fliessenden Wassers zu tun bat. Ejdioncrettd

steigt in Fliilien bis gegen die kalte (Quelle liinauf. \\(\ sie auch

mitten im Wînternicht UAAi.Pr'osnjiistnnui fandHerr IvGrak-

TER im Rhein in der N;ihe von Siickingen zum ei'steu Mal auf

— 81 —

Sehweizt'i'geljiet. LAuxKKHitKN iiicldct sic ans dcr Nalie von

Fi'iedi'iclisliat'en, Noll ans dev (legenddes Loi'cley t'clsens.

Sie sclicini nhov das ganzo (Icbict des Hlicines verbrcitcl zu

sein, isL jedoch scliwei- zn selien, da sie ihren scliildfoi'niigen

Korpei" meist l'est an die Unterlage anpresst. und deslialb leicld,

fiir einen Teil der Steines geiialten wii'd. O/if/oj/cuj'if/ )-he-

naïKt, PiCT. ist die liaufigste aller Rlieinephemeriden. Ihre

Lai've ist etwas al)g<'flaelit, verniag aber gut zu sc]l^^•inllnen.

Poldntdiillni.s hi/cus L. ist ini Rbein ebenfalls nieht selten.

Morphologische Verânderungen infolge cavicoler Lebens-weise.

Als ieb ani 3. Novendx'i' lUOÔdendurclidie Ei'dniannsb()ble bei

Hasel (siidl. Sidiwarzwald) fliessenden Ikieb nidersu<dite, ei'ben-

tete ieb eine Anzalil Baeliinsektenlarven, nnlerdenen sieli aucli

drei Epbemeridenarten befanden. Die H()ble beberbergt eine

ziemlicli artenreiche P'auna, darunter luancbe ccbtf! Hôlilentiere

wie Nipliff)'f/i(s j)/(.fef(iuis, AseUas caA'nUcns, Vitr-cna Jwî-

rctica und niancbe Collemhola.

Die Anwesenlieit der Insektenlarven kann ieb niir nur (bu-eb

Eiiis(dnveniinmung vielleiebt scdion im Eisstadium ei'kbaren.

Innnerliin verdienen die auffàlligen Veninderungen, die das

Hôldenleben zur Folge liatte, bier nabere Rescbreibung zu er-

fabren.

Lepiophlel)in wàv dureb ein einziges, scbleebt conserviertes,

be^cbadigtesExemplai" vertreten,an dem ieb keinei'Jei Besonder-

beiten zu entdecken vermoebte.

Dagegen konnte ieli melu'ere Ecih/urus- und^^j^or/^^'-Larven

untersucben, bei denen die Folgen subterraner Lebens\\eise

leielit zu beobacbten waren. Statt der dunklen, bi'iunilicben bis

oliven Farbentone beri'scbte ein l)lasses Braungelb voi'; ein

Exemplar war l'ast fleisebfarbig. Ani Kopf und an den Beinen

der Ecdyitrus\m'\Qn waren merk^^urdige seliwarze Zeieli-

nungen zu seben, feine, geki'iimmte Linien mit bauniartiger

Verzweigung. Wabrend beim gewolniliclien Lcdj/Mr/fs des

Baelies die Ocellen kaum })ignientiert sind und im Gegenteil als

bellere Punkte auf dem dunkleren Kopfsebild sielitbar werden,

\\'aren sie liier sebr dunkel gelai'bt ; bei zwei Exemplaren bildete

sieb sogar eine Pigmentbriieke ans zwiselien den Faeettenaugen

und den Ocellen. In den Tracbeenlamellen wai- die Verastelung

der Ti'acbeenstiimme autiallend deuilieb sicbtbar. Die Lpconis-

— 82

larve ^\^av alinlicli L!:('t';irl)t ; nur l'elilten die scliwarzeii Zcicli-

iiungen. Die Ocellen ^va^eil audi liier auffallcnd diinkel ; docli

untcrblieb eine cigentliclie Briicken})ildiiiig. Zwei Exemplai'e

zcielmeten sicli duirh eint; starke Verkiirzung des Abdomensaus. Dies scheiiit pathologisch zu sein.

Die ziemlicb weitgelienden Verànderungen, die sicli liier wolil

sicher am Individuum vollzogen haben nnd nicbt durcli langere

Einwirkung der Dunkellieit auf mehrere Generationen ent-

sianden sein kônnen, beweisen, wie stark die P]pliemeriden

vom Liclite aldiJingig sind. Icli werde aiif dièse Tatsache sjxiter

nocli zu sprechen kommen, A\'enn ^\"ir nacli der Ursaclie der

Scliwarmbildung fragen. (S. Kapitel iibei' An})assungen dei'

Tiei'e an das Leben im Bach, p. 181.)

14. PERLIDAE.

Die Perlidenlarve ist eine sehr liàufîge Erscheinung ira Bach.

Sie teilt meist Aufentlialtsort und Lebensweise rait den Epheme-

ridenlarven vom Ec(Jijurusij\)\v&, denen sie auch in der aussern

Erscheinung ziemiich nahe kommt. Wie jene ist sie in dorso-

ventraler Ricliiung stark abgeflaclit, jedoch nie so stark wie

z. B. Ecdynrus oder Epeonis. Die Beine Averden ebenfalls

seitlich ausgebreitet und der Fémur nimml oft- bhittfôrmige

Gestalt an. Die Hauptunterschiede zwisclien den Larven der

beiden Familien sind in der Lage und Form der Respirations-

oi'gane zu suchen. Wo bei den Perliden àussere Kit^nen auf-

treten, fînden sie sich niclit wie bei den Epliemeriden seitlicJi

vom Abdomen, sondern in der Nahe der Einsatzstelle der Beine.

Entsprecliend den zwei gleichartigcni Fhigelpaaren sind vier

Fhigelscheiden vorhanden, \\';Uu'end bei den Epliemeriden nur

deren zwei sichtbar werdtm. Die Fiihler und Schwanzfàden

sind meist derber, letztere kommen stets in der Z\\'eizahl vor.

Leider kennt man die Pei'lidenlarven noch zu wenig, um nach

ihnen bestimmen zu konnen. Icli muss raich dahei' mit einer

Aufziihhmg der an Biidien gesammelten Imagines und einer

(bei'sichl liber deren Voi'kommen begniigen. Herru D'' Kis,

der mein Mat^rial in i'reundlichster Weise bestimnil(\ sage ich

aut'h hier meinen besten Dauk.

— 83 —

1. Perla cephalotes.

n) Fonn mit laHggcflufjrltcn Mannchen.

Fundorte : IJa rscliwvl (Jura) bis 27. Juli; sehr haiifig

Anfangs Jiini.

Ans dei' Scliweiz ans dru Gegendeii von Sonecboz, Biel,

Z il rie h (Limniat) bekaimt.

b) Fonn mit km'zqeptigelten Mdnnclwn.

Fiimlorte: Saut du Doubs (Jui-a) und ( )i-be(ju<'nf' bei Val-

lorbes, 30. Juli !

Aus d(M' Schwciz von Seliatfbauson, Siders, Genf,

Emme bei IJurdoi'f gomeldet.

In Fhiss und Bach vorbreitete l'orm.

2. Perla marginata P.VNZ.

Tessin, Biirschwyl, Saut du Doubs, Juni.

Fine in Waldbaclien vcrbreitete Forni. dio in dcr Regel

unsern Fliissen felilt.

3. Perla maxima Scop.?

Einige nielu sicher bestimmbare Larven die vielleielit auch zu

P. marginata gehoren, wurdcn im Tessin bei Faido am

7. Oktober 1005 gesammelt.

Die Art ist in Fliissen Miiteleuropas verbreitet.

4. Chloroperla rivulorum PiCT.

1 Exemplar aus Lausen (Jura).

Die Art ist nacli Meyer an Alpenbaehen und wilden Berg-

wàssern liiiufig anzutreften. Pictet fand sie am Fuss des Jura

bei Genf. Weitere Fundorte sind Berneralpen, Engadin,

Tessin, Goitha rdmassiv, Albula, Tirol, Rhiitikon,

bis 2300 m.

Fine sehr weit verbreitete Gebirgsforin, dii- aucli iiberall in

den Vorbergen zu findcn ist, den grossen Stroraen dagegen

fehlt.

— 84

5. Chloroperia grammatica I'oka.

Fiiiidortc : I);i rsc]i\\'vl iind M'ehi'atal, Scliwarzwald.

Die Art is( sclu' vcrbrcitcf; sie komnit inassenliaft in allen

se]i\\'('izcriseli('n Stromcn vor, felilt aber aucli don Bachen

nirgends. Sic wurde nocli bei 1200 m. am Sclinobeihorngefangen. Iiii Tii'ol stoigt sie nacli Heller und v. Dalla

ToKRE iibei' 1700 m. In Norwegen ist si(! bis in dcn liohen

Noi'den liinaui' verbreitet.

6. Taeniopteryx Risi Mouton.

Fimdorle: Sacl^ingen, Bai'seliwyl.

Eine fiir Bergbaclie selir cliaraeleristiselie Form, die den

gi'ôssern Fliissen fehlt. Sie wurde von Murton in Ts orwegenan vier Stellen gefundi'n.

7. Dictyopteryx Imhoffi l'iCT.

Fnndort : Bar scliw yl.

Eine vorz^gs^\'eise dem Rliein angebôrende Art, die sich von

da in niclit allzu fcrne GcMiisser verbreitet.

N. Dictyopteryx spec.

Larven verschiedenen Alters im Tessin nnd in Zei'matt,

2100 m. Walii'seheinlich liandelt es sich uni die liocbalpinen

Formen I). ((l\>'niii Put. oder iiitricdtd Pict.

*,). Isopteryx torrentium Pict.

Barscliwyl, Juni.

"Ein regelmassiges Mitglied der Fauua nicbt zu kleinei' Baclie

von rascliem Laul".

10. Isopteryx tripunctata Pict.

Bîirscliwyl , Juni.

Konimt oftmiassenhai'l am Rbeiu vor; bclcbt aiicli kleinei'e

riewiisser und steigt ziendich lioch in die Alpen empor.

85 —

11. Nemura (Protonemura) nitida Picï.

Sackingon, 10. Oktobei-; Zermatt, August?

Eine Art, die im Spiitlierbst fliegt und die Gebirge b(!vorziigi

verbreitet. Zschokke keiint das Tier ans deiii Ivli.-i tikoii .

12. Nemura (Protonemura) fumosa Ris.

l^arsclnvjl, Juni.

Geliôrt vorwiegeiid der I)achl'auna an und lebt nichi scllcn

an kleinen Quellen. Sieigt auch ziendich hocli in dir Alpen

empoi'. Lenzerlieide nnd Rosenlaui.

13. Nemura (Amphinemura) cinerea (Ouv., Mokt., Ris).

Bàrschwyl, Juni.

Verbreitetes Mitglied der BacJifauna, da und dort auch in

Quellen. Zschokke fand die Art im Rhiitikon. Sic kuninit

nacli MoRToN aucli in Scliottland vor.

ii. Nemura marg-inata Klap.

Biirschwjl, Juni.

Sein' verbi'eitet, gehort der Bacli- nnd Quellent'auna an und

l'elilt den Stromen. Sieigt im Jura bis 1 000 m; wurde noeb amSclinebelliorn 1200 m. crbeutet. Sie Hiegt voni Aj)!']! bis

spàt im Sommer.

In den Biicben Riigeiis ist die Forni naeb Thiknkmann

(114) baufîg.

J5. Nemura (Amphinemura) triangularis Ris.

Barscliwyl, Juni.

Gehort vorwiegend der Bach- und Quellenfauna an und

besitzt ^^'obl ann dici'nd die gleiche Verbreitung wie Nenini'd

cinerea

.

Aufiallend isl , dass \\\in' die echten Baehl'ormen. die zu gleicher

Zeit hiiuflg auftreten und deren Jabrescjclen und Scb\\-ai'mzeit

deslialb leiclit controlliert werden kônnen, fast den ganzen

Sommer fliegen, wàhi^end die Flussforinen nur zu gewissen

— 86 —

Zeiten aiiftroton. Almliclies konnten wir bei den Epliemeriden

beobachten. Audi hier zeigt sich also, dass die Jalireszeiten

sicli den Bewohnei-n der Gebirgsbàche nicht fiildbar maclien

konnen, da die Temperaturen im tvpisclien Racli Soivmiei' und

Winter anniihernd gleich sind.

15. TRICHOPTERA.

Die Ti-ichopieren diirfeii, was Individiien- \ind Artenzahl be-

trifFt, ZLi den im Bach am besten vertretenen Tiergruppen gezàhlt

werden. Zaldreicli sind die Literaturangaben iibei' lorren-

ticole KocJierfliegen. Eine betrachtliclie Menge von Arten und

Gattungen gehoren anssehlicsslich dem Bacli an. So finden wir

auch eine mannigfaltige Reihe von Bachanpassungen, Einrich-

tungen, um der (3ewalt der Strômnng zu trotzen. Die verscliie-

denen Familien erreichen oft mit verschiedenen Mittehi

denselben Zweck.

Icli schicke eine Liste meiner Funde, die in liochst vei'dankens-

werter Weise Herr Dr. Thienkmann in Greifswald be-

stimmte, mit einer Ùbersicht iiber die Verbreiinng der einzelnen

Formen in meinem Excursionsgebiet voraus.

Die Larven sind je nach der Lebensweise verscliicden orga-

nisiert.

Die gewohnlich in Geliiinsen lebenden besitzcn keine Nach-

schieber oder nur kurze Haken, die den Zweck haben, das

Geliause beine Vorwàrtssclu'eiten festzulialten. Bei den frei-

lebenden odev nur lose Gehàuse ans scldeimigen Fiiden und

Steinen bewolnienden Larven, bei den Rhyaco])liiliden und

Hjdropsjcliiden sind die Nachschieb(!r gross, beinartig und

tragen eine (l)ei den Hy(b'opsjchiden) oder zwei (bei den

Rhvaeophiliden) gut entwicdvelte Klauen; der ganze Ajjpai'at

(hent der Rétention und Lokomotion. Sehr oft sielit mau solche

Larven riickwarts gehen. Hiebei greifen die Naelischiebei" aus

uud suchiMieineu Vorsi)rung oder eine Unebcnlieit, an der sie sicli

i'csthaken Iconuen. Ist ein solcher Hait gefundeii, sozidien sie

(h'H Korper spanneriihnlicJi an und setzen die vorih'rca Beine

au die Sbdle, wo der Naelischieber haftet . Dieser liisst los und

suclit von neuen Hait. Eiue solche Art der Bewegung liisst

sich sehr Icicht bcobachleu bei Ivhyacophilidcn und Hydropsy-

- 87 —

N A M E

1 Stenophylax picicornis Pii t.

2 Stenophylax spec. . . .

3 Ecclisiopteryx guttulafa Pict

4 Drusus discolor Hamb. .

5 Drusus spec

6 Apatania spec. . . .

7 Limnophilidae unhest

8 Sericostoma limidum tiag

y Sericostoma spec . . .

10 Goët ina unbesl. . .

11 iMicrasema minimum iMc L.

12 Helicopsyche sperala Me L. ?

13 Crunœcia irrorata Gurl. .

14 Reraea maurus Ct. . - .

15 Odontocerum albicorne Scop

16 Hydropsyche spec. . . .

17 Philopotamus ludificatus Me

18 Philopotamus montanus Donov

19 Plectrocnemia spec . . .

20 Polycentropus spec. . . .

21 Hhyacophila aquitanica Me L.

22 » nubila Zelt (?) .

23 » spec. (vulgarisgruppe)

24 » spec. (glareosagruppe)

25 Glossosoma Boltoni Curt.

26 Agapetus i'uscipes Curt. .

27 Ptilocolepus granulatus Pict

28 Stactobia Eatoniella Me L.

29 Oxyethira sagittifera Ris (?)

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— 88

cliidcn, (lio man aus iliren Gangen aufsclieuclit. Sie ist im

Slaiidc, (lio Tiere selir rascli voi'wai'ls zu biiiigeii.

Limnophiliden .

Vier Gattungon von meiner Triehopterenausbeuie geliôren

zu dieser Famille. Eino grosse Anzalil iinbestinimbarer Larven,

die icli im ganzen Gebiet fand, meist Bewolmer ans feinen Stein-

clien aufgebauter Kôcher, da und dort aucli mit pflanzliclieii

Teilen und kloine Sclmeckengehausen mïissen, cbeni'alls liiolicr

gereclmet werden.

Die Gattung Stenophylax, von der icli plcicornis Pict.

nacli dem Imago bestinnuen konnte, ist durcli ziemlich reiclie

Bachvertretung ausgezeicimet.

Icli fand Larven, die zu diesem Genus gehôrcn in den Jura-

und Scliwarzwaldbâclien. Aucli Ulmer' kennt aus dom

Scliwarzwald Larven von Stenophylax, die er zum Teil zu

St. stellatus Gt., zum Teil zu latipennis stellt.

Stenopjhi/lax jncicornis Pict. ^\•ur(le in der Sclnveiz an

verscliiedenen Stellon gofunden. Die Fliege ist vorzugs^^'cise

eine Bewolmerin kleiner- Quellen und begleitet Caltha pjalns-

tris bis auf die liôclisten Alpweiden himauf. Pictet fand sie

in der Umgebung von Genf; Mûller: Hosp entai; Zeller:

Bergiin. Me Lachlan bezeichnet sie als alpine Form. Sie

ist aus Osterroicli, Ungarn, Bôlimen, Tatra etc. be-

kannt und fehlt aucli in Lapland nicht Ris erbeutete das

lier auf dem Gotthard, Meyer-Dùr in der Faucigny,

Ulmer im nordliclien Harz, Thienemann in den Vogesenund im Scliwarzwald; ausserdem auf Riigen.

Lolztgenannter Forsclier hait das Insekt fur ein Glacialrclikl

undstûtzt siclidabei auf folgende Tatsaclien : "... bewohnt die

Gewasser der Alpen, des Nordens und isolierte kalte (^)uellen

der Mittelgebirge und der Ebene. Laieht im lîocligebirgi^ im

Sommer, im Mittelgebirge und in der Ebene im <'i'sten

Fi'iilijaln'. "

Ecclisiopteryx guttulata Pict.

Nicbt voITstiindig siclier l)estimmi; baut aus lîliiUchcn von

luiiiliiKdis (iHl/iii/n'I/cd und be\()rzugt (Jiiellon. Icli kenne

c^^

— 89 —

dio Art ans melironm Qiiellen dos Heidenwulirgebi(?tos

im siulliclion Scliwarzwald. Meyer-Diir fand das IinaiiO

massenliaft an Biiclien in der Umgebung von Burgdorf,

Kanion Bei'n. Das Inscki gonicsst im Noi'den dei' Alpcn cino

wcitc Vci'bi'eiiung und fchlt aueli in SelioLtland, ScliwtMUni

und La plan d niclit.

Drusus.

Eine t'iir das Gebirge Ivpiscbo Gattnng. Sieboi' liess sicb

nur die Art Drusus discoJo)' Ramb. bestimmen. Sie wurde in

der Scbweiz zu verscliiedenen Malen anfgefanden : so \on

Zeller (Bergnn), Miiller Hospcntal), Frey-Gessner

(Sedrun, Boll, Bernbardhospiz, Zi'iricli), Zschokke

(Rhiitikon), Ris (MnrgLal und Gottbard). Sie feldt nacli

Heller, von Dalla Torre und Thienemann im Tirol nicht.

Ulmer fand sie im Harz, Thienemann in den Vogesen und

im Sclnvarzwald.Icb selbst fand das Inselvt bei Zermatt regelmassig in Biiclien

von 1700-2900 m. sowie in den Wasserlaufon des Rliiitikon,

wo es sclion von Zsciiokkî-: nachgewiesen ^^-ar.

Das Geliiiuse bat die Form einer koniscben, et\vas ge-

kriimraton Rôbre. Der vorderc Teil ist igelartig von steifen

Bremsvorricbtungen pfianzlicber Natur, Wurzel- und Stengel-

stiicken besetzt. wiilu-end d(îr bintero Teil nur ans Steinchen

besbibt. Die eingemauerten Pfianzentriimmer liiiufen sicb auf

dem convexen Teil der Kriimmung stark an (der concave Teil

liegt ja nie der Unterlage auf). Es scbeint, dass die Tiercben

in der ersten Jugend, wenn sie infolge ilirer kleinen Gestalt

nocli binter jedem Vorsprung Sclmtz gegen die Strômung

fînden, die Bremsvorricbtungen nocb nicbt nôtig baben; daber

ist der binterste, iUteste Teil der Rôbre davon frei. Spàter

mit wacbsendem Scbutzb(Hliirfnis werdcn die eingerammten

Pflanzenteile immer starker.

Andere 7A\Drusu.s geborende Larven fanden sicb untcr meiner

Ausbeute vom Jura und vom Scbwarzwald.

Apatania bewobnt nacb Me Lachlan nordlicbe und arc-

tisclie Gegenden von Europa, Asieu und America. Die Art

Ajjafcmia funbriata Picx. ist fiir die Hocbgebirge Central-

europas typiscb. Meine Larven liessen sicb nicbt genau be-

6

— 90 -

stiramen,doch ist anzunelinien, dass sio zu A^ycdama f'imhriata

gehôren. Dafûr spriclit (1er Fundort: Sàckingen im sud-

lichen Schwarzwald. Fiir dièses Gebirge wurde die Art von

Me Lachlan nachge^^'iesen.

Die Gehàuse bestelien ans ziemlicli gi'oben Steinen und sind

kunstlos zusammengetïigl. Das Ganze ist koniseb, etwas

gebogen und dorsoventral leicht abgeplattet. Die Gehàuse

sind meist auf steiniger Unteriage leiclit mit Fiiden angeheftet,

scheinen aber zeitweise doch be\^'eglicli zu sein. Das Tier kam

bei Sàckingen besonders hJuifig in einer sehrkalten Quelle vor,

wo ich schon im ersten Friïhjahr zui- Zeit der Schneeschmelze

eine bedeutende Anzahl erwachsener Larven antraf

.

Sericostomatiden .

Sericostoma timidum Hag.

Imago in Bàrsclnvyl (Jura).

Dièse Art seheint t'ïir den Oberrhein typisch zu sein.

Sericostoma spec. Larven ans einem Waldbach ])ei Rhein-

felden und aus dem Oiistal bei Liestal. Ulmer fand im

sïidliclien Schwarwald Sericostoma personatam Spf.xNC.

Me LAeiiLAN giebt tur den Oberidiein an: *S'. personatam

und timidum, i'iir den Schwarzwald, Gegend von Titisee:

*S'. turludum Me L.

Meine Gehàuse sind leicht gebogene, aus feinen Steinclicn

zusammengesetzte Rohren

.

Goërinae, Bach bei Sàckingen, Khàtikon, Bàclie ])ei

P a r pan, G r a u b ïi n den.

Es handelt sich um Larven der Gatiungen Goëra, LitJiax

und Silo, deren Zugehôrigkeit nicht zu ermitteln is(. Die

Gehàuse sind rohrenfôrmige Sandkocher mit grôsseren, seitlich

angebrachten Beschwerungssteiuchen; das Ganze sielit dalier

stark verbreitert und depress aus. Die der Unterlage auf-

liegende Seite ist flach, die obère etwas gewôlbt.

Micrasema minimum Me L.

Bach bei Siickingen, Sentier, Jouxtai (Jura).

— 91 —

Me Lachlan und Ulmer fanden im Oberrlieingebiet Mici^a-

sema spec. Nacli Thienemann steigt M. minimum im Tirol

ziemlicli hocli (1400 m); ererbeutete die Artaucli im Sclnvarz-

w a 1 d .

Als Gehiiuse dieneii don Larven kloiiie geradc Sandroliren,

durcli Verwondung von organischen Beslandteilen meist etwas

dmikel geiarbt (im Allvoliol).

Helicopsyche sperata Me L ? Tafel IV.

Zwei Bâche der Umgebung von L u g a n o : C a s s a r a t e t a 1

.

Die Art ist in der Schweiz nur ans jener Cxegend bekannt.

Vorkommen nôrdlicb der Alpen fraglich.

Gehàuse schneckenfôrmig. Die von mir gei'undenen 5 Exem-

plare lebten aile im fliessenden A^'asser, niclit im Trockenen

oder Feucliten, wie man das sonsi fiir die Gattung annimmt.

Ich liielt 2 Larven 14 Tage lang im Wasser, bis mich langere

Abwesenheit zwang, sieabzutôton.

RouGEMONT fand, dass ein Aufentliali von einigen Stunden

im stelienden, ^\•enn aucli frisclien ^^'asser den Tod herbeii'iihre;

er nimmt dalier an, das Tiei' sei zu den Landbewolmern zu

rechnen. Die Larve ist jedocli mit Einriclitungen verselien, die

ilire Zugehôrigkeit zur ^^'asserfauna ausser Frage stellen. Sie

bewegt sicli, wie ich im Aquarium beobachtete, nur mit Hilfe

gesponnener Faden, in dcnen sie sich mit den Beinen verankert.

Sie kletterte auf dièse AVeise oft an der glatten A^^and des Aqua-

riums in die Hohc, ging aber, trotzdem ihr die Aloglichkeit

geboten war, auf einen aus dem A^^^ssor ragenden Stein zu

klettern, nie zum Luftleben iiber.

Revelière fand 1860 am Monte Renoso (Corsica) 00 Heli-

copsijchcgehixme in cinem Bergbacli (lorrent). Sie gehôrten

zu H. Revelieri Me L.

P. Mabille sammelte 1875 ebenfalls in Corsica und zwar in

raschfliessenden Borgbiiclien (lutjiiil tnounfnin lorrcnts)

Somit scheint die bislicr angenommene hygi'opetrisclic oder

gar terrestrische Lebenswcise fiir Helicopsi/che gar niclit

immer zuzutreiien. A'ioUeicht ist torrenticole Lebensweise

sogar die normale und wird nur beim Austrocknen der Ge-

wàsser durch die andern ersetzt.

'J^^

Fiy. Fi-. 1.

©Fia-. 2.

Fiff. 4. Fio-. 3.

Helicop.'ii/che .sperata Me. L. Larve.

Fig. 1. — Larve.

» 2. — Gehause in Naturlicher Grosse.

» 3. — » vergrossert von oben.

» 4. — » » von unten.

" 5. — Kachschieber.

93

Criinoeccia irrorata Curt.

Moosi'ascn des Sackinger Bergbaeli(is.

Nacli PiCTEï in der Niilie von Genf. Von Me Lachlan im

Sclnvarzwald und von Thienemann in dcn Vogesen nacli-

gewieson. In Grossbrilannien verbreitet, aber niclit liiiufig,

kommt nacli Thienemann auf Riigen in Quellen vor.

Das Geliause der Larve bestelit ans eiiifaclien Sleinchen nnd

Pflanzenti'iimmern. In der Regel lieri'sclien die pflanzlichen

Elemente, Moos-, Gras- nnd Stengelstiickclien \or. Die Larven

leben im Moos und fiihren ein liygropetrisehes Dasein.

Leptoeeridae.

1

.

Beraea maurus Ct.

Lugano, 5. Augiist 100(); Imago.

Scliweizerisclie Fundoi'te : Andermatt, Gôschenen;Vogesen : Thienemann; Sclnvarzwald : Ulmer; Ober-rliein : Me Lachlan.

Da icli nur das ImaiiO faiid, ist mil- das Larvengeliause un-

bekannt.

2. Odontocerum albicorne Scop.

Hauflg im siidliclien Sclnvarzwald, Wehratal, Sackin-

gen, Jura, Biirschwvl, Bellelay, Sentiers, Alpen,(Lugano).

Nacli Meyer-Di'ir bei Burgdorf biiutig. Uis kennt die

Form aus dem Jouxtai und aus Biiclien in der Nalie des

Luganersees. Aus dem Scliwarzwald melden sie Me Lach-

lan, Ulmer, Thienemann. Im Tlii'iringerwald und im

Harz lebt sic uach Llmkr. Thienemann wies sie fiir die

Vogesen nacli.

Die Larve dieser liiiuHgen Art lebt in clcfaulcuzabn-

iiludicbcu, aus feincn Stcincbcn kuustvoll zusanuni'Ugesetzten

Uobrcu. \'oi'der Melamorpbose schliesst sie dir Mi'uKbmg mit

eincm gi'osseren S(eine ab und klebt oit nocli eineii zweiten

94 -

•BeschwerungssLein- an dcii Kôclicr. Vor (1er Verpuppung

wird das Gehaiise mit starken Fàden an der Unterlagc fixiert.

Hydropsychidae .

1. Hydropsyche spec.

Niclit naher Ijestimmbarc Larven fanden sicli oi't massenliafi

in allcn Gcbieten : Sclnvarzwald, Jura, Aipcn nnd Karst.

Ausser einigon unbestimmbaren LimnopliUkloi sind dies die

einzigen im Karst erbeiiteten Trichopteren.

Die Gattung ist iiber die ganze Erde verbreitet. Die Geliause

sind gewôhnlicli fixiert nnd ans grôsseren Steinclien aul'gebaut.

Sie bilden gewissermassen ein Zelt, dessen Boden der grosse

Stein bildet, an dem die Tiere angeheftet sind.

2. Philopotamus ludificatus Me I..

Bergbaclie bei Sàckingen und Liigano.

Nacli Me Lachlan ist die Art liaufig im aljjinen und sub-

alpinen Gebiet. Ris fand sie im Tessin und im Murgtal,

Thienemann, Heller und v. Dalla ïorre im Tirol, Ulmer

im Harz und in Thïiringen, Zsciiokke im Rliiitikon,

Thienemann im Vogesengebiet.

Geliause wie bei HydropsijcliC, nvu' wei'den elier grossere

Steine verwandt.

3. Philopotamus moutanus Doxov.

Nur aus der H a s 1 e r 1 1 o h 1 e

.

Die Art ist verbreitet. Meyer-Diir fand sie liiiufig in

reissenden Biiclien. VcM'breilung imd Geliause wie bei der

vorigen Art; sclieini die tieferen Lagen zu bevorzugen.

'i. Polycentropus spec.

Sentiers, Jouxtai, Liigaiio.

Besonders die Art Pofi/ccn/rojxfs fJorotnaciUiihis liiiufig

und verbreitet. Larvengeliiiuse aus Steinchen best(;liend, die

loeker durëli I)etritiisgesi)iunste ziisaunnengelialten werden.

Zur Zeit der Ver]iui)pung \\\\\\ ein festeres Geliause bezogen.

— 05 —

5. Plectrocnemia spec.

Saut du Doubs bci Les lîrenots.

Die Gattung erfreut sicli oiner ziemliçli weiion Vci'l)reitung.

Die Larven bewohnen meist klares, fliessendcs Wasser undleben teils frei, teils in lockeren Steingehausen und schleim-

artigen Gàngen.

Rhyacophilidae .

Larven nur in Biiclien.

Da sich die Tiere bei der Ver^juppung mit einem dichten

Coccon umgeben, sind sie naeli Thiknkmann an sauerstoff-

reiciies, also stark bewegtes und kiihles Wasser gebunden.

Das Aufziehen der Puppen in A(piarien missiingt regelmassig.

Auch in dvr tVeien Natur fand Tiiiknemann oft abgestorbene,

vei'faulte Rh//aco])lNl(f\m\)i)cn und icb kann dièse Beobaclitung

aus eigener Erfalu'ung bestàtigen. Es liandelt sieh hier umPuppen, die infolge von Sauerstoffniangel erstiekten. Vielleicht

lasst sich auch daran denken, dass der b(ù kalteni AA^asser stark

herabgesetzte StottVechsel dureli zu starke Erwiii-mung des

Wassers so sehr zunimmt, dass sich die Producte der Excrétion

nicht rascli genug osmotisch durch die Cocconhiille entfernen

und dass so der Tod durcli Vergiftung eintritt.

Rhyacophila aquitanica Me L.

Elûhen, Bellelay, Siickingen, St. Antonien in

Bergbachen.

Von Me Lachlan fiir den Ôberrliein nacligewiesen. ImTirol nach Me Lachlan und Thienemann, im Schwarzwaldnach denselben Autoren. In der Auvergne von Eaton nach-

gewiesen.

Wie aile Rhi/acojjhihdavyen leben auch dièse teils frei

(vorzugsweise in der Jugend), teils in fîxierten Gehausen, die

meist aus grôsseren Steinen bestehen als beim Genus Hi/dro-

psyche. Die Puppc liegt bei den Rlij/acopJnJiden nicht frei

im Gehause, sondern ist in einem liinglicli-ovalcn, braunen

Coccon eingeschlossen.

— <.)ii —

Rhyacophyla nubila Zett.

Einigo Exemplarc, die vielleiclit dieser Ai't ant;'ehôren,

stammen ans Bellelay (Jura).

Die Art ist im nôrdlichen Europa verbreitet. Si(? lebt in

Scandinavien, Finland, Lapland, Russland, Polen etc.

Mein Fimd wàre walirsclieinlicli der siidlicliste Punkt. Ulmerkeiintdas Insekt ans dem Harz undans Thiiringen.

Andere, niclit spezifiscli bestimmbare Rhyacophihil-àvxaw

nnd -Puppen Avaren selir lianfig in den meisten Bàchen an-

zntretfen. Besonders zaldreich waren die Vertreter der rul-

^«r/.s'-Grnppe. Angeliorige der ^/«r^o.S'ft-Grnppe fand icli

dagegen nnr in St. Antônien nnd bei Andermatt.

Glossosoma Boltoni CuRT.

Fliilien, Barschwyl, Siickingen, liauflg.

Die Art ist nacli Meyer-DIir in der Scliweiz verbreitet.

Zeller fand sie in Bergïm nnd Ris im Tes si n. Sie lebt

auch im Schwarzwald (Me Lachlan, Ulmer, Tiiienemann,

und in den Vogesen (Tiiienemann).

Agapetus fuscipes CritT.

Bîirscliwyl, Silckingen, Imst (Tirol).

Eine verbreitete Art. Lebt nach Pictet im Jura. Meyer-

DIir fing .sie in der Nahe von Burgdorf; Me Lachlan,

Ulmer und Thienèmann kennen sie ans dem Schwarzwald;sie fehlt nach Tiiiene.mann auch den Vogesen niclit.

Die kleinen, ziemlich festen Gehause sind oft massenhaft auf

stark iibertluleten Steinen anzutreffen; sie gieichen im Baudenen der andern Rln/acopliiJiden.

Hydroptiliden.

Ptilocolepus granulatiis I'k.t.

Lugano: Imago, ;>. August IIHh;. (,)uellige Sicile ini Walunweit des Bâches, in dem ich Hclicopsyche fand.

— i)7

Eine ans Piiaiizcii bauciido l hergaiigst'orin zwisclK'n h'Iii/aco-

philiden iind HijdroptUuleii. Sic Icïbt iiacli Lautkrbornvorzugsweise im iïberfluteten odcr vom spi-ûlicndon A^^cllen-

scliaum feuchten Mooso. Icli faiid das Imago an einoi- Wald-quelie mit Beraca inaunis und einem unbostimmbaron Ilijdi'o-

jjsychewe'ihchen zusammen. Me Laciilan vei'mut(^t, dass dio

Larve am gleichen Oi'te wio C)'unoccla, HeUcoiist/che und

Adicella vorkommen miisse. Thienemann fand das Tiei- mit

Ct'imoecia und AdiccUa zusammen und icli kann die Ver-

mutung Mo Lachlans in Bezug auf Hdicopsijche bestatigen.

Stactobia Eatoniella Me. L.

Massenhaft an einem iïbertiuteten senkrechten Felsen in

Zermatt (1800-1850 m).

Von Eaton im Wall i s (V;i 1 d' Illiez) gefunden. Thiene-

mann sammelte das Tier im Tii'ol. Die verwandte FormSt. fuscïcornh kam Thienemann bei Gôschenen und an der

Furka, beim RhonegTetscher vor.

Die sehr kleinen Larven leben halb terrestriscli, nacli Thiene-

mann "hygropeti'iscli", an feuchten, mit Algen iiberzogenen

Felswànden. Sie be\\'ohnen 2,5-3 mm lange, ans Selilamm-

partikelclien aufgebaute Rôhren, sollen aber nach Eaton in der

Jugend frei leben. Die Puppen sind nacli Thienemannbesonders intéressant durcli den Mangel an Scliwimmbaaren.

Sie brauclien vor dem Ausseliliipfen nicbt ans Land zu

sc]i\\'immen, da sie unter keinen Umstanden im tieferen 'V\''asser

gedeihen.

Einige andei-e Formen, die aucli ol't livgropetriscli leben,

Stactobia fuscicornis, Beraea mau7'us imd Cr-imoecia i?'ro-

rata, sind gewissermassen im Begriff, die Schwimmhaare zu

verlieren. Bei der Landform Enoicyla pitsilla Burm. sind sie

spurlos A crloren gegangcn.

Oxyethira spec. (O. sagittifera llis.V).

Kaunsertal im Tirol; massenhaft in einem Baehe unter

Schnee (Miirz 1900).

Die Lai'ven dieseï- Gattung w;n'cii bis vor kurzem uur aus

stelienden (Icwiisscrn belvanul. LAri'i:i<i^.()KN' faud die Ihischen-

tormigen, olme Fremdkoi'per aurgebautcn Gehiiusc von O.njc-

— 98 —

thira Frici Klap. î" zuerst in raschfliessenden Gebirgsbachcn

des Pfàlzerwaldes.

16. DIPTERA.

Von den Diplci-cu, doren Larven die extremsten Anpassangs-

erscheinungen im ganzen Stamm dei' Insekten aufweisen,

durfton wir ancli erwarten, Vertreter unter der Bachfauna

anzutrefien. Es treten uns sowohl eclite Bacliformen entgegen,

die nur in bewegtem Elément zu existieren vermôgen, als auch

Ubiquisten, deren grosse Anpassungst'iihigkeit und Resistenz

gegen ungewolmte Bedingungen ilmen erlaubt, das Leben im

Tiimpel mit dem im Bach zu vertausclien.

Mit Ausnahme der Moosformen, die eigentlich mehr demWasserrand als dem eigentliclien Bach angehôren {Stratio-

myiden und Tipuliden), sind aile Larven Kiemen- oder Haut-

atmcr. Dies erklart sicli aus dem Sauerstotfreichtum des durch-

liii'tcten, bewegten Wassers. Ausserdem wàre ein Aufsteigen

zur (3berflache, wie wir das bei der luftatmenden Culex\?i.Y\&

beobachten, infolge der starken Stromung unmôglich. Unter

den eigentliclien Bacliformen felilen die Scliwimmer vollstandig.

An ruhigen und besonders an schlammigen Stellen tritt oft die

schwimmende Chirono7nusln.r\e auf, da und dort im Moos

sogar die nur durch Schwimmen sicli fortbewegende Cerato-

pogon\RV\e.

Die folgende Liste mag Aufschluss gebon iiber die Verbreitung

der Dipteren im Gcbirgsbach :

.1. LijxMieura b)'eriros/ri.s Ia)\\.

2. spec.

3. Sij/ufl/Hjj/ spec.

4. Chi?'Ouo)ji/is spec.

5. Cerdlopogoii spec.

G. Tauj/tarsus dires Johannskn.

7. Tdin/pu.s spec.

8. ]VuIpieIla spec.

9. Phalacrocera spec.

Im IVeien Bach oder

im iiberflntoten Moos.

— 99

zeln und Bliittern.

10. TipuUi hUescoiS Fahr.î'

11. •• qiqantea Schrank.î'i t ^

12. Pedicia rivosa L. \^"^ ^'''''^[ ^«^ Wiir-

13. A/^erw; spec.

14. Tabanus cordiger Meigen.

15. Oxyccra spec.]

16. Pericoma spec.'

y Hyg-ropotriscli.

17. Stratioînyide. )

1 . Bachformen.

1. Liponeura brevirostris Lr>\v.

Dièse merkwi'irdige, asselartige Larve kenne icli nur ans demHeidenwLilir bei Sackingen, von \vo sie Zschokke (168)

bereits gemeldet liât. In diesem stark bewegten Bach suclite

sie immer die wildesten Stellen auf, wo sich sonst kein einziges

Tier zu halten vermag. In ruhigerem Wasser spiirte icli ihr

vergebens nach. Die Larve trat ziierst Mitte Mai auf. Ende.Tuni waren die Pii[)pen hiiufig anzutretfen, die Larven nur sehr

sparlich; im Juli feldten ])eide, ebenso im August und imSeptembei'. Soweit sich auf diesen wenigen Notizen fussen

hisst, ist die Metamorpliose dièses Tieres in sehr kurzer Zeit

abgewickelt. Die Larven scheinen das Ei in vorgeschrittenem

Zustande zu verlassen und sehr rasch zu waclisen. Aucli die

Verpupi)ung scheint nur kurze Zeit zu dauern. Verkiirzung der

Zeit des Puppenzustandes sclieint auch bei der anderen typischen

Bergbachfliege, bei Simulhmi Platz zu greifen. Auch Phala-crocera hiilt sich nach Schmidt-Schwkdï nur wenige Tage in

der Puppenliidle auf.

Leider isi iiber die erste Eniwickehmg von LijioHeKra nocli

niclitsbekannt. Ich vermute jedoch, dass die Entwickehmg iin

Ei einen grossen Teil der Zeit der Gesanitent\\-ickelung in An-spruch niramt und dass das Ei iiberwintert, in weniger kalten

Bachen der Mittelgebii'ge mogiiclierweise aucli -iibersommert-.

Fur letztcres sprechen die Angaben \on De\mtz, der das Insekt

Mitte September in einem sehr schnelltliessenden Gebirgsbach

des Ockertales bei Goslar erbeutete. Er fand Larven, Puj)pen

und Lnagines zu gieiclier Zeit. Dièse entstamnitcn wolil t'incT

im Friilijahr abgelegten -Brut--, die den Sommer als Eier iiber-

— 100 —

(laiiei't halle luid deii ("hergang- von Larve und Piippe zum

Imago so i-ascli durchlicf, dass aile drci Metamorpliosesladien

lichen einander zu lin<len ^^a^(n.

ZsciioKKK hidi LipoiH'/f/y/ iïir ein (llacialrclikl. Fiii' dies(;

Ansieht sprieht die lange Eientwiid<Lehing, in iU^v his zu einem

gewissen Grade eine Parallelerscheinnng znr Viviparitat der

Hoehalpenticre, ^\rv Sfilfiuni mira (th-a, Lacerta rh'ipara etc.

Fi-. 1

.

Larve von Liponeura brerit'ostris Low

^

Fiy. 1. — Erwaclisene Lai've von oben.

« z. — » »

» 3. — Pupjie von oljen.

» 4. — » vou unten.

von unten.

erbliekt wei-dcn kann. Im Mittelgehirge scheinl das Insekt iiii

Hoehsommer vollkomnieii zu fehleii; Ende Juni veisehwindet es

ans dem Berghach von Siiekingen. Es seheint, dass die Ef-

wiinnuna" des Wassers, die «lerade heim Hcidenwulir ziemlieh

hedeutend wei'den kann (sielie die hetreffendcn .Messnngen aul

pag. 9), das Tier zu ciiici' raschen Ahwicdcelung drv Melamor-

pliose notigl.. Die ahgek'gten Eier iniissen cinc Uulieperiodc

durehmacheii, his ilnicn ginislige TeinjuM'aliii- ciue Weitei'-

entwickelung erlauht. Wcnii wir so der Tciiiperalur eine

— loi —

wiclitig(î RoUe bcimossen, so miïssen wir erwaiion, dass in don

Bachen mit constanter tiefer Temperatur die Larve jahraiis

jalirein lebqn kann. Wii'klicli kommt im Rliatikon eine Lipo-

nciira vor, dio sich regelrniissig- den ganzen Sommer in all(Mi

kalten, rasclifliossenden Biiclion dor Gegend von Partnunauf-flnden liess (Zsoiiokkk).

Es sclieint soniit oin ahnliclior Fall vorzuliogen wio bei Pla-

nafia alpind und PohjceUs coriinla, wo aiicli eine ursprùng-

licli nicht von den Jalireszeiten abhangende Fortpflanzung im

Mittelgebirge in einen regelmàssigen Jahrescyclus iiberging,

indem die WJirme d(^s Sommers die Ausbildung von Gescldechts-

organen ^er]linderte und so einen regelmiissigen W'eclisel von

asexneller und sexueller ForLpflanzungsperiode her\orripf. Hier

wie dort dauert dor urspriïnglicîie Zustand in den kalten Biichen

d(n' Hochgebirge weiter. Dieser Umstand scheint mir selu' fiir

die Annahme zu spreclien, Liponeura bj'rr/r'osh'is soi ein

Relikt ans der Glacialzeit.

Die Anpassung an das Leben im Bach findet ihren Ausdruckin einer liocligradigen Abtlachung der Baucliseite, die dem Steine

eng sich anlegt; auch die Riickenseite ist nur schwach gewôlbt.

Die ilintorleibssegmente sind liorizonlal etwas verbreitert und

mit Ausnahme der zwei k'izten scliarf von einander abu'esetzt.

Jedes Hinterleibssegment trjigt seitUch einen tasterartigen

Anliiingsel, ih'V an der Spitze (ùnige stcife Haare ardVeist

(fig. 8), sowie einen krallenf6rmig(m Anhang mit stark chitini-

sierter Spiize, der den Zweck liât, bei der Losliisung der zn

besprecliendcn Saugscheibe (tig. Il) mitzuwirken. Letztere ist

selu' t'ompliziert gebaut und bestelit ans einigen Chitinreifen, die

concentrisch angelegt und unter sich (huvh (dastische Cliitin-

liiiuie verbunden sind. Letztere werdcn diu'ch sehr feine

straldig angeordnete Chitinstiibe gestïitzt. Zwischen demzweiten und dritten Ring stelien in regehnassigen Zwischen-

raumen (3 Knopfe mit Borst(m, (Ue wold als Sinnesorgane das

Zusammenwirken von Krallen und Saugscheiben zu regehi

haben. Im Centrum setzen sicli selir starke Muskeln an, (huvli

welclie der Grund des Saugnapfes der Unterlage geniihert oder

davon entfernt werden kann.

Als echte Bachform atmet (he Lai'V(> (hu'cii Kiemen (Ue in

iln^?r Form an die BhUkiemen der Clilronomldeu erinnern

und aus einem Biiseliel von y\ 7 tîngerformigen Scliliiuchen

bestelien. DKwrrz bezeieluiet dièse Gebilde als Trachéen-

— 102 —

Fio- Fio-. 6.

/ ;k

Fio'. 9.

Fi- 10

fi'j. H.

Fit — Liponeui-a spec. (alpin) von olien erwachsene Larve.

— » » » von nnten >> »

— Segment von Liponeura spec.

— » » » breinrostris Low.— Kopf-von Liponeura spec.

— » » » brevirostris Low.— Saugscheibe der alpinen LiponeurcdàTve (stark vergrossert).

— 103 —

kiemen. Das Tier sclieint im Mittelgebirge ziemlicli stark

vertreten zu sein. Wierze.tski meldet es ans einem wiklen

Gebirgsbach der Hohen Tatra. Dewitz entdeckte einen

Fundort almlicher Natiir im Ockertal bei Goslar.Die in Simroths, -Enisteliung der Landtiere- abgebiklete

Dipte7^eni?œ\ii beziekt sich nacli einer l)riofli('hen ]\Iitteikmg

an Herrn Prof. Zschokke ebenfalls auf Lipoueiwa hrcvi-

7'ostris, die in den Bergbiicken Tkiiringens iind des Voigt-1 an des nickt selten ist.

Naek einei- biieflielien iMitteikuig Thienemanns kommteine Lipoiieurii\-Av\e bei Arollo 2000 m. liock vor. Icli bin

geneigt dièse kockalpine Form mit jener andern zii ^ereinigèn,

die im Rkàtikon und bei Parpan nack Zschokke kàiifig ist

und die ick diesen Sommer in mekreren Exempk^ren den F)àcken

der Umgebimg von Partnun entnakm.

Ick seke davon ab, an dieser S telle eine genaue Besckreibimg

der alpinen Liponeura zii geben, da ick koffe, im nacksten

Sommer ausgiebigeres Material zu sammeln und die genaue Be-

stimmung der Larve durcli Aufzuckt durckfiikren zu kônnen.

Immerliin mag kier eine kurze Diagnose der Larve — die

Puppe konnte ick nickt nacliweisen — ikren Platz fînden.

Kôrpergrôsse iUmlick wie Liponeura brevirostris.

Form : Etwas mekr zusammen gesckoben und abgeplatiet. Die

letzten Kôrpersegmente nickt so deutlick getrennt wie die drei

ersten (ick S[)reclie liiei' nur von den Segmenten des Abdomens)(fig. 5, 6).

Saugsckeiben im AVrkaltnis um ein Drittel grosser als bei

L. breriro.st)'is (fig. 7), die krallenartigen seitliclien Anlùinge

(R) viel starker entwickelt und braun cliitinisiert. Die --Taster-

(T) sind von langen steifen Haaren besetzt. Am Kopf(fig. 9) ist eine starkere Ckitinpanzerung zu constatieren.

Anstatt der kleinen punktfôrmigen Panzerplàttcken und Leisten

(fig. 10) der L. brevirostris findet sick kier eine grosse dunkel-

branngefarbte ausgebucktete Platte vor, die von feinen Porendurcksetzt wird.

Die Farbung ist nickt wie bei L. brerirostrts weisslick son-

dern sckiefergrau bis sckwiirzlick. Die Fiikler sind nur etwa

kalb so lang als bei der Vergleicksart.

104 —

2. Simulium.

VcM'schicdcno Spccics, <li<' kaum ocler nur sclii' unsichcr

bestimmt Avcrdcu koniitcn.

Aile Simiiliiunliiv\en sind vorziigiicli an das fliessende

Wasser angepasst; sie bewohnen mogliclist wilde Bâche. Von

der Temperatur des Wassers scheinen die Larven nur in gerin-

gem Maasse abliàngig zu sein, da ich sie fast in jedein rascli-

fliessenden Bacli anlraf, sogar — und dort als die einzigen tie-

risclien Bewolmer — in den directen Gletsclierabfliissen bei

Zermatt. ï'brigens liandelt es sich hier nur um gewisse Arten,

die sich von denen der Mittelgebirge durch verschiedene Merk-

male, besonders durch die Fàrbung, die Augenstellung luid die

Labiumbezahnung unterscheiden.

Da sicli jedoch die Arten niclit nach den Larven bestinnucn

lassen, und da ich zogere, die von Johannskn in -'Ncav York

State Muséum Bull.- 38 beschriebenen Simuliidenlarven Amc-

ricas, selbst wenn sie mit den unsrigen ziemlich geiiau iiberfùn-

stiramen, ohne weiteros zu identificieren, so muss ich midi

darauf beschriinken, die Gattung als solche zu l>etracliten.

Folgende Daten mogen die geringe Abh;uigigk(ùt der Lai'\ en

von der Jaln^eszeit beweisen.

IlATU.M

— 105 —

In Zermatt fand icli im Angust eine ungelieure Anzalil Simu-

lien in einom kleinen Abiluss eines Schnoefeldos mit oiner

^''assertemperatnr von 0,5" C.

Die Simuliumlarven besitzen eino gedrungene Korporgcstalt

.

i)n.<. Hintei-ende hat don bei den Chironomidén wohl cnt-

wickelten Sinmmelfuss niclit aufzuweisen; dagegen ist das vor-

dere Seheinfiisspaar gut ausgebildet und tràgi einen Kranz von

hakenfôrmig gekriimmten Borsten. Auch ara Hinterende ist

ein ahnlicher Kranz zu beobachten. Die Mundteile sind fiir die

Aiifnahme winziger organischer Bestandteile eingericlitet, ^vie

sie von der Strômnng mitgefiilirt ^^'erden. t'ber die Bewegung

der Sh)uUiuml({v\en mag im Kapitel id)er die Bewegung im

Bacli pag. 139 nachgelesen werden.

3. Chironomidén.

i'bei' die Larven der arienreichen CTru})pe der Zuckmiicken

wissen wir noch sehr wenig. Von den 220 europàischen Spe-

eies ist moines Wissens kanm oino in al Ion Motamorphose-

stadion bekanut und docli ist die Chironojji/islixi-yo eine der

hiiufigsten Erseheinungen des SiissNvassers.

Die meisten Arten goliôron wold dom stelienden oder lang-

samfliessenden Wasser an. Dagegen passen sioli mehrore

resistento Formen ancli dem ungowolmten Loben im Baohe an;

einige diirfen sogar der typisclien Baelifanna zngezahlt wordnn.

Wir lasson don lotztcren don ^'ortritt.

1. Tanytarsus dives .Iohannsex.

Bostimmung ziemlioli sioher.

Die Larve wurde in B;io]ion des Kliiitikon gefundon ; sie

stimmt fast genau mit dor von Zsciiokke in dor Tiofe dos

Viorwa Ids t ;i tto rsoos hiiufig aufget'undenen Taïujtdvsus-

larvo idier<'in, ()io ioli mit moinon Exemplaren vergleichen

konntc

^. Tanytarsus spec.

Selir naho \er\vandt odor idontisch mit dor amorikanisclion

Art Tdiii/tnysns exiguiis. Icli besitzo nur sehr wenigo

7

— 100 —

Exemplare ans einem Bach bei Zwingen (Jura). T(uujtarsus

ea-igiiKS Joiiannsen sclieint etwas kleiner zn sein. Intéressant

ist, dass clas Larvengehàuse dieser Bacliform mit einem Stiel an

die Unterlag-e flxiert ist. Fixation ist eine liiinfîge Baeh-

anpassung.

3. Ein Ghironomus mit sehr starken Retentionsliaken am

vordern und liintern Sclieinfusspaar.

Seine Bewegnng erinnert stark an die von Simidium,

er scheint ebenfalls Fiiden zn spinnen in denen er sicli

verankert.

leh mâche an dieser Stelle auf den amerikanischon (liirono-

mus /fa rus Johannsen aufmerksam, der ebenfalls stark be-

wegtes Wasser bevorzugt und bei dem Johannsen -prolegs

with numerous cnrved liairs and posterior pair with nume-

rous prominent bilobet liooks-, also ebenfalls vorzugiichf! Reten-

tionseinrichtungen beobachtete.

Andere Chironomiden fand ich hier nnd dort in Biichen Die

Larve von Chirouomns plumosus L. traf ich ziemlich regel-

miissig im Bach von Fliihen und Siickingen, wo sie ruhige

Stellen nnd nicht direct mit dem Bach in Verbindung siehende

Pfiitzen bexorzLigte.

Vereinzelt kamen mir auch Angeliih'ige der Gattungen

TanypuH nnd WuîjiicJhi vor Angen; dièse Lar\en scheinen

jedoch nnr znlTdlig in den Bacli ûberzng(dien und fanden sich

stets nur in wenigen Exemplarcn und nie an stark Ixnvegten

Stellen der lîiiche.

Im ïibertluteten Moos stellte sich nicht gar selten die scliwirn-

mende Ceratopogûnlarye ein.

Ûber die Verbreitung der einzelnen Arten lasst sich nichts

sagen. Wir stehen da auf einem nocli zu wenig bebauten

Boden und die Bestimmung nach den Larven bleibt untei- allen

Umstanden nnsichor, wenn es nicht gelingt die Tien- bis zum

Imago aufznziehen.

Ein Eindruck ergiebt sich aber ans der Beobachtung der

torrenticolen Chii'onomiden : Der ISach beherbergt zweierlei

Elemente : Edite Bachtiere nnd znfiillig in den lîach xcrschla-

gene, sonst das stehende Wasser belebende Chironomiden,

deren Anpassungsfahigkeit ihnen ermoglicht, im 15ach zu

leben.

Die Larven der Cliirouorniden stelkMi biologisch eine l'ber-

— 107 —

gangsstufo dar von den Bewolmern dos tVeien Bai'lios Lipo-

iieura, SinuU'non, etc., zu den Moos- imd Schlammlarven, die

fiinlie Betraehtung der Baelit'anna \\'enigei' wiclitig sind, dcnen

A\'ir aber o-leichwolil die i'olgenden Zeilen widiiu'ii ^\()ll('n.

1. Phalacrocera spec. (Tafel).

Ist an das Moos Fontinalis cmtipyretica gebunden. Ich fand

ein einziges Exem})lar dieser hôclist merkwùrdigen Larve in

einer kalten Quelle des Heidenwuhrgebietes bei Siickin-

gen. Doi't klammerte es sieli, iUinlich wie es nacli Lauter-

BoRN Phalacrocera repVicata tut, mit Hilfe zweier starker

Cliitinliaken an den Zweigen des umfiuteten Mooses l'est.

Die Larve ist besonders intéressant, weil sie einen geradezu

verbliiftenden Fall von Mimicrv darstellt. Ein unbefanffener

l>eobae]iter wiirde das Tier, wenn es sicli niclit bewegt, sclbst

untor der Lupe fiir einen Teil des Wassermooses lialten,

Ùber den Rûeken laufen zwei Reihen blattartiger Anliiuige,

die nach vorn hin gesiigt erscheinen. Dann l'olgen drei Grupi)en

von je z\\ei nalie bei einander stelienden und dann 6 Gi'uppen

\Qi\\ drei solclien Blattern, von denen das voi'derste immer das

kiirzeste, das hinterste das langste ist. Diu'cli dièse Anordnung

bilden die drei Blatter in ilirer Gesamnitlieit eine einlieitlielie

Grnpi)e, die in Grosse und Foi'm ung(^ta]ir(Mn('m Blatt von Fon-

l'niaJ'iH entsi)i'ielit.

Der Scliatten, den das Blait wirft ist durcli dnnkle're Fiir-

bung auf dem lielleren Griin des Larvenkorpers tauscliend nacli-

gealimt. Die Seiten tragen ebenfalls eine Reihe von blattartigen

Gebilden, walirend die Baucliseite eine doppelte Reihe kleiner

sehuppent'ôrmiger Blattchen zeigt. Durcli die starke Betonung

der Riieken- und der zwei Seitenreihen ci'gibt sicli (4ne Copie

der Dreizidiligkeit von Foiitinalh.

Die Farbc, ein saftiges Griin, stinnnt l)is in die iVinslcn Ab-

toninigon mitdci' der M'olni- und N;ihr})flanze iiberein. "Kopf--

und Hint(U'ende gleichen der PJialoo-occra reiilica.ta von der

ich durch die Freundlichkeit von Herrn Prof. D'' Lauterborneinige Vergleichsexemplare (M-ldclt. Die inii' vorliegende Larve

ist 1,1) cm lang. Die Liinge der linigslen Tracheenkiemen-

anhànge betragt 1 mm.Gegeniiber der von SciiAriDT-ScHWRDT, Miali, und Walker

— 108 —

und neuerdings von Lauïerborn beschriebenen Larve von

Phxdacrocera replicnta ergeben sicli folgonde Untersehicde:

Phalacroccra replicata. Phahicrocera spec.

Form der Trachéen- PtViemen- und Galieltbrni. Gesag-te Bliitter.

fortsatze :

Lange der Fortsatze: Maximum O.S cm. Max. 0.15 cm.

Bas Tiei' scheint wie Ph. repVicata zu iiberwinteni, da ieh

es Ende April bei 1000 m Hcibe ca. 14 Tage nach der Schnee-

schmelze fand.

Andere Tipuliden.

Am Randc der Bàclie, im iiberfluteten Moos und im Genist

von angesclnvemmten Wurzeln und Blaltern, kamen bi'uifig

weitere Tipnlidenlarven verscliiedener Gattungen vor.

Eine Larve, die ich in Zermatt, Lugano und im Jurafand, gehôrt wahrscheinlich zu Tïpula lutescens Fabr.

Eine andere, sehr dunkel gefarbto TipuIcàîvcxQ stammt aus

dem iiberfluteten Moose des Heidenwuhres bei Saclvingen.

Ebendort fand ich auch eine sehr grosse Tipulide (3,9 cm lang)

zwei wurmlormige Abliange am Analende weisen auf die Foi'm

Tij)ula gigantea Schrank, die nacli Braiser in Waldbiicben

unter Laub imd Steinen lebt.

Da und dort fand ich auch die Larven von Pedichi r-irosn

.

Das grossie Exemplar stammt aus dem Heidenwuhr, wo es

das iiberfiutete Moos bewoimte. Erwahnenswert ist, dass ich das

gleiche Tier aus dem Schlamm des Vierwaldstattersees herauf-

holte und zwar aus einer Tiefe von iiber 50 Metern . Ebendalier

stammen auch einige andere Bachlarven, eine A//? <^r/.r spec, eine

Perlide (wahrscJieinlicli ISemura niliihi) und eine Eplieme-

ride. Es darf wohl angenommen wcrdcn, dass dièse Tiere

bei Hochwasscr aus ilu'er Ileimat, den Iliiclicn Innuiiter-

geschwemml ANcrdcu. Môglicher\Màse traf dièse unfi'eiwillige

Versetzung sclion den Laicli, ^vi(' w'w iihnliclies fin* die Hôlden-

biiche be^^'ohnende Epliemcridcn, Perliden und Tricliopteren

anzunelimen lial)en. Lauterborn fand die Larv(^ in zusamnien-

gescliwemmtem Laub der Bâche und an snmpfig(|uelligen

Stellen des Buclienwaldes ziemlicli liaufig. Zsciiokke kennt

— 109 —

(las Iiisekt ans deiii Rliatikon, wu (;s die Einmuiulungsstellen

der Baelie in dio Seen bevorzugt.

Almliclios gilt tïir A/heriœ spec, die icli ans Sackingeniind Bellcdav kemie. Dièse Larven stimmen genau mit der in

••Aiiuatic Inseots in New York State- (1903) Plate 10,fig. 1, ab-

gebildcten "Larva of an unknown Lejjtid'^ idjerein, wie auch

Lautkrhorn bemerkt (43), der in Moosrasen raschfliessender

Gebirgsbache kleine, im Gegensatz zn nieinen Funden braun-

gef;irhte .l///(';v".rlarven sanimelte. Zschokkk meldet Afhcrioc

spec. ans einigen Biiclien des Rhiitikon.

Ttfhf/jiiis cordujer Meigp:n befindet sich ebeni'alis nnter

nieinem Material. Die Larve ^\nrde einem Baeb bei Slvoft'ie in

Istrien entnomnien, in dem -àxn^li- Planai'id ((Ijnna, das

typisc'hste Dacbtier, Aorkommt. • Lautp]Rborn fand die Art ini

Sande des Rehbacbes bei Nenliofen. Wenn icb mich recbt

ei'innere, war auch der Bach bei Skoi'i'ic stark sandig.

Aile hier behandelten acephalen Larven mit Ausnalune der

Plialacrocera bewohnen Moos und Genist von Wurzeln undBhittern sowie Scdnvemmsand. Dort leben sie in Huhlen undGàngen. Ihre Gestalt ist demnaeh \\'nrm- bis wursttormig. Die

Tip/i/a-àvien besitzen gar keine Fortsatze. Pedicia zeigt vomviertletzten bis zum zweiiletzien Hinterleibsring zapfenartige

Vorspriinge. A/Jie}-i,v liât ani' der Bauchseite jedes Ringes ein

stunnnelfnssahnliclies mit Hakenkranz bewehrtes Paar vonForLsJitzen. Boi Tabroius endlich erheben sicJi dièse Schein-

tïisse nicht nur anf der Bauchseite sondern auch an den Seiten

und am Riicken.

Fine weitere Gi-up[)e von I)ii)teren le[)t in den Algenuber-

ziigen fenchter oder schwach iiberftuteter Felsen '- hygro-peti'tsch ". TiiiENEMANN, der den Namen znerst brandit,

nennt mehrere Vertreter dieser Fauna. Neben einigen Tri-

choptei-enlarven, besonders der H_v(h'0[)iilide Stctctohia cato-

nieJla, tritt regelmassig die Strationnide O.cijcera spec.

auf. Icli traf beide Larven in Zermatt an einer iduM'fluteten

Felswand. Gft werden die zwei wichtigsten Vertreter der \\y-

gropetrischen Fauna noch \o\\ einer andern Stratilmvide be-

gleitet, die sich durcli sLarke Behaarung des Korpers ans-

zeichnet, sowie von einer Psycliodide die den Stratiomyiden

ziemlich iiinilich sieht. Sie triigt am Hinterende vier blattartige

Anhinige, die am Rande kammartig diclit mit gefiederten lan-

gen lîorsten verselien sind, und cinen shnnpl'cn Stacliel, an des-

— un —

sen Ende mehrere lange, steife Borslcn slelieii. AnidruncU'

dièses Stachels fînden sich 1-6 fingeriormige KiemcnaidiJingv.

Das vierte imd das limite Segment des Kcirpers tragen je einen

sehr kurzen Vorsprimg mit kammarlig in die L;inge gezogenem

Hakenbesatz. Dièse Stummelfùssen vergleichbaren Organe wïr-

ken analog den Kletlerkrallen der Stratiomvi<len. Das 8ie und

das 9te Segment zeigen ventral eine Art Saugscheibe, die dui'cli

einen Kranz leinerHaken begrenzt\\ird. Jede Scheibe ist schein-

bardoppelt. Der ganze Apparat erinnert an die von Ulmkk (128j

beschriebene Dipterenlarve (ïafel I, fîg. 9). In der Lebens-

weise gleicbt die soeben gekennzeiclmete Psjeliodide (àvi/-

cera ; icli land sie an lencliten Felsen in der Umg(d)vmg von

Lugano, Zermatt und Faido. Die Larve gleicbt der von Miall

und Walkkr als Pericoma canescn/s b(>scbrie!)enen. Viel-

leiclit liandelt es sicli um eine Art derselben Gattung. Icb botte

spater eine genaue Bes('breibmig der Metamorpliose g(d)en zu

kônnen. An dieser Stelle mag die kni'ze Kennzcicbnung der

Bacb merkmale geniigen.

Thienemann land, wieer mir bi'icttirh uiitteilt, am 20. Juli 04

an leucliter Felswand bei (losclienen (1129 m Holie) neben

andern, der bvgropetriscben Fauna angeborenden Larven, aucli

Psycliodideii. Icb vermute, dass es sicb um das gleicbe Tier

bandelt, das mir vorlag.

Lauterhorn sammelte im modernden Laub und in den leucb-

ten und iiberttutelen Moosrasen verscldcdener Bergbiicbe eine

Psychodide, die er liir Pcricoiiui si)ec. liidt. Seine Larven

liingen oit uacb Art der Stratiomviden an der Obei'Hiiclie des

Wassers.

An dieser Stelle dïirlen aucb die brasilianiscben Psvcliodiden

MiiLLERS niclit unerwiibnt bleiben, die in Form und Lebens-

weise auftallend an Liponeura erinnern. Eine Reibe von

baucbstiindigen Saugsclieiben dient aucli bier zur Fixation mid

Lokomotion im starkttiessenden Bacb. Abliachung und Keten-

tionsbaken v(irvollst;»udigeu das P)ild des typiscben Bacb-

bewobners. Eine Besclu-eibung und Abbildung dieser Larven ist

zu finden in -Trans ol ibe entom. Soc. London-, 1895.

Die von Flmer: "l'ber die Anpassung einiger \\'asserlar\ en

an das Leben in tliessenden Gew;issern«, pag. 20, bcsclnûeljene

Larve diirl'te wold selir nalie mit den brasilianisclien Art en

verwandt sein. Aucb meine Pericom(iï\\\\\\\v\\e Form diirllc in

ibre Nalie gcboren.

17. PLANIPExNNIA.

Ein regclmjissiges Mitglied der Ijaclit'auna, das icli als Imago

imd als Larve in uiid an dcn IJcrgbiiclien von I^'liilien,

Sackingen, Biirscliwvl und Rcllelav fand, ist

Osmylus maculatus Faiîu.

Das Insckl- ist fast iilter ganz Enropa vorbi'citct nnd Miegt an

kiilden Biichon. Die Larvon hîlxMi nnt(n' den Steinen am Vïev

dcr Biiclie; sie sind langiicli-spindelfôrmig gebaut und zeigen

keine bemorkenswoi'ton Bachanpassungen.

. 18. COLEOPTP]RA.

Fin" die Schwiinmkii fer sind die vom Bach gebotenen

Lebensbedingnngen keine giinstigen. Bei starker Stromung

ist scbwimmende Bewegungsweise unmciglieh, und docli sind

dièse Kàt'er gezwungen, in^ relativ kurzen Zeitintervallen, zum

Luftscliopfen an die \\''asseroberfl;iche zu steigen. Wenn ich

trotzdein da und dort Ange]K)rige dieser Insektengruppe fand,

so erkliirt sicb das ans der Eigenschaft der Bergbâche, unter

Wasserstûrzen Auswaschl)eeken zu bilden, in denen das Wasser

relativ rubig ist. Das Vorkommen ^on Scliwinimkafern an

solcben Orten muss niclil (hu'cli active Wanderung im Ijacli

erkliirt werden; die meisten Kafer besitzen die Fiihigkeit,

fliegend von Tiimpel zu Tiimpel zu gelangen und andere, denen

dies niclit so leicbt nuiglicdi ist, konnen docb lang<' Zeit ausser-

halb des Wassers leben und so durcli Vôgel gelegentlicli wi(Hler

in ein giinstiges Médium versL'lilei)i)t werden.

Die SclnvimmkJiferfauna dvi- Biicbe ist also nicbt ans typiscben

Bachformen mit l)esonderen Anpassungen an das fliessende

Wasser zusammengesetzt. Si(ï umfasst eine Anzald Formen,

die der Zul'all in die Biiclie gefiibrl bat, und die lum eine Zeitlang

(lie ungewolmten Bedingungen im IJacli ausbalten, bis sie wieder

wegfliegen, fortgesi)i"dt werden oder zu (Irunde geben. Manebe

scbeint jedocb die tiefe Temi)eratur der Biicbe anzuzieben.

Dies sind meisi Tiere mit alpiiier uiid iiurdliclicr A'erbrfiluiig,

wie

1. H;/(h-()j)nrH.s itiralis Heer

2. HeU'porus glacudls Villa

o. Agabn.s covgeue)' Payk.

uiid andere. Sie kommen teils erst im erwacliseiien Ziislaiid,

hie und da sclion als Larven iii den Baclien vor (Zsciiokke :

Biiche des Rliiitikon).

Icli gebe l'olgciide Liste voji Baclifuiideii (1):

N AM E FUNDORT

Hydroporus nigrolineatus Steven .

» halensis Sturm

» nivalis Heer

» nigritaHeer(Zschol\ke)

» spec. Larven (Zschokke)

Dytisciclenlarve (Zschokke)

Agabus congener Payk

Noteras sparsus Mis

Heleporus glacialis Villa

Anacaena limbata F

Laccobius minutus !

Limnebius spec

Hydrobius limbatus Fabr

Dvtiscidenlarveii

liach bei Riirschwyl (Jura)

» amCIturerjoch (iraubùnden

Hiiche am Cavelljocb

)) im Rhiitikoii

Hauptzufluss des liuiersees

Bergbach bei Lugano

» » Bellelay (Jura)

Siickingeii (Schwarzwald)Imstund Iniisbruck (Tirol)

Kaunserlal (Tirol)

Skoflie (Istrieii)

Kaunserlal (Tirol)

Lugano

Timavo (Karst)

Eiiie andere Stellung als die Sclnvimmkiii'er, die bloss als

zutallige Gaste aufzufassen sind, nehmen die Kletterkafer im

(1) Icli verwende die Nomenclatur von Favhe: ..Faune des Coléoptères du

Valais-' (Xeue Denkscliriften d. allg. Schweiz. Ges. 1". d. ges. Naturwissen-

schaften, Bd. XXXI, 1890).

— li:^ -

Bacli ciii. Uiiter iliiicn giebt os einige fiir die IJacIil'aïuia

Ivpischo Gattungen, deren Arien meist kloin sind iind an dcn

Beinen fine vorziiglielie Ki'allenbewaflniing zeigen. Ilir Anf-

enlhalsoi'l sind die iiherflutelen Moosrasen. EhjNSàvivn l'and

ieli liic nnd da aneli untei' Ul'ei'sleinen.

Die Famille der Parnlden nnifasst elne ganze Anzalil

Gattungen des fllessenden \^^assers. Potamoj^h'dus, Eimis,

Limnius, Stenelmis l'ehlen dem stehenden Wasser fast voll-

standlg. Anch Parmis ist meist in Biiehen und Fliissen zu

finden.

Dlesen Lebensbedingungen enlspreeliend sind die Veii.retei-

der Famille der Parnlden mit autfallend grossen Klanen

ausgeriistet, die ilmen zinn Klettern Ira Moos nnd zur Rétention

im fllessenden Baelie dienen. Die H vdropliillden-Gattung

Hijih'aena, die mit den Parnlden Aufenthaltsort und Lebens-

weise gemelnsam bat, besltzt zwei gut entwickeite Klauen, die

an elnem bewegllcben, sehr langen letzten Tarsengiled eln-

gelenkt sind, und meln-ere Dolcliborsten, wolil mit Retentlons-

funktlon, an den Tlblen.

Mein Verzeiehnis torrentleoler Klettei'kàfer welst folgende

Arien auf:

1. Hi/dracna fjracilis Germ."2. •• angnstdtd

.

3. •• spee.

4. Parnus aaricidatus III.

5. Lhnnius tuherculatus Mïill.

(3. Elmis Gernmri Erichs.

7. •• aeneus Mull.cS. •• MaïKjetii MCill.

*,». •• sudalis Erichs.

Hydraena gracilis Germ.

Isl mir ans S;iekingen bekanni, \vo si(> reclit liàufig im Moosdes He 1 den wu lires zu linden ist. Favre meldet sle aus

Lausanne und Cosso na v, woer sle lue und da in Biielien antraf.

Hydraena ang'ustata.

Wcnigv Exemplaivdicscr Art slammcn aus dem Moos ciiics

Brunneiis bel Zci-ma II.

114

Hydraena spec,

(leren Bcstimmung mislang, lebte mit g)-//cifi.s ziisainnit-n in

einem Baclic des Risanotales in Istrien.

Parnus auriculatus lu..

ist im Hoidcnwnhr Ihù Sackingcn nichi selten zii ti-cliVn.

Favre nonnl mehivrc Fundorte im \A'allis, P)UGNI()X in dor

Gegend vom Gcnfersee.

Lîmnius tuberculatus Mûll.

kenne idi ans Bellelay im Jura, dcxdi schcinl das Tier redit

selien zn sein.

Elmis Germari Erichs.

Das einzige, Exemplar (^nlstammt einem Bergbacli bei

Lngano. Favre fand die Art bei Domodossoia unter den

Steinen eines Bergbacdies.

Elmis aeneus Mûll.

Dièse weit ^('l•bl•eitete AiM traf ich im ganzen Gebi(>t reehl

hàufig an. Ich nenne folgende Fundorte: Schwai'zwald :

Sàckingen, Welir, Hasel; Jura: Fii'ihen, Barsclnvyl,

Bellelay, Brassus etc.; Alpen : Lngano, Partnun,

St. Antônien; Kai'st : Timavo, Skoffie.

Bemei'kenswei't scheint mir das snbterrane Vorkommen Aon

/::'. aeneus im Bach der Haslerhohle. Es handelt sich wohl

wie bei den andern B)ew()lniern dièses Hôhlenbaches um Ver-

schwemnnmg ans den ol)erirdisc]ien Quellen.

Elmis Maugetii MiiLL.

Wui'de im Tima\o, dem AnsHuss des unterirdischen

KarslHusses Reka, bei San Giovanni gesammelt.

115

Elmis sodalis FIriciis.

Eiiiii^o Exrmi)lar(> onislammcn (l(>r Orbcqucllc hoi \:\\-

loi'lx's und (>ineiii Baclie des Cassa rat inalcs nordiicli von

Lu!4aiio.

Die (ialtiiiig Ochthchius Leacii, die cbfMd'alls ini IJacli un ter

Steinen lebt, ist mir unbekannt. Fayre kennt zwei Arteii:

0. (innnihihis Mues, und (). pi/ynuteus F.

Auf eine sein- intei'essante Gi'uppe von Kiifei'n )iiaelil uns

Favre in seineni \A'erke: --Fanne des Coléoptères (bi Valais (>t

des régions limitrophes-, p. :VZ, aufni(M'ksani. Es sind Land-

kiifer, die in unmittelbarer Nahe der Piaclie oder unter li'ockcn

gelegten Ufersteinen, z. T. aueli unter tief eingegrabenen Fels-

blôcken leben. Die Zald dieser Bewohner der BacbniUie ist

zienilieli l)etr;ielitlieh. Nielit \\'enige davon gelioren zu den

tvpiselicn Alpenfornien und kehren regelmassig an allen Bachenin derselbrn Zusammensetzung ^^•ieder.

leh nenn(>:

1. BenihiiliiDii fascioIdfuiK Duft.

2. ftl)}(iJe Duft.

o. (jeiiiculatum Heer sive alpinum Dej.

4. • conforme De.t.

5. • cotnplauatum Heer.

(). Siej/Hs (jldcidUs Heer.

7. Nebrla picicornis F.

8. î» Jochischii Sturm.

9. Pac(/c)'((s lo)igicoriiis Aube = l'i/fico/iis F. var.

sanguinicoUis Stepii. ete. etc.

Wahrselieinlicli ist es die kiildc^ Teniperatur der Bachnidie,

di<' dièse Kal'er vei-anlasst, ibren Wolmsiiz dort aufzuscblagen,

idinlicji wie aueli die Xidie \on Sebneefeldcrn und Glelseliern

eine Anzabl KJifer anzielil.

Kâferlarven

Unter meinen Material beflnden sicli eine Anzald Kiderlarven,

dei'en Bestimmung bei der mangelliaften Kenntnis d(s Zu-

sammenlianges zwisclien Larve und Dnago nieist nielil ni()g-

lieb ist.

Ulmer fand im Bach die Larveii •cinigt'r KaiVr-; ci' nennt

die Gattungen Ci/phon iind Elmis. Auf Zschokke's Liste

torrenticolei- Insektenlarven dos Rhalikon figurieren: Cyphonspoc, Lai'V(> ans dem ganzon Gt'biet dcr Su Iz fin h, und Larven

^ on D y t i s e- i d e n da und doi't im K h ;t t i le ( ) n

.

leli selbst fand Cyphonhwxan ziemlieli i-cgelmilssig widu'end

des ganzen Sommei's. So im Jura: Fliilien, ()rb(M|nelle

bei Valloi'bes, Bellelay; bei Saekingen und ^^'<'ll^ im

Sehwarzwald. Die Imagines der Galtung Cyphon besuclien

die Pflanzen des Ufers von Tiimpeln und IJiielien. Fayke zalill

fiïr sein Gebiet sieben Arien. \on denen Cyplnui Pad't L. dii'

liauflgste ist. Die Larven ieben vorzugsweise an d(Mi Sieinen in

der NîUie des Ufei-s, di(^ \om ^\''asser gerade nocli iiberspiilt

werden. Sie fallen durcli iln-e starke dorsoventrale Abplatlung

auf und selnniegen sieli den Steinen sehr eng an.

Ans verscliiedenen Orten im Jura stannnt auch eine Par-

nidenlarve, von der ieli Nci'uudc, dass sie zu Elmh geliort.

19. MOLLUSCA.

Die MoUusken geniessen im BacJi ziemlieh starke Ver-

tretung. Mehrei-e Arten diiri'en zui' eigentlichen Dacld'auna

gezàhlt werden und treten regelmassig und liiiutig auf. Andere

werden nielir zufallig torrenticol, walu'end ilire g('\\(')hnliehe

Heimat das stchonde und langsamfliessende Wasseï' ist

.

Einige sind ausgesproehene Quellfornien, die an sehr kaltes

Bachwasser gebunden zu sein sclieinen. Eine der inir ^•orliegen-

den Arien bewohnt a orzugs^^'eise Hohlenbiielie und fehlt der

Oberwelt. Die meisten suehen im Baeli ruliige Stellcn auf und

lialten sich mit Yorliebe in den Aus\vaschl)ecken unter d(Mi

Wasserstiirzen, auf scbwaeh iiberfluteien Steinen und der-

gleichen auf. Da pflanzlielu^ Nahrung im Bach oft spiirlich ist,

bilden mehrere Arien torrenticole Hungerformen ans.

Ich stelle im Folyendtni meine Funde in einer Liste zu-

sannnen

1. L'iiHiuiea jjdliisiris Mi'ill.

2. •• nrald Drp., forma typica

.

'.]. " \ar. fontindlis Studer.

•4. • •• vai'. ohliisd K(iHi:i;r.

5. Lïmanea ovata var. succinea Nils. od. hnlthica L

6. •• ppyegra MiiLL. f. t.

7. « -r \ar cv^r/'r/. Cless.

8. •• truncataln Mi'ill.

U. Pltuioi-his coutortus L.

10. AHcijhis ff/n'ifff/lis Mûll.

11. •• cffjjuJoides ^AN.

12. Bythuiella (ilta Cless.

13. » ahhremata Mich.

14. •• Dunkeri Frauenfeld.

15. Vitrella kelvet/ica Cless.

IG. LithogJyphus fluiniuensis Sadler.

17. Neritina fiumatiUs L.

1 <S . T 7/ / rr/Yrt p isci i ia lis MiiLL

.

19. Pisidhitn oraliDU Cless.

A. Gasteropoda.

Limnaea palustris MiiLL.

Saut (lu Doubs.

Dièse Art geliort sielioi' niclil zur Baclifaima. Ilir ^^or-

komnion im Saut du Doubs imiss durcli Vei'schwommung aus

deni lac d«'s l'i-ciicls, ciuer seeartigen Erweiterung des

Doubs, erkliirt werden. Icli fand an derselben Slelle nocli

mehreiv Arten, die soiist nur ini stehenden Wasser zu Hause

sind

.

Limnaea ovata Drap.

lebt nachCLESsiNiiurin steliendem uiid sehr langsani tiiessendeni

Wasser. Icli fand sie da und doi't aueh in i-nsclirtiessenden

Bàclien Da die Art in sehr weiten Grenzen variiert isl es sehr

schwieing, einzelne Forraen als Varietiilen auszuscheiden.

ExemplaiT, die sich dem Tjpus niihern, fand ich regeliniissig

im Bergbaeh von Fli'ihen und ausserd<'ni ini Kaunserial bei

Feuchten (Tirol).

In die NiUie von var o/d/fstf Koi^elt, die ini Ni'uenburger-

see zu Hause ist, muss eine Forni voni Saut du Doubs

— 118 —

gestellt werden; (1er var. fontinalis Studer iilinolt oin anderes

Exemplai' von deinselben Fundort.

Eine Sclmecke ans dem Karsi (Bach bei Dolina, Istrion)

stellt einen Ubergang zwisclien var. ancciiiea Nilson und bal-

thica L. vor; sie zeigt sogar Verwandseliaft mit LimnaeaIteregra var. curta Cless.

Limaaea peregra Mûll.

Eine grôssere Anzald dieser Fornienreihe angehôrendtM' und

sicli dem Tvpns niUiernder Exemplare samnielte icli im Kai-st

beiSkoffie, Dolina und San Giovanni (Timavo).

Brockmeier liait Limnaea peregrœ t'iir eine Hungei-rorni

von Limnaea ovata. Er glaubt, dass sicli Ûbergangsl'ormen

leiclit auffinden lassen dïu'ften. Wii'klicli zeigt ein Geliause von

Dolina Charactere beider Arten (sielie oben). Die Liinnaeen

sind ausseroitlentlich variabel je nacli (1er Nalur des Fnndortes,

Kalkgelialt des Wassers, Ptlanzenwuclis etc.

Limnaea truncatula Miu.L.

Dièse Art wii'd von Brockmeikk als eine Kiiininerrorni von

L. jifiJiisiris Mi'iLLER angeselicn. Die Geliiiuse d<'r Arten

glcielien sieli selir, so dnss es niclil scinver fallen di'u't'le, dnreli

Auswahl geeigneler Exemplare eine Verbindungsserie zwisclien

den beiden Extremen aufzasielleu. Ijimnaea ifinicalnla. ist

im AUgemeinen kleimn' und besitzt eine liellere, zerbreclilicliere

Scliale und gewôlbtere Umgange. Sie vertiitt naeli Brock-

meier Limnaea palantris an ungimstigen Orlen, in leiclit

ausli-ocknenden Griiben, in Baclu-n und (^)u('llen,im Noi'den und

im Hochgebirg.

Icli bin in der Lage, eine ganze Anzald Fundorte in I);iclien

des Schwarzwaldes, der Alpen und des Jura anziit'iiliren.

Leider bestand meine Beute meist nur aus wenigen Plxemplaren.

Icli sebe eine Ûbersicht i'ibt>r die Fiindoi'tc und iilier die

Grossenverliiiltnisse. Es wunlcn nur crwncliscne Exemidare

geinessen.

I. Schwai'zwald: Welii', Hascl, Siickingeii, Inz-

lingen: _Maximaigrosse . . . 5,2 mm.Minimum 3,2 mm.

— 119 —

Jura : Fliilien, Mariastein, Gelterkindon , SaiU du

Doul)S.

Maximum . . . 5.5

Miuimum . . . 3.2

Alpen : Zermatt, Findeln, Richai'dsquelle bei

Innsbruck.

Maximum ... 5

Minimum ... 3.1

Die im Schwarzwald und in Zermatt gesammelten

Exemplare waren viel dunkler gctarbt und neigten zu starker

Auftreibung der A\^indungen (hauptsachlich der letzton),

nàherten sich also dei- Variation ventricosa Moq-Tand. Dièse

Eigentiimliclikeiten sind vielleicht eine Folge des kalkarmen

Wassers, in denen icli die Tiere sammelte.

Aile meine Exemplare bleiben bedeutend liinter der von

Clessin alsMittel angegebenen Liinge zuriick. Manche orreiclien

nicht einmal das Clessin'scIic Minimum von 3,5 mm. Dieser

Befund deckt sich mil den Angaben Zschokkes iib(>i- die

Grôssen der im Rhiitikon gesammelten Limnaeen ; nur sind

meine ausschliesslich in raschfliessenden, steinigen Riichen ge-

sammelten Exemplare verhidtnismiissig noch kleiner als die

Rhiitikonlimnaeen, die zum Teil auch aus Tiimpeln, Seen

und R)runn('n stannnen. Auch Zschokke fand hiiuflg Formen,

die an die A'ariation ventricosa erinnerten.

Wenn wir mit Brockmeier annehmen, dass Liuuiacd pa-

/«s/;7"s, die sich durch wenig gewolbte Umgange auszeiclmet,

bei ungiinstigen Lebensbedingungen sich der gewôlbteren

triuwatula naliert, so ist die stark gewolbte var. ventricosa

als eine extrême Endform in der Umbildungsreihe anzusehen.

Zur Ausbildung solcher Abweichungen sind auch extrême Re-

dingungen notig, wie sie vor allem im Sturzbach der Hochali)en

gegeben sind. Autiallend ist dass die bauchige Auftreibung der

Windungen (hauptsiichlich der letzten) nur im kalkarmen

Wasser des Schwarzwaldes und der Walliser-A Ipen

vorkam, wahrend die Gehàuse aus den Jurabjichen keine

Abweichungen zeigten. Wir werdcn auch bei AifCj/lus sehen,

dass Kalkarmut die Variation begiinstigt

.

— 120 —

Planorbis contortus 1>.

im Saut du Doults, innss durcli zutVdlige Versclnv(Miîmung

ausdemLac des Brenots erklart wcrdon.

Ancylus fluviatilis jMûi.l.

Sein- liiiuflg und regeliiiiissig, vorziiglicli in starken Bachen.

Da die Formen an ein und demselben Fundort stai'k variieren,

sah icli davon ab sie nach Varietaten zu sondera.

An Fundorten waren namliaft zu maelien :

1. Sclnvarzwald : Sackingen,Welii\ Inzlingcn, Hasél;

2. Jura : F liihen, Rellelay;

.3. Alpen : Bayrisclie Alpen, Flircnborgci' Klause.

Auffallen<l ist das Vorkommen von Aiici/Ius in dcr Hasler-

hôhle. Aucli Wiedersheim fand die Ai't ^^ubierran in H()hlen

des W il riem berger Jura.

Folffende Tabellen môgen Aufsebbiss geben iiber dio «rossen

A'eriinderungen, welelie die Art an ein und demselben Fundort

durchmacben kann. Icli mass von zwei Fundor(en aHe unge-

talu" gleich gross<'n Indivicbien und beujiibte nncli, nur er-

waebsene ExempLare auszidesen, da die Ilobe mit dcm Alter

zi(Mnlie]i slark variiert.

i\B>. — DicMaasse sind in ijuii. zu \('rst('ben.

A. Bergbach von Sâckingen (Sch-warzAvald)

— 121

B. Bergbach bei Fliihen (Jura)

Aul' Mittelliinge 5 mmLiliiffo nulle bercclinote Hiilip

1.

— 122 —

Hôhe von 3.2 mm). Dièse mittlere Holie Clessins ist bei

meinen Exemplaren eineMaximalhohe; derDurclisclmitt betriigt

im Jura mid im Scliwarzwal d nur 1.*.» inin, das Minimum

sogar 1.4 nun.

Daraus wiii-ezu folgern, dass sicli im Bach der Niedemngen

und im Gebiet der grôsseren Fliisse, wo Clessin seine Exem-

plare liauptsachlicli sammeite, Ancijlus fiaviat'dis weniger

abfiaclit als in denen des Gebirges. Es bestelit somit ein

Zusammenliang zwisclien Stromgeschwindigkeit und Ab-

flacrmne-. Im scdmell fliessenden Wasser flacht sicli die Sciniecke

stàrker ab als im langsam fliessenden. Dies braclite micli auf

den Gedanken, ob nidit der Ort, wo das lier lebt, d. h. die

SUirke der dort lierrselienden Slrômung, die Grosse der

Abflacliung bedingt ; ob niclit die flaelieren Exemplare auf (km

stark iiberfluteten Steinen leben, wahrend die gewôlbteren aus

(km ruhio-eren Stellen des Baelies aus den Auswaschbeckeii der

Wasserstiirze stammen. Da sich die Napt'sclmecken nui- sehr

lane'sam beweuen und die meiste Zeit iUmlicdi wie die Planarien

in einem schlafidnilidien Zustand verharren und wohl kaum

grôssere Wanderungen unternelunen, kanii man sclion von

einer Stromungsstiirkc» rcden, in der das Tici' autViichsI. Ich

habe mich b(Mnïdit, die Frage dureli dii-ektc Ik'obachiuug zu

losen, in dem ich die au l'iddgen Stellen gesammelten Selinecken

absonderte und udt denen aus starlcer Str()mung vcrglich.

Wirklicb selieint sicli meine Vermutung zu bestiiligen ; ich wage

jedoch noch nicht, ein abschliessendes Urteil abzugeben, bis

ich mit einer grossen Zalilenreihe die Saclic zu beweisen im

Stande bin.

Ancylus capuloides Jan.

Einzelne Exemplare aus dem starkbewegten Bach vonFliihen.

Dièse Art ist bis j(dzt nur aus dem stehenden Wasser bekannt.

Als Fundorte werden von Clessin und Geyer Schweizerseen

sowieder Garda-, Starnberger- und Chiemsec angegeben.

Das Tier belebt nach Sukbeck vorzugsweise die I^erzone an

Orten, wo ziendich lieftiger Wellenschlag shittfindet. Ans

dieser Vorliobe fiir bewegtes Wasser, die sich am TTcr des

Vierwaldstattersees leicht nachweisen lasst, erklart sich

wohl das Vordringen in den Bach. Die Diuiensionen stiunnen

gut mit den von Clessln angegebenen iiberein. Die Tiere sind

— 123 -

vel-ài'iY hoher ixh AiicfjlKS /fiii'iafilis imd zeichnen sicli durcli

eine rein eifôrmige Mûndung der Scliale ans, wiUirend fiuina-

tilis eine naeli voi' vei'breitorte Mtindnng auiVeist. Ùbrigens

lassen sieli, soviel sicli nacli meinem sparlichen Matcrial benr-

teilen lasst, ancli hier Briicken flnden, die fiir beide Fornien

gemeinsamen Ursprnng wahrsclieinlich machen (siehe z. B.

var. gibbosmn Bourg.).

Bythinella alta Gless.,

eine Qneilenform, ist naeli Clessin anf das nordliche Tirol und

die angrenzenden Gebiete bescln-anki. Ich fand meln-ere Exem-

plare in einem Bach am Fernipass nahe bei d<>r Ehrenberger

K la Lise bei Rente (Nord ci roi).

Bythinella abbreviata Michaud.

In der Lt'bi'iisweise, Gi'ôsse nnd Form \\'enig von der vorigen

Art nnterschieden. Ich fand ein einziges Exeniplar dieser nach

Clessin auf die westliche Sclnveiz beschrindcten Art in cincr

Waldqnelle bei Wehr (siid-westlicher Schwarzwald).

Bythinella Dunkeri v. Frauenkeld.

Die Art koiniiit sclir rcgelniiissig in den kleinen Waldqucllcn

des Heidenwnhrgebietes (siidl. Schwarzwald) vor.

Lautekborn kennt das Tier aus niehreren Walcbjnellen des

Pfidzer waldes. Die Laichablage fîndet nach ihni ini Februar

statt (1). Dieser Umstand (Vermeln-ung wiihrend dev kalten

Jahreszeit) verbunden mit der Vorliebe fiir kalte Quellbache,

fiihren ilni zur Vermutung, Bythitiella Dunkeri sei ein

Glacialrelikt. Dasselbe durfte wahrscheinlich anch fiir die andern

Bvtliinellen seine Gellung haben. Ihr ausschliessliches

Vorkonnncn in Quellcn und kalten Biiclien und uiehr noch ihre

ôrtlich beschriinkte Verbreitnng — nach v. Fkai'ENFeld und

Clessin sind aile Bythinellen durch wenig umfangreiche,

inselartigc A^M'brcilungsbezirke ausgezeichnet — verbunden mit

(1) In Biichen mit sehr constanterTeraperatur (Sonuner uiul Winter 7'— S')

war der Laich das aanze Jahr anzutreffen.

— l->4 —

der erst ïnr Bj/th h) ello Duukeri ni\Qhge^yle^onen, aber wahr-

scheinlicli aucii andorn /ukommondo Eigenscliaft des Winter-^

laicliPns spriclit selir lïu' die Zugeliôrigkoit zur Glàcialfauna.

Durch passive Ûbertragung lassen sicli die Verbreitiiiigseigen-

tiimlichkeiten nicbt erklaren. Zugvôgel iind ^^^assel•vôgel

besiichen den bevorzugtesten Aiifenthaltsort der lîvtliinelien,

kleine, einsame im Wald versteckte Quellen, wohl kaiim, und

wenn das aucli aiisnahmsweise einmal gescliehen sollte, so ist

doch der Weg von einer solchen Quelle zur andern so weit und

die Walirscheinliclikeit, dass der Vogel, an dessen Fiïssen sicli

per Zufall eine Bythir/ella ïesige^ctyA liât, gerade wieder an

einer Waldquelle sicli niederlasst,, so gering, dass man eine

solclie Art der Verbreitung ruliig ausscbliessen darf. \^'ir

miissen also das Voi'konunen von P> vtliinellen in verborgenen

Quellen durch aktive Wnnderuug erklaren. Nicbt zwar durcli

AVanderungen des Individuunis, sondern der Art , wie wir

das tur Planaria nlpind und VoJucelh corniita annehmen

mûssen, die icb oft mit Bijtlùnclhi zusamnu^n antraf. Wir

batten also vorauszuseizon, dass fi'iiber der ganze Bacblauf von

BijthlaeUa besetzt war, dass a])er zunelunende Teinperatur das

Aussterbcu iui Uuterlanf bewirktc. Iiu (legensatz zu den

Plan a ri eu, die sicb, wie Thienkmann hetonl, durch gi-osse

Stabilil:atd(>r Ai't auszeichnen, siud die P, yt]iiu(>l leu variabeh

WahrsclHÙulicb liahen sidi die liculigen Arlcu iiifolgc vou

gt^ographischer Isolieruug ans eiuci- zur Eiszcit idjerall gleicli-

massig veii)reiteten Stanunforni entwickelt. Die Artunter-

schiedesiud ja iuisserst geriugfiigig uud wabrscbciuHch v;crden

sicb die einzelncn Foruieu unschwer ibuvli l hergauge verbiudcu

lassen. Grosse und Lcbensweise stinuacu bei alleu iibereiu.

Eine Ausualune — «lie fiiizigc uulci' 18 Arien — macht BijUi'i-

nella Steiiii, (be in Nord(leutschlau<l aui Ffci' von Fbiss(Mi und

Seen lebt.

Vitrella helvetica Cless.

Herr E. (tKAKTkh faud dicsc A ri in dri' H ;i slcrliob le

(Scbwarzwald).

r)i(> GaUuug isl iu uiebri'acber Fliusicht inicressant. Sic be-

wohut Hiessende Il()hlengcwasser m\y\ ist bliud. Iln-e uiichsteu

Verwandlen siud die Brackwassergaltung Hijdrohia Hart-

mann und die oben bebandelte Gattung ByihhieJla Moq.-Tand.

— 125 —

So\\>'it sicli nac-li den Merknialen dci" Scliale bcurtcilen liisst,

aiif (lie wir Ix'i der Seltenheit lel)end(M' Vitrcllon cinstweilen

angewicseii sind, seliliesst sicli dci' TV/rt'/Zrttvpus cng- an die

Forni BythlnelJfi Sch)niilfi vai-. hararicct Cless an.

Vit}'eU(C macht nun nocli viel \\\e\iv als BijUiuicUa, dcn Ein-

druek oines Reliktes. Es gibt wohl kaum cinen Ort mit

kiihlerei', constanlorer Tempera tur als Hôhlenbache. Dass

fvelikte ans der Eiszeit hanfig in Hôlik^n leben, wurde schon

mein-facli, z. B. von Zschokke, von Veydovsky, Thienemannuntl anderen hervorgehoben. Die Vi t relie n besitzen nun nocli

viel engbegrenztere Verbreitungsbezirke als die Bythinellenund fur sie ist passive Ubertragung von einem Bachsvstem in

das andere voUstJindig ausgeschlossen. So bat sicli denn im

Laufe der Zeit infolge der geograpliisclien Isolierung fast fur

jedes Hôhlensystem ein besonderer Vitre llentjpus herausge-

bildet. Geyer betont uml beruft sicli auf eine ahnlielie Stelle

Hamann's, dass fast jede Hôhle nur eine einzige Art besitze.

Wir haben also in Vitrella eine Riclitsehnur zur Beurteilung

der Verbreitungseigentûmlichkeiten der Gattung Bi/thinella.

Lithoglyphus fluminensis L.

Drei Exemplare ans dem ïimavo (Karst).

Wolniort nach Clessin in Bàclien und Fliissen. Verbreitung:

Krain und Kroatien.

Dièse Form geliort systematisch ebenfalls in die Nalie von

BythineUa und Vitreîîa. Aueli sie zeigt Vorliebe fiir das

fliessende Wasser; einige Arten sind sogar nur aus Quellen

bekannl. Die Gattung geniesst im Osten und Si'idosten weite

Verbreitung; sie felilt der Selnveiz voUstandig.

Neritina fluviatilis L.

Mehrere Exemplare aus dem TimaAO (Karst). Eine

Aveitverbreitete Flussforra, die in ganz Europa mit Ausnahme

des Oberlaufes von Rhein und Don au zu Hanse ist.

Valvata piscinalis Mûll.

Rdi besitze von drei Fundorten je ein Exemplar. In den Se(^-

abflùssen des Sauts du Doubs und dei- Souree de l'Orbt?

— Wi —

lasst sicli ilir Vorkoninicii duix-li A'ci'sclnvcmmung crklart'ii.

Im Bach von Skoft'ic (Karst) sclicint sii^ ans cincni untVi'iion

Siimpfp eillgo^^'an(lol't zu sein.

Die Art ist iiber ganz Eui'0})a. vorbi-eitcl und Icbl \()i'zugs-

woise in stclicndcni odcr langsainfli(>ss<'nd('ni ^^^•lss('^.

Zu diosen ocliton Wassersclmocken gcsellt sicli nocli einc

livgi'Oi)liile Landschnecke, die nacli den Beobaclitungon Ross-

MÀSSLERS, SuRBECKS und andoi'ei' aueh im Wassor Icbcn kann;

es ist Siicchiea Pfelfferi Rossm., die icli zweimal an schwacli

iiberflnteten Ufersteinen des Bergbaclies von Fiûhen be-

obaclitete.

B. Bivalvae.

Pisidium ovatnm,

eine Quellenform, ist tjpiscli fiii' die Urgebirgsformation. Sie

ist ans dem Schwarzwald, dem bayrischen Wald und

S i 6 b e n b il r g e n bekannt

.

Ich fand einige Exemplare in einer sehi' kalten Quelle des

Heidenwuhrgebietes bei ca. 1000 m.

Die Bachmolluskenfauna besteijt also, iilmlicli wic andciv

lorrenticole Tiergru})})en aus ephemeren p]in^^an(lel'el•n, dci-en

gewôlinlielie Heimat See und Tumpel ist, und aus ecliien Bacli-

tieren. Zu den letztern sind zu rtrlinen :

1. Bythhiella Diinherl.

2. ^: alta.

3. •» abbreviata.

4. Vitrella helvetica.

5. Ancylits fluviatUis.

(). LithoglypJms fluminenais.

7. Limnaea truncatiûr/ (z. T.).

6. Pisidium ovatnm.

— 127 —

III

ALLGEMEINE KAPITEL.

1. Zusammensetzung der Bachfauna.

ZsciiOKKE selzt in seinor Arbeit iiber die Tierwelt der Hocli-

gebirgsseen auseinander, dass zwei sehr verschiedeno Faimen-

elemente im stehenden alpinen Gewasser zusammentreffen :

Stenotherme Kaltwasserbewohner und Eurytherme anpassungs-

faliigo ••Ubi(|iiïsten--, die meistiiber den ganzen Erdball verbreitet

sind imd dalier den Namen -Cosmopoliien-- ^erdienen. DerUbiquist zeiclniet sichausdurchdieFàliigkeit, in verschiedenen

Medien leben zu konnen. Er ertràgt weite Grenzen der Tempe-ratur, der clieinisehen Zusainniensetzung und der })hjsikalischen

Eigenschaften des bewolmtini Médiums. Er ist im Stande

•iiberall" zu leben. Der Cosmopoiit erfreut sich einer weiten

A\n'breitung iibei' den ganzen Erdball

Gewôlmlicli sind beide Eigenschaften in einem Tier ^•ereinigt

und stelien in ursachlicliein Zusammenhang: Der Cosmopoiit

Aei'dankt seine weite A^erbreitung seiner geringen Empfîndlich-

keit gegen aussere Einfliisse. Er ^ermag z. B. Warme undKiilte gleieli gut zu ertragen, ist also im Stande, im Norden wie

im Siiden zu leben.

Eigentliclie Ubiquisten sind kaum je durch ôi'tlicli besehriinkte

Verbreitung ausgezeichnet und weitverbreitete Cosmopoliten

sind in den meisten Fallen résistent und anpassungsfàliig,

konnen ;dso 'S'ersclnedenartige Medien bewolmen.

Im stehenden Wasser konnen allerdings Cosmopoliten auf-

treten, die die Bezeichnung --IThiquisten-- nur in geringem

Maasse verdient^n, indem sie z. B. nur gegen Temperatur-

einflusse unenqjfindlich sind, sich dagegen zum l'bergang in

extrême Medien, in bewegtes Wasser, in die Wildbache, in die

Tiefe der Seen etc. ungeeignet erweisen.

Dagegen diirfen Tiere, die im stehenden Wasser zu Hanse und

zugleich im Stande sind, sich dauernd im extremen Médium,z. B. im Bach anzusiedeln — also Ubiquisten im pollen Sinne

— 121^ —

des ^A^)^t('s — iminci' als rosnioiiolitcn ;iiil'g'<'l';isst wenlcii. Icli

kciiiic kciii ciiiziges Ticr, das stcliciidcs iiiid sclincUHicssciidcs

Wasscr l:)(>\\-oliiil, oliiic zu glciclicr ZcKCosmoiiolit zii sein.

Ob sieli LiiiItT dt'ii ccliU'ii l>acliI)('\voliii('rii, die dciii slcliciidcii

Wasser felilcii uiid dcslialb iiiflit Ubi(|uisk'n sijid, wcii-

Aerbreitete Cosinopolilen fînden, ob die Bergbache Afrikas uiid

Amerikas z. B. die gleiclien Ephemeridenarten etc. besitzen,

scheint, ^^•ellll luan geographisclie Isolierung als artbildenden

Fakloi' a.nerkennt, iVaglicb zu sein, kann aber bei dem lieiitigen

Stand der Baclifoi'schung nielit entscliieden werden. Fiir die

ubiquistisclien Kosmopoliten, die gieichsam auf allen Punkten

mit einander in Fiihlung zu bleiben im Stand sind, konunt die

ôrtlielie Trennung als Spezialisierungsfaktor in Weg'fall.

So viel icli nacli nieinen Untersucliung(>n beurteilen kann,

sind die zur Baclifauna geliorendcn l'biquisten immer auch

Cosmopoliten und umgekelirt Icli darf dalier beide Xamenbrauclien; sie bezeiclmen miter dei- toiTenticolen Tierwelt das

gleiclie Faunenelement.

Im Bach leben ungefàlii' die gleiclien biologisclien und geo-

graphischen Gruppen wie im Hocligebirgssee und in der Seen-

tiefe. Die Zahlenverlialtnisse sind allerdings anders.

1. Cosmopoliten, Ubiquisten.

Im Gegensatz zum Iloclisee und zur Seentiele, wo das cosmo-

politiscli-ubiquistisclie Elément eine fiihrende Holle spielt und

weit melir als die Hali'te der Gesamtfauna ausmaclit, tritt hier

die eigentliche Baclii'auna, die dem stehenden Wasser voU-

kommen fehll, zu Ungunsten i](n- rbiquisten stark in den

Vordei'grund. A^^aln'end der Hocligebirgssee von scincn B(^-

wohnern nur Unempfindlitdikeit gegen l'ngunst der lVm])eratur-

und Nahrungsverhaltnisse verlangt, konunt im Bach \oi' allem

die Kesistenz gegen den Druck der Stromuug in Fi'age. DasLeben im stehtMiden WasstM- der Ilochgebirge und in dei- Tiefe

der Seen ist niclit stai'k verschieden vom Leben im Tiunpel undSee der Ebene. Wenn auch beim Hochsee der lange Eis-

verschluss und bei der SccuticiV <\('v Lichtmangcl und der grosse

Wasserdi'uck in Betracht konunt, so will das noch gar nichls

sagen gegêniiber den extremen Bedhigungen, die dci- Bachseinen Bewolmern bieiel. Die rortwJdirend wcchsclndc Stif)-

— 12Û —

miing, (lie hei Gewittei'rcgcn ot'l oiiu' ungvliourt' Tiewalt liai,

«ler stoiiiigc UnltM-gmiid, drv Maiigcl an PflaiiZ('jn\uclis iiml die

(i('t'(\ eonslanlc Tciiipcralur sicllcii (icii SMii'zhacli in scliai'lVn

Coiilfast /uni Tinnix'! uml niaclicn dcn lU'Woliiiciii des sldicndcn

M''assrrs dcn Thcrgang zu loi renlicolei" Lebenswcisc rmsscrst

scln\'('r.

Einc gi'ossc Anzalil anpassuiigsraliigcr Cosniopolilcn, die

sclbsl in don Eistiinipeln des Gletsclierrandes zu gcdeilicn \ev-

môgeii, sind \x^m IJacldclx'n ausgeschlossen. Sie \\';ir(Mi nichi

ini Slandc dcr \A"uc]il dci- Sd'oniuiig zu trofzeii. Langorc

Lelieiisdaucr ini lîacli, A'crnicliruniJ' oder gar dauernde Ein-

bùrgei'uiig isl dicscii Eorincn \()llst;indig unniôglicli.

Zufàllige })a,ssive l'InM-tragung koinmt soniit Ix'i ilcv IJo-

siedelung des Bâches durcli Cosmoiioliten kauni in lîctraelit, su

wichtig sie l'iir die lîcwolnicr des stagnici'ciidcn alpincn Ge-

wassers sein mag.

Eine andere Eingangspibrte in dcn lîacli, die Non \iclcn

Cosmopoliten begangen wird, sind die hall) odcr ganz uber-

fluteten Moosrasen, die zuni Tcil gar nicht mit dem Bach in

Verbindung stehen und nur von dem Gischt des zerslaubenden

Wassers i'euclit erhalten werden. Doi't lebt eine grosse Tier-

gesellschal't, bunt zusannnengewiirfelt aus allen môglichen

Gruppen, eine Eauna, welche wiederkchrt in d(Mi Moosiiber-

ziigen der Brunntroge, der feucliten Eelsen, dcr Moorc, kurz

iiberail wo ihr feuchles Moos zur Verfiigung steht . Ihr gelK)ren

Di})terenlarven, Neinatoden, Oligoc hacten, IvOta-

lorien, Gasti'ot r ichen , cinzelne Infusoricn und Ela-

goilaten, Tuidiidlaricn (rhabdocoeb') und Tarti-

graden, ausscrd(*ni einc gi'oss(> Anzahl halbaquatiler Milben.CoUembden und Kafei- an.

Ich bin iiberzeugi, dass sich untcr dcn hier genannien l'icr-

gruppen Formen tinden \\iirdcn, die mehr dem untergetauchlen

Moos angehôren, wahrend andere Tendenz zu liaibierresirischer

Lebensweise zeigen. Eine Rotatorienform des fiiessenden

Wassers ist z. B. Furculavia ReinharcUi Eiirh. Doch

iassen sicli hier scliwer Grenzen aut'siellen.

Es scheint also in diesen Moosrasen eine Einwaiiderung in

den Bacli vor sich zu gehen, indem einzdne Mitglieder der

Moost'auna sich an das Leben ini sulimcrscn Moos ani)assen und

so torrenticol ^^erden. Ich liai»' in dcr \orliegenden Arbeit

{.Vu'^i' Tieriicsellschaft nicht, odcr nur cru;inzunos^^•(>ise benick-

— 130 —

sichliu'l. Kiiic m'iiaiu' UnU'rsuehiiniJ' solchcr Foriiiéii y-aboo o ~ o

Stoflfzu cini'i' Ix'soiidci'cn Ai'boit vind hi'achic iiiicli /u woit von

nKMnoni Tlioiiia ab.

Untoi- (Um' cio-onl-lichcii lîaclirauiia, d. h. uiilcr dcr ]i('^\"ollll('l-

st'liaft liolilaufiicgondci-, ])<'sj)iilt('i' Siciiic wwd stai'k iibci'iiiitclci',

vôllig imt(M'g('tauclitor Moosrasen, ist dio Zahlder Cosirio])olil('n

eine aussei'ordcnllich geringo; dagegen treien die ecliton Bach-

l'ormen stark in den Vordorgrund.

Die wichtigsten Cosmopoli ten, die auch in stark stromendeni

Wasser das Leljen zu IVisten im Stande sind, niôg<>n hier noeh

einmal zusammengestellt werden :

1 . Gammarus pulex De Geer.

Er vei'dankt seine Anwc^senheit im lîach seiner ungewôlni-

liclien An})assung'staliigkeit, ausserdem seiner Gewohnlieit,

unicr liold aufliegenden Steinen zu leben, \vo ilmi die Sti^ômung

niclit A'iel anliaben kann, und nrclit zul(>tzt der grossen Frucht-

bai'keit, die eine ÛberbevcUkerung im Fluss zur Folge liât. Nacli

ineinen Beobaclitungen sind jedoeli die Bachformen von denen

des stehenden Wassers nacli Grosse nnd Empfîndlichkeit gegen

Temperaturanderungen ziemlich verscliieden . G a mm a ride n

ans Tiimpeln konnten \iel sl;irker(> Erw'jirninng ertragen als

solclie ans Baclien.

2. Einige Chironomiden, <lie jiMloch i\n\ Wasserrand luid

die schon erwidniten Moosrasen bevorzngen. Andere Verti'eter

dieser Gruppe felilen jedocli dem sielienden Wasser und diirfen

daller zur tvpisclien Baclii'auna gezalilt wei'den.

3. Limnaea ovata und peregra.

Beides resistenle Mollusken, die vorzugsweise dem stehenden

Wasser angeluM-en. Im tiiessenden bleiben sic eher selten und

gelien nur ausnahinsweise in sehnellfliesseudes iilier.

4. Die Hydracarinen Lehertui spdr-sicctptUida, Atrac-

t'iLlcsi .s7^?n?7^PS,L^'^;pr'//c/y;rjrY>.s:/'/(im AljienliaelunnZnfallsfund).

5. Einige Birudineen (hingen iiiissert seKcn in stark

bewegtes Wasser ein.

— 131 -

Andere CosnioiX)! i tcn, (lie icli viM'einzelt in Wildbachen

traf, sind Opter des Zufalls. Sie wui'dcn wohl meist durch

wanderndc A^ôgol otler Inseklen ans dem stelitMidon Wasser

verseldoppt. In diesem Fall sind wenige Ostracoden nnd

Cladoceren.Die Scliwimmkai'ei-, die sieli da nnd doi'i in den Ans-

\A'asclibecken nnter den A\''assei'f;dlen ansiedeln, gelang(ni

selbstandio; dnivli Flug in den IJacli; docli beweist aucli hier die

Selienlieit der Fiinde, dass der nngiinslige Znl'all ini Spiel Avar.

Vermehrung findet im Bach kamn statt nnd der Kafer fliegt

nacli knrzer Zeit wieder weg nnd sucht einen Tiinipel oder

einen Sumpt' auf, wo er von seiner Seliwimmtahigkeit Gebrancli

macben kann nnd wo ihni Qnanlit;it nnd (^ualitat der Naln-nng

besser zusagt.

2. Torrenticol-profunde Elemente.

Eine zweite Grnppe torrenticoler Tiere spielt im Bach, wasIndividuen- nnd Artenzahl anbelangt, eine nntergeordnete Rolle.

Umso grôsseï' wird ilu'e Bedentnng, wenn wir nach dem Ur-

sprnng der Bacht'anna t'ragen. Sie nmfasst Formen, die im

Bach nnd in der Tiefe der snbalpinen Seen ^orkommen, den

seichten Gewàssern der Ebene dagegen meist felden.

1. Rhlzopoden.

Ci/phoder-ia cu/ipiilla Ehrb. nnd Nebela ritraea Penardleben im Tal vorwiegend in der Seentiefe nnd treten in den

kalten Gebirgsrpiellen wieder auf.

2. Planaria cavatica Fries ?

Wurde in mehreren Hôhlenbàchen gesammelt nnd kommtprofnnd im Vierwaldstattersee vor.

3. Ilyocryptus acutifrons Sars.

Lebt vorzngsweise in den Tiefen der Seen nnd fehlt anch demBâche nicht.

— 1.S2 —

i. Einig-e Ostracoden.

('(DuloiDi vdmVuUi ( ). F. M., Ci/chici/jjris hieris (K F. M.,

<'i/lti-}(i oitltlhdjm'ica JrKiNK, Ci/iiriiloiisis riihni (). F. M.

WcitNcrbivilcIc (Josmopolilcii, iiii lîiicli wolil iiicist zulTillig,

ncigcn zum Tiet'ciilobcn.

5. Niphargus puteanus Kocii.

In Holilciigewasscrii iind Quellcn; ist in dei- Tiefe dt'i' Stvn

zicnilicli hjinfig.

Cl. Hygrobates albinus S. Thor.

In (Icr ïierc (les Mcrwaldstattei'seos liaufig, ansserdem

nui' ans norN\'egisclien I>(>rgl);icli('n bekannt.

7. Chironomiden.

Speziell ein Tamjtm-Hu^^ vielleicht Tain/tarsuH dires

JoHANNSEN. Im Rliatikon baehbewohnend und ini A'ior-

w a 1 d s t à 1 1 e r s e e hàufîg profund

.

o. Echte Bachtiere.

Das ganzp Heer der iïbi'igen torrciiticolen Tiere darf als pclite

Bachfauna angesjjrodicn w^rden. Ihi'c ^^'rbreitung besebriuikl

sicli auf CTe^\';lss<'^ mil s(ai'k<'i' Sli'(")uiung. Eino Verpflanzung

in stêbendes Wasser bai baldiges Abst(M-ben zur Folge.

Ziichtungsvei'suche in Aquai'ien obno l'ortAN'ahrende \^^asser-

spûlung mislingen l'pgtdmassig.

Saucrstoffi'oicbtuni und Kidlc (b'S Wasscrs scdicincn die

wicbtigslon Lebcnsbodingungcn zu sein.

Unter (bcscn Tieren spiclcn die grossie Ivolb::

a) Naeli Indi\i<bien- und Artenzabl die Insektenlai'ven der

vorscinedensten Abteilungen :

1. Trichopteren.

2. Di])teren.

;i. Perliden.

4. Ephemei'iden.5. Colèoptei'en (z. T. aiieb als Imagines).

G. Planipennia.

h) IliiK'n zimiielist komm^ni in Betraclil dio Hydracarinen,(lio b('sond(M's duivli grosso Artenzalil ausg'czciclmet sind, in

(^ucllcn oi't aucli diircli grosse Individucnzahl auffallrn.

c) Die Turbellarien, mit geringer Arten-, selir oft aber

grosser Individuenzald.

d) Die MoUusken; die wenigen Arten treten dann und \\ann

sehr zahlreieli aid', besonders Ancj/Ius ffnriati/is.

e) Am schwaclisten sind vertreten : die Crustaceen; wenige

seltene Arten iiuler den (Jstracoden und Copepoden.

Andere Cii'uppen sind unter der ecliten Baehtierwelt niebt

vertreten; sie senden hocbstens cosmopolitische oder torrentieol-

profunde Vertreter in den Rach.

2. Anpassung der Tiere an das Leben

im Gebirgsbach.

Der \Mldbaeli bi(^tet seinen DeNVolniern eine Ileiniat \(m so

ausgepriigtem Cliaracler, dass sicli dies in der (testait und

Lebensweiso der Raelitiere \\id<n'spieg(dn niuss. Dièse An-

l)assungsei'sclieiiiungen soll (bis folgende Kapit<d zusanunen-

t'assend beliandeln.

1. Anpassungen an die StrSmung des "Wassers.

a) Dorsoventrale Abplattung.

Die auffallendste Ersebeinung, die uns Ijei fast alb'u bJaeb-

iioven entgegentritt, ist die Neigung zu dorso^'entr;der Ab-

flacliung. Am selionsten finden w'ir sie bei cinigen Ephe-mei'idenlarven ausgepriigt; icli neime di(^ Gattungen

Ehillnuxicna , Iran, Epeorus, Ecdi/io-xs; elwas ^^'eniger

stark koimnt sie bei den Flussformen OUfioneuria rlieiiana,

Potaynanlhus luteus und Prosopistoina foliaceuni zur

Geltung x\bgeflacht sind aucli (He Plana rien und viele

Hydracarinen. Unter den ietztern giebt es einige typische

Bacbformen, deren Organisation melu' auf das Leben im

— 134 —

flutenden Moos deutet, iind die deshalb iiur ^^'('nig abgeflacht

siiid. Andere, z. B. Aturns und Hjarfdalia, erreiclicn ini

Gegcnteil eine Kôrpergestalt, die, von der Seite geselion, cinem

Keil zu vergloiclien ist. Dièse Form scheint in holieni (Irade

geeignet zu sein, der Gewalt der Stromung zu ti'otzen.

Unter den Dipterenlarven sind besonders zu nenncii die

^iSiselartigeLiponeura und die hygropetrisclien Stratiomyi den,

speziell Oœycera spec. Sodann mag hier die Abflachung der

Hirudineen erwàlmi werden, die zwar mehr die wàrnieren

Bâche bewohnen. Die Coecons dieser Tiere sind ganz breit

gedrïickt und liegen dem Stein vollstandig an. Starke Ab-

flachung zeigen auch die bachbewohnenden Kiiferlarven

{Ci/jjhon und Parnidae) und Ancylus fluviatiUs, liber dessen

Variationsfàhigkeit die Tabellen aufpag. 120 u. 121 Aufschkiss

geben. Selbst die weiter unten zu besprechenden Schutzgeliause

der Phrjganiden werden oft depress, so bel Goerinaeund Apatania.

Die Vorteile der dorsoventi-alen Al)flaelunig liegen auf der

Hand.

W'ir kônnen die Oberflache, die das Tier der- Strônrang bietet

,

mit einer schiefen Ebene vergleichen.

Je wcnigei' das Tier abgeflacbl is(, uinso scliici'er ist tUese

Ebene, umso gi'osser wird in unscivr Figur der ^^'ildv('l y.

Bezeichnen wir mit S die Stronnmg tles Wassers, mit / die

Lange und mi 1,-7^ (li(^ Holie der schiefen Ebene, zerlegen w'w die

Kraft S in die Componente li = d(Mn fiir scliiefe Ebene nnwirk-

samen Teil der Stromung, und in die Componente Q senkrecht

— 135 —

auf l, die den Driick der Strômung auf die schiefe Ebene dar-

stellt, so ergeben sicli ans der Alinliclikeit der Dreiecke folgende

Proportionen :

Q : S = // : /

— 130 —

gebreitet. Es ontliiilt nur selir sparliche Traclicon, und clio an

den untei'ii Paaren woldontwickelten, biiscliplfôrmig(^n Kiomen-

fibrillen sind imr als zwci od<'r drei rudimentare Gobilde sicht-

bar. Der ganze Api)ai'at scheint seinor ursprimgliclien rospii'a-

torisclien Funktion cntfremdet zu sein und dient nun vollstiindig

als Fixalionseinriclitung. Bei don Arton dor Gattiing Epeo7nts

besitzen aile Kiemenlamellen, besondei's aljer das erste Paar,

einen verbreiterten, tracheenfreien Rand, der denselben Zweck

vei'folgt Ecdyurus weist normale Kiemenlamellen aiif. Da-

gegen ist der Fémur stark blattfôrmig verbreitert und dient so

zur Vergrôsserung der Adbasionsflachc. Aucli die ausser-

onlentlicli langeu S('h\\';nixl';ld(Mi ^^•irk(Ml wobl idinlieli.

c) Geringer Kôrperumfang:.

Eine ^^'eiiere Eigentiindiclikeit der Baclitiere, ebenfalls als

Sclmtzmiltel gegen d;is Weggeschwemmtwerden, ist die

geringe Kôrpergrôsse. Die Mitglieder der Bachfauna sind t'ast

immer die Zwerge unter ihren Verwandten in Tiirnpel und

See. Die Ilvdracbnidengattungen FeJtrin und Aturus, die

eehtestcn Jîacldiere sind zugleieh die kleinsten H vdracli-

niden (siclie «lie Tabellcn iibei' die (li'()ss('n der Bacbliydrach-

nidcn, i)ag. 70). Die au iib('i'Hut(M('n Fclscn Icbeiide Triehop-

terenlarve Staclnhiti g('li()ii zu den kicinsicii. Die Kafer

Ehnis, Paviins, L'nnn'ms, Hijdi-detKi siud cbeid'alls von sein-

geringer Grosse. Aueli die Quellformen Biiiliuielhi Duiiheri

und L'niinaea fruncatiila sind Zwerge unter den Ver-

wandten. (ifininun'us jjnlex wird im Bacli niclit so gross

^^it' in Tiinqxd und See. Aucb die Baclibewolmer unter den

i/ft/Y/.s'larven sind kleiner als die M^eiliei- und Flussformen.

Kleine Tiere tinden in den kleinsten Ritzen und binter den

niedrigsten Vorspriingen Schlupfwinkel, wo sie voi' d<M' (rewalt

der Stromung sicber sind.

r/) Fixations- und Retentionseinrichtungen.

Die iîarbtici'c zeigen uebeii den An})a,ssungserseli(Mnungen,

die die iiussere Kôrpergestalt betreflten, aucli besondeiv^ Einricb-

tungen die zuiii Tt'il wicbtige innere Umbildungen zur Folge

haben koinicu : inuskul()se Saugnapfe, Sebleima.ussebei<lung,

SpinndriisiMi de., zum Tcil aueb auf die iunere Organisation

— 137 —

keine Einwirkimg liabon. Dieso Apparato sind toils Umbil-

dungen von urspi'iinglicli andci'on Zwocken dienondcn Organon,

teils aucli Ncubildungen

.

Ic'li untoi'sclieide zwisclien O'gaïKMi dci- Fixation, die das

zeilweilige odor daiiei'nd(> Fosthat'tcn an der Untorlago oi-môg-

lichen, und Apparaten dor Retent ion, (]i(> mehr boi dor Be-

wegung ini Bacli in Funktion ti'eien und dem Tier orlaubon,

sicli an Vorspn'ingen und Fnebenlieiten der Unteiiage t'estzu-

lialten.

Dauerndt' Fixation kommt ziemlicli liiiufig bei Di^jlfrcn und

Ti'iclioplei'en \oi'. Besonders die Pu})i)('n hol'tcn sich fast

regelmiissig an die Unterlage an. Oit dienen fîxiei'ie Geliause,

bei den Cliironomiden-Roliren ans Saiid und Scldamm als

Sehutzmitlel gegen die Gewalt der Stromung. Die Trichop-

teren Odontoccrum, Hi/tlj-opsyche, Philopotainns, Rhya-cophila, Glossosoiua, Agiipetiis u. a. m. leben teils schon als

Lai'ven, teils erst als Puppen in fîxierten Geliausen. Zuni

Fixierendei' Kôcdier dient eine ziihklebi'ige Gespinnstmasse, die

sehr vielen Bachtieren zukonimt und, wie wir weiter unten

selien wei'den, bei der Bewegung eine grosse RoUe spielt.

Dauernd der Unterlage angelieftet sind aucli die Puppen der

Norziiglicli ans Bacldeben angepassten Dipteren Liponcwaund S/Dudluin, sowie die Coecons und Laiclnnassen Aieler

Insekteu, W^irincr und Hvdi'aeai'inen. Fine Ausnahnie niachen

Phinarid (ilj)'niii und Po/t/celis co)'i/n/a, dcivn Coccons t'i-ei

ain Gi'und des Bâches liegen und sieli zwisclien Stein(^n und

Sand verschicl'cu PldjKD-id (joiioccidnila befestigt iin Gegen-

teil ihi'e Coccons mit Stielen an die Untci-lage.

Eigentliclie Fixations;ippai'al(\ die oit ein(^ coui})lizierte

Construction aufweisen, sind die Sauggruben, wie sie manche

Planarien, z. B. Dendrocœlum hicteuin, besitzen und die

Saugnapfe, wie sie am schônsten bei den Dipteren Perico))ia

und LijioiiciD'a ausg(>pi';igt sind. Hierher gehort aucli die

Kriechsohle von A)icyhi.s, die in Geslalt und Funktion an einen

Saugnapf erinnert. Zum Festhalten dient nicht blos der

Schleim, sondern es treten Muskeln in Aktion, Jdmlich wie bei

der marinen Fissit7'e/la, welche ^'orzugs^veise die Uferzone

bewohnt, wo sie der Brandung stark aiisgesetzt ist. Das Tier

des fliessenden Wassers schûtzt sich genau so wie das Ti(M' der

Brandung vor dem Weggespiilt werden.

Eine viel mannigfaltigere Reihe von Ditt'erenzierungsmoglich-

9

— 138 —

kfnton mac'lion die Retontionsapparate durcli. In ilirer ein-

faclisten Form sind es kraftigo dornai-tige Borsten, die sicli bei

luanclien H ydrachnideii aut' friihere Scliwimmborsten zurûck-

ITdiren lassen. Sie trett^n aucli ziemlicii hauflg bei Insekten-

larven iind besonders bei Kafem auf. Die Dornen kônnen da

und dort gekriimmi sein und leiten so zu den Krallen iiber,

unter denen sich wieder eine ganze Entwicklungsreilie ver-

sdiiedenei' Vei'vollkoninmnng aufstellen làsst, bis zu den kom-

plizierten, kammartigen Gebiiden, die den Hydracarinen-

gaitungen SporadoiJorus und CaJonyx zukommen. Oft sind

die Klauen beweglicli mit dem Glied verbunden und kônnen so

bei beliebiger Stellung des Beines Hait flnden. Einrichtungen

die speziell die Verankerung in den Algeniaden iiberfiuteter

Felswànde bezwecken, sind die Haarkranze der Stratiomyido

Oxycera und die kannntormigen Gebilde am Hinterleib dei-

Psychodide Pericom((. Aucli die auf kegelfôrmigen Papillen

stehenden Borstenbiiscliel mancher Chironomiden haben

wobl eine solclie Funktion.

Alnilicli wie dièse Retentionseinrichtungen wirken die Brems-

\onicbtungen inancher Trichopterenlarvengehause. Ich

Irai' in aljjinen Baclicn melu'fach Drusiiskocher mit einge-

maiiei'ten WurzelstiickcdKMi u.dergi. Dasseiben fanden Zschokke

und Ulmer haufig in alpinc^n und Mittelgebirgsbaclien. Hierher

gehôren auch die Staeheln des Wurzeli'iissers Centropyxis

aculeata Ehrb. die Zschoickk als BivmsvoiTichtungen autîasst,

und die der naclisten \'<'r\\andten des stfdienden Wassei's,

r'. ecoritis, fcblcn.

e) Die Be"wegung im Bach.

Die iin \origen Abscbnitt besprocbenen Fixationseiniicb-

tungen tinden ausgiebige Verwendung bei der Locomotion.

Icbbrauche nur zu erinnern an die Be^vegungs^^•eise mittels(

Schieimspur, <lie bei Planarienund Scbneckcn iiblich ist.

Audi l)ei Ilbabdocoelen kommen (Icbilde voi-, die FuiiR-

MANN mit dem Ausdruck '• Klebzeilen » bezeichnet und

die ahnlicben ZA\'ecken dienen wie die Schleimdrûsen d<>r

Schnecken und Planarien. Einige Tricbopteren, z. B.

HeUcopsycJie, vor alien aber die Dip t e r en 1 a r \ e Simulimn,

bewegen sich mit Hilfe gesponnenei- Fiidcn, in denen sie sicli

— 139 —

verankei-n Bei Helicopsijche konnte icli beobacliten, dass

zuerst einigo F;id(Mi g-osponnen werden ; dann greifen die

voi'dorn, dann die liintern Beine in das Gespinnst ein, der ganze

Kôrper wird otwas ^Ol'gese]loben, indeni sieli das Tior in sein

Geliliuse znriickzieht und zn gleicliei' Zeit mit den Beinen sich

im G(^spinnst liait. Nun komnit die Larve von neuem aus demGehause lieraus, streckt sich, spinnt neue Faden und zielil das

Gelùiuse wieder an sich. Die Lai'\e von Shnuimm bewegt

sicli, ebenl'alls mit Hilfe gesponnener Faden, ausgespi'Oclien

spannermassig. Sie besitzt am Voi^dei^nde (Stunnnelfuss) tmd

am Hinterende je einen Kranz hakenformiger BorsttMi. Wennsie iVisst, gi'eift sie mit dem liintern Hakenkranz in einige

kreuzweis gesponnene Fiiden luid liissl den Korper iVei imWasser flottieren, das ihr in Gestalt winziger oi'ganischer Be-

standteile NahiMjngzufiihi't. Will sie sich bewegen, so zieht

si(^ l'asch einige neue Faden, gi'eil'l ndt dem Hakenkranz der

Stummeltïisse in dies Gespinnst ein, lasst liinten los, kri'unmt

den Korper schleifenfôrmig, greift mit dem liintern Hakenkranz(>in, streckt sich und spinnt \o\\ neuem u. s. f.

Ahnlich bewegen sich auch gewisse C hi ron o m i d en. Ùberdie Bewegungsweise der Trichopterenlar ven vom Hij-

dropsjjchc- und Rhyacophila-l^\\m^, die aucli an die Locomo-tion der Spannerraupen erinnert, bei der jedoch das Hinterende

ausgreil't und das Vorderende nachgezogen ^\il•(l, niag auf

pag. 80 Genaues nachgelesen werden.

Sehr autîallig ist die Bewegung von Liponeura . Die baucli-

stiindigen SaugnJipl'e dieser merkwiirdigen Lar\e ^\•erden

segmentweise durch die chitinisierten Scheinfusspaare jedes

Segmentes losgelôst, schieben sich vor und heften sich vonneuem fest. Wenn ein Segment dièse Manipulation vollendet

liai, kommt das nàchstfolgende dran u. s. \\'. Almlich bewegtsich wohl die von Ulmer(" Ùber die Ani)assuiig einiger Wasser-larveii an das Leben iin Geliirgsbacli •• Hamburgischer Lelirer-

verein fin- Naturkunde, Jahrb. I, 1V»01-1V>02), beschriebene

Larv(% die, soviei icli ans der kurzen Besehi'eibung entriehmen

kann, sehr nahe verwandt ist nut der Larve von Pericoma.(pag. 110) Merkwiirdig ist auch die lîewegung der flachge-

dinickten /icv/y^^'i^.ç-iUmlichen F j)]iemei'idenlarv(Mi, die mit

horizontal ausgebreiteten Beinen, olinc den Koi-pcr \un der

Unterlage loszulosen, sehr schnell dahinzujj-leiten verstehen.

Ahnlich muss man sich die Beweo-unt>- der Hvdracarine

— 140 —

Hydrorolzia vorstollon, welelio soitlicli ausgobroitoto ge-

kriimmte Beine besitzt.

Niclit mindor seltsam bewegl sicli (bisMannchen von Aturus

und mehrerer andet'or Milben dci- Biielie. Wabivnd die droi

voi'dei'u Beinpaare die Locomotion bcsorgon, wird das \ierU'

untatig nachgeschleppt. Bei einigen Fornien ist es kolbenfôrmig

verdickt und seheint so gleichsam als Breinsapparat zu fuidv-

tionieren. (Naheres dariïber siehe pag. (37.)

f) BeschAverung als Schutzmittel g:eg:en die Strômung.

Ausser dem soeben besj)i-oehenen etwas zweifelhaften Fall

wird bei den Trie hop ter en hiUifig die Scliwerkraft als Schutz-

mittel gegen die Strômung ausgeniitzt. Die meisten torrenti-

colen Trichopteren bauen aus Steinen. Viele ])egniigen sich

nicht mit Sandkôi-nern und kleinen Kieseln, sie verwenden

cinzelne gi'ôssei'e Steine, diedazu dienen, das Weggespiilt\\-erden

zu erschweren. Bei dem Pupi)engeh;iuse von Odontocerimi

bildct mcistein grosses Steinchen den Abschluss des aus feinen

Sandkoi'nern mosaïkartig zusammengeseizten (4ep]iantenzalin-

idmlichen Gehiuises. Bei den Kochei'u der Gocrina finden

latéral einzelne Besclnverungsstcine Verwciidung.

g) Réduction der Sch-wimmhaare.

Ein négatives Mcrkmal aller P)achli('re hiingt mit der Ein-

busse der Schwimmbewegung zusannncn. Aile Schwiunnappa-

rate sind reduziert oder ganz zuriickgebildt't Die lîachhjdrach-

niden besitzen die Schwimmhaare ihrer Verwandten in TiimiM'l

und See nicht mehr. (Nidieres dariiber siehe pag. (il.) Die

Schwinniipalette der Weiherephemeriden ,gebildet ans

l'eincn Ficderborsten an den Schwanztïiden, fehlt den meisten

•lîachbewohnern. Unter den Lai-vcn xowBtiiiis liisst sich mit

zunelnnender Anpassung ans Barhleben die Tendenz \(M'folg(Mi,

die SchN\"iuindiaare und mit ihnen den mittleren Schwanzl'aden

zuriickzubilden. (S. pag. 79.) Die stark depressen Ephe-

merid<Milarven Epeonts, Ecdyuriis, Rhithrogena und

Iro)i besitzen teils 3, teils aucli nur 2 voUstàndig kalde Schwanz-

l'aden, wàlirend ihre nàclisten Verwandten im Fluss, z. lî. Rhi-

throgena aurantiaca, noch rudimentare Schwimmhaare auf-

weisen. Die Cladocere Ilyocryptiis, die zwar mehr der Seentiele

— 141 —

aiigeliôi't, (li(> icli nhci- aiicli tonvnticol l'and, liât das vorzii^-liclif

Sclnvimmvorinôg'tMi iliror naclision Ven'waiidttMi vollkomincn

v('i4or(Mi ; iilmlich orging os einigen Ostracodon ; von Ictztoivn

iicnnt Kaufmann als echte Bodentiere, z. I). miici- andcni

Herpetocijijris, lli/odronuis, Microojjnvs, Daj'ir/nula

.

Dom fliesscndcn Wasser kommcn die Ai'toii Paracypridopsis

Zschokkci Kaufmann und PrioiioojiD-is Hcrrata Norm zu.

Bei allen dieson Formen sind die S('ln\'immliaai'o doi- zweiten

Antenne, rudimentiir. Kaufmann spricht die Vernuitiing ans,

("Cyprididen und Darwinuliden -, Revue suisse, 1900,

pag. 244), dass Schwimmborsten ein sekundarer Erwcrb seien,

wahrend die soeben aufgezahlten Arien sich nocli mehr der

Stammform naliern. Er glaubt dies aus der Tatsache ableiten

zu sollen, dass niclit nur das fliessende sondern aueli das

stehende Wasser kriecliende Arten beherbergt. Ich kann mir

jedoch ganz gut vorstellen, dass sich eine urspriingiich schwim-

mende Form auch im stehenden Gewiisser ans Bodenleben an-

passt ; wir haben ja Parallelen bei den H ydraclmiilen und

Cladoceren. Auch maclit z. B. die Beborstung der zweiten

Antenne von Paraci/prklopis Zschohkei viel eher den Ein-

druck von etwas reduziertem (Kaufmann braucht selbst den

Ausdruck " \erkiimmert '•) als von etwas unfertigem, in der

Entwicklung liegrifieneni. — t'ber den Sch^^immhaarverlust

einiger Trichopterenpuppen, s. pag. 97.

h) Schutzgehàuse.

Die Gehiiusi', die den Larven der meisten Trichopterenund mancher Dipteren als Versteck dienen, haben zwei

Zwecke zu erlullen. Ini stehend(>n und langsam fliessenden

Wasser dienen sie als Schutzmittel gegen Feinde, besonders

gegen Fisclie, denen die Trichopteren eine willkommene

Nahrung sind. Im sclmellfliessenden Bach, der kaum mehr

von Fischen besucht wird, dienen die Kôclier in erster Linie als

Scliutzmitlel gegen die Strômung.

Die Tr ich opter engehause des Bâches zeigen eine sehr ver-

schiedene Gestalt. Drei Besonderheiten sind bereits erwahnt

worden : das Vorkommen von Bremsvorrichtungen und Be-

schwerungsteinen so^^'ie die Neigung zu dorso\enti'aler Ab-

plattung. Typisch ist, dass die im stehenden Wasser so

l)eliebten Gehause aus Pflanzenstoften bei der BeNolkerung der

14^^

liitchf nur wenig Aiiklaug fin(l<'ii. PflîinzciikoclHM' siiid aut"

L;rossore Bowogliclikcit cingciichtct uiid cinc solclic ist Ix'i dcii

IJaclitiert'ii, dio sicli von Scliritt zu Scliritt vcraiikcrii iniissen,

uni iiiclil w<'gg('Si)iilt zu worden, \('i'})(')nt. Slcingehiiusc ver-

Icihon auss(>rd('ni bedeutond niclir incclianiselien Scliulz. Nur

aus Ptianzcu haut, sovicl icli nacli niciucni Material beurtcilcn

kann, einzig Lcclisioptcr-yx guttulata Pict, eine Bowolinci'in

(U'i- Fojifhif//isràsen, die icli im Scliwarzwald in Biichen

t'and und cinc ini Tima vo gefundene Linmopliilid c, die sicli

ihrHausaus Bliittern von Wassei-pflanzon {Potainogetou etc.)

zusannuensolzt.

Fixierte Larvengeliause sind ini P>acli rcclit liaufîg. Einnial

scliwemnd die Strômung von seibst Nahrung herbei, so dass

active Bt'M'egung unnotig \\m\ und (bmn ist Totalfixation ein

grosse!' Vorteil, der deni Tier beftige Muskelanstrengungen und

die Ausbildung von Fixations- und PvetenTionseinricldungcn

erspart.

Fine beliebte Fonn der Geb;iuse ist iUn- " Flepbantenzahn «.

Sie entstebt durch Kriinnnung einer ui'si)riinglie]i ^^'ohl geraden

Rôbre. Die bierher geliorenden (leliiiuse von Odoiitocermn,

Sericostonia etc. sind aus sebf feinen Steincben zusammenge-

setzt und ^^'^u'den, wenn sie gerade \\-;ii'en, sebi^ leicbt im Bacb

rollen. Dies wiixl nun dui'cli die Krummungvei'binderi. Neigung

zur Elepliantenzabn-Form zeigen aucb eine Anzalil von Limmo-pliilid(Milarven. LuniiiO[ihUus griscus L. liât nacb den

Abbil(biiigen von Struck in der Jugend ein fast gerades Gebause

walirend iVn- ausge^^acbsell(> Larvenkoclier den voi^liingenannten

sebr jilmlicli ist.

i) EigTÔsse und Dauer des Embryonallebens.

Eine autiallende Saclie ist die Grosse tler Fier hei den Baeb-

bydracarinen. Man ptiegt daraus aut" bing(biuernde Em-

bi^yonalfMitwicklung zu scliliessen. Dièse liât wobl den Zweck,

das Tier in ('in(nii nj()gliclist fertigen Zusiand den Kani})!' mit

den ungiins(ig(Mi Lebcnsbedingungcn aul'iiebmen zu lassen.

(N;diei'(s iibcr dicscii l'uiikt ist auf i)ag. (i*.>ff. zu fiudeii.)

143

k) Respiration.

Bei den Baclitieren tritt die Liiftatmung stark zun'u'k. Das

sti'omeiide Wasser gestattet den Tieren iiiclit, zuni Lui'tseliopfen

an die 01)orflaclie des Wassers zu steigon. Lut'tatmer wie z. B.

Cnfe.rhxryen sind daher \om Bachleben ausgeschlossen. Datïii'

sind Ha.utainiung und Atinung diircli echte Kiemen {('hh'o-

nomus, Liponeurii?) oder duivh Ti'aclieenkienien {Lplic-

me?Hden, Pcr/iden, Phff/r/o'occra etc.) bei dei- Bachfauna

selir belie])t.

Lui'tatmeud sind die liygropelriselien Strationi viden,

Oxycera etc. An iil)erfiu(eten Felsen brauclien dièse Formen

nicht an die Wasserobertliicbe zu steigen um Lufl zu schôpfen.

Der Ûbergang zur Haut- und Kiemenatmung wird erleiehtert

durch den grossen SauerstotiVeiclituni des scliàumenden, zer-

stJiubenden Gebirgsbachwassers.

2. Anpassungen an die Temperaturverhâltnisse.

Auf einer Anzalil wiilu'end des Winters unternomraener

Excursionen gelang es niii' festzustellen, dass die Fa,un;i der

eigentlicben Bergbàche jahi-aus jalu^nn nacb Zusammensetzung

und Quantitiit annaliernd die gieiche bleibt. Dies sdiien auch

sebr nati'u'licb, (bi Messungen zu versclnedenen Jabreszeiten

so geringe Temperaturscbwankungen ergaben (S, pag. 3«)), lUiss

nian an einen Einfluss der Jabreszeiten auf die Tierwelt niclit

denken kann. Der einzige Umstand, der an eineni Zuriick-

yeben der Bacbfauna wiibrend des Winters sdmld sein kônnte,

der Mangel an bereinfallenden Landtieren, kann nicht so sclnver

ins Gewicbt l'allen, (ba vieb^ Bacbtiere aucb von piianzlicber

Kost leben konnen, ^ or alleni \o\\ diii-ren, faulenden Blattern

und Wurzelwerk, die ini Souuner und Winter im Bacli zu finden

sind.

Wàhrend die Fauna. des Tiïinpels und Sees ini Fridding er-

wacbt, im Sommer die luxdiste Bliite erreicbt und im Spiitlierbst

meist abstirijt, um den Winter in bitenten Zustiinden zu m^v-

bringen, ist die Tierwelt (Un- Gebirgsbiicbe aucli widu-end dei*

kalten Jabreszeit in voILm- Entwicklung. .Tabraus jabrcin findet

man junge und alte ïiere neben einandei'. Selbst ITu' Wirbeb

— 144 —

tici'f bcliiilt (liesor Satz seine Giillii;koil. So t'and icli in

Zc rniat i En(l(.' Aiigust nocli Entwicklungssladion von Rannf/fscf/ l)ci circa 2,000 Mcter in eincni Baclio. Lauterborn

Ijcobachk'to in Baclien des Pl'iilzei'waldes wahrend des

Miniers den braunen Froscli meln'facli mnnter unter Steinen

sitzend. Die torrenticole Lebensweise scbaltet also den ^^'intel•-

sclilafaus.

Eine Ausnabnie maebt die Larve von Liponeura hrcri-

rosf)-is ans deni Scbwarz wa Id , die mir eine ganz kurzc VaiI-

wickhnigzu dui'chlaut'en selieint und aueb als fertiges Insekt

kauni sebr binge Icbt. (Nab(;res dariiber sielie pag. 90 ff.)

Alb' andern Insektenlarven reagieren in Anpassung an die

gleiclimiissigen Temperaturverbidtnisse nicbt auf Jahreszeiten-

weclisel. Dies erkannte sebon Pictet bei den Epbemeridendes Bacbes. Ursprunglicb nimmt er an, dass die Larven ein

Jabr leben, dann fiel ibm auf, dass im Herbst \ie\e junge Larven

den Bacb bevolkerten und er scbloss daraus, dass die Larven zu

ibi'ci- Entwicklung nur ein lialbes Jabr bi'aucben. Swammerda.m

glaubtdie Daucr der Lai'venentwieklung auf (b'ei Jalire ansetzen

zu miissen. Die ganze Unsicliei'lieit bei'ubt auf der ungebeuern

Sebwierigkeit, (Ue das Ziieliten dieser stenotliermen Tiere ver-

ursaebt, sowie auf dei- sebwer verstàndlicben Tatsaclie, dass

man das ganze Jabr Larven des versebiedensten Altei's })ei

einander antrifft und dass trotzdeni die Imagines zu einei' be-

stimmten Jabreszeit sebwarmweise ausflicgen. Viellcielit bisst

sieb (Ue Frage so erkbii'en : Bekanntbcli fliegen die Epbeme-rîden immer an den Abcndcn sclioner Tag(> und zwar na.eli

meinen B("ol)acldungen nacb bingerem RegenwiMtci' nie ani

ei'slen scbonen Tag, sond<M'n erst am zweiten odcr (bittcn.

Somit scliien (be Dauer der IJebcblung auf den bHzten Abscbluss

der Metaniorpliose einen Einfluss zu baben. BekannJbe]i sind

die Insekten gegen Liebtreize sebr empfindlieb. Die Epbenie-ridenlarven der Gattungen Ecrlyuriis, Ei>eorii8, Irou und

Rhithrogeaa, (Ue uns bier liauptsiicliUcb interessieren, b'ben

immer unter Steinen, sind also liclitselicu ; die Imagines und

besonders die Subimagines wei'den im Gegenteil (buvli das

Licbl angezogen, wie man sieb leicbt iiberzeugen kann, ^\•enn

man sieb nacbts mit einer Lampe ins Freie setzt. Nun sicllc

icli mil' vor, dass die vorgescbrittensten Pup})en, bei dcncii das

Imaginalauge^ bereits dureli die PuppenliiiUe liiiKku'cli funk-

tioniert, durcb bingere Belicbtung in unsci'm Fall \om Sonnen-

— 145 —

sdiein angozogvn iliiv finsItM'n Scliluiil'winkel vei'lassen, sicli

ans Land bogchen uiid doi't ilire Mclamoi'phose al)scliliossen.

l)a (las Sonnonliclit cinc Zritlang- wii'kon muss, bis dir Larvcn

roagiorcn, lïdll die Fliigzcit meist aul' don Spiitnachmitlag und

Ai)ond. Zn diesor Hypoiliose passt soin- sel lôn die lîcohaclitnng-

PiCTETs, dass im Sommer, wenn die Sonne viel fn'ilu^r sclieint,

ol't die Scliwiirme sclion am Naclimittag auftrcten. Der Zeit-

punkt des Aiisfliegens sclieint also von der Daiier der voran-

gehenden Sonnenbeliclitung abziiliangen Nur auf dièse Weise

nnd niclit dureh Ândernng der TemperaturverliiUtnisse konne

die mebrl'acli bescliriebenen Falle erkliu't werden, \\o Insekten-

scliwiu'me mitien im Winter auf Sclniee beobacbtei wurden.

Wabrsclieinlich batte starke Belicbtung die Puppen be^\•og•en,

ans Land zu kriecben und hier hatte die Métamorphose stattge-

funden. Dass Puppen iiberwintern konnte ich verscliiedene Maie

besonders im Tirol beobachten.

Die Temperatur des Gebirgsbachwasst'rs ist eine tiei'e. Sie

crlaubi nur \v(>nigen anpassungsfiihigen Cosmojioliten und

stenothermen Ivaltwasserbewolmern, sich im Bach aufzuhalten.

Iviilte des Wassers iibt auf das Leben einen tiefgehenden

Einfiuss aus. Sie setzt den Stoffwechsel herab und verlangsamt

so die ?]ntwicklung. Dadurch wird auch das Nahrungs-

bediirfnis geringer. Die meislen Bachliere Averden auch durch

die forIwiUu'ende Stromung zu einem untatigen Zustand des

Hall»scldafes verurteilt, in dem sie wenig Nahrung bi^diirfen.

Ich si cil le mchrere Versuche an iib(n' das Hungervermogen

lorrcnlicolcr Ti»Mv. Fast iibcrall zcigic sich, dass sie sehr

wenig Nabrung zum L(>ben nôtig liaben. So zïichtete ich

Larvcn der Trichopterengattung Ayatanïa, die ich

vicr Monalc lang ohne Nahrungliess. Planarien hielten sich

soiîar noch viel lano-er, wie ich das in meiner Planarien arbeit

ausgefiihrl habe und wie sich vor allem aus den Hunger-

versuchen Stoppenbrinks ergibt. Auclie Gammarus vermag

sehr lang(^ zu hungern. Wenn man mit solchen Daten die

Nahrungsmengen vergleicht, die ein Tiimpeltier wiihrend

eines Tages zu sich nimmt, so sclieint der Unterschied fast

unglaublich.

Der Mangel an i)flnnzliclier Nahrung ruft im Bach vielfach

eincr carnivoren L(>bensweise ; docli sind auch sehr vicie, z. 15.

die meisten Trichopteren und Dipieren, wahrscheinlich

auch manche Ephemeriden und Perliden omnivor. Her-

— 146 —

bivor sind die Mollusken und von den I)i])teren die Stratio-mjiden und Pkalacrocera. Von den Planarien kann sieli

Planarïa alji'nia aucli mit Algennahrung begniigen, wie mir

zwei Funde iin Kliatikon beweisen. Die Quant iliit dei- Raeli-

fauna ist in holiem Grade abliangig von {\vv Menge ^Wv vorhan-

denen i)flanzlic]ien Naln'ung. In moosreielien Biiclieii entfaltet

sieli der grossie Reiclidun an Arten und ludividuen.

3. Ursprung der Bachfauna.

Die édite Baehfauna sebeint ans Ti'unpel- und ^^Vi]lel•fornlen

bervorgegangen zu sein. Beide Extrême lasstni sieli unsebwer

dureh UbergangsfornK'ii verbinden, die Icils (b'iii Fhiss und

langsamfliessenden P)aeb des Taies angehoren, teils sebon

torrentieol werden, wenn ilu'e Anpassung aueb noeb niangelliaft

ist. Ol't lassen sieli aus iiab(^ Ncrwandten Gattungen und

Arten eigentliebe Ubergangsi-eiben nacb ib^n Grad der mor-

pbologiseben Anjiassung ans Baelilel)en aut'stellen, wie ich dass

bei den Hvdracai'inen (pag. 56 ff.) anzudeuten versuelit babe.

Man kann ^•erfolgen wie selirittweise die Mei-kinale des stelien-

d(ui Wassers, Scbwimmiïdiigkeit, Ruder- und Steuera])parate,

Luftatmung, ete. veidoren gelien, wiibrend torrentieole Merk-

male, Fixations- und Reientionseinriebtungen, Hautatmuiigete.

iinmermebr sieli entwiekeln. Nicbtverbelilen darf ieli, dass oft

wenig angepasste Formeii auttallend boeli eiiqiorsteigen und

sebr wilde Bâche bewobnen konnen, widirend gut ange])asste

zwar immer aber nielit aussebliesslicb stark bewegtesWas-ser aufsuclien, sondern da und dort aueli in rubigeren Biielien

leben.

Trotz diesen Ausnalimcn entspriebt jedocli der Cbaraeter der

Tierweit deiii des Bâches; im stark bewegten Wasser trittt manN orzugs\\'eise gut im rubigen wenig angepasste Formen.

Nun stellen wir die Frage : M^arum entsebliessen sicli Tiere

des stehenden Wassers zur Auswand(M'uiig in den Bach, wo(loch die Lebensbedingung(Mi und \or allem die Nabrungsver-

biiltnisse so n iel schleebter sind als in ibrer friiberen Heimati^

Man konnte denk(>n, es s(>ieii die glcicbcn Griindc, di<' brute

nocli deiii Bïïcb Cos!iioi)()liteii zufiibrcii : l'l)('r\(')ikei'ung des

urspriinglieheii \\'olingebieU'S und Ausbuiigerung durcb Artge-

— 147 —

iiosseii. Alléin dièse Annalime (M'kl;ii'l das Felileii der heutigen

ecliten IJaclifauna in Fluss uud Tiiiniicl nielit. Die Hesieddung

(1er Bac]i(> war deslialb iiielil eiii(> Aus\\anderung iiifolge von

rbervôlkerung, sondern eine •' Fluelit ".

Spiiren wir den Gifuiden nacli, welclie die torreniicole Fauna

ans den Seen, Tiimjx'ln und Fliissen verlrieb.

Am ehesten werden wir zum Ziel gelangen, wenn wiv die

Lebenso-ewohnheiten der Baclitiere mit denen der Weihertiere

vergleiehen.

Die bachbewohnende Tier^^•elt ist biologiscli cliaracterisiert

durcli A'orliebe fiir tiefe, constante Teniperaturen, sie darf als

•• stenotlierm- bezeichnet werden. DieBewolmerdes slehen-

den Wassers der Ebene sind entweder Warmwassertiere und

brine-en die kalte Jahreszeit in Danerzustiindenzu oder sie ertra-

gen die weistesten Tenii)eraturgr(Mizen mit Leiclitigkeit, verdie-

nen also die Benemnmg • eurytherm •• (Môbius).

ZscHOKKE fasst stenotberme Kaltwassertiere, die zu gleicber

Zeit nodi andere Bedingungen erfiillen als Glazialtiere auf,

als R e 1 i k t e e i n e r e i s z e i 1 1 i e h e n F a u n a . Er verlangt ausser

dem Vorkommen im kalten Wass'/r der Gebirge gleielizeitiges

Vorkommen im Norden, in der Tiefe der subalpinen Seen und

in isolierten kalten Gewassern der Ebene. Selbstverstiindlieh

kann ma.n nielit (U'warten, dass aile Relikte sammtlielie

Bedingungen erfiillen, ofl treten z. B. im Norden nalie ver-

wandte Formcm auf, die nian sicli durcli Divergenz aus einer

gemeinsamen Stammform entstanden denken kann.

Priifen ^^'ir nun die Frage, ob unsere stenotlnn-men Bacli-

bewohner die geforderten Bedingungen erfiillen und als Gla-

zialrelikte aufgefasst M'erden diirfen.

Leider wurden die Bâche 1ns jetzt nocli sehr wenig faunistisch

untei'suclit und liau])tsac]dich im Norden fehlen nocli seiche

Parallelarbeilen, die uns w^ohl ^^'ertvolle Ergànzungen liefern

kônnten. Immerhin ergaben sich einige wichtige Beziehungen

bel den H ydracarinen (s. pag 00, (57).

Die Faunen der Mittelgebirge und der Alpen sind sehr jUmlich

zusammengeseizt. Hauptsachlich bei den Insektenlarven gab

esnur wenige Arten, die niclit an beiden Orten auftraten.

Endlich stellen aucli manche Formi^n die gei'oi'derten Be-

ziehungen zwischen Bach- und Tiefenfauna lier, wie im Kai)itel

iiber die Zusammensetzung der Baclifauna gezeigi wurde.

Somit wage ich die Behauptung aufzustellen, dass aile

— 148 —

cclitcn Ci ('l)i l'i^'sbacli ticrc , (lie lien le dcr Eln'nc folilcn

als Glacialrclikl (' aut'gct'assl wcrdcii iniisscii.

k'ii onvaiic bostinimi, dass durcli s});il(M'(' î'nicrsuchungcn

sicli die Ahiiliclikoit in dor Zusammpnsctzung dov Faima des

Xordens imd (1er der Gebirgc nocli deutliclier liei'aussteilen

^^'i^d.

Fiiliren wir uns nocli voi'Augen, wie der Verdriingiingspro-

zess verlaufen sein miiss und ^\•as i'i'ir Faktoren liau})isaclilicli

mitgewirkt haben.

Zur Zeit dei' letzten grossen Vergleiseherung traien aiif der

scbnialen Landzunge, die zwisclien den Gletschern des Noi'dens

und deiien der Ali)en ausgespart war, eine grosse Anzalil in'<\r-

giazialer Tiere zusamuKMi. Teils waren es Tiere der Ebene,

leils wurden sie ans ihrer alpinen oder nordisclien Heimat durch

die Norruckenden Gletscher auf das eisfrei bleibende Gebiet

gedrangt.

Dièse Glazialfauna. iebte in Wasser von constanler tiefer

Temperatur, Sauerstoffreiclitum und schleeliien Nahmngsbe-

dingungen, sie zeielnielen sieh also duivh langsamen Stoff-

^\'eehsel, grosses Hungerverinôgen, langdauernde Euibryonal-

ent^vickkmg• und grosses Sauerstottbediirfnis aus. Aile dièse

Eigcniscliaften Ivomraen der lieutigen eclitiMi IJacht'auna in mebi'

oder weniger ausge])r;igler WVise zu.

lîeim Warmerwerden des Klimas anderlen sicli im Tal dièse

Verlijiltnisse. Mit dem Steigen der A^'asserieini)eratur ging

Hand in Hand eine Venninderung des Sauerstoit'gelialles. Auf

ih'V andern Seile aljei- steigerle sicli durcli starkere Erwarmung

der StoftVeehsel und mit ihm das Sauersioftbediirruis. Bei so

ungiinstigen Bedingungen ging dlo glaeiale Fauna raseli dem

Absterben enigegen, besondei's als nun eine neue Fauna ein-

draug, eineA^^armwasser- und riii((uisl(>nfauna, die sieh bei den

neuen VerliiUtnissen wohlfiihlle, l'aseli vermehrte und der alt-

eine-ebiirfferten Kallwasserfauna, die durcli den gesteigerlen

Stoffweclisel immer notN\endigere Nahrung streitig maelite.

Nur wo die Wasseriemperalur naeli ^^•ie vor eine tiefe blieb,

konnten sicli unsere Tiere noeli lialten. So folglen sie denn

dem schm(dzen(len Fis in die Biiehe. Die neuen Einwanderer

kounlen den Fliiclitlingen nielit folgtni, da sie sieli nieht so

l'aseli an das tliessende \^'^asser gew("»lmeii konuleu. Letztere

(M'fuhren nun ein verseliiedcMies Seliieksal. Maiieli(> fiilirten die

zuriiekweielienden Gletscliei- nacli Norden, andere i'olgten dem

— 149

selimelzpndon Eis iii dio Hoclialpon, oinigo stiogon in die kiilile

TieiV der Seon liinuiitei' uiid ein wcitorer Toil suclitc die kalten

Gewiissoi- (Ici- Mittelgebii'ge aiif.

l)ei don Roliklon, die vom Baclilc^ben au^^g•escldos^en \^•al•en,

ersetzte j)assive Ùbertragung dnivli Insekten und Vogel die

aetiv(^ Waiiderung. Manche Tiere beni'itzlen die l>;ieli(' als

Auswandei'uiigssli'assenvoni Tiïnipel dt^s Taies biszuni GbMselier-

see der Hoelialpen; sie i)assten sicli, an ihrem Ziele angehingt,

^^•ie(lel' an das stehende \A^assei' an. So konnte ich in mehre-

ren bochalinnen Seen die Anwesenheit echt toi-renticoler Lebe-

\\esen wie z. B. Plandvia alpina, Nemuralavxon etc. eon-

slatieren. AnebZscHoKKE fand da und don Baehtirre untei-den

ri'ei'steinen der Hoeliseen glaubt al)er, dass es sieh meist umZnlVdle liandelt. Die Mchrzald der Fliiehtlinge, die sicli den

B.ïehen anvortraiil liattcn, geriet jedocli in eine •• Saclvgasse •

nnd halte niehl (leh-gcnheit, in cinen S<'(^ 0(Um' Tiimpel zu

gelangen.

Einigen Art en geniigte die tiefe T(Mnp(>ratur der Baelie nicht;

sie wanderten in die Quell(>n liinanf und von da ins Innere der

Erdc, in die Hôhlengewiisser, zu denen jahraus jalnvin kein

^^;u•lll(ndel• Sonnenstrahl liinunterdringt und die dcshalb stets

eine gleielnniissige, tiefe Temporal ur bositzen.

So triigt also (lie Tiorwelt des Sturzbaehes eincn (knvliaus

glaziaU'U Character, der sicli wold nirgends sonst so rein zu

erhnlton vermag. Dios habon \\ir don starken biologischon

Eigentiindiehkeiten des lîaeldebens zuzuschreiben, die hier

iiH'lu' als andersw'O das eosmopolitisehe Elément zuruekhalten.

— 150 —

IV

ZUSAMMENFASSUNG

1 . Die cliarakteristischen Bedinguiigen des Gebirgsbaclies sind :

a) Constante, tiel'e Temperatur;

b) Starke Strômung und Schwankungen ini Wasserstand;

c) Saiierstoffreiclitum infolge der heftigen Wasserbewegung;

(J) Pilanzenarmut;

e) Steiniger Untergi'und.

2. Die vorgenannten Bedingungen di'i'icken dei' Tierwelt

einen characteristischen Stempel auf und beeintlussen :

(i) Zusamnienselzung ans resistcnton Cosmopoliten und

stcnol liermen Siisswassei'bewohnern;

h) Korpei"gestalt : Morpliologisclie Anpassungen, Fixa-

tions- und Retentionseinrichtungun, dorsoventrale Ab-

plaitung, Verz^^'el•gung etc.;

c) Lebensweise : Geringes isabi'ungsbo<liirFnis, lang-

danci'ndc End)ryonalentwicklung.

3. Die Dacbi'auna. setzt sicli zusamnien aus:

(i) Cosmopoliten, Ubiquisten;

h) Torreniicol-profunden Elcnicntcn;

() pA'hten l>ae]itier(>n.

4. Die I>aeld'auna wii-d aus Fornien gebiidet, die urspriing-

lich deui stebendcn Wasseï' angehoi'ten. Der Einfluss des

l>ae'blebens giebt sicb bei den einzelnen Formen vei'scbieden

deutlieli zu erkennen.

5. Aile ecliten Gebirgsbachformen diirl'cn aïs Glazialrelikte

aufgefasst werden, wcil sic die von Zsciiokkk gefor'derten

Bedingungen :

(() Gleiclizeitiges A'orkonuneii ini Ccbirgc und ini Noi'den;

b) Gleiclizeitiges Voi'konnnen ini Ccbii'ge und in der Se(>n-

tiefe;

c) Feblen in den warmen, stebeudcn und langsam-

fliessenden Gewassern der Ebene;

d) Fortpflanzung bei tielen Temperaturen,

nielir oder weniger erfûllen.

Alphabetisches Verzeichnis der im Bachgefundenen Arten.

Mein Matorial bosîelit ans 121 Gattungen imd 223 Arten,

die liier alpliabetiscli geordiiet nocli einmal zusaminengestellt

werden s;ollen.

1. [Agabus congener] ... .... 112

2. Agapfitus fuscipes 9()

3. [Anacaena limbata) . . 112

4.. Ancylus capuloides 122

5. » fluviatiUs 120

6. Apatania fimbriata .... . 89

7. [Asellus aqualicus] 56

8. Atherix spec 109

9. Atracti(le.s nodipalpis 57

10. » octoporus . 57

11. » spinipes 57

12. Aturus asserculatus. 59

13. )) criiiitus . . 59

14. » inlermedius . ... 58

15. » scaber 58

16. Baëlis gemellus . 73

17. » • spec. . . ... 73

18. Beraea mauriis 87

19. Bylhinella abbreviata . 123

20. » alla 123

21. » Dunkeri 123

22. Callidina bidens 39

23. » parasitica 39

24. Caloiiyx latus 57

25. Candona spec 53

26. Canthocamptus rhaelicus 51

27. [Centropyxis aculeata] . .... 38

28. Ceratopogon spec HHi

29. Cbiroiiomus llavus (?) lOi;

30., » plumosus 106

31. » spec 106

32. Chloroperla grammatica 84

33. » rivulorum 83

34. Chydonis splia>ricus 49

35. Colhurniopsis vaga 39

36. Crunoecia irrorata . • 87

37. Cyclops fimbriatus .... .... ol

38. Cyphoderia ainpuUa 38

39. Cyphon spec '"'

40. Difflugia pyriformis 3N

41. Dictyopterys Imhoffi ^i

4(2. » spec • •«^4

43. Drusus discolor .... 8/

44. » spec^~

45. Ecdyurus lluminum'3

46. » helveticus ... 73

47. » lateralis 73

48. » venosus 73

49. Elmis aeneus Ui

50. » (iermari . . 114

51

.

» Maugetii J ' i

5(2. » sodalis • •115

53. Epeorus alpicola (?)"3

54. » torrentium"3

55. Ephemerella spec ''S

56. Feltria arniata 58

57. » brevipes 58

58. « composita ' 58

59. » jurassica 58

60. » minuta 58

61. » rubra 58

6"2. » liouxi 58

63. » scutifera 58

(li. rt Zschokkei ... i><^

65. (lammarus pulex ^^^

66. ') pungens 55

67. Glossiphonia heteroclita i9

68. > stagiialis ^^9

69. Glossosoma Holtoni^~

70. Gorra spec^"

71. [(iyralor herniaphroditus] -iO

7'2. [Heleporus glacialis] ' •-

73. Helicopyche spec ^~'

74. [Herpetocypris spec.) 53

75. Hjartdalia runcinata 59

76. Hydraena aiigustata 113

77. » gracilis 113

• 78. » spec 113

79. [Hydrobius limbatusj Il"2

80. [Hydroporus balensis] 11-

81.I

» nigrita] 11"2

82. [ » nigrolinealus] 11"2

83. 1.) nivalis] 11'2

84. » spec. (Larven) 11-

85. Hydropsyche spec^~

86. Hydrovolzia cancellata 59

87. » placophora 59

153 -

X8.

— 154 —

137. Neritina fluviatilis 125

138. Nipliargus puteanus 55

139. » tatrensis 55

140. [Noterus sparsus] 112

141. Odoiitocerum albicorne 87

142. Oligoneuria rhenana 73

143. Osmylus maculatus . . 111

144. Oxycera spec . 109

145. Oxyethira sagittifera (?) . 87

14(3. [Papiriiis miiiutus] 72

147. Panisus torrenticolus 57

148. Parnus auriculatus 114

149. Partnuiiia angusta .... 57

150. » steinmanni 57

151. Pedicia rivosa 108

152. Pericoma spec 110

153. Perla cephalotes 83

154. » margiiiata 83

155. » maxima ? . 83

156. Phalacrocera spec. ? 107

157. Philodina roseola 39

158. Ptilocolepus granulatus 87

159. Pisidium ovatum 126

160. Planaria alpina 42

161. Planaria cavatica 42

162. » gonocephala 42

163. y> lactea 42

164. » torva 42

165. ( » albissima) 47

166. ( « Mrazek-i) 47

167. ( » vitta) 47

168. [Planorbis contortus] 120

169. Plectrocnemia spec ... 87

170. Polycelis cornuta 42

171. » nigra 42

172. Polycentropus flavomaculatusV 87

173. Potamanthus liiteus . . 73

174. Proaies spec. ? 39

175. Prionocypris serrata 52

176. [Prorhynclms stagnalis] ..... ..'.... 40

177. ( ^> fontinalis) 41

178. Prosopistoma foliacea 73

179. Pseudosperchon verrucosus 58

180. Pseudotorrenticola rhynchola 58

181. Fihithrogena semicolorata 73

182. Pihyacophila aquitaiiica 87

183. » _ glareosa-gruppe 87

184. » nubila? ". 87

185. » vulgaris-gruppe 87

— 155 -

186. Rotifer vulgaris 39

187. Sericostoma timidiim8"

spec 87

189. Silo spec 8/

190. Simulium spec lOi

191. Sporadoporus iiivalvaris . 57

192. Sperchon denticulatuç 58

193. » glandulosus 58

194- « insigiiis 58

195. » koenikei . .58

196. » inontanus .... 58

197. » mutilus 58

198. » plumifer 58

199. » setiger 58

200. « vaginosus 58

201. Stactobia eatoniella 87

202. ( » fuscicornis) 87

203. Slenophylax pizzicornis 87

204.. » spec 87

205. Stenostoma leucops 40

206. Taeniapteryx risi 84

207. Tabaiius cordiger 109

208. Taiiypiis spec 106

209. ïaiiytarus dives (?) 104

210. » spec 104

211. Teutonia primaria 58

212. Tipula gigantea ? • 108

213. » liitescens? 108

214. » spec 108

215. Thyas curvifrons 57

216. » oblonga 57

217. » thori 57

218. Thyopsis cancellata 57

219. Torrenticola anomala . . • 58

220. [Valvata pisciiialis] 125

221. Vitrella helvetica 124

222. Vortex spec 40

223. Wulpiella spec 106

iV. B. Die mit eckigen Klammern[ J

bezeichiieten Arton sind Zufallsfunde,

die mit runden Klammern () wurden von mir nicht torrenticol gefnnden.

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Atui DioLlac r.ll•

-ndsach, d&lzn. ChKMnobil, J /. ('OFIAirr. Bru.sr//rs

PHALACROCERA( \QVQV Ç) )

CORRKIENDA.

Page 34, au lieu de: Er eiitwassert eiuer Flache, lisez : uiid

entwassert.

Page 36, au lieu de : ziemlich wasserreich an dieser Stellc,

lisez : ziemlich wasserreich. An dieser Stelle

et plus bas, au lieu de :

1906 9.5°, lisez : 7 Sept. 1906 9.5"

Page 50, au lieu de : Monta bathycola, lisez : Moina bathycoJn.

Page 54, au lieu de : Aeusequelle, lisez : Areusequelle.

Page 60, au lieu de Lebertia Walter, lisez : Lebertia Walleri.

Page 62, au lieu de : I. Arten des Hochgebirges (1), lisez :

I. Arten des Hochgebirges (10).

Page 73, au lieu de : Heptophlebia, lisez : Leptophlebia

.

Page 75, au lieu de : Tracheenriemenlamellen, lisez : Tracheen-

hiemeiilamellen.

Page 81, au lieu de : Eisstadium, lisez : Eistadium.

Page 91, à : Helicopsyche sperata Mo L ? Tafel IV, suppri-

mez Tafel IV.

Page 99, supprimez I. Bachformen.Page 100, au lieu de : (pag. 9), lisez : (pag. 27).

BEITRAGEZUR

KEITIIS DER SUSSWÂSSERPROTOZOEN

von S. AWERINZEW

Leiter der Biologischen Station an der Murmankiiste

(Alexandrowsk, Gouvernement Archangelsk).

I

Walirend meiner Studien iiber die Protozoen liât sicli bei mir

ein zit-mlich reicldichcs Material fiir die Systematik wie aucli

fiir die Morphologie verschiedener Formen angesammelt ;einen

Tcil dieser Beobachtiingen liabe icli bereits in friilieren Auf-

sjitzen kurz in russischer Sprache mitgeteilt; ein anderer Teil

gab den Stoff fur weitere Arbeiten ab. In dem vorliegenden

Aufsatz môchte icli einige dieser fragmentarisclien Beobach-

tiingen verôftentlich(?n, indem ich vermiite, dass dieselben fiir

das weitere Studium der Protozoen niclit ganz ohne Nutzen

sein werden.

1. Arcella discoides Eiikenberg

Der Durchmesser des Gehiiuses dieser Art iibertriti't dessen

Hohe um rnehr als das Dreifache. Die grosse Pseudopodien-

offnung behndet sich in der Mitte der leicht eingebuchteten

unteren Gehauseseite und ist von einem Kranz kleinster, nur

— 164 —

schwer zu bemerkender Poren umgeben. Der Durclimesser der

Pseudopodicnôfinung botriigt etwa 3|io-5/io des Geliausediirch-

messers.

Icli kann inicli niclit mit Pknakd (1902) einverstanden er-

klaren, welclier in ArccUa poJijpora eine besondere selb-

standige Art erblickt, da ich melirfach vielkernige Arcella

gofimden habe, bei welchen der Durclimesser der Pseudo-

podienôffhimg 3/io des Geliiiusedurciimessers entsprach (z. B.

Durclimesser des Geliiiuses: 0,200 mm; Durchmesser der

Pseudopodienôfinung : 0,060 mm), gleichzeitig aber auch Exem-

plare mit 2 Kernen, bei deiien der Durchmesser der Pseudo-

podienoffnung 4/io-5/io des Gehàusedurclunessers betrug (z. B.

Durchmesser des Gehauses : 0,265 mm; 0,195 mm; 0,126mm;

Durchmesser der Pseudopodienotlhung : 0,184 mm; 0,097 mm;

0,052 mm).

Ebenso habe ich niclit allein Exemplare von Arcella discoï-

des mit 2, 6, 8 und 25 Kernen, sondern zweimal auch solclie

mit 48 und 53 Kernen gefunden, ein Umstand, der natiirlich

mit der Vermehrung dieser Rhizopoden zusammenhangt, welche

ich gleichfalls fast vollstimdig verfolgen konnte und in eiiiem

speziellen Aufsatz zu beschreiben gedenke.

Nach den von mir aufgefundenen A. discoïdes zu urteilen,

wird dièse Art am haufigsten in grossen Gewiissern mit vor-

handener Strômung angetrofien, ebenso aber auch in Bàchen

und Fliisschcn. Es will mir scheinen, als wàre es gerade die

Gestalt selbst des Gehauses, welche mit dem Vorhandensein von

Strômungen in einem Zusammenhang steht, doch ist es mir

derzeit wegen Mangel an genugendem Material nocli niclit

môglich dièse Abhàngigkeit mit Sicherheit festzustellen.

2. Difflugia corona Wallich

In mehreren Planktonproben aus dem Elusse Svr-Darja,

welche ich durch Herrn L. S. Berg erhalteniiabe, fand ich unter

Anderem eine ziemlich grosse; Anzalil von Exemplaren dieser

Art. Ihr kugelfôrmiges Gehause tallt besonders infolge der

Anwesenheit von konischen, i-egelmassig angeonhictcn liohlen

Stacheln in_die Augen, deren Oberfiiiche mit kleinen, regel-

mâssig geformten Sandkornchen bedeckt ist.

Dièse Exemplare von D. corona zeiclmen sich voi- alleu

— 105 —

anderen bislier bescliriebenen liauptsaclilich dadiircli ans, dass

ilire gesammte Oberflaclie von ebensolchen balbkugeligen Hocker-

chen bedeckt ist, wie bei D. tubey^culata (Awer.) Wallich;

aller Walirscheinlicbkeit nach wird es sich als notwendig er-

weisen, eine neue Varietàt D. corona var. tuberculata auf-

zustellen.

Ausserdem ist bei dieser Form die Anoi'dniing der Reserve-

sandkôrnchen in ihrem Protoplasma von Interesse; dieselben

liegen in einer regelmassigen Schicht an der Grenze zwischen

dem Ecto- und Endoplasma dieser Rhizopode, so dass wir,

nachdem an conservierten Exemplaren das Gehause durcli vor-

sichtigen Druck entfernt worden ist, eine Difflugie mit einem

sclieinbaren zweiten Gehause erblicken, welehes ans den durcli

die dûnne Ectoplasmaschicht hindurchsclieinenden Reserve-

sandkôrnchen besteht.

3. Difflugia tuberculata Wall. spec.

Bereits im Jahre 1899 gelang es mir, mit dem pelagischen

Netz von Apstein in einem der kleinen Seen des Gouvernements

Novgorod eine betriielitliche Anzahl von Difïlugien zu erbeuten,

welche icli schon damais als mit der von Wallich b(>schriebenen

D.proteiformis subsp. globularis var. luhercidaia (1804) (1)

vollstiindig iibereiustinnnend erkannte.

Das Gehause dieser Difflugie zeielmet sieh liauptsachlich

dadurch aus, dass seine Oberflàche mit kleinen, fast halb-

kugeligen Erliôbungen bedeckt ist. Besonders charaeteristiseli

erscheint der Umstand, dass das Gehause von D. tuberculata,

sowohl in dem oben erwahnten Falle, wie auch bei allen

spàteren Funden, nicht aus Sandkornchen, sondern aus Kiesel-

plàttchen von verschiedener Gestalt zusammengesetzt war;

selbst dann, wenn sich zwischen den tafelfôrmigen Gebilden

andere von unregelmassiger Gestalt vort'anden, erwiesen sich

dièse letzteren, iln-em Verhalten im polarisierten Lichte nacJi

zu urteilen, gleich den Tàfelchen nicht als Fremdkôrper,

(1) AwERiNZEW, S., «Beitrage zur Faunistik der Protozoen von Bologoje und

dessen Umgebungen» (Trav. Soc. Nat. Saint-Pétersbourg, t. XXX [1899]. und

«Berichte der biolog. Siisswasserst. St. Petersb. Naturf.-Ges. », Bd. I [1901J).

— 166 —

sondern als Produkte dos Stotf\^'eclisels in dem Pi'otoplasma

der Rhizopode selbst.

In den Grundproben ans denjonigen Localitaton, wo ich im

Plankton fin' gewôlmlicli D. fubcrculata gefnnden liatto,

konnte icli diose Forra niemals feststellen.

Es làsst sich einstwoilen niclits Bestimmtes darùber aussagen,

ob irgend eine Abhàngigkeit zwiscJien einer derartigen Bildnng

von Hôckerchcn auf der Geliàuseoberflàclie und dem Vorkommenim Plankton besteht; allein das Anffinden abnlicher mit Hôcker-

chen besetzter Formen von D. coi^ona nnd zwar ebenfails ans

dem Plankton vorleiht einer solchen Vermutung eine gewisse

Wahrscheinlichkeit.

Verworn liât es bei der xVusfûhrung seiner Versuche liber die

Entstehung der Gelianse der Rliizopoden ('^Biolog. Protisten-

Studien-, Zeitschrift wiss. ZooL, Ed. 50) zweifellos aucli mit

D. tubercuhita zu tun geliabt; allein es ist kaum anzunehraen,

dass die lialbkugeligen Vorwôlbungen ihres Gehânses nur aus

einem einzigen, stellenweise mit Bakterien bedekten Plàttcben

bestanden liaben sollt(m.

4. Nebela lageniformis Penard

Leidy bat im Jabi'o 1870(1874) imter dem NamoniV. harhaid

eine Form beschrieben, welclie einigermassen an iV. lageni-

formis erinnert und sich von dieser durcli die An^^•esenlleit

diinner, baarartiger Gebilde an! (l(>r Oberfliiclie des Geliauses

nntersclieidet.

Penard (1902) glaubt annelnnen zu diirl'cn, dass dièse Gebildo

nicht sowohl Toile des Gehauses als vielmohr auf diesem

letzteren sitzende Parasiten (Algen) darstellen.

Was micli betrifft, so bin ich, auf Grund der Zoichnungen von

Penard, wie auch nach eigenen Beobachtungen, eher geneigt,

in diesen Auswuchsen keine Fromdkorper, sondern Gebilde zu

ei'blicken, welclie einen Teil des Gehauses von A^ lageni-

formis ausmachen, und zwar Aus\\"iichse bestehend ans der di(^

einzelnen Plilttchen mit oinander vorklobenden und iln^e Unter-

lage bildenden Substanz.

Wir kônnen demnacli dièse Gebilde als einen gloichsam nicht

vollstàndig entwickelton Kiel ansehen, iUinlich dem Kiele von

N. carinata; nichtsdesto\\'oniger wird man in dem Vorliandon-

— 107 —

soin der Alliage eines dcrartigen Gobildes nocli niclit einon

Grund erblicken kônnen, die damit versehenen Formcn in eine

Ijesondei'o Spezies auszuscheidon, solange andorc cliaracteris-

tische Eigentïunliclikeiten l'elden.

Nacli don von mir boi vorscliiedonen Nehela-Arion gomacliton

Boobachtungen zn urteilen, werden wir bei der Aiifstelkmg

si)ozifisclier Merkmale solchen Gebilden kaum eine grosso Be-

dentung beilegen kônnen, wie es dev Kiel nnd die hohlen Aus-

wiichse von verschiodener Gestalt sind, indem derartige Bil-

dungen ausserst iinbestandig ersclieinen.

5. Urceolus alenitzini Mereschk.

Dièse originelle Form liabe ich melirfach angetroffen und stets

ist es mir bel langerer Beobachtung gelungen, die Fiiliigkeit

ihrer ectoplasmatischen Schicht, nach Reizung eine klebrige

schleimige Substanz auszuselieiden, nacbzuweisen; ein gleiches

Verhalten habe ich aucli bei anderen Protozoen boobaclitot.

Infolge dieser Eigentiimlichkeit bleiben an der Oberflaclie dieser

Flagellate nicht selten Schalen von Diatomeen, Sandkornclien

u. dergl. Gebilde mehr kloben. Es untorliegt wolil keinem

Zweifel, dass eben wegen dièses Umstandes die Tertre ter der

Gattung Urceolus, welclie von Stein und Penard gefunden

wurden, von Fremdkcu'pern bedockt waren.

(). Peranema triehophorum Ehrbg. sp.

Bei dieser ziemlich lijiufigen Art habe ich imter Anderem

mohrfach das Aiisstossen der Nahrungsroste an einer be-

stimmten Stelle im hinteren Drittel dos Kôrpers beobachten

kônnen (1). Wir haben es demnach bei dieser Art bereits

mit einer bestlindigen AfterôfFnung zu tun; dièse besteht, nach

inoinen Beobachtungen zu ui-teilen, in einer ( )tinung im Ecto-

plasma in Gestalt eines kleinen kurzen Rôhrchens mit zu-

sammenfallenden Wanden, deren Vorhandensein nur widirend

des Detacationsprozesses bemerkt werden kann.

(1) Vergl. Stein, Fr., «Der Organismiis der Infusionstiere», I, p. 77.

— 108

7. Synura uvella Ehrbg.

Sowohl Stp:in (1878, Taf. 13, Fig. 25) wie aiich Fresenius

(1858) weisen aiif das Vorhandensein einer grossen Anzahi von

Augenflecken bei einigen Exomplaren von Synura urclla hin.

Ich selbst habe schon 1899 und aucli spàter nocli àhnliche

Formen geselien, allein bei genauerer Untersnchung er\A'ies es

sich, dass die von den genannten Aiitoren als Aiigenflecke

beschriebenen Gebikle nichts anderes waren, als einzelne

Anbaufungen von rôtliebem Pigment (HaematocJirom?), welcbe

auf deni vorderen Teile der Monade angeordnet liegen.

Wàhrend der typisclie Augenfleck der Flagellaten ans einer

albuminôsen Gi'undsubstanz bestelit, liaben die in Frage

stehenden Piginenianhiiufungen Ultropfcben zur Grundsubstanz,

in denen das Pigment aufgelost ist. Die Zabi dieser Pseudo-

augenflecke imterliegt nacb meinen Beobacbtungen betràcbt-

licben Scbwankungen : in ein und derselben Kolonie trifft man

Monaden mit 3, 5, 8 und sogar 12 Pigmentfleckcben an (1).

8. Amphileptus trachelioides Zacii. sp.

Zacharias land im Plankton des Gi'ossen Ploner Sees ('^For-

scliungsber. d. biol. Stat. Pion-, II. 1893.) einen Organismus aus

der Gruppe der Infasoria asjrirotricha, welcben er DUeptus

trachelioides benanntt^ Wiilu'end moines Aufentbalts auf der

biologiscben Siïsswasserstation am See Bologoje babt; ich melir-

facb im Monat Mai bei der Untersnchung des Seeplanktons

Infusorien angetroften, welclie durcliaus mit der Bescln^eibung

und (k^n Zeichnungen von Zaciiarias iibereinstimmten. Allein

auf Grund des Baues der nur wâhrend der Nalirungsaufnahme

sichtbaren spaltfôrmigen Mundoffnung miissen dieselben niclit

in der Gattung Dileptus, sondern in einer and(3ren, allerdings

ziemlicli naliestehenden Gattung Amphileptus untergebraclit

werden(2).

(1) Vergl. AwERiNZEw, l. c. (1901), p. 228.

(2) Anm. Wesenberg Lund {Biol. CentraWL. Bd. XX, 1900) hàlt Difcptustrachelioides mir fiir « eine Temporalvarietat des Trachelius ovum Ehrljg-.

Ich pei'sonlich kann micli dieser Ansicht nicht ausschliessen,da Amphileptustrachelioides Trichocysten hesitzt, welche soviel bekannt ist, bei dem zweitender senannten Inl'usore fehlen.

— 1G9 —

Im Allu-emoinen waren die von mil' ojefundenen Formen fast

in jeder Hinsiclit mit don von Zacharias beschriebenen identisch

und icli konnte gleicli diosem Forscher grosse Variationen in

der Grosse des Rûssels und der Gestalt des Kôrpers kon-

statieren und micli ebenso von der Anwesenheit von Triclio-

cysten und Zoochlorellen ûberzeugen, welclier Umstand micli

ebenfalls keint; contractile Vacuole bei diesen Formen ent-

decken Hess. In meinen Kulturen encystierten sicli die Amphi-

Icptus trachelloides sehr rascli und der Bau ihrer Cysten

erinnerte durcliaus an die Cysten von Dileptus trachelioides

von Zacharias.

Indem ich die beti-effenden Jnfusorien bei verscliiedenen

kùnstliclien lîedingungen beobachtete, bin icli gleich melu^eren

anderen Erforschern von Planktonformen zu der Ûberzeugung

gelangt, dass die Planktonorganisrnen fast gar nicht Ijefahigt

sind schroffe ïemperatursclnvankungen zu ertragen. Bei der-

artigen positiven oder negativen Temperaturschwankungen

gingen die AniphUcjdus fj'achelioides entweder zu Grunde

oder aber sic encystierten sich, je nach der Hôlie des Tem])e-

raturunterscliiedes. Durcli diesen Mangel an Anpassungs-

faliigkeit an schroffe Temperatursclns'ankungen làsst sich

wahrscheinlich auch der Umstand erkliiren, dass die Mehrzald

der Planktonformen aus Fliissen und Scen nicht in kleinen

Gewàssern angetrofïen wird, deren Wasser rascher Erwiirmung

und Abkiililung ausgesetzt ist.

Ebenso konnte ich auch an A;;?^y///V<7V»..v trachcHoides die

Abhangigkeit der Planktouorganismen von der Temi)ei'atur des

Wassers ilberhaupt konstatieren, womit der Ersatz der einen

Arten durch andere zweifellos in starkem Maasse zusannnen-

hangt.

Amplùh'ptus tracheHoides habe ich im Bologojesee nur so

lange angetrotten, als die Temperatur des Wassers 22° C nicht

erreichte; bei der Erhohung der Temperatur des Seewassers

wurde die Zahl der zur Beobachtung gelangenden beweglichen

Amphileptus allmàhlig immer kleiner, die Zahl ihrer Cysten

dagegen immer grôsser.

Auf Grand der Beobachtungen, welclie ich an Aynidiilcptm

h'achelioifk'S, sowie an anderen, in ihrcm Protophisma Zoo-

chlorellen enthaltenden Infusorien und Rhizopoden aiigestellt

habe, bin ich allm;dilig zu dem Schlusse gelangt, dass wir es

wohl kaum in allen solchen Fallen mit einer wahren Symbiose

U

— 170 —

zu tun habon. Die Zooclilorellen bilden in allcn dit'sen Fallon

entweder das einzige odor doch ein Roscrve-Nahrmaiorial fur

ihre Wirte, indem z. B. bei Ditrema, Amphitrcma und

Hyalosphenia keinerlei aiidere Nalirungsreste zu bemerken

sind, als Zoocblorelten in verschiedenen Stadien des Zerfalles;

ebenso kann man aucli bei Amphileptus bei der Delacation die

Aussclieidung von Ûberresten beobachten, in welclien man

unschwer Zerfallsproducte von Zooclilorellen erkennen wird.

—I oo-o-«

Les Inlusflires Aspirotriclies il'eai ûouce

[VM' H. SCIIOUTEDEN.

II

J'ai })ublié récemment dans ces Annales un travail embras-

sant tous les Infusoii'es Aspirotriclies d'eau douce à l'exception

des Astoniata. J'étudie ceux-ci dans la présente note.

Comme précédemment je me suis basé principalement sur la

Monograpbie de Schewiakoti'. En 1*,)U() Scliweier a i)ublié dans

lesTmdi S. Peterb. Obscli. Estest., Otdcl. Zool., vol. XXIX,n" 4, sous le titre " Parasititclieskia rèsnitcliia Inl'usorii ^^ un

mémoire sur les Infusoires endoparasites qui, en ce (pii concerne

les Asj)iro( riches, n'est en somme pas différent de celui de

Schewiakoff. — La table des Opcdina est toutefois empruntée

à Bezzenberger.

S'' Sous-ordre. — Astomata.

Les Astomata ne comprennent (qu'une seule famille, celle des

Opalinldœ.

19. — Fam. OPALINID.E.

Cette famille renferme actuellement sept genres, dont toutes

les espèces sont parasites d'Animaux. Trois de ces genres sont

marins : deux d'entre eux, Ojiiiluiopsis Eœtt. et ChroinidiiKt

— 172 —

Gonder(= Beuedeii'ui Fœtl.), i-eprésentés l'iin })ar une ('S])èco,

l'autre par deux, sont endoparasites de Céphalopodes; le troi-

sième, Protophrya Kof., vit dans les '• Brood-sacks • d'un Mol-

lus(|ue marin, Lïttorïna rudh. — Les (juatre autres genres

sont seuls représentés dans les eaux douces (comme parasites

d'Animaux, bien entendu). Toutes leurs espèces sont en(loi)ai'a-

sites soit de Vei's, soit de Mollusques, soit d'Ampldbiens; une

d'elle, fort mal connue, vivrait même dans un Bryozoair(> ; une

dernière, Anoplo[)h)'[/(i l))'(inchi(irum,\\i sur les branchies de

Crustacés. Pour chacune j'indi(|ue l'iiabitat connu, par les

signes que voici :

Ey = sur les branchies de Crustacés,

Po = tube digestif de Vers,

P3 = tube digestif d'Amphibiens,

P4 = tube digestif de Mollusques,

P5 = ilans Bryozoaire.

Comme on le veri-a, j'ai mentionné toutes les espèces, mém(^

celles qui vivent dans les Oligochètcs terricoles, les Lunibri-

cns, etc. Les Opalines endoparasites de Batraciens se trouvent

déjà, dans les cas connus, dans les têtards.

Les ([uatre genres représentés dans les eaux douces se distin-

guent comme suit :

1. L'infusoire possède ou bien une ou deux i-angées de

vacuoles contractiles, ou bien un canal contractile

allongé. (Pj'()t()phi/tf a une vacuole unique.) 2

L'infusoire n'a ni vacuoles ni canal contractile.

4. OpdHud.2. Corps ayant en a\ ani une ventouse ou des crochets, ou ren-

fei'mant un bàtonnel. 3

Ni ventouse, ni crochets, ni bâtonnet interne.

1. Anoplo}ih)-ya.

o. Infusoire offrant 1-2 crocliets à l'extrémité antérieure ou

ayant un bâtonnet interne; 1-2 rangéi^s de vacuoles con-

tractiles; noyau en cylindre long.

2. îh)plU{)ph)'i)u

.

Une ventouse à l"exti'émit('' antérieure du cor[)s; un canal

longitudinal contractile; noyau ellipsoïdal 011 réniforme.

0. Discojihrija.

173 —

1. — ANOPLOPHRYA Stein 18G0.

Les quatre espèces connues se séparent comme suit :

1. Coi'ps en cylindre allongé, ou rubané ; rangées de cils ser-

rées ; noyau occupant presque toute la longueur du corps;

de nombreuses vacuoles contractiles (en 1-2 rangées). 2

Corps elli])soïdal ; rangées de cils peu nombreuses ; noyauovalaire, n'occupant pas toute la longueur du corps ;

5-7

vacuoles contractiles, en 1 rangée; la division se fait

transversalement. A. hranchiarum.2. Corps en cylindre allongé. :j

Corps large, aplani, rubané; à l'extrémité postérieure, de

longs cils ; vacuoles contractiles disposées en une seule

rangée. A. f/7um.

3. Vit dans le tube digestif de Vers. 4

Vit dans le tube digestif de Mollusques.

A. i^cTmicKJar'ts.

4. Vacuoles disposées en une seule rangée; les deux extrémi-

tés du corps sont arrondies. A. naidos.

Vacuoles disposées en deux rangées ; l'extrémité antérieure

élargie. A. nodulata.

1. A. NAÏDOS (Dujardin) Kent. — Schewiakofï', p. 381. Po

Kent 1882, Schewiakott' 189G, Scliweier 1900 (p. 39),

Scliouteden 1900.

Syn. : Opali7ia naïduiti Dujardin 1811; Opalina naidosSlein 1851, Lankester 1870; AnopJophrya inermisKent 1881 ; OpaUiia inermis Stein 1859 ; Anoplo-ph) 'j/a rata Ken 1 1 88 1 ; Opalina o rata Claparède 1 802

.

Hah. : Oligochète : Nais serpentina \ Hirudinée : Clep-

sine hiocida.

2. A. NODULATA (Midler) Kent. — Schewiakoft'p. 381, pi. VI,

fig. 1 15. P.

Kent 1881, Bûtschli 1889, Schewiakoti' 1890, Sclnveier

1900 (p. 41, pi. I, fig. 14), Schouteden 1900.

Sj/n. : Leucophra nodulata Millier 1780; Leacophi-ys

nodulata Dujardin 1841 ; Leucopjhrys striata Dujar-

din 1841, Claparède etLachmann 1859; Opalina lincatn

— 174 —

Scliultzo 1851, ria])aW'(le ci Laclimann 1850; riapaW'do

1800; Opalina jtrnlifei-a Claparôde et Laclimann 185<.>;

Opalina sp. Frcy 1858; AnopIopliJ'ipi sir'nita Kcnt

1881 ; Anoplojihy'iia proUfera Kent 1881.

HaJ). : Oligoclictes : LnmhricJis, Nrris Ulforalis:, CJitcllio

nrcnarius, etc.

o. A. FiLiiM (Claparcde) Kent.— Sclicwiakoff, }). 382. V^

Kent 1881, Scliewiakoit'LSOG, Scliweier lUOO (p. 11).

Sijii. : OiKiliiut fihun Claparcde 18(j0, Vejdowsky 1879.

Ilah. : OligocliMcs : Ench;jfra'iis vfir. sp., (liicirio are-

luirius.

I. A. VERMicuLARis (Lci(h) Kent. P4

Kent 1881.

Syn. : Leucophrys rerjnicuJâris haxAx ISll

.

Hah. : Mollusque : PabnUna decissa.

5. A. BRANCHiARUiM (Stcin) Kcut. — Schewiakoff, p. 382,

pi. VI, fig. 14(). E,

Kent 1881, Biitschli 1880, Schewiakoff 189(). Scliwcicr

1900 (p. 42).

Syn. : Opalina branchiarimi 8ie,ml8ô\; Anoplophr-ya

circidans Balbiani 1885, Schneider 1880.

Hah. : Crustacés: Ganimarus pulex, Asellas aqtudicus.

Ohs. : L'Anopjloj)hrya convexa (Claparcde) Kent, para-

site (h; P//////o(/c)'^^ (Polychc te), n'est très probablement

pas identique à cette espèce comme rindi([uent, avec

doute d'ailleurs, Schewiakoff et Sclnveier.

().? A. cocHLEARiFORMis (Lcidv) Kent. Pa

Kent 1881.

Syn. : Leiœophrys cochJcarifor)n}s Leidy 1855.

Hab. : Oligochète : Lunihriculua tenais.

7.? A. sociALis (Leidj) K(mt. P5

Kent 1881, Foulke 1885,

Syn. : Leacophrys socia/i.s Leidy 1855.

Haï). : Bryozoaire : UrnateJhi graci/is.

Ohs. : Cet Infusoire est l'ort mal connu et sa position sys-

tématique fort incertaine. Il en est de même pour les

espèces suivantes, citées par Stokes : A. No/ci (Foulke),

A. fuiricnJns (Leidy), A. inodcsia (Leidy), A. jnrJn

(Leidy).

175

2. — HOPLITOPHRYA Stein 1860.

Les espèces connues se distinguent de la façon suivante :

1. Corps en cylindre allongé ; à l'intérieur un long bâtonnet;

pas de crochet à l'extrémité antérieure ; une ou deux

rangées de vacuoles. 2

Corps non en cylindre allongé; à l'extrémité antérieure,

une épine ou crocliet simple ou bifide; deux rangées de

vacuoles. 4

2. Corps en cylindre allongé, rétréci en avant; le bâtonnet

interne occupe deux tiers de la longueur du corps.

H. séants.

Extrémité antérieure du corps aplatie et coupée ol)lique-

ment; le bâtonnet interne occupe presque toute la lon-

gueur du corps. 3

3. Le bâtonnet interne est géniculé à l'extrémité antérieure;

4-5 vacuoles, en une seule rangée.

H. claimta.

Le bâtonnet interne est courbé en forme de nœud à l'extré-

mité antérieure ; 2 rangées de vacuoles contractiles.

//. fastigata.

4. A l'extrémité antérieui'e du corps, un crochet bifide; cori)S

ovalaire. //. hurihrici.

A l'extrémité antérieure, une épine non bifide; corps s'élar-

gissant en avant. //. picngeus.

1. H. SECANS Stein. — Scliewiakoff, p. 385, pi. VI,fig. 147 Pg.Stein 1859, Kent 1881, Biitschli 1880, Scliewiakoft'LSOG,

Schweier 1900 (p. 45).

-S'^;.'. ; Opallna spiculata Warpachowsky 1886.

Hah. : Oligochètes : LiDnhi'icus tei'restris, L. varle-

gatiis, Enchytrœus verniicularis.

2. H. FASTIGATA Môbius. — ScliewiakofT, p. 385. P2.Môbius 1888, Scliewiakoff 1896, Scliweier 1900 (p. 46).

Hab. : Oligochète : Enchytrœus Môbii.

3. H. CLAVATA (Leidy) Biitschli.— SchewiakofT, p. 386. Po.

Biitscldi 1889, Schewiakoff 1896, Scliweier 1900 (p. 46).

— 176 —

Syn. : Hoplitophrya securiformis Stein 1861, Kent 1881;

Leucophrijs cîavata Leidy 1855.

Hab. : Oligochète : Lumbricus variegatiis.

4. H. LUMBRici (Dujardiii) Kent. — Sclunviakoff, p. H8(j,

pi. VI, fîg. 118! P..

Kentl881,Butsclilil889,ScIiewiakoffl89C),Sc]i\veierl900

(p. 47, pi. I, fig. 17), Schouteden 1900.

Syn. : Opalina Lumhrici Dujardiii 1841, Scliultze 1851,

Perty 1852; Stein 1854; Opalina armata Stein 1854,

Quennerstedt 1805; HopJito])hryn falcifera Stein 1801,

Kent 1881.

Hab. : Oligochète : Lamhricas ferrestris.

5. H. PUNGENS Stein

Stein 1801, Kent 1881.

Hal). : Sœnuris vaiHegata.

3. — DISCOPHRYvV Stein 1800

(= Haptophrya Stein)

Trois espèces reconnues :

1. Ventouse arrondie. 2.

Ventouse en fer achevai. D. hHtonis.

2. Extrémité antérieure du corps élargie et transformée en une

ventouse, hordée d'une rangée de cils ; noyau ellipsoïdal.

D. planarhmi.3. Extrémité antérieure du corps déprimée et portant une

ventouse, dont le bord est cilié et qui présente un anneau

interne de cils. I). giganfea.

D. PLANARIARUM (Siebold) Stein. — Schewiakotî, p. 388,

pi. VI, fîg. 150 Po.

Stein 1800, Biitschli 1889, Levandor 1895, Schewiakoff

1890, Schweier 1900 (p. 49, pi. I, fig. 19).

Syn. : Opalina planariarum Siebold 1839, Stein 1854,

Perty 1852; Opalina polyinorpjJia Schultze 1851;

Haptxyphrya planariarum Stein 1807, Kent 1881.

Hab. .• Turbellariés : Planaria torvaet sp.

— 177 —

2. D. GiGANTEA (Maiipas) Schewiakoff, p. 889. P3.

Schewiakoff 1896, Schweier 1900 (p. 51), Colm 1904,

Sclioati^doii 1900.

St/n. :? Opalina discoglossi Everts 1879; Hcrpiophnin

g'Kjantca Maupas 1879, Certes 1880, Kent 1881.

Hab. : Anoures : Bufo panthcrinus, Rana esculenta,

Discoglossus pjictus.

3. D. TRiTONis (Certes). Pg.

Syn. : Haptophrya tritonis Certes 1880, Kent 1881.

Hûb. : Ui'oclèle : Triton aîpirnts.

— LADA Vejdowsky 1882

Une seule espèce, fort mal connue. Position du genre incer-

taine; ? Astomata selon Biitsclili.

1. L. Wrzesniowskyi Vejdowsky, P2?Vejdowsky 1882, BiÙschli 1889.

Hah. : ? Phreatothriœ pragensis (Oligochète).

4. — OPALINA Purkinje et Valentin 1835

Nous distinguerons comme suit, avec Bezzenberger, les espèces

décrites :

1. Un seul noyau, formé de deux moitiés arrondies, réunies

par un filament. 2.

Au moins deux noyaux complètement séparés 3.

2. Corps fusiforme, élargi en avant, rétréci en arrière, aplati.

Op. intestiiKiIis.

Corps ovalaire, peu aplati. Op). caudata.

3. Deux noyaux seulement ; la coupe transversale du corps est

ovalaire. Op. macrouucJedta

.

Au moins rpiatre noyaux. 4.

4. Quatre ou (•in(j noyaux; coupe transvei'sale du corps

circulaire

.

Oi j la 1 1 1 -enla ta

.

Noyaux nombreux. 5.

— 178 —

5. Corps aplati, fortement foliacé. 6.

Corps peu aplati, ovoïde. Op. flcwa.

6. La plus grande largeur du corps est en arrière du milieu . 7

.

La plus grande largeur est avant le milieu du corps. 9

7. Extrémité postérieure étirée en une sorte de rostre.

Op. coracoidea.

Extrémité postérieure arrondie. 8

8. La largeur du corps égale à peu près la moitié delalongueur.

Op. ranarum.

La largeur est supérieure à la moitié de la longueur.

Op. lata.

9. Au plus 5 fois aussi long que large. 10

Environ 10 fois aussi long que large.

Op. longa.

10. Environ 3-3 1/2 fois aussi long que large; triangulaire, en

forme de virgule large. Op. ohtrigona.

Environ 4 fois aussi long que large; fusiforme, l'extrémité

antérieure arrondie. Op. dimidiata.

Op. ranarum (Ehrenberg) Purkinje etValentin.— Schewia-

koff, p. 393, pi. VI, fig. 153. ' Ps.

Purkinje et Valentin 1835, Dujardin 1841, Perty 1852,

Stein 1854- 1859 -18G7, Claparède et Lachmann 1859,

Quennertedt 1865, Engelmann 1876, Zeller 1877, Kent

1881, Pfitzner 1886, Biitschli 1889, Levander 1895,

Scliewiakoff 1896, Scliweier 1900 (p. 56, pi. 1, fig. 22),

Bezzenborger 1903, Maier 1903, Wallengren 1903, Lô-

wenthal 1904, Kunstler et Gineste 1902, Schouteden

1905 et 1906.

Syn. : Bursaria ranarum Ehrenberg 1830-1833-1837;

Lankester 1870.

Hab. : Anouves : Rana fiisca {escidenta in Scliweier!)

Bufo variabilis, B. cinereus.

Op. lata Bezzenberger, Arcli. Prot., III, p. 166, pi. XI,

fig. 10 (1903). Ps.

Hab. : Anoure : Rana limnocharis.

Op. obtrigona Stein. — Scliewiakoff, p. 393. PsT

Stein 1867, Zeller 1877, Kent 1889, Scliewiakoff 1896,

Scliweier 1900 (p . 58) , Bezzenberger 1903 , Scliouted<m 1 906

.

Hab. : Anoure : Ilyla arborca.

— 179 —

4. Op. DiMiDiATA Stoin. — Scllowiakoff, p. 301, pi. VI,

flg. 154. P3.

Stoin LSf)?, Zollor ISTT, Kent 1S81, IJiitsclili 1880, Sclie-

wiakort' 1806, Scliwoici- 1000 (p. 58. pi. I, tii^. 2:!), 15<"Z-

zonborg-er 1003, Sclioutedon lOoi).

Hdh. : Anoures : R<irta esoiJciihi, Bnfo cincreu!^.

5. Op. cntRAcoiDEA Dozzonberg-iM-, 1. c, jk 1')(), pi. XI, fig'. 8-0

(100:!). 1^-!.

liai). : Anoun^ : l\(iii(( ci/(inôj)]ih/ct/s.

(k Op. LoNtiA BezzonbiM'gi'r, 1. c, p. 1<)7, pi. XI, fig. 11

(1003). P:i.-

Hah. : Anoure : Raïut Ihniwclwris.

7. Op. FLAVA Slokes. — Scliewiakoff, p. 304. P3.

Stokes 1884 et 1888, Schowiakott 180(3, Scliweier 1000

(p. 58), Bezzenberger 1003.

H(/b. : Anoure : Saiphwjjus Holhrooki.

8. Op. lanceolata Bezzenberger, 1. c, p. 165, i)l. XI, fig. 7

(1003). P3.

Hah. : Anoure : Rana esciileutd rar. chiiieusis.

0. Op. macronucleata Bezzenberger, 1. e, p. 1(')3, pi. XI,

fig. 5-6 (1003). P:î.

IR(I). : Anoure : Bufo viehniosliclus.

10. Op. iNTESTiNALis (Ehreuberg) Kent. — Seliewiakott',

p. 301. P:i.

Kent 1881, Biitschli 1880,Selie\viakoff 180(),Scli\v<'ier 1000

(p. 50), Bezzenberger 1003, Colui 1001, Schouteden 1006.

Syn. : Opalinn similis Zeller 1877; Bursaria intest i-

nalis Ehrenberg 1830.

Hah. : Anoures : Bomhiudtor igneus, Petobdtcs fiiscus,

Riuui rsculentd.

11. Op. CAUDATA Zeller. — Scliewiakoff*, p. 305, pi. M,fig. 155. P.'!.

Zeller 1877, Kent 1881, Scliewiakotl* 1806, Scliw.'ier 1000

(p. 50, pi. I, fig. 21), Bezzenberger 1003.

Hah. : Anoure : Bo)nt)iti(ifor igiicKS.

180 —

INDEX

(Les synonymes sont en italiques)

Anoplophrya 173

armata 176

Benedenia 172

branchiarum 174

caudata 178

Chromidina 171

circulans 174

clavata 175

cochleariformis 174

convexa 174

coracoidea 178

dimidiata 178

discoglossi 177

Discophrya 176

falcifera 176

fastigata 175

fdum 174

flava 178

gigantea 177

Haptophrya 176

Hoplitophrya 175

inermis 173

intestinalis ...'.... 178

Lada 177

lanceolata 178

lata 178

lineata 173

longa 178

lumbrici 176

macronucleata 178

naidos 173

naidum . 173

nodulata . 173

obtrigona 178

Opalina 177

Opalinidfc 171

Opalinopsis 171

ovata 173

planariarum 176

polymorpha 176

proliféra 1 74

Protophrya 172

pungens 176

ranarum 178

secans 175

securiformis 176

similis 178

socialis 174

spiculata 175

striata ....... 173

tritonis 177

vermicularis 174

Wrzesniowskyi 177

LES ACmÉTIENS DEAU DOUCEpar E. Rousseau et H. Schouteden.

l)('])uis la })ublicat,ioii du ti"iNail tlo Sand : Étude ijioitogra-

phlque SH.r le (p'aupe des Iiifusolres Tentaculifères (Ann.

Soc. Belge de Microscoi)ie, tomes XXIV-XXV, 1899-1901), peu

d'espèces nouvelles d'Acinétiens ont été décrites; on connaît

actuellement — avec les formes douteuses — en^'iron 80 espèces

habitant l'eau douce. Nous avons cm bien faire en donnant ici les

tables dichotomi(|ues de ces Acinétiens, sui\ant le plan adopté

l)our les travaux analogues publiés déjà dans ces Annales sur

les Rliizoi)odes et les Aspirotriclies. Nous ferons i)araître dans la

suite d'autres travaux du même genre, afin de permettre à

ceux (jui s'occupent des organismes microscopiques d'eau douce

d'arriver rapidement à une idt>ntifîcation presque certaine des

formes (pi'iis rencontrent.

Table des familles :

1. Formes dé})Ourvues de tentacules, vivant en parasites dans

le cytoplasme d'un Protozoaire.

Fa.m. Poi)t)P]iRYiDAE (formes parasites des genres

Kndospha e) rt et; Sph (le) -oph l'ya)

.

Formes libres, pour\ues de tentacules. 2

2. Tentacules peu nombreux (1 ou 2, rarement o à 5), cylin-

driijues, allongés, insérés à l'extrémité antérieure du

corps. 1. Fam. Urnulidae.

Tentacules nondjreux, disposés ou non en faisceaux. 3

3. Une loge. 4

Pas de loge. 5

— 182 —

4. Une loge conique dont la base sert de pédicule, pei'cée à son

extrémité ajùcale (h; 2 à 8 (ordinairement (3) lentes laté-

ral.'s îdlongées, pour le passage des tentacules.

2 Fam. Metacinetidae.

Loge non pei'cée de lentes latérales semblables; un pédicule

ou non. 4. Fam. Aci^^^etidae (genres

Ac'meta et S()h'j/()j)In\i/r/).

5. Coi'j)s muni dt; plusieurs gros prolongements cylindriques

ramifiés t(M'minés chacun par 2 à 4 tentacules ou bien

l)rolongements non ramifiés terminés chacun })ar untentacule. ô. Fam. Dendrocometidae.

Corps non conformé ainsi. (3

(3. Corj)s lobé ou ramifié, les types })rimitifs étant simplement

ovoïdes et la ramificaiion pouvant se réduire à un seul

bras cylindro-coni(pie; chaque loi)e, bras ou ramification

l^ortant un faisceau de tentacules.

(3. Fam Dendrosumidae.

Corps autrement conformé. 7

7. Reproduction })ar scissiparité. Animal libre ou fixé, unpédicule ou non, i)as de bourgeon adhésif, tentacules

ordinairement ré[)artis régulièrement sur tout le corps

sp]iéri(pie. 3. Fam. Podopiiryidae.

Reproduction })af embi-yons endogènes ou par gemmesexternes ciliées. Animal fixé i)ar un pédicule ou [)ar unbourgeon adhésif formé par une petite saillie non difieren-

ciée à l'extrémité jjostérieure du corps.

4. Fam. Acineïidae (genres

lin JICita, et Tol,'nj)hi-ij(i).

Fam. 1. URNTJLIDAE.

Corps globulaii-e, ovoïde ou pyriforme, parfois très allongé,

muni de 1 à 5 tentacules cjlindi'iques, flexueux et allongés,

insérés à l'extrémité antérieure du corps; noyau ovale ou irré-

gulier; une ou plusieurs vacuoles contractiles. Pédoncule et

loge, ou loge seulement, ou ni loge ni pédoncule, l'individu

étant fixé })ar une portion du cori)s. Reproduc^tion })ar scissi-

— 183 —

parité oblique et inégale, la ciliation de la })ortion libérée étant

holotric'he.

Deux genres.

Table des gciwes.

1 . Corps ovoïde, pvi'iforme ou obpjriforme, sans loge ni pédi-

cule, un tentacule sinueux à l'extrémité antérieure du

corps. 1. Rhyncheta.

Corps spliérique ou ovoïde, occupant la moitié ou la totalité

d'une loge ovoïde ou urcéolée, allongée, fixée par son

extrémité postéideure, offrant sur sa face antérieure une

ouverture arrondie ou subtriangulaire par où passent

1 ou 2 (rarement 3 à 5) tentacules filiformes.

2. Urnula.

1. RHY?^CH^TA Zenker 1866.

Trois espèces.

Table des espèces.

.. Tentacule atteignant au moins les deux tiers de la longueur

du corps. 2

Tentacule ne dépassant pas le cinquième de la longueur du

corps. R. gammari.\. Corps obconi(|ue (obpyriforme), se rétrécissant vers l'inser-

tion du pédicule, large au sommet, le tentacule naissant

près d'un des angles (sur coupe optique).

R. obco)iica.

Corps pyriforme, fixé par la large extrémité, le tentacule

continuant le corps graduellement rétréci.

R. cyclopiun.

.. Rii. OBCONICA Hartog 1902.

Un exemplaire trouvé sur le 4*^ sternum tlioracique de

Cyclops gigas.

!. Rh. cyclopum Zenker 1806, Kent 1882, Bûtschli 1889,

Bloclimann 1895, Entz 1896, Sand 1899.

Sur les membres tlioraciques et l'abdomen de Cyclops.

184

3. Rh. gammari Eismond 1805, Sand 1890.

Sur les plaques branchiales de Ga nunaras pidcx

.

2. URNULA Clap. et Lachm. 1858.

Une seule espèce :

1. U. EPiSTYLiws Claparède et Laclnnann 1859 et 1861,

Engelmann 18()2, Stein 18<J7, Wl•zesnio^^ski 1877, Kent

1882, Biitschli 1880, Blochmann 1805, Entz 189(3, Sand

1800 et 1800.

Sur !(_' p(MoncuIe d'Ejjisfijlis.

fam. 2. metacinp:tidae.

Corps ovoïde, occujjant la moitié ou les deux tiers d'une loge

ovoïde, cupuliforme, urcéolée ou trap(''zoïdale, dont la base sert

de pédicule, fermt'c antérieurement; les faces latérales se con-

tinuent sans limite précise en une face antérieure; loge percée

de 2 à 8 fentes équidistantes, longitudinales, par où passent les

tentacules; ces fentes se continuent sur la face antérieure et se

rejoignent à son centre en une ouvert ui-e commune; novau ovale

ou sphérique; une vacuole pulsatile; tentacules cylindriques et

rectilignes, assez longs. Reproduction })ar scissiparité inégale,

peut-être par embryons. Conjugaison.

Un seul genre.

1. METACINETA Bûtsclili 1889.

Une seule (>spèce :

1. M. MYSTACINA (Ebreub.) Ilutscldi 1889, Koppeu 1888,

Dangeard 1890, Blochmann 1895, Sand 1899.

Cothurnia mysticina Ehrenberg 1831.

— 185 —

Acinefff mystichid Elirenboi'g 1838, Stein 18 10 et 1867,

Clapaivdo et Lachmann 1859 et 1801, Biiisclili 1876,

Mereschkovsky 1870, Kent 1882,Parona 1883, Stokes 1888.

Ac. mystacina var. carchcsii Gruber 1879, Kent 1882.

Ac. cothurnia Claparôde et Laehmann 1859, Kent 1882.

Ac. inystacuia var. loiigipes Mereschkovsky 1879,

Sand 1899.

Ac. (data Stokes 1885-1888; Met. my.stacina var.

atata Sand 1899.

Ac. .stagnatitis Stokes 1886-1888.

Ac. acuminata Stokes 1887-1888 ; Met. mystac'nia

var. acuminata. Sand 1899.

Ac. fcrÀlïs Stokes 1894 ; Met. )nystacuia var. ftexUis

Sand 1899.

Ac. «;?-(/?6/rt;7',s-Maskell 1887.

Ac. /fos Maskell 1887.

Met. mystachut var. hreripes Sand 1899.

Sur les végétaux aquatiques ; aussi marin.

Plusieurs \ariétés :

Dans la var. atata Stokes, les fentes de la loge sont placées

chacune sur un rebord relev(;'; parfois la loge peut porter de

petits ailerons ou des pointes (var. acnm'niata, Stokes) ; la partie

postérieui de la loge s'amincit graduellement en un tube conique

ou cylindrique, très courtdans la var. l)reinpes Sand, très long

dans la var. tongipes Meresch. Les tentacules sont filamenteux

et flexibles dans la var. ffeœitis Stokes.

Fam. 3. PODOPHRYIDAE.

Temporairement ou toujours mobiles, ou parasites internes;

rarement fixés sur Cyclojis. Corps sphérique, pas de loge, i)arfois

un pédicule mince, rectiligue en général; tentacules rayonnant

de la surface entière du corps ; noyau sphéri(|ue ou ovalaire ; une

ou plusieurs vacuoles contractiles. Reproduction par scissiparité,

exceptionnellement par formation d'endjryons.

Quatre genres.

Pi

— 186 —

Taille (les genres :

Formes vivant en parasites (sans tentacules) dans le cyto-

plasme d'un Pi'otozoaire. 2

Formes libres. 3

Parasite dans Stenio)- ou un autre filié; re])roduction par

scissiparité. 3. Sphdei'oplwya.

Parasite permanent (jamais libre et à tentacules) dans un

Suceur ou un Vorticellien; rei)ro<lu('tion par bourgeons

internes. 1. Eiidosphaera.

Tentacules simplement capités. 4

Tentacules s'élargissant en large entonnoir à leur extrémité.

Fixé sur Cndops. 2. Choanophrya.

Un pédicule mince, court ou long. .Jamais parasites.

1. P<)<l()j)Jiri/(i

.

Pas de pédicule. Quebpies espèces sont parasites tem})oraires

(v. ci-dessus). 3. Spjhaero^jhrya.

1. PODOPHRYA Ehrenb. 1833.

Cin(| espèces, se présentant sous plusieurs formes :

a) État pj-e :

1. Pédicule et tentacules plus courts (|ue le tiers du diamètre

du corps; tentacules nombreux, subégaux, un noyau et

une vésicule. P. hrei'ipoda,.

Pédicule et tentacules plus longs que le tiers du diamètre

du corps. 2

2. Tentacules peu nom])reux (1.5 environ), subégaux.

P. Mav}i((si.

Tentacules nombreux (50 environ), subégaux ou inégaux. 3

3. Tentacules très inégaux, quelrpies-uns atteignant de trois à

six fois le diamètre du corps. P. lihei'a.

Tentacules i)lus ou moins inégaux, ne dépassant i)as trois

fois le diamètre du coi'ps. 4

4. Pédicule sinu<îux, tentacules subégaux. P. fî.ica.

Pellicule droit, s'insiM'aut sur un jjrolongement coni(pie du

corps qiii donne à celui-ci un aspect ])yriforme; tentacules

inégaux. P. (jelatmosa.

— 187 —

b) Kl/s/es (ceux do bi'cr/jioda n'ont pas été observés) :

1. Kystes munis d'un pédoncule. 2

Kystes sans pédoncule. P. gclatinosa.

2. Kystes munis de 5 cercles en relief, très proéminents, striés.

P. fixa.

8 à K) cercles non striés, peu proéminents.

P. libera.

Pas de cei'cles. P. Maupasi.

c) État mobile (ceux de iixa et breripoda n'ont pas été

observés)

:

1. Ceintui'o de cils incomplète à l'extrémité postérieure; noyau

ovoïde. P- Maifpasi.

Ceinture de cils complète ; noyau spliéri(|ue. 2

2. Pas de tentacules. P. libéra.

Deux faisceaux de t<>ntacules. P. gelatinosa.

1. P. BREViPODA Sand 1890.

Parmi les Algues.

2. P. Maupasi Bïitsclili 1889, Sand 1899.

Pod. fixa Maupas 1876, P. Maupasi var. minitna

Sand 1899.

Sur des Algues.

3. P. LIBERA Perty 1852, Carter 1805, Kent 1882, Maupas

1881, Biitscldi 1889, Stokes 1888, Blochmann 1895,

- Butscliinsky 1897, Sand 1899.-

Pod. fixa var. aJgirensis Maupas 1876.

4. P. FIXA (0. F. Midler) Ehrenberg 1838, Cienkowski 1855,

Claparède et Lachmann 1859, Hertwig 1876, Entz 1879

. et 1896, Kent 1882, Meresclikovsky 1881, Maupas 1884,

Biitschli 1889, Stokes 1888, Dangeard 1890, Bloclunann

1895, Butschinsky 1897, Sand 1899.

Trichoda fixa 0. F. Midler 1786.

Actinophrys sol Stein 1849 et 1854.

Actinophrys pedicellata Dujardin 1841, Pineau 1848.

Actinophrys diffbrmis Perty 1852.

Orcula trochus Weisse 1847.

Podophrya fine Fraipont 1877.

Parmi les plantes et les particules en suspension dans l'eau.

— .188 —

P. GELAïiNOSA (Buck) Saiid 18<.)()-00.

Acineta gcla/ùtos// I>iK'k 18(S1.

Trlchophri/d (jelatiKOsa Sclicwiakoti' 1<S<.);J.

Une des espèces les plus coiuiiiuiies. dans l'eau douce et

les cultures de cresson.

2. rHOANOPHiiYA Hailog l'.i()2.

Fne seule espèce :

1. C\\. INKUNDIHtlLIKKKA (Hai'IOL!) IlarlOg J1K»-J.

Si/n. : Ai'iiK'ld fcD-iiDi-ctjitiniiin Zcidvcr ISOii (ncc Ehrcn-

berg); Podojihnjd? 'nifuiidibiir/fo-d Ilai'log 1881;. 1(7'-

neta Infiuidibidlferd Kent 1882.

3. SPHAEROPHRYA riap. et Laclun. LSry.i.

Six espèces :

1. Formes parasites internes d'Inl'usoii'es. 2

Formes libres. 3

2 Parasites dans SteiitiV. S. stoitorea.

Parasites dans les Ciliés {Stento/- et \'orticelliens exceptés).

S. pusinn

.

o. Corps spliéri(|ue avec 30 à 40 tentacules allongés, irréguliè-

rement distribués, une grande vacuole gazeuse avant la

moitié du diamètre du corps et servant à l'aire Hottcr

l'animal ; nombreuses vacuoles pulsatiles.

iS'. hijih-oHtalic'i

.

Pas de ^ acuole gazeuse semblable pour la flottaison. 4

1. Subsj)li(''rique ou ovale, la moitié antérieure ciliéi', la moitié

})Osl(''rieure avec 8 à 10 tentacules courts, irrégulièrement

disti'ibui's, un uojau, <leux vacuoles jtulsaliles.

S. slciilo]-ca.

Pas de cils. 5

5. Sphéri(pie, lentacutes allongés et localisés dans une seule

zone dii coi'jjs; une seule vacuole contractile.

S. jifo-ra.

189

Toiitaciihs répartis sur toute la surface du corps. (5

Coi'ps ovale (lu(|uel s'irradient des tentacules dont la lon-

gueur atteint jus(iu'à douze l'ois le diamèlre du cori)s.

S. ()C((fn.

Corps sp]i(''i'i([ue mmii de t<'ntacules ti-ès couMs ou à peine

l)lus longs (jue le diamè'tre du cor])S. 7

Cytoplasme incolore; noyau spliéi'ique ou ellipti(|ue ; tenta-

cules nombreux (jusque 50) minces, très courts ou à peine

plus longs que le diamètre du corps. *S'. pusiUa.

Corps plus grand que dans tous les autres Sphaeroplu'ija ;

tentacules très nombreux, minces et ne déqjassant (|ue

d'un (piart ou d'un tiers le diamètre du corps. Cytoplasme

à nombreuses granulations brunâtres. Noyau ellipti(pie.

Uessembl(> à un Héliozoairo à de faibles grossissements.

S. sol.

1. Spii. stkntorea Maupas 1870, Kent 1882, Sand 1800.

Sph. .v^'y//o;-M-Bi"itschli 1870 et 1889, Blocbmann LSU.").

Libre, ou parasite dans Stentor,

2. Spii. pusilla Claparèdeet Lacbmann 1859, Halbiani 18()1,

Engelmannl802et 1870, Eberliard 18()2, rUitscbli 1870 et

1889, Kent 1882, Gourret et Roeser 1880 et 1888,

P)lochmann 1895, Entz 1890, Sand 1899.

Sj)h. sol Metsclmikoff 1801, Keni 1882, Entz 1890.

Sph. pcwauiaecioruin Maupas 1870.

Sph. urostijtae Maujjas 1870, Kent 1882, Parona 1883.

Hph. )n(i(jna Maupas 1870), Kent 1882, Maskell 1880,

P.loclimann 1895, Entz 1890

Sph. sti/tonijchioe Kent 1882.

Libr(^ parmi les Algues, ou parasite dans divei's Ciliés.

3. Spii. iiydrostatiga Engelm. 1878, Kent 1882, Sand 1899.

Parmi les Lemna.1. Spii. parva Greeff 1888, Biitsclili 1889, Sand 1899.

Sur les mousses liumides (une seule fois à Marburg, en

Allemagne).

5. Sph. ovata (Weisse) Lacbmann 1859, lîiitscbli 1889, Sand

1899.

Acti)iOj)Iiri/s orotff Vi'oh^.i' 1818.

(3. Sph. sol Laulerborn 1901 (nec Metsrbnikoti' !*).

190 —

4. ENDOSPHAERA Engelm. 187(3, Entz 1896.

Une seule espèce :

1. End. Engelmanni Entz 189G, Sand 1899.

Parasite dans Tohophnja ot divers Vorticeliiens et

autres Infusoires.

FAM. 4. ACINETIDAE.

Corps de forme variable avec une loge et un pédoncule ou l'un

d'eux seulement ou bien un bourgeon cytoplasmi(|ue adhésif;

tentacules nombreux, fascicules ou dispersés, répandus sur tout le

corps ou localisés dans une région de sa surface. Noyau variable,

une ou plusieurs vésicules contractiles.

Reproduction par embryons endogènes péritriclies (parfois

holoti'iches ou liypotrich(^s ou sans cils ou en forme de Sphacro-ph)-i/a) ou par gemmes ex termes ciliées ou par ces deux modes à

la fois; quelquefois en outre })ar scissiparité; ou bien reproduction

par diverticules générateurs.

Quatre genres.

Tableau des genres.

1. Pas de pédicule. 2

Un pédicule. 3

2. Pas de loge, animal fixé par un bourgeon adhésif.

1. HaUezia.Une loge. 4, Solciiophrya.

3. Une loge de forme variable. 3. Acineta.

Pas de loge. 2. Tokophrya.

— 191 —

1. HALLEZIASand 1805.

Trois espèces :

1. Tentacules groupés en faisceaux. 2

5 à 20 t<!nta('nles de longueur variable, non fascicules, à

rextrémité antérieure du cor[)S, celui-ci i)lus ou moins

régulièrement oviforme, parfois pvriforme ou ovale.

H. ocifnrmis.

2. Corps plus ou moins cylindri(]ue, allongé; deux faisceaux

antérieurs de 6 à 25 tentacules ino^gaux.

R. Bncliei.

Corps spliéroïilal ou pvriforme ; 2-1 faisceaux d(> tentacules.

H. hritdiypoda.

1. H. oviFORMis Sand 1899.

Eau douce, parmi les Algues.

2. H. BucKEi (Kent) Sand 1899.

Podophrija Biichel Kent 1882.

Pod. compressa Nutting 1888.

Parmi les Algues.

3. H. BRACiiYPODA (Stokes) Sand 1899.

Tokophrya brachiopoda Biitschli 1889.

Podophrya brachijpoda Stokes 1885-88.

2. TOKOPHRYA Butsclili 1889.

Vingt espèces.

1. Corps pvriforme (spliérique au stade jeune) avec un petit

nombre de tentacules non fascicules mais répartis sur toute

la surface de corps ; un noyau et 1 à 2 vacuoles pulsatiles;

pédicule non strié transversalement, recourbé, s'amincis-

sant du sommet à la base. T. incïinata.

Corps de structure autre. 2

— 192 —

2. Corps quadrangulaire, deux fois plus long que large avec un

faisceau de t('iita(_'ules à chacun des quatre angles; unnoyau; pédicule allongé, épais, s'élargissant delà base au

sommet. T. astac'i.

Corps de sti'uctui'e autre. ;j

3. Organisme plongé dans une gelée; cori)S cvlin(lri(pie, deux

fois plus long que large; pédicule petit; tentacules courts

et nombreux insérés sur toute la surface du cori)s.

T. parroceU.Structure autre. 4

4. Corps cylindrique, très allongé, quatre à six fois })lus long-

que large. 5

Animal ne répondant pas aux descriptions précédentes. (j

5. Tentacules p(;u nombreux et localisés à l'extrémité antérieure.

1 à 2 vacuoles pulsatiles antéro-latérales. Nojau o^alaire.

T. cylindrica

.

Tentacules répartis sur tout le corps ou plus ou moins régu-

lièrement en 4 faisceaux; un antérieur, un postérieur et

un au milieu de chaque face latérale. Une grande \acuole

pulsatile antérieure et d'autres plus ])etites, souvent voi-

sines des grou^tes de tentacules. Novau rubané.

T. eloïujdfn.

0. 2-4 tentacules fîexueux, très fortement capités, animés de

mouvements de va-et-vient les courbant en tous sens.

T. fîeœiris.

Tentacules rectilignes, rarement sinueux, rigides. 7

7. Tentacules non fascicules [Discophrya Lachm.) 8

Tentacules fascicules; ou bien 2-4 tentacules flexueux, très

fortement capités, animés. 15

8. Pédicule beaucoup plus long que le diamètre du cor])s. U

Pédicule au ])lus à peu i)rès égal en longueur au diamètre du

corps. 10

9. Tentacules répartis sur toute la surface du corps.

T. macrost}/ln.

Tentacules localisés au l)ord ant(''rieur. T. mdcrocoid'is.

10. P(''(licule à peu près égal en longueur au diamètre ducorps. 10

Pédicule beaucou]) plus court que le diamètre du corjjs. 14

11. Pédicule assez mince, cylindrique; s'il est épais, il ne l'est

pas plu? que les tentacules. 12

Pédicule très épais, au moins au sommet; tentacules toujours

— 193 —

minces, distribués irrégulièrement sur toute la surface du

cori)s. l-'^

12. Pédicule assez épais; tentacules au nombre de o ou \ irrégu-

lièrement distribués sur la moitié antérieure du corps,

aussi (''pais que le pédicule. 7\ crussijics.

Pédicule et tentacules minces, ceux-ci assez nombreux, irré-

gulièrement répartis sur toute la surface du corps.

T. ciliafa.

18. Pédicide à base très mince, s'évasant considéraljlement et

brusquement dans sa moitié antérieure qui s'insère sur

toute la face post(''rieure du cor})s. Noyau ramifié.'

T. Steint.

Pédicule large, s'évasant légèrement de la base au sommet,

s'insérant sur une partie seulement de la face postérieure

du corps. Noyau ovalaire, irrégulier.

T. Lichiensteini

.

14. Corjjs réniforme, avec une proéminence au mili(ni de la face

antérieure. Pédicule presque aussi large et aussi épais que

le corps. Tentacules distril)ués irrégulièrement sur le

bord antérieur. Une rangée de vacuoles i)ulsatiles le long

du bord antérieur. Noyau discoïdal ou en fer à clieval.

T. ferrum-equiniim.

Corps de forme variable, parfois réniforme mais sans proé-

minence antérieurt". Pédicule beaucoup plus mince et

moins épais (jue le corps. Tentacules disposés en une cou-

ronne antérieure ou en deux faisceaux latéraux. Une

rano-ée de vacuoles le long des bords antérieur et latéraux.

Noyau rubané ou en fer à cheval. T. cothurmita

.

\~). Un seul faisceau latéral, de tentacules, ceux-ci assez longs,

pointus ou capités; pédicule pas i)lus long que la moiti<'' du

diamètre du corps; une seule vacuole contractile; un

noyau ovalaire. T. cm'chfiaii.

Deux à quatre faisceaux de tentacules. Iti

16. Deux ou trois faisc<'aux de tentacules. 17

Qnatr(» faisceaux de tentacules. 2\

17'. Deux faisceaux de tentacules. 18

Trois faisceaux. 10

18. Corps de foi-me variable, souvent bilobé à l'extrémité anté-

rieure, avec sur chaque lobe un faisceau de tentacules

allongés, souvent reliés entre eux par des tentacules inter-

médiaires, l'aspect fascicule n'étant alors plus apparent.

— 194 —

Pellicule rectiligno ou légèrement incurvé, dépassant la

longueur du corps. 1 à 3 vacuoles contractiles. Noyau de

forme variable. T. cyclopimi.

Corps subspliéri(pie ou pyriforme, rétréci en arrière. 2 fais-

ceaux antéro-latéraux do tentacules courts. Pédicule

sinueux, dépassant rarement en longueur celle du corps.

2 vacuoles contractiles. Noyau ovoïde. T. infusionum.

\\). Trois faisceaux de tentacules neitenient ca])ités. 20

Trois faisceaux de tentacules non dislinctomont capités.

Noyau sphérique. Cytoplasme liyalin. T. dinptomi.

20. Cytoplasme brun opa(|ue. Noyau sphérique.

T. pijruyn.

Cytoplasme incolore. Noyau de foiine variable.

T. cyclopitin.

21. Tentacules au plus aussi longs que le corps (jui est pyramidal

ou (juadi'angulaire, chacun des angles portant un lobe

arrondi sur lequel s'insèrent les tentacules. Pédicule

dépassant de moitié la longueur du cor})s. 1 à (souvent )>)

vacuoles pulsatiles. Noyau ovalaire. T. quadripartita.

Tentacules plus longs que le corps (jusque (> fois). Pédicule

ne dépassant en généi-al pas la nioiti('' du corps.

T. cijclopuin.

1. T. MACRosTYLA (Stokes) Biitschli 1881), Sand 1899.

Podojjh)'i/a ))Uicroiihjla Stokes 188-5 et 1888.

2. T. MACROCAULis (Stokosj Sand 1899.

Acinetamao'ocaidis Stokes 1887 et 1888.

Sur Myriophyllum.

3. T. CRASSiPES (Fric et Vavra) Sand 1899.

Acluid.a? crasslpes Fric et Vavra 1894.

Sur les antennes d'un Crustacé (Boli("'me).

4. T. ciLiATA (Frenzel) Sand 1899.

Suct(»'eU.a ciluila Frenzel 1891.

Eau bourbeustî (Ré[)ublique Argentine).

5 T. Stkini (Clap. Laclun.) lîiitschîi 1889, P.lochmann 1895,

Sand 1899.

Podophrya Sleinii Claparède et Lachmann 1859,

Engeîiîiann 18(32, Kent 1882.

Sur Dytlscus.

— 195 —

6. T. LiCHTENSTEiNi (Clapai'ède, Laclimann) Biitschli 1889,

Sand 1899.

Podophrya Leichtenstebiii Clapai'ède et Laclimuiiii

1859, Kent 1882.

Podophrya Wr:-es}iwwshil Kent 1882.

Acineta hyphydj'i Stoin 1854, Wrzesniowski 1877,

Parona 1883.

7. T. FERRUM-KQUiNUM(Elirenborg, non Zenker) Biitschli 1889,

I^loclnnann 1895, Sand 1899.

Podophrya ferrum-equinum Ehrenberg 1838, Kent

1882.

Discopjh^^ya speciosa Lachmann 1859.

Acineta diademiformis (p.) Pritcliard 1801.

Sur HydrophUiis pjiceus.

8. T. COTHURNATA (Weisse) Biitschli 1889, Koppen 1888,

Blochmann 1895, Entz 189G, Sand 1899.

Acineta cothurnata Weisse 1847.

Acineta diademiformis (p.) Pritchard 18G1.

Podophrya cothurnata Claparède et Laclimann 1801.

Sur les coquilles, Lemna et CaUitricha.

9. T. IXCLINATA (Kellicott) P.iitschli 1889, Sand 1899.

Podojjhrya inclifiata Kellicott 1885, Stok(!s 1888.

Sui' le pédoncule des Camharus.

10. T. PARRocKLi (Cioui'i'et et Roeser) Biitschli 1889, Sand 1899.

Acineta parroceli Gourret et Roeser 1880.

Marin et d'eau saumàtre.

11. T. ASTAcr (Ckp. et Lachm.) Biitschli 1889, Blochmann 1895,

Entz 1896, Sand 1899.

Podophrya astaci Claparède et Lachmann 1859, Engel-

mann 1802, Kent 1882.

Sur Astacus fluviatilis.

12. T. CYLiNDRiCA (Pertv) Biitsclili 1889, Butchinsky 1897,

Sand 1899.

Podophrya cyJindrica Perty 1852, Kent 1882,Merescli-

kovsky 1881.

Sur les Leynna.

13. T. ELONGATA (Clap. et Laclim.) Biitschli 1889, Blochmann

1895, Entz 1896, Sand 1899.

Podophrya elongata Claparède et Lachmann 1859,

Kent 1882.

Sur les coquilles et les Algues.

— 19(5 —

14. T. FLEXiLis (Kellicott) IJutsclili 1S89, Sand 18U1».

Po(loj)]i,-t/(i fJ(\ri1/s KcHifOd ISST, Slokcs 188S.

Sur EpishjVts.

15. T. CARCHESii (flap. et Lachin.) I)i'i(selili 1889, Blocliiiiann

1895, Sand 1899.

Podophyi/a Carchesii ria})ar(""de et Lachinann 1859 et

18()1, Kent 1882,Kôppen 1888, Stokes 1888.

Sur le pédoncule de Carchcs'Hon et (VEiJfsff/I/s.

10. T. QUADitiFARTiTA (Clap. et Lachm.) Biitsehli 1889, Blocli-

niann 1895, Sand 1899.

Podophyi/n qnadvipartita Tlaparède et Lachmann 1859

et 18(il, Engelmann 1862, BiUselili 1870, Kent 1882,

Kôppon 1888, Stokes 1888.

Sur les plantes et les Mollusques aquatiques.

17. T. CYCLoPU.M (Clap. et Laclim.) Biitsehli 1889, Scliewiakoti'

1893, Fric et A'avra 1894, Blochmann 1895, Entz 1890,

Sand 1899.

P()iloj)]ii-!/(i cjjclnpxtn Claparède (>t Lachmann 1859 et

1801, Lachm. 1859, Kent 1882, Stokes 1880 et 1888,

Imliof 1885 et 1890, Kofoid 1891.

Achield, fuberosa Stein 1851 non Ehrcnhcrg.

Achicta phrygnnidarwn Stein 1867.

Acineffileninarinn Stein 185 l,Kent 1882, Biitsehli 1889.

AciiiPtd /fnrù//i/is Sioke^ 188r)-88.

Podophr-ijn phnjgcmichir-iuii Kcni 1882.

Poflnplu'ijn molP/s Kent 1882.

Sui' Cf/clo/j.s, (himmarus, Epi^chura, les larves (1(>

Phrvganes, Lemtta, VaUisneria, etc.

18. T. iNFUsioNU.M (Stein) Biitsehli 1887, IMochmann 1895,

Entz 189(3, Sand 1899.

Podophrya fixa var. Stein 1854.

Acincfa infusionum Stein 1859.

Podt)p/u'i/a inf/(.swnum Engelmann 1802, Kent 1882.

Eaux stagnantes.

19. T. PYRUM (Clap. et Lachm.) Biitsehli 1889, Sand 1899.

I*od()j)hr//apj/rH,/nC\-à\mvo(\e et Lachmann 1859 et 1801

,

d'Udekem 1864, Kent 1882.

Sur les Lanna

.

20. T. DiAPïOMr (Kellicott) Sand 1899.

Podopjhrya diaptomi Kellicott 1885, Stokes 1888.

Sur les anneaux de Diaptoinus,

107 —

3. ACINETA Ehrenb. ISliii, Sand 1800.

Dix-neuf espèces :

1. Tenlaeules non fasciciih'S; loge et eoi'[)S non rom})rimés de

liauL en bas. 2

Tentacules. fascicules; loge et corps coin})riniés do haut en bas.

5

2. Loge et corps comprimés de haut en bas; loge triangulaire

à. l'angle postéi'ieur duquel s'insère un pédicule mince et

fiexueux, corps non adhérent à la loge, muni de ({uelques

tentacules courts sortant par une fente de la loge. Cyto-

plasme jaune brun. A. pava.

Loge et corps non compriuK'S de haut en bas. 3

.'). Loge ovalaire à grand axe transversal, couverte de petits

mamelons disposés régulièrement, largement ouverte an-

térieurement, i)rolongée par un petit pédicule conique.

Gor[)S attaché seulem(>nt à l'extrémité [)Ostérieure de la

loge et faisant saillie en avant en une sphère plus petite

que la loge et garnie tle tentacules allongés. Un novau

et 2 vacuoles pulsatiles. A. h'ifar'ia.

Loge à grand axe antéro-j^oslérieur, non ovalaire. 4

4. Loge losangiqueî à grand axe antéro-})Ostérieur, à angles

arrondis et à côtés concaves, ouverte en avant et prolongée

par un petit pédicule mince et cylindrique. Corps remplis-

sant la loge et proéminant par ^ou^ erture antérieure où

se trouve un bou(]uet de tentacules pas plus longs que la

loge. Un noyau et une vacuole contractile.

A. jiij)'if()7'inis.

Loge obpyriforme à grosse extrémité antérieure tronfjuée

et ouverte, s'unissant postérieurement au pédicule i)ar un

renflement si)hérique. Pédicule épais atteignant deux à

ti'ois fois la longueur de la loge. Corps en forme de cy-

lindre allongé, s'unissant à la logo en arrière et en avant,

faisant saillie en dehors d'elle sous forme d'une calotte

]iémisphéri(iue garnie do nombreux tentacules. Un noyau

et une vacuole. A. cicgans.

5. Loge à face antérieure, plane et i)ercée d'une fente transver-

sale par les extrémitf''S dilatées do laquelle passent deux

faisceaux de tentacules. 6

— 198 —

Loge ouverte par toute sa l'ace antérieure sur les extrémités

latérales de laquelle sont insérés deux faisceaux de tenta-

cules ; ou bien loge ne présentant que deux ouvertures

antéro-latérales pour les deux faisceaux de tentacules.

7

6. Loge cjlindro-conique, pédicule très court, corps remplis-

sant presque totalement- la loge, noyau ovoïde.

A. urccolata

.

Loge subtriangulaire en coupe opti(pie ou en forme de

(lemi-ONOÏde;pédicule six foisplus long (pie la loge, corps

occupant au plus la moitié antérieure de la loge ; noyau

rubané. A. grandis.

7. Loge ouverte par toute sa face antérieure. 8

Loge ne présentant que deux ouvertui-es antéro-latérales,

laissant passer les deux faisceaux de tentacules. 18

8. Loge évasée ou en formede tonnelet i)ortant de 10 à 15 étran-

glements circulaires transvers;uix ; corps ne remplissant

pas complètement la loge. Un noyau et une vésicule con-

tractile. A. ornata.

Loge dépourvue d'étranglemenls circulaires transversaux. 9

9. Loge contenant, au moins la moitié du corps. 10

Loge ogivale, allongée, sur laquelle est j)Osé le corps, sphé-

ri(]ue, trois fois })lus large que la loge et dont un petit

prolongement coni(iue pénètre seul dans la loge.

A. crusiaceorum

.

10. Loge en forme de poire dont la queue très courte serait le

pédoncule et dont la grosse extrémité serait troïKjuée,

corps si)liérique. A. sjjecïosa.

Forme ne ré])ondant pas à cette descri})tion, 11

11. Tentacules rigides. 12

Tentacules longs et flexibles, animés de mouvements de va-

et-\ient qui les recourbent en tous sens ; loge conique ;

pédoncule court, A. cuspklata.

12. Pédicule dépassant beaucoup la liauteur de la loge. 13

Pédicule ne dépassant pas la hauteur de la loge. 15

13. Pas de renflement à l'union du pédicule et de la loge ; loge

cylindrique. 14

Loge coni(|ue;pédicule épais, cylindii(jue ; un renflement à

l'union du pédicule et de la loge Iportion du corps inté-

rieure^suspendue au bord antérieur de la loge, remplis-

sant une portion \ariable de la cavité de la loge;portion

— 199 —

extonio mamelonnée ou sphéi'i(|ue, de dianirlrc jjîirfois

lril)le de celui de la loge, avec 2 (rarement 3) faisceaux de

tentacules. Parfois la portion externe du corps est pour

ainsi dire mdle, les tentacules étant portés sur deux jjetits

mamelons antéro-latZ-raux. Un novau et une vacuole con-

tractile]. A. i)aj)}IUfer((.

14. Loge plus lai'ge que liante ; cor})s ovalaire à grand axe

transversal, occupant environ les o/4 de la loge, sa

})ortion externe en forme de mamelon très aplati avec

deux faisceaux antéro-lat(''raux de tcntacuh^s. Vu novau

rubané, une vacuole contractile. A. Ifisantcold

.

Loge plus haute (|ue large ; corps spliériquc, ne rem})lissan1

pas la moitié d(> la loge, sa ])ortion externe en forme de

mamelon aplati portant deux faisceaux antérodal('raux de

tentacules. Une vacuole contractile. A. sirrrjdcj'.

15. Pédicule égalant au moins la, moitié de la hauteur de la

loge, au plus cette hauteur. 10

Pédicule rudimentaire, large, cvlindrique ; loge coni(jue. 17

16. Loge ressemblant à une tulipe à bord antérieur pentalobé;

pédicule moitié moins haut que la loge; corps rem})lissant

presque complètement la loge avec sa portion extérieure

mamelonnée portant deux faisceaux antéro-latéraux de

tentacules. Une vacuole contractile. A. tidvpa

.

Loge en demi-ovoïde régulier, le bord antérieur lisse;pédi-

cule mesurant environ la hauteur de la loge ; corps sub-

ovale, remplissant environ les 2/3 de la loge avec sa

portion extérieure conique avec deux faisceaux antéro-

latéraux de tentacules. Noyau si)héri(]U(\ une vacuole

pulsatile. A . ^ileupoi-tensis.

17. Loge conique, comprimée, avec deux lèvres antérieures (en

dessus et en dessous) ; corps (remplissant complètement

la cavité de la loge) prolongé entre les lèvres en une lan-

guette portant 2 faisceaux antéro-latéraux de tentacules.

A. Vniguïfera.

Loge sans lè-sre, le bord antérieur échancré ; la face anté-

rieure du corps est plane et porte les 2 faisceaux de tenta-

cules. Var, interrupta.

18. Loge irrégulièrement cylindrique, i)lus haute que large, à

bord antérieur concave;pédicule très court ; corps rem-

plissant souvent la cavité de la loge ; noyau allongé, une

vacuole contractile. A. lacustris.

— âoo —

Loge conique, aussi large (|ue haute, à bord antérieur droit

ou con^\>xe;])édicule n'avant pas la moitié de la liauteur

de la loge ; corps remplissant complètement la cavité de

la loge; noyau s])liérique, une ^'acuole contractile.

A. (teqiKdis.

Espèce extrêmement variable, ordinaii'ement marine, mais

(rouvé(; aussi dans l'eau saumàtre. Loge de formes et

dimensions diverses; pédicule ayant de 1/10 à 5 fois la

liauteur de la loge ; c0i'i)s de formes diverses remplissant

à peu pi'ès complètement la cavité de la. loge. Noyau très

variable, 1 ou 2 ^a.cuoles contractiles. A. Uibet^osa.

1. A. BiFAKiA Stokes 1887-88, Sand 181)9.

Dans les infusions de foin.

2. A. PYRiFORMis Stokes 1887, Sand 1800.

Sur les plantes aquatiques dans les mai'es i)eu profondes.

3. A. ELEGANS Imhof 1883-84, Sand 1800.

Sur Bythofrej)hes loïKjhnan.us.

4. A. FLAVA Kellicott 1885, Stokes 1888, Sand 1800.

Sur Stephanodiscus niagarae.

5. A. URCEOLATA Stokes 1885-88, Sand 1800.

Sur les plantes aquatiques des eaux stagnantes.

6. A. GRANDIS Kent 1882, Biitschli 1880, Blochmann 1805,

Sand 1800.

Sur Anachar'is et Potai)wgcton.

7. A. ORNATASand 1890.

Dans l'eau saumàtre.

8. A. CRUSTACEORUM Saud 1800.

Dans l'eau saumàtre, sur un petit crustacé.

0. A. SPECiosA Maskell 1887, Sand 1800.

Acineta elegnns Maskell 1880, non Imhof.

10. A. CUSPIDATA kellicott 1885, Biitschli 1880, Stokes 1888,

Sand 1800.

Dans l'eau douce.

11. .\. PAPiLLiFERA Koppcn 1888, Biitschli 1880, San<l 1800.

Marin et d'eau douce, sur iUra.

12. A. LASANR'OLA Maskell 1887, Sand 1800.

13. A. siMPLKX Maskell 1880, Kirk 1887, Sand 1800.

14. A. NiEïïPORTENSis Sand 1809.

Parmi les Algues, dans l'eau saumàtre.

— 201 —

15. A. TULiFA Maskell 1887, Sand 189».).

16. A. LiNGUiFERA Claparcdo et Lachinann 1859, Kent 1882,

Parona 1883, Bûtschli 1889, Bloclimann 1895, Entz 189(3,

Sand 1899.

Achieta ligulata Stein 1859.

Ac. uitei-rupta Parona 1883.

Sur les Coléoptèi'es a(|uatiques; aussi dans l'eau saumàtre.

17. A. LACUSTRis Stokes 1886-88, Sand 1899.

'ëiWY Anacharis.

18. A. TUBKROSA Ehrenberg 1838, Stein 1859, Claparède et

Lachmann 1859, Fraipont 1877, Entz 1878 et 1884,

Meresclikovsky 1880-81, Kent 1882, Parona 1882, van

Rees 1884. Mobius 1888, Biitschli 1889, Sand 1895-99.

Achieta citcuUm Claparède et Lachmann 1859,Hertwig

1876, Mereschkovsky 1880, Kent 1882, Butsehli 1889.

Ac. poculiun Hertwig 1876, Kent 1882.

Ac. fœtida Maupas 1881, Kent 1882, Gruber 1884, Entz

1884,1889 et 1896,CTOurret et Roeser 1886, Florentin 1899.

Ac. corrugata Stokes 1894.

Surtout marine, mais se rencontre aussi dans l'eau sau-

màtre, dans la pellicule blanchâtre qui recouvre l'eau cor-

rompue, sur Enteromo7'i)ha et d'autres plantes aquati(|ues.

19. A. AEQUALis Stokes 1891, Sand 1899.

^\\v Myriophyllum et d'autres plantes aquaticjues.

4. SOLENOPHRYA Clap. et Lachm. 1859.

Quatre espèces :

1. Loge beaucoup plus haute (|uc large ou beaucoup i)lus large

que haute. 2

Loge à peu près aussi haute que large. 3

2. Loge beaucoup plus large que haute, en cvlindro l)as, adhé-

rant par la base et ouverte en a^ant. Cori)s de forme

variable, reposanl sur le fond de la loge sans être adhé-

rent aux côtés, portant 4 à 6 faisceaux de tentacules sur

sa face antérieure. Noyau ovalaire. 1 à 8 ^•acuoles con-

tractiles. S. crassa.

13

202

r<>i 'Loge siibcylindi'i(|n(', deux à trois fois plus Iiautiî (|uo larç

ouverte en avant, fixée par son extrémité postérieure

rétrécie. Corps adhérent à la loge et occupant toute sa

cavité, deux faisceaux de tentacules courts sur la face

antérieure. S. )iotonectae.

3. Loge subspliérique fermée avec un l'ebord équatorial près

duquel la loge est percée de 4 à ouvertures. Corps avec

4 à 6 faisceaux de tentacules qui sortent par les trous de

la loge. S. inclusa.

Loge pjriforme, tronquée au sommet, le bord antérieur

fendu transversalement. Corps muni d'un faisceau de

tentacules sortant par le bord antérieur de la loge.

S. 2)era.

1. S. CHASSA Claparède et Lacbmann LS50, Kent 1882, lUitsclili

1889, Blochmann 181)5, Sand 1809.

Sur les racines des Lemna.

2. S. NOTONECTAE (Clap. et Laclnn.) Rutscldi 1889, liloclunann

1895, Sand 1899.

Acineta iiotoncctae Claparède et Laclunann 1859 et

1861, Kent 1882.

Calix notonectae Fraipont 1877.

Sur Notonecta gJaiicd.

3. S. INCLUSA Stokes 1885 et 1888, I^iitschli 1889, Sand 1899.

Sur Pt 'oseï plnacea

.

4. S. PERAStolves 1885 et 1888, Biitschli 1889, Sand 1899.

'èvir Mijrioph [/Il H,nt el autres plantes aquatiijues.

Fam. 5. DENDROCOMETIDAE.

Corps hémisphérique ou lenticulaire, fixé par une plaque chi-

tineuse s'étendant sur toute la surface Ijasale ou sur une portion

de celle-ci, muni de nombreux tentacules ti'ès i)etits, courts et

coniqu(3S, placés à l'extrémité de prolongements cvlindri([ues ou

coniques, simples ou ramifiés. Pas de loge ni de pédicule. Une

vacuole conTt-actilc marginale. Reproduction par formation d'un

embryon péritriclie, à face ventrale aj[)latie. Conjugaison.

JO'S

Deux genres.

Table (les (jenrcs.

Coi-ps muni do 1 à 6 (ordinaircuK-nl 4) gros prolongcmenis

cylindriques bifui'qués ou trifur([ués deux ou trois t'ois de-

suite, cliaouno des dernières Ijranches portant de 2 à 4

tentacules.'

1- Dciulnmmietcs.

Coi'])S muni dt? 10 à 20 i)i'olongements coni(iues, non rami-

fiés, sur chacun desquels s'insère un tentacule.

2. Stijlocomctes.

1. DEN1)R<)(^0METES Stein 1851.

Une seule espèce :

1. Dendrocometks pakadoxus Stein 1851-r)4, Laclimann 1850,

I^iitschli 1877 et 1880, Wrzesniowski 1877, Robin 1880,

Maupas 1881, Kent 1882, Kellicott 1885, Plate 188G,

Schneider 188(), Stokes 1888, Eismond 1801 et 1805,

Kofoid 1804, Bloclnnann 1805, Entz 1800, Sand 1800 et

1800-

Sur les poils des ])attes et sur le bord des i)hu|ues bran-

chiales des Gamutcu'us.

2. STYLOCOMETES Stein 1807.

Une seule espèce :

1. Stylocometes dkutatus Stein 1807, l>iïtscldi 1880, Eis-

mond 1805, Blochmann 1805, Sand 1800.

Aciiicta digitala Stein 1850 et 1878.

TricJiOphri/a digilata Claparède et Laclnnann 1850,

Kent 1882.

Trichophrija ophrt/dii Cla[)arède et Lachmann 1850.

Digilophrya Eraipont 1877.

Pericometes digilatns Schneider 1887.

Asril/cohi digilala Plate 1888. •

204

Sur le bord des lamelles branchiales (VAscllus et Gam-marus, aussi sur lus tiges d'Ophri/dmm versatile.

Fam. 6. DENDROSOMID.E.

Coi'ps de forme variable, ramifié ou non, libre ou fixé, avec

de deux à un très grand nombre de tc^ntacules cvlindri([ues,

capités, non fascicules et répandus sur tout le corps ou sur une

portion seulement de sa surface, ou fascicules et localisés sur les

lobes ou les ramifications;])as de loge ni de ])édicule, pai'fois

une enNelopi)e formée de grains de sable; noyau spliérique,

ovoïde ou irrégulier et ramifié; une à un très grand nombre

de vacuoles contractiles. Reproduction (dans les cas connus) par

embryons endogènes péritriches ou liypotriclies en forme de

lentille biconvexe aplatie ou par gemmes non ciliées, ])arfois

tentaculées.

Cnu[ genres.

Table des genres.

1. Organisme flottant, libre. 2

Organisme fixé. 3

2. Corps massif entouré d'une enveloi)pe formée de fines parti-

cules sableuses et végétales accolées, s'étendant aussi sur

les [)rolongements du corps au nombre de huit, cliacuu de

ces pi-olongements étant muni d'un bou(piet de tentacules

faisant saillie hors de l'enveloppe. Noyau elliptique.

4. Astrophrya.

Corps spliérique muni de (3 protubérances, deux aux deux

pôles déterminant le grand axe et quatre dans le i)lan

é({uatorial Ces protubérances sont grosses, très obtuses

et portent chacune de 12 à 20 tentacules très larges, r(>c-

tilignes et capités. Une ou deux vacuoles })ulsatiles; un

noyau ellii)ti(iue, grossièi-ement granulé.

5. Staurojihri/a.

o. Corps h-régulier, encroûtant, d'où s'élèvent un grand

nombre de digitations obtuses et courtes, couronnées par

— 905 —

des bouquets de tentacules aussi longs que le corps;

nojau irréguliei', rubaniforme et rameux.

3. Ley^nœophrya.Corps formant sur le support un réseau sur lequel se

dressent de longs prolongements, simples ou ramifiés,

terminés par une extrémité renflée ])ortant un faisceau

de tentacules capités; le stolon brun, les branches inco-

lores ou i^ougeàtres; novau ramifié comme le corps.

2. Demlrosonuf.Corps ovoïde, quadrangulaire, trapézoïde, hémisphérique ou

lobé, avec un ou plusieurs vacuoles; noyau de forme

variable. 1. Trichopkrya.

1. TRICHOPHRYA Clap. et Laclim. 1859.

Cinq espèces.

Tableau des espèces :

1

.

Corps ovalaire-allongé avec un seul faisceau de tentacules à

son extrémité antérieure. T. itischun.

Plusieurs faisceaux de tentacules ou tentacules non fasci-

cules. 2

2. Un faisceau de tentacules à chacun des trois angles du corps

qui est aplati, cordiforme ou triangulaire.

T. cordiformis.

Tentacules non fascicules ou bien 4 à 12 faisceaux. 3

3. Corps allongé, plurilobé avec 4 à 12 faisceaux de tentacules

insérés sur les lobes ou à tentacules non fascicules et

épars sur toute sa surface. De 3 à 11 vacuoles.

T. epistylidis.

Une seule vacuole. Tentacules non fascicules. Corps nonlobé. 4

4. Cor])s de forme très variabh^ avec 10 à 30 tentacules

inégaux, divergeant de toutes les parties du corps.

T. i-arinhilts.

Corps subhémisphérique avec 1 ou 2 tentacules allongés.

T. shjijj/eiJG.

— 20G -

1. T. pisciUM Bi'itsdili 1889, Schowiakoff 1893, Sand 1890.

Sur les branchies (ÏEsoœ, Pe^'ca et Acerina.

2. T. coRDiFORMis Scliewiakoff 1893, Bloclimann 1895, Sand

1899.

Fixé dans l'angle de la furca de CijcJops phaJeratus.

3. T. EPiSTYLiDis Claparède et Lachmann 1859 et 1861, Stein

1859-78, Biitscldi 1876 et 1889, Badcock 1880, Kent

1882, Maskell 1887, Stokes 1888, Scliewiakoff 1893,

Bloclimann 1895, Entz 1896, Sand 1899,

Actinophrijs sol Perty 1852,

Dcndrosoma Astaci Stein 1859-78, Kent 1882.

Acineta sp, Cienkowskv 1855.

T)nchophr}ja sinuosa Stokes 1886-88.

Sur les végétaux aquatiques, Epnstj/Hs, Astaciis et les

plaques branchiales des Gammarus.4. T. VARiARiLis Sand 1899.

Parmi les Algues et les plantes jupiatiques.

5. T. siMPLEX (Zacharias) Sand 1899.

Acineta simplcx Zacharias 1892.

Sur les chaînes flottantes de Fragilaria crotonens/s.

2. DENDROSOMA Ehi-enb. 1838.

Une seule espèce :

1. D. RADIANS Ehrenberg 1838, 1810 et 1862, Dujardin 1811,

Perty 1852, Claparède et Lachmann 1859 et 1861, Prit-

cliard 1861, L(>idj 1874, Levick 1880, Kent 1882, Biitschli

1889, Stokes 1888,P>loclimann 1895, Entz 1896, Sand 1899.

Cette espèc(\ (pii atteint jusque 2,400 \^, se ti'ouve sur

AïKicluiris. Mi/)-i()])htjJIunu elc.

3., LERN.EOPHPvYA Perez 1903.

Une seule (ïsjièce :

U /.. crijnfdlfi Perez 1903.

Sui' les pai'lies jcinies des colonies de Coril;/l()j)]tnr(i

.

Ilhi/ncluila ci/ctopum Zcnkcr.

lh„ii!a cimli/liJt> Clap. ol Lichm..

• 1" Mslmincla mfnlaema (Elirenlj.),

/t,.« (0. V. Mlllliîrl,

ri/a iiii

.,lwiiliri/ii culimlrira (l'crtyl,

r'/'l'>junn (Clnp. cl Laclim.).

,,„„,/: //-uWiVu (Clap. l't Ladim.).

,,„, „,„/ M;i>Wl,

— luMiiicola Maskell,

— htlji'rosa Ehronb-,

, ,, ,,,,,.„„ „„(„,„r(m! ICIap. cl I.aclim.l.

i;ii'hi.jiliii/<i l'jM.wy'i'/K Clap. et Laclinl

— ruriallilis Sanil,

I),'iuIroswiia railiuiis Ehrcnb.,

.Ulroiiliriiii aivnaria Awcrinlz.,

SNiiiroiilirijn eleyans Zacli..

l.rymm'ltUyija raptlala Peveil.

— 20->

4. ASTROPHRYA Awerintzew 1903.

Une seule espèce :

1. A. ARENARiA Awei'intzew 1904.

Plancton (Volga, Russie).

5. STAUROPHRYA Zacliarias 1891

Une seule espèce :

1. St. elegans Zacliarias 1897, Sand 1899.

Plancton (Lac de Pion).

Espèces aberrantes, insuffisamment décrites

ou de position incertaine

1 et 2. Acineta Icq^pacea Stokes 188.5 et stellata Kent 1882

= pour Bûtschli, Hedriocystls pelluc'ida. (Héliozoaire.)

3. Acineta solaris Stein 1859 est insuffisamment décrit,

c'est peut-être un Podophrya.

4. Actinosphœridium pedatitm Zacliarias 1893 est d'après

Penai'd (Les Hcliozaires d'eau douce, p. 318) voisin de

Nuclearia caidescens ou appartient peut-être au genre

Tokophri/a.

5 et 6. Acanthocystis conspicua Zacliarias 1897. Zacliarias

décrivit cette espèce comme Héliozoaire, Sand en fit un

genre nouveau Heliocoinetes renfermant une autre

espèce marine : H. digitatus Sand 1899; Sand considère

que ce genre est intermédiaire entre les Héliozonires et

les Acinétiens. Penard {l. c.) pense que ces deux espèces ne

font pas i)artie des Héliozoaires.

— 208 —

Acthiolophus capitatus Penarcl 1890. Décrit (Vabord par

Pénard comme \m Heliozoaire, puis par Sand également,

quoique cet auteur lui trouve de grandes ressemblances

avec la Tokophrya limbata ; en dernier lieu, Penai-d

estime qu'il faut en faire un Acinétien.

Jetraedriyphrya planctonica Zykoff 1901, simplement

cité dans Je " Zoologisclier Anzeiger «, 1901; nous

ignorons s'il a paru une description de cette espèce.

Tricho'phrija angulata Dangeard 1890. D'après Sand,

espèce insuffisamment décrite et à position douteuse qui

n'est pas un Tentaculifère.

TABLE ALPHABETIQUE

N. B. — Les slinon !fmes sont en italiques

ACINETA 197

ACINETIDAE 190

ACTINOLOPHUS 208

ACTINOSPH^RIDIUM .... 207

acuminata 185

fftqualis 201

alata 185

algirensis 187

angularis 185

angulata 208

arenaria 207

ASELLICOLA 203

Astaci (Tokophrya) .... 195

astaci (Trichophrya) .... 206

ASTROPIIRYA .... 207

AUTACINETA • 184

bifaria 2(X)

brachiopoda 191

brachypoda 191

brevipes 185

brevipoda 187

Ikickei 191

capitata (Lenia^ophrya) . . . 206

capitatus (Actinolophus) . . . 208

carcliesii (Tokophrya) . . . 196

carchesii (Metacineta) . . . 185

Choaxophuya ..... 188

ciliata 194

compressa 191

conspicuus 207

cordiformis .... . . 206

corrugata ....... 201

cothurnata 195

cothurnia (Metacineta) . . . 185

crassa 202

crassipes 194

crustaceorum 200

cucullus (aciiieta) 201

cuspidata 200

cyclopum (Rhynchoeta) . . . 183

cyclopum (Tokophrya) . . . 196

cylindrica 195

Dendrocometes 203

Dendrocometidae .... 202

Dendrosoma 206

Dendrosomidae 204

diademiformis 195

diaptomi 196

difformis 187

digitatus (Stylocometes) . . . 203

(ligitatus (Heliocometes). . . 207

Digitophrya 203

elegans (Staurophrya) . . . 207

elegans (Acineta) 200

elongata (Tokophrya) .... 195

ENDOSPHyERA 190

Engelmanni 190

epistylidis (Trichophrya) . . 206

epistylidis (Urnula) .... 184

ferrum-equinum (Tokophrya) . 105

feyrum-equinumiChoano^hTya.) 188

fixa(Podophrya) . . .."

. 187

^ica (Podophna) IN7

tlava 200

llexilis (Tokophrya) . . . . 195

flexilis (Metacineta) .... 185

flos 185

fliiinatilis 196

fœtida 201

gammari 184

— 210 —

gelatinosa 188

grandis 200

Hallezia 191

Heliocometes 207

hydrostatica 189

hyphydri 195

inclinata 195

inclusa 202

infundibulifera 188

infusionum 196

interrupta 201

lacustris 201

lappacea 207

lasanicola 200

lemnarum 196

LERNiEOPHRYA 206

libéra 187

Lichtensteini 195

ligulata 201

linguifera 201

longipes 185

macrocaulis 494

macrostyla 194

magna 189

Maupasi 187

Metacineta 184

Metacinetidae 184

minima 187

mollis 196

mystacina 184

mysticina 184

nieuportensis 200

notonectae 202

. obconica 183

ophrydii 203

Orcula 187

oriiata 200

ovata 189

oviformis 191

papillifera 200

paradoxus 203

paramaeciormn 189

parroceli 195

parva 189

pedatum 207

pera . 202

jjedicellata 187

Pericometes 203

phryganidarum 196

piscium 206

planctonica 208

pocultim 201

podophrya 186

Podophryidae 185

pusilla 189

pyriformis ....... 200

pyrum 196

quadripartita 196

radians 206

RHYNCH^TA. ...... 183

simplex (Trichophrya) . . . 206

simplex (Acineta) 200

sinuosa 206

soi (Trichophrya) 206

soi (Podophrya) 187

sol (Sphœrophrya) .... 189

Sol (Sphœrophrya) .... 189

Sol (Solenophrya) 000

solaris. ........ 207

Solenophrya 201

SpH/Erophrya 188

speciosa (Acineta) 200

speciosa {Tokophrxa) . . 195

stagnatilis 185

Staurophrya 207

Steini 194

stellata 207

stentorea 189

Stentoris 189

Stylocometes 203

stylonychiae 189

suctorella 194

Tetraedophrya 208

tokophrya 191

Trichophrya .... . 205

Trichoda 187

trochus 187

tuberosa (Acineta) 201

tuberosa (Tokophrya) . . . 196

tulipa "201

urceolata 200

Urnulidak IS2

Urxula 184

urostylae 189

variabilis 20('t

WfzcsniotrsUi 195

L'universalité et ia cause de ia terme spliérique

DES ORGANISMES INFÉRIEURS

par A -Maurice I>()ubier

Docteur es sciences, Privat-docent à l'Université de Genève

La forme sphérique paraît être la forme primitive et fonda-

mentale des êtres organiques, car on la retrouve partout à la

base de tous les groupes d'unicellulaires, aussi bien animaux que

végétaux; de même la cellule œuf est, elle aussi, typiquement

sphérique. On en pourrait citer de très nombreux exemples; en

voici seulement quelques-uns pris parmi les groupes les plus divers.

Chez les Algues vertes, ce sont PalmeIJococcufi minfafus,

Eremosj)haera viridis, Dictyofiphaerhmi Ehrenhergia-

num, Hariotina reticulata, Chlorella vulgaris, du groupe

des Protococcacées;

puis Palmella miniata, Tefraspora

n/racea, Sphaerocijsfis SchrœfetH, du groupe des Palmel-

lacées; Pleurococcus vulgaris, du groupe des Pleurococcacées;

Gonium pectorale, des Volvocacées.

Chez les Protozoaires, citons parmi les Héliozoaires, qui sont

tous ou presque tous typiquement sphériques : Acfinojjhri/s

snl, Actinoaphaerium Eichhornu, Astrodhculus radhms,Heterophi 'j/s, Pomphohj.rophrys, Lithocolla g/ohosa.

Chez les Radiolaires, Haeckel a démontré que là aussi la

forme primaire et originelle est bien la sphère, telle que nous la

présentent les Thalnssicolla, les Thalassosphaera , les Ceiws-

phaera, les Sjihaerozoum et les Col/osphaera

.

Parmi les Foraminifères, citons les genres PiluUna, Saccn-

7)iina, Tfm?'atu)Jiina, Glohlgerina, Orhuliua.

Le Tentaculifère Sphaerophy^ya est absolument sphérique

quand il est libre. Les Flagellés Anipkimonaa, Multicilia

,

Chrysococcas sont aussi des animalcules sphériques. Il en est

de même des Noctiluqaes, représentants du groupe des Cysto-

flagellés. Les infusoires ciliés eux-mêmes, les plus différenciés

des protozoaires, laissent facilement (mtrevoir la forme sphé-

— 213 —

rique originelle, car elle est peu modifiée cliez C/ofi-icfur

globosd, Hok)i)hri/(( onim, Prorodon tO'QH, etc.

Ces quelques exemples suffisent pour démontrer l'universalité

de la forme spliérique à la base des formes organiques. Essayons

maintenant d'expliquer la raison d'être de cette forme.

Pour cela nous nous adresserons à la masse prutophts-

tnique qui constitue ces organismes inférieurs, mélange très

complexe de corps nombreux, de substances diverses dont la

})lu])art sont très compliquées.

Cette masse protoplasmi({ue se prc'sente comme une substance

visqueuse ou semi-liquide; plongée dans l'eau, elle présente la

tension superficielle des liquides, force d'atti'action des molé-

cules superficielles les unes pour les autres ({ui fait que la

surface enveloppante de cette masse protoplasmique se comporte

comme si elle était formée d'une membrane tendue.

Nous pouvons maintenant assimiler la masse })rotoplasmique

des organismes spliériques immergés dans l'eau, à un liquide

sans poids abandonné à lui-même. Les forces moléculaires (|ui

agissent dans ce li(piide tendent à rassembler le plus de molé-

cules possible à l'intérieur de la plus ])etite surface possible.

Or, ce volume n'est autre (|ue la sphère.

Le physicien belge Plateau a montré ce i)hénomène par une

expérience saisissante. Dans un mélange d'eau et d'alcool, dont

les prO])Ortions sont telles qu'il a la même densitc' que l'huile

d'olive, il introduisit une certaine masse d'Iiuile, au moyen d'une

pipette. Cette masse d'huile se trouve ainsi dans un équilibre

parfait au sein de l'eau alcoolisée, i)uisque les choses se passent

comme si la poussée de haut en bas de la masse d'huile était

annulée par la poussée de bas en haut de l'eau alcoolisée. Il n'y

a plus en jeu dans cette goutte d'huile, liquide sans poids, que

les forces moléculaires dont il a été (juestion plus haut. En

consé(|uence, on voit que la masse d'huile s'arrondit en une

masse spliérique parfaite et parfaitement stable.

Les choses se passent absolument de la même façon chez les

organismes spliéri(|ues, librement suspendus dans l'eau. Ils se

trouvent là dans les conditions d'un liquide ou d'un semi-liquide

sans poids, et par consé(pient prennent la forme d'équilibi-e de ce

liquide sans i)oids, c'est-à-dire une foi'me parfaitement spliérique.

On peut admettre aussi et du même coui) (pie les organismes

spliériques immergés dans l'eau possèdent, en la totalité de leur

masse, cela va sans dire, la même densité que l'eau.

La Vésicile Contractile, orpne lijdrostatipe

pai- A. -Maurice Ijoubier

Docteur es scienct'S, privat-docent à l'Université de Genève

On a beaucoup disserté sui' la vacuole ou vésicule contractile

(les Protozoaires, mais la. ({uestion n'est pas entièrement résolue.

(Quelques points ce})en(lant sont ou semblent ac({uis.

C'est tout d'abord (jue la vésicule contractile est un a])pai'eil

ti'ès répandu, que l'on rencontre dans toute la série des liliizo-

podes (à l'exception des monères, oi'ganismes rampants et

fluants), des Héliozoaires, des Flagellâtes, des Infusoires, mais

elle parait manqu(,'r en général aux pi'otozoaires marins (Radio-

laires, Noctilu(|ues). Cette large répartition démontre que la

\ésicule doit jouei' dans la vie de tous ces organismes un rôle

pliysiologique de première importance.

La ou les vésicules contractiles sont localisées sous Tecto-

l)lasme, lout proche de la surface de l'organisme; elles se rem-

plissent (diastole) et se vident (systole) alternativement, à des

intervalles plus ou moins rapprochés, suivant les espèces et

suivant les individus.

(^hez les Amibes, au moment où la vésicule entre en diastole,

on voit api)araitre d'abord plusieurs petites vésicules situées

côte à côte, ({ui finalement éclatent les unes dans les autres et

confluent en une grande vésicule Mais le plus souvent, la vési-

cule grossit régulièrement et S(î gonfle comme par osmose. Quel-

quefois, coiiune chez Pclonujxd.,au li(Mi d'une seule grande

N'ésicule, on en voit un très grand nombre de petites.

Chez les Rhizopodes testacés et chez les Infusoires, la position

de la ou des vésicules est plus fixe ; elles sont localisées, toujours

sous r(;ctoi)h^sm(>, soit à la partie antérieui"e près de la bouche,

soit à la partie postérieiu'e..

,

— 215 —

On obsorvo, à la diastole, (juc l;i vésicule eoniractile possède

une tension osmotique très i'orte, due à la pression de son con-

tenu. On n'est pas d'accord sur la natvu'e de ce contenu.

BuTSCHLi et Rhumblkr adineitent (pie c'est tout simplement

de l'eau;pour Brandï le contenu serait à réaction légèrement

acide; Penard pencherait pour un contenu composé d'eau

chargée d'acide carboni([ue.

Autre «piestion. Lors de la systol<', où va le contenu de la

vésicule contractih,'? Celle-ci se vide-t-elleà l'extérieur de l'animal,

dans le milieu ambiant ou à l'intérieur, dans le protoplasme

même de l'organisme ?

Depuis les expériences de Jennings (1) en 1904, l'accord parait

s'être fait et l'on admet que l'expulsion est extei-ne. En employant

l'encre de Chine, Jennings a observé sur des Infusoires ra})pa-

rition à cluKpie systole d'un petit nuage blanchâtre à la place et

au moment où se vidait la vacuole.

Reprenant l'expérience avec Aniocba tcrricola, Penardconstata le même phénomène et abandonna alors la thèse de

l'évacuation interne de la vésicule, thèse qu'il soutenait encore

en 1002 dans sa '• Faune rhizopodique du bassin du Léman -.

" Il n'y avait plus de douie, dit-il après son expérience, la vési-

cule se vidait au dehors et le nuage blanc n'était (|ue l'expression

du contenu de la vésicule ré})andu au sein de l'encre de Chine •• (2).

Relativement à la provenance du liquide qui remplit la \ési-

cule, on admet assez généralement qu'il arri^•e à la vésicule de

tous les points du corps et que ce li(pùde est constitué par l'eau

entrée dans le corps par l'alimentation ou par voie d'osmose.

Les uns admettent alors (pie la vésicule contient une eau forte-

ment oxygénée, qu'elle fait circuler ensuite à l'intérieur du pro-

toplasme. La vésicule serait ainsi un appareil de respiration et de

circulation. Depuis que l'accord s'est fait sur le mode d'expulsion

du contenu de la vésicule, expulsion externe, cette opinion est

devenue insoutenable et doit être abandonnée.

Du reste, on ne comprend pas comment cette eau pourrait être

encore oxygénée en arrivant à la vésicule, après avoir circulé

dans tout le corps de l'organisme.

(1) Jennings. H. S. « A method of deinonstratiny the externat dischargeol' the contractile vacuole », Zool. Anz., Bd. 27, p. 656, 1904.

(2) Penard, E. « Sur la décharge externe de la vésicule contractile dansrAmoel)a terricola », Rer. suisse de zool., vol. 12, p. 607, 1904, et « Observa-tions sur les Amibes à pellicule », Arch. fur Protistenkunde, p. 192, 1905.

— 216 —

Les autres tiennent au contraire le contenu de la vésicule pour

un produit d'excrétion du proto])lasme, exci'étion (|ui est expulsée

à l'extérieur au moment de la systob. La vésicule contractile

serait dans ce cas un appareil d'excrétion. Contre cette opinion

il faut relever, avec Penard, le fait que les Rliizopodes, })ar

exemple, se débarrassent de leurs produits azotés solides au

moyen de vacuoles spéciales, qui éclatent à l'extérieur et qui très

probablement ex[)ulst^nt par la même occasion les produits azotés

liquides. La vésicule contractile ferait donc doul)le emploi,

d'autant plus (|ue les produits d'excrétion li(|uides peuvent très

bien s'échapper par difilision à tra^ers la membrane. Enfin, alors

même que ces produits pourraient être é^'acués i)ai' la ^ oie de la

vésicule, celle-ci est un appareil trop considérable et important

pour n'avoir comme fonction que celle d'excrétion; il est de plus

inadmissible tl'admettre (]ue la quantité des produits li(|uides

d'excrétion d'un petit organisme protozoaire soit aussi considé-

rable que l'exige l'activité intense des vésicules contractiles. Cliez

les Infusoires Ciliés, par exemple, il faudrait admettre (pi'en

moins d'une demi-heure l'organisme excrète une masse de

déchets liquitles égale au volume même du corps, puisque la

vésicule se contracte toutes les deux à trois minutes et cpie son

volume représente environ 1/10*^ à 1/15^ du volume total.

Chez un Infusoire du genre Lembadion, Penard a obser^'é

une activité plus considérable encore de la vésicule contractile.

•• M'étant aperçu, dit-il, (}ue dans cet infusoire la vésicule

contractile battait avec une rapidité extraordinaire, j'en isolai

un exemplaire, puis, après avoir recouvert la goutte d'eau d'une

mince lamelle sous laquelle l'animal ne pouvait se déplacer, je

comptai les pulsations et j'arrivai au chiftVe d'une pulsation

pour deux secondes ;})renant ma montre à secondes, je la plaçai

à côté de moi, je comptai 30 })ulsations, et je m'assurai qu'il s'en

fallait d'une seconde poui* (|ue l'aiguille eût de son côté fait le

tour du cadran; je renouvelai l'expérience })lusieurs fois de

suite; toujours c'étaient de 30 à 31 pulsations i)ar minute; le

synchronisme des battements était pour ainsi dire aussi parfait

que l'auraient été les oscillations d'une pendule. Un autre

individu, examiné dans les mêmes conditions, me donna le mêmesynchronisme, et le même cliiti'rc de pulsations \y<\v minute -(l ).

(1) Penard, K. « Etude sur la Clypeolina inarginata, » Arch. f. Prôtis

tenkunde, Bd. 8, p. 81, 1906.

— 217 —

Quittons maintenant les })ro])l("'mcs se rattachant à la vésicule

contractile elle-même, pour envisager un problèm*' plus général

relatif aux conditions de la vie des protozoaires plongés dans le

milieu aquatirpie.

La densité de la masse protoplasmirpie prise dans son

ensemble et qui constitue le corps des protozoaires doit être

sensiblement la même que cidle de l'eau, car la forme de ces

organismes est en principt^ s})liéri([ue.

Ils sont au sein du li(piide ambiant comme des liquides sans

poids. Les forces moléculaires qui agissent dans de tels liquides

tendent à rassembler le plus de molécules possible, soit le plus

grand volume possible à l'intérieur de la plus petite surface

possible; ce volume est la sphère.

C'est ce i)liénomène que le physicien belge Plateau a montré

par une expérience saisissante. Dans vm mélange d'eau et d'alcool

ayant la même densité (pie l'huile d'olive, il introduisit au

moyen d'une pipette une certaine masse d'huile. Cette masse se

ti-ouve en é(juilibre parfait au sein du liquide, puisque les choses

se passent comme si la poussée de haut en bas do la masse d'huile

était annulée par la poussée de bas en haut de l'eau alcoolisée.

Or, l'équilibre de cette masse se traduit par la forme sphérique

pai'faite et tout à fait stable ipie prend la niasse d'huile.

Pour pouvoir changer de place, monter et descendi'e dans

leur habitat a(|uatique, les organismes qui nous occupent doiveni

donc pouvoir détruire cette stabilité parfaite qui tend à les main-

tenir en un même point du liquide.

Il est donc d'une nécessité absolue pour ces organismes de

posséder un appareil qui leur permette de modifier le poids de

.leur ,corps, autrement dit un appareil liydrostati(jue. Cette

nécessité apparaîtra d'autant plus évidente si l'on réfléchit que

par l'afflux de l'eau d'alimentation et d'osmose, le corps de ces

organismes tend à devenir de plus en plus lourd et ainsi à

descendre progressivement dans le milieu ambiant.

La vésicule contractile est le seul organe du corps des proto-

zoaires qui paisse jouer ce double rôle très important : servir de

robinet de sortie à l'eau qui entre constamment dans l'organisme

et en même temps d'appareil hydrostati(pie modifiant le poids du

corps et permettant l'ascension et la descente au sein du licjuide,

autrement dit la vésicule contractile est un organe servant à

régulariser et à modifier la quantité d'eau contenue dans l'orga-

nisme.

U

— 218 —

Examinons maintenant à la lumièi-e de cette tliéorie le fonc-

tionnement de la vésicule contractile.

Par xoiQ alimentaire et par voie d'osmose à travers la paroi

poreuse, l'eau pénèlrc à l'intérieur du corps des organismes

protozoaires, v circule, y abandonne ses éléments nutritifs et

respirables, puis pénèti-e, chargée peut-être de produits résiduels,

dans la vésicule contractile, comme l'eau iiénMre dans k's

' walerballasls ^- des sous-marins.

Le poids total du corps de l'organisme augmente ainsi progres-

sivement et plonge dans le milieu and)iant, jnsqu'au moment où

survient la systole de la vésicule.

Allégé de son ballast, le corps de l'organisme remonte dans le

liquide.

L'observation suivante, due à Penard (1), vient à l'appui de

cette manière de voir.

Dans VAinœha terricola on voit les mouvements en marcIie

se ralentir quelque peu avant la systole et même ijarfois s'arrêter

tout à fait. Mais immédiatement après la systole, la marche de

l'organisme reprend de plus belle. Les choses se passent donc

comme si l'organisme, alourdi de plus en plus par le trop-plein

d'eau, a jx/ine à se mouvoir, tandis que l'évacuation du contenu

de la vésicule lui permet de reprendre i)lus léger sa locomotion.

Un autr<' fait vient encore à l'appui de cette théorie hydro-

statique dela,\ésicule contractile. Chez les Infusoires ciliés on voit

une notable diminution du volume de la vésicule chez les orga-

nismes fixés : ()j)e]'cidaria, Cothurnia, Ophrijdhun, Vor-

ticcUd. Il en est d(3 même chez les Tenlaculil'ères. Chez ces

animalcules, la fixation n(3 i)ermet plus des cluuigemenls notables

de place au sein du milieu, les déplacements très faibles, étant,

assui'és par le jeu de leur ijédoncule contractile.

La régi'ession dans le fonctionnement de la vésicule, appareil

hydrostati([ue, entraine sa réduction anatomique. Il serait

inadmissible (pie la vésicule entrât en régression si c'était un

appareil d'excrétion ou de res])iration.

Enfin, la vésicule n'existe plus chez les Oi)aHnes, Infusoires

ciliés })ai-a.sites; ces organismes n'ayant plus que faire d'apiinivil

]iydrostati(pie, celui-ci a disparu par défaut d'emj)loi.

Reste à interpréter l'absence de vésicule contractile chez les

(1) Penaru, E., Faune rliizopodique du bassin du Lnnun, p. G59.

— 219 —

Radiolaires et les Cystoflagellés (Noctiluques), organismes

marins.

Il faut d'abord noter en thèse générale que la densité du

milieu marin diffère de celle de l'eau douce, ce qui pourrait

avoir quelque influence, encore à déterminer.

Puis les Radiolaires sont des organismes à structure très

compliquée, dont on ne connaît pas la signification des diverses

parties.

Enfin ces animalcules flottent au gré des vagues sans faire

aucun efibrt pour se diriger. Ils peuvent agiter leurs pseudo-

l)odes, se contracter et, i)ar ce dernier moyen, agir sur leur

équilibre hydrostatique. Jusqu'à preuve du contraire, on peut

parfaitement admettre avec Delage et Hérouard (1) (jue • les

contractions, dues à la simi)le coniractilité générale du proto-

plasme, déterminent un mouvement exosmotique des liquid(3S

qui, étant plus légers que les autres substances, augmentent le

poids spécifique et font plonger le corps. Quand cesse la con-

traction, le corps absorbe de nouveau du liquide et reprend son

volume et sa densité primitifs qui le ramènent à la surface ".

Une simple correction est à faire à cet exposé, c'est que l'eau

de mer qui baigne les mailles de protoplasme doit être plus

lourde et non plus légère que les autres substances, prises dans

leur masse, et que l'introduction de l'eau doit évidemment faire

plonger le corps et non le faire monter.

Quant aux Noctiluques, ces animaux flottent plutôt ([u'ils ne

nagent. Gotiiard et Heinsius ont constaté qu'en eau libre ils

modifient leur densité de manière à flotter toujours, mais il

reste encore à savoir comment se produit ce phénomène.

(1) Delage et Hérouard, La cellule et les Protozoaires, page 172, 1896.

Reclierclies Mologipes sur le lac dlnnecï

par Marc Le Ivoux

Docteur es sciences, Conservatmir du Musée d'Annecy

(1)

INTRODrCTION

Le lac (l'iVnnecy était resté jusqu'à ce jour, à peu de chose

près, ignoré au point de vue de sa faune et de sa flore; d'autre

part, il n'existait pas encore de travail d'ensemble sur la biologie

d'un grand lac français. C'est la raison qui m'a déterminé à

entreprendre les recherches dont ce mémoire est l'exposé.

Deux notes très sommaires, simple esquisse des premiers

l'ésultats que j'avais obtenus, ont été publiées, mais, depuis ce

temps, les observations se sont multipliées, de nombreux maté-

riaux ont été accumulés, dont la somme commençait à faire une

contribution appréciable à l'histoire naturelle du lac d'Annecy.

J'aurais volontiei's (uicore attendu a^ant de faire paraître ce

travail, l'estimant encore bien incomi)l(>t et redoutant d'exposer

des conclusions prématurées. Le désir de faire connaître un

domaine inexploré l'a pourtant emi)orté en raison de ce fait que

mes recherches, surtout en ce ipii concerne les allures du planc-

ton, ont été continuées pendant une période exceptionnellement

longue, régulièrement une fois par mois, de 1895 à 1905.

Si. souvent des observations passionnémeni suivies m'ont

(1) L'Ac;ulàmie de Savoie a décerné ;i ce mémoire en HK)7 le grand prix de

la fondation Calle destiné iï récompenser le meilleur travail sur les sciences

naturelles se rapportant à la Savoie.

221 •

apporté de précieuses satisfactions, je ne dois pas eacliei- (pic des

mécomptes, des faits inexplicables et déconcertants en eux-

mêmes, ont parfois jeté le trouble et le décoiu'agement dans monesprit. Tous ceux ([ui se sont occupés d'études lacustres me com-

prendront ; ils ont éprouvé les mêmes im})ressions !

Parmi les nombreux organismes mentionnés, on notei-a cer-

taines particularités individuelles qui distinguent les formes de

notre lac de celles des autres lacs étrangers. Quelques différences

mor])Iiologiques existent, mais peu importantes et non suHi-

santes, à mon avis, pour justifier la création de nouvelles espèces.

Ce ne sont, en somme, que des variétés locales. On ne saurait,

en effet, assez réagir contre cette tendance, peut-être un peu

trop répandue, de la fabrication d'espèces par la mise en relief

de tel ou tel caractère d'un être qui n'est (]ue la résultante de son

adaptation aux conditions de milieu. En matièri^ de biologie

lacustre, on pourrait pres(pie dire : autant de milieux, aulanl de

formes.

Les recherches bil)liographiques sont, on le conçoit, ti'ès dilH

ciles i)Our un travailleur isolé, loin de tout établissement scienti-

fique d'enseignement supérieur. On Aoudra bien me pardonner

les lacunes qui pourront être constatées dans cet ordre d'idées.

Cependant, plus que celle de toute autre ville d'égale impoi'tance

de pro\ince, la bibliothè(pie municipale d'Annecy est suffisam-

ment pourvue d'ouvrages et d'excellents mémoires d'histoire

naturelle, (jue les limnologistes pourront consulter avec fruit.

D'autre part, le voisinage du grand centivï universitaire de

Genève m'a été d'un grand secours. En outre de la lib(''i'alité

avec laquelle la Ribliothèi|ue de rUniversité m'a comnnmi(|ué

quelques ouvrages indispensables, j'ai rencontré chez nos voisins

le plus bienveillant accueil.

Ce m'est un agréable devoir de remercier ici tous ceux qui,

par l'envoi gracieux de leurs publications on par des renseigne-

ments épistolaires, m'ont mis en mesure de remédier à ce que

mon information bibliographique pouvait avoir d'incomplet :

MM. les professeui's Forkl, de Morges; Schrôïkk, de Zurich;

Senn, de Bàle; Yung, de Genève; FiiiiRMANN, de Neufcliâtel,

Amberg, Stingelin, d'Olten ; Pittard, de Genève ; Bedot, de

Genève; Wesenberg-Lunj), de Copenhague; Favesi, de Pa-

doue; Richard, de Guerne, Blanchard, Monier, Pavillard

et Magnin.

J'adresserai également l'expression de ma \ive reconnaissance

09'>

aux savants qui, cliacun dans sa brandie d'activit/' sciontifîque,

m'ont éclaiiV' de leui-s conseils :

M. le professeur Tiiodat, de Genève, au sujet des Algues péla-

giques et littorales.

M. GoMONT, qui a mis la plus grande ohligeance à déterminer

les Algues des tufs lacustres.

MM. les docteurs Weber et Penaud, pour les Rotateurs, les

Héliozoaires et les Péridiniens.

MM. Corbière et Hy, qui ont contrôlé les Limnopliytes, les

Carex, les Mousses et les Cliaracées.

Enfin, mon témoignage d'affectueuse svmpatliie va tout parti-

culièrement à l'adresse de mon ami Ph. Guinier, professeur de

botanique à l'Ecole forestière de Nancv, en compagnie duquel

j'ai fait d'intéressantes courses, en api)liquant sur le terrain les

notions de la géobotanique pour l'intelligence des associations

végétales. C'est à lui que . je dois la détemnination d'une bonne

partie des plantes phanérogames.

Annecv, le 80 janvier 1007.

LAC D'ANNECYAltitude U6"'525

dkprès In crtU d'Lbt mkjor

au 1 i S>% ooo

Courbes Lsobatliês

cllyyrès M A J)dehec(jiLe

i__i I 1— ilMLK

Entreverriesl

Bout duLac\

Fis-. 1,

— 224 —

LE LAC D ANNECY

Coord(h/j/<''(\s (j('og)7(jjh/ques. — Le lac d'Annecy, ainsi

appelé du nom de la ville qui est bâtie à son extrémité Nord-

Ouest, sur le i'és(?au de canaux de ses émissaires, le Thioux et lo

Vassé, est situé dans le département de la Haute-Savoie })ar 3"ol

de longitude moyenne Est de Paris et 15"51 de latitude moyenne

Nord.

Son altitude est de 44G'"525, étiage conventionnel correspon-

dant à 0"^2r) au-dessus du zéi'O de l'échelle li3'drométri({ue du pont

de la Halle, à Annecy.

Il est figuré sur les cai'tes suivantes : Carte du service vicinal

du ministère de l'intérieur au 1/100,000 f. xxiv-25 ; carte de

l'état-major au 1/80,000 ff. UiObis et I6\)bis; carte des services

de la carte g(''ologirpie de France au 1/80,000, mêmes numéros.

La carte des profondeurs a été levée en ISÔO par DELKiiFX'QUK à

l'éclielle du 1/20,000, avec éijuidistances des courbes isobatiies

d(> 5 mèti'cs et [mbliée pai' le minisière des travaux publics.

Deso'ijjfioj/ jilujsiqiic; les niitratUes du. lac. — Le lac

d'Annecy, dont la direction générale est Nord-Ouest-Sud-Est, est

creusé sur le bord extérieur des Hautes Chaines calcaires du

Genevois dont les premiers jjUs en constituent la unu-aille orien-

tale.

kn Nord s'étend la vaste [)laine des Fins, ancien delta d'alln-

vions d'un torrent (le Fier) postglaciaire, (|ui s'ai)})uie d'un

côté aux collines molassi(|ues d'Annecy-le-A''ieux et (|ui de l'autre

s'avance dans le lac par la côte marécageuse d'Albigny.

Brusquement, à l'Est, montent les talus liauto'iviens boisés de

la montagne deVeyrier, couronnés par une falaise calcaii^eui'go-

nienne abru])te, qui s'élève jusqu'à lacote 1,300 mètres, pour

s'abaisser par i'iq)ture de voûte, au i)assage de la trouée d(3

Bluffy, r(''snllaut d'un formidable (l(''l)layeiiient (bi à r(''i'osion

postglaciaii-e.

Sous les ci'éles décbi((iietées de Lanfon et de la Roclie Mura/^,

dévalent des pi'airies el des i)ois arrèt(''s un moment par la butte

— 226 —

nummuliliiiuc de la fort(M'osso féoilalo do Méntlion ou tran-

cliéos not par les escar[)om,3nts jurassiques de Saint-Germain.

Tout en bas, comme une gigantesque masse effondrée, s'écrase

ce paradoxal Roc de Chère, dont le plateau gréseux, sorte de

sauvage toundra entaillée de vallons tourbeux, s'étend à l'alti-

tude de ()1() mètres pour venir plonger par un eftVavant à pic

de 100 mèires de hauteur dans les eaux profondes du lac.

A l'abri de la muraille ensoleillée du Roc, où s'agrippe une

ardente végétation d'él(''m(Mits méridionaux, l'anse calme de

Talloires creuse un peu le littoral. La côte reprend ensuite vme

direction Sud et il y a })lace à peine alors pour la route entre le

rivage et les talus broussailleux de la, montagne de Verthier,

premier degré du soubassement de la prestigieuse Tournette qui

domine tout le bassin.

Dans la région méridionale du lac, large de 1,500 mètres, les

cours indolents de l'Eau-Morte et de l'Ire ont édifii'' une basse

plaine d'alluvions en pai'tie marécageuse, qui se raccorde avec

la vallée de Faverges, ancien thalweg d'un puissant cours d'eau,

mais aujourd'hui •• vallée morte ", où les deux ruisseaux ont

depuis longtemps atteint leur profil d'équilibre.

La rive occidentale du lac remonte sans articulations vers le

nord, limant les dépôts fluvio-glaciaires de Bredannaz et se

rapproche de la montagne d'Entrevernes, (|ui par abaissement

progressif de l'axe de son pli, s'avance en face de la falaise de

Chère, par la presqu'île de Duingt qui éteint sa dernière ondu-

lation dans le haut fond du Roselet.

A l'orée de la b(?lle vall(''e d'Entrevernes, resserrée entre Tail-

lefer et le Roc des Bœufs, le paysage change.

C'est la simple harmoni(> des lignes de la grande dépression

de Leschaux s'ouvrant largement vers le Sud dans le massif des

Bauges et qui se raccorde a.ux pentes boisées du Semnoz. Cette

verdoyante vallée, accidentée mollement d(> collines molassiques

et de buttes morainiques, s'étend entre les marécages de Saint-

Jorioz et de Sevrier et la montagne prochaine : la croupe du

Semnoz, qui développe lentement sa tranquille silhouette depuis

la, plaine d'Annecy jusipi'à la cote 1,704 mètres au Crèt de Chà-

tillon.

Puis le rivage du lac s'approfondissant rapidement, se rap-

proche de la montagne jusqu'au rocher de la Puya, qui projette

ses splendides~T3hàtaigneraies sur la nappe l)leue des eaux.

Enfin, la cuvette du bassin lacustre est fci-mée ])ar le prolon-

^P

— 2-28 —

gement septentrional du Semnoz, accidenté de cassures qui

isolent le Crèt du Maure de la, colline du Cliàteau et dont les

couches se perdent dans la plaine d'Annecy avec des allures de

« dôme •• (1).

Dans la boue glaciaire et les alluvions, corrodant ensuite la

molasse sous-jacente pour y creuser son lit, l'émissaii'e du lac,

le T]iioux,va se précipit<'r dans le Fier, dont l'érosion régressive,

(pu a d(''jà cisaillé les gorges de Lovagny, est parvenue à

entamer le dur seuil de Cran.

Eléments Ibn/wlogiques (2). — Ainsi délimité géographi-

(piement, le lac d'Annecy se compose de deux bassins : celui du

Nord, le • Grand Lac ", long de 10 kilomètres, large de sKoOO,

avec une profondeur de 64™70 ; celui du Sud, le " Petit Lac •• , long

de 4 kilomètres, large de l''500, avec une ])rofondeiu' de 55'"20.

Ces deux parties sont séparées topographiquement par un

détroit entre le Roc do Chère et Duingt, mais batliymétrique-

ment par une sorte de barre très aplatie, rejetée à 1 kilomètre

au Nord de Duingt, sur un fond d(î 49'"30, et qui est due au

cône de déjection torrentiel du Laudon.

Relief. — La plaine lacustre ou plafond du lac est accidentée

de hauts IVmds : l'ilot rocheux du Roselcl, prolongement de la

montagne de Duingt; plus au Nord s'élèvent deux moraines sous-

lacustres, le Ci'ét de Chàtillon, à 800 mètres à l'Est de

Sevrier, recouverte seulement par 3™30 d'eau, la région voisine

étant à 40 mètres de profondeur; le Crêt d'Anfon, à 5()(t mètres

à. l'Est de Stnrier, à une i)rofondeur de 8"'(30 par des fonds de

25 à 30 mètres.

Une plate-forme littorale, plus ou moins développée, dont la

profondeur n'excède pas 5 mèti'es, la Beine ou le " Blanc » qui

s'avance jus(pi'au •• Bleu •• (partie profonde), occupe certains

points ; vers Albigny, surtout entre Sevrier et St-Jorioz, où elle

s'étend sur une largeur de 000 mètres, et enfin toute la rive Sud

du lac.

(1) Ri;vii. et Lk Ukux, « Observations nouveUes sur la terminaison ]ièri-

clinale de la chaîne Nivolet-Semnoz », Rev saroisienne, 1906, p. 173

(2) Ces éléments sont décrits d'après Delebecque, « Les lacs français», 1S98,

et L. DuPAiio, «TEb Lac d'Annecy ». Arch. des Se. p/iy.v. el nat. de Génère, fé-

vrier 1894, et (les observations personnelles.

oog

La côto est très déclive sui' le littoral Ouest entre Sevrier et

Annecy, ainsi que sur toute la l'ive orientale. Elle est accidentée

par l'escarpement formidable du Roc de Cliè're, qui plonge

presque à pic dans le lac (pente 87 p. c). A une distance de

2 mètres de cette falaise, la sonde accuse des fonds de 42 mètres

tandis que le promontoire du Duingt, en face, plonge par ime

pente de 63° jus(|u'à la profondeur de 35 mc'tres.

La plaine centrale du lac est horizontale ; elle occupe la plus

grande partie de la surface dont les 3/5 sont, en effet, à l'inté-

rieur de la courbe isoijatlie de 45 mètres.

Superficie. — Le lac d'Annecy a 27 kilomètres carrés 04 de

superficie. Son cube est de 1.123,500,000 mètres cubes. Le rap-

port de sa profondeur à sa surface est de 1/(54,51. Ce rapport est

influencé par la profondeur considérable, 80"'6, d'un gouffre, le

" Boubioz ", dont l'entonnoir elliptique aux axes respectifs de

250 mètres et 200 mètres s'ouvre à 800 mètres au Sud-Est

d'Annecy, et à 200 mètres du rivage entre les courbes isobathes

de 25 et de 30 mètres.

Pluies. — Les précipitations nnnuelles sont en moyenne de

1™32 d'eau à Annecy. La surface du lac étant de 27 kilom. c. 04,

il résulttî des calculs de Delebecque qu'il reçoit annuellement

6,615,000 mètres cubes d'eau. Le débit de l'émissaire est de

10 mètres cubes 75 par seconde, soit annuellement de 340,000,000

de mètres cubes. Il résulte des graphifjues établis depuis 1892

l^ar le Syndicat des industriels du Thioux que les extrêmes

des niN'eaux des eaux ont été constatés : maximum le 17 jan-

vier 1809 avec la cote + r"39, et le minimum les 23 et 24 no-

vembre 1906 avec la cote — 0">44 (1).

Température . — La température de l'eau du lac varie entre

les extrêmes suivants que j'ai notés : le plus fort maximum des

couches superficielles était de 23" le P'' août 1904 ; le minimum

le plus bas a été de 0°3 le 13 janvier 1903.

Le lac d'Annecy appartient, d'après la classification de Forel,

au ti/jie tempéré, à stratification thermique alternante, c'est-

à-dire directe en été (décroissante de la surface au fond) et

(1) Communication de M. rinyénieur A. Croi.auu, de Cran.

— 230 —

inverse en hiver (croissant de la surface aux parties profondes).

Le lac gèle parfois entièrement. La congélation totale est sur-

venue en 1573, en 1583, en 1681, en 1G84, en 1830 et dans les

hivers de 1879-80 et de 1890-91.

Couleu)'. — La couleur des eaux correspond, d'après mes

observations, au n" IV de l'échelle de Foi'cl, c'ost-à-dii-e au bleu

outremer foncé.

Transparence. — La plus grande limite de visibilité que

j'ai constatée a été de ll'^lO, la plus faible de 3™5. (Voir chapitre

du Plancton.)

Affïuents. — Nature pétrograpliitjue du bassin d'ali-

meyitation. — Le lac est alimenté par un certain nombred'affluents et par C[uel(|ues sources sous-lacustres. (Voir carte

fig. i.)

Les deux ruisseaux des Marquisats sortent du glaciaii'e cpii

a comblé les deux vallons d'éi'osion consécutifs aux cassures du

Crèt du Maure et des Espagnoux (1).

Les Nants de la Planche et du Loi proviennent des

niveaux aquifî'res du Gault et des boues glaciaires morainiques.

Le Laudon draine les bombements molassiques de la dépres-

sion de Leschaux. Il recueille les eaux qui ont filti'é au travers

des fissures de la carapace urgonienne du Semnoz et qui sont

collectées par les marno-calcaires de l'Hauterivien.

Le ruisseau de Péris ou Bourdon prend sa source dans les

moraines glaciaires et recueille également les eaux de la, Molasse.

Le torrent d'BrUreverjtes descend du col du Golet, collec-

tant les eaux des marnes nummulitiques et albiennes qui repo-

sent dans le synclinal urgouicn de la vallée.

Le ruisseau de Bournette draine les dépôts morainiques de

la Tliuile et recueille les eaux des pentes néocomiennes dans

lesquelles se creuse le col de IJoi'nette.

Vire provient des niveaux néocomiens qui forment les sou-

bassements du Charbon et du Trélod.

VFau-Mo)-te court dans les alluvions modernes, rassemble

(1) M. Le Roux, « Le terrain glaciaire et les blocs erratiques du Crèt duMaure », Rev. sav., 1905, p. 55.

— 231 —

les ea,iix des montagnes de Faverges et celles du ruisseau de

Montaiin qui descend des flancs de la Tournette.

Les torrents d'A)tgo)t, le Ncmt du Crot et le Nant Sec à

Talloires, sortent des marno-calcaires jurassiques de la Tour-

nette.

Les faibles sources (jui suintent dans les fissures de la falaise

du Uoc de Clièi'e, près de la faille occidentale, déversent les

eaux (jui ruissellent dans les dépressions du grès nunnnuli tique

et fuient par deux ou trois bétoires en relation avec le soubasse-

ment urgonien de ce massif.

La source sulfureuse de Mentlion jaillit de la boue glaciaire;

ses eaux sont collectées par les grès nummulitiques.

Le Bioson descend du col de Blufïj, où il recueille les eaux

des marnes hauteriviennes et des marno-calcaires jvu-assiques.

Enfin, les petits torrents du mont Veyrier sortent des schistes

et marnes du Flyscli et des niveaux liauleriviens du flanc Ouest

de la montagne.

Les ruisseaux des Barattes descendent du Tongi'ien, celui de

la Pesse ou d'Athigt/!/ des marnes de l'Aquitanien et des allu-

vions postglaciaires.

Les affluents sous-lacustres ont une certaine inq)ortance. Le

principal est le Boabio:-. .Vm pu me rendre compte que cet

entonnoir, d'où jaillit la source sur sol rocheux, est dû à un

accident tectonique intéressant. Il se trouve, en effet, au [)oint

d'intersection de deux failles conjuguées dans la partie Nord du

Senmoz, ayant déterminé une dénivellation i)ar faille entre le

Crét du Maure et la Colline du Château (cassure Noi'd) et entre

le plateau des Espagnoux-Puya et le Crét du Maure (cassure

Sud)(l).

D'auti-es souires ont été signalées par I)p]LEBECQUE ;deux près

du Boubioz, température 10"4 et 10"G; l'autre près de Lettraz,

tem})érature H"4.

La présence d'une source dans le Boubioz est également con-

firmée par les analyses de Duparc (2). Les eaux sont, en effet,

plus riches en matières dissoutes (résidu fixe : gr. 1624 par

litre) (pie les eaux du lac, (pii ne titrent (pie gr. L511 par litre.

Ce caractère est commun à tous les affluents du lac.

(1) M. Le Roux, « Quelques points de la géologie du Semnoz », Rev. sav.,

1897, p. 9, et J. Revil et M. Le Roux, Rev. Sav., 1906, p. 173.

(2) L. Duparc, « Le lac d'Annecy », loc. cit., p. 21.

232

II

LES ORGANISMES FLOTTANTS

Les recherches efFeetuées sur le lac d'Annecy, antérieurement

à celles qui font l'objet de ce travail, se réduisent aux trois notes

suivantes.

Au point de vue faunistique, en 1883, Imhof (1) explore le

milieu du lac à la liauteur de; Veyrier. Il note dans une capture

pélagique douze espèces, signale l'absence de Bytotrephes lon-

gimanus et l'abondance ù!Aspîanchna helvetica, plus nom-breuses que partout ailleurs.

La même année, Forel (2) faisait une exploration rapide du

lac, mais seulement au point de vue de la faune profonde. Dans

une note postérieure (3), il l'appelle les recherches d'Imhof en

s'étonnant également de l'absence de Bytotrephes, '• l'un des

crustacés les plus grands et les plus caractéristiques de la faune'

lacustre «.

En 189G, Chouat étudie le pliytoplancton du lac d'Annecy (4)

et donne une liste de trois espèces dominantes et de dix-neuf

autres espèces observées comme accessoires dans le plancton.

A. — La flore pélagique

Phytophuicton : Limnoplancton Haeckel, Warming

A toutes les époques de l'année on rencontre à l'état pélagique

un certain nombre d'algues en quantité plus ou moins considé-

rable et se groupant souvent en associations végétales dont la

(1) O.-E. Imhof, « Die pelagische Fauna und die Tiefsee Fauna der zwei

Savoyerseen », Zoologischer Anzeiger, VI, n" 155, 1883.

(2) Forel, « Dragages zoologiques et sondages thermoinètriques dans les

lacs de Savoie », Rev. sav., 1883, p. 87.

(3) Forel, « Etudes zoolo^iques dans les lacs de Savoie », Eev. sav.,

1884, p. 1.

(4) Chodat, « Remarque sur la flore superficielle des lacs suisses et fran-

çais », Bull, de l'herbier Boissier, t. V, n" 5, mai 1897.

— 233

variation est fonction des saisons et en général des facteurs clima-

ti(iues. Elles ap[)artionnent aux classes des Schizophycées. des

Phœopiiycées, des I)Accillariacées et des Ciiloropiiycées

I. — Schizophycées

Les espèces dominantes sont : Anahœna ffos aquœ var.

circinalis, GQmphosj)hœria lacush'is.

Les espèces disséminées sont: Merismopcdia clegruis, Oscil-

laioria proUfica, Oscilldloria rubescens, Chroococcus tur-

gidus.

1. Anahœna circinalis Kircli. — Cette Scliizopliycée, qui

est constante et très abondante dans le i)hjtoi)lancton, mais

moins fréquente près du ri\'ag-e qu'an lai'ge, se groupe en petites

masses tioLtantes irrégulières d'vm ^ert sombre avant parfois

jusqu'à 3 et 4 millimètres de diamètre. Elle sert constamment

de siq^port à un infusoire : VorticeUa convallaria, qui vit en

commensalisme avec son bote.

Anahœna se maintient, parles temps très calmes, tout à fait

à la sui'face, mais on la trouve plus communément à 0"'50 ou

1 mètre de profondeur. Elle se dévelojjpe par njvi'iades à cei'lains

moments de l'année. Février et mars semblent marquer l'époque

de son maximum. Elle est peu fré<|uente (iu automne, mais die

est rare en été.

2. Goniphosphœria îacustris Cliodat.

3. Merisnwpedia clcgans{A. Braun) Nœgeli.

4

.

Oscillaloriapi'oUfica Goinont = LynghiaproJillca Grev.

— Cette oscillaire, extrêmement fine et délicate, est fi'é(piente

dans le pliytoplancton. C'est à cette algue, extrêmement ténue, de

couleur purpurine, qu'il faut rapporter ces fins tricliomes (dia-

mètre : 2.7 a) qui s'enclievêtrent parmi les autres organismes

flottants.

5. Oscillatoria r-ubescens I). C. Cette Scluzoplivcée caracté-

ristique des lacs de Neufcliàtel, de Bienne et de Morat, ne consti-

tue jamais ici de - fleurs d'eau . On rencontre ses filaments de

15

— 234 —

teinte rougeâtre disséminés à la surfaeo on lii\'or et au prin-

temps.

G. Chroococcus twgidus Noeg. Chodat signale dans le lac

Chroococcus 7ninutus var. carneus en qualité d'algue péla-

gique. Je n'ai pas su retrouver cette espèce, mais j'ai rencontré

par contre, rarement d'ailleurs, une autre Scliizoplijcée voisine,

formée de cellules sphériques de 18ij.de diamètre, associées par

2, 3 ou 4 et légèrement lavées de bleu pâle.

II, — Phseophycées

Espèces dominantes : Cerathim hirnmUnelUi, Dinobryoïi

divergens, D. cyUndricnm.

Espèces disséminées : Ceratiiim cornutum, Per'id'niium

tabidatum, P. apiculatum, Glcnodhiium pifs/ïliun, G. hel-

veticum, G. ciiictum. G. viride, Dinobryon stipitahim vf

laciistins, Stichogloca oIwacea,McdIomonas acaroides

ar

1. CercUiiuii hirundineUd 0. F. Millier = G. macroceros

Schrank. C'est la forme dominante par excellence dans le plij-

toplancton, toujours mêlée au cortèg(3 des autres organism(>s

pélagiques : Diatomées, Entomostracés, Rotateurs.

On la rencontre à toutes les époques de l'année en plus ou

moins grande abondance, mais elle est certainement plus rare en

hiver et parait oiirir son maximum en juin et juillet, mois où

se développent les Péridiniens, à cause de l'élévation de temi)é-

rature. Le procès-verbal d'une de mes pèches montre qu'en

juillet 190(), Ceratium existait par milliards dans le lac, à tel

point que l'eau en était toute troublée dans le bocal où j'avais jeté

la capture

.

Cet organisme est essentiellement i)olymoi'phe ; son cycle de

variabilité est très curieux (fig. 4).

La forme type est caractérisée en avant par ime longue corne

droite, tandis qu'à la pai'tie postérieure, s'écartent, en divergeant

plus ou moins, deux longs a})pendices et un troisième })lus court

(fig. 1, 5,7, 14 et 5b).

Comme dimensions moyennes, la distance entre l'extrémité de

la corne antérieure et celle de la plus longue des cornes posté-

rieures est ÏÏe 205 u, tandis que le diamètre maximum est de

(34.8 p..

— 235 —

Une autre forme montre deux cornes postérieures de longueur

presque égale, mais moindre (pie celle de la corne antéiieure.

Elle est beaucoup plus rare (flg. 2, 8, 23, 31 et 31ii).

Le tv[)e à trois cornes, une antérieure et deux })Ostéi'ieures

i. — Cycle de variabilité des Ceratium hirumiinclla et conuiium- Les

figures i, 2, 32, très grossies, montrent le globule rouge; (ig. 5. l'orga-

nisme en voie de dédoublement ; fig. 6, le type à trois cornes; les autres

ligures à plus faible grossissement montrent les variations luorpliolo-

giques des Ccralium.— Fig. 3i et 35. variété de Dinobvjion cjilindviCKin

= (B. protnberans var. pediforme [.emm)

— 236 —

])arallèles, est encore moins fréquent. Il r(''i)ond à la figure

donnée par Imiiof (1) pour son Ccratmm reticulahun.

Il semble cerlîiin, à cet égard, quel'ondoit faire rentrer cette

forme au titi'e do variation individuelle et saisonnière dn tjpe,

car je l'ai toujours rencontrée pendant les mois d'hiver : février

et mars; jamais à nne autre époque (fig. 6) (2).

Le passage de cette variété au tjpe se fait par l'apparition

d'une corne postérieure extrêmement courte (fig. 1, 4, 14, 24, 20,

12 et surtout fig. 1) où le parallélisme des cornes postérieures est

très accusé en même temps que se dessine un rudiment de la troi-

sième corne.

Cet appendice, beaucoup plus court, peut se déformer ou s'in-

curver (fig. 13, 20 et 27), ou encore rarement se garnir d'un

denticule accessoire (fig. 10). Les cornes postérieures se raccour-

cissent parfois en divergeant fortement de manière à donner

l'aspect caractéristique des figures 142, U.-?-

Enfin, les cornes peuvent être rejetées d'un côté, tout en se

maintenant parallèles (fig. 9), en mémo temps que la troisième

corne est très réduite.

Les Ceratium se rencontrent à la surface et ils sont très rares

dès que l'on dépasse la profondeur de 20 mètres.

Ils se reproduisent par division nucléaire et par dédoublement

ainsi que l'a bien vu H. Blanc (3).

J'ai pu constater ce fait sur un individu captur('' dans une

pêche de nuit. La figure 5 montre, en effet, h^ novau qui com-

mence à s'étrangler, la corne antérieure d(\jà (L'-doublée et la

ligne de rupture de la carapace très visible.

1. Cerat'nmi cormUumWLw .= C. te1raceros^Q\\v\mk. Cette

espèce, bien moins fréquente, n'ai)[)arait qu'en hiver, depuis

octobre jusqu'en février. C'est un organisme (fig. 32, 25, 16,

19, 28, 29, 30 et 33), trai)u, massif, présentant trois cornes dont

(1) Imiiof, Resultiite yneiner Suidien ûb. die pclagische Fmma klein. u.

grosserer Siisswasserbecken derSchiceic. Zeitsclir. fiir wiss. Zoologie, XL. Btl.,

tab. X, f. 1.

(2) Une variété identique de C. hirundinella a été décrite par Apstein coaime

caractéristique, en automne, du Dobersdorfsee — Schroter, Die Schivebcflora

unserer Seen, p. 26.

(3) H. Blanct « Note sur le Ceratium hirundinella, sa variabilité », /i/r?/.

Soc. vaudoise des Se. nat., XX, 1885, p. 305.

— 237 —

l'antérieure est grosse et recourbée. Sa manière de progresser

est curieuse, il nage, en effet, très vite en effectuant une série

de culbutes. Ce Péridinien habite uniquement les eaux superfi-

cielles, à l'inverse de ce qui se passe dans le Léman, où, d'après

Penard (1), il se tient toujours au fond.

C. cornutum,qui n'apparait qu'en hiver, peut être i)ris commeun exemple typi(|ue de l'influence des variations climatiques sur

la morphologie d'un organisme, ainsi qu'il sera expliqué plus

loin.

Les Peridiniens sont constants dans la flore pélagique, surtout

en ce qui concerne Peridinium tabulatuni et GlenodiniumpiisiUitm, sans être toutefois dominants au même titre que

Ceratium ou Dinobrjon. Les autres espèces n'j figurent qu'à

l'état disséminé.

J'ai retrouvé dans le lac d'Annecy 6 espèces sur 9 des Dinofla-

gellés du Léman, décrits par Penard (2).

3. Periiliiiiu))} tahuldliun. Clap et Lachm. généralement

coloré en brun jaunâtre, nage en tournant continuellement autour

de son axe l^^A^ à 50 ^j.. On le trouve depuis le printemps jusqu'à

l'automne.

4. PerUrniium a]jic'i(Jatnm Fennix], Très rare,

5. Glcnodhii/nji /)UsiIl({j)/Pi.nv,m\. Le pins souvent incolore,

mais parfois munidechromatophores d'un jaune verdàtre l^ 18 a

la := 8 y. Abondant en juin et juillet.

6. GIe)iodinuiin cbictuni Ehr. Rare,

7. GloioduiiiDU lielteticiDti Penard. Espèce très rare / =51.3 a, je ne l'ai rencontrée qu'une seule fois : le 28 avril 1898.

8. Gloiod'niiuin, rirlde Penard. Egalement très rare, n'a été

recueilli qu'une seule fois. / = 37.8 p..

Ces Peridiniens se rencontrent à la surface ou à une faible pro-

(1) Penard, « Les Péridiniacées du Léman », Bull. Soc. Bot. de Genève,

n'ô, 189L

(2) Penard, « Les Péridiniacées du Léman », loc. cit.

— 238 —

fondeur : 0™50 à 1 mètre. Ce sont de bons nageurs, mais au delà

de 3 ou 1 mètres; ils deviennent rares.

Les DiNOBRYONS sont un élément eonstant dans le pliytoplane-

lon où ils atteignent leur maximum en juin et juillet. Ils sont

plus rares en hiver et cependant l'un de mes procès-v(>rbaux

de pèclie montre que le 18 janvier 1901, les Dinobryons pullu-

laient tellement (jue l'eau en était toute brune dans les bocaux

(pli contenaient la pèclie (1).

Par les temps couverts ou orageux on les rencontre en grande

quantit('', mais après une série de pluies et en raison de l'abaisse-

ment de température (pii en résulte, môme aux époques de leur

maximum, ils peuvent subitement diminuer considéralilement en

nombre.

Ehrenberg avait établi pour ce Flagellé, en 18o3, le genre

Sertularia Imhof a depuis distingué quatre nouvelles es})èces (2),

mais c'est surtout récemment que, grâce à Ciiodat (3), la sjsté-

iuati(|ue de ce genre a été nettement établie.

U. D'inohrijon dlvo'geiis Imliof. Espèce dominante en com-

pagnie de la suivante Caractérisée par ses bi'anclies divergentes

inclinées chacune de 45° sur la i)récédente. Longueur mojennedes colonies = 190 p. Les cui)ules / == 41 a, la = 10 u pré-

sentent un étranglement caractéristique sépai'ant riiypoplnse du

corps.

10. Dlnohvjon ci/lindricum Imliof. Arbuscules coniques à

ramifications dressées,peu divergentes.Colonios^=280y; cupules

/^80a, Ja= 10.5 p.. Celles-ci ont les pointes incurvées, mais

ne présentent pas de sillon à la base de l'hypophyse.

Il faut rattacher sans aucun doute à D. cyllndricum unefoi'me très rare dans le lac d'Annecy (fig. 34 et 35). La base de

la cupule s'allonge en corne légèrement recourbée, à sillon hypo-

physaire bien marqué. Lemmermann a fait de cette forme, ren-

contrée par lui près de Pion, l'espèce D. p7'otuberans Lemm.

(1) L'abondance de ces flagellés a notalilement relevé la quantité de planctonqui l'ut dosée ce jour-là.

(2) Imhof, Zoulo;jischcr Anzeiger, 1883. p. 655.

(3) Chodat, Etudes de biologie lacustre, p. 304.

— 239 —

xiiv. /)('(/!fb)-)uc (1). Le mémo autour dit (^ue ce Dinobrvon a été

trouvé dans le Brandebourg, en Silésie et on Nouvelle-

Zélande (2).

11. D'ninhi'i/ciii sfipitatuni Stein var. If/c/f.s/r/s Chodat.

Espèce très rare dans le lac, rencontrée seulement deux fois, on

hiver et en été. Colonies / = 200 u, cupules l — 40.5 p.,

la = 8 y, prescjue régulièrement conirpKJs.

12. Mallomonas (ic(iroides7j-àd\\. J'ai longtomi)S rechorclié ce

Flagellé que Chodat considère comme un dos éléments caracté-

risti(|ues de la flore superficielle. Dans une poclio (12 mars 190()),

il s'est enfin rencontré, mais en très petit nombre.

Cet organisme (/ = 50 u. est reconnaissal)lo à ses longs cils,

à ses deux chromatO})liores bruns })lacés en bande de clia(]ue coté

du corps.

On rencontre également l'organisme suivant, mais assez

rarement.

13. Sticliof/Ioerf oJirncca Cliodal. C'est une algue très petite

dont les cellules sont incluses dans une gelée. Ciiodat (3) range

Slicbogloea parmi les Pliéopliycéos, malgré la similitude que

leur tliallo i)résonto avec celui des Botrijococcus, surtout à

cause de la couleur olivâtre des chromatoplioros privés de

pjrénoides.

in. — Bacillariacées

Espèces dominantes : Asterionella gracillinid, Fragilaria

crotoncusis, Cijclotella comta var. Lemcmensis, C. comta

var. operculata, C. comtccYRr. Bodanica, C. comta var. melo-

siroides.

Espèces disséminées : Cj/clotella catenata, Tahellaria foc-

cidosa, T. fe)u'si)'afa, T. fen. var. asterioneUoides, Fra-

gilaria capucina.

(1) Lemmekmann, « Algen eines Moortiimpels beim Pion», in Fors'chungs-

bericht. ans d. Mol. Stat. zu. Pion Th. 8, 1981, p. 78, f. 2.

(2) Lemmermann', « Beitriige z. Kenntn. der Plankton alg. », in Bericlit

dor Beulsch Botanisch. Gcsellschaft. Bd. XVIII, 1900, p. 514.

(.3) Chodat, Icc. cit., p. 182.

— 240 —

Espèces erratiques : Sijnedrn delicatissiuifi, S. uhui var.

amphiy^hynchus, Epithemia argus \h\\ alpestris. Cijmhclla

ciimhiforme, C. lanceolata, Si/nedra lUna var. longissima,

S. hinaris,S. radians, S. i^aitcheriœxhv. pari'ula, Cymato-plcura clUptica, SurireUa. biseriata.

1. AsterioneUa graciUiina (Hantzscli) Heiberg. Cette diato-

mée pélagique par excellence est une des plus élégantes que l'on

puisse rencontrer. Sa forme type est celle à huit rayons égaux,

variant de 65 à 90 //, inclinés régulièrement de 45° les uns sur

les autres.

Les individus du lac d'Annecy possèdent des rayons un peu

plus courts que ceux du Léman, qui atteignent jusqu'à 100 u;

mais ils présentent en été un élargissement très marqué des

rayons à leur base, ce qui donne une sveltesse remarquable aux

frustules (fig. 0,-3).

Chodat qui a noté cette particularité, voit dans le tyjie du

Léman une forme gracilior qui peut s'appliquer pendant une

certaine période de l'année à la jolie Diatomée de notre lac.

Le polymor])liisme de celle-ci est assez marqué. Les rayous

peuvent se grouper au nombre de 9, 10, 12, jusqu'à 20. Les for-

mes à rayons, dont deux sont exactement parallèles, peuvent être

considérés comme un stade du développement de l'algue qui se

reproduit par dédoublement des frustules.

Ceux-ci peuvent s'accoler également suivant un».- disposition

particulière figurant une courbe spiralée qui peut devenir irré-

galière en s'ouvrant de plus en plus, mais en condensant les

ravons de manière à donner un éventail sur une surface gauche

(fig- ^^,-2).

Nous verrons, à propos de la biologie du plancton, la raison de

cette organisation (1).

Le maximum des Astérionelles est en avril et mai avec unplus petit maximum en automne. Elles sont bien moins abon-

dantes en été.

2. Fragilaria crotonensis Edw. Kitton = Nitzschiclhi

p)ecten Brun. Les frustules de cette Diatomée, longs de 110 à

120 y, sont agglomérés en longues bandes aplaties qui com-

(1) Ces colonies spiralées sont citées par Rikli dans le plancton du lac deLiigano. ScHROTER, Die Schicehepora, pp. 29 et 52.

— 241 —

prennent jns(iu'à 150 individus. Ces l'nhans subissent souvent un

mouvement de rotation autoui' de leur axe longitudinal de manière

à présenter des étranglements. Leur maximum se présente en

novembre et aussi en février et mars.

3. Fragilaria capuchia Desm. Cette espèce est moins fré-

quente. Ses frustules / = 21 à 30 y, fortement colorés par la

diatomine, s'accolent en rubans comprenant une cin(|uanlaine

d'individus.

4. djcIotcUa comta Ktz. Dans cette espèce très polvmorphe,

on i)eut distinguer plusieurs variétés. On trouve les grandes

Cvclotelles caractéristi(pies des grands lacs, aux frustules novés

en série linéaire dans une bande gélifiée.

5. G. comta Ktz. var. Bodanica Eulenstein, la plus belle de

nos Cyclotelles, est rare, mais elle est remplacée ])ar une forme

plus grande et plus comnnme.

C. coiiita var. Lenicoioisis O.-F. Muller (1).

0. C. operciilata Agardh. var. antiqua Brun. Diatomée

assez abondante, aux frustules de 32 a de diamètre.

7. C. mclosirohles Kircli, espèce rare.

8. C. cafenafa Bvixn. Rare. Frustules / = 13 y, reliés entre

eux pai- de petites dents engrenées.

Le maximum des Cvclotelles a lieu en février et mars avec

un autre sensible en décembre.

Deux autres espèces habituelles des sociétés littorales, mais

bien organisées pour la flottaison, se rencontrent à l'état erra-

tique dans le plivtoplancton.

9. Tabellaria fenestrata Ljngb. avec sa variété proxim.

asterionelloides Grunow, dont les frusttdes s'organisent en

une disjjosition pseudo étoilée.

10. T. ffocculosa Roth. aux frustules disposés en zigzag. Le

(1) Chodat, Biologie lacustre, p. 187, fig. 3.

242

maxirauiii des Tabellaria est en tevrior et mars. Elles devien-

nent très rares en été.

Le groupe des Svnedra est également bien représenté dans le

plivtoplancton, surtout à la fin de l'automne.

11. Sipicdra acus Ktz. var. (IeUcaf/ssi))iaW.Sm. l = 205 p.

12. f>. uliKi Ehr. var. anijili'rrhyuchus Elir.

D'autivs vivent en parasites sur les algues elles Entomostraeés.

13. S. l'a nchcr-iœ \cxv. [)((} rida Kiz. sur filaments de Mou-

geotia.

14. S. Innaris Ehr. dont les l'rustnles ar(|ués diverg<'nt d'un

coussinet muipieux fixé le i)lus souvent sur la furca ou les soies

caudales des Cvclops et aussi sur les téguments vides des larves

de Coretlu'a.

15. 5'. r-adiaiis Ktz. dont les t'rustules rayonnent d'un coussin

gélifié accrocli('' aux algues flottantes.

Les Surirellécs sont des formes Iiabitucdles du littoral ou du

limon de fond, mais on les rencontre fré(juemment à l'état

erratique.

1(). Cymaloplcnra cUiplica W. Sm.

17. Sin-'n-eUa hiseviata Breb.

Rentrent également à litre accessoire dans le pli\ toiilancton.

18. l'ijmbeUa ci/jiibifb)-j/ie Breh.

19. C. lanceolata Ehr. — C. gastroldcs Ktz. dont les t'rus-

tules pédoncules dans le jeune âge et fixés aux cailloux submer-

gés, deviennent libres.

20. Lpithemia argun Ehr. var. aljicsh-is lîrun. (|ue l'on

rencontre communément dans le tapis nuiqueux des pierres

immergées et qui sont entraînées de leur habitat i)Our mener

une existence erratique.

— 243

IV'. — Chlorophycées

Espèces dominantes. — Boti'ijococcus B)-nniN, Sphocro-

cijstis Schroeteri, Glococf/sfis ntnpla.

Espèces disséminées. — Dncti/Iococcus natans, Ooci/slis

lacustris, Neph?'Oc>/tiH//i Agardliiaituin, SccacdcsiJius

obliquas, S. quadricauda, Pediasi)'ii))i BorijaniDn, Moii-

geofia gracUlima, M. glyptosperma, M. genufiexa, Sjth^o-

gi/ra varia7is, S. quinina, S. quadrata, S. W^cbo'}, S.

TFt'^eri var. elongata, Zygnema criiciatuni, Z. anonudaiii,

Zi/gogoniam pectinatum, Hyalotheca dissiliens, Chœtos-

plicridiiun P^'iiigshehnii, (liardcium obtusiDn.

1. Botryococcns Bi'duul Klz. Cette Cliloroplivcée qui, à

certaines êj)oqiies de l'année, forme une association végétale ti'ès

nette avec la Scliizoplijcée Anabœnacircinalis, se tient de préfé-

rence an large. Par les temps calmes ses thalles, qui forment

des colonies mamelonnées d'un beau vert, flottent exactement à

la surface, mais à la moindre agitation des eaux ils s'enfoncent

pour se maintenir à une profondeur de 0^50 à 1 mètre.

La taille des colonies atteint jusqu'à 2 et 3 millimètres de

diamètre. Cet organisme développe des gouttelettes huileuses

(pli im])régnent tout le réseau delà membrane. Cette huile prend

à certains moments de l'année une teinte rouge brique. J'ai noté

des Botryococcus uniformément teintés de rouge en été, en

liiver et au ])rintemps.

En liiver, les algues devenaient rouges à la suite d'une période

de temps clair et ensoleillé.

Les colonies de Botryococcus, de même ([ue celles d'yVnabœna,

servent souvent de support à un commensal, la VorliccUa

convcdhiria.

Leur développement maximum a lieu de mars à octobre ; elles

sont ])lus rares en hiver.

2. Sphœi'ocystis Schrœtcri Cliodat. (1) se rencontre en toute

saison. Elle semble être })lus fréquente au printemps, en été et en

automne; elle devient rare en liiver.

(1) Chodat, Etudes de biologie lacustre, p. 292, pi. 9.

— 244 —

3. (Tinrncj/s/is ronpin Ktz., moins frcnjucnfo qu(^ la prccé-

dente.

4. DadylococcHS iiatayis Cliodat., très rare.

5. Oocystis /ficus/ris Cliodat., rencontrée une seule fois en

avril 1809.

6. yephroci/tinm Agardhianuml^oeg., également rencon-

trée une seule fois dans la môme ])èche que la jirécédente.

7. Scenedesj/N(.s o/^Iiqu)is Kiz., rave.

8. S. qu((ilric<iuda Kiivli., rare (1).

0. Peduistrittn Boryanu))i Menegli. Celte Protococcoidée

est surtout littorale, habitant au milieu des algues filamenteuses

ou dans le mucus (jui revêt des tiges des roseaux.

Elle est très fréquente à l'état erratique dans la flore i^éla-

gique. On la rencontre en toute saison, mais plus abondant(! en

automne.

Il faut faire également rentrer dans le i)livtoplancton à titre

pélagi(]ue :

9. (liar(iclu)it obtitsuni A. Ih-., recueillie une seule fois,

parasite sur la furca d'un Cycloi)S.

10. ('hœlosj)hœi-idinnt Pi'ii/gsln'i/j/ii Kleel)alm., trouvée une

seule fois fixée sur un filament d'une touti'e flottante de Vau-cheria geminata.

On rencontre également en toute saison, flottant en masses

plus ou moins grandes à la surface, des flocons d'algues vertes,

C-onjuguées filamenteuses, qui sont arrachées au littoral ])ar les

vagues et sont entraînées en jilein lac, où elles végètent. On les

voit ])lus abondamment de])uis le mois d'avril, pendant tout

l'été, éj)oque à laquelle elles atteignent leur maximum.

(1) Ces deux Scenedesmus sont des formes de marécages, tiabitarit les eaux

riches en matières-organiques. Ils sont évidemment erratiques, ayant d'ailleurs

été recueillis flottant tout près des Roselières d'Albigny.

— 245 —

L'une de ces algues doit cejiendant être considérée, à cause de

sa constance, comme planctonique : c'est la très petite

11. Mougeotia gracillhan Wiiiv.

Parmi les autres très fréquentes, dont quelques-unes ont été

observées en état de reproduction, il faut citer :

12. Moitgeotia ghjptosper-ma d(' P>_v.

13. Mougeotia genuftexalv\z.=^PIeuroc(ir}nis inir((J)His

\. Dr.

14. Spirogyra lYcrians (Hass) Ktz.

15. N. quinina (Ag) Ktz var. yV' iiorlicuJ/s \'aucli.

10. .S', qnaih'atd Ktz.

17. !S. Weberi Ktz.

18. S. Weberi var. elongata Rab.

19. Zijguema crnciatnin . Ag.

20. Z (i.noinahun Hass.

21. Zijgogonium {Kiz) j)ectin(itum Vaucli.

22. Enfin une Desmidiée : Ugalotheca dissiliens (Smith)

llalplis. minor forma y de Delponte — ei-ratique évidemment,

car elle est fréquente dans l'enduit muqueux qui revêt les tiges

des Roseaux.

Il est intéressant de signaler, dès à ])résent, l'absence dans le lac

d'Annecy des Volvocacées pélagiques si communes dans les lacs

suisses : Pandorina moriim, Emlorrna elcgans, Volroor-

globator.

Parmi les éléments satellites du jjlijtoplancton, on rencontre

constamment des fragments d'organes de ])lantes i)lianérogames

qui constituent un faciès spécial de la flore flottante : le Pleuston

(Schrôter), dont font également partie à titre macropliytique

Lemna, Ccrafophi/lfum et Utricnlnrui

.

(1) ScHROTËK et KiRCHNER, Die Veyetalion des Bodensecs. Th. I, p. 14.

— 246 —

On recueille ainsi en quantité des poils épidermirpies de

Platanes. On sait que 1 epiderme des jeunes feuilles et des

rameaux de cet arbre est recouvert d'un tomentum très dense

formé de poils doublement étoiles qui se détachent assez rapide-

ment au cours du développement. Etant donnée l'abondance des

Platanes sur la rive nord du lac, il est naturel que les poils

entraînés par le vent aillent se répandre à la surface de l'eau.

Dans le même ordre d'idées, il faut citer aussi les grains de

pollen des Conifères, (juelquefois très abondants, des zvgospores

d'algues.

Les champignons inférieurs parasites ne manquent également

})as, ce sont : Leptothrix rigidula Ktz., dont les filaments

hvalins hérissent les Hvalotheca; les Cjmbella et un certain

nombre de Diatomées; Saprolegiiia ferax, couvrant de ses

houppes blanchâtres les catlavres des larves d'insectes et des

crustacés pélagiques.

B. — La Faune pélagique

ZOOPLANCÏON

Mêlées aux algues i)élagiques, cliaque coup de filet ramène

d'autres espèces fort nombreuses en individus, et qui font partie

de la faune pélagique : le Zooplancton. Ces êtres, qui se ren-

contrent en plus ou moins grande abondance en toute saison,

présentent des maxima sensibles à certaines é[)oques.

Ils a])})artiennent aux groupes des Sai'codinés, des Infusoires,

des Rotateurs et des Entomostracés.

Les Sarcodinés

( )n ne trouve à l'état iiélagique que certaines espèces d'Hélio-

zoaires habituelles des grands lacs aux eaux })ui'es et transpa-

rentes. Elles ne doivent cependant figurer dans le ])lancton qu'à

titre erratique, car elles vivent sur le limon dans la région litto-

rale ou profonde.

Le grou})e des Rhizo])odes est peu représenté dans le zooi)hui('-

lon, car ces animaux sont surtout confiné-s sur la plaine centi'ale

du lac d'oti ils ne sortent presque jamais.

— 247 —

1. Acanthocystîs turfacea Carter. Penard (1), p. 235.

Cette espèce est très abondante et mesure -10 à 48 y. de dia-

mètre; les aiguilles les })lus longues atteignent 07 à 70 a.

J'ai rencontré une fois un individu teinté en vert par des

Clilorelles.

2. Acanfhocf/sfis spinifori Graett' Penard, /oc. f77.,p.245.

3. Rajihidocn/sfis Lemcoii Pen. Penard, loc. cit., p. 196.

Ce curieux Héliozoaire est caractérisé par des spicules en

forme de trompette, diamètre = 35 y, longueur des aiguilles

= 07.5 y.

Il diilère un peu de celui du Léman par l'évasement plus mar-

qué de l'extrémité des grandes aiguilles.

Le corps est fortement coloré en brun })ar les Dinobi"sons dont

l'animal se nourrit. J'ai rencontré cet Héliozoaire en assez grand

nombre le 18 janvier 1904, jour où l'eau était extraordinairement

chargée de ces Pliéoplivcées. Il est curieux de rapprocher ce fait

de celui observé par Penard qui trouva en abondance R.Lemarti,

en 1891, dans le Léman en un moment où les Dinobryons pullu-

laient également.

Les Infusoires

A l'exception de Vorficella co}ii'all(n-}(i,qui est nettement

pélagique, ce groupe est [)eu re})résenté. On ne peut signaler

([ue des espèces erratiques vivant normalement sur le littoral

dans l'enduit muqucnix des cailloux ou dans celui des tiges de

Roseaux, et entrainés en plein lac avec les flocons d'algues

flottantes.

1. Lageiiophï'jjs raginicnJa St. Roux (2), p. 135.

2. Ei)tsfyJtH [dicdtUis Elu*. Roux, loc. cit., \k 1~3.

Rencontré sur le corps des Copépodes et des Nais,

3. VorficcIIc conrc/Uaria Elu'. Roux. loc. cit., p. 119.

(1) Penard, Les Iléllozoah^es d'eau douce. Genève, 1901.

Voir aussi : Id., Les Harcodinés des grands lacs. Genève, 1905.

lu., Faune rhizopodique du bassin Léman. Genève, 1902.

^2) J. Roux, Faune infusorienne des environs de Genève. 1905.

— 248 —

Cet Infusoiro est constamment fixé en quantités innom-brables sur les colonies d'Anabœna et de Botrjococcus.

L'algue est en commensalisme avec son Iiùte et non en sym-biose, car on ])eut observei' la Vorlicelle se nouri'issant et digé-

rant à part.

4. AspicUsca lynceiisO. F. MiiUer. Roux, lue. cit., \). 110.

5. Aspidisca costata Dujard. Roux, loc. cit., p. 111.

Ces deux Infiisoires vivent ])armi les masses iiottantes des

Conjuguées filamenteuses.

G. Mesodinium acarus St. Roux, p. 33.

Espèce rare, rencontrée parmi les algues flottantes.

7. CoIep^hirtusO. F.WnWav. Roux, p. 30.

Le corps contient toujours quelques Chlorelles et des globules

graisseux de couleur bleue.

8. Holophri/a orum Ehr. Roux, p. 21.

Corps fortement coloré en vert par les Chlorelles.Vit au milieu

des masses flottantes de Conjuguées.

On rencontre à peu près constamment des Infusoires dans les

pèches }!élagiques, mais ainsi que l'a fait remarquer Roux et que

j'ai pu le vérifier, leur maximum de dévelopjjement coïncide avec

celui des Diatomées qui leur servent de nourriture, soit en

automne et au commencement de l'hiver. J'ai constaté que les

espèces garnies de Chlorelles se trouvent surtout au printemps et

en automne, rarement en été.

L'algue et l'infusoire vivant en symbiose, il y a évidemment

avantage pour l'algue à ce que son hôte l'entraîne à la surface

pour profiter de l'action de la lumière. On peut penser, d'autre

])art, que l'insolation trop vive, en })lein lac, pendant les mois

d'été, ralentit le développement des Chlorelles, (pji finissent par

disi)araître. Cette question de biologie est d'ailleurs fort obscure.

Il faut noter, en outre, que les esj.èces à Chlorelles existent toute

l'année dans la région littoi'ale.

Les Rotateurs

Les espèces purement pélagicpies de ce groupe sont toutes

excellentes nrrgeuses. transi)arentes, délicalcs et constituent une

bonne partie du zooplancton.

— 249 —

S'il est absolument indispensable d'étudier les Rotateurs à

l'état vivant, il est bon également de les fixer pour examen plus

complet. Dans ce but, on peut employer la formule de Weber (1)

ou bien le procédé de Beauchamp (2).

La faune rotatorienne du lac d'Annecy est toujours, suivant la

règle, pauvre en esjjèces, mais nombreuse en individus.

Espèces dominantes : Notholca lo7igisinna,Amirœa cochlea-

7ns, Asplcmchna p7nodonta, Triarthra longiseta.

Espèces disséminées ou saisonnières : Polyarihraplatyptera,

Notholca striâta, Gastropus stijlifer, Anapus oral/s, A/m-

roea aculeata.

1. Notholca longispina Kellicot. Weber (3), p. 728.

Très commune et très abondante. Deux formes se rencontrent

dans le lac,simi)les variétés individuelles; l'une aux deux grandes

épines antérieures égales, l'autre dont une épine latérale atteint

la longueur des deux autres. Elles sont également notablement

plus jjetites que l'espèce type du Léman, l = 420 à 500 p.

2. Anuroea cochlcai'is Gosse. Weber, p. 709.

Aussi abondante cpie la précédente, surtout en aviil et en

mai. Il y a diminution en été et réa]jparition en octobre.

3. Asplanchna priodonta Gosse = A. helretica Imhof.

Weber, p. 377.

Cette magnifique espèce est d'une transparence absolue. Sa

longueur varie de 528 à 627 u. L'œil est toujours pigmenté

de brun.

A. priodonta est assez rare en été. On le voit ajjparaitre en

décembre pour se développer extraordinairement en mars. La

{\) Communication inédite de l'auteur, le D'" Weber. — Pour lOO'''"^ de

pèche ajouter 20^m:5 de solution de chlorhydrate de cocaïne à 2 p. c; laisser

agir un quart d'heure ou une demi-heure au maximum. Ajouter 20«ni3 de

solution osmique à 1/1000. Laver à fond sept ou huit fois ou bien pendant

un quart d'heui'e au moyen d'un courant d'eau dans lequel on agite la pèche

contenue dans un entonnoir en verre, fermé en bas par une gaze serrée par un

caoutchouc.

(2) UE Beauchamp, « Instruction pour la récolte et la fixation en masse

des Rotifères », Arch. de Zool. e.rp., 1906, vol. IV. Notes et revue, n" 2.

(3) Weber, « Faune rotatorienne du bassin du Léman », Rev. suisse de

Zoologie, t. V, fasc. 4, 1898,

16

— 250 —

femelle est beaucoup plus abondante que le mâle, dont le corps

est cylindri(jue et plus petit / = 330 u. Je n'ai d'ailleui's rencon-

tré qu'une seule fois ce dei'nier.

4. Triarihra loitgiséta Ehr. vai". 1/mnetica Zacharias.

Weber, p. 40G.

Très commun également, ce Rotateur possède dans la forme

du lac d'Annecy des é})ines qui ont jus(prà cinq fois la longueur

du corps, ce qui permet de le rapprocher de la variété limne-

tica de Zacharias (1).

On le trouve abondamment en mai-s, il diminue en été pour

reparaitro en octobre.

5. Pohjarthra phitijptera Ehr. Weber, p. 401.

Cette espèce très rare dans le jjlancton de printemps et d'été,

se rencontre surtout d'octobi'e à mars.

6. Notholca striâta (). F. Millier. Weber, p. 720.

Très rare, rencontré une seule fois au large de Saint-Jorioz.

Ce Rotateur doit être erratique dans le })lancton. C'est d'après

Weber une forme littorale.

7. Gastropus stylifcr Imliof. Weber, p. 753.

Très rare.

8. Aiiapas oralis Bergendal. Weber, p. 700.

L'estomac est toujours remi)li de corpuscules jaunâtres (à

cause des Dinobrvons dont l'animal se nourrit), et de masses

colorées en noir.

9. Anurœa aculeata Ehr. Weber, p. 701.

Espèce rencontrée une seule fois en avril 1899.

Les Copépodes

Ces agiles petits Entomotracés, très transparents et parfois

teintés de vives couleurs, sont essentiellement pélagi(|ues et

constituent avec les Calanides la majeure partie du Zoojjlancton,

(1) Zacharias, Forschungsherichte ans d. Mol. Stat. :u Plein, 1892. Th. I,

p. 23.

j)réscntant des varialions saisonniôros très noites. On rcnconiro

dans lo lac d'Annecy les es})èces snivanic^s :

1. Cyclops strenuus Fischer. O. Sciimeil, I. IT, fig. 12 à

15 (1), J. Richard (2), p. 227.

La coulenr des individus est rouge ou orangée, sui'lout au

])rinteinps, où a lieu le maximum de celle es})èce (aM'il). En clé,

ils sont souvent incolores, ils diminuent en automne.

2. Cj/clops alxjssorum G. (3. Sars. Brady (3), ]>. 8.

Ce Co])épode est assez rare. Il est toujours incolore. C'est une

forme arctique abondante dans les lacs d'Ecosse. Sars l'a décrit

sur des spécimens péchés dans le lac Maridals près de Christia-

nia. C'est une espèce très voisine de (7. strenuus, et comme on

ne la trouve jamais en été dans le lac d'Annecy, il faut proba-

blement la définir comme une forme saisonnière hivernale de ce

dernier.

3. Ci/clops pentagoitus A^osseler, = C. prasinus Fischer.

Richard, p. 233. Schmeil, taf. V, f. 2, Furbes (4), pi. XIX,f. 1 et2, pi. XX, f. Iet2.

Espèce \)Q\\ commune.

4. Ci/clopjs serrulatus Fischer. Richard, p. 234. Sciimeil,

taf. V, f. 6 à 14.

Espèce également rare

Les Gladocères.

Une grande et très belle espèce domine ce groupe et représente

l'unique espèce des Leptodoridae, qui est, par sa transj)arence

absolue, hautement adaptée à la vie pélagique.

(1) Otto Schmeil, « Deutschlands freilebende Siisswasser Copepoden

Cyclopidae ». Bibl. zoologlca, Heft II, p. 191.

(2) J. Richard, « Recherches sur les Copépodes liljres d'eau douce ».

Ann. des se. nat. zooJ., XII, n° S. Paris, 1891.

(3) Brady, « A revision of the British species of fresh water Cyclopidae

and Calanidae. » Nat. hist. transact of Northumherland, vol. XI, p. 68.

(4) E. FoRBES, « A contribution to a knowledge of North American IVesh

water Cyclopidae. » Bull, ofthe Illinois State lahoratory, vol. V, p. 27.

— 252 —

1. Lepiodora hyalina Lillj. = L. KhuU'n Fockc. Hellich

p. 110 (1).

Ce cladocère est carnassier, il ne se nourrit que de petits ento-

mostracés qu'il vient chasser pendant la nuit dans les couches

superficielles du lac. Il se tient au large et dans les profondeurs

])endant le jour. Je ne l'ai jamais recueilli qu'après le coucher du

soleil.

2. Sida cristaUina O.F. Millier Hellich, }). 15. Sïingelin(2),

p. 187.

Cette Sida est toujours rare, mais elle se rencontre plus fré-

(juemment en novemljre et décembre.

3 et 4. Diaphanosoma (Daplmella) hr-achyurum Lievin.

Didphanosoma (Daplmella) Brandtianum Fischer.

Ces deux espèces sont rei)résentces dans le lac d'Annecy, mais

la deuxième est de beaucoup la plus fréquente.

Chez D. hrachyura les épines des grifiés caudales sont parai-,

lèles et les bords de la carapace sont munis d'épines courtes. Les

dimensions du corps chez celle-ci sont plus grandes r"™2 à 1 """32

que chez D. Brarultiana qui ne dépasse pas 700ij..

Il n'y a pas

de différences sensibles dans la grosseur des yeux, quant à

l'étranglement qui sépare la tète du corps, il est moins accusé

chez D. Brcmdiiana. Cette dernière se rencontre surtout en

hiyer. C'est une des espèces ({ui montent la nuit à la surface, ainsi

que le montrent les notes relatives aux pêches nocturnes.

La majeure partie du groupe des Cladocères est formée par le

genre Daphnia, pour lequel on a établi de nombreuses espèces.

I)URCKiiARi)T(3)a bien débrouillé cette systématique un peu con-

fuse en restituant à des variétés (forma) du type la plupart des

formes (ju'il a rencontrées dans ses investigations des lacs suisses.

De l'examen des nombreuses formes du lac d'Annecy, il résulte

qu'il faut les considérer uniquement comme des variations sai-

(1) BoiiusLAv Hellich, «. Die Cladoceren Bohmens ». A}-ch. cler naturic.

Lundeadurchforsch. von Bdhrnen, III. Bd, IV. Abth., II. Heft.

(2) Stingelln, « Dio Cladoceren der Umgebung von Basel », Rei\ suisse de

zoologie, Bd. III. — Id. « Neue Beilrage z. Kenntn. der Cladocerenf'auna der

Schweiz ». Rev. suisse de zool., t. XIV, 1906.

(3) G. BorckhXrdt, « Faunist. u. System. Studien ul)er das Zoo])lanclon des

gross. Seen der Schweiz ». Rcv. suisse de zool., t. 7, 1899.

— 253 —

sonnières, du moins en ce qui concerne D. longlspiua var hija-

luui, qui se ['encontre très polymorplie en tout temps avec des

maxima au printemi)S (mars, avril) et en novembre, époque à

laquelle existent les ephljjpliun jusqu'en avril où la cavité

incubatrice contient des jeunes.

5. Daphiiia îongispina (ivpe) (3. F. Millier, avec sa variété

D. liyalina est constante en toute saison. Il est maintenantreconnu, d'après les travaux récents de G. 0. Sars, que toutes les

formes de D. hyalina doivent rentrer comme variétés indivi-

duelles locales et saisonnières de D. longispnna (1) (fig. 5-1).

6. Daphnta hyalina Leydig forma typica Leydig. Rurck-HARD, p. 40.5, pi. 10, fig. 2, abondante au printemps, devient plus

rare à la fin de l'hiver (février, mars) où elle est remplacée par

les formes suivantes «, b, c, d, e, parmi lesquelles on trouve

tous les passages depuis la normale jusqu'aux formes les plus

aberrantes. Les modifications portent sur les silhouettes de la

tète et du bec (v. fig. 5, a, h, c, d, e).

a) D. hyalina foi-ma galeafa Sars. = D. galeata Millier. =D. oxyccphala Sars. Burckhardt, p. 502, f. 12 et 13.

La tête porte au vertex une légère éminence, })arfois nette-

ment mucronée. La coquille est réticulée et porte à son bord

postérieur une rangée de pointes. Forme analogue à celle duLéman.

h) D. hyalina form. lucernensis Burck. Burckhardt,

p. 497, t. 10, fig. 7 et 20. Le corps très ovoïde est allongé, le

bord ^'enf rai de la tête est légèrement concave, le bord dorsal se

raccorde en ligne di-oite avec le contour du corps. Forme ana-

logue à celle du lac des Quatre-Cantons.

c) D. hyalina forma turicensis Burck. Burckhardt, p. 40(3,

t. 10, f. 17. Tète aplatie, bec très détaché, ovoïde avec pointe

bien indiquée. Analogue à la forme du lac de Zurich.

d) D. hyalina forma p)rimitiva, Burckh. Burckhardt,

p. 403, t. 10, f. 8. Tète arrondie surélevée en bosse frontale,

rostre très séparé de la tète par un étranglement. Analogue à la

forme du lac des Quatre-Cantons.

(1) G.O. Sars, « On the Crustacean fauna of Centival-Asia», Ann. du mus. de

Sl-Pétershourg , vol. 8, 1903, et Stingelin, « Unser heutigos Wissen ii. die

System, u.d. geogr. Verbreitung der Cladoceren », Co)igrés lut. de zool., Berne,

1904, p. 536.

254

e) D. hijnlinn forma Sfech'i Biirckli. Burckiiakdt, p. 407,

t. 19, f. 4. Tète suréknrc })rolongée sans étranglement dans le

rostre qni est coniqne. Analogne à la forme dn lac de Thoune.

A la fin de l'hiver et an commencement dn printemps, j'ai ))u

observer toîis les pr/ssfffjes de l'iuw ('/ Vautre des formes

décrites ci-dessus. An j)rint('m])s, celles-ci se raréfient et en été on

ne rencontre presque plus que 1(; type. 11 semblerait donc que

Kig. 5 — Variations saisonnières de Dapluna lonf/ispina 0. F. Muller, var.

InjaUrm Leydiij;-. Fig. 1. f. ti/pica Burcii. fig. a, f/aleata Biirck ; fig. b. f.

lucerncnsia Biirck.; lig. c. f. tnriccHSis Burck.; lig. il. f. primiliva Burck.;

lîg. e. t. SU'.cki Barck. — (Réponilant comme fonnae proximae de celles

décrites par Burckhardt.)

dans l'évolution ontologique de l'animal, ces formes p-lus ou

moins aberrantes représenteraient les divers stades mori)]iolo-

giques qui gravitent autour du t.vj)(! Dai)hnia liyalina formatypica (lato sensu) Daplmia longispina, avant de se fondre en lui

et ne seraient en somme que des variations saisonnières de ce

Cladocère.

— 255 —

7. BosminalongispinaLejc][g,=^B.bohemica Stïugl. Stin-

GELiN, p. 230, t. 6, f. 26. Fréquente en tout temps, mais semble

cependant avoir son maximum du printemps à l'été. On rencontre

parfois en hiver des individus portant dans leur cavité incuba-

trice des œufs ou des jeunes teintés d'une belle couleur azurée.

8. Bosmina loiigirostris-cornuia 0. F. Millier-Jurine.STiN-

GELiN, p. 224. Moins abondante que la précédente, elle se trouve

surtout de noAembre à ianvier. Notre forme mesure 430 u. ; elle

a donc une taille supérieure à celle du tvpe qui n'excède pas

350 a.

Les espèces sui^antes jouent un rôle beaucoup moins im])or-

tant dans la composition du zooplancton où elles ne figurent pour

ainsi dire qu'à titre erratique. Elles vivent en effet au milieu des

touftes flottantes d'algues filamenteuses arrachées au littoral et

entraînées au large.

9. Acroperus leucocephalus Ivoch. Hellicii, p. 79. Stinge-

LiN, p. 239, f. 28.

Ce cladocère est ici beaucouj) plus petit 183,6 u. que le tvpe, qui

atteint jusqu'à 800ij..

10. Alona affinis Levdig. Stingelin, p. 245, f. 32.

Individus également plus petits 229 y. que le type, ([ui d'après

Stingelin, atteint 770 y.

.

11. Plenro.i'us excisas Fischei'. Stingelin, p. 253, f. 38, 39.

Cette espèce / = 320 y. parait au printemps ainsi que la sui-

vante :

12. Pleuroxns hastatus Sars. Stingelin, p. 265.

13. Chijdorus sphœrlcus 0. F. Midler. Longue de 243y, cette

forme se rencontre en hiver.

Les Calanides.

Ces Entomostracôs sont peu variés comme espèces, mais

innombrables en individus. Ils forment avec les Co])épodes la

majeure partie du zooplancton.

— 25n —

Généralement teintés en l'ouge par un pigment formé d'une

matière colorante spéciale (1), ces êtres sontdonés d'un liant degré

d'iiéliotropisme positif, ce qui ('X})lique leur abondance dans les

couches superficielles, particulièrement sur la beine qui est for-

tement ensoleillée. On constate d'ailleurs que, mis dans une

cuvette en verre, ils se massent toujours du côté de la lumière.

En hiver, les femelles portent des paquets d'œufs colorés en rouge

vermillon et aussi de un à cinq spermatophores accrochés à

l'abdomen.

J'ai vainement cherché dans le lac deux formes glaciales et

alpines Diaptomus denticornis et D. baccilUfer qui sont fré-

quentes dans les lacs élevés des Hautes Alpes (2).

1. Diaptomus gracills G. 0. Sars. Burckh., p. 045, t. 22,

f. 1, 2.

Ce Calanide hautement pélagique a une distribution géogra-

phique assez étendue. Sa présence, d'après de Guerne et

Richard (3), n'avait pas encore été constatée en France. Son

développement maximum parait être de janvier à mars, époque

à laquelle on rencontre des femelles chargées d'œufs et mêlées à

de nombreux nauplius.

2. Diaptomus hiciniatns lÀW]. de G. et Rich, p. 47, pi. I,

f . 25.

Notre espèce est caractérisée par la forme extrêmement laci-

niée des lobes latéraux des deux derniers segments de l'abdomen,

qui sont très divergents et fortement mueroués. C'est une forme

alpine et une espèce arctique, particulièrement abondante dans le

lac où elle trouve son maximum au printemps (avril, mai).

{1)R. Blanchard, « Sur une carotine d'origine animale », Méin. de la Soc.

sool. de France, III, 1890, p. 113.

(2) Blanchard et Richard, « Sur la faune des lacs élevés des Hautes Alpes »,

Mém. de la Soc. zool. de France, 1897, p. 45.

(3) DE Guerne _et Richard, « Revision des Calanides d'eau douce », extr.

des Mém. de la Soc. zool. de France, vol. II, 1889, p. 1(5.

— 257 —

III

LA REGION PROFONDE

A. — Conditions physiques du milieu

Indépendamment du gouffre du P)Oul)ioz, dont le fond atteint

80™G0, la plaine du lac d'Anne(?y s'étend par des fonds moyensde 60 mètres. En raison de cette profondeur relativement faible,

y a-t-il une faune et une flore véritablement spéciales ? Les espè-

ces ne s'y rencontrent-elles au contraire qu'à l'état erratique ?

Ce sont des questions qu'il était intéressant d'étudier, aussi, à

l'exemple de Forel pour le Léman, ai-je essayé de me rendre

compte des éléments climatiques et de tous les facteurs géné-

raux du milieu : la température du fond, la profondeur à laquelle

pénètre la lumière, la nature du limon.

La te7npéraUire. — Les premières observations ont été

effectuées par de Saussure (1) en 1780, qui descendit son ther-

momètre à 163 pieds dans le gouff're du Boubioz et trou^'a 4"5,

alors que la temi)érature de la surface était de 11°5.

En 1860, BoLTSiiAUSER (2) déterminait les limites extrêmes de

la variation de température des eaux du lac. Il trouvait pour la

surface 20° et 2° : moyenne = 11": pour le fond (de la })laine

lacustre) 8° et 4° : moyenne = 6".

En 1883, Forel (3) constatait 17"5 à la surface et 6"1 à la

profondeur de 55 mètres.

Les sondages de Delebecque donnent plus tard les résultats

suivants :

1890 27 juillet plafond du lac 4«7

10 septembre id. 4"8

1891 10 juillet à 63 mètres 4"6

1895 27 février à 63 v 3°8

Pour le Boubioz en 1891 à 80 11"8

25 » 3°5

Au-dessus de 25 " 3°4

(1) DE Saussure, Voyage dans les Alises, 179G, vol. III, § 1162, p. 4.

(2) BoLTSHAUSER, « Le lac d'Annecy », Rev. Saroisienne, 18G0, p. 2.

(3) Forel, « Sondages zoologiques et thermoni étriqués », Eev. Savais., 1884.

— 258 —

A plusieurs reprises au cours de mes péclies, j'ai eu ?oin de

prendre la temjîérature du limou de fond pai* 55 mètres environ,

soit en été, soit en hiver, en utilisant le procédé conseillé par

FoREL. Voici les résultats :

Année 1890 30 mai 4°5

« 12 juin 4"5

V 15 juillet 4°5

1897 13 juin 4"3 \ Moyenne- 30 juillet 4-^0 de l'été

'^ 10 août 4^5;

4-'5

1898 13 juin 4"G

» 20 juillet 4"4

189G12mars 3"5)

Moyenne

1897 4 janvier 3"7 ( de l'hiver

» 8 février 3"(')j

3"6

J'ai i)U ainsi constater (|ue la moyeluie de huit sondages en été

a donné pour la température du limon 4"5,c<dle de trois sondages

en hiver la moyenne de 3"G.

Le limon de fond. — La plaine du lac est recouverte sur

une éi)aisseur que je n'ai pu évaluer, mais qui doit être considé-

rable, d'un limon assez tenace et uniformément gris. Si on le

laiss(! rei)Oser longtemps dans un cristallisoir à l'air libre, le

limon se dessèche, se fendille, une coloration jaunâtre superfi-

cielle apparaît, mais celle-ci est due à une couche très mince

des Diatomées qui, comme nous le verrons, [)ullulent dans la

région profonde.

Ce limon doit être considéré comme un dé[)()t d'alluvion et

formé en partie })ar la préci])itation mécani(pie du carbonate

de calcium dont les fines })articides s'accumulent, })ar une

descente extrêmement lente, sur le fond. Il se réduit pai' la des-*

siccation en une poussière blanche impalpable.

• Une notion particulière est fournie par l'examen du limon du

Boubioz. — J'ai fait })lusieurs fois des prises i)ar 75 mètres

de profondeur sur les parois de ce goufire, au moyen d'une

drague coni(|ue qui pouvait extraire des blocs d'un certain

volume. Or ce limon, au sortir de l'eau est formé de deux cou-

ches, l'une bleuâtre en profondeur, l'autre superficielle, d'une

épaisseur de Là 2 centimètres, de couleur jaune ferrugineuse et

})énétrant irrégulièrement dans la masse. Il faut attribuer cette

— 259 —

double coloration, ainsi que l'a montré Forel(I), à un degré diffé-

rent d'oxydation des sels de fer qui sont contenus dans le limon :

" le limon à la surface contient du peroxyde de fer, tandis que

dans la couche })rofonde un certain degré de réduction s'opère

par la destruction ])eut-étre des matières organiques et le fer se

change en protoxyde ".

Il résulte des analyses de Duparc (2) que les boues de fond

recueillies au milieu du Grand Lac par 64 mètres de profondeur

renferment 33 à 34 p. c. de silice.

On doit attribuer cette proportion à l'influence des apports

torrentiels du Laudon ([ui lessive les formations glaciaires et les

molasses fortement silicatées qui encombrent la dépression de

Leschattx, et aussi pour une partie appiT'ciable à l'extrême abon-

dance des Diatomées qui recouvrent d'une mince couche le limon

de fond.

Mais dans les boues du Boubioz la proportion s'élève à

68.03 p. c. de silice et de silicates. Ce fait s'exjjlique aisément,

si on considère (pte le griffon de la source sous-lacustre s'ouvre à

même la roche vivo qui se rapporte selon toute vraisemblance au

niveau supérieur de l'Hauterivien qui est très siliceux (3). Je crois

donc que l'on peut attribiter cette proi)ortion considérable de silice

à l'intense décalcification de la roche i)ar l'action des eaux de la

source qui la traversent.

En résumé, le limon de fond est très homogène sur le plafond

du lac et d'une même teinte grisâtre, il est oxydé dans l'entonnoir

du Boubioz. Le premier passe, en se rapprochant de la beine, à

des dépôts détritiques, sableux puis argileux. Ceux-ci s'agglo-

mèrent en une argile plastique très liante qui est entraînée dans

les émissaires du lac. Cette argile a notablement gêné par sa

ténacité les travaux de curage du canal du Vassé, au i)rin temps

de 1905.

Pénétration de la lumière. — Les radiations lumineuses

jouant un rôle impoi'tant dans la vie et le dévelop})ement des

organismes, il était intéressant de rechercher la profondeur

(1) FoREL, Le Léman, vol. I, p. 119.

(2) L. Duparc, « Le lac d'Annecy », Arch. des se. phys. et nat. de Genèi-e,

t. XXXI, 15 février 1894.

(3) Revil et Le Roux,« Structure de la partie septentrionale du Semnoz »,

Rev.Sav., 1906.

— 2(30 —

maximale à laquelle hs rayons solaires })envont [)énét rer dans la

masse des eaux.

Mais cette quantité de lumière qui traverse l'eau devient si

diffuse qu'il était nécessaire de trouver un réactif assez sensible

pour la déterminer. Forel a enseigné une méthode photogra-

phique (1) très ingénieuse, dont j'ai légèrement modifié le dispo-

sitif, afin de pouvoir effectuer les opérations en })lein Jour.

J'ai décrit ailleurs (2) l'appareil et donné le résultat de mesexpériences dont il est seulement besoin de rappeler ici les

résultats.

La pénétration de la lumière dans le lac e?>i plus forte en

hiver qiCen été, en raison inverse du développement des micro-

oi'ganismes. On peut établir la limite d'obscurité à la profondeur

de 80 mètres en hiver et de 70 mètres en été. Sur le ]>lafond du

lac, l'éclairage est assez faible ; dans les profondeurs moyennes

règne un demi-jour plus ou moins long pendant les mois d'hiver

et un crépuscule constant pendant l'été.

Des deux procédés de dragage employés par Forel, le râteau à

poche de mousseline ou le seau ovale en fer l)lanc lesté })ar un

plomb à la ligne de sonde, j'ai employé surtout le dernier.

Le produit de la drague était versé dans un cristallisoir et

abandonné sur la table du. laboratoire dans un endroit sombre

ou à la. lumière diffuse.

On constate qu'a})rès quelques heures, la surface reposée du

limon se colore d'une légère teinte brune composée d'une innom-

brable quantité de Diatomées mêlées à des filaments éCOscil-

I/dres.

Lorsqu'on soumet à une vive lumière une partie seulement du

vase contenant le dépôt, cette couche brune n'apparait pas. C'est

là une indication probable que ces organismes sont adaptés déjà

par leur genre de vie à un milieu totalement dépourvu de radia-

tions puisqu'ils cherchent à se soustraire à l'éclairement en

s'enfoncant dans la masse du limon.

(1) Forel, Le Léman, vol. II, p. -134.

(2) M. Le Roux, « Notes bioloj^iques sur le lac d'Annecy », licv. saroi-

sienne, 1899.

— 26. —

B. — La flore profonde

Il n'a pas été fait jus(|u'à présent de recherches sur \-à région

profonde au point de vue de hi flore. J'ai exploré seulement le

Grand Lac par des profondeurs de 30, 40 et 50 mètres en une

trentaine de coups de drague en été ou en hiver. Le gouffre du

Boubioz a été également fouillé trois fois.

Les résultats obtenus donnent ainsi une notion assez complète

sur la physionomie générale de la vie dans les profondeurs.

Rappelons rpie les conditions de milieu dans cette région sont

les suivantes :

Température basse : en hiver 3"0 et ne dépassant pas 4°5 en

été.

Affaiblissement ou extinction pres(|ue complète de la lumière.

Tranfpiillité absolue des eaux.

Pression considérable, 6 atmosphères en-siron, sur le plafond

du lac.

Tous ces facteurs contribuent à assurer aux organismes une

région de calme et des conditions d'uniformité d'existence.

Les plantes à chloro})h}lle ne pouvant plus ^ivre à cette pro-

fondeur, toute végétation jjhanérogamique a disparu. Les bords

de cette immense cuvette désertique sont seulement garnis,

comme nous le verrons plus tard, jusqu'à 8 ou 10 mètres au-

dessous de la surface, des derniers gazons de Characées.

La flore des profondeurs, végétant sur le limon, se compose

uni(piement de Schizopiiycées et de Diatomacées, aux espèces

peu nombreuses mais en nombre d'individus considérable.

Schizophycées.

Ce groupe n'est représenté que par des Oscillariées, dont les

filaments forment comme une trame lâche au tapis uniforme des

Diatomées.

Phormidium subfiiscum Ktz. = Oscillaria subfusca

Agardh.

Phormidiam uncinnturn Gom. = OsciUdtoria arach-

noidea Aoardh.

— 26::! —

-

Diatomacées

Régions

30"" 40-r>0n 80"

Epithemia ocellata Elir

E. gihba Ehr

E. argus var. alpestris Ehr.......Himanthidium arcus Ehr. . . . . •

Ceratoneis arcus Ehr.

Amphora ovalis Ktz

Cymbella Ehrenbergii Ktz

C. alpina Grun

Navicula elliptica Ktz

\. pusilla W. Sni. forma alpestris Brun

Pinnularia viridis Rai)

P. viridis Ehr. forma major Rab. .

Stauroneis Cohnii Hilse var. minuta Ktz.

Pleurosigma attenuatum W. Sm. .

PI. acuminatum Grun

PI. » » var. ScalproidesRab.

Cymatopleura solea Breb. et Sm. . .

C. solea var. apiculata Pritsch

C elliptica type Breb. et Sm

C. » var. Constricta Grun. . .

Surirella spiralis Ktz

Sur. norica var. costata Ktz

S. biseriata Breb

S. gracilis Grun

Synedra ulna Ehr

S. biceps W. Sm

( yclotella operculata Ag. var. anticjua Ktz.

Melosira arenaria Moor

Nitszchia sigmoidea var. Brebissoni . . .

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

Spéciales

à la région

profonde

+

+

+

+

très -fnoml)reux

+

fortement

coloré

+

— 263 —

La comparaison des éléments de cette liste avec cenx des espèces

littorales qui est donnée \)\n^ loin, est instructive, car elle montre

qu'un certain nombre de formes sont communes aux div43rses

régions, tandis qu'on ne trouve ])as ailleurs que sur le limon tie

fond les deux Oscilhiriées et les Diatomées : Ceratoneis rn'cus,

Cymbella alpina, Naricula eUijdica, Pinnularia riridis

form. 7najor-, Pleurosigtiia atleuuatum. PI. aciuniuatiDu

var. scalproides. PL aoonhtatuin et les belles espèces

Sitrirella spir(flis, S. norica, S. (jracUis. Un fait curieux à

noter est également la présence exclusive dans la région profonde

d'une Mclos'n'd arenaria; toute autre espèce de ce genre man-([uant absolument dans le lac d'Annecy.

Doit-on voir là des espèces ada])tées? Il n'y a aucun doute

pour les formes communes aux deux régions qui résultent d'indi-

A idus vivant et se re})roduisant liabituellement sur le littoral et

([ui ont été entraînés au large, tombés sur le fond où ils conti-

nuent à végéter. Ce sont des formes eri'ati(|ues dans la région

profonde.

En ce qui concerne les espèces qui ne se rencontrent que sur

le fond, elles pourraient bien être définitivement adaptées, car

elles s'y reproduisent. .T'ai constaté en eiïet plusieurs fois le pro-

cessus de la sporulation. D'autre })an, les espèces sont presque

toutes de très grande taille;particulièrement Su7HreUasplr((Us

et P'ninnlarid . Les Surirelles spiralées des grands fonds du

Léman ont au plus 140 a de diamètre. Les nôtres atteignent près

de 300 a et ne présentent })as la même toi'sion que les })récé-

dentes. Le frustule a en etiét la forme d'une liélice de l)ateau à

branches égales. Pleiirosigma ne se rencontre également qu'en

profondeur. Chez SurireUa norica, i'endochrome est fortement

teinté en rouge brun. Y a-t-il là une relation entre cette intense

coloration et cette constatation faite par Forel (1) que certains

animaux de l'eau profonde du lac d'Annecy sont plus fortement

pigmentés que les mêmes espèces qui vivent sur le littoral ? Je ne

saurais le dire, me bornant à enregistrer le fait sans pouvoir en

donner une explication satisfaisante.

(1) Forel, Faune profonde du Lànan, p. 13-t.

264

(\ — La Faune profonde

Quelques indications sur la faune profonde du lac d'Annecyont été fournies par deux dragages effectués en 1883, l'un parForel(I), l'autre par Imiiof (2), devant Verrier, par 55 mètresde fond. Le premier donne une liste de douze espèces, le seconden ajoute six autres, soit en définitive un total de dix-huit

espèces. Forel conclut en outre que la faune y est abondante et

variée et qu'elle se distingue de celle des autres lacs par la

grande taille et la pigmentation plus foncée de certains animaux(AseUus, Fi -eda ncella) .

Un certain nombi-e de dragages effectués en toute saison à la

profondeur de 40 à 45 mètres, soit à 80 mètres dans le Boubioz,m'ont pei'mis d'ari'iver à une connaissance plus com])lète desespèces (jui peujjlent la région profonde.

Les Sarcodinés

Ce groupe est l'oprésenté par un certain nombre de Rhizopodeset d'Heliozoaires.

Atnœha Umax Duj. Penard (;J), p. 35. Sur le limon par 30 m.A. profeus Rosel. Penard, p. 57. Sui' le limon par 30 m.Dt/fliigia scdlpelUiim Pen. Penard p. 243. Sur le limon par

30 m.

D. constricta Eliv. Penard, p. 258. Sur le limon i)ar 40 m.Hyalosphenia puncfatd Peu. Penard, p. 341.

Rare. Je ne l'ai rencontré qu'à l'état de coquille vide par

40 m. de fond.

Quadrilla irregidaris Arcli. var. glolmlosa Pen. Penard,]). 380 et Sarcodinés (4) p. 42. Rencontré dans le Boubioz par80 m. de fond.

. Cyphoderia rnargaritacca Eliv. var. major Pen. Penard,p. 475. Boubioz 80 m., très fréquente.

(1) Forel, La Faune profonde des lacs suisses, 1884, p. 134.

(2) Imhof, « Die pelagische Fauna u. die Tiefseefauna der /wei Savoyer-

seen », Zool. Anzeiger, VI, n° 155, 1883.

(3) Penaru, Faune rhizopodique du bassin de I.éman. Genève, 1902.

(4) Penard, Les Sarcodinés des grands lacs. Genève, 1902.

— 265 —

Gromia squamosa Pen. Penard, p. 501. Sarcodinés, p. 73.

Boubioz par 80 m.

Clathridina Cienkowskii Menoscli. Penard (1), p. 276. Sur

le limon par 40 m.

Acaritlux'ystis turfacea Carter. Penard, p. 23.3.

Cet H("liozoaire, qui est fréquent à l'état pélagique, se ren-

contre souvent sur le limon par 30 mètres où je l'ai observé

plusieurs fois en état de reproduction.

Rcqthidiophri/s paUida Schultze. Penard, p. 176. Sur le

limon par 30 m. Le corps est souNent rempli de Diatomées

qui lui donnent une teinte jaunâtre.

Actinophrys sol Ehr. Penard, p. 98. Sur le limon par 30 m.

Notre espèce, qui se nourrit de Diatomées, est remarquable par

sa taille, qui atteint 85 a.

On constate dans cette liste quelques formes communes au

littoral et à la région profonde ; mais les Sarcodinés de fond ont

une taille plus considérable. Quelques-uns sont spéciaux à la

région profonde et ne se rencontrent jamais ailleurs, tels :

Cyphoderia mat^garitacea, Quadrida irregidaris, Diffftt-

giascfdpellum, D. constricta, Hyalospjhœnia, ClcdhruUna.

Leur taille exceptionnelle coïncide avec celle des grandes Diato-

nées dont ils font leur nourriture (exemple les Surirella et

Pinmdaria du Boubioz où se rencontrent les très grandes

Cyphoderia).

Les Infusoires.

Ce groupe esi pauvrement représenté par deux espèces de pro-

fondeur.

Lionotus anser Ehr. Roux (2), p. 37, pi. II, fig. 5.

Sur le limon par 40 mètres de fond.

Stentoi' cœruleus Ehr. Roux, p. 86, pi. V, fig. 7.

Cet infusoire non fixé vit sur le limon par des fonds de

50 mètres, il est toujours plus coloré en bleu vert que le type

décrit par Roux.

(1) Penard, Les Heliozoaires d'eau douce, 1904.

(2) Roux, La Faune infusorienne des environs de Genève, 1905.

17

— 266 —

Les Hydres.

Lorsque l'on abandonne dans une envotte le limon de fond,

après un certain temps de repos apparaissent de petits points

rouges qui piquent la surface. Ce sont des Hydres au corps

allongé, grêle et bourgeonnant, parsemé de nombreuses taches

.pigmentaires rouge bri(pie. Cette forme de fond, loujours liljre,

correspond à la Ya^riéié riibra Lewes.

Les hydres sont d'ailleurs très fréquentes dans la région litto-

rale, fixées aux rameaux des Chara, des Myrio])hylles de la

beine ou à la partie inférieure des feuilles des Lemna (Albi-

gny). Cette espèce littorale est //. ridgaris présentant des

variations de couleurs, dues évidemment à l'alimentation de ces

animaux, qui ont amené certains auteurs à établir les espèces

H. griscd, IL riridis, H. i-ubjrc. C'est à cette dernière variété

adaptée et à l'état non fixé qu'il faut attribuer l'hydre de la faune

profonde.

Les Turbellariés.

Ce groupe est représenté par un petit nombre d'espèces api)ar-

tenant aux AUoiocoeles et aux Rliabdocoeles.

PlagiosloyiKi Leutani G. du Plessis (1).

Rencontré une seule fois par 30 mètres de fond.

Mcsostoma rostratiun Ehr.

Sur le limon })ar 35 mètres.

M. riridiihon M. Sch. = Tupldophnia riridis ( ). Schm.

Vortea;trunccdu!i Ehr.

Ces deux espèces par 30 mètres de fond.

Les Cestodes.

Dn peut considérer comme faisant i)artie de la faune profonde,

à, l'état de parasites chez des i)oissons (pu descendent très bas à

certains moments de l'année.

Dihoihyiiîin Vnjnhi Donad. ^= Liynhi sii//j)Iicis.sijji/( Aucl.

(1) Gkaff, « Note sur la position systèinaticuic «lu Vofti-x Lennaii à\\ Ples-

sis », Matériaux pour Vliisluire du Léman, XXXVI, [). 2VA.

— 2G7 —

Parasite de la Perche, du Gardon, du Chovainc. Chez ce der-

nier, elle envahit la cavité générale d'une façon extraordinaire,

à tel point que l'animal en est très dilaté.

Je n'ai jamais constaté Botryocephalus latas Br. dans

aucun des poissons que j'ai pu disséquer. Ce Cestode paraît

donc manquer dans le lac.

Les Nematodes.

Gordhis aquaficns L.

Se rencontre en indi^•idus assez courts (4 centim.) dans le

limon par 35 mètres.

Dorijlaimus stagiialis Duj.

Mei^mis aquatilis Duj

.

Parasite dans les larves de Tant/pus, vit également dans le

limon, à l'état libre, par 30 mètres de fond.

Les Oligochoetes

Les Choetopodes d'eau profonde sont i-eprésentés seulement

par deux espèces.

Tubifeo! rivulorum Lam., (lui vit aussi bien dans la région

littorale.

Embolocephalus reJutinns H. Randolph = Sœnaris rchi-

tina Grub. Piguet (1) p. 74. Brktsciier (2) p. 500.

Ce beau ver est très rare. Je l'ai recueilli une seule fois dans le

limon de fond par 40 mètres.

Les Bryozoaires

Deux espèces existent seulement dans le lac, l'iuie exclusive-

ment littorale Plumatella repens L., qui applique étroitement

ses colonies sur les pierres, l'autre formant un zoarium libre ([ui

ne se trouve que sur le limon de fond.

Fi-edericella Duplessii F.-A. Forel. Le zoarium est ramifié

en corne de cerf, à branches irrégulières, d'une couleur brune;

les zoecies sont disposées du même côté des rameaux.

(1) E. Piguet, « Note sur la répartition do quelques vers oligochœtes »,

Bull, de la Soc. vaud., vol. XXXV, n" 131.

(2) Bretscher, «Die Oligochœten von Ziiricli », /îfr«e suisse de Zool.,

t. III, fasc. 4, 1896.

— 268 —

Ce Bryozoairo est toujours libre dans le limon sur lequel il est

susceptible de se déplacer. 11 ressemble énormément à celui

qu'AsPER (1) a découvert dans le lac de SilvajJana, en Engadine.

— FoRKL, qui a le j^remier signalé cette Frédericelle dans le

lac d'Annecy, tient sa congénère du Léman i)our une modifica-

tion adaptée à la région profonde de la Fredcricclla snltana

van Bened., du littoral. Ce qui (3st vrai pour le Léman ne l'est.

l)as pour le lac d'Annecy, où nous ne connaissons pas d'autre

espèce littorale que P. l'epens.

Les Rotateurs

Une seule espèce de ce groupe appartient à la faune profonde.

Floscularia probosculea Ehr. Weber, loc. cit. 277, pi. 10,

f. 10 et IL Trouvé pour la première fois par Imhof fixé sur une

branche de Frédericelle, ce Rotateur est entouré d'un tube très

transi)arent et mesure 127 u. de long. Je ne l'ai rencontré que

dans cet habitat.

Les Mollusques

Parmi les Pulmonés, un seul se rencontre sur le limon par

48 mètres de fond.

Lymnoea abyssicola L. Brot. Brot (2), p. 109.

Cette coquille transparente et d'un blanc laiteux n'est proba-

blement qu'une variété adaptée à la région profonde de L. auri-

cularia fréquente sur le littoral. En tout cas, dans ce nouveau

milieu cette Lymnée a diminué de taille et ses tours sont moins

nombreux. Sur le fond par 40 mètres et trouvé aussi dans

l'estomac d'un Corégone.

Pisidium amnicum Millier. C'est l'espèce du littoral, mais

beaucoup plus petite. Il est probable que ce mollusque a été

entraîné dans la profondeur où il trouve des conditions de vie

analogues, et si la taille a diminué, c'est que le limon est évi-

demment plus ])auvre en matières nutritives, d'où l'arrêt de

dévelopi)ement qui en est la conséquence. — Trouvé dans l'esto-

mac d'un Corégone l = 2'»/'" h = 1"V™G.

(1) AsPER, « BeitrJlge zur Kenntniss der Tiefsecfauna der Schweizer Seen ».

Zool. Anz., III,tB80, n' 54, p. 206.

(2) L. Brot, « Matériaux ^wur l'histoire du Léman », XV, n" 109.

— 269

Valvata piscinalis 0. F. Mûllei* var. ohtusa Draj). Rencon-

trée une fois dans l'estomac d'un Corégone.

Les Ostracodes

Deux espèces sont spéciales à la l'aune profonde. Elles ram[)ent

sur le limon où elles ])euvent s'enfoncer au moyen de leurs

antennes en laissant le trou d'entrée visible derrière elles.

Candona liicens Baird = C. candida Lillj. = C. lucens

similis. Forel Cet ostracode d'une couleur nacrée / = P'/'^S se

trouve sur le limon [)ai' 30 mètres.

Acanthopiis proxim . clongatus H. Vernet Vernet (1).

Je dois dire que c'est avec un point de doute que je signale

cette espèce dont je n'ai rencontré qu'un seul exemplaire en très

mauvais état. La coquille étant vide ne permettait pas d'arriver

à une détermination rigoureuse ])ar l'examen des organes

internes. Celle-ci est jaunâtre, transjnirente sur les bords qui

sont garnis d'une frange de petits cils au milieu de laquelle

partent des poils assez longs. Vue de dos, la coquille offre une

écliancrure au milieu des valves qui baillent en avant et en

arrière.

La présence dans le lac d'A. elongatus serait intéressante,

car cette esjjèce d'affinités marines, décrite jmr Vernet dans le

Léman, n'a encore été signalée qu'en peu de points. Notre Ac.

ditière cependant du ty[)e par la réticulation assez nette du

champ de la coquille et se rapprocherait de Limnicythere reti-

cidata Scharpe (2) découvert dans l'Illinois.

Les Cladocères

Les animaux de ce groupe sont surtout adaptés à la vie péla-

gique. Quelques-uns s'égarent cependant dans la région pro-

fonde. C'est de là que la drague ramène avec le limon de toute

la plaine centrale.

Alona affînis Leydig. = Lyiiccus quadrangularis Nor-

man et Brady.

(1) H. Vernet, « Acanthopus, un genre nouveau d'Ostracodcs ». Bull, de

la Soc. i^atid. des Se. nat., vol. XV, 80, p. 506.

(2) Scharpe, « Contrib"" to a knowledge of the N. Americ. fresh wat. Ostra-

coda ». Bull. Illinois State Lahor., vol. IV, p. 423, pi. XXXIX, f. 2,

— 270

'eNoti'e espèce correspond bien à la, (lesci'ii)ti()n et à la figui

données par Stingelin, loc. cit., p. 244, f. 33, avec cette diffé-

rence au point de vue de l'ornementation de la coquille que celle de

la forme d'eau profonde, est complètement lisse, /= 770 y, tandis

que notre espèce pélagi(|ue est beauc()U[) jjIiis petite, 229 p, mais

conforme au type.

Sujwcephfflns vetulns 0. F. Millier. Sur le limon par

30 mètres.

Les Calanides

On ne rencontre dans ce groupe aucun Diaptomus, mais seule-

ment Canthocamptus staphyliniis Jurine. assez fréquent sur

le limon à toutes profondeurs

.

Les Amphipodes

Des deux Gammarus ipii sont nettement littoraux, un seul

habite parfois sur le limon de fond.

Gammarus Delebccquei Chevreux et de Guerne (1), fut

recueilli par Delebecque au cours de ses sondages du Boubioz, en

février 1891. C'est une espèce ubiquiste qui vit aussi bien sur le

littoral que sur le limon de fond, où ce])endant il est moins fré-

quent.

Les Isopodes

Ase/lus Foi'cU H. Blanc (2). Cet Isoi)ode péché pour la pre-

mière fois dans le lac par Forel, est extrêmement rare. Il est

d'un gris plus foncé que le type du Léman, sa taille est également

plus réduite, 4™/'". Il est aveugle ou du moins ne possède que des

taches pigmentaires rudimentaires. Blanc en fait une espèce

voisine d'yi. fY/r«'//«'C?f.ç Schrodte, Aselle des cavernes, aveugle

et incolore. Notre espèce, privée d'yeux, ne peut être le résultat

d'un fait d'adaptation à un milieu privé de lumière, ce qui n'est

pas le cas pour le lac d'Annecy, où il n'existe pas d'obscurité

absolue dans les profondeurs. Ce ne peut être un produit de

transformation d'A. aquaficns, ([i\\ n'existe pas dans notre lac.

Il est plus vraisemblable de su})i)Oser (pie A. Foi'cli est une

forme échap]x'^e de quel<pie caverne souterraine (M1 communica-

tion avec les eaux du lac.

(1) Chevreux et de Guern'k, Comptes roidus de VAc. des Se, 30 mai 1892.

(2) H. Blanc, Malèriau.r jyoxr Vliistoire du Léiiia>i, L, pi. Xll.

— 271 —

Les Tardigrades.

TTn seul est eomniuii au littoral et à la rauiie profoiKle : Mihie-

shi/^/=Arcliscnj/ ((Dul/gradum Schrank, qui habite aussi bien

les buissons de Mvi'ioj)hvlles et l(>s gazons de Cliara, que le limon

de fond, où il est cejjendant beaucoup ])lus rare.

Les Hydrachnides.

Trois espèces sont caractéristiques du limon de fond : Hygro-

bates longipalpis Kœnick = Campognatha Foreli Leb.

AtaX' crassipes }^h\W'\\ Espèce })ourtant excellente nageuse,

que l'on rencontre sur le littoral, mais qui s'égare aussi dans la

profondeur.

Lcbertla insigiita^owm-An, Neuman (1), p. 09, T.VIII,fi'. 4,

foruie répondant parfaitement à la description de l'espèce scan-

diuave qui n'a pas été encore rencontrée, dans le Léman ni les

autres lacs suisses.

Les Insectes.

Ce groupe est représenté par des larves de Diptères très fré-

quentes dans le limon à toutes les profondeurs.

C]iiro)iO)nns plnmosus L.

Corethra pjhti/NCO)')tis Fabr.

Trnn/pus (Meig.) Sp.

En résumé si on ('"tablit une statistique de la faune et de la

flore profondes, on constate qut^ les plantes sont représentées par

31 espèces, tandis (pie l'on compte 44 espèces d'animaux, et cette

liste est naturellement loin d'être complète.

En ce qui concerne ces derniers on a vu que les R]iizo})odes

sont dominants et sont des formes exclusives de la ])rofondein\

La densité de la population, sur cette plaine du lac uniforme et

soumise à des variations climatériques nulles, est relativement

faible.

Certaines espèces y sont jjIus abondantes que les autres : Cam-pognathn, Tiihifcr, T)o}'gIaim}is, Mermis et les larves de

( It'n'oiiointis et de ('orctliva, mais on les trouve également dans

la réuion littorale.

(1) Neuman, « Oin Sveriges hydraclinider », Konijl. Urensha i-eteiiskaps-

Aka/;e))uens Hcindlinyar, Bd. 17, n° 3.

— 272 —

Au point de vue des caractères biologiques, la pigmentation

est plus marquée que dans les formes littorales et à part les

grandes Cyphoderia et Actinophrys, la taille est généralement

l)lus faible.

Est-ce une faune autocliLone ou bien une faune littorale

adaptée? La réponse à cette question est difficile... Doit-on y voir

une faune émigrée? Dans le cha[)itre relatif aux origines de nos

espèces lacustres, nous verrons ce que nous devons en jjenser.

Si une affirmation troj) précise n'était pas jjrématurée, il

semble que, à part certains animaux tels que Plagiosloma,

Accudhopus, Frederïcella, il faut considérer la population

delà région profonde comme composée d'espèces littorales accom-

modées à ce milieu, qui non seulement y vivent, mais encore s'y

re})roduisent, témoin les œufs d'insectes, de vers, d'iiydrach-

nides, et toutes les formes larvaires que? la drague ramène presque

chaque fois.

Un autre groupe d'animaux fréquente temporairement les eaux

profondes : certains poissons. On connaît, en efïét, les migrations

hivernales des Cy])rinoides qui quittent les eaux refroidies de la

beine pour descendre vers le « bleu ». L'eau étant plus transpa-

rente à cette époque de l'année, ils peuvent plus facilement

trouver dans cette région leur nourriture com})Osée des petits

animaux qui fuient la beine devenue pres(|ue désertique en raison

de l'ar'rêt de la végétation.

La microfaune normale des profondeurs n'est pas influencée

par les variations climatériques; elle est d'ailleurs toujours aussi

abondante en hiver qu'en été.

C'est ainsi que les bandes de Lottes viennent y j^oursuivre le

frai des Corégones ; les Perches descendent également en eau

profonde pendant l'hiver; la Truite émigré en tout temps pen-

dant le jour dans les profondeurs pour revenir se nourrir de nuit

sur la beine; l'Omble Chevalier se tient toute l'année dans les

régions de profondeur moyenne ; de même que les Corégones

qui viennent frayer en hiver sur les premières pentes du" mont ". Ceux-ci deviennent ])élagiques pendant la nuit, car ils

chassent à ce moment en plein lac dans les couches superfi-

cielles. Enfin, les Gardons, Blageons, Chevaines se retirent en

bandes nombreuses pendant l'hiver dans la région de profondeur

moyenne pour revenir frayer en beine lors du renouveau de la

végétation.

273

IV

RECHERCHES PLANCTONIQUES

A. — Variations annuelles et décennale du Plancton

Pour étudier le plancton, j'ai eu recours d'aljord aux pêches

horizontales en ce qui concerne sa distribution et surtout aux

péclies verticales pour les évaluations quantitatives. Ces der-

nières ont toujours été effectuées, pour donner plus d'uniformité

aux résultats, depuis la profondeur de 20 mètres en remontant

le filet jusqu'à la surface. L'expérience m'ajant appris (|ue les

pêches effectuées au delà de 30 mètres ne donnent (pie des quan-

tités négligeables d'organismes.

Mes recherches ont été poursuivies régulièrement pendant

onze années de 1805 à 1005;j'ai effectué une pèche par mois en

notant exactement les tem])ératures de l'air et l'eau, la transpa-

rence et l'état du temps.

Pour obtenir plus de i-igueur dans le dosage du plancton le

filet était descendu en un même point dix fois de suite après

avoir, à chaque remontée, recueilli soigneusement hi cajjture. Il

eût été, en effet, difficile dans un seul trait de filet, d'évaluer une

quantité de matériel très faible.

La quantité brute de plancton inscrite dans les tableaux suivants

est donc calculée en prenant le dixième de la totalité prise dans les

dix coups de filet.

L'éprouvette de mesure était un tube divisé en dixièmes de

centimètres cubes. Le tassement du plancton pouvait être

considéré comme complet au bout de vingt-quatre heures, mais

je le laissais reposer pendant quatre jours pour diminuer les

chances d'erreur.

Il était facile de ramener par le calcul la quantité obtenue en

cm^ à l'unité de surface Im^ et d'évaluer ainsi la quantité de i)lanc-

ton contenue dans le cylindre d'eau avant 1 m- de section qui a

été filtré par la remontée du filet dei)nis la })rofondeur de 20 mètres.

Mon filet ayant 0'"22 de diamètre : sa surface est de SSO'^^^h.

Pour obtenir la quantité de plancton recueillie par la filtration

d'une colonne d'eau de 20 mètres de liauteur et de 1 m- de base, il

suffit de multiplier la dose brute de plancton par le facteur 26.31.

— 274 —

Pêches pélagiques. — Année 1895

MOIS.

275 —

Pêches pélagiques. — Année 1896

— 276 —

Pêches pélagiques. — Année 1897

— 277 —

Pêches pélagiques. — Année 1898

278

Pêches pélagiques. — Année 1899

MOIS.

279

Pêches pélagiques. — Année 1900

— 280 —

Pêches pélagiques. — Année 1901

MOIS.

<v

— 281 —

Pêches pélagiques. — Année 1902

282

Pêches pélagiques. — Année 1903

— 283 —

Pêches pélagiques. — Année 1904

iAIOIS.

284

Pêches pélagiques. — Année 1905

MOIS.

285

/>. — La transparence

On ;i \u ({lie dans une colonne des tablcïaux pivcùclonls, la

Li'anspai'(Mi('o é\ aliK'C i)ai' la limite de visibilité d'un corps éclairé

descendu dans la profondeur (par le disque de Secclii) avait été

soigneusement notée au cours de chacune des pèches mensuelles.

Il y a, en effet, une relation très nette entre cette propriété de

l'eau et les variations du plancton. L'opacité ou la transparence

sont dues à la plus ou moins grande abondance des minuscules

éléments en sus})ension dans le liquide et sont fonction de la vie

animale ou végétale et de la multiplicité des organismes.

Tableau de la transparence observée de 1895 à 1905

MOIS

— 286 —

Lapins fort(3 limilo do visibilité constatée est do 11 "UO en

lovri(;r 1898, la plus faible de ;i'"5 on mai 1902 (1). On voit par

comparaison, à la lecture des tableaux annuels, que le 22 fé-

vrier 1898 la quantité de plancton par mètre carré est très

faible = 0.792 cm^ et que le 17 mai 1902 le maximum annuel

est atteint avec 7.656 cm^.

La transparence est plus grande en hiver qu'en été. La moyennedéduite de la période décennale est de 8"'7() d'octobre à mars et

de 5^98 d'avril à septembre.

L'écart des limites de visibilité entre les périodes froide et

chaude de l'année est moins considérable dans le lac d'Annecy

que dans le Léman où Forel a trouvé (2) comme moyenne,

d'octobre à avril, r2'"5 et de mai à septembre 7'"3.

Les maxima du printemps et du commencement de l'automne

sont dus au développement des organismes qui se multiplient à

ces époques de l'année. L'abondance du plancton et la transpa-

rence varient en raison inverse. (V. graphique.)

(1) DELEKErQUE {Les Lacs français, p. 176) a constaté qu'au milieu du GrandLac la transparence variait^ entre le niininiuni de G'.SO (10 mai 1890) et le

maximum de 13 mètres (14 février 1894): en outre iju'en deux jours, à la fin

de juin 1890, elle toml)ait de G^SO à 2'"50 à lu suite do pluies torrentielles.

(2) FoREL, Le Léman, t. II, p. 421.

— 2^7 —

COURBES RÉCAPITULATIVES

de la variation quantitative du Plancton et de la transparence

Les quantités totalisées par mois pondant onze, années consé-

cutives donnent le schéma général de l'allure des variations

planctoniques de 1895 à 1905 :

'

Janvier féuier Mars %fll Mai Join Juillef Aoû» Sapfamb. Octobra llo»emti. Oécamb.

1.193 1.320 1.6(53 4.078 7. 500 7.424 4.106 2.349 1.954 2.790 2.354 1.701

— 288 -

V

BIOLOGIE DU PLANCTON

A. — Variations diurnes et nocturnes du Plancton

En ce qui concerne les variations diurnes et nocturnes duplancton, je n'ai à fournir que trois observations : l'une allant

de 8 h. du matin à 9 h. du soir, les deux autres allant de 8 h. dumatin jusqu'à la nuit (9 h. du soir), pour être reprises à 4 li. dumatin. A ce dernier moment la partie explorée du lac, entre

Annecy et Chavoire, n'était pas encore atteinte par les rayons dusoleil levant.

La pèche a été effectuée en tirant le filet horizontalement, pen-

dant dix minutes, à la surface et à 20 mètres de profondeur.

2 juillet 1897. — Petite brise et beau soleil, température de

l'eau : 21°; le temps se couvre à partir de 9 h. du soir.

à 20 mètres cm^ 5Surface 8 h. M.

•2H9 —

3 .S

•i ce "" ^

— 290 —

La courb(^. <1(? suri'ac(^ indique une diminution pendant la

pluie, à 10 11. du matin, puis une augmentation continue, mais

extrêmement faible, jusqu'à 9 heures du soir. La courbe de ])ro-

fondeur maiv]uc un léger acci'oissement continu.

11 juillet 1900. — Temps très beau, ciel clair, le soleil se

couvre légèrement à midi. Pendant la nuit, beau clair de lune.

Sui'face 8 h. M.

- 291 —

/)'. — Distribution spécifique du plancton

Sans vouloir préciser d'une façon rigoureuse, ce qui d'ailleurs

serait illusoire, le mode de distribution d'éléments essentielle-

ment mobiles et soumis à l'actioa d'agents complexes, on peut

établir cependant dans ses grandes lignes la répartition des orga-

nismes qui composent le plancton.

Pendant le jour, à partir du rivage sur toute la beine, les

premiers coups de filet ramènent des Copépodes et des Cala-

nides dominants à la surface et mêlés à une faible quantité de

Cladocères. En profondeur de 5 à 20 mètres, on trouve, très

rares, Cladocères et Copcp)odes.

A mesure qu'on s'avance vers le large, les Cladocères dimi-

nuent et on n'en trouve presque ])lus dans une zone où abondent

les Péridiniens {Ceratium, Dinobryon) et les Diatomées péla-

giques {Asteriouella, Cyclotella, Frarj'daria).

Le plancton se raréfie; les Rotateurs, êtres pélagiques par

excellence, deviennent dominants, et plus au large il y a abon-

dance de Botryococcus et iïAnabœna, se cantonnant à une

faible distance au-dessous de la surface. La faculté hjdrosta-

ti(pie de ces Algues les maintient exactement à la surface dans

une eau absolument calme, mais elle est entravée par la plus

faible agitation des eaux. Il en est de même des Pliéopliycées, ce

qui fait que si l'on veut recueillir tlu pliytoplancton, il est néces-

saire de traîner le filet à la profondeur optima de 50 centi-

mètres. Ces algues sont très abondantes pendant le jour.

A la fin de la journée, près du rivage, la distribution des orga-

nismes change. Les Cladocères deviennent dominants; les

Copépodes, mêles à quelques Rotateurs, sont plus disséminés.

Pendant la période d'obscurité, à partir de 9 lieures du soir,

le plancton augmente. Les Coptpodes diminuent et ce sont les

Cladocères qui montent à la surface, mêlés aux Leptodora

,

qui apparaissent seulement à ce moment. Je n'ai jamais ren-

contré ces dernières pendant le jour.

Les Copépodes et Calanides sont mêlés à une quantité

innombrable de larves de Crustacés à divers stades de dévelop-

pement. Les Asterionella, F7rigilaria,Ceratm)n, Dinobryondominent. Botryococcus et Anabœna sont rares. J'ai constaté.

292

(le mémo que Blanc (1) pour le Léman, une oxtr;ioi'dinaii'<i

multiplication de ces organismes qui se développent pendant la

nuit. Il faut donc attribuer, avec l'juiteur précité, l'augmentation

du plancton superficiel, à ce moment, à ce fait ({ue les Ceratium

se multiplient avec intensité pendant la nuit, en même temps

que les Nauplius se transforment en Copépodes.

Avant le lever du soleil, à 4 heures du matin, les Copépodes

et Calanides redeviennent dominants à la surface.

G. — Résultats des recherches planctoniques

De l'examen des tableaux précédents, on peut déduire un

certain nombre de faits bien établis.

La quantité de plancton varie dans le cours d'une mémo année.

Il existe deux maxima très inégaux (|ui s'introduisent dans

les limites d'avril à juin pour le })lus fort et de novembre à

décembre pour le plus faible.

Le graphique récapitulatif des onze anuf^es montre le premier

maximum en mai, le deuxième en octobre.

Toutes choses égales d'ailleurs le développement du })lancton

marclie avec le réchauffement progressif de l'isiu jusfpi'à une

certaine limite, tandis (ju'en deçà de la limite inférieure atteinte

par le décroissement automnal de la température, la multiplica-

tion des organismi's semble être moins active.

L'épo(pie des maxima pour cliaque année peut se déplacer.

Variations des maxima

— 293 —

La quantité de plancton varie d'une année à l'autre et on voit

qu'au total il y a eu, par exemple, deux fois })lus de plancton en

1895 qu'en 1898.

Si l'on examine le tableau de l'année 1898, on constate (pie la

température de l'eau a été moins élevée presque pour cliaipie mois

que dans les autres années, que les jours d'exjjérience ont été

pluvieux ou neigeux. Il y a donc une relation (''vidente entre la

température et l'abondance du i)Iancton.

La comparaison des moyennes donne ])0ur le plancton un

minimum de l''"^390 pendant les mois d'hiver et un maximum d(^

g.m3354 pondant ceux du printemps. Cette (piantité est beaucoup

plus faible que dans le* Léman pour les mois coi'i'esi)ondants.

Les maxima corresijondcnt à la ])rolifération de certaines

espèces, par exemple:

Le 25 juin 1895, le chiftre s'est élevé à 10,560, à cause de l'abon-

dance de Cyclops slrennus; le 15 juillet 1890, la quantité de

plancton (4,221) est due à la multiplication (extraordinaire des

Cei'cUium; le 15 avril 1900, le chiffre s'élève à 3,432, à cause du

pullulement des Botryococciis ; le 18 janvier 1904, c'est la

quantité prodigieuse de Dinobrijons qui relève anormalement

l(î chiffre du dosage à 2,112.

Le plancton n'est pas uniformément réparti à toutes les profon-

deurs. Abondants à la sui'face, les organismes se raréfient à

mesure que la profondeur augmente, et à partir de 30 ou ;i5 m.

les quantités ramenées par le filet sont inappréciables.

Le plancton est plus abondant par temps couvert au large et

il est en plus grande quantité à la surface; au-dessus d'une faible

couche d'eau qu'au large.

Près du bord, la densité des organismes est forte pendant

les mois de mars et d'avril ; elle diminue en été. Toutefois,

à cette dernière période le plancton est toujours massé en plus

grande quantité près du rivage, tandis qu'il est raréfié au large.

Ces derniers résultats concordent avec ceux de Pittard(I), mais

sont en désaccord avec les faits établis pai* Blanc (2) pour les

lacs suisses.

Les organismes sont inégalement répartis dans les couches

(1) E. PiTTARD, «Sur le plancton des lacs de Joiix ». At-cli. des se. phys. et

nat. de Génère, 4e pér., 111, 1897.

(2) H. Blanc, «Distribution horizontale et verticale du l'Iancton». Areli.

(les se. pJiys. et nul. de Genève, nov. 1895, p. -IGO.

— 294 —

superficielles. Ils peuvent s'accumuler en certains endroits et

former des essaims très localisés : •• Chemins d'animaux de Graetf-r

.

Je n'ai pu, jusipi'à présent, déterminer les causes de ce phénomène.Enfin le plancton est soumis à des migrations verticales assez

nettes. — Lorsque le soleil brille ou par un beau clair de lune, la

quantité diminue; elle augmente d'autre part pendant les nuits

obscures. Le gros plancton : Leptodorcs, grands Cladocères,

DaphueUa, est à peu près absent de la sui-face pendant le jour;

il remonte des profondeurs pendant la période d'obscurité.

Incertitude des observations planctoniques.

En résumé, dans l'i'tat actuel de nos connaissances, il règne

encore beaucoup d'obscurité sur les causes (jui produisent les

irrégularités considérables constatées dans les allures des orga-

nismes flottants.

Après des recherches poursuivies pendant une longue ])ériode,

je n'arrive à enregistrer qu'un certain nombi'e de conclusions

sans pouvoir expli(]uer les pliénomènes observés.

Les faits sont en eux-mêmes parfois très déconcertants.

Les difiérences morphologiques saisonnières, la ])ériodicité des

espèces sont des résultats bien établis, mais les variations quan-

titatives du plancton présentent de tels écarts qu'il est difficile

d'en déduire des lois.

En somme, les conditions d'apparition et de développement des

organismes sont soumises à des facteurs d'essences très difiei'en-

tes, biologiques ou physiques, dont les effets se combinent et se

pénètrent à l'infini et ces variations sont fonction d'éléments et

d'énergies que nous ne savons jusqu'à présent déterminer.

Je ne pourrai qu'adopter la conclusion qu'un certain nombrede limnologues ont énoncée à la suite de leurs tra^'aux.

Les études planctoniques,— et j'ajouterai par expérience mêmepoursuivies sans intei'ruption pendant une série d'années — sont

un peu illusoires et jusqu'à ce jour ont été assez infructueuses. Il

faut trouver une autre voie dans ce champ d'expériences, afin

d'éviter les déboires et les mécomptes dans lesquels les procéd(''s

exclusifs de la mensuration du planôton nous ont entraînés.

• Nos notions actuelles, a dit Yung (1), sur les variations sai-

(1) E. YuNd, « Vai'intions ([uaiilitalivcs tlii planctDii dans le lac Lùiiinn ».

Arcli. des sr. })Iiijs. et nat. de Geiiève, If) auùt 1U02, ]). 130.

— 29b —

sonnières du plancton reposent sur des reclierches fragmentaires

s'étendant soit à un certain nombre de mois de l'année, soit à une

année entière, mais jamais à une série d'années. La liàte que l'on

mot généralement à publier des résultats incomplets obtenus par

des méthodes difterentes encombre la littérature ])lanctoni(|ue de

documents sans portée. Il est inutile de continuer à se faire des

illusions à cet égard. «

Je crois avoir répondu au désir exprimé ]jar le naturaliste

genevois en poursuivant mes observations pendant une })ériode

plus que décennale. Le> résultats obtenus n'ont pas été propor-

tionnés à l'efibrt et j'en arrive à être convaincu qu'en ce qui

concerne les lois déterminantes des variations du plancton, il est

impossible, à l'heure actuelle, de démêler un fil conducteur ({ui

permette de les dégager de l'ensemble complexe des influences

physico-chimiques ou climatiques auxquelles sont soumis les

organismes. — Je me suis borné à enregistrer des faits. Peut-

être l'espoir subsiste-t-il que de la multiplicité des observations

et de la coordination des matériaux accumulés sortira un joui-

une explication satisfaisante de ces phénomènes très attachants

de biologie générale qui, jusipi'à i)résent, n'ont pas laissé péné-

trer leur secret.

I). — Eléments de la variation des espèces

La température

La température a une certaine intluence sur la variation

morphologique ou la pi'Tiodicité de certains végétaux ainsi que

sur l'époque de leur multiplication ou de leur diminution.

Cerathmi cornutum par exemple apparaît en hiver.

Ce Péridinien est, par contre, extrêmement rare pendant les

mois chauds de l'année. — Cette forme a-t-elle une véritable

valeur spécifique ou bien n'est-elle que la physionomie dimor-

phique d'une espèce modifiée par l'action d'un facteur

thermique !*

C. Cornutum montre un corps trapu, ramassé, nuuii de coui'ts

prolongements et offre une surface plus réduite que C. Jiirun-

dineîhf, dont les cornes longues et très déliées favorisent la

flottaison en multipliant la surface dans un milieu d'une densité

moindre, puisque ce dernier otîre son maxnnum en été.

— 296 —

C. Cornutum up])arait donc naturellement pendant l'hiver avec

des pj'0})riétés hydrostatiques adéquates à un milieu plus froid

et plus dense et n'ayant pas besoin de dévelo^jper une grande

surface. Il disj)arait ou regagne les profondeurs pendant les

mois d'été.

Pour C. Jiir-iiiidiiicUd , la forme à deux cornes ])arallèles

courtes et épaisses'est probablement une variété saisonnière du

type, car je l'ai toujours rencontrée pendant les mois de janvier,

février et mars.

Une adaptation analogue se constate chez certaines Diatomées

l)élagiques. AstcricmeUn gracUluna est ])lus grêle en été

qu'en hiver, pas d'une façon absolue, mais c'est un fait général

-(fig. 6-3). Sa forme se rapi)roche de celle d'A. (ji-adJUma var.

gracilior Cliodat, du Léman (1).

La longueur de ses frustules est de 80 à 90 u; ceux-ci

s'organisent en étoiles dont les rayons sont en nombre supé-

rieur à 8 (mai à juillet).

Depuis la fin d'octobre et pendant les mois d'iiiver, la longueur

des rayons est moindre; elle ne dépasse pas (38 [j- et leur épais-

seur est sensiblement plus considérable (fig. 6-1).

C'est pendant la saison froide que l'on rencontre plus spécia-

lement la dis[)Osition sjjiralée (fig. 6-2) ou du moins l'accolement

plus serré des frustules se groupant suivant une surface

gauche (2). Voilà encore un fait d'adaptation à un milieu plus

froid et plus dense.

On ne renwmtre i)as dans le lac d'Annecy Tahelhn-ia fenes-

ii-ata dans la disposition très régulièrement étoilée (ju'elle

prend au lac de Zuricli (3), mais nos Tabellaires ont cependant

en hiver une tendance à organiser leurs frustules en rayons par

3 ou 4 (fig. 6-4-5) donnant ainsi une forme pseudo-asterionel-

loïde.

h]n été, à cause de la plus faible densité de l'eau, ces

Diatomées pélagiques se disposent en chaînes plus ou moins

sinueuses.

(1) Chodat, Eludes de hioJofjie lacustre, p. 22.

(2) L'existence (runc Asterionelle de taille très réduite, rencontrée par

PiTTARu dans les eaux très froides du Daubensee, à 2,174 ni. d'altitude, vient

encore confirmer ce fait de la variation individuelle de cette Diatoniée

pélagique en fonction de la teinjiérature du milieu où elle vit.

(3) C. ScHROETER, Die Sclnoeheflora ut^serer Seen, taf. 1, fig. 34.

297

Les CycloteUcs organisent leurs colonies en bandes très

longues, sortes de chajx'lets incdus dans une gelée qui est émi-

nemment favorable à leur tlottabilité.

Dans un lae tle tvpe tempéré comme celui d'Annecy, où la

Fig. (). —Variations saisonnières d'Astorionella gracilUma, fig. 1, forme

d'hiver, long, des ray. = 6i ;j ; lig. 2, forme spiralée; fig. 3, forme d'été

(forma gracilior Chodat) long, des ray. = 89 [j. — Fig. 4 et 5, Tabidlaria

fenestrata montrant la tendance à l'arrangement asterionelloide pendant

l'hiver.

température de l'eau ne descend jamais bien bas, ces Diatomées

n'éprouvent pas le besoin de condenser leurs bandes en spirales

surbaissées comme les individus du lac de Zoug.

Les colonies de Fragilaria crotoiiensis semblent, pour la

même raison, formées d'un nombre beaucoup plus considérable

d'individus pendant l'été.

19

298 —

Aptitude à la flottaison

Les Tahdhiria sont admirablement adaptés à la flottaison, à

cause de la plus grande surface (qu'elles peuvent développer par

la disposition de leurs frustules et aussi à la faveur des petits

coussinets de gelée hyaline qui séparent ces derniers. On

retrouve le même processus chez T. pocculow.

Les Chlorophycées nettement i)élagiques : Rpluerocustis,

Ooci/stis, etc. , sont incluses dans une enveloppe hyaline, sorti; de

gelée qui augmente le volume de l'algue et la rend plus apte à la

vie flottante.

Il faut également citer pour mémoire, les flocons de Conjuguées

filamenteuses dont la faculté hydrostatique est favorisée par

l'émission des bulles gazeuses résultant de l'activité biologique

de ces i)lantes, ainsi que les plaques d'Oscillaires arrach(''es au

fond et ({ui montent à la surface en raison de la production de

nombreuses bulles d'oxygène.

Les Anabœna sont criblées de vacuoles où se développe un

gaz que Ciiodat a reconnu comme étant une aminé (1).

Ce dernier auteur a démontré que les vacuoles {\!OsclUalu)-}((

rttbescens contiennent le même gaz (2). Ce sont des conditions

éminemment propres à la flottaison.

Les Botryoccoccus sécrètent ime huile qui inqjrègne tout le

réseau de la colonie. " C'est le seul exemple, dit CiioDAT(AK*.r/7.),

d'une Algue flottant j^ai' ce procédé et s'organisant une demeuiv

aux dé])ens d'une huile. "

Rôle de la lumière. Moyens de défense contre l'insolation

Si l'énergie solaire est nécessaire à la vie des })lanles, les

r<'c]iorches de WiESNER (3) ont montré que les végétaux n'uti-

lisent qu'une certaine partie de la lumière qu'ils reçoivent, soil

parla disposition particulière des organes, soit par leur ombre

portée.

(1) Chodat, « Flore pélagique superficielle des lacs suisses et français ».

Bull, (le Vherhier Boissier, t. V, n^ 5, p. 311.

(2) Chodat, « Structui'e et biologie de deux algues pélagiques ». Journal

(le Botanique, 18ÎK).

(3) Wiksneïï; « Die liLdiotropischea Krschcinungen im Pflaiizenreicli ».

Akad. d. Wiss. eu U'ien, t. XXXIX, II. T.

— 299 —

Il est coi'Lain que les algues vertes ne se trouveraient pas bien

d'une trop forte insolation et ce fait est surtout très net chez

quelques-uns de ces organismes habitués à la vie pélagique,

c'est-à-dire vivant dans une région superficielle où aucune

fraction de la lumière incidente n'est perdue.

Chodat (1) avait déjà fait remarquer que l'huile rouge sécrétée

})ar Botr-yococcus Braimi n'était pas seulement destinée à

faciliter la flottaison de ces algues ; cette production concourt

surtout, en tant qu'écran coloré, à protéger le végétal contre

l'action trop violente de la, lumière.

L'expérience m'a prouvé cette assertion, car j'ai pu obtenir

des colonies rouges en maintenant des Botrjococcus verts dans

un bocal exposé au soleil pendant tout un mois de juillet.

J'ai d'ailleurs toujours noté exactement l'apparition des

Botrjococcus colorés et mes observations confirment les faits

établis par le professeur genevois.

Dans l'été-, au lac d'Annecy, les colonies sont rouges numéri-

quement dans la pi-oportion de un tiers. La production du

pigment a donc lieu à l'époque où la température de l'eau est

très élevée et où l'insolation est la plus forte, deux facteurs qui

agissent dans le même sens.

En hiver et au printemps, les Botryococcus colorés apparaissent

dans les journées très claires et ajjrès une période de temps très

découverts ou de beau soleil hivernal; les colonies rouges et

vertes sont alors en quantité égale.

Amberg (2) a fait connaître que dans le lac de Muzzano, qui

s'échauffe fortement en hiver, on ne rencontre que des Botrjo-

coccus rouges. Il en est de même pour le Katzensee.

Il y a évidemment une relation entre l'élévation de tempéra-

ture et la foi'te insolation, qui agissent dans le même sens (comme

c'est le cas pour le lac d'Annecj), de manière à provoquer une

réaction de l'organisme en vue de développer des mojens de

protection.

Les Pliœophjcées (Ceratium) sont douées d'une grande faci-

lité de flottaison, à cause de la présence dans ces organismes de

(1) Chodat, V. dans « Ilech. sur la flore superficielle » {Bull, de Vlierbier

Boissier, t. V, n° 5, p. 58) la théoi'ie de cette action physico-chiaiique.

(2) Amuerg, Beitràge z. biol. des Katzensees, 1900, p. 45.

— « Bioloy. notiz. iib. den Layo di Muz/.ano ». Forscli. ans

d. biol. Station ou Pion. Bd X, 1903.

— 300 —

globules incolores de nature graisseuse. Bergii avait admis une

telle composition pour d'énigmatiques taches l'ouges ({ui a})pa-

raissent à certaines époques de l'année, ainsi que je l'ai constaté

maintes fois en été (fig. 4-1, 2, 32).

L'apparition de cette tache rouge, précisément dans les mois

où l'insolation est la plus forte, permet de supi)Oser qu'elle joue,

comme chez Bolrvococcus, peut-être pour une faible part, le rôle

d'un écran protecteur.

E. — Périodicité. Variations saisonnières

Lorsqu'on examine comparativement les captures faites au filet

fin aux différentes époques de l'année, on constate qu'à côté

d'espèces permanentes qui figurent en plus ou moins grande

abondance et en tout temps dans le plancton, certaines formes

animales ou végétales temporaires apparaissent, deviennent

progressivement ou parfois brusijuement Oominantes pour dis-

paraître ensuite ou ne laisser subsister que ipielques individus

dissé?m?iés.

Il y a donc là des sociétés animales ou des groupes d'associa-

tions végétales qui déterminent des physionomies saisonnières.

L'allure de la périodicité est particulièrement intéressante à

noter pour le lac d'Annecy, où les recherches ont été poursui-

^ies pendant une longue période.

En ce qui concerne les végétaux, on remarque d'abord que le

Pliytoplancton est plus riche en hiver qu'en été.

Anahœna cïrcinaJis présente son maximum de développe-

ment en février et mars.

Oscillatoria rubescens est abondant en hiver et au com-

mencement du printemps.

Ceratium hirundinetta présente tout son développement en

juin et juillet, avec \\n deuxième maximum en octobre. Parmi

les variations individuelles de cet organisme, le type à deux

cornes parallèles se rencontre principalement en février et mars.

C. cotmutum est une forme exclusivement hivernale.

Les Dinobrjjons abondent en juin et juillet. Je n'ai constaté

({u'une fois le fait anormal de leui- extrême nmltiplicalion en

janvier.

— 301 —

Po'idiniiuji t(ibalatit))i se rcnconti'o (l('j)uis mai jusqu'au

commencement de l'automne.

Glenodinliun pusilliim de juin à fin juillet.

Asterionella gracilUma est abondante en avril et mai. Elle

diminue en été.

CycIotcUa comta présente deux maxima : l'un en février et

mars, l'autre en novembre et décembre.

Tabellaria fenestrata est abondante en février et mars.

Synedra deHcatlsshna est pérennante, mais parait plus fré-

quente à la fin de l'automne.

Botri/ococcus Brauni est pérennant, mais surtout al)ondant

en mars et aM'il, avec un nouveau maximum en octobre.

Sphœi'ocjjsiis Schrœteri parait depuis mai jusqu'à la fin de

l'automne, toujours disséminée. Cette algue devient rare en

hiver.

Pediastr-uin Boi'ijcuiiun est pérennant, mais semble être

plus abondant en automne.

Quant aux Conjuguées filamenteuses, errati(|ues pour la })lu-

[)art dans le plancton, leur maximum se place depuis a^ril et mai

jusqu'en automne.

En particulier, Mongeotia gracUluna se rencontre en tout

temps dans les pèches pélagi(pies.

F. — Les associations végétales saisonnières

Il existe des espèces saisonnières appai'aissant sous rinfluenc(>

de conditions climati(jues ou physico-chimiques encore indéter-

minées, qui constituent des associations comjjosées de formes se

groupant pour donner en quelque sorte un faciès teynporaire et

variable à la végétation flottante. Certains types sont en

nombre restreint, dissémiités ; d'autres sont dominants. Ceux-

ci impriment au passage végétal une caractéristique analogue à

celle que l'on a décrit sous le terme de Groupes d'associa-

tions (Flahaut) ou dans le cas liRvticiûier A'Associations planc-

ton iqnes. On pourrait interpréter ici avec Pavillard (1) le

Phyto})lancton comme un •• ensemble, nuancé dans sa physiono-

mie par l'intervention de quelques éléments secondaires, décom-

(1) J. Pavillard, Recherches sur la flore jyélagicjue de Véta7ig de ThauMontpellier, 1905, p. 97.

— 302 —

posé ainsi en so?is-fo7V)?ations chronologiquement encliainéos

dans un ordre plus ou moins régulier suivant le cours des temps

et le caprice des évolutions individuelles «

.

Il y a donc lion de considérer en faisant cadrer nos grandies

formations saisonnières avec les sous-formations précédentes :

1° Phytoplancton d'hiver (novembre, décembre, janvier,

février, mars) caractérisé par les Diatomées dominantes : Fragi-

laria crotonensis, Cyclotella comta, Tahellaria fenestrata,

Asterionella gracillima (forme moins grêle à rayons plus

courts; des Péridiniens : Ceratimn comutuïn eX des Schizo-

pliycées dominantes : Anabœ}ia circincdis, Oscillatoria ru-

bescens. (Sous-formation : Diatomo-Schizophycaie).

2° Phytoplancton de printemps (avril, mai, juin) caractéris('

par la multiplication de CercUiumhiru.n(UrieUa, AsterioneUa

^rrtci//ima dominants ; l'apparition des Dinobryons et de i?o-

tryococcus Brauni; la diminution des Diatomées. (Sous-forma-

tion : Ceratio-Asterionellaie.)

3° Phytoplancton d'été (juin, juillet, août) caractérisé par

les Péridiniens dominants : Peridinimn tahulatnm, Gleno-

dinium pusilhun, Dinohryon divergens, D. cylindriciun,

D. stipilahmi; Conjuguées filamenteuses et Chlorophycées géli-

fiées : Sphœrocysfis et Oocysfis disséminées. (Sous-formation :

Peridino-Ciilorophycaie.)

40 Phytoplancton d'automne (septembre, octobre) caracté-

risé par Pediastriim Borya}ium dominant, diminution des

Péridiniens et la réap})ai'ition des Diatomées pélagiques (Cyclo-

tel/a) qui commencent à redevenir dominantes. (Sous-forma-

tion : Pediastro-Cyclotellaie.)

G. — Périodicité du Zooplancton

Les Héliozoaires se rencontrent toute l'année, toujours peu

nombreux dans le Plancton.

Les Infusoires semblent présenter un uiaximum d(.' dévelo})-

pement à la fin de l'automne et en hi^•er, à cause de l'abondance

excessive des Diatomées dont ces petits êtres font leur nour-

riture.

Les Rotateurs existent en toute saison, mais sont plus fré-

quents à certaines périodes de l'année.

Triarthra longiseia est abondant en hiver. Il atteint son

— .••!03 —

maximum en févri(îi' et mars, dcAieiil, très rai'c en (''(/', poui*

i"ei)ai'ai(.i'e en octobre.

Poluarllira platijptcvd^ est relativement rare. On le ren-

contre très disséminé d'octobre à mars.

NotJiolca longispiiia présente un maximum en mars-avril.

Anurœa cochlenris parait depuis avril jusqu'en juillet.

Asplanchna priodonta est fréquent de décembre à mars. 11

devient rare en été.

Les Entomostracés, qui forment le plancton de grande taille,

existent pendant toute l'année, mais en quantités variables et

présentant des variations sensibles.

Cyclops sti'OiuHS offre son maximum au printemps ; il

diminue en automne.

C. abi/sso}'HtJi est une forme d'hiver.

Sida crlstaUina existe en tout temps, mais toujours en petite

quantité; elle semble plus fréquente en novembre et décembre.

Daphnella Brandtiana est une forme d'hiver, tandis que

D. brachyura existe en toute saison.

Bosinina longispina se rencontre toute l'année, mais elle

semble présenter un maximum du printemps à l'été.

Dfiphnia Jo)Ujisphia var. hycdina est très polymorphe.

Dans sa forme tyi)e, elle est plus fréquente au printemps et

en été. Ses ixtru'fés ))iorphologiques existent surtout à la iin

de l'hiver.

Bosmina loii<jirosf)'is est plus rare et parait de novembre à

janvier.

Pleu7^oxus eœcisus et PI. hastatus sont frécpients au prin-

temps.

Chydoras sphœricus se trouve en hiver, mais toujours à

l'état disséminé.

Parmi les Calanides, Dlaptoymis gracilis et D. laciniatus

existent toute l'année, mais le premier semble être beaucoup plus

abondant de janvier à mars, tandis que le second offre son maxi-

mum au printem})s (avril, mai).

En ce qui concerne le zoopiancton, on peut en défînitiAC déli-

miter les groupements saisonniers suivants :

1" Plancton d'hiver : Triarthra longiscfa, Poîyarthra

platyptera, Aspjlanchtia pji'iodonta, Cyclops abyssormn,

Daphnella Brandtiana, les variétés de Dapjhnia hyalina.

— 304 —

Bosmina lot/gh^ostris, (liydorus sphœricus, Dlaptomusgracilis.

2P Plancton de printemps : Nothoica Joitglsp'ma, Amirœacochlem^is, Bos77iina longispma, Plem^oxus excisus, PI.

hastatus, Diapiotnus laciniatus.

3" Plancton d'été : Anurœa cochlearis, Cyclops stre-

nuus, Diapto'inus laciniatus.

4° Plancton d'automne : Infusoires et à peu près toutes les

formes précédentes très disséminées.

:-i05 —

VI

lJ L I B R a R y

LES ASSOCIATIONS LITTORALES

LES MACROPHYTES

Quelques notes sommaires d'iierborisations représentent toutes

les contributions apportées depuis une cinquantaine d'années à la

flore des environs d'Annecy, mais les plantes du littoral du lac

ou les vraies Limnoplivtes n'ont fait l'objet d'aucun travail.

Parmi ces dernières, quelques espèces seulement sont citées

éparses parmi les listes floristiques (1) (2).

On ne trouve naturellement dans ces articles aucune indication

sur le groupement des plantes, la raison de leur habitat et

l'influence des stations sur les associations végétales. Pugetseul montre une certaine préoccupation autre que celle d'établir

une liste aride et non métliodique des plantes qu'il rencontre en

donnant le conseil aux géographes botanistes de s'attacher à la

•• topographie et à la géologie des espèces «

.

Les rapports de la vie végétale avec les conditions fondamen-

tales du milieu et du sol sont cependant des plus intenses et ce

n'est que depuis les travaux de HmiBOLDï (1807), Meyen (1836),

DE Candolle (1855), Ctrisebach (1877), Warming (1895), Drude(1897), ScHiMPER (1898), que la géobotanique s'est rapidement

développée. En Suisse, Briquet, Chodaï; en France, Flahautont donné une vigoureuse impulsion à cet ordre de recherches

et c'est à ce dernier que l'on doit d'avoir, par un essai de nomen-

clature phjtogéographique, apporté une lumineuse clarté dans

l'emploi des termes, engagés jusqu'à ce jour dans une syno-

nymie confuse.

Ce sont ces principes qui ont été suivis au cours de ce travail,

soit en faisant cadrer la terminologie avec celle employée par

(1) Puget, « Botanique des environs d'Annecy ». Bull, de VAssociation f.oi i-

inontane. 18.55; Id., « Plantes des environs d'Annecy ». 1856, p. 46.

(2) « C. R. de la session extraordinaire de la Société botanique de France

à Annecy ». £tdl. de la Soc. bot. de France. 1866.

— snC) —

S(;iiK()TKK cl. IvrKciiNKR (1), soit en conservant les divisions ('(a-

blies par AlA(_iNiiN (2) dans ses publications limnologiques.

Le terme zone a été en ])articiilier introduit dans la nomen-clature par Magnin, qui on fait usage pour la d('limitation des

espèces végétales en profondeur (zone des Chara, zone des Pota-

raots). Cette désignation S(3ra maintenue en ne l'admettant que

})0ur décrire la région où la plante croit de préférence (X unité

fopographique),nmh en spécifiant bien que telle espèce peut être

remplacée dans sa zone habituelle par telle autre. Par exemple,

les Chara, <|ui croissent sur le talus de la beine jusqu'à une assez

grande pi'ofondeur, peuvent envahir cette dernière et former des

gazons littoraux sous une très faibh? couche d'eau ; il en est de

même des Potamots et des Myriophjlles, qui, quittant leur zone

bathymétrique, peuvent venir végéter tout près du bord.

La nomenclature relative aux unités biologiques se réduit à la

notion des Associations végétales ou Gî^oupes d'associations

(Flahaut) (3), Formation (Grisebacii et Schimper).

La végétation des eaux, celle des marais, celle de la prairie

constituent un type de végétation : faciès du paysage en rela-

tion étroite avec le milieu et dépendant des conditions physiques

de la station. Ce type de végétation est caractéi-isé par une asso-

ciation ou des groupes d'associations (l'imité biologique).

Prenons, par exemple, le marais. On y verra des individus

d'une seule espèce groui)és, les Roseaux, qui se développent en

fourré compact pour constituer un association, une formation :

la Phragmitaik.

Que les Joncs viennent à pénétrei' les Roseaux en laissant à

l'une ou l'autre des espèces la place prépondérante, nous aurons

ainsi un groupement de deux sociétés, l'association des Roseaux

et des Joncs : la Phragmito-Scirpaie. Maintenant que, parmi

l'espèce dominante des Roseaux viennent par ilôts s'installer les

Massettes, que, d'autre part, dans l'intervalle laissé libre entre

les tiges aériennes de ces plantes, s'étalent à la surface les Nénu-

pliai's, un autre groupe plus complexe d'associations se sera

établi, imprimant une physionomie particulière à la station et

constituant ainsi le type de végétation du marécage.

(1) ScHROTER und KiRCHNER, Die Vegelalio)i des Bodensees. Lindau, 1896.

(2) A, Magnin, La végétation des lacs du Jura. 1904.

(.3) Flahaut,^«TEssai de nomenclature. jjhytnjiVDgrapliique ». Bull, fie la

Soc. languedocienne de géographie. 1901.

— 307 —

On aura ainsi dôterminé dans leurs grandes lignes divers

groupes d'associations : la Ciiaraie, caractérisée par les Cliara;

la PoTAMAiE, par les Potamots, les Myriopliylles, les Naiades ;

la Phracimiïaie, par les Roseaux; la Scirpaie, i)ar les Jones; la

Caricaie, groupement très complexe d'associations où dominent

les grands Carex déterminant une Magno-Caricaie, autour des-

quels viennent se ranger de nombreuses espèces constituant le

type de végétation de la prairie humide : les groupes d'associa-

tions de Ir Molinicf cœyu.Iea, du SchoenifS nigricans et du

Juncus ohtusifforns.

Il est im})ortant de noter que ces groupes d'associations

peuvent être remplacés dans leur zone par des associations

)'eprésenfafires (espèces prenant la place de l'espèce type de

la formation), par exemple h Typhaie pénétrant la Phragmi-

taie, à l'exclusion des Phragmites, I'Equisetaie ou I'Heleocha-

RAiE remplaçant les Scir])es, la Molinaie ou la Bryophytaie

pouvant se substituer à la Caricaie, représentée seulement par la

Saulaie ou I'Aulnaie (1).

A. — Les zones de végétation

Les associations qui déterminent la })liysionomie végt'tale du

lac d'Annecy et de ses bords sont disposées en général avec une

certaine régularité. Elles enserrent le littoral de plusieurs cein-

tures dont la continuité n'est pas absolue et qui se pénètrent par-

fois les unes les autres en s'invertissant très rarement. Mais il

existe une condition fondamentale qui détermine le groupement

de ces sociétés, c'est l'élément station dépendant du substratum

et de la profondeur de l'eau.

Cette répartition est bien caractérisée pour le lac d'Annecy,

qui rentre dans le type des lacs véritables, c'est-à-dire d'une

étendue et d'une profondeur suffisantes pour que l'action des

vagues ait pu déterminer une plate-forme littorale ou beine (2).

La beine est principalement bien développée au Nord, à l'Ouest

et au Sud faisant suite à la plaine basse d'Albigny, aux maré-

cages entre Sevrier et Saint-Jorioz (pi. III-2 et pi. IV-1), à la

(1) C'est au moyen de tous ces termes, dus à Magnin, que les associations

seront désignées.

(2) F.-A. FoREL, Le Léman.

— 308 —

partie alluvionnaire conihlée pai' les aliiuents du lac, l'Ire et

l'Eau morte.

Il est à noter de suite (jue si l'on compare le lilloral d"AlI)ignv

et celui du Bout du Lac, la beine d'amont est plus riche en asso-

ciations végétales quc^ la beine d'aval, à cause du voisinag(^ des

affluents et peut-être aussi parce que les eaux n'y ont pas encore

subi de décalcification.

La Caricaie.

La premièi'e de ces zones qui appartient au rivage et s'étend

sur la grève émergée et les bords marécageux, est intermédiaire

entre les domaines terrestre et lacustre.

Les conditions de milieu v sont très variables. Cette région peut

être alternativement émergée aux basses eaux ou inondée pendant

les crues. Là, s'organisent les associations de Laiclies : la Cari-

caie, formation assez complexe des terrains littoraux où lés espèces

palustres plongent leurs racines dans un sol constamment humide.

Les espèces dominantes de grands Carex, justifiant l'appellation

de Magno-Caricaie (Magnin) pour cette association, sont repré-

sentées par Carex strictaet C. paludosa. Ce dernier, moins

fréquent, croit en individus formant des gazons serrés sur le

terrain déjà gagné sur l'eau et qui a acquis une certaine stabilité.

C. stricta se présente sous forme de larges touftés isolées, épaisses

et robustes, déterminant une zone littorale ou coi'don plus ou moins

développé (pi. VI-1).

Cette espèce, aux racines et rhizomes enchevéti-és, consolide

le terrain pour y préparer la venue de sociétés qui, telles que

Molinia cœralea, se grou])ent en une Molinaie qui joue un rôle

actif dans la constitution du marais à graminées et de la prairie

humide qui se relie à la Strictaie littorale.

La prairie humide est l'habitat des Aulnes {AIuks iitcana

A. glutinoHci) et des Saules {Salix aîba, S.piirpurea, S. cine-

rea, S. incana formant l'association Alno-Salicaie pi'enanl

place dans la Caricaie ou s'y substituant.

Dans la Caricaie sont disséminés ou associés les éléments

suivants: Stach>/s i^aluMi^is, Alisma plaiitago, Pediciihiris

pfdustris, Scifccio pr/IffdosKS, PohjfjnniDri rmiphiblun} var.

ier-)'estre, S/jargani/u/f ramosHni, Carex para, C. Daixi-

liana, C. hhia, C. )nax'iyna, C. disticha, C. stricta, C. palu-

dosa.

— 309 —

Les espèces végétales qui habitent la prairie liumide sont :

Caltha [jalustris, Thalictriun ffavuni, Œiianthe Lacheua-lii, Spirœa ulmarin, EiJipactis palusfris, Scahiosa siiccisa,

Lysbnachia mdgcu-is, Cirsintjt pcdustre, Anyelica s;/Jves-

tris, Lythriun salicaria, Gal'nmi palustre, Hi/pericimi

tetrapterum, Scutellaria galericulata, Mentha aquatlca,

Sc7'ophularia nodosa, Juncus ohtusiffo7'us, J. coïKjlomera-

tus, J. effusus, J.glcmcus, J.bufonms, Scirpiis compjressxs.

Quelques plantes montagnardes, adaptées à cette basse alti-

tude, s'y reproduisent exceptionnellement par individus isolés.

Ce sont: Tofieldia ccdycidata, Soyeria palu.dosa, Spyirœa

arunciis, Alnus viridis, Phyteuma oj'biculao'e, Ph. spica-

fum, Gymnadenia odoratissima, (kimpjanida rhomboi-dalis, Asfrnnfia maj07', Rmnrncîdîis panvmnhi , Orchis

simia (1).

La Bryophytaie.

Dans la Caricaie s'associent fré([uemment deux mousses,

Hypnuin cuspidatum et Climaciiun dendroides, mais dans

la zone littorale, alternativement émergée et submergée, dans les

endroits où les enrochements, les éboulis ou les murs de soutè-

nement des quais empêchent l'extension de la Caricaie, se développe

un autre groupe d'associations : la Bryophytaie. Parmi ces

mousses, les unes s'accommodent indifféremment de la sécheresse

ou de l'humidité. Orthotrichum saxatile Brid. Hypmumeiiryngium. Sch., espèce rare dont les touttes brun jaunâtre sont

associées aux feuilles vertes de Bcwbida vinealis Brid., nus.-

quelles se mêlent également les touffes brunes de Barbidarecurvifolia Sch.= B. refiexa Lind., aussi associée à Euryn-chium ctYùSsinervum Tii\\.; Barbida miiralis Tim.; Brymnargenteitm L. ; Grimmia pidv'mata, Sch. ; G. apocarpaHedw. Les autres, franchement hydrophiles, laissent flotter leurs

touttes lâches au-dessous de la surface de l'eau, s'accrochent aux

cailloux submergés, ou tapissent les cavités ombreuses creusées

dans le Roc de Chère, Fissidens crassipes, Cindidotus foidi-

naloides, P. B. Amhlystegium riparium, Br = Hypn. y-

distichum. BouL; Fanaria hygrometrica ; Mniajn undu-latum Neck.

(1) Ces huit dernières espèces m'ont été obligeaninient signalées par M. G.

Beauverd, conservateur de l'Herbier Boissier.

— 310 —

Les groupes d'associations suivantes, représentés par des plan-

tes amphibies ondes limnophvtes exclusifs, rentrent entièrement

dans le domaine lacustre. C'est d'abord la puissante formation

de la Roselière {Rohrsûmpfe de Warming) qui comprend les

sociétés de Scirpes et de Phragmites.

C'est à cet horizon batliymétrique que se développe ce tyne de

végétation particulier des microplijtes, constructeurs des tufs

lacustres résultant de l'intense décalcification des eaux produite

par l'activité biologiijue de certaines algues Schizopliycées, ainsi

(jue nous le verrons dans un chapitre suivant (pi. III-2).

La Scirpaie

L'association de Sci.rpus lacnstris, le Jonc des chaisiers, se

constitue en zone plus ou moins discontinue qui est pres(|ue tou-

jours présente le long du littoral. Elle s'étend jusqu'à la profon-

deur de r"50 au maximum et est habitée par des plantes aux

rhizomes traçants qui s'enracinent au fond de l'eau, mais déve-

loppent à l'air libre leurs tiges et leurs fleurs. La Scirpaie, nette-

ment individualisée au lac d'Annecy, est plus ou moins développée

ou réduite et ne manque, pour ainsi dire, (|ue dans les endi'oits où

la côte s'abaisse trop rapidement ou plonge à pic sous les eaux.

Elle est, dans la règle, bordée au large par la ceinture des

Roseaux.

La Scirpaie p(ait être envaliie par des associations représenta-

tives de plantes telles que Tjjjjha, Equisetum, Heleochco-is,

rarement Lemna, qui constituent ainsi une Typhaie, une

Equisetaie, une Heleocharaie, une Lemnaie. On y rencontre

donc les espèces suivantes : Typlia UUifoIia, Equisetum limo-

siun, Heleocharis palustris, Balclingera arundinacea

,

Iris pseudo acoi'us , Leinna ininor , Spcu'gcDihnii rainosuiii,

S. siynplex, Hippuris rulgaris, Menyanthes trifoliida,

Trapa natans, Roripa mnpjhibia.

La Phragmitaie

Voici, maintenant, la i)lus importante association de la Rose-

lière qui occupe des étendues considérables au nord, à l'ouest

et au sud du lac, en raison du grand développement de la beine

dans ces régions.

Les sociétés de Roseaux Phrayinltes cidyaris (Arundu

— 311 —

phragmiles L.) se multiplient en l'ouiTésdans une zone qui ne

dépasse pas la profondeui' de 3 mètres. Cette espèce, dont les

individus'atteignent parfois la liauteur de quatre mètres, possède

la propriété d'assécher le sol qu'elle occupe en le recouvrant de

ses débris et en le transformant peu à peu en prairie mai'éca-

geuse. Les Roseaux subsistent encore en groupes disséminés sur

le sol con({uis (pi. VI-2), et leurs tiges brisées apportées au bord

par les vagues contribuent aussi (pi. III-2) à la formation d'un

cordon littoral de matières organiques décomjjosées qui servira

de substratum à l'établissement du la Strictaie. Cette formation

couvre la Beine proprement dite, sur laquelle elle s'étale pai'fois

sur une largeur de 400 mètres.

C'est sur les Roseaux que s'organisent d'autres associations

littorales micropli}ti(|ues formant un enduit glaireux recouvrant

leurs tiges au-dessous du niveau de l'eau. On retrouve égale-

ment sur les Joncs ce même enduit brunâtre dont il sera (piestion

plus loin.

La Plu'agmitaie est souvent envahie, dans les anses abritées

où l'eau est tranquille, par certaines associai ions. Ainsi se con-

stituent une NuPHARAiE(pl.V-l), une PoLYiioNAiE où se groupent

les espèces : Xupluir hiteum, Nymjiliœa (dhn , Rdinniculiis

diraricafas, R. ti-ichophyUiis, Ilijjp/uis rul(j(u'i.s,G^!/ceria

aquatica, Utricnlur'ui l'ulgaris, Poli/goiuon (unphih'nnn

variété un(ans.

La Potamaie

La région lacustre proprement dite ou zone des eaux pro-

fondes est habitée par des })lantes essentiellement limnophjtes

{Limnées de Warming). Quelques-unes élèvent leiu's tiges

feuillé<;s et leurs fleurs jus(|u'à la surface de l'eau et constituent

les groupes d'associations des Potamogeton et des Myriophjlles.

C'est la PoTAiNiAiE ou SuBMERSiPOTAMAiE (Magnin). Elle s'étcnd

dans sa situation normale de 4 à 5 mètres de profondeur sur la

])eine, mais peut aussi se rapprocher du rivage dans les endroits

où la profondeur s'affirme rapidement, près des estacades des

embarcadères où l'agitation de l'eau causée par le mouvementdes bateaux à vapeur contribue à une aéi'ation intense. Commeassociation représentative, on trouve sou\ent dans cette zone la

Naiadaie.

Les espèces liabituclles de la Potamaie sont :

PoUdttoyelon pcffuliiifiis^i' groupant qui'l(|urf()is uettenit'ut

— 312 —

à l'exclusion des autres espèces pour former une Perfoliati

POTAMAIE (Magnin), P. crispus, P. lucois, P. nitens, P. pec-

tinatus, P. piisillus, Myriophylliiin spicatum, M. verticil-

latum, Ceratopjhyllum demet'sum, Naias major, Ranuncu-/i(s divaricr/fus, R. frichophyllus, FontinaliH antipjyretica.

La Charaie

La. végétation des i)lantes phanérogames est cantonnée au

rivage et sur la beine. Mais sur celle-ci, même tout près des

bords et descendant sur le talus de la beine jus(|u'à la profondeur

de 8 mètres, s'installent les associations des Cliara en gazons

courts et denses. Au delà de cette limite batlivmétrique s'ar-

rêtent les macropliytes et la vie végétale n'est plus représentée

sur le limon de fond (pie par des micropliytes. Les limites de

la Charaie sont, d'autre part, très extensibles, car ces plantes

s'accommodent fort bien du peu de profondeur des eaux. On les

voit, en eftét, en compagnie des Mjriophylles envahir toute la

beine nord et couvrir de leur tapis, au-dessus duquel s'in-

clinent dans le sens du courant les longues tiges des Potamots,

les émissaires du lac : le Thioux et le Vassé.

On y trouve associés : (ïkara fœtida (mêlés aux rares Nitella

f.exilis), Ch. aspjera Wild var. curta, Ch. ceratophylla, très

abondant, Ch. gymnophylla Braun, dans la forme paragym-nophylla Unger, par laquelle elle se rattache à Ch. fœtida

(feuilles cortiquées ça et là sur leur premier entre-nœud).

B. — Biologie de quelques limnophytes

Nous avons noté ({ue les Joncs (Scirpus lacustris) peuplent

la région du lac comprise entre les Roseaux {Phragniites vul-

ga?'is) du large et la grève rocailleuse. Ils pénètrent parfois ces

derniers en déterminant ainsi un groupe d'associations, la

Ph}'ag)uitoScirpaie. Ce n'est qu'à tilrede disposition toutà fait

anormale, en regard de ce qui se passe pour les autres lacs, que

dans celui d'Annecy la Scirpaie peut se développer en dehors

des Roseaux vers le large (1). J'ai longtemps clierché la raison

(1) Cette inversion a été signalée par Magnin (loc. cit.) comme fait excej)-

tionnel, aux lacTdu Bourget et (rAiguelielelte, ainsi que clans quelques lacs

du Jura.

— 313 —

de cette curieuse inversion et ce n'est qu'à la suite de la longue

période de sécheresse de l'été et de l'automne 1906, où le niveau

du lac a baissé de plus d'un mètre, laissant à découvert de vastes

étendues de beine (100 métros en face de Saint-Jorioz), que j'ai pu

Fig. 7. — lUologie des Joncs. Rhizomes de Scivpus lacustris, R. Racines.

A droite, Se. lacustris, variété volubiie.

me rendre compte des conditions biologiques qui influent sur la.

localisation de ces associations (pi. IV-1).

Sur le sol desséché, encombré de cailloux, serpentait le lacis

20

— 314 —

noir des rliizomos des joncs, sigillés do nombreuses cicatrices

l)rovenant des anciennes tiges brisées et présentant vers l'extré-

mité vivante un faisceau de deux ou trois tiges, tandis que le bout

du rhizome se rele^'ait en un bourgeon terminal (1) (pi V-2).

Partout où le sol, soit par le fait de l'érosion qui déblaye les

rives, soit par suite de l'établissement d'un cône de déjection

torrentiel à gros éléments, est formé d'un cailloutis mélangé de

sable et de dépôts détritiques, les Scirpes s'installent à l'exclu-

sion des Phragmites. Ces derniers, au contraire, semblent

trouver leur optimum végétatif sur les beines i)lus ou moins

développées où le sol est limoneux et extrêmement meuble.

L'examen comparé de la structure des racines de ces deux

plantes donne l'explication des préférences écologiques de

celles-ci.

Considérons le rhizome des Joncs ; il est formé de sortes de

longs câbles noueux, souvent anastomosés, de couleur noire,

hérissés de toutes parts de rcwines relativement courtes,

épaisses, robustes, munies de radicelles pe?t nombreuses

(flg- ^)-

Tout autre est l'aspect d'mi pied de Roseaux fraichement

extirpé. D'un rhizome de couleur blanche, de consistance

faible, muni à l'extrémité d'un bourgeon terminal à écailles,

minces et soiq)les,se détachent des faisceaux de tiges se ramifiant

par le développement de bourgeons basilaires. Des entre-nœuds

part un chevelu de racines munies de radicules secon-

daires ténues, fieœibles, formant dans l'ensemble des

touffes très lâches s'échajrpant latéralement du rhizome.

(flg. 8).

Or, les bords du lac sont en général garnis d'un talus d'eboulis

caillouteux. C'est là que se groupent les Scirpes dont les racines

courtes et robustes s'introduisent dans les interstices des pieri'es

y trouvant, par adaptation morphologique, des conditions bio-

logiques excellentes.

Plus au large, les cailloux n'existent plus; les matériaux

d'alluvion des torrents, superposés par ordre de densité décrois-

(1) Il est a remarquer que les bourgeons des Scirpes et des Phragmites qui

se développent normalement l'année suivante, montraient, ainsi que les

jeunes tiges de l'année, une Ibliaison nouvelle d'un vert tendi'e, le 8 octo-

bre 1906, conséquence de ce lait que ces organes avaient été exondés pendant

longtemps.

— 315 -

santé à partir du i'i\ago, no sont })lus com})Osés (juo de fins

limons. C'est im sol des plus favorables pour la végétation des

Roseaux, (|ue les racines minces et flexibles pénètrent facilement

et qui sont adaptées à la nature meuble du substratum.

Fig. 8. — Biologie des Roseaux. P\\ihomes de Phragmitesvnlffaris.

R. = chevelu des racines.

Dans les fourrés de Scirpes,on rencontre parfois des individus

déformés d'une façon curieuse. Cette anomalie consiste cliez

certains de ces Joncs en une torsion spiralée de la tige résultant

d'une inégalité de croissance des faisceaux. Les })la,ntes attectées

de cette déformation végètent toujoui's près du l)ord et ce cas

— 316

tératologiriiie ost dû ])robabloment aux périodes alternantes de

séclieresse et d'immersion auxquelles sont soumises les tiges

dans cette région (fig. 7).

La biologie de Polygonum amphibiiun offre un fait paiii-

Jicre et feuilLes sur uii-

j'hi^ome de vAr. n^itAnsa.u3Lnl prti ui forme terrestnl

A là suite dune émersioncfi lonsut durée.

V'vji. '.I. - l!i()loi;i(; de Poluffonum ainphibium. Adaptation d'iiiin forme

submergée au milieu aérien.

— H17 —

culièi'cnitMil intéressant. Près du [)Oi't de la. Tour, en un point ou

l'association de P. amphibiiun var. natftns est i'ei)résentatif

de la Potamaie, je trouvais en octobre 100(3, à la suite d<^ la

longue sécheresse de l'été, un certain nombre de tiges s'écliap-

pant de rhizomes sur lesquels j'avais recueilli, les années précé-

dentes, P.amphib. var. ncdoMS type, dont les feuilles flottaient

à la surface par 1 mètre de profondeur (pi. II),

De ces rhizomes émergés poussaient des rameaux dont les

feuilles reproduisaient (ainsi que le montre la fîg. 9) sensible-

ment la forme terrestre caractérisée par le long pétiole, la

pubescence et les gaines ciliées.

Il y a donc lieu de remarquer ici un phénomène remarquable

d'adaption au milieu aérien d'une plante habituellement sub-

mergée, et une variation morphologique très nette, marquéepar le retour d'un type à feuilles nageantes à la forme terrestre,

à la suite d'une émersion prolongée.

C'est dans la région de la beine nord que l'on peut surtout se

rendre compte de la marche de la végétation des limnophytes.

L'arrêt de la vie végétale est complet en hiver, et il est marquéen outre par la mort de beaucoup de plantes lacustres, tandis que

chez certaines autres les rhizomes vont reprendre au printemps

une nouvelle vigueur pour développer les jeunes tiges. En hiver,

on n'aperçoit sur la beine que les teintes neutres ou rouillées des

fourrés de Roseaux ;la ceinture littorale des Joncs a disparu,

car les vagues ont brisé toutes les tiges au niveau de la surface,

saules les feuilles radicales en longues lanières de ces dernières

plantes végètent en rosettes sur le sol. Quelques buissons de

Potamogetoii pectinatus restent vivaces, tandis que les

gazons vert sombre des Charas couvrent le fond de leur morneta})is pendant toute l'année.

" A la fin du printemps, le développement de la végétation

lacustre est très rapide. On a pu constater récemment, après les

travaux de curage des canaux (21 mai 1005) qui avaient boule-

versé les rhizomes et racines des plantes aquatiques, que huit

jours plus tard les Potamots et les Myriophylles ai)paraissaient

hâtivement et qu'à la fin de juillet tous ces végétaux étaient en

fleurs.

318 —

C. — Répartition des associations littorales

Après avoir énuméré les divers groujx'meiits biologiques (jui

caractérisent les zones de végétation du lac, il y a lieu mainte-

nant d'entrer dans le détail des stations, en indiquant la succes-

sion des associations i)articulières aux régions lacustre, stagnale

et palustre. On devra j rattacher les sociétés des espèces des

marécages et des prairies fraîches, qui ne peuvent être disjointes

des formations littorales; leurs stations sont en effet fondées sur

un substratum (pii se relie étroitement par son origine aux précé-

dentes régions, car il n'est que le résultat do l'envahissement

de la végétation consécutif à la période de comblement, le

terme ultime du cycle vital d'un lac.

Les éléments topographiques du lac d'Annecy qui déterminent

les stations sont les suivants :

1" Les bords marécageux et les larges beines : Bout du Lac,

Albigny, Sevrier-St-Jorioz-Duingt;

2" Le littoral oriental du Petit-Lac, caractérisé par une pente

caillouteuse et une beino presque nulle;

3° La rive est (pii, de Menthon, va r< 'joindre les marécages

d'Albigny;

4" La rive ouest, depuis le Beau- Rivage jus(|u'au port

d'Annecy.

Ces deux dernières régions à beine absente et à pente très

déclive.

5° La falaise abru])te du Roc de Chère, aux associations litto-

rales très réduites, avec les éléments xérothermiques des parois

méridionales.

Dîi Port du Bout du Lac à la Tour Beauvivier

(Section A-L., flg. 10) (1).

Au ponton des bateaux à vapeur, la beine est très réduite et la

profondeur tombant à cinq mètres, permet l'association d(^

(1) Il ne faut pas espérer trouver ici une liste floristiqiie comjilète. Tel n'a pas

été mon l)ut, je n'ai eu que la pensée d'esquisser à grands traits la pliysiono-

niie spéciale de Ja^végétation,en faisant ressortir le groupement principal des

associations.

— 310 —

Pot(i)nofj('ton pcrfoUcUn.s et P. lucens, ceilo dcmipri^ auxrouilles non incrustées do calcaire. Cette Perfoliati-Potainuio,

Po/. ()j)p<)si/i/"()nus, forme |6 et a, P. crisjucs, P'oîijynitifiH

amphibinriiY. nataiis, Mijriophi/Uum vcrtkùJhduiii ost])éno-

ti-ée d'une petite Nupliaraio et au Sud d'une Phragmito-Scirpaie.

Jusqu'à l'embouchure du ruisseau do Bournette s'étendent

concentriquement :

1° Une Magno-Caricaie, Carex stricta, en toufies bien déve-

loppées, piquée de quelques buissons de Salix trkindra et

offrant la végétation des prairies humides : Alis)na plantago,Festiica ariindinacea, Juncus effusus ;

2" Une Heléocliaraie (Heleocharis palustris) formant une

bande entre la zone inondée et la grève exondée périodiquement;

3° Une Scirpaie (Scirpus tacustrls) avec taches de Nijm-pliœa et disséminés : ŒnaïUhe crocata, Stachys palustj'is,

Equïsetmn arvense ;

4° Une Phragmitaie.

La série se complète ])lus loin d'une Potamaie (Pot. pecti-

tiatiis) pénétrant la Scir})aio avec associations l'oprésontatives

de Poljjgoniim auiphibium var. nataus^Raniuiculus t)-icho-

phi/llus, Hijjpuris imigaris.

Les éléments marécageux de (;ette région sont : Senccio ])alH-

dosus, Galium palustre, Spirœa ulmaria, Li/siniKchia

ndgaris, Stachi/s palustris, HeleocluD'is 'palustris, Cir-

siujii palustre, Xlisyna plantago.

A l'embouchure du ruisseau se dressent les épis violets de

Baldingera arundinacea accompagnés de Mentha aquatilis,

Ilippuris rulgaris, Ranunculus divaricatus ei R. tricho-

pliglhis.

Jusqu'à l'embouchure du ruisseau de la Nubière se dé\oloi)po

une formation marécageuse avec dominants : Tlio/i^zirt cœrulea,

Scabiosa succisa et {mrsemés : Epipjactis pialustris, Pedicu-

laris palustris, Parnassia palustris, Lotus tenuis, Roripaamphibia, qui a pour ceinture le long du littoral les associations

suivantes en série complète :

1" Saulaie {Salix alba, S. triandra) en rares buissons, et un

pied ^\'Alnus viridis ; 2" Magno caricaie; 3° Equisetaie com-

prenant l'association de Equisetuin limosum et E. variegatuni

pénétrant lesScirpes; 4° Scirpaie avec taches de Naias major ;

4" Phragmitaie; 5° Potamaie; (3° Charaie.

Dans toute la prairie humide jus(prau moulin de la Nubière

— 320 —

se dressent des Joncs (,T. obtusifolius) dominants avec

Phragmites parsemés au-dessus d'un tapis végétal com])Osé de

Ranunculus flammula, Pediculat^is pahtst?ns, ŒnantheLachenalii, Parnassia jmlustris, Senecio ixtludosits

.

Vers le bord ap])arait une zone de Molinia cœrulea suivie

d'une Caricaie pénétrée de Roseaux et réduite à 1 mètre où

végètent Salix p^irp^^rea, S. triandra, Alnus incana,

Rhamnus frangula.

Plus loin la Molinie forme une bonne moitié des associations :

Joncs dominants et Phragmites disséminés. Apparaissent par-

semés : Lotus tenuis, Œnanthe Lachenalii, Symphytumofficinale, Pedicidayns jMlustîHs.

La prairie humide passe à une véritable Molinaie avec

M. cœ?ndea et Eqnisetum limosum parsemé. Sur le bord,

dans l'eau peu profonde ajjparaissent : Myriophyllum verti-

cillatum, Potamogeton hicens, Nuphar hUeum.C'est alors que se développe une colossale association de

Phragmites hauts de 3 à 4 mètres, se serrant en une sorte de

brousse presque impénétrable qui s'étend vers l'est, jusqu'au

bord de l'Ire, en remontant jusqu'à la prairie humide qui est

bordée au sud par le cours d'eau, d'où émergent sur la lisière

quelques buissons de Saliœ alba. et (XAlnus glutinosa.

Sous le couvert de ces fourrés végètent sur le sol de plus en

plus inondé : Menyanthes trifoUata en tapis; dominants :

Juncus obtusiflorus, Molinia cœrulea, Scahiosa. succisa,

Equisetum pjalusfre; parsemés : Orchis conopea, Hype-

?Hcum tetrapterum, Parnassia jjahistris, Œnanthe Lache-

nalii, Galium tdiginosmn, Lysimachia imlgaris.

En se dirigeant vers le sud, le marais s'assèche progressive-

ment. Là se développent les groupes d'associations de Juncus

obtusiflorus et de Schœnus nigi^icans, ce dernier établi

dans les dépressions et formant dans l'ensemble de l'association

des taches brunes. Sont parsemés : Eriophorum latifolium,

Carex ffa/va, Pinguicula vulgaris, avec buissons isolés do

Salix triandra et S. purpnirea. On constate ici la présence

inattendue de Tofieldia calyculata, très abondant au milieu

des Schœnus. Cette plante montagnarde vient s'associer dans la

prairie humide avec Molinia cœridea (1). Quelques taches

(1) Cette Colcliicacée a été signalée également par Magmn dans une station

analogue (marais du Bourget).

321

DuinçU ^;F"'

""Bjilmette

Bredri/iiuiz .-.S^"--

Pig. 10. — Les associations littorales. — Le Petit Lac et les marais du Bout

du Lac. (Sections A-B, A-L, L-K du plan, voir légende tig. 12.)

— 322 —

disséminées de Ti/jiha latifolia viennent également se meiei-

avec Œnaallic LdclicnaUi.

Celte })rairie marécagense est drainée par un riiisseau ravi-

nant un cône de déjection i)lus ancien qui amène l'apparition de

Salioc incana, de Jitncus tciiageia, EquisctiDn palustre et

Aira cœspiiosa en raison du colmatage du marais par les

alluvions.

Ces alluvions se poursuivent vers l'est jusqu'au bord de l'Ire

où l'on constate l'envahissement de la végétation forestière dans

un bois d'Aulnes blancs et de Peupliers noirs, constituant l'étage

dominant. Apparaissent comme sous-bois encombré de lianes :

Ihomihis fiqndas, Loniccra peridhnenitm, Ij. .iv/Iosteum;

les espèces sylvatiques sui^'antes, abondantes : Salioc incana,

S. purpwea et parsemées : RJun/itia.s frangula. Prunusspiiwsa, Vibunium opulu.s, Ligustrum vulgare, Salix

incana.

En se rapprochant des bords du lac, la })rairie devient de plus

en plus humide avant de passer au marécage inondé. C'est une

grande Joncaie à Jiuwus obtusiflorus et Scabiosa succisa

dominants avec Lotus tennis, Galiuni uligiuosuni abondants,

Trifoliurn pi'atense, T. uioiitanum, Œnanthe LachenaUi,

Orchis co)iopea, Epipactis palusfris, parsemés.

Puis l'association de Juncus obtusi/for'ns, avec les Ph}'ag-

mites de plus en plus dominants, s'étend pour se relier à la

grande Pliragmitaie, très dense, qui, sur une largeur de près de

150 mètres, (mvaliit la beine du lac.

Sur bi rive droite de l'Ire, près de la Tour Beaiivivier, sur

chaque rive de l'Eau morte, se reproduit la même })hjsionomie

de paysage, car les mêmes groupes d'associations se continuent

avec une parfaite monotonie, pour s'éclaircir progressivement et

se raccorder aux associations littorales de la rive orientale du

Petit Lac (section L-K.).

En résumé, le champ de cette exploration, sur laquelle il est

nécessaire d'insister, offre, a\'ec une régularité que nous ne

retrouverons plus ailleurs, la série des associations types ou de

ses faciès représentatifs correspondant aux unités topogra-

plii(]ues, c'est-à-dire aux stations représentées par l'eau peu

l)rofonde, le marécage, la prairie inondée, les alluvions. Ces

différentes coîMlitions sont caractéristiques de l'une des phases

cycliques de la vie du lac correspondant au stade du marais et à

— 323 —

celui où la profondeur (1<> \\\n\ csl (Icvciuic nsscz r.-iihlc pour

permettre) le (léveloppeiueuL de la zone i)alusli'(>, où le riMigc se

fixe par l'ariivée des Laiches ci de la Molinie, et aussi celui où

la végétation sylvaticpio apparaît sur les cônes de déjection des

cours d'eau.

En schématisant les zones et les associations végétales du Bout

du Lac, on se représentera une ceinture littorale constituée par

les plantes des terrains humides qui plongent leurs racines dans

un sol constamment imprégné d'eau :

1° La Molinaie où, dans la prairie humide, Molinia can'idca

joue un certain rôle dans l'empiétement de la végétation sur l'eau

et dans certains cas arrive à constituer, d'après Sciirôter,

l'espèce définitive de la prairie. Cette association végétale est

peu développée au lac d'Annecy;

2'' La Magno-Garicaie (Magnin), représentée par les gi-andes

espèces de Carex C. Stricta et C. paludosa;

3° La Saulaie ou son association représentative l'Aulnaie,

disséminée dans la Caricaie;

4° La Scirpaie, pénétrée par les associations représentatives

Equisetaie et Heléocharaie ;

5° La Phragmitaie, souvent pénétrée par les Scirpes;

6" La Potamaie, accompagnée des associations représentatives

Nupharaie, Mjriophyllaie, Naiadaie, tandis que sur le talus du

mont de la beine s'étalent les gazons de Chara IbrmanL:

7" La Charaie.

Du Portait Bout du Lac au 'promontoire de Duingt.

(Section A-B., flg. 10.)

La côte se dirige sans articulations du sud au nord et ne pré-

sente i)artout qu'une beine excessivement réduite. On en trouve

une sensible en face du hameau de Bredannaz, à cause d'un

ancien cône do déjection. Au nord de ce point, le lac a entanK"

les alluvions fluvio-glaciaires qui s'élèvent à une assez grande

hauteur et la live est, par suite, caillouteuse et très déclive.

Les associations littorales se composent d'une zone de Carex,

Magno-Caricaie, très réduite, piquée de quelques Saules buisson-

nants : SaVix cinerea,S.alba,S.i)ur})iu'ca etd'A/;r?^s• ivicana.

Jusqu'au niveau de Bredannaz, une zone continue de Joncs

jalonne la côte, pénétrée ça et là par de rares taches de

Roseaux.

— 324 —

Au port (le Duingt, où la profondeur do l'oau augmente brus-

(|uenient,se développe une belle Perfoliati-Potamaie avec groupes

d'associations de Polygo7iUïn amphihlum var. milans et de

Nuphar luteum, tandis que le fond est tapissé des gazons noirs

de Naias major.

Une zone très clairsemée de Scirpes entoure le promontoire du

château de Duingt; on retrouve également au large une Scirpaie

très réduite autour des gros cailloux qui servent de soubassement

à la balise du haut fond du Roselet.

Du promontoire de Duingt au delta du Laudon.

(Section B-C, fig. ll-I.)

En contournant le promontoire de Duingt, on ne rencontre

qu'une Phragmitaie très lâche avec Scirpes disséminés.

La présence de trois petits ports, où la profondeur est un peu

plus grande, détermine des anses abritées où l'eau est tranquille.

Dans la première nagent les feuilles de Polygonum mnphi-

bium; dans la deuxième se groupent Typha latifolia, Alisma

plantago, Lemna w?,/nor; dans la troisième où Typha laii-

folia domine, végètent Potamogeton pecfmafas, Nuphar

luteum, Polygonum amphibium abondants, Sch-jj/ts lacus-

tris, Alisma plantago, Slachys palaslris, Glyco-ia aqua-

tica parsemés.

En dehors, les Scirpes forment une zone enveloppée elle-même

par une Phragmitaie très dense (pi. I).

A l'ouest s'étend une prairie marécageuse à Roseaux domi-

nants et à Joncs disséminés, dont les éléments caractéristiques

sont : abondants : Phagmitcs rulgaris, Caltha palnstris,

Œnanfhe Lachenalii, Spiram idmaria; parsemés : Juncus

oUusiflorus, Epipadis palustris, Lotus uligiuosns, Sca-

hiosa siœcisa, Lyshnachia mdgaris, Cirsium palu.slre,

Angelica sylvestris, Lychnis ffos cucidli, Lyfhriim sali-

caria, Soyeria paludosa (1).

Cette prairie va se raccorder à une association de Carex

stricia et Cpaludosa formant Magno-Caricaie appujée par un

(1) La présence, en cet endroit, de cette plante montagnarde estintéressante

comme exemple à rapprocher de Tofieldia, d'adaptation d'une plante à une

basse altitude.

— 325 —

cordon littoral de débris de })lantes apportées par les vagues,

au delà de laquelle Polygonum ajnphibium var. terrestre,

Equisetum limosum et Heteocharis palustris envahissent

une Typliaie entourée par une mince Scirpaie et une large

Phragmitaie (pi. III-2).

En face l'église de Duingt, un marais du même type se con-

tinue avec Phragmites dominants, pénétrant une Strictaie bordée

de Saules et d'Aulnes, reliée à une vaste Phragmito-Scirpaie.

Tout le sol de cette Roselière est littéralement jonché de

cailloux sculptés, les tiges elles-mêmes sont fortement inci'ustées

(v. fig. 13-1, cliap. suivant), et cette formation particulière va se

continuer très développée jusqu'au delà du delta du Laudon.

Dans ce marais se rencontrent })arsomés : Pedicularis

palastris Bijperlcuni tetrapteram, Scutellaria galeri-

cnlata, Equisetum pjalustre, Senecio pjaludosas.

Avant le ruisseau d'Entrevernes, la Scirpaie devient très

réduite, envahie par la Caricaie. Dans le marais et la prairie

humide (jui bordent le ruisseau s'associent aux Carex les Jititcus

oblasiffoi'us disséminés. La Caricaie est envahie par les

Phragmites.

Au delà du ruisseau, la prairie marécageuse bordée sur le

littoral par les mottes de Carex s,trlcta, se relie à une Scir})aie

et à une Phragmitaie qui très vaste s'étend fort loin sur la beine.

Les groupes d'associations qui constituaient la végétation de ce

marais sont, dominants : Juncus obtusifforus,Schœnus nigri-

caiis ; abondants : Carex ftfcva associé à des gazons de

C. Dacalliana ; parsemés : Phrag/nites rulgai'is, (Ena)ithe

LaclienaUÏ, Orchis palustris, Epj'ipactis palustris , Parnas-sia palustris, Orchis latifulia, Lgsijnachia vulgaris,

Pedicularis palustris ; ti'ès parsemés : buissons de Rharnuusfrangula.

Le cône de déjection du torrent de Bourdon interrompt brus-

quement la série des associations littorales en ne laissant sub-

sister qu'une Caricaie très réduite (pi. VL2).

Cette station offre un exemple intéressant de la prise de

possession du terrain con(juis sur le domaine du lac par la végé-

tation sylvati(jue.

1° Arbres : dominants : Alnus incana, Popmlus nigra;

abondants: Scdix <Uba; parsemés : Fraxinus excctsior,

Quercus pedunculata, Abies excelsa, Salix pnwpurea ;

— 326 —

2° Arbustes : abondants : Vibiirnum ojmlus, Coriws san-guinea, LujHstrimi ruîgarc; parsomés : Pt^unus spinosa,

Erony^nus europeus, Frangula nilgaris, Spirœa ulmaria,S. aruKCKs, Lonicera œijlostemn

;

3° Tapis herbacé : abondants : Molinia cœrulea, Brachij-

])odiutu sijlrdticum, Vinca mmor; parsemés : Euphorhiaamygdaloides, HeUehoriis fœtidus, Galium sylvaticum,

Phragmites vulgaris, Bromtis asper, Agrostis alha, Carexpaludosa.

A partir du délia du Boui'don s'étend un marais à Juncusohtusifi.or-HS dominant oX Molinia cœimlen ei Sencclo palu-dosus parsemés, ourlé sur le littoral par une Magno caricaie et

une Phragmito-Scirpaie. La Caricaie disparait pour faire place

à l'association représentative Heleocliaraie (H. palush'is), sur

laquelle s'élèvent des buissons d'Aulnes glutineux et de Saules

blancs.

La ceinture littorale s'invertit, Phragmites au bord, Scirpes

au large et passe sans transition à une prairie humide à Juncus

obtusiflorus dominants et Phragmites abondants. Toujours dans

les dépressions humides a})paraissent les taches sombres des

Schœnus nig^icans, à coté des espèces suivantes :

Abondants : Paimassia pjalustris, Potentilla tornientilla ;

parsemés : Eupatoriiim cannabinum, Spjirœa idmaria,Spi7Ytnthes œst'rralis.

Avant la Tuilerie, une Magno-Caricaie en mottes disjointes

de C. stricta envahit la Scirpaie qui est bordée vers le large

par une Phragmitaie (pi. Vl-i).

Au port de la Tuilerie végètent dans l'eau i)lus profonde les

associations de Potamogeton pectinatus et Myriophylluin

Hpicatuni, bordées en dehors par la succession normale, puis

invertie des Scirpes et des Pln-agmites.

Plus loin, la Phragmitaie pénèti'e la Caricaie très inondée où

se trouve une station riche en Utricularia culgaris.

Le marais donne asile à Orchis palustris, Lycopus enro-

pMieus, Selinum carviflora, Spiranthcs (eslivalis et la cein-

ture littorale s'api)auM'it, représentée seulement par (|tielqties

rares touffes de gi-ands Carex.

Jus(ju'à l'enTbouchure du Latidon, les associations de la Rose-

lière montrent une tendance à l'inversion, qui s'atlirmera défini-

327 —

V\g. 11.— [>es associations littorales. — I lie Duiiigt au Laiuloii (section 1!-C);

11. tlu Laiulon à Sevrier (section (>1>); Ml. La côte et la falaise du lîoc de

Chère de Meiithon à Talloires. (Sect. H-K du plan, v. fig. 1*2)

— 328 —

tivement complète au débarcadère des bateaux. Une véritable

Molinaie s'(''tablit, avec larges taches très pures de SchœmisnigiHcar/s dans la prairie humide à Juncus ohtiisifloriis

.

Les autres éléments floristiques sont : abondants : Eqn'isetum

palustre, PotentUla tomnentïUa ; i)arsemés : Lyswiachia

vulgaris, Thalictrum flavum, Epipactis palustris, 09'chis

latifoUa, Gnlium idiginosum, Œnanthe Lachenalii, avec

rares individus de Chlora perfoliata.

Dans la Caricaie à taches de Menyanthes trifoliata pénétrée

par la Phragmitaie avec Scirpes au large, en face le hameau de

Sales s'étend une prairie marécageuse avec Equisetiun pa-

lust7'e et Tofieldia calyculata très parsemé; quelques buissons

(X'Alnus (jlutinosa, Salix triandra, S. jyurjnirea, S. t?Han-

dra X cinerea, piquent çà et là le tapis végétal.

L'avancée sur le domaine du lac du cône de déjection du

Laudon amène encore la discontinuité dans les associations

littorales. Ce cône peut être considéré comme une Phragmitaie

envahie par les alluvions d'où surgissent encore parsemés He-

leocharis, Typha, Scirpus, Phragmites, Eqidsetum,Carex

avec prise de possession du terrain -^diTScdix alha et S. triandra.

Une barre de galets, sorte de cordon littoral, exhausse le sol

à l'embouchure du Laudon, réduisant au minimum, par ce

changement de conditions de milieu, l'ancienne végétation

lacustre.

On reconnaît sur le delta de ce torrent les stades successifs de

l'envahissement de la végétation forestière. Apparition des

plantes d'alluvion, premiei-s pionniers de la consolidation du sol :

Hippophae rhamnoides, Salix iticana, Popidus nigra,

dont les longues racines traçantes affermissent le terrain, puis

de la végétation sylvatique : Euphorljia, Lïgustrum; élimi-

nation progressive des éléments du marécage : Phragmites,

Sciiyes et prédominance de Molinia cœridea. Enfin les arbres

prenant rapidement le dessus constituent un étage dominant

surmontant un sous-bois formé par les espèces arbustives :

1° Arbres : dominants : Salix incana, Alnus incana, Po-

pidas itlgra; abondants: S. triandra, S. purpnir-ea; i^arse-

més : Salix alha ;

2" Arbustes : abondants : Hippophae rhamnoides, Fran-

gida vidgaris, Ligustriim vidgare, Euphorhia amygda-

loides; parsemés : Clematis vitalba ;

— 329 —

3° Tapis herbacé : dominants : Molinia cœrulea qui devient

de plus en plus abondant à mesure que les Phragmites dispa-

raissent;parsemés : Calamagï^ostis Epigeios, Agrostis alba,

Brachypodiiun jyi'iiinaïuni

.

Du delta du Laiidon à Sevritr

(Section C.-D., fig. 11-11.)

Le caractère topograplii(|ue de cette région est l'existence

d'une beine parfois extrêmement large et d'une faible profondeur,

la disparition de la prairie humide et des marécages par suite

de l'exlension des cultures jusiju'au bord du lac.

Sur la rive gauche du Laudon s'étend un marais à Schœnusnigricans associés à des rares Phragmites. Il est bordé par une

Caricaie réduite où poussent Salix incana, Alnus iticana,

1^7'angula mdgaris, Fraœinus excelsior, Spirœa idmaria.Le tapis lierbacé est constitué par Eriophorufn latifolmm

et Schœnus nigtncaus dominants, avec parsemés : Ch^siumpalustre, Lyshnachia mdgayis, Trifolium pratense, Orchis

conopea, 0)'chis bifolia, 0. maculata.

A la hauteur de la Tuileiie s'étend une assez vaste Equisetaie

se continuant par une Nupharaie (Nuphar hdeimi) qui pénètre

la Scirpaie bordée au large par une Phragmitaie. Dans l'eau plus

profonde végètent: Potamogeton perfoliatus, P. crisjnis,

Chara fœthla (pi. V-1).

C'est ensuite la répétition du marais à Joncs à /. obtusifforus

et Eriophorum latifolium dominants, et un groupe d'associa-

tions assez marqué de Carex Davaliana et C. paiiicea

.

Au delà du promontoire débouche le ruisseau de la Planche,

sur le cône de déjection duquel la végétation forestière s'est

établie avec éléments connus.

Arbres : Popidus nigra, Fagus sylvatica, SaUœ incana,Fraj-inns eœcelsior, Alnus glutinosa, Quercus sess'iliflora

.

Arbustes : Ligustrum vulgare, Frangula vulgaris,

Spirœa ubnaria.

Le tapis herbacé possède encore l'empreinte de la végétation

palusti-e : MoUnta cœrulea, Carex stricta, Phragmites par-

semés.

21

— 330 —

Plus loin, le marais à Joncs et à Schœnus présente quelques

pieds isolés de Tofiehlia cahjculala, tandis que la Caricaie qui

le borde envahit tout le littoral qui devient très humide avec

Menyanthes trifoUata douiinant et, parsemés : Erlophorumlatifoliuyn, Tofieldia calyculata, Mcntha aquatica, Lych-

nis fîos cuciilli, Iris pseudo acorus. Dans la prairie près de

la gare de Sevrier, le tapis végétal est émaillé d'une belle

association de Gentkina pneivmonanthe.Dans toute la région décrite ci-dessus s'étend une énorme

Roselière, avec invertissement dans la règle des Phragmites et

des Joncs. En quelques points ceux-ci jalonnent le bord, séparés

par une vaste étendue stérile limoneuse semée de concrétions

tufeuses, au delà de laquelle la Phragmitaie s'étend sur une

largeur de 3 à 400 mètrt;s (pi. IV-1). Aux embouchures des

ruisseaux, contre les jetées, s'organisent des Potamaies, envahies

parfois par la Charaie et piquées en deux endroits de taches d'une

Nupharaie très réduite.

De Sevrier à la Puya. (Section D-E, lig. 12.)

Depuis le chemin de l'église de Sevrier, sur une certaine éten-

due, se développe une ceinture littorale de Scirpes plus ou moins

pénétrée par les Phi'agmites. Dans l'anse, où débouche un ruis-

seau dont les alluvions limoneuses ont constitué un tei-rain favo-

rable pour les Roseaux, les Joncs n'existent ])lus. Là prend place

une énorme Phragmitaie formant une épaisse brousse de 3 à

3'"50 de hauteur et qui s'étend jusqu'à 150 mètres sur la beine.

Les fourrés de Scirpes recommencent avec des taches loin-

taines de Phragmites. — A })ai'tir du sentier qui passe sous la

voie du chemin de fer, il y a inversion peu imi)ortante dans les

éléments de la Roselière.

. Jusqu'à la tour du Cellier, les associations d*^ limnophytes se

réduisent à des buissons de Myinophylles mêlés à des gazons de

Chara; une Caricaie représentée par des touffes isolées de

C. stricta, piquée ca et là d'Abius glutinosa et de Salixhicana, se relie à la })rairie cultivée par une Molinaie aux

individus assez parsemés.

Les Phragmites s'étendent alors sur' la beine l'ecouverte de

cailloux à incrustations tufeuses et bordée vers le larg<' pnr nue

Charaie {('. fœtida, C. aspera).

— 331 —

En arri^-ant à l'esijlanade do l'hôtel Beau-Rivage, quelques

Scii'pes (environnent le débarcadère dont les pilotis s'enfoncent

dans une végétation dense de Myriophylles et de Potamogetonperfoliatus.

Puis la profondeur s'accuse rapidement, quelques toulFes de

Scirpes jalonnent le rivage.

Après le liangar de bateaux, une petite plage permet l'établis-

sement d'une Caricaie avec pieds disséminés de Juncus g/aucus.

Tout près du bord s'installent Cerafophi/lhun demersumdans une Potamaie à P. natans, P.perfoliatus et Myriopjhyl-

liun spicatum. Au large, dans le bleu, transparaissent les

gazons de Cliara {Ch. ccratop)hylla associé à Cli. fœtida) Les

mêmes associations se continuent jus({u'au promontoire de la

Puya où, sur les blocs à demi submergés et sur les murs de sou-

tènement, végète la florule des mousses décrites plus haut dans

la Brjophytaie.

De la Ptiya au Port d'Annecy. (Section E-E', fig. 12.)

La beine reparait encore peu développée. La côte se jalonne

de Scirpes et de Phragmites. Dans l'eau peu profonde croissent :

Potamogeton lucens, P. densits, Polygonitm amphibimn,Utricidaria riilgarls. La lisière du rivage est formée par une

Caricaie où végètent : Salix capraea, S. cinerea, S. alba,

Stachys palustris, Heleocharis pjalustris, Spirœa ulmaina,Polygommi ainphilniun var. terrestre, Equisetimi palustre,

Scrophidaria nodosa, Eupatorium canrHibinum.

La beine s'élargit de plus en plus; les gazons de Cliara

C. ceratojjhylta, associés à Naias major, atteignent presque

le bord et contournent la jetée. C'est là qu'apparaissent les con-

crétions tufeuses de plus en plus nombreuses, jonchant le sol.

Dans le Port (Thioux) et le canal du Vassé, la profondeur de

l'eau permet l'établissement des associations habituelles de la

Cliaraie et de la Potamaie. A l'entrée, végètent isolés quelques

pieds de Numphar lidcnm, associés à de rares Joncs. LaCharaie est représentée par des gazons de Chara fœtida.,

mêlés à Ch. aspera var. curta et à quelques rares Nitella

flexilis.

La Potamaie comprend : Potamogeton perfoliatus, P.

— 332 —

densus, P. crispus, P. lucens, P. pectinatiis, P. pusil-

lus, associés aux formes do Renoncules aquatiques, Rammcu-

lus (Batracliium) tricJiophyUus, R. divaricatus.

Du Port d'Annecy à Chavoire.

(Section E'-F-G, flg. 12.)

Une large beine s'étend dans toute la partie nord du lac,

qu'elle borde depuis la Préfecture jusqu'à la Tour en diminuant

d'importance à la pointe d'Albignv.

Là se développent en abondance les gazons de Cliara, C. gym-

nophijlla, C. fœtlda, C. gymnophylla, associés à quelques

buissons de Myropjhyllam spicaUmi et des groupes isolés de

Potamogeton perfoliaius, et P. densus.

Le sol est ici abondamment jonclié, autour de l'ile des Cygnes,

de concrétions tufeuses.

Les murs de soutènement de l'avenue Eugène Sue, qui borde

le lac, sont garnis de quebpies mousses : Barhula vineaUs,

B. recurvtfoUa, Grimmiapidvinata, G.apocarpa, Euryn-

chium crassinervimn: Une zone continue de Scirpes con-

tourne la presqu'île d'Albigny avec bordure externe de Plirag-

mites.

La prairie Immide, dans cette partie, est une Caricaie bien

déterminée av(;c Salue cinerea, S. pui'purea et caractérisée

par l'associatign de Carex qui se pénètrent mutuellement :

C. stricta, C. disticha avec parsemés : C. Daraliana, C. pidi-

caris et une petite forme de C. disfans, isolé à souche rampante

et ne s'organisant pas en touties.

Les plantes habituelles des prairies humides forment ici le

tapis végétal : Sparganium ramosion, Caltha palustris,

.Scirpus compressus, Cardamine pratensis, Valeriana

dioica, Colchicum autumnale, Polygakc depressa, Pedicu-

laris pcdustris, Sph^œa idma7na et une mousse abondante

Clhnachim dendroides.

Au delà de la presqu'île s'étend un petit marécage envahi par

une belle Caricaie en tourtes discontinues: C. stricta, C. disticha

associés. Dans les flaques d'eau végètent : NyinjdKca alha,

Lemna niinor, Equisetum limosum, Amblys/egitnn ripa-

— 333 —

f\ Port de [3 •foin- II)

Fort /<• h Tour (l)

F

la Tuua E

GRAND LAC5eclu)tis D-E , E-r , F-O

/V'

— 334 —

rium. Contre la jetée, dans l'eau profonde : l'otnmogeton

Incens, P. densus, P. pectinatus, P. pusillus, P. pe^^folia-

fus, Myriophyllum verticïllatum.

Cette Potamaie se relie à une Caricaie avec SeJiecio paliulo-

sus et Equisetum limosum dominants.

Il y a à remarquer ici l'alluvionnement progressif déterminé

par un cordon littoral de débris de Roseaux et de Joncs. L'herbe

finit par s'y installer et c'est un processus de la prise de posses-

sion de la terre ferme sur le domaine du lac.

La Scirpaie clairsemée se maintient assez loin du rivage

et les fourrés de Roseaux forment au large un rideau compact.

A l'embouchure du ruisseau d'Albigny s'établit Careœ

ripciria. Sur ces bords croissent : Tris pjseudo aco7ms,Alismr/

plantago; dans l'eau flottent les tiges de Panunculus dircwl-

catus.

Au delà s'étend une large Caricaie formée par l'association de

C. stricta, C. pjcdiidosa, C. aciUa, et Equisetuyn limosum,

Caltha palustris, Heleocharis pahistris qui végètent presque

en contact avec la Scirpaie.

Au premier port de la Tour s'établit une Potamaie dont les

espèces rej^résentatives sont Myruypliylluin spiccUum et

Polygonum amx)hîhium var. natans. Les Scirpes bordent le

rivage jusqu'au deuxième port ombragé de la Tour dont l'eau

tranquille abrite Potamogeton crispus, P. pcrfoliatus,

Myriophyllum spicatum (pi. II).

Jusqu'au port de Chavoire, il y a alternance de Scirpes et de

Roseaux avec tufs lacusti'es (pi IV-2). Le rivage est bordé

d'une Magno-Caricaie réduite à queLjues touffes de C. stricta

au-dessus desquelles s'élèvent des buissons de Salix pmrprurea

et S. cinerea. Plus au large s'étend une ceinture littorale de

Potamogeton p)erfoliatus et des gazons de la belle Characeratophylla particulièrement abondante au-dessous de la roche

Margeria. Les murs qui soutiennent les terrains des propriétés

riveraines ont empêché le dévelop])ement des associations litto-

rales, qui se réduisent à quelques îlots Scirpes en dedans d'une

zone constante de Potamots et de Chara.

335 —

A' Ohaooire aux hains de Menthon. (Section (î-II.)

Los terrains cultivés (|iu arrivent jus({u'au bord du lac, soute-

nus parfois par dos murs en pierres sèches, ont notablement con-

tribué à modifier la physionomie végétale de cette partie du

littoral. La côte est en outre très déclive. Seules, les associa-

tions de limnophytes subsistent : Scirpes alternant avec les

Roseaux, invertis rarement. Une zone continue do Potamots et

de Chara forme la bordure interne. La Caricaie est réduite à

rpielques touftes de C. stricta ou à des buissons de Salix cine-

rea, S. incana, S. alba, S. fragilis, Cornus sanguinea au-

dessus desquelles s'élèvent Populns nuira et quelques rares

individus iXUlmns camjjestris.

La profondeur augmente brus(|uementdans l'anse de Menthon.

La Potaraaie s'étend ici tout le long du rivage piquée de rares

touffes de Scirpes.

La Falaise du Roc de Chère. (Section H-K, fîg. 11 -III.)

Au sud des Bains s'élève Ijrusquement une énorme falaise

urgoaienne, à i)ic sur le lac, au delà de laquelle une faille déter-

mine un dénivellement qui ramène la masse urgonionne infé-

rieure au niveau de l'eau. — Puis celle-ci se relève lentement

pour atteindre son maximum à la Grotte des Oiseaux et retomber

après deux ondulations synclinales au nord de la baie de Talloires.

Dans ces conditions, il n'y a guère de place pour l'établisse-

ment des associations littorales.

Ces associations n'existent pas, en raison de la profondeur des

eaux jusqu'à la faille occidentale. Sur la grande falaise s'ac-

crochent des espèces xérophytes supportant les conditions de

chaleur et de sécheresse particulières à ces parois ensoleillées et

s'échaufïant fortement.

Dans les fissures croissent de rares Q^«erc?f.s scs.si/^'/forrt et

les espèces n^rhusHYes Amelanchier vulgaris, Cerasus nuiha-

leb, Juniperus communis. Les plantes herbacées sont repré-

sentées par Sesleria cœridea,Ge7rinium scmgitmeitm, Silène

nutans, Hippoc7'epfs comosa, Semperviimm tectorum,

Pencedanum cervaria, Aethionema saxatile. On aperçoit,

cramponnés à des hauteurs inaccessibles, deux éléments carac-

— 336 —

téristiques des parois rocheuses : PotentiUa caulescens, Hiera-

ciimi Jacquini ; enfin des fougères xéropliiles : Aspleniiun,

Polypodium serratnm, Ceterach offlcinariun.

Quelques an fractuosités ou grottes, dans lesquelles l'eau pénètre

au niveau du lac, sont des stations favorables où végètent, dans

une atmosphère humide, l'intéressant A(:/i«n/^?^?;? capilhisVene-

ris, dont les touffes chétives sont constamment arrosées par les

embruns des vagues (1).

La côte se relève ensuite et les éboulis rocheux de la falaise

ont permis l'établissement d'une très petite Caricaie où quelques

touffes de C. sticta et (YHcicocharis pahtstris mêlés à Scirpus

lacushHs ont pris pied au niveau de l'eau. Au-dessus, presque en

contact, Frangitla rulgaris, Rhamnnis cathartica, Rh.

alpina mêlent leurs chétifs buissons à quelques Saline purpu-rea, S. incana, S. alba disséminés. Enfin PopuJus nigra,

Alnus incana forment les éléments raréfiés d'une Saulaie.

Aux environs de la Grotte des Oiseaux, une petite plage donne

prise à une Molinaie composée de Molinia coeridea, mêlé à

Carex strïcta, et aux espèces habituelles des marécages : Lysl-

machia vulgaris, Lgthriun salicaria, Œnanthe Lachenalii,

envahie par quelques Scirpes et Phragmites disséminés.

Au-dessus, sur les falaises plus ou moins abruptes, se sont éta-

blies des colonies xérothermiques et l'aire du Buis décrites en

grand détail par Ph. Guinier(1oc. cit.) et sur lesquelles il est

superflu de revenir ici.

L'anse profonde de Talloircs se raccorde par une courbe gra-

cieuse aux pentes broussailleuses et très rapides de la partie méri-

dionale du Roc, et la profondeur qui devient moindre détermine

un changement dans les associations littorales. Celles-ci se

réduisent à quelques touffes de Scirpes en bordui'c d'une large

zone de Potamots et de Myriophylles.

. Du marais de Verthier à la haie de Talloires.

(Section K-L, fig. 10.)

La puissante Roselière qui s'étend depuis l'embouchure de

l'Eau morte en fourrés comi)acts ou en groupes d'associations

(l) Ph. Guinier, « Le Roc de Clière, Etude phytogéographique ». Revice

savoîsienne, 1900-1907.

- 337 —

(Joncs ci Roseaux) devient de moins en moins dense à mesun^

qu'on s'avance vers l'est.

Cette Phragmito-Scirpaie se termine l)iMis(]uement au coude

de la route de Talloires. En ce point, le domaine du lac s'affirme,

et la ceinture littorale se sim])lifie. — Les Pliragmites disparais-

sent presque complètement et on ne trouve plus maintenant que

des taches isolées de Scirpes qui jalonnent la rive dans une zone

large de 1 à 3 mètres.

Cette particularité est commune avec la rive opposée du Petit

lac, on la notera constamment jusqu'à Talloires. Si on se ra|)pelle

certains faits de la biologie des Roseaux et des Joncs, on se ren-

dra compte que si les Joncs existent ici, c'est à cause des condi-

tions de station : berge très déclive, formée d'éboulis caillouteux.

Les Roseaux, faute du beino limoneuse et meuble, ne peuvent yprendre pied.

La ceinture très disjointe des Joncs se continue jusqu'après le

cône de déjection du p(itit torrent des Balmettes où les Phrag-

mites reparaissent par ilôts très peu denses. Ceux-ci se conti-

nuent très disséminés pour contourner le ])romontoire d'Angon,

où des Potamaies très réduites avec Naias major s'installent.

Le cordon littoral des Joncs se continue jusqu'au port de Tal-

loires. La Caricaie n'existe pour ainsi dire pas depuis l'extrémité

sud de la cote orientale jusqu'à Talloires; elle est représentée

par de rares touffes de grands Carex, ceinture très lâche, piquée

ça et là de buissons d'Aulnes, de Saules blancs et cendrés.

Les cônes de déjection des torrents donnent prise, suivant la

règle, à l'envahissement -de la végétation sylvatique avec ses

éléments habituels.

— 338

VII

LES MICROPHYTES LITTORALES.

Los associations littorales ayant été décrites en ce qui concerne

les Macroplijtes ( Pluinùi'ogames, Mousses, Characées), il reste

à étudier d'autres plantes qui sont fixées au sol ou sur les corps

étrangers, ou bien reposent sur le limon dans la région littorale

et qui appartiennent aux Microphytes.

Les conditions écologiques qui permettent le développement

de cette flore microj)liytique du littoral se rencontrent dans

l)lusieurs stations distinctes : les murs des quais, les pilotis, les

blocs alternativement émergés et recouverts par les eaux, la

zone submergée des cailloux de la grève, l'embouchure des ruis-

seaux ; enfin, les plate-formes constituées par la beine où des

algues Schizophycées, décalcifiant l'eau avec énergie, édifient

les intéressantes concrétions tufeuses du lac, où aussi d'autres

algues du même groupe corrodent les pierres et contribuent, par

un curieux j)rocessus de carie, à la formation des cailloux

sculptés.

Un simple coup d'œil sur les rives du lac permet de se rendiv

compte qu'il existe une certaine localisation, pres({ue de la, régu-

larité, dans l'ensemble do la distribution des associations litto-

rales de Microphytes.

Lorsiju'on suit les quais (jui bordent les émissaires du lac et

aussi ceux du jardin public, on a])erçoit d'abord, au travers de

l'eau verte et cristalline, un type de végétation particulier.

Sur le fond limoneux des canaux, près du bord, s'étendent de

larges plaques lichenoides brunes ou à reflets verdàtres, dont le

œntour est comme godronné et légèrement soulevé. Elles déve-

loi)pent leur tapis velouté souvent sur une largeur de plusieurs

décimètres. C'est V Oscillaforia limosa Agardli. = 0. Froeli-

chii Ktz. GoMONT (1), p. 230, pi. VI, f. 13, très développée en

hiver, mais qui devient rare en été. A côté vivent en association

(1) GoMONT, "Monographie des Oscillarièes ••. Ann. de lu. Soc. nat. Bot.,

T série, t. XV et XVI.

— 339 —

avec la précédente : Phormidium farosum var. (3 Gom. * (1),

GoMONT, loc. cit., p. 200, pi. V. f. 13, Phormidium Retzil

Gom. form. 7mpestris'^'= Ph. rupesfre Ktz. Dans le feutrage

eompact forme par les longs tricliomes de ces Oscillariées vivent

de nombreuses Diatomées : Stauroneis anceps Ehr. et Cyma-

topleura solea var. apicidata Pritch.

Les mêmes Oscillaires s'accrochent à la partie submergée des

pilotis des embarcadères en compagnie d'autres curieuses Diato-

mées agglomérées en chaînes dans une gelée muqueuse : Schizo-

nema lacustre Ag. = CoUetonema lacustre Ktz., dont les

colonies se découpent en franges brimes mêlées aux lanières

blanchâtres, décolorées, des Oscillaires mortes. Ce tapis sombre

et ces buissons sont égayés par la note claire des Conjuguées

vertes : Zygnemées, Spirogyrées, dont les filaments croissent

et s'agglomèrent en masses floconneuses qui sont emportées

ensuite par les courants et deviennent erratiques dans les eaux

du lac. Vers la fin de l'hiver apparaissent sur les gazons de

Cliara, qui tapissent le fond de l'eau, de singulières boules blan-

châtres, petites masses mmpieuses de quelques millimètres à

2 centimètres de diamètre, qui sont piquées d'une multitude de

points d'un vert clair. Ce sont les colonies d'un Infusoire :

Ophrydium rersatile, dans la gelée duquel vivent en symbiose

des AÎgues vertes, ChloreUa spec. Dans la masse se meuvent en

quantités innombrables de très petites Diatomées : Nitzschia

minutissinta Gm.Sur les mêmes gazons et les rameaux touftus des Myriophylles

reposent en gros flocons verts les filaments enchevêtrés de

Mougeotia genuflcxa Ktz., arrachés aux pierres du rivage et

dont l'isolement de leur substratum habituel n'entrave pas

l'activité végétative.

Au milieu des cordons littoraux de débris organiques ou sur la

grève exondée gisent çà et là des coquilles vides d'xVnodontes,

dont (|U('l({ues-unes sont recouvertes près de la charnière de

taches gris verdàtre plus ou moins confluentes, qui sont formées

par les filaments rampants de Gojigi'osira codiolifera Chodat,

algue perforante jouant également un certain rôle dans la carie

des pierres.

(1) Les algues marquées d'un * ont été soumises à l'examen de M. Gomont,

qui, très obligeamment, a bien voulu les déterminer.

— 340 —

La Tolypotricaie. — Au niveau oxact do la surface de l'eau,

les murs des quais, les degrés des escaliers, les blocs à demi

submergés sont frangés d'une lisière absolument continue de

houppes noirâtres qui ondulent sous l'action des vagues.

Cette zone est habitée par les groupes d'associations de Toly-

pothrix lanata Wartm. et Tolyp. penicillata Thuret *, dont

les filaments servent de support à certaines Diatomées : Cocco-

neis placentula Ehr. et Achnantes exilis Ktz., qui dresse

sur de graciles pédoncules ses frustules rigides. En février et

mars, ces Tohjpothrlx présentent leur maximum de développe-

ment. Leur activité biologique est soumise au degré de hauteur

des eaux;quand celles-ci baissent, les algues se dessèchent et

forment un enduit noirâtre caractéristique qui marque la zone

constante de cette association, la Tolypotricaie, que l'on ren-

contre tout le long du littoral du lac (pi. III-l).

Les Mousses submergées servent également de support à

Tohjpothrix distoria Ktz., auxquelles viennent se mêler les

houppes vert bleu de PIcctonema Tomasiîiianum, Bornet *

= PI. mirahlle Thuret.

A l'embouchure des ruisseaux, sur les pierres lavées par l'eau

vive, s'installent les rameaux bruns piqués d'un chapelet de'

glomérules sombres <\q Batrachospcrmum 7noniJiforme Ktz.

(que l'on trouve également, mais de taille très réduite, sur les

pierres de la beine Nord) et les élégantes touffes pourpres de

Bangia atropwpjurea (Dillw.) Ag.

Certaines parties du littoral, où la grève est très décli^'e et

bordée d'une série d'enrochements ou d'éboulis de cailloux sub-

mergés, sont des stations spéciales soumises à divers facteurs

climatiques : éclairage intense, changements de température de

grande amplitude, alternatives de sécheresse et d'humidité (côte

depuis la Puya jusqu'à Beaurivage et tout le littoral est du lac).

Les gros blocs à demi submergés, les murs de soutènement des

quais sont parfois creusés de cavités peu profondes où l'eau

s'accumule par l'action des vagues ou des embruns. Dans ces

petits bassins se développent des enduits d'un beau rouge dus à

une Volvocinée, Sphaerella lacustris Wittr. = Chlamydo-

coccus pduvialis A. Br. Par suite de la sécheresse, cette Algue

constitue ufie couche brun grisâtre, mais elle recommence à

végéter dès qu'elle se trouve soumise à l'action d'une humidité

— 341 —

prolongée. Sur ces blocs s'accrochent également les croûtes

mamelonnées de divers Nostocs.

La Chlorophycaie. — Nous avons vu (ju'au niveau de l'eau

s'étale toujours le cordon littoral de la Toljpotricaie, mais, en

dessous de cette zone, surtout au printemps et en été, les pierres

complètement submergées de la grève de 0'"50 à 1 mètre de pro-

fondeur se recouvrent uniformément d'une toison lâche d'un

beau vert formée })ar les filaments enchevêtrés et ramifiés de

CJddophord gloinerata, mêlés aux gazons soyeux vert jaune

des Ulothrlx zonata et aux touffes des VaucJicria (jemïnata

et surtout de Mougeotia genufleuoa dominants.

Il existe donc ici un groupe d'associations que l'on peut consi-

dérer comme une Clorophycaie très nette.

La Diatomaie. — Pendant l'hiver, les mêmes pierres

innnergées se recouvrent d'un mucus jaune brun, véritable tapis

végétal composé en majeure partie de Diatomées où les espèces

dominantes, Gomphonejna oUvaceum, G. inti'icatHm,t\reiisent

leurs buissons aux ])édoncules enchevêtrés, parmi lesquels se

déroulent les longs chapelets articulés de Diatoma mdgare et

D. grande au milieu desquels glissent les fines aiguilles des

Synedra et les délicats fuseaux des Naficula.

Voici donc encore un autre groupe d'associations, la Diato-

maie représentée par l'enduit muqueux des cailloux submer-

gés et qui pénètre presque toujours la Chlorophjcaie.

La Sehizotricaie. — Une autre formation des })lus remar-

quables est constituêo tout le long des grèves et sur les parties

de la beinc les plus voisines du littoral, \ràv des cailloux couverts

d'incrustations calcaires, spongieuses et grisâtres. Cette couche

est, comme nous le verrons dans le chapitre suivant, le résultat

d'une décalcification des eaux due à un phénomène biologique.

A la surface de ces tufs s'accrochent les coussinets d'un beau

vert de Chœtophora tuherculata, les thalles d'un vert gai de

Bidbochœte setigc7'a, de Coleochœte imlmncda, les rosettes

des CoJeochœte scutata, enfin, ça et là les mamelons noirâtres

de Scytonema turfaceimi Cooke = Smjsi'plion pulcuiatus

Breb.

Les tufs sont sillonnés eux-mêmes dans toute leur épaisseur

par les filaments morts ou vivants de certaines Oscillariées

— 342 —

ai)partenant au genro Schizothriœ, formant im groupe

d'associations, la Sciiizotiiricaie, spécial à la région des conci'é-

tions calcaires (v. cliap. suivant).

La Desmidiaie. — Un autre groupe d'associations trouve son

liabitat dans la zone de la Roselière. Les tiges des Pliragrûites et

des Scirpes sont recouvertes, dans toute la partie qui se trouve au-

dessous de l'eau, d'une sorte d'enduit muqueux, de couleur

jaunâtre, où l'on rencontre une foule d'organismes. Des dépôts

tufeux garnissent également les tiges (flg. 13-1) et leur origin(>

est la même que celle des cailloux incrustés. Tous les groupes

d'associations précédents se trouvent réunis dans cette station

particulière. Ici apparaissent, en raison des conditions de station

marécageuse, les Dcsmidiées, représentées par une demi-dou-

zaine d'espèces seulement. On remarquera la pauM'elé du lac

d'Annecy en fait de Desmidiées. Ces algues n'existent pas dans

la flore pélagique (1), à cause de la grande pureté des eaux et

l'absence à peu près complète des matières organiques. Les

points les plus favorables à leur végétation se rencontrent préci-

sément dans la région de la bcine marécageuse, où les Roseaux

et les Joncs abondent ; les fragments de ces plantes tombent au

fond de l'eau et la macération superficielle des tissus où

s'installent les mousses blanchâtres de Cludothrix dichotoina

Colin est une condition des meilleures pour le développement

de ces algues. Leur localisation dans la Roselière permet de

détei'ininer ])Our cette région une association spéciale de iiiicro-

pliytes, la Desmidiaie.

(1) La seule Desmidiée que j'ai rencontrée dans mes pêches de surface

Ilyalutheca dissilicas, provenait d'un trait de filet donné en avant du maré-

cage d'Albigny. Cette algue doit donc être considérée seuleirient comme un

élément planctonique de marais mélangé à la flore pélagique lacustre.

— 343 —

Eléments de la flore microphytiqiie littorale

ALGAE (1)

V Classe : Florideae

Batrachospermum ^nonilifornu' Kotli., emboucluuv des

ruisseaux et pierres de la Beine N.

Bangid airojiurpurra Dilw., emboueliure du ruisseau des

Marquisats.

3'' Classe : Chloropiiyceae

!" Ordre : Confkrvoideae

Coleochœte pulmnata A. Braun, sur les pierres de la beiue.

(L scutata Breb., enduit des Roseaux, tufs de la b(>ine.

C. soluta Pringsli., enduit des Roseaux.

Bulhocha'te setigera (Rotli) Ag., enduit des eailloux, nièlé

avec les Spirogyres ; sur les tufs.

B. nana Wittr., tufs de la beine.

Aphanochœterepens A. Br., sur filaments de Spirogyre.

Ulothrùic zonata Web., sur les pierres.

Chœtophora tubcrcidosa Roth., pierres et mousses sub-

mergées.

C. longipUa Ktz., sui" les [)ierres de la beine et du littoral.

Draparudldia glomcrata Vaueli., a^•ec Spirogyres.

Stigeockmium JongtpUmn Ktz., avec les Bulbocliœte sur

les pierres et les tufs de la beine.

S. nanmn (Dillw) Ktz., sur les pierres du littoral.

Cladopliora glomerata Ktz., sur les tufs, les })ierres du

littoral, les mousses submergées.

2'' Ordre : Sipiioneae

Vaucheria ornithocephala Ag. var. sericealAw^h., parmi

les Cladopliora, sur les pierres.

T^. gotiiixda D. C, sur les cailloux du littoral.

(1) D'après la classification De Toxi : Si/Iloijr nhjarinn omniian hucvs que

coynitarnm. Padua LS89-1S94.

344

3*^ Ordre : Protococcuidak

Chlnmydococcus pluvialis A. Br. = Sphaerefla lacuslris

Wiltr , sur les pierres et les blocs périodiquement inondés.

Gongrosh^a codiolifori Cliodat., sur les pierres incrustées

de calcaire et sur les coquilles vides d'Anodontes.

Scenedesmus quadricaudaBreh., enduit des Roseaux.

Pediastrimi Boryammi Menegb., parmi les mousses immer-

gées, les Toljpotlirix et dans l'enduit muqueux des cailloux.

Trentepohlia umhrina Ag., en couche rouge à la base et

sur les racines des peu})liers et des saules lavés i)ar les vagues à

Talloircs.

4® Ordre Con.tugatae

Mougeotia parvida Hass., enduit des Scir])es.

Mougeotia genufiexa Ag = Mesocaipus jjlenrocarpus de

By., sur les pierres et en gros flocons reposant sur les gazons de

Ciiara.

Mesocarpiis scalaris (Hass) de Bj.

Zygnema cruciatum Ag., en gros flocons reposant sur les

buissons de Mjrioplijlles ou les gazons de Cliara.

Z. leiospeDiuun de By., sur les pierres et dans l'enduit des

Roseaux.

Spirogyra ad/tata Ktz., parmi les Tolypothrix, sur les

pierres.

Spirogyra var-iaus (Hass) Ktz., dans l'enduit des Roseaux.

Sp. quinina Ag. var de jjor^ica^is Vaucli., sur les cailloux.

Sp. Weberi Ktz., sur les pierres.

Sp. Weberi var. elongata Rab., sur les pierres.

HyaJotheca. dissiliens (Smith) Rall's minor forma / de

Delponte., dans l'enduit des Roseaux.

- Cosmarium Botrytis Menegh., enduit des Roseaux.

C. a,nomahi)n\)c\\).,

G. margarïlïferum Menegh.,

C. crenatum Ralfs.,

SfaurasfrutJi teliferitmliAlh.,

345

4" Classe Bacillariacae

Naincula rhi/nchocephala Ktz. var. Geneveusis Brun (Ij,

enduit des cailloux et des Roseaux.

A'', pusilla W. Sm. var. alpesUHs Brun., enduit des pierres.

N. Jaiiuscuîa Ktz = iV. patula W. Sm., enduit des pierres.

N. vidgaris Heib = Colletonema lacustre Kutz = Schizo-

nema lacustre Ag., sur les pilotis.

N. rulgaris Heib. var. lacushHs Brun., sur les i)ierres.

Pinnularla viridis Rab., enduit des Roseaux.

Cymbella Ehrenbergii Ktz.,

C. gastroïdes Ktz. = C. lanceolatum Brun., enduit des

Roseaux et pierres.

C. prostatum Ktz., enduit des Roseaux.

C. cymbiformis Breb.,

C. )jihmscula Griinow., sur les pierres.

C. imriabilis Wartm.. »

C. cœspltosum Ktz., « et enduit des Roseaux.

Ainpho)'a ocaUs Ktz., sur les incrustations calcaires.

Gomphouema constrictum Ehr., enduit des cailloux.

G. dichototmim Ktz., sur Tolypothrix et Cladoplioi-a et dans

l'enduit des cailloux.

G. intricatum Ktz., sur les cailloux et l'enduit des Roseaux

et des Joncs.

G. abbrematum Agardh., sur les Cladophora.

G. ollvaceum Ktz., dans l'enduit des Roseaux.

Cocconeis pjlacerdula Ehr., appli(piés sur les tihunents de

Cladophora et des Tolvpothrix des pierres.

Achnanthes exilis var. minutissima Ktz., dans l'enduit des

Joncs et sur les Tolypotlu'ix.

CijynatopÀeiira elliptica W. Sm. var. apiculata Pritsch.,

enduit des pierres.

Surirella norica Ehr. var. costata Brun., enduit des

Roseaux.

Diatoma vulgare Bory., enduit des pierres et des Roseaux.

D. Ehrenbergii Ktz. var. grandeW. Sm., enduit des pierres

et des Roseaux.

(1) J. Brun, Diatomées des Alpes et du Jtira. Genève, 1880.

22

— 346 —

D. elongatum Ag., enduit des pierres et des Roseaux.

Meridion circulare x\gardh., sur fllaments de Vaucheria.

Synedra ulna Ehr., enduit des pierres.

S. gt^acilis Ktz., sur les pierres et attacliées aux filaments

de Mougeotia.

Nitzschia minutissima W. Sm., dans la gelée des Ophrv-

dium

.

Tahellarid fenestrata Ktz., boues des gazons de Cliara.

T. ffocculosa Ktz., .»

Epithemia arçiiis Ktz., enduit des Roseaux.

E. co^gus var cûpestris Grun., •• et sur les luis.

E. ocellata Ktz.,

E. zehra Ktz.,

E. turgida Ehr.,

Eiinotia arcus Ehr. var. hidens W. Sm. et Greg., enduit

des Roseaux.

CycloteUa oper'Cidata Ktz. var. mdupaii , sui- les pierres et

dans la boue des gazons de (Miara.

h^ Classe. Cyanophycae (I).

Calothriûo parietina Thuret.

Dichotrix Nordstedti Born. et Fiali.

Eividaria hœmatites Bornet et Flahaut.

Scytonema turfaceum Cooke = Sirosijdiou pHlr/iudiis

Breb.

S. myochrous Agardh.

TolypoUirix lanata AA^artmann.

T. penicil/ata Thuvet.

T. distorta.

Nostoc commune Vaueli.

Plectonemri Tommasiniainim Bornet

OscUlatoria limosa Ag.

Phormidium favosum Gom. var. p Gom.Ph. Retzii Gom. forma rupest^^is.

L'énumération des autres Cyanophycées, eonslrucleurs des

Tufs, prendra place dans le chapitre suivant.

(1) Classificatîoii de Bornet et Flahaut, Révision des- Nostocacées hétérocys-

tées, Paris, 1886-88 et de Gûmont, Monographie des Oscillariées. Paris, 1893.

— 347 —

VIII

LES TUFS LACUSTRES ET LES GALETS SCULPTES

Nous a^'ons vu que la beine est particulièrement développée

dans les parties N. et 0. du lac, sur une largeur variant de 250

à 500 mètres C'est là que s'organisent de singulières productions,

développées d'une manière intense et caractéristique au lac

d'Annecy,

Lorsqu'on parcourt en bateau cette région, par temps calme,

on a])erçoit sur le fond recouvert de l'"50 à 2 mètres d'eau, des

masses spongieuses, mamelonnées, blanchâtres, joncliant le sol

en assez grande abondance. Leur volume est très variable ; elles

deviennent plus rares à mesure que la profondeur augmente et

on n'en trouve plus au delà de 5 à 6 mètres.

Les pieux des anciennes stations lacustres, les tiges de Roseaux

et des Joncs (Roselière de Duingt) sont également garnis de ces

incrustations qui re^'étent, d'une façon générale, tous les corps

étrangers, bois, fragments de métal, (jui sont immergés depuis

longtemps sous les eaux.

A l'état frais, ces masses se présentent sous l'aspect d'encroû-

tements pierreux d'un gris sombre, d'une légèreté assez grande

et extrêmement fragiles. Desséchées, elles prennent une couleui-

gris clair et deviennent presque friables.

Ce sont des tufs calcaires, d'une origine spéciale, pour

lesquels les cailloux de la beine constituent une sorte de pôle

d'attraction.

Ils se développent au-dessus et sur les côtés de la pierre, tandis

que la face inférieure de celle-ci en est totalement dépourvue.

Dans les crevasses ou anfractuosités de ces tufs s'agite tout un

monde de Crustacés, de Coléoptères aquatiques, de larves de

Phryganes, de Vers. La surface est, dans la règle, recouverte

d'un enduit jaunâtre de Diatomées et de place en place s'accro-

chent isolés ou confluents de petits coussinets verdàtres, oli-

vâtres ou brun foncé qui ne sont autres que des algues Chloro-

pliycées ou Schizophycées. Ces dernières, comme on le verra,

jouent un rôle capital dans la genèse de ces productions tufeuses.

Certaines concrétions sont très caverneuses ou bien à surface

— 348 —

môandriformo ou irrégulièrement sillonnée. Elles rappellent

parfois la structure des tufs calcaires déposés pai' les sources

incrustantes.

D'autres montrent une texture compacte en profondeur qui

dessine une zone blanclie autour du ton plus sombre de la roche

(flg. 5, 6. 7).

Si on enlève la partie superficielle de ces tufs, qui se désagrège

très facilement, on arrive bientôt à la pierre, la(|uelle, dans

certains cas, a perdu sa compacité et dont la consistance est deve-

nue lâche et crayeuse.

On constate déjà ici, sommairement, deux phénomènes

distincts :

1° Production d'un dépôt calcaire;

2" Attaque et transformation des couches superficielles de la

pi<MTe.

Les dépôts se forment indifféremment sur tous les corps, mais

en ce qui concerne l'attaciue des pierres, seiiLs les calcaires

subissent cette action; les briques, grès, cailloux de roches cris-

tallines ne présentent pas trace de carie.

Historique.

CiiODAT est le premier (jui ait signalé la présence d'algues

incrustantes dans le lac d'Annecy (1) : '• Des algues ou cyano-

l)hvcées peuvent aussi déposer du calcaire dans les eaux froides,

ainsi au roc de Clier, au lac d'Annecy, ainsi que l'auteur a pu

s'en assurer d'après des matériaux fournis par M. le })rofesseur

Forel. •'

Les tufs lacustres, dans les lacs suisses, ont fait l'objet d'une

étude très documentée de Forel (2) ((ui signale i)0ur mémoire

deux variétés de tufs dans le lac d'Annecy : les concrétions

tufeuses de la beine et la corniche sous-lacustre du roc de

Chère.' Le même auteur ignore l'existence des galets sculptés dans ce

lac : " Notons que sur le littoral du lac d'Annecy, il n'y a pas

trace de galets sculptés et cependant nulle part les algues incrus-

tantes ne sont mieux développées. » Il cite le texte même de

(1) CtiouAT, « Communication relative ;\ des algues inrnis(,antes et ])er-

l'orantes ». ArcTïTdes se. ph. et nut. de Genève, 15 mai 18117, p. '^M.

(2) F. A. Forel, Le Léman, t. III, pp. 186 et 385 à 398.

- 349 —

Chodat, ù l'examen duquel il a soumis ces tufs :•• L'algue

incrustante prineipal(> <^st Hi/ch-ocolciim calcilegiDii iJrann.

Mais il y a en outre des RirHhirh(, des Scytonema, des

OscUlaruL et çà et là des di'bris qui ressemblent plus ou moins

à Eiiactis calcivora ••. " La conclusion, ajoute Forel, n'est-ellc

pas bien prochaine : si, malgré l'incrustation abondante de

YEi/drocoleuni, il n'y a pas de sculpture, n'est-ce pas à l'absence

plus ou moins complète de VEuactis qu'il faut attribuer ce

défaut ? "

Enfin, j'ai signalé sommairement, en 1899, la distribution des

concrétions tufeuses sur la beine et les bords du lac et leurs

relations avec les zones de végétation, mais sans insister sur le

phénomène de leur formation (1).

Dans son analyse des eaux du lac, Duparc (2) écrit : " L'ap-

pauvrissement des eaux des affluents est le résultat d'une décal-

cification provoquée par la vie organi(|ue... On peut s'en con-

vaincre par la présence de nombreux dépôts tufacés qui

recouvrent la beine du lac et que l'on peut également recueillir

contre les parois abruptes qui forment le prolongement sous-

lacustre du roc de Chère. Ces dépôts sont dus à des algues très

abondantes dans le lac. -^

Ces diverses notes constituent toute la littérature relative aux

concrétions tufeuses du lac d'Annecy.

Distribution des tufs.

Les conditions climatiques, pliysico-chimi(|ues et biologiques

(|ui pr('sident {i la formation des tufs se trouvent réalisées en

plusieui's [)oints du lac. Ce sont la forte insolation, la tempéra-

ture relativement élevée des eaux, l'abondance des algues litto-

rales et l'activité extrême de celles-ci dans le phénomène de

décalcification des eaux.

On peut dire que sur tout le littoral, en exceptant toutefois

l'extrémité S. du Petit Lac, où les tufs semblent manquer, ces

concrétions se forment en quantité, partout où la beine trouve

place ; elles garnissent également les éboulis pierreux de la côte E.

,

très déclive depuis Menthon jusqu'à Chavoire. Dans les vastes

(1) M. Le Roux, « Notes biologiques sur le lac d'Annecy ». Rer.sar. 1899.

(2) L. Duparc, « Le lac d'Annecy ». Arch. des se. ph. et nat de Genève,

15 février 1894, p. 26.

— 350 —

EXPLICATION DE LA PLANCHE

1. Tige de Roseau recouverte d'incrustation tufeuse.

% 3. Type particulier d'incrustation, sorte de feutrage de Schizothiix étalé

en membrane sur le sol de la beine exondée en octobre 190(3, entre

Duingt et St-Jorioz.

4, 5, 6, 7, 8. Cailloux montrant en section l'épaisseur du tuf.

9, 10. Cailloux à incrustations mamelonnées.

11, 12. Cailloux à incrustations mamelonnées montrant les coussinets isolés

ou confluents de Schizophicées : Scytonema turfaceum et Rivvlaria

hœmatiies et les petits thalles isolés d'une Chlorophycée: Coleochœle

pulvinata- Beine du Nord.

13, 14, 26, 27. Pierres à demi débarrassées de leur revêtement d'algues, mon-

trant la partie cariée sillonnée de galeries méandriformes.

15. Caillou sculpté de petites cupules coniques profondes au milieu de

galeries sinueuses.

16, 17, 18. Fragments des tufs à cupules du Roc de chère.

19, 20, 21, 22, 23, 24, 25. Cailloux débarrassés en partie de leur couverture

d'algues (Reine de St-Jorioz), cariés suivant des lignes irrégulièrement

divergentes (19) ou sinueuses (23, 24) ou suivant des lignes indiquant

les points de moindre résistance, veines alignées parallèlement,

favorables à la décalcification (20, 21).

28. Très bel exemplaire de galet sculpté méandriforme (côte de Chavoire),

29, 30. Types de cailloux à incrustations cérébriformes.

Echelle : Réduction de iji.

— 351

Fis?. 13. — Les lufs lacustres et les galets sculptés

— 352 —

Roselières de Duingt-Saint-.Torioz;, les tiges des Joncs et des

Roseaux sont recouverts d'une couclie tufeuse (fig. 13-1); mêmesur le sol limoneux de cette région, s'étalent de larges i)laques

feutrées constituées par ce dépôt (fig. 13-2, 3).

Le phénomène ultime de désagrégation de ces tufs par l'action

des vagues joue un rôle important dans la formation des plages

au pourtour des beines, formées de sable fin où il y a mélange

par décalcification partielle d'éléments siliceux et de limon cal-

caire détritique provenant des concrétions. C'est ainsi que se

dépose cette variété de tufs lacustres en grains plus ou moins

gros, qui ourlent le bord des marécages d'Albigny ou les quais

des promenades du bord du lac en une sorte de cordon littoral

alluvionnaire.

Une importante formation est celle, toute spéciale, (pu borde

la muraille abrupte du Roc de Chère. Sur la côté S., avant d'ar-

river à la grotte des Oiseaux, commence à se dessiner une forte

corniche sous-lacustre que l'on peut suivre jusqu'au point où

l'abaissement des couches urgoniennes détermine une jjetite

plage au niveau du lac. Cette corniche reparaît avant d'arriver

à la faille occidentale, maisbienmoins marquée, pour disparaître

complètement avant la carrière des Bains de Menthon, où elle

est remplacée par la couche tufeuse qui recouvre uniformément

les cailloux immergés.

Cette corniche sous-lacustre s'étend à une profondeur variable

de 0'"60 à 1™20 en formant un surplomb horizontal do 50 centi-

mètres de largeur en moyenne. Le dépôt calcaire est solidement

fixé à la paroi rocheuse et va en s'atténuant en verticale, rayé

de stries ou vallonnements, à mesure que la profondeur aug-

mente. La drague emmanchée recueille encore des fragments

tufeux contre la falaise jusqu'à 2'"50 de profondeur. Au delà de

cette limite, on ne peut savoir ce qui se passe.

Le haut fond du Roselet qui fait face au Roc est entouré

d'une beine très réduite où végètent des Joncs ; là aussi existent

en quantité des cailloux sur lesquels l'incrustation tufeuse est

fortement développée.

Il en est de même sur le Crét de Chàtillon, où la profondeur

n'est que de 3™3, au large de Sevrier. En raison peut-être de la

profondeur trop considérable (8™6) sur le Crét d'Anfon, voisin

du premier, les tufs semblent absents sur ce haut fond.

353 —

Origine des tufs

En 1<S<,)1, DuPARC (1) donnait l'analjso cliimi(|U(' des eaux du

lacet constatait quo le résidu fixe était en moyenne de 0.1511,

tandis que les eaux devaient titrer 0.1991 environ de matières

dissoutes en tenant compte de l'apport des affluents. Il va donc

appauvrissement de 0.05 par litre.

L'explication de cette diminution du calcaire doit être clierchét'

dans le phénomène de la décalcification provoquée par la vie

organique. Il s'ensuit la formation de concrétions tufeuscs,

résultat du processus biologique de la végétation de certaines

algues qui décomposent le bicarbonate de calcium en dissolution

dans l'eau, t.n absorbant l'acide carbonique et en précipitant le

carbonate devenu insoluble.

Les eaux de surface sont également moins chargées en ma-

tières dissoutes que les eaux profondes. Cette différence provient

de ce que l'absorption de l'acide carbonique est plus intense à

la surface, en raison de l'insolation, d'où découle cette conclusion

que les tufs lacustres n'existent plus à partir de la profondeur de

six mètres.

On conçoit que par l'apport des affluents, par l'érosion et le

lavage des terrains, une certaine quantité de carbonate de cal-

cium se trouve en suspension dans l'eau du lac (2).

Les travaux de Tii. Schlœsing (3) ont montré (pie lors(pie

l'eau tenant en suspension un carbonate neutre terreux insoluble,

se trouve exposée à l'action d'une atmosphère plus ou moins

riche en acide carbonique, une certaine (|uantité de ce gaz est

fixée par le carbonate pour former du bicarbonate soluble. Inver-

sement si l'acide carbonique diminue dans l'atmosphère, du car-

bonate neutre se précipite. ScHLŒSiNG a ainsi établi qu'une loi

mathématique préside à ces phénomènes. « A chaque taux

d'acide carboni(|ue de l'air correspond une propoi'tion déterminée

de bicarbonate formé. Si ce taux croit ou décroit, la quantité de

(1) L. DuPARC, loc. cit., p. 24.

(2) Le carbonate de calcium est extrêmement peu soluble : 13 millig. en-

viron par litre d'eau à 16°.

(3) Th. Sciilœsing, «Contriljution à l'étude de la chimie agricole», Encydop.

Chimique, p. 14, et Compte rendu de l'Ac. des Se. 1872, p. 138.

— 354 —

Ijicarbonaio varie dans lo même sens jusqu'à ce (jue l'aeiclc carbo-

ni(|ue ail ac(|uis dans l'almosplière une tension donnée. ••

Or, les plantes aquatiques, de même que les végétaux ter-

restres qui décomposent l'acide carboni(|ue de l'air, s'empareni

avec énergie de la quantité d'acide carbonique contenu dans

l'eau, qui est le produit de l'oxjdation des matières organiques

et de la respiration animale ou végétale.

Elles se comportent rjthmiquement, pour ainsi dire, en con-

cordance avec la loi de Schlœsing en décomposant le bicarbonate

soluble dont l'acide carbonique et utilisé par ces végétaux qui le

réduisent pour s'assimiler le carbone sous l'action de la lumière,

et les échanges gazeux sont, dans la \ie des algues ])ar exemple,

particulièrement intenses au moment de huv reproduction.

Expériences sur les tufs lacustres

Capaciti' (Vabsorption. — Un fragment de tuf (i)ri-. sur la

Corniclie sousdacustre de Chère), abandonné, au sortir de l'eau,

sur papier buvard jusqu'à égouttement com})let pesait . 38^''50

Desséché à l'étuve son poids était de r2-''30

Quantité d'eau d'absoi'ption. . .20-''20

Soit (58.05 }). c. en poids de la matière humide.

Un autre échantillon (})ris sur la beinepi'ès del'Iledes Uygnes),

traité dans les mêmes conditions d'expérienc(î, pesait . 10-''203

Desséché à l'étuve, son poids était de 2^'''24o

Quantité d'eau d'absor})tion. . . 7-'^9(30

Soit 71.08 }). c. de la matière humide.

Aiialt/se (1) — La moyenne de trois analyses (pialitatives et

(juantitatives sur prises variant de 2 à 3 gi'ammes de matière

sèche, a donné :

Calcaire p. c. 62.32

• Silice 5.17 r ..p, o,>

Fer 0.(37

Matières organiques . . 31. KJ

Divers (alumine, oxvgè'ne uni

au fer . . . . . . . 0.(30 o])tenu })ar diflèrence.

100.00

(1) Ces analyses m'ont été très obligeamment faites par M. le prof. Guerby,

du Lycée d'Annecy.

— 355 —

La i)i'oportion considérable do silice est à remarquer. Elle

provient des silicates et des grains de sable décantés par l'eau ei.

aussi de l'énorme quantité de Diatomées contenues dans l'enduit

([ui recouvre les tufs. Le chiffre, également très élevé, des

matièi'es organiques est dû aux x\lgues, dont les filaments

vivants ou morts abondent dans ces concrétions.

Vitesse du dépôt. — En 1898, le 29 novembre, je retirais du

lac, à trois mètres tle profondeur à l'E. de l'Ile des Cygnes un

fragment métallique, débris de seau, en fer-blanc, recouvert

d'une couche uniforme de tuf. Pesé dans un vase taré remi)li

d'une quantité donnée d'eau, je notais un poids de 255 gr. 081.

Je replaçai au même endroit ce fragment en le déposant sur la

beine dans une boite en fer-blanc ouverte au sommet.

La hauteur des bords du récipient au-dessus du sol devait

empêcher l'apport des matières étrangères, sables, graviers, qui

auraient pu introduire des causes d'erreur.

kvi bout d'une année, le 30 novembre 1899, je retirais le frag-

ment de tuf. Pesé dans les mêmes conditions (pie pour l'expé-

rience initiale, le poids était de 272 gr. 277.

Le dépôt crustacé avait donc augmenté de 17 gr. 246.

La longueur du fer-blanc étant de 12 centimètres sur une

largeur de 5 centimètres; sur sa surface de 60 centimètres

carrés il s'était donc déposé gr. 047 de calcaire par jour dans

le courant de l'année.

Cette expérience, qui n'a évidemment pas toute la rigueur

désirable, donne donc en gros la mesure de la rapidité du];dépôt

qui, on le voit, est assez grande. On ne peut aller plus loin dans

les conclusions, car les données du problème ne permettent pas de

déduire la quantité totale de carbonate de chaux qui peut se

déposer dans les eaux du lac par le fait seul de la vie organique.

Pour un calcul exact, il faudrait évaluer toutes les surfaces

(comprises en dehors de la courbe bathymétrique de cinq mètres

où le dépôt des tufs peut se produire), qui sont recouvertes par

cette production. Or, il serait téméraire d'aiïîrmer (jue les algues

sont distribuées partout, dans cette zone, d'une façon uniforme.

Pour avoir une idée du phénomène général de décalcification

dans le lac, il faut provisoirement s'en tenir aux résultats de

l'analyse de Duparc (1) qui a démontré que le titre normal des

(1) Duparc, loe. cit., p. 26.

— 356 —

eaux devrait ôtre de 0,1001 au lieu de 0,1511, en tenant compte

de la décalcification. Le cliiffre do matières dissout(îS serait donc

de 223.688.850 kil., au lieu de 166.760.850 kil. O'c^st donc

53.028.001) kil. de calcaire (jui sont ])récii)ités par l'activité orga-

nique des algues.

Les Alg-ues incrustantes et cariantes.

L'étude microscopique d'un tuf lacustre est chose assez

délicate.

En présence d'un tel encroûtement (jui masijue les détails de

sa structure interne, on doit avoir recours à un réactif approprié

qui permette de se débarrasser du calcaire, c'est-à-dire à un

dissolvant agissant en même temps sur les végétaux qui y sont

contenus pour fixer leur plasma sans trop l'altérer.

Le liquide de Pezenyi répond à ces conditions (1). Un petit

fragment de tuf mis en contact a^-ec lui est au bout de quelques

heures parfaitement débarrassé de son calcaire.

On voit alors immédiatement que la masse est formée

d'innombrables filaments d'algues enchevêtrées qui sont des

Oscillariées. En général, les couches extérieures sont seules

vivantes ; dans la profondciur, on no rencontre que des gaines

vides. Les mélanges d'espèces constituent la grande diiïiculté de

ce travail; il faut essayer de les isoler au moj'en d'aiguilles extrê-

mement fines.

L'examen macrosco})i(|ue d'un tufapporte uneautre notion essen-

tielle. Si l'on fait une section au couieau, l'instrument traverse

d'abord une couche spongieuse, puis atteint une partie où le

dépôt devient liomogène, blanc crayeux et de consistance caseuse,

pour arri\er à la région intacte de la pierre (pii a servi de base à

l'incrustation. On trouve encore dans cette région altérée des

débris de gaines.

Voici donc un deuxième phénomène marqué i)ar une carie

très nette de la })ierre.

(1) Je dois à rextrèine obligeance de M. Gomont la technique relative à ces

algues et l'indication du réactif employé par lui :

Acide chromique à 0,5 p. c 3 part.

Acide azotique à 10 p. c 3 part.

Alcool 3

BoLLES Lee et Henneguy, Traité des tnéth^dcs techniques, 2' éd., p. 41.

_— 357 —

Enfin, dans certains cas, la couche concrétionnée est déblayée

par des causes mécani(|ues (juelcon(|ues, elle ne se montre jjIus

(|ue par ilôts démantelés. La surface de la lùei'i'c, mise ainsi à

nu, est sillonnée de pistes méandriformes, sortes d'incisions

riibanées de profondeur variable; elle est aussi parfois perforée

de cupules. C'est le troisième stade du cycle évolutif des tufs

lacustres, représenté par les galets dont les sculptures sont dues

aloi'S h l'intervention d'autres agents secondaires.

La Sehizotrieaie. — Les principaux agents de; la formation

des tufs lacustres et de la carie des pierres sont des algues Sclii-

zophycées rentrant dans le genre SdiizofhrLr s. g. Innciis et

Hijphœothrir des Nostocacées liomocystées (1).

Si on considère le type de végétation des concrétions calcaires

et les espèces qui concourent à les produire, on est amené à

reconn ^ itre un autre groupe d'associations nncropliyti(|ues : la

ScHizoTRiCAiE, ayant pour habitat la zone balhymétrique de () à

mètres répartie à peu i)rès sur (out le littoral.

Afin de donner un aperçu floristiijue des tufs lacustres, je ne

saurais mieux faire que de dresser la liste des associations types

les plus fréquentes relevées sur 19 échantillons provenant de la

beine nord et de la corniche du Roc de Clière qui ont été

soumis à l'examen de M. Gomont et ont été déterminés par lui.

1. Rirulai-ia sp.

2. Tohjpoth'ix proxim T. Hinbatit, Thuret, mais bien

distinct de cette dernière espèce par ses filaments rampants, très

diftérents par leur structure des rameaux dressés. Probablement

sp. nov. (2).

3. Caîothrix fiisca Borne t et Flahaut.

4. Dichotrix gijpsophila Born, et Flahaut.

Mixta. Shizotlirix lateritia Gom =^ Ili/drocaleinii

calcilegum Braun.

5. Rinûarln hœmatites Agardh = Euact'is calc/rovd

A. Braun.

Mixta. Rivuh(.ri(( Biasolettiand Meneghini.

(1) Gomont, " Monographie des Oscellariées ». Ann. des Se. )iat. bolanique,

T ser.,t. XV et XVI.

(2) Le temps m'a manqué pour recherclier des échantillons tle cette alyue,

qui mérite un examen approfondi

.

— 358 —

et 7. Toh/pothrix proxim. limbata.

8. Rivularla Biasoleltiana Menegh.

9. Scytonema densum Bornet.

DichotriûC Orsiniana Born. et Flah.

Stigonema infurme Ktz.

Schizothrioc lateritia Gom.

10. Stigonema informe Ktz.

Schlzothrix lateritia Gom.

11. Rivularia hœmatites Agardli.

12. Stigonema informe Ktz.

Sci/tonema myochroiis. Agardli.

densum Bornet.

SchizotJwix lateritia Gom.

13. 14, 15. Schizotrix lateritia Gom.

Stigonema informe Ktz.

16. Schizothrix lateritia Gom.

Stigonema sp.

17. Schizothrix fascicidata Gom.

18. Schizothrix fascicidata Gom.

Dichotrix gypsophila Born. et Flaii

19. Schizothrix fascicidata Gom.

lateritia Gom.

Ces deux dernières constituant de grosses masses calcaires sur

la corniclie du Roc de Chère.

Les Schizopliycées cariantes sont surtout Schizothrix lateri-

tia, S. fascicidata, Rimdaria hœmatites et R. Blassolet-

tiana. Il faut y ajouter, dans certains cas assez rares et à titre

très accessoire, Gongi'osira codiolifera Chodat, dont on ren-

contre parfois les taches vei-dàtres sur les cailloux de la beine.

Sur toutes les concrétions tufeuses s'installent, en outre, les

coussinets plus ou moins incrustés des autres algues habituelles

du littoral : Stigonema turfaceum Cooke = Scytonema tur-

faceum Cook = Sirosiphon pidvinatas Breb. (pi. IV-2 et

fig. 13-12-11).

Scytonema alatmn Borzi= Petalonemaalatnm Berkeley.

Gloeotrichia natans Rab.

Associés aux thalles de Coleochœte pidimiata A. Braun,

l)resque toujours i)résente et à Nostoc commune Vauch.

— 359

Les galets sculptés.

J'ai longtemps ignoré l'existence des galets sculptés dans le

lac d'Annecy. Leur découverte est toute récente. Elle est due, en

etiet, à la longue période de sécheresse de 1906, pendant laquelle

les beines, ainsi que la corniche tufeuse du Roc de C]ière,ont été

mises au jour sur une large étendue, facilitant aussi l'exijloration

de régions inaccessibles en temps ordinaire. J'ai donc pu étudier

sur place la biologie des concrétions tnfeuses, poursuivre les

observations au laboratoire sur des (''chantillons intacts et bien

vivants. La planche ei-jointe réunit h^s exemplaires les plus

typiques (tig. L3).

Le problème de la carie des pierres et de la sculpture des galets

est, parmi ceux concernant la biologie lacustre, l'un des plus

captivants.

De nombreux travaux ont été publiés à ce sujet. L'énoncé de

cette copieuse littérature encombrerait inutilement le présent

mémoire ; il y a lieu de renvoyer le lecteur au 3° volume du

Léman, oîi Forel a lumineusement exposé l'état actuel de la

question (1).

Parmi les principales explications des divers auteurs, dont

toutes s'accordent à peu ])rès sur un seul point : l'action incrus-

tante des algues et qui, à côté, invoquent dans la généralité du

i)rocessus biologique l'intervention préalable ou ultérieure

d'autres agents cliimiques ou mécani(|ues, il faut retenir les sui-

vantes :

FoREL considère les Cyanophycées des tufs comme simplement

incrustantes, mais non perforantes. Si, par l'action des vagues, la

couche organique formée par les algues est enlevée, l'eau chargée

d'acide carbonique dissout chimiquement la pierre. Il démontre

en outre, par des expériences ingénieuses, que les sillons sont

creusés par les larves de certains insectes Névroptères(Tiwo(:Z6?5);

que ces sillons sont dénudés et que les crêtes séparatives seule-

uicnt sont garnies par les coussinets d'algues.

KiRCHNER (2) adopte à peu près les mêmes conclusions, mais

le creux des sillons est, d'après cet auteur, rendu plus profond

(1) F.-A. FuREL, Le Léman, vol. III, pp. 386 ù 405.

[2) ScHRiETER u. KiRCHNER, Die Vecjetation des Bodoixees. 189(5, |i.47,Tar. II.

- 360 —

par l'action dissolvante do l'eau qui agit consécutivement sur

ces sortes de couloirs dus à la coi'rosion produites par les larves.

Chodaï(I), (|ui a également étudié attentivement les tufs

lacustres, constate que le revêtement algueux est continu; les

sillons, comme les ci'étes, sont recouverts d'une incrustation à peu

près d'épaisseur égale.

D'autre part, si on aplanit au couteau la surface du caillou

après avoir enlevé la couche friable, on voit dans cette dernière

une apparence marbrée déterminée par un semis de veines vertes

rampant sur le fond grisâtre de la pierre. Il y a pénétration de

l'algue dans la masse de la pierre. '• Au contact de végétaux

cariants, cette dernière devient plus friable et plus blanche ; en

certains points, la pénéti'ation des algues est plus forte et alors se

dessine une l'acine v(?rte autour de laquelle le calcaire est progres-

sivement attaquée. " Les larves viennent ensuite désagréger la

masse cariée.

Enfin Wesenberg-Lund (2) dit (pie les algues commencent

l'attaque do la pierre* plus tard, les animaux viennent creuser les

sillons en déblayant la surface corrodée. Il ajoute que la corro-

sion n'est pas localisée seulement sur les calcaires, dans les lacs

du Danemark, mais que les silex mêmes sont atteints.

Mes observations viennent d'aboi'd absolument confirmer les

vues de Chodat, car j'ai souvent rencontré sur les cailloux tufeux

de la beine la zone cariée en profondeur et complètement recou-

verte d'une couche d'algues ininterrompue (fig. 5, G, 7, 8).

Voici d'ailleurs une observation qui est assez instructive.

Sur la face Sud du Roc de Chère, un peu à l'est d'une des

grottes où GuiNiER a constaté la présence inattendue de l'Adimt-

lum capillus Veneris, se montre un ressaut de la falaise

rocheuse recouvert en temps ordinaire de r"20 d'eau. En octobre

1900, cette corniche était immergée et on pouvait voir à sa sur-

face de curieuses cupules (fig. 16, 17, 18). La baisse extraordi-

naire des eaux a d'ailleurs permis de prendre une photographie

-de leur ensemble (pi. III-l).

A droite et à gauche de ce point, la corniche tufeuse est en

place plus ou moins érodé(^ par le choc des vagues et l'enduit

crustacé habituel recouvre les parties où la roche n'est pas

(1) 11. CiKMJAT, Etudes de biologie lacustre, p. 112.

(2)Wesenb«ug-Lund, Sludier oi^erSoekalk. Bœnnema'vi o(j Socgytje i dmiske

Indxœer. Kjobenhavn 1901.

— 361 —

dénudée. Les dépressions ou creux circulaires mesurant 5 à

10 cent, de diamètre sont rapprochés et séparés par des arêtes

irrégulières sur lesquelles reposent de minces coussinets

d'algues. Le fond des cupules montre la structure ordinaire de

la roche.

Tout près de là, des concrétions tufeuses étaient en place, plus

spécialement localisées en des sortes de coussinets saillants à la

surface de l'enduit général, ayant les mêmes dimensions que les

cupules. Avant gratté l'un des coussinets, je remarquai qu'à, une

profondeur de 2 à 3 centim., la structure de la roche se modi-

fiait. Celle-ci apparaissait plus molle, comme crayeuse, en un

mot, cariée. Lorsque le couteau avait enlevé totalement cette

couche, une cupule se dessinait, montrant au fond la pierre com-

pacte et inaltérée.

Les intervalles ou crêtes séparant ces dépressions sont recou-

verts d'une mince couche d'algues jeunes, tandis que les larges

coussinets sont formés par une agglomération de Schizothrix

lateritia, S. fasciculaia associés à RivulmHa hœmatites et

R. Blasolettiana dont les colonies se multiplient avec une

activité plus ou moins grande et concourent toutes ensemble à

l'attaque de la roche.

Par quel mécanisme la carie se fait-elle? L'hypothèse de

Chodat est assez ingénieuse : « Ne se pourrait-il pas, dit cet

auteur, que les Schizothrix et autres Myxophycées eussent la

propriété de prendre le CO- du calcaire même qu'elles habitent en

le transformant en Ca(OH)^ lequel, par l'acide carbonique excrété

par la respiration et contenu dans l'eau, se transformerait selon

le temps et les circonstances en carbonate de chaux de seconde

formation? «

Il est difficile d'expliquer le phénomène, mais l'observation ci-

dessus relatée met en lumière le rôle très net et indiscutable de

la carie des pierres par un processus de décomposition crayeuse

dû à l'activité biologique de certaines algues. Puis des phéno-

mènes successifs apparaissent. Par une cause quelconque, le

revêtement vivant ou mort des végétaux qui formaient mamelonsur la pierre a été déblayé, l'action mécanique des vagues, unie

au pouvoir dissolvant de l'eau, a entraîné la matière pierreuse

altérée et devenue friable, et par lavages continus le fond de la

cupule est nettoyé montrant à nu la roche intacte.

362 —

Biologie des tufs lacustres et des cailloux sculptés.

Voyons maintenant comment il faut comprendre la g'cnèse des

tufs lacustres et la sculpture des galets.

Il est incontestablement établi que des algues spéciales {Schi-

zophycées) décomposent par leur activité biologique k; calcaire

contenu en dissolution dans l'eau, à l'état de bicarbonate de

calcium.

Elles s'emparent de l'acide carbonique et laissent précipiter le

carbonate de calcium insoluble qui se dépose au milieu des fila-

ments d'algues pour former un coussinet pierreux.

Entre le premier dépôt formé par les algues incrustantes et

l'état de sculpture des galets, qui est le terme ultime du pro-

cessus biologique des tufs lacustres, il y a place pour des opéra-

tions successives exécutées par plusieurs agents, d'abord hsalgues, puis les (inimaux, concurremment avec certaines

actions mécaniques ou physico-chimiques résultant du milieu

ambiant.

Considérons un tuf en formation représenté par un caillou où

se sont accrochés quelques-ims des cousinets isolés des algues

Schizolhrix laterUia, S. fasciculata, qui décalcifient l'csau

avec énergie et sont surtout les agents les plus actifs de la carie

des pierres.

Deux jeunes thalles élémentaires, formés de nombreux tri-

chômes enchevêtrés, s'installent à peu de distance l'un de l'autre

(fig. M-1 en A et B).

Par suite de l'accroissement végétatif, les deux coussinets se

rapprochent et finissent par confluer (fig. 2) pour arriver, au bout

d'un certain temps, à n'en former qu'un. Par la réunion de nom-

breux coussinets on arrivé au stade mamelonné des concrétions

tufeuses.

Les parties vivantes des algues sont tout à fait à la périphérie,

tandis qu'à mesure que celles-ci vieillissent, les filaments les plus

anciens et les plus internes meurent et se réduisent à d(.'s gaines

vides (fig. 3.)

Mais il faut considérer en même temps que pendant toute la

période de l'activité biologique de la plante, la c(u-ie superl'iclelle

de la pierre s'est effectuée et qu'elle est d'autant plus profonde

aux points où les filaments sont depuis i)lus longtemps fixés. Ona donc des points de moindre résistance en A et B déterminés

— 363 —

par une carie plus intense et tout préparés à un action efficace

d'érosion de la part de certains agents mécaniques ou chimiques.

Il y a donc dans ce premier stade un processus tout à l'ait

com]jarable à celui qui caractérise la biologie bien connue des

Sphagnum : leur développement, la mort des touffes les plus

anciennes et la formation consécutive de la tourbe.

Fig. 14. — Figures schématiques montrant le processus de la carie des

pierres consécutive au développement des algues incrustantes.

Explication de la figure. — Les filaments des algues en pleine activité végé-

tative sont indiqués par des traits pleins ; les algues dépérissantes ou mortes

par des traits discontinus ; la partie cariée de la pierre est limitée par un

pointillé.

N'est-il pas en outre curieux de remarquer que, dans ces cous-

sinets d'algues, les couches extérieures de la masse sont seules

vivantes, tandis que dans les couches profondes on ne rencontre

que des gaines?

S'il était possible de comparer des formations naturelles d'une

importance aussi inégale, on pourrait dire que ces masses pier-

l'euses d'origine végétale ressemblent à celles que forment les

coralliaires dans les récifs madréporiques.

— 364 —

Si on rccneille des tufs lacustres et qu'on les maintienne en

observation dans un cristallisoir, on remarciue bientôt dans

toutes les anfractuosités de ces concrétions une extraordinaire

agitation. De nombreux animaux se meuvent, viennent nager

à la surface, puis s'abritent dans les creux et rampent dans

les galeries sinueuses à la recherche de leur nourriture, sous le

couvert des buissons pierreux.

Ce sont d'abord Gammariis flumatUis et G. Dclebecqaei,

dont les pattes aux griffes rigides et le corps muni d'une dure

carapace contribuent, par leur frottement continuel, à l'agran-

dissement des galeries.

Puis de petits Coléoptères aquati([ues cheminent en tous sens

dans ces sentiers méandriformes : Pkctawbus maculatus,

Riolus cuprens, Laccobius 7mmttif,s (1) et ses nombreuses

larves qui accomplissent leur développement dans les réduits

obscurs des tufs.

On trouve en outi-e, en abondance, une très petite Phrygana

sp.? qui construit son tube mobile avec les éléments détritiques

très fins des galeries ; mais celles-ci sont vraisemblablement des

ou\rières de la dernière heure et dont le rôle esl très secondaire.

FoREL, dans sa théorie des cailloux sculptés des lacs suisses,

avait attribué la sculpture de ces pierres à l'intei'vention d'une

grande Phi'jgane Tin odes.

J'ai retrouvé ce nevroptère, ou plutôt Hijdropsi/che maculi-

coi'/iis Pictet, en abondance au lac d'Annecy. Cette larve attache

son fourreau serpentiforme à la surface de& pierres dénudées

de la beine Nord, mais cet organe est simplement appliqué sur la

roche et ne détermine pas, ainsi que j'ai pu m'en assurer maintes

fois, la moindre érosion à sa surface. Il faut donc considérer

ici comme nul le rôle de l'Hydropsjché dans la sculpture des

galets que l'on doit attribuer, sans nul doute, poui' partie et

comme action finale, à l'intervention des animaux dont il est

parlé plus haut.

Les sillons sont à peu près déblayés d'algues, tandis que les

crêtes en sont pourvues, fait qui concorde avec celui énoncé par

FoREL. L'examen des figures 4, 5, G, montre clairement comment

les coussinets d'algues arrivent à se réunir en laissant aux points

(1) Je dois la détermination de ces Coléoptères à un spécialiste, le D' Regim-

BAHT, d'Evreux, que je suis heureux de remercier ici de son obligeance.

— 365 —

A et 1), pai' suite de la mort des algtuis, place à la (lésai^'réiiatioii

par l'action mécanique des eaux, peut-être aussi par une action

ciiimique et au passage ultérieur des animaux qui se chargeront

de déblayer les matériaux.

Les parties externe et médiane sont recouvertes par les coussi-

nets jeunes, tandis que les parties a et h, formées d'algues

anciennes et mortes, sont déblayées. On arrive en définitive à

comprendre la disposition des algues sur les crêtes de la pierre,

tandis que les sillons a et h en sont dépourvues.

L'action chimique, encore inexpliquée, est d'ailleurs indé-

niable, si on considère la planche 13-19, 20, 21, qui montre des

cailloux en partie débarrassés de leur revêtement algueux où la

décalcification s'est produite en suivant les lignes de stratification

de la pierre, jalonnées par des veines de substance plus atta-

quable.

Résumé des associations végétales du lac d'Annecy

Il est maintenant utile de prendre une vue d'ensemble des

groupes d'associations végétales, en distinguant les régions

d'Iiabitat (unités topographiques) et les associations ty})es ou

représentatives (unités biologiques).

En tenant compte de la terminologie et des notions établies

[)ar AVarming et Drude, des travaux de Schrôter et Kirchnersur le Bodan, de Magnin (Lacs du Jura, p. 132), de Pavillardsur l'étang de Thau, en les complétant par des observations

pei'sonnelles, on peut établir pour le lac d'Annecy le tableau

suivant :

— 3fi6 —

FORMATIONS

ZONES D HABITAT

GROUPES

d'associations

ASSOCIATIONS

REPRESENTATIVES

1^ Bi

Flore littorale.

Benthos littoral

IIaeckel.

Plantes des Rives.

Amphiphytes des marais.

Roselières.

I Rohrsiimpfe (Waeming).

Limnopliytes.

Limnées {Warming),

Tufs lacustres.

Néréides (Waeming).

Flore profonde. \ Schizophycées.Benthos profond

l (Waeming).Haeckel.

'S 2 1a) Macropliytes

b) Micropliytes.

5 '"'

1

.

Ilydrocharites émergées

(Waeming)Pleuston nageant.

2. Ilydrocharites immer-

gées (AVaeming).

Pleuston flottant.

Conjuguées filamenteuses

entraînées à la surface du

lac. Organes des plantes.

(Poils des platanes^ Pol-

len, Zygospores).

Saulaie,

Caricaie

(magno-earicaie)

Scirpaie.

Pliragmitaie.

Potamaie.

Charaie.

Tolypotricaie.

Chlorophycaie.

Desmidiaie.

Diatomaie.

Scliizopliycaie.

Lemnaie.

Ceratopliyllaie

Utriculariaie

.

Zygnemaie.

Aulnaie.

Molinaie.

Bryophytaiê.

Equisetaie.

Heleocharaie.

Typliaie.

Pliragmito-

Scirpaie.

Nupliaraie.

Myriopliyllaie.

Pulygouaie.

Scliizotricaie.

Oscillariaie.

Spirogyraie.

Plantes flottantes.

fPhi/toptmicton.)

LimnojJÏanctoit

IIaeckel.

peeiodicite :

Hiver :Diatomo-Schizophycaie.

Région Printemps : Ceratio-Asterionellaie.

Eté : Peridinio-Chloropliycaie.

Automne : Pediastro-Cyclotellaie.

pélagique.

^ç^^

— 367 — /^ -^ -«fc-»^ ^\^

L I B R A R Y

A.

IX

liA FAUNE LITTORALE

A. — LES INVERTEBRES

Les animaux qui composent les foules innombrables de la faune

flottante, ceux qui peuplent les eaux profondes vivent dans des

conditions d'habitat toutes différentes de celles qui caractérisent

la région littorale.

Plus ou moins près de la rive rampent sur le limon les êtres

inférieurs, Amibes, Héliozaires. Dans l'enduit muqueux des cail-

loux submergés et des tiges de roseaux s'agite tout un monde

d'Infusoircs, de Nématodes, de Tardigrades, et de Rotateurs.

Sur les gazons de Chara reposent les curieuses boules gélifiées

des Ophrydium

.

Dans les anfractuosités des cailloux tufeux de la beine se

meuvent de nombreux Crustacés, des larves et des Coléoptères

aquatiques ; au milieu d'eux, les industrieuses Phryganes cons-

truisent leurs tubes. Parmi les Cliara ou sous les feuilles des

Lentilles d'eau, les Hydres balancent leurs tentacules, et de place

en place s'érigent sur les cailloux de rares colonies d'Epongés.

D'autre part, les Bryozoaires appliquent étroitement leurs arbus-

cules sur la muraille des rochers abrupts submergés, sur les

pilotis ou la carène des bateaux. Des Hydraclmides })arés de

vives couleurs cheminent au milieu des plantes aquatiques ; les

Ostracodes sillonnent paresseusement le limon à la surface

duquel ram})ent les Planaires. Sur le sable de la beine reposent

les coquilles d'Anodontes, tandis que les Pulmonés s'accrochent

aux cailloux ou rampent le long des tiges aquatiques.

Rhizopodes, Héliozoaires

A))iœba proteus Leidy. Enduit des Phragmites et sur les

tufs, parmi les Vorticelles.

Hyalodiscus Umax Duj., enduit des cailloux.

— 368 —

BïfffAUjia lohostoma Leidy., sur les feuilles des Myrio-

phjlles.

Actinosphoe7''ium Eischornii Eliv., enduit des Roseaux

et des cailloux.

Infusoires

Carchesium polyinnum Elir., sur les feuilles des Myrio-

phylles.

Vorticella cmnpanula, id.

Acineta grandis Kent., sur les filaments de Tolypothrix.

» linguifera Clap. et Lacli., id.

Colpoda cucullus 0. F. Millier, parmi les Cladothrix sur les

figes de Roseaux en décomposition.

Coleps hirtus 0. F. Miiller, sur l'enduit des Roseaux.

Voi'ticella nebulifera 0. F. Miiller, sur l'enduit muqueux

des cailloux.

Ophrydmm versatile Ehr., var., «cfm/z.s Roux., en boules

gélifiées sur les gazons de Cliara.

Chilodon cuculMus 0. F. Millier, enduit des Roseaux.

Paramœciumbursaria Ehr., id.

Metopus sigmoides Clap. et Lacli., id.

Lionotus anser 0. F. Miiller, enduit des cailloux.

Halteria grandinella 0. F. Miiller, id.

Spongiaires

Eupongilla lacustris L., en petites placjues lichenoïdes, tou-

jours petites et rares, sur les cailloux de la beine nord (1).

Hydroides

Hydra vulgaris L., avec ses variétés H. fusca, L. //.

ruhra, L. R. viridis L., sur les plantes aquatiques, Lemna,

Chara, Myriophylles.

(1) Une autre éponge, Ei^hydatia fluviatilîs kucX. , se développe, certaines

années en abondance, dans le Thioux, émissaire du lac.

— 369 —

Turbellariés

Microstomum lineare Ocrst., onduit dos pierres.

Vorteœ scojmrmsO. Schm., id.

truncatus Ehr., sur le limon.

Polycelis nig^rc Ehr., sous les pierres,

Detidrocœlmn lacteum Oest., id.

Mesosto7na Imgua 0. Schm., id.

Cestodes

Dihothriiun Hgula Donn. = Ligit/ff su/iidicissujin Auct.

parasite du Chevaine et du Gardon.

Nematodes

Dorylahnus stngnaJ is Duj., enduit dos Roseaux.

Gordius aquaticus L., marécages d'Albignv.

Annelides

A. Choetopodes.

Tuhifex rivulorutn Lam., dans le limon.

Nais elinguis 0. E. Millier, enduit des Roseaux.

IwohosckleaO. F. Miillor, id.

B. Hirudinées.

Haemojjis sanguisuga L., côte d'Albigny.

Clepsine Moculata Sav., sous les pierres.

Nephelis vulgwis Moq. Tand., id.

Rotateurs

Philodina roseo/ft Ehr., enduit des cailloux et dos Roseaux

parmi les Phoi-midium favosum et Retzii.

Rotifer vnlgaris Schrank., enduit des cailloux et des Ro-

seaux.

— 370 ---

(JopcHS lahidtns Gosso, onduil dos cailloux et des Ivoscaux.

ProLÛcs pctvomyzon Elir., id.

Diglena forcïpata Ehr., parmi les •Conjuguées filamen-

teuses.

Eiichlanis macrura Ehr,, enduit des cailloux.

Monostyla lunaris Ehr., id.

Colurus hicuspidatus Ehr., id.

Metopjidia solidus Gosse, id.

Mastigocerca lopjhoessa Gosse, parmi les Spirogyros.

Bryozoaires

PliunatcUa repens h., sur les pierres, dans les grottes sub-

mergées et obscures du Roc de Chère.

Crustacés

Simocephalus vetidus Schoedl., parmi les Conjuguées fila-

menteuses.

Acrcqjerus leucocephaliis Baird, = A. harpae Baird.,

parmi les Spirogjres.

Pleuroxus hastatus Sars., parmi les Spirogvres.

Chydorus sphoericus 0. F. Miiller, id.

Cypji'is fasciata 0. F. Miiller, boue des Cliara.

fitscata Jurine, parmi les toutfes de Zjgnema.

C'i/cloct/jjiHs serena Koch., dans les gazons de Cliara.

Canthocamptus staphi/linus Jurine, id.

Gammarus fluviatilis Roesel, cailloux de la beine,

» Delebecquei Chevr. et de Guerne, id.

Tardigrades

Macrobiotns mao'unyœ L)uj., enduit des Roseaux.

Hydraehnides

Atax craasipes 0. F. Miiller, })armi les plantes aqua-

tiques.

— 371 —

Rj/rp'obafes lo//r/ip(f/pis Herm., Kon., parmi les plantes

aquatiques.

Limnesia pardina Neuman.» histrionica Bruz.

Mollusques

A. Gastropodes,

Limnaea stagnaiis L., parmi les Roseaux, sur les pierres.

» auiHcularia L,, parmi les Roseaux à Albigny.

» parvula Locard (1), pierres à Menthon.

" 2)ereg)'a Millier, sur le littoral de la partie Nord.

palustris Millier, id.

Pkmorbis marginaius Drap., partout sur le littoral.

carinatus Miiller.

anstatus L. rare, amené probablement d'un ruis-

seau.

Valvata piscinaUs Miiller, beine Nord.

opaca Dumont et Mortillet, au test éburné, brillant

et complètement opaque (2), mais qui pourrait bien être une

variété locale.

Ancylus fluvlatiUs Miiller, sous les pierres et parmi les

Roseaux.

Bithynia tentacidata L., parmi les gazons de Chara.

B. Lamellibranches (3).

Anodonta anatina L., en quantité sur la beine nord et

les Roseaux d' Albigny,

Anodonta. anatina var. major L., en quantité sur la beine

nord et parmi les Roseaux d'xVlbigny.

(1) Quelques exemplaires ti'ouvés sur littoral de Menthon proviennent du

déversoir de la source sulfureuse, située à quelques centaines de mètres de

distance, où cette espèce est abondante. Il est intéressant de noter que l'action

sulfureuse paraît avoir été nulle sur cette espèce, assez polymorphe (Détermi-

nation Locard.)

(2) G. Mortillet, •' Une coquille spéciale au lac d'Annecy ". Rev. Sav. 1892,

p. 251.

(3) Unio pictoviim L. ne se rencontre pas dans le lac, mais il se trouve dans

son émissaire, le Thioux.

— 372 —

A7iodonta Cijgnca L., en (jiianiit('' sur la hciiic non! et

l)armi les Roseaux d'Albigny.

Pisidmm amniciim L., sur les fonds tufeux de la beinc et

dans les Chara.

Sphaeriumcorneiun L., sur les fonds tufeux de la beine et

dans les Chara.

Insectes

A. Coléoptères.

Comme dans tous les grands lacs, les Coléoptères aquatiques

sont peu nombi-eux en espèces On y trouve :

Agabus bipustidafHS L.

Laccobius mimitus et ses larves, dans les anfractuosités des

tufs.

Riohis cupreus Germ., id.

Platambus maciilatiis Fab., id.

Halypjlus fhiviatilis Aube, parmi les plantes aiiuatiiiues. .

Hydrojjorus paîustris L.

Dytiscus marginalis L.

Quelques Coléoptères vivent au bord des eaux :

Elapjhrus uliginosus Fabi\, dans les marécages, sous les

feuilles.

Odacantha melanura L., ])armi les Roseaux.

Harpjalus azureus Fabr., sur le bord du lac.

Bembidium SturniH L., sur la vase.

Sur les Iris pseudacorus vivent en quantité Haïtien pseii-

dacori.

B. Névroptères.

Limnophilus rho?nbicus L., larves, parmi les gazons de

Chara

Hydrop)sychc sencx Pictet, id.

» tnaculiformis Pictet, appliquent leurs tubes

sur les piei'i'es de la beine.

Plwyganen minor Ct, dans les anfractuosités des tufs

lacustres.

— 373 —

C. Hémiptères.

Notonecla yîaiica L.

Naucoris cimicoides L.

Nepa cinerea L.

Ranatra lïnearis L.

l). Névroptères

LiheUula ruUjdhL L.

quadrimaciildld L.

Açp'ioii })iicUa L.

hastalatiun Ch.

Cloeon (lipferum L.

Oeschna afflnis L.

Epliemera mdgata L.

Nemura vurlegaid 0.

E. Diptères.

Corenirti pliDnicoi'iùs Falji'., larves sur le liinoii.

(7ii)'())i<)j)it(S ])liuR0.sns L., lur\('s, liil)(>s sur les cailloux de

la beino.

Tanypiis varins Fabr., larves sui- le limon.

B. — LES VERTEBRES

Mammifères

Quelques rares mammifères, en raison de leur genre de vie,

habitent les rives du lae. Ce sont toutes des espèces de la plaine

ou fréquentant les cours d'eau, qui viennent chasser au bord des

eaux :

Lntra vulgaris Erxl., Loutre.

Arvicoki amphiblas L,, Rat d'eau.

Mus decumanus Pallas, Snrmulot.

Crossopus fodiens Pallas, Musaraigne d'eau.

Vespertilio ingstaclniis Liesler, Vespertilion moustac.

374

Oiseaux

Rapaces.

Falco haliœtus Temin. Aigle pêcheur; printemps.

Circdelus gaUicus Vieil!., Aigle Jean le Blanc; de passage,

niche dans les rocs de Veyrier et de Chère.

Milvus (lier Briss, Milan noir; niche au i)rintemi)S au mont

Veyrier.

SfriiV aluco L., Chouette Efiraie; vieux murs au bord du lac.

Passereaux.

Hirnndo riisUca L., Hirondelle de cheminée ou ordinaire.

" urhica L., Hirondelle de fenêtre ou Cul blanc.

rijjciria L., Hirondelle de rivage.

Les dates d'arrivée et de départ des hirondelles sont variables,

ainsi qu'on le verra dans le tableau suivant mentionnant des

observations dejjuis 1893 :

Dates d'aurivée

1893 2 mars,

1894 15 avril.

1895 30- mars, en masse du 1" au

10 avril.

1896 10 au 19 avril

1897 13 et 28 avril.

1898 5 avril.

1899 30 mars; en masse 10 avril.

1900 20 au 23 mars.

1901 18 avril.

1902 10 avril.

1903 30 mars.

1904 1" avril.

1905 10 avril.

Dates ue départ

25 septembre;passages les 3, 4 et

10 octobre.

15 septembre; passages les 5 et 15 oc-

tobre .

14 et 15 septeml)re.

() octoljre.

11 octobre.

7 octobre.

15 octobre.

17 octobre.

16 octobre.

19 octobre.

30 octobre.

23 octobre.

9 octobre.

Alcedo hispida L., Martin-pêclieur.

Ciuclus aquatlcus Bechst., Merle d'eau ou Religieuse.

Calamoh&P'pe palustris Bechst., Rousserolle des marais,

Rossignolet.

— 375 —

Calamoherpe arundinacea do S. Longcli., Ronss(n'olle des

Roseaux.

CMlamoherpe phragmita de S. Longcli., Rousserolle plirag-

mite.

Motacilla alba GmeL, Bei-geronnotte grise.

Échassiers.

GaUinago média Leacli, Bécassine ordinaire.

major (jmoX., ^' double.

Charadrhis squatarola L., Vanneau pluvier.

morinellus L., - guignard.

Vanellus cristatus Mej et Wolf, Vanneau huppé.

Ardea garzetta L., Héron garzette.

stellaris L., •' butor.

Ardetta m'mida L., Héron blongios.

Nyctlcorax gtnseus Strickl, Héron bihoreau.

ardeoJa Temm., Bihoreau à manteau.

Totanus calidris L., Chevalier gambette.

glottis Bechst., Chevalier aboveur.

Hœmatopus ostralcgus L., Huitrier pie.

Rallus aquaticus L., Râle d'eau.

p07'zana VieilL, Râle marouette.

Gallinula chloropus L., Poule d'eau ordinaire.

FuUca atra L., Foulque macroule.

Palmipèdes.

Cijgnus olor L., Cjgne tubercule, domestiqué, ajauL produit

une année des Cygnets faux albinos (1).

Anas boschas L., Canard sauvage.

" acuta L., Canard pilet.

" c^«;^r/it/ft L., Canard garrot.

« o'ecca L , L., Sarcelle d'hiver.

Spatula clypeata L., Canard souchet.

Anser cmereus Meyer, n'apparaît (|ue dans les hivers très

rigoureux. Un passage d'oies sauvages en grand nombre a été

constaté sur le lac complètement gelé, en février 1891.

(1) FouEL, Le Léman, t. III, p. 309. (Etude sur les Cygnets laux-albinos

du Léman.)

— 376 —

Mergus serrntor L., Harle huppé.

L(i7'us ?'idibnrtdu.s L., Mouette rieuse.

flavipes L., Mouette à pieds jaunes.

Sterna flui'iatUis Naum., Hirondelle de mer Pierre Garin.

nigixi Boie, Hirondelle épouvantail.

Curbo coî^moranus Mejer, Grand cormoran.

Podiceps cristatus L., Grèbe huppé.

)jiinor Gm., Grèbe cartagneux.

Coh/mlnis glacialis L., Plongeon imbrin.

» (irrficffs L., •• lunune.

Reptiles

On peut considérer comme faisant partie de la i)Opulation

lacustre, à titre erratique, les espèces suivantes, très fréquentes

sur le littoral et dans les marais ou qui nagent souvent dans les

eaux du lac (côtes d'Albigny, de Saint-Jorioz) :

Tropidonotus natrix L., Tropidonote ou Couleuvre à collier.

Tropidonotns riperinus Lat., Couleuvre vipérine ou Vipère

d'eau.

Tropidonotus tesseUatus Laurenti, Trojjidonote tesselé ou

yil)ère d'eau.

Amphibiens

Les marais autour du lac sont les stations préférées d'un cer-

tain nombre d'Amphibiens :

Rana esculenta L., Grenouille verte.

Bufo calamita Laur., Crapaud des Joncs.

" vi?^idis Laur., Crapaud vert.

Les Urodèles sont représentés par :

Salnmandra macidosa Laur., Salamandre tachetée.

Triton cristatus Laur., Triton à crête.

punctatus Latr., •• ponctué ou lobé.

" (dpestr-is Latr., •• alpestre.

— 377

Poissons

Dans une note déjà ancienne, Poulet de Talloires, donnant

une liste des onze espèces de poissons que l'on rencontre dans

le lac d'Annecy, se demande anxieusement pourquoi ce bassin

lacustre est l'un des moins poissonneux de rEuroi)e. Il attribue

cette pauvreté au dépeu])lement produit par les espèces voisines,

à la conformation du lac et au régime des vents qui j régnent (1).

Si les espèces sont peu nombreuses, le lac n'en est pas moins

aujourd'hui assez riche en individus. Les essais de peuplement

ont partiellement réussi et de nouvelles formes se sont fort bien

acclimatées. Mais le nombre des pécheurs, celui des engins ont

sensiblement augmenté, la pèche en temps prohibé est largement

pratiquée et, en raison de cette ardeur de destruction, les poissons

no trouvent pas la tran(|uillité nécessaire à leur développement.

Il est une autre raison qui doit entrer en ligne de compte,

c'est la quantité relativement faible des petits organismes qui

habitent les eaux. Le plancton est, en eftét, ainsi qu'on l'a vu,

beaucoup inoins ciboiidant (|ue dans les grands lacs suisses, par

exemple, et, comme c'est un des éléments temporaires et essen-

tiels de la nourriture de certaines espèces, il se peut que cette

pauvreté ait une influence sur le développement des poissons.

Perça fluvlatilis L., Perche de rivière.

La Perclie adulte vit en hiver dans les profondeurs moyennes.

Elle vient frayer en avril sur la beine et sur les gazons de

Charas. Les jeunes éclosent peu de jours après et, au commen-

cement de l'hiver, jeunes et vieilles redescendent dans la profon-

deur. La Perche atteint parfois des dimensions exceptionnelles,

non par allongement, mais par un élargissement et une élévation

plus grande du corps. Un individu conservé au musée d'Annecy

mesure 0'"60 de longueur sur une hauteur de 0'"20.

Il existe dans le lac deux variétés de Perches : l'une aux

bandes vivement colorées qui se tient près des bords; l'autre,

plus rare, à la teinte plus sombre et taches noires plus ou moins

distinctes, qui se cantonne particulièrement dans les eaux pro-

fondes du Petit Lac.

(1) J.-B. Poulet, « Note sui" la pisciculturu dans le lac d'Annecy ». Rei'.

sav., 186G, p. 67.

24

— 378 —

Gasterosteiis pungitms L.. Epinocliette. — Vit à l'embou-

clmre des cours d'eau.

Cottus gohio L., Chabot de rivière. — Se tient sous les pierres

du littoral, à l'embouchure des émissaires du lac.

Ci/j)rinus car^no L., Carpe commune. — Vit en été sur la

beine ou à la limite du bleu et descend en profondeur moyenne

pour y passer la mauvaise saison. Elle remonte au printemps

pour frayer d'avril à fin mai sur le littoral.

Cyprinus carpio var. rec/ina Bonaparte. Individu au musée

d'Annecy. C'est une forme italienne qui tient le milieu entre

C,'. hungaricus et C. elatus (1).

Tinca milgains Cuv., TancJie. — Habite pendant l'été les

fonds vaseux et herbeux. Pendant l'hiver, elle se tapit dans le

limon du fond. Elle fraye en beine de mai à juin.

Leuciscns rutilus L. = L. prasinus Ag = Ij. paliers

Blanch. Gardon commun (2).

Poisson blanc très commun dans le lac et faussement appelé

Vairon par les pêcheurs. Ces Cyprins vivent en nombreuses

sociétés sur la beine. En hiver, ils se tiennent dans les eaux

plus profondes, sur les talus au niveau du bleu et se rapprochent

du rivage en avi'il et mai })Our frayer sur les plantes aqua-

tiques.

Squalhcs Agasizii Heckcl. Blageon. — Appelé également

Vairon par les pêcheurs, qui ne le distinguent pas du Gardon. Se

trouve en abondance vers le Roc de Clu're et sur la beine nord,

où il fraye en avril.

La distribution géographique du Blageon est intéressante. Ce

poisson existe dans le lac du Bourget et dans celui d'Annecy.

Sa présence dans ce dernier lac, son absence dans le lac de

Constance et dans le Léman soulève un j^roblème d'immigration

assez curieux.

Il faut admettre que la chute du Rhin comme la perte (Ui

Rhône ont constitué \me barrière infrancliissable pour cette

(1) Carlo Luc. Bonaparte, Iconografia délia fatina italica, 1. 1, Pesci, f. 1.

(2) D'après Fatio (Faune des vertébrés de la Suisse. Poissons, vol. 1, p. 501),

le Gardon pâle, Lenciscus pallens, de Blanchard, ne doit pas être séparé de

L. ratihis, ce ne serait qu'une simple variété.

— 379 ^

espèce, tandis que le lac d'Annecy qui la possôde est dans les

mêmes conditions d'isolement par les Gorges du Fier. Nous

verrons plus tard qu'elle a été, suivant toutes probabilités, la

voie d'immigration du Blageon.

Sf/ualius cephalus L. Chevaine. — Très répandu, il fraye

en mai et au commencement de juin. Pendant l'Iiiver, il se retire

dans les profondeurs.

Phoxinus loevis Ag. Vairon. — N'habite que l'embouclun-e

des ruisseaux. Erratique dans le lac.

Cohttis harhaiula L. Loche franche. — Se taj)it dans les

anfractuosités des murs des quais et sous les pierres. Elle fraye

en avril et mai.

Coregomis Schinzil He/reticus (Alpinus) Fatio. — Ce

salmonidé est d'introduction récente. 3,334 alevins de 5 à 6 centi-

mètres de longueur furent, en eftet, jetés dans le lac en avril 1884.

Ces jeunes provenaient d'œufs, insuffisamment déterminés, que

le pisciculteur M. Lugrin avait reçu d'un étal)lissement de

Huningue. Il n'est pas rare maintenant de pêcher, dans le lac

d'Annecy (1), des C. helveticus pesant de 1,800 à 2,500 gram-

mes. Ce Corégone se tient dans les profondeurs moyt>nnes dans

le jour et chasse la nuit dans les couches superficielles. Au mois

de décembre, les femelles sont gonflées d'œufs et on les voit en

troupes nageant à la recherche de leur frayère, qui est plutôt

littorale, car elle ne dépasse })as 6 mètres de profondeur.

On a essayé d'introduire Coregonus (Wm^j/ianui) Lava-

refus Cuv. et Val. Lavaret en jetant dans le lac, en mars 1902,

4,000 alevins qui n'ont pas vécu; l'expérience a été répétée en

mars 1905 avec 5,000 alevins de un mois.

Il en a été de même de Coregonus hiemalis Jurine : Gra-

venche, par la mise à l'eau en janvier 190G de 9,000 œufs.

Sabno Salar L. Saumon. — On jeta en 1892, 7,000 alevins

de Saumons près de Sevrier ; de même en 1896, 6,600 ale-

vins près de Talloires. Les renseignements manquent sur cet

essai de peuplement.

(1) L'itlentification du Corégone du lac d'Annecy résulte de Tétude des

U'ois sous espèces de C. Schtnz-ii faite en collaboration avec M. Guettiez,

directeur de l'établissement de pisciculture de Thonon.

— 380 —

Sabno lacustris L. Truite. — Les variétés de Truites sont

nombreuses : Sabno alpinus Blocli, S. punctatus Cuv, S.

marmoratus Cuv. Les variations de couleur et de taille sont

fonction du milieu où vit ce salmonidé. Dans les eaux profondes,

les teintes sont plus ternes et dans l'eau moins profonde elles

sont très vives et variées.

La grande Truite des lacs, que l'on trouve rarement dans le

Petit Lac, atteint parfois des dimensions extraordinaires. On a

capturé en 1890 un exemplaire qui mesurait 80 centimètres de

longueur; quelques années plus tard, un pêcheur ramena un indi-

vidu qui pesait 13 kilogrammes.

Sabno irideus Gibbon. Truite arc-en-ciel. — Ce poisson a

bien réussi après quelques essais de peuplement en 1900, 1902 et

1905.

Salreliniis umhia L. Omble Chevalier. — C'est un poisson

éminemment pélagique, qui chasse la nuit à la surface et descend

facilement dans la profondeur, où il fraye en décembre, janvier

et même février.

Il existe deux variétés d'Omble, l'une à chair blanche, l'autre

à chair rosée. On doit voir là vraisemblablement une question

de régime, causée par les Entomostracés dont le poisson fait sa

nourriture ; les Diaptomus et Cyclops sont, en effet, communé-

ment remplies de gouttelettes huileuses d'un rouge orangé.

L'Omble Chevaliei' n'existe dans le lac que depuis 16 ans. Enoctobre 1890, on y jeta 2,220 alevins aussitôt que fut eiiéctuée

la résorption de la vésicule ombilicale.

Sa/mo fontinaUs Mitch. — Truite d'Américpie ou Saumon de

fontaine. — On a fait un essai de peuplement en mars 1905 qui

parait avoir réussi. 100 saumons de fontaine de 26 mois furent

jetés sur la côte de Sevrier, près du ruisseau de la Planche, et il

n'est pas rare de pêcher en cet endroit de beaux individus de

-cette espèce.

Esox, lucius L. Brochet.— Mentionné ici pour mémoire. — 11

était très abondant autrefois, ainsi qu'il résulte d'un texte de la

fin du xvi'^ siècle (1). Il n'existe plus dans le lac depuis au moins

un siècle.

(1) Alfonso Dekhkne.» Fraj^mentuin descriptionis Saliaiuliae », année 1593-

1600. Manuscrit latin. Arcli. d'Etat de Turin.

— 381 —

XiKjullUi ruUjariH Tiirlon. Anguille.— Très raivdans le lac,

. l'Anguille a eu'; pècliée sous Saint-Jorioz,à Sevrier, à Albignj, au

bout du lac, à Mentlion, (p]xemplaii'e de 90 centimètres au Musée

d'Annecy.)

Lota miUjarh Jenyns. Lotte. — Ce poisson se rencontre sur-

tout dans les profondeurs de la partie sud du lac. On le voit

s'échapper par bandes des creux de la falaise du Roc de Chère et

des talus pierreux de la rive de Veyrier. Très carnassier, il se

nourrit de petits poissons blancs, de perchettes, de truites et de

jeunes Corégones qu'il va chasser dans les profondeurs.

382 —

ORIGINE DES ESPÈCES LACUSTRES

L'histoire de la genèse des faunes lacustres est encore en-

tourée de beaucoup d'obscurité ; de nombreuses théories sont

écloses qui n'ont guère fait avancer la question. C'est un des

faits importants de biologie générale relative aux lacs qui est

loin d'être élucidé.

Etudions le cas particulier d'Annecy. La faune qui peuple ce

lac est-elle autochtone, les espèces actuelles sont-elles le résul-

tat d'une lente adaptation, ou bien sont-elles immigrées par les

voies fluviales ou d'autres moyens passifs de dispersion? Il res-

sort de l'étude comparative des faunes du lac d'Annecy et de

celles des lacs suisses qu'il y a, en général, identité dans l'en-

semble des organismes inférieurs; que, d'autre part, on constate

des ditiérences notables dans la statistique ichtyologique; que

certaines espèces sont franchement lacustres, à l'exception des

Corég'ones qui y ont été introduits artificiellement, tandis que de

nombreuses espèces vulgaires qui habitent les cours d'eau de la

région en sont rigoureusement exclues.

On a vu que deux formes de la faune profonde, Plagiostoma

Lemani, Acanthopus elongatus, })résentent des affinités avec

des genres marins. D'autres habitent aussi bien la mer que les

eaux douces (\).Amtrœa cochlearis, PoJijarthra pUdijptera

,

Lepjtodora hyaliua, sont des éléments de la faune jx-lagique

des lacs Scandinaves, des côtes de la Baltiipie et du golfe de

Finlande (2).

Doit-on, comme Pavesi (3) l'a fait pour les lacs italiens, con-

(1) Ce lait n'est pas spécial aux animaux ; nous avons également parmi les

Phéophycéés, comme espèce indifférente : Ccratium hirundinella,q^ui \itd3.ns

la mer du Nord et dont la distribution géographique est très étendue.

(2) PoucHKT et DE GuERNE, Comptes rendus de l'Ac. des se, 30 mars 1885.

(3) P. Pavesi, « Altra série di richerce y studij suUa fauna pelagica dei

Laghi italiairr». Soc. Veneto Trentina (K se. nat. Padova, 1883.

Id. «Trois petits lacs du bassin tessinois y>, Arch. des se. ph. et nat. de Gen.,

XXII, .3° p., 1889, p. 356.

— 383 —

sidérorlos (Hrcs vivants du lac d'Annecy, comme les i'est(^s d'une

faune ancienne {fauna relegata) ou comme le terme actuel de

l'évolution de formes ayant vécu sur place. En adoptant cette

hypothèse, on doit conclure que les facteurs climatiques devaient

être semblables dans notre pays pour les espèces indigènes d'ath-

nités arctiques à ceux des régions du nord, tandis que les espèces

d'afiinités marines se trouvaient dans les lacs à une époque où

ceux-ci étaient en libre communication avec la mer. Par suite

de la dessalure progressive des eaux, dès que le fiord où le golfe

a été isolé de la mer par l'exhaussement d'un cordon littoral ou

le comblement alluvionnaire, l'adaptation à un milieu d'eau

douce s'est accomplie après une longue série de siècles. C'est

également la théorie de Lôven et de Sars, repoussée d'ailleurs

par FoREL (1), qui ne peut admettre que les lacs suisses et subal-

pins soient des restes des anciens fîords des mers tertiaires.

Maintenant, le lac d'Annecy a-t-il été en communication avec

la mer pliocène ?

Ce que nous savons sur la formation de ce bassin lacustre, qui

est d'origine tectonique, nous démontre que son creusement est

dû, vraisemblablement comme celui du Léman, à un affaissement

en bloc du massif alpniqui eut lieu après les dépôts de la molasse

aquitanienne. Il était donc, dès avant l'extension de la mer

l)liocène, complètement isolé, cette dernière période ne s'étant

traduite dans notre pays que par l'établissement d'un régime

fluvio-lacustre. Le lac était certainement peuplé à ce moment

par une faune indigène qui ne résultait pas de l'adaptation des

organismes à l'eau douce })ar suite de la fermeture d'un golfe

marin.

En ce qui concerne les espèces arctiques, communes aux

régions froides et à notre lac, il n'y a eu qu'un instant, à une

époque très reculée, où les conditions favorables à l'existence de

ces êtres ont pu être réalisées. C'est la période glaciaire, où la

progression formidable des glaciers de l'Isère, escaladant le

massif des Bauges, combla la cuvette du lac dont une dislocation

antérieure avait déjà esquissé la forme. Dans ces conditions, il

est inadmissible de prétendre que des êtres qui peuplaient déjà

ce lac avant l'époque glaciaire aient pu subsister et se perpétuer.

Tous les organismes ont été anéantis par les invasions glaciaires.

(1) FoREL, Faune profonde des lacs suisses, p. 149.

— 384 —

Donc, on ne })Oiit admettre une continuité (uitre la faune antégia-

ciaii-e et la l'aune actueHo, l'époque glaciaire avant été, clans le

temps, une barrière infranchissable. La faune des temps plio-

cènes a donc été détruite, et en dernière analyse il faut conclure

que les espèces actuelles sont d'origine post-glaciaire.

Il est rationnel d'admettre que le peuplement actuel s'est fait

à l'époque coïncidant avec l'établissement du réseau hydrogra-

phique définitif de la région et avec l'apparition de la végétation

sylvatique, et ces ancêtres lointains ont lentement évolué sur

place pour donner une partie des espèces encore vivantes dans

le lac.

Il subsiste encore un point de doute à l'égard de la présence

de certaines espèces d'affinités marines (1). Puisque ce ne sont

pas des reliques, quelle a donc été leur voie d'immigration ?

On connaît depuis longtemps le rôle joué dans la dissémina-

tion des espèces par les oiseaux aquatiques, surtout parles palmi-

pèdes migrateurs.

A. HuMBERT (2) et FoREL ont apporté des faits probants rela-

tifs à la migration passive des Entomostracés à l'état d'œufs

d'hiver, attachés aux plumes des oiseaux de passage, ce qui ex-

plique la parfaite identité des faunes des divers lacs de l'Europe.

La dissémination des espèces d'après de Guerne (3) serait duc

aux oiseaux aquati(|ues qui accomplissent de longs voyages du

Nord au Midi en hiver et en sens inverse au printemps. Ce rôle

explique " le caractère cosmopolite de certains types et l'intro-

duction de ces types dans les bassins lacustres d'origine récente »

.

On conçoit que des animaux peuvent, par ce moyen, être

transportés à des distances énormes, étant donné la rapidité du

vol de certains oiseaux, le canard sauvage par exemple, d'après

DU PuY DE Pedio (4) pouvaut franchir 66 à 72 kil. à l'heure.

(1) D'après Weissmann {Entstelmng der cyclischen Fortpfîanzinuj bci den

Daphnoiden^ 1879), Leptodora hyalina viendrait par différenciation d'une

Daphnide primitive dont on ne connaît pas autrement la descendance directe.

— FoREL, « Faune pélagif|ue des lacs d'eau douce ». Arcli. de Genève, 3° pér.,

t. VIII, p. 238.

(2) A. HuMBERT, « Matériaux pour servir à l'étude de la faune profonde

du Léman ». Soc. vaud. des Se. nat., vol. XIV, p. 221.

(3) DE Guerne, « Sur la dissémination des organismes d'eau douce par les

palmipèdes '•. Comi-te Rendu de la Soc. de Biologie, 8° sér., t. V, mars 1888.

(4) DU PuY DE Pedio, Essai sur le vol des oisemix en général. Paris, 1879

— 385 —

D'autres expériences dues à Eusebio (1), sur la dessiceation des

Entomostracés et leur reviviscence, ont démontré que les Infu-

soires, Rotiteres, Tardigrades sont transportés sous l'orme de

germes et d'adultes. A ce dernier état, les Entomostracés peuvent

conserver leur vitalité pendant 40 ou 50 heures. Les œufs d'hiver

peuvent résister à des périodes de sécheresse et de froid pendant

plusieurs mois.

J'ai un seul fait concluant à apporter à l'appui de cette théorie,

sans avoir entrepris d'ailleurs d'expériences suivies. Ce n'est que

par hasard, ayant raclé un peu de la boue desséchée sur les

pattes d'un canard sauvage tué à Saint-Jorioz, en décembre 1898,

que j'ai pu reconnaître à l'examen de la matière diluée dans

l'eau : un Tardigrade, un Rotateur {Rotifer sp.), trois espèces de

Diatomées dont D. elongatinn, une carapace de Daphnie et

enfin un Ephippium intact.

k côté de ce mode de dissémination des organismes par l'action

des oiseaux migrateurs, il existe deux autres voies d'immigra-

tion : les affluents et les émissaires du lac.

Quelles sont donc les relations du lac d'Annecy avec le régime

hydrographique de la région ? Un émissaire, le Thiou, se jetant

dans le Fier qui, lui-même, se déverse dans le Rhône; une série

de petits affluents dont le plus important, l'Eau-Morte, draine

toute la dépression de Faverges.

Ces cours d'eau peuvent-ils être des voies d'immigration pour

les espèces lacustres et en particulier pour les poissons ? Voyons

d'abord comment se comporte l'émissaire.

Le Thiou sort du lac à son extrémité N.-W. et francliit sur

une longueur de 1900 mètres environ une suite de petits seuils

rocheux avant de se jeter dans le Fier. Au total, la différence de

niveau entre le lac et la chute de Cran est de 27™60.

A quelques kilomètres en aval, le torrent se précipite dans la

fissure des gorges du Fier, où rimpétuosit(!' du courant se brisant

contre les arêtes vives, a formé de nombreuses marmites de géants

aux énormes blocs tourbillonnants.

Le Fier ne présente plus ensuite d'accidents notables sur son

parcours jusqu'au Rhône.

En ce qui concerne les poissons, nous trouvons dans le Fier

(1) Eusebio, « Reclierclies sur la faune pélagique des lacs d'Auvergne ».

Trav. du lab. de zool. de la fac. des Se. de Clermont, t. I, 1887-88, p. 13.

— 386 —

tont(3 une séi'ie (rospècos ({iii n'oiif jaut'iis jnt fiunichh' les

fo}-)iii(Jal)Ies tourhUlons des gorges de Loragiiy. C'est tout

à fait comparable aux pliénomènes natui'els de la Perte du Rhôneà Bellegarde, de la chute du Rliin à Schatfouse. qui interdisent

absolument l'entrée du Léman et du Lac de Constance aux

espèces fluviatiles de leurs émissaires. Ainsi la Blennie, l'Alose,

le Barbeau, l'Ombre commune, le Chondrostome nase, le saumon,

la Lamproie ne se rencontrent jamais en amont des gorges du

Fier, tandis qu'on les capture très souvent en aval.

Il est donc certain que le Thiou ne peut être une voie acces-

sible aux poissons pour leur remontée dans le lac.

En est-il de même des aMuents ( Laissant de côté les petits

torrents de montagne, un seul nous intéresse, c'est l'Eau-Morte.

Au travers de la vallée morte de Faverges, abandonnée aujour-

d'hui par un cours d'eau qui fut jadis puissant (1), coule l'Eau-

Morte dont l'importance ne correspond plus à l'ampleur de sa

vallée, et qui descend du col de Tamié en recueillant les tor-

rents de Saint-Ruph et de Montmin. Il existe, tout près, un

autre torrent. La Chaise, qui prend sa source à la Tournette et

se dirige contre la chaîne alpine pour se déverser dans l'Arlv,

affluent de l'Isère, en traversant le défilé de Marlens.

A Faverges, point où les deux cours d'eau Chaise et Eau-Morte

sont le plus rapprochés, existe, entre les bassins du lac d'Annecy

et de l'Isère, un seuil géogra})hi(|U(' d'une ti-ès faible hauteur

sur une largeur de 20 mètres, si bien (|ue l'eau captée dans

l'Eau-Morte pour l'alimeniation des usines de Faverges est

déversée artificiellement dans la Chaise. Il est en outre reconnu

qu'à la suite des crues causées par des pluies persistantes, l'eau

mélangée des deux torrents se déverse indifféremment soit vers

le bassin du lac d'Annecy, soit vers celui de l'Isère.

Il y a là un phénomène qui trouve son explication dans la

comparaison de l'ancien régime hydrographique et de l'état

topogi'aphique actuel.

A la ifn de l'époque pliocène, l'Isère, l'ecevant le Doron et

l'Arly, ne s'inclinait pas alors par un coude brusque vers le

S.-W. au niveau d'Albertville ; elle empruntait le cours de l'Arly

et celui de la Chaise pour se déverser directement par l'Eau-

(1) LuGEON, « Leçon de géographie physique ». SocitHe rmidoise des se.

nat.. 4' sér., vol. XXXVI, n^ 124, p. 62.

Ph

5. hJ

Ann. Bioh Lac. — T. II. Pl. 3.

Au Roc de Chère, une plate-forme sous-lacustre tufeuse, à cupules, montrant

son revêtement d'algues incrustantes, à o™6o au-dessus, contre la falaise,

une zone noirâtre formée par les gazons desséchés des Toïypotlivix, indique

le niveau normal du lac. Au second plan : promontoire de Duingt. — Vue

prise en octobre 1906.

Phototypie Week Frères, Bruxelles. '"'lot- 1^^. Guinier.

La Beine entre Saint-Jorioz et Sevrier avec cordon littoral de débris de Joncs

et de Roseaux, les incrustations tufeuses et les cailloux sculptés jonchant

le sol de la Scirpaie; au large, la Phragmitaie. — Octobre 1906.

A ni:. BioJ. Lac. T. II Pl.

^kllJi,

fc*jïï^tt^^i C'-WV^^'-->^^mm

f:

''*^4--«s?

La Beine entre Samt-Jonoz c: Scvrier, presque à sec en octobre 1906. Plagedésertique semée de cailloux tufeux, déblayée de Scirpes et bordée aularge par une dense Phragmitaie dont la ligne sombre se profile sur le

Roc de Chère, dominé à droite par la Tournette.

V ) -a

,-<^

Phototypie Wc... n.i.., i.u..;:... i-t.„t. M,. Gumier.

Sur la côte E. entre Chavoire et La Tour. Énormes tufs lacustres à secdans la Phragmito-Scirpaie. Les cailloux incrustés sont parsemés decoussinets d'algues Schizophycées et Chlorophycées. Diamètre moyendes tufs : o™20. Au fond la côte d'Albigny.

A un. B'iol. Lac — T. II. Pl. 5.

P; es de la jetée du ruisseau de la Planche (Sevrier). Au i^r plan, Nupharaie

bordée par une Scirpaie puis par une Phragmitaie très dense. Au loin,

la montagne de Veyrier.

Pliot. rii. Guinier.Phototypie Week Frères, Bruxelles.

Sur la Beine, près du ruisseau de la Planche (entre Saint-Jorioz et Sevrier)-

Tufs lacustres dans la Scirpaie. Sous une mince couche d'eau, transparaît

le lacis des Rhizomes noirâtres des Scirpes. Au large, la Phragmitaie.

A un. Biol. Lac- — T. IL Pl. 6.

:Lt ''J---£ï^

mMM SSs&ïS^Près de la Tuilerie (Saint-Jorioz). Une Maj^no-Caricaie représentée par des

mottes disjointes de Carex strida envahit la Scirpaie qui est bordée au

large par une ceinture de Phragmites.

Pliototypie Week Frères, Bruxelles. Phot. Pli. Guinier.

Le cône de déjection du Bourdon montrant l'envahissement progressif du

domaine du lac par la végétation sylvatioue. Sur le cordon littoral de

galets, la Scirpaie et la Phragmitaie en contact avec une Caricaie très

réduite et Salix purfurcas S- alba, Populus uigra, Ahnis wcana.

— 387 —

Moi'le dans le lac d'Annecy, dont l'émissaire traversait la plaine

des Fins, au nord d'Annecy, et recueillait le Fier pour aller

rejoindre le cours moyen des Usses. Ce torrent se jetait, comme

aujourd'hui, dans le Rhône. Ces faits de capture et de décapita-

tion de torrents ont été lumineusement exposés par Lugeon (1).

Autrefois, le Rhône était donc en communication directe avec

le lac d'Annecy ; les espèces fluviatiles ont pu pénétrer dans ce

dernier, mais il est certain qu'aucune n'a pu s'y maintenir, en

raison des invasions glaciaires. Aujourd'hui, l'isolement est

complet de ce côté, par suite de l'édification du delta torrentiel

du Fier post-glaciaire qui comble aujourd'hui la plaine des Fins

et a exhaussé, ainsi que j'ai pu m'en assurer par l'étude des

dépôts i)Ost-giaciaires de la région au nord d'Annecy, par l'accu-

mulation formidable d'apports d'alluvions, le niveau du lac

d'Annecy (2).

Mais l'isolement est-il complet du côté de Faverges? C'est peu

probable, en raison de l'éti'oitesse et de la faible altitude du seuil

qui permettent, pendant les hautes eaux, le passage des espèces

fluviatiles du bassin de l'Isère dans celui du lac d'Annecy.

C'est donc vraisemblablement la voie d'immigration de la

Truite, du Blageon, de l'Anguille, et même delà Lotte, arrivée

du Rhône par l'Isère, si on n'admet pas la possibilité d'une

introduction artificielle de ce dernier poisson, aucun document ne

le prouvant, du reste.

L'absence des Corégones, à l'état autochtone, n'infirme d'ail-

leurs pas ces conclusions, ces salmonidés n'existant pas dans les

cours d'eau du bassin de l'Isère; le bassin le plus rapproché de

nous où ils vivent est le lac du Bourget qui, comme on l'a vu, est

complètement séparé du lac d'Annecy par la cassure abyssale oii

s'engouffrent les rapides du Fier.

(1) Lugeon, Loc. cit. suprà.

(2) Delebecque a démontré (Lacs français, p. 359) que le niveau du lac

devait autrefois être à la cote 430, soit 1(5 mètres au-dessous du niveau actuel.

LES HYMENOPTERES AQUATIOIJES

par E. Rousseau

avec description de deux espèces nouvelles, par W-A. Sr.iiULZ.

Pendant longtemps YAgriotypus armatus, unique représen-

tant de la famille des Agriotypidae, décrit par CuRTis.en 1832,

l'ut considéré comme le seul Hyménoptère ayant des mœurssemi-aquati(|ues. Regardé d'abord comme spécial à l'xVngleterre

et rencontré depuis un peu partout dans l'Europe centrale,

VAgriotypvs co^ituitus Curt. demeura presque inconnu au

point de vue de son étliologie : on savait seulement que la

femelle de cet insecte plongeait sous l'eau, probablement dans le

but de déposer ses œufs dans le corps de quelque larve aquatique.

KoLENATi fut le premier (1848) qui observa l'état larvaire

à'Agriotypus armatus, mais il ne put réussir à obtenir

l'insecte parfait, et ne sut préciser s'il était question d'un Diptère

ou d'un Hym(''noptère. Un peu plus tard, Kriechbaumer parvint

à obtenir des éclosions, ses observations furent publiées par

DE SiEBOLD en 1858. L'année suivante, de Siebold découvrit

une grande quantité de coipies d'un Phryganide renfermant des

nymphes (\!Agriotypiis ; à cause de la différence de taille entre

celles-ci et les nymphes précédemment décrites, il crut avoir

afiaire à une nouvelle espèce qu'il proposa d'appeler Agriotypiis

7najor et que Bridgmann et Fitch reconnurent ultérieurement

devoir tomber en synonymie d'armatus.Klapalek a décrit en détail les mœurs et les métamorphoses

de cet intéressant insecte. Les adultes à'AgriotyjJUS se ren-

contrent aux bords. des ruisseaux, souvent en grand nombre,

dans les premières belles journées d'avril et mai. Ils volent dans

les endroits ensoleillés et se posent volontiers sur les feuilles

des plantes aquatiques; si une femelle tombe à l'eau, elle peut

- 389 —

résister au courant et se met à sautiller à la surface du liquide

avec autant d'agilité qu'une Hydromelva (Verhokff). Quand

elle plonge, la i'emelle est entourée d'une mince couche d'air,

elle nage à l'aide de ses pattes et va sur le lit. du ruisseau, sous

les pierres, pondre ses (pufs (un œuf dans chaque larve de

phrigane). Elle peut ainsi séjourner sous l'eau jus(|ue dix mi-

nutes. La larve passe sa vie sous l'eau, en parasite dans les

coques de certains Trichoptères, notamment Silo paUipes, Silo

nigricoi-nis, Goëi^a pilosa et aussi de Siiaihidopteriœ capil-

lafa , Trichosto})ia picicome, Odon(occyu})i albicoi-itc dont

elle dévore la larve; en juin, elles se transforment en cocons et,

en septembre, on trouve les nvmphes; l'éclosion se fait au

printemps suivant. Les fourreaux de phrvganides renfermant le

parasite se reconnaissent facilement au long prolongement

brunâtre en lanière qui existe à une des extrémités de la coque,

du côté de l'opercule; ce prolongement est souvent beaucoup

plus grand (pie la coque elle-même (jusque 86 millim. de long

suri millim.de large). Les deux extrémités de la coque sont

herméti<]uement obturées par une abondante sécrétion de fils

émise par les glandes salivaires de la larve au moment de sa

nymphose. L'opercule est aussi fermé à l'aide d'une petite pierre.

La lar^e ou la nvmphe du })arasite se tient dans un fort cocon

brun dont les côtés adhèrent à la paroi de la coque; en dessous

d'elle, il y a une petite chambre vide où se trouvent les restes

de la larve de l'Iiôte. Le prolongement en lanière est fortement

uni à la paroi antérieure du cocon et passe à ti*avers la membrane

antérieure, entre la petite pierre operculaire et la ])aroi de la

coipie. A la pai-tie postéri(?ure du cocon se trouvent les excré-

ments et la dernière mue larvaire du parasite.

En 1803, sir J. Lubbock signalait l'existence de deux autres

espèces d'Hyménoptères, de taille minime (1 millim.), nageant

sous l'eau et dont il donna la description : Pohjnema natans

et Prestwïchia aquatica.

Lubbock ne connaissait que la femelle de Prestu'ichia

aquatica. Elle fut retrouvée trente-quatre ans après, en 1890,

par Enock qui découvrit en même temps le mâle. En 1897,

Willem captura plusieurs exemplaires des deux sexes dans un

fossé aux environs de Gand et fit de nouvelles descriptions,

celles données par Lubbock et Enock étant trop sommaires et

quelquefois fautives.

— 390 —

Prestwichia se meut dans l'eau comme un Hvdraclinide, en

se servant de ses pattes comme rames ; on le voit aussi marcher

dans le sein du liquide sur les plantes et les parois de l'aqua-

rium, les ailes repliées sur le dos. L'animal peut aussi s'observer

marchant à la surface de l'eau ; lorsiju'il veut pénétrer dans le

liquide, il baisse la tête, l'enfonce verticalement, se pousse par

quelques mouvements rapides des pattes et se trouve bientôt

marchant dans une posture renversée sur le plan de séparation

de l'eau et de l'air. Quelques secousses le détachent de la surface

et le rendent libre à l'intérieur du liquide. Willem vit un de ses

exemplaires, sorti de l'eau, se lissant les ailes mouillées an

moyen des pattes postérieures et continuant ce manège pendant

plus d'une demi-lieure ; de temps en temps, il s'interrompait pour

relever les ailes et les faire rapidement vibrer, vraisemblable-

ment dans le but de les séchei'. Un faux mouvement ayant fait

retomber l'insecte dans l'eau, Willem ne put vérifier si c'étaient

là les opérations préliminaires au vol. Le mâle, qui est aptère,

pittoresquement comparé par Enock à une - pauvre puce afia-

mée «, aies mêmes allures aquatiques que la femelle oi, hors de

l'eau, a des mouvements plus paresseux.

Les métamorphoses de Prestwichid sont peu connues.

Willem croit que Prestwichia est parasite des eeufs d'une

espèce (XAgrion, De Steeani Ferez l'indique comme parasite

des œufs de Notonecta et Dytiscus.

Quelques années après la description de Polyneitia un tans

par LuBBOCK, Ganin en 1869, fit connaître son développement

embryonnaire, l'espèce fut ensuite retrouvée au Wiirtemberg par

VossELER et i)lus tard Enock en captura de nombreux exem-

plaires et identifia Potijnema nataits avec Cajrqihractus

cinctus Haliday. Il y a i)Ourtant lieu de remarquer que d'après

Westwool) (1879), Pohjnema natans rentre dans le genre

A?iaphes Haliday, qui a la priorité sur Polynema et Cara-

phractus, de sorte que cette espèce doit s'appeler actuellement

Anaphes cinctus.

La larve de Anaphes cinctus {Polynema natans) vit dans

les œufs de Calopteryx rirgo ; ceux-ci sont ordinairement situés

dans le parencliyme des feuilles de Nyniphaea. Au bout de six

à sept jotu's, on trouve déjà de très petites larves d'Anaphes

prêtes à subir la nynq)]ios(' et, dix à douze jours après, l'insecte

parfait sort.

— 391 —

Anaphcs peut vivre plusieurs heures sous l'eau dans laquelle

elle se meut à l'aide de ses ailes; sa démarche est plutôt sacca-

dée si on la compare à celle de Prestirlchta qui nage, comme

l'on sait, à l'aide de ses jjattes.

Dans ses études embryologiques sur les insectes, Metschni-

KOFF, en 186G, signala l'existence d'un Hvménoptère parasite

des œufs de Gerris lacustris, il en étudia le développement qu'il

rapporta à une espèce de Teleas indéterminée. Ganin retrouva

le même parasite et dessina la larve si bizarrement constituée de

cet hvménoptère. En mai 1000, M. P. Marciial recueillit dans

un étang des environs de Paris, les œufs de Gerris parasités par

un Proctotrupide, qui devait être identique à celui des deux

auteurs précédents ou être en tout cas une espèce fort voisine.

« Toutes les pontes de Gerris que j'ai observées, écrit Mar-

•r CHAL, étaient formées d'œufs alignés sur la face inférieure dt;s

" feuilles de Putamogetoii, le long du bord libre. En passant

» en revue le produit de ma première récolte du 12 mai, je pus

• constater que dans certaines rangées d'œufs de teinte jaune et

•• qui contenaient des embryons de Gerris déjà formés, se trou-

•• \aient quelques œufs d'un blanc mat ; en examinant ces œufs

•• au microscope, je vis que leur contenu était animé de mouve-

» ments de contraction ondulatoires, et en les ouvrant je mis à

" découvert une larve annulée présentant une tête armée de

" petits crochets mandibulaires et qui évidemment était une

» larve d'Hyménoptère ; cette larve très avancée dans son déve-

» loppement correspondait à. la troisième forme larvaire de

" Ganin et remplissait toute la coque de l'œuf. Désirant con-

•^ naitre le développement du parasite que je venais de découM'ii',

•• je recueillis, le 14 mai, de nouvelles pontes de Gerris, et en

^- examinant les œufs les uns après les autres, je trouvai à l'inté-

•' rieur de certains d'entre eux la première forme larvaire du

" parasite, qui ressemble beaucoup à celle représentée par Ganin,

•' mais elle m'a paru en ditïerer par la disposition des soies et

" par la brièveté de la corde caudale ; de plus je n'ai pu constater

" la présence d'une dent à la base de cette dernière.

•^ Dans le courant de juin, j'obtins l'éclosion de six individus

•• adultes dont quatre femelles et deux mâles. Ils étaient éclos

•' dans un grand verre en partie rempli d'eau, où flottaient des

•• fragments de feuilles de Potamogeton [)Ortant des œufs de

" Gerris parasités. Grâce à la présence d'un dis([ue de verre

— 392 —

servant de couvercle, ils restèrent emprisonnés à l'intérieur du

verre et je pus les observer à loisir; or, j'eus bientôt la sur-

prise de voir que ces minuscules Hyménoptères pouvaient éga-

lement bien se servir de leurs ailes pour -soler et pour nager.

Chacun d'eux traversait en volant l'espace (|ui s'étendait entre

la surface de l'eau et le couvercle, ou bien volait d'une paroi

à l'autre. Pour pénétrer dans l'eau, il inclinait la tête en avant

et faisait \isiblement un effort destiné à vaincre la résistance

opposée ])ar la tension superficielle ; ce passage de l'air dans

l'élément liquide lui était d'ailleurs rendu plus facile lorsqu'il

se trouvait sur le bord d'une feuille flottante qu'il n'avait qu'à

contourner pour pénétrer dans l'eau. Une fois immergé,

l'insecte, continuait à marcher ; s'il se trouvait sar une plante

aquatique, il cheminait alors avec une aisance aussi grande

que s'il eût été en dehors de l'eau ; si, au contraire, il n'était en

contact avec aucun corps solide, il se mettait à nager avec ses

ailes, frappant l'eau avec ces dernières sans précipitation et

d'un mouvement cadencé ; il pouvait ainsi s'élever oa descendre

et traverser toute l'épaisseur d'eau qui se trouvait contenue

dans le verre ; lorsqu'il arrivait à la surface, il devait faire un

nouvel effort pour passer du liquide dans l'air libre; i)uis ne

" tardait pas à reprendre sa vie aérienne. »

La mode de locomotion aquatique de cet Hyménoptère {Liin-

nodytes gerriphagus nov. gen., nov. spec.) est tout à fait com-

parable à celui de (Anaphcs cinctus,Polynema natans). Mais

LuBBOCK n'a pu voir ce dernier insecte faire usage de • ses ailes

•• pour le vol. De plus, d'après Ganin, chez Anaphes cinctus

" {Polynema natans), les ailes seraient remplies de sang et

•• fonctionneraient comme des brancliies; les trachées, par conti'e,

« feraient défaut à tous les stades de l'évolution. Chez la parasite

des œufs de Gerris, au contraire, l'aile présente la structure

" habituelle et il existe un stigmate métathoracique normal. ••

En août 1894, R. Montez, trouva au Grau du Roi, près

d'Aigues-Mortes, de nombreux exemplaires d'un Hyménoptère,

qu'il ne nomme pas, mais dont il donne une description assez

complète. Il croit pouvoir rapporter ces insectes au groupe des

Pi'octotrupides. Ils se ti'ouvaient sous la forme d'une multitude

de petits })oints noirs, se détachant avec peine, sous des pierres

atteintes })arcliaque vague ou même complètement plongées dans

l'eau. MoNiEZ pense que cet Hyménoptère (quitte sa retraite la

— 393 —

nuit pour chercher sinon sa nourriture, (ki moins les hirves

d'insectes auxquels il confie sa progéniture.

En 1902, De Stefani Ferez fit connaître une auti'e espèce de

Liynnodytes, à mœurs semi-aquatiques et également parasite

des pontes de Gerris, le Limnodytes setosus nov. spec.

Dans le même travail, De Stefani Ferez décrit un autre

Hvménoptère aquatique api)artenant à la famille des Braconides :

Giardlnaïa urinatoi' no\. gen. nov. spec, dont il put observer

les métamorphoses. La nymphe se présente sous la forme d'une

petite chrysalide brune allongée sur le Potronogeton pecti-

natimi; elle possède à l'exti'émité de l'abdomen une armature

spéciale formée de deux crochets qui lui permet d'encastrer ses

derniers segments dans les tissus de Potamo(jetO)i, le reste du

corps étant libre et ayant l'aspect d'un petit boui'geon.

Stefani, en examinant l'insecte parfait, vit qu'il était tellement

voisin du genre Adonon qu'à une inspection superficielle on

pouvait croire qu'il y appartenait, mais il reconnut ensuite qu'il

s'agissait d'un autre Braconide; contrairement à ce (pu a lieu

pour la plupart des espèces de cette famille, la nymphe est nue,

sans coque, caractère qui conduit Stefani à créer une nou-

velle famille, Hijdroihetidae, dont ferait aussi partie le genre

Ademon, que l'auteur soupçonne avoir des mœurs aquati(]ues,

ainsi que d'autres Braconides (surtout Blacides). Quand la

période nymphale est terminée, l'adulte de Gco'dinaïa urinator

rom})t la chrysalide sur le dos, monte le long des ramuscules de

la plante, ariive à la surface de l'eau et prend son essor.

Le 11 octobre dernier, comme j'examinais les produits d'un

dragage fait dans le lac d'Overmeire, ayant placé quelques échan-

tillons de Myrioplujllum dans des bocaux pleins d'eau, quelle

ne fut pas ma surprise de voir dans l'un d'eux un Hyménoptère

nageant parfaitement et avec la plus grande aisance au sein du

liquide.

Comme ses caractères ne permettaient pas de le rapporter cà

aucun des Hyménoptères aquatiques connus jusqu'à présent, je

crus avoir affaire à une espèce nouvelle et je fis de nouveaux

dragages, afin de recueillir d'autres spécimens, mais mes recher-

ches demeurèrent sans résultat. Fendant trois jours je pus

conserver en vie et observer à loisir cet int(''ressant insecte dans

25

— 394 —

un large tube à réactif \Ae'm d'eau, a])r(''s quoi je fis parvenir le

spécimen en question, conservé dans l'alcool, à mon savant

collègue hyménoptérologiste W. A. Schulz, qui me fit savoir

qu'il s'agissait d'un exemplaire femelle d'Ade/jioJi decrescens

(Nées) se rapprochant beaucoup de la forme mutuator Nées.

Nous avons vu plus haut que de Stefani Ferez avait déjà

soupçonné les mœurs aquatiques de cet Hyménoptère.

Quel(|ues jours après, étant retourné à Overmeire, dans le but

de me livrer à de nouvelles investigations, je fus assez heureux

de trouver, dans les mêmes conditions, deux autres exemplaires

femelles de Braconides ayant également des mœurs aquatiques,

mais nageant moins bien que VAdemoïi. Cette fois, il s'agissait

de deux espèces tout à fait nouvelles que W. A. Schulz baptisa

sous le nom de Dacnusa Rousseaui et Cho?^ebus natator.

Nous en donnons plus loin les descriptions empruntées au

travail de Schulz : ^^ Schwimmende Braconiden ^', qui a paru

récemment dans les Annales de la Société entomologique de

Belgique.

D'après Marshall (in André, Species des Hyménoptères, Bra-

conides.), Ademon decrescens habite la plus grande partie de

l'Europe, mais il est peu commun. Il vit en petits essaims sur le

Nasturtiuni officinale, au bord des ruisseaux et des fossés. Ses

métamorphoses sont inconnues.

L'exemplaire que j'ai pu observer pendant plusieurs jours

était presque toujours sous l'eau, je ne l'ai vu soi-tant de ce

liquide que rarement en grimpant le long d'une plante aquatique.

Il semblait hors de l'eau plutôt embarrassé et lissait presque

constamment ses ailes à l'aide de ses pattes postérieures ou les

faisait légèrement vibrer, comme s'il allait prendre son \6\, pro-

bablement dans le but de les sécher et de désagglutiner les abon-

dants poils dont ses ailes sont couvertes et lui permettre ainsi de

prendre une réserve d'air suffisante pour ses pérégrinations aqua-

tiques futures.

I^our pénétrer dans l'eau, il plongeait la tète en avant en

s'aidant par quelques mouNements des pattes. Il nag<'ait alors la

tête en bas à l'aide de ses pattes, les ailes restant inactives et

repliées sur le corps, les pattes postérieures semblant surtout

l'aider à se lancer en avant . Il est possible aussi qu'elles lui per-

mettent dacourir rapidement à la surface des eaux, comme les

Raitali'd, mais c'est une hypothèse que je n'ai pu vérifi(>r.

Ademoii nageait dans l'eau avec la jdus grande aisance, parfois

— 395 —

je l'ai vu clicmiiicr le long de la pai'oi du tube ou sui' la tige de

Mj/riojihi/Uuin (ju'il contonait, sans avoir aucunement l'aii'

d'èti'o incomniod!''. Il restaiL parfois plusieui'S heures sous l'eau,

sans en sortir, allant jusqu'au fond même de l'aquarium, ce qui

n'était pas le cas pour les deux autres espèces de Braconides :

Dacnusa Rousseaui et Chorebus uatator, qui se meuvent éga-

lement dans l'eau à l'aide de leurs pattes, mais ne s'écartent

guère de la surface et offrent dos mouM'inents beaucou}) ])lus lents

et paresseux que Adetnon.

i''i«. 1. Patte postéi-icure (l'oi-teineiit grossie) de ^Idciiion dccrcuccna (Ivces), ffiiielli

La plupart des Pjraconides {Dacuusff et genres voisins,

Gyrocfuiipa, (liorehus, Chacnusa, Chaenon, Sj/ntocrasis,

Alloea, Ah/sut, etc.) qui vivent dans le voisinage des eaux

douces et salées offrent probablement la ])ro[)riété de se mouvoirdans l'eau et Schulz, dans son intéressante notice, fait très juste-

ment remarquer les caractèi'es très ])articuliers (ju'offrent ces

insectes aux ailes pubescentes frangées de longs cils et aux tarses

dilatés, qui i)(n'mettent l'adaptation à ce genre de vie. Des

— ::i9(3 —

observations ulléricuivs altentivus viendront probuljlcinent à

ra})l)iii (lo cette tlièse.

DACNUSA ROUSSEAUI spec. nov.

Dièse Art kônnte wegen ilirer imansgebncliteton Vorderfiiigel-

Hadialader leiclit fiir eine Angeliôrige der Gattung GyrocampaFôrst. gelialten werden, wozu jcdocli wedei' die gekerbte Liings-

Fig. 2. — Daouisa Rousseaui Sclilz. Weibehen : aj Draufsiclit^ bj Mesoplcuren mit

Furclioii^ c) lîintorfussglieder, stark vcrgrôsscrt.

furclieihrer Mittelbrustseitennoclidie gestreckte Endliiilfte des

2. Abschnittes dieser selben Radialader passen. Durch beide

Merkmale reilit sie sicli vielmehr riclitig bei Dacnusa Halid.

ein, ohne indessen auf irgend eine der in diesem Genus von den

Aiiktoren erricliteten Formen bezogen werden zii kônnen. Aucli

vmter den vielen, 1895 von C. G. Thomson besclu'iebenen scliwe-

disclien Z)«cn ?<s«-Species habe icli micli vergeblich bemiilit,

eine herauszufinden, die mit dem mir vorliegenden weibelien

— ;397 —

iibereinkiimr. Trotzdem ist dicses scliarf cliai'akiorisiri uiid

rechtlortigt damit die Aufstellung einer neuen Art.

D. Ronssetnù ist nacli T. A. Marshall's Tabolle,amii;iclist('n

mit D. semb'Hfjosa Ilalid. (1839) verwandt, mit der si(^ das

wenigstons am Grande langsruiizlig gesti'ichelte 2. Hintei-leib-

stergit, das sclnvarze Abdomen sowie die von der Fliigelsi)itze

entferntc und, wie bereits gesagt, niclit ansgebuchtete Radial-

ader gemein liât. Die Unterschiede liegen u. a. in der gerin-

geren Grosse,denkiirzeren Fiilileni,der allseitiggeschlossenen 2.

Voi-dei'fliigel-discoidalzelle und in der liinglichovalen Hinter-

leibsform von Rousseaui. Meine Abbildung (fig. 2) mag die

folgende Neubescln-eibung beluifs Wiedererkennung der Wespeunterstiitzen.

Weibchen. Kôrperlange knapp 2.5 mill. Kopf liinter den.Vugen kanm verbreitei't, aut' Stirn und Scheitel von einemMittellàngskanal durchzogen. Fiihler etwas kiirzer als der ganzeKôrper, ungefâhr 1 1/2 mal so lang aïs Kopf, Bruststiick undMittelsegment zusammengenommen, lO-gliedrig; es ist aber zu

bemcrken, dass bei dem typisclien Stûcke beide Fiihler an der

Spitze leicht scln'issellormig ausgehôhlt sind, was datur spricht,

dass ihnen nocli weitere Glieder ansassen, deren jcdocli anscliei-

nend nur nog wenige gewesen sind.

Der Komplex von Thorax und Mittelsegment hat anniihernd

die Gestalt eines langgestreckten Rechteeks, mit fast parallelen

Seitenrandern. Die beiden Langsriefen auf dem Dorsulumdeutlich, am Ende, vor dem Schildchen, in eine massig tiefe,

oblonge Grube abfallend; der Raum zwisclien ilmen diclit fein

punkiirt, bloss voi'U leicht ausgelioldt. Mittelbrustseiten

(s. Fig. ^b) gliinzend glatt, von drei starken Furchen durch-zogen, deren eine, untere, breite der Lange naeh streicht undgrob (piergekerbtist, diezweite voniln- vorn senkreclit abgehend,({uer bis zur Vorderfliigehvurzel zieht und ebenfalls gekerbt,aber schmider ist, wiiln-end endlich die dritte, kurze undtiefeingedriickte, glatte in sclu'agei' Langsrichtung vom Hintcr-

rande, bei den Metapleuren ausgeJit. Mit Ausnahme der Mittel-

brustseiten ist der Vorderh(J)-j)e>' bis zu/jf Mittelsefptienl

einschliesslich matt und zloiilich Jmig and dicht griunjdbbehaarf. HïnterschUdchen ztr eiiion ztthnart}()en Hochererhoben. Beine lang und schmaehtig, aber docli in geringeremGrade als vergleichsweise bei Adonoii decresccns (Nées)

;

aile Tarsen ein wenig kiirzer als die ihnen voraufgehenden

— 398 —

Scliicncn. Tf/rscnc/idglicil siimlliclior drei lU'inpaai'fi i/dcfi

clem Etale zii. etœas verbreHert und verdtcht, gieiclilang

don z^^'oi vorJiergegangenen Tai'sengliedcrn mitsammon; Klaucn

lang und di'mn. Sclienkel leiclit kenlig verdickt; Vorderschie-

nen starh gehogen. Fliigel matt kupferrot bis violett irisirend,

didit beliaart imd dalior etwas getriibt crsclieinond, amAussensaume hehler Paare mit langer, zottiger Haar-

franse. Stigma durohwog gefarbt, lang imd scbmal, bis zur

Mitte des Vorderrandes der Kadialzelle reicliend. Radialader

von der Flûgelspitze entfernt, im 2. Ahschnitte nicht ausge-

buchtet, vielmehr hier anfangs scliwacli nach unien gewôlbt

und in der Endliàlfte gerade gestreckt, wodurcli die Radialzelle

Lanzettform gewinnt; 1. Abscbnitt der Radialader gerade, auf

dem Stigma sonkrecht, auf dem 2. Abschnitte in stumpfem

Winkel silzend und daber ansclieinend scbrag gericlitet, im

Grunddittel des Stigmas entspringend und von etwa der halben

Lange dièses Grunddittels. 2. DiscoiddlzeUe der Vorder-

flilgel voWiommen geschlossen; Nervulus stark postfurcal,

rlicklaufende Ader scbwacli antefurcal. Hinterflùgel sebr

sclimal.

Mittelsegment binten gerade abgestutzt, iiberall mit grober

Runzelung, die aber unter dem an ibm besonders dicliton,

zottigen Haarkleide wenig deutlicb ist; immerliin scheint vorn

ein Mittellangskiel ausgepragt zu sein. Hintei'leib obenauf de-

press, im ganzen elier ein wenig breiter als der Tborax,

làngliclieifôrmig, von vorn bis zum Ende des 3. Tergits regel-

massig verbreitert und mit geraden Seitenrandern, danacli

ziemlich scbnell der Spitze zustrebend und an den Seiten et^^as

nach aussen gewolbt. 1. Tergit nach vorn zu ansebnlicli

vcrschmalert, kegeifôrmig, ungefiihr 11/3 mal so lang als binten

breit, in seiner ganzen Ausdelmung diclit und fein làngsrunzlig

gestreift; die Seitenhôcker vor den Luftlochern nur eben ange-

deutet. 2. Tei'gii ni seiner Grundhàlfte, und zwar an den

Seiten etwas weiter nacb binten zu als mitten, gleichfalls, nur

feiner und regolmassiger I(lngsnadelrissig-run:-elsfrei//g; die

Tergite sonst polirt glatt und ihro Hinterriinder sebr undeutlicb

vorgezeichnet. Sternite aucb glatt und stark glanzend. Lege-

sclieide diinn und gerade, die Hint(?rleibss})itze ein wenig (umdie Lange des 3. Hint(^rtarsengliedes) iiberi-agt^nd. Bebaarungam Abdomen spjtiiicb, auf seine Spitze und die Sternite

bescbi'ankt.

— 399 -

Schwarz. Oberkiefer, 1. Fiililergeissiglied und die Beine rot-

gelb; die Hiit'ton und ersten Scli(?nkelringe aller Paare, ferner

die Voi'der- und Mittelsclienkel an der Oberseite, die darauf

folgenden Scliienen und Tarsen fast ganz und an den Hinter-

beinen die Oberseite der Schenkel nebst ihrei' Endlialfte unten,

dieScliienenspitze sowie das letzte Fussglied, sind schwarzbraun

iïberwasclien. Fliigelschuppen gliinzend pechschwarz. Stigma

und Flïigelgeader gelbbraun, die Vordei'rand- und Basaladern

melir schwarzbraun.

Mannelien unbekannt.

Benannt ist Wespo zu Ehreu ihres Kuldeekers.

CHOREBUS NATATOR spec. nov.

Die iibrigbleibende Species der im See von Overmeire gefun-

denen Sclnvininier-Braconiden gehort noehmals zu den Dacnu-

sinen. Es maclit aber Miilie, sie in einer der von den Auktoren

aufgesteilten Gattungen unterzubringen. Docj/ /!S(f -hlnûk-h is(

ilire etwas vor deni Ende g(^streckt verlaufende Vorderfiiigel-

Radialadt'r; doeli verbietet eine solclie Genusdeuiung u. a. der

verhalinisniJissig lange und gegen die Spitze seitlieh stark

zusannnengedriickie Hinterleib des Tieres. Der Gesaintlieit ilu^er

Charaktere nacli, insbesondere aucli wegen ihrer bcliaarten

^^etzaugen, liabe ieh micli endlicli cntscldossen, dièse Art bei

den wenigen, nebenbei bislier stets in der Fabe von Wasser

angetroffenen Sclilupf\ves[)en einzui'eihen, die untcr deiii Hai,i-

DAYSclien Gattungsnameii Choj'cb us {IS'SS) umlaui'en, obwold sie

liiervon abweicliend ini Vorderfliigel eine offene 2. Discoidal-

zellebesitzt.

Kommt innerhalb dieser Gattung in der naclisten Nalie von

naiciihun Halid. (1839) zu stelien, mit welcher Art sie von der

unteren Aussenecke der 1. Cubitalzelle massig weit entfernte

riicklaufende Ader, die Lange des Hinterleibes und dessen voin

4. Ringe ab compresse Gestalt gemein bat. Die Hauptunter-

schietle kônnen in der etwas geringeren Kôrpergrosse, den ein

wenig liingeren Fiihlern, den grôsstenleils dunkelgeiarbten

Beinen und namentlich in dem kûrzeren und breiter(m 1. Abdo-

minaltergite von natatoi" erblickt werden.

Weibclien. Kôrperliinge 2.G5 mill. Kopfquer, so breit als das

Bruststïick, beiderseits liinter den Augen deutlicli vorge(|uollen,

— 400

glaiizend, l'cin iiiid m;issig diclit bohaart, aufSclieitel und Hinter-

ïiaupt olme Làngseinsenkung. Fuhler etwas langer als Kopf +Thorax + Mittolsegnient, ungefàlir 1 1/4 mal so lang als dièse

drei Kôrperabsclmitte zusammen, IG gliedrig, gegen das Ende

leiclit verdickt. Dorsulum infolge dicliter und feiner Punktirung

matt, aucli in dem miitleren Langskanale, der an den Seiten

von je einer deutliclien, vorn als zahnartiger Hôcker vortreten-

den Riefe begrenzt ist. Mittelbrustseiten glalt und glanzend,

unten mit einer tiefen und breiten, grob quergerunzelten Langs-

furche, dariibei', am Hinterrande, bei den Metapleuren mit

einem kurzen, ebenfalls tiefen, aber glatten Langseindrucke und

vorn mit einem starken, scln^agen, bogenfôrmigen, \mter der

Flûgehvurzel endigenden gerunzelten Quereindrucke, Hinter-

schildchen mitten scliarf gekielt; von der Seite betraelitet,

erscheint es dort zalindvt'uj erhoben. Beine etwas kïu'zer und

kràftiger als in den z^^•ei oben abgeliandelten Wespenarten;die

Tarsen sàmtlich ungel'jUn' gleiclilang den ilinen jeweils vorauf-

gelienden Sdiienen. EndgUcd der Tarsen aller Paare von

gleidier Lange wie die beiden vorliergehenden Glieder mitsam-

menund nach dem Ende Iiin rerhreiterf, jedoch etwas weni-

ger als bei Dactiusa Bousseaui m.; Tarsenklauen kurz und

ziemlicli kràftig. Schenkel nach dem Ende zu etwas keulig

verdickt; Vorderscliienen gerade. Fltigel schwach irisirend, an

sich glashcll, aber wegen ihrer dichten Behaarung von leicht

getrûbteniAusselien; haarfranse am Aussensaume der vorderen

kiirzer und schwacher als in der soeben erwalmten Species, an

demjenigen der hinteren dagegen, die auch hier lang und schmal

sind, ebenso lang wie in dieser Stigma dick, immerhin etwas

diinner, als die Lange des ihm annahernd reclitwinklig, in

1/3 seiner Lange, aufsitzendcn Grundaljschnittes der Radialader

betràgt, dabei lanzettlich und ziemlich langgestreckt, gleich-

miissig gefarbt, Radialzelle verhaltnismiissig kurz, weit vor der

Fliigelspitze endigend : zum Vergleiche sei mitgeteilt, dass das

Stigma die Mitte der Vorderrandes der Radialzelle liberragt. 2.

A])schnitt der Radialader im ersten Drittel seiner Lange etwas

bauchig nach unten gewôlbt, darauf gerade gestreckt und dicht

vor dem Ende wieder leicht nach oben gebogen. Riïcklaufende

Aderzwar etwas hinter die 1. Cubitalquerader geschoben, aber

um wenigerjils 1/3 der Liinge der die 1. Cubital von der 1. Dis-

coidalzelk) trennenden Ader : besser làsst sich dièses Verhidtnis

vielb'ichi so ausdrrudcen, dass die 1 . TnljUalquerader nicht schari'

winklig- gebroclien ist, um so eine Sechseckfoi'm fiir die 1.

Cubitalzelle zii ergeben, sondern dass sie in ilireni unteren Drittel

bloss einen kràftigen Bogen bildet. 2. Discoidalzelle im Vor-

der/fiïgel unten imd aussen loeit gedff'net ; Nerviilus stark

postfurcal.

Mittelsegment kurz, nui' halb solang als breit, iiinton sclinur-

gerade abgpstutzt iind senkreclit nach unten failend, an denSeitenràndern etwas bucklig naeh aiissen gewôlbt, auf der

Scheibe nahezu eben und grob runzlig skulptirt, olme besondere

Eindriicke; ein Mittellàngskiel ist auf ilir nur ganz vorn leicht

angedeutet. Hinterleih sitzend, langer als KopfscMld,Thorax und Mittelsegment zusammen, am Ende, vom 4.

R'uige ab, comjJress ; 1. Tergit dichtund fein langsgerunzelt,

fast so breit als das Mittelsegment und yiiir loenig bezio.

beinahe gar nicht langer als am geraden Hinterrandebreit, nacli vorn scliwacli verjûngt, seitlicli olme vorspringende

Hôcker. Dièse Bauart des Abdomens liesse an das GenusPole?non Gir. denken, von dem sicli aber meine Art sclion rein

oberflàchlicli durcli die weniggliedrigen Fûhlcr und das glatte

2. und 3. Tergit unterscheidet. Bis zum 3. bezw. Anfange des

4. Tergits ist der Hinterleib depress. Tergite vom 2. an und aile

Sternite glatt und glanzend. Der Komplex des 2. bis 4. Tergits

verjûngt sicli kegeliormig nach liinten zu. Legesclieide vi^enig

vorragend, gerade und dùnn.

Beliaarung an Thorax, Mittelsegment und Hinterleib kurzund sehr sparlich, gleich derjenigen an Kopf und Flihlern

graugelb.

Schwarz. Rotgelb sind an den Vorder- und Mittelbeinen die

Hûften, Schenkelringe und die Unterseite der Schenkel, an denHinterbeinen eine leiclite Aufhellung der zweiten Schenkelringesowie der Schenkel auf deren Unterseite. Stigma und Flùgel-

geàder gelbbraun.

Mànnchen unbekannt.

— 402

BIBLIOGRAPTIIK

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I(S58. Von Siekold. Agriolypas urmatits in Trickostoma picicovne (Amtl.

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I8ii[. \U)\ >iE\îi)],D. Vebar AgriotifiJih'i aniiatm Stett. Ent. Zeit. XXII).

1863. J. LuuBOCK. On two aquatic Ilymenoptera, one of which uses its

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1809. Ganin. Beitrivge zur Erkenntniss der Entwickelungsgeschichte bei

den Insecten. (Zeitschr. fur Wiss. Zoo). XIX).

1866. Metschnikoff. Embryologische Studien an Insecten (Leipzig, 1866.

1884. Bridgmaxn et Fitch. Introductory Papers on Ichneumonidae (Entomo-

logist. XVII.)

1892. Verhoeff. Ueber einige seltene Tracheaten an Rheinlande (Ent.

Nachr XVIII).

1893. Klapalek. Métamorphose der Trichopteren (Arch. Landesdurch-

forsch. Bohmen. VIIIi.

1894. R. Moxiez. Sur un Hyménoptère halophile (Rev. biolog. du Nord de

la France).

1895-96. F. Enock. Aquatic Hymenoptera (Nature).

1896. V. Willem. Note sur le mâle de Prestwichia aquatica Lùbb. (Ann.

Soc. Entom. de Belgique, XL )

1896. V. Willem. Description de Prestwichia aquatica Lubb. (Bull, scient.

France et Belg. XXX).

1900. P. Mauchal. Sur un nouvel Hyménoptère aquatique, le Limnodytes

gerriphagus (Ann. Soc. Ent. France. LX).

1902. T. De Stefani Perez. Osservazioni biologiche sopra un Braconide

acquatico, Giardinaïa urinator, e descrizione di due altri Imenot-

teri nuovi (Zool. Jalirb- f. syst. XV).

1907. W. A. Schulz. Schwimmende Braconiden (Ann. Soc. Ent. de

Belgique. LI).

BIBLIOGRAPHIE LIMNOLOGIOUE

COMPTES RENDUS, ANALYSES, CITATIONS

(Nous publierons désormais sous cotte rubrique, dans chaque

tome des Annales, dc;s analyses ou des citations bibliogra-

phiques des travaux parus depuis 1906 et qui concernent la

Limnobiologie.

Nous prions les auteurs de bien vouloir nous faciliter cette

tâche en nous faisant parvenir les tirés à part de leurs mémoires

et nous faisons appel à nos collaborateurs pour qu'ils nous four-

nissent des résumés des publications qui nous éclia])peraient.)

N" I

Spongiaires

1. 1900 N. Annandale. Notes on the Freslnvater Fauna of

India. N° 1. A Varietv of Spongilla lacustris from

Brackisli Water in Bengal. (Journ. Proc. As. Soc.

Rengal. "Vol. II, p. 55.)

[Var. bengalensis nov. var]

2. 1907. R. KiRKPATRiCK. Notes on two species of African

Freshwater Sponges. (Ann. Mag. N. H., XX, p. 523.)

[Spongilla cerebellata Bwbk. du Caire et Ephydatia fhiinatilis

Linn., nov. var capensis du Cap.]

3. 1900. R. KiRKPAïRiCK. Report on the Porifera, witli notes

on species from the Nile and Zambesi. (Zoolog. Res.

Third Tankanvika Exped. Cunnington.) (Proc. Zool.

Soc. London. Vol. I, p. 218.)

[r/auteur décrit liuit spongiaires d'eau douce (sept Spongilla, un

Ephydatia) dont trois sont nouveaux : Spongilla Cunningtoni, Sp.

Rousseletii, Sp. (?) Zambesiana, Ephydatia plitnwsa var. Bronni

nov. var. Le nombre des Spongiaires d'eau douce d'Afrique est donc

actuellement de dix-neuf espèces.] (E. 11.)

404 —

Coelentérés

4. 1*.>0G. E. T. Browne. On tlio Frosliwalei- Mcdusa Liinnoc-

nida, langaiiicao and ils occurrence in tlie River Niger.

(Ann. Mag. Xat. Hist., XVII, p. 304.)

(La présence d'une MéJuse dans le Niger fut signalée pour la pre-

mière fois en 1888, parle D' Toutain (Bamakon, Soudan français). En

1U03, S. S. Budgett rapporta quelques exemplaires d'une Méduse

trouvée dans le Forcados Hiver, une des branches du delta du Niger.

Les deux méduses se rapportent à Uinnocmda tankanicae Urdim. \a\

présence de cette espèce dans les eaux du Niger pourrait faire

admettre l'hypothèse qu'elle a émigré des eaux de la mer jusqu'aux

lacs africains pour s'adapter peu à peu à l'eau douce (comme c'est le

cas pour Cordylophora lacustris).]

5. 1906. S. Ekman. Cordjlopliora lacustris alhnan i HjiUma-

rens vattenoinrade. (Arkiv. f. Zool. Bd. III, p. 1.)

[Cordylophora n'était connue jusqu'à présent en Suède que dans

les environs de Stockholm. Ekman en a trouvé des exemplaires au

centre de la Norvège, dans la rivière Hyndevadson; l'auteur émet

diverses hypothèses pour expliquer la présence de celte espèce à

un point si éloigné de la côte.)

Plathelminthes

6. 1900. L. BoiiMKJ. (Zeitschr. Wiss. Zool., LXXXI, p. 344.)

[Bohmig donne un travail d'ensemble sur l'anatomieet la systémati-

que des groupes suivants des Triclades : Procerodidae et Bdellou-

ridae. O.i y trouve les descriptions des familles, sous-familles, genres

et espèces avec la synonymie.]

7. 190G. E. Breslai'i. Eine neue Art der marinon Turbellai'ien-

gattnng Po/ijci/stis (Macrorhi/nchiis) ans dcm Sïiss-

wasser. (Zool. Anz. Bd. XXX, p. 415.)

[Polucjjstis Goettii sp. nov. (Jardin botanique de Strasbourg).]

'8. 1907. E. Enslin. Die Vorbivitung der Planarien im Gebiete

der Wiosent. (Mitt. Naturli. Ges. Niirnbei'g, 1907, p. 7.)

[Planaria alpina est très abondante, Polyceli^ cornuta manquepresque entièrement, l'espèce la plus répandue e^^l Planaria yonoce-

phala. Dans la région des sources, on trouve assez souvent associée

à PL alpina, Dewlrocoelum lacieum. Il n'y a pas de différences mor-

phologiques entre les exemplaires des eaux Iroides (sources, fon-

taines) et ceux des eaux à température plus élevée.]

— 405 —

9. 1907. E. V. Daday. In Sudamerikanisclien Fischen lobonde

Trematoden-Ai'ten. (Zool. Jalirb. Syst., XXIV, p.-KiO.)

[Distomum quadrangtilatum sp. n. dans Salmo pacn,

Diptodiscnsmarenzt'Ueri sp. n. dans Saimo sp.,

Microrcliis n. g-, pour Ampliisioina megacotijlc Dies, A. ferrnmequinum Dies,

Pseudocluilorchis n g. poar Amphisfoma cylindricum Dies.,

B. nephrodorchis n. sp. dans Salmo pacu et i\ pacupa,

Ps- macrostomus n. sp. dans Salmo pacupa et S. sp.,

Chiorchis dilatatus n. sp. dans Colossoma brachypoma,Cil. paUiUitus n. sp. dans Colossoma braclnjpona.

I.a description des espèces est suivie de considérations anato-

miques.l

10. 11)00. F. F. Laiulaw,. Report on tlie Turbollaria of tlie

Tliird Tankanvika Expédition condiicted by D"" W. A.

Cunnington, 1904-1905. (Proc. Zool. Soc, 1906, ]).777.)

[Planaria {ankanyikae nov. sp.]

1 1 . 1900. ^^^ Nicoll. Some new and little-known Trematodes.

(Ann. Mag. N. H., XVII, p. 513.)

[Psilostomum redactumsp. n. dans l'intestin de Gasterosteus acu-

leatus.]

12. 1907. A. Luther. Ùber die systeniatisclie Stelknig der

Rhabdocaelen-Familie Catennlidae s. str. •= Stenos-

tomidae Vejd.). (Zool. Anz., XXXI, p. 718.)

[L'auteur discute la place systématique des Catenulidae (= Slenosto-

midae).

Selon lui, la famille des Catenulidae renferme lesgenres suivants :

Catenula Dugés, Lophorhynchas Hrdlstrom et Luther nov. gen. proSlenostomiun tuygidam Za.cb. , StenostomumO .Schm. et Bhynchosco-lex Leidy.

Dans la famille des Mio'ostoinidae, il comprend deux sous-familles

(antérieurement des familles) : subfam. Microstominae avec les

genres .4 /a«r/na Buscli et Microstomum 0. Schm.; subfam. Macros-tominae avec les genres Mecynostomum E. Bened., OrnalostomumE. Bened. et Macrostomum G- Schm.]

13. 1900. A. MrtÂzEK. Eine Zweite polypliai'jngeale Planarien-

foi-m ans Monténégro. (Sb. K. Bohm. Ges. XXXII,1900, p. 1.)

[Planaria anophthalma nov. sp. (Monténégro).]

14. 1907. A. IMrÀzek. Ein europàisclier Vertreter der (Iruppe

ïemnoceplialoïdea. (Sitzb. K. IJ()]ini des Wiss., 1907).

(Les Temnocephaloïdes n'étaient jusqu'à présent connus que des

régions tropicales et subtropicales. Mràzek décrit une nouvelle

'<i"„°'

— 406 —

espèce Scutariella didactyle n. g.,n. sp. du lac de Scutari (Monténé-

gro), trouvée dans Palaemonetes.]

15. 1907. A. MrÂzek. Cestoden SUulien. (Zool. Jalirb. Sjst.,

XXIV, p. 591.)

[Cysticerques dans Lumbriculus variegatus, Aploparakis crassi-

rostris, etc.)

16. 1906. W. Plûtnikow. Die Rliabdocôlen Turbellarien der

Umgebung des Goktsclia-Sees. (Zool. Jabrb., XXIII,

p. 395.)

[Onze espèces, parmi lesquelles quatre nouvelles : Mesosloma

armeniacum, Vortex erivanicus, V. Kessleri, V. caucasicus nn. sp.]

17. 190(3. E.RossBACii. (Zeitsclir.Wiss. Zool.,LXXXIV,p.;501).

[L'auteur étudie l'anatomie et le développement des Rediale dans

Paludina (Cercana echinata) et Lymnaceus (Cercaria armata).]

18. 1900. E. Sekera. (S. B. K. Bôhm. Gos., XIII, p. 1.)

[Descriptions de monstres doubles de Macrostoma hyslrix et Pro-

rhuncliHS balticus-] *

19. 1900. E. Sekeka. (Ôp. cit., XXXIV, p. 1.)

[Descriptions de quehjues formes tératologiques de Planaria albis-

sima.]

20. 1906. E. Sekera. Ubor die Verbreitiing- der Selbstbcfnicli-

timg bei don Rhabdocoeliden. (Zool. Anz., Bd. XXX,p. 142.)

21. 1906. E. Sekera. Zïir Selbstbefruchtung bei don Rhabdo-

coeliden. (Zool. Anz., XXX, p. 230).

[.Sekera explique que l'autogamie a un beaucoup |)lus grand rôle

chez ces formes qu'on ne le supposait. Dans les Stenostomidae (Cate-

nuln, Stenostoma), les follicules testiculaires crèvent à l'intérieur du

corps, mettant en liberté les spermatozoïdes qui atteignent les ovaires.

Chez Macrostoma, l'organe copulateur terminal peut se plier de façon

à pénétrer dans l'ouverture génitale femelle. H en est de même chez

les Prorhynchidae, les Eumesostomidae, Vorticidae, etc En résumé,

par l'observation de la reproduction chez des individus isolés,

l'auteur semble avoir remarqué que l'autogamie est générale chez les

Rhabdocoeles d'eau douce.]

22. 1907. P. Steinmann et E. Graeter. Beitrage zur Kenntnis

der scliweizerischen Hôhlenfauna. (Zool. Anz., XXXI,

p. 841.)

[Steinmann décrit une nouvelle planaire aveugle : Planaria infcr-

nalis no\. spec. (Hcilloch, dans laMuotatal).]

— 407 —

23. 1907. P. Steinmann. Eine polyphai-yngeale Planarie ans

dor Umgebung von Neapel. (Zool. Anz., XXXII,

p. 364.)

[F/auteur décrit une planaire des environs de Naples, pourvue d'un

polypharynx et qui est peut-être identique à la PL montenegrina

Mrâzek.]

Nemathelminthes

24. rJU<). E. CoRTi. SuUa Paramermis contorta di Kolin.

(Zool. Anz., Bd. XXIX, p. (327.)

[L'auteur propose : Hydromermis impUcata n. nov pro Para-

mermis contorta Kohn, nec. Mermis contorta v. Linst. — Il donne

ensuite les caractères du genre Hydromermis- La famille des Mermi-

tidae est formée de plusieurs genres qu'on peut considérer comme

formant deux sous-familles, suivant que leur cuticule est simple ou

formée de fibres entre-croisées :

Champs Spi- Pa-

Mennithinac i Neomermis v. Linst. 1904.

(cuticule avec libres ' MerinisDaj. 1842.

• entre-croisées ) (Paramermis v. Linst. 1898

Hydromermithinae(Hydromermis Corti 1902

(cuticule simple.)(Psendomermis De Man 1903

25. 1000. E. VON Daday. Zwei batlnbisclie Nomatoden aus

dem Vierwaldstattoi- Sou. (Zool. Anz., XXX, p. Uo.)

[L'auteur donne la description de deux Nématodes trouvés dans la

région abyssale du lac des Qaatre-Cantons par le professeur Zschokke :

Dorylaimus zschokkei et bathybius nn. sp.]

26. 190(3. F.-G. Kohn. Naclitrag zii : Einiges iibor Paramermis

contorta (v. Linstow) = Mermis contoi-ta v. Linstow.

(Arb. zool. Inst. Wicn. ï. XV, p. 213.)

27. 1906. M. Rauther. Beitriige zur Kenntnis von Mermis

albicans. (Zool. Jahrb. Abt. f. Anat., XXIII, p. 1.)

[La première partie de ce travail comprend l'étude de l'organisa-

tion de Mermis albicans, le restant comprend l'histologie de la peau,

des muscles, du système nerveux, de l'œsophage, etc., de cette

espèce.]

28. 1906. G. Schneider. Sûsswasser Xcmatoden aus Estland.

(Zool. Anz., XXIX, p. 679.)

[L'auteur donne l'énumération des Nématodes libres recueillis par

lui dans le lac d'Obersee près de Reval (Estland), soit 8 espèces,

dont 3 nouvelles, qu'il décrit et figure : Aphanolaimus sp., Chro-

madoraleliberti,Chromadora revaliensis.] (E. P>.)

musc.

— 408 —

Annélides

39. 11»0(3. F.-E. Beddard. Repoi't on tlie Oligocliaeta ot' (lie

Tliird Taukanyika Expédition, conducted bj D'W. A.

Cnnnington, 11)04-1905. (Proc. Zooi. Soc, 190G, p. 206.)

[Slahlmannia inermis, Metschaina tanganyikae, Ocnerodrilus

illyogenia) cunningtoni, Alluroïdes tanganyikae, sp. nn.]

30. 1007. F.-E. Beddard. On some new speeies of Eai'tlnvorms

of tlie Family Eudrilidae, belonging to tlie Gênera

Poljtoreutus. Neumannielia and Eminoscolex, IVoni

M' Ruwenzori. (Froc. Zool. Soc, 1007, p. 415.)

[Polijtoreutus ruwenzorii, P. Granti, Neumannielia ruwenzorii,

Eminoscolex ruwenzorii nn. sp.J

31. 190G. K. Brktsciier. Ûber cin neues Enehytraeidengenus.

(Zool. Anz. XXIX, p. 072.)

[Eucnchytraeus n.g. bisetosus n. sp.].

32. 1906. L. CoGNETï! DE Martiis. Gli Oligoclieti délia regiono

neotropicale. II. (Mem. R. Accad.ScTorino(2).T.LVI,

p. 147.)

[Description de Pliearactima habereri, Ph. marenzclleri, Ph. ambi-

gna, Tritogenia morosa nn. sp.]

33. 190(5. L. CoGNETTi DE Martiis. (iMem. M. Acead. ScTorino,

XLIII, p. 781.)

[Description de Dichogaster tristani {Costa-\V\ca) et de Anieo/des

dcsaj'isù' (Paraguay) nn. sp.)

34. 1900. V. Maule. Ûber die Vejdovskyolla comata Micli.

und Naïs liaramata Timm. (Zool. Anz., XXX, p. 302.)

35. 190G. E. PiGUET. Oligochètes de la Suisse française. (Rev.

suisse zool., XIV, p. 185.)

[L'auteur étudie les 28 Naïdes connus en Suisse et donne une table

dichotomique, ainsi qu'une revision systématique, passe en revue

l'influence des saisons sur la manière de vivre, la coloration, etc.]

36. 1900. E. PiGUET. (Rev. suisse zool, XIV, p. 889.)

[Piguet donne la liste des A.eolosomatidae, Naïdidae, Tubificidae

l.umbriculidae et llaplotaxidae qu'il a trouvés en Suisse. Il décrit aussi

une intéressante espèce nouvelle : Rlijiticodrilns Icmani, trouvée à

120 mètres de profondeur dans le lac de Genève.

]

37. 1907. D. RosA. L'Allobophora minuscula n. sj). (At(i SocNatrModena (1). Vol. VII, p. îiS.)

— 409 —

38. 100(). W. M. Smallwood. Notes on Branchiolxlclla. (lîiol.

Bull. Vol. II, p. 100.)

[Développement des cellules sexuelles.]

39. 100(3. R. Southern. Notes on thu genus Enclivtraous, witli

Description of a new Species. (Irisli Natural. Vol. XV,

p. 179.)

[Enchytvaeus sabulosus nov. spec|

40. r.HHj. F. Von Wauner. Zur Oecologic des Tubitex und

Lumbi'iculus. (Zool. .Jalirb., XXIII, p. 20."').)

[bes Tubil'ex sont des habitants de la vase, l'autotomie est chez eux

beaucoup mohis prononcée que chez les autres Olig-ochètes; l'auteur

commente l'étonnante énergie des Tnbifex, qui sont en mouvement

pendant plus de quatre heures sans interruption. Chez les Lumbri-

ciUiis, l'autotomie est hautement développée ; l'auteur explique

comment les Tnbifex font leur tube et la fréquente association de

Tabifex et Lmnbricuhis.]

41. 1000. L. B. Walton. Naididae of Cédai' Point, Oliio.

(Amer. Natur., XL, p. 683.)

[L'auteur donne la description des Naididae de Cedart Point et

donne des tables dichotomiques sur les genres et les espèces de cette

famille.)

Rotifères et Gastrotriches

42. 10()(). P. DE Beauciiamp. Notommata (( opeus) eerberus

Gosse. (Zool. Anz., XXXI, p. 005.)

[Description et figure. La description et la ligure données par

Gosse se rapportent mal à cette espèce!

43. 1007. P. i»E I>eauciia:\ip. Morphologie et Naiiations de

l'appareil rotateur dans la série des Rotileres. (Arch.

'de Zool. exp'% XXXVI, p. 1.)

[D'après une opinion généralement admise, l'appareil ciliaire des

Rotifères est composé de deux couronnes, l'une préorale ou trochus,

l'autre postorale ou cingnlum- L'auteur démontre que ce type n'est

. pas réalisé dans la vingtième partie des espèces, il s'applique à

presque tous les BJelloïdes, parmi les Ilhizotes aux Mélicertiens, aux

Scirtopodes, à deux ou trois genres de Ploimes, et c'est tout. La très

grande majorité des Ploimes qui forment la grande masse des Rolilères

y échappent en entier.

Après avoir donné quelques descriptions et figures de l'appareil

ciliaire de huit espèces de Ploima (Notommata eerberus Gosse,

Diglena forcipata 0. F. m\\., Furcularia forficulaEïwenb., Proaies

petromyzon Ehrenb., Pedalion mirxmi Huds., Cjjrtonia tuba Ehrb.,

Euchlanis dikitata Ehrenb., Hijdatina senta G. F. Miill.), l'auteur

arrive à construire un type général d'appareil ciliaire (intermédiaire

— 410 —

à Notommata et à P^dalion) et dont il est facile de faire dériver

tous les autres par des modifications étroitement liées au genre de vie.

L'appareil rotateur se compose fondamentalement d'une plaque ciliée

buccale et d'une bande ciliée circumapicale : la reptation entraine un

grand développement de la plaque ventrale, qui régresse chez les

formes nageuses ou fixées, oîi elle ne sert plus qu'à l'adduction des

aliments et disparaît totalement chez les formes carnassières à mastax

préhenseur ou suceur. Une ceinture terminale de cils forts se diffé.

rencie chez les premières pourlanageou l'adduction delà nourriture,

aux dépens soit de la bordure du champ apical, soit de la plaque

buccale elle-même. Il est vain de vouloir homologuer un cercle

ciliaire d'une espèce donnée à l'un des cercles d'une autre, prise

arbitrairement comme type, il est vain aussi de baser une classification

sur des caractères aussi nettement adaptatifs et de conclure de ses res-

semblances, comme l'a fait\Vesenberg-Lund, à des parentés réelles]

44. 11)07. P. DE Beauciiamp. Sur rabsorj)tion inteslinalo, la

formation et l'utilisation des réserves chez les Roti-

fères. (C. R. Ac. Se. Paris, t. CXLIV, p. 524.)

[L'organisme des Rotifères est capable de mettre en réserve cha-

cune des trois grandes classes d'aliments sous forme : 1" de globules

protéiques confinés dans la paroi stomacale, réfringents, basophiles,

vitalement colorables seulement pendant leur élaboration ou leur

digestion ; on peut les envisager comme un stade de l'absorption,

mais ils ne sont bien développés que chez les animaux très abondam-

ment nourris; 2'' de glycogène dans les organes autres que le tube

digestif, surtout les plus actifs, et qui est, lui aussi, rapidement

consommé pendant l'inanition ;3"^ de graisse, dans le tube digestif

surtout, mais aussi dans les organes voisins, qui constitue une réserve

plus stable et plus facile à reconnaître, et pour ce motif, la seule qui

ait été signalée jusqu'ici.]

45. 1907. P. DE Beauchamp. Sur la digestion de la chloroplivlle

et l'excrétion stomacale chez les Rotifères. (0. R. Ac.

Se. Pai^is, t. CXLIV, p. 1293. )

[L'estomac des Rotifères est capable d'opérer un véritable triage

des substances qu'il absorbe, rejetant immédiatement les unes sous

forme de grains très acidophiles, mettant les autres en réserve sous

forme de globules plus ou moins basophiles ainsi que de graisse. Les

colorants vitaux usuels, qui caractérisent plutôt certains de leurs

états, ne permettent pas de distinguer les premiers des seconds;

leurs véritables colorants spécifiques et naturels sont la chlorophylle

et les autres pigments qu'ils ont mission d'éliminer.]

46. 1900. T. KiRKMAN. Second List of Rotii'era of Natal.

(Jouiii. R. Micr. Soc. London, p. 203.)

[L'auteur avait donné en 1901 une première liste des Rotifères du

Natal, comprenant 52 espèces. Il y ajoute 20 espèces, dont une est

nouvelle : Copeus tiiangidatus sp. nov.]

— 411 — .

47. 100(3. V. Langhans. Asplanchna [n'iodoula Gosse und

ilii'o Variation. (Arcli. f. Hydrob., I, p. Vo\).)

[l/examen d'un riche matériel de provenances diverses amène

l'auteur à constater que Asplanchna hclvelka Imhof n'est pas syno-

nyme de A.pviodonta (losse, mais constitue au contraire une variété

bien caractérisée (taille, mastax). Il décrit aussi une nouvelle variété

var. henrietta de A. in'iodonta.]

48. 190(5. J. MuRRAY. Rotifera of tlio Scottisli Lochs. (Trans.

R. Soc. Edinbui'gii, vol. XLV, p. 151.)

[Murray donne la liste des Rotifères recueillis dans un grand

nombre de lacs d'Ecosse, soit 177 espèces. Les principales formes

trouvées dans les diverses régions — pélagique, ai»yssale et littorale—de ces lacs sont comparées avec les formes trouvées dans les mêmes

conditions dans d'autres pays, l/auteur termine par quelques

remarques sur certaines espèces et par la description de 6 nouvelles

espèces : Philodina humata, Callidina longiceps, CnlUdina habita

var. hallata, Callidina natans nn. sp. de Murray et Philodina flavi-

ceps n. sp. de Bryce et Notommata pumila n. sp. de Rousselet.]

49. I00(). .T. Murray. On anow Bdelloid Rotii'er, Callidina vosi-

cularis. (Jouiii. (,)nelv. Alicr. Club. (2). Vol. IX, p. 2.5'.).)

[Callidina vesiciUaris nov. spec]

50. lUOO. J. Murray. Some Rotifei-a of tlio Fortli Avca, witli

Desci^iption of a new Species. (Ann. Scott, nat. Hist.,

p. 88.)

[L'auteur donne une liste des Rotifères de Forth Area et la des-

cription d'une nouvelle espèce : Stephanops microdactyius.]

51. 1006. J. Murray. Some Rotifei'a of tlie Sikkim Hima-

laya. (.Toui-n. Iv. Micr. Soc, p. 037.)

[L'auteur donne la liste des Rotifères récoltés et la description de

plusieurs espèces nouvelles : Philodina indica, Ph. squamosa, Calli-

dina pcrforata, Call augusticollis Murray var. attenuata var. n.,

Call. crenata Murray, var. nodosa var. n., Call. formosa. n- sp.,

Rotifev longirostvis Janson var fhiibriata var. n., Adineta longi-

cornis sp. n.]

52. 1000. J. Murray. The Bdelloid Rotifera of the Forth Area.

(Piw. R. pliYS. soc. Edinburgh. Vol. XVI, p. 215.)

[L'auteur énumère 53 espèces de BJelloïdes, parmi lesquelles une

nouvelle espèce: Callidina microcephala, qu'il décrit et tigure, ainsi

qu'une variété de Philodina brevi2)es.]

53. 1007. .1. Murray. South American Rotifers. (Amer. Natu-

ral., XLI, p. 07.)

[.Vlurray énumère 13 espèces de BdelloïJes recueillies dans des

O

- — 412 —

mousses humides de la Guyane anglaise. Il décrit et figure deux nou-

velles espèces : CalUdina tripm et C(UL speciosa, 3ims\ que deux nou-

velles variétés : CalUdina pevfoyata var. americana et CalUdina

mullispinosa var. cvassispinosa ]

54. 11)0(5. R. C. PuNxNETT. Sex (leteniiinaLion in Hydatina, witli

some Remarks on ParLhenogenesis. (Proc. R. Soc.

London, vol. LXXVIIIb, p. 223.)

[L'auteur rejette la théorie de Maupas disant que le sexe chez

Hijdatina est déterminé par la température, ainsi que celle de

Nussbaum disant qu'il est déterminé par la nourriture. Les expériences

ont amené l'auteur à considérer trois types de femelles parlhénogé-

nétiques : il, femelles produisant un haut pourcentage de femelles

qui pondent des œufs mâles; B, femelles produisant un has pourcen-

tage de femelles qui pondent des œufs mâles ; C, femelles produisant

des femelles qui ne donnent jamais d'œufs mâles. Un pur lignage du

type Cfut entretenu pendant 73 générations sans jamais donner nais-

sance à des mâles; l'inlluence de la température ne modifia nullement

les résultats.]

55. 1906. Ch. F. RoussELET. Rotifera of Kew Gardons. (KewBulletin, add. ser., V, p. 68.)

[1/auteur énumère 120 esprces de Rotifères qu'il a observées dans

le jardin botanique de Kew. Beaucoup d'espèces sont intéressantes

et rares, mais aucune n'est nouvelle.]

56. 100<J. Cti. F. RoussELET. ConMbution to oui^ Knowledge

of Llie Rotifera of Soutli Africa. (Journ. R. Micr. Soc.

London, p. 393.)

[Après avoir fait l'historique de nos connaissances sur les Rotifères

de l'Afrique australe, l'auteur rend compte de l'excursion faite dans

cette région par la « Britisb Association for the Advancement of

Science » et donne la liste des Rotifères recueillis pendant cette

expédition. 11 énumère ensuite les 148 Rotifères connus de l'Afrique

australe (20 Rhizota, 13 Bdelloïda, 41 Ploïma Illoricala, 68 Ploïma

Loricata). H n'y a pas d'espèces nouvelles.)

57. 1906. Cil. F. RoussEEET. Note on Tetramastix opoliensis

(Zach.). (Journ. (;)uek. ^Nlicr. ("lub(2), vol. IX, p. -131.)

[Cette espèce très rare et qui jusqu'à présent n'a encore été ren-

contrée que trois fois :1° à Oppela, sur l'Oder, par Zacharias en 1807

;

2" près de Tabor, en Bohême, par HIava en 1899; 3' en Rhodésie en

1905 par Rousselet, est redécrite et ligurée par l'auteur. Les descrip-

tions antérieures étaient mauvaises et il se fait que Tetraiiiastix

appartient aux Triarthradae et non aux Anuraeadae.]

58. 1906. E.T. Weiœr. (Zool. Jalu-I)., XXIV, p. 207.)

[WeblîT ayant examiné quelques échantillons de plankton recueillis

en Indo-Chine, Java et Sumatra par Walter Volz, donne la liste des

— 413 —

Rotifôres (^j sp.) Il n'y a pas d'espèces nouvelles, mais l'auteur décrit

et fis'ure quelques-unes des formes les plus remarquables qu'il a

examinées : Bracidonus falcatus Zach., Mctopiilia Ehrcnbcrgi

Perty, Poluchaetiis Collinsii. Gosse, Bfachionus iiiilitaris Ehrbg. et

Eachlanis plicata Lev.] {E. R.)

Crustacés

59. lOOC). C. Artoal Ric'ci'cho sperinicntali sul modo di l'opi'o-

dui'si deir Arteinia salina (Biol. Ccntralbl , Ud.XXM,p. 2(3.)

[Artom fait remarquer que dans les inar.iis salants de Cngliari, les

J* d'A r teinia salina sont toujours communs, leur nombr(3 l'emporte

de beaucoup sur celui des ^, sans qu'il y ait cependant de proportion

fixe entre les deux sexes. Le nombce des copulations diminue si la

quantité de sel contenue dans l'eau augmente. Les Artemia de

Cagliari sont vivipares en hiver.J

60. 1900. r. Artom. (Biol. Centralbl., VA. XXVI, p. 204.)

[Artom relève les critiipies faites par f^oeb contre les expériences

de Schmankewitch sur VArtemia satina- 11 étal)lit les faits suivants:

l" 11 y a des formes d'Artemia probablement parihénogénétiques, qui

vivent en eau douce, restent Artemia et ne deviennent pas « Bran-

ckipus »; ^2'il y a des formes de BrancJiipus (B. fero.c et B. spinostts)

qui vivent dans l'eau salée, ne sont probablement pas parthénogéné-

tiques, qm restent Branchipns et ne deviennent pas « Artemia »;

3' il y a des formes iVArtemia qui vivent dans les marais salants et

ne sont pas parihénogénétiques.]

61. 1906. V. Brehm. Ûboi' das Vorkoiniiu'ii von Diaptomus

tati'icus Wiei'z. in den Oslalpon und ubei- Diaptomus

Kupclwioseri nov. S}). (Zool. Anz., XXXI, p. 319.)

[Brehm signale la capture à Lunz de Diaptomus talricus Wierz,

dont riiabit:itsontlesCarpalhes,il décrit les variations morpliologiques

de cette espèce dans le lac de Lunz. 11 donne ensuite les descriptions

d'une nouvelle espèce : Diaptomu'i Kupelwieseri, et termine en expo-

sant le but et les aménagements de la nouvelle station limnologique de

Lunz.]

62. 1906. G. S. Brauy. On tlie EntomosLi-acan Fauna of tlio

Xew Zealand Lakes. (Proc. zool. Soc, 1906, p. 692.)

[L'auteur fait une comparaison entre les lacs anglais et ceux de la

Nouvelle-Zélande, il énumère ensuite les espèces de la Nouvelle-

Zélande et décrit comme nouvelles : CeriodupJinia globnsa, Cala-

maecia gen. nov. lucasi, Cijprinotussarsi nn. sp.]

63. 1906. W. T. Calman. Report on tlie Macrurous Cfustacea

of tlie Third Tanganvika Expédition, eonductcd by

— 414 —

D'- W. A. Cimnington, 1904-1905. (Proc. zool. Soc,

1906, p. 187.)

[13 espèces, dont 3 seules étaient connues, une seule espèce dans le

Nyasa et le Victoria Nyanza et 12 espèces dans le Tanganika. Lmino-

caridina retiarius, parvula, similis, latipes, socius, spinipes, Cari-

della nov. gen. cunningtoni, minuta, Atyella nov. gen. brevirostris,

longirostris nn. sp ]

64. 1907. W. T. Calman. On a Froshwater Decapod Crustacean

collected h\ W. S. Burcholl at Para in 1829. (Ann.

Mag. N. R., XIX, p. 295.)

[Euryrhynchus Burchellin- sp. (Para) et description complète de

Euryrhynchus Wrzesniowski Miers. (Cayenne).]

65. 1906. G. Chichkoff. Copépodes d'eau douce de Bidgarie.

(Zool. Anz., XXXI, p. 78.)

[L'auteur énumère 30 espèces ("20 Cyclopidae, 2 Harpacticidae,

<S Gentropagidae) parmi lesquelles 19 étaient inconnues en Bulgarie;

la plupart proviennent des environs de Sofia.

Diaptomus mirus Llljeb. présente une nouvelle variété var. Serdi-

cana (Sofia).]

66. 1907. Cii. Chilton. A New Fresliwater Gammarid from

New Zealand. (Ann. Mag. Nat. hist., XIX, p. 388.)

[Phreatogammaras propinquus, sp. nov.]

67. 1900. Cii. CiiiLTON. Notes on sonie Crustacea from tlie

Fresliwater Lakes of New Zealand. (Proc. Zool. Soc,

1900, p. 702.)

68. 1906. A. W. CooPER. Notes on a new Species of Gymno-

plea from Riclimond, Natal, South Africa. (Ann. Nat.

govern. mus., I, p. 97.)

[Adiaptomus g. n. natalensis, sp. nov.]

69. 1906. H. CouTiÈRE. Sur une nouvelle espèce d'Aljjlieopsis,

A. hangi, provenant d'un lac d'eau douce du bassin de

rOgoué. (Voyage de Hang. 1906.) (Bull. Mus. Hist.

Nat., Paris, p. 876.)

70 . 1907. W. A CuNNiNGToN. Report on tlie Brachyurous Crus-

tacea of the Third Tankanyika Kx])edition, conducted

by D^' W. A. Cunnington, 1901-1905. (Proc. Zool.

Soc, 1907, p. 258.)

[8 espèces, dont 3 nouvelles : Potamon (Potamonaules) orbiios-

pinus, P. platynotus, Plathytelphusa conculcata, nn. sp.]

— 415 —

71. 190G. J. A. CusiiMAN. Ostracoda of Massaeliiisetts. (Amer.

Natural., XLI, p. 35.)

[L'auteur donne la liste de 7 ostracodes du Massnchusetts S. E.]

72. 1907. E. VON Daday. Untersuchungen iiber die Copepoden-

fauna von Hinterindien, Sumatra und Java, nebst einem

Beitrag zur Copepodenkenntnis der Hawaii-Inseln.

(Zool. Jahrb., XXIV, p. 175.)

[Enumération des 17 espèces recueillies aux Indes, à Sumatra et à

Java, par le D' W. Wolz, trois nouvelles espèces : Cuclops asperi-

cornis, Nitocm platypus, Diaptomus visnu. nn. sp.]

73. 1900. J. G. DE Man. Eine neue Sûsswasserki'abbe aus

China. (Zool. Anz., XXX, p. 35.)

[Potamon (Pavatelpliusa) Endymion, n. sp.]

74. 1900. P. Gadd. En nv Parasit-Copepod IVàn Kaspiska

afvet. (Ai-kiv. Zool.'Bd. III, n^ 15.)

[Caligus dentatus n. sp.]

75. 1907. Z. G.TORG.TEWic. Ein Beitrag zur Kenntnis der Diap-

tomiden Serbiens. (Zool. Anz., XXXII, p. 201.)

[Liste des 18 espèces trouvées jusqu'à présent dans les Balkans,

avec quelques considérations bioloi^iques et la description de trois

espèces nouvelles : Diaptomus scvbicas, Diaptomus biseratm et

Diapiomus spec]

76. 1906. Iv. GuRNEY. On some Fi'csliwater Entomostraca in

tlie Collection of tlie Indian Muséum, Calcutta. (Journ.

Prov. xAsiatic Soc. Bengal., II, p. 273.)

[Gurney ajoute à la liste des Entomostracés connus de l'Inde,

14 espèces, dont deux sont nouvelles : Estheria inilica et Daphnia

fusca.]

77. 1906. W. B. Herms. Notes on a Lake Brie Slu'imp. (Oliio

Nat., VII, p. 73.)

[Phototropisme de Palaemonetes exilipes Stimps.]

78. 1906. E. HÉROUARD. La circulation chez les Daphnies.

(Mém. Soc. Zool. France, t. XVIII, p. 214.)

79. 1906. A. IssAKOWiTSCH. Geschlechtsbestimmende Ursachen

bel den Daphniden. (Arcli. Mikr. Anat., Bd. LXIX,

p. 223.)

[Issakowitsch étudie la formation du sexe chez Simocephahis

vetulas et Daphnia magna, qui d'après lui est liée à l'influence de la

nourriture et accessoirement de la température. Quand la nourriture

est insuilisante, les (futs donnent naissance à des mâles, et si elle est

encore plus insuilisante, il se forme un simple œuf d'hiver.]

— 410 —

80 . 19()(). L. Kkiliiack. Zur Biologie dos Poljphemus pediculus,.

(Zool. Anz., XXX, p. 1)11.)

[Pùlijphemm priliculus présente deux époques de reproduction aux

environs de Berlin : une en juin, l'autre en octobre.]

81. 190(). L. Keiliiaciv. Cladoccron ans den Dauphiné-Alpon.

(Zool. Anz., XXIX, p. 094.)

[f/auteur a examiné les (^ladocères des eaux slag-nantes des Alpes du

Daupliiné : quelques-uns des lacs et marais explorés sont situés de

I,800à2,U(K) mètres. Keilliar k a trouvé l,") espèces nouvelles pour cette

région.

I.a va.r.friffi(la de Acropcnis harpae était considérée jusqu'à présent

comme une forme locale des montagnes de Suède; on la trouve aux

environs de Berlin en hiver. La coiffe céplialique de cette espèce se

modilie sous l'inlluence de la température comme chez les autres

Daphnies pélagiques. Au lac mort (930 m.) le réchauffement de

la température n'amène aucune variation morphologique chez les

Cladocères.]

82. 1900. V. L. JvELLOG. New Species of Artemia.. (Science,

XXIV, ]). 594.)

[Artemia franciscana nov. spcc.(Standford), description et variétés

sous l'influence de la salii-.ité de l'eau.]

83. 1900. V. LAriGAïoLLi. U bardas Vorkommen von Doppelau-

gen bei einer limneiischen Daplmie. (Zool. Anz., Bd.

XXIX, p. 701.)

[Diaphanosomu brachi/ayum présente dans le lac de F.avarone

(Trieste) tous les stades de transition entre l'espèce ne possédant

qu'un seul œil et celle olfrant deux yeux bien développés, l/auteur

appelle cette dernière Diaphanosoma brachyurum trideiiiinum.]

84. 1900. V. Lak(UÏ()Lli. DiaithanosomabrachyuruinlAèx.,var. trilleiiHiium. (Arcli. f. Hydrob., I, p. 428.)

[L'auteur décrit et figure une variété de Dapltnia byachuijrum,offrant deux yeux situés latéralement, trouvée dans les lacs du Karst.]

85. 1900. R. Lakociik. Die (^)j)epoden dei' Umgebung' von I^ern.

(Dissertation, Berne, 1900.)

[Le nombre de Copépodes connu en Suisse, d'après les recherches de

l'auteur, est de 43 (9 centropagides, 2:2 cyclopides, 12 harpadicides);

aux environs de Berne, il en a trouvé 26. Les Cyclops vivent générale-

ment ensemble par société de certaines espèces, c'est ainsi que dansles grands lacs on trouve réunis C. fnscns, albidus, et piasinm-serrulatm,el parfois aussi C.macrarus; on trouve ordinairement 1 ou2 espèces de Diaptoinus pour 12 espèces de Cyc/ops ; les tourbières

n'ollVent^pas de fume spéciale en Ct/clops; Cyclops fuscus et ulbidassont slénolhermes. C fjrdcilis est une forme d'été, C- bicuspidaliis

— 417 —

une forme d'hiver. L'auteur donne ensuite certaines remarques systé-

matiques et morphologiques, ])uis l'ait les recherches expérimentales

sur la ponte chez lesCyclops et termine par l'étude détaillée (Hahitat,

Localité, Uiologie, Périodicité, Coloration, Systématique et Syno-

nymie) de chacune des espèces.|

86. llKXj. L. LÉGER. Ai-gules et Salmoniculturo. (Bull. Soc.

Contr. (l'Aiiuiculture, XVIII, p. 41.)

[Dégâts causés par les argules dans l'élevage des Salmonidés, et

moyens d'y remédier.)

87. 1V)00. L. Masi. Faune de Roumanie Ostracodes récoltés

par M. Jaquet et détei'uiinés par M. le D'' L. Masi.

(Bull. Soc. Se. Bucarest. Ann. XIV, p. 047.)

\Iliocupris ffotica n. sp.]

88. 1907. 0. Rabes. Régénération der SchwanziTulen bei Apus

cancriformis. (Zool. Anz., XXXI, p. 75o.)

[Régénération complète du filament caudal en trois semaines.]

89. 1*.K)(3. K. SciiAFERNA. Uber eine neue blinde Garaniaride-

nart aus Monténégro. (Zool. Anz., XXXI, p. 185.)

[Il s'agit d'un nouveau Gammaride aveugle, le Ti/phlogammarus

mràzeki nov. gen. nov. spec. Schilferna, pris en grandes quantités

dans les environs de Gettinje et de ^jegus parle professeur Mrâzek

dans son voyage au Monténégro. L'auteur donne la description (avec

figures) de cette nouvelle espèce. On ne connaissait encore que deux

Gammarides aveugles : le Phyeatogammarm fragilis Chilton, sans

yeux, et le Bathyoni/x devismesi Vejd, à yeux considérahlement

réduits.]

90. lOOC). T. ScoTï. Crustacea of the Fortb Area. (Proc. R.

Phys. Soc. Edinburgli, XVI, p. 207.)

[Catalogue des Ostracodes, Copépodes et Cirripèdes.]

91. 1000. T. Scott. Notes on British Copepoda : cliange of

Names (Ann. Mag. Nat. Hist. (7). Vol. XVII, p. 458.)

92. 1000. T. Scott. Notes on new and rare Copepoda l'rom the

Scottish Seas. (21 th. ann Bep. Fish Board Scottland.

Pt. ;J, p. 275.)

[Amphiascus catharinae n. sp.j

93. 1007. D. J. ScouRFiELD. New British Cladocera. (.Tourn.

Quek. Micr. Club., 1007, p. 71.)

[L'auteur signale la présence aux environs ileScarborough deAlond

wellncii Keilhack et de PU'uvo.rns denlicalalKS IJirge à Exuùnster,

— 418 —

nouvelles pour l'Angleterre. Cette dernière capture est particulière

ment intéressante, l'espèce n'ayant encore été rencontrée qu'en

Amérique.)

94. 100(). T. R. R. Stebbing. Ampliipoda. I. Gammaridea.

(I)as Tierreich, Lfg. 21.)

[Monoyrapliie des Gammarides : L'auteur décrit 41 familles,

304 genres certains et 9 douteux, 1 ,07(î espèces certaines et 257 dou-

teuses. Les (iammarides des eaux douces comprennent :

HaustorUdae, 1 genre, 1 espèce ;

Calliopiidae, 2 genres, 3 espèces;

Gammaridae, 40 genres, 195 espèces;

Tatitiidai', 4 genres, 25 espèces ;

Corophiidae, 3 genres, 9 espèces.]

95. 1007. M. Thiébaud. Entomostracés du canton do Neiicliâ-

tel. (Zool. Anz., XXXI, p. 024.)

[Le bilan des Entomostracés neuchâtelois est le suivant : 57 Clado-

cères, 34 Copépodes, dont 19 Cyclops et 12 Canthocamptus, 24 Ostra-

codes, soit un total de 115 espèces. L'auteur donne la description

d'une nouvelle variété de Canthocmnptus schmeilii Mràzek, la var.

brcviseta. Il signale la présence de certaines espèces : Canlliocamp-

tus rubellus, qui n'avait encore été trouvée qu'en Suède par Lilljehorg,

C gracUis; les deux tourbières où ils ont été trouvés sont d'origine

glaciaire.)

96. 1900. W.Vavra. Ostracoden von Sumatra, Java, Siam,

den Sandwicli-Inseln und Japon. (Zool. Jalirb. Syst.

GeogT. RioL, XXIII, p. 413.)

[Les Ostracoiles rapportés par le D' W. Volz de son voyage dans ces

réglons comprennent 10 espèces, parmi lesquelles (5 sont nouvelles :

Ciiprinotus {Hemicmnis G.O. S.) Kaufnianni (.Japon), Stenoci/ijris

derupta (.lava), St-biinacronata (Siam), Ci/pridella rn/io/a (Sumatra),

Lininicjithere notodonta (Java). L'auteur décrit un nouveau genre

Hungarocifpris pour Cjiprois dispar Chyz. et discute la systématique

des genres Eiicijpyis (i. W. Miill., Cijprinotus Brady, Cijpridclla

Vâvra et StenocyprisG. 0. S.)

97. 1907. F. Ve.tdovsky. On somo Fresliwatci' Ampliij)odos :

The réduction of tlie Eve in a new Gammarid from

Ireland. (Ann. Mag. N.'h., XX, 1907, p. 227.)

[Bathyonyx nov. gen. devismesi n. sp.)

98. 1900. (). Zacharias. Zur Biologie und (Dekologie von

Polypliemus pediculus (Zool. Anz., XXX, p. 455.)

(L'auteur fait les mêmes constatations que Keilhack sur les Poli/jthe-

mns : Dans un yrand marais (Ivoppentoich) du Riesengebirg. dont la

température de l'eau ne s'élève pas, même en été, au-dessus de 12",

— 419 —

la période de reproduction est limitée à quelques générations. Cette

période, pendant laquelle les O offrent une brillante coloration, dure

environ un mois et demi. Polmihevms hiverne sous forme d'œufs de

durée. Les exemplaires de Poluphemus du Koppenteich atteignent

une taille plus considérable que ceux des vallées avoisinantes ou des

lacs du nord de l'Allemagne.]

99. l'.HHj. N. VON ZoGRAF. Hoi'maplil'oditismus bci demMann-clion von Apiis. (Zool. .\nz , XXX, }). 5G;J.)

100. l'.HX'). A. ZwACK. i'ber dcn foinorcn Ban iind die Bildung

des Eppliippiums von Daplmia liyalina Levdig. (Ber.

nat. med. Ver. Innsbruck. Jaln'g. 29, p. XI.)

101. 1900. W. Zykoff. Bosminopsis in Centralrnssland. (Zool.

Anz., XXX, p. 22.)

[L'auteur signale deux captures de Bosminojjsis Zernowi Linlvs au

centre de la Russie, dans les rivières Oka et Nara. Le genre Bosmi-

nopsis a comme aire géographique l'Amérique du Sud (La Plata, Para-

guay, Amazone), le .lapon (Nord et Centre) et le système du Voli;a, où

il est connu de six localités.] (E. U.)

Hydrachnides

102. 190(). Z. Georgevitscii. l'eitrag znv Kenntnis dei' Ily-

draclniiden Macédoniens. (Zool. Anz., XXX, p. IW.)

[L'auteur énumère!21 espèces, parmi lesquelles 7 espèces sont nou-

velles et dont il donne les descriptions. Ce sont Ej/lais citcllata,

E. cavii)ontia, E. bissaciata, E. dentata, Arrhenurns co)vnatns,

A. calycularis, Diona macedonica nn. sp.]

103. 190(3. J. X. Halkerï. Zoologieal Results of the Tliird

Tanganyika Expédition, eonducted by L)'' ^^^ A. Cnn-

nington 1904-05. Report on tlie Hydrachnida. (Proc.

Zool. Soc. London, 1900, p. 584.)

[Deux espèces seulement ont été rapportées : Eucentridoplwrus

spinifi'v [Koen.) et Arrlieniorm plenipalpis Koen. L'auteur reproduit

les descriptions originales.]

104. 1900. J. N. Halbeut. Notes on Iiisli Hydraebnida. (Ann.

xMag. Nat. Hist. A^ol. XVIII, p. 4.)

'

[Momonia nov. gen. (Hygrobatidae) falsipalpis nov. sp. et Arrhe-

nurns octogomis nov. spec]

105. 1900. F. KoENiKE. Niclit (^irvipes thoracifer Piers,, son-

dern C. discrepans Koen. (Zool. Anz., XXX, p. 514.)

— 420 —

106. 100(). F. KoKNiKR. Forolia pannata nom. nov. (Zool. An>5.,

XXX, p. 5i;>.)

(Pro F. cassidiformis Haller non IJmncsia cassidiformis Leb.)

107. lUOT. V. LAïKiAÏoLLi. Glenodiiiium pnlviscuhis (Elir.)

Stoin var, ociilatum Milii imd Atax iiitenncdius Kocmi.

vai-. lavaronensis Milii. (Zool. Anz., XXXI, p. oOO.)

[Nouvelle variété de VAta.r intennedivs-]

108. l'.HM). ('. Maglio. Idracnidi nuovi o poco noii dell' Italia

superioiv. (Zool. Anz., XXX, p. 40<).)

(Les espèces nouvelles décrites par l'auteur et provenant toutes des

environs de Pavie sont : Sperchon ticinensc, Airaclides paceùi.

Htidriijihantt'S Kocnikei, Arrhenitruii mcuigii nn. sp.|

109. lUUG. W. J. Rainhow. A Synopsis ofAustralian Acai'ina.

(Rec. Anstral. Mus. Vol! VI, p. 145.)

[3 Hydrachnides dont deux espèces nouvelles que l'auteur décrit :

Eijlaïs )nacculloclii, Atax cuniberlandcnsis.]

110. 1000. E. Roi'SSKAF. Notes })Oup servir à l'étude des

Hvdraclinides de Belgiiiue. (Mém. Soe. Entom. lîelg.

X'il, p. 181.)

[Procéiiés pour la conservation et la préparation dos Hydrachnides et

liste des S7 espèces de la IJels^ique'-1

111. 1V)06. C. I). SoAR. Notes and observations on tlie Liie-

History of Fresli-Water Mites. (Journ. Quek. Mier.

Club. p. 359.)

112. l'.KJC). S. TiioK. Lebertia Sludien. IX à XIV. (Zool. Anz.,

XXX, pp. 70, -271 et 403.)

[Description et ligures de Lebertia (Pilolebertia) inuequalis (Koch);

examen critique des espèces connues du sous-genre Pilole.bertiu :

porosa Thor, obsciira Thor, i.nsignis Neum., inaequutis (Kocli),

quadripora Koen.; description d'un nouveau sous-genreMw'o^('/^(!r//a

pour Lebertia brevipora Thor que l'auteur décrit à nouveau ainsi

que la nymphe; description de Lebertia (Mixolebertia) contracta

Thor.)

113. 1900-07. S. TiioR. Lebertia Studien. XV à XMII. (Zool.

Anz., XXXI, pp. 105, 272 et 510.)

[Description et lîi^ures de Lebertia gtaltraThor cl de sa nymphe;

de L. relicla nov. sp.; de /.. lineata Thor et de sa nymphe; sur les

espèces connues du sous-genre Pseudoleberlia : description d'un

nouvean-sous-genre He.ralebertia pour /.. sligniatifera Thor et plicaln

Ivoen.l

— 421 —

114. 190G. S. TiiOR. Ubor zwei noue in der Schwoiz von Herrn

C. Walter (Basel) erbeuteto Wassormilben. (Zool. Anz.,

XXXI, p. 67.)

[LeberUa (Neolehcrlia) walleri n. sp. et L. (Pseudolebcrlia) lineata

11. sp.]

115. lUOT. S. TiioR. Eino neue Neolebei'lia ans Italien. (Zool.

Anz., XXXI, p. 902.)

I

Description et figures île Leliertia (NcolehoUa) viaglioi Tlior

(Tessin).]

116. l'.HHj. C. Walter. Hjdraclmiden ans der Tiefen Fauna

der Vienvaldstiittersees. (Zool. Anz., XXX, p. 322.)

[Trois espèces seulement ont été capturées : Lebevtiatauinsif/nita

(Leb.), Hjigrobates dlbinas^-T-, que l'auteur considère comme un

« relicla species » et qui est probablement identique avec Campo-

gnalha schnetzU'ri\.eb., Tipligs Zschokkei nov. spec]

117. 1V)0<J. C. Walter. Noue Hydrachnidenai'ten ans der

Sehweiz. (Zool. xVnz., XXX, p. 570.)

[Description des espèces suivantes : Portnunia Steiniiianni, P. lata,

Aturus asserculatus, Pseudotorrenticola rininchota, S/ioxhon insi-

f/nis elHgdrovolzia canadlata nn. sp. habitant les eaux courantes.]

118. lOOO. r. Walter. Neun Scliweizerische Wassormilben.

(Zool. Anz., XXXI, p. 208.)

[Qalonyx n. g., pour Portnunia lata Walt., Tltijas curcifrons,

n. sp., Sperchon Koenikei n. sp., FeMria brevipes, n. sp., Feltria

JHvassica n. sp., Feltria ron.ci n. sp.[ (E. IL)

Tardigrades

119. 100(3. -T. Murray. ScoTtisli Alpine Tardigrada. (Ann.

Scott, nat. Hist., p. 25.)

[Diphascon alpinum nov. spec. décrit et lii^uré.]

120. 1001). .T. Murray. Tho Tardigrada oi' tlie Fort Valley.

(Ann. Scott, nat. Hist., p. 214.)

[Diphascon oculatum nov. spec. décrit et figuré.]

121. 1000. F. Richters. Wiedorbelebungsversuclie mit Tanli-

graden. (Zool. Anz., XXX, p. 125.)

(F. Piichters étudie la reviviscence chez quelques Tardigrades et

particulièrement chez Macrobiolus coronifer T.icht. Il reçut en août

l'.)03 de nombreux exemplaires de cette espèce dans de la mousse

venant du Spilzberg. liendant celte mousse humide, il obtint la révivis-

422

cenceaubout de vingt-cinq minutes, le !26 mai 1904, donc neuf mois

après. I.e 9 novembre 1904, donc quinze mois après, il fallait trente-

cinq minutes pour obtenir la reviviscence. Le 17 juin 1905 (après

22 mois», il fallait une beure, et le 7 février 1906, il n'obtint plus aucun

résultat. Par contre, à la même date, il put obtenir la reviviscence.

après deux beures trois quarts sur Milnesium tardifjrativm L)oy et

Macrobinlim Hufrlandi Sch. qui n'avaient préalablement été soumis

à aucun essai, il fallait vingt-quatre heures pour la produire chez

Echinisciis blanti Richt. Il semble donc que le pouvoir de reviviscence

varie suivant les es|)èces et suivant leur répartition géographique.|

122. 190(). F. RiCiiTKKS. Zwei noue Ecliinisciis-Artcn. (Zool.

Anz., XXXI, 1). 11>7.)

[Description et figures de Ecliiniscits comiitiis n. sp. (Pfalz) et

Ecli. eh'fjans n. sp. (Nagasaki).J

(Iv H.)

Insectes

123. IV»Or). N. Annandale. Notes on llic freshwator Fauna of

India. X" III. An Indian acjnatic ockroach and beetle

larva. (J. As. Soc. P.eng., 2, 1900, p. 105.)

|0n ne connaît encore que quelques rares espèces d'Orthoptères

adaptées à la vie aquatique et provenant toutes des contrées tropi-

cales. Eu retournant des pierres dans un cours d'eau du Cbota-

Nagpore, Annandale découvrit une larve O se rapportant évidemment

à une espèce du genre Ej)iliimpy(i (IMaliide) dont il avait antérieure-

ment signalé deux espèces à mœurs aquatiques. Placée dans un bac

d'eau, elle nageait rapidement à l'aide de ses six pattes et venait de

temps en temps projeter hors de l'eau l'extrémité de l'abdomen con-

formé d'une manière spéciale pour la respiration. L'auteur parle aussi

d'une larve de lampyride, probablement de Luciola iH'spertina, pré-

sentant également des mœurs aquatiques, vivant sur Pistia stratioU'S,

et donne la description du mode respiratoire de cet insecte. J

124. l'.KH). X. Annandale and Cii. Paiva. Noies on tlie fresli-

^\•ate^ Fauna of India. N° VI. The lile-liistory of an

aquatic Weevil. (.1. As. Soc. Bong., 2, 1000, p. 197.)

Illescription, mœurs et métamorphoses d'un Curculionide à mœurs

aquatiques, vivant sur LimnaniJieimwi.]

125. 190(3, E. Ber(;rotii. Systematisclie und svnonvmisclie

Bemei'kuno'en i'iber Hemiptcren. (Wien, Ent. Z.,XX^',

p.l.)

[Hennoiobatoch's gen. Hydrometridae = Ifcnnatobaiea, Anisojis

Kirliahlyanux nom. n. pr. cik'pol Kirk.)

— 4L\3 —

126. r.>()(). K. iJKiKiKoTii. Xciio austi'o-nialavisclic Ihniiiplci'a.

(Wion, Ent. Z., XXV, p. 12.)

\ Perillopm Breddini forme macroptère.]

127. 1*JU(3. F. E. Blaisdell. Notes and (lesi;rii)Liuii ol' tlic larva

of Culox vai'ipalpus Coq. (Ent. News, XVII, p. 107.)

128. 190G. G. Breddin. Die Hemiptei-on von Colebcs. (Halle,

Abh. xXatf. Ges., XXIV, p. 1.)

I

Descriiitions d'Hydrometridae nouveaux : Gerris anmUicornis,

vulpina, Plilomera pamphaf/m, dorceus, laelaps, oribasus un. sp.

(Celebes). Ddscriptioiis d'Hydrocorisae nouveaux : Anisops Bvcddini

n. sp. (Celebes). Anisops Fieberi nom. nov. pour nirca Fieb.]

129. 190(3. F. B. Browne. A com})arison of Agabus aifinis

Payk witli unguiculans Thonis. (Ent. Rec, XVIII,

p. 273.)

130. 1000. F. B. Bruvvne. A studv of tlio aquatic Coleoptera

and their surroundings in tlie Norfolk lîroads district.

(Xorwicli Trans. Nat. Soc, VIII, p. 2»H).)

131. lUOG. J. Bueno. Tho crvptocerate Hemiptera of America

in tlie writings of Prof'' A. L. Montandon. (Froc. Ent.

Soc, VIII, p. 15.)

[lUbliographie des travaux publiés i)ar Montandon sur les Hémip-

tères aquatiques américains et liste des espèces connues.)

132. IDOi). .1. BuEXo. Lifc-histories of Nortli American Water-

bngs. (Canad. Entom., XXXA'III, p. 189.)

[Mœurs de Belostoma flaminm elRanatra quadridentata]

133. 190(). T. I). A. Cot'KERELL. Preoccupied generic names

of Colooptera. (Ent. News, XVII, p. 240.)

[Helopeltina nom. n. pr. Helopeltis.]

134. 1900. S. R. CiiRiSTOPiiERS. On tlie im[)ortance of larval

cliaracters in tlie classification of Mos(jnitoes. (Se Mem,Mcd. Ind. N. Ser n^ 25, p. 1.)

135. 1900. W. Distant. Tlie fauna of Britisli India, including

Ceylon and Burma. Rliyncliota, vol, in-8°.

[Hijdrocorisae des Indes anglaises. — Plea miniitissima (= Leaclii

Kirk.). — Plm paUcscens sj). nov. (Calcutta).]

136. 1900. H. G. Dyar. Illustrations ofMosquitolarvae. (Proc

Ent. Soc, VIII, p. 15.)

["24 sp. décrits et figurés.]

— 424 —

137. lOOt). H. G. Dyar. Koy to tlio known larvae of tlio

Mosqiiitoes oi' tlie Unitod Sl;U"S. (Cir. V. S. Dep' agi'ic.

Bur. Ent., no 72, p. 1.)

[Table dichotomique des larves de Culicides coniuies des Etals-

Unis.]

138. lOOti. H. G. Dyar et F. Knab. The larvae of Culicidae

classified as independont organisms. (J. N. Y. Enl.

Soc., XIV, p. 1G9.)

139. 1901). E. P. Felt. Insects affecting park and woodlaiid

ti-ees. (N. Y. Mem. St. Mus., VIII, p. 1.)

[Descrii)tions et table dichotomique de quelques larves]

140. 190<). M. Grahiiam. Four new Culicida(> IVom Jamaïca,

West Indies. (Canad. Ent., XXXVIII, p. 811.)

[Larves de Aedes auratus, pertinax, Jantliinosoma echinata,

Mochlostyrax jamaicensis.]

141. 190<). C. G. H EWiTT. Some observations on tlie reproduc-

tion of tlie Hemiptera-Cryptocerata. (Trans. Ent. Soc,

p. 87.)

[Copulation et ponte de Corixa et Nepa cinerca.]

142. 1006. R. Jeannel. Remarques sur Siettitia balsetensis

Abeille et sur la faune aquati(jue Inq^ogée. (Bull. Soc.

Ent. Fr., p. 98.)

[La faune aquatique hypogée est surtout bien connue en Amérique;

ce n'est guère que de|)uis quelques années qu'on a entreprissonétude

en Europe. Elle comprend non seulement la faune cavernicole, mais

aussi la faune phréatique très riche : il est probable que dans les

sables reiiosant sur des couches imperméables d'argile, les eaux

phréatiques ont tracé des rigoles assez vastes donnant naissance k

toute une faune comprenant même des Vertébrés. C est ainsi que

Chilton a ilécouvert dans la nappe phréatique, en Nouvelle-Zélande,

toute une série de formes nouvelles appiirlenantaux genres suivants:

PhroatoicHS (Isopodei), Cruregens,Cyangonix,Gamniayus,CalUoini(s

(Amphipodes), Phreogetes, Phreodrilas (Vers), Potamopuyous ((Jasté-

ropodes).

Dans le Texas, Eigenmann a observé de nombreux animaux rejetés

jtar un puits artésien de 5S mètres de profondeur. I>a plupart des

espèces étaient nouvelles : Cypridopùs (Ostracodes), Cijdops (Copé-

poûes),Cocdidotaca.Cirolanidcs (lsopodes),Cr(/»f/0)(/.r (Amphipodes),

Palacmonctes (Décapodes) et Tijphlomoloe (Amphibien».

En Algérie. Rolland et Blanc ont montré la présence d'animaux dans

la nappe phréatique du Sahara, oîi les puits de l'Oued-liir rejettent des

poissons vivants.

- 425 —

M. .leannel a retrouvé dans un puits du lîeausset le cuiieux Dyliscide

obscuricolo : Siiititia halsctcnsis, dont il donne une description rom-

plète. Il fait remarquer que les habitants des eaux phréatiques

difTèrent notablement des habitants aquatiques des cavernes, ils sont

beaucoup moins modifiés dans leur forme]

143. 1U0(). A. Ç. Jensen-Haakup. A new species of tlio gcnus

Bei'OSLis. (Km. Medd. Ser., 2, III, p. 50.)

[Berossîis Engelhart) t\. sp. (Argentine).]

144. r.iOO. G. W. KiKivALDY. A guide to llic study of lîrilisli

Wiitcrbugs. (Entoniologist., XXXIX, pj). (iU, 79, 151.)

[Catalogue raisonné et mœurs des Hémiptères aquatiques d'Angle-

terre.I

145. lUOO. (\. W. KiliKALDY. List of tlie genoi'u of tlie Pagio-

l)odousH('iiii})tera-Hetei'optoi"a, witli tlieif type species,

troiîi 1758 to 11»04. (Trans. Am. Ent. Soc., XXXII,]). 117.)

ICatalogue des genres coiuius de Mepidae, Gerridae et Naeo-

geidae.]

146. l'.'Of). F. Knah. Xoles ou Dcinocerites cancei' Tliéob.

(Psvclic, XIII, j). \^ô.)

[Larves de Deinoccnlcs cancer, Janthinosoma jamaicensis.]

147. r.>0(3. F. Megusar. Einlluss abnofmalei- Gravitaiions-

wii'kung auf die Embiyonalentwicklung bei llydi'O-

philus aten-imus Esch. (AitIi. Entw. Mec, t. XXII,

p. Ml.)

[(Kufs, larve et embryologie de H. aterrimus Esch.]

148. 1U0<). E. G. MiTCiiELL. Mouth parts of Mosrpiisto larvae

as indicative of habits. (Psyché, XIII, [). 11.)

149. lUOC). E. G. MiTCHELE. On ihe Icnown krvae of the genus

Franotaenia. (J. N. Y. Ent. Soc, XIV, p. 8.i

150. llUKj. E. M.iôBERd. Om nagi'a svenska insektei's biologi

och utveckling. (Ai'k. Zool., III, p. 1.)

|l»escription de la larve de Anisomeya Claussi (Dytiscidae).]

151. lOOO. E. M.iôi^ERfi. Ziir Kenntnis einigei' imter Seetang

lebenden Insekten. (Z.Wiss. Insektenbiol., II, p. 137.)

1 Métamorphoses de Cercyon Uttondis.]

152. 1006. R. C. OsBURiN. (observations and ex])ei'iments on

(h-agon Aies in brackish water. (Amer. X'at., XL,

p. 395.)

— 426 —

153. 100(3. A. Popovici-Baznosanu. Contributions à rétudc de

l'organisation des larves des Flpliéniérines. (Arch. Zool.

exp. sér. 1, V. notes et revue, p. lxyi.)

154. 1006. B. Poppius. Eine neue Art der Gattung Hydaticus

Leach. aus der nôrdlichen Mandshurei. (Rev. russe

ent., yi, p. 58.)

[Hijdaticus laeviusculus sp. nov. (Maiulchourie).]

155. 1006. B. Poppius. I>eitragc zur kenntniss der Coleopteren-

fauna des Lenathales in Ost Sibirien. I. nali})lidae und

Dytiscidae (Ofvers. F. Vet. Soc, XLVII, p. 1.)

[Afjabus aenescens, diibiosm, femoralis var. pallens, Hydaticus

rugosus, Hydropoms nobilis, tomentosus, punctatissimns, lenensis,

nn. sp. (E. Sibérie).]

156. 1006. M. RÉGIMBART. Dytiscidae, (lyrinidae, Hydroplii-

lidae. Vovaa-e de M. Charles Alluaud dans rAfriinic

orientale. (Ami. Soc. Ent. Fr., t. LXXV, p. 235.)

\Bidessns brevistriga, Canthydrus AUuaudi, Clypcodytes Neu-

manni,Copelatus aethiopicus, atrosulcatus,Heyophydrus variahllis,

HydroporasfNebriopoyus subg. nov.) kilimandjarcnsis, Uyphydrmmaculiceps, variolos^is, nigrovittatus, Laccophiius pilitarsis,

flaveolus, prodttctus, Yola frontalu, dilatata, Aulonogyrus flavi-

ventris, hypoxanthus, epipkuricus, Orectogynis laticostis, niga-

lifer, fcminalis, coptogynus, erosus, nn. sp., Leroyi Aig. var. n.

Nairobi'nsistavetensis, Berosus tetracanthus, gracilispina, subglo-

bosus, corrugatus, Cevcyon limbicolUs, Cyclonotum rubrocinctum,

Globaria simplex, seriata, Helocharcs melanonophthahnus lieiclie

nn. var. notalicollis et curtns, laeviusculus, Hydiaena bvevipalpis,

Allnandl, kilimandjan'nsis, Hydrochus albicans, Megasternum

brunneum, Ochtkebius strangulatus, tenuipunctus, rugulosus,

Philhydrus Alhiaudi, Spcycheus crenaticollis, huriwralis, Sphaeri-

dium obsciirum, Volvulus compressus, obsoletus, dlipticus nn. sp.

(Afrique orientale).]

157. 1006. M. RÉGiiMBAriT. Description d'un Dytiscide nouveau.

(Bull. Soc. Ent. Fi-., p. 203.)

[Hydroporus {Deronectes) Peyerimlioffin. sp. (Algérie).]

158. 1006. M. RÉGLMBART. Dytiscidae, (lyrinidae et Hydro-

})]iili(lae. (Nova ('niinea. Leyde, 5. Livr. 1. p. 21.)

[Platynectes decempuncfatus, Dineutes tetracantlius, nn. sp.

(Nouvelle-Guinée).]

159. 1006. E. Reitter. Drei neue im Quellgebiet des Indus

von Prof. D^' Kokcn gesammelte Coleopteren. (^^'icn,

Ent.Jîtg., t. XXV, p. -10.)

[Hydrous {Pagipherus) Piesbergeni, stcrnitalis nn.sp. (Turkestan).|

— 427 —

160. l'.MX). E. IvEiTTER. Xeu(> Col(X)i)ton'n ans dci' j'aicark-

tisclion Fauiia. (W. Eut. Zlg., t. XX^^ p. ;!1.)

ICoelostomatranscapicum, orbiculare var. nn. punclicolle, subac-

veum et nigrinus (ïranscaspie) nn. sp ]

161 1 '.»()( ). J. SahlberCt. Agabus (Gaurodjtes) gelidus n. sj).

(Medd. Soc. Fauna FI. XXXII, p. 15)

162. l'.iOC). J. Sainte-Claire Deville Svnopsis dos Hvdi'aena

du nord de l'Afrique. (Abeille, XXX, p. 283.)

163. l'.iOG. A. J. SiLFVENius. Beitriige zur Me(amoi-[)liose der

Triclioptereii. (Acia Soc. Fauna et FI. Feun., XXMI,p. 1.)

[Métamorphoses de Af/apetus coinatns, AQvijpnia picta, Braclti/-

cenlnis subnubihis, Erotesis baltica, Glossosoma vernale, Goëra

pilosa, Holocentropus auratns, stagnalis, Hijdropsjfclie, Hydropsi/cha

saxonica, ançuustipenuis, instabilis, lepida, Lepldostoma hirtuin,

Leptoccrus fulvus,s(>nilis, annulicornis, aterrimas, cinereus, excisas,

Lijpe sp., Micrascma setiferum, Molanna aagustata, Molannodes

Zelleri, Mifstacides azurea. longicornis, NcurecUpsis bimaculata,

Neuvonia lapponica, Notidobia ciliaris, Occetis ochracea, lacaslris,

PInlopotainus montanus, RhjiacophUa nabila, septentrionis, Seri-

costoma personatiim. Silo paUipes, Tinodes Waeneri, Triaenodes

bicolor, Wormaldia sabniffra.]

164. lUOi). A. J. SiLFVENius. Ueber die Métamorphose einigei'

Phryganeidenund Limnopliiliden. III. (Acta Soc. Fauna

et FI. Feun., t. XXVIÎ, p. 1.)

[Métamorphoses de Agrupnctes cvassicornis, Coljiolaalius incisus,

lloloslomis atrala, Limnophiias borcalis, flavicornis, marmoratus,lunatas, a/finis, bimaculutas, luridas, Micropterna latcralis, Nearo-

nia vaficras, clnthrata, Phrygancd varia, Stcnoplii/lax dubius,

infiimatas et table dichotomique pour la détermination des larves de

Phryganéides de Finlande.]

165. 100(5. E. SuNDViK. Iakttagelser i afseende a A'olucolla

])ellucida. (Soc. Fauna FI. Feun., XXXII, p. 115.

j

[Mœurs de la larve de Volucella pellucida.]

166. lOOii. R. TiLLYARD. Life historv of Lestes leda Selvs.

(P. L. S. N. S. W. XXXI, p.'409.)

167. 1*.)0(3. G. Ulmer. Uebersiclit ûber die bislier bekanntt'ii

Larven europaïscher Tiicliopteren (Z. Wiss. Insekten-

bioL, II, pp. 111, 162, 209, 253 et 288.)

[Table dichotomique des larves deTrichoptères d'Europe]

— ^28 —

168. lOOn. Cl. Ulmkk. l'cbcr die Larve eiiior IJrasilianisclion

Tri(']ioi)U'ivn Spocirs (T)'ii)k'l('ti(los gracilis Bnrm.)

1111(1 vcrwaiidU' FoniKm ans Neu-Seelaiid und Indien.

(Ann. Biol. lac, I, p. 32.)

169. ll»fK). \A'amvK. Zur Lcbenswcise des Gelbrandcs. (Allg.

Fischerciztg, XXXI, p. 310.)

IMœurs du Dijlmm marçiinalis L.]

170. l'.KH). Z Zaitzev. Drei nene Dviisciden Ai-teii. (Rev. russe

cnL, Vl, p. 2().)

\A(jabm fulvaster, lateaster, Macrodijtes dcUctus un. sp. (N.-O.

Sibérie).]

(E. R. el H. S.)

Mollusques

171. 10i)(). C. F. AxcEY. Relevé des mollus(|ucs teiTestres et

iiuviatiles de la Péninsule arabicpie. (Journ. Concli.,

Paris, vol. LUI, p. 257.)

[Catalogue raisonné. — La faune malacologique du sud de l'Arabie

offre la plus grande analogie avec celle de la côte des Somalis; cette

faune si' rapproche aussi, naturellement, de celle de Socotora, mais

l'ile en question doit avoir été isolée à une époque 1res ancienne.

1

172. l*.H)(i. C. F. Anœy. Addenda au relevé des molbiscpies

ieri^eslres et fiuviatiles de la Péninsule arabiiiue. (Journ.

roncli., Paris, vol. LUI, p. 17L)

173. l'.H)7. r. F. Axt'KY. Additions au relevé ili.'s inollus(|ues

hM'i-esli-es et tiiuiatiles de la Péninsule arabique. (Joui^n.

ànich., Paris, vol. LIV, p. 21.)

174. l'.ioO. r. F. A.N'CEY. Sur l'i )mplialotroi)is annalonensis Pi'r.

et les formes voisines. (Journ. Concli., Paris, vol. LUI,

]). 2'.)S.)

175. l'.KH). C. F. Anc]<:y. Xotes criti(|ues et svnonvniirpies.

(Journ. foncli., Patois, vol. LUI, p. 310.)

\Planoybis Hildcbninti von Mart. = PI Madagascaiicnsis Smith;

PI. Tancn'dn Parav. = PL pulchcUan Phil.; PL inareolicus l>et. =PL Ehrcnberçii Heck; PL subsalinanm bines = PL Boissiji Pet. et

Mich.l

176. l'.KM). i\ F. Ancey. Descriptions of two new Cleopatra

aaid a Pisidium. (Nautilus, XX, \). 45.)

[Pisidium planetum (Madagascar) nov. spec]

— 420 —

177. ]00(). F. r. Baker. A])i)licatioii oi' de Vrics' Aliilatiou

Tlioorv lo tlio MoUusea. (Amei-. Naliiral., vol. XL,

p. ;î27.)

178. 100(3. F. C. Baker. Lvmnaea Hinklevi n. s[). (Xaulilus,

XIX, p. 142.)

179. 1007. F. C. Baker. Lvmnaea Daniolsi sp.nov. (Nauiilns,

XX, p. 55.)

180. 1007. F. C. Baker Descriptions of new specics oi' Lvm-

naea. (Xautilus, XX, p. 125.)

[Lymnaea Dahli, Leai nn. sp. (N. Amer.).]

181. 1007. F. C. Baker. A new Spliaorium tVom Illinois.

(Xautilus, XX, p. 21.)

[Sphaerium stamineum forbesi nov. var. (N. Amer.).]

182. 1000. A. Bavay. Sur quelques coquilles oubliées du

M^iséum de Paris. (Journ. Concli., Paris, vol. LIH,

p. 248.)

[Limnaea crassimcula (iles Mariannes) nov. sp]

183. 100(3. H. BeestOxN. West Lancashii'e non Marine Mol-

lusca. (.Tourn. Concli., Manchester, vol. II, p. o4())

184. 100(3. S. Brusina. Revision des Dreissensidae vivants du

svstème européen. (.Tourn. (_^onch., Paris, vol. LUI,

IK 272.)

|2 genres et 11 espèces, pas de sp nov.]

185. 1007. C. H. Cjiadwick. List of Wisconsin Sliells (suite).

(Xautilus, XX, p. 22.)

[Liste lies Univalues d'eau douce du Wisconsin.|

186. 100(5. S. Clessin. Zur ConMivlien l'auna des Loss in

Gebiete der Donau. (Xachritsbl. Deutscb. Malac. (ies.,

XXXVIII, p. 1(37.)

187. 100(3. E. CsiKi. IL MoUusca. (Fauna Kegui Hungariae,

P>udapest, 1000.)

[Historique des recherches malacolog-iques en Hongrie et catalogue

des ù'M espèces connues.]

188. 1000. Pu. Dautzenberg et H. Fischer. Liste des mollus-

ques récoltés par M. H. Mansuy en Indo-(]liine et au

Yunnan et description d'espèces nouvelles. (Journ.

Conch., Paris, vol. LUI, j). 34;:!.)

ICatalogue raisonné. — Melania Jacqucti (Tonkin) sp. nov.]

— 430 —

189. lOOC). V. Franz. Plnsa aciita Drap., in Dcutscliland ein-

gebi'irgcrt. (Nachriclitsbl. Doulsch. Malak. Gos.,Jalirg.

XXXVIII, p. 202.)

190. 1907. L. S. Friersun. Soirio Observations on tlie Ova of

Unionidae. (Naulilus, XX, p. 68.)

191. 1900. H. C. FuLToN. Description of a now s})ecies of T'nio

(Ciineopsis) from Yunnan. (Ann. Mag'. X. H., XVII,

p. 240.)

\Unio tauriformis sp. n.|

192. 1900). L. (tERM.^in. Introduction à l'étude de la faune

malacologique terrestre et fluviatile du massif armori-

cain. (C. R. Ass. franc. Av. Se. Sess. XXXIV, p. 577.)

193. 1901). L. Germaln. Études sur quelques mollusques

terrestres et fluviatiles du massif armoricain. (Bull.

Soc. Se. nat. Ouest, Xantes, vol. VI, p. 1.)

[L'auteurdonne la nomenclature d'un certain nombre de mollusques

non encore signalés dans les départements de Marne-et-Loire et de

la Loire-Inférieure ; il tait remarquer que le Limnaea Michaudi l.oc.

est tout au plus une var. viajov du L. intermedia Fér.)

194 1900. M. Gluver. Notes on the Dritish Land and Fi'esli

water Sliells collected by tlie Late Mr. Tliomas Glover.

(Journ. Conch., Manchester, vol. II, \). 308.)

195. 1900. Iv. HiLBERT. Zur Kenntnis der Preussischen Mol-

luskenfaïuia. (Scluift. pbys. okon. Ges., Kônigsberg,

Jaln-g. XLVI, p. 41.)

196. 1907. A. A. HiNKLEY. Some Sbells of Mississipi and Ala-

baina. (Nautihis, XX, p. 40.)

[Liste des coquilles du Mississipi et de l'Alabama.|

197. 1900. H. HoNKiMANN. Limnaea (Gulnaria) o\ata Drap.

var. Kôlderinova. (Xachriclitsbl. Deutsch. Malak.Ges.,

Jaln-g, XXXVIII, p. 45.)

198. 1900. E. HoLZFUSS. Planorbis corneus L., ein Dopi)elai-

mei'. (Natur und Haus, Jabrg. XIA", j). 2;)4.)

199. 191)0. T. KuRMos. Beitrage zur Molluskenfauna des

Kroalisclien Karstes. (Xacliricbtsbl. Deutsch. Malak.

Ges., Jalu'g. XXXVIII, pp. 73 et 140.)

[Catalegue des Mollusques du Karst. — Neritina fluviatilis var. n.

Zernovnicenm.]

— 431 —

200. 190G. W. A. LiNDiiOLM. Einige Bemerkuiigcn iibor die

Svstematik dcr Valvatidae. (Nacliriclilsbl. Douiscli.

Malak. Ges., .lalirg. XXXVIII, p. 187.)

201. 11)0(3. \V. A. LiNDiioLM. Beitragziu- Molluskenfauna von

Liltaiien. (Xachi'iclitsbl. Deiitsidi. Malak. (xcs.. .lalirg.

XXXVIII, p. 11»3.)

202. 1000. A. Mayi-'IKLD. Conli'ibiitions towards a List oï

West-SufFolk non marine Mollusca. (Joui'n. Concb.,

Mancliester, vol. II, p. 340.)

203. 1000. PI. Xeuville et R. Anthony. Liste préliminaire de

Mollusques des lacs Rodolpbe, Stéphanie et Margue-

rite. (Bull. Mus. Ilist. nat , Paris, p. 407.)

|l-a faune malacologique de ces lacs est essentiellement d'eau

douce, elle n'est pas halolimnique comme celle du Tanganika.]

204. 1900. H. Neuville et R. Anthony. Troisième liste de

Mollusques d'Abyssinie (collection Maurice! de Roth-

schild.) (Bull. Miis. Hist. nat , Paris, p. 310.)

205. 1900. H. Neuville et R. Anthony. (Quatrième liste de

Mollusques d'Abyssinie (collection Maurice de Roth-

schild.) (Bull. Mus. Hist. nat., Paris, p. 411.)

206. 1900. H. A. PiLsmtY. A New lîraekish-Walcr Suail fi'om

New Engiand. (Nautilus, XIX, ]>. 90.)

[Paludestrina salsa n. sp.]

207. 1900. H. A. PiLSimY. Vitrea rhoadsi and Snceinea relusa

magister. (^Nautilus, XIX, p. 109.)

208. 1907. H. A. PiLSHiiY. Two new Ameriean gênera of

Basommatophoi'a. (Nautilus, XX, p. 49.)

[Amphigi/ra nov. gp.n. Alabamensis n. sp. (Alaljama) et Ncoplanoy-

bis nov. gen. tantillm nov. spec (Alabama).]

209. 1907. H. A. PiLSHKY. Note on Lepyrium. (Nautilus, XX.

p. 51.)

210. 190(). IL B. Preston. Description of a new speeies of

Limnaea from N.-^^^ Ausd-alia. (Proc. Malac. Soc,

London, vol. VII, p. 30.)

[Limnaea egregia nov. spec]

211. 1907. H. B. Preston. Descriptions of new speeies of

Land and Freshwater shells from Centi-al and South

xVmerica. (Ann. Mag. N. H., XX, 1907, p. 490.)

\Limnca Sclli, Plannrbia Costariccnsis, Planorbis Honcurdiana.

PI. Merulaensis, Pkijsa Oulleata, Pk. cornca, nn. sp.]

— 432 —

212. 1*.>00. \\'. RoTii. Znr Ehroni'ottung dor Paludina. (Natui-

imd Haiis, Jahrg. XIV, p. 171.)

213. 190G. W. RoTH. ï'ber die Herkunft und das .Vlter der

Zuriclisee-Paludina. (Bl. fiir Aq. imd Terrariehkunde,

190G, n° 18.)

214. 1907. 0. ScHRÔDER. Beitrage 7a\v Histologie des ManUds

von Calcyculina (Cyclas) lacustris Millier. (Zool. Anz.,

XXXI, p. 506.)

215. 190G. E. A. Smith. Report on tlie Mollusca of tlie ïliii'd

Tanganvika Expédition, conducted bj D''. W. A. Cun-

nington, 1904-1905. (Froc. Zool. Soc, 1900, p. 180.)

[-25 espèces duTanganika, dont 2 nouvelles : Anceya rufocincta et

Ancylus tanganjjiœnsis; 8 espèces de Victoria Nyanza. dont 2 nou-

velles : CorbiciUa Cunningtoni, Sphaenwu Victoriac]

216. 190r). C. Skil. Pliysa acuta Drap, bei Miinehen. (Xach-

l'ichtsbl. Donlscli'. Malak. Ges. ,.la]irg. XXXVIII, p. 203.)

217. 1900. V. Sterki. New Varieties of Xorlli American

Pisidia. (Xaulihis, XIX, p. 118.)

[Pisidiuni variabile var. brevius. var. hifbridum; Pis. nobfroia-

cense, var. i:rj)ansnm, var. ek'vatum, var. quadratum, var. lincalinn.

var. fratevnum, var. alabamense nn. var. (Amérique du Nord).]

218. 1V)07. y. Sterki. New species of Pisidiuni. (Nautilus,

XX, p. 5.)

[Pisidium proxhniim (N. Amer.)]

219. 1907. V. Sterki. Id. (loc. cit., p. 17.)

[Pisidium miimsculum, fragillimum, levissimum, subroltinduvi,

Friersoni (.N. Amer.)nn. sp.j

220. 1907. ^'. Sterki. Sphaerium Lendersoni n. sp. (Nautilus,

XX, p. (J9.)

221. 1907. V. Sterki. New Pisidia. (Nautilus, XX, p. 87.)

\Pisidiuin negkclnm nov. spec, var. corpulcnlum nov. var.

(N. Amer.jl

222. 1907. V. Sterki. New Pisidia. (Nautilus, XX, p. 98.)

[Pis. snpciius, snccineum (N. Amer.) nn. sp.)

223. 1907. P). Vai.ker. Notes on ^'alvata. (Nautilus, XX,

p. 25.J

[Valvala sinccra Danidsi n. var., I'. bicarimila conmrtiinsu. v.,

lu'vdcpirssa n. v. (iN. Amer.)|

— 433 —

224. l'.iOT. 1). ^^'ALKER. A list of Sliolls l'rom Xcbrnska. (Nau-

Lilus, XX, p. 81.)

225. VM) .T. WATERSoNand .1. W. Taylor. Land and Fr( sli-

watei- Mollnscs of S' Kilda. (Ann. Scott. Xat. Hisl.,

p. 21.)

226. 1U0C>. C. Zeimeï. Dio PorlinuscliL'l (Mcleaiirina luargari-

tifci'a L). (Xatur und Haus., Jalii'g. XIV, \k 202.)

(!]. U.)

Bryozoaires

227. l'.'UT. A. Okx. Einc di-itte Art von l^>(•^inatella (F. Daven-

|)orti n. sp.). (Zool. Anz., XXXI, p. TKi.)

228. r.'OT. (\ F. R()rssELia\ Roport on tlie Polyzoa of tlio

Tliii'd Tankanvika Expédition conductcd bv 1)'. W. A.

Cunnington, "l90t-li»05. (Pme. Zool. Sor., VMl

,

p. 2r>0.]

[PlamatcUa tankanuih'ie sp. nov.. PlumalcUa ri'pens vnr.?,

Arachnoidia Ran-Lania'slcri Uoora, Victon-Ua sijmtiioticu si). n.|

229. l^OiJ. A. ^^^ \A\\.ters. Bnozoa from Cliatliam Island and

d'Unille Island. New Zealand. (Ann. Mag. X. H.,

XVII, 1). 12.)

[Pluiuatdla princep^i Ivraep. (lac Huro, l. Clialliam).|

(k. L.)

Batraciens

230. UK»7. V. Hacker. C'bcr Mendelsclic ^>lvl'bung boi Axo-

lotln. (Zool. Anz., XXXI, p. '.»'.•.)

231. F.iOT. .\. H. REA(iAiN. Reptilien luid Ampbihien vom

Roseland-Indianor-Resérvat. (iebict in Siid Dakota.

(Zool. Anz., XXXII, p. 31.)

ISimple liste.I

232. F.HlC). ^^^ NA'olterstorff. Iber den Formenkreis des

Tri/on {=MoIge) vittafus Civay. (Zool. Anz., XXIX,

p. (illt.)

— F bel- Triton pvrrliogaster subsp. orientalis Dav.

(Zool. Anz., XXX, p. 5Ô8.)

233. FH)7. ^^^ ^^^)LTERST()RF:•. Iber neue Tritonenformen

(")steiTeiselis, insbosondei'e Triton (= Molge) vulgaris

sul)S}). lyi)iea forma Kamniei'eri n. f. (Zool. Anz.,

XXXF p. Tio.)^

(Iv II.)

— 434 —

Poissons

234. 1 '.)()(). Basiiford Dean. Notes on tlie living spécimens of

tlie Australian Lungsfîsli, Ceratodus Forstcri, in tlie

Zoological Societvs Collection. (Proc. Zool. Soc, IDOG,

p. 108.)

235 1900. L. S. r>ER(;. Description of a now Cvprinoïd Fisli,

Paraleucogobio notacanthus, from N. Cliina. (Ann.

iMag. Nat. Hist., XIX, p. 103.)

236. l'.'OO. L. S. Ber(;. Description of a new rvprinoïd Fish,

Ai'clieilognatus signifer, from Koi'ea, witli a Synopsis

of ail tlie known PJiodeinae (Ann. Mag. X. H. XIX,p. 159.)

237. 190<'). L. S. Perg. Ùbersiclit der Salinoniden von Amiir-

Becken. (Zool. Anz., XXX, p. 395.)

[Liste des 1 1 Salmonidés connus de l'Amur, avec quelques descrip-

tions, dont celle d'une espèce nouvelle : Coregomis ussuriensis (Ussuri,

Chanka See).]

238. 19()(). L. S. Berg. Ubersiclit der Cata])liracti (Fam.

Cottidae), Cottocomeplioridae nnd Comeplioridae des

Baïkals(>es. (Zool. Anz., XXX, p. 908.)

(L'auteur donne la liste des espèces trouvées dans les dragages

effectués dans les grandes profondeurs du Haïkal par le professeur

Korotneff. Les Cottidae comprennent G genres et 11 espèces; sont

nouveaux : Asprocottus Herzensteinii nov. gen. nov. spec, Abysso-

cottaii nov. gen. pour Korotneffi, gibbosns et Boulengeri mi.ssp.,

Liinnocottus nov. gen. pour Cottus Godletcskii {\)\h) et mcgalopa

(Gralz ). — La famille des Cottomephoridae est nouvelle avec le genre

CotlomepJiorm gen. nov. pour Cottns Grewingki (Dyb.). — Les

Comeplioridae comprennent un genre de 2 espèces.)

239. 190(i. L. S. Berg. Note on Doliichtlivs stellatus Sauvage.

(Ann. Mag. X. H., XVIII, p. 393.")

240. 190('). L. S. Berc;. Description of a new species of Leuco-

gobio from Korea. (Ann. Mag. X. H., XVIII, p. 394.)

\Leucogolno coreanus sp. n. et table dichotomique des Leticogobio

connus.]

241. 1900. (t. a. Boulenger. Fourtli Contribution to tlie

Iclitliyology of Pake Tankanyika (Trans. Zool. Soc,

Xyil, 190(), ]). 537.)

(Si espèces dont Miivcmciiius tunkanicaniis. Pcllomila viiodov,

— 435 —

Aleste rhodopleuva, Neobola minuta, Dinotoptinusf/. ». Cunning-toni,Ch)'ysichth!is sianenna.Phyllonenms g.n. ti/pus, Anclienoglanis

occi(lenlali'ivar.taiiganicanus,S!jno(lontis)iit'lanosticlnsJIaploclulits

pmnilus, Lates augiistifrons. Lamprologus bicvianalis, L. Cunning-loni, L. momlahn, L. mullil'orciatiis, L. caUipletiis. L. reticulahui,

L. ralliarus. Panitilapia frontosa, Batliiihatcs minor, Haiilota.vodun

g. n. iiiicyolcpis, Peliiiatochyornis pk'urospilus, P. rhodosligiini,

Trematocara nigrifrons, Tilapia latifrons, Cunningtonia n. g.

longiventraUs, Masitacembelm Cunningtoni, nn. sp.]

242. l'.>0(). G. A. P)OULEN(JER. On some Fislios IVom ilic

Kwango. Hiver in Angola, collected by D'' \A\ J.

Ansorge. (Ann. Mag. N. H., XVII, p. llO.)

( Vavicorhinus Ansorgii, Apotochilus macrocephalm, ssp. nn ]

243. lOOO. G. A. I)(_)ULANGER. Descriptions of new Fislies

discovered by Mr. E. Degen in Lake "\'i('(oria. (Ann.

Mag. N. H.", XVII, p. 433.)

[Petrocephalm Ik'geni, Marcusenius nigricans, Alestes Sadleri,

Barbus lobogeni/n, B. MinclunL B. Magdalenae, Clarias AUuaudi,liagrus Degeni, Siinodonlia Victoriae, Paratilapia cinerea, Pelma-tochromis Speldi, P. flavipinnis, P. microdon, P. obesus, Haplo-cliromis percoidcs, H. Stanleyi, H. bicoloy, H. crassUabris, H.dranU, H. hhmaHi, Tilapia variabdis, T. nigricans, T. Martini,T. lacrimosa, T. nubila, Platutaeniodus gen. nov. Degeni, nn. sp.|

244. l'.KKJ. G. A. I)OULEN(iKR. On a Gollection of Fishes froiii

GaHalmid. (Ann. Mag. X. PL. XVII, p. .^7.)

|8l espèces connues et N espèces nouvelles : Barbus Zuaicus,B. MacmiUani, B. Bottegi, H. ZapJiiri, B. gudaricus, B. eimigstus,

B. Margaritae, B. alticola.]

245. 11)00. G. A. IJouLENcJER. Description of a new Fisli of

tlie genus Clarias from Uganda. (Ann. Mag. X. PL,

XVII, p. 500.)

[Clarias Werneri n. sp.j

246. lOOi;. G. A. BouLENGER. On some \\'est African S^jccies

of Barbus. (Ann. Mag. X. PL, XVIII, p. 32.)

247 . 1000. G. A. BouLEiNGER. Description of a new Barbus fromtlie Uganda Protectorato. (Ann. Mai;' X. H. XA'III

p. 30.^

[Barbus Portali sp. n.J

248. 1000. G. A. BouLENGER. Description of a now MormvridFish from Soutli Tamcroon. (Ann. Ma^•. X. IL, XA'iII,

p. 30.)

[Marcusenins Bulesii sp. ii.|

— 43G —

249. 190<). G. A. BouLENGER. Description of a new Silurid

Fisli of tlie g(3nns Doumoa Saiivag(\ from Angola.

(Ann. Mag. N. H., XVIII, p. 347.)

[Doumea angolensis, sp. n.)

250. 190(3. (i. A. BouLENGER. On tlie Présence of Two Species

of Anabas in the Wliite Nile and tlie Balir-el-Gebel.

(Ann. Mag. X. H., XVIII, p. 348.)

[Anabas Muriei elPetherici\

251. 1907. G. A. r)0UEEXGER. On the Variations of Slereolepis

gigas, a great Sea-Percli from California and Japan.

(Ann. Mag. X. H., XIX, p. 489.)

252. 1907. G. A. Boulengek. On an African Barbel liillierto

confounded with Bai'biis iriniaculatus Peters. (Ann.

Mag. X. H., XIX, p 492)

[Barbus decipiens, n. sp.]

253. 1907. G. A. Boulenger. On Barbus aureus Cope, i'roui

Xatal. (Ann. Mag. X. H., XIX, p. 390.)

254. 1907. G. A. IJoulenger. Description of a new Cyprinid

Fisli of tlie genus Labeo from tlie Transvaal. (Ann.

Mag. X. H., XIX, p. 392.)

[Labeo Riiddi sp. ii.]

255. 1907. G. A. Boulenger. Description of a new ("ichlid

Fisli from Portuguese East Africa. (Ann. Mag. N. H.,

XX, 1907, p. .")().)

[TUapla Sivijnnertoni nov. spec. (Buzi River).]

256. 1907. G. A. Boulenger. Descriptions of tbree new Fresli-

water Fislies discovered bv Mr. G. L. Bâtes in Soutli

Cameroon. (Ann. Mag. X. H., XX, }>. .50.)

[Synodontis Balesii (Ja Uiver), Claria lonnior (Kribi River) et

Eleotris Kribensis {\ivihi River) nn. sp.]

257. 1907. G. A. P)OUlenger. Descriptions of two new Fresli-

water Fislies discovered by D'" W. .1. Ansorge in

Mossamedes, Angola. (Ann. Mag. X. H., XX, p. 108.)

[Labeo Ansordii {Dongwenna) et Paratilapia angusticeps {Za.mhes\)

nn. sp.]

258. 19(J7. G.A Boulenger. Descriptions of two new African

species of Barbus. (Ann. Mag. N. H., XX, p. ;i3().)

[Barbns aspilus (Ja Hiver) et trispiloviimus (Congo) nn. sp. et

table ilicliotomique des Bai.bas d'Afrique.]

— 437 —

259. 1VH)7. G. A. BouLENGER. Descriptions ot' tlireo newFresli-

\\-A\vv Fislies discovered by Mr. (i. L. Bntes in ('ame-

roon. (Ann. Mag. N. H., XX, p. 485.)

[Nannocharax ocellicauda (Ja River), Barbus coUipterus (Ivribi

River), Maslacembelus lonf/icauda (Kribi River) nii. sp.)

260. r.K)7. G. A. BouLENOER. Descriptions of threenew Fishes

tVom Central Africa. (Ann. Mag-, X. H., XX, p. 487.)

IPetusiaa Woosnami (Aruwimi), Barbus Johnstonii (Afr. centrale

anglaise) et Amphilius Hargeri (Afr. centrale anglaise) nn. sp.]

261. 1U07. H. W. FowLER. PennsylvaniaFislics. (Amer. Nat.,

XLI, 1007, p. .").)

[Catalogue raisonné des Poissons de la Pens\ Ivanie.|

262. 1007. V. Gratzianow. Ûbersicht der Siisswassercottiden

des Riissischen Reiches. (Zool. Anz., XXXI, p. 0.54.)

[Table dichotomique des 19 espèces de Cottides connus en Russie ;

une espèce nouvelle : Cottus Koshcirnikoici et deux nouveaux genres :

Cephalocottus pour Cottu>i amblystonwpsis Schmidt et Mesocottuspour CottihS haitci Dybowsky.]

263. 10()(). E. Leoniiardt. l'ber die Mopskopbildnng bei Abra-

mis vimba L. (Zool. Anz., XXXI, p. .53.)

264. 1000. M. Plehn. Ûber den Exoplithalmus bei Fisclien.

(Allgem. Fisch. Zeitg., XXXI, p. 351.)

265. 1007. C. M. L. Popta. Einige Fiscliarten ans ('bina,

Xenocypris lampertii nnd Clianodicbtliys stenzii nov.

sp. (Zool. Anz., XXXII, p. 243.)

266. 1000. I). G. STEAD.FisIiesof Australia. Sydney, 1000.

IGuide systématique et populaire pour l'étude des poissons les plus

intéressants de r.\ustralie.|

267. 1000. C. T. RegaiN. Description of tln'ee new Fislies from

Yunnan. (Ann. Mag. iN. IL, XIX, p. 03.)

[Schizothoriix taliensis (Tali Fu Lake), Discngnathm Yunnanensis(Yunnan Fu l.ake) etSilurus Grahami (Chun Kiung l.ake) nn. sp.]

268. 1000. C. T. PvEGAx. On tlie Fi^esliwater Fislies of tlic

Island of Trinitad, based on tlie Collection, Notes, andSketcbes made by Mr. Lecbmere Guppy. (Proc. Zool.

Soc, 1000, p. .378.)

[Table dichotomique des 41 espèces connues de la Trinité, descrip-

tion de quelques espèces dont Tetragonoptorus Guppjji, Psaulaii-

chenipteriis Gappi/i, Paranchenipterus Paseae nn. sp.|

— 438 —

269. 1006. C. Tate Regan. A Revision of tlie South-American

Ciclilid Gênera Relroculus, Geopliagus, Hetorogramma

and Bioto(>cus. (Ann. Mag. X. H., XVII, p. 10.)

[Tables dichotomiques et descriptions des espèces de ces genres.

yielerogramma gen. nov. pour Mexop>^ part. Giintli, Gcojjliagns part,

(jopeet Biotodama Pelleg., //. Borellii sp. n (Paraguay).]

270. 1000. r. Tate Regan. Notes on somo Loricai'iidFislics,

witli Descriptions of two new Species. (Ann. Mag.

N. H., XVII, p. 04.)

\Ancistrus Bovallii (Guyane anglaise), Loricaria Stcinbachi

(Argentine) nn. sp.]

271. 1000. C. Tate RE(iAN. Tlu^ ^'cndacos of Loclnnabcn and

of Derwentwater and Bassentliwaite Lakes, Con^gonus

vaùdesius and Coregonus gracilior. (Ann. Mag. X. H.,

XVII, p. 180.)

[Coregonm graciUoy n. sp.|

272. 1000. (\TateRegax. A Revisionof tlicFislies of tlieSontli

American Cichlid Genei-a C^iclda, (^liaetobranclius, and

Chaetobrancliopsis, \\iili Notes on tlie (^lenera of

Amei'ican Cicldidae. (Ann. xMag. X. H., XVII, j) 2;ïO.)

[Tables dichotomiques et descriptions des genres cités et de leurs

espèces.)

273. 100(). C Tate Regan. Descriptions of two new rvi)rinid

Fislies from Yunnan-Fu, colleeted by Mr. J. Grabanj.

(Ann. Mag. X. H., XVII, p. 832.)

\Cypviw(>i micvLttiiis et. Nemachilus Grahami nn. sp.|

274. 1 000. C. Tate RE(iAN. Descriptions of fivenew Freslnvatci-

Fishes from Sarawak, Bornéo, colleeted by D'' G. Hos<'.

(Ann. Mag. N. H., XVIII, p. 0().)

[Barbus Hosii, Cosmoclnlusfalcifer, Liocassis barmnemis, L. Hosii,

Macrones baranensis nn. sp.]

275. 1000. G. Tate Regan. Description of a new ('yprinodont

Fisli of tlie geniis Jci/i/iis/rf from Ai-gcntina. (Ann.

Mag. X. H., XVIII, p. 154.)

\Jennnsia maculata n. sp.]

276. 1000. G. Tate Regan. A Gollection of Fislies from ilic

King River, Western Australia. (Ann. Mag. X. H..

XVIII, p. 4.->0.)

L5sp. avec Nannatlierina gen. nov. Balstoni sp. n.]

— 430 —

277. l'.iOT. C. Taxe REdAN. Dcs('rij)iioiis of tlirco now Fishcs

from Yunnan, collccted bv Mr. J.Graliam. (Aini.M;ig.

N. IL, XIX, p. 03.)

\Schizotkoyax taliensis, Discognathus Ymnanensis, SiUirus

Grahmni nn. sp.]

278. 1007. C. Tatk RK(iAN. Diagnosos of iiew Ceniral American

Fresliwater Fislies of tlie Familles Cvi)rinodoniidao

and Mugilidae. (Ann. Mag. N. H., XIX, j). (il.)

[Ricidas flabelUcauda, R. Goilmanni., Xiphopliorus brcvis, Ago-

nostomus macracanthus, A- Salvini nn. sp.]

279. rJUT. C. Taxe Regan. Doscrii)tions of six new Fresli-

water Fislies from Mexico and Central Ameiica. (Ann.

Mag. N. H., XIX, p. 258.)

\Piiaelodus Boucardi, brachjjcephahts, Rogersi, Gambasia anncc-

tcns, G. terrabensis, Sicydium Pittieri nn. sp.]

280. l'.iOT. C. Taxe Regan. Description of two new Cliaraci-

nid Fislies from Argentina. (Ann. Mag. N. H., XIX,

p. 201.)

[Pogonochavax gen. nov. Relii, Phoxinopsis gen. nov. tupicioi

nn. sp.]

281. 11»07. C. Taxe RE<iAN. Description of two new Cliaraci-

nid Fislies from South America. (Ann. Mag. N. H.,

XX, p. 402.)

\ Mimagonkitcs nov. g. Barberi sp. nov. (Paraguay) et Ctenocharax

nov. g. bogolemis sp. nov. (Hogota)-! (E. R.)

Mammifères

282. 11H)0. O. Thomas. A new Aijiiatic (lenus of Muridae

discovered hy Consul L. Soderstrom in Ecuador. (Ann.

Mag. N. H., XVII, p. 80.)

\Anotomgs nov. gen. leander sp. n. (M' l'ichinclia, Equateur).]

(E. K.)

Protozoaires.

283. l'.iOO. S. AwERiNXZEW. Pt^èsnovodniia Koixiekojki. (Arb.

k. Natiirf. Ges. Petersb., XXXVI, 2, pp. VIII -f :il5,

5 pi.) (en russe).

Ce mémoire fort important comprend deux parties. Dans la pre-

mière, pleine de faits intéressants, l'auteur étudie la structure des

— 440 —

Rhizopodes testacés : protoplasme, inclusions variées, vacuoles pul-

satiles, noyau, chromidies, log-e; la multiplication, la nutrition, la

propagation, la conception de l'espèce, [.es travaux n" 2<S5 et 2(S(1 ne

sont que des reproductions en langue allemande de certains chapitres

de l'ouvrage. — Dans la seconde partie l'auteur étudie les Uhizopodes

testacés au point de vue systématique. Il donne des tables dichoto-

miques et des descriptions fort bonnes pour toutes les espèces d'eau

douce, ainsi que pour chacune d'elles la synonymie et l'habitat connu.

Un certain nombre d'espèces nouvelles sont décrites (v. n" 2N4). Les

tables dichotomiques sont celles qui ont été reproduites en langue

française dans ces Annales, tome 1.

284. 1900. S. AwERiNTZEW. Ùber einige neiic Aiicn geliiiuso-

tragender Rliizopoden des Si'isswassers. (Arch. f. Pro-

tist., VIII, PP- 80-04.)

Descriptions des espèces suivantes (décrites déjà en langue russe

dans 283): Pj/xidicula invisitata n.sp., LccquereusiaanQulalan.

sp., L. extranea n. sp., Di/llugia scplentrionalis n. sp., Nebela spu-

mosa n. sp., N viaxima n. sp., N- pulchcrrima n. sp.

285. 1000. S. AwERiNTZEW. Die Struktur und die clicmisclie

Zusammensolzung der Geliiiuse bei deii Siisswasser-

rlnzopoden. (Arch. f. Protist., VIII, p 05-111.)

Les types primitifs ont la loge formée uniquement d'une matière

organique, structure alvéolaire. Les types plus évolués ont la loge

composée de deux couches : une interne fort mince, en matière orga-

nique (plus, sans doute, une faible proportion de silice), et une

externe constituée des matériaux les plus divers, donnant à la loge

son caractère particulier. L'auteur étudie cette seconde couche chez

divers types, chez Arcella notamment. Etudie aussi la substance

organique fondamentale de l'enveloppe.

286. 1000. S. AwERINTZE^Y. Beitriigo zur Kenntnis der Sïiss-

wasserrhizopodcn. (Vorliiuf Milt.) (AitIi. f. Protisi.,

VIII, pp. 112-110.)

En cinq paragraphes successifs, l'auteur parle :1" des dimensions

de la loge des Uhizopodes : les spécimens provenant de zones froides

auraient une loge plus grande ; t de la distribution géographique des

Rhizopodes d'eau douce : en général cosmopolites, mais il y a quel-

ques formes à habitat spécialisé, dans les fagnes par exemple; 3" de

la sécrétion de substances collantes par le protoplasme : lors de la

rétraction des pseudopodes, on peut les observer plus ou moins net-

tement; 4' de la membrane nucléaire : elle est double, la membrane

externe est de nature protoplasmique, l'interne, très mince et

amorphe, représente la membrane vraie, formée par la paroi externe

de la substance achromatique; 5° de Fencystement : admet les deux

types de cystes : protection et reproduction; avant l'encystement,

évacuation d'eau, donc diminution de volume, et apparition de glyco-

_ 441 —

gène ; l'encystement se fait en général dans la loge même, rarement

en dehors.

287. 11J0(3. K. BoTT. Vhev die ForiptianziiiiLi- von Pelomij.ra

palust7ns (Gi-eetf). (Zool. Anz., XXIX, pp. 803-80().)

Note préliminaire à 288.

288. lOOC). K. BoTT. t'ber die Foi'tpflnnzung von Pelomyxapalastris nebsl Mitteilungen iiber ihren Bail. (Arch. f.

Pi'otist., VIII, pp. 120-158, 2 pi.)

Divers détails sur la structure de Peloirnjxa ; regarde, avecSTOLC,

les Glanzknrper comme matériaux de réserve. Décrit la reproduction :

pliénomènes compliqués amenant une réduction chromatique, la for-

mation de pronuclei de premier, puis de second ordre, puis constitu-

tion aux dépens de ceux-ci (ou Keimkugeln), par un processus

étrange d'immigration de la chromatine dans une vacuole interne,

en même temps qu'il y a encystement, de petites amibes qui sortent

du cyste au sein du Pelomi/xa, y circulent un certain temps, puis

s'en échappent en masse- Devenues libres, elles prennent une forme

rayonnée, nageant dans le liquide, copulent deux à deux et donnent

une zygote. De celle-ci naît une amibe qui ne tarde pas à s'étaler sur

le substrat et se transforme par multiplication de son noyau, d'abord

unique, en un Pelomijxa.

289. l*.H)(3.*BouGoN, Les Infusoii^es parasites (5?i/;!e). (Microgr.

l)répar., XIV, pp. 70-90, 217-222,2(30-271, pi. IX^ et

XXIV.)

290. 1U0(3. G. BouEï. Culture du Trvpanosome de la Gi'enouille.

(Ann. Inst. Past., XX, pp! 5(34-577, pi. XXVI.)

Etude du Tvijpanonoma rotatorium Mayer, dans Rana esculenta.

Culture, division, etc.

291. l'JOG. E. Brumpt Sur quelques espèces nouvelles de Try-

panosoines parasites des poissons d'eau douce; leur

mode d'évolution. (C.-R. Soc. Biol., LX, p[). 1(30-162.)

Suivant le mode d'évolution des Trypanosomes chez les Hemidepsis

(Hirudinées leur servant d'hôte intermédiaire), l'auteur distingue trois

groupes :

.4. Evolution limitée à l'estomac de VHciinck'psis. Dans cette caté-

gorie se rangent le Trypanosome delà brème, celui du brochet et

Tiupanosoinu barbi n. sp. (dans le sang de Barbus fluviatilh),

Tr. percœ n. sp. (—Perça fluinatilis), Tr. acerinœ n. sp. (— Acerina

cernua), ainsi que Tr. squalii n. sp. {Sqiiatiiis cephalus), espèce

étudiée incomplètement.

(*) L'astérisque devant un nom d'auteur indique un travail qui n'a pu

être vu.

— 442 —

B- l/évolution tléhule dans l'estomac, puis s'efl'ectiie dans l'intestin,

où elle persiste très longtemps. Me l'intestin, les parasites reviennent

dans l'estomac pour passer dans la gaine de la trompe. C'est le cas

pour leTrypanosome de l'anguille, Tr. f/ranulosuiii Lav.-M.

C. L'évolution se poursuit dans l'estomac, puis, après un certain

temps, lesTrypanosomes viennent dans la gaine de la trompe. Telle

est l'évolution chez le Trypanosome de la carpe et chez Tv- pitodini

n. sp. {Phoxinus lœvis).

I). Dans ce groupe sont rangées provisoirement les espèces dont

l'évolution, commencée dans l'estomac, n'a pu être suivie encore :

Trypanosome de la loche et Tr. Langcroni n. sp. (Colins fiobio),

Tr. scanlinii n. sp. (Scardinius crutrophtalmus), Tr. leucistù n. sp.

(LeuciscusxAT. sp.), ainsi que Tr.cleqam n. sp. {Gobio flnviatilis),

espèce étudiée incomplètement.

292. 11HH3. E. Brumpt. Mode do transmission et évolution dos

Trvpanosomos des poissons. — Dosci'iplion de ([uel([Uos

espèces de Ti'V[)anopIiasmes des poissons d'eau douce.

— Trypanosome d'un crapaud africain. (C-R.Soc. Biol..

LX, pp. 1()2-164.)

Décrit l'évolution du Trypanosome de l'anguille, Tr. granulosuiH

l^av. et Mesn. Absorbé avec le sang de l'anguille par les embryons

d'ftcmiclepsis, il passe dans l'estomac de l'Hirudinée et après quelques

heures y revêt la forme Critliidia; il y a segmentation active et mul-

tiplication des parasites. Ceux-ci, au bout de quarante-huit heures,

ont passé dans l'intestin et ont i)ris la forme llerpelomonas, sous

laquelle ils persistent durant de longs mois (forme ancestrale'.') ; après

septante-deux heures.on trouve aussi de véritables Trupano-^niiia, Si\ec

membrane ondulante, remontant l'estomac et que l'on trouve accu-

mulés en nombre dans la gaine de la trompe et les premiers cœcums

de l'estomac le cinquième jour. Ce sont ces formes qui sont inocu-

lées aux anguilles et par simple allongement revêtent la forme du

Tr. gramtlosum.

Les essais d'évolution dans d'autres Hirudinées que VHeviich'psis

n'ont pas réussi, les cultures en milieu Mac Neai. et Novv non plus.

Pour tous les Trypanosomes étudiées par l'auteur, l'inoculation a

également lieu toujours sous la forme Tri/panosoma.

Décrit ensuite les espèces suivantes : TrijpanopliasiHa Guernei

Brumpt 1905, du sang de Cotlus gobio, évoluant chez Piscicola;

Tr. barbi n. sp. du sang de Barbas llurialHh, évoluant chez

Piscicola; Tr. abraviidis n. sp. du sang d'A6rrt/yt/.s, évoluant chez

llemiclepsis (ne passe jamais dans la gaine de la trompe); Tr. trutta-

du sang de Salmo fario, évoluant probablement chez Pi.^cicola.

Enfin, description de Trupanosoma soinalcnse n. sp., du sang de

Hitfo reticulatus.

293. 1006. E. Brumpt. Expériences relatives au mode de U^ans-

mttssion des Trypanosomes et des Trypanoplasmes par

les Hirudinées. (C.-R. Soc. Biol., LXI, pp. 77-70.)

— 443 —

Donne de nouveaux détails sur ses expériences d'infcstalion des

poissons au moyen d'Hirudinées. Les résultats négatifs de Kiivssi.i.n/,

sont sans doute dus à des vices d'expérimentation. Montre aussi que do

nouvelles générations de Trypanosomes peuvent se superposer chez

le même individu.

294. 1000. K Brumpt. Rôle pathogène cl mode (je transmission

(lu Trijpanosoma inopindtuyn Ed. d VA. Soi'uvnl.

Mode d'inoculation d'autrt^s Ti'vpanosoincs. (C.-R. Soc.

P)iol. LXI, pp. 1()7-1(3U.)

Le parasite vit dans le tube digestif de ÏHelobdcUa algirica. Passe

dans la gaine de la trompe et est ainsi inoculé aux grenouilles et rai-

nettes piquées par l'Hirudinée. Les Trypanosomes se multiplient dans

le tissu conjonctif et passent dans le sang du batracien, amenant la

m:)rtde celui-ci : anémie, œdèmes, etc. Le parasite est inoculable.

295. lOOiJ. O. BiiTSCiiLi. Beiti'aue zur Kcinitnis des Pai-amvlons.

(Arcli. f. l^rotist., Vli,PI).

107-228, pi. VIII. )

Ltude soignée des Paramylonkurner : étude physique et action de

divers réactifs. F.e matériel provenait d'Evglenu vcUtlii var. [î (fvanv-

lala Iviebs.

296. 190G.*G.X.rALiviNs.TlieProlozoanIife-cvclc.(Biol.l]ull.,

XI, PI).220-24 1.)

297. lUOO. G. N. Calkixs. Tlie Pi'otozoan life-cvcie. (Science,

N. Y., [2] III, pp. 867-:i70.)

Généralités sur les Protozoaires.

298. r.»Oi'). G. X. Calkins. Life-cvcle of ilie Proto/oa. (Xature,

LXXIV, p. 552. )

299. lVH)t). G. 'î>i. CALumn. Paramaecium aiu^elia and muta-

tion. (Science, N. V., p. 064.)

• llésumé d'une communication parue dans Proc. Soc. E.rp. Biol.

Mfd., III, pp. 48-4'.). D'une culture de P. catalatam, l'auteur a isolé

un couple d'individus en conjugaison : les conjoints présentent les

caractères de P. aurdid ; l'un d'eux, maintenu en culture, a repris

après la 45'^ génération la forme P. cnudatum. L'auteur en conclut :

ou bien il s'agit d'un cas de mutation avec retour à la forme mère, ou

bien P. C(Uid((tuiii et P. aurelia ne sont que des variétés d'une mêmeespèce, P. aurelin : cette dernière explication lui parait la plus plau-

sible.

300. lUOC).*(T.N.CALiaNs. PatliogenicProtozoa.(Pop.Sci. Mon.,

N. Y., LXIX, pp. 409-21()).

301. l'.iOO. E. Wace Carlier. (Proc. ScoU. Micr. Soc, W

,

\)\). i;j:J-135.)

A observé des vorticelles sur des crapauds : n'y vivent pas en

— 444 —

parasites, mais profitent peut-être de la nourriture donnée aux batra-

ciens.

302. ll'Ot). C. CÉPÈDE. Sui' uiKj Micr()sco[)ori(li(' nouvelle, Plcis'

tophora macrospora. })ai'asite des Loches franches

du Dauphiné. (C.-R. Ac. Se. Paris, CXLII, pp. o<)-58

etC.-R. Soc. Biol., LX, 13-15.)

Un seul cas étudié : tumeur intramusculaire de la paroi latérale de

l'abdomen près de l'anus, chez Cobitis barbatula L., renfermant

d'innombrables spores et pansporoblastes. Description de la spore.

303. 11>0(). C. Ckpède. Svn- la i)rétendue imnnniité des CohUis

à l'égard des infections ravxosporidiennes. (C.-R. Soc.

Biol., LX, i)p.15-16.)

L'auteur rappelle que l'on croyait les Cobitis indemnes de Myxo-

sporidies. Or, il a décrit récemment trois espèces trouvées dans ces

poissons Met en garde à ce propos contre les généralisations hâtives.

A de même découvert une Myxosporidie(My,riW/n/» 6/arv// n.sp.)(lans

l'anguille.

304. lUOG. C. Ckpède. Mijjcidiiim Giardl Cépède et la pré-

tendue immunité des anguilles à l'égard des infections

myxosporidiennes. (C.-R. Soc. Biol., LX, \)\). 17(»-17o.)

Première Myxosporidie connue de l'anguille : dans le rein d'une

anguille pêchée dans le Pas-de-Calais, près de Wimereux. Des-

cription.

305. 1006. *A. L CiiAiiNSKii. Physiologische Beobachtungen

an Paramecien (en russe) (Izv. Varcli. Univ., 1006,

.5-6, pp. 1-88.)

306. 1006. E. CiiATToN. Sur la biologie, la spécification et la

position systômatir|ue des Amcrbidlum. (Arch. Zool.

Exp., [4] V, Notes et Revue, ])p. XVILXXX.)

307. lOOf). E. CiiATToN. Sur la morphologie et l'évolution de

YAma'Mdium i-ecticola, nouvelle esi)èce commensale

des Dauphines. (Arcli. Zool. Exp., [4] V, Notes et

Revu.', pp. XXXin-XXXVIIL)

Amd'liiiliain recticola n. sp., parasite dans le rectum de Cladocères,

nuphnio surtout. Description.

308. 1006. J. A. CusriMAN. Fivshwalei' RhlzoïiOils of Nan-

tucket. (Amer. Natui'., XL, pp. oTl-oTo.)

Enumération de 22 formes de Thécamabiens. Indication des

dimensions.

— 445 —

309. \in)t\. .T. A. fusiiMAX and W. P. Hknderson. A pivlimi-

iiai'j studj of llio finoi' sliiicturc of Arcclla. (Amor.

Xatiir., XL. pp. 797-802.)

Oui étudié Arcellis vulgarh Elir. et Arc. mitrata l-eid. — Il n'y a

pas deux couches dans la paroi de la loge (Heiitwk; et Lesser), mais

une seule. Celle-ci est couverte e.xtérieuretnent d'alvéoles hexagonales

en général, mais n'ayant pas de côtés communs. La croissance se

fait par intercalation d'alvéoles nouvelles.

310. lOOG. J. Daday. Mikruskoi)ische Si'isswassertliiero aus der

Mon-olei. (Matli. Toniii. Erlos., XXIV, i)p. ;il-77.i

311. 100(3. *(3. P. Dellinger. Locomotion ol' Amœbae antl allicd

forms. (.Tourn. Exj). Zool., III, pj). 337-358, 2 pi.)

312. 1000. Cn. H. EdmondsOxN. The Protozoa of lowa. A stndv

of species known [o occnr in tlio waLers of tliis Slate.

(Proc. Uav. Acad. Sci.. XI, p. 1-124.)

313. 1000. P. ExRiQUES. Sidle condizioni clie dctorminano La

conjuuazione negli Infusoi'i, ed il ditfei'enziamento sos-

.suale noi Vorticellidi. (liologne, 1906.)

314. 100(j. EmiAI. Faurk-Fremikt. Sur la structure intime du

pi'otoplasme chez les Protozoaires. (C.-R. Ac. Se. Paris,

exLU, p 58-60.)

Le protoplasme compreml : 1' le cytoplasme vrai ;;2° les spliéro-

plastes (éléments sphérulaires de Kïixstlkii), organes qu'on peut

comparer aux leucites des végétaux et au noyau cellulaire.

315. 100(3. Emm. VAimÈ-FiŒmET. V £2J(.st//l/.s gasterosU'i (Sj).

nov.) et l'origine des Urcéolaires. (C.-R. Soc. Biol.,

LX, i)p. 347-340.)

Sur les branchies de l'Epinoche {Gasterosteus acukalas;). Des-

cription. Dans la structure du péristome et dans la chambre épisty-

lidienne, l'auteur trouve un nouvel argument en faveur de sa théorie,

d'après laquelle les Urcéolarides dérivent des Vorticellides (et nonl'inverse, comme le dit HiiTSCiiLO-

316. lOOO. E.AiM. Fauré-Fre.miet. A profjos de la structui-e du

protoplasma chez les Protozoaires. (C.-R. Soc. Biol..

LX, pp. 380-302.)

Réponse à iviixsiLEit (1905). Défend son interprétation de la struc-

ture sphérulaire du noyau.

— 446 —

317. 10()<). E.MM. Fauré-Fremiet. Phénomènes i)i'oloplasmi(|ues

(lus à l'anesthusie cliez Giaiicoma pijr'tforniis . (f.-lv.

Soc. IJiol.. LX, j))). 4')l-4<)3.)

llésume d'abord ki structure intime de Glaucomapi/rlfoymis.Comme

anesthésiques, emploie les vapeurs d'un mélange alcoolique très

dilué ou une solution faible de cblorhydrate de cocaïne. — Au point

de vue pliysique : cessation des mouvements, réfringence spéciale du

protoplasme (déshydratation). — Au point de vue chimique : diminu-

tion des actions réductrices intraprotoplasmiques, plus.grande péné-

trabililé de cytoplasma et surtout du noyau ù l'égard de certaines

substances solubles. — iMort par coagulation ou par absorption anor-

male de substances solubles.

318. r.tÛO. Emm. Fauré-Fremiet. La puissance de ia i'range

odorale des VoriicelUda et son utilisation. (C.-R. Soc.

Biol., LX. pp. 772-771.)

Ktudie Vorticclla convallaria- La force développée est égale à

0,0U8() microdyne, le 0,000 000 000 OS erg Une très minime partie

seulement de cette énergie est utilisée pour l'alimentation, le courant

d'eau déviant en majeure partie de chaque côté du péristome ; utilité :

renouvellement et aération du milieu. L'énergie aurait peut-être son

origine dans des phénomènes d'oxydation, ce qui expliquerait le fait

que la plupart des Vorticellides d'eaux claires ou courantes ont un

puissant appareil odoral, tandis que celles qui vivent en milieux

putrides l'ont peu développé

319. lOUi). E.MM. Fauré-Fremiet. Sur les bols aliinentaiivs des

VurtlceUklae. (C.-R. Soc. Biol., LX, j). 820-827.)

Décrit l'évolution du bol alimentaire chez un Caixlicsinm iiolmiinnvi

placé dans une solution de rouge Congo. D'abord il est isolé de l'endo-

plasmapar la membrane périvasculaire; mais au bout de deux minutes

environ, la vacuole est devenue sphérique (tension superlicielle), elle

s'est laissé pénétrer par des acides (du cytosome), elle a perdu les

trois quarts de son contenu liquide.

320. lUUO Emm. Fauré-Fremiet. Sur une nouvelle Vorlicellide,

Opisthonecta Benneguiji. (C.-R. Soc. Biol., LX,

pp. 922-023.)

Genre et espèce nouveaux. Organisme nageant, dans mare.

Description. Encystement facile.

321. r.JOC». Emm. Fauré-Fremiet. Sur VOji/n'i/duiy/i ccrsfdilc.

(C.-R. Soc. Biol., LXl, pp. 4()-48.)

Etud^de la structure de cet Infusoire. Le rang parmi les Va(jini-

colinm : Cothuiniak coque gélatineuse et non membraneuse.

— 447 —

322. 100(). lùiM. Faurk-Fremiet. Le commcnsalismo siu'ciliijuc

chez les VorLicoUos d'eau douce. (C.-U.Soe. lîio]., LXI,

pp. 450-458.)

A côté lie Vorlicelliiies commensaux (ecloparasites) sans habitat

préféré, il y en a un grand nombre à habilat spécilique, quecitt! l'auteur (notamment une douzaine d'espèces nouvelles dont les

noms sont indiqués). Ces espèces, bien que voisines, sont bien

distinctes entre elles, et offrent une grande fixité de caractères, et des

faits étudiés il semble résulter qu'il s'agit d'espèces bien définies,

adaptées à leur bute et ne pouvant se former aux dépens d'une autre

espèce par ada|)tation immédiate ou mutation.

323. lOOC». Fmm. FAtiRÉ-FREA[iET. Le ('(minicnsnlismc des Oper-cuhn'ia. Le facteur mou\enicut.(r.-R. Soc. l)i()L,LXI,

pp. 5M-515.)

De diverses expériences il résulte que le mouvement est la seule

condition nécessaire que les Opercvlovia demandent à leur hôte. 1

est toutefois probable que d'autres facteurs moins importants agissent

encore sur le commensal, et déterminent la spécjlicité de son commen-salisme.

324. 1<.)0(), E.M.Ai. Fauré-Fremiet. Le commensalisme des O^ier-

cularia. Les facteui's de La si)écifieité. (C.-R Soc. BioL,

LXL pp. 583-585.)

D'expériences, incom])lèles encore, il résulte qu'un Oi)ercnlaria,

commensal d'un insecte donné, peut vivre sur un autre insecte, et

que dans ces conilitions nouvelles il n'y a pas de variation immé-diate. Il est probable que sur son b()te spécifique l'infusion rencontre

des conditions particulièrement favorables.

325. lOOii.E.MM. Faurj<:-Fre.miet. Variation exjiérinicntale chez

Voriicelln niicmslnma . (Hull. Scient. Fr. lîeli^-., XL,])]). 271-280.)

Espèce des eaux putrides, fort variable. L'auteur a pu, par des

variations de milieu, la transformer en une forme correspondant à

V. Iilans, puis la ramener au type primitif. Interprétation de ces

résultats.

326. lOOC). Fm^[. Fauré-Fre.miet. Sur un cas de monsti'uosilé

spécifique cliez Stento?' (yrr/fleus. (.Vrch. Anat.

Micros3., VIII, p]). (')(')0-66().)

327. lUOC). IvMM. Fauré-Fremiet. Le (ilaHcoïmi pi/r'r/hrmis

et l'organisation de la suhstanc<ï vivante. ((\-R, Assoe.

Anat , VIII, pp. 120-127.)

— 448 —

328. 1000. C. Fraxca et C. Athias. Sur les phénomènes de

division du Tr;ipcmosoma l'otaiorhitn. (C.-R. Soc.

Biol., LX,i»]).

1108-1109.)

l.e matériel provient de Uxjla cirhorea var. mendionalis. Recherches

encore incom|)lètes; le l)lé]iharoplaste jouerait un rôle analogue à

celui du cenlrosome dans la division mitotique. [Cf. BnuETd

329. 190(3. *C. pRANCActC. Athias. Recherches sur les Tryini-

nosomes des Anii)hibiens. I. Les Tryi)anosomes de lu

Rana csculenl(i.(\vQ\\. h\>\. Pv.Bact. Lisl)., I. pj). 127-

10."), ])1. IIMV.)

330. 1900. H. S. Jexxixgs. The beliaviour uf Pdrdiitœchun.

Additional features and gênerai reaclions. (Journ.

Compar.-Neui'ol., XIV, 1 11-510.)

331. 190(5. W. A. Kepxer. Notes on the genus Leji/ophri/s.

(Amer, Xatur., XL., pp. 335-342.)

L. elegans et cinerea Hertwig et Lesser. — Description sommaire

de l'organisme, de la nutrition, encystement (forme du cyste varie

suivant la proie englobée). Les deux formes appartiennent probable-

ment à la mrme espi'-ce. Division. Pas vu de noyaux. — Comme le

suggère Prxard, Lejitophrus doit être mis en synonymie de Vaiu-

p]jyell(t.

332. 1900. E. KoRsciiKLT. l'ber eine eigenartige Form der

Forti)llanzung bei einem Wui'zell'iisser, Pelomt/xa

ji///i(s/)'is. (Xaturw. Rundsch., XXL pp- 503-504.).

333. 1900. G. KKYSSELrrz. Générations- und Wirlswechsel von

Tryplanoplasiiia Borreli Laveran et Mesnil. (Arch.

f. Protist., VII, pp. 1-74.)

Matériel provenant principalement de la Carpe. L'hôte intermé-

diaire est fort probablement Piscicola geometra- Caractères de la

maladie chez les jeunes Carpes; description du Trypanoplasme; évo-

lution de l'infection. Caractères de la maladie chez le Piscola. Trj/pa-

nosovia iiorrcli = iV. Horrcli + Tr. cyprini Plehn.

A trouvé des Trypanosomes et Trypanoplasmes dans Pcvca fhwia-

tUis, Acerina cernna, Lola vulgavis, liarbus llnviatili.% Cyprinus

carpio, Carasins vulgaris, Tinca viUgavis, Abravns brama, Leucis-

cus idns, L. cephalm, L. eruthrophtabmis, L. rulilus, Esox iucins

Cobitis barbaiiUa, Anguilla vulgaris, Siluru<i glanis (ces deux der-

niers, Trypanosomes seuls).

334. 1900. .1. KiixsTLER. A propos de la constitution intime (hi

protoplasme des Protozoaires. (C.-R. Soc. lîiol., LX,

l)p^31 1-315.)

l'.éclame la |)riorité pour le terme « s|)hérules » (ou « sphéridies »)

— 449 —

créé |)ar lui antérieurement à « chondres », « vacuolides », « s|)liéro-

|)lastes », etc. Nature des sphérules.

335. IDOO.J.KiiNSTLEK. Noyaux uni-oti)luiis[)li(''rLilairrs.(C.-R.

Soc. BioL, LX, ])}). 31.5-olG.)

Les deux types existent, le premier chez certaines llactériacées,

notamment. Leur as])ect.

336. IDDC). .T. Ki'iNSTLER. La formaliou des lucnibrancs i)(''ri\a-

cuoiaii'es chez les Inl'usoiivs cilirs. ((\-R, Soc. Iiiol.,

LX, pp. 548-5-1'.».)

Formation de ces membranes par condensation du plasma environ-

nant la vacuole, à sa naissance. FAURK-FiiKMiET,cliez les Vorticellides,

a vu que c'étaient des produits de sécrétion du pharynx : deux types

donc.

337. IIKH"). .]. Ki'iNSTLER et Cri. Gineste. Modifications de con-

siiiulion de la substance vivante consécutives aux

vai'iations de milieu. (C.-R. Soc. BioL, LX, ])[). 813-

8LL)

Mettent en garde contre les modilications ainsi déterminées, chez

les Protozoaires, par exemple, et i)rovoquant des interprétations

fausses si l'on n'y prend attention.

338. IDCX"). .T. KiiNSTLERet Ch. Gixestk. L'orientation du corps

des Opalines. (C.-R. Soc. BioL, LXL p- L!<k)

Ce que l'on décrit chez Opalina dimidiata comme bord droit est

en réalité le bord ventral, le bord gauche est le bord dorsal, etc.

339. 190(3. J. KiiNSTLER et Cii. Gineste. Contribution à la mor-

phologie générale des Protozoaires sui)éi'ieurs. (C.-R.

Ac. Se. Paris, CXLH, pp. 2U-l-2<.t().)

Opalina dimidialti présente à l'extrémité antérieure du bord ven-

tral une petite dépression prostomienue, pouvant être fermée plus ou

moins par contraction. Elle est suivie d'un tube œsophagien à paroi

extrêmement line. En avant de la fente buccale, une dépression cupu-

laire où s'insèrent de longs cils et d'oîi naît un conduit membraneux

d-^licat ('.' excréteur). A la base de cette dépression un corpuscule trrs

. chomopliile. Postérieurement des sortes de papilles CMixatrices). Ana-

logies avec Flagellés.

340. l'.HM). .1. KiiNSTLER et Cil. GiNKSTK. Les cultiu'es de Proto-

zoaires et les variations de la matière vivante. (C.-R.

Ac. Se. Paris. CXLIH, pp. ;U)5-8()7.)

Dans les Opalines provenant de grenouilles gardées en captivité, on

constate que le réseau tégumentairc, fort net normalement, devient

de moins en moins facile à distinguer. Signalent que les Opalines

vivent bien dans l'eau salée physiologique et même dans l'eau pure.

Dans les cultures également la structure intime dis])arait.

— 450 —

341. 190<j. *.T. Ki'iNSTLRRetCii.GiNESTE. Les si)li(''rulos cliroino-

l)liileschez les Protozoaires. (C-R. Assoc. Anat., Mil,

pp. :j-r..)

342. l*Ht(). \i. Lautrrborn. Eine noue Chrvsonionadinen-

Gatiung. {Palatinelldy ctjrtniihord nov. g'en., nov.

Anz., XXX, pp. 423-428.)

Type intéressant, voisin de PedincUu. Extrémité antérieure

entourée d'une couronne de fins et assez longs pseudopodes; au

milieu un flngel fort court- Une loge, fixée. Chromatopliore ; nour-

riture animale également. Division.

343. llMx;. L. LÉGER. Sur une nouvelle maladie inyxos[)()ri-

(lienne de la (mile iudigrnc. (C.-R. Ac. Se., CXLII,

j)]). G.>5-()5().}

Cldoro7niixnm triitlw n. sp., voisin de CM. /hivialile Tliél.

Dans la vésicule biliaire de Trntla fario du poids de 100-300 gr.

Caractères de la maladie.

344. lUOC). L. LÉGER. Sur une nouvelle Mvxosiioridie de la

lanche eonuiiune. (C.-Pv. Ae. Se, CXLII, j)]). lo'.>7-

l(n>8.)

Cliloromuxiiiii crislatio» n. sp. Dans le liquide biliaire de T/»ca

ciUffavis. Description des spores. Voisine de Clil. IJiiviatHeThél- et

Clil. truUiv Léger. Mentionne aussi une maladie de la peau due à

(]lulotlon cjiprini Moroff.

345. l'.KM). L. LÉGER. Etu<le sur Tœn/oci/stis m'ira Léger,

Gi'égarine métamériquc ( Ai'cli. I'. Pi'()tist.,MI,pp..''(>7-

329, ])1. XII-XIII.)

Dans l'intestin moyen des larves de CeialoiJogon solstiliaUf< Winn.

(eaux stagnantes limpitles) Organisme métamérisé, à noyau unique.

Cycle évolutif sommairement décrit.

346. IDOi). *L. LÉGER. Deux nouvelles Myxosporidies parasites

des poissons d'eau d()ue(\ (Bull. Ass, fr. Avane. Se.,

1005, ]). 3;!().)

347. IKiif). L. Léger et E. Hesse. Sur la structure ûo la pai-oi

sporalc des Myxosporidies. (G.-R. Ac. Se. Pai'is, CXLII,

sjiec.) (Zool. pp. 720-722.)

La paroi n'est pus anhyste, mais constituée au début par deux élé-

ments cellulaires propres, les cellules pariétales, qui doinient chacune

une des valves de la spore. Etude chez divers types. Donc, mêmeorganisation générale que chez les .\ctinomyxidies (= famille des

My.vosporidies), et non ordre spécial des Néosporidies.

— 451 ~

348. r.)()(). J. E. Lord. Notes on AcaittJioc//stis poij/and.

(Ti-ans. Manch. Micr. Soc, IIh:)."), pp. Il- 11, 1 pi.)

Etude de l'Héliozoaire, peut-être identique à l'Ac. brericirrhis de

Perty. A trouvé un test squelettique.

349. lltôC). CtR. Manca. Ti'vpanosomes du lapin ot do l'ananilk'

on Sai-daigne. (C.-R. Soc. Biol., LX, p. 191.)

A trouvé un Trypanosome (? Tr. granulosvm) dans le sang d'an-

guilles on Sardaigne.

350. 1906. S. 0. Mast. Liglit réactions in lower organisms.

I. Stentor cœruleus. (.Touni. Exp. Zool., III, pp. 3.59-

;399.)

Description du processus, de In réaction motrice. Positif. Plus sen-

sible à l'extrémité antérieure.

351. 19(H). *(t. Mazzaiielli. Cnpr'ma rn(r(/)Uutca,n. gen.,n.

sp. (1. di Ciliato délia faniiglia délie f'rccolar}(J(t\

parassito délie brancliie d(^gli agoni. (Riv. mens, di

Pesca, VIII, pp. 20.5-208.)

352. 190(5.^G. Mazzarklli. Rappoi'ti tra ilgen.Branchiophaga

MazaiT., e il geu. BlastuHd/Km Per. (Riv. Mens, di

Pesca, VIII, pp. 209-214.)

353. 19()C). L. Mercier. Phénomènes de sexualité chez Myxo-/>ot//s Pfcifferi. (C.-R. Soc. P.iol., LX, i)p. 427-428.)

A la base de la formation des spores il y a phénomène sexuel : ani-

sogamie. Les deux conjoints s'unissent, mais les noyaux ne fusionnent

pas; la chromaline se fnigmente en i;r;iins passant dans le plasma et

aux dépens desqu<^ls se constituent les noyaux des sporohlastes.

354. 190(). H. Nagai. Der Einfluss verschiedener Narcotica,

Gase und Salze auf die Schwinmigeschwindigkeit von

Paramœcium. (Zeitschr. Allg. Phvsiol., VI, ])p. 195-

212.)

355. 190<). II. Pearl. a biometrical studj of conjugation in

Paramœcium. (Proc. R. Soc, LXXVII, P)., pp. .377-

383.)

Paramœcium est un peu plus variable en largeur qu'en longueur.

Les conjoints ditièrent notablement des individus ne conjuguant pas

de la même culture. 11 y a tendance nette à l'homogamie. Importance

de celle-ci comme facteur d'évolution divergente.

356. 19()(). L. Pearl. Variation in Cliilnmonas under l'avou-

rablc and unl'avourable conditions. (Piometr., V, pj). 5.")-

— 452 —

357. IDOC). E. Penard. Etude siii- la {hi\)Ci)lhia indvcj'rndta.

(Airh. f. Protisi., VIII, \,\). ()6-85.)

Description détaillée de l'organisme. Bivalve; lors de la division

chaque individu emporterait une valve du parent et s'en construirait

une deuxième. Sous les valves, une enveloppe interne ou membrane.

Vacuole extrêmement par(>sseuse (mettant peut-être un demi-jour à

atteindre son maximum). En note : a constaté chez Lembadion hulli-

nnm du fond du lac de (îenève une pulsation de la vacuole par deux

secondes.

358. 1906. A. W. Prters et M. H. Recs. Soinc relations of

Pi'otozoa to cei'Lain ions in llicir médium. (Science, N.

Y., XXIII, pp. .527-52,S.)

Iiésumé d'expériences laites sur Payiinuvcium et Colpiiiium-

359. lliUC). H. Prandtl. Die Konjugation von DhViii'niin

nasutrmiCt. F. M. (Ai-eli. f. Protisi., VII, i)p.221»-

25<S.)

Décrit soigneusement les phénomènes de maturation et la féconda-

tion, puis la reconstitution de l'infusoire normal.

360. lOOG. *G. liAYMoMJ. Quelijues mots sur l;i récolte et

l'observation des ini'usoires des eaux douc(\s. (Mici'ogr.

Pi-épar., XIV, pp. 108-106.)

361. IKOC). *T. Pli. IvOBERTSoN. Investigations on tlie réactions

of Infusoria to cliemical and osmotic slimuli. (Journ.

Piol. Chem. N. Y., I, pp. 185-202.)

362. UH)6. *T. 1>R. HoBEirrsoN. Note on the influence of surface-

evapoi^ition \\\nm ilie distribution of Infusoria. (Wood's

Holl, Mar. liiol. Lab. P.ulL, X, ])p. Ilo-IID).

363. 1000. H. ScHouTEDEN.Xotes sur quebfues infusoires Asjjiro-

O'iclies d'eau douce. (Ann. Biol. lac., I, pj). 114-110.)

Description de Cinetochilum Biltschli Schout., Clulcxlon Schriria-

/,o// Schout., Epalxis mirabilis Roux, Didinium.

364. lOOC). H. ScHouTEDEN. Les Rhizopodes testacés d'eau

douce, d'après la Monograi)lne du jjrolesseur S. Awk-

RiNTZEW. (Ann. liiol. lac, I,i)i).

.'!27-;j<S2.)

Tableaux dichotomiques des lihizoi)odes d'eau douce d'après

AWEUI.NTZEW 283.

365. 1006. H. SciiOUTEDEX. Les lufusolres Aspiroliiclics d'cnu

douce. (Ann. Biol. lac. I, pp. 38;-î-l()S.)

Tableaux dichotomiques des Aspirolriches d'eau douce et d'e.ui

saumâtre, principalement d'après Sciiewiakoki', n. yen. pour

Cuénot.

— 453 -

366. 19(H). (). SciiKoDKK. rx'iti'iigc ziii' Kcniilnls xon Canqia-

iit'Jhi )uid)clhirh( {h))is:i/r/x flnricfnis L. sp. +(iriDiiJis Elirbg'.) (Aivli. f. ProlisL, MI, pp. 75-105,

pi. I-II.)

AnUomie fine de l'ectoiilasme et ses tliiï'érencialioiis; eiiiloplasme

et inclusions; noyaux.

367. 1".K)(1. (). SciiRÔDER. P>oitr;ig(^ zui- Kcnnlnis voii /:y>/.s7////.v

jiJtaitiHs (Ehrbg.). (Arcli. f. Protisl., \\\, \)\). 173-

185, pi. YI.)

Etude de l'ectoplasme et ses différenciations.

368. IIKH). ( ). SciiU(")DKR. Ein(^ iiciic M\x()})ori<li('nart ans dcii

Kciiiicii von Acer'nin cerniui [Hcnnegui/a dccrmœII. sp.) (Aivli. 1". Pi-otist., VII, i)p.

186-l'.Hi, pi. VII.)

Branchies de VAcerina cernua, dans tissu conjonctif. Description

descystes, visibles à l'œil iiu, et des spores.

En appendice indifjue Mi/xabolus Midleri Bùtschli des l)ranchies

de Barbus imlgaris et Leuciscus nitilas et des nageoires de Gobio

fhiviutilis ; Mijx. exiguus Thél. des branchies de Chondiostoma

ncmis.

369. 11H)(). 0. SciiRODKR. Boitragv zui'Kenntnis von VorticeU((

inonilata Tat(>m. (Arcli. f. Proiist., VII, ;^95-ll(>,

pi. XVIII.)

Structure générale; étude de l'ectoplasme et diflerencialions.

370. P.K)(i. 0. ScHRODER. I)oiti-;igo vxw Ivcnntiiis von Stcitloi-

cœrnleus Ehrbg. imd St. Rncselii Ehrbg. (Areli. 1'.

Pi'otisi., VIII, i)p. 1-1(), pi. I.)

Etude des myonèmes et membranelles. Contredit Nkresiieimer.

371. P.'OO. A. SeiiuBERG ot W. KuNGE. l'borcinc Coceidienapl

ausdeni Boden von ù\ephelis vulgaris {llerj)()hdclk(

afomaria), Orcheobius herpohdelhv n. gi'n., n. sp.

( Vcrli. D. ZooL Tks., XVI, pp. 2:'.3-25().)

372. lliof». \\mi. Sergent cl Et. SER(iENT. Sui- un FlagoUô

nouveau de l'intestin dos Culeœ et des Slcgomijia

,

Herpeto7nouas aîgeriense. Sur un autre Flagellé oi

sur d(;s Sj)/rochaclœ do l'intestin dos larves de nious-

liipies. (C.-R. Soc. BioL, LX, i)p.-iltl-^'):!.)

llevpetoiuonas aîgeriense n. sp. dans la première partie de l'uitestiti

postérieur sous la lorme mobile, surtout dans les tubes de Malpighi

sous la forme immobile, chez Culex pipiens et Stegoinyia fasciata.

IIerpe(oinonass\)dAns le tubedigestifde larve i\e\'Ano/)lielesvi(icii-

— 454 —

lipennis; ressemble à H.jaculum Léger, de Nepa cinerea : peut-être

y a-t-il rn|>|)ort entre eux.

373. 1000. P. Statkewiïscii. Galvanolropismus uiid Galvano-

laxis dorCiliata. (Zoiisclir. Allg. Pliy.siol., VI, \)\). 13-

43, pi.)

374. l'.KMj. A.Stolc. Plasmo(liogoni(\eino Vcrmelirungsart dcr

niedersten Prolozoen. Nacli den Untersuchungen an

mehrkernigen Formon \on. Ainœba protois. (Arcli. 1".

Entw. Mocli., XXI, pp. 111-125.)

Multiplication du noyau chez Amwba protens quand la nourriture

estrare ou quand elle est en grande abondance. L'amibe devient mul-

tinucléée soit par division du noyau uni(iue primitif soit par fusion

avec d'autres amibes, l'ar division ultérieure redevient uninucléée.

375. 1900. E. ToPSENT. Une station d'Ophrj/dium cersatile

dans la Marne. (IJull. Mns. Paris, j). 570.)

Non encore indiqué de France. L'a trouvé près de Reims.

376. 1900. .T. Vkrslui.ts. ('ber die Konjugation dei' Iid'usorien.

(I3ioL Uentralbl., XXVI, pp. 40-()2.)

D'après l'auteur la conjugaison, ou karyogamie partielle, est dérivée

de la co]»ulation, ou karyogamie totale, par suite de la complication de

structure de l'organisme, empêchant la rai)ide fusion des deux cellules,

que l'on observe chez les tyi)es primitifs.

376A. E. Waiuiex. On Berlrdinid Kirhmaal, sp. nov., a

Myxosporidiuni occuring in a Soulh African IvOtil'er.

(Ann. Natal Govern. Nus. I. p. 7-17, i)I.)

Dans un Copeus récolté à Pietermaritzburg. Description.

376h. '^L. L. Woodruff. An exi)erimental stndy on tlie life-

Inslory of liypotrjchous Infusoria. (.lonrn. Exper.

ZooL, II. p. 585-032.)

N.B.— Le résumé de quelques-uns des travaux mentionnés ci-

dessus, omis par suite d'erreur, paraîtra en même temps que l'analyse

des travaux parus en 1907. (H. S.)

Algues.

377. 1000. .1. IJergiis. Le noyan et la einèse chez le Spirogyra.

(La Cellule, XXIII, p. 55.)

378. 1007. F. Bescansa. Alcunas « Conjugadas •• do la provin-

ciarde Orense. (P.ol. K. Soc. Espan. Hist. nat., \'ll,

p. 05.)

— 455 —

[L'auteur donne une liste de 25 Desmidiacea', 10 Zygnemace.T e

2 Mesocarpaceu; recueillies en Espagne. Il donne les tlimensions et les

localités des espèces recueillies. La Galicie est riclie en algues d'eau

douce, le groupe le mieux représenté est celui des Gonjugatea\]

379. 190(3. 0. Borgc. Si'isswassui'cliloi'oplivcoon von Feuer-

bind und Isla Desolacion. (Bot. Sludiei' (ilUigiiadu F. R.

Kjellman, p. 21.)

[L'auteur étudie les algues rapportées par Dusén de la Terre de

Feu et de l'île de la Désolation. On connaissait jusqu'à présent

31:5 espèces de ces régions, l'auteur en cite 77 dont (> sont tout à fait

nouvelles ainsi qu'un certain nombre de variétés.|

380. 100(3. (). Bouge. Beitnige zui- Algentioi'a \on Sclnveden.

(Ai'chiv f. Botanik, VI, p. 1.)

[ L'auteur publie une liste des algues d'eau douce de la Suède.

H espèces sont nouvelles pour ce pays et espèces et variétés sont

nouvelles pour la science. Ce sont :

Penuuii chriisoilerma, Niissonii, Closterlum gibhnm, Cosma-

rium decmsiferam, polonicum. llac. var. quadrinodosam, inagni-

ficiim iNordst. var. Suecicum, Staurastrmn dilatatiuu Ehrenb. var.

extensum, Spondiilosiaia secedensBdiry,\ar. undulalum, Anabaena

aequalis.]

381. 100(). 0. BoRGE. Algen ans Argentina und P)olivien.

(Ai'cliiv f. Botanik, VI, p. 1.)

[Liste des 80 algues récoltées par R. FriesetG. 0. iMalme en Bolivie

et en Argentine. Pas d'espèces nouvelles.|

382. 1000. F. Branl). Cher die sogenannten Gasvakuolen und

die ditierenten Spitzenzollen der Cyanopliyceen sowie

iUjer Sclinellfàrbung. (Hedwigia, XLV, p. 1.)

383. 1000. F. Brand. (ber die Faserstruktur der Ciadopliora

Mcndji-an. (Ber. Deutsch. Bot. des., XXIV, p. (H.)

384. 1007. J. Brunntiialer. Die Algen und S('liizoi)liyceen der

AltwJisser der Donau bei Wien. (Verli. KK. Zool. Bot.

Wien, LVII, p. 170 )

I

L'auteur étudie les algues et les Schizophycées du vieux Danube

près de Vienne. Son travail est divisé en deux parties : une générale

et une spéciale. Dans la partie générale, Brunnlhaler s'occupe d'abord

des conditions biologiques (température, transparence, couleur de

l'eau, etc.), il donne une carte de la région étudiée et fournit la liste

des phanérogames observés. Il étudie ensuite le plankton et fait un

certain nombre de remarques critiques sur quelques espèces du

phytoplankton, notamment sur les 21 variétés saisonnières qu'il a

— 45G —

observées <liez le Ceraliiim hirundinella. H décrit ensuite la flore

littorale. Un certain nombre de tableaux sont destinés à montrer la

périodicité, fréquence ou rareté de certaines espèces.

Dans la partie spéciale, toutes les algues recueillies sont cataloguées

dans l'ordre systématique.]

385. iyO<). (t. W. F. TaulsoN. Cbci- IJoLrvodicUoii clct^ans

Lemmorm. und rJotrvocoecus bi'onnii Keriz. (liol.

Studiei' tillagnado F. K. Kjcllman, ]>. 111.) «

[ L'auteur croit à la synonymie de ces deux espèces et donne les

raisons de son opinion.|

386. l'.KHj. F. S. CoLLiNS. Aeroluetium and Cliaiitraiisia in

North America. (Rliodom, VIII, p. 18U.)

[8 Acrocha;tium et i Chantransia de l'Amérique boréale ; table

dichotomique.|

387. 1*.»00. ,f. Co.MKKK. Observations snr ia périodieilé du déve-

lopj)enient <le la lioro algologi(|ue dans la région iou-

lousain(>. (lîuU. Soc. bot. de Fi'ancc, ]) 3U0.)

[Ce travail est le résultat de vingt-quatre années d'observations

suivies dans les environs de Toulouse 1/auteur y étudie rinfluence des

saisons sur le développement de telles ou telles algues, la nature des

eaux, etc. Il donne ensuite le catalogue raisonné des algues de la

région toulousaine.]

388. 1907. J. ('(KMÈiiE. Diatomées du lac de Comté, Pvrénées

ariégeoises. (Soc. Hist. nat Toulouse, XXIX, ]). 1.").)

I

La florule diatomique du lac de Comté est composée d'un mélange

de formes pélagiques, néritiques, benllioniques et épiphytes ordi-

naires, accompagnées d'un certain nombre d'autres espèces qui

doivent être accidentelles ou erratiques, .^.j espèces et variétés sont

énumérées, parmi lesquelles 3 sont nouvelles pour la région pyré-

néenne.I

389. 1*.)06. .1. A. CusiiMAN. New England Desmids ol" (lie

Faniilv Saccodermôe. (Bull. Torrev Bot. Club, XXXIII,

p. ;:Î13.)

[Catalogue de 27 Saccoderm;v de New England dont une espèce est

nouvelle : Mesotaniium miuiiinun, ainsi que trois variétés. Le travail

se termine par une table dichotomique des genres et des espèces.|

390. 190(). A. CusiiMAN. Some Desmids iVom New Fuundland.

(Bull. ïoirey lîot. Club, XXXIII, p. 007.)

[i/auteur donne la liste de 72 Desmidiacées appartenant à 17 genres

récoltées dans trois localités de New Foundland, quelques espèces

étaient encore inconnues pour l'Amérique du Nord.J

— 457 —

391. l'JOC). V. E. FiUTscii. Fivsli-walcr Wi^iv in Kcw ( lai'<leiis.

(Kew Bull. add. ser. V. p. 187.)

I

L'auteur étudie les algues d'eau douce du jardin botanique de Kew,

soit 130 genres avec 2'.)i espèces, dans lesquelles il y a environ 25 p. c.

de Cyanopliycées. H n'y a pas de Péridiniens|.

392. lOOi). N. L. (iARDNER. Cvtological studios in lliu Cvano-

])lycote. (Univ. of Calii'ornia Publications (Botany), II .

1). 237.)

393. 1907. II. CtEKNEck. Zur Kenntnis der niodei-en Cliloro-

phyceon. (Beitr. Bot. Centralbl., XXI, p. 221.)

I

L'auteur décrit un certain nombre d'algues inférieures se rappor-

tant aux Chlorophycées et qu'il est parvenu à isoler après une série

de cultures. Le matériel provenait des environs de Gottinyen. L'auteur

donne la composition du milieu de culture et s;i façon d'isoler les

différentes algues, plusieurs espèces nouvelles sont décrites.]

394. lUOO. il. et J. CIkovks. On Cliaracea' from C<\\)ii Peninsula

coUected by Major A. H. WoUey Dod. (Journ. L. S.,

XXXVir, p. 285.)

ILes espèces recueillies sont au nombre de 7 : deux appartiennent

aux plus communes espèces d'Europe, Chava vulgavis et frar/ilis,

les 5 autres sont propre à la faune africaine, une espèce est nouvelle :

G. Tani/glocJds. Le fait le plus intéressant est la présence d'espèces

faisant la transition entre lesDiplostica- et les Triplosticha'. si neUe-

menl séparés dans les autres régions du globe.|

395. l'.HXJ. A. Grillikr.mo^'d. Contribution à rélude eytologi-

(pie des Cyanopliyeées. (Rev. gén. Bot., XVIII, pi).21

1

et 21.5, pp. 332 et 447.)

396. 190(). A. D. Hardy. The Fi'esliwatur Alga' ol'Vicloria, III.

(Victorian Naluralist., XXIII, pp. 18 et 33.)

I

Hardy continue l'étude des algues d'eau douce de Victoria et donne

la description de 1 nouvelles espèces.)

397. 1U0(). T. Hedluni). ï'ber den Zuwachsverlaui' boi kugc-

ligen Algen ^^'a]n•end des Waclistums. (Bot. Stud.

tilliignade F. R. Kjellman, \). 25.)

398. 11)00. \V. Heering. Die Susswassei-algen Sehleswig-

Holsteins und der angrenzenden Gebiete. (Jahrl).

Hamburg. Wiss. Anst., Beitr. 3, p. 01.)

1Heering publie la première partie de son travail sur les algues

d'eau douce du Schleswig-Holstein. Introduction sur l'histoire des

recherches algologiques dans le Schleswig-Holstein, préparation,

— 458 —

récolte et conservation du matériel, bibliographie, Heterokontae et

Uesmidiacées avec tables dicliotomiques des genres et diagnoses des

espèces.I

399. 11)06. K. E. HiRN. Studieii iïbor (Jedogoniaceun. Einc

kritisclie Zusammenstelhmg (1er Untersnclinngvn uiid

Beobaclitungen die in den Jaliren 1901-1'.)05, liber

Oedogoniaceen gemaelit worden sind. (Act. Soc. Se.

Fenn., XXXIV, n" 8.)

I

Supplément à la monographie des Oedogoniaceae publiée par

l'auteur en 1900. Description de toutes les espèces et variétés décrites

depuis son travail, analyse des divers travaux parus.|

400. 19(H). L. HoLTZ. Neue Fuiidorte von ("liaraeeen ans dcA-

Insel Sizilien, von D^' Roos. (Nuov. Notai'., XVII,

1006, p. 57.)

IListe de 14 espèces et variétés, avec une var. nouvelle : Chara

crinita Wall., var. pscudosinnosissima.\

401. 190(). T. KawaiwUii. List of Plants eolleeted in Agin-

coui't Island, Forniosa. (Tokvo l)0t. iMag., XX,

p. 190.)

I^S algues, parmi lesquelles un nouveau Codiwii, sans description,

texte japonais.I

402. 1006. F. G. KoiiL. Die Farbstotie der Diatomeen-Chro-

matophoren. (Ber. Deiitsch. Bot. Gesell., XXIV,

p. 124.)

ILe pigment des Chromatophores des Diatomées est formé par T de

la chlorophylle; 2' de la carotine; 3' de la xanthophylle. L'auteur

critique le travail de Moiisch sur ce sujet et considère la présence

de leucocyanine dans les Diatomées comme très hypothétique.]

403. 1006. 0. KuczEWSKi. jMorphologisclie und lîiologisehe

Untersncliungen an Cliara delicatula f. bulbillil'ei-a

A. lîr. (Beitr. I^ot. Centralbl., XX, p. 25.)

404. 1006. H. Kylin. Zur Kenntnis einiger scliwediseben

Chanti-asia-Ai'ten. (Bot. Studiei' lilliignade, F. K. Kjcll-

man, p. 113.)

IL'auteur décrit en détail l espèces de Chantrasia de Suède, parmi

lesquelles o sont nouvelles : C. pectinata, C- hallandica et

C. parvula.|

405. 1006. E. Lemmermann. Beitriige zur Kenntnis der Plank-

tonalgen, XXII, Anabaena Levanderi nov. spec,

Sjnadra Revaliensis, nov. sp. (Ber. Deutseh. Bot. Ges.,

XXIV, p. 535.)

— 450 —

[Deux espèces nouvelles d'algues pélagiques provenant de

rObersee, près de lleval.|

406. 1<.H)7. K. liEM.MKRMAXN. KrvptojiaiiK'iiflora <l. JNIark ni'uii-

(lonburg, III, Ilfl 1.

ISchizophycées du lirandebourg, avec tables dicbotoniiques,

remarques biologiques, catalogue, synonymie, bibliographie, etc.|

407. 1907. Iv Lkm.mkr.manx. I)i'un(l('nl)iii'i.iis('lic Algvii. (lîcitr.

Mot. (\'ntralbl , XXI, p. 'i*»!').)

I

L'auteur décrit un nouveau Péridiiiien d'eau douce : Gonuaulax

palustris. Il donne la liste de toutes les espèces du genre Gonyaulax

avec les syii )uymes, distribution et citations bibliograpliiques ainsi

qu'une table dicbotomiqae pour leur détermination. Il y a 17 espèces,

dont :2 d'eau douce, i d'eau saumàtre et 11 marins. L'espèce la plus

largement distribuée est G. liolijgranima.\

408. 1907. E. Lk .MMEK.MANN. Die .Myeiiiiora dvi- (Mialliam

Islands. (Englers Mot. Jalirb., XXXVIII., [). o4o.)

I

Le nombre des algues, tant marines que d'eau douce, des îles

Cliatbam, actuellement connues est de 177, parmi lesquelles \0i sont

nouvelles pour la faune de cette région et X complètement nouvelles

pour la science. L'auteur donne la liste avtic localités de toutes les

espèces, avec notes et tables dichotomiques. La plupart des espèces

sont marines.]

409. 1907. J.F. Li-:\vis. Notes on tlicMoi'i)liologv of ColeocliaeLo

NilcUai'Lim. (John Hopkins Univ. Cive, o, \). 2'.».)

410. 190(). A. LoFGREN. fontribuirocs i)ara a algologia pau-

lisla, Familia Oedogoiiiaœac. (Secretaria de Agricul-

tui^a. Boictim do Hoi'to botanico. Sao Paulo, 190(3.)

I

Après avoir exposé d'une manière très succincte la morphologie de

la famille des Oedogoniacées, l'auteur donne une clef analytique des

espèces rencontrées jusqu'ici à S. l'aulo, suivie d'une description

détaillée des espèces (en portugais), avec indication de leur aire

géographique. La richesse en Oedogoniacées est de 3;> espèces parmi

lesquelles 12 sont nouvelles.

J

411. 190(). r. MeiiI'^sciiivOWsivY. Gosetze des Kndocbroms,

Kasan, 190(5, 102 p., 2 pi. (on russe).

IEtude desChromatophores des Diatomées.]

412 1907. A. A. C. E. Merlin. Note on new diatoni structure,

(Journ. Quek. Micr. Club, X, p. 83.)

[Lacis très délicat couvrant l'aire centrale de quelques espèces :

Melosira, Hyalodisciis, Auliscus, Coscinodiscus et Tricevatium.]

— 400 —

413. l'.HH). L. MekkimAxX Mahel. TSuclcar Division in Zvyiicnia.

(I5otan. Craz., XLI, p. 13.)

414. l'.)07. M. MoHius. Xotiz iiber sclilaucliliiidcndc Dialonicen

mit zw'ci Nci-scliiedciien Ai'tcn. (Ber. I)enlsc'li. lîol.

Ges., XXV, p. 247.)

ISchizoneiua et Homoc'Ocladia.\

415. 19U7. M. MuBius. Algologisclic Bcotjaclilnngcn iihci- cine

^yHSsel•blute und eine Cladopliora. (Hedwigia, XLVI,

p. 279.)

I

M()biLis décrit une lloraison de l'eau (Wasserblûte) aux environs de

Francfort, formée de 3 espèces de Cyanophycées : OsciUatovia

A(]ardliii (iom., Anahaena l}Qs.-aquae Brib. et ClatltrocifKHs ainii-

ginosii Henfr. La floraison de l'eau par la première de ces espèces

n'avait pas encore été observée. 11 a observé le même phénomène

avec l'association de Botruococcas Bvannii et (Ui)omulina Rosa-

noffli. L'auteur décrit ensuite une variété intéressante de ClailoiJltoiu

cvispata Kiitz|

416. 19()(i. 0. MuLLER. Pleomorphisnius, Auxospoivn und

Dauersporeii bci Melosira-Ai'ten. (Pringslieim's .lahrh.

Wiss. Bot., XLIII, p. 1'.).)

IL'auteur discute le pléomorphisme, etc., des Melosira. Il décrit une

nouvelle espèce : M. islandica et une nouvelle sous-espèce subarctica

de M- itcUica.\

417. 1900. E. W. ( )LIVE. Notes on tlic occurrence of (Jscillatoria

pi'olifica Goinont in tlie ice of Fine Lake, Wankesia

County. Wisc. (Trans. Wisconsin Acad. Se. Arts,

Lett.,"xV, p. 121.)

418. 1907. C. H. OsTExXFELi). Beitnigc zui- Kenntnis dor Algen-

flora des Kossogol-Beckens in der nordwestlichen

Mongolei, mit spezieller Beriicivsiclitigung des Plivto-

planktons. (Hedwigia, XLVI, p. 3(x).)

i

L'auteur étudie la flore algologique du lac de Kossogol (N. \V.

Mongolie), des marais et rivières avoisinantes. Le travail est divisé en

2 parties : I' Une énuméralion systématique des 90 espèces observées

avec leur habitat et quelques notes critiques; 2' considérations con-

cernant le phytoplankton de la région. Le planUton du lac de Kossogol

est pauvre et de caractère alpin Les spécifts caractéristiques sont :

Dinobri/on KossoQolensis, Spluivroci/fiUs Schroeteri, StichoQloea

olivacca var. splierica- Le plankton des marais avoisinants à un carac-

tère to^t difl'érent et les formes caractéristiques appartiennent aux

Myxophyceae, Dinobryaceae et Peridineae, celui des rivières consiste

— 4(il —

surtout en Diatomaccac et Myxopliyceae. Toutes les espèces citées

sont connues sauf IHnobruon kossogoknsis et une vérité do

Poiiliniiivi nnihonalinit.|

419. lUOt). A. Pascher. Neiiei' Beitnig ziir Algentiura (1rs

siuUiclieii IJolimenvaldcs. (Sitzl)er. deutscli. nat. mcd.

Voi'. l)()lim('n • Lotos 0, }). 1 . )

1L'auteur publie le résumé de ses recherclies sur la niorpliologie et

la reproduction de ditïérenls genres d'algues. H énumère N Helero-

contae, 1H6 Zygophyceae, 121) CKIorophyceae, I lihodophyceae.

3 'llaucophyceae, IS'â Schizopliyceae.|

420. 100(). A. Paschkk. l'bei- die Zoosporeiircprodnklioii bci

Stig-eO(d()nium. (Ostci'. l)ot. Zsclir. LVI, 11, p. 117.)

421. l'.»r)7. A. Paschkk. l'ber di(^ ZwcrginannrlK'ii dci' ( )t'do-

goniaceeii. (HciUvigia, XLM, j). 2<55.)

422. 1*.H)7. K. Pknaud. vSur la kK-oiiiotioii des Diatomccs.

(lînll. d(;riI(M'l). Hoissier. 2. \ll. p. 7.").)

I

l/auteur ne reconnaît au filament supposé propulseur de Bi'itscldi

d'autre valeur que celle d'un mucus inerte et inutile; il croit que le

courant mucilagineux locomoteur ne représente pas un simple

(ilet étroit, mais bien une nappe élargie.]

423. l'.HiC). H. Pkragallo. Sur la ([iicslion dos s])ores des Dia-

loinécs. (Mici'ogr. prépar. 5. XIV. 1. p. 1 14.)

424. 11106. S. Petkofk. riiiquiniie coiilribnlion à réliide des

algues d'eau douée de P)ulgari('. (Xuov. Nolai'isia, XXI,

p.^51.)

I

Liste avec localités de ;} Scliizomycées, 1 Kloridée, "2"i Cyanopliy-

cées, 35 Chloropliycées.)

425. 11)0(3. R. H. Philip. Yorksliire Dialoms. (Naluralisl.

11)06, p. IL)

I

Liste des Diatomées recueillies par le « Yorksliire Naturalisls

Lnion » en 1905.1

426. 1907. R. II. PiiiLiP. XoLes on Dialoms iu 1006. (Trans.

Hullsc. Field Nat. Club. III. Ili07, p. -iOl.)

[Liste de IS espèces et une variété recueillies dans le Yorksliire

en IDOi;.I

427. IDOC). R. H. l'iuLii'. Mieroscopie algae. (Xaluralist IDOO,

pp. 252 et 26:5.)

I

Liste de 3H espèces de Uiatomacées recueillies dans deux localités

du Yorkshire en i90(i 1

— 462 —

428. lOOi). \i II. PiiiLii'. Noie on tlic (lisirihution of Diatomn

lilciiialc in Easi ""l'orksliiro, oie. (Nainralist. 1007,

p. :U2.i

429. l'.KH). U, ll.Pmu]'. Diaioms al Ask('rn.(Xaiuralist. lOCHi,

.7. H), ]). 128.)

I

Liste de i() Diatomées d'Askern|

430. 1007. Cx. I. Playfair. Some new or less known Dcsmids

found in New Soulli Wales. (Piw. L. S. X. S. W.XXXII, p. 160.)

IL'auteur décrit quelques espèces nouvelles ou peu connues de

Desmidiées trouvées dans le i\. S. \V. Le nombre des espèces connues

est actuellement de 350, parmi lesquelles 50 sont douteuses, il y a

50 espèces et 20 variétés nouvelles|

431. 1007. F. (v)UKLLK. Beniei'kungon iiber dun inncivn I>au

cinigoi- Siisswassor-Diatomoon. (Mitili. Uiiii'ing. IJot.

Vei'uin, p. 25.)

[Nitzschia amj)hio.r,jis, N. sigtnoidea et Culindrotheca Gerslen-

hcrgevi-]

432. 1000. S. Quint. Noue BL'itriige zur lîacillaricntiora dos

liomorbades bei P)adapest. (Xovénvi. Kozlom., V,

p. 74.)

(5 nouvelles espèces et variétés.]

433 . 1 1 »0(3. H . R(jGERs.Zum Polymoi'i)liismus der rvanopliycccn

.

(Jahresb. Nat. Verein. Elberfeld, p. .'5.)

\Lhtia crustacea = Rividaria ininutula Born. et Flah.

J

434. 1000. F. UuTTNER. Die Mikroflora dor Pragor \A'assor-

leitung. (Ardi. <1. natur. Landesdui'clif. lîolmions,

p. 17.)

[Examen des eaux alimentaires de la ville de Prague qui contien-

nent une grande quantité de matières ori^aniques. — Procédés utili-

sés pour ces recherches. — H existe deux sortes d'organismes: les

uns qui se développent dans les conduites d'eau (Lcjdothri.v, Crcno-

llivLr, Ctadotlivi.c, etc.), les autres provenant de la Moldau dont la

Hors est bien connue, soit 10 Flagellâtes. 5 Péridiniens, 10 i>iato-

maceai, 31 Ghlorophycea^ et Conjugata- et i Schizophyceaî. L'auteur

examine l'époque d'apparition des diverses espèces.]

435. 1007. A. ScHERKELL.AlgoiogisclieNoiizen.(lî('r. Dciilscli.

Bot. Gesell. XXV, p. 228.)

[Note sur les stigmas de Pandorina niorum, Bulbockacte et Clila-

mijilnmmas sp. — Description d'une espèce oubliée: Carteria dubia

(Perty) Scherf. et d'une espèce nouvelle Chamaesuphon liualinus.\

— 463 —

436. 1907. H. Von Schonkkldt. Diatomaccae Gcrnianiae.

Berlin W. Sunk, 2()3 p., 1<» pis., 45() tigs.

[Flore des Diatomées (J'Alleniagiie. I^e livre est divisé en deux par-

ties, l'une générale, l'autre spéciale. Dans la première, l'autenr donne

la manière de récolter les Diatomées, de les préparer et de les conser-

ver, puis il parle de la structure et de la biologie des Diatomées. Dans

la partie spéciale, il donne des tables dicbotomiques, sur les familles,

genres et espèces, ainsi qu'une courte description de clia([ue espèce

avec un catalogue raisonné. Cet important ouvrage est illustré de

U) planches et de 400 figures.]

437. l'.»0(j. S. Stock.maier. Kleincf IJoitrag znr Kemitnis dor

Siisswasseralgenlioi\a Spil.zbci-gcns. (Ost. lîot. Zoit.

LVI, p. 47.)

I

Liste de 29 espèces, une espèce nouvelle : Eiiastnun ]Vk'sneri.\

438. ll»Oi). E. ÏANNKii. Sur un nouvel organisme du Plankton

du Scliaonenhodensee. (Hidl. Herb. Boissier. \l,

p. 15(5.)

I

Raphidium Cliodaii, nov. sp.J

439. 11)07. E. C. TkoD()1{Rsco. 01)servations m()i'[)liologiques et

biologiques sur le genre Dunaliella (Rev. gén.

Bot. XVII.)

I

Morphologie, lîiologie et développement des DKndliella.\

440. IIKIC). V. ToriKA. Algen der (Jrdnung ('onjugatae aus der

Unigebung von Seliwiebus. (Helios, XXIII, p. *.'l.)

I

Liste desConjugatae de«; environs de Seliwiebus avec descriptions

de nouvelles formes de Closteriwii obtusam liréb. et Micrasterias

(Icnticuldta Hréb.1

441. \\n){\. WToKKA.Baeillariender Provinz Posen. (Deutseli.

(les l'iir Kunst und Wissenseli. Posen, XIII, p. 11.)

I

Liste des Bacillariacées de la province de Posen, avec description

de "2 nouvelles variétés : Navicula pennagna var. oblonga et

Nitzscliia denticula var. curvata.\

442. I".i07. A. Ti{()NDLE. Cber die Kopulalion und Keimung

von Spirogvra. (Bot. Zeit., LX^^ p. 1S7.)

443. BH)!). M. TswKTT. Zur Kenniuisder Pliaeoi)liveeen-Farb-

slotl'e. (Ber. Deutseli. Bot. Ges. XXH', p. •-i:î5.)

I

Les Cliromatopliores des PliReophycea^ renferment de la chloro-

pliyllnie -t etv, fucoxanthine, Caroline et fucoxantliopliylie.|

— 4r.4 —

444. l'.MH). ,1. ViLiiELM. Eiii Beitrag zui' Kenntnis (1er Cliaro-

plnlentiora von Piulgarion, Monténégro und dcr Ailios-

llalhinsel. (Hedwigia, XLYII, p. <,(').)

, |0n lie coniiaissaitjusqu'à présent que 12 espèces de Characea' dans

les lialkans. l/auteur décrit 7 nouvelles espèces des mêmes régions.|

445. H'Oi». A. WiTT. ])0itr;ig(' xur Kenntnis von Cliaracerato-

phvUa Wallr. and Ch. crinitaWellr. Mit Taf. und Fig.

(Zuricli, 8", 100().)

446. IWDT. E.Zaciiarias. l'ber die nciiei'e Cvanoplivcoen-Lite-

ralui". (IM. Zeit., LXV, ]). -iC).".)

jl/aateur donne une revue bibliographique avec résumé de tout

ce qui a para sur les Cyanopbyceo' depuis I'.(0i.|

447. 1000. C. ZiMMiîKMAXN. Catalogue (las Diatomiieeas poi-lu-

guezas(P)i'otcria. \.\). 1.)

I

l.iste de 100 esp("'ces.|

(K- !«•)

Champignons

448. lOO.S. W. (\ CoKER and S. D. Pemi^ertox. .V ik^v specie.s

or Achlva. (Bot. Gaz. XLV, p. U»l.)

[Achliia InjpoQuna sp. nov.|

449. lOOC). (\ (>. Harz. Aclihjii Ilofcr'/, Harz, ein(> neue

Siii)i'oleguiacee aul' lebenden Fisclien (Allgeni.

Fisclierei-Zeitung, pp. ;>()5-;>t)S. )

[Nouvelle espèce de Saprolégniacée parasite de la Carpe.|

(E. il.i

Plankton

450. l'.'OC). If. ]5a(I1MANN. Le plankton des lacs ('cossais.

(Ai'cli. des Se. plivs. (^t nat. Oenève, XX, \). 350.)

[Ces études ont porté sur neuf lacs écossais, dont le plankton (sauf

celui du l.och Leven) a été étudié vivant. Cet examen révéla la pré-

sence conslante des genres Cruptomonas, MoUomonas et Clilamy-

domonas. Kes organismes dominants sont i)our chacun des lacs

étudiés : Lo(.h Leven {Astevionella gnicillhna) ; Earn (Clallirocj/stis

sp.); Eochy [TaheUa lia fcnestrata \av. asU'rioni'Uoidcs) ; Oich (Cera-

lium hirundinella); Ness (Asleriondla finœilUina); Uanagan (t/ro-

(lU'nit Hdvo.r) ; Morar {Sldurastrnm) ; Komond iCIatlirocijstis sp.).

i.es lacs communicants conservent chacun leur propre caractère

— 4rc, —

planUtoniqiie, comme c'est le cas en Suisse. I/au(eiir sig-iml le grnnri

nombre irorganismes épiphytes contenus dans le pinnkton et notam-

ment la présence constante de deux espèces de bactéries sur les

colonies de Clathrocuslis.]

451. l'.KH'.. F. lîiANCiii. Riccrclio su un laghotto aljjiiio (Il Lai^o

Doglio). (Rivista googi-. ital., XIII, j). l-".)

1Conditions physiques, énuméralion des espèces planktoniques et

nerito-benthiquesdu lac Deglio (province de Côme).|

452. 11H»(). V. Breiim. Ziir Plaiikloiil'auna des (iar(las('(>s.

(Aivh. r. Hy(lr(^l). I. p. VMJ.)

(Des échantillons de plankton recueillis en février dans le lac de

(larde ne montraient ni Rotateurs, ni phytoplankton. Diapfouivs

Steueri Rrehna et Zederb. dominait, avec Cnclopa sircnvus, Iktiihnia

PaiH^sii et une nouvelle variété de Bosniina corcgoni, var.

amethystina.]

453. 1000. y. Breilm. Unlei'sucliungon i'ihcr das Zooplankton

einigei' Seen (1(M' ncH'dliclien uiid ostlichen Aljicn.

(Vorh. Zool. Bot. Ges., Wien, lîd. LVI, j). 33.)

[I>es lacs du sud de la Bavière et des environs de Salzbourg forment

deux groupes biologiques différents entre lesquels se trouve le

Konigsee.

Diaptomus gracilis se trouve dans les lacs des environs de

Salzbourg, /). graciloides dans ceux de Bavière et I). bacillifer dans

le Konigsee. Les mêmes faits se reproduisent pour les Daphnia.

Leptodoni et Bulliotrcplics manquent dans le Konigsee. linsniina

corcgoni de Konigsee appartient au groupe Dollfnsi, Ceviodaphnia

qnadrangnla à la var. hamata. Dans le Ramsauer Hintersee,

Boxmina coregoni appartient au groupe Ceresiana.

A la surface du Chiemsee se trouve en abondance Diiiphanosnina,

dans les couches profondes BnHiotrephes, ]A'i)iodoya et Helerocnpc,

Cip'lop-^ strenuHS est remplacé par C. Leuckarti. Dans le Simsee,

/ios-»n'H(»afroco)w/o»? se présente sous la forme nouvelle 6urr/,/n//7//.|

454. IIKH"). V. B)KKii:\i und E. /EDEUiurKU. P)C()l)ac]itungcu

i'ibcr das Plankton in dcn Socn dov OslaljH'n. (Ai'cli. ï.

Hydmb. Pp. KV.>.)

[Le phyloplaiikton de ces lacs (>st très jiauvre en espèces et en indi-

vidus. Parmi les onze lacs situés entre l,"2(10 et "2,500 mètres, il en est

quatre dans lesquels les auteurs n'ont pas trouvé de plankton et trois

dans lesquels ils ont seulement trouvé des algues filamenteuses

(Ziignciint, Spirognia) ; dans les autres, \o plankton varie assez con-

sidérablement. Les lacs situés à une moins grande altitude (LS) ont un

plankton plus uniforme. En h'wt'.r A!>U'}i(>)icUa giarilliiiia et Fragi-

— 4GG —

lavia crotonensis dominenl; en été, c'est Ceratium hirundinella.

Oscillatovia rubesccnn se rencontre en masses dans le I.agoCaldonazzo

et le Zellersee en hiver; il en est de même pour StauraUrum

parado.rum dans le Lunzersee. Au point de vue de la répartition

des Uiaplomides, on peut distinguer deux régions : la région ouest

est caractérisée par la présence de Diaptoimis Zachariasi, celle de

l'est par I). Qracilh.]

455. lUOC). V. lÎRKini nnd E. Zedkrbauer. Bcitrago zur

Planklonuntersuclmni^' ali)in('r Sccn. (V(M'h. Zool. Rot.

Ges. Wien, Bd. LVI, p. 19.)

IRtiide du planklon d'une série de lacs des « Kalkalpen ».

Bosmina covegoni du lac de Lunz, appartient au groupe cevesiana,

les jeunes exemplaires de mai diil'èrent des e.xemplaires de mars,

princii)aleinenl par la taille. Le plankton du lac de Traun se compose

en liiver surtout d'i.s//'r/oȎ'//rt, Fragillaria et Diaptomns onicilis;

au printemps, il comp^-end en plus des Nmqjlius; en été, se dévelop-

pent Ceratium lunuidinella, Dinolnijon iliveygen>i et Daphnia

hualina. Bosmina coregoni est commune en hiver, rare en été et

seulement dans les couches profondes. Le cycle de Daphnia hipilina

est le même que dans l'Achensee. Le lac de HalIsliUter présente les

Bosmina et Daphnia du lac de Traun, mais la répartition saisonnière

de B. Coregoni est différente. Diajitonins gracilis présente un dimor-

phisme saisonnier (Antennes).

L'auteur étudie aussi les Krotensee, Mondsee, Attersee et Zellersee

qui oifrenl un plankton d'hiver et un plankton d'été. Ci/clops strenuus

et Bosmina longiro'>tris se montrent en hiver, Cijclops Leuckarli en

été. Les espèces qui se rencontrent toute l'année montrent du dimor-

phisme saisonnier {Anuraea cochlearis).\

456. 19(H). L. Cah. Das Mikroplaiikloii «Icr Sceii (1<'S Karsics.

(Aiin. P)iol. Lac. I, p. 50.)

457. 1900. A. FmRTI. Alcuiii appniili nclla roniposiziono dcl

plancton cslivo dell' Estaïupic grande ncl ])arco dcl

Bucn lioiiro in Madrid. (Alti dclla Soc. dci Nat. c.

Malem. di Modona., VIII, p. <•>.)

[l'remier travail sur le plankton des eaux douces en Espagne.

L'« Estanque (itande » du parc del Buen lietico à .Madrid est rectan-

gulaire et a une superlicie d'environ ;j()U mètres sur 100, sans végéta-

tion sur ses bords et très pauvre en Chlorophycées, il est par contre

très riche en Cyanophycées (surtout Chroococc aceae) qui constituent

plus de la moitié de la quantité totale du plankton recueilli. L'espèce

la plus commune est Clalhrocustis aeriiginosa Henir. La faune est

assez abondante (5 espèces de Kotifères, Cladocères et Gopépodes).

Pèches verticales et horizontales. Liste de 21 espèces avec notice

particulière sur chacune d'elles.]

— 4G7 —

458. 190(). J. Heusciikr. Beitriige zu oiner Monograpliie des

Acgerisees mit bosondorei' Boi'i'icksicliliuung soiiier

Fiscli('roivei']i;iUniss(\ (Scliwcizeriselic Fiscli-Zcitung,

J;i]irg. XIV.)

459. 190G. H. HuiTFELD Kaas. Planktonun(l(M'S()golser i

Noi'sk(? Vande, Christiana lUOO, sep.

[Reclierches périodiques faites sur les lacs de Padderudvandet,

Sandungen et Sognsvandet des environs de Christiania durant toute

une année pour étudier la variation du plankton. En outre, 5^2 autres

petits lacs des régions méridionales ont également été examinés au

point de vue planktonique.

il"! formes ont été rencontrées, parmi lesquelles sont nouvelles :

Cnsmarium Froilandicnm, Staurastrum pseudopt'lagicmn West var.

bifurcatum, Staurastrum Landmarki, St- Ikiaei, St. Sarsii et var.

loHf/hpimua, Peridinimn Orrei, Tabellaria fenestrata (Lyngb.)

Kueiz. var. Willei, Lithocolla Apsteinii, Acanthocuatis klepica,

Huitfeldtia rectlpes Thor, Daplinia hjialina var. pcllncida

Les espèces présentent un minimum en janvier-février, suivi d'une

augmentation lente jusqu'à la fin de mai; de mai jusqu'à la tin d'août

l'augmentation est rapide et c'est alors qu'apparaît le maximum ; la

diminution est rapide à la fin de septembre et octobre, d'octobre à

janvier le plankton est pauvre.

Les Chlorophycées forment 37 p. c. du volume total du plankton et

(10 p. c. du phytoplankton (48 espèces), les autres groupes riches en

espèces sont encore les Diatomacées (1!)), les Rotifères (30) et les

Crustacés (31).

Les lacs de Norvège peuvent être divisés suivant leur altitude en

lacs alpins (au-dessus de 700 m.) et en lacs de plaine, ceux-ci sont plus

riches en espèces que les lacs de montagne.

La distinction faite par Apstein entre lacs à Dinobryon et lacs à

Chroococcacées ne s'applique pas aux lacs de Norvège. On distingue

des lacs à Sckhophifcées (A) et des lacs à Chlorophycées (environ 40),

les premiers peu profonds et calmes, sont plus riches en plankton que

les seconds, profonds et à eau souvent renouvelée.

Le volume du plankton dépend des caractères hydrographiques et

en particulier de la masse d'eau et de la rapidité de son renouvelle-

ment (les lacs peu profonds et calmes — sans courant — sont plus

riches en jtlankton que les lacs profonds ou agités) ainsi que de sa

température (le maximum de production est dans les mois chauds).

D'autres facteurs interviennent également : la richesse des décompo-

sitions des substances organiques est utile au développement du

plankton, elle est sous la dépendance de la quantité de lumière, donc

de la transparence de l'eau. La forme du lac a aussi son importance :

le renouvellement de l'eau est plus rapide dans les lacs allongés et

étroits que dans les lacs arrondis et le plankton est plus pauvre.

L'auteur étudie aussi les migrations verticales des liotifères et des

Crustacés.

468 —

Il obtient les résultats suivants pour les espaces les plus com-

munes :

Conochilus unicoynis, surface.

Con. volvox, surface.

Nolholca longispina, surface à

5 mètres.

Poljiavlhra plaljiplera, 5 m.

Annnuui cochlearis, 5 à 10 m.

Ploesoma fh'.nUx, 5 à 10 mètres.

Awircwa acnleata, 10 à ^5 m.

liijlhoire'phes. longiwanus, sur-

face.

Pohiphemu jmUculus, surface.

Hrterocope salions, surface à

.5 mètres.

Daphnia galeala, surface à 50 m.

l)ia/ilia)iosonia hrachynrnni, 5 à

10 mètres.

Bosmina obtusirostris, 5 à 25 m.

llolopedmm gihherum, surface à

25 mètres-

Cyclops scutifcr, variable, sur-

face à 100 mètres.

Diaptnmus, de 10 à 25 mètres.

Nauplius, de f à 50 mètres par

soleil, à la surface par temps

de pluie.

I.e planliton ne se montre pas uniformément distribué dans toute la

masse d'eau, la couche allant de la surface à 5 mètres renferme de

33 à ()7 p. c. de la masse totale du plankton. le volume va en dimi-

nuant vers le fond (saul pour les Crustacés).]

460. lOOC). r. .luDAY. Notes on Jake Tahoe, ils troiit and

Imut-fisliin-. (l'.ull. Imr. Fisli. XXVI, p. 133.)

[Le lac Tahoe (Californie 0-, Nevada W.) couvre une surface de

195 milles carrés et a une profondeur de 501 mètres. Après avoir

exposé son origine et donné une description physique et hydrogra-

phique du lac, l'auteur e.xamine le plankton qui est composé principa-

lement (le Nofliolca longispina, Episclmra nevadensis, Diaptomiis,

Daphnia pnlex pnUcaria et une var. de ï). hualina voisine de

Richardi Burck. Iliocruptus actuifrons se rencontre dans la zone

littorale. Les migrations verticales des Copépodes sont assez res-

treintes, il n'en est pas de même pour les Daphnides; les migrations

sont en rapport avec la transparence de l'eau.

Le lac renferme 2 es|ièces de truites dont Fauteur donne la

description, la biologie, la nourriture et la pêche.]

461. 100(). C. .TuDAY. A studv ol' Twin Lakes, Colorado,

with espocial considéra lion of Uie food oï tlie fronts,

(Bnll. bur. Fisli., XXVI, p. 147.)

[ Les deux lacs étudiés sont des lacs de glacier, situés à 2,804 mètres ;

leur surface est de 192 et 582 hectares, leur profondeur de 25 et

23 mètres, la durée des gelées est de 150 jours. Après avoir étudié le

fond et les bords du lac, ses affluents, la transparence, la température,

la végétation, l'auteur examine le plankton. La phytoplankton

— 469 —

comprend surtout Fraflilaria, AstevioncUa, Mt'losiva, Protococcus

et aussi Staurastrniii. [>armi les Eiitomostrncés, on trouve Diaptomus

Jadaiji, Cnclojn pulchcUiis, C. viridis americanus, Lafona setifera,

Drepanolhrix dentata, Plenroxus procuvvatus, Camptocercus recti-

roslris hiseratus. Un lac plus petit et situé plus haut (3,660 m.) ren-

ferme en abondance Gammanis, Macrothri.r hirsuticornis et

Etu-jjcevcits lamellalas- Les Diaptoiitus, Cjiclops et Nauplius ne

présentent pas de migrations verticales, elles sont faibles chez

Daphnia hiinlina, Anvraea cochlearis, Notholca longispina, As-

planchna se rencontrent dans la couche comprise entre la surface

et 10 mètres, Annriiea acnleata et Triarlhra se rencontrent ordi-

nairement en dessous de cette couche et Polijarthra est répandu à

toutes les profondeurs.

Le lac renferme (> espèces de Salmonidés dont l'auteur étudie les

mœurs et la nourriture.]

462. lî>0(j. K. VON Keissler. Bcitrag ziir Kenntnis dor Plank-

loiis einiger kleinerer Seon in Kiirnfon. (( )st. I^ot.

Zeit., LVI, ]). 513.)

[Kecherches sur le plankton de cinq petits lacs de Carinthie avec

remarques sur sa distribution.)

463. lUOC). K. VON Keissler. Xotiz iibcr das Aiigiist Planklon

(hu' Gardascos. (Ost. Bol. Zcitselir., LVI. p. Jll.)

[Résultats de quelques pêches (août 1906, matin, profondeur

10 mètres, température de la surface, 'i'i'\ transparence, 4'"5) :

r le phytoplankton domine; 2° il est formé principalement par Fra-

(jilaria crotonemi^ var. subpyolonf/ata Schroter et Yogi- et Asterio-

ncUa formosal{a.ssk. var. gracillima Grun. On trouve en troisième

ligne Ceratium hinindinella 0. F. M. (forma carinthiacum Zed.),

Botruococcus Bvaunii \ii\lz. ^ouveWe forme d'Ooc//.s//s: 3Mes trois

algues qui dominent dans le plankton d'août se rencontrent aussi

en septembre el décembre suivant Brehm et Zederbauer, mais

Ceratium domine et Asterionella est isolée; 4' le zooplankton se

compose de Crustacés, surtout de Diaptovms, il n'a pas été trouvé

de liotifères.]

464. lUOT. K. VON Keissler. Planktonstudien iibor oinigo

kleinere SeendesSalzkammergutes. (( )st. Bot. Zeitselir.,

LVII, p. 51)

[Etude du plankton de sept lacs du Salzkammergut situés à unealli-

lude inférieure à 1,000 mètres : Langbatlisee (675 m.), Zweite Lang-

bathsee (7"27 m.), Rothelsee (1,000 m.), Olfensee (651 m.), Alt-Ausseer-

see (700 m.), Grûndisee (709 m.), Odensee (7()0 m.). Ces lacs qui sont

pourtant voisins offrent à la même époque une différence considérable

dans la composition de leur plankton.]

— 470 —

465. 1006. F. Krause. Planktonproben ans Ost- uncl West-preussisclion Soen. (Ai'cli. f. Hvdrob, VA II, p. 218.)

[Tables des récoltes de plankton faites dans onze lacs de Prusse,

suivies de notes sur l'apparition et la variation de certains éléments

du plankton {Cerutium hinindinella, Dinobrijon sertulariii, Peridi-

nium talmlatum, etc.). Ponte de Maatigocercu capucina.]

466. 1000. R. Lauterborn. Demonstrationen ans der Faunades Obci'i'lioins und seiner Umgobiiiig. (Vorh. Dciitsch.

Zool. Ges., 10 Vers., p. 265.)

467. 1000). E. Lemmeraiann. Das Plankton oinii^or T(,'icli(' in

dor Umgegend von Bi-cmerhaven. (Ai'cli. f. Ilvbi'ob.

nnd Planktonkundc, I, Heft 3, p. .'^4.5. i

[l/auteur fait l'étude du plankton de trois marais situés près de

Bremerhaven H n'a pas constaté la présence d'espèces persistantes

(perennierender Formen) contrairement à l'opinion de Zacharias et

Lauterborn, d'après lesquels il y a de riches formes persistantes dans

les petites mares, fossés, etc. 17 formes n'ont qu'un maximumde développement pendant l'année, 4. {Phacotus lenticularia, Botri/o-

coccHS Braunli, Eaglena polymorpha, Cuclops spec.) en ont deux.l.e

maximum de développement pour une i^spèce donnée ne se présente

pas en même temps dans les dill'érents marais.]

468. 100<). E. LemiMER.mann. Cbor das Vorkomnicn von Sitss-

wasseii'onnen iin Plytoplankton dos Mcoros. (Arcli. f.

Hjdrob., I, p. 409.)'

[X(l formes d'eau douce s'adaptant à l'eau de mer, modifications

subies.)

469. 1000». E, LEMMEiiiMANX. noiti'Jigc zui' Kennlnis der Plank-

tonalgon, XXII. (Ror. DeiUscdi Rot. G(>s., XXH',p. 535.)

[Anabaena Levanderi, Synedra Revaliemis nn. sp. (Obersee, près

Reval).]

470. RHX). K. M. Levander. Zur Konntnis des Planklons

t'iniger Rinnonseon in lvnssiscb-Lai)pland. (Zeitscbr.

r. ]\alm<ni, p. 1.)

[Examen du plankton de six lacs de la Laponie russe (Kola, région

des forêts), le maximum de température (18') est en juillet. Lo phyto-

plankton comprend 67 espèces, le zooplankton 71.

Le phytoplankton est pauvre en Myxophycées, riche en Chlorophy-

cées. La grande quantité de Diatomées donne au plankton de ces

lacs le caractère d'un Heleoplankton. Melosira manque ou est peu

commune. Parmi les Flagellâtes, Dinobryon et Syniira occupent la

— 471 —

première place. On rencontre encore Pcridiniam. WiUei eiCcrdlium

hinmdinella, quelques lîhizopodes et un nouvel Jnfusoire : Rhub-

dostulu bosniinac nov. spec Les Jlotifères (2(1 espèces) et les Clado"

cères (20 espèces) dominent dans le plankton, mais parmi eux il y a

d'assez nombreuses formes littorales (12 Rotiféres, lo Cladocères), on

trouve aussi Diaptomus gvdcilis, lli'terocojtc appendiculata et

Cjiclops scatifey.]

471. 1<,H)(). Iv. M. Levandkr. Beili'. z. Kenntn. des Sers Valk<'M

Mustajarvi der Fiscliereivorsuchstatioii Evois. (Acta

Soc. pro fauiia oi fi. Feiinica, XXVIII, \). 1.)

1Au point de vue botanique, ce travail présente un triple inlérêt :

1. Une courte introduction sur les associations végétales qui

existent dans le lac et sur ses bords; les associations dominantes son!

indiquées sur la carte (Nupharctum, Potamogetonetum, Phragmi-

tctiunet Caricehun).

2. Observations sur la température de l'eau du lac.

3. La plus grande partie du travail est consacrée au plankton. Le

pliytoplankton est pauvre (27 e.<;pèces), les Myxopliyceae sont rares,

tandis que Dinobiifon et Mallomonas candala prédominent. Le pliyto-

plankton est presque nul de décembre à avril, les Diatomées sont assez

rares, Aslevionella n'est jamais nombreuse, Rhizosolenia longmia

est commune en été. Les Protococcacées et l'éridiniens sont rares.

Le lac est un lac à Dinobryon dans le sens d'Apslein.

Au point de vue zoologique, l'auteur donne quelques notices sur la

nourriture et les parasites de Perça flnviatilis et Leuciscus rutilus.

Le Zooplankton comprend 30 espèces; parmi les Protozoaires,

Tinlinnopsis kicuslris et DilfJugia Umnctica dominent; les Rotiféres

présentent les formes habituelles; parmi les Copépodcs, les formes

dominantes sont : Cyclops strenuiis, Diaptomus gracilis et Hctero-

cope appendiculala : parmi les Cladocères : Daphnia cristata, Bos-

mina oblusirosiris, Holopedimn gibbenini et IHapJianosonm leach-

tcnbergianuiH. On n'a pas trouvé Daphnia cncuUata et Bosmina

coregoni. Le plankton s'appauvrit qualitativement de février à avril

(mois où il n'y a plus de phyloplankton et seulement 3 espèces

composant le zooplankton); à la fonte de la glace, en mai, le plankton

devient plus riche et il présente son maximum en août avec 3!) espèces.

11 va ensuite en diminuant jusque décembre. Quanlitativement, c'est

en mars que se trouve le minimum, en juillet-août le maximum. Un

second minimum se trouve en mai.J

472. lUOiJ. r. H. (;)STENFELD aiid C. Weseni^I'^ik; Lund.

A Uoi^ulaf Foi'tniglitly Exi)loration of (lie Plankton of

tlie hvo Icelandic Lakes Tliingvallatvatn and M_v\aln.

(Proe. R. Soc. Edinb., XXV, p. 1092.)

[Etude du plankton des deux lacs d'Islande. Le Thingvallatvatn

(S.- \V. Islande) couvre une surface de 115 kilomètres carrés, a une

profondeur de 35 à 110 mètres, c'est un lac arctique, dont la tempe-

— 472 —

rature ne monte pas au delà de 1 1" en été. Son plankton ne reiiierme

pas de iMyxophycées, mais surtout des Diatomées (surtout Mcloxira et

AslerioneUa). Fi-agilaria crotoncnsis tie se montre que de temps en

temps et surtout pendant la période chaude. Les Chloropliycées sont

peu nombreuses et on ne trouve pas de Dinobnjon, m de Ceralium.

Le zooplankton l'emporte sur le pliytoplankton. Ouant au lac Myvatn

(Islande N), d'une superficie de Ti kilomètres carrés, il est dépourvu

de pliytoplankton.]

473. l'JUT. ('. H. OsTENKELD. I>eitr;ig(' ziir Kciinliiis dcr

Algeiitioi'a des Kossoliol-Beckens in dcr iiordwcsl-

liclioii Mongok'i; mit speziellci- Bcriicksiclitigtinu- des

Plivtoplanktons. (Ilcdwigia, XLVI, \). oOr;.)

[L'auteur étudie le plankton du lac de Kossogol (N.-W. Mongolie) et

des marais et cours d'eau voisins. Le lac de Kossogol présente les

caractères d'un l;ic de montagne (profondeur, transparence, tempé-

rature). Le Pliytoplankton, sur lequel l'auteur s'étend particulièrement,

comprend 90 espèces (5(1 Chloropliycées, 7 l'haeophycées, 5 Péridi-

niens, tt Myxophycées), parmi lesquelles sont nouvelles : Diiiobrijon

Kossogolensis,Peridminiii umbonatmn xav.Elpatiewskiji. Noms nou-

veaux: Ankitrodesmus lacustre (= Rhaphidium Braunii vnr. lacustre

Cliodat), Coelosphaerimn lacustre (= Gomphosphacria lacustris

Cliodat). Les espèces caractéristiques sont : Uinobryon hossogolensis,

:>pluu'roc!jst.is Schrot'.teri et Stichoglaea oliracea var. sphaericu. I>e

plankton des marais présente un tout autre caractère et n'est nulle-

ment alpin; comme celui du lac il est pauvre en Diatomées.]

474. rjlJT. A Steuer. Xcueiv Arbeiton iibor Plaiiktoii, mil

bcsondci'er Bci'i'icksichtiguiig d(>s Zooplankloiis (Vei'li.

KK. Zool. bot. (les. Wien, XVII, p. 10.)

IPiésumé des derniers travaux parus sur le plankton]

475. r.MHJ. M. Tanner FuLLE.MANN. Suc un nouvel ocganismc

du i)bmkton du Selioeuenbodensee, k' Ivaiibidiuin Clio-

dali Tanner. (Bull. Ilerb. Boissier, Al, p. 15(J.)

476. l'.HJT. M. Tanner Fullemann. Contribution à Télude des

lacs alpins. (Bull. Ilerb. Boissier, MI, pp. l."3, li;iel

225.)

|Le Schoenenbodensee est un des six lacs alpestres de la région de

l'Alpstein, montagne située sur la frontière des cantons de Saint-Ciall

et d'Appenzell. Situé à I,l0i mètres d'altitude et profond de (î mètres

environ, il déverse ses eaux directement dans le Uhin.

Après quelques pages d'introduction sur les généralités se rappor-

tant à l'étude biologique des lacs, l'auteur reprend en détail l'étude du

Schoenenbodensee et donne des renseignemenls précis sur : 1. Situa-

tion, géologie et environs du lac; 2. structure du lac; 3. l'eau (couleur,

— 473 —

an;ilyse chimique, etc.; le lac est très riche en chaux et son oxydahi-

litéest consi(lérahle); ï. cMmatolog'ie; 5. végétation des rives; (>. flon;

algolo^ique des pierres et des rives; 7. leplankton (riche en Chloro-

phycées, Desmidiacées et Diatomées et pauvre en Schizophytes,

Péridiniens et l''lagellates).

L'auteur conclut que le Schoenenbodensee n'a pas le caractère îles

lacs étangs du plateau Suisse et des plaines, mais qu'au contraire il

présente d^s qualités tout à fait différentes qui ne se présentent pas

ailleurs. Il s'agit d'un nouveau type, celui du lac étang alpin, dont les

traits généraux ne pourront toutefois iMre affirmés qu'à la suite d'une

étude approfondie de tous les autres lacs de l'Alpstein.

Ce travail est accompagné d'une carte représentant la succession

des formations végétales au Schoenenbodensee, de six schémas de la

distribution des formations en différents points de la rive, puis de trois

figures accompagnant la description des espèces nouvelles : Dino-

bryon simplex, sessile et Pohiedrium Chodati-]

477. l'.KX). R. VuLiv. Haiiibur^isclie Elb Unlef.suc'liung, VIII.

StiKlicJi i'il)(>r (lie Kinwii'kung der Ti-ockenpei-iodo im

Soinmer 1U04 nul' die blologisclKMi Vei'hiiltnisso dci"

Elbe bei Hamburg, etc. (Mitt. Natui'hisl. Mus. Ham-

bui-g, XXIII.)

[Ktude qualitative et quantitative du plankton de l'Elbe en amont et

en aval de Hambourg et d'Altona, pendant les années 11)04-1905.

Technique employée (nombreux perfectionnements aux méthodes

connues); composition chimique de l'eau; examen qualitatif du plank-

ton et du pseudo-plankton, tables donnant la date, le lieu, la réparti-

tion, la richesse des divers éléments planktuniques. Le plankton de

19Ui comprenait 5"24 espèces de plantes et 2(14 espèces d'animaux,

celui de 1905, 483 plantes et 187 animaux. La richesse plus grande du

plankton de 190i était due à île nombreuses Bacillariacées et d'abon-

dants Ciliates. Les Saprophytes étaient aussi plus nombreux qu'en

l!)l>5 Le phytoplankton était plus abondant en aval d'Hambourg

qu'en amont. Au point de vue quantitatif, le volume du plankton était

aussi plus considérable en 1904 qu'en 1905. L'Elbe supérieure est

plus riche en Kotifères que l'Elbe inférieure, caractérisée par la pré-

sence de nombreux Eurutemora a/finis qui constituent une part

importante de la nourriture des poissons et des jeunes alevins.

Eanjtcmora offre deux maxima de production, l'un au printemps

et l'autre en automne.

Un autre crustacé : Bosmina longirostris cornuta, donne lieu aux

mêmes observations que Eurytemora. Les matières organiques que

reçoit l'Elbe pendant son passage à Hambourg et k Altona constituent

probablement la principale source de nourriture de ces deux

crustacés.]

478. 1U0(). W. West and (t. S. AVest. A eompai'alive stiidv

of the Plankton ut' some Ii'ish Lakcs. (Trans. H. Irisli

acad., vol. XXXIII, p. 77.)

04/,0 3 ~hi\

— 474 —

[Suite de leur étude commencée en 100!2 sur le plankton des lacs

d'Irlande. La llorii des lacs de l'Irlande ^V. et S.-W. est comparée à

celle des lacs étudiés antérieurement (Long Neagh et Long Begj.

Dans la première partie, seize lacs sont examinés au ])oint de vue du

plankton (répartition, formes dominantes, etc.), les auteurs décrivent

ensuite les variations ('.») de Ceratimn InrnwUmUa qui sont plus fié-

quentesen Irlande qu'en Ecosse : il n'est pas rare de trouver deux ou

trois formes distinctes dans un lac. Dans la seconde partie, les auteurs

donnent le catalogue systématique et raisonné des formes rencon-

trées; cinq nouvelles espèces et trois nouvelles variétés. Ce travail est

accompagné de (> planches reproduisant des micropliotoij;rammes.)

479. r.HlT. <). Zac'Iiaiîias. Das Siisswassor-Plankton, Leipzig;-,

Tcubnoi', in-S".

[Excellent petit livre, écrit pour ceux qui désirent s'initier aux

recherches planktologiques. But, tendances, historique de l'Hydro-

biologie. Aperçu sur les stations de Biologie lacustre actuellement

existantes, liecherclie et conservation du Plankton, Zooplankton et

Phytoplanklon, examen des divers organismes qui les composent.

Migrations et variations. Périodicité Becherches qualitatives et quan-

titatives. Importance économique du plankton en pisciculture. Le

chapitre final donne un aperçu sur l'Heleoplankton,le Potamoplankton

et les organismes pélagiques marins, ainsi que sur la station biolo-

gique de Plôn.J

480. IDOi). (_). Zacjiarias. Planktoni'oi'sdinug- und Dnrwiiiis-

iiius. (ZooL Anz., VA XXX, p. :j<si.)

481. l'.H)(3. W. Zykokk. Das Plankton einiiier fu'wiisscr Xui'tl-

litisslands. (ZooL Anz., XXX, j). 168.)

[Zykofl' étudie le plankton de juin du lac de Kubinskoje, situé au

S.-W. du gouvernement de Wologda, d'une superficie d(! Il'.li kilo-

mètres carrés et d'une profondeur variant de :^ à IIJ mètres. L'auteur

cite S Microphytes, dont Asterionella gracilliina prédomine, JHno-

bvjinn slipitatum. 5 lîotifères, dont Notliolcn longhiiiwi est le plus

fréquent, 10 Cladocères, dont Bijthotii'phcs cederslronnii prédomine

et 5 Copépodes. i/auleur fait ensuite certaines observations sur les

variations morphologiques des crustacés de ce plankton, décrit une

nouvelle variété de liiaptomm graciloidi's, la var. Kubinskaja et

termine en donnant la liste des organismes formant le Zooplankton

du lleuve Kubina (o Botateurs, i Cladocères, "2 Copépodes).[

(E. B.)

475

Végétation lacustre, Macrophytes

482. l'.'OG. li. ('iioDAT. Obsei'vatioiis sur le Uiaci-ophinkloii (ks

étangs (lu Paraguay. (IJull. Hcrh. Boi.ssicr, M, p. 1 i:!.)

(Il présente trois plantes intéressantes : 1 \/Uiyicnlaria inIJuta,

dont l'inflorescence est soutenue par des feuilles verlicillées en rubans

horizontaux laciniés aux extrémités et renflés dans le centre ; 2' une

Euphorbiacée simulant une Salviniacée, le PhiiUanthus fhiitans. La

tige de cette plante est courte et porte des feuilles alternes très rap-

prochées, orbiculaires, un peu échancrées au sommet et reposant

horizontalement sur l'eau ou dans l'eau; une marge plate assez large

encercle deux vésicules situées de chaque côté de la nervure médiane

et qui s'élèvent en forme de dôme au-dessus du niveau des bords.

Grâce à cette disposition, l'air peut rester adhérent ou emprisonné

dans la cavité située à la face inférieure. On trouve souvent aussi de

grandes lacunes — permettant l'emmagasinement de l'air — du

chlorenchyme à l'épiderme inférieur; 3 VAlternant Itéra llassleriana

Chodat, plante nageante dont les tiges, qui atteignent 20 centimètres

de longueur, ont les entre-nœuds en forme de cigares, fusiformes,

renflés au milieu, (chaque entre-nœud est largement fistuleux, à écorce

épais>e, mais lacuneuse et entourant une large lacune centrale, sys-

tème très propre à faciliter la flottaison. Les feuilles se dressent vers

le ciel comme le pédoncule floral, tandis que les racines sont disposées

en deux épaisses touffes surtout des deux côtés de la tige aux n(ruds.

C'est ainsi que s'établit l'équilibre de ce singulier bateau.]

483. lUOC). H. Gliick. Biologisdic und uiorpliologisclie Unlcr-

sucliungen iibei- Wasser- und Suni])l'-rT('waclis('. Tlu'il

II : Unlci'suclmngen iilx-r die lulltcllcuropaïsclicn

Ub'icidaria Arten, i"ii)er die ïurioncnbildung l)ci

Wassei'pflanzen, sowic iibci' (\'y(itophj/lluui (250 \)\).,

28 ïextfigu l'en, und G lilli. Doppeltaieln. Verlag von

( tuslav Fischer in .lena).

484. 1<.»U7. (\ IvAUNiviAEii. Planterigvts Livsfoi'njcr og deres

lîetvdning for Geografien. ('openliague.

[Edition danoise, un peu augmentée, du travail du même auteur :

« Types biologiques pour la géographie botanique »• L'auteur donne

une statistique de la répartition des 10 types biologiques en Danemark

et aux Antilles danoises. Les Hélopliytes ou Hydrophytes (à bourgeons

cachés au fond de l'eau) sont au nombre de 11 au iJanemark et de 1

à Saint-Thomas et Saint-Jean.] (E. R.)

— 476 —

Biologie des eaux courantes ou stagnantes,

biologie thermale

485. lUOG. U. II. Franck. Philosophie des Wasseriropleiis.

(Kosmos, Bd. III, p. 1».)

486. 1*.HK). K. IssKL. Sulla tei'iuobiosi iiei^ii aiiiinaU adjualiei.

(Atti Soc. Ligust. Se. Nat. e (leogr., XVII, p. 72.)

[La vie des algues est encore possible à 1)0° dans les eaux lliermales.

Faune et flore des eaux thermales. Hapalosiphon knninosus (Kuelz)

Haiisg., espèce exclusivement thermale et cosmopolite. De quoi

dépend la thermobiose? Uniquement de la température ou bien

encore d'autres facteurs? Adaptation du protoplasme des premiers

infasoires ciliés à une température assez élevée. Influence de la com-

position chimique de l'eau. L'auteur donne une riche bibliographie

de cette question (105 travaux cités)]

487. VMM). M. Thiébaud et J. Favke. Sur hi faune invertébrée

des mares de Pouillerel. (Zool. Anz., lîd. XXX,

p. 155.)

[Cette note est le résumé d'une étude intitulée : « Contribution à

l'étude de la faune des eaux du Jura », parue dans le tome Tdes

Annales de Biologie lacustre.]

488. VMM"). M. Thiébaud. Sur hi faune des Invertébrés (ki lac

<le Saiul-lîlaise. (Zool. Aiiz., 15(1. XXIX, p. 7<.t5.)

[Le lac de Saint-Biaise est un petit lac, de 10°50 de profondeur et

séparé par une moraine du Neuenbûrgersee. L'auteur a recherché

principalement les formes littorales des Protozoaires, Rotateurs,

Turbellariés et Entomostracés; il a recueilli 240 espèces, dont •) sont

nouvelles ou rares en Suisse. Il a trouvé une var. neocovtensis nov.

var. de Metacjjpyis cordata Brady et Hoberts.

La faune littorale varie annuellement en quantité et en qualité :

elle atteint son maximum en été et son minimum en hiver. Les

sociétés animales varient suivant l'endroit considéré.]

489. 1UU(3. 0. Zacharias. liber die niikroskopische Fauna und

Flora eines ini Freien stehenden Taufbeckens. (Aivh.

f. Hydrob.,Bd.II, p. 235.)

[L'auteur a examiné pendant dix ans les organismes peuplant l'eau

contenue dans un vase ornemental dejardin.en granit, d'une capacité

de 5 à t) litres. Malgré le dessèchement survenant de temps en temps,

la faune et la flore gardent à peu près la même constitution : un grand

nombre d'algues et en quantités considérables : Eiiglcna riridis

— 477 —

Elirl)g., Trachclomonas rolvocina Elirbg., Haonatococus lacustris

liost., Amoeba spec. et Pliilodina roseola Ehriig. IJiaschiza scmi

upcrtaGosse et Rolifcr calgaris étaient plus rares.|

490. l'.MMi, F. ZsciioKKE. i'bersieliL i'ibur dir Ticrciit'aun;! des

VicrwalsIîUtorscos. (Arcli. 1'. Ihdrob., 15<1. Il, p. 1.)

|Les prclies faites dans les couclies profondes (île I70à "214 mètres)

(la lac des Quatre-Oantons ont permis de récolter 100 espèces, parmi

lesquelles sont nouvelles : horiilaimm Zschokkci Dad., 1). batlnibius

Dad., Sti/lodrilKS Zschokkci l!utscher,T//j/*//s Zscitokkci W alter. Parmi

les espèces recueillies, il y a des formes typiques d'eau profonde et

d'autres qui sont communes aux régions littorale et abyssale. Consi-

dérations biologiques et zoogéoyraphiques sur la faune et l'orii^ine du

lac des Quatre-Cantons.|

Technique

491 r.ioo. p. DE Beauciiamp. Insli-uctioiis i)our la recolle et

la tixalioii en masse des Rotifères. (Airli. de Zool.

expérini. (4), IV, notes et revue, p}). 27-oo.)

I

Cette méthode a pour but de permettre l'application en voyage et

sans microscope de la technique bien connue de Piousselet qui peut

seule, pour la plupart des espèces de Uotilères, procurer des échan-

tillons déterminables. Les animaux sont rassemblés dans un petit tube,

de préférence en utilisant l'éclairage unilatéral d'un flacon de

planklon ou d'un récipient renfermant des végétaux aquatiques .juste

couverts d'eau pour la faune benthique. On y ajoute alors une solution

anesthésique concentrée (chlorhydrate de cocaïne, 1 gramme; alcool

méthylique, I gramme; eau distillée, 1 gramme) par petites portions

(l à 3 gouttes par centimètre cube de liquide), à intervalle de cinq

minutes environ en mélangeant chaque fois. Au bout de 2 ou o de ces

opérations, les animaux tombent tous dans le fond. Sans attendre

davantage, on ajoute une goutte par centimètre cube, au plus, d'acide

osmique à I p. c, on mélange rapidement, décante au bout d'un quart

d'heure environ et remplit d'eau pure. Cette opération est renouvelée

deux ou trois fois en quelques heures, puis le sédiment conservé dans

l'eau formolée à 1 ou "2 p. c La plupart des Hotifères doivent se

trouver bitni étalés et conservés et peuvent être montés en cellule

directement dans l'eau formolée; beaucoup d'autres organismes

microscopiques se fixent bien aussi en même temps. La récolte de

sédiments secs à mettre en culture ne doit pas non plus être négligée.|

492. 1V)U(3. J. MuRRAY. Tlie Bdelloïd Rotii'ei'a of llie Forlli

Area. (Proc. P. phAs.soc. Edinburg-, vol. XVI, p. 215.)

IL'auteur conseille, pour obtenir les lîJelloïdes et autres Rotifères

habitant les mousses, d'employer le procédé suivant : Récolter les

— 478 —

mousses humides des marais, fossés, tourbières, etc., les agiter et les

laver vigoureusement dans un seau d'eau, l/eau est ensuite passée à

travers deux tamis, le premier formé de mailles assez larges (n"(î)

pour laisser passer les liotifères avec l'eau tout en retenant les

mousses et les débris, le second formé de mailles assez fines (n'" l(j

ou 17) pour laisser passer l'eau et retenir les Rotilères. 11 faut exa-

miner le résidu obtenu le plus vite possible, car beaucoup d'espèces

meurent rapidement dans de telles conditions.|

493. 100(). M. Samter and W. Weltner. Fimy: uiid Koiiscr-

vici'iing der l'elikteii Krebse. (Arcli. Naiiu'g, Jalirg.

LXXII, p. 311.)

494. 11)07. P. Steinmann et E. Graetek. Beiti'iig-czur Kemit-

nis dei' ScliweizcrisclR'u Iliililciiraiina. (Zuol. Aiiz..

XXXI, p. 841.)

I

L'auteur conseille le procédé suivant pour la conservation des

Planaires : placer les animaux pendant deux minutes dans une solu-

tion composée de huit parties d'une solution à ïJOp.c. d'acide nitrique

et de deux parties d'acide picrique. Conserver ensuite dans l'alcool.|

495. r.JOO. 0. Zaciiarias. Ein neiier Plaiiktoii-Suilier. (Zool.

Anz., XXXI, ]). 230.)

lOOC). (). Zaciiarias. Dor Planktoii-Seilici' «Eilmioplior».

(Ai'cli. l'iirHydrol). iiiid Planktonkunde, II, p. 320.)

[Appareil destiné à permettre de recueillir du plankton à bord des

navires à marche rapide.] (P. D. l). et E II.)

Laboratoires, stations biologiques

496. lOOC). Iv. WoLTERECK. MilUioiluiigen aus Acv lîiolo-

gisclioii Station in Lunz. (Piol. Ccntralbl., ]U\. XXVI,

p. 4(33.)

[Ce travail donne un aperçu sur l'histoire naturelle des trois lacs de

Lunz, un catalogue préliminaire de la faune et de la flore de ces lacs

et le but et les travaux de la station biologique de Lunz.J

497. 190(1 0. Zaciiarias. P)iologisclic Laboraiorion an Pin-

nensoen und Teiclien. (Zool. Anz., P>d. XXX. p. 188.)

[L'auteur donne un rapide aperçu sur les diverses stations de bio-

logie lacustre actuellement existantes.]

— 479 —

498. lOOC). T). Zaciiauias. Die lîegi'iindung zwoic nouer Suss-

wasserforsclmiigs stationen in Auslande. (Oiol. Cen-

t.ralbl., P.a. XX^'I, p. 02.

)

IFomlation de deux nouvelles stations de biologie lacustre : en

lielgique, à Overmeire; en Italie, à Milan.) (E. lï.)

Nouveaux périodiques et traités sur rHydrobiologie

499. lUOC). Rivista mensile di Pcsea (laeustre, fliiviatile et

marine). Milan. (Continuation di^ i"A(|uicoltura loni-

barda.)

500. 11H»7. K. La:\[peiit. Das Lebon der Binnen gewi'isser.

2"' édit., Tanclmilz, Leipzig.

[Nouvelle édition de cet excellent traité sur la biologie de nos eaux

douces. F/ouvrage est considérablement augmenté et renferme de

nombreuses figures et planches nouvelles.

l.a modicité de son prix (il paraîtra environ 18 livraisons à 1 mark)

ainsi que le clair aperçu de toutes les questions qui se rapportent à la

biologie lacustre en font un ouvrage indispensable à tous ceux qui

s'intéressent à ce genre de recherches.

Il comprend une partie historique, une partie systématique (faune

et llore) et une partie générale. L'auteur a ajouté tout un chapitre

concernant les poissons, la prche et la pisciculture.] (E. M.)

-5îS-

ANNALESDE

txj L I 8 R A R

BIOLOGIE LACUSTREPUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DU

D^ Ernest ROUSSEAU

TOME II

FASCICULES 1 ET 2 (Juillet 1907)

avec 49 figures dans le texte et 11 planches ho?^s texte

SOMMAIRE :

PAGEfS

J.-G. De Man. — Contribution à la connaissance des Nématodes libres de

la Seine et des environs de Paris 9

P. Steinmann. — Die Tierwelt der Gebirgsbiiche, eine faunistiscli-biolo-

gische Studie 30

S. Awerintzew. — Beitrage zur Kenntnis der Siisswasserprotozoen . . . 163

H. Schouteden. — Les infiisoires aspiroti'iches d'eau douce. — II . . . 171

E. Rousseau et H. Schouteden. — Les Acinétiens d'eau douce 181

A. Boubier. — L'universalité et la cause de la forme sphérique des orga-

nismes inférieurs 212

A. Boubier. — La vésicule contractile, organe hydrostatique 214

M. Le Roux. — Recherches biologiques sur le lac d'Annecy 220

E. Rousseau. — Les Hyménoptères aquatiques, avec description de

deux espèces nouvelles par W. -A. Schulz 388

AVIS. — Le fascicule 3 paraîtra ultérieurement et sera consacré à la

bibliographie, aux comptes rendus et analyses de travaux limnobiologiques

parus depuis 1896.

BRUXELLESIMPRIMERIE F. VANBUGGENHOUDT

5 ET 7, RUE DU MARTEAU, 5 ET 7

1907

COLLABORATEURS

K. Apstein, à Kiel.

S. Averintzew, àSt-Pétersbourg.

H. Bachmann, à Lucerne.

Th. Barrois, à Lille

F.-E. Beddard, à Londres.

E.-A. Birge, à Madison.

R. Blanchard, à Paris.

C. Bommer, à Bruxelles

0. Borge, à Stockholm.

A. Borzi, à Palernie.

G.-L. Brady, à Sunderland.

C. Bruyant, à Clermont.

L. Car, à Agram.R. Chodat, à Genève.

E. von Daday, à Budapest.

R. Dangeard, à Poitiers.

J.-G. De Man, à lerseke.

R. De Toni, à Modène.F. Doflein, à Munich.

C. Eckstein, à Eberswalde.

G. Field, à Boston.

G.-A. Forbes, à Urbana.F.-A. Forel, à Morges.

P. Francotte, à Bruxelles.

0. Fuhrmann, àNeuchâtel.

A. Garbini, à Vérone.

G. Gilson, à Louvain.

P. Girod, à Clermont.

P. Godet, à Neuchàtel.

L. Von Graff, à Graz.

R. Gutwinski, à Cracovie.

J. Heuscher, à Zurich.

B. Hoter, à Munich.C. Hoffbauer, à Trachenberg.

C. Huitteld Kaas, à Christiania.

O.-E. Imhof, à Brugg.

H. -S. Jennings, à Philadelphie.

A. Kemna, à Anvers.

F. Klapalek, à Prague.C.-A. Kotbid, à Berkeley.

G. Lagerheim, à Stockholm.K. Lampert, à Stuttgart.

K.-M. Levander, àJlelsingfors.

R. von Lendenfeld, à Prague.

K. Loppens, à Nieuport.

C.-D. Marsh, à Washington.J. Massart, à Bruxelles.

E. Mazzarelli, à Milan.A. Meunier, à Louvain.W. Michaelsen, à Hambourg.W. Migula, à Eisenach.R. Monti, à Sienne.G.-W. Millier, à Greifswald.

P. Nypels, à Bruxelles.

J. Nusbaum, à Lemberg.

P. Pavesi, à Pavie.

E. Penard, à Genève.L.-H. Plate, à Berlin.

H -C. Redeke, au Helder.L. Roule, à Toulouse.C.-F. Rousselet, à Londres.E. Roux, à Bàle.

M. Sam ter, à Berlin.

G.-O. Sars, à Christiania.

J. Schaffer, à Vienne.A. Schertell, à Iglô.

G. Schneider, à Helsingfors.

H Schouteden, à Bruxelles.

A. Schuberg, à Heidelberg.J. Scourfield, à Leytonstone.H. Simroth, à Leipzig.

A. -S. Skorikow, à St-Pétersbourg.

J. Snow, à Northampton.A. Steuer, à Innspriick.

T. Stingelin, à Olten.

S. Strodtmann, à Helgoland

J. Thallwitz, à Dresde.

R. Timm, à Hambourg.

G. Ulmer, à Hambourg.

H. Van Heurck, à Anvers.D. Vinciguerra, à Rome.

E. Walter, à Saalteld.

H.-B. Ward, à Lincoln,

W. Weltner. à Berlin.

J. Wery, à Bruxelles.

A. Wierzejski, à Cracovie.

N. Wille, à Christiania.

V. Willem, à Gand.

E. Zacharias, à Hambourg.G. Zacharias, à Pion.

C. Zimmer, à Breslau.

W.-F. Zopf, à Miinster.

E. Zschokke, à Bàle.

Les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE publient des

travaux sur la Limnobiologie en langue allemande, anglaise,

française et italienne.

Les auteurs de travaux publiés dans les Annales de Biologie

lacustre ont droit à 50 tirés à part; ils peuvent en obtenir

davantage aux prix suivants (par feuille de 16 pages) :

50 exemplaires en plus : fr. 7-50

100 exemplaires en plus : " 11-50

200 exemplaires en plus : ^ 18-50

(Ce prix est augmenté s'il y a des planches ou cartes hors

texte.)

Les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE paraissent

iiTégulièrement par fascicules. Chaque tome des Annales aura

de 400 à 500 pages, avec figures et planches.

Le prix d'abonnement à chaque volume est de 30 francs.

Sommaire du premier volume :

Avant-propos.

F. -A. Forel. — Introduction : Programme d'études de Biologie lacustre.

J. Poirier et C. Bruyant. — Les Monts-Dore et la station limnologique de Besse.

G. Ulmer. — Ueber die Larve einer brasilianischen Trichopteren-Species

{Triplectides gradlis Burm.) und verwandte Formen aus Neu-Seeland

und Indien.

K. Loppens. — Sur quelques variétés de Membranipora metnbranacea L.

vivant dans l'eau saumàtre.

G. Schneider. — Ueber den augenblicklichen Stand der Siisswasserforschung

in Finland.

L. Car. — Das Mikroplankton der Seen der Karstes.

M. Thiebaud et J. Favre. — Contribution à l'étude de la faune des eaux du Jura.

H. Schouteden. — Notes sur quelques Infusoires aspirotriches.

R. Monti. — Recherches sur quelques lacs du massif du Ruitor.

R.Gutwinsl<i etZ. Chmielewslci. — Contribution à l'étude des algues du Kameroun.

T. Stingelin. — Cladoceren aus Paraguay ; zweiter Beitrag zur Kenntnis

siidamerikanischer Entomostraken.

B. Scliorler. J. Thaliwitz et K. Schiller. ^— Pflanzen- und ïierwelt des Moritzburger

Grossteiches bei Dresden.

E. Rousseau. — La station biologique d'Overmeire.

S. Awerintzew. — Rhizopodenstudien.

H. Schouteden. — Les Rhizopodes testacés d'eau douce.

H. Schouteden. — Les Infusoires aspirotriches d'eau douce.

488 pages, avec 41 figures dans le texte, 3 cartes et 5 planches

hors texte.

Pour tout ce qui concerne la rédaction et l'administration des

Anna/es, s'adresser au Docteur E. ROUSSEAU, au MuséeRojal d'Histoire naturelle, 31, rue Vautier, à Bruxelles.

TARIF BES ANNONCESPage entièreTSO frs. Demi-page, 30 frs. Quart de page, 20 frs.

ANNALES \^''-»

DE

BIOLOGIE LACUSTREPUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DU

D' Ernest ROUSSEAU

TOME II

FASCICULE 3 (Juillet 1908)

SOMMAIRE :

PAGE

Bibliographie limnologique, littérature, comptes-rendus, analyses. . . . 403

(Spongiaires, Coelentérés, Bryozoaires, Mollusques, Vers, Crustacés,

Insectes, Hydrachnides, Poissons, Batraciens, Mammifères, Proto-

zoaires, Algues, Champignons, Plankton, Végétation lacustre,

Macrophytes, Biologie des eaux courantes ou stagnantes. Biologie

thermale. Technique, Laboratoires, Stations biologiques, Nouveaux

périodiques et Traités sur l'hydrobiologie.)

BRUXELLESIMPRIMERIE F. VANBUGGENHOUDT

5 ET 7, RUE DU MARTEAU, 5 ET 7

1908

COLLABORATEURS

•K. Apstein, à Kiel.

S. Averintzew, àSt-Pétersb.

H. Bachmann, à Lucerne.Th. Barrois, à Lille.

P. de Beauchanip, à Paris.

F.-E. Beddard, à LondresE.-A. Birge, à Madison.R. Blanchard, à Paris.

C. Bommer, à Bruxelles

0. Borge, à Stockholm.A. Borzi, à Palerme.G.-L. Brady, àSunderland.C. Bruyant, à Clermont.

L. Car, à Agram.R. Chodat, à Genève.E. von Daday, à Budapest.R. Dangeard, à Poitiers.

J.-G. De Man, à lerseke.

R. De Toni. à Modène.F. Doflein, à Munich.

C. Eckstein.à Eberswalde.

G. Field. à Boston.G.-A. Forbes, à Urbana.F.-A. Forel, à Morges.P. Francotte, à Bruxelles.

0. Fuhrmann,àNeuchàtel

A. Garbini, à Vérone.G. Gilson, à Louvain.P Girod, à Clermont.P. Godet, à Neuchàtel.L. Von Graff. à Graz.

R. Gutwinski, à Cracovie.

J. Heuscher, à Zurich.

B. Hofer, à Munich.C. Hoffbauer, à Trachenberg.C.Huitfeld Kaas à Christiania.

O.-E. Imliof, à Brugg.

H.-S. Jennings,à Philadelphie,

A. Kemna, à Anvers.F. Klapalek, à Prague.C.-A. Kof'oid, à Berkeley.

G. Lagerheim, à Stockholm.K. Lampert, à Stuttgart.

K.-M. Levander.à Helsingfors.

R. von Lendenfeld, à Prague.K. Loppens, à Nieuport.

P. Magnin, à Besançon.C.-D. Marsh, à Washington.J. Massart, à Bruxelles.

E. Mazzarelli, à Palerme.A. Meunier, à Louvain.W. Michaelsen, à Hambourg.W. Migula, à Eisenach.

R. Monti, à Sassari.

G.-W. Millier, à Greifswald.

P. Nypels, à Bruxelles.

J. Nusbaum, à Lemberg.

E. Penard, à Genève.L.-H. Plate, à Berlin.

H.-C. Redeke, au Helder.

L. Roule, à Toulouse.C.-F. Rousselet, à Londres.

E. Roux, à Bàle.

M. Samter, à Berlin.

G.-O. Sars, à Christiania.

J. Schaffer, à Vienne.A. Scherfell, à Iglô.

G. Schneider, à Helsingfors.

H. Schouteden, k Bruxelles.

A. Schulierg, à Heidelberg.

J. Scourfield, à Leytonstone.H. Simroth, à Leipzig.

A.-S. Skorikow, à St-Pétersb.

J. Snow, à Northampton.A. Steuer, à Innspriick.

T. Stingelin, à Olten.

S. Strodtmann, à Helgoland.

J. Thalhvitz, à Dresde.

K. Thor, Norwège.R. Timm, à Hambourg.

G. Ulnier, à Hamljourg.

H. Van Heurck, à Anvers.

D. Vinciguerra, à Rome.

E. Walter, à Saalfeld.

H.-B. Ward, à Urbana,W. Weltner. à Berlin.

J. Wery, à Bruxelles.

A. Wierzejski, à Cracovie.

N. Wille, à Christiania.

V. Willem, à Gand.

E. Zacharias, à Hambourg.0. Zacharias, à Pion.

C. Zimmer, à Breslau.

W.-F. Zopf, à Miinster.

E. Zschokke, à Bàle.

Les Annales de Biologie lacustre publient des travaux sur la Limnobio-

logie en langue allemande, anglaise, française et italienne.

Les auteurs de travaux publiés dans les Annales de Biologie lacustre ont

droit à 50 tirés à part; ils peuvent eu obtenir davantage aux prix suivants

(par feuille de 16 pages) :

50 ex. en plus fr. 7.50.| 100 ex. en plus fr. 1 1 .50. |

200 ex. en plus fr. 18.50.

(Ce prix est augmenté s'il y a des planches ou cartes hors texte.)

Les Annales deBiologie lacustre paraissent irrégulièrement par fascicules.

Chaque tome des Annales aura de 400 à 500 pages, avec figures et planches.

Le prix d'abonnement à chaque volume est de 30 francs.

Pour tout ce qui concerne la rédaction et l'administration des Aniiales,

s'adresser au Docteur E. ROUSSEAU, au Musée Royal d'Histoire naturelle,

31, rue Vautier, à Bruxelles.

^ TARIF DES ANNONCESPage entière : 50 frs. | Demi-page : 30 frs.

|Quart de page : 20 frs.

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FORSCHUNGSBERICHTE AUS DER

BIOLOGISCHEN STATION ZU PLON

ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE

Sommaire du premier volume :

Avant-propos. '

_ ,. ;

F. -A. Forel. — IiitroLluction : Pro;^ramine d'étinles de Biologie lacustre.

J. Poirier et C. Bruyant. — Les Monts-Dore et la station linniologique de Besse.

G. Ulmer. — Ueber die Larve einer hrasilianisclien Trichopteren-Species

[Tripleclides gracilis Burm.) nnd verwandte Formen aus Neu-Seeland

. und Indien.

K. Loppens. — Sur quelques variétés de MeniJiraniponi niembranacea L.

vivant dans Teau saunnUre.

G. Schneider. — Ueher tien augenhlicklichcn .Stand der Susswasserforschung

in Finland.

L. Car. — Das Mikroplankton der Seen der Karstes.

M. Tliiebaud et J. Favre. — Contribution à l'étude de la faune des eaux du Jura.

H. Schouteden. — Notes sur quelques Infusoires aspirotriclies.

R. Monti. — Recherches sur quelques lacs du massif du Ruitor.

R. Gutwinski etZ. Cliniielewski. — Contribution à l'étude des algues du Kameroun.

E. Rousseau. — La station biologique d'Overmeire.

S. Awerintzew. — Rhizopodenstudien.

J.TlialIwitz.— Pflanzen-undTierwelt desMoritzbui-ger Grossteiches beiDresden,

H. Scliouteden. — Les Rhizopodes testacés d'eau douce.

T. Stingelln — Cladoceren aus Paraguay.

H. Schouteden. —• Les Infusoires aspirotriches d'eau douce.

488 pages, avec 41 figures dans le texte, 3 cartes et 5 planches hors texte.

Sommaire du second volume :

J.-G. De Man. — Contribution à la connaissance des Néniatodes libres de la

Seine et des environs de Paris.

P. Steinmann. — Die Tierwelt der Gebirgsbiiche, eine faunistisch-biologische

Studie.

S. Awerintzew. — Beitrage zur Kenntnis der Siisswasserprotozoen.

H. Schouteden. — Lus infusoires aspirotriches d'eau douce. — II.

E. Rousseau et H. Schouteden. — Les Acinétiens d'eau douce.

A. Boubier. — L'universalité et la cause de la forme sphérique des organismes

inférieurs.

A. Boubier. — La vésicule contractile, organe hydrostatique.

IVI. Le Roux. — Recherches biologiques sur le lac d'Annecy.

E. Rousseau. — Les Hyménoptères aquatiques, avec description de deux espèces

nouvelles par W. -A. Schulz.

Bibliographie, littérature, comptes rendus, analyses.

Environ SOCLpages, avec 49 figures dans le texte et 11 planches hors texte.

Prix, cle chsxiue volume : SO fi:*£unes

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