Trouvez et faites grandir les talents - Zepros

64
39 095 exemplaires Mise en distribution certifiée Numéro 85 | Mai 2021 BANC ESSAI Le recalibrage des caméras ADAS Les caméras et autres radars se généralisent sur les véhicules. Ils nécessitent une recalibration après certaines interventions. Procédure avec le Digital ADAS Mahle. P.56 RECHANGE Pénurie de pièces : risque ou opportunité ? Les industriels peinent à s’approvi- sionner. Appuyés sur des stocks sur- gonflés, les acteurs de la distribution continuent de servir les garages. Faire tampon, mais jusqu’à quand ? P.28 Rajeunissement des troupes, formation des jeunes et moins jeunes, recrutements ciblés : l’après-vente muscle ses dispositifs RH pour soutenir sa mutation. MARCHÉ FREINAGE La valeur passe par les périphériques P. 46 CARRIÈRE-FORMATION Trouvez et faites grandir les talents P. 16

Transcript of Trouvez et faites grandir les talents - Zepros

39 095exempla i resMise endistribution certifiéeNuméro 85 | Mai 2021

BANC ESSAILe recalibrage des caméras ADASLes caméras et autres radars se généralisent sur les véhicules. Ils nécessitent une recalibration aprèscertaines interventions. Procédureavec le Digital ADAS Mahle. P.56

RECHANGEPénurie de pièces : risque ou opportunité ?Les industriels peinent à s’approvi-sionner. Appuyés sur des stocks sur-gonflés, les acteurs de la distributioncontinuent de servir les garages. Fairetampon, mais jusqu’à quand ? P.28

Rajeunissement des troupes, formation desjeunes et moins jeunes, recrutements ciblés :l’après-vente muscle ses dispositifs RH poursoutenir sa mutation.

MARCHÉ FREINAGELa valeur passe par les périphériques P. 46

CARRIÈRE-FORMATION

Trouvez et faites grandir les talents

P. 16

ACTUALITÉSFrance 04

VOS RÉGIONS 08Enseignes / Ouvertures 14

MARCHÉ 46

RÉPARATEURS VI 50

FORMATION TECHNIQUEVidéo’Tech 52Banc d’essai 56Nouveautés 58

ZEMAGShowroom / Voiture passion 60Intéressez vos salariés! 62People 63

30Les ateliers branchent les clients chez Stellantis.

Batterie: Voltéo veut booster ses positions.

Reconditionnement: Stimcar avance ses pions.

43Rétrofit électrique: mythe ou réalité.

3AUTO

Zepros 85 | Mai 2021

FOCUSCarrière et formation:Comment gérer l’évolution de l’emploi 16

BUSINESS 20Sourcing véhicules 21Pneumatiques 22

MÉTIERS 28Réparateurs agréés 30Réparateurs indépendants 34Carrossiers 40Distributeurs équipementiers 42

Recruter et fidéliser: le double défiLa pénurie de candidats à une carrière dans les ateliers automo-

biles n’est évidemment pas nouvelle. Elle pose depuis long-temps un problème endémique de ressources humaines aux ateliersd’entretien-réparation et à l’ensemble des entreprises de services.Cette réalité obère encore trop souvent le développement d’entre-prises par le manque de mains susceptibles de saisir pleinementleur potentiel d’activité. Certes, les solutions avancent. La questionde la revalorisation de l’apprentissage a été – enfin – mieux priseen considération par les pouvoirs publics. La filière s’est organi-sée pour assurer des trajectoires professionnelles qui, de forma-tions initiales en formations continues, demeurent pleinement aucontact d’évolutions technologiques toujours croissantes.Reste à régler les questions structurelles d’attractivité des métiers.Par leur image bien sûr, encore trop souvent sous-considérée,voire caricaturée dans un pays où le système éducatif ne sait encore valoriser et promouvoir que les métiers dits intellectuels.Une aberration croissante quand certaines formations profes-sionnelles du secteur tutoient des niveaux d’ingénieur.Par les rémunérations ensuite, qu’il faudra bien un jour ou l’autre régler non pas à la seule initiative des chefs d’entreprise,mais aussi par des allégements de charges que mérite évidem-ment ce secteur. Surtout depuis que, mis à l’épreuve par la crisepandémique, il vient enfin d’être reconnu comme essentiel à lacontinuation des activités nationales. En attendant ces renforts,les entreprises doivent lutter seules sur un double front: recruteret garder les talents nécessaires à leur pérennité et leur dévelop-pement. Les solutions sont abordées dans notre « focus » dumois. À tous, bonne lecture! l

Toute l’équipe Zepros Après-Vente

Carlos Tavares, le DG de Stellantis, estsur la première marche du podiumdu Classement 2021 VcomV, qui dévoile un palmarès de dirigeants

du CAC 40 ayant fait la différence, éluspar un jury de180 journalistes français

et anglo-saxons. Sur la deuxièmemarche, Bernard Arnault, P-DG de LVMH, suivi de Jean-Paul Agon,le patron de L’Oréal.

CHAMPION DU MOIS

© Betty

34

21

SALON

Equip Auto On Tour : tournée de séduction

ACTUS FRANCE Zepros 85 | Mai 20214

Selon la dernière étude Altares concernant les défail-lances d’entreprises au premiertrimestre 2021, l’artificiellebonne santé des entreprisessous perfusion s’étiole et l’hécatombe attendue semblecommencer. Mais l’après-vente a des atouts pour mieuxpasser entre les gouttes… En dix ans,il n’y a jamais eu aussipeu de défaillances d’entreprisesen France fin 2020, voire son«plus bas niveau en trente ans»,rappelle la société d’études. Malgré trois confinements, il y aeu 32% de défaillances en moinsentre avril2020 et mars2021 parrapport à la période avril 2019/mars 2020. Une baisse artifi-ciellement entretenue par lesaides massives distribuées depuis le début de la pandémie.

Les liquidations gagnent du terrainMais cette fois, l’embellie entrompe-l’œil semble sur le pointde se terminer. S’il n’y a eu que7406 défaillances au premier tri-mestre 2021 (10902 un an plustôt), mars a vécu un inquiétantfléchissement avec + 155 % de

défaillances sur la deuxième quin-zaine. Pire : les mises en liquida-tion directe viennent d’exploserde 211 % et 79 % des jugementsmènent désormais à la liquida-tion de l’entreprise. Une premièreen vingt ans ! L’analyste craintdes lendemains d’autant plus difficiles qu’il recense en France63000 entreprises dites « zom-bie », c’est-à-dire survivant tel-lement artificiellement grâce auxaides de l’État que leur arrêt seraprobablement fatal. Soit presque10 % des 664000 entreprisesfrançaises qui ont sollicité des PGEpour un montant total de 135 Md€.

Déjà, la Banque de France estimeque 4,5 à 6% de ces prêts aurontdu mal à être remboursés…

Recul gérable dans l’autoDans ce paysage, le monde del’après-vente auto a de bonnesraisons de se penser moinsconcerné par cette grande fragi-lité économique. Le « commerceet la réparation de véhicules »n’affiche qu’un faible recul desdifficultés d’entreprises et le tauxde l iquidations judiciaires(79,8 %) n’est certes pas le pire.Reste que ce chiffre cumule lesentreprises de ventes VN et VO

avec la réparation. Dans l’après-vente – distribution de pièces etateliers multimarques – le reculd’activité reste gérable. Et les auto-mobilistes, toujours plus sanitai-rement prompts à rouler en voi-ture qu’en transport en commun,continuent à consommer du kilomètre, générer des sinistreset faire retaper leur auto actuelle,voire remettre en état de vieillesguimbardes. De bons signaux, a fortiori dans un pays où 90 %des 34000 communes n’offrentde toute façon guère d’alterna-tives crédibles de mobilité. �

[email protected]

CONJONCTURE

Moins de défaillancesd’entreprises en réparation

AUTO

Évolution du nombre de défaillances d’entreprises en France sur dix ans.

La tournée régionale du salonnat ional , annoncée du25 septembre au 30 octobre2021 sur six villes, prendforme. Une centaine d’expo-sants par étape sont atten-dus par l’organisation. Cer-tains ont déjà réservé leur

place et le font savoir.Soutenupar la FIEV et en partenariat avecla FFC et le groupe Comexpo-sium, Equip Auto On Tour devaitencore convaincre de ses sou-tiens. Nécessaire pour un formatréinventé qui bouscule les habi-tudes et a suscité des réticences

chez certains acteurs locaux ! «La commercialisation a débutéet les premiers retours sont à� lahauteur de nos ambitions », affirme Philippe Baudin, prési-dent du salon Equip Auto. Pourpreuve, le témoignage des pre-miers signataires – quelques dizaines seraient déjà enregis-trées – qui se réjouissent de re-trouver, à l’occasion de ces étapesprovinciales, clients et prospects.

Déjà des partenaires…Centaure, Delphi Technologies,LKQ/Van Heck InterpiecesFrance, Nexus France SAS, SonicFrance ou encore EBP MéCa sontpartants et le disent. D’autres

se révéleront sans doute dans lessemaines à venir, car le plateauproposé reste l’un des ingrédientsmajeurs de la réussite de cettenouvelle expérience. L’autre ingré-dient du succès sera la venue des réparateurs qui eux aussi devraient apprécier de se retrou-ver dans le monde réel… Pourrappel, le CNPA, la Feda, la FNA,le SPP et l’Association Eco Entretien seront de la fête.Les dates des six escales :25 septembre à Avignon, 2 octobre à Nantes, 9 octobre à Lille, 16 octobre à Toulouse,23 octobre à Lyon et 30 octobreà Mulhouse. �

[email protected]

AIDES

Chèque entretien :c’est non

Défendue par le député socia-liste Gérard Leseul dans le cadrede l’examen du projet de loi Climat et résilience, la proposi-tion du CNPA a été rejetée. Il n’yaura pas de chèque entretien-réparation. À l’appui de ce refus :l’existence d’aides à l’entretiende véhicules pour les plus modestes dont celles personna-lisées au retour à l’emploi, avecdes remboursements de fraisliés aux réparations de véhiculesjusqu’à 1 000 €, ou encore cellesdes CAF pour l’entretien et la réparation des véhicules.

POLITIQUE

Les SUV limités à 90 km/h ?

C’est au programme d’EuropeÉcologie Les Verts dans le cadrede sa campagne pour la prési-dentielle : considérer les véhi-cules de plus 1 500 kg commedes poids lourds et donc leur appliquer les limitations devitesse à 90 km/h sur l’auto-route, comme tous les PL ! Les SUV se sont sentis visés…L’association 40 millions d’au-tomobilistes a réagi vivement en dénonçant «une surenchèreécologiste».

GRAND PRIX ACF

Qovoltis et EifhytecrécompensésSoixante-quinze start-up can-didates, six finalistes et deuxgagnants : la quatrième éditiona mis en lumière Qovoltis, solu-tion de gestion intelligente de la recharge pour les parkings, et Eifhytec, spécialisé dans lafabrication de compresseurspour les stations hydrogène, a même été auréolé du prixGreentech. Les lauréats repar-tent avec 200 000 € et un accompagnement clé. Le GrandPrix ACF AutoTech est piloté par l’Automobile Club de Franceet l’ESSEC Automobile Club.

Vite !

Deux ans après l’annonced’un consortium pour pro-duire des batteries électriques« made in Europe », le projetest court-circuité par d’autresinitiatives plus personnellesde constructeurs, qui préfè-rent voler en solo plutôt qu’enescadron. Pour déboulonnerl’Asie et plus particulièrement la Chine de son piédestal de premier producteur mondial debatteries électriques (85 % de laproduction mondiale), la Franceet l’Allemagne sont partis les pre-miers en croisade en 2019 aveccinq autres européens (Italie, Pologne, Belgique, Suède et Finlande).

Enveloppe de 6 Md€Au total, dix-sept acteurs indus-triels dont Stellantis et Saft (Total) via leur co-entreprise Automotive Cells Company(ACC), mais aussi BASF, Solvay,ainsi que des PME et la Banque

européenne d’investissement.L’Airbus de la batterie compile 6 Md€ de subventions publiqueset privées. D’ici 2023 sortirontde terre deux giga-factories,poussées par l’ACC de Stellantis :l’une à Douvrin dans le Nord(500000 batteries produites en 2030), l’autre en Allemagne.Ambition : devenir compétitif surune batterie dont le coût équi-vaut à 40 % de la valeur d’un VE,pour reconquérir son propre marché actuellement aspiré parles géants chinois CATL et BYD,les sud-coréens LG/Chem etSamsung et enfin le japonais Panasonic. Un projet rassem-bleur sur un marché européenprometteur avec des projectionsà 50 millions de véhicules élec-triques en circulation d’ici 2030.

Les constructeurs sont déjàentrés dans la partie…Mais, d’autres acteurs poussentles gaz pour prendre ces courants

porteurs, mais sans l’Airbus.Tesla a annoncé «la plus grandeusine mondiale de batteries», àBerlin (avec Panasonic), à l’occa-

sion de la construction de sonpremier site de fabrication de véhicules en Europe. L’Américainespère revendre l’excédent de

batteries aux marques euro-péennes. Le tout en bénéficiantdes subventions accordées parBruxelles (on parle de 1 Md€).

… y compris les européensDans la foulée, Volkswagen met24 Md€ sur la table pour ouvrirsix giga-usines d’ici 2026 et diviser par deux le coût d’une bat-terie. Le Français Renault – qui adealé avec LG – n’est pas nonplus monté à bord de l’Airbus,craignant de ne pas être traité «à parité avec PSA». Et voilà quele patron de Renault-Nissan annonce sa propre usine, égale-ment dans le nord de la France,proche de ses sites de Douai etMaubeuge qui fabriquent la R5électrique. Le tout avec la béné-diction de l’État au nom de la sacro-sainte création d’emplois.Pas facile d’accepter de partagerses recherches (et développe-ments) avec ses concurrents… �

[email protected]

ÉLECTRIQUE

L’Airbus des batteries ne volera finalement pas en solo

Zepros 85 | Mai 2021 ACTUS FRANCE 5AUTO

L’Airbus européen des batteries ne fabriquera qu’une batterie sur quinzeà l’horizon 2030, derrière ses concurrents américains et européens.

ACTUS FRANCE Zepros 85 | Mai 20216

LOI CLIMAT

Fin annoncée des ventes de véhicules émettant plus de 123 g de CO2/km

AUTO

Dernière ligne droite pour les véhicules affichant le plusgros malus. Ce sera 2030pour les véhicules particuliers,2040 pour les poids lourds.Les VUL y échappent.Les dé-putés ont bataillé le 10avril derniersur le chapitre « Se déplacer »dans le cadre de l’examen du projet de loi Climat et résilience.L’adoption de certains amende-ments vise à accélérer le verdis-sement du parc.• Dès le 1er janvier 2030 serontinterdits à la commercialisationles VP neufs thermiques dont les émissions sont supérieures à123g de CO2/km (selon les normesWLTP). On parle des Rolls-RoycePhantom et autres Mercedes-

AMG, Ford Mondeo Hybride, Renault Mégane essence 115 ch,Citroën C3 Aircross 130 ch… Les députés vont plus loin en fai-sant entrer les véhicules lourdsdans la danse mais dix ans plustard. En revanche, les VU y échap-pent (amendements rejetés) pourcause de protection des artisans.• Des amendements viennentégalement accélérer le verdisse-ment des flottes, celles des administrations comprises. Ainsi,les flottes de plus de 100 véhi-cules devront être à 40% «à fai-bles émissions » en 2027, pourpasser à 70% à l’horizon 2030.Pour les administrations, cettepart monte à 70% dès 2027 et40% pour les collectivités.

• Les zones à faibles émissionsprévues dans trente-quatre villesde plus de 150000 habitants devront passer à quarante-cinqau 1er janvier 2025. Et pas de

sursis prévu pour les véhiculesde collection : les amendements demandant une exception ontété rejetés. �

C. R.

En 2030 seront interdits à la commercialisation les VP neufs thermiquesémettant plus de 123 g de CO

2/km, comme la Ford Mondeo Hybride.

CONNECTIVITÉ

Utilisation des données :Bruxelles aux commandes

ACTIVITÉ PARTIELLE

L’heure est venue de déconfiner l’économie

La Feda vient d’obtenir que la France ne légifère pas surl’utilisation des données surla maintenance des véhicules,laissant le dossier piloté parla Commission européenne.Accès aux données pour la répa-ration, maintenance, expertise ou contrôle technique, tout seratraité à l’échelle européenne. Une décision dont s’est félicitée la Feda, qui avait appelé le gou-vernement à ne pas légiférer sur ce sujet essentiel, alors quel’Union européenne s’apprête àle faire en 2021. «Il est en effet capital d’assurer un accès non discriminatoire aux données générées par le véhicule, sansqu’une autorisation ni une inter-vention ne soit nécessaire de la

part des constructeurs. Dans lecas contraire, des milliers d’ate-liers, garagistes et autres opéra-teurs indépendants se retrouve-raient en situation d’inférioritévis-à-vis des réseaux des cons-tructeurs, ce qui réduirait consi-dérablement leur compétitivité et donc la liberté de choix desconsommateurs», rappelle l’orga-nisation professionnelle qui défend les intérêts du secteur dela rechange indépendante. En re-vanche, le gouvernement fran-çais a adopté une ordonnancepour l’utilisation des données des véhicules connectés pour les forces de l’ordre, les secours, les gestionnaires d’infrastructuresroutières et les assureurs. �

M. B.

SEMI-CONDUCTEURS

Renesas reprendsa production

Le fabricant nippon de semi-conducteurs vise une reprise à100% en mai de sa productionde puces. Après un incendie qui a ravagé son usine près deTokyo le mois dernier, Renesasévoquait un délai de trois ouquatre mois pour servir sesclients (Toyota, Honda et Nissanentre autres).

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Baisse de 17% detués en EuropeLa chute du trafic routier en2020 a mécaniquement faitbaisser le taux de mortalité surles routes européennes : - 17%sur l’année, soit 18800 vic-times. Les statistiques moyennesoscillent autour de - 20 % (de - 21 % en France à - 25 % en Hongrie ou - 31% à Malte).Seuls des territoires commel’Irlande, le Luxembourg et laFinlande ont enregistré une aug-mentation.

REDRESSEMENT JUDICIAIRE

Ça chauffe pourles fonderiesAprès la SAM dans l’Aveyron etla fonderie automobile MBFdans le Jura, c’est au tour desdeux unités aluminium et fontedes Fonderies du Poitou près de Châtellerault, dans la Vienne,d’être en redressement judiciaire.Alvance Aluminium Wheels àChâteauroux, qui fabrique desjantes en alu, a également dé-posé le bilan. Ces trois entre-prises, qui ont pour principalclient Renault, sont déficitaireset souffrent de la désaffection du diesel et de la concurrenced’entreprises hors Union euro-péenne.

Vite !

L’utilisation des données reste possible pour la détection d’incidents, lesuivi du trafic ou l’établissement des responsabilités en cas d’accident.

Sont également prévus le prolongement du PGE jusqu’au 31 décembre2021 et le maintien du Fonds de solidarité.

Le gouvernement planche surle retour progressif des sala-riés dans les entreprises avecdes paliers de décompressionannonçant la fin du chômagepartiel.Après plusieurs reportsdes soutiens financiers pour permettre aux PME de respirerpendant la pandémie, le tempsest venu de faire revenir les centaines de milliers de salariésdans leur entreprise et à tempsplein. Réunis autour de la table, les ministres du Travail et de l’Économie, les partenaires sociaux et le Medef prévoient unprolongement dégressif de deuxmois des dispositifs d’activitépartielle, avec pour objectif unesortie définitive au 1er septembre,

peut-on lire dans Les Echos.• Pour le reste à charge des entre-prises des secteurs non proté-gés : 15 % en mai, 25% en juin,avec des salariés en activité partielle indemnisés à hauteur de 84 % de leur salaire net surces deux mois. Puis, 40 % dereste à charge et 72% du salairenet en juillet.• Les entreprises fermées admi-nistrativement seront toujoursremboursées intégralementjusqu’à fin juin de ce qu’elles versent à leurs salariés.• En juillet et août, leur reste àcharge passerait à 15 % et les salariés continueront à toucher84% de leur salaire net. �

M. B.

30 JOURS dans vosREGIONS

Votre entrepriseinnove, déménage, propose un nouveau service.Parlez-nous de [email protected]

Y oann Minel et Mélanie Cornic se sont rencontrés

lors de leur formation en CAPmécanique et ont concrétisé enfin d’année leur projet de créationd’entreprise commune. YM Mo-torsport est spécialisé dans lesvoitures sportives et d’exception.Un domaine que Yoann Minelmaîtrise puisqu’il a exercé durantquatre ans en école de pilotage.«Ces voitures roulent souvent sur

des circuits. Il faut porter une attention particulière aux élémentsde sécurité, freinage, pneuma-tiques, procéder à des réglages de géométrie à la carte», détaille-t-il. Pour le choix de leur implan-tation, ils ont allié l’agréable austratégique: Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est non seulementleur commune, mais elle présentel’avantage d’être située sur la voierapide entre Nantes et Challans.

Et cerise sur le gâteau, aucun garage spécialisé dans les spor-tives n’est recensé à 50 km à la ronde! Si, crise du Covid oblige,YM Motorsport n’a pas pu com-muniquer sur les rassemble-ments ni organiser de portes ouvertes, Facebook et les bonsretours des clients ont boosté le bouche-à-oreille. Résultat: le garage affichait complet enmars avec 90 % de sportives,

largement au-dessus des prévi-sions. Les jeunes garagistes ontchoisi pour équiper leur atelier lamarque Twin Busch, qui allie« qualité et prix raisonnables ». Ils proposent comme presta-tion originale la conversion de

véhicules britanniques sur desmodèles tels que la BMW M3e92 ou des Lotus. L’import devéhicules et la reprogrammationmoteur sont d’autres diversifi-cations envisagées. �

Thierry Goussin

44 | SAINT-PHILBERT-DE-GRAND-LIEU

YM Motorsport bichonne les véhicules sportifs

35 |RENNESLS Group rachètedeux concessions

Né de la fusion en 2019 entreles groupes Lamirault et Schu-macher, LS Group est déjàprésent dans la région depuis le rachat en janvier de la conces-sion Volvo et ambitionne de se développer d’ans l’Ouest. L’acquisition de deux conces-sions auprès de Renault RetailGroup – en cours de transaction– porterait à 52 le nombre desites du groupe francilien quicompte 1 335 collaborateurs etréalise 880 M€ de CA.

16 |CHÂTEAUBERNARDFord est de retourLa communauté d’agglomérationde Grand Cognac vient d’autoriserla vente d’un terrain de 3 970 m2

sur la zone du Mas de la Cour/Bellevue au groupe Porte Dau-phine Automobiles. Ce dernierprévoit la construction d’uneconcession Ford qui devrait voirle jour d’ici le printemps 2022. Le constructeur n’était plusprésent sur le territoire depuisl’été dernier.

63 | LA BOURBOULE

D ans cette ville thermale quia compté jusqu’à quatre

garagistes, Bernard Roulet est àprésent le seul, et il vient de re-joindre le réseau Club AutoConseil. « Flauraud a été notrepremier fournisseur. Nous dé-pendions du magasin de Bort-les-Orgues et, quelle que soit la mé-téo, nous étions toujours livrés.Même pendant le premier confi-nement, nous n’avons jamaisfermé. »Tandis que son épouses’occupe de l’accueil, du secré-tariat, de la facturation et descommandes, son fils prépareles VO et lui-même gère la ré-paration avec deux compagnons.« J’interviens aussi bien sur une2CV qu’une Porsche. Nous avonstrois valises multimarques, cinqponts et un banc de géométrie 3D.Nous remplaçons les pare-brisemais sous-traitons la carrosserie(la seule dans un rayon de 20 km).» L’adhésion à un panneau estégalement liée à son proche départ en retraite et la trans-

mission à son fis, formé à l’écolede TP à Égletons et déjà habilitépour l’intervention sur les véhi-cules électriques. « Car nousn’aurons pas le choix », confieBernard Roulet, qui observe éga-lement de nouveaux garagistesfranciliens s’installer dans leSancy. Il se dit rassuré sur l’avenirde l’entreprise. �

Jean-Pierre Raynaud

Mélanie Cornic et Yoann Minel pensent recruter en 2022.

54 | DOMBASLE-SUR-MEURTHE

Challenge au lycée Entre Meurthe et SanonF in mars, c’était mise en situa-

tion réelle du côté du lycéedes métiers Entre Meurthe et Sânon. Les élèves des sectionsMaintenance Auto, Carrosserie et Peinture ont été confrontés àleur futur milieu professionnel. Le centre Norauto de Nancy etles pros du contrôle techniqueDekra ont participé à une journéede rencontre pour permettre aux jeunes de se confronter en situation réelle à leur futur quo-tidien. Norauto a organisé unmini-challenge de démontage etremontage de pneus. «S’ils pren-nent du plaisir à se défier sur ce

challenge, c’est une véritable miseen situation réelle avec toutes les contraintes qui y sont liées. Cela leur permet de comprendreque dans l’appellation service rapide, le mot rapide à toute sonimportance », explique l’équipe de professeurs des sections con-cernées. Thomas Beydon, enCAP Peinture, a réalisé le meilleurtemps en 6’30, suivi de JorisJacquot, en terminale bac proMaintenance en 6’42, et EthanHumbert, en seconde bac proMaintenance en 7’10. Des vraisprofessionels! �

Emmanuel Varrier

Les sections Maintenance, Carrosserie et Peinture du lycée Entre Meurtheet Sânon ont participé à un challenge mené par Norauto et Dekra.

Bernard Roulet préparela relève avec CAC

« Nous avons moins remplacé de batteries, filtres à gasoil, etc., eteffectué moins de dépannages »,indique Bernard Roulet.

Jantes Alu Services enmode industrialisation

44 | FAY-DE-BRETAGNE

35 | VITRÉ

C ela fait plus de trente-cinqans que le lycée La Joliverie

participe avec ses prototypesMicrojoule aux compétitions valorisant l’expérimentation surles consommations de carburant.Longtemps aux manettes de ce projet, le professeur PhilippeMaindru organise, via l’associa-tion des anciens de La Joliverie,la Jol’Toujours, et son présidentPatrice Merhand, son proprechallenge pour promouvoir lesgaz verts dans la mobilité décar-bonée. En 2022, la compétitionmettra au défi des étudiants,français et européens, de conce-voir, construire et conduire desvéhicules capables de parcourirune distance de 20 km à une vitesse moyenne de 25 km/h en consommant une quantitéminimum de carburant gaz. Une vingtaine d’équipes y parti-ciperont dans les catégories Pro-

totype et Urban Concept, dont les étudiants de BTS «Moteur àcombustion interne » de La Joli-verie. En parallèle de la course se tiendra un forum destiné à définir les besoins de demain etfédérer les acteurs de ces filièresgaz renouvelables et mobilité. La région Pays de la Loire, GRTgazet GRDF sont partenaires de cetévénement. �

T. G.

Première du challengeEcoGreen Gas

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 9Zepros 85 | Mai 2021 VOS RÉGIONSAUTO

03 | MOULINS

L a concession Peugeot Cognetétend son activité sous

l’enseigne Top Garage Classic etdevient une adresse incontour-nable pour les passionnés de voitures de collection. MaximeCognet, qui dirige l’entreprisedepuis 2015, a succédé à sonpère, bien connu pour sa passiondes sportives d’avant-guerre. Au lieu d’être noyés parmi desplus récents, dans un grand bâtiment où travaillent trente-cinq collaborateurs livrant 600 VNet 450 VO, ces véhicules sont regroupés dans un atelier à l’atmosphère vintage. Le jeune dirigeant est diplômé de l’écoleSbarro et formé à la préparationdes voitures de compétition àMagny-Cours, aussi attiré par les youngtimers comme les 205GTI. Il a supervisé cet aménage-ment et recruté un mécanicienspécialisé, formé au Conserva-

toire national des véhicules an-ciens (CNVA). En adhérant au ré-seau Top Garage Classic, le seulatelier de ce genre en Auvergneà l’intérieur d’une concession demarque, il peut s’appuyer sur unspécialiste de la réparation des

voitures de plus de trente ans, de toutes marques. Afin d’attirer une clientèle, avide de goûter au plaisir de conduire une voiture des années 1960, l’atelier estime,achète ou met en dépôt-vente. �

J.-P. R.

Le premier EcoGreen Gas Pays de la Loire se déroulera en 2022.

La concession Peugeot ouvre un Top Garage Classic

L a marque Jantes Alu Ser-vices veut renforcer son ré-

seau de centres de spécialistes de la rénovation de jantes alu-minium avec l’implantation d’unpôle d’innovation sur son nou-veau siège de Vitré. Il doit per-mettre de concevoir les machinesnécessaires à la rénovation, la répa-ration, le décapage ou la per-sonnalisation de jantes alu dansle respect de normes françaisesOFG (origine France garantie).Créée en 2015 à Noyal-sur-Vilaine, Jantes Alu Servicescompte trois centres en propre(avec Nantes et Caen) et souhaite

ouvrir de nouveaux centres fran-chisés d’ici 2022, finaliser sonpropre logiciel interne et amélio-rer ses ateliers. Pour y parvenir,l’enseigne a récemment implantésur son siège un service de R&Dainsi qu’une centrale d’achat et de formation agréée des techni-ciens, ainsi qu’un pôle d’innova-tion. Le centre d’apprentissagepermet quant à lui de former les personnels aux techniques de réparation et à l’utilisation des différents outils dans l’optique future d’industrialiser le processde tous les ateliers. �

Renaud Chasle

Jantes Alu Services compte déployer ses machines dans trois nou-veaux centres de réparation en 2021 et 2022, puis via la franchise.

Sylvain Clavaud, formé par le CNVA, a été recruté par la concessionPeugeot pour exercer dans le premier Top Garage Classic d’Auvergne.

H ervé Cheminal, concession-naire Seat-Volkswagen,

a ouvert fin mars son showroomdédié aux vélos à assistanceélectrique (VAE). «Je vous pré-viens tout de suite: je ne suis pascycliste. J’ai arrêté le vélo après le collège!» Un vendeur VN estchargé de développer cette diver-sification. « L’idée est venue en regardant le catalogue Seat oùl’on voit des trottinettes élec-triques et des scooters.»La cam-pagne d’information démarreavec des relais sur son site Face-book, la presse locale et quelquese-mails adressés aux clients.« Ici, il n’y a pas d’offre pour lesVAE. Je n’ai pas fait d’étude demarché, mais c’est un coup decœur», explique Hervé Cheminal,

qui a craqué devant des vélos au look vintage. Il a choisi troismarques étrangères (la marque

allemande Ruff, l’espagnole Rayvolt et l’américaine MichaelBlast), avec des tarifs allant de…

1990 à 5300 €. Les premiersrendez-vous pour des essais ont été enregistrés début avril.«Mes clients sont un peu surpris.Mais si nous pouvons en faire une activité à part entière, ce seratrès bien.» La vente et la répa-ration de véhicules se portentpourtant bien sur son secteurgéographique, pourtant « trèsconcurrencé». Le garage, toutesactivités confondues, réalise ainsiun CA de 4,5 M€. La mécaniqueet la carrosserie pèsent chacune30 % de l’activité et il emploievingt personnes. N’empêche,Hervé Cheminal est le premierVRP du VAE: il rentre d’ailleursdésormais chez lui sur un Ray-volt Cruser! �

Vincent Riberolles

Le garage Cheminal se lance dans le VAE

63 |CLERMONT-FERRANDUn CQP pour desrecrutés par Faurie

L’Institut des Métiers a accueillila première promotion d’ungroupe de huit adultes, dans lecadre de son nouveau parte-nariat avec le groupe Faurie.Pour pallier les difficultés derecrutement sur des métierstechniques en PL, le groupeclermontois a initié en 2017 un« Faurie Campus ». Cette dé-marche propose une formation,un certificat de qualificationprofessionnelle et un contratde travail à des demandeursd’emploi.

LORRAINE

E.Leclerc Locationroule pour le VE

Les vingt agences lorraines de location vont accueillir lesmodèles électriques de la mar-que au Losange, Dacia Spring et ZOE : 5 € par jour sans enga-gement de durée, assurance et entretien inclus. Objectif affiché : démocratiser la mobi-lité électrique au plus grandnombre. E.Leclerc a annoncéson ambition d’agrandir sonparc de points de recharge électrique pour le porter à 5 000en deux ans, puis 10 000 àl’horizon 2025.

68 |ILLFURTHASI, au servicedes apprentisRichard Waltersberger, patrond’Auto Services de l’Ill (ASI),forme Julien Baumgart qui vientde remporter une médaille d’oraux concours des Meilleurs Apprentis de France. Avec sonmaître d’apprentissage AlexandreSchmidlin, il s’efforce de trans-mettre aux jeunes l’évolutiondu métier. «Outre la mécanique,c’est la capacité à rechercher et détecter les pannes dans desmatériels de plus en plus sophis-tiqués qu’il importe de trans-mettre aux jeunes !», martèle-t-il.

42 | FEURS

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201310 VOS RÉGIONS Zepros 85 | Mai 2021

AUTO

A près son lancement en 2018 à Buhl, le self-

garage Autonome s’est installél’année suivante dans la plaine àWittelsheim, «plus accessible à la clientèle de Mulhouse et de Colmar, et même de Belfort », explique David Mario. Mais sur-tout, fort de son succès, le patrondu self-garage a décidé de privi-légier l’accès des femmes aux rudiments de l’entretien autoavec des ateliers spécifiques.« Nombreuses sont celles quisouhaitent comprendre ce qui se passe sous le capot, par simple intérêt et/ou pour des rai-sons d’économies », poursuit-il. Le jour J, il privatise l’atelier exclusivement pour elles, hormisla présence de lui-même et deson mécanicien. Ce dispositifpermet de créer une ambiancesécurisante et détendue. DavidMario a initié également despartenariats avec les radios locales à tonalité féminine – Cerise FM et Flore FM – et ilsponsorise un équipage féminindu raid humanitaire Bretzel desSables en Tunisie. Malgré la crisesanitaire, le garage Autonome

tire son épingle du jeu: 60 % deson chiffre d’affaires est consti-tué de prestations « self ».L’emménagement à Wittelsheimlui a permis de passer la surfacede l’atelier de 300 à 450 m2, toujours avec quatre ponts et autant de postes de travail. Ses tarifs destinés aux client(e)sautonomes varient de 20 € del’heure en totale autonomie à un taux horaire de 38 € avec assistance. �

Christophe Nagyos

Autonome organise desateliers pour les femmes

68 | WITTELSHEIM

Valentin Martindigitalise le VHU

17 | SOULIGNONNE

L e centre agréé de traitementdes véhicules hors d’usage

Soulignonne Auto Casse (SAC)vient d’être repris par ValentinMartin, qui succède à son père,créateur de l’entreprise il y a trenteans. SAC traite 1200 véhiculespar an et s’est engagé dans lavente en ligne il y a cinq ans.«Nous commercialisons en Franceet dans les pays limitrophes à la fois auprès des particuliers viaeBay, et des pros grâce à diffé-rentes plateformes comme cellesdéveloppées par notre réseau Indra», détaille le jeune patron.Aujourd’hui, le digital représente30 % du CA pièces de l’entre-prise. «Pour gagner en efficacitéet en rapidité, nous avons repensél’ensemble de notre logistique.

À moyen terme, nous souhaitonsatteindre les 25000 piècesstockées, contre 15000 actuelle-ment. » Et pour accompagnercette montée en puissance, l’en-treprise s’engage dans l’indus-trialisation. « Nous prévoyonsd’investir dans des basculeursde voitures. Ils sont développéspar le réseau et facilitent le travaildu personnel », insiste ValentinMartin, qui prévoit de recruterdeux nouveaux salariés dans lestrois ans. Depuis le siège, l’entre-prise, qui emploie dix personnes,expédie 4000 pièces par an.Les commandes par téléphonesont livrées sur le départementdans la demi-journée et en24 heures au niveau national. �

Jean-Sébastien Thomas

Le self-garage organise ponc-tuellement des ateliers féminins.

Hervé Cheminal (à droite) est ravi de sa diversification sur le vélo à assistance électrique, ici avec l’un de ses salariés, Grégory Magan.

« Nous sommes au cœur de l’économie circulaire grâce à la pièced’occasion », lance Valentin Martin.

L ’Atelier Foucault est passé dela peinture sur carrosserie ou

sur bâche pour PL à l’impressionnumérique covering haut degamme. «Nous sommes équipésd’une machine numérique pourimprimer sur tous les supports.Nous habillons des VU pour desartisans, des entreprises, desteams sportives. Nous sommespartenaires du karting de Landes-le-Gaulois, de l’équipe de Chris-tophe Tinceau, de celle de Porsche.Nous habillons les monoplaces de l’école Pescarolo et créons deshabillages sur des Lamborghini.Nous faisons enfin du tuning oudes véhicules de collection dont lespropriétaires souhaitent retrouverl’aspect des motifs d’origine »,indique Gaël Foucault. Le cove-ring est une technique d’habillagequi peut s’adapter à n’importequel type de véhicule. Plus rapideet moins onéreuse qu’une pein-ture classique, elle permet de

donner une seconde vie à unecarrosserie tout en la protégeant.«À quatre personnes et un bac proen alternance, nous passons 150à 200 véhicules par an et réalisonsun CA de 350000€. Nous utili-sons des films conformes et hautde gamme. En fonction de la de-mande et de la complexité, le tra-vail peut être effectué en quelquesheures ou quelques jours, créationgraphique incluse.» �

Martine Rigaudie

Gaël Foucault rhabilleles véhicules

41 | SAINT-GERVAIS-LA-FORÊT

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201312 VOS RÉGIONS Zepros 85 | Mai 2021

AUTO

Gaël Foucault pilote l’entreprisefamiliale depuis dix ans.

L a start-up Rimax, opéra-tionnelle depuis plus d’un an,

opère sur une prestation de niche:la réparation de jantes. À l’originede cette aventure: Fabien Moc-quant, ex-cadre de l’Autodistri-bution, associé à Thomas Nar-boux et à Benjamin Mocquant.Le trio s’est renforcé et d’ici la finde l’année, Rimax sera composéed’une équipe de sept techniciens.L’entreprise propose une pres-tation complète et sur mesureavec l’usinage des jantes bi-ton,les peintures unies et spéci-fiques, le remplacement et laréparation des jantes démonta-bles, le polissage, le redressageet les opérations de soudure. L’investissement s’élève à prèsde 400000 € et Rimax est aujourd’hui équipée d’une cabinede peinture, de deux tours numé-riques, de redresseuses, d’un sys-tème avec rapport d’intervention

pour les experts, de l’aérogom-mage… «Et prochainement d’unappareil de décapage liquide spé-cifique à l’alu », lance FabienMocquant. La société a étenduson marché pour rayonner sur leVaucluse, le Gard, l’Isère et lesBouches-du-Rhône. Elle a déjàconvaincu plus de 240 clients proset compte 1700 jantes réparéesl’an dernier. À venir, un outil numé-rique dédié aux pros pour le devisen ligne et la prise de rendez-vous. �

V. R.

Rimax Solution Jantes cartonne

26 | VALENCE

W arning Centre Auto, filialede Point S, continue son

expansion avec l’ouverture d’unquatrième centre auto à Quévert,près de Dinan. L’atelier, égale-ment appelé La Station du PneuSavouré, appartient au groupeRV Finance Breizh Tyres qui détient déjà trois centres autosPoint S franchisés en Bretagne.Il dispose de deux baies et detrois ponts destinés aux VP et VU,mais la configuration du site nepermet pas un accueil optimaldes PL et matériels agricoles.Point S joue donc sur la com-plémentarité de ses enseignes eta décidé de transférer l’activité liéeaux pneus pour VI sur le sitePoint S de Saint-Samson-sur-Rance, à 10 km. Comme les autres centres Warning, le site deQuévert bénéficie d’outils com-merciaux ou d’achat de piècesproposés par Point S, dont l’accès

à l’intranet ou à des supports de com’ et promotions. L’équipeactuelle, composée d’un méca-nicien et de deux monteurs depneumatiques, sera bientôt ren-forcée par l’arrivée d’un qua-trième technicien. L’expansion duréseau Warning s’inscrit dans la logique de renforcement del’offre de services à bas coût de Point S avec l’enseigne Pneuà Bas Prix, le réseau Otop et lamarque Happy Car en 2020. �

R. C.

22 | QUÉVERT

A lors que chaque quartierde Bordeaux avait son ga-

ragiste il y a vingt ans, le centre-ville actuel compte moins de dix ateliers. Cette fuite vers la périphérie s’accélère, dans uncontexte de crise et de haussedes prix de l’immobilier. Les pro-fessionnels ont toujours besoind’espace pour stocker des voi-tures, les mètres carrés sont deplus en plus chers en centre-villeà l’achat comme à la location. «Et nous faisons un métier avecdes rentabilités assez faibles,

alors certains se demandent s’ilsne vont pas céder aux proposi-tions souvent très alléchantesdes promoteurs immobiliers »,reconnaît Benoît Carpentier. Le président du CNPA en Girondesouligne, malgré tout, un para-doxe: « Nos clients habitent encentre-ville et sont contents denous trouver. On ne peut pas lesobliger à prendre les transports en commun et cela n’a pas desens de leur faire faire des kilo-mètres à l’extérieur de la ville. »La solution? «Les municipalitéspourraient peut-être nous aider,pourquoi pas sur des structures un peu réduites et sous certainesconditions», avance Benoît Car-pentier, qui dirige lui-même le garage Renault Caudéran Auto-mobiles. Car il insiste: «Le garageen centre-ville a un rôle social.Nous apportons un service deproximité.» �

Hélène Lerivrain

Les garages du centre-ville se raréfient

33 | BORDEAUX

Un 4e centre pour le réseau Warning

03 |YZEURE2 M€ investis chez Chauvin

Pour faire face à une activité dedépannage PL en hausse surplusieurs sites (15 %) et mieuxaccueillir ses 48 collaborateurs,Dominique Chauvin, le prési-dent du CNPA départemental, a quitté des locaux trop exigus etinvesti 2 M€ dans des bâtimentsneufs. Le patron de 47 ans estépaulé par son fils, Clément,opérateur spécialisé dans lesnouvelles technologies.

57 |DIEUZEBatteries VE:filière recyclageen marche!

Les VE, c’est bien, le recyclage desbatteries, c’est mieux ! Renault,Veolia et le chimiste Solvay viennent de s’unir pour mettre enplace une filière locale de recy-clage des batteries électriques sur le site d’Euro-Dieuze (groupeVeolia). À terme, les métaux recyclés à Dieuze seront réutiliséspour la fabrication de nouveauxmoteurs électriques.

63 |CLERMONT-FERRANDRenault/IM:partenariat validé

Via la convention de partenariatentre le Groupe Renault et l’Ins-titut des Métiers (IM), un cursusdestiné à la montée en compé-tences des électromécaniciens,techniciens et agents du groupeRenault a été créé. Treize d’entreeux ont passé les tests d’entrée.À l’issue de 36 jours de forma-tion, ils auront une maîtrise totale des diagnostics électriques,des schémas électriques deniveau 1 et 2, des capteurs, desactionneurs, de la préventiondes risques électriques, des sys-tèmes d’injection et de la surali-mentation.

Warning va proposer le change-ment de vitrage W Glass.

Thomas Narboux, Fabien et Ben-jamin Mocquant.

14 ENSEIGNES | OUVERTURES Zepros 85 | Mai 2021

AUTO

37270 AZAY-SUR-CHERGARAGE BONDONNEAU

49000 ANGERSGARAGE MARTIN

44240 LA CHAPELLE-SUR-ERDREL’ATELIER AUTO

49300 CHOLETROBIN AUTOMOBILES

44140 LE BIGNONEJC AUTOMOBILES

36150 VATANFDS AUTOMOBILES

29850 GOUESNOUAUTO UTILITAIRE FRERE

22100 DINANGARAGE HENTIC

49330 CHÂTEAUNEUF-SUR-SARTHEGARAGE GANNE

29490 GUIPAVASGARAGE DU CENTRE

29800 SAINT-DIVYMARCHADOUR AUTO

49350 GENNES-VAL-DE-LOIRESC AUTOMOBILES

35750 IFFENDICAG AUTOMOBILES

44320 CHAUMES-EN-RETZCHAUMES AUTOMOBILE -GARAGE GUIBERT

22380 SAINT-CAST-LE-GUILDOGARAGE LES MIELLES - SARLGARAGE DES HAUTES LANDES

85580 TRIAIZESARL AUGRINET AUTOMOBILES

17130 MONTENDREBOUTEILLER FRÈRES

35131 PONT-PÉANGARAGE A B AUTOMOBILEAIT FATEH Youssef

35700 RENNESAutouest 35KIOUS Redouane

44130 BLAINGARAGE CARBLAIN

35133 LÉCOUSSEGARAGE AUTO SATISFACTION

18500 MEHUN-SUR-YÈVRELEGA MAPPING

29200 BRESTBIENVENUE CHEZ GAS SARLSERFATI

44290 GUÉMENÉ-PENFAOGARAGE LB MECA

44130 FAY-DE-BRETAGNEGARAGE LUZEAU

29300 QUIMPERLÉGLR AUTOMOBILES

44460 AVESSACGARAGE HUET

50610 JULLOUVILLEGARAGE DU CENTRE

37270 VERETZMAYAR AUTO

35510 CESSON-SEVIGNÉESPACE 3

61190 SAINT-MAURICE-LÈS-CHARENCEYJ2C AUTOMOBILES

72310 BESSÉ-SUR-BRAYEBESSÉ AUTOMOBILES

50690 SAINT-MARTIN-LE-GRÉARDMP AUTOMOBILESLAHAYE Mickael

28000 CHARTRESAUTOMOTIVE 2.0GUIMARAES Henrique

36110 LEVROUXSARL GARAGE LEDOUX-TRICOCHELEDOUX Corentin

35620 ERCÉ-EN-LAMÉEGARAGE LAVISLAVIS Lionel

72510 REQUEILGARAGE SERGENTSERGENT Enrique

56390 LOCMARIA-GRAND-CHAMPMC AUTOMOBILESCOUILLEAU Michel

35320 LE SEL-DE-BRETAGNEGARAGE DU SEL

36100 ISSOUDUNOCCAZ AUTO 36

22420 LE VIEUX-MARCHÉGARAGE DU RHUN

29410 GUICLANMIOSSEC

29490 GUIPAVASGARAGE QUÉRÉ

18200 ORVALGARAGE DE LA LOUBIÈRE

41350 HUISSEAU-SUR-COSSONDDA AUTOS

35270 COMBOURGFGD AUTOMOBILESGAUTIER Aurélien

35340 LIFFRÉ

DENIAU AUTOMOBILESDENIAU Frédéric

53210 SOULGÉ-SUR-OUETTE

GARAGE UZUJOUAULT Bruno

29000 QUIMPER

AUTO CONFIANCE 29BLEUZEN Fabien

76850 BOSC-LE-HARD

BLH AUTOMOBILES

95810 ÉPIAIS-RHUS

SARL EXPERT AUTO

59100 ROUBAIX

AMG AUTO

94170 LE PERREUX-SUR-MARNE

GARAGE VASCO

77140 SAINT-PIERRE-LÈS-NEMOURS

NEMOURS SERVICE AUTOMOBILE- NSA

76810 LUNERAY

LCV AUTOS

62100 CALAIS

MECASPORT PREMIUM

62680 MERICOURT-SOUS-LENS

CARROSSERIE VINOIS

95370 MONTIGNY-LÈS-CORMEILLES

MICHEL AUTOS

27320 NONANCOURT

ESPACE AUTOMOBILES 27

92230 GENNEVILLIERS

VEHICULE SUR MESURE

91200 ATHIS-MONS

ATHIS AUTO

77400 THORIGNY-SUR-MARNE

GM AUTO

27370 SAINT-PIERRE-DES-FLEURS

GARAGE SAINT-PIERRELEJEUNE Jérôme

76510 SAINT-AUBIN-LE-CAUF

JMS SEGOUINSEGOUIN Jean-Marc

62770 AUCHY-LÈS-HESDIN

GARAGE ENJ ENTRETIEN AUTODOMERGUE Julien

78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE

MIA AUTOS

59470 WORMHOUT

ALL 4 CARS

91530 SAINT-CHÉRON

GARAGE CHAMBRUN

62200 BOULOGNE-SUR-MER

GARAGE PAQUES

80300 FRICOURT

GARAGE CHOJNACKI

78630 ORGEVAL

HERMES MCKOWALSKI Isabelle

93000 BOBIGNY

SARL LE RELAIS KENNEDYBENKACI Ali

95190 GOUSSAINVILLE

GARAGE GOUSSAINVILLEBELHADJI Koceila Malik

92800 PUTEAUX

ARGIAUTOARAUJO Gilbert

80240 ROISEL

GT AUTOMOBILEGRESPINET Tony

80000 AMIENS

GARAGE AD SERVICE

59240 DUNKERQUE

GARAGE DU BEL AIR

93000 BOBIGNY

CARROSSERIE LECOMTEMIRI Abdelnour

27310 CAUMONT

GM CAR SERVICESKAZARIAN Guegham

59880 SAINT-SAULVE

GARAGE DAVID DURANDURAND David

16120 MOSNAC

GARAGE FACEMAZ

47600 NÉRACAD CARROSSERIE ET GARAGEEXPERT BELLANDIAUTOMOBILES

19800 SAINT-PRIEST-DE-GIMELGARAGE DES BRUYÈRES

31600 MURET4M AUTO

31150 FENOUILLETFDA

12450 CALMONTSAILLAT AUTOMOBILES

33730 VILLANDRAUTGARAGE DESCAMPS F & E

24320 LA TOUR-BLANCHE-CERCLESJMD AUTOMOBILES

33112 SAINT-LAURENT-MÉDOCGARAGE CHAIGNEAUD MPS DSA

32720 BARCELONNE-DU-GERSGARAGE PUCHOUAU PÈRE ET FILS

24240 MONBAZILLACMA MECA

33160 SAINT-MÉDARD-EN-JALLESKY MOTORS

64300 BAIGTS-DE-BÉARNGARAGE AUTO 817

86160 GENCAYGARAGE GENCAY AUTO

24230 MONTCARETGARAGE DUTEL LUDOVIC

65700 MAUBOURGUETBARRERE MIKAEL

87140 NANTIATJC GARAGE

33950 LÈGE-CAP-FERRETSASU AUTO CAPALLAKOUCH Mounir

24340 MAREUIL-EN-PÉRIGORDAUTO BOUETBOUET Steven

16000 ANGOULÊMEGARAGE PAILLERES

16000 ANGOULÊMECARROSSERIE MÉCANIQUEBAYOUX

16800 SOYAUXGARAGE DB16

82400 CASTELSAGRATWYDRELEC AUTO

12580 CAMPUACGARAGE PUECH EMMANUEL

47800 AGNACFRANCK UTILITAIRES

GRAND OUEST

IDF - NORD

SUD-OUEST

15Zepros 85 | Mai 2021 OUVERTURES | ENSEIGNESAUTO

23200 AUBUSSON

MALCOM

86440 MIGNÉ-AUXANCES

BEST AUTOMOBILES

86000 POITIERS

B & M MOTORS

24130 SAINT-MARTIN-D’EYRAUD

GARAGE LALAURIE

64680 HERRÈRE

GARAGE COURNAU

17100 SAINTES

CENTRE AUTOMOBILE

SAINTONGEAIS

24530 CONDAT-SUR-TRINCOU

MÉCANIQUE GÉNÉRALE

MAZOUAUD

46120 LEYME

GARAGE VERMANDE SERGE

12480 BROQUIÈS

GARAGE MAZEL

23000 GUÉRET

CAG - CENTRE AUTO GUÉRET

86190 LATILLÉ

GUILLON AUTOMOBILES

09270 MAZÈRES

PHIL DÉPANN

24100 BERGERAC

GAGNOU PATRICE

40000 MONT-DE-MARSAN

GARAGE LARROUQUÈRE

64400 OLORON-SAINTE-MARIE

GARAGE FABRICE RASCHETTI

65220 BONNEFONT

CHRISTIAN DASTAS

MÉCANIQUE AUTO

64160 COSLÉDAÀ

GARAGE POURTAU MICHEL

87700 AIXE-SUR-VIENNE

ETS COLAPINTO

64110 JURANÇON

GARAGE PIERRE DUFAU

40380 GAMARDE-LES-BAINS

GARAGE LALANNE

24400 SAINT-LAURENT-DES-HOMMES

GARAGE BONIS VINCENT

66150 ARLES-SUR-TECH

RELAIS LE BONABOSC

07400 LE TEIL

T2S SERVICES AUTO

69780 SAINT-PIERRE-DE-CHANDIEU

GARAGE SANIEL

06500 MENTON

SAS MEKANIKA

07200 AUBENAS

AC AUTOMOBILES

63620 GIAT

GARAGE LONCHAMBON

63370 LEMPDES

GARAGE DARBOT SARL

74370 FILLIÈRE

GARAGE ALESINA

13012 MARSEILLE

MD CARS

63500 ISSOIRE

PERRIER AUTOMOBILE

43320 VAZEILLES-LIMANDRE

GARAGE VIGOUROUX BESSE

66740 LAROQUE-DES-ALBÈRES

GARAGE DES ALBÈRES - BSL

03400 YZEURE

CHAUVIN SARL

42450 SURY-LE-COMTAL

GARAGE DOUTRE

63450 SAINT-SATURNIN

GARAGE PEREIRA

74000 ANNECY

SAGE AUTOMOBILES

38970 CORPS

VIRAGE 180 - GARAGE RIVIÈRE

48100 MARVEJOLS

ROUSSEL AUTO - AUTO PERFORMANCE

69000 DARDILLY

GARAGE SERVICE AUTO N6THONGSYTHAVONG Phonetheva

69170 TARARE

ERGUN AUTOMOBILESERGUN Memet-Ali

69330 PUSIGNAN

CENTRE AUTO DES BRUYÈRESDJELLAL Yacine

11490 PORTEL-DES-CORBIÈRES

LT REPAR AUTO

38160 CHATTE

MD MÉCA SERVICES

06000 NICE

AZUR MÉCANIC CAR

13200 ARLES

BH CAR ARLES

01140 ST-ÉTIENNE-SUR-CHALARONNE

CEYD’AUTO PASSIONDESBOS Ceydric

11590 OUVEILLAN

GARAGE JN AUTONENCZUK Jonathan

06130 GRASSE

“LE” CENTRE AUTOPARMENTIER Francis

43600 LES VILLETTES

M-AUTOMONATTE Gregory

34230 SAINT-PARGOIRE

L’ATELIER D’ÉPOQUEJENTE Clément

13290 LES MILLES

BC AUTOCORNIEUX Franck

06580 PÉGOMAS

TN AUTOSNAVE Tom

01290 BIZIAT

GARAGE GRANDGRAND Pierre-Elis

15100 SAINT-FLOUR

L’ANTRE DE L’AUTOSAUNIER Thierry

38730 CHÉLIEU

GARAGE CHABOUDCHABOUD Richard

38120 SAINT-ÉGRÈVE

GARAGE M.AMARTINEZ Ange

06530 PEYMEINADE

GARAGE DES TERMESNORROY Cyril

83140 SIX-FOURS-LES-PLAGES

MENDEZ PNEUSMORANTON Brice

34550 BESSAN

E.M.A BESSANLLARI Marc

05100 BRIANÇON

GARAGE MASIP

07400 ALBA-LA-ROMAINE

GARAGE DES SAULES

63510 AULNAT

GARAGE D’AULNAT

63230 CHAPDES-BEAUFORT

GARAGE LANGLAIS

SUD-EST

ERRATUMUne erreur s’est glissée dans notre précédente édition (ZeprosAprès-Venten°84) : les garages Barabe A B Automobile à Pont-Péan (35), Auto-Ouest 35 à Rennes (35), Garage Saint-Pierre àSaint-Pierre-des-Fleurs (27), JMS Segouin à Saint-Aubin-le-Cauf(76), E.N.J Entretien Auto à Auchy-lès-Hesdin (62), Garage Ser-vice Auto Nationale 6 à Dardilly (69), Ergun Automobiles à Tarare(69) et Centre Auto des Bruyères à Pusignan (69) sont en fait desnouveaux arrivants du réseau AutoFirst, et non AutoFit.

63590 LA CHAPELLE-AGNON

VOYAGES ET GARAGE HÉRITIER

63120 COURPIÈRE

GARAGE TONY SUAREZ

42260 LIMOGNE-EN-QUERCY

GARAGE REY

13290 LES MILLES

GARAGE PROVENCALREY Jean-Luc

25410 SAINT-VIT

EURL ALLART GAUTIER

55140 VAUCOULEURS

JPK AUTO

67980 HANGENBIETEN

GARAGE JEAN-MARCMAYLAENDER

70130 FRESNE-SAINT-MAMÈS

ÉTABLISSEMENTS LUDOVICPITOU AUTOMOBILES - ELP AUTO

55230 ROUVROIS-SUR-OTHAIN

PH AUTOMOBILES

55500 VELAINES

GARAGE FLATRES

25250 L’ISLE-SUR-LE-DOUBS

SARL GRILLOT AUTOMOBILES

54230 CHALIGNY

GARAGE PFLUGER

55700 STENAY

GARAGE RANGER

GRAND EST

25440 QUINGEY

PAULIN AUTO SERVICE

89100 SAINT-DENIS-LÈS-SENS

GARAGE M DURAND

08090 HAM-LES-MOINES

GARAGE COUTEL SÉBASTIEN

67430 DIEMERINGEN

BGSBRIWA Cédric

55600 MONTMÉDY

GRAND ESTGRAVIER Jordan

57100 THIONVILLE

GARAGE VERDUCIVERDUCI Antony

25390 LORAY

GARAGE CUENINCUENIN Baptiste

71100 SEVREY

SARL JLB AUTOSBORDET Jean-Luc

10500 BRIENNE-LE-CHÂTEAU

MATT AUTOMOBILESHAMELIN Matthieu

51450 BÉTHENY

SEB DÉPANNAGEFLEURY Sebastien

51400 MOURMELON-LE-GRAND

AUTOMOBILES CHANTREUXCHANTREUX Thierry

88800 THEY-SOUS-MONTFORT

AUTOSOLUTIONS

08440 VIVIER-AU-COURT

REPAR AUTO

67210 OBERNAI

FA AUTO REPDA FONSECA GOMES-ANDRADESFelipe

25110 FOURBANNE

PAYRAT CLASSIC CARSPAYRAT Christophe

Les périodes de crise sont peu marquées chez les MRA. Surdix ans, 27000 emplois de salariés ont fluctué d’après l’Anfa.Même en période de crise, le MRA reste stable !

La régularité du nombre d’artisans depuis vingt ans peutgénérer d’ici 2030 un besoin d’emploi assez fort. À ce rythme,jusqu’à 1500 ouvertures de postes sont à prévoir, poussées par d’anciens salariés qui veulent être à leur compte, de jeunesprenant le statut de micro-entrepreneur ou de personnes issues d’univers totalement différents.

La part des besoins en salariés dans la branche, impactéepar les départs en retraite, oscillerait entre 7600 et 7900. Il s’agirait de la source principale de besoins de main-d’œuvredans le secteur, sachant que les régimes successifs rallongentsans cesse l’âge de départ.

3

1

2

1

Attention, ur-gence : le sec-teur automobileest en renouvel-lement accé-léré ! Aspects

économiques, technologiques,environnementaux, sociétaux…Autant de facteurs clairementidentifiés jouant sur les besoinsen nouvelles ressources hu-maines. Tout l’enjeu est de savoircomment les pros de l’auto anticiperont ces évolutions d’ici2030. Ne serait-ce que pourcombler les départs en retraitedans dix ans qui concernent26 % des individus en poste en 2020 pour le secteur, soit85000 personnes ! Aujourd’hui,on sait déjà que 15000à 20000jeunes doivent sortir de forma-tion tous les ans, en mécaniqueet carrosserie-peinture, VI et vendeurs VN (lire page 18) !

C’est ce que révèle l’Anfa dansson dernier Autofocus. On saitégalement qu’en moyenne,17000 jeunes sortent chaque année, dont 9000 issus de lycéesprofessionnels. Une cadence àmaintenir a minima, car la muta-tion du secteur est en marche.Cette mutation, l’Anfa l’a ima-ginée à partir de trois chemins:«Nos scénarios sont basés surdes décisions politiques pour répondre aux crises : un pland’austérité pour rembourser ladette, un plan de relance de laconsommation ou un plan de relance en mode plus écologique»,indique Jocelyn Gombault, responsable de projet. D’autresmarqueurs s’y ajoutent : avène-ment du véhicule électrique,contrats d’entretien, durcisse-ment du contrôle technique… La pérennité des entreprises auto se joue donc sur l’anticipa-

tion des besoins en ressourceshumaines. Anticiper, oui, maiscomment?

Caisse à outils«Alternance, GPEC, plan de déve-loppement des compétences»,répondent en chœur le CNPA et la FNA. Les deux fédérationsinfusent à volonté les outils nécessaires pour évaluer les besoins des professionnels :• L’alternance est le «principal outil d’anticipation et d’insertionpour les services de l’auto !», décrit le CNPA, qui rappelle que labranche compte 31541 jeunes encontrat d’apprentissage et 2086jeunes en contrat de profession-nalisation sur 2020-2021, enpleine période de crise. Pas mal.• La gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences(GPEC)est un vrai accompagne-ment RH. Celui-ci s’accompagne

de plans d’actions adaptés àchaque PME pour réduire lesécarts entre ses besoins et sesressources humaines actuellesen effectif et en compétences.• Le plan de développement descompétences, autre plan anti-vieillissement dans les entre-prises, recense toutes les actionsque l’employeur fait suivre auxsalariés.Car si la formation conti-nue permet de faire face aux évo-lutions techniques des métiers,elle permet et à l’entreprise derester compétitive.Pour rappel, toutes ces actionspeuvent être financées parl’OPCO Mobilités qui peut prendre en charge le coût péda-gogique des formations suiviespar les salariés, dans la limite d’un montant déterminé en fonc-tion de l’effectif de l’entreprise et d’un plafond. �

[email protected]

FOCUSCARRIÈRE ET FORMATION

Comment gérer l’évolution Le secteur du

commerce et dela réparation esten mouvement

perpétuel en matièred’emplois.Comment

anticiper lesbesoins desateliers sans

savoir de quoi le lendemain

sera fait ? Les clés existent

pourtant déjà.

La problématique de la ges-tion des départs en fin de carrière comme de la mobi-lité est déjà une réalité pourles réseaux multimarques. Le secteur de la réparation-col-lision semble faire face aux ten-sions de recrutement, avec unepénurie de main-d’œuvre avéréeconcernant les peintres en car-rosserie. Celui du VI n’est pasépargné avec des apprentis pri-vilégiant les réseaux construc-teurs à l’image plus valorisanteque la maintenance multimarque(lire ci-dessous). Les deux plusgros réseaux VL ont pris encharge le dossier, chacun à leurmanière. Chez AAG, les adhé-rents Top Garage et Précisiumbénéficient de la mise en ligne deleurs offres d’emploi sur leur site. L’enseigne met aussi à leur disposition des banderoles à exposer sur leur façade, afin decommuniquer sur leurs besoinsen recrutement.

Digital et audit pour les ADDe son côté, l’Autodistributionintervient à deux niveaux.

D’abord durant la formation ini-tiale des jeunes via un partena-riat noué avec le Garac : après unaudit des besoins en recrutementeffectué sur les deux premiersmois de l’année, les réparateursAD bénéficient depuis février etjusqu’au mois de juin de PortesOuvertes au sein de l’école, et derencontres en mode « speedmeeting », pour échanger avecles talents de demain. Ensuite,l’enseigne a mis en place une pla-teforme digitale de gestion desressources humaines baptiséeTaleez. Accessible depuis « Monespace AD », chaque réparateur

dispose d’un tableau de bord gé-rant les divers candidats et peuty déposer une offre d’emploi (avec possibilité d’utiliser desexemples d’offres prérédigées).Pour lui assurer un maximum de visibilité, celle-ci est ensuitediffusée sur une page dédiée du site internet www.ad.fr ainsique sur les sites Indeed et Googlefor Jobs. Option payante : le répa-rateur peut augmenter encore la diffusion de son offre d’emploien la publiant sur les sites del’Apec, Pôle Emploi ou encoreLinkedIn. �

[email protected]

Zepros 85 | Mai 2021 17

3

2

Deux enseignes,deux orientations

“Tout l’écosystème auto est impactéen matière de gestiondes emplois. L’avenirn’est pas décidé, maisil ne se fera pas sansnous ! Alors autant sepréparer. Il faut anti-ciper.“Jocelyn Gombault, responsable deprojet à l’Obser-vatoire de l’Anfa

FOCUS POLITIQUE RH

PÉNURIE

On manque de bras dans le VIIl manquerait environ 10 % des effectifs au sein des ateliersmultimarques VI. C’est ce que souligne la Feda, lors deson dernier CDA. Pour tenter de combler cette pénuriede main-d’œuvre, les têtes de réseaux multiplient les ini-tiatives. « Alliance Automotive Group a noué un parte-nariat avec le lycée professionnel Émile-Béjuit à Bron (69)afin de disposer d’un vivier de jeunes talents », déclare Jérôme Brunner, directeur des réseaux PL du groupe-ment. TVI a décidé de faire des opérations portes ouverteschez ses adhérents pour sensibiliser au moins 20 000jeunes aux métiers du véhicule industriel. Les métierstechniques ne sont pas les seuls concernés. Autodistri-bution a créé une école des ventes : « Il est nécessaire de professionnaliser également le commerce et d’attirerdes jeunes sur ces métiers », explique Guillaume Faurès,directeur des activités PL.

AUTO

de l’emploiCHIFFRES.

421000C’est le nombre de salariésrépertoriés dans labranche auto en 2019(dont 77 % d’hommes).

39,7%C’est l’âge moyen dessalariés (12 % ont moinsde 25 ans et 28 % ont entre30 et 40 ans).

16,4%des femmes salariées ontplus de 55 ans (vs 13,5 %pour les hommes).

Source: IRP Auto, INSEE.

FOCUS

Le site AD propose une page dédiée compilant les offres d’emploi proposées au sein du réseau.

CARRIÈRE ET FORMATION Zepros 85 | Mai 2021FOCUS1818

L’embauche des jeunes dès la sortie de leur formation atoujours été un levier mêmeau plus fort des crises. Saufqu’en mécanique VP, l’incertitudesur les besoins de main-d’œuvreà qualifier annuellement estforte : croissance du développe-ment du véhicule électrique,baisse ou augmentation desventes VN, SAV géré par desgestionnaires ou des particuliers,durcissement du contrôle tech-nique… Autant d’inconnues etde variables faisant fluctuer leschiffres. Ainsi, en mixant l’évolu-tion de l’emploi salarié, la mobi-lité entre les secteurs et les dé-

parts en fin de carrière, l’Anfa ta-ble sur une moyenne de 3000 à4500 besoins de jeunes méca-niciens-techniciens à former d’icidix ans, 25% recrutés au niveautechnicien et un quart au niveauouvrier non qualifié.

Tous les métiers gagnenten compétencesSon constat est clair : la haussedes ouvriers non qualifiés bas-culant vers le statut ouvrier qualifié (4,5 % par an) démon-tre une montée en compétencesinévitable des métiers. Dans lesautres métiers, ce sont entre 400 et 600 techniciens VI qui

doivent être formés pour être recrutés annuellement dans ce secteur. Cette quantificationpeut sembler faible, mais près de la moitié des ouvriers sontembauchés par les ateliers inté-grés des transporteurs, sur unsecteur dix fois plus petit que le VP.

L’apprentissage pourcompenser les départsEnfin, selon les aléas de l’écono-mie, entre 600 et 1300 carros-siers-peintres et entre 200 et500 contrôleurs techniques devraient être formés annuelle-ment pour répondre aux besoinsd’emplois annuels du secteur.

«Une chose est certaine : 26%des salariés de la branche vontpartir en fin de carrière en 2030.Le commerce et la réparation ne doivent pas commettre l’erreur

de ne pas prendre d’apprentismême en cas de coup dur commela pandémie ou toute autre crise», assure l’Anfa. �

M. B.

FOCUS APPRENTISSAGE

AUTO

Tous métiers confondus, pour répondre aux besoins en recrutement,ce sont entre 8500 et 12500 jeunes à qualifier et à former annuelle-

D’ici 2030, le nombre de salariés dans la branche peut varier entre 320000 et 396000, selon le choix du scénario (relance ou austérité). L’évolution de l’emploi génère des besoins de main-d’œuvre compris entre environ - 2 000 et + 4 500 besoins annuels en salariés. Dans ce volume global, l’entretien et la réparation totalisent116840 emplois et ce chiffre pourrait grimper à 146280 en période de relance (119300 en cas d’austérité).

Tous les ans, 4 à 7% des actifs quittent le secteur du CRA. Dans le même temps, 5 à 7% d’actifs de labranche rejoignent la réparation et le commerce.Les ouvriers non qualifiés sont les plus mobiles car peu payéset en recherche d’une meilleure situation. Viennent ensuite les employés (assistantes, comptables), assez volatils. Les ouvriers qualifiés sont plus fidèles avec seulement 4 % de départs par an (moins de 2 % pour les techniciens).

3000 à 4500 jeunes mécaniciens VPsont à former d’ici 2030

Source : 2005-2015 et 20012-2022 CAS/COR modèle Profilâge, 2020-2030 INSEE pour France Stratégie - Traitement Observatoire des métiers des services de l’automobile

Source : Pôle Emploi, Acoss, 2007 - 2019 projections Observatoire des métiers des services de l’automobile. Source INSEE : Enquête Emploi de 2014 à 2018 traitement Céreq pour Observatoire des métiers des services de l’automobile.

26% des ouvriers qualifiés du CRA (commerce et réparation) seront en fin de carrière d’ici 2030. Soit le taux de départ de cette population le plus élevé depuis l’après-guerre ! Une alerte à prendre en compte pour une population compliquée à renouveler car formée via des certifications spécifiques. Le recoursà la main-d’œuvre d’autres secteurs est rare et les départs sont assez élevés: 2900 par an en 2024, avant puis 2500 par an jusqu’en 2029.

Les quatre commandementspour gérer ses RH• Anticiper avec le levier de l’alternance : répondreimmédiatement aux besoins des professionnels, anticiper le vieillissement de ses salariés et le renou-vellement générationnel.

• User de la GPEC : analyser les besoins actuels del’atelier, construire un plan d’actions et le mettre en

place dans l’entreprise.

• Déclencher le plan de développement des com-pétences : recenser les actions de l’employeur enversses salariés, adapter ces derniers aux évolutions des métiers, à l’organisation de l’atelier et au maintienl’emploi.

• Trouver un accompagnement financier avec l’OPCOMobilités : prise en charge du coût pédagogique des formations dans la limite d’un montant déterminéen fonction de l’effectif de l’entreprise et d’un plafondfixé par l’OPCO Mobilités.

Memo

20

« Gestion hasardeuse d’unfonds managé par des ex-Pirelli et confirmation de l’incapacité des industriels du pneumatique à bien gérerla distribution ! »Derrière cesmots se cache l’incompré-hension de la distribution européenne face à un crashindustriel historique. Celui duconglomérat EfTD GmbH(European Fintyre Distribu-tion), dont la politique pricingétait l’une des plus agressivesen Europe. Derrière le fondsEfTD, rebaptisé Fintyre Group en 2019, il y a toujours l’Améri-cain Bain Capital. Intégralementorienté vers le pneumatique etbasé à Londres, le groupe avaità sa barre Mauro Pessi, anciendirecteur commercial Monde dePirelli. L’homme a démarré viteet fort avec l’absorption de FintyreItalie, consortium d’indépendants(400 M€ de CA), dont la vente aété finalisée en 2018, faisantgrimper EfTD à 1300 personneset 1,1 Md€ de CA. Cette premièreopération a été suivie très vite par d’autres pour constituer lepremier hypergrossiste européenindépendant. En dix-huit mois,la fièvre acheteuse de MauroPessi le conduit à s’emparer, pour des centaines de millionsd’euros, de grosses pointures

allemandes : Tyre1, Kruppe, ReiffTyre, Reifen Krieg, ou encore legrossiste RS Exclusiv et le réseaude pneumaticiens TyreXpert Reifen + Autoservice… Soit desaffaires en croissance commeReifen Krieg mais qui ont fortbien négocié leur rachat, soit desentreprises déjà exsangues maisqui ont coûté cher en restructu-ration.

Insolvabilité, surendettementCette concentration accéléréedonne naissance à un poids lourd du pneu pesant entre 1,1 et 1,5 Md€ de CA ! « Porteuse d’effets levier pour tout fonds d’investissement, dont le fonc-tionnement réside sur une reventeà cinq ans avec une plus-value de 25%. » Cette ascension fulgu-rante, née en Italie puis débor-dant en Allemagne, devait s’éten-dre en France, en Espagne, auRoyaume-Uni… « Des négocia-tions avancées ont bien eu lieuavec de gros acteurs français et espagnols », confirme un pro.Mais les choses ont vite dégé-néré et les dépôts de bilan se sontenchaînés. La distribution n’a rien vu venir. Premier à tomber :Reifen Krieg en février 2020,malgré ses 3,5 millions de pneusvendus et ses 330 M€ de CA.« Personne n’a compris ! Com-

ment une entreprise aussi ancrée,avec des bilans solides et unecroissance forte, a pu déposeraussi vite ? » Cinq jours plus tard,quinze autres entreprises dugroupe étaient mises en liquida-tion pour insolvabilité et suren-dettement !

Crash de la facturationÉchec cuisant dans l’histoire desfonds tandis que la distributionébauche encore, un an plus tard,des scénarios pour tenter decomprendre. Et celui qui revienten force, c’est la mauvaise ges-tion de la part d’une équipe com-posée d’anciens membres dumanufacturier Pirelli. « Des cham-pions du monde de l’industriemais sans aucune vision de la distribution. Ils ont appliqué desstratégies OE avec des résultatscatastrophiques… » Des erreurs

de gestion globale : aucune har-monisation commerciale euro-péenne, donc de l’inertie dans les prises de décision et des éco-nomies d’échelle à court termeavec la délocalisation en Europede l’Est de la facturation clients.« Des dizaines de millions d’eurosde commandes n'auraient jamaisété facturées. La LME française– paiement à 45 jours – n’existepas en Allemagne, où les four-nisseurs se font payer deux foispar an. Cela a généré un besoinen trésorerie stratosphérique, couplé avec le début de la pandé-mie mondiale début janvier. »Le crash de la facturation a laissépantoise la distribution, incré-dules les manufacturiers (descentaines de millions d’euros envolés), sans compter la cohortede prestataires comme les trans-porteurs victimes d’impayés.

Les publications des stocks ontété effacées des écrans du jourau lendemain. Mauro Pessi estaux abonnés absents, laissantsur le carreau 1300 salariés.

De l’oxygène pour les concurrentsLa distribution a aussitôt récu-péré de l’oxygène et regonflé samarge, sérieusement attaquéepar le monopolistique mais éphémère géant. « Normal : enquelques jours, jusqu’à 1,5 Md€de pneus se sont libérés ! » Fin-tyre est toujours logé chez BainCapital ; des manufacturiers seseraient positionnés comme re-preneurs et en novembre 2020,le groupe financier SpringwaterCapital a fait une offre ferme avecune augmentation de capital de50 M€. Sur le terrain, une tenta-tive de relance distincte est encours avec l’apparition du gros-siste Tyroo, initiée par Olger Krieg lui-même, premier à êtrepassé dans la broyeuse EfTD en 2018. Il retente l’aventure dans les mêmes locaux que l’ex-Reifen Krieg. Reste à voir s’ilconvaincra l’industrie de (re)tra-vailler avec lui. En attendant, les questions sans réponse te-naillent toujours les profession-nels. À suivre… �

[email protected]

AUTO

ANALYSE

Fintyre Group : la chute toujoursinexpliquée d’un géant

BUSINESSSourcing véhicules 21

Pneumatiques 22

Le spécialiste du recondition-nement VO a pris ses aisesdans de nouveaux locaux.Une rampe de lancementpour Stimcar qui prévoit en2021 de s’étendre en diago-nal sur tout le territoire etmultiplie les projets. Hébergédans les locaux de la succursalenantaise de PSA Retail, avec quiil a signé son premier contrat début 2020, Stimcar a pris sonindépendance en s’installantdans un vaste atelier de 1200m²à Couëron, en Loire-Atlantique,et en s’équipant en matériel depointe. Spécialisée dans le recon-ditionnement, la jeune entreprisesuit un parcours déjà bien balisé :Toulouse en mai puis Rennes,Montpellier, Trappes et Lyonavant l’été. Enfin, en septembre,ce sera un hub à Montargis,

associant reconditionnement etstockage. Stimcar prévoit de reconditionner jusqu’à 14000véhicules cette année ! Son sitebordelais, ouvert en janvier enpartenariat avec DBF Automo-

biles, doit déjà intégrer une seconde équipe.

8000 VO traités par anLe process enchaîne expertise,commande des pièces, carros-

serie, mécanique, géométrie, préparation esthétique et shoo-ting photo sur un plateau dédié. Stimcar garantit un recondition-nement en six jours maximum.Le site est dimensionné pour traiter 8 000 VO à l’année. «Notre portefeuille clients s’estélargi, nous travaillons avec beau-coup d’acteurs locaux, certainsrayonnant partout en France»,confient Yann et Jean-FrançoisBrazeau, les deux frères créateursde Stimcar. Afin de répondre àcette demande, le site nantais vapasser en 3x8 dès cet été et emploiera alors une trentaine demécaniciens, carrossiers et peintres. La société, qui cultive la polyvalence au sein de seséquipes, prévoit de recruter desapprentis à la rentrée. �

Thierry Goussin

2020, année blanche pour les enchères VO ? Non, car le Conseil des Ventes Volon-taires (CVV) mentionne unebaisse de seulement 5,7 %d’adjudications, à 1,54 Md€environ.Pas facile de frapper dumarteau en pleine crise sanitaireet après une année record en 2019 (1,63 Md€). Et pourtant,le secteur a résisté. D’après leCVV, 80 % des lots sont partisau premier passage avec des prixaugmentés en moyenne à 80 %de la cote kilométrique, contre75 % en 2019 (source : Le Jour-nal de l’Automobile). Des infor-

mations confirmées par Guil-laume Arnaune, à la tête d’En-chères VO (210 M€ d’adjudica-tions en 2020, 30000 unités) :«Nous n’avons perdu qu’un mois d’activité malgré trois moiset demi d’arrêt ! », observe le DG sur ses sites de Toulouse,Bordeaux et Marseille (40 % deventes à pros), avec un paniermoyen digital de 8500 € contre5500 € pour la vente physique.«Nous ne nous attendions pas àun effondrement en 2020, maisla réalité a été au-dessus de nosespérances !» �

[email protected]

RECONDITIONNEMENT

Stimcar avance ses pions en mode tentaculaire

BILAN

Enchères et contre tout

Zepros 85 | Mai 2021 SOURCING VÉHICULES 21

COACHING

Power VO formele professionnel

Présente chez les concession-naires, la société de conseil NovaMS pose un pied chez les agentset les MRA avec Power VO. Au menu : quatre formations àdistance (90 min.), deux visitesin situ et deux sessions digitales,puis un suivi pendant trois mois(accès à une hotline). Le toutpour 4 450 € HT. Le pro pourraaccélérer sur son développementcommercial, les petites annonces,son sourcing… Nova MS prévoitd’enrichir son offre avec despartenaires extérieurs (four-nisseurs, garantisseurs…).

ÉLECTRIQUE

Autorigin certifiela batterie

Pour rassurer le client sur l’achatde son VO électrique, la sociétéajoute à ses rapports d’historiquela certification de la batterie.Pour cela, elle s’allie à La BelleBatterie, spécialisé dans ce do-maine, qui va proposer des tes-teurs aux clients (pros et parti-culiers) à connecter sur l’OBD.L’outil évalue l’état de santégénéral de la batterie, son tauxde charge rapide… et édite unrapport qui pourra être pris encompte pour valoriser le véhicule.

INSPECTION

Trustoo s’élève900 000 €, c’est le montantde la levée de fonds décrochéepar Trustoo, spécialisée dansl’inspection des VO. Joli couppour la start-up de deux ans quia monté un réseau de 750 spé-cialistes européens et annonce1 500 clients. Trustoo proposeà présent le rapport d’inspectionpour identifier les usures anor-males fréquentes, les défautsrécurrents… et peaufine uneoffre pour les pros qui pour-ront mandater un spécialistepour inspecter les véhiculesqu’ils souhaitent rentrer dansleur parc.

Vite !

AUTO

Stimcar, la société des frères Brazeau, devrait reconditionner 13000 à14000 VO sur ses différents sites en 2021.

DIVERSIFICATION

Poussée de secondes mains chez l’AgraLe groupement renforce sondeal avec ATB, le négociantdijonnais, pour alimenter sesréseaux Proximeca et PointRepar. Car les 5,5 millions detransactions réalisées en pleinepandémie (- 4,5 %) l’ont con-vaincu de placer le VO comme activateur de business chez sesadhérents. «L’activité VO est encore trop souvent sous-exploitéecompte tenu du chiffre d’affairesqu’elle est susceptible de déclen-cher par la suite avec l’entretiendes véhicules vendus», affirmel’Agra. Ainsi, les réparateursProximeca et Point Repar peu-

vent, depuis leur site personna-lisé à leurs couleurs, orienter leursclients vers un catalogue de 1200VO remisés (- 45 %) et stockéssur la plateforme d’ATB. Le négo-ciant leur propose également des offres commerciales, des devis,des fiches produit, des bons decommande… qui viennent s’ajou-ter aux offres de financement et à une formation sur la prise enmain de l’outil digital. Objectif del’Agra : générer du business pourles garages «par la conquête denouveaux clients et la fidélisationde leur clientèle actuelle». �

M. B.

ATB, avec sa plateforme de 1200 VO, travaille depuis 15 ans avec l’Agra.Il est également présent dans d’autres réseaux comme Club Auto Conseil.

La concentration des acteurs (80 % des ventes à eux seuls) et la digi-talisation poussée des transactions ont favorisé les enchères en 2020.

PNEUMATIQUES Zepros 85 | Mai 202122AUTO

À l’heure ou le réparateur n’aplus aucun besoin de stockerses pneus face à 175 gros-sistes européens capables delui ouvrir un catalogue infinid’enveloppes livrables en 24à 48heures, Gettygo a cher-ché la démarcation : interfacepersonnalisable, paramétragedes marges (en pourcentageou valeur absolue) et prixTTC. Aujourd’hui, la plate-forme a retravaillé sa logis-tique pour proposer de l’ex-press. Prix ou délai, le clientchoisira. Arrivée il y a plus de dixans, mais après les marketplacesTyre24 et 07ZR, la plateformeGettygo s’est aussitôt position-née en tant qu’acheteuse et revendeuse de pneumatiques et a centralisé sa facturation avecTVA et écotaxe incluses. Sujetd’importance puisque Gettygodéclare ainsi ses pneumatiquesen qualité d’importateur auprèsd’Aliapur, « là où d’autres s’en affranchissent encore», remarqueThierry Willmann, responsabledes ventes France.

Logistique repenséeDepuis cinq ans, la marketplacepermet également d’écouler lestock excédentaire du profes-

sionnel. Ces démarcations cu-mulées ont séduit les grandscomptes – 50 % de ses clientscomme Mobivia, Euromaster,Vulco, Renault Trucks,Speedy, Roady… –mais également lesconcessionnaires, les MRA (souventsous enseigne) et lesrevendeurs, tous en quête d’uniformisation. Aujourd’hui, Gettygo annonce 9500 comptesactifs en France, Belgique et Espagne. Elle écoule un millionde pneumatiques en France, sondeuxième marché après l’Alle-magne (2,3millions). La moyennede commandes est de 2,6 pneuspour un panier moyen de 180 €.Et depuis deux ans, la plateformeaffine sa logistique, encore pluséprouvée en 2020 par la crise sanitaire et les confinements àrépétition. La faute à Amazon etla montée en flèche des com-mandes en ligne tous secteursconfondus ? Pas si anodin dansla mesure où les prestataires logistiques traditionnels qui travaillent également pour les acteurs du Web ont littéralement« cartonné » en 2020 pour livrerles clients finaux, au détrimentdes pros. «Sachant que le pneu-

matique est lourd, difficile à trierdans les hubs, sans communemesure avec des cartons carrés et bien triés», ironise Thierry

Willmann. Plussérieusement et pour ne plusêtre dépendantd’une logistiquedéfaillante, Get-

tygo apporte une offre expressen J+1 proposée en alternative àune commande normale (livrai-son en 24 ou 48 heures). Prix oudélai, le client a ainsi le choix.

Diversification vers la PR en 2022Enfin, si la diversification vers lapièce de rechange est déjà activeen Allemagne depuis trois ans,elle ne l’est pas en France. Ce serachose faite en 2022. Une refontede l’offre pièces est en cours afind’élargir la source d’approvi-sionnements, de mettre à dis-position plus d’informationstechniques et d’améliorerles délais. «La pièce seracouplée avec notre offre

pneus et jantes. L’objectif est de fidéliser les clients, bien que notre problématique réside dansla livraison, souvent corrélée avec celle du pneu, donc de 24 à48heures, ce qui est trop long pour un réparateur.»Une paradesera-t-elle trouvée avec l’offre express développée pour l’ins-tant sur le pneu ? «Chaque choseen son temps», tempère le direc-teur des ventes France. �

[email protected]

INSPECTION

Michelin lit les pneus avecProovStation

Le groupe s’allie à la sociétéspécialisée dans les portiquesd’inspection automatisée devéhicules. La solution de lecturedes pneumatiques de Michelin,baptisée QuickScan, est ainsi intégrée à l’équipement deProovStation et permet de contrôler automatiquement et instantanément l’usure de l’enveloppe avec une précisionmillimétrique.

ÉCOLOGIE

Norauto recycle100% des pneusL’enseigne de centres autos a recyclé 100 % des enveloppesdémontées dans ses ateliers endix ans, soit 200000 tonnes depneus. Ils sont triés et orientésvers une seconde vie (rechapageou pneu d’occasion). Les plusabîmés sont envoyés chez unvalorisateur… pour finir enroulettes de poubelles, com-bustible de substitution pourles cimentiers…

ÉTIQUETAGE

Nouveau labelsimplifié

Le nouvel étiquetage pour lespneus de voitures de tourisme(C1), camionnettes (C2) et, pourla première fois, utilitaires (C3),est en vigueur depuis mai et se veut plus simple. Il est passéde sept catégories à cinq avec un QR code pour accéder aux informations les plus pertinentes :adhérence sur sol mouillé,niveau sonore, usage sur laneige et le verglas…

Vite !STRATÉGIE

Gettygo propose la livraisonen mode express

APPROVISIONNEMENT

L’Agra creuse sa source chez Puissance PneuLe groupement renforce sonaccord avec le grossiste appar-tenant à Point S pour assurerle sourcing de ses adhérentsdistributeurs et ses clients réparateurs. L’Agra sécurise

l’approvisionnement en pneu-matiques de ses distributeurs et de ses réparateurs sous pan-neau Proximeca et Point Repar.Depuis des années, le groupementtravaille avec Puissance Pneu,

la plateforme BtoB appartenantà Point S, et son portail Pneuma-clic. Celle-ci annonce 77 marqueset 55000 références, sourcéeschez les distributeurs tradition-nels et sur les grosses plate-formes BtoB européennes.

Avoir le réflexe du pneuL’Agra veut enfoncer le clou enproposant aux réparateurs unevitrine digitale personnalisée àleurs couleurs, la possibilité decommander en direct et d’être livrés sous deux à trois jours. Objectif : que le pneu devienneun réflexe dans l’argumentaire

de vente du pro. Est égalementprévue la livraison express surcertains départements. Leursdistributeurs reçoivent une noti-fication avec les statistiques,commandes, livraisons et factu-rations. Cette mise en avant dupneu dans les réseaux fonc-tionne : les distributeurs ontécoulé 2 645 enveloppes en2020 mais déjà plus de 600 au premier trimestre 2021. Les Proximeca et Point Repar annoncent 219 pneus d’octobreà décembre dernier… et 157 depuis janvier. �

M. B.

« Nous travaillons au code postalavec des grossistes régionaux pourune promesse de livraison garantiele lendemain avec un cut-off à18h00 », décrit ThierryWillmann,directeur des ventes France.

Avec Puissance Pneu, l’Agra offre la possibilité à ses adhérents de communiquer plus largement sur leur prestations en pneumatiques.

2,6pneus commandés

en moyenne pour 180 € de panier moyen

Vous voulez recevoir et/ou communiquer dans ce journal ? Contactez Benjamin : [email protected]

Retrouvez le classement des 100 premiers acteurs

du marché pièces de rechange.Suivez les évolutions

du commerce de gros automobile et les

performances économiques des entreprises les plus dynamiques du secteur.

TOP 100 DES DISTRIBUTEURS PIÈCES DE RECHANGE

NE RATEZ PAS NOTRE PROCHAINEÉDITION ENJUILLET 2021

PNEUMATIQUES Zepros 85 | Mai 202124AUTO

RISQUE INCENDIEComment éviter la combustionUn stock de pneumatiques dans un atelier ajouté aux produitscombustibles utilisés constitue un risque important d’in-cendie : colles, produits de vulcanisation, solvants, bouteillesd’oxygène… Autant de facteurs qui ont conduit l’INRS à éta-blir un protocole destiné à amoindrir les risques.• Zone de stockage : Le caoutchouc brûle en dégageant dela fumée et de chaleur. Dès que le premier pneu est enflammé,l’embrasement est rapide et il devient alors difficile de l’éteindreavant destruction complète de la partie inflammable. Il est doncrecommandé de protéger le stock par des systèmes d’extinc-tion automatiques, de prévoir un dispositif de désenfumage et,le cas échéant, un cloisonnement du magasin de stockage.• Zone de travail : Il est essentiel de limiter les stocks et de placerles produits inflammables dans des endroits ventilés afin dediluer l’atmosphère explosive qui pourrait se présenter. Parmiles sources d’énergie susceptibles de provoquer un incendieou une explosion : les travaux par points chauds, les installa-tions électriques, les installations de chauffage, le matérielélectroportatif et le meulage provoquant des étincelles.• Évacuation : Des issues et des dégagements doivent êtreobligatoirement prévus pour une évacuation rapide. Ces déga-gements doivent rester libres de tout obstacle.• Prévention : Des mesures préventives doivent permettred’empêcher qu’une combustion ne se déclare :-> gestion des stockages de produits chimiques et des bou-teilles de gaz (zone dédiée et ventilée, armoire de sécurité…),-> suppression des sources d’inflammation (surfaces chaudes,étincelles, flammes), notamment lors de la mise en œuvre des produits et aérosols,-> interdiction des feux nus hors des postes de travail aménagés,-> fermeture des bouteilles de gaz au niveau des robinets après utilisation,-> vérification systématique de l’état des tuyaux servant àl’acheminement du gaz,-> interdiction de fumer en dehors des zones dédiées,-> dispositifs de désenfumage, alarmes incendie, moyens d’extinction (extincteurs portatifs, RIA, etc.) répartis dans toutle local, à des endroits facilement accessibles et bien mis enévidence. Les matériels seront maintenus en bon état d’utili-sation. M. B.

Après un virage vers le vi-trage et un renforcement durecrutement, Siligom veutbooster le business de ses203 points de vente. Le toutaprès une année 2020 oùl’enseigne de négociants-spécialistes a su tirer ses marrons du feu.En pleine pan-démie, Siligom a fait de la résis-tance avec « seulement » - 7 %en TC4 sur un marché à - 15 %,mais l’enseigne a également renversé la table avec + 9 % enpneumatiques PL (- 4 % pour ce secteur) et + 6% sur l’agraire(étale avec le marché). Son plananticrise a semble-t-il fonctionné,avec le gel des redevances et une facturation centralisée desachats permettant de réduire les

coûts vers les fournisseurs et debénéficier de la garantie finan-cière de l’enseigne.

Portail de commande,com’ pousséeCette année, pour sécuriser lesappros et maintenir son taux deservice, Siligom a mis en place un portail unique de commandepar EDI, baptisé e-pneu.store.L’outil rassemble les offres demanufacturiers et propose en casde rupture celles des plateformeseuropéennes, pour que les adhé-rents puissent faire leurs com-mandes de réassort. Un voletportant sur la communication aégalement été mis en place pourles clients avec notamment descampagnes de SMS locales et

une campagne nationale pour relancer le trafic dans les centres.

Le panneau SiliGlasspour se diversifierUne visibilité qui a aussi favoriséla venue de vingt-cinq candidats,soit un record de candidaturesspontanées. Autre outil avec ladiversification de panneau dontSiliGlass, son concept de vitragetotalisant trente centres (en appui de Viasso pour le sourcing,sa centrale d’achat avec Point S).Lancé en 2020, SiliGlass accé-lère son déploiement non seule-ment vers les adhérents Siligommais également auprès des spécialistes du secteur en mal depanneau. �

M. B.

PLAN ANTICRISE

Siligom tient ses positions

En 2020, Siligom a maintenu son recrutement avec l’intégration de vingt-cinq nouveaux adhérents.

L’Utac Ceram teste in situLa nouvelle norme européenne Ice Grip pour l’adhé-rencesur glace entre en vigueur en mai2021. L’UtacCeram Millbrook réalise des essais sur son site fin-landais d’Ivalo. Quoi de mieux qu’un site situé au-dessus du cercle polaire pour faire les premiers essais d’enveloppes estampillés Ice Grip. Viendrontensuite des tests en laboratoire, sur les sites de Linas-Montlhéry et de Mortefontaine, en France.N

ORME ICE GRIP

PNEUMATIQUES Zepros 85 | Mai 202126AUTO

RECRUTEMENT

First Stop veut500 panneauxLe réseau de distribution deBridgestone a recruté 33 nou-veaux points en 2020 en France,soit 310 points de vente au total,et en annonce vingt supplé-mentaires en 2021. Actuelle-ment la région France/Beneluxcompte près de 400 points devente et espère atteindre les500 en 2022. Dans le monde,First Stop compte 2 000 pointsde vente.

PÉNURIE

La filière manquede matière

Le Syndicat national ducaoutchouc et des polymèresalerte dans son dernier rapportau sujet des tensions sur les approvisionnements enmatières premières, générantune pénurie et une hausse desprix. Retard de livraison, diffi-cultés logistiques… La situa-tion s’avère critique pour denombreux transformateurs decaoutchouc selon le SNCP, plusdangereuse que la crise traver-sée après la récession de 2008.

Vite !Dernière création du manu-facturier japonais, le pneu ultra-hautes performancesPotenza Sport ambitionne de s’implanter en OE auprèsdes marques premium.BMW,Lamborghini et Maserati l’ontdéjà adopté. Testé par l’orga-nisme indépendant TÜV SÜD, le Potenza Sport a obtenu le meil-leur classement pour la distancede freinage sur sol sec et pour lastabilité du véhicule en virage eten ligne droite. «Le Potenza Sportnous ouvre un nouveau chapitredans l’histoire des UHP. Ce pneusport premium permet de rester

constamment en contrôle, tout en laissant s’exprimer les perfor-mances du véhicule», expliqueEmilio Tiberio, directeur tech-nique et COO de BridgestoneEMIA. Conçue et fabriquée en Europe, l’enveloppe est disponi-ble depuis le premier trimestre2021 en 96 dimensions, de 17 à22’’, couvrant ainsi une largegamme de berlines premium,SUV/4x4 et véhicules de pres-tige. Avec le lancement de ce modèle, la couverture du seg-ment Été a été élargie dans lescatégories HRD et ultra HRD. �

M. B.

HAUTES PERFORMANCES

Bridgestone : le Potenza Sport Été débarque

LA RÉDACCaroline [email protected] 60 76 84 55

LA PUBBenjamin [email protected] 61 44 60 52

LA DIFFSandrine [email protected] 49 98 58 45

CONTACTEZ…

La marque de pneus premium néerlan-daise Apollo Vredestein a dévoilé lesnouvelles versions de ses pneus UltracVorti+ et Ultrac Vorti R+. Tenue de routeoptimisée et résistance au roulement plusfaible : ces enveloppes hautes performancessont développées pour les jantes de 18 à 22’’(SUV, sportives et sport). L’Ultrac Vorti+ pré-sente une structure à barrettes d’épaulementet des flancs plus rigides, ainsi qu’une zonede tringle 13% plus large. De nouvelles bandesde roulement à traction élevée ont été intro-duites pour améliorer l’adhérence et réduireles distances de freinage sur routes mouilléeset sèches. L’Ultrac Vorti R+ offre quant à luiun niveau supérieur de précision de direction

et une capacité de maniabilité obte-nuegrâce à un profil de remplis-sage considérablement pluslarge, des flancs plus rigideset une bande de roulementcentrale stable. L’utilisationd’un mélange de gommesnouvelle génération (dansla zone de remplissage, le bourrelet et la carcasse) aété choisie pour réduire larésistance au roulement, per-mettant ainsi une consom-mation de carburant moindre etaméliorant la durée de vie du pneu. �

M. B.

NOUVEAUTÉ

Vredestein dégaine ses Ultrac

Les pénuries de composantset matières premières font la Une des JT. L’industrie est sur les dents, les cons-tructeurs en première ligne.Les ruptures se multiplient,les délais de livraison s’allon-gent, les fournisseurs parentau plus pressé ! Et bien évi-demment, ces tensions se répercutent sur les acteurs de la pièce de rechange. Appuyés sur des stocks sur-gonflés, ils tiennent ! Mais ilne faudrait pas que ce grandmaelstrom dure encore long-temps, même si la pénurie redonne de la valeur ! La re-change tient son rôle d’amortis-seur. Les stocks constitués depuis le premier confinementsont encore là, mais «actuelle-ment, on les vide. Et les réapprosse font attendre avec des délaisqui s’allongent tous les jours», décrit un concessionnaire. Resteque le ralentissement d’activitécompense encore ces livraisonserratiques… Même constat ducôté de la rechange indépendantequi, en surgonflant les stocks dèsfévrier 2020, avait anticipé leNouvel An chinois et de fait, une Chine « tombée malade ».

Sauf que la situation perdure etmême s’aggrave. Les plate-formes de groupement, indé-pendantes, et les distributeurs-stockistes fournissent encoremais au prix de quatre à six moisde stock «quand habituellementavec deux à trois mois, on passaitlarge». Faire tampon pour servirle client en bout de chaîne, maisjusqu’à quand ?

TensionsLe dogme du flux tendu desconstructeurs et équipementiersa le premier montré ses limites.«Pour être tendu, c’est tendu.»Le Covid, déstabilisateur indus-triel avec une Chine à l’arrêt puisen pleine surchauffe, fait toujoursses dégâts. Les constructeurs et les équipementiers peinent àfaire repartir leurs chaînes de production faute de composantset mobilisent tous les stocks disponibles. «Dans ce contexte, la rechange n’est clairement pasprioritaire, du moins chez les fournisseurs OE. La reprise asia-tique est également privilégiée audétriment de l’Europe», s’exas-père un professionnel. Résultat :sur le premier trimestre, les tauxde service descendent à 40 %

chez certains équipementiers,avec un pic à 72% pour les meil-leurs, se plaint un autre distribu-teur, « contre habituellement 90-95% et 85% pour les moinsbons». S’y ajoutent des livraisonsintermittentes. « Une marquepeut fournir pour s’interromprebrutalement suite à une sur-chauffe ou à une forte demanded’un client constructeur toujoursprioritaire. Son concurrent prendalors le relais ! Heureusement quenous stockons trois ou quatremarques sur chaque fonction.»«On jongle, on court tout le tempsaprès les pièces», remarque-t-ondans une plateforme régionale.«Dans les pénuries, ce sont lesmeilleurs qui s’en sortent. Multi-marque, équivalence…»

Inflation menaçanteEt bien évidemment, ce qui estrare est cher. L’opportunisme joue aussi son rôle notammentdu côté des frais de port multi-pliés jusqu’à cinq et des contai-ners manquant à l’appel. En cause :le ralentissement des échanges,disent certains, «une réductionorganisée de l’offre des acteursasiatiques», recadrent d’autres.Mais la hausse des prix des pro-

duits n’est cependant pas encorele sujet phare du moment. Les plans d’achat annuels frei-nent encore la répercussion deshausses des matières premières.Du côté des pièces, pourtantconcurrencées, on parle de +3%à + 5 %. « Les équipementiers en profitent sûrement pour nouspasser des augmentations qu’ilsn’ont pas pu imposer les annéesprécédentes, suppose un granddistributeur qui ne se plaint pas.Nous les répercutons intégrale-ment…» En revanche, les tarifscommencent à sérieusements’emballer sur les produits issusde la pétrochimie (hui les,fluides…, la filtration). «Les pre-mières hausses tarifaires ont déjà été appliquées et les indus-triels anticipent une révision destarifs pour septembre.»

Opportun rééquilibrage ?« En vingt-cinq ans, je n’avais jamais vu une telle situation

avec des augmentations à deuxchiffres sur les emballages plas-tiques, les cartons, les lubrifiants,les liquides…» Effet d’aubainepour justifier plus facilement deshausses ? «Il faut reconnaître que cet épisode arrive après une décennie de stabilité impres-sionnante», tempère un indus-triel. Un mal pour un bien ? Un prix qui augmente accroît la marge en proportion. Pas sûrdonc que l’écosystème, qui devra répercuter ces hausses surle client final, y perde ! Et si aug-mentation il y a, ce sera toujourscela de pris. «Ce n’est plus uni-quement une question de prix. Celui qui a le produit et le serviceest celui qui vend. C’est encore plus vrai en période de pénurie.»Tous espèrent cependant que leflux d’appro reprendra son coursnormal, d’ici l’été pour les plusoptimistes et à l’automne pro-chain pour les autres… �

[email protected]

MÉTIERSRéparateurs agréés 30

Réparateurs indépendants 34

Carrossiers 40

Distributeurs équipementiers 42

Marché freinage 46

Réparateurs VI 50

28AUTO

APPROVISIONNEMENT

Pénurie de pièces : risque ou opportunité?

Après trente-cinq annéescomme concessionnaire Ford, Christian Cellier a opté pour le panneau AD Expert.Une décision murement réfléchie par le P-DG basé àChâteaubernard, près de Cognac (16). « C’est un choix raisonné que j’ai partagé avec les sept salariés de l’entreprise »,lance Christian Cellier. Le distri-buteur Ford depuis 1986 a en effet bousculé l’ADN culturel dugroupe en décrochant le panneauen juillet 2020. Six mois plus tard,l’entreprise a mué en AD Expert.Élément-clé dans une conces-sion, son chef d’atelier n’a d’ailleurs guère été déstabilisé : il venait… du réseau AD.

Valeurs communesEt ni l’anonymat provisoire de son affaire, ni sa nouvelle appar-tenance n’ont eu d’impact sur la fidélité de sa clientèle. « Nousavons une bonne notoriété et une bonne réputation. » Deuxqualités qui, semble-t-il, sont partagées par AD : « Ce choix aété validé par nos clients qui ontdes a priori positifs pour ce ré-seau », a pu constater ChristianCellier. La publicité télé a du bon…Mais ce n’est pas seulementl’image de la marque qui l’a faitopter pour AD parmi toutes lesenseignes qu’il a soigneusementétudiées. « C’est la qualité du lien

humain qui s’est tissé avec Pierre-Olivier Talbot et ses collabora-teurs », dont d’ailleurs MorganeBizaguet qui, en bonne RDAR(responsable développement activité réseau), a suivi tout leprocessus d’adhésion.

Reprendre le contrôledes commandes…Christian Cellier salue égalementla proximité qu’il ne ressentaitplus chez son constructeur.« Nous, les “petits” indépendants,nous sommes devenus des pions appelés dans le meilleur des cas à être rachetés par desgroupes et plus probablement, à disparaître », constate-t-il enmontrant du doigt l’intérêt crois-sant des concédants pour lesventes en ligne. Lui qui a faitjusqu’à 1000 VN et VO par an

n’en faisait plus que le dixième.Et dans un climat qui ne le satis-faisait plus : « Nous étions tribu-taires des choix de gamme duconstructeur, soumis à la pressiond’objectifs irréalistes, de visites-mystères mensuelles, de déci-sions prises sans tenir compte du terrain… », égraine-t-il. Celuiqui a le sentiment d’être rede-venu chef de son entreprise n’aaucun regret et s’estime reposi-tionné dans le bon sens du marché.

… quel que soit le constructeurGrâce à l’enseigne multimarqueVPN qu’il a logiquement mise en valeur sur sa façade, il peutmaintenant offrir du « 0 km » en toutes marques, une offre assortie des contrats d’entretien

AD. Et s’il constate que le diag-nostic multimarque n’est pastoujours aussi performant que lesvalises Ford pour les véhicules dela marque, Pierre-Olivier Talbot,le DG d’Autodistribution Talbot,assure qu’avec DAF Conseil,« nous commençons à déployer les formations Passthru de quatre jours qui vont permettred’accroître encore la compétencetechnologique des adhérents ». Et pour P. O. Talbot, l’arrivée deChristian Cellier, de son entrepriseet de son équipe « donnent dusens à la montée en gamme d’ADque nous déployons depuis desannées », indique celui qui à Niorta aussi récemment converti l’activité carrosserie d’un conces-sionnaire BMW… en AD Carros-serie. �

[email protected]

CONCESSION

Pourquoi un concessionnaireFord bascule AD Expert

RÉPARATEURS AGRÉÉS Zepros 85 | Mai 202130AUTO

TÉLÉMATIQUE

Chez Stellantis, les ateliers branchent tous les clientsDepuis cinq ans, le SAV del’ex-PSA propose un servicede télémaintenance lors del’acquisition d’un véhiculethermique neuf. Cela fonc-tionne si bien que l’offre est étendue aux véhiculesd’occasion et/ou électrifiés,mais aussi aux petites flottes.Le groupe Stellantis cible doncplus large en étendant le serviceaux clients qui ont acheté un véhicule électrifié (hybride et

électrique) aux véhicules ther-miques d’occasion. Mieux, la télé-maintenance est proposée auxclients professionnels qui ontmoins de cinq véhicules et quiachètent un VN dans les réseauxPeugeot, Citroën et DS Auto-mobiles. Car depuis 2016, le dis-positif de télémaintenance – un boîtier embarqué qui remonteles informations au constructeur– a eu le temps de séduire les clients en les alertant sur

l’échéance d’un entretien ou lanécessité d’une intervention. Moment qui est aussitôt captépar le service client qui trans-forme l’essai en rendez-vous caléà l’atelier de son choix, pourtoutes les marques de la constel-lation (Peugeot, Citroën, DS, Opelet Vauxhall). Un service qui estnoté 9/10 par les clients eux-mêmes et génère un taux de recommandation de 65%. �

[email protected]

MOBILITÉ

PSA Retail optepour M-WheelLa start-up bordelaise a signé un contrat de mobilité avec PSARetail pour Bordeaux, Toulouse,Marseille et Paris. Ainsi, dans 31 centres, lors de sa prise derendez-vous pour faire réviser ou réparer son véhicule, le clientpeut réserver un vélo ou unetrottinette électrique, un véhi-cule de courtoisie et revenirlorsque son véhicule est prêt.

RENTABILITÉ

Le réseau Kiaaffiche + 1,4%La rentabilité 2020 de la marque coréenne en France frôle les 1,4 %. Pourtant, Kia n’a vendu que 39000 véhicules(- 13,3 %) mais les distribu-teurs ont bénéficié d’une gammede VN très récents, notammentavec le restylage des Picanto, Rioet Stonic, et de la croissancedes ventes de modèles élec-triques avec son e-Niro (5eplacedes véhicules électriques lesplus vendus en France). Kia viseles 47500 voitures en 2021(soit 2,5% de pdm).

Vite !

Le lien de proximité, d’écoute et d’accompagnement ont également joué dans le choix d’être un AD pourl’ancien concessionnaire Ford, qui avait passé trente-cinq ans sous la bannière du constructeur.

En cinq ans, le service de télémaintenance proposé par les conces-sionnaires à l’achat d’un VN a séduit un million d’utilisateurs en Europe.

RÉPARATEURS AGRÉÉS Zepros 85 | Mai 202132AUTO

La carence en ressources qualifiées pour les métiers de la réparation a poussé le sixième distributeur deFrance à lancer sa propreécole ! La Maurin Tech Aca-demy forme ainsi des jeunespour alimenter ses 118 con-cessions. Face à une pénurie de main-d’œuvre persistante, résultat combiné d’une politiqueanti-filière pro et d’une image péjorative en mode « cambouis »des métiers de l’auto, les distri-buteurs réagissent. Déjà vu dansd’autres groupes comme EmilFrey avec Sellscar, ou encore la

Gemy Tech Academy du distri-buteur mono-marque PSA,l’école de formation du groupede distribution Maurin a ouvertses portes en début d’année.

En collaboration avec la FFC et PPGAu cœur de cette première ses-sion 100% dédiée à la peinture,la prise en charge de trois sta-giaires en reconversion profes-sionnelle. Ils ont ainsi bénéficiépendant trois mois d’un pro-gramme associant le CFA de laFFC à Villeneuve-la-Garenne (92)et PPG pour la validation des 

acquis techniques. Ils ont ainsipassé deux jours et demi chez le fabricant pour apprendre lesbases de la colorimétrie, les tech-niques d’application des ap-prêts… Le groupe Maurin a également plongé ses recrues en immersion dans l’une de ses118 concessions (Ford, Nissan,

Suzuki et Mercedes). À la clé,trois CDI confirmés pour les can-didats venus rejoindre les 2600collaborateurs du distributeur aux1,3 Md€ de CA (45000 VN en2020, 772000heures d’atelier).Parce que l’on n’est jamais aussibien servi que par soi-même… �

M. B.

Le groupe de distribution aux80 concessions en Rhône-Alpes surfe sur la digitalisa-tion galopante des processatelier. Jean Lain vient d’ins-taller des bornes de réceptionen serv ice permanent.La poussée du digital dans tousles process est une évidence depuis plusieurs années, mais2020 aura eu l’effet d’un accélé-

rateur, et certains poussent encore la démarche. Dernierexemple en date : les bornes deréception automatiques dugroupe Jean Lain pour la déposedes véhicules même pendant lafermeture de ses ateliers. Pourl’heure, deux bornes de seize casiers chacune sont en test surdeux sites. Exactement à l’imagedes casiers Amazon et La Poste

qui proposent la récupération des colis à toute heure, le clientdépose son véhicule à n’importequel moment en remettant lesclés dans un casier sécurisé. Il peut aussi récupérer un véhiculede remplacement avec le contratde prêt et payer en ligne la fac-ture. Nom de code des casiersJean Lain : l’Atelier 24/7… �

M. B.

RÉCEPTION

Jean Lain en mode Amazon

MARQUES VPN ÉVOL. %Cumul 03/2021 2021-20220Mars en trompe-l’œil

+ 191,7 % par rapport au mois de mars 2020, soit 182765immatriculations VP ! En réalité, un simple rebond techniquesi l’on considère les 62668 immatriculations enregistréesen mars 2020 (soit - 72 %). Comparé à 2019, le marché est en recul de 20%. Retenons qu’au cumul depuis janvier,la croissance est de 21 %, à 441800 VP écoulés.

MARQUES VPN ÉVOL. %Cumul 03/2021 2021-2020

PEUGEOT 85 323 17,0

RENAULT 67 634 0,6

CITROEN 45 434 14,3

DACIA 30 675 85,0

VOLKSWAGEN 26 755 36,1

TOYOTA 26 709 22,0

FORD 15 095 40,8

MERCEDES 12 686 41,0

B.M.W. 12 264 20,0

AUDI 11 543 27,5

KIA 10 809 25,9

HYUNDAI 10 421 25,6

OPEL 10 380 -8,2

FIAT 9 432 10,4

NISSAN 9 157 3,4

SKODA 8 396 43,7

SEAT 7 710 32,3

SUZUKI 6 593 98,6

MINI 6 399 47,8

IMMATRICULATIONS DE VOITURES PARTICULIÈRES EN FRANCE

TESLA 5 788 ++

DS 5 786 -20,8

VOLVO 4 085 31,6

MAZDA 2 659 45,8

JEEP 2 299 ++

LAND ROVER 1 503 22,7

HONDA 1 332 10,8

AUTRES 1 172 ++

LEXUS 1 120 -16,7

PORSCHE 784 -20,7

SMART 431 72,4

MITSUBISHI 426 -49,6

ALFA ROMEO 320 -11,1

JAGUAR 315 -26,4

ALPINE 221 ++

FERRARI 68 ++

SSANGYONG 44 ++

MASERATI 18 ++

SUBARU 5 -84,8

Cumul 2021

+21%soit 441800 véhicules

Mars 2021

+191,7%soit182765 véhicules

FORMATION

Maurin forme lui-mêmeses carrossiers peintres

RATIONALISATION

Tuppin Mary passe100 % MaryAprès le rachat et l’intégrationdouce depuis 2018, l’heure està la rationalisation : les 23 con-cessions et agences Peugeot,Citroën, DS, Opel, Hyundai etSkoda du groupe Tuppin dansles Hauts-de-France passent à100 % sous la bannière dugroupe Mary. C’est également le cas de la plateforme de dis-tribution de pièces TDPR et du centre de livraison AOA àSaint-Quentin (02).

RELATION CLIENT

Toyota enaméliorationcontinueLe premier constructeur mondialtruste le Podium de la RelationClient® Kantar TNS/Bearing-Point* : Toyota est premier dansla catégorie auto et deuxième duclassement général. Ses pointsforts : la clarté des contenus, la cohérence multicanale, la réponse adaptée, la traçabi-lité et le Customer Effort.

Vite !

Les jeunes recrues du groupe Maurin ont déjà reçu leur attestation de réussite comme peintre en carrosserie et leur contrat de travail.

En avril2020 sortait le décretlibérateur donnant les cléspour la transformation desvéhicules thermiques âgés de plus de cinq ans en versionélectrique suivie d’une primeà la conversion. Un an après,il n’y aurait toujours pas devéhicules rétrofités sortis desateliers de la dizaine d’acteursspécialisés en France.Le décretdu 3 avril 2020 a bel et bien offert la reconnaissance officiellenécessaire au rétrofitage élec-trique pour faire sortir la spécia-lité naissante de la case bricolageet lui permettre de s’estampillerde l’étiquette de process semi-industriel. Les pouvoirs publicsont apporté leur soutien à la filière. Outre octroyer un bonusécologique dès juin 2020, une« prime rétrofit électrique » pou-vant aller jusqu’à 5000 € a étémise en place… abondée par cer-taines régions. Ainsi, le rétrofitd’une citadine facturée à partir

de 15000 € coûte moitié moinsen cumulant l’aide de l’État etcelle des régions. De quoi fairedécoller le secteur et ouvrir deshorizons aux ateliers en recherchede diversification.

Procédure laborieuse…Sauf que pour obtenir ce sésame– à la barbe des constructeursréticents à voir leurs vieux mo-dèles électrifiés par des start-up

alors qu’ils investissent lourddans leur nouvelle gamme élec-trique – la procédure est longueet complexe. «Les politiques ontaccepté de faire sauter certainesbarrières (accord du constructeuret obligation de re-homologationtotale de la voiture convertie) àcondition que nous adoptions desbatteries ayant subi des tests ++et que nous soyons capables deconstruire un process de trans-

formation reproductible», expli-quait à Zepros Après-venteAmaury Libeau, patron de Tran-sition-One et cofondateur de l’association AIRe*. Donc le pre-mier frein à la mise sur la routede ces véhicules équipés de kitde conversion est l’obtention del’homologation, «de série pourchaque modèle et pas à l’unité».Les process peuvent prendrejusqu’à cinq mois! Les premièreshomologations ne devraient doncpas tomber avant l’automne. La filière estime que la crise pan-démique est en partie respon-sable du retard à l’allumage.

Un marché potentiel à 1 Md€ de CAAutre frein identifié par l’asso-ciation : le sous-financementd’une filière principalementconstituée de start-up qui pei-nent à investir massivementdans les coûts d’homologation. Il faudra donc être encore patient

pour commencer à attaquer cemarché de niche entrant parfai-tement dans la case diversifica-tion des ateliers indépendants.Car une fois homologués, les kitsdevront être montés par des ins-tallateurs habilités (process également encadré par le décret)pour un ou plusieurs types de véhicules. Une niche, mais por-teuse à en croire les défricheursdu marché. L’association AIRe adans le viseur un potentiel sur3 % du parc roulant, soit 1,2 mil-lion de véhicules (de plus de cinqans) rétrofités à l’horizon 2025pour un CA de 1 Md€. Une clien-tèle qu’ils vont aller chercher notamment du côté des pros (artisans, commerçants…) vou-lant passer les portes des zonesà faibles émissions… qui vont sefermer aux plus vieux véhicules(à partir de Crit’Air 3). �

[email protected]

* Acteurs de l’industrie du rétrofit élec-trique.

ÉLECTRIFICATION

Rétrofit électrique : mythe ou réalité

RÉPARATEURS INDÉPENDANTS Zepros 85 | Mai 202134AUTO

ENVIRONNEMENT

L’éco-entretien inspire les politiquesUn véhicule bien entretenuest un premier pas économi-quement acceptable vers la réduction de la pollution.Cette mesure de bon sensportée par l’Association ÉcoEntretien (AEE) a été enten-due par deux députés prêts àporter le fer dans l’hémicyclepour en faire le sésame dansles zones à� faibles émissions(ZFE). Julien Aubert, député duVaucluse, et Marc Le Fur, députédes Côtes-d’Armor, ont déposéun amendement à l’article 27 duprojet de loi portant « lutte contrele dérèglement climatique et ren-forcement de la résilience face à ses effets ».

Ne pas stigmatiser les automobilistes…Objectif : faire bénéficier d’unedérogation aux véhicules anciens(Crit’Air 3,4,5) mais estampillés« éco-entretenus », leur permet-tant de circuler au moins un ansupplémentaire dans les 35 ZFE.

Et il y a urgence car dans sa ver-sion actuelle, « l’article 27 prévoitnotamment d’exclure d’ici quatreans dans trente-cinq nouveauxterritoires les véhicules dieseld’avant 2011 et essence d’avant2006, soit près d’un automobi-liste sur deux, alerte l’AssociationEco Entretien (AEE). Cet amen-dement ne remet nullement en cause la création de ZFE dansles agglomérations de plus de150000 habitants. Mais pour être efficace et accepté par tous,le texte de loi ne doit ni sous-esti-mer la réalité économique et sociale de notre pays, ni créer uneexclusion brutale de millions denos concitoyens des grandes agglomérations. » « Que certainspolitiques comprennent que leparc roulant, s’il est bien entre-tenu, est aussi un levier pour fairebaisser les niveaux de pollution etune victoire pour l’association,mais aussi une belle reconnais-sance pour les pros », s’enthou-siasme Étienne Diot, délégué

général de l’association. Un levierpolitique essentiel pour donnerun élan supplémentaire à la dé-marche d’éco-entretien qui ras-semble aujourd’hui 500 garageslabellisés huit ans après son lancement.

L’AEE accélère son lobbyingL’association pousse donc sonlobbying « certes modeste, maisciblé pour plus d’efficacité ». Après cette entrée à l’Assembléenationale, elle va porter son dos-sier au Sénat et dans les régions,élections régionales de juin obli-gent ! Le message devrait êtreentendu par des politiques qui

pourraient rebondir sur cette approche « sociale » face à desélecteurs qui voient rouge lorsqu’onles oblige à mettre à l’index leurvéhicule. Les stigmates des gilets jaunes nés suite à la sévé-risation du contrôle techniquesont encore à vif ! La mesure pro-posée a d’autant plus de chancede sortir qu’il s’agit finalementd’un simple sursis à l’investisse-ment et qu’elle ne remet pas encause le grand dessein écologiqued’amélioration de la qualitéde l’airissu des propositions de citoyensdans le cadre de la Convention citoyenne pour le climat ! �

C. R.

MARKETING

AutoFirst s’attaqueaux VHEL’enseigne pilotée par LKQ VanHeck Interpeces France lanceson offre pour véhicules hybrideset électriques Expert Mobilité+.Première étape : une campagnede formation animée par DAFConseil pour obtenir l’habilitationélectrique de niveau 2 permettantd’intervenir sur ce type de véhicule.Seconde étape : faire savoir que l’on est habilité à intervenirsur les VE via le kit communica-tion PLV Expert Mobilité+ mis à disposition par AutoFirst.

CONTRÔLE TECHNIQUE

SGS teste la RSEQuatre centres sous enseignesAuto Sécurité, Sécuritest etVérif’Autos sont labellisés « com-merçant responsable » suite à lasignature par SGS du « Manifestedu commerce et du service res-ponsables ». À Saint-Quentin (02),Chamant (60) et Rocbaron (83),la RSE était déjà active : tri desdéchets, éclairages LED, optimi-sation ergonomique des tâches,aménagement vert des parkings…

Vite !

La Peugeot 504 Coupeest le nouveau véhicule

retrofite proposé parRétrofuture.

Partir à la conquête desflottes fait partie du plan stra-tégique Préférence 2022 détaillé en 2018. L’an passé,l’enseigne frappait un grand coupen nouant avec Arval un accord-cadre national pour l’entretien-réparation mécanique de la flottedu loueur. Une première pour cetype d’acteurs qui, jusque-là, ne faisaient entretenir leur parc(hors pneus) qu’au travers desréseaux de marque… Nouvellebrique en 2021 : les garages ADMécanique se lancent dans lamaintenance prédictive, un nou-veau service à destination desclients professionnels, avec ADConnect. « Cette solution conçue

en partenariat avec Optimum Automotive (géolocalisation, remontée des informations essentielles, codes défauts appa-raissant sur le véhicule) s’adresseà tous les types des flottes,grandes ou petites, et concerneaussi bien les véhicules particu-liers que les utilitaires jusqu’à 3,5 tonnes », précise Eddy Albert,le responsable national des ré-seaux mécanique VL. Il s’agitpour le réseau de toucher une population particulièrement largede pros : TPE/PME, artisans,professions libérales… desconducteurs qui utilisent leur véhicule de manière intensive. �

[email protected]

DIVERSIFICATION

Positionnement BtoB(ré)affirmé pour AD

Zepros 85 | Mai 2021 RÉPARATEURS INDÉPENDANTS 35AUTO

La région Grand Est relanceune opération de soutien à laconversion bioéthanol.Depuisle 1er avril, la région Grand Est pro-pose aux résidents de ses dix départements une aide, sans con-dition de ressource, leur permet-tant, pour 1 €, de faire installer unboîtier de conversion E85 sur leurvéhicule (dans la limite de 900 €par kit). L’opération porte sur lesmille premiers dossiers présentés.Elle bénéficie à l’ensemble des

solutions d’installation de boîtierE85 homologué (Biomotors,FlexFuel Energy Development,ARM Engineering, Borel, eteFlexFuel). La région réitère ainsiune démarche testée l’été dernieret qui avait été un succès avec lesmille boîtiers partis en quinzejours. Outre le Grand Est, les ré-gions Paca ou encore les Hauts-de-France soutiennent égalementla reconversion bioéthanol. �

C. R.

BIOÉTHANOL

Le Grand Est sponsorisedes boîtiers de conversion

RÉPARATEURS INDÉPENDANTS Zepros 85 | Mai 202136AUTO

FORMATION

Recalibrer les ADAS de A à Z par DAF Conseil

Modules de formation en e-learning et présentiel, hot-line dédiée : le spécialiste de l’assistance et de la for-mation technique propose unpackage complet d’accompa-gnement pour le recalibragedes systèmes d’aides à laconduite.Nouvelle brique dansl’aide au calibrage des ADAS,DAF Conseil met donc à dispo-sition une hotline dédiée acces-sible sur abonnement. Sa mis-sion : aider les utilisateurs dans la maîtrise de leur outil decalibrage et dans la résolutiond’éventuels dysfonctionnements.Mais avant cette étape opéra-tionnelle, les techniciens doiventpasser par la case formation. Depuis un an, l’organisme de for-mation propose les étapes pourintégrer cette prestation de reca-libration d’ADAS, incontournablesur les véhicules récents. « En casde choc, d’intervention sur les suspensions ou les trains roulants,de remplacement d’un élémentde carrosserie, du pare-brise, de calculateurs ou capteurs, un réglage et/ou un calibrage de ces dispositifs est nécessaire pours’assurer du parfait alignementdes caméras et radars avec l’axede déplacement du véhicule », rappelle-t-on chez DAF Conseil.

Formation en deux étapesDeux types de formation sontproposés. Première étape en

e-learning pour acquérir unebonne connaissance des ADAS(emplacements, différentes tech-nologies…) et de leur fonction-nement (l’impact d’un mauvaiscalibrage sur le comportementdu véhicule) via huit modules de 15 à 20 minutes, pour une durée totale d’environ 3 heures.Seconde étape pour aller plusloin: deux journées sont propo-sées en présentiel. La premièrejournée propose une approchethéorique (fonctionnement descapteurs et méthodes pour lamaintenance ou la remise en état des véhicules qui en sontéquipés). Elle est suivie d’unejournée de formation en présen-tiel permettant aux stagiaires deréaliser des procédures de cali-brage statiques et dynamiques.À l’appui de ces séances pra-tiques, les sept principaux por-tiques de calibrage du marchésont mis à disposition (Autel,Bosch, Brainbee, Delphi, Gut-mann, Snap On et Texa) pour familiariser les stagiaires avec les outils dont ils disposent dans leur propre atelier. « Chaquesystème a sa propre façon defonctionner en fonction descontraintes des constructeurs.Aussi, les procédures de calibrageet de réglage avec les outils dediagnostic et les supports de ciblesont propres à� chaque modèle »,explique DAF Conseil. �

C. R.

DIVERSIFICATION

Midas redéploie l’offre CarglassLancé auprès d’une quinzaine de sites au second semestre 2019,le partenariat Midas/Carglass a été arrêté par le Covid ! Le dé-ploiement a été relancé en début d’année avec l’objectif de proposer une prestation vitrage dans 250 centres Midas au prin-temps. Le technicien de centre Midas peut proposer à son clientla prestation Carglass. Le spécialiste du vitrage va alors renvoyerau client une proposition de rendez-vous en moins de 4heures.

Vit

e !

Zepros 85 | Mai 2021 RÉPARATEURS INDÉPENDANTS 37AUTO

Avec l’immobilisation pro-longée des véhicules due àl’épidémie de Covid-19, ZF Aftermarket recommandeaux ateliers de proposer uncontrôle de printemps à leursclients. Consigne : chasser l’humidité qui peut avoir des répercussions sur les compo-sants du châssis et entraîner des dommages par corrosion. En premier lieu, vérifier les freins,les pièces de suspension et lesamortisseurs. Selon l’équipe-mentier, quelques jours de pluiesuffisent à recouvrir les disquesde frein d’une légère pellicule derouille qui se résorbe au premierfreinage. Mais si l’humidité et lesel imprègnent les pièces sur plusieurs semaines, le matériaupeut se corroder en profondeur,entraînant bruits, vibrations…rouille et corrosion des élémentsde commande. Ensuite, procéderà une inspection des pièces

de suspension, des barres d’accouplement et des amortis-seurs lors du contrôle. La cré-maillère de direction peut se cor-roder et le système hydrauliquetomber en panne. Par ailleurs, il faut veiller à l’usure des amor-tisseurs. Les basses tempéra-tures augmentent aussi la raideurdans la suspension en raison du durcissement des pièces encaoutchouc métal. �

C. R.

TUTO

Jouer le conseil avec lecontrôle de printemps

Pour aider les réparateurs àbooster leur visibilité en ligne,la plateforme d’intermédia-tion lance la Vroomly Aca-demy. « DRH, commercial, gé-rant : les casquettes endosséespar les garagistes sont nom-breuses. Et quand il s’agit de digital, ils ne savent pas forcémentcomment s’y prendre ou par où� commencer», décrit Alexis Frèrejean, CEO de Vroomly. D’oùle lancement d’un programme deformations gratuites pour aiderles garagistes – partenaires ounon de Vroomly – à� mieux maî-

triser leur digitalisation. Au pro-gramme : un module par se-maine en trois vidéos sur lesthèmes :• Google My Business : un indis-pensable pour votre garage. Mais pourquoi ?• Facebook : comment créer etanimer une communauté ?• Site web : faut-il investir ?• E-réputation : comment l’amé-liorer ?• Devis et rendez-vous en ligne :comment en proposer a� vosclients ? �

C. R.

DIGITAL

Vroomly Academy : des tutos pour les pros

RÉPARATEURS INDÉPENDANTS Zepros 85 | Mai 202138AUTO

ÉQUIPEMENT

Keybas lance le parcours client et véhicule 100 % digitaliséAvec Tracking for Mobility,l’ex-France Atelier digitaliseentièrement le parcours duvéhicule dans l’atelier.Sa mis-sion : assurer un suivi en tempsréel des véhicules par les clientset optimiser chaque étape de réparation ou de reconditionne-ment VO. Combinant les équi-pements de garage de dernièregénération, l’utilisation de tech-nologies de géolocalisation indoor/outdoor et la mise en placede solutions IT communicantes*,la société spécialisée dans l’internet des objets (IoT) auto-matise une succession de ser-vices. KBTrack permet l’inspec-tion des dommages par lacombinaison d’un scanner pneu-matique et d’un portique de

scanner carrosserie, ainsi que le contrôle de batterie motrice.

Optimisation du flux…Identification et chiffrage, locali-sation du véhicule à chaque poste de réparation : le flux dansl’atelier est optimisé, avec lemoins d’intervention humainepossible. Dès sa prise en charge,le véhicule est équipé d’un boîtierqui permet de suivre son par-cours à l’atelier. Il peut même sedéplacer seul grâce à un systèmede translation automatique breveté, piloté par une machineconnectée distante. Résultat :amélioration et suivi de la pro-ductivité des compagnons et despostes de travail, optimisation de la gestion de leur planning…

pour au final arriver a une meil-leure expérience client.

… et donc meilleure productivitéPour les réparateurs, la solutiondoit ouvrir vers des ventes addi-tionnelles rendues possibles par les gains de productivité pourune meilleure rentabilité. Quantaux pros du VO, ils peuvent

réduire de cinq jours l’immobili-sation. «Considérable lorsque l’on sait que celle-ci peut coûterun minimum de 23€ par jour etqu’un véhicule peut être immobi-lisé vingt jours en moyenne», s’enthousiasme Mickaël Perrin,P-DG de Keybas. �

[email protected]* NFC, RFID, WiFi, infrarouge, ultra-sons, GPS, Bluetooth et UWB.

OUTILLAGE

SAM muscle sesservices en ligneSAM Outillage met en place denouveaux outils marketing digitaux. Il est déjà possible de visualiser les catalogues inter-actifs sur le site internet de lamarque. Les clients bénéficientd’un espace digital personnaliséoù ils peuvent suivre leurs statistiques, commandes etlivraisons. La SAM E-Academysera accessible en ligne. Il serapossible d’y poser ses questionset y seront présentés des solu-tions techniques et le suivi desprésentations d’innovations.

SPÉCIALISTE

Speedy valide le SADInitié pour cause de pandémie, le service à domicile s’installedéfinitivement chez le spécialiste.Ainsi, le service de convoyage –domicile/lieu de travail/atelier –est maintenu. De même est déployée dans l’Hexagone uneflotte de 50 unités mobiles desexperts Speedy pour assurer lesprestations à domicile des clientsprofessionnels et particuliers : vitrage, calibration de caméra,rénovation d’optiques, dépan-nage batterie, désinfection…

Vite !

RÉSEAU

First Stop gonfle son offre de prestations mécaUne belle année 2020 de recrutement donne de l’ambi-tion à l’enseigne adossée à Bridgestone, et notammentdans les services d’entretienauto, hors pneumatiques.Trente-trois nouveaux points devente en 2020 et vingt de plusespérés sur 2021 : belle perfor-mance et vrai challenge en cettepériode de crise sanitaire. Maisle maillage reste le nerf de laguerre pour les enseignes quiveulent jouer la proximité. FirstStop gonfle son panier de ser-vices, hors sa spécialité de pneu-

maticien. Elle travaille au dé-ploiement d’une offre de décala-minage et d’installation de boî-tier de conversion E85 avec son

partenaire FlexFuel Energy Deve-lopment. Autre levier à l’étude :le déploiement d’une flotte d’ate-liers mobiles dédiée aux véhicules

légers. Ces nouveaux servicesviendront compléter la boîte à outils des 310 ateliers à ses cou-leurs. L’enseigne dispose déjàd’une solution de devis et prisede rendez-vous en ligne, d’un process de marketing prédictif(alertes et conseils personnalisésvia SMS et e-mails) et pourrabientôt proposer l’offre de vitragedéveloppée en partenariat avecFrance Pare-Brise en cours de déve-loppement. De quoi promettreun service complet auprès desclients finaux (BtoC et BtoB). �

C. R.

First Stop a signé 33 ateliers français en 2020et deux de plus cette année, ce qui fait monterle maillage à 310 points de service.

Les litiges opposant Axa etdes réparateurs de vitragenon agréés se multiplient. En cause : un nouveau dispo-sitif sur le bris de glace accuséde contourner la cession de créance et d’imposer les tarifs. L’assurance s’en dé-fend. Une centaine de dossierss’accumulent sur le bureau de laFFC. Refus de payer des cessionsde créance, paiement partiel ou règlement direct à l’assuré…Vitreurs indépendants, carros-siers et agents dénoncent le dis-positif bris de glace d’Axa lancéen mars 2020. Comprenant outil de prise de rendez-vous enligne (Selfcare) et plateforme dédiée (Axa BDG), il inciterait

les assurés à s’orienter vers desréparateurs agréés*. Dans le cascontraire, l’outil de chiffrage del’assureur (Certiglass) indemni-serait le client – environ 53 €/hpartout en France – suivant un calcul jugéopaque par laFFC, sans tenirco m p te d e l a liberté du prixdes réparateurs. Bémol : Axa pré-conise «le tarif horaire public leplus élevé de nos partenaires».Son objectif affiché est de favo-riser la transparence pour sesclients et de lutter contre les abusde certaines enseignes attirantleurs clients avec de coûteux cadeaux. Mais la procédure de

cession de créance est égalementexplicitement visée**… «Nous ne refusons pas les cessions decréance et nos assurés sont libresde choisir leur réparateur, glacier…Nous n’interférons pas auprès

des réparateurs qui ont eux aussile libre choix des réparations à effectuer», répond Axa. L’assu-rance affirme que ces litiges sontgénéralement liés à l’absence de déclaration préalable, condi-tion de garantie pour tous sinis-tres. Cependant, plusieurs répa-rateurs non-agréés témoignentqu’Axa ne serait pas seule à résister à leurs cessions decréance : Allianz, Direct Assu-rance, Generali, Pacifica… Et laréparation-collision subit lemême phénomène. �

[email protected]* A+Glass, Carglass, France Pare-Briseou Mondial Pare-Brise.** Notamment dans un document interne de l’assurance (émis avant la récente loi DADDUE).

ORGANISATION

Mavimplantrajeunit

L’outil en ligne permet de créerune maquette 3D d’un futur atelier et de projeter l’implanta-tion de mobilier et de machines.Sa nouvelle version intègre laprévention des risques profes-sionnels en amont. Elle offreaussi plus de souplesse sur leparamétrage des zones d’accèset à risques ainsi que sur l’orga-nisation des circulations et desflux. Le site permet égalementle partage d’un projet entre différents utilisateurs.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

25000 prosexploitent Qapter

L’outil d’estimation des dom-mages intelligent de Sidexa a été déployé au niveau mondial le1ermars dernier. Vingt-cinq millecarrossiers peuvent désormaisréaliser des devis en moins detrois minutes, quel que soit leurniveau de qualification. Lespromesses de l’outil : réductiondes délais, gestion des coûtsd’exploitation améliorée et optimisation du parcours client.

FORMATION

Programmes duCesvi en vidéo

L’organisme de formation et de certification de Covéa vient de lancer une série de teasers de ses différents programmes envidéo. Sur les trois teasers déjàparus, deux sont consacrés auxprocess de réparation sur lesnouveaux aciers, l’aluminiumet la réparation des matièresplastiques. Ils sont diffusés surYouTube et sur les pages offi-cielles de Cesvi France sur lesréseaux sociaux.

Vite !

Les carrossiers sont formés et accompagnés pour exploiter au mieuxle tableau de bord maison en complément du DMS Alpha Fix.

PIÈCES

La PRE fait son chemin

VITRAGE

Passe d’armes autour de la cession de créance

La pièce de réemploi gagne du terrain, notamment sur les véhiculesles plus âgés, et devrait prochainement atteindre les 5 % de pdm.

GESTION

Fix Auto étoffe son DMSLa franchise adopte Fix Repor-ting, un outil de gestion com-plétant celui déjà utilisé parses membres pour piloter leurentreprise. «Développé en interne à partir de nos vingt ansd’expérience, il est taillé sur mesure pour Fix Auto. Il complèteainsi notre DMS Alpha Fix, version personnalisée de l’outil développé par Lacour», expliqueLaurie Garcia, responsable com-munication et marketing de l’en-seigne. Concrètement, il permetau gestionnaire de la carrosseriede suivre en temps réel planning

de charge, entrées et sortiesd’atelier, gestion des déchets, devis et expertises… Mais sur-tout, il le tient informé du CA etdes marges via le coût moyen parclient et type d’activité. Parallè-lement, ce logiciel de gestion permet aux membres de l’enseignede se comparer les uns aux au-tres pour partager leurs pointsforts, identifier et surmonter leursfaiblesses. L’outil comprend aussiune partie satisfaction client à laquelle la tête de réseau con-sacre une équipe dédiée. �

N. G.

CARROSSIERS Zepros 85 | Mai 202140AUTO

En 2019, Axa a indemnisé quelque210000 sinistres bris de glace.

Malgré la baisse de la sinis-tralité en 2020, la part mo-deste des pièces de réemploi(PRE) augmente sur le mar-ché global, d’abord pour réparer les véhicules les plusâgés. Sur un marché de la rechange stable, voire en reculselon les familles de produitsconcernées, SRA observe le succès de la PRE. L’organismerelève que l’an dernier, 3 % despièces réglées par les assureurssont d’occasion, soit la quatrièmeannée consécutive d’une crois-sance modérée mais solide.«C’était 2,7% en2017 et2018

et 2,9% en 2019», rappelle SRA.Bien entendu, leur part augmenteavec l’âge du véhicule réparé. De 3,7 % de PRE utilisées pourles véhicules de 8 à 10 ans, ce taux passe à 8,1 % pour les « 10 et 15 ans» et grimpe à 19,7%pour les modèles de plus de 15 ans. Les cinq pièces les plus«réutilisées» sont la porte avant,le hayon, la porte arrière, l’aileavant et le capot. La hausse desprix sur les pièces neuves poussela PRE, qui pourrait prochaine-ment franchir la barre des 5% depart de marché. �

[email protected]

+ 7%des coûts vitragepour Axa en 2021

Jean-Luc Chiron (secrétairedu CSE, représentant la CFE-CGC) et Rémi Veyssière (dé-légué CGT) font le point à mi-parcours.

Où en êtes-vous des négociations?Jean-Luc Chiron et RémiVeyssière : Au début, notre direction et le groupe Emil Freyvoulaient nous imposer leur planà l’échéance du 24février au boutde six réunions, alors que la loiencadre la procédure du PSE d’undélai de trois mois. La réalité, c’estque 112 suppressions de postesont annoncées et la fermeturede six magasins, dont certainshistoriques. La direction envisagede supprimer des ateliers tech-niques que des collaborateurs

seraient prêts à reprendre. Depuisdeux mois, nous travaillons surles critères de départ, mais nousaimerions discuter de l’avenir de l’ensemble des salariés, êtreécouté sur des propositions alter-natives. La direction pourraits’inspirer de modèles existantschez certains concurrents.

Une plateforme livrerait en H+4dans sa zone de chalandise et enH+24 ou H+48 au national pourle matériel. S’appuyant sur lesagences relais, des magasinsavec le 20/80 livreraient deux àtrois fois par jour le dernier kilo-mètre. Le catalogue Mecasys-tems est un outil essentiel de ce

dispositif, ainsi que le réseau Club Auto Conseil. Actuellement,la direction, fermée à toutes nospropositions, veut nous trans-former en logisticien au détri-ment de la présence commerciale.

Comment réagissent les clients et les collabo-rateurs?J.-L. C. et R. V.:Le méconten-tement se manifeste de la partde clients qui se sentent délaisséset partent vers la concurrence.Les salariés ne comprennent pas et la colère monte. Depuis le rachat en 2017, le groupe EmilFrey n’a pas compris notre entre-prise et la typologie de nosclients. Pendant le premier confi-nement, nous avons fermé le17mars sans prévenir les clients.

Puis notre direction a réagi aprèsles autres en rouvrant progres-sivement les magasins et en proposant le Click & Collect. En 2020, le groupe a sous-per-formé par rapport aux chiffresdes adhérents de la FEDA.

Croyez-vous à la conquête du marché national?J.-L. C. et R. V.:Nous y croyonscar, d’après les médias, le groupeEmil Frey est financièrement solide. Mais, il manifeste une vision globale et une stratégie calquée sur celle des construc-teurs qui ne prend pas en compteles réalités du terrain, la vision locale et la puissance de la proxi-mité qui était notre force. �

Jean-Pierre Raynaud

RESTRUCTURATION

Flauraud: Les syndicats dénoncent,Olivier Guillaume répond

DISTRIBUTEURS ÉQUIPEMENTIERS Zepros 85 | Mai 202142AUTO

En janvier était présenté aux 467 salariés de Flauraud et au comité social et économique le plan de sauvegarde de l’emploi dans le cadre de la restructuration de Flauraud devant passer d’une position régionale à nationale. À la veille de la clôture des trois mois de négociation, des divergences demeurent. Le 5 mai, les jeux seront faits! Selon l’issue de ces échanges, il y aura soit un accord avec les syndicats, soit un document unilatéral de l’employeur, qui sera regardé de près par la DIRECCTE courant mai.

INTERSYNDICALE

« C’est une restructuration orientée vers un outil logistique »

DIRECTION • OLIVIER GUILLAUME, DIRECTEUR GÉNÉRAL

« Signer un accord avec les salariés est notre priorité »Suite à la communication de l’intersyndicale, OlivierGuillaume, directeur généralde Flauraud, a accepté de ré-pondre à Zepros Après-Vente.

Une transformation indispensableOlivier Guillaume:Notre plann’est pas de casser l’existant,mais de nous appuyer sur nosbases régionales pour un déve-loppement national. Notre orga-nisation ne répond plus aux be-soins de nos clients et n’est paséconomiquement viable à terme.Le marché évolue à une vitesseincroyable, les demandes desclients aussi, et face à nous nosconcurrents grossissent. Si nousne participons pas à ce mouve-ment de transformation, nousdisparaîtrons.

Négociations tenduesO. G.:Notre volonté est vérita-blement de trouver un accordpour une mise en place du planau cours du second semestre.Nous sommes conscients quecette période de transformationest douloureuse. Cela nécessitede l’explication, d’où des com-munications très régulières auprès de l’ensemble des sala-riés. Certains d’entre eux atten-dent d’ailleurs que le plan se déroule car ils sont conscientsque l’entreprise ne pouvait pascontinuer à avancer de la sorte.Nous n’avons botté en toucheaucune des propositions faitespar les délégués syndicaux. Leplan que nous proposons est ciselé pour Flauraud et en aucuncas une copie de ce qui existechez d’autres.

Fermetures et suppres-sions de postesO. G.: Il ne s’agit pas de six fer-metures. Le magasin de Cler-mont-Ferrand, installé à 450 mè-tres de la plateforme, va y êtreintégré. Ensuite, six magasins fusionnent. C’est de l’optimisationcar les coûts de structure sontdevenus trop élevés. Aujourd’hui,ce n’est plus le client qui vient aumagasin mais le magasin qui livre au client! De même, 112 sup-pressions de poste sont un mi-nimum, sans oublier les 47 créa-tions prévues dans le plan, dontcertaines seront proposées à des collaborateurs du groupe.

Passer de distributeur à logisticienO. G.:Sur les dix dernières années,l’attente de la clientèle en matière

de fiabilité et rapidité logistiquea énormément évolué. Le nou-veau modèle n’impactera pas notre force de vente et la proximitéavec les clients. Les livraisons seferont du magasin et de la plate-forme qui va donner accès à unstock vingt fois supérieur à celuid’un magasin local. Cela veut direune meilleure disponibilité desproduits. La logistique devient

la clé d’entrée, mais Flauraud feratoujours de la distribution.

La mutation de Flauraudcalquée sur une stratégieconstructeurO. G.:La vision du groupe n’estpas de dupliquer le fonctionne-ment d’une concession à la distribution de pièces. Ce n’estd’ailleurs pas le groupe Emil Freyqui a construit le plan, mais la direction de Flauraud associée aucomité de direction, donc desgens qui connaissent parfaite-ment les spécificités de l’entre-prise. Reste que, lorsque des activités sont arrêtées ou ralen-ties, c’est aussi parce que nousavons une lecture de profitabilitéet qu’elles pénalisent l’ensemblede l’entreprise. �

[email protected]

« La logistique devient la clé d’en-trée, mais Flauraud fera toujoursde la distribution. »

Jean-Luc Chiron et Rémy Veyssière, respectivement des syndicats CFE-CGC et CGT, défendent un projet de transformation moins radical.

Passer de vingt magasins(dont neuf indépendants) àtrente à l’horizon 2025 etcompléter son maillage viades partenariats avec des dis-tributeurs voulant jouer labatterie. L’enseigne de distri-buteurs de batteries, piles etaccus est prête à accélérer sondéploiement. «Depuis la créa-tion de ce concept complet devente de batteries en 2011, noussommes devenus assez maturespour nous développer. Nous avonsd’ailleurs intégré Sébastien Jouvin,un ex-Exide, qui est en charge du développement réseau et dela conquête de la clientèle grandscomptes», décrit Thierry Parienty.Le patron de Voltéo estime doncque c’est le bon moment pour attirer de nouveaux investisseurs,«d’autant que le monde de la bat-terie (tous types, tous secteurs),en développement, a retrouvé de la valeur. On parle d’une de-mande mondiale qui sera multi-pliée par dix à l’horizon 2030.»Deux possibilités pour intégrer le réseau:• Ouvrir un magasin (200 m2

minimum) portant le panneauVoltéo et bénéficier d’un territoireexclusif, de formations, de condi-tions spécifiques auprès de four-nisseurs référencés et de servicescomplémentaires à la carte.

Un investissement total de l’ordrede 200000 € (local et stock dedémarrage), avec «un point mortatteint après environ deux ans etdemi d’activité». Outre une rede-vance (de l’ordre de 3 % pour unCA moyen à 1 M€), le distribu-teur s’engage à effectuer 75-80 % de ses achats auprès desmarques référencées et à pousserles MDD Eversol (batteries deservitude et applications loisirset indus) et Startéo (batteries de démarrage). «Fabriquées enEurope sous licence Exide/Fulmen,nos MDD sont positionnées sur le cœur de gamme. 10 à 20%moins chères qu’une marque premium mais plus chère qu’unpremier prix.»• Seconde option que vient de lancer Voltéo: un partenariat« light» destiné aux distributeursdésireux de muscler leur busi-ness batterie auprès d’une clientèle de professionnels en s’appuyant sur un spécialiste. Pas d’obligation d’ouvrir une boutique dédiée, un marketingplus light et une redevance surCA réduite… En 2020, les vingtmagasins Voltéo ont généré20 M€ de CA et vendu 220000batteries. Le business plan tablesur trente sites pour 30 M€ de CA à l’horizon 2025. �

C. R.

BATTERIE

Voltéo veut booster ses positions

Zepros 85 | Mai 2021 DISTRIBUTEURS ÉQUIPEMENTIERS 43AUTO

Très présent dans le Sud-Ouest, Voltéo recrute des partenaires dis-tributeurs pour couvrir le Nord, le Grand Est et le Sud-Est.

MARKETING

VHI France affiche LKQNouvelle signalétique pourles sites en propre de VanHeck Interpieces France.Dorénavant, les façades destrois dépôts régionaux (Lille,Nancy et Lyon) porteront surleur fronton les logos con-joints VHI et LKQ.

Vit

e !

Le distributeur occitan Préci-sium vient d’accoster à Sète(34). Serge Pizzitola annon-çait à Zepros Après-Vente l’étédernier sa volonté de gonflerson maillage d’un cinquièmemagasin*.Ce dernier complèteson maillage de l’Hérault en faisant la jonction entre son « navire amiral » de Montpellieret le site de Béziers. «Sète étaittrop éloignée de mes deux autrespoints de vente pour y servir correctement la clientèle. Face à des concurrents bien installés, je devais être capable de tenir mapromesse d’assurer la livraisonquatre fois par jour, et cela passepar le magasin et le service avec»,insiste le patron du groupe CAL.Il vise un CA sur le site autour de1 M€ d’ici 2023, «pour atteindreune stabilité cinq ans après

l’ouverture. Il faut savoir être patient lorsque l’on fait une créa-tion ex nihilo.» D’autres déploie-ments à venir? «Pour croître, il faut aller chercher des parts demarché ailleurs en créant des magasins. Mais tout dépend desopportunités,et il faut aussi savoirconsolider», rappelle-t-il, prudent.Serge Pizzitola n’a cependant pashésité à défricher ce nouveaumarché en pleine crise Covid. Etpour cause: sur 2020, le groupe– en 43e position du Top 100 Zepros 2020 – n’a subi qu’un léger recul, sous les 2 %, pour finir autour de 12,7 M€. Si 2021a mal commencé avec les deuxpremiers mois peu porteurs, l’acti-vité est bien repartie en mars. �

C. R.

* Montpellier, Béziers et Sète (34),Nîmes (30) et Avignon (84).

DISTRIBUTION

CAL ouvre son 5e site

La filiale spécialisée dans la pièce de réemploi enrichitson catalogue d’une nouvellegamme moteur en échangeréparation. «Nous sommes déjàcapables de répondre à 70% des demandes de moteur, maiscela veut également dire 30% deventes manquées!»Pas questiondonc de passer à côté de ce po-tentiel pour Luc Fournier, direc-teur de l’activité PIEC chez Alliance Automotive Group. Pour renforcer son offre moteur,Back2Car intègre donc quatorzenouvelles références en échange-réparation pour VL et VUL. Garantis, les moteurs coûtentdeux fois moins cher que les prixconstructeurs, affirme Back2Car.L’offre est stockée et gérée sur

l’usine de Niort (Genève Occa-sion). Outre les pièces de réem-ploi (77 % des véhicules entrantssont déconstruits aujourd’huidans les six centres Back2Car),la marque propose des organesréparés (injecteur, turbo, calcu-lateur…) et rénovés (moteur,boîte de vitesses, radiateur…).Au total, l’entreprise annonce80000 pièces en stock dont10000 moteurs. �

C. R.

ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Back2Car s’étend àl’échange réparation

DISTRIBUTEURS ÉQUIPEMENTIERS Zepros 85 | Mai 202144AUTO

Le nouveau magasin CAL à Sète s’étend sur 500 m2.

Le spécialiste espagnol de lareconstruction des boîtes devitesses automatiques (BVA)compte sur la percée du tauxd’équipement du parc euro-péen et sur un service premiumpour s’imposer en Europe, et plus particulièrement enFrance… Fondée en 2012, TCMatic veut surfer sur la montéeen puissance de la BVA avec untaux d’équipement du parc de25 % en 2015 qui devrait attein-dre 32% dès l’an prochain. Autrelevier : l’entretien, longtempspassé sous si lence par lesconstructeurs, est aujourd’huipréconisé tous les 60 000 à80000 km. Clairement, un mar-ché nouveau s’ouvre ainsi auxprofessionnels multimarques…

Trois familles de produitsPour démocratiser la BVA auprèsde la rechange indépendante, le reconstructeur espagnol a doncbâti un service premium baptiséTC Matic 360°. Il comprend unetrès large gamme de produits:une famille « boîte complète »disponible en échange standardou en échange réparation, assortie d’une famille «entretien»

constituée de 400 références de kits de vidange (élaborés enreverse engineering par le serviceR&D interne), ainsi que 31 réfé-rences d’huiles homologuées par les constructeurs (ATF). À cela s’ajoute une troisième famille de pièces de rechange –convertisseurs de couple, blocshydrauliques, boîtes de transfert– pour la reconstruction desboîtes. Pour compléter l’offre depièces, TC Matic propose égale-ment des stations de vidange,des modules de formation (enprésentiel ou à distance) et uneassistance technique.

Challenge hexagonalDéjà bien implantée sur les marchés de la péninsule ibérique,l’entreprise espagnole a égale-ment mis un pied en Allemagneet, sous l’impulsion de MonicaFuentes, directrice commerciale(transfuge de Lizarte, un autrereconstructeur espagnol), pour-suit son déploiement interna-tional par la France. La société s’yappuie déjà sur dix représentantsdistributeurs et plateformes indépendantes. Pour 2021, l’objectif est de booster son

business réalisé à l’international,qui pèse aujourd’hui 35 % du CAglobal, et notamment en France,

où l’entreprise ambitionne d’yréaliser 38 % de son chiffre! �

[email protected]

RECONSTRUCTION BVA

TC Matic s’installe dans l’Hexagone

Zepros 85 | Mai 2021 DISTRIBUTEURS ÉQUIPEMENTIERS 45

ÉQUIPEMENTS

TEXA renforce sa force de venteFort d’un bilan commercial positif pour l’année 2020 avecun CA de 12 M€, le spécialisteitalien du diagnostic multi-marque et des stations derecharge de climatisation dé-marre 2021 avec d’ambitieuxobjectifs (+ 25 %) lie�s au lance-ment de nouveaux produits et au renforcement de son équipe.Sept embauches sont d’ores et déjà programmées, ce quiportera l’effectif de TEXA Francea� trente-trois collaborateurs,dont douze technico-commer-ciaux itinérants.

SPONSORING

Apprau soutientle Rallye du Cœur

Les quatre plateformes Apprau(Adipa, Chaussende, Dasir etle Relais MP) sont sponsors officiels et collecteurs de fondspour l’édition 2021 de l’évène-ment soutenant la recherchecontre le cancer des enfants.Pour la première fois de sonhistoire, le Rallye du Cœur, quise déroule de mai à juin, va faireescale à Nantes et à Lyon, enplus de Versailles.

BATTERIE

Voltéo vendaussi en ligneLe site internet du réseau dedistributeurs de batteries, piles et accus se transforme etdevient marchand. Depuis débutjanvier, outre retrouver des informations pratiques et con-seils, les clients peuvent com-mander leur batterie en ligne et accéder à� plusieurs services.Les livraisons peuvent se faire à domicile dès le lendemain dela commande, ou les clientspeuvent récupérer leur achaten Click & Collect dans l’un desmagasins du réseau.

Vite !

AUTO

Parts Holding Europe capita-lise sur sa marque Autodis-tribution qui s’affirme encoreplus européenne. Est-ce lesigne d’une uniformisationbienvenue à la veille d’une introduction en Bourse? La consolidation est bel etbien en marche. Doyen AutoNederland poursuit sa route sous le nom d’AutodistributionNederland. Un pas de plus versl’intégration de la filiale néerlan-daise dans le giron de la marquephare de PHE, Autodistribution.En septembre dernier, les gros-sistes API/Doyen avaient déjà été invités à déployer le concept

Garage AD. Parallèlement, l’en-seigne de distribution Autodis-tribution avait été réintroduite surle sol néerlandais. Si l’entité resteintégrée à Doyen Auto Corporate,il s’agit de faire unité: une imagecommune, une stratégie et un destin communs! Est-ce le signe que le logo Doyen finira parsortir des radars? Il y a deux ans,son concurrent LKQ Europe a démarré la même révolution culturelle en faisant disparaîtrel’enseigne historique Van HeckInterpieces sur les façades des fi-liales pour passer sous couleursLKQ Belgium.�

C. R.

EUROPE

Doyen Auto Nederlandchange de nom

Au total, l’offre « rechange indépendante » de TC Matic rassemble 9000 références couvrant 98 % du parc roulant européen.

CONSOMMABLES

Seld Mecatech boostépar la pandémieLa mobilisation sur les pro-ductions de désinfection cli-matisation et habitacle enga-gée dès avril 2020 a payépour le spécialiste des addi-tifs et consommables. Annéerecord pour Seld Mecatech qui afini 2020 sur un CA consolidégroupe (vingt pays, marques Mecatech et distributeurs) à7 M€ (+ 25 %) et une rentabilitédoublée! Sur le périmètre fran-çais, la croissance s’est établie à15 %. «Les produits de désinfec-tion sur lesquels les équipes sesont mobilisées ont été porteurs.Reste que nous avons aussi bienperformé sur les produits histo-riques», explique Thierry Gayet,le président de Seld Mecatech.

Les clés du succès : être resté ouvert au plus fort de la premièrevague et donc prêt à livrer dès le premier rebond, disposer desolutions de désinfection certi-fiées anti-Covid-19 selon le protocole de la norme virucideEN14476, et développer des pro-tocoles de désinfection véhiculespour les réparateurs. «Pour ce début 2021, nous sommes sur les mêmes tendances. Notre approche agile, fondée sur un service sur mesure, continuera à�faire la différence cette année»,se réjouit �le patron, qui annoncedes nouveaux produits d’ici l’été.Le dernier en date: un nettoyantdésoxydant pour les jantes. �

C. R.

Après une année 2020 marquée par un recul des volumes, le marché du frei-nage 2021 est reparti sur lesbases du début d’année 2019.Le ratio disques/plaquettess’améliore progressivement,mais c’est du côté des pro-duits périphériques que lesprofessionnels peuvent créerde la valeur. Flexibles, cap-teurs ABS, frein de station-nement électrique, liquide : la vente additionnelle doits’imposer.Marché de volumespar excellence, mature par défi-nition, le freinage a tout de mêmesubi les affres de 2020. Toujourssur le podium des causes d’en-trées atelier, la prestation a cependant enregistré un reculinhabituel, baisse du kilomé-trage parcouru oblige. Résultat :«Un marché en baisse de 3 à4%», selon Gilbert Soufflet, res-ponsable communication Francede ZF Aftermarket. Ce queconfirme Anne Decocq, respon-sable produits freinage de Bosch,

avec un soupçon de tempérance :«Les impacts du Covid-19 sur cemarché ont été mesurés. Le frei-nage a mieux résisté (entre - 3 et- 5%) que la moyenne des piècesIAM (- 9%).» L’effet pièces degrande vente, assurément.

2021 familier de 2019L’après-vente, comme les autressecteurs non reconfinés ce prin-temps 2021, a démarré cettenouvelle année plus vaillante côté

freinage. «Nous préférons com-parer 2021 à 2019 et à ce titre, ce début d’année est stable», affirme Yvon Granier, directeurgénéral de MGA. «Nous retrou-vons les tendances d’une annéenormale, malgré un léger recul des entrées atelier», témoignePierre Ecorchon, responsable produit France chez DRiV. ChezDelphi Technologies, Philippe Astier, directeur marketing pourl’Europe du Sud, est même

optimiste : «Nous sortons d’unsuper premier trimestre, cohérentavec nos objectifs. Nous relevonsmême une hausse légère par rapport à 2019, conséquence d’un gros travail auprès des fast-fitters.» Cependant, l’ensemblede l’écosystème après-vente ne s’est pas totalement remis. «On observe toujours sur le marché en ce début d’année desdifficultés à livrer parmi les équi-pementiers. Ceux qui ont la bonnepièce au bon moment en stocksont les grands gagnants», relèveRichard Soriano, area managerFrance de Brembo.

Tout l’art de faire du neuf avec du vieuxConséquence d’un marché aussimature : y créer de la valeur n’estpas évident. Certes, le ratiodisques/plaquettes s’amélioretrès progressivement, du fait desefforts de communication deséquipementiers, mais ce n’estplus sur la friction pure que la valeur peut se créer. C’est au

contraire sur l’hydraulique, en particulier les flexibles et les liquides de frein, élémentspourtant aussi connus quedisques et plaquettes, qu’il fautinsister auprès du client final (lire page 48). Car leur taux deremplacement est bien trop faible et le contrôle technique,plus sévère depuis 2018, porte davantage son attention sur cessystèmes-là. �

Dossier réalisé par [email protected]

MARCHÉ | FREINAGE Zepros 85 | Mai 202146AUTO

Développer un marché quiconstitue, avec la vidange, le cœur de la révision cons-tructeur, passe d’abord parl’optimisation des fondamen-taux. Parmi eux, le disque,quin’est toujours pas remplacé

autant que le souhaiteraientles équipementiers. Même siles efforts sur le marché fran-çais commencent à payer,tous les fournisseurs n’affi-chent pas les mêmes certi-tudes. Chez bilstein group,

Arnaud Pénot, responsable desventes et marketing, déplore «un taux de remplacement dudisque qui bouge trop peu, avecun changement tous les trois jeuxde plaquettes». Sylvain Bour-geais, directeur des ventes

France/Maghreb de Continental,décrit «un ratio de l’ordre de1/2,5 mais qui devrait s’améliorerprochainement ». DRiV, qui s’appuie sur les données GiPA,évoque un ratio d’un disque vendupour 2,4 jeux de plaquettes au-jourd’hui. «Le ratio était encorede 1/2,6 il y a deux ans, preuvequ’il y a du mieux, même si lemarché allemand est en dessousde 1 sur 2 depuis longtemps», signale Pierre Ecorchon.

Suivre l’exemple des réparateurs rapidesDe fait, certains équipementiersaffirment avoir déjà atteint cetobjectif, comme Bosch. «Le ratiod’une paire de disques tous lesdeux jeux de plaquettes est vraiment rentré dans les mœurset se retrouve véritablement dans les chiffres désormais», souligne Anne Decocq (Bosch).ZF dit même l’avoir dépassé :

«Nous observons un ratio d’undisque changé tous les 1,88 jeu de plaquettes», observe GilbertSoufflet. Mais tous les canaux de distribution n’affichent pas les mêmes performances. «La France se rapproche du ratiode 1/2 notamment grâce aux efforts des fast-fitters et des centres autos boostés par le succès de leurs opérations com-merciales», témoigne PhilippeAstier (Delphi). Et Richard Soriano (Brembo) reconnaîtqu’une partie du monde de la réparation a su procéder auxajustements nécessaires pourbooster les ventes de disques.«En dehors du contrôle techniquerenforcé, qui a pu impacter légè-rement ce ratio, de plus en plusd’enseignes et de réseaux met-tent en place des forfaits intégrantdisques et plaquettes, ce qui permet de booster les ventes dedisques.» �

FRICTION

Disques/plaquettes : le challenge du 1 pour 2

BILAN

Le salut est dans les périphériques

CHIFFRES.

• - 3 à - 5 % de volume surle marché de la friction en2020.• 1 disque changé tous les2,4 jeux de plaquettes(source : GIPA).

•5,86 % de non-conformitélié au freinage au contrôletechnique (source: OTC).• 1,38% de non-confor-mité lié aux seules perfor-mances du frein de service(source: OTC).

Le couple disques/plaquettes continue de tirer le marché mais n’estplus le principal pourvoyeur de valeur.

C’est du côté de la « nouvelle distribution » que le ratio disques/plaquettes progresse le plus.

Face à un ratio disques/pla-quettes qui progresse lente-ment, c’est sur les familles périphériques qu’il faut créerde la valeur. Les flexibles de frein, tout comme les li-quides, doivent être consi-dérés comme des leviers derentabilité. Selon les chiffres del’Organisme technique central(OTC), qui administre le contrôletechnique, le taux de non-confor-mité lié aux flexibles de frein était de 0,57% en 2020. Ce quile place en cinquième positionparmi les équipements de frei-nage, derrière le déséquilibre dansla performance du frein de ser-vice (1,38 %), l’usure excessivedes garnitures ou des plaquettes(1,26%), l’efficacité insuffisantedu frein de stationnement(1,07%) et l’usure excessive desdisques et/ou tambours (0,75%).«Le nombre de contre-visites liées au flexible a doublé depuis quele contrôle technique a évolué»,souligne Pierre Ecorchon (DRiV).

Une difficile prise de conscienceLe marché a donc réagi, mais defaçon encore trop mécanique, aumoment desdites contre-visites.«L’usure du flexible est pourtantsimple à identifier. Or, le profes-sionnel ne saisit pas l’opportunitéde proposer son remplacementau client», déplore Gilbert Souf-flet (ZF). La crainte d’alourdir lafacture reste extrêmement pré-sente chez le MRA, surtout en

période de crise de pouvoird’achat. Et ce, même si le flexibleest une pièce peu coûteuse. Le li-quide de frein, lui aussi, peine àdécoller pour cette même raison.« Il est fréquemment négligé,contrôlé de manière sommaire,ou complété par un appoint, parmanque de temps ou parce quele produit a une valeur limitée»,a f f i rme R ichard Sor iano(Brembo). Et pourtant, les effortsde communication des équipe-mentiers et des fournisseursd’outillage spécifique sont im-portants, et concourent à valo-riser la compétence et le sens du service du réparateur.

Une question de sécurité«50% des véhicules roulent avec un liquide de frein défectueuxcar trop chargé en air, ce qui entraîne un risque de “vapor lock”,une absence de réaction de l’étrier,qui retarde le freinage. Nous rap-pelons l’importance de vérifier le point d’ébullition et de purgerle liquide tous les deux ans maxi-mum», insiste Gilbert Soufflet(ZF). Une opération qui figurepourtant au carnet d’entretienconstructeur, d’autant que l’ESP lui-même peut pâtir d’unmanque de performance du liquide. «On peut l’intégrer à d’autres prestations sous formede forfaits pour faire bénéficier le client d’une offre avanta-geuse tout en soignant le chiffrede l’atelier », avance Richard Soriano. �

HYDRAULIQUE

Tirer parti des flexibleset liquides de frein

MARCHÉ | FREINAGE Zepros 85 | Mai 202148AUTO

L’augmentation du nombrede véhicules hybrides et élec-triques dans le parc roulantpourrait, à terme, avoir un impact sur le marché du frei-nage en après-vente. Parcequ’il faudra toujours ralentir lesvéhicules et que l’on n’a pastrouvé mieux que la friction pourcela, disques et plaquettes vontperdurer. Même Aisin, équipe-mentier première monte sur lesvéhicules hybrides de Toyota avecla marque Advix, reconnaît que

« les hybrides et électriques ne nécessitent pas de gamme réel-lement spécifique», selon BérengerLéonard. Techniquement, en effet, les plaquettes n’évoluerontqu’à la marge, au niveau de leursgarnitures. «On peut penser à des ajustements de matériaux oudes réductions de taille puisqu’ilsseront un peu moins sollicités, ce qui aura également l’avantagede réduire le poids du véhicule etdonc la consommation d’énergie»,relève Anne Decocq (Bosch).

«Les VE nécessiteront des pla-quettes de 11mm au lieu de 18mmsi l’on veut conserver la même fréquence de remplacement», affirme Yvon Granier (MGA).

La chasse au bruit…La réduction du bruit est égale-ment un enjeu dans la composi-tion des garnitures. Le systèmede récupération d’énergie de cetype de véhicules «n’équipe quel’essieu moteur et réduit l’usure»,selon Sylvain Bourgeais (Conti-nental). «Les VE et VH utilisentle freinage régénératif. Le systèmede frein à disque conventionnel est donc utilisé moins souvent et les plaquettes plus facilementsoumises à une corrosion exces-sive, synonyme de dangers telsque le grippage du système defreinage ou le décollement du matériau de friction», expliqueRichard Soriano (Brembo). L’objet d’une vigilance supplé-mentaire pour le réparateur. �

PROSPECTIVE

Qu’attendre de l’électrification ?

Remplacer le liquide de frein tous les deux ans est un impératif trop souvent négligé par les réparateurs.

Fort de l’essor de l’échangestandard et des solutions deréparation spécifiques, la ré-paration d’étrier est en pro-gression, même si les volumessont restreints. L’OES, quicapte encore l’essentiel desprestations, voit ses parts demarché s’éroder.«Cette famillede produits est plus dynamiqueces deux dernières années. Il estnotamment nécessaire de vérifierle bon coulissement d’un étrierflottant. Pour cela, Bosch a lancéune gamme de kits de réparationétriers (126 références) avec colonnettes, vis de fixation, capu-chons de protection et sachet de graisse spécifiquement conçuspour être compatibles au contactdes caoutchoucs d’étriers, sansles endommager», explique AnneDecocq (Bosch).

L’échange standard toujours privilégiéZF, de son côté, vient de sortirson kit de réparation d’action-neur de frein de stationnementélectrique (EPB), afin d’éviter

de remplacer l’étrier entier et deramener du business aux MRA.Néanmoins, lorsqu’il s’agit dechanger la pièce entière, l’IAM ala solution. Y compris pour desapplications spécifiques. Aisinpropose «une gamme de 243 références en échange standardpour les véhicules japonais», selon Bérenger Léonard, res-ponsable des ventes aftermar-ket de l’équipementier japonais. Car l’échange standard domine

l’offre, aujourd’hui, «à hauteur de 75% du marché : le neuf ne se vend que s’il y a pénurie de carcasses sur certaines applica-tions», souligne Pierre Ecorchon(DRiV). Marque emblématiquede l’étrier, avec sa couleur rouge, Brembo propose jusqu’à3 900 références d’étriers rénovés. Et même un géantcomme ZF, sous la marque TRW,réalise 94 % de ses ventes enéchange standard. �

ÉTRIERS

Parts de marché à saisir

Le packaging de Bosch mentionne« Exchange » pour sa gammed’étriers d’échange standard.

Avec sa plaquette TRW Electric Blue, ZF avait décroché le Grand PrixInternational de l’Innovation lors d’Equip Auto 2019.

Hydroparts Assistance M o s e l l e a é té a m e n é à traverser les frontières… ens’adaptant aux spécificitésculturelles. « Pour opérer enFrance, les véhicules belges etluxembourgeois équipés d’unhayon élévateur doivent respec-ter la réglementation française. Si chez nous, elle impose deuxcontrôles périodiques par an, un seul est obligatoire en Belgiqueet aucun au Luxembourg », explique Sabine Bezeman. Et lescontrôles douaniers des véhi-cules concernés sont nombreux.La situation limitrophe de sa zonede chalandise mosellane a doncnaturellement poussé cette chef

d’entreprise à se développer àl’étranger. Dépannage chez lesBelges (10 % de son activité) etmaintenance chez les Luxem-bourgeois (45 % de ses inter-ventions). C’est au Luxembourgqu’elle a le plus progressé. « C’estun petit pays et il est très facile de s’y bâtir une réputation », pré-cise la dirigeante d’HydropartsAssistance 57 et Luxembourg.« Les gens y ont des moyens élevés et travaillent beaucoup àla confiance. Exigeants sur le chif-frage, par principe ils veulent régler les prestations plus chèresqu’en France. » Mais très attachéà leur culture et à leur langue, il est impératif d’adopter leurs

habitudes en commençant parles saluer d’un « Moien »* !

Tombée toute petitedans la marmite…Initialement, Sabine Bezeman alancé sa propre entreprise (avec

un seul technicien) en octo-bre 2019 et devient la premièrefemme à intégrer Hydroparts Assistance. Elle a toujours « bai-gné » dans le VI et le VUL : aprèsun passage dans une entrepriseallemande, cette fille d’un patron

de transport express a poursuivisa carrière dans l’univers de lacarrosserie industrielle et des ate-liers intégrés. Elle n’a donc pastrop peiné à répondre aux be-soins locaux… Et quatre moisaprès son lancement, elle a dûaffréter un second véhicule-ate-lier. Dans cette région stratégiquepour le transport européen, sondéveloppement est exponentiel.Elle devrait atteindre 550000 €de CA en 2021 et s’apprête à lan-cer un quatrième atelier mobile(avec chacun un technicien), quilui permettra de viser le milliond’euros de CA en 2022. �

[email protected]* « Bonjour ».

HAYON ÉLÉVATEUR

Du départemental à l’international

RÉPARATEURS VI Zepros 85 | Mai 202150AUTO

ATELIER

La maintenance connectée s’impose doucement

Les sept constructeurs VIconnectent désormais leursvéhicules de série. Mainte-nance prédictive ou proactive(selon les appellations) trans-forment l’après-vente, atta-chant davantage leurs clients.« La maintenance prédictive estd’abord une appellation marke-ting des services après-venteaméliorant la disponibilité des véhicules et optimisant les ate-liers grâce à la connectivité », affirme Olivier Ansart, directeuraprès-vente et réseau Volvo. Boîtiers et capteurs transmettenten temps réel à une plateformedu constructeur les informationssur l’activité et l’état des organesdu VI (où elles sont traitées par

des algorithmes). Elles sont en-suite renvoyées dans les réseauxaprès-vente puis chez les clients(selon les contrats souscrits) pour planifier la maintenance deleurs VI. « Nous transformonsl’imprévisible en prévisible, amé-liorant la sérénité dans notre ré-seau, en commandant par exem-ple les pièces à l’avance », préciseThierry Dussolliet, directeur Ser-vices Truck Center Volvo.

Les flottes adeptes de connexionChez Mercedes, on estime ainsiavoir réduit de moitié les visitesinutiles en atelier au niveau euro-péen… Et ce n’est qu’un début !« Quatre ans après le lancement

de la maintenance flexible, nousdécollons enfin en France. Danscertains pays*, elle représente 80 à 95 % de la maintenance desflottes », observe Stéphane Boi-din, directeur Services Scania. « Il y a encore quatre ans, la clien-tèle n’était pas demandeuse.

Aujourd’hui, dans un monde dutout-connecté, la demande estforte, pour prendre des décisionsplus rapides », confirme HelderDomingues, responsables Ser-vices Iveco. De son côté, DAFvient de lancer son offre de main-tenance connectée. « Nous ensommes à la phase d’apprentis-sage, tant pour les clients que pourle réseau, qui apprend à vendredes pièces et à ramener le VI dansl’atelier », résume Bruno Weber,responsable CommunicationDAF… À des degrés divers, toutesles marques sont encore enphase d’optimisation de ces nou-veaux services. Plus que jamais,il s’agit de vendre des servicesavant un véhicule, renforçantl’emprise de leurs réseaux sur lespremières années du VN. �

N. G.* Allemagne, Benelux, Scandinavie…

UTILITAIRES

Écrin Mercedes à CaenLe groupe Aubin ouvre le premiercentre français entièrementréservé aux VUL étoilés. A.N.V.U.(Aubin Normandie VéhiculesUtilitaires) comprend 2 850 m2

couverts et 150 places de parkingsur 17 000 m2 de terrain. Aprèsavoir cédé en 2020 sa filiale VI Divinor au groupe Gorrias, ce con-cessionnaire se concentre sur leVU. Aubin compte ainsi déjà deuxautres sites mixtes (VP-VUL) àLisieux et au Havre. Ce dernier aintégré un showroom précurseur(digitalisé, etc.) dès 2016.

CARROSSERIE INDUSTRIELLE

Lamberet recruteLa hausse du carnet de com-mandes du spécialiste de la tem-pérature dirigée le pousse à re-cruter 50 salariés en 2021 (après40 l’an dernier). Ces agents quali-fiés – carrossier-peintres, élec-triciens, frigoristes, logisticiens-caristes, soudeurs, techniciens demaintenance – doivent produirepour les évolutions du transport(urbain et transition énergétique)et l’export. Parallèlement, Lam-beret a lancé un projet d’extensionde 40 000 m2 de son site deSaint-Cyr-sur-Menthon (01).

Vite !

Sabine Bezeman, entourée de son équipe de HPA 57. Ses véhicules ateliers opèrent dans un rayon de 100 km.

Tous les secteurs s’intéressent (grandes et petites flottes) à la maintenance connectée, exploitants de tracteursdevant ceux de porteurs. Seule exception : le BTP, qui fait de la « résistance ».

Les utilitaires aussi…« La demande de maintenance connectée est moins forte pour les VUL. Mais elle intéresse les transporteurs et messageries…et devrait prendre de l’essor à l’avenir  », affirme Helder Domingues, responsableServices Iveco. Ford et Renault Trucks proposent aussi la maintenanceconnectée sur leurs modèles avec des arguments identiques aux VI :immobilisation réduite et lissage des coûts d’exploitation. Iveco y ajoute le paiement à l’usage. Reste que les clients artisans ne sontpas intéressés pour l’instant…

CONSTRUCTEURSTaux de vente VN 2020 avec

contrat de maintenance (en France)Offre maintenance connectée (en France)

DAF 27 % des VN (hors contrat des concessionnaires)

Tous les VN CF et XF connectés au DAFConnect (depuis février 2020)

Iveco 50 % des VN Tous les tracteurs S-Way connectés, 50 % avec contrats3XL (Full Services), les autres gammes sont connectables

MAN 25 % des VN Tous les VN connectés au MAN Service Care

Mercedes-Benz Trucks 68 % des VN (dont 20 % d’extensionde garantie)

25 % des VN vendus avec des contrats MB Uptime

Renault Trucks 33% des VN (en intégrant Clovis Location) 3300 VI vendus avec des contrats Predict

Scania 58 % des VN Près de 30 % des VN vendus avec descontrats Flexible (contre 17 % en 2020)

Volvo Trucks 50 % des VN 33 % du parc Volvo est suivi par Real TimeMonitoring

52AUTO

Un smartphone, un QR code à scanner : bienvenue dans le digiprint !Aujourd’hui, le tuto numérique devient le maître du jeu. Les équipementiersmultiplient les occasions de mettre en image le bon geste, la fiche techniquedes technologies de rupture, la prise en main de nouveaux matériels… Tous lesmois, votre journal sélectionne pour vous les vidéos utiles à vos ateliers.

Toutes les vidéos sont disponibles à partir du QR code de chaque

article. Pour cela, il vous suffit detélécharger sur votre smartphone

l’appli correspondante sur le Google Play ou l’AppStore

et suivre les instructions…

FREINAGE

Remplacer un disque de freinGeste technique : Outillage nécessaire, vérifications à effectuer (flexible,étrier, piston…), démontage, montage… Bosch explique ici comment rem-placer dans les règles de l’art un disque de frein, depuis le retrait du disque de frein jusqu’à son remplacement : installation des plaquettes puis de l’étrier,connexion du flexible… jusqu’à la réinstallation de la roue et à la vérificationde la qualité de l’installation.Durée : 10 min. 31 sec.

ALIMENTATION

Résoudre les problèmes rencontrés avec le turbocompresseurGeste technique : Le turbocompresseur peut être sujet à des pannes difficile-ment identifiables. Ici, Parts Specialists (Diesel Technic) détaille les causes possibles de ces problèmes sur les VI, bus et autocars… ainsi que leur résolu-tion, quel que soit le type de turbocompresseur, ainsi que tous les accessoiresindispensables à sa bonne installation.Durée : 7 min. 33 sec.DIAGNOSTIC

La télétransmission des données de diag :comment ça marche ?Prise en main : Cette vidéo de Launch sur son outil Smartlink C explique lesdifférentes étapes à suivre pour effectuer un diagnostic à distance. Depuis laconnexion de l’outil de diag à la prise OBD à son appairage au serveur en tempsréel en passant par la procédure à suivre pour joindre un hotliner jusqu’à la priseen main par le hotliner, tout est passé en revue !Durée : 3 min. 52 sec.

FORMATIONTECHNIQUEVidéo’Tech 52

DAF Conseil 53

Banc d’essai 56

Nouveautés 58

Jacques de LesseiguesPrésident-Directeur Général

La fin des moteurs thermiques àbrève échéance ? S’il y avait encoreun doute, il est définitivement levéavec les annonces coup sur coup de General Motors, Ford et VW quiannoncent l’arrêt de la vente desvéhicules thermiques en Europe en 2030 ou 2035. Et la prochainelégislation Euro 7, qui s’annoncedraconienne, n’est certainement paspour rien dans ces décisions.

L’électrique à marche forcée ! Qu’on le veuille ou non, qu’on l’ap-précie ou non ; c’est maintenant une réalité, et c’est maintenantqu’il faut s’y préparer. La première étape indispensable et obli-gatoire pour un réparateur qui veut intervenir sur un VE ou unVHE, c’est de former ses collaborateurs afin qu’ils obtiennentle sésame indispensable: l’habilitation B0L, B2VL ou BCL.

Parole d’expert…

53AUTO

retrouvez DAF Conseil en scannant ce QR code

Zepros 85 | Mai 2021 FORMATION by

DAF Conseil accompagne notre nouvelle approche «DigiPrint», avec for-mations et informations techniques au bout de votre smartphone !

Si vous ne l’avez déjà fait, téléchargez une appli de lecture de QR code et le tour est joué : vous entrez dans l’univers complet de services et de produits dédiés à la performance de votre atelier !

Cette rubrique est VOTRE rubrique !

Comment intervenir en sécurité et en confor-mité sur les véhicules électriques et hybrides ?

Face à une demande grandissante desconsommateurs et aux engagementspris par les pays de l’Union européenned’arriver à la neutralité carbone pourl’année 2050, les constructeurs de véhi-cules développent de plus en plus leursoffres hybrides et électriques.Les véhicules électriques et hybrides

(VEH) occupent une part grandissante du parc auto-mobile européen. Les professionnels de l’entretien etde la réparation doivent s’adapter à ces nouvelles tech-nologies. Pour pouvoir travailler en toute sécurité eten conformité avec les règles établies par chaque pays,les techniciens intervenant sur les VEH doivent dis-poser d’une habilitation électrique.

Former ses salariés pour l’obtention de l’habi-litation électrique de premier niveau (B0L), un véritable enjeu pour les chefs d’entreprise !

La prévention des risques spécifiquesaux véhicules hybrides ou électriquesest non seulement un avantage pour les ateliers mais elle est encore plus uneobligation. Il en va de la responsabilitédu chef d’entreprise qui pourra être,

le cas échéant, poursuivi. Car ces véhicules électriques, estimés à plusde 200000 fin 2019 en France, peuvent être alimentés par des tensionsde plus de 400V et sont donc source de danger. Il fautdonc s’en prémunir et connaître les risques et les bonnesattitudes en cas d’accident. Pensez donc à former vossalariés qui effectuent des opérations courantes et non électriques sur un véhicule hybride ou électriqueau premier niveau d’habilitation électrique sur la pré-vention de ces risques.

Les capteurs IBS et la gestion électrique des véhicules

Tout le monde n’a pas forcémentconscience du fait que l’expression«la gestion intelligente de l’énergiedu véhicule», de nos jours, regroupeun ensemble de dispositifs visantà surveiller, gérer, contrôler et couper l’alimentation électriquedes voitures.La gestion de

l’alimentation électrique sur les voitures de nouvelle génération doit être contrôlée avec précision. Il en vade la consommation de carburant et directement dela pollution émise par le moteur thermique. Cette ges-tion doit être correctement prise en charge par des bat-teries de dernière technologie.

Quelles habilitations faut-il avoir dans son entreprise et pour son personnel ?

DAF Conseil propose quatre formations d’habi-litation en présentiel en fonction des besoinsde l’entreprise. Ces formations se font en réa-lisant les gestes pratiques sur véhicules :• B0L sur un jour pour connaître les risquesélectriques et travailler dans cet environnementen toute sécurité.• B2XL opération batterie

sur un jour pour manipuler et débrancher des batteriesavec des capacités sup. à 180 Ah et inf. à 60 volts CC.• B2VL et BCL sur deux jours pour intervenir sur leséléments HT des véhicules hybrides et électriques.• BEL/BRL sur deux jours pour intervenir sur les véhi-cules VEH en phase de conception/présérie/prototype.

La consignation électrique de la GOLF GTE par DAF Conseil

Le TECHNI’Boost est le rendez-vousincontournable à ne pas manquer !DAF Conseil diffuse tous les deuxmois une vidéo courte sur un sujetprécis dans le do-maine de l’auto-mobile.

Dans la nouvelle vidéo de DAF Conseil animée parJean-Alain RABY (formateur), découvrez toutes lesbonnes pratiques à appliquer pour consigner une GolfGTE dans les règles de l’art.

54AUTO

ALLUMAGE

Le b.a.-ba sur le branchement des faisceauxFiche technique : Dans cette vidéo de NGK Spark Plugs France est expliquécomment brancher correctement les faisceaux d’allumage sur un bloc bobinepour moteur 4-cylindres. Sont également indiquées les recommandations à suivre pour une bonne configuration lors de leur remplacement.Durée : 1 min. 46 sec.

INTERFACE DE COMMUNICATION

tout ce qu’il y a à savoir sur le PassthruFiche technique : À quoi ça sert, le matériel nécessaire, comment ça marche…Cette vidéo didactique de DAF Conseil explique ce qu’est le protocole de com-munication universel d’échange de données des calculateurs – autrement appeléPassthru – indispensable lorsqu’il s’agit de la reprogrammation du logiciel moteur ou du remplacement des calculateurs.Durée : 9 min. 46 sec.

CARROSSERIE

Le débosselage sur les petites réparationsPrise en main : Le débosselage par traction est généralement la méthode recommandée lorsqu’il s’agit de réduire des bosselures et les traces d’impactsur des éléments de la carrosserie. Ici, Toolatelier explique comment cela fonc-tionne : pose de l’adaptateur, utilisation de l’outil, opérations de finition…Durée : 1 min. 42 sec.

FILTRATION

comment monter un filtre à huile…Geste technique : Sogefi explique dans cette vidéo comment assurer la main-tenance du filtre à huile (ou son remplacement). Vidange préalable du moteur,démontage du filtre usagé, lubrification du filtre neuf avant son remontage,pose, remplacement du joint du bouchon de vidange, test et vérification du niveau d’huile… Tout est passé en revue pour que le montage du filtre à huiles’effectue dans les meilleures conditions.Durée : 3 min. 20 sec.

FREINAGE

Pourquoi les plaquettes peuvent siffler au moment du freinageFiche technique : Le sifflement des plaquettes de frein lors du freinage est biensouvent l’indice d’un problème sur ses pièces. Le bruit, sourd ou aigu, peut aiderle réparateur à diagnostiquer son origine : fixation du support métallique dansl’étrier, côté friction de la plaquette… Continental énumère les causes proba-bles de ces bruits et leur résolution.Durée : 9 min. 32 sec.

SUSPENSION

comment remplacer une poulie de vilebrequinGeste technique : Dans cette vidéo, Corteco détaille la procédure à suivre pour remplacer une poulie de vilebrequin – autrement appellée poulie damper –poulie damper, qui fait partie intégrante du kit d’accessoire. Pour rappel, son rôle est d’entraîner la courroie d’alternateur et d’absorber les vibrations –comme un amortisseur – générées par le fonctionnement des accessoires.Durée : 3 min. 21 sec.

VIDÉO’tech Zepros 85 | Mai 2021

Vous participez pour la deuxième année consécu-tive aux Ze Awards de l’Auto. Que vous a apportévotre « première fois » en 2020 ?

L’appui d’événements tels que les Ze Awards de l’Auto a bien évidemmentcontribué à nous faire connaître. Car si Autel est leader du diagnostic auto-mobile dans le monde, il était encore un acteur totalement méconnu en Franceil y a peu. La raison de cette méconnaissance est simple : la marque s’estimplantée très tardivement en Europe, privilégiant les marchés américain,asiatique, africain et océanien. Aujourd’hui, nous avons rattrapé en seule-ment deux ans le retard que nous avions pris sur nos confrères, et noussommes désormais à la Une de l’actualité.

Lilian Robert, directeur technique et commercial d’Autel France

Comment décririez-vous cette soirée en septembredernier, placée entre deux confinements et toujoursen pleine crise sanitaire ?

Ce fut un moment fédérateur qui a permis de renouer le lien ! Nous vivonsune période inédite. La pandémie a mis un coup d’arrêt violent à l’économiefrançaise, le marché de l’automobile a été frappé de plein fouet. L’an passé,j’évoquais la nécessité d’être positif. Cette « positive attitude » nous a per-mis de gravir des montagnes, de relever de nombreux défis et de répondreprésent en dépit de cette conjoncture.

Tout d’abord, nos outils MaxiSYS MS909 et MS919 sont réellement révo-lutionnaires car ils innovent en intégrant de nouvelles fonctions de test etde simulation encore jamais vues, comme le module de contrôle de Bus CAN,la possibilité de simuler une tension, un signal… Et l’actualité 2021 va se révéler très riche en innovations, notamment la présentation de notre ana-lyseur d’usure pneumatique et disque de frein TBE200, et notre nouvellesolution de calibrage ADAS mobile qui tient dans le coffre d’une voiture etse déploie en 40 secondes ! Il permettra de calibrer caméras et radars, le touten mode 360°. Et dans les cartons du pôle R&D sont en cours de déve-loppement un réglophare Matrix LED couplé à nos outils MaxiSYS, ainsi quedes chargeurs pour véhicules électriques et plein d’autres projets encore tenus secrets.

Un point sur votre MaxiSYS, outil « révolution-naire » selon vos termes ? D’autres nouveautés à mentionner ?

Zepros 85 | Mai 2021 PAROLES DE PARTENAIRE 55AUTO

« L’APPUI DES ZE AWARDS DE L’AUTO A PERMIS À AUTEL D’ÉLARGIR SA NOTORIÉTÉ »

Avez-vous mis en place des actions spécifiques(anticrise) pour vos clients ? Toujours plus d’actions terrain ?

Oui, malgré la situation trouble, Autel innove toujours et propose de nou-veaux produits tels que le testeur de batterie BT608, nos outils de diagnosticCAN-FD avant-gardistes MS909 et MS919. Nous avons également amplifiénotre campagne de recrutement pour être encore plus présent et réactif dansl’accompagnement de nos clients.

« L’actualité 2021 va encore se révéler très riche

en innovations pour Autel. »

• Base de données incomplète (enrichissement en cours).

• Manque un repère « pointeur laser » pour centrer au mieux le chariot support du panneau avant par rapport au véhicule.

Rubrique réalisée par Martial Burat

BANC D’ESSAI Zepros 85 | Mai 202156AUTOAUTO

+ -

Caméras et autres radars se généralisent sur les véhicules. Ces petits appareils précis et judicieusement positionnés sur les véhicules assistent, sécu-risent, voire remplacent le conducteur de manière à lui assurer une sécurité accrue. Il faut donc qu’ils soient recalibrés, après une dépose/repose. Zepros Après-Vente a regardé de plus près pour vous le Digital ADAS de Mahle.

Dans quels cas doit-on recalibrer une caméra ?

Le recalibrage d’une caméra ADAS doit s’effectuer dans deux cas :

• Lors du remplacement d’un pare-brise. Elle est systématiquement déposée de l’ancien pare-brise pour être reposée sur le nouveau. Son positionnement ayant été modifié, même au demi-millimètreprès, son recalibrage est nécessaire.

• Lorsqu'un véhicule est équipé de l’assistant de maintien de voie, il est recommandé de réétalonner la caméra du système après uncontrôle/réglage de géométrie, ou encore suite à une interventionmécanique, notamment lorsque l’essieu arrière a été remplacé ou déposé car cette intervention a pu entraîner une évolution sur sonpositionnement initial et donc modifier les valeurs de son parallé-lisme ou de son carrossage. Ces modifications des valeurs de réglagede l’essieu arrière interfèrent sur la direction de l’axe de poussée géo-métrique du véhicule.

1

Positionner le chariot

Positionner à l’avant du véhicule le chariot por-tant l’écran en respectant bien la distance maxi-male – ici 5649 mm – indiquée par la méthode.Veiller également à ce que l’écran soit à la fois le mieux centré et parallèle possible avec la facedu véhicule.

3

• Système permettant un ajustement automatique du véhicule.• Déroulé de l’opération bien défini et facile à suivre dans le menu de l’outil Diag Connex.

• Intervention rapide.• Pas de panneaux avec cibles à manipuler.

Identifier et préparer le véhicule• Après avoir connecté le boîtier VCI sur la prise OBD du véhicule, lancer l’identification automatique du véhicule via l’écrantactile de l’outil Diag Connex ou saisir dans le menu déroulant les informations (marque, modèle, etc.).

• Enchaîner ensuite avec un scan complet de tous les calculateurs électroniques embarqués afin de relever les codes défautséventuels. Si l’analyse relève des défauts sur les organes ou fonctions de sécurité, le recalibrage ne peut être effectué.

• Cette analyse réalisée, sélectionner sur l’écran l’icône ADAS puis choisir le calibrage caméra avant statique qui ouvre l’accèsà la liste des prérequis, notamment ceux pour la préparation du véhicule, soit le contrôle de la pression des pneumatiques,du niveau d’huile et du carburant. Le pare-brise doit être propre au niveau de la caméra. Le véhicule doit être installé surune surface dégagée et plane sans aucune charge à bord avec les roues avant droites (point 0 du volant).

2

Relever et valider les cotes de positionnement du véhicule• Cette étape permet de relever et d’enregistrer le positionnement du véhicule, soit de définir son axe de poussée.

• Tout d’abord, apposer les deux griffes, munies des cibles, sur les rouesarrière. Un niveau permet de les positionner en parfaite verticalité par rapport au sol.

• À l’aide du télémètre se déplaçant latéralement sur la réglette graduée dusupport d’écran, afficher le faisceau laser sur le centre de la cible de la rouearrière droite du véhicule et actionner la mesure qui s’affiche à l’écran dutélémètre. L’opérateur n’a plus qu’à la saisir dans le tableau du programme.Répéter l’opération en pointant le faisceau sur les deux lignes extérieuresde la cible. Répéter la même opération du côté gauche du véhicule.

4

ecalibrer lesR

Zepros 85 | Mai 2021 BANC D’ESSAI 57AUTOAUTO

Godefroy Le Nepvou de Carfort, directeur général de CarWash et Rapid Pare-Briseà Saint-Maximin (60) :« Nous avons mis le Digital ADAS entest car je travaille beaucoup avec desconcessionnaires de toutes marques.Ce qui nous a permis de faire des testssur bon nombre de véhicules, notam-ment des récents. Jusqu’ici nous observons que ce système est facileet rapide à mettre en place. Toute laprocédure est en mode guidé et trèsconviviale. Certes nous avons euquelques soucis de reconnaissancede véhicules dans la base de don-nées… Mais en entrant par le codemoteur, on y arrive, et les mises à jourpermettent d’enrichir la base. Autrepoint majeur : l’ensemble du systèmene prend quasiment pas de place etsurtout nous n’avons pas de panneauxamovibles à gérer et à stocker. »

AVIS DE PROLe matériel

Une fois cette valeur atteinte et validée, l’opérateur n’a plus qu’à lancer le calibrage. Quelques secondes après s’affiche à l’écran « Procédure réalisée avec succès ».

7 Lancer le calibrage

• Afin que les cibles de cali-brage soient à la bonnehauteur par rapport à la caméra du véhicule, ajuster l’écran sur lequelles cibles viennent d’êtreprojetées. Cette valeurdéterminée automati-quement s ’affiche àl’écran. Pour le véhiculede notre test, elle est de145 cm.

• La mise à hauteur del’écran est motorisée enagissant sur des contac-teurs, ce qui évite à l’opé-rateur de le manœuvrermanuellement.

Régler la hauteur de l’écranAfficher les cibles à l’écran

Une fois tous ces relevés effectués et enregistrés, lancer l’affichagedes cibles de calibrage du véhicule à l’écran. Celles-ci s’affichent ense positionnant automatiquement dans le prolongement de l’axede poussée du véhicule qui vient d’être déterminé.

5

Le système Digital ADAS est exclusivement associé à l’outil Diag Connex du fabricantpermettant d’avoir accès à toutes les fonctions de diag, calibrage… des véhicules. La fonction ADAS, via une icône à l’écran, permet de dérouler la méthode. Côté maté-riel, un écran projetant numériquement les cibles de calibrage est embarqué sur unsupport roulant sur lequel une barre de mesure graduée accueille deux télémètres.Ces derniers, coulissants,permettent, avec leurfaisceau laser projeté surles cibles accrochées surles griffes montées sur lesroues arrière, de détecterla position du véhicule et de restituer sur leurécran les valeurs à inté-grer. À noter que la poly-valence du panneau numérique permet l’affi-chage de tous les typesde cibles contenus dansla base de données enfonction des protocolesde chaque constructeur.

6

caméras ADAS

NOUVEAUTÉS Zepros 85 | Mai 202158AUTO

www.itwpc.comwww.vierol.com

VAICO

Collecteur d’admissionde qualité OECette solution complète de Vaico(marque du groupe Vierol) pour le remplacement du collecteur d’admission comprend un modulede collecteur d’admission de qualitépremium (tests concluants de résis-tance à la chaleur et à l’usure) et unservomoteur prémonté, ce qui sim-plifie son remplacement. Ces deuxéléments sont paramétrés selon lamarque ou le modèle du véhicule.Les modules sont livrés en EXPERTKITS+ et comprennent aussi lesjoints et les composants néces-saires au bon remplacement.

www.bosch.fr

Rubrique réalisée par [email protected]

www.lumileds.com

La sélection de la rédaction

ZF BOSCH

www.zf.com

Kit de réparationd’actionneur pour freinde stationnement

Ce kit de la marqueTRW (entité de ZF)évite le remplacementcomplet de l’étrier defrein de stationne-ment électrique (EPB)lorsque le problème

n’émane que de l’actionneur. Il comprendainsi l’actionneur électrique, deux vis defixation et un joint torique. Le kit est déjà

disponible pour de nombreux modèlesdes marques Audi, BMW, Jaguar, Volks-

wagen… mais aussi pour des modèles plus « abordables »comme les Seat Ateca, Leon et Alhambra, les Skoda Karoq, Kodiaq et Superb. Ont récemment été ajoutés àl’offre des kits pour les modèles Audi A4, A5, A6, A7, A8,Q3, Q5, Q7, Q8 et R8, mais aussi pour les BMW Série 8Coupé/Gran Coupé/Cabriolet. La gamme d’étriers de l’EBPest également renforcée, avec des coloris identiques à ceuxde la pièce d’origine : noir, rouge, gris ou outremer.

Testeur de diagnosticmultifonctionnelLe nouveau testeur KTS 250, très compact (295 x 180x 40 mm), permet d’effectuer tous les diagnostics depanne aussi bien en atelier qu’en déplacement puisqu’ilest prêt à l’emploi et facile à utiliser, avec une interfacebasée sur Android simple et intuitive (écran tactile capacitifde 7’’). L’appareil est équipé du logiciel de diag ESI[tronic]compatible avec pratiquement tous les types de voituresparticulières du marché. Une fois le modèle et la marquedu véhicule identifiés automatiquement par l’appareil lorsde sa connexion, l’utilisateur a une vue d’ensemble de tousles modules de commande installés sur le véhicule, et plusparticulièrement le kilométrage « réel » par rapport à celui affiché au compteur. L’appareil peut également effectuer ses propres mises à jour enligne pour assurer la pérennité dut e s t e u r ,même lorsde la sortiede nouveauxmodèles.

DEBEER RENIFINISH

Apprêt multifonctionsL’apprêt Multi Fonction DeBeer 8-867 est à uti-liser pour les applications de finition, avec ou sansponçage, et sans utiliser de durcisseur ou de diluant supplémentaire. Polyvalent, il peut être appliqué en plusieurs couches par un pistolet pulvérisateur courant pour une forte épaisseurproduisant ainsi une surface lisse. Le peintre peutainsi reproduire dans les moindres détails lateinte dans la couche de la base originale. De plus,il sèche rapidement. Il est proposé en trois cou-leurs : blanc (3 litres), gris (1 et 3 litres) et noir (3 litres).

ITW SPRAYTEC

Désinfectant de surfaceLe Desinfectonet est une solution 3 en 1. Il peutservir à la fois de détergent, de désinfectant/virucide et de désodorisant. Très concentrée,la solution neutralise les proliférations micro-biennes en tous genres et les mauvaisesodeurs grâce à un composant « sur-odorant ».Conforme aux dernières normes en matière de virucide, bactéricide, levuricide et fongicide,il s’applique dilué à 5 % avec l’eau (maximum40 °C) puis laisser agir le produit pendant 15 minutes. Pratique : il n’est pas nécessairede le rincer après utilisation.

PIÈCES DE RECHANGE OUTILLAGE PNEUMATIQUES CARROSSERIE ACCESSOIRES

« Tout en un »,pour un gain

de temps important

www.bosch.fr

S’utilise alimenté par le câble OBD

branché sur levéhicule testé

LUMILEDS

Lampe LED puissantepour feu avantLa lampe Philips UltinonPro9000 LED offre desperformances inédites,avec une lumino-sité jusqu’à250 % supé-rieure auxn o r m e sl é g a l e sminimalesapplicablesaux ampoules halogènes, soit unetempérature de couleur de 5800 K,une puissance consommée de 18W et une tension de 13,2V. Elle embarque des puces LED Lumileds TopContact et est équipéedes technologies de refroidisse-ment intelligent Philips AirBoost et AirCool qui améliorent sensible-ment sa durée de vie ( jusqu’à5000 heures d’utilisation). De plus,elle est certifiée IP65, gage de son étanchéité à la poussière et auxprojections d’eau.

BOSCH

Station de maintenancede climatisation

La station ACS 563 est conçuepour les véhicules particuliers, uti-litaires et hybrides utilisant le gaz réfrigérant R1234yf. Son process demaintenance est automatisé :l’échange d’air interne et la purge sontcontrôlés électroniquement, avecune récupération jusqu’à 99 % dufluide frigorigène. La station disposed’une interface utilisateur graphiqueet intuitive et les manomètres de100 mm de diamètre permettentune utilisation rapide et fluide. Plu-sieurs kits de mise à niveau sontproposés pour adapter la machineaux besoins de chaque atelier.

www.de-beer.com

DISTRIBUTEUR OFFICIEL DE LA GAMME NTN SNR

60AUTO

ZE MAGShowroomVoiture passion 60

Dossier intéressement 62

People 63

KIAL’EV6 est disponible en précommande !Le nouveau crossover électrique de Kia est disponible à la commande pour despremières livraisons prévues en octobre prochain. Ses atouts : une autonomiede 510 km, une recharge ultrarapide en 800V en 18 minutes pour passer de 10 % à 80 % de batterie rechargée (ou 4 minutes pour récupérer 100 km d’auto-nomie), et un large panel d’options de technologie etde design selon les versions. L’entrée de gamme se situeà 47 990 €.

LE TOYOTA GR 86 EN PREMIÈRE MONDIALELa sportive GR 86 est encore plus maniable que son célèbre pré-décesseur le GT86 grâce à son poids réduit, qui en fait le coupé le plus léger du segment ( 270 kg), son centre de gravité bas et ses quatre roues motrices. Côté motorisation, un 4-cylindres à plat

de 2,4 litres… Avec une tellecylindrée, la rigidité à la tor-sion a été augmentée de 50 %

par rapport auGT86 pour uneprécision opti-male de la di-rection. Com-mercialisationfin 2021.

LE TAYCAN CROSS TURISMO DE PORSCHE S’ÉLECTRISE

Décliné en quatre versions, le Taycan Cross Turismo bénéficie d’une motorisation électriquede 800V, avec une « entrée de gamme » (comptertout de même 96454 € minimum) d’une puis-sance de 280 kW (380 ch.) et un 0 à 100 km/h atteint en 5,1 secondes. Sa vitesse de pointe estde 220 km/h, avec une autonomie combinée(WLTP) jusqu’à 456 km.

JEEPLe Compass autonome au niveau 2Disponible à partir de 42 700 €, le nouveau Compassest la première Jeep à offrir une conduite autonome deniveau 2, avec des ADAS sur toutes les versions. Il estproposé en cinq combinaisons de groupes motopro-pulseurs (combustion interne essence et diesel ou tech-nologie hybride rechargeable), avec trois boîtes de vitesses au choix.

Toutes les vidéos sont disponibles à partir du QR code de chaque article. Pour cela, il vous suffitde télécharger sur votre smartphone l’appli correspondante sur Google Play ou l’AppStore…Cette rubrique est conçue avec AM-Today à partir des communiqués des constructeurs.

61AUTO

Zepros 85 | Mai 2021 SHOWROOM | VOITURE PASSION

DACIAAvec Spring, Dacia entre dans l’ère de l’électriqueCette citadine, avec ses faux airs de SUV, accueille quatre vraies places à bord et un large éventail d’équi-

pements, associé à un système multimédia intuitif. Sa motorisation électrique100 % électrique de 33 kW (équivalent de 44 ch.) est couplée à une batteriede 27,4 kWh et permet une autonomie de 230 km en cycle WLTP et jusqu’à305 km en mode uniquement urbain. Son prix débute à 16 990 €.

CITROËNLa C1 Millenium, conçue pour la villeLa citadine compacte (3,46 mètres de long) de Citroën est disponible dès juindans sa série spéciale Millenium à partir de 14 850 €. L’esthétisme prime avec

notamment des élargisseurs d’ailes au niveau des pas-sages de roues, des enjoliveurs 15’’ COMET et une lunette arrière et des vitres surteintées. Le confort inté-rieur n’est pas oublié avec un volant en croûte de cuir,une tablette 7’’ et des rétroviseurs électriques.

LA BT01, PREMIÈRE GT ÉLECTRIQUE DE BELTOISEPremière voiture GT 100 % électrique pour Beltoise eTechnology(famille Beltoise). Dédiée au circuit, elle a été mise au point en col-laboration avec Spark Racing Technology, spécialisé dans la R&R etl’ingénierie des véhicules électriques haute performance (FormulaE et Extreme E). Malgré ses 1 200 kg, le véhicule passe de 0 à100 km/h en à peine 4 secondes !

ÉDITION LIMITÉE POUR LES 60 ANS DE LA JAGUAR TYPE E

Jaguar Classic a élaboré douze Type E 3,8 litres exceptionnellespour l’anniversaire du modèle : six coupés inspirés de la 9600 avecpeinture Flat Out Grey et sellerie en cuir Smooth Black, et six roads-ters aux faux airs de 77 RW. Tous les modèles disposent d’une boîtemanuelle à cinq vitesses à démultiplication courte, adaptée auxsix cylindres du véhicule.

SEATLa Tarraco e-HYBRID est arrivée !Ce SUV hybride rechargeable, premier de la marque,bénéficie d’une autonomie en mode tout-électrique de54 km en ville (48 km en mode WLTP) grâce à son moteur électrique de 85 kW (115 ch.) associé à un mo-teur essence TSI 1.4 l de 150 ch. Outre ses performances,un soin particulier est apporté à la finition et à la qualitédes matériaux à l’intérieur comme à l’extérieur. Dispo-nible à partir de 46 770 € en finition Xcellence.

VOLVONouveau XC60 : tout pour la connectivitéLe best-seller du constructeur scandinave dans l’Hexa-gone dispose d’un nouveau design, avec notammentde nouvelles jantes, de nouveaux pare-chocs avant etarrière et une calandre retouchée. Au programme éga-lement, un large panel de systèmes de sécurité (Adas,freinage automatique…) et d’infodivertissement. À noterune nouvelle teinte Argent Aurore Métallisé. Disponibleà partir de… 49 630 €.

MANAGEMENT Zepros 85 | Mai 202162AUTO

Au-delà de la motivation des sala-riés associés aux bons résultats etaux performances de votre entre-

prise, vous y trouvez aussi desavantages sociaux et fiscaux:

• Pour l’entreprise, la participation salariale est actuellement exonérée de cotisations sociales. Si vous avez moinsde 250 salariés, vous ne payez aucunecharge pour les primes versées au titre del’intéressement, qui viennent en déduc-tion du bénéfice imposable.• Du côté des salariés, les sommes reçues au titre de l’intéressement sont exo-nérées de cotisations salariales, à l’excep-tion de la CSG et CRDS. De plus, s’il choisitde ne pas les percevoir immédiatementmais de les investir dans un plan d’épargnesalariale, elles sont exonérées d’impôt dansla limite de 75 % du plafond de la Sécuritésociale (soit 30852 € en 2021).

n Comment mettre en place l’intéressement?Toutes les entreprises peuvent mettre enplace ce dispositif facultatif, quels quesoient leur forme juridique, leur nombrede salariés ou leur domaine d’activité.Il résulte d’un accord collectif entre em-ployeur et salariés: les partenaires sociauxdoivent donc commencer par se consulter.• Toutefois, si vous avez moins de cin-quante salariés, vous pouvez le mettre en place très simplement et de façon uni-latérale, à condition de vous conformer strictement au modèle d’accord d’inté-ressement prévu par votre branche pro-fessionnelle, sans option.• Au-delà de cinquante salariés, l’accorddoit être négocié, soit avec les déléguéssyndicaux, soit au sein du comité social et économique (CSE). Il peut aussi être

proposé par l’employeur et adopté par référendum, à la majorité des deux tiersdu personnel.

n Combien verser?L’accord d’intéressement prend la formed’une participation financière à ces der-niers, calculée en fonction du bénéfice net et constituant la réserve spéciale departicipation (RSP).• Selon l’entreprise, divers paramètrespeuvent être retenus (CA, résultat d’ex-ploitation, délais de livraison, conduite àterme d’un projet, etc.).• Dans tous les cas, les sommes sont doublement plafonnées : le total desprimes versées à l’ensemble des salariésbénéficiaires ne peut pas excéder 20 % du total des salaires bruts versés, et lasomme perçue, par un salarié et par an,ne peut pas dépasser 75 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 30852€en 2021.

n Pour qui?Une fois l’accord mis en place, tous les salariés doivent toucher une participation,mais pas forcément de façon uniforme:les montants distribués peuvent l’être enproportion du salaire ou du temps de pré-sence. Si vous avez moins de cinquantesalariés, vous ou votre conjoint collabora-teur pouvez en bénéficier aussi: l’article L. 3323-6 du Code du travail précise lesconditions dans lesquelles d’autres per-sonnes que les salariés peuvent bénéfi-cier de la participation.

n Comment les salariés peuvent-ils percevoir leur participation?À l’occasion de chaque répartition de laparticipation, ils peuvent demander le ver-sement immédiat de la prime (en tout oupartie). À défaut, la somme est bloquéependant cinq ans au minimum (huit ans en l’absence d’accord de participation).Le salarié peut aussi choisir de la verser,en partie ou totalement, sur un compteépargne temps (CET) ou sur un pland’épargne (PEE, PEI ou PER) au plus tardle dernier jour du cinquième mois suivantla clôture de l’exercice. Elles pourront en-suite être débloquées selon des conditionsqui dépendent de chacun de ces produitsd’épargne (par exemple, délai de blocagede cinq ans pour les PEE).

nQue contient l’accord?Chaque entreprise est libre de définir sonpropre accord d’intéressement, à condi-tion de respecter certaines obligations decontenu.

• L’accord doit notamment informer lessalariés et leur préciser les raisons du choixdes modalités de calcul ou des critères derépartition, lesquelles seront expliquéesdans le détail.• Il doit aussi préciser la période pour la-quelle il est conclu (cela peut aller d’un àtrois ans, cette durée pouvant être ensuitereconduite sur accord tacite).• Les dates de versement, les procéduresprévues pour régler les éventuels diffé-rends dans son application, ou lors de sarévision.• Il peut enfin prévoir une affectation dessommes sur un plan d’épargne salariale(PEE, PEI, PERCO ou nouveau pland’épargne retraite d’entreprise collectif –PERE-CO).

nModèle-typeSi vous voulez mettre en place très facile-ment l’intéressement au sein de votre entreprise, utilisez un « modèle-type »:soit celui de votre accord de branche pro-fessionnelle (douze d’entre elles, actuel-lement, disposent d’un accord « type »);soit celui proposé par le ministère de l’Économie et des Finances et le ministèredu Travail. Ces accords « type » vous mâchent le travail, reprenant point parpoint les clauses obligatoires, et vous per-mettant de choisir avec les partenaires sociaux, la formule de calcul et les moda-lités de répartition. Il ne vous restera plusqu’à faire adopter l’accord puis à le déposersur www.teleaccords.travail-em-ploi.gouv.fr ou sur Mon-interesse-ment.urssaf.fr.

Voilà un excellent outil pour motiver les troupes: la participation salariale! Pour les petites entreprises, c’estfacile à mettre en œuvre et ça profite à tout le monde…

Intéressez vos salariés!

Brigitte Valotto, avec le concours du ministère de l’Économie et des Finances

Rubrique réalisée par [email protected]

CSIAMHenri Paccalin, 49 ans, est

élu à présidence de la brancheVéhicules Industriels Bus etCars de la Chambre syndicaleinternationale de l’automobileet du motocycle (CSIAM). Le président de Mercedes-Benz Trucks succède ainsi àPhilippe Canetti, ex-présidentde DAF France. Pour sa part,Yves Pasquier-Desvignes,p rés ident de Vo lvo Cars ,conserve sa fonction de prési-dent de la CSIAM.

FFC CONSTRUCTEURSStéphane Girerd est le nou-

veau président de l’organisa-tion professionnelle de la filièrecarrosserie construction. Il enétait jusqu’à présent le vice-président. Parallèlement à sesfonctions à la tête de la FFCConstructeurs, il est égalementle P-DG de ToutenkamionGroup, spécialisé dans l’aména-gement de camions en unitésmobiles.

CLASHervé Fidei, 52 ans, est

nommé responsable commer-cial de la marque spécialiséedans les solutions d’équipe-ment et l’outillage techniquepour le secteur Auvergne-Rhônes-Alpes. Il reporte direc-tement à Nicolas Gérard, res-ponsable commercial pourl’ensemble de l’Hexagone. Sonprédécesseur à ce poste, JoëlCroutte , l ’accompagnerajusqu’au 31 mai afin d’assurerla transition.

CHIMIRECThomas Lehoucq, 40 ans, estnommé directeur du site deDugny (93) du spécialiste de lacollecte et du traitement desdéchets. Il évolue depuis unevingtaine d’années chez Chi-mirec où il a occupé différentesfonctions, dont la dernière était

directeur des ventes du groupe.Pour sa part, Jérôme Poirier,46 ans, prend les rênes du siteMalo situé à Orange (84). Sa première expérience chezChimirec date de 2005, où il estresponsable pendant neuf ansde l’activité « nettoyage indus-triel » pour la filiale Malo. Il re-joint par la suite Osis Sud-Est,filiale de Suez spécialisée dansles services d’assainissement,jusqu’à ce qu’il réintègre lesrangs de Chimirec pour déve-lopper l’activité de nettoyageindustriel de Malo sur l’arc méditerranéen.

SNSASerge Morelli est nommé

président du Syndicat Nationaldes sociétés d’assistance(SNSA). Il succède à ClaudeSarcia, président d’Inter Mu-tuelles Assistance, qui n’a passouhaité renouveler son man-dat. Parallèlement à ses nou-velles fonctions, il évolue chezAXA France depuis 1992, où ilest aujourd’hui président de

l’Assistance et de l’InnovationSanté.

BYMYCARChristophe Pineau est

nommé directeur de la Straté-gie et de la Mobilité pour l’en-semble du groupe de distribu-tion automobile. Une fonctionnouvellement créée qui a pourobjectif de centraliser et d’opti-miser l’organisation. Il évoluedepuis vingt-et-un ans dans le secteur auto. Il a notammentparticipé au plan « Push toPass » de PSA. Auparavant, il était président de la sociétéde VTC Marcel et de la struc-ture de transformation digitaledu groupe, IT Automotive.

KLUBBLaurent Gui l laux est

nommé directeur commercialdu carrossier multispécialistequi propose des transforma-tions de VU à la carte. Il a évo-lué pendant plus de vingt ansdans le marché du levage,d’abord chez DAF, puis pour le

spécialiste des nacelles auto-motrices Grove, qui sera rachetépar la société JLG. Il en de-viendra alors le directeur géné-ral de la filiale française, puis severra confier la direction de ladivision « Fire & Emergency »pour l’Europe, la Russie etl’Afrique francophone.

NTN-SNRYoshinori Terasaka, 61 ans,

est nommé président de l’équi-pementier. Pour ses nouvellesfonctions, il sera basé à Annecy,au siège de NTN-SNR. Il resteen charge des régions NTNAmériques et NTN Europe &Afrique.Quant à Dominique Lavilla,49 ans, il devient directeur général de NTN-SNR. Présentdepuis plus de vingt ans dansl’entreprise, il occupait précé-demment le poste de directeurfinancier et administratif. En parallèle de ses nouvellesfonctions, il conserve son posted’adjoint au directeur généralde NTN Europe & Afrique.

TENNECOAudrey Harling est la nou-

velle vice-présidente de l’équi-pementier et directrice généralede la division DRiV Motorpartspour la zone EMEA (Europe,Moyen-Orient, Afrique). Ellesuccède à Andrew Sexton,qui est nommé vice-présidentchargé du développement etde l’excellence commercialemonde de la division Motor-parts. Avant de rejoindre Ten-neco en 2016 à la divisionNorth America Motorparts, elle a travaillé chez Behr puispour Valeo Thermal Systems.

AD INTERNATIONALM a n u e l Va n R o y e n ,jusqu’alors directeur marketingdu groupement international,succède en tant que directeurgénéral à Omer Wesemael,parti à la retraite, qui intègrenéanmoins le conseil d’admi-nistration d’ADI en tant queconseiller non exécutif. M. VanRoyen prend pleinement sesnouvelles fonctions le 1er mai.Une nouvelle nomination quidevrait être officialisée lors dusommet virtuel du groupementles 12 et 13mai prochains. Il estremplacé dans ses anciennesfonctions de directeur marketingpar Petra Vanfroyenhoven,jusqu’ici coordinatrice marke-ting et com’ du groupement.

�1

�2

�3

�4

�5

�6

�7

�8

Zepros 85 | Mai 2021 PEOPLE 63AUTO

DISPARITIONRobert Louradour s’estéteint le 6avril, quelques joursavant ses 76 ans. Il était l’undes fondateurs du réseauGroupe TVI (Techniques Véhi-cules Industriels), parallèle-ment à ses fonctions de diri-geant de l’entreprise AtelierCorrézien de Freinage au côtéde sa femme Jacqueline.L’équipe de Zepros Après-Venteprésente ses condoléances à sa famille, ses proches et àtoute l’équipe de TVI.

Henri Paccalin Stéphane Girerd Hervé Fidei Serge Morelli�1 �2 �3 �4

Christophe Pineau Laurent Guillaux Yoshinori Terasaka Audrey Harling�5 �6 �7 �8

� FRANCE � EUROPE � MONDE

DU MOIS

8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : [email protected] – Internet : www.zepros.fr – Site groupe : www.groupegratuitpros.fr • Directeur de la publication :Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected] • Éditeur délégué : Serge Boillot – Tél. : 06 20 11 12 73 – [email protected] • RÉDACTION Directeur des rédactions Mobilité : Jean-Marc Pierret – Tél. : 06 03 26 41 08

[email protected] • Directrice de la rédaction : Caroline Ridet – Tél. : 06 60 76 84 55 – [email protected] • Rédactrice en chef : Muriel Blancheton – Tél. : 06 60 77 30 07 – [email protected] • Rédacteur en chef réseau : Jérémy Morvan – Tél. : 06 85 38 90 50 – [email protected] • Rédacteur en chef adjoint Zepros Carrosserie : Romain Thirion – Tél. : 06 68 06 05 69 06 – [email protected] • Chef de rubrique : Nicolas Girault – Tél. : 06 66 64 58 60 – [email protected] • Premier secrétaire de rédaction :Jean-Philippe Scardina – [email protected] • Maquette : Chef de studio : Marc Le Texier – [email protected] - Maquettistes : Isabelle Cerf et Thierry Pouillieute • Ont participé à ce numéro : Correspondants régionaux : Alsace Christophe Nagyos, AquitaineHélène Lerivrain, Auvergne Jean-Pierre Raynaud, Bretagne Renaud Chasle, Centre Martine Rigaudie, Franche-Comté Patrick Lamy, Rhônes-Alpes Vincent Riberolles Limousin, Bourgogne et Ile-de-France contacter rédaction nationale, Lorraine Emmanuel Varrier, Paca Olivier Muselet, Pays de la Loire Thierry Goussin, Poitou-Charentes Jean-Sébastien Thomas • Crédit photos et illustrations : Droits réservés sauf mention contraire – Photo couverture : Fotolia • MARKETING-DIFFUSION Sandrine Reumont –[email protected]• PUBLICITÉ • Directrice commerciale : Nathalie Richard-Mathieu – Tél. : 06 69 65 93 83 – [email protected] • Directeur du développement : Benjamin Huet – Tél. : 07 61 44 60 52 – [email protected] • ADMINISTRATION Responsable : Moufid Barkallah – [email protected] • Assistante :Marie Beaumelou– [email protected] • IMPRESSIONL’imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2263-3650 • OJD :Mise en distribution certifiée 2020 : 39095 ex. OJD/ACPM janv. 2020à déc. 2020 • ZEPROSest une publication de la société « Groupe Gratuit Pros », SARL au capital de 8 000 € • RCS Bobigny B 483 806 717.

Procédé d’impression sans eau waterless - Origine du papier : France (Chapelle Darblay) - Taux de fibres recyclées : 100 % - Eutrophisation : PTot = 0,009 kg/tonne.

LES HOMMESET LES FEMMES