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1 AUTOUR DE LÎLE DEZO EVOLUTION DES RAPPORTS DE DOMINATION SEPTENTRIONALE ET DES RELATIONS AVEC LÉTRANGER DES ORIGINES AU 19 ème SIÉCLE

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AUTOUR DE L’ÎLE D’EZO

EVOLUTION DES RAPPORTS DE DOMINATION SEPTENTRIONALE

ET DES RELATIONS AVEC L’ÉTRANGER DES ORIGINES AU 19ème

SIÉCLE

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I. UNE LOGIQUE ANCIENNE DE RAPPORTS DE DOMINATION

PLURISÉCULAIRES DANS LE SEPTENTRION JAPONAIS, DÉFINIS PAR UNE

VISION PARADIGMATIQUE D’OPPOSITION ENTRE BARBARES ET

CIVILISÉS

1. Le septentrion japonais depuis la préhistoire

a. Une unité culturelle à l’époque Jômon

b. Une première rupture culturelle : les cultures Yayoi et du Jômon prolongé

c. Les cultures de Satsumon et d’Okhotsk : des cultures septentrionales intégrées à un

dense réseau d’échanges

d. Des cultures proto-aïnoues

2. La naissance de la frontière et l’émergence de la vision paradigmatique d’une

opposition entre barbares et civilisés

a. La « frontière » : une expérience vécue plus qu’une délimitation territoriale ou

topographique

b. L’opposition entre centre et périphérie : la mise en place d’une vision dichotomique

entre barbare et civilisé

c. Barbares et civilisés au Japon

d. Les « barbares de l’Est » du Japon : les Emishi

i. L’hypothèse des « Emishi-Aïnou »

ii. L’hypothèse des « peuples périphériques »

iii. L’hypothèse « de la triple vague »

iv. L’hypothèse « créole »

e. Des barbares à soumettre

3. Un antagonisme grandissant entre l’État central japonais et les Emishi : la soumission

des « confins des terres »

a. Des places fortes et des colons

b. Des gouverneurs et des tributs

c. Les campagnes de soumission et de représailles

d. L’intégration du Mutsu et du Dewa au territoire japonais

4. Asseoir la domination japonaise du septentrion : nouveaux enjeux, nouveaux acteurs,

nouvelles altérités régionales

a. De nouveaux enjeux dans le contrôle du nord

i. Se protéger de l’impur

ii. Les enjeux commerciaux

iii. Les enjeux politiques : les guerres des clans sur fond de guerre civile

b. L’avènement de la culture aïnoue

i. La fin des cultures d’Okhotsk et de Tobinitai au profit des hommes de Satsumon

ii. Les hommes de Satsumon deviennent les Aïnous

iii. Une première transition nominative : les Emishi deviennent des Ezo

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iv. Watarishima devient Ezogashima

v. Une transition technique : le métissage culturel entre Okhotsk et Satsumon, et

technique avec le Japon

vi. Une transition identitaire face aux altérités régionales

vii. Une transition culturelle liée au commerce avec le Japon

c. La culture et la société aïnoues

i. Les kamui

ii. Le kotan

iii. La hiérarchie

d. Des partenaires commerciaux

i. Le Texte du rouleau peint de la divinité de Suwa de 1356

ii. Les produits du commerce septentrional

iii. Un commerce qui attise les convoitises

e. Les guerres aïnoues : de la nécessité de définir les rapports entre Japon et Ezo, et

d’établir un type d’autorité nouveau dans le nord

i. Un embryon de découpage administratif japonais à l’extrême sud de l’île

ii. La guerre de Kosham’ain (1457-1458)

iii. La guerre de Shoya et Kôji (1512-1515)

iv. Les conflits de Tanasakashi (1528-1529) et Tarikona (1536)

v. Les conséquences des conflits : vers l’établissement du fief de Matsumae

II. LE TEMPS DES SYSTÈMES : L’ÉCLATEMENT DES CENTRES ET LA MISE

EN PLACE DE DÉPENDANCES CROISÉES : COMMERCE ET SOUMISSION

DANS LE MINI-SYSTÈME MATSUMAE-EZO-PACIFIQUE

1. Un nouvel ordre japonais dans un nouvel ordre mondial : le système bicéphale

shogunal-domanial et sa politique d’isolement partiel dans un contexte de mondialisation

archaïque et d’émergence du système-monde moderne

a. Les institutions du shogunat Tokugawa

i. L’influence du néoconfucianisme – une économie physiocratique, une hiérarchie

sociale fixe

ii. Une autorité bicéphale – un shogunat suzerain, mais aussi « super-daimyô »

iii. Une autorité bicéphale – des fiefs vassaux, mais souverains

b. Un monde qui rétrécit – la nécessité de mettre en place un référentiel paradigmatique

nippo-centré

i. A la recherche de nouveaux eldorados - la naissance de l’économie-monde et de la

mondialisation archaïque

ii. Trouver l’Eldorado – à la recherche d’Ezo

iii. Le tournant de la mission de Vries et Schaep (1643)

iv. Cartographier l’humanité – l’essor des mappa mundi

v. Ezo – une énigme cartographique

vi. Trouver et marquer sa place en Asie, dans le monde et dans le cosmos

c. La mise en place d’un cadre de régulations des relations avec l’Asie et l’Europe : les

interdictions maritimes et la politique du sakoku

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i. Les origines de la fermeture du Japon : préférer la physiocratie, le bullionisme et

la substitution à l’importation au mercantilisme face à une nouvelle réalité

économique

ii. Les origines de la fermeture du Japon : une restructuration des relations étrangères

en Asie

iii. Le verrouillage partiel du pays : la mise en place politique du nihongata

ka.ichitsujo

iv. Le Japon vu de l’Europe : la naissance du mythe du « sakoku »

2. L’éclatement des centres : le fief de Matsumae dans le système shogunal-domanial

a. La mise en place du fief de Matsumae– l’officialisation de la domination septentrionale

i. L’émancipation du clan Kakizaki (Matsumae) vis-à-vis de la suzeraineté des

Andô

ii. Diplomatie, stratégie et expansion territoriale : la reconnaissance de l’autorité

Kakizaki sur l’île

iii. L’avènement des Matsumae et de la relation triangulaire shogunat-Matsumae-

Aïnous

b. Un « invité vêtu de brocart » – les entorses de Matsumae au système shogunal-domanial

i. Une structure domaniale conventionnelle

ii. Une entorse au « système de résidence alternée »

iii. Des pratiques diplomatiques bien rodées

iv. Une relative facilité de mouvement

v. Une autorisation à déployer ses troupes

vi. L’absence de riziculture et la non-application du kokudaka

vii. « Matsumae n’est pas le Japon »

3. Les relations nippo-aïnoues – un système complexe de dépendances croisées

shogunat-fief de Matsumae-Aïnous

a. Un héritage médiéval : le « commerce sous le château »

i. Les origines du développement commercial

ii. Commerce et politique : l’origine des uimam

iii. Un commerce de luxe – la prépondérance des karumono

b. Une évolution mercantiliste : l’avènement des « guerriers marchands »

i. Les modalités commerciales – le « système des comptoirs de commerce alloués »

ii. Une évolution vers le commerce de masse - Vers une prépondérance des

tawaramono

c. L’ambivalence des rapports nippo-aïnous et des dépendances croisées à la lumière des

sources aïnoues, les yukar

i. Retour sur le concept et l’historiographie

ii. Structure et types de yukar

iii. La présence japonaise dans les yukar – indirecte via les objets de commerce

iv. Les Japonais, acteurs des yukar

v. Une exception : un Japonais narrateur des yukar

vi. La présence étrangère dans les yukar

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4. Les conséquences des dépendances croisées : déséquilibres inter- et intra-ethniques

a. L’intrusion grandissante des Japonais en territoire aïnou et ses conséquences

écologiques et environnementales

i. Des frontières domaniales fluctuantes et changeantes

ii. Chercher de l’or à Ezo

iii. Chasser le faucon à Ezo

iv. Pêcher à Ezo

b. Une balance commerciale déséquilibrée : la détérioration des rapports commerciaux

nippo-aïnous

c. Les changements dans la société aïnoue :

i. L’évolution du rapport à l’animal – la dé-ritualisation de la chasse et de la pêche

et la recherche d’ « animaux d’entreprise »

ii. Les conséquences sur les modes de subsistance aïnous

d. Des conflits intra-ethniques, dus à la concurrence pour les ressources rendue nécessaire

par la présence japonaise

5. Le tournant de la guerre de Shakush’ain : la sakoku-isation de Hokkaidô, la

détérioration des rapports nippo-aïnous et le tournant mercantiliste, proto-industriel et

proto-capitaliste de Hokkaidô

a. Le conflit

i. Les prémisses : les conflits intra-ethniques

ii. Les prémisses : les conflits intra-ethniques

iii. Le conflit intra-ethnique se mue en conflit interethnique

iv. Les partis non-interventionnistes

v. L’intervention extra-domaniale

vi. La mort de Shakush’ain et la fin du conflit

b. De nouveaux moyens de domination septentrionale : séparer pour mieux surveiller et

soumettre

i. La mise en place de frontières tangibles : la sakoku-isation de Hokkaidô et du

territoire aïnou

ii. Une soumission officielle : le Serment en sept points

iii. Les uimam : la mise en scène de l’altérité aïnoue comme justification de la

domination

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III. LE TEMPS DES ENJEUX ÉCONOMIQUES (FIN 17EME

– MI 18EME

SIECLE) :

DOMINATION, EXPANSION, MULTIPLICATION DES ACTEURS RÉGIONAUX

ET DÉVELOPPEMENT

1. Pallier les difficultés financières shogunales : l’émergence des « traités d’ouverture »

- Le septentrion comme territoire à défricher, solution à des problématiques économiques

nationales

a. Les finances shogunales jusqu’au milieu du 18ème

siècle :

b. L’apparition du septentrion dans les réflexions économiques

c. Les richesses potentielles de l’île d’Ezo : riz, territoire et or

i. Satô Nobukage 佐藤信景 (1674-1732) : les traités pour l’ouverture, une histoire de

famille ?

ii. Namikawa Tenmin並河天民– La recherche du profit économique, inspirée par le

modèle chinois

iii. Ara.i Hakuseki 新井白石 – le compilateur érudit

iv. Sakakura Genjirô 坂倉源次郎 – le premier envoyé spécial shogunal pour

l’exploitation aurifère

2. Une reconversion rendue nécessaire par la guerre de Shakush’ain : une nécessité de

diversifier ses activités et d’augmenter ses liquidités

a. Les origines du système des basho : conséquence d’une transition économique,

démographique, technique et agricole

i. Une reconversion rendue nécessaire par la guerre de Shakush’ain : une nécessité

de diversifier ses activités et d’augmenter ses liquidités

ii. La mise en place de la sylviculture en territoire japonais

iii. Les conséquences d’une évolution économique shogunale : la priorité aux

tawaramono pour faire face à une demande quasi-industrielle

iv. Les conséquences d’une évolution technique et démographique au Japon : une

demande accrue en farine de hareng

v. La transition entre « système de comptoirs de commerce alloués » et « système de

lieux d’entreprise contractuels »

b. Le fonctionnement effectif et logistique d’un basho

i. Les contrats

ii. Le fonctionnement

iii. Les marchandises

c. Conséquences

i. L’insignifiance grandissante du fief dans le système des basho

ii. Les conséquences sur la population aïnoue : une double soumission domaniale et

vis-à-vis des basho

iii. La cérémonie d’umsa – la matérialisation de la transition entre barbares et main

d’œuvre

d. Les basho : éléments de transition proto-industrielle, proto-capitaliste et proto-

colonialiste ?

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3. Les origines économiques de la présence russe en Extrême-Orient

a. Réseaux et tensions commerciaux

i. Le commerce de Santan

ii. A la recherche de l’ « or doux » : l’expansion russe en Extrême-Orient

iii. Les conflits territoriaux sino-russes

b. La volonté russe d’instaurer un commerce avec le Japon

i. Les conséquences du Traité de Nertchinsk

ii. L’expansion russe dans le Kamtchatka

iii. Ambassadeur malgré lui, le naufragé Dembei à la Cour du tsar

iv. L’exploration des Kouriles par les Russes

v. L’intérêt russe pour leur nouveau voisin japonais

vi. Les naufragés Sôza et Gonza

c. La rencontre entre la Moscovie et le Japon

i. L’expédition Spanberg et Walton

ii. Des colonies russes dans les Kouriles

iii. Les naufragés du Taga-maru

iv. Les origines des tensions russo-aïnoues et l’absence de réaction shogunale

v. Incursions et tensions

IV. LE TEMPS DES ENJEUX STRATÉGIQUES (DES MENACES ?) :

L’ÉMERGENCE DE LA MENACE RUSSE ET DES TRAITÉS D’OUVERTURE ET

DE DÉFENSE MARITIME (KAIBÔRON海防論)

1. Le tournant de 1771 : le coup de semonce de Beniowski

a. Point historiographique

b. Beniowski, le comte qui criait aux Russes

c. Les Mémoires de Beniowski

d. Le périple de Beniowski

e. Les Kouriles de Beniowski

f. Beniowski au Japon

g. L’avertissement de Beniowski

2. Les conséquences du passage de Beniowski : le début des rivalités européennes dans

le Pacifique nord

a. Une absence de réaction shogunale

b. La réaction russe : la mission Shabalin

c. Le regard russe se tourne vers les Aléoutiennes

d. Les autres réactions européennes : « D’incalculables avantages à l’initiative d’un

gouvernement audacieux »

e. Le Voyage de La Pérouse

3. Le contexte d’émergence des traités d’ouverture et de défense : l’époque de Tanuma

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a. Contexte économique de l’arrivée au pouvoir de Tanuma Okitsugu

i. Tanuma Okitsugu, personnage controversé de l’histoire japonaise

ii. L’ascension au pouvoir de Tanuma

iii. Des difficultés financières et des catastrophes naturelles

iv. Les mesures innovantes de Tanuma

v. Une politique controversée

b. Un contexte d’essor intellectuel et de remise en cause des piliers du confucianisme

i. Une goutte d’huile dans un étang : la transition des « études barbares » (bangaku

蛮学) aux « études hollandaises » (rangaku 蘭学) et le rôle grandissant des

« spécialistes des études hollandaises » dans les réflexions menées sur les

relations avec l’étranger

ii. Une réaction immédiate de la part des traducteurs et des lettrés : Hirasawa

Kyokuzan平沢旭山 et Yoshio Kôgyû吉雄耕牛

iii. Au nord, rien de nouveau : l’état d’Ezo en 1781 vu par Matsumae Hironaga

4. La naissance des traités de géographie : les partisans de l’ouverture (積極論者) et les

hommes qui « brisèrent le rêve du sakoku »

a. Hayashi Shihei 林子平, le « consultant free-lance » : « Un pays prospère, une armée

forte » par la préparation et l’anticipation

i. Une loyauté indéfectible vis-à-vis du fief de Sendai

ii. La Première Opinion écrite (Dai.ichi jôsho第一上書) de 1765

iii. De multiples rencontres

iv. Les Réflexions sur la stèle des distances (坪碑考 Tsubo no ishibumi kô)

v. La Deuxième Opinion écrite (Daini jôsho 第二上書)

vi. Le Panorama illustré des Trois Royaumes (Sangoku tsûran zusetsu三国通覧図説)

de 1785

b. Kudô Heisuke : celui qui fit bouger le shogunat (幕府を動かした人物1)

i. Les réseaux de la « famille des médecins du fief de Sendai » et des « spécialistes

en études hollandaises »

ii. Les Réflexions sur les rumeurs concernant la Russie (Akaezo fûsetsu kô 赤蝦夷風

説考)

V. LE TEMPS DE LA RÉFLEXION : LES MISSIONS D’EXPLORATION 1783-

1786

1. Le temps de l’investigation : les missions d’exploration 1783-1786

a. La mission de Hezutsu Tôsaku平秩東作

b. L’expédition de l’ère Tenmei

i. L’équipe orientale

ii. L’équipe occidentale

iii. Le rapport de Satô Genrokurô 佐藤玄六郎

iv. Conséquences de l’expédition

1 KÔNO Tsunekichi, « Aka-ezo fûsetsu kô no chosha Kudô Heisuke » (L’auteur des Réflexions à propos des

rumeurs concernant la Russie), Shigaku zasshi, volume 26, n°5, p.607

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c. Un changement de contexte politique : la chute de Tanuma et l’arrivée au pouvoir de

Matsudaira Sadanobu

i. La chute de Tanuma

ii. Matsudaira Sadanobu et les Réformes de l’ère Kansei

iii. Une mission shogunale sous Matsudaira : Furukawa Koshoken « cent paroles ne

valent pas un regard » (百聞は一見に及ばず)

2. Le soulèvement de Kunashiri-Menashi

a. Le contexte régional

b. Le contexte local : la mainmise des Hidaya sur le nord-est de l’île

c. Tensions et famines

d. Les évènements

e. Les réactions shogunale et domaniale

f. Les conséquences concrètes

3. Le temps de la réflexion : immobilisme ou changement ?

a. Deux politiques shogunales possibles :

i. Une possible prise en charge shogunale partielle

ii. Une politique de maintien du statu quo – « Combattre le barbare par le barbare »

iii. Une surveillance et une bienveillance accrues

b. Le pragmatisme marchand de Naka.i Chikuzan

i. Préserver l’utile, se débarrasser du superflu : tout l’or du monde ne vaut pas du riz

ii. La gestion septentrionale : assainissement des relations nippo-aïnoues et mise en

valeur des ressources utiles au peuple

iii. Une histoire de famille : les origines d’une théorie du pare-feu, développée par

Naka.i Riken

c. Le changement radical : Honda Toshiaki et Mogami Tokunai

i. Le professeur barbare du nord » (北夷先生 hoku-i sensei)

ii. Une argumentation logique et mathématique imparable, mâtinée d’une admiration

pour l’Occident

iii. Des inspirations croisées : les Notes sur Ezo (Ezo sôshi 蝦夷草紙) de Mogami

Tokunai

iv. La Situation actuelle chez les barbares rouges (赤夷動静 Seki.i dôsei)

4. Le temps de l’action : le tournant de 1791-1792

a. Le Traité de Défense d’un pays maritime 海国兵談 (Kaikoku heidan) (1785)

i. Un contenu novateur

ii. Un contenu explosif

iii. Un très mauvais timing : les mesures défensives de Matsudaira et la réception du

Traité

b. L’Opinion écrite relative au développement d’Ezo (Ezo kaihatsu ni kansuru jôsho 蝦夷

開發に關する上書)

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VI. LE TEMPS DE L’ACTION : L’OUVERTURE

1. La rencontre avec Laxman

a. La fabuleuse histoire de Daikokuya Kôdayû et d’Isokichi, ambassadeurs malgré eux :

b. La réaction shogunale

c. Le face-à-face

d. Les conséquences du côté russe

2. Le durcissement des positions : l’émergence d’une volonté de rejeter les barbares

a. Un envoyé spécial malgré lui : le parcours atypique d’Ôhara Sakingo

b. Les Humbles paroles concernant les terres du nord (Chihoku gûdan 地北寓談) – la

sérénité à travers « un pays prospère et une armée forte » (富国強兵)

c. De nouvelles menaces : le premier passage de Broughton

d. L’Avertissement concernant les terres du nord (北地危言 Hokuchi kigen)

e. Vers les concepts de fukoku kyôhei, jô.i et le rôle grandissant de l’Ecole de Mito

f. Le retour de Broughton

3. L’émergence du courant d’abandon du modèle asiatique au profit du modèle européen,

la création de la figure paternelle du souverain et la proposition de mesures coloniales dans

les écrits de Honda Toshiaki

a. Les Contes d’Occident (Sei.iki monogatari 西域物語) – l’expansionnisme septentrional

selon Honda

b. Les Mesures secrètes pour gouverner (Keisei hisaku 経世秘策)

4. Intégrer Ezo

a. « Itouroup, grand empire japonais » (Dai Nippon Etorofu 大日本恵土呂府 ) -

l’expédition de 1798

b. Une décision pour contrer la bienveillance russe à l’égard des Aïnous

c. Gommer le barbare, respecter l’autochtone - les mesures concrètes envers les Aïnous