t COS TES ET BELLONTE - Bibliothèque Clermont Auvergne

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I i L SPE HE La • ut. tie ES E nt ns n •nt (Je t in r ea« ureux sa dé* ilan« r tout ment ranc* ut le de. i) torts, rdant a-t-ll, inter« nt ta. ui est e 1 hour* mon éloi* Q i t 75‘ Année. — N° 246 Le temps qu’il fera Un anticyclone s'étend sur les Iles Mrltanniques et la France (772 sur le Pas-dc- Ualais). Mean temps, ciel peu nua geux et brumeux. LE CALENDRIER Soleil : lever, 5 h. 11 ; cher, 18 h. 29. Lune : lever, 17 h. 5 ; cher. 0 h. 0. Le 25e CLERMONT-FERRAND «7. Ru* BIMIn. • Tél. 1-8« - 2-07 • 7-18 quotidien républicain du CENTRE 25e BUREAUX A PARIS 118, Av. das Champa-Elysé«« - Tél. Elysée« 0 0 -1 9 BJercreiü 3 «ptemlré 133# 18 HEURES AVANT LCS JOURNAUX OE PARIS *"'“ V I« Nuit uhn* Les dernière* | ^ S^^Prrr-D *i Nouvelle. do F&i X CANTAt; Toutes JRÉS <nm\ Nouvelles de la Région TROIS ÉDITIONS PAR .JO U R Une grande victoire des stiles françaises COS TES ET BELLONTE sont à INew-York llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllillllllMllllllllllilllMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIMIU Les deux héroïques aviateurs ont été favorisés par le temps durant toute la partie de leur trajet effectué au-dessus de Vocéan Le journaliste américain Hearst est expulsé de France // avait été mêlé à l ’affaire du traité naval franco-anglais et menait depuis quelque temps de vives campagnes contre notre pays Grande victoire pour les ailes françaises. I/Atlantiquqe a été fran chi de l’Est à l’Ouest par Costes et Rellonte. Costes et Bel Ion te : deux noms glorieux que la postérité retiendra. L’Océan est vaincu une fois de plus, par des Français. La liste de nos conquêtes dans le domaine des airs s’allonge. Elle s’allonge d’une victoire qui de toutes C't la plus belle. Un homme trapu, bâti en force, portant sur de vigoureuses épaules une tète solidement charpentée; des yeux clairs, au regard droit ; un grand air de calme, de possession de soi-même; la parole directe, le geste assuré, tel apparaît Dieudon- né (.ostes. Plus grand, assez mince, de ma niérés plus nonchalantes — mais dont la nonchalance est démentie par des yeux vifs, au ferme regard — une grande simplicité : tel ap- Î iarait le compagnon de (ostes. Rellonte. Deux magnihques héros. Deux héros dont les noms désormais res- j teront indissolublement associés aux noms de deux villes, séparées ! une de l’autre par un immense océan : Paris et Xew-York, deux villes que d’un coup d’ailes ils ont reliées, à travers l’espace. La pensée se reporte trois années en arrière. Deux autres noms, tels deux cris, surgissent de nos mé moires qui pas un instant ne les a oubliés : \ ’ungesser et Coli. Durant les longues heures dan gereuses qu’ils viennent au-dessus des flots, ces Costes et Bellonte ont dû souvent les évoquer. Pour eux. ils furent synonyme de courage, d’audace. Pour nous, ils disaient les dangers de l'entreprise, et quel esprit de sacrifice, quelle énergie de fer, quelle volonté il fallait pour risquer Notre photo montre COSTES (assis) à l’avant et BELLONTE (debout) dans la carlingue du Point d*Interrogation quelques instants avant leur départ I à travers l’Atlantique-Sud et tout au i long du continent américain, nous honora de sa visite, en compagnie de son compagnon d’alors, Le Brix. Il lit, devant le Conseil général, le récit de son voyage, et dit les rat- sons de son succès. Costes, certes, de vivre I n’est pas un orateur. Mais quelle noms-là | mâle assurance dans sa parole, quelle précision, quel sens du réel! Quant à Bellonte, il était, il y a quelques mois, à l’école de pilo tage d’Aulnat. Il venait de battre, avec Costes. le record de distance en ligne droite, record qui n’a point encore été surpassé. Il était déjà la grande aventure. Mais de même j couvert de gloire. Un soir, il vint qu’aux cours des années tragiques, I très simplement nous voir au « Mo- lorsqu’un homme tombait au cré-1 niteur » — visite qui nous honora neau, un autre aussitôt venait le grandement — et très simplement, remplacer, de même pour les gran- J assis sur le coin d’une table, d’une des et audacieuses entreprises de voix douce, sans éclats, il nous fit la paix notre pays a toujours sus- récit de la formidable randonnée, cite des cœurs vaillants. ! de l’atterrissage à Tsitsikhar, en Costes et Bellonte sont bien de j Mandchourie. où il fut, on le sait, la race des héros. ! fait prisonnier avec son compagnon .% | et courut les plus grands dangers. . ., _ . . .. . I Mais Bellonte était si simple, si l aris-New-iork... trajet^ inviole, modeste, si peu soucieux de se Xew-\ ork-Paris devait être rca- j faire valoir, qu’on eut pu croire lise, peu de mois après la tragique j qu’il s’agissait d’une partie de pè- tentative de Xunge>ser et Coli, par. cjIt. un peu mouvementée... cet autre héros, l’Américain Lindr LE RAID New-York, 2 septembre. — Le paquebot « Havre » a signalé, à neuf heures (heure de Greenwich), que Costes se trouvait au large du cap Race. D'autre part, l’Associatod Press publie la dépêche suivante de Saint- Pierre et Miquelon : « Costes est passé au-dessus de la pointe sud de Saint-Pierre et Mi quelon, un peu avant 6 heures. Il a fait savoir que tout allait bien et qu'il i'aisuit route sur Can3o ». Paris, 2 septembre.— La Compa gnie des câbles français a reçu le message suivant qu elle communi que sous réserves : bergh. Puis divers équipages, dont un équipage français, celui de Le- fevre. Assolant et Lotti, avec plus ou moins de précision, devaient quit ter les cotes d’Amérique pour se poser sur le vieux continent. Mais l’envolée de l’Est à l’Ouest, le saut formidable, sans escale, de Paris à New-York, personne encore n’a vait pu l’accomplir. Même il appa raissait à juste raison, aux yens des pilotes, comme singulièrement plus redoutable, en raison des vents contraires auxquels on se heurte presque chaque jour de l’année. Singulièrement difficile, mais point impossible : nos deux héros l’ont démontré de la façon la plus pé- remptoire, de mêqie que Diogene démontrait le mouvement en mar chant. • • Quel enthousiasme, hier, lors- au on apprit qu’ils étaient partis! Mais un enthousiasme auquel se mêlait de la crainte. Toujours la hantise de Nungesser et Coli... De 1 la crainte, et un immense espoir, i Tout allait bien à bord. Le « Point- j d’interrogation » — quel nom au- : dacieux, pareil à un défi à l’in- j connu ! — donnait régulièrement j de ses nouvelles. Costes et Bellon te, d’heure en heure, approchaient de la victoire. Et il n’est pas un Français qui, d’heure en heure, à travers ses préoccupations, ses tra vaux, n’ait accordé une pensée émue et fiè^e à ces deux héroïques garçons. Il n’est pas un Français qui. en apprenant la triomphale ar rivée sur le continent américain, ne se réjouisse bien fort. De nombreux Clermontois se ré jouiront tout particulièrement, qui ont pu, dans notre ville, voir et approcher Costes et Bellonte. On sc souvient en effet que Costes, après I« raid magnifique qui le conduisit, Paris-New-York ! L’Océan est cette fois vaincu dans les deux sens. Si un Améri cain remporta la première victoire, il importait que des Français rem portassent la seconde. C’est fait. Et désormais ces deux victoires sc confondent. Paris-New-York, c’est la démons tration de ce qu’on peut réaliser avec de la méthode, de la ténacité, un matériel impeccable, une pru dence doublée d’une intrépidité in vincible. Saluons bien haut Costes et Bel lonte. Notre aviation, hélas! éprouve parfois des deuils cruels. Mais elle sait prendre, sur le destin, lqs plus éclatantes revan ches. — René BONNEFOY. «< Roussillon » en communica tion avec Costes. 11 h. 25. La sta tion de Saint-Pierre entend l'avion à l’instant môme. A 11 h. -13, Iemps très beau, calme et clair en nos parages et au-dessus de Terre- Neuve. Avion a toutes chances de succès- A 12 h., position avion. 50’30 Ouest, fait roule sur Canso, com munique avec « France ->et Rous sillon ». 12 h. 15, l’avion demande relè vement au « Roussillon. Dit : « Si gnaux trop faibles pour vou3 rele ver au goniomètre ». Costes répond : « Ne vous éton nez pas, ne puis réamorcer mon émetteur, toutefois répondez, vous entendrai ». DAN8 LA DIRECTION DE SAINT-PIERRE New-York, 2 ■septembre. — A 13 h. 28 (heure de Greenwich), la station de T.S.F. de Saint-Pierre annonce que l’avion de Costes est signalé à 200 milles dans le sud- est de Saint-Pierre et qu’il semble avoir des cnnui3 avec son émet teur. AU-DE88U6 DE LA NOUVELLE-ECOSSE New-York, 2 septembre. — D'a près un télégramme de presse de source canadienne, l’avion de Cos tes aurait été aperçu au-dessus du cap Canso (Nouvelle-Ecosse), à 9 h. 35 (heure locale). IL Y A DU BRQUiMJMtD - AU-DESSUS DE NEW-YORK New-York. 2 septembre. — Le temps, au-dessus de la région de New-York est quelque peu couvert. Le brouillard qui régnait ce matin semble cependant vouloir se dis siper. M. James Kimball, directeur du bureau météorologique, a déclaré que dans la région de Terre-Neu ve le temps était clair ce malin, à Sydney (Nouvellc-Kcosse), léger vent du Nord, visibilité bonne, mtli's plafond assez bas. Sur la côte sud et le long des côtes de la Nouvellc- Angletcrre régnerait un certain brouillard, avec léger vent d’ouest, ne faisant, toutefois, pas présager un orage. 2.325 MILLES EN 25 HEURES, 6’ New-York, 2 septembre. — Se lon les calculs qui ont été faits, Costes a parcouru, pour atteindre Saint-Pierre, line distance de 2.325 milles en 25 h. 6’. On pense que cette distance doit être augmentée de plusieurs centaines de milles en raison des détours que les avia teurs ont dû faire pour éviter le brouillard et les conditions atmos phériques contraires. Les rapports reçus estimant que la vitesse du « Point d’interroga tion » dépasse cent milles à l’heu re, on s’attend à l’arrivée de Costes h New-York vers 17 h., soit 22 II., heure française. UNE DEPECHE DE L’AMBASSADEUR DE FRANCE A WASHINGTON Paris, 2 septembre. Le minis tère de l’Air nous communique le télégramme suivant : A 17 h. 55 (heure française), l’am- j bassadenr de France à Washington j télégraphie : « Apprends Costes ap - I proche de la côte américaine. » AU-DESSUS D’HALIFAX ! New-York, 2 septembre Selon j un télégramme de presse cana- i dienne, le poste de Chebucto Head ! qui se trouve à l’entrée du port d’Halifax, a fait savoir qu’un avion ; répondant aux caractéristiques du « Point-d'Interrogation » est passé au-desu8 de la station à 10 h. 25 (heure locale). Sur les côtes du Maine New-York, 2 septembre (16 heu res 41, heure locale). — Selon un télégramme de Boston à (’Associa ted Press, les bateaux garde-côtes ont rapporté que la station de l’île Great Wass, sur la côte du Maine, aurait aperçu l’avion de Costes à 13 h. 55 (heure locale), se diri geant vers l’ouest. AU-- ESSUS DE BOSTON New-York, 2 septembre. — Se lon un télégramme de Boston à I’ « Associated Press », l’avion de Costes a survolé la ville à 16 h. 26 (heure locale). LA FOULÉ ATTEND L’ARRIVEE A CURTISFIELD Curtisfield, 2 septembre. — Une heure environ avant l’arrivée pré sumée de Costes, une foule ani mée attend sur l’aérodrome. Le ciel est sérieusement assombri. Le vent s’élève. Les dernières nouvelles indi quent que Costes se trouve au- dessus du Maine et aurait deman dé sa position. Les comités de ré ception sont arrivés et attendent pendant que la pluie menace de plus en plus. On rentre tous les avions qui s’apprêtaient à partir. A la der nière minute, on signale que Cos tes se trouve au large de Boston. UN ORAGE ECLATE SUR L’AERODROME DE CURTISFIELD Curtisfield, 2 septembre. — Un orage nient d’éclater accompagné de fortes pluies. On espère qu’il sera purement local et qu’il permettra à Costes de continuer sur New-York où l’aviateur est attendu dans envi ron deux heures. LE « ? » SURVOLE LE MAS8ACHUSETS Londres, 2 septembre. — On mande de New-York à l’Agence Reuter que les aviateurs Costes et Bellonte auraient survolé Gloces- ter (Massachusets), à 15 h. 15 (heure de New-York), c’est-à-dire à 20 h. 15. LE « ? » N’ARRIVERAIT QU’A 19 HEURES New-York, 2 septembre (16 h. locale). — Selon un télégramme de Cliatam à T « Associated Press » M. IIEAEST M. Paris, 2 septembre Hearst, éditeur de journaux améri cains, qui était arrivé à Paris et flescendu dans un hôtel proche de l’Etoile, a été l'objet d’un arrêté d’expulsion qui lui a élé notifié hier. A On se rappelle que M. Hearst, l’éditeur connu de journaux amé ricains, avait été accusé d’avoir favorisé la publication d’un im portant document diplomatique confidentiel concernant un projet d’accord naval franco-britanni que. Depuis il avait, dans ses jour naux, mené de violentes campa gnes contre la France, campa gnes qu’il avait accentuées ces temps derniers, notamment en ce qui concerne la revision des trai tés. Le ministre de l’Intérieur a pris contre lui*, le 9 août dernier, un arrêt d’expulsion qui lui a été si gnifié hier après-midi, à l’hôtel du quartier des Champs-Elysées, où il était descendu, venant d'An gleterre, où il était inscrit sous un faux non. Un délai lui' avait été accordé pour quitter la France ; il a décidé de partir ce soir. UN COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DU CON8CIL Paris, 2 septembre. — La pré sidence du Conseil communique la note suivante : M. William Randolph Heaxst, propriétaire de nombreux jour naux américains, a été expulsé hier du territoire français. Cette mesure prise en exécution d’un ar rêté du président du Conseil, mi nistre de l’Inférieur, a pour origi ne le rôle joué l’an dernier par M. Hearst, dans la soustraction et la publication d’un document secret relatif aux négociations navales franco-anglaises. ------------------------------------------ LE GOUVERNEMENT DU REICH M. CURTIUS CONTRE M. TREV1RANUS Le ministre allemand des Affaires étrangères infite son collègue à ne point outrepasser ses droits et à se mêler de ce qui le regarde Berlin, 2 septembre. — La « Ga« zette de Voss » annonce qu’une entrevue a eu lieu entre M. Cur-i tius et M. Tréviranus, immédiate-« ment après le retour à Berlin du ministre des Affaires étrangères^ Cet entretien a été provoqué par les empiétements toujours plus fréquents du ministre des Terril toires anciennement occupés, dan« le domaine de la politique étran-< gère. M. Curtius a rappelé *i son Col* lègue conservateur, précise l’or gane démocrate, q u ’il assumait personnel'lement, et non pas M« Tréviranus, la responsabilité de la politique étrangère et qu’il n’est conforme ni aux coutumes ni' aux intérêts du lteioh, nue des mem-i brés du cabinet d’Empire pren nent publiquement position sur, des questions de politique exté-« rieure, sans prendre, au préala ble, contact avec le ministre des Affaires étrangères et s’assurer de son approbation. Le docteur Curtius a invité son! collègue à observer, à l'avenir* plus de retenue à ce point de vue« - UN AUTOMOBILISTE TUE UN BŒUF EN PRENANT LA FUITE IL RENVER3E UNE VOITURE DEUX BLESSE8 Albi, 2 septembre. — Sur la rou* te d’Albi h Villefranche, M. Dayde/ propriétaire à Cambon, ayant ren« versé un bœuf avec son automo bile, s'enfuit à toute allure. Dans sa course rapide, il entri en collision avec une voiture bip* pomobile ; les occupants de ce der* nier véhicule, M. Louis Vaibre, eï sa sœur, Mme Maria Resseguift rt ont été grièvement bleasés. ---------------------------------------- ml La police allemande a arrêté Jack Diamond Une chute de cinq m ètres Nîmes, 2 septembre. — En mon* tant une balle de foin dans un gre* nier, M. Alfred Gay a fait un faux pas et est tombé d'une hauteur del cinq mètres. Il a été transporté A l'hôpital où il a succombé p«ç après son admission. ■* Le roi Zogou fête l’annivorsair0 de ton avènement an trône d'Albanie Tirana, 2 septembre. — A l'od* cas Ion de l'anniversaire cte la pro« clamalion de la monarchie et dt l’avènement au trône de Sa (Ma* la Radio Corporation d’Amérique signale l’i'nsuccès des tentatives qu’elle a faites pour entrer en communication avec Costes. Plusieurs paquebots sont dans le même cas. 11 est probable que le posle émetteur de l’avion de Costes a cessé de fonctionner. On prévoit que l’avion n ’a t t e r r i r a i t pas avant 19 heures (locale). La vitesse approximative de l’avion est de 75 milles. (Lire la suite en deuxième pageI nuiiimmniiiiiiiiiiiininmnnuimnmuiimininnnnnnniiiiimiminmnniiuimmi Sentis a célébré seizième anniversaire l’occupation allemande de COSfTES (à gauche de Gilbert SARDIER ) lors de sa visite à Clermont, après le grand raid qu’il effectua en compagnie de LE BRIX (à droite) ...................... . " àans l'Amérique du Sud ■■■■» Senlis, 2 septembre. — Senlis a commémoré aujourd’hui le 16* an niversaire de l’oocüpation de la ville par les armées allemandes et des atrocités qui y onLété commi ses le 2 septembre 1914. Une messe de « requiem » a été célébrée à la cathédrale, à laquelle assistaient M. Jean Roussillon, sous-préfet, le colonel de Saint- Maurice commandant le 4* spahis marocain, des officiers de ce ré giment, MM. Louât, maire ; Hen- nequin et Lepape. adjoints, les conseillers municipaux, des fonc tionnaires et une grande partie de la population. A 1 issue de la messe, l’abbé Re douta, vicaire de la cathédrale, a rappelé les Incidents pénibles de cette tragique journée, la mort de M. Eugène Odent, maire, et de six otages fusillés sans aucun motif, dans la plaine de Ghanant. Les personnes présentes se sont en suite rendues au cimetière civil où le maire, M. Louât, a prononcé lin discours devant la tombe de M. Odent et le monument des vété rans, rappelant lui aussi la jour née commémorée, les atrocités commises et établissant un paral lèle entre cette époque, les temps qui ont suivi et enfin ceux pré sents. Des gerbes de fleurs ont été déposées sur les Jtorabes du maire et des otages« L’expédition qui ramène les restes de la mission d’Andrée a débarqué Tromsœ, 2 septembre. — Les corps des membres de l’expédition Andrée ont élé débarqués aujour d'hui. Le journal d’Andrée ne comporte que quelques feuilles et fait suite à un au're journal qui n’a pas été retrouvé. L’écriture en est pres que illisible. Un autre journal qui est illisi ble, enrcgislre. par contre, les points successivement atteints pendant le voyage en traîneau, qui a duré deux mois et indique que ?o voyage en ballon n ’a duré* que quelques jours. COMMENT FUT DECOUVERT LE CAMP D'ANDREE Oslo. 2 septembre. — Les mem bres de l’équipage du bateau « And fiord » qui rencontra le « Bratvaag » ont déclaré à leur arrivée à Tromsœ que c’est à un membre de l’équipage du « Brat- vqag » que l’on doit la découverte du camp de l’explorateur Andrée. Ce marin avait siignalé avoir aperçu à terre quelque chose dont ii ne pouvait indiquer la nature. Les recherches effectuées aussi tôt révélèrent qu’il s’agissait d’un traîneau. Les deux corps décou verts étaient complètement vêtus, les vêlements n’avaient pas été déchirés par les ours, mais se trouvaient en fort mauvais état. (Lire la suite en deuxième page) Berlin, 2 septembre. Jack Diamond, le fameux chef des ban dits de Chicago, a été arrêté cette nuit par la police allemande, à son arrivée à Aix-la-Chapelle, venant d’Anvers. La police ne veut faire, pour le moment, aucune déclaration plus précise sur les motifs de l’arresta tion. En tous cas, les papiers de Jack Diamond sont absolument en ordre, il avait fait viser son pas seport à destination de Magde- bourg. On déclare, d’autre source, que le gouvernement américain aurait demandé l’extradition de Jack Dia mond, soi-disant pour meurtre. Jack Diamond assiste impassible aux événements, il s’est montré très calme lors de son arrestation. Il se refuse à toute déclaration» L’ARRESTATION A ETE OPEREE A LA REQUETE DE L’AMBASSA DEUR DES ETATS-UNIS Berlin, 2 septembre. — Suivant le « Journal de Berlin à Midi », l’arrestation de Diamond a eu lieu sur la demande de l’ambassadeur des Etats-Unis, sous l’inculpation d ’a s s a s s i n a t . Diamond était porteur d’une somme de 15.000 marks, mai« ne possédait aucune arme. ------------------------------------------ Découverte de monnaies datant de Charlemagne Montpellier, 2 septembre. — A Saint-Privat, près de Lodève, un ouvrier a découvert, au cours de travaux de réfection d’un appar tement, un vieux récipi'ent renfer mant des monnaies d’or et d’ar gent très anciennes, datant de ■Charlemagne. UNE BARQUE CHAVIRE DEUX MOVES Montpellier, 2 septembre. Mme Françoise Malaille Duc, âgée de 29 ans, de Gruissan, et son fils Léon, âgé de 11 ans, étaient mon tés dans une petite embarcation, celle-ci a chaviré. La mèr# et le fils s ê sont noxés. LE ROI ZOGOU lesté Zogou I*r, une cérémonie a en lieu au milieu d’un grand enlhou-* siasme. Le roi est arrivé & 9 heureä à' Durazzo et a reçu au palais les félicitations du corps diplomat!-, que, des hauts fonctionnaires de l’Etal, de l’Armée, du clergé, des représentants de diverses organl* salions et des notables du pays. Toutes les rues ont été pavoi* sées et des feux d'artifice ont été tirés. i Dans toutes les régi'ons d’Alba nie, de mômes fêtes se sont dérou* lées et le peuple a exprimé au sou verain ses sentiments d’admira« lion et de reconnaissance pour les grandes œuvres qu’il a accom plies pour le bonheur, Je progrès et la prospérité du pays. ------------------ Une tornade sur Rio de Janeiro Rio de Janeiro, 2 septembre. —* Cet après-midi, une violente tor* nado s’est abattue sur la ville, causant de grands dégâts. On croit que plusieurs person« nés ont été tuées et de nombreu* «•A euArju» IOfite&A*

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Le temps qu’il feraUn anticyclone s'étend sur

les Iles M rltanniques et la France (772 sur le Pas-dc- U alais).

Mean tem ps, c iel peu nua­geux et brumeux.

L E C A L E N D R I E R

Soleil : lever, 5 h. 11 ;cher, 18 h. 29.

Lune : lever, 17 h. 5 ; cher. 0 h. 0.

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TR O IS ÉD ITIO N S PAR . J O U R

Une grande victoire des stiles françaises

COS TES ET BELLONTEsont à INew-York

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Les deux héroïques aviateurs ont été favorisés par le temps durant toute la partie de leur trajet effectué au-dessus de Vocéan

Le journaliste américain Hearst

est expulsé de France// avait été mêlé à l ’affaire du traité naval franco-anglais et menait depuis quelque temps de vives

campagnes contre notre pays

Grande victoire pour les ailes françaises. I/A tlantiquqe a été fran ­chi de l’Est à l’Ouest par Costes et Rellonte.

Costes et Bel Ion te : deux noms glorieux que la postérité retiendra.

L’Océan est vaincu une fois de plus, par des Français. La liste de nos conquêtes dans le domaine des airs s’allonge. Elle s’allonge d ’une victoire qui de toutes C't la plus belle.

Un homme trapu, bâti en force, portant sur de vigoureuses épaules une tète solidement charpentée; des yeux clairs, au regard droit ; un grand air de calme, de possession de soi-même; la parole directe, le geste assuré, tel apparaît Dieudon- né (.ostes.

Plus grand, assez mince, de m a­niérés plus nonchalantes — mais dont la nonchalance est démentie par des yeux vifs, au ferme regard — une grande simplicité : tel ap-Î iarait le compagnon de (ostes. Rellonte.

Deux magnihques héros. Deux héros dont les noms désormais res- j teront indissolublement associés aux noms de deux villes, séparées ! une de l’autre par un immense océan : Paris et Xew-York, deux villes que d’un coup d ’ailes ils ont reliées, à travers l’espace.

La pensée se reporte trois années en arrière. Deux autres noms, tels deux cris, surgissent de nos m é­moires qui pas un instant ne les a oubliés : \ ’ungesser et Coli.

Durant les longues heures dan­gereuses qu’ils viennent au-dessus des flots, ces Costes et Bellonte ont dû souvent les évoquer. Pour eux. ils furent synonyme de courage, d ’audace. Pour nous, ils disaient les dangers de l'entreprise, et quel esprit de sacrifice, quelle énergie de fer, quelle volonté il fallait pour risquer

Notre photo montre COSTES (assis) à l’avant et BELLONTE (debout) dans la carlingue du Point d*Interrogation quelques instants avant leur départ

I

à travers l’Atlantique-Sud et tout au i long du continent américain, nous honora de sa visite, en compagnie de son compagnon d ’alors, Le Brix.Il lit, devant le Conseil général, le récit de son voyage, et dit les rat-sons de son succès. Costes, certes,

de vivre I n ’est pas un orateur. Mais quelle noms-là | mâle assurance dans sa parole,

quelle précision, quel sens du réel!Quant à Bellonte, il était, il y

a quelques mois, à l’école de pilo­tage d ’Aulnat. Il venait de battre, avec Costes. le record de distance en ligne droite, record qui n ’a point encore été surpassé. Il était déjà

la grande aventure. Mais de même j couvert de gloire. Un soir, il vint qu’aux cours des années tragiques, I très simplement nous voir au « Mo- lorsqu’un homme tombait au cré-1 niteur » — visite qui nous honora neau, un autre aussitôt venait le grandement — et très simplement, remplacer, de même pour les gran- J assis sur le coin d ’une table, d ’une des et audacieuses entreprises de voix douce, sans éclats, il nous fit la paix notre pays a toujours sus- récit de la formidable randonnée, cite des cœurs vaillants. ! de l’atterrissage à Tsitsikhar, en

Costes et Bellonte sont bien de j Mandchourie. où il fut, on le sait, la race des héros. ! fait prisonnier avec son compagnon

.% | et courut les plus grands dangers.„ . . , _ . . . . . I Mais Bellonte était si simple, sil aris-N ew -iork ... trajet^ inviole, modeste, si peu soucieux de seX ew -\ ork-Paris devait être rca- j faire valoir, qu’on eut pu croire

lise, peu de mois après la tragique j qu’il s’agissait d ’une partie de pè- tentative de Xunge>ser et Coli, p a r. cjIt. un peu mouvementée... cet autre héros, l’Américain Lindr

L E R A I DNew-York, 2 septembre. — Le

paquebot « Havre » a signalé, à neuf heures (heure de Greenwich), que Costes se trouvait au large du cap Race.

D'autre part, l’Associatod Press publie la dépêche suivante de Saint- Pierre et Miquelon :

« Costes est passé au-dessus de la pointe sud de Saint-Pierre et Mi­quelon, un peu avant 6 heures. Il a fait savoir que tout allait bien et qu'il i'aisuit route sur Can3o ».

Paris, 2 septembre.— La Compa­gnie des câbles français a reçu le message suivant qu elle communi­que sous réserves :

bergh. Puis divers équipages, dont un équipage français, celui de Le- fevre. Assolant et Lotti, avec plus ou moins de précision, devaient quit­ter les cotes d ’Amérique pour se poser sur le vieux continent. Mais l’envolée de l’Est à l’Ouest, le saut formidable, sans escale, de Paris à New-York, personne encore n ’a ­vait pu l’accomplir. Même il appa­raissait à juste raison, aux yens des pilotes, comme singulièrement plus redoutable, en raison des vents contraires auxquels on se heurte presque chaque jour de l’année. Singulièrement difficile, mais point impossible : nos deux héros l’ont démontré de la façon la plus pé- remptoire, de mêqie que Diogene démontrait le mouvement en m ar­chant.

• •Quel enthousiasme, hier, lors-

au on apprit qu’ils étaient partis! Mais un enthousiasme auquel se mêlait de la crainte. Toujours la hantise de Nungesser et Coli... De 1 la crainte, et un immense espoir, i Tout allait bien à bord. Le « Point- j d ’interrogation » — quel nom au- : dacieux, pareil à un défi à l’in- j connu ! — donnait régulièrement j de ses nouvelles. Costes et Bellon­te, d ’heure en heure, approchaient de la victoire. E t il n ’est pas un Français qui, d ’heure en heure, à travers ses préoccupations, ses tra ­vaux, n ’ait accordé une pensée émue et fiè^e à ces deux héroïques garçons. Il n ’est pas un Français qui. en apprenant la triomphale ar­rivée sur le continent américain, ne se réjouisse bien fort.

De nombreux Clermontois se ré­jouiront tout particulièrement, qui ont pu, dans notre ville, voir et approcher Costes et Bellonte. On sc souvient en effet que Costes, après I« raid magnifique qui le conduisit,

Paris-New-York !L ’Océan est cette fois vaincu

dans les deux sens. Si un Améri­cain remporta la première victoire, il importait que des Français rem­portassent la seconde. C’est fait. E t désormais ces deux victoires sc confondent.

Paris-New-York, c’est la démons tration de ce qu’on peut réaliser avec de la méthode, de la ténacité, un matériel impeccable, une pru­dence doublée d ’une intrépidité in­vincible.

Saluons bien haut Costes et Bel­lonte.

Notre aviation, hélas! éprouve parfois des deuils cruels.

Mais elle sait prendre, sur le destin, lqs plus éclatantes revan­ches. — René B O N N E F O Y .

«< Roussillon » en communica­tion avec Costes. 11 h. 25. La s ta ­tion de Saint-Pierre entend l'avion à l’instant môme. A 11 h. -13, Iemps très beau, calme et clair en nos parages et au-dessus de Terre- Neuve. Avion a toutes chances de succès-

A 12 h., position avion. 50’30 Ouest, fait roule sur Canso, com­munique avec « France -> et Rous­sillon ».

12 h. 15, l’avion demande relè­vement au « Roussillon. Dit : « Si­gnaux trop faibles pour vou3 rele­ver au goniomètre ».

Costes répond : « Ne vous éton­nez pas, ne puis réamorcer mon émetteur, toutefois répondez, vous entendrai ».

DAN8 LA DIRECTIONDE SAINT-PIERRE

New-York, 2 ■septembre. — A 13 h. 28 (heure de Greenwich), la station de T.S.F. de Saint-Pierre annonce que l’avion de Costes est signalé à 200 milles dans le sud- est de Saint-P ierre et qu’il semble avoir des cnnui3 avec son émet­teur.

AU-DE88U6 DE LA NOUVELLE-ECOSSE

New-York, 2 septembre. — D'a­près un télégramme de presse de source canadienne, l’avion de Cos­tes au ra it été aperçu au-dessus du

cap Canso (Nouvelle-Ecosse), à 9 h. 35 (heure locale).IL Y A DU BRQUiMJMtD -

AU-DESSUS DE NEW-YORKNew-York. 2 septembre. — Le

temps, au-dessus de la région de New-York est quelque peu couvert. Le brouillard qui régnait ce matin semble cependant vouloir se dis­siper.

M. James Kimball, directeur du bureau météorologique, a déclaré que dans la région de Terre-N eu­ve le temps était clair ce malin, à Sydney (Nouvellc-Kcosse), léger vent du Nord, visibilité bonne, mtli's plafond assez bas. Sur la côte sud et le long des côtes de la Nouvellc- Angletcrre régnerait un certain brouillard, avec léger vent d’ouest, ne faisant, toutefois, pas présager un orage.2.325 MILLES EN 25 HEURES, 6’

New-York, 2 septembre. — Se­lon les calculs qui ont été faits, Costes a parcouru, pour atteindre Saint-Pierre, line distance de 2.325 milles en 25 h. 6’. On pense que cette distance doit être augmentée de plusieurs centaines de milles en raison des détours que les avia­teurs ont dû faire pour éviter le brouillard et les conditions a tm os­phériques contraires.

Les rapports reçus estimant que la vitesse du « Point d’in te rroga­tion » dépasse cent milles à l’heu­re, on s ’attend à l’arrivée de Costes h New-York vers 17 h., soit 22 II., heure française.

UNE DEPECHE DE L’AMBASSADEUR DE FRANCE

A WASHINGTONParis, 2 septembre. — Le minis­

tère de l’Air nous communique le télégramme suivant :

A 17 h. 55 (heure française), l’am- j bassadenr de France à Washington j télégraphie : « Apprends Costes ap- I proche de la côte américaine. »

AU-DESSUS D’HALIFAX! New-York, 2 septembre Selonj un télégramme de presse cana- i dienne, le poste de Chebucto Head ! qui se trouve à l’entrée du port d’Halifax, a fait savoir qu’un avion

; répondant aux caractéristiques du « Point-d'Interrogation » est passé au-desu8 de la station à 10 h. 25 (heure locale).

Sur les côtes du MaineNew-York, 2 septembre (16 heu­

res 41, heure locale). — Selon un télégramme de Boston à (’Associa­ted Press, les bateaux garde-côtes ont rapporté que la station de l’île Great W ass, sur la côte du Maine, aurait aperçu l’avion de Costes à 13 h. 55 (heure locale), se diri­geant vers l’ouest.

AU-- ESSUS DE BOSTONNew-York, 2 septembre. — Se­

lon un télégramme de Boston à I’ « Associated Press », l’avion de Costes a survolé la ville à 16 h. 26 (heure locale).

LA FOULÉ ATTENDL’ARRIVEE A CURTISFIELDCurtisfield, 2 septembre. — Une

heure environ avant l’arrivée p ré ­sumée de Costes, une foule an i­mée attend sur l’aérodrome. Le ciel est sérieusement assombri. Le vent s’élève.

Les dernières nouvelles indi­quent que Costes se trouve au- dessus du Maine et aura it deman­dé sa position. Les comités de ré­ception sont arrivés et attendent pendant que la pluie menace de plus en plus.

On rentre tous les avions qui s ’apprêtaient à pa r t ir . A la der­nière minute, on signale que Cos­tes se trouve au large de Boston.

UN ORAGE ECLATE SUR L’AERODROME DE CURTISFIELD

Curtisfield, 2 septembre. — Un orage nient d ’éclater accompagné de fortes pluies. On espère qu’il sera purement local et qu’il permettra à Costes de continuer sur New-York où l’aviateur est attendu dans envi­ron deux heures.LE « ? » SURVOLE

LE MAS8ACHUSETSLondres, 2 septembre. — On

mande de New-York à l’Agence Reuter que les aviateurs Costes et Bellonte auraient survolé Gloces- ter (M assachusets), à 15 h. 15 (heure de New-York), c’est-à-dire à 20 h. 15.

LE « ? » N’ARRIVERAIT QU’A 19 HEURES

New-York, 2 septembre (16 h. locale). — Selon un télégramme de Cliatam à T « Associated Press »

M. IIEAEST

M.Paris, 2 septembre Hearst, éditeur de journaux am éri­cains, qui était arrivé à Paris et flescendu dans un hôtel proche de l’Etoile, a été l 'objet d’un arrêté d’expulsion qui lui a élé notifié hier.

A On se rappelle que M. Hearst, l’éditeur connu de journaux amé­ricains, avait été accusé d ’avoir favorisé la publication d’un im­portan t document diplomatique confidentiel concernant un projet d’accord naval franco-britanni­que. Depuis il avait, dans ses jo u r ­naux, mené de violentes cam pa­gnes contre la France, campa­gnes qu’il avait accentuées ces temps derniers, notamment en ce qui concerne la revision des t ra i ­tés.

Le ministre de l’Intérieur a pris contre lui*, le 9 août dernier, un a r rê t d ’expulsion qui lui a été si­gnifié hier après-midi, à l’hôtel du quartier des Champs-Elysées, où il était descendu, venant d'An­gleterre, où il é tait inscrit sous un faux non.

Un délai lui' avait été accordé pour quitter la France ; il a décidé de par t ir ce soir.

UN COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DU CON8CIL

Paris, 2 septembre. — La p ré ­sidence du Conseil communique la note suivante :

M. William Randolph Heaxst, propriétaire de nombreux jo u r ­naux américains, a été expulsé hier du territoire français. Cette mesure prise en exécution d’un a r ­rêté du président du Conseil, mi­nistre de l’Inférieur, a pour origi­ne le rôle joué l’an dernier par M. Hearst, dans la soustraction et la publication d’un document secret relatif aux négociations navales franco-anglaises. — ------------------------------------------

LE GOUVERNEMENT DU REICH

M. CURTIUS CONTRE

M. TREV1RANUSLe ministre allemand des Affaires étrangères infite son collègue à ne point outrepasser ses droits et à se mêler de ce qui le regarde

Berlin, 2 septembre. — La « Ga« zette de Voss » annonce qu’une entrevue a eu lieu entre M. Cur-i tius et M. Tréviranus, immédiate-« ment après le re tour à Berlin du ministre des Affaires étrangères^

Cet entretien a été provoqué pa r les empiétements toujours plus fréquents du ministre des T e r r i l toires anciennement occupés, dan« le domaine de la politique étran-< gère.

M. Curtius a rappelé *i son Col* lègue conservateur, précise l’o r­gane démocrate, qu’il assum ait personnel'lement, et non pas M« Tréviranus, la responsabilité de la politique étrangère et qu’il n ’est conforme ni aux coutumes ni' aux intérêts du lteioh, nue des mem-i brés du cabinet d’Empire pren­nent publiquement position sur, des questions de politique exté-« rieure, sans prendre, au préa la­ble, contact avec le ministre des Affaires étrangères et s’a ssu re r de son approbation.

Le docteur Curtius a invité son! collègue à observer, à l'avenir* plus de retenue à ce point de vue« -

UN AUTOMOBILISTE TUE U N B ΠU F

EN PRENANT LA FUITE IL RENVER3E UNE VOITURE

DEUX BLESSE8Albi, 2 septembre. — Sur la rou*

te d’Albi h Villefranche, M. Dayde/ propriétaire à Cambon, ayant ren« versé un bœuf avec son automo­bile, s 'enfuit à toute allure.

Dans sa course rapide, il e n t r i en collision avec une voiture bip* pomobile ; les occupants de ce der* nier véhicule, M. Louis Vaibre, e ï sa sœur, Mme Maria Resseguiftrt ont été grièvement bleasés.---------------------------------------- ml

La police allemande a arrêté Jack Diamond

Une chute de cinq m ètres

Nîmes, 2 septembre. — En mon* tant une balle de foin dans un gre* nier, M. Alfred Gay a fait un faux pas et est tombé d'une hauteur del cinq mètres. Il a été transpo rté A l'hôpital où il a succom bé p«ç après son admission. ■*

Le roi Zogou fête l’annivorsair0 de ton avènement an trône

d'Albanie

Tirana, 2 septembre. — A l'od* cas Ion de l'anniversaire cte la pro« clamalion de la monarchie et d t l’avènement au trône de Sa (Ma*

la Radio Corporation d ’Amérique signale l’i'nsuccès des tentativesqu’elle a faites pour entrer en communication avec Costes.

Plusieurs paquebots sont dans le même cas. 11 est probable que le posle ém etteur de l’avion de Costes a cessé de fonctionner. On prévoit que l’avion n ’a t te rr ira i t pas avant 19 heures (locale). La vitesse approximative de l’avion est de 75 milles.

(Lire la suite en deuxième pageInuiiimmniiiiiiiiiiiininmnnuimnmuiimininnnnnnniiiiimiminmnniiuimmi

Sentis a célébré seizième anniversaire l’occupation allemande

de

COSfTES (à gauche de Gilbert SARDIER ) lors de sa visite à Clermont, après le grand raid qu’il effectua en compagnie de LE B R IX (à droite)

— ■ — ...................... . " àans l'Amérique du Sud ■■■■»

Senlis, 2 septembre. — Senlis a commémoré aujourd’hui le 16* a n ­niversaire de l’oocüpation de la ville par les armées allemandes et des atrocités qui y onLété com m i­ses le 2 septembre 1914.

Une messe de « requiem » a été célébrée à la cathédrale, à laquelle assista ient M. Jean Roussillon, sous-préfet, le colonel de Saint- Maurice commandant le 4* spahis marocain, des officiers de ce ré­giment, MM. Louât, maire ; Hen- nequin et Lepape. adjoints, les conseillers municipaux, des fonc­tionnaires et une grande partie de la population.

A 1 issue de la messe, l’abbé Re­douta, vicaire de la cathédrale, a rappelé les Incidents pénibles de cette tragique journée, la mort de M. Eugène Odent, maire, et de six otages fusillés sans aucun motif, dans la plaine de Ghanant. Les personnes présentes se sont en­suite rendues au cimetière civil où le maire, M. Louât, a prononcé lin discours devant la tombe de M. Odent et le monument des vété­rans, rappelant lui aussi la jo u r ­née commémorée, les atrocités commises et é tab lissan t un p a ra l­lèle entre cette époque, les temps qui ont suivi et enfin ceux pré­sents.

Des gerbes de fleurs ont été déposées su r les Jtorabes du maire et des otages«

L’expédition qui ramène les restes de la mission

d’Andrée a débarqué

Tromsœ, 2 septembre. — Les corps des membres de l’expédition Andrée ont élé débarqués aujour­d'hui.

Le journal d’Andrée ne comporte que quelques feuilles et fait suite à un au 're journal qui n ’a pas été retrouvé. L’écriture en est p res­que illisible.

Un autre journal qui est illisi­ble, enrcgislre. par contre, les points successivement a tteints pendant le voyage en traîneau, qui a duré deux mois et indique que ?o voyage en ballon n ’a duré* que quelques jours.

COMMENT FUT DECOUVERT LE CAMP D'ANDREE

Oslo. 2 septembre. — Les mem­bres de l’équipage du bateau « And fiord » qui rencontra le « Bratvaag » ont déclaré à leur arrivée à Trom sœ que c’est à un membre de l’équipage du « Brat- vqag » que l’on doit la découverte du camp de l’explorateur Andrée.

Ce marin avait siignalé avoir aperçu à terre quelque chose dont ii ne pouvait indiquer la nature. Les recherches effectuées auss i­tôt révélèrent qu’il s ’agissait d’un traîneau. Les deux corps décou­verts étaient complètement vêtus, les vêlements n ’avaient pas été déchirés par les ours, mais se trouvaient en fort mauvais état.

(Lire la suite en deuxième page)

Berlin, 2 septembre. — Jack Diamond, le fameux chef des ban­dits de Chicago, a été arrêté cette nuit par la police allemande, à son arrivée à Aix-la-Chapelle, venant d’Anvers.

La police ne veut faire, pour le moment, aucune déclaration plus précise sur les motifs de l’a r re s ta ­tion. En tous cas, les papiers de Jack Diamond sont absolument en ordre, il avait fait viser son pas­seport à destination de Magde- bourg.

On déclare, d’autre source, que le gouvernement américain aurait demandé l’extradition de Jack Dia­mond, soi-disant pour meurtre.

Jack Diamond assiste impassible aux événements, il s’est montré très calme lors de son arrestation. Il se refuse à toute déclaration»L’ARRESTATION A ETE OPEREE A LA REQUETE DE L’AMBASSA­

DEUR DES ETATS-UNISBerlin, 2 septembre. — Suivant

le « Journal de Berlin à Midi », l’a rresta tion de Diamond a eu lieu sur la demande de l’ambassadeur des Etats-Unis, sous l’inculpation d ’assassinat.

Diamond était porteur d’unesomme de 15.000 marks, mai« nepossédait aucune arme.

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Découverte de monnaies datant de Charlemagne

Montpellier, 2 septembre. — A Saint-Privat, près de Lodève, un ouvrier a découvert, au cours de travaux de réfection d’un appar­tement, un vieux récipi'ent ren fer­m ant des monnaies d’or et d’a r ­gent très anciennes, datant de ■Charlemagne.

UNE BARQUE CHAVIREDEUX MOVES

Montpellier, 2 septembre. — Mme Françoise Malaille Duc, âgée de 29 ans, de Gruissan, et son fils Léon, âgé de 11 ans, é taient mon­tés dans une petite embarcation, celle-ci a chaviré. La mèr# et le fils sê sont noxés.

LE ROI ZOGOUlesté Zogou I*r, une cérémonie a en lieu au milieu d’un g rand enlhou-*siasme.

Le roi est arrivé & 9 heureä à'Durazzo et a reçu au palais les félicitations du corps diplomat!-, que, des hauts fonctionnaires de l’Etal, de l’Armée, du clergé, des représentants de diverses organl* salions et des notables du pays.

Toutes les rues ont été pavoi* sées et des feux d 'artifice ont été tirés. i

Dans toutes les régi'ons d’Alba­nie, de mômes fêtes se sont dérou* lées et le peuple a exprimé au sou­verain ses sentiments d’admira« lion et de reconnaissance pour les grandes œuvres qu’il a accom­plies pour le bonheur, Je progrès et la prospérité du pays. ------------------Une tornade sur Rio de Janeiro

Rio de Janeiro, 2 septembre. —* Cet après-midi, une violente tor* nado s ’est abattue sur la ville, causant de grands dégâts.

On croit que plusieurs person« nés ont é té tuées et de nombreu* «•A euArju» IOfite&A*

?

e

Costes et Bellonte ont atterri à New-York

UE MONITEUR

(Suite de notre première page)Mew—York, 2 septembre. —

L'aérodrome de Curtisfield an- nonoe que Costea a été aperçu à Bouth-Old (Long-lsland), à 16 h. 30, à environ 50 milles de New- York.

Il se oonfirme que son appareil «de T. 8. F. ne fonctionnerait plus.UNDBERGH ATTEND

L'ARRIVEE DE OOSTESNew-York, 2 septem bre (16 h.

580. — L ’aérodrom e de Curtisfield annonce que M. 'Lindbergh et Mme L indbergh viennent d ’arriver au tohamp d’aviation.

Ils on t été immédiatement con­d u its dans la salle du Comité de récep tion . Mme Théodore Roose­velt, veuve de l’ancien président, At ses petüts-enfants, sont égale­m en t présen ts.

Le tem ps s ’éclaircit, la pluie Bontinue a tomber, moins fort et fend le te rra in lourd. Plusieurs avions re sso rten t et s ’apprêtent à f ’tnvoler*

DANS L’ATTENTECurtisfield , 2 septem bre. — Le

ÿaviülon de la m arine bisse le d ra ­peau français.

Le soleil réappara î t à travers le s nuages. La pluie a cessé, le dé- Aor est p rô t à recevoir Costes qui e s t a ttendu d’un moment à l’autre.

De nom breux avions survolent le te rra in . Une délégation d ’an- feiiens com battants français attend An foule plus nom breuse.

A Paris, la foule anxieuse attend des nouvelles

P aris , 2 septem bre. — Vers 6 heures, dans les quartiers du cen­tre , à la sortie des magasins, des Àuretuux et des ateliers, de nom ­breux employés e t ouvriers s ’a r ­rach en t les éditions des journaux ’du soir. Un grand nombre d’entre eux se ren d e n t /e n su i te sur les

fgrands boulevards et d a n s l e s s a l ­es de dépêches des g r a n d s q u o t i ­

diens pour y lire Tes dernières nouvelles parues s u r le raid du A Point-d ’InteTrogation ».

Les terrasses des c a f é s sont bondées de consom m ateurs qui 'commentent avec passion l’exploit de Costes et de Bellonte. Le servi­ce d ’ordre de la circulation est renforcé et des gardiens de la paix m ain tiennen t su r les trottoirs, la ïou le qui s’am asse devant les p r in ­cipaux journaux parisiens.

LA PHYSIONOMIE DE PARISParis, 2 septem bre. — La phy­

sionom ie de P a ris est, ce soir, p a r­ticulièrem ent curieuse.

Sous le ciel clair, une foule nom­breuse venant des grands boule­vards et de tous les coins de P a­trie, se dirige vers la place de la Concorde. Les autobus, le métropo­lita in et le3 taxis amènent égale­m en t vers oe rendez-vou3 central iun grand nombre de Parisiens. Le public se masse sur les terre- plein ; des gens se hissent sur la t.errasse de l ’Orangerie et sur les Atatues des Ville-3 de France qui Ibrnent l’ensemble architectural de la place. De nombreux curieux se posten t devant l’Aéro Club de F ra n ­ce, à l’angle de l’avenue Marigny, ioù sont installés les diffuseurs qui doivent annoncer l’arrivée éven- ftuelle à New-York de Dieudonné Costes et M aurice Bellonte.

Ce qui frappe le silence de cette troub lé que p a r le bru it des voi­tu re s et les coups de sifflet des Agents de poiioe qui activent la cir­culation .

A 21 b. 80, 32 avions survolent la place, indiquant les dernières nouvelles k l’aide de signalisations lumineuses.

LE EOURGETLa B ourget, 2 septem bre. —

Toute la Journée on a suivi avec

mlame était général. Les télépho­nistes et le personnel du port aé- tic n subissent le rude a ssa u t d ’une Toula de personnes anxieuses et Avides de nouvelles.

La satisfaction a été grande luaqua dans les atelters, dans les bureaux et dans l’aviation militai­re lorsqu’on a appris, vers 18 h., les progrès du « Po in t-d’Interro- gation ». Des groupes se sont for­m és, d’aviateurs et d’amis de l 'a­viation, pour attendre au buffet l ’heure d’arrivée k New-York et Téter, la coupg en main, l 'heureux événement.

Ver» New-YorkNew-York, 8 septembre Selon

un télégramme de Norwioh (Oon- nectltu) à I’Associated Frees, un avion que l'on pense être celui de Ooetee a survolé la ville à 16 h. SO heure looale, se dirigeant sur New- York.

L’arrivée à New-Yorke NEW-YORK, 2 SEPTEMBRE. —

OOSTES ET NELLONTE ONT AT­TERRI A 1» H. 18 (HEURE LO­OALE). (B avas).

Ourtlsfleld, t septembre. — Ooetee a Atterri à 19 h. 12 (heure looale), eolt minuit 12.

Quelques notes biographiques sur Costes

L’aviateur Dieudonné Costes est âgé de 37 an», il est né 1« 4 novembre 1803 à CauMade (Tnrn-et-Garonne). Il pi­lote depuis 1912 et entra dans l ’avia- lion militaire en 1015/ pendant la guerre, où il partit *ur le front fran- gaia qù il resta plusieurs mois pour fcnsaite être envoyé en Orient où il fit preuve de telles qualités qu’il se vit citer onze fo is et décerner la croix de guerre avec neuf palm es et deux étoi­les, suivie bientôt de la Médaille m i­litaire et de la Légion d’bonneur.

Démobilisé, Costes ne voulut pas quitter l'aviation et entra dans une compagnie de navigation aérienne où Al fut pilote snr la ligne Paris-Londres, en dépit de sa crainte de survoler l'eau, fiaek lue» années «près il passa somme

pilote à la m aison Bréguct où il tra­vailla sous les ordres de l ’aviateur Thierry, comme pilote d’essais. C’est alors que commence pour lui la réali­sation des grands raids.

LES GRANDS RAIDSSon premier raid se term ine tragi­

quement. C’était en 1925, Costes quit­te Villacoublay en compagnie d e Thier­ry, premier pilote, tous deux ont déc i­dé de s’attaquer au record du monde de distance en ligne droite. L’avion sur la Forêt Noire est pris dans le brouil­lard et s’écrase au sol. Thierry est tué et Costes, légèrement b lessé,'em m ené prisonnier en Allemagne où à la sui­te de la guerre le survol du territoiro par les avions étrangers est interdit. Après des démarches qui durent un tenvps assez long, Costes est libéré, mais condamné à payer 5.000 marks d’amende.

Revenu à son poste de pilote cliet Bréguet, il prend la suite de son mal­heureux camarade Thierry, bien dé­cidé à prendre sa revanclie sur ce coup du sort. Successivement il s’envole pour des grands raids, Paris-Saïgon avec le lieutenant de Yitrolles, avec retour par Héliopoli, Gabès, Tunis et Rome; Paris- Djask (5.396 kilom ètres), avec le ca­pitaine Rignot, battant le record mon­dial de distance et revenant par Ka­rachi, Bassorah, Alep, Athincs, Rome, Paris-N ijni Taylkok (5.000 kilom ètres), toujours avec le capitaine Rignot. mais Costes mûrit un projet plus grandiose :

LA TRAVERSEEDE L’ATLANTIQUE

Cette fois il choisit le lieutenant de vaisseau Le Brix comme compagnon de route et le 15 octobre 1927, tous deux réussissent l ’exploit de relier d ’un seul jet, Saint-Louis-du-Sénégal à Natal, réalisant de brillante façon ce vol transatlantique. Les deux aviateurs continuent _ alors leur raid à travers toute l ’Amérique du Sud et ensuite les Etats-Unis jusqu’à San Francisco, en passant par New-York.

De San-Francisco, Cost es et Le Brix embarquent leur appareil sur un pa­quebot qui les amène à Tokio où, là, îls reprennent le chemin du retour vers l ’Europe, par étapes rapides.

Partis de Tokio le 8 avril, ils arri­vent à Paris le 14, après être passés successivement à Hanoi, Calcutta, Ka- rachj, Bassora, Athènes, couvrant ainsi 16.150 km. en 97 heures de vol à la moyenne de 170 h l ’heure.

A peine de retour, Costos songea à la traversée de l ’Atlantique du Nord. Il s’y prépara sérieusement l ’année der­nière, mais les conditions atmosphéri- 9,uCjS. Paraissant pas favorables,u décida brusquement de s ’attaquer à nouveau au record du monde de d is­tance en ligne droite, sans escale.

D’un seul bond, les 21 et 22 octo­bre, accompagné de Bellonte, la lia i­son Le Bourgct-Moulard (Alandchouric), soit une distance de 7.905 kilomètres7 non i -f a. cn déPil d'un détour de1.000 kilom etres autour du lac Baikal occasionné par les mauvaises condi­tions atmosphériques, le record est lar­gement battu.

LE3 RECORDS DU MONDERevenu par la voie des airs à Paris,

Costes décide aussitôt de ramener aussi, en France les records du monde de distance et de durée en c im iit fer­me. Il demande à l'aviateur Paul Co- dr>s de le seconder et les deux hommes se rendent à l ’aérodrome d ’Istres près de Marseille. L .s 16 et 17 décembre dernier, les records sont battus; mal-

fnn o i o mpVte’ ils ont couvert plus de8.000 kilometres. Quelques jours plus tard ils reviennent à l ’aérodrome pour »attaquer aux mêmes records avec charge. Ils réussissent un nouvel ex­ploit et Permettent à la France de re­prendre la téte sur la lis te des records du monde.

LA PREMIERE TENTATIVEDE L’ATLANTIQUE NORD

Mais la performance la plus remar­quable que réalisa Costes, est certai­nement sa tentative de traversée de

.du Nord. le 15 ju ille t Cos-

ent du, e ------ passer pare Sud, en vue d’eviter les vents signa-

les sur la route directe des paquebots. Le debut du raid marcha à la perfec­tion, mais arrivé aux Açorcs, l ’avia­teur se heurta à de violents vents con­

traires qui ralentirent considérable­ment la marche de l ’avion. Craignant de ne pouvoir atteindre les côtes amé­ricaines, Costes préféra faire deini- i°nnn 1 m P,crsPectivo d’accomplir les «â.ouu Kilometres d’eau qui s’étendaient derrière ui ne l ’arrêta pas et le len­demain de son départ, il revenait sc poser a \ îllacoublav, après avoir cou-

D E R N I E R E H E U R EMERCREDI 3-9-30 •y*

laïUllimmiWUniHWMlHMSHUMMUHmWMi ■iMimnMiinsu *mi

ce Bellonte. j .A™ n - 1 ? x Nor<L le 15 jispécialement, c’est i »,,, * r\t’(i U nCSS.ayer ?a chan ce­lt« fn n lo nui n ’püt n . ï Bellonte, s ’envolèrent n e IOU le qui n est Bourget uvec l ’intention de passer

B lu ' .v j f in W rê t le« progrès du Çèrt'p,“ s d . “ Sëo k L Ä Ä Â“ ’ !« Poln t-d 'ln terrogation ». L opll- mai, tiré de, enjcicacmaitfnttlïL liSîtensÇigncments utiles pour

ia sen ir . Ç est ainsi que la tentative d aujourd hui a été effectué directe­ment, du m oins le plus possible.

Maurice BellonteQuant à Maurice Bellonte, c’ost un

lieu x camarade de Costes. Lorsque ce­lui-ci était pilote de ligne aérienne, Leilonte fut son mécanicirmt et eut une belle action d’éclat cn se hissant sur un des plans de l’appareil pour aller reparer un des moteurs défaillants. Mé­canicien de valeur, il revint lui aussi chez Bréguet où il fut désigné pour soigner l ’âme des avions de raids.

Ayant travaillé activement l ’étude de la navigation, Costes se l ’attacha aus­sitôt comme second et l’ommena pour la première fois lorsqu’il s ’élança au- dessus de 1 Atlantique. L’année derniè­re, Bellonte fut encore choisi pour le record du mende de distance çt ne céda sa place & Codos, lors des records en circuit fermé, que pour se rendre à Clermont-Ferrand où, sur l ’aérodrome d Aulnat, il passa victorieusement son brevet de pilote, il y a quelques mois seulement.

Lorsqu’il monta la première fo is avec son moniteur, celui-ci fut étonné des connaissances que possédait déjà son éleve, aussi est-ce avec satisfaction que Costes emmena Bellonte pour sa tra­versée, possédant avec le même homme, un mécanicien, un navigateur et un pilote.

Né le 25 octobre 1896, à Méru (Oise), Bellonte fut nommé chevalier de fa Légion d’honneur à l ’issue du dernier record du monde de distance en ligne droite.

Ajoutons que Costes et Bellonte, soucieux de ne négliger aucun dé­tail dans la minutieuse prépara­tion de leur raid, avalent eu soin de munir le3 roues du train d’a t ­terrissage de leur Bréguet de pneus Dunlop.

LE RAID DE COSTES ET BELLONTE

L’enthousiasme à ClermontMalgré la chaleur accablante,

qui donne h chacun des airs de convalescent, l’apathie des Cler- montois s ’étnit évanouie, hier soir. Il y nvaft foule dans les rues. Des groupes compactes émergeaient de g ran d s , geste-» de bras. Des

LE RETOUR DES RESTES DE LA MISSION ANDREE(Suite de notre première page)

Oslo, 2 septembre. — Le « Bral- vaag » est arrivé ce matin à Trom - sœ et a jeté l’ancre. Bien qu’au ­cune réception officielle no fut prévue, une foule considérable s’était rassemblée sur le port.

Une commission scientifique s’est rendue à bord du « B ra t- vaag », en vue de procéder à un examen préliminaire des restes des explorateurs. Un (bateau de toile contient des objets très va­riés, ce bateau est marqué du nom d’Andrée.

Parmi les objets qu’il (contient, sc trouvent un appareil photogra­phique portan t la marque : « ex­pédition Andrée, n° 1 », deux tra î­neaux, une paire de hautes bottes et plusieurs instruments, no tam ­ment un anémomètre, une carte du ciel et un fragm ent de toile qui peut-être à fait partie d ’une tente. Au milieu de ces objets, se t rou ­vent quelque's ossements. U n ’est pas encore possible d’affirm er qu’il s’agit d’ossements humains.ON DEBARQUE LES CERCUEILS

Oslo, 2 septembre. — A 10 h- 30, les deux grandes caisses on t-é té débarquées su r le quai des Consuls suédois, par l’équipage du « B ratvaag », puis placées sur UH% corbillard et transportées à l’hôpital de Troinsœ, où le pro ­fesseur Hedren doit procéder à un examen plus a tten tif des restes des deux corps.

Une garde d’honneur était fo r­mée par l’équipage du vapeur norvégien « Mifchaël Sar ». Derriè­re le corbillard, venait l’équipage du « Bratvaag »>, avec le docteur Horn et ses collaborateurs, les membres de l’expédition scientifi­que et plusieurs savants, ainsi que le shériff du comté et les rep ré­sentants de la ville et des districts,

Les deux caisses contenaient chacune un squelette. L ’examen minutieux de ces restes a eu lieu à l’infirmerie de Tromsœ. On su p ­pose que l’un des deux squelette» est celui d’Andrée, car sur les vê­tements dont il est encore revêtu, il reste un monogramme assez bien conservé. Le^cràne a disparu.

L’autre squelette est complet, mais le .crâne est détaché, on ne sait pas encore de quel -squelette *•1 s ’agit.

Le journal de l’expédition ne comporte qu’une page et demie, à moins toutefois que plusieurs feuillets ne soient collés ensemble. Ce journal semble être la suite d’un autre document qui n ’a pas été retrouvé. Le journal de Loch ferait croire que le voyage du bal­lon a duré seulement quelques jours. U a été écrit par deux per­sonnes qui ont noté chacune leurs impressions propres. Il contient des remarques et observations concernant notamment l’approvi­sionnement en vivres.

Les notes qui se réfèrent au voyage en tra îneau sont presque illisibles. Il a été possible, cepen­dant, de déchiffrer plusieurs p a s ­sages. Le livre porte comme ti- tr^ : « Impressions au cours du voyage en traîneau, en direction du Sud ». Le document a donc été em­porté après que le ballon fyt tombé sur la glace, ce qui se serait p ro ­duit, croit-on, en un point, situé près du 83° Nord et par 30° Est. P artan t de ce point, Andrée et ses compagnons auraient couvert la longue distance qui le-3 eéparait de White Island.iimimiiiiiiimimmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii« connaisseurs » affirmaient à haute voix que des « lapins » genre Costes et Bellonte ne seraient pas partis sans être, par avance, à peu près sûrs du succès. Car nos deux vaillants pilotes, vous n ’en doutez pas, faisaient les frais — et uniquement — de toutes les conversations. Costes, Bellonte, Bréguet, Atlantique, Terre-Neuve, New-York, étaient les mots vedet­tes, hier soir, ceux qui s ’envolaient de toute part, qui emplissaient, l’a t ­mosphère. La politique, le sport, le dernier film de Chevalier ou los démêlés conjugaux du roi de Rou­manie. tout cela passait au 36* plan. Un seul souci général : avoir des nouvelles de Costes et Bellonte.

Il fallut, hier, de 17 h. à minuit, qu’un rédacteur de notre journal garde le téléphone presque cons­tamment à l’oreille pour répondre aux demandes de renseignements pur le « Poin t-d’Interrogation ». Exactement : 167 coups de télé­phone. Ah I les demoiselles desN P.T.T. n ’ont pas chômé, hier ! Mais elles ont accepté ce surcroît de travail avec une charmante bonne grâce, car elles aussi, sans aucun doute, s ’intéressaient au raid transatlantique. Et l’Admi­nistration a dû faire de fameuses recettes 1

Les cafés aussi I A onze heures du soir, on ne trouvait plus une chaise de libre aux terrasses. Et la nouvelle, annoncée vers 9 h» 30, par les soins du « Moniteur », que le « Poin t-d’Interrogation » avait été vu à la « hauteur » de Boston, déchaîna déjà un bel enthou­siasme.

— Oh ! chio 1 dit une jeune femme l La mer est passée, ri n ’v » plus de danger m aintenant I

Il faut bien l’avouer, en pensant à la tragique tentative de Nunges- ser et Coll. ce n ’est pas sans une certaine appréhension qu’on apprit le départ de Costes et Bellonte. Et la nouvelle qu’ils étaient arrivés nu-des3us de la terre ferme calma déjà bien des inquiétudes.

Mais que ce fut long ju squ ’à la nouvelle officielle dç l’a t te r r is ­sage I E t malgré leur ferme désir de connaître T8 résulta t défimtif, bien des gens v renoncèrent et, à minuit allèrent se coucher.

M. Lloyd George et le ministère travailliste

Londres, 2 septembre. — P a r ­lant ce soir à Bromley (Kent), M. Lloyd George a fait allusion à l’ac­ceptation par le parti libéral, de l invitation du gouvernement t ra ­vailliste, de l’aider à régler les g ra ­ves difficultés économiques dont euuffre le pays.

Le- chef libéral a déclaré qu’en tant que gouvernement, les travail­listes représentent officiellement le roi et le pays.

« Il m’est indifférent, a - t- i l dit, que le gouvernement -soit conser­vateur, travailliste ou libéral quand il fait, appel au citoyen pour aider 'u nation en temps de «JifTicultés ».

M. Lloyd George a ajouté que l’ancien gouvernement conserva­teur avilit, refusé l’offre de coopé­ration libérale et refusait m ainte­nant d’aider le gouvernement, à ré ­soudre le problème du chômage* « Cetlo attitude, dit M. Lloyd Geor­ge, n ’est pas patriotique ».

La situation devient de plus en plus trouble en Chine

Changhaï, 2 septembre. — L’af­folement régnant dans le Ilounan et devant l’attiitude suspecte des troupes gouvernementales et le nombre considérable de com m u­nistes bien armés, les autorités japonaises ont décidé de fermer le consulat de Shang-Sha et ont ordonné à leurs ressortissan ts d’évacuer définitivement cette vil'le.

Cette mesure qui vient, après les décisions analogues des Amé­ricains et des Angiai's, confirme que l’intérieur du pays se ferme progressivement, quoique de m ul­tiples faits similaires m ontrent que la Chime est incapable de maintenir l’ordre et d 'assurer la sécurité des étrangers.

Le minisire des Affaires é lran- ère Wang, a renouvelé

UNE ABRACADABRA HISTOIRE EN LITHUANIE

Le» paysans rendent responsable de la séch eresse une vieille sor­cière décédée, — Une bagarre colate entre ie3 paysans et les

gendarmesBerlin, 2 septembre. — Des

scènes abracadabrantes se sont déroulées dans le village l i thua­nien de Dalkadjuni.

La population paysanne, mécon­tente d’une sécheresse qui dure depuis déjà sept semaines, accusa une vieille diseuse de bonne aven­ture, récemment décédée, d’avoir, avant de mourir, jeté un mauvais sort, sur le pays.

Les notables du village tinrent conseil et il fu t décidé que pour conjurer le sort, on exhum erait le cadavre de la vieille pour le re ­tourner la face contre terre. Aus­sitôt dit aussitô t fait.

Mun s de pelles et de pioches, les paysans se mettent en marche et arrive au cimetière. La tombe était déjà découverte à moitié quand les gendarmes prévenus parvinrent à leur tour sur les lieux. Exaspérés, les paysans se re tournèren t contre la m aréchaus­sée à laquelle ils donnèrent a s ­saut. Deux gendarmes ayant été tués, on fit appel à la troupe qui tira sur les paysans qui refusaient d’évacuer le cimetière et mêlaient les soldats et la sorcière dans leurs malédictions. Cinq paysans ont été tués, tren te -sep t ont été grièvement blessés.

Faits-Divers de la Région

Un a cc id en t à la course aérienne nationale

démarche atiprös de M. WMden, pour l’abandon de l’exterritoria-

Le ministre britannique est a t ­tendu à Nankin où il poursuivra les négociations relatives au ré­gime des concessions et la ju r i ­diction consulaire. Canton affer­me que les troupes rebelles du Kouang-Si ont été coupées en deux tronçons, après une défaite à Pinyang. à 100 kilomètres au nord-est de Nankin. Chen-Ti- Tang, commandant des troupes cantonnaises, est rentré dans le Kouang-Toun, il semble avoir con­clu une trêve-

Chicago, 2 septembre^ — Un nouvel accident grave est survenu pendant la course aérienne n a tio ­nale.

Le capitaine Arthur Page, de l ’infanterie de marine d_es E ta ls -

sa i s’est écrasé tandis qu’il vo­lait à 328 kilomètres à l’heure, au cours du Trophée Thompson. Six mille spectateurs ont assisté à cet accident.

Le capitaine Page a été t ra n s ­porté d’urgence à l’hôpital, on c ra in t qu’il n ’a it une fracture du crâne.

M. Charles Holman, de Minnea­polis, a gagné l’épreuve, parcou­ran t les 100 milles à la vitesse de près de 323 kilomètres à l’heure, ce qui est un record pour cette épreuve. ---------- > i------------------

La viticu lture allem ande est presque détruite

Trêves, 2 septembre. — Le Con­grès vMiçole allemand qui se tient depuis hier à Trêves, a adopté une résolution dans laquelle il expose la situation désespérée de la viti­culture allemande et invite le gou­vernement du Reich à lever le dé­cret instituant un impôt com m u­nal sur les boissons, ce décret m ettant en danger la consomma­tion des vins allemands.

Il3 eurent grand tort I D’abord parce qu’il « faisait très bon », à Jaude, à ce moment, ; ensuite parce qu’ils perdirent l’immense plaisir d’apprendre, à minuit 20. que les deux vaillants pilotes étaient a rr i­vés à bon port, au terme de leur magnifique randonnée. Et, malgré l'heure tardive, quelques vigoureux hourrah ! furent poussés en Tîiort- neur des d.eux fgmeux aviateurs*,,.,, i . t . ■* Ù Ü,.*".'. • ’ :•

Un braconnier surpris tire sur un garde

IL EST B L E S S E PAR CELUI-CIVervins, 2 septemfliro. — S u r­

pris alors ou’il visitait une teil— derie de collets au lieu dit « Pe­tite Cai'lleuse », sur le territoire de Ilougeries, le braconnier Jean Lemaire, habitant Franqueville, père de cinq enfants, mit en joue le garde-chasse Foulof. Ce der­nier, en état de légitime défense, lira un coup de revolver sur Le- maire qui fut a tteint à la joue et s ’écroula.

Le garde prévint les gendarmes de Saint qui firent une enquête. Remaire a été transporté à l’hôpi- lal de Vervins où la balle sera ex­traite. Ses jours ne sont pas en danger. ------------------

Le prince de Galles nommé vice-amiral et lieutenant

général

Londres, 2 septembre. — An­nonçant qu’en outre de sa promo­tion au rang de vice-amiral, le prince de Galles a été promu lieu­tenant-général de 1 armée., le « Daily Télégraph » rappelle les services du prince en France, pendant la guerre, lorsque com ­me 'lieutenant et aide de camp du général French, Il fit son devoir dans la tranchée.

Malgré les objections de lord Kitchener, soucieux de ses respon­sabilités envers l’héritier de la couronne, le prince lui fit cette héroïque réponse : « Qu’importe si Je suis tué, j ’ai quatre frôreB ».

Un ouvrier est grièvement brûlé par du goudron

Roanne, 2 septembre. — Les ouvriers de l’entreprise Chanipommier travaillant actuellement au goudronnage de la route nationale numéro 7, entre Saint-Symplio- rien-de-Lay et Fourneaux, l’un d’eux, Dé­goutte, âgé de 25 ans, occupé à verser le goudron en fusion sur la chaussée, a été très grièvement brûlé aux pieds par le liquide en ébullition. La victime de cet accident a été aussitôt transportée à l'hôpital de Roanne où il a été admis et soigné.

Un cycliste se jette sur une automobile#Roanne, 2 septembre. — Dimanche der­

nier, vers huit heures du matin, près de Sain-Haon-le-Vieux (Loire), un cycliste de nationalité polonaise, Mucha Wocick, âgé de 24 ans, domestique agricole à Ambierle, s’est jeté à vive allure sur une automobile venant en sens inverse. Rele­vée aussitôt par l’automobiliste, M. de Valence, ingénieur à Paris, en villégia­ture dans la région, la victime, qui por­tait une lurgc plaie mettant à nu la boite crânienne, recevait les soins de M. le docteur Forge, qui, devant la gravité de sou état, faisait transporter le blessé à l’hôpital de Roanne.

De l’enquête ouverte par la gendarme­rie, il résulte que le Polonais qui tenait complètement sa gauche avait fait l’ac­quisition de sa bicyclette depuis quel­ques jours seulement et, dans son inexpé­rience, avait été entraîné par la déclivité de la route.

Un cadavre sur la route

Lyon, 2 septembre. — Sur la route de Lyon à Vi 1 lef ranch e, près des Chères, on a découvert le ca­davre d’un vieillard inconnu qui semble avoir été tamponné par une automobile.

La gendarmerie recherche l’au ­teur de l’accident.

Les scaphandriers ont visité l’épave de 1’ « Egypt »

Brest, 2 septembre. — Les sca­phandriers italiens profitant de la mer très calme, sont descendus sur 1 epave de L ’Egypt et ont accroché une grue qui a été ramenée à bord de L’Artiglio. Il s’agit bien de l’épa­ve du paquebot disparu.

La chambre où se trouve les lin­gots d ’or est située sous le troisième pont, à 6 mètres de profondeur.

Un pneu éclate une au tom obile capo te

T R O IS B L E S S E S

Villcfranche-d’AUier, 2 août. — Un grave accident d’automobile s ’est produit au lieu dit « Les Ma- thonats », commune de Neuville, sur la route de Villefranche à Hé­risson. Un employé de M. Tour- reau, m archand de grains à Venas, était venu chercher, à Villefranche, troi's parentes de Mme Tourrcau.

P ar suite de la grande chaleur, un pneu avant éclata, la voiture capota plusieurs fois, b lessant plus ou moins grièvement les quatre voyageurs.

MM* Boucheron et Chevrier, de .Villefranche, qui se rendaient à Hé­risson avec leur famille et des amis ramenèrent les blessés à Villefran­che où ils reçurent le.s premiers soins du docteur Constant.

L’une des blessées, employée des postes, a été transportée à la cli­nique du docteur Piquand, à Mont- luçon et sa grand’mère, à son do­micile, à Bézenet. Leur état serait grave.

Un enfant frappé d ’insolationLapailisse, 2 septembre. — Le

jeune Montagnicr, dont les pa­rents sont domiciliés à Ferrière- sur-Sichon, a été frappé d ’insola­tion. Son état est alarmant.

L’ESCROQUERIEAUX

ASSURANCES SOCIALES

LA NE S’ARRETENT PA8 LES EXPLOITS

DU JEUNE GUILLAUMENous avons signalé, hier, l'arrestation

du jeune Victor Guillaume qui, se pré­sentant comme commis de perception, avait réussi à faire de nombreuses du­pes en notre ville en touchant de pré­tendues taxes d’assurances sociales.

Au cours de l’enquête si habile, snenée par M. Giroud, chef de la sûreté, les inspecteurs, perquisitionnant dans la chambre du prévenu, avenue du Château- Rouge. ont arrêté une jeune fille avec laquelle Guillaume vivait en concubinage. Celle-ci, une gamine do 17 ans, Jeanne Nouvet, originaire de Saint-Étienne, avait de sa main établi les reçus sur un car­net à souche qui a été saisi. Tous les deux ont d’ailleurs fait des aveux com­plets.

Cependant les investigations des poli­ciers les amenèrent à découvrir égale­ment une feuille établie sur papier tim­bré par la jeune Nouvet et portant un appel en faveur de souscriptions pour les « mutilés, gueules cassées et aveu­gles de guerre ». Et ceci est une nou­velle escroquerie à l’actif des deux mal­honnêtes tourtereaux qui avouèrent en­core avoir ramassé quelque argent, du­rant plusieurs jours, à l ’aide de ce sin­gulier moyen.

Il est bon du reste de dire, sinon de blâmer, combien cette ruse si grossière a pu surprendre la trop grande crédu­lité des gens.

Ajoutons que Victor Guillaume et Jeanne Nouvet, écroués, seront présen­tes dès aujourd'hui au Parquet.------------------------------- t------------------

VÊTEMENTS POUR HOMMESConfection et mesure. Prix modères

AUX VILLES DU CENTRE

Liste é lectora le du Tribunal et de la Chambre

de CommerceLe maire de la ville de Clermont-

Ferrand informe les é lecteurs e t élee- t.rices qu’il est procédé actuellement à la révision de la liste électorale du Tribunal et de la Chambre de com­merce.

Les demandes d ’inscription et les ré ­clamations sont reçues à la mairie, bu ­reau des Elections (état civil) j u s q u ’au 15 septembre inclus, do 8 b. 30 à midi et de 14 h. à 18 h., dimanches exceptés. Passé ce délai, aucune ré ­clamation ne sera admise.

Peuvent être inscrites toutes p e r ­sonnes exerçant leur commerce dans le ressor t du Tribunal depuis cinq ans, c 'es t-à -d ire patentée depuis 1925. Les électeurs devront en outre justif ier de leur inscription s u r une liste électo­rale politique, s ’ils ne figurent su r les listes politiques de Clermont-Ferrand pour 1930.

Grièvement blessée par un chasseur imprudent

Chamîbéry, 2 septembre. — Mme Laurence Quenard, âgée de 94 ans. habitant Chignin, qui se trouvait derrière un buisson, a été blessée par un coup de fusil tiré par un chasseur.

Transportée à Monlmé'lian, Mme Quenard y a été opérée, mais on craint une issue fatale.iiiiiiiiiiiiiiimiHiimiiiiitsiiimiiiiminiiii

Un désespéré se pendLapaliisse, 2 septembre. — M.

Jean Meilheurat, âgé de 66 ans, garde cluampôtre à Saint-Léon, a été trouvé peiudu dans sou jardin. On ignore les motifs de son su i­cide.

Un cu ltiva teu r m eurt d’insolation

Picrrefort, 2 septembre. — M. Bon- chasinc Guillaume, 67 ans, de Pierre- fort (Cantal), se rendait dans une fer­me de la commune de Biezans, pour acheter des moutons, en suivant le petit chemin de Lidan; près du hameau de la Besseyrc, il a été frappe d’insolation et a succombé.

* ECHOS »« PE TIT B »

Je lis dans un journal parisien, en date du 29 août :

« En dépit de Vétroitesse du res­taurant et de la température ombran­te, 400 Américains nagèrent hier dans la joie en écoutant le « ménes­trel » du film prononcer un inim i­table speech en un anglais agrémenté d'un délicieux vocabulaire ô’argot. »

Je ne sais pus ce qu’a pu dire Mau­rice Chevalier — c’est de lui qu’il s’agit — aux membres de l’American- Club. Je veux même l’ignorer. Les laïus du « ménestrel » du film me laissent complètement indifférent.

Je ne suis pas de ceux gui nient le talent de notre « national » Mau­rice. Il a de l’allant, il dit bien, trop bien, la grivoiserie ; il est séduisant et sa voix est fort agréable. Malgré tout, lui faire, à la gare du Nord, la

Las de la vie, il se pendRoanne, 2 septembre. — Lundi soir,

vers 18 heures, des voisins, attirés par les cris de Mme Bouillet, découvraient pendu à l’espagnolette de la fenêtre de sa chambre, le nommé Bouillet Benoît, 54 ans, tailleur, demeurant à Roanne, rue Mulsant.

M. Bouillet, qui était bon vivant, a du, malgré son extérieur aimable, met­tre fin à ses jours dans une crise de désespoir.

T n r \ Q r p • i * * » . i lu i i i , i m l u i r e , u tu ( f u ie ( il l J \ o r a , luc s JI i i r n s H11 nVîrw. o* J n * PP 1 réception folle dont il a été l’objet,.. Prince ^ SOI! nouveau s’nm inpp niintirHannomonf lin

rang dans l’aviation

Un pêchetsr meurt frappé d’insolation

Limoges, 2 septembre. — Pé­chant sur la Vienne, près de Li­moges, M. Marcel Lamonnerie, âgé de 23 ans, coiffeur, a été frappé d’insolalion. Il est tombé dans la rivière et s ’est noyé.

A Aixe-sur-Vienne, Mlle Marie Ruaud, âgée de 13 ans, qui se bai­gnait dans la Vienne, s est noyée sous les yeux de sa mère.

Un receveur des P. T. T. arrêté pour malversation

Samt-Malo. 2 septembre. — A la suite de l’enquête de la police mobile, le parquet de Saint-Malo a fait a rrê ter Jean Rondaul, âgé de 28 ans, receveur des postes, à Vivier-sur-Mer, qui a reconnu avoir défoùrné. depuis un an, 80.000 francs. Rondaut a été écroué.

Tft'â

s’occuper quotidiennement de ses moindres faits et gestes, me paraît un peu « excessif »,

Maurice Chevalier u gagné des millions aux Etats-Unh. Tant mieux pour lui et tant pis pour l’art fran­çais si les Yankees se sont imaginés qu’il en était l’importateur... Nous avons, heureusement, pour le repré­senter, d’autres hommes. Mais que dire de la grande presse qui fait l’aumône d’une courte biographie à des Bruhnes et qui consacre des co­lonnes entières à un artiste de mu­sic-hall ?

Paraître ignorer nos gloires véri­tables, nos géniaux inventeurs, nos savants admirables — pour ne s’oc­cuper que de l’infant Maurice ou de la reine douairière Mistinguette, n’est-ce pas friser l’incohérence. Si­gne des temps, dira-t-on. Hélas l Oui.

J. DE CHAMPEIX.------— ------------------------ —y.

Le Coin de l'AgriculteurLE TE M P8

Prévisions de VO. N. M.Beau temps, par, après bruine m ati­

nale. Vept du secteur Est (3 à 5 m.). Ma-

Une fillette de deux ans se noie dans un vivier

Aurillac, 2 septembre. — La petite Marthe Barriol, 2 ans, dont les parents •sont cultivateurs à Montsalvy, se ren­dait dans la prairie attenante à la mai­son d’habitation rejoindre $es frères pour s’amuser.

Mme Barriol, ayant besoin de pétrir, ce qui lui demanda une demi-heure en­viron, crut sa fillette en toute sécurité dans le pré.

Son travail achevé, Mme Barriol sor­tit au-devant de la porte pour surveil­ler ses enfants. Intriguée de ne pas aper­cevoir la petite Marthe, elle demanda à ses frères ce qu’elle était devenue, mais ces derniers ne l’avaient pas vue.

Aussitôt Mme Barriol. pressentant un malheur, sc dirigea vers le vivier se trouvant au fond du pré et aperçut, émergeant sur l’oau, le corps de sa pe­tite fillette. Avec précipitation, elle la retira de l’eau, la porta à son domicLle, et malgré deux heures d’efforts des doc­teurs Monier, de Labesserette, et Ouin- taud, d ’Entraygues, la pauvre fillette ne put être ramenée à la vie.

E. MILLET, chirurgien-dentis te , repris ßoe consultations.

Caisse ouvrière d’assurances sociales « Le Travail »

/La Caisse fait appel aux candida­tures cn vue de la nomination d ’un agent comptable.

Les candidats d ev ron t ad resser leur demande en y jo ignant un extra it de naisßance, une note indiquant les dif­férents emplois déjà occupés p a r eux et tous les titres q u ’ils peuvent faire valoir à l ’appui de leur candidature à cet emploi.

Les dossiers devront parvenir à M. J. Fradet, président de la Caisse, B o u r­se du Travail à Clerm ont-Ferrand, au­tan t que possible avan t le d imanche 7 septem bre.

Grand HôtelSON RESTAURANTPRIX FIXE ET A LA CARTE

SALON8 spéciaux et indépendants pour B anquets, Mariages, Réceptions ------------------------

Un cycliste tué par une autoBourges, 2 septembre. — A Coust, k

un carrefour, l ’autom obile d’un coiffeur de Pionsat (P.-d.-D.), est entrée en col­lision avec un cycliste, M. Aubrun, do­mestique d^ ferme à la Celette, qui a succombé à ses blessures.

Société d’HorticuIture Viticulture et Etudes agrono­

miques du Puy-de-Dôme

REUNION DU 7 SEPTEMBRE 1930Ordre du jour de la réunion mensuelle

du dimanche 7 septembre 1930, à 2 heu- res du soir, dans la salle numéro cinq de la Maison du Peuple» place de la Liberté :

Procès-verbal de la dernière séance : Présentation des membres nouveaux ; Présentations et questions diverses; Con­grès de la standardisation des fruits,

Enmeurs et de leurs emballages, à Stms- o u rg jles 23 et 25 octobre 1930 ; éta-

olisseritent dç la liste des adhérents ;

naie. vept «u secteur Est (3 à 5 m.). Ma- M?*Chadeyras horticulteur r a w ïn N n M ximum eg hausse de -2° sur la veille. .72, ï a S t S l ' ^ du Nord'

Etat civil du 2 septembre 1930Naissances : Fayet GIsèle-Monlque-Renée-

Thonnler Raymonde-Yvctte ; Bost Yves-An- tolao-Louls ; Boulay Louise.

Décèa : D utartre Raymond-Claude, 38 ans, traceur, 70, rue Fontglève ; Dm gère Annet, 46 ans, plfttrler-pelntre, 7, rue de Ceyrgt : Ulme Eùialle, 92 ans ; Nouhen Rachel. 37 ans.

AVIS ET CONVOCATIONSFédération nationale des Blesaéa du pou­

mon et des chirurgicaux. — Section de Cler­m ont-Ferrand. — Tous 3es camarades dis­ponibles sont p riés d ’assister aux obsèques du reg re tté camarade D utartre Claudius, qui auront lieu ce matin m ercredi, 3 septem ­bre, à 10 heures.

Réunion à 9 h. 46, à la maison m ortuaire. 70, rue Fontglève.

Se m unir de l’insigne.Le Travail. . On nous communique iL’assem/biéc générale s’est tenue le 31

août, à la Bourse du Travail.Conformément à l ’article 8 des statuts,

le quorum n ’é tan t pas attein t, la séance n ’a pas eu lieu e t a é té rem ise au dimanche 7 septem bre, à 1 o heures, salle de la Bourse du Travail.

Les secrétaires de syndicats devront convo­quer leurs adhérents à notre caisse à a s­sis ter à cette réunion.

Les camarades désirant se faire rep résen ­ter, pourron t le Taire en donnant leur m an­dat su r papier libre , à un au tre camarade adhérent à notre caisse. •

Les camarades ci-après devront ê tre p ré ­sents : Fradet, Crolzet, Leclerc P ierre , Bil­ly, Bresson, Desbouls, Vllledieu, M orrlsset. Vidal, Dubost, Grande, Licoure, Gros, Chalus Augonnet et Mouteiiet.

Ordre du Jour : Election définitive des membres du Conseil d ’adm inistration ; no­m ination de l’agent comptable ; questions diverses.

8ynd*oat et mutuelle des Préparateurs en pharmacie du Centre. — Tous les cam aradessyndiqués sont priés d ’assister à la réunion générale qui aura lieu vendredi 5 septem ­bre. salle de la Maison du Peuple, à 90 h. 30.

Ordre du Jour : Paiem ent des cotisa­tions ; questions diverses.

Byndioat des ouvriers plAtriere-pelntree.—Tous les camarades sont invités à prendre p art aux obsèques du camarade Brugère, qui auront lieu aujourd’hui m ardi, 3 sep­tembre, à hu it heures. Réunion à la Maison du Peuple, à 7 heures 30, pour accompagner la bannière. v 0

Banlieue de Clermont-FerrandAUBIERS

ETAT CIVIL (moi» d’août 1980). —Naissance : Pezant Yvette.

Mariages : Cussac Jules et Bruglère Irène ; Aïlaix Albert et Prata Salxo ; Couchard Michel et Vauris Marie.

Décès : Bayle Jean, «7 ans ; Aubény Pierre 77 ans ; Guillamy Anne, 61 ans. épouse Avel ; Roche Jean, 82 ans.

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Lu caravan Elle devait c iRnyat, visiter (fut* reçue, su bl Agid, adnr iflace, qui mun monts du gol; 'liée, et milhû. Incomparable.

( Je f u t , OUfT ;toù l’on visita lürlcs locales. Ide pierres d \

îv vrngl-lic ;Ja commissioi Iréunissait da Pa lace . les lot Ifconnalilés à la table d’I maire de Roy fjpna), adjoint bdjoint au nru jee, d irecteur (l’Agence Ilav (service tour's blérigoud, dir Jthermal; Cl I« Pe tit Pari* fitiri ist raten r d président de .cité de Boynij (docteur l ic itZ;

Au desserl Ai M. Bertran ^ le« Journalist

cution, leur d grand, et con

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M. Mérigou éeinent th e rm Ruuzaud, em>p unanimement Royat. e t mor .étaient fidèle;

M. Bouche mission de pu foie. II remer: nies l ’Agence .voyage :

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M. Cleray, !« Petit Parißi allocution, dit

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Nous rappelo vert à notre

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La visite à Royat {J des Journalistes français

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C’est p a r Royat, on le sait, que Jes jo u rn a l i s te s français et é trangers qui o n t pris par t aux visites à nos s ta tions therm ales ont term iné lundi leur voya-* e\< Ce voyage d’étude é ta it organisé oar l ’Agence Havas.t La jou rnée commença pa r une visite «de la chocolaterie de Royat. Lie fut M. L éon Itouzaud <|ui tit les honneurs «le Ma maison, et les hôtes de notre belle (sta tion therm ale purent suivre dans l e u r s diverses phases les procédés de

# fab rica t ion d u réputé chocolat.La caravane se rendit ensuite ù l’E ta­

b lissem ent therm al , où elle fut reçue p a r M. Mérigoud, directeur, sous la con­du i te duquel les jou rna l is tes visitèrent le s insta l la t ions de l ’E tablissement, t A 11 heures, réception au Casino, et

in d ’honneur. M. Gentil, d irecteur du .’.asino, souhaita la bienvenue à nos

confrères , en une courte et chaleureuse (allocution, à laquelle répontiit M. Ar-

[ence, d irec teur commercial de l’Agence lavas. L’orchestre se fit ensuite enten­

dre . sous la d irection de M. Delsaux. i L’après-m idi fut consacrée à la t r a ­d i t ionne lle ascension du Puy-de-Dôme, favorisée par un temps splendide. Inu ­t i l e de dire que ceux «l’entre les j o u rn a ­l i s te s présents qui ne connaissaient p o in t notre belle montagne eurent la î iu rp r ise et l’émerveillement «l’en faire ijla découverte. Ils adm irèren t le magni­f ique paysage qui s’é tendait sous leurs (pieds, v isitèrent l’observatoire, puis fu­irent conviés à u n vin d ’honneur par M. B er trand .

I.a caravane rep ar t i t enthousiasmée. F.!!e devait encore , avant de ren tre r Boyat, v isiter le golf de Charade. Elle f u t ' reçue, su r le terrain du golf, par M Agid, administra teur du R oyat-Pa- ïaee . qui montra les derniers aménage­m en ts du golf, ouvert depuis celle an ­n é e . et si tué, on le sait, dans un site Incomparable.

C<* fut, ensuite , la descente su r Rovat, ;bù l'on visita encore quelques indti«- I tries locales, en particulier la taillerie Ide pierres d’Auvergne.

LE BANQUET>i vTngt-hcures, un dîner, offert par

.Sa commission de publicité de Royat, ( réunissait dans les salons du Royat- L a lace . les journalis tes et diverses pe r­so n n a l i té s de la s ta tion. On remarquait ft la table d ’honneur : MM. Hertrand, Inaire de Royat: Chatrousse , maire, et jüsnal. adjoint de Chamalières: Déniai, (adjoint au maire de Clermont: Argen- .ce, d irec teur du service commercial de J 'A gence Havas: Codur, d i r e c t ' ' i r du fcervire touris tique de l’Agence Havas; Mérigoud, d irec teur de l’établissement Jthermal; Gleray, secré ta ire général du 1« Petit Parisien »: Joseph Dard, ail-' m in is t ra teu r du « Moniteur »; Bouchot, p rés iden t de la commission do publi- < i té de Royat; le doc teur Rocher, le jd c teu r Heitz, etc.

Au dessert , il y eut des discours.M. Bertrand, maire de Royat. salua

le« Journalis tes, et en une vivante allo­cution, leur dit combien leur rôle était grand, et combien iis pouvaient beau- tnup pour faire connaître dans le mou­fle nos belles stations.

M. Mérigoud, d irec teur de r é ta b l i s ­sem en t therrnfl, ap rès avoir excusé M. Rouzaud, empêché, parla des ver tus unanim em ent reconnues des eaux de Royat. et montra combien les curis tes é ta ient fidèles à notre station.

M. Bonchet, président de la com ­mission de publicité, prit ensuite la pa ­role. Il remercia notam m ent en ces te r ­m es l’Agence Havas, organisatrice du .voyage :

« En terminant, nous n’aurons garde d ’oublier l’Agence Havas, organisatrice de votre voyage documentaire. ' L’Agence Havas est la bonne fée de nos stations therm ales. Tout ce qui touche à leur p rospér i té et à leu r développement t rouvent auprès d ’elle, non seulem ent la grande expérience «le tous ses colla­bo ra teu rs . mais aussi une volonté agis-

. sau te , qui arrive tou jours au ré su l ta t f e sp é ré .

« Nous sommes heureux de lui té­m oigner notre vive reconnaissance pour to u t ce q u ’elle a fait et tout ce q u ’elle fe ra . »

M. Clerav, secrétaire général du ’« Pe tit Parisien », en une spirituelle allocution, dit ensuite , au nom «le ses

.confrères français, combien le voyage d ’étude qui se terminait avait é té ' in­té re ssan t .

M. Siegfrid Floch exprima la même

Iiensée au nom des représen tan ts de a presse étrangère.

Puis M. Argence, d irec teur commer­cial de l’Agence Havas, en une très vi-

I v an te e t très subs tan tie l le causerie, jparla du tourisme, du therm alism e, et d e la nécessité de l ’entente et de l ’ef-

Jfort.i M* Demai, enfin, ad jo in t au m aire jde Clermont, apporta aux jou rna l is tes )Je sa lu t de notre ville, qui s i tuée au ■carrefour des grandes voies tou r is t i ­q u e s , ne peut <|ue s’intéresser à la pros- p é ri te de nos stations.! Tout ces discours furen t très vive­m e n t applaudis .V —— -----------> <----------------------

Fédération nationale 'des Employés d’hôtel fiançais

Une importante réunion générale, à laquelle sont cordialement invités tous les professionnels français de l’hôtelle- Fie aura lieu à la Mairie de Vichy, jeudi W septembre, à 22 heures.I A cette réunion, plusieurs questions de

i iremière importance auront à être re­liées, notam m ent notre a tt i tude envers es employeurs étrangers ou «l’origine

étrangère installés sur la Côte d’Azur, et qui ont une tendance immodérée à enga­ger du personnel é tranger au mépris des règlements en vigueur et des droits de priorité des citoyens français.

Comme cet é ta t de choses lèse profon­dém ent des centaines d ’habitants de la région, qui ne peuvent trouver d’emploi l’h iver en raison de ce surcroit de per­sonnel non français, nous vous tleman- dons de venir à la réunion de jeudi où vos suggestions nous seront précieuses tfin de rédiger le vœu contenant nos desi- d era ta que nous enverrons au Miuistre du Travail .

I Nous rappelons qu’un cahier est ou- ert à notre section pour recevoir les emandes d’emploi de nos sociétaires

►lans travail pour l’hiver, que nous ferons lou t ce qui sera possible pour leur faire Obtenir des engagements.

Le Bureau de la Fédération , nationale des E. H. F.

h " " > ■m+m-*----------------------Une jeune femme donne le jour

à trois enfants' A Renaison, près de Roanne, une jeune ïnère de 24 ans, Mme Benetière, née Board, a donné le jour à trois bébés, deux filles et un garçon. La mère et les trois jeunes enfants se portent bien.

Signalons que Mme Benetière est déjà »nère de deux enfants : l’ainé, un gar- içon, n’a que 32 mois ; le second, une fillette de 14 mois.

Cette triple naissance a apporte au fleune raénag ' Benetière un surcroît de charges, surtout qu’il n ’a d’autres res­sources que celles produites par le tra-

Ivail du père, sim ple manœuvre, aussi fes voisins et la municipalité de Renai- son, «lue préside M. le docteur Forge, lui ■ont venus en aide.

CABINET~DE LECTURE57, Rue Matin, Clermont-Ferrand

INSIGNE DE LA CROIX DU COMBATTANT

Voici le texte du décret du 21 août dernier, qui llxc le modèle de la croix du combattant :

Article premier. — La croix du com­battant sera en bronze du module d ’en­viron 36 millimètre*;.

Elle portera l’inscription : « Républi­que française •> et les mots : « Croix du combattant. » ou tel motif e ssen ­tie llement caractéris tique de la nature de cette croix.

Elle se ra suspendue à un ruban par un anneau sans bélière.

Le ruban, d'une largeur de 36 milli­mètre*», sera bleu horizon.et coupé, dann ie sens de la longueur, de se p t raies de couleur rouge-garance , d ’une largeur uniforme de i millimètre et demi.

Art. 2. — Le modèle de la croix du combattant se ra llxé à la unite d ’un concours ouvert aux aiTwtcs titulaires de la carte du combattant.

Le règlement de ce concours fera l’ob je t d ’une instruction spéciale du ministre des Pensions.

Ar. 3. — Seront seul« autorisés à po r te r la croix du combattant les t i tu ­laires de la carte du combattant.

Les in téressés devront pouvoir j u s ­tifier leur droit au port de la croix par !a production de ladite carte qui leur tiendra lieu de brevet.

Ils devront se p rocu re r la croix à leurs frais.

> ^ 4 « ^ <-------------- -------

Comité départemental des mutilés

et anciens combattantsCartes d 'inva lid ité a ux pensionnés

d’avant-guerre. —- Les pensionnés d ’a- vant-guerre bénéficiaires de la loi du 22 ju in 15)27 et dont le pourcentage d ’invalidité est égal ou supérieur à 25 pour 100 pourront obten ir la carte d ’invalidité donnan t droi t à réduction sur les tar ifs des grands réseaux de chemins «le fer. Ils devront, à cet ef­fet, adresser leur demande à la m ai­rie de leur résidence.

Les demandes t ransm ises au Comi­té départem enta l pa r MM. les maires seront établies «lans les mômes for­mes. Elles devront, en plus, comporter la mention : « Pensionné «t’avant-guer- re * et être accompagnées de la copie complète et certifiée conforme de la no­tification «te concession de pension, m en­tionnant le degré d ' invalid ité et d 'une photographie de 3 centimètres sur 4.

Recettes buralistes. — Les emplois de receveurs des recettes buralis tes «le 2* classe établies dans les communes de Rertignat, Pcschadoircs et Saint-Priest- dcs-Champs sont actuellement vacants . Les invalides ne guerre domiciliés dans le départem ent du Puy-de-Dôme, clas­sés pour un emploi de 'receveur bu ra l is ­te ou pour un emploi réservé de même catégorie (troisième) peuvent poser leur candidature aux recettes buralistes va cantes avan t le 20 septembre 11)30.

Les candidats pourront prendre con­naissance à la m airie de leur résidence et au Comité départem enta l des m u ti ­lés, des formes dans lesquelles leur de­mande doit ê tre établie.

Secours exceptionnels a ux apants- cause nécessiteux' des anciens com bat­tan ts décédés. — Les veuves, les en­tan ts de moins de 16 ans ou infirmes et les ascendants à charge «les anciens combattants décédés en possession «le la carte de combattant, peuvent obtenir un secours du Comité départem ental . En

| cas de décès «le la veuve, chef de fa­mille, les secours sont a tt r ibués direc­tement aux enfants.

Les demandeurs «ioivent é tab lir q u ’ils se trouvent, p a r suite du décès «te l ’a n ­cien combattant, dans une situat ion cri­t ique nécessitant l’intervention du Co­mité départem enta l . Les ascendants doi­vent fo u rn i r la preuve q u ’ils é ta ient effectivement à la charge de leur fils.

Les demandes, accompagnées d ’un ex- t rait de décès «le l’ancien com battan t décédé, devront indiquer le num éro «te la carte de com ba t tan t dont il é ta it t i ­tulaire.

A V I S DE D E C E SL e s o b s è q u e s de

M o n s ie u r A n n e t BRU G EREP lâ tr ier -p e in tre

a u r o n t l i eu a u jo u rd ’hui m ercred i, 3 so p te m - I bre, à S h eu res du m atin , en l ’é g l i s e S a in t e -

J e a n n e - d ’Arc .R é u n i o n in a l s o n m o r t u a i r e , 7, r u e d e

Ce.vrat, a 7 h . 45 .

COMPAINSM a d a m e v e u v e Gtl lTTAHD : M ad em o ise l l e

M ar ie « il 'ITTARD ; M o n s i e u r e t M ad am e Gl ITTARH-RAY.XALD .‘t l e u r s e n f a n t s ; M a­d e m o is e l l e F r a n ç o i s e G l î IT T A R ü ; M o n s ie u r e t M ad am e V A I.L O N -G l’lT TARD e t l e u r s en - t a n t s , o n t la d o u l e u r d e v o u s f a t r e p a r t do la p e r t e c r u e l l e q u ’ils v ie n n e n t d ’é p r o u v e r en la p e r s o n n e de

M ad em o ise lle J e a n n e G IH TTA R DDam * em p loyé* de* P o s te s e t T élégrap h osl e u r f il le , s i e u r , b e l le - s f u u r , t a n t e , d é c é d é e à c o m p a l n s , le 2 s e p t e m b r e lU 3o, à l uge de 23 ans .

Et v o u s p r i e n t d ’a ^ b t e r a u t o b s è q u e s q u i a u r o n t l i eu dem ain jeu d i, 4 sep tem b re 1 P 30 , à 1 0 h eu res , en l’ég l ise d e C o m pa lns .

î.c p r é s e n t av is t i e n t l i e u d e l e t t r e d e f a i r e p a î t .

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OFFICE DE TRENTAINE A CHAMALIERESM ad am e v e u v e ARD II .LON-BAI.LKT ; Mon­

s i e u r e t M ad am e A n to ine N O l ’All. l .AS-AR- DILI.ON : M o n s i e u r e t M ad am e P i e r r e AR­DU. l.O.N-MARY e t s e s e n f a n t s ; M adam e v e u v e M Oi\v .NCE-ARI)11 .0N e t s e s e n f a n t s ; les ram il le s ) ARDILLON. B ALLET, MA 1.1.ET, BRO USSE e t I.ASSAf.AS. p r i e n t to u s l e u r s amis e t c o n n a i s s a n c e s d e v o u lo i r b i e n a s s i s ­t e r i l ’o f f i c e d e t r e n t a i n e d e

M o n s ie u r H en ri ARDILLONle ven d red i 6 sep /om b re, à 9 h eure*, en l ' é ­g l i se d e C h a m a l i è re s .

R E ME RC I E ME NT SM o n s i e u r J e a n BATTU, so n é p o u x ; M a d e ­

m o i se l le V a le n t in e BATTU, sa ril le, e t to u t e la fam il le , r e m e r c i e n t b ie n s i n c è r e m e n t t o u ­te s les p e r s o n n e s q u i l e u r o n t t é m o ig n é de la s y m p a t h i e <1 l ’o c c a s io n d u d e u i l c r u e l q u i v i e n t de le s f r a p p e r en la p e r s o n n e «te M a d a m e B A TTU , n é e A n to in e t te BRIQ UET.

Aladame e t M o n s i e u r MIOCHE, a in s i q u e t o u t e l a f am il l e , r e m e r c i e n t b ien s i n c è r e ­m e n t t o u t e s le s p e r s o n n e s q u i l e u r o n t t é ­m o i g n é d e la s y m p a t h i e il l ’o c c a s io n d u d e u i l c r u e l q u i v ie n t 0« le s f r a p p e r .

Edition du Puy-de-DômeCLERMONT-FERRAND

BILLOMEtat civil du mois d’août 1930. —

Naissances : Chalard Gabrieile, Bali- bréa Francisca; Chomettc Guy.

Mariages : Déroussi Emile et Mar­lin Marie-Louise; Pireyrc Etienne et Chaloyras Marie; Croiset Antoine et Dussop Paillette .

Décès : Paulon Marie. 77 ans : Bel- verge Marie, 82 ans ; Maigre Marie, 69 ans.

V ERTA iZO NBEAUREGARD-LEVEQUE. — Dans

l'enseignement. — Mme et M. Rochon, in s t i tu teurs à Beauregnrd-l’Evêque, viennent d ’être appelés sur leur d em an ­de, à la d irection des écoles de Beau- mont. Nous les regrettons sincèrement parce qu ’ils sont «le bons maîtres . Ils a im ent leur m étier et apporten t dans leur tâche beaucoup de zèle et de dé­vouement.

Aussi s’élaient-ils créé à Beauregard de nombreuses amitiés et sympathies depuis vingt ans q u ’ils exerçaient dans la commune.

Nous leur adressons pour leur nou­velle résidence, nos meilleurs vœux.

V !C -LE-C O IH TEConcours agricole du 7 septembre.

— Sous la présidence de M. le Préfet du Puy-de-Dôme et «le M. le docteur Marcombes, député de la première c ir­conscription.

PROGRAMME DES FETES : Sam edi 6 septem bre

A 21 heures. — Retra i te aux f lam ­beaux.

Dim anche 7 septem bre De 6 heures ù 8 heures. — Récep­

tion «t classement des animaux.A 9 heures. — Opérations du ju ry .A 11 h. 30. — Défilé de toutes les

sociétés et des autorités .A 12 h. 30. — Sous la Halle. —

Grand banquet populaire.A 15 h. 30. — Place de la Mairie. —

Proclamation des récompenses.A 17 heures. — Place du Jeu-de-

Paume. — Grand concert pa r la Fan­fare.

A 21 heures. — Sous la Halle. —Grand bal public.

Emplacements désignés pour les ex­positions :

A n im a u x: Communal de la Molière. Vins et eaux de vie : Sali« de la

Justice de Paix.In stru m en ts et m achines agricoles :

Place Saint-Jean.A rtisanat : Ecole publique de filles. P roduits horticoles et agricoles

Ecole publique de garçons.Nota. — MM. les forains seront

exemptés du paiement des droits de place le jo u r du concours.

Un parc automobile sera aménagé

6lace de la Liberté et boulevard des ampeaux.Transports en commun. — Le Jour

du concours, le service des autobus départem entaux sera renforcé de la fa ­çon suivante :

MATINGare de Vic-le-Comte à Vic-le-Ccmte,

p remier départ : 6 1). 33.Gare de iVe-le-Comte à Vic-le-Comte :

deuxième départ : 7 heures.De Sugères à Vic-le*-Comte, voyage

epécial, départ , 8 h. 45, ar"., 9 h. 30.SOIR

De Vic-lc-Comte à Sugères, voyage spé­cial, départ , 14 h.' 30; arr. , 15 h. 15.

De Vic-le-Comte à la gare de Vic-lc- Comte, voyage spécial, départ , 18 1».; arrivée, 18 n. 15.

ISSOIREImportante MINOTERIE de premier

ordre DEMANDE REPRESENTANT ex­cellent vendeur pour hasoire et envi­rons immédiats. Ecrire avec ré férences : Agence IIAVAS, MONTLUÇON, n° 3878.

Observatoire du Puy de DômeBulletin météorologique du 2 septembre

Minuit. « i«*G heures du matin.Midi..............6 heures» du soir

Minuit. . .. „ m »:<• 6 heures du matin. Midi. . . • • • •• ».« G heures du soir •SOI

M i n i m a . «.,.« t*:« Maxima .t- • • # »

t Minuit. •• «è-« t s* *sisi fi heu res du matin*

S i Midi. . . .o t. - - t . x f 6 heu res du soir MB

Pluie ou neige (de midi à m id i) , . .

Vent à midi..» ••Baromètre à «*tdl (niveau m er) t 766%7

Clirmont P d. 06m»

731 5 647 97;v > (A 648 1732 3 648 6731 4 648 2

21 4 1G 319 U J7 4’25 2 18 021 3 15 518 8 15 523 » 21 0

94 8098 6079 8680 100

• > * »

I.M ilà .

Incendie. — Un* incendie s ’cßt dé­claré m ardi vers 19 heures, au tro is iè ­me étage «l’un immeuble situé place d ’Espagne, appartenan t à M. le comte tl’Usscl.

Le feu prit naissance «lans une m an ­sarde et ln ù lan t le plancher, se com­m uniqua à l ’étage inférieur.

Fort heureusement, la fumée* sortant épaisse «tes fenêtres, permit aux voi­sins de donner l ’a la rm e et grâce ù la prom pti tude «les secours, le sinistre fut rapidement circonscrit . L’appartem ent éta it occupé depuis «leux jo u rs seule­m ent p a r Mme Nicolas.

Dès que l’a la rm e fut donnée, nous avons rem arqué su r les lieux, M. Çou- nil, capita ine «le la compagnie des sa­peurs-pompiers et M. l ’a d ju d an t chef Bayard, de la brigade de gendarmerie qui ouvrit une enquête.

A R D E S-SU R -C O U Z ERENTIERES. — Elections municipales

du 31 août. — 51 votants. Ont été élus:Andrauil Félix, 34 voix: Pélissier

Alexandre, 31 : Sabatier Joseph, 30; Miogros Elie, 30; Tony Marcel, 30.

Cinq conseillons seulement, ayant été élus, il se ra procédé, dimanche 7, à de nouvelles élections p our élire les cinq au tres . ____________

JU M EAU XFête patronale. — Program m e de la

fête pa trona le des 6, 7 et 8 septembre :SAMEDI 6

A 20 h. 30. — Grande re tra ite aux f lambeaux.

DIMANCHE 7A 6 heures. — Réveil en fanfare et

salves d ’arti l lerie .A 8 heures. — Aubades p a r les Syn­

dics.A 11 h. 30. — Dépôt d ’une gerbe au

m onument aux Morts.A 15 heures. — Rassemblement de la

commune l i b r e du Pouget, avec sa fan ­fare.

A 15 h. 30. — Réception de Sa Ma­jesté le prince Ben-Ka-Qua-Ouïaa.

A 16 heures. — Défilé dans les p r in ­cipales a rtères de Jum eaux , de la com­mune libre et du prince.

A 16 h. 30. — Bal à grand orchestre su r la place de la Virade.

A 19 h. 30. — Tour de ville.A 22 heures. — Reprise du bat.A 24 heures. — Bata ille de confetti

et de serpentins.LUNDI 8

A i l heures. — T our de ville p a r les Syndics.

A 15 heures. — Course de bicyclet­tes, 70 kilomètres.

P rem ier prix, 80 francs ; deuxième prix, 60 f rancs ; troisième prix, 40 fr .; qua tr ièm e prix, 20 francs; cinquième prix, 10 francs.

P rim es à chaque tour.A 16 h. 30. — Jeux divers.A 17 heures. — Bal public.A 19 h. 30. — Tour de ville.A 21 h. 30. — Reprise du bal.Les engagements pour la course sont

reçus chez M. Sabrat, épicier, prix d ’ins­cription, 3 francs.

Aucun droit de place ne sera per­çu su r les forains.

24 ,35; Tem péra ture moyenne minima : 8,67 : Journée la plus chaude le 29 : 38: Nuit la plu« froide le 17 : 2. Nom­bre de Jours de pluie : 11. Quantité d ’eau tombée dans le moie 97 millimè­tre«.

Mois Irès changeant au point de vue de la tem péra ture . Le 6, le therm om è­tre marquait 15 degrés seulement, tan­dis que le 29. il s ’élevait à 38 degrés. De mémoire d ’homme, ce chiffre n ’avait été jam ais atte int. Depuis le 25, une vagne do chaieur sévit et a donné dos maxima variant de 32 à 38. Les gros do­maines n ’ont pa« encore terminé l’en- g rangem ent de« l’oins; la fauchaison des regains e«t commencée; ce« derniers, comme le« foins, sont abondants.

RIOMImportante MINOTERIE de premier

ordre DEMANDE REPRESENTANT ex­cellent vendeur pour Riom et environ«. Ecrire avec références Agence HAVAS, MONTLUÇON, n° 3878.

MENETROL. — Avis de la mairie.— Le maire de la commune de Me- nétrol informe les propriétaires fo­rains que les déclarations de pertes do récoltes seront reçues à la mairie de 8 à 12 heures les dimanche 7, lundi 8 et mardi 9 sep tem bre 1930.

M O N TA IG U T-EN -CO M B RA ILLESSAINT-ELOY-LES-MINES. — Etat

civil d u ’lG au 31 août. — Naissances : Lam our Michel-Pierre, rue J e a n -J a u - r è s ; Podemski Jacques-Guy, rue Jean - J a u rè s ; Fontenil Henri, à Pigoil; Bru- nat Josianne, aux Vendes; Fcnet Louis, aux R inchauds; Montjotin Josianne, à Pigoil; Raymond Lucienne, aux Bouis- velards.

Décès : Acalska Josepha, épouse Ko- lucki, 24 ans, ù La Biolade; Magnicr François, 80 ans, aux Chapelles; Rei- gner Claude, 73 ans, aux Nigonnes; bougerol Yvonne, épouse Genin, 29 ans, rue Je a n -J a u rè s ; Rodde Michel, 49 ans, rue des Bayons.

Mariages : Kuliszezack Joseph et Sa­lomon Stéphanie; Cieplik Joseph e t Poor Agnès.

Observations météorologiques pen­dant le mois d’août 1930. — Altitude : 505 m ètres ; Tem péra ture maximum moyenne : 24,71; Tem péra ture mini­mum moyenne : 11,87.

Quantité d ’eau tombée danB le mois, 32 millimètres 8 en 16 jours . La tem ­pératu re maximum a été de 35,2 le 29 août, et la tem péra ture minimum de 6 degrés le l«r août.

Echo de la fête de La Vernade. —Favorisée par un temps superbe, elie a tenu comme d 'habitude, sa promesse et obtenu le succès de se s aînées.

Q ue lquesInanèges forains manquaient à l ’appel, c 'est dommage; l ’ingéniosité locale a néanmoins trouvé le moyen de supp léer à cette pénurie d’attraction exotique et pendant deux Jours la fête n’a manqué ni de visiteurs ni d’entrain.

1. — Course cycliste d ’une cinquan­taine de kilomètres bien réussie : 1. Nccco, de Vichy, 50 km. en 1 h. 45; 2. Bosse, de Charens'at; 3. Malewsky, de Mont jo ie ; 4. Mairal, de Montluçon; 5. Necco, de Vichy; 6. Emery, de Vichy; 7. Primo Trcss, de Saint-Eloy.

2. Löcher de ballons, r a té , 'n o n pas par la faute des organisateurs , qui ont lait leu r possible, mais par celle de ce coquin de gaz hydrogène, qui s ’est r é ­vélé une fois de plus un as de l’évasion, à en laisser rêveur le fameux Rême lui- même.

3. Gymkana motocycliste. T rès bien réussie. Bnlhiat fils, notamment, a évo­lué entre les différents obstacles com­me un véritable acrobate : 1. prix, Ba- thiat Emile, s u r M oto-Favor; 2. Tzarek- zak François; 3. Primo l ’r e s s ; 4. Pa- b rousse ; 5. Débordeaux.

Puis ce fut la fête de nuit aveo une foule compacte : danse pousse-pousse et batailles de confettis où chacun s ’en (icnne à cœur-joie.

Le 'lundi, comme il y avait chômage à la Vieille-Mine, la fête s ’est encore continuée pendant une partie de la soi­rée par les divers Jeux inscrits au pro­gramme et tous très bien réussis et le soir, à la nuit, un brillant feu d ’artifice a été tiré devant une foule très nom ­breuse. Ensuite, quelques heures de fê­te et tout a été terminé à la grande sa ­tisfaction de tous les visi teurs.

TAU VES8AINT-SAUVE8. — Station météoro­

logique. — Observation« du mois d îaoût 1930. — A ltitude 850 m ùtres.

< T em p éra tu re m oyenne maxim a :

THIERSEffets de la chaleur. — Les nommée

Mélard Valentin, 41 ans et sa femme May Cécile, 35 ans, chiffonniers au Moùticr ay an t sans doute, pa r ces temps de fo r te cha leu r trop fêté la d i ­ve bouteille, dansa ient et chan taien t à tue-tête dans la rue Rouget-de-l’Isle, à une heure avancée de la nuit.

Les gendarmes de tournée, ayan t vou­lu le? rappeler au silence, furent ac­cueillis dédaigneusement, des propos un peu vifs furen t proférés par les dé­linquants qui tentèrent de résis ter à l’autorité , une bousculade s’ensuivit , à la suite de laquelle le sieur Mélard fut mis en état d ’arresta tion , il aura à ré ­pondre du lélit d ’outrages, voies de fait, rebellion envers la force publique dans l’exercice de ses fonctions.

La série continue. — Martinet Jean, 31 ans, ouvrier boucher à Thiers , n ’ai­me pas les gendarmes, quand il les rencontre, il les suit et les enguirlan­de en disciple fidèle de Bacchus.

ConduJt au poste «le police où il a passé la nuit, il comparaî tra devant le tr ibunal de notre ville comme récidi­viste «le ce genre de délit .

Arrestation. — Le l*r septem bre, la gendarmerie de Puy-Guillaume a t ran s ­féré dans notre ville Aimé Pierre, 45 ans, maçon à Bellerive (Allier), sous l’inculpation de vol, menaces de mort à garfic-chasse.

LEZOUXEtat civil du mois d'août 1930. —

Mariages : Jean Decombats et Maria Agier ; François Jarrige et Aimée Mar­che.

Naissances : Robert Brugière ; Odette Cristnffcrsen.

Décès : Eugène I.aboirv-, cu lt ivateur; Marie Gilbcrton, épouse Nuzière ; Ma­rie (ouhanneaux, veuve Garnier, rue du Commerce ; Maxime Bourdugc, 3 mois, chez P ia la t ; François Charassc, cultivateur, Les Saint-Jean.

Conseil munioipal. — Le Cooscil m u­nicipal de la commune de Lczoux est convoqué en séance ordinaire pour Je vendredi 5 septembre, à 21 heures.

Ordre du jo u r : Prix de vertu filiale; Demande subvention Pari-Mutuel ; In ­demnité a lignement Veaudel; Désigna­tion de deux délégués à la caisse des écoles ; Divers ; Assistance.

Nous félicitons M. Redon FraJiciequo, des Giroux-Faure, pour lo geste de probité q u ’il a eu en faisant parvenir h son proprlélairo un portefeuil le qu’il avait trouvé su r la route de la Groix- Mozat, à Lezoux, au lieu-dit les Ge- ncix, e t contenant une certaine som ­me d ’a rgen t e t d ’importantes pièces d ’identité.

Mariages. — Dernièrement a r/j. lieu en notre mairio lo mariage de M. Paul Ghartier, cult ivateur, de Grevant, avec Mlle Clémence Parrain, d ’Orléat, et ce­lui de M. Francisque Riberolles, agent d ’assurances à Lezoux, avec Mlle Ma­rie Bâtisse, de la Croix-Rouge.

A tous nos meilleurs vœux.

SA IN T -R E M Y -SU R -D U R O L LESociété Lyrique. — A l’occasion de

la fêle annuelle de la Saint-Loup, la Société Lyrique donnera le dimanche «oir, à 20 h. 30, dans sa spacieuse salle des fêtes, toute décorée et illu­minée pour la circonstance, un grand bal aveo un orchestre de 20 musiciens. Nulle doute qu ’il n ’obtienne le succès des années précédentes, car rien ne se ra négligé pour recevoir les nom ­breux am ateu rs de danses.

Un buffe t bien approvisionné acco- modera les plus délicats.

Entrée : 2 francs par personne.

MOULINSGrève terminée. — Les 59 ouvriers

— sur un effectif to ta l d’une centai­ne — des ate liers Marqcol, qui s’étaient mis en grève le 27 août, demandant une augmentat ion de salaires, ont repris le trava il h ier m atin, aux conditions of­fertes par la direction.

Ces conditions sont les s/ .lvantes t augmentat ion de 2 p. 100 sur les sa lai­res horaires, prime sur le trava il aux pièces portée de 28 à 30 p. 100.

On sait que les ouvriers avaient de­mandé ; 1° une augmentat ion m in im um de la prime de t rava il aux pièces de 5 p. 100 ; 2® Une augmentat ion horaire de 0 fr. 15. ____________

L E M O N TETFête patronale des 21 et 22 septem ­

bre. — Ainsi que nous l’avons annoncé précédemment, nous nous faisons un plaisir de donner ci-dessous le program ­me détaillé de la fêle annuelle. Samcr^ di, 20 sep tem bre, à 20 h. 30 : Retraite par les tambours e t clairons. Salves d ’artillerie.

Dimanche : Mascarade comique. 1— A 15 heures : Défilé : L’homme caout­chouc et «es trois mousquetaires, So­ciété de bigophonos, noce villageoise avec musique, vielles et musettes, char amusant : Bidouillet et sa Nénette, char de la Palette.

A 20 h. 30 : Grande re tra ite aux flambeaux.

Lundi : Continuation de la fê te ; Course de len teur à bicyclette. Jeux divers pour enfants.

Le comité des fête« et 'la munici­palité déclinent toute responsabili té en cas d ’accident.

Cette fête, à en ju g e r le programme ne manquera pas, comme nous l’avons déjà dit, de donner satisfaction même aux plus difficiles. Elle sera, de plus, agrémentée par un parquet-salon, che­vaux de bois, tirs, loteries, et multiples au tres att ract ions diverses. Espérant que la tem péra ture se ra également favo­rable nous entrevoyons, nous en so m ­mes certains d ’avance, une grande a f ­fluence. à laquelle d’ailleurs les habi­tants réserven t le meilleur accueil.

BULHON. — Conseil municipal. —Le Conseil municipal est convoqué, di­manche 7 couranÇ à 10 h. 30 (heure locale), pour la session ordinaire d ’août.

Ordre du jo u r : demande d ’assißtan- ce; budget primitif de 1930; questions diverses.

La commission administrative du Bu­reau de Bienfaisance es t également convoquée le 7 août, à 9 heures du matin.

Objet trouvé. — Une pe tite chaî­ne tte argen tée a été déposée à la m ai­rie, à la disposition tie la fille tte qui l ’a perdue. _____________

ORLEAT. — Acte d« probité.

GANNATO H A N TELLE

ETROUSSAT. — Grave accident d’au­tomobile. — M. Thivat fils, 18 ans, so r­tait du bourg en automobile lo rsq u ’au lieu dit « La Croix-Rouge », il accrocha et renversa une jeune fille, Mlle Ma­rie Monnier, 18 ans. cultivatrice.

Elle fut traînée sur une vingtaine de mètre«.

Relevée Inanimée, on la t ransporta d in s une clinique de Vichy.

Son é ta t est grave.Arrestation. — Sur mandat d ’amener

du parquet de Montluçon, Jacques Cro­chet. 72 ans, cultivateur aux Magcom;, commune d’EIroussat, a été arrê té par les gendarmes de Chantelle.

LAPALISSEAssociation spportive de Lapallsse. —

Les jeunes gens qui désirent pratiquer le foot-ba'll association sont priés de «se faire inscrire au café Benalon, rue Nationale.

Notre t rès active société sportive m a­nifeste l’intention do nous donner une saison intéressante, tant au point de vue foot-ball, q u ’en ce qui concerne l ’a th lé ­tisme proprement dit.

De nombreux Jeunes gens préparés par ses soins ont pu, au cours de ces années dernières ßtibir avec succès les épreuves du brevet de préparation mi­litaire élémentaire . C’est assez dire l ’ex­cellence du travail qui s 'y fait.

D’au tre part, en vue de la confec­tion du calendrier des rencontres des équipes d’association, les sociétés pra ti­quant ce spo rt et désirant conclure des matches amicaux sont priées d’en aviser M. Pigcron Jacques, avenue de la Gare, Lapalisse (Allier).

V ICH YCoups de couteau. — Lé 31 août,

vers 23 heures, deux Individus en état d ’ivres«e voulait consommer à la t e r ­rasse du café Primot, avenue Poncet. Jugean t leur état, le cafetier ne voulut servir q u ’une canette de bière. Ceci eut le don d 'exaspérer le nommé Héritier, 24 ans, né à Sa in t-Gérand-le-Puy, ch a r­re tier chez M. Driffort, qui, s ’a rmant d 'une chaise voulu frapper M. Prunot. Celui-ci se défendit, ce que voyant. Hé­ritier prenant un couteau lui en porta plusieurs coups à la nuque, au cou et au bras. La police a lertee vint a r rê te r l’énergumène et le conduisit au violon.

Héritier, su je t peu recommandable, a déjà été condamné pour vol.

Grivèlerie. — Le 31 août, à 20 h., cinq personnes se faisaient se rv ir à dî­ner chez M. Delair, rue de Paris, des repas à 14 fr. sans vin. Au moment de payer la note qui se montait à 90 fr. 20, fis* refusèrent de l’acqu it te r pré textant que c ’était trop cher et offrirent 60 fr., non sans avoir copieusement enguirlan­dé M. Delair, qui, du reste, re fusa l’of­fre qui lui était faite. Il a déposé une plainte à la police contre ses clients dont l’identité de trois est connue. Ce son t : Paire, en trepreneur à Céron (S.- e t-L .) ; Balligard, industriel, à Mnrci- gr,y (S .-e t-L .) et 7cbuig, Industriel, à Marcigny. _________

JA LIGN YSAINT-LEON. — Suioide. — M. Jean

Mcilheurat, 66 ans, garde champêtre & Saint-Léon. a été trouvé pendu à un pommier, dans son jardin. Qn ignore les m otifs de ce suicide.

mutilé de guerre , conduisait un camion chargé de sacs de ciment destiné à la construction do la digue su r la Bes- bre, lorsnuc, parvenu presque au so m ­met de 'la rapide côte qui contourne l'église du Mayet, il ne fut plus maître de la direction rompue de sa voiture. Lo lourd camion, entraîné par la décli­vité, fit brusquem ent marche en arrière et vint bu ter contre le portail qui clôt une petite ruelle s i tuée en haut du presbytère. Le choc fu t si violent que ,e portail et le m u r à côté fu ren t dé­molis, le véhicule faillit rou ler j u s ­q u ’au ruisseau qui coule au bas de ce raide passage où il se serait écrasé, ontralnant la mort certaine des deux personnes qui étaient restées emprison­nées à l ’intérieur. Heureusement, quatre au tres ouvrière, des Algériens, qui étaient montés su r le derrière de la voiture avaient pu vivement sau ter à terre sans g rand dommage. Quant au conducteur, M. Joseph Larrat, il fut sorti de la voiture fortement commo­tionné mais sans b lessures graves. M alheureusement, son camarade, M. Bocouze, des Echauds, plus grièvement atteint, fu t emmené par les deux doc­teurs de la ville, accourus sur le lieu de l 'accident et soigné par eux, sans pouvoir pour le moment Be prononcer su r la gravité de son état.

MONTLUÇONAccident. — Sotlon Gustave,- 35 ans,

cantonnier au chemin de fer, a eu les jam bes se r rée s entre une hausse do wagon et des rails. Incapacité do 12 jours.

Théâtre Delemarre. — Au moment de quitter la ville de Montluçon, MM. De­lemarre, d irecteur du théâtre , tiennent à remercier bien vivement la munici­palité pour son bienveillant accueil, la presse pour «on utile collaboration et le public dont l’assiduité e t la cordia­lité fu ren t pour tous, d irecteurs et a r ­tistes, un si puissant encouragement.

MM. Delemarre n ’oublieront p a t la sympathie que les Montluçonnais n ’ont cessé de leur manifester, trop heureux s'ils ont réussi dans leu r tâche qui est d’in téresser e t de distraire.

C’est de tout cœur q u ’ils disent à tous : merci et au revoir.

AURILLACDisparu et retrouvé. — Dans notre

dernier numéro, nous avons annoncé la disparit ion, depuis samedi dernier, de M. Martin Seix, 49 ans, vacher au ser­vice de M. Combes, fermier à La Borie- Haute, près Aurillac.

A la suite des recherches faites, M. Seix a été retrouvé lundi soir par un de ses voisins, M. Gros Alphonse, hab i­tan t rue de l’Ecole Normale, dans H grange de Sistrières, commune tl’Arpa- jon-sur-Cère, et reconduit à sou domi­cile.

ARPAJON-SUR-CERE. — En abat­tant un veau. — M. Birou, huissier, à Aurillac, éta it occupé & abattre un veau chez sa belle-sœur, Mme Delpuech. bou­chère au bourg d’Arpajon-sur-Cère.

L’anim al abattu , d ’un poids respecta­ble, qui l'ut suspendu à un crochet, lui tomba sur la jam b e droite, qui fut cas­sée.

Un long repos lui a été prescrit.

LAROQUEBROUAYRENS. — En chargeant les ger­

bes. — En chargeant des gerbe«, M. Léon Lherm, de Jainmes, commune d ’Ayrens, est tombé d ’un char pa r suite de l’écart que firent ses vaches. T rans­porté à son domicile. M. le docteur Fer- rières, d ’Aurillac, constata plusieurs contusions et la fracture d’une côte.

Un mois de repçs lui a été prescrit.

LE M A Y E T-D E-M O N TA G N EAoeldent. — Hiet* soir, 1 " sep tem bre,

vers 19 h eu res, M. Jo sep h L ara t, grand

MONTSALVYSENEZERGUES. — Série d’accidents.

— Au to u rn an t du Caumnas, commune de Senezergucs. l’auto de M. Calsac, de la Chourlie, a été heurtée pa r celle de M. Bonal, du Gol-dc-lunhac. Les deux voitures ont été fortement endom m a­gées.

— Le même jour, le fils Belguiral, de Junhac, en moto, a été renversé par un camion venant de Maurs. II a été relevé avec de m ultiples contusions et un assez long repos lui a été prescrit.

SAINT*FLOURCHAUDESAIGUES

ESPINASSE. — Aocident de chasse.— Un pénible accident a m arqué d im an ­che le j o u r de l’ouverture de la cbasse. Deux beau-frères, les nommés Pécoul et I’ourestier chassaient l’après-midi dans un fourré de noisetiers , quand soudain Pécoul apercevant un écureuil, épaula, visa et t ira ; aussitôt, il entendit un cri, FouV’stier venait de recevoir une partie de In charge dans la tête et à l’épaule. Transporté imm édiatem ent dans une clinique à Aurillac, on espère que l’accident n ’aura pas, malgré tout, de suites graves.

Concours de’juments et de pouliches

Un concours de pouliches de trois ans et dti jum ents poulinières de gros trait ou de trait léger aura lieu à A*i- busson le 27 septembre, à 9 heures du matin.

Une somme de 10.000 francs pour­ra ê tre distribuée suivant ie tableau ci- après ;

Deux primes de 60o franc«. : 1.200 francs; deux primes de 500 francs :1.000 francs; six primes de 400 fr. :2.400 ' f r a n c s ; hu it primes de 300 fr. :2.400 francs; dix primes de 200 fr. :2.000 francs; dix primes de 100 fr. :1.000 franre.

Total : 10.000 francs.

G U E R F /rAccident. — S u r la roule do Dun*

le-Ralle-teau à Guérot, au croisement de là route de Saint-Sulpice-le-Dunol«, près du village de Chabannes, une au­tomobile que pilotait une femme, n’ayant nas pris son virage suffisam­ment à la corde, alla se Je ter su r un talus. Quatre des occupants , plus ou moins grièvement blessés. JUrent se­courus par M. Grignon, garagiste à Guéret, et transportés à la pharmacie Genevois, à Dun-Ie-Palle teau.

Le docteur Riollet leur prodigua sas soins.

Un Jeune homme de dix-huit ans a u ­rait une fracture à la base du crâne et te nez cassé. La conductrice de l’auto, Mlle V directrice de l ’Ecole su p é ­rieure de Saint-Léonard (Houie-Vien- ne), aurait un poignet foulé e t une

filaie au menton. Sa sœur, mère du eune homme* portait au front une p ro­

fonde b lessure . (Jn enfant d ’une d i­zaine d’années avait lo genou fendu e t des b lessu res assez graves. Un a u ­

tre enfant de huit ans ne présentait) «F-ie des contusion« sans gravité.

Un oambriolage. — Au coure d 'un* uc ces dernières nuits, des inconnus 0 0 sont introduits au licudit « Bellevue » dans un dépôt d ’cssonce appartenan t à la Société générale des huile« et pé­troles. r

Po u r pénétrer dans le bâtiment, ld ou le« cambrioleurs ont dû escaiader une clôture grillagée e t Ils ont p r i t î - qué un tro»r dans la porte d ’entrée.

On ne «ait pas si des matériaux ont été soustraits . Les dégâts d'effraction commis par les malfaiteurs s ’élèvent à une centaine de francs.

Nominations à dos emplois réservés.— P a r arrê té ministériel du 23 aoûi, ont été nommés cantonniers du «or- vice vicinal, à titre temporaire e t à dé ­faut de candidats désignés :

MM. Mathicux, Bellegv. Truffy, Pi- carat, Meniol, Rougeron, La franco, Ma- Bourdier, Lefaure, Hessling, Lataud, Glllon, Nolzat Jean-Baptis te, Gonyer! Chapoulaud, Mazière.

Arrestation. — En vertu d’un m an­dat d ’a rrê t du Parquet de C lo inon t- Ferrand, les gendarmes ont procédé à l’arrestation d ’un nommé Charles T es­sin, âgé de 25 ans, chef do chantier à la Société de transport de force élec­trique, domicilié rue du Doctcur-Gul- Bard.

Le prévenu avait été condamné par défaut par le t rb u n a l du chef-lieu du Puy-de-Dôme, à un mois de prison pour vol.

L 'ouverture de la chasse. — Le pré ­fet de la Creuse a pris l’a rrê té suivant su r l ’ouverture de la chasse :

« Article premier. — La chasse à lir. à courre, à cor et à cri «are. ou­verte, dans le département de la C o u ­se, le dimanche 7 septembre 1930, à 6 heures.

» La chasse do la perdrix sera close le dimanche 30 novembre 1930, au soir. »

A U B M S S O NCHENERASLLES

Grande féto annuelle. — La grande fêle annuelle au ra lieu les 3, 7 et 8 septembre. En voici le programme :

Le 7. à 14 heures, grande caval­cade. Nombreux chars e t cavaliers : char de la Musique, clvir du Prin ­temps. char de .a France au Mur-»c. t i a r du Drapeau français, char .!• s Indien«, Mallievaa, roi des nègres, de nombreuses autos et chars fleuri«. Dé­filé e t concert su r les prineipiles pla­ces. Départ, place do la Mairie.

FE L L E T INEcole pratique d'industrie do Fcllc-

tin. — M. Henri Connevot, député, a reçu du «ous-secrétaria t d-1 l’Enseiane- n n n t technique deux lettres lui faisant part :

1° Qu’une subvention de 35.850 fr. a. été allouée à la ville de Fcüolin, à titre de par t contributive de l’Etat dans lee dépenses de construction d’un han­gar destiné à la s e c t io n 'd e s élèves- mnçons-cimentiers à l’Ecolc profession­nelle de Fclielin.

2® Qu’après avis de la Gommiusion permanente du Conseil supérieur de l’Enseignement technique, l’attribution d ’une subvention de <0.00n francs à la Société d 'encouragem ent à l’Ecoie professionnelle de Felletln.

LA COURTINEDans la gendarmerie. — Le maréchal

des logis chef Gouillaud. chef de la b r i ­gade de gendarmerie de La Courtine, passe avec son grade au 183" peloton mobile de la garde républicaine à Lyon, caserne Lapart-Dieu.

Nos félicitations à ce dist ingué chef de brigade, auquel nous souhaitons un avancement rapide.

BRIOUDEAUZON

8AINTE-FLORINE. — Avis aux mu­tilés du travail de l’agriculture et aux aveugles civils. —- La «cctiou de« m u­tilés du trava il invite bien cordiale­m ent tous les mutilés de l’agriculture et les aveugles civils de vouloir bien as­sister à la réunion qui aura lieu le 7 septembre courant, à 14 h. 30, à Lemp- des (Haute-Loire), salle de la mairie.

Po u r tous renseignements, s’adresser au siège, à Ste-Florine, chez le secrétai­re, rue Royale, les mardi, jeud i et sa­medi, de 10 à 14 heures.

Etat civil du moi« d 'août 1930. — Naissances : Bardy Jean, Grimai Deni­se, Augfer Ican-Louis, Cappellone Ange­lo, Gauthier Philippe.

Décès : Oléon Marie, épouse Leyre- loup Vital, 60 ans, ménagère ; Bonhou- rc Simon, ancien mineur, 73 ans ; Keltz Léon, ancien verrier, 73 ans ; Gidel Jean, ancien mineur. 72 ans ; Bouche Marie, veuve Merle, 82 ans.

Mariages : Simon Adolphe, soldat, et Canève Luigia, de Frugères-les-Mines ; Niveau André, verrier, et Verchcr Al­berte, de Mégccosle.

Dans la gendarmerie. — M. Mouraby Alphonse, du peloton mobile de Rodez, est nffecté à la gendarmerie de Saintc- Florine en remplacement de M. Mon- geat, admis à la retraite . A M. Mourabv nous souhaitons la bienvenue et à M. Mongeat qui nous quitte, nous souhai­tons une heureuse et paisible retraite .

LANGEiACAu Cinéma. — Samedi 6 septem bre

et dimanche 7. en soirée. Programme ;Parum ounl-Journal. actualités ; .1 la-

é fa i Le

draine mouvementé, avec le célèbre a th ­lète Maciste ; M uthuriu qu itte l ’u n ifo r­me, fou-rire en 2 parties.

Prix ordinaire des places.Mutation au P.-L.-IW. — Nous ap ­

prenons que le cantonnier Paccaict Al­bert est nommé cnntonnicr à Langeac, à la date du l ' r septembre. Ii vient de Jonchèrcs.

La terreur du village. — Samedi de r­nier, 30 août, les cultivateurs du village du Mayallat, commune de Mazeyrat- Crispinhac, près Langeac, ba tta ien t h la machine. La journée a lla it être • te rm i­née quand, vers 18 heures, un des cult i­vateurs, Bcsson Alphonse, 42 ans, qui tena it une fourche, en asséna subite­ment un coup de manche sur son voi­sins, Gornut, de Mayallat, qui enait un jeune enfant k son bras : le busard voulut que Cornut baissa lu tète au mê­me m om ent; ce geste préserva l’enfant. Aussitôt, les villageois, qu ittan t leur travail , m aîtr isèrent le forcené et peu s’en fa llu t qu’il ne fut lynché par la foule furieuse et indignée.

Cornut du t s 'a liter et M. le docteur Bouche, de Langeac, qui fut mandé de suite, constata diverses contusions assez graves qui toutefois ne m ettent pas ses jo u rs en danger. La gcudarmeric, pré­venue, se t ransporta sur les lieux.

Bcsson Alphonse est depuis longtemps U terreur dans son village ; Il jï’cn est pas à son coup d’essai. C’est un fainéant et peu intéressant personnage et 'es gens qui le connaissent et le croigneni, seraient heureux de voir qu’il lu i >oit infligé une punition assez sévère»

tou et le fan tôm e, dessins animés co­miques ; Le briseur de chaînes, grand

LE MONITEUR mm MEROREDI 3-9-30SB^SOi

D A N S L E S S T A T IO N S THERMALES etCIIMAT IQUES

mA ROYATAUJOURD’HUI

A 10 h. 30. 13 h. 30. 16 h. et 20 h. 30 i Concerts par les orchestres Delsanz et Hourdet.

A 20 h. 30, au théâtre : Gala de ciné­ma. Le super-lllm :

LE TOURNOIfilm historique de Jean de Merly, avec Tacky Monnier, Aldo Maldi et Suzanne Després. Adaptation musicale spéciale par le grand orchestre, sous la direction de M. Delsaux.

DEM AIRA 20 h. 30, au théâtre : Lyne Clevers,

directrice des Tournées Cleyfirs, présen­tera la grande revue

RIC ET RAC CHEZ TOPAZE2 actes, 20 tableaux, 300 costumes de

Zanel, costumier du Théâtre Marigny, et de Mme Marix, avec MM. Riandrès, le danseur fantaisiste de l’Empire ; Tellor, l ’excellent comédien, le créateur rem ar­qué du Vieux Cocher, du Roi des Gueux, du Président de la République dans Ma­demoiselle Paris ; Mirvil, le comédien fantaisiste de la Porte Saint-Martin ; le baryton Bourgade ; la chanteuse Luce Dandy, l'excellente commère des gran­des revues parisiennes au Concert Ma- yol, au Palace ; la rem arquable chan­teuse classique Maud Dallois, etc., et les superbes danseuses The Nice Girls.

Les décors nouveaux sont brossés par le m aître Waroquy.

Quelques titres de tableaux : « La boi­te a Rac » ; « Le nudisme » ; « La cour d’assises » ; « Encore des satyres »; « A la gloire de l’aviation ».

Louez d ’avance.VENDREDI

A 20 h. 30, sur la Terrasse :11* ET DERNIER CONCERT CLASSIQUEpar l'orchestre du Casino, sous la direc­tion de M. Delsaux, avec le concours des artistes du chant.

A 22 h., au dancing : Dernier grand bal de gala :

NUITS D'ESPAGNE avec le joyeux jazz de Freddy Hour­det and Hourdians Boys et Mme et M. le professeur Dadet.

SAMEDIA 20 h. 30, au théâtre : Tournées

Ch. Baret, gala de comédie :LA FLEUR D’ORANGER

P artou t c’est un très grand succès. Ce­la n’est pas pour nous surprendre si nous relisons les comptes rendus élo- gieux qui en furent donnés au lende­m ain de la première représentation.

C’est par exemple, Robert de Fiers qui écrivait dans le Figaro :

• La Fleur d ’Oranger est une comédie où les familles pourront trouver de l’al­légresse. Ces trois actes sont pleins de drôlerie et d’agrément. »

M. Antoine observe dans l’Inform a­tion :

« Tous ces am usants personnages de La Fleur d’Oranger nous sont présen­tés avec tan t de bonheur, d’esprit et de finesse, que notre plaisir a été sans res­triction ».

Mme Jane Catulle-Mendès, dans La Presse :

• En écoutant La Fleur d’Oranger, on songe aux Grands garçons, de M. Paul GéTaldy, avec l’impression que cette œuvre gaie contient une vérité égale à celle de sa sage sœur de la Comédie Française. Nous avons pris, à l’entendre, infiniment de plaisir et du m eilleur alol. •

De même, dans Excelsior, M. Charles Méré :

« C’est une comédie charm ante et du ton le meilleur que l’on pourra jpuer non seulement à Paris, mais en provin­ce, car elle est honnête et morale. »

Etc., et3..~Cette fois encore, c’est un riomphe

pour les Tournées Ch. Baret : pièce ex­quise, Interprétation supérieure.

Jeu de la Boule. Café Glacier. Bae- cara.

* •

La Potinière : son restaurant, A. La* nlray, propriétaire. Téléphone : 1-38.

Le serviee des tram w ays est assuré régulièrement entre Royat et Clermont Jusqu’à 23 h. 30 (dernier départ de Royat). Les jours de représentation au théâtre du Casino, le tramway attend ta fin du spectacle.

tembre, au Casino, La Fleur d’Oranger, l'exquise et spirituelle pièce de MM. Bi- rabeau et Dolley.

Tout, dans La Fleur d’Oranger, con­court à entendre cette pièce infiniment agréable; le sujet tra ité , développé avec une piquante originalité; les personna­ges dessinés avec une réelle m aîtrise, et, enfin, le charme du style, simple, élé­gant, qui ne laisse jam ais échapper une expression discourtoise.

Ajoutez à tout cela une interprétation de tou t prem ier ordre et vous compren­drez l’intérêt que partout suscite l’an­nonce de ce très grand succès ,

A CHATEL-GUYONAU CASINOAUJOURD’HUI

A 11 h. : Apéritif-concert dans le para A 15 h. : Concert dans le parc, sous

la direction de M. Montpellier

A LA BOURBOULECASINO

Tous les Jours :A 13 h. 30 et à 20 h. 30 : Concert

symphonique.A 17 h.* : Thé dansant.A 21 h. 30 : Dancing.A 15 h. : Guignol lyonnais au Casino

des Enfants.Tous les jours de mauvais temps, en

matinée, à 14 h. 45 : Séances cinémato­graphiques. Programmes magnifiques et constamment renouvelés.

AUJOURD’HUIA 20 h. 30, au théâtre : Grande soirée

bretonne. Cants, danses, projections. (Voir affiches spéciales).

LA RIVIERE DES TRIBUNESOn nous annonce pour très prochai­

nement, au Casino, une représentation de gala avec Pierre Magnier, le grand artiste de la scène et de l’écran, l’inou­bliable interprète de Cyrano de Berge­rac.

Entendre Pierre Magnier, dont tout le monde connaît le grand talent, est toujours un véritable régal pour les am ateurs de beau théâtre qui attendent chaque année avec impatience la venue de ce brillant interprète des plus grands succès du théâtre français.

Pierre Magnier jouera le rôle qu’il a créé à Paris dans La Rivière des Tribu­nes, le délicieux petit chef-d’œuvre qui fut accueilli avec tan t de chaleur par toute la presse parisienne.

nous gâtent

AU MONT-DORECASINO

Tous les jours. — Concerts à 13 ïi , 14 h., 16 h. et 20 h. 30, avec le septuor du Casino.

Dancing. — A 17 h. ; Thé dansant; à 21 h. 30 : Soirée dansante.

LA FLEUR D’ORANGEROn connaît la prodigieuse fortune de

cette œuvre si charm ante, si fine, si pé­tillante d’esprit.

A Paris, ce fut un triom phe; pendant des mois et des mois, le public courut en foule pour acclamer cette délicieuse co­médie, follement am usante et d’une ex­quise qualité.

Les Tournées Ch. Baret nous la pro­m ettent pour leur prochain gala. Elles l’ont dotée d’une éclatante distribution.

La Fleur d’Oranger nous sera donnée le vendredi 5, au Casino.

A NER1SLESBAINSCASINO

Direction ColomAujourd’hui ; Grand concert classique

donné nu bénéfice du Casino de Néris, et avec le concours de M. Robert Soe- tens, le célèbre violoniste international, et Mme Paulette Darty, la célèbre chan­teuse divette étoile de l’Empire de Pa­ris.

Teudi. — Cinéma : Le Rappel, avec Jaçkie Coogan.

Vendredi. — La Tournée Gallia pré­sente Pierre Magnier dans La Rivière des Tribunes.

Samedi. — Grande soirée de gala donnée au bénéfice des artistes dan­seurs, Mme et M. Elie Lacazc, et avec le concours des artistes chanteurs du Casino.

Tous les jours : Concerts symphoni­ques sous la direction de G. Jacquet.

Jeux de Boule et Baccara.

A VICHYAUJOURD'HUI

CASINO. — Concerts symphonique* dans le parc, à 9 h. 30, direction Dors- tène ; à 15 h. 30, direction Lcandre Brouillac et sous la véranda, à 20 h. 30, direction Paul Paray.

Au théâtre, en matinée, à 14 heures : Le Misanthrope, comédie en 5 actes, de Molière, avec Mme Cécile Sorel, socié­taire de la Comédie Française et M. Louis Ravet.

A 20 h. 15 : Werther, drame ly-Monsieur de Pourceaugnac (Lulli-Vidal). ! " 4 f* , . ? m ’ ™ » etSérénade provençale (Lavaguc).Le beau Danube bleu (Strauss). Mignon, fantaisie (A. Thomas). Coriolan (Beethoven).Les vieilles de chez nous (Levadé) Danse gitane (F. Le Rey).Ballet russe (Lulgini).

A 20 h. 30 dans le parc Bancroft.

Gala cinématographique : La Rafle, avec George

LA FLEUR D’ORANGERLes Tournées Ch. Baret nous confir­

ment qu’elles donneront, le jeudi 4 sep-

Hartmann, musique de T. Massenet, aveç Mlle Terka-Lyon, MM. Rogatchcwsky, P. Déloger, Mlle G. Myrrhis, de l’Opéra- Comique ; M. P. Cabancl, du Grand Théâtre de Bordeaux. Le spectacle se­ra terminé par Coppelia (2* acte).

Chef d’orchestre : M. Brouillac. Demain, à 20 h. 15 : Samson et Dali-

la, opéra en 3 actes et 4 tableaux, de F. Lemaire, musique de Saint-Saëns, avec Mlle Frozier Marrot, de l ’Opéra ; MM. Lapelletrie, de l’Opéra-Coiniquo ; Blou­se et Bernasconi, du Grand Théâtre de Bordeaux.

CASINO DES FLEURS. — Dans le

jardin , à 13 h. 30 : Paganini, opérette.A 20 h. 30 ; Music-hall ; Maria Va­

lente. Neuf attractions.Au théâtre, à 20 h. 30 : Le Scandale.ELYSEE-PALACE. — A 20 h. 80 i

La Grande Revue.PETIT CASINO. — A 20 h. 30 J

Tramel, dans Le Père Lampion,CINEMAS. — Pathé : Nos fils. Idylle

aux champs.Restauration : Briseurs de chaînes.

CASINO DES FLEURSChaque Jour, tro is spectacles et ehan*.

gement complet du programme.A ujourd’hu i :Au jard in , en matinée, à 13 h. 30 *

Paganint, la magnifique opérette ro­mantique, avec MM. René Genbert, de la Gaîté Lyrique, Robert Allard, de la Gaî­té lyrique ; Alphonse Massart, André Jobin ; Mlles Louise Balazy, Maryse Car­tel et Camille Lejeune.

Au théâtre, en soirée, à 20 h. 30 i Prem ière représentation de la saison du Scandale, la célèbre et émouvante piè­ce d ’Henri Bataille, avec Mlles Blan­che Derval, Jane Berretta, Céline Alix; MM. Jacques Berlioz, Jean Dutet, A. Ger- court.

Au jard in , en soirée, à 20 h. 30 : Sensationnel spectacle de music-hall, avec Maria Valente, la grande vedette internationale ; Bervyl, dans son réper­toire ; les danseuses russes Krixa et Ni­na ; Osçar et W illiam, contorsionnistes an trapèze ; Will et Hard, peintres ex­press lumineux. Neuf attractions sensa­tionnelles.

Sur le rideau animé : les dernières actualités cinématographiques de Pa- thé. (Service spécial du Casino des rieu rs). Dépêchés do la dernière heure.LE PROCHAIN GALA

DES « PARIS-TOURNEES •Mlle Madeleine RENAUD

Sociétaire de la Comédie Française dans

ALAIN, SA MERE ET SA MAITRESSELes « Paris-Tournées

une fois de plus IL’annonce d’un gala dont la vedettç

sera Mlle Madeleine Renaud, la plus ex­quise des sociétaires de la Comédie Française n ’a pas manqué de raivir les botes de Vichy.

Au surplus, Alain, sa mère et sa maî­tresse est une comédie follem ent diver­tissante, au sujet ultra-m oderne et fort original et dans laquelle la célèbre artis­te a trouvé un des plus jolis rôles de sa carrière.

Brillamment entourée par des artis­tes d’élite, Madeleine Renaud, si aimée, si fêtée chaque fois qu’elle vient à Vi­chy, connaîtra au gala de vendredi soir un nouveau triom phe d ’élégance et d’es­prit.

ELYSEE-PALACEUN SOIR DE GAIETE FOLLE t

C’est le soir consacré à applaudir la merveilleuse Grande Revue de l’Elysée- Palace, ses tableaux enchanteurs, ses clous sensationnels, tels que la féeri­que « Fontaine merveilleuse », mais surtout scs sketches d’une folle gaîté, interprétés par les vedettes les plus joyeuses, les plus étourdissantes du mo­ment : Marguerite Gilbert, la plus éton­nante des fnntaisistes ; Fernandel, le co­mique le plus désopilant que l’on puisse imaginer ! Et toute une troupe d’un entrain endiablé.

La Grande Revue bat tous les records de gaîté et de succès.

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Résultats des 30, 31 août, l*r septem­bre. Coupe de la Havane. Prix offerts par le S.C.V. ;

Quart de finale : Noble W ithers bat Mrs Goldschmidt, 2 up ; G. de la Bis- trate bat docteur Cair. 5/4 ; S. O. Hey- wood bat J.-P. Boucheron, 4 /3 ; ip, Sandford bat A. de Ronseray, 1 up.

Demi-finale ; Noble W ithers bat G. de la Bistrate, 6 /4 ; P. Sandford bat S. O. Heywood, 1 up.

Finale : Noble Wither* bat P. Sand- ford, 6/5 et gagne la Coupe de la Ha­vane. ___

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Les Emissions de T. S. F.PROGRAMMES

du meroredi 3 septembre .1030

Voulez-vous de la Musique ?RADIO-PARIS. — 12 U. 30 : Concert sym­

phonique (musique enregistrée) : « His­toire des formes : la suite » : 1. Partita en si bémol (Bach) ; 2. Prélude et al­lemande d’une suite pour% luth (Bach) ;3. Prélude-Napolltane-Plainte d ’une suite pour basse de viole (Caix d’Hervelois) ;4. Suite algérienne (Saint-Saëna) : Prélu­de, Rapsodie mauresque ; 5. Une nuit sur le mont Chauve (Moussorgsky) ; 6. Petite suite (Debussy) : En bateau, Cor­tège, Mènuet, Ballet ;-7. Pulcinella, suite (Stravinsky) : Duetto, Minuctto, Finale.

15 h. 45 : Radio-concert organisé pur le Quintette Jean lbos.

20 lu 00 : Radio-concert oganisé par l'Association, des auditeurs de la Radio- diifusion française. La Mascotte (Au- dran), avec le concours de Mlles Marthe l'errare, Georgette MaUiieu, MM. Gilles, de l’Opéra ; Hirigarny, Morturier, de l ’Opéra-Comique, et Paul Gorge. Chœurs et orchestre sous la directiou de M. Ruoul Labis.

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RADIO-LYON. — C’est du 6 au 14 septem­bre qu’aura lieu à Lyon la deuxième Foire Internationale de T. S. F.

A cette occasion, RADIO-LYON offre, en collaboration avec le SJP.I.R.E. de Lyon, une semaine de concerts de gala.

Les émissions de l’après-midi seront également prolongées.

Le succès de la semaine de T. S. F, à Lyon est pleinement assuré.

12 h. 00 : Concert.13 h. 30 : Dernières nouvelles. Concert.

La Damnation de Faust (Berlioz), Marche hongroise ; Thaïs (Massenet), Voilà donc la terrible cité ; Le Calife de Bagdad (Boieldleu), ouverture ; Les Rameaux (Fauré) ; Berceuse écossaise (Schwab) Faust (Gounod), trio final : Mireille (Gou­nod). Mon cœur ne peut changer ; Sigurd (Reyer), a ir d’entrée ; Tango te Cambia- ron la Pinta (Russio) ; Scènes pittores­ques (Massenet) ; Un soir à Singapour (Potliier) ; Fantôme (Danlderff) ; Espana (Chabrier).

15 h. 30 : Concert offert par le S.P.I.R,, les industriels, commerçants et représen­tants de T. 3. F. de Lyon.

15 h. 30 : Retransmission de photogra­phies par les appareils Bélinographes.

15 h. 50 : Concert19 h. 45 : Emission du journal parlé ;

cours des changes. Bulletin météorolo. ' que. Dépêches die la journée. Courrier des spectacles.

20 h. 00 : Concert : Ginger (Brunest) Trente minutes seulement (Iialter); El noi de la Mare (Pérez) ; Honolulu (Yvain),

20 h. 15 : Chronique de la mode. Il est malin (Bousquet) ; Sorrentina (Volpati).

80 h. 30 : Concert offert par les Gale­ries Barbes, 55, boulevard llochechouart,à Paris.

20 h. 30: Mélodies: Alleluia (Youmans); Ma Colombine (Dumas) ; Nina (Penso) ; Les reines de Paris (Dequla) ; Elégie (Massenet) ; Fleur d ’amour (Mendezaj Sérénade passionnée (Smet) ; Un seul bai­ser (Willemetz).

21 h. 00 : Causerie par la Mère Cottivet.21 h. 15 : Accordéon : Fredaine (Be-

nech) ; Mes Boulevards (Puig) ; Souvenir de Montreuil (Peyronnin) ; Audace d’oi­seaux (Péguri).

21 h. 30 : Musique de danse : Button np your Overcoat Jde Sylva) ; Ain’t Mis- behavin (Rnzaf) ; Stuigre Azul (Dl. Cieco); In a little Spanish town (Young) ; Revue de fleurs (Translateur) ; Sérénade tzigane (Borgano ff).

22 h. 00 : lecture des dernières nou­velles.

22 h. 10 : Retransmission de photogra­phies d’actualité par les .appareils Béli­nographes.

NT CE-OU AN-LES-PINS. — 18 h. 00 : Con­cert. Gramophone.

20 h. 30 : Intermezzo de l’Arlésienne (Bizet) ; Informations, bulletin météoro­logique ; Sanctessima (Corelli) ; Les cent vierges, il n ’est pas de bonheur (Lecocq); La Mascotte, chanson de l’orang-outang (Audran) ; Chacone op. 62. solo de saxo­phone (Duraiml) ; berceuse de Jocelyn (B. Godard) ; Ouverture de Mireille (Gou­nod). Retransmission du concert donné par l’orchestre du Palais de la Médi­terranée.

RADIO-TOULOUSE. — 13 h. 00 : Concert.— 18 h. 00 : Musique de danse, — 18 h. 25 : Duo, trio. — 19 h. 00 : Chan­sons espagnoles. — 19 h. 40 : Musique militaire. — 20 h. 15 : Opérettes. ■— 21 h. 00 : L’heure exacte par la montre « Longines ». Retransmission de l ’orches­tre du grand café des Américains.

BRUXELLES. — 17 h. 00 : Radiodiffusion de la matinée de danses donnée au Pa­lais de la danse St-Sauveur de Bruxelles.— 18 h. 30 : Concert par le trio de la station. — 20 h. 15 : Concert par l’or­chestre de la station. —- 21 h. 00 : Radio­diffusion du concert symphonique donné au Kursaal d’Ostende sous la direction de M. Toussaint de Suttcr.

BARCELONE. — 14 h. 00 : Musique de danse. — 16 h. 00 : Emission au béné­fice des hôpitaux. — 18 h. 30 : Concert.— 19 h. 00 : Trio. — 22 h. 05 : gar- danas. — 23 h. 05 : Duos.

DAVENTRY 5 XX. — 12 h. 00 : Gramo­phone. — 13 h. 00 : Musique légère. — TA h. 00 : Concert vocai. — 16 h. 00 :

“ Concert. — 17 h. 00 : Gfumophonc. — 18 h. 40 : Les bases de la musique. Trio en do, op. 87 ; Trio en ml bémol, op. 40 (Brahms). —■ 19 h. 45 : Concert.

La ques tion des bouillons de lé­gum es et des décoctions de cé réa ­les in té resse non seu lem en t la p rem ière enfance, m a is encore bien des m alades et des conva le s ­cents. La voici exposée à g ran d s t ra i ts .

A l’ég a rd du p e t i t monde des n o u r r is so n s , ils peuven t rend re de s ignalés services so it tels quels, pou r supp léer la diète l’eau, si souvent u tile à la condi­t ion cependan t de ne pas ê tre trop prolongée, soit , quand l.e la i t en généra i e s t m al toléré, com m e a l i ­m en t rendu p lu s n u t r i t i f encore g râce à l 'ad jonc tion p ro g re s s iv e de : fécules, fa r ines , tapioca, se­moules, flocons, verm icelles t r è s fins...

Certes, loin de moi la p ré te n ­tion d ’én u m ére r en quelques li­gnes tou tes les fo rm u les p ro p o ­sées. Je m ’en t iendrai à quelques p rép a ra t io n s types q u ’il vous seru loisible de modifier, au gré de la sa ison ou de vo tre fan ta is ie , car ici, r ien de toxique.

Bouillons de légumes fraisL ’exemple en es t fou rn i p a r un judic ieux m élange de ca ro t te s et de poireaux, auxquels il n ’es t pas in te rd it d ’a jo u te r ; un cœ ur de laitue, un b r in de .céleri, quelque peu de cerfeuil, etc. ,et môme j u s ­qu ’à une pom m e de te rre en guise de far ineux . — F a ire cu ire à petit feu j u s q u ’à réduc tion d ’un tiers, pu is sa le r à r a iso n de 5 gr. p a r l i tre résiduel. (Cette dose m oyen­ne de sel, a i l leu rs com m e iei, est à re ten ir , c a r elle év itera bien des d iscussions . N’in s is tons pas 1) — E nsu ite , p a s se r en p r e s s a n t et a jou te r , le cas échéan t : fécule, fa r ine , tap ioca , etc.,, e t cu isson définitive.

Bouillons de légumes m ixtes, —E ntendons p a r là ceux qui c o m ­porten t , en p lus, l’appo in t s im u l­tané de quelques légum es secs* Ici encore, une aim able var ié té n ’es t pas à dédaigner. Mais voici, tou jou rs à t i t re de sim ple exem­ple, d ’abord la fo rm ule ôlassiqut» de Méry. P o u r un li tre d’eau : c a ­ro t te s et pom m es de te rre , de chaque : 65 gr , environ. — N a­vets e t pois (ou har ico ts) secs ; de chaque, 25 g r — faire cu ire à p e t i t feu p e n d a n t 4 heures dans une m a rm ite couverte et a jo u te r ensu ite 5 g r p a r li tre de bouiillpu résiduel.

E t auss i celle d’Hutinel. — P o u r 4 li t res d ’eau : pom m es de te r re : 150 gr. ; ca ro ttes , 200 gr. ; n a ­vets, 40 gr. ; pois secs e t ha r ico ts secs, de chaque, 15 gr. ; enfin, un po ireau . — F a ire bouill ir à pe t i t f eu d an s une m a rm ite couverte d u r a n t 5 heures , p a s s e r et a jo u ­te r 5 gr. de .sel p a r li t re de liquide r e s ta n t . A renouve ler tous les jo u rs , s u r to u t l ’été.

Décoctions de céréales. — Voici encore, comme exemple, une f o r ­m ule type: P o u r deux l i t res d’eau, m e t t re : orge, seigle, avoine, m aïs et blé, de chaque deux cueillerées à soupe. Les laver au préa lab le so ig n e u sem en t à p lu s ieu rs eaux. L a i s se r rédu ire à p e t i t feu. A un m o m e n t donné, a jo u te r riz : mô­m e q uan t i té et môme précaution* La cu isson te rm inée , sa ler, p a s ­ser, réchauffe r et adm in is t re r .

P o u r finir et au r isq u e de f r a n ­ch ir l ’indécise limite qui nous s é ­p are de la patho log ie :

Décoction d'orgp. — (Laxative p o u r les r e s s e r r é s ) . Elle s 'ob tien t ainsi : F a i r e bouill ir deux cueille- rées à soupe d ’orge per lé d an s un d em i- l i tre d ’eau, a jo u te r sel et sucre , ta m ise r , pu is offrir,

Eau-de-riz (restrictive pour les opposés) . M élanger len tem en t 60 jr. de fa r ine de riz dans un demi» i tre d’eau froide ; a jo u te r en su i­

te un dem i- l i tre d ’eau bouillante , finir de cuire pu is p asser , de p ré ­férence s u r une é tam ine , a jo u te r sel e t sucre , pu is servir .

Comme indications, doses et cadence des .p r ise s , sauf, avis m é- dica form el, affaire de jugeo tte .

D octeur J . -L . MATHIS.

ï a - j L as e p t e m b r e

1 9 * 0 VI* FOI HEa Ai K T B V M A T i S M M i C

M a r s e i l l eMARCHÉ MÉDITERRANÉEN«.COLONIAL

PETITE POSTE MILITAIRE• t des

ANCIENS COMBATTANTSAdr««««» las demandes à M. La HIps,

au « Moniteur a, sous enveloppe affran ohls à 60 oentlmes. Les rsnseipnemsnt sont absolument sratuits. Joindra un timbre et une enveloppe portant Cadras» se, si fion désirs la réponse à domicile. Il no sera pas répondu aux lettres non affranchies.

Vous pou*lia

Un vieux colonial 1894. vez adresser votre demande au m inistre de la guerre (bureau des archives adm i­nistratives) en mentionannt VO'S affecta­tions avec les dates ; 2° l ’allocation sera de 1.200 fr. par an, à p a rtir .lu 19 avril dernier.

Un périgourdln, 68— Donnez-moi des détails en précisant la date de votre ré­forme, la durée exacte de vos services et celle de vos campagnes, afin que j e puisse vous renseigner. Renouvelez vo­tre question.

Châteauroux, —* Vous ne pouvez qu'attendre la suite donnée à votre de­mande qu’il est inutile de renouveler.

L, J. 6. — Vous pouvez adresser votre demande de carte au comm andant de votre centre de mobilisation ou, À dé­faut, au commandant de votre bureau de recrutement A. L. 1° Qui, si vous résidez dans la vill* de votre choix, mais seulement dans ce cas à mon avis;

vqus devez accomplir un an de ser- s t 3° faites-en la demande à la m ai­

rie de votre résidence ; tout dépendrades ressources de la fam ille,

Veuve L. P. — Le nécessaire sera fait lorsque vous vous présenterez pour tou­cher votre prochain trim estre, vous remplirez alors un questionnaire qui vous sera remis par le comptable ; 2° il en est question, en effet, mais rien n ’est décidé.

D. L. 18. — Vous ne pourrez être nom­mé à ce grade qu’au moment de votre passage dans la disponibilité.

Gendarme 136. — Adressez votre de­mande au préfet du département, pré­sident du Comité départemental des mu­tilés et réformés. Mentionnez vos affec­tations et l ’expédition à laquelle vous avez pris personnellement part avec les dates.

La Hire.----------------

LES COURSES• CLAIREFONTAINE

PREMIERE COURSE. — Dead heat pour la première place. 1. Univers III; et Brida; 3, Roi G alant; 4. Red Star.

Univers III, 6,60, 7. BridaMutuel 10, 10,60.

COURSE. 1. Triom-

le vrai fumeurr o a l e s e r c i q a r e n wf l u e c J f t f t r ö o t p i o r r

DEUXIEME haie; 2. Mis« France; 3. Monarchie; . Etivallière.Mutuel : 16,60, 7,50, 8.TROISIEME COURSE. — J, Golden

Fleet; 2. Beaumarchais ; 8. Comprador; 4, Fléchette.

Mutuel : 66,60, 12,50, 7,50. QUATRIEME COURSE. — 1. Le Gà-

tina is ; 2. Golden Arro ; 3. Kynmelia; 4. Epanouissante.

Mutuel : 22, 12,50, 10.CINQUIEME COURSE. — J, Rat

T ail; 2. H azar; 3* Palorobre; 4. Re­cordman.

Mutuel : 27,50. 12, 12,50.SIXIEME COURSE. — 1. Babouinc;

2. A rtichaud; 3. F iligrane; 47 Cour-

r Mutuel : 12,60, 7,50, 10,50.

LA VIE MILITAIRELa croix du combattant

La loi du 28 Juin 1930 a institué une croix dite du combattant qui, aux termes d’un récent décret, portera au

‘ ‘lemoins l’inscription « République Fran çàise » et les mots « Croix du combat­tant ». D'un modèle qui sera fixé u l­térieurem ent à la suite d’un concours, çette décoration sera suspendue par un anneau sans bélière à un ruban qui, sujvant !e vœu de beaucoup d’associa­tions d'anciens combattants, sera bleu horizon et coupé, dans le sens de sa longueur, de 7 raies rouge-garance. Les titulaires de la carte du combattant pourront seuls porter cette croix qu’ils auront à se procurer à leuns frais,

Délais d’arrivéeLes jeunes gens titulaires du brevet

de préparation militaire supérieur et Jn- corporàbles en octobre 1929 ont pu ob­tenir un délai d’arrivée de 30 Jours tour se présenter en novembre aux xamens du diplôme qui devait leur per­

m ettre d’être admis dans un peloton d’élèves officiers de réserve. Cette fa­culté vient d’être refusée par le Minis­tre aux intéressée qui doivent être In­corporée en octobre prochain.

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F eu il le ton du Moniteur 118 —

La Résurrection de Cagliostro

63HD ROMAN DE N m t K ET D 'U N

p a r M a x i m e L A T O U R

TROISIEME PARTIE CHAPITRE X

AUX ETANGS DE VILLE-D’AVRAY

P êcher en fraude, la nuit, avait toujours été la grande passion du père Béchu, gardien de la Grcnouil- lée, la villa voisine. Mais m ainte­nant surtout qu’il avait des locatai­res, deux am oureux si beaux et si aimables, il lu i était venu une gran­de envie de leur faire plaisir.

Hélène et Gilles d îna ien t to u ­jo u r s tard, ap rè s h u i t heu res . U en é ta i t sept. Le père Béchu se did q u ’il a u r a i t p eu t-ê tre la bonne fo r tu n e de leur pêcher un de ces beaux p o issons don t on trouve encore des spécim ens dans les é tan g s de Ville-d’Avray, une de ces ca rp es splendides que la m ère B échu savait si bien cu is in e r !

Le père Béchu, ti>rnnt s u r son trbmavl. p u t p e n s e r .que son vœ u

éta i t exaucé, ca r le filet a t t i r a i t à la rive un con tenu d ’u n poids con­sidérable- T rop considérable mô­me, à m oins d’une pêche m ira c u ­leuse, p o u r q u ’il s ’ag i t u n iq u e ­m ent de po issons. Le bonhom m e soupira. . . E ta i t - c e v ra im en t le f i ­let qui pesaût ou ses vieux b ras dont les fo rces d im in u a ie n t ?

E ncore , t a n t que le contenu du filet fu t dans l’eau, on le dép laçait encore assez facilem ent, en ve r tu des p rincipes de l’hydros ta t ique qui veu len t que les ob je ts im m er­gés pe rden t beàucoup de leur poids.

Mais quand il ne r e s ta p lus qu ’une petite anse de t ram ail à t i r e r au sec ce fu t une a u t re h is ­toire . Le père Béchu, y m e t ta n t tous ses efforts, s u a i t à g ro sses gou ttes .

« Voilà, p a r exemple, quelque chose de su rn a tu re l I » m u r m u r a - t-il . C’es t com me qui d ira i t une baleine.

Il p r i t le p a r t i de r e m o n te r dans son b a teau de tâ te r l’eau aveo la ram e. Il s e n t i t quelque chose de mou, y p longea le b ras , toucha de l’étoffe, de la ch a i r froide...

— S a c r r r !... C’es t un noyé ! Voilà bien m a veine ! s ’éc r ia - t - i l .

E t lâ ch a n t tou t , il S’ericourut à la m aison , où il se cogna con tre Gilles des Is ie t tcs , e r r a n t dans le ja rd in e t au b r a s j i ’üélèp jie ,/

— Un noyé ! répé ta- t- i l , un noyé 1 là, to u t près . E t je cro is bien que c’es t que lqu’un qui vient de se noyer, ca r les cha irs que j ’a i tâ tées ne son t ni gonflées ni dé­com posées.

— Mais sapris 'ti ! père Béchu, dit l’officier de m arine , il f a u t t i ­re r cela au clair, so r t i r de l’eau ce m alheureux . Une lan terne , v i­te ? Rentrez, m a chérie, ce spec­tacle affreux n ’est pas fa i t p o u r vous.

Les deux hom m es re to u rn è re n t à la rive avec un fan a ’l. Gilles, ro ­buste , a t t i r a le corps du noyé, le tra în a , le t r a n s p o r ta su r l’herbe.

— Une civière !... P o r to n s - le à la m a ison ! Le m a lheu reux es t à peine froid. Il f a u t au m oins to u t fa ire p o u r le r a n im e r s ’il en es t encore tem ps.

Il g l is sa la m ain su r la po itr ine de l’inconnu et c ru t se n t i r an f ré ­m is sem e n t à la rég ion du cœ ur.

— Vite ! vite 1 dit-il. La m ère Béchu i ra che rcher u n médecin, tand is que n o u s le réohau ffe rons s u r un lit.

.. .Dans la m aison , aux lum iè­res, Gilles p o u ssa un ori qui fit ac co u r ir Hélène. Il lui m o n tra , sans m o t dire, su r le l it des Bé- chu, le co rps ru is se lan t , la face pâle et cadavéreuse .

— Mqp D ie u 1 Mon Dieu ! »s’éçria Hélène en se je tanLd& ii*

les Ibras de son am ant. . . C’es t J a c ­ques F ra n c œ u r 1 Ah 1 c’e s t h o r r i ­ble ! !Le pauvre ga rçon est venu se tu e r p rès de moi... Non ! no n 1 pas cela !... Gilles, tu vas le s a u ­ver, dis ?... Oh 1 pas ce cadavre, pas cette m aléd ic tion s u r no tre a m o u r !

CHAPITRE XI .VEILLE D’ASSISES

Ce jo u r - l à qui é t a i t la veille de la com paru t ion de Denis M erlau- din devan t les a s s ise s de la Seine, fu t un jo u r de trouble, d ’angoisse et d’a t ten te , pou r tou te s les p e r ­sonnes mêlées, de p rès ou de loin, dans un sens ou d an s l’a u t re , aux événem ents que nous avons e s ­sayé de racon ter .

Chacun» de s>on côté, sen ta i t

3u ’à trave rs les in tr ig u e s diverses on t le po in t de d é p a r t ava it été

l’a t te n t a t con tre Du-roy C ham ber-lot, une évolu tion fa ta le a u t a n t qu ’obscure se pou rsu iva i t , tou t com me la pe t i te flamme qui g ré ­sille len tem ent le long du cordeau Bickford se rap p ro ch e in sensib le­m ent, m a is sû rem en t, de la c a r ­touche de dynam ite . L ’exploskm é ta i t d éso rm a is im m inente . Quels effets produiirait-elle ? Qui se ra i t éc rasé ? Qui a u r a i t le p rofit ?

R obert Nanteuil é t a i t p a r t i c u - Udrement ran g é 4 0 -douta ,e t d ' in ­

quiétude. Médecin, il r e s se n ta i t cette to r tu re spéciale au médecin, d’a u ta n t p lus grande q u ’iil ne peu t la p a r ta g e r avec personne , lo r s ­que le m alade auque l il p rodigue ses so ins en tre en « cr ise ».

On appelle crise, en médecine, le m o m e n t décisif où la pu issance du mal, é t a n t a r r ivée à son m axi­m um , donne le sup rêm e a s s a u t au malade. J u s q u ’à ce m om ent- là , le médecin a vu p ro g ress ivem en t g ra n d ir les causes d’a la rm e e t a dû leu r opposer des moyens de défense, p ré p a re r la rés is tance , p révo ir m êm e l’im probable e t le pire. L a crise venue, il ne peu t p lus guère qu ’être le sp e c ta teu r ango issé de la lu tte qu i se te rm i­n e ra p a r la g u ér ison ou p a r la m or t . M oment affreux où H doute de lu i-m êm e, où il se dem ande s ’il a bien fa i t to u t ce qu ’il ava it à faire , s ’il n ’a r ien oublié, si » sa s t ra tég ie con tre la m aladie ne s e ­r a pas mise en défaut,. .

Robert s ’avoua it que, g râce à ses exceptionnelles ap t i tudes e t à la voyance de Renée, il ava it su dém êler la vérité d ’une h is to ire obscure , au po in t de n ’en p lus r ien ignorer . Il posséda it en tre les m a in s tous les fils de l’in tr igue . Mais avait-iil tiré de cette science tou tes ses conséquences p r a t i ­ques ? A ce tte ques tion , il se fa i ­s a i t un« péBonse.néffftivjL"

*— La définition du .mage l ien t en deux m o ts : « savoir et p o u ­voir », m u r m u r a t t - i l en hoenan t la tête. Je ne su is encore que la moit ié d ’un mage-., à m oins que le s a lu t de M erlaudin n ’a i t eu le tem ps de ven ir p a r les voies que j ’ai p réparées .

E t il cons idéra i t q u ’en som m e son ac tion n ’avait abouti ju s q u e - là q u ’à fa ire r e s t i tu e r les millions de feu Duroy-Cham benlot à sa lé­g itim e hér i t iè re — ce qui a s s u ré ­m e n t é ta i t un im p o r ta n t ré s u l t a t — et à a n é a n t i r j u s q u ’à un c e r ­ta in p o in t les p reuves de la cu l­pabilité de Blasius , p o u r l’am our de Renée, ce qui était , au po in t de vue légal, p lu tô t discutable.

Sauver M erlaudin et dés igner les véri tab les ussasltis , tel ava it été son bu t p r incipal . Mais q u an t à ce but-Jà, l ’enlèvem ent de Miet­te ava it souda in d é t ru i t le plus ferm e espoir de l’a t te indre . Après ce désas tre , Robert en ava it été rédu i t à des expédients de fo r tu n e qui' sem bla ien t ne donner au cun ré su l ta t utile. Une seule chose, t rès difficile, é ta i t nécessa ire : dé­couvrir et déliv rer Miette, afin de

Souvoir rep ren d re to u te lib e rté ’ac tio n .

N anteu il se re p e n ta it d ’avo ir confié à un a u tre que lu i-m êm e oette m issio n a rd u e a u ta n t que

i d a n g e r e u # * i l lu i é t a i t in su p p o r ­

table d ’a t ten d re ju s q u ’a u d e r n i s r m om ent, sa n s savoir s i Franicœur, y ava i t ou no n réuss i .

Aussi p o u ssa - t - i l un so u p ir df' sou lagem ent lo rsque je courriM ), lui ap p o r ta une lettre* a in s i Kkhom çue :

t Mon vieux Robert,« T o u t va bien. Je Connais IR

cache tte de n o tre pet ite p r o t é g é * ' Ne t ’inquiè te pas . A dem ain .

c Ja c q u e s , V Ces quelques m o ts é ta ie n t un#

nouvelle p rov is ion de pat ience, d£ quoi ten ir bon Ju sq u ’au tend** main , à l’heure de l’audience des a s s ise s . Hélas ! N anteuil, avecj tou te la pe rsp ic ac i té q u ’il a v a it héritée de C agliostro , ne pouvsiit se d o u te r que ce tte le t t re a v a it é té dictée sous la m enace et que* m oins d ’une d e m i-h e u re après!1 avo ir écrite , J a c q u e s F rancœ ur.

fond de l’u n des éUuuni de V ille -d’Avray, ine rte st raids com m e un m ort .

U e s t v ra i que le m êm e Jacques F ra n c œ u r n ’av a it p as sé jo u rn é p lu s dg qu inze m in u tes so u s l’eau, grâce au g o û t c lan d e stin du pôrs B échu p o u r la pêche. N éanm oins* une fo ls tr a n sp o r té s u r le l i t con* ’ ju g a l du p ère e t de la mère Bé« chu, a u rez -d e -c h au ssé e de la’ GrenouM lée, le noyé n’inspira pas de grands, gspqirs à ses sauva« tear». •

LES

P

La listel Vichy, la gl ganisèe p a l «vec le C(f vient de s’I parm i lesqf «ir ceux dl

8. Tissicj Ere, d t Vicf Bernard 1U Louis, de de Paris; ! Dumas Ge> Magne, del Perrain, dej

Signalons d ’Antonin France reurs des courageux.

Antonin «on désir i Cofinance quel il e'c\ nés; il est considérer Uu des favi

Mais d'aJ «o tre at te ni une saisonf gulière : C ircuit dosl lier, du ('.ii il voudrait] réputation Vichy, nmbl rée, mais bf desto et va chot.

Et Juliet queur du et de tant d | si bien se

Bernard h son actif épreuves d< Faillu, cinc qui a termi] ce, malgré s ’acharnèrex cel, d’Auxel 1930 de erof Circuit du Bourbon-Lal gional, conlf tenue, à uni •eront ccrtul

En 11 n troil décidé de t f prix régions gre, de l’U Dumas, du lie chance à|

Cette list form a n ces t | de absolue mais d’ici la clôture t] nitive, nousl que de nouvj contribuer Pnris-Vichy.|

Signalons. rcnseignenu'l Vélo-Sport Vard du C<

Les couril veront vers pique, où ill de piste, l'il les attendait publié inoe; Je Vélo-Sp( réserve une chyssois.

A Cl Dima nclie !

de la fête de la val li cours de 70

Premier p | SUC; trois ici

Le grand

Pour la ge de la Itei] nisé par la de la Fédé teurs de liil| contre d catégorie du

Rappelons gné, pour 1 par M. Bea en 1928, pa en 1929, par

Cette ann tion, MM. (Sainl-Etien ret (Marseill

Ce tournoi!>lus de suce lillard de 1

di 5, samedi bre.

Les partie de 3m. 10, 45/2, à 14 H «es et 22 lie

DEJVIAU.S. des

L’U.S. des .V encore d mande bonnes Mont cl Dôme).

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Ecrire au ce Louis-Col

C.S. Vif Demande ma la région po bre. Terrain Ecrire ou té Roger, Coren

m a tel équil Ravi

F e u il le to n

p a r Ad<CIN<

PERSPEi— Non !..)— Et m ol

être crim inel je désespo ir

— Mai« j( du tout !... H J’ai vu ces tom ber de p as poussé que je m ’étl (V’Jà qui va Iran-d, bien drogues de va rendre le I sonnes, car j| moi !... Mais «le même de bourgeois« bonheu r aupi q u ersit de ri«

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îtes 1«4 docu-EttOA

MERCREDI

L , a V i e S p o r t i v eCYCLISME

LES EPREUVES » VENIR

P A R I S - V I C H Yl e t s e p t e m b r e

La lis t« des engagés p o u r P a ris- V ichy, la g rande épreuve su r rou te o r­gan isée p a r le Vélo-Sport Vichyssois, avec le concours du P etit P arisien , v ien t de s ’a llonger de p lusieu rs nom s, p a rm i lesquels nous relevons avec p lai- • i r ceux de co u reu rs répu tés :

8. T iss ie r Marcel, d ’A uxerre; 9. Nè­gre, de V ichy; 10. F icho t, de D ijo n ; 11. B ern ard René, de P a r is ; 12. G eugnaud, L ouis, de B ourbon; 13. Em ile Fa illu , de P a r is ; 14. Lorm ond, de V ichy; 15. D um as Georges, de V ichy; 16. A ntonin M agne, de G nrgan-Livry ; 17. Ju lienP e rra in , de L ille.

S ignalons de su ite l’engagem ent d ’A ntonin Magne, tro is ièm e du T our de F ran ce 1930, do n t il fu t un des cou­re u rs des plus régu lie rs et des p lus courageux .

A nton in Magne nous a fa it p a r t de Bon d ésir de fa ire une b r illa n te per­fo rm an ce dans Paris-V ichy, p o u r le­q u e l il »’en tra în e depuis tro is sem ai­n e s ; il est certa in que nous devrons co n sid ére r le popu la ire T onin comm e * n des favoris de Paris-V ichy.

M ais d ’au tre s nom s re tien n en t aussi V otre a tte n tio n , F ichot de D ijon, a eu u ne saison 1930 bien b rilla n te et ré ­gu liè re : p rem ier du M ont-Faron, du C ircu it des Vosges, du C ircuit de l’Ai­lie r , du C ircuit des Vendées, etc ., etc... i l v o u d ra it bien m ettre le com ble à sa ré p u ta tio n p a r une victo ire dans P aris- V ichy, am b itio n q u i n ’est pas dém esu­rée , m ais bien d an s les m oyens du m o­d este et va leu reu x co u reu r q u ’est F i­cho t.

E t Ju lien P e rra in , de L ille , v a in ­q u e u r du c rité riu m des Aiglons 1927, e t de tan t d ’au tres courses, doit lu i aus­s i b ien se com porter.

B ernard René, de P aris , qui com pte à son a c tif p lusieu rs v icto ires d ans des épreuves «le longue d istance. — Em ile F a illu . c inquièm e de Paris-L e Havre, q u i a te rm in é le d e rn ie r T our «le F ra n ­ce, m algré de m ultip les accidents <|ui s 'a c h a rn è ren t su r lui. — T issier M ar­cel, d ’A uxerre, cham pion «le l ’Yonne 1930 de cross et de fond, v a in q u eu r «lu C ircuit du Morvan. — G ueuguaud, de B ourbon-L ancv, excellent co u reu r ré- g ionui, co n trib u ero n t, par leur bonne tenue , A an im e r lu course et se c las­se ro n t certa inem en t en bonne place.

Enfin tro is nouveaux Vichyssois ont décidé de te n te r leu r chance pour les p rix rég ionaux et locaux; ce sont Nè­gre, de l’I 'n io n C ycliste; L unnond et D um as, du Vélo-Sport. Souhaitons bon­ne chance à ces jeunes gens.

Cette lis te e t l ’énum ération des per­fo rm ances «le chacun, sont la c e r titu ­d e absolue du succès «le P aris-V ichy; m ais d ’ici le 5 septem bre à m in u it, où la c lô tu re «les engagem ents sera d é fi­n itiv e , nous avons tout lieu de cro ire q ue de nouvelles in scrip tions v iendront c o n trib u e r à au g m en ter l’in té rêt de Paris-V ichy .

Signalons à nouveau <|uc pour tous renseignem ents il fau t s’ad resser au V élo-Sport Vichyssois, 23 b is, boule­v a rd du Congo, à Vichy.

Les coureurs de Paris-V ichy , a r r i­ve ro n t vers 16 h. 30 au Concours H ip­p ique, où ils devront fa ire deux tou rs de piste, l ue réunion sera donnée en les a tte n d an t, le p r gram m e en sera

f iublié incessam m ent, m ais là encore, e Vélo-Sport a bien fa it les choses et

réserve une su rp rise aux sport men v i­chysso is.

A CONDAT-EN-FENIER9D im anche 7 septem bre, à l’occasion

de la fête de Coudât, c ircu it cycliste de la vallée «le la llhue, su r un par­cours de 70 k ilom ètres.

P rem ier p rix , 500 fran cs; deuxièm e, 3UI’; tro is ièm e, 125 et q ua trièm e, 75.

BILLARDLe grand Tournoi international

de VichyP o u r la q u a trièm e fois, le C hallen­

ge «le la R eine «tes Villes d 'E aux , orga­n isé p a r la S.A.B.V., sous les auspices «le 1» F édération Française des Am a­teu rs de B illard , va perm ettre la ren ­con tre des m eilleurs as de prem ière catégorie du b illa rd frança is .

R appelons que ce challenge fu t ga­gné, pour la prem ière fois, en 1927, p a r M. B eauregard, de S a in t-É tienne; en 1928, p a r M. D arvin, de M arseille; en 1929, p a r M. Fougeret, de M arseille.

Cette année ren tre ro n s en com péti­tio n , MM. Albert (Paris), B eauregard (S a in t-É tienne), G arric (P aris), Fouge­re t (Ma rseille) et Pons (Lyon).

Ce to u rn o i qui prom et d ’av o ir encore

fdus de succès se jo u era à la sa lle de >illar<! de la R estau ra tio n , les vendre­

di 5, sam edi G et d im anche 7 septem ­b re .

Les p a rties seront jouées su r b illa rd de 3m. 10, en +01) poin ts, au ca«lre de 45 /2 , à 14 heures, 16 heures, 20 heu­res et 22 heures.

DEMANDES DE MATCHESU.S. des MARTRES-DE-VEYRE. —

L’U.S. des M artres-de-V eyrc, d isposan t encore de «|uelqucs dates libres. de- m ande m atches a lle r et re to u r avec bonnes é«|ui[>cs régionales. Ecrire à Montcl R aym ond, secrétaire de l ’U.S. Dôme).

S.C. BILLOMOIS. — E quipe 1 lib re le d im anche 7 sep tem bre, dem ande m atch su r son te rra in avec équipe cor­respondan te .

E crire au secrétaire du S.C.B., p la ­ce L ouis-C oiricr, à Billom .

C.S. VIGNERONS COR ENTAIS. — D em ande m atch avec bonne équipe de la région pour le d im anche 7 septem ­b re . T erra in atlverse de préférence. — E crire ou téléphoner à M. M andonnct R oger, Corent (Puy-de-Dôm e).

FOOTBALLLes Langeadois à Saint-Flour

C’est p a r e rreu r que le déplacem ent de l’A. S. P. L. M. a été annoncé pour dim anche prochain, à Saint-Flour. contre le Stade Sanfloraln ; c’est contre la San- florainc «pic joucru l’A. S. P. L. M.

Bien qu’handicapé par l’indisponibilité de leurs deux a rriè res : Roux Elie (cap.) et Belin, ainsi «pie de Rieu, les chemi­nots déplaceront néanm oins une bonne fonnnton qui, sans prétendre confirm er sa victoire de dim anche su r le Stade, .'•aura dignem ent se com porter e t m ettre à l’ouvrage l’excellente équipe prem ière de la Sanfloraine.

Form ation probable de 1’êquipe :H illaire, Vachier, Roque, Roux H , Nar-

ce, B iscarat, Vincent Julien, Bauzac, Roux Paul et Meyronneinc.

La Saison à l’U. S. M. V.Nous voici à l’entrée de la saison

qui s’o u vrira aux M artres le 14 sep­tem bre prochain .

L’an d e rn ier, les locaux possédaient une équipe de bonne valeur, qu i su r une tren ta in e de m atches disputés, n ’en perdit que 4 ou 5. Elle fu t fin aliste de la Coupe départem en ta le .

Cette année, m algré quelques d ép arts au régim ent, l ’équipe p rem ière des « dam iers » au ra fo rt belle a llu re ;

Le public M urtrois sera p a rticu liè ­rem ent gâté et verra évoluer su r le te rra in a u C olom bier des équipes te l­les que : le C.A.S. T hierno is, le S.C. de B illom 1; le Stade C lcrm ontois 1; L ayat-S ports 1 ; L’A.S.P.L.M. de Lan- geac 1; 1TJ.S. Courpièroise 1; le C.A.S. D urollien 1; etc., etc... «t le c alen d rie r n ’est pas te rm in é!

Nous espérons que ce pu b lic sau ra com prendre l’effort fou rn i p a r notre société p our m ettre su r pied ces ren ­contres et q u ’il viendra nom breux cet h iver au < C olom bier », ap p lau d ir scs favoris et leurs valeureux adversaires.

G O L FA Charade

Les corn/pétitions de dim anche & Cha­rade sont chaque sem aine u ne a ttra c ­tion nouvelle. Celle de d im anche d e r­n ier eut lieu sous un ciel superbe et une rangée im pressionnan te de specta­teurs. Des engagés é ta ien t si nom breux que bien que le p rem ier fû t p a r ti dès 9 h. 30 «lu m atin , le d e rn ie r ne com ­m ençait qu ’à 6 heures du soir. Ces concours au drapeau sont to u jo u rs des plus in té ressan ts et celui-ci ne f it pas exception. Ce ne fu t q u ’à la dern ière m inute q u ’on peut prévoir le ré su l­ta t, le concurren t de fin , en fe rm an t la m arche, avuit fièrem ent p lan té sa bannière en tête do tous ses p rédé­cesseurs.

R ésu lta ts :1. R. D evenoix; 2. F. W alckenaer; 3.

Meile Im bert.

CYCLO’.TOURISMEPendant les m ois de ju il le t e t d ’août,

la nouvelle société vichyssois« : les C yclotouristes de Vichy, a fa it p reu ­ve d’une grande activ ité. En effet, les randonnées de grande envergure se sont suecétlé sans in te rru p tio n . Les Alpes fu ren t franch ies, avec le fam eux G alibier. Il y eut aussi des ran d o n ­neurs qu i se ren d iren t en Bretagne, su r la côte norm ande «t enfin certa ins dans les Cévennes.

P lus près de Vichy, les cyclo touris­tes a ssistè ren t aux m eetings de C luny, organisés p a r les C yclotouristes Lyon­nais et à la fam euse jo u rn ée « Vélo- cio » à Sain t-É tienne, sans p a rle r du m eeting de Couzau, organisé par les R oannais.

Les 15 et 16 aoû t, de belles ran d o n ­nées _ à trav e rs l’Auvergne ont perm is de v is ite r les lacs d ’Auvergne, le Mont- Dore et de fran c h ir le col de Diane.

Le 28 septem bre prochain , les Cyclo- to u ris te s Vichyssois organisent une sortie de d ém onstra tion su r les m onts «le la M adeleine. Celle-ci s’effectuera su r 140 kilom ètres environ, com prenan t 3.200 m ètres «l’élévation. Le parcours sera le su ivan t : Vichy, Busset, La Bruyère, C hàtel-M ontagne, Le M ayet, Ferrières, col de la P lan tade , Arconsat, S a in t-P riest, A rronnes, les Murs du Tem ple, Le V ernet, Gusset, Vichy.

Les cyclo touristes rég ionaux et de passage à Vichy y sont fo rtem en t con­viés.

P o u r tous renseignem ents s’adresser à M. Besson, p résiden t des Cyelotou- ristes de Vichy, 9, ru e C harasse, Vi­chy.

CONVOCATIONSUNION CYCLISTE GLERMONTOISE.

— Déplacem ent de Vichy du 7 septem ­bre, sont convoqués chez M. Brousse, rue B alla inv illiers, le m ercredi 3 sep­tem bre, à 20 h. 30, les coureurs su i­van ts :

F lau rau d , Mardheix, CéJarier, Mar­tin , G respan, Grand, Bo-sseau, Farghin , G outay.

FRANCS AR VERNES. — Le p rési­dent invite tous les sociétaires d ispo­nibles à a ssiste r aux obsèques de M. J . Brugôro, frère de notre cam arade B rugère, m em bre du Comité.

Réunion maison m ortuaire, 7, rue de Ceyrat, le 3 sep tem bre, à 8 h. 15.

La société exprim e à tou te la famille des condoléance« très sincères.

UNION SPORTIVE FLORINOISE. — Tous les m em bres de l’U. S. F. sont in­vités à se rendre à la réunion de jeudi 7 courant, à 20 heures précises, salle Baton, à A rrest.

AVIATIONLE MEETING D’AVIATION

D ’ISSOIRELA MRTIOIPATION

DE L’AS GIRIER EST A88UREELa m anifestation aérienne qui se dé­

roulera le 14 septem bre, su r le terra in de m anœ uvres du 16” régim ent d’a rtille ­rie, m is gracieusem ent à la disposition de la section d’Issoire de l’Aéro-Club d’Auvergne, par l’au torité m ilitaire, s’an­nonce sous les plus heureux auspices.

En effet, les organisateurs, sous l’ac­tive direction de M. Bourbéc, ont trouvé auprès de la m unicipalité issoirienne, que préside avec d istinction et au torité M. Albert-Buisson, ainsi qu’auprès de la Chambre de Commerce de C lennont-Fer- rand-Issoire dont M. Dousset est prési­dent, le plus généreux appui.

En outre, le précieux concours de tous nos m eilleurs pilotes régionaux est assu­ré et, notam m ent, celui de Gilbert Sar- dier, président de l’Aéro-Club d ’Auver­gne.

D’au tre part, r.otre sym pathique sous- préfet, M. Valabrègue, présedent d’hon­neur de la section d’Issoire de l’Aé. C. A., vient de recevoir du com m andant G irier la le ttre suivante :

« Mon char am i,« Entendu. J ’espère, avec les au tori­

sations obligatoires, ê tre des vôtres le 14 septem bre... »

La présence de l’as G irier, qui, par son ra id Paris-B ucarest, vient d’être ces jou rs dern iers dé ten teu r de la Coupe Bibesco, est un sû r garant de la réussite do notre grande fêle d’aviatiou.

A joutons que l’éclat de cette m anifes­tation sera rehaussée p a r la présence de la Société Lyrique e t de la Fanfare de trom pettes du faubourg qui se feront entendre dans divers m orceaux de leur réperto ire.

SPORTS MECANIQUESLe grand Circuit d’Auvergne se disputera le 7 septembre

Rappelons aux sportifs que c’est le dim anche 7 septem bre 1930 que se courra le Grand C ircuit d ’Auvergne.

Il se d isp u tera comme l’an d e rn ie r en deux boucles :

P rem ière boucle. — P rincipales lo ­calités traversées : C lerm ont, départ

Çlaco G am bctta, 2 heures du m atin , on t-du-C hâteau, M aringues, Pont-«le-

Dore, T hiers, N oirétable, Counpière où se te rm inera l’épreuve de nu it.

Courpière, Am bert, La Chaise-D ieu, Brioude, Brassac, Ardcs-sur-Couze, Is- soire, C lerm ont.

Cette prem ière boucle do it am ener les concurren ts à C lerm ont-Ferrand , en tre 10 h. 30 et 11 h. 30, su ivan t les cylindrées.

D euxièm e boucle. — Le départ de la deuxièm e boucle se fera place Chapel- le-de-Jaude, à m idi, pour toutes les cy­lindrées.

I tin é ra ire : C lerm ont, Le M ont-Dore, La Bourboulc, Rocbefort-M ontagne, les Ancizcs, Chàtel-Guyon, Riom et C ler­m on t-F errand , l’arrivée au ra lieu p la ­ce C hapelle-de-Jaude, en tre 16 «t 17 heures. _______

D A N s U s C L U B S

Les palmes de Pierre MoulinLes tro is sociétés c lerm onto ises :

L ’Aéro-Club d ’Auvergne, l’Union C y­cliste C lerm ontoise et le Stade, invi­ten t bien cord ia lem ent leurs m em bres à v en ir nom breux à la réun ion qu ’elles organ isen t vendredi so ir au Café In ­tern a tio n a l, place C hapellc-de-Jaude, à20 h. 30 — en l ’h m n e u r de P ierre Mou­lin , leu r sym path ique d irig ean t —■ qui vient d ’être prom u officier d ’Académic. Ia?s insignes offerts p a r les tro is clubs lui seront rem is p a r G ilbert Sardier, p résid en t de l’Aéro-Club d ’Auvergne, assisté des deux p a rra in s d u « Grand », MM. Brousse et Dozolme.

Nous som m es certa ins que les m em ­bres des clubs et les am is de P ierre Moulin v iendron t nom breux pour m a­n ifes te r leu r sym pathie à celui qui est un des p ionniers du sport et un des m eilleurs jo u rn a lis te s sportifs de notre région.

A FU. S* des Martres-de-VeyreMARIAGE. — D ernièrem ent a été cé­

lébré le m ariage du sym path ique a r­rière M ardrois E lie B aldassuré, avec la tou te gracieuse Mlle Raym onde Couny. Nous lu i offrons, a insi q u ’à sa ch ar­m ante épouse, nos m eilleu rs vœux de bonheur.

B.P.M.E. — L ’U.S. des M artres p ré­sen ta it 8 candidats au B.P.M.E.; six d ’e n tre eux ont été reçus, ce sont : Mégemont, Fournéron , C ellier G., Vial- late F'., B aucholier, F o rlss ie r R., tous sont classés dans un très bon rang.

Toutes nos fé lic ita tions.NEGRQLOGIE. — N otre sym path i-

3ue cam arade F'ournéron G abriel, v ien t ’avo ir la d o u leu r de perdre son on­

cle, M. C hocheprat. Nous lu i offrons, a in s i q u ’à sa fam ille , nos condoléan­ces a ttris tées.

Aé. C. d’AuvergneCOMMUNIQUE

DU CENTRE D’ENTRAINEMENT DE8 PILOTES DE RESERVE

Le concours d’a tte rrissage p our 1930 au ra lieu, à l’aérodrom e d’Aulnat, le21 septem bre 1930. Tous nos cam arades pilotes qui au ro n t bénéficié de la prim e d’assiduité au cours des deux sem estres précédents y »sont cordialem ent invités à y participer.

La voiture du Centre les tran sp o rte ra aux heures habituelles du dim anche.

FOIRES ET MARCHÉS/

ALLIERBOURBON-L’ARCHAMBAULT. — Foire

du p rem ier sep tem bre. — Assez ani­mée m algré les travaux de bultagee qui avaient re ten u beaucoup de cu ltiva­teur« à leu rs ferme«.

Porc« gras, de 3 fr. 75 à 4 fr. 15la livre ; nourrain« de 50 kilos, de 4fr. 75 à 5 f r. ; laitons, de 5 fr. 75 à6 fr. 25 ; tru ies, de 3 fr. 90 à 4 fr.

B asse-cour ; poulet«, en baisse, de 5 à 6 fr. la livre ; canards. 3 fr. 50 à 4 fr. ; oiee, 4 fr. 50; lapins, 3 fr. 50 à 3 fr. 75 ; pigeons, de 10 à 12 fr. la paire.

Gibier : perdrix, prix très variable«; g rises, 8 à 10 f r .; rouges, 10 à 12 f r .; lièvres, 5 à 5 fr. 25 la livre.

P ro d u its do la ferm e : beu rre , 5 à 6 fr. lu llvro ; œ ufs, 7 à 7 fr. 75 la douzaine; from ages de vache, 2 fr. 50; de chèvre, 1 fr. 50.

Légum es : pom m es de terre , 0 fr. 60 à 0 fr. 65 la livre ; harico ts v e rts ,1 fr. 50 à 1 fr. 7 5 ; harico ts à écos­se r, 1 fr. 25 à 1 fr. 50 ; tom ates, 0 fr. 80 ; épinards, 1 fr. 50 ; b e ttes cardes,1 à 1 fr. 25 la bo tte ; caro ttes, 0 fr. 40 à 0 fr. 50 le paq u et ; oignon«, 0 fr. 25; poireaux, 0 fr. 25 ; radis, 0 fr. 40 à 0 fr. 50; choux pommé«, 1 à 1 fr. 75pièce ; salade, 0 fr. 40 à 0 fr. 60 ;m elons, de 3 à 5 francs.

CANTALAURILLAC. — Le m arché de samedi,

qui s ’est tenu par une chaleu r acca­blante, a eu son im portance hab ituelle . Voici lee cours p ra tiqués :

Œ u fs , 7,50 a 8 fr. la douzaine ; b eu rre , 8 à 8,50 ; pou lets de grain, 8,50 à 9,50 ; volailile vieille, 6,50 ; lapins,4 fr. ; canard«, 6 fr., le to u t lu livre.

MAURS. — La foire de jeudi dern ier 28 août, dite foire de Saint-C ésairc, a été très im portante. Favorisée par une belle Journée d ’été, elle avait a ttiré beaucoup de m onde e t lo to u r de ville com pta, tard dans la soirée, de nom ­breux prom eneur«. Au cham p de foire, vente anim ée et en hausse su r le gros bétail, su r to u t dan« les prem ière m o­m ents. Cour» pratiqué« :

Bœuf« de travail, de 6 à 7.000 fr. la pa ire ; vaches laitières, de 3.000 à 4.000 fr. l’une ; porcs gras, de 380 à 420 fr. les 50 kilos ; porcelets, de 300 à 500 fr., «ulvant âge ; m o u ld s , de 170 à 260 fr., su ivant qualité ; bœuf«« de bou­cherie, de 190 à 230 fr. les 50 kilo« ; b o u rre ts e t b o u rrettee , de 900 à 1.200 fr. ; veaux de boucherie, en légère baisse, de 7,50 à 9 fr. le kilo.

P lace de l’Eglise, les œ ufs valaient 6 fr. la douzaine ; beu rre , 8,50 à 10 fr. ; poule se t poulets, de 6,50 à 7,25 ; j canards, 5 ,7 5 ; lapins, 3 ,7 5 ; pom m es; de te rre , 0,60.

Une baisse subite su r les from ages du Cantal. — Aurillac, 30 aoûl. — 1,# qua- lité, 420 fr. le« 50 kilo« ; 2* qualité, 400 à 415 fr. ; 3» qualité, 330 à 380.

Bleu« d ’A uvergne, 700 à 800 fr. les 100 kilos.

M auriac, 29 août. — From ages nou­veaux, 400 à 450 franc«.

A «ignaler q u ’au m arché de m ercredi d e rn ier à Aurillac, la prem ière qualité avait a tte in t 500 fr. les 50 kilos.

HAUTE-LOI RESAUGUES. — Marché aux veaux du

lundi l ,r sep tem bre. Veaux am enés, 131 ; vendus 126. Lee cours son t en baisse de 1 franc par kilo.

Les cours ont varié de 7 à 9 fr. 25 le kilo vif ; le coure moyen a été de 8 fr. 25 le kilo. Un veau extra blanc a fait 9 fr . 50 le kilo.

LAVOUTE-CHILHAC. — Marché du 31 août. — Il y a eu une forte baisse su r les b eu rre s : Revendeur«, 4,50 à 5,50 la livre ; consom m ateurs, 5,50 à6 fr. la livre ; œuf«, 5,50 e t 6 fr. aux consom m ateurs.

From ages ; S t-N ectalre, fourm e et R oquefort, 6 à 7 fr. la livre ; from age« du paye, 2,50 la livre ; from ages bleu* de m ontagne, 4 fr. la livre ; from age« blanc« i la crèm e, 1,50 l’un.

P ou le ts de grain, 25 à 30 fr. la p a ire ; g.rns poulets, 15 à 25 fr. l’un ; pigeons,7 fr. 1a paire ; lapin«, 4 fr. la livre ; la ­pereaux, 8 à 10 rr. la paire.

PUY-DE-DOMELEZOUX. — M arché d u 30 août. —

B eurre, 6,50 à 7 fr. la livre ; œuf«, 6,75 la douzaine ; lapin«, 3,50 à 3,75 la livre (poids vif) ; oies, 4,75 la livre (poids vif) ; poulets, 30 à 40 fr. la paire ; canards, 30 à 40 fr. la paire ; pigeons, 7 fr. la paire.

Avoine, 80 fr. le« 100 kilos ; blé nouveau, 150 fr. à 155 fr. les 100 lo« ; orge, fèves, vessard , non cotés.

Veaux, am enés 61, vendu« 40, prix 7,80 ; m outons, amenée 20, vendus 15, prix 7,20 ; porc«, amené« 20, v endu i

.20, prix 8,50 ; nourrains, 20, vendus de 300 à 500 fr. ; petits porcs, 500, vendus de 180 à 300 fr.

BILLOM. — Foire du 1*» septem bre. — Bien que le beau tem ps l ’ait favori­sée , lu foire fixe du prem ier septem bre n’a pas eu l’en tra in des foires ancien­nes. Gerte«, dès la prem ière heure, les divers m arché« é ta ien t fo rt bien approvisionné« e t le« transaction« ont etc bonne« e t rapides.

Fèves, 200 à 210 fr. ; vcsces, 210 à 230 fr. le «ac ; from ent, 102 à 165 fr. ; seigle, 116 h. 118 fr. ; orge, 112 à 113 f r . ; avoine ancienne» 82 à 85 f r .; avoi­ne nouvelle, 72 à 75 f r .; pomme« de terre , 70 à 75 fr., le to u t aux 100 kilos.

B eurre. 7 fr. 50 à 9 fr. ; from age du pays, 4 fr. 50 h 4 fr 75 ; from age du Cantal, 5 fr. 60 à 5 fr. 90 ; from age S t-N ccla ire , 5 fr. 50 h 5 fr. 75, le to u t à la livre ; perdreaux, 8 à 10 fr. p ièce;

Déoêches CommercialesMarché de la Vlllette. — Veaux Invendus

de la veille, 128; amenés, 53; Invendus ce Jour, 40. Prem ière qualité, 14,80; deuxiè­me 13,10; troisièm e, 11,10. Tendance ca l­me.

Arrivages p a r départem ents t Indre-et- Loire, Su; Maine-et-Loire, 18.

Londres, 2 septembre.Café. — Nominal.Caoutchouc. — P ara disponible : 0 3-8,

P aris, 2 septembre.Sucres. — Ferme. — Courant, 208,50, 209,

209,50; prochain, 199.50; 3 d ’octobre, 200,50, 201; 3 de novembre, 201, 201,50 tous payés.

Clôture s Calme. — Courant, 209, 209,50 P : prochain, 199,50 P : 3 d ’octobre, 200,50, 201 ; 3 de novembre, 201 P.

Cote officielle : 223.Le Havre, 2 septembre.

Cotons. — Soutenue; ventes, 3.150 balles. Janvier, 376; février, 378; m ars, 279; avril, 381; m al. 382; ju in , 283; ju ille t, 380; août, 387; septem bre, 309; octobre, 373; novem­bre, 373; décembre, 374.

Laines. — Calme. — Janvier, 885; fé­vrier, 885; m ars, 885; avril, lncoté; mai, Incoté; ju in , lncoté; ju ille t, lncoté; août, 865; septembre, 875; octobre, 885; novem­bre, 885; décembre, 885.

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Farines. — Tous incotés.Maïs. — Tous Incotés.Avoines diverses. — Ferme. — Courant,

80, 81; prochain, 82 P ; 4 de septembre, 88 A; novembre-décembre, 88,50, 89,25 P ; 4 de novembre, 91,50, 91,75, 91,50 P.

CLOTURElitis . —- Calme. — Disponible (cote offi­

cielle), 157, 159; courunt, 103,25, 163,75; prochain, 164 P ; 4 de septembre, 165,50, 165,75, 106 P ; novembre-décembre, 106,75 P ; 4 de novem bre, 167,50 à 108,25.

Farines. — Tous Incotés.Maïs. — Tous Incotés.Avoines diverses. — Calme. — Courant,

30.50 P ; prochain, 82,75 I*; 4 de septembre,84.50 P ; novembre-décembre, 88,25, 88,75;4 de novem bre, 90, 90,50.

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perdreaux rouges, 12 à 14 fr. pièce ; lapins de garenne, 10 à 12 fr. pièc

Bœuf«, 2 fr. 50 à 3 fr. 2f> ; va-chee, 2 fr. 55 à 3 fr. 10 ; veaux, 4 fr. 25 à 5 f r . ; m outons, 2 fr. 70 à 3 fr. ; agneaux, 3 fr. 60 A 4 fr. ; porcs gras. 4 A 4 fr. 25 ; porcs m aigres, 4 A 4 fr. 10.

Vaches de tra it, 1.700 A 2.700 fr., su ivan t âge et qualité ; vacheB laitiè ­res, 1.800 A 2.300 fr., su ivant âge et qualité ; veaux pour l’élevage, 270 A 330 fr., su ivant g ro secu r; Jeunes porc«, 3 A 5 fr. 50 la livre.

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Pionsat, vend. 5, Hôt. Chabass ière. Issoire, samedi G, et tous les l or"

sam edis de chaque m ois ä l’Hô­tel de la Poste.

T hiers, dim. 7, Hôtel de P ar is . Salnt-Q ervais-d’Auvergne, lundi 8,

et tous les 2* lundi/s de chaque mois au Central-Hôtel .

Courpière, m ardi 9, Hôt. Philippe. Lapali88e, jeudi 11, e t tous les 2*

jeud is do chaque mois à l’Hôtel . du Commerce.Roanne, vendredi 12, et tous les

2* et 4f vendredis de chaque mois, Hôtel du Commerce.

Qannat, samedi 13 et tous les 2* sam edis de chaque mois, à l’IIÔ- tel de la Gare.

Brioude, lundi 15 sept., Ilôt. Con­tinen ta l (face g a re ) .

V arennes-sur-A llier, m ardi 16, de 9 h. à 2 h. et tou« les 3* mardi' de chaque mots, à l’Hôte1! de la Poste .

Un co l labora teu r de M. GLASER recevra à :

Lurcy-Lévy, jeudi 4 septem bre, de 0 à 2 h., Hôt. du Commerce.

Moulins, vend. 5, Hôt. de l’Ailier. Saint-Flour, samedi G, de 9 à 4 h.

et le dim. 7, de 9 h. à midi, Hô­tel de la Poste.

Allancho, lundi 8, Hôt. du Com­merce.

Aurillac, m ercred i 10 et jeudi 11, Hôtçl S a in t-P ierre .

Murât, vendredi 12, de 9 h. à midi, Hôtel des M essageries.

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495 60

6 7b 6 35

III .. 534 •• 616 •• 132 -- 60 60

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88 20 93 90 96 05

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5 806 20

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OBLIGATIONSVille de Paris

1 8 6 5 .................. ............ ............1 8 7 1 .................. 385 .. 366 ..1 8 7 5 .................. 498 . 600 ..1 8 7 8 .................. 496 50 496 501 8 9 2 .................. 303 .. 362 ..1 8 9 4 .................. 288 601 8 9 8 .................. 562 ..1 8 9 9 .................. 356 .. 366 '!1 8 0 4 .................. 374 60 373 601 0 0 5 .................. 400 399 ..

334 .. 331 ..iè i ’o 3 310 . .1 8 1 2 .................. 272 272 601 8 1 9 .................. 606 .. 604 ..1821 , lib.........V. C lerm ont.. ..........

Com m unales1 8 7 9 .................. 498 . 50« . .1 8 8 0 .................. 498 .. 500 ..1 8 9 1 .................. 335 .. 336 ..1 8 8 2 .................. 385 384 .1 8 9 9 .................. 373 .. 369 601 9 0 6 .................. 404 .. 406 ..1 8 1 2 .................. 203 50 202 601 9 2 0 .................. 509 .. 510 ..1921, llb......... 519 .. 519 . .1922, lib......... 520 . 520 ..1922, n. lib ... . . . . .Bons Panama. 122 .. 123 ..

Foncières1 8 7 9 .................. 613 .. 512 .1 8 8 3 .................. 360 .. 365 . .1 8 8 5 .................. 306 .. 397 . .1 8 9 5 .................. 390 384 ..

Foncières

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1249498

11001609121623601420863

1263603160

O bligations1 9 0 3 .................. 404 .. 406 .. P.-L.-M ., r. a. 392 .. 393 ..1 9 0 9 .................. I98 50 I99 .. P.-L.-M ., f . n. 397 .. 396 .1813 3 U,e/„.. 420 .. 4i0 .. Est 3 %............ 404 .. 405 ..1 913 4 %___ 460 .. 465 .. Midi 3 c/ 415 .. 415 ..1 9 1 7 .................. 307 .. 307 .. Nord 3 % . . . . 428 . 426 ..__________ Orléans 3 % .. 395 50 396 50

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Feuilleton du Moniteur 208

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MARIË-JEANNËou la

FILLE DD PEOPLEp ar A d olp h e d’ENNERY

CINQUIEME PARTIE VIII

PERSPECTIVE LUMINEUSE— Non !.... Mais je ne crois pas....— Et moi je crois que ce serait

être criminel de ne pas faire cesser )e désespoir de Marie....

— Mai« je ne dis pas ça !... Pas du tout !... Et quant, tout à l ’heure, j’ai vu ces deux chiffons de papier tomber de dedans la lettre, si j’ai pas poussé des cris de Joie, c’est que je m’étais tout de suite dit : JV’là qui va rendre la santé à Ber­trand, bien mieux que toutes les drogues de l'apothicaire ! V’ià qui va rendre le bonheur... à'trois per­sonnes, car je ne me comptai« pas, moi !... Mais je serais heureux tout île même de te savoir rentré avec la bourgeoise et filant te parfait bonheur auprès du petit qui ne man­querait de rien ! ••S J

a Oui, v’ià ce que je me disais, B e r tr a n d ; et je pensais que nous irions to u s les deux à l ’hospice, puis de là... chez la bourgeoise... Je me disais qu’elle serait si contente, qu’elle n’aurait pas le courage de me chasser comme elle avait l’habi­tude de le faire !...

« Et plus encore, mon vieux co­pain, bien plus encore !... Je n’avais pas oublié que si t’étais mort, je devais aller voir ta bourgeoise ; eh bien, ce que je lui aurais dit ce jour- là pour obtenir son pardon, je me proposai! de 1e lui dire, devant toi!...

— Mais alors tout est' pour 1e mieux ; et puisque nous sommes d’accord, pourquoi que tu as l’air si sérieux, si contrarié ?... Pourquoi ne sautes-tu pas de joie, comme tu fai­sais tout à l’heure, quand je paris d’aller tout de suite chercher mon petit Chariot ?

— Via précisément ; c’est que tuÎieux pas .encore sortir ; le médecin ’a défendu !... Et moi, je ne peux

pas consentir à ce que tu veux...Ve ?... Rester ici ?... ré* ,/and haletant d’émotion.

_______ . our lors que je mourrais!Êt te malheureux faisant un su­

prême effort, était parvenu à se le­ver.

Mais tes ) forces lui manquèrent tout à coup, et Rémy n’eut que le temps de te recevoir dans ses Prg%,

— AttendrSliqua Bertjh

lais c ’e«t poi

au moment où il s’affaissait, en pous­sant un cri de détresse.

— Tu vois bten que j’avais rai­son, lui dit son camarade en 1e sou­tenant pour l’asseoir de nouveau dans le fauteuil !... H faut te ména­ger, encore moins pour toi que pour ceux que tu aimes et que tu veux revoir !...

Bertrand inclinait maintenant sa tête sur sa poitrine, vaincu par ce raisonnement qui avait pénétré tout vibrant dans son cœur.

— Après tout, ajouta Rémy, ce ne sera plus l’affaire que de quel­ques jours... «1 tu veux te nourrir et boire du bon vin, comme 1e mé­decin l’a ordonné !...

« Du reste, c’est demain qui! va revenir pour voir comment marche la convalescence ; il te dira au Juste quand tu pourras te risquer dehors, car c’est pas tout que de manquer de forces, avec un flacre on n’aurait pas besoin de marcher ; mais c’est de savoir s’il n’y aurait pas du dan­ger à ce que tu respires le grand air de dehors !

« Allons, mon vieux, de la pa­tience, au moins jusqu’à demain !... C’est bientôt passé une nuit, sur­tout avec ce qu’il y a dans ce flacon que j’ai rapporté de chez l’apothi­caire !...

Et Rémy, retrouvant sa grosse galté, à mespee que Bertrand avait

l’air de se dociliser à son avis, ajou­ta en montant le flacon :

— C’est comme qui dirait l’absîn- the du sommeil !... Avec cette absin- the-lâ, vois-tu, tu vas t’endormir d’un bon sommeil, bien calme, bien pai­sible, et tu auras de bons rêves, des rêves de bonheur !...

« Tu pourras me dire ça demain!« Tu sais bien qu’on rêve souvent

de ce qui vous a occupé pendant la journée ; la preuve en est que lors­que tu avais cetfe fièvre du diable, tu rêvais tout haut à l’affaire... de l’hospice !... Tu geignais, tu criais; et c est comme ça que j’ai appris tout ce qui était arrivé !... Eh bien, cette nuit, tu Vas pour sûr rêver à la bourgeoise et à son fils !... Tu te vorras, tout tremblant de joie devant tn femme, ta Marie, qui couvrira votre enfant de caresses !... Elle te présentera ton petit Chariot qu’on aura bien soigné là-bas, — car ce sont de braves gens qu’il y a dans cette maison de la rue d’Enfer ! — oui, elle te présentera 1e mioche qui ne criera plus la faim, et elle te dira : « T’as 1e droit de l’embrasser ù cette heure, parce que t’as tenu ta promesse, parce que t’as failli mou­rir pour lui !... »

— Tais-toi !... oh ! tais-toi, Rémy ! balbutia 1e pauvre père d’une voix pleine de larmes.. — Non !... Je ne me tairai pas,

parce que ce que je te dis ne peut pas, ne doit pas te faire du chagrin, puisque c’est ce qui arrivera dans quelque« jours !...

« Oui, mon vieux Bertrand, ce que tu vas rêver cette nuit se réa­lisera de point en point, puisque t’as l’argent nécessaire et qu’il ne le manque plus que d’être assez bien portant pour pouvoir faire ce que tu as promis!

Des petits coups discrets frappés à la porte interrompirent Rémy dans «on improvisation.

— V’Ià le dîner ! dit-il en allant ouvrir la porte à la servante.

Celle-ci portait un panier et une bouteille dont Rémy s’empressa de la débarrasser.

— Je vais vous apporter une ta­ble, dit-elle en souriant ; celle de la chambre d’en dessous, qui est va­cante.

— Une table ! exclama Rémy ; dé­cidément, nous avons aujourd’hui la veine tout du long !...

Quelques instante plus tard, il ai­dait la servante à mettre le couvert.

Le menu se composait d’un bouil­lon de poulet pour 1e convalescent, et de deux fortes tranches de gigot froid pour Rémy !...

La bouteille, «ur laquelle on avait eu soin de laisser la poussière du cellier, était < onsciencicusément ca­chetée. <

Il la regardait avec amour, mur­murant entre ses lèvres pourléchées:

— C’est du Bordeaux, et du bon, et du vieux !

a Regarde-moi ça, Bertrand ; elle a sa toilette de fine poussière, tu sais, celle de derrière les fagots.

Il avait posé la bouteille sur la table maintenant placée devant le fauteuil du convalescent.

— Attaque-moi ce bouillon ! dit-il en présentant le bol empanaché d’une légère fumée odorante.

Puis, prenant délicatement la bou­teille, il la salua d’un mouvement de tête, en disant : « Mademoiselle la bordelaise, mon ami Bertrand va vous faire l ’honneur de vous cares­ser ! »

Le repas du convalescent fut, ce jourl-à, marqué par tes joyeuses sail­lies de Rémy, qui cherchait, par tous tes moyens possibles, à détour­ner l’esprit de Bertrand de la préoc­cupation qui l’assaillait.

Après le dévouement dont il avait fait preuve pendant la maladie de son camarade, Rémy était à présent aux petits soins pour 1e convalescent.

Il ne songeait guère à manger, bien que les deux tranches de gigot his­toriées de lamelles de cornichons, constituassent un vrai régal pour lui.

H s’interrompait, à chaque bou­chée, pour encourager «on ami à

boire jusqu’à la dernière gorgée te bouillon réconfortant.

Puis, quand te bol fut tout à fait vide, il s’arma de la bouteille, en homme habitué à servir une c tour­née ».

— Plus que ça de luxe I fit-il en plaçant un verre à Bordeaux devant Bertrand ; du cristal ! ajouta-t-il en faisant sonner le modeste récipient.

Pour commencer, il versa avec une parcimonie calculée, en disant;

— Tu vas te contenter d’un demi- verre ; simplement de quoi humec­ter ta gorge qu’est plus habituée. Plus tard, et petit à petit, on t’en donnera davantage, histoire remettre veines !

« Là!

de tems lésun peu de sang dans

.. Goûte-moi ça !... Du na- nan, pas vrai ?... Et quel bouquet 1

Rémy avait placé délicatement le goulot sous ses narines frémissantes, et humait en connaisseur consommé.

Bertrand eut pitié de lui, et pré­sentant son verre vide :

— Verse-t-en là-dedans, el t’es pat dégoûté de moi !... ajouta-t-il avec une pointe de galté.

— Jamais ! répliqua Rémy en re­posant la bouteille.

— Puisque je te l’offre f— N’en faut pas !... C’est du vin

de malade... Et pis... je n’en vem pas, quoi !

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