REVOLUTION DE LA COSMOGENESE : LE BIG BANG N'EST PAS L'ORIGINE DE NOTRE COSMOS PHYSIQUE !

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1 Révolution de la cosmogénèse : « Tout vient à point qui sait attendre ! » Mis en ligne avec les dernières corrections sur le site californien « Academia.edu » le 31 janvier 2015 et sur le site <http://www.pansemiotique.com> du 14 au 22 mai 2015 Une revue sur site internautique, Atlantico, publie le 5 janvier 2015 un article, mis à jour le 9 janvier 2015, sous le titre : Révolution de la Cosmogénèse : Le Big Bang, la théorie qui change tout : Ce n’est pas l’origine de notre Cosmos physique ! Selon l’auteur, Aurélien Barrau, professeur à l’Université Joseph Fourier, membre de l’Institut universitaire de France, c’est une idée qui fait son chemin. Ce n’est pas une certitude mais elle est confortée par « un faisceau d’indices » qui tend à démontrer que « le Big Bang n’est pas l’origine de l’Univers [notre Cosmos physique fini] mais que celui-ci serait éternel ». Il se serait déjà produit un nombre infini de fois dans le passé et il se recommencerait cycliquement en rebondissant sur lui-même. Bref, il s’agirait précisément de la théorie qui est développée — celle-ci avec certitude — ici même, sous le titre : Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour (17) essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse Par Richard Sünder Rappelons que le P r Robert Vallée, ancien maître de conférences à l’Ecole polytechnique (Paris), puis Professeur à l’Université de Besançon, m’a confirmé « l’intérêt de votre entité Zéro-Infini » [votre, c’est-à-dire la mienne], à savoir l’Arithmétique thermodynamique, qui est le point de départ de la cosmogénèse de mon modèle. Ceci, après que le professeur eut vérifié et confirmé la validité de la solution rigoureuse des équations d’Einstein pour le premier instant du Temps physique de notre Cosmos physique par l’Américain Howard Robertson et le Britannique Arthur Walker. Deux physiciens qui, sans se connaître, l’ont découverte, chacun de son côté, en 1935 (voir Jean Charon dans Vingt-cinq siècles de cosmologie, Livre de poche, La Connaissance de l’Univers, Le Seuil, et Jean-Pierre Luminet dans Géométries de la variété univers, Groupe d’astrophysique relativiste, Observatoire de Paris, section de Meudon). Les précédents papiers, qui ont ce même titre, sont de larges extraits du texte présent qui est le seul complet, corrigé et mis à jour. Ce texte, d’une cinquantaine de pages, a été publié sur le site californien « Academia.edu », qui accepte les travaux non universitaires de chercheurs indépendants comme moi-même. Ce même texte, publié par fragments sur le site de pansémiotique (www.pansemiotique.com) en 2014, a été mis en ligne sur ce site du 14 au 22 mai 2015. Les cosmologistes, spécialistes de projections mathématiques, se croient les seuls capables d'éclairer l’origine de notre Cosmos physique qui est actuellement fini. Stephen Hawking a cependant montré que, faute de thermodynamique, les cosmologies ne sont que des systèmes d'équations inertes, sans aucun feu pour les mettre en mouvement. Le présent

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Révolution de la cosmogénèse : « Tout vient à point qui sait attendre ! » Mis en ligne avec les dernières corrections sur le site californien « Academia.edu » le 31 janvier 2015 et sur le site <http://www.pansemiotique.com> du 14 au 22 mai 2015 Une revue sur site internautique, Atlantico, publie le 5 janvier 2015 un article, mis à jour le 9 janvier 2015, sous le titre :

Révolution de la Cosmogénèse :

Le Big Bang, la théorie qui change tout : Ce n’est pas l’origine de notre Cosmos physique !

Selon l’auteur, Aurélien Barrau, professeur à l’Université Joseph Fourier, membre de

l’Institut universitaire de France, c’est une idée qui fait son chemin. Ce n’est pas une certitude mais elle est confortée par « un faisceau d’indices » qui tend à démontrer que « le Big Bang n’est pas l’origine de l’Univers [notre Cosmos physique fini] mais que celui-ci serait éternel ». Il se serait déjà produit un nombre infini de fois dans le passé et il se recommencerait cycliquement en rebondissant sur lui-même. Bref, il s’agirait précisément de la théorie qui est développée — celle-ci avec certitude — ici même, sous le titre :

Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour (17)

essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse

Par Richard Sünder

Rappelons que le Pr Robert Vallée, ancien maître de conférences à l’Ecole polytechnique (Paris), puis Professeur à l’Université de Besançon, m’a confirmé « l’intérêt de votre entité Zéro-Infini » [votre, c’est-à-dire la mienne], à savoir l’Arithmétique thermodynamique, qui est le point de départ de la cosmogénèse de mon modèle.

Ceci, après que le professeur eut vérifié et confirmé la validité de la solution rigoureuse

des équations d’Einstein pour le premier instant du Temps physique de notre Cosmos physique par l’Américain Howard Robertson et le Britannique Arthur Walker. Deux physiciens qui, sans se connaître, l’ont découverte, chacun de son côté, en 1935 (voir Jean Charon dans Vingt-cinq siècles de cosmologie, Livre de poche, La Connaissance de l’Univers, Le Seuil, et Jean-Pierre Luminet dans Géométries de la variété univers, Groupe d’astrophysique relativiste, Observatoire de Paris, section de Meudon). Les précédents papiers, qui ont ce même titre, sont de larges extraits du texte présent qui est le seul complet, corrigé et mis à jour. Ce texte, d’une cinquantaine de pages, a été publié sur le site californien « Academia.edu », qui accepte les travaux non universitaires de chercheurs indépendants comme moi-même. Ce même texte, publié par fragments sur le site de pansémiotique (www.pansemiotique.com) en 2014, a été mis en ligne sur ce site du 14 au 22 mai 2015.

Les cosmologistes, spécialistes de projections mathématiques, se croient les seuls capables

d'éclairer l’origine de notre Cosmos physique qui est actuellement fini. Stephen Hawking a cependant montré que, faute de thermodynamique, les cosmologies ne sont que des systèmes d'équations inertes, sans aucun feu pour les mettre en mouvement. Le présent

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essai démontre que l'origine de notre Cosmos physique relève exclusivement de la métaphysique, c'est-à-dire du couple Zéro-Infini, qui est la solution du Théorème d'incomplétude de Kurt Gödel. « Je vous confirme l'intérêt de votre entité Zéro-Infini » m’a écrit le Pr Robert Vallée, après avoir vérifié et validé les travaux de Howard Robertson et d'Arthur Walker, signalés par Jean Charon et par Jean-Pierre Luminet. A savoir que le point mathématique de volume spatial nul mais de densité et de température infinies, était bien l’énergie infinie. Afin de tout comprendre, j’avais fondé mon modèle sur l’Infini vide (densité zéro), qui, par non-essence et définition, est l'inertie infinie. Il me manquait le contraire dialectique de l'Infini vide, qui ne pouvait être que l’Infini plein, de densité évidemment infinie. Lequel était nécessairement contenu dans un volume spatial nul, mais de densité et de température infinies, que je baptisai aussitôt... Zéro. J’avais l’Infini vide... Ne manquait que son contraire absolu : le Zéro plein ! L’Arithmétique — donc le couple Zéro-Infini — est la Thermodynamique absolue : température infinie en Zéro et température zéro (absolument nulle) en l'Infini. Elle met donc en mouvement le Modèle géométrique de l'Arithmétique — qui est la Thermodynamique — parce qu'elle est, simultanément, le feu absolu et la glaciation, donc la cristallisation, absolue.

Sujets intéressants l’auteur : Philosophie, Métaphysique, Physique, Cosmologie, Cosmogénèse, Thermodynamique,

Epistémologie, Histoire des Sciences, Stephen Hawking, Roger Penrose, Jean-Pierre Luminet, Jean-Paul Sartre, Être et Néant, Robert Vallée, « entité Zéro-Infini », Syntaxe, Sujet-Objet, Albert Camus (Le Mythe de Sisyphe).

Résumé (abstract) : Stephen Hawking constate que les cosmologies sont des systèmes d’équations dépourvus de

toute dynamique. Ce sont des photographies mais ce n’est pas un film. « Qu’est-ce donc qui met le feu aux équations pour qu’elles produisent un monde ? » demande-t-il. Réponse : Rien ! Absolument rien ! Il faut alors recourir au « Créateur »… ! Dieu ! Ce qui ne résout rien car se pose alors la question sans solution : « Et le Créateur ou Dieu, qui l’a créé, lui ? » ! Conclusion : les cosmologistes sont dans l’impasse. Le problème qu’ils cherchent à résoudre est sans solution !

Jean-Pierre Changeux, professeur de neurophysiologie au Collège de France, constate

que la conscience émerge du système cérébral, le cerveau ou, plus exactement, l’encéphale, comme l’iceberg émerge de l’océan, ce qui ne définit strictement en rien ce qu’est la conscience et son extension, l’esprit. La conscience et l’esprit n’ont donc « aucune existence physique » (Littré). Ce sont de « pures constructions de l’esprit » (Robert) qui relèvent par conséquent de la « mythologie » (Robert), donc de la Métaphysique (Sünder), puisque la mythologie, produit de l’esprit, n’a aucune existence physique.

Paradigme des paradoxes : pour récuser la Métaphysique, les scientifiques sont

contraints d’utiliser la pensée, produit métaphysique de l’encéphale ! Auteur du Modèle géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique, j’ai démontré que la genèse de notre Cosmos physique fini relève bel et bien de la Métaphysique, que les cosmologistes sont mal armés, et même sans aucune arme, pour la résoudre. Seul le métaphysicien est armé pour y parvenir ! Et, comme on va le voir, j’ai résolu l’énigme métaphysique de l’origine non pas de « l’Univers »… — comme disent les cosmologistes — mais du Cosmos physique fini qui se

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compose de trois univers indissociables, Univers, Anti-univers et Tiers-univers et fait bien évidemment l’économie du Big Bang, qui n’a pas encore eu lieu !

Aboli bibelot d’inanité sonore (Mallarmé). Rien que ça.

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LE GRAND REBOND

OU

L’ETERNEL RETOUR (17)

essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse

Par Richard Sünder

Dans un ouvrage (à paraître, je suis en quête d’un éditeur) Le Grand Rebond ou l’Eternel

Retour, j’expose le Modèle Géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique (sigle MGAT), que j’ai bâti entre la mi-décembre 1971 et décembre 1974 puis repris en 1978 pour achever de quantifier le modèle. Modèle déjà exposé dans deux ouvrages intitulés Avant le Big Bang 1 chez Montorgueil en 1992 et chez Quintessence en 2005, dans une version plus courte et plus concise que celle de Montorgueil 1992. Ceci afin de répondre aux Frères Bogdanov qui avaient repris mon titre et ma thèse selon laquelle l’origine de notre Cosmos est l’ensemble infini des nombres.

Les Bogdanov fabriquent l'infinité des nombres

et inventent le Big Bang… froid !

Les Bogdanov ne parlaient évidemment pas de l’Arithmétique et pas davantage de l’Arithmétique thermodynamique de mon modèle. Ils prétendaient avoir fabriqué eux-mêmes (sic) l’infinité des nombres au moyen de la théorie des ensembles — ce qui aurait exigé, de Zéro à l’Infini, le temps physique… infini ! Leur travail ne serait donc pas terminé ! Et pas près de l’être 2 ! En outre ils parlaient d’un « Big Bang… froid », ce qui vaut son pesant de moutarde ! Et forte de Dijon !

1. Comme indiqué dans la première version, aujourd’hui obsolète, de cet ouvrage, Avant le Big Bang, Editions Montorgueil, 1992. L’ouvrage, entièrement remanié, a été republié en 2005 chez Quintessence. Voir aussi, le tout dernier ouvrage à paraître : Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour, essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse. 2. Voir Avant le Big Bang des Bogdanov, p. 294 à 298 : les Bogdanov créent les nombres de zéro à l’infini (sic), avec un « Big Bang... froid » ! (resic)— Fayard, 2004.

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Je ne prétendais rien de tel. Je m’étais contenté d’utiliser la solution rigoureuse des équations d’Einstein, ignorée des Bogdanov, mais découverte, en 1935, par deux physiciens, l’Américain Howard Robertson et le Britannique Arthur Walker. Ils ne se connaissaient pas, mais ils avaient découvert en même temps, chacun de son côté, le point mathématique de volume spatial zéro, donc nul, mais de densité et de température infinies, solution rigoureuse des équations d’Einstein pour le premier instant du temps physique ! Lequel contenait nécessairement l’infinité des nombres de l’Arithmétique. En outre j’en avais tiré les conclusions logiques que la densité infinie d’un point de volume spatial nul imposait.

Principe phallique du Père éternel,

Principe matriciel de la Mère éternelle, le contraire absolu du Néant est l’Être

A savoir qu’il contenait nécessairement Tout ! Soucieux de tout comprendre — ce qui

est considéré par les psychiatres comme une psychose schizophrénique — j’avais fondé mon modèle sur l’Infini — l’une des deux extrémités sans fin ni confins de l’Arithmétique. Sans aucun recours à toute autre théorie, comme celle de l’atome primitif, qui supposait, au moyen d’un artifice imaginaire et fantasmatique — des calculs mathématiques qui ne relèvent que de la mythologie, donc de la métaphysique ! —, que le Cosmos physique fini était déjà créé ! Bien que les psychiatres n’aient pas porté de diagnostic sur les cosmologistes, comme s’ils craignaient d’être diagnostiqués « d’ignares » par les mathématiciens ! Ce qui, en ce qui me concerne, avait été diagnostiqué par mon professeur de mathématiques du lycée Pasteur, à Neuilly.

Bien évidemment, ayant découvert ce point mathématique de volume spatial nul mais de

densité et de température infinies, je l’avais aussitôt nommé Zéro ! Ce que la logique imposait puisque le Zéro plein — densité infinie dans un volume spatial nul — est le contrepoint dialectique de l’Infini vide qui est le volume spatial infini, mais de densité zéro et de température infiniment glaciaire, donc cristallisé ! C’est le futur miroir de l’Anti-univers qui clôturera hermétiquement le Cosmos, le réfléchissant cependant à l’infini optique, comme la Vierge-mère cosmique incarnée dans la physique au cours de la dernière phase du cycle cosmique.

Le cycle est de trois phases, chacune de 12 milliards d’années (voir l’explication au schéma

25, p. 32).

Le contraire absolu du Néant étant l’Être, je venais de mettre la main sur l’Être absolu

Restait, longtemps auparavant (quelque 12 milliards d’années !), à articuler logiquement —

et conformément à la logique thermodynamique du modèle — le couple Zéro-Infini. Le Zéro est le point mathématique de volume spatial nul, donc zéro, mais de densité et de température infinies. Il constituait donc — au sens plein et rigoureux du terme — la constitution même de l’énergie primordiale infinie. Mais, sous pression infinie dans le non-espace ou l’anti-espace de volume nul, le Zéro ne pouvait que fuser, tous azimuts, à vitesse infinie et se vider et s’inverser instantanément en l’Infini aussi absolument vide — principe matriciel absolu et matrice de la Mère éternelle — que le Zéro — principe phallique et phallus du Père éternel — qui était absolument plein ! Le Zéro se vidait donc, par une

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éjaculation infinie — en s’inversant, à vitesse infinie, donc instantanément, en... l’inertie infinie du Néant.

0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0

LE COUPLE DE L’ONTO-NÉANTOLOGIE : L’ARITHMÉTIQUE THERMODYNAMIQUE

Schéma 0 et ∞ (p. 6)

0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0

La dialectique du Zéro et de l’Infini

inscrite dans le livret de Parzival l’opéra de Wagner

Le contraire absolu du Néant est l’Être… Je venais donc de mettre la main sur... l’Être

absolu puisque le Zéro était constitué par l’énergie infinie, donc absolue ! Le modèle de l’Arithmétique avait donc bel et bien sa constitution, du Zéro plein à l’Infini vide. Le plan de l’architecture de l’Arithmétique était imposé par la logique de la Thermodynamique du Zéro à l’Infini. Le Zéro était le Temps métaphysique infini sans espace tandis que l’Infini était l’Espace métaphysique infini sans temps. Le balancement dialectique ou la Relativité absolue du Zéro plein à l’Infini vide et retour était donc absolu ! Il faut alors ici rappeler que les cosmologistes choisissent eux-mêmes les paramètres de leurs cosmologies, en fonction

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de leurs préjugés ! C’est ce qu’on appelle « l’objectivité scientifique » ! Ceux du Modèle géométrique de l’Arithmétique sont imposés par la logique de la Thermodynamique !

Phénomène d’autant plus stupéfiant que cette inversion dialectique du Zéro à l’Infini et

retour était inscrite dans le livret même de Parzival, l’opéra de Wagner et qu’elle remontait donc au Moyen-Age et à Chrétien de Troyes (1135-1183), auteur de Perceval ou le conte du Graal ! En tout cas, elle remontait bel et bien au livret de l’opéra de Wagner, tiré du Roman de la Table ronde de Wolfram von Eschenbach (né entre 1160 et 1180 et mort après 1220). Dans cet opéra, Gurnemanz, montrant à Parzival le Temple hexagonal du Graal lui dit : « Du siehst, mein Sohn, zum Raum wird hier die Zeit ! » (Tu vois, mon fils, ici le Temps devient espace !).

« Comment, Diable — me demandai-je alors — Wolfram von Eschenbach pouvait-il avoir

connaissance de la capacité du Temps métaphysique à se convertir en Espace métaphysique et de l’Espace métaphysique à se convertir en Espace-Temps physique, quelque sept cents ans — plus de sept siècles ! — avant que Robertson et Walker ne découvrent, séparément, la solution rigoureuse des équations d’Einstein sous forme de ce point mathématique de volume spatial zéro, donc nul, mais de densité et de température infinies que je devais baptiser Zéro ! Eh oui, puisque c’était la première des deux extrémités sans fin ni confins de l’Arithmétique thermodynamique que je venais de découvrir dans un ouvrage de Jean Charon, en même temps que l’Être absolu corollaire dialectique opposé du Néant absolu !

Dans Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus affirme que la question la plus pressante est de

savoir si la vie vaut ou non la peine d’être vécue. « Qu’est-ce alors — demande-t-il — qui fait que la vie vaut ou non la peine d’être vécue ? » J’avais la réponse !

Le but, qui est un projet,

implique le sens, qui est un trajet, qui donne au sujet son objet

C’est, d’évidence, le fait qu’elle ait un sens ou qu’elle n’en ait pas — ou plus. On se

suicide, en effet, parce qu’on s’aperçoit, un beau jour ou, de préférence, un jour de pluie ou de brume, tout horizon bouché, que la vie n’a soudain plus de sens. Comme dans Quai des brumes, le film de Marcel Carné. C’est d’ailleurs là la cause véritable et fondamentale de toutes les névroses et de toutes les dépressions nerveuses. Si l’esprit n’a plus de raison de vivre, l’énergie s’effondre, c’est la dépression, et le sujet n’est plus qu’inertie. L’enchaînement des événements est d’une logique implacable. C’est que, le cerveau — ou plus exactement l’encéphale — étant un système logique, hormis peut-être chez les insensés — encore que leur folie, produit de leur cerveau, soit aussi un système logique et la Logique, par la prise de conscience, peut la guérir —, personne ne s’intéresse vraiment à ce qui n’a pas de sens, même s’il s’agit de sa propre vie.

L’espoir fait vivre, dit-on. C’est vrai : l’espoir fait vivre parce qu’il est lié à un but, qui

donne un sens à l’existence, vers lequel on tend et qu’on espère atteindre. Sans ce but, il ne reste que le désespoir qui est une bonne raison de mourir et sans doute même la seule. Le but, qui est un projet, implique le sens, qui est un trajet, et par là même donne au sujet son objet. Mais le sens n’existe que s’il y a une logique qui relie le sujet à son objet. La Logique implique donc le langage. Sans langage, il n’y aurait pas de logique. Et, sans

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logique, il n’y aurait pas de langage. Se pose même la question de savoir si, sans logique, donc sans langage (logos en grec signifie parole, donc langage, et a donné logique parce que langage et logique sont indissociables), il pourrait exister quoi que ce fût. Car, alors, il ne pourrait pas y avoir de plan logique — donc de constitution et de plan de l’architecte — de quoi que ce soit. Aucun objet logique, qu’il s’agisse du Cosmos, d’une onde, d’une particule, d’une bactérie, d’une molécule, d’une macromolécule, d’un chromosome, d’un fœtus, d’un homme ou d’une femme n’aurait pu voir le jour. Faute d’être constitué !

Découvrir la température de l’Arithmétique est la question essentielle de la philosophie :

c’est découvrir le sens du supplice de Sisyphe

Auteur du Modèle Géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique — sigle MGAT — j’observe, en outre, que l’esprit même n’a pas d’existence physique. Personne n’a jamais vu l’esprit ni la conscience. Personne ne peut exactement dire ni définir précisément ce que c’est. Le professeur de neurophysiologie du Collège de France, Jean-Pierre Changeux, a beau nous dire que « la conscience émerge du système de régulations de l’encéphale » 3, cela ne définit strictement en rien ce qu’est la conscience ni ce qu’est l’esprit. Or, aussi longtemps qu’ils demeurent indéfinis, en tant qu’objets physiques, voire métaphysiques, l’esprit et la conscience n’ont aucune existence physique. Ce sont donc aussi des mythes, de la mythologie, bref de la pure métaphysique.

Nous n’utilisons donc, pour penser, que des mythes puisque les mathématiques ne sont

elles-mêmes que de la mythologie — on l’a vu, on va le préciser. Le paradoxe est alors que les scientifiques utilisent précisément leur esprit, donc un mythe qui relève de la mythologie, qui est de la métaphysique, pour nier l’existence de la… Métaphysique. Ce faisant, par le seul fait de penser, ils affirment, ipso facto, l’existence — certes insaisissable et indéfinissable — de la Métaphysique au sein même de la physique. L’esprit fait évidemment bel et bien partie de notre réalité physique et, même pour nier son existence, on est paradoxalement obligé de l’utiliser ! Ce qui revient à… démontrer son existence — métaphysique bien sûr — au sein même de la physique !

Si donc, comme le soutiennent de nombreux physiciens, « la mythologie n’ayant aucune

existence physique, la question de l’origine de notre Cosmos — étant mythologique, donc métaphysique — n’a aucun sens et ne sera jamais résolue », comment peuvent-ils alors expliquer que l’une des premières choses qu’on enseigne aux tout petits enfants, et qu’ils utilisent eux-mêmes dans leur science, soit précisément l’Arithmétique, qui n’est rien que de la mythologie, donc de la métaphysique ? N’est-ce pas là l’évidence, que dis-je, la preuve qu’il y a un lien étroit, intime, essentiel et filial entre la mythologie métaphysique et la réalité physique de notre Cosmos physique fini ?

3. L’Homme neuronal, Fayard/Pluriel, Paris, 1983, p. 211.

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« Le reste, comme écrivait Camus, si le Monde a trois dimensions, si l’esprit a neuf ou

douze catégories, vient ensuite. Ce sont des jeux ; il faut d’abord répondre. » Le marquis de Bièvre ne s’y trompait pas : il avait fait planter six ifs au bout de son jardin. Lorsqu’il y conduisait ses invités, avant de retourner à sa demeure par l’allée circulaire, il ne manquait jamais de leur dire — comme le rappelait Raymond Hains, défunt président d’honneur de la pansémiotique : « C’est ici le tournant décisif ! »

Dans son ouvrage, Une Brève Histoire du Temps (Flammarion 1989), Stephen Hawking, le

physicien infirme qui parle au moyen d’un synthétiseur vocal, constate que les gens qui sont censés répondre à la question « pourquoi le Monde et nous existons ? », les philosophes, ont abandonné question et réponse aux scientifiques. Pourquoi ? Parce que, écrit-il, « la Mathématique utilisée par les cosmologistes est devenue trop complexe pour être comprise par tout le monde, en particulier par les philosophes ». Selon lui, « le seul goût qui reste au philosophe, c’est l’analyse de la langue. Quelle déchéance depuis la grande tradition philosophique d’Aristote à Kant ! »

« Sünder, zéro ! à votre place ! » m’assignant à la place du Zéro

mon « prof de maths » me met en quête de l’absolu

« Cependant, poursuit-il, si nous découvrons une théorie complète, elle devrait un jour être compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde, et non par une poignée [restriction très excessive] de scientifiques. Alors, nous tous, philosophes, scientifiques et même gens de la rue, serons capables de prendre part à la discussion sur la question de savoir pourquoi l’univers et nous existons. Si nous trouvons la réponse à cette question, ce sera le triomphe ultime de la raison humaine — à ce moment nous connaîtrons la pensée de Dieu. » Stephen Hawking ne semble pas voir qu’« une théorie complète » — mathématique ou littéraire mais rigoureusement logique — répondra nécessairement à « la question de savoir pourquoi l’univers et nous existons ». Il n’y aura donc aucune discussion sur cette question !

Quant à la pensée de Dieu, si Dieu s’est incarné dans le Cosmos, comme on le verra à

propos des deux récits bibliques de la Genèse — celui de l’Androgyne fait « à l’image de Dieu, il le créa, homme et femme il les créa », qui est le récit de l’unité ; et le second récit qui est celui de la division et de l’interdit —, elle ne devrait pas être très différente de celle de l’homme et des religions, qui sont évidemment aussi multiples que contradictoires — et capables de rassasier les plus affamés ! A se demander si, en se faisant humaine, la pensée de Dieu, capable d’une prolifération infinie, n’était pas devenue d’une incohérence absolue ! Il est vrai que l’absolu étant le privilège du Créateur l’incohérence de « Dieu » ne pouvait être qu’absolue !

Reste, en attendant, que l’on ne saurait dire plus clairement que, dans le Monde

moderne, seuls, et de droit et de compétence, les savants philosophent quand les philosophes ne s’avancent plus… à propos du sens du Cosmos physique fini, s’il en a un — abandonnant question et réponse aux scientifiques. Il me faut donc préciser ce qui a déterminé le sens de mon existence, à l’âge de treize ans — j’en ai eu soixante-dix huit le 19 juin 2014 et non soixante-dix neuf comme l’a écrit mon fournisseur d’oreillettes auditives qui devrait sans doute lui-même en porter, avec des lunettes —, à savoir la névrose et la dépression que me causait la classe de mathématiques de deux heures du

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vendredi après-midi, au deuxième étage de l’aile gauche du lycée Pasteur, rue Perronet, à Neuilly. Constatant que j’étais incapable de résoudre une équation du second degré, le professeur avait conclu :

« Sünder, zéro ! A votre place ! » M’assignant à la place du Zéro — l’une des deux extrémités, sans fin ni confins — de

l’Arithmétique élémentaire, en me faisant rêver de Métaphysique, scrutant de mes yeux bleus le ciel bleu, comme pour m’y fondre, en quête de l’Infini, de l’Absolu ! Bref, d’une Mathématique simple et limpide comme une musique et comme l’infinie clarté du ciel et de tous les faits qui peuvent s’y produire.

Seul le métaphysicien est capable d’expliquer le Monde sous réserve qu’il démontre que les lois de la Physique

procèdent des lois de la Métaphysique

Les physiciens soutiennent que les lois de la physique ne s’appliquent plus « avant le Big Bang », c’est-à-dire au moment même, puisque tout, alors, est simultané, de l’apparition du Cosmos physique fini, notre Monde. Ils omettent simplement de préciser qu’il s’agit du premier instant du temps physique, comme s’il n’y avait pas d’autre temps que physique ! Mais, comme je l’ai démontré (voir les schémas en couleurs en annexe de l’ouvrage), le premier instant du temps physique coïncide nécessairement avec le dernier instant du temps métaphysique du couple Zéro-Infini… qui est simultanément infini et… nul ! Forcément, dans le Zéro de l’Arithmétique élémentaire, l’ensemble infini des nombres sont tous condensés en un seul zéro. C’est-à-dire en un seul point mathématique de non-espace ou d’anti-espace — de volume spatial zéro donc nul —, mais… de densité et de température infinies ! Alors, simultanément, dans le Zéro (majuscule qui contient l’infinité des nombres : les zéros minuscules) de l’Arithmétique élémentaire, la pression est infinie alors que le volume spatial est zéro, donc nul.

Il faut bien que l’énergie infinie du Zéro passe quelque part ! Elle ne peut que fuser, tous

azimuts, à vitesse infinie, et se vider instantanément en l’Infini vide néantiel métaphysique — qui est le contraire absolu du Zéro — aussitôt né en ciel physique du Cosmos fini ! Si le Zéro plein (densité infinie et volume spatial zéro) est le principe phallique absolu, l’Infini vide (densité zéro mais volume spatial infini) est le principe matriciel absolu. A savoir, volume spatial infini, densité zéro, température infiniment glaciaire (absolument nulle), donc cristallisée ! Et non moins instantanément apparaît le Cosmos physique fini.

« Aucun système logique ne peut s’expliquer

intégralement lui-même » démontre, depuis 1931, le Théorème d’incomplétude du grand Kurt Gödel

Conclusion : il est alors évident que les physiciens, qui font de la cosmologie,

n’expliqueront jamais le Cosmos physique où nous sommes puisque, comme Wittgenstein, ils excluent absolument la Métaphysique. Or seul le métaphysicien est capable d’expliquer le Monde et de valider les ultimes propositions de la physique qui sont aussi les propositions primordiales. Sous réserve qu’il démontre que les lois de la Métaphysique sont les lois mêmes dont procèdent celles de la physique.

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Lorsque j’ai soumis la première version de mon modèle, publiée en 1992, elle a été refusée par Gallimard (lettre de Pierre Nora) parce que les lecteurs « quoique saisis par l’originalité assez stupéfiante [de mon manuscrit], mais aussi vite dépassés par son discours cosmogonique, impressionnant de culture scientifique et parfois d’humour », ne pouvaient se prononcer sur les bases scientifiques qui faisaient son originalité. Il me fut conseillé de « chercher un éditeur moins classique que Gallimard. »

Ce refus me chagrinait fort, parce que je pensais que seuls les lecteurs de Gallimard

pouvaient s’intéresser à mon livre et le comprendre. Je ne m’étais pas trompé. Le refus tenait au fait que j’avais laissé supposer que mon ouvrage était de nature scientifique. Il se heurtait alors à la pensée unique de l’idéologie scientifique dominante. En dépit du fait essentiel et rédhibitoire que « aucun système logique ne peut s’expliquer intégralement lui-même », comme l’a démontré, en 1931, le Théorème d’incomplétude du grand Kurt Gödel !

Conclusion évidente : le Cosmos physique fini, notre Monde, est un système logique

physique et fini, il ne peut donc pas s’expliquer intégralement par lui-même. S’il le pouvait, c’est qu’il serait lui-même la cause parthénogénétique de son apparition (sans fécondation par le mâle). Mais ce n’est pas possible, d’une part, parce que la logique de Gödel démontre que tout instrument mathématique — du plus élémentaire, comme l’Arithmétique élémentaire, au plus complexe — se développe logiquement, en résolvant toutes ses contradictions jusqu’à son ultime proposition qu’il est incapable de résoudre par lui-même. Il faut alors emboîter l’Arithmétique élémentaire dans un instrument plus englobant et plus puissant, l’Arithmétique transfinie de Cantor, qui résout cette ultime proposition et qui va se développer elle-même logiquement jusqu’à son ultime proposition, qu’elle sera, à son tour, incapable de valider par elle-même, et ainsi de suite à… l’infini !

Mais, à l’infini… il n’y a plus que le Zéro et… l’Infini ! C’est-à-dire l’Arithmétique élémentaire, donc la Métaphysique ! Le Zéro se versant,

s’inversant et se vidant en l’Infini et retour à la fin du cycle, en passant par le Cosmos physique fini ! Des esprits certes scientifiques mais verrouillés sans torsion — donc sans la finesse du ruban de Möbius qui est sophiste — ont cru pouvoir en conclure que la Logique ne pourrait donc jamais être démontrée par la Mathématique. Or ce qu’il y a, avant que la physique finie de notre Cosmos n’apparaisse, est, par essence et définition, au-delà et en deçà de la physique. Ce qui est au-delà et en deçà de la physique, c’est précisément la Métaphysique (et son corollaire : l’Infraphysique).

Heidegger voulait abolir la métaphysique pour promouvoir « le berger de l’être »

qu’il voyait en… Adolf Hitler !

La question de l’origine du Cosmos physique fini relève donc nécessairement de la Métaphysique, qui est une branche, aujourd’hui négligée, de la philosophie. On a même fini, en France, par l’ôter du programme des études philosophiques ! Non pas pour faire plaisir à feu Heidegger qui voulait anéantir la Métaphysique pour promouvoir le « berger de l’être » qu’il voyait en Adolf Hitler, qui était certes végétarien, mais, tout récemment, en 2013 sauf erreur. Sous prétexte qu’elle ne servait à rien, pas même aux aryens ni aux végétariens, que c’était une perte de temps puisque aucune hypothèse métaphysique, telle que l’Être suprême,

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l’Absolu — ou encore Dieu, Iahvé, Allah, Mazda, Zarathoustra, Isis et Osiris, Vichnou, Kali, Bouddha, Quetzalcoatl, Odin ou Wotan, etc. — ne pouvait faire l’objet d’une expérience scientifique ! Ce qui est fort de café et vaut son pesant de moutarde ! De la même manière que ce qu’il y avait « avant le Big Bang » — dont on va voir qu’il n’a pas encore eu lieu ! — ne relève en aucun cas de la science.

L’esprit et la conscience, faut-il le rappeler, n’ont pas d’existence physique. Personne n’a

jamais vu l’esprit ni la conscience. Personne ne peut exactement dire ni définir précisément ce que c’est. Que Jean-Pierre Changeux constate que la conscience émerge du système de régulations de l’encéphale, cela ne définit strictement en rien — répétons-le — ce qu’est la conscience ni ce qu’est l’esprit. […] Ce sont donc aussi des mythes, de la mythologie, donc de la pure métaphysique. Nous n’utilisons donc, pour penser […] que des mythes puisque les mathématiques ne sont elles-mêmes que de la mythologie. Ce qui nous permet de prendre l’autorité suprême en matière de neurophysiologie en pleine contradiction ! Contradiction qu’elle enseigne au Collège de France ! Sans que personne, hormis moi-même, à ma connaissance, ne la relève 4.

Eh oui, le paradoxe est alors que les scientifiques utilisent précisément leur esprit, qui est de

la métaphysique, pour nier l’existence de la Métaphysique. Ce faisant, par le seul fait de penser, ils affirment, ipso facto, l’existence — certes insaisissable et indéfinissable — de la Métaphysique au sein même de la physique ! Logique élémentaire — que dis-je, à faire tomber les écailles des yeux — qui a totalement échappé à Jean-Pierre Changeux qui n’a pas changé d’yeux ni de dieu ni la bourde de Bourdieu : « L’objectivité absolue ! exclusive de toute subjectivité ! » L’esprit fait pourtant bel et bien partie de notre réalité physique et, même pour nier son existence, on est paradoxalement obligé de l’utiliser ! Ce qui revient à… démontrer son existence — métaphysique bien sûr — au sein même de la physique ! Si donc, comme le soutiennent de nombreux physiciens, la mythologie n’ayant aucune existence physique, la question de l’origine de notre Cosmos — étant mythologique donc métaphysique — n’a aucun sens et ne sera jamais résolue, pourquoi utilisent-ils eux-mêmes, dans leur science, l’Arithmétique, qui n’est rien que de la métaphysique ? C’est bien là la preuve qu’il y a un lien étroit, intime, essentiel, fondamental et même bel et bien filial entre la métaphysique et la réalité physique de notre Cosmos fini !

Car, si les mathématiques, qui relèvent de la mythologie — elles sont la mythologie,

définie par Littré et Robert (et les experts de leurs dictionnaires), donc elles sont de la métaphysique — décrivent — en partie, sinon en totalité — le Cosmos physique fini où nous sommes, c’est, d’évidence, qu’il existe une adéquation essentielle et néantielle (l’Arithmétique infinie, n’ayant pas d’existence physique, est le Néant bien que, on va le voir, elle ne soit pas que cela) et fondamentale entre la physique et la métaphysique.

4. L’Homme neuronal, Fayard/Pluriel, Paris, 1983, p. 211.

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Adéquation d’autant plus évidente que, comme par hasard mais sûrement aussi par née cécité — le fait que nous soyons nés aveugles et que, le plus souvent, nous le restions à l’âge adulte —, les deux thèses absolument contradictoires que la physique contemporaine nous propose comme origines possibles de notre Monde sont précisément le Zéro plein et l’Infini vide — ou le “ Vide quantique ” ce qui n’est pas la même chose.

C’est-à-dire le déterminisme absolu et l’indéterminisme absolu ! Le Zéro est le principe phallique et la « réalité métaphysique absolue » du Père éternel

et du Fils. Le fils est celui qu’on nomme le « Christ », encore faut-il le définir. Les premiers chrétiens, plus subtils que les derniers, le nommaient Lucifer : celui qui, dans la mythologie biblique — eh oui, il y a bel et bien une mythologie biblique —, s’est emparé logiquement de la puissance divine du Père, pour l’embarquer au sein même de l’Eden ; ce qui implique que tout objet, tout être et tout homme soit un fragment satané de Lucifer.

Le Zéro — on l’a vu, mais on va le préciser — est le point mathématique, de volume

spatial nul mais de densité et de température infinies. C’est donc logiquement l’énergie primordiale infinie. C’est, par conséquent, dans le Zéro, que notre Cosmos et tout ce qu’il contient — en fait et en puissance — étaient condensés à l’infini avant d’apparaître (avant en italiques parce que tous ces événements sont simultanés). En effet, la Logique, lorsqu'elle atteint la vitesse d’expansion et de contraction infinie, tout est simultané ! Le Zéro, solution rigoureuse des équations d’Einstein, pour le premier instant du Temps physique est ce qu’on appelle, en physique, une singularité ! C’est-à-dire un événement non scientifique puisque métaphysique, non observable avec des moyens humains et non reproductible, donc… singulier. En 1960, les physiciens Roger Penrose et Stephen Hawking ont démontré que « le Big Bang du modèle standard avait été nécessairement précédé de la singularité du Zéro ». Certes ! mais sûrement pas d’un « atome primitif de 1500 années-lumière de rayon ou de diamètre » qui serait déjà le Cosmos physique fini ! Sous forme embryonnaire…

Le professeur Robert Vallée m’objecte

la « Théorie du vide quantique » mais reconnaît qu’elle est incohérente

Quant à la seconde thèse, le Vide quantique, elle a été proposée à partir des années

quatre-vingts par Ilya Prigogine et, quelque dix ans plus tard, par Stephen Hawking lui-même. Lequel, abandonnant la thèse du Big Bang, avait changé son fusil d’épaule. Le Vide quantique devrait nécessairement être l’Infini absolument vide — contraire absolu du Zéro infiniment plein, puisque celui-ci est de densité infinie. Eh oui, si le Vide quantique n’était pas vide à l’infini, cela ne nous laisserait pas impavides… car il y aurait déjà de l’espace-temps physique quelque part. Le Vide quantique ne serait donc ni vide ni infini.

Reste que le plus stupéfiant est que personne ne semble s’être aperçu que le Zéro et

l’Infini sont très précisément les deux extrémités d’un langage, qui est le plus infiniment simple des langages… Certes, mais c’est le seul qui soit infini, donc absolu, qu’on le prenne par l’une ou par l’autre de ses extrémités, qui se versent l’une en l’autre : l’Arithmétique élémentaire ! Le Zéro est le premier nombre de l’Arithmétique, l’Infini en est le dernier.

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Il est donc clair que les deux seules thèses que la physique contemporaine ait découvertes comme origines possibles de notre Cosmos physique fini sont l’Arithmétique, c’est-à-dire un objet mythologique, donc métaphysique ou, plus exactement, l’Objet métaphysique par excellence. Après avoir vérifié et validé « mon entité du couple Zéro-Infini », le Pr Robert Vallée n’avait pas manqué de m’objecter le Vide quantique. « Quid du Vide quantique pas si vide que ça ? » m’avait-il écrit. A quoi je lui avais répondu que, « si le Vide quantique était l’objet de fluctuations aléatoires, qui, par une amplification soudaine mais inexplicable — donc sans cause —, pouvait produire des particules toutes faites pour créer un Cosmos physique fini, le Vide quantique était, avant tout, par non-essence et définition, le hasard ou l’indéterminisme absolu.

De ce seul fait, il ne pouvait cesser d’être indéterministe pour devenir déterministe qu’au

bout du temps métaphysique infini, qui n’a pas de bout, puisqu’il est infini, c’est-à-dire… jamais ! De surcroît, à supposer que ce fût possible, bien que ça ne le soit pas, il ne pourrait produire qu’un Cosmos absolument indéterministe, excluant absolument tout événement déterministe, à commencer par sa propre apparition ! » Le Pr Robert Vallée avait admis la logique évidente de ma réponse et, du même coup, l’incohérence de la thèse du Vide quantique.

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L’INCARNATION PHYSIQUE DE L’ARITHMETIQUE METAPHYSIQUE

Schéma 2 (p. 14)

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Non sans que je souligne auparavant que toute religion, quelle qu’elle soit, prétendant

être la seule à détenir la parole de « Dieu » ou d’ « Allah » ou de Mazda ou d’Odin ou de

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toute autre forme de divinité, à l’exclusion de toutes les autres Eglises, et au prix même de l’Inquisition et de guerres saintes !

Question à propos d’un problème assez simple, qui est l’une des toutes premières

conclusions auxquelles me conduisit ma réflexion sur la cosmogénèse qui n’était pas encore la géométrie de l’Arithmétique thermodynamique. Je n’avais alors, à la mi-décembre 1971, écrit que douze pages de syllogismes qui concluaient que le Cosmos physique est la monade de Pythagore. Ce n’était tout de même pas Rien, d’autant que c’était à la fois Tout et Rien, c’est-à-dire… le Zéro et l’Infini ! Ainsi bien sûr que tout terrien, à commencer par moi qui ne suis qu’une terrine biologique de tout et rien !

Voici qui établit donc un lien indiscutable entre la Mythologie, la Métaphysique et la

Physique. Mais ce lien existait bien avant 1935, puisqu’il y avait déjà belle lurette — depuis Louis XI, né en 1423, roi de France (de 1461 à sa mort 1483), créateur de la Poste aux chevaux — comme celle des Chevaliers teutoniques — et lié à la Banque des Médicis qui lui rendit service et fut autorisée à ajouter trois fleurs de lys à son blason — que des hommes signaient des billets à ordre à la banque, comptaient les zéros et que, des lustres plus tard, les enfants apprenaient l’Arithmétique, dès le berceau, à l’aide d’un boulier. Le langage que je vais donc employer pour développer la thèse mythologique et métaphysique que je propose — depuis 1978, soit depuis trente-six ans (36) en 2014 — comme origine de notre Cosmos physique fini est donc l’Arithmétique élémentaire. Laquelle, étant la Mythologie absolue, est le seul langage qui convienne pour traiter de la question mythologique et métaphysique de l’origine de notre Cosmos physique fini, qui relève évidemment de l’Être suprême, « Dieu » ou, pour mieux dire, l’Être absolu ou l’Être métaphysique.

Quel est donc le problème qu’il fallait résoudre et qui serait, paraît-il, insoluble : on se

heurte alors, en effet, au « mur réputé infranchissable de Planck ». Sans même se demander s’il était nécessaire de le franchir — et ce n’était aucunement nécessaire ! — pour découvrir l’origine de notre Cosmos physique fini. La solution consiste tout simplement à développer le modèle métaphysique mais logique de la géométrie de l’Arithmétique. Ceux qui ont eu l’idée de m’emprunter mon titre et ma thèse (à leur sauce Théorie des ensembles) n’ont pas eu celle de géométriser leur travail. Alors que la géométrie de l’Arithmétique thermodynamique avait résolu le problème — depuis trente-six ans !

« Nul n’entre ici, s’il n’est géomètre », avait fait inscrire Platon au fronton de l’Académie. Il

en va de même pour quiconque veut comprendre l’origine du Cosmos physique fini, qui n’est que nombres et géométrie : la Métaphysique quantique absolue. M’assignant au dernier banc, au fond de la classe — ban… (b a n sans c), censé signifier banni de la vue que j’avais choisi dans le vain espoir d’y passer inaperçu, — à la place du Zéro — l’une des deux extrémités, sans fin ni confins, de l’Arithmétique élémentaire —, le professeur de mathématiques venait, à mon insu comme au sien et à celui de toute la classe, de déterminer le sens de ma vie.

Le sujet et l’objet sont les fondements indissociables

de la syntaxe qui est le ceint axe qui gouverne le Cosmos absolument clos au sein duquel tout tourne

J’avais alors treize ans. « A ma place, celle du Zéro, je rêvais de Métaphysique, les yeux

fixés sur la fenêtre ensoleillée, en quête, dans le ciel bleu, de l’Infini, de l’Absolu ! Bref, d’une Mathématique simple et limpide comme une musique et comme l’infinie clarté du ciel et de tous les faits qui peuvent s’y produire. C’est moi qui ai nommé le point mathématique, de

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volume spatial nul mais de densité et de température infinies, de Robertson et de Walker, Zéro. »

Boris Sirbey, docteur en philosophie pour sa thèse Science et Gnose, observe, dans la

préface qu’il a faite à mon ouvrage (à paraître) Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour : « Ce qui nous entoure, en effet, ce n’est pas de la “matière”, entendue comme principe totalement étranger à la conscience, mais de la pensée. Les quarks, les étoiles, le cerveau humain sont des pensées, et c’est justement pour cela qu’ils sont connaissables. Une telle identité est au-delà — ou en deçà — de toute dichotomie philosophique, y compris celle entre idéalisme et réalisme, ou même entre sujet et objet. Si l’objet était réellement indépendant de nous, cela signifierait que nous sommes incapables de lire en lui l’activité de l’Entendement. Or cela reviendrait ni plus ni moins à dire qu’il est impossible d’avoir sur lui la moindre information, puisque ce qui fait qu’une chose est connaissable, c’est qu’il existe une harmonie préétablie entre sujet et objet. »

Eh oui, le sujet et l’objet sont les éléments fondamentaux et indissociables de la

syntaxe ! Laquelle est le ceint axe qui gouverne le Cosmos physique clos, quoique optiquement « ouvert » à l’infini, au sein duquel tout tourne. Telle est la relation qu’il va falloir expliquer et démontrer.

Serait-il excessif de dire que le Modèle Géométrique de l’Arithmétique

Thermodynamique est donc la révolution de la Logique ? Je compte sur Mohwali Awamar pour répondre à la question et la retirer si nécessaire. On verra ce qu’il en pense à la fin du présent ouvrage. Quelle que soit la peine que ce modèle puisse causer à Aristote et à cet agrégé de physique qui, m’entendant parler de « Relativité absolue », se leva brutalement de sa chaise et quitta, avec ostentation, la salle de l’Institut de géographie où je venais de prendre la parole !

A ce professeur particulièrement émotif, qui, scandalisé par l’idée — certes peu orthodoxe

et guère universitaire — que la Relativité absolue venait de lui causer, lui faisant perdre son sang-froid, au point de le faire quitter la salle, non sans révéler l’intolérance, le totalitarisme et le fascisme fondamentaux qui sont les racines même du prétendu rationalisme, mur dur, pur, sûr et obtus, cette religion de l’objectivité et de la science qui n’est qu’une religion comme les autres, je souhaite soumettre à ce professeur, dis-je, une question. Auparavant, on comprendra sûrement pourquoi M. Combes, mon professeur de mathématiques au Lycée Pasteur, m’avait assigné à la place du Zéro, me plongeant dans la dépression quasiment infinie ! Une combe étant une dépression, le professeur était vraiment bien nommé ! D’autant que sa combe, pourvue d’un s, était plurielle !

« Impressionnante série de syllogismes ! » m’avait dit Louis Pauwels, que j’étais allé

voir, sachant que sa fille regrettée, Marie-Claire, fondatrice et directrice du Figaro Madame, lui avait parlé de moi et de mes syllogismes qui l’avaient frappée. Mais aussi parce que Henri Laborit, m’éconduisant en me raccompagnant aimablement à la porte de son bureau, sans doute pour me consoler de la fin de non-recevoir qu’il m’avait opposée, sauf « si je parvenais à convaincre… Jacques Monod ! », m’avait dit : « C’est Planète ! » La revue que Pauwels avait fondée après le succès du Matin des magiciens publié chez… Gallimard !

J’avais vite compris que ma série de syllogismes avait un pouvoir de fascination. Grâce,

entre autres, à Pierre Trey, que j’avais invité à l’assemblée générale des souscripteurs du Parc Montaigne, à la salle d’Iéna, et qui allait publier dans le journal le Monde, un article de

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deux pleines pages intérieures, avec annonce « sur trois colonnes en une », intitulé « Coup d’Etat au Parc Montaigne » ! A sept ou huit actionnaires-souscripteurs, nous avions empêché l’assemblée générale de se tenir, la Bourse avait dégringolé et la rumeur que Robert de Balkany était en fuite — pour aller où ? à Parly 2 ? — avait couru. Après M. Dubois, syndicaliste, déjà propriétaire d’un appartement du Groupe Balkany, qui avait envoyé une lettre recommandée au président-marquis, dénonçant une manœuvre à propos des principaux actionnaires, j’étais le second à intervenir car je contestais la validité de l’assemblée générale pour la bonne raison qu’il n’y avait qu’un seul pouvoir recto verso pour deux assemblées, l’une ordinaire et l’autre extraordinaire, aux pouvoirs bien différents. A peine avais-je pris la parole que j’étais interrompu par les commis d’architecte que j’avais repérés debout au fond de la salle de cinq cents personnes : « On n’est pas à la Chambre ici ! » Je m’étais alors tourné vers le président-vitrine-fantoche-marquis Geoffroy du Rouret. « Monsieur du Rouret ! Ou bien vous faites taire vos commis d’architectes debout au fond de la salle ou bien je demande la vérification des pouvoirs de tous ceux qui sont ici ! » Silence immédiat ! Aucun d’eux n’avait plus osé moufeter. J’avais alors contesté la validité des deux assemblées aux pouvoirs très différents réunies avec un seul pouvoir recto-verso, alors qu’il en fallait deux bien distincts, comme me l’avait confirmé le conseiller juridique de l’O.T.A.N. J’étais journaliste aux Nouvelles de l’O.T.A.N.

Pierre Trey m’avait ensuite rapporté que, lorsque j’avais interpellé le président-vitrine-

marquis du Rouret, sa voisine avait déclaré à haute voix : « Dire qu’il va falloir vivre avec des voyous pareils ! » Son article, très fidèle, soulignait le courage d’un modeste actionnaire-souscripteur devant affronter la tribune d’une quinzaine d’administrateurs, flanqués de l’architecte et d’un avocat. Je dois préciser qu’un micro était installé en bas de la tribune pour un orateur qui présentait son dos à la salle qui ne pouvait pas le voir, alors que le pupitre des orateurs officiels se trouvait en haut sur le podium à droite face à la salle. La parole m’étant donnée, j’avais saisi le micro en bas de la tribune et, micro sous le bras, monté l’escalier qui était à gauche de la tribune pour gagner le pupitre qui était à l’opposé, à droite. Si bien que les quinze administrateurs avaient dû, l’un après l’autre, se passer le fil du micro par dessus la tête. Symboliquement et réellement, c’était ma façon de leur faire courber la tête et mon geste était autant calculé que délibéré.

Ce qui était inattendu, c’est que, dans son article, Pierre Trey me comparait à… Mirabeau

répondant à un autre marquis, Dreux-Brézé, à la Salle des Menus-Plaisirs, aux Etats-généraux de 1789 — nous n’étions qu’en 1963 ! Pour que les deux scènes, 1789 et 1963, se reproduisent — autre fascination 5 —, il faudra donc attendre le nouveau cycle de l’Eternel retour ! Quant à la petite-bourgeoise voisine de Pierre Trey, elle ne savait pas encore que, si tous les appartements du Parc Montaigne s’étaient finalement bien vendus, c’était grâce aux « voyous » qui avaient pris les choses en mains, mais sûrement pas à elle. Il n’y aurait

5. Henri Laborit m’avait raccompagné à la porte de son bureau, en m’éconduisant, au cours de ma crise de démence du 15 au 17 décembre 1971, me renvoyant à Louis Pauwels. Mais, sept ans plus tard, je lui avais envoyé une longue lettre de huit pages où j’exposais le double maillage du tissu de l’espace-temps du MGAT, qui l’avait frappé. Nous étions devenus amis et il avait accepté d’écrire une préface pour un ouvrage... que je n’ai pas publié.

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jamais eu de révocation de tous les contrats qui nous livraient, malgré nous, à des entreprises du Groupe Balkany, ni construction du club house ni de deuxième piscine conforme au descriptif qui avait été gratté du plan déposé à la mairie, pot aux roses que nous avions découvert. Le Parc Montaigne — cas unique — est la seule résidence dont les comptes avaient été apurés sans autre appel de fonds des souscripteurs.

Au bout de quelque deux heures de débats, nous avions emporté le morceau — une nouvelle

assemblée générale avec notre date, notre ordre du jour et nos représentants au conseil d’administration — en faisant circuler dans les deux allées de la salle de cinq cents places, de très agrandissements photographiques des vides sanitaires, pris une nuit d’orage : les chutes du Niagara ! Miniatures certes mais impressionnantes ! A la sortie de l’assemblée générale, le président-directeur général de la Banque Vernes, qui finançait le Parc Montaigne, M. Frappart, et moi nous étions retrouvés côte à côte. Souriant, il m’avait dit : « Je me suis senti très peuple ce soir ! »

Après avoir publié son article, Pierre Trey m’avait téléphoné mais, sentant que j’étais

bouleversé par la découverte de la monade de Pythagore, souvent jusqu’aux larmes, il m’avait dit de venir le voir au Monde, où il m’avait fait rencontrer l’écrivain Bertrand Poirot-Delpech, journaliste au Monde, lui aussi. A propos de fascination, je ne dois surtout pas oublier — et je ne l’ai pas oublié — Jean Rostand, fils d’Edmond — l’auteur de Cyrano de Bergerac et de l’Aiglon —, célèbre biologiste rationaliste de l’Académie française. Je ne le connaissais pas mais j’avais son numéro de téléphone. Ainsi, un soir, sans me présenter, je lui avais lu, à brûle-pourpoint, au téléphone, vers 22 heures, mes douze pages de syllogismes, qu’il avait écoutées sans broncher, jusqu’au bout, se contentant d’émettre un petit grognement d’approbation après chaque strophe.

A la fin il m’avait dit : « Cher Monsieur, ce que vous me dites là m’a l’air intelligent, vous

devriez soumettre ce texte à quelques personnes, comme le professeur Raymond Ruyer à Nancy ». Lequel venait de publier la Gnose de Princeton. Je lui envoyai mes pages de syllogismes. Le pouvoir de fascination des syllogismes allait de Paris à Ville d’Avray mais pas jusqu’à Nancy. En 1963, le futur TGV, pas encore sorti des limbes de l’encéphale de ses concepteurs, qui n’étaient peut-être même pas nés, n’assurait pas encore la liaison. Le professeur ne me répondit pas. Détenteur de la « vérité absolue », donc religieuse quoique scientifique mais sûrement pas rationnelle, Raymond Ruyer n’avait rien à attendre d’un jeune innocent, voire psychotique qui s’intéressait aux syllogismes et croyait pouvoir s’en servir pour valider la monade de Pythagore !

Bâtir le modèle de géométrique de l’Arithmétique

thermodynamique m’avait appris à penser balayant mes convictions religieuses

puis mes convictions scientifiques qui les avaient remplacées

Mais que je fusse alors en pleine crise de psychose, il ne le savait pas non plus ; et je ne l’ai

été que trois jours, à croire que… la fin du Monde était venue. Grâce à l’intelligence de ma future femme, Gigy, qui, voyant que j’étais en proie à une crise de folie, s’était bien gardée de me contrarier, même si je lui faisais faire les valises à 5 heures du matin pour aller vérifier, dans un kiosque des Champs-Elysées, qui ouvrait à l’aube, que j’avais gagné le gros lot de la loterie nationale ! Ce qui ne s’est pas produit ! « Dieu merci » puisque c’était le premier

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démenti infligé à ma démence, ce qui allait me permettre d’en venir à bout — j’ai raconté ça dans le Grand Rebond ou l’Eternel Retour. En outre, mon ami, partenaire au tennis et ancien voisin du Parc Montaigne, le Dr Michel Barbier, que j’avais appelé, avant d’aller voir Louis Pauwels, avait compris que j’étais en danger, dans un état délirant, et il avait aussitôt appelé Gigy, pour la mettre en garde. Reste que, quant à moi, je n’avais plus qu’une « religion », celle du doute !

C’est le fait de bâtir le Modèle Géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique qui

m’avait appris à penser. Grâce, je dois le dire, à toutes les objections — il me fallait bien les résoudre — que me présentait, presque chaque soir, un ancien camarade de guerre, Michel, esprit d’une rigueur logique d’expert-comptable mais néanmoins ouvert, à qui je lisais mon travail de la journée ! C’est avec lui que j’avais fait à Saint-Maixent, l’Ecole des officiers de réserve. Après avoir échoué au peloton des sous-officiers au Camp Péhau, près de Philippeville, en Algérie. Mon modèle, le MGAT (sigle), avait balayé toutes mes anciennes convictions religieuses aussi bien que mes convictions matérialistes ou scientifiques qui les avaient remplacées. Je ne pouvais désormais balayer un doute qu’en présence d’une évidence aussi indiscutable que la découverte du point mathématique de volume spatial nul mais de densité et de température infinies de Robertson et de Walker — qu’aussitôt j’avais baptisé Zéro — parce que c’était le complément logique indiscutable de l’Arithmétique !

J’avais l’Infini vide ! Manquait son contraire : le Zéro plein ! Voici que l’Inconscient collectif venait de me le fournir par la synchronicité d’une coïncidence du hasard qui était bien, sans aucun doute possible, la née cécité ! Edgar Morin avait souligné, dans son ouvrage, Une année Sisyphe, la façon dont j’orthographiais la nécessité ! Le fait de naître aveugle, donc inconscient… Presque chaque soir — ou, plus souvent, le matin, à l’aube — je m’endormais avec des problèmes quasiment insolubles. Souvent au réveil, j’avais la solution ! Ce dialogue avec l’inconscient collectif était devenu presque ma seule source d’ « inspiration » !

Ainsi, au tout début de l’année 1972, depuis une semaine, je ramais comme un galérien

romain, tel Ben Hur, sur un casse-tête chinois, incapable d’en trouver la solution. Je cherchais à comprendre la structure des cristaux qui devaient constituer l’Anti-univers. Je n’en avais pas la moindre idée et je me sentais proche de sombrer dans la psychose. Vers midi et demi arrive Gigy, ma future femme, qui revenait de l’école où elle était institutrice. Elle pose triomphalement sur mon bureau un calendrier de 1972 en carton qui avait la forme d’un cristal hexagonal à quatorze faces. Sur les douze faces latérales se trouvaient imprimés les douze mois de l’année ! Je savais que ces cristaux devaient pouvoir se contracter et se dilater. Gigy me montre alors, en pressant les deux faces hexagonales du calendrier, celle du dessus et celle du dessous, que celui-ci pouvait se contracter et se dilater parce qu’un élastique invisible collé à l’intérieur le permettait ! Elle avait résolu la structure des cristaux de l’Anti-univers que je désespérais de trouver ! J’ai conservé ce calendrier et j’en ai même fabriqué trois ou quatre autres pour vérifier que les structures s’emboitaient sans boîter.

Voici donc la question que je voulais poser à l’agrégé de physique, en espérant qu’il ne se

désagrégera pas : « Si notre Cosmos physique n’est constitué que de variables, à l’exclusion formelle de toute constante, de tout invariant, tout y varie, faut-il en conclure qu’il ne contient aucune constante, aucun invariant ? » A priori, les grands émotifs — notamment ceux qui sont victimes d’une foi religieuse, c’est-à-dire psychopathologique, comme une religion, athéisme scientifique compris, c’est la religion du matérialisme —, incapables de toute

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réflexion, dans l’univers clos de leurs certitudes, vont répondre spontanément : « Oui, il ne contient aucun invariant ! » C’est, en effet, dans l’énoncé du problème.

Certes, mais, à la réflexion, tout, absolument tout varie, dans le charivari absolu, dans ce

Cosmos, qui ne contient ni ne charrie aucune constante, hormis celle qui est absente de l’énoncé. Eh oui, tout y varie et, de ce seul fait, il comporte bien une constante : la variabilité (donc la relativité) des variables y est absolue ! Relativité bel et bien absolue ! Il était dès lors évident, à mes yeux, que au commencement était le Verbe. Verbe infini, donc absolu parce que le point de départ de ma recherche était l’Infini vide, puisque je voulais « tout comprendre » et que, grâce à Jean Charon, j’avais mis la main sur le point mathématique de volume spatial nul mais de densité et de température infinies, contraire absolu de l’Infini, que j’avais aussitôt baptisé Zéro !

Jean Charon m’avait cependant objecté : « Relativité absolue, contradictio in adjecto !

(contradiction dans l’adjectif), aucun scientifique ne vous lira. Vous vous condamnez à rester enfermé dans votre tour d’ivoire ». A propos de la « Relativité complexe » de Jean Charon, Bruno Duval disait qu’elle faisait un complexe face à la Relativité absolue.

C’est la catastrophe de la grande faille du Rift,

à l’est de l’Afrique, qui a permis le développement pharamineux

de l’intelligence humaine

Le système de description logique du Monde est, par conséquent, entièrement relatif à la réalité du Cosmos physique fini selon Wittgenstein. Lequel, obéissant à l’interdit de Kant, exclut tout ce qui ressortit à la métaphysique, puisque aucune proposition métaphysique ne pourra — en principe — être directement comparée à la réalité physique et, par conséquent, être validée ou invalidée. « Nous nous faisons des images des faits » constate-t-il. « La représentation des faits est essentielle car c’est d’elle que dépend la vérité.

L’image d’un fait est vraie quand le fait et l’image ont la même forme logique, c’est-à-dire

quand les éléments de l’image correspondent aux objets et que la relation entre éléments traduit la corrélation des objets dans l’état de choses. » La pensée permet de se représenter « l’image logique des faits ». Pensée, représentation et logique sont donc intimement liées. La pensée s’exprime par le langage. Sans le langage, il n’y aurait pas de pensée complexe ni même simple comme, par exemple, le langage élémentaire de trente « mots » ou signes (grognements) des gorilles. Mais on a appris aux primates Bonobos, les seuls « singes » à avoir adopté la station et la marche debout, à utiliser des… verbes au moyen d’un clavier d'images ! Exemple : « Prends une casserole, va dans la cuisine, à l’évier, ouvre le robinet et remplis la casserole d’eau » ! Ils s’exécutent aussitôt ! La station debout adoptée par des primates fut essentielle, décisive. Il convient de rappeler aussi — sagesse remarquable — que les Bonobos ont vite pris l’habitude de régler leurs conflits en faisant l’amour.

C’est ce basculement de primates sur leurs deux mains postérieures qui fut décisif pour

l’évolution humaine — il faut le souligner. L’habitude de la station verticale devait vite transformer leurs deux mains postérieures en pieds parce que c’était pour eux une question de vie ou de mort : ils devaient repérer les prédateurs aussi bien que les proies. C’est ce qui a permis de développer l’encéphale humain constitué de trois cerveaux superposés : le

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paléocéphale ou rhinencéphale, au-dessus le système limbique ou « mésocéphale » qui l’enveloppe, enfin les deux hémisphères du néocortex qui couronnent l’édifice, comme une couronne royale ou impériale. C’est là l’origine des couronnes royales et impériales des souverains. L’encéphale est donc, très précisément, la miniature intériorisée dans le crâne des Australanthropes de la structure même du Cosmos, constituée de l’Univers, de l’Anti-univers et du Tiers-univers qui, comme le néocortex, est double, incident et réfléchi (schémas 3, p. 16 et 4, p. 24). C’est bien la catastrophe de la grande faille du Rift qui a permis le développement pharamineux de l’intelligence humaine.

La première évolution de l’homo erectus, dès son apparition — avec notamment les

Australanthropes —, a été de développer son cerveau. C’est, en effet, parce qu’il a cessé d’être une bête, en basculant de 90°, de l’horizontale à la verticale, sur deux pieds, que l’homme a pu déverrouiller le verrou frontal de son crâne très euclidien ou rectangulaire qui bloquait le développement de sa boîte crânienne. Du même coup, sa face s’est aplatie en coulant vers le bas, tandis que sa calotte crânienne s’arrondissait, en expansion, par l’arrière. C’est ce qui a permis aux masses des deux hémisphères de son néocortex de s’y lover en spirales, en même temps que sa face, cessant d’être un groin, s’affinait et que ses mains, libérées des servitudes de la locomotion, devenaient comme une projection extérieure du cerveau — on les appelle le « cerveau périphérique ». L’animal ou la bête — d’où vient le mot bêtise, synonyme de faible intelligence, sauf à Cambrai — ayant basculé sur deux pieds, c’est-à-dire sur les symboles de la stupidité, le lieu géométrique de la pesanteur de toute son ossature, donc de son articulation, se trouvait radicalement modifié : soudain la bêtise était cambrée.

C’est donc par la pensée que l’on appréhende la forme logique du Monde. Le rôle

essentiel du langage est d’être le mode même de la représentation. Pour décrire le Monde, il suffit alors de comparer les propositions qui le décrivent à la réalité, ce qui permet de distinguer celles qui sont vraies de celles qui sont fausses. Wittgenstein exclut donc tout ce qui ressortit à la métaphysique, puisque aucune proposition métaphysique ne pourra — en principe — être directement comparée à la réalité physique et, par conséquent, être validée ou invalidée en tant que vérité.

Si donc un mythe absolu comme le Zéro

peut nous rendre malades en nous conduisant à la « Santé », au risque de la perdre, c’est qu’il existe un lien indissociable

et même filial entre la Métaphysique et la Physique

Stephen Hawking, quant à lui, en conclut que la philosophie n’a donc pas de sens. Oubliant que la démonstration s’applique également aux propositions mathématiques des cosmologistes, il déclare que seuls les physiciens, par compétence autoproclamée, peuvent expliquer le Monde quand ils ne peuvent rien faire d’autre que le décrire partiellement, sans y comprendre grand-chose. Pire encore, sans y rien comprendre quant à son origine qui est nécessairement métaphysique ! Ceci en utilisant la Mathématique toujours plus complexe, qu’un nombre toujours plus restreint [« une poignée » : restriction très excessive], de mathématiciens peut comprendre ! Parlons donc de l’espace logique et des objets simples qui le constituent. Non seulement de l’espace physique mais aussi de l’espace métaphysique. Posons donc en préambule l’axiome qu’il y a une nécessaire relation logique entre la physique et la métaphysique. Je m’explique.

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Si donc un mythe absolu comme le Zéro — absolu métaphysique — un mythe que

personne — pas même un décoré de la Médaille Fields ou un professeur de mathématiques au Collège de France — n’a jamais vu, peut nous rendre malades en nous conduisant à « la Santé », cela signifie que le mythe, même s’il n’a pas d’existence physique, existe bel et bien… Eh oui, il existe en tant qu’idée, c’est-à-dire abstraction, comme les essences de Platon, l’Idée pure de Hegel, ou le Moi et le Non-moi de Fichte, dans le Cosmos physique fini. Il y a donc, qu’on le veuille ou non, un lien étroit, intime, indissociable, fondamental et bel et bien filial entre la métaphysique — ou la mythologie — et notre Cosmos physique fini. Ce que je dis là vaut aussi, bien entendu, pour l’ensemble infini des nombres entiers qui s’étendent entre le Zéro et l’Infini. Personne n’a jamais vu un 1, ni un 2, ni un 3, ni un 4, ni un 0 ni l’∞. L’ensemble des nombres entiers et leurs opérations constituant l’Arithmétique, l’Arithmétique est donc un mythe — comme d’ailleurs l’ensemble des mathématiques. L’Arithmétique est même, à la différence des mathématiques complexes, la Mythologie donc la Métaphysique absolue 6 .

Pourquoi cette relation entre la physique et la métaphysique est-elle nécessaire ? Parce que

les logiciens nous enseignent qu’un système logique ne peut pas comprendre plus de dimensions qu’il n’en comporte lui-même. Un ver de terre qui n’aurait que deux dimensions, longueur et largeur, mais sans aucune épaisseur — hypothèse d’école irréalisable, bien entendu — ne pourrait pas comprendre, ni même concevoir la troisième dimension, à savoir le concept même d’épaisseur ou de hauteur. Pour la simple mais évidente raison qu’il ne comporterait pas lui-même cette troisième dimension !

Absolument cristallisé, l’Anti-univers

est le miroir hyperglaciaire absolu dans lequel le Cosmos physique fini se réfléchit

à l’infini optique, donc métaphysique

Ce que je dis là vaut aussi, bien entendu, pour l’ensemble infini des nombres entiers qui s’étendent entre le Zéro et l’Infini. Personne n’a jamais vu un 1, ni un 2, ni un 3, ni un 4, ni un 0 ni l’∞. L’ensemble des nombres entiers et leurs opérations constituant l’Arithmétique, l’Arithmétique est donc un mythe — comme d’ailleurs l’ensemble des mathématiques. L’Arithmétique est même, à la différence des mathématiques complexes, la Mythologie donc la Métaphysique absolue 7. Or notre Cosmos physique est actuellement fini. Certes ! Mais — et c’est là l’essentiel qu’il faut souligner et retenir — il est aussi optiquement infini (dans le miroir de l’Anti-univers). Il n’en reste donc pas moins que ce Cosmos

6. Le paradoxe de Zénon n’est pas sophiste, puisqu’il n’établit pas l’identité de contraires. Il met cependant, en évidence, la contradiction qu’il y a à appliquer la Logique de l’Infini à un système logique fini. Et surtout il démontre la relativité absolue de la physique à la métaphysique — le lien qui existe nécessairement entre la métaphysique et la physique qui en procède.

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physique, tout fini qu’il est, est bel et bien optiquement infini dans les parois cristallines de l’Anti-univers qui le réfléchissent à l’infini ! Aurions-nous découvert, grâce au calendrier en carton de l’année 1972, déposé sur mon bureau par Gigy, la solution du paradoxe du menteur, que le Groupe Systema se proposait de résoudre ?

Notre Cosmos physique, actuellement fini mais optiquement infini (dans le miroir de

l’Anti-univers), est bel et bien un système logique puisque la Mathématique complexe peut le décrire, en partie. Grâce, notamment, aux équations de la première Mme Einstein (calcul matriciel, calcul tensoriel et fonctions d’ondes) qui permettent de le décrire partiellement sinon en totalité. Car, si Einstein avait des idées, empruntées à Poincaré et à Lorentz, en se gardant bien de les citer, il n’a jamais obtenu son doctorat de physique, à Polytechnique (Zürich) ! Loin de pavoiser, son père, pavillon en berne, avait tout de même fini par lui trouver une place comme garçon de bureau au Bureau des brevets de Berne ! C’est donc sa femme qui mettait ses idées en équations. Mais n’oublions pas que l’Arithmétique et sa syntaxe sont non seulement le fondement de la Logique et de l’ensemble des instruments mathématiques mais encore qu’elles relèvent de la mythologie et qu’elles sont donc de la métaphysique pure.

Absolument cristallisé, l’Anti-univers

est le miroir hyperglaciaire absolu dans lequel le Cosmos physique fini se réfléchit

à l’infini optique, donc métaphysique

Mieux, l’Arithmétique élémentaire et la Logique sont la Métaphysique absolue. Elles n’ont aucune existence physique finie. Un système logique fini, comme notre Monde, ne peut donc pas comprendre des “ dimensions ” infinies comme, par exemple, le Zéro et l’Infini, l’Absolu, qui sont, du point de vue d’un système logique fini, des antidimensions ou des non-dimensions — incommensurables qui relèvent de la mythologie —, donc de la métaphysique. Or le Zéro et l’Infini existent bel et bien, en tant que concepts, dans notre Cosmos physique fini, ce qui, théoriquement, est logiquement impossible : ils ne devraient pas y être ! Comment, diable, peuvent-ils s’y trouver ? S’ils y sont, avec l’ensemble infini des nombres, c’est qu’il y a nécessairement une relation logique entre la physique et la métaphysique.

Eh oui, c’est le miroir des cristaux de l’Anti-univers ! Lequel est le moyen absolu de

réflexion infinie. Car, tout finis qu’ils sont, les cristaux de l’Anti-univers réfléchissent bel et bien le Cosmos physique fini à… l’infini optique ! Il suffisait d’y penser !

Mieux vaut donc ne pas prendre à la lettre le concert dithyrambique de journalistes soi-

disant scientifiques qui vivent des livres qu’ils écrivent sur « le génie de la physique contemporaine » ! Le génie était, en effet, un demeuré, incapable de parler avant l’âge de cinq ans, puis un cancre, chassé de toutes les écoles, sans exception, où on l’avait placé, jusqu’en Suisse, pour le restant de sa vie. Mais il bénéficiait de la protection de Max Planck, qui lui avait permis de publier son article sur l’effet photo-électrique — qui intéressait directement Planck — parce qu’il associait les quanta (quantum d’énergie) de Planck et les photons (particules de lumière) d’Einstein — dans la prestigieuse revue scientifique allemande Annalen der Physik, alors que le manuscrit de Poincaré somnolait depuis un moment déjà au comité de lecture d’une obscure revue italienne qui ne l’avait pas encore publié ! Il ne fut publié qu’après l’article d’Einstein sans qu’on puisse expliquer ce retard !

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Cependant les idées de Poincaré et de Lorentz étaient connues. Einstein ne pouvait pas les

ignorer. Reste qu’après son divorce, son ex-femme, brillante mathématicienne, n’était plus là pour formaliser ses idées en équations ! Ce qui n’empêche qu’après ce divorce, grâce aux équations de son ex-épouse et aux emprunts faits à Poincaré et à Lorentz, sans même les citer, il… ou plutôt sa femme avait bel et bien créé une mathématique nouvelle que les cosmologistes devaient apprendre, sous peine de devoir se taire ! Dans un film américain, tourné à Princeton, où Einstein est mort, le 18 avril 1955, un professeur avait conservé le cerveau d’Einstein dans un bocal. Voici qu’il reçoit un visiteur, curieux de voir le cerveau du génie de la physique contemporaine. Visiteur qui parvient même à convaincre le conservateur de lui découper une tranche d’un centimètre d’épaisseur du cerveau d’Einstein qu’il emporte dans sa serviette. Etait-ce pour en faire son dîner ? Auquel cas ce visiteur aurait obéi à une coutume africaine selon laquelle manger une partie du corps d’un adversaire particulièrement courageux, brave et valeureux permettait de s’approprier ses vertus !

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L’apparition du ruban de Möbius ou de l’ondulatoire continu :

c’est-à-dire de l’esprit ceint et retors qui est le modèle du cerveau

Schéma 4 (p. 24)

Le Cosmos est bien un métier à tisser. Le corpusculaire discontinu, vidéons et

antividéons, en est le fil de chaîne. L’ondulatoire continu, ondes incidentes et ondes

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réfléchies, sont bien le fil de trame. L’ensemble va permettre de tisser tous les objets du Cosmos, des micro-ondes électromagnétiques aux galaxies, en passant par les particules, les

molécules, les cellules et l’homme. Ce n’est sans doute pas par hasard que je suis né à la Folie Godebert, dans la maison d’un tisserand, M. Paindavoine, qui nous fascinait, l’un de mes

frères et moi, parce qu’à la suite d’un accident de chasse, il avait un œil de verre ! Modèle du cerveau humain, le cerveau cosmique est l’esprit ceint dans le Monde et dans le cerveau

humain. Sauf, bien sûr, chez Jacques Monod et Jean-Pierre Changeux, « hommes neuronaux » qui n’ont — je cite — « rien à faire de l’Esprit ».

0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0 La protection d’Einstein par Max Planck n’était pas gratuite quoi qu’elle n’allât pas

jusqu’à dévorer son cerveau. Planck s’était contenté de lui emprunter ses photons, parce qu’il en avait besoin sans même les dévorer. Rappelons, à ce propos, qu’un journaliste félicitait Max Planck, à la fin de sa vie, d’avoir convaincu tous ses adversaires ! « Mais, lui rétorque le père de la physique quantique, je n’en ai convaincu aucun ! » « Mais plus aucun d’eux ne s’oppose à votre théorie ! » « Parbleu ! répond Max Planck, ils sont tous morts ! » Les cimetières sont donc au moins autant utiles aux progrès de la science que l’opposition des vivants…

N’oublions pas non plus que l’Arithmétique et sa syntaxe sont non seulement le

fondement de la Logique et de l’ensemble des instruments mathématiques mais encore qu’elles sont de la métaphysique pure. Mieux, l’Arithmétique élémentaire et la Logique sont la Métaphysique absolue. Elles n’ont aucune existence physique finie. Un système logique fini, comme notre Monde, ne peut donc pas comprendre des “ dimensions ” infinies comme, par exemple, le Zéro et l’Infini, l’Absolu, qui sont, du point de vue d’un système logique fini, des antidimensions — incommensurables —, bref de la métaphysique. Or le Zéro et l’Infini existent bel et bien, en tant que concepts, dans notre Cosmos physique fini, ce qui, théoriquement, est logiquement impossible : ils ne devraient pas y être ! Einstein avait, comme l’ensemble des cosmologistes, exclu la Métaphysique ! Non sans conclure qu’ « il était incompréhensible que les mathématiques pussent décrire le Cosmos ». Cela le dépassait, en effet, faute d’utiliser la dialectique et de comprendre le rôle du miroir, mieux que la Castafiore et ses bijoux. Alors comment, diable, les concepts du Zéro et de l’Infini, peuvent-ils se trouver dans notre Monde ? S’ils y sont, avec l’ensemble infini des nombres, c’est qu’il y a bien une relation logique entre la physique et la métaphysique.

Revenons à la genèse métaphysique absolue du Cosmos physique fini, à partir du couple

Infini vide et Zéro plein, qui a été validé par le Professeur Robert Vallée, ancien maître de conférences en mathématiques à l’Ecole Polytechnique (Paris). Le Zéro plein — volume spatial nul mais densité et température infinies : c’est l’énergie infinie sous pression infinie dans un non-espace ! Le Zéro plein ne peut donc que se vider instantanément, à vitesse infinie, en l’Infini vide — volume spatial infini mais densité et température zéro, donc infiniment glaciaire ! Donc cristallisation absolue (schéma 2, p. 14 et 3, p. 16) ! L’inertie infinie de l’Infini vide, principe matriciel absolu — modèle métaphysique même du Néant et de la Mère éternelle qui s’est incarnée dans l’Anti-univers physique cristallisé en miroir hyperglaciaire. Ce faisant, elle freine instantanément la vitesse infinie du Zéro — modèle métaphysique même du Père éternel et du Fils qui se sont incarnés dans l’Univers physique hyperchaud des Enfers. Par conséquent, le Zéro et l’Infini se finissent instantanément. Observons alors que le coup de frein absolu que l’Infini vide

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néantiel, modèle de la Mère éternelle et du Néant, incarnés en l’Anti-univers, impose à l’ultime coup de reins du Père éternel (le Zéro), est si absolument instantané que notre Cosmos physique aussitôt en naît en ciel et que c’est le Fils incarné en l’Univers phallique qui le transmettra aux humains dans le frein même de leur verge…

Reste que l’infinité des points mathématiques s’agglomèrent en deux nombres infinis moins

un (∞ - 1) de corpuscules physiques (vidéons décondensés de l’Anti-univers et antividéon condensé de l’Univers) qui reconstituent l’Arithmétique, sous forme physique finie, en Cosmos physique fini. L’Univers central phallique (point rouge au centre) — qui est le principe phallique géométrique du Père éternel et de son Fils qui sont désormais incarnés dans la physique cosmique. Laquelle, à ce stade de la création, est quasiment métaphysique. L’Univers central phallique entre donc en expansion et s’inverse en l’Anti-univers périphérique matriciel (sphère bleue des vidéons de la périphérie).

Miroir infini à facettes hexagonales qui s’arrondissent en une sphère qui se gonfle, à

mesure même de son expansion, l’Anti-univers, tout fini qu’il est, est le mode absolu de réflexion infinie ! Forcément le Cosmos physique fini qu’il contient et contiendra — en fait et en puissance en lui-même — se réfléchit et se réfléchira dans ses parois à l’infini optique ! On voit au schéma 4 (voir p. 24) comment les rayons linéaires des antividéons incidents (rouges) et les rayons linéaires des vidéons réfléchis (bleus) superstructurent la mécanique quantique du corpusculaire discontinu en mécanique ondulatoire continue des ondes hélicoïdales — précurseur des futures ondes électromagnétiques. Le Cosmos a donc bien un tissu à deux maillages — corpusculaire discontinu et ondulatoire continu — et la cosmogénèse du modèle non seulement possède bien la nature quantique et la nature relativiste, mais encore et surtout elle démontre que la mécanique ondulatoire n’est qu’une superstructure de la mécanique quantique.

L’Anti-univers périphérique est le principe matriciel et le modèle géométrique de la

Mère de cristal dont les eaux se versent en déluge sur l’Univers comme pour éteindre le feu des Enfers. Ceci afin de permettre la naissance du Fils sous forme de l’Univers central focal phallique — tandis que l’Anti-univers périphérique, optique matricielle, se condense en l’Univers. Remarquons que la délivrance du Fils se produit avec le versement des eaux dans le modèle tout comme dans la réalité physique humaine et animale. Le Cosmos est alors l’objet d’un mouvement de marée d’amplitude décroissante, parce que les antividéons, qui se décondensent et les vidéons qui se condensent se freinent (schéma 3, p. 16). La vitesse de la marée diminue et les forces cosmiques, qui sont condensées, ne peuvent plus passer dans le sens radial (sens du rayon) du Cosmos. Lequel est encore corpusculaire discontinu et quantique.

Il est clair, au schéma 3 (p. 16), que les forces qui ne peuvent plus passer dans le sens radial

(sens du rayon) du Cosmos prennent la tangente et s’inversent dans le sens antiradial. Ceci entraîne l’Univers focal phallique central et l’Anti-univers optique (cristallisé) matriciel périphérique dans deux mouvements de rotation en sens inverses l’un de l’autre. Les rayons linéaires incidents des antividéons qui se décondensent et les rayons linéaires réfléchis des vidéons qui se condensent sont donc entraînés dans deux rotations hélicoïdales inverses (schéma 4, p. 24 et 4/2, p. 27).

Le Cosmos physique fini qui était de nature quantique, exclusivement discontinu et

corpusculaire, va superstructurer son maillage corpusculaire discontinu en ondulatoire continu, de nature relativiste. Mieux, la dialectique constitue la Sophistique absolue. Le

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Modèle géométrique de l’Arithmétique thermodynamique, fusionnant le couple des contraires absolus, le Zéro et l’Infini, est bien, en effet, le modèle absolu de la logique sophiste. Ce modèle démontre que la logique absolue — la Sophistique — est le fondement de toutes les logiques physiques finies, notamment celle d’Aristote qui sépare les contraires et exclut toute synthèse, et celles des contradictions croisées, simples dans le Tao, doubles chez Raymond Abellio, et celle des structuralistes (dont le pape fut feu Claude Lévi-Strauss).

Ce modèle est donc bien la révolution de la Logique. C’est cette relation, ne l’oublions

pas, qu’il s’agit de montrer, d’expliquer et de démontrer. Il n’est pas nécessaire de sortir de Polytechnique pour comprendre la cosmogénèse. On peut y baigner comme un dauphin en mer en n’utilisant rien que l’Arithmétique élémentaire : le plus absolument simple des langages. Laquelle possède un énorme avantage sur la Mathématique complexe (calculs tensoriel et matriciel et fonctions d’ondes utilisés par les deux Relativités) : elle intègre la dialectique. Laquelle est absente de la Mathématique complexe des équations d’Einstein ! Ou plus exactement de Madame Einstein, la première, mathématicienne émérite.

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L’apparition du ruban de Möbius ou de l’ondulatoire continu

c’est-à-dire de l’esprit ceint et retors qui est le modèle même du cerveau humain

Schéma 4/2 (complet) (p. 27)

Ce schéma 4/2 est le même que le schéma 4 mais il est plus complet. En outre, le schéma 4, qui ne vise qu’à montrer comment le corpusculaire discontinu se superstructure en ondulatoire

continu (les sabliers) comporte un nombre inexact d’ondes et de sabliers. Le schéma 4/2 comporte le nombre exact d’ondes et de sabliers : 32 faisceaux d’ondes

incidentes et 32 faisceaux d’ondes réfléchies.

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Agacé par la capacité de modélisation du modèle géométrique de l’Arithmétique

Jean-Pierre Luminet me dit : « Faites des prédictions on verra bien si le télescope spatial les valide ou non ! »

Lorsque, au début des années 80, je lui exposai mon modèle de la Relativité absolue,

qui est une cosmogénèse, Jean-Pierre Luminet, agacé, irrité même par la capacité logique de modélisation de mon modèle, finit par me dire : « Oui, avec la dialectique, c’est beaucoup plus souple ! On peut tout intégrer ! Vous n’avez qu’à faire des prédictions, on verra bien si le télescope spatial les valide. Mais, de toute façon, ce n’est pas ainsi qu’on fait une cosmologie ! » Il avait d’autant plus raison que mon modèle n’est pas ni n’a jamais été une cosmologie… C’est une cosmogénèse ! Comme me l’avait fait remarquer, en m’apprenant la différence, le Pr Robert Vallée, à la fin des années 70.

En outre, le télescope spatial, en dépit des lunettes qu’il a fallu lui mettre — non pas

vraiment au prix de la deuxième paire : 1 euro ! mais au prix d’un nouveau voyage spatial !— sera incapable de vérifier toute prédiction. Il faudra attendre la mise en service des gigantesques télescopes terrestres, capables d’atteindre le miroir de l’Anti-univers. Quant aux prédictions, mon modèle en faisait une : à la fin de l’expansion de l’Univers et de l’implosion des galaxies… le Big Bang (c’est-à-dire « la mer de cristal et de feu » de l’Apocalypse de Jean), on verrait, dans le miroir de l’Anti-univers des images virtuelles des galaxies en contraction se précipitant sur les galaxies en expansion.

Quant aux cosmologies, les élèves de Jean-Pierre Luminet à Meudon disaient : « Ce ne sont

que des maths ! » rejoignant ce que m’en disait le polytechnicien Raymond Abellio, défunt auteur de La Structure Absolue (Gallimard, Idées). Alors, à l’évidence, au commencement était le Verbe. Verbe infini, donc absolu. Le système de description logique du Monde est, par conséquent, entièrement relatif à la réalité du Cosmos physique fini. Wittgenstein exclut donc, en accord avec l’interdit de Kant, tout ce qui ressortit à la métaphysique, puisque aucune proposition métaphysique ne pourra — en principe — être directement comparée à la réalité physique pour être validée ou invalidée.

Deux choses lui échappent alors. La première est que la Logique et la Mathématique ne sont que de la Métaphysique.

Elles n’ont, l’une et l’autre, aucune réalité physique qui soit observable par l’homme. Il est impossible d’observer et de découvrir, avec des moyens humains, où que ce soit dans le Cosmos physique fini, une structure dont on puisse dire qu’elle est la Logique et qu’elle est la Mathématique. A la seule exception, bien sûr, de l’Arithmétique qui est de la… Métaphysique — et non pas une structure physique.

De ce seul fait, le langage même qui décrit le Cosmos est, paradoxalement, mythologique,

c’est de la pure métaphysique. Récusant la Métaphysique, Wittgenstein récuse alors le moyen même de description logique du Cosmos. Il illustre le paradoxe du menteur d’Eubulide : « Ulysse, qui est crétois, dit : “ Tous les Crétois sont des menteurs. ” » Dit-il vrai ? Dit-il faux ? C’est ici qu’il faut rappeler que le Groupe Systema fut fondé par Théo Moulin, polytechnicien, et des normaliens comme feu Claude Vallet et Hervé Le Guyader, et d’autres, pour résoudre le

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paradoxe du menteur. L’ont-ils résolu ? Si l’on veut bien admettre — comme on va y être contraint par mon modèle — que la solution est la Sophistique, ils ne l’ont pas résolu. Mais la fréquentation du groupe me permit de faire de précieuses connaissances.

Quoique amateur de Bollinger (je suis né à Reims, baptisé au champagne à la Folie

Godebert place Cérès-Aristide-Briant) je dois avouer que j’étais le clochard de la bande : n’y logeait que du beau linge ! A savoir le Pr Robert Vallée, ancien maître de conférences en mathématiques à l’Ecole polytechnique (Paris), fondateur et directeur général du Cercle d’études systémiques et cybernétiques, dont le président fut Louis de Broglie — prix Nobel pour avoir résolu le conflit entre les partisans de la lumière corpusculaire comme Newton et ceux de la lumière ondulatoire, comme Leibniz, Huyghens, Fresnel, Malus, en démontrant que toute particule était véhiculée par une onde — Robert Vallée est toujours président de la World Organization of Systems and Cybernetics (Organisation mondiale de Systémique et de Cybernétique) —, Jean-Pierre Luminet, spécialiste des trous noirs, auteur de L’Univers chiffonné, reconnu par Stephen Hawking lui-même, Laurent Notale, Jean d’Yvoire, qui avait un sens aigu de la dialectique, opposant aux trous noirs de Luminet les « troublants trous blancs » (trouvaille de Frédéric Pascal) dans le journal Don Quichotte que j’avais fondé — couverture en noir et blanc — : « Troublant le Trou noir » affichée sur la porte du bureau d’un membre de l’Observatoire de Meudon, le jour où je rendis visite à Jean-Pierre Luminet — feu François Chauvet, qui avait tenté de mettre mon modèle en équations, mais qui avait dû vite y renoncer, constatant que cette idée était absurde, la logique thermodynamique des schémas s’imposant sans besoin d’aucune autre démonstration — et bien d’autres.

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Les deux maillages du tissu de l’espace-temps et les photons jumelés d’Aspect, Dalibard et Roger à Orsay

et de Nicolas Gisin et de son équipe au CERN de Genève

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Schéma 30 (p. 29) 0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0 L’un des membres du groupe, X., avait toujours, dans sa serviette, un ruban de Möbius. Un

jour, dans le métro, il y avait presse, il dut s’asseoir dessus. En arrivant à Massy, il ouvre sa serviette et, stupéfaction, le ruban était aplati en hexagone, ce qui leur ouvrit de fabuleuses perspectives dans le domaine des cristaux ! Si bien qu’un collègue émerveillé en conclut : « Il ne faut jamais négliger l’apport aléatoire, voire accidentel, fait à la science par les parties les moins nobles de notre individu. En une seconde avec son cul, X. a trouvé plus qu’en dix ans avec sa tête ! »

Cristallisé en miroir hyperglaciaire, l’Anti-univers est le mode de réflexion absolue du

Cosmos physique fini à l’infini optique métaphysique. Si Ulysse dit vrai, tous les Crétois sont des menteurs, donc Ulysse, qui est crétois, ment.

Mais, si Ulysse, qui est crétois, ment, tous les Crétois ne sont pas des menteurs. Donc Ulysse, qui est crétois, dit vrai. Mais, si Ulysse, qui est crétois, dit vrai, tous les Crétois sont des menteurs. Donc, Ulysse, qui est crétois, ment. Donc tous les Crétois ne sont pas des menteurs, etc. Il devient impossible, conformément à la logique sophiste, de distinguer les contraires. Ce paradoxe est donc sophiste, donc quantique, comme nombre de paradoxes : il démontre l’impossibilité de distinguer le vrai du faux, puisque, à l’évidence, Ulysse dit simultanément vrai et faux. De la même manière que le chat « très quantique » d’Erwin Schrödinger est simultanément mort et vivant, aussi longtemps qu’un observateur physique fini n’a pas ouvert la porte du Laboratoire de physique finie. Ouvrant cette porte, conformément à l’expérience imaginée par Erwin Schrödinger, il provoque la chute d’une capsule de cyanure dans un bain d’acide sous la chaise du chat qui meurt instantanément, cessant d’être simultanément vivant et mort !

Tout comme le Zéro — l’Être — est simultanément l’Infini — le Néant —, aussi longtemps

qu’on n’a pas ouvert les portes des vases communicants des deux Infinis, qui ne font qu’un, et du Fini qui sépare les contraires pour franchir le seuil du Cosmos arithmétique métaphysique infini et du Cosmos physique fini. Tant que ce seuil n’est pas franchi, impossible de savoir si Ulysse dit vrai ou faux ! Que fait donc Wittgenstein ? Il récuse la Métaphysique en tant que moyen de décrire le Cosmos lors même qu’il n’utilise que le langage logique, donc la Métaphysique (puisque la Logique est de la métaphysique), comme moyen de description du Monde.

Les deux thèses contradictoires

que la physique contemporaine nous propose comme origines possibles de notre Monde

sont le… Zéro et l’Infini !

La seconde chose qui lui échappe est que l’origine du Cosmos physique est nécessairement métaphysique, pour la très simple raison qu’aucun système logique ne peut s’expliquer intégralement lui-même, comme le démontre, depuis 1931, le Théorème d’incomplétude du grand Kurt Gödel. Or, comme par hasard, les deux thèses contradictoires que la physique contemporaine nous propose comme origines possibles de notre Monde sont le… Zéro et l’Infini ! C’est-à-dire les deux extrémités de l’Arithmétique qui n’est que de la mythologie, donc de la métaphysique, sans aucune réalité physique.

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Les physiciens affirment que les lois de la physique ne s’appliquent plus « avant le Big Bang », c’est-à-dire au moment même, puisque tout est alors simultané, de l’apparition du Cosmos physique fini. Ils omettent simplement de préciser qu’il s’agit du premier instant du temps physique, comme s’il n’y avait pas d’autre temps que physique ! Il faut alors souligner avec force — je le répète — que le premier instant du temps physique coïncide avec le dernier instant du temps métaphysique… qui est simultanément infini et… nul ! Eh oui, dans le Zéro de l’Arithmétique élémentaire, l’ensemble infini des nombres sont tous condensés en un seul zéro. C’est-à-dire en un point mathématique de non-espace ou d’anti-espace, de volume spatial zéro donc nul, mais de densité et de température infinies ! Dans le Zéro de l’Arithmétique élémentaire, la pression est alors forcément infinie ! Mais le volume spatial est zéro, donc nul. Il faut bien que l’énergie primordiale infinie du Zéro passe quelque part ! Elle ne peut que fuser, tous azimuts, à vitesse infinie, et se vider instantanément en l’Infini vide néantiel. Lequel, né en ciel métaphysique, est le contraire absolu du Zéro !

A savoir, volume spatial infini, densité zéro, température infiniment glaciaire (absolument

nulle), donc cristallisée ! L’Infini vide, principe matriciel, est le « précurseur » de l’Anti-univers, modèle géométrique de la Vierge-mère cosmique ! Lequel apparaît aussitôt. Tout est simultané. En outre, le principe matriciel métaphysique est bel et bien physique chez les animaux et les primates, incarné par les femelles ; et le principe phallique métaphysique est bel et bien physique chez les humains, incarné par les hommes.

Il est alors évident que les scientifiques — faute d’en voir le ridicule — s’obstinent à

chercher l’origine de notre Monde en lui-même, dans le Cosmos physique fini, comme le noctambule ivre s’obstine à chercher, sous le réverbère, parce que c’est la seule partie de la rue qui est éclairée, la pièce de cent sous qu’il a fait tomber à terre, dans la partie obscure de la rue. Or la science, si elle peut éclairer en partie — sinon vraiment comprendre — les phénomènes du Monde physique, est totalement éteinte face aux ténèbres de la Métaphysique de l’Infini vide qui sont paradoxalement aussi — on va le voir — la lumière infinie du Zéro plein ! Eh oui, sa température est infinie !

A propos de l’origine de notre Cosmos le Québécois Hubert Reeves déclare :

« C’est une question absurde dont on ne connaîtra jamais la réponse ! »

Nombre de scientifiques — pas tous membres de l’Union rationaliste — affirment même

que la question de l’origine du Cosmos non seulement est insoluble mais encore qu’elle « n’a pas de sens ». Bref, c’est une « question absurde dont on ne connaîtra jamais la réponse », dit le Québécois Hubert Reeves, dont la gueule de Père éternel (à l’échelle humaine, certes, mais ce n’est pas mal imité) borne éternellement… donc, paradoxalement, à l’infini les rives à jamais finies de la physique. J’aurais sans aucun doute été plus prudent que lui, me gardant bien de qualifier le problème de l’origine métaphysique de notre Cosmos physique de « question absurde dont on ne connaîtra jamais la réponse » !

Eh oui, puisque je viens d’en donner la réponse, publiée depuis des années (notamment

depuis le 13 octobre 2013 et le 10 avril 2015) sur le site wordpress de pansémiotique (www.pansemiotique.com) : tout fini qu’est notre Cosmos physique, clos par le miroir des parois cristallines de l’Anti-univers, il se réfléchit bel et bien dans les miroirs de ces

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parois à l’Infini optique ! Se heurtant à l’incompréhension ahurie d’Einstein au lieu de se réfléchir dialectiquement dans les parois du miroir de l’Anti-univers sans les briser, au contraire d’Orson Welles dans la Dame de Shangaï ! Film qui m’avait beaucoup frappé au cinéma l’Eden, à Reims, dans ma douzième année.

Pour quitter le cul-de-sac et sortir de l’impasse, il faut nécessairement — comme l’imposent

le Théorème d’incomplétude de Gödel et Ulysse le Crétois qui est menteur — quitter la physique, c’est-à-dire sortir du Cosmos physique fini. Le problème est alors de savoir quel langage peut utiliser la Métaphysique pour répondre à la question : qu’y avait-il avant que notre Cosmos physique fini n’apparaisse ?

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La « mer de cristal et de feu » de l’Apocalypse de Jean

Schéma 25 (p. 32)

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Si donc un mythe absolu, comme le Zéro, peut nous conduire à la « Santé », au risque de la perdre,

c’est qu’il a bien une existence métaphysique au sein même de notre Cosmos physique

La Métaphysique est ce qui n’a pas d’existence physique réelle — physique matérielle ou

énergétique — aux yeux des hommes. Ce qui n’a pas d’existence physique est mythologique — c’est un mythe qui relève de la mythologie. La mythologie et l’ensemble des mythes qui la constituent (comme par exemple l’Olympe des Grecs) sont de « pures constructions de l’esprit » (dictionnaire Robert). L’esprit de l’homme physique ! Donc la Métaphysique est de la mythologie — quelque « chose qui n’a pas d’existence réelle », c’est-à-dire physique (dictionnaire Littré). Par exemple, le Zéro et l’Infini n’ont aucune existence physique. Personne n’a jamais vu un zéro ni l’Infini.

Pourtant, ces deux concepts absolument métaphysiques existent paradoxalement bel et

bien, en tant que mythes, non seulement dans l’esprit humain mais encore dans le Cosmos physique. On les utilise, tous les jours, en mathématiques et même dans la vie courante. Quand on ajoute des zéros au premier chiffre d’un chèque, on prend bien garde à n’en mettre que le nombre voulu. Un zéro de trop peut être une catastrophe — chèque sans provision — et nous conduire, via la correctionnelle, à « la Santé » au risque de la perdre.

Si donc un mythe absolu comme le Zéro, — un mythe que personne — pas même un décoré

de la Médaille Fields ou un professeur de mathématiques au Collège de France — n’a jamais vu peut nous rendre malades en nous conduisant à la Santé, cela signifie que le mythe, même s’il n’a pas d’existence physique, existe bel et bien, en tant qu’idée dans le Cosmos physique fini. C’est-à-dire abstraction, comme les essences de Platon ou l’Idée pure de Hegel ou encore le Moi et le Non-Moi de Fichte. Il y a donc, qu’on le veuille ou non, un lien étroit, intime, indissociable entre la mythologie — donc la métaphysique — et notre Cosmos physique fini. Ce que je dis là vaut aussi, bien entendu, pour l’ensemble infini des nombres entiers — de 1 à ∞ - 1 — qui s’étendent entre le Zéro et l’Infini. Personne n’a jamais vu un 1, ni un 2, ni un 3, ni un 4, ni un zéro (0) ni l’infini (∞). L’ensemble des nombres entiers et leurs opérations constituant l’Arithmétique, l’Arithmétique est donc un mythe — comme d’ailleurs l’ensemble des mathématiques. L’Arithmétique est donc bien, comme les mathématiques, une mythologie. C’est-à-dire un produit du cerveau humain.

L’Arithmétique est même, à la différence des mathématiques complexes, la Mythologie

absolue. On voit clairement (schéma 4 p. 24) comment les rayons linéaires des antividéons incidents (rouges) et les rayons linéaires des vidéons réfléchis (bleus) superstructurent la mécanique quantique du corpusculaire discontinu en mécanique ondulatoire continue des ondes hélicoïdales — gigantesque précurseur des futures micro-ondes électromagnétiques. Le Cosmos a donc bien un tissu à deux maillages — corpusculaire discontinu et ondulatoire continu. De surcroît, la cosmogénèse du modèle non seulement possède bien la nature quantique mais encore démontre que la mécanique ondulatoire n’est qu’une superstructure de la mécanique quantique (schémas 4, p. 24 et 4/2, p. 27). Ce qui explique que toute particule soit véhiculée par une onde, comme l’a démontré Louis de Broglie, résolvant la querelle farouche de deux siècles et demi, qui avait opposé les

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partisans de la lumière corpusculaire discontinu, comme Newton, aux partisans de la lumière faite d’ondes, ondulatoire continu, comme Leibniz, Huyghens, Malus et Fresnel 8.

Soulignons aussi que, sans le tissu corpusculaire discontinu des vidéons et des

antividéons, non seulement les gigantesques ondes (sabliers rouges et bleus des schémas 4 et 4/2 p. 27) n’existeraient pas, parce qu’elles ne seraient pas constituées, mais encore les futures micro-ondes électromagnétiques (schéma 4, p. 24) — qui apparaîtront dans la deuxième phase du cycle — ne pourraient pas davantage se mouvoir, sans l’océan des vidéons et des antividéons, que des poissons dans un océan sans eau. Si les poissons sont bien une superstructure et un produit de l’océan prébiotique, au point qu’Henri Laborit dit justement que nous avons emporté avec nous — mais ce n’était pas nous — notre « morceau d’océan » en quittant la mer, il en va de même des ondes continues qui sont la superstructure du corpusculaire discontinu des vidéons et des antividéons. C’est alors l’évidence que les seconds n’existent et ne se meuvent qu’au moyen des premiers, les uns et les autres étant indissociables. Aussi absolument indissociables que le sujet et l’objet, conformément à l’Entendement. C’est-à-dire au fait que, « si une chose est connaissable, c’est parce qu’il existe une harmonie préétablie entre sujet et objet » (Boris Sirbey), faute de quoi nous ne pourrions avoir aucune information sur quelque chose que ce soit.

Ce schéma 4/2 (p. 27) est le même que le schéma 4 (p. 24) mais il est plus complet. Il

précise le schéma 4, qui ne vise qu’à montrer comment le corpusculaire discontinu (antividéons rouges de l’Univers) et (vidéons bleus de l’Anti-univers) se superstructurent en ondulatoire continu (sabliers bleus et rouges du Tiers-univers qui en est la synthèse). En outre, le schéma 4 comporte un nombre inexact d’ondes et de sabliers. Le schéma 4/2 comporte le nombre exact d’ondes et de sabliers : 32 faisceaux d’ondes incidentes et 32 faisceaux d’ondes réfléchies, au total 64 faisceaux. Ce schéma 4/2 montre clairement que l’Anti-univers (bleu) est le principe matriciel de la Vierge-mère cosmique qui est enceinte du Fils. L’Univers (rouge), quant à lui, est le principe phallique qui baigne dans les eaux du Tiers-univers. Lequel est le principe de la synthèse dialectique des contraires. Mais il va falloir expulser le Fils-Univers en dilatant la matrice et en l’inversant, sous forme d’ondes hélicoïdales, en Tiers-univers-Fils incident et Tiers-univers-Fille réfléchi, principe ambigu de la bisexualité. Lequel est conforme au fait que tous les embryons humains sont d’abord des filles et qu’une partie d’entre eux vont devenir des garçons en développant un pénis avant la fin des deux premiers mois de la gestation.

Nous avons tous été des filles, Messieurs, avant d’être des garçons. Reste que l’accouchement cosmique du Tiers-univers Fils et du Tiers-univers Fille est bel et

bien le modèle même de tous les accouchements animaux et humains !

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8. Le terme substance est pris au sens strict de ce qui se tient dessous. Ce qui se tient sous et dans l’Infini, c’est l’infinité des zéros. Donc la Métaphysique a bien une substance, certes non physique mais… métaphysique.

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FIN DE L’EXPANSION DES GALAXIES ET DE LA DEUXIÈME PHASE DU CYCLE

Schéma 23/2 (p. 35)

Tandis que l’Univers rayonnant ses ondes se réduit progressivement à zéro, l’Anti-univers en expansion double son diamètre de 12 à 24 milliards d’années, se réduisant par compression de sa périphérie en une pellicule sphérique d’inertie cristallisée. Les galaxies se trouvent donc en expansion, puisque le Cosmos est en expansion et le restera aussi longtemps que l’Univers n’aura pas épuisé son rayonnement de micro-ondes hélicoïdales électromagnétiques incidentes (schéma 23/2, p. 35 ci-dessus). Ce qu’il vient de faire !

Observons que, sur le schéma 23/2 ci-dessus, l’Univers a disparu. Ayant rayonné ses

ondes électromagnétiques incidentes, il est réduit à zéro. L’espace intergalactique n’est plus constitué que des ondes électromagnétiques, les incidentes vissées dans les réfléchies, baignant dans l’océan des antividéons hyperchauds, dans la sphère centrale des galaxies de matière de l’Univers disparu, et dans l’océan des vidéons hyperglaciaires, en expansion dans la sphère périphérique des galaxies d’antimatière. Les ondes électromagnétiques et les vidéons ne figurent pas sur le schéma. Les galaxies de matière et les galaxies d’antimatière n’étant plus soumises qu’à leur interactions nucléaires se précipitent les unes sur les autres, à vitesse exponentielle tendant vers l’infini et implosent toutes en un fantastique Big Bang dans l’océan de la « mer apocalyptique de cristal et de feu » de Jean, qui relance l’expansion à vitesse exponentielle du Tiers-univers, qui s’inverse en Anti-univers et vice-versa. Commence alors la

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troisième phase finale du cycle, où nous allons revivre le film holographié dans le tissu vidéonique de l’Histoire cosmique, jusqu’à l’extase absolue. Observons que la pierre (Stein en allemand) qui fonde l’Eglise de la cathédrale cosmique — le Temple hexagonal du Graal — est bien la pierre d’ein Stein, qui signifie une pierre verrouillée dans les particules atomiques, donc l’Arbre de vie que l’Arithmétique thermodynamique déverrouille instantanément.

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Constater, comme Changeux, que la conscience

émerge de l’encéphale ne définit strictement en rien ce qu’est la conscience ni ce qu’est l’esprit

Rappelons que l’esprit et la conscience n’ont pas d’existence physique. Personne n’a jamais

vu l’esprit ni la conscience. Personne ne peut dire exactement ni définir précisément ce que c’est. Il faut le répéter avec force. Constater, comme Jean-Pierre Changeux, que la conscience émerge du système de régulations de l’encéphale » 8, ne définit strictement en rien ce qu’est la conscience ni ce qu’est l’esprit. Or, aussi longtemps qu’ils demeurent indéfinis, en tant qu’objets physiques, voire métaphysiques, l’esprit et la conscience n’ont aucune existence physique. Ce sont aussi des mythes, de la mythologie, donc de la pure métaphysique. Il est alors évident que nous n’utilisons donc, pour penser, que des mythes puisque les mathématiques ne sont elles-mêmes que de la mythologie, donc de la métaphysique !

Le paradigme des paradoxes est alors que les scientifiques utilisent précisément leur

esprit, qui est de la métaphysique, pour nier l’existence de la Métaphysique ! Diable ! Ce faisant, par le seul fait de penser, ils affirment, ipso facto, l’existence — certes insaisissable et indéfinissable — de la Métaphysique au sein même de la physique ! L’esprit fait pourtant bel et bien partie de notre réalité physique et, même pour nier son existence, on est paradoxalement obligé de l’utiliser !

Quant à la seconde thèse sur l’origine de notre Cosmos physique fini, c’est le Vide

quantique. Ce n’est pas, selon son auteur, Ilya Prigogine, l’Infini vide ou le Néant puisqu’il serait l’objet de fluctuations quantiques aléatoires qui lui permettraient de fabriquer (par quel miracle ?) des particules toutes faites en nombre suffisant pour former l’origine de notre Cosmos ! Proposée (chez Bernard Pivot, in Apostrophes), dans les années Quatre-vingts par Prigogine puis, reprise, quelque dix ans plus tard, par Stephen Hawking, qui, révisant sa copie, avait abandonné la thèse du Big Bang.

Que le Zéro plein et l’Infini vide soient précisément les deux extrémités du langage, le plus

infiniment simple, certes, mais le seul qui soit infini, donc absolu, il fallait être aveugle pour ne pas le voir ! Qu’on le prenne par l’une ou par l’autre de ses extrémités, c’est l’Arithmétique !… en l’occurrence élémentaire, qui me faisait rêver, lorsque mon professeur de mathématiques du lycée Pasteur m’assigna à la place du... Zéro ! Le Zéro est le premier nombre de l’Arithmétique, l’Infini en est le dernier. Il est alors très remarquable que la physique contemporaine ait fini par découvrir ces deux thèses — le Zéro plein et l’Infini vide — mais exclusives l’une de l’autre ! — comme origines possibles de notre Cosmos physique fini.

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Le Zéro, c’est le point mathématique de volume spatial nul, donc zéro, mais de densité et de température infinies. C’est donc l’énergie primordiale infinie, dans laquelle notre Cosmos physique fini et tout ce qu’il contient, en fait ou en puissance, étaient condensés à l’infini avant d’apparaître. Mais, si l’origine métaphysique de notre Cosmos physique est le Zéro plein, l’Infini vide est exclu. A contrario, si l’origine métaphysique de notre Cosmos physique est l’Infini vide, le Zéro plein est exclu !…

Ce qui vaut aussi son pesant de moutarde, puisque le Zéro plein, densité et température

infinies sous pression infinie en un volume spatial nul, ne peut que fuser instantanément, tous azimuts et se vider et s’inverser instantanément en… l’Infini vide ! L’Infini vide, c’est le volume spatial infini mais corrélatif à la densité zéro et à la température infiniment glaciale, donc cristallisé ! Ce qui a été confirmé et validé par le Pr Robert Vallée : « Richard, m’a-t-il écrit dans un message personnel, en m’autorisant à en faire état, « je vous confirme “ l’intérêt de votre entité Zéro-Infini ” ».

Parbleu, c’est la solution du Théorème d’incomplétude de Kurt Gödel ! Mais, si le Zéro, l’Être absolu — densité infinie en l’anti-espace ou le non-espace

(volume spatial zéro, donc nul) — ne peut que se vider instantanément en l’Infini vide — densité zéro en l’espace infini — la durée de l’Infini vide est celle de chacun des points de son espace infini, à savoir zéro — l’Infini vide, donc le Néant, ne peut ne peut donc pas durer ! Il ne peut que disparaître instantanément et céder la place à un Cosmos physique fini… qui ne peut être que… le nôtre ! Il y a bien alors filiation entre la Métaphysique du Zéro et de l’Infini — l’Arithmétique thermodynamique — et le Cosmos physique fini.

Prigogine bien dissipé pour créer

la cosmologie d’un « univers » totalement indéterministe mais il était orfèvre en la matière

Alors que le Vide quantique — inventé par Ilya Prigogine — serait l’objet de “ fluctuations

quantiques ”, qui lui permettraient, par une amplification aléatoire et soudaine, donc sans cause, de produire des particules toutes faites, en nombre suffisant pour constituer un Cosmos physique fini : le nôtre ! Cette théorie de Prigogine présente deux inconvénients. Le premier est que, si le Vide quantique est bien l’indéterminisme absolu — ce qu’il est —, on ne voit pas pourquoi l’amplification aléatoire des particules toutes faites (par quel miracle ?) se serait-elle produite il y a quelque vingt-quatre milliards d’années, alors que, logiquement, elle ne devrait se produire qu’au bout... du temps infini… qui n’en a pas ! C’est-à-dire jamais !

Le second inconvénient est — à supposer que l’apparition d’un Cosmos physique fini soit

possible mais on vient de voir qu’elle n’est pas possible — ce Cosmos serait le produit de l’indéterminisme absolu, à l’exclusion absolue de tout déterminisme — c’est-à-dire de toute relation de cause à effet ! Or il y a du déterminisme dans notre Cosmos physique fini ! Ilya Prigogine devait donc être bien dissipé le jour où il a conçu cette cosmologie. Il est vrai qu’ayant eu le prix Nobel pour l’invention des structures dissipatives, il était orfèvre en la matière.

En 12 milliards d’années, le Cosmos physique

atteint la vitesse infinie, donc se condense à l’infini en Zéro et, simultanément, se dilate à l’infini en se vidant en l’Infini

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« Nul n’entre ici, s’il n’est géomètre », proclamait l’interdit de Platon au fronton de

l’Académie. Il en va de même pour quiconque veut comprendre l’origine du Cosmos physique, qui n’est que nombres et géométrie : la Métaphysique quantique absolue, qui est, on va le voir, la solution de la quadrature du cercle ! Revenons un instant au schéma 30 (p. 29). Le premier maillage corpusculaire discontinu de l’Arithmétique : les vidéons et les antividéons figurés par les ondes sphériques corpusculaires (cercles rouges), qui peuvent atteindre des vitesses tendant vers l’infini.

Le deuxième maillage : les ondes électromagnétiques, dont une seule est figurée au centre

par la double hélice (bleu et rouge) et dont la vitesse maximale actuelle est d’environ 300.000 km/seconde. On a également figuré sur ce schéma 30 (p. 29) les deux photons corrélés (en vert) de l’expérience de Nicolas Gisin, au C.E.R.N. de Genève. A mesure qu’ils sont entraînés, l’un par l’onde électromagnétique incidente (rouge), l’autre par l’onde électromagnétique réfléchie (bleue) à 300.000 km/seconde, en sens inverses l’un de l’autre, les deux photons corrélés ne peuvent évidemment pas communiquer entre eux par les ondes électromagnétiques.

En revanche, ils échauffent, chacun, l’onde électromagnétique qui se propage en sens

inverse de sa translation. Cet échauffement provoque la contraction puis l’expansion d’ondes sphériques d’antividéons, comme un caillou jeté dans l’eau. L’expansion des sphères d’antividéons se fait à la vitesse de 3 millions de km/seconde (mesurée par l’expérience de Gisin), soit 10.000 fois la vitesse de la lumière ou, plus exactement, des photons. Si bien que, comme le montre le schéma, les deux photons sont constamment informés de leur trajectoire par la propagation des ondes sphériques d’antividéons qui va 10.000 fois plus vite que les photons. À la fin de cette deuxième phase du cycle cosmique (schéma 23/2, p. 35), au cours de laquelle va se redérouler l’Histoire, l’Univers, ayant fini de rayonner ses ondes électromagnétiques, est réduit à zéro et l’Anti-univers — le miroir de cristal cosmique à 32 facettes hexagonales —, ayant atteint son expansion maximale, cesse de se dilater sous l’effet du rayonnement de l’Univers qui est épuisé.

Quant aux photons — les photons (verts) jumelés de l’expérience de Nicolas Gisin et de son

équipe — ils échauffent, chacun, l’onde électromagnétique qui se propage en sens inverse de sa translation. Cet échauffement provoque la contraction puis l’expansion d’ondes sphériques d’antividéons. L’expansion des sphères d’antividéons se fait à la vitesse de 3 millions de km/seconde, soit 10.000 fois la vitesse de la lumière. Si bien que, comme le montre le schéma, les deux photons sont constamment et mutuellement informés de leur trajectoire par la propagation des ondes sphériques d’antividéons qui va 10.000 fois plus vite que les photons.

À la fin de la deuxième phase du cycle cosmique (schéma 23/2, p. 35), au cours de laquelle

va se redérouler l’Histoire, holographiée dans le tissu vidéonique de l’espace-temps, l’Univers, ayant fini de rayonner ses ondes électromagnétiques, est réduit à zéro et l’Anti-univers — le miroir de cristal cosmique à 32 facettes hexagonales —, ayant atteint son expansion maximale, cesse de se dilater sous l’effet du rayonnement de l’Univers qui est épuisé. Les galaxies de matière et d’antimatière se précipitent donc les unes sur les autres et toute la matière atomique implose en un gigantesque rayonnement de vidéons et d’antividéons qui passe, avec les ondes électromagnétiques, à travers l’Anti-univers cristallisé (schéma 23/2, p. 35). Ce rayonnement incident, en expansion, refroidit en épousant les formes de l’Anti-univers (schéma 25, p. 32) et va cristalliser en un nouvel Anti-univers, dont le diamètre est double : de 24 milliards d’années-lumière, il passe à 48. En même temps, l’Anti-univers, réchauffé, s’effondre sur le centre du Cosmos en fusion, s’inversant en Tiers-univers sur un

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diamètre deux fois plus petit (de 24 milliards d’années-lumière il tombe à 12). Le Tiers-univers en fusion rebondit sur lui-même et entre en expansion à une vitesse double de celle de sa chute. Si bien qu’en 12 milliards d’années le Cosmos physique fini atteint la vitesse infinie.

Il passe à travers l’Anti-univers périphérique qui s’effondre deux fois plus vite que

précédemment et ainsi de suite. Bref, le mouvement de la marée cosmique (effondrement et contraction de l’Anti-univers et rebondissement et expansion du Tiers-univers) se reproduit à une vitesse exponentielle (croissante) qui tend vers la vitesse infinie. Si bien qu’en 12 milliards d’années, le Cosmos physique, atteignant la vitesse infinie, va se condenser à l’infini (densité infinie) en Zéro et, simultanément, se dilater à l’infini en se vidant en l’Infini (densité zéro). Le nouveau cycle du Cosmos physique fini recommence. Comme dans la chanson de Léo Ferré : Quand c’est fini ni ni, ni ni, ça recommen ence…

En outre, comme toute la mémoire de tous les êtres, de tous les objets, de tous les

événements et le film holographique de toute l’histoire du Cosmos — y compris celle de chacun de nous — sont holographiés dans le maillage corpusculaire vidéonique et que les ondes électromagnétiques passent à travers, comme des faisceaux laser, tous les êtres, tous les objets et tous les événements du Cosmos et de l’Histoire ressuscitent et sont projetés à travers l’écran du miroir de cristal à 32 facettes de l’Anti-univers, en un film holographique en trois dimensions.

Les Droits de l’homme proclamés par l’Assemblée nationale en 1789

en présence de l’Être suprême

Portrait en abyme des Arnolfini par Jan van Eyck (1434)

(Domaine public, Wikipedia) (p. 39)

Ainsi donc, comme le pensait Hegel et comme le dit Dostoïevski, par la voix d’Aliocha dans Les Frères Karamazov — « Nous nous retrouverons tous et nous raconterons joyeusement tout ce qui s’est passé » [sans doute faudrait-il mettre un bémol à ce joyeusement car « le meilleur des mondes possibles » est forcément aussi le pire et, s’il y a de la joie, comme chantait Charles Trénet, il y aura aussi de la tristesse] —, et par la voix de Natacha — « si l’on essaye très fort, très très fort de se rappeler, on peut se rappeler si loin qu’on se souvient même de ce qu’il y avait avant qu’on ne fût né » — dans La Guerre et la Paix de Tolstoï, nous revivons toute l’Histoire du Monde dont nous avons été les acteurs jusqu’à la conscience absolue du couple Zéro-Infini : « Dieu » ou, pour mieux dire et le dépouiller de tout oripeau

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religieux ou ecclésiastique, l’Être-Néant ou l’Être suprême, l’Être absolu. Rappelons que cette idée que l’on revoit toute sa vie, avant de mourir, est un leit-motiv de plusieurs « westerns » américains.

« En conséquence, l’Assemblée nationale de la Révolution reconnaît et déclare, en présence

et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’Homme et du citoyen ». Suit la Déclaration des Droits de l’homme de 1789 — qui n’est pas comme la Déclaration américaine, une déclaration des droits des propriétaires mais bien des droits de l’Homme, y compris les esclaves de l’Amistad le film de Steven Spielberg —, placée en tête de la Constitution de 1791 et reprise par la Constitution de 1793, puis par la Constitution de 1946 et par la Constitution de 1958, dont l’article premier du Titre premier dit :

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ». Alors nous ne faisons plus qu’un : l’Emmanuel (qui signifie « Dieu » avec nous ou nous en

« Dieu », ou, pour mieux dire, l’Être absolu ou suprême, dépouillé de toute religion, avec lequel nous ne faisons plus qu’un). Extase absolue de la conscience absolue. Après quoi, tout recommence, selon l’Éternel Retour prévu par Platon, par Nietzsche, par Martin Bojowald et surtout précisément décrit par le Modèle géométrique de l’Arithmétique thermodynamique.

Les Ménines portrait de la famille de Philippe IV d’Espagne par Velasquez (1656)

(Domaine public, Wikipedia) (p. 40) L’Arithmétique est donc aussi indissociable et inséparable de la Géométrie que les photons

jumelés, à Orsay, d’Aspect, Dalibard et Roger et, au CERN de Genève, de Nicolas Gisin et de son équipe. Les deux photons (verts) (schéma 30, p. 29) — émis par l’excitation d’un atome — ont beau s’éloigner l’un de l’autre, à la vitesse de 300.000 km par seconde, précisément 297.792 km par seconde lors de la mesure de 1948. La nouvelle mesure de 1983 est exacte par définition : sa valeur a été fixée à 299 792 458 km/seconde en 1983 par le Bureau international

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des poids et mesures. Cette valeur équivaut à 1 079 252 848,8 km/h. Quant aux photons, ils sont à jamais inséparables. Si l’on agit sur la polarité de l’un, on agit simultanément et instantanément sur la polarité de l’autre, quelle que soit la distance — 10 km ou des millions d’années-lumière — qui les sépare.

On a même mesuré la vitesse de l’échange lors de l’expérience de Nicolas Gisin et de son

équipe au CERN de Genève : 3 millions de km par seconde, soit dix mille fois la vitesse « indépassable », selon Einstein, de la lumière ! Sans doute Nicolas Gisin et ses collaborateurs n’avaient-il pas beaucoup dormi mais, au CERN de Genève, ils l’avaient... sous les yeux ! Gisin a qualifié l’expérience, faite en 1997, de « métaphysique ». Quant à la vitesse de l’échange, la théorie prévoit... l’instantanéité ! Cela dit, il faut admettre qu’il n’y a pas de viol de la « vitesse indépassable de la lumière », c’est-à-dire des photons, parce qu’il n’y a pas d’échange d’information entre les photons.

Ce qui n’empêchait pas Einstein — qui n’avait pas compris la physique quantique qu’il

s’obstinait à récuser — refusant d’admettre que la boule, frappée sur le billard de Londres, tombe instantanément dans le trou du billard de Calcutta (paradoxe EPR : Einstein, Podolski et Rosen) !

Chaque nouveau cycle est identique au précédent parce que la quantité

d’information est toujours la même : infinie en Zéro et nulle en l’infini !

Reste que la contraction de l’Anti-univers et le rebondissement et l’expansion du Tiers-

univers se reproduisent à une vitesse exponentielle (croissante) qui tend vers la vitesse infinie. Si bien qu’en 12 milliards d’années, le Cosmos physique, atteignant la vitesse infinie, va se condenser à l’infini en Zéro et, simultanément, se dilater à l’infini en se vidant en l’Infini. Le nouveau cycle du Cosmos physique fini recommence. La science aurait-elle mis en évidence que la Métaphysique existe au sein de la Physique ? Le présent ouvrage n’est donc pas un ouvrage scientifique. C’est un ouvrage d’épistémologie et de logique philosophique entièrement consacré à l’Arithmétique. Laquelle est la science de la Logique absolue et relève de la Métaphysique. C’est donc un ouvrage totalement mythologique, dont on peut dire qu’il ne traite que de la Mythologie…

Mais de la Mythologie, donc de la Métaphysique, en tant qu’origine de notre Cosmos

physique fini. Car, conformément au Théorème d’incomplétude de Gödel, la Physique, incapable de s’expliquer par elle-même, ne peut pas avoir d’autre origine que la Métaphysique. Ce qui exclut absolument les cosmologistes et leurs cosmologies. A la seule exception de la cosmogénèse de Martin Bojowald qui n’est pas une... cosmologie. Toutefois elle ne garantit pas le retour à l’identique parce qu’il y a une perte d’information à chaque nouveau cycle… Il semble, à ce propos, avoir échappé à Bojowald que le nombre des cycles passés étant nécessairement infini, la perte d’information devrait nécessairement être également infinie ! L’Arithmétique fournit alors la solution : à chaque nouveau cycle, la quantité d’information est, simultanément, infinie en Zéro mais nulle en l’Infini. La perte d’information est donc aussi totale que nulle ! Donc chaque nouveau cycle est nécessairement à l’identique !

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C’est là une simple évidence pour la bonne raison que l’Arithmétique élémentaire et thermodynamique est constituée par le couple Zéro-Infini qui est le couple absolu : elle contient l’infinité des nombres ! Quand elle se reproduit, à chaque nouveau cycle de l’Eternel Retour, elle se reproduit nécessairement à l’identique puisque l’infinité de ses nombres, qui sont l’ensemble infini des informations zéro se recondense à l’infini, donc en Zéro qui est l’Être absolu ! Lequel s’inverse et se vide instantanément en son propre contraire : le Néant c’est-à-dire l’espace infini sans temps, dont la durée est nulle. Le Néant ne peut donc pas durer et il cède instantanément la place au Cosmos physique fini, qui est nécessairement le nôtre ! Certes, les Védas disent que les cycles sont différents. Mais le seul fait que l’information qui constitue l’Arithmétique soit infinie — en Zéro, donc en l’Être absolu — et zéro, donc nulle — dans le Néant absolu — démontre que chaque cycle ne peut se reproduire qu’à l’identique. Sinon il faudrait ajouter un zéro à l’information infinie, ce qui est une évidente absurdité, puisque le nombre des informations est infini ! Le Néant ne peut donc pas durer et il cède instantanément la place au Cosmos physique fini, qui est nécessairement le nôtre ! Forcément, il contient l’Arithmétique élémentaire et la Thermodynamique !

La conception que les mathématiciens et le public se font de l’Arithmétique élémentaire est celle de la suite linéaire infinie des nombres et de leurs opérations. Pour représenter l’Arithmétique, M. Combes et les professeurs de quatrième, au lycée Pasteur, traçaient au tableau noir une ligne supposée infinie, tout au long de laquelle se succèdent les nombres. Zéro au centre et, de part et d’autre, + ∞ et -∞. Cette conception linéaire et unidimensionnelle ne correspond à rien de réel, pas même à l’« irréalité » métaphysique, qui est la réalité absolue. Il suffit, pour s’en convaincre, de se représenter le dernier des nombres de l’Arithmétique : l’Infini (∞). Là, aucune erreur possible, tout le monde se représente l’Infini comme une sphère tridimensionnelle infinie et absolument vide. En un mot : le Néant.

Etant donné que la substance du Néant ne peut être constituée que par des points de vide

absolu et qu’un point de vide absolu est un point mathématique — c’est-à-dire un point dont toutes les dimensions sont zéro (longueur 0, largeur 0, hauteur 0, diamètre 0, densité 0, durée 0, dimension psychique 0 et température 0 ou infiniment nulle, volume spatial 0) — l’Infini est nécessairement formé et quantifié par l’infinité des points mathématiques en expansion infinie, comme nous l’enseigne Euclide, mais de volume spatial infini, chaque point de l’Infini néantiel étant de densité 0 et de durée nulle.

J’avais alors rappelé que Nicolas de Cues, dans son ouvrage, La Docte Ignorance 9, avait

trouvé la solution de la quadrature en soulignant que, dans la sphère infiniment grande, la circonférence coïncide avec les tangentes euclidiennes.

9. Nicolas de Cues (ou Cusa), La Docte Ignorance, Trédaniel, éditeur. Cité par Alexandre Koyré, in Du Monde clos à l’Univers infini, Presses universitaires de France. Le Pr Robert Vallée m’avait approuvé de citer Nicolas de Cues. Mais il m’avait écrit : « Je pense que la "quadrature" du cercle selon N. de Cues a trait à l'approximation indéfinie par les aires des polygones réguliers inscrits et exinscrits au cercle. Il ne s'agit pas de la construction par la règle et le compas du côté du carré d’aire égale à celle du cercle. » Vérification faite, c’est chez Alexandre Koyré (in Du Monde clos à l’Univers infini, p. 11, P.U.F. 1962), que j’avais trouvé la citation suivante, fondée sur

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Les nombres de l’Arithmétique sont nécessairement aussi mythiques et métaphysiques (ils

n’ont aucun des attributs du Réel et sont donc absolument abstraits) que l’Arithmétique elle-même puisque celle-ci est absolument mythique (c’est-à-dire qu’il s’agit de constructions de l’esprit) et, par conséquent, absolument métaphysique. L’Arithmétique est le mythe absolu et chacun de ses nombres est lui-même un mythe, parmi l’infinité des autres — et même un mythe infiniment élémentaire : le mythe zéro. En effet, les nombres de l’Arithmétique étant absolument abstraits sont nécessairement tous des zéros. Ce ne sont pas les « objets simples » de Ludwig Wittgenstein qui sont des objets physiques finis et même les plus petits objets physiques qui se puissent concevoir : les vidéons. Ce sont les objets infiniment simples : des points (quantiques) de néant. Tous de volume nul et de température glaciaire infinie, absolue. Observons alors que le point mathématique, dont toutes les dimensions sont zéro, est la représentation géométrique rigoureuse d’un zéro.

Si les idées de néant, de mythologie

et de métaphysique sont dans notre Cosmos c’est la preuve que notre monde physique

procède de la Métaphysique

Donc l’ensemble infini des nombres de l’Arithmétique est formé par des zéros — c’est-à-dire des points mathématiques, donc des mythes absolument métaphysiques. Le nombre 1 est donc formé par la sphère infiniment petite d’un seul zéro, le nombre 2 par l’expansion d’une « sphère » de deux zéros, le nombre 3 par l’expansion d’une « sphère » de trois zéros, etc. Encore faut-il bien voir que chacune de ces « sphères » étant de température absolument glaciaire est nécessairement cristallisée en un... cube infiniment petit. Et le nombre infini (∞) est formé par l’expansion infinie de l’infinité des zéros : l’Infini vide. Lequel, étant le Néant de densité et de température infiniment nulles, est absolument cristallisé en Cube infini ! Soulignons qu’un zéro (minuscule pour le distinguer du Zéro majuscule, contraire de l’Infini) est alors l’unité d’information métaphysique absolue, donc l’unité d’information nulle donc zéro. La Métaphysique est de l’information ! Elle est l’ensemble infini des informations zéro.

En tant qu’ensemble infini des mythes zéro — c’est-à-dire l’ensemble infini des

nombres de l’Arithmétique élémentaire —, l’Infini n’est pas « la moitié » de l’Arithmétique. Forcément, puisqu’il contient l’ensemble infini des nombres de l’Arithmétique, à la seule exception du Zéro (majuscule pour le distinguer de l’ensemble infini des zéros minuscules) — que, pour l’instant, nous ne voyons pas. Ce qui est paradoxal puisque, au lycée Pasteur à Neuilly, il se trouvait à ma place… dans la classe de M. Combes. Mais je ne devrais pas tarder à le trouver, à sa place !… le Zéro !

la Docte Ignorance : « Ainsi, par exemple rien n'est plus opposé en géométrie que le droit et le courbe et pourtant dans le cercle infiniment grand la circonférence coïncide avec la tangente. » Ce qui est évident.

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L’Infini est donc bien l’Arithmétique tout entière qui est alors en expansion infinie, sous la forme de la « sphère » de diamètre infini. Laquelle est en vérité un cube sans fin ni confins, puisque l’espace est alors euclidien et que les parallèles ne s’y rejoignent pas (schéma 0 et ∞, p. 6). L’Infini — l’espace infini, contraire du Zéro qui est l’espace de volume spatial zéro —, étant absolument vide, est le Néant. C’est-à-dire l’objet le plus absolument mythologique et métaphysique qui se puisse concevoir. Tout le monde est néanmoins capable d’imaginer ou de se faire une représentation de l’Infini, donc du Néant — tout le monde peut imaginer l’espace infini de l’Infini constitué par l’infinité linéaire euclidienne des zéros en expansion infinie. Mais alors ceci signifie que tout être humain, physique fini, est capable de se faire une représentation du Néant — le mythe absolu, donc l’Objet métaphysique absolu — au sein même de la physique ! Ce qui est stupéfiant !

Ceci pour deux raisons. La première est que nous sommes des êtres physiques à cinq

dimensions finies : longueur, largeur, hauteur, durée et dimension psychique (nous avons une conscience, un inconscient et, par conséquent, un esprit). Or, tout physiques et finis que nous sommes, nous sommes bel et bien capables d’imaginer, de concevoir et de nous représenter le Néant métaphysique absolu au sein même de la Physique. Ce qui est le paradigme des paradoxes. La seconde est que la Logique nous enseigne qu’aucun système logique — l’homme, comme l’ADN et le Cosmos, est un système logique — ne peut concevoir plus de dimensions qu’il n’en comporte. Or, quoique constitués de cinq dimensions physiques donc finies, nous sommes capables de concevoir le Néant, dont les antidimensions incommensurables sont à la fois infinies et nulles.

Tout finis qu’ils sont, les Arnolfini de Van Eyck

et les Ménines de Vélasquez se réfléchissent bel et bien à l’infini optique

C’est-à-dire que nous sommes capables de concevoir la Métaphysique absolue, infinie du

Néant au sein même du Cosmos physique à cinq dimensions finies, ce qui est le défi absolu à la Logique. Les idées même de Néant, de Métaphysique et de Mythologie devraient logiquement être totalement exclues d’un cosmos physique fini — c’est d’ailleurs ce qu’affirment les physiciens en les récusant. Or elles s’y trouvent ; et elles ne peuvent logiquement s’y trouver que si notre Cosmos physique fini procède directement de la Métaphysique qui lui a donné naissance.

Mais revenons à l’Arithmétique élémentaire. Laquelle, sous sa forme géométrique, en

l’occurrence la « sphère » ou, plus exactement, le cube infini, sans fin ni confins, possède déjà plusieurs propriétés —, bien qu’aucun mathématicien ni aucun physicien, à ma connaissance, ne les ait jamais mentionnées mais, bien évidemment, je ne peux pas connaître tous leurs travaux. En effet, l’Arithmétique, en l’Infini, possède la propriété de lévitation infinie (antigravitation infinie, ce terme passe mieux auprès des scientifiques et diminue le risque qu’ils courent, à la lecture, de faire un infarctus) puisque, absolument vide, elle est capable d’expansion infinie. Rien de plus logique : l’Infini ou le Néant est de pesanteur nulle — son poids est zéro, sa masse pesante est nulle comme le poids et la masse d’un point mathématique qui est un zéro. Or il est logique que l’apesanteur (la non-pesanteur) absolue soit en expansion infinie, puisqu’elle est absolument redressée en espace euclidien et qu’elle constitue donc l’Infini vide. Au contraire même du Zéro, dont la pesanteur et la masse pesante sont infinies, ce qui a pour conséquence que le Zéro est infiniment courbé (géométrie courbe de Riemann) sur lui-même et même tordu (géométrie affine — en hélice) sur lui-même. L’Arithmétique, en

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l’Infini, possède également une densité qui est nulle — chacun des points mathématiques de son espace est de densité zéro — et elle constitue, par conséquent, l’inertie infinie (masse inerte infinie).

0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0

PREMIER RECIT BIBLIQUE DE LA CREATION : L’UNITE

schéma 7 (p. 45)

0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0

Il est évident que les cosmologies des cosmologistes n’expliqueront jamais

l’origine du Cosmos physique qui est… métaphysique

Rien ne saurait être plus absolument froid ou glacial que le Vide absolu. L’Arithmétique, en expansion infinie, est l’Infini infiniment vide, c’est-à-dire la glaciation infinie, absolue. Donc la température de l’Arithmétique, en expansion infinie, est infiniment nulle — elle est absolument 0, donc absolument nulle. Donc l’Arithmétique possède une température, c’est-à-dire une propriété thermique. De température zéro (infiniment nulle), l’Arithmétique est nécessairement la glaciation et, par conséquent, la cristallisation infinie, chantées par Klaus Nomi dans le Roi Arthur. Donc l’Arithmétique possède une propriété optique : en l’Infini elle est nécessairement le miroir infini, donc absolu. Elle se réfléchit alors à l’infini optique. Tout comme le portrait des Ménines par Velasquez (1656) et celui, antérieur de plus de deux siècles, des Arnol… fini (1434) par Van Eyck se réfléchissent bel et bien l’infini.

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Précisons que la substance métaphysique de l’Arithmétique est constituée par l’infinité des zéros, c’est-à-dire des « sphères » infiniment petites en expansion infinie, qui, étant infiniment glaciaires, sont en vérité cristallisées en cubes infiniment petits 10 et jointifs. Chacun des zéros, étant infiniment petit et vide, possède nécessairement un signe négatif, comme il convient à la substance même du Néant, qui est la négation de Tout. L’ensemble infini de ses nombres zéro sont donc tous de signe négatif. L’Arithmétique possède donc une propriété magnétique : tous ses nombres, de même signe négatif, nécessairement se repoussent. Constituée et quantifiée par l’expansion infinie de l’infinité de ses nombres, les zéros qui sont des « sphères » ou, plutôt, des cubes, corpuscules discontinus infiniment petits, l’Arithmétique possède bien une propriété quantique : elle est même de nature absolument quantique — c’est-à-dire de nature corpusculaire discontinue. Mais les sauts quantiques, d’un zéro à l’autre, s’opèrent, en l’Infini, de manière absolument continue puisque les zéros sont les quanta (corpuscules) infiniment petits. Quoique faits d’une substance discontinue — les zéros —, ceux-ci, de température infiniment glaciaire, sont des cubes infiniment petits et jointifs. L’espace infini euclidien est absolument continu. C’est le paradigme des paradoxes de la Métaphysique quantique.

Conclusion : l’Arithmétique, sous sa forme géométrique (en l’occurrence en expansion

infinie), possède bien des propriétés lévitationnelle (apesanteur absolue, aucun poids ne la courbe), inertielle (le Vide infini est l’inertie infinie), thermique (température 0 — absolument nulle — en l’Infini vide mais infinie en Zéro), optique (elle est entièrement cristallisée en miroir infini), magnétique (polarité négative des zéros) et quantique (elle est corpusculaire discontinue).

Quand on constate la simplicité quasiment biblique de cette démonstration, on reste stupéfié

que les mathématiciens ne s’en soient jamais aperçu. Par conséquent, en Zéro (majuscule), premier de ses nombres, l’Arithmétique possède bien alors la propriété gravitationnelle infinie (anti-lévitation) puisque, absolument plein, le Zéro est capable de contraction infinie. Rien de plus logique : le Zéro ou le contraire du Néant est de pesanteur infinie — son poids et sa masse pesante sont infinis, puisqu’il est la condensation infinie de l’infinité des zéros en un seul. Il est logique que la pesanteur infinie et, par conséquent, absolue, soit en contraction infinie puisqu’elle constitue l’énergie métaphysique infinie, c’est-à-dire le Plein infini.

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DEUXIEME RECIT BIBLIQUE DE LA CREATION : LA DIVISION

10. Le terme substance est pris ici au sens strict de ce qui se tient dessous. Ce qui se tient sous et dans l’Infini, c’est l’infinité des zéros. Donc la Métaphysique a bien une substance — mais elle n’est pas physique, elle est métaphysique.

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Schéma 11 (p. 47)

0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0∞0 Le Zéro possède également la densité infinie — puisqu’il est le contraire de l’Infini qui

est de densité zéro — et il constitue donc l’énergie ou la matière métaphysique infinie. Rien ne saurait être plus chaud que le plein infini donc absolu. Le Zéro, contraction infinie de l’infinité des nombres, est l’Infini infiniment plein, c’est-à-dire la chaleur infinie, absolue. Donc la température du Zéro — et, du même coup, de l’Arithmétique —, en contraction infinie, est infinie. Donc l’Arithmétique possède une deuxième température qui est infinie lorsqu’elle est condensée à l’infini, c’est-à-dire une deuxième propriété thermique. De température infinie, le Zéro est nécessairement le foyer de la chaleur infinie, qui est bien le contraire de la cristallisation infinie ! Rien de plus logique puisqu’il est l’énergie ou la matière primordiale infinie, infiniment condensée (densité infinie) en l’espace nul d’un seul zéro, donc en l’anti-espace ou le non-espace de volume nul.

Conclusion : il est alors évident que les physiciens, qui font de la cosmologie,

n’expliqueront jamais le Cosmos physique où nous sommes puisque, comme Wittgenstein, ils excluent absolument la Métaphysique. A laquelle, Wittgenstein est cependant revenu, après avoir rejeté son Tractatus. Seul le métaphysicien est capable d’expliquer le Monde et de valider les ultimes propositions de la physique qui sont aussi les propositions primordiales. Sous réserve qu’il démontre que les lois de la Métaphysique sont les lois mêmes dont procèdent celles de la physique. Démonstration faite ici même et dans l’ouvrage à paraître : Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour.

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L’Arithmétique obéit aux lois de la physique qui sont alors métaphysiques, étant entendu

que les lois sont indissociables des objets physiques ou métaphysiques qu’elles définissent

Précisons enfin — cascade de conclusions logiques — que l’on vient de voir que les

nombres de l’Arithmétique sont tous des zéros et qu’ils sont formés, chacun, par l’expansion d’une « sphère » [entre guillemets puisque cette sphère est un cube infiniment petit] métaphysique de 2, 3, 4, 5 zéros, etc. jusqu’à l’expansion infinie de tous les nombres en l’Infini — dernier des nombres de l’Arithmétique. Le seul nombre dont nous ne savons pas encore comment il est formé et même constitué — au sens fort de constitution et constitutionnel du terme, il possède sa constitution — ni où il se trouve est le Zéro — que nous écrivons avec une majuscule pour le distinguer de chacun de l’infinité des zéros minuscules condensés en lui. L’Infini est le dernier des nombres de l’Arithmétique. Il est formé par l’expansion infinie de l’ensemble infini des nombres, donc des zéros minuscules. Le Zéro majuscule est le premier des nombres de l’Arithmétique. Il est aussi le contraire absolu — infini — de l’Infini. Le Zéro est le pôle diamétralement et infiniment opposé à l’Infini. L’Infini est l’espace infini, de polarité négative, ce qui signifie que l’Infini est le pôle négatif absolu de la glaciation infinie — le « Nord absolu ».

Ce schéma 11 (p. 47), où l’Univers (rouge) est au sein de l’Anti-univers (bleu), sa mère qui

en est enceinte, est l’inversion du schéma 7 (p. 45), lequel est celui de l’Androgyne Adamève, créé à l’image du créateur, à la fois homme et femme. Au schéma 11, il est clair que l’Univers Adam phallique périphérique est entré en expansion, refroidissant jusqu’à la glaciation. Il a donc cristallisé, s’inversant en l’Anti-univers ci-dessus (schéma 11) et qu’il est passé au centre du Cosmos. A contrario, se réchauffant l’Anti-univers du schéma 11 s’est inversé en l’Univers qui est désormais (schéma 11) au sein même de la Mère éternelle, Eve, qui est enceinte de son fils Adam. Ce qui explique le fait que tous les embryons sont des filles mais qu’avant la fin du deuxième mois de gestation une partie des embryons filles vont développer un pénis et s’inverser en garçons.

Donc le Zéro est nécessairement formé et même constitué par la contraction infinie de

l’ensemble infini des nombres de l’Arithmétique en un seul. Il est alors l’espace zéro ou nul, de polarité positive, ce qui signifie que le Zéro est le pôle positif absolu du foyer de la chaleur infinie — le « Sud absolu ». L’Arithmétique, possédant des pôles, certes métaphysiques, est donc le système bipolaire, et déjà magnétique, du couple Zéro-infini. En outre, au contraire de ce qu’affirment les physiciens — sans en strictement rien savoir pour la bonne raison qu’aucun d’eux n’y est allé voir, pas même en imagination, par l’esprit —, l’Arithmétique obéit bel et bien aux lois de la physique, à ceci près que, alors, ces lois sont absolument métaphysiques. Ce qui donne aussitôt à penser que les propriétés et les lois — indissociables des propriétés et des objets qu’elles définissent — de la physique ne sont rien d’autre que la forme physique finie des propriétés de la Métaphysique — qui ne sont que des mythes que la physique réalise. Reste à trouver le Zéro qui est le premier des nombres de l’Arithmétique. L’Infini en est le dernier. Il est formé par l’expansion infinie de l’ensemble infini des nombres, donc des zéros minuscules.

Il est donc évident et clair que les physiciens, qui font de la cosmologie, n’expliqueront

jamais le Cosmos physique où nous sommes puisque, comme Wittgenstein, ils excluent absolument la Métaphysique. A laquelle, Wittgenstein est cependant revenu, après avoir rejeté son Tractatus. Seul le métaphysicien est capable d’expliquer le Monde et de valider les

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ultimes propositions de la physique qui sont aussi les propositions primordiales. Sous réserve qu’il démontre que les lois de la Métaphysique sont les lois mêmes dont procèdent celles de la physique. Démonstration faite ici même et dans l’ouvrage à paraître : Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour.

Donc le Zéro est nécessairement formé et même constitué par la contraction infinie de

l’ensemble infini des nombres de l’Arithmétique en un seul. Il est alors l’espace zéro ou nul, de polarité positive, ce qui signifie que le Zéro est le pôle positif absolu du foyer de la chaleur infinie — le « Sud absolu ». L’Arithmétique, possédant des pôles, certes métaphysiques, est donc le système bipolaire, et déjà magnétique, du couple Zéro-infini. En outre, au contraire de ce qu’affirment les physiciens — sans en strictement rien savoir pour la bonne raison qu’aucun d’eux n’y est allé voir, pas même en imagination, par l’esprit —, l’Arithmétique obéit bel et bien aux lois de la physique, à ceci près que ces lois sont alors absolument métaphysiques. Ce qui donne aussitôt à penser que les propriétés et les lois — indissociables des propriétés et des objets qu’elles définissent — de la physique ne sont rien d’autre que la forme physique finie des propriétés de la Métaphysique — qui ne sont que des mythes que la physique réalise.

Donc l’Arithmétique possède une deuxième propriété optique : elle est nécessairement aussi

le foyer infini. La substance métaphysique de l’Arithmétique est constituée par l’infinité des zéros, c’est-à-dire des « sphères » ou plus exactement des cubes infiniment petits, qui sont, dans le Zéro plein et majuscule, tous condensés en un seul zéro. L’infinité des zéros condensés à l’infini dans le Zéro (majuscule), infiniment petit et plein, possèdent nécessairement des signes positifs ; comme il convient à la substance même de l’énergie ou de la matière primordiale infinie, qui est l’affirmation de Tout. L’ensemble infini des nombres zéro de l’Arithmétique sont alors tous de signe positif. L’Arithmétique, en Zéro, possède donc une propriété magnétique : tous ses nombres de signe positif nécessairement se repoussent. Par conséquent, la Vierge-mère possède bel et bien toutes les propriétés du Modèle géométrique de l’Arithmétique thermodynamique (MGAT). Dans la Genèse biblique s’achève alors le premier récit de la création (schéma 7, p. 45), qui est celui de l’unité de l’Androgyne « Adamève » qui est créé à l’image du créateur : « à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (schémas Zéro-Infini, p. 6, 3 p. 14 et 4/2 p. 27). C’est le premier récit de la création qui est celui de l’unité. Pas de séparation des sexes ni d’interdit. Il s’achève sur le chômage du septième jour.

Commence alors la deuxième phase du cycle cosmique (schéma 7, p. 45) Adam (hélices

rouges) est à la périphérie du Cosmos et contient Eve, cristallisée (en bleu) en lui-même. Iahvé plonge alors l’androgyne Adamève dans une torpeur. Le Cosmos va aussitôt rebondir sur lui-même et entrer en expansion. Mais auparavant Iahvé profite de cette torpeur — c’est la première anesthésie et la première opération chirurgicale du Cosmos — pour tirer une côte d’Adam (les grandes ondes hélicoïdales rouges) et en façonner Eve. Iahvé reprend son ouvrage, créant animaux et verdure. Mais, désormais, il frappe d’interdit le fruit de l’arbre évidemment dialectique de la connaissance du bien et du mâle : « Tu n’en mangeras pas sous peine de mort ! » A la fin de la première phase du cycle, celle de l’unité, la Vierge-mère de cristal modélisée sous la forme de l’Anti-univers (centre bleu du schéma 7) est passée au centre du Cosmos, chassant l’onde de chaleur de l’Univers phallique (hélices et sabliers rouges hyperchauds) à la périphérie. Au terme de sa condensation maximale, le Cosmos ne peut que rebondir sur lui-même et entrer en expansion.

Le schéma 7 montre que la structure de l’univers phallique qui est le modèle du Fils dont la

Vierge-mère (en bleu au centre) est enceinte vient de passer à l’extérieur, donc de naître. C’est

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la formation et l’incarnation de l’Esprit cosmique qui émerge, sous forme d’hélices et de sabliers (rouges) à la périphérie qui vont refroidir en s’éloignant du centre hyperchaud et cristalliser. La structure de l’Univers phallique périphérique va donc se réinverser en la structure matricielle cristalline et optique de l’Anti-univers à la périphérie du Cosmos, tandis que la structure matricielle cristalline et optique de l’Anti-univers central optique va se réchauffer et se réinverser en l’Univers phallique, au centre du Cosmos (schéma 11 p. 47). Le Fils, Univers phallique, se retrouve dans l’enceinte matricielle de la Mère cosmique et va rayonner, vers les parois cristallines et impénétrables de l’Anti-univers central optique, les micro-ondes électromagnétiques.

Les micro-ondes électromagnétiques incidentes de l’Univers-Fils vont être contraintes, face

à l’interdit de l’inceste, bel et bien réalisé par les parois cristallines impénétrables de l’Anti-univers-Vierge-mère, de se retourner sur elles-mêmes en ondes réfléchies, qui vont se visser dans les incidentes, sous forme du symbole bel et bien réalisé du serpent de la Genèse, comme le montre le schéma 11. Ce schéma 11 modélise le récit de la Genèse : au centre, en rouge, Adam ou l’arbre de la Connaissance qui, séparé d’Eve, rayonne vers elle ses micro-ondes hélicoïdales incidentes — le serpent et la tentation dans l’enceinte même de la tente hâtive de la tante à Sion — qui se heurtent aux parois impénétrables de l’Anti-univers, qui symbolisent l’interdit.

Ce schéma 11 est aussi le modèle du Fils cristallisé (d’où le terme Christ) qui se retrouve au

sein de sa mère, la Vierge-mère recristallisée en Anti-univers matriciel, optique périphérique qui le réfléchit à l’infini. Le double système de micro-ondes électromagnétiques, incidentes et réfléchies, à mesure même de l’expansion du Cosmos, va devenir l’Esprit ondulatoire cosmique capable de vibrations potentiellement infinies, qui est donc bien l’intelligence absolue de l’Esprit cosmique, capable de calculer toutes les théories de l’Evolution, en fonction même de son projet et des besoins pratiques qu’il faut satisfaire, capable aussi d’atteindre à l’intelligence et à la conscience absolues, conformément aux essences et aux idées de Platon, à l’idée pure de Hegel et au Moi et au Non-Moi absolus de Fichte. Soulignons alors que l’Esprit cosmique n’a strictement rien à voir avec les caricatures de Dieu, de Iahvé, d’Allah, de Vichnou, de Mazda, etc. que nous en font les prêtres, les évêques, les rabbins, les papes, les imams, etc. qui ne parlent qu’en leur nom et en aucun cas au nom de l’Esprit cosmique.

Quant à Jean-Pierre Changeux, qui croit et affirme qu’il suffit à l’homme d’être un

« Homme neuronal », pour se passer de l’Esprit, il est ici clairement démontré que l’Esprit — aussi bien avec que sans majuscule — n’émerge en aucun cas du « système de régulations en fonctionnement du cerveau », « comme l’iceberg émerge de l’eau » ainsi qu’il le prétend ! C’est tout au contraire l’océan fluide, souple et mobile de l’intelligence qui émerge de la fonte même des glaces de l’Anti-univers ou de la Vierge-mère. Rappelons pour finir — last but not least — que les premiers chrétiens appelaient le Fils, qui s’empare de la toute-puissance du Père éternel, Lucifer, c’est-à-dire celui qui porte la lumière, parce qu’il l’Ange de lumière.

Richard Sünder, les 1er et 4 septembre et 5 octobre 2014 et 14 juillet 2015

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COMMENTAIRE DE MOHWALI AWAMAR

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« Les mathématiques vraies qui font avancer la science ne sont pas toujours là où l'on croit les trouver. La pensée de Richard Sünder est un trésor d'inspiration. Ses écrits sur le Zéro et l'Infini suffisent à l'auréoler de la Médaille Fields. Voir aussi son ouvrage Avant le Big Bang, (Editions Quintessence, 2005) ».

« Mohwali Awamar »

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EPILOGUE DE RICHARD SUNDER Mohwali Awamar a donné la solution mathématique de la Quadrature du cercle. Il a écrit,

dans un forum de chiffonniers et de malotrus qui se prétendent mathématiciens, que ma réflexion sur le couple Zéro-Infini l’avait surpris par sa rigueur logique. Ce qui, selon lui, suffirait « à m’auréoler de la Médaille Fields » (le Nobel des mathématiciens).

Je ne m’attendais certes pas qu’on me fît cette auréole — que, compte tenu de mes modestes

résultats en mathématiques au lycée Pasteur, il m’était difficile de solliciter. Mais le plus surpris serait sans doute M. Combes, mon professeur de mathématiques au Lycée Pasteur, car, s’il ne m’avait pas plongé dans une dépression de deux heures, le vendredi après-midi, veille immédiate des vacances du week-end, en m’assignant à la place du Zéro, c’est bien lui qui m’avait inspiré le désir de tout comprendre, sans aucune limite, en partant de l’Infini. En utilisant pour seule thématique celle qui était à ma portée, la littérature rigoureusement logique, de sorte que je pusse lui dire : « Je lis tes ratures dans ma thématique ! »

Quant au Pr Robert Vallée, qui a validé « l’intérêt de votre [la mienne] entité Zéro-

Infini », qui est le point de départ de mon modèle, il m’a félicité d’avoir rappelé la solution de la quadrature du cercle par Nicolas de Cues : « dans le cercle ou la sphère infiniment grande — géométrie courbe de Riemann —, les tangentes euclidiennes se confondent avec la circonférence riemannienne ou la sphère » fusionnant le couple des contraires du Zéro et de l’infini, donc de l’Être et du Néant. Sophistique solution du Théorème d’incomplétude du grand Kurt Gödel. Quant à mon texte, son seul commentaire a été de m’écrire qu’il le trouvait « poétique », allusion à Edgar Poe.

Je lui dois une reconnaissance éternelle puisque c’est grâce à la sidération qu’il me causa, à

la fin des années Soixante-dix au restaurant chinois, du bd Victor, où la parole était tout à fait libre, juste en face de l’Ecole nationale supérieure des techniques avancées (ENSTA), où la parole devait être… prudente, lorsqu’il me dit que les parallèles euclidiennes pouvaient aussi bien se rejoindre en un point, le Zéro — sans m’expliquer pourquoi, me laissant le soin de le découvrir moi-même. En effet, le Zéro est infiniment recourbé sur lui-même par sa masse pesante infinie et — corollaire — par sa masse inerte zéro, donc nulle, et l’Infini est infiniment redressé par sa masse inerte infinie (que rien ne courbe) et — corollaire — par sa masse pesante zéro, donc nulle. Comme le Zéro et l’Infini apparaissent instantanément à vitesse

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infinie, s’emplissent et se vident instantanément l’un en l’autre, la durée infinie du Zéro — le Temps métaphysique absolu sans espace — et la durée zéro donc nulle de l’Infini — l’Espace métaphysique absolu sans temps — sont bel et bien la Sophistique absolue, donc la solution même… du Théorème d’incomplétude du grand Kurt Gödel.

Pour finir, j’ajouterai, à la caution scientifique du Pr Robert Vallée 11, pour mon entité Zéro-

Infini, celle d’un véritable philosophe, Gilles Deleuze, « le Transcendant », auquel Bruno Duval eut l’idée d’envoyer la plaquette de pansémiotique, où était exposé le Modèle géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique.

11. Au cours des années 1930, Robert Vallée fréquente le Lycée d’Angoulême où, en 1940, il obtient le baccalauréat (latin-grec, mathématiques) et celui de philosophie. Entre 1944 et 1946, élève à l’École polytechnique (Paris). 1950, il fonde le Cercle d’Etudes Cybernétiques, Président Louis de Broglie. Durant l’été 1954, il participe au « Foreign Students Summer Project » du Massachusetts Institute of Technology (sous les auspices de Norbert Wiener et Armand Siegel). Entre 1956 et 1958, il est Directeur associé de l’Institut Blaise Pascal à Paris. En 1961 il devient Docteur ès Sciences (mathématiques) avec une thèse sur une extension de la relativité générale de Kaluza-Klein, sous la direction d’André Lichnerowicz (Université de Paris). De 1961 et 1971, il est maître de conférences en mathématiques à l’École polytechnique (Paris), ainsi qu’à l’Université de Besançon (1962-1971) où il devient par la suite Professeur. Entre 1971 et 1987 il est Professeur à l’Université Paris-Nord où il est également Doyen de la Faculté d’économie de 1973 à 1975 et Président du département d’économie mathématique de 1975 à 1987. En 1987, l’Université Paris-Nord lui confère le titre de Professeur émérite. Robert Vallée donne également un cours de doctorat sur les systèmes dynamiques à l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne) entre 1975 et 1987. Directeur Général (1987) puis Président (2003) de la World Organisation of Systems and Cybernetics (WOSC, Organisation mondiale de Systémique et de Cybernétique fondateur J. Rose, 1987).

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Gilles Deleuze lui répondit : « Merci de votre lettre et de la Plaquette. Tout m’a charmé.

Revit en vous un type d’analyse du langage qui me semble d’une grande force, et la manière dont vous savez y joindre une physique est très frappante. Vos “vidéons” m’intéressent beaucoup. Comme vous dites, je me sens tout à fait pansémiote. » Gilles Deleuze nous autorisa à placer sa réponse en guise de préface à ladite plaquette. Henri Laborit, sept ans après m’avoir aimablement éconduit de son bureau, répondit à une longue lettre où je lui exposais précisément les deux maillages du tissu de l’espace-temps de mon modèle : « Ce qui me gêne le plus est que je ne vois pas de faille à votre argumentation. » Nous sommes ensuite devenus amis.

Le présent ouvrage s’arrête là. Toutefois, en guise non pas de conclusion mais de note, peut-

être hors sujet, mais qui montre clairement que notre Cosmos physique fini touche à sa fin, dans la confusion le plus souvent dramatique et la violence effroyable et sanglante d’une guerre de religions, je souhaite montrer que cette confusion atteint à son comble dans l’art contemporain. Je rappellerai donc que, selon Ben, l’« artiste » niçois, tout est art. Il suffit de découper un carré de moquette de cinq, dix, quinze ou vingt centimètres de côté (la taille est au choix, comme pour les bleus de Klein) de la moquette de Beaubourg, souillée de crachats, de mégots écrasés, d’urine de chien et de vomi d’ivrogne, pour l’encadrer et l’accrocher dans son bureau, sa salle de séjour ou ailleurs, on a alors une authentique pièce de « l’art contemporain » appellation d’origine contrôlée : « l’art comptant pour rien ».

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Si, selon Ben, tout est art, tout têtard ne devient pas forcément grenouille. En revanche, si tout est art, le nombre des artistes, c’est-à-dire la graine de nouilles, tend quantitativement vers l’infini tandis que l’art même tend qualitativement vers zéro ! C’est la loi absolue et inéluctable des vases communicants de la Relativité absolue.

Autrefois, la galerie des glaces de Versailles était réservée aux conférences

internationales sur la paix, comme par exemple en 1871, après la guerre franco-prussienne, perdue par la trahison de Bazaine et par Napoléon III auquel manquait le génie d’Austerlitz, et, en 1919, pour signer la paix après la Première Guerre mondiale, gagnée par la France et ses Alliés, ou pour réunir le Parlement français pour réformer la Constitution ou encore pour des dîners de bienfaisance au profit du château de Versailles.

Aujourd’hui, en cette époque mercantile de marchandisation, on expose dans la galerie des

glaces de Versailles, une pyramide de gélules pharmaceutiques multicolores qui devient par le coup de baguette magique des deux tailleurs-escrocs du conte d’Andersen, Les Habits neufs de l’empereur, un tissu si absolument fantastique que seuls les cœurs purs peuvent le voir ! Ils y voient l’art contemporain de l’art comptant pour rien ! Il faudra l’innocence d’un tout jeune enfant, dans les bras de sa mère, pour s’écrier que « le roi est nu » ! Comme dit Foch, devenu le chef des armées alliées, dans un conseil de guerre, en frappant du poing sur la table, à propos de la guerre d’offensive qui détruisait des divisions entières sur l’air célèbre d’« Aillagon ! Aillagon ! Aillagon comme la Lune » : « Attaquons ! Attaquons ! Attaquons ! comme la Lune ! » Du coup on mit fin à la guerre d’offensive pour adopter celle plus économique en vies humaines des tranchées.

Mais, quand on expose enfin, dans la perspective défigurée de Versailles, après la

pyramide de gélules multicolores, triomphe provisoire de lard marchand — « Il faut que ça laisse du gras », disait Sylvain Floirat, milliardaire des années soixante-dix qui avait une Rolls Royce « parce qu’il fallait en avoir une » et se vantait d’employer 200 polytechniciens dans ses entreprises —, « le vagin de la reine », long de soixante mètres du génie indien de l’art comptant pour rien : Anish Kapoor, il devient évident que, si l’œuvre a niche qu’a port et qu’on l’expose alors où il convient : non pas dans le vagin de la reine mais dans la fosse à purin, il n’y aura plus, au milieu d’un peuple d’aveugles, comme chez Giraudoux dans l’Apollon de Bellac, prêt à gober n’importe quoi, qu’une psychanalyste pour en faire une thèse de philosophie.

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P.S. : Il faut être reconnaissant à Olivier Bobineau d’avoir publié dans Le Monde du 27 décembre 2014 les vœux stupéfiants du pape François, adressés à la Curie romaine assise en mémoire d’un autre François… d’Assise celui-là, le 22 décembre 2014. Vingt minutes durant, le pape a décrit un catalogue de quinze maux qui résument l’activité de ladite Curie qui apparaît alors comme l’archétype d’une secte. A savoir : « la maladie du blocage mental », « la maladie de l’indifférence au monde extérieur », « la maladie des cercles fermés », « la maladie de divinisation des chefs », « la maladie de tout cumuler », « la maladie de la zizanie comme Satan » à quoi il ajoute neuf autres maux… Son discours paraît surprendre les cardinaux qui semblent cependant conserver leur sang-froid. L’adresse de Sa Béatitude à la Curie romaine s’applique, sans le moindre doute à toutes les Eglises, quelles qu’elles soient, dont la Science, notamment la Médecine, qui est autant une science que je suis danseuse hindoue ! Reste qu’il s’en trouvera sûrement pour murmurer discrètement que sa Béatitude mène la barque de l’Eglise à la gaffe…

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Définition des mathématiques par Wikipedia Les mathématiques sont un ensemble de connaissances abstraites résultant de raisonnements logiques

appliqués à des objets divers tels que les nombres, les figures, les structures et les transformations. Les mathématiques sont aussi le domaine de recherches développant ces connaissances, ainsi que la discipline qui les enseigne.

Elles possèdent plusieurs branches telles que : l’arithmétique, l’algèbre, l’analyse, la géométrie, la logique

mathématique, etc. Il existe également une certaine séparation entre les mathématiques pures et les mathématiques appliquées.

Les mathématiques se distinguent des autres sciences par un rapport particulier au réel car l'observation et

l'expérience ne s'y portent pas sur des objets physiques. Elles sont de nature entièrement intellectuelle, fondées sur des axiomes déclarés vrais ou sur des postulats provisoirement admis. Ces axiomes en constituent les fondements et ne dépendent donc d'aucune autre proposition. Un énoncé mathématique — dénommé généralement, après être validé, théorème, proposition, lemme, fait, scholie ou corollaire – est considéré comme valide lorsque le discours formel qui établit sa vérité respecte une certaine structure rationnelle appelée démonstration, ou raisonnement logico-déductif. Un énoncé présenté comme plausible, mais qui n'a pas encore été établi comme vrai ("démontré", en langage utilisé par les mathématiciens), s'appelle une conjecture.

Bien que les résultats mathématiques soient des vérités purement formelles, ils trouvent cependant des

applications dans les autres sciences et dans différents domaines de la technique. C'est ainsi qu'Eugène Wigner parle de « la déraisonnable efficacité des mathématiques dans les sciences de la nature ».