Neurocysticercose cérébrale au stade de dégénérescence: diagnostic différentiel des...
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Breve communication
Neurocysticercose cerebrale au stade de degenerescence :diagnostic differentiel des metastases cerebrales
Degenerating neurocysticercosis cysts:Differential diagnosis with cerebral metastasis
B. Coulibaly a,*, G. Gautier b, S. Fuentes c, S. Ranque d, C. Bouvier a
aService d’anatomie pathologique et de neuropathologie, CHU La Timone, 264, rue Saint-Pierre, 13385 Marseille, Franceb Service de neurologie, CHU La Timone, Marseille, FrancecService de neurochirurgie, CHU La Timone, Marseille, FrancedService de parasitologie, CHU La Timone, Marseille, France
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i n f o a r t i c l e
Historique de l’article :
Recu le 2 novembre 2007
Recu sous la forme revisee le
11 janvier 2008
Accepte le 25 mars 2008
Disponible sur Internet le
13 mai 2008
Mots cles :
Cysticercose
Neurocysticercose
Tænia solium
Epilepsie
Keywords:
Cysticercosis
Neurocysticercosis
Tænia solium
Epilepsy
r e s u m e
Introduction. – La neurocysticercose est la parasitose la plus frequente du systeme nerveux
central. C’est une maladie cosmopolite, endemique dans de nombreux pays en voie de
developpement.
Observation. – Nous rapportons le cas d’une femme guadeloupeenne, agee de 70 ans,
presentant des troubles de la marche, un ralentissement ideatoire et une paresie de
l’hemicorps droit dans un contexte d’alteration de l’etat general. Le bilan biologique etait
normal. Le scanner et l’IRM cerebraux objectivaient une hydrocephalie triventriculaire liee a
une stenose de l’aqueduc de Sylvius, ainsi que de multiples lesions nodulaires sus- et sous-
tentorielles rehaussees apres injection du produit de contraste et evoquant en priorite des
lesions metastatiques. Dans ce contexte, une ventriculostomie et une biopsie frontale ont
ete realisees. Le diagnostic de neurocysticercose a ete retenu sur l’aspect histologique de la
lesion cerebrale et la detection d’anticorps specifiques de Tænia solium. Les symptomes ont
regresse sous albendazole et corticoıdes.
Conclusion. – Le diagnostic de neurocysticercose fait partie du diagnostic differentiel des
metastases cerebrales.
# 2008 Elsevier Masson SAS. Tous droits reserves.
a b s t r a c t
Introduction. – Neurocysticercosis is the most common parasitic disease of the central
nervous system. It has a worldwide distribution.
Case report. – We report the case of a 70-year-old woman from Guadeloupe presenting
gait abnormalities, impaired ideation, right hemiparesis in a context of weight loss, and
fatigue. Blood analyses were normal with neither inflammatory syndrome nor blood
* Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (B. Coulibaly).
Disponib le en l igne sur www.sc iencedi rec t .com
0035-3787/$ – see front matter # 2008 Elsevier Masson SAS. Tous droits reserves.doi:10.1016/j.neurol.2008.03.019
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1. Introduction
La cysticercose, transmise par l’ingestion de larves de Tænia
solium, est actuellement en recrudescence dans les pays
developpes. Les manifestations cliniques sont variees et
dependent principalement du nombre et de la localisation
des larves, mais egalement de la reponse immunitaire de
l’hote. Nous rapportons le cas d’une patiente dont le
diagnostic initial de metastases cerebrales a ete refute apres
analyse histologique d’une biopsie d’une lesion frontale. La
neurocysticercose doit entrer dans le diagnostic differentiel de
lesions cerebrales multiples chez les patients originaires ou au
retour d’une zone d’endemie.
2. Observation
2.1. Cas no 07/1140
Une femme, agee de 70 ans, guadeloupeenne, sans profession,
dont le dernier voyage en Guadeloupe remontait a quatre ans,
fut admise pour des troubles de la marche, un ralentissement
ideatoire et une paresie de l’hemicorps droit. Le bilan
biologique etait normal. Le scanner et l’IRM cerebraux
montraient de multiples lesions nodulaires diffuses, prenant
le produit de contraste, dont l’une stenosait l’aqueduc de
Sylvius et etait responsable d’une hydrocephalie (Fig. 1).
Devant la suspicion de lesions metastatiques, le bilan a la
recherche du cancer primitif a montre de multiples foyers
d’hyperfixation thyroıdiens au TEP scan dont la cytoponction
etait en faveur d’une proliferation folliculaire benigne. Dans ce
contexte, une ventriculostomie a ete realisee ; l’analyse
microbiologique et cytologique du liquide cephalorachidien
(LCR) etait normale. Devant l’absence d’amelioration de l’etat
clinique, une biopsie frontale a ete effectuee pour confirmer le
diagnostic. L’examen histologique de celle-ci montrait la
presence d’une structure necrotique arrondie a paroi feston-
nee au sein d’un parenchyme cerebral depourvu de prolifera-
tion tumorale, mais siege d’une gliose discrete avec images de
satellitose par des oligodendrocytes. Au contact, il existait une
reaction inflammatoire polymorphe constituee d’elements
lymphoplasmocytaires, de quelques polynucleaires eosino-
philes, ainsi que de cellules geantes multinucleees. L’absence
de limitante elastique apres coloration speciale par l’orceine
eliminait le diagnostic d’angeite a cellules geantes. La
coloration par le Grocott etait negative tandis que le PAS
colorait la paroi festonnee (Fig. 2). Des taux relativement
faibles d’anticorps specifiques de T. solium ont ete mis en
evidence par Western Blot dans le sang et le LCR. Il n’y avait
pas d’argument en faveur d’une synthese intrathecale de ces
anticorps. Le diagnostic de neurocysticercose avec des kystes
en voie de degenerescence selon les donnees de l’imagerie
medicale a ete retenu et la patiente a ete traitee par
albendazole (400 mg � 2 par jour per os) et corticoıde (1 mg/
kg par jour) pendant 14 jours. On notait une nette amelioration
de la symptomatologie clinique sous traitement. L’IRM
hypereosinophilia. Brain computed tomography and magnetic resonance imaging showed
hydrocephaly in relation with Sylvius’ aqueduc stenosis, and diffuse contrast-enhancing
lesions suggesting metastases. Because of clinical symptoms, the patient underwent ventri-
culostomy; the cerebral spinal fluid examination was normal. Then a frontal biopsy was
performed. Histological examination was compatible with neurocysticercosis and confirmed
by serology. The patient was successfully treated with albendazole and steroids.
Conclusion. – Neurocysticercosis must be considered as a differential diagnosis of cerebral
metastasis, especially in patients from endemic countries.
# 2008 Elsevier Masson SAS. Tous droits reserves.
Fig. 1 – IRM cerebrale en sequence T1 avec injection de gadolinium : A : lesion stenosant l’aqueduc de Sylvius ; B et C :
presence de multiples lesions parenchymateuses prenant le contraste ; D : hydrocephalie triventriculaire.
Brain MRI: T1 sequence with gadolinium. A: Sylvius’ aqueduc stenosis by a gadolinium-enhancing nodule; B and C: diffuse
parenchymatous contrast-enhancing lesions; D: triventricular hydrocephalia.
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cerebrale de controle pratiquee a six mois ne mettait pas en
evidence de nouvelles lesions parasitaires ni une augmenta-
tion de taille des lesions preexistantes (Fig. 3).
3. Discussion
La cysticercose est une maladie endemique dans de nombreux
pays en voie de developpement (Garcia et al., 2003), et elle est
actuellement en recrudescence dans les pays developpes
(White, 2000). Depuis 1965, seuls deux cas de neurocysticercose
acquise ont ete rapportes en Guadeloupe (Roudier et al., 2000).
La cysticercose est secondaire a l’ingestion de larves de
cysticerques, soit par contamination exogene (legumes ou
crudites souilleesentrant dans lecadre du«peril » fecal), soitpar
contamination endogene par auto-infestation chez un patient
porteur de T. solium (main souillee portee a la bouche, digestion
d’anneaux remontes dans l’estomac par antiperistaltisme). La
Fig. 2 – Analyse anatomopathologique de la biopsie frontale : A : reaction inflammatoire polymorphe comportant des
cellules geantes multinucleees au contact d’une structure necrotique enkystee (hematoxyline-eosine-safran, � 100); B :
coloration par le PAS de la paroi festonnee (� 40).
Histological findings of the frontal biopsy. A: Polymorphous inflammatory reaction showing numerous giant cells
(hematoxylin-eosin-saffron, magnification T 100); B: PAS staining enhancing the scalloped edge (magnification T 40).
Fig. 3 – IRM cerebrale de controle six mois apres le traitement (sequence T1 avec injection de gadolinium). A : Presence de
quelques lesions parenchymateuses dont la taille est stable et absence d’apparition de nouvelles lesions, et B : discrete
hydrocephalie residuelle.
Brain MRI six months after treatment: T1 sequence with gadolinium. A: Rare parenchymatous lesions with unchanged size; no new
lesions are seen. B: Discreet residual hydrocephalia.
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patiente, dans le cadre de son sejour en Guadeloupe a ingere de
nombreuses crudites et ne presentait pas d’antecedent de
portage de T. solium.
La cysticercose peut toucher le sujet transplante (Barra
Valencia et al., 2007) et les patients seropositifs pour le VIH
(Ramos et al., 2007). Le sujet age semble presenter une
susceptibilite accrue a la cysticercose du fait de l’immunose-
nescence (Cavellani et al., 2007). La symptomatologie clinique
depend du nombre de larves ingerees, de leur localisation et de
la reaction immunitaire de l’hote (Kraft, 2007). Les larves
presentent un tropisme preferentiel musculaire, les localisa-
tions les plus graves sont oculaire et neurologique. En cas de
neurocysticercose, les larves peuvent sieger dans le paren-
chyme cerebral, dans les ventricules, dans l’espace sous-
arachnoıdien et dans la moelle. La cysticercose « racemeuse »
se caracterise par une proliferation de kystes lobules en
« grappes de raisin », sans scolex, habituellement situee dans
le systeme ventriculaire et les espaces sous-arachnoıdiens. La
neurocysticercose se manifeste lorsque le tissu nerveux
developpe une reaction inflammatoire concomitante de la
degenerescence de la larve, et la symptomatologie peut mimer
un syndrome pseudotumoral (hydrocephalie, hypertension
intracranienne, crise convulsive inaugurale chez l’adulte), ou
se presenter par des signes neurologiques focaux, voire un
tableau d’encephalite aigue chez l’enfant et l’adolescent
(Garcia et al., 2003).
Les elements du diagnostic sont variables, mais compren-
nent dans l’ordre, l’anamnese, la presentation clinique
(epilepsie), l’aspect a l’imagerie (IRM superieure au scanner,
sauf pour la recherche des calcifications), la recherche d’autres
localisations (cliches des parties molles et fond d’œil), les
serologies dont la negativite n’elimine en rien le diagnostic, et
en dernier lieu une eosinophilie sanguine ou du LCR qui sont
tres rares en dehors d’une infestation recente.
L’eosinophilie sanguine est normale ou moderement
elevee, et la presence de polynucleaires eosinophiles dans le
LCR oriente le diagnostic qui repose sur la serologie, l’imagerie,
voire la biopsie d’une lesion. La serologie doit etre pratiquee
dans le sang et le LCR. Le scanner et l’IRM cerebraux precisent
le nombre, la localisation ainsi que le caractere vivant
(absence de prise de contraste), degenere (prise de contraste
peripherique) ou mort (calcification) des kystes (Tableau 1).
L’image pathognomonique du diagnostic au scanner est une
image hypodense bien limitee, comportant un nodule hyper-
dense de 1 a 2 mm dans le kyste et correspondant au scolex
(Garcia et al., 2003). Lucato et al. (2007) preconisent la
realisation d’une sequence Flair lors de l’IRM pour obtenir
un taux de detection maximal des scolex. Chez cette patiente,
il existait une prise de contraste des lesions et le kyste etait
degenere a l’histologie. Il existe de nombreux diagnostics
differentiels de la neurocysticercose sur l’imagerie cerebrale
selon l’aspect des lesions observees. En cas de lesion kystique
isolee ne prenant pas le contraste, il convient d’eliminer un
kyste colloıde du troisieme ventricule, un astrocytome
kystique, un kyste arachnoıdien, une porencephalie ou un
kyste hydatique. En cas de lesions kystiques multiples ne
prenant pas le contraste, il est prudent comme dans cette
observation d’eliminer des metastases multiples ou l’even-
tualite plus rare de kystes hydatiques multiples. Enfin, la
presence de lesions se rehaussant apres injection du produit
de contraste doit faire eliminer une infection (tuberculose,
toxoplasmose, mycose ou des abces), une malformation
arterioveineuse ou un processus neoplasique (metastases,
gliome multiple).
La biopsie d’une lesion cutanee, musculaire ou cerebrale
est indiquee en cas de doute diagnostique persistant comme
dans le cas de notre patiente.
Lorsqu’une cysticercose est diagnostiquee, un bilan a la
recherche de localisations multiples s’impose. Il comprend un
examen ophtalmologique, un scanner ou une IRM cerebrale
ainsi que des radiographies des parties molles des ceintures
(Kraft, 2007).
Le traitement de la NCC est sujet a discussion, et une
classification physiopathologique de la neurocysticercose
s’appuyant sur les formes actives, transitionnelles et inactives
a permis une bonne correlation entre les manifestations
cliniques et l’imagerie, facilitant ainsi la prise en charge
medicale et chirurgicale des patients (Carpio et al., 1998). La
decision de traitement repose sur un faisceau d’arguments
incluant la presentation clinique, la localisation, le nombre, la
taille et le stade des kystes (Kraft, 2007).
Le traitement antihelminthique est actuellement tres
discute (Nash et al., 2006) et repose sur l’administration
d’albendazole (15 mg/kg par jour pendant huit jours) quand
cette molecule est disponible ; l’albendazole est a preferer au
praziquantel (50 mg/kg par jour pendant 14 jours) qui est aussi
efficace, mais qui comporte plus d’effets indesirables. Le
traitement antihelminthique devra etre associe a une cortico-
therapie pour prevenir un œdeme cerebral, voire a un
anticonvulsivant en cas de crises comitiales (Garcia et al.,
2003). L’association therapeutique par albendazole et anti-
epileptique en cas de crise comitiale est actuellement remise
en question, car elle n’apporte pas plus d’effets que le
traitement antiepileptique seul, mais semblerait avoir un
effet deletere quant au controle des crises comitiales, de
l’encephalopathie, generer des hospitalisations recurrentes,
une calcification des lesions et majorer le cout du traitement
(Das et al., 2007). La patiente a recu un traitement par
Tableau 1 – Aspect a l’imagerie (scanner X et IRM) cerebrale des kystes de T. solium en fonction de l’evolutionBrain imaging (CT and MRI) of T. solium cysts in various stages of evolution
Kyste vivant Image hypodense a limites nettes comportant un nodule hyperdense
correspondant au scolex
Degenerescence en phase precoce Rehaussement annulaire, œdeme perilesionnel et effet de masse
Degenerescence en phase tardive Kyste isodense au parenchyme avec rehaussement nodulaire, tres peu
d’œdeme et pas d’effet de masse
Kyste mort Calcifications ne se rehaussant pas apres injection de produit de
contraste
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albendazole et corticoıdes. L’evolution fut favorable avec une
nette regression des symptomes.
La neurocysticercose merite d’etre reconnue dans les zones
non endemiques afin d’eviter les erreurs diagnostiques ou
therapeutiques.
Le cas que nous rapportons est inhabituel par la contami-
nation probablement acquise en Guadeloupe, ıle ou la
cysticercose est tres faiblement endemique, et par la comple-
xite du diagnostic et de la prise en charge.
r e f e r e n c e s
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