LE DEVELOPPEMENT DE L'ESPACE PERIPHERIQUE SITUE AU NORD DE LA VILLE D'IASSY ET SON IMPACT SUR...

LE DEVELOPPEMENT DE L’ESPACE PERIPHERIQUE

SITUE AU NORD DE LA VILLE D’IASSY ET SON IMPACT

SUR L'ENVIRONNEMENT

Ana-Maria Oişte, Iuliana-Gabriela Breabăn, Département de Géographie, "Alexandru Ioan Cuza"

d’Iassy, B-dul Carol I, 20A, Iassy, 700505, Roumanie [email protected], [email protected]

Résumé Le développement de l’espace périphérique localisé au nord de la ville

d’Iassy a augmenté surtout après l’année 1989, quand la chute du régime communiste a conduit au changement de la loi qui a permis la restitution des terres et la libéralisation du marché foncier en permettant les transactions de vente - achat de terres dans la région étudiée. Ensuite, l’augmentation de l'accessibilité dans la région (grâce à la croissance du nombre de véhicules, l'expansion du réseau de transport public) et la transformation des mentalités. Ces changements n’ont pas pris en compte la durabilité de l'environnement.

L'étude vise à mettre en évidence l’évolution des limites urbaines entre 1964 - 2008, les changements dans l'utilisation des terres, de déterminer les fonctions des bâtiments et de leurs répercussions sur l’environnement.

L'analyse de ce phénomène et implicitement du développement durable a été fait par l'observation directe et l’utilisation des données traitées par ArcGIS.

L’analyse et la systématisation des données ont montré: a. Les modifications dans l'utilisation des terres ont été préjudiciables à l'environnement naturel, b. La cartographie des bâtiments par les différents critères (fonctionnalité, niveau de confort, etc.) ce qui montre la prédominance des constructions résidentielles avec un confort élevé, et puis une faible présence des bâtiments avec la fonction éducationnelle et commerciale, c. La déficience en prestation des services résidentiels.

L'observation de la zone du nord de la ville d’ Iassy et l’analyse des données montrent que le développement n'était pas contrôlé et qu’il n'a pas tenu en compte les principes de la durabilité de l’environnement. Mots clés: Iassy, l’espace périphérique, SIG, impact sur l'environnement

Abstract

Peri-urbanization and its impact on the environment in northern Jassy The peri-urbanization process of the northern part of Jassy, especially after

1989, the fall of the communist regime led to the change in the law system that allowed the returning of land to the owners and land market liberalization, the potential sales transactions - purchase of land in the area studied. To this were added the increased availability in the area (the large number of vehicles, transport extension) as well as the changing of mentality of the population, these changes ignoring the environmental sustainability.

AMENAGEMENT PERIURBAIN : PROCESSUS, ENJEUX, RISQUES ET PERSPECTIVES

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The study aims to highlight the limits of urban development in the period 1964 - 2008, changes in land use, determining the functions of buildings and their environmental implications.

The analysis of peri-urbanization process and sustainable development was done by direct observation in the field followed by ArcGIS.

Analysis and data processing have shown the following: a. Changes in land use have been in expense to the natural environment, b. Output mapping buildings where various criteria (functionality, degree of comfort, etc.), c. The deficiency of services provider in the study area

From the observation of study area and processing we can conclude that the peri-urbanization process of northern part of Jassy was not controlled so the development of this area did not take account of the principles of sustainable development. Key words: Jassy, the peripheral space, GIS, environmental impact

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Introduction

La ville de Iassy, comme relatée par la base documentaire depuis 1408, a été une zone peu peuplée du point de vue spatial par rapport au présent. Iassy est un cas typique d`évolution en fonction des conditions locales de terrain. A partir du noyau initial, les tentacules sont étendues sur des directions préférentielles, conformément à la faible extension des terrains plats, qui déterminent l`utilisation des interfluves, des glacis de contact et des terrasses de Bahlui ou des autres affluents secondaires – Nicolina (Barbu et Ungureanu, 1980).

Initialement, le développement territorial a été entravé par des discontinuités spatiales, qui ont été surmontées dans les étapes ultérieures du développement urbain. Maintenant, après une période de 600 ans

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dèxistence, et donc d`évolution, la ville a la forme dùne étoile, ayant des orientations de croissance tentaculaire, notamment le long des grandes artères de circulation, qui sont précisément les zones dans lesquelles sont remarqués et continuent d`être présent le phénomène de périurbanisation (Cihodaru et Platon, 1980)

Lìmpact majeur dans lèxpansion de la ville après la Seconde Guerre mondiale est dû au régime communiste, qui a favorisé le développement de la fonction industrielle de la ville sans tenir compte du fait quìl n`y avait pas eu d’importantes ressources du sous-sol et même pas une position géographique favorable, dans les régions de pays, mais aussi l`établissement de nombreux unités agro-industrielles (en particulier après 1960), au nord, nord-ouest et le sud de la ville.

Après 1990, avec la chute du régime communiste il y avait eu une confusion générée par la désintégration des structures socialistes qui ont été le moteur de lÈtat roumain pendant 50 ans, qui a conduit à une baisse générale socio- démographique. Ainsi, la réduction de làctivité de production et d’échange, voire la disparition des unités industrielles et agro-industrielles, a conduit à l`émergence de grands problèmes sociaux dont le chômage (1991 – 4%, 1995 -12,7 %, 2000 - 10,9 %, 2005 - 7,2 %, 2008 - 5,4%) (INSEE, 2009).

Un autre facteur favorisant a été le retour des terrains nationalisés par le régime politique antérieur (loi 18/1991) dont lùtilisation principale était celle des terrains agricoles, mais aussi la mise en place du secteur des services, bien des années sans importance; ce sont des services dans des zones particulièrement pauvres, la croissance étant importante. En raison de ces facteurs favorables la périurbanisation a eu la possibilité de se développer dans des zones diverses, ce qui n`était pas possible avant 1990 (Ianoş I., 2004).

Le processus de périurbanisation s’est produit surtout après 1990, avec le passage dùn régime à làutre visant la planification de l` activité industrielle et agricole, apportant de nombreux changements : la décentralisation des services, lèxpansion des systèmes de transport public, mais aussi làugmentation du nombre des véhicules, lèxpansion chaotique de la ville, le manque de planification territoriale pour gérer ces changements (Iaţu C., Muntele I., 2009).

La transition entre les deux régimes opposés a conduit à l`émergence dùn impact sur lènvironnement, sa qualité étant gravement touché, en particulier dans les zones avec des pentes affectées par les glissements de terrain, dont une bonne contribution a lìmpossibilité dàpplication des politiques spatiales. Tenant compte de la tendance d`évolution de la ville tentaculaire, les déséquilibres fonctionnels générés deviennent importantes, car les distances de transport augmentent considérablement (il y a des zones


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non couvertes par le transport public) et les installations technico-publiques sont déficitaires (on y aménage après la mise en place de lèspace construit).

Étant donné les facteurs qui lònt favorisé, le phénomène de périurbanisation dàprès la guerre a connu plusieurs étapes: une étape initiale, la périurbanisation processus planifié, en créant un réseau de villes et de régions suburbaines avec un certain nombre de surfaces agro- industrielles, le Nord étant déjà soumis à ce phénomène, parce que le terrain a été inscrit depuis 1960 dans un usage agricole, perçu aussi avec des petites unités de stockage et de transformation. Une deuxième étape importante a pris forme après 1990, lorsque le processus de périurbanisation a été diffus et a eu pour but la population à faible revenus, affectant certaines villes du Nord – Breazu, Rediu caractérisées par une accessibilité routière et des prix des terrains bas. Plus tard, il a commencé à mettre en place une ceinture de périurbanisation au sud de la ville, qui, dans les années 1990 sont survenus aussi dans le nord de la ville. Actuellement, la ceinture de périurbanisation du nord est intégrée (Stoleriu O.M., 2008).

L'étude vise à mettre en évidence l’évolution des limites urbaines entre 1964 - 2008, les changements dans l'utilisation des terres, et déterminer les fonctions des bâtiments et de leurs répercussions sur l’environnement.

1. Matériels et méthodes Pour lànalyse des processus de périurbanisation de cette zone ont été

utilisés un certain nombre de documents cartographiques provenant des périodes différentes, à savoir: des plans topographiques 1:5000 de 1964, des plans cadastraux échelle 1:5000 édition 1984, orthophotoplans et aérofotogrammes de 2006 et de 2008.

A làide de ceux-ci ont été identifiées les modifications survenues dans lùtilisation des terrains dans la période 1964-2008 et l`évolution de la limite urbaine entre 1984 – 2008. Par lìntermède dùne enquête de terrain on a établi le degré de confort de chaque résidence, en suivant les dotations et les matériels de construction utilisés.

2.Resultés et discutions Lèvolution de la limite urbaine (1964-2008) et les modifications

survenues dans lùtilisation des terrains(1984-2008)

L`évolution de la ville sèst réalisée peu à peu du noyau situé sur la deuxième terrasse de Bahlui vers les terrasses supérieures jusqu`à la sixième terrasse de la rivière, où est situé le domaine d`étude. Valorisant le contexte (qualité supérieure, petites pentes), les premières constructions apparues étaient bien localisées, ayant un confort élevé. Par la suite, le degré dòccupation de terrains du reste de la ville a augmenté, imposant lèxtension de lèspace construit le long des grands axes routiers (rue Ettienne Le Grand), qui fait la liaison avec la route européenne E58, avenue


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important dans le transit douanier vers la République de Moldavie par la douane Sculeni.

Pendant le régime socialiste, une grande partie du territoire situé au nord de la ville a été inclus dans des différentes petites unités agro – industrielles, basée en particulier sur la viticulture et la culture de fruits, à double rôle : la production de fruits et de produits secondaires (du vin) et la stabilisation des pentes touchées par les glissements de terrain.

Après la chute de ce régime, de nombreux terrains ont été redonnées ou nònt pas été maintenues pour làgriculture, le nombre de logements est augmenté, leur localisation, ne tenant pas compte des processus géomorphologiques qui influent sur les pentes ou les normes urbaines. En première phase, s`était formé un noyau d`habitation auprès de lÙniversité de Sciences Agronomiques et de Médicine Vétérinaire prévu à des annexes nécessaires, mais aussi à des terrains agricoles autour d’elle, facilitant ainsi les conditions d’étude pour les étudiants.

Il y a aussi un autre noyau d`habitation, plus isolé autour du Séminaire théologique orthodoxe, qui, par son profil, a été localisé plus loin de la zone habitée, mais aussi dùne station de pompage de lèau située dans sa proximité. La stagnation de lèxtension de la ville a été requis par un facteur de discontinuité administrative, représentée par des forêts, des vignobles et des vergers dans la région. Ensuite et après 1989, ce facteur a été dépassé, le nombre de constructions a augmenté dùne manière importante, occupant certains espaces non bâtis ou en occupant des terrains ayant une autre utilisation (cultures, forêts, etc.). Dans la (fig. 1) est présentée làugmentation du nombre des bâtiments entre 1984-2008, et aussi du nombre des annexes, celui-ci étant plus grand (tours de jardins) et dans la (fig. 2) est mise en place l`évolution territoriale du nord de Iassy dans la même période.

Figure 1. L`évolution du nombre de bâtiments et d’annexes de la partie nord de Iassy entre 1984 et 2009.


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Figure. 2 Evolution territoriale du nord de la ville de Iassy durant la période 1984-2008.

Lùtilisation des terrains a gardé un caractère unitaire, mais avec des différentes utilisations des terrains qui a diminué en taille pour créer de nouvelles possibilités pour lèspace construit, voir le projet immobilier de construction de quartier roi Carol I ou des maisons le long de la rue Ettienne Le Grand qui ne font que réduire lèspace forestier sur le versant est da la Colline de Copou, espace ayant un rôle de stabilisation des glissements de terrain (Băcăuanu V., 1970).

Il sàgit du manque dùn cadre législatif qui a permis lèxtension non contrôlée des habitations, ce fait se voyant dans la régression de lèspace agricole, surtout lèspace viticole.

Lèxtension de la ville, sèst faite sans tenir compte de la nécessité des espaces récréatifs pour les nouveaux projets résidentiels ou les aménagements territoriaux.

Les effets de cette périurbanisation sont perçus au niveau des terrains boisés, très attractif grâce à la qualité naturelle, qui, par contre, conduit à la diminution de ces forêts qui font partie du cadre de zones de la ceinture verte de la ville, mais aussi à la perturbation de l`équilibre des versant de cette zone, réactivant certains glissements de terrain, parce que ces surfaces boisées ont un double rôle: alimentation de la ville en air frais et de stabilisation des versants (fig. 3, 4).


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Figure 3. La dynamique du changement des principales catégories d’utilisation du sol.

L`évolution de ces surfaces relève une baisse de toutes les surfaces, des modifications importantes apparaissent dans le cadre des terrains occupés par des vignes, des vergers et des terrains arables ; ces zones se sont réduites à la moitié au niveau des surfaces, des baisses plus réduites étant enregistrées seulement au niveau des forets et des vignes, la cause étant certains projets immobiliers importants (le quartier Le Roi Carol 1).

Dans la période analysée, la superficie habitée a augmenté de 99,4 ha au détriment de la superficie arable (333,8 ha en 2008 en comparaison avec 433,2 ha en 1964).

Le degré de confort des résidences

Làugmentation du nombre d’habitats dans la zone d`étude a conduit à des bâtiments avec un haut degré de confort, car sur le marché roumain la fourniture des matériaux dìsolation thermique et phonique et des fenêtres isolantes, une fois devenus accessibles pour tous, ont influencé et modernisé les constructions.

Le degré de confort est défini en fonction des caractéristiques du bâtiment (le nombre de niveaux, le type de toit, le type de bois, la présence dìsolation thermique et dìsolation sonore et lànnée de construction) ainsi ont été identifiées trois grandes catégories de confort: classe 1 comprend les bâtiments neufs, avec un maximum de deux niveaux de toiture en métal et bien isolée thermique et sonore; la classe 2 comprend les nouveaux bâtiments avec dàutres types de toit et sans isolation thermique et phonique complète, ou inexistante et un nombre de niveaux plus élevés que deux niveaux; la classe 3 comprend les bâtiments de plus de 1984, n`étant pas modernisé avec des fenêtres isolantes, isolation avec polystyrène. Les bâtiments analysés sont inclus: dans la première classe - 61%; deuxième classe- 29%; la troisème classe – 10% (fig. 5).


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Figure 4. L’évolution d’utilisation du sol dans la période 1984-2008


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Figure 5. Le degré de confort des bâtiments et degré de làccesibilité de la zone analysée

Làccessibilité vers cette région est essentiellement due à làugmentation du nombre de véhicules, mais aussi à lèxtension du transport de passagers là-bas.

Ainsi les transports publics de voyageurs fournis par entreprise de transport locaux (RATP) assure le transport avec des autobus et les trams seulement jusquàu bord de la zone d`étude pour y assurer le transport des élèves et des étudiants dans les unités d`étude.

Làccès dans la zone est assurée par une firme privée (Unistil), qui a le contrôle sur le tracé jusqu`à la Forêt Breazu; la capacité des microbus est de 18 personnes.

Ayant un tracé long, le transport vers lìntérieur de cette zone devient déficitaire par des intervalles temporaires longs quand les bus arrivent dans les stations.

L’accessibilité vers la région est importante parce qu`y siège de nombreuses écoles avec un profil professionnel : le Lycée Agricole, l’École Normale « Vasile Lupu » qui forment les éducateurs, Le Séminaire Théologique qui prépare les futurs prêtres, et l’Université des Sciences Agricoles et Médecine vétérinaire.

Cette université représente un centre de recherche important, le seul de la ville ; on y trouve 4261 étudiants et 200 professeurs (2008 -2009) avec un flux de personnes elevé.


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Par contre, làugmentation du nombre de véhicules pose des problèmes au niveau du parking. Les bâtiments ayant une utilisation publique, situés le long de la route principale (Université, Lycée Agricole, Le Séminaire Théologique), ont leur propre parking ; certaines résidences ont des garages et places de parking, mais on ne peut pas résoudre le problème sur les ruelles où on ne peut pas intervenir en cas de nécessité (les outillages pour prendre la neige).

La construction des bâtiments dans des zones en manque d’infrastructure a fait apparaître des rues qui ne sont pas bien équipées, l`état de la route nèst pas bon; la meilleure qualité se trouve sur les routes principales.

La longueur des routes est de 10,37 Km (21 rues) trois catégories s’en dégagent : i) des rues ayant plus de 2 km sont mieux entretenues et asphaltées, ii) des rues ayant une longueur réduite, dùne qualité réduite; iii) des rues non aménagées, représentant un tiers du total, elles se trouvent vers des zones d’extension territoriale.

Longueur 500m – 1 km 1– 2 km >2 km

Nombre de voies de communication 12 7 2

Type dàsphalte Asphalte Béton Sans asphalte

Nombre de voies de communication 9 4 8

Longueur des voies de communication (km)

5,71 1,637 3,01

Tableau 1. La situation des voies de communication dans la zone analysée.

Làccès de ces 600 personnes qui y habitent vers les principales unités publiques est difficile à cause des distances.

La distance la plus proche vers l`hôpital dùrgence est 2,52 km, jusquàu plus proche supermarché 2,95 Km, et jusquàu plus proche lycée 1,1 Km. Même s`y il a dans cette zone des lycées et une université, leur filière vocationnelle nèst pas très recherchée parmi les jeunes (fig.6).


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Figure 6. L`accessibilité de la zone analysée.

Conclusions

L’aire étudiée s’encadre dans une évolution tentaculaire, caractéristique de la ville moderne, suite au développement du système de transport publique, à capacité et vitesse de plus en plus grande, influencé par la disjonction de plus en plus prononcée entre le domicile et le lieu de travail, qui se produit en même temps que s’accroît la différentiation fonctionnelle de l’intravilan.

A cause du développement en étoile, déterminé par les conditions naturelles morphographiques et hydrographiques, les tentacules s’éloignent beaucoup du centre historique de la ville de Iasi, en évitant ainsi les versants affectés par des glissements de terrain mais aussi les lits majeurs, inondables, et préférant le terrain opportun pour les constructions le longue des interfluves, des terrasses inférieures et des glacis colluvio- proluviaux.

L’étude a envisagé la mise en évidence des changements apparus dans l’espace périurbain de la partie nord de la municipalité d’Iassy, sous l’influence des facteurs socio-économiques et politiques qui ont généré:

- des changements dans l’utilisation des terrains, ceux à usage agricole ont diminué en faveur de l’extension de l’espace bati avec 99,4 ha;

- l’évolution territoriale a été stoppée par les restrictions administratives dépassées avec le changement du régime politique, l’intravilan en enregistrant une extension sur les anciens terrains agricoles et sur les versants instables;


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- l’extension territoriale a eu lieu dans une période de libéralisation du marché des matériaux de construction, ayant comme résultat l’augmentation du degré de confort des nouveaux logis mais aussi la modernisation de ceux existant déjà.

Bibliographie Stoleriu Oana – Mihaela, 2008. L`évolution humain-géographique et urbanistique de la ville de Iassy dans la période d`après la deuxième guerre mondiale ed. Terra Nostra, 265p Barbu N. et Ungureanu Al., 1987. La géographie de la ville de Iassy, ed. UAIC, Iaşi, 312p Cihodaru C., Platon Ghe., 1980. L`histoire de la ville de Iassy, vol I, ed. Junimea, Iaşi, 248p Băcăuanu V., 1970. Les glissements de terrain de la partie du nord de la Colline Copou – Iaşi, An. Şt. UAIC, T XVI, Iaşi, 143-147 Iatu C., Muntele I., 2009. L’atlas statistique – géographique et de la planification de département Iassy, ed. UAIC, Iassy, 147 Ianoş I., 2004. La dynamique urbaine. Des applications à la ville et au système urbain roumain, éd. Tehnique, Bucureşti, 235p *** 2008, Annuaire statistique, INSEE Iassy

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