La Grande Bretagne et la zone euro - UK and the Euro Zone

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Grande Bretagne et la zone euro 2012 1 LA GRANDE BRETAGNE ET LA ZONE EURO Vers une rupture de la Grande Bretagne avec l’Union européenne ? UGUR TEZCAN

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Grande Bretagne et la zone euro 2012

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LA GRANDE BRETAGNE ET LA ZONE EURO

Vers une rupture de la Grande Bretagne avec l’Union européenne ?

UGUR TEZCAN

Grande Bretagne et la zone euro 2012

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TABLE DES MATIERES

I. L’euro et la politique économique de la Grande Bretagne

I.I. L’euro et l’économie britannique

I.II. La question de l’euro sous les gouvernements travaillistes

II. La Grande Bretagne et la crise de la zone euro

II.I. La Grande Bretagne et les réponses européennes à la crise financière et

bancaire

II.II. Vers une « Eurozonisation » de l’Union européenne ?

Grande Bretagne et la zone euro 2012

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Introduction

Ce petit mémoire a été rédigé durant la dernière semaine du 2012, l’année qui s’inscrit

dans une longue période de crise financière mondiale faisant de l’Europe, une région fragile et

incertaine. Cette incertitude touche notamment l’avenir de l’euro et la rigueur budgétaire qui

s’impose dans les pays qui font partie de cette zone. En effet, l’arrivée au pouvoir d’un

gouvernement socialiste en France d’une part et le vote grecque privant de légitimité

démocratique le plan de sauvetage auquel l'Europe a voué de l’autre obligent l’Union

européenne à mettre en question la rigueur budgétaire que l’Allemagne défend fermement.1

Notre travail consiste à étudier la position du gouvernement britannique face à cette

zone euro « turbulente » et l’intégration de la Grande Bretagne dans l’Union européenne dans

la perspective de la crise actuelle. Le gouvernement de coalition qui règne dans ce pays

présente également des différentes prises de position vis-à-vis de l’Union européenne et de sa

politique monétaire. La question principale est de savoir dans quelle mesure la sortie

définitive de la Grande Bretagne de l’Union européenne est réelle dans cette période crise,

sinon comment les britanniques voient l’avenir de l’Union. Traditionnellement, la Grande

Bretagne est moins connue pour être porteur de grands projets européens que spectateur des

évolutions politiques de l’intégration. Ce faisant, les britanniques ont donné la priorité à

l’intérêt national et maintenu leur politique de « wait and see », tandis que l’Europe attend

plus d’engagement de la part des britanniques.2

La première partie de notre travail porte sur la question de l’euro dans le monde

d’affaires et dans le monde politique britanniques. Dans la deuxième partie, nous aborderons

la crise de l’euro et la position de la Grande Bretagne face à cette crise.

1 Mevel J-J., « L’Europe entre dans une zone de turbulences », Le Figaro, 7 Mai 2012. Le lien de l’article :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/05/07/20002-20120507ARTFIG00710-l-europe-entre-dans-une-zone-de-

turbulences.php 2 Chan S. P., « Germany wants Britain in the EU, says Wolfgang Schäuble », The Telegraph, 23 Décembre 2012. Le lien de

l’article : http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9763513/Germany-wants-Britain-in-the-EU-says-Wolfgang-

Schauble.html

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I.I. L’euro et l’économie britannique

Depuis les années 2000, l’économie britannique est marquée par une hausse constante du

déficit commercial. En restant en dehors de la zone euro, les britanniques ont gardé la

possibilité de déprécier leur monnaie. Ces dépréciations pouvaient permettre de réduire le

déficit commercial, dans les cas où celui-ci ne pouvait être financé autrement. Par ailleurs,

depuis les réformes introduites par les gouvernements Thatcher, l’importation des capitaux

ont permis de combler ce déficit, comme cela a été le cas aux Etats-Unis depuis les années

1980. Par conséquent, le taux de change euro- livre sterling a pu être maintenu, malgré cette

hausse du déficit commercial.3

Même si aujourd'hui, la part de son commerce en provenance et en direction de l'Union

européenne dépasse les 50 %4, les exportateurs britanniques ciblent plutôt les marchés

croissants non-européens et réclament, de ce fait, le soutien du gouvernement pour plus

d’ouverture vers ces pays. Du côté des marchés financiers, le City reste hostile aux nouvelles

réformes européennes qui ont pour objectif de contrôler le monde de finances.5 Les réponses

actuelles à la crise européenne ne sont donc pas toujours bienvenu de l’autre côté de la

Manche tandis que le gouvernement de la Grande Bretagne, comme nous allons voir, refuse

l’idée d’une intégration bancaire. L’approfondissement de la crise actuelle de l’euro peut par

ailleurs déboucher sur l’affaiblissement de l’euro, ce qui donnerait un avantage important aux

exportateurs de la zone euro, face à leurs homologues britanniques.6

3 L. Neal, The economics of Europe and the European Union, Cambridge University Press, 2007, p : 289 4 S. Dumoulin, « Royaume-Uni – Europe : l’histoire d’un couple économiquement mal assorti », Le Figaro, 13/12/2011. Le

lien de l’article : http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/13/royaume-uni-ue-histoire-d-un-couple-

economiquement-mal-assorti_1617619_3234.html 5 J. O’Neill, « The City should beware the changing eurozone », Evening Standard, 24/04/2012. Le lien de l’article :

http://www.standard.co.uk/comment/comment/the-city-should-beware-the-changing-eurozone-7675194.html 6 « What does the eurozone debt crisis mean for the UK ?», BBC News, 09/1272011. Le lien de l’article :

http://www.bbc.co.uk/news/uk-16082752

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I.II. La question de l’euro sous les gouvernements travaillistes

Cette « solitude monétaire » de la Grande Bretagne pose des difficultés à son

commerce extérieur avec les pays de la zone euro. En effet, « le refus du Royaume Uni

d’adhérer à l’euro constituerait un obstacle au commerce de biens et services, car les

différences de monnaie et les incertitudes liées au change entravent les échanges. »7 En

revanche, depuis 1997, les gouvernements travaillistes, comme leurs rivaux conservateurs, ont

refusé de faire entrer le Royaume Uni dans la zone euro, « en brandissant l’argument de

l’incertitude des conséquences que cette intégration pourrait avoir sur l’économie

britannique »8. En 1997, le Ministre des Finances Gordon Brown avait défini, « cinq tests »

dont l’étude devrait permettre d’évaluer la capacité de l’économie britannique à adopter

l’euro. Les cinq criteres sont : la convergence, la flexibilité, l’investissement, les services

financiers, la croissance et l’emploi. En octobre 1997, son ministère a publié une première

évaluation des tests concluant que ni la flexibilité ni la convergence n’étaient suffisantes pour

rendre une adhésion à l’euro désirable. L’obstacle majeur était les taux d’intérêt, de 4 points

supérieurs à ceux de l’Allemagne. Le ministère s’engageait à prendre les mesures destinées à

renforcer la convergence et la flexibilité, tout en admettant qu’une convergence durable entre

l’économie britannique et la zone euro ne pouvait être atteint que dans plusieurs années.9 En

2003, il y a eu une deuxième évaluation sous le gouvernement de Tony Blair. Cette fois-ci, la

plupart de ces critères étaient remplis, cependant « la production, l’investissement et la

productivité devraient être plus importants si le Royaume Uni adhère à l’Union économique et

monétaire que s’il reste en retrait. »10

Au-delà des critères économiques, les considérations d’ordre politique occupent une

place centrale dans la question d’adhésion de la Grande Bretagne à l’euro. Même les

gouvernements New Labour, pourtant considérés comme « pro-européen », ont pris des

7 S. Loussouarn, L’économie britannique depuis 1945 : son rôle et son avenir dans le cadre européen, Ellipses, 2003, p : 149 8 N. Champroux, Entre convictions et obligations : les gouvernements Thatcher et Major face au systeme monétaire européen

1979-1997, Presses Sorbonne Nouvelle, 2009, p : 213. 9 N. Champroux, « Tony Blair et Gordon Brown face a la question de l’adoption de l’euro », CERVEPAS, 2005, p : 4. 10

S. Loussouarn, L’économie britannique depuis 1945 : son rôle et son avenir dans le cadre européen, Ellipses, 2003, p :

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positions trop incertaines vis-à-vis de l’adhésion à l’euro. Il est même possible de considérer

que ces tests ont été instrumentalisés pour repousser l’adhésion de la Grande Bretagne à

l’euro. (bas de page) Par ailleurs, avec l’éclatement de la crise au sein de la zone euro et le

retour des conservateurs en Grande Bretagne, ce projet d’adhésion à l’euro semble être

totalement mis de côté.

II. La Grande Bretagne et la crise de la zone euro

II.I. La Grande Bretagne et les réponses européennes à la crise financière et bancaire

Face à la crise, les chances que la Grande Bretagne accepte la monnaie unique restent

néants. Le Premier Ministre britannique, David Cameron a déclaré, déjà en 2010 et avec un

ton typiquement conservateur, qu’il était hors de question d’accepter l’euro comme monnaie

unique, ni même d’apporter de nouvelles modifications au Traité de Lisbonne permettant

d’éventuels transferts de pouvoir de Westminster vers Bruxelles. Il a tout de même précisé, à

plusieurs reprises, que la stabilité de la zone euro était dans l’intérêt de la Grande Bretagne

compte tenu du volume du commerce que son pays réalise avec les pays de la zone euro.11

La réticence du gouvernement britannique est flagrante, en ce qui concerne les

derniers accords européens portant sur la régulation du système bancaire : un mécanisme de

supervision unique des banques européennes a été mis en place en décembre 2012, afin de

surveiller les 200 plus grandes banques de la zone euro. « La supervision unique des banques

européennes donnera éventuellement le feu vert à l’institution financière qui gère le

Mécanisme Européen de Stabilité (MES), pour que celle-ci puisse recapitaliser les banques en

difficulté. En revanche, cette action nécessite une double majorité ; celle de la banque centrale

européenne et de l’autorité bancaire européenne dont fait partie la Grande Bretagne »12

. Le

Premier Ministre britannique, David Cameron, a accordé son soutien à ce nouveau

mécanisme qui, d’après lui, témoigne d’« une Europe à multiples facettes ».13

En revanche, il

11 T. Patterson, « Don’t expect Britain to back a new EU treaty, Cameron tells Merkel », The Independent, 22 Mai 2010. Le

lien de l’article : http://www.independent.co.uk/news/world/europe/dont-expect-britain-to-back-a-new-eu-treaty-cameron-

tells-merkel-1979950.html 12 C. Dahai, Z. Zhengfu, « EU takes a substantial step in Banking Union », Xinhuanet, 15 Décembre 2012. Le lien de l’article

: http://news.xinhuanet.com/english/indepth/2012-12/15/c_132043252.htm 13 M. Chorley, T. Shipman, « Cameron insists a two-tier Europe is nothing to fear as Britain opts out of banking union to

focus on single market », Daily Mail Online, 13 Décembre 2012. Le lien de l’article :

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2247855/EU-Summit-Cameron-insists-tier-Europe-fear-Britain-opts-banking-union-

focus-single-market.html#ixzz2GNkQUiWG

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a clairement signalé que la Grande Bretagne n’avait pas l’intention de faire partie d’une

éventuelle « union bancaire européenne ». En effet, certains comme Michel Barnier,

commissaire européen et ancien ministre et eurodéputé français, prévoit l’avènement du MES

comme un premier pas vers une union bancaire14

, sous laquelle les pays pourront créer, entre

autres, des fonds communs destinés à sauver les banques grecques ou espagnoles.15

De son

coté, David Cameron a refusé l’idée même de sauvetage des banques de ces pays, en

affirmant qu’il ne serait pas convenable d’utiliser l’argent des contribuables britanniques pour

sauver l’épargne des espagnoles ou des grecques. Il a même évoqué l’éventualité d’un véto

britannique contre un tel mécanisme, s’il ne prévoit pas des protections particulières pour City

of London.16

Il reste un dernier point important sur la question du MES : il est non seulement limité

à un nombre limité des pays de l’Union européen –ceux de la zone euro-, il est également en

totale discordance avec le traité de Lisbonne dont fait partie la Grande Bretagne. Ce traité

interdit clairement les sauvetages bancaires au sein de l’Union européenne, alors que le MES

ouvre justement la voie à ce type de sauvetages. La suppression de cette clause de non-

sauvetage du Traité de Lisbonne n’est pas envisagée mais elle reste complétement formelle.

Le MES reste une invention qui n’a pas de fondement juridique et qui est contraire au Traité

de Lisbonne que tous les Etats membres ont accepté. Force est donc de constater que l’Union

européenne est en train de devenir une forme d’intégration économique soumise à la zone

euro.17

,

14 « Accord à l’arraché sur l’union bancaire européenne », Le figaro, 13 Décembre 2012. 15 D. Martin, T. Shipman, H. Duncan, « Cameron tells Merkel : Britain will veto any European rescue deal unless the City of

London is protected…and we won’t prop up Greek or Spanish banks », Daily Mail Online, 8 Juin 2012. Le lien de l’article :

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2156232/Cameron-tells-Merkel-Leave-Britain-new-bank-bailout--PM-warns-UK-

wont-prop-Greece-Spain.html#ixzz2GNyIa2EB 16 Idem. 17 O. Hartwich, “A poisoned chalice of EU power”, Business Spectator, 25 Août 2011. Le lien de l’article :

http://www.businessspectator.com.au/bs.nsf/Article/Sarkozy-Merkel-Eurobonds-EU-sovereign-debt-budget-pd20110822-

KY7DH

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II.II. Vers une « Eurozonisation » de l’Union européenne ?

L’approfondissement de la crise de dettes au sein de l’Union européenne et celle de la

monnaie unique par conséquent réunit les pays de la zone euro autour des questions d’ordre

financier et bancaire et des tentatives de réformes qui se réalisent parfois avec succès. En

revanche, la menace pour la Grèce est toujours présente et d’autres Etats méditerranéens

comme l’Italie et l’Espagne font maintenant partie des pays fragiles de la zone euro. La

Grande Bretagne reste peu impliquée dans la gestion de cette crise.

Cette position de la Grande Bretagne peut avoir des conséquences important à l’avenir.

« L’isolation politique au sein de l’Europe est la menace à long terme pour le Royaume Uni.

Cela peut créer une coutume pour les membres de la zone euro ; une coutume qui consiste à

s’accorder sur les règles portant sur l’ensemble des pays de l’Union européenne ainsi que le

Royaume Uni et ses affaires, sans que ces derniers puissent participer à la prise de

décision. »18

Si toute décision qui concerne la zone euro est prise uniquement par les membres

de la zone euro, comme celle qui ont été prises récemment, cette isolation britannique semble

fort probable dans un futur proche.

La Grande Bretagne n’est pourtant pas le seul pays de l’Union européenne qui reste en

dehors de la zone euro. Or, sa relation spécifique avec les Etats-Unis, sa méfiance vis-à-vis de

la politique agricole commune et les perspectives d’approfondissement de l’intégration

européenne font que son adhésion est de plus en plus remise en question, surtout en temps de

crise.

18

« What does the eurozone debt crisis mean for the UK? », BBC News Business, 9 Décembre 2011. Le lien de l’article :

http://www.bbc.co.uk/news/uk-16082752

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Conclusion

Les relations de la Grande Bretagne avec les pays de la zone euro est une question

avant tout politique. Il serait intéressant, ici, d’aborder la position de l’opinion publique d’une

part et les clivages politiques de la Grande Bretagne de l’autre. L’opinion publique

britannique soutient actuellement la sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne : un

sondage réalisé par l’institut YouGov en décembre 2012 indique que 49% des personnes

interrogées sont favorables à la sortie de la Grande Bretagne, tandis que 32% souhaitent que

leur pays reste membre de l’Union européenne.19

Le gouvernement instrumentalise souvent

cette méfiance de l’opinion publique vis-à-vis de l’Union européenne pour faire accepter ses

propositions auprès de Bruxelles.

D’autre part, le fait que les deux partis de la coalition sont idéologiquement

discordants sur la question de l’Union européenne empêche le gouvernement britannique de

prendre une position claire vis-à-vis de la zone euro. Le vice premier ministre, Nick Clegg est

un libéral pro-européen convaincu compte tenu de ses origines et son parcours. De leur côté,

les conservateurs extrémistes profitent de la crise de la zone euro pour mettre en question

l’adhésion Grande Bretagne à l’Union européenne. Toutefois, les deux partis de la coalition

font des concessions pour s’accorder sur un certain nombre de points : pour les « Lib-Dem »,

la possibilité de référendum n’est pas exclue, tandis que les Tory semblent avoir renoncé à

leur propagande visant à « rapatrier » des pouvoirs de l’Union européenne. Quoi qu’il en soit,

il semble peu probable que le gouvernement prenne le risque d’aller au référendum avant les

élections qui auront lieu en mai 2015 et il est fort possible que David Cameron reste sur sa

position de « pas plus d’Europe ». Cette position est stratégique car elle vise à satisfaire

l’électorat conservateur sans faire recours au référendum.

19 « How Britain could fall out European Union and what it would mean making break », The Economist, 8 Décembre 2012.

Le lien de l’article : http://www.economist.com/news/briefing/21567914-how-britain-could-fall-out-european-union-and-

what-it-would-mean-making-break

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Bibliographie

Livres

Champroux N., Entre convictions et obligations : les gouvernements Thatcher et Major face

au Système monétaire européen 1979-1997, Presses Sorbonne Nouvelle, 2009.

Gilpin R., Global Political Economy: Understanding the International Economic Order,

Princeton University Press, 2001.

Loussouarn S., L’économie britannique depuis 1945 : son rôle et son avenir dans le cadre

européen, Ellipses, 2003.

Neal L., The economics of Europe and the European Union, Cambridge University Press,

2007

Presse et Sites Internet

BBC News : http://www.bbc.co.uk

Business spectator : http://www.businessspectator.com.au

Daily Mail : http://www.dailymail.co.uk

Evening Standard : http://www.standard.co.uk/

Le figaro : http://www.lefigaro.fr

Le monde économie : http://www.lemonde.fr/economie

The Economist : www.economist.com

The Independent : http://www.independent.co.uk

The Telegraph : http://www.telegraph.co.uk

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Articles

N. Champroux, « Tony Blair et Gordon Brown face a la question de l’adoption de l’euro »,

CERVEPAS, 2005

Documents officiels

H.M. Treasury, UK membership of Single Currency : An Assessment of the Five Economic

Tests, Octobre 1997.

H.M. Treasury, UK membership of Single Currency : An Assessment of the Five Economic

Tests, Juin 2003.

Traité instituant le mécanisme européen de stabilité, T/ESM 2012/fr. Le lien du document :

http://www.european-council.europa.eu/media/582863/06-tesm2.fr12.pdf

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