La circoncision contre le sida, entre mensonge, sexisme et apartheid (mis à jour 23.02.2018)

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La circoncision contre le sida, entre mensonge, sexisme et apartheid (des études biaisées, sexistes et racistes sur des cobayes humains noirs) (English version: Circumcision against AIDS, between lie, sexism and apartheid ) Introduction "Celui qui sacrifie une liberté essentielle à une sécurité éphémère et aléatoire ne mérite ni la sécurité ni la liberté." Benjamin Franklin "Le sperme garde son pouvoir infectieux." Bertrand Auvert "Le préservatif reste la seule barrière réaliste contre le VIH !" Dr Faix and Tourmente Les remarques suivantes ont été inspirées par un article africain (1), par le succès de la stratégie adoptée contre le SIDA par l'Ouganda (2) et la Thaïlande, et par la déculpabilisation freudienne de la sexualité infantile. Dans cette lutte, les méthodes saines et sûres sont le plaisir personnel (autosexualité), la manusexualité tant que les partenaires n'ont pas de certitude sur leur statut de non contamination, la fidélité et le recours à l'autosexualité en cas de séparation, le préservatif (3) et le test HIV ; le savon est inutile ou dangereux (4). Mais il faut aussi écarter résolument le multi- partenariat l'adultère et la polygamie, les rapports

Transcript of La circoncision contre le sida, entre mensonge, sexisme et apartheid (mis à jour 23.02.2018)

La circoncision contre le sida,entre mensonge, sexisme et apartheid

(des études biaisées, sexistes et racistes sur descobayes humains noirs)

(English version: Circumcision against AIDS, betweenlie, sexism and apartheid)

Introduction

"Celui qui sacrifie une libertéessentielle à une sécurité éphémère et aléatoire

ne mérite ni la sécurité ni laliberté." Benjamin Franklin

"Le sperme garde son pouvoirinfectieux." Bertrand Auvert

"Le préservatif reste la seulebarrière réaliste contre le VIH !"

Dr Faix and Tourmente

Les remarques suivantes ont été inspirées par unarticle africain (1), par le succès de la stratégieadoptée contre le SIDA par l'Ouganda (2) et laThaïlande, et par la déculpabilisation freudienne dela sexualité infantile. Dans cette lutte, les méthodessaines et sûres sont le plaisir personnel(autosexualité), la manusexualité tant que lespartenaires n'ont pas de certitude sur leur statut denon contamination, la fidélité et le recours àl'autosexualité en cas de séparation, le préservatif(3) et le test HIV ; le savon est inutile ou dangereux(4). Mais il faut aussi écarter résolument le multi-partenariat l'adultère et la polygamie, les rapports

pendant les règles et le "dry sex" (5),l'homophilie(*)(*), la sodomie et le tourismezoosexuel(*)(*) avec les singes qui, porteursendémiques du virus, sont la seule source possible decontagion aux humains (l'hypothèse de la contaminationà la chasse ne tient pas parce que si c'étaitpossible, cela serait arrivé depuis longtemps).L'usage des drogues et de l'alcool favorisedangereusement la prise de risque. Quoi qu'il en soit,la violence appelle la violence et l'on ne doit pascombattre pas la débauche par la violence desmutilations sexuelles. Pour tous ceux qui n'ont pasencore trouvé une relation stable avec une personnesaine, l'autosexualité ou la sexualité des préludessont le plus sûr recours contre l'épidémie. Celasuppose de ne pas avoir été privé de leurs organesspécifiques : le clitoris et le prépuce. Dans uncontinent où les femmes sont maintenant les plusatteintes par une épidémie initialement diffusée parles hommes, elles sont les premières intéressées àadopter l'éthique de la fidélité. Cette éthiqueégalitaire permet de compenser la perte de diversitépar un gain en sécurité affective et approfondissementdes relations.

(*)(*) Ce terme est plus explicite que celuid'"autoérotisme" usité par le Professeur Jean Bergeret(Psychopathologie. Paris : Masson ; 2008) dont lesouvrages font autorité dans l'université française.Mais en parlant ainsi, Bergeret souligne le déni del'existence de la différence des sexes présent dansl'homophilie et s'élève contre la mode actuelle quibanalise la pratique.(*)(*) La communauté homophile a été la premièrecontaminée et il suffit d'un zoophile pour transmettrele virus à l'humanité.

Concernant les enfants, une étude réalisée àpartir des données de 2009 du Mozambique, a montré queles circoncis ou scarifiés sont deux à trois plussusceptibles d'être contaminés par le HIV (6).

En dépit de cela, trois importantes enquêtes (7,8, 9) sur l'efficace de la circoncision pour protégerles hommes du HIV ont été menées en Afrique sub-saharienne. Elles ont succédé à toute une série depuisvingt ans, avec les mêmes buts et résultats, mais lapresse nous a resservi la même discutable conclusionqui a finalement déterminé l'OMS à recommander lacirconcision de masse en Afrique.

La présomption de contamination et l'absence d'uneinformation vitale

sont sexistes et racistes

Dans aucun pays développé les enquêteursn'auraient songé à proposer une alternativecirconcision-préservatif qui suppose la partenairecontaminée sans réaliser le test sur les deuxpartenaires. Un tel sexisme ne se serait pas produiten Europe ; ce n'est pas du sexisme à proprementparler, c'est du sexo-racisme, du racisme à lapuissance deux.

De plus, dans la première étude, le test a étépratiqué pour les seuls besoins de l'enquête, sans queles sujets soient informés du résultat. Il apparut eneffet, au tout début, que 146 (72 + 74) des sujetsétaient porteurs du virus (10). Ces personnes n'en ontpas été averties (11). Il s'agit de racisme ; unetelle décision serait impensable dans un paysdéveloppé. Il est inadmissible que des médecins aientporté atteinte au droit à la dignité de personneshumaines en les privant d'un diagnostic de contagion

létale. Même le journaliste qui a dénoncé ce racisme àl'encontre des contaminés n'a pas songé à le faireenvers les non contaminés qui avaient aussi le droitde savoir. Selon toute vraisemblance, le test a étépratiqué sur les sujets à leur insu, sinon ilsl'auraient demandé pour leur partenaire mais il sembleque cela aurait été contradictoire avec l'objet del'étude : savoir ce qui se passe en l'absenced'information. Le terme de cobayes humains s'applique.

Pour cette raison, cette étude a été refusée à lapublication en Europe par The Lancet (12) mais ellefut publiée aux États-Unis encore majoritairementcirconciseurs. Un tel usage des fonds publics octroyésà l'INSERM est consternant.

Les droits de l'homme, ce n'est pas pour les noirs

Puisqu'on a parlé de la circoncision comme d'un"vaccin" contre le SIDA, la comparaison s'impose avecle statut juridique des vaccins en matière de droitsde l'homme. La jurisprudence des hautes courseuropéennes (CEDH, 9.10.77 ; C. É., 26.11.1) tolèreles atteintes limitées au principe de l'intégritéphysique commises dans un but de préventionprophylactique (vaccins) à condition qu'elles soient,un, effectuées pour la protection de la vie, deux,proportionnées à leur but, trois, soumises à enquêteofficielle. Or la circoncision n'est pas une atteintelimitée mais une pratique hautement invasive. Ladéontologie interdisant les amputations pour motifprophylactique (cancer du sein), même une protection à100% ne justifierait pas d'exhorter la population à un"vaccin" mutilant. Cependant, en ce qui concerne lestrois "enquêtes africaines", on peut parler d'enquêteofficielle. Cependant, les vaccins procurent une

couverture du risque d'au moins 95%. Ce n'est pas lecas ici, comme nous l'allons voir. En conséquence, lacirconcision ne remplit pas les deux dernièresconditions.

Les enquêtes ont utilisé des cobayes humains

La démarche des trois études fait dresser lescheveux sur la tête. A Orange Farm, une banlieuepauvre de Johannesburg, 3 128 hommes ont été recrutés(7) et 1 546 cobayes humains ont été circoncisd'emblée. Les autres ont subi la mutilation 14 moisplus tard. Car selon les hâtifs et naïfs promoteurs del'entreprise, son succès fut tel qu'ils l'arrêtèrentpour circoncire le reste de l'échantillon.

Les enquêteurs se sont donné bonne conscience enfournissant à leurs victimes préservatifs et conseils.Mais il fut un temps où les expérimentationsmutilantes sur des humains s'abritaient derrière lesbarbelés des camps d'extermination. Aujourd'hui ellesse font au grand jour ; pour proclamer les résultatssoi-disant positifs de forfaits réalisés avec lacollaboration de victimes médusées par la blouseblanche, quelques scientifiques obtiennent uneconsécration médiatique dans les congrès de la SociétéInternationale du SIDA. Science, que de crimes oncommet en ton nom !

Les enquêtes ont été limitées aux hommes et aux noirs

L'enquête d'Orange Farm se dit "randomisée"(statistiquement représentative de la population partirage au hasard) mais les femmes en ont été exclues.Depuis quand une population est-elle composée d'un

seul sexe ? ! De plus, comment une petite ville denoirs pourrait-elle représenter la population sud-africaine qui inclut 11 % de blancs ? ! Délibérémentandrocentrée et ethnocentrée, cette étude est d'autantplus statistiquement biaisée qu'à l'instar des deuxautres qui lui ont succédé, elle renseigne les risquesde transmission de la femme à l'homme sans s'inquiéterdu statut HIV des femmes en contact avec les sujets dechaque échantillon. Elles ne prennent pas non plus encompte l'âge, le statut marital et la religion, siimportants en matière de conduite sexuelle.

Extrapoler au long terme une conclusion à moyen termesur un échantillon bien limité, c'est mentir

Dans l'enquête d'Orange Farm, au bout de 14 mois,la circoncision a considérablement diminué le nombrede contaminations, de 60%. Deux enquêtes similaires,menées au Kenya et en Ouganda sur une période un peuplus longue (15 mois), ont montré une diminution de la"protection" qui, en un mois, redescend à 53 et 48%(8, 9). Cette diminution rapide de l'effet protecteurdans le temps montre que la circoncision ne fait queretarder l'entrée du VIH. On peut même se demander sil'interruption des enquêtes avant terme ne serait pasdue à un souci de ne pas laisser se "dégonfler" unestatistique fallacieuse (13).

De plus et surtout, il est bien connu que lesenquêtes en matière de MST (14, 15, 16), même sur ungrand nombre de sujets, ont des résultats relativementcontradictoires ; les MST sont si rares que même lesenquêtes à grande échelle sont douteuses. Leprofesseur Geshekter (14) souligne qu'il estextrêmement hasardeux d'extrapoler à tout un continentun résultat obtenu sur un aussi petit nombre de cas ;

sur les 10 908 sujets des trois enquêtes, seuls 205ont contracté le virus. Tirer d'enquêtes aussilimitées une prescription de mutilation chirurgicalepour des millions d'hommes n'est pas sérieux.

Quoi qu'il en soit, à plus long terme et commeprévu par plusieurs observateurs (17), le remède n’estpas garanti (18). Une certitude, affirmer que lacirconcision procure une diminution du risque de 60%,comme le monde entier le croit maintenant, au lieu de60% sur 14 mois, est un mensonge grossier. MichelGarenne explique pourquoi :

"pour les personnes fortement exposées au risqued'infection par le VIH, comme le sont les jeunes hommesd'Afrique du Sud, une réduction de 60% du risque annuel neprotégera finalement qu'une plus petite proportion. Lescalculs de probabilité de base montrent que chez lescouples discordants exposés pendant 30 ans, environ 74%contracteront le virus du VIH s'ils sont circoncis, contre97% s'ils ne le sont pas (avec une incidence de 11% paran)"

Le biais de l'évitement du rapport sexuel

Boyle a mis l'accent sur le fait qu'il a étérecommandé aux circoncis d'éviter tout rapport sexuelpendant 6 semaines après l'opération. Sur une périodede 21 mois, cela rallonge de 7% la durée d'expositiondes intacts au virus.

Les études contradictoires se multiplient

Les critiques des trois enquêtes sub-Saharienneset les contre-enquêtes abondent (19, 20, 21, 22, 23,24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36,

37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44). Remarquant qu'auLesotho à moitié circoncis, le SIDA frappe 22,8% descirconcis contre 15,2% des intacts et qu' "au Camerounoù 93 % de la population est circoncise, la prévalencedu VIH chez les hommes circoncis est de 4,1 % contre1,1 % pour les non-circoncis", le Conseil national duSIDA a considéré la circoncision comme "une méthodediscutable" de prévention (21). De même, une enquêtemenée en 2006 par le Swaziland Central StatisticalOffice (31) a déterminé que le taux de SIDA était de21,8% chez les circoncis contre 19,5% chez lesintacts. L'enquête à long terme d'un chercheur del'Institut Pasteur (25) sur 13 pays africains nemontre pas de différence entre les circoncis et lesintacts. Une étude menée en 2006 (32) "n'a pas détectél'association attendue entre la circoncision et laséroposivité". Le Mali et le Soudan circoncis onteffectivement un faible taux de SIDA mais ce sont despays musulmans où d'une part les femmes sont mariéestrès jeunes et où d'autre part les rapports sexuelssont interdits pendant les menstrues. Selon ladernière étude démographique de santé du Zimbabwé(ZHDS 2010/2011), la fréquence du SIDA chez lescirconcis est de 14% contre 12% pour les intacts. Lasimilarité des taux de SIDA en Suède et en Israëlmontre que la circoncision n'a rien à voir àl'affaire.

Une enquête menée sur 4 400 femmes de circoncismontre que la circoncision maritale ne les protège pas

La circoncision de leur mari a été sans influencepour un échantillon de 4.417 ougandiennes etzimbabwéennes (45).

Pour les femmes de circoncis séropositifs,le risque est aggravé de 55% sur deux ans

Une enquête de deux années sur un échantillontiré au hasard a montré que la circoncision augmentelourdement le risque pour les femmes (46) (17/92 =18,48% et 8/67 = 11,94%, ensuite, 6,54/11,94 = 54,77).A quoi bon diminuer le risque pour les hommes si celal'augmente dans une proportion identique pour leurspartenaires de surcroît susceptibles de porter desfœtus ?

Plusieurs facteurs minimisent le rôle du prépuce

Talbott a montré (47) qu'en Afrique, le continentle plus atteint, le grand vecteur de l'épidémie n'estpas le prépuce mais la prostitution. Les prostituéesafricaines, quatre fois plus nombreuses, sont quatrefois plus contaminées que dans le reste du monde. Unemutation génétique frappant les Africains expliqueaussi leur grande vulnérabilité à l'épidémie (48).Ensuite, Chenine & al. (49) ont montré qu'un ver d'eauqui atteint particulièrement la population sud-africaine dont il affecte 50% des femmes, renforceaussi cette vulnérabilité.

A long terme, le remède risque d'être pire que le mal

La mise en œuvre de la circoncision de masse enAfrique aboutira à l'effet inverse : propagerl'épidémie par négligence de l'usage du préservatif,pour deux raisons :

1/ Les circoncis sont réticents à l'usage dupréservatif

D'une part les circoncis – en particulier lesjeunes sujets – se croient suffisamment protégés (50,51, 52). La rumeur s'est répandue en Afrique : "Lacirconcision, c'est le meilleur préservatif, lemeilleur vaccin !" De plus, une étude a montré que lesdemandes de circoncision sont corrélées à une pratiquesexuelle risquée (53).

D'autre part et surtout, en portant atteinte à lasensibilité du gland (54), la circoncision rendl'utilisation du préservatif, déjà peu agréable auxentiers, carrément rébarbative, si bien que cesmessieurs refusent les demandes de leur partenaire ence sens, même si c'est une prostituée contaminée quile leur dit (55) ! L'extension de l'épidémie enAfrique et aux USA (56) – où la majorité de lapopulation est circoncise – suggère fortement qu'àlong terme, la circoncision a l'effet inverse du butrecherché. Le fait est qu'avec un taux decontamination du double de celui de l'Europe, les USAsont le pays développé où l'épidémie s'est le pluspropagée, et que l'Afrique est le continent le plustouché.

2/ La pire conséquence de la circoncision : elle rendles femmes plus sujettes à la contamination

La deuxième raison est l'aggravation de latransmissibilité du virus aux femmes – et aux enfantsdes femmes enceintes – due à l'abrasion du vaginprovoquée par l'absence du prépuce.

Trois enquêtes (57, 58, 59) ont révélé que cedernier limite les frottements irritants pour levagin, pour cinq raisons : [1], les entiers n'ontbesoin que de trois minutes pour parvenir à l'orgasmeet peuvent prolonger cette durée au besoin, [2], ils

recherchent les sensations fines procurées parl'exquise sensibilité érogène et tactile du prépuce(celle du gland est purement érogène), par desmouvements d'amplitude modérée, dans un acte moinsgymnastique, plus lent, doux et tendre, [3], n'étantplus une muqueuse, le gland circoncis, devenu une peaucalleuse, dix fois plus épaisse (60), a perdu sadélicatesse et son moelleux, [4], le prépuce coulissesur la hampe si bien que les frictions contre le vaginsont réduites, [5], par sa mobilité et ses replis, iljoue un rôle semblable à celui des segments d'unpiston et limite l'évacuation des sécrétions vaginalespar la couronne du gland. Ainsi, l'enquête de Frisch(57), qui a porté sur un grand nombre de sujets, arévélé que les partenaires des circoncis ont d'unepart des difficultés plus fréquentes pour parvenir àl'orgasme, d'autres part des douleurs quatre fois plusfréquentes lors du coït (12% contre 3%).

A l'inverse, Hammond (61) signale chez lescirconcis : "une extraordinaire stimulation nécessaireà l'orgasme". Pour compenser leur perte desensibilité, les circoncis ont besoin d'une grandeamplitude de mouvement induisant, certes, le massageprofond du gland recherché mais aussi de rudesfrottements pour la muqueuse vaginale.

Le comble est réalisé en Afrique avec lesmonstrueuses pratique de l'excision et, par dessus lemarché, du "dry sex", inventé par les circoncis pourobtenir une satisfaction plus rapide. En supprimant lalubrification naturelle, ces pratiques raccourcissentla durée de leurs laborieux efforts pour parvenir àl'orgasme. C'est aux dépens de leurs compagnes,traitées comme de purs objets. Imposé aux femmes, ledry sex (5) exclut bien évidemment l'usage dupréservatif déjà limité par la circoncision. Celairrite au maximum le vagin, provoquant souvent des

douleurs. Mais, comme révélé par une gynécologue (62),dans le couple excisée-circoncis, certains de cesmessieurs protestent lorsque leur partenaire exciséesouhaite utiliser le lubrifiant prescrit.

Résultat : la circoncision aggrave latransmissibilité du SIDA aux femmes et les africainessont plus susceptibles que les hommes d'êtrecontaminées par le VIH. Les rapports 2004 et 2006d'ONUSIDA (63) ont révélé la contamination de 13femmes pour 10 hommes en Afrique. En Afriquesubsaharienne, les femmes représentent 59% despersonnes contaminées et 75% des séropositifs de 15 à24 ans. Mais l'Afrique subsaharienne est la terre du"dry sex". En démontrant que le risque de contracterle HIV est de 55% plus élevé pour les femmes decirconcis séropositifs dans les deux années suivant lacirconcision de leur compagnon (cette dernière,inutile, est effectuée pour que ces messieurs nesoient pas "discriminés" !), deux enquêtes (44, 62)apportent la preuve des affirmations précédentes,rédigées en 2007 après la publication de l'enquête dudocteur Auvert. Si le risque est diminué de 50% à 60%pour les hommes mais augmenté d'autant pour lesfemmes, alors les éventuels fœtus, non-inclus dans lastatistique, devraient faire la décision contre lacirconcision.

3/ Et cela d'autant plus que les femmes se croientaussi protégées par la circoncision (65)

Conclusion

"Il est triste que les organisations mondialesde la santé semblent dominées par des américainscirconcis qui n'ont pas la moindre idée de cequ'ils font."

DavidLlewellyn

Affirmer que la circoncision procure unediminution du risque de 60%, comme le monde entier lecroit maintenant, au lieu de 60% sur 14 mois, est unmensonge grossier.

D'une part le mensonge sur un chiffre mirobolantest antiscientifique, d'autre part la seule méthodesûre à cent pour cent contre les MST estl'autosexualité (manusexualité). En conséquence, ladestruction de masse du prépuce est tout simplementsuicidaire. De plus, la fidélité est aussi une grandearme contre le SIDA et, là encore, le prépuce estindispensable.

Deuxièmement, le message diffusé par lacirconcision de masse est biaisé et dangereux parcequ'il la fait passer pour une alternative aupréservatif. Comme l'a souligné le présidentOugandais, il est aberrant de prescrire un remèdecomportant un risque de 40%. Pour une activité aussiquotidiennement répétitive que la sexualité, on nepeut pas adopter un remède comportant un risque quifait rapidement décroître l'effet protecteur. Même sila circoncision a une forte incidence sur latransmissibilité du SIDA, un remède qui n'est sûr qu'à60% à moyen terme doit être écarté s'il peut dissuaderde l'utilisation d'un remède sûr à 99% à long terme.Prescrire la circoncision qui, en réduisant lasensitivité, décourage l'utilisation du préservatif,est tout bonnement insensé. La grande sophisticationstatistique de ces études a dissimulé l'efficacité àcourt terme, traîtresse, de la solution qu'ellespréconisent. Faute d'intégrer les facteurs éthiques etcomportementaux, les études statistiques aux résultatsmirobolants sont susceptibles d'être gravementtrompeuses. L'effrayante étendue de l'épidémie de SIDA

en Afrique a donc une fois de plus favorisé ladiabolisation d'un prépuce bouc émissaire favori de laphobie puritaine.

Il y a encore en Afrique de nombreux peuples quiont résisté à l'épidémie de circoncision. Laprobabilité est maintenant élevée qu'ils délaissentleur antique sagesse devant l'envahissement pseudo-scientifique, néo-colonisateur et raciste, quirecommande la circoncision à Pretoria sans en faireautant à Genève. Alors que, sur réquisition duministère public, un tribunal finlandais a reconnu quela circoncision est une atteinte pénale, quelquesmédecins tirent argument de l'épidémie de SIDA pourgénéraliser la barbarie et mutiler les derniersreprésentants noirs d'une éthique qui respectel'enfant et refuse la distinction quasi-raciste quiprétend fonder des identités collectives sur unedestruction de celle de l'espèce.

La circoncision générale – et bientôt lamanipulation génétique dans un "meilleur des mondes" –plutôt que la lutte contre les causes réelles del'épidémie, voilà la solution à long terme suggéréepar des apprentis sorciers qui bénéficient de lacrédulité, du conformisme et de l'antique superstitionhygiéniste qui favorisent la criminalité pédo-sexuelle. La psychanalyse verra là un avatar de lasadique et obsessionnelle compulsion parentale etsociétale, à menacer les enfants de castration, voireà castrer les filles de leur organe érectile, pourmieux les soumettre. Cette menace n'étant pasverbalisée, ses effets demeurent inconscients et leursconséquences peuvent être désastreuses.

Non seulement la bioéthique interdit de mutilerle corps humain à titre préventif mais encore lesmutilations puritaines associées au laisser-faire visà vis de la débauche ne peuvent pas sauver l'humanité

du SIDA. Des voix africaines se sont déjà élevées (1)pour dénoncer les comportements maintenant bien connusresponsables de son développement. Au lieu de s'yopposer, la circoncision les favorise. Cette solutionest donc plus extravagante encore que l'ablation desseins en prévention du cancer. Plus encore que lesautres IST, l'épidémie de SIDA rappelle à un mondeégaré par l'étalage de la perversion et de laséduction posées en exemple par les médias, les règlesélémentaires de l'éthique amoureuse : "On ne fait pasl'amour sans amour vrai et l'amour véritable(tendresse, respect, fidélité) n'existe pas sansconnaissance vraie." Leur mise en œuvre ne peut sefaire sans l'abandon du tabou de l'autosexualité.Selon le slogan de Marilyn Milos (66), le SIDA ne doitpas être combattu par l'amputation mais parl'éducation. L'éthique et l'éducation permettent delutter contre le SIDA, l'ordre moral circonciseur nele peut pas. C'est pourquoi la circoncision pour motifstatistique fallacieux décrétée par les fonctionnairesde l'OMS est une aberration éthique. Deux sociétésmédicales : l'Australian federation of AIDSorganizations (AFAO) (67) et le Conseil national duSIDA (21) français, ont déjà réagi négativement à larecommandation de l'OMS. Le professeur Rozenbaum adéclaré : "… le préservatif est le seul moyen efficacede prévention individuelle, que les hommes soientcirconcis ou non."

Entre l'aggravation de la transmissibilité auxfemmes, la démotivation pour l'utilisation dupréservatif et l'effritement de la protection dans letemps, non seulement le remède est pire que le malmais encore il détourne des sommes importantes du seulremède efficace et de la recherche. La jet societyurologique s'offre en Afrique, aux frais descontribuables, des séjours coûteux pour l'écosphère.

Les trois enquêtes sur le SIDA menées en Afrique sub-saharienne furent un cri d'alarme à l'univers que lasécurité des préservatifs est faite pour les richesblancs alors que la circoncision est un pis-aller,fallacieux et à court terme, pour les pauvres noirs.En tout cas, il ne faudrait pas que les plus jeunesaient à souffrir d'une épidémie résultant del'inconduite de leurs aînés ni l'ensemble de lapopulation masculine de celle de quelques-uns.

Lorsque des blancs préconisent la circoncisioncontre le SIDA en Afrique sans en faire autant pour lereste du monde, cela s'appelle du racisme. Lorsque desmédecins blancs circoncisent des sidaïques en sachantpertinemment que cela va aggraver de 55% le risque decontamination pour leurs compagnes, au prétexte quecela "stigmatiserait" ces séducteurs par rapport àleurs concurrents (cf. (43)), nous sommes en présencede complicité raciste de crime sexiste.

Sachant que la coûteuse prostitution est le plusgrand vecteur du HIV, il faut rappeler quel'autosexualité n'a pas seulement l'avantage d'assurerla fidélité des couples, elle est aussi la seule armeà la fois gratuite et efficace à cent pour cent.

La circoncision à l'âge adulte pour motif médicalfait un tiers d'insatisfaits (68). Les victimes lacirconcision de masse en Afrique ne se plaindrontjamais de peur du ridicule mais c'est une catastrophehumanitaire sans précédent dans l'histoire de lamédecine.

Sigismond (Michel Hervé Bertaux-Navoiseau) – [email protected] indépendant en psychanalyse, ancien élève duDépartement psychanalyse de l'Université de Paris VIII, auteurde "Mutilations sexuelles : excision, circoncision, le meurtrede l'innocence" disponible gratuitement sur

https://independent.academia.edu/Michel_Herv%C3%A9_Bertaux_Navoiseau

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