J.-Y. Eveillard, Y. Maligorne, Une statue de Neptune Hippius à Douarnenez

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actes du x e colloque international sur l’art provincial romain, p. 557 à p. 563 Jean-Yves Éveillard, Yvan Maligorne Une statue de Neptune Hippius à Douarnenez (Finistère) Abstract : A fragmentary statue representing Neptunus has recently been discovered on a | beach at Douarnenez (France). Its inscribed base, bearing a dedication to an otherwise unknown Neptunus Hippius, was identified in 1948, only a few meters away. is study provides a short examination of this monument, dedicated by a curator civium Romanorum. Le 31 mars 2004 a été découverte fortuitement sur la plage du Ris à Douarnenez (Finistère) une statue en granite incomplète mais identifiable avec Neptune grâce à l’ un de ses attributs canoniques. C’ est à quelques mètres de cet endroit qu’ a été récupérée en 1948 une base inscrite portant une dédicace à la même divinité 1 . La proximité des deux découvertes, l’ utilisation du même matériau, les proportions respectives de la base et de la statue permettent de les rapprocher. Cette découverte nous a amenés à réexaminer la base et à proposer une approche globale du monument 2 . Le contexte de la double découverte La statue a été découverte sur la plage du Ris à Douarnenez, à la limite des plus hautes mers (fig. 1). Elle gisait face contre terre, enfoncée dans un lit de sable et de petits galets. La base inscrite se trouvait à l’ air libre à quelques mètres à l’ ouest lorsqu’ elle fut remarquée en 1948 3 . Les deux éléments gisaient au pied d’ une micro-falaise et on peut penser qu’ ils en sont tombés 4 . En 1973, on y voyait en coupe des murs ainsi qu’ un sol recouvert d’ une épaisse couche de cendres 5 . Après leur chute, les deux blocs ont dû être exposés un certain temps aux intempéries et probablement roulés par la mer avant d’ être enfouis dans le cordon littoral de sable et de galets : c’ est ce dont témoignent les cassures émoussées et les reliefs atténués. Les environs du lieu de découverte abondent en vestiges de l’ époque romaine : bassins de salaisons, habitats, thermes 6 . Les nombreux établissements de salaisons disséminés sur le pourtour de la baie de Douarnenez attestent 1. Merlat 1952. 2. Éveillard 2005, 2006, 2007. 3. Merlat 1952, p. 67. 4. Nous remercions vivement M. Josick Peuziat pour les renseignements qu’ il nous a fournis sur l’ aspect du littoral ancien. 5. Sanquer 1973b, p. 23-78. 6. Galliou 1989 ; Le Goffic, Peuziat 1999.

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actes du xe colloque international sur l’art provincial romain, p. 557 à p. 563

Jean-Yves Éveillard, Yvan Maligorne

Une statue de Neptune Hippius à Douarnenez (Finistère)

Abstract : A fragmentary statue representing Neptunus has recently been discovered on a |

beach at Douarnenez (France). Its inscribed base, bearing a dedication to an otherwise unknown

Neptunus Hippius, was identified in 1948, only a few meters away. This study provides a short

examination of this monument, dedicated by a curator civium Romanorum.

Le 31 mars 2004 a été découverte fortuitement sur la plage du Ris à Douarnenez (Finistère) une statue en granite incomplète mais identifiable avec Neptune grâce à l’ un de ses attributs canoniques. C’ est à quelques mètres de cet endroit qu’ a été récupérée en 1948 une base inscrite portant une dédicace à la même divinité 1. La proximité des deux découvertes, l’ utilisation du même matériau, les proportions respectives de la base et de la statue permettent de les rapprocher. Cette découverte nous a amenés à réexaminer la base et à proposer une approche globale du monument 2.

Le contexte de la double découverte

La statue a été découverte sur la plage du Ris à Douarnenez, à la limite des plus hautes mers (fig. 1). Elle gisait face contre terre, enfoncée dans un lit de sable et de petits galets. La base inscrite se trouvait à l’ air libre à quelques mètres à l’ ouest lorsqu’ elle fut remarquée en 1948 3. Les deux éléments gisaient au pied d’ une micro-falaise et on peut penser qu’ ils en sont tombés 4. En 1973, on y voyait en coupe des murs ainsi qu’ un sol recouvert d’ une épaisse couche de cendres 5. Après leur chute, les deux blocs ont dû être exposés un certain temps aux intempéries et probablement roulés par la mer avant d’ être enfouis dans le cordon littoral de sable et de galets : c’ est ce dont témoignent les cassures émoussées et les reliefs atténués.

Les environs du lieu de découverte abondent en vestiges de l’ époque romaine : bassins de salaisons, habitats, thermes 6. Les nombreux établissements de salaisons disséminés sur le pourtour de la baie de Douarnenez attestent

1. Merlat 1952.2. Éveillard 2005, 2006, 2007.3. Merlat 1952, p. 67.4. Nous remercions vivement M. Josick Peuziat pour les renseignements qu’ il nous a fournis sur l’ aspect du littoral ancien.5. Sanquer 1973b, p. 23-78.6. Galliou 1989 ; Le Goffic, Peuziat 1999.

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que cette activité était largement implantée 7. Dans ce contexte, la découverte d’ un monument dédié à Neptune n’ a rien de surprenant.

La statue

La statue a été retrouvée incomplète (fig. 2). Il manque la tête, le bras droit, et elle est brisée au milieu des mollets. Les dimensions de la partie conservée sont les suivantes : hauteur : 0,60 m ; largeur : 0,36 m ; profondeur : 0,20 m.

Si l’ on se fonde sur un canon de 6 employé pour l’ Hercule en marbre retrouvé sur le site voisin des Plomarc’ h 8 et qui semble assez proche de celui de notre statue, le personnage entier devait mesurer environ 0,80 m. En ajoutant 0,15 m pour la plinthe, on atteint une hauteur totale qui approche le mètre.

Le matériau est un leucogranite dit “granite de Locronan”, à grain fin-moyen, identique à celui que l’ on peut voir dans la carrière abandonnée du Mez en Locronan, située à 4,5 km. La pierre est jaunâtre, un peu altérée, caractéristiques qui la différencient de la base, plus claire et moins oxydée, mais qui peut avoir été extraite de la même carrière (expertise Louis Chauris). C’ est un matériau moyennement apte à la sculpture, ce qui ne fait que valoriser le résultat obtenu par l’ artiste. Ainsi, pour composer avec les contraintes que la pierre lui imposait, il a habilement transformé la ronde bosse en haut-relief en utilisant comme fond la draperie qui recouvre tout l’ arrière du corps. Son savoir-faire se mesure également au rendu précis des muscles pectoraux et abdominaux, encore appréciable malgré l’ usure. Le galbe des cuisses est très réussi, mais, à son passif, la partie inférieure du corps semble trop massive comparée au torse. Le personnage était hanché, en appui sur sa jambe gauche, la jambe droite étant relâchée et légèrement décalée vers l’ avant. Le bras gauche est tombant et la main tient, plaquée contre la

7. Sanquer, Galliou 1972.8. Moitrieux et al. 2003, p. 584.

Fig Ο . 1. Carte des structures d’ époque gallo-romaine de la plage du Ris en

Douarnenez et Kerlaz (d’ après Le Goffic, Peuziat 1999) et emplacement de la

découverte de la statue.

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Fig Ο . 2. La statue de Neptune du Ris en Douarnenez (Finistère). a. Vue de face ; b. Profil gauche (cl. S. Goarin, Musée départemental breton, Quimper).

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hanche, une forme arrondie qui se prolonge par un appendice jusqu’ à la pliure du coude. En éclairage rasant, le bec et la queue d’ un petit dauphin, l’ un des attributs canoniques de Neptune, peuvent être parfaitement distingués. Le bras droit se détachait du corps à l’ horizontale (ou éventuellement replié en V) et s’ appuyait certainement sur un trident, second attribut canonique de Neptune. Cette position est suggérée par l’ arrachement du bras au départ de l’ épaule et par le pan de draperie qui le soutenait sous l’ aisselle.

Le Neptune du Ris se rattache à un schéma très répandu en Gaule et dans l’ ensemble du monde romain sur des supports divers et avec des variantes nombreuses 9. Il est semblable à celui du Zeus Nemeios de Lysippe, dans lequel le trident et le dauphin sont remplacés par le sceptre et le foudre.

La statue trouve pleinement sa place dans une série de sculptures en granite limitée géographiquement à l’ arrière-pays de Douarnenez et dont il n’ existe pas d’ équivalent dans le reste de la Bretagne 10. La découverte du Ris confirme la présence de sculpteurs maîtrisant le façonnement de ce matériau difficile. Les indices font défaut pour dater leur activité. L’ analyse de l’ inscription de la base peut contribuer à combler cette lacune.

La base

Longue de 0,73 m, profonde de 0,55 m et haute de 0,56 m, la base présente un plan pentagonal. Les faces latérales sont assez soigneusement traitées et la face arrière est brute. Sur le lit de pose sont conservés quatre trous de scellement. L’ inscription, érodée et lisible seulement en lumière rasante, est composée de capitales plutôt régulières et soumise à une mise en page assez rigoureuse, un effort ayant été fait pour centrer les lignes ; cependant, l’ alignement horizontal laisse parfois à désirer. Le champ épigraphique est ceinturé par un cadre lisse. La première lecture, proposée par P. Merlat 11, a été sérieusement amendée par R. Sanquer 12, que nous suivons à un détail près : l’ invocation initiale du numen Augusti nous semble devoir être résolument écartée ; on n’ observe pas la moindre trace d’ un n en tête de la première ligne, et les trois lettres aug sont parfaitement centrées.

Aug(usto et) / Neptuno Hippio / C(aius) Varenius Voltin(ia tribu) / Varus c(urator) c(ivium) R(omanorum) (quartum) / posuit.

La dédicace nous renseigne d’ abord sur l’ identité du dieu, Neptunus Hippius. Il s’ agit là de la première mention épigraphique 13 d’ une épithète documentée par des sources littéraires 14. Comme Neptunus Equester, Neptunus Hippius est l’ équivalent latin d’ un Poseidon Hippios bien attesté ; l’ épithète étant une simple translittération dont la finale est latinisée, elle renvoie selon toute probabilité à un milieu fortement hellénisé. La mention de l’ empereur régnant n’ a rien pour surprendre et ne tranche pas avec les usages épigraphiques régionaux 15.

9. LIMC VII, s.v. “Poseidon / Neptunus” (E. Simon 1994) et LIMC VI, s.v. “Neptunus in den nordwestlichen Provinzen” (G. Bauchhenß 1994).10. Éveillard 2007, p. 126-127.11. AE, 1952, 22 = ILTG, 338 = AE, 1953, 112.12. Sanquer 1973a, p. 218-225 (= AE, 1999, 1070).13. Ibid., p. 224.14. Festus, 101. Arnaldi 1997, p. 226, note qu’ en Italie, Neptunus n’ est jamais qualifié d’ Equester et que le seul équivalent de Poseidon Hippios y est Consus.15. CIL XIII, 3096, 3101, 3104.

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Le dédicant est vraisemblablement un étranger à la cité. Plaide d’ abord en ce sens sa fonction de curator civium Romanorum : ces corpora pouvaient accueillir des indigènes ayant reçu la citoyenneté, mais ils avaient plutôt vocation à recevoir des allogènes ; selon W. van Andringa, étaient concernés au premier chef des citoyens ne disposant pas du domicilium dans leur cité d’ accueil et ayant besoin de se regrouper pour défendre leurs intérêts 16. Son état civil permet peut-être de préciser ces propositions. Le gentilice Varenius, d’ origine italienne, est bien documenté en Gaule Narbonnaise, et la très grande majorité des occurrences provient de Nîmes ou du territoire des Volques Arécomiques 17. Enfin, la Voltinia est la tribu où César et Auguste inscrivirent les nouveaux citoyens de Transalpine, sauf dans les colonies de vétérans ; il est vrai cependant que la mesure affecta aussi la Comata, comme le prouvent les exemples des Santons et des Tricasses 18.

Revenons sur la fonction du dédicant. L’ inscription de Douarnenez est le seul document qui signale une répétition de la charge de curateur 19. Le fait que C. Varenius Varus ait occupé quatre fois ce poste peut être interprété de deux façons : on pourrait en déduire que sa stature était telle qu’ il s’ est imposé durablement comme

16. Andringa 1998, p. 171-173.17. CIL XII, 2760, 2789, 3020, 3780 et 4004, AE, 1963, 70.18. Maurin 1978, p. 160.19. Sur les curateurs des associations de citoyens romains, Gogniat Loos 1994, p. 31-33.

Fig Ο . 3. La dédicace à Neptune Hippius (cl. S. Goarin, Musée départemental breton, Quimper).

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le meilleur représentant du groupe des cives Romani installés chez les Osismes ; on peut cependant se demander si ce groupe était très étoffé et si la répétition des curatèles n’ est pas l’ indice d’ une absence de concurrents ou du manque d’ envergure des autres membres de l’ association. En l’ absence de toute précision géographique, on est en droit de supposer que le ressort de la curatèle est la civitas. L’ érection de la dédicace à Douarnenez ne prouve pas que c’ est là que le conventus avait son siège, encore moins que l’ association avait une structure fédérale, avec un siège au chef-lieu (Carhaix-Vorgium) et des succursales sur le territoire 20. Il semble cependant très probable – et nous ne faisons ici que reprendre une hypothèse déjà formulée par R. Sanquer et souvent reprise depuis – que la présence de ces cives Romani était d’ abord liée à l’ activité de production de garum et de salaisons 21. Or, c’ est dans l’ actuelle Douarnenez et ses environs immédiats qu’ ont été découvertes les officinae les plus nombreuses et les plus importantes, ce qui fait de ce secteur l’ épicentre d’ un réseau réparti sur l’ essentiel du littoral de la baie de Douarnenez 22. Ainsi, il n’ est pas impossible que les cives Romani aient eu leur schola à Douarnenez, et que les découvertes successives de la dédicace et de la statue en indiquent l’ emplacement. Les parentés architecturales entre maisons et sièges d’ associations ne facilitent pas l’ identification de ces derniers 23, et peut-être les vestiges du bâtiment ont-ils été anciennement mis au jour sans que leur fonction ait été identifiée. L’ inscription ne dit rien des circonstances de l’ érection de la statue, mais le “posuit” final, très neutre, invite a priori à exclure tout contrat votif.

Dernier point sur lequel le document peut être sollicité, la datation. L’ absence de filiation paraît renvoyer à une date relativement tardive, ce que ne contredit pas la forme des lettres, qui renverrait, selon Y. Burnand, au iie s. 24.

Conclusion

Un hasard heureux a permis la découverte, à quelques décennies de distance, d’ une dédicace et d’ une statue appartenant au même monument ; le cas est unique dans l’ Ouest. L’ étude conjointe des deux composantes permet d’ affirmer que si le dédicant était un allogène, il a fait appel à un sculpteur local, à tout le moins à un personnage actif dans la région de Douarnenez, qui exécuta la commande dans un matériau local 25. L’ octroi à Neptune d’ une épithète exceptionnelle n’ a apparemment eu aucune incidence sur le type iconographique mis en œuvre, à moins, hypothèse invérifiable, qu’ un protomé de cheval ne se soit dressé aux pieds du dieu.

20. Hypothèse proposée par Sanquer 1973a, p. 227 et, très prudemment, par Chastagnol 1980, p. 195. On sait maintenant que les pagi n’ avaient pas de chef-lieu, vici et pagi appartenant à des échelons différents de la structure de la cité ; de surcroît, l’ importance de Douarnenez a été largement surestimée. 21. Sanquer 1973a, p. 216.22. Sanquer, Galliou 1972, p. 209-213.23. Bollmann 1998.24. Nous remercions vivement le Professeur Burnand de cette information.25. Les propriétaires des ateliers de salaisons des Plomarc’ h et du Port-Rhu, à Douarnenez, firent d’ autres choix, puisqu’ ils importèrent des statuesen marbre ou en calcaire (Moitrieux et al. 2003, p. 587-589).

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