Dossier presse

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du 1 er décembre 2009 au 17 janvier 2010 Orangerie du Muséum DOSSIER DE PRESSE Les YORUBA Rituel divinatoire L'oracle d'IFA

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du 1er décembre 2009 au 17 janvier 2010 Orangerie du Muséum DOSSIER DE PRESSE

Les YORUBA Rituel divinatoire L'oracle d'IFA

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L'exposition

Les YORUBA rituel divinatoire

l'Oracle d'IFA

Le Muséum de Grenoble présente à l'Orangerie du 1er décembre 2009 au 17 janvier 2010, une exposition de 80 objets exceptionnels, prêtés par M. Gabriel MASSA, ancien président fondateur de la Société française des Amateurs d'Art Africain.

Ces objets constituent un témoignage des pratiques du rituel de divination d'un important groupe ethnique africain, les YORUBA, dont le système de divination IFA qui se révèle très ancien, est inscrit au Patrimoine immatériel de l'humanité.

Cette manifestation s'inscrit dans la logique d'une politique menée depuis plusieurs années par le Muséum concernant la découverte de cultures autres, leurs rapports avec l'Environnement, la diffusion de leurs traditions. Nul besoin de rappeler l'exposition "Masques de l'Afrique de l'ouest", tenue au printemps 2005 et qui a passionné le public, récemment "Peuples et Paysages du Sahara" en 2008, pour confirmer l'intérêt accru des publics pour une ouverture sur le monde, à l'heure de la mondialisation des échanges générant une soif d'informations vis-à-vis des nations du Sud.

C'est dans cette optique que le Muséum, comme d'autres Muséums en France, a accueilli fin octobre 2009 PIRAKUMAN, chef indien d'Amazonie, dont la tribu ne regroupe plus que 200 individus, préfigurant ainsi le grand événement de la saison culturelle du printemps 2010 au Muséum qui abordera la connaissance des peuples d'Amazonie.

C'est aussi l'occasion, lors de ce type d'expositions, de faire découvrir le patrimoine ethnologique du Muséum, moins connu mais extrêmement riche de trésors peu dévoilés.

Un catalogue accompagnera l'exposition qui trouvera un prolongement culturel avec la programmation d'un cycle de films et d'une conférence.

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CARTE DU PAYS YORUBA Les YORUBA sont un important groupe ethnique d'Afrique de quelque vingt millions de personnes, surtout présentes au Nigéria, sur la rive droite du fleuve Niger et aussi au Bénin, au Togo, au Ghana. Dès le XVe siècle, ils ont constitué une partie des groupes humains portés en esclavage en Amérique du Sud (Brésil), aux Caraïbes et à Cuba. Les villes les plus importantes de tous les royaumes Yoruba furent : - la ville sacrée Ilé Ifé où la tradition laisse entendre que c'est là qu'a commencée la création de l'humanité, - la ville d'Oyo gouvernée par le descendant du dieu suprême.

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La religion YORUBA

La religion YORUBA comprend quelque 400 dieux appelés Orishas, (vodus dans d'autres régions), subordonnés au dieu suprême, unique et omniscient Olodumare, qui contrôlent les éléments de la nature et quelques activités humaines. ESHU, dieu yoruba L'orisha ESHU, la divinité la plus complexe du panthéon yoruba, aux multiples visages, est au cœur de toutes les manifestations de la pensée religieuse des Yoruba. "Personnalité" rusée, facétieuse, perturbatrice, il a une fonction de médiateur qui lui permet de parcourir l'espace cosmologique comme l'espace terrestre. Présent parmi les hommes, au cœur de la cité et de la maison, il les protège et intercède en leur faveur auprès d'Olodumare. C'est pourquoi il réside dans la cour, au seuil des maisons, aux carrefours, à l'entrée des villes, au marché. ESHU est le seul orisha sculpté dans une forme anthropomorphe. Il est à la fois messager des dieux, perturbateur du cosmos et dieu phallique.

Dans sa représentation, ESHU est toujours pourvu d'une longue chevelure nattée. Il est aussi joueur de flute ou de sifflet. Le fait qu' ESHU suce son pouce comme un enfant et fume la pipe comme un vieillard souligne les traits contradictoires de son caractère.

La divination Dans la vie quotidienne, les YORUBA ne font rien sans consulter l'oracle. Les techniques de divination pratiquées en Afrique noire sont très nombreuses : ordalies, oracles, traces dans les sables, cadavres, comportement des animaux. La communication avec les orishas est établie par l'intermédiaire de la divination célébrée par un prêtre ou très rarement une prêtresse: le babalawo,( ou Bokono chez les Fon) qui fait office dans les faits, de médecin, de psychologue, de psychiatre, de conseiller.

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Les objets de la divination

Les boîtes Les divers matériels utilisés par le devin dans la consultation du Fa sont conservés dans des réceptacles fermés par un couvercle et comportant, en général, quatre compartiments séparés. Ces réceptacles sont ornés de sculptures en relief ou à plat, en général de grande qualité plastique, mettant souvent en scène Eshu au milieu des hommes ou des animaux.

Les coupes Les coupes du Fa, parfois avec couvercle, contiennent les seize noix de palme utilisées lors de la consultation.Il existe une grande liberté de choix des motifs pour l'ornementation de la coupe, déterminé par celui qui la fabrique. Certaines coupes de divination témoignent ainsi d'un réel raffinement dû à une image récurrente, celle d'une figure féminine représentée le plus souvent agenouillée. L'image de la femme agenouillée symboliserait, selon certains, les fidèles qui viennent à genoux demander au babalawo de dévoiler leur avenir.

Le plateau Une partie essentielle de l'oracle de divination s'effectue par l'intermédiaire de l'opon ifa, un plateau de forme ovale, ronde ou rectangulaire. Le plateau représente l'univers. Les quatre points cardinaux y sont marqués associés aux quatre éléments, la terre, l'eau l'air et le feu.

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La tête d'Eshu est toujours représentée de face dans le plateau de divination et regarde le prêtre qui officie. Il est mis en scène dans des épisodes variés de sa vie, quelquefois érotiques. Aussi est-il sculpté nu sur certains plateaux. La décoration n'est pas laissée entièrement à l'imagination du sculpteur et aux demandes des clients. Elle est tributaire des traditions régionales et des ateliers locaux de sculpture.

Les bâtons

Utilisé par le devin, le bâton sert, en le tapant contre le rebord du plateau, à appeler Orunmila, l'Orisha (Dieu) de toutes les connaissances. Quelquefois, au bout du bâton, se trouve une cavité qui contient une clochette d'appel. Les bâtons de IFA sont en ivoire, en bois ou en alliage. Parfois au bout du bâton se trouve une cavité qui contient une clochette d'appel d'Orunmila, l'orisha qui est

prié d'apporter une réponse aux questions posées. Au Bénin, les bâtons du Fa sont souvent utilisés par paire, l'un avec personnage masculin, l'autre avec personnage féminin.

Le fer Les devins et les guérisseurs qui luttent contre les désordres engendrés par les maladies et par la mort possèdent un caducée en fer, parfois agrémenté de clochettes, surmonté d'un disque et d'un ou de plusieurs oiseaux (jusqu'à 16 qui renvoient alors explicitement aux seize noix de palme. Dans l'imagerie yoruba, les êtres malfaisants, sorciers et sorcières, se métamorphosent la nuit en oiseaux au long bec recourbé. Ces animaux de proie se perchent sur le toit des maisons, non loin de leurs victimes.

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Le rite divinatoire du Fa ou Ifa dans le contexte de la vie et des cultes de la société

Yoruba, passée, présente et à venir.

Michel Bonemaison Directeur du Musée Africain

La nécessité de savoir Quelle que soit la façon de les poser, il y a des questions qui sont universelles, tant elles préoccupent l’être humain. La première en importance, dans le temps et dans l’espace, est sans aucun doute celle qui interroge sur le sens de la vie. Tous les hommes, depuis la nuit des temps ont essayé de comprendre le pourquoi et le comment non seulement de leur passage sur terre mais aussi de leur éventuel avenir, sans négliger une enquête sur les aléas et les limites de la condition humaine. Une des manières de répondre a été souvent et est encore le mythe, le récit. Bien souvent aussi, en bien des lieux, en tout temps, il est fait recours à la divination. C’est au sein de leur démarche spirituelle que les peuples africains intègrent ce questionnement lui donnant une dimension toute religieuse. Pour le Vodu n1, (un des cultes originels parmi l’ensemble des Religions Traditionnelles vécues au sud du Bénin et du Nigéria,) cette divination a pour nom ‘Fa’ chez les Fon et ‘Ifa’ pour le peuple Yoruba.2 En écoutant un peu l’histoire nous apprenons que la technique de divination fa / ifa viendrait de Perse par l’Egypte, d’où elle aurait migré vers la ville sainte d’Ifê (Nigéria) et, de là, jusqu’à la côte du Bénin actuel, sans doute au milieu du 18ème siècle3. Pour que soit pratiquée la divination, un individu ou un groupe donné prend donc la décision de « consulter » le fa / Ifa. Pour ce faire, le patient s’adresse à un spécialiste qui prend en compte sa demande, c’est le Bokonõ / Babalawo4. Un certain nombre d’objets sont le support à la divination et sont mis en mouvement selon des rituels plus ou moins complexes. Le résultat de ces mises en scènes donne lieu à une interprétation qui se révèle toujours vitale.

1 Nous écrivons Vodún ainsi pour plus de facilité, mais il serait plus indiqué de transcrire Vodũ pour signifier le culte originel vécu au sud du Bénin et du Nigéria, tandis que les autres orthographes renvoient aux cultes vécus dans les Caraïbes ou au Brésil. 2 Lorsque cela s’avère nécessaire nous indiquons à la suite du mot français en premier lieu le nom Fon suivi de son homonyme Yoruba reliés par un slash ; ce qui donne : divination : fa/ifa. 3 Nous devons beaucoup à l’ouvrage de Pierre Saulnier SMA « Vodu n et destinée humaine » / Société des Missions Africaines / 25 rue des Naudières 44401 REZE Cedex . 4 Babalawo qui signifie « le détenteur de secrets » est le terme le plus courant, mais il est aussi nommé ONIFA, celui qui détient Ifa.

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Nécessité de consulter Sur quoi doit donc plancher le devin : bokonõ / babalawo ? Il a à répondre à tout ce qui préoccupe l’être humain et son groupe social car chacun est en droit de comprendre le sens de sa vie. Tout ce qui de près ou de loin apporte le malheur et qui est frustration à la vie : la mort, la maladie, la misère, l’infécondité, l’insécurité, l’incertitude face à l’avenir, la jalousie, les injures et insultes est l’objet de la recherche du devin. Tout ce qui est aussi attente, espoir, espérance ou simplement objet de désir, voire de convoitise, peut être confié aussi aux bons hospices de babalawo. Le fait de la divination ne peut pas être compris seul, il est à resituer dans son contexte qui est une quête spirituelle qui sera vue plus loin. Ainsi il faut savoir que la divination est une démarche qui permet de nommer la difficulté rencontrée tant dans les relations individuelles que pour celles du groupe, à l’intérieur du groupe lui-même ou en lien avec une autre société humaine. Par ailleurs il est nécessaire de trouver une raison aux revers de fortune quelle que soit la forme qu’ils prennent. Connus, « nommés » il faudra s’en protéger ; c’est alors qu’entrera en scène la recherche de protection avec le savoir- faire par médicaments bô / ogũ des phytothérapeutes et des prêtres qui, logiquement, inviteront à pratiquer des offrandes, voire des sacrifices avò / ogũ. Celui à qui l'on s'adresse Le spécialiste de la divination est le Bokonõ / Babalawo, qui a reçu, un héritage familial de son père ou de son grand-père ; parfois, il a vécu une initiation auprès de collègues plus expérimentés. Voyant ou devin, interprète de Fa, il est celui à qui on a ouvert les yeux sur le monde invisible pour connaître le destin d’une personne, découvrir l’origine cachée des malheurs qui la frappent. Il a l’art de démasquer les sorciers5, eux qui utilisent leur savoir pour manipuler et qui le font toujours par appât du gain. Toute société n’a-t-elle pas ses malfaiteurs ? Et si ces derniers agissent sous couvert de « religion » ils n’en sont pas moins des escrocs et des faussaires tandis que comme tout devin dans son aire culturelle, le babalawo, lui, est authentifié par la recherche du bien, de l’équilibre de la personne, de la paix sociale. En fait, il participe à cette grande valeur tant recherchée par les Africains : l’harmonie. Les objets et les rites proposés Un grand nombre d’objets et une aussi grande variété peuvent être un support à la divination et sont mis en mouvement selon des rituels. Des cailloux ou des graines sont jetés comme des dés sur un plateau ; des études très sérieuses tendent à prouver le calcul savant auquel se livre le devin ; pourtant là la prudence est de rigueur car il faut tenir compte à la fois des nuances culturelles et se laisser guider par la dogmatique.

5 Quand la mentalité occidentale va-t-elle se débarrasser de ces clichés qui desservent les cultures africaines et utilisent des mots pièges pour tout dire et ne rien dire. Malheureusement beaucoup d’africains, à notre école, utilisent notre lexique désuet pour exprimer en français de manière erronée ce qu’ils disent merveilleusement bien dans leurs propres langues. Le mot sorcier est un de ces lieux communs dont il est urgent de nous libérer.

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Le plateau de bois est l’occasion de représenter l’invisible protecteur par des sculptures souvent de belle facture6. Peu importe la matière des objets utilisés, et les rites mis en œuvre, est essentielle l’interprétation qui, elle, est récurrente ; elle est comme un dogme reconnu, vécu et appliqué par tous les devins de IFA. Toute interprétation est annoncée en Yoruba, même en milieu fon ; on peut dire qu’il s’agit de la langue liturgique retrouvée aussi aux Caraïbes et au Brésil.

« L’âge idéal pour connaître son destin est le début de la vie adulte. Cela se passe dans le bois sacré où l’impétrant se voit révéler le signe sous lequel il est né. Pour le connaître, le Bokonô se sert d’un plateau recouvert d’une couche de poudre. Sur ce plateau il trace le signe qu’il découvre en manipulant des noix de palme dans ses mains. Pour une consultation ordinaire, il prend une sorte de chapelet sur lequel sont enfilées 2 séries de 4 demi-noyaux de fruits ; lancés en avant, les demi-noyaux laissent une trace simple s’ils tombent sur la face convexe, une trace double s’ils tombent sur la face concave : d’où 8 signes en 2 rangées parallèles. On dénombre 256 (16x16) combinaisons de signes simples et doubles, 16 grands et 240 secondaires. A partir de proverbes, contes ou mythes propres à chaque signe, le devin interprète la réponse à donner au problème posé. »7 Les causes naturelles ne suffisent pas à expliquer un échec, une maladie grave, un décès, un malheur... qui peut être dû, soit à une faute personnelle qui a entraîné le courroux des ancêtres ou des vôdun que l’on n’a pas suffisamment honorés, ou à qui on a désobéi, soit à des sorciers, des jaloux …, il convient donc d’interroger Fa pour en connaître l’origine, et agir en conséquence.

La dimension spirituelle Rejoignant le projet de toute religion traditionnelle la divination relève d’une quête spirituelle car elle permet la relation avec les ancêtres, et par eux avec tout l’au-delà. En fait il participe à cette quête de l’harmonie avec les puissances visibles et invisibles. « De devin, le Bokonô devient alors médecin et pharmacien. Il peut confectionner aussi bien un médicament à base de plantes ou d’autres ingrédients pour guérir d’une maladie, qu’une amulette pour protéger des sorciers ou d’un danger. Il possède souvent près de son domicile un dispensaire où logent des malades gravement atteints physiquement ou psychiquement. Guérir le corps ne suffit pas, il faut remettre en ordre un système de relations socio-religieuses perturbées, expulser le mal ou les mauvais esprits, par des soins à base de plantes, d’eau, de feu, de sacrifices, et aussi de palabre : c’est la spécificité de la médecine africaine. » « Le bôkono n’est pas un sorcier, une personne méchante, qui consciemment ou non fait du mal. Au contraire, son action consiste à découvrir le mal et à le contrer. Cependant, on fait remarquer que pour contrer le sorcier, il doit posséder cette force sorcière, que tous les deux tiennent de leurs relations avec l’au-delà ; mais s’il s’en servait pour faire le mal, il perdrait alors son pouvoir de voyance … »8

6 Pour baigner dans les différentes expressions culturelles des peuples africains, vous êtes invités à visiter notre site « musée-africain-lyon.org » 7 Tiré de Pierre Saulnier. La plupart des informations de ce type sont empruntées presque tous les auteurs aux ouvrages de Félix Iroko qui est intarissable sur le sujet. Je rappelle néanmoins que la diversité des cultures est à prendre en compte pour ne pas risquer de figer quelque rituel que ce soit. 8 Emprunt à Pierre Saulnier. Voir aussi Félix Iroko.

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Générique

Commissariat général et scénographie Armand FAYARD, directeur du Muséum de Grenoble, assisté de Philippe CANDEGABE, assistant de conservation La collection exposée est propriété de Gabriel MASSA, à l'exception de 7 œuvres L'exposition a bénéficié des conseils et de l'aide de Mesdames Hélène JOUBERT, Josette RIVALLAIN, Monsieur Michel BONEMAISON, et de la participation du Musée Africain de Lyon, du Musée du Quai BRANLY, du Musée de l'Homme, du Musée Albert Kahn, de l'Association Fous de Palmier. Les notices des pièces ont été renseignées par Gabriel MASSA avec l'aide de Chantal DEWE, Hélène MASSA, Léone NOBLE et Bouhari ABDOULAYE. Réalisation : Muséum de Grenoble Service technique: Raymond MOLINIE, Joseph MARTORANA, Bechir KOUHALDIA, Claude HAUDEBOURG. Administration: Catherine BOUCHE, Michel ABRIL. Documentation: Geneviève CALVET. Conservation: Philippe CANDEGABE, Jean Marc COQUELET. Secrétariat: Martine CHABERT, Carine GUILLOT. Financement Ville de GRENOBLE

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Bibliographie sélective

AJÀYI, BADE - Ifa divination : its practice among the Yoruba of Nigeria. Ilorin, Nigeria : Unilorin Press, 1996. IX-99 p. BASCOM, WILLIAM R. - Ifa Divination : Communication Between Gods and Men in West Africa. Bloomington, Indiana University Press, 1969. 608 p.

FAGG, WILLIAM & PEMBERTON, JOHN – Yoruba : sculpture of West Africa. 3rd ed. by Bryce

Holcombe. New York : A.A. Knopf ; Toronto : Random House, 1982. XIII-209 p. FATUMBI VERGER, PIERRE – Dieux d'Afrique : Culte des Orishas et Vodouns à l'ancienne Côte

des Esclaves en Afrique et à Bahia. Revue Noire, 1954, rééd. 1995. LEURQUIN-TEFNIN, Anne – Eshu, l'insaisissable. Arts d’Afrique Noire, n°36, hiver 1980. MAUPOIL, BERNARD – La Géomancie à l'ancienne côte des esclaves. Paris, Travaux et

mémoires de l'Institut d'ethnologie, 42, 1981. XXVII-690 p. NICKLIN, KEITH – Yoruba : A celebration of African Art. Horniman Public Museum and Public

Park Trust, 1991. 56 p. RIVALLAIN, JOSETTE & IROKO, FELIX A. – Yoruba : masques et rituels africains. Hazan, 2000.

150 p. SACHNINE, MICHKA – Nourrir les dieux yoruba. Journal des africanistes, 1996, volume 66,

numéro 1, p. 105-136.

SALAMI, AYO - Ifa : a complete divination. Lagos, Nigeria : NIDD Pub., 2002. 926 p. WITTE, HANS – Ifa and Esu, iconography of order and disorder. Soest-Holland, 1984. 99 p.

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Crédit photographique

Les photos se lisent de 1 à 10 dans l'ordre d'apparition dans le dossier. 1 Photo de couverture : Statue d'Eshu jouant de la flûte. Nigéria, Oyo. Ph. Muséum, J.L. Balat

2 Tête masculine d'Eshu. Piédestal. Nigeria, Ekiti. Ph. Muséum, J.L. Balat

3 Grand réceptacle à couvercle du Fa. Bois, patine crouteuse. Yoruba, XXe siècle. Ph. Muséum, J.L. Balat

4 Coupe guerrier à cheval. Nigéria, Oyo. Bois. Ph. Muséum, J.L. Balat

5 Coupe cariatide. Nigeria, Oyo. Yoruba. Bois lourd, patine noire luisante. Ph. Muséum, J.L. Balat

6 Plateau rectangulaire. Bénin, Ketou. Bois lourd. Polychromie rouge et bleue sur le pourtour. La tête d'Eshu est flanquée de deux motifs représentant un sablier (?) que l'on retrouve sur le côté opposé. Ph. Muséum, J.L. Balat

7 Plateau rond, détail. Nigeria, Igbomina. Bois. Ph. Muséum, J.L. Balat

8 Bâtons de Fa. Fon. Bois. Ph. Muséum, J.L. Balat

9 Bâton de Fa. Nigeria, Ilorin. Ivoire, patine foncée. Femme agenouillée se tenant les seins. Ph. Muséum, J.L. Balat

10 Fer de divination. Nigeria. Yoruba. Fer forgé. Un oiseau est placé au sommet du bâton de fer. Il est entouré d'une collerette de seize petites figurations symboliques de l'oiseau. . Ph. Muséum, J.L. Balat

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Contacts et renseignements pratiques Contacts

Martine AMRAM Chargée de communication Tél : 04 76 44 95 47 Port : 06 37 60 62 04 Fax : 04 76 44 65 99 Mèl : [email protected]

Horaires d’ouverture Exposition "Les Yoruba, rituel divinatoire, l'oracle d'IFA

A l'Orangerie du Muséum du 1er décembre 2009 au 17 janvier 2010 De 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30, samedis et dimanches de 14h à 18h. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier.

Tarifs

Entrée libre, gratuit.

Pour en savoir plus, au Muséum

Tél : 04 76 44 05 35 Fax : 04 76 44 65 99 Mèl : [email protected] Adresse Internet : www.museum-grenoble.fr Adresse postale : 1 rue Dolomieu - BP 3022 - 38816 Grenoble cedex 1