Entre devoir et nécessité :l’élaboration du revenu cadastral dans le

Languedoc du XVIIIe siècle

Paris XII-Val de Marne12 décembre 2008

I. Des enjeux clairement et solidement codifiés A-Le compoix : répartir bien plus que la taille

Compoix de Boujan (Biterrois)de 1725

B-Un document qui se veut irréprochable

Le revenu cadastral d’une parcelle : le résultat d’un calcul

compoix du Rozier (Grands Causses) de 1754

II. Une nécessité : la « table d’allivrement »A-Une opération délicate et sensible

Tables d’allivrement étudiées

Compoix de Candillargues (garrigues)de 1755

B-Une grille de calcul « publique »

Compoix de Saint-Geniès-des-Mourgues (garrigues)

de 1787

Compoix de Lodève (Lodévois)de 1696

III. Un devoir : calculer de « justes » revenus cadastrauxA-Le maquis des tables d’allivrement : des pratiques empiriques !

lieu date am plitude nom bre de classesAgde 1691 x 16 18M ontaud 1692 x 500 13Saint-Bauzille-de-M ontm el 1695 x 10000 9Lodève 1696 x 300 17Bessan 1699 x 40 11Lédenon 1712 x 60 7Saint-Pierre-le-Vieux 1714 x 5 6Cournonsec 1747 x 40 14Candillargues 1755 x 1,7 9Lavérune 1758 x 18 12Fourques 1768 x 2,5 4Tressan 1770 x 120 18Brouzet 1773 x 48 39Saint-Geniès-des-M ourgues 1787 x 10 8M ontagnac 1787 x 64 24Saint-Geniès-des-M ourgues 1787 x 10 8

La grande variété des tables d’allivrement languedociennes

B-Le rapport au conjoncturel : des pratiques logiques !

Une hiérarchie plutôt figée des grandes catégories de mise en valeur de la terre

(d’après un échantillon de quinze tables d’allivrement, 1691-1787)