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UNIVERSITE DU QUEBEC
THESE
présentée
à
L'INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (EAU)
comme exigence partielle
de .la
ma!trise ès Sciences (eau)
par
Robert Lauzon
B.Sp. Géographie
"OPTIMISATION DE L'UTILISATION DE LA
RESSOURCE EAU A L'AIDE n'UN MODELE
DE SELECTION"
Décembre 1977
REMERCIEMENTS
J'aimerais remercier bien particuli~rement M. Jean~Pierre Villeneuve,
professeur à l'INRS~Eau qui a su agir en directeur responsable et attentif;
il en va de même pour M. Pierre Hubert du Centre d'Informatique Géologique
de Fontainebleau qui a permis, par ses conseils judicieux, une tâche autre
ment fort hardue.
A M. Normand Dupont, du ministere des richesses naturelles, je suis
débiteur d'un appui technique et moral essentiel et surtout soutenu.
Par leur travail de dactylographie, par leur gentillesse, leur célérité
et plus particulièrement leur attention soignée, madame Francine Bordeleau
et mademoiselle Sylvie Lafrenière ont permis à ce mémoire de voir le jour.
Enfin, il est impossible de passer sous silence les nombreux encourage
ments et remarques venus de la part de mes confrères de travail et collègues
étudiants.
i
TABLE DES MATIERES 1
PAGE
REMERCIEMENTS i
TABLE DES MATIERES . .... ii
LISTE DES TABLEAUX v
LISTE DES FIGURES .. vi
1. GESTION ET AMENAGEMENT DES RESSOURCES HYDRIQUES 1
1.1 L'eau: la demande et l'offre 1
1.1.1 La "ressource" eau 1
1.1.2 La demande et l'offre: un écart sans cesse croissant 2
1.2 Pour une gestion rationnelle de la ressource eau 4
1.2.1 Le gestionnaire et son rôle 4
1.2.2 La fonction planification 5
1.2.3 La fonction aménagement 7
1.2.4 L'approche systématique 8
1.2.4.1 L'analyse de système 8
1.2.4.2 Les outils de décision 10
1.2.4.2.1 Les techniques de simulation 12
1.2.4.2.2 Les techniques d'optimisation l3
2. LES MODELES DE SELECTION ET LA GESTION DES RESSOURCES HYDRIQUES 16
2.1 Les techniques d'optimisation et le processus de la 16
planification
2.2 Les modèles de sélection 17
2.2.1 Définition et contexte d'application 17
2.2.2 La "fonction objectif" 19
ii
TABLE DES MATIERES (SUITE)
2.3 L'approche mathématique
2.3.1
2.3.2
2.3.2.1
2.3.2.2
La théorie mathématique
Les techniques de calcul .
Techniques mathématiques
Programmation linéaire
3.
3.1
LES FONCTIONS OBJECTIFS DANS LES MODELES DE SELECTION
Les fonctions objectifs
3.1.1
3.1. 2
Définitions
Sélection de la fonction objectif.
3.2
4.
4.1
4.2
Identification de différents types de fonctions objectifs
EXEMPLES D'APPLICATION DES MODELES DE SELECTION
Exemples tirés de la littérature .
Le modèle de sélection "PROLOBEC"
4.2.1
4.2.2
4.2.2.1
4.2.2.2
4.2.2.3
4.2.2.3.1
4.2.2.3.2
Contexte d'élaboration et d'utilisation du modèle
Le modèle "PROLOBEC" .
Organisation du modèle
Les fonctions objectifs
Applications du modèle de sélection "PROLOBEC"
Exemple Bidon
Massawipi-Coaticook-Ascot.
5 • CONCLUSION • . . . • . . . . • • .
iii
PAGE
• • 20
20
· 22
22
· 24
29
· 29
29
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33
• • • 38
• • 38
• • 44
· 44
• 46
46
• • 50
53
• 53
• • • 55
• 70
TABLE DES MATIERES (SUITE)
PAGE
5.1 Le modèle PROLOBEC vs l'optimisation de l'utilisation de la
ressource eau . . . . . • • . . 70
5.2 Modèles de sélection vs l'optimisation de l'utilisation de
la ressource eau ·72
ANNEXE 1 METHODOLOGIE D'AMENAGEMENT ET BASSIN DE LA SAINT-FRANCOIS • • 74
ANNEXE 2 LE PROGRAMME "PROLOBEC"
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . •
iv
• 80
. • ·112
LISTE DES TABLEAUX
1.
2.
Compilation des résultats globaux
Compilation des résultats particuliers
v
PAGE
58
59
LISTE DES FIGURES
PAGE
1. L'approche systématique dans la planification des ressources
hydriques 11
2. Problème de programmation linéaire simple à 2 variables. 26
3. Exemple de programmation linéaire 27
4. Exemple BIDON (configuration de l'espace) 54
5. Exemple BIDON (édition des données et résultats globaux) 56
6. Les trois volets de la procédure d'aménagement .. . . . . . 78
7. Organisation des fichiers du programme "PROLOBEC". 81
8. Programme "Résolution du programme" 82
9. Programme "Scribe" . 86
10. Progrannne "Edition" 100
vi
CHAPITRE 1
1. Gestion et aménagement des ressources hydriques
1.1 L'eau: la demande et l'offre
1.1.1 La "ressource" eau
L'homme moderne éprouve des difficultés à étancher sa soif. Plus
il devient raffiné, plus il consomme d'eau. L'eau, en tant que "ressource",
est aujourd'hui affectée aux usages les plus divers: parallèlement à son
utilisation pour fins domestiques, la "ressource" eau est requise, entre
autres, pour des fins d'approvisionnement industriel, d'irrigation, d'hydro
électricité, de navigation, de récréation, de dilution des effluents.
Ces utilisations créent une demande en eau qui est de plus en plus
difficile à satisfaire et qui conduit souvent le gestionnaire de cette res
source dans un cul de sac. La distinction "besoin-demande" est généralement
peu évidente dans le domaine de l'approvisionnement en eau, principalement à
~ause du facteur coût qui demeure peu important pour le consommateur, ce qui
est plus vrai encore pour le consommateur québécois. Il importe donc pour
le gestionnaire cl' examiner les problèmes de la ,demande., plutôt que ceux des
besoins, tout au moins à court et moyen terme; cette déèision relève déjà
d'un choix politique.
A la variété des problèmes posés par la maîtrise de l'eau, on doit
associer la diversité des intérêts impliqués par l'aménagement de sa distri
bution. La prise de conscience en est récente, car longtemps l'abondance
relative des ressources permit aux différents secteurs de l'économie d'assu
rer chacun de leur côté l'approvisionnement en eau nécessaire à leur équipe-
2.
ment (au moins dans les pays développés de climat tempéré où se manifeste
précisément l'extrême complexité des demandes); cette distinction inclue
l'oecoumène québécois. Le "bilan hydraulique" est devenu une des préoccu
pations majeures des Etats; son établissement suppose une réflexion appro
fondie sur la nature, l'évolution et l'ordre de priorité des utilisations
de l'eau.
1.1.2 La demande et l'offre: un écart sans cesse croissant
Pourquoi manquerait-on d'eau alors que ce liquide est la plus abon
dante de toutes les substances naturelles? Parce que la demande s'accroît
à un rythme beaucoup plus grand que les disponibilités locales. On peut ci
ter en exemple la ville de New York qui, durant l'été 1965, faillit épuiser
complètement ses réserves alors que la ville est traversée par le fleuve
Hudson, hélas! trop pollué par les eaux usées, industrielles et domestiques
(Overman, 1970).
Des volumes toujours plus grands d'eau sont nécessaires pour ~atis
faire les besoins créés 'par le "progrès" de notre civilisation et par l'aug
mentation de la population (Butcher, Sundar, 1973).
Ces besoins sont normalement satisfaits par l'utilisation des ri
vières, des lacs et eaux souterraines. C'est justement parce que l'eau est
souvent disponible en des endroits, des quantités et des qualités autres que
ceux que nos usages exigent que, les réservoirs, les réseaux de distribution
et de traitement sont conçus pour pondérer et pallier aux "inconséquences"
de la nature.
Le développement de chacune des utilisations, indépendamment des
autres et suivant ses propres intérêts, a fait naître des conflits d'utili
sation.
"Il Y a encore peu de temps, l'aménagement. de la ressource eau était surtout relié â un pro~ blème spécifique de développement comme l'approvisionnement des villes, l'irrigation, la navigation et le contrôle des inondations. Avec la croissance démographique et industrielle, cette démarche sectorielle a généré des conflits, d'une part, au niveau des diverses utilisations de la ressource eau et, d'autre part, au niveau de la qualité de l'environnement" (Lavigne, 1973).
3.
On se retrouve donc face à un problème où l'on doit essayer d'adap-
ter les disponibilités aux besoins, en tenant compte des conflits d'usages
(distribution) tout en maintenant des équilibres fragiles établis par la na-
ture (pollution). Alors que la maîtrise des crues ou la navigabilité d'un
chenal ne se contentent pas d'un seul ouvrage et requièrent une surveillance
constante de l'amont à l'aval, une transformation apportée en un seul point
du cours d'eau ou de la nappe affecte l'ensemble.
Les sources habituelles d'eau répondant rarement aux demandes tou-
jours croissantes, il est devenu nécessaire de planifier, de construire et
d'administrer de vastes systèmes de distribution et de gestion de la res-
source eau.
La gestion de l'eau s'intègre de plus en plus à la vie courante,
dans le cadre d'une intervention sans cesse croissante de l'homme en vue de
modifier les sources naturelles d'eau pour les canaliser à son avantage et
vers des usages précis. Cependant, la notion de gestion de l'eau, impliquant
une certaine limitation de la liberté d'action et le respect d'un objectif
pré-déterminé, est récente au Québec (Louchard, 1976). C'est pour des rai-
sons d'abondance et de bonne qualité relative que la planification des res-
sources en eau a été relativement négligée au Québec; compte tenu du déve-
loppement rapide du territoire habité et de l'accentuation des problèmes de
4.
pollution, il est devenu nécessaire de recourir à la planification de l'uti-
lisation de cette ressource vitale et de prévoir les aménagements utiles à
cette fin (Villeneuve et aZ' 3 1975).
1.2 Pour une gestion rationnelle de la ressource eau
1.2.1 Le gestionnaire et son rôle
Historiquement, le rôle du planificateur s'est résumé à quatre tâ
ches principales:
- estimer (mesurer) les ressources disponibles;
- évaluer (fixer) les différentes demandes, spatialement, temporel-
lement et surtout fournir un ordre de grandeur, et ce, pour tous les produits
ou services existants;
- déterminer une utilisation optimale et une stratégie d'interven
tion, de façon à satisfaire le plus possible toutes les facettes de la de
mande;
- respecter les divers objectifs, contraintes, et autres directi
ves dans l'accomplissement des trois premières étapes.
Fondamentalement, le rôle du gestionnaire de l'eau a toujours été
le même, soit d'organiser une utilisation optimale des ' ressources disponi
bles pour satisfaire une demande diversifiée, exigeante et croissante. Ce
sont les ~oyens mis à sa disposition qui ont évolués; la sophistication de
la technologie de l'aménagement, tout en étant responsable d'un dynamisme
sans précédent dans le domaine de la gestion de l'eau, n'a quand même pas
été sans heurts et le scepticisme plane toujours face à ces techniques.
La rareté de l'eau, les demandes croissantes occasionnées par ses
usages, et la multiplicité de ses utilisations, ont forcé le développement de
nouvelles technologies pour la définition et l'analyse des systèmes de res-
5.
sources en eau. Qashu et Benassini (1972) ont démontré que diverses expé
riences, de par le monde, ont montré que le nettoyage des aquifères, des ri
vières, des lacs et des estuaires, s'est avéré beaucoup plus difficile, quand
il est possible, que la prévention de ces problèmes par une gestion ration
nelle.
1.2.2 La fonction planification
Le processus de la planification consiste essentiellement en une
suite de décisions, la première de celles-ci étant la sélection des objec
tifs devant être respectés par le plan d'aménagement. La fonction planifi
cation réunit ce qui est désiré, les objectifs, et ce qui est possible, les
multiples et variés usages de la ressource (Werner, 1968).
Dans le cadre du processus de la planification, le groupe de re
cherches sur l'eau de l'Université Harvard estime que l'établissement de
sch.émas d'utilisation de la ressource eau doit être fait en utilisant au ma
ximum les sciences de l'ingénieur et de l'économie (Wolf, 1966); il scinde
le processus de la planification en quatre étapes distinctes (Maas et aZ.,
1962), soit, premièrement, l'identification des objectifs, deuxièmement, la
trans1;ormation de ces objectifs en "critères de choix", troisièmement, l'u
tilisation du critère dans le but d'en arriver à une structuration optimale
du système de ressources hydriques, et, finalement, l'évaluation des consé
quences des plans "optimaux".
Les objectifs de la planification les plus reconnus sont sûrement
l'efficacité économique, la redistribution des revenus et la qualité de l'en
vironnement. Ces objectifs reflètent les valeurs fondamentales de notre so
ciété, mais leurs multiples dimensions et, plus particulièrement, leurs as
pects non-quantifiables, rendent souvent leur application intégrale impos-
6.
sible, tout au moins dans le cadre d'un processus de planification dit ra
tionnel.
Le critère économique est sûrement l'objectif le plus couramment
utilisé; les sociétés, en particulier occidentales, accordent une certaine
place à l'économie. Le critère économique est sans doute le plus commode
mais c'est peut-être parce qu'il est le plus "normal"; l'argent est le
"quantificateur" le plus généralement admis. C'est dans cet ordre d'idée
que l'on situe l'utilisation extensive de l'analyse avantages-coûts comme
mesure de l'efficacité économique. Le processus politique, heureusement,
impose des contraintes qui reflètent la valeur, accordée par la société, aux
aspects non-quantifiables et aux autres objectifs non expressément considé
rés par le principe de l'efficacité économique (Butcher, Sundar, 1973).
C'est au niveau du bassin que sont généralement entreprises les
études en vue de la planification des ressources en eau. Les problèmes ainsi
que les solutions reliés à l'eau peuvent être considérés comme internalisés
dans le bassin - quoique quelques éléments nécessitent d'être analysés comme
externes ou exogènes au territoire étudié -, bien plus qu'ils ne le sont
dans des territoires plus petits (Werner, 1968). Le bassin permet aussi
l'utilisation de l'approche systémique dans le cas de la résolution de pro
blèmes "amont-aval". Cependant, même si la frontière du bassin est celle du
bassin versant, d'autres facteurs, économiques, sociaux ou autres, extérieurs
au bassin, doivent aussi être pris en considération. L'activité et les champs
économiques ne respectent pas les frontières du bassin, les limites produc
trices et consommatrices (utilisateurs) ne coicidant que rarement avec les
frontières du bassin; de même, les politiques officielles - nationales, pro
vinciales, régionales, ••• - se font généralement dans un ' cadre plus large
que celui du simple cadre physique que constitue le bassin versant.
1. 2. 3
"La planification est l'essence même de l'action administrative, car elle en détermine les objectifs dans le temps et dans l'espace, hiérarchise ces objectifs, c'est-à-dire établit des priorités et indique les moyens de réalisation (Lahaie, 1968, p. 4).
La fonction aménagement
7.
La fonction planification assimilée, dans son sens restrictif, à
la fonction affectation cherche à fixer des objectifs d'ensemble, à évaluer,
face aux demandes exprimées ou déterminées, les ressources disponibles, ainsi
que les perspectives de développement, pour formuler une politique appropriée.
L'affectation aboutit à tracer une image du bassin selon une optique bien pré-
cise, alors que l'aménagement, c'est ce qu'il faut faire comme travaux et
qu'il faut prendre comme mesure pour parvenir à cette image (Louchard, 1976).
C'est dans la phase qui suit la fonction planification que se situe la fonc-
tion aménagement.
Le concept d'aménagement nous ramène à des notions bien connues
d'équipements à mettre en place, de calendrier d'exécution, de coût et de
financement, etc ••• C'est à cette étape que le gestionnaire aura recours
aux techniques d' opt.imisation et de simulation car ,une fois le type de so-
lut ion décidé, il y a en fait plusieurs solutions possibles dont il faut
évaluer les avantages et les inconvénients respectifs avant de faire le
choix (Louchard, 1976). La fonction aménagement vise plus particulièrement
la programmation chronologique et spatiale des interventions et de la mise
en place des équipements. L'aménagement du territoire vise donc la mise en
application concrète des objectifs et moyens globaux avancés par la planifi-
cation, en favorisant l'allocation optimale des ressources disponibles compte
tenu d'un niveau d'équipements satisfaisants. (Lavigne, 1973).
8.
La fonction aménagement, ainsi que la fonction planification, ne
sont que deux des étapes du processus de la gestion de la ressource; celles
ci sont précédées des étapes connaissance et contrôle, essentielles à toute
gestion dite "rationnelle"; c'est cependant au niveau de la seconde étape -
fonction planification - que se situent sans doute tous les espoirs de suc
cès d'une gestion efficace de la ressource eau.
1.2.4 L'approche systématique
1.2.4.1 L'analyse de système
Il était tout à fait normal, antérieurement, de concevoir l'éta
blissement des règles opérationnelles sur la simple base du jugement per
sonnel; on ne songeait même pas à tester d'autres procédures. Le problème
de l'opération optimale en était un de décision séquentielle; heureusement,
des approches plus rationnelles ont vu le jour pour la recherche de l'opti
malité.
La complexité croissante des plans de développement des ressources
hydriques entraîne une augmentation importante dans le nombre de solutions
possibles; la nécessité de trouver des méthodes permettant d'éliminer cer
taines solutions ne nécessitant pas d'analyse approfondie, prend donc une
grande importance.
Il Y a maintenant une vingtaine d'années, ce qui représente une
longue période dans l'histoire de la révolution technologique, un petit grou
pe a été formé à l'Université Harvard afin d'explorer les possibilités de
nouvelles approches dans l'aménagement des systèmes hydriques. Ces nouvelles
approches sont étroitement dépendantes de l'utilisation de l'ordinateur qui
permet d'alléger les calculs et d'appliquer, aux problèmes de "design" des
systèmes de ressources hydriques, les théories complexes d'allocation opti-
9.
male des ressources, les théories de l'hydrologie stochastique et les tech
niques de prises de décision.
Depuis quelques années, les instances gouvernementales, tout comme
les organisations privées, ont cherché à utiliser, et généralement avec suc
cès, l'analyse de système dans la résolution de problèmes d'envergure dans
le domaine des ressources hydriquesw Un système en général, est une combi
naison isolée et arbitraire d'éléments (subdivisions arbitraires et abstrai
tes) du monde réel (O'Laoghaire, Himmelblau, 1974). Les éléments constitu
tifs correspondent généralement aux composantes physiques du monde réel, soit,
pour un bassin hydrographique, à des rivières, barrages, sources d'eau et uti
lisateurs d'eau.
La représentation mathématique de ce système est définie comme
étant le "modèle" (mathématique" du système. Le modèle n'est qu'une approxi
mation du monde réel; son but n'est pas nécessairement la production d'un
plan optimal de développement; il s'agit plutôt d'un outil permettant au
gestionnaire, à l'aide d'estimations des demandes futures, des disponibilités,
des coûts, etc ••• , de sélectionner une gamme de solutions possibles, et d'i
dentifier celles qui, résistant à l'analyse, devront être soumises à un exa
men plus approfondi.
Au cours des deux dernières décennies, un grand nombre de problè
mes concernant les ressources en eau ont été analysés à l'aide des techniques
de l'analyse de système; la simulation a été utilisée dans l'obtention de
solutions proches de l'optimalité pour des systèmes complexes de réservoirs
à des fins multiples (Maas, et al.~ 1962; Hufschmidt, Fiering, 1966), la ges
tion des ressources souterraines, et même les systèmes de traitement des eaux
usées (Ly.n, Logan, Charnes, 1962); certains problèmes de qualité de l'eau
10.
(Revelle et al." 1968) et d'utilisation combinée des aquifères et des eaux
de surface (Dracup, 1966), ont été solutionnés par des méthodes d'optimisa
tion comme la programmation linéaire.
Il serait hasardeux de risquer une définition de l'analyse de sys
tème qui soit communément admise. Cependant, il est permis de situer l'ap
proche systématique dans le cadre dlune tentative de recherche rationnelle
de réponses à des questions qui sont posées indépendamment de tout l'assem
blage complexe des interrelations entre les systèmes physiques et leurs sous
systèmes. L'analyse de système entend fournir des décisions rationnelles
qui tentent d'atteindre l'optimalité, que ce soit au niveau de la construc
tion, de la sélection ou de l'opération d'un système physique.
L'analyse de système est donc particulièrement utile dans le cas
des problèmes de planification qui sont souvent trop complexes pour pouvoir
être résolus par un seul homme; les spécialistes ne doivent pas être élimi
nés et ils ne doivent pas non plus remplacer les gestionnaires, c'est-à-dire
ceux qui prennent les décisions. On a cherché (O'Laoghaire, Himmelblau, 1974)
. à schématiser l'approche systématique dans le cas de la planification des
ressources hydriques (Figure 1).
1.2.4.2 Les outils de décision
Une fois les principales étapes de l'analyse de système terminées,
deux techniques s'offrent au gestionnaire qui lui permettront de réaliser
les objectifs choisis pour l'aménagement du système hydrique, c'est-à-dire
déterminer le plan le meilleur dans le cadre de la configuration physique
du système et de la politique opérationnelle choisie; ces deux méthodes
sont la simulation et l'optimisation. Un grand nombre de modèles, possédant
chacun des avantages et des limitations particulières, ont été développés
Système physique Inventaire Objectifs
~ Choix du système; Données démographiques f-- Choix des critères;
Formulation des et économiques; Formulation de la
contraintes. Utilisation du territoire; fonction objectif.
Ressources;
Données institutionnelles;
Caractéristiques physiques
.-- , ~ , , Traduction Analyse Formulation mathématique Autres considérations
Besoins humains; Rendement ~se en équation des éga- Valeurs esthétiques;
Besoins municipaux; Hypothèses lités et des inégalités Validation des données ;
Besoins ind~striels ; d'optimisation ; relatives aux fonctions Pertinence des prévi-
Economie; Coûts de contraintes; sions;
Législation. Risques. Traitement stochastique. Mise en vigueur des
politiques;
Impacts sociaux
! Rétroaction
1 SYNTHESE 1:,- - - - - - Solutions possibles l Rétroaction
~ OPt~sat10n ,J • l Analyse de
Sens ibilité 1
FIGURE 1. L'APPROCHE SYSTEMIQUE .DANS LA PLANIFICATION DES RESSOURCES HYDRIQUES
Tiré et adapté de: O'Laoghaire, Himelblau, 1974.
12.
pour résoudre les problèmes d'analyse des ressources en eau; c'est parmi
ceux-ci qu'on retrouve les modèles de simulation et d'optimisation.
1.2.4.2.1 Les techniques dé simulation
Les modèles de simulation, tout comme les modèles d'optimisation -
aussi appelés modèles de programmation ou modèles analytiques -, ne sont que
des expériences sur papier afin d'analyser les propriétés des différents amé
nagements au moyen de calculs mathématiques qui sont les moyens les moins
dispendieux et les plus rapides d'y arriver. Les modèles de simulation ne
contiennent pas de définition explicite de l'objectif et, par eux-mêmes, ne
tendent pas vers une optimisation du système. Ces modèles évaluent plutôt
le comportement de configuration du système sous certaines conditions (diffé
rents arrangements - dimensions, localisation - de réservoirs, d'usines de
traitement, etc ••• - sujets à certaines règles opérationnelles).
La simulation a été la première technique utilisée par l'analyse de
système dans la résolution de problèmes complexes des ressources hydriques.
La simulation, telle qu'utilisée à l'aide des systèmes informatisés, a prouvé
son utilisé dans le cas de l'estimation, des performances hydrologiques et
économiques futures, de propositions de politiques de gestion des eaux de sur
face (Ferguson, Loucks, 1972). La simulation réalise diverses expériences
sur un modèle du système physique pour obtenir des résultats qui peuvent alors
être analysés pour déterminer les politiques opérationnelles les meilleures.
La simulation ne conduit normalement pas à l'optimalité et à des
politiques opérationnelles, mais, selon D'Laoghaire et Himelblau (1974), si
suffisamment de situations sont vérifiées et si le critère utilisé n'est pas
trop sensible aux variations des paramètres du système, comme c'est souvent
13.
le cas, le meilleur plan choLa;l parmL. t .outea les. si.tuatLons. .devrait s'avérer
un plan relativement satisfaisant.
1.2~4.2.2 Les techniques d'ôptimisàtion
Si les modèles de simulation sont très utiles pour l'évaluation des
différentes alternatives dans le cas de réservoirs, des centrales hydro-é1ec
triques, des politiques opérationnelles, et d'autres problèmes, ils ne par
viennent cependant pas à choisir ou à définir les meilleures combinaisons de
capacités, d'objectifs et de politiques sur un bassin hydrographique donné.
Dans ce cas, les modèles d'optimisation ont démontré leur habileté,
si ce n'est à trouver la meilleure solution, tout au moins à éliminer défini
tivement les solutions irréalistes ou irréalisables. Naturellement, les ré
sultats optimaux ne sont optimaux que dans un sens très restrictif; ils sont
la solution optimale d'un problème simplifié, utilisé en lieu et place du
problème réel, pour des questions de facilité de résolution, et, conséquemment,
ils ne sont optimaux pour le problème original qu'à l'expresse condition que
les simplifications utilisées n'auront pas procédé à une altération trop pro
fonde de la réalité. (Dorfman, 1965). Dans le cas du problème simplifié, on
ne modélise délibérément, qu'une partie du système physique étudié: par ex
emple, l'écoulement à l'exclusion des phénomènes chimiques et biologiques;
en second lieu, le niveau de connaissance des phénomènes (lois approchées),
la modélisation (par discrétisation), le calcul (algorithmes), introduisent
d'autres distorsions.
Les modèles d'optimisation ne peuvent pas, pour plusieurs raisons,
résoudre tous les problèmes dans le domaine de la gestion des ressources hy
driques. Une première limitation est d'ordre mathématique; les techniques
L 4 ,
de résol-ut ion, appel-êes algori thnes, requièrerrt , dans le.cas des modèl-es dtop-
timisation, des hypothèses simplificatrices qui peuvent être ou non linitan-
tes. Ces hypothèses et ces approximations peuvent résul-ter ou non dans lfexis-
tence dtune solution opËimale au problème.
Une seconde l- imitat ion des modèles dropt imisat ion est dfordre in-
formatique; la nodél isaÈion, même de pet i ts systèmes hydriques, peut intro-
duire un nombre tel- dfexpressions mathématiques, de contraintes et de varia-
bles, qur i l est souvent imposstble de toutes les traiËer simultaaément à
l taide des ordinateurs actuels; crest ainsi que lron doit souvent introd.uire
drautres hypothèses sinpl- i f icatr ices qui ont pour but de réduire 1a tai l - le du
modèle et le coût de La solut ion.
Une trois ième l imitat ion des modèles dtopt imisat ion, et peut-être
la plus dangereuse, est 1a di f f icul té de conceptual- isat ion attach6e à la sé-
lecËion et l -a quant i f icat ion drun cr i tère de choix pour 1tévaluat ion de chaque
alternat ive draménagement; 1es object i fs des pol i t iques publJ-ques ont géné-
ralement un mélange de buts monétaires et non-monétalres, rendant 1a quantifi-
cat ion très di f f ic i l -e.
11 existe drautres l imitat ions 1iées à la quant i f icat ion des données
hydrol-ogiques r technologiques et économiques, incertaines, inappropri-ées ou
incomplètes.
Les nodèles dropt imisat ion permet. tent l rut i l isat ion de méthodes
efficaces pour cerner l-es optimums dans l-e cas de problèmes multidimensionnels,
mais au prix drune simplification qui rend l-es solut.ions souvent peu applica-
bl-es aux probl-èmes réels. Ainsi, alors que plusieurs plans dtarnénagement des
ressources hydriques ont été basés sur l rut i l - isat ion dfun type spécif ique de
1 5 .
modèLe mathématique, on assiate de plus en plus â une Ëendance yers ltutil i-
sat,ion complémentaire de plusieursoodèLes à lfintérieur du processus de la
planif icat ion. Plus part icul ièrementn l tut i l - isat ion comblnée dtun modè1e
relaËivement simple dfopt imisat ion et dtun modèle de simulat ion plus détai l -
1é srest montrée une approche tentante dans 1e cas de lraménagement de bas-
sins hydrographiques d' importance. (Loucks, L969; Slgvaldson et aL., Ig72).
11 semble recounnandable dtemployer l-es modèles droptimisation et
Les nodèLes de simulation en tandem. Premièrement, le problème peut alors
être schématisé en une série de rel-ations mathématiques pouvant être sol-u-
t.ionnées en vue dtune approche dtune solution optimale définie à grands Èraits;
crest alors quton Peut songer à explorer une série de var iat ions autour de
cett .e première soluËion à l raide dtune suite de simulat ions (Dorfman, 1965),
1es points forts dtune mêthode peuvent alors être ut i l isés pour compenser les
faiblesses dtune autre. 11 semble donc que même si les nodèles de simulat,ion
ont plusieurs des mêmes limitations conceptuell-es que les modèl-es droptimisa-
tion, il-s sont beaucoup moins restrictifs mathématiquernent et aussi au niveau
du traiËement informatique, ee qui les rend aptes à réaliser 1févaluation des
alternatives définies par lroptimi.sation ou les modèl-es préliminaires de sé-
lect ion.
CIIAPITRE 2
2. Les modèles de sêleet ion et la gest ion des ressources hydriques
2,L Les teclrniques dtopt imisat ion et 1e processus de l-a planl f icaËion
Conune mentionné prêcéderment, les nodèles droptimisaËion et les mo-
dèles de simulat ion ntoffrent pas la possibi l i té réel le dr ident i f ier les
mei-lleures alternatives de développement lorsqurils sont util isés séparé-
ment' Ceci irnpli.que donc un rôle et, un ordre dtutilisation des modèles
dans 1e processus de la plani f lcat ion par l ranalyse de système. On doit dé-
buter par l tut i l j -sat ion drun modè1e dtopt imisat ion donË le rô1e est la 1o-
cal isat ion des soluËj-ons opt inales possibles, et poursuivre ensuite par l f in-
Ëroduct, ion drun modèle de simulat ion, donË le rô1e est de simuler ces so-
lutions, ce qui permet dten éval-uer le comportement et leur faisabil-ité.
En déterminanË I 'des s6|uËions'r dont le potenËiel stavère signi f i -
cat i f , les modèles dropt inisat ion permettenË drél iminer 1es projets quL ap-
paraissenË comme peu conformes aux object i fs lecherchés. Le but dtune
Èel1e fonct ion de sélect ion est de générer tôt l t infornaÈion dans le pro-
cessus de planif icat ionr cresÈ-à-dire au momenË où la pol i t ique df inves-
t issement nresË pas encore polar isé sur un projet précis. -
Les nodèles dtopt imisat ion sont ut i les à deux niveaux: drabord,
ils permettent de Ëenir compËe des liens quantiflabLes et mesurables entre
les différentes variables du système; ensuiËe, ils génèrent des solutions
opt inales en rangeant par ordre eroi .ssant les di f férentes possibi l i tés, à
l taide dtun object i f pré-sélect ionné. Grâce aux modèles dropt, imi.saËion, le
gestionnaire aura alors premièrement, une connaissance plus intime du sys-
L 7 .
Ëème, et deuxièmement, i1 pourra diriger ses efforts vers des secteurs dont
la pr ior i té dtanalyse est maintenant précisée.
Les hypothèses et les sirnplifieations analytiques sont une carac-
Ëérist ique essent lel le des rnodèles dtopt j .mlsat ion qui doi t toujours demeurer
prêsent à l tespri t du gest ionnaire.
2.2 Les rnodèles de sêlect i -on
2 .2 . I Dé f i n i t i on e t con tex te d tapp l i ca t i on
Dès maintenant, on ne parlera plus de modèles dropt imisat ion, nais
plutôt de modèle de sélecËion qui est un outi-l mathématique utilisant des
techniques dtopt imisat ion qui permet, pour un obJect i f f ixé, de sélecËion-
ner 1a meilleure solution à partir de plusieurs alternaËives (Villeneuve et
a L . , L 9 7 5 ) .
CetËe technique trouve sa justification dans 1rélimlnation de so-
l-ut,ions de moindre i-mportance, et 1a suggestion drune eonfiguration du sys-
tème physique qui soit optimale sous certaines conditions. Les modèles de
sélect ion sont des modèles dropt inisat ion digi taux et sont desËinés à la
sélecÊion du plan l-e meilleur, parmi plusieurs alternatives, pour un objee-
t i f spécif ique de planif icat ion (Vl-essman et aL., L975).
Plus expltcitemenÈ, un modèl-e de séleetion est un outil mathémati-
gue où: (Villeneuve et aL., L975)
sont traduits nr,athénatiquement, sous forme de fonctions objec-
t i fs, l -es'ehol* préférent iels, étabLis en fonetLon de la per-
t inence des object i fs;
1 8 .
est traduit mathéinatiEuement, sous forme de contraintes, le
comporËement physique du système.
Modè1e analytique et statique - la dimenslon temps y est gén6ra-
lement i -gnorée -, le modèle de sélect ion détermine les mei l leures al terna-
t ives dtaménagemenË compte tenu des sinpl i f icat ions du système. I1 per-
met de déterminer de manière opËimale un ensemble dropt ions draménagement.
sa t is fa isan t au p lan d 'a f fecËat ion . Dans l ra l te rnaÈive où le p lan d 'a f -
fec ta t ion ne pu isse ê t re sa t is fa i t , ou encore s t i l s tavère jud ic ieux de
le rnodif ier, ctest au niveau de modèle de séleet ion lui-même que sref-
fecËue une rétroact ion. (Vi l leneuve et aL,, L975).
Un des facteurs décisifs lors du choix du genre de modèle mathéma-
t ique à ut i l iser, est la disponibi l i té drune technique mathématique eff ieace
et capable de produire 1es solut ions désirées. Les problèmes de planif ica-
tion des ressources hydriques sont caractéris6es par une vaste ganme de pos-
sibi l i tés, rendant di f f ic i le, s inon inpossibl-e, l texamen de tout.es les so-
lut ions. Le gest ionnai.re a donc dû axer ses ênergies vers 1tuËi l- isat ion dral-
goriËhmes permettant 1a reeherche de lroptimum; cependant, les problèmes
des ressources hydriques sonË si complexes que tout,e quête de solution exige
le recours à de nombreuses simplifications et approximations; le résultat
en est que le modè1e de sélect.ion ne résout plus véri.Ëablement 1e problène
réel; cependant, on conserve l tespolr que le problème sinpl i f iê est suff i -
saûment représentatif de 1a réa1ité pour que les solutions retenues par Le
modèle de sélection soient proches des solutions optimales rêelles. La mar-
ge drerreur dans 1a solution opt.inale retenue par le modè1e de sélection dé-
pend presgue essentiellement du Èype de problème en cause et. du genre dral-
gor i thme ut i l isé (Mc.Bean, Schaake, L973). 11 faut donc admettre que le
résultat obtenu â l taide du modèle de sélect ion ntest pas obl igatoirement
1 9 .
"1a solut ion opt imal-e", de 1à, découle la nécessj. té de I tut i l isat ion des
modèles de simulaËion gui permet.tent de tester la solution retenue et de
finaliser le choix des aménagements.
2 .2 .2 L" " fon@. t i f "
LroptimisaËion sera le fruit dtune comparaison mathématique entre
les politiques possibles dtaménagement des ressources hydriques et 1es ob-
-ieetifs devant être rencontrés, lesquels auront préalablement été réunis à
une mesure conmune, permettant cette comparaison.
Une telle comparaison devrait pouvoir permettre une cotation par
ordre de ees pol i t iques dest inées à servir de base â une pr ise de décision.
La mesure spéeifique devant faci-l-iter cet examen peut être identifiée com-
me le cr iËère dtopt, imisaËion (Walker, L973).
Les rnodèles droptimisation cont.iennent donc nécessairement une Ig".-
t ion o9-iect i f qui range 1es di f férentes possibi l i tés; cel le-ci est touJours
une fonct ion scalaire; cfest-à-dire que peu importe le nombre de termes ad-
di t ionnés, la valeur de la fonct ion objeet i f doi t être exprimée selon une
seule et unigue dimension; en effet, on ne peut pas consj-dérer une fonction
object i f qui maximiserai t à 1a fois l - teau dt i rr igat ion (acre-pieds/année) et
1a production dthydro-électricité (mégawatt-heures./année); on peut cepen-
dant util iser les valeurs de $/acre-pieds et de $/mégawatt-heure parce qut
e11es contiennent une fonction scalaire ($/année) (Fiering, f97L).
Parallèl-ement à 1a fonction objectif,
modèle un certain nombre dréléments sous forme
retrouve à l t intér ieur du
contraintes: dans un
on
de
2 0 .
modèle dtopti:nisation, on doit, diaringuer une So*sfairiie yr.ai.e. qui ne peur
pas ne pas être aËteinte, et ce à nt importe quel cottn :nême élevé, et à
nfimporte quelle probabilit6, m&ne très faible, mais qui nra aucun avanËage
à être dépass6e, et un object i f qui peuË ne pas être atteint , celà au r is-
que d'un coût ou dtune pénal i té eÈ qui lu i , a avantage à être dépassée.
On peut donc dire que la fonction objectif est touË énoncér par
lequel les conséquences ou les sorties du système peuvent être déterrninées,
étant donné 1es pol i t iques, les valeurs ini t ia les des var iables drétat et
1es paramètres du système (t tal l , Dracup, 1970).
2 . 3
2 . 3 . L
L I approche mathémat ique
La théorie mathématique
Un problème droptimisation se présente mathéuaËiquement sous la
forme dtune certaine fonction de plusi-eurs variables qui doit être maximisée
ou minimisée en respectant eertaines contraintes sur les variables:
les var iables dtétat permettant de connaî t re l - fé tat du système;
les var iables de décision, recherchées par le gest ionnaire, sont
Les var iables que lron doit ajuster pour opt imiser le système;
la fonct ion à opt imiser esË appelée fonct ion obJeeËif ou cr i tère
d I opt imisat ion;
les contraintes appliquées aux diverses variables sont consti.-
tuées par des égal iËés ou des inégal i tés relat ives à des fonc-
t ions de contraintes. (Lefrou, 1_971).
2 L .
Ltopti:nisation, selon llall- et Draeup C1970), consi.ste généralement
en l-a maxi-misation ou la minimisation de quantités ntmériques concises re-
f l6tant 1-r importance relat ive des buts et obJets retenus â I t intér ieur dtun
processus de dêcision séquent iel ; par eux-mêmesn ni les buts ni les objets
ne mènent directement aux énoncés quantifiés précis requis par les procédu-
res de l tanalyse de système.
Crest pourquoi les object i fs à rencontrer doivent être réunis en
une mesure quantifiable à laquelle les différenËes al-ternatives pourronË
être comparées nathématiquemenÊ.
Prenons la fonct ion object i f qui est une foncËion scalairettF" d.es
v a r i a b l e s d e d é c i s i o n D , i = 1 r 2 r . . . , r , d e s v a r i a b l e s d t é t a t E . j = 1 ,
2 , . . . , J e t d e s p a r a m è t r e s d u s y s t è r n e p U k = 1 , 2 r . . . , K ( H a 1 _ 1 , D r a c u p ,
1970). on présume que 1-es contraintes agissant sur Le système peuvent être
exprimées par une série de "ct t fonct ions gc (DirEjr tk). Le probl-èue fonda-
mental de l ranalyse de système est de sélect ionner la pol i t ique parËicul ière
- les valeurs particulières de D. - qui rnaximise - ou minimise - F sujet aux
contraintes.
On l- I exprime:
m a x V ( D - r E . , P r - )r J r (
sujet aux contraintes de 1a forme
B" (D i ,EJ ,Pk ) < o
F =
Notons que
non-quantifiables ou
par les contraintes.
la fonct ion objeet i f omet ob1- igato i rement les aspects
non-mesurables, nais ceux-ci sont sensés être reflétés
2 2 .
Mathénatiquement (Mc.Bean, L97L), ltoptimlsation consisËe donc en
la séleet ion dtun plan
f, = (x1, . . ,xk) (var iables de déclsion)
technlquement possible, cfest-à-dire qut i l - sat isfai t Ëoutes 1es contraintes
" i ( X ) = Q i = 1 r . . . m
et rencontre au mleux un certain objectif, dont les valeurs soat
t j ( x ) , j = 1 , . . . a
Les objectifs sonÊ sélectior:nés de façon à âtre mesurables et quan-
t i f iables af in que 1a fonct ion object i f puisse âtre de la forme:
Ivlax{miser (uininiser) f = t
pj Fj (X)
j
où P. représente le po ids du " . ième" ob iec t i f .J
- j
- - J - - - - -
2.3 .2 Les techn iques de ca lcu l
2.3.2.7 Teehniques nat4énariqueg
Dans le contexte de la progranïmrlÊion naËhénatique, un grand. nombre
dtalgorlthmes uathénatiques oût été développés permetËant de soluËionner les
problènes dtaménagement des ressources hydriques. Les techniques rnathéna-
tiques util-isées 1e pLus cour4rïîment sont:
progra@ation linéaire i
prograrmâtlon dynanique;
mais on ut iLise aussi:
- progra[mation dynamique stochastique;
- prograumat,ion non-linéaire
progrannâtion en nombres entiers;
2 3 .
programnation mixte;
prograrnmation quadratique ;
progranmation géomé trique ;
prograûmation connexe ;
progranunaËion séparable;
algorithmes de graphe.
Peu imporËe 1a technique, i l faut admett,re que le résultat obtenu
avec un rnodèl-e de sélection gl-obal eË quren raison des diff icultés inhéren-
Ëes à chacune de ces méthodes, la solut ion obtenue ntest pas obl igato i rement ,
optimale. El-le est optimale maËhéur,atiquement, unis 1e problème est 1a cor-
respondance entre le modèle (contra intes) et 1e système physique, dtune
part r et entre la fonct ion object i f eË les contra intes et 1es object i fs
sociaux, économiques et pol i t iques, dtautre par t .
Toutes ces techniques, i l faut b ien se le rappeler , ne sont pas
des panacées pouvant solut.ionner tous les probl-èmes du gestionnaire; i ls
nten eonst i tuent pas moins de puissants out i ls qui peuvent s tavérer souvenË
très ef f icaces. La d i f f icu l té dans le ehoix de la technique dêpend chaque
fo is d 'un équi l ibre appropr ié entre les rêsul tats dési rés, 1es données ac-
cessib les eL les d isponib i l i tés in format icues.
Tous ces out i ls requièrent enf in l rut i l isat ion dfune technologie
étro i temenË dépendante de l rord inaËeur. 11 faut ment ionner que l rut i l - isa-
t ion de "machinestrne dôi t pas pa11ier , mais b ien augmenter l fe f f ieaci té du
cerveau humain; i1 est dangereux de regarder lrordinateur cofltrne un substi-
tut à Lthomne lui-même, ou comme un oracl-e slexprimant, au-dessus de ltes-
pr i t hurnain; cet te mise au point s favère nécessai re af in de replaeer ceÈ
instrument qutest l ford inateur , à sa vra ie p lace, so i t eel le dtun out i l de
travail voué exclusivement à une accélération de celui-ci.
2 4 .
2.3.2.2 Programmation l inéaire
La programnation linéaire et la programmation dynamique sont, avec
certaines variantes, les techniques les plus courament employées. "La pro-
gramnation linéaire est appliquée aux problèmes de décisions quand la fonc-
t ion des object i fs eË les contraintes sont l inéaires" (Del- is le, L974). La
prograûunation dynamique traite des problènes où il y a plusieurs décisions
à prendre à des "étagest ' (représentant des unités spat iales et chronol-ogiques)
di f férents rel iés entre eux, de tel le sorte que le rêsul- tat global soi t op-
Ëimisé (Lefrou, L97L); el le a, sur 1-a programrnat ion l inéaire, 1-tavantage
essentiel de permettre ltintroduction de foncËions de forme quelconque (non-
J- inéaires); el le a cependant l r inconvénient drexiger un support informat, ique
beaucoup plus lourd, complexifiant les calculs ou obl-igeant des simplifica-
tions encore plus contraignanËes nécessitées par un programme informatique
devenu trop astreignanË.
Plusieurs des techniques citées précédeument possèdent certaines
caractéristiques qui l-es rendenË particulièrement transposables à eertains
problèmes, mais, une forme particul-ière, soit 1-a prograrrmation linéaire, a
été expérimentée sur une plus grande échelle; les raisons que lton invoque
à cette ut i l isaËion sont mu1-t ipl-es;
- l ron dispose déjà, sur ordinateurs, de nombreux prograrmes très
eff icaces (IæS, MPSX, . . . ) pouvant résoudre économiquement des
problèmes de plus de 2,000 variabl-es; ces a1-gorithmes trouvent,
toujours, s i el le existe, la solut. ion opt imale;
la pl-upart des contraintes sont linéaires, sinon certains pro-
gramnes permeÈtent de tenir compte dréquations non-linéaires en
les l inéarisant par part ies;
2 5 .
même sl 1a solution dtun progranme linéaire nrest pas tout à
fai t opt imale, i l reste qutel le est p1-us sat isfaisante que
drautres obËenues di f féremnent (Vi l - leneuve et aL., L975);
dans les études de sensibil-ité, La prograumation linéaire offre
de plus grandes possibi l - i tés (Mc.Bean, Schaake, 1973)*;
Malgré Ëous ces avantages, certains désavantages sont inhérents à
m6thode et il-s sont prineipalemenË dus:
à la d i f f icu l té de Ëenir compte adéquatement de l r incer t i tude
et de la vari-abiLité des phénomènes hydrologiques;
- à la di f f ieul té de repr6senter des reLat ions non-l inéaires, com-
plexesr par de simples inégalités mathématiques; dans certains
cas, La Linéarisation totale ou par morceaux deviendrait cari-
caturale.
La méthode de la prograrmation linéaire permet donc de résoudre
facilement des problèmes eomprenant des variabl-es nombreuses et beaueoup de
contraintes. Des progranrunes sont disponibles chez Ëoutes les sociétês de
sofËware permettanË dteffectuer l -es calcul-s sur ordinateur. I l - nrest donc
pas besoin, pour l rappl iquer, de connaître parfai tement la méthode, drai l leurs
relat ivement simple eË décri te dans la major i té des manuels dtéconomêtr ie et
de recherche opérat ionneLle.
La prograrunaÈion linéaire a été utilisée dans la recherche de so-
l-utions aux problèmes les plus divers dans le domaine de l-fopti-misation des
ressourees hydriques:
rt Lranal-yse de sensibi l i té consiste à évaluer l f ef fet det ions des données dtentrée et/ou des coeff ic ients surÈie et/ou sur l -a fonct ion object i f (Vi l leneuve et aL.,
petites perturba-l-es données de sor-L97s).
2 6 .
X 2
La région possib le, co inc idant âvec l tespace regroupant l rensemble des
solut ions possib les, est local isé sur ou à l r in tér ieur des s ix l ignes
ple ines correspondant à s ix contra intes indépendantes. La technique
ut i l isée est à la recherche drune solut ion correspondant à un maximum,
ce à l r in tér ieur des in tersect ions formées par bs secteurs dél imi tés
par les d i f férentes contra inËes. Les l ignes br isées correspondent ic i
à des contours possib les de la foncËion object i f (OrLaoghaire, Hi -mmel-
b lau , L974 ) .
FIGURE 2. Problèrne de programmation linéaire sl-mple â 2 variables
a ,l-
9, --*
Soit uae rivlère où sont effectués "nrt reJets de pollution Pr, Sur chacun de ces re1ets,
le n iveau dtêpurat ion est x i , le coût de cet te épurat ion par uûi té de pol lut ion ret l rêe est d l . Le
débit naturel en chacun de ces polnts est q1 et ltauto-épuratlon entre deux points successifs est ai.
LtobjectLf de qualité en chaque poiat est cl et un déblt supplêmentaire Q peut être lajecté à un prix
ttrtt par unité de débit. ou suppose que cet accroisgement de dêbit ne modlfie pas ltauto-épuretlon
eûtre deu:< points.
Les var lables dtétat du système sont :
1es pollutloas Pa;
1es dêbi ts naÈurels q. ;
les coef f ic lente d?auto-épurat ion ar ;
les obJect l fs de qual l rê cr ;
les pr lx dtêpurat lon di et 1e coût de Lâ régular isat ion
Les variables de déclslon sont:
- 1es taux dtépurat lon x. ;
- 1e débi t de régular isat lon A.
La fonct lon object i f à n io in lser est :
ns
F = Qr + /-t Pi*idiI
Lês fonctlons de contrelnte sont les sulvantes;
c.2
"2
qi
"r,
o ' x r < 1
Q > 0
Pi (1 - xr)
t1 (1 - xr)
Pl (l- - xa)
< c 1 ( Q 1 + Q )
. 1 * P 2 ( r . - x r ) < c , ( q Z
a , " 2 . . . a r r - L * P Z ( 1 - x r )
r Q )
a ô a - . . . az J n - I
t . . . + P ( 1 - x ) < C ( o r o )n n n - ï r
2 8 .
ut i l isat ion conjo inte des eaux de sur face
(Dracup , L966);
eË des aquifères,
problèmes drinvesËissements pour le développement des ressources
hydriques (Margl- in, L962; Idassé et Gi l -brat, L957) 3
déterminaËion de règles drop6rat ions de réservoirs (Loucks,
1968; Butcher, Sundar , L973);
problèmes de trai tement d'eaux usées (Lynn et aL., L962, Revel le
e t a L . , 1 9 6 8 ) ;
conËrôle dee inondat ions (Viesman et aL., Lg75).
3 .
CHAPITRE 3
I.es fonct ions oblecFifs dpns. les nrodèles de sélect ion
3.1 Les f onct- iogs objecÈif s :
3 . 1 . 1 Défini t ions:
Tous 1es probl-ènes ont en coflrnun une chose: quand il existe au
moins une soluËion, il y a normalement un nombre quasi-infini de soluËions
possibles. Le but de l topt imisat ion est justement 1a sélecËion, parmi cette
mult ipl ie i té de solut ions poËentiel- l -es, de cel le qui sravère la rnei l leure, re-
lativement â un crit,ère décj-sj-onnel bien déflni. Le choix de ce critère,
tradui. t par une fonct ion object i f , const. i tue done une étape essent iel le
de tout processus de gesËion.
Une fois un problème pcisé, il est donc nécessaire de choisir un
cr i tère de sélect i .on qui permettra de prendre l -es déeisions requises, on
pourra alors évaluer 1es résultats dfact ions part icul ières, pr incipalement
dtune manière quant i tat ive. La fonct ion obJect i f const i tue cette mesure de
l-a "désirabi l i térr de chaque al ternat ive. La fonct ion object i f ou fonct ion
cr i tère va permetËre de comparer deux (2) plans ou plus, et dtor ienter le
gest ionnaire.vers le plus désirable. Pour être vraiment effect ive, 1-a fonc-
Ëion obJecÈif , que lron pourra aussi appeler fonct ion de classement (ranking
funct ion), doi t , premièrement, mettre en ordre, croissant ou décroissant,
mais de façon non-équivogue, 1es différents choix, êÈ, deuxièmement, four*
nir un classement trail.sitif de celles-ci (Maas et aL,, t962),
3 0 .
3,L.2 SélectLon de 1a foqqt i_on ohjeet i f
LlobJectif fonda:nental- de toute p1-anification des ressources hy-
driques a toujours été la détermination des meill-eures utj-lisations de Iteau
afin de saËisfalre 1es besoins et demandes exprimés, aiasi que 1e bien-être
colnnun. Lors de 1a sél-ectLon des objecËi.fs pour le dével-oppement des res-
sources en eau, les princj-paux choix ont. touJours été le bien€tre national ,
le développement régional-, la qualité de ltenvironnement, la redistribution
du revenu et, la stabillté économique (Acres, L97L). Davidson (1971-) suggère
que des obJectifs valables pour la scène canadj.enne devraient êËre lfaccélé-
raËion du développement économigue, la promotlon de la qualité de lrenviron-
nemenË et la diminution des disparités régionales. Du eôté américaj.n, les
orientations najeures sont généralement les mêmes; nême si ee nrest pas
réellement explicite dans les grandes déclaratlons poliriques ("vie, liber-
Ëé et poursui- te du bonheurt ' ou r t l iberté, égal i té, f raterni té"), l tobject i f
"économiguerf est privilégié et il peut être considéré cortrne ltobjecËif prin-
cipal du développement des ressources en eau; des object i fs secondaires,
rassemblent eux aussi le consensus de 1a rnajoriËé: besoins sociaux, pauvre*
t6 e t , peuË-ê t re , dé fense (Wot f , L966) .
Le "bien*être national" devient donc ltobJectif fondamental de la
gestion des ressources hydriques; la théorie économique est parvenue à en
extraire 1e "bien-être économiquett pour le traduire en des termes connus et
guantifiables; e1le nta cependant pas pu quantifier les autres dimensions de
ce t tblen-êtrett , alors qurel le peut à peine encore le t tqual i f iert t c lairement.
Cependant, aucune optimisation ntatteindra simultanément l-es ob*
jectifs suj.vants, pourtant bien naturels: plein empLoi, maxirnisation du re-
venu per capita, revenu collectif maximum, investissements mlnima, profits
3 1 .
maxima, maxi.mi.sation du revenu dans chaque bassin sienultanémentr...; leque1-
de ces buts - et l-a liste est 1oi.n drêtre exhaustive - devra guider l-e choix
du gest ionnaire? Rien nlest évident!
Les gesËionnaires des ressources en eau affirment souvent que leur
buË esË "le plus grand bien pour 1e plus grand nombre". On ne peut certai-
nement pas dire quri l ne sragisse pas 1à dtun vér i tabl-e obJeet i f ; cependant,
i l ne peut pas être décri t par une fonct ion object i - f , tant que l ton nty ""-
sociera pas une mesure connune capable dtuniformiser les ttbienstt et Les
"nombres" (Hâ11-, Dracup, L97O). Ltusage a ainsi l in i té la déf ini t ion de
la fonction obJeetif aux seuls obJectifs quantifiables et mesurables, aucune
technique urathénaÊique ne permetËant lroptimisation dtune fonction obJectif
eomposée dtaussi peu que deux object i fs ntayant pas la même unj- té de mesure.
CeËËe absence de rnéthode nathématique permeÈËant ltopt,imisation de fonctions
objectifs non-mesurables, de même que lrobligation pour l-e gestionnaire de
procêder lui-même - et non à l raide de nodèles - â l ropt imisat i .on de ces ob-
jecËifs non-quant i f iables, ne modif ie pas l -e fai t que les décisions doivent
êLre adoptées pour une date pr6cl-se, que 1es ressources f inancières, techni-
ques et autres, sont l imitées, et que lropt imal i té - dans le conÈexte de
ltappl icaËion de 1rana1-yse de système à la gest ion des ressources en eau -
est devenue un guide et un outl-l indispensable au gestionnaire.
Ces mises en garde ne doivent eependant pas mener le gestionnaire
vers un reJet de ce type dtanalyse et de ses méthodes; i l sraglt pl-utôt,
pour lui, de bien comprendre qurune fois les étapes de lranalyse maLhématique
terminées, i l devra reconsidérer, à _l faide des mei l leurs out i ls, dont i1
peuË disposer (intuition, expérienee, cotation socialen économique et envj--
ronnementale, . . . ) , 1es éLéments qut i l aura éeartés de l tanalyse nathénat i--
guer soiË pour des raisons dreff icaci té, soi t pour des raisons dt i rrpossibi-
32 .
l i té de quant i f icat ion,
Une fois 1es buËs dêfinis, 11 faut les Ëransformer en critères de
choix (un critère de choix eomprend ËouJours une fonction obJectif qui peut
ou non être suJette â des contraintes). Ctest du choix de la fonct ion ob-
jectif dont dépend la mise en évidence drune solution opËiûlale; à une fonc-
t ion object i f retenue, correspond une soluËion opt imale part icul- ière.
Les obJect i fs sont, tout coûtrne les axiomes, rée1-s, vér idiques et
indiscutables ( l lo l f , L966). En traduisant les obJeet i fs , pol i t iquement ou
socialement exprimés, en cr i tères de choix, 1-e gest ionnaire devra donc
faire preuve de beaucoup de prudence et de discr iminat ion face aux objec-
t i fs devant êËre inclus dans 1a foncËion object i f et à çeux devant êËre
trai tés cortrrne des contraintes. On parlera ainsi de fonct ion object i f mul-
t ip le: une fonct ion cr i tère sélect ionne lral ternat ive répondant l -e mieux
aux attentes drun object i f premier, laquel le est aussi sujette à une per-
formance spécif iée face à un autre objeet i f , gu'on appel lera une contrain-
te ( I , {e rner , 1968; N laas e t aL . r 1962: Bever idge, Schechter , 1970) .
De plus, 1a fonct ion object i f est sensée repr6senter la préférence
de la col lect iv iËé; ceci ntest réal isable que dans le cas de col lect iv i tés
bien ident i f iées avec un seul preneur de déeislons; mâne dans ce cas, Ërès
x&16êt sinon inexistant, le preneur de décision se doit de connaître parfaL-
tement ses préférences. Ce dernier argument est, en pr incipe, conËre toute
nodélisati-on; en effet, toute augmentation dans le nombre de décideurs im-
plique une divergence croissante des intêrêts individuels, rendant difficil-e,
et même déplaisante l -a construct ion dtune fonct ion objecËif qui doi t con-
duire â un opËimum uni.que (Emsellern, 1973).
3 3 .
3,2 ldenti$lcat,{o,n de Éiff ê,renrs rvpes ga foncr,ions. o.b.j,es.r,i"f s
Pl-usieurs eriËères ont historiquement été appl-iqu6s afin dfattein-
dre les meilleures conditlons pour la construction, 1?opération ou la gestion
des ressources en eau. Lreffet dr imposer di f férents object i fs eonduit , com-
me nous l tavons vu précédenment, â l t ident i f icat ion de di f férentes solut j -ons
opti$ales. En gêlr6raL, le crltère économique a 6té 1e plus utilisé, mais
cert.ains autres eritères sont aussi relativement connus (ninimisatj.on de re-
jets, minimisaËion des équipementsr. . . ) i le grand problème confrontant 1es
ingénieurs - puisque ce sont eux gui, jusqurâ date, ont déterminé l-es nou*
veaux courants de 1a planification des systèmes de ressources en eau - est
de relier la descripËion de lrenvironnement physique par ltutil isation de
modèles nathématigues avec lrenvl-ronnement social eË politique,
Prat iguemenË, 1e but dlun plan est de sat isfaire aux besoins ac-
tuels et futurs en eau dans une région donnée. On pourrait être tenté de
réduire 1e problème de la sélection des objectifs à un énonc6 6conomique
sinple: maximiser l-e bien-être économique drune nation, dtune régi-on,
La grande najorlté des approches économiques procède par ltintroduction de
cette hypothèsel sâ validité, cependant, dépend entièremenË de 1a défini-
tion accordée au "bien-être 6conomiquerf et à sa mesure. Toute cette théorie
économigue ne se Ëraduit cependant que dans un principe "dlefficacité écono-
mique" (economic efficiency), dont la validité dêpend uniquement de lthabi-
leté à traduire en termes monétaires, 1es coûts et 1es bénéfiees rat,tachés
â tout projet de développement des ressourees en eau.
Dans Êout objectif à caractère économi.que, les bénéfices et l-es
cotts, d.e même gue leur distribution constituent la préoccupation première,
La traduction en termes monétaires des cott.s et des bénéfices rattachés â
3 4 .
dj.verses sol-ut.ions, est universellement acceptée conrïne unitê de mesure des
fonct ions obJect i f ; 1es fonct ions obJeet i f ut iLisant la valeur monétal-re
cofllme connun dénominateur, permettent ltutil isatlon de plusieurs objectifs
souvent appararlment disparates, sous une seule et même quantité scalaire.
Lrut i l isaËion de fonct lons object i f à caractère économique est
sans doute la pratique la plus courante; ltefficacité économique (miniurisa-
t ion des invest lssemenËs, naxirnisat ion des bénéf ieesn . . , ) , s i souvent ut i -
l isée, ntest pourtant qutun cr i tère possible parmi beaucoup dtautres dans 1a
formulaËion et 1tévaluaËion dtun aménagement. Pourquoi- ne pas penser à une
fonct ion objecËif qui minimiserai t 1es coûts de di f férentes al ternat ives
dramél iorat ion de la qual i té de 1teau, auxguel les on addit ionnerai t les "dom-
mages" associés â la qual i té résultanËe de lreau (Fergusson, Loucks, Lg72),
Ltanalyse avantages-coûts (benef i t -cosË analysis) consËiËue 1a
procédure classique dans lranalyse des systèmes de gest ion des ressources en
eau; el le cherche â mesurer l texcès ou le déf ic i t des bénéf ices sur les
coûts dfun projet. El le est t rès intéressante, car e1le introduiË une fonc-
t ion object i f globale, permetËant ainsi I texamen du problème à l raide de 1a
progra$rnat ion mathématique et de 1'analyse de sensibi l i té. CependanL, cer-
taines raisons fonÈ que Itanalyse avantages-coûts, plus couununément appe- :
lée analyse coûts-bénéf ices, les derniers nr incluanÈ généralement que des
termes faci lement quant i f iables monétairement, e.st inappropri6e: premiè-
rement, les effets induits ou indirects généralement di f f ic i les à déf inir
et à modêl iser, sont souvent laissés de côté; deuxièmement, af in de ré-
duire la complexiËé du problème, certains aspecËs doivent nécessairement
être négl igés, plus part icul ièrement les éléments di f f ic i lement "monayables";
troisièmement, le temps est une variable très importante, car le taux de
3 5 .
l-tintérêt* donne une importance différente aux équipements modernes, uËili-
sant généralement plus de capital eË moins de travail, alors que les équi-
pements usagés nécessitent un investissement moins lourd, mais plus de main-
dfoeuvrel finalemenÈ, une linite et une variable ne soï]t pas pris 6ga1e-
ment en considérat ion par 1a fonct ion object i f ; alors que la l imite doit
être sat isfai te, une variable de produet ion nresË pas néeessairement maxi-
male; certains disent même qutune l imite est un object j" f plus important que
la fonction objectif elle-nême (Deinninger, L973), car e1le peut conplète-
ment déplacer Ltopt imurn.
Ces di f f icul tés ne sont pas impossibles à él ininer; eependant, dtun
point de vue plus fondamental, 1-fanalyse avantages-coûts utilise une seule
uniËé, l-a valeur monétaire des différenËs éléments, et seuls l-es paramètres
quant i f iables sous cette unité peuvent être pr is en considérat ion, cfest-à-
dire Les paramètres du marché. On peut Ëoujours tenter de donner une va-
leur monétaire aux concepÈs ou aux différenËs paramètres non-numériques
coÏnme la pol i t ique, I tenvironnemenË, 1a vie, . . . , mais même dans le cas où
on pourrai t y parvenir (cotat ion sociale et économique, . . . ) , l t information
est généralement di f f ic i lement accessible et Ërès cr i t icable.
Le développement économique corme te1- peut devenir ltobjecËif choisi;
un des premiers buts de la gestion et du développernent des ressources hydri-
ques nrest- i l pas la st imulat ion de la croissance économique dtune région
particulière. Cependant, aucune théorie écononique ne permet de prédire
précisément le développenent économique drune région; voilà pourquoi cet
objeeÈif a t .oujours été trai té de façon très conservatr ice dans les analyses
des problèmes de ressources hydriques (t tal l , Dracup, 1970).
* Même dans le cas où on utilise un t,aux dtintérâtcas au Québec -, 1es chances sont minces de voirdéveloppement des ressources hydriques passer unnomique (0rlaoghaire, Ilirmelblau, L974) ; cettegérer une approche autre que cel le de l tanalyset ionnel le.
de L07. - ce qui est leun projet touchant letest de faisabi l i té êco-
sinple raison devrait sug-avantages-coûts tradi-
Le rnaintien dlun niveau
obJeetif reconnu du développement
3 6 .
donné dlactivité économlque est aussj- un
des ressources en eau.
I{eureusernent, les politiques de développemenË des ressources hy-
dr iques ntonË pas touJours eu recours â des obJect i fs en termes de product i-
v i té économique; drautres object i fs, plus social isants existent et sonË mê-
me couramment ut i l isés, s i ce nrest au niveau de 1a déf ini t ion propre de la
fonction obJectif, tout au moins conme conËraintes, ou encore au nj.veau de
1tétape subséquente à l ranalyse nath6matique dans 1e processus de gest ion.
La créat ion ou la préservat ion de faci l i tés dlordre récréat i f
compte parmi ceux-ci. La conservaËion est aussi devenue un objectif fonda-
mental dans 1e processus décisionnel en matière de gest ion de 1feau, et ce,
ur,algré tous les conflits occasionnés avec sa confront,aËion avec 1es autres
ob jec t i f s énoncés .
La protecËion conËre les inondat ions ou 1es ét iages const i tue aussi
un object i f important pour le gesËionnaire de l teaul s i ic i i l ne sragit
plus nécessairement drévaluer directement les bénéf ices ou 1es cotts de tel
ou te1 projet, i1 slagi t souvent drune minimisat ion des dornmages suscept ibles
dtâtre causés par ces 6vénements hydrologiques; encore 1à, l-rargument moné-
Ëaire, et plus partieulièrement le rapport avantages-cotts, viennent isoler
1a fonet ion object i f de réal i tés sociales et écologiques Ëoutes aussi fonda-
mentales.
Le contrôl-e de la qual i té de l reau peut aussi être considérê conme
un obJectif de plus en plus retenu dans le domaine de 1a gesti-on des ressour-
ces hydriques. Encore ic i , cet obJect i f peut être traduit sous une forme mo*
nétaire (cotts de tralËement, . . . ) , mals la forme technique peut aussi être
re tenue (min imisa t ion de Ëe l ou te1- re je t , . . . ) .
3 7 .
une infinité de fonetions obJectif autres peut e:<isËer; on pourÊ
rait, Par exemple, mini.miser l-e recours â telLe ou telLe source dleau dans
un proJet dlaménagement par basstn; on pourraiË aussi- maximiser l rut i l isa-
t ion drun réservoir spécif ique, dans le même cas.
CependanËr peu de ces objectifs peuvenË être mesurés ou quantifiés
de façon suffisanment préclse ?our assurer une bonne optimisation de l-a fonc-
t ion obJect i f ; par contre, on peut toujours recourir en la transformation
de ees obJectifs en contraintes suffisarmrent rigides pour au moins tendre
vers une solution opËiroale sous des conditions plus contraignantes que celle
générée par une fonet ion object i f seule.
11 nlesË pas Ëoujours possible de déterminer préci-sément quel ob-
ject i f est le plus approprié pour tel ou te1 proJet, ou encorer lesquels
doivenÊ être sélect ionnés si plus drun stavère nécessaire, et , même, dans
certains cas, i l nresË pas évident dfétabl i r coûment un object i f peut être
Ëraduit en termes quantitaËifs. 11 nren demeure pas moins primordial que 1e
choix dtun object i f , absolument nécessaire à Ëoute opt imisat ion, soi t déf lni
sans ambiguité.
4 . Exemple d la
CHAPITRE 4
l icat ion de di f férenrs t de fonct ions oblect i fs
4.L Exernples tirésje 1a littérature
Lteff icaci té des modèles de sélect ion a été maintes fois dêmon-
Ërée; lrexemple des travaux entrepris sur 1e Rio Colorado en Argentine, par
les chercheurs du M.I .T. (Mc. Bean, Schaake, 1972), ne peuË que conf irmer
les possibi l l tés attr ibuables à l tut i l lsat ion de cet out i1.
Le système considérê dans cetËe étude, composé de plus de 40 pro*
jets dr irr igat i .on, de réservoirs et de staËions hydro-éleetr iques, a dt su-
bir initialement plusleurs passes préllninaires de sélection afin dtobt,enir
préalablement un meilleur éclairage de la situationl une seconde étape de
sélect ion, au Èerme de plus de 25 passes, suggéra que seules trois al terna-
tives demandaient une attention plus approfondie, laguelle fut fournie par
lrut i l isat ion de techniques de simulat ion; cette phase permet dt ident i f ier
les bénéf ices nets de chacune de ces al ternat ives, et ce, après 5 ou 6 passes
du rnodèle de simulation; 1es chercheurs purent alors communi.quer aux auto-
r i tés argent ines la sér ie des trois possibi l i tés quasi-opËinales ident i f iées
par le modèle de sélect ion et nodif iées par 1rétape de simulaËion.
Le ttllarvard lJater Programtt (Maas et aL., L962) constitue strement
le plus important travail des dernières décennies dans 1e dornaine du traiËe-
ment des systèmes de ressources en eau et de leur optimi.saËion. Cette êtude
a i-ntroduit 1es object i fs, déf ini les concepts, développé la rnéthodologie,
et cerné 1es principaux éléurents responsables de l-famélioration des systèmes
de ressources en eau. Pour la première fols, les techniques dtopt imisat ion
eË de simulation ont pu être combinées dans la recherche de politieues opËi*
males de développement et/ou de gest ion de 1a ressourcei
3 9 .
Ctest de l lanalyse ayantages*coûts ( 'benef i t /cost anaLysis") que
relèvent essentiellement 1es fonctions obJectifs privil-égiêes par Les tra-
vaux' maintenant classiques, du groupe de lrUnlversité llarvard qui a déve-
loppé principalement 1-rapproche de 1a maximisation des bénéfices nets,
Crest â l r intér ieur du prograi lme de l tUniversi té Harvard, qutHufs-
chnidt (Ilufschrnidt, f' lering, L966) a proeéd6 à une des prernières êtudes sys-
tématigues sur 1e dimensionnement optimal des rêservoirs, composantes essen-
tielles des systèmes de ressources en eau; il a basé leur dimensionnement
sur une maximisaÈion des bénéfices procurés par ltinvestissement nécessaire
et sur la nécessité de reneontrer des demandes spécif iques,
La maxi-misat ion des bénéf ices nets associés aux usages de l leau
est ' encore aujourdthui (Viessrnan, Lewis et aL., f975), ut i l isée eormre er i-
Ëère décisionnel lors du processus dtopt imisat ion des ressources eï l eau;
parallèlement, la progranrnaËion linéaire nta pas cessé de fournir lrarmat.ure
teehnigue du processus de séleetion des meilleures alternatives (Revelle,
Loucks , e t aL . , 1968; De Luc ia , Rogers , L972; v iessraan, Lewis e t aL , , 1975) .
De même, la prograrnmation mixËe en nombres ent iers (M.I .P.) , var iante de la
programmâtion linéaire classique, mais adapCée au faiË gue cerËaines varia-
bles ne soi-ent pas continues, sresË frayé un chemin important dans le monde
des Èechnigues de prograrmaËion (orNei l , Lg72; walker, L973; Moody, Maddock
I r r , L972) ,
Parmi la catégorie de foncËions obJectifs les plus courannent uti-
liséesr on reËrouve évl-demrtent la mininisation des cotts (De Lucia, Rogers,
L972; Moody, Maddock II�T, L972; i,Ialker , L973; Ilamdan, Mereditlt, Lg74),
ainsi que toutes ses var iantes (coûts de construct j -on, dlopérat ion, dtenËre-
t ien, de renplacemenË; inËroduct ion et déterminatfon dtéchéanciers; . . , ) ;
4 0 .
cel le-ci est fort peu di f férenËe, par essence, de l robJect i f de maximisat ion
des bénéf ices ,
Les object i fs 1iés à la qual i tê de l teau ont beaueoup att i ré 1es
planificateurs qui ne manquent Jarr,ais dten mentlonner 1-rimportanee lors de
leurs considérations préliminaires (Revelle, Loucks, Llmn, L967; Lynn, Lo-
gan, Charnes, L962; Otlaoghai-re, I l i rnmelbl-au, 1974). CependanË, bien peu
sont parvenus â traduire cetËe préoccupation en des termes concrets, bien
quant i f iables, s i ce ntest pas une foneÈion obJect i f devant assurer le res-
peet de normes bien précises, par leur valeur fixée, mais combien aussi im-
précises de par la réal i té q,r tel les tentaient de représenËer. En fai t , la
minimi.sation des coûËs de traitement a 'et'e gênéralement retenue comme solu-
t ion dt intégrat ion des préoccupat ions rel iées â la qual i té de l reau (Revel le,
Loucks , e t aL . ,1968; Walker , L973) . On a auss i cherché à cons idérer les
aspects qual i tat i fs de 1a ressource par l -r introduct ion, sous forme de con-
traintes (De Lucia, Rogers, L972; Moody, Maddock ITL, L972), de demandes
dif férentes en qual- i té, soi t , par exemple, une qual i té di te potable eË une
autre qual i té di te non-potable, mais ut i l isable directement â dfautres f ins
( i r r iga t ion , re f ro id issemenË indus t r ie l - , . . . ) .
On reconnalt depuis longtemps (Dorfman, 1965), la pertinence de la
combinai-son des modèl-es de sél-ection et de simulatlon dans les études por-
Ëant sur des bassins compl-exes, princl-pa1-ement au niveau des économi-es de
t.emps et d?argent réalisées. On peut retenlr trois exemples de travaux uti--
l isant ces deux Ëechniques: 1e bassin du f leuve St-Jean (I t .G. Aeres, L97L),
le syst.ème de dist.ribution dreau de ltEtat du Texas (Texas WaËer Development
Board, L97O; Evenson, Mosely, L97O; Or1-ob, King, Evenson' 1970), et 1-e
bassin de la Delaware eË plus particulièrement, lrun de ses sous-bassins, l-a
r iv ière Lehigh Cl,oucks, L969 ; Jacoby, Loucks, L972).
4 L .
Un cas très intéressant drutilisation compl-émentai-re de tels mo-
dèles, est l tétude du bassin de la Delaware (Loucks, L969; Jacoby, Loucks,
L972). Un modèl-e de simulaËion, ainsi que trois modèles dropt imisat ion onË
étê utilisés afin de ehercher 1es solutions aux demandes combinêes dtappro-
visionnement en eau, de qualité spéeifique de cette même eau, dthydro-êJ-ec-
Ëric i té, de réeréat ion eË de contrôle des crues; les troj-s modè1es dfopt i-
misation srappuyaient sur la teehnique de la progranmation linéaire, les
deux premiers étant basés sur l rut i l isat ion de l thydrologie déterministe, le
trois ième reposant sur les eoncepËs de lrhydrologie stochast igue.
La première séleetion de quelques 35 réservoirs, 20 projets trydro-
électr iques eË 9 usines drapprovisionnement en eau, a êtê obtenue par l rut i -
l i -sat ion des modèles déterninisÈes; cette sélect ion prél ininaire a été sui-
vie drune seconde, basée cette fois sur l tut i l - isat ion du modèl-e dropt imisa-
t ion stochast ique, sur un nombre rêduit de projets inËéressanËs, de façon â
énoncer des pol-itiques opérationnelles près de lroptimum recherché. Par la
suj.Ëe, ces résultats ont été soumis à une analyse détai l lée à l taide du mo-
dèle de sirmrlation de façon à afflner 1a définition du système et les poli-
t iques opérat ionnel les sélect ionnées.
La fonct ion obJect i f ut i l isée par Loucks et aL., demeure f idèl-e à
la concepËion classlque, telJ-e que développée par le groupe du llarvard lfater
Resource Group, soi t , l tanalyse avanËages-coûts; en effet , 1-tobJect i f ut i l - isé
consiste en 1a rnaximisation des bénêfices toËaux annuel-s net.s à chaque site
considérê dans le bassin, crest-â-dire la sonme des bénéf ices annuels bruts
encourus par la récréation, la proËection conËre les inondations, la produc-
tion dthydro-électricité et lrapprovisionnement en eau, diminués du eoût an-
nuel toËa1 des instal- lat ions nécessitées par ces usages (Jacoby, Loucks, L972).
4 2 -
Ltutilisation de la progranmaÊion linéaire, cormne outil dtoptimi-
sation, ainsi que de la simul-ation, a aussi été adopt6e par l-e "Texas tr{ater
DevelopmenË Boardil dans le contexte drune étude sur le développement et lto-
pérat ion dtun vasËe sysËème de ressources en eau comprenant plusieurs sous-
bassins interrel iés.
Le processus comprend quatre phases principales (Evenson, Moseley,
L97O; Vi l leneuve et aL., L975) z
1a phase I cherche, à l raide drun modèle dfal locat ion, à établ i r
une série de modal i tés dropérat ion des barrages-réservoirs;
- la phase I I , à l taide de nodèles dropt imj-sat ion et de simul-a-
ti.on, procède, premièrement, à la séleeËion des meilleures op-
Ëions parmi un ensemble de choix qutelle éva1ue et, deuxièmement,
cherche à nodifier 1réchéancier des réal-isations des ouvrages
prévus af in dtobtenir un nombre l in i té de cédul-es quasi-opt i -
males qui seront étudiées plus en détai1 â 1a phase suivante;
la phase III procède â une seconde étape de sélection en pous-
sant plus loin 1têtude des al ternat ives sélect ionnées lors des
deux premj-ères phases; l tobject i f de minl-misat ion des cotts
totaux aide à déterminer de façon plus pr6cise les cédules de
réal isat ions et les dimensions des ouvrages;
la phase IV, ou de séleet ion f inale, permet, à l raide du modè1e
dral locat ion, de déterminer 1es règles dtopérat ion opt imales eË
le coût miniural eorrespondant ; i-1 s I agit, enÈre autres opéra-
Ëions, de tester le dimensionnemenË, ainsi que les modalités
dtopérat ion des ouvrages à l raide de val-eurs hydrologiques et
4 3 .
de domandes réell-es; cette étape sravère malheureusement rela-
t ivement dispendieuse; crest pourquoi i1 est nécessaire de
choisir , lors de sélecËions prêa1-ables, un nombre réduit de
choix possibles.
Le modèl-e de gest ion de la qual i té de l teau, tel que d6veloppé
pour le bassin du f leuve St-Jean (I l .G, Acres, 1-971), consÈitue un Èrès bon
exemple de couplage de rnodèle droptimisaËion et de nodèl-e de simulation.
Essent iel lement, 1-e modèle de sélect ion est ut i l is6 dans 1e di-
mensionnement préliminaire des installations et dans ltobtention des coûts
rel iés à diverses opt ions. CeËte approche srest avêrêe très enrichissante,
les temps drexécution du modèle étant très courts (environ 30 secondes sur
un ordinateur IBM 360-65), et celui-c i présentant 1a possibi l i té de procéder
à plusieurs passes très di f férentes, et ce à un coût relat ivement modeste.
Le modèle de simulation, quant à lui, se concentre sur une définiËion unique
du sysËème, cresË-à-dire quri l doi t être appuyé sur des paramètres f ixes, et
requiert des t.emps drexécution bien plus l-ongs (environ 24 ninutes sur un
ordinateur IBM 360-65). Les résultats drune simulat ion peuvent donc, après
interprétation, être réintroduits dans le rrodèle de sélection afin de subir
une autre opt imisat ion; crest pourquoi l -es auteurs parlent plutôt drun mo-
dèle à la fois de sélect ion et de décision, dans le cas du modèle dropt imi-
saËion, alors que le nodèle de simulation est plutôt considéré cortrne un mo-
dèle de vér i f icat ion (performance-test ing nodel) .
Lors de l t ident i f icat ion dlun object i f approprié pour un modè1e de
qual i té de l reau, certaines considérat ions de base dolvenË être apporÊées
CSiWaldson et aL., L972) I dans le cas drobject i fs de développement écono-
mique, le critère normal est souvent la maximisation des bénéfices nets CMaass
4 4 .
et aL, ' L962); cependant, à cause de la di f f icuLtê dléyaluer qual i tat ive-
ment 1es bénéf ices de la qual i té de l feau, Les auteurs ont préfêrê adopter
la procédure habituelle consi.stant à rnlnimîser les coûts attribuabl-es â un
certain niveau de bénéf ices; ces bénéf ices sont prat iquement ident i f iés à
la rencontre de standards spécif iques de qual i té; ctesË ainsi que les ob*
ject i fs reËenus sont ceux de la minimisat ion des cotts dus â l ropérat ion eË
la construct ion des ouvrages de trai tement, pour respecter des nlveaux de
qual i té donnés (DBO), eË de 1a maximisat ion de 1a qual i té de l teau (OD) pour
un coûË f ixe (Vi l leneuve et aL., L975).
4,2 Le rnodèle de sêlecËion "PROLOBEC'r
4 , 2 . L Contexte drélaborat, ion et drut i l isat ion du modèle
Crest dans le cadre des recormnandations du rapport t rMéthodologle
drAménagement" (v i l leneuve et aL., L975) (cf . Annexe 1), gurâ été conçu 1e
rnodèle de sélecËion "PROLOBEC" (cf . Annexe 2), dont on tentera de décrire le
fonct ionnement de la façon la plus claire et I -a plus coneise posslble. "PRO-
LOBECfI est un urodèle de sélect ion. Son buË est en quelque sorte de dégros-
sir le problème de l laménagement et de la gest ion drun bassin, mais sans pré-
tendre en déterminer la solution optimale unique (Hubert, 1976).
Quoique ses ambitions soient plus modestes, on doit considérer "PRO-
LoBECrr comme une version quêbécoise du nodèle "PRoLOt' (Dreyfus, Hubert, Ra*
mai-n, 1975), gui est un modèle de prévision pour l taménagement et la gest ion
intégrés dtun grand bassin hydrographique. Le urodèle "PROLO" a êtê développé
en France par des ehercheurs du Centre dt lnformatique Géologique et de l l Ins-
t i tut Economique et Jur idigue de lrEnergle. En fai t , erest 14. Pierre l lubert ,
du Centre dtlnformati-que Géologique de FonËainebl-eau qui est venu initier
1tétape consacrée à 1a confect ion du modè1e de sélect ion devant être ut i l isé
dans le cadre de la méthodologie dtaménagement proposée aux autorités du
4 5 .
mi.nietère des Richesses natureLles du Québec (cf. Annexe 1).
Le nodèle lul-nêne doit fournir des esquisses de plan draménagement
qui devront, dans le cadre de la néthodologie proposée, être cr i t iquées,
précisées, pui.s soumises â une simulation destinée à vérifier leur pertinence
en toutes circonsËances CHubert, L976).
Ce nodèle est différent de son proche parent "PROLO", ea ce sens
qutiL nrest absolument pas prévisionniste, nais plutôt destinê à travai.ller
à court terme; La raison pr incipale en esÈ l texenple dtappl icat lon retenu,
soit Le bassin de la r iv ière Saint-François; celui-c i est en effet dtune
taille relativemeot modeste, et ce1le-ci. se révèl-e plus particulièrement en-
core au niveau de ltactlvité socio-économique, dont 1es principaux ressorts
lui sont, extérieurs; le problène relèvera donc dans ce cas, dans ltj.denti-
f icat ion et 1a sat lsfact lon des besoins (qual i tat i fs et quant i t ,aËifs) en eau.
Une des hypothèses principales du rnodèLe de sélection "?ROLOBEC"
est 1a si tuat ion cr i t ique ut iLisée, soi t une période dtêt iage; celui-c i est
défini par des déblts spéclfiques ca1culés selon leur durée et l-eur temps de
retour; le nodèle ut l l ise présenËement Le débit spéeif ique moyen dtét lage
basé sur une récurrênce de 5 ans et une durée de 90 jours. Ltut i l i té de
travalller en pérlode dtétiage permet de "repérer les ouvrages de retenue
nécessaires au sout ien des débits, 1-es pr ises en eau souterraines et les ins-
tallaLions dtépurati.on" (Itubert, L976), de façon à ce que 1es normes impo-
sées ou désirées puisseat, être rencontrées dans tous les.cas, ou tout. au
moins, tant que le débit dfét iage supposé esË renconLré.
Le fai t de ne travai. l ler que sur cette si tuat ion cr i t ique qutest
1tét iage, enpêche dtaborder les problèmes de crues; ceux-ci devront âtre
examinés dans une étape ultérieure, précédant ltenÈrée en fonction du urodèle
de simulati.on.
4 6 .
4 . 2 . 2
4 . 2 . 2 . L
Le nodèle "PRoL0BEC"
Organisation du modèle
Concernant le fonctionnement propre du rrodèle, on déerit, en chaque
point du réseau hydrographique, les caracËérisËiques de lteau par un veeteur
de f lux , dont les eomposantes sont le f lux d teau (déb i t ) , le f1 -ux de D.B.O. ,
le f lux de eol i formes fécaux eË le f lux de phosphore; les trois derniers
f lux représenËent respecËivement 1e produit de la concentrat ion en D.B.O.,
col i formes fécaux et phosphore par le débit (Hubert , L976).
Le choix de ces quatre seuls paramèËres peut soulever de nombreuses
interrogat ions de la part des spécial istes en part icul ier; cependant. , 1es
besoins propres de ce modèle de sélecËion, de même que la nécessité de sim-
pl i f ier le nombre des paramètres à considérer et surtout, l robl igat ion de ne
retenir que ceux faci lement disponibles, just i f ie ce choix, et ce, pr inci-
palement. , dans le cadre des buts recherchés, soi t l téËude des rejets indus-
Ëriels et municipaux, de l reutrophisat ion des lacs et de l taf fectat. ion des
cours d reau.
"Le modèle du bassi-n hydrographique aété fornulé uathêrnatiquement coflrme unsystème linéaire comportant des incon-nues conËinues et des inconnues entiè-res . Les c r i tè res de cho ix d rune so lu -tion que nous avons retenue ont étéintroduiËs conme des fonctions obJec-Ëifs ( l ignes non contraintes du sysËè-me) elles-mêmes foncÈions linéaires desinconnues . La technique dropÈimisationutilisée est 1a programnation 1inéairemixÈe. " (Huber t , L976)
Le prograrmne "PROLOBEC'T a subi plusieurs réaménagements structurels;
la version ut i l isée ic i ut i l ise le langage de contrôle du sysËème de résolu-
Lion de programmes linéaires mixtes MPSX-MIP drIBM, enrichi de deux nouvelles
4 7 .
instructions appelant des prograrlmes CSCRIBE eË EDITION) conçus pour des be-
soins spécif iques, clest-à.dire éeri ture du problème eË édit ion en clair de
la solut ion. (cf . Annexe 2).
La progranmation linéaire est une technique maËhênaËique utilisée
dans 1a recherche drune solution à un système composé de contraintes Linéai-
res, laquell-e solution naximiserait ou minimiserait une foncËion objectif l-i-
néaire. La programnation linéaire mixËe ou prograumation en nombres entiers
mixËe, esË une technique de prograrunation mathématique permectant de résoudre
des problèmes de prografirnation linéaire dans lesquels certaines variables ne
peuvent prendre que des valeurs entières (IBM, L973). Le système de résolu-
tion utilise enËre autre la méthode du simplex revisée avec des variables
bornées ou l ibres et des contraintes de plage (range), Le système M.I.P.
peut, ut i l iser deux sortes de var iables:
des variabl-es continues pouvant prendre nt importe quelle valeur
(les problèues classiques de progranmation linéaire ne peuvent
contenir que des var iables cont inues);
des variables entières qui sont limitées à des valeurs entières
( . . . , - 2 , - L , 0 , r , 2 , . - . ) .
Ces deux types de variables peuvenË, naÈure1-lenenË, satisfaire Les
contraintes du problème posé. Le bassin de la rivière Saint-François a été
schématisé en 6l- biefs ou Èronçons de rivière, dont chaque extrénité consti-
tue un noeud; i l sfagi t 1à drune divis ion arbi traire, basée sur les sous-
bassins et les di f fêrents noeuds où sont concentrés les-pr incipaux uÈi l isa-
teurs (municipal- i tés et industr ies) (Dupont, L976).
4 8 .
Dans chacun de ces biefs, circul-ent l-es quatre fl-ux reËenus: eau,
D.B.O.5, col i formes fécaux et phosphore; ces f l -ux sont sujets â des phéno-
mènes de transport , de stockage/déstockage, et de consomnation (autoépurat ion,
uniËés drépurat ion). Lthabitat dispersé et l ragr iculËure contr ibuent, sous
forme drapports spêcif iques, comme l tensemble des rejets des rmrnicipal i tés et
des industr ies, aux apports en r iv ière.
ttÏ,iensemble des données représenËativesdu bassin à étudier (ressources, besoins,normes ou object i fs, capacité draménage-ment) nous ont permis dtécr ire un pro-gramme linéaire mixte destiné à déterrni-ner une solut ion opt inale au regard dtunepoLit ique de lreau traduite par la fonc-t ion ob jee t i f cho is ie " (Huber t , L976) .
Les résultats du nodè1e de sélection ttPROLOBEC" sont issues des choix
effectués par celui-ci pour sat isfaire, au mieux, une pol i t ique de l- teau,
Par pol i t ique de lreau, nous entendons un consensus social- en rnat ière dreau,
rnjs en forme par lradminisËraÈion. Nous avons admis ici que le concensus
social stexprimait par:
- la sat isfact ion des besoins exprimés;
des normes impératives (débit, qualité, niveau Ërophique des lacs);
- des object i fs (débit , qual- i té), dont on stefforcera de se rap-
proeher au rraximurn (Hubert , L977).
Cependant, aucune cert iËude nrexiste quant à l texistence dtune so-
1uËion au problène soumis. En effet, les contraintes imposées au départ peu*
vent réduire à néanË 1es chances dtexisËence drune solution au système pro-
p o s é .
SOUT
4 9 .
du bassin "(Hubert , L977),
La fonct ion object i f "eaux souterraines" est ut i l isêe pour évaluer
STOK
1es pr ises dfeau en nappes souterrainesl on peut st interroger sur
1rut i1l té drune tel1e fonct ion objeet i f dans 1e eontexte québécois
où 1?ut i l isat ion des eaux souterraines nta su, jusqutà date, rete-
nir l tat tent ion que de quel-ques usagers peu importants; cette
source dreau ntétant justement ut i l isable que par de pet l ts ut i l i -
sateurs, i-1 est douËeux que 1a fonction obJectif "eaux sout.erraines'r
en vienne à constituer une contrainte ou un objectif majeur dans
1a planif icat ion des systèmes de ressources en eau québécois, et
ce, malgré un coût peu prohibi t i f .
La fonction objectif "=**ggas.ioe*g' évalue, quant à elle, le vo-
lume ut i le de stockage dans le bassin considéré; dans son cadre
drut i l isaËion précis, i l sragira de mlnimiser le recours au stocka-
ge, soi t l rut i l isat ion de réservoirs; cel le-ci peut sravérer drun
recours très eff icace part icul ièrement dans les cas de bassin pré-
sent.ant des possibi l i tés dr implantat ion de t tgrostr réservoirs ou de
conf l i ts d tut i l isat ion importants.
La fonct ion object i f t téprr"t ior " ."ord" id ' évalue le débit des re-
jets soumis à une épurati.on secondaire; Itexamen des solutions re-
tenues à cet égard permettra au gest ionnaire drévaluer, à l taide
de lrexamen comparé des object i fs et des résultats ident i f iés à
chacun des biefs, 1-r impact réel des aménagements drépurat ion se-
condaire.
EPU2
fonct ion object i f "ép,rrat ior t"r t i r t , lorsgue ut i l isée, permet
minimiser le débit des rejets soumis à une épurat ion tert ia ire.
La
de
EPU3
5 0 .
Dans tous les cas où un système linéaire proposé se rêvèle impos-
sibl-e, une seule conclusion sroffre au planif ieateur, soi t l r inapt i tude de
lrensembl-e des ressources à sat isfaire l tensemble des besoinsi 1e terme be-
soin esË pr is ic i au sens de besoins en eau, et aussi de normes. Une seul-e
solut ion sroffre alors au gest ionrraire, sol t une revislon compl-ète dlun plan
draffectat ion trop ambiËieux ou une modif icat ion du système des ressources,
crest-à-dire 1a prévision de nouvel les ressources (transferts, recyclages,
nouveaux types dfaménagements, . . . ) , ces deux act ions se traduisant nécessai-
rement par une modificaËion des contraintes initiales, inËroduisant de ce fait
la possibi l i té drune solut ion réel1e (Hubert , L977). On doit enf in signaler
la possibi l i té, avec une tel1e méthode, drobËenir une solut ion opt imale en-
Ëière non-nécessairement. unigue; effectivement, i1 peut exlster des solu-
tions alternatives touËes aussi. optinaLes au regard de 1a fonetlon obJectif
cho is ie .
4 .2 .2 .2 Les fonet lons ob jec t i fg
"Lfensemble des équations et inéquations, des conLraintes du modè1-e,
constitue un système lin6aire généralement indéterminé. La détermination dtun
opt imum se fai t relat ivement à une fonct. ion objecËif , el le aussi l inéaire,
que lron désire maximiser ou minimisert ' (Hubert , L977>. La solut ion du sys-
t .ème sera donc cel le que l ton qual i f iera dropt imum, soi t ce1le dont la valeur
de 1a fonct ion obJect i f sera la plus pet iËe, touËes l-es fonct ions object i fs
uËilisées par le nodè1e de sélection PROLOBEC étant â minimiser.
Les programnes du nodèle PROLOBEC peuvent uËiliser, dans la version
retenue, neuf fonet ions objeeËifs. Chacune traduiË une pol i t ique de lreau
plus ou moins complexe, ctest-à-dire que "chacune dtentre el les peut être
considérée cofllme un eritère permettant drappréeier la valeur de lraménagement
AA
son but est sensiblement l-e même que
da i re" , s i ce n res t qu le l le es t axée
p1-us conplexes et plus coûteux, ais
aux problèmes de qualité rencontrés.
5 1 .
la fonction ttépuration secon-
vers un secteur
souvent bien plus pertinenËs
La fonct ion object i f ' técart aux obiect, i fsrr peut être génér6e lors-
que au moins un object i f de débit ou de qual i té a ét 'e imposé; el1e
évalue 1récart global- , soi t au niveau du bassin, existanË entre les
objeet i fs et les valeurs att .eintes. Permettant dt int6grer en une
seule fonct ion object i f plusieurs dimensions du problème étudi6,
cel le-ci peut sravérer très ut i le au gest lonnaire. A cette f in,
celui-ci devra être très judicieux dans l-e choix et l-tordre de gran*
deur des obJecËifs quri l f ixera pour les di f férents bLefs; ceux-ci
devront être le plus près possible des objecÈifs pouvant être réel-
lement at. teinËs, à défaut de quoi, la valeur de 1a fonct ion obJec-
t i f , et partanË, la valeur de la solut ion, pourront êËre mis en
doute. La fonct. ion obJect i f ' récart aux object i fs" évalue l"récart
des résultats aux object i fs en addit ionnant toutes les valeurs ab-
solues de ces di f férences; le danger de ceËte formule est qurel le
addj- t ionne aussi à la valeur de la fonct ion object i f , 1es di f fé-
rences entre l -es résultats et 1es obJeet i fs lorsque les premiers
sont supérieurs aux seconds; on r isque alors dten arr iver à des
solut ions extrêmes où tous 1es object i fs f lxés sonË dépassés, pour
obtenir finalemenË une valeur terminale de la fonctLon obJectif de
plus en plus êlevée à mesure que lron surpasse les object i f ,s; et
pourËant, le sens de l topt imi-sat ion est la ur inimisat ion de 1a fonc-
t ion objeet i f , ctest-à-dire que 1a solut lon donË la valeur de 1a
fonct ion obJecËif est la plus basse, sera considérée corune 1a solu-
Ëion optirnle, ce qui ne serai.t pas le cas dans une situation comme
ce l1e-c i .
EPUR
PROV
COUT
5 2 .
La fonction obJectif "g.o9.t.". $,réprrf.a.t$" minirnise le cott associé
â 1tépuration (secondaire et tertiaire) des ear:,< usées; el-l-e in*
tègre 1es cotts unitaires assoeiés â r fépurat ion secondaire et
tert ia ire dans un bassin. cette fonct ion obJect i f composée permet
au gest ionnaire draxer sa po1-i t ique vers des obJect i fs qual i tat i fs,
mais en srassurant dtun déboursé minimal; cependant, tout cofltrne
pour les fonct ions "épurat ion secondaire" et "épurat ion tert ia ire ' ,
le gestionnaire risque drapprouver ainsi des qual-ités souvenË dou-
teuses des eaux, plus part icul ièrement sr i l nra pas su imposer des
normes et des object i fs bien déf inis aux endroi ts straËégiques.
La fonct ion obJect i f t t "ot t" dt"*g." i" . ' mini-
mise le eoût associé à 1fépurat ion (seeondaire et terËiaire), comme
la fonct ion précédente, à laquel le el l -e addit ionne les coûts de
stockage; ceËte fonct ion peut être assini lée â une minimisat ion
des coûts toËaux dtaménagement du bassin si l ton négl ige les coûts
de pompage des eaux souterraines (cf. fonction objeetif "eaux sou-
te r ra inesr r ) .
La fonct ion object i f t t "oût" tot"r* dt"É ' r minimise 1e coût
Ëotal associé à l raménagement du bassin (ponpage des nappes, sto-
ckage, épurat ion secondaire et épurat ion terÈiaire). on est ic i
face à une fonct ion object i f plus ËradiËionnel le (cf . chapitre 3),
celui de la minimisaËion des coûts.
La foncËion object i f "é""t t "r* obj"" t i '
permet de départager des solutions équival-enËes selon 1e critère
traduit par la fonct ion object i f rrécart aux object i fs" ( fonct ion
qui éva1ue 11écart entre les obJeet i fs et les résultats obtenus)
OBJ
5 3 .
et ce en ctroisissant la solution dont le eott est, le plus falble
Cctest-à-dire celle qui implique un amênagement minimaL du bassin).
Cette foncËion obJecËif est en faiË composée de trois éléments: 1a
fonction objectif "écart aux obJectifs" à laque1-1-e on additionne la
fonct ion obJeet i f t tcotts toËaux dtaménagement 'r , Lesquels sont mul-
t lp l iés par un "coeff ic ient de pondérat ion des cotts". Le grand
avantage de cetËe fonct ion obJect i f est gurel- le inËègre rêel lement
les aspects techniques (qual i té, quant i té) et les aspects économi-
ques (coûts). La ou 1es solut ions retenue(s) en regard de ce cr i -
tère méritera(ont) donc une attention soutenue de l-a part du ges-
t ionnaire.
4,2.2.3 Appl icat ions du nodè1e de. sFlecr iop IROLOBEC
4 . 2 , 2 . 3 . 1 E x e n p l - e B i d o n :
Af in de vér i f ier le modèle, on l ta dlabord testé avec un pet iË exem-
p1e, appelé "exemple BIDONTI parce Que oon*représenÊati f de 1a réal i té, à
cause pr incipalemenÈ de sa trop grande siupl ic i té. Lravantage de ce pet i t
exemple esË' cependant, grr i l cont ient la major i té des possibi l i tés pouvant
survenir à l -r intér ieur dfune appl icat ion réel le, soi t la présence de biefs
de toutes naËures ( tronçons de r iv ière, lac, sf- te <le barrage), dtut i l isa-
teurs (municipal i tés et industr ies), drapports di f fus, de niveaux dtépurat ion
existants eË potent iels, de posslbi l i tés drut i l isat ion des eaux souterraines,
( f igure 4) .
Lressai r6al isé ut i l ise La fonct ion object i f NORM, équivalente,
pour la version actuelle du modè1e PROLOBEC, à 1a fonction obJectif 'récart
aux objectifsr'. On remarguera que les coûts des équipemenËs Cde traitement,
de pompage et de stockage) nront pas été introduits, ce qui expl ique la va-
5 4 .
l r o r i gna l )
trtr
III
t\
(Ba r rage de 1 'o r i gna l )
(Ruisseau de 1 'or ignal )
(Riv ière aux canards)
trT( )
o
(nivière St-François)
Numéro de b ief .
Nom de b ie f .
Numéro drut i l isateur .
> Ecoulement ( t ransferË) des f1ux.
l - (L"" aux canards) :-
- - - :
- - t
- / r
FIGURE 4. EXEMPLE BIDON
5 5 .
leur de la solution retenue (figure 5), tout au moins sur 1e plan technûque,
lroptirnisation consistant ici en La minimisation des écarts entre les divers
objecËlfs f ixés et les résultats obtenus.
Ltexempl-e "3IDON" aura essentiellement servi à l-a vêrification du
modèle de sélection "PROLOBEC'| ainsi qutau ca1-ibrage des diffêrents paramè-
Ères et fonct i .ons ut i l isés par eelui-ci .
4 .2.2.3. 2 Mas sawipi-Coat, i -cook-Ascot
11 aurait été intéressant dtexaminer attent,ivement. lrutil isation de
la fonct ion object i f "coûts totaux draménagement" dans 1e cas étudié, soiË Le
bassin des r iv ières Massawipi Coat icook-Ascot, un des pr incipaux tronçons de
la r iv ière Saint-François. Malheureusement, certaines di f f icul tés techniques
stétant gl issées dans 1tévaluat ion des coûts Ëotaux, i1 stest avéré impos-
s ib le d ru t i l i se r les essa is réa l i sés à l ra ide de ce t , te fonc t ion ob jec t i f de
façon eff icace et surtout dans un but de comparaison avec drautres modèles
de sé lec t ion .
On peut cependant retenir , en première approxiurat ion, l ressai no.
4, ut i l isant la fonct ion objecËif "coûts totaux draménagemenË"; en réa1ité,
on staperçoit vite que, éû'.aux di-f.férents coûts réellement inclus dans son
calcul , la solut ion reËenue se rapproche bien plus de ce11e qui auraix -eté
mise en év idence par l tu t i l i sa t ion de la ' fonc t ion ob jec t i f "coû ts d 'épura t ion" ;
en effet, les coûts retenus sont pratiquemenË égaux à ceux des traitements
secondaires et t .ert ia ires.
LruËi l isat ion de cett ,e fonct ion obJect i f "cotts totaux draménage-
ment", idenËif iable en réal i té à la fonct ion obJect i f "cotts dlépurat ion'r ,
entrafne donc une minimisation de 1répuration Ctertiaire prineipal-ement)n et
5 6 .
PROLOBEC MODELE DE SELECTION
RIVIERE SAINT-FMNCOIS
Le modè1e est appl iqué au bassin de la r iv ière Saint-Françols soumis àun éËiage dont le t .emps de retour est éga1 â 5 ans et donË la durée estéga le à 90 jours .
Débi t spêci f ique p la ine : .00265 13 /k r2 /s
montagne: .00425 13/tao2/s
On a retenu trois (3) ut i l isaÈeurs dteau part icul ièrement importants:
2 Municipal i té de SainË-François 0.09 m3/s
1 V i l lage du Lac 0 .02 rn3 /s
3 Papeter ie Lachance 2 .00 n3 /s
Le bassin comporte 15r000 habitants dont 12,500 regroupés dans desmunl-cipal i tés.
On a cherché à minimiser la fonct ion obJect i f norm.
Les besoins en eau exprimés des industr ies et municlpal i tés sont saËisfai ts.
eï]
en
2
3
5
EPU2EPU3EPURSTOKSOUTCOUTNORM
EPU2EPU3EPURSTOKSOUTCOUTNORM
2 . L L m 3 / s2 . L L n 3 / s0 .00 n i l l i ons de $0 .00 mi l l ions de m3
200.00 pu i ts un i ta i res0 .00 mi l l ions de $
1 8 2 . 9 0 1 3 / "
Débit des reJets soumis à une épurat ion secondaireDébit des reJets soumis à une épurat ion tert ia ireCoût de 1répuraËion ar t i f i c ie l leVolume dreau sËoekéeNombre de puits unitairesCoût tota l de l taménagement proposéSorme pondérée des valeurs absolues
du bassindes écar ts aux ob jec t i f s
FIGURE 5, Exemple BIDON (édition des données et résul-tats globaux).
parËant, une baisse général isée de La qual i té
sa is ) , ma is ceËte s i tua t ion n les t due qu lâ la
permettant une dilution des concentrations de
5 7 .
de l leau (face aux autres es-
mise en pLace dtun rêservoir
pol luanËs.
11 est intéressant de noter que malgré un coût faible* attaché aux
équipenenËs de reËenue dreau ( ' r fonct ion enmagasinementrr) , 1a fonct ion t tcoûts
totaux draménagement" util lsée a cherché â en minimiser le nombre, prêf.'erant
augmenter, dans un premier Êemps, le recours aux eaux sout.erraines, eË, dans
un secondr aggraver 1a gual i té générale de lreau en outrepassantr"et souvent
de beaucoup, les object i fs f ixés (contraintes).
Si l ton se réfère au tableau 1, la soluËlon
le coût to ta l ($5.S+ mi l l lons) esË cel le qul - est issue
qui
d e
minlmise réellement
la fonct ion objec-
ti-f 'remrnagaslnement'r; ceci est dû au fait que les coûts de stockage sonÊ
très onéreux et, la minimi.sat ion de la fonct ion obJect i f ' remmagasinement"
permettant la non-uËi l isat ion complète des retenues dteau, évi te des débour-
s6s import.antsr l imitant ceux-ci 'aux seuls eoûts de Ërai tement et de pompage
(ces derniers étant très rninimes); cependant, on renarquera aussi (tableau
2) gue cette ml"nimisat ion du stockage, et partant, cette diminut ion du débit
dans la rnajor i té des biefs, est responsable dr.rne ""ggravat ion
de la coneen-
t r a t i o n d e s t r o i s f l u x p o l l u a n t s ê t u d i é s ( D . 8 . 0 . , C . F . , p ) .
Par contre, la minimisat ion de la fonct ion object i f "êpurat ion
secondaire" ent.ralne un recours Ërès importanË au stockage; cette siËuation
est responsable de deux effets importants: prenièrement, cette mise en opé-
rat ion de nombreux réservoirs nresË pas sans impl iquer des déboursés très
importants ($16.48 mil l ions, soi t le coût le plus él-evé des solut ions étudiées);
* le cott ut i l isêment" étai t de
lo rs de l tessa i$ .L425 /LO6m' ao
avec 1a foncËi.onl - ieu du coût réel
t teoûts totaux dtaménage-de $ . L425 x 106 /106m3 .
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TABLEAU 2
Compilation des résult.ats particul-iers
5 9 .
,".Xobj ect i f
a1n3/s)
DBO(ms/1)
CF( /100 m l )
P(rng /1)
ob j . Rés. ob j . R é s . o b j . R é s . obj . R é s .
/z
STOK
SOUT
EPU3
EPIJ2
COUT
oBJ. (9 )
o B J . ( 3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
/z
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
/4
STOK
SOUT
EPU(3)
EPU(2)
COUT
o B J . ( 9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
o3J . (1 )
7 . 3 0 6
1_t_. 871_
LL.662
l - 7 . 6 0 8
11. 800
L5.825
l - s . 8 2 5
75.825
Ls.825
5 . 1 6 8
9 . 7 3 2
4 . 9 8 3
9 . L 6 3
9 . 6 6 2
9 . L 4 6
9 . L 4 6
9 . L 4 6
9. ] .46
2 . 6 9 6
2 . 5 8 2
2 . 5 8 2
2 . 5 8 2
2 . 5 8 2
2 . 5 8 2
2 . 5 8 2
2 . 5 8 2
2 . 5 8 2
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
5
2
3
2
3
2
2
2
2
3
1
3
2
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
3
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
250
L5T7
9L9
5L9
620
952
365
365
365
36s
429
186
sB3
249
274
239
239
239
239
1-50
150
150
1 5 0
150
150
150
150
150
0 . 050
0 . 050
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 050
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 050
0 . 0 5 0
0 .027
0 . 012
0 .047
0 .03 r_
0 . 0 2 6
0 . 0 0 9
0 . 0 0 9
0 . 0 0 9
0 . 0 0 9
0 . 0 2 5
0 . 0 0 8
0 . 1 0 4
0 . 053
0 . 0 2 5
0 . 0 1 3
0 . 0 1 3
0 . 0L3
0 . 013
0 . 0 0 8
0 . 0 0 E
0 . 0 0 8
0. 008
0 . 0 0 8
0 . 0 0 8
0 . 0 0 8
0 . 0 0 8
0 . 0 0 8
TABLEAU (surrE)
\B ie f
Fnc . \obj ect i f
a1rr13/s)
DBO(urg/1)
CF( /100 m l )
P(rns/1)
ob j . Rés. obj . Rés. obj . R é s . o b j . Rés.
/s
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
/o
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
/ t
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1)
2 . s73
2 . 4 5 9
2 . 4 s 9
2 . 4 5 9
2 . 4 5 9
2 . 4 5 9
2 . 4 5 9
2 . 4 5 9
2 . 5 7 3
2 . 5 7 3
2 . s 7 3
2 . s 7 3
2 . 5 7 3
2 . 5 7 3
2 . 5 7 3
2 . 5 7 3
2 . 5 7 3
487
487
487
487
487
487
487
487
487
4
4
4
4
4
4
4
4
4
L4
L4
L4
L4
L4
L4
1,4
L4
14
13
13
13
13
13
13
13
13
13
250
254
250
250
2s0
250
250
250.
250
8396
8 3 9 6
8 3 9 6
8396
8 3 9 6
8 3 9 6
8396
8396
8396
8631
8631
8631
8631
8631
8631
8631_
8631
8631
0 . 0 5 0
0 . 0 s 0
0 . 050
0 . 050
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 0 5 0
0 . 050
0 . 063
0 . 0 6 3
0 . 063
0 . 0 6 3
0 . 063
0 . 063
0 . 063
0 . 063
0 . 0 6 3
0 . 0 3 1
0 . 0 3 1
0 . 031
0 . 031
0 . 0 3 Lq . 0 3 1
0 . 0 3 1
0 . 0 3 1
0 . 0 3 1
TABLEAU (sulrE)
\rierFnc . \Ob jee t i f \
o(*3/s)
DBO(ne/1)
CF(/100 rnl)
P(me/1)
ob j . Rés. obj . Rés. ob j . R é s . ob j . Rés.
/8
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
/ g
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
I to
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
2 . 3 8 3
7 .06L
2 .3L2
6 . 4 9 2
6 . 9 9 L
6 . 4 7 s
6 . 4 7 s
6 . 4 7 5
6 . 4 7 s
2 . 0 8 3
6 . 7 6 L
2.0L2
6 . L 9 2
6 . 6 9 L
6 . r 7 5
6 . L 7 5
6 . r 7 5
6 . L 7 5
6 . 6 6 7
3
3
3
3
3
3
3
3
3
4
0
5
2
2
1
1
1
1
5
5
2
2
1
1
1
I
50
50
50
5 0
50
50
50
50
50
526
151_0
229
381
r.84184
184
184
844
1084
333
159
268
268
268
268
0 . 050
0 . 0 4 4
0 . 0 0 8
0 . 218
0 . o 7 2
0 . 031
0 . 0 1 4
0 .01 -4
0 . 0 1 4
0 . 0 1 4
0 . 037
0 . 0 0 4
0 . 1 5 6
0 . 0 7 1
0 . 0 0 4
0 . 0 1 0
0 . 010
0 . 010
0. 0l_0
TABLEAU (SUITE)
\ B i e fFnc. \Ob jec t i f \
a(n3/s)
DBO(ne/1)
CF( /1oo nr;
.P(rnel1)
ob j . R é s . ob j . Rés. ob j . Rés. ob j . Rés.
/LL
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (r)
I tz
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
OBJ. (2 )
OBJ. (1 )
/L3
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
2 .L57
2 .L40
2 .L40
6 .320
6 . 8 1 9
6 . 303
6 . 303
6 . 303
6 . 3 0 3
6 . 6 6 7
2 . 0 0 5
1 . 9 B B
1 . 9 8 8
6 . 1 6 8
2 . O 0 5
6 . 1 5 1
6 . l _ 5 1
6 . 1 5 1
6. 1s l
3
3
3
3
3
3
3
3
3
6
6
6
2
2
2
2
2
2
5
5
5
2
5
1
I
I
I
50
50
50
50
50
50
50
50
50
2T2L
2L39
2650
B3s
400
672
672
672
672
L392
L409
LL782
2733
L392
56
56
56
56
0 . 5 0
0 . 037
0 . 0 3 7
0 . 1 5 0
0 . 0 7 0
0. 004
0 . 010
0 . 0 1 0
0 . 010
0 . 010
0 . 0 3 9
0 . 039
0 . r 9 4
0 . 0 7 4
0 . 039
0 . 008
d. ooe0 . 0 0 8
0 . 008
TABLEAU (surrE) 6 3 .
,"xObject i f
a(m3/s )
DBO(rne /1)
CF(/100 rn l )
P(me/1)
ob j . Rês. o b j . R é s . ob j . R é s . o b j . Rés.
/L4
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
/ ts
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9)
oBJ. (3)
oBJ . (2 )
oBJ . (1 )
/ rc
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
r . 4 3 7
L . 4 2 0
L .420
5 . s 9 9
L . 4 3 7
5 . 5 8 2
5 . 5 8 2
5 . 5 8 2
5 . 5 8 2
5 . 5 6 1
5 . 5 4 4
s . 5 4 4
5 . 5 4 4
s . 5 4 4
1 . 3 9 9
1 . 3 9 9
L . 3 9 9
1 . 3 9 9
L . 3 9 9
r_ .399
1 . 3 9 9
r . 3 9 9
L . 3 9 9
5
5
5
I
5
1
l_
1
1
5
5
5
5
5
5
5
5
5
2558
2590
2590
100
2558
r-00
100
100
100
2558
2558
2558
2558
2558
2558
2558
2558
2558
0 . 0 1 2
0 . 012
0 . 0 1 2
0 . 0 0 1
0 . 0 1 2
0 . 0 0 1
0 . 0 0 L
0 .001_
0 . 0 0 1
0 . 0 1 2
0 . 0 1 2
0 . 0 1 2
0 . 0 1 2
0. 01_2
o .0L2
0 . 0 1 2
0 . 0 1 2
0 . 0 1 2
TABLEAU (SUITE)
\ierFnc. \Obj ect i f
a(rn3/s)
DBO(rne/1)
CF( /100 n l )
P(rne /1)
ob j . Rés. ob j . R é s . ob j . Rés. ob j . Rés.
/ t t
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
/LB
STOK
SOUT
EPU3
EPV2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (r_)
I tg
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9)
oBJ. (3)
oBJ. (2)
oBJ. (1)
2.L05
2. to5
6 . 6 4 6
B. 41_t_
2 .L05
6 . 6 4 6
6 . 6 4 6
6 . 6 4 6
6 . 6 4 6
6 . 6 L 7
6 . 6 1 7
6 . 6 L 7
6 . 6 L 7
6 . 6 L 7
2 . 0 7 6
2 . 0 7 6
2 . 0 7 6
8 . 3 8 2
2 . O 7 6
2 . 0 7 6
2 . 0 7 6
2 . 0 7 6
2 . 0 7 6
9
9
2
2
9
2
2
2
2
11
11
11
0
11
11
11
1 1
11
5390
5390
300
1301
5390
300
300
300
300
5977
s977
5977
50
5977
5977
s977
s977
5977
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
0 . 0 0 3
0 . 0 0 5
0 . 0 2 8
0 . 0 0 3
0 . 0 0 3
0 . 003
0 . 003
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
0 .001
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
0 . 028
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
TABLEAU (SUITE) 6 5 .
\nierFnc. \Ob jec t i f \
a1p3/s )
DBO(ine/1)
CF(/100 ur l )
P(me/1)
o b j . Rés . o b j . R é s . ob j . Rés. Obj . Rés .
/ 20
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9)
oBJ. (3)
oBJ. (2)
oBJ. (1-)
/zt
STOK
SOUT
EPU3
EPU2
COUT
oBJ. (9 )
oBJ. (3 )
oBJ. (2 )
oBJ. (1 )
7 . 0 7 6
769
769
769
769
769
769
769
769
769
11
11
1t_
11
11
1 1
11
11
1l_
5977
5977
5977
5977
5977
5977
5977
5977
5977
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
0 . 028
0 . 0 2 8
0 . 0 2 8
0 . 028
0 . 028
6 6 .
deuxièmement, on renarquera une augmentation sensibLe de La qual"itê générale
des eaux par rapport à 1?utii-j"sation de la fonction ttefimagasinementt', ou,
plus part icul ièrement des f lux de D.B.O. et de eol i formes fécauxn affectés
par les lois dlautoépuraËion des cours dreau; par cont.re, le f lux de phos-
phore, non-modifié par 1tépuratton naturelle est souvent plus élevé que lors
de I tut i l isat ion de la fonct ion "eumagasinementrt ; les except. ions â cette si-
tuat ion (biefs 9, L4, L7r 19) sont générées uniquement par une di lut ion du
flux de phosphore dans un apporË dteau plus importanË.
Le lecteur renarguera sans doute que Lrutilisation de l-a fonction
objectif "épuratlon secondalre" entraÎne une légère diminution dans l-e débit
soumis à une épuraËion tert ia lre; ceci est dû au simple fai t que le modè1e
nrautor ise 1e trai tement tert ia ire drune eau qutà I texpresse condit ion que
celle-ci ait préalablement été sournise à une épuration secondaire.
Lrut i l isat ion de la fonct ion obJecÈif r tépurat ion secondairetr entraî-
ne de plus une ut i l isat ion âecrue des eaux souterraines et, même si cel- le-ci
est peu importante, elle est sifnificaËive du comportement exl-gé par lrin-
troduct ion de cette fonct ion obJecËif , soi t la nêcessité de Êrouver des sour-
ces dreau abondantes de façon à di luer 1es cours dreau (phosphore, col i formes)
ou à él iminer part iel lement certains f lux (D.8.0., eol i formes) autrement
trai tés par les instal lat ions dtépuraËion secondaires.
Crest cependant 1a minimisaÈion de la fonct ion object i f "erragssi-
nemenÊ" qui favorise l rut i l isat ion maximale (parni les solut ions étudiées)
des eaux souterraines, solË dix fois la quant iÈé retenue dans la najor i té
des autres cas. Cette nouvel le source dleau n?est cependant pas suff isanËe
pour pallier aux probl-èmes qualitatifs occasionn6s par le nânque d?eau en
rivière, mais elle permet de rencontrer plus de l-a moitié des besoi.ns des
6 7 .
ut i l isateurs.
La minimisat ion de la fonct ion obJectî f "épurat ion secondaire" nta
pas empêchê ltinstallation de nombreux amênagements dtépuration secondaire
(O.25 n3/g trai tés alors que les autres essais reeommandent un Ëel t rai te-
ment pour 0.ZB rn3/s); cependant, même si les aménagements dÎépurat ion se-
condaire demeurenË, en majoritê, le recours au stockage en illâsse et lrutil i-
saËion acerue des eaux souterraines ont grâvement augmenté le coût total des
aménagements, quoi-que celui-ci. se soiË traduit par une augmentation sensi-
b1e de la qual-itê des eaux, mais non-minf-male au regard des autres essais.
Ltessai no, 7, ut i l isant. la fonct ion obJect i f t teaux souterraines"
a cur ieusement favorisé une ut i l isat ion modérée des réservoirs (37 ni l l ions
de m3), ËouË en mainËenant un recours minimal au pompage en nappe. Cette
siËuation a entralné forcément une diminuËion évidente de 1a qualité des eaux,
à cause drune di lut ion plus falble, le potent iel de traiËement demeurant ma-
ximal, ne permettant pas une épuratlon artificielle plus complète des eaux
u s é e s .
La minimisaËl-on de la fonct ion "épurat ion tert ia ire" esË aussi res-
ponsable dfune aggravat ion de la qual i tê gênêraLe de l teau; cel l -e-ei , en
nrimposant un trai tement que pour une faible part ie des rejets, a part icul iè-
rement accru les concentrat ions en col i formes fécaux et en phosphore. Ltut i -
l isat ion de réservoirs est mininisée (35 mi l l ions de n3) à cause du fai t quf
un débit plus important en rivière ne pourrait pas affecter les concentrations
en phosphore gui ne sont pas affectées par les lois drautoépurat ion des cours
dreau, 1es deux autres paramètres étant trai tés dans les instal lat ions dtépu-
raËion secondaires, nfayant par ailleursr pas êté irrpliquêes dans la diminu-
tion des équipemenËs de traitement des eaux. La minimisation dans le recours
6 8 .
à des opérations de sËockage et de traiÈement tertiaj.re ne va pas sans en*
tralner un coût total des aménagements relati.vement minime en regard des
autres solut ions, rendant l tut i l isat ion de cette fonct ion obJect i f rel-at ive-
ment intéressante pour le gestionnaire plus prêoccupé par des considérations
monétaires (budget) qutécologlques (qual- i té de l reau). CetËe aggravat ion de
la qual i té de l feau, et partant, cet écarÈ accru des résultats face aux ob-
jectifs esË évidente dans la valeur attribuée au paramètre "écarË aux objec-
t i - fs en foncËion des coûts", qui esË la plus forte parmi tous les essais réa-
l i s é s .
La fonct ion object. i f r 'écarË aux obJect i fs en fonct ion des coûts"
permet, conne nous lravons vu précédef iment, de minimiser 1técart entre, les
object i fs et les résul-Ëats obtenus, tout en pondérant par un facteur rel ié
au coût, des équipements nécessaires. Un regard rapide sur le tableau 1 nous
permet de constater que la minimisation de l-a fonction objectif "écart aux
object i fs en fonct ion des coûËs" signi f ie, faee à l rut i l isaËion des autres
fonct ions obJect i fs, deux points majeurs: premièrement, la major i té des pa-
ramèt.res de sort ie (épurat ion seeondaire, épurat ion tert ia ire, coûts drépura-
t i -on, eaux souËerraines) ne subissent pas de var iat ions majeures avec lr in-
t . roduct ion de ceËte fonct ion object i f ; deuxièmemenË, par contre, 1es coûts
subissent une hausse assez importante, due en fait à lraugmentatj-on des opé*
rat ions de stockage. Par contre, I texamen du tableau 2 permettra aussi au
lecteur averËi de remarquer une amélioration très sensible de 1a qual-ité de
lreau, eË ce au niveau des Èrois paramèÈres responsables de eel le-ci ; cette
si tuat ion esË en tout point conforme aux âttentes exprimées face à l rut i l i -
sat ion de la fonct ion obJect i f "écart aux objecËifs en foncËion des cotts",
composée entre autresn de la fonct ion obJect i f "écart aux objeet i fs" permet-
Ëant de réduire les écarËs entre les divers résultats et obJeet i fs, et par-
6 9 .
tant, de dirninuer 1es concentrations des flux poJ-J.uant,s. C?est par le re-
cours â des quantités irnportantes de stoekage que 1-e modèle parvient à rni-
nimiser les écarts aux obJectifs de qualitê et â amél-iorer ainsi J-a qualité
de l teau; le résultat en est cependant un cott relat ivement élevé. 11 con-
vi-ent. cependant de sl interroger sur les résultats de tel l -es opËimisat ions si
les cotËs ealculés (pr incipalement l -es eotts de stockage), avaient été plus
conformes â la réal i té); on pourrai t plutôt srattendre à une moins bonne
qual i té de l leau (1récart entre les résultats et i -es object i fs étant moindre)
et à une ut i l isat ion moins forte des réservoirs.
De même, 11ut i1i-sat ion du "coeff ic ient de pondêraËion des coûts"
(0 .001 10- t r 10-s ) n ra pas su reneont re r les a t ten tes ; en e f fe t , l ruË i l i sa-
t ion de ee coeff ic ient permet de donner plus ou moins de poids, selon 1e cas,
à la fonct ion object i f t tcotts totaux draménagementt ' , fa isant part ie int .égrante,
avec la fonct ion object i f "écarË aux objecËifs", de la fonct ion object i f com-
posée "écart aux object i fs en fonct. ion des coûtstt . Ainsi , on renarquera que
les résultats des essais L et 2 sont très semblables; l rutLl isat ion de coûts
réels auraiÈ peut-être enËraÎné, outre des résultats di f férents, une solut ion
opt inale e1le aussi di f férente.
Les essais 2 et 9 se dist inguenÈ par l r introducËion de deux objec-
Ëifs supplémentaires de phosphore dans le second; 1es résultaÈs ntont eepen-
dant été modifiés en rien, même au niveau des résultaËs particuliers dans
les biefs où ces nouveaux object i fs avaient été introduits; 1a seule di f fé-
rence réside dans 1récart accru face aux object i fs, ainsi obtenu; on cons-
tate donc combien le choix des obJect l fs (contraintes) est important.
CHAPITRE 5
5 . Conclus ion
5.1 Le grodè1e,PROL-OBEC vs l ropt imisaÈion de ! fut i l - isat ion de la ressource eau
Le modèle de sêlect ion "?ROLOBEC" passe bj .en le test de l tut i l i té
des modèles de sélect ion dans 1e processus de gest ion de la ressource eau.
En effeËr rnalgré une mise au poinË encore déf ic ienÈe, due, de toute éviden-
ce' au manque de senstbilisation envers les autorités cormnanditriees, PROLO-
BEC a su démont.rer une bonne abilité dans llidentification et le choix des
dif férentes solut ions à des problèmes dtaménagement de l teau par bassin.
Sans clamer 1a supériorité de ce modèle sur les autres types dis-
ponibles, i l est possible dren salsir les grands avantages. CfesË à l texamen
de ses fonct ions obJect i fs que l ton ident i f ie pr incipalement la valeur du
rnodèle: premièrement, la possibi l iËé dtut i l iser plusieurs fonct ions object i fs
très di f férenËes permet une souplesse rarenenÈ disponible dans ce type de
modèle voué généralement à une optimisation basée sur les coûts des êquipe-
ments. Deuxièmement, l r introduct ion de la fonct ion trécarË aux object i fs en
fonct ion des coûts" nrest pas sans apporter du neuf au processus de gest ion
de 1a ressource eau; 1técart enËre object i fs et valeurs effect i -vement at-
teintes, de même que lrut i l isat ion de 1a fonet ion "coûts totaux dtaménagemenË",
permet.tent. de tenir compte de 1a majorité des paramèËres devant guider 1e
gest ionnaire dans son choix: les aspects quant i taËifs (débit) , les aspects
qua l i ta t i f s (D.8 .0 . , C .F . , P) e t les coûts (épura t ion , s tockage, pompage) .
Une routine CFIXLICO), non encore opérationnelle, de PROLOBEC de-
vrait permettre dtatteindre un niveau de finesse encore meil-leur dans 1e choix
drune ou de solut ions opt imales. Cel le-ci sera ut i l isée l-ors drun processus
71 ' .
de ctroix en deux étapes; premièrement, la minimisation â lraide de la fonc-
t ion object i f "écart aux object i fst t , permettant d!êval-uer l - técart entre 1es
object i fs et les rêsul- tats pour chacun des biefs et chacun des fh::<, consËi-
Ëuant 1e cr i tère de choix entre les diverses solut ions sr i i en exisËe; deu-
xièmementn étant donnê quri l se peut que plusieurs solut ions se révèlent
équivalentes au regard de ce critère de choix, un critère secondai-re' tel que
le cott des soluËlons, pourra alors être ut i l isé pour départager les solu-
Èions équivalentes CIIuberL , L977).
11 es t d i f f i c i le , pour I t ins tan t , de prévo l r l re f f i cac i té de ee
processus en deux éÊapes (ninimisat ion de la fonct ion "écart aux objecËifs"
suivie de la minimisaËion des "cotts totaux draménagement") sur celui de la
minimisat ion de la fonet ion object i f "êcarË aux obJect i fs en fonct ion des
coûts"; alors que, dans le premier cas, la dimension f inancière, s i impor-
Ëante dans lraetuel processus décisionnel, nr intervi-ent que pour "départager
les soluËions équivalenËesrr, dans le second, el1e sert de cr i tère décisionnel,
mais son apport propre à la décision peut être relaÈivement nêgligeable dé-
pendanrment du "coeff ic ient de pondérat ion des coûts" ut i l isé. 11 faudra
tester l rut i l isat ion paral lèle de ces deux types dfopt imisat ion af in df iden-
t i f ie r , s r i l en es t , ee l le qu i s tavère la p lus u t i le face â l rop t iu ra l i té dé-
s i r é e .
Un des autres grands avantages du modèle de sélection PROIOBEC ré'
side dans la possibi l i té dtut i l isat ion simultanée de plusieurs foncËions ob-
ject i fs; alors que les autres modèles permettent génêra1'ement l tut i l isat ion
dtune seule fonct j .on object i f , gui doi t alors être choisie avee beaucoup de
ci-rconspection, le modèle PROLOBEC permet au gestionnaire de comparer les
résultats obËenus à l taide de di f férenËes fonct ions object i fs et, à l la ide
7 2 .
de l lordre de pr ior i té aÈtaché aux diverses fonet ions objecËifs et des résu1-
tats obtenus dans ehacun des cas, de prendre ainsi une décision p1-us êclai-
rée; i l aura le lois ir , s l ses moyens f inanciers l -e luL permeËtent ou st i l
l -ui est di f f ic i le dr ident i f ier la fonct ion obJect i . f correspondant le mieux
au but recherché, de procéder à la simulat ion et à 1tana1-yse des di f fêrentes
solut ions issues de l topt i .misat ion de di f férentes foncËions obJect i fs.
5 .2 Modè les de sé lec t ion vs l lop t im isaF ion ,de l ru t i l l sa t ion de la ressource
eau
11 est devenu inut i le, à cette étape, de prôner l ruci l isat ion des
modèles de sêlect j -on dans le processus de gesËion de 1a ressource eau; l r im-
portance de cet out i l a été démontrée, nous le croyons, dans les chapitres
antér ieurs. 11 i rnporte bien plus dtessayer dtesquisser 1es or ienËations qut i ls
auraient avantage à prendre.
Longtemps or ientés, pour ne pas dire biaisés, par 1-taspecË f inan-
cier, les gest ionnaires nront su développer que peu drout i ls réagissanË au-
trement que par ce seul cr i tère; or, l r importance drautres aspects (sociaux,
environnementaux, ...) est démontrée trop elairemenË pour continuer à 1es
ignorer; de p1us, des ouËi ls exist .ent permettanË dren tenir compte (modèle
socio-pol i t ique, coËation soci-ale et environnemental-e, modè1e de sélect ion
PROLOBEC, . . . ) . P lus par t i cu l iè rement , les modè les de sé lec t ion , dont l rob-
jet est drél iminer, tôt dans le processus décisionnelr les soluËions les
moins avantageuses pour ne retenir que celles qui sravèrent 1es meilleures au
regard de di f férents cr i tères, méri tenË donc une atÈent ion part icul ière de la
part des gest ionnaj-res.
Alors que la gestion des ressources hydriques sernbLe slorienter de
7 3 .
plus en plus vers une approche par bassin, il inporte dlaffiner les outils
dont on dispose af in de ctroisir 1a solut ion opt imale, surtout s i l - ron t ient
compte du fai t que le nombre de sol-uËions possibl-es slaccrol t touJours, con-
séquence directe dfune technologie plus ou moi-ns avancée cert.es, rnais aussi
dlune acuiËê accrue des problèmes l- iés â l reau et plus part icul ièrement en-
corer drune sensibi l lsat ion de plus en plus importante des di f férents ut i l l - -
sateurs. Les modè1es de sél-ect ion const i tuent à cet égard l rune des étapes
essent iel les drun processus décisionnel plus cohérent et intégrateur des di-
verses dimensions du problème; et, ctest dans le choix de cr i tères décision-
nels ( fonct ions objeet i fs), directement rel iés à touËes ces préoccupat ions,
que doivent sror ienter les gest i .onnaires des ressources hydriques.
ANNH(E ].
MÉt4o.do_logie Ê tapênagernept. e! bjrssin .de .La Sâlnt-Françoi.s
Le domaine habité du Québec se divise en trois partl-es séparées les
unes des âutres et dr importance inégales. La première, la plus peuplée des
trois, est consEituée par l -es basses terres qui bordent le Saint-Laurent et
son estualre et par les collines et plaËeaux qui les encadrent. La seconde
est. formée par 1?Abit ib i et le Témiscauringue, alors que la trois ième est re-
présentée par ltenclave du Saguenay et du Lac St-Jean. "Situées sur 1e Bou-
clier canadien, isolées des pays, du Saint-Laurent par une grande zone boisée,
les deux dernières rêgions se trouvent exclues de la partie du Québec consi-
dérée ic i " (Beauregard , 1970) .
A l t intêr leur même de la région des basses terres du Saint-Laurent,
on délimite généralement une zone dthabitat plus intensif, représenËant le
coeur de lroeeoumène québécois: la populat ion de 1a province de Québec est
distribuée princi.palement sur une étroite bande le long du Saint-Laurent en-
tre les villes de Montréal et Quêbec. Le déveJ-oppemenÈ urbain, industriel
et agricole du Québec des années futures se déroulera cerÈainement le long
de ce même corr idor.
Les ressources hydriques du Québec sont énormesl Tous le savent
et en usent sans égards. Cependant, malgré l rabondance de lreau dans la pro-
vince, la concentration de la population sur une infime partie du territoire
nfesË pas sans produire des conf l i ts eoncernant les droi ts, l rut i l isat ion et
la gest ion de 1a ressource eau. Cette distr ibut ion de la populat, ion ne va
pas sans causer des problèmes draLimentation, de réguLarisat.ion eË de dispo-
siËion de l teau nécessaire à 1a survie de toute une nat ion.
7 5 .
Pressé par 1?urgenee sans cesse croissante. des probLèmes de gestion
de cette ressource, le gouvernement québécois a, par Llentremise de divers
ministères eË organismes (M.R,N., 0.p.D.Q., . . . ) , inst i tué rêcerment diver-
ses éËudes plani-fi-ées en vue de 1îaménagement des divers bassins hydrogra-
phiques de la province. Crest dans ce cadre qutonË été entreprises les di-
verses études sur 1es bassins de la rivière Yamaska et de la rivière Saint.-
Frangois. La Direction de l-tAménagement du rninistère des Richesses naturel-
1es du Québec a ainsi amorçé, depuis l tauËomne L974, une étude en vue de 1a
préparat ion dtun plan draffect,at ion des eaux du bassin de 1a Saint-François.
'Le progran'me de travail préparé en vue de ceplan prévoit Ërois phases pr incipales: uneprenière traitant de la connaissance du bassin,une deuxième portant sur 1es choix qui srof-frent aux ut i l isateurs en ce qui a trai t àl ra f fec taË ion de la ressource eau du bass ineË enfin, une troisième suggérant des méthodesdrimplantat j -on des solut ions reËenues"(Vi l leneuve et aL., L975),
"Ltobject i f global du proJet SainË-Françoisconsi-ste à affecter 1es eaux de la r iv ièreSai.nt-François aux ut i l isaËions, tout enmaintenant 1réqui l ibre écologique. De façonplus pragmatique, le but du projet, qui de-vrai- t être l rabout issement du progranme detravai l , est la rédact ion drun LIVRE BLEU DUBASSIN DE LA SAINT-FRANCOTS, gui expose laproblérnat ique générale du bassin, l rapprochede solution envisagée pour raËionnaliserlrut i l isaËion de la ressource et le cadreopérationnel des mesures à implanter[(De l is le e t aL . , 1975) .
Le "projet Saint-François" avait pour obJecËif l raf fecËation des
eaux du bassin de 1a rivière Saint-Françoi-s et se voulait drabord une expé-
r ience dtaffecËation. Les autor i tés rninistér iel les nlonL pas caut ionné off i -
c iel lement le proJet; crest sans doute l -a raison pour laquel le la seconde
phase du plan de travai l , soi t l lexamen des choix possibl-es dtaffectat ion, a
â peine étê explorée.
7 6 .
A chaque tr-ypoËhèse de développenent du Ëerritoire, retenue lors
des études préli:minaires, doi.t correspondre le p1-an dtaffeetatlon des eaux
qui est Jugé " le mei l leur"; i l s?agit en fai t du p1-an draffectat ion qui sa-
t isfal t 1e mieux à la fois les exigences des ut i l - isateurs de l-reau, 1es exi-
genees teehniques dfeff icaci tê eË dféconomie au niveau des ouvrages et des
équipements qur il nécessiËera éventuel-l-ement.
Ltétape du plan dtaménagement concrét ise les opt ions dlaffectat ion
en traduisant en termes drouvrages hydrauliques et de travaux correcteurs
les di f férents choix de d6veloppemenË issues de 1tétape du plan draffectat ion.
Ltune des phases 1es plus import.antes de la planification des aménagements
consiste à évaluer l rensemble des solut ions et à choisir la solut. ion "quasi-
optimalerr, ce qui peut être faiË entre autres noyens en util-isant un modèle
nâthémaËique représentant 1e système dtune façon 1a plus près de 1a réal i té.
Le plan " le mei l leur" esË ainsi- obtenu par I tuËi l isat ion "drun système de co-
tat ion Ëechnique (modèles dtopt imisat ion et de sélect, ion), nais aussi par un
système de cotat ion sociale (modèle de pr ise de d6cision, type Popole) " (Trem-
blay' L975). La sonqnat ion et la combinaison de ces solut ions classées de-
v ra l -en t . amener le ges t ionna i re , en l toccurenee, le M.R.N. e t 1 lO.P.D.Q. - en
aËtendant la créat ion dtun minisËère Québécois de l fEau ou du Terr i toire - ,
à affecter di f férents lacs ou tronçons de r iv ière à tel ou tel- usage, à f ixer
des normes de qual i té tout aussi bien que de quant i té, et à préciser divers
object i fs contraignants comrne l tal imentat ion en eau.
Dans cette opt, ique de gest lon de lreau et pour assurer l -a poursui-
te de 1técude entreprise, 1e progranme de travai l du "projet Saint-François"
prévoyait la recherctre et la mise au point dtune "nêttrodologie drAménagement
de la Ressource Eau" CVilleneuve, Couture et aL, " 1975). Bien que ce docu-
7 7 .
ment ne représente pas encore Ia pol i t ique off ic ielLe du ministère, nous cro-
yons utile de 1e présenter coilrne la procédure de base â ce qui devrait don-
ner 1leu â ltamênagement du bassin de l-a rlvière Saint-!'rançois*:
"il :: "ï":i:ii:":"';î::il ï:"ï:":îi:î::"-traintes auxguell-es il est soumi.s (urgenced e s d o s s l e r s , b u d g e t , e t c . . . ) e t l a p r é c i -sion des résultatsr c lue l ton a établ i uneprocédure en trois volets dont la comple-xi té augmente dtun volet à l tautre' l(Vi l leneuve et a,L., L975).
Les auteurs du rapport 'Méthodologie diAmênagementrr ont reeormnandé,
dans le cadre du projet Sai.nt-François, une étude en deux phases: la pre-
mière phase consiste en la mi.se en oeuvre du volet A, tandis que la deuxième
est , l iée â la déc is ion du cho ix en t re les vo le ts B e t C de la p rocédure drs -
ménagement ( f igure 6). Dans le cadre du vol-et A, on réal ise l topt imisat ion
sur les besoins et les points drut i l isat ion en fonct ion des disponibi l i tés
plutôt gue sur les ouvrages conrme dans le cas des vol-ets B eË C. CetËe pre*
mière phase doit être perçue conme lropération minirnale pour que lron puisse
espérer tendre vers une certaine optirnalité des aménagements considérés.
"Dans cette phase, 1e plan dtaffect.at ion ut l l isé devra être celui qui esË
réal isé acÈuel lemenË par 1a direct ion de lraménagement du M.R.N." (Vi l leneu-
ve et aL., L975) et i1 devra ensuiËe être f inal isé à l faide du modèle de sé-
leet ion; le modèle suggéré pour le "projeË Saint,-François" esË l-e modèle
"PROLO" de MM. Dreyfus, I lubert et aL. (L975).
* Tiré et adapté de ' rMéthodologie dtAménagement", (L975),
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7 9 .
Si les résulËats du yolet A ne slavèrent pas suffisantsn on devra
passer, dans une seconde phase, â i - fut i l - isat ion de lrun ou l- tautre des deux
autres volets, soi t le vol-et, B sl i l - s lagi t dlaf f iner l fanalyse au niveau
drun ou de plusi .eurs sous-bassins, soi t le volet C si l - ton veut fournir une
solution optinale au niveau des ouvrages à réaLiser pour lrensembl-e du bas-
sin. Le volet. ut i l isé dans ceÈte seeonde phase devra nécessairement faire
l tobJet dtune décision basée sur une réf l -exion approfondie de la part des
planif icateurs, ce gul ne peut être fal t qulâ parËir des résulËats du volet
A .
ANNEXE 2
LS. pFgslapmnq "P40l..oBFg:'. *
Le programme "PROLOBEC" écrit le programme linéaire.mixte représen-
tatif du problèure posé par les données fournies, l-e résoud et édiËe sa solu-
tion. Le chalnage en trois modules, SCRIBE, RESOLUTION DU ?ROGRAMME, EDITION,
est fonct ion du matér iel informatique disponibl-e corrre des souhaits de l rut i -
lisaËeur. Les systèmes M?SX-MIP (IBM), conme APEX III (CDC), sont suffisam-
ment souples pour permettre de nombreuses soluËions. Le progranrme "PROLOBEC"
utilise donc deux programmes écrits en ForËran IV, SCRIBE et SITION qui jouent
dans le programne de contrôle MPSX-MIP retenu, le rôle dt instruct ions (ef.
f igures 8, 91 10). Lrexamen de la f igure 7 nous permet de suivre, étape par
6tape, le fonct ionnemenË propre au modèle de sélect ion "PROLOBECTI:
SCRIBE Ce programme (cf. fi-gure 9) lit les données prirnaires sur deux fi-
chiers sur cartes ( f iehiers FTO4FO01, FTO5FTOOI) , écr i t sur disques
les données nécessaires au module EDITION (fichiers FTO7FOO1, FTOB
F0O1) eË enfin, écrit sur disque 1es données du prograrme linéaire
mixte à résoudre (FTIOFOOI).
CONVERT Cette instrucËion permeË de l i re sur le f ichier approprié les données
du problème et les convertit en format interne sur le fichier PROB-
FILE.
t i ré eË adapté, entre autres, de Hubert , P. (L976) et l lubert , P. (L977),
FTO4FOOI FTOSFOOI
S C R I B E
FTIOFOOI
c/Nv ERT
S E T U P
gPTl M rZ EI O P T I M I X
soLUT tON
EDIT ION
F T O 6 F O O I
S Y S P R I N T
Organisation des fichiers du
programme PROLOBEC
FIGURE 7.
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I I I = lI I I : lI I I x ll l t . lI I : I f II I I o l
I I I e ll l l . l| | | F ti | | u lI | | a l
| | : I , 7 |I I : I ( r l| | , | , r |I I I I o t -i | | z | -l l l . l Y| | | ( r l u| | | o l t r li I i z | -I I I : t :I | | ( r l r| | | { l l -l l l l d l x| , | | x l ql l i . l o| | | ç l t r| | : I Y l o| | | . , - - | a
I I | . , . _ f r t I F| | , I o x l ^ LI I | ^ ^ J - t ZI | | _ _ O ( U | _ r < _| " | _ { _ _ N ù ( r V . I _ L _i i I _ l _ _ _ _ t L _ i l r J l o l r lI i : i 0 - o - , . { i t o o J| . | . | - C } b r . y I x e ^ x
I i , i ; 3 g t ; t E T f 5 ; =I I I f o < < Y I t n r ! - 1 1 Fi i i ( r ( D ( E O - r - { ! O F O - O -
J::-:-::f:::1==: | -::5:H I ;g=ffÊg_q<)soaoooqoge - tus< lo - l - d r , r b l db l - I >yu5â t l: 1 : : : : - - - -1 - : : : : - - i - _> i> ia I ;=ùZ-ùç |999 t . . l uuu ( ru l l r rggpgdLruôôooù I cu iô61crôooooooqooooéôôôjoo- i -=ù
I i ;û .U;Al q z ç E ç E > - a { ' n { L h r t r r _ r > n l r v > , 1 _ : r _È ! O c O l l r r Y Y l y y H F y f x t d : j
. At "Uç22 r 3:- Btg , r; i ôI I E f < lx ; i i il l ! l < ' l ol i l l l l z il i l l l i i Hl i l l l i J il r l i l ; t l :
I ' l i l l l il , l i l 1
df r q gdru.n.rlo€ È.o o 9 ag'qr 9g oF - r3ro-,.r,n ., rr! r9o,9 91-a:t4aaa..{-NNninrruru rurunr ru Iù àr'l ô;i à;i;j aa 1 i1< - € â 1,âà - 1a, a a a d A â Àa a a /_ - _ J _ _
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SET UP
OPTIMIZE
OPTIMIX
EDITION
8 5 .
Cette instruction met en plan le prob1"ène, al-loue La mémoire dispo-
nible et dêtermine une base de départ .
est la macro*instruetion qui déterrninera sfil existe une sol-ution
opËimale continue au prob1ème posê et SOLUTION êditera cette solu-
t i o n .
est 1a macro*insËruct ion qui, partant de l -a solut ion opt imale cont i-
nue fournle par SOLUTION, permettra draËteindre des solutions en-
tières puis la solut.ion entière optimale. Un sous-ensemble de 1a
soluËion obtenue esË alors écr i t sur le f ichier I 'T20F001.
nodule Ccf. f igure 10) qui édi te en clair 1a solut ion du problème.
CetÈe édit ion en clair comporte touË dtabord une ident i f icat ion du
problème (cf . f igure 5), un rappel des pr incipales donn6es et,1es
valeurs obtenues au niveau du bassin pour cerËains paramètres géné-
raux (coûË, épura t ion , s tockage, eaux souter ra ines , . . . ) . Ensu i te ,
pour chaque bief, on trouve un rappel des données, normes et objec-
t i fs et l rexposé des aménagements propos6s (sÈockage, eaux sout.er-
raines). A la sui t ,e de ce1à, on trouvera pour chaque ut i l isateur
du bief, 1e rappel de ses besoins en eau, 1e plan dral imentat ion et
le type drépuraËion proposé.
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P R O L O f J E C P E O G R A M T { E S C R I B EV E R S I O N 2 I B M \ O V 1 9 7 6
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C 0 ' { q r l f \ l ' . l X ( 3 } r ( I r K . 2 ç ( 3 r K 4 . K 5 r K 6 r ( 7 r N A N T t M A N T r I A N T r J A N T r N L I N C ? N C q ( f ' }I r \ L I ( 6 ) t A L F ( 4 5 ) c I | t l A " i r I f , J U T ' J \ P Q r I N S T r I \ R E r I N A V r N Q r N T 0 I r N O U R r A U L T r D I2 \ l r N r K ç L r K f 1 1 r ' . 1 6 1
D I u E \ 5 I 0 r l B E f A 1 2 ) ç F 3 ( 4 ) r R H A S ( 4 ] r C r , t l X ( / + ) ' t t 0 8 ( 4 ) ' R 0 9 ( 4 ) ç X À l f t ( 4 ) r N O O ( 51 ) r F ( 5 ) r G ( 5 ) r h l A V ( I 0 0 ) r N A u ( 1 0 0 ) r N { E ( 1 0 0 ) r \ U T ( 1 0 0 ) ? r . l A T ( 1 0 0 ) r N p R ( 1 0 0 ) Iz N S f ( 1 0 0 ) r t r E S O U l ( 1 0 0 ) . A L 6 ( 1 0 0 ) r S ( 1 0 0 ) T V 0 L U T I ( 1 0 0 ) r T R ( 1 0 0 ) r P R O F ( 1 0 0 )3 c Ë S F S l ( 1 0 p L h l o ( I 0 0 r 4 ) r A \ I O R ! . ! E ( 1 { r 0 r 4 ) r A { 1 0 0 r 4 ) r N r J M ( I 0 0 r 1 0 ) r N A L ( 1 0 0 r I4 0 ) r N E P ( 1 0 0 r 1 0 ) r B E ( I 0 0 ; 1 0 ) r À I C O R ( 1 0 0 r I 0 0 ) r R E J ( 1 0 0 r 1 0 r 4 ) r B E S ( 3 0 0 r 1 0 r 3: ,
0 i M E N S I C N A ( 2 0 ) r A N l l $ ( 9 )6 l u E t r t S I C N F E + t " t I N ( 1 0 0 ) T F S 4 M I \ ( I 0 0 )D O U a L E P R E C I S I C N i { O v l I r \ 1 0 M 2 r \ O r 4 3 r À 1 0 M 4 r A O B J l r A I \ A X I r A O B J Z r A I N A X ?C A L L D 0 N G E N ( C E p U A r C i P U 3 r C S T S K r C S O U T r A L F A r B E I A r C M A X r R 0 8 r R 0 9 r R H A B r X N
1 A I C S E F F r R P F { O S )C A L L D 0 \ l p A R ( ( E C R r K 0 3 J r R l ' ' I A t I T F O T F T G T N O O T A N O M T N A I T N U f T N S f T N A V T N P R T N R E
I . A E S O U T T A L G T S . V O L U T I T P R 0 F T T ? r l \ l 0 r A N O R M i r 0 r N U M t N E P r N A l - T B E . N C 0 R T R E J T B2 E S r r l 0 M ' f r N 0 r l 2 r \ 0 p t 3 r N 3 v 4 i N R E T r t { K i  0 A J l I A I N A X I r A 0 R J 2 r A I N A X 2 )
I F ( ( E R R . r ' r 8 . 0 ) G O T C l 0C q L L Ê 0 l S t , l P ( N f 0 1 ' À l 0 . J R r D I V r N Â l r N A ! r l t l A M r V 0 L U T I T B S F S I r R E S 0 t J T r S r Q )C A L L T ? 0 P H i ( l ' . l I C T r K E ? R T A U L I T ? P H O S T A L F A T B E T A T R O E T R O 9 T F E 4 M I N T F S 4 M I t i T S
I ' P i 0 F r f R r N a T r N o R r { A , , t r Q r R E J r \ A V r \ U I )I F ( ( E R e . N t E . 0 ) G 0 T O l 0t i R I f E ( K l r l 0 0 0 )0 O I l t t = 2 r N T O Tl N A v : N A u t ( N )I N U ï g N U ï ( N tI I T I P R = N P R ( N )I { S T = N S f ( r l }I t l 9 E = r t R E t l t t )I i \ . t A V = F I A V ( N )I N A T = N Â Ï ( N )C Â L L 5 Ê L I G ( K C r l J r C E p J 2 r C E P U 3 r C S T 0 ( r C 5 O J T r A L F A r E E T A r C M A X r S r P R O F r T R r Ê
I S F S 1 r Ê E 5 { l U T r r , i U I r ( i ç Â \ f 0 p M E r ̂ l O r N A L r \ C O R r t E J r 8 E S r ( E P e r C 0 E F F )I l . - ( ( E e F . f ' r E . f , ) 3 0 T 0 1 ' lC A L L S D C 0 L C ( À L F À . 8 É 1 A t x f i ( ) r A L G r S r p q n F r T F T A N O R M € r \ I O e R P H Q $ )C a L L S p C n L f ( H 0 t i r R ( r e r C r " t a x . V O L L ' f I r E S F S 1 r \ E P r N A L r t t l C O Q r e € J r B E S )
I C ( ) \ I I N t r e;r*t I IE ( K I r 2 0 n o )C A L L C 0 P I f { ( 2 r ( i r A )* e I f E ( K l r 3 0 0 r i )C l 1 - 1 - C n t I E ( K . 1 . ( 1 r À )' t R I I E ( K l r a r l n n )C Â L L C O P I E t , ' ( 4 r ( 1 r A )
8 6 . *.p
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FIGIJRE 9: Progrnmme SCRIBE
i R I T E ( K l r 5 û 4 0 )C A L L C 0 2 I : ( ( 5 . ( 1 . Â )r . , - < i I E ( ( l r 6 t 0 { ) )
8 7 .
C  L L C 0 3 I [ ( ( 4 r ( l r ô )C A L L C C o I E t < t r ( l r A )r , e I T E ( K l r 7 n n n )w R I T E ( K E ) \ À r ç \ u 1 r i 1 P i r i l  V r i ! S 1 r \ l A v r \ a L r \ E o r N t J u r A L G r S r p e 0 F r T R r v o L t l T I r
I E E S C U T I A N O P i 4 E C \ O T Q I 3 E T d E S I N C O Q T A L F A T E i T A T C E F I J ? I C E P U 3 T C S T O K T C S O U I r N2 ( r N R E r N T O T r K O È J r \ t 0 U ? r N e E T r N C M I r \ 0 ! ? r N 0 M 3 r N O M 4 I A 0 g J I r A I N A X 1 r A O B J Z r3 A I \ A X 2
G 0 ï 0 l t1 0 t T R I T E ( 6 r f t 0 0 0 )1 l c A L L E D I T ( N 0 ' \ , t l r N 0 e ? r N 0 M 3 r ! 0 f , t 4 ç A 3 8 J l r A I N A X l r A o B J 2 r A I N A x z r K 0 Ê J
I ç N D U R r \ R E 1 r N T 0 T r N K I \ A V r \ A T I \ U I r \ P . Q r N R i r N E P r f { A L )c A L L P u r A R g ( K E r K l r K l r K 3 r K 4 r ( E R R r ( 0 B J r \ 0 u R r t r r R E T , A 0 B J l r A I N A X l r A 0 g J ? r
I À I i \ l A X ? r L )l 0 n 6 F ô e u a ï ( I 9 H N A M E p a a L a t a a a o w s )2 0 0 0 F 0 R U A I ( T H C O L r i ' 1 \ S )3 0 0 0 F O i i ' { A T ( 4 7 H l E ù J f I i P S t . v t A e K E p r+ 0 i l 0 F o R * , l A T ( 4 7 H S E N T I : R S I M A i K E R I5 ù i ] 0 F 0 R \ r A 1 ( I F T I r A N G E S )6 0 n 0 F o R v A T ( 6 H 8 C I u r { D s }7 0 0 0 F 0 R v A f ( 6 H E l . i D A I A )E O O O F O R V A T ( l H T / L O X r 2 3 H f ? R E I J I ? D A \ S L E 5 D C I [ I \ E E S )
R E T U R NE N DS U B e O U T I N E 0 O ï S E N ( C : P U z r C E P U 3 r C S T 0 K r C 5 0 U T r A L F A ' S E T A r C M A X r R O 8 r R O Q r R
1 H A S r X N O r C 0 E F F r Q P H O S )C 0 r r V O N u X ( 3 ) r ( l r K 2 r ( 3 r l ( 4 r ( E r K 5 r ( ? T N A N I T T , t A N T T I A N T T J A N T T N L T N C T N C O ( 6 )
I r N L I ( 6 ! r A L F ( 4 5 ) r I N A v l r I \ l u T r I \ P R T I N S T T I ! R E T I N Â V T N o T N T 0 T T N D u R T A U L T T D I2 V r t t t r K r L r K E r I i l A f
D I M E r . J S I O i J B e I a ( ? ) r C { A X ( 4 ) r R C B ( a } r R 0 9 ( 4 ) , R H A B ( 4 } , X N e ( 4 )\ o = 4\ ta i l 1=0u A i \ lT=0I ̂ ,1Â I=0. J A \ T = Ol l L : 0. J C = 0( L = 5D I V = 2 4 . Ë 3 6 4 0 .A U L ï = ( D I V n 3 6 5 . ' , / | t ] 0 0 0 0 0 .R E A D ( K L r 2 0 0 t ' ! ) ( Â L F ( i ) r I = 1 r 4 5 )
e 0 n 0 F 0 Ê v A T ( a 6 A 1 . l û A Z r 8 A 4 t A ? )Ê ? E A ù ( K L r I 0 0 0 ) K 1 r K 2 r ( 3 ' ; K ô r K 5 r K 6 r ( 7 ç K ç L r K E
I 0 n 0 F r ) R v A I ( 4 0 i ? )a E A D ( K L r 3 4 0 0 ) ô { - F A r ( 3 E T À ( I ) r I = 1 r ? ) T R P H 3 5T E A D ( K L ç 3 O N O ) C ' P I J 2 I C E P I J 3 ç C S 1 O ( , C S O I J T r C O E F Fr E A D ( ( L ' 3 0 0 0 ) ( C \ A x ( I ) r I = 1 r N C )? E A D ( K L r 3 0 0 0 ) ( Q H A 8 ( I ) r I = 1 r i r t Q )P Ë Â 0 ( ( L r 3 t t n { t ) ( r o 8 ( I ) r I = ! . r i r t ( l }? E A D ( K L r 3 0 C C ) ( ? 0 9 ( I ) r I = l r À r ( ) )R E A C ( K L r 3 0 n 0 ) ( X N ( . , I ( I ) r I = l r l t Q )
3 { J ( . r 0 F 1 ! { v A I ( g F I 0 . 3 }aET, .JR i \ lt \ ùS U i e O L , l I I t . t E D f \ . r p  o ( K a R R . < O r i J r R t { A 3 , F e . F r G r \ f ) O r  À l r ) u r N A T r r { U f T N S T T N A V T N
l c e ' T P E . l E S n U l r A L G . S r V O L . J T I . t R l F r [ " r f , 1 o r  \ O t l t r E r ( ) r N U r , l r N E t r r N A ! T E E T N C O F? r R f J r t F S r i \ O v l r \ l 0 f i 2 . ! O r ' l l r N O t " t 4 r \ J o E I r N ( T A C B J I T A I \ A X I T A O B J 2 r A I N A X 2 )
r IÀ tToRG r )I I I ITEND t /3Hr l l lS )
FIGI'RE 9 (SUITE) ; Progranne $CRIBE
c o r , r r , l o r r r q x ( 3 ) r ( l r K 2 r ( 3 r K * r K 5 r K 5 r ( T r r r l A N I r \ , ! A N T T I A T . I T T J A N T T N L T N C T N C o ( 6 )I r N L I ( 6 ) r A L F ( ô 5 ) r I r . l A ' r r I N r l T r I \ P Q . I \ S T r I \ R E r I N A V r N Q r r r l T 0 T r N D t l R r A U L T r D I 8 8 .2 V r À r r K r L r K E r I r , , l A T
D I l r E f { s I D f { ' . t h A - j ( 4 ) r F l ( 4 ) . F ( 5 ) r G ( 5 ) r r l O O ( 5 ) r A f u o M ( 9 t r N l T ( 1 0 0 ) r N U T ( 1 0 0 )t ' r t 5 I ( 1 0 0 ) r n t A V ( l C 0 ) r l P R ( 1 0 0 ) r N R € ( 1 0 n ) r I E S 0 U T ( 1 0 0 ) r À L G ( 1 0 0 ) r S ( 1 0 0 ) r V2 O L U I I ( 1 0 0 ) r P f , O r ( i ' ' ) 0 ) r T F ( 1 0 0 ) r c | O ( 1 0 0 r 4 ) T A N O R T { E ( 1 0 0 r 4 ) r 0 ( 1 0 0 r 4 ) r N U M (3 1 0 0 r 1 0 ) r N Ê P ( I 0 0 r 1 0 ) r N A L ( I 0 0 ç 1 0 ) r B E ( 1 0 0 r 1 0 ) r N C 0 R ( 1 0 0 r I 0 0 ) r R E J ( l 0 0 r I4 0 r a ) r B E S ( 3 0 0 r l 0 r 3 )
O o u 8 L E P R E C I S i 3 \ N O ! ' t 1 , f r 0 M a r N o v 3 r N C M 4 r A 0 B J l I A I N A X 1 I A O B J Z T A I N A X 2\ K M A X = 3 0 O\ i , r  x = I 0 0\ J I J M A X = I ON f C T = lI N a ; = 3K E R R = 0( 0 3 J = QV A X = O\ | ( : 00 D 1 0 0 I 1 = l ' \ l ! | a XD O 1 0 0 I ? : l r N $ l A X
l n 0 i l C o q ( I l r I 2 ) = { )D 0 2 0 0 I 1 : I r ' ! K \ r A XD O 4 0 0 I Z = l r w U r , t A XD O 2 0 0 I 3 = 1 ' I N A L
2 0 0 3 E S ( I l r I 2 r I 3 ) = 0 re E À ) ( K r 2 0 0 0 ) f i O Y l r r l O ! a 2 r N 0 M 3 r 1 Q r , 1 4 r N C U R r \ R E T r A O B J I . r A I N A X I r A O B J ? T A I N A X
t ?2 O o g F O R ! t A I ( 4 4 8 ç 6 ' A s 7 - 1 3 ç 4 X r 4 A 8 )
9 9 9 p E A D ( K r 1 0 0 0 . E ' r l C = 9 9 8 ) \ t l ç \ t 2 r N 3 r ' r t 4 r ( A N O M ( I ) I I = 1 r 9 ) rI 0 0 0 F O Q v A ï ( 2 I 3 r 2 I I r A I r A 3 r 7 Â 4 r 5 F I . 3 )
e E A D ( K r 1 0 0 1 ) À l i ! l r N l l f r N N 3 r l r l N 4 r ( 6 ( I ) r I s I r 5 ) r ( N O O ( I1 0 0 1 F O R ! A T ( 2 I 3 r ? I 1 r 5 F 9 . 3 r 4 ( i 1 r F 7 . 3 ) l
I F ( N 1 . 6 r . \ l M A X , C R . N l . L E . l ) 6 0 T 0 8 0 0I F ( À l N I . \ E . À t I . O Q . ù l À 1 2 . F , l E . \ 2 . 0 Q r À l | \ 1 3 . N E . N 3 . 0 R . N N 4 . N E . N 4 ) G O T 0 8 0 0* R I T E ( L r 8 0 0 0 ) ( A N O M ( I ) r I = 1 r 9 )
i 0 0 0 F 0 R u A f ( 1 H r A l r A 3 r T A S ){ D I F = n r r 3 M ( I ) - A L F ( 1 8 )I F ( A O I F ) 9 0 1 r I r 9 0 i
9 i l 1 A 0 I F = A À t 0 M ( 1 ) - A L F ( 1 2 )I F ( A D I F ) 9 0 2 ; 2 t 9 0 2
9 0 2 A D I F = A N O t t ( 1 ) - A L F ( 2 )I F ( A 0 I F ) 9 0 3 r 3 r 9 0 3
9 0 3 \ U I ( N r 0 T ) = N r J l ( \ l O T ) + I\ U = \ l U 1 ( \ 1 O T )I F ( \ t J . G T . N g v p ; ; G O T 0 s 0 0i F ( N 1 . N E , À l I n T ) G O I l 8 n 0I F ( \ 3 . L 1 . 1 . O R . \ 3 . 6 T . 3 ) G O T C 8 0 0I F ( \ 4 . L I . 1 ' r " ) R . \ 5 . 6 f , 3 ) ç O T 0 a 0 0a D I F = a r . i g r q ( I ) - A L F ( l 3 )I F ( Â D I t ) S 0 4 , 4 ; 4 0 4
9 0 4 A ù I F = A y 3 M ( t ) - 4 L F ( 2 1 )I F { Â D i F ) c 0 5 r 5 r 9 0 5
9 n 5 S { ) I t t  0 0I \ A f ( f l I ) = 1
G 0 Î L 1 g 0 0e \ a I ( N 1 ) = 2
G 0 r 0 9 0 03 t t i A T ( À r 1 ) = 3
I F ( \ 4 . \ r i . 1 ) G 0 r O 9 0 0
( F ( I l r I = 1 r 5 )
) r F Q ( I ) r I = l 1 4 )
FIGURS 9 (SUITE): Prograrnme SCRIBE
\ ^ T ( À 1 1 ) : zc i . ' l 0 , \ J f t ) f = N T C I + I
l F ( r r l . N r E . r i ï n ï ) G O T ? E , l 0I F ( \ 2 . L 8 . û . 0 q . \ J Z . G E . \ l ) G O I O n 0 0I F ( t J 3 . L T . 0 r [ ) i i . N J . G f , A ) G O I 0 p 0 C ]I F { \ r 4 . L f . 0 . C p . v 4 . G f . l ) G O T C n 0 O| V I J T ( N Ï O T ) : N\ S ï ( { f 0 T ) = r }\ l A V ( i t T 0 I ) = N 2\ l p e ( N T 0 T ) = À r 3N ' t E ( N I O I ) : À r aR € S 0 U T ( \ T 0 T ) = F i l )A L G ( N T O r ) = G ( I )S ( N f 0 T ) = G ( 2 )v O L U ï i ( \ T 0 T ) = G ( 3 )P R C r ( N T C T ) = G ( 4 )I R ( \ l I o I ) = G ( 5 )D O 9 1 0 I O = l r r v eI = I Q + 1Q ( À J I O I T I e ) = F t I )A \ I O R È 1 8 ( \ T . O T , I { , I } : F Q ( I Q )I F ( I 0 . N 8 . 3 ) G 0 T O 9 1 IA N 0 e M g { \ T 0 T r I e ) = A N ) R M E ( N t T O I r I O } / 1 0 0 .
9 I I À 1 0 ( \ l T 0 T r J O ) : À t 0 0 ( I e )I N o = t t l o t l ( I o )I F ( I N O , r i E . ? ) G o T o 9 1 0K 0 8 J = ( 0 B J + I
e l 0 c o i l t I I N u EG 0 I O 9 9 9
8 9 .
4 G ( 1 ) = G ( l ) n 1 0 0 0 .D O 4 0 I 1 = l r À l O
4 0 R E J ( À t I 0 I r N U r I 0 ) = 6 ( l ) * R H A B ( I i )T E ( \ I 0 T r N l . J ) = R E J ( N T 0 f r N L J r I )G O r 0 6
5 g E ( \ r T 0 T , [ , U ) = G ( I )D 0 5 0 I 0 = l r N eI = I 1 + 1 .
5 0 e E J ( \ l l c l T r À t U r I e ) = 6 ( I )6 À l r J r v r ( N T 0 I r À t U ) = N 2
N E P ( r $ Ï 0 T r N 1 1 ) = 1 3I ' i A L ( N T 0 f r N ! ) = 1 1 4C A L L A L I M ( h t O 0 r G r N S T r N C 0 a r B E r g E S r N ] r N 2 r À t 3 r N 4 r K E R R r N T O T r M A X r N K r N U r K )I F ( ( E R a . f J E , 0 ) 3 0 T o 8 0 0G O I 0 e 9 9
9 e B I F ( v A X , L f . t j f ' l f ) G O f 0 9 9 78 0 0 K E R i = K f e n + 19 C 7 C O N T I N U E
RE It".lRf'lq^ lDS t J a e o u T I r u g A L I q ( \ l o { l r G r ! s r r N c o e . i E r B E S r \ r l r À r ? r N 3 r { 4 r K E R e r N r 0 T r M a x r r u K
I r À lU r K )L ) I l t E l ' J s I | ) N i l o ô ( i ) . G ( 5 ) r N s r ( 1 0 0 ) . \ c o R ( 1 0 0 r 1 0 0 ) ' È E ( l 0 0 r l 0 ) r g E s ( 3 0 0 r l c
1 r 3 )\ J K v t A X = 3 0 0E P S = 0 . 0 Iû 0 I I = 1 r N 4P E Â i ) ( K r 1 0 0 0 ) r " r l r u 2 r r i 3 r . / r 4 r M S r ( { 0 3 ( J ) r G ( J ) r J = l r 5 )
I ù 0 0 F O È T . Â T ( 2 L 3 . 3 I l r 5 X r 5 ( I 5 r F 6 . 5 ) )I F ( ' , t l ' À ! â . À l 1 . ù È . M 2 . f . J 1 . n l ? _ . 0 R . V 3 . t , l E . N 3 . O i . q 4 . N E . \ 1 4 ) 6 0 T O g 0 0
FIGURE 9 (SUITE): progranme SCRIBE
I F ( " 1 5 . \ J i . [ ) G 0 I O 1 0 0F f 0 1 = t J .D O 1 0 J = 1 r 5I F ( G ( J ) ) q 0 0 r 1 ù r l l
l 1 q = r 1 0 0 ( J )
I F ( t a . L I . 1 ) G t ) 1 0 q C I 0
I J = \ 4 - r V  XI F ( I J . L i . O ) G O T O 1 Eu  X = M
1 2 I F ( " r . N E . 1 ) 6 0 r 0 l 3N 5 T ( N T 0 r ) = 1
1 3 N N = r 1 ç 9 ç ( N ï 0 I r $ )I F ( N N . N E . 0 ) 6 0 T O l 4N K = ! K + lI F ( V K . G T . N K M A X ) G O 1 O 9 O O\ t c 0 R ( ! \ t T 0 r r 1 4 ) = N K\ N = \ I K
B E S ( N N r \ U ç I ) = G ( J ) n 8 : ( t l T 0 T r N l U )P T C Ï = P I O T + G ( J )C ' N T I N U ED I F = 1 . - P T 0 II F ( 0 I F + f P 5 ) 9 0 0 r 1 5 r I
- 2
I F ( D I F - E P S ) l r l r 9 0 0C O N T I N U EG O T 0 9 0 tK E R R = t ( E R R + 1C O N T I N U ER E Ï U R f \ IE t l DS U B R O U T I N E 8 { ) R S U P ( N T O I T À I O U R T D I V T \ . i A T T N A V I N A M I V O L U T I I B S F S I I R E S O U T T S T
l 0 )
9 0 .
I. tr
1 0
i 51
9 0 09 0 I
D I r r E l ' l S I 0 N f r A T ( 1 0 0 ) r ! A V ( 1 0 0 ) r N A M ( 1 0 0 ) T V 0 L U T I ( 1 0 0 ) T B S F S l ( 1 0 0 ) T R E S O U TI ( 1 0 0 ) r S ( 1 0 0 ) r Q ( 1 0 0 r 4 )
D O I N = 2 r N T O Iv = N T O T - N + ?N A U ( l , t ) = 0B S F S I ( u ) = R E S i I U I ( t r )
, I N A T = N Â Ï ( I , 1 )I Ê ( I t l a T . N E . l ) G 0 T t l t 08 S F S 1 ( v ) = B S F S I ( M ) + S ( i l ) * Q ( r , t r 1 )G 0 T 0 l l
I 0 E S F S I ( u 1 = 6 5 p 5 1 ( M ) + ( V O L U I I ( M ) i l I 0 0 0 0 0 0 . ) / ( F L o A T ( N D U R ) + r 0 I V )t l D 0 1 0 0 I = r 4 r \ t T O T
I F ( I . E O . M ) G 0 1 0 1 0 0I I ' ] A = N A V ( I I1 p 1 1 r J A . ! E . f . t ) G 0 I 0 1 0 0N l A r , t ( M ) = l
B S F S l ( v ) Ë 8 S F S l ( r ' 1 ) + 8 S F S 1 ( I )I r . 0 C , " ) N I I \ U e
I C C \ l I N U fr {ET iJ t rN-. .1DS U Ê a O U T I r ' , i E I e 0 p H I ( N f 0 T ! ( E P F T A U L I T R P H O S T A L F A T B E T A r R 0 â r R O e ç F E + t t I l r t r F S
I 4 : 4 I \ , S r t Q O t r r T Q . N A 1 r . J 9 Q r \ r A M r Q r R E J r \ A V r \ U T )i ) I t ' : N S I C N B E T A ( 2 1 r Q ' ] 8 ( a ) r P 0 9 ( 4 ) r F E + $ I \ ( 1 0 0 ) r F S 4 M l N ( 1 0 0 ) r 5 ( 1 0 0 ) r P Q O
1 F ( l ô ô ) c I R ( i û 0 ) . t r l a Î ( l C 0 ) c N P R ( 1 n 0 ) r ! A f , l ( 1 0 0 ) r Q ( 1 0 0 r 4 ) r R E J ( 1 0 0 t 1 0 r 4 ) r2 \ A V ( 1 0 n ) r À l t j l ( 1 0 0 )
D O I r l = 2 r l T O T{ = N f O T - { + 2
FIGURE 9 CSUITE): Programe SCRIBE
F E 4 M I N ( \ 4 ) = n .I F ( À l Â È 1 ( \ ) ) t l . 1 0 r l l
I { ) F S 4 V I À J ( \ { ) = S ( M ) * . { } ( y r 4 )G C T O I
1 I u 1 = r v ! + 1l l 0 l l 0 { l r l = M 1 r \ t T O Tv M A V : N A V ( \ { u }I F ( v M A v . N f , u ; 3 0 1 0 I t 0F E 4 \ , ! I N ( ! r ) = F E 4 M I N ( M ) + Ê S a ! r I f { ( V M )
t 1 0 C O N T I f r t L , gI NUT:NUT ( r , , t )I F ( I N U T T E O . O } G O T O 9 O OD O 1 1 1 I U : l r I \ U T
I I I F E 4 \ 4 I N ( M ) = F E 4 ! t I N ( u ) . ( I . - R o g ( 4 ) - a 0 9 ( 4 ) ) * R E J ( M r I u r 4 )9 O O I N A T = N A I ( M )
G 0 T 0 ( 1 0 1 r l 0 2 r l 0 ? ) r I À t A T1 0 1 F S i r v I N ( v ) = F E 4 , , t I \ t ( L r ) + S ( v ) * e { v r 4 )
G O T 0 1 C 3l i ' ) 2 F S 4 V I t \ ( v ) = ( 1 . - R p F t O S ) * F E 4 H t À t ( M )1 1 1 3 I N P Q = N P Q ( v I
I F ( I À t A I . F r E . 2 . 0 1 . t r + p q , E o . 0 ) G oD I F = ( B E T A ( J N p R ) n S ( r , t ) { r ( ( p e O F ( M }I F ( D I F ) 1 0 4 r l r l
I Q 4 K E R q = K Ê R P + I' d H I T E ( 6 r 1 0 0 0 ) r l
G O r O ( 1 0 0 r 2 0 0 ) r I N P R1 n 0 H q I f E ( 6 r 1 0 0 1 )
G 0 I O e 0 1e n 0 w R I T E ( 6 r 1 0 0 2 )
G 0 1 0 9 0 11 C0\ I I r r r t . lE
9 0 1 c 0 À I T I N U E1 0 0 0 F 0 R ' t A T ( 3 4 H 1 L E S A P P 0 t r s D E P F t o s p F t o R E A J g I E F r I 3 r 3 5 x N E p E R T , T E T T E N T
1 D A S A C E L A C O E T E E )i O O I F O R I " ' A T ( 1 H + r 7 I X r I O H M E S O T R O P H E }i 0 0 2 F 0 ; r v A l ( 1 n + r 7 l X ç I l r { 0 L I G 0 f R O p r t E )
A E T U R N -E N DS U B a O U T I N e S P L I G ( K N C Q I C E P U 2 r C E P U 3 r C S T C K ' C S O U T ; A L F A r B E Î A r C M A X r S r p R O
I F r T Q r E S F S I r p E S O U i , N J T r O r A N O R M E r \ 0 r N A L , N C O R r R E J r B E S r K E R R , C O E F F tC0r tu611 \ , lX ( 3 ) r ( I r K2 r (3 r (4 r K5 r K6 r (7 r \ lAN 1 r r , tANT r I ANT r JAr r lT r NL r NC r NCO ( 6 )I ' r N L I ( 6 ) r  L F ( a 5 l r I \ l A t t r I N U T T I \ P R r I l l S T r I ! R E r I N A V T N O T N I 0 T T N D U R r A U L î r 0 I? V r r ' l r K r L r r ( E r I t l A I
n I ! 4 E N S I c N Ê E r q ( 2 ) r c v l  x ( ô ) r s ( 1 0 0 ) r p R o F ( t o o t r T R ( 1 0 0 ) r B S F s l n 0 0 ) r R E S 0i U T ( 1 0 0 ) r N U I ( I q 0 ) r O ( 1 0 t ! ç 4 ) r A \ O R M E ( 1 0 0 r 4 ) r N O ( 1 0 0 r 4 ) r N A L ( 1 0 0 r 1 0 ) r N C O Re ( i 0 0 r 1 0 0 ) r F E J ( l 0 0 r l 0 c 4 ) r B E S ( 3 0 0 r l 0 r 3 )A A = A L F ( 1 )À ù =  L F ( 2 )A C = 4 1 P 1 3 1 E :  L F ( 5 )a G =  L F ( 7 )A H = A L F ( e )A I = À L F ( q ) J =  L F ( 1 0 )a K =  L F ( l l )4 L =  L F ( l 2 ) r ! =  t _ F ( 1 4 )À P = A L F ( i 6 )A S = A L F ( l q )
9 1 .
T 1 I/ T P t M ! ) s n A L F À ) , / A T J L T ) - F E 4 i a I N f i ç )
FÏGURE 9 (SUITE): Progranme SCRIBE
A i J = A L F ( 2 I )A V = n g P 1 2 t ,A , ' r = A L F ( 2 3 )T F ( I N A 1 ' 1 . E Q . O ) 3 0 T O 9 O Oi J t J l 0 I 0 = l r l l t lV A L = 0 .i F ( t N U r . E 0 . ç ) G 0 r 0 i 0D O l 0 i I U = l r t \ r U T
1 0 I v A L = V À 1 + r t E J ( r r t r I U r I Q )1 0 C A L L L I G N E ( A E r A E r I O r i \ l r V A L r 0 . )
9 0 0 I F ( I N A T . N E . 3 . 0 e . I r r r p q . E e . 0 ) G O T 0 g 0 lC A L L L I G F , I E ( A E r A V s 4 ç \ r 0 . r 0 . )v A L = B E r A ( J i . J p R ) s S ( N ) t t ( ( P R O F ( N ) / 1 R ( N ) ) É n A L F A ' . / A U L TC A L L L I 6 N E ( A L r A I . r I r 4 r \ ' t I V Â L I V A L )
9 f . l 1 D 0 t l 1 ç = l e l r t QI F ( I N r \ T r r J E . l ) G 0 T O l l 0V A [ = q ( N r I ( l ) t t s ( \ l ]c 0 ï 0 1 I 1
1 1 0 v A l - = f .1 1 1 I F ( I O . G I . 1 ) G O T O l 1
D 0 t 1 Z v = Z r N r I O TN K = \ C o Ê ' ( M r ; \ )I F ( \ i K , E Q . 0 ) G O I O l l aM U = \ U Î ( ) 4 )i ) O 1 I 3 J u = l ç l 4 l . JU M = I I I A L ( M r J U )I F ( \ 4 t " t . N E . l ) G O T 0 l l 3V A L = V A L - B E S ( N K ç . J t J r l . )
i I 3 C O N T I N U EI I 2 C O À I T I N U E
I 1 C A L L L I G N E ( À E I A S T I O T N T V A L T O . }I F ( I N A T . N E . 3 ) G O 1 0 g O ? -D O l ? I 0 = l r N QR r v l  J P = C v r A X ( I r l ) n 8 S F S l ( \ )R M A J N = - ? M A J PI F ( I Q . G 1 . 1 ) G O T O I ? OC A L L L f G r \ l E ( A L r A A r I 8 r , \ r R V A J P r 0 . )C A L L L I G f \ E ( A G r A t s r I Q r N r 0 r r 0 . )C A L L L I G N E ( A L r A C r I O r N r 0 . r 0 . )G 0 I 0 t 2
1 2 0 C A L L L I G N E ( A L T A H I I O T N I O T T O T )C A L L L I G N E (  G r A I r I Q r N r t r V A J N r 0 . !C A L L L I S N E ( A L r  J r I O r N ç F t ! A J t r r 0 . )
1 . 2 C 0 r , . t T I N u E9 0 2 I F ( I N A T . E Q . l ) G O T 0 9 0 3
c 4 39 n 4
1 3 0
1 3 i
1 3 2
^ . lNo= IG 0 ï 0 q 0 4\ l i \ 0= r lQ
D n l 3 f e = l e r J h J Of = Â \ , l Q R v f ( N r I L I )I F { Y ) 1 3 r l 3 r l 3 0I N0=ÀJ0 ( r ! r I r J )( i 0 T O ( 1 3 1 r 1 3 2 1 r [ t J n
i F ( I 0 . r Q . 1 ) G O T 0 1 3C a L L t 1 6 l i E ( A L r a N r I C r À l ç 0 . ç 0 r )G 0 1 0 t 3I F ( I 0 . f i ' 1 . 1 ) G C Ï r . t 1 3 4Y = 0 .
I 3 + C A L L L I S l . t E ( Â E r A f t l r I Q r \ l r Y r 0 r )
9 2 .
FIGURE 9 CSUITE): Progrerrme SCRISE
i 3 c i l i l T I N u :I F ( l \ r S T , [ . Q . 0 ) s f J 1 r ) 9 0 5V A L : P E S O U T ( X )I K = \ l Ç $ a ( r t r l )D O l 5 I U = l ' I r . t u I\ A = r l A L ( \ r I U )I F ( \ A . N E . 1 ) G O I O I 5V A L = V A L - i i E S ( I K r I t J r I )
i 5 C O N T T N U EI F ( t / A L ) 1 5 0 r 1 5 1 r 1 5 1
i 5 0 t l R I I E ( 6 r l û 0 0 ) \( E R R = ( E a R + IG 0 T 0 9 0 7
1 5 1 C A L L L I G I ' I E ( A L r  P r I 1 ; N T V A L T V A L )9 0 5 I F ( l N U T . E Q . 0 ) G 0 T 0 9 0 6
D 0 1 + I U = 1 r i 1 t r u T\ I A : \ A L ( \ r I I I }I F ( \ A . 8 0 . 1 ) G 0 r 0 1 4 0C A L L L I G I . I E ( A E r A U r I U r N r I r r O o )C Â L L L I G l ' r E ( A L r A ( r I t l r À t r 0 . r I . )c 0 \ l r I N U eI F ( N . N E . N T o r ) G 0 T 0 9 0 7S O U I S A L F ( 4 1 )S T 0 ( = A L F ( 4 2 )E P U 2 = A L F ( 3 7 )E P U 3 = A L F I 3 8 )E P u n = n g P 1 3 9 1P R o V = A L F ( 4 0 )C o U T = A L F ( 4 3 )C A L L L i r 0 ( S ô U T r S 0 U T r 0 . r S 0 U T r 0 . )e À L L L I F 0 ( S I O K ; S T O K r 0 . r S T O K r 0 . )C A L L L I F 0 ( E P L I a r E P ! J ? r 0 . r E P U Z r 0 . )C A L L L I F 0 ( E P U 3 r E P t J 3 r 0 . r E P t J 3 r 0 . )c A L t - L I F ô ( E p u R t l e g T r c E p u 2 r E p u 3 r c E p u 3 )C A L L L I F 0 ( r r e O V r E P l j p r t . r S T 0 K T C S T 0 K )C A L L L I F 0 ( C 0 l J T . P p 0 V r l . . S 0 U T T C S O J T )I F ( ( N O g . E Q . 0 ) G 0 T 0 s 0 73 N O R = A L F ( 4 5 }C A L L L I F O ( F t N O r { r B l l 0 R r t l . r E N O R ç 0 . )C N O Q = A L F ( 4 4 )C A L L L I F O ( C N l O R r B t \ l O i ? r 1 . r C t l U l r 6 g E É F )
9 t t 7 C O À r t I N U EO O ( ' I F O R \ , I A T ( S l F I I S O L L I C I T A T I O N E X C E S S I V E O E 5 E A U X S O U T E R R A I N E S Z O N E I I 3 )
E E T U R NE N DS U B a O U I I N E L t G \ t E ( À r i r I r À t r V À L r V O L )C O v ù r O N v X ( 3 ) r ( 1 r K 2 r ( 3 r ( 4 r K 5 r K 6 ç 1 7 T N A N I T V A N T r I A N T T J A N T T N L . N C r f t C O ( 6 )
I r N l - 1 1 6 1I F ( \ L . i t E . 0 . A F r o . À t a ' \ t T . E û . \ ) G O T O i 0C a L L I ' n À D { r . r r 3 r \ L I r 3 }
I t l I F ' ( \ t L r N E . 0 . a i \ r g , I A n . ; r , E Q . I ) G 0 T o tC Â L L f e A D ( I r 2 r \ L I r t )
I w R I f E ( < l r I 0 r l 0 ) Â r Ê , ( ! L I ( J ) r J = l r 5 )I F ( V A L ) / . . 1 1 . 4
4 . l l R I T E ( ( 4 r a 0 0 0 ) B r ( \ l L I ( J ) r . J = l r S ) r V À l -1 1 I F ( V O L ) 5 r I 2 r 5
5 n R I l e ( i ( 5 r 5 0 0 0 ) t r ( , r l 1 I ( J ) r J = l r 5 ) r V O LI 2 \ A N f = N
I A l l = J
9 3 .
l 4 t )l 4
9 0 6
FTGTJRE 9 CSUITE) : Progranme SCRIBE
\ j L = r ! L + II t û 0 F O l , r A l ( 1 F { r A l r 2 X r  l r 5 I l )4 r ) , - ' r 0 F f ) r i u A I ( l 4 d s r A 1 r 5 l 1 r 4 X r E 1 2 . 5 )5 0 0 0 F O R \ 4 A T ( 1 4 H r r A l r 5 I l . 4 x r E l ? . 5 )
9 4 .
e E I U p n rE \ IDStJÊ ?Q(J111 '1ç L I FC ( A r ' ! r B 1 r C I C I )C C \ 4 ^ 4 O N \ , ! X ( 3 ) r ( 1 r K 2 ç \ 3 r K 4 r K S r K 6 r ( 7 r . \ t A N l r U A N T , I A N T T J A | , I T T N L T À l C r N C O ( 6 )
1 r N t l 1 6 1i F ( a l ) 1 r 1 r 2
I l l t f i l I E ( K l r l 0 0 r ) ) A6 0 I 0 l 0
Z . ' , l R I T E ( K 1 r 2 0 0 0 ) A r B r B l r C r C lI 0 t l L = \ L + I
l 0 o 0 F 0 R v r A T ( 4 H F ' , a 4 )e 0 0 0 F 0 9 ' , ' l A T ( 4 H D À l r  4 r 6 X r A 4 ; b X t ? l Z . 5 r 3 X r A 4 r 6 X r E l Z . 5 )
a E T L T R NE\l i )s u 8 a o u T I N E S P C o L C ( A L F A r E E T A r X N Q r A L G r S r p R o F r T F I r A N O R i ' a E r r { O r R p l . t o S )C C f r \ 4 O N ! " { X ( 3 ) r ( t r K 2 r ( 3 r K 4 r K 5 r K 6 r ( 7 r À t A N I T v A t J T T i A N T T J A N T T N L T N C T N C O ( 6 )
l r t ! L I ( 6 ) r A L F ( 4 5 ) r I N A { T I N U T T I \ P R r I r \ t S T r I ! e g r I N A V r N e r N T e T r N o U R r A u L T " 0 I? V r \ l r ( r L r K E r I N t A I
D I T 4 E N S I C N B E r A ( Z t r X \ e ( 4 ) r A L G ( 1 0 0 ) r S ( I 0 0 ) r p R o F ( t O o t r T R ( 1 0 0 ) T A N o R M E (1 I 0 0 ç 4 ) r \ l O ( 1 0 t l r 4 )
A A = A L F ( 1 )A 8 = A L F ( 2 )A C = A L F ( 3 )^ E = Â L F ( 5 )A H = Â L F ( I )A J = A L F ( 9 }a J = A L F ( I 0 )
, a N = a L F ( 1 4 )A S = A L F ( l 9 )A V = Â L F ( , 2 2 )A ! { = A L F ( A 3 )A D A = A L F ( 2 7 )ADt r r=ALF ( 2 t l )A F E = a L F ( 2 e )a F S = A L F ( 3 0 )a G E = A L F ( 3 ? )A G S = A L F ( 3 3 )A r { E : A L F ( 3 4 )A L O = A L F ( 3 5 )A | J P = A L F ( 3 6 )
B i \ r o R = A L F ( 4 i )i F ( I N A M . E T J . 0 ) 5 C t I 0 8 0 r tr : ! O ? 0 J 8 = I t N r lC A L L C O L O T E ( I r A F Ê . [ ? r N r A € r I 3 r N . I . )G O T 0 ( 2 L ç 2 ? r 2 3 ) r I : , j q I
" I V A L = - € x p ( - ( X i . l i ] ( I t J ) * A L G { \ ) ) )C A L L C O L O f ' , l E ( I r A F E r I ? r t \ l ' Â S r I S T N T V A L )G O T O ? 4
? 2 G 0 T O l ? 2 1 ç 2 Q ç 2 0 ç ? 2 2 ) r 1 1? 2 - I V A [ - = - 1 .
G O ï O 2 ? 37 ? ? V A L : Ë r P x 0 S - 1 .? ? 3 C A L L C C r L 0 n l F ( 1 r A F € r I l r n l ç A S r I 3 r \ l ç V Â L )
G i ) T 0 2 5? 3 I F ( I Q . i \ r E . 4 . 0 { , I À l p R . a e , n ) 6 0 T 0 2 3 0
FIGURE 9 (SUITE): Prograrrne SCRIBE
C â L L C 0 L O N [ ( I r â F E ' I f r f l r A V rC A L L C 0 L 0 ( l f ( 1 r a F f r I J r r J . â r , r r
2 3 0 C q L L C 0 L 0 ^ i E ( l r  F E e I f r ^ J .  S rc o f 0 l à A ç ? 3 t r 2 3 l r Z 3 2 ) r I { t
2 3 i v A l - = 1 .
I l r { r l P r g 5 1I 3 r \ r l . )I S r N r - 1 . )
9 5 .
7-4
G r l I O ? 3 3? 3 2 Y g L = t ? P r l C Se 3 3 C A L L C 0 L 0 N E ( l r A F f . I l r ^ l r r r I r I l r N r V A L )
C A L L C 0 L O À l E ( 1 r ô F E r I ? r À l r A J r I Q r t r t r V A L )G 0 I 0 2 0I F ( I 0 . G T . I ) G O T 0 2 4 0DO ?+ I I I 8 :2 r , ! . tV A L = . A N O I I M E ( N I I I Q II F ( V A L r 2 4 ? - q ? a l ç ? 4 1C A L L C O L O N E ( 1 r A F E r f l r N rCO\ T I N 'UEG o I 0 2 CY = o \ O R r a i ( t \ t r I r ) )I F ( Y l 2 A t 2 1 , ? t ' 3C A L L C C L 0 \ E ( t r  F É . I J r À l r6 0 T O 2 0I F ( I A . N t Ê . 4 . O R . I N p R r : e . 0v A g = ( B E T A 1 l n r P R ) ' l S ( N ) r $ ( (C A L L B 0 R N E ( l . A U P r A F i r I Qc o N l I N U e
A N T I I S T N T V À l - )? 4 22 / + l
2 4 t )
2 4 3
7 5
 N r I 3 r \ l r I . )
) G O T 0 a 0p R 0 F ( N ) , / r , q ( N )T N T V A L )
) * A L F A ) ) / A T J L T
2 o8 q 0 I F ( T N A T . N E . 3 ) G O T O S O i
J F ( I r \ t P p . E Q . 0 ) G o T 0 8 0 2C A L L C 0 L 0 N E ( t r A H E r 4 r f J r A V r 4 r ! r - 1 . )V A l - : ( - I . . / R P H O S )C A L L C o L O N E ( I r A r l E r 4 r N r A w r 4 r \ r V A L )
3 0e DO e9 I 0=2 ç t , l { t rI F ( I 0 . N € . 4 . O P . I l \ t p R . : 0 . 0 ) 6 0 T 0 A 9 0C A L L C 0 L 0 À l E ( l r A G E r I l r r \ r A V r f 0 r i \ t r - 1 . )
e q 0 C A L L C O L O N E ( i r A G E r I l r N r A S r I l r { r 1 . )C A L L C C L 0 N E ( 1 r A 6 E r I I r N r À l.,l r I C r r.i r I . )C A L L C 0 L 0 [ | E ( I r a G E r I ? r N r  I r f Q r f . l r - I r )
? q C A L L C 0 L 0 \ l E ( t r ô G E r I ? r N r a J r I 0 r N ç - 1 . ;3 { - 1 1 D 0 ? 6 I 0 = l r N r l
I F ( I N A V . L E . 1 } G O T O 2 6 0C A L L C 0 L 0 À t E ( 1 r  F S r I l r f l . A E r I 0 r I l v A V r - 1
? 6 0 C Â L L C O L O N E ( I T A F S . I ? r N r À S r I ! r N r 1 r )I F ( I 0 . G r . 1 ) G O T 0 2 6I F ( I N A T . E Q . I ) G O T O 2 6 ID O 2 6 ? . I I 0 = 2 ' 3V A I - = - g t 1 g R ! , t E ( o , t r i I . ) )
z h A C A L L C 0 L 0 N E ( l r  F 5 r I l r l . l r  S r I I O T N T V A L )I F ( I N A T . E Q . 2 ) G O 1 O ? 6 LC A L L C ^ L l l \ t L ( I r A F S r I l r f V ç r t B r I l r À , l r l . )C A L L C O L O À | E ( t r A F S t t 3 r l ' l r  C r I 3 r N . 1 , )
2 6 1 Y = A \ i ( J R | l t É ( \ Ç I i t )I F ( Y ) 2 5 ç ? 6 1 2 6 3
2 4 3 I N n = N O ( \ r I r ) )3 i ) I 0 ( 2 r 1 3 1 r 2 É r 3 2 ) c I \ , l O
2 6 3 I C A L L B O a È r E ( l . A L 0 r A F ! r I i J r A t r y )G O I O ? 5
2 b a 2 C A L L C n 1 6 r r 5 ( I r  F S r I l r f , l r a r \ t r I 3 r N r 1 . )2 6 C 1 \ I T I À , t , f
I F ( I N A I . r v f i , 3 1 G O r O g i ) 5Dr.) 77 I : l=2 r 3
. )
FIGURE 9 (SUITE): Prograronne SCRIBE
V A 1 - = 4 N O e Y E ( { r I Q )? 7 C A L L C î L ù l . l E ( I I A G S I I r , ' , ' l r À S r I Q r N r t / Â L )
C A L L ç 3 1 Q i l F ( l . 5 G S r I r . . \ r A A r I r r , l r 1 . )C A L L C 0 L 0 N E ( I r A G S r 1 r \ ! r  B r I r \ r - 1 ' )C À L L C C L 0 N F - ( I r  G S r l r i t J r À C r 1 r \ r - 1 . )
u n 5 I F ( I \ t A T . E t ) . 1 t G 0 T O 8 0 3\ N O = 1G 0 r 0 8 0 4
8 0 3 \ l N Q : N Q8 0 4 D O 2 8 I r l = l r N N r l
V A [ = q P g q M E ( N r I 0 )I F ( V A L ) 2 8 r 2 8 r Z B 0
9 6 .
2 q 0 1 q 6 = N 0 ( \ r I 0 )1 F ( I i l O . 8 0 . 1 ) 6 0 1 0 2 8I F ( i G . N E . 1 ) 6 0 T O 2 3 1V A L = l r6 0 T O 2 8 2
Z S l i / A L = 1 . / v A L2 ^ ? - C A L L C O L O N E ( 1 r A C N r I l r l l r A N r I â r N r - 1 . )
C A L L C 0 F O ( l r A û i r t ç ! Q r \ r i 3 N ' o Q r V A L )C A L L C O L O N E ( I t A D A r I S r l ' l . A N r I 0 r N r 1 . )C A L L C 0 F O ( 1 r  D A r I 8 r \ c 8 ô i 0 R r V A L )
2 8 C O N T I N U ER E T U R NE N DS U B e C I U T I N E S P C C L E ( R 3 8 r R O 9 r C x A X r V O L U T I r B S F S l r N E P r N A L r N C O R r R E J r 8 E S )C 0 M l , l 0 N U X ( 3 ) r K l r K 2 r ( 3 r K 4 r K 5 r K É r ( T t N A N f r { A N T T I A N T T J A N T ç N L T N C T N C 0 ( f t )
I r , \ l - I ( r 5 ) r A L F ( 4 5 1 ç I À l A v t r I N U T r I \ P R r I N I S T T I \ R E r I N A V T N Q T N T 0 T T N D U R T A U L T T D I2 V r \ l r K r L r t ( E r I N A I
D I M E N S I 0 N n O ' q ( 4 ) r P O ? ( 4 ) r C M A X ( a ) T V 0 L U T I ( 1 0 0 ) T B S F S l ( 1 0 0 ) r \ l E P ( 1 0 0 r 1 0 )l ' À t a L ( 1 0 0 r I 0 ) r n l C O R ( 1 0 0 r I 0 0 ) r e E J ( I 0 0 r I 0 r 4 ) r B E S ( 3 0 0 r 1 0 r 3 )
A A = a L F ( I )Â ù = À L F ( 2 )A C = A L F ( 3 )A E = A L F ( 5 )A r t = Â L F ( I )Â i = A L F ( 9 )A J = À L F ( 1 0 )A K = Â L F ( 1 1 )A P = A L F ( I f r )Â S = A L F ( I 9 }A U = A L F ( 2 1 )A x = A L F ( 2 4 )S T 0 K = A L F ( 4 2 )Y = V O L T J T I ( I t )
i F ( v ) 7 0 0 r 7 0 0 r 7 0 17 0 1 v A l - : - ( { 1 0 0 0 0 0 0 . ç Y ) / ( F L O A I ( N D U Q ) P C I I V } )
C A L L C 0 L 0 \ l E ( ? - ç L l r C r \ r A S r 1 r t r l r V Â L )I F ( I \ l A T . t J E . - 1 ) 3 0 1 0 7 0 7{ ) ( ) 3 ( l l Q = l ç \ t lQ : ' 4 À J P = C v A X ( I r l ) t t B S F S l ( n t )E M A J À I = . Q M A J P
I F ( I r i . N f . 1 ) G n T o : 1 0 0C A L L C 0 L 0 f l E ( 2 r A X r 0 r \ r A Â r I Q r ! r R M A J P )C Â L L C 0 L O r \ r F ( 2 r A X r 0 r \ l r A B r I O r \ r R M A J e )C A L L C 0 L O \l F ( 2 r A X r 0 r \ r A C . I Q . \ r R M A J \ )G r ) I 0 3 0
3 0 0 C A L L C 0 L 0 l ' . l E ( i r A { . o r ! r A H r I Q r \ r e M A J \ t )C A L L C 0 L 0 À l Ë ( 2 r  X r 0 r \ r A I I I Q r \ T Q M A J \ )
FIGURE 9 CSUIÎE) ; Progranrme SCRIBE
C A L L C 0 L 0 N E ( ? ç A X r 0 I r1 r A J r I (J r \ I .l fd  J e )] O C O I " J T T l \ { U E
7 { \ 2 C A L L C n F O ( 2 r ; \ X r ù r n J r S 1 0 ( . y )Ï F ( I ù r t t [ . E ô . 1 ) G O T ô 7 0 3{ t r t $ =  L F ( . 3 6 )È o r 0 7 0 4A I , r l D = A L F ( 3 1 )C A L L B O Q t r g ( 2 r A I i \ D r  X r 0 r \ r l . )I F ( I f l u T . E , î . 0 ) 6 0 T O 7 0 5E P l . l ? = A L F ( 3 ? )E P U 3 = A L F ( 3 8 )S O U T = A L F ( 4 I }D ( l 3 1 I U = l r I N U fV A I _ = 1 1 9 - 1 ( N r I t J r l )I t v f o = t 1 E o ( N r I t J )\ l A = N A L ( N r I U )J U * ( 8 i l 1 0 0 ) + t i . 1D 0 3 1 0 I o = l r i \ , 0V 0 l _ = p Q s { I A , * r ? E J ( r r l r I J r I e ]
3 I ' j C  t t C 0 L 0 N E ( 2 r  X r J t J r r t r A E r I O r À t r V 0 L )C A L L C C L 0 f \ j E ( Z r  X r J U l r f r A K r I U r N r - 1 . )C A L L C 0 F 0 ( P r A X r J U r i V r E p g 2 r V A L )i F ( I È t E P . 6 E . a ) G 0 I 0 3 1 1 I N D = A L F ( 3 6 )G O T 0 3 1 2
3 i I A I N D = A L F ( 3 I }3 I e C A L L 8 0 n N E ( Z r A t N D r A X r J U r N r I . )
J U = ( 9 { 1 1 0 0 ) + I l JD 0 3 2 0 I e = l ç N eV O L = R 0 9 { I e ) * p E J ( N r I J r I e )
3 ? 0 C A L L C 0 L O À ! E ( 2 r A X r J U r N r A E r I e r f t r y 3 a ,C A L L C 0 L 0 N E ( Z r A X T J t J T N T A ( r t t i r N r f . iC A L L C 0 F O l ? ç A \ r J U r N r E P r J 3 r V A L )I F ( I N E P . E Q . 3 ) G N T O 3 2 IA I \ D = A L F ( 3 6 }G o I 0 3 2 2
3 ? r4 2 2
A I I I D = A L i ( 3
9 7 .
7 0 37 q 47 r ) 0
C A L L B O R N EI F ( \ I A . E O . I
2 r A I N D r A X r J U r N r l o )G Ù T O 3 I
D 0 3 3 0 r t A A = l r À l ôJ U = ( N A A i l l 0 n ) + I L J0 0 3 3 1 v = Z r À i T 0 t' \ 8 = \ t C C I p ( N r u )I F ( \ 8 . 8 e . 0 ) G r l I O 3 3 2V A t - = t f 5 ( N t 8 r I t J r \ A À )C A L L C C L O N E { 2 r A X r J U r N r A S r I
3 3 2 I F ( v . N E . i r ! ) G r J r 0 3 3 1N t s = t V C O a ( À ! r l )i F ( \ 8 . E 0 . t J ) G O T 0 3 3 JV A L = B E - c ( N B r I r l r \ l A A )c A L L c o L 0 \ e ( 2 r A X r . J L t r l \ l r A p r I r \ r v a L )
3 3 3 C A L L C C L O N E ( Z r A X r . j U r \ r A U r l U r N r l . )i F ( u . N F . l ' i . { l R . \ t l . E o . g ) c 0 I o 3 3 1
r \ , f r V A L )
1 ? lC A L L C O F O ( 2 r A X r J U r  l r S 0 , . t I I V A L )C C \ T T N U EA I J P S A L F ( 3 6 tC À L L t s 0 e ^ , 8 ( ? r A U P r  { r J U r \ r
3 f 0 c q \ I I N t , f3 T C O \ T I N U E
i . )
FIGURE 9 LSUITE): Prograrnme SCRIBE
7 0 c C r ) \ l I À l U Ea E I U P À tE ! D
9 8 .
S U H e O U T I l \ l E C O L 3 r \ . l E ( \ X r A r J r { r 3 r I r \ r V I f )c 0 M t 4 o N v r x ( 3 ) r ( l r ( 2 ç ( 3 r ( 4 ç K 5 r K { â r ( T r N t A N r r \ 4 A À t T T I A N T T J A N T T h J L T N C T N C o ( É r )
I r N L I ( 6 )I F ( V A L ) 2 0 0 r 2 0 1 r 2 0 0
2 o n I F ( I A N T . E i , l . I ) 3 0 T 0 t oC A L L f R A 0 ( I r 2 r r r l L I r 1 )
1 0 I F ( N A N I . E i J . r \ l ) G 0 I 0 1 IC A L L I R A D ( i l l r 3 r N L I r 3 )
I 1 ' I F ( \ t C . N E . 0 . a N 0 . M A N T . E Q . M )
G O T O l 2C A L L T P A D ( | . a t 3 r \ C O r 4 )
1 2 I F ( \ C . N E . O . A À I O . J A N T . E Q . J ) G O T O 1 3C A L L T e A D ( J r 3 r N C O r l )
1 3 G 0 T O ( 2 r 3 ) r t t l X? ' { R I I E ( r ( 2 ç Z a o 0 ) A r ( N C 3 ( I I ) r I I = 2 r f r ) r 8 r ( i \ L i ( J J ) r J J = 1 r 5 ) r V A L
G 0 1 0 1 0 ù3 $ , R I Î E ( ' ( 3 r 3 o 0 n ) A r ( N C 3 ( 1 I ) r I I = I r 6 ) r 8 r { N L I ( J J } r J J = 1 r 5 ) r V A L
1 0 0 J A r \ 1 = JM A N T = MI A N T = IN A N T = NN C = N C + I
2 0 0 0 F O R l t A 1 ( I H r 3 X r A ? c S I I r 3 x r A l ; 5 I 1 r 4 X r E 1 2 . 5 )3 0 0 0 F O R q A T ( I H r 3 X r A I r 6 I I r 3 X r A l r 5 I l r 4 X r E l 2 . 5 )
2 0 1 C O \ l T l N u ER E T U R NE NC'S U B R O U T I N E C O F 0 ( r t X r A r J r r l r B ç V A L )c 0 | ! l : , t o N ! t x ( 3 ) r ( l r K 2 r ( 3 r K 4 r K 5 r K 6 r ( T r N A N r r \ , f A N T T I A N I T J A N T T N L T N C T N C 0 ( 6 )
I r r t l l J ( $ 1I F ( J A N T . E O . J ) G O T O 1 OC Â L L T R Â D ( J r 3 r \ C O r l )
1 0 I F ( u A N T . E O , v ) 6 0 1 0 1 lC A L L T R A D ( t a r 3 . \ C 0 r 4 )
1 1 G O I O ( 2 r 3 ) r ' t t X2 , , / ' { I T E ( i ( 2 q ? . 0 0 0 ) A r ( \ t C C ( I I ) r I I = 2 r 6 ) r E r V A ' -
G 0 r 0 1 0 03 , , l R I T E ( K 3 r 3 0 0 0 ) A r ( l t t C 3 ( I I ) r I I = 1 r 6 ) T B T V A L
I 0 0 J A N f = J^4AN I=ùrN C = N C + I
2 0 f 0 F 0 R u A f ( l H r 3 X r A 2 r 5 I 1 r 3 X r A 4 r 6 X r E 1 2 . 5 )3 0 0 0 F O R M A I ( 1 l - t r 3 X r A l r 6 I I r 3 { r A 4 r 6 X r E 1 2 . 5 )
i iETun\ tE \ DS U S a t l U T i N E B O a \ E ( \ l X r A r l l e * 1 r r ' t r V { L )C I M \ 4 0 N v X ( 3 ) r ( l r ( 2 . ( 3 ; K 4 r K 5 r K 6 r ( 7 r , \ A N f c V A N T T I A N T T J A N I T N L T N C T N C O ( r É r )
1 ' l , l L I ( 6 )I F ( J A N r . E i ) . . J ) G 0 T O i oC A L L f P Â D ( J r 3 ; r ! C Q r l )
1 { } I F ( u  N T . E Q . v ) G ( ) I 0 I lC A L L T D A D ( r , t . 3 ç r l C 0 r 4 )
1 1 G O T 0 ( F r r 7 ) ç ' i l XA ' r Q i T E ( K 5 r 6 0 0 0 ) Â r d ç ( , ' l C O ( I I ) r l l = ? r 6 ) r V A t -
G ( ) l n l 0 n7 u { I T E ( ( 7 ç 7 0 0 0 } Â r l j r ( \ C O ( I I ) r I I = 1 r 6 ) r V A .
I N O J A N T = J
FIGURE 9 (SUITE): Programrqe SCRIBE
V À ! \ i ï = F 4A 0 { l O F g a v A f i l H r r l 2 r l l r r / -7 0 ' l ( ] F 0 a u A T f l H ç Â 2 r I I H Z
eE T t tP l . t
E N D
9 9 .
S U I e O U T I N E C i ) p I E ( I r J r A )0 I u g r u 5 1 3 x A ( 2 0 )E i \ i D F I L g IE E { I N D I
l e e  D ( I r l 0 r E t t l D = 1 0 0 ) ( A ( N ) r N = 1 r 2 0 )u ' t I I E ( J r 1 0 ) ( E ( \ l ) r N = 1 r 2 0 )G O T O I
i 0 0 c o N l I N U fl 0 F o R r l A I ( 4 0 A 4 )
R E T U R NE N Os u È c o u T I r \ ! E Ë D I I ( u O u l r N Q u 2 r f \ t o f n 3 r v o v 4 r A l g J l r A I N A x l r A 0 B J 2 r A I N A X 2 r K O B J
I r i l l ! g p r N ? E f r N J I O T r N K r V A V r N A T I \ U T , \ o e I N R i r N E p , N A L )D I ' ' E N S I 0 [ ! f J A V ( 1 0 0 ) r \ A I ( I 0 0 ] r | I J T ( I 0 0 ] r \ p R ( I 0 0 ) r r l R E ( I 0 0 ]D I | I E N S I C N f . r E p ( 1 0 0 r 1 0 ) r N Â L ( l 0 0 r I 0 )D 0 U a L E P R E C I S I n N \ O ' . i I r r . t 0 M Z r ! 0 r " t 3 r \ 0 f 4 4 r A 0 B J I r A I N A X 1 ; A 0 B J 2 r A I N A X Z' r t R I T E ( 6 r I 0 0 ) l ' ] 0 { l r À 1 0 v l 2 r À 1 0 M 3 ç \ O f a o r \ 0 U R ç \ R E T . A O B J I r A I N Â X I , A O B J e r A I N A X1 eb , q I f Ê ( 6 r 2 0 0 , N T C I r N ( r K 0 B J0 0 I t t t = 2 r N I O TU T R I T E ( 6 r I 0 0 0 , N r N A V ( \ ) r N A T ( N ) r \ p Q ( r \ , )r N Q f ( N ) ' À l U 1 ( N )I À l U = f , l U I ( N )i F ( I N U . E 0 . 0 ) 6 0 I o I, v R ï T E l a ; 2 0 0 0 ) ( \ E P ( N r I U ) r N A L ( N r I U )
1 CONl I fVUEr I U = 1 r I N U )
! . r t t I l E ( 6 ' 1 3 0 { l )F 0 e v A T ( l l l l / I H 0 r I 6 X r 4 { 8 ç ? _ | 4 X r I Z ) r 7 \ ç 4 ( A g r Z X , / / L H r I 6 X r a H l r T O T r I g X
I r 2 H N K r 1 6 X r 4 d K O 8 J , z )F O Ê V A I ( l H r 3 ( l 5 X r I 5 t / / L f l r I g X r l H N r l T X r 3 H N A V r T x r 3 H N A T r T x r
1 3 F { t ' f P R r 7 X r 3 H À t t r € . ç T X r 3 " i N U T r 7 X r ? 3 H N E p / N A L p A e U T I L I S A T E t J R . / )F O R q A T ( } H 1 )F O R v l A I ( l H 0 r l 5 X r [ 5 r I 0 X r 5 ( 5 X . I 5 ) )F o R V Â r ( l H + , 8 8 X r l C ( 2 I ? r 2 x ) )RE TLIRNE { DS t J B R 0 U I I À r E T p A D ( r r t r N L r r " t r V I )C 0 M , ' ' f O N ' ! t X ( 3 )D I V E r \ l S I 0 N M ( 6 )! r X ( 3 ) = N / 1 0 0v X l 2 ) = ( \ - 1 0 0 + r Ç 1 X ( 3 ) ) / 1 0r l x ( 1 ) = À r _ ( 1 0 0 n \ x ( 3 ) ) - ( l 0 * u x ( 2 ) )D O 1 I = l r N LJ = u I + , r l L - I
I u ( J ) = M X ( I )c E I u e t lE i !û
/ */ / I - < E D . S Y S L I A D D/ / D r l i l s ' r t = a p o 3 3 . r t p s x v r { 6 . M t D r - J L E s r D I S p = s H r i/ / D D D S , r t : A p 0 3 B . i 4 p S X . S y S L I i r 0 I S p = S l - t R/ / L < E ù . s Y s L M c D D D D S \ r = D n E g s . À r O p ! , , r . L I B r D I s p = ( l L D r i ( E E p )/ / L < E D . S Y S I N D D l '
I \ S f ' T T t r E A D C O I , r r , IE N T E Y ' " T A T \ I
r A 2 r 5 I l r 3 X r E l 2 . 5 )r A l r 6 I 1 r 3 X r E 1 2 . 5 )
I 0 0
4 0 0
3 0 0t 0 0 a2 0 0 0
FIGURE 9 CSUITE); prograune SCRIBE
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100.
* l t l$r l ls l l l tË. l t . ! t l$ l t t tnë 'Êl l . | l { t r }J} l l+ l l r t , t1 l t i t 'a t+ l l l t * l } l t l l l l I t t } t } t t .F+. t .Él l l t , t t . } l } l t {1at**+t} l t . * l }1} .F${1, , tâ, t } , t t l }
J+ It
P R O L O Ê E C P R C 6 R A I . I V t E E D I T I O NV E R S I O \ I 2 I B M V O V T 9 7 6
* . l t i? ' l lJ t . l l ' i ' { l l t l t+*Jr*** .ÉÈ+*nf*ôJl , t t t t { r l t t tJ t { t . t1t t**{ t t t { tJ}{1*{rô*}r t { r i *J1+, tsJt . t } ,** i } , t .É,1}** ' * i *+t t
D I f . lE r rs J C^ l FE ( I 0 0 r 4 ) r FS ( I 0 0 r 4 l ç r .0 ( I 0 0 )l ) r X ( 1 0 0 r 1 0 r 3 ) T V A L E U I ( 3 0 )
D I $ E i \ S I C r . l ô ( 1 0 0 r 4 )
r X 8 ( I 0 0 r l 0 ) r X 9 ( 1 0 0 r l 0
D I I . 4 E N S I C Nl N S T ( 1 0 0 ) r N A M ( 1 0 0 ) r N l E ( 1 0 0 )
N A T ( 1 0 0 ) r N U T ( I 0 0 ! r N P R ( 1 0 0 ) r N A V t l 0 0 ) I
0 i l t E f ' l s I 0 r l f J A L ( 1 0 0 r 1 0 ) r À t E P ( l 0 0 r 1 0 ) r l t J U M ( 1 0 0 r 1 0 )0 I i l E N S I 0 N A t ' I O R M E ( i 0 0 r 4 ) T V A L C B T ( 1 0 0 r 4 ) r l \ 0 ( 1 0 0 r 4 )D I v E N S I C N A L ç ( 1 0 0 ! r S ( I 0 0 ) T P Q O F ( i 0 0 ) r T l ( 1 0 0 ) T V O L U T I ( 1 0 0 ) T R E S O U T ( 1 0 0
1 ) r B E T A ( 2 ) T S O U I E X ( 1 0 0 )D O U B L E P P E C I S I C À J N O " t B F ( 1 0 0 r 4 ) r N 0 r , f U T ( 1 0 0 r 1 0 r 4 ) r N O M l r N O M 2 r N O M 3 r N O M 4 r
I A 0 8 J l r A I N A X I r N 0 f { r A 0 3 J Z r A I N A X ?C 0 v t t l 0 N 3 E ( 1 0 0 r 1 0 ) r B i S ( 3 0 0 r l 0 r 3 ) r À t C 0 R ( 1 0 0 r 1 0 0 )I N T E G E P U N I T EC A L L G E T À R G ( K E r U N I I I E T K e E V ; L )R E A D ( ( E } I , I A T T N ! I r À I Ê I c N A V T N S T T N A T , T À I A L I ! E P r N I j r . I ' A L G T S I P R O F T T R ç V O L U T I T
1 ? E S 0 t . J ï r a N l O a ' q E r \ 0 r Q ç 3 E r B E S r f \ l C 0 R r  L F l ç B i . l A r C E P U ? r C E P t J 3 r C S T O K r C S O t t T r N2 K r N Q E r N T O ï ' ( O B J r N D U ? r N Q E T r N 0 M 1 r \ 0 M l r N O M 3 r N O M 4 r A O B J I r A I N A X I r A O B J Z r3 À I \ A X 2
\ |8 :4\ t l J T C T = 0D O 2 t t t = 2 r N T O T
' \ ! I J = N U Ï ( \ )\ u T 0 T = \ t u 1 g 1 + ! v UR E A D ( L r 8 0 0 0 ) ( \ l n M g F ( \ r I l r t = 1 r 4 )I F ( \ U . Ë 0 . 0 ) 6 0 T O 2C I C I ? 2 l U = 1 r \ l U
2 2 e E A D ( L r 8 0 0 0 ) ( \ | 0 M U T ( ' l r I i t r I ) r I = 1 . ô )2 C D N T I I . I U E
J P = 3C A L L p 0 S I T i \ l ( r J N t I T E r I \ D t C )D o 3 I = l r 2
3 C A L L A R e A Y { l , n l I T E t I \ ) I C r \ l O v )D O 3 0 N = Z r i . i I O fI , r l sT={ r rs l ( r r j )I F ( I \ l S I . E { l . r ) ) 3 0 T O . 3 0c 4 L L V E C T O c t ( L r r ' t I T f ' I ' J D I C T V Â L E U e )ç 0 r J T E X ( \ ) = r / q L E t l R ( J P )I \u=htu 1 ( f..r )i F ( I r l u . i Q . 0 ) G a 1 n 3 05 i . J P = 0 .C I o 3 3 1 U = l . I . t U
tl
ll
*11
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ll
It
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FIG1IRI 10: Prograrmre EDITION
I r l a L = N Â t - ( N r l i l ) 1 0 1 .i F ( I \ A L , i \ t [ . l ) 3 0 f 0 3 3\ r ù l K = r \ C n r ( , \ , i I )I F ( \ r \ J K . a Q . 0 ) G c I n 3 jS U P = $ 1 J P + E f S ( \ l l ( t I ( J r l )
3 3 C O N T I N U AS O U T E X ( \ J } = S O i J T : X ( N } } S U P
3 0 c 0 ù t l I N t . t ED O 3 4 0 I I = 1 r 7C A L L V E C T C R ( U N I T E T I V f i I C T V A L E U R )G 0 T 0 ( 3 4 1 r 3 4 2 t 3 4 3 r 3 4 4 : 3 4 5 r 3 4 ( ) r 3 4 6 ) I I I
3 4 1 B O U T = V Â L E U R { J p )G 0 I O 3 4 0
3 c , 2 S T 0 ( = V A L E t . t n 1 r t ,G O T O 3 4 0
3 4 3 E P U z = V Â L E U R ( J P )G O r 0 3 4 0
3 4 4 E P U 3 = V A L E U P ( J P }G0 IO 3 /+ tJ
3 4 5 E P U R = v A L E U p ( J p )G O 1 0 3 4 0
3 4 6 C O u l = V Â L E u p ( J p )3 4 0 C 0 À l T I N L , E
I F ( ( 0 8 J . 8 0 . 0 t G o T 0 3 3 9 9C A L L V E C T 0 R ( U N I T E T I \ D I C T V A L E U R )X X X X = V A L E U R ( J P )C A L L V E ' C T O R ( t J N I l E r I \ l D I C T V A L E U R )B O R V = V a L E U P ( J P )
3 3 C 9 C A L L V E C T O Ë I ( I J N i T E I I T I o I C T V A L E U R )I F ( I N D i C . N E . I ) C O . T 3 9 9 8C A L L A R R A Y ( U N I T E r I ' \ l I C r V A L E U R )0 0 3 0 0 0 N = 2 r r . l f C Ti N a 1 4 = N A 1 4 ( N )
I F t I r . t A 1 4 . E ( 1 . 0 ) S 0 T O 3 0 0 3D 0 3 0 0 1 [ f J = t r , 1 nC A L L V E C T 0 e ( U \ l I T E r I \ ' | 0 I C T V A L E U R )
3 I ) O I F E t U r I Q } : V A L E T J A ( J P )3 0 t 3 D O 3 0 0 2 t 8 = l l N i ]
C A L L V E C T 0 R ( U \ I I E r I \ { D I e , V A L E r J p )3 0 0 2 F S ( \ t r I O ) = V A L E U I ( J P )3 0 0 0 C 0 l t I I r ' l U E
D O 2 0 0 0 N = 2 r À l l C II N U I : N U T ( \ l )Y = V O L U T I ( N )I F ( Y ) 9 9 9 t 2 0 0 4 ç 2 0 0 ?
2 0 a 2 c a L L V E C T C p ( r , \ i I r E r I \ 0 I c r v A L E u q )X r ) ( \ ) s V A L E i l e ( . J o )
2 0 0 4 I F ( r N U T , E O . 0 ) 3 { ) r ù e 0 0 0r ' ) O 2 1 0 0 I U = l r I \ U IC A L L V E C I 0 p ( t r N I T F : r ! \ D 1 C r V A L i U p )X â ( \ , r I l t ) = V L L E U e ( J P )C A L L V E C T O P ( r J \ I I T E I I \ D i C I V A L I L J R )x 9 ( \ t , I t , ) = v  L e u a ( J P )I { A L = l ' J  L ( N r I r L )I F ( I N A L . E 0 . 1 ) 3 0 1 Û 2 i r - r 0l ) 0 ? 2 ù 0 J : I . I \ A LC  L L V E C T 0 p ( l J . l I I E r I \ f ) I C r v  L : t , o )
2 2 t r 0 x ( \ r ! U r J ) = V ô L f J R ( J Ê )2 1 0 0 ç g t \ r f I N U É
FIGURE 10 (SUITE): progrerftqe EDITION
2 0 0 t C O . J I I h T L t €C Â L L V f C T O t r ( 1 1 I I 1 I T E . I ! D T C I V A L E U E )I F ( I N t l I C . \ E . l ) G 0 T l 9 q 9C A L L A a r A Y ( t r r r I I E r I . l J I C r \ Q r a 1I F ( I r ' t | I C . \ r F , 1 ) G r l T 3 C g gD O 4 N = 2 r N T n TJ \ lAV=NA \ ,1 ( N )I ftlA I=NA I { 'rl )V A L 3 8 ï ( N r 1 ) = F S ( À l r I )I F ( I N A T . N f . 1 1 3 0 T O 4I F ( I N A M . E 0 . 0 ) G 0 1 0 4 lù O 4 0 t $ = f e r r l { . }V A L C B T { \ r i Q } = F f ( N r I X | / F î . ( t r t r I )I F ( I 0 . N 8 . 3 ) 6 0 I O 4 0V A L 0 B T ( N r I ô ) = V A L O B l ( t r t r I 0 ) n I 0 0 .A À l 0 R M E ( N r I a ) : A \ t O R M E ( , \ r T e ) * l 0 0 .
4 O C O N T Ï N U EGO ïO ,+
4 1 { ) { ) 4 2 l ' J = 2 r ' r l QV A L T B T ( \ r I ô ) = F S ( N r I l t / F S ( r t t r 1 )I F ( I Q . N E . 3 ) G O T O 4 2v A L 0 B T ( \ r I { J ) = V A L O E T ( N I I 0 ) * 1 0 0 .A r V O R t l t E ( { r I A ) = A \ r 0 R M E ( \ t r I e ) n 1 0 0 .
4 2 C O N T I N U E4 C O N T I N U E
I J R I ï E ( ô r 4 0 0 0 )' , , i R I T E { 6 r 5 0 0 0 )' , t { I Î E ( 6 r a a 0 0 )
w R I I E ( f : r 5 0 0 1 )w e I ï E ( 6 r 5 0 0 2 ) \ 0r,t I r lrt cr,,t 2, \or, 3 I N0r'r 4, d R I T E ( 6 r 5 0 0 I )w R I f E ( 6 r 4 a 0 0 )i , r R I I E t  r 5 0 0 3 )r , r R I T E l ê ç a 4 0 0 ), rR I 1E ( 6 r 50 0 4 ) f J0M I r r tC . ! |Z ç \Orvr3 r NOu4 , {eEI r NDUFI' r R ï Î E ( 6 r 5 0 0 e ) t g 1 1 - 1 1' n l l I T E ( 4 r 5 0 0 3 )
D O 5 0 1 , V = ? r f , f T , ) Tl l U = \ U f ( \ )I F ( \ u . E o . ( l ) G o T 0 5 0 t0 0 S 0 a I U = I r N U
5 0 2 $ ' i t I T E ( 6 r 5 3 0 0 ) \ r N { J M ( \ l r I t r ) ç ( À l O M U T ( N ç I U r I ) r I = l r 4 ) r B E ( N r I u )5 0 1 c 0 À r T I N U e
,J, R
I F. r*
5 r )3 i . iQ
I E ( 6 r 5 0 0 7 ) A i N A X I r A O t t J li ( R E v . E Q . 0 ) G o 1 0 5 0 3T E ( 6 r 5 0 0 8 ) A I N A X 2 r A 0 B J 2T E ( 6 r 5 0 1 0 )
C 0 i J l : C C U T / 1 a 0 0 0 0 0 .E P U R = E P U R / L O O O O c } O .w r i I f E ( 6 r 5 0 0 1 )w R I I E ( * r 5 1 0 0 ) f 3 r J 2w t r I T f ( < r î 1 0 1 ) E D U 3, r e I I E ( 6 r 5 i ( ' 1 2 ) F t r J Q, . f Ê [ T E ( 6 r 5 1 0 3 ) S f O (i v R I T E ( É ç 5 1 C 4 ) l n U I, " R I T E ( C r 5 1 0 c ) C t U fI F ( ( F . i O e . E Q . n ) G 0 r û 5 0 0,v r I ïE ( 6 r 5 l i )6 ) : J t r? i , r
5 r t o ' . l i r I f E ( 6 r 5 2 0 0 )
L02.
FIGURE 10 (SUITE): Progranme EDITION
, { e I I E ( 6 r 5 0 n 1 )r t ? I I E ( 6 r 4 r + 0 0 )D C 4 u 0 \ = 2 ' r i f 0 IJ \ S T = r \ j s r ( N )I N A T = N Â T ( . ! }I i . iu 1=Nu1 ( N )I I T J F Q = A I P Q ( À i }
S P C I T = R E S O U T ( ; ! )S € x n * 5 6 g T E x ( f ' l )i R I I E ( 6 r 4 0 0 0 )' d R I r E ( â r 4 0 0 1 ) N I ( r l o r a 3 F { n r r I ) r I = 1 r 4 ) r N A V ( N )G O f 0 ( 1 0 0 . 2 0 0 r 3 0 0 ) r I À t A I
t 0 0 l i { R I T E ( 5 r 4 1 0 1 } A L G ( N } r S ( i . ! )CALL NOROBJ { i r t r \C I r \ J0 r KT )I F ( ( T . E Q . O } G O T O 1 ? 9' l i R I T E ( 6 r 5 0 0 1 1 )
C A L L P G S I V ( N ç T 1 3 I T N A T I A \ t O . Q M E )t 9 9 { t R I T E ( 6 r 4 1 n 2 )
C A L L P G S i v ( \ c \ t C r I N A T T V Â L 0 B T )G O T 0 4 0 1
e i l 0 [ e I f E ( 6 r 4 2 r ) l ) S ( N ) r p l C F ( \ t ) r T Q ( N )C A L L À l 0 R 0 8 J ( N r t r N O r ( 1 )I F ( I N P q . E O . O ) G O T O ? 9 8
z s l I F ( ( T , f . î . 0 . o R . r N p Ê 1 . : Q , 0 ) G O T 0 2 g gw R I T E ( 6 ' 5 0 0 3 )C A L L P C S I V ( N r I r Z r A N 0 R i t l E )I F ( I N P R . E O . O ) G O r O 2 9 9G 0 T O ( ? 0 1 r Z A ? t ç I À t P l
e 0 1 ' r R I I E ( 6 t 4 2 $ 2 1GO T0 29e
? A Z i t R I I E ( 6 r 4 2 0 3 )2 q q $ , R I I E ( r t r 4 I 0 ? )
C A L L P G S I V ( \ t r I . I N A T T V A L 0 B I )Y 4 1 = F E ( \ r 4 )B 0 R l = ( 8 e T A ( 2 ) ë s ( N ) r s ( ( P e o F t N ) , / T R ( N )D I F 2 = È O P 2 - \ / A LI F ( D l F ? l ? 0 4 . 2 0 5 r 2 0 5
2 ô 5 i d R l I E ( r r c 4 ? 0 3 )G 0 I O 2 0 8
z A L E O p l : ( 8 E I A ( i ) n S ( N ) * ( ( P R O F ( r \ f ) , / T R ( N )D I F l = B O Q 1 - V Â L
) J T n A L F Â ' | / ( 2 . 4 * 3 . 6 f 3 . 6 5 )
) i r n A L F a t | / 1 2 . 4 n 3 . 6 r 3 . 6 5 1
103 .
I F ( D I F I ) 2 0 É r ç 2 A 7 ç 2 0 72 ç 7 , r R I I E ( 6 ç 4 2 A 2 |
G 0 T O e 0 82 i l 6 , J l l I I E ( t . ' 4 2 0 t + l? A A V A L = X 0 ( N ) - 0 . 5
I F ( V Â L ) 2 0 9 t ? - A 9 r 2 1 42 1 0 ' l P I T e ( â t 4 2 0 5 ) v C L t J I I ( \ t )2 r t q G O I O 4 0 13 r ) 0 V A I - = X 0 ( \ l ) - 0 . 5
I F ( v A L ) 3 0 1 r e g ) r 2 0 03 { } I ' , { i t I I E ( 6 r 4 3 0 I ) v a L t , T l ( N }4 O 1 C A L L S O U T ( S P O T I S E X P )
I F ( T N U T . E Q . O ) 3 0 T O 4 g qD O 1 i U = l f I ' . l U TI L l  L = N A L ( À t r I U )I i l Ê P = N E P ( i J r I i l )wÉl Ï TE ( 6 r 10 0 n ) , \ l r JM ( \ l r I l J ) . ( r r tOÀlJ I ( r r l r I rJ r I ) r I = l r 4 )c È I T E ( 6 c 1 0 0 1 ) i i ( , v r I J ) r I N A L
FIGURE 10 (SUITE): Prograume EDITION
i F ( I ^ r  L . i l J E . l ) 3 C T O l lC A L L F t l À C ( t i 1 r ' 1 1 r ' ' l r l U r l ) 1 0 4 .G O T C \ V
1 1 D o l 0 I = 1 . I N A LV A L = X ( N r I l . i r I ) - f ] . 5I F ( V A L ) 1 0 ' 1 t r l 3
l 3 c a L L F e a c ( N T 0 T r \ t r l u r I )G i ] T Ù I ?C 0 N f I N U El ô
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4 0 0
v t R I T E ( 5 r 1 0 0 2G 0 T O ( l 4 r 1 5 r' l R I l E ( 6 r I 0 0 3
G 0 T O 1 7i T R I I E ( 6 r 1 0 0 4G 0 r 0 1 7
6 ) t I À l E r
* J R I T E ( 6 ç 1 0 0 5 )6 0 1 0 1Y 4 1 - = X 9 ( r l r I U ) - 0 . 5
I F ( V A L l I 8 r 1 â r l g' , r i i I T E ( s r 1 n n 6 )
G O I O iV A L = X B ( N r I U ) - 0 . 5I F ( V A L ) 2 0 r 2 0 r 2 1I F ( I N E p . N t E . l ) r i o r O ? Aw R I I E ( 6 r 1 0 0 7 )G O T O Iv { R I T E ( 6 r 1 0 0 8 )C O N l I N U Ew R I I E ( 6 r 5 0 0 1 )r r / R I T E ( É r 4 a 0 0 )C O N T I N U Ew R I T E ( f r r 5 0 0 1 )h j R I l E ( 6 r 4 a 0 0 )G 0 T 0 9 9 7
q q 3 w i l I T E ( f , ' C ç 8 0 )G O 1 0 q 9 7
9 a q r l R I T E ( - 6 r 9 9 9 0 )9 C 7 C t ' ! \ T I i \ U E
t 0 0 n F o R v g T ( a 4 i { 0 + ' t t n t t t t + ' t l n U T I L I S A T E T J RI 0 0 1 F Û R q A T ( t H 0 r 1 2 X ç 2 4 H - - A L I M E N l A T I 0 N
l L A N ( 5 ) O A L I I " l E \ T A T I 3 N I . / )1 0 0 2 F O P ù 1 Â I ( 1 H 0 r 1 2 X ç ? - 7 H ' - - E P U R A T I 0 N E X I S I A N T E ! )
1 0 0 3 F 0 R u A l ( l H + r 4 0 . X ' S H N U L L E / 3 0 \ r ] 0 H P ? 0 Ê O S E : 3 )
1 0 n 4 F O R { r A T ( 1 H + r 4 0 X r I 0 H S i C O N D A î . n e / 3 0 x r l 0 H P ? 0 P O S E E : )
1 0 0 5 F 0 " \ 4 A l { 1 H + r 4 0 X r 9 t - l 1 E ? l I a I R E / 3 0 X r l 5 F l P R 0 3 0 S E E : I D E U )
l 0 o 6 F o a v 4 T ( l H i r 4 0 X r 8 H I E ? T I l e E l1 0 n / Ë 0 R V Â I ( l h r r 4 0 x r 1 0 H 5 i c O À I D A I R E )l 0 f l A F C R v A I ( l H i r 4 0 X r 4 H I D a M )4 0 0 0 F O i i u A T ( 1 H l ; 4 5 ( I d | r ) )4 0 0 1 F o t v ! A I ( l H 0 r 1 , ' ) ( t q H q I : F r r 0 I I 3 r 2 0 X r 4 Â 8 r 6 X T 5 H A V A L = r I 3 / / 9 â ( l H J r ) )
4 1 0 1 F o l r v A T ( l h 0 r â H L S N G t i E J P r B X r F B . 3 r 3 ' { ( M r 1 7 X r 1 1 l ' l S t l e F Â C E A V r F 8 . . 3 r 4 H K M 2
l / / )4 I o 2 F O Q . , t A l ( 1 2 H e E S U L T A I ( S ) )ô 2 o 1 F o e v A I ( C H 0 S t r i r F â C E . 3 8 . 2 r 1 7 H K M 2 P R O f ' v l o Y . r F 8 . 1 r 2 3 H M
l q r . e N O U V . r F 8 . ? r 7 H À \ t N E e S / , / )T E M P S O
+ 2 o Z F 0 î l t A 1 ( 1 H + + 4 7 \ t l n H / M E S 0 T R n z H g )
6 ? n 3 F O i ? e A I ( 1 H + ç 4 T X ç l 7 q / o L I 3 0 T l ) l P { E )
4 Z , t $ t r i ) R q A T ( l H + t 4 1 X r l 4 ' à / E r J T ? 0 P H : )4 Z o S F 0 R \ , r A T ( l H n ' I 0 x r 2 g H t , f I L I S A T I S t l E v a E S E ? V O I R D E r F 8 . 1 r l 7 H M I L L I O N S
ç l 4 ç 2 X r 4 A B r 3 4 ( 1 l ' f * ) )8 8 5 0 1 1 1 = ç F 7 . 2 ç 7 H ! ' 1 3 l S r I 1 r 2 3 H P
FIGITRX f0 (SUITE) : Progranrme EDITION
I DE i , t3 )4 ? ' 1 6 F o * v a r ( l l r l r ' r r o È q F ) 1 0 5 -4 ' l ' 1 1 F o * v A r ( 1 H t ' t / l 0 x ' 3 7 H L A c  e  c I T E D E e E s E t v o I p D E c E s I T E = r F g . 1 r 3 5 HI V T L L I O I T I S { J F À 4 3 r t ' E S 1 P I S I . J T I L I S T E )4 3 î 2 F o i { \ , r  1 ( l H 0 l s H i t g J E c I I F )4 4 0 0 F 0 â { A T ( l H r q 5 ( 1 { * ) }5 0 0 0 F 0 R \ , r a T ( 1 H r l t 4 X r 2 S r i p r o L c t s E C q 0 D E L E D E S E L E C T I O À t )5 0 ô 1 F 0 F r v a l ( l H 0 )5 û a 2 F O R v  r ( 1 H r 3 4 X r 4 A f r l5 0 0 3 F O R V A T ( l F t )5 0 0 4 F o R u 4 T ( l H 0 r l 9 x r 3 9 H L : M ' 0 E L E E s r A p p L I î u E A u B A s s I r , v D E L A ç 4 A B / l 3 X rI 5 4 H S 0 U ' \ 4 I S û u N E T I A 3 E D o r \ T L E T E r r p S 0 e q E f à u n Ë è r E G A L A r I ? r t ? H Az r { s g r D . N T , / r 3 x , 2 1 H L A D U R E E È S r È s a l g A r 1 3 r 6 f i J ' u R s )5 0 0 7 F C I R \ 4 A T ( l H 0 r I 9 x r t s n ô v e C H E R C H E
- À r 4 3 r z S H I f . r I s E R L A F o N c T I 0 N o B J E c rl i F r A E )
5 0 0 8 F o R M A T ( 1 H - ' 1 2 x r 8 ? H P L u s I E U R S s 0 u u t l o $ s E î a N T E o u I v A L E N T E s s E L o N c Ej i l i t5g: r l î i : lXSi t rEcF,ERcùE
-èËi iË) r3x e 46çsr , À i , pzr i r u i ie - lÀ - ronrcr
5 0 0 9 F O ' i v A I ( l F t 0 r l c X r i Z i . i o V A ? E î E \ U r I 3 r 3 l H U T I L I S A T E U R S D r E A U I M p e p y q p l1 1 S )5 0 1 0 F o R M A T ( t H 0 r l 9 x r 5 9 x 1 - 1 5 F r € s o I \ s E \ E A U : x p R I r " i E s D E s I N o u s ï R I E s E T u ul \ I C I P A L I T E S / t 3 X r I 5 H S o r , l I S A T I S F  I ï S )5 1 0 0 F 0 R M A l ( l t f r 3 r ) X r 6 H € p J à = r F 9 . ? r 5 H \ 4 3 l S )5 l 0 l F 0 R 1 4 A T ( 1 H r 3 0 X r 6 H E p j 3 = r F 9 . Z r 5 H v 3 l S )5 1 0 ? F O R v A T ( I H r 3 0 X ; 6 H f p ; f = r F 9 . 2 r 1 4 . { { I L L I O I { S D E E ,5 1 0 3 F 0 p u A I ( 1 F t r 3 0 X r 6 H S T 3 K : r F 9 . + , i 5 . t . 1 i t - l - I C I \ | s D E M 3 )5 I 0 4 t g q v  I ( 1 H r 3 0 X r 6 i i S O J I : r F 9 . ? r S H l v t 3 / S )5 1 0 5 F 0 R r 4 A T ( t H r 3 0 x r 6 H C ' . J I = r F 9 . Z r I 4 r { r t U t - I O n . S D E € )5 1 0 6 F O n v 4 I ( l H r , 3 0 X r 6 F t O B J = r F 9 . 2 r 5 H r 1 3 l S )5 2 0 0 F ' R ù ' A r ( 1 H 0 r 1 e x r 5 6 H f : g 2 D E s I T D E s - l E J : T s s o u ' r s A u N E E p u R A T I o N s El c o À r D A r e l / ? } x ' 5 S H E p u 3 - n E B I T D E s i E - . l e r s s o u r l s À u N E E p u p A r I o N T E R î2 Ï A I ? E / 2 0 x r 3 8 H E D U R C o u r D E L ' e È u n l i t o v À n r t Ë i C ï e r _ r _ E / ? a b ? 6 H S î o K v3 0 L U u E D r E A U s r o c K E F : / ? l x r ? 6 t 5 6 g 1 D E B I r p o i l p E - E ù - r r a p p E l z o x r 5 1 H C o r , , ï4 C O U T T s T A L I ] E L , A I . I l À J A G E M E I I I P Q C P ô i E ] U B A S ' À ) Z O X I 6 6 H O B J S O M I " I E5 P O N D E R E E O E S V A L E U R S A B S O L U E S O E S - Ë C I T T S A U X O I I J E C T T F S I5 3 { } 0 F 0 R v A T ( l H r l g x r I 3 . ? X r I a ç ? \ ç 4 A B r Z X r i 6 . 2 r 5 H M 3 . / S )8 0 0 0 F t ) t v A l ( l X r r r A B )9 9 Ê O F O R V A T ( l H O r 2 5 H F I N D : F I C I . I I E R P A S T R O U V E E )9 c 9 0 F O R v  f ( l H 0 r l 9 r g p n E 1 y 1 D A À t S E D I T I C T t )
R E l L I R NEr, lDS U B C O U T I À t E p ç S I V ( N r V O E ç I N A I T A N O e M E )D I { E N S I C N A N 0 R v E { i i } 0 r 4 )D 0 I I 0 = t r r r r e fV A L : A N O P t a E ( N r I 0 )I F ( V A L ) l r I r I O
l 0 G O T O ( l l . l 2 r I 3 . l a ) r I At l , J R i T E ( 6 r I 0 1 ) V A L
I F ( I ù t A T . E 0 . l ) 3 0 I 0 1i . , È I I E ( 6 r 1 0 5 )G 0 r 0 1
I ? w R I r E ( - 6 r 1 0 2 ) v n g, i3O TO I
1 3 r R I T E ( 6 r 1 0 3 ) i / A LG O T O I
I + i l t { I T E ( é r 1 0 4 ) V A LI C O \ T I N U i
i l 1 F 0 Ê v q r t l H l r t 6 x r F H , 3 r 5 H u 3 l s )I 1 2 F 0 f , * . r A T ( l r r + r 3 6 d r F i l . 0 r 9 H v G D a 0 , / L )
FIGURE 10 (SUITE); Prograûïme EDITIoN
t 4 3 F f l e u a rI 1z ' ' FOn, .1A II n 5 F ( l * u A r
A E T J R f !E \ 0
I n r r 5 6 x ' F ' 1 . 0 r I I " i C . F . / l ( ) ' J \ ' l L )1 H + . 7 6 A ç F 8 . l r 9 H ! 6 p / L lI i { + r 3 O X r I 2 H A L F . X i J T O I R E )
S l J f e O U I I i \ r E F R Â C ( N l 0 I r t r l r I U r I IC 0 { \ 4 0 1 ' J A E ( 1 0 r 1 r 1 0 ) r B { S ( 3 0 0 r l 0 r 3 } r r | C 0 R ( 1 0 0 r 1 0 0 }\ c = 0D 0 1 À t N = l r l ' l T O fN K = \ C 0 R ( N r i u N )I F ( \ K . E O O O } G O T O 1V A I - = t l f 3 ( N K j l 1 . 1 ' 1 1I F ( V A L ) I r l r I 0
l 0 V A L = t B E S ( N K r I U ç ï l / 8 4 ( N . I U ) ) i 1 0 0 .I F ( N N . E ' J . I ) 6 0 T C I 1 I' * R I f E ( É r 1 0 0 ) V A L T N N
G 0 ï 0 11 I r R I I E ( 6 . 1 0 1 ) V A L
I F ( X C . l \ E . 0 ) G 0 ï t . l i* r t I l E ( É r 1 0 2 )\ . lC=NlC+ I
1 C O \ T I N U E1 0 0 F O R l t A 1 ( l H r 3 4 X r F 5 . l r 2 0 H % P R O V E N A N f D U B I E F r I 3 )t û i F 0 R v 1 \ 1 ( 1 H r 3 4 X r F 5 . 1 r 3 3 H T P R 0 V E N A I ' , 1 1 D E S E A U X S 0 U T E R R A i N E S )I 0 z F 0 Ê v l A Ï ( l i r r ; ? 0 x ç 1 z H P , , - A N p R O P 3 S E )
R E T U I t NE \ OS T J B R 0 U T I N E t l O R 0 g J ( N r N f e r \ t O r ( )D I l r E r ' l S I 0 N N O ( 1 0 0 r 4 )( = 0n O 9 I 0 = I r f . r QI r J O = \ 0 ( \ r I Q )I F ( I f , l o . E o . 0 ) G c T o ?G 0 I O ( l r Z r 3 r 4 ) t I Q
t I F ( I N O . E Q . 2 ) G C T 0 t 0e J e I Ï f ( 6 r 1 0 1 )G O I n g 0
1 0 w R I I E ( 6 r 1 0 2 )G 0 1 0 9 0
2 I F ( I \ t O . E O . 2 ) G C T O 2 Au i R I f E ( 6 r 2 0 1 )G O T 0 9 0
7 - A h , R I T E ( â r 2 0 2 )G 0 1 0 c 0
3 I F ( I N 0 . f O . 2 ) G C I ï O 3 oL . T Q I T E ( 6 r 3 0 1 )ç o T o q 0
3 0 , r É I T E ( 6 r 3 0 1 )i i o T 0 c 0
a l F ( I r l o . f 0 . ? ) G 0 r o 4 0* i I I E ( 1 r a 0 1 )G { ) 1 0 q 0
4 0 r ' P I f E ( 6 ç a A ? - lq 0 ( = ( + 1
Ç c r l \ t I J t r u E1 { r I F 0 a r l a T ( l H + r 1 6 X r 8 H N O P d E )l \ Z F o È , r A T ( l t s + r 1 ô t ç ô H 0 b J E C T I F )e i ) I F f ) p ' 4 A I ( 1 H + . 3 6 { ç 8 f l \ l O Q u E )2 i Z F O R ! r À I ( l l r + r 3 6  r  H O T J J E C T i F )
1 0 6 .
FIGURE L0 CSUITE); Progra@e EDITION
3 0 1 F r f n v 4 l ( 1 h + ç T 6 X ç 1 4 N 6 p v E )3 n Z É ' f J R ' , t  T ( l F i + r 5 . 5 ( r 8 H O F J f C T I F )4 r l f F r l C \ 4 A I ( l h + q ' T ï . X r g H \ t ( ) e v t E )+ { t 2 F O Ê u A I { l F i + r 7 ô x r g l r r l t J E C T I F }
È f f r . l f , lN
E|\rDS I J s E O U T I N E S O I J T ( I i E S S U T I S O I J T E X )I F ( R E S O U T ) 1 0 r 1 0 r 2 0
2 A I F ( S O U T E , ( ) 3 0 r 3 0 r 4 03 0 w R I I E ( â r 3 C C ) , t E S o U f
G O r 0 1 0
1 0 7 .
4 t l ' c R I I E ( f r r 4 0 0 ! S C U T E X r ? E S O U T1 ( J C O N T I N U E
3 0 0 F O R T , T A I ( 5 3 r ' t 0 p A S D E R : C O U R S A U X E A U x S O J T E R R A i N E S T 0 I S p O N I B I L I T E = r F BI . 3 r 5 H M 3 l S )
4 0 0 ' F 0 P v  f ( 2 9 H 0 E l t . l x S O T J I E R e A I N E S U T I L I S E E S = r F B . 3 r 2 0 H M 3 l S T D I S p 0 N I B I L I T1 E = . F 8 . 3 r 5 H M . 3 / S )
RE Ï Uf?ÀIENID
/ 1 e
/ / L < E D . S Y S L I È D C I/ / D 0 D S i , { = A p 0 3 B . f { p S X V l { 6 . M O 0 U L E S T D I S p = S H R/ / i l D D S N : A p 0 3 3 r M P S X . S y S L I 3 r D I S p = 5 1 { p/ / L K E ù . S Y S L M O T D D D S r I = D O E S 5 . I I O R M . L I B T D I S P = ( L D r I ( E E P }/ / t < E t . S Y S I N D D *
I F I S E i I T R E Â O C O U T IE \ ! 1 R Y i i A I r vT I A M E E D I T I C N ( P }
r / *
/ / D O E 8 5 - N O R 1 1 ç 2 ) r t F I X L I C O t/ / s f E P E x E c c 0 P Y L I Ë l r l s N A n , f = r D o E g 5 . N o R V . L r g r r s p a c E = | E 0 r r z t/ / E X E C F O R Î H C L/ / F ? F t f . S Y S I r \ t D D *
D I ' 4 8 À , S J t N Â ( 2 0 ) r V A l - . : U R ( 3 0 )I \ I T E G E A U \ t J T PD O U S L E P i I E C I S T O N À I O , " tD A I À 8 S ç B L , z 2 H i S r i H /C Â L L G E I A R G ( U N t I E r ( l r ( Z r K 3 r ( 4 r r r O 0 I F )C a L L P 0 5 I T N , ( U N I T E r I ! D I C lC A L L A a Q A y ( t j i l I I E r I \ l I C r l t 0 i l )< ï A 3 = 0M 0 D I F L = 0M O D I F C = O
I C A L L A p R A Y ( t - r N I T E r I N ) I C r j V O M )I F ( 1 \ l l ) I C . E Q . l ) G 0 1 l 9 0 0< T A B = K T 4 È + I* Ë i T E ( r r 1 9 o g ) { V ô L E t * t p ( I ) . l : l r 5 )
i 9 c F O ? t t A I ( I F t 0 t ? t \ t + t A ? - ç ? r ? . 3 )? c A L L V E C T O R ( i J \ i l I E c I v D I C I v A L : u e )
, t 1 1 r t D I C . i n . l ) G o I l ir ' ) I F = V A L e U r ( 3 ) - A Si F ( D I F ) ? 1 r 2 o r 2 l
. ) l I F ( v A L [ - r P ( F ) ) e e ç Z ç p û7 Q S 0 1 0 ( 2 0 1 r ? A ? - t ç ( I A i
2 0 I D I F = v a L l i . r r r ( 2 ) - 8 Ll F ( D l F r ? 0 1 r l r 1 r Z 0 l 0
? 0 1 0 C A L L R F V L I ( v ' ) û l F L r v  L E U e r K 2 r K 3 )G i ) r o ?
? a ? C A L L R f v C t ' ) ( ' r f ) t I F C ç V A L E t J R T ( a )
FIGURE 10 (SUITE): Prograçrme EDITION
G O 1 0 7 - .. J i t ( ) C O r i T l l r r r î
I F ( . . r O D I r L . E r J . { l r  ù t t ) . ' 1 O 0 I f C . E O . i ) ) 6 0 T O 9 0 IP E r i I N 0 < 1w t l I l E ( K 1 r 1 0 0 0 )I F ( \ r 0 D i F L . E o . 0 ) 6 0 r - l 9 0 aC A L L C 0 ? i E ( K 2 r K I r  )C A L L C O P I E ( K 3 . ( I ; A )
9 û 2 I F ( U o D I F C . E Q . 0 ) G O r 0 9 0 3C A L L C O D I E ( K 4 r ( I r A )
9 n 3 , r R i l E ( K l r [ 0 0 1 ]9 0 1 t 4 0 D I F = U C D I F L + t u t Q $ I F C
C A L L P I . I T A È G ( I J N I T E r K 1 r K 2 r K 3 r K 4 I M O O I F }I 0 0 0 F 0 R v A r ( I 9 H N A ; , 4 8i O O 1 F C I R t 4 A T ( 6 H E N D Â 1 A )
A E T U P NE\ iD
P R O L O }
S U i I e C I U T I N E f T E V L I ( v 0 ) I F L T V A L E U R T ( 2 r K 3 )i l I r , , E r r S i f r ! v A L E U R ( 5 )i F ( r 4 0 D I F L . N E . 0 ) G 0 f 0 l 0l E w I r r r D < 2e E ' / { I N 0 ( 3w t l I T E ( K 2 r 1 0 0 1 )t l l R I I E ( ( 3 r 2 0 0 1 )
1 0 u t R I T E ( K ? r 1 0 0 0 ) V A L E J R ( 1 ) T V A L E U P ( 2 )' r R I T E t K 3 r 2 0 0 0 ) V A L E J P ( I ) T V A L E U R ( 2 ) T V A L E U R ( 4 ,, " I O D I F L = M O D I F L + t
1 0 n 0 F O R r " l A T ( 4 F { E , 2 A 4 )1 0 0 1 F 0 R , , t a T ( 4 r - t R o ' , ' , 5 / 8 H M C D I F Y )2 0 n 0 F O R M A T ( 1 4 H 5 r 2 A 4 ç ? X r 8 1 8 . 5 ,? 0 0 1 F 0 R \ 4 A T ( 3 H R H S , / 8 F f M O ) I F Y )
?E T Uf?NE N DS U B Q O U I I T I E R E V C O ( M 0 l I F C r V A L E U R r ( a )D I M E N S I t ) N V A L E U R ( 5 )I F ( l r O D I Ê C . À 1 8 . 0 ) G O r 0 1 0R E W I N O ' ( 4, r j ' t I f E ( K 4 r i 0 0 1 )
1 O ! { P I l E ( K 4 r I ( ] O O ) V A L E U ? ( I ) I V A L f U R ( 2 ) T V A L i U E ( 4 }l t O D I F C = M O D I F C + 1
1 0 0 0 F 0 R Y A t ( 5 1 ' l F X Z ç 9 X . r 2 4 4 t Z X t E l ? . 5 )l O O I F O R I , I A Ï ( 5 i { B O U N D S / 8 H U O D I F Y )
E E T U R NE N DS U B e O U T I N E C O P I E { I r J . A )D I M E i l S I C F i A ( e 0 )t r r . i D F I L : in E ' r I N D I
I e E Â D ( I r t U r 6 t t t f ) = 1 0 0 ) ( A ( N ) r l . l = 1 r 2 0 )I R T T E ( J r l 0 ) ( A ( \ ) r n l = l r 2 0 )t ;0 10 I
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FIGURE 10 (SUITE): Progranme EDITION
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109 .
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FIGURE 10 CSUITE): Progrannne EDITION
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